![](https://cache.cosmopolitan.fr/data/photo/w1000_h500_c17/6v/etude-fertilite-menopause-molecule.jpg)
34208 éléments (2610 non lus) dans 75 canaux
Sports olympiques, médaille d’or du sexisme
Les Jeux Olympiques de Paris débutent le 26 juillet 2024, et pour la première fois de l’Histoire, ils seront paritaires. Le sport a longtemps été un domaine réservé aux hommes. Si les femmes accèdent aujourd’hui aux pratiques physiques et sportives, les compétitions demeurent non-mixtes, sauf à de rares exceptions. Pourtant, cette catégorisation sexuée des athlètes ne va pas de soi : elle découle d’une longue histoire d’exclusion des femmes dans le sport.
Les hommes sont-ils vraiment, et par nature, plus forts que les femmes ? Comment sont nées les catégories « hommes » et « dames » dans les compétitions sportives ? Qu’est-ce que ces catégories impliquent pour les personnes trans et intersexes ?
Au micro de Tal Madesta, la socio-historienne Anaïs Bohuon revient sur l’histoire des compétitions olympiques et la création des tests de féminité. L’autrice de « Catégories "dames". Le test de féminité dans les compétitions sportives » (éd. iXe, 2015) montre comment le sport façonne tous les corps et donne des pistes pour rendre les compétitions plus égalitaires.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/sports-olympiques-medaille-dor-du-sexisme
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Tal Madesta, et enregistré le lundi 17 juin 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : ?. Production : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis décembre 2023, la directrice d'une école primaire à classe unique de Moussages, dans le Cantal, est victime d'attaques lesbophobes. Les premières insultes, inscrites sur un tableau sous le préau de l'école, ont été suivies par des menaces de mort via un courrier anonyme où était écrit : "Va crever sale gouine".
L’article Enquête ouverte pour insultes et menaces lesbophobes à l’encontre d’une enseignante dans le Cantal est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Une étude réalisée pendant le référendum suisse sur le mariage pour tou.te.s, remporté avec 64 % des suffrages en septembre 2021, montre que l'exposition aux discours hostiles accroît le stress biologique des participants, même s'ils ne le ressentent pas immédiatement.
L’article Débats sociétaux : impact sur la santé des minorités LGBT+ et leurs alliés est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 s'ouvrent dans quelques jours et autant d’athlètes hommes et femmes y participent. La promesse de la parité a-t-elle été tenue ? Rien n’est moins sûr. Les coachs femmes restent largement minoritaires, exposant ainsi la misogynie persistante dans le milieu sportif.
L’article Match nul pour les JO et la parité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Lucile Castets est engagée pour l'amélioration des services publics et la justice fiscale. Emmanuel Macron a ignoré l'appel a la nommer Première ministre. Pourtant sa politique pourrait être apaisante et convaincre les personnes qui ont voté pour l’extrême droite de changer de cap.
L’article Lucie Castets, la candidate Première Ministre que le président ignore est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Six jeunes âgés de 14 à 18 ans seront jugés en octobre pour l'agression d'un homme de 22 ans à Sillery, au sud-est de Reims (Marne).
L’article Six jeunes jugés après un guet-apens homophobe à Sillery, près de Reims est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
SSollicitée par une partie de la gauche pour être candidate au poste de Première ministre, Laurence Tubiana « prend acte des oppositions » et mise sur « la société civile, des mouvements sociaux, des associations » pour se battre « sans relâche sur le terrain contre les inégalités, les discriminations et la crise climatique».
L’article Laurence Tubiana renonce au poste, pas au combat est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Deux hommes et une femme ont été condamnés mercredi 17 juillet par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une agression lesbophobe survenue lors du Festival des Fanfares.
L’article Jusqu’à 8 mois de prison pour l’agression d’une jeune femme lesbienne à Montpellier est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Sept femmes accusent l’abbé Pierre d’agressions sexuelles. C’est ce que révèle le rapport d’un cabinet spécialisé dans les VSS, sollicité par la Fondation Abbé Pierre et Emmaüs qui décident de croire ces femmes.
L’article L’abbé Pierre : la situation ne se retourne pas contre les victimes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
L’orientation sexuelle et l’identité de genre sont des sujets complexes qui méritent d’être abordés avec nuance et sensibilité. Lorsqu’un homme exprime une attirance sexuelle pour les personnes transsexuelles, cela soulève des questions sur l’orientation sexuelle, mais il est essentiel de comprendre les distinctions entre l’identité de genre et l’orientation sexuelle pour répondre de manière adéquate.
Comprendre les terminologiesOrientation sexuelle : Cela se réfère à l’attirance romantique ou sexuelle envers les personnes d’un genre particulier. Par exemple, être hétérosexuel signifie être attiré par le sexe opposé, être homosexuel signifie être attiré par le même sexe, et être bisexuel signifie être attiré par les deux sexes.
Identité de genre : Cela concerne la manière dont une personne se perçoit et s’identifie en tant qu’homme, femme, ou autre. Les personnes transsexuelles (ou transgenres) sont celles dont l’identité de genre diffère du sexe assigné à la naissance.
Attirance pour les personnes transsexuellesL’attirance sexuelle pour les personnes transsexuelles n’est pas un indicateur direct de l’orientation sexuelle. Une personne transsexuelle peut s’identifier comme homme ou femme, et être attiré par elle peut dépendre de nombreux facteurs, y compris son apparence physique, son identité de genre, et les caractéristiques personnelles.
Lire la suite sur Union
Cet article En tant qu’homme, j’aime le sexe avec les transsexuels, suis-je gay ? est apparu en premier sur Union.
J’étais invité à la présentation de la nouvelle version du Lelo Enigma, un des sextoys best-sellers de Lelo, le Lelo Enigma Double Sonic. Je vous raconte tout. L’évènement était organisé dans un bar muni d’un étage caché. Pour entrer, il fallait aller au second étage, ouvrir une porte cachée dans un faux distributeur (C’est jouissif…
L’article Le Lelo Enigma Double Sonic stimule votre clitoris, point G et A est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Bien que le mariage pour tou.te.s ne soit toujours pas autorisé en Corée du Sud, la Cour suprême a confirmé que le service public d’assurance santé (NHIS) doit reconnaître les conjoints des couples de même sexe. Une avancée pour les droits des personnes LGBT+.
L’article La Corée du Sud accorde l’égalité des prestations d’assurance maladie aux couples homosexuels est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Homophobe et raciste, Stop Homophobie demande également qu'on retire les insignes de la légion d'honneur et de l'ordre national du mérite, à Mme Sylvie Pierre-Brossolette", ex-présidente du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, récemment démise de ses fonctions "dans l’intérêt du service", selon le Journal officiel.
L’article Haut Conseil à l’Égalité remanié, la présidente homophobe écartée est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Au mois d’Août l’atelier et le bureau de SEX-ED + seront fermés. Si vous voulez recevoir vos modèles avant la rentrée scolaire, il vaut mieux passer commande dès maintenant.
Je serai à Londres pour quelque temps donc si vous pensez qu’on doit absolument se rencontrer pour aller au Vagina museum, ou si vous avez des recommandations pour tout évènement en lien avec la santé sexuelle, le roller derby, le cirque ou le burlesque, faites suivre l’information!Le billet Vacances d’été apparaît en premier sur SEX-ED +.
Le droit à l’avortement gagne du terrain au Mexique. L’États de Puebla, au centre du pays, est devenu le 14ème, sur 32, à légaliser l’IVG jusqu’à douze semaines de grossesse.…
L’article L’avortement est légalisé dans 14 États sur 32 au Mexique est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Tal Madesta recevra Anaïs Bohuon, socio-historienne et autrice de « Catégorie "dames". Le teste de féminité dans les compétitions sportives » (éd. iXe, 2012).
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 25 juillet 2024.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Par décret pris le dernier jour du gouvernement Attal, l'ex-ministre et ex-députée de Gironde remplace une présidente visée par une enquête inachevée de l'Igas. Dans les coulisses de ce limogeage un combat idéologique est évoqué.
L’article HCE : Bérangère Couillard remplace Sylvie Pierre-Brossolette mais la ligne reste la même est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
L’infidélité, sujet souvent tabou et source de nombreuses controverses, soulève une question complexe : peut-elle être une source d’épanouissement pour certains individus ? Alors que les avis divergent largement, il est important d’examiner cette question sous différents angles pour comprendre les motivations, les conséquences et les éventuels bénéfices perçus de l’infidélité.
Les motivations de l’infidélitéLes raisons pour lesquelles une personne peut être infidèle sont variées et souvent complexes. Certaines des motivations courantes incluent :
Il est possible que certaines personnes ressentent un certain épanouissementLire la suite sur Union
Cet article Être infidèle est-il une source d’épanouissement ? est apparu en premier sur Union.
Depuis que la gauche se gratte la tête pour trouver un un.e Premier.e ministre, ce sont des noms de femmes qui sortent au milieu de combats de coqs. L'image de la femme sacrificielle n'est pas loin…
L’article Quand la France devient ingouvernable, des femmes sont appelées à la rescousse est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La Cour nationale du droit d’asile l'affirme : les femmes afghanes sont désormais considérées comme « un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié ». Elles subissent des « discriminations grave et des persécutions » parce que femmes.
L’article Droit d’asile : les femmes afghanes constituent « un groupe social » devant être protégé est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
L’appartement est silencieux. Les murs sont fins. Les enfants ne dorment pas très loin. On entend le bruit de leurs souffles. Nous avons passé plusieurs jours merveilleux ensemble. Demain, il part vers l’est et moi vers l’ouest alors ce soir, nous allons caresser les étoiles. Nos dernières heures, nous n’avons pas envie de dormir. Nous…
L’article Caresser les étoiles est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Il s'était moqué du maire de la commune d'Auxonne, récemment marié à un homme, en l'appelant « Madame » devant des témoins.
L’article Côte-d’Or : Un policier condamné pour outrage homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Il s'était moqué du maire de la commune d'Auxonne, récemment marié à un homme, en l'appelant « Madame » devant des témoins.
L’article Côte-d’Or : Un policier condamné pour outrage homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Dans “L’Amour, la force la plus puissante de l’univers” (co-écrit avec Barbara Emrys) Don Miguel Ruiz explore le concept de l’amour inconditionnel selon la philosophie toltèque qu’il avait déjà développé de manière différente dans le best-sellers “Les Quatre Accords Toltèques”. Voyons voir comment ce livre traite de l’Amour… Le message central du livre “L’Amour la…
L’article “L’Amour la force la plus puissante de l’univers” de Don Miguel Ruiz est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Certaines, comme Marine Tondelier ou Clémence Guetté, ont balancé des « punchlines » mémorables. Mais sur les réseaux sociaux et au contact des citoyen.nes, elles étaient nombreuses à s’activer pour faire barrage à l'extrême droite lors des élections législatives.
L’article Ces femmes qui ont réussi la mobilisation à gauche est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Trois hommes ont été condamnés mardi 9 juillet par le tribunal correctionnel de Reims (Marne) pour vol aggravé après une série d'agressions homophobes survenues en juin 2023. Ils piégeaient leurs victimes via le site de rencontres anonymes Coco, récemment fermé par la justice française.
L’article Reims : Jusqu’à quatre ans de prison pour des guet-apens homophobes est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L'artiste a été victime d'une agression lundi dernier, visant à lui dérober ses effets personnels, notamment son téléphone portable. Une énième attaque qui, selon l'intéressé, démontre que le choix des victimes n'est ni fortuit ni hasardeux, et souligne l'extrême vulnérabilité des personnes queer.
L’article Agression homophobe du chanteur Simon Vendeme à Paris est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Les déclarations d’un conseiller municipal de Séoul font polémique. Selon lui, les femmes et le féminisme seraient responsables de la hausse du suicide des hommes. Une théorie déconnectée de la réalité de la société sud-coréenne où les femmes sont massivement victimes de discriminations et de violences.
L’article Corée du Sud : les femmes accusées d’accroître le taux de suicide des hommes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Le football est le sport le plus populaire du monde. Ses fans les plus fervents sont principalement des hommes, de tous âges et origines sociales, et ils soutiennent indéfectiblement le même club depuis l’enfance. Ils regardent tous les matchs de leur équipe, se rendent au stade malgré les prix exorbitants des places et scandent en chœur les chants consacrés. Mais cette culture du supportérisme est aussi associée à des phénomènes de violence : des agressions, verbales ou physiques, sexistes, racistes et homophobes.
Comment devient-on supporter et qui sont les « ultras » ? D’où vient la culture violente qui leur est associée ? En quoi les supporters incarnent-ils une masculinité virile ?
Dans cet épisode, Vincent Edin questionne Ludovic Lestrelin sur le supportérisme, qu’il étudie depuis des années et analyse dans « Sociologie des supporters » (éd. La Découverte, 2022). Le sociologue montre en quoi cette passion est un terrain d’apprentissage de la masculinité.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/supporters-de-foot-au-stade-de-la-violence
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Vincent Edin, enregistré le mardi 18 juin 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Prise de son et réalisation : Clément Morel. Production & montage : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Parti travailliste accède au pouvoir au Royaume-Uni. Bonne nouvelle pour les droits des femmes et pour la parité. Aussi bien au sein du cabinet du nouveau Premier ministre qu'au Parlement britannique, les femmes sont représentées comme elles ne l’ont jamais été.
L’article Au Royaume-Uni, la parité l’emporte est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Bangkok, la vibrante capitale de la Thaïlande, est une ville où la tradition et la modernité cohabitent harmonieusement. Parmi ses nombreuses attractions, les massages thaïlandais occupent une place de choix. Ils ne sont pas seulement une activité de détente, mais une véritable immersion dans la culture locale et un art ancestral transmis de génération en génération.
L’art du massage thaïlandaisLe massage thaïlandais, ou « nuad thai », trouve ses racines dans la médecine traditionnelle thaïlandaise, qui puise elle-même son inspiration dans les pratiques de la médecine ayurvédique indienne et la médecine traditionnelle chinoise. Ce type de massage se distingue par une combinaison de techniques de pression, d’étirements et de mobilisations articulaires. Les masseurs utilisent non seulement leurs mains, mais aussi leurs coudes, genoux et pieds pour exercer des pressions sur les points énergétiques du corps, appelés « sen ».
Contrairement aux massages occidentaux qui se concentrent souvent sur les muscles et les tissus mous, le massage thaïlandais vise à équilibrer le flux d’énergie dans le corps. On dit qu’il aide à soulager les tensions, améliorer la flexibilité, et stimuler la circulation sanguine. C’est une thérapie holistique qui traite le corps, l’esprit et l’âme.
Il existe aussi les massages Nuru massage Bankok, des massages peau contre peau, en totale nudité, où un gel particulier permet des frottements particulièrement sensuels.
Où se faire masser à Bangkok ?À Bangkok, les options pour profiter d’un massage thaïlandais sont infinies. Des salons de massage de quartier aux luxueux spas des hôtels cinq étoiles, chacun peut trouver une expérience adaptée à ses envies et à son budget.
Cet article Pourquoi les massages à Bangkok sont-ils si sensuels ? est apparu en premier sur Union.
Euphémisation, inversion de traumatisme... Le traitement journalistique français de la plainte contre Hugo Auradou et Oscar Jégou, les joueurs du XV de France accusés de viol en réunion en Argentine, adoucit la situation.
L’article Rugbymen accusés de viol en réunion : récit adouci dans les médias français est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Leurs corps ne correspondent pas aux définitions traditionnelles du masculin et du féminin. Et à cause de ça, les personnes intersexes subissent très souvent des violences médicales répétées qui ont pour but de tenter de les faire rentrer dans les normes. Chirurgies d'assignation imposées dans l'enfance, stérilisations forcées, mutilations et traitements hormonaux.
Dans cet épisode, plusieurs d'entre elles racontent leur parcours et brisent les silences imposés par le corps médical et les parents. Ils et elles partagent les conséquences sur leurs vies du rejet, du tabou et de la norme. À travers ces récits, ils et elles racontent aussi les luttes menées pour le respect de leur intégrité physique et psychologique, quel que soit leur âge.
Avec :
- Mathieu, Mathilde, Nina et Suzanne
- Loé Petit, militant.e et chercheur.se intersexes
- Gaëlle Larrieu, sociologue
- Michal Raz, sociologue
Textes :
- « I’'m still intersexual », Morgan Holmes.
- « Colza » Al Baylac, Éditions Blast, 2022.
- « Photosynthèses », Camille Cornu, Éditions Cambourakis, 2024.
Liens :
- Collectif Intersexe Activiste - OII France
- « Intersexes : du pouvoir médical à l'autodétermination », Michel Raz, Éditions Le Cavalier Bleu, 2023.
- « De l'objet médical au sujet politique : récits de vies des personnes intersexes », Loé Petit.
- « À qui appartiennent nos corps ? », Nouvelles questions féministes, Éditions Antipodes, 2008.
- « Personnes intersexes : des mutilations tenues au secret », Lilas Pepy, La Déferlante, 2024.
- Réseau francophone de recherche sur l'intersexuation
- « Les sujets intersexes peuvent-ils (se) penser ? », Janik Bastien Charlebois
- Chaîne YouTube Mischanomalie
- Le documentaire « Ni d'Ève, ni d'Adam - Une histoire intersexe », réalisé par Floriane Devigne et écrit par Floriane Devigne, 2018.
- La série « Chair Tendre » réalisée par Yaël Langmann, Jérémy Mainguy
Remerciements : à Loé Petit, Alyx, Aude, Marthe, Aimée et Audrey Aegerter.
À toutes les personnes contactées pour l'émission.
Le pasteur Grégory Toussaint et les groupes de pression conservateurs usent de subterfuges et d'infox pour entraver la mise en application d'un nouveau code pénal qui sanctionne et pénalise l'homophobie en Haïti. Merlin Jean, un défenseur des droits humains lui adresse une lettre ouverte et dénonce cette manœuvre, alors que la société civile haïtienne a besoin d'être protéger par des lois ayant résonance avec notre société actuelle.
L’article Haïti : Lettre ouverte aux évangélistes anti-LGBT+ qui entravent l’État de droit est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Un homme de 22 ans a été placé en garde à vue après avoir avoué le meurtre d'une femme transgenre avec qui il avait pris rendez-vous dans le 16e arrondissement à Paris.
L’article Nouveau meurtre transphobe à Paris : le suspect placé en garde à vue est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
L’orientation sexuelle des humains est constamment abordée via des étiquettes. On parle d’hétérosexualité, d’homosexualité, de bisexualité, d’asexualité, ou encore de bicuriosité. Quand une personne se dit bicurieuse, elle indique qu’elle a des attirances bisexuelles, mais qu’elle ne se considère pas bisexuelle. Malheureusement, l’incertitude associée à ce statut, tend à marginaliser d’autant plus la bisexualité, vue comme « une phase ».
Etre bicurieux ou bicurieuse : une expression biphobe ?Le terme bicurieux serait né dans le monde anglo-saxon entre les années 80 et 90. Il coïncide avec une période de plus grande visibilité des bisexuel-les aux Etats-Unis. C’est en 1987 qu’a eu lieu la première manifestation bisexuelle nationale et en 1990 que la première organisation nationale bisexuelle s’est créée et a organisé une conférence. Enfin, c’est en 1998 qu’est né le drapeau officiel des bisexuel-les.
Bi-curieux est un mot-valise, qui associe bisexualité et curiosité. Le Wiktionnaire définit le bicurieux comme étant une « personne qui s’intéresse à sa bisexualité », tandis que les dictionnaires classiques français ne proposent aucune définition pour ce terme. Côté anglo-saxon, le Merriam Webster y voit une « personne curieuse d’explorer ou d’expérimenter la bisexualité ». C’est donc un mot qui ne peut être pensé sans définir également la bisexualité. Selon l’association Bi’Cause, première association porte-parole des bisexuel-les en France depuis 1997, la bisexualité est « le fait d’éprouver de l’attirance sexuelle et/ou émotionnelle et/ou sentimentale pour les personnes de tous sexes et de tous genres. »
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121898&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121898&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 728; img.height = 90; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121898").parentNode.appendChild(a); })();L’influenceuse américaine Gabrielle Alexa et fondatrice du Bi Girls Club, estime que le problème du terme bicurieux est qu’il « reflète une croyance selon laquelle l’orientation est quelque chose qu’on doit explorer sexuellement et romantiquement avant que ce ne soit réel ». Le terme bicurieuse semble être le symptôme de l’invisibilité de la bisexualité dans la société.
D’un côté la femme bisexuelle est perçue comme un fantasme masculin, de l’autre la bisexualité masculine est quasi inexistante publiquement. Même dans la pornographie, caverne d’Ali Baba de tous les fantasmes possibles et inimaginables, la bisexualité masculine reste une niche. Constat similaire dans le milieu libertin, qui valorise et encourage la bisexualité des femmes, mais refuse souvent celle des hommes. Cette différence de traitement soulève la question de l’homophobie dans le regard porté sur la bisexualité, mais aussi de la force oppressive des clichés sur la virilité masculine.
La Journée Internationale de la Bisexualité a lieu tous les 23 septembre. C’est un moyen de normaliser et mettre en lumière cette orientation sexuelle, toujours tapie dans l’ombre.
Dans une vidéo (ci-dessous), le youtubeur sexo M’Sieur Jérémy se livre sur son expérience d’homme bisexuel et partage les préjugés dont il souffre au quotidien. . Un stéréotype présent notamment au sein de la communauté gay est celui du « mec qui ne s’assume pas en tant qu’homo » […] Il y a un groupuscule de personnes, plutôt dans le milieu gay masculin, qui pense qu’on est soit gay ou hétéro », explique-t-il.
Une enquête nationale sur la bisexualité menée en 2015, par SOS Homophobie, Act Up-Paris, Bi’Cause et le MAG Jeunes LGBT montrait que les gays présentaient le plus faible pourcentage définissant la bisexualité comme “une orientation sexuelle”, et le plus fort pourcentage la définissant comme “un passage”. La communauté LGBTQ+ n’est pas aussi soudée que le laisse penser l’acronyme, vis-à-vis des groupes s’identifiant comme « B ». L’enquête soulignait aussi le manque de confiance envers les personnes bisexuelles, qui seraient forcément plus infidèles que les autres. Un cliché que déplore M’Sieur Jérémy dans sa vidéo et présent dans l’histoire de l’association Bi’Cause. L’asso a été initiée par des femmes bisexuelles, qui se sentaient rejetées par un groupe de femmes lesbiennes.
Bicurieuse ou bisexuelle, ce n’est pas pris au sérieuxPersonne ne parle « d’homo-curiosité » ou de « lesbi-curiosité », seul les bi-es ont un terme de cet acabit. Côté hétéro, il existe le terme « hétéroflexible », défini par Wikipédia comme étant « un homme ou une femme, qui sans être homosexuel ou bisexuel, peut se laisser tenter par une relation homosexuelle ». L’hétérosexualité est flexible, la bisexualité est curieuse. Il est facile d’observer que ces terminologies sont la preuve d’une biphobie évidente de nos sociétés. La biphobie ordinaire est d’ailleurs très bien mise en avant sur le compte Instagram @payetabi.
Le mot bicurieux-se peut être problématique en renvoyant au préjugé de l’incertitude et du manque de fiabilité des personnes bies. Elles seraient forcément « perdues entre deux », des boulimiques de sexe et en recherche de plans à trois.
Pourtant, entre 1948 et 1953, le Dr Alfred Kinsey considéré comme le « père de la révolution sexuelle », avait conçu une échelle allant de 0 à 7, montrant que la sexualité de chacun.e d’entre nous n’est pas forcément juste hétérosexuelle ou homosexuelle.
Tout le monde peut s’interroger sur son orientation sexuelle (notamment durant l’adolescence) et avoir un terme pour retranscrire un questionnement est utile. Il n’y a rien de mal non plus à admettre une fluidité dans notre orientation sexuelle, qui n’a pas d’obligation à rentrer dans une case précise, et a le droit d’évoluer avec le temps. Le mot bicurieux ou bicurieuse n’est pas mauvais. Mais dans une société hétéronormative, il montre ses limites, en minimisant l’attirance sincère envers différents types de personnes, quel que soit leur sexe ou leur genre. Dans une ère contra-sexuelle, comme défendue par Paul B Preciado dans son Manifeste contrasexuel, nous accepterions juste que la fluidité de nos désirs est naturelle, sans hiérarchie factice poussée par la société hétérocentrée.
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S4AD4B57FCE31771"); } catch(e) {}L’article « Je ne suis pas bisexuelle, je suis bicurieuse » est apparu en premier sur Desculottées.
Par décret, les principales compétitions de sport féminin et les Paralympiques sont désormais considérées comme « d'importance majeure », ce qui imposera leur diffusion sur une chaîne de télévision gratuite. Au même titre que bien des compétition masculines qui bénéficient de ce privilège depuis très longtemps.
L’article Médiatisation du sport : les femmes bientôt visibles ? est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Les vulves c’est le fun, on aime ça, c’est agréable, doux et humide et ça procure plein de sensations agréables. Sauf quand ça commence à déconner et que ça devient L’ENFER!
La ménopause/périménopause est un des facteurs qui peuvent déclencher un branle-bas de combat vulvaire. La chute du taux d’œstrogène entraîne un amincissement des tissus qui peut provoquer des irritations, des infections, de la sécheresse vaginale, des envies de pipi répétées, des infections urinaires et autres joyeusetés (c’est ce qu’on appelle le syndrome génito-urinaire de la ménopause). Ces problèmes sont pénibles, ils ont un impact sur la qualité de vie et le bien-être sexuel et ils peuvent également entraîner de graves complications pour les personnes âgées.
Bonne nouvelle cependant : nous n’avons pas à nous résigner et à attendre que ça passe.Il existe des solutions sûres, abordables et non invasives : les préparations hormonales topiques. Elles sont composées d’œstrogène ou de DHEA et se présentent sous forme de crèmes, de comprimés vaginaux ou d’anneaux. Elles sont efficaces et bien tolérées, et peuvent même être utilisées par la plupart des personnes ayant des antécédents de cancer. Elles sont aussi recommandées pour les gars trans qui prennent de la testostérone.
Pourquoi n’y a-t-il pas un attroupement joyeux de femmes périménopausées devant les pharmacies du monde entier?Parce c’est encore insuffisamment prescrit. Les symptômes vulvo-vaginaux ne sont toujours pas pris au sérieux par le corps médical et la supplémentation hormonale pour les symptômes de la ménopause a une mauvaise réputation depuis le début des années 2000 à cause de l’étude WHI qui a établi un lien entre le THS (traitement hormonal substitutif) et des effets graves sur la santé tels que la formation de caillots sanguins et le cancer. Et ce sont ces données qui sont restées dans les mémoires et qui font peur aux médecins comme aux patientes. Même si elles n’ont pas été correctement interprétées.
Et lorsqu’on reçoit une ordonnance pour des œstrogènes topiques, du moins en Amérique du Nord, ce sont toujours ces risques et ces effets secondaires qui sont mentionnés sur la notice. Cependant, il ne s’agit pas du même mode d’administration, ni de la même concentration que celle utilisée dans l’étude…
Il est nécessaire de mieux former les professionnel.le.s de la santé à l’accompagnement de la ménopause. Après tout, la moitié de leur patientèle va passer par là. Et si pour certaines c’est sans conséquences, celles qui ont des effets négatifs ont besoin de recevoir des soins adéquats et compatissants pour leurs symptômes vulvo-génitaux et autres.
Vous n’avez pas à me faire confiance, je ne suis ni médecin ni professionnelle de la santé. Je ne suis que la fille qui fabrique des organes génitaux dans sa cave. En revanche vous pouvez faire confiance à la Dr Rachel RUBIN, urologue, et à ses collègues qui travaillent sans relâche pour former les médecins et faire passer le message dans des conférences, des articles et via les médias sociaux. Ces professionnelles de la santé savent de quoi elles parlent et défendent sans relâche les patientes qui ont des symptômes pas cools en lien avec la ménopause/périménopause. Et pour cela, elles ont une petite médaille sur mon mur des célébrités qui travaillent pour des génitaux heureux et en santé..
Le billet Estrogène vaginal et ménopause apparaît en premier sur SEX-ED +.
Les vulves c’est le fun, on aime ça, c’est agréable, doux et humide et ça procure plein de sensations agréables. Sauf quand ça commence à déconner et que ça devient L’ENFER!
La ménopause/périménopause est un des facteurs qui peuvent déclencher un branle-bas de combat vulvaire. La chute du taux d’œstrogène entraîne un amincissement des tissus qui peut provoquer des irritations, des infections, de la sécheresse vaginale, des envies de pipi répétées, des infections urinaires et autres joyeusetés (c’est ce qu’on appelle le syndrome génito-urinaire de la ménopause). Ces problèmes sont pénibles, ils ont un impact sur la qualité de vie et le bien-être sexuel et ils peuvent également entraîner de graves complications pour les personnes âgées.
Bonne nouvelle cependant : nous n’avons pas à nous résigner et à attendre que ça passe.Il existe des solutions sûres, abordables et non invasives : les préparations hormonales topiques. Elles sont composées d’œstrogène ou de DHEA et se présentent sous forme de crèmes, de comprimés vaginaux ou d’anneaux. Elles sont efficaces et bien tolérées, et peuvent même être utilisées par la plupart des personnes ayant des antécédents de cancer. Elles sont aussi recommandées pour les gars trans qui prennent de la testostérone.
Pourquoi n’y a-t-il pas un attroupement joyeux de femmes périménopausées devant les pharmacies du monde entier?Parce c’est encore insuffisamment prescrit. Les symptômes vulvo-vaginaux ne sont toujours pas pris au sérieux par le corps médical et la supplémentation hormonale pour les symptômes de la ménopause a une mauvaise réputation depuis le début des années 2000 à cause de l’étude WHI qui a établi un lien entre le THS (traitement hormonal substitutif) et des effets graves sur la santé tels que la formation de caillots sanguins et le cancer. Et ce sont ces données qui sont restées dans les mémoires et qui font peur aux médecins comme aux patientes. Même si elles n’ont pas été correctement interprétées.
Et lorsqu’on reçoit une ordonnance pour des œstrogènes topiques, du moins en Amérique du Nord, ce sont toujours ces risques et ces effets secondaires qui sont mentionnés sur la notice. Cependant, il ne s’agit pas du même mode d’administration, ni de la même concentration que celle utilisée dans l’étude…
Il est nécessaire de mieux former les professionnel.le.s de la santé à l’accompagnement de la ménopause. Après tout, la moitié de leur patientèle va passer par là. Et si pour certaines c’est sans conséquences, celles qui ont des effets négatifs ont besoin de recevoir des soins adéquats et compatissants pour leurs symptômes vulvo-génitaux et autres.
Vous n’avez pas à me faire confiance, je ne suis ni médecin ni professionnelle de la santé. Je ne suis que la fille qui fabrique des organes génitaux dans sa cave. En revanche vous pouvez faire confiance à la Dr Rachel RUBIN, urologue, et à ses collègues qui travaillent sans relâche pour former les médecins et faire passer le message dans des conférences, des articles et via les médias sociaux. Ces professionnelles de la santé savent de quoi elles parlent et défendent sans relâche les patientes qui ont des symptômes pas cools en lien avec la ménopause/périménopause. Et pour cela, elles ont une petite médaille sur mon mur des célébrités qui travaillent pour des génitaux heureux et en santé..
Le billet Estrogène vaginal et ménopause apparaît en premier sur SEX-ED +.
Dommage collatéral d’élections législatives précipitées et à fort enjeu : le nombre de femmes élues est en recul. Face au danger de l’extrême droite, la parité est en baisse tendancielle.
L’article Moins de femmes députées, lendemain d’élections amer pour la parité est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
À l'issue du second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet, le Rassemblement National et ses alliés ont échoué à la troisième place, derrière le camp présidentiel et le Nouveau Front Populaire qui arrive de peu en tête.
L’article Législatives 2024 : le NFP en tête dans la future Assemblée, devant la coalition présidentielle et le RN est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Que faire si le RN arrive au pouvoir ? provient de Manifesto XXI.
Quelques pistes pour organiser la résistance face au fascisme.Et ce même si le RN n’a pas la majorité absolue le 7 juillet.
1/ Ne pas perdre espoirEn ce moment historique, deux forces semblent s’opposer : le fascisme et la solidarité populaire (cf. notre interview avec Sarah Schulman). Si nous continuons à porter haut notre joie, nos amitiés et nos amours queers, nous donnerons à d’autres envie de nous suivre, car l’extrême droite est, au contraire, basé sur la peur et l’isolement. La solidarité est le mot d’ordre des années à venir.
2/ se réunir les soirs des élections et les jours d’aprèsNe restez pas seul·e le soir des résultats, faites quelque chose qui vous fait du bien et pleurez autant que nécessaire. Soyez entouré•es et continuez ces moments de soin le plus possible avec vos familles choisies. Prenez régulièrement des nouvelles de vos ami·es, en particulier si celleux-ci sont vulnérables psychiquement ou plus exposé·es aux risques d’agression racistes, validistes et homotransphobes.
3/ soin et reposLa lutte va être longue et nous pouvons faire seulement ce qui est à notre portée. A chacun·e selon ses moyens, chaque action compte. Cultivons des espaces de repos et de soin pour nous et pour nos proches. Gardons une bonne hygiène de vie pour garder la tête froide. Nous pouvons aussi nous organiser pour agir localement et concrètement au quotidien en dehors du virtuel. Cela nous permettra de ramener la lutte à une dimension humaine. Face à une idéologie qui prône isolement et méfiance, soulignons l’importance du collectif et de la confiance.
4/ repenser notre rapport aux réseaux sociauxLes plateformes capitalisent sur nos émotions. Les algorithmes ont un biais raciste, grossophobe, transphobe… Ils favorisent certains profils, ceux qui sont « dans la norme » (c’est particulièrement vrai sur Insta) et créent des effets de halo qui distordent notre esprit critique. En bref, pour citer Audre Lorde : « On ne peut pas vaincre le maître avec les outils du maître. » S’il ne s’agit pas d’arrêter de les utiliser, pensons à comment mieux partager l’espace avec nos adelphes pénalisé·es par les algo : favorisons la collaboration et au lieu de produire sans cesse du nouveau contenu, aidons à visibiliser celui des autres.
5/ protéger son identité en lignePour éviter hacking, harcèlement, violences. Ce point est particulièrement important pour les activistes, journalistes et personnes publiques.
6/ rejoindre des organisations politiques, antifa ou syndicalesEt au sein de ces organisations, continuer de s’éduquer sur les formes d’oppression que l’on ne vit pas, pour consolider les convergences des luttes. Nous appelons un maximum de personnes et organisations à signer l’appel pour un Front Populaire antiraciste, seule voie possible pour combattre la droite et l’extrême droite. Liste des orgas antifa de toutes les régions dispo sur le site du collectif la Horde.
Cela fait des années que le fascisme monte dans tout l’Occident. Les pays où l’extrême droite a pris le pouvoir ne sont pas juste « des pays fascistes » mais aussi des pays de résistance à prendre en exemple. Cesser d’avoir une vision franco-centriste de l’histoire permettrait de ne plus se penser comme les seul•es protagonistes d’une actualité qui dépasse largement la France. A partir de là, nous pouvons chercher à tisser des liens de solidarité internationaux, lire les récits d’autres peuples et penser des solutions globales.
8/ défendre nos institutionsTout projet de réforme électorale ou institutionnelle devra être suivie avec la plus grande attention. Car, comme l’a rappelé la sénatrice Mélanie Vogel chez Mediapart : « La France est ultra-vulnérable à un choc autoritaire, parce qu’on a une hyper concentration des pouvoirs ». Selon une étude commandée par le groupe écologiste au Parlement européen, il faudrait 18 mois à l’extrême-droite pour détruite l’État de droit en France.
Ainsi, en Italie Giorgia Meloni souhaite modifier la constitution afin de transformer l’Italie en un régime présidentiel à la française, qui lui permettrait d’élargir ses pouvoirs…
9/ soutenir les médias indé et les créateurices de contenu engagésParce que l’information c’est la clé et que tout un pan du paysage médiatique est aujourd’hui verrouillé par les conservateurs et l’extrême droite. Les médias indépendants et créateurices de contenus engagés sont déjà menacés par l’extrême droite et cela va encore s’accentuer. Les journalistes, en particulier minorisés, ont besoin du soutien de leurs communautés, financièrement et humainement. Faire des dons (par ici pour soutenir Manifesto) et choisir à qui nous donnons de l’attention est un enjeu crucial.
10/ apprendre à se défendre et à protéger les autresIl va y avoir de plus en plus d’agressions physiques dans les prochains mois et nous n’avons d’autre choix que de nous y préparer. Pour ça, organisons des ateliers d’autodéfense et en particulier entre personnes minorisées. A la rentrée donc, on s’inscrit dans des cours de boxe queer ! On vous invite aussi à regarder le film Les Rascals (de Jimmy Laporal-Trésor). Enfin, il sera important de penser à nos amixs PMR qui pourraient se trouver, en manif notamment, dans des situations de fragilité. Pour mieux lutter ensemble, mettons-nous toujours plus à la place d’autrui.
Pour aller plus loin : notre liste de lectures et de documentaires
Cet article Que faire si le RN arrive au pouvoir ? provient de Manifesto XXI.
Bonjour docteur, bonjour à tous les lecteurs. Dans la vie, je suis le plus doux et le plus charmant des hommes. Pourtant rien ne me fait plus bander que des vidéos ou des images gore, extrêmes, avec des scènes de violence, où les hommes ou les femmes sont forcés… J’y pense aussi lorsque je fais l’amour à ma compagne, qui ne sait rien de ces fantasmes. J’en suis à me demander si je ne suis pas un démon qui s’ignore ?
J’aime le sexe extrême, suis-je un démon ? Notre sexologue répond !« On en revient toujours au même problème, celui de confondre fantasme et envie cachée, c’est-à-dire non exprimée ouvertement, mais réelle. Le domaine des fantasmes c’est celui où notre imagination peut se débrider sans barrière et où, justement, nous pouvons laisser libre cours à nos pensées les plus folles. Celles de nous comporter comme jamais, au grand jamais, nous ne pourrions le faire. Je ne sais pas si vous faites partie de ceux qui se souviennent de leurs rêves, mais si c’est le cas sous savez déjà que les capacités d’imagination du cerveau humain sont sans limite. »
« Combien de fois nous est-il arrivé de nous réveiller en nous disant « Mais comment ai-je pu inventer un truc pareil ? » Eh bien l’imaginaire érotique c’est similaire, il est possible d’y créer des images et des actions invraisemblables dans la réalité, mais qui permettent à notre esprit de sortir du carcan des conventions sociales. Et comprenez bien que la seule règle à suivre c’est d’en rester à utiliser ses fantasmes pour stimuler sa libido, sans pour autant décider de passer à l’acte, ce qui est le meilleur moyen d’en profiter longtemps. Laissez donc le démon qui sommeille en vous s’exprimer sous cette forme anodine, il vous permet de rêver sans faire de mal à personne. »
A lire aussi >> Lire la suite sur Union
Cet article J’aime le sexe hardcore, est-ce normal ? est apparu en premier sur Union.
Bonjour à tous, bonjour docteur. Je suppose ne pas être le seul dans ce cas. J’échange beaucoup avec des filles sexy sur les réseaux sociaux. Il arrive souvent qu’elles me demandent des images et des vidéos de mon sexe, voire de me branler devant mon écran. J’ai lu que ces contacts étaient souvent des fakes et qu’ils pouvaient être dangereux… Pensez-vous que ce type de contacts soit risqué, sachant que pour l’instant je n’ai pas eu de tentative d’extorsion ?
Est-ce risqué d’envoyer des nudes à des inconnus sur les réseaux sociaux ? Notre sexologue répond !« Vous ne donnez aucune précision quant à votre situation personnelle, que ce soit sur le plan privé ou sur le plan professionnel. Il n’est pas difficile d’imaginer que les images ou vidéos ainsi fournies peuvent être une source de chantage si vous tombez sur quelqu’un de mal intentionné et qui peut tout à fait se faire passer pour une belle nana sexy et délurée… Bien sûr, si vous êtes complètement célibataire cela ne peut pas servir à faire pression sur vous en vous menaçant de les envoyer à votre partenaire et vous pouvez alors être tranquille sur ce point. »
« Néanmoins, il me semble qu’il existe bien peu de métiers où il n’existe aucune inquiétude à voir circuler de telles images. On a toujours un patron, un collègue, une secrétaire, un client, un employé ou un concurrent qui pourrait utiliser les documents pour vous ennuyer, voire vous faire vraiment du tort. Sans basculer dans la parano, il n’est pas très malin d’accepter ainsi de vous livrer à ce genre d’activités sur Internet. Ce que vous avez lu existe réellement, même s’il faut reconnaître que dans la plupart des cas il n’y a aucune suite fâcheuse. En même temps, vous savez bien que votre ordinateur ou votre téléphone garde en mémoire tout ce que vous faites… »
Cet article Est-il dangereux d’envoyer des photos hot sur les réseaux sociaux ? est apparu en premier sur Union.
La série Sex/Life raconte le dilemme de Billie, femme mariée et mère de famille, obsédée par ses souvenirs de jouissance sexuelle avec son ex (toxique) Brad. En pleine crise existentielle, elle se demande où est passée cette femme hypersexuelle qu’elle aimait tant et qu’elle sent toujours présente en elle. Malgré des défauts, voici six raisons d’aimer le regard féministe et sex-positif de la série !
1. Billie est une B.I.T.C.H assuméeBillie veut retrouver son âme de BITCH ! Oui, une âme de « salope », mais surtout de « Baiseuse Indépendante Tout Comme les Hommes ». Billie a des envies sexuelles plus fortes que son mari et sa libido de couple en berne la frustre de plus en plus. Cela déclenche en elle ses souvenirs de sexualité fougueuse pré-mariage, et notamment de sa sexualité avec Brad.
Choix scénaristique assez rare pour être souligné : on nous montre une femme mariée et mère bouillonnante de désir sexuel, et qui assume publiquement son envie de wild sex. La mère et la putain enfin réunies à l’écran, plutôt que d’être opposées, hallelujah !
Montrer une femme actrice de sa sexualité, qui exprime ouvertement ses désirs et frustrations, malgré un statut d’épouse et de mère est un move positif. Cela va à l’encontre des représentations féminines habituelles.
Sigmund Freud avait théorisé l’idée de l’opposition entre la mère et la putain, comme phénomène régulant le désir des hommes envers les femmes. Pour résumer, il y a la figure de la « putain » (la femme qui est désirée sexuellement mais rabaissée) et de la « mère » (la femme aimée et si respectée, voire sublimée, qu’il n’y a plus de désir sexuel pour elle, pour ne pas la « souiller »). On a coutume de dire qu’un mari infidèle part à la recherche de la putain, tout en gardant la « mère» à la maison. Partant de ce postulat, il devient transgressif de la part de Sex/Life de montrer qu’une « mère » est aussi une « putain ». La série permet aussi de se demander si fantasmer c’est tromper » ?
2. Le cunnilingus, la masturbation féminine et le cerveau sont au cœur du plaisir sexuelIl y a beaucoup de scènes de sexe dans la série Sex Life, il faut vous y attendre ! Cependant, on y montre une sexualité féminine avec un female gaze et c’est important de le mentionner. Premièrement, la plupart des scènes où Billie prend son pied ne sont pas basées sur la pénétration. Des cunnilingus excitants, des orgasmes en se masturbant, l’excitation de voir le corps nu de son mari dans la salle de bain, ou ses souvenirs avec Brad… toute l’excitation de Billie fonctionne sur des mécanismes associés au féminin. La pénétration est aussi présente, car cela procure aussi du plaisir aux femmes, mais elle n’est pas montrée comme le seul et unique point central de plaisir et d’accès à l’orgasme. Le pouvoir du fantasme et des souvenirs est un énorme turn-on, donc célébrons la mise en avant de cette réalité trop souvent niée. La série Sex Life est réalisée par Stacy Rukeyser, adapté de l’autobiographie « 44 chapters about 4 men » écrite par l’américaine B.B Easton. Ainsi, c’est une création combinant deux regards féminins.
3. Le stéréotype mari ennuyeux / amant fougueux présente quelques subtilités intéressantesLa série a l’audace de montrer une réalité non binaire de la vie de couple et de la vie de parents. Billie n’est pas dans un « burn-out » total de sa vie d’épouse et mère de famille. Cela contraste avec la protagoniste de la série « Mytho« , en dépression profonde et rejet de sa vie de mère. Billie n’a pas non plus perdu tout désir pour son mari, bien au contraire, elle en veut plus ! Spoiler alert : une des premières scènes montre Billie en train d’initier l’acte sexuel dans le lit conjugal. Son mari simule le plaisir, car il essaie de continuer de regarder le match de foot en même temps.
Quand il tombe sur le journal intime de Billie et réalise qu’elle fantasme sur son ex et a un bodycount plus élevé que lui, il réfléchit à comment améliorer la situation de leur couple. La jalousie, souvent valorisée dans les films et séries, a peu de place dans Sex Life et la crise de couple ne mène pas automatiquement à des engueulades et à des menaces de séparation. Au contraire, la communication non violente et le désir de trouver des solutions de couple sont au cœur du cheminement.
4. La sexualité est montrée sous différentes facettes sans tabousIl est vrai que les scènes de sexe abondent et s’enchaînent. Billie a des relations sexuelles dans des escaliers, dans une voiture, dans une ruelle en sortie de boîte et ose même l’échangisme un soir avec sa meilleure pote. Enfin l’image d’une femme qui n’a pas peur de se laisser aller à faire l’amour dans des lieux insolites ! Notons également cette scène épique où elle se masturbe en visio en regardant son ex et sa meilleure amie noire. Cette scène érotique très osée a un aspect problématique : Brad filme sa relation sexuelle avec la meilleure amie sans son consentement et Billie ne voit visiblement aucun problème à jouer la voyeuse secrète. On est en plein dans la caricature de la soumission de « la meilleure amie racisée », comme l’explique très bien la page Instagram @SansBlancDeRien.
View this post on Instagram
Les relations et soirées libertines sont aussi montrées brièvement dans la série. Au passage, la série en profite pour casser un autre stéréotype sur les femmes, en rappelant qu’une femme à la sexualité libre, n’est pas forcément d’accord pour toutes les pratiques, avec tout le monde et quel que soit le contexte.
5. Le schéma « idéal » du mariage hétéro monogame est questionné du point de vue fémininDans combien de productions ose-t-on montrer que la vie sexuelle d’un couple marié se vit avec des doutes et des questionnements ? Combien de séries dévoilent la dualité d’une femme tiraillée entre sa jeunesse débridée, et la nouvelle mère/épouse à qui on demande une retenue parfaite ? L’histoire de Billie permet d’évoquer le post-partum, de questionner l’infidélité et de réfléchir sur le modèle monogame. La norme dominante correspond-elle à tout le monde ? Le conflit entre feu de la passion et raison du mariage a déjà été magistralement abordé dans le film Sur la route de Madison et le roman Madame Bovary, mais Sex Life offre une vision moins binaire que les œuvres précédentes. Billie ne déteste pas son mari ou son mariage, elle n’est pas encore l’ombre d’elle-même dans sa vie de famille, cependant elle craint de le devenir. Elle se questionne avant qu’il ne soit trop tard pour son couple. C’est cette tension interne, ce sentiment d’être au bord du précipice et ce désir brûlant de sauter, qui rend la série vraie, profondément féminine et éminemment transgressive.
Il n’y a pas l’ombre d’un doute, le personnage de Brad est un pervers narcissique de base. C’est intéressant de voir que les critiques négatives de la série insistent sur la toxicité de la relation Brad-Billie, alors que 90% des histoires d’amour montrées au cinéma sont toxiques par essence et normalisée. Il suffit de lire Le regard féminin d’Iris Brey, pour réaliser que la majorité des productions vendent des schémas toxiques et une vision dégradante de la femme.
Est-ce parce que Billie est sujet de son désir et qu’elle co-construit la relation, plutôt que de la subir, que cela dérange ? Est-ce parce qu’elle admet que le sexe est au cœur de son addiction et non l’amour « pur » que l’histoire choque plus ? On nous montre habituellement la femme comme objet de désir et non comme sujet de son désir et de sa sexualité. Si une personne est en manque de sexe dans le couple, c’est forcément l’homme qui est frustré et non l’inverse. C’est transgressif de montrer une femme mariée qui vit le sexe comme un ciment de son bien-être personnel. Billie sait que Brad est toxique, mais elle est en manque de l’extrême jouissance qu’elle a vécu avec lui, qui reste un fantasme vivant en elle. Elle aimerait revivre ces sensations tout en les craignant. Brad est manipulateur, Brad est cet ex toxique qu’il faut à tout prix fuir et ghoster, mais la libido a ses raisons que la raison ignore.
L’important est que Billie assume sa sexualité de femme et prend les devants de cette sexualité, à l’image de cette dernière phrase prononcée pour clôturer la saison : « NOW FUCK ME ». La messe est dite.
L’article « Sex Life », pourquoi est-ce une série féministe sex-positive est apparu en premier sur Desculottées.
Bonjour docteur. Je suis gay depuis toujours. Très jeune, j’ai pris du plaisir en m’élargissant l’anus. Aujourd’hui je ne rencontre que des mecs hyper montés, qui me défoncent littéralement. Je recherche toujours plus gros et plus fort, quitte à souffrir les jours qui suivent. Cette pratique est-elle dangereuse ?
Est-ce dangereux de vouloir toujours plus gros et plus fort dans l’anus ? Notre sexologue répond !« Le seul vrai danger serait d’avoir ce type de relations sans utiliser de préservatifs. En effet, la muqueuse rectale est très perméable aux agents infectieux, lesquels sont responsables des différentes maladies sexuelles transmissibles (appelées MST ou IST). De plus, lorsqu’il s’agit d’introduire un pénis ou un sextoy très volumineux dans ce conduit, il se produit des petites déchirures qui provoquent des saignements facilitant encore plus le passage de bactéries ou de virus, en particulier celui du Sida. D’ailleurs, si vous dites que vous souffrez les jours qui suivent les rapports c’est qu’il y a eu, effectivement, des lésions au niveau de l’anus et du rectum. »
« Cela vous montre bien l’importance de se protéger efficacement, car le risque est réel. En dehors du risque infectieux, il existe également un risque non négligeable d’incontinence fécale. L’anus est un muscle en forme d’anneau et, s’il est vrai qu’il est extensible, comme vous l’avez constaté, ses capacités d’ouverture sont tout de même limitées à un certain diamètre. Les déchirures provoquées par l’introduction répétée d’objets trop volumineux sont à la longue responsables d’une atteinte des fibres musculaires qui ne peuvent plus remplir leur fonction initiale, celle de se contracter suffisamment pour empêcher des fuites de matière fécale. »
A lire aussi >> Lire la suite sur Union
Cet article Est-ce dangereux d’aller toujours plus loin avec son anus ? est apparu en premier sur Union.
Cher docteur, je viens de rencontrer un homme de 31 ans qui me comble sexuellement et intellectuellement. Je suis pourtant surprise par une demande insistante de sa part : que je lui urine sur le sexe. Je trouve cela sale et humiliant. Que peut-il bien trouver de jouissif dans cette pratique ?
Pourquoi mon homme souhaite se faire uriner dessus ? Notre sexologue répond !« Des goûts et des couleurs… On le sait, nous sommes tous différents et cela est encore plus vrai dans le domaine des fantasmes. Bien qu’ils ne représentent qu’un faible pourcentage dans la population générale, les fantasmes concernant l’urine elle-même ou, plus exactement, le fait de voir une femme uriner sont bien connus. Cela est relié à l’enfance où, bien souvent, c’est en voyant faire pipi sa mère, sa sœur ou toute autre femme de l’entourage que le petit garçon a entrevu le sexe féminin et en a été troublé. On peut considérer qu’il s’agit des tous premiers émois sexuels et qu’ils resteront de ce fait gravés dans la mémoire subconsciente. »
« Il est tout à fait compréhensible que vous soyez déroutée par une demande aussi inhabituelle et il ne faut pas hésiter à faire part de votre réticence à votre compagnon. Bien que l’urine ne soit pas réellement sale (c’est un liquide biologiquement stérile), il faut reconnaître qu’il s’agit d’un liquide d’excrétion contenant les produits de dégradation du corps et dont l’odeur peut être franchement désagréable. Le problème c’est que vous vous retrouvez en butte avec deux choix contradictoires. D’un côté vous avez envie de faire plaisir à votre nouveau partenaire, lui qui vous comble tant, mais d’un autre côté vous éprouvez doute et répugnance à satisfaire une demande que vous ne comprenez pas et à laquelle vous avez le droit de répondre négativement. »
A lire aussi...Lire la suite sur Union
Cet article Pourquoi mon homme veut que je lui urine dessus ? est apparu en premier sur Union.
Voilà, l’opération de ma vasectomie c’est fait, voici les journées suivantes. Le lendemain Première nuit, à part faire attention à la position de sommeil, rien à signaler. Définitivement pas de boxer pour aujourd’hui. Par contre, les Dolipranes oui. Non que la douleur soit intense, mais elle est là, en continu, sourde. Rien d’ingérable, mais assez…
L’article Le jour où j’ai fait ma vasectomie (Partie 3) est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Bonjour docteur, la situation la plus excitante pour moi est de me faire prendre lorsque je suis attachée. Totalement immobilisée. Je n’arrive pas à m’expliquer cette préférence, ni à quoi cela correspond. Pourriez-vous m’éclairer ?
J’aime être attaché, pourquoi cela me procure un plaisir ? Notre sexologue répond !« Je ne suis pas sûre de pouvoir vous expliquer les raisons qui sont à l’origine de ce fantasme, car c’est bien de fantasmes dont il est question ici et il est très difficile de comprendre à quoi ils sont reliés. En revanche, je peux répondre à certaines de vos interrogations, à savoir que ce scénario correspond à des fantasmes de soumission, lesquels sont apparentés aux fantasmes de viol. Je vois déjà votre réaction d’incrédulité ! Vous faites sans doute partie des femmes que la simple évocation d’un viol fait bondir et vous trouvez inadmissible qu’un tel crime ne soit pas toujours puni à la hauteur du méfait commis. Mais justement, le terme fantasme est tellement passé dans le langage courant qu’on le confond souvent avec un réel désir de faire quelque chose d’inhabituel et excitant. Or, en psychologie c’est tout à fait différent. Car, en réalité, un fantasme c’est une production venue du fin fond de notre imagination et cela n’a souvent rien à voir avec la réalité de nos actions ou de nos envies conscientes. »
« Et d’ailleurs, ce sont souvent les femmes les plus directives, voire les plus féministes, qui sont particulièrement sujettes à ce type de scénario érotique, venant complètement à l’encontre de leur vie quotidienne… Ajoutons à cela que les fantasmes de soumission font partie de ceux qui sont le plus fréquents dans la population féminine, comme on le constate en thérapie ou dans les enquêtes –anonymes – sur la sexualité, même s’il est clair qu’un viol vécu est toujours...Lire la suite sur Union Cet article Pourquoi j’aime me faire attacher ? est apparu en premier sur Union.
Dix jeunes, dont six mineurs, ont été appréhendés pour plusieurs agressions homophobes à Muret et Seysses, en Haute-Garonne, durant les deux dernières semaines de juin.
L’article Dix adolescents interpellés après une série de guet-apens homophobes près de Toulouse est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Trois jeunes militants du Nouveau Front Populaire ont été victimes d'une agression homophobe à La Chapelle-Heulin, pendant un porte-à-porte électoral.
L’article Législatives 2024 : « Bardella va s’occuper des gauchos, des gouines et des trans », promet un électeur RN est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Docteur, j’aime le sexe. Je l’ai toujours aimé. Malheureusement j’ai atteint un âge où je n’ose plus répondre si l’on me pose la question. Et comme il faut bien dire que les hommes de ma génération ne sont plus très vaillants, je suis donc contrainte de me tourner vers les plus jeunes. Ceux qui bandent. Notamment les africains qui me comblent. Je passe pour une s… y compris auprès de mes proches. Pensez-vous que cela soit le cas ?
Est-ce que le sexe n’a pas d’âge ? Notre sexologue répond !« Mais pas du tout ! Vous avez le courage d’assumer vos désirs et je ne peux que vous en féliciter. D’autant qu’à bien y réfléchir il n’y a aucune raison de mal juger une femme se tournant vers des hommes plus jeunes (et plus attirants il faut le reconnaître) alors que tant d’hommes de votre âge, ou plus âgés, se pavanent avec des femmes qui pourraient être leurs filles. Et à ces derniers, dont beaucoup sont des hommes célèbres, personne ne fait de reproche en leur attribuant un comportement de s… D’ailleurs, que je sache, il n’y a pas d’équivalent masculin à ce terme ce qui dénote bien de la différence de jugement socioculturel entre hommes et femmes. On retrouve cet écart au niveau des expressions communes. Quand on parle d’un « homme à femmes » c’est plutôt flatteur, cela veut dire que c’est un charmeur et qu’il sait bien s’y prendre avec le sexe opposé. Au contraire, quand il s’agit d’une femme qui collectionne les amants on dit que c’est une « Marie-couche-toi-là » ! Avouez qu’il y a là une injustice flagrante ! Comment accepter qu’il puisse y avoir à ce point deux poids, deux mesures alors qu’il s’agit exactement de la même chose ! »
A lire aussi >> Lire la suite sur Union
Cet article Le sexe n’a pas d’âge ? est apparu en premier sur Union.
Très active sur les réseaux sociaux, elle capitalise plus de 50 millions de vues sur sa chaîne Youtube et a livré tous ses conseils dans l’essai « Puissante et Orgasmique » publié récemment aux éditions Leduc. Pour UNION, cette coach sexo incontournable en France se plie à l’exercice du questionnaire.
Si tu étais un animal ?
Un tigre, un mélange entre la douceur du chat et la puissance du lion.
Si tu ne parlais pas de sexe publiquement, de quoi parlerais-tu ?
De puissance féminine et de confiance en soi.
Le secret que toutes les femmes devraient connaître pour avoir un orgasme ?
Avant de se lancer dans la quête de l’orgasme, l’exploration en solo est essentielle ! Cela peut passer par la masturbation, mais aussi par l’érotisation de son propre corps.
Ton plus beau souvenir de sexe ?
C’était ma pénétration tantrique ! Une pénétration très lente, quasiment sans bouger, avec des préliminaires en amont qui ont duré une éternité. J’ai senti mon corps comme un temple sacré.
La question la plus insolite demandée par un de tes abonnés?
« Est-ce qu’on peut boire son sperme ? » Ma réponse était plutôt de savoir pourquoi il souhaitait le faire !
La vidéo de ta chaîne dont tu es la plus fière ?
Il y en a deux, « Masser son pénis » et « Masser son sexe », qui ont fait des millions de vues sur les réseaux sociaux.
Ce que les hommes ne font pas assez au lit ?
Plein de...Lire la suite sur Union
Cet article Questionnaire Jessica Pirbay : thérapeute et coach en sexualité est apparu en premier sur Union.
Désinformation dans « Face à BFM » : la journaliste de BFM et la ministre de la Culture accusent, à tort, Marine Tondelier de ne pas dénoncer la violence et les appels à la haine d’une chanson rap, et réécrivent l'affaire Orelsan. Le féminisme encore instrumentalisé
L’article Rachida Dati, Apolline de Malherbe et le rap… Quand Frédéric Mitterrand comparait Orelsan à Rimbaud est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Après Judith Godrèche, d'autres actrices mènent des actions en justice. Petit à petit, la toute-puissance des hommes du 7ème art se fissure.
L’article Benoît Jacquot, Jacques Doillon enfin inquiétés par la justice est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La Hongrie va présider le Conseil de l'EUrope pour six mois alors que de plus en plus d'États membres de l'UE virent à l'extrême droite. Le climat politique actuel est plus que jamais menaçant pour les femmes qui craignent de voir leurs droits reculer.
L’article La Hongrie à la présidence du Conseil de l’Europe, les Droits des femmes toujours plus fragilisés est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Vincent Edin recevra Ludovic Lestrelin, sociologue et auteur de Sociologie des supporters (éd. La Découverte, 2022).
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 11 juillet 2024.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
N’avez-vous pas l’impression d’être ce lapin blanc toujours en retard, sans bien savoir pourquoi ? Notre société capitaliste frénétique nous impose un rythme de vie à bout de souffle. Il est devenu essentiel de retrouver des moments à soi, pour faire le vide, pour se reconnecter et se faire du bien. Les Bulles à Flotter est un concept d’isolation sensorielle, qui vous procure bien-être, en vous offrant une séance de flottaison en toute intimité. Vous ressortez de ce moment, lavée de toute anxiété et détendue comme jamais.
Comment fonctionnent les Bulles à Flotter ?Imaginez un espace intime rien que pour vous, avec une grande baignoire en forme de soucoupe, dans laquelle vous immerger. Vous entrez dans la bulle, dont la température est régulée au 10ème de degré près sur la température de la peau, afin d’être homogène partout dans le bassin. On oublie qu’on est dans l’eau !
Les bulles sont contrôlées à distance, sonorisées à l’aide d’un système MP3 et éclairées par des LED paramétrables. Avant chaque session, vous choisissez la musique d’ambiance qui accompagnera le début et la fin de votre session d’1 heure.
L’eau de la bulle est saturée en sel d’Epsom (5 fois la concentration de la Mer Morte), ce qui vous pemet une flottaison immédiate sans aucun effort, et de tuer les micro-organismes.
En isolation sensorielle totale, c’est un moment qui permet de flotter en toute tranquillité. C’est un moment de calme, de méditation et de sérénité, qui fait un bien fou au corps et à l’âme. C’est idéal pour relâcher toutes les tensions du quotidien et si vous vous sentez déprimée.
Vous pouvez à tout moment décider de garder une douce lumière Led allumée ou d’être totalement dans le noir. La lumière peut vous rassurer si vous avez peur de vous sentir claustrophobe. Il y a également un bouton d’urgence accessible dans la bulle si besoin.
Les sens sont enfin complètement mis au repos et votre cerveau peut se laisser aller, naviguer dans votre imagination.
Les centres de flottaison Bulles à Flotter sont présents à Bruxelles, Paris, Lille, Strasbourg et Bordeaux. L’expérience fonctionne sur réservation, en solitaire ou en duo (chacun sa salle et sa bulle). Les bulles sont assez spacieuses pour flotter à deux, mais pour une expérience d’isolation sensorielle totale, l’expérience est toujours solitaire. Néanmoins, c’est un excellent cadeau de couple ou pour faire plaisir à sa moitié.
Niveau hygiène, au début et à la fin de chaque séance, il vous est demandé de prendre une douche, avec des savons spéciaux adaptés au sel d’Epsom, pour corps et cheveux. Leur site détaille également toutes leurs procédures strictes d’hygiène pour la bulle.
Enfin, à la fin de chaque séance, vous avez un espace beauté avec sèche-cheveux, miroirs et soins de peau, pour prendre le temps de vous rhabiller. Et le petit bonus préféré, un espace détente, où un bon thé et du pain d’épices vous attend. Profitez de ce moment pour sortir en douceur de votre bulle de sérénité, afin de retourner affronter le monde extérieur l’âme flottante et le corps apaisé. Un concept validé à 100% où on retourne sans hésitation !
Découvrir les Bulles à Flotter
L’article Les Bulles à Flotter, la bulle bien-être pour s’isoler sereinement est apparu en premier sur Desculottées.
Bien que l’homosexualité soit criminalisée au Cameroun, la fille du président Paul Biya, a publié sur ses réseaux sociaux une photo où elle embrasse sa compagne, Layyons Valença, une mannequin brésilienne, suscitant une vive polémique dans le pays mais également une vague de soutien et d'appels à une dépénalisation.
L’article Brenda Biya, la fille du président du Cameroun, fait son coming-out est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La nouvelle loi autorisant l'union civile entre couples homosexuels, adoptée par le parlement de la République de Lettonie en novembre dernier, est entrée en vigueur ce lundi 1er juillet. Une initiative législative liée au succès d'une procédure lancée par 46 couples de plaignants visant à obtenir une reconnaissance officielle de leur relation.
L’article Entrée en vigueur de la loi autorisant l’union civile pour les couples de même sexe en Lettonie est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Sarah Schulman : « Je vois deux forces s’affronter, le fascisme et la solidarité populaire » provient de Manifesto XXI.
Dans Les liens qui empêchent (écrit en 2009, traduit et publié en France en avril 2024 aux Éditions B42), la romancière et essayiste étatsunienne Sarah Schulman analyse les mécanismes qui sous-tendent l’homophobie familiale et, à grande échelle, les discriminations et le fascisme. Elle y anticipe certaines intuitions développées par la suite dans Le conflit n’est pas une agression (2021). Selon l’autrice, dans toute injustice commise à l’encontre d’un individu ou d’une communauté, le rôle du groupe est crucial. Le bouc émissaire est celui ou celle sur qui le groupe nocif projette ses pires angoisses existentielles. Le fascisme, en somme, est une paranoïa collective qui commence souvent à petite échelle. Cet essai est le début d’un travail au long cours, qui décortique le fonctionnement de la fabrique totalitaire des « monstres ».La famille homophobe perçoit systématiquement la personne queer comme le problème sans jamais se penser elle comme problématique. C’est donc la queerness qui est pointée du doigt et jamais l’homophobie du groupe.
Sarah Schulman
Tu as commencé à écrire Le conflit n’est pas une agression en 2012 et le dernier chapitre, « Assister au génocide en direct », au sujet de la guerre à Gaza, a été rédigé en 2014. Cette année-là, Israël perpétrait l’un des assauts les plus sanguinaires commis contre le peuple palestinien depuis 1967 et avant octobre 2023. Dix ans après, nous assistons à nouveau à l’extermination des Palestinien·nes, boucs émissaires d’un projet colonial et à la resurgence du fascisme en Occident. Dans Les liens qui empêchent, tu expliques comment le groupe homophobe « pathologise » la personne queer minorisée afin de la transformer en bourreau et ainsi justifier sa persécution. Peut-on dire que l’un des ponts entre ces deux ouvrages est justement l’analyse de la loyauté toxique menant aux effets de groupe, une analyse des familles claniques à petite et grande échelles ?
Sarah Schulman : En effet, Le conflit n’est pas une agression commence en parlant de l’intime et s’achève en illustrant le propos à une échelle collective en abordant le génocide des Palestinien·nes. J’aime analyser les structures invisibles, ces systèmes qui motivent nos actions sans qu’on s’en rende compte. Or, le rapport avec la famille est structurant pour toute personne queer. C’est une expérience commune que nous avons, peu importe d’où on vient. Quand j’ai écrit Les liens qui empêchent, au début des années 2000, nous n’avions pas de nom pour qualifier ce vécu partagé. J’ai alors utilisé le terme « homophobie familiale ». J’avais remarqué que la famille homophobe perçoit systématiquement la personne queer comme le problème sans jamais se penser elle comme problématique. Ce fut une révélation : les groupes peuvent tisser en leur sein des liens toxiques qui les empêchent de se remettre en question.
C’est ce que tu appelles la « loyauté toxique » dans Le conflit n’est pas une agression…
Oui. Les membres de la famille néfaste se sentent soulagé·es d’imputer leur malheur à une personne qui dérange (le·la queer), au lieu de se regarder elles et eux-mêmes. Le groupe toxique peut aussi être un État. Par exemple, le sionisme est un système de loyauté familiale. Moi, je viens d’une famille juive de l’est de l’Europe qui a été ravagée par l’holocauste. Certain·es membres survivant·es de ma famille sont allé·es en Israël après la guerre. Nous, de notre côté, nous avions eu des visas pour les États-Unis. Je suis donc censée défendre Israël parce qu’une partie de ma famille se trouve là-bas. Ce lien biologique est perçu comme le plus important que l’on puisse avoir. Cette loyauté basée sur les liens de sang ou communautaires peut parfois encourager le maintien de la suprématie d’un groupe sur un autre. La famille n’est pas seulement le premier endroit où nous vivons l’homophobie, mais aussi celui où nous apprenons le sionisme, le racisme, le nationalisme, le fascisme. Quand nous sommes éjecté·es d’une famille toxique à cause de notre queerness, c’est une tragédie, mais cela nous permet aussi de nous détacher de ce groupe néfaste et d’en comprendre les rouages.
Lorsque nous sommes aveuglement loyaux·les envers le groupe, nous cessons d’être cohérent·es face à la justice et à l’injustice.
Sarah Schulman
Peut-on donc dire que ces liens néfastes contribuent à rendre les violences systémiques ?
Oui, parce que lorsque nous sommes aveuglement loyaux·les envers le groupe, nous cessons d’être cohérent·es face à la justice et à l’injustice.
Un autre lien entre tes deux essais, c’est ta réflexion autour de la « pathologisation des victimes », un processus que je nomme la « fabrique des ennemi·es » et qui est l’un des piliers du fascisme.
C’est exactement ce à quoi nous assistons en ce moment de l’histoire. Israël perpètre des violences, mais se réclame victime ; Donald Trump commet des crimes, mais il se dit la cible d’une chasse aux sorcières. Souvent, les auteur·ices de violences intègrent le langage des réelles victimes et l’utilisent à tout bout de champ. Dire que « critiquer Israël, c’est de l’antisémitisme » c’est, à mon sens, un mensonge. Cela fait partie d’une propagande. Cet argument est utilisé comme une arme partout dans le monde alors qu’en réalité, Israël est en train de commettre un génocide financé par les États-Unis.
Un certain militantisme voudrait que nous utilisions tous·tes les mêmes mots, que nous ayons les mêmes analyses, les mêmes stratégies. Et ça ne marche pas : la rigidité idéologique ne provoque que des échecs. Un mouvement qui réussit est un mouvement flexible.
Sarah Schulman
Face à tout cela, j’ai l’impression que la gauche en Occident n’a pas trouvé de façons cohérentes de s’organiser et que quelque part, nous perdons la bataille des mots. Parfois, je relie cela à une forme de militantisme rigide qui voudrait uniformiser et simplifier nos luttes et nos langages.
Le problème est que la gauche est parfois très rigide. Un certain militantisme voudrait que nous utilisions tous·tes les mêmes mots, que nous ayons les mêmes analyses, les mêmes stratégies. Et ça ne marche pas : la rigidité idéologique ne provoque que des échecs. Un mouvement qui réussit est un mouvement flexible. La raison pour laquelle Act Up New York a gagné sa lutte contre le VIH/sida dans les années 1980-1990, est qu’on ne recherchait pas le consensus : on permettait à tout le monde d’exister avec son propre point de vue. De la même façon, le mouvement BDS[1], sur son site, parle de « zones grises », « d’être créatif·ves en fonction des situations ». Iels sont intelligent·es et ouvert·es, dans une optique de « faites ce que vous pouvez faire », sans imposer une pensée unique qui dirait « ainsi c’est écrit, ainsi il faut agir ».
Les liens qui empêchent m’a fait penser à bell hooks, qui, dans à propos d’amour, alors qu’elle parle de violences sur les enfants, préconise l’intervention d’un adulte tiers dans les situations d’injustice afin de faire remarquer aux parents violents que ce qu’iels font est mauvais. En d’autres termes, elle souligne l’importance de la solidarité et du fait d’oser prendre parti. Toi aussi tu développes ce concept de solidarité et tu parles du « devoir humain » d’intervenir lorsqu’on assiste à la brutalisation de quelqu’un·e. Comment la solidarité change-t-elle la donne ?
Je vais justement sortir un livre sur la solidarité l’année prochaine. La solidarité est une relation fondée sur une inégalité. Une personne qui n’est pas menacée intervient pour aider celle qui l’est. Parfois, on pense que pour être solidaire, il faut être parfait·e. Je pense que peu importent les raisons pour lesquelles on est solidaire, le plus important est d’agir ! On n’a pas besoin d’être « pur·es » pour être des allié·es. Quand j’étais en thérapie, plus jeune, je parlais à mes psy de l’homophobie que je subissais en famille. Mais face à mes parents, par exemple lors de séances familiales, jamais un·e thérapeute n’a osé expliciter clairement que le souci, ce n’était pas mon homosexualité mais leur homophobie. La place de la famille était toujours perçue comme non questionnable.
Cela va être rude. Mais il y a beaucoup de contre-cultures et de contre-pouvoirs qui émergent. Je n’ai pas l’impression que le peuple va rester tranquillement assis à attendre passivement que le fascisme prenne le pouvoir.
Sarah Schulman
Dans Les liens qui empêchent, tu dis que rien n’est pire que l’obédience aveugle. Si je comprends bien, tu ne crois pas en la « banalité du mal », au contraire, tu perçois la violence et le fascisme comme un choix délibéré, voire une jouissance…
« Homophobie » signifie « avoir peur des homosexuel·les ». Or, quand je repense aux personnes qui ont été homophobes à mon égard, l’expression de leur visage ne témoignait pas d’une peur, mais presque d’un plaisir. Iels aimaient ce qu’iels étaient en train de dire ou de faire. Cela les amenait à un sentiment de supériorité et iels trouvaient de la jouissance là-dedans. Cela me fait penser à ces photos de personnes afro-descendantes lynchées et martyrisées aux États-Unis, à côté desquelles des familles blanches pique-niquaient insouciantes. Ou bien à ces images de nazis souriant pendant qu’iels torturaient des juif·ves. Je ne vois pas de peur là-dedans, mais de la jouissance.
Selon toi, le comportement fasciste serait donc un mélange de plaisir dans la domination et de lâcheté ?
Oui, et la certitude de ne jamais subir ce qu’on inflige aux autres, voire d’être récompensé·e pour ces actions.
En 2021, lors de notre précédente rencontre, je t’avais dit que j’approchais la trentaine et que le monde dans lequel je me projetais me faisait peur. Je t’avais demandé conseil sur comment nous organiser. Aujourd’hui, je reviens avec la même question qui me semble encore plus urgente : comment réparer nos corps et la planète que nous habitons ? Comment s’aimer quand c’est la fin du monde ?
En ce moment, je vois deux forces s’affronter : le fascisme et l’amour sous la forme de solidarité populaire. C’est un mouvement global qui mobilise énormément. Je crois au pouvoir des gens. Il suffit de regarder le soutien populaire en faveur de la Palestine, c’est encourageant. Le pouvoir des gens est fort et se fait entendre. Cela va être rude. Mais il y a beaucoup de contre-cultures et de contre-pouvoirs qui émergent. Je n’ai pas l’impression que le peuple va rester tranquillement assis à attendre passivement que le fascisme prenne le pouvoir. Je comprends que vous êtes inquiet·ètes. Mais vous n’êtes pas seul·es.
[1] BDS (pour Boycott, Désinvestissement, Sanctions) est une campagne internationale ayant pour objectif de mettre fin à la colonisation des territoires palestiniens par Israël.
Édition et relecture : Sarah Diep & Anne-Sarah Huet
Cet article Sarah Schulman : « Je vois deux forces s’affronter, le fascisme et la solidarité populaire » provient de Manifesto XXI.
Seule femme parmi les dirigeant.es de partis impliqués dans la campagne des élections législatives, Marine Tondelier se bat sur tous les fronts
L’article Marine Tondelier défie Jordan Bardella et d’autres hommes politiques est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
L’État a récemment révélé son programme d’éducation à la sexualité et à la vie affective, qui sera mis en œuvre dès la rentrée 2024, de la maternelle au lycée. Ce programme a pour objectif d’éveiller les consciences sur la notion d’intimité, sans imposer des savoirs universels, mais en encourageant le développement de l’esprit critique. Pour les plus jeunes, des questions sur le secret et les adultes de confiance sont abordées, aidant les enfants à poser des limites et à comprendre les relations interpersonnelles.
Au primaire, l’accent est mis sur l’amitié, les différences avec l’amour, et la prise de décision dans le domaine de l’intime, tandis qu’au collège, les élèves apprennent à naviguer entre vie publique et vie privée, notamment sur les réseaux sociaux. Au lycée, le programme explore des thèmes plus complexes tels que les lois, la protection personnelle, et le processus pour une IVG.
Qui a travaillé sur le programme ?Ce programme, élaboré par 18 experts majoritairement issus du monde scientifique ou académique, se distingue par son approche humble et adaptée à chaque âge, équilibrant protection et exploration du monde intime. En plus des cours spécifiques, des liens sont faits avec des matières comme...Lire la suite sur Union
Cet article Le gouvernement dévoile son programme d’éducation à la sexualité est apparu en premier sur Union.
Cet été, du dimanche 21 juillet au vendredi 26 juillet au Hameau de l’Étoile près de Montpellier, se déroulent comme chaque année Les Estivales du Tantra. Et cette année, j’y vais ! Je vous fais un petit teaser de cette semaine que j’attends avec impatience. Pourquoi j’ai décidé de participer aux Estivales du Tantra ?…
L’article Les Estivales du Tantra, des vacances tantriques exceptionnelles est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 juin, une femme trans vénézuélienne a été victime d'attouchements et déshabillée de force par deux hommes dans un local à poubelles près du Champ de Mars.
L’article À Paris, une femme trans échappe à une tentative de viol est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
C’est parti, direction la clinique. De peur d’arriver en retard pour ma vasectomie, j’arrive en avance. Cela tombe bien, ça me permettra de ne pas stresser. Les formalités remplies, je monte pour aller au service ambulatoire. J’y suis accueilli avec le sourire par une infirmière qui me fait patienter le temps de préparer ma chambre.…
L’article Le jour où j’ai fait ma vasectomie (Partie 2) est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Le burnout sexuel correspond à une baisse de la libido dans le lit, probablement à cause d’une journée de travail trop stressante, d’une charge mentale trop élevée et de l’anxiété qui s’accumule.
Quels sont les signes d’un burnout sexuel ?Le burnout sexuel est plus fréquent qu’on ne le pense. Selon le magazine ELLE, même s’il est difficile de différencier un coup de mou classique d’un burnout, 480 000 personnes seraient concernées par une détresse psychologique et 7 % d’entre elles sont en burnout sexuel. Les femmes sont les plus concernées par le burnout sexuel, près de huit femmes sur dix privilégient leur travail ou d’autres activités au détriment de leur vie sexuelle, selon Marie Claire.
Le burnout sexuel a toujours existé, mais depuis la COVID-19, une recrudescence des burnouts est apparue et impacte négativement la vie sexuelle des Français. Selon le journal ELLE, 74 % des Français affirment que la pandémie a joué un rôle négatif sur leur sexualité. Certaines personnes considèrent les rapports sexuels comme une corvée. Comme nous le précise la psychopraticienne et sexothérapeute à Versailles, Noëline Toribio, dans le journal Marie Claire, la perception des pratiques sexuelles a évolué ces dernières...Lire la suite sur Union
Cet article Qu’est-ce que le burn out sexuel ? est apparu en premier sur Union.
Selon le média Baubo.fr, l’orgasme libère de l’ocytocine qui diminue le risque d’avoir des éruptions cutanées. Libérer de l’ocytocine provoque un effet positif sur la confiance, la réactivité au stress, le lien conjugal et social et surtout sur la sexualité. L’orgasme permet donc de libérer l’ocytocine et aussi l’endorphine qui représentent les hormones du bonheur et de l’amour, ce qui favorise un sommeil réparateur. Pour ceux qui sont plutôt du matin, avoir un orgasme permet de se lever du bon pied grâce à la libération d’adrénaline pendant l’excitation sexuelle.
On connaît tous différentes techniques de grand-mère pour mettre fin au hoquet et pourtant celle-ci peut en surprendre plus d’un. L’orgasme peut stopper le hoquet grâce à son action sur le diaphragme qui se contracte puis se détend.
Comme le précise le journal 20minutes, l’orgasme est une sorte de médicament contre la douleur. Au moment de l’orgasme, des endorphines se libèrent et dégagent de la morphine naturelle qui vient apaiser les douleurs, que ce soit des maux de tête. Selon une étude réalisée par le journals.sagepub, 60% des personnes ayant des migraines constatent une amélioration dans leur crise de migraine et 70% d’entre eux ont signalé un soulagement quasi complet.
Lire la suite sur UnionCet article Les bienfaits insoupçonnés de l’orgasme est apparu en premier sur Union.
Présente cette année à la marche des fiertés de Giessen (Hesse), l'église évangélique protestante allemande souhaite se montrer aux côtés des communautés LGBT+, tout en informant le public de la possibilité de se marier, pour les couples de même genre qui le souhaiteraient. Une démarche qui crée toutefois encore des remous.
L’article En Allemagne des églises protestantes soutiennent les communautés LGBT+ est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Quelques semaines après l’arrivée en tête de l’extrême-droite et la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, la période actuelle est difficile à vivre pour beaucoup d’entre-nous. Car nous sommes inquiet·es, pour nous, pour nos proches et pour toutes les personnes qui seraient affectées par l’arrivée de l’extrême-droite au pouvoir en France. En tant que […]
L’article Que faites-vous le 30 juin et le 7 juillet? est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Chères lectrices, chers lecteurs, 50-50 Magazine prend ses congés d’été. Nous nous retrouvons en septembre avec une nouvelle formule, mais chut… c’est une surprise ! Toute l’équipe de 50-50 Magazine vous souhaite de belles vacances et vous donne rendez-vous à la rentrée.
L’article C’est l’été ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
STOP Homophobie, association reconnue d’intérêt général qui vient en aide aux victimes de LGBTphobies, appelle à voter contre l’extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.
L’article CP Législatives 2024 : Appel à voter pour la solidarité et contre l’extrême droite est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Une boulangerie du quartier Montfavet d’Avignon, dans le Vaucluse, a été en partie détruite par un incendie criminel et des inscriptions racistes et homophobes ont également été découvertes au rez-de-chaussée du magasin. L'enquête est en cours.
L’article Des inscriptions racistes et homophobes retrouvées dans une boulangerie incendiée à Avignon est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Que ce soit chez les hommes ou les femmes, une fois le rapport sexuel effectué, on peut ressentir une envie d’uriner. Comment expliquer cette envie pressante après l’amour ?
Faire pipi après un rapport sexuel, un bon réflexe ?Faire pipi après avoir fait l’amour n’est pas obligatoire mais est vivement conseillé. Comme nous le précise le site Lamutuellegenerale.fr, uriner après une partie de jambes en l’air nettoie et évacue les microbes qui sont remontés dans la vessie. Lors d’un rapport sexuel, des petits microbes remontent au niveau de l’urètre et peuvent provoquer des infections urinaires. Le geste d’aller aux toilettes après un coït est donc très important.
Avoir une envie pressante d’uriner après le coït est tout à fait normal. Alors que 80% des infections urinaires féminines arrivent après un rapport sexuel selon Doctissimo, c’est même un geste bénéfique comme nous l’explique Lamutuellegenerale.fr. Les femmes qui n’ont jamais d’infections urinaires sont celles qui ont une envie d’uriner après avoir fait l’amour. Pour celles qui n’en ressentent pas le besoin, elles s’exposent à des mycoses régulières.
Cet article Pourquoi faut-il toujours faire pipi après le coït ? est apparu en premier sur Union.
Penser à une autre personne pendant l’acte sexuel avec son ou sa partenaire n’a rien de grave. On appelle ça un amant imaginaire. Pourquoi certaines personnes pensent-elles à quelqu’un d’autre lors d’un rapport sexuel ?
Avoir un amant imaginaire pendant l’amour est-il grave ?Selon une étude de Trend Research pour le site de rencontre CasualDating.fr, lors d’un rapport sexuel, 60 % des Français auraient déjà pensé à quelqu’un d’autre. Selon le journal Marie Claire, 42 % des hommes pensent à quelqu’un d’autre pendant l’amour tandis que 30 % des femmes pensent à quelqu’un avec qui elles ont déjà eu un rapport sexuel par le passé, dont un ami ou un patron à 20 %.
Toujours selon le journal Marie Claire, avant de passer au lit avec un nouveau partenaire, 70 % des femmes et 63 % des hommes se font des films érotiques. Avoir un amant imaginaire n’est pas forcément un signe de danger pour le couple. Selon Sébastien Garnero, psychologue et sexologue sur SantéMagazine, il y a plusieurs raisons à ce fantasme comme un manque à combler, ajouter du peps, retrouver un amour absolu et compenser des frustrations ou une libido en chute.
Avoir un amant imaginaire peut s’associer à une relation épanouie. Comme le précise SantéMagazine, votre partenaire ne cherche pas à vous tromper à travers ses pensées, il cherche plutôt à stimuler et alimenter le rapport...Lire la suite sur Union
Cet article Est-ce grave de penser à quelqu’un d’autre pendant l’amour ? est apparu en premier sur Union.
La « dette sexuelle » touche aujourd’hui une femme sur deux et 40% des citoyens français. Que signifie une dette sexuelle et à quoi ça correspond ?
Une dette sexuelle, c’est quoi ?Selon Margaux Terrou sur son site, « la dette sexuelle est le fait de se sentir redevable d’une quelconque activité sexuelle sous prétexte d’avoir reçu un service ou un cadeau. »
La dette sexuelle touche toutes les personnes, que ce soit les hommes ou les femmes. La dette sexuelle concerne quatre Français sur dix, et 50 % des femmes selon un sondage d’Ipsos sur le journal Le Progrès. Heureusement pour les femmes et les hommes qui ressentent cette dette sexuelle, il est toujours possible de passer outre.
La dette sexuelle, comment s’en sortir ?A lire aussi >> Education sexuelle : le spot malin de la Nouvelle-Zélande
...Lire la suite sur UnionCet article Qu’est-ce que la dette sexuelle ? est apparu en premier sur Union.
Les féministes sont sur tous les fronts avant les élections législatives. Non seulement elles alertent et mobilisent pour éviter une catastrophe, elles corrigent les mensonges de l’extrême droite, mais elles interpellent aussi ceux qui sont censés être leurs alliés.
L’article Ces fronts féministes qui font face à l’extrême droite et au patriarcat est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Du 30 juin au 3 juillet, toutes les salles de ciné de France fêtent le cinéma. Pour vous aider dans votre choix et profiter de séances à 5€, nous vous avons sélectionné quelques films !
L’article Fête du cinéma : nos conseils ! est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
En 2014, la France a ratifié la Convention européenne sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite « Convention d’Istanbul ». Dix ans après, nos associations font le bilan et tirent la sonnette d’alarme face aux nombreux manquements de la France. Une situation qui pourrait […]
L’article L’Europe célèbre les 10 ans de la Convention d’Istanbul, la France gâche la fête est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Un titre est en liquidation judiciaire, l’autre licencie ses équipes… Le grand écart entre média féminin et média féministe a ses limites. La presse féministe souffre toujours de sous-investissement.
L’article Causette et Madmoizelle en panne : l’équation des médias féministes toujours pas résolue est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La Turco-Belge Dilek Elveren est experte des droits des femmes sur la scène internationale avec un pied en France, l’autre en Turquie. Dilek Elveren a été chargée de s’assurer de la prise en compte du genre dans des missions de Médecins du Monde notamment à Haïti et en Algérie, et par la suite, responsable de […]
L’article Dilek Elveren : « L’égalité femmes/hommes, c’est mon combat » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
L’histoire de « l’homme aux mille visages » est le récit extraordinaire d’une déconvenue banale : l’infidélité masculine. Ricardo est un arnacœur de compétition : il multiplie les identités pour entretenir simultanément plusieurs relations amoureuses, à l’insu de toutes ses partenaires. Dernièrement, ce genre d’histoires d’escroqueries romantiques se multiplient. Si les affaires de tromperies amoureuses sont courantes, les manipulateurs comme Ricardo fascinent et questionnent notre rapport aux autres, à l’amour et à la vérité.
Qui sont les arnacœurs, et quel est leur mode opératoire ? Pourquoi les escrocs de l’amour sont-ils principalement des hommes ? Et surtout, qu’est-ce qui motive tous ces mensonges ?
Pour mieux comprendre le phénomène des arnaques sentimentales, Victoire Tuaillon reçoit la journaliste Sonia Kronlund, autrice de « L’homme aux mille visages » (éd. Grasset, 2024), récit d’une enquête également adaptée en film documentaire et racontée dans un épisode pour Les Pieds sur terre (France Culture). À partir du cas fascinant de Ricardo, elle dévoile les mécanismes d’emprise derrière l’imposture amoureuse et interroge le rapport à la masculinité des baratineurs.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/les-imposteurs-de-lamour
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Victoire Tuaillon, et enregistré le vendredi 31 mai 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Clément Morel. Production : Naomi Titti. Montage : Lucile Leboutet et Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet et Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette année, le défilé s'élancera depuis la porte de la Villette pour rejoindre la place de la République où se tiendra le traditionnel Podium.
L’article Marche des fiertés LGBTQIA+ de Paris et d’Île-de-France 2024 est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Plus de 70 associations, organisations et collectifs, engagés dans la défense des droits des personnes LGBTQIA+, appellent à se mobiliser contre l’extrême droite les 30 juin et 7 juillet.
L’article Tribune : La République doit protéger toutes les personnes et les droits acquis ! est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Le nombre d’IST en Europe est en constante augmentation ces dernières années. Pour contrer cette hausse d’IST, des essais cliniques français ont trouvé un nouvel antibiotique capable de contrer certaines IST.
Quel est le nouvel antibiotique contre les IST ?Ce nouvel antibiotique apporte en cas de doute une double protection contre les maladies sexuellement transmissibles. Selon le média FranceInfo, l’essai clinique français de cet antibiotique a eu de très bons résultats pour minimiser les risques d’infections sexuellement transmissibles, notamment contre la chlamydia et la syphilis, avec une protection de plus de 80%. Selon LaPresse, l’antibiotique est efficace sur les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et aussi pour les femmes transsexuelles.
La doxycycline, c’est ce dont est composé l’antibiotique contre les IST. Après un rapport sexuel sans protection avec son ou sa partenaire, il est conseillé de prendre cet antibiotique dans les 15 à 72 heures qui suivent le rapport sexuel. L’objectif de la doxycycline est de détruire la bactérie avant même qu’elle ne puisse se développer.
À l’origine utilisée contre l’acné, la doxycycline sous forme d’antibiotique contre les IST serait donc un antibiotique du lendemain. Comme le déplore le docteur Routy dans...Lire la suite sur Union
Cet article Une nouvelle pilule du lendemain contre les IST ? est apparu en premier sur Union.
Le naturisme, plus qu’une simple pratique de la nudité, est un mode de vie prônant le bien-être, l’authenticité et une profonde connexion avec la nature. Entre les plages, les forêts et les randonnées nues, cette communauté fédère chaque année des millions d’adeptes en France. Pour mieux comprendre cette pratique, nous avons recueilli les témoignages de quatre naturistes convaincus : Marc, Arnaud, Sophie et Bruno. Ils partagent avec nous les multiples facettes de leur expérience, des bienfaits qu’ils en retirent aux petits désagréments qu’ils rencontrent.
Le bien-être et la liberté : les mots qui reviennent dans tous les témoignages !Pour Marc Lemonier, auteur de Petites histoires de la nudité, le naturisme est avant tout une quête de paix intérieure et de bien-être. « Moi, je trouve que c’est l’endroit où l’on se fout la paix à soi-même« , déclare-t-il. Selon lui, le vêtement représente souvent un fardeau, un signe des pressions que l’on s’impose. « Une fille qui sort de l’eau à poil, elle ne se pose pas la question du regard qu’on porte sur elle« , explique-t-il, soulignant la libération mentale que procure la nudité et l’absence de lubricité. L’expérience naturiste permet de se détendre complètement, loin des conventions sociales.
Sophie, 34 ans, a découvert le naturisme l’année dernière. Elle...Lire la suite sur Union
Cet article Ils ont essayé le naturisme, voici les avantages ! est apparu en premier sur Union.
Cet article Tribune. Pour un #MeToo du monde de l’art provient de Manifesto XXI.
Plus de deux cents artistes et travailleur·ses de l’art ont signé une tribune dénonçant les violences et les discriminations dans le monde de l’art contemporain. Nous la publions ici, accompagnée de nombreux témoignages recueillis. Iels appellent à une assemblée générale #metooartcontemporain le 3 juillet à 18h, à La Parole Errante à Montreuil.Nous avons longtemps partagé entre nous les récits de violences sexistes, sexuelles, racistes, homo et transphobes dans le monde de l’art. La publication des témoignages de Déborah de Robertis dans la presse et les affects qu’ils ont suscités nous ont rappelé la nécessité de nous rassembler dans une prise de parole collective. Notre colère nous a mis·es en action et décidé·es à lancer un #metooartcontemporain.
J’ai décidé de ne plus rester dans des espaces dans lesquels les gens ne croient pas à une politique dont font partie l’amour, la bienveillance, l’espoir et la responsabilité.
Tarana Burke, fondatrice du mouvement #MeToo, mars 2023
Nous, travailleur·euses de l’art contemporain, artistes, étudiant·es en art, critiques, agent·es des institutions, assistant·es d’artistes et de galerie, galeristes, commissaires d’exposition, enseignant·es, éditeur·ices, historien·nes de l’art, chargé·es des publics et de la communication, coordinateur·ices, régisseur·euses, administrateur·ices…, voulons sortir le monde de l’art de l’inertie.
Les violences sexuelles et sexistes, aggravées par des asymétries persistantes de genre, de race et de classe, s’y perpétuent notamment en vertu d’une supposée exceptionnalité issue d’une vision romantique de l’art, dont jouissent ses acteur·ices en situation de pouvoir.
Le régime patriarcal s’exerce plus particulièrement dans la confusion qui s’opère entre espaces intimes et professionnels, dès l’école et jusque dans les institutions, les musées, et les lieux indépendants.
Face aux témoignages ou signalements de victimes ou d’allié·es, la complaisance et la complicité avec les auteurices de violences est souvent de mise et permet le maintien d’un système dans lequel les souffrances ne sont jamais prises en compte. On préfère alors l’exclusion et la disparition de celles et ceux qui dénoncent, plutôt que la mise en place de réels changements.
Cette dynamique malsaine permet également la récupération et l’instrumentalisation des questions politiques au profit de politiques de diversité qui confisquent nos histoires, et altèrent la possibilité de remettre en question profondément les discriminations systémiques.
Nous voulons travailler à faire advenir un monde de l’art réellement ouvert et accueillant. Ainsi, nous souhaitons rendre visibles nos expériences pour qu’elles ne puissent plus être ignorées. Nous souhaitons prévenir et réparer, pour qu’on ne nous reproche plus de dénoncer, de censurer ou de calomnier.
APPEL À UNE ASSEMBLEE GÉNÉRALE #METOOARTCONTEMPORAINNous avons appelé toustes celleux qui le souhaitent à apporter un témoignage anonymisé d’expériences d’abus, de harcèlement, d’agression sexiste ou sexuelle – misogyne, transphobe, homophobe, validiste – dans le monde de l’art, y compris à l’intersection de violences racistes et de classe, et d’expériences de complaisance / protection des agresseur·e·s / silenciation. Nous avons reçu à ce jour près de deux cents témoignages, nous en recevons encore. Chacun d’entre eux est important. Dans le cadre de cette publication, nous en avons sélectionné une partie, pour des questions éditoriales et afin de rendre sensibles les mécanismes, la nature des oppressions et les effets de récurrence. Dans ce #metooartcontemporain nous avons privilégié l’inclusion de situations de racisme et d’homo ou de transphobie, de validisme, afin de souligner comment ces situations émergent corollairement dans un système patriarcal.
Si vous êtes concerné·es et souhaitez contribuer, merci de nous envoyer votre témoignage via ce formulaire.
TW : Nous vous informons que les témoignages contiennent des violences à caractère sexiste, sexuel, raciste, homophobe, transphobe, validiste…
1. Je suis assistante dans une galerie. Pendant une soirée très arrosée, open bar rituel des semaines de foire parisienne, un des artistes représentés par la galerie me regarde dans les yeux et me lance : « J’aimerais voir le fond de ta culotte. »
2. Je suis étudiante aux Beaux-Arts. Notre professeur invite un célèbre critique d’art et commissaire pour venir discuter de nos travaux. Quand il arrive à mon travail (une sculpture et un grand dessin), il me regarde et dit face au groupe « Toi, tu aimes te masturber hein ? ». Je suis sidérée par la remarque, silence dans la salle, et il insiste « Alors, la masturbation, tu aimes ça ? ».
3. J’ai 26 ans. Le directeur des Beaux-Arts m’invite chez lui, il en a environ vingt de plus. On s’est rencontrés dans un vernissage puis il m’a retrouvée sur Messenger. Je cherche des plans de boulot, je commence tout juste à travailler dans le monde de l’art. Dans la soirée, il me propose des heures de cours dans l’école, et me dit dans la même phrase que je peux rester dormir chez lui, sa femme en sera ravie aussi. Je m’enfuis, je n’ai pas eu de travail dans cette école.
4. J’ai 26 ans, racisée, diplômée d’école d’art. Lors d’un rendez-vous personnel avec un professeur de l’école, je l’entends dire que les étudiantes asiatiques sont soit folles, soit sages, et qu’elles parlent toutes de « fragilité ». Il dit qu’il en a vu mille fois et que c’est ennuyant.
5. J’ai 30 ans, je travaille en galerie. Lorsque, indignée, je lis à haute voix le message d’un photographe d’exposition qui me demande de lui « envoyer ma photo » alors que je le sollicite pour réaliser des vues du dernier accrochage, le galeriste (mon patron) me répond : « Envoie-lui une photo de ta chatte, envoie-lui une photo de ta chatte ! » Aucun des monteurs ou artistes présents n’a rien dit ou fait.
6. Le directeur d’une école d’art que je rencontre pour un partenariat me demande d’être son « sale petit secret ».
7. Je fais partie d’un lieu collectif où agit un artiste agresseur depuis plusieurs années. Lors d’un vernissage, il balance une chaise sur son ex. J’apprends en parallèle qu’il a envoyé une autre copine à lui à l’hôpital. Lorsque je parle de ces violences dans le collectif, on me renvoie au danger que cela représenterait pour lui de ne plus pouvoir accéder au lieu. Il finit par revenir lors d’un vernissage et me crache au visage en me traitant de « reine des putes ». Le collectif est à nouveau informé de cette agression, l’été passe. À la rentrée suivante, je découvre que cet artiste est programmé dans le lieu par un membre du collectif… Ma protestation donnera lieu à un backlash sur ma responsabilité dans les méthodes de dénonciation, et finira par mon auto-exclusion du collectif, ne parvenant définitivement pas à s’accorder sur des positionnements et une solidarité quelconque envers les victimes d’agression.
8. J’avais une collègue noire, la directrice de l’institution se référait à elle comme « la renoi » et jamais en l’appelant par son prénom.
9. Je suis à la Biennale de Venise pour le travail. Je suis épuisée par des nuits blanches de problèmes de production. Le soir de l’ouverture, un commissaire d’expo que j’avais croisé au vernissage se pose à côté de moi au bar, on commence à parler de la biennale, il me pose beaucoup de questions sur mon travail, il trouve ça fantastique, et puis, brouillard… J’ai juste quelques flashs de lui dans le hall de l’appart où je dormais. Je me réveille le matin et je comprends qu’il m’a violée. Je le recroise deux ans plus tard dans un autre événement d’art contemporain. Je lui parle de tout ça, il s’excuse : il n’était « pas bien à cette période ».
10. En 2000, j’ai 19 ans, en deuxième année d’école d’art. Aux bilans de fin de semestre, devant le jury et les autres étudiant·es, le coordinateur me fait remarquer « qu’on ne voit pas assez mes seins et mon cul » sur mes photos qui répondent au sujet donné « Autoportrait ».
11. J’ai 30 ans et j’ai quitté la France depuis trois ans car je me sens humiliée et empêchée dans ce que je cherche à travailler dans ma pratique, pour beaucoup de raisons que nous tentons ici de décrire. Je suis invitée lors d’une exposition collective sur la scène artistique émergente, ma première exposition dans une institution parisienne, et à cette occasion, à mon premier dîner des Amis de l’institution. J’y vais parce que je n’y connais encore rien et que je pense que c’est requis. Nous sommes placé·es. Je me retrouve entre un gros galeriste parisien et un directeur de ventes aux enchères. Je me bourre la gueule parce que l’ambiance est dégueulasse, je ne sais pas faire de small talk à ces gens, je ne sais pas réellement qui iels sont, je sais qu’iels ont une fortune assez grande et/ou un certain pouvoir pour être à table avec nous, les artistes. Le gros galeriste parisien à ma droite cherche à mettre sa main sur mes cuisses au moins trois fois, rigole quand je lui dis de dégager, et a pour seule conversation de me demander mon 06 à peu près cinquante fois comme un robot. Sa femme est à sa droite et essaye, flirtante, de se choper un autre artiste. Le big art auction manager prend la relève à ma gauche, allez voilà qu’ils ont une cuisse chacun. Je pars avant de vomir. Sept ans plus tard, j’ai 37 ans, cela fait 10 ans que j’ai quitté la France, j’en ai oublié les manières et en effet je m’offusque lorsqu’on me présente un directeur d’un grand musée parisien qui, au dîner des lauréats d’un grand prix français, en entendant mon nom s’exclame en public « Ah c’est vous !? Votre travail fait bander toute l’équipe de mon musée » et il rit aux éclats en prenant tous les hommes à témoin.
12. Je suis artiste, c’est l’une de mes premières expositions. Au vernissage, le responsable des acquisitions d’un musée apprenant que j’ai grandi dans les cités me demande si ce sont les petits jeunes de la cave qui m’ont cassé la dent de devant pour pouvoir y faire passer leurs glands. Plus tard il insiste pour que je passe la nuit avec lui et une femme en me disant que ma pièce pourrait l’intéresser.
13. Un commissaire d’exposition, ancien directeur d’une institution, me rencontre pour une visite d’atelier. Il est accompagné d’un commissaire plus jeune. Dès son arrivée, il fait des commentaires sur mon corps. L’échange se faisait en anglais et d’un coup il me dit « J’aime les petits garçons ! », avec un grand sourire et en clignant de l’œil. Puis il repasse à l’anglais pour me dire que de me voir en vrai a réveillé son « syndrome de Crusoe ». Les corps noirs l’attirent. À la suite de sa visite, j’ai refusé de participer à l’exposition à laquelle il m’avait invité. Ce qui a provoqué sa colère. J’ai reçu plusieurs emails, lettres manuscrites et textos sur mon téléphone personnel me demandant de reconsidérer : tout ça était un énorme malentendu. J’ai dû menacer de porter plainte pour harcèlement pour que lui et son collègue arrêtent de me contacter.
14. Je travaille dans des conditions misérables pour un galeriste sur la foire de Bruxelles. Le galeriste est toujours en train de m’embêter pour « rigoler ». Je l’ignore en attendant que cela passe. Durant une soirée, je lui tourne le dos volontairement, il vient et me donne un coup de pied dans les fesses devant tout le monde. Je fais comme si rien ne s’était passé et lui tourne toujours le dos. Alors il me frappe de nouveau mais très violemment. Je me retourne et je lui flanque une volée de claques. Il s’enfuit en ramassant ses lunettes. Personne ne bouge, ne pose de question.
15. Je suis en poste en tant que professeure titulaire stagiaire en école d’art. Lors d’un cours, un collègue se tourne vers moi et dit à très haute voix « TA GUEULE LA STAGIAIRE » devant l’ensemble des étudiant·es.
16. J’ai 35 ans et je travaille comme enseignante en école d’art. Le régisseur, régulièrement alcoolisé au travail, agresse verbalement les étudiantes et les enseignantes avec une telle régularité que, au moment où j’arrive à l’école, c’est devenu une habitude pour tout le monde de demander aux rares mecs de l’école d’aller lui demander le matériel. Quelques années plus tard, j’apprends qu’il a pris des photos des modèles vivant·es posant nu·es pour les classes de peinture amateure dans l’école, et qu’il les a montrées à un étudiant. La direction (un directeur puis une directrice) ne fait rien, malgré les différents dépôts de plaintes.
17. Je suis assistante en galerie d’art. J’ai 21 ans. Un visiteur régulier de la galerie vient à tous les vernissages, il fait partie d’un groupe Facebook de pique-assiettes. Il me harcèle sur les réseaux (« J’aime bien que tu me résistes, pucelle en rut, assume-toi, tu aurais dû me prévenir que tu ne baises pas, ça n’empêche que t’es une cochonne, t’agis comme une princesse qui a la seule chatte de Paris… »). J’ai peur car il sait où je travaille. J’apprends plus tard qu’il a invité ma collègue à un apéro chez lui et s’est mis à se masturber devant ses invité·es.
18. J’ai 31 ans, après une mission ponctuelle de deux mois en tant qu’indépendante dans un centre d’art en Île-de-France, je me rends au vernissage du lieu. Lorsque je fais la bise à la directrice que je reverrai la semaine suivante à un autre événement du centre d’art, celle-ci me souffle : « Tu penseras bien à mettre ta petite robe la semaine prochaine. »
19. J’ai 29 ans, je dois déjeuner avec un blogueur d’art beaucoup plus âgé que moi. Avant d’aller au restaurant il me propose de le rejoindre chez lui. Je ne me méfie pas, il est midi et il a déjà écrit sur mon travail. Je m’assois sur le canapé de son salon, il me saute dessus en me disant « On se laisse tenter ? », je sens sa langue dans ma bouche, je suis pétrifiée une seconde puis je le repousse. Je lui demande pourquoi il a fait ça, il me répond qu’il pensait qu’il était temps.
20. Pendant un dîner qui suit un vernissage institutionnel, un critique d’art, ami de l’artiste exposé, passablement ivre, me dit en parlant très fort quelque chose comme « You’re so beautiful, you look so French, you look like one of those Nouvelle Vague actresses, I want to fuck you so hard ». Je me sens humiliée mais n’arrive pas à répondre. En réaction, tout le monde rit, alors moi aussi.
21. En 2015, nous sommes trois enseignant·es à ne pas renouveler volontairement notre CDD dans une école d’art pour y dénoncer le comportement harceleur et prédateur d’un enseignant en théorie de l’art ainsi que la complicité de la direction. Depuis, l’homme enseigne toujours et ce malgré plusieurs signalements.
22. Je suis d’origine immigrée. Des collectionneur·euses me « complimentent » régulièrement sur mon français alors qu’il s’agit de ma langue maternelle.
23. J’ai 31 ans. Je cherche du travail. Un collectionneur m’invite chez lui « pour un dîner d’amateurs d’art » – « vous verrez ma collection ». J’arrive : nous ne sommes que deux. Il a prévu que l’on dîne en tête à tête, par terre sur une peau de bête. Je parle d’art. Un soir peu après, il m’invite à boire une coupe, je dis ok mais dans un lieu public (je cherche urgemment du boulot, j’ai quitté le mien dans un tiers-lieu quand le directeur a levé la main sur une artiste). Il me propose le bar du Crillon. Il boit et mange la bouche ouverte. On part en taxi à l’ouverture d’une nouvelle galerie. Là, dans le taxi, il met sa main sur ma cuisse et m’embrasse dans le cou. Pendant la soirée, je l’évite, je suis mal. Il m’écrira le lendemain : « Je peux briser votre carrière. »
24. Je suis enseignante en école d’art. Il y a quelques années, une étudiante, encouragée par la direction de l’école, porte plainte pour viol contre un autre étudiant de l’école. La justice classe l’affaire sans suite, jugeant les faits insuffisamment caractérisés. Quelques années plus tard, l’ancienne étudiante a déménagé. Lui est soutenu par les structures associatives locales d’art contemporain, il fait la communication graphique d’expos, participe à des expos et initie des ateliers. Les réseaux sociaux de ces structures mettent en avant sa présence. Je me questionne sur l’apparent silence, le soutien de ses amix pourtant très à proximité du débat et sur la manière possible de communiquer. Je ne sais pas comment agir.
25. Je suis à l’étranger et me retrouve à aller seule sans mon collaborateur à un dîner avec un collectif d’artistes hommes avec qui je dois travailler, l’entente est moyenne avec eux mais nous sommes à deux jours du vernissage. À la fin du dîner, alors que je suis assise sur ma chaise, le studio manager du collectif passe derrière moi sans que je m’en rende compte et me brûle les cheveux en y passant son briquet. Je suis dévastée, pleure, personne ne dit rien et on me fait passer pour la femme qui fait un scandale, prétextant qu’il puisse s’agir d’un accident. Quelques semaines plus tard, j’en parle à une amie qui connaît cette personne et me confie que plusieurs comportements problématiques ont déjà été identifiés chez cet homme. Un an et demi après, je vais saluer une jeune artiste récemment rencontrée et qui travaille dans une nouvelle très grande galerie dans le Marais. Elle m’apprend qu’il en est l’un des directeurs, je pars prétextant un rendez-vous tant cet épisode traumatisant me fait ressentir un sentiment de honte.
26. En école d’art, j’ai été agressée sexuellement par un étudiant. Le professeur à qui j’ai rapporté les faits m’a dit : « C’est rien, il est bizarre, c’est pour ça qu’il fait de bonnes photos. »
27. Début des années 2000, j’ai une vingtaine d’années et je travaille pour une grande institution culturelle publique parisienne. Un conseiller scientifique fait quotidiennement des blagues sexistes, misogynes, racistes et salaces, personne ne dit rien, on laisse faire, « c’est pas méchant », il est perçu comme un gai luron qui anime la galerie alors qu’il crée un climat toxique et anxiogène. Je subis, comme beaucoup, ses remarques, parfois je le rembarre, ce qui l’amuse, mais je me sens tellement subalterne et précaire que je préfère l’ignorer la plupart du temps. Il se trouve aussi qu’il a deux doctorantes sous sa coupe, qu’il harcèle également quotidiennement et met en compétition, là aussi personne de la direction n’intervient alors que leur souffrance est flagrante. L’une d’elle fera une dépression sévère (aujourd’hui on parlerait sans doute de burn-out), il dira qu’elle est hystérique… L’autre résistera mais n’en sera pas moins affectée et supportera difficilement ces années de thèse. Le conseiller sera finalement nommé professeur dans une grande université de province. J’apprends quelques années après qu’il s’est mis en couple avec une de ses étudiantes de plus de vingt ans sa cadette.
28. J’ai 25 ans, je porte une robe courte lors d’un dîner, un commissaire et expert en art moderne passe sous la table afin de prendre en photographie mon entrejambe avec son iPhone.
29. En poste dans un centre d’art, la directrice, un autre employé et moi recevons un mail détaillé de la part de deux personnes extérieures qui nous alertent sur un comportement de harcèlement sexuel avéré et sérieux de la part d’un homme que nous avons accueilli plusieurs mois en résidence très peu de temps auparavant, envers une jeune artiste. Je propose à la directrice d’enquêter auprès de notre équipe, principalement composée de jeunes femmes, afin de savoir si des agissements de ce type ont pu avoir lieu. La directrice refuse et s’insurge contre le ton « délateur » de ce message, qu’elle trouve très violent vis-à-vis de la personne décrite comme agresseur.
30. Un enseignant essaye de prendre des photos avec son téléphone portable des dessous des jupes des étudiantes pendant qu’elles présentent leurs travaux. Cela amuse ses collègues.
Retrouvez plus de témoignages sur cette page.
Les 200 premier·es signatairesLes signataires sont des personnes ayant subi ou subissant le type d’oppressions et de silenciations mentionnées dans cette tribune.
Si vous êtes concerné·es et souhaitez signer, vous pouvez le faire ici.
Alexia Abed, critique et commissaire indépendante
Clémentine Adou, artiste, enseignante et membre de DOC!
Celine Ahond, artiste
Line Ajan, curatrice
Isabelle Alfonsi, galeriste
Marie-Laure Allain Bonilla, historienne de l’art
Nino André, artiste
Léna Araguas, éditrice et designer graphique
Victoria Aresheva, commissaire d’exposition
Edwige Armand, MCF en Art numérique
Mikaela Assolent, médiatrice culturelle et chercheuse
Nour Awada, artiste et enseignante
Joan Ayrton, artiste et enseignante à la Villa Arson
Laëtitia Badaut Haussmann, artiste
Maja Bajevic, artiste plasticienne et professeur d’art
Aron Barbier, artiste
Camille Bardin, curatrice et critique d’art
Eva Barois De Caevel, curatrice et enseignante
Jeanne Barral, conservatrice
Clélia Barthelon, artiste et membre de somme toute
Maïc Baxane (Marie Jolu-Planques), artiste et graphiste
Devrim Bayar, curatrice
Juliette Beau Denès, artiste
Clotilde Beautru, travailleuse de l’art
Emmanuelle Becquemin, artiste, autrice, enseignante en école d’art
Eva Belgherbi, chercheuse en histoire de l’art
Camille Benarab-Lopez, artiste
Arlène Berceliot Courtin, curatrice, chercheuse et enseignante en école d’art
Juliette Bessette, historienne de l’art
Albine Bessire, travailleuse de l’art
Emma Bigé, philosophe et enseignante en écoles d’art
Tiphanie Blanc, critique d’art et éditrice
Adélaïde Blanc, curatrice
Virginie Bobin, curatrice, éditrice, traductrice
Florence Bonnefous, galeriste
Rada Boukova, artiste et enseignante
Anne Bourrassé, curatrice et autrice
Lorenza Brandodoro, senior artist liaison
Camille Brée, artiste et membre de Doc!
Émilie Brout, artiste et enseignante en école d’art
Salomé Burstein, curatrice indépendante
Marie Canet, critique d’art, enseignante en école d’art
Thelma Cappello, compositrice et artiste
Johana Carrier, éditrice et commissaire d’exposition
Céline Chazalviel, éditrice
Robyn Chien, artiste
Jagna Ciuchta, artiste et enseignante
Anna Colin, curatrice, éducatrice, chercheuse et jardinière
Christine Confiance, travailleuse de l’art, artiste
Contemporaines, association
Estelle Coppolani, poète
Lauren Coullard, artiste et enseignante en école d’art
Julie Crenn, historienne de l’art et commissaire d’exposition indépendante
Pauline Curnier Jardin, artiste
Chris Cyrille, critique d’art, curateur
Clémence de Montgolfier, artiste et autrice
Déborah De Robertis
Lorraine de Thibault, autrice et directrice de collection
Hélène Deléan, artiste et enseignante
Caroline Déodat, artiste, cinéaste
Vanessa Desclaux, curatrice, critique d’art et enseignante
Justine Do Espirito, galeriste
Marie Docher, photographe
Dorothée Dupuis, commissaire indépendante et directrice de Temblores Publicaciones, Mexico
Lucile Encrevé, historienne de l’art et enseignante
Aurélie Faure, commissaire d’exposition indépendante, éditrice et autrice
Lou Ferrand, autrice et curatrice
Flora Fettah, curatrice et critique d’art indépendante
Star Finch, auteur*e et enseignant*e
Ariane Fleury, chercheuse et commissaire d’exposition
Athénaïs Fondrevelle, autrice de bande dessinée
Marine Frœliger, artiste et enseignante
Garance Früh, artiste
Dora Garcia, artiste et enseignante
Julia Gault, artiste
Vanina Géré, critique d’art et enseignante en école d’art
Hélène Giannecchini, écrivaine, curatrice, enseignante
Isabelle Giovacchini, artiste
Geraldine Gourbe, commissaire d’exposition
Iris Gravemaker, danseuse et chorégraphe
Alice Guittard, artiste
Anya Harrison, curator et critique d’art
Marguerite Hennebelle, historienne de l’art, dessinatrice
Laura Huertas Millan, artiste, cinéaste, enseignante
Alix Hugonnier, travailleuse de l’art
Sarah Ihler-Meyer, critique d’art et commissaire d’exposition
Ilanit Illouz, artiste
Sandrine Israel-Jost, enseignante et chercheuse
Maud Jacquin, chercheuse et curatrice
V. Jourdain, travailleuse de l’art
Camille Juthier, artiste et enseignante
Flora Katz, critique d’art et commissaire d’exposition
Margaux Labesse, galerie
Anne Laforet, artiste et enseignante
Fanny Lallart, artiste et éditrice aux éditions Burn~Août
Marine Lang, travailleuse de l’art
Sophie Lapalu, critique d’art, enseignante en école d’art
Pia-Mélissa Laroche, artiste
Victoria Le Boloc’h-Salama, critique d’art
Magali Le Mens, historienne de l’art
Elisabeth Lebovici, historienne et critique d’art
Myriam Lefkowitz, artiste et enseignante
Lucille Leger, artiste
Les mots de trop, collectif de lutte contre les discriminations en école de la culture
Elena Lespes Muñoz, curatrice et responsable des publics à Bétonsalon
Lola Levent, artiste, poète, fondatrice de D·I·V·A·
Marie Madec, galeriste
Paul Maheke, artiste, enseignant en école d’art
Liza Maignan, curatrice et autrice
Ambre Maillot, artiste designer
Horya Makhlouf, critique d’art et commissaire d’exposition
Guslagie Malanda, actrice et curatrice indépendante
Marianne Maric, artiste
Haydée Marin-Lopez, artiste et commissaire d’exposition
Maud Marique, artiste & enseignante en école d’art
Michèle Martel, historienne de l’art et enseignante
Isabelle Massu, artiste et enseignante
Elsa Mazeau, artiste et enseignante
Antoine Medes, artiste
Ana Mendoza Aldana, critique d’art et commissaire d’exposition
Claire Migraine, travailleuse de l’art
Salma Mochtari, chercheuse, traductrice et curatrice
Léna Monnier, curatrice
Cynthia Montier, artiste
Rafael Moreno, artiste
Clothilde Morette, commissaire d’exposition
Pascaline Morincome, chercheuse
Estelle Nabeyrat, travailleuse de l’art
Alice Narcy, curatrice
Émilie Notéris, enseignante, écrivaine, théoricienne
pascale obolo, curatrice, chercheuse, éditrice
Sophie Orlando, historienne de l’art
Oihana Ospital, artiste
Camille Paulhan, historienne de l’art, critique d’art et enseignante
Lætitia Paviani, autrice
Julie Pellegrin, curatrice et critique d’art
Émilie Perotto, artiste et professeure-chercheure en école d’art
Laurence Perrillat, consultante en transition écologique pour la culture
Camille Philippon, chercheuse en histoire de l’art
Pol Pi, chorégraphe et pédagogue
Benoît Piéron, artiste
Marie Plagnol, curatrice, responsable communication & médiation au CAC Brétigny
Madeleine Planeix-Crocker, curatrice, chercheuse et enseignante
Berni*e Poikāne, vidéaste
Elisa Pône, artiste
Katia Porro, curatrice et directrice d’In extenso et La belle revue
Mathilda Portoghese, commissaire
Chloé Poulain, curatrice
Mathilde Provansal, chercheuse en sociologie
Rosanna Puyol Boralevi, éditrice
Kantuta Quirós, curatrice, théoricienne de l’art, enseignante
Clément Raveu, curateur
Emilie Renard, directrice de Bétonsalon
Georgia René-Worms, autrice-curatrice
Caroline Reveillaud, artiste et enseignante
Lili Reynaud-Dewar, artiste et enseignante en école d’art
Camille Richert, historienne, curatrice, enseignante
Elisa Rigoulet, autrice et galeriste
Mathilde Rouiller, artiste-chercheuse
Chloé Royer, artiste
Élodie Royer, curatrice et critique d’art
Olga Rozenblum, chercheure, programmatrice
Chloé Salgado, galeriste
Martha Salimbeni, graphiste & enseignante
H·Alix Sanyas, artiste, graphiste, réalisateurice & formateurice en design
Julie Sas, artiste et autrice
Liv Schulman, artiste
Clara Schulmann, autrice et enseignante en école d’art
Sephora Shebabo, artiste
Louise Siffert, artiste et membre de DOC!
Clio Simon, artiste autrice
Floraine Sintès, artiste
Barbara Sirieix, autrice
Ghita Skali, artiste
Apolonia Sokol, artiste et enseignante à l’Esam Caen-Cherbourg
Eleonora Strano, artiste et enseignante
Katrin Ströbel, artiste et enseignante en école d’art
Mathilde Supe, réalisatrice
Nastassia Takvorian, artiste
Ramaya Tegegne, artiste, membre de Wages For Wages Against
Kengné Téguia, artiste
Aliha Thalien, artiste
Vanessa Theodoropoulou, chercheuse et enseignante en école d’art (TALM)
Eden Tinto Collins, artiste
Nanténé Traoré, artiste visuel et auteur
Céline Vaché-Olivieri, artiste et enseignante
Ana Vega, artiste
Sophie Vela, designer graphique / travailleuse de l’art
Elsa Vettier, commissaire d’exposition indépendante
Laure Vigna, artiste et chercheuse
Anne Vimeux, curatrice, galeriste
Agnès Violeau, curatrice, autrice
Ericka Weidmann, journaliste culture
Elora Weill-Engerer, historienne de l’art et curatrice
Mawena Yehouessi, curatrice, chercheuse et praticienne
Hani Yikyung Han, artiste
Giovanna Zapperi, professeure d’histoire de l’art contemporain
Alicia Zaton, artiste plasticienne et scénographe
Marion Zilio, autrice, curatrice et enseignante
Cet article Tribune. Pour un #MeToo du monde de l’art provient de Manifesto XXI.
Proposée pour le prix Nobel de la paix, la Marocaine, psychiatre, psychanalyste et anthropologue, Rita el Khayat est, avant tout, une femme engagée. Depuis des décennies, elle explore les mécanismes de domination masculine et féminine en lien avec les violences faites aux femmes. En visitant plus de 90 pays, Rita el Khayat a pu comparer […]
L’article Rita el Khayat : « Donner la vie pour envoyer ses fils à la guerre, ce n’est pas concevable » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
En Espagne, dans un petit village galicien de pêcheurs, Ramona s'occupe des autres et s'oublie complètement. Inspiré de faits réels personnels, le réalisateur Álvaro Gago rend visible l'invisible.
L’article Matria : portrait d’une femme courage est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La plateforme était mise en cause dans le cadre de nombreuses affaires judiciaires, notamment des centaines de guet-apens homophobes. Quatre personnes ont également été entendues dans le cadre d’une enquête ouverte, parmi lesquelles le propriétaire du site.
L’article Quatre suspects entendus après la fermeture du site Coco sur décision du parquet de Paris est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
On pourrait faire remonter cette histoire à il y a longtemps… à la première fois où j’ai entendu parler de vasectomie, mais c’est plutôt, il y a un peu plus de cinq ans que j’ai vraiment commencé à penser à ma vasectomie. Comme souvent, c’est lors d’une discussion entre amis que le sujet est apparu.…
L’article Le jour où j’ai fait ma vasectomie (Partie 1) est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
23 viols et une centaine d’agressions sexuelles. C’est le terrible bilan de l’École polytechnique pour l’année 2023. Malgré les dispositifs mis en place pour lutter contre les violences, l’établissement demeure un bastion masculin au sein duquel les étudiantes sont minoritaires.
L’article Les VSS en hausse à Polytechnique est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Le jury national de la seconde édition de l’opération « Toutes Foot » s’est réuni le mercredi 12 juin 2024 à la Fédération Française de Football (FFF). Cette année encore, Egal Sport, invité à rejoindre le jury, y a découvert nombre d’actions innovantes dans le cadre d’une journée riches d’échanges sur la thématique portée par […]
L’article « Toutes Foot » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Les résultats des élections européennes du 9 juin ont confirmé les estimations des différents instituts de sondages. Elles ont été marquées par un taux d’abstention élevé qui exprime aussi un rejet de l’UE et sa politique néolibérale. Les élections européennes ont été utilisées en France pour faire une campagne politique au niveau national. Le RN […]
L’article Faire barrage à l’extrême droite et à la réaction : Défendre fermement les intérêts des femmes des milieux populaires est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
L’ONU a accepté que la réunion du 30 juin à Doha sur l’Afghanistan soit interdite aux femmes et que les droits des femmes n’y soit pas évoqués. A la demande des talibans. Mais un sursaut des pays participants n'est pas exclu.
L’article Les talibans obtiennent l’exclusion des femmes d’une réunion de l’ONU est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Peut-on aider sans compter? 80% des aidant.es au foyer sont des femmes Les femmes paient le plus lourd tribut de l’aidance La Fondation des Femmes publie la nouvelle note de son Observatoire de l’émancipation économique des femmes, rédigée par Laure Marchal, en partenariat avec la newsletter ViveS Média. Lancé en 2022 avec le soutien du […]
L’article Le coût d’être aidante est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Je me souviens du premier texte qui m’a fait découvrir l’écriture de Sarah Pèpe. Il s’agissait d’une pièce pour adolescent·es intitulée «La ligne». Il y était question du pouvoir, de son installation à partir d’un dire auquel les autres se soumettaient, «s’exécutaient» pour le dire littéralement. A partir de l’installation de frontières, naissait la propriété… […]
L’article CHRONIQUE L’AIRE DU PSY «Celle qui ne dit pas a dit» de Sarah Pèpe est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Femme allemande engagée et mère lesbienne, Nadine Varkonyi analyse les évolutions du militantisme LGBT+ au gré de son parcours et des marches des fiertés qui se déroulent dans sa région rurale du centre de l'Allemagne.
L’article Allemagne : Rester vigilant face au réveil de la droite est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La Haute Cour de Namibie a invalidé, vendredi 21 juin, la loi datant de la période coloniale qui criminalisait les relations sexuelles entre personnes de même sexe.
L’article La Namibie décriminalise l’homosexualité est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
J’ai découvert le collectif Love Experience récemment lors d’un atelier SexPo dont le thème était “les massages qui dérapent”. Tout un programme… Allez je vous explique tout ce qu’il se passe derrière les rideaux et pourquoi ces soirées sont des bulles de Sexploration incroyables. Atelier SexPo ? Qu’est-ce que c’est ? Je ne vais pas…
L’article Atelier SexPo “Les massages qui dérapent” est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Après le viol antisémite d’une fille de 12 ans par des garçons du même âge, un rassemblement solidaire appelait à réfléchir à ce que l’on met dans la tête de…
L’article Contre la haine sexiste, antisémite, raciste, des forces peu entendues est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article Avignon 2024 : « Arrête aves tes mensonges » ou la difficulté de l’amour gay en campagne provient de Manifesto XXI.
Lauréat du Coup de coeur Avignon OFF 2023 par le Club de la presse, l’adaptation théâtrale du livre de Philippe Besson Arrête avec tes mensonges de la compagnie Velours et Macadam repart pour une série de représentations au Théâtre du Rempart dans le cadre du festival OFF d’Avignon 2024. Une production pleine de fougue.Que reste-t-il de notre premier grand émoi lycéen ? A quel point la différence de classe et l’homophobie ambiante d’un coin de France peut-il empêcher l’amour ? De quelle manière cette amour peut-il exister malgré tout ? Le temps soigne-t-il vraiment les blessures du premier amour ? Voilà quelques questions que pose le texte de Philippe Besson Arrête aves tes mensonges, succès littéraire et adapté au cinéma en 2022. Les quatre comédien·nes, sous la direction de Valentin Nerdenne, proposent une adaptation théâtrale qui revendique son ancrage queer et gay tant de par son esthétique que par sa musique. La pièce s’ouvre sur un personnage mystérieux (interprété par la très juste Anne-Laure Ségla), coiffée d’une magnifique boule lumineuse, qui accompagnera le héros, Phillipe, dans son tourment amoureux.
Philippe est premier de la classe, homosexuel dans le placard, dont les bonnes notes à l’école et la famille petite classe moyenne lui assurent déjà une sortie de la campagne charentaise loin de tout. Lui qui n’espère que cela, partir, se trouve alors perturbé par l’amour soudain et passionné avec un camarade du lycée, fils d’agriculteur et dont l’acceptation de son désir pour les hommes est plus compliqué que pour Philippe. De la chambre du personnage principal où l’on suit les questionnements existentiels et amoureux du jeune Philippe au gymnase où se consomme pour la première fois l’amour clandestin des deux amoureux, la mise en scène de Nerdenne prend soin de ne jamais départir des émotions des personnages et assume le plaisir de la naïvieté amoureuse de l’adolescence, une ode à la drama queen que l’on a tous été lorsque fourmille en nous ce premier désir inexplicable et incontrôlable pour l’être aimé.
Les tableaux s’enchaînent à l’instar d’un cabaret et viennent éclairer à leur manière une nouvelle partie de l’adolescence. Ce goût de l’exubérance des sentiments et du spectacle se ressent à chaque instant et nous fait replonger inévitablement dans des souvenirs personnels : on chante des tubes ringards dans notre chambre, on se parle tout seul et on cherche conseille auprès d’un·e autre que nous que nous connaissons pas encore, on s’émoustille pour le moindre regard, la moindre caresse. « On est pas sérieux quand on a 17 ans» écrivait Rimbaud. On notera d’ailleurs la joie féminine et camp du spectacle, assumant, à bras le corps l’homosexualité sensible.
Mais au delà du côté coming of age de la pièce, cette production s’intéresse, au fur et à mesure, à ce que le titre indique déjà : comment arrêtons-nous de mentir aux autres et à nous même ? Ce récit d’initiation amoureuse est, d’ailleurs, toujours survolé d’un doute de la part de Besson. Il s’amuse à répéter que, s’il s’agit bien d’un récit autobiographique, il a toujours menti, toujours raconté des histoires aux autres pour se divertir dans cette campagne morose et se protéger des moqueries homophobes des autres. Derrière les performances et les clins d’oeil à l’art du drag, la mise en scène se dépouille de ses artifices pour donner à voir la vérité des personnages : un amour pur et beau malheureusement condamnée à l’échec par le mensonge qu’impose la société homophobe.
Une pièce à découvrir au Théâtre du Rempart du 3 juillet au 21 juillet 2024 dans le cadre du Festival OFF d’Avignon.
———–
Billets et réservations : https://www.billetweb.fr/arrete-avec-tes-mensonges1
Cet article Avignon 2024 : « Arrête aves tes mensonges » ou la difficulté de l’amour gay en campagne provient de Manifesto XXI.
Face à la menace de l’extrême droite, le mouvement féministe s’unit derrière la bannière #AlertesFéministes 200 signataires, des mobilisations dans toute la France et une campagne pour une mobilisation unitaire dimanche 23 juin. Le collectif Alertes Féministes tenait hier matin une conférence de presse dans les locaux de la Confédération du Planning Familial à Paris. […]
L’article #ALERTESFÉMINISTES est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Les athlètes de la lutte contre l’exploitation sexuelle et le système prostitutionnel sont-ils prêts pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris ? Pas sûr.
L’article Prévention de la prostitution pendant les JOP : un plan com et des formations est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Alors qu’aucune loi n’incrimine l’homosexualité en République démocratique du Congo, les autorités et la justice ont décidé de réprimer les actes homosexuels de façon « responsable » et « méthodique » pour désamorcer toute « résistance ». Les défenseurs des droits humains redoutent de possibles crimes de masse prémédités.
L’article Congo-Kinshasa : La répression de l’homosexualité s’étend à tout le pays est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Au Medef ou à la télévision, ce sont des visages d'hommes qui apparaissent pour défendre les programmes des candidats aux élections législatives... Fort goût de retour en arrière.
L’article Législatives : des débats et des hommes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Avec Juliette au printemps, Blandine Lenoir nous entraîne au sein d'une comédie chorale aussi drôle qu'émouvante. Autour d'Izïa Higelin, sublime interprète de Juliette, gravite toute une série de personnages comme on aimerait en voir plus souvent au cinéma.
L’article Juliette au printemps : la tendre et émouvante comédie de Blandine Lenoir est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article Crush, « sexfriend », « plan cul »… Comment les moins de 30 ans réinventent les relations intimes est apparu en premier sur Madmoizelle.
Dans les films français sortis en 2023, 9% des rôles ont été attribués à des femmes de plus de 50 ans indique le baromètre d’AAFA-Tunnel.
L’article Silence… On ne tourne pas avec des femmes de plus de 50 ans ! est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Premiers résultats de l’enquête Envie L’enquête Envie est la première en France à s’intéresser spécifiquement à la sexualité des 18-29 ans. Elle explore de manière originale la variété de leurs relations intimes au cours des 12 derniers mois. Comment se rencontre-t-on à cet âge ? Quand se dit-on amoureux ou amoureuse ? Combien ont un […]
L’article Couple, amour, « sexfriend », « plan cul » : la vie affective et sexuelle des moins de 30 ans est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Victoire Tuaillon recevra Sonia Kronlund, journaliste et productrice de l’émission « Les Pieds sur terre », pour parler de son enquête sur « L’homme aux mille visages » (éd. Grasset, 2024) et d’autres histoires d'escroqueries sentimentales.
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 27 juin 2024.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce prêtre catholique intégriste a ublié une vidéo sur Instagram le 15 mars 2024, dans laquelle il qualifie l'homosexualité de « vice » contre lequel « on peut tout à fait lutter ».
L’article Plainte contre l’Abbé Matthieu Raffray pour injure et appel à la haine homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Lors de la marche des fiertés de Giessen, le 8 juin dernier en Allemagne, l'association STOP homophobie, invitée pour la deuxième année consécutive, a rencontré l'artiste Guy Van Damme, également porte-parole de CSD Deutschland, l'équivalent allemand de l'Inter-LGBT en France.
L’article « En Allemagne aussi on travaille à l’inclusion des personnes LGBT+ de couleur » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Ce 16 juin s'est tenue la Pride Radicale sur le thème de « l’autodétermination et la libération des identités et des genre » avec une mise des Outre-mer et singulièrement de la Kanaky.
L’article Paris : troisième édition de la Pride Radicale est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Les épreuves du baccalauréat 2024 ont mis en lumière plusieurs femmes de lettres et philosophes. Une belle avancée alors même qu'elles étaient encore rares dans les programmes il y a quelques années.
L’article Baccalauréat : les philosophes et écrivaines sont davantage étudiées au lycée est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Les jeux sexuels existent depuis bien longtemps. Le sextoy, par exemple, a été créé en l’an 40 avant J-C. Depuis, les jeux sexuels tels que les jeux de rôles ou les jeux BDSM se sont bien développés et ont donné lieu à de nombreuses créations.
Les jeux sexuels phares !Selon LeJournaldeMontréal, les femmes pratiquent l’expérience du masochisme deux fois plus souvent que les hommes, avec 23,7% de femmes contre 13,9% d’hommes. Les femmes ont aussi un plus grand fantasme de soumission, avec 27,8%, soit un peu plus d’une femme sur quatre.
Les jouets ou les jeux sexuels servent à casser une certaine routine avec son ou sa partenaire. Pour pimenter leur vie sexuelle, selon Psychologies, 20% des Français pratiquent des jeux sexuels incluant un sentiment de domination et de soumission, le top du classement. En deuxième position, on retrouve le bondage à 11%, où l’un des deux partenaires est attaché. Les jeux de rôles érotiques sont pratiqués par 10% des Français. Ce sont généralement les mêmes jeux érotiques que l’on peut retrouver sur les sites pornographiques, tels que le médecin et le patient ou bien l’élève et le professeur.
La pratique de menotter son ou sa partenaire est très populaire. Selon Statista, 44% des femmes ont soit ligoté leur compagnon, soit aimeraient le faire pour faire plaisir à leur partenaire ou à elles-mêmes.
Cet article Quels sont les jeux sexuels les plus populaires ? est apparu en premier sur Union.
Au niveau du vagin, certaines femmes ont une petite lèvre qui est plus grosse que l’autre. Pourquoi les femmes n’ont-elles pas les mêmes tailles de petites lèvres ?
Est-ce normal d’avoir une petite lèvre plus grosse que l’autre ?Comme pour les hommes, dont certains ont un testicule plus gros que l’autre, les femmes disposent aussi d’une lèvre plus grosse que l’autre. Avoir une petite lèvre plus grosse que l’autre n’a rien de contraignant et est totalement naturel.
Comme le précise le magazine TopSanté, chez la femme, il y a une dissymétrie des nymphes. Lors de la puberté, les hommes et les femmes développent une plus grande quantité d’hormones. Ces hormones sont responsables de cette dissymétrie en provoquant un agrandissement des petites lèvres. Lorsque les petites lèvres se sont développées, les organes deviennent érogènes.
Cependant, toutes les femmes n’ont pas forcément une petite lèvre un peu plus grosse que l’autre. Chez certaines femmes, l’une des deux petites lèvres peut être bien plus grosse que l’autre, ce qui peut entraîner une nouvelle forme de complexe.
Une petite lèvre plus grosse que l’autre, un complexe chez les femmes ?Comme en témoigne une jeune femme sur...Lire la suite sur Union
Cet article Une petite lèvre plus grosse que l’autre est-ce normal ? est apparu en premier sur Union.
Dans son dernier livre Francia, l’écrivaine franco-canadienne Nancy Huston nous emmène au bois de Boulogne partager une journée de Francia, prostituée trans colombienne, livre qui mêle le vécu de cette personne venue en France pour aider sa famille en fuyant la violence, et le portrait des 17 hommes qui lui rendent visite ce jour là. […]
L’article Nancy Huston s’interroge sur les violences masculines est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le Mouvement du Nid est une association apartisane, mais c’est un mouvement de société, avec un projet politique. Un projet humaniste, féministe, d’engagement citoyen. Avec la perspective des élections législatives à venir, nous voulons tout faire pour que ce soient les droits des femmes, la justice sociale, la solidarité et l’égalité qui l’emportent. Défendre les […]
L’article Législatives : le Mouvement du Nid mobilisé contre l’extrême-droite est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Nous sommes 15,5 millions, âgées entre 13 et 50 ans, à avoir des cycles menstruels en France, soit près d’un quart de la population totale selon un rapport d’information de l’Assemblée nationale publié en 2020. Enjeu de santé publique, de droit humain et d’accès à l’éducation et à l’emploi, l’hygiène menstruelle est au centre du […]
L’article 15,5 millions est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le Sénat thaïlandais a approuvé ce 18 juin, sans surprise et à une écrasante majorité, un texte qui sera présenté au roi Maha Vajiralongkorn pour promulgation avant son entrée en vigueur dès l'automne.
L’article La Thaïlande, premier pays d’Asie du Sud-Est à légaliser le mariage pour tou.te.s est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Garage MU Festival : de l’avant-garde vietnamienne au dub lugubre provient de Manifesto XXI.
Le mercredi 26 et le jeudi 27 juin se tient le Garage MU Festival. Avec l’ambition de brosser un portrait exhaustif des musiques actuelles, le festival propose un programme entre shlagwave rennaise, avant-garde vietnamienne, britpop underground, dub lugubre, krautrock de Bristol et shoegaze nocturne.Le programme du Garage MU Festival est ambitieux cette année : en deux jours, la programmation veut incarner tout un pan de la scène musicale actuelle. On y retrouvera le trio Deep Tan qui nous embarquent dans un voyage hypnotique ; James K, dont l’univers pop synthétique se fond dans une expérimentation sonore où s’ébrouent des textes en perpétuelle évolution ; le groupe cold-wave à la brestoise Gwendoline ; le quatuor de Bristol Quade ; Housepainters avec leur musique wave, disco et dub aux accents lugubres. Mais surtout, notre coup de cœur, le collectif d’autodidactes Rắn Cạp Đuôi. Le projet est à l’avant-garde de l’art sonore et de la musique expérimentale à Saigon, au Vietnam, depuis sa formation en 2015. Rắn Cạp Đuôi propose une approche en dehors des normes et des temporalités, alliant performance et improvisation. Le collectif est fluctuant, fluide, il déconstruit autant qu’il renaît de ses cendres, ce qui se traduit par des nappes de sons chaotiques et des compositions radicales à l’esthétique pointue.
Préventes : 17€ pour le mercredi / 15€ pour le jeudi
Sur place : 20€ pour le mercredi / 18€ pour le jeudi
Retrouve ici le programme complet du week-end et la billetterie.
Cet article Garage MU Festival : de l’avant-garde vietnamienne au dub lugubre provient de Manifesto XXI.
Mon amie sexothérapeute Nathalie Giraud Desforges m’a récemment fait découvrir le travail artistique du photographe Pascal Dollé avec son livre de photos et travail “Adopte un légume”. Le travail photographique “Adopte un légume” Divine surprise… je découvre le travail de Pascal Dollé en feuilletant le livre… Un livre de photos de légumes… Non mais c’est…
L’article Adopte un légume de Pascal Dollé est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Cet article Rencontre autour de Johnny, est-ce que tu m’aimerais si j’avais une plus grosse bite ? provient de Manifesto XXI.
C’est l’histoire de deux copains pédés séparés par l’océan Atlantique, que rien ne prédisposait à se rencontrer. La traduction française de Johnny, est-ce que tu m’aimerais si j’avais une grosse bite, parue le 3 mai dernier aux éditions Rotolux Press, est le fruit d’une amitié punk et douce. Manifesto XXI a rencontré son auteur et son traducteur lors de l’escale marseillaise de leur tournée dans l’Hexagone.Oakland, Californie, années 2000. Des soubresauts secouent encore la Bay Area, région de San Francisco, haut lieu des mouvements de libération homosexuelle dans les années 1960-1980. L’un d’eux porte le nom de Brontez Purnell, guitariste dans plusieurs groupes de punk ; écrivain noir et férocement de la jaquette.
Paris, France, 2020. Le premier confinement lié au COVID-19 déroute Alexandre Gaulmin, professionnel de l’industrie musicale passionné de traduction, lui aussi gay, mais blanc. C’est en tombant sur un fanzine qu’il découvre l’auteur originaire de l’Alabama. Quelques DM sur Instagram plus tard et en dépit du contraste des deux trajectoires, les voilà unies par un lien indéfectible.
Dans la même veine qu’Anthologie Douteuses, la défricheuse Rotolux Press édite le fruit de leur rencontre. Dégoulinant de sécrétions diverses, Johnny, est-ce que tu m’aimerais si j’avais une plus grosse bite ? se taille une place de choix dans un catalogue déjà riche de fléchettes arôme musc-et-transpi. Les chapitres, courts et visuels, font la part belle au passé zineur de Brontez Purnell qui s’est d’abord illustré dans la création et la vente de feuillets insolents. Le sud raciste et homophobe des États-Unis, théâtre d’une jeunesse aventureuse quoique frustrée, lasse bien vite celui qui voit dans le Golden State un éden à croquer. Voici donc la période de transition que l’auteur décrit dans ces mémoires à haut potentiel insurrectionnel. D’idylles foireuses en tournées farceuses et farcies d’imprévus, de colocs aux scorpions perdus en irritants acolytes de cercles de parole, le texte enchaîne situations cruelles et blagues tonitruantes, fidèlement rendues en français par le travail de son traducteur. Pour rendre justice à cet événement éditorial, le mieux était encore de donner la parole à ses deux plumes.
Manifesto XXI : Pour commencer, comment vous êtes-vous rencontrés tous les deux ?
Brontez Purnell : Je crois me souvenir qu’Alexandre avait écrit quelque chose autour de Fag School sous un post Instagram ?
Alexandre Gaulmin : On avait des potes en commun dans la région de la baie de San Francisco, notamment au sein d’Unity Skateboarding, l’un des premiers crews de skate queer : un vrai espace de liberté. J’étais allé rencontrer ce collectif lors de leur passage à la Paris Ass Book Fair, où je leur avais acheté Fag School, un zine de Brontez, que j’ai lu plusieurs mois après. Et puis j’ai acheté Johnny pour en découvrir davantage. Ça m’a beaucoup plu et j’ai décidé de dessiner mon petit personnage Lil Fag en train de lire le bouquin. J’ai posté le dessin sur Insta en taguant Brontez, et il a répondu en me demandant si je pouvais traduire les paroles d’une chanson qu’il voulait enregistrer en français. De fil en aiguille, il a fini par me proposer de m’attaquer au livre tant que j’y étais. Je connaissais déjà son travail de musicien, parce que mon copain avait un t-shirt de lui, mais j’ignorais tout de ses textes. Quand il m’a demandé si je voulais traduire Johnny, je me suis dit : « J’adore San Francisco, j’adore ce mec, et j’ai pris du plaisir à lire ce livre, donc pourquoi pas ! »
Comment décririez-vous le livre ?
BP : C’est un mélange de styles assez différents. J’ai commencé à l’écrire en 2007. Pour moi, c’est une photographie assez représentative de la vie des gays dans la région de la baie de San Francisco, juste avant l’arrivée de la PrEP. Les codes moraux n’étaient pas exactement les mêmes à cette période. Je travaillais en tant que serveur dans le Castro et aussi dans un sauna et je rédigeais le livre au fur et à mesure de mes expériences. Je n’arrive pas à croire que j’ai réussi à me ressaisir au point de parvenir au bout du bouquin, vu comment c’était le chaos dans ma vie à cette période. Je suis content de l’avoir fait. Parfois, je le relis et je me dis : « Quelle énergie j’avais ! »
Michelle Tea, my literal mother, animait le collectif littéraire féministe Sister Spit à ce moment-là. Elle avait écrit Valencia, un autre texte phare de La Baie des années 2000. Et un jour, elle et mon ami Alvin Orloff m’ont dit un truc très cool : « Si tu veux coucher tes mémoires sur le papier, fais-le maintenant, parce que dans vingt ans, tu auras oublié beaucoup de choses. » J’ai relevé le défi et j’ai commencé à m’atteler à la tâche. J’ai pu achever ce travail autour de 2012 lors d’une résidence d’écriture de Sister Spit au Mexique. Ensuite, le livre a été édité par Rudos and Rubes, une maison d’édition underground à San Francisco, spécialisée dans la publication de littérature de délinquants des années 40 et 50, qui a estimé que j’étais un bon équivalent contemporain. Mais je trouve ça amusant que des gens lisent ce livre maintenant, parce qu’à l’époque, personne n’en voulait, c’était un sacré bordel, bien trop chaotique.
En fin de compte, Johnny est une fenêtre pour observer ce que c’est d’avoir 20 ans et de paniquer au quotidien, en constatant le côté sacrément absurde de l’existence.
Brontez Purnell
Tu vois Nevada, d’Imogen Binnie ? En gros, Nevada et Johnny ont été écrits la même année, dans les mêmes cercles, et aucun des deux n’aurait été publié à ce moment-là. Pourtant, Nevada vient d’être réédité par mon éditeur Jackson Howard et Johnny a été récupéré par Feminist Press. Deux instantanés de ce qui ressemblait bien à un dernier tour de piste à San Francisco.
AG : De mon côté, en tant que traducteur, le livre représente quelque chose qui me manquait quand j’étais gamin. Des vies gays contemporaines, racontées d’une manière très frontale et brute, mais aussi tordante. Il y a une attitude très punk dans Johnny, malgré la gravité des sujets abordés : le sexe pédé, l’addiction, le sida… autant de thématiques qui me faisaient peur quand j’étais plus jeune. J’avais l’impression d’avoir du mal à trouver en librairie des références gays en français, qui soient aussi punk et qui me fassent rire de ma condition. Un peu je-m’en-foutiste !
BP : Alors pour être tout à fait clair : à ce moment-là, moi j’étais terrifié, j’étais pas si désinvolte que ça. Au contraire, je traversais des émotions assez variées. Cet aspect transparaît peu dans le texte, parce qu’un écrit donne toujours une illusion de linéarité. Du coup, on me dit souvent que « j’utilise l’humour pour affronter telle ou telle réalité ». En fait, je n’utilisais rien du tout… Dans ce genre de moment, toutes les pensées se bousculent dans ta tête : tu fais une blague, t’es mort de trouille, tu t’ennuies à crever… C’est en arrangeant toutes ces émotions que l’alchimie prend. En fin de compte, Johnny est une fenêtre pour observer ce que c’est d’avoir 20 ans et de paniquer au quotidien, en constatant le côté sacrément absurde de l’existence.
Oui, et d’ailleurs, une des phrases qui m’a le plus marquéǝ en découvrant Johnny se trouve dans un chapitre où la voix narrative prend soudain du recul par rapport à l’action, en remarquant que la plaisanterie est quelque chose d’assez sérieux.
BP : « Le point d’équilibre a toujours été pour moi de montrer que malgré les blagues, je ne rigole pas du tout. »
Exactement, et pour moi, cette phrase exprime bien ta démarche d’écriture.
AG : Je me sens assez proche de ce genre d’humour, que j’utilise beaucoup aussi, même si on est très différents avec Brontez. Faire des blagues pour parler de sujets très sérieux. C’est ce qui nous lie, en tant qu’auteur et que traducteur, mais aussi en tant qu’amis. C’est d’ailleurs ce qui a permis à cette traduction d’advenir. J’ai toujours éprouvé des difficultés à trouver ma place, à trouver des amis gays à Paris, en France. Entre pédés, la séduction et la sexualité viennent s’immiscer dans les rapports, ce qui peut empêcher des amitiés profondes et solides de naître. Et je crois que j’ai trouvé cette famille choisie avec Brontez.
J’avais envie que vous me parliez un peu de votre rapport à la musique. Brontez, tu es guitariste dans des groupes de punks comme Gravy Train!!! Et The Younger Lovers. Comment la musique interagit-elle avec ton écriture ?
BP : D’abord, mon arrière-grand-père était un musicien de blues. Quand j’ai emménagé à Oakland, j’y ai rejoint mon grand-oncle, qui s’y était installé dans les années 60. Il avait lancé un club de blues dans cette ville. Lorsqu’il venait nous voir en Alabama, sur ses 13 neveux et nièces, j’étais le seul qui jouait de la guitare comme son père. On avait donc une relation privilégiée. Sa petite amie était une hippie blanche un peu zinzin, qui l’accompagnait lors de ces visites. C’était mon premier aperçu de ce genre de bohème West Coast. Je trouvais ça super bizarre, mais au fond de moi je me doutais que ma vie finirait par leur ressembler.
Pour revenir à mon arrière-grand-père : c’était un peu une star du blues. Il gagnait beaucoup d’argent avec sa musique, ce qui le dispensait d’aller ramasser du coton dans les champs. Il est tombé amoureux d’une gouvernante qui travaillait dans sa maison : mon arrière-grand-mère. Donc mon ancêtre était une groupie, une fan de blues ! [rires] Alors, voilà, je crois que mon rapport à la musique vient de cette lignée radicale en la matière. Ça m’a clairement influencé, à plus d’un titre.
Et puis il y a eu la Californie : c’était le grand exode, mes potes déménageaient toustes là-bas. Je crois que cet esprit de libération, d’expérimentation, de DIY dont l’histoire de la Californie est riche a fini par me happer. Un jour, quand j’avais 19 ans, des amiǝs m’ont demandé si je voulais les rejoindre en Californie du Sud : j’ai pris trois jours pour faire mes bagages et je me suis lancé. Donc voilà, l’héritage familial, le désir de liberté et de réinvention, et puis l’idée qu’il n’y avait pas de limites, que tout était possible. Tu veux écrire un bouquin, jouer dans un groupe ? Fais-le ! Personne n’en aura peut-être rien à foutre, mais c’est à portée de main ! C’est marrant de voir les choses prendre de l’ampleur. C’est juste une histoire de connexions, de rencontres.
AG : Un jour, tu as envoyé une lettre à Kathleen Hanna, la chanteuse du groupe Le Tigre et de Bikini Kill, non ?
BP : Oui, quand j’avais 16 ou 17 ans, un prof avait sorti que les personnes LGBT+ étaient le résultat d’une erreur génétique. J’avais écrit à Kathleen Hanna, qui m’avait répondu en m’envoyant le premier CD du Tigre, avant même qu’il soit sorti ! J’ai fini par partir en tournée avec elle les années suivantes ! Je lui racontais ma vie, mon quotidien. Quand je vivais en Alabama, je faisais partie de ce groupe de riot grrrl uniquement composé de personnes noires, c’était magique. Je lui racontais ce genre de truc et je lui disais que j’avais envie de m’échapper.
Et elle t’a réconforté ?
BP : Oui, totalement ! Elle m’a répondu de garder la tête haute, de ne pas lâcher. Un jour, je l’ai croisée en tournée, vers 18 ans. Je suis allé lui parler et elle se souvenait de ma lettre ! Il n’y avait pas beaucoup d’auteurs-compositeurs ouvertement gays à l’époque aux États-Unis. J’ai rencontré Seth Bogart, de Hunx and His Punx parce qu’il vivait en Arizona et moi en Alabama, et qu’on vendait des zines tous les deux. Je lui ai aussi écrit une lettre : c’est la première personne à qui j’ai fait mon coming out. Quand j’ai emménagé à Oakland, j’ai rejoint deux de ses groupes, dont Gravy Train!!! Un tout petit monde.
AG : J’en apprends des choses ! En tout cas, moi, c’est comme ça que j’ai connu Brontez. Le punk et le rock venaient épancher ma soif de trucs qui cognent, qui donnent envie de renverser la table. C’est en voulant comprendre les paroles de chansons d’Ace of Base ou des Cranberries que j’en suis venu à la traduction d’ailleurs : j’étudiais assidûment les paroles des morceaux à la fin du magazine Star Club. On était sur des routes parallèles avec Brontez, c’est marrant qu’elles aient fini par se croiser.
En parlant de traduction, quels ont été les principaux défis à relever pour toi ?
AG : Il y en avait deux principaux. D’abord, j’ai travaillé sans méthode, sans avoir étudié la traduction. Donc ma seule solution était de rester fidèle à Brontez. Et j’ai relevé ce défi en apprenant à le connaître. Je suis allé lui rendre visite deux fois à Oakland, où je suis resté plus d’un mois, et il m’a rendu la pareille en venant à Paris. J’ai pu le voir évoluer dans son quotidien, l’entendre se parler à lui-même, ce qu’il fait beaucoup quand on est ensemble !
BP : J’ai fait des études de théâtre, moi, monsieur ! [rires]
AG : Et dans ces moments où il parle tout seul, il fait des phrases qui ressemblent à celles de Johnny. Donc en plus du premier défi lié à mon manque d’expérience de la traduction, je me suis confronté à un deuxième challenge : rendre l’oralité et l’humour de l’original en français et conserver le plus possible un ton irrévérencieux.
Brontez, est-ce que tout est vraiment arrivé tel que ton personnage raconte les choses dans le livre ?
BP : On me pose souvent la question ! Tout mémoire est une fiction de toute manière. Lorsqu’on se souvient de quelque chose, c’est en fait une photographie de la dernière fois qu’on s’en est souvenu. Je dirais que c’est un mélange de fiction et d’expériences vécues, par moi et par mes amiǝs. C’est bien sûr une vision de ma vie, mais aussi un témoignage plus large des pratiques et des activités d’une génération de pédales à cette période.
Johnny est-ce que tu m’aimerais si j’avais une plus grosse bite ? de Brontez Purnell, traduit par Alexandre Gaulmin, Rotolux Press, 160 pages, 20 euros.
Relecture : Benjamin Delaveau
Cet article Rencontre autour de Johnny, est-ce que tu m’aimerais si j’avais une plus grosse bite ? provient de Manifesto XXI.
Depuis 1992, Elles aussi, association pluraliste, indépendante des partis politiques et des instances religieuses œuvre pour la parité dans les instances élues. Face à l’arrivée potentielle de l’extrême droite au pouvoir, Elles aussi lance une alerte sur les régressions à l’encontre des droits des femmes, de la démocratie et des valeurs républicaines. Avec les lois […]
L’article L’appel du 18 juin 2024 d’Elles aussi : Sauvons la parité et les droits des femmes ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.