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Vu sur Narcisse, une BD érotique et féminine chez Tabou
Avec La Déesse, les éditions Tabou avaient déjà misé sur une BD « 100% féminine ». C’est…
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Vu sur London calling, nouvelle de Clarissa Rivière
London Calling est une nouvelle érotique de Clarissa Rivière, de dix pages environ, éditée par…
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La décision prise au début de la semaine, par le réseau CBC, d'annuler la télédiffusion annoncée du documentaire de la BBC, "Transgender Kids : Who Knows Best", sur la base d'une poignée de plaintes de la part d'activistes transgenres, est un bon exemple de cette capitulation des "pouvoirs en place".
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeDans une semaine, c’est déjà Noël. Pour rendre hommage aux longues nuits et à la pénombre, j’ai décidé de me lancer dans une série de gifs en clair-obscur (ou presque). Un exercice de style qui nous amène à rebondir de porn en porn, en faisant la part belle à la nouvelle génération. Et pendant qu’on parle de se réchauffer au coin du feu, jetez donc un oeil à notre guide d’achat sextoys 2017, on vous file même une réduction de -10% pour tout commande sur notre boutique jusqu’au 31 décembre avec le code CURATOYZ. Il est parfois bon d’être presque lundi.
CoupleFantaisies, nouveau studio de la nébuleuse espagnole Manica Media, apporte une nouvelle pierre à l’édifice du porn contemporain avec une image propre et… des fantasmes de couple (comme son nom l’indique). Visiblement quand on grandit, on commence à aimer les plans avec des copains voyeurs. Filmé de cette façon, j’avoue que c’est assez tenant, surtout avec le beau Juan Lucho.
Anna Furiosa et Matt Deep continuent leur ascension de la petite scène française indépendante. Porn après porn, ils prennent leur temps pour conquérir un public toujours plus large. Anna se laisse ici tenter par un tag qui a tout mon amour mais malheureusement trop rare en français : le JOI. Une histoire de gentille domination verbale qui finit dans son cul.
Blacked Raw remet un peu de sale dans le trop propre Blacked. On prend son pied à suer et à se faire lécher le boule car le rimjob est plus qu’une passion, une nécessité dans notre épanouissement visuel et sexuel, surtout quand c’est Karlee Grey qui s’y met.
Et hop ! LeoLulu passe les 50 millions de vues cette semaine. Nos étoiles de Pornhub vont certainement passer un très bon réveillon cette année et c’est tout le malheur qu’on leur souhaite. Les vidéos passent et on ne se lasse pas d’admirer ce travail remarquable qu’ils font à la salle. Go muscu !
Au bout de 6 mois à tourner autour du pot, j’ai enfin réussi à vous parler sur le Bon Fap de PureTaboo, sorte de thriller porno psychologique aux ressorts très (trop ?) transgressifs. Jill Kassidy joue les tentatrices cheerleader face à un Dick Chibbles bien embêté : il s’était juré de ne plus céder (pour éviter de retourner en prison visiblement). D’après notre data scientist Saint-Sernin, ce fap a pété des records avant même d’être publié… Serait-ce la perversion ou Jill Kassidy qui rend vos clics nerveux ?
Image en une : Sofia Star pour CoupleFantaisies
Caliner, Consoler : Lorsqu’Il m’a connu, contrairement aux apparences je manquais cruellement de confiance en moi. j’avais besoin de réconfort pour être capable d’affronter les vicissitudes de la vie. Sur certains points j’avais tendance à être un peu dilettante. je ne préparais pas suffisamment mes présentations de mes rendez-vous, comptant toujours sur l’improvisation. IL m’a appris la rigueur, la patience. j’avais déjà la hargne et la tenacité. Mais grâce à Lui je suis devenue plus diplomate, plus tolérante. Parfois Il me trouve même trop diplomate. j’en suis super contente. Plus d’une fois il m’est arrivé de ressentir de la peine, d’être blessée pour des propos lu ou entendu à mon égard. Grâce à Lui j’ai appris à ne plus être touchée, froissée, blessée par des propos tenus par des gens que je ne connaissais pas plus que cela. Ou pour faire simple à continuer mon chemin en laissant aboyer les chiens, par dépit, jalousie, mesquineries ou tout simplement par bêtise. Tot le monde ne peut pas avoir une vie bien rempli.
je ne peux rien faire sans amour. j’ai besoin de me sentir aimer pour pouvoir grandir. pour pouvoir obéir.
Vu sur Comment je suis devenue une pro, Zeppo
L’auteur, Zeppo, m’a contactée pour me proposer à la lecture son court roman (ou novella)…
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Le 8 décembre, Le Devoir publiait un texte de Marlihan Lopez pour défendre la légitimité de Gabrielle Bouchard, qui se dit « femme transgenre », à diriger la Fédération des femmes du Québec (FFQ).
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeAll i want for Xmas is MILF. Voilà pour le topo de la dernière trouvaille pop des productions Brazzers (ces grands poètes). Soit un clip safe for work (mais pas vraiment familial) célébrant les vertus de ces mères qu’on aimerait câliner. Oh, MILF, que je t’aimeuh, que je t’aime.
Chez Brazzers, on apprécie la galéjade. La preuve avec l’ironique « A Lonely MILF On Christmas (Holiday Single) », récit enneigé moins tubesque qu’un bon vieux Mariah Carey mais tout aussi sensuel. A l’instar du dernier Chabat, le pourvoyeur de films pour adultes nous dévoile l’envers du décor : lorsque Santa arrive en ville du haut de son traîneau, qu’en advient-il de son épouse, restée comme chacun sait au royaume du Pôle Nord ? A-t-elle en sa possession quelques « jouets » avec lesquels s’amuser ? Tout en chansons (et en bas nylons), la patronne se livre à quelques confessions mélodiques sur son quotidien de maman mélancolique. Vêtue de ses légers oripeaux rouges et blancs, Kagney Linn Karter incarne une Mrs Claus chaleureuse et démontre toute l’étendue de son « talent oral ». Il faut dire que la pornstar est une aguerrie des rôles parodiques – on a pu la voir en féline furieuse dans Katwoman et en Supergirl dans le Superman vs. Spider-Man XXX d’Alex Braun.
Capture d’écran YouTube – Brazzers channel : « Brazzers Presents: « A Lonely MILF On Christmas » (Holiday Single) »
Seul bémol : industrie du X oblige, il suffit à une actrice d’avoir trente ans pour se voir consacrée en MILF. Résultat, on se gondole bien tout en se disant qu’on aurait préféré voir la féerique Brandi Love occuper le rôle – ou, susurrent les plus érudits, la « GILF » Nina Hartley. Mais cette fantaisie sucrée reste un joli cadeau, agrémenté de quelques caméos bien sentis – AJ Applegate, Dani Jensen. Pour les méchants garnements qui aimeraient pousser le vice au-delà du suggestif, on ne saurait trop vous conseiller d’explorer la foisonnante catégorie « christmas mom » (ou « step mom santa ») sur votre tube favori. C’est Noël avant l’heure.
Une semaine sportive aux gifs gays, on prépare notre pudding body pour les fêtes. Cette année, c’est décidé, on veut être la reine de la fête, être dinde à la place de la dinde et reléguer Mariah au rang d’une aidoru de télécrochet. 3, 2,1, fappez!
C’est pas parce que Prince à la fin de son auguste vie avait troqué les chaps en résille jaune pour des yoga pants, qu’on a le droit d’en porter. Qui a fait une fois une séance de yoga dans sa vie a forcément eu le camel toe de ses voisines de tapis dans le champ de vision. Pour remédier à ce douloureux problème ainsi qu’à celui de la couille qui se coince dans le jockstrap pendant le chien tête en bas, rien ne vaut une bonne séance de yoga naturiste. Et Superman peut aller se faire foutre avec sa vision kryptonite : on vous montre tout. Allez on respire bien par le périnée!
On ne compte plus les élucubrations du porno sur la prison : depuis Jeff Stryker qui fait passer son gros barreau entre ceux de sa cellule jusqu’à Johnny Rapid qui se fait matraquer le cul par Rafael Alencar dans les douches, on est servis, ça va bien, merci. Mais quand Paddy O’Brian demande une garo à Will Helm, ça rate pas, on se fait allumer. Soufflette à la Jean Genet, puis Will se fait fumer (mais pas derrière les cyprès). Vu comment les deux smokemates finissent en sueur, il doit pas y avoir de problème de chauffage dans cette zonzon.
Un des derniers films d’Al Parker, sorti l’année de sa mort en 1992. Al Parker y est toujours le meilleur pour inventer des façons de baiser qu’on a jamais vues ailleurs. Il fait visiter son prépuce en long en large et en travers à Craig Slater, puis prend les choses en main pour un fist crémeux. Les vibrations des claques d’Al Parker sur son bras résonnent dans le cul de Craig Slater forever and ever.
Quand tu mets un fleshlight entre les mains de Matt Hughes, ben… il le remplit. Bras de bébé vs fleshlight, un rude combat s’engage : qui résistera aux assauts de cette branlette plastique ? Les concurrents s’élancent sur le ring, un sourire de Matt déstabilise le fleshlight qui réplique par un uppercut de l’orifice. La teub tendue par l’effort, Matt tombe à la renverse et s’avoue vaincu. Fleshlight : 1 / Matt : 0. Balle au centre ?
Un peu d’histoire avec ce gif qui sniffe bon la nostalgie porno. A night at the Adonis nous fait déambuler dans ce cinéma où l’action se passait au moins autant dans la salle que sur l’écran. Des allées sombres de la salle aux pissotières blafardes, des escaliers mystérieux au balcon peuplé d’ombres, tout évoque un monde de fantasmes mal éclairés. Mais Dalida est là avec sa ceinture de perlouzes pour une disco branlette qui éclaire l’Adonis de mille feux.
Le Joy Division XPander 4+ est un masseur prostatique vibrant d’un type nouveau. Il est doté d’un système qui lui permet de s’étendre une fois placé dans le rectum pour mieux venir stimuler la prostate. Découvrons cela ensemble… Présentation du Joy Division XPander 4+ Large Le Joy Division XPander 4+ est livré dans une boite…
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La sexcam est un univers à part de la culture porn. Pour aborder ce sujet, vous pouvez en faire un reportage à sensation pour la télévision et n’en tirer qu’un portrait flippant ou vous pouvez sortir un documentaire en prenant le temps d’en tirer sa subtile richesse. Le réalisateur Sean Dunne en abordant ce sujet dans CamGirlz avait apporté un premier éclairage à travers la vie de modèles indépendantes, c’est au tour maintenant de Carmina et de Fred W. Dewitt avec Les amateurs professionnels d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice de la culture cam.
Divisé en quatre volets (La découverte / Le salaire / Les spectateurs / Le pouvoir), ce feuilleton suit Carmina (que vous connaissez pour ses articles sur le Tag Partait ou à travers son blog Le cul entre deux chaises) dans ses interventions sur le métier de modèle webcam et avec les rencontres de Jérémie (camboy), Vex Ashley (modèle, performeuse),Flore Cherry (journaliste à Union), Stephen (consultant, c’est moi coucou), Nikki Night (coach pour Cam4), Florent Rupper (dessinateur), Ludivine (chercheuse doctorante), Ovidie (réalisatrice) et Florence Rivières (autrice).
La sexcam n’est pas un simple service qui se contenterait de diffuser du porno dans un but masturbatoire, c’est avant tout un lieu d’échange où le lien social est aussi important que la nudité. Ces interactions donnent à la webcam ses codes et ses valeurs, une richesse qui permet à cette petite caméra d’être vue comme un support d’émancipation pour les modèles qui se réapproprient leur corps contre des tokens.
Les amateurs professionnels est disponible uniquement sur le site de la Revue Far Ouest (média indépendant sous forme de séries vidéos) pour la modique somme de 3 euros. Résolument positif, on ne peut que vous conseiller de le voir.
Un algorithme peut-il être capable de créer du « look a like porn » ? Oui, à en lire Motherboard Vice, qui nous apprend qu’une intelligence artificielle est parvenue à superposer le visage de l’actrice Gal Gadot (alias Wonder Woman) sur celui d’une pornstar. Inquiétant délire.
Quand le deep learning rencontre le « fake porn »C’est sur le forum Reddit que tout cela se passe. L’extrait d’un POV tout ce qu’il y a de plus basique, sombre histoire de beau frère issue du site pour adultes Step Siblings Caught (Nubiles) et diffusé sur la plateforme SendVid nous dévoile la face d’une Gal Gadot plus vraie que nature…incrustée sur le corps d’une actrice pornographique. Une fantaisie geek comme tant d’autres : Internet regorge de « fake » et autres photoshopages bien dégueux et dégradants (Emma Watson en sait quelque chose). Sauf que cette transmutation a été créée par le biais d’un algorithme disponible en open source, exploitant et confrontant des données (vidéos et photos) afin d’engendrer un résultat saisissant de réalisme. Soit un outil d’apprentissage automatique (machine learning) similaire à des applis facilement trouvables sur la Toile – celles d’Adobe, TensorFlow ou Face2Face. Ce qui nous amène dans un concept beaucoup plus réel que la simple idée de Fuxtaposition ou les selfies SFW en réalité augmentée des filtres de mélange de visages proposés par Snapchat ou Instagram.
Responsable du montage, l’internaute deepfakes s’est également plu à intégrer au sein de scènes hardcore les visages de Scarlett Johansson, Taylor Swift, Aubrey Plaza et Maisie Williams. Sa technique ? Le deep learning, méthode d’apprentissage et d’assimilation des formes et du langage par un programme informatique. A l’image de Siri par exemple, qui reconnaît notre voix. Pour compiler les visages d’actrices, le Redditer s’est servi de de Google Images, YouTube et Shutterstock. On entend le caractère malsain de la chose : violer le consentement et l’intimité d’une actrice, détériorer son image publique, inciter au slut shaming, la triturer comme un gif. Mais cet « Internet is for porn » nous concerne tout autant : et si n’importe quel gus était capable d’insérer notre visage dans une vidéo X ?
« Les risques de revenge porn sont considérables »Capture d’écran SendVids
« L’aisance avec laquelle il est possible de faire cela est effrayante » déclare Alex Champandard. Ce chercheur en intelligence artificielle nous rappelle que « 24 milliards de selfies [ont été] dénombrés sur Google Photos entre 2015 et 2016« . De quoi constituer une database aisément exploitable, propice à d’indénombrables et malveillants face-swap (échange de visages). Interrogée par The Verge, l’experte en sexualité Kate Devlin tire la sonnette d’alarme : « les risques de fake news et de revenge porn sont considérables« . Champandard, lui, parle carrément d’une nouvelle forme de « propagande » permise par l’intelligence artificielle. Derrière la paranoïa, Motherboard tient à relativiser les choses. Les montages de deepfakes ne sont pas parfaits. Il arrive que le visage se déforme et vire de traviole. On est loin d’une Carrie Fisher ou d’un Paul Walker numériques. N’empêche, les faits sont là. Les liaisons entre nouvelles technologies et porno sont parfois excitantes, parfois dangereuses. Reste à savoir jusqu’où s’étendra cette lubie du fake ultraperfectionné…
Les “limericks” –surnommés «haiku irlandais»– sont des poèmes lubriques en 5 lignes qui parlent généralement d’une femme mais quelle femme ! Ce sont les versions épouvantablement paillardes des berceuses pour enfant, c’est-à-dire qu’ils ne veulent rien dire… En tout cas, rien sans rougir.
Un soir de 1944, dans un bar d’officier en Angleterre, Bernard Citroën (le fils aîné d’André), qui était alors pilote dans la Royal Air Force, eut le malheur de citer une contrepèterie que son interlocuteur –un commandant anglais– ne parvint pas à décrypter. Vexé, furieux, l’Anglais «se lança dans un grand discours, me disant que chaque langue avait son génie, que l’anglais avait le génie du limerick, qu’un ancien élève d’Oxford ou de Cambridge se croirait déshonoré si au cours de son existence il ne pondait pas cinq ou six nouveaux limericks. Très excité par ses propres paroles, il déclara soudain qu’il défiait le meilleur écrivain ou poète de mon pays d’écrire en français un limerick acceptable.» Le lieutenant Citroën relève le défi (1). L’enjeu du pari est un double whisky. Il le gagne avec un (et un seul) limerick, intitulé «La belle Charlotte» :
Native de Vic-en-Badoit,
A la fête comme il se doit
S’en va la gentille Charlotte.
Sous sa robe point de culotte :
Qui te l’a dit ? Mon petit doigt.
Alice à Zanzibar
Dans Alice à Zanzibar, une anthologie de 226 limericks inédits écrits en français et 12 limericks traduits de l’anglais, l’écrivain Jacques Barbaut relève à son tour le défi. Ses limericks passent sans fard de Dolto à Cybelle et de Coco à Pamela, au fil de très suspectes galipettes verbales : tout cela n’a ni queue ni tête. Mais quel délice de vers licencieux !
Cette sapeure-pompière appelée Josiane
Remédiait à toutes les pannes
En tant que femme-fontaine
Elle n’avait aucune peine
A ouvrir en grand les vannes
Ou encore
Cette putain venue d’Hendaye
Avait tatoué ses tarifs autour de sa taille
Et pour le confort des sans-vue
Sur les reins et sur le cul
Elle s’était scarifiée en braille
Noblesse oblige : le limerick comme exercice philosophique
Dans une postface qui brosse l’historique du genre en France, Jacques Barbaut avance la théorie suivante : cette forme poétique est si contraignante qu’elle touche au métaphysique. Pour le dire plus clairement : il s’agit d’un quintil, (poème de 5 lignes et 2 rimes) qui doit obligatoirement mentionner un nom propre et chuter sur du salace. Il semblerait que ce genre, très prisé outre-manche, ait fait la joie des repas de noces : on portait le toast avec un limerick, histoire de mettre en train les mariés. De même, l’entrée dans un club se fêtait en levant le verre sur quelques vers bien troussés. Aucun gentleman ne se serait cru digne de porter ce nom sans avoir fait rimer deux mots grotesques avec une cochonnerie. Raison pour laquelle, en France, ceux qui s’intéressent au genre sont tous passionnés de non-sens.
Les «prolongements ontologiques et métaphysiques» du limerick ?
Jean-Claude Carrière, par exemple : «homme de cinéma et de théâtre, scénariste, acteur, adaptateur, conteur, auteur de Les Mots et la Chose, sous-titré Le Grand Livre des petits mots inconvenants, et d’un Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugement, ou le Livre des bizarres», décrit le limerick comme un poème qui «dit quelque chose d’absurde, où il y a toujours un personnage qu’il faut nommer, avec des détails obscènes. C’est très anglais, voire irlandais, et longtemps réputé intraduisible, inadaptable.» Pour Jean-Claude Carrière «les prolongements ontologiques» du limerick sont «si nombreux», qu’il affirme ne point pouvoir les énumérer. Ces scabreuses fantaisies, de fait, inspirent un nombre considérable d’ouvrages érudits qui font remonter leur origine à l’antiquité gréco-latine et qui soulignent leurs affinités avec les nursery rhymes, les comptines d’enfant, couplets à bouts rimés, dont les conclusions nonsensiques ne sont pas sans rappeler aussi des fatrasies d’Arras.
«Querelles des dactyles et des anapestes»
L’Oulipo, en la personne de Luc Étienne (1908-1984), ne pouvait que s’intéresser aux limericks car il y a du génie dans ces poèmes basés sur l’incongruité. L’année de sa mort, donc, Luc Etienne publie 19 poèmes de cul en forme de révérence : ce professeur de mathématiques-physique était Régent de fondation du Collège de Pataphysique (dont il fut notamment nommé Chef de travaux pratiques de Versification Holorime et Bouts Rimés) et tint au Canard enchaîné la rubrique de contrepèteries «Sur l’album de la Comtesse» de 1957 à 1984 (soit pendant 28 ans). «Auteur notamment de La Méthode à Mimile, ou l’Argot sans peine (qu’il cosigne avec Alphonse Boudard en 1970), […] acousticien et musicien, inventeur du palindrome syllabique ou phonétique, dont il laissa quelques enregistrements», Luc Etienne écrivit donc lui aussi des limericks, accompagnant leur publication de quelques mots d’excuse : «leur insolente puérilité, leur paillardise épouvantable [...] les effroyables qualités qui m’ont séduit dans ce genre détestable [...] ces misérables productions, que je vous ai communiquées dans un moment d’aberration...»
«Limerick is the dirtiest thing»
Il fallait que la mémoire de Luc Etienne soit célébrée. Jacques Barbaut s’y emploie, qui reprend le flambeau, en signant à son tour de splendides «à-peu-près phonétiques» avec une euphorie contagieuse. A le lire, on se prend au jeu. C’est une poésie transmissible, porteuse de mots qui donnent la fièvre. Dans la postface de son ouvrage, toute remplie de citations jouissives, Jacques Barbaut compare cette magie à celle des murs de pissotières où les dessins laissés par des inconnus suscitent l’inspiration de visiteurs qui y rajoutent des détails ou des commentaires : le graffiti vire au cadavre exquis. Chacun devient poète à son tour, participe, ajoute sa rime ou son numéro… C’est d’ailleurs comme une maladie que Jacques Barbaut a pris le virus : en 2008, alors qu’il se promenait dans le XIXe arrondissement, avisant par hasard un livre abandonné sur un banc il l’ouvrit. L’introduction disait : «Le limerick est la chose la plus sale qui se soit passée, parmi les formes littéraires anciennes, depuis les graffitis qui furent trouvés à Pompéi.»
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«Il existe trois sortes de limericks : les premiers sont les limericks que l’on peut dire devant les dames, les deuxièmes sont ceux que l’on peut dire devant les dames et les hommes d’Église, les troisièmes étant les limericks.»
A LIRE : Alice à Zanzibar, Jacques Barbaut, éditions Aethalides. Collection Freaks, 12 €.
NOTE (1) La conjuration de Javel, récit autobiographique de Bernard Citroën, nouvelles éditions latines, 1996.
Depuis le temps que je bosse dessus… Je suis très heureuse de vous présenter (Tr)oppressé, ma web série anti burn out de l’hiver. A...
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Cet article débute par une simple affirmation. Veuillez la lire et prendre un moment pour en peser la valeur : Un homme est une femme dès qu'il dit en être une. Vous pouvez, si vous le voulez, interpréter cette phrase comme la prémisse de ce qui va suivre : c'est la racine à partir de laquelle tout le reste se développe.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeC’est bientôt Noël. L’occasion parfaite d’offrir du plaisir à ses amis ou à soi-même avec notre sélection 2017 des sextoys et accessoires indispensables à avoir sous votre sapin (ou après, on sait que vous n’êtes pas trop sextoys en famille). Tous les sextoys de ce guide d’achat sont bien sûr disponibles sur notre boutique en ligne qui a fait peau neuve récemment. C’est donc une manière intelligente de supporter notre travail tout en prenant votre pied. N’hésitez donc pas à faire chauffer votre carte bleue pour l’amour du fap et du cul.
Le wandOn le sait depuis les années 70 au moins, les body wand ou « appareils de massage musculaire » (lol) sont un des plus grand classiques des jouets sexuels avec le canard vibrant. Bon, normalement ils sont plutôt moches, c’est pourquoi on vous a sélectionné ceux de la marque Doxy, au design solide et élégant, disponibles en plusieurs coloris plutôt chouettes. Efficacité imparable et élégance, les pros ne s’y trompent pas. Il est donc possible que vous ayez déjà vu un Doxy dans certains de vos porns préférés, comme chez Erika Lust par exemple… Prix : 109,99 € et 169,99 €. Carmina.
La poire à lavement
Un des principaux freins au sexe anal, qu’il se pratique seul ou à plusieurs, est lié à l’hygiène. Personne n’a vraiment envie de confondre digestion et plaisir et c’est assez compréhensible. Pour éviter ces petits désagréments de la vie, le génie humain a conçu un ustensile fort pratique appelé élégamment : la poire à lavement. Accessoire indispensable à l’épanouissement personnel et à la découverte des plaisirs infinis enfouis dans le boule, ce petit objet trouvera idéalement sa place dans votre armoire à pharmacie ou dans votre table de chevet. Il en existe de plusieurs tailles et de plusieurs formes, le tout à des prix très accessibles. Ne vous tracassez pas trop la tête, elles font toutes le taff. Un premier achat qui peut paraitre déroutant mais qui vous ouvrira en grand les portes du plaisir. Prix : entre 9,90 € et 29,90 €. Gonzo.
La grande famille des lubrifiantsLe choix d’un bon lubrifiant devrait faire l’objet d’un hors série de UFC Que Choisir, mais en attendant que les vrais sujets fassent la une de vos kiosques, on en profite pour vous re-expliquer les bases pour que Alice ça glisse et que vos rapports sexuels soient toujours au top.
Un gel à base d’eau conviendra à toutes les pratiques, aux sextoys et aux préservatifs mais aura tendance à avoir une durée de vie plus courte que son cousin en silicone. Un lubrifiant à base de silicone aura donc une durée de lubrification plus longue avec une quantité moins importante de gel utilisé mais il ne sera pas compatible avec la plupart des sextoys. Enfin pour des pratiques de dilatation extrême, utilisez un lubrifiant gras spécialement conçu pour l’occasion (mais attention à ne pas utiliser avec un préservatif !). On aura enfin tendance à partir sur un lubrifiant neutre plutôt que parfumé (ils sentent parfois le mauvais chewing-gum, enfin c’est vous qui voyez) et à oublier ceux « chauffants » (qui peuvent vous faire mal aux muqueuses, surtout au niveau du cul). Pour le reste, c’est une question de goût, de couleur et de budget. Prix : entre 4,90 € et 29,90 €. Gonzo.
La chaîne anale MalesationMaintenant que vous êtes prêts à partir explorer l’art délicat du plaisir anal en toute confiance, voici une petite chaîne anale fort astucieux (ceux qui ont fait du catéchisme opteront pour le terme de « chapelet anal »). Dotée de trois boules de taille honnête sans commencer à devenir sportive (la plus grosse fait 3,2 cm de large, c’est bien pour les débutants, sans trop frustrer les experts) et d’un long cordon de retrait, elle pourra s’introduire facilement au bon endroit pour y rester bien au chaud. Le « souci » des butt plugs et autres sextoys avec butoir imposant c’est qu’ils ont tendance à se faire la malle pendant l’acte, sautant de votre cul comme un jet de sarbacane et rarement au bon moment. Avec cette chaîne de Malesation (marque allemande que je vous recommande chaudement), plus de désagrément de ce genre, vous pouvez vaquer à vos occupations que vous soyez un homme ou une femme, avec trois boules bien rentrées dans le boule. C’est la base comme disent les jeunes. Prix : 19,90 €. Gonzo.
Le CaressAprès nos derniers tests, j’avais envie d’offrir quelque chose de plus mignon et amusant que les toys des fois trop gros qui servent de têtes de gondoles dans les stores. Bref un petit gadget sympa juste pour se faire plaisir. Comme d’hab, Adrien Lastic sort des sentiers battus avec un stimulateur clitoridien mais pas que : le Caress. Un design original et pratique qui change du vibro classique des familles et que l’on peut offrir sans avoir honte. Fourni avec plusieurs embouts interchangeables selon vos envies, le seul défaut de conception pour moi est l’absence de leds intégrées qui m’éviterait d’avoir à ramener ma lampe torche quand je me faufile sous les draps lorsque que ma chérie l’utilise avant de dormir. Mais bon on ne peut pas tout avoir non plus. Petite note à l’attention des belles sauvageonnes aux poils longs, faites attention, des fois ça peut s’emmêler et là c’est moins fun. Autrement, c’est plutôt efficace si j’en juge par sa facilité à s’endormir ensuite… (Produit en cours de réapprovisionnement). Oldchap
Le masturbateurComme chaque année, on va difficilement pouvoir prétendre révolutionner votre vie sexuelle solitaire (on laisse ça aux autres médias qui nous annoncent avec effroi l’arrivée des robot sexuels) mais on peut toujours continuer à promouvoir un objet délicieux et qui n’a rien de honteux : le masturbateur. A cette grande question d’un premier achat de masturbateur, on répètera inlassablement : le Fleshlight Stamina STU, meilleur sextoy masculin du marché. Best-seller de la marque et de notre store, il trouvera sa place dans votre tiroir pour moins de 60 euros. Mais son hégémonie ne doit pas cacher la forêt, comme la marque espagnole Alive qui se démarque par des prix ultra compétitifs (ils feront l’objet d’un test complet prochainement), Tenga qui continue à explorer le futur du sexe pour les hommes-robots ou les robots-turbo-suceurs de Fleshlight. De nouvelles marques apparaissent, on conseillera quand même de vous aventurer en terrain connu pour éviter les mauvaises surprises et de suivre le spécialiste M’Sieur Jeremy sur sa chaîne Youtube. Prix : entre 9,94 € et 99,90 €. Gonzo.
Le ZumioS’il y a bien un domaine dans lequel expérimenter peut être intéressant c’est : le sexe. Mais il est vrai que parfois, on a un peu peur devant les nouveautés incongrues que proposent les fabricants de sextoys. C’était mon cas quand on m’a offert le Zumio. À première vue, il se trouve entre le stylet pour tablette, le thermomètre et la brosse à dents électrique… En fait, c’est un stimulateur clitoridien dont la pointe va venir précisément explorer les moindres recoins de votre anatomie vulvaire. Chose intéressante, il faut d’abord chauffer le pourtour avant de s’attaquer au clitoris. C’est bien là le gros avantage du Zumio, il nous force à prendre le temps et à être patientes au lieu de vouloir à tout prix la jouissance hyper rapide. Mais ne vous en faites pas, elle sera au rendez-vous. Prix : 149,90 €. Carmina.
Vous n’êtes pas entièrement satisfait·e ? Vous en voulez toujours plus ? Lisez nos anciens guides : Guide d’achat 2016 par Gonzo / Guide d’achat 2016 par Carmina / Le guide d’achat 2015 / Les guides d’achat 2014 volume 1 et volume 2.
Même si des individus et des organisations issus des pays du Maghreb (plusieurs parmi eux adhèrent ou appuient un islam politique totalitaire) ont décidé que l'identité maghrébine est exclusivement musulmane, et se sont donné le mandat de parler au nom de tous les citoyens et citoyennes originaires des pays musulmans vivant au Québec, le gouvernement, les médias et d'autres organisations ou partis n'ont pas le droit de contribuer à leur faciliter la tâche, en nuisant à l'ensemble des citoyens et citoyennes de culture musulmane.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeAugust Ames nous a quittés. Elle était la plus joyeuse des actrices et saupoudrait nos timelines de sa bonne humeur. Je me freinais pour vous mettre ses tweets. Je me disais que vous alliez en avoir marre de la voir chaque semaine. Maintenant, on ne la verra plus ici et je regrette de ne pas l’avoir mise plus souvent dans la sélection.
Son seul défaut : elle n’aimait pas les avocats.
avocados are…I'm gonna say it….gross, I fucking hate them https://t.co/T0dXcR2hAH
— August Ames (@AugustAmesxxx) August 7, 2017
Mais je me souviendrai d’elle comme la fille joyeuse des plateaux pornos.
I got a golden ticket!!! @PornPros pic.twitter.com/dm490KaGtx
— August Ames (@AugustAmesxxx) November 17, 2017
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La mort d’August a choqué l’ensemble de la profession. Elle aurait dû choquer l’ensemble de la planète, mais comme c’est du porno, on n’en parle pas autant qu’il faudrait. L’accent est mis sur le harcèlement en ligne. Il touche autant que celui en face à face. Twitter est un peu devenu une guerre de tranchées entre ceux qui ont violemment répondu au tweet d’August, ceux qui ont exprimé leur avis et ceux qui ont défendu Ames. Tout le monde s’accuse et ça devient parfois du cyberharcèlement. Drôle de boucle vicieuse. Je vous épargne ces réactions à chaud.
L’accent est aussi mis par les membres de la communauté X sur la dépression, maladie qui touchait August. Missy Martinez a lancé une espèce de mouvement où chacun partage ses troubles. La parole se libère sur les problèmes psychologiques que nous pouvons tous avoir dans nos vies.
Let’s end the stigma right now. Hi, I’m Missy and I’ve been dealing with severe depression for 15 years. #MentalHealthMatters
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) December 8, 2017
I'm Riley. I've strugged with depression and anxiety from a young age. I started my workday Friday with a call to my therapist. And I'm here for you if you need me. #MentalHealthMatters #MentalHealthAwareness
— Riley Reyes (@RileyReyXXX) December 10, 2017
Anxiety, depression, panic attacks and addiction issues right here. #MentalHealthMatters https://t.co/H7j2mMa2nr
— Mike Quasar (@mikequasar) December 9, 2017
I went to therapy for years for PTSD it saved my life in a lot of ways. When you’re young things are especially hard to understand. Submit to life and ask for help when you need it. That’s how you survive. https://t.co/3MlMzT6oBk
— Daddy B (@BryanGozzling) December 9, 2017
Hi I’m Demi and I’ve been dealing with depression and bi polar for about 9 years. I love you Missy Fartinez
— Whorebag McFuckstick (@demiXdolce) December 8, 2017
I have addiction problems, big time. Alcoholism specifically. #MentalHealthMatters https://t.co/H0HmpBP7m0
— Holly Randall (@hollyrandall) December 9, 2017
My name is Katrina. diagnosed C-PTSD, BPD, depression, and suicidal tendencies in my past.
Sometimes, things just don’t feel right. #MentalHealthMatters https://t.co/jmxk0hf0Z5— Katrina fuckin Jade (@kj_fetishmodel) December 9, 2017
Hi my name is Charlotte and I struggle with OCD, C-PTSD, BPD, depression + anxiety. I had a failed suicide attempt just a few weeks ago.
— charlotte cross (@TheCrossXXX) December 10, 2017
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Plusieurs voix s’élèvent pour appeler au boycott de certains performeurs·euses à la cérémonie des Xbiz.
The people closest to August know how much this last argument effected her. I urge @Xbiz to take a stand, for her loved ones. I stand with August.
— Kissa Sins (@KissaSins) December 9, 2017
Enfin, il s’agit surtout dans ce cas de Jessica Drake, qui sera l’hôte de la soirée de récompenses. Ce qu’elle a pu dire, je vous le colle ci-dessous.
performers, by all means, fuck who you want to fuck…
but if you're eliminating folks based on the fact they they may have done gay or crossover work, your logic is seriously flawed.
reality is, WE DON'T KNOW who does what with whom when there are no cameras.— jessica drake (@thejessicadrake) December 4, 2017
no sex is 100% "safe", and sticking to one kind of performer won't help you when no one knows what goes on behind closed doors.
decide what health risks you are comfortable taking for the price of a scene and make an educated decision about how best to protect yourself.
— jessica drake (@thejessicadrake) December 4, 2017
there are MANY options out there for people in and out of the biz to use- testing, condoms, dental dams, gloves, internal condoms, PreP- depending on what you're into and what works for you. learn about these & make an educated decision.
— jessica drake (@thejessicadrake) December 4, 2017
fuck it, i'll go one further…
some of my BEST scenes have been with trans women & "crossover" talent.— jessica drake (@thejessicadrake) December 4, 2017
Jaclyn Taylor (et d’autres) arrive pour souligner la contradiction de son petit thread. Car oui, les actrices ont le droit de refuser de travailler avec qui elles veulent.
To be honest, saying fuck who you want to fuck, but saying “ but if you don’t agree w/ me” ur logic is flawed is not right, that indeed is a form of bullying, & since ur such an advocate for women’s rights, ur basically condemning someone for doin just that no?
— Jaclyn Taylor (@TheJaclynTaylor) December 8, 2017
Au-delà du cas d’August, il semble courir dans le porno américain cette idée que les acteurs travaillant dans le gay sont plus à risque et se testeraient moins souvent. Certains en ont profité pour faire le point sur cette question.
My gay and trans porn friends get the same test I do as often as I do.
Every 7, 14, or 30 days.— Violet October (@VioletOctober) December 4, 2017
For the record when I do a condomless scene I am tested 7 days prior and 24hrs prior to my scene. Two tests in one week, both on the pass system. pic.twitter.com/HhV63lQ6Fv
— Pierce Paris (@PierceParisXXX) December 8, 2017
From what I am told by a gay performer friend of mine the gay industry has started adopting the pass system or test..they use the Elisa test in some cases, however that has not been updated or told to the Straight industry and this could be valued information to update them on
— TURNCOAT (@MrsKellyPierce) December 8, 2017
Au-delà de tout ça, beaucoup préfèrent dispenser des messages d’amour à tous les travailleurs et travailleuses du sexe. Le monde en a assez contre eux, il faudrait éviter d’en rajouter.
I always say we need to love & support our peers. We all struggle emotionally in this industry. We lose people when we don't care for them.
— Nikki Hearts (@NikkiHeartsx) December 6, 2017
We all need to be kinder to each other no matter the conversation. RIP @AugustAmesxxx…….my heart is so incredibly heavy.
— Madeline Marlowe (@MaitresseM) December 6, 2017
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Le travail continue. Ça charbonne dans la bonne humeur et le respect.
here’s my stupid face documenting lesbian things pic.twitter.com/sKyLDPRh9s
— Nikki Hearts (@NikkiHeartsx) December 9, 2017
Et la femme de Nikki, Leigh Raven, voit son agresseur condamné.
Today the young man that assaulted me at the Denver @EXXXOTICA was sentenced. Justice was served
— Leigh Raven (@leighravenx) December 9, 2017
Le porno est aussi une façon de reprendre le contrôle sur son corps, de reprendre le contrôle de sa vie.
Idc if it’s like beating a dead horse but I refuse to let people think pornstars are held hostage and are raped because they “have no control of their body”. There’s good and bad in every lifestyle. And this by far has been my best one. I love porn and it got me off the streets
— Aaliyah Hadid (@letmesuckyadick) December 10, 2017
Le BDSM aussi. Faire du sexe avec des limites, ça aide, car on dessine un cadre dans lequel on peut se sentir à l’aise, en confiance, le respect des règles est très important et permet de se livrer totalement.
I had to pull down the majority of my posts bc my blog was intended to be anonymous but here's something that I wrote about Healing Through BDSM #MentalHealthMatters https://t.co/6hV6UxV9IE
— charlotte cross (@TheCrossXXX) December 10, 2017
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Petite série de photos avec August dedans.
The laughter was real pic.twitter.com/A6gltIoMrW
— G (@GiaPaige) December 8, 2017
beautiful girl, i wish this was all some messed up joke. you’ll never EVER be forgotten. your energy was one of a kind, gone WAY too soon i still can’t even believe it pic.twitter.com/QhicAwHqgI
— danger (@Abella_Danger) December 6, 2017
Reast easy August Ames thank you for being there for me during that hard time. pic.twitter.com/maVJA9jPFM
— Keisha Grey (@littlekeish) December 6, 2017
I got to work with August last year, her smile lit up the room. She was the sweetest & funniest Canadian chick, reminded me of family. A true legend, never forgotten, R.I.P August Ames
pic.twitter.com/AfzsmxbAcS— Marley Brinx (@MarleyBrinx) December 6, 2017
You were always there for me when I was feeling sad or sensitive and I’ll always love you. I’m sorry I didn’t do more to help. RIP Auggie pic.twitter.com/pI6vRvPct5
— Kissa Sins (@KissaSins) December 6, 2017
Arthur is inquiring about the bitches. “Where the bitches at mommy?”
A post shared by August Ames (@msmaplefever) on Nov 29, 2017 at 9:09pm PST
#SundayFunday #vixen (by @greglansky) style with @AugustAmesxxx @rileyreidx3 & @Abella_Danger pic.twitter.com/ipomNyn0N5
— VIXEN (@VIXEN) December 3, 2017
A post shared by August Ames (@msmaplefever) on Feb 29, 2016 at 10:50am PST
Follow my insta if you’re bored, it’s pretty entertaining ~ @msmaplefever https://t.co/fN03KlOorv pic.twitter.com/niEeVQltez
— August Ames (@AugustAmesxxx) November 17, 2017
my life, everywhere I go, this is me- I gotta pee #msmaplefever #mapletitsmcgee #canadianbabes #alwayshydrated #sometimesmotivated pic.twitter.com/yDUTUef5oE
— August Ames (@AugustAmesxxx) October 18, 2017
when someone tells me to fuck off on social media pic.twitter.com/7FUdsuVQNY
— August Ames (@AugustAmesxxx) October 12, 2017
we are fucking gorgeous @IsiahMaxwell pic.twitter.com/AlhZHJSmoP
— August Ames (@AugustAmesxxx) September 28, 2017
HELLO WISCONSIN pic.twitter.com/ErXMQ3oMaX
— August Ames (@AugustAmesxxx) September 27, 2017
how come this is the 1st time I'm seeing this? @CarterCruise @littlekeish @AidraFOfficial pic.twitter.com/3c33FYkRjM
— August Ames (@AugustAmesxxx) August 26, 2017
The best part of my day: receiving my 1st blanket of Kushybaby from @printyourpet Such amazing quality& it's my BABY! pic.twitter.com/4vsnJ9E56g
— August Ames (@AugustAmesxxx) July 23, 2017
Photo de une : August Ames et Kushybaby qui était partie au paradis des chats au mois d’octobre.
Vu sur La Belle et la Bête, tome 1, une BD Tabou
Les éditions Tabou viennent d’annoncer leuss prochaines publications, il est grand temps pour moi de…
Cet article provient de Littérature érotique
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Fin d’année difficile par ici, entre les attaques contre le porno et le tragique suicide de August Ames, on a passé une sale semaine. On est donc très heureux de retrouver les petits gifs du dimanche, garantis 100% bonheur. Si vous en voulez plus, n’hésitez pas à nous soutenir sur Patreon pour une seconde fournée. On sait que la plateforme a décidé de vous taxer à la place des créateurs, ce qui vous fait fuir de la plateforme (on est impacté, mais les autres aussi…). C’est chaud.
Il m’a fallu trop d’années pour découvrir Bryci, attendez-vous donc que je vous bassine avec elle pendant un long moment. Après une carrière discrète mais solide dans le porno solo contre abonnement payant, elle est arrivée sur Pornhub et a fait la même chose gratuitement. A l’instar des autres stars des petits clips comme Ashley Alban, Xev Bellringer ou Mandy Flores, la voici donc en train de surfer sur la vague du stream, emportant avec elle les faps et les dollars. Une seconde carrière explosive et amplement méritée.
Le croisement des tags est quelque chose de rare. C’est un phénomène que les explorateurs du fap recherche avec beaucoup d’intérêt. Meana Wolf est créative, elle conjugue déraisonnablement le giantess avec le docking, une pratique bien connue dans le sphère gay de porno. On se retrouve donc avec ce petit monsieur baisant l’urètre d’un géant. La fin va vous surprendre ! – Saint-Sernin
Bricol’ Girls, Bikini Bandits, Satisfaction de Benni Benassi… Les femmes avec des gros engins dans les mains ont toujours fait fantasmer les hommes. La preuve une nouvelle fois avec Olive Glass chez Divine Bitches qui manie le gode à percussion avec beaucoup de précision. Si vous avez besoin de percer un mur en béton à la maison, ou bien votre boule, pensez à elle, elle maitrise.
Les années 70, autre époque, autres moeurs. Il était à ce moment là tout à fait courant de s’auto-sucer dans un avion devant le regard interloqué des autres passagères. On pouvait fumer, le port de la ceinture était vraiment accessoire et on n’était pas parqué comme des animaux en classe éco.
Si vous voulez gagner le reward du meilleur compte Pornhub, on vous conseille l’anonymat. En octobre c’était LeoLulu qui décrochait le titre amateur of the month, le mois dernier c’est AprilEighteen qui partait avec un petit 1000$ dans la poche. Le point commun entre ces deux couples ? Des sextapes tournées à la maison sans jamais montrer l’intégralité de leur visage. Un mouvement de fond qui prouve une nouvelle fois qu’on peut toucher le « grand » public sans répéter les codes du porno classique.
Image en une : Olive Glass © Eric T White
Pour le plus grand plaisir des hommes qui aiment le plaisir prostatique et qui suivent souvent mon site avec attention, voici un nouveau masseur prostatique vibrant et télécommandé que j’ajoute à ma collection de tests, le Prostate Rabbit fournit par mon partenaire NeoPlaisir.com. C’est toujours avec curiosité et envie que je débute ce genre de test,…
Cet article Test du masseur prostatique vibrant Prostate Rabbit, un sextoy réellement unisexe ! est apparu en premier sur NXPL.
L'inconcevable est une valse
le tourbillon du rêve
pour inventer l'avenir
nous retrouver dans la ronde
USA, fin de la Deuxième Guerre mondiale, Geneviève une quarantenaire partage un meublé avec Suzy, une jeune fille aux moeurs légères et de 20 ans sa cadette. Lassée des petits boulots et d’être manipulée par les hommes, elle décide de prendre son destin en main… ou plutôt celui de Suzy, qui fera une parfaite “racoleuse”. Mais on ne s’improvise pas maquerelle du jour au lendemain, c’est toute une préparation… surtout celle de Suzy qui va subir sa domination.
La saga de Xavier Duvet, en quinze albums, explore l’univers du mélange des genres, des fantasmes inavouables et du plaisir ambigu avec le coup de crayon et la maestria d’un des plus grands auteurs de bandes dessinées. À la croisée des chemins entre Manara, Liberatore et Von Götha, Xavier Duvet nous livre les planches les plus chaudes de la BD érotique. À ne pas mettre entre toutes les mains.
Ce test présente des menottes d’un type que je n’avais pas encore testé, les menottes jointes. Ce sont des menottes beaucoup engagées que les menottes standards en acier ou en cuir, très utilise dans une optique de soumission. Je vous fait découvrir tout cela dans le test. Mais dit moi Adam, c’est quoi des menottes…
Cet article Test des menottes jointes en acier Kub, l’art du bondage médiéval est apparu en premier sur NXPL.
Nous aborderons dans cet article les contradictions et les incohérences sous-jacentes à la reconnaissance de l'identité de genre.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeAugust Ames s’est éteinte le 6 décembre. L’actrice canadienne, originaire de Nouvelle-Écosse et de Pologne, avait 23 ans. Les conditions de sa mort n’ont pas encore révélé officiellement à l’heure où j’écris ces lignes. Elle était une figure majeure du porno américain, sa présence s’étendait sur l’ensemble du vaste paysage des productions X, elle régalait nos faps de sa personnalité joyeuse et enthousiaste.
La détentrice du titre des Most Spectacular Boobs aux AVN Awards 2017 avait une image de meuf marrante, « goofy » comme ils disent en anglais. Sur Twitter, elle faisait des blagues et trouvait toujours une distance dans les situations les plus sinistres et pénibles. C’était un régal de la suivre au gré de ses tweets. Sa personnalité transparaissait également dans ses scènes. Elle n’hésitait pas à surjouer, comme dans cette scène de déboutonnage de braguette qui est du August tout craché. Elle faisait rire ses collègues, son public, elle n’avait pas mauvaise réputation et les clashs entre actrices ne l’intéressaient pas. Elle était une femme belle, intelligente et drôle.
Le milieu du X sous le chocL’annonce de sa disparition a été faite le mercredi 6 décembre par AVN en fin de matinée (heure de Los Angeles) et provoqué un véritable choc dans le porno. Elle était beaucoup aimée par ses pairs et les témoignages saluant la belle âme d’August ont fleuri par dizaines. En voici quelques-uns :
Right now the Girlsway family feels like we lost one of our own. You'll be dearly missed @AugustAmesxxx pic.twitter.com/aZMad9v0br
— girlsway.com (@girlswaynetwork) December 6, 2017
I fucking loved this girl so much. @AugustAmesxxx I am so sorry that I didn’t know it was this bad…. we are all so broken hearted, you were truly loved by so many. I just can’t believe it. RIP pic.twitter.com/IDdPFcWEZv
— Holly Randall (@hollyrandall) December 6, 2017
I don’t like a lot of girls and i can honestly say i loved her, so much she was the most genuinely kind hearted girl i had the pleasure of becoming friends with. I love you forever.
— Danger (@Abella_Danger) December 6, 2017
Les causes de la mort d’August restent confidentielles. Son mari, le réalisateur Kevin Moore, a juste demandé que son décès « reste une affaire de famille privée durant cette période difficile ». Mais le milieu n’a pas vraiment entendu cette requête et la polémique a enflé. En effet, la mort de l’actrice n’est vraisemblablement pas due au hasard.
Une actrice sensibleAugust était en dépression, diagnostiquée bipolaire et atteinte de trouble dissociatif de l’identité. Elle le raconte dans cet entretien avec la photographe et réalisatrice Holly Randall. À partir de la 38e minute, elle parle de son histoire personnelle et des difficultés rencontrées au fil de son parcours. C’est un témoignage touchant qui nous rappelle pourquoi elle faisait autant attention à sa santé.
Le 15 novembre dernier, elle avait eu un souci lors d’un déplacement à Las Vegas pour travailler avec Brazzers et Girlfriends Films. Elle avait alors annulé un tournage avec la seconde maison de production. Cela avait entraîné une mini polémique dont la plupart des tweets ont été effacés. Sa position était que pour n’importe quelle raison, en tant que travailleuse du sexe dans le porno, elle avait le droit d’annuler un tournage si elle ne se sentait pas .
Plus tôt dans l’année, le 22 juillet, elle avait réagi à un autre incident sur Twitter entre Janice Griffith et Danny Mountain pour une histoire de scène annulée. Elle avait accusé Danny de lui avoir transmis une IST.
Cela nous amène à la polémique du 3 décembre. Et à ce tweet qui a tout déclenché :
whichever (lady) performer is replacing me tomorrow for @EroticaXNews , you’re shooting with a guy who has shot gay porn, just to let cha know. BS is all I can say Do agents really not care about who they’re representing? #ladirect I do my homework for my body
— August Ames (@AugustAmesxxx) December 3, 2017
August vient d’annuler un tournage pour EroticaX parce que son partenaire a fait du porno gay. Elle semble l’avoir découvert par elle-même, ce qui suppose qu’elle avait précisé ne pas vouloir travailler avec un tel partenaire, mais que l’agence de l’acteur ne l’avait pas informée de ses précédents emplois.
Ces performeurs sont qualifiés de « crossover » car ils tournent pour les deux industries : hétéro et homo. De nombreuses actrices et agences refusent de travailler avec eux. Les raisons ? Rien d’officiel, mais des clichés sur la vie sexuelle intime des acteurs gays et bisexuels entretiennent cette méfiance. August en traduisant publiquement sur Twitter cette habitude du milieu se retrouve au cœur d’un débat puis d’un très gros shitstorm. Elle est prise à partie par les acteurs gays, mais aussi par ses consœurs qui voient ces pratiques discriminantes d’un mauvais œil. L’acharnement est violent, les accusations d’homophobie s’accompagnent d’insultes et même d’appels au suicide. L’acteur Jaxton Wheeler sera dans cette tempête le plus acrimonieux.
Ames tente de se défendre, mais rien n’y fait. Elle termine par un « fuck y’all » qui sera son tout dernier tweet.
Les causes du décès sont toujours inconnuesNous ne savons pas si les causes de son décès sont reliées à cet incident, mais personne n’hésite à faire le rapprochement, même parmi ses intimes. Tout le monde souligne les dangers du cyber-harcèlement dont August serait une victime directe. D’un côté, on exhorte à davantage d’empathie, de bienveillance sur les réseaux sociaux, comme le syndicat des performeurs APAC ou Madeline Marlowe. D’autres rappellent que dans ce métier, quelles que soient les raisons, vous n’avez pas à tourner avec quelqu’un si vous ne le souhaitez pas. Mais une partie des personnes pointent du doigt celles et ceux qui ont insulté ou discuté les choix de l’actrice, reproduisant le même « bullying » (harcèlement) qu’ils dénoncent.
Manuel Ferrara se pose alors en sage avec ce tweet :
Finger pointing won’t change what happened, specially when we don’t know the “why”.
— manuel ferrara (@manuelferrara) December 6, 2017
Toute cette polémique divulgue un peu plus comment le porno américain fonctionne. Il existe une discrimination des personnes gays/bisexuelles/queer, comme il existe une discrimination envers les acteurs noirs. C’est un sujet sensible qui a provoqué l’énervement de certain·e·s contre August Ames. Même s’il s’avère que sa mort n’a pas de liens avec le bashing subi, tout cela aura montré qu’on ne sait jamais dans quel état sont les personnes visées et jusqu’où la violence sur Internet (et particulièrement sur Twitter) peut mener.
[Edit du 8 décembre : August Ames est morte asphyxiée par pendaison, selon les autorités médicales du comté de Ventura en Californie. La dépression et le harcèlement en ligne auront eu raison de ses dernières forces.]
Booby Christmas est le Xmas qui manque à vos longues soirées neigeuses : un très kawaii calendrier de l’avent qui dévoile à chacune de ses vingt-quatre fenêtres les plus sacrés des seins. D’utilité publique en attendant le déballage des cadeaux aux pieds du sapin.
Les plus saints des seins arrivent en ville
Ce site tout ce qu’il y a de plus ludique, aussi épuré qu’un blog du début des années 2000, concentre la quintessence de la culture internet : du point and click, des Gifs en folie, des boobs à gogo, et toute une ribambelle de chatons trop mignons – il vous suffit juste de glisser sur l’option « Safe For Work » pour jubiler des mirettes. Au gimmick remanié du dévoilement – là, ouvrir des volets fait office de strip-tease – se joint celui de l’attente (impossible de découvrir les seins du 23 décembre avant la date correspondante, déso pas déso). D’où cette impression douce-amère de teasing diffus, mêlé de frustration. C’est tout cela à la fois, le fap.
D’aucuns diront que ce versant pour adultes d’une tradition familiale est néo-beauf sur les bords, et ils auront peut être raison. Mais il permet surtout de (re)découvrir de beaux noms du porn : Holly Peers, Kylie Page, Joey Fisher, Harli Lott, et j’en passe. C’est l’art subtil de la webcam qui se retrouve sublimé par ce dispositif d’une inouïe candeur. Bref, cette année, le Père Noël nous amène un peu de hot dans sa hotte. Conseillé en ces froides heures hivernales.
Ooooooh mais les ptits matous tout doux c’est trop mignon je fonds je fonds je fonds hiiiiiii <3
やっぱりDMM配信版のVRマシュの方がいいな pic.twitter.com/rMeJi3FwmK
— へっぽこ@FF14ハデス鯖 (@heppoko_san) December 6, 2017
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It’s almost here. #Hamiltoe pic.twitter.com/QkX3j9GR5w
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) December 6, 2017
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
The post Sex News: Star Wars sex toys, RIP August Ames, Lady Chatterley’s court case, and much more appeared first on Violet Blue ® | Open Source Sex.
Au cours de sa carrière, une femme sur cinq est confrontée au harcèlement sexuel au travail. Qui sont les auteurs de ces violences sexuelles au travail ? Presque toujours des hommes. Qu’est-ce qui les motive ?
Marilyn Baldeck milite depuis quinze ans à l’AVFT, l’Association contre les Violences faites aux Femmes au Travail. Elle a personnellement assisté à des dizaines de procès ; elle a donc entendu et écouté des centaines d’individus coupables de ces violences.
RECOMMANDATION DE L’INVITÉE
L’Art de la Joie, de Goliarda Sapienza
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
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Depuis 2015, Clemity Jane, alias Clémence, parle cosmétiques chics et accessoires girly sur Youtube. Comme tout un pan de frenchies me direz-vous, d’Elsa MakeUp à Dear Caroline, d’Enjoyphoenix à Amivi. Sauf que Clemity a son truc bien à elle : les sextoys. Plugs anaux, canards vibrants, boules de geisha, oeufs de Tenga, galets clitoridiens… Des jouets pour adultes dont elle vante les mérites ou fustige les défauts au fil de ses « Sexy Reviews » aussi pertinentes que déconnantes. Mais l’ambition de cette jeune entrepreneuse ne se limite pas aux tests rigolos. À travers sa chaîne, elle alterne monologue et discussions sur les liaisons singulières entre sexe et handicap, pilosité et féminité, fessée et féminisme, virginité et sadomasochisme, conception du corps et slut-shaming. Non contente de prendre son pied, Clemity se prend la tête. Dans les deux cas, le résultat est tout ce qu’on aime : intime, sincère, déluré et décomplexé. Conversation avec celle que tes benjamin·e·s vont adorer.
Tu t’adresses à une jeune audience en t’emparant des codes des Youtubeuses beauté. Quand les gens s’attendent à voir les produits cosmétiques d’une Enjoyphoenix ou d’une Janice Beauty et qu’ils tombent sur des vibromasseurs, ils réagissent comment ?
En fait, j’ai toujours maté plein de vidéos de meufs sur YouTube. Solange te Parle m’a beaucoup influencé par sa vision du corps, de l’intimité, de la nudité, le regard critique qu’elle porte sur cette nécessité de sexualiser tous les corps. Comme elle, mon désir est de remettre en question ces représentations afin de proposer de nouvelles réponses. Mais avant de me lancer, je visionnais effectivement beaucoup de tutos beauté ! J’ai été imprégnée par ces codes. Je leur emprunte ces gimmicks (le langage, le format, le montage) sans leur emprunter leur discours. Je voulais que ça aille vite, que ce soit efficace et fun, mais en valorisant une autre vision de la féminité, très body positive : tous les corps sont beaux à leur manière.
Je t’avoue que réemployer ce langage-là pour parler de lubrifiants ou de godemichés déroute les gens. Certains se contentent de regarder les miniatures et de cliquer. Forcément, ils sont surpris ! Ils découvrent par exemple que mon « calendrier de l’avent » ne contient aucun vernis à ongles bright, mais des toys Dorcel ! Il y a des réactions rigolotes genre « je me suis perdu sur YouTube ». Mais il y aussi les viewers qui te balancent, outrés, « mais ce n’est pas possible, c’est dégueulasse… t’affiches devant tout le monde que t’es fière de t’enfiler des godes ?! ». Cette hostilité crue, je l’envisage comme une forme de protection et de réflexe. Certain·e·s se sentent heurtées dans leur pudeur. Ils pensent que parler de l’intimité de façon si extravertie et décomplexée est quelque chose de bizarre. Mais peu à peu, ils s’habituent, puis ça les détend.
Clemity se la joue comme Ryan Gosling.
En plus de cela, il y aura toujours cette tournure de phrase un peu ambiguë : « Clemity Jane teste les sextoys sur YouTube ». Alors qu’évidemment, tu testes, puis tu te filmes. Tu rends compte d’une expérience.
Tout à fait. Quand je leur explique ce que je fais dans la vie, les gens pensent que je suis camgirl ! Puis je leur détaille davantage le concept. Je leur raconte que des filles de douze ans me regardent parler de sexualité et de vibromasseurs. Après, c’est vrai qu’à l’instar des camgirls, j’entretiens un rapport assez fort à ma communauté et à mon corps. Sauf que je ne me sexualise jamais. Le rôle que j’assume totalement, c’est celui de la grande soeur qui parle de sexualité à ses cadettes. Après, lorsque tu es une femme sur YouTube, que tu parles d’histoire ou d’astrophysique, tu seras toujours sexualisée. Tu n’y peux rien, j’imagine…
Justement, ces camgirls qui s’emparent de cette « sexualisation » forcée pour en faire une forme de pouvoir, cela te parle ?
Beaucoup. J’aime ce qu’elles font, et ce qu’elles incarnent aussi. J’ai finalement choisi le côté family friendly de la Force, mais je pense que dans une autre vie, j’aurais pu devenir camgirl ! Si c’était à refaire, je me dirigerais vers cette voie-là, et je revendiquerai mon corps comme elles le font. Je m’imagine bien dans la peau d’une camgirl un peu fofolle, celle qui te fait rire tout en restant sexy tu vois (sourire). Je suis pas mal le travail de Charlie Liveshow par exemple. J’adore sa façon de faire et d’être, d’insérer de l’humour et de la dérision autour de tout cela.
Car le décalage, l’humour, manquent terriblement au porno et au sexe en général. Je ne suis pas friande des pornos qui se prennent trop au sérieux, qui se concentrent sur une vision à la fois vulgos et premier degré du sexe. J’aime quand l’on décèle une forme de méta-langage, que le porno revendique ses codes et en joue. Mais je me sens aussi totalement en phase avec la pornographie éthique d’Erika Lust. Soit tu parviens à filmer le sexe de façon super réaliste, et c’est un succès, soit, si tu n’y arrives pas, autant assumer le « faux » du porno et s’en amuser.
Charlie Liveshow dans toute sa splendeur.
Ce décalage se retrouve dans ta vidéo « Féministe et soumise ? », de façon plus militante et politique. Une vidéo dans laquelle tu affirmes que l’on peut on être féministe et aimer se faire tirer les cheveux, que la « vie sexuelle » n’a rien à voir avec la vie de tous les jours. Tu parles du fait d’ « être une salope », sans jamais attribuer à ce terme une notion péjorative…
C’est clair. Le fantasme, c’est du kiff, quelque chose qui divertit et est parallèle à la vie réelle. C’est un jeu de rôles. On peut être soumise et kiffer prendre des fessées. De façon plus générale, j’exprime l’idée que l’on peut se vêtir de mille costumes à la fois lorsqu’on laisse libre cours à nos fantasmes. Être une bonne sœur et une grande copine, une femme admirable et une salope au lit, une petite chose toute fragile et une dominatrice. Une salope et une sainte dans le même corps, la même journée, au travers du même geste. Dans un lit, tu es à la fois la maman et la putain ! Transgresser cet idéal de pureté dans lequel on t’enferme tout en s’assumant à fond dans son corps, rester sauvage et fougueuse, c’est jubilatoire.
Tu te rends compte parfois que même lorsque tu joues ce jeu, tu ne feins jamais vraiment totalement : il y a toujours une part de vérité dans ce jeu, une phase de ta personnalité dans ton « personnage ». Je crois que lorsqu’on fait l’amour, on se retrouve dans la peau d’un comédien ou d’une comédienne. Ce que l’on feint d’être au lit nous définit en partie. L’idée du « jeu » implique clairement deux choses : d’une part, l’envie de dédramatiser et de désacraliser la sexualité. Mais surtout, puisque c’est un jeu, il y a des règles. Et ces règles il faut les suivre et les respecter, surtout sur la question du consentement…
Mais cet écart entre la « bonne soeur » et la salope, tu le ressens dans ta consommation de pornographie ? Te reconnais-tu à travers ce que tu mates ?
Oui oui, je ne ressens pas de distance flagrante entre ce que je suis ou ce que je pense et le porno que je consomme. Je peux très bien regarder du public punishment hardcore. Bon je t’avoue que je suis très BDSM dans mes tags (sourire). Mais je kiffe ce genre de situations parce qu’à la fin de certaines de ces vidéos, la meuf qui s’est fait humiliée pendant des heures dans un hangar avoue qu’elle a trop kiffé ce qu’elle a vécu. On comprend, en vérité, qu’elle avait le contrôle de son plaisir, de ses émotions et de son corps. Le sadomasochisme est une forme d’empowerment. Le kiff de ce fantasme c’est de comprendre que le mec a l’air de dominer la femme tout le long de la séance… mais en vérité, c’est la femme qui garde le pouvoir, qui décide. C’est donc un fétichisme qui est en accord avec mes valeurs féministes.
Du coup, lorsque Emmanuel Macron déclare que le porno diffuse une image humiliante des femmes, quelle est ta réaction ?
Je crois surtout qu’il n’emploie pas du tout les bons mots. Après, c’est vrai que le porno que je n’aime pas, c’est celui qui réifie la femme, qui en fait un objet à posséder. C’est ce porno mainstream de grande consommation qui représente la femme-trou, la femme poupée gonflable en quelque sorte. Mais je déteste tout autant les vidéos trop borderline qui touchent à la limite du consentement : ça, ce sont mes tags interdits. Quand en tant que spectatrice tu as un doute sur ce que tu vois. Je suis tombée dessus très jeune quand j’étais encore en train de découvrir « la chose ». Je suis tombée sur des images assez intenses d’actrices qui pleurent, qui ont les larmes qui coulent le long de leurs joues. Leurs visages sont totalement crispés par la douleur, et tu as l’impression que la souffrance surpasse le plaisir. Même si l’actrice balance un ou deux « j’aime ça » de-ci de-là, ça ne suffit pas à mes yeux, c’est trop ambigu.
J’aime quand dans le BDSM la femme est soumise, mais je déteste quand elle est asservie. C’est très différent. Ce n’est pas parce que la femme n’a apparemment rien à dire lors des séquences BDSM que c’est réellement le cas, bien au contraire. Le soumis et la soumise ont toujours beaucoup, beaucoup à dire. Mais c’est quand tu flirtes trop avec le consentement que l’on vrille vers une sorte de « porno néfaste » à mes yeux.
« Le BDSM est une forme d’empowerment »
Hormis le BDSM, qu’est-ce qui t’inspire ?
Le porno « artistique », cette pornographie naturaliste qui dépasse les normes. Le « porn art » et le « love porn ». Toute une partie du porno qui te dévoile des meufs tatouées, pas refaites. J’aime contempler les corps que l’on ne voit pas ailleurs : les petits seins, les formes, les meufs qui ont des poils. La passion authentique. Pour moi, le corps de l’actrice importe. Cela compte forcément dans ma capacité d’implication, d’immersion dans une scène porno. Si l’actrice a des mégaseins tout ronds qui tiennent tout seuls… ça va forcément bloquer mon excitation. Cela peut clairement exciter un mec, mais moi, ça ne me fait pas bander tu vois (rires).
Lust Garden : une pornographie naturaliste et différente
Tu t’intéresses à la culture pornographique. Pourquoi ne lui as-tu jamais consacré de vidéo sur ta chaîne ?
… Car c’est comme une « première fois » : j’attends juste le bon moment ! Pour en parler correctement. Je compte beaucoup travailler l’épisode que je consacrerai au porno. J’aimerais rediriger les gens vers du porno de qualité, qui véhicule de bonnes valeurs, tout en trouvant le bon angle d’attaque face à l’ampleur d’un tel sujet, la qualité d’écriture adéquate.
Beaucoup découvrent la pornographie, ou ont leur premier rapport sexuel, avant de tester des jouets. Tu crois qu’il y a un blocage face aux sex toys ?
C’est vrai qu’il y a plein de gens très libérés dans leur sexualité qui affichent une sorte de complexe vis-à-vis des sex toys. Dans mon entourage, il y a des réactions du genre « mais c’est super que tu parles de tout ça sur ta chaîne ! Oui, mais bon tu vois, ce n’est pas fait pour moi, faudrait vraiment que je manque d’un truc pour m’en acheter un ! ». Grosse erreur.
Le sextoy ne comble pas un manque, c’est un bonus. La particularité des sextoys, c’est que l’on n’a a pas besoin d’en avoir besoin ! (rires) C’est un outil de plaisir comme un autre. Or, encore aujourd’hui, on l’associe je ne sais pourquoi à la célibataire endurcie qui n’aurait pas suffisamment de mecs. Ou à la meuf dévergondée qui aurait une sexualité débridée. Derrière cela on décèle une vieille hantise, presque un gag (« où cacher le sextoy si quelqu’un vient ? »). C’est comme si en 2017 le sextoy était encore un secret. Une pratique clandestine. Moi, j’ai envie de normaliser tout cela. Je démontre qu’on peut mater des tests de sextoys comme l’on visionnerait des vidéos sur les rouges à lèvres et les Yankee Candles !
Les Yankee Candles par la vidéaste Jaymfs (« Yankee Candle Haul! ») : autre salle, autre ambiance.
J’ai l’impression que le sextoy est perçu comme une forme de frustration, alors qu’il pourrait très bien être un outil d’émancipation.
Oui c’est exactement cela. Acquérir un jouet, c’est assumer son plaisir jusqu’au bout, et revendiquer que l’on est actif dans l’épanouissement du couple, par exemple, comme de sa sexualité en solo. C’est une étape à franchir. Un premier sextoy fait l’effet d’un premier tatoo : tu essaies et tu deviens très vite accro. Ensuite tu as envie de tester de nouveaux modèles. Le premier pas est hyper dur à franchir : c’est pour cela qu’il est primordial.
Cela m’évoque ta vidéo « Première fois ». J’aime le titre : c’est comme si le premier sextoy était aussi important que la première fois au lit.
Beaucoup de gens se foutent la pression quand il s’agit d’acquérir leur premier sextoy. Ils veulent faire le bon choix et j’essaie de les aider. C’est comme choisir le bon partenaire pour sa toute première fois. D’ailleurs, en général, cette « première fois » -là précède étrangement la première fois avec un sextoy. À mes yeux le sextoy est un outil de masturbation, or la masturbation aide à découvrir son corps : c’est un type d’initiation.
Dans certaines vidéos tu évoques tout sourire ta « collection » de sex toys. Tu nourris un rapport fétichiste avec tous ces jolis objets ?
Fétichiste, je n’irais pas jusque là. Mais j’aime bien les garder tous près de moi, me dire que j’ai l’embarras du choix. Ces accessoires sont comme ma petite bibliothèque si tu veux (rires). Surtout, on le dit rarement, mais ce sont aussi de beaux objets, raffinés du point de vue de design, peaufinés selon la technologie qu’ils intègrent, qui t’offrent une chouette petite déco dans ta chambre. Conserver un sextoy inutilisable, parfois, revient à conserver un téléphone portable vintage : juste pour le plaisir de l’oeil et celui du souvenir. C’est une petite collecte qui me rappelle tout plein d’expériences différentes.
Des tutos pour voir la vie en rose.
Le sextoy est un peu l’expression de ton intimité et de ta personnalité. Tu dis : « un sex toy fait toujours sens par rapport à ce que l’on en fait ».
Oui. Je suis anti « manuel d’utilisation » dans ma recherche du plaisir. Je déteste la notice des Womanizer. Tous ces jouets où l’on t’impose la marche à suivre : voilà, mets-le sur le clitoris, ne fais rien et attend, ça ira tout seul. Bah oui, mais non ! C’est très décevant. On peut faire ce que l’on veut avec un sex toy. Prendre un jouet spécial point G et l’utiliser pour titiller les mamelons… Il faut se libérer de ces contraintes, ne pas limiter un toy à une seule forme de jouissance… au risque d’être déçu·e et de l’enfermer dans le tiroir. Au départ, le sextoy n’est qu’un objet, rien de plus. Il faut s’en emparer puis construire de l’érotisme tout autour.
Pourtant, je ne crois pas que l’on soit tous aussi décomplexés de ce point de vue là. Du côté des mecs, ça se passe comment selon toi ?
Les mecs éprouvent des complexes vis-à-vis des sextoys. Pourtant il y a de super masturbateurs à leur conseiller, des Tenga par exemple, c’est génial. Mais non… Les sex toys, ils en parlent généralement comme des « trucs de puceaux », de « frustrés » qui seraient obligés de se taper une vaginette parce qu’ils ne peuvent pas se « taper de meufs », tu vois le genre. Faire une branlette avec un masturbateur en couple, cela leur parait super bizarre. Et si tu en viens à leur parler de plaisir prostatique, oh mon dieu !…(rires). Ceux qui ont testé disent pourtant à leurs potes à quel point c’est cool comme expérience. Mais non, on te dit qu’il ne fait pas toucher cette zone, que c’est sale, tabou, « gay », et j’en passe. Ces préjugés de merde empêchent de chercher de nouvelles sensations et des plaisirs différents, c’est vraiment dommage. Les choses ont beaucoup de mal à bouger. Les mecs, vous avez un organe génial où prendre du plaisir, il faut en profiter ! Avec un doigt, ou le doigt d’une partenaire… D’ailleurs, je prépare actuellement une vidéo sur la sodomie, et c’est un sujet sensible là aussi.
Des sextoys pour tous les goûts et les couleurs.
Cela m’évoque un autre sujet relativement tabou qui, évidemment, traverse l’ensemble de ta chaîne : la masturbation féminine.
La masturbation pour une femme est toujours source de culpabilisation. De mon côté, je n’ai jamais vécu cela. Ma mère était psychologue. Elle m’a très vite inculqué de façon très sobre une vision naturelle et sans jugement de la sexualité. Sans appréhension. Je ne me disais pas que le sexe était sale, que j’étais trop jeune pour voir du porno par exemple, pour comprendre la sexualité, je faisais mes découvertes de mon côté. Ma mère me parlait de la découverte du corps, elle m’expliquait que ce que je trouvais bizarre était parfaitement normal.
À l’époque, autour de moi, les filles qui en parlaient assimilaient carrément la masturbation à la nymphomanie !…À leur vision de la nymphomanie en fait. Comme si la masturbation masculine était un besoin naturel, celui de « se décharger », mais que la masturbation féminine était aussi utile « naturellement » que le fait de jouir pour enfanter. J’essaie de renverser ces clichés dans mes Sexy Reviews qui, je crois, ont un double effet bénéfique : ouvrir les esprits et participer à une forme d’éducation sexuelle.
Cette notion de « trop tôt » est intéressante, car il me semble que ton audience en moyenne est très jeune. Il y a des sujets que tu refuses d’aborder ?
C’est vrai, il y a pas mal de collégiens et lycéens-lycéennes, entre 15 et 18 ans. La tranche des « 18-25 ans » est le coeur de mes stats, mais tu te doutes que plein de gamins s’inscrivent sur YouTube en indiquant « dix-huit ans » évidemment. Mais « c’est trop tôt » ne veut rien dire à mes yeux. L’âge est quelque chose de trop subjectif. J’ai vécu une sexualité assez tôt, à quatorze ans, mais elle a été très saine et bienveillante.
Ces plus de 65 000 abonnés, tu ne crains jamais de leur en dire trop ? Tu évoques parfois ta séparation, tes doutes, ton quotidien. Là, une autre forme d’« intimité » s’insinue. Tu lui fixes des limites à cette impudeur ?
Mes limites, je les fixe selon le degré « d’intimité » : cela ne sert à rien à mon public de savoir combien de fois je me masturbe par semaine par exemple – je ne suis pas un modèle sur lequel il faudrait se calquer ! L’idée c’est de rester décomplexée, mais sans être voyeuriste. J’entretiens un rapport singulier avec mes abonné(e)s. Ils m’envoient énormément de messages privés entre mes vidéos. Je fais la gynéco, voire la conseillère conjugale ou la psy… cela les rassure. Les jeunes filles me parlent de leurs lèvres et de leurs vulves, pensent qu’elles sont anormales après avoir vu les « petits abricots tout roses » des films pornos mainstream… Il y a même des gamines de quinze ans qui pensent déjà à se faire une vaginoplastie ! Ce qu’elles voient de leur corps leur inspire des complexes et les fait culpabiliser. Les vulves, c’est un sujet dont on ne parle pas assez, qu’on ne met jamais en discours. On ne fait que bombarder les gens d’images qui sont parfois si loin du réel…
Finalement tu leur apportes une sorte d’« éducation sexuelle » alternative. Quitte à affirmer que la notion de « virginité », elle aussi, est absurde.
On accorde à la virginité une dimension avant tout plastique, au niveau de l’hymen, c’est très réducteur. L’idée que la perte de virginité égale à la pénétration, aujourd’hui, cela paraît archaïque. J’imagine des lesbiennes dire qu’elles n’ont jamais fait l’amour… (rires)
Justement, dans tes vidéos, il n’agit pas simplement de parler d’homos et d’hétéros. Tu dis toujours « les personnes », les « gens », pas « les mecs » ou les « filles ». Tu parles des « hommes qui ont des vagins » et des « femmes qui ont des pénis »… tu as du fuir de vieux réflexes bien ancrés pour en arriver à cette conscience transgender ou c’était plutôt spontané ?
Au fil de mes vidéos, je me suis effectivement rendu compte à quel point j’étais hétérocentrée. J’envisageais les situations uniquement par le prisme de ma propre expérience. J’avais du mal à parler de ce que je ne vivais pas, tout simplement. J’ai progressivement décidé d’adapter mon discours à la diversité, et d’etre incluvise. Peu à peu, je me suis énormément documenté, j’ai écouté parler des personnes trans, j’ai regardé les vidéos de plein de vidéastes lesbiennes, gays, gens non-binaires. Le langage est nécessaire pour l’évolution des mentalités et de la perception que l’on accorde aux sexualités. Le langage permet de modeler les pensées, on ne peut pas s’en émanciper pour penser. Afin d’évoquer ceux qui ne se retrouveraient pas dans les cases de ce langage, il faut en inventer de nouvelles, quitte à briser les anciennes !
Le langage des tags en ce sens est tout de même assez cloisonné, catégorisé, il impose des cases. Tu n’es jamais dérangée par tout ça ?
C’est sûr, mais c’est important de le replacer dans un contexte d’imaginaire ou de divertissement. Tiens, j’ai envie de voir quoi ce soir ? Un thriller ? Une comédie romantique ? Une brune ? Une rousse ? Catégoriser ce n’est pas forcément objectifier. Puis on peut très bien construire son identité en se servant de ces cases, s’en servir pour mieux en sortir. Les catégories ne définissent qu’une partie de ton identité, et c’est tout. Les genres sont fluides…
L’ultime question : tes meilleures et tes pires expériences-sextoys ?
Les sextoys cheapos et dangereux au niveau de leur fabrication, mal soudés. Les sextoys bas de gamme. Mais au rayon des épiphanies, je dirais… les stimulateurs sans contact, complètement. Quand tu y as goûté, tu ne peux pas t’en passer ! (rires)
Clemity Jane n’a besoin de personne en Harley Davidson
« L’exposition interdite aux moins de 18 ans« . C’est l’avertissement qui nous est mis sous les yeux avant de pénétrer Intimité, sulfureuse rencontre entre un photographe et deux artistes plasticiens. A découvrir à la Galerie d’art Sylvie Adaoust (Marseille) ce vendredi 8 décembre.
Intimité – exposition
Au devant de la scène, on retrouve Alex du tandem Alex et Niko – auteurs de l’épique clip « I’m a man » de Nasser, avec Dany Verissimo et François Sagat. Ses clichés argentiques ont en eux quelque chose d’instantanément fétichiste et charnel. Réunissant à ses côtés les travaux plastiques très contemporains de Manyoly et Jean-Christophe Thorez, Intimité se targue de caresser et provoquer le regard d’un même geste, d’ébranler les frontières de l’obscénité en mettant sur un même plan cul cru et sensualité à fleur d’épiderme. « L’érotisme pour fil rouge, suggéré parfois, visuel toujours » nous précise-t-on.
Intimité-exposition
Le grain chic du noir & blanc confère à ces photos des allures de rêve éveillé, convoquant les désirs, souvenirs et fantasmes fertiles qui traversent notre imaginaire commun – ces bouches, ces mains, ce cuir – pour mieux unir « la mémoire de la peau et la mémoire du regard« . On aime cette façon qu’a Alex de dévoiler l’acte avant, pendant et après, quand les draps sont encore chauds ou humides. Miam.
« Intimité » – Vernissage vendredi 8 décembre – 19h – 21h30
Galerie d’art Sylvie Adaoust
60 rue Edmond Rostand 13006 Marseille
Exposition visible du 8 au 23 décembre sur rdv
Elles sont grosses et discriminées pour cela. Ce sont des remarques, des regards, des insultes, des commentaires. C'est un patron de restaurant qui, lors d'un entretien, vous annonce qu'il ne peut vous embaucher parce que vous dissuaderiez les clients de commander un dessert. C'est un médecin qui passe à côté du bon diagnostic, car il estime que tout est lié à votre poids. C’est un amant qui n’ose pas s’afficher à vos côtés.
Dans ce troisième épisode d’Un podcast à soi, elles racontent avec puissance leur quotidien et leur recherche de liberté. Leurs récits bouleversants interrogent notre rapport aux normes esthétiques et alimentaires, et donnent à comprendre pourquoi la grossophobie est un enjeu féministe.
Un podcast à soi par Charlotte Bienaimé, le premier mercredi du mois. En partenariat avec le mensuel Causette.
A retrouver sur la chaîne YouTube ARTE Radio.
Avec : Lucie (@lucie_larousse) - Olga (@theutoptimist) - Daria et Eva, du collectif Gras Politique - Solenn Carof, sociologue (ses publications).
Lectures : « Coup de gueule contre la grossophobie » d'Anne Zamberlan - « Rapetisse » de Lucie Larousse.
Livres : « Le poids : un enjeu féministe » de Susie Orbach (Marabout, 2017) - « On ne naît pas grosse » de Gabrielle Deydier (Gouttes d'or, 2017)
Liens : les bandes dessinées de Lucie Larousse - le jeu vidéo « Regarde » de Lucie Larousse - la chronique dessinée « Ta copine grosse rigolote » de Lucie Larousse - le blog de Olga
Remerciements : Amandine du collectif Gras Politique
Il est courant de penser qu’on ne se marie pas par amour dans l’Europe rurale pré-moderne. Le mariage d’amour serait une invention de la bourgeoisie. Que dire des caresses, des baisers et des gestes tendres ? S’agit-il d’inventions récentes ?
Les paysans aux mains calleuses sont-ils capables de caresser ? «Dans le monde rural, selon les observateurs bourgeois et les folkloristes, l’amour s’exprime rarement par des mots, mais par des bourrades, des serrements de main, de lourdes claques sur l’épaule, on se tord les poignets, on se frotte les joues ou les cuisses, on se pince, on arrache les fichus. Il s’agissait aussi dans les jeux amoureux de vérifier la robustesse de la future compagne qui pour être une bonne épouse devait pouvoir être dure à la tâche.» Dans un ouvrage intitulé Histoire sensible du toucher, l’historienne Anne Vincent-Buffault souligne à quel point les paysans pâtissent d’une image de lourdauds. Pour les bourgeois du XIXe siècle, les travailleurs de la terre ont des mains trop abîmées pour être tendres : «insensibilité, caresse rugueuse et sans raffinement, le peuple ne pouvait que caresser rudement. La séduction implique l’empoignade, les bourrades, les pinçons, les torsions de main.»
Quand une jeune épouse arrache son pantalon au mari…
De fait, les témoignages de brutalité sont nombreux. Lorsqu’on consulte d’autres ouvrages pour en avoir un aperçu, on tombe des nues. Martine Segalen évoque (dans Histoire du mariage) «une certaine coutume qui consiste, le jour des noces, à lutter pour s’emparer d’un pantalon ou d’un balai, symboles des pouvoirs respectifs dans le ménage.» Le mari et sa jeune épouse s’empoignent sans ménagement. C’est à qui aura le pantalon. Martine Segalen ajoute que les femmes peuvent d’ailleurs parfois, sans trop d’efforts, se l’approprier : «“Qui se marie par amour a bonnes nuits et mauvais jours”, dit un proverbe populaire, sachant que ce qu’on recherche en mariage dans une société fondée sur le travail manuel, c’est une femme bien solide et courageuse. «La beauté, c’est d’être en bonne chair, bien luisant, gros et gras. une femme “ben groussière”, un homme “bien rougeaud”, voilà le critérium du beau. (1)» Raison peut-être pour laquelle la «séduction» à la paysanne implique des simulacres de combat. On se cherche une femme costaud ?
Peut-on jeter des pierres à celle qu’on aime ?
Alain Corbin, dans Histoire de la vie privée, confirme : «L’amoureux est avare de paroles ; il ne sait guère avouer son penchant que par antiphrase : il le signifie par de souriantes injures ou par de grossières plaisanteries. Une série de gestes balisent l’itinéraire amoureux. On se sert la main à craquer, […]. De lourdes claques sur l’épaule, des bourrades, voire des jets de pierre manifestent clairement le penchant réciproque.» Anne Vincent-Buffault émet cependant une réserve : s’il faut en croire «les archives judiciaires, les approches gestuelles ne sont pas que des manifestations de force physique. En Provence, à la fin du XIXe siècle, les garçons font des agaceries aux filles», dit-elle. Entendez par là : des gestes fort intimes ou des caresses, et de quelle douceur… Certaines sont «prolongées durant des heures». Citant la pratique du maraîchinage vendéen (2), l’historienne évoque ces couples qui s’isolent sous un parapluie violet afin de se livrer, en public (quoique à moitié cachés), à des échanges buccaux appelés baisers colombins : le baiser avec la langue.
Comment faire jouir une fille à travers ses dessous
Les garçons qui «mignotent» et « bichonnent» une fille le font au vu et au sus des familles qui surveillent, mais de loin, les travaux d’approche entre jeunes. Il faut bien se tester avant de s’épouser. La pratique est répandue dans les cultures septentrionales. «Dans les Deux Sèvres, on l’appelait le migaillage. Les filles se laissent “bouchonner” en abandonnant aux garçons le “haut du sac” bien que l’on ne sache pas les limites exactes de ses pratiques d’approches. Il existe des témoignages sur l’albergement savoyard qui datent du XVIIe siècle. Elle serait liée à un mouvement d’émancipation à l’égard de la famille, de la communauté villageoise et des prescriptions religieuses qui s’affirme à partir du XVIIe siècle. C’est le concile de Trente qui le dénonça jusqu’à la menace d’excommunication.» Pour en savoir plus, il faut –là encore– consulter le texte de Martine Segalen : dans Histoire du mariage, elle donne plus de détails. Connaissez-vous, en Savoie, la coutume dite de la tressaz ou trosse ?
Flirts collectifs très poussés chez les montagnards
«Dans certaines parties de la Savoie […], un jeune homme pouvait mettre une échelle à l’extérieur de la maison de sa bien-aimée, grimper jusqu’à la chambre de celle-ci, passer la nuit dans son lit, à condition de ne pas se déshabiller. Ce qui révolte le plus les prêtres, c’est que les parents sont d’accord. Rite de courtoisie très ancien, l’église n’a cessé de le dénoncer en lançant contre lui des interdits, inefficaces, puisqu’on pratique encore cette coutume à la fin du XIXe siècle.» Martine Segalen cite un document de 1609, signé par l’archevêque de Chambéry qui dénonce l’“usage infernal” de la tressaz : «De jeunes paysans ont l’habitude […] de prolonger les veillées jusque tard dans la nuit avec des jeunes filles nubiles et, […] de leur demander l’hospitalité avec l’intention de se coucher, ce que dans le langage habituel, on nomme alberger. […] Chacune, gardant cependant ses vêtements de dessous, s’abandonne d’une façon irréfléchie dans le même lit à la discrétion de l’un des jeunes gens. Là, sous le coup de la passion amoureuse, malgré le vain obstacle des vêtement, il arrive très fréquemment que soient rompus les promesses bien frêles et les hymens de la virginité.»
Mettre la charrure avant les boeufs
De telles pratiques de visites nocturnes s’observent fréquemment dans les alpes bavaroises ou suisses sous le nom de Kiltgang, Fernstern ou Schläfen, Fensterlen. Ces relations sexuelles, qui relèvent le plus souvent de la masturbation réciproque, sont d’autant plus tolérées qu’en cas de «dépassement», le garçon est tenu d’épouser celle qui porte un enfant. Pourvu que la mariée ne soit pas enceinte de plus de trois mois (que cela reste discret), le mariage est toujours prononcé à temps pour officaliser l’union. «D’une grossesse prénuptiale, on dit: “mettre la charrue avant les bœufs”, mais aussi “casser sa noisette” (3)», raconte Marine Segalen avant de conclure : «D’amour, comme seul fondement de l’union, il n’en est certes pas question dans ces sociétés paysannes. Il ne sera légitimé qu’entre les deux guerres. Cependant, si l’intérêt des parties a le dernier mot, l’inclinaison amoureuse n’en est pas pour autant absente et rien n’interdit que se forme une relation amoureuse.» La notion d’amour n’est donc pas étrangère aux filles et aux garçons des champs. Quant aux caresses…
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A LIRE : Histoire sensible du toucher, d’Anne Vincent-Buffault, L’Harmattan, 2017.
Histoire du mariage, dirigé par Sabine Melchior-Bonnet, Catherine Salles, coll. Bouquins, éditions Robert Laffont, 2009. Martine Segalen a signé le chapitre intitulé «Un Long XIXe siècle», qui se trouve dans le chapitre 4.
Histoire de la vie privée, dirigé par Philippe Ariès et George Duby, Seuil, 1987. Alain Corbin, a signé le texte intitulé «coulisses», qui se trouve dans le tome 4: «De la révolution à la grande guerre».
NOTES
(1) Martine Segalen cite ici : Hugues Lapeire, Le Berry vu par un Berrichon, gamber, 1928, p. 59.
(2) Dans Histoire du Mariage, Martine Segalen explique ainsi le maraîchinage : «Il s’agissait d’un flirt public, aux gestes codifiés. Les jeunes gens, soit à l’auberge, soit le long des talus, échangaient de longs baisers — dit baiser colombin, avec la langue — et des déclarations très directes, protégés des regards indiscrets par un grand parapluie. La séquence est ritualisée en plusieurs étapes: le garçon aborde la jeune fille en lui tirant sur son jupon, puis il cherche à s’emparer du parapluie qu’elle porte sous le bras. Si celle-ci est consentante, elle l’emmènera «maraîchiner», sous son parapluie.»
(3) «Les noisettes sont également symboles de sexualité et de fécondité, et l’on voit les jeunes gens offrir à leur galante des provisions de ces fruits. même en Basse-Bretagne, où le contrôle religieux sur la morale sexuelle était très strict, lors des pèlerinages — eux aussi lieux de rencontres favoris de la jeunesse — les jeunes filles mettaient des noisettes et des pommes au fond des grandes poches de leurs tabliers et les garçons les recherchaient avec une grande ardeur. en breton, ces jeux sexuels s’appelaient «Fouil Jakot». plusieurs expressions populaires se réfèrent à leurs conséquences.» (Martine Segalen,HIstoire du Mariage).
La deuxième édition du Salon de la Littérature Erotique avait lieu le 26 novembre dernier, au 153, dans le 3è arrondissement de Paris. Entre conférences, dédicaces d’auteurs, jeux-concours et papotages entre amis, la journée fut dense et passionnante aussi bien pour les amateurs de littérature érotique que pour les curieux.
Organisé par Polissonneries qui crée régulièrement différents événements, dont le plus connu est Les Ecrits Polissons, le Salon de la Littérature Erotique 2017 fut une belle occasion pour moi de découvrir des ouvrages que je ne connaissais pas, de rencontrer en vrai des écrivains, artistes et blogueuses sexo, mais également de recroiser des personnes que j’apprécie.… Lire la suite
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Pour des fêtes de fin d’année plus ou moins sages, des soirées à deux ou plus, je vous conseille d’aller faire un tour chez...
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Quelles réponses apporter aux jeunes qui découvrent le porno sur Internet ? Certains appellent au contrôle du web, d’autres préfèrent aller sur le terrain de l’éducation et apporter des réponses non moralisatrices aux questions qu’ils se posent. Au lieu de prendre les 12-15 ans pour des idiots, 4 étudiantes en Master 2 à l’IHECS (Institut des Hautes Études des Communications Sociales) à Bruxelles ont lancé le projet « C’est pas pour moi, c’est pour un ami » afin de les aider en ce sens. L’idée est simple : proposer un outil d’éducation à la pornographie par le biais de l’éducation aux médias pour les jeunes entre 12 et 15 ans, afin d’aider les centres de planning familial, qui dispensent bien souvent les cours d’éducation sexuelle dans les écoles en Belgique.
Nérine, Olivia, Gaëlle et Séverine ont besoin de votre aide pour mettre en place leur projet et lancer une petite série sur le sujet. Elles font donc appel à votre générosité via la plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank. N’hésitez pas à mettre une petite pièce, c’est pour la bonne cause.
Si vous ne connaissez pas Rita Renoir, vous passez à coté d’une artiste qui fait partie du gratin de la #CULture. Rita Renoir est illustratrice de métier et applique son talent à exprimer la féminité à travers ses oeuvres. Remarquez que je ne parle pas forcément d’érotisme. Rita Renoir, dessine de façon variée, cela va…
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Natasha Nice, la plus française des actrices US, était de passage à Paris la semaine dernière. Nous nous étions déjà croisés, sur Skype, il y a 5 ans et demi pour une entrevue qui m’avait couté quelques dixièmes à chaque œil. Depuis cette interview mémorable, Natasha a mis sa carrière en pause pendant quelques temps, pour mieux revenir l’année dernière. Plus investie et déterminée que jamais, Natasha semble aussi beaucoup plus à l’aise face caméra, un bonheur pour ses fans de la première heure comme pour les noobs qui la découvrent enfin. Elle a bien voulu répondre à mes questions, autour d’une bouteille de Saumur Champigny. J’ai définitivement perdu la vue et c’est en braille que je transcris nos échanges.
Qu’es-tu venue faire en France, Natasha ?
Je suis venue pour tourner dans une production de Nathan Blake, j’ai terminé aujourd’hui sur une orgie, c’était sympa. J’aimerais revenir rapidement en Europe. Je n’ai pas eu beaucoup d’occasion de me balader, en dehors de mes allers et venues entre mon hôtel et les lieux de tournage. J’avais oublié à quel point ça faisait du bien d’être entourée de gens qui parlent plusieurs langues plutôt que seulement l’anglais.
Pourquoi as-tu arrêté pendant 4 ans ?
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je devais franchir l’étape de l’anal et je n’y étais pas prête. Je voulais essayer de nouvelles choses, plus stimulantes intellectuellement. J’ai repris les cours (informatique, mathématiques), ça a été satisfaisant pendant quelques temps et ça m’a rapidement ennuyé malheureusement. J’avais aussi un copain à l’époque donc ça rendait les choses compliquées. Même si je me consacre désormais pleinement au porno, je vais continuer à suivre des cours d’informatique, comme ça si j’embauche un programmeur pour mon site, je pourrais être en mesure de comprendre ce qu’il fait. J’adore les informaticiens, ils sont bizarres et adorent les filles comme moi, les actrices de cul, les filles qui se déguisent, je m’entends bien avec eux.
Tu fais du cosplay ?
Non, mais j’aime me déguiser en étudiante, ça compte, non ? [rires] Ça rappelle Sailor Moon !
Pourquoi es-tu revenue après ce long break ?
J’ai déménagé à San Francisco il y a deux ans pour mes études. J’ai pris un peu de distance avec ma famille, j’ai réalisé que j’avais 26 ans et que rien ne pouvait plus m’empêcher de faire du porno si j’en avais envie. Le style de vie me manquait. Quand j’ai sérieusement envisagé de m’y remettre, je suis allée regarder ce qui se passait dans le porn, j’ai vu que Greg Lansky avait explosé pendant mon absence et je me suis dit que ce serait excellent de tourner pour Tushy et Blacked une fois revenu dans le game. Au final, c’est chez eux que j’ai fait mes deux premières scènes post-break. Ça m’a mis le pied à l’étrier de la meilleure des façons. J’aime beaucoup Xander Corvus, donc je ne pouvais imaginer mieux pour marquer mon retour que de me le prendre dans les fesses.
Natasha Nice chez Tushy
C’est moi ou tu es tout de même moins « active » au niveau du nombre de scènes tournées depuis ton retour ?
Tu as raison, je ne tourne pratiquement qu’à Los Angeles et je ne m’y rends qu’une semaine par mois. Je shoote trois, quatre scènes alors qu’à l’époque où je vivais sur place c’était plutôt dix par mois. Je shooterai plus l’an prochain quand j’y passerai plus de temps après les AVN. Je suis très active niveau cam, qui reste une de mes activités principales, c’est comme ça que je me maintiens au taquet, que je garde le lien avec mes fans.
Il y a des productions avec lesquelles tu aimerais plus particulièrement bosser ?
J’aimerais tourner pour Jacky St. James et Axel Braun. J’adore travailler avec Brazzers et Reality Kings donc j’y retournerai sans hésiter. En Europe, il y a DDF Network et Dorcel dont j’ai visité les bureaux parisiens, avec lesquels je serais très heureuse de pouvoir bosser. Au niveau des actrices, Keisha Grey me plaît beaucoup. J’aimerais aussi rencontrer Elena Koshka, elle est trop mignonne. J’ai limite envie de lui offrir un café, qu’on se fasse des câlins, qu’on aille se balader à Griffith Park et la baiser.
Natasha Nice chez Marc Dorcel
Pour en revenir à l’étape anal que tu évoquais plus tôt, je me souviens qu’en 2012, tu me disais que tu souhaitais garder ton anus le plus intact possible pour ton futur mari. Ton retour étant placé sous le sceau de la sodomie, dois-je en déduire que ton futur mari est passé au second plan ?
J’ai eu cette phase oui. En vieillissant, tu évolues mais après avoir shooté une dizaine de scènes anal ces deux dernières années, il semblerait que je redevienne aussi « serrée » qu’avant, je peux donc en faire profiter tout le voisinage et mon amoureux ! Je pense d’ailleurs que c’est le bon moment pour trinquer ! [Nous trinquons derechef à la tightness retrouvée de Natasha]
Qu’est ce qui a évolué dans le porn en ton absence ?
Les standards de qualité ont changé, le niveau de professionnalisme est désormais plus élevé, l’industrie dans son ensemble est beaucoup plus pro. Les acteurs et actrices viennent pour bosser, plus simplement pour s’amuser, il y a plus de respect mais aussi plus de compétition, ce qui est plutôt bon signe quant à la qualité exigée. Les gens font très attention à ne pas faire d’erreur et à s’améliorer.
L’affaire Weinstein et le mouvement libératoire qui a suivi ont eu des conséquences dans la sphère porno, Ron Jeremy doit par exemple faire face à de nombreuses accusations de harcèlement sexuel, quel est ton point de vue par rapport à cette situation ?
Les gens pensent qu’on ne peut pas harceler quelqu’un qui est déjà très à l’aise avec le sexe. Et pourtant, tu peux toujours dépasser les bornes, même si les limites que l’on se fixe sont parfois très loin de celles d’un individu lambda. En ce qui concerne Ron Jeremy, ça a pris du temps pour que l’on commence à en entendre vraiment parler. Ça craint pour lui car il doit imaginer que ça sort de nulle part vu qu’on l’a toujours plus ou moins laissé nous toucher le cul ou nos seins car «vas-y c’est Ron Jeremy » mais il y a des filles qui n’ont pas le courage de dire que ça leur déplait. La parole semble se libérer et c’est une bonne chose.
Instantané d’un tournage parisien
Cet après-midi, un acteur m’a pincé les tétons trop fort, ça tournait, et je lui ai dit d’arrêter, ce qu’il a fait immédiatement. Peut-être que ça me fait perdre des points, que l’on va me trouver moins cool… Le truc c’est qu’à côté de ça, on peut me baiser à fond, dans tous les sens, je laisse faire mais si j’ai mal, je le dis tout net. Je suce mes collègues acteurs hors caméra, je les soutiens, je suis la parfaite petite slut mais si quelque chose me gêne je dois le dire immédiatement, jamais après coup sinon c’est injuste, comment pouvait-il savoir qu’il me faisait mal tout à l’heure ?
Tu as tourné avec James Deen à ton retour, il a lui aussi été impliqué dans de sales histoires…
J’ai aussi tourné avec lui en étant au courant de ces histoires. J’étais attentive mais il a été cool. Il a un côté un peu dom qui ne passe pas nécessairement avec tout le monde mais ça a bien fonctionné avec moi. Quand tu fais confiance à un mec, il peut te caresser la tête comme si tu étais un petit chiot et te dire que tu es une gentille fille, tu trouveras toujours ça hyper hot, si tu n’adhères pas au délire, tu peux très vite avoir juste envie de lui casser la gueule.
Le Président Macron vient de faire une sortie remarquée par rapport à la pornographie, que penses-tu de son statement ?
[Elle lit le tweet] «Oh my God, I hate that word, objet »
On doit se sentir concernés par le fait que la pornographie soit si facilement accessible mais ce n’est pas de notre faute. Sur n’importe quel site respectable au contenu adulte, tu as un disclaimer. Le fait de mentir à la question « Yes, I’m over 18 » est plus lié à la façon dont fonctionne internet…
Changer le fonctionnement d’internet, au-delà de l’aspect utopique de la chose, c’est un peu laisser la porte ouverte à la censure et à des discours liberticides, non ?
Dès lors que les politiciens trouvent un moyen de gérer ce problème sans qu’on ne touche à nos libertés personnelles, qu’ils le fassent ! J’ai l’impression que les pornographes ont fait leur part du boulot, les sites sont interdits aux mineurs jusqu’à preuve du contraire. Je ne pense pas que le contrôle soit toujours une mauvaise chose, mais je privilégierai toujours la liberté. Encore une fois, s’ils trouvent un moyen non liberticide de maintenir les enfants éloignés de la pornographie, je validerai, tant qu’on ne m’empêche pas d’en regarder !
Et concernant la seconde partie du tweet de Macron ?
Ça me rend folle… Le mot « objet » est tellement cringe. Je n’ai pas la sensation d’être un objet quand je tourne dans un porno, je trouve très discriminant, voire même sexiste qu’on puisse penser ça. Nous ne sommes pas là contre notre gré, je fais ce que j’ai envie de faire, en quoi ça fait de moi un « objet d’humiliation » ? Pour reprendre l’analogie du ballet quand tu regardes une ballerine, elle n’est pas l’objet du ballet, tu la regardes pour le plaisir qu’elle te procure mais elle est un individu à part entière qui fait une performance dans un cadre spécifique. Si tu considères le sexe comme quelque chose de dégradant au départ, tu ne pourras jamais comprendre que je sois « normale » ou acceptable. Je pense que son tweet est une réponse toute faite pour un électorat qui n’attend que ça. Il n’a pas les couilles de dire que la pornographie n’est pas un big deal.
Tu me parlais d’uro, mon petit péché mignon, dans l’interview de 2012. J’ai l’impression que ça se démocratise avec l’arrivée d’actrices telles que Charlotte Sartre et des productions qui osent des contenus uro comme VIPissy ou Legal Porno, ça fait partie des choses que tu pourrais faire maintenant que tu es de retour ?
J’en fais déjà via mon compte OnlyFans. Si je suis embauchée pour de l’uro par un producteur respectable, j’en ferais sans aucun doute. Mais ça doit absolument avoir l’appellation pee et non squirt comme trop souvent. De temps en temps je pense aux vidéos de ces deux filles en jeans, elles se pissent dessus et leur jeans s’assombrissent, c’est tellement bon. Faire ça dans une chambre d’hôtel, sans avoir à penser à changer les draps ensuite, je ne vois pas ce qui pourrait être plus kiffant. J’aime tous les sortes d’humidité, j’aime quand ça brille, quand ça mouille…
Quelles sont tes relations avec les actrices depuis ton retour ?
Celles qui étaient là avant mon break me témoignent toujours autant respect. Quand j’avais 18 ans et que je démarrais et qu’on me parlait de telle ou telle actrice qui faisait son comeback, ça me passait au-dessus la tête, donc je n’attends pas grand-chose des nouvelles, je dois juste me refaire un nom.
A ce point-là ? Tu penses devoir te refaire un nom ?
Je dois me présenter aux newbies, que ce soit le public ou les producteurs qui ne m’ont jamais shooté. Bon, pour être tout à fait honnête, c’est un peu insultant de me dire que je doive à nouveau faire mes preuves « I’m Natasha Nice, how dare you? » [rires] mais en même temps, vu mon engagement, c’est juste une question de temps avant qu’ils connaissent tous mon nom.
Natasha Nice pour Nathan Sluts, 2017
On va terminer avec des questions classiques, quelle est ta playlist du moment ?
Ce qui tourne le plus souvent : Pandora, X Ambassadors, Foo Fighters, Led Zeppelin… Nina Hagen aussi car elle est folle et part dans tous les sens, ça s’adapte un peu à n’importe quel mood…
Et quel est ton fap du moment ?
Les parodies pornos de Family Guy… Il y a cette scène où Meg ramène un petit rouquin qui lui plait, elle le baise puis arrive Loïs qui se joint à eux… c’est juste trop hot !
Un dernier mot transmis par Natasha de retour en Californie : Here are two links to articles I read a looong time ago. I thought they mentioned the ballerina example but I must have read that somewhere else. These essays debate pornography intelligently using philosophical principles and accredited opinions. They go over the topic of objectification. If you don’t want to use them that’s fine because they don’t mention the ballerina thing but it may be a good read for people interested in the rights of pornographers : Porn & Freedom Of Speech / Porn & Censorship.
Retrouvez Natasha Nice sur Twitter et Instagram.
Photos de Natasha Nice
Il a fallu un tweet (puis un texte plus explicatif, mais quand même assez flou) pour lancer un petit débat sur le porno dans la presse et à la télé. Macron avec ses conseillers abolitionnistes voit d’un mauvais œil le porno. Il est avilissant et maltraite les femmes. Au Tag, nous n’avons évidemment pas cette vision uniforme du porno. On a toujours le nez fourré dedans et les productions les plus hardcore ne sont pas majoritaires. Il faut donc respirer un coup et arrêter de faire des triples pénétrations et de porno « rough » et BDSM l’unique porno auquel on a accès.
Le débat s’est tourné vers l’accès de ce « genre », empruntons à Macron son euphémisme, aux enfants et adolescents. Il faut en effet mettre en place des choses pour éviter que les mineurs ne tombent devant ce divertissement pour adultes (et surtout en parler avec eux). Mais, à la télé, on donne la parole à de faux experts qui parlent de l’horreur que produisent ces images sur les plus jeunes. Pourrait-on, s’il encore possible de faire du journalisme à la télé, leur demander de citer des études qui montrent cet impact ? Il s’agit d’un argument facile utiliser pour faire peur aux parents. Spoiler alert : ces études n’existent pas. Ce sont toujours des cas isolés, pas un phénomène de masse.
Mais vous savez, la sexualité est tabou, le porno tout autant, alors il est difficile d’aller au-delà des clichés que la société véhicule en général sur ce milieu et ses acteurs. Donc, on ne leur donne pas la parole. Twitter existe pour qu’ils puissent la prendre et qu’on puisse la relayer. Dans les semaines à venir, on va essayer de leur donner encore plus la parole sur le Tag. On leur doit ça, pour tous ces bons moments qu’ils donnent.
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Jiz Lee travaille fort pour que les pornographes indépendants s’en sortent. Ici, elle parle de l’affiliation, le moyen que d’autres fassent de la pub pour tes films en leur reversant une partie des revenus. Merci à elle.
Porn affiliate links are my jam, and one of the few ways to make continued revenue from a scene. But they can definitely be intimidating to performers who don’t know how to use them. https://t.co/hxtXOAU9vr
— Jiz Lee (@jizlee) December 2, 2017
Bonne astuce de la part de Freshie Juice. Elle utilise le filtre antispam d’Instagram pour rediriger les relous vers son Patreon. L’attention d’une actrice, modèle (ou autres) a une valeur. On ne peut pas espérer interagir avec une fille comme ça. Vous devriez toutes le faire.
My fav filter on IG is the spam filter pic.twitter.com/b7UKtu4dNn
— Freshie Juice (@FreshieJuice) December 2, 2017
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Vous avez déjà entendu parlé du « Steven Spielberg of skin flicks » ? Non ? C’est ainsi que s’autoproclame Greg Lansky dans un article du New York Post. A la base c’était pour parler d’une procédure judiciaire contre le piratage de ses films.
RT. Adult performers are artists and I will protect the art we create together all the way to court. Because our work matters. STOP stealing start paying! https://t.co/ULaosXiSCV
— Greg Lansky (@GregLansky) December 3, 2017
Mais, cette comparaison a fait rigoler quelques-uns de ses collègues réalisateurs. Ils se moquaient déjà de lui avant, ça ne va pas s’arranger. Pour ma part, j’aimerais qu’on m’appelle le Bernard Werber de la branlette ou le Marc Levy des histoires de fap.
I'm having a hard time deciding what my favorite movie is. It's really a toss up between Schindlers List and Anal Threesomes Volume 2. #delusional https://t.co/xUzfmhmxal
— Mike Quasar (@mikequasar) December 4, 2017
I would happily aspire to be the @DAVID_LYNCH of porn
— Bree Mills (@TheBreeMills) December 4, 2017
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Les festivals pornos, moment de réunion entre collègues, alors on en profite pour produire de jolies choses ensemble.
Some stills from a hot late night shoot by Rude Jude of @leoxleander @DionDeRossi and Mahx Capacity of @AORTA_films. Thanks to the @PFFBerlin for bringing us together pic.twitter.com/slSBTXWaVV
— Sluts4sluts (@Sluts4slutscol) November 27, 2017
Vous savez que Bruce et Morgan sont un de mes couples amateurs préférés. Ils sont les roi et reine du pissing, mais pour toucher un public plus large, ils deviennent plus mainstream le temps d’une vidéo et font un porno classique. Où est la pisse dans les céréales ? Ça devient trop commercial !
You asked for it – a lot! – so here it is: OUR FIRST EVER "FUCKING" VIDEO! Spit, rough blowjob, fucked doggy style, pissed on, fucked with piss in my mouth, then a huge facial on my blindfolded face… Now available at https://t.co/HZMXApPdUs or one of our Clip Sites. It's HOT :) pic.twitter.com/s4s8OR5oMz
— Bruce and Morgan (@BruceAndMorgan1) December 1, 2017
Cronos et Philyra ont commencé un calendrier de l’avent porno sur leur chaîne. Vont-ils tenir le rythme ? J’espère.
Let's go for our #Pornmas! We will try to publish one video a day on @Pornhub until the christmas day!
First video, THE NIGHTRAIN OF YOUR DREAMS : https://t.co/eAok2sijtY@Pornhubmodels pic.twitter.com/hIVI8ht4g7— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) December 1, 2017
Les modèles issus de la cam font aussi des petits films très réussis. Regardez l’exemple d’Alice Karina.
︎☼P L A S T I C love.︎☽
〄r e a l l i f e ✄
3 *~a e s t h e t i c ~* orgasms
500tks/$49.99
Part of my Santa's VIP list package available December 1st @ midnight
2121tks gets you 7 videos and 3 photosets! pic.twitter.com/ZU6VktiSA9— HAPPY CHRISTMALICE? (@alicekarina_) November 30, 2017
On rit aussi avec elles. Elles sont fortes quand même.
CAM MODEL BATH TIME @chaturbate pic.twitter.com/zHaJ0mrPNJ
— Rely (@shackle_shot) November 28, 2017
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Les petits tracas de la vie d’actrice porno. Marley Brinx venait de tourner de l’anal plutôt hardcore, à base de gaping (cette façon de laisser son petit trou ouvert après la pénétration). Elle pétait donc de l’air dans la file d’attente d’un fast food. Incongru.
After an Adriano anal scene I was in line at chipotle and I couldn’t stop farting air, the guy in front of me turned around, so I just blatantly said “I just did a ton of gaping, this is my first meal of the day, I swear.“ He genuinely looked confused, I guess he’s not into anal.
— Marley Brinx (@MarleyBrinx) November 28, 2017
Missy Martinez faisait juste une vanne, mais tout le monde a balancé son sapin de Noël.
I can tell a lot about a person sexually based on their Christmas tree. Send me a pic of yours with the hashtag #AnalyzeMyTreeMissy for a fact about you!
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 29, 2017
Meilleur pin’s !
I just want to see us all succeed. pic.twitter.com/iA9l4ijMQd
— Lucy Goose (@MissLucy_Goose) December 3, 2017
Mignon ce petit chat qui joue avec une peluche…
Walked into my bedroom to find my cat hugging a butt plug. FML pic.twitter.com/pR7g4AWRIi
— Lindsey Love (@_LindseyLove) December 1, 2017
Les chats sont vraiment des petits coquinous.
Best of kitten photobombing my nudes pic.twitter.com/BB9A458HMd
— Ingrid Mouth (@IngridMouth) November 27, 2017
Conner Habib dit souvent des choses très sensées, mais là, déclarer 2017 année du rimjob dans le mainstream hétéro, c’est un peu abusé. On n’en voit pas tant que ça encore et surtout, ça fait des années que la pratique existe (chez Ferrara et Siffredi notamment).
I know you think 2017 will be remembered as a bad year, but actually it will be remembered as The Year Men In Straight Porn Started Getting Their Assholes Eaten
— Conner Habib (@ConnerHabib) November 27, 2017
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Bryan Gozzling fait réfléchir. Je ne sais pas si c’est forcément vrai, mais ça n’a pas l’air idiot.
Women can’t trust men. When that distrust is confirmed thru abuse it makes it impossible for women to enjoy sex on their own terms again. Safely going to an intense sexual place together so she can be vulnerable without being harmed helps her regain the agency taken thru abuse. https://t.co/77FvMgLMq1
— Daddy B (@BryanGozzling) December 3, 2017
Je ne sais pas si vous êtes au fait de la loi envers les travailleurs du sexe (TdS), mais le délit (je ne sais pas si c’est le bon terme) de proxénétisme est très étendu en France. Cette TdS nous explique que donner de l’argent à ses enfants majeurs est considéré comme illégal. Si vous bossez avec un TdS, même gratuitement, il y a une relation de « pimp » avec lui ou elle. C’est très compliqué comme situation et ça vaudrait peut-être le coup que le droit y mette son nez.
In France if I have a child who is over 18 and still support them they are my "pimp" (proxénète) and can be prosecuted as such.
Same if I make more money than my partner.
And anyone helping me in my job, even for free, is legally a pimp. Like the friends who act as my safety net.— Marseolh (@marseolh) November 30, 2017
Sinon, Janice Griffith a récupéré son Twitter. C’est reparti.
photos by Leire Baztarrica for @primeralinea pic.twitter.com/4Gc0zNl1kw
— janice (@rejaniced) November 30, 2017
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Voilà, il est enfin temps de déguiser en mère Noël sexy.
Shooting some cute holiday photos and video for @DDFNetwork today pic.twitter.com/n1NaNvdKif
— ANGELA WHITE (@ANGELAWHITE) December 2, 2017
Back on set for @TranSensual today pic.twitter.com/qrYMA1GS05
— Ruckus #FDT (@RuckusXXX) November 27, 2017
Natalie and Vicky
Coming soon to Ersties pic.twitter.com/PmWViWAKPU
— Ersties (@Ersties) November 29, 2017
~Garden Nymph~ Brisbane 2017
Photo: Alice X
Model: @sylphsiaThe full set contains 15 images pic.twitter.com/YT4XO0FGNP
— Alice X (@Alice_Exx) November 29, 2017
Sweater weather pic.twitter.com/spPw6G7PhO
— Ana Foxxx (@AnaFoxxx) November 30, 2017
I went to see Sia in concert last night, now this is my new hobby #nomakeup @HairyFemaleClub pic.twitter.com/uBbGvuHhCo
— Laney Day (@LaneyDayx) December 1, 2017
I love getting to take photos of people who have such obvious chemistry together. @Rae_Cosmos + @Cosmos_Cookie shot on medium format film, London 2017.
more at https://t.co/sRhRe2QaMx pic.twitter.com/nXRx8VDXoK
— Blath. (@blathh) December 1, 2017
Bon… Paraît-il que je dois prendre confiance en moi.
Je publierai de temps en temps des photos de mon corps. Exercice bien difficile. Soyez sympas pic.twitter.com/waDyKQWQhb— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) December 2, 2017
my avi in full view & all it's glory.. pic.twitter.com/qJwCLGgmvo
— †Katya† (@KatyaEscapes) December 2, 2017
Intense and passionate sex with Lucy Everleigh on MV https://t.co/avHaN2IHTL pic.twitter.com/TDRP2etQFT
— Owen Gray (@veryowengray) December 2, 2017
Muse ou pin-up? pic.twitter.com/1HV5BZgLmn
— Dorian Refledame (@DAlcapote) December 2, 2017
If you’ve jerked it to me or like my itty bitty titties then vote for me!!
https://t.co/QRovDrsm5w pic.twitter.com/nIf9f0LpjK
— Riley Reid (@rileyreidx3) December 2, 2017
Ça promet ces deux-là.
Guess what I did today with @liararoux? • #theboyfriendexperience pic.twitter.com/sOQcvh0I8d
— Viktor Belmont (@MSTRVKTR) December 3, 2017
— Mia Rand (@rand_mia) December 3, 2017
some more from yesterday pic.twitter.com/npI57xmCNc
— ANA (@anamercury_) November 30, 2017
My morning with @KittySqueakyFae pic.twitter.com/rZfkNg5WeO
— Cookie Cosmos (@Cosmos_Cookie) December 2, 2017
https://t.co/hWETxH280R pic.twitter.com/Ra5nGTv472
— Valentina Nappi (@ValeNappi) December 2, 2017
https://t.co/zsAT7ZvWib pic.twitter.com/tZJj7rZvYV
— Kylie Maria (@kylieluvsyouuu) December 2, 2017
(ง'̀-'́)ง (ง'̀-'́)ง pic.twitter.com/wBgbbhWA0S
— Cam Hannibal Damage (@thecamdamage) December 3, 2017
Warmth is a luxury./// pic.twitter.com/09FeJNSOmR
— Clint.Blvck (@_blackmagicpunk) December 3, 2017
— María Riot (@riotmaria) November 28, 2017
cb is still acting up so i took these instead pic.twitter.com/ulXS3tHDyu
— ✩Lilo✩ (@LeeLudicrous) November 28, 2017
Happy #humpday! pic.twitter.com/csB4XFIy2S
— Ivy Jones (@IvyJonesXXX) November 29, 2017
I’m camming this Saturday night, see you then. pic.twitter.com/tu1hRkO96W
— Velvet (@velvettelux) November 30, 2017
Dirty girls get clean#boobs #ebonyboobs pic.twitter.com/cKbU10AeCP
— LilDaizyCooper (18+) (@downwiththecoop) November 26, 2017
Don't forget you can still see my full archive of content on https://t.co/9pM4NYyGt0, and maybe even a Christmas comeback @AmtrPorn pic.twitter.com/FN3QYzXdta
— chaysexs (@chayseblack) November 28, 2017
Photo de une : Lucy Everleigh par elle-même
Dans les années 1960 au Japon, des manuels pour les amoureux obtiennent un vif succès : ils montrent comment les hommes doivent tenir la main de leur bien-aimée. Comment lui caresser le visage. Comment lui toucher le nombril.
«Quand on s’aime, on cherche la main de l’autre pour la caresser, c’est normal.» Normal ? Pas vraiment. Le 17 mai 1934, Marcel Mauss, fondateur de l’ethnologie française, prononce devant la Société de Psychologie un discours intitulé Les Techniques du corps, dans lequel il démontre que le corps est un outil, livré sans mode d’emploi : on apprend à s’en servir, dit-il, ce qui suppose une transmission. On ne marche pas, on ne mange pas, on ne fait pas l’amour de la même manière selon les cultures. Marcel Mauss affirme avoir fait cette découverte alors qu’il était malade à New York : les infirmières de l’hôpital marchaient en balançant leurs bras des deux côtés du corps, comme des sportives. Ou plutôt: comme les actrices qui, sur grand écran, imposent alors une façon «jeune, dynamique et moderne» de se déplacer. Signe des temps : revenu en France, Marcel Mauss constate avec effarement que les parisiennes ne marchent plus à petits pas, bras immobiles. Elles ont adopté à leur tour ce balancement rythmé du corps sous l’influence d’Hollywood qui propose un séduisant modèle de féminité. Tonique ! C’est «une façon acquise et non pas une façon naturelle de marcher», résume Marcel Mauss. Que dire de ces gestes hautement codifiés qui permettent d’exprimer les affects ?
Des manuels derrière lesquels se profile la silhouette de l’occupant
Dans les années 1960, des manuels de bonne conduite amoureuse sont publiés au Japon sous des titres alléchants. Tel ce «Guide sexuel pour les jeunes gens» qui décline en photo toutes les étapes du flirt et de la séduction, sous une forme quasi protocolaire. On pourrait trouver cela naïf, voire émouvant. Mais la propagation de ces techniques du corps made in USA sont loin d’être innocentes : elles participent d’un programme idéologique connu sous le nom de 3S (Sports, Sex and Screen). Autrement dit : promouvoir la diffusion du sport, de l’érotisme et du cinéma dans le Japon de l’après-guerre. Il s’agit de rééduquer le peuple japonais et de lui apprendre la démocratie. En diffusant de nouveaux habitus corporels. Les techniques qui consistent à marcher main dans la main, prendre une femme par la taille, l’embrasser ou lui demander une date (dêto, デート) vont forcément avec la promotion des «valeurs» nouvelles que sont l’égalité homme-femme et le mariage d’amour. Ainsi pensent les occupants qui, de façon relativement pernicieuse, encouragent une certaine licence au Japon.
Forcer les réalisateurs japonais à filmer des baisers
Les forces d’occupation suggèrent d’ailleurs fortement aux studios d’introduire des scènes de baiser dans les films. Le premier film avec baiser, «Une jeunesse de 20 ans» (Hatachi no seishun), diffusé en 1946, met en scène deux jeunes gens choisissant leur épouse contre l’avis des parents : la Commission de censure qui contrôle étroitement le contenu des films insiste «pour qu’on rajoute plus d’érotisme dans le script et, en particulier, pour que le couple soit vu en train de s’embrasser.» Dans un article sur l’influence américaine dans l’après-guerre, l’historien Mark McLelland souligne : «Embrasser est un symbole de la démocratie». De fait, le contact buccal comme «acte démocratique» suscite un vif intérêt. Les films de baiser (seppun eiga) se constituent en genre à part entière et, détail d’importance, ils sont d’abord systématiquement nommés «films américains». L’adjectif «américain», – comme bon nombre de mots empruntés à l’anglais –, devient synonymes de lascif, lubrique, excitant, mais l’obscénité à laquelle il renvoie est désormais légitime, car elle s’inscrit dans le cadre idéologique nouveau qui est celui de l’égalité homme femme : chacun doit tirer autant de plaisir sexuel que l’autre d’une relation désormais placée sur le plan de la parité.
Liberté en amour et libéralisme : invention du «marché» matrimonial
Le régime impérialiste condamnait le concept d’amour à l’occidentale et toutes ses manifestations (baiser, promiscuité corporelle, etc) comme une forme de faiblesse coupable. Dans les années 30, les films occidentaux étaient donc expurgés de leur contenu «indécent». Dans les années 50 et 60, les Japonais sont invités à suivre le modèle «moderne» du mariage d’amour qui s’oppose au modèle dit «féodal» du mariage arrangé : l’économie du couple devient «libérale», avec tout ce que cela suppose d’ «investissement» affectif et de combat contre la «concurrence». Il s’agit de séduire puis de retenir, ce qui implique un savoir-faire. Ce savoir-faire, essentiellement corporel, se diffuse notamment par le biais d’articles qui expliquent comment embrasser (combien de temps, à quel endroit du visage, avec quelle expression faciale…) et par le biais de films qui exaltent l’idéal individualiste du free love (furi rabu, フリラブ, c’est à dire le droit d’aimer qui on veut).
Adopter d’autres manières de bouger : changer d’identité ?
Les spectateurs japonais se mettent à recopier les mimiques, les attitudes, les manières des héros qu’ils voient sur grand écran, enthousiasmés par l’apparente liberté avec laquelle les Américains «font ce qu’ils veulent», aveugles au puritanisme sous-jacent des films. Les histoires d’amour mélodramatiques, modelées sur les films hollywoodiens, s’inscrivent elles aussi dans cette logique de «promotion de la liberté». Mais, sous couvert de lutter contre l’ «ancien système d’oppression» , elles contribuent surtout à populariser l’image d’une sexualité limitée à sa seule satisfaction matérielle. «Plus de 700 revues érotiques sont publiées entre 1946 et 1948», estime Mark Mc Lelland. Dans un article consacré au strip-tease japonais, le chercheur Bruno Fernandes dénonce avec ironie «la surchauffe d’une mutation sociale forcée par l’occupant américain dont le souci premier est un remodelage, non seulement des mécaniques intestines de l’Etat (refonte économique, purges politiques, nouvelle constitution), mais aussi de la self-image et, partant, de l’affectologie des Japonais dans leur ensemble.» Il s’agit de leur faire adopter des postures, des manières de bouger ou de se toucher qui induisent une forme de «relâchement» et une autre perception du corps, afin que ce champ de ruines qu’est le Japon devienne le «fumier d’un capitalisme nouveau». Ainsi se moque Bruno Fernandes, pour qui technique rime avec stratégique. Quand vous croyez tout naturel d’embrasser votre amant-e, n’embrassez-vous pas, en même temps, un système socio-économique et politique ?
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POUR EN SAVOIR PLUS : Pornologie vs capitalisme – Le groupe de happening Zero Jigen – Japon 1960-1972, de Bruno Fernandès, Les presses du réel, 2014.
ARTICLES LIÉS :
«S’embrasser, c’est s’aimer ?»
«Faut-il dire non pour se faire aimer?»
«Les hommes : phobiques de l’engagement ?»
«Il faut coucher pour réussir ma fille»
«Sommes-nous sexuellement libérés ?»
«Faire l’amour pour faire plaisir»
“Et si on jouait à Kantoutacou ?” “Kantouta-quoi ?” Voici la première réaction qu’on a lorsqu’on entend pour la première fois le nom de ce nouveau jeu de cartes inventé par un trio de trentenaires parisiens. Kantoutacou, c’est une centaine de cartes illustrées abordant divers aspects de la sexualité avec une bonne dose d’humour. Je vous préviens, il se peut que ce jeu devienne cul-te pour animer vos soirées arrosées et décoincées !
Kantoutacou… on a fait des blagues de cul !Cet article Kantoutacou : le jeu de cartes sexo pour blaguer à l’apéro est apparu en premier sur Desculottées.
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Aujourd’hui, je vous fais découvrir une créatrice de tenue en Latex que vous allez adorer, un article spécialement dédicacé à vous mes chères lectrices Fetish. Je vais vous parler de Mademoiselle Ilo, une créatrice Française de tenues Latex douée qui fait un travail de grande originalité. C’est grâce à ma copine Charlie Liveshow (dont je…
Cet article Découverte de Mademoiselle Ilo, créatrice de tenues Latex exceptionnelles est apparu en premier sur NXPL.
Semaine en roue arrière sur l’autoroute du seum. Macron nous sort un discours abolitionniste un samedi midi alors qu’on n’avez pas encore ouvert un oeil, on n’était pas du prêt à recevoir ça. Profitez donc bien de ces gifs avant qu’on se retrouve en prison en 2018, comme on l’avait senti il y a quelques mois. L’avenir semble très sombre sur l’Internet tout nu.
Danika Mori fait du porno avec son mec et personne d’autre. Elle sourit, elle vit de son corps en toute liberté sur une plateforme de streaming gratuite. Est-ce un mal ? Visiblement oui pour le Président de la République ou le premier producteur de contenu porno en France. Danika est indépendante, amatrice, performeuse, une femme forte et consentante, à mille lieux de ce que vous entendez en ce moment. Gonzo.
Crush de dingue sur Ceara Lynch, reine des petits clips fétichistes qui me rendent fou même s’il faudrait être millionnaire pour tout s’offrir. Heureusement, elle propose quelques vidéos gratuites pour les fappeurs en manque de billets et nous invite à fapper dans un geste qui pourrait vite devenir un gimmick de rap. Gonzo.
Le porn c’est aussi la diversité et c’est bien ce que CrashPad Series s’efforce de démontrer à chaque nouvelle vidéo. Ici, mise en bouche des plus délicieuses avec Venus et Caleb dans cet épisode sensuel. Voyez comme la langue sait se faire désirer, tournant autour du pot, avant qu’enfin les lèvres enserrent le membre avec délicatesse. Je prends des notes pour la prochaine fois. Carmina.
Le porno, c’est aussi sale et c’est tant mieux. Quoi de plus sympathique que de se faire bouffer le boule par deux performeuses hardcore qui ont choisi ce métier qui dérange ? Perso, ce qui me fait le plus mal dans ces images, c’est de voir que les boules du mec sont remontées dans son pubis, je déteste quand ça m’arrive. Gonzo.
Et oui, sachez-le, les performeuses n’en font qu’à leur tête. Elles font leurs choix librement, même quand il s’agit de manucure. Qui a dit que les ongles longs entre deux femmes posaient un souci ? Apparemment ça ne gêne pas toujours… et ce petit geste du bout des doigts aux longs ongles noirs et pointus en fera frissonner plus d’une à mon avis. Carmina.
Image en une : Ceara Lynch
. Le Devoir - Pas de limite de temps pour poursuivre son agresseur ?
"S'il est un domaine où le facteur temps doit être aboli, c'est bien dans ce contexte précis où la souffrance s'étale dans le temps et fige souvent la capacité de rebond", insiste la protectrice du citoyen, Marie Rinfret.
. Journal Métro - Les travaux des femmes en science sont souvent attribués… aux hommes !
J'ai rencontré Gita Ghiasi Hafezi, candidate au doctorat, lors d'une conférence intitulée "Les femmes en apprentissage profond", il y a quelques semaines de ça. En substance, Gita expliquait la sous-évaluation systématique de la contribution des femmes en science.
. The Conversation - Les stéréotypes de genre nuisent à la santé des femmes… et des hommes
Les codes sociaux de féminité (fragilité, sensibilité, expression verbale) et de masculinité (virilité, résistance au mal, prise de risque) influencent l'expression des symptômes, le rapport au corps, le recours aux soins de la part des patient·e·s.
. Le Monde - Apogée et déclin de la pilule, tabou de la stérilisation : 50 ans de contraception en France
Le 19 décembre 1967, l'Assemblée nationale en votant favorablement pour la proposition de loi du député Lucien Neuwirth autorisait la contraception. Cinquante ans après, comment les Françaises et les Français envisagent-ils le contrôle des naissances ?
. Les Inrockuptibles - “Je suis une femme, je suis handicapée, je suis une proie facile”
Près d'une femme en situation de handicap sur trois est victime de violences sexuelles. Lorsque leur handicap est psychique, elles sont près de 90 % à avoir subi de tels actes.
. La Presse - #MeToo - La Suède ébranlée par la tempête
La première fois que Jean-Claude Arnault s'est retrouvé sur la sellette pour avoir harcelé plusieurs jeunes femmes, c'était il y a 20 ans. Mais nous sommes en 1997 et les journaux ont beau le décrire comme un "terroriste sexuel " leurs révélations n'ont pas de suites.
. Agora Vox - L'académicienne Marguerite Yourcenar
Grande voyageuse, Marguerite Yourcenar, morte il y a maintenant trente ans, le 17 décembre 1987 à 21 heures 30, était au large des Caraïbes, en croisière, lorsqu'elle fut élue à l'Académie française le 6 mars 1980.
. Epoch Times - De nombreuses femmes en Corée font face soit au mariage forcé en Chine, soit au viol dans les prisons nord-coréennes
De tout le commerce illégal entre la Chine et Corée du Sud, l'importation par la Chine de femmes nord-coréennes réduites en esclavage est parmi le plus sombre.
. Le Devoir - Pour un programme efficace d'éducation à la sexualité
Avec le mouvement #MoiAussi et l'annonce d'une éducation à la sexualité obligatoire dans toutes les écoles du Québec dès la rentrée 2018, les débats refont surface.
. Les Nouvelles/News - Garantir ou favoriser la parité dans la Constitution ? Histoire d'un débat
Modifier l'article premier de la Constitution pour y inscrire que la loi "garantit", et pas seulement "favorise" comme c'est le cas à ce jour, "l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales".
. Loop Haïti - Une sociologue dirige la plus grande organisation féministe d'Haïti
En Haïti, la Solidarité Fanm Ayisyen (SOFA) a rebattu les cartes en élisant la sociologue Sabine Lamour à la tête de l'institution pour les cinq prochaines années. "Je suis consciente d'avoir reçu un matrimoine, un héritage immatériel et matériel constitué des luttes, des stratégies, de gains, de souffrances."
. Le Devoir - Le legs solide de Beverley McLachlin
Le bilan du mandat de la juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin, s'est transformé en concert d'éloges la semaine dernière au moment de son départ à la retraite. Non sans raison.
. VOA Afrique - Le plein emploi exclut de nombreuses femmes aux États-Unis
Avec un taux de chômage au plus bas depuis 2000, les États-Unis semblent afficher le plein emploi mais de nombreuses femmes - devenues mères au foyer- sont exclues du marché du travail, faute notamment d'école pour leurs enfants de moins de cinq ans.
. Le Huffington Post Québec - La pilule abortive sera disponible au Québec dès le 15 décembre
La pilule abortive sera finalement disponible au Québec, et payée par le régime d'assurance maladie, à compter du 15 décembre.
. Radio-Canada - La GRC réexaminera 25 000 dossiers d'agressions sexuelles jugés sans fondement
Cette décision survient après l'étude de 2225 dossiers datant de 2016 effectuée en réaction aux informations dévoilées par le quotidien The Globe and Mail en février dernier. Au Québec, la Sûreté du Québec devrait entamer ce processus en 2018 tandis que le service de police de la Ville de Montréal l'a déjà commencé.
. France TV Info - "J'ai trouvé ça odieux" : au procès de Georges Tron, l'interrogatoire d'une plaignante par le juge fait polémique
Le président du tribunal a interrogé, jeudi, l'une des plaignantes qui accuse l'ancien ministre de viol. Son ton et ses questions ont choqué.
. Le Devoir - 25 millions pour lutter contre les violences sexuelles
Cours d'éducation à la sexualité obligatoire en milieu scolaire, accompagnement des victimes, formation des policiers, aide aux organismes…
. TV5 Les Terriennes - Margaret Sanger : une histoire du féminisme américain en BD
Margaret Sanger, femme au parcours et aux idées controversés, bouscula l'Amérique du début du XXe siècle. Son combat ? Le droit des femmes à disposer de leur corps.
. Le Peuple - Mutilation génitale : Ottawa dit devoir consulter des experts
Ottawa refuse toujours de souligner clairement l'interdiction de la mutilation génitale dans le nouveau guide de citoyenneté, du moins, pas tant qu'il aura consulté « divers intervenants et experts » pour l'éclairer sur le sujet.
. Le Figaro - "Féminisme" élu mot de l'année 2017 par un dictionnaire américain
Le mot de l'année 2017 aux États-Unis est « féminisme ». Un choix porté notamment par les attaques verbales de Donald Trump contre des femmes, et l'avalanche d'accusations d'agressions sexuelles dans le sillage de l'affaire Weinstein.
. Le Huffington Post Québec - Les cours d'éducation sexuelle seront obligatoires pour tous les élèves à compter de septembre
Il ne s'agira pas d'un "cours" comme tel, mais plutôt "d'activités insérées dans le parcours de l'enfant".
. La Presse - Mexique : plus de 7 femmes assassinées en moyenne chaque jour en 2016
Au Mexique, 2746 femmes ont été assassinées en 2016, ce qui représente une moyenne de plus de sept meurtres par jour.
. Les Nouvelles/News - Courage en silence pour elles
L'écrivaine et journaliste turque Asli Erdogan, militante des droits humains, est la lauréate du Prix Simone de Beauvoir 2018. Elle risque la prison à vie pour avoir défendu les droits des Kurdes.
. Le Courrier international - La femme de Bach a-t-elle composé des chefs-d'œuvre à sa place ?
Selon un documentaire, l'épouse du compositeur aurait écrit quelques-unes des plus célèbres partitions attribuées à Johann Sebastian Bach : les Variations Goldberg et les Suites pour violoncelle.
. Le Devoir - "Fugueuse", une série sur l'exploitation sexuelle des adolescentes
Fugueuse raconte comment une jeune fille de bonne famille se retrouve dans l'univers des clubs de danseuses et de la prostitution par amour.
. Le Nouvel Observateur - Que signifie “recevoir un prix” ?, par Annie Ernaux
Le prix Marguerite-Yourcenar 2017 a récompensé la grande Annie Ernaux pour l'ensemble de son oeuvre. Elle a, pour l'occasion, écrit ce beau texte.
. Le Barreau du Québec - Traitement judiciaire des agressions sexuelles - Le Barreau du Québec émet des recommandations
Alors que le gouvernement québécois tiendra sous peu un forum sur les violences à caractère sexuel, le Barreau du Québec propose des recommandations pour améliorer le traitement judiciaire des dossiers d'agression sexuelle.
. TVA Nouvelles - Des femmes exclues d'un chantier à proximité d'une mosquée
Le propriétaire de deux mosquées a fait des pressions sur un entrepreneur pour qu'il n'y ait aucune femme sur des chantiers de construction à proximité de ses lieux de culte, le jour de la prière du vendredi.
. Le Devoir - Une posture victimaire qui fragmente le mouvement des femmes
Le 8 décembre, Le Devoir publiait un texte de Marlihan Lopez pour défendre la légitimité de Gabrielle Bouchard, qui se dit "femme transgenre", à diriger la Fédération des femmes du Québec (FFQ).
. La Presse - Harcèlement : trois femmes demandent une enquête contre Trump
Trois femmes qui avaient déjà accusé Donald Trump de comportement sexuel inapproprié l'année dernière ont demandé lundi au Congrès d'ouvrir une enquête sur les agissements du président, deux d'entre elles ayant notamment assuré avoir été victimes d'agression sexuelle de sa part.
. Le Devoir - Les femmes sont les premières victimes des changements climatiques
"Plus de 80% des victimes du tsunami qui a dévasté Aceh [en Indonésie] en 2004 étaient des femmes avec des enfants", a rappelé d'entrée de jeu la ministre des Finances de l'Indonésie, Sri Mulyani.
. The Conversation - Le plafond de verre des idées existe-t-il ?
En 2017, le monde de l'économie ne semble pas être encore favorable aux femmes. Nous nous sommes posé la question s'il n'y avait pas un autre phénomène, peu observé, la moindre prise en compte des idées provenant des femmes, c'est-à-dire un plafond de verre des idées que les femmes pourraient émettre.
. La Presse canadienne/98,5 FM - Québec investit 3 milliards $ pour lutter contre la pauvreté
Ce sont les personnes inaptes au travail qui sortent grandes gagnantes de la réforme tant attendue de l'aide sociale annoncée dimanche.
. Marianne - Laïcité : Marlène Schiappa brise le silence du gouvernement
Marlène Schiappa a souligné, elle, que "la laïcité ne peut pas être une simple déclaration d'intention", "c'est un combat politique !".
. Le Devoir - Le sexisme tranquille en éducation
Le ministre de l'Éducation a donc fait sien un discours masculiniste qui cherche à faire croire que la présence marquée des femmes dans l'enseignement, particulièrement au primaire, expliquerait en partie les difficultés scolaires que rencontrent de nombreux garçons.
. Terres de femmes - Femmes sous le signe de l'apocalypse
Onze. Elles sont onze femmes à se partager les pages d'un même essai. Onze funambules dont la vie n'a cessé de frôler la mort. Onze figures tragiques des lettres féminines, comme le précise le sous-titre de l'œuvre. Marcheuses au bord du gouffre.
. Le Devoir - L'itinérance féminine reste tapie dans l'ombre
Les femmes brillent par leur absence dans les politiques et plans de lutte contre l'itinérance du Québec de même que dans les ressources d'aide mixtes, ce qui les stigmatise étant donné leur réalité distincte.
. L'Actualité - L'inconduite sexuelle doit devenir un enjeu majeur de société, dit Couillard
Le premier ministre Philippe Couillard dit vouloir provoquer un changement de mentalité, en lançant un message à la population en général, mais surtout aux hommes, qui doivent comprendre que certains comportements ne sont tout simplement plus tolérés en 2017.
. TV5 - Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse
Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s'insère dans les rapports de domination.
. Journal Métro - Une femme à la direction de Québec Numérique
Martine Rioux a été nommée directrice moins d'un an après son arrivée à Québec Numérique, devenant la première femme directrice de l'organisme, pour lequel elle était déjà directrice par interim depuis le départ de l'ancien directeur.
. Le Devoir - 1947-2017 : décès de l'auteure Verena Stefan
Son Mues (V.O. Häutugen, 1975), traduit en huit langues, reste un ouvrage marquant du féminisme en général, et du féminisme allemand en particulier.
. Le Courrier de Russie - Les hommes russes disent niet à la violence domestique
Le portail russe Nasiliu.net (Non à la violence) a publié le 27 novembre une vidéo dans laquelle des célébrités russes, exclusivement masculines, expriment leur opposition à la violence domestique.
. L'Actualité - Femmes au bord de la falaise de verre
C'est ce qu'on appelle la "falaise de verre" : les femmes ont tendance à être nommées à des postes de pouvoir lorsqu'une organisation est dans le pétrin, des situations forcément précaires qui les mettent plus à risque d'échouer.
. Konbini - Women on Waves, l'organisation qui permet aux femmes d'avorter dans les eaux internationales
L'avortement est encore strictement interdit dans plusieurs pays, l'organisation néerlandaise Women on Waves permet aux femmes de ces pays d'être informées, d'avorter et d'accéder à la contraception à bord d'un bateau.
. Radio-Canada - Les "briseuses de silence" personnalité de l'année du magazine Time
Le magazine américain Time a décidé de rendre hommage aux milliers de femmes qui ont osé briser le silence sur les agressions et le harcèlement sexuel dont elles ont été victimes.
. TV5 - Le Québec toujours sous le coup de la tuerie masculiniste de Polytechnique du 6 décembre 1989
Ce féminicide commis par un étudiant à l'esprit perturbé par des théories de domination masculine du monde, est devenu la date charnière d'une réflexion sur les violences faites aux femmes au Québec, mais aussi dans tout le Canada.
. L'Actualité - Femmes au bord de la falaise de verre
C'est ce qu'on appelle la "falaise de verre" : les femmes ont tendance à être nommées à des postes de pouvoir lorsqu'une organisation est dans le pétrin, des situations forcément précaires qui les mettent plus à risque d'échouer.
. Le Monde - IVG et contraception : le Conseil de l'Europe alerte sur une régression des droits des femmes
Des "restrictions rétrogrades" ont entraîné un recul des droits des femmes en matière d'accès à la contraception et à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en Europe.
. Sisyphe - 6 décembre 1989
Nous nous souvenons encore de...
. Geneviève Bergeron, 21 ans
. Hélène Colgan, 23 ans
. Nathalie Croteau, 23 ans
. Barbara Daigneault, 22 ans
. Anne-Marie Edward, 21 ans
. Maud Haviernick, 29 ans
. Barbara Klucznik-Widajewicz, 31 ans
. Maryse Laganière, 25 ans.
. Maryse Leclair, 23 ans
. Anne-Marie Lemay, 22 ans
. Sonia Pelletier, 28 ans
. Michèle Richard, 21 ans
. Annie St-Arneault, 23 ans
. Annie Turcotte, 20 ans
. Radio-Canada - Polytechnique : 28 ans plus tard, le souvenir de la tragédie est intact
Le 6 décembre 1989, un homme est entré dans un bâtiment de l'Université de Montréal et a abattu 14 femmes, en plus de blesser 14 autres personnes. Comme chaque année depuis, les familles des victimes, des dignitaires et des citoyens marqués par le drame se rassemblent pour se souvenir des disparues.
. La Presse - Québec solidaire. La bête à deux têtes
Pour porter avec encore plus d'emphase la cause des "personnes binaires et transgenres", les délégués au congrès de Québec solidaire ont amendé un bloc de résolutions qui concernaient spécifiquement les femmes, pour placer ces dernières sur le même pied que les "personnes binaires ou transgenres".
. Telerama - “Ce sont surtout les femmes qui se mobilisent pour les causes environnementales”
Joutes nucléaires effrayantes entre les États-Unis et la Corée du Nord, mobilisation massive des femmes contre le sexisme institutionnalisé, alerte de 15 000 scientifiques sur l'état de notre planète…, l'actualité de ces dernières semaines fait écho à la lutte des écoféministes.
. The Conversation - Que penser de la greffe d'utérus ?
L'utérus artificiel pourrait se présenter comme un remède miracle. Son statut juridique poserait néanmoins de nombreuses questions.
. La Presse - Égalité hommes-femmes à l'Assemblée nationale : scepticisme des élues
Ce n'est pas demain la veille que l'égalité hommes-femmes sera proclamée à l'Assemblée nationale. Si ça se trouve, le grand soir pourrait très bien ne jamais survenir, si on se fie aux femmes qui siègent présentement au parlement.
. Châtelaine - Sarah Marquis, la femme qui marche
La Suissesse Sarah Marquis a fait, à pied, l'équivalent du tour de la terre. Dans les Andes et en Mongolie, dans le désert de Gobi, en Chine ou en Sibérie. Toute seule.
. TRADFEM - Prostitution, proxénètes… Pour en finir avec le mythe de la prostituée heureuse
L'écrivaine et activiste féministe britannique Julie Bindel retrace l'histoire du mouvement abolitionniste en remontant jusqu'en 1860 et à Josephine Butler, une réformatrice sociale et activiste féministe qui a fait pression sur l'industrie de la prostitution aux États-Unis et en Europe.
. Le Nouvel Observateur - Annick Cojean, Manon Loizeau : "Le viol est le crime parfait"
Le jeudi 7 décembre aura lieu sur France 2, à 20h55, un événement assez rare pour être souligné.
. La Presse - Inconduite sexuelle : les députées et ministres ne sont pas épargnées
Le mouvement planétaire de dénonciation de l'inconduite sexuelle s'étend désormais à l'Assemblée nationale. Fait rarissime, 24 députées et ministres ont accepté de briser le silence sur ce fléau.
. Le Devoir - Hommage à Monique Simard
Qu'il me soit permis de dire ici à quel point Monique Simard est pour moi une femme d'exception.
. RTL Girls - Qu'est-ce que "Baf(f)e", la base de données féministe ?
"Baf(f)e", pour "Base de données féministe". C'est le nom choisi par Ondine, pour le site internet qu'elle a créé en juillet dernier.
. Vice - 'La femme qui brisait les codes' – Sur les traces de la cryptanalyste oubliée de la Seconde Guerre mondiale
Contrairement à J. Edgar Hoover, Elizebeth Smith Friedman n'a pas de barrage à son nom. Contrairement à Alan Turing, sa vie n'a pas fait l'objet de biopics hollywoodiens. Et contrairement à Ada Lovelace, elle n'a pas de journée de célébration internationale en son honneur.
. La Presse - L'article charnière de la Loi sur la neutralité religieuse est suspendu
Un juge de la Cour supérieure a suspendu l'article charnière de la Loi sur la neutralité religieuse qui prévoit que les services gouvernementaux au Québec doivent être livrés et reçus à visage découvert.
. Radio-Canada - La lutte contre la pauvreté souffre d'un manque de volonté politique, déplore le Collectif
À quelques jours du 15e anniversaire de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion, le Collectif pour un Québec sans pauvreté déplore que deux ans se soient écoulés sans que les libéraux ne déposent le troisième plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement du Québec depuis l'entrée en vigueur de la loi.
. Le Journal de Montréal - Une transgenre préside la FFQ
Gabrielle Bouchard est la nouvelle présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Comment peut-elle parler au nom de toutes les femmes, elle qui a été formée dans la culture masculine, ignorant les expériences vécues par les femmes depuis l'enfance ?
. The Conversation - Débat : le rôle des réseaux masculins dans les violences faites aux femmes
Dans son essai "Sur la violence", Hannah Arendt a clairement distingué le pouvoir, qui est toujours collectif, de la puissance, qui est la propriété d'un individu.
. Le Huffington Post Québec - Recensement : des Canadiens plus éduqués, mais l'écart hommes-femmes demeure
Ces données tirées du recensement de 2016 indiquent que plus de la moitié de la population active du Canada âgée de 25 à 64 ans a obtenu un diplôme collégial ou universitaire.
. Agora Vox - Paula Modersohn-Becker, une femme moderne
En ces temps de dénonciation justifiée du machisme ordinaire et des agressions sexuelles contre les femmes, s'il y avait une femme à honorer, ce serait bien Paula Modersohn-Becker, peintre allemande et l'une des premières représentantes de l'expressionnisme en Allemagne.
. PADEL - Tennis : le harcèlement comme habitude
Ces juges-arbitres récupèrent les coordonnées personnelles de joueuses dans les fichiers des inscrits pour les utiliser à des fins personnelles, et de harcèlement donc, continuant de les inviter malgré plusieurs "non". C'est aussi des enseignants professionnels qui harcèlent des joueuses, parfois mineures.
. Sciences et Avenir - Marie Curie, un modèle pour les femmes en sciences
2017 est le 150e anniversaire de la naissance de Marie Curie, moins connue sous son nom de naissance, Marya Salomea Sklodowska. Dans le cadre de l'exposition au Panthéon qui lui est consacrée jusqu'au 4 mars 2018, Sylvaine Turck-Chièze, directrice de recherches honoraire au CEA et présidente de l'association Femmes & Sciences, lui rendait hommage en dressant son portrait au cours d'une conférence.
A l’occasion de la journée de lutte contre le SIDA (c’est tous les jours sur NXPL en fait mais bon faut bien céder à l’actualité …), voici quelques informations sur cette maladie qui reste toujours aussi menaçante pour la santé publique qu’il y a quelques années. Ne baissons pas les bras, renseignez vous et apprenez…
Cet article SIDA, apprenez à le connaitre et à vous protéger est apparu en premier sur NXPL.
Cette semaine on a enfourché notre machine à fantasmes et on a mis plein gaz. On a drifté tranquillement sur la route 66 du porn, on a eu des désirs chelous qui sont montés dans le creux de nos reins et on est revenu le trunk chargé de cadeaux. Vous avez demandé le gofast du cul, ne quittez pas…
Pour fêter le retour tant espéré de Sagat dans le game, ce petit gif qui nous vient du temps où il n’était encore qu’un jouvenceau qui ne remplissait pas son marcel XXL. Boris, showman mythique au verbe cru et à la teub tendue + Azzedine le gangster fragile = chaleur chez Citébeur. On aimerait bien se faire lécher la pomme comme ça !
Dans cette pension allemande, on ne fait pas que des balades à vélo en Lederhose, on met aussi au point des techniques de filmage porno avec des décennies d’avance. Pas besoin de mini caméra au fond du cul : un peu de papier mâché et de peinture couleur muqueuse et on s’y croirait. Merci qui ? Merci Jean-Daniel !
Plaisir d’offrir, joie de recevoir. Les grandes mains de David Castan dans le cul bien open de Nicolas Torri, on est bien là. Les mains de Nicolas qui se crispent répondent au poing de David qui lui torpille le boule : c’est beau. Avec Nicolas et David, c’est tous les jours Halloween : « Papa, Papaaa, tu nous offres une gourmandise? Mais enfin Michel, j’ai toujours du Crisco à la maison… »
Une petite pignole pepouze à la maison. Tiens, Jeff est là aussi. Ça me fait bien plaisir que tu sois passé à l’improviste. Bouge pas, je sors l’apéro, on va se mettre les doigts de pied et les couilles en éventail. Et puis on fera une petite vidéo pour les internets, on l’appellera « à la bonne branlette ».
La scène démarre tranquillement par un minet qui enfile un collant devant un molosse au regard coquin. Jusqu’ici tout va bien. Mais Adam Killian se lance dans un strip tease de gogo domina (pas touche !) et on vrille totalement quand il enfile cette petite résille sur ses mollets bien dessinés. La déprave vissée au sourire et au corps : pas de doute Coco, t’as le vice qui te colle à la peau !
Winter is coming. Mais il n’arrive pas seul : The Sex Robots are coming. C’est le titre légèrement alarmiste du documentaire que Channel 4 dédie aux « robots sexuels ». Ces nouvelles technologies ultra médiatisées confèrent à l’exploration de l’intimité des allures de récit science-fictionnel. Raison de plus pour les questionner, entre fascination et angoisse.
On parle de « sex robots » (ou sexbots pour les intimes) voire de « digisexuals », et ceux qui ont passé leurs soirées devant la chic série Real Humans envisagent la teneur plus flippante que fappante du sujet. Mais qu’en est-il vraiment ? Afin d’y répondre, l’équipe de Channel4 a suivi durant deux ans une équipe d’ingénieurs bossant sur cette machinerie complexe, décrite comme « le nouvel âge de la robotique« . Une plongée dans les rouages du « future sex » qui s’accompagne d’un récit parallèle faisant office de témoignage moral – le quotidien d’un veuf soignant sa solitude en compagnie d’une sexy sexbot.
Laissant au spectateur le dernier mot, l’enquête de Channel 4 oscille entre l’enthousiasme de ce dernier face au néo-sexe ex machina – « ce n’est plus un rêve désormais » commente-t-il en contrôlant sa femme robotisée par le biais d’une application – et la crainte sincère de certain(e)s intervenant(e)s perplexes. Une peur volontiers teintée de diabolisation – il y est question notamment de « représentation pornographique des femmes« , une formulation qui laisse franchement à désirer, non ?
Capture d’écran YouTube – Chaîne Channel4 : « Trailer: The Sex Robots Are Coming | Thursday 30th 10pm on Channel 4 »
Fantasme-t-on trop ces dolls au design ultra peaufiné ? A la vue des images dévoilées par le trailer de The Sex Robots Are Coming, on sent que le documentaire de la chaîne britannique concentre beaucoup de ses effets sur la théorie scientifique de la Vallée Dérangeante, ou Uncanny Valley, imaginée par le roboticien japonais Masahiro Mori en 1970 : plus la physionomie d’androïdes « plus vrais que nature » nous est similaire, plus leurs imperfections techniques paraissent étranges.
Afin de souligner ce sentiment, The Sex Robots Are Coming nous confronte aux expériences d’hommes matures, curieux, solitaires ou délaissés, séduits par ces intelligences artificielles à huit mille dollars – ou plus. Au détour des propos, on constatera que ces sex machines, par les nombreux enjeux déontologiques et technologiques dont elles font l’objet, témoignent en filigrane du regard contradictoire que la société porte sur la pornographie et la sexualité, éternelles sources de condamnations, de passions et de désirs.
Notre équipe du Bas-Rhin a travaillé plusieurs mois pour la préparation de cette exposition qui montre des portraits des bénévoles et des personnes accueillies.
L'inauguration a lieu le 4 décembre en présence du maire de Strasbourg, Roland Ries.
L'exposition, préparée en lien avec l'association Imagora Photo, est présentée à l'occasion des 80 ans de la fondation du Mouvement du Nid. Elle se déroule au Centre administratif, plateau d'accueil au Parc de l'Etoile à Strasbourg. Elle sera visible du 4 au 15 décembre,
Le vernissage aura lieu lundi 4 décembre à 17h30. Un verre de l'amitié sera offert par la mairie de Strasbourg.
Nous vivons dans un système qui banalise et protège les violences masculines. Les hommes, quelle que soit leur particularité, ont appris à les exercer, à s'en servir et à bénéficier du rapport qu'elles génèrent. Allons-nous continuer à agir ainsi ?
- Violences et harcèlementSamedi 25 novembre, lors de son discours à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (grande cause de son quinquennat), Emmanuel Macron a pris tout le monde de court en désignant comme responsable des violences faites aux femmes, le porno, « genre qui fait de la femme un objet d’humiliation ». Un genre – unique d’après lui – devenu un pratique bouc émissaire pour l’Etat qui préfère appeler à la rescousse le CSA pour réguler les contenus en ligne, plutôt que d’aller sur le terrain de l’éducation, de la prévention et du dialogue. Une prise de position sans en avoir non plus averti le Secrétariat d’Etat au numérique, le Conseil national du numérique et le CSA lui-même.
Que va-t-il se passer pour le porno sur Internet en France en 2018 ? Personne ne peut vraiment le dire pour le moment. Mais si on jette un œil du côté du Royaume-Uni, en pointe dans la « régulation » (censure) du contenu pour adulte en ligne, voilà ce qu’il pourrait rapidement arriver… avec le soutien inespéré du plus gros producteur/distributeur de porno en France.
Les dessous de la loiLe journaliste anglais Matt Blake décrit dans un long article pour Vice UK les moyens mis en place au Royaume-Uni pour contrôler l’accessibilité du porno en ligne. Marotte de David Cameron, mis en place par le gouvernement de Theresa May, le nouveau projet de loi, intégré au Digital Economy Act pourra sanctionner sévèrement les sites porno accessibles depuis le Royaume Uni qui ne mettent pas en place un contrôle strict de l’âge des internautes. Cette mise en place pour avril 2018, et appuyée par le Département de la Culture, des Médias et des Sports, fait déjà grincer des dents.
Manifestation en 2014 contre l’interdiction de certaines pratiques sexuelles dans le porno anglais. © Jacob Rawlings
Imaginons que vous soyez au Royaume-Uni et que vous souhaitiez visionner du contenu porno, qu’il soit sur un site payant, freemium ou gratuit. Arrivé en page d’accueil, il faudra vous identifier de diverses manières. Les voici :
– Détailler l’indicatif de votre carte de paiement.
– Présenter votre carte d’identité ou votre passeport.
– S’identifier par le biais de votre opérateur téléphonique (via quelques SMS).
– S’identifier par le biais de votre compte Facebook ou Twitter.
– S’identifier par reconnaissance faciale, selfie à l’appui (on n’arrête pas le progrès).
Le même processus se répétera sur la page d’accueil de chaque plateforme de vidéos pornos. Si vous refusez cette étape de vérification, ou si l’affirmation de votre majorité est invalide, le site vous interdit son accès. L’idée, approuvée par le British Board of Film Classification, est de protéger les enfants de la pornographie. Les sites pour adultes qui ne respecteront pas cette mesure feront l’objet d’une forte amende allant jusqu’à 250 000 £. Un plan qui n’est pas sans failles, ni… sans excès. Interrogée par Sky News, la pornographe féministe Pandora/Blake pointe du doigt le gros hic de l’affaire : les risques de violation de la vie privée, évidents dès qu’il s’agit de dévoiler ses données personnelles sur le web. A en lire le discours du juge britannique Myles Jackman, figure de proue du Open Rights Group, les historiques des visiteurs pourraient ainsi « entrer dans le domaine public » sous couvert d’une apparente bienveillante loi de renforcement de la protection des mineurs. Jackman évoque les risques de hacking et autres intrusions abusives.
MindGeek, déjà un coup d’avanceFutur Big Brother du porn
C’est là que MindGeek intervient. Le mastodonte du X en ligne [anciennement nommé Manwin, ndlr] qui possède les tubes porno Pornhub, RedTube ou YouPorn, et qui a sous sa tutelle des studios comme Brazzers, Digital Playground ou Reality Kings compte bien voler au secours de l’internaute anglais pour lui proposer une solution moins contraignante et gratuite à la longue liste des propositions énumérées ci-dessus. Distribuant gratuitement des contenus hardcore originellement payants (voire des contenus piratés), la compagnie est accusée de causer un tort considérable à l’industrie. Mais le magnat est malin, pour protéger son business au Royaume-Uni, il décide de prendre un train d’avance en proposant son propre système de vérification nommé AgeID – soit la version simplifiée du processus détaillé plus tôt. Au lieu de présenter votre carte bleue à l’entrée de chacun des tubes cités antérieurement, MindGeek vous permet de ne la présenter qu’à l’un d’entre eux. Une fois cette vérification d’âge validée via AgeID, il vous suffira à l’avenir de simplement vous identifier pour avoir accès à tous ses nombreux tubes et sites payants.
Non content d’agir sur les nombreux sites qui lui appartiennent, le groupe hégémonique proposera ce service à des plateformes moins conséquentes économiquement parlant. Le milliardaire du secteur empoigne la loi à son avantage et en fait donc une perspective commerciale florissante. On s’en doute, MindGeek n’a pas pour unique ambition de protéger les chérubins : on peut supposer qu’il s’agit avant tout d’imposer son autorité sur le marché. Preuve en est que la loi de vérification d’âge privilégie finalement les multinationales qui ont déjà le monopole du porn, au détriment du business indépendant.
Comme l’indique Pandora/Blake à Vice, les incidences de cette restriction sur la pornographie alternative, ou « pornographie de niche », seraient donc bien réelles, privilégiant la vision homogène d’un groupe particulièrement assassin envers la production artisanale. Beau hasard, Vice nous précise que les porte-paroles de MindGeek ont eu l’occasion d’échanger en compagnie du gouvernement UK pas moins de cinq fois entre septembre 2016 et janvier 2017…
Un exemple pour la France ?Le cas anglais peut sans doute vous paraitre lointain et ne pas concerner la France. Méfiez-vous. Suite aux annonces de Macron, une voix importante s’est fait entendre. Gregory Dorcel, président du groupe Marc Dorcel, leader sur le marché de la VOD a précisé dans un communiqué de presse qu’il approuvait la décision du chef de l’Etat et va plus loin en appelant à prendre exemple sur le Royaume-Uni. Extrait du communiqué de presse :
Pourtant une solution simple et efficace existe :
Convaincre les Fournisseurs d’accès internet de bloquer, sur simple injonction du CSA (dont l’une des missions est la protection du jeune public), les sites qui violent volontairement le code pénal français avec des volumes d’audiences énormes. Les dispositifs légaux comme LOPPSI 2 et les solutions techniques sont déjà en place.
A l’image de la Grande Bretagne qui vient de promulguer une loi au travers son Digital Economy Act 2017, seule une décision politique forte pourra obliger l’ensemble des acteurs, malgré leur réticence idéologique (web sans contrôle…) et leurs intérêts, à mettre ces solutions simples réalistes et applicable immédiatement.
Visiblement plus préoccupé par les répercussions sur son entreprise que sur les libertés individuelles, sur les fondements d’internet et sur ce qu’est être un consommateur majeur de porno, il n’hésite donc pas à approuver ces décisions en désignant au passage de nouveaux responsables : ses concurrents « sauvages » et l’ensemble des sites porno qui donnent accès à du porno sans contrôle strict de la majorité à son entrée, soit la quasi majorité des sites adultes (nous compris). Il en appelle également aux fournisseurs d’accès à jouer un rôle de censure sur ces sites (sous injonction du CSA) et à l’État à agir comme il peut le faire sur des sites pédophiles (sic).
Vers une restriction sévère des libertés sur InternetDessin de Chappatte en 2005, toujours d’actualité
En mars dernier, l’ancienne ministre de la famille Laurence Rossignol déclarait qu’il était amusant que pour contrer le porno sur internet elle se heurtait à « La liberté de création, à la liberté d’expression sur le net » et que la liberté d’expression servait à tout et « aussi à défendre la pornographie et l’accès à la pornographie sur le net ». Elle appelait déjà à censurer le web et ces sites. Son rêve n’avait pas recueilli de soutien public de l’industrie pornographique française. Le nouveau gouvernement semble poursuivre les travaux engagés pour mettre fin à l’accessibilité du porno en France, toujours vu comme une entité unique et une « violence faite aux femmes ». Il reçoit dorénavant un soutien de poids avec celui du groupe Marc Dorcel.
Le président Emmanuel Macron en insistant sur le fait que « la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires comme naguère l’alcool ou la drogue » [à travers le smartphone] a ouvert un débat essentiel sur l’accessibilité des contenus pour adulte aux mineurs sur Internet. Sujet qui nécessite un renforcement du contrôle parental, une prise de conscience des parents, un rôle renforcé de l’éducation nationale et un dialogue plus ouvert dans la société mais certainement pas, selon nous, à des mesures à l’encontre de la liberté sur Internet. Le cas anglais pourrait donner la pire voie à prendre : restriction de la liberté sur internet, restriction de la liberté sexuelle, restriction de la liberté d’expression, recul de la diversité dans la pornographie, risque de violation de la vie privée, fin de l’anonymat et en bout de chaîne, mettre entre les mains d’un groupe (MindGeek) déjà en position hégémonique nos données personnelles.
Peut-on pratiquer la sexualité dite «cuir» sans qu’aucun animal n’ait été maltraité au cours de la séance ? Depuis environ 2015, Demonia –premier sex-shop en France spécialisé fetish-SM– propose aux clients vegan des alternatives aux vêtements et accessoires en peau tannée.
«Vous avez des accessoires sans cuir ?» Ils viennent de plus en plus souvent avec cette question. «Être Végan BDSM c’est la frustration totale, le vrai masochisme. Quand on a envie d’un coup de martinet, comment faire !? C’est une libération totale d’avoir des alternatives pour eux. Ils sont même parfois étonnés d’en trouver.» Miguel, gérant de la boutique Demonia à Paris, a créé un rayon dédié pour ces clients qui, depuis 2015, ont enfin obtenu gain de cause : «Les fournisseurs et les fabricants commencent à proposer des produits non-organiques.» Harnais en faux cuir de la marque Maze ; menottes, colliers de chien et laisses en silicone ; bâillons et cockring en nylon ; lanières en latex… Plus besoin qu’une vache ou un veau soient morts pour assouvir ses fantasmes. Pour Miguel, l’absence de cuir ne change rien à la pratique. Ce n’est pas du «SM édulcoré», dit-il, au contraire : «Les lanières PVC sont plus plus cinglantes que celles en cuir.» Une cliente vegan confirme : «Je préfère de loin le latex ou le métal qui sont bien plus «puissants» à mes yeux. Par ailleurs, la simple attitude suffit pour marquer sa position.» Dominer ce n’est pas une question de matière, dit-elle : «Un bon dominateur doit pouvoir être crédible en pyjama.» Qu’il soit mâle ou femelle, un bon dominateur n’a pas besoin de manger carné ? Ni de brandir des nerfs tressés dans des testicules de taureau ?
Entretien avec Fanny K., une pratiquante SM vegan
Quelle est la différence entre vegan et végétarien ?
Par définition, un végétarien exclut de son alimentation uniquement la chair animale sous toutes ses formes (viande rouge, blanche, abats, poissons, fruits de mer, insectes...). En revanche, une personne végétalienne ne consommera ni chair animale, ni aucun produit d’origine animale (abrégés POA). Cela exclut les produits laitiers, les oeufs, le miel, le colorant alimentaire E120 (cochenilles écrasées), les confiseries contenant de la gélatine de porc ou de crustacé... (liste non exhaustive). Enfin, une personne végane étendra ce boycott des POA à l’entièreté des aspects de la vie : en plus d’avoir un régime végétalien, elle ne consommera ni cuir, ni fourrure, ni laine, ni soie, ni cosmétique contenant des POA (comme la cire d’abeille, ou les sécrétions de castor), ni cosmétiques ou produits d’entretien testés sur les animaux. Elle n’ira pas non plus au cirque, au zoo, dans les parcs aquatiques, dolphinariums ou divers aquariums et parcs animaliers en général : autant de lieu ou l’animal est vu uniquement comme une ressource, au détriment de son épanouissement. Alors que le végétarisme et le végétalisme sont seulement des choix alimentaires ou des “choix de vie”, le véganisme s’inscrit davantage comme un choix politique, abolitionniste et anti-spéciste.
A quel moment de votre vie avez-vous pris conscience qu’il fallait étendre la non-consommation de la chair animale à la non-consommation de sa peau ? Qu’avez-vous fait de toutes les affaires en cuir que vous possédiez jusque là ?
Je suis devenue végane du jour au lendemain (sans aucune transition par la végétarisme ou le végétalisme) l’année de mes 23 ans. J’ai jeté ou vendu toutes mes pièces en cuir. C’est-à-dire très peu, car j’ai toujours éprouvé un dégoût pour cette matière. Si ma mémoire est bonne, cela se limitait aux chaussures.
Je suppose que vous étiez intéressés par le fétichisme ou le SM avant de devenir vegan… Pouvez-vous raconter l’avant et l’après ?
A mon échelle, je n’ai ressenti aucune différence dans mon approche du SM avant et après être devenue végane car je n’ai jamais été attirée par le cuir. L’odeur et ce qu’il représente m’ont toujours donné la nausée. Avec mon compagnon, nous n’aimons pas particulièrement utiliser des accessoires, préférant le contact direct entre nos corps pour nous procurer des sensations extrêmes. Nous y trouvons des rapports beaucoup plus charnels et intenses que lorsqu’un objet vient faire barrage entre nous deux. Plutôt qu’utiliser un fouet, mon compagnon a toujours préféré user de la force de sa main, pour me sentir autant que je le sens, et ne pas utiliser d’intermédiaire. Nous ne sommes pas des fétichistes dans l’âme, mais plutôt des “primal” extrêmes. Les seuls objets que j’utilise personnellement sont les cordes et les accessoires de kinbaku (bondage traditionnel Japonais), agrémenté de quelques accessoires : uniquement en métal et en verre (une préférence de ma part). Je n’ai donc rencontré aucun problème lors de ma transition vers le véganisme, mes cordes étant en fibres naturelles, et les seules matières me faisant éprouver de l’excitation étant l’acier et le verre.
Comment expliquez-vous votre refus d’utiliser du cuir ?
De nos jours, la plupart des gens sont choqués par la fourrure, qu’ils boycottent volontiers, mais pas par le cuir. Or, il s’agit fondamentalement de la même chose : comme pour la production de la fourrure, les animaux sont élevés dans le but d’être écorchés. Les conditions de vie de ces animaux sont abominables, et il est important de souligner que les conditions de travail pour les humains employés dans les tanneries le sont également. La plupart des peaux proviennent de pays très pauvres comme l’Inde. Les travailleurs sont exposés à des composés toxiques sans aucune protection. Ils marchent parfois pieds nus sur un sol recouvert des produits chimiques. Cette industrie est une honte, que ce soit pour l’animal ou pour l’homme qui y sont tous les deux réduits en esclaves au service du plaisir des oppresseurs.
Pour certains, le SM va avec l’image puissante d’une dépouille prélevée sur un animal mis à mort… Les autres matières leur semblent édulcorées, et leur impact moins puissant sur la libido… Et pour vous ?
Je n’ai jamais entendu parler de cela et ne connais absolument personne dans le milieu SM qui partage cet avis (même si j’admets que cela puisse être totalement inconscient). De plus, je trouve cela assez malsain de penser que la souffrance et la mort insufflent une énergie sexuelle forte dans un fétiche. Depuis que je suis dans ce milieu, j’essaye de faire comprendre aux gens de l’extérieur que les pratiquants SM ne sont pas des fous. Je comprends tout à fait que la souffrance puisse être une source d’énergie sexuelle, et je serais même très mal placée pour dire le contraire. En revanche, la base de toutes relations D/s réside avant tout dans le consentement dans la souffrance et c’est là que ce ressenti sur le cuir, qui prend une composante excitante de par la souffrance et la mort d’un être autre que soi, me pose problème.
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Demonia : 22 av. Jean Aicard, 75011 Paris. Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 19h30.
Alors que le dernier numéro de notre revue trimestrielle vient de sortir, nous publions un dossier de presse spécial consacré aux parcours de sortie. A noter que depuis sa rédaction, 3 nouveaux parcours ont été approuvés à Mulhouse.
Alors que la discussion budgétaire est en cours, ce dossier est important pour comprendre l'intérêt d'une application pleine et entière de la loi. L'accompagnement des personnes vers la sortie de la prostitution est un processus long et difficile, pour lequel il faut une volonté politique et un engagement forts à chaque étape.
Avec la mise en place des parcours de sortie, l'accompagnement des personnes prostituées est au coeur de la loi du 13 avril 2016, comme il a toujours été au coeur de l'action du Mouvement du Nid. Pour nous, il s'agit d'un outil fondamental et essentiel pour faire du projet abolitionniste une réalité.
Cette loi progressiste va ainsi offrir à celles qui le souhaitent la possibilité de trouver des alternatives à la prostitution, avec l'appui de l'Etat et de l'ensemble des acteurs réunis dans les commissions qui doivent être mises en place dans chaque département, y compris dans ceux où la prostitution était invisible et passée sous silence.
Désormais, le travail d'accompagnement, de pédagogie et de prévention que nous menons s'inscrit dans la politique de l'Etat. Pour nos associations, c'est l'occasion d'un nouvel élan. Mais c'est surtout pour notre pays un changement de regard radical sur la prostitution. Au lieu d'en faire une honte pour les victimes, la loi reconnaît que celles-ci ne sont pas coupables et que le devoir de la société est de les soutenir dans leur volonté d'en sortir, de les accompagner et de prévenir les comportements prostitutionnels, auprès des jeunes et des adultes.
Ce changement de regard commence déjà à opérer alors que la loi est encore loin d'être appliquée dans son intégralité. En 2017, de nombreux départements ont commencé à travailler sur la mise en place de la commission et les conditions d'attribution des parcours de sortie. Mais les freins sont encore nombreux. Et surtout, l'Etat ne donne pas toujours de direction claire pour l'appliquer.
Nous avons voulu faire le point sur l'état d'avancement des parcours de sortie, pour mettre en évidence à la fois la formidable opportunité de ces parcours, et le risque - aujourd'hui réel - qu'ils ne soient pas appliqués dans l'esprit de la loi ni dans l'intérêt des victimes de la prostitution.
Ces commissions sont le bon outil. Il s'agit maintenant de le faire fonctionner et de dépasser les hésitations et les interprétations divergentes. Car les inquiétudes sont réelles face aux refus opposés aux dossiers présentés à Nice et à Bordeaux et aux menaces sur les financements. Quant aux retards dans la mise en place des commissions, ils sont d'autant plus nuisibles qu'une évaluation de la loi doit être rendue dès avril 2018…
Pour lire l'intégralité du dossier, ainsi que l'interview de Maud Olivier :
Depuis le 12 juillet 1990, notre droit pénal est doté d’un arsenal répressif visant à lutter contre les discriminations fondées sur l’état de santé. Tout comportement discriminatoire est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Les personnes vivant avec VIH/sida sont en droit de saisir les juridictions pénales pour voir condamner toute personne leur ayant refusé la fourniture d’un bien ou d’un service (par exemple la signature d’un bail), ayant subordonné cette fourniture à l’absence de maladie, ayant refusé de les embaucher ou les ayant sanctionnées ou licenciées du fait de leur état de santé.
Il existe toutefois une sérieuse entorse à ces dispositions protectrices, puisque le Code pénal prévoit une longue liste de dérogations. C’est ainsi que les discriminations fondées sur l’état de santé ne sont pas condamnables si elles ont «pour objet la prévention et la couverture du risque d’essai, des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité». C’est cette dérogation légale qui permet les refus ou les limitations d’accès aux prêts financiers pour les personnes porteuses du VIH/sida. De la même façon, n’est pas condamnable «un refus d’embauche ou un licenciement fondé sur l’inaptitude médicalement constatée» lors de visites auprès de la médecine du travail.
Soins funéraires : un combat emblématiqueForce est de constater que l’égalité des droits n’est pas acquise. Pire, elle soulève toujours de fortes contestations sociales. Il y a plus de trente ans, la sociologue et activiste américaine Cindy Patton associait les discriminations sérophobes à une crainte irraisonnée de la transmission du virus, une peur de la mort, ainsi qu’à de profondes angoisses liées à la sexualité (dans Sex and Germs: The Politics of AIDS). Cette analyse semble toujours d’actualité, au regard de la récente levée de boucliers du Syndicat des Thanatopracteurs contre l’arrêté ministériel permettant, dès janvier 2018, les soins funéraires pour les personnes atteintes du VIH/sida.
Journée mondiale de lutte contre le sida, vendredi 1er décembre
L’article Sida : des discriminations légales persistantes est apparu en premier sur Heteroclite.
Chantal Cyr, 49 ans, abattue le 4 décembre 2016 au soir d'un coup de feu dans un restaurant de Montréal où elle attendait sa fille Carolanne par un toxicomane schizophrène, Frederick Gingras, 21 ans, afin de lui voler sa voiture. Gingras avait comparu trois semaines plus tôt pour des voies de fait contre sa mère et s'enfuyait après avoir tué son revendeur de drogue.
- Femmes & enfants tués depuis Polytechnique (1989)Affiche préparée par l'auteur et mise à la disposition des personnes et des groupes qui voudront la diffuser.
- Femmes & enfants tués depuis Polytechnique (1989)Find this post interesting? Support its creation on my Patreon page.
Her hand opened me. Then her hand became a wing. Then everything about me became a wing, a single wing, and she was the other wing, we were a bird. We were a bird that could sing Mozart. Her beautiful head was down at my breast, she caught me between her teeth just once #BadSex
— Literary Review (@Lit_Review) November 28, 2017
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
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— CrashPad Series (@CrashPadSeries) November 23, 2017
Main post image via The Lingerie Addict: Introducing the Dark Garden “Naturals” Corsetry Collection.
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On continue dans le poil en accueillant aujourd’hui la référence française absolue sur le thème depuis la diffusion en 2015 sur Arte de sa série Poilorama : Emmanuelle Julien. Bon j’exagère peut-être un peu mais elle est définitivement une source sûre dans le milieu de la culture porn et assimilés. Ancienne journaliste politique à RTL, elle observe maintenant attentivement la société en général et plus particulièrement tout ce qui touche au sexe et au genre. Allez donc faire un tour sur son blog Paris Derrière pour vérifier son pedigree, vous ne serez pas déçus.
Alors, quoi de neuf pour vous depuis que vous êtes devenue la source de référence sur tout ce qui touche aux poils depuis Poilorama ?
Je continue mon exploration de la sexualité et du genre à travers la presse spécialisée, mais aussi mon blog, qui est un peu mon navire amiral. J’y traite de l’érotisme parisien et de ce qui se passe dans l’intimité des chambres à coucher, avec des articles sexo comme la simulation masculine ou la pénétration douloureuse…jusqu’aux soirées olé olé de la capitale, libertines, SM, queer et compagnie. Bref, tout ce qui fait que Paris est encore la capitale proclamée de l’érotisme ! C’est l’agenda du blog pour savoir tout ce qui ce passe, et, éventuellement y aller !
Un site qu’il est presque aussi bien que nous
En lisant votre blog, on voit que vous prenez à coeur d’être une observatrice neutre des milieux libertins, porn et queer. Mais n’est ce pas trop difficile de rester dans cette position sans basculer dans le prosélytisme de tel ou tel courant ?
En fait, après ces 6 ans passés comme journaliste politique à RTL, je traite les différents milieux érotiques parisiens comme d’autres médias traitent la vie des partis politiques : en s’intéressant à toutes les composantes ou chapelles. La sexualité est une matière à la fois comme les autres…et différente des autres. On peut écrire dessus, mais quand vous parlez d’économie ou de politique à un lecteur, cela ne va pas obligatoirement l’interpeller directement, contrairement à la sexualité qui va le confronter presque systématiquement à ses propres pratiques. C’est ce qui fait la particularité de cette matière. Je reste vraiment témoin car je ne peux pas à la fois observer, écrire, raconter ce que je vois et en même temps participer, aller dans la partouze. Pour moi ce n’est pas possible : comme je le dis souvent, on ne peut pas fourrer au moulin.
Cela ne fait pas si longtemps mais avez vous quand même senti une évolution des regards ou une prise de conscience vis à vis du poil depuis 2015 ?
C’est un peu difficile d’avoir un vrai recul sur l’impact de la série en termes de changement des habitudes. Elle a très bien marché, c’est sûr mais je ne sais pas si elle a eu un impact sur le fait que les gens s’épilent moins. Par contre, c’est vrai qu’il y a une prise de conscience sur le respect du corps en général au delà du poil. La série s’inscrit dans une époque où mon corps m’appartient, on le voit avec les mouvements actuels comme #balancetonporc. Elle s’est propagée par les réseaux sociaux qui sont des relais importants de ces problématiques et du féminisme.
À côté de ça, derrière le débat qu’à pu susciter la diffusion de Poilorama, cela a permis de mettre sur la table d’autres questions sur les diktats de beauté, notamment l’obsession de la jeunesse éternelle et la triade du lisse : pas de poils, pas de graisse et pas de rides. On les retrouve dans toute la société et les médias. Le porno n’y fait pas exception, même si les mentalités commencent à changer avec des réalisatrices comme Sarah de Vicomte ou Misungi qui ont une démarche militante – elles montrent des corps qui sortent des normes.
Pour finir sur une note d’espoir, il semblerait, selon les marques de rasoir, que certaines femmes s’épilent moins que d’autres actuellement. Elles se situent plutôt dans les catégories sociales aisées. L’épilation reste en revanche une norme forte chez les femmes des milieux populaires. Sachant que les milieux sociaux élevés ont toujours été prescripteurs, on peut éventuellement s’imaginer qu’à l’avenir, de plus en plus femmes vont se laisser le choix. Au début du XXème siècle, l’épilation des aisselles s’est démocratisée en partant du haut de la société, pour atteindre ensuite les couches populaires via notamment la presse féminine de l’époque.
Avec les retours que vous avez eu, peut on dire que Poilorama a contribué à la rédemption du poil ?
On sent qu’un nouveau monde est en train d’émerger en marge des associations et des médias classiques. Poilorama fait partie de cette tendance qui à démarré il y a 3-4 ans maintenant. Cette série a surtout contribué à la prise de conscience du « pourquoi on s’épile ». À l’époque du tournage, les filles interrogées disaient qu’elles s’épilaient parce que c’était leur choix, sauf qu’elles faisaient toutes le même choix. Alors que ce n’est pas vraiment un choix, ce sont des raisons inconscientes qui poussent à l’épilation. Mais aujourd’hui les femmes savent pourquoi elles dépensent de l’argent, du temps et subissent de la douleur voire de la souffrance. La plupart des femmes, et pas seulement les jeunes, qui étaient probablement très influencées par le lisse, sont contentes d’avoir pu décrypter ce geste qu’elles font mécaniquement, sans réfléchir, et de comprendre le conditionnement qu’il y a derrière.
Dans le société, le poil commence donc à être un peu mieux toléré, pas complètement non plus. Mais qu’en est il dans les milieux dits plus ouverts sexuellement parlant ?
Ça dépend vraiment des milieux en fait, ils sont très différents avec chacun leurs spécificités. Chez les libertins, il est certain que le poil n’est pas en odeur de sainteté pour plusieurs raisons. Il y a chez eux une obsession de l’hygiène et dans notre inconscient le poil est symbole de saleté, ça c’est l’épisode 1 de Poilorama. Le fait de raser donne un sentiment de netteté. Même si ce n’est pas vrai en réalité, car le poil protège la peau, ce qui inquiète justement les gynécologues et les dermatologues. Les libertins trouvent aussi que en termes de sensations, l’épilation est plus agréable. Il y a aussi un attrait de l’épilation pour le côté exhibition, le fait que tout est très visible dans les rapports sexuels. La dernière raison qui est valable surtout pour les hommes est que, comme le dit la pub Gilette, les arbres paraissent plus grands quand on coupe les fougères à leur pied. (Rires)
Dans le BDSM ce ne sont pas du tout les mêmes codes. Le rasage y est synonyme de soumission. Le dominateur ou la dominatrice peut raser son soumis ou sa soumise – l’épilation étant un signe d’humiliation. Bon après, le milieu SM est un monde un peu alternatif, où il n’y a pas de règles fondamentales côté poil. Du côté des transgenres par contre l’épilation ou la pilosité permet d’affirmer son genre plus concrètement. Alors que chez les queers et les travestis, on peut jouer avec le poil, on peut s’en foutre, le détourner, tout est possible. Comme c’est un marqueur de genre, on peut en faire ce que l’on veut pour jouer avec les genres.
Une des idées récurrentes dans Poilorama est que la société contrôle la femme par l’épilation en la contraignant dans la norme et en lui refusant de s’affirmer sexuellement. Est ce toujours d’actualité ?
Le poil pubien est le symbole de la sexualité féminine, une jeune fille n’a pas de poils et quand on s’épile on se désexualise d’une certaine façon. Parce que le poil apparaît quand cette jeune fille devient une jeune femme, au moment de la maturité sexuelle, c’est le début d’une sexualité active possible, incontrôlable, qui fait peur. C’est de là que viennent les mythes du vagin denté et de la méduse, autour de ces craintes là. Et c’est à la femme de se contrôler, donc de contrôler son corps. En s’épilant c’est une façon de montrer qu’elle maîtrise sa sexualité alors que l’homme est sensé avoir des pulsions.
Mais nous sommes d’accord qu’il ne s’agit que de constructions sociales. Cette histoire de pulsions masculines irréfrenables donnerait alors lieu à des circonstances atténuantes devant la justice en cas de viol ou harcèlement. Or ce n’est pas le cas donc on voit pertinemment que ce sont des inventions. J’irai jusqu’à faire le parallèle avec le voile où là aussi c’est à la femme que revient la charge de ne pas provoquer d’envies sexuelles chez l’homme. C’est quelque chose que l’on peut constater dans l’histoire de l’art où il convenait de ne pas afficher les poils pour éviter que le bon bourgeois ne saute sur le tableau et deviennent insensible à la beauté de l’œuvre.
A la fin de la série, la morale est finalement de s’en foutre des diktats et de faire comme bon nous semble. Une conclusion toujours valable maintenant que la parole des femmes se libère ? Ou faut il au contraire revendiquer de façon plus visible ?
Les filles qui font ça sont très courageuses. Il commence à y en avoir mais il faut beaucoup de cran pour sortir dans la rue et affronter le regard des autres sur soi. Rien que le fait d’être bien habillée suffit quelques fois à se faire emmerder alors quand vous affichez des poils… C’est en tout cas une expérience à tenter, déjà au niveau des poils sous les bras, le plus dur étant sur les jambes. Le pubis, à part à la plage où cela peut déborder du maillot, cela reste du domaine de l’intimité. Aujourd’hui on parle beaucoup de l’expérimentation de nouvelles choses. Je pense que ce serait intéressant pour ceux qui sont en couple d’interchanger pendant quelque temps leurs normes en matière de poils, la fille laissant pousser les siens et le mec se rasant intégralement. Le fait de se regarder comme ça l’un l’autre peut être une expérience plutôt instructive, surtout que rien n’est définitif en matière de poil.
Blog, articles, soirées : vous restez bien occupée donc. Pourtant, j’ai cru comprendre que vous aviez un nouveau projet en route dans l’esprit de Poilorama en ce moment, vous pouvez nous en toucher un mot ?
Avec le même réalisateur que Poilorama, Adrien Pavillard, et dans le même style (avec des interviews et des images détournées), je sors le 12 décembre une nouvelle web-série documentaire, toujours avec Arte Creative : (tr)oppressés. Elle traite, avec humour, de l’accélération de la société, liée notamment aux nouveaux outils numériques. Nous l’avons tous remarqué : depuis quelques années, tout va trop vite, on n’a plus le temps de rien faire. J’ai pu discuter avec pas mal de philosophes, de psychanalystes et de scientifiques sur le pourquoi du comment de cette accélération. Il s’avère que c’est un état de fait dont nous sommes responsables, car nous adorons nos smartphones, nos tablettes et nos applications. Tout n’est heureusement pas perdu ! Nous donnerons des pistes pour pouvoir faire des choix et essayer de ralentir ce rythme effréné. Mais alors quel est le lien avec la sexualité, me direz vous ? (ndlr : ben oui ?) Je pense que notre salut passe en partie par la redécouverte du sensuel. Sortir du virtuel, de la tête dans les étoiles, pour réintégrer notre corps, peut nous aider à combattre les angoisses auxquelles nous sommes confrontés dans cette nouvelle société. En tout cas j’espère que cette série vous plaira autant que la première.
Il n’y a pas de raison que cela ne soit pas le cas. Merci à vous, et à bientôt donc.
Photo : © Franck Samuel