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En ce moment sur le Tag, c’est le festival du poil. Le patron m’a dit banco, alors aujourd’hui on va parler histoire, culture et poésie autour du poil grâce à un des nouveaux livres de la rentrée édité chez la Musardine : « Les petits cheveux, histoire non convenue de la pilosité féminine« . Il y aura bien quelques photos et dessins pour les plus libidineux d’entre vous, mais pas énorme non plus. Sortez donc vos cahiers pour noter de belles anecdotes afin de briller en société, c’est parti.
Avec cette histoire des petits cheveux, la Musardine ne déroge pas à sa tradition des beaux livres : 200 pages 15x15cm de beau papier un peu bouffant au toucher velouté enserrées dans une belle couverture bien épaisse et rigide – voilà ce que j’appelle un bien bel ouvrage. Tout à fait le genre d’objet que l’on peut offrir à un amoureux des belles choses, même s’il n’est pas particulièrement attiré par ce thème. L’impression est de qualité et fait honneur à une maquette sobre et lisible. Certains pourront éventuellement regretter que les photos ne soient pas plus nombreuses et/ou explicites, mais ce n’est pas le but recherché de toute façon, calmez-vous. Je ne vous parle pas d’un support masturbatoire – quoique en faisant un petit effort – mais bien du résultat d’un travail de recherche et de compilation dont le but est de faire (re)découvrir cet ami touffu qu’est le poil.
Un peu d’histoire…En recherchant des traces écrites et illustrations sur nos doux duvets, les auteurs nous font ainsi remonter de plusieurs années av. J.-C. jusqu’à nos jours. D’anecdotes en traités médicaux plus ou moins farfelus, on découvre un poil qui a finalement toujours été un grand incompris. S’il est un objet de curiosité scientifique et populaire, il est toujours resté un mystère jusqu’à maintenant. Et encore… Quand je lis les mésaventures de Laura De qui a posté ses aisselles garnies sur Facebook pour se prendre ensuite un tombereau d’insultes, on peut se demander si notre société a bien évolué. J’y préfère de beaucoup la touchante naïveté des siècles derniers où l’on croyait que toison fournie rimait avec libido exacerbée. On apprend aussi pourquoi les statues féminines grecques puis romaines arboraient un pubis tout lisse contrairement à leurs homologues masculines. Et moi qui croyais que c’était parce que les sculpteurs ne voulaient pas s’embêter. Dommage que je ne puisse pas vous donner la vraie raison, hein ?
Ah, attendez le service presse de la Musardine me fait signe que si, vous avez de la chance. En fait, la raison est encore plus simple : Athéniennes, puis Romaines s’épilaient intégralement en brûlant leurs poils avec une lampe à huile comme nous le rapporte le tragédien grec Aristophane dans ses pièces de théâtre. Sérieusement les filles ? À la lampe à huile ? De nos jours, nous n’en sommes finalement pas si loin avec l’épilation à la lumière pulsée et au laser dont j’apprends via ce livre que les médecins en ont obtenu l’utilisation exclusive. Jean Feixas et Emmanuel Pierrat nous transmettent, tout au long des Petits cheveux, l’histoire cachée des poils et des cycles qui régissent la mode pubienne. Quelque part, cela me conforte dans le fait que la patience est toujours récompensée, le poil est de retour !
Et de poésie…Autant il est évident que l’amour et le sexe ont toujours été de puissantes sources d’inspiration pour les artistes de toutes sortes, autant je ne pensais pas que les poils pouvaient avoir le même effet. En être fan et vouloir se rouler le museau dedans, oui, mais écrire des odes et poèmes à sa gloire ? Heureusement d’autres ont pu s’aider de cette muse pubienne pour composer les œuvres dont nous pouvons profiter dans la deuxième partie de l’ouvrage. Chansons, vers et extraits de textes nous narrent les aventures d’un poil tantôt paillard, tantôt sensuel, mais jamais « sale ». La culture porn dans son expression écrite peut être très crue et choquer les âmes sensibles, mais dans le cas du poil, je trouve que c’est toujours fait avec beaucoup de tendresse. Des textes d’Henry Miller à ceux des anonymes paroliers du Moyen-âge, j’y retrouve cette sensation de magie pileuse quand j’y passe la main.
Pour tous nos poils.Les vrais trichophiles le savent, réduire le poil à la zone pubienne est une erreur. Jambes, bras, aisselles et compagnie sont aussi bien les champs de bataille de la révolution dont les auteurs se font les reporters. C’est d’ailleurs là une contradiction que l’on relève souvent : oui aux poils pubiens, mais pas aux autres ? La raison principale étant que le sexe reste caché, on ne risque pas de se faire remarquer en y laissant pousser ses herbes folles. Ces résistantes discrètes peuvent toutefois compter de plus en plus sur des personnalités qui assument et revendiquent leur pilosité. La touffe de Lady Gaga, les aisselles de Madonna et Miley Cyrus deviennent alors des symboles de lutte pour les femmes. Jean et Emmanuel, même si on devine leur préférence, ne sont pourtant pas non plus des ayatollahs du poil. On sent dans la sélection des textes une volonté de donner une vision globale du thème sans stigmatiser celles et ceux qui ont fait le choix de la tonte, influencé-e-s ou non. Nous sommes plutôt dans l’éducation des masses par l’exemple et la non-discrimination, une démarche d’ouverture qui je l’espère fera des émules dans les deux camps.
Noël approche, que ce soit pour vous ou en cadeau, cet ouvrage est un présent bienvenu sous le sapin à côté du Fleshlight pour le beau frère. De bon goût et licencieux juste comme il faut, vous pouvez l’offrir sans trop rougir à vos amis et parents pour oeuvrer à la rédemption du poil. Ce n’est pas souvent qu’un livre arrive à faire la balance entre militantisme, culture porn et information alors profitez-en.
Disponible sur le site de la Musardine ou dans les bonnes librairies.
Ce n’est pas sans excitation que j’ai à nouveau testé un produit YESforLOV, une marque que j’apprécie beaucoup et qui propose des produits cosmétiques sensuels. Cette fois-ci, j’ai pu découvrir leur nouveau gel intime l’Elixir de Couple Sensations et Prouesses. La promesse de ce produit est d’accroître le plaisir des deux partenaires durant l’acte sexuel grâce à la sensation de chaud-froid qu’il provoque.
J’aime beaucoup les produits YESforLOV, car je les trouve toujours de qualité et apprécie leurs packagings élégants avec ce mélange de noir, blanc et or.… Lire la suite
Cet article Test de l’Elixir De Couple YesForLov est apparu en premier sur Desculottées.
Cette démarche demande au premier ministre du Canada de modifier la Loi sur les Indiens pour arrêter la discrimination envers les femmes autochtones.
- SociétésChargée comme certaines actrices et surtout acteurs (d’après les rumeurs qui circulent), cette curation de tweets est longue, très longue. Mais elle est terriblement agréable et rafraîchissante, car on y aborde toute sorte de sujets, plus ou moins sérieux. C’est la parole qui se libère, c’est la révolution de Twitter et des réseaux sociaux qui s’exprime quotidiennement et dont je me fais le modeste relais pour vous.
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Vent de panique (encore une fois) sur le porno. Twitter aurait modifié ses règles et finirait par bannir les contenus explicites. Fausse alerte, si les règles ont été réécrites ou précisées (qui les avait lues auparavant ?), il n’en ressort aucune nouveauté comme le souligne Olivia Fyre. Si on tweete de la bite et de la chatte, on se signale en contenu sensible et on évite de coller un nichon en photo de profil et en bannière. Rien de neuf, cela est de rigueur depuis des mois sur la plateforme de microblogging préférée de Saint-Sernin. Marre des feux follets de la Twittopshère désinformée.
Let's cut out the fear-mongering re porn on Twitter. The rules are very similar to what they were before. https://t.co/AC8LBpPojb
— 🦉Lady Olivia Fyre🦉 (@LadyOFyre) November 3, 2017
"We consider adult content to be any media that is pornographic and/or may be intended to cause sexual arousal."
— 🦉Lady Olivia Fyre🦉 (@LadyOFyre) November 3, 2017
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Les organisateurs du salon Exxxotica ont banni Ron Jeremy de l’événement pour de multiples plaintes sur son comportement inadapté envers les personnalités féminines. Alors, tout le monde peut signer des autographes le sourire aux lèvres. Les fans sont là, les actrices et cam models font leur représentation. C’est le bonheur dans le New Jersey le temps d’un week-end.
We came to get down @rizzoford @EXXXOTICA pic.twitter.com/Z4t2ZpCajE
— Lance Hart (@lancehartfetish) November 3, 2017
De chouettes kakemonos sur ce salon.
Come see me at @EXXXOTICA ☺️ pic.twitter.com/uZEfqfvY0d
— Kenzie Reeves (@KenzieReevesxxx) November 3, 2017
Une super fan d’Abella Danger avec un super t-shirt. Je pense qu’elle peut créer une boutique et en vendre pas mal.
This girl literally made my entire year “i think my soulmate is Abella Danger” pic.twitter.com/YwF1Ms79dx
— Danger (@Abella_Danger) November 5, 2017
I sat in for an interview with @TERA1PATRICK for @VividRadioSXM and it was everything! She’s such a iconic babe pic.twitter.com/Dvfd7hZOy9
— Olive Glass (@Olive_Glass_) November 4, 2017
I met my crush and she’s amazing @GothCharlotte pic.twitter.com/no9bIGsnPS
— Olive Glass (@Olive_Glass_) November 4, 2017
✨#Exxxotica @Ce_Talent pic.twitter.com/QkrbS8R4vy
— Riley Reid (@rileyreidx3) November 4, 2017
Et un thread sympa avec plein de photos du salon.
What else from @EXXXOTICA? This happened. @lenaisapeach pic.twitter.com/gdQZVS052q
— Nate Igor Smith (@drivenbyboredom) November 5, 2017
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Pas convaincu qu’il faille que je promeuve la première vidéo de la chaîne Youtube de Jordi El Niño Polla, l’éternel adolescent au mandrin étourdissant. Elle est un souffle de vide sur ma sphère érectile. Je ne parle pas espagnol, mais j’ai cru que comprendre qu’il tient ses érections fantastiques de sa consommation de Colacao et que sa mère le conduit sur les tournages. Le soutien de ses proches est une chose essentielle.
¡¡He creado un canal de Youtube para que veáis cómo es mi vida!! Entra a ver mi 1er vídeo y suscríbete para más https://t.co/9rKvPBG0Yj pic.twitter.com/7fkDxij2js
— Jordi ENP (@jordiporn) October 30, 2017
La réalité augmentée au service du rire et du porno. Holly Randall fait rigoler.
Couldn’t help myself… pic.twitter.com/Yd23RD87KG
— Holly Randall (@hollyrandall) November 4, 2017
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Tandis que les Twittos masculins se moquent bêtement et idiotement du terme cis, Evil Angel l’utilise dans sa communication. Il faut dire que ce distributeur de porn dirigé par Stagliano a toujours mis les performeuses trans à l’honneur, même si le terme péjoratif shemale est encore présent sur leur site.
HOT LESBIAN ACTION
Cis slut @adrianachechik takes on trans superwoman @CCSantini in this sexy scene https://t.co/7etRkdVT3M
@joeysilveraz pic.twitter.com/egs7nmayaI— EvilAngel.com (@EvilAngelVideo) November 1, 2017
Jiz Lee en est stupéfaite.
Wow. This might be the first time I’ve seen a major porn company use the word ‘cis’ in their marketing. @EvilAngelVideo https://t.co/XEOiWH7gJc
— Jiz Lee (@jizlee) November 1, 2017
D’ailleurs Mike Quasar a fait l’étonné devant ce terme de cis. Un bon vieux réac comme le porn et la société en comptent énormément. Ouin ouin les Millenials, superbe argument, qu’il va étendre avec l’image d’un hipster intellectuel.
Today I discovered that I'm a "cis male". I identify with the gender I was born with – like most people. Another Millennial word creation.
— Mike Quasar (@mikequasar) November 2, 2017
Cis is not a word Jay. It was made up by a tenured college professor with a man-bun.
— Mike Quasar (@mikequasar) November 2, 2017
Il a raison, cis serait plutôt un préfixe, qu’un substantif. Mais, Jessica Fappit, performeuse transgenre va dans son sens.
I'm going to get in trouble for this but I'm trans (shocker, I know) and I don't think "cis" is an important identifier. You're just a man.
— 2days till bday Buns (@JessicaFappit) November 2, 2017
Elle avance que les catégorisations peuvent créer des fossés au lieu de réunir. Tout cela se résume à l’éternel débat entre les militants qui essaient de faire avancer (ou reculer selon les points de vue) la société en secouant les choses et celles et ceux qui attendent que la société bouge d’elle-même petit à petit, sans faire trop de remous. Ce que fait Jessica en se glissant régulièrement dans ma TL avec son bouli.
(Im going to get in so much MORE trouble for this) I think labeling cis & trans creates an even greater divide. Instead of just men & women.
— 2days till bday Buns (@JessicaFappit) November 2, 2017
Mais bon, ce Quasar a le discours d’un électeur de Trump ou de Marine Le Pen. Le fameux libre-penseur du XXIe siècle. Quelle rigolade cette prise de parole ridicule !
You're talking about changing language to assuage the anxiety of .01% of the population. Also, I am 100% Pro LGBTQ but anti-Thought Police
— Mike Quasar (@mikequasar) November 2, 2017
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Evil Angel ont dû changer les effectifs de leur pôle communication. Ils ont une démarche ultra bienveillante envers leurs performeurs. Regardez cette annonce en l’honneur de la sortie du film dédiée à leur première « contract star », Katrina Jade. Ils l’ont booké pour un faux tournage et à la place, ils lui ont réservé un jour de détente dans un superbe hôtel. J’attends que Gonzo me réserve ce genre de surprise…
Hey guys, RT this so @kj_fetishmodel sees it. pic.twitter.com/307ZAFyMYA
— EvilAngel.com (@EvilAngelVideo) October 31, 2017
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Hop, un peu de pub pour le studio queer et alternatif par excellence : Crash Pad Series. C’est pour moi, ça ne coûte rien d’aller y jeter un œil.
Darling perverts @Nikki_Darlingxo + @JamesDarlingxxx exchange royal fucking on NEW WET @CrashPadSeries // GAYEST PORN EVER [WATCH]https://t.co/qj49nQ4aHO pic.twitter.com/9DOdfosjpw
— AJAPORN (@AJAPORNFILMS) November 3, 2017
La semaine dernière, Carmina nous a fait découvrir le porno indépendant et ses performeurs, performeuses. On a connu grâce à elle le beau Rooster qui vient de fêter sa 1re année dans le milieu. Que ta route soit pavée de plaisir et de succès, cher Rooster.
Today is my 1 year #PORNIVERSARY
✨ pic.twitter.com/dwJ9fGgJQp— Rooster (@Rooster_XXX) October 30, 2017
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Le couple Leolulu est décidément partout. Apparus dans le Journal du Hard, ils viennent de gagner le prix des amateurs du mois d’octobre sur Pornhub. Toutes nos félicitations. Merci de faire rayonner la France et le Crossfit à travers le monde !
Félicitations à @LeoLulu_XXX pour le prix du modèle amateur du mois sur @PornhubModels ! On est fiers de vous ! pic.twitter.com/PYCHY2CLf5
— Le Bon Fap (@lebonfap) November 2, 2017
Autre nomination, celle de Keisha Grey comme fille du mois chez Girlsway. On ne la reconnait pas vraiment sur la photo choisie, j’ai cru à une erreur du graphiste. J’étais prêt à dégainer un tweet incendiaire, mais en fait non.
CONGRATS to @littlekeish on being named our Nov 2017 #GOTM for @girlswaynetwork! WTG … this one was a long time coming ❤️ pic.twitter.com/LtIpIfpI6m
— Bree Mills (@TheBreeMills) November 2, 2017
Keisha qui se fait allumer par Kendra Sunderland et Karlee Grey.
It kills me ): so sad
— Karlee (@karleegreyxxx) November 5, 2017
Réponse de la bergère à la bergère.
It’s funny cause karlee asks everyone to blow blow up her ass and if that’s not addiction idk what is lol https://t.co/mrNK9JMo8A
— Keisha Grey (@littlekeish) November 5, 2017
À propos d’addiction, il y a une hype sur le Xanax dans le milieu. Le terme revient souvent en ce moment.
Fresh porn girls: can I have a red bull so that I can take my xanax please
I’m sorry but I make myself laugh
— August Ames (@AugustAmesxxx) November 4, 2017
Weed isn’t a drug, it’s a plant. Xanax on the other hand…. https://t.co/9H5elFf9BQ
— Kendra Sunderland (@KSLibraryGirl) November 5, 2017
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Si vous le souhaitez, vous pouvez cliquer sur ce tweet et découvrir le témoignage des actrices sur la réaction de leur entourage quant à leur choix de carrière. C’est émouvant, mais aussi encourageant de voir que beaucoup trouvent du soutien parmi leurs proches.
Performers. ..when your family found out you do adult films how did they react? How did you handle their reaction? Please let me know. Ty
— JuliaAnn™ (@therealJuliaAnn) November 4, 2017
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Comme je n’aime pas Halloween, mais que je ne peux pas boycotter entièrement cette manifestation morbido-joyeuse de la fraternité humaine à laquelle les gens du porno n’échappent pas, je vous sélectionne quelques animaux de compagnie très mignons dans leur costume terrifiant.
This Hallows Eve…our sacrifice will be perfect, and tasty. #HappyHalloween pic.twitter.com/zirrKK2sCp
— Lexi Belle (@OMGitsLexi) November 1, 2017
MY BEAUTIFUL CAT IS MAD BUT HE IS SO HANDSOME 🦇🦇 pic.twitter.com/HKNbvwCMLN
— ivy aura (@ivyaura_) November 1, 2017
Happy halloweenie @NikkiHeartsx @leighravenx pic.twitter.com/ZPn5UkvwNZ
— charlotte sartre (@GothCharlotte) November 1, 2017
Le prix du meilleur déguisement revient au chien d’Owen Gray. Bravo à lui et à ses maîtres.
little Widge had one of the most popular costumes at the party the other night pic.twitter.com/het8A5Juux
— Owen Gray (@veryowengray) November 1, 2017
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Études des mobilités préférées des gens du porno et de la cam. Catjira aime le vélo.
Conquered a fear of mine today pic.twitter.com/mGjv7nSVec
— CATJIRA •tv (@catjiratv) November 2, 2017
Cronos et Philyra préfèrent le train.
Hey @SNCF, ils sont pas mal du tout vos trains de nuit! pic.twitter.com/PvPjXqx1fc
— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) November 3, 2017
La SNCF qui est d’ailleurs détestée au-delà de nos frontières.
I really hate TER
— Nadia (@_NadiaJay_) November 1, 2017
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L’art de Moth est inspiré et il nous fait expirer de contentement.
"and a great portent appeared in heaven, on her head a crown of 12 stars"
happy halloween
come corrupt me: https://t.co/va7QaXhyNX pic.twitter.com/OY6tVFXzsd
— moth + rust (@mothandrust_) October 31, 2017
Félicitations à Nova Patra qui devient un fantasme sur papier glacé, une belle réussite.
November is mine. Humbled and honored to be this month's #Cybercutie on @Penthouse. Get a hard hardcopy!
: Mandy Lyn #35mm pic.twitter.com/kIINKodBHT
— N O V ▲ M B E R (@NovaPatra) November 1, 2017
Apprécions dans le recueillement de l’illumination des corps ces quelques photos.
QUEEN @eliskyex #GodsGirls pic.twitter.com/Yp6YoSyOCG
— GodsGirls.com (@GodsGirls) November 1, 2017
Fairy #model #fairy #nude #legs #perfectbody #footfetish #sexy #sexyfeet #brunette #outdoor #publicnude #openlegs #adorable #fashion pic.twitter.com/ADlGEoElDa
— Sonya Durganova (@Sonya_Durganova) November 2, 2017
Kissing, bruises, sweat, tears and trust. @linabembe @FideJasko @vextape and @riotmaria
✖️ pic.twitter.com/FFnbJV9PsN— Four Chambers (@fourchambered) October 31, 2017
Happy Halloween pic.twitter.com/yLJpAGVSjZ
— Nikki Knightly (@NikkiKnightly) November 1, 2017
Peek from my Snapchat pic.twitter.com/ut1PWKtfG9
— Audrey Angel MFC (@xoaudreyangel) November 2, 2017
No one is going to save you from yourself. pic.twitter.com/jPW7tulvEw
— Mary Wana (@MaryMFC_) November 3, 2017
My deepest sorrows a greatest joys are all inked on my skin. pic.twitter.com/3Sx74zFOXK
— Honey Gold (@HoneyGoldLovexx) November 4, 2017
it me pic.twitter.com/tLWscQtQuR
— Dominic Rystan (@DomTheStud) November 4, 2017
I bought eyeshadow and I look cuter now pic.twitter.com/VxkUPWHeCn
— Cookie Cosmos (@Cosmos_Cookie) November 5, 2017
Here's @purerebelmodel trying to get summer back. Full set with video at https://t.co/IXIVkURf4w pic.twitter.com/fe6rs4Qa1m
— The Dark Arts (@yedarkarts) November 1, 2017
#ArchitecturePorn And a selection of my favorite B&W stills by https://t.co/rpZsBlgOkL
The film is on #XConfessionshttps://t.co/wtrxivP8S3 pic.twitter.com/m7i8NO2c1D— olympe_de_g (@Olympe_De_G) November 2, 2017
“The Lorelei” by the amazing @jisobeldelisle my first set for November!https://t.co/ygn5Q1oeyV pic.twitter.com/AnluG11l88
— Xöe (@Xoetrope) November 2, 2017
Warm✨ pic.twitter.com/llhmjq8eMd
— Autumn Angel (@LilyIvyMFC) November 4, 2017
Peut-on parler cinq minutes des clichés d’Owen Gray ? Ils sont quand même fantastiques (enfin surtout les modèles).
a photo I took of @lucyhuxleyXXX in Berlin pic.twitter.com/8FmG0Zi3OZ
— Owen Gray (@veryowengray) November 1, 2017
a photo I took of @xoaudreyangel pic.twitter.com/o0KtEqNiln
— Owen Gray (@veryowengray) October 30, 2017
a photo I took of Bianca in Berlin pic.twitter.com/dhLQNmJ8sz
— Owen Gray (@veryowengray) October 31, 2017
medium format photo I took of @BiszhopBlaczk in Berlin pic.twitter.com/s1y58hLm8T
— Owen Gray (@veryowengray) November 3, 2017
medium format photos I took of @Nikki_Darlingxo pic.twitter.com/k1d0BlOyaW
— Owen Gray (@veryowengray) November 3, 2017
medium format photo I took of @linabembe in Berlin pic.twitter.com/Q3eCmWl2Wy
— Owen Gray (@veryowengray) November 2, 2017
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Fabuleuse vidéo de la sonde spatiale Voyager 1 qui a réussi à nous transmettre ces images incroyables de la constellation du gros bouli. Quel magnifique spectacle que l’univers et ses merveilles !
✨science✨ pic.twitter.com/fnVL7wIvUk
— Freshie Juice (@FreshieJuice) October 31, 2017
Nia Nacci avait perdu son slip. Après l’avoir longuement cherché partout chez elle, elle a réussi à remettre la main dessus. Une étourdie cette Nia.
— Nia Nacci (@NiaNaccixxx) October 31, 2017
Quant au débat qui agite le monde de l’hygiène et de la propreté, Nia (je l’aime décidément beaucoup) a tranché. Pour elle, c’est fleur de douche. Le frottage à la main, elle dit non.
— Nia Nacci (@NiaNaccixxx) November 1, 2017
D’Abella Danger ou de Ricky Johnson, qui a le plus beau cul ? Dis-le-nous en commentaire !
my scene partner today had a butt ALMOST as big as mine coming soon to https://t.co/BiL0K6QqiX , thanks @JamesAvalonPix for the fun day! pic.twitter.com/91uSp83f6v
— Danger (@Abella_Danger) October 31, 2017
Photo de une : Lucy Huxley par Owen Gray
La majorité d’entre nous sommes en quête d’estime sociale. Mais il y a des gens qui ne veulent pas être «estimés» : ni au montant de leur salaire ni à la taille de leur CV. Ils ont quelque chose de plus important à faire que «gagner» leur vie ou même la justifier.
«Qu’est-ce que le “mauvais genre” aujourd’hui ? Apparu sous la plume de Balzac en 1835, cette formule, joliment désuète de nos jours, permet toutes les interprétations.» Dans Encyclopédie pratique des Mauvais Genres, Céline du Chéné avoue qu’elle n’a pas de définition à donner du mauvais genre. Elle préfère dresser des portrait : ils/elles sont 26, comme les lettres d’un alphabet atypique et prodigieux, 26 phénomènes humains, dont Céline retrace le parcours avec des mots si délicats qu’ils vous touchent droit au coeur. Chaque portrait prend la valeur d’une réflexion sur nos propres choix de vie. Ces hommes et ces femmes que l’on dit «mauvais», qui sont-ils ? «A comme Animal (Karen Chessman), D comme Dame-pipi (Yvette Neliaz), L comme Limbes (Murielle Belin), Q comme Quête (Marie L.), R comme Renaissance (Catherine Corringer), T comme Tombe (Eric Pougeau)»… La table des matières dévoile d’entrée le projet poétique de ce livre, qui est de nous plonger dans des peurs, des espoirs et des douleurs d’enfant.
La rencontre comme acte de foi
Céline du Chéné est journaliste à l’émission Mauvais Genre, magazine radiophonique créé par François Angelier en 1997 sur France Culture. Voilà des années qu’elle ouvre l’émission, d’une voix de cristal, «avec une rencontre qui est dans le même temps, une découverte artistique et un acte de foi, un propos fervent et le fruit d’enquête.» C’est ainsi que François Angelier le dit : «Quelque chose en elle fait qu’on la sent digne de votre secret.» La preuve dans cet ouvrage «où se dévoilent bien des mystères intimes, s’exposent en tout cas leurs formes publiques, l’acte créatif qui nous les rend visibles. Car c’est sans doute la forte leçon de l’étrange parade à laquelle vous allez assister : comment exhiber, traduire et rendre manifeste l’affolant secret qui tient aux entrailles?» Avec des mots d’une grande justesse, François Angelier souligne tout l’intérêt de cette Encyclopédie qui n’est ni un répertoire de monstres, ni un Who’s Who des excentriques du moment.
«Se faire femme-bourreau, offrir un mausolée aux mulots»…
«Toutes les figures, parmi les plus singulières d’aujourd’hui et les plus crûment vraies, qui ont été choisies pour composer cet ensemble n’ont qu’un désir : façonner l’objet qui offrira une forme flamboyante à la blessure intérieure.» Pour François Angelier, le secret de Céline c’est savoir écouter : «Alors, à partir de là, et qu’importe l’écho et les murmures, se couler dans un collant, ériger, au carrefour des genres, “le plus gros clitoris du monde” ou se faire femme-bourreau, offrir un mausolée aux mulots, […] honorer les martyrs ou s’enterrer vivant, se faire cheval. Les êtres qui vous attendent ont fait de leur corps un vœu et feu de tout bois. Sans abdiquer, trembler ni reculer, ils font face : “À mon seul désir”, ne cessent-ils de nous dire. Et c’est sans doute cela le mauvais genre.» La préface magnifique de François Angelier donne le ton. Elle sonne comme un Manifeste. Il n’y a plus ensuite qu’à se laisser couler dans l’écrin des mots que Céline a serti autour de ces 26 personnes.
L’enfant qui parlait aux chevaux
Karen Chessman, par exemple. Vice-champion(ne) du monde de pony play en 2015 en Floride. En apparence : un travesti fétichiste qui s’habille de cuir, une crinière de cheval sur la tête, pour faire des croupades. Mais non. «Je ne joue pas à être cheval, je le suis», dit-elle (dit-il). «Porter en moi l’esprit cheval m’a permis de mettre à distance mon passé douloureux et de m’évader de ce monde matérialiste, oppressant et violent dans lequel je ne me reconnais pas.» Cela date de son enfance : Karen parlait aux chevaux. «Je leur parlais, parfois même en silence. J’ai ainsi pu leur raconter les attouchements subis par les curés, le viol d’un professeur. […] Depuis, ils n’ont cessé de m’accompagner.» Karen parle du «cheval à à huit pattes d’Odin qui galope dans le ciel». Le cheval est un dieu psychopompe, dit-elle. Il est arrivé qu’elle accompagne des gens dans la mort. Il fut même un temps, dit-elle, «où j’ai été mariée avec un boulot, un enfant.» Mais aujourd’hui… «Aujourd’hui, je suis un être qui se cabre.»
Beaucoup de questions… Peu de réponses
Des êtres qui se cabrent, il y en a beaucoup dans ce livre. La Bourette qui cultive le mystère de ses désirs derrière des voilettes anciennes à la nuit tombée. Alberto Sorbelli dont les pouvoirs publics ont interdit qu’il vende une oeuvre d’art, d’apparence anodine : une clé d’appartement, disposée sur taffetas de velours orné d’une adresse parisienne en lettres d’or… Mais pourquoi ? Maîtresse Françoise qui entretint une correspondance avec Deleuze. Sur quoi ? Murielle Belin qui met en bocal des foetus de porcelaine au sourire fuyant. «Certains semblent porter sur leur visage une douleur, une tristesse, d’autres un secret ou un sentiment de plénitude. Sont-ils morts ?» Vont-ils naître ? Kristina Dariosecq, ex-compagne de Jean-Claude Dreyfus, «née garçon», qui découvrit «le sexe à 13 ans dans les bras de frère Jean-Pierre, séminariste de 27 ans, et vit actuellement avec Jean-Pierre Tagliafferi, ex-braqueur de banque, dix-neuf ans de prison à son actif.» Pourquoi vit-elle dans un appartement décoré d’ours en peluche ? Tant de questions dans ce livre. Et si peu de réponses. Ce qui en fait tout le prix.
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A LIRE : Encyclopédie pratique des Mauvais Genres, Céline du Chéné, éditions Nada, sortie le 12 octobre 2017.
Cet article est une confession. Quand la brise de la polémique parvient jusqu’à ma truffe, je ne peux m’empêcher de la sniffer avec un plaisir coupable. Si débat il y a, par exemple sur les réseaux, je suis tentée d’intervenir, même si je sais que les discussions constructives sont aussi rares que les flocons de … Read More →
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La Consolation, le livre de l’animatrice Flavie Flament où elle révèle avoir été violée à l’âge de 13 ans par le photographe David Hamilton...
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Le porno est une matière infinie qu’il convient de traiter avec respect. Que vous soyez plutôt masturbation, sodomie ou léchage de sperme sur le parquet, que vous sortiez les violons à Budapest ou que vous préfériez vous faire pisser dessus sur un canapé en cuir Ikea, personne ne sera là pour vous juger, surtout pas nous. Profitez donc de ces cinq gifs qui montrent une fois de plus l’étendue magnifique des possibles du corps humain. Bon dimanche à tous.
Parfois, les vidéos porno ressemblent à un épisode not safe for work de D&co, sans Valérie Damidot mais avec beaucoup de fingering. On se met à contempler les décorations d’intérieurs, les cadres aux murs, le papier peint qui ne demande qu’à être aspergé de foutre. Là par exemple, on ne sait pas trop où donner de l’oeil sur cette vidéo mêlant plaisir en solo, pompes dernier cri et licorne encadrée. A l’instar du sextoy posé sur la table, ce gif est à deux doigts seulement de l’art kitsch.
Il n’est plus vraiment utile de louer la subtilité de Brazzers. On le sait, tout est dans la suggestion, l’allusif, le trait d’esprit. Croyez-le ou non, mais Gabriella Paltrova ici cambrée lèche du sperme face contre sol. Dingue, pas vrai ? Bon, niveau fantasmes, on baigne dans une quasi ambiance d’autoparodie, puisqu’il s’agit d’exploiter encore et toujours le cliché de la femme de ménage en bas résilles, qui part en mode solo entre deux dépoussiérages. La fulgurance du truc, c’est cet inattendu fétichisme du parquet en bois pour le moins déroutant – appelons ça le wood flooring fetish, pour faire sérieux. « Aussi hot que cela soit, ce n’est pas très hygiénique » déplore un internaute. Pas grave, Stéphane Plaza est déjà sur le coup. Allez, puisqu’on est gentils, on vous balance le titre fr. de ce fap pour aficionados de Mobalpa : « Femme de ménage et femme fontaine ». Ah bah bravo, c’est du propre.
Danni Daniels (à ne pas confondre avec Dani Daniels) possède une puissance phénoménale et une capacité à vous exciter qui dépasse de loin ses autres collègues du studio Kink (bien qu’elle n’y tourne plus depuis quelques années). En retombant sur cette scène de 2013, la température est montée si haut dans mes tempes que j’ai cru sniffer une fiole entière de poppers. Troublant.
The Ass Princess, voilà un blaze qui en jette plus que Princess Leia, Princess Peach ou même NKM. C’est le petit surnom de Jasmine Callipygian, dont les émois ici captés égalent en beauté le panorama en arrière-plan (c’est presque de l’architecture porn à ce niveau-là). Avec ses jambes de playmate, son élégance naturelle et ses faux airs de Stoya, elle crève l’écran. Bon, sur ce gif contemplatif, vous ne vous en rendez pas forcément compte (et vous n’entendez pas non plus la superbe valse de Shostakovich qui recouvre la vidéo de ses nappes sonores, façon Eyes Wide Shut) mais Yasmine est de celles qui vous bouleversent d’un battement de cils.
Le pissing, plus qu’une passion, une tradition. Du côté de chez VIPissy (les VIP de la pisse, so trendy), l’urophilie se décline en longs plans fixes de jets abondants et d’éclaboussures amères. Autant dire que les princesses Elle Rose et Nikita Ricci se prêtent allègrement au jeu, comme lors d’une réunion Tupperware qui aurait vrillé au fétichisme hardcore. Du Pisse and Love lesbien aménagé sur sofa, pour petits et grands amateurs de douches dorées.
Image en une : Jasmine Callipygian
De même que l'Histoire et la fraternité ne naissent pas en 1789, la sororité a, elle aussi, fait son chemin avant les années 1970/80, prenant des significations diverses.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, sexisme, stéréotypesI heard a sharp intake of breath from the man sitting next to me and it was really only then that I consciously realised what was going on, or at least got an idea of what it could be. The strangest thing was that it should have crept me out but for some reason it didn’t and I made a bit of a show of struggling with the zip of the other boot until he offered to help and I accepted it. I still don’t know why. I was tired, I’d had a large drink before I left the building, my mind was in that twilight zone where the standard version of reality becomes less solid and possibilities start slowly swirling around.
And so I said ”Yes, do help if you don’t mind,” knowing now that he more than didn’t mind, and he dropped to his knees on the ground by the bench and carefully unzipped the boot, pulled it off, pulled off the thin cotton sock too and I found myself with him sitting on his heels in front of me, holding my foot in both his hands, his fingers starting to rub gently.
“May I?”
I wondered if it was sensible, again, but those swirling possibilities were doing their job and actually I was enjoying the situation and enjoying getting just a little, fuzzily, turned on by the now obvious sexual tension. I slid my other foot up between his knees so it rested against his crotch and yes, he was hard and made a small stifled groaning sound when I touched him.
* Boots Off (SkinShallows)
Last week I met Lilly for a pre theatre hotel room session. Against convention, we had sex at the start, just 15 minutes into a long evening together. This may sound strange, but after weeks of work/life/travel induced stress and hideous insomnia I had just wanted to get the sex out of the way so I could concentrate on her, free of any performance worries of my own. Much later, after dinner and a beautiful show; after champagne and a relaxed chat with a friend; in fact long after Lilly should have gone home, we had sex again. This time I didn’t need to think about it, or tie myself in knots of self doubt; this time I felt strong, vigorous, confident. I felt forceful even.
I took her. I took her again and again. God, it felt good.
Afterwards we showered and slept alongside each other. In truth, I was mostly awake but was unstressed by my insomnia, content to enjoy her presence and the quiet rhythms of her sleep. As London’s morning light seeped round the curtains, I watched her wake. To have her lean over and kiss me slowly, kiss me gently and softly, both of us smiling with shared memory, was a wonderful, wonderful thing.
So, after what, now I’m being honest with myself, has been a lifetime of being afraid of sex, I’m finally discovering, bit by bit, that I don’t need to be.
And for that I have to thank the considerate, caring, empathetic people that are sex workers.
* I’M FINDING SEX – or it’s finding me (Pain As Pleasure)
While there are a number of philosophies that people use in their approach to the lifestyle, most would agree that consent ranks pretty highly. Both people want it. Both people agree to it. The concept of a natural order destroys the value of consent. It doesn’t matter if they should want it, this is the natural order of things. It puts an abusive wife-beater in the same position of dominance as a loving, caring, nurturing dominant.
It implies there is a natural birth right by being born your gender. If you are a man, you should dominate. If you are a woman, you should submit. It flows along with hereditary rule, “divine right,” caste systems, and every other system that failed throughout history because it put people into power without regard for their capacity or skill to rule. It is the same logic that perpetuated race-based slavery and segregation.
… Another aspect of this idea that bothers me so deeply is that is diminishes the value of submission. Being a good submissive is not easy. It is not for the weak. It is not something that should be taken for granted. Being a good submissive is a lot of work. It takes a lot of dedication, love, trust, and courage.
* Sexism in D/s (Sentiments from an Enslaved Sissy)
“Oh fuck, I forgot how good you are at that.”
She was wet and delicious, and I ate her pussy until she finally pulled me back to a kiss and shoved a condom into my hand. My fingers replaced my tongue as we rolled over on the bed, and she thrust down against me as my mind slowly shut off. With her help, I got the condom on, and then she was on top of me, and everything else was gone. The drive vanished, college was a distant memory, and my break-up might never as well have happened. Jane’s pussy was the only thing in the world that mattered, and it wasn’t until I was close to coming that I realized there were tears in my eyes.
* Home From College (Quickies in New York)
See, Belle hasn’t been fucked since September 10. I know this because I keep track of such things. We were apart for the better part of several weeks and the last time she let me inside her was way back one month ago today. And while I was unlocked on my trip for more than is customary, I have been continuously locked since 11:00 AM on the 19th of September, three weeks ago today. I’m just not entirely certain Belle can wait that long to feel a hard penis inside her again.
But who knows. Last night I came into the bedroom while she was watching the football and apparently I looked cute to her because she said so and I asked why because I thought I looked kind of schlubby and she said maybe it was Locktober. Like, I was more attractive because I was going to be locked for the whole month. And the number of times she’s had me get her off this month puts it on track for a record in that department.
So yeah, Belle likes to get fucked, but this is also kind of a classic non-intuitive side effect of enforced chastity. The one you read about in all the hawt chastity porn. Like any mythology, it does have a basis in reality.
* Hashtag Locktober (Denying Thumper)
It was kind of hot.
Okay, it was very hot. Regardless of what the killer looked like, who they were, or how gruesome their crimes, I was drawn to them. I couldn’t explain what it was, but from Howard Epps to Hannibal Lecter, men that I didn’t find inherently attractive were giving me chills. It… didn’t seem right.
I’m into a lot of edgy and taboo shit, sex is about experimentation for me, I love looking for new games to play, but this the the first kink I had that just felt wrong. It felt weird, and scary and Not Okay. These were men who were a genuine threat, who I should have been terrified of and disgusted by, but I wasn’t. And they weren’t even pretty. So what was it drawing me to them?
The first person I told was my high school girlfriend, I texted her on my old flip phone from my grandparents cabin in the woods, our conversation somewhere between sex nerding, sexting, and negotiating. “I have… kind of a serial killer kink.” I said, pacing the living room while I waited for a response.
* Killing Me Softly: Serial Killers, Dominance, and My Scariest Kink (Bex Talks Sex)
What does this post have to do with free speech, censorship, and the internet? See last week’s Sex Blog Roundup.
Main post image “Sacrifice of the Divine” (artwork by Christopher Shy) via Gallery Provocateur
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Do what now pic.twitter.com/y7HrOCa2r4
— Personal Beavis (@red_mercer) October 31, 2017
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Porn is a convenient excuse for those too lazy to find out the real answers to societies problems
— UK Adult Producers (@UKAPHQ) November 2, 2017
Main post image via Rachel Mia: Real friends help you bury your dead (Sticks and Stones Mothership)
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Salut vous, ça faisait un bail. Mais soyons sereins, le porn et la poésie ne meurent jamais. Et pour inspirer ce retour en vers, l’épique Ashley Adams est toute désignée. Un poème à déguster tout autant que la vidéo qui la précède et où la belle, pour notre plus grand plaisir, démontre l’étendue de ses connaissances mécaniques.
Si elle a les yeux qui piquent
Ashley
C’est pour que face
À ses bonbons de tits,
Au lait,
Nos regards aient l’aplomb
D’un destin qu’on embrasse.
Quand elle enjambe Ashley
Davidson !
Et si les freins frissonnent alors Ashley,
À clé,
S’ensperme
Dans un rêve fait de bonds
Au pouvoir anti-bernes.
Dans un rêve internet et où naît
Le goût du savon
Salé
Quand Ashley laisse à voir
À nos crayons ses trompettes
À moitié poires, à moitié fêtes,
Et plein d’aplomb quand nos regards
Encerclent
Le destin de s’y croire
Avec Ashley,
Puisque c’est elle qui nous transperce
À clé.
Vous voulez passer une très bonne soirée entre amis avec des fou rires, des histoires dingues à construire, avec un jeu de cartes qui parle de cul de façon décomplexée pour tout dédramatiser. Kantoutacou est le jeu qu’il vous faut ! Définitivement ! J’ai organisé il y a quelques jours un diner des twittos de…
Cet article J’ai joué à Kantoutacou, un jeu de cartes pour créer des histoires CULtes hilarantes est apparu en premier sur NXPL.
Le week-end dernier, je me suis prêtée à l’exercice du shooting photo sexy pour la première fois de ma vie. Cela faisait quelques temps que je regardais avec envie le travail du photographe Olivier Parent et que j’avais envie de poser devant son objectif. C’est donc avec une confiance mêlée d’incertitudes que je me suis rendue au studio OKB, pour un premier shooting photo sexy.
Prendre la pose et essayer de révéler quelque chose d’autre de soi est un exercice intéressant, amusant et embarrassant à la fois.… Lire la suite
Cet article Mon premier shooting photo sexy au studio OKB est apparu en premier sur Desculottées.
Ces silhouettes qui dansent M’enchantent Les sourcils blonds du dulciné Froissés Impatience bière pressée J’aime Toutes ses bulles Toutes ses pensées Sa bouche ses yeux Ses mains Chante le dragon des Flandres Ailé Des joies D’aujourd’hui
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Sur le canal S’envolent les pensées Les ailes grises des poules d’eau Les escaliers des toitures Voyageurs célestes J’entends Les pleurs des saules oubliés Le chant des navires échoués Le cri de l’oiselle égarée Et chaque instant doucement Me rend La joie des jours passés Le souffle qui a manqué La respiration revient A présent
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Aaaaah l’automne, ses pot-au-feu, ses longs sanglots de violons et ses gifs qui réchauffent. Plus stylé qu’une chaufferette et moins polluant qu’un voyage à Bali, une bonne vieille main dans le slip. Allez hop ! on y va, en route pour l’aventure !
The revolution is my boyfriend
On commence avec du lourd, du classique: la version hardcore de The rapsberry reich. Nique la bourgeoisie, nique les métaphores, nique moi pour la Révolution. Happiness is a loaded gun, mama.
Orgasme du poing, bonjour! Dangerous (ouais, c’est son pseudo) a trouvé l’endroit parfait pour hiberner, le cul de son poto Maluco. Chaud et douillet, encore mieux que le snuggie de mamie. La collection automne/hiver de Macho Fucker illumine les podiums.
Sur Bonusholeboys.com on annonce la couleur : il y en aura pour tous les trous. Et c’est ici Cyd St. Vincent qui va comme un gant à Mickey Mod. On ne compte plus les orgasmes dans cette vidéo où Cyd, plus horny que jamais, en redemande encore et encore. « Oh fuck! »
Johnny Rapid prend très cher en groom maladroit dans cette vidéo où Ricky Sinz le tient littéralement par les couilles. On a mal pour lui et on en redemande. Ca tombe bien, Ricky Sinz a plus d’un tour dans son sac pour martyriser le pauvre Johnny boy.
Et on se finit à nouveau chez Cazzo avec une incursion dans la nasophilie. La langue de Rafael Leban surprend Christophe Chemin mais en bon cobaye de cette clinique du cul, il apprend très vite à savourer et se laisse galocher.
Clichy, le 2 novembre 2017
Courant octobre, les premiers parcours de sortie de la prostitution ont été validés par les commissions départementales de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains créées par la loi du 13 avril 2016.
Nous nous en félicitons !
C'est une étape majeure sur le chemin de l'application de la loi visant au renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel, qui devient un peu plus réalité.
Pour notre Présidente, Christine Blec, « Enfin, l'Etat donne un signal fort aux personnes qui souhaitent des alternatives à la prostitution : il est à leurs côtés ». Avec les commissions départementales et les premiers dossiers examinés et validés, on voit déjà un changement de regard sur la lutte contre la prostitution. Comme en témoigne Claire Quidet, notre porte-parole : « de par leur présence même au sein des commission, les institutions et associations qui les composent se sentent impliquées dans la lutte contre le système prostitutionnel et concernées par l'accompagnement des personnes qu'elles souhaitent aider ».
Après la dépénalisation des personnes prostituées et l'application de l'interdiction de l'achat d'actes sexuels par la pénalisation des clients prostitueurs, avec la mise en place de ces parcours de sortie c'est donc un nouveau volet fondamental de la loi qui est appliqué. C'est ainsi un pas vers notre objectif d'une société d'égalité entre les femmes et les hommes.
Mais nous ne crions pas pour autant victoire. Pour l'instant, ces parcours restent peu nombreux au regard des besoins (on estime à 37000 le nombre de personnes prostituées en France, dont l'immense majorité souhaiterait en sortir). En effet, les parcours de sortie ne sont pas effectifs sur tout le territoire et l'état d'avancement de la mise en œuvre de la loi n'est pas le même partout. Enfin, dans les délégations territoriales du Mouvement du Nid, l'accompagnement global des personnes est fragilisé par un manque de soutien financier.
Avec la loi du 13 avril 2016, l'Etat a pris un engagement fort : celui d'être aux côtés des personnes prostituées, et d'oeuvrer contre le système prostitueur. Délégant l'accompagnement des victimes à des associations agréées, l'Etat doit leur donner les moyens, y compris financiers de mener à bien cette mission. Ces moyens ne doivent pas se limiter aux parcours de sortie mais doivent permettre de poursuivre l'accompagnement global et inconditionnel des personnes prostituées, qui est au cœur de l'action du Mouvement du Nid.
Encore une fois, comme l'explique Claire Quidet : « nous n'avons pas attendu la loi pour accompagner les personnes en situation de prostitution, et pour mener des actions de prévention auprès des jeunes pour qu'à l'avenir, le recours à l'achat d'acte sexuel diminue. Mais nous avons besoin que l'exécutif envoie un signal fort de sa volonté de mettre en œuvre la loi dans sa globalité, avec les moyens associés ».
Ce signal fort, c'est l'ensemble du gouvernement qui doit le donner, en impliquant tous les ministères concernés (Intérieur, Justice, Education nationale, Egalité femmes-hommes, Affaires étrangères, Travail, Affaires sociales, Santé), sous l'égide du chef du gouvernement !
Contact Presse :
Sandrine Goldschmidt :
chargée de communication Mouvement du Nid - France
01 42 70 77 79
Attention : ça ressemble à du Blacked, ça en a le goût et la couleur, mais ce n’est pas du Blacked. Non, c’est BlackedRaw, la dernière série en date de Greg Lansky, d’ors et déjà disponible en preview sur les tubes. Le cinéaste nous avait entre temps régalé avec Tushy (ligne esthète de fantaisies anal) et Vixen (ligne esthète à l’infini). Il revient aujourd’hui à ses premières amours, l’interracial passionnel.
« Embrasser de nouvelles cultures, du sexe passionné et des femmes attractives« , voici pour le topo de la chaîne. La petite dizaine de vidéos immédiatement visibles intrigue, excite, déroute aussi. Oh, la ritournelle nous est familière. Big Black Cocks à gogo, Blacks on Blondes mis à l’honneur, exaltation féminine entre deux blowjobs moites. Mais ils sont bien loin, les intérieurs blancs où s’énamouraient les performers de Blacked, ces décors vastes et chics traversés de fantasmes bourgeois et baignés de lumière naturelle. Blacked Raw, comme le nom l’indique, c’est du sale, mamène : filmé façon iPhone, à la verticale, dans l’obscurité.
Capture d’écran Blacked Raw – Kylie Page
Nous voilà face à une ode à la nuit et à sa fièvre, mais également aux sextapes, au sexe trash éclairé à l’envolée, au grain pas net de ces vidéos un peu crades et soi disant amat’, l’envers d’un porno classieux et policé. La description de la chaîne le clame : « pas de Photoshop, ici« . Vous aurez droit à du porn un peu brut shooté comme une story Snapchat, mais parasité par les babes du vidéaste, ces actrices qui exhibent leurs formes si harmonieuses qu’elles en sont irréelles.
Le high concept de Lansky est limpide dès les premières secousses : mixer en un tout organique le professionnalisme du mainstream et le naturalisme codifié du homemade. Pour plus d’authenticité dans le fap ? On attend d’en voir plus pour l’affirmer. Toujours est-il qu’on échangerait pas ces sex tapes délibérément fabriquées, où s’enjaillent les parfaites Kylie Page et Lily Love, aux vidéos intimes surmédiatisées de Kim Kardashian et Paris Hilton. Qu’on se le dise, le français exilé à la Cité des Anges est loin d’en avoir fini avec l’interracial.
. Le Journal de Montréal - Une femme trans est-elle une vraie femme ?
Après avoir embauché comme coordonnatrice générale une militante "afro féministe" antisémite qui, il y a quelques mois à peine organisait des camps d'endoctrinement en France dont les blanches étaient exclues, la Fédération des femmes du Québec va se donner d'ici quelques jours une femme transgenre comme présidente.
. Châtelaine - Quand le bon sens se perd sous la burqa
On voit grossir une élite politique et intellectuelle qui n'en a que pour le libre choix, à laquelle s'oppose toujours, ouf !, une majorité de la population (et cette fois d'un océan à l'autre) qui trouve que cette idée de visage couvert n'a aucun bon sens.
. Le Devoir - À hauteur de femme
Le sondage CROP publié cette semaine confirme le coude à coude entre le maire un brin grognon Denis Coderre et sa souriante rivale Valérie Plante.
. La Presse - Agressions sexuelles : la juge en chef de la Cour suprême se prononce
La juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverly McLachlin, s'est immiscée dans le débat sur les agressions sexuelles en affirmant que les plaignants et les plaignantes "doivent avoir des attentes plus réalistes par rapport à un système de justice qui doit protéger des fausses condamnations".
. Le Devoir - "Honte, tristesse et profond regret" : Trudeau présente les excuses du Canada aux LGBTQ2
En 1969, le Canada décriminalisait l'homosexualité. Mais cela n'a pas empêché le gouvernement fédéral de traquer les gais et lesbiennes dans ses forces armées et sa fonction publique pour les forcer à démissionner.
. CNW Telbec - Québec met en place un nouveau comité d'examen en matière de violence conjugale
Ce comité d'experts se penchera sur les circonstances ayant mené aux décès dans le but de déterminer les différents facteurs de risque et de mieux comprendre le cycle de la violence conjugale.
. Gazette des femmes - Trois sœurs contre une dictature
C'est lors de la première Rencontre féministe latino-américaine et des Caraïbes, qui se tient à Bogota en 1981, que les noms des sœurs Mirabal sont proposés comme symbole de la lutte contre la violence faite aux femmes dans cette région du globe.
. Le Devoir - Un nouveau test pour décrire les stéréotypes des rôles masculins et féminins au cinéma
Que vaut Avatar du point de vue de l'égalité des genres ? Le film ne réussit pas le fameux test de Bechdel. Or, plus de la moitié des quelque 7450 films recensés par bechdeltest.com ne réussissent pas le contrôle sexiste de base.
. La Presse - Une manif pro-armes à la place commémorative de la tuerie de Polytechnique
À quelques jours du 28e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, un groupe de propriétaires d'armes à feu en croisade contre le registre organise samedi une manifestation à la place du 6-Décembre-1989, un lieu commémoratif créé à la mémoire des 14 femmes tuées par Marc Lépine. La décision de tenir une manifestation samedi à la place du 6-Décembre-1989 est cependant loin de faire l'unanimité parmi les propriétaires d'armes.
. Le Huffington Post Québec - Le temps est venu de reconnaître l'autre rafle de bébés
Un grand nombre de Canadiens ne savent pas qu'au cours des décennies ayant immédiatement suivi la fin de la guerre, les gouvernements fédéral et provinciaux ont financé des politiques d'adoption draconiennes qui ont nui aux "mères célibataires" non autochtones.
. Radio-Canada - Témoigner à l'enquête sur les femmes autochtones pour préserver l'avenir de ses petits enfants
L'Enquête nationale sur les filles et les femmes autochtones disparues et assassinées est accueillie avec beaucoup d'espoir et un brin d'appréhension dans la communauté innue de Uashat-Maliotenam.
. Diacritik - L'écriture inclusive ou la part mal dite
Depuis quelques jours en France, se dévoile le théâtre désastreux de la misère impondérable de la Réaction politique qui, chose cependant assez nouvelle dans l'histoire immédiate, s'attache pour une fois à l'usage de la langue et à son renouvèlement par l'écriture inclusive.
. Le Devoir - ALENA : le Canada a fait valoir l'importance de l'équité entre les sexes lors des négociations
Le gouvernement Trudeau est conscient que d'autres pays lèvent les yeux à l'évocation d'ententes commerciales féministes, mais les libéraux sont convaincus que l'idée sera un jour aussi évidente que celles d'inclure des normes du travail et de protection de l'environnement.
. Le Journal de Montréal - Violence faite aux femmes : Justin Trudeau interpelle les hommes
Alors que l'onde de choc créée par les récentes dénonciations d'agressions ou d'inconduites sexuelles se fait toujours sentir, dans une déclaration transmise par voie de communiqué, M. Trudeau dit que « les hommes doivent se tenir responsables entre eux et faire partie de la solution ».
. Diacritik - Georgia O'Keeffe (1887-1986) : pionnière oubliée de la peinture moderne américaine et de l'indépendance des femmes
Georgia O'Keeffe a frappé les esprits par son esprit indépendant, son rôle exemplaire pour l'émancipation des femmes et par le caractère très innovant de ses tableaux.
. TV5 - #TuMaimesTuMeRespectes : prévention du harcèlement sexuel, de la rue au virtuel
Cette campagne de sensibilisation contre les violences sexistes et sexuelles s'adresse aux 15-18 ans. Imaginée par le centre francilien pour l'égalité femmes-hommes Hubertine-Auclert, elle a été lancée le 13 novembre 2017.
. Secrétariat à la condition féminine du Québec - Journées d'action contre la violence faite aux femmes
Au Québec, nous avons choisi de souligner particulièrement les douze journées qui se trouvent entre le 25 novembre et le 6 décembre. On ne peut oublier que le 6 décembre 1989, à l'École Polytechnique de Montréal, 14 jeunes femmes ont été assassinées simplement parce qu'elles étaient des femmes.
. Le Huffington Post France - L'histoire inavouable de la loi sur la résidence alternée systématique
Le 30 novembre sera discutée à l'Assemblée nationale une proposition de loi sur la résidence alternée. Toute innocente qu'elle paraisse à la première lecture, elle résulte d'une idéologie dangereuse qu'il est utile de mettre en lumière.
. Le Devoir - Cathy Wong devient ainsi la première présidente du conseil municipal de l'histoire de Montréal.
Il s'agit, selon la mairesse, de la meilleure personne pour occuper ce poste. Mais c'est aussi la première fois qu'un membre de l'opposition est nommé à ces fonctions. Militante féministe, Mme Wong présidait le Conseil des Montréalaises avant de se lancer en politique en septembre dernier.
. Europe1/Le JDD - "Appliquer la loi sur la prostitution, c'est lutter contre le harcèlement sexuel"
Les 62 associations du collectif "Abolition 2012" souhaitent que le grand mouvement lancé sur les réseaux sociaux contre le sexisme puisse permettre de faire appliquer pleinement la loi d'avril 2016 de lutte contre le système prostitutionnel.
. La Presse - Montréal financera un programme pour mettre fin aux disparitions de femmes autochtones
Depuis six mois, Jessica Quijano a recensé 13 cas de disparition de femmes autochtones à Montréal. Onze ont été retrouvées saines et sauves, mais deux sont mortes.
. Paris Match - Pour s'être défendue, Cyntoia Brown, esclave sexuelle, passe sa vie en prison
Esclave sexuelle à Nasvhille, elle a tué l'homme qui la retenait. Quelques mois plus tard, l'adolescente est condamnée à la prison à vie pour meurtre et prostitution. Aujourd'hui, les célébrités américaines se mobilisent pour elle et une pétition a été lancée.
. RFI - Pistorius : l'athlète condamné à une nouvelle peine de plus de 13 ans de prison
La Cour suprême a donc alourdi la peine, estimant qu'il s'agissait bien d'un ."meurtre" et non d'un "homicide involontaire".
. Le Monde - Les contradictions de la circulaire sur l'écriture inclusive
La circulaire d'Édouard Philippe interdit le point médian mais met en place… une des règles de l'écriture inclusive : la double flexion quand il s'agit d'un groupe de personnes.
. Châtelaine - Idola Saint-Jean, c'est nous !
Qui était donc cette Idola Saint-Jean, associée à la conquête du droit de vote des Québécoises, mais dont elles savaient si peu ?
. Radio-Canada - Les projecteurs braqués sur les femmes à la tête de grandes villes
Bien qu'il n'y ait eu qu'une faible progression du nombre de femmes élues au municipal, plusieurs d'entre elles ont décroché des postes-clés, ce qui permettra d'accroître la visibilité des femmes en politique au cours des quatre prochaines années.
. Amnesty international - Harcèlement en ligne
Des femmes du monde entier font état de stress, d'angoisse et de crises de panique générés par ces expériences en ligne délétères. Internet peut être un espace effrayant et toxique pour les femmes.
. Le Parisien - Insultée et menacée, l'accusatrice de Tariq Ramadan porte plainte
Première à accuser publiquement de viol le conférencier Tariq Ramadan dans un contexte de libération de la parole sur les violences sexuelles, l'ancienne salafiste devenue militante féministe, Henda Ayari, affirme être depuis victime d'un lynchage quotidien sur les réseaux sociaux — notamment Twitter et Facebook.
. Radio-Canada - Missing, un opéra engagé sur la disparition des femmes autochtones
Missing raconte le destin de deux femmes ; une femme autochtone assassinée et celui d'Ava une femme blanche.
. TV5 - Violences sexuelles : la Suède sous le choc après des dénonciations en masse
Des centaines d'actrices, suivies de milliers de musiciennes, de juristes et de femmes politiques révèlent dans une succession de témoignages glaçants, les viols et les agressions sexuelles dont elles ont été victimes.
. Les Nouvelles/News - Violences sexuelles : la campagne de “conscientisation” de l'association FIT
Campagne inédite pour l'association FIT, une femme, un toit. Des affiches dans le métro parisien pour rappeler comment la loi punit les violences sexuelles, et une vidéo percutante en ligne : “La bande son de la vie d'une femme”.
. Le Devoir - Sortir la peintre impressionniste Berthe Morisot de l'oubli
Elle compte parmi les moins connus des impressionnistes. Est-ce parce qu'elle était une femme ? Toujours est-il que c'est à Québec que commencera la tournée internationale de la première rétrospective récente de ce maître de l'impressionnisme que fut Berthe Morisot.
. La Presse - Charlie Rose suspendu après des allégations d'inconduites sexuelles
Un présentateur vedette de la télévision américaine, Charlie Rose, a été suspendu lundi par les chaînes CBS et PBS après la publication de témoignages de huit femmes accusant le célèbre intervieweur de les avoir harcelées sexuellement.
. Le Figaro - Le Royaume-Uni veut remplacer le terme "femme enceinte" par "personne enceinte"
Le gouvernement britannique a émis le souhait de ne pas exclure et discriminer les personnes en transition sexuelle dans les récents amendements apportés à un texte de 1976 qui avait initialement pour objet de protéger les droits des femmes enceintes. Selon Sarah Ditum notamment, auteure et féministe anglaise, "ce n'est pas de l'inclusion. C'est une impossibilité totale de mentionner les femmes".
. Le Nouvel Observateur - "Battle of the Sexes" : l'incroyable histoire du match qui révolutionna le tennis féminin
"La Bataille des sexes", en salles le 22 novembre, revient sur le match qui opposa le 20 septembre 1973 l'une des meilleures joueuses de l'époque, Billie Jean King, à l'ancien champion Bobby Riggs.
. Le Devoir - Soeurs narvals
Je me raconte que ce n'est pas un hasard si c'est ce livre qui est venu à moi, Moi aussi je voulais l'emporter, de Julie Delporte (Éditions Pow Pow). Ce roman graphique plonge dans les profondeurs des questionnements les plus intimes qui soient, par-delà son "moi aussi".
. TV5 - Argentine, Buenos Aires 30 avril 1977, des mères tournent autour de la place de Mai
L'une d'elle, Maria Ocampo Vasquez vient de nous quitter, à 90 ans, sans jamais avoir eu de nouvelles, ni de trace de sa fille et son gendre.
. Deboutte à boutte - Les couilles sont mortes, vive les gonades !
Certaines expressions du langage m'exaspèrent au plus haut point. "L'homme de la situation" par exemple, ou encore, l'emploi du mot Homme pour désigner le genre humain.
. Le Journal de Québec - Le Forum de Davos présidé par des femmes en 2018
Le Forum économique mondial (WEF) qui se tient chaque année à Davos, en Suisse, sera exclusivement présidé par des femmes l'an prochain, une première en 47 ans.
. Le Devoir – Une enquête mesure le sexisme en milieu hospitalier en France
"La chirurgie, ce n'est pas fait pour les femmes" : le sexisme a la peau dure dans le milieu médical français, témoigne une enquête dévoilée vendredi au moment où la parole se libère après l'affaire Weinstein.
. La Presse - Sexe, profs et élèves (bis)
Si la tendance se maintient, le collège de Rosemont fera figure d'avant-gardiste en adoptant dès lundi une politique de prévention du harcèlement et de la violence qui proscrit clairement les relations sexuelles professeurs-élèves, avant même que cela ne soit exigé par la loi.
. La Gazette des femmes - L'héritage actif d'Idle No More
Il y a cinq ans, des Autochtones de partout au pays s'exprimaient d'une voix. Leur ras-le-bol collectif à l'égard d'une longue histoire d'oppression et de colonisation portait désormais un nom : Idle No More ("L'inertie, ça suffit"). Retour sur un mouvement amorcé par des femmes qui continue de marquer les esprits.
. Human Rights Watch (New York) – Birmanie. Viols généralisés de femmes et de filles rohingyas
"Le viol a constitué un élément prépondérant et dévastateur de la campagne de nettoyage ethnique menée par l'armée birmane contre les Rohingyas."
. Le Devoir - Les cinq défis de Valérie Plante
Valérie Plante est officiellement devenue la mairesse de Montréal alors qu'elle prêtait serment en compagnie des autres élus montréalais. Valérie Plante aura fort à faire pour respecter toutes les promesses qu'elle a faites en campagne.
. Yahoo Actualités - L'IVG menacé au Brésil, les femmes mobilisées
Des milliers de femmes ont manifesté au Brésil, à Rio et dans plusieurs villes du pays pour dénoncer un projet de loi interdisant l'avortement et appelé à une légalisation plus large de l'IVG.
. Le Devoir - Salon du livre de Montréal - Un livre à la mer
Depuis 18 ans, la liberté d'expression devient un véritable enjeu politique, au Salon du livre de Montréal. Des hommes et des femmes de lettres québécois demandent la libération d'écrivains emprisonnés pour leurs idées.
. Marie-Claire - 13 novembre. "Certaines féministes ont capitulé face au fascisme islamiste" Zineb El Rhazoui
Elle a échappé à la tuerie de Charlie Hebdo. L'ancienne journaliste du magazine martyrisé, Zineb El Rhazoui, publie "Détruire le fascisme islamique", un cri de rage qui décode et dénonce les islamistes de France et leurs soutiens en tous genres.
. Le Devoir - Revenu minimum garanti : mourir de faim n'incite pas à travailler
Pour le comité d'experts sur le revenu minimum garanti (RMG), la précarité, la pauvreté et la faim semblent être des maux nécessaires puisqu'ils incitent les individus à réintégrer le marché de l'emploi.
. Le Huffington Post Québec - Science et religion : bravo à Julie Payette pour ses propos éclairés
La gouverneure générale Julie Payette a suscité une certaine controverse, le 1er novembre dernier, à la Conférence sur les politiques scientifiques canadiennes.
. Le Monde - États-Unis : deux nouvelles accusations d'abus sexuel contre le républicain Roy Moore
Ces accusations portent à sept le nombre de femmes à avoir dénoncé un comportement répréhensible de cet ancien juge chrétien conservateur, se présentant à une élection partielle dans l'Alabama .
. Le Devoir - L'écriture inclusive : "Ça montre à quel point le Québec a été à l'avant-garde"
La question est lancée : et si la lutte pour une égalité entre hommes et femmes passait par une modification de l'orthographe et de la grammaire françaises ?
. Les Nouvelles/News - Portrait - Françoise Héritier, un modèle disparaît
Le féminisme perd une de ses plus grandes voix. Françoise Héritier est décédée mercredi 15 novembre, le jour de ses 84 ans. L'ethnologue et anthropologue, professeure au Collège de France, était une figure incontournable de la pensée féministe.
. Le Nouvelliste - Les centres d'hébergement pour femmes lancent un cri d'alarme
Les maisons d'hébergement pour femmes lancent une alerte. Le manque de financement provoque l'abolition de services et l'allongement des listes d'attente dans plusieurs de ces ressources.
. Les Vigilantes - De Weinstein à Ramadan, conflagration universelle
Le courage des actrices dénonçant Harvey Weinstein a permis de libérer la parole sur le harcèlement sexuel, et ce partout dans le monde. Avec une conséquence de taille, la mise en cause par d'autres femmes courageuses, de Tariq Ramadan.
. TRADFEM - Au-delà des gentils et des méchants
Nous ne devrions pas fermer les yeux sur la façon dont nous, les hommes, sommes formés à nous percevoir et à voir les femmes […] nous pourrions vouloir faire plus que dénoncer le comportement des hommes les plus violents, pour nous demander plutôt comment tous les garçons et les hommes sont socialisés dans cette masculinité et cette sexualité.
. Slate France - Beaucoup d'auteurs de tueries de masse ont un point commun : les violences domestiques
De nombreux tueurs de masse américains battaient leurs compagnes et faisaient l'objet de plaintes pour violences envers les femmes. Que penser de cette corrélation ?
. Le Journal de Montréal - Le Canada : paradis des islamistes
Des "niqabis" sont montées au front pour crier au racisme. Qu'en est-il de la liberté de religion ? Ne la cherchez pas dans les fondements de l'islam, car le port de la burqa, du niqab et du tchador n'est pas une obligation religieuse.
. Le Devoir - Trois plaintes d'inconduites sexuelles déposées au Collège des médecins. 65 plaintes en cinq ans
Dans un communiqué diffusé lundi, la corporation médicale a rappelé que sa politique de tolérance zéro à l'égard de ce genre de comportements s'appliquait non seulement aux relations entre médecins et patients, mais aussi aux employés, aux stagiaires ou toute autre personne appelée à être en contact avec un médecin.
. Agoravox - L'égalité femmes-hommes : le bluff de la "grande cause nationale"
Le gouvernement avait annoncé qu'il ferait de l'égalité hommes-femmes une grande cause pour le quinquennat. Mais les premiers pas accomplis en ce domaine laissent sceptiques. Encore une instrumentalisation de la cause des femmes ?
. Le Huffington Post Québec - "Enfin, on va croire les filles !" - Janette Bertrand
Janette Bertrand se réjouit du mouvement #MoiAussi. "Il faut continuer à dénoncer".
. Slate France - "Nous n'enseignerons plus que ‘le masculin l'emporte sur le féminin'"
314 membres du corps professoral de tous niveaux et tous publics, enseignant la langue française ou ayant à corriger des copies ou autres textes rédigés dans cette langue, s'engagent à ne plus enseigner la règle de grammaire résumée par la formule "le masculin l'emporte sur le féminin".
. Les Nouvelles#News - Crimes sexuels : une nouvelle affaire relance le débat sur le non-consentement des enfants dans la loi
Une vingtaine d'associations féministes lancent un appel à un grand rassemblement, mardi à 18h30 devant le ministère de la Justice à Paris. En cause, l'acquittement une semaine plus tôt d'un homme jugé pour le viol d'une enfant de 11 ans par la cour d'Assises de Seine et Marne.
. Le Monde - Agnès Varda reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
La réalisatrice Agnès Varda a reçu, samedi 11 novembre, un Oscar d'honneur, la plus grande récompense du cinéma américain, à l'occasion de la cérémonie des Governors Awards, à Hollywood.
. Le Devoir - Neutralité religieuse : un rempart contre l'atteinte au droit des femmes à l'égalité
La loi sur l'obligation de neutralité religieuse de l'État est essentielle pour encadrer les accommodements religieux qui ont fait couler beaucoup d'encre et ont engendré de grandes dépenses publiques, estime Me Christiane Pelchat, ex-présidente du Conseil du statut de la femme.
. Deboutte à boutte - "NOW is female"
Il y a quelques années est apparu le slogan féministe "The future is female" que plusieurs vedettes arboraient fièrement. Or il est faux. It's happening NOW... mother f**kers ! Le futur, c'est maintenant.
. Le Devoir - 100 destins de femmes écrits pour inspirer toutes les autres
Ce qui fait la particularité d'Histoires du soir pour filles rebelles, c'est aussi la place que ce recueil de destins fait à toutes les autres femmes extraordinaires, moins connues, et dont la vie aurait toujours le pouvoir d'inspirer les femmes d'aujourd'hui et celles qui vont suivre.
. Radio-Canada - Hypersexualisation : un nouveau programme pour outiller les jeunes
Prévenir la sexualité précoce et offrir des balises aux enfants quant aux messages inappropriés sur la sexualité qu'ils reçoivent : voilà l'objectif du programme de prévention On est encore des enfants !
. Le Figaro - L'émouvante lettre de Hillary Clinton à l'étudiante qu'elle était
Du haut de ses deux décennies d'expérience politique, l'ex-candidate à la présidentielle américaine écrit à la jeune femme qu'elle était dans les années 1960. Son mot d'ordre : ne jamais renoncer.
. Le Nouvel Observateur - "Les femmes sont bonnes" : parlons maintenant de la charge émotionnelle
Ce travail émotionnel ("emotional labor"), demandé aux femmes, est aussi exigeant dans les sphères professionnelle et privée. Pour le dire autrement, une bonne part de cette charge invisible vient du fait que la personne en face est un paresseux du travail émotionnel.
. Le Monde - Agressions sexuelles : 456 actrices suédoises accusent
Toutes ont signé le très long texte, publié jeudi 9 novembre dans le quotidien Svenska Dagbladet, où elles racontent le harcèlement sexuel, et même les viols, pour certaines, dont elles ont été victimes, sur les planches des théâtres et les plateaux de cinéma suédois.
. Le Droit - De quoi la contestation de la loi 62 est-elle le symptôme ?
Fondamentalistes musulmans et "chartristes" se retrouvent unis (encore une fois) sous une même bannière partageant la même volonté de faire tomber la loi 62.
. L'Actualité - L'ex-ministre fédérale Monique Bégin dénonce la violence sexuelle
La première Québécoise élue à la Chambre des communes, Monique Bégin, a dénoncé la violence sexuelle envers les femmes, y compris en politique, dans un discours prononcé mardi soir au Château Laurier, à Ottawa, à quelques pas du parlement.
. France Info - "Un garçon m'a soulevé la robe" : des enfants témoignent lors de la Journée de lutte contre le harcèlement à l'école
Jeudi 9 novembre a lieu la troisième Journée de lutte contre le harcèlement à l'école.
. Radio-Canada - Mary Wollstonecraft, la féministe qui tenait tête à Rousseau
"Elle engage les femmes à faire corps avec la société, elle veut les persuader d'acquérir de la force physique et morale". Son œuvre charnière, Défense des droits de la femme, est parue en 1792.
. Les Nouvelles/News - Changer de regard
Actrices sexy, filles nulles en maths, écriture inclusive, chiffres… En posant un autre regard sur l'actualité, l'égalité pourrait devenir une évidence.
. La Presse - La déroute du "boys club"
Trois cent soixante-quinze ans plus tard, ce qui me surprend, ce n'est pas qu'une femme soit devenue mairesse de Montréal. Ce qui me surprend, c'est que l'on soit aussi surpris. Comme s'il s'agissait d'un changement précipité.
. Sisyphe - Lettre ouverte aux féministes québécoises qui s'opposent à l'interdiction du niqab
En tant que citoyennes de toutes origines, en solidarité avec les femmes de culture ou de foi musulmane, nous nous sentons trahies par les féministes qui s'opposent à l'interdiction du voile intégral (niqab et burqa) et nous leur demandons de revoir leur position à la lumière des enjeux globaux sous-jacents.
. TVA Nouvelles - La loi 62 contestée en Cour supérieure
Deux associations de défense des droits et des musulmans ont engagé mardi une procédure judiciaire pour suspendre la loi 62 interdisant d'avoir le visage couvert dans les administrations publiques au Québec.
. Elle France - « Le masculin l'emporte sur le féminin » : comment quelques hommes ont imposé la règle
Eliane Viennot, historienne et professeuse à l'université Jean Monnet à Saint Etienne, nous a expliqué que cette fameuse "règle" existe en fait depuis très peu de temps. Ah bon ?
. France Info - Violences sexuelles : cent personnalités féminines appellent Emmanuel Macron à décréter "un plan d'urgence"
Dans un appel publié par le JDD, les cents premières signataires d'une pétition demandent au président de la République d'agir sur les violences faites aux femmes. De décréter "un plan d'urgence. Maintenant."
. Le Devoir - Pour la première fois, il y a plus d'élues que d'élus à Montréal
En comptant l'élection de la première mairesse en 375 ans d'histoire, 53 femmes sur 103 ont été élues à la ville de Montréal, alors qu'elles étaient 45 avant le déclenchement des élections.
. Le Huffington Post Québec - La réconciliation avec les Peuples autochtones passe par les femmes, selon une experte
Dans le cadre du "Gender Summit", qui se tient dans un hôtel du centre-ville de Montréal du 6 au 8 novembre, une conférence sera présentée sur l'importance accordée au genre — et surtout aux femmes — dans le processus de réconciliation avec les Peuples autochtones.
. Le Devoir - France : l'auteure Leïla Slimani, du Goncourt à la francophonie
Un an tout juste après avoir remporté le Goncourt, la plus haute récompense littéraire française, la romancière Leïla Slimani poursuit à 36 ans son ascension . Elle représentera la France au Conseil permanent de la Francophonie.
. Le Monde - Françoise Héritier : "Il faut anéantir l'idée d'un désir masculin irrépressible"
L'ethnologue et anthropologue n'a cessé de déconstruire les idées reçues sur le masculin et le féminin. Pour "La Matinale du Monde", à l'occasion de la parution de son nouveau livre "Au gré des jours", elle se confie sur son long parcours.
. Radio-Canada - Comment Valérie Plante a imposé sa personnalité politique
On ne peut pas passer sous silence le fracassement du plafond de verre. "Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont pareilles, mais Mme Plante représente une catégorie intelligente d'intervenantes. Elle a gagné avec détermination et sur le terrain."
. Le Devoir - Burqa et niqab : qu'en est-il de l'acceptabilité sociale ?
La question du voile intégral a été abordée sous pratiquement tous ses aspects : religieux, culturel, politique, vestimentaire et j'en passe. Devant ce déluge d'analyses et de commentaires, je trouve étonnant qu'il soit si peu fait cas de l'aspect sociétal de la question.
. L'Actualité - Les femmes bioniques
Des scientifiques commencent à avoir une idée de ce qui peut expliquer l'extraordinaire résilience des femmes.
. The Conversation - Sportives de haut niveau : comment sortir de l'injonction à être "sexy" ?
Les campagnes de communication érotisent souvent le corps des femmes dans le sport, ce qui est rarement le cas pour les hommes.
. Radio-Canada - Deux Sherbrookoises remportent un Prix littéraire du Gouverneur général
Parmi les sept lauréats des Prix littéraires du Gouverneur général 2017, dévoilés mercredi matin, on retrouve Véronique Drouin et Louise Dupré.
. La Presse - Harcèlement sexuel sur les chantiers : une ligne d'aide mise en place
La Commission de la construction du Québec a mis en place une ligne d'aide (le 1-844-374-4149) destinée aux victimes d'inconduite ou de harcèlement sexuel sur les chantiers.
. Libération - Dessins animés : sexy et minces, des héroïnes toujours plus stéréotypées
Particulièrement dans les reprises d'anciennes productions, les femmes et jeunes filles sont de plus en plus féminisées voire sexualisées.
. Le Devoir - Violences sexuelles : briser la loi du silence
L'UQAM a conclu une entente avec le CALACS Trêve pour elles, qui assure la présence de cette intervenante sur le campus.
. Le Devoir - Les inégalités hommes-femmes s'accentuent après dix ans de progrès
Pour la première fois, après dix ans de "progrès lents mais constants", les inégalités entre les hommes et les femmes se sont de nouveau creusées cette année, selon le rapport annuel sur la parité entre hommes et femmes du Forum économique mondial (WEF).
. Le Nouvel Observateur - 10, 11 ou 14 ans : on a rencontré des mini-féministes
Les petites filles que nous avons interviewées décortiquent le sexisme à l'école ou au sein de la famille.
. L'Actualité - Agressions sexuelles : comment améliorer le système judiciaire ?
Comment améliorer le signalement, l'inculpation et les poursuites en matière d'agression sexuelle ? Ça commence par le traitement des plaintes d'agression sexuelle par la police.
. Revue des deux mondes - Tariq Ramadan : Tartuffe, le fanatisme et la haine des femmes
Le Tartuffe est démasqué, le dévot serait un violeur. Le prédicateur charismatique qui expliquait aux femmes l'importance de leur pureté et de leur vertu. Un dogme de pureté que l'islamiste ne s'applique pas à lui-même.
. La Presse - Femmes autochtones : à peine le tiers des 900 femmes ont témoigné
Plus de 900 personnes ont indiqué vouloir témoigner pendant les audiences de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, mais à peine le tiers d'entre elles ont été entendues jusqu'à maintenant.
. Mediapart - Contre le patriarcat, retrouver sa capacité d'indignation
Coline Serreau, réalisatrice, scénariste et actrice française, a tenu à réagir à l'affaire Weinstein et au déferlement de réactions sur le web et ailleurs.
. Nouvel Observateur - Lola Lafon : "Autrice, c'est un joli mot"
C'est quoi un "roman féministe" ? Étant donné que j'écris de ma place et que ma place est celle d'une femme qui a compris, comme la majorité d'entre nous je pense, que je serais obligée d'être féministe, je pense que mes fictions sont traversées par cette conscience.
. La Presse - Trafic humain : une adolescente africaine emmenée à Montréal à des fins de prostitution
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur ce réseau, selon le jugement en protection de la jeunesse qui confie la jeune fille à la DPJ de Montréal. Elle estime qu'environ 600 femmes et mineurs sont introduits chaque année au Canada afin d'être exploités sexuellement.
. Le Journal de Montréal - Une femme trans est-elle une vraie femme ?
Après avoir embauché comme coordonnatrice générale une militante "afro féministe" antisémite qui, il y a quelques mois à peine organisait des camps d'endoctrinement en France dont les blanches étaient exclues, la Fédération des femmes du Québec va se donner d'ici quelques jours une femme transgenre comme présidente.
. Châtelaine - Quand le bon sens se perd sous la burqa
On voit grossir une élite politique et intellectuelle qui n'en a que pour le libre choix, à laquelle s'oppose toujours, ouf !, une majorité de la population (et cette fois d'un océan à l'autre) qui trouve que cette idée de visage couvert n'a aucun bon sens.
. Le Devoir - À hauteur de femme
Le sondage CROP publié cette semaine confirme le coude à coude entre le maire un brin grognon Denis Coderre et sa souriante rivale Valérie Plante.
. La Presse - Agressions sexuelles : la juge en chef de la Cour suprême se prononce
La juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverly McLachlin, s'est immiscée dans le débat sur les agressions sexuelles en affirmant que les plaignants et les plaignantes "doivent avoir des attentes plus réalistes par rapport à un système de justice qui doit protéger des fausses condamnations".
Ecrire un livre nostalgique sur les pissotières ? Marc Martin l’a fait. Dans un ouvrage illustré à la fois de photos érotiques et de documents rares –“Toilettes publiques, histoires privées”–, il dresse l’histoire d’un lieu qui inspira les plus grands écrivains.
Attiré par les fantômes et les fantasmes urbains, le photographe Marc Martin consacre aux pissotières un ouvrage inédit et chargé de mélancolie –Toilettes publiques, histoires privées–, qui ressuscite le souvenir de tout un pan d’histoire. Qui se souvient encore des petits édicules, qui parsemaient le vieux Paris ? «Ces phares urbains, insolites, abritaient discrètement, sans stigmates, tous les désirs du monde.» En préface de l’ouvrage, Joël Hladynink (dirigeant du groupe Gai-pied), rappelle avec lyrisme l’importance qu’ont pu avoir, pour toute une communauté, ces lieux d’aisance aux relents d’ammoniaque. «Les pissotières... Sales ? Infamantes ? Dégradantes ?». Oui et non. C’étaient des «lieux de passage» c’est-à-dire, par essence, des lieux d’initiation et de mystères. On y allait pour «l’attraction du danger», braver les interdits, affronter sa part d’ombre au hasard d’une rencontre. Dès 1913, l’écrivain Paul Lintier (qui va mourir peu après d’un éclat d’obus), écrit dans Les Pissotières magiques ou le rituel de la pluie «que la magie recule presque partout devant les progrès de la technique», mais que les pissotières résistent, même quand on les construit sous la terre, comme des lieux de dévotion où s’accomplissent d’occultes cérémonies.
«Oui, c’était bandant de se mater dans les chiottes»
Pour Marc Martin, c’est là qu’il fait ses classes. «Les pissotières étaient en voie d’extinction quand j’ai commencé à les fréquenter». Il affirme y avoir «découvert beaucoup d’humanité ; beaucoup plus que dans certains lieux actuels dits de rencontre et de convivialité.» Les «imaginaires en marge», les «interstices» l’ont toujours attirés. Mais surtout l’image de lieux voués à l’abandon qui portent en eux la mémoire collective des hommes. De fait, le premier chapitre s’intitule Le Cimetière des pissotières. Il est illustré par les photos noir et blanc de vespasiennes art nouveau mises en pièce, qui gisent dans un terrain vague. Triste vision de fin du monde. Ces vespasiennes aux formes végétales faisaient de Paris la ville la plus folle du début du XXe siècle. Elles avaient été dessinées par l’architecte Gabriel Davioud, en charge de tout le mobilier urbain parisien : colonnes Morris, fontaines, bancs, lampadaires, grilles d’arbre… Leurs formes végétales couleur vert bouteille introduisaient la nature sur les trottoirs. «Fleurissent à Paris ces fameux kiosques-urinoirs de 3 à 16 places selon leurs configurations. On n’en croise pas moins de 4000 sur le pavé au début du siècle dernier!, s’émerveille Marc Martin. Fallait-il s’appeler Freud pour se douter que dans de tels espaces […] les hommes entre eux, côte à côte avec leur sexe à la main, ne se contenteraient pas d’uriner ?»
Chapelle, Tasse, Pagode, Ginette, Pistière…
La ville lumière s’enorgueillit de ses édicules : elles sont appelées Vespasiennes par allusion à l’Empereur Vespasien qui jadis mit en place un système de latrines publiques, par mesure d’hygiène. Dans l’argot populaire on les renomme Tasse, Théière ou Parloir par allusion ironique aux salons de thé : des lieux où l’on cause. On les appelle aussi Ginette, Baie, Gogue ou Pagode. Celles à trois places sont des Chapelles. Celles à deux places des Causeuses. Dans la Recherche, Marcel Proust les nomme Pistière. En 1910, au cours d’un long séjour à Paris, Eugène Wilhelm (1856-1951), qui recopie les graffitis homosexuels dans les pissotières, s’étonne de leur abondance : «Je ne connais aucune ville dans laquelle il y ait autant de pissotières que Paris. Sur les boulevards et les rue principales se dresse un pissoir à 3 stalles toutes les dizaines de mètres. On en compte plusieurs milliers à Paris tandis qu’à Berlin on peut marcher plusieurs kilomètres, notamment dans la Friedrichstraße, sans croiser un seul pissoir.» En effet, Berlin, à ce moment-là, compte à peine 139 édicules pour répondre aux besoins pressants de la population masculine. Hélas… Dans l’après-guerre, la tendance va s’inverser.
Faire la chasse aux pissotières
Alors que Paris «déclare le combat à ses urinoirs», notamment dans les quartiers chics, Berlin, «dans son plan de reconstruction va inonder la ville de nouveaux pissoirs de toutes sortes.» En Allemagne les quelques “Cafés Achteck” ayant résisté aux bombardements, sont désormais classés monuments historiques. En France, et malgré l’hommage appuyé d’Henry Miller (en 1946, dans un texte intitulé Printemps Noir) à ces lieux qui permettent de «pisser librement», les autorités s’émeuvent de ce que ces lieux blessent la morale et la décence publique. Après plus d’un siècle d’exploitation, leur suppression est votée au conseil municipal de Paris, en 1961. En cause : non pas l’odeur, mais les mauvaises fréquentations de l’endroit. Progressivement, les édicules sont détruits. Puis remplacées par des cubes «couleur du temps : gris», ainsi que le souligne si justement Marc Martin, prévues pour un usage strictement individuel, à entretien automatique. On les appelle des sanisettes, un nom aussi laid que leur apparence. Elles sont installées pour la première fois à Paris en novembre 1981 par la société J.C. Decaux. «Persécutées puis assassinées par Decaux et ses sanisettes, les pissotières de la capitale débarrassent définitivement le plancher au milieu des années 80 et s’en vont toutes mourir, à l’abri des regards, en banlieue parisienne.»
Avec les urinoirs, c’est un siècle d’histoire qu’on assassine
Même Edgar Morin s’en émeut. A 92 ans, dans un entretien pour Rue 89, en 2013, le philosophe déplore la perte de convivialité d’une capitale déshumanisée, évoquant l’importance des vespasiennes pour la communauté homosexuelle. En introduction de son livre, Marc Martin répète : «Les lieux sont la mémoire, et bien plus, les lieux survivent à la mémoire.» Mais que se passe-t-il quand on les détruit ? On perd plus qu’un patrimoine. On perd une forme de sociabilité. Marc Martin note avec acuité qu’on trouve régulièrement, «des gerbes de fleur à la Genet au pied des “monuments” arrachés». Tout au long des années 1970-80 qui voient disparaître les édicules, des hommes ressentent comme un vide la perte de ces urinoirs collectifs, remplacés par des toilettes individuelles, insipides et aseptisées qui s’ouvrent automatiquement au bout de 10 minutes afin qu’aucun couple ne puisse s’y désirer. Ginette, reviens ! Avec cette conscience aiguë de la mort qui frappe les humains à travers leurs lieux de rencontre, Marc Martin en appelle à la résurrection des Gogues. Il n’y en a plus qu’une seule à Paris mais, dit-il, l’ultime «survivante, boulevard Arago dans le 14 arrondissement, vespasienne à deux places disjointes […] ne me parle pas. Elle semble perdue ; comme posée là dans un autre temps, au milieu de nulle part, sur un trottoir où personne ne passe […] Elle sonne faux.»
Le dernier des WC d’antan
Cette pauvre vespasienne, située sous les miradors de la prison de la Santé, «condamnée à n’être plus que le souvenir d’un temps qui n’est plus» est parfaitement représentative du sort que Paris réserve aux pissotières. Il est d’ailleurs significatif que Marc Martin n’ait pas pu –malgré plusieurs années de travail acharné– monter aucune exposition sur ce thème à Paris : aucun Musée n’a accepté, même ceux dont les Directeurs se montraient très favorables. C’est donc à Berlin, au Schwules Museum (Musée de l’homosexualité), que l’on pourra bientôt voir une grande rétrospective sur l’histoire des urinoirs, l’occasion de vérifier sur le vif cette vérité : dans une ville qui a gardé ses pissoirs, il y a plus de désirs et d’imaginaire que dans une ville qui sent le chlore. Et si vous ne pouvez pas vous rendre en Allemagne, reste le livre-catalogue pour mesurer l’ampleur de ce qui s’est perdu.
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A LIRE : Fenster zum Klo, Toilettes publiques, histoires privées (ouvrage bilingue allemand-français), catalogue d’exposition de 300 pages, couleur, éditions Agua, sortie le 10 novembre 2017. En pré-vente aux Mots à la bouche.
A VOIR : Exposition Fenster zum Klo, Toilettes publiques, histoires privées, au Schwules Museum (Lützowstraße 73, 10785 Berlin), du 17 novembre 2017 au 5 février 2018.
RV le 15 novembre pour la suite de cet article. (Vous voulez du soupeur ?).
Pour cette 7ème édition de la Mirabal le dimanche 26 novembre 2017, manifestation organisée par l'association Tremplin 94 pour la lutte contre les violences faites aux femmes, rejoignez-nous au parc du Tremblay à Champigny-sur-Marne. Notre équipe val-de-marnaise participera à 12h à la marche d'engagement, et tiendra de 8h30 à 15h un stand au village associatif.
La Mirabal est toujours un beau moment d'engagement et d'échange, qui permet de rencontrer de nombreuses personnes, de tous les âges, parmi les personnes participant aux courses ou venant simplement découvrir nos activités. Sur notre stand, nous proposerons à la fois de l'information sur notre activité de lutte contre la prostitution et sur la prévention et l'éducation à la sexualité. Nous aurons à nouveau un "atelier badges", invitant participantes et participants, en particulier les jeunes, à venir créer eux-mêmes leur propre badge en choisissant des messages invitant au respect et à une société d'égalité entre les femmes et les hommes.
LES TEMPS FORTS DE LA MIRABAL 2017
DU JEUDI 9 NOVEMBRE AU VENDREDI 24 NOVEMBRE
À la boutique Athlérunning 94 - 170 rue de Paris à Charenton-le-Pont
De 10h30 à 19h30, du mardi au vendredi (jusque 18h30 le jeudi)
De 10h à 19h, le samedi.
Possibilité de s'inscrire et/ou de retirer son dossard.
SAMEDI 25 NOVEMBRE 2017
Dans la nouvelle salle polyvalente du Parc du Tremblay (entrée boulevard de Stalingrad)
14h > 17h Inscription et retrait des dossards pour toutes les courses et la Marche d'engagement.
DIMANCHE 26 NOVEMBRE 2017
Dans la nouvelle salle polyavelente du Parc du Tremblay (entrée boulevard de Stalingrad)
8h30 > 15h Village d'information et de sensibilisation :
• Rencontres avec des institutions et associations
• Animations et intermèdes musicaux
• Espace « Ni rose, ni bleu : le coin des enfants » (à partir de 3 ans) : activités et
garderie
À partir de 8h30 et jusqu'à 15 minutes avant le départ de chaque épreuve :
inscription et retrait des dossards
9h30 Présentation des initiatives et des engagements locaux
11h50 Remise des récompenses des courses 5 km et 10 km :
individuel, Duo mixte et l'équipe la plus nombreuse
13h Remise du trophée de l'équipe la plus nombreuse à la Marche d'engagement
Piste d'athlétisme du Parc du Tremblay (entrée boulevard de Stalingrad)
10h Départ du 5 km, course chronométrée
10h10 Départ du 10 km, course chronométrée
11h30 Départ de la Course Avenir (enfants 6-10 ans)
12h Départ de la Marche d'engagement (allure libre)
Retrouvez toutes ces infos sur le site de la Mirabal
Le film de Catherine Tissier sur la marche de Rosen sera projeté le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes à la médiathèque de Champigny. Rosen sera présente ainsi que la réalisatrice et notre équipe de militantes de la délégation. Elles vous attendent nombreuses et nombreux
En 2014, Rosen Hicher, se lançait dans une marche de 743 km de Saintes à Paris pour dénoncer le système prostitutionnel. Rosen est partie de Saintes, car c'est là qu'elle a arrêté la prostitution. Direction Paris, rue du Colisée, là où, 22 ans plus tôt, elle l'avait commencée. Sur cette route, Rosen a marché, mais aussi réfléchi, et fait réfléchir les personnes qu'elle a rencontrées. Celles qui l'ont accompagnée, pour un petit bout de route, celles qui ont, peu à peu, commencé à l'accueillir dans les mairies.
C'est ce cheminement vers la compréhension d'un parcours de vie, mais aussi des conséquences humaines du système prostitueur, que Catherine Tissier nous donne à voir dans son documentaire.
Rosen en marche pour l'abolition à 18h Projection de Rosen en marche pour l'abolition, film de Catherine Tissier (France, 2017, 84 min), médiathèque Jean-Jacques Rousseau de Champigny, 6, place Lénine
En partenariat avec la Ville et le service Droits des femmes et Egalité.
http://www.mediatheque.mairie-champigny94.fr/client/fr_CA/default/?rm=RENCONTRES0
Le vernissage de l'exposition aura lieu le jeudi 23 novembre à 18h30 à la Maison des Associations du 4ème, accompagné d'un débat sur le thème : « Prostitution : abolir une violence banalisée » ainsi que d'une présentation de l'exposition par la photographe Anouck Everaere.
"No es un Trabajo" : ce n'est pas un travail. Ce sont les paroles d'une femme prostituée rencontrée dans le cadre de l'exposition qui a prononcé ces mots.
Créée par le Mouvement du Nid, cette exposition photographique dévoile la vie de ces femmes qui font face à l'ignorance de la société et sont contraintes à la prostitution pour vivre ou survivre à l'abri des regards.
Nous avons tissé des liens avec ces personnes, cherché à comprendre d'où elles viennent ce qu'elles vivent et ont vécu, afin de rendre compte de la réalité de la prostitution.
« Le paiement ne vaut pas l'acte. C'est du viol. L'argent n'est pas un équivalent. Même le client le plus correct m'a fait subir quelque chose d'insupportable". , dit l'une d'elles.
Cette exposition est une mise en lumière de la violence sous-jacente que subissent les femmes en prostitution, au profit du désir des hommes. Derrière ces scènes de vie qui peuvent paraître ordinaires au premier regard, se dessine une prise de conscience d'un quotidien agressé et meurtri.
Photographes : Anouck I Ling - Margot Raymond Photographe
A ne pas manquer, du 20 novembre au 9 décembre, à la maison des associations de la Croix Rousse
28 rue Denfert-Rochereau, 69004 Lyon
Cela fait assez longtemps que le modèle Fun Factory Laya existe et qu’il est sur ma wish list de test. Je profite de la dernière mise à jour du Fun Factory Laya 2 en version blackline pour en faire le test. Voyons voir cela ensemble. Présentation du Fun Factory Laya 2 Blackline Le Laya 2…
Cet article Test du stimulateur clitoridien Fun Factory Laya 2 Blackline est apparu en premier sur NXPL.
Pour redonner aux modèles de webcam la main sur leurs revenus, SpankChain mise sur la blockchain. Cette technologie a cela de pratique qu’elle permet de mettre en relation des individus en ligne et d’autoriser les transactions entre eux en se passant d’intermédiaires. SpankChain entend l’utiliser pour créer un réseau de cam adulte décentralisé, et permettre aux cameuses d’être directement connectées à leurs viewers, sans frais de service exorbitants. « Sur les sites de live, les performeuses comme moi ne touchent que 25 à 60% de l’argent qu’elles auraient dû gagner », rappelle Janice Griffith dans un post Medium. La porn star connue pour ses prises de position régulières a rejoint l’équipe de SpankChain en tant que chargée des relations avec l’industrie.
L’initiative vise à résoudre un autre problème auquel se confronte systématiquement le secteur adulte. Les sites de webcam classés X trouvent bien souvent porte close auprès des acteurs mainstream lorsqu’il s’agit de se financer. Les banques et investisseurs se gardent bien de miser sur de tels projets, pour ne pas écorner leur image. Les sites de financement participatif semblent eux aussi rechigner à soutenir le porno. Depuis le 17 octobre, de nouvelles mesures restrictives visent le financement du contenu pour adultes – sessions webcam incluses – sur la plate-forme Patreon. De quoi laisser certains producteurs indépendants sur le bord de la route.
Une ICO – à savoir une levée de fonds en cryptomonnaies – sera lancée le 31 octobre, avec une semaine de retard. Le projet s’attire les faveurs de grands noms du milieu comme Kayden Kross, actrice porno et entrepreneuse, qui en vante les mérites en roulant sur une table. SpankChain se donne deux semaines pour récolter des fonds rapidement des fonds auprès d’une communauté d’investisseurs avisés.
SPANK & BOOTY« Notre objectif dans l’immédiat est de disrupter l’industrie de la cam adulte en ne prélevant que 5% de frais, contre 50% en moyenne, et de devenir ainsi la plus importante plate-forme de paiement en cryptomonnaies de l’industrie adulte», notent dans leur document technique, ou « whitepaper », les créateurs de SpankChain, sous le nom Spanktoshi Nakabooty. « Nous parions sur le fait que de nombreuses modèles lanceraient leur propre site de cam si elles disposaient d’une solution simple de paiement et de streaming vidéo. »
Le cycle de la fessée chez SpankChain
A partir du 31 octobre, 600 millions de « SPANK » seront disponibles à la vente. Il s’agit là de tokens qui , une fois stockés en ligne, donneront droit à des « BOOTY » – un autre token pour payer les transactions sur la plate-forme. « La technologie de paiement déployée par SpankChain est maîtrisée par une poignée d’ingénieurs blockchain dans le monde », note le cofondateur d’une start-up française spécialisée dans les cryptomonnaies. « Elle permet de faire un dépôt de valeur initial bloqué dans des smart contracts, les contrats intelligents que contient la blockchain. Une fois bloquée, cette valeur pourra être échangée très rapidement et à moindre coût, grâce à des transactions opérées en dehors de la chaîne. C’est très similaire aux « tabs » [ardoises, ndlr] dans un bar, finalement. Tu laisses ta carte bleue au bar et au lieu d’être débité à chaque bière, c’est a la fin de la session que tout est débité d’un coup. » De quoi permettre le paiement par seconde de visionnage, et de s’épargner les frais associés à chaque microtip.
Anonymat assuréSpankChain mise également sur la sécurité et l’anonymat pour attirer des investisseurs. L’argument semble faiblard. Brazzers propose le paiement en cryptomonnaies, propice au respect de la vie privée des viewers, depuis bien longtemps. Sur le subreddit r/bitcoin r/GirlsGoneBitcoin, des cameuses proposent déjà des sessions cam en échange de bitcoins. SpankChain n’est pas non plus le premier projet à s’aventurer sur le terrain crypto. En 2014, Titcoin se présentait déjà comme le « bitcoin du porno ». Depuis, Livestars et Kencoin ont tour à tour promis de révolutionner le secteur adulte grâce à la blockchain. Sans réel succès jusqu’à présent. Livestars n’a a ce jour collecté que 26% du montant escompté. Plus récemment, l’ICO Kencoin, dénoncée à plusieurs reprises comme un « scam », n’est parvenue à récolter « que » 59 000 dollars. Une seconde ICO, de rattrapage, est déjà prévue et plusieurs investisseurs déclarent en ligne vouloir être remboursés.
Les promesses de Livestars, autre projet de webcam décentralisé dans l’adulte
« Le but premier de cette ICO semble être de lever de l’argent rapidement, pas de révolutionner le secteur en profondeur », tranche un membre du réseau CryptoFR, une communauté spécialisée dans les cryptomonnaies, en rappelant que les ICO sont une opération risquée, dépourvue de garantie pour les investisseurs. « Je m’interroge quant à l’utilité des SPANK », poursuit-il. « Je n’en vois pas réellement l’intérêt dans l’absolu car ces projets pourraient parfaitement fonctionner avec de l’ether. Ces tokens seraient tout aussi volatils que l’ether, voire plus. Or les revenus des cameuses en dépendent. »
Le 16 novembre à 19h, notre équipe de Nantes organise une soirée pour les 80 ans du Mouvement du Nid, avec une conférence sur le thème "la prostitution dans la mondialisation" et un concert gratuit de Dialem. La soirée sera suivie d'un cocktail de clôture et se déroulera à l salle de la manufacture, 10bis, boulevard de Stalingrad
En ouverture de la soirée, qui marque les 80 ans de "l'intuition" qui a poussé en 1937 le Père Talvas au soutien aux personnes prostituées, venez assister à une conférence sur la prostitution dans la mondialisation, avec Claire Quidet, secrétaire générale CAP-International et porte-parole du Mouvement du Nid-France. Un sujet d'actualité, où sera évoqué le travail de CAP-International, coalition pour l'abolition de la prostitution dont le Mouvement du Nid est membre fondateur. On le constate partout à travers le monde : la prostitution touche toujours les plus vulnérables. Et avec la mondialisation, s'opère une mondialisation du trafic d'êtres humains dont les femmes sont les premières victimes.
Après cette conférence, la délégation propose un concert gratuit de Dialem, une artiste de slam au grand talent. Ne manquez pas son spectacle "Mots pour maux", qui traite avec beaucoup de subtilité et de force des violences faites aux femmes.
La soirée se terminera par un cocktail
Rendez-vous Salle de la manufacture, 10bis, boulevard de Stalingrad à Nantes,
tram 1, arrêt moutonnerie
Elles portent les coups, lancent les bagarres, les rixes. Elles sont auteures de violence, elles donnent à voir une puissance d'agir qui devient même un spectacle. Elles vont à l'encontre des images stéréotypées de femmes victimes... C'est peut-être pour cela que les femmes boxeuses sont si fascinantes. Même si elles sont de plus en plus nombreuses, elles attirent toujours les regards dans les clubs et sur les rings, au cœur de ces fiefs de la virilité, ces arènes où se joue la masculinité.
Je me suis demandé pourquoi voir des femmes boxer était si bouleversant ? Être une femme boxeuse, qu'est ce que ça dit, qu'est ce que ça raconte ? Et comment vivent-elles cette injonction qui leur est faite, comme à toutes les femmes sportives, de rester féminine avant même de demeurer performante ?
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
Avec : Audrey Chenu et Aya Cissoko, boxeuses - Elsa Dorlin, philosophe, auteure de « Se défendre, une philosophie de la violence » (Zones, 2017) - Anaïs Bohuon, maître de conférences, auteure de « Le test de féminité dans les compétitions sportives » (iXe, 2012).
Extraits de : « Boys boys boys » de Joy Sorman - « Girlfight » de Audrey Chenu - « Danbé » de Aya Cissoko.
Remerciements : Natacha Lapeyroux, Université de Lorraine. Boxing Beat, Aubervilliers. Véronica Noseda, Les dégommeuses. Samia Diar, DJ Junkaz Lou, Jean Matthieu Fourt du groupe Elixir.
Enregistrements : 10-15 octobre 17 - Réalisation : Samuel Hirsch - Prises de son boxe : Sara Monimart - Prises de son, texte, voix : Charlotte Bienaimé - Illustration : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE RadioLes feuilles tombent en ronde monotone, les teubs fanfaronnent en troupe rodomonte. L’automne nous fait frissonner avant l’hiver, le porno nous fait frémir dans notre chair. La parole des gens du milieu s’exprime à travers Twitter. En voici un condensé choisi par mes soins. Cette semaine, ça parle d’Halloween, du Porn Film Festival de Berlin et de bien d’autres choses.
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Ah Halloween ! Merveilleuse fête ayant remplacé avantageusement Mardi Gras, occasion pour certains humains de trouver le prétexte de masquer leur tristesse et leur désespoir sous des oripeaux atroces inspirés de cette fameuse culture pop globalisée. Quoi ? Je n’aimerais pas me déguiser ? Vous êtes sûrs ? En tout cas, le monde de la cam et du porno apprécie beaucoup cet événement. La preuve !
Gonna make you Big Badda Boom all over my face #5thElement #Halloween pic.twitter.com/8OvAqVrtAA
— Madison Ivy (@Madison420Ivy) October 29, 2017
Swinging the Dead. @eliskyex https://t.co/WEVPU9LPCK ❤️ #GodsGirls pic.twitter.com/ha4AHQprBa
— GodsGirls.com (@GodsGirls) October 29, 2017
Someone just voted for me! Trick Or Treat Contest. Vote here https://t.co/Pb7dMDr4zh @manyvids #MVSales pic.twitter.com/SFt1QucV3G
— Rose 11/25 (@TwoThornedRose) October 23, 2017
Heaven & Hell @alexharpermodel @SpieglerCAL @SpieglerAgency #halloween #fxmakeup #muamodel ❤️ pic.twitter.com/FkRl9vL9uC
— AlexHarper (@alexharpermodel) October 28, 2017
Happy Halloween from https://t.co/qCVMoW38Yd! pic.twitter.com/3UsIztvAEz
— Daddy B (@BryanGozzling) October 23, 2017
Me as Beauty & the beast @Ianaziani won the costume contest at @KatMonroexxx & @revampedlyfe had a blast! pic.twitter.com/PfDhgwfUjc
— Cadey Mercury (@cadey_mercury) October 27, 2017
Owen Gray et sa femme avaient fait fort il y a quelque temps.
6 years ago my wife and I dressed up as awkward kids of the opposite gender. I might have to revisit this theme… pic.twitter.com/8go3D1bz0Y
— Owen Gray (@veryowengray) October 28, 2017
Pour terminer cette série, traditionnel point Amy Andersen qui va toujours très bien.
Halloween is approaching #zombiebride www.amyanderssen.com
A post shared by Amyanderssen5 (@amyanderssen5) on Oct 20, 2017 at 9:00am PDT
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Carmina, notre envoyée spéciale, a couvert le Porn Film Festival (PFF) de Berlin durant la semaine qui vient de s’achever. Elle a assisté aux projections, aux soirées et même, car elle est devenue réalisatrice et actrice, à des tournages durant cette période bénie des créateurs de contenus explicites sur les sentiments charnels. Il y avait toute la crème du cinéma indépendant : Vex, Blath, Maria Riot, Paulita Pappel (normal, c’est elle qui organise), Lina Bembe, Rooster, Dwam, Chelsea Poe, Bishop Black, j’en passe et des meilleur-e-s. (Hop écriture inclusive, kestuvafaire ?)
Sisterwives forever.
Berlin babies. @blathh pic.twitter.com/qei5TCgWkj— Vex Ashley (@vextape) October 29, 2017
Back at @PFFBerlin with these beautiful chums #Mmmmmm #Babes #PornChums pic.twitter.com/yqbnbEHtn5
— Rooster (@Rooster_XXX) October 24, 2017
Berlin photoautomat @vextape @linabembe @BiszhopBlaczk @carm_ina @sssolwenn pic.twitter.com/6kIcN2gyeh
— Dwam ʕ •ᴥ•ʔ (@Dwam) October 29, 2017
A post shared by Kali Sudhra (@kali_sudhra) on Oct 29, 2017 at 4:18am PDT
From Berlin with Love! SOLD OUT screening of Jake Jaxson’s “The Stillest Hour” at Berlin Porn Film Festival! Thank you Berlin! @cockyboys pic.twitter.com/Ve6NAz9QK7
— RJ Sebastian (@RJ_SebastianNYC) October 28, 2017
Tentative d’étranglement de Vex sur Maria Riot PAR DESSUS LA TROISIÈME CORDE.
dark queens of the party @vextape pic.twitter.com/dHOBRdxC0i
— María Riot (@riotmaria) October 29, 2017
Owen Gray et Lily Ivy pointaient la semaine dernière la petitesse des personnes dans le milieu de la nudité filmée. Dion de Rossi va dans leur sens en voyant tout le monde qui assiste au PFF.
@PFFBerlin thoughts: Why are all porn stars so tiny?! Like we're a secret society of filthy elf perverts
— Dion De Rossi (@DionDeRossi) October 26, 2017
Il y avait même l’iconique Moth et son mec Rust, qu’on aperçoit à cette tablée qui pèse lourd.
#pffberlin2017 #pffb2017 pic.twitter.com/0Mn1GnUNqh
— Carmina (@carm_ina) October 26, 2017
Maintenant, on attend le compte-rendu de Carmina. Et on se prépare déjà pour le prochain festival. Pourquoi pas Londres ?
We've arrived! And hereby launch our 2018 festival! Call out for films open via https://t.co/mvOYbAet9C pic.twitter.com/5cNRCHa9aE
— LondonPFF (@LdnPFF) October 26, 2017
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Les indé n’étaient pas tous à Berlin. Il y a ceux et celles qui officient depuis chez eux tranquillement en passant par Patreon. Cette société a décidé de se séparer plus ou moins du porno. Je vous laisse lire nos articles pour bien comprendre. En attendant, la fronde s’est organisée. Tout d’abord avec Liara Roux.
Full statement on the suspension of my account following https://t.co/Zcou8XmrCV.
Also readable here: https://t.co/62BX1rg0as OK to retweet. pic.twitter.com/UmQydc4HuW— Liara Roux (@LiaraRoux) October 26, 2017
Vex préfère attendre d’y voir plus clair pour s’exprimer.
If I’m not talking about something publicly just yet, please consider there may be measured reasoning behind that.
— Vex Ashley (@vextape) October 25, 2017
Et Xöe réclame davantage de reconnaissance, car les producteurs de contenus explicites ont grandement participé au succès de Patreon.
Sex workers have made so much money for Patreon and believe in the platform. It’s about time they gave back to us and treated us fairly
— Xöe (@Xoetrope) October 29, 2017
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Missy Martinez n’est jamais contre rappeler des principes de base à ses collègues.
DON’T ATTEND PARTIESWITH KNOWN RAPISTS AS THE HOST
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) October 27, 2017
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Exxxotica a enfin pris une décision envers Ron Jeremy, figure encensée d’un porn hors d’âge, qui a été accusé d’attouchements multiples et répétés envers des femmes du milieu. On en avait parlé dans je ne sais plus quel numéro des Quoi de neuf.
As of right now and moving forward, Ron Jeremy will no longer be appearing at any of our events.
— EXXXOTICA Expo (@EXXXOTICA) October 23, 2017
Et d’ailleurs le Mario du porno est maître de cérémonie à une soirée Halloween organisée par Hot Movies, sponsorisée par tout un tas de marques, dont la FSC, le syndicat du porno ricain, et présentée par James Bartholet. Bon esprit.
Tonight!!! pic.twitter.com/JViewdkEot
— Fist Pump Films ™ (@fistpumpfilms) October 27, 2017
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Eva Lovia a écrit un papier sur le porno éthique, son expérience dans le milieu et ses espoirs pour plus de respect envers les femmes, leurs corps et leurs limites.
Why ethical porn? Perspective from Eva Lovia @fallinlovia — https://t.co/qYeqzNbJnH #ethicalporn
— Ethical.Porn (@ethicaldotporn) October 19, 2017
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Deux mauvaises nouvelles cette semaine.
Melissa Moore a perdu son papa. Nos pensées l’accompagnent dans cette période douloureuse.
I prayed for you to wake up when I saw you tonight. You looked like you were just sleeping so peacefully. I miss you so much dad.. pic.twitter.com/mD91B5hDku
— Melissa Moore (@OhMelissaMoore) October 29, 2017
Arabelle Raphael a perdu son petit chat. Snif.
I didn't say much when it happened but last week I lost my best friend. We had a long ride. I will miss you my mistress of the dark. pic.twitter.com/uOZb179u9c
— Arabelle Raphael (@ArabelleRaphael) October 29, 2017
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Tenue au top pour Miss Alice, ma Néo-Zélandaise préférée. Cette combi est étonnante et son look me plaît bien. Je la déclare reine des feus Tumblr Girls, aujourd’hui disparues dans les filtres de recherche de la plateforme autrefois si populaire.
Coming to party with me today?? I'll be ready soon!!! pic.twitter.com/0CAWWbv2gf
— MissAlice_94 (@MissAlice_94) October 30, 2017
« Toujours plus loin, toujours plus fort, toujours vite ! » Les paroles du générique de la série TF1 de mes jeunes années Extrême Limite résonnent dans la tête de Greg Lansky comme un moto. Avec Blacked Raw, on passe sur les Caterpillar de la teub. Plus gros, autant prendre des battes de baseball.
When the dick is longer than your face🤤 pic.twitter.com/tBrzcWJxHK
— Chloe Scott (@TheChloeScott) October 26, 2017
Faire du stop sur un trottoir, drôle d’idée. Ah moins qu’elle attende qu’un cycliste sur son fixie l’entraîne vers un food truck de kebab vegan.
Just waiting for a ride @Brazzers pic.twitter.com/QbElUbMNge
— Nikki Knightly (@NikkiKnightly) October 28, 2017
Marre de la pipe du matin, lançons le cunni matinal surprise !
Mood pic.twitter.com/hdX1twzmH6
— Julie Kay (@JulieXxxKay) October 30, 2017
Le porno is the new apnée.
One awesome skill porn gave me…. I can now hold my breath longer than the average person! #deepthroat #dieonthecock
— adriana chechik (@adrianachechik) October 23, 2017
Une bien bonne nouvelle est arrivée sur les téléscripteurs du X. Dani Daniels avait trouvé l’amour, ça on le savait, eh bien elle s’est mariée. Tous nos vœux de boner !
A post shared by Dani Daniels (@akadanidaniels) on Oct 29, 2017 at 10:48pm PDT
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Les gens tout nus, quelle merveille ! Je ne m’en lasse pas. Et pourtant, je passe tout mon temps à les mater.
— Nia Nacci (@NiaNaccixxx) October 26, 2017
Fun facts; I’m 5’10 & it’s hot AF in LA rn • pic.twitter.com/kP9HWKLGBb
— Viktor Belmont (@MSTRVKTR) October 27, 2017
I guess that’s me… pic.twitter.com/EAgQAqhJXc
— Tyler Nixon (@tyler_nixon) October 28, 2017
Shot some real cute daddy on daddie action with @LindsayCins4u today and it was soooo niceeee ✨ pic.twitter.com/Hov4SoMlL9
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) October 28, 2017
Twisted Photo by Trevor Magson pic.twitter.com/lTWlhdpjhd
— Cain Can (@cambriellecain) October 29, 2017
From tomorrow in Milan for few days pic.twitter.com/9tE6jPdHQC
— Candy Alexa (@candyalexaxxx) October 23, 2017
Still can’t get over how beautiful these came out with @jtphoto thank you so much for the photo pic.twitter.com/kJ4QeHlzNW
— Noemie Bilas (@NoemieBilas) October 27, 2017
This sun kissed set is live on https://t.co/k4SstmCn97, free to view! Shot by @casiewndl pic.twitter.com/a75DvfIqKL
— ryan bread (@ryanbreadd) October 28, 2017
27000love everyone of my followers pic.twitter.com/DQgf7QqMtF
— Cassie Fire (@CassieFireXXX) October 29, 2017
medium format photo I took of @linabembe in Berlin recently pic.twitter.com/5uDm9Px1ov
— Owen Gray (@veryowengray) October 29, 2017
It's getting HOT in here. #ALLSAiNTS #theBanker pic.twitter.com/SM65Jp8JZC
— Jake Jaxson (@cockyboys) October 29, 2017
— María Riot (@riotmaria) October 24, 2017
Hey. I'm wearing red today pic.twitter.com/jPAsrN5cQx
— Olivia Wildin (@oliviawildin) October 25, 2017
New set of Dinnerman up now on https://t.co/IXIVkURf4w pic.twitter.com/0yM4VtRPMy
— The Dark Arts (@yedarkarts) October 30, 2017
La photo de une : Tyler Nixon par Danny Beck.
Ils sont deux hommes qui n’hésitent jamais ni à porter des robes, ni à marcher sur des sens interdits, en citant Kafka ou Joy Division. Chaque jour, ce duo pop suicidogène met un ligne un haiklip d’une cruelle lucidité sur notre monde en «manque».
«Ca me ferait mal aux seins que mon gosse fasse mieux que moi
Échappe à tous mes fiascos sans problème et dans la joie
Tant de parents imaginent qu’ils ont pondu un vainqueur
C’est bien plus valorisant de mettre au point un loser»
Ils se sont rencontrés en 2003 à Chartres, lors d’une soirée poésie, «dans une ville qui bouge encore moins qu’un fossile». En 2007, Christophe Esnault, écrivain dadaïste (publié chez Tinbad ou Les Doigts dans la prose…) et Lionel Fondeville musicien inspiré (prof d’arts plastiques à Lorient) créent le groupe Le Manque, en hommage notamment à une pièce de Sarah Kane, dramaturge anglaise qui s’est pendue à 28 ans avec ses lacets. Le résultat décape. Jugez-en avec ce clip (ci-dessus), réalisé par Franz Griers, dans lequel Lionel, coiffé d’une perruque blonde donne des clous à manger à Christophe, tout en lâchant d’une voix suave : «C’est bien plus valorisant de mettre au point un loser / Qui échouera aux exams si jamais il en passe un […] / Et si jamais ma progéniture, malgré tous mes efforts / A envie de jouer des coudes dans le bocal des cadors / L’air de rien je la pousserai (car je méprise la morale) / À intégrer vite fait l’éducation nationale.» Grinçant ? Oui, mais si méchamment…
Nous sommes des êtres de désir
«Le manque, c’est du désir et tous les personnages de nos chansons sont torturés par leurs désirs», expliquent les deux amis qui comparent volontiers leurs oeuvres à des légumes. «En créant nos chansons, nous recherchons l’objet tordu, la tomate en forme de toupie ou de dinosaure, celle qui fait la joie du jardinier et de ses enfants mais qui est impitoyablement éliminée des rayons des supermarchés. Elle est bonne pourtant... Elle fait d’abord rigoler, puis rêver, réfléchir... Et enfin elle remplit l’estomac. Le lendemain, on en reparle avec ses amis, et c’est comme si elle existait encore un peu. Si, ne serait-ce qu’un instant, notre auditeur/auditrice est saisi(e) d’un doute à l’écoute de l’une de nos chansons, alors nous avons atteint notre but» (source : Mauvaise nouvelle). Le groupe Le Manque qui, – depuis 2010 est devenu un projet à la fois littéraire, musical et cinématographique regroupant d’autres artistes (Aurélia Bécuwe, Tycho Brahé, Belacide…) –, a déjà produit quatre albums : Ratages et confettis (2007), Rester ouvert à l’inattendu (2009), Torse nu dans la fosse (2013), 20e fan (2016). Il y est question d’amour («Le jardin des caresses»), de solitude («Merde à la Saint Valentin»), de maladie («J’ai tout raté, même mon cancer»), de neuroleptique («Amis du Solian»), du suicide («Mourir à Chartres») ou des fonctionnaires.
La dissonance comme vérité
Les mélodies sont douces, les textes acides, les clips servis par le talent d’une foule d’amis et collaborateurs qui font du groupe un noeud de dissidence. But: produire, chaque jour, un morceau mis en image et posté sur YouTube comme on se tire une balle. Chaque titre frappe : «Dieu lave ses slips lui-même» (bijou psychédéli-conoclaste), «Jouir dans la mélancolie», «Nietzsche m’a tout piqué» (swing philosophique), «Redéfinir mes objectifs», «Vider des poulets»… Il y a aussi ce morceau de maître : «Les autres, ça va bien 5 minutes». Rire du pire, un vrai programme d’actualité.
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La pièce servait de grande buanderie. Les murs avaient été peint en vert. Malheureusement la peinture n’était pas du tout adapté aux murs qui sont en pierre, bâtiment des années 50. Avec de la pierre on ne peut pas mettre n’importe quelle peinture.
Tout est à refaire : murs, plafond, électricité. Sans compter qu’il faut installer ensuite toutes les machines. Créer l’espace atelier, bureau et showroom. Chaque poste doit être fonctionnel. Le poste collier, le poste pattes avants et pattes arrières, le poste queues. Tout une organisation ou rien ne doit être fait au hasard. Sécurité oblige. Et il faut que mon bureau soit fonctionnel, les impôts n’attendent pas.
Ensuite il va falloir créer un espace buanderie… mais c’est une autre histoire.
Monsieur va avoir beaucoup de travail.
Et effectivement il a eu beaucoup de travail. Comme toujours Il fait cela avec méthode et organisation. Il ne fait jamais les choses à moitié. Si cela doit être fait cela il faut que ce soit bien fait. Il n’aime pas le vite fait soit disant bien fait.
moi de mon côté je m’occupais des tâches courantes, courses, ménage, cuisine. je ne suis pas très patiente. Autant j’aime bien aller faire les courses, trainer dans les rayons du supermarché, autant je m’ennui dans les magasins de bricolage. De ce fait Il m’emmène plus car je suis, on peut le dire, trop chiante. Et comme je l’ai dit servir mon Maitre me plait. Certes normalement en tant que petgirl, je ne le faisais pas mais Nnotre relation a évolué.
Tu me laisses parfois si seule
parmi nos mots la fumée des sens
le voyage céleste d'une voix
ce parfum durable de ton passage
Amateur d’orgasmes prostatiques, ce message s’adresse à vous. Aneros, la marque mythique, sort une toute nouvelle gamme le 1er Novembre. Voici les dernières infos. La gamme s’appelle Trident, et c’est une évolution de la gamme actuelle avec la fusion entre les classiques Helix, Eupho et consorts mixés avec des caractéristiques que l’on retrouve sur le…
Cet article Exclusivité : la nouvelle gamme Aneros Trident sort le 1er Novembre 2017 est apparu en premier sur NXPL.
Les gifs de la semaine sont ce dimanche un duo : je fabrique ses petites pépites et Clément s’occupe de faire des jeux de mots en dessous. On se rode encore, mais ça fonctionne pas mal, surtout quand on passe sa semaine à courir dans tous les sens. D’ailleurs, vous avez vu que notre boutique avait enfin pris un virage moderne ?
« Cum fun for everyone« , voici une vidéo qui porte bien son nom. Cette joie du foutre pour tout le monde, type « Jizzus Christ », on la retrouve sur ce gif humide issu d’une prod’ Strapless Dildo. Quel est le plus fascinant ici ? Ce jet factice qui éclabousse visage et cheveux ? Ou bien la fâcheuse position de Rossy Bush, dont on ignore si elle est là est pour accoucher ou jouir ? On hésite.
Fake Taxi, c’est un peu le tonton ivre qui récite du Bigard dans le texte un soir de réveillon. On doute qu’Ava Austen, ici à quatre pattes sur un beau capot, viendrait nous contredire. Bagnole, boobs et bières, on visualise le tableau. Reste le côté spectaculaire de la chose, telle cette charge héroïque digne d’une production Marvel – le doggystyle en plus. Un seul plan suffit à convaincre hétéros et mécanophiles, elle est pas belle la vie ? La plan suivant, vertigineuse contre-plongée entre deux seins et quatre roues, vaut son pesant de cacahuètes.
Actuellement vous pouvez admirer dans les salles obscures My Little Pony, film sur ces poneys multicolores complètement niais mais qui font la joie de ceux qui les imaginent forniquer dans tous les sens. Vous ne le verrez pas au cinéma mais ces poneys sont en fait des futa’ avec des énormes pénis gélatineux. Personnellement, je préfère largement cette version que celle pour les gamins, chacun ses vices. On doit cette version à la team blackjrXIII que vous pouvez soutenir sur Patreon, pendant qu’il est encore temps.
Natalia Forrest est la reine du teasing, le genre de fille capable de vous transformer en pierre en un regard. On se répète sûrement mais c’est important de le dire : c’est pas parce qu’on a 20 ans de porn au compteur qu’on va forcément « tomber » dans le délire des triples pénétrations, on peut très bien se servir de petit gif comme un incroyable support de masturbation. Essayez !
Un jour je serai le meilleur fappeur, je me branlerai sans répit…mais en attendant, j’éjacule sur une peluche Psykokwak. Vous connaissez la chanson. Cette compilation de Pokéfacials tout droit venue de l’antichambre du web, c’est un peu la frustration du fanboy en images. Aucun délire cosplay à l’horizon, pas la moindre nerdy girl déguisée en Pikachu ou en Ondine. Reste alors à sortir ses peluches du placard et les enduire de foutre. On fait avec ce qu’on a., les amateurs de Pokéballs seront comblés. Rappel : dans la langue de Shakespeare, Psykokwak se dit Psyduck. On préfère Psydick.
Image en une : Natalia Forrest
I haven’t typed the words “Sex Blog Roundup” in a very long time. Back in 2005, when it was just Jonno and I running Fleshbot and the commercial porn industry hated us for not being one of them (and for being pro-indie, pro-internet, pro-sexpositive culture, pro-queer, pro-woman, pro-PoC, etc), I was the one who compiled, edited, and published this weekly post. Yep, that was all me! It was one of our most popular posts, not because of me, but because sex blogs were bursting, and they were also somewhat hard to find.
Times have changed. The commercial porn industry got eaten up by the internet, and it’s still just waking up to the value and appeal of actual indie porn. The internet is now a background player on a stage of ruling class darknets — Facebook is the definition a darknet, FYI — and most people think these darknets, apps, and fiefdoms are the internet. The open internet lost to corporations and advertising, which was the exact opposite of what everyone wanted. Over the span of about two decades, most companies welcomed sexual expression as part of the wild fabric of a free and open internet, then acted to censor, silence, and eliminate sexual expression in ways both deceitful and outright.
And yet we persist.
Back when I did the Sex Blog Roundup, people made their own unfiltered, ad-free timeline News Feeds with something called an RSS Reader. The RSS Reader didn’t mediate the relationship in any way. It didn’t tell websites that they had to pay for their followers to see their posts, and there was no chance the RSS Reader would slip in a post or advertisement from someone you didn’t subscribe to. The RSS Reader didn’t work hard to make sure you only saw things that reinforced a narrow worldview, and was ideal for exploration and discovery. The RSS Reader also didn’t spy on you or decide someone you follow is too sexy for your timeline, hiding or eliminating them without telling you. I still use an RSS Reader daily, and you should, too.
Anyway, here are a lot of incredible sex blogs that make the free and open internet a better place. Please share this post and help make their voices easier to find. Sex Blog Roundups are typically a small selection of recent posts on currently operating sex blogs. But there are even more sex blogs to be found on my Links page. I hope this post reflects just some of the richness and diversity of voices and human sexuality that can be found online — despite the best efforts of internet companies to stamp out this crucially needed aspect of our humanity.
“Go get one of your toys.”
My long-distance, phone sex Daddy didn’t have to tell me twice. I immediately jump out of bed, approach my shoe hanger filled with toys, and momentarily pause at the overwhelming amount of options I have. “What kind of toy are you choosing tonight Little Spoon? One of your new ones?” he coos in my ear through the speaker.
* Red Hot Suz Reviews The Real Nude Dayo Dual Density Silicone Dildo (SheVibe)
Also, if you’re marketing yourself as porn for women, you can also claim that you’re the first to do it, that the market is untapped, that you’re filling a niche that nobody has ever noticed before. For some reason, the media swallow these lines every time.
* The Bellesa Affair: Piracy, PR and Porn For Women (Ms. Naughty’s Porn for Women)
While blogging gave me an outlet for my writing and my opinions, sex toys were teaching me what my body was capable of. After many months of painful penetration, my steadfast dedication to reviewing insertable toys was paying off. The G-spot, that fabled thing, actually existed. One night, as I was testing a dildo with a unique flat tip, a new sensation began to develop in my body. I felt like I needed to pee.
Without the internet and my immersion in the sex toy world, I would not have known what to do with that feeling. I would’ve ignored it, probably, or attempted to stave it off. Instead, I knew it was a precursor to squirting. I thrust harder with the dildo, and sure enough: I gushed all over the towel under me.
It was the beginning of a beautiful relationship with my G-spot.
* A Decade of Sex Blogging (Hey Epiphora)
The biggest area we don’t talk about is sex and sexuality. As a society, we inject sex into everything from burger commercials to hidden jokes in children’s movies. Despite being bombarded by sex, we really don’t talk about it. Even our sexual education system is lacking in current, agenda-free information. That becomes even more true for marginalized groups like disabled and chronically fabulous people.
One thing we absolutely must start doing is discussing sexual side effects of medications we take. Sex is a natural part of the human experience, just like disability. To help start the conversation, I’ve pulled side effects of commonly used medications for various categories. (…)
* Sexual Side Effects of Medications Chronic Sex)
It is the little things that can make me feel the happiest – take most times we have penetrative sex. He always ends it, usually, with one satisfyingly blow of his hand just as I am near finishing climax. The intense thud, followed by the instant heat combined with the waves of pleasure still running through my body are and will always be one of my favourite things. And of course if I wake up the following day and find I am marked, then even better
* Marked. His. Owned. Sinful Sunday #342 (Little Switch Bitch)
It all started when Violet from A Poly Princess posted her cam room set up for play parties on her Twitter and laid my eyes on hers. I was in awe of it and suddenly remembering how much of a love I have for this particular bit of furniture. I remember the first time I saw one, in the same building I would go to LARP in they also held private play parties. It was taller than me and bright red, I used to enjoy leaning back against it. It was sturdy and so comfortable. Though I never got to use it for its true purpose, it sparked so many thoughts of all the things that could be done.
Those same thoughts floated back to my mind seeing the picture. Just the idea of getting to be attached to the arms and legs of the cross, not able to move. Blindfolded, gagged or even totally deprived of senses. Then what could be done to me!
* Fantasies of September (Fox In The Flowers)
We were chatting like normal, just having a regular conversation, when he pulled his dick out. Rather than being disgusted or just exiting the chat altogether, I watched. More fascinated than disturbed. That continued for many years. He got turned on by me watching him and I got turned on by watching him get off to me watching him. I was his digital girl. I would watch him jerk his beautiful dick, never taking my eyes off of him. Then watching as his face slightly twitch, him breathing heavily, then him shooting this thick white cum out. The look of relief and pleasure coming across his face every time he was done.
After we disconnected, I would get myself off. For some reason, I enjoyed watching but never wanted to be watched.
* The Reason I Masturbate (The Aqua Kink)
Something is going on that I’m not sure many people are aware of because it can be subtle and insidious. It sneaks right past us and suddenly, in the sprinkled throughout our sex “positivity” are pockets of really unpleasant negative shit. I honestly think folks don’t realize how often we yuck all over each other’s yums.
What does that look like? What are these not-so-obvious ways folks who think they are nailing it disparage each other’s turn ons? Let’s look at some examples (…)
* Don’t Yuck Each Other’s Yums (JoEllen Notte | The Redhead Beadhead)
So here’s my SOS: share our shit. Share your favourite posts, images, videos, tweets, facebook updates. Links to porn sites where people can pay for amazing stuff. Recommend great erotica to your friends. Make it clear to large platforms that the consumers who click on Amazon and Google ads, who buy clothes and books and video games: these consumers also enjoy porn! And erotica! And other forms of sex! It is not utter fantasy, just a boring and simple truth, that the venn diagram of ‘consumers’ and ‘adult consumers’ is a circle. This is important because when platforms push sex content into a silo they’re effectively telling people that sex is different to anything else that humans do. It should be separate. We should take a surgical blade to our brains and our lives and neatly slice sex from the rest of it.
So find your favourite sex content, and share that shit.
* Sex Blogger SOS: Share Our Shit (Girl On The Net)
Such as: worrying about how the free and independent open web (which means, those of us whose stuff is on our own domains and servers, not on some “free” social media site or blogging/picture service that can change the rules without notice) are going to survive long enough that we’ll still be here when the rubble stops bouncing. Because this shit cannot last. Blockchain tech and peer-to-peer and strong crypto and supercomputers in every pocket and software radios strong enough to bounce streaming video off of hobbyist drone balloons in the jet stream and more awesome cryptoanarchist shit of that sort that I’m too old and slow to understand: it’s not just coming, it’s already here, it’s just not been patched together properly yet. And when that happens, Facebook is dead. PayPal, Visa, Mastercard? Dead. Patreon and all the other crowdfunding middlemen? Dead. Twitter and Google? Dead. Oh, we’ll have things that look like social media and payments and search and crowdfunding, but they won’t be gatekeepers, they won’t be censors, and they won’t suck more than a microfraction out of any transaction. Because if they try, they’ll be ignored and replaced in real time.
The trick, as it’s always been, is to survive in the meanwhile. Head down, shoulder to the harness because the mules are dead, do the work.
* To Survive The Pornocalypse: Share Our Shit Saturdays (#SoSS) (Eros Blog)
Main post image via Sarah Zak ‘Raw (NSFW)’ (Sticks and Stones Agency); second post image via Ebonee Davis by Steven Burton HQ Photo Shoot (In The Raw).
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Il y a cinq ans, on lançait notre boutique en ligne de sextoys avec une sélection personnalisée et rigoureuse des meilleurs objets pour le plaisir solo ou l’amour à deux, trois ou bien plus. Mais pendant que le Tag Parfait se refaisait une peau neuve, que Le Bon Fap se lançait et qu’on avançait tranquillement sur les chemins du fap, notre boutique restait de son côté dans son jus de l’année 2012. À l’époque c’était chouette, en 2017 ça commençait vraiment à devenir gênant pour tout le monde. On a donc tout remis à plat pour mener notre boutique sur les voies de la modernité.
Nouveau design épuré, changement de couleur (blue is the new sexy), compatible sur tous les supports, mille bugs en moins et une navigation bien plus confortable, on est assez fiers du résultat ! N’hésitez pas à aller y faire un tour, passer des commandes et vous faire plaisir.
Pour ceux qui avaient déjà commandé chez nous, sachez qu’on a importé vos anciens codes d’accès, le changement devrait donc être totalement transparent. Toutefois si vous repérez des bugs ou si ça coince quelque part, n’hésitez pas à nous signaler ça par mail : hello @ letagparfait.com
Une équipe dévouée
Bonnes emplettes à tous et à toutes ! Au fait, on vous prépare une sélection robuste pour Noël, le temps de tester pour vous quelques buttplugs, masturbateurs ou autres vibromasseurs du futur.
Le site internet « Rich Meet Beautiful » a logiquement provoqué la polémique avec des publicités mobiles dans Paris, qualifiées notamment par la mairie de Paris d'incitation à la prostitution. Il a utilisé une remorque circulant à proximité des universités parisiennes avec une publicité illégale, pour s'offrir un gros "coup de pub". Le véhicule a été saisi, et le parquet de Paris a ouvert une enquête, notamment pour proxénétisme aggravé.
Ce site se définit comme un site de rencontres entre « Sugar Babies », femmes « jeunes et jolies » et « Sugar Daddies » (ou mummies), principalement des hommes plus âgés, riches, avec qui ils auraient un « échange de services ».
Le Mouvement du Nid, qui rencontre chaque année 5000 personnes en situation de prostitution, a depuis longtemps connaissance de ce type de relations, et les témoignages sont sans appel : « des relations sexuelles sont quasiment toujours demandées et obtenues en échange d'argent dans le cadre de ces rencontres », explique Claire Quidet, porte-parole du Mouvement. « Il s'agit presque toujours de prostitution qui ne dit pas son nom, mais qui a les mêmes effets délétères sur les personnes qui la vivent », ajoute-t-elle.
Or en France, le code pénal interdit l'achat d'un acte sexuel. « Solliciter, accepter ou obtenir relations de nature sexuelle de la part d'une personne se livrant à la prostitution en échange de rémunération, de promesse de rémunération, de la fourniture d'un avantage en nature ou de la promesse de cet avantage » contrevient à la loi. Les hommes qui le font sont donc pénalisables.
En France, le proxénétisme est interdit
S'il s'avérait que le site RichMeetBeautiful favorisait ce type de relations, il nous semble qu'il y aurait en outre incitation à la prostitution, ce qui relèverait du proxénétisme, interdit par la loi.
En effet, le Mouvement du Nid rappelle qu'en France, le proxénétisme est interdit, et qu'il a alerté en avril dernier le gouvernement sur la nécessité de lutter contre le proxénétisme en ligne par une lettre ouverte. Comme nous l'expliquions alors, mettre en relation des clients et personnes en situation de prostitution s'apparente à l'organisation de la prostitution, et relève du proxénétisme.
Le code pénal (article 225-6) qualifie en effet de proxénétisme « le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit : • De faire office d'intermédiaire entre deux personnes dont l'une se livre à la prostitution et l'autre exploite ou rémunère la prostitution d'autrui • De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution »
Par ailleurs (article 225-7), « l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de communication électronique » est reconnue comme une circonstance aggravante du proxénétisme.
Or aujourd'hui, de nombreux sites Internet font non seulement office d'intermédiaires entre les personnes prostituées et les acheteurs de sexe, mais en tirent en plus des profits considérables.
Quelle réponse de la société face à la précarité des jeunes femmes ?
Le Mouvement du Nid se félicite donc que la mairie de Paris ait porté l'affaire devant les tribunaux, et que le parquet de Paris se soit saisi du dossier, pour que la justice puisse déterminer si oui ou non ce site relève de cette définition du proxénétisme.
Quoi qu'il en soit, il nous semble inconcevable qu'en 2017, la réponse de notre société à la précarité croissante des jeunes femmes passe par ce type de site et que de telles relations soient encouragées. En effet, les femmes devraient, encore et toujours, considérer que leur meilleur atout dans la vie, est leur apparence physique plutôt que leurs compétences ? Selon nous, cela ne peut pas être un choix de société acceptable à un moment de l'histoire de notre pays où la parole des femmes victimes de violences se libère, où l'égalité entre les femmes et les hommes est grande cause nationale et une de nos valeurs fondamentales.
Dans le cadre du festival Sens Interdits, la représentation de Trafic, de Guillermina Celedon aura lieu aux Ateliers Frappaz à Villeurbanne le 28 octobre. Le Mouvement du Nid est très heureux de s'être associé à ce projet artistique engagé et l'équipe du Mouvement du Nid du Rhône sera présente à la représentation.
« Comment se reposer quand notre lit n'est plus qu'un cauchemar éveillé ? »
À l'origine de ce spectacle, une indignation… Indignation face à l'indifférence et au mutisme qui entourent aujourd'hui le sort de personnes prostituées, le plus souvent exploitées au sein de réseaux de trafic humain. Face à cette situation, TRAFIC tente de redonner voix à celles et ceux que l'on n'entend pas, de faire entendre le témoignage de ces êtres oubliées. La prostituée est-elle une marchandise comme une autre ? Ou bien symbolise-t-elle une nouvelle forme d'esclavage – l'esclavage sexuel ? Entre incendies de corps, acharnements de chair, suspensions musicales et théâtre de rue, PLATEFORME s'attaque à ce qu'on appelle pudiquement « le plus vieux métier du monde ».
À travers un dispositif mouvant où les corps racolent, s'allongent, témoignent et dansent, TRAFIC confronte le regard des prostituées, des clients et des spectateurs. Pour briser le silence. Pour combattre la fatalité.
En savoir + : http://www.sensinterdits.org/evenement/trafic/
Ateliers Frappaz, Villeurbanne, le 28 octobre à 18h30
Le retour de la loi scélérate
(descendre pour télécharger articles critiques et accéder à la bibliographie)
Voici la proposition de loi présenté le 17 octobre 2017 pour que la garde alternée des enfants de parents séparés soit la mesure par défaut, y compris pour les bébés (ce qui est déjà une pratique réelle !).
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PROPOSITION DE LOI : http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/propositions/pion0307/(index)/depots
Article unique
L’article 373-2-9 du code civil est ainsi rédigé :
« La résidence de l’enfant est fixée au domicile de chacun des parents, selon les modalités déterminées par convention d’un commun accord entre les parents ou, à défaut, par le juge.
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre.
« Dans ce cas, le juge aux affaires familiales statue sur les modalités du droit de visite. Ce droit de visite, lorsque l’intérêt de l’enfant le commande, peut être exercé dans un espace de rencontre qu’il désigne, ou avec l’assistance d’un tiers de confiance ou du représentant d’une personne morale qualifiée. »
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Il est clair que le motif de cette PPL est de lutter contre ce que les rédacteurs de la loi perçoivent comme un privilège féminin :
« il ressort des statistiques du ministère de la justice que la résidence alternée est toujours accordée aux pères si la mère y consent, y compris pour tous les enfants entre 0 et 5 ans, mais est refusée dans plus de 75 % des cas si la mère s’y oppose, la situation inverse se produisant 7 fois moins souvent.
Dès lors, cette proposition de loi a pour objectif de moderniser l’encadrement de cette intervention, en instaurant le principe général de résidence des enfants chez chacun de leurs parents, afin de traduire leur égalité »
Voilà deux beaux gros mensonges.
1) Cela fait des décennies que des groupuscules essaient de faire croire que la justice est « féminine » (ils traduisent JAF par Justice aux affaires féminines) car les juges accordent le plus souvent la garde principale aux femmes. En fait, la réalité, c’est que 75% des pères demandent une garde réduite (un week end sur deux et la moitié des vacances), et quand ils demandent plus, ils obtiennent plus souvent que les mères ce qu’ils demandent. La vérité que ces groupuscules veulent occulter, c’est que ce sont les femmes qui prennent soin des enfants. Jouer avec et sortir avec n’est pas s’occuper de et encore moins prendre soin … les enfants ne sont pas des chiens, et moins encore un joujou pour narcissique en mal de reconnaissance.
2) Non, les femmes ne sont pas suivies par les Juges aux affaires familiales. Les situations où les mères ont ce qu’elles veulent, c’est quand Monsieur est d’accord, soit par son accord tacite ou explicite, soit par son absence dans la procédure. Dans les autres situations, et surtout les plus dramatiques (violences reconnues sur Madame, violences non reconnues sur l’enfant mais que l’enfant dénonce auprès du juge, violences constatées sur l’enfant mais non reconnues, et même violences reconnues sur l’enfant), c’est la voix du père qui prime.
Un troisième mensonge :
« face à la forte augmentation de divorces, de nombreux enfants (1,5 million selon l’INSEE) sont confrontés à la question du lieu de leur résidence, qui – en l’état actuel du droit – consiste à se résigner à devoir choisir en faveur de l’un des parents, et par conséquent au détriment de l’autre, principalement le père ».
Là encore, l’exposé des motifs de cette PPL brosse de la justice civile un portrait aberrant, proche de la vision des masculinistes aux postures victimaires : les hommes, en l’occurrence pères, donc héritiers directs et sujets en chef du Code Napoléon qui régit nos institutions, seraient lésés par la Justice ! Les groupuscules (qui sont un lobby très actif auprès des députés) prétendent que :
1) les femmes obtiennent tout ce qu’elles veulent des juges aux affaires familiales
2) les enfants décident, et choisissent pour le juge les modalités de garde qu’il doit ordonner.
Où peuvent bien vivre ces gens pour raconter de telles contre-vérités ? Dans le pays où les demandeurs d’asile manipulent la préfecture, les chômeurs profitent du système et les réfugiés viennent profiter de l’aide médicale d’état ? Rappelons que les JAF demandent aux femmes de se taire sur les violences conjugales, car ils prétendent que ça ne les concerne pas, que n’a pas d’incidence sur la décision concernant les droits de visite et d’hébergement, et que ça ne concerne pas l’enfant. Rappelons aussi que les enfants ne sont jamais entendus avant 10 ou 12 ans par le JAF ; de plus, l’enfant n’est pas entendu quand il demande à ne voir son père que sous protection car il a peur. Il est immédiatement suspecté d’être manipulé par la mère. Quand l’enfant déclare être victime de violence paternelles, le JAF pense que ça ne relève pas de sa juridiction (mais il ne saisit jamais le juge des enfants), et sa seule réponse est de lancer une enquête sociale : or celle-ci ne révèlera rien (car elle n’est pas faite pour détecter les violences) … pire, le plus souvent, elle brossera le portrait d’une mère surprotectrice et angoissée, d’un enfant influencé par l’angoisse de sa mère, et d’un bon père, qui éventuellement ne prend pas assez sa place … et le JAF œuvrera pour redonner sa place au père, et remettre à leur place mère et enfant qui manquent de respect, l’une à l’autorité parentale du père, l’autre à son Père.
En fait, il s’agit là d’un autre thème masculiniste qui s’infiltre dans la Loi : tous les mauvais pères accusent l’enfant de « choisir la mère », de les rejeter, tout comme ils accusent les mères de manipuler l’enfant pour qu’il les rejette.
Et c’est par ce thème masculiniste qu’on en arrive au SAP … le syndrome d’aliénation parentale maternelle
En effet, une partie de la proposition de loi est formulée ainsi :
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre ».
On voit derrière la prétention à l’égalité et à la modernité de cette PPL, un motif très ancien, directement issu de la culture de Puissance Paternelle qui imprègne le droit de la famille français, comme le rappelle Edouard DURAND, magistrat, à la suite de Christine DELPHY (1995) ou Carol PATEMAN (1988; 2010 pour la traduction). Il s’agit en fait de punir le parent qui refuse la garde alternée en 1) transférant la garde au parent accusé et 2) en réduisant ses droits de garde à des visites en lieu neutre (le parent se déplace dans des locaux et est surveillé par des professionnels dans l’exercice de ses droits). Or, le plus souvent, le parent qui refuse, c’est la mère, pour protéger l’enfant de violences qu’elle a détectées contre l’enfant ou subies directement.
Quand on sait la difficulté que les mères ont à obtenir qu’un conjoint violent (donc un père maltraitant) ou un père maltraitant (ayant directement frappé ou maltraité sexuellement l’enfant) soit surveillé en lieu de visite neutre, on mesure l’ampleur de la torsion du droit qui s’opère ici, pour sanctionner le refus d’un parent aux droits de l’autre. Ceci semble être un durcissement de la loi de 2002 sur l’autorité parentale : déjà elle avait pour but avoué d’assurer au père une place égale auprès de l’enfant par rapport à la mère (alors même que son implication dans les soins à l’enfant reste quasi nulle) ; elle mettait au centre de l’intérêt de l’enfant le respect de l’autorité parentale des parents; elle faisait du respect de l’autorité parentale de l’autre parent (en pratique, du père) un devoir très contraignant pour le parent (en pratique, la mère), au point que, 15 ans plus tard, on voit plus de plaintes, de gardes à vue ou de condamnations avec sursis (3 mois de prison) pour les mères qui n’ont pas présenté l’enfant au père (en week-end ou le bon jour des vacances d’été) que pour un père qui maltraite psychologiquement ou sexuellement l’enfant.
Cette nouvelle punition par le retournement de la situation est la traduction en droit du syndrome d’aliénation parentale, telle que pensée par Richard Gardner quand il préconisait des mesures pour lutter contre les tentatives d’aliénation maternelle.
Ce serait donc au nom du bien de l’enfant, afin de lui épargner de choisir entre pour sa mère et contre son père, choix impossible que la mère et la justice réunis lui imposeraient, que la loi propose que, sans négociation, ce sera la moitié du temps chez gentil-papa … et si méchante-maman refuse, ce sera 100% du temps chez gentil-papa, et méchante-maman sera priée de voir son enfant en lieu neutre, une heure trente toutes les deux semaines.
Cette proposition avait déjà failli passer en 2013 :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1369.asp
Avec le nouveau sous-secrétariat de l’égalité hommes femmes, la proposition pourrait bien passer, car la politique actuelle consiste à (re)donner les droits des femmes aux hommes, au nom de l’égalité, alors même que les hommes n’ont pas du tout cédé les privilèges de leur domination (domination économique dont la prime-couille de 20% qui gonfle leur salaire, exploitation du travail ménager, décharge du travail parental sur les mères, surtout quand l’enfant a moins de 6 ans, etc.).
La garde alternée : une vision de l’égalité du point de vue viril.
La garde alternée, tout comme la définition de 2002 de l’autorité parentale, est une assignation à résidence pour les femmes qui veulent fuir un conjoint violent (et ça concerne 1 femme sur 5 en France).
Comme la mesure est « par défaut », il reviendra à la femme de prouver les « raisons graves » pour lesquelles elle ne peut accepter cette coparentalitéhabitation forcée avec l’homme qui l’a détruite. Vu l’incapacité presque totale de la justice française à reconnaître les violences conjugales, et plus encore les violences sur enfant, cette mesure par défaut est simplement un permis de continuer à maltraiter délivrée aux hommes violents par la justice civile (à la suite de la justice pénale, qui prête tant d’innocence aux hommes coupables et si peu de crédibilité aux femmes ou enfants victimes).
La garde alternée est aussi une véritable torture physique et mentale pour les enfants de moins de 6 ans.
Les enfants de cet âge (et plus ils sont petits et plus ces besoins sont vitaux) ont un besoin neuro-physiologique et affectif d’être au contact avec une femme (si possible une femme qui se sent investie comme mère) c’est à dire d’un être qui (en raison de sa socialisation patriarcale mais aussi, n’en déplaise aux virilistes, en raison de la capacité des femmes à créer la vie) a des compétences émotionnelles, sociales et cognitives surdéveloppées, adaptées à l’être humain en construction afin qu’il puisse, dans un premier temps, survivre, puis se développer. La froideur émotionnelle virile qu’ils appellent « sérieux » ou « difficulté à exprimer ses sentiments », les « jeux » virils de type jeté de bébé, la surexcitation avant le coucher ou le sadisme rigolard qui consiste à « jouer » à se battre, le manque d’empathie de type égoïsme, le caprice permanent qu’ils appellent « autorité masculine », l’incapacité à se mettre à la hauteur de l’autre dans un vrai échange ou partage qu’ils appellent « voix de la raison », … tout cela est déjà invivable quand on est une femme adulte, mais pour un jeune enfant, c’est juste incompatible avec ses besoins vitaux de sécurité émotionnelle, d’empathie, de soins continus, d’affiliation aux autres, de confiance en soi.
Enfin, la garde alternée est gravissime pour les enfants déjà victimes de violences conjugales et/ou d’un père maltraitant.
L’enfant a alors un besoin vital absolu d’être au contact de la mère, car c’est sa seule source de sécurité et de soins. L’arracher à la mère pour le livrer à l’agresseur un week end sur deux est déjà une violence institutionnelle que les JAF inflige sans discernement aux enfants, au mépris des textes internationaux et nationaux en vigueur. Mais infliger à ces enfants déjà victime une garde alternée est une véritable complicité dans la destruction du lien mère-enfant (but premier de l’homme maltraitant) et dans la commission de violences sur une personne vulnérable. Or ces violences paternelles ont des conséquences sur toute la vie de l’enfant (perte d’espoir scolaire, tentatives de suicide, maladies chroniques, risque de subir à nouveau des violences pour les filles, et risque de commettre des violences pour les garçons, mort prématurée).
Ici l’égalité hommes/femmes se traduit par :
enfant = produit de la femme, qu’elle veut garder pour elle
injustice = père dépossédé du produit de la mère
égalité = partager le produit en deux pour que chacun ait sa moitié.
Ceci est une équation doublement misogyne (haineuse envers les femmes) et misopédique (haineuse envers les enfants).
Réponses au sexisme et à la misopédie
DOCUMENTAIRE« In Nomine Patris », au nom du père.
(warning : les incrustations de scénette sur le thème du chaperon rouge sont inadaptées).
Ecriture et réalisation : Myriam Tonelotto
Année de production : 2005
Durée : 52 minutes
ARTICLES ou TEXTES à TELECHARGER :
Maurice BERGER, Effets psychologiques de la résidence alternée pour les enfants
Maurice BERGER, Protection de l’enfance, l’enfant oublié
Muriel SALMONA, Le changement en psychothérapie des victimes de violences conjugales
Convention d’Istanbul ratifiée par la France. Fact Sheet. Le droit et la protection enfants
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L'adoption du projet de loi 62 exigeant entre autres de donner et de recevoir des services publics à visage découvert suscite un tollé pour les mauvaises raisons.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeVu sur Livre graphique Le Petit Théâtre Hellène
Aux éditions YIL vient de paraître un recueil de dessins d’une quarantaines de pages intitulé…
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Que veut dire être un homme noir en France aujourd’hui ? Dans ce 4e épisode, il est question (entre autres) de la façon dont le corps noir est instrumentalisé, des impacts des stéréotypes sur la vie intime, et de la peur -- celle qu’on inspire et celle qu’on éprouve.
Pour en discuter, Victoire Tuaillon reçoit Insa Sané et D de Kabal, qui ont tous deux contribué à l’ouvrage collectif Marianne et le garçon noir, dirigé par la romancière Leonora Miano. Insa Sané est comédien, slameur et écrivain : il vient de publier le cinquième tome de sa saga Comédie Urbaine. D, ou D de Kabal, est musicien et homme de théâtre. Il joue au printemps 2018 la pièce Orestie, qu’il a écrite et mise en scène.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
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Avoir un amant, c’est la quintessence de l’interdit. Dans des sociétés monogames et patriarcales, la femme qui s’autorise une aventure extra-conjugale représente l’impiété absolue, la rébellion et le danger. Le danger, car avoir un amant c’est remettre en cause tout un système ordonné autour du couple exclusif et de l’image de la femme fragile. L’interdit pèse donc sur l’amant, comme s’il était normal et évident de restreindre les pulsions sexuelles et sentimentales des humains. Ironie du sort : c’est cet interdit qui donne vie au fantasme de l’amant, à son existence et à tout son attrait.… Lire la suite
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Des gens ont manifesté à visage couvert, prouvant par l'absurde une faille de la Loi sur la neutralité religieuse. Mais ceux qui prennent fait et cause pour les femmes intégralement voilées ne semblent pas saisir la contradiction : ils invoquent la liberté de choix d'un vêtement qui proclame l'inégalité de la femme dans l'espace public.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeLes stars du porno sont mortes, place aux stars de l’amateur. En quelques années, les tapis rouges se sont transformés en dessus de lits ; les studios agonisants se faisant progressivement détrôner par des plateformes en ligne comme Chaturbate, Pornhub ou ManyVids. Ce mouvement indépendant a fait émerger de nouvelles stars et formes de pornographie. Parmi cette nouvelle vague qui ne cesse de monter, un jeune couple français a su tirer son épingle du jeu en quelques mois : LeoLulu. Elle c’est Leo, lui c’est Lulu, juste la quarantaine à eux deux et une popularité qui monte en flèche malgré leur anonymat. Rencontre exclusive avec le couple qui bouscule la hiérarchie du porno en ligne.
Comment vous êtes vous lancés dans le porn et la cam ?
Leo : J’ai toujours aimé montrer mon corps à des gens. A l’âge de quatorze ans, j’envoyais déjà des photos de moi à mes petits copains… ou à mes copines (rires). Ça m’a toujours paru naturel. Quand j’ai commencé à être en couple avec Lulu, on a commencé à prendre des photos et des vidéos, juste pour le plaisir.
Lulu : On a toujours fait des vidéos pour nous, puis on a commencé à entendre parler du business de la cam, de ces nanas américaines qui faisaient ça dans leur chambre et arrivaient à payer leurs études en se filmant. Alors on s’est dit que ça devait quand même rapporter un peu. On a commencé à se chauffer mutuellement. La première fois ça devait être en décembre de l’année dernière. On s’est inscrit sur Chaturbate et on a fait nos premiers shows.
Leo : On était déjà sur Fetlife depuis un moment. Quand tu mets des photos, que t’as plein de messages avec des gens qui disent que tu es « trop belle » ou « trop beau », tout ça, ça fait plaisir. On allait souvent au KitKatClub à Berlin pour s’y habiller avec des copains-copines, ça te met direct dans l’ambiance. Puis on s’est dit que s’il fallait sauter le pas, autant le monétiser un peu.
Lulu : C’était laborieux au début, très laborieux même… (sourire). Particulièrement car on ne voulait pas montrer nos têtes. Sur Chaturbate, il faut rester longtemps mais tu peux passer un bon moment, tu gagnes pas mal d’argent aussi, c’est fun. Cette année, j’ai un emploi du temps super chargé. On a du mal à caler nos shows dans notre quotidien.
Leo : On essaie forcément de faire ça le soir, mais quand tu rentres du boulot, la cam’, c’est pas si facile.
Est-ce qu’on gagne autant en étant Youtubeur que Pornhuber ?
Lulu : Ça dépend des vues… Si tu travailles beaucoup et que tu fais des vidéos de qualité, c’est une partie du boulot. Il faut ensuite te faire remarquer par les algorithmes pour choper des vues. Les dix et vingt meilleurs de Pornhub ont récolté plusieurs centaines de millions de vues chacun, ça fait beaucoup de publicités visionnées !
Vous avez décidé de garder l’anonymat un peu comme Vampire Collective ou certaines camgirls. Vous comptez rester sur cette voie là ?
Leo : A l’origine, on voulait juste tenter le truc, mettre un pied dans l’eau en se cachant un minimum, pour notre sécurité.
Lulu : On ne voulait juste pas voir des photos de faciales ou de deepthroat circuler sur Internet…
Leo : Après c’est frustrant de voir que chez les autres amateurs, ça marche mieux…
Lulu : On est libres, rien ne nous empêche de montrer nos visages.
Leo : Peut-être qu’on attend juste le bon moment pour le faire.
Rester anonyme, ça demande plus de travail ?
Lulu : On passe des heures à éditer nos vidéos, on s’applique à faire des zooms, des trucs. Mais ça se fait assez naturellement au final même si ça demande beaucoup de boulot.
Leo : Je commence à monter mes premières vidéos, je suis assez contente. Par exemple il y a une vidéo, Post Workout Fucking, qu’on a fait en deux heures, qui a fait plus d’un million de vues.
Lulu : On l’a fait le midi, je rentrais du boulot, on avait envie de baiser. On a mis l’iPhone sur le pied et on s’est filmés. Il me restait une demie heure, on a vite fait monté le truc, on a uploadé sur Pornhub et c’est tout. 12h30-13h30 : une heure ! Ensuite je suis reparti au taf.
Quels sont ceux ou celles qui sur Pornbub ou ailleurs vous inspirent ?
Leo : Lily Ivy, elle reverse souvent tout l’argent de ses shows à des oeuvres caritatives.
Lulu : J’aime bien tous les amateurs qui sont sur le tag #public. Y’a un couple qu’a fait une super vidéo, assez longue, à Ikea par exemple. Les Allemands sont super forts aussi, comme Lucy Cat !
Leo : Robxxxrider sont bons aussi. C’est un couple sur Chaturbate qui défonce tout.
Lulu : Clairement, ils sont arrivés il y a juste un an et ils ont tout cassé. Aujourd’hui, Chaturbate, c’est eux. Ils ont été invités aux AVN Awards. Tu sens qu’ils ont deux mille shows au compteur, ça en devient presque automatique, industriel. Ils font même plus l’effort de sourire….
Leo : Anna Furiosa et Matt sont bons aussi ! On aime beaucoup leur univers et l’attention qu’ils portent à leurs productions. Leurs images sont recherchées et jolies.
Lulu: Pour continuer sur les amateurs, gros respect pour Danika Mori qui a cassé le game pornhub et, faut le dire, qui encaisse sévère… Après dans les pros on aimerait rencontrer Riley Reid et Janice Griffith. On veut juste partager un petit joint avec elles, papoter, et voir si y’a moyen de moyenner…
Lulu : On adore le couple Sins aussi ! Kissa et Johnny, deux anciens du X qui se sont mis à leur compte pour shooter leurs vidéos.
Est ce qu’il y a aujourd’hui une vraie concurrence entre pornhubeurs, comme elle existe entre youtubeurs ?
Lulu : Sûrement ! Aujourd’hui, on est vraiment beaucoup sur Pornhub. Le fait d’être featured (mis en avant) s’est fait complètement par hasard. Quand tu fais une vidéo sur le site, tu la mets, elle existe. Mais c’est pas pour ça que les gens vont la trouver ou vont la voir, elle peut très bien arriver page 17 dans les résultats de recherche. Tu la mets sur Twitter et ça te ramène un peu de trafic, ça te permet un peu de remonter, mais pas tant que ça non plus… Ils ont un algorithme qui leur permet de voir si la vidéo a un potentiel en fonction des vues, des commentaires, des like, des dislike.
La dernière vidéo qu’on a fait a eu beaucoup de vues très vite (8 millions de vues, ndlr). Ils ont fait un communiqué assez clair : chaque jour il y a vingt vidéos qui sont sélectionnées et tous les jours ça change. Apparaître sur la page d’accueil, évidemment, ça fait exploser tes vues. Souvent les nôtres font du 100 000 ou du 200 000 vues par jour quand elles sont mises en avant, et il faut plusieurs jours pour que ça redescende.
Comment travaillez-vous votre communauté sur Pornhub ?
Lulu : On n’en sait rien, c’est dur. Pendant très longtemps on faisait des vidéos et on avait l’impression qu’elles étaient pas mal, mais il n’y avait personne qui nous suivait sur Pornhub. On avait 700 abonnés. Puis on est parvenus à avoir un million de vues. Désormais on essaie d’être actif pour être plus facilement repérés. On poste des photos, des publis avec une petite texte pour prévenir de la sortie d’une nouvelle vidéo, on rappelle que l’inscription est importante. Le marché international est intéressant alors on écrit en anglais, on dit aux spectateurs de subscribe. On a eu une première vidéo featured qui a pas trop marché, une seconde qui a super bien marché. Quand une vidéo est mise en avant ça peut facilement multiplier ton nombre de vues par quatre ou cinq. Toutes nos vidéos ont été featured ou presque maintenant, en un mois. Le reste, au final, c’est du bouche à oreille.
Pornhub, la webcam et ManyVids… peut-on arriver à vivre de tout ça ?
Lulu : La cam est un investissement, ça te prend du temps, de l’argent, mais tu peux arriver à en vivre. Pornhub y’a une certaine notion de qualité à atteindre pour finir par être mis en avant. Une fois que tu commences à avoir ton public, c’est bon. ManyVids c’est compliqué. Quand il faut faire 10 ou 20 vidéos custom par mois, ça devient chaud.
Auriez-vous envie de tourner pour un studio ou faire des rencontres entre amateurs ?
Lulu : Des rencontres entre amateurs, ça pourrait être fun. Plus avec des amateurs qu’avec des studios. Car on est spéciaux dans notre façon d’être et de penser les choses. Hier, on a fait une vidéo avec une copine, on a bu du vin, on a fumé des pétards, on rigolait, elle était choquée que ce soit trop « détente », qu’on soit là, la bite à l’air, en train de baiser.
Leo : Je ne pourrais pas le faire avec toute une équipe autour de nous. On est en couple, c’est pas notre travail professionnel et ça reste de l’amat’. On le fait que si ça nous fait plaisir. On aime le partager, mais ce qu’on aime plus que tout c’est notre liberté. J’ai envie que les gens nous aiment pour ce qu’on est, pas parce qu’on montre nos culs. Ou alors, qu’on ne le montre pas pour de mauvaises raisons… Il y a plein de couples qui nous écrivent, qui nous félicitent, nous remercient parce que nos vidéos leurs servent pour les préliminaires.
Lulu : On ne veut pas faire un truc purement commercial. Si on voulait vraiment marcher sur Pornhub, on ferait des stepsister qui marchent super bien, mais ce n’est pas nous. Ça peut vite devenir malsain comme raisonnement.
Quels sont vos lieux préférées pour pratiquer l’exhib’ à Paris ?
Lulu : On ne va pas forcément le dire, parce qu’après il y a des gens qui vont partir à notre recherche pour nous mater (rires). Notre fenêtre déjà, c’est un bon premier spot.
Leo : On adore depuis toujours l’exhib’ en public. Mais à Paris c’est vraiment difficile. A Berlin par exemple, les gens ne te regardent pas, ils font leurs affaires, s’en foutent.
Lulu : Tu peux marcher à poil dans la rue avec du sperme sur la gueule, ça passe. Tu peux plus facilement te retrouver la bite à l’air, avec les gens qui passent autour… Mais à Paris, les rues sont plus petites. Les gens te regardent mal. Au niveau de la loi, tu prends beaucoup plus cher qu’une amende de vingt cinq euros, ça va jusqu’à 35 000 euros.
Leo : Dans l’appart parisien où l’on a emménagé, avec nos petits rideaux blancs légers, nos voisins nous font même chier parce qu’on se balade à poil ! Chez nous ! Dans notre appart !
Lulu : La voisine d’en face lui a carrément gueulée dessus parce qu’elle se rhabillait, en lui disant « ça suffit, on en a marre de vous voir à poil ! » (rires). Mais si tu veux pas la voir à poil, tu regardes pas chez nous, vers nos fenêtres !… Après si l’exhib est plus difficile à Paris, elle a aussi plus de valeur. On était trop fiers quand elle a enfin pu sortir un sein à Saint-Paul ! Il y a beaucoup plus de tension et du coup dès que tu arrives à faire un truc, t’es super content. Mais pour une petite fellation, c’est chaud. C’est dommage…
Au fait Leo, quel est ton secret pour tailler ce corps de rêve ?
Leo : J’ai toujours fait du sport, même toute petite, comme de la gymnastique. Depuis deux ans j’ai commencé à aimer le CrossFit. Je fais ça à fond. J’adore faire du sport.
Juste pour le kiff, vous regardez encore du porn ensemble ?
Lulu : Pour le kiff, plus vraiment. Avant, elle matait surtout du porno commercial, du Manuel Ferrara, etc. Aujourd’hui, notre plus grand kiff en fait, c’est surtout de faire l’amour.
Leo : D’enlever la caméra, parfois, et juste, d’être à deux…
Justement, quand on fait du « homemade » comme vous, quelle est la différence entre faire l’amour et le faire pour un site ?
Lulu : Rien à voir ! C’est tellement facile de faire l’amour en comparaison ! On prend beaucoup plus de plaisir, en plus, qu’en étant filmés. Quand tu fais une vidéo tu réfléchis à tout. A tout ! La position de ton corps. Où est ma jambe, mon bras dans le cadre ? Est ce qu’on voit tout et qu’est ce qu’on voit ? Ca fait bizarre ou pas ? Elle, elle est cambrée en permanence, ce n’est pas forcément confortable, on doit penser à cacher le visage, garder des réflexes…
Leo : On fait toujours des pauses, on doit réfléchir à des positions. On boit un coup, on tire une taff. C’est encore amateur ce que l’on fait, on essaie de faire en sorte ces derniers temps de conserver un procédé plus naturel. Si les gens nous filmaient, ce serait beaucoup plus facile. Mais ce ne serait plus de l’amat !
Haro sur le porno. Jusqu’ici, la plateforme de crowdfunding Patreon entrouvrait la porte aux projets « not safe for work« (dont celui du Tag Parfait)Mais de nouvelles mesures restrictives sont apparues, et elles visent directement le financement participatif du contenu pour adultes.
Le NSFW menacé ?Au Tag Parfait, on aime défendre les indés qui se sont retrouvés sur Patreon, qu’ils usent de leur plume (comme la blogueuse Violet Blue) ou de leur caméra (Vex Ashley, patronne du studio Four Chambers). Surtout, on aime qu’une plateforme comme celle-ci accepte que la nudité fasse partie d’une vision artistique, et permette ainsi la rétribution collective – et du coup, l’existence – de projets sexy, audacieux, sulfureux, pas forcément autorisés par le tout mainstream. Mais pas de chance : le site natif de San Francisco vient de faire modifier sa charte. Les nouvelles conditions d’utilisation, apparues le 17 octobre, interdisent désormais le financement des films porno, des sites pour adultes et des sessions webcam. Autant dire que la permissivité accordée aux contenus annoncés comme « not safe for work » s’amaigrit fortement.
Interviewé par engadget.com, le bigboss Colin Sullivan dit vouloir bannir tout contenu en lien avec « l’inceste, la bestialité, la sexualisation de la violence, la nécrophilie, le fétichisme difficile à différencier d’une sexualité non-consensuelle ». Sullivan souhaite que les projets des entrepreneurs soient plus modérés qu’avant – surveillés. Il ajoute que certains utilisateurs vont devoir actualiser leurs pages en précisant le statut « not safe for work » de leurs créations. Si violation du règlement il y a, Patreon indique qu’une seconde chance sera offerte aux hors-la-loi « dès que possible ». Il s’agira pour ces derniers de modifier leurs pages pour les rendre conformes à la charte. Afin de catégoriser votre projet en tant que « contenu pour adulte », il vous suffit de suivre cette démarche de paramétrage. Le petit bémol, même si ce n’est pas une nouveauté, c’est qu’il n’apparaîtra plus dans la barre de recherche.
Une discrimination « anti-porno »Si Sullivan tient à rassurer son audience, la frontière est aujourd’hui ténue entre l’autorisé et l’interdit. Qu’est-ce qu’une « sexualité non-consensuelle » ? Où se situe la nuance entre érotisme et porno, contenu « illégal » et liberté d’expression ? Contradiction parmi d’autres : tout en étouffant l’exploitation de thèmes tabous, le règlement admet que « certaines de ces situations, hélas, font partie de la vraie vie », et qu’il serait malheureux d’interdire ces contenus lorsque l’intention est « personnelle, historique ou pédagogique ». Du côté de PC Mag, un porte parole de la plateforme affirme que, malgré cette réticence prononcée pour la pornographie, « Patreon ne souhaite pas censurer la globalité des contenus pour adultes ». Bref, les conséquences à venir sur le financement de l’explicite restent encore à déterminer.
Four Chambers et ses 3282 abonnés sur Patreon
Le truc, c’est qu’en pointant du doigt les contenus les plus touchy, Sullivan masque (consciemment ?) une grosse partie de la réalité. Une réalité économique. Afin de le rappeler, les créateurs de contenus NSFW officiant sur la plateforme participative viennent de mettre en ligne l’Open Letter, un manifeste collectif au sous-titre alarmant : « ne nous abandonnez pas ». L’idée est limpide : sans financement, pas de business, et sans business, pas de survie. « Nous connaissons des gens qui seraient sans-abris si Patreon ne leur permettait pas de produire du porno, et il y en a un grand nombre » peut-on lire. Un tournant inquiétant pour tous ces artistes qui, explicite oblige, se retrouvent régulièrement bannis des réseaux sociaux grand public.
Ce texte militant insiste sur la nécessité de repenser « ce système qui juge de façon arbitraire ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas ». On y trouve les signatures de Violet Blue, Bacchus, Liara Roux, mais également d’explorateurs (et-trices) de la sexualité en tous genres, entre médias alternatifs, comics underground, photographie et créations romanesques queer. Nombre de créateurs LGBT sont aussi visés par Patreon. Pour ces indépendants, il est plus que temps de dénoncer la « discrimination anti-porno ».
[EDIT] Les précisions de Jack ConteJack Conte, le co-fondateur de Patreon a répondu le 25 octobre à la polémique naissante autour des nouvelles règles de Patreon dans une longue note de blog. Il tient à préciser que les règles en matière de pornographie n’ont jamais changé, si ce n’est sur le contenu lié à l’inceste, la bestialité et la pédopornographie. D’après lui, le porno n’a jamais été autorisé sur Patreon et il précise ce qu’il entend par ce contenu : « des actes sexuels avec de vraies personnes, des relations sexuelles ou de la masturbation devant une caméra ». Une précision qui ne fait que renforcer les craintes des utilisateurs de la plateforme (tout en écartant étrangement le porno SFM, très présent sur le site).
Mais Jack tient également à rassurer la communauté adulte du site : cette mise à jour des conditions d’utilisations n’affecterait qu’à peine 10% des pages NSFW et qu’ils ne couperont jamais les revenus des créateurs même s’ils enfreignent les règles. Un nouvel outil de modération va prochainement être mis en place pour gérer au cas par cas les litiges.
Les créateurs adultes restent donc dans l’attente d’informations plus concrètes. A notre connaissance, aucune page n’a été pour le moment suspendue (si ce n’est le compte Twitter de Liara Roux pour des raisons obscures) et il est fort à parier que rien ne changera pour les créateurs adultes. On vous tiendra informé s’il y a du changement. N’hésitez pas en attendant à nous soutenir via notre page Patreon (pendant qu’il est encore temps).
Arrivée dans la scène indépendante depuis plusieurs années, Lina Bembe y est devenue au fil du temps une performeuse incontournable (cette année, le PornFilmFestival met d’ailleurs en avant son travail lors d’une projection dédiée). Féministe et engagée, elle milite pour un porno éthique et différent, notamment sur la représentation des personnes racisées. On est allé à sa rencontre pour découvrir son parcours et connaître ses futurs projets.
Bonjour Lina, peux-tu te présenter à nos lecteurs qui ne te connaîtraient pas encore ?
Je suis Lina Bembe, performeuse mexicaine, modèle et parfois écrivaine basée à Berlin. Je transpire dans des films sexuellement explicites allant de la narration féministe amateur au post-porn queer. J’apparais également dans des films non-explicites qui traitent de féminisme et de sexualité.
Photo © Sarah Piantadosi, stylisme Ellie Grace Cumming
Quand et comment t’es tu lancée dans le porno ?
J’ai commencé il y a deux ans et demi. La première année j’ai pris mon temps, mais depuis 18 mois je travaille de manière beaucoup plus intensive sur des tournages avec lesquels je me sens à l’aise. Faire du porno n’a pas été une décision rationnelle ; je me suis lancée sur une intuition. À Berlin, j’ai vu des pornos avec des perspectives rafraîchissantes auxquelles je pouvais m’identifier. J’ai pensé que je pourrais moi aussi faire ça, donc je l’ai fait et ne l’ai jamais regretté. Plus tard, après un peu plus de réflexion, j’ai réalisé que la pornographie était ma vocation. Elle comble très bien mes passions, mes intérêts et les choses dans lesquelles je suis douée. J’adore ce que je fais.
In today's episode of 'I Love My Job': A brain freezing date with @BiszhopBlaczk 's sticky sweetness Shot by @Poppy__Sanchez 4 #Lustyice pic.twitter.com/tYePEQ2QNx
— Lina Bembe (@linabembe) May 24, 2017
Quel type de porno regardes-tu ? Est-il différent de celui que tu fais ?
Plutôt qu’un genre particulier ou un style, j’aime regarder du porno où apparaissent des corps non-blancs ou qui célèbrent un autre aspect de la diversité des corps, loin des standards blancs hétéronormés si présents dans la plupart des films. Je mets des points supplémentaires s’ils sont réalisés par des personnes racisées. J’aime aussi quand le porno est capable de transmettre des émotions intenses ou d’amener une réflexion sur un sujet politique en particulier. En plus, j’aime rire quand j’en regarde et j’aime voir les perfomeurs s’amuser devant la caméra. J’adore quand voit clairement que l’alchimie est réelle !
Lina et Mickey dans leur vidéo faite maison pour Lustery
Qu’est-ce que ça fait d’évoluer en tant que femme latine et queer dans le milieu du porno ?
Tout d’abord, je me sens immensément chanceuse et fière d’être une femme queer Latino-Américaine non-blanche. Je me sens privilégiée et je ne souhaiterais jamais être quoi que ce soit d’autre. Comme beaucoup, j’ai des problèmes de confiance en moi et je dois faire face quotidiennement au harcèlement, à la misogynie et au racisme. En ce sens, le porno m’a énormément aidé à affirmer mon identité et à voir mes origines, mon corps et ma sexualité comme un élément puissant de mon identité et non pas comme une faiblesse. Le porno m’a aidé à mieux m’accepter, à être maîtresse de mon corps, de mes désirs et d’être plus assertive lorsque je suis confrontée au racisme et au sexisme – particulièrement en Europe où beaucoup de personnes me traitent comme un animal exotique ou comme une idiote venue du Tiers-Monde qui ne peut pas se défendre. Je pense que le porno peut-être une source d’empuissancement [traduction québécoise de empowerment, ndlr] pour toutes les femmes qui se lancent dedans par conviction. Je ne vois jamais de faiblesse en elles, bien au contraire. Pour moi ce sont des déesses en chair et en os.
The Misandrists Bruce LaBruce
Quand je travaille en tant que femme queer racisée, je fais attention aux boîtes et aux projets auxquels je participe pour éviter d’être représentée de manière racialisée ou exotisée. C’est un aspect qui m’a toujours mise en colère, bien avant même que je décide de faire du porno. À mon sens, une partie de l’éthique dans le porn c’est d’arrêter de perpétuer des attitudes racistes ou sexistes, même quand on parle de « fantasmes ».
Peux-tu nous parler de la scène « Feminist and submissive » ?
J’ai adoré tourner ce film ! Accepter était évident. D’une part, je connaissais la façon de travailler d’Erika Lust et je suis à l’aise avec son style. D’autre part, travailler avec Owen Gray est toujours une bonne combinaison de plaisir réel et de professionnalisme. Donc en gros, j’ai voyagé jusque Barcelone pour me faire plaisir ! Le jour du tournage, le plaisir et les orgasmes étaient vrais, j’étais au 7ème ciel ! Ensuite, j’ai participé au tournage de la table ronde qui était très stimulante et je l’espère informative pour les personnes curieuses du BDSM. Je pense qu’il est important d’avoir des discussions basiques pour éliminer le stigma autour de ces pratiques et mettre l’emphase sur l’importance du consentement pour éviter les abus.
Lina Bembe avec Owen Gray dans « Feminist and submissive » – Erika Lsut
Quel porno veux-tu tourner dans le futur ?
Il est très important pour moi de continuer à travailler avec plus de personnes racisées et de tourner du contenu tout en contrôlant la manière dont je me montre en tant qu’être sexuel. Mis à part ça, il a beaucoup de genres différents que j’aimerais explorer : l’horreur, les clips ou pourquoi pas les drames ! Ce serait vraiment chouette. Enfin, j’aimerais aussi faire de la science-fiction car elle a un potentiel à être explicitement politique.
Avec qui aimerais-tu tourner prochainement ?
J’ai habituellement de bonnes expériences et une sorte de « coup de coeur porno » pour les gens avec qui je travaille. C’est toujours un plaisir de tourner avec Mickey Mod, Rooster, Owen Gray, Jasko Fide ou Parker Marx. J’aimerais vraiment avoir l’opportunité de travailler plus souvent avec des performers ultra sexy et drôles comme Bishop Black, ZeRoyale, Mad Kate ou Sadie Lune. En plus de tout ça, il y a une quantité de nouveaux venus avec une belle énergie que j’aimerais rencontrer. Concernant les réalisateurs, j’adore l’esprit de Paulita Pappel ! J’aimerais également tourner à nouveau pour Erika Lust, Bruce LaBruce, Eric Pussyboy et Goodyn Green. Enfin, je rêve absolument de tourner pour Shine Louise Houston, Cheryl Dunye, Aorta Films, Four Chambers, Maria Beatty, Jennifer Lyon-Bell, Poppy Sanchez, Alyx Fox… avec un énorme « etc »
Lina dans « Hot Power Couple » – Erika Lust
Quels sont tes projets en cours ?
Je suis en train de monter notre premier film appelé Fluidos Sudakas. C’est un film produit et réalisé par une équipe de queers non-blancs. Nous prenons le contrôle sur notre façon de nous exprimer en tant qu’être sexuels. Le tournage s’est très bien passé. Je fais aussi partie d’une équipe qui est en train de créer un film centré sur les performers et travailleurs du sexe racisés pour débattre des problèmes de représentation au sein de la scène porno. Nous organisons un atelier pendant le PornFilmFestival à Berlin, je suis super excitée ! Sinon, je fais aussi partie d’un gang secret… Nous travaillons sur un projet à propos du féminisme et des espaces publics, avec une touche d’humour insolent. J’espère pouvoir en parler plus en détails bientôt.
Photo en une par Karyn Hunt.
Vu sur Chloé soumise, une nouvelle aventure de Chloé
Après la série Impromptus pour Chloé, en six épisodes à présent réunis, Daphnis m’avait envoyé,…
Cet article provient de Littérature érotique
Vous connaissez forcément Charlie si vous suivez ce blog, on a un partenariat sympathique et décomplexé pour parler ensemble de #CULture et de #Sexeducation. C’est elle qui montre sa (très belle) chatounette dans les vidéos pour faire de vous des personnes incollables sur la sexualité. Mais Charlie ne fait pas que montrer sa chatounette, elle…
Cet article Les lectures érotiques de Charlie Liveshow est apparu en premier sur NXPL.
Chim chimney chim
Je chantonne en ramonant
D’un doigt ton urètre.
« Anvi de fourré ? »
« Es-tu plus doué au lit
Que sur Messenger ? »
Un gode-ceinture
Du lube et des piments forts :
La nuit sera chaude.
Mets ton ciré jaune
Glisse-toi entre mes jambes
Je fais de la pluie.
Tu fourres ta main
Dans ta culotte et tu me
Fais un doigt d’honneur.
Je te téléphone
Pendant que sur mon clito
S’active une langue.
Tu m’as bricolé
Un amant à remontoir
Infatigable.
Tu me fais la cour
Je réprime un bâillement
Quand est-ce qu’on baise ?
En espéranto
Je susurre des mots obscènes
Kaj vi ŝatas ĝin.
Un Alexander
Servi avec des glaçons
Faits avec ton sperme.
Le mec qui signale
Tous mes statuts sur Facebook
M’envoie des dick pics.
Fais-moi ces choses
Que jamais je ne pourrai
Oser raconter.
En plus des morpions
Ce salaud m’a donné des
Punaises de lit.
J’étais menstruée
Mon lit a maintenant l’air
Du lieu d’un crime.
Je suis dans l’entrée
Accroupie pour lui donner
Sa part de dessert.
Ses grains de beauté
En braille épellent le mot
G-a-r-c-e.
Est-ce qu’il y a
Un sous-entendu obscène
Dans ce senryū ?
Ponctue le rythme
De chacun de ces vers par
Un coup de bassin.
J’enfile ton pull
Parfumé et je copule
Avec ton fantôme.
Huilée, ficelée
Servie sur un plat d’argent
À tes invités.
Certains crient « maman ! »,
Mais toi, tu cries en jouissant
Le nom de la mienne.
Contre trois vibros
Le sexshop n’a pas voulu
T’échanger (dommage).
Es-tu fonctionnaire ?
Tu prends toujours une pause
Pendant nos ébats…
« Vas-y, surprends-moi. »
Je t’ai alors doigté les
Canaux inguinaux.
Vi ne komprenas
Miaj malpuraj vortoj
Ĝi ekscitas vin.
J’ai remplacé ses
Viagra par des dragées
Et il a bandé.
Un dernier baiser
Sur l’ourlet de tes nymphes
Et puis bonne nuit.
Au Tag Parfait, on garde un œil sur ce que Twitter fait au porn. Le petit oisillon bleu n’a jamais caché sa réserve de plus en plus marquée concernant les « contenus offensants« . Contenus automatiquement masqués sur la plateforme de microblogging, puisque susceptibles de heurter la sensibilité des internautes. Mais comme l’indique le site d’AVN, la sélection par défaut n’est pas sans abus.
Un renforcement des mesuresLe « shadowing », c’est le terme employé pour désigner les contenus que Twitter masque pour « violation du règlement« . Depuis le 17 octobre – et l’intégration du harcèlement sexuel numérique dans la catégorie des contenus offensants – ces critères se sont renforcés. Désormais, le réseau social s’appliquera à suspendre tout compte partageant des « images volées » obscènes, type upskirts, sans la permission de leurs « auteurs » (bien), tout en épinglant les comptes faisant l’apologie de la violence. Une démarche bienveillante, me direz vous, mais qui ne fait pas dans la nuance. Car sur ce second point, le robot ne différencie pas forcément la dangerosité « réelle » des images mises en ligne sur la Toile et celle des contenus pornographiques BDSM, par exemple. Ce qui condamne à l’oubli les tags trop borderline ou ambiguës pour le grand public – vous imaginez Kink.com analysé par Twitter, vous ? De quoi craindre pour l’analyse de la porn culture, susceptible d’être plus largement « masquée » à l’avenir.
Pas de répit pour les anonymesLaisser un robot masquer les contenus indésirables, c’est un peu comme jouer à la roulette russe : c’est coton. Se basant sur l’historique hashtag des utilisateurs, mais également sur celui de leurs followers (ce qui est plus aléatoire), l’algorithme Twitter est toujours à deux doigts de la marge d’erreur. Comprendre : si certains producteurs de contenus pour adultes devraient voir leurs publications masquées dans la page de résultats (même combat pour les partages de leurs abonnés), les utilisateurs anonymes, eux aussi, ont de quoi craindre pour la visibilité de leurs tweets. Puisque la majorité des comptes explicites sont généralement « suivis » par des utilisateurs anonymes, ceux-ci prennent le risque de voir leurs contenus masqués par l’algorithme. Pire, les « partiellement anonymes » eux aussi y auront droit. Pour rappel, un compte anonyme n’a ni prénom ni nom affichés en adresse URL. Un compte partiellement anonyme quant à lui a soit l’un, soit l’autre. C’est vous dire si, même aux antipodes des faps de Pornhub, vous n’êtes jamais qu’à deux doigts du « contenu potentiellement sensible« .
Pas besoin de déverser sur votre fil les fantaisies les plus underground pour être devenir l’un des fantômes de ce vaste shadowing. Si pour une raison ou une autre Twitter juge votre compte « sensible« , votre blaze sera automatiquement masqué de la barre de recherche – celle du fil d’actualités. Si d’autres veulent vous voir, ce qui ne serait pas trop mal, il leur faudra glisser du côté de leurs paramètres de recherche puis décocher la case : Masquer les contenus offensants.
Ça date de quand, ça, la case «Hide sensitive content» cochée par défaut (on l'a décochée)? pic.twitter.com/h080MVqg7K
— Garriberts (@Garriberts) October 20, 2017
Une fois ces modifications enregistrées, c’en est fini de ce shadowing pernicieux (tout est expliqué ici). Le souci, c’est que tous les utilisateurs n’auront pas forcément ce réflexe. Jusqu’où s’étendra la vague fantoche de Twitter ?
Un petit peu comme quand je baise, j’aime savoir à qui j’ai à faire quand je me branle. J’ai donc acquis, par la force des choses, une culture assez étendue sur les pseudonymes des actrices et acteurs pornos. Celles et ceux qui sont comme moi savent qu’il est parfois très compliqué de retrouver un nom lorsqu’on n’a qu’une image ou un bout de scène. Mais cette connaissance chèrement obtenue est plutôt désapprouvée par le commun des fappeurs. Quand tu arrives à nommer Tyler Nixon, des blaireaux questionnent ta sexualité ; quand tu identifies Kylie Page, les mêmes te traitent de gros pervers. Tu as simplement de l’intérêt pour le porno en tant que divertissement et milieu professionnel, et on te met à part ; imagine si tu en faisais vraiment…
Un peu comme Robert Paulson, les performeurs et performeuses existent, ils ont des noms. Pourquoi les cacher ? Nous sommes dans un mouvement tendant vers l’affirmation du porno comme une véritable industrie artistique, alors commençons par créditer les gens qui y travaillent. En effet, c’est un métier et en reniant le droit d’être reconnu par son pseudo, on empêche le public de réaliser qu’ils existent, qu’elles bossent réellement. Donc, lorsque je tweete un petit jeu pour deviner quelles sont les actrices, évitez d’essayer d’être marrant en répondant : fap 1, fap 2, fap 3. Ce sera drôle quand ces personnes seront véritablement reconnues.
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Il y a eu cette annonce de Playboy avec son « bon côté de l’Histoire » qui met en avant une Playmate transgenre. Chanel Santini et d’autres ont réagi positivement.
"Being a woman is just being a woman." Meet November 2017 Playmate Ines Rau, the first transgender Playmate. https://t.co/w28vfilSP9 pic.twitter.com/iVAqOgB0TK
— Playboy (@Playboy) October 18, 2017
Standing on the right side of history. pic.twitter.com/i9ySJ4yBrL
— Playboy (@Playboy) October 19, 2017
Du coup, elle essaie de se placer. J’aurais fait pareil.
It’s always been a dream of mine to pose for @Playboy ✨ Never thought it was possible until now, who would want to see me in the mag? pic.twitter.com/B4ZJxz94ex
— Chanel Santini (@CCSantini) October 20, 2017
Face à l’étroitesse d’esprit de certains, Jessica Fappit réagit. Le mouvement est amorcé et il devrait continuer.
Trans stuff isn't going away. It's going to get bigger every year. You don't have to like it but you're not going to make us go away.
— 18day till bday Buns (@JessicaFappit) October 20, 2017
Chanel aussi. Rappelons qu’elle n’a que 19 ans.
Sounds like your just mad cause your completely irrelevant. Step your Pussy up bitch. Tgirls are the future & we ain’t going anywhere baby https://t.co/4iZZJEqx61
— Chanel Santini (@CCSantini) October 21, 2017
Prochaine étape, le défile de Victoria’s Secret, comme un fan de Chanel l’a suggéré.
First Trans Angel? if Playboy can put a Transwoman in the mag VS should get inspired too 🤗 https://t.co/LVuI2pBqQj
— Chanel Santini (@CCSantini) October 22, 2017
Vous pouvez écouter ce qu’elle dit à propos de sa situation.
Public Service Announcement #girlslikeus #TransIsBeautiful pic.twitter.com/Db3fHG3n14
— Chanel Santini (@CCSantini) October 22, 2017
Je parle tellement de Chanel, on dirait que je suis amoureux. Oh wait!
Et pour mater du porno avec des Tgirls, il faut aller chez Trans Angels !
Are you ready for tomorrow's latest scene with @NATASSIADREAMSX & @Eli_Hunter88? pic.twitter.com/6h6nTiYDcF
— TransAngels Official (@Transangelsxxx) October 22, 2017
Ou aller sur le ManyVids de Natalie Mars.
"Two Gingers and a Dickgirl" feat. @OUSweetheart & @yaegerman
ManyVids: https://t.co/PAPI5svkJB
Clips4Sale: https://t.co/jfxQB06FdA pic.twitter.com/q1NAPeykOU— Natalie Mars (@theNatalieMars) October 21, 2017
À noter que cette Ines Rau n’est pas la première à poser pour Playboy.
The first transgender woman to pose for Playboy was Tula in September 1991. pic.twitter.com/Xpl65HZaEU
— Playboy (@Playboy) October 19, 2017
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Olympe de G a sorti un trailer très beau pour sa nouvelle vidéo chez Erika Lust.
The Dick, The Cunt & The Asshole.@Olympe_De_G & @xconfessions make an homage to the human body & three of life's greatest treasures… pic.twitter.com/1XgurQMSsa
— Erika Lust (@erikalust) October 17, 2017
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Vous n’avez pas pu passer à côté de l’historique mouvement de dénonciation du harcèlement et des agressions sexuelles qui a eu lieu dans de nombreux milieux ces derniers jours. Bizarrement, je n’ai vu personne s’en faire l’écho dans la sphère porno, à l’exception de Molly Saint Rose. Comme si l’omerta était trop forte. Liselle Bailey, réalisatrice pour Dorcel notamment, l’a évoqué, mais rapidement.
I've had sexual harassment in the Porn industry but nothing compared to when I worked in the music industry, TV or even as a teacher #metoo
— Liselle Bailey (@LiselleBailey) October 16, 2017
Fist Pump Films, enfin le mec qui gère derrière, a sorti une sale vanne à une actrice.
i didn’t even @ them, just unfollowed and said i won’t work w ppl that make rape jokes 🤷♀️ pic.twitter.com/IRuvIKlP9h
— ivy aura (@ivyaura_) October 16, 2017
Déjà qu’il met un temps incroyable à sortir le site, il se retrouve blacklisté par certaines filles. Pas très malin.
fist pump films. they deleted it and apologized to me for “being offensive” but i’ll never shoot with them now
— ivy aura (@ivyaura_) October 15, 2017
Janice Griffith s’est énervée contre plein de choses cette semaine. Mais elle a surtout sorti une histoire de N-word utilisé par Riley Reid avec le groupe Metro Zu. Du coup, on n’aura jamais plus de porno entre elles.
Just so y'all know, this is how @rileyreidx3 feels about the n word. pic.twitter.com/3Z5cxqScSo
— janice (@thejanicexxx) October 22, 2017
Je vous avoue que j’ai de plus en plus de mal à suivre les clashs, ça devient ultra technique. J’en ai passé un tas à l’as parce que le subtweet (remarque passive agressive sans dire à qui elle est vraiment adressée) était trop puissant.
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Pixie a trouvé un keum qui veut bien passer devant la caméra. On est plutôt contents, ça va faire du chouette contenu à venir.
Hey guys! Guess what? I fell in love~*~*~*~*~*~
pic.twitter.com/qymU3E5Hun— Pixie (@PixiePixelized) October 17, 2017
La Française a la douce voix, Lele, cartonne sur Pornhub avec son ASMR. Bravo à elle.
700k views on #pornhub Merci pic.twitter.com/1jMPbEwXwo
— Lele (@ohshititslele) October 18, 2017
Pandora / Blake fait une émission de radio. Elle a invité Blath et Dion de Rossi. Ça ne va pas parler du dernier Brazzers, ça c’est sûr.
I'm being interviewed by @pandorablake on Radio Ava in about ten minutes – come listen to me chat shit.https://t.co/i1HFpJ8gs5 pic.twitter.com/6dfmHjJrh6
— Blath. (@blathh) October 20, 2017
So excited to be repping @Sluts4slutscol on AVA Radio today talking queer porn w @blathh and @pandorablake pic.twitter.com/PK1szEpqQN
— Dion De Rossi (@DionDeRossi) October 20, 2017
Elles sont toujours aussi mignonnes.
content filming w your favorite fractals… (editing this shaving video today…!) pic.twitter.com/QzU0OwyqmV
— alex&amelia ☁️ (@shycloud_CB) October 22, 2017
Petit clin d’œil à notre Carmina nationale qui lance un documentaire autour de la cam sur la revue Far Ouest.
Oubliez vos apriori sur le sexe, la pornographie ou la prostitution. Avec @JohanDrillard et @carm_ina ➡️ https://t.co/7CgktJFULC pic.twitter.com/8AkbJfoQk4
— Revue Far Ouest (@RevueFarOuest) October 18, 2017
Rappel utile : payez votre porno. Elle nous rappelle que cela permet aux artistes, indé notamment, de survivre. Et sinon, éduquez vos potes quand ils vous racontent qu’ils ont kiffé une vidéo sur Pornhub (ou dites-leur d’aller sur Le Bon Fap).
#payforyourporn pic.twitter.com/vwYfsdR3t4
— ☀️Nicki Sunshine☀️ (@_NickiSunshine) October 20, 2017
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Le porno de Chanel Santini fait envie. Dommage que ce ne soit que sur OnlyFans.
❤️ @MSTRVKTR & I had an amazing fuck session today coming soon to my OnlyFans pic.twitter.com/OyyBYwkW0q
— Chanel Santini (@CCSantini) October 18, 2017
Par contre, OnlyFans commence à contrarier certains utilisateurs, comme Liza Del Sierra. Son compte ne semble plus accepté de nouveaux abonnés.
Je sais. Je les harcèle. Le pire service client de la planète LOL https://t.co/lUyPuOJi3n
— Liza del Sierra (@lizadelsierra) October 23, 2017
UGH ONLYFANS NEVER UPLOAD MY STUFF ON THE FIRST TRY
— Sammie Katsueki (@lil_bbgrl) October 22, 2017
L’amour dans le porno existe. Ces deux-là en sont une des nombreuses preuves.
Happy Birthday to my love, @WhoisLogan 🥃 pic.twitter.com/OPF0EVgHNx
— Kristen Scott (@krisscottxxx) October 17, 2017
Moi aussi Kissa, j’aimerais tellement. Soyons tous des Grégoire !
I wish sex workers could all support each other. Society looks down on ALL of us. Let’s be a team!!
— Kissa Sins (@KissaSins) October 21, 2017
C’est l’époque des calendriers qui arrivent. Lucy Cat est en avance.
Einblick in den März! Alle Bilder gibt es im KALENDER 2018! Für 19.99€ jetzt im Store! :D Link in der Bio! pic.twitter.com/da3TfZ4km1
— Lucy Cat (@LucyCatOfficial) October 22, 2017
Énorme enquête sur la taille des cam models cette semaine. Lily Ivy a lancé le thread le plus intéressant.
Camgirls, how tall are y'all? Just wondering. I am 5'6"
— Autumn Angel (@LilyIvyMFC) October 18, 2017
Apparemment, les gens sont aussi plutôt petits dans le porno.
*spoiler alert* everyone in porn is actually really short
— Owen Gray (@veryowengray) October 18, 2017
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Le cosplay et le déguisement, surtout en cette période d’Halloween, sont une vraie tendance. Qu’attendent les féminins pour en parler ?
here’s my Sally look from Nightmare Before Christmas. was a heck of a time getting this to come together but I am pleased. Cam soon! pic.twitter.com/39ZIVi7Ksd
— Jasper Ahptik (@ahptik) October 21, 2017
✨️✨️✨ pic.twitter.com/BnNAdFCkTi
— Artemis (@Artemis__Moon) October 21, 2017
I woke up like this…not sure what happened but I think last night got a little crazy?? pic.twitter.com/dye37dcxPV
— Kitty Kat Luna (@kittykatluna_) October 21, 2017
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Que feriez-vous sans cette petite sélection de jolies photos hebdomadaire ?
— charlotte sartre (@GothCharlotte) October 16, 2017
She was such a PYT, catching all the light pic.twitter.com/omJcZAAAF4
— Rσвιи мaɛ (@RobinMaeeee) October 17, 2017
It's 2am so here's some cute pics of @thekiranoir that I took the other day ✨ #pervert pic.twitter.com/Ezhin24kA3
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) October 18, 2017
IG saw them first.
PYT: @Andrea_Rosu pic.twitter.com/puysSvtWcl
— Vic (@shitbyvic) October 19, 2017
despite this bruise & speaking very shitty French, getting tested in Paris was my fastest/easiest testing experience ever
be online soon pic.twitter.com/5zUFfX268h
— moth + rust (@mothandrust_) October 19, 2017
If the bad girls are what you want, I can show you bad. I can show you bad.
Photo by David Zayas Jr.
NYC 2017 pic.twitter.com/LtwRZOGRKC— Ramona Flour 18+ (@RamonaFlour) October 20, 2017
alien pussy pic.twitter.com/1wPkR9j29V
— Mia Rand (@rand_mia) October 21, 2017
Goodnight pic.twitter.com/1cJ0vUyXJn
— Lily LaBeau (@LilyLaBeau) October 22, 2017
C O M I N G S O O N
to https://t.co/TbPCytIuuO
✖️ pic.twitter.com/pu9NxYAyNv— Four Chambers (@fourchambered) October 22, 2017
I feel you on my finger tips , my tongue dances behind my lips for you pic.twitter.com/PeM6u2r6l5
— Carmen Caliente (@carmencalixxx) October 18, 2017
All the dick I'm getting tonight. pic.twitter.com/7K9MV8D4Bj
— Valentina Nappi (@ValeNappi) October 21, 2017
— Mutin(aea) (@mutinaea) October 18, 2017
Tonight was really fun, thanks!!! pic.twitter.com/cdIwd9qlE4
— Brazilian X Nuts (@brazilianxnuts) October 19, 2017
BOOTY GAINZ & taco pic.twitter.com/nkikNC8bC0
— Kendra Sunderland (@KSLibraryGirl) October 19, 2017
Photo de une : Charlotte Sartre (la divine) par Isabel Dresler.
Des hommes en situation de pouvoir abusent de leur pouvoir. Ces hommes ont l'habitude de se faire obéir et de profiter d'autrui. Ils ne sont pas les seuls à le faire, tant s'en faut, car beaucoup d'hommes harcèlent et agressent sexuellement les femmes, mais leur impunité est grande, même si le mouvement des femmes a commencé à la fissurer.
- ViolencesJe me souviens avoir cliqué sur ce lien clickbait qui disait « Ces stars qui ont très mal vieilli » avec une photo de Brigitte Bardot. J’avais la vague espoir qu’on évoque par exemple ses propos racistes répétés, même s’il faudra un jour qu’on parle de cette tendance à attribuer à la vieillesse ou à la sénilité des propos racistes, homophobes, transphobes ou sexistes. L’article s’étonnait donc réellement qu’une femme de 83 ans n’ait plus le physique de ses 25 ans. C’était visiblement une offense personnelle, un sale tour qu’elle nous jouait de vieillir comme tout un chacun. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’il semble presque plus violent pour certain-es que Bardot ait vieilli qu’elle tienne des propos racistes. A se demander ce qu’il se passerait si elle tenait les mêmes propos avec son physique de 1965.
Les femmes ne sauraient être uniquement talentueuses ou intelligentes ; il faut toujours rappeler qu’elles ont été belles ou, tout au moins, jeunes. Trois monstres du cinéma français, Mireille Darc, Danielle Darrieux et Jeanne Moreau sont mortes il y a peu. Toutes les couvertures de journaux qui leur ont rendu hommage ont exhumé des photos d’elles d’il y a 30, 40 ou 50 ans. On n’a vu aucune photo récente, où elles avaient plus de 50 ans, contrairement évidemment à Jean Rochefort que quasi tous les journaux montrent déjà âgé. Il n’y a même pas l’excuse de dire que leurs derniers bons films sont déjà anciens puisque toutes ont continué à avoir une vie publique et à tourner qui dans des films, qui à réaliser des documentaires.
Mireille Darc était par exemple, lors des nécros, toute entière réduite à sa fameuse robe et nous avons ainsi eu le plaisir de lire, alors que son cadavre était à peine froid, les fantasmes explicites de beaucoup d’hommes sur son postérieur. Il n’y a évidemment aucun problème à avoir été très sexy et avoir incarné un fantasme absolu ; Mireille Darc l’assumait volontiers d’ailleurs et en était, semble-t-il, plutôt contente. Le problème survient lorsque TOUS les media font leur couverture sur cet unique film et procèdent de la même façon avec toutes les actrices qui décèdent. Une actrice ne vieillit pas et fut-elle centenaire, elle semble être morte à l’âge de 30 ans. Je ne sais pas ce qu’il y a de problématique à montrer les rides, le visage qui tombe, les fanons du visage, les taches de vieillesse. C’est ce que montre la couverture de Telerama pour Jean Rochefort ; il est âgé, il a les yeux chassieux, les joues creuses, des rides et des tâches. En ne faisant pas la même chose pour Moreau, Darc ou Darrieux, on les ampute d’une partie de leur vie, on a l’impression que ce qu’il y a eu après leur jeunesse compte moins ou peu. On a l’impression d’une ultime galanterie, comme si on leur rendait service au fond, à ne pas exhiber leur visage marqué et ridé, comme s’il y avait une quelconque gêne à apparaître aussi vieille. Peut-être que toutes les vieilles femmes devraient faire comme Greta Garbo et se cloîtrer après 50 ans pour préserver le monde de leur vieillesse si insupportable. Il semble que la vieillesse féminine, qui commence vers 40 ans semble-t-il, constitue une gêne, une offense, une violence. Alors toutes les actrices meurent jeunes au contraire des acteurs. On a l'impression d'une espérance de vie inversée entre les femmes et les hommes tout d'un coup.
Le 17 octobre 2017, le député Mustapha Laabid interpellait Marlène Schiappa au sujet des violences faites aux femmes. Il se contentait de répéter ce que 250 féministes ont dit avant lui, ce que la secrétaire d’état a dit avant lui, mais il fut acclamé par toute l’assemblée nationale.
Et Colette Guillaumin de dire : « Avez-vous remarqué dans les assemblées : une femme dit un truc... plouc, ça tombe au fond, pas une ride à la surface, rien. A condition d'ailleurs qu'on ne lui coupe pas la parole sans même se rendre compte qu'elle parlait, sans même ouïr qu'un son sortait de sa bouche. Car, qu’elle commence à parler ou qu'elle ait « fini » - elle a d'ailleurs intérêt à se dépêcher, ce que le plus souvent, l'excuse à la bouche et l'œil angoissé, elle ne montre que trop -, on n'a rien entendu. Ravivez vos souvenirs de colloques divers, congrès, réunions syndicales et autres assemblées, houleuses ou non. Donc, rien, on recommence à parler dès qu'elle l'a fermée, et souvent avant. Même si on ne pouvait pas le moins du monde l'accuser de digression, on ne l'a pas entendue, donc on peut continuer après qu'elle a cessé de faire du bruit et de troubler la concertation. Mais, mais... un quart d'heure après - ou une heure, c'est selon - quelqu'un (un) d'autre, mû par une inspiration soudaine et irrépressible, dit (ce qu'elle avait dit). Alors là on écoute, et on entend : c'est un homme qui parle. On écoute, même pour s'opposer au besoin, la question n'est pas là, on peut être contre mais on a entendu. On a même entendu quelqu'un qui vient - enfin ! - d'avoir une idée nouvelle, tout fraîche, toute neuve, que personne n'avait jamais eu... C'est pour ça, on est frappé ! C'est frappant quelque chose qui n'a jamais été dit, non ? Transparentes nous sommes. Transparentes mais utilisées. Pas du tout inefficaces, très efficaces même, productrices d'idées anonymes, mères de la pensée en quelque sorte. Là où ça puise librement, là où on peut regarder et voir à travers... Oui, nos mères étaient des vitrières. »
Au milieu de son discours on entendit « ces femmes sont nos mères, ces femmes sont nos filles, nos sœurs, nos amies ». Il entrait ainsi dans la longue tradition des hommes qui considèrent qu’une femme n’existe que si elle est rattachée à un homme. Stéphanie Lamy s’en faisait également la reflexion, ce qui lui valut d’ailleurs un bel harcèlement.
Cette tradition va de Claude Levi-Strauss « Le village entier partit le lendemain dans une trentaine de pirogues, nous laissant seuls avec les femmes et les enfants dans les maisons abandonnées » (s’ils sont avec les femmes et les enfants, ils ne sont pas seuls, le village n’est pas parti entier et les maisons ne sont pas abandonnées) au harceleur de rue qui demande à un groupe de filles si « elles sont seules » comme si être en groupe exclusivement féminin, ne constituait pas une preuve solide de compagnie, comme si ne pas être en compagnie de ses propriétaires, de ses cautions d'existence changeait la donne en matière de harcèlement.
Et cela existe également pour les actrices qui ne sauraient avoir une existence propre. Je relevais déjà à la mort de Mireille Darc qu’on disait d’elle « qu’elle avait joué auprès des plus grands ». C’est une phrase qu’on retrouve également pour Moreau et pour Darrieux qui furent deux des plus grandes actrices du cinéma français et mondial. Bien évidemment rien de tel pour Jean Rochefort qui est un des plus grands, qui n’est pas défini par quelqu’un d’autre que lui-même et qui existe par ce qu’il a fait et non par ce que les autres hommes ont fait à côté de lui. Les femmes peuvent-avoir accompli les plus grands exploits, joué dans les plus grands films ; il faut les ramener au neutre générique, à un homme qui va les définir, leur accorder un peu de sa valeur intrinsèque.
On dénonce beaucoup ces jours-ci les violences sexuelles dont sont victimes les femmes. On s’en étonne. Comment en être surpris alors que les femmes sont toujours définies comme des appendices de l’homme ? Un surplus, Une « Madame de », une femme, une mère, une sœur. Un truc en plus qui n’a de la valeur que s’il a un homme pour le définir, si elle est la femme ou la sœur d’un homme. Je pense à ce film où un homme harcèle une femme, il n’écoute absolument pas ses refus, il doit être sourd, je ne vois que cela. Arrive l’amant de la jeune femme. Notre harceleur s’excuse auprès de lui. La femme n’a aucune importance, elle est entre eux, elle n’a pas de valeur propre, elle n’a pas de refus à exprimer puisque cela ne compte pas. Elle acquiert une valeur en tant que propriété d’un homme.
Libération, 29 août 2017
Paris-Match, 28 août 2017
Libération, 1er août 2017
Libération, 20 octobre 2017
La cinémathèque, 31 juillet 2017
La cinémathèque, 19 octobre 2017
Première, 31 juillet 2017
Première, 09 octobre 2017
Le Monde, 10 octobre 2017
La grande librairie, 12 octobre 2017
France info, 16 octobre 2017La cinémathèque, 9 octobre 2017
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La répression de propos insultants est prévue par la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, mais ce n’est qu’en 2004 qu’elle a été modifiée pour rendre délictueuses les injures visant spécifiquement les gays et les lesbiennes. Huit années de plus ont été nécessaires pour que les insultes transphobes soient logées à la même enseigne. La loi du 6 août 2012 réprime en effet les injures commises à raison de l’«identité sexuelle», une terminologie jugée alors très insatisfaisante par les associations trans. En janvier 2017, cette expression sera enfin remplacée par celle d’«identité de genre», plus conforme à la réalité de la transidentité. Il a ainsi fallu à la loi française plus de 130 ans pour protéger l’ensemble des personnes transgenres, lesbiennes et gays des injures les visant spécifiquement.
Insulte publique ou non-publique ?Pour déterminer les règles applicables à votre situation, il faut s’interroger sur le caractère public ou non de l’insulte subie. L’injure publique est celle pouvant être entendue ou lue par un public étranger à l’auteur des propos et à ses victimes : c’est le cas si elle est proférée en pleine rue. À l’inverse, l’injure non-publique est celle prononcée sans qu’aucun témoin extérieur ne soit présent (par exemple lors d’un envoi par SMS). Les propos tenus sur un réseau social peuvent être publics ou non selon les paramètres du compte ; il faut que les insultes soient accessibles à tout internaute pour qu’il s’agisse d’injures publiques.
Selon le cas, les peines encourues divergent. Une amende de 750€ est prévue pour une injure homophobe ou transphobe non-publique, contre 6 mois de prison et 22 500€ d’amende en cas de publicité.
Victime de tels propos, vous pouvez vous rendre au commissariat pour porter plainte ou écrire directement au Procureur de la République. Dans la mesure du possible, joignez tout élément qui étaye vos dires : témoignages, photos, etc. Mais attention aux délais de prescription : pour déposer plainte, vous disposez d’un an à compter des faits, en cas d’injure publique… mais seulement de trois mois en cas d’injure non-publique !
Illustration © Vergine Keaton
Photo : Lilya Brik photographiée par Alexander Rodchenko © DR
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Une vingtaine de personnes se pressaient, samedi 9 septembre, au Centre LGBTI de Lyon pour assister à la première réunion d’information d’une toute nouvelle association. Migrations, minorités sexuelles et de genre (plus simplement appelée 2MSG) a été créée le 17 mai dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie. Comme son nom l’indique, elle cherche à répondre aux problèmes que rencontrent les personnes migrantes LGBT à leur arrivée en France.
Le projet n’est pas né ex nihilo : il existait déjà, au sein du Centre LGBTI, une commission en charge de ces questions. 2MSG prend son relais pour faire face à l’afflux de demandes d’aide. Chaque semaine, plusieurs personnes migrantes viennent en effet taper à la porte des associations. Ce sont pour la plupart des hommes, venus d’Afrique subsaharienne ou du Maghreb. Certains viennent demander une attestation d’appartenance à une association LGBT, qui pourrait les aider à obtenir un statut de demandeur d’asile. Mais le soutien apporté par 2MSG va bien au-delà d’un simple bout de papier.
Constitution de dossierSes bénévoles (qui sont actuellement une dizaine, à parité hommes-femmes et tou-te-s membres d’une autre association du Centre LGBTI) aident ainsi les personnes migrantes à faire valoir leurs droits auprès de l’administration, en particulier auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Cet organisme dépendant du ministère de l’Intérieur peut accorder le droit d’asile à celles d’entre elles qui fuient des persécutions dans leur pays d’origine, notamment en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. «L’une de nos tâches consiste à les préparer à leur entretien avec l’OFPRA et à les aider à établir leur «récit de vie» : un document de une à six pages qui présente leur parcours, les raisons de leur départ et pourquoi elles ne veulent pas retourner dans leur pays», explique Jean-Yves Brunel, secrétaire de 2MSG.
Lors de cette entrevue, qui dure en moyenne une heure, une présentation confuse, contradictoire ou manquant de précisions et d’éléments personnels peut aboutir à un refus. D’autant plus que certain-e-s migrant-e-s LGBT viennent de pays considérés par l’OFPRA comme «sûrs» parce que leur vie n’y est pas en danger immédiat – ce qui ne les empêche pas d’y subir persécutions et harcèlements quotidiens. «Cette préparation nécessite de gagner la confiance des personnes migrantes», poursuit Jean-Yves. «Beaucoup sont ainsi devenus des amis». À terme, il souhaiterait d’ailleurs que celles qui ont obtenu le droit de rester en France s’impliquent à leur tour dans l’association, dont la nécessité, malheureusement, semble devoir s’inscrire dans la durée.
Prochaines permanences les jeudis 12 et 26 octobre de 15h à 18h au Centre LGBTI de Lyon, 19 rue des Capucins-Lyon 1 / 04.78.27.10.10 / www.centrelgbtilyon.org
contact@asso2msg.org / www.asso2msg.org / www.facebook.com/Asso2MSG
Photo : lors de la Pride de Londres en 2016 © Alisdare Hickson
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Vous êtes allé à l’école, vos enfants iront à l’école. Pour vous, l’école conditionne l’exercice de la démocratie. Et si c’était faux ? Dans l’ouvrage “Pensionnats Sadiques”, un chercheur secoue les idées reçues. Education rime avec soumission, dit-il.
Pourquoi tellement de feuilletons mettent-ils en scène le lycée comme un film d’horreur ? Pourquoi tant d’étudiantes sont-elles abusées sur nos écrans ? Le nombre de séries TV ayant pour cadre une Académie, un Conservatoire, un Institut ou un pensionnat est loin d’être innocent : il témoigne, spectaculairement, de l’incroyable impact du système scolaire sur notre imaginaire. Le mot «prof» éveille forcément l’idée d’un pervers. «Maîtresse», c’est pire encore. L’école cristallise tous les fantasmes de sadisme. Et pour cause : lorsque l’Occident accouche du «système éducatif», la machine à soumettre les volontés se met en branle. «Le Grand Enfermement de la jeunesse, dont le pensionnat est le parfait emblème, est un des épiphénomènes les plus frappants de ce que Foucault appelle dans son archéologie du pouvoir désormais canonique Surveiller et Punir (1975) “le moment historique des disciplines.”»
Ecole : matrice de la propagande d’Etat
A l’école, on inculque les vérités officielles. On dresse la pensée. Il s’agit de rendre l’individu «d’autant plus obéissant qu’il est plus utile», comme dit Foucault, qui énumère, avec passion, l’extraordinaire variété des sanctions mises au point par la «machine» pour rendre les enfants plus dociles. Cela passe, notamment, par toute une «micropénalité du temps (retards, absences, interruptions des tâches), de l’activité (inattention, négligence, manque de zèle), de la manière d’être (impolitesse, désobéissance), des discours (bavardage, insolence), du corps (attitudes “incorrectes”, gestes non conformes, malpropreté), de la sexualité (immodestie, indécence)». La liste des humiliations ou des peines infligées à ceux que le système nomme maintenant des «apprenants» (on appréciera la Novlangue) serait sans doute trop fastidieuse, ici. Parlons plutôt de sexe. Ou plutôt de dressage érotique.
Ce que le conditionnement scolaire fait à notre libido
Ce qu’il y a de surprenant avec l’être humain, c’est cette propension à retourner la souffrance en plaisir. De la propagande répressive, il fait le moteur de ses rêveries. De l’injustice et de la misogynie, une source inépuisable de fantasmes. Pour Antonio Dominguez Leiva, il y a là matière à méditation. Notre sexualité ne serait-elle qu’une réaction de défense immunitaire aux diktats de la société ? Spécialiste du cinéma, de l’érotisme et de la cruauté (Université du Québec à Montreal), Antonio Dominguez Leiva brosse dans l’ouvrage Pensionnats Sadiques une passionnante histoire de notre asservissement, analysé au prisme des productions érotiques. Pour ce chercheur à la plume acide, les vidéos X, les slashers, les giallo, les mangas hentaï et les romans masturbatoires incarnent par excellence «l’extension libidinale du régime des micropénalités analysé par Foucault» : ils s’inspirent majoritairement des pratiques pédagogiques et de ses corollaires : l’instruction, la leçon, l’interrogation, la punition.
Instruction, leçon, interrogation, sanction
L’imaginaire érotique occidental est terriblement révélateur. Il s’appuie en grande partie sur des scénarios de dressage qui mettent en scène des jeunes, livrés à des institutions censées leur inculquer des «règles de vie»… Le scénario du pensionnat sadique est le plus courant. Antonio Dominguez Leiva en fait remonter l’origine à «l’époque baroque, ce “grand âge du fouet”» : dès le début du XVIIe siècle, des voix dissidentes postulent «non seulement le caractère esclavagiste de la pratique punitive mais aussi sa dérive libertine». En Grande Bretagne, un pamphlet anonyme de 1669 présente les écoles comme des bordels où les «parties honteuses des enfants» sont frappées, telles des enclumes, de coups lubriques et impudiques. L’auteur demande, ironiquement : «exercée sur d’autres parties, la punition aurait-elle lieu si souvent ?». En 1693, le philosophe anglais John Locke –dans Pensées sur l’éducation– écrit : «Cette discipline tyrannique fait des individus serviles» («Such a sort of slavish discipline makes a slavish temper»).
Le vice anglais : naissance d’une perversion
«Dans la comédie décapante The Virtuoso (Shadwell, 1678) un vieux demande à sa maîtresse de produire «les instruments de notre plaisir» qui ne sont autres que des verges, expliquant qu’il a été si habitué à l’école qu’il ne peut plus s’en passer […]. Il s’agit là pour Ian Gibson, dans sa célèbre somme sur la question, The English Vice, de la première allusion littéraire en langue anglaise au lien entre punition corporelle et algolagnie.» Le «vice anglais» ne le reste pas bien longtemps. Rapidement, la France adopte les verges de bouleau. Dans Le Chérubin (1792), un romancier anonyme évoque un Pensionnat de Demoiselles dirigé par une Directrice, de mèche avec un vieux et riche libertin, qui fait fouetter les jeunes élèves lors de séances dignes d’un roman sadien. En voici un extrait :
«Toutes les fautes commises, les dérogations au règlement, etc., sont soigneusement enregistrées pendant les quatre ou cinq jours qui précèdent la visite du Crésus; le jour de sa venue est fixé pour l’exécution de toutes les punitions infligées aux élèves. Après avoir fait entrer le vieux birbe dans un petit cabinet adjoignant la salle et dans la porte duquel sont aménagés des trous d’observation, les élèves sont appelées l’une après l’autre, mises à nu, étendues sur un établi ad hoc et fouettées sur leurs postérieurs en proportion de la gravité de leurs fautes. Dans la situation où elles se trouvent les jeunes filles ne peuvent pas se douter un instant qu’elles sont vues de toute autre personne que leur directrice. Et quand le vieux jouisseur, après avoir suivi, au moyen d’une lorgnette toutes les phases et les progrès de la flagellation en est arrivé au summum bonum de sa passion il sort de son rôle passif et se transforme à son tour en exécuteur...».
L’école comme espace de coercition et d’embrigadement
Pour Antonio Dominguez Leiva, ce récit est archetypique. Il inaugure une longue tradition de récits flagellationnistes, dont l’énumération le mène –au fil d’une éblouissante analyse– jusqu’aux jeux de massacre du cinéma plus ou moins hardcore dont les scénarios, hyper-schématiques, répètent en boucle les figures de l’étudiante enfermée, abusée, battue, violée et massacrée… ad libidum. Ces «variations autour du locus horribilis du pensionnat sadique ne peuvent, par la répétition obsessionnelle, que décupler l’effet de saturation congénital à l’iconosphère néobaroque contemporaine», dit-il, non sans avoir au passage évoqué de passionnantes anecdotes concernant les soeurs Brontë, Dickens ou Orwell. Saviez-vous que la Lowood School dans Jane Eyre (Charlotte Brontë) avait réellement existé? Que le succès du roman Nicholas Nickleby (Dickens) mena à la fermeture de la Bowes Academy qui l’inspira ? Et qu’Orwell écrivit son roman 1984 en parallèle à un pamphlet contre les pensionnats où il avait tellement souffert? On ne peut comprendre 1984 qu’à la lumière de sa critique radicale du système éducatif (Such, such were the joys). Ainsi qu’Orwell le démontre, l’appareil idéologique des états modernes repose en grande partie sur l’embrigadement de la jeunesse dans des écoles construites comme des casernes. Tous les enfants au pas !
Eclair, coup de fouet!
Parmi les extraordinaires pépites de Pensionnats Sadiques, il y a aussi ce texte de Robert Desnos intitulé «Pensionnat de Hummingbird Garden» (dans La liberté ou l’amour, 1927) qui –s’emparant des tropes les plus éculés du genre– en fait la matière d’un poème extatique. «Le texte de Desnos est à plus d’un titre une fin et un commencement, transfigurant le bric-à-brac des perversions disciplinaires bourgeoises en une dérive poétique qui vise à leur dépassement hégélien en une sorte de Aufheben libidinal», explique Antonio Dominguez Leiva, qui utilise un mot allemand difficile à traduire («lever un siège», «débloquer»), emprunté à Hegel : Aufheben est en philosophie le «dépassement d’une contradiction». La fonction de l’érotisme pourrait-elle être ainsi résumée ?
Transformant l’abus de pouvoir en source de plaisir, l’érotisme permettrait-il de «dépasser» l’opposition douleur/plaisir ? Pour les sado-masochistes, en tout cas, cela relève de l’évidence : il n’y a pas d’opposition dans le domaine des fantasmes. Comme dans celui des rêves, ainsi que Robert Desnos l’écrit, un fouet peut illuminer le monde : «L’orage de toute éternité montait derrière ton toit d’ardoise pour éclater, lueur d’éclair, à l’instant précis où le martinet de la correctrice rayerait d’un sillon rouge les fesses d’une pensionnaire de seize ans et éclairerait douloureusement, tel un éclair, les mystérieuses arcanes de mon érotique imagination. N’ai-je écrit cette histoire que pour évoquer votre ressemblance, éclair, coup de fouet! ».
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A LIRE : Pensionnats Sadiques de Antonio Dominguez Leiva, éditions du Murmure, 2014.
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Nnous Nnous y prenons doucement mais surement… Il faut réussir le déménagement. Pour réussir un déménagement il faut avoir au préalable tout bien emballé. Nnous ne déménageons pas loin. A 5 km de Nnotre ancienne adresse. Tout ce qui est petit Oon le prendre avec la voiture. j’ai pris une semaine de congés pour m’occuper de ça. C’est incroyable tout ce que l’Oon a pu cumuler dans cet appartement. Que de souvenirs. Pratiquement 5 ans. Que le temps passe vite. Trop vite à mon goût.
Nnous avons pleins de projet. je souhaite que Nnous ayons le temps de tous les accomplir.
Indy aime le jardin. moi aussi.
Dans cette maison j’ai envie de cuisiner. j’ai envie de faire des petits plats pour Lui, pour Nnous.
Un petit reminder gentil pour toutes les personnes qui me suivent et qui aiment le Fetish. La Nuit Dèmonia c’est Samedi prochain et il y a déjà 1300 personnes inscrites, si vous n’avez pas encore pris votre place, il est temps de penser à passer chez Dèmonia (les places sont très bientôt à 55 euros).…
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L’intensité est de retour au Tag Parfait où on vit des semaines ultra chargées. Clement Arbrun est de nouveau à la rédaction après une année aux Inrocks, on charbonne sur la nouvelle version de notre boutique, on prépare des articles trop longs à lire au coin du feu, tout en hallucinant sur la montée en puissance de LeoLulu. On est pas mal. A part ça, les gifs. Ils sont toujours cinq et ils n’attendent plus que vous.
On ne louera jamais assez la beauté du cumshot, qu’il se retrouve magnifié en compilation, au ralenti ou en gifs. N’empêche, le gif. animé permet comme nul autre format de rendre la giclée de foutre hypnotique, lancinante, obsédante. Belle découverte que l’énigmatique amatrice Veronika_Charm, qui , non contente de prendre les choses en mains, nous rappelle que le bon porno, ce n’est pas que de l’explicite, c’est aussi du hors-champ. – Clement Arbrun
J’assume la vulgarité et le côté « string sous l’nez » dans un club de strip que propose le porno. Derrière cette « vulgarité » des corps refaits, des bouches trop pulpeuses et du too much se cache une puissance libératrice pour le cerveau. On plonge dans le vice avec Amia Miley pour Porn Fidelity comme on passe la frontière du hardcore avec Lisa Ann : vivre une expérience intense courageusement planqué derrière son ordinateur. Ce rapport addictif aux images continuera à me fasciner même après ma mort. Le Tag n’est pas près de s’arrêter. – Gonzo
Fap et vintage ont toujours fait bon ménage. Ce threesome animé à coups d’accordéon en est la preuve. Remettons-nous dans le contexte : tourné en 1978, année érotique (un peu quand même), quatre ans après la sortie d’Emmanuelle, soit en pleine apogée de la pornographie franchouillarde, Parties fines est shooté par le grand Gerard Kikoïne, l’un des papes du X gaulois. Il met en scène une jeune Brigitte Lahaie (ici, de dos), captée dans toute sa (h)ardeur. A l’époque, cela fait seulement deux années que Brigitte se pervertit sur les plateaux. Autant dire que ce gif joyeux fait office d’archive. – Clement Arbrun
UltraFilms nous vient de l’est avec un concept ultra simple : du porno tourné en ultra HD avec des ultra filles qui donnent du plaisir à un type avec une ultra dick. Le porno de l’est arrive à jongler entre hardcore et volupté sur des scénarii pétés comme on les aime : des lunettes permettent de voir sous les jupes des filles et aussi de se faire sucer par cinq étudiantes dans un parc public. Astucieux. – Gonzo
Baeb.com ne fait pas tout le temps dans la finesse, et tant mieux. La souplesse physique de Lena Paul convient plutôt bien aux séquences rugueuses de cette usine à fantasmes hardcore. Amateurs du tag anal, on vous voit, au fond, n’ayez crainte, approchez et savourez ce joli moment de gymnastique. Les autres, restez quand même : les expressions faciales en haute définition d’une pornstar au bord du climax, c’est tout un poème. – Clément Arbrun
Image en une : UltraFilms
Quand Flore Cherry et Guenièvre Suryous, deux personnes incontournables du monde la #CULture s’associent pour faire un livre Sexo, cela présume de bien bonnes choses. Et voila leur livre « Guide de survie sexuelle de l’étudiant/e » sorti il y a quelques semaines aux éditions Tabou. Parcourons ensemble de guide. Mais en avant propos découvrons aussi les…
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Automne Les feuilles disparaissent J’essaie d’être heureuse Sans plus me rappeler La joie des jours passés
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A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, et des 80 ans du Mouvement du Nid, notre délégation propose la 400e représentation d' "Au bout de la nuit", le 21 novembre 2017 à 20h, à la Halle au Sucre à Lille
C'est une histoire vraie. A 20 ans, Nicole tombe dans le double enfer de la drogue et la prostitution. Sa rage de vivre lui permet, au fil du temps, de se reconstruire une vie et un avenir. Nicole est devenue juge et députée au Parlement de Genève.
Humour, fantaisie, pudeur et gravité font passer ce spectacle des larmes aux rires. Une suite d'émotions fortes vécues par une femme ordinaire qui ressemble à des milliers d'autres femmes "d'exception".
Un spectacle théâtrale adaptée du livre autobiographique de Nicole Castioni "Le soleil au bout de la nuit" édité chez Albin Michel.
Le 21 novembre 2017 à 20h00
lieu : Halle au sucre, 1 Rue de l'Entrepôt, LILLE
Entrée gratuite et participation libre
Places limitées et uniquement sur réservation.
RESERVER ICI
Sélectionnez Réserver ici et mettre le lien suivant :
renseignements au 06 85 21 89 71
nordpasdecalais-59@mouvementdunid.org
TIC TAC & CO Compagnie théâtrale
Adaptation et interprétation Annette Lowcay
Mise en scène Jérôme Bigo
Création musicale Stéphane Butruille
Lumières Sylvain Liagre
Costumes Christine Pélissier
Ces derniers jours ont été le théâtre d'un mouvement fort, émouvant et majeur. Des femmes ont eu le courage de se présenter sur les réseaux sociaux comme des survivantes de harcèlement, d'agressions, de viols…
- ViolencesHenri, adolescent, songe à longueur de temps à un étrange concept : “On devient adulte lorsqu’on commence à boire du café”. Critique de l’opposition entre le monde des enfants et celui des adultes symbolisée par le contraste doux-amer, Henri sera pris dans son tumulte jusqu’à l’explosion finale de l’histoire.
Dans ce roman aux contours trash et au style parfois très cru, Marc Kiska nous livre des jeunes gens tourmentés, emportés par l’ouragan de la liberté, de la violence et de la sexualité. Il nous emmène sur les traces d’une jeunesse en perpétuel questionnement : sur les Vestiges d’Alice. Comme elle, sauront-ils sauter dans le terrier et rejoindre le pays des merveilles à l’encontre des adultes ayant oubliés de rêver ?
L’auteur : né en 1983, Marc Kiska a grandi près de Saint-Étienne et vit en Norvège. il écrit ses premières nouvelles sur les chaises d’écoles. Au fil des années, elles paraîtront dans diverses revues alternatives et contre-culturelles. À l’âge de 20 ans, en cherchant à illustrer ses écrits, il se tourne vers la photographie et en fera son métier. Son sujet de prédilection, tant dans son travail photographique que littéraire ? l’adolescence, sa quête de liberté et d’authenticité, et le fracas contre la pression du conformisme. il publie à présent Les Vestiges d’Alice, son premier roman qui vient compléter ses publications photographiques dans la presse internationale et un premier recueil de photographies : Outlandish /ROOM/ (ed. The Black Fawn, 2014).
Beaucoup de femmes, dont je suis, ont observé, poings serrés et cœur au bord des lèvres, tous les témoignages déposés sur les réseaux sociaux par des victimes de violences sexuelles. Ces femmes témoignaient de tous les pays, avaient toutes les couleurs, les origines, tous les âges, toutes ou aucune religion.
C'était difficile.
Difficile parce que chaque témoignage ramenait chaque femme à ce qu'elle a vécu.
C'était difficile de voir des femmes se souvenir.
C'était difficile de voir des femmes, qui habituellement ne veulent pas parler de tout cela, qui habituellement font "comme si", témoigner.
C’était difficile de voir des hommes feindre de s’étonner alors que c’est le 50eme hashtag sur le sujet et qu’on ne peut plus faire en 2017 comme si on ne savait pas.
C’était difficile de voir des hommes louer cette libération de la parole, alors que chaque témoignage me donnait envie de hurler à n’en plus finir.
C’était difficile de voir des hommes m’expliquer que « les choses avancent » au moment où l’on est noyé sous les témoignages de viols et d’agressions. Et il faut se taire parce qu’ils sont gentils ceux-là ; si on les agresse, il ne restera personne.
Difficile parce que j’ai été témoin au début des années 2000 de la première prise de parole collective de victimes de violences sexuelles, sur le forum des Chiennes de garde et que très peu a changé depuis lors : nous avons parlé, on nous a dit qu’on nous écoutait, il ne s’est rien passé.
C’était difficile d’avoir à la fois envie que la parole se libère et qu’elle s’arrête, qu’on se taise toutes, parce que c’est trop, trop de souffrance et surtout trop d’indifférence.
C’était difficile de voir chaque insulte et chaque moquerie adressée à chaque victime parce qu’elles font écho à beaucoup d’histoires personnelles. Comment « se foutre des trolls » quand votre père, votre mère, vos amis, votre mari, la police, la justice ont eu le même discours ?
C’était difficile de voir les injonctions à porter plainte alors qu’on est tant à avoir tenté de le faire et tant à avoir été dissuadées.
C’est difficile de retrouver sous les traits d’un troll de 17 ans ce que vous ont dit votre mère, votre mec ou votre meilleure amie.
C’est difficile de lire les posts d’hommes, même bardés des meilleures intentions. Il aura fallu un tsunami pour qu’ils écoutent au lieu de simplement entendre ? Il aura fallu que des femmes raisonnables s’y mettent - et pas seulement des féministes semi hystériques - pour qu’ils écoutent ? Je ne sais même plus quels mots employer pour décrire la souffrance qui prend, qui tord, qui vrille à comprendre qu’il n’y a pas de vrai espoir, que toutes les femmes y ont droit, y auront droit et que voilà c’est comme ca.
C’est difficile de constater que les violences sexuelles restent « un problème de femmes » alors que 98% des auteurs sont des hommes.
C’est difficile de voir que nos amis, nos collègues, nos pères, nos frères, nos maris et nos amants vivent au fond très bien en sachant qu’on sera toutes agressées sexuellement à des degrés plus ou moins divers au cours de notre vie.
Je suis toujours stupéfaite de lire que nous féministes faisons notre buzz et notre business avec les violences sexuelles alors que cela fait si mal, si mal, c’est une douleur sans fin, une injustice telle qu’elle laisse le souffle court. Chercher les bons mots toujours pour qu’on écoute enfin, qu’on mette les moyens qu’on engage une vraie politique, car oui c’est possible d’arrêter tout cela pour peu qu’on le veuille.
Et puis il y a la colère.
La colère de voir des salopards refuser de voir que les violences sexuelles sont présentes dans toutes les couches de la société et pas seulement chez les riches juifs d’Hollywood et les pauvres arabes musulmans de banlieue. La colère donc devant l’instrumentalisation des violences faites aux femmes ; pour assoir son racisme, son islamophobie ou son antisémitisme.
La colère devant ces media hypocrites qui invitent les pires misogynes pour parler des violences sexuelles.
La colère devant ces media qui accordent, de temps à autres, des articles à leurs journalistes engagé-es contre les violences sexistes/racistes etc, pour mieux, ensuite, inviter des chroniqueurs sexistes et racistes.
La colère devant ce foutu concept de débat contradictoire où l’on considère que la parole sexiste doit avoir le même poids que la parole féministe.
La colère qu’on préfère disserter sur les mots d’un hashtag plutôt que sur les violences subies par les femmes.
La colère qu’on refuse à employer le bon mot pour qualifier les violences sexuelles à l’égard des femmes : du terrorisme. Nous apprenons très tôt aux femmes à vivre dans la peur, nous ne les armons pas pour lutter contre les agresseurs, nous instillons un climat oppressant, violent, lourd afin que les femmes se contiennent, se surveillent, contrôlent leurs mouvements, leurs gestes et leurs vêtements. Et les femmes qui ne respectent pas ces règles implicites, changeantes, mouvantes sont agressées, violées, tuées. Et c’est bien l’exacte définition du terrorisme ; mais pas d’état d’urgence pour celui-là. Quand un homme me saute dessus dans la rue avec un couteau et me viole, et que la terre entière m’explique que c’est au fond un peu normal, qu’est-ce que j’avais à faire là ; qu’est-ce que sinon une politique de terreur à l’égard des femmes ? Est-ce normal d’envisager que la rue n’appartient pas aux femmes ?
La colère devant ce gouvernement de tartuffes. Il faut de l’argent. De l’argent pour mener des campagnes d’éducation ou de prévention. Comme le rappelle Caroline de Haas c’est ce qu’on a fait pour la sécurité routière, le préservatif. On y a mis les moyens et cela a fonctionné. Il faut de l’argent pour des spots télé, des spots radio, des spots Internet, de la publicité diverse. Il faut des cours à l’école, au collège et au lycée. Il faut de l’argent pour les associations qui vont dispenser des cours d’éducation sexuelle. Il faut prévenir avant de seulement penser à guérir. Et bien sûr il faut de l’argent pour les associations d’aide aux victimes. Il faut davantage former policiers, gendarmes et juges.
La colère devant les hommes qui se réjouissent devant cette « libération de la parole ». Vous êtes indécents. Vous êtes ignobles. Vous vous fichez bien des souffrances que certaines ont endurées à parler. Vous vous fichez bien des insultes qu’on a reçues. Vous vous fichez bien des cauchemars qui reviennent pour certaines. Vous vous fichez bien des trolls dont les paroles font écho à ce qu’on a pu entendre à l’époque. Nos témoignages sont vos sujets d’étude. Nos témoignages étaient nécessaires pour que « vous vous rendiez compte ». Et on ne peut rien dire car on en est au stade où on devrait être contentes que vous écoutiez. Je vous vois pontifier, écrire de doctes longs posts pour expliquer combien "tout cela vous a fait du bien", "vous a permis de vous rendrez compte", "d'ailleurs vous avez en 2003 vous avez peut-être fait un truc mais vous n'êtes plus comme cela". Nos récits vous ont fait du bien.
La colère devant ces hommes qui témoignent qu’ils ont agressé, violé, harcelé mais qui jamais n’emploient ces mots-là. Ils minimisent encore et toujours. Et ils reçoivent plus de soutiens et d’encouragements que n’importe quelle victime. "Quel courage" entend-on. Courage de quoi ? Vont-ils perdre quoi que ce soit à dire, à mots couverts, qu'ils ont violé ou agressé des femmes ? Vont-ils être insultés comme le sont les victimes ? Encore une fois l'éclatante démonstration de la culture du viol. Des hommes avouent qu'ils ont violé, qu'ils ont agressé et l'on les loue de le faire. Limite des héros. Bientôt des articles pour faire parler ces hommes qui "ont osé rompre le silence".
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Au Tag Parfait, on aime les tags, vecteurs de fantasmes et de transgressions, mots magiques qu’on décoche sur les tubes comme autant de bouteilles à la mer. Mais ils ont leurs limites et leurs excès. Les tags du porn mettent dans des cases, étiquettent, catégorisent les individus. Parfois jusqu’au contresens le plus absurde – à s’en mordre la queue. C’est le cas de « l’interracial« . Un article édifiant du Los Angeles Weekly nous le démontre par A+B.
Trop « multiracial » pour « l’interracial »« Les pornstars Honey Gold et Donny Sins sont-ils trop « multiraciaux » pour le porno interracial ? » se demande à juste titre le reporter Gustavo Turner. Dans la vraie vie, ils forment un couple. Lui, Donny Sins, natif du New Jersey, se considère à moitié Espagnol, à moitié Irlandais-Dominicain. Honey Gold aime à dire qu’elle est un peu Cantonaise, noire, Indienne Cherokee, Mongole et Irlandaise. Mais dans l’univers du porno, tous deux sont d’accord sur un point : ils ne sont pas assez « black » pour entrer dans la catégorie interracial des sites pour adultes.
Il faut dire que l’interracial est un peu le dernier degré de ségrégation du fap. Les Blacked de Greg Lanksy nous en dévoilent les stéréotypes, codifiées et immuables. Ironie du sort parmi mille autres, les comédiennes et comédiens que l’on voit s’énamourer à l’écran vivent pour la plupart à Los Angeles, terre du brassage des cultures par excellence.
Honey Gold et Donny Sins © Gustavo Turner
« La catégorie Interracial creuse un fossé entre les vies réelles des performers et les scénarios qu’ils doivent interpréter » nous rappelle-t-on. Malgré ce que suggère son nom, l’interracial ne prône pas la diversité mais se réduit à une niche marketée d’un fantasme rigide et hétéro de la femme blanche – jeune et frêle – offerte aux mains de l’homme noir. Inversez la situation, les mots changent : si actrice de couleur il y a, nous glissons plus souvent dans le champ du tag « ebony ». Plus incompréhensible encore, une séquence mettant en scène un couple afro peut-être considérée sur les tubes comme de « l’ebony / interracial ».
Le tabouSi elle prône l’innovation, l’industrie du X demeure parfois archaïque. L‘interracial est encore un tabou. Si l’on sait que certaines actrices refusent de tourner sous prétexte que la couleur de peau de leur collègue pourrait nuire à leur carrière, la vérité mise à nue par le L.A Times est peut être pire : nombreuses sont les comédiennes à accepter l‘interracial, pour la bonne raison que les tarifs sont plus conséquents qu’une bonne performance hardcore.
Quant à ceux et celles qui incarnent ce tag, ils se retrouvent généralement cantonnés aux mêmes personnages d’intrus violents, de dealers menaçants et de « putes renoies du ghetto« . Détail malaisant de cet interracial aux frontières tenues, c’est la taille du pénis qui fait de vous une vraie pornstar « black » – ou non – aux yeux des producteurs (et des consommateurs ?).
Le couple en photo pour leur agence OC Modeling
« Les boîtes de production font ce qu’elles veulent. Parfois, elles emploient le tag « Ebony », puis les fans deviennent fous car ils attendent une actrice avec une peau plus obscure. Parfois, elles obscurcissent ou éclairent certain(es) comédienne(s) avec des filtres digitaux » déplore Honey. L’actrice décrit l’interracial comme un milieu de niche, aberration lexicale jaugée en fonction d’un échelon du « plus ou moins noir« , gangrenée par la concurrence, traversée par les mêmes fantasmes récurrents – big black cock et black on white en amont. Mais au fond, à qui la faute, s’interroge le L.A Times ?
A un public cultivant une étrange obsession pour l’aberration interracial, mais se révèle tout aussi divers que ce que nous montre le porn lui même ? A tous ces producteurs qui ressortent incessamment l’argument du « le public aime ça » pour expliquer leurs choix artistiques ? « Un producteur vous dira : « Ouais, c’est ridicule, mais c’est ce pourquoi les consommateurs paient » conclut Donny Sins. Ou, suggérons-le, à un imaginaire collectif plus insidieux ? Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : quand vous regardez une vidéo interracial, dites vous qu’elle n’est jamais assez multiracial.
L’orgasme est une « petite mort« , à en lire Georges Bataille (Madame Edwarda, 1937). D’accord, mais quid du « mort de rire » alors ? Ouf, les loustics de Kantoutacou viennent justement éclaircir ce dilemme existentiel, merci à eux, avec un jeu de société et d’obscénité pour petits et (surtout) pour grands. Chaleur humaine garantie.
Si vos plus cul-tes soirées arrosées d’alcool se résument à enchaîner les parties de Blanc Manger Coco entre ami(es), le concept de Kantoutacou vous sera familier. Ce « jeu de cartes dont le monde a besoin« , dixit Kassovitz (oui, rien que ça), repose sur un principe simple et plutôt identique : on commence par piocher des cartes, en majorité délirantes, à base de « gang bang« , de « lubrification » et de « dans le cul« . Puis à la carte-pivot déposée par le maître de cérémonie viennent s’ajouter les cartes personnalisées des autres joueurs, ponctuées des noms de proches, de people, de descriptions du quotidien. Le tout provoque les combinaisons les plus absurdes. Le plus drôle des mixs remporte un point, et ainsi de suite – il vous en faut trois pour gagner la partie. C’est un peu le cadavre exquis des poètes surréalistes remanié à la sauce paillarde bien de chez nous, pour amateurs d’apéros grivois.
https://ksr-video.imgix.net/assets/018/683/740/61b2c0363926603b10c27fbe469a80eb_h264_high.mp4L’un des points forts du jeu est ce décalage constant entre les dessins d’enfants recouvrant les cartes et les potacheries d’adolescent potache écrites dessus. Une bonne façon de transgresser les tabous à coups de combos, comme lors d’une bonne vieille partie de Limite Limite, ce jeu à succès « que vous aurez honte d’aimer ». Sur KickStarter, ce projet collégial monté à huit mains a déjà passé le cap des 100 %. Il ne tient qu’à vous pour qu’il caresse celui des 150.
Si des femmes vous invitaient dans leur chambre et se mettaient à vous raconter honnêtement et en détail leurs mésaventures sexuelles, que diraient-elles à votre avis ? Ina Mihalache, plus connue sous son pseudo de Youtubeuse Solange Te Parle, a interviewé durant deux ans des femmes âgées de 18 ans à 48 ans et les a écouté raconter leurs plaisirs et leurs galères sexuelles. Son livre Très Intime nous retranscrit sans ambages leurs récits et il n’y a pas à dire, c’est détonant !… Lire la suite
Cet article Très Intime : le livre qui raconte la vie sexuelle des femmes est apparu en premier sur Desculottées.
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Je me suis fondue dans le décor du Caméléon, un sauna libertin près de la gare de Lyon. Auparavant, fiesta cocktail chez Castel à...
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Après ma fulgurante aventure avec le Sybian, c’est avec plaisir que j’offre une nouvelle fois mon corps à la science du Tag Parfait. Je vais donc tester pour vous deux sextoys de la marque Je Joue. Bien que français, le nom de la marque cache en réalité une toute nouvelle boite spécialisée dans le plaisir pour adulte directement importée de chez nos voisins britanniques. C’est donc avec les deux sextoys en mains et New Order sur les oreilles que je vous amène dans des chemins croisés à la découverte du G-Spot et du Rabbit Bullet.
Je Joue avec moiTout droit venu de la perfide Albion, Je Joue propose treize sextoys (dont deux connectés). Du simple Classic Bullet au vibrant G-Kii en passant par l’anneau pénien Mio, la marque offre tout une palette de jouets à expérimenter en solo ou à plusieurs. Les formes sont toutes parfaitement harmonieuses et le toucher est particulièrement agréable. Mais ce qui fait la réelle particularité de Je Joue réside dans son engagement envers une sexualité épanouie et affirmée : « Nous voulons encourager tout le monde – des députants aux plus expérimentés – à explorer et comprendre leurs corps, enrichir leurs expériences sexuelles, et les faire succomber au plaisir de l’instant. » Pleinement dédiée à notre plaisir, l’enseigne surfe aussi sur la blogosphère avec des articles-conseils afin de compléter notre cul-ture tels que « How to give the ultimate blow-job » ou encore « The psychology of intimacy – and why it matters« .
C’est donc avec toutes ces informations en poche que je pars en quête du graal. Je Joue m’envoie les bijoux et Gonzo fait le coursier en bicyclette. Rendez-vous pris donc au Cannibale Café afin de réceptionner tout ça. Je le repère rapidement au comptoir avec l’un de nos lecteurs. Les présentations faites, Gonzo sort les deux magnifiques joujoux sur le comptoir. Dès le premier regard les sextoys me plaisent. Le packaging est tout doux et arbore de jolies impressions de plumes violines. L’ensemble est soft et discret, tout ce qu’on recherche dans un emballage de jouet pour adulte. Une fois à la maison j’inspecte de plus près ce que proposent les deux produits. Violets et parfaitement lisses, les deux offrent les mêmes caractéristiques mais ciblées sur deux zones bien précises.
Le G-spot Bullet Vibrator se concentre sur le point G comme vous l’aurez compris. A la fois waterproof et silencieux, il se manie parfaitement et se recharge grâce à un système USB. D’une taille de 8 cm, le sextoy présente une tête légèrement inclinée permettant un focus tout spécial sur le point d’extase. Du côté du clitoris, le Rabbit Bullet Vibrator, avec ses deux oreilles toutes mignonnes, propose aussi cinq vitesses différentes à coupler avec sept systèmes de vibrations. Allant du boom-boom digne de Blue Monday au rythme saccadé de Age of Consent, les deux acolytes sont prêts à satisfaire toutes mes envies.
Let’s partyPassons maintenant à la pratique. De façon tout à fait inédite, je me suis éprise du Rabbit un beau matin à sept heures. Complètement dans le gaz mais déjà véritablement horny, je m’empare du petit animal. Avec l’idée fixe que je vais difficilement réussir à me faire jouir de si bon matin, je commence le réveil tranquillement en disposant le lapin au dessus de ma culotte. Après quelques petits tours, je sens déjà des titillements dans le bas de mon ventre. Et c’est peu dire puisque deux minutes après me voilà en train de mordre les draps de plaisir. C’est donc un véritable coup de foudre que je vous raconte ici. Le Rabbit Bullet Vibrator est juste une tuerie. Tout mignon avec ses petites oreilles, on ne croirait clairement pas qu’il puisse nous emmener au plus près des cieux en si peu de temps (et de si bon matin).
Quinze jours plus tard, emménagement fait, je me remets sous la couette avec l’espoir de retrouver les mêmes sensations. Je passe les deux petites oreilles le long de ma culotte avant de les glisser doucement à même le bouton magique. En faisant quelques mouvements circulaires, j’essaie tous les modes de vibrations en faisant une fixette sur le rythme le plus soutenu et le plus séquentiel. Et c’est encore une réussite ! En quelques secondes me voilà repartie au plus près des nuages. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Allez, c’est parti pour le G-spot.
Même procédé : avant la pénétration, un petit échauffement clitoridien. L’embout incliné étant plus gros que les oreilles du Rabbit, les sensations sont différentes mais tout aussi exquises. Je teste ensuite les différents modes à l’extérieur puis à l’intérieur de mon vagin. Bien que le saisissement soit bon, la taille du G-spot me pose tout de même quelques problèmes. Je dois avouer être plus habituée aux gros joujoux (et je ne dis pas ça que pour faire plaisir à mon copain) alors me voilà quelque peu désarmée face à ses 8 cm. Même si le point G est bel et bien sa cible principale, G-spot ne permet malheureusement que très peu de va-et-viens, ce qui limite un peu la diversité des explorations.
Pour ne pas rester sur ma faim, je m’arme des deux sextoys tel Edward aux mains d’argents. Et c’est parti pour une explosion de joie au rythme décousu avec un Rabbit complètement dingue et un G-spot en pleine montée de LSD. Et là, comment vous dire…? Je joue m’a fait jouir (encore une fois). Dures les après-midi pour Le Tag Parfait.
Pandora / Blake réalise et performe dans le porno queer fétichiste depuis une dizaine d’années. Après avoir mentionné ses déboires avec la justice et les nouvelles lois restrictives au Royaume-Uni, nous sommes allés à sa rencontre pour mieux comprendre la situation là-bas, la façon dont la loi affecte les productions indépendantes et ses projets à venir en regard de ces changements.
Pandora / Blake, pourquoi avoir décidé de faire une pause sur ton projet Dreams of Spanking en juin dernier ?
Je l’ai vécu comme la fin d’une relation de six ans… Huit même, si on compte les deux ans de travail qui ont précédé son lancement. C’est une décision que je n’ai pas prise à la légère, j’y pensais depuis juin dernier après avoir gagné mon procès en appel. Quand c’est arrivé, je me suis senti-e tellement fort-e ! Je pensais pouvoir revenir au niveau d’avant sa fermeture et je me suis même dit qu’avec le battage médiatique qu’il y avait eu, j’aurais pu avoir plus de clients et développer mon affaire. Mais ce n’est pas vraiment ce qu’il s’est passé… J’avais au final moins d’abonnés puisque le site avait été fermé plus de 10 mois (d’août 2015 à juin 206, ndlr), j’avais perdu la moitié de mon trafic et les revenus qui vont avec. Sans compter qu’avec la Digital Economy Bill, j’allais sans doute au devant de nouveaux problèmes.
Je ne voulais pas prendre le risque d’investir dans le site sans être sûr-e qu’il ne serait pas de nouveau incriminé. Les personnes qui m’aidaient à le développer avaient trouvé entre temps un autre job et le site rencontrait des problèmes techniques à cause d’un changement de serveur. Bref, j’avais tous ces soucis et pas vraiment de quoi embaucher de nouvelles personnes.
http://dreamsofspanking.com/static/free/queer/queer.mp4J’ai fini par accepter mon sort et j’ai commencé à m’en détacher. J’avais l’impression qu’il fallait tout reprendre à zéro comme si c’était un nouveau projet et réinvestir autant de temps qu’à son lancement, quand je travaillais dessus gratuitement pendant que je payais les autres… Mais je n’avais pas envie de ça. J’avais réussi à faire prospérer mon business, alors tant qu’à tout recommencer, autant faire quelque chose de vraiment nouveau, non ?
J’attendais aussi de savoir ce qu’il allait se passer avec la Digitial Economy Act contre laquelle j’avais beaucoup milité. J’y ai passé beaucoup de temps, gratuitement. J’ai bien mon Patreon, mais ça ne me rapporte pas assez (juste une semaine de mon temps, pas plus). J’étais donc dans cette situation : Dreams of Spanking me rapportait peu, mon activisme aussi, un loyer à Londres à payer et des économies pour l’avenir à envisager. Je manquais de temps, c’était devenu une vraie corvée qui ne m’apportait plus rien au niveau créatif, ni de vraie revendication sur le plan politique. Comme j’avais encore beaucoup de contenu à éditer et à publier, je n’avais même pas besoin de tourner de nouvelles vidéos. Le site me semblait dépassé et associé au traumatisme de toute l’affaire. J’ai donc pris le temps de retrouver mon envie de créer et de renouer avec mon amour pour le porno.
A post shared by Pandora / Blake (@pandorablake) on Mar 28, 2017 at 1:46pm PDT
Peux-tu nous rappeler les circonstances dans lesquelles ton site a été fermé ?
En 2014, une nouvelle loi a été votée au Royaume-Uni pour rendre la fessée (spanking) illégale dans le porno. Peu de sites ont été ennuyés, mais je pense qu’il y a eu une enquête sur moi car j’avais pris position publiquement contre cette loi. Quand mon site a été fermé en août, j’ai participé à des actions politiques. Puis j’ai appris que j’allais sans doute gagner en appel et que la décision serait prise d’un instant à l’autre de le réouvrir. Je devais donc tout mettre en pause pour me consacrer à le remettre en ligne, faire des communiqués de presse pour profiter de la publicité que cela m’apporterait dans les médias, alors que je m’épanouissais dans ce que je faisais politiquement depuis la fermeture. J’en ai eu marre de devoir adapter mon emploi du temps selon le bon vouloir des décisions du gouvernement me concernant. J’avais envie de choisir ce sur quoi je travaillais.
Ceci dit, je l’ai quand même fait, mais comme le succès n’a pas été au rendez-vous j’ai été très déçu-e. Finalement, j’ai décidé de laisser le site en ligne, mais sans y passer autant de temps qu’avant. La bonne nouvelle c’est qu’en prenant cette pause, cela a réveillé mon envie de travailler sur Dreams of Spanking. J’ai accepté le fait que je gagnerai moins d’argent, mais que cela satisferait mon besoin de créer. Malheureusement aujourd’hui, faire du porno, ça coûte plus que ça ne rapporte.
Et donc tu te consacres plutôt à l’activisme ?
En fait, je me consacre surtout au travail du sexe, car je voudrais écrire un livre dessus. Je dois économiser, car cela va me prendre une année – pendant laquelle je n’aurai que très peu de revenus. Le sujet de ce livre sera : la politique de nos fantasmes. C’est une non-fiction. Ce sera en partie consacré aux fantasmes kink et violents : où en sont les limites, comment être en paix avec cela, comment concilier son féminisme avec ses fantasmes de soumission… Mais aussi à la différence entre fantasme et réalité, la façon dont nos fantasmes et la vision qu’on a d’eux peuvent changer si on décide de les réaliser. Ce sera basé sur ma propre expérience ; celle d’avoir grandi avec ces fantasmes. Comment, après m’être senti-e comme un monstre, j’ai commencé à les explorer, comment faire du porno a changé ma relation avec eux… et a fait évoluer ma sexualité. L’idée c’est de montrer qu’on se respecte, qu’on est fier-e-s et libres d’explorer la part d’ombre que peuvent représenter ces fantasmes.
Pandora / Blake et Myles Jackman
Je fais beaucoup d’activisme quand même, je suis un peu devenue l’experte au Royaume-Uni sur les questions de porno, censure et vérification d’âge. Je travaille sur la nouvelle loi promulguée en avril, la Digital Economy Act, en compagnie de Myles Jackman, un avocat spécialisé dans la défense de la pornographie. La situation n’est pas aussi mauvaise qu’on le craignait, car nous avons réussi à faire passer un amendement qui concerne le contenu « bondage ».
Je suis contente d’y avoir passé autant de temps, ce n’était pas en pure perte. Cependant, la vérification d’âge et les nouvelles règles sur la vie privée sont terribles et vont être appliquées dans seulement six mois. Je suis en train de travailler de près avec le gouvernement pour les mener dans la bonne direction. En fait, la loi a été rédigée de telle sorte qu’elle peut être interprétée de plusieurs façons et l’une d’entre elles serait catastrophique. Cependant si on l’interprète de la meilleure façon, elle ne sera certes pas géniale, mais gérable. C’est pourquoi on collabore avec les régulateurs qui vont rédiger les nouveaux documents d’application de la loi pour que la situation soit la meilleure possible. Nous en profitons aussi pour leur mettre un peu la pression, pour qu’ils comprennent bien quelles sont nos préoccupations en tant que travailleurs du sexe.
En plus de tout ça, je suis souvent sollicité-e par les médias. On me demande aussi de m’exprimer sur le porno féministe et l’éthique de ces métiers, les droits des travailleurs du sexe… Mais actuellement je me consacre vraiment à la partie qui concerne les performers porno.
J’ai vu que tu prenais aussi la parole à des événements qui ont un côté plutôt éducatif ?
Oui en effet, ce sont des sortes de conférences assez interactives sur le porno féministe, la façon de le trouver et de le consommer de manière éthique. Le dernier était complet, avec un public de plus de 100 personnes. J’ai montré quelques vidéos pour que les gens se fassent une idée de ce qui existait, puis nous avons parlé de l’histoire du porno féministe, de la façon dont il était fait et ce qui le rendait féministe justement : pas par les actes représentés, mais plutôt par la diversité des corps et de genres, du consentement nécessaire en coulisses…
J’ai recommandé mes préférés : CrashPad Series, Pink Label, Bright Desire, Four Chambers, Foxhouse Films… que du bon ! J’aime beaucoup éduquer, je viens de faire une formation de conférencier et j’ai adoré ça. Je suis ravie de pouvoir aider les gens à dépasser la honte ou les complexes, se sentir bien et s’épanouir dans leur sexualité. J’aimerais aider les gens à être en paix avec le porno, les aider à trouver ce qu’ils veulent regarder…et pourquoi pas, leur apprendre comment produire leur propre porn à la maison. L’idée c’est de les aider à s’exprimer librement dans leurs relations. J’aimerais même faire du coaching plus personnel sur ces sujets.
Ton emploi du temps est chargé on dirait ?
Je suis aussi en train de produire des vidéos YouTube et des podcasts pour mettre tout le monde au courant des changements que la Digital Economy Bill va apporter. Je continue de tourner du porno fétichiste : en ce moment du #WAM « Wet and Messy » à base de tartes à la crème. Je vais parler à une société d’avocats à propos des lois britanniques autour du porno. C’est vraiment gratifiant, ça me donne l’impression qu’on légitimise notre travail de pornographes, pourtant déjà si politique quelque part. Car finalement, je suis déjà légitime, j’ai une expertise sur ces sujets, c’est ma profession et ils viennent pour m’écouter parler de cela.
Me and @tindrafrost greatly enjoying the trashing of Michelle while we stay squeaky clean! (Well, almost.) @RevSlymsford #WAM #wetandmessy pic.twitter.com/rvYRGd2Zrn
— Pandora / Blake (@pandorablake) September 27, 2017
Pandora / Blake, il reste la question à laquelle on n’échappe pas : c’est quoi ton porn ?
Je regarde beaucoup de « rough sex », du porno gay avec pourquoi pas un scénario de « Daddy » un peu violent, parfois de non-consentement. Bien sûr, ce n’est qu’un fantasme. Je trouve cependant que c’est plus simple de regarder des scénarios de ce genre entre deux hommes, car quand c’est une femme je suis mal à l’aise, je me demande toujours si elle est vraiment en train de faire semblant.
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FloBer est un grand enfant de 25 ans, tendance surdoué. Gamin de l’école du rire Monsieur Poulpe (il a fait ses armes au Golden Show) et co-créateur du collectif Suricate, entre temps passé par Le visiteur du futur (en tant que monteur), il n’a cessé d’affiner un style bien à lui, grand mix de potacherie et de sensiblerie. Qu’il glisse sa plume d’auteur de la shortcom Bloqués aux créations originales Golden Moustache, FloBer digresse à l’envi sur la lose sexuelle, les sex friends, les fantasmes post-ados et l’amour en solitaire, captant le mood d’une génération à la fois décomplexée et désœuvrée de ses chagrins de cœur à ses mauvaises branlettes. Autant de bonnes raisons de causer faps et flops en compagnie de l’artiste. Alors, FloBer, c’est quoi ton porn ?
Le premier porn qui t’a marqué, c’était quoi ?
Mon plus vieux souvenir d’une vidéo un peu de charme, ça doit être un dvd offert avec un Max. C’était Helena Karel en couv’ et le dvd proposait le shooting en vidéo.
Et la dernière scène que tu as vu ?
Un truc assez basique, deux hétéros dans un salon trop grand. Comme souvent.
Ce qui envoûte dans tes créations pour Golden Moustache (comme Le Bureau des rêves ou On s’était mis d’accord), c’est la part d’imaginaire que tu infuses dans la réalité d’une situation. Mais crois-tu que le porn soit nocif à notre imagination, qu’il la flingue ?
Pour moi le porno c’est comme un survival au cinéma ou un shoot’em up de jeux vidéo. Il y a vraiment un côté exutoire thérapeutique. Jamais quand je regarde un porno je me dis “ah tiens faudrait que je le tente ça”. J’utilise mon imagination assez régulièrement, mais j’en ai pas besoin quand je me masturbe.
Justement, tu as des tags interdits ?
J’ai une consommation assez basique, voir gentillette. J’aime bien quand c’est mignon, et quand ça s’embrasse. Genre The Notebook (N’oublie jamais, le mélo avec Ryan Gosling, ndlr) mais avec de la pénétration non simulée…et sans Alzheimer.
Dans Bloqués, tous les épisodes qui parlent de cul (Ca fait longtemps que j’ai pas baisé, Sex-tape, Baise de ta conception) dépeignent une forme de misère sexuelle, une sexualité ni joyeuse ni fantasmagorique (“un enfant, c’est du fromage de sperme”). Pourrait-on parler de lose générationnelle ?
Je pense surtout qu’aujourd’hui on a l’impression que le sexe est super facile d’accès. Ça va de Tinder à LiveJasmin, au fait d’envoyer des snaps à sex-chatter. Chaque année on découvre un nouveau type de relation de couple, que ce soit les plans culs, les sexfriends, le polyamour etc. Tout parait plus simple qu’avant. Sauf qu’en vérité, séduire et plaire, c’est toujours aussi compliqué. Alors forcément quand t’es en galère, ça flingue d’autant plus ton estime de soi.
Afin de décrire La vie sexuelle des jeux vidéo, sur ton blog, tu écrivais d’ailleurs “Du sexe et des jeux-vidéo : les deux parents de mon adolescence”. Crois-tu encore entretenir un rapport plutôt adolescent et potache à la sexualité, aux fantasmes et à la porn culture ?
Oui, alors là complètement. Je continue à ricaner bêtement devant une bonne blague de cul. Faut quand-même savoir que La vie sexuelle des jeux vidéo a été pensé à travers une forme de réflexe contestataire très adolescent. On était avec Raphaël Descraques, Julfou et Vincent Tirel dans un café. Notre directeur artistique, Vladimir Rodionoff, nous dit que ce serait bien d’avoir un sujet qui parle aux jeunes, un truc pop. A l’époque on aimait pas trop cette façon d’imaginer un sketch, et je crois que c’est Raph qui a dit, “nan mais tu veux qu’on fasse quoi, genre les jeux vidéo qui font du sexe ?”. Et chacun y’est allé de sa petite phrase ironique “bah ouais genre Mario il fait ça ?”, “et pis Solid Snake il fait ça ?”. Puis finalement on s’est regardé en disant : “bon en fait ça nous fait marrer”.
Retrouvailles chaleureuses entre Mario et Princesse Peach. (Capture d’écran YouTube – Suricate – La Vie Sexuelle des Jeux Vidéo)
Ta vidéo L’École de la Pornographie est un festival de tags (POV, fap, bukkake, golden shower)… La décrirais-tu comme l’oeuvre d’un érudit ?
L’Ecole du Porno n’a pas d’autres vocations d’être autre chose qu’un sketch marrant sur un sujet assez peu traité… mais qu’en vérité, tout le monde connaît.
Tu as déclaré qu’il y avait dans ce sketch un décalage entre “l’absurde [du] sujet et le sérieux avec lequel on l’a traité”. Pour toi, c’est important de parler de pornographie, avec sérieux mais tout en conservant un ton léger ? On retrouve ce mix dans l’épisode de Bloqués dédié au porno…
Pour moi, justement, le porno n’est pas du tout un sujet sérieux. Quand on le prend trop au sérieux, ça me fait toujours un peu rire. C’est pas un sujet sérieux et surtout, ça n’a rien d’un sujet tabou. Je trouve ça chouette si ces blagues permettent à un public assez jeune de pas se foutre la pression avec ça. On se branle, on mate du porno. Tout va bien.
Le bon FAP selon FloBer, ou l’éducation pornographique – Capture d’écran YouTube – Golden Moustache – L’École de la Pornographie | Porn School (FloBer)
D’ailleurs, quelle est la situation porno la plus drôle que tu aies déjà vue ?
Un threesome qui a dérapé en scène gay avec deux mecs et la meuf qui regarde. La situation n’est pas drôle mais je m’attendais pas à ce que ça parte là dedans.
As-tu des actrices, acteurs préférés dans le porn ?
J’ai longtemps été très adepte de Nikita Bellucci ou Jessie Volt, j’aimais bien leur côté vénère. Sinon en ce moment, je regarde surtout Anissa Kate. Y’a un côté tranquille que j’apprécie (je suis vraiment un pantouflard du porno, haha).
Au delà de tes vidéos comme L’Handicapé (un homme à deux bites) ou Barbecue (un récit de branlette hérité de Kevin Smith), tu parles régulièrement de tes plus gros fiascos sexuels au fil de tes Floodcasts. C’est important pour toi de parler sincèrement des choses crues ?
C’est surtout que pour moi, le sexe en général n’est pas un sujet plus tabou qu’un autre. A mes yeux, c’est comme parler de ciné ou de météo. Et comme pour le porno, si ça permet à des jeunes de désacraliser un peu la sexualité, c’est cool. Y’a 15/20 ans, y’avait beaucoup de libre antenne en radio que ce soit avec Bart, Maurad ou Difool, sur les ondes de Fun Radio, NRJ et Skyrock. Je me dis qu’avec le Floodcast, mes vidéos ou Bloqués, l’effet est similaire. J’espère que c’est un truc que tu mates dans ton coin sans avoir le regard de tes parents à côté, et ça permet de te faire rire, de te dire “ouais, c’est pas si important”.
Au sujet de cette crudité décomplexée, est-ce qu’il t’arrive parfois d’être dégoûté par le porn ?
C’est marrant parce qu’autant je suis quelqu’un de très grossier dans mes dialogues ou dans la vie, autant dès que c’est un peu graphique je suis vite dégoûté par le porno. Je suis pas très sodo ou délire avec des poings et des poutres en bois. Ce délire du porno a faire des gros plans d’allers-retours, ça m’a jamais excité.
Question qui tue : quel est ton tag parfait ?
french (n’y vois pas un chauvinisme particulier, mais c’est vrai que je préfère ça à l’anglais) ou les noms des pornstars du moment que j’aime bien. J’aimerais bien des “anti-tag” d’ailleurs, pour enlever tous les trucs amateurs où tu sens que les conditions de tournage ont été horribles, voir pas légales.
Toi qui fait glisser ta plume de la comédie pure à des tonalités plus sensibles, si tu devais scénariser un porn, comment serait il ? Hardcore ? Romantique ?
Je trouve bizarrement le porno romantique encore plus gênant que du porno basique. Je sais ce qu’il y’a derrière, je suis pas dupe. C’est comme si une meuf voyait un gars, qui bave et qui bande à travers un jogging, lui tendre des fleurs ! Si je devais imaginer un porno, je pense que ça donnerait un truc très méta, qui parle beaucoup du genre en soi tout en l’incarnant. Je mettrais des faux spams de sites pornos, des références diverses, des vannes. Un truc devant lequel il est impossible de se branler, du coup. Ou alors, une parodie porno d’un truc que j’ai fait. Genre Bloqués (dans un cul) ou Fleshlight Museum.
Dans Bloqués, Orel’ balance que toutes les pornstars connues ont “des noms de pizzas”. Mais toi, quel aurait été ton blaze si tu avais fait du porno ?
Antony QuatroFromaggi.
Dans l’histoire de l’art, il y a des femmes qui posent. Sont-elles comparables aux bananes ou aux pommes des natures mortes ? Que dire de celles qui, comme Gala, Lydia ou Teha’amana, ont inspiré les plus grands artistes ?
Dans un ouvrage intitulé Amours fous, Passions fatales l’universitaire et écrivain Alain Vircondelet, –spécialiste de Marguerite Duras (dont il fut l’ami) et auteur de très nombreuses biographies (Blaise Pascal, Arthur Rimbaud, etc)– retrace l’histoire de trente artistes dont il dévoile la vie intime. Son livre est richement illustré de tableaux –des portraits de femme, souvent– dont on apprend les noms et les histoires, souvent tumultueuses, parfois sulfureuses : la relation de peintre à modèle est loin d’être innocente. Lorsque Matisse fait poser une sylphide –Lydia Delectorskaya–, l’épouse du peintre n’y voit d’abord que du feu. Mais Matisse insiste trop sur le nom chantant de cette muse «délectable» dont il fera durant 22 ans la source renouvelée de son inspiration. Quittant son épouse qui ne supporte plus cette cohabitation, Matisse préfère rejoindre celle qui, dit-il, le «guérit» par sa seule présence. La veille de sa mort, encore une fois, Matisse représente, d’une main «déroutante de fluidité», les traits de Lydia. Sans elle, Matisse n’aurait probablement pas achevé autant d’oeuvres.
L’humanité en enfance : Gauguin et Tehura
Gauguin, non plus. C’est en Polynésie qu’il produit ses tableaux les plus édéniques. «Une mère de famille, croisée un jour dans un village, lui amène sa fille comme une offrande. Tehura n’a que treize ans mais elle a déjà la morphologie d’une fille de dix-huit. Gauguin, qui à cette époque a plus de quarante ans, n’est pas gêné par la grande différence d’âge. Près de trente ans. Tehura, appelée aussi Teha’amana, est déjà pubère et accepte des rapports physiques avec Gauguin. Pour lui, Tehura est la représentation même de l’Ève primitive»… Celle qu’il compare à un animal, en usant des discutables métaphores de l’époque, et qu’il «prétend aimer dans l’innocence des premiers jours du monde», ainsi que le souligne ironiquement Vircondelet, n’aura cependant guère que le statut d’un exotique bibelot. Gauguin lui consacre plusieurs dizaines de toiles avant de la quitter (en même temps qu’il quitte les Îles Cook). Il trouvera une autre Vahiné, plus tard, dans les îles Marquise. Ces filles-là sont interchangeables, puisqu’elles se donnent pour rien. Leur visage est d’ailleurs anonyme, autant que leurs corps nubiles. Dans un entretien publié par L’Écho de Paris, paru le 13 mai 1895 : à la question d’un journaliste «Pourquoi êtes-vous allé à Tahiti ?», Gauguin répond avoir «été séduit par cette terre vierge et par sa race primitive et simple. […] Pour faire neuf, il faut remonter aux sources, à l’humanité en enfance». Sic.
Les modèles prostituées
Toutes les modèles ne sont pas si faciles. Celle de Giacometti, par exemple : elle se prostitue sous le nom de Caroline, se fait offrir une décapotable rouge et disparaît parfois sans prévenir. Il l’a rencontrée dans un bar interlope. Elle fréquente des voyous, affirme avoir participé à des braquages et pose pour lui, pendant des années, jusqu’à la mort de Giacometti.
Il y a aussi, dans le genre «gouaille», Kiki de Montparnasse : elle tombe amoureuse de Man Ray qui la fait poser en femme-violon et la filme semi-nue dans L’Etoile de mer. Kiki devient la coqueluche des surréalistes. Son maître-mot est «rigoler», autrement boire et danser jusqu’à l’aube. Kiki se grise de son succès, mais l’égérie surréaliste des années 20 ne passe pas le cap de la quarantaine : drogue, surpoids et déchéance. Man Ray s’est fatigué d’elle dès 1929 et quand elle meurt, seul Foujita vient assister aux obsèques.
Vircondelet parle aussi de Gala, longuement, dont le destin commence dans un sanatorium, le même exactement que celui fréquenté par Thomas Mann en 1911 et dont il s’inspirera pour son roman La Montagne magique. C’est le sanatorium suisse de Berghof, à Davos. En 1913, Elena Ivanovna Diakonova alias Gala y –alors en séjour pour une pneumonie– y rencontre le jeune Paul Eduard (17 ans), dont elle décèle les talents poétiques à venir. Elle le subjugue. Mais Gala cherche mieux. Un jour d’été 1929, sur la plage de Cadaquès, en Espagne, Gala devenue l’épouse d’Eluard (et la maîtresse de Max Ernst) rencontre Dali.
Aux antipodes : Dali et Gala
Elle a 35 ans, il en a 25. «Mon petit, lui dit-elle entre les rochers, nous n’allons plus nous quitter.» Elle divorce du poète pour devenir l’unique modèle féminin du peintre catalan qu’elle contribue à rendre célèbre : sous sa férule, Dali se met à produire des tableaux, de plus en plus de tableaux, de sculptures, de bijoux, de films, au fil d’une furieuse inspiration dont Gala fournit la matière en lui ouvrant son corps et en révélant à Dali un monde érotique inouï : «Gala le galvanise, l’exalte, le métamorphose. La démesure de leur passion, si l’on en croit les aveux mêmes des amants, est immense et hors du commun. […] Assez rapidement Dalí va accéder à la fortune et à la gloire. Ses excentricités et le couple qu’ils forment y seront pour beaucoup — ils en joueront tous deux. […] Gala exploite son talent, le force à peindre et devient pour cela sa muse attitrée. Il la représente comme une déesse, une idole antique, une reine de Saba, une Vierge, et lui prête même le visage du Christ dans une Cène extraordinaire.» Peu importe que Gala s’entiche de jeunes bellâtres dont elle fait ses domestiques. «Dalí sait tout cela mais s’en moque. Il peint, il aime Gala d’un amour illisible et illimité à la fois. Une cour de plus en plus présente envahit Port Lligat. Il a ses éphèbes, ses vestales, son pourvoyeur de femmes. Gala assiste aux orgies mimées et kitsch où s’accouplent virtuellement de jeunes hommes et de ravissants et longilignes mannequins : elle livre dans l’arène Amanda Lear, alors peu connue, pour l’amuser en 1965. Mais Dalí s’en éprend et Amanda s’installe. Gala n’y voit guère d’inconvénient. Leur histoire est ailleurs.» Lorsque Gala meurt, Dali s’enfonce dans la sénilité, ne lui survit que 7 ans : il a perdu sa moitié d’âme.
Hodler, peintre nécrophile ?
Amours fous, Passions fatales énumère bien d’autres histoires d’amour et d’art. Le livre commence avec le couple Puvis de Chavannes & Marie Cantacuzène. Il finit avec Marina Abramovic & Ulay (la seule femme dont le nom est placé en premier dans sa liste). Aucune logique ne préside à ce choix d’histoires qui peuvent se lire dans le désordre. Vircondelet s’y livre juste au plaisir de découvrir l’histoire cachée de certains tableaux, qui sont souvent «certains visages» : celui d’une femme aimée ou désirée, généralement. Reste à savoir comment elle fut aimée, et pourquoi. Parmi les visages, certains jettent sur l’artiste un regard chargé de reproche. Une prière muette. Tel celui de Valentine Godé-Darel (1873-1915). Vircondelet dit de ce visage qu’il «conduisit Ferdinand Hodler (1853-1918) aux limites de son art et de sa morale de peintre.»
L’histoire est la suivante : en 1908, Hodler (55 ans) rencontre une jeune et belle française, chanteuse d’opérette et peintre sur porcelaine. Il la fait poser puis en fait sa maîtresse. Peu avant de donner naissance à leur fille Paulette en 1913, Valentine est diagnostiquée avec un cancer des ovaires. Hodler accuse le coup. A 5 ans, son père menuisier est mort de tuberculose ainsi que deux frères. Sa mère se remarie à un peintre-décorateur alcoolique : à 12 ans, Hodler reprend l’atelier de son beau-père et fait vivre la famille. Au cours des 18 années suivantes, la tuberculose emporte les uns après les autres sa mère ainsi que tous ses frères et sœurs. Il est le seul survivant et devient phobique de la mort. Lorsque Valentine s’alite à son tour, Hodler entame un projet inédit : croquer, lors de chacune de ses visites, les progrès de la maladie.
Face à l’amour mort
Aucun artiste n’avait jusqu’ici procédé au méthodique recensement d’une agonie. Elle s’étale sur plus d’un an. De cette «suite d’instantanés ponctuant jour après jour l’agonie de sa maîtresse», Vircondelet hésite à donner une interprétation : «Les historiens de l’art se sont beaucoup interrogés sur cette aventure mortifère. […] Le procédé peut paraître saugrenu et déplacé, mais Hodler y voit une tentative désespérée de retenir le temps, et surtout de faire œuvre de compassion. Beaucoup de ses contemporains fustigent ce projet, ils dénoncent son voyeurisme et son opportunisme, mais c’est sans compter l’instinct sauvage de l’artiste.»
Quand Valentine rend l’âme, le 24 janvier 1915, Hodler fait un tableau du cadavre devenu rigide. Durant les 3 années qui suivent, c’est-à-dire jusqu’à sa propre mort (enfin apprivoisée ?), Hodler «peindra des paysages doués de la même horizontalité que celle de son cadavre, des vues du lac Léman surtout, vues purifiées de tout détail subalterne, mais livrées dans une abstraction naissante, à une dilution des choses, comme si la fin tragique de Valentine lui avait donné accès, depuis la fenêtre de la pièce où elle rendait l’âme, à la vision d’un monde plus vaste qu’il n’avait cessé de pressentir et de vouloir en vain atteindre et reproduire.» La chambre de Valentine faisait face au paysage sublime du lac Léman, dont Hodler a réalisé comme les «épures d’un monde délivré enfin de ses scories et de ses angoisses. Comme si l’être aimé lui avait donné la clé pour ouvrir l’espace et pénétrer dans l’infini.»
La femme comme moyen d’accéder à une réalité supérieure ?
Le lyrisme de Vircondelet est ici très révélateur. Bien qu’il ne problématise jamais clairement ce rapport de force qui assigne à la femme le statut de modèle et à l’homme celui d’artiste, tout son livre le souligne : en Occident, la femme n’est qu’une voie de passage, un guide. Son rôle : permettre à l’homme de se dépasser ou d’atteindre des niveaux supérieurs. Voilà pourquoi il lui faut se donner à voir, entièrement, et livrer son corps par amour afin qu’il devienne le creuset d’une métamorphose spirituelle de l’homme… Annie Le Brun en parle avec beaucoup de justesse (dans sa postface au Surmâle) : il existe, dit-elle, une tradition érotique occidentale liant amour et connaissance. Or cette «connaissance ne s’acquiert qu’à travers un regard masculin qui réaffirme l’hétérogénéité du masculin et du féminin pour entretenir, perfectionner et affiner – au lieu de l’interroger – un système de représentation toujours identique à lui-même dans lequel la femme est un moyen d’accéder à une réalité supérieure». Annie Le Brun ajoute avec amusement qu’elle ne nie pas les différences homme-femme bien sûr mais qu’un système de pensée à sens unique, sclérosé, qui fige les hommes dans la posture du regardeur et la femme dans celle de regardée, ne saurait permettre à quiconque d’atteindre vraiment la connaissance.
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A LIRE : Amours fous, Passions fatales, d’Alain Vircondelet, Beaux arts éditions, sept. 2017.
Annie Le Brun : «Comme c’est petit un éléphant», postface du livre Le Surmâle d’Alfred Jarry, Ramsay-Pauvert.