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Il y a cinq ans, on lançait notre boutique en ligne de sextoys avec une sélection personnalisée et rigoureuse des meilleurs objets pour le plaisir solo ou l’amour à deux, trois ou bien plus. Mais pendant que le Tag Parfait se refaisait une peau neuve, que Le Bon Fap se lançait et qu’on avançait tranquillement sur les chemins du fap, notre boutique restait de son côté dans son jus de l’année 2012. À l’époque c’était chouette, en 2017 ça commençait vraiment à devenir gênant pour tout le monde. On a donc tout remis à plat pour mener notre boutique sur les voies de la modernité.
Nouveau design épuré, changement de couleur (blue is the new sexy), compatible sur tous les supports, mille bugs en moins et une navigation bien plus confortable, on est assez fiers du résultat ! N’hésitez pas à aller y faire un tour, passer des commandes et vous faire plaisir.
Pour ceux qui avaient déjà commandé chez nous, sachez qu’on a importé vos anciens codes d’accès, le changement devrait donc être totalement transparent. Toutefois si vous repérez des bugs ou si ça coince quelque part, n’hésitez pas à nous signaler ça par mail : hello @ letagparfait.com
Une équipe dévouée
Bonnes emplettes à tous et à toutes ! Au fait, on vous prépare une sélection robuste pour Noël, le temps de tester pour vous quelques buttplugs, masturbateurs ou autres vibromasseurs du futur.
Le site internet « Rich Meet Beautiful » a logiquement provoqué la polémique avec des publicités mobiles dans Paris, qualifiées notamment par la mairie de Paris d'incitation à la prostitution. Il a utilisé une remorque circulant à proximité des universités parisiennes avec une publicité illégale, pour s'offrir un gros "coup de pub". Le véhicule a été saisi, et le parquet de Paris a ouvert une enquête, notamment pour proxénétisme aggravé.
Ce site se définit comme un site de rencontres entre « Sugar Babies », femmes « jeunes et jolies » et « Sugar Daddies » (ou mummies), principalement des hommes plus âgés, riches, avec qui ils auraient un « échange de services ».
Le Mouvement du Nid, qui rencontre chaque année 5000 personnes en situation de prostitution, a depuis longtemps connaissance de ce type de relations, et les témoignages sont sans appel : « des relations sexuelles sont quasiment toujours demandées et obtenues en échange d'argent dans le cadre de ces rencontres », explique Claire Quidet, porte-parole du Mouvement. « Il s'agit presque toujours de prostitution qui ne dit pas son nom, mais qui a les mêmes effets délétères sur les personnes qui la vivent », ajoute-t-elle.
Or en France, le code pénal interdit l'achat d'un acte sexuel. « Solliciter, accepter ou obtenir relations de nature sexuelle de la part d'une personne se livrant à la prostitution en échange de rémunération, de promesse de rémunération, de la fourniture d'un avantage en nature ou de la promesse de cet avantage » contrevient à la loi. Les hommes qui le font sont donc pénalisables.
En France, le proxénétisme est interdit
S'il s'avérait que le site RichMeetBeautiful favorisait ce type de relations, il nous semble qu'il y aurait en outre incitation à la prostitution, ce qui relèverait du proxénétisme, interdit par la loi.
En effet, le Mouvement du Nid rappelle qu'en France, le proxénétisme est interdit, et qu'il a alerté en avril dernier le gouvernement sur la nécessité de lutter contre le proxénétisme en ligne par une lettre ouverte. Comme nous l'expliquions alors, mettre en relation des clients et personnes en situation de prostitution s'apparente à l'organisation de la prostitution, et relève du proxénétisme.
Le code pénal (article 225-6) qualifie en effet de proxénétisme « le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit : • De faire office d'intermédiaire entre deux personnes dont l'une se livre à la prostitution et l'autre exploite ou rémunère la prostitution d'autrui • De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution »
Par ailleurs (article 225-7), « l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de communication électronique » est reconnue comme une circonstance aggravante du proxénétisme.
Or aujourd'hui, de nombreux sites Internet font non seulement office d'intermédiaires entre les personnes prostituées et les acheteurs de sexe, mais en tirent en plus des profits considérables.
Quelle réponse de la société face à la précarité des jeunes femmes ?
Le Mouvement du Nid se félicite donc que la mairie de Paris ait porté l'affaire devant les tribunaux, et que le parquet de Paris se soit saisi du dossier, pour que la justice puisse déterminer si oui ou non ce site relève de cette définition du proxénétisme.
Quoi qu'il en soit, il nous semble inconcevable qu'en 2017, la réponse de notre société à la précarité croissante des jeunes femmes passe par ce type de site et que de telles relations soient encouragées. En effet, les femmes devraient, encore et toujours, considérer que leur meilleur atout dans la vie, est leur apparence physique plutôt que leurs compétences ? Selon nous, cela ne peut pas être un choix de société acceptable à un moment de l'histoire de notre pays où la parole des femmes victimes de violences se libère, où l'égalité entre les femmes et les hommes est grande cause nationale et une de nos valeurs fondamentales.
Bloggeuse slash chroniqueuse slash auteure slash vloggeuse1, Klaire nous fait découvrir un nouveau slash à son arc : comédienne. Dans son seule-en-scène « Chattologie » (décrit comme un « spectacle-conférence » tant par humilité que du fait qu’il ne ressemble à aucun autre one-woman-show), Klaire aborde le thème qu’on nous a habituées à détourner pudiquement...
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Dans le cadre du festival Sens Interdits, la représentation de Trafic, de Guillermina Celedon aura lieu aux Ateliers Frappaz à Villeurbanne le 28 octobre. Le Mouvement du Nid est très heureux de s'être associé à ce projet artistique engagé et l'équipe du Mouvement du Nid du Rhône sera présente à la représentation.
« Comment se reposer quand notre lit n'est plus qu'un cauchemar éveillé ? »
À l'origine de ce spectacle, une indignation… Indignation face à l'indifférence et au mutisme qui entourent aujourd'hui le sort de personnes prostituées, le plus souvent exploitées au sein de réseaux de trafic humain. Face à cette situation, TRAFIC tente de redonner voix à celles et ceux que l'on n'entend pas, de faire entendre le témoignage de ces êtres oubliées. La prostituée est-elle une marchandise comme une autre ? Ou bien symbolise-t-elle une nouvelle forme d'esclavage – l'esclavage sexuel ? Entre incendies de corps, acharnements de chair, suspensions musicales et théâtre de rue, PLATEFORME s'attaque à ce qu'on appelle pudiquement « le plus vieux métier du monde ».
À travers un dispositif mouvant où les corps racolent, s'allongent, témoignent et dansent, TRAFIC confronte le regard des prostituées, des clients et des spectateurs. Pour briser le silence. Pour combattre la fatalité.
En savoir + : http://www.sensinterdits.org/evenement/trafic/
Ateliers Frappaz, Villeurbanne, le 28 octobre à 18h30
Le retour de la loi scélérate
(descendre pour télécharger articles critiques et accéder à la bibliographie)
Voici la proposition de loi présenté le 17 octobre 2017 pour que la garde alternée des enfants de parents séparés soit la mesure par défaut, y compris pour les bébés (ce qui est déjà une pratique réelle !).
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PROPOSITION DE LOI : http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/propositions/pion0307/(index)/depots
Article unique
L’article 373-2-9 du code civil est ainsi rédigé :
« La résidence de l’enfant est fixée au domicile de chacun des parents, selon les modalités déterminées par convention d’un commun accord entre les parents ou, à défaut, par le juge.
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre.
« Dans ce cas, le juge aux affaires familiales statue sur les modalités du droit de visite. Ce droit de visite, lorsque l’intérêt de l’enfant le commande, peut être exercé dans un espace de rencontre qu’il désigne, ou avec l’assistance d’un tiers de confiance ou du représentant d’une personne morale qualifiée. »
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Il est clair que le motif de cette PPL est de lutter contre ce que les rédacteurs de la loi perçoivent comme un privilège féminin :
« il ressort des statistiques du ministère de la justice que la résidence alternée est toujours accordée aux pères si la mère y consent, y compris pour tous les enfants entre 0 et 5 ans, mais est refusée dans plus de 75 % des cas si la mère s’y oppose, la situation inverse se produisant 7 fois moins souvent.
Dès lors, cette proposition de loi a pour objectif de moderniser l’encadrement de cette intervention, en instaurant le principe général de résidence des enfants chez chacun de leurs parents, afin de traduire leur égalité »
Voilà deux beaux gros mensonges.
1) Cela fait des décennies que des groupuscules essaient de faire croire que la justice est « féminine » (ils traduisent JAF par Justice aux affaires féminines) car les juges accordent le plus souvent la garde principale aux femmes. En fait, la réalité, c’est que 75% des pères demandent une garde réduite (un week end sur deux et la moitié des vacances), et quand ils demandent plus, ils obtiennent plus souvent que les mères ce qu’ils demandent. La vérité que ces groupuscules veulent occulter, c’est que ce sont les femmes qui prennent soin des enfants. Jouer avec et sortir avec n’est pas s’occuper de et encore moins prendre soin … les enfants ne sont pas des chiens, et moins encore un joujou pour narcissique en mal de reconnaissance.
2) Non, les femmes ne sont pas suivies par les Juges aux affaires familiales. Les situations où les mères ont ce qu’elles veulent, c’est quand Monsieur est d’accord, soit par son accord tacite ou explicite, soit par son absence dans la procédure. Dans les autres situations, et surtout les plus dramatiques (violences reconnues sur Madame, violences non reconnues sur l’enfant mais que l’enfant dénonce auprès du juge, violences constatées sur l’enfant mais non reconnues, et même violences reconnues sur l’enfant), c’est la voix du père qui prime.
Un troisième mensonge :
« face à la forte augmentation de divorces, de nombreux enfants (1,5 million selon l’INSEE) sont confrontés à la question du lieu de leur résidence, qui – en l’état actuel du droit – consiste à se résigner à devoir choisir en faveur de l’un des parents, et par conséquent au détriment de l’autre, principalement le père ».
Là encore, l’exposé des motifs de cette PPL brosse de la justice civile un portrait aberrant, proche de la vision des masculinistes aux postures victimaires : les hommes, en l’occurrence pères, donc héritiers directs et sujets en chef du Code Napoléon qui régit nos institutions, seraient lésés par la Justice ! Les groupuscules (qui sont un lobby très actif auprès des députés) prétendent que :
1) les femmes obtiennent tout ce qu’elles veulent des juges aux affaires familiales
2) les enfants décident, et choisissent pour le juge les modalités de garde qu’il doit ordonner.
Où peuvent bien vivre ces gens pour raconter de telles contre-vérités ? Dans le pays où les demandeurs d’asile manipulent la préfecture, les chômeurs profitent du système et les réfugiés viennent profiter de l’aide médicale d’état ? Rappelons que les JAF demandent aux femmes de se taire sur les violences conjugales, car ils prétendent que ça ne les concerne pas, que n’a pas d’incidence sur la décision concernant les droits de visite et d’hébergement, et que ça ne concerne pas l’enfant. Rappelons aussi que les enfants ne sont jamais entendus avant 10 ou 12 ans par le JAF ; de plus, l’enfant n’est pas entendu quand il demande à ne voir son père que sous protection car il a peur. Il est immédiatement suspecté d’être manipulé par la mère. Quand l’enfant déclare être victime de violence paternelles, le JAF pense que ça ne relève pas de sa juridiction (mais il ne saisit jamais le juge des enfants), et sa seule réponse est de lancer une enquête sociale : or celle-ci ne révèlera rien (car elle n’est pas faite pour détecter les violences) … pire, le plus souvent, elle brossera le portrait d’une mère surprotectrice et angoissée, d’un enfant influencé par l’angoisse de sa mère, et d’un bon père, qui éventuellement ne prend pas assez sa place … et le JAF œuvrera pour redonner sa place au père, et remettre à leur place mère et enfant qui manquent de respect, l’une à l’autorité parentale du père, l’autre à son Père.
En fait, il s’agit là d’un autre thème masculiniste qui s’infiltre dans la Loi : tous les mauvais pères accusent l’enfant de « choisir la mère », de les rejeter, tout comme ils accusent les mères de manipuler l’enfant pour qu’il les rejette.
Et c’est par ce thème masculiniste qu’on en arrive au SAP … le syndrome d’aliénation parentale maternelle
En effet, une partie de la proposition de loi est formulée ainsi :
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre ».
On voit derrière la prétention à l’égalité et à la modernité de cette PPL, un motif très ancien, directement issu de la culture de Puissance Paternelle qui imprègne le droit de la famille français, comme le rappelle Edouard DURAND, magistrat, à la suite de Christine DELPHY (1995) ou Carol PATEMAN (1988; 2010 pour la traduction). Il s’agit en fait de punir le parent qui refuse la garde alternée en 1) transférant la garde au parent accusé et 2) en réduisant ses droits de garde à des visites en lieu neutre (le parent se déplace dans des locaux et est surveillé par des professionnels dans l’exercice de ses droits). Or, le plus souvent, le parent qui refuse, c’est la mère, pour protéger l’enfant de violences qu’elle a détectées contre l’enfant ou subies directement.
Quand on sait la difficulté que les mères ont à obtenir qu’un conjoint violent (donc un père maltraitant) ou un père maltraitant (ayant directement frappé ou maltraité sexuellement l’enfant) soit surveillé en lieu de visite neutre, on mesure l’ampleur de la torsion du droit qui s’opère ici, pour sanctionner le refus d’un parent aux droits de l’autre. Ceci semble être un durcissement de la loi de 2002 sur l’autorité parentale : déjà elle avait pour but avoué d’assurer au père une place égale auprès de l’enfant par rapport à la mère (alors même que son implication dans les soins à l’enfant reste quasi nulle) ; elle mettait au centre de l’intérêt de l’enfant le respect de l’autorité parentale des parents; elle faisait du respect de l’autorité parentale de l’autre parent (en pratique, du père) un devoir très contraignant pour le parent (en pratique, la mère), au point que, 15 ans plus tard, on voit plus de plaintes, de gardes à vue ou de condamnations avec sursis (3 mois de prison) pour les mères qui n’ont pas présenté l’enfant au père (en week-end ou le bon jour des vacances d’été) que pour un père qui maltraite psychologiquement ou sexuellement l’enfant.
Cette nouvelle punition par le retournement de la situation est la traduction en droit du syndrome d’aliénation parentale, telle que pensée par Richard Gardner quand il préconisait des mesures pour lutter contre les tentatives d’aliénation maternelle.
Ce serait donc au nom du bien de l’enfant, afin de lui épargner de choisir entre pour sa mère et contre son père, choix impossible que la mère et la justice réunis lui imposeraient, que la loi propose que, sans négociation, ce sera la moitié du temps chez gentil-papa … et si méchante-maman refuse, ce sera 100% du temps chez gentil-papa, et méchante-maman sera priée de voir son enfant en lieu neutre, une heure trente toutes les deux semaines.
Cette proposition avait déjà failli passer en 2013 :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1369.asp
Avec le nouveau sous-secrétariat de l’égalité hommes femmes, la proposition pourrait bien passer, car la politique actuelle consiste à (re)donner les droits des femmes aux hommes, au nom de l’égalité, alors même que les hommes n’ont pas du tout cédé les privilèges de leur domination (domination économique dont la prime-couille de 20% qui gonfle leur salaire, exploitation du travail ménager, décharge du travail parental sur les mères, surtout quand l’enfant a moins de 6 ans, etc.).
La garde alternée : une vision de l’égalité du point de vue viril.
La garde alternée, tout comme la définition de 2002 de l’autorité parentale, est une assignation à résidence pour les femmes qui veulent fuir un conjoint violent (et ça concerne 1 femme sur 5 en France).
Comme la mesure est « par défaut », il reviendra à la femme de prouver les « raisons graves » pour lesquelles elle ne peut accepter cette coparentalitéhabitation forcée avec l’homme qui l’a détruite. Vu l’incapacité presque totale de la justice française à reconnaître les violences conjugales, et plus encore les violences sur enfant, cette mesure par défaut est simplement un permis de continuer à maltraiter délivrée aux hommes violents par la justice civile (à la suite de la justice pénale, qui prête tant d’innocence aux hommes coupables et si peu de crédibilité aux femmes ou enfants victimes).
La garde alternée est aussi une véritable torture physique et mentale pour les enfants de moins de 6 ans.
Les enfants de cet âge (et plus ils sont petits et plus ces besoins sont vitaux) ont un besoin neuro-physiologique et affectif d’être au contact avec une femme (si possible une femme qui se sent investie comme mère) c’est à dire d’un être qui (en raison de sa socialisation patriarcale mais aussi, n’en déplaise aux virilistes, en raison de la capacité des femmes à créer la vie) a des compétences émotionnelles, sociales et cognitives surdéveloppées, adaptées à l’être humain en construction afin qu’il puisse, dans un premier temps, survivre, puis se développer. La froideur émotionnelle virile qu’ils appellent « sérieux » ou « difficulté à exprimer ses sentiments », les « jeux » virils de type jeté de bébé, la surexcitation avant le coucher ou le sadisme rigolard qui consiste à « jouer » à se battre, le manque d’empathie de type égoïsme, le caprice permanent qu’ils appellent « autorité masculine », l’incapacité à se mettre à la hauteur de l’autre dans un vrai échange ou partage qu’ils appellent « voix de la raison », … tout cela est déjà invivable quand on est une femme adulte, mais pour un jeune enfant, c’est juste incompatible avec ses besoins vitaux de sécurité émotionnelle, d’empathie, de soins continus, d’affiliation aux autres, de confiance en soi.
Enfin, la garde alternée est gravissime pour les enfants déjà victimes de violences conjugales et/ou d’un père maltraitant.
L’enfant a alors un besoin vital absolu d’être au contact de la mère, car c’est sa seule source de sécurité et de soins. L’arracher à la mère pour le livrer à l’agresseur un week end sur deux est déjà une violence institutionnelle que les JAF inflige sans discernement aux enfants, au mépris des textes internationaux et nationaux en vigueur. Mais infliger à ces enfants déjà victime une garde alternée est une véritable complicité dans la destruction du lien mère-enfant (but premier de l’homme maltraitant) et dans la commission de violences sur une personne vulnérable. Or ces violences paternelles ont des conséquences sur toute la vie de l’enfant (perte d’espoir scolaire, tentatives de suicide, maladies chroniques, risque de subir à nouveau des violences pour les filles, et risque de commettre des violences pour les garçons, mort prématurée).
Ici l’égalité hommes/femmes se traduit par :
enfant = produit de la femme, qu’elle veut garder pour elle
injustice = père dépossédé du produit de la mère
égalité = partager le produit en deux pour que chacun ait sa moitié.
Ceci est une équation doublement misogyne (haineuse envers les femmes) et misopédique (haineuse envers les enfants).
Réponses au sexisme et à la misopédie
DOCUMENTAIRE« In Nomine Patris », au nom du père.
(warning : les incrustations de scénette sur le thème du chaperon rouge sont inadaptées).
Ecriture et réalisation : Myriam Tonelotto
Année de production : 2005
Durée : 52 minutes
ARTICLES ou TEXTES à TELECHARGER :
Maurice BERGER, Effets psychologiques de la résidence alternée pour les enfants
Maurice BERGER, Protection de l’enfance, l’enfant oublié
Muriel SALMONA, Le changement en psychothérapie des victimes de violences conjugales
Convention d’Istanbul ratifiée par la France. Fact Sheet. Le droit et la protection enfants
Karen SADLIER, Enfants exposé-e-s aux violences conjugales, p. 13-39
Maurice BERGER, le syndrome d’aliénation parentale et l’alienation parentale
Maurice BEGER, le syndrome d’aliénation parentale : un concept dangereux
Jacqueline PHELIP et Hélène ROMANO, le syndrome d’aliénation parentale, un concept dangereux
Tina HOTTON, 2001La violence conjugale après la séparation, Juristat n°21
Barry GOLDSTEIN : Syndrome d’aliénation parentale et instrumentalisation de la justice
Le mythe des hommes battus, par le Collectif anti-masculiniste
Edouard Durand, La résidence alternée du point de vu du juge
Edouard DURAND, Violences conjugales et parentalité, pp. 276-280
Edouard DURAND, 2010 : la vie de l’enfant après la séparation des parents
Extraits de Textes Juridiques sur la protection de l’enfant en situation de violences conjugales
AUTRE BIBLIOGRAPHIE
ROMITO, Patrizia : Un silence de morte. La violence masculine occultée. 2006.
DELPHY, Christine : « L’état d’exception : la dérogation au droit commun comme fondement de la sphère privée ».
GRYSON-DEJEHANSART, Marie Christine : Outreau – La vérité abusée, 12 enfants reconnus victimes. 2009. http://la-verite-abusee.pagesperso-orange.fr/
SADLIER, Karen : L’état de stress post-traumatique chez l’enfant victime d’agression. 2001.
SALMONA Muriel « L’impact psychotraumatique des violences sur les enfants : la mémoire traumatique à l’œuvre », in La revue de santé scolaire et universitaire 6, Elsevier, 2013
Mémoire Traumatique et Victimologie : « Rapport d’enquête 2015 sur l’impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte ». http://stopaudeni.com/rapport
Alternative Libertaire : « Masculinisme : Le bras armé du patriarcat ». juin 2013.
En ligne : http://www.alternativelibertaire.org/?Masculinisme-Le-bras-arme-du
BERGER, Maurice : « La résidence alternée, une loi pour les adultes ? ». 2007.
En ligne : http://sisyphe.org/spip.php?article1466
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En ligne http://sisyphe.org/article.php3?id_article=296
DALLAM, Stéphanie : « Richard A. Gardner : Quand un spécialiste justifie la pédophilie ». 2003.
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MCFARLANE & Bessel van der KOLK, 2008 : Traumatic Stress The Effects of Overwhelming Experience on Mind, Body, and Society.
MACFARLANE, 2010 : “The long-term costs of traumatic stress: intertwined physical and psychological consequences”.
L’article GARDE ALTERNEE et syndrome d’aliénation parentale est apparu en premier sur Féministes radicales.