34620 éléments (3062 non lus) dans 75 canaux
Ce jeudi 30 sera discutée à l'Assemblée nationale une proposition de loi sur la résidence alternée. Toute innocente qu'elle paraisse à la première lecture, elle résulte d'un processus dangereux qu'il est utile de mettre en lumière.
- Famille, droit et bien-être des enfantsIssu de là où les fappeurs se déguisent en daddy, l’écran de mon ordi et mon historique m’ont vu grandir. Cette intro inspirée de Vréel 3, album du masqué Kekra (dissimulation inspirée probablement du porno amateur) pour vous dire qu’on évolue quand on mate du cul en mp4. J’ai commencé jeune sur papier glacé avec cette tendresse pour les filles lisses et retouchées. Puis, Internet est arrivé et j’ai passé mon temps à explorer la nudité en libre accès. Je montais graduellement dans les vices qu’on retrouvait sous forme de tags. Je découvrais au fur et à mesure les choses les plus douces jusqu’aux pratiques les plus dures, étape par étape. J’ai eu la chance de ne pas tomber directement sur les triples pénétrations. J’ai évolué sans précipitation du solo au pissing.
En grandissant, je me suis intéressé aux gens que je voyais, au milieu qui produisait ce divertissement pour onanistes. J’étais plein d’admiration pour ces femmes qui se jetaient dans cette voie tabou et hypocritement dévalorisée par la société. Peu importe ce qui les menait là, je les trouvais courageuses de s’affirmer ainsi. Puis, j’ai compris qu’elles ne faisaient que ce dont elles avaient envie et que la société devait changer de vision à leur encontre.
___________________________
Bon, nous voilà bien. Comme au royaume britannique, notre gouvernement commence à s’intéresser au porno. Rassurez-vous, ce n’est pas pour en dire du bien et lutter contre les stigmas collant aux gens du milieu ou pour combattre le tabou sur la masturbation et la sexualité en général. Non, Emmanuel Macron nous fait un beau raccourci dans un tweet.
La pornographie a franchi la porte des établissements scolaires. Nous ne pouvons ignorer ce genre qui fait de la femme un objet d'humiliation. #NeRienLaisserPasser
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 25, 2017
La fin du tweet a fait polémique, car la femme comme objet d’humiliation à cause du porno, c’est oublier que la société entière à un souci avec les femmes et que dans les entreprises elles sont aussi humiliées, dans la rue harcelées trop souvent et agressées dans n’importe quel milieu.
Une chose importante : parlons du porno. Libérons la parole pour montrer que ce n’est pas grave, que les acteurs et actrices exercent un métier et que si la société ne les mettait pas au ban, ils pourraient travailler dans de meilleures conditions et éviter les dérives qui peuvent exister chez certaines productions.
Cette campagne sur les images violentes s'applique parfaitement au porno. Il faut en parler. https://t.co/JoC6ZWCJTR
— Le Bon Fap (@lebonfap) November 25, 2017
En réaction à l’énormité écrite par les équipes de Macron, tout le monde a proposé au père de la Fap-up Nation de discuter un peu de ce genre cinématographique. Nous évidemment.
Ce genre est beaucoup plus riche et complexe que ce que vous pensez. N'hésitez pas à nous consulter pour en savoir plus.
— Le Tag Parfait (@letagparfait) November 25, 2017
Mais aussi Manuel Ferrara, lui qui connaît maintenant le monde des jeux vidéo qui souffrent aussi de ce style de raccourci.
je suis dans ce business que vous essayez de diaboliser en faisant ce genre de remarque. Je suis prêt à m’asseoir avec vous et discuter d’un sujet qu’à priori vous ne connaissez pas. J’attends votre appel!
— ManuelFerraraTV (@ManuelFerraraTV) November 26, 2017
Même Raphaël Carlier, Youtubeur et créateur de rire sur Internet, qui pourtant n’appartient pas au milieu, mais s’est toujours montré un inconditionnel du X, lui a proposé son aide.
Manu attention vous avez bâclé votre tweet. C'est relou parce que vous êtes président. Parlons-en si vous voulez. Un RDV à l'Elysée. https://t.co/l7o3UHbtiq
— Carlito (@Raphael_Carlier) November 26, 2017
L’agenda du Président va être rempli dans les semaines à venir. Et rappelez-vous que durant sa campagne, il était le candidat du porno.
Macron, le candidat du porn pic.twitter.com/ZhIz8WXC8O
— Le Bon Fap (@lebonfap) February 3, 2017
En Grande-Bretagne, ils sont plus avancés dans la lutte contre le porno sur Internet et son accès aux plus jeunes. Ils mettent en place un système de vérification d’âge en donnant sa véritable identité. Et l’entreprise qui gèrera ces données serait MindGeek (anciennement Manwin), la multinationale derrière la plupart des tubes et sites pornos américains.
If you read one thing today, read this. "The [UK] govt has given the shady company that controls the majority of free porn tube sites carte blanche to take over completely." Devastating analysis of age verification and corporate monopoly by @mattblakeUK: https://t.co/kkY8wCsEGK
— Pandora / Blake (@pandorablake) November 24, 2017
___________________________
Donc, James Deen, Lily Cade et Ron Jeremy ne seront pas invités ?
AVN Media Network to enforce zero-tolerance harassment policy at 2018 AVN Expo @AEexpo https://t.co/906EZR27n1 pic.twitter.com/Cam5zwtmEw
— AVN Media Network (@AVNMediaNetwork) November 21, 2017
Et ça tombe bien, Mia Li rappelle rapidement le concept de consentement. Si vous ne comprenez pas l’anglais, il s’agit pour le porno de déterminer ce que les partenaires à l’écran ont le droit de se faire et les limites à ne pas franchir. Ce type de consentement peut bouger au cours de la scène et une chose qui avait été validée en amont peut très bien ne plus convenir durant la séance et par un mot ou un signe, il faut arrêter.
What is consent? @apacsocial President @LoveMiaLi tackles this complex issue. pic.twitter.com/fH3O0oHHa9
— APAC (@apacsocial) November 23, 2017
Le daddy en chef, Bryan Gozzling, lâche un couplet assez long sur les travailleurs du sexe et leur humanité.
A post shared by High Fashion XXX (@bryan__gozzling) on Nov 25, 2017 at 9:17am PST
___________________________
Je n’avais pas fait le rapprochement avec Death Note et son tueur légendaire. Qui osera prendre le pseudonyme de Ryuk ?
I took my name from Death Note lol I almost went by Misa but I figured Kira was cooler https://t.co/N5xjjYEkNe
— Kira Noir ☾ (@thekiranoir) November 26, 2017
Vroum vroum, c’est le ptit chat motard en latex qui vient faire le plein.
Night Kittens. We must not forget about Night Kittens. #latex #catsuit #kittensofthenight pic.twitter.com/iQbgbXCtCm
— Reflective Desire (@reflectivelatex) November 20, 2017
La classe d’avoir un poster de soi dans le rôle le plus badass de l’histoire du cinéma porno.
Omg! It looks so good!! thanks @Transangelsxxx again pic.twitter.com/1u9ea9xOoq
— Chanel Santini (@CCSantini) November 20, 2017
Leigh Raven est ultra fière d’être passée à l’anal. C’est devenu plus qu’une passion dirait-on ?!
How I getting texts like this @leighravenx pic.twitter.com/ZFJbokTdDV
— Francesca Le (@francescalexxx) November 22, 2017
J’ai plutôt l’impression que c’est devenu une obsession. Attention aux problèmes de dépendance !
I want @TommyPistol to put it in my butt
— Leigh Raven (@leighravenx) November 20, 2017
Ils ont fêté Thanksgiving dans la famille Spiegler. On voit Abella Danger avec sa go, elles sont trop mimi toutes les deux.
Thanksgiving 2017 pic.twitter.com/gYVsZs8kzL
— Whitney Wright (@whitneywrightx) November 24, 2017
C’était aussi la fête (plus sobrement) pour Natalie Mars, Shiri Allwood (qui a enfin changé son pseudo Shiri Trap) et Sool.
Friendsgiving with my pals!
Shiri cooked up an amazing looking meal! Can’t wait to eat it. pic.twitter.com/mqho4FV0DO— Natalie Mars (@theNatalieMars) November 23, 2017
Pour Lance Hart, la vengeance est un plat qui se colle partout avec des smileys passifs-agressifs.
Someone took my assigned parking spot at my apartment complex. I am the night. I am vengeance. Unpeel my wrath before your drive of shame. #justice pic.twitter.com/FiFlRWaPfY
— Lance Hart (@lancehartfetish) November 26, 2017
Allez Monsieur Randall, veuillez nous suivre au poste, montrer de la pornographie à des mineurs est interdit, même si c’est le travail de votre femme.
It’s no wonder I ended up where I am today… #playboy
A post shared by Holly Randall (@hollyrandall) on Nov 26, 2017 at 10:40am PST
___________________________
Extrait d’une scène d’Isabel Dresler, qui filmait pour d’autres avant et qui se met à faire son propre porno maintenant et à jouer dedans.
Y’all should really get this cute-ass switchy scene of me n @LindsayCins4u because it’s like, really cute. Supes cute. Also there’s fisting. #getit #daddy4daddie pic.twitter.com/mZxIBnRSmy
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) November 26, 2017
Vous aviez vu que Cronos avait ouvert une chaîne ManyVids ? N’oubliez pas de lui apporter votre soutien !
So, our first video on Manyvids. Don't forget to purchase it to support us!
Of course we will publish a shorter version on Pornhub the next month! Hope you will enjoy to watch! https://t.co/6O0ARshtEu— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) November 20, 2017
___________________________
Et pour finir, ce bon moment où on admire les corps et les âmes qui se cachent derrière les regards.
An afternoon with @Kali_Sudhra and @MaraBlackflower
You're so great girls!!!!! pic.twitter.com/SC0HGnyqD8— Anneke Necro (@AnnekeNecro) November 26, 2017
Happy spanksgiving. pic.twitter.com/fb32ejamZu
— Jessica Fappit (@JessicaFappit) November 23, 2017
My god I’m in love with these pics can’t stop staring pic.twitter.com/jgoTGxcYk3
— IG: officialvenuslux (@VenusLux) November 24, 2017
Bon, j’ai fais ce que j’avais à faire ici. pic.twitter.com/RBZWVpvCLm
— prune (@pipouprune) November 21, 2017
Stills from my first ever porno in 2014. pic.twitter.com/fo2MuKaFq1
— Rococo Royalle 18+ (@RococoRoyalle) November 25, 2017
A post shared by Adria Rae (@adriaraexx) on Nov 26, 2017 at 12:15pm PST
Some Stills with @ZeaDolly @Crosxsover75 pic.twitter.com/Pk8fFiRL2N
— SamCoxxxNYC (@Crosxsover75) November 25, 2017
Retweet or this ass will smother you in your dreams tonight pic.twitter.com/KqJYbUv2zg
— Jade Wang (@JadeWangNYC) November 25, 2017
https://t.co/CIJdYLc0nd (: pic.twitter.com/11QaPAnQxf
— Velvet (@velvettelux) November 25, 2017
Another cool little gif by Teknari. Good night Twitter world pic.twitter.com/KbdeE2A5Q8
— Olive Glass (@Olive_Glass_) November 25, 2017
— Snash_Cam (@snash_cam) November 26, 2017
— Vex Ashley (@vextape) November 26, 2017
Enjoying myself before letting others enjoy me at the sex club #mesh pic.twitter.com/LlPow4y99C
— Nᴀᴅɪᴀ Zᴀɴᴀᴜɢʜᴛɪ (@rubberragdoll) November 21, 2017
So good to be home w my family #HappyThanksgiving to all #girlslikeus #TransIsBeautiful pic.twitter.com/HxQObCy3U0
— Natassia Dreams(+18) (@NATASSIADREAMSX) November 23, 2017
#tbt #beforeplayboy pic.twitter.com/wGX7dgkQu8
— Sofi Ryan (@SofiRyanxoxo) November 24, 2017
Photo de une : Olive Glass par Aaron Hawkes
Au 1er siècle avant Jésus-Christ, un poète latin – disciple du philosophe Epicure – s’en prend avec violence à la passion. Aimer, dit-il, relève d’une forme de folie «car dans l'ivresse même de la possession l'ardeur amoureuse flotte incertaine et se trompe».
Le poète se nomme Lucrèce. La seule «biographie» qui nous soit parvenue de lui tient en trois lignes. Elles sont du moine Jérôme (347-420) : «Jeté dans la folie par un philtre d’amour, après avoir écrit quelques livres dans les intervalles de sa folie […], il se tua de sa propre main à l’âge de 43 ans.» Quelle ironie du sort. Lucrèce serait mort d’amour ?
L’ennemi de l’amour victime d’un philtre d’amour ?
Jacque Poucet, spécialiste de la Rome antique, commente : «Que l’ennemi farouche de l’amour qu’était Lucrèce ait été victime d’un philtre, vengeance d’une amoureuse déçue, et qu’il en ait perdu la raison, cela paraît un assez «mauvais roman». Par ailleurs, Lucrèce, athée pratique, était aux yeux des chrétiens un poète impie et il ne serait pas exclu que certains d’entre eux aient tenté à posteriori de discréditer son oeuvre en la mettant au compte de la folie.» Bref, on ne sait pas de quoi est mort Lucrèce. On sait juste qu’il est l’auteur d’un long et sublime poème sur La Nature du monde (De Natura Rerum), sans lequel il n’existerait pratiquement plus aucune trace d’une des plus importantes écoles philosophiques de l’antiquité : l’épicurisme (1), également appelé «l’École du Jardin», souvent confondu à tort avec l’hédonisme.
«Il n’y a pas d’amour sans fleurs»
Dans un ouvrage consacré aux Fleurs dans l’Antiquité (Flora, publié aux Belles Lettres, en 2017), Delphine Lauritzen a rassemblé parmi les plus beaux textes anciens sur les jardins, les fleurs et les mythes anciens qui leur sont liés : la rose cosmique aux pétales rouge sang, l’anémone aux couleurs des larmes d’Aphrodite, la jacinthe ornée d’un alpha qui est la lettre de la douleur, le narcisse toxique et l’heliotrope tournoyant se croisent au fil des pages qui toutes racontent l’histoire d’une passion. «Il n’y a pas d’amour sans fleurs», dit Delphine Lauritzen. Il n’y a pas d’amour sans chagrin non plus. Les histoires qu’elle raconte confirment souvent la pensée de Lucrèce : aimer, c’est perdre la paix du coeur. Car «c’est une loi que le blessé tombe du côté de sa plaie ; le sang jaillit dans la direction de qui a frappé et l’ennemi, s’il s’offre, est couvert de sang. Ainsi en est-il de celui que les traits de Vénus ont blessé, […] il court à qui l’a frappé, impatient de […] laisser dans le corps convoité la liqueur jaillie du sien, car son muet désir lui présage la volupté.» (Livre IV, 1031-1045)
La théorie des simulacres
Impatient de posséder, l’amoureux (ou l’amoureuse) se précipite vers l’être aimé comme un rêveur assoiffé se précipite vers les sources vues en songe. Ces désirs et ces songes sont des «simulacres», explique Lucrèce, qui donne au mot un sens étrange. Il assimile les «simulacres» – c’est-à-dire nos perceptions et nos images mentales – à des sortes de membranes légères qui «voltigent dans l’air», en foule errante, «et qui, se rencontrant, forment sans peine les uns avec les autres des tissus comparables à des toiles d’araignée ou à des feuilles d’or. Ils sont en effet plus déliés encore que les atomes qui frappent nos yeux et provoquent la vue, puisqu’ils pénètrent par tous nos pores et vont jusqu’aux profondeurs de l’âme subtile éveiller la sensibilité.» Pour Lucrèce, ce sont les simulacres qui font apparaître à l’esprit des visions. «C’est pourquoi nous croyons voir des Centaures, des monstres marins, des Cerbères et les fantômes des morts dont la terre tient les os embrassés.» (Livre IV, 725-726) C’est pourquoi aussi nous voyons l’image de l’être aimé partout, en son absence, comme un spectre obsédant. Lucrèce conclut : l’amour est une illusion, dit-il, car croyant assouvir notre besoin de l’autre nous meurtrissons sa bouche de nos lèvres, sans pouvoir en faire la chair de notre chair.
Comment faire pour posséder l’être qu’on désire ?
Impossible de posséder l’autre. A la différence du pain et de l’eau, le sexe ne conduit qu’au tourment, dit Lucrèce. La nourriture peut satisfaire notre faim. L’eau peut satisfaire notre soif. Mais faire l’amour ne satisfait pas notre amour. En vain les amants se mordent-ils de baisers : «quand le désir concentré dans les veines a fait irruption, un court moment d’apaisement succède à l’ardeur violente ; puis c’est un nouvel accès de rage, une nouvelle frénésie. Car savent-ils ce qu’ils désirent, ces insensés ? Ils ne peuvent trouver le remède capable de vaincre leur mal, ils souffrent d’une blessure secrète et inconnaissable.» (Livre IV, 1099). Prônant les joies d’une sexualité non-exclusive, libérée des entraves amoureuses et de la jalousie, Lucrèce vante «les plaisirs de Venus», par opposition au piège de la passion. C’est «la sagesse» même, dit Lucrèce que de ne pas s’embarrasser de liens et d’illusions. S’adonner aux «fièvres brûlantes» sans souci de rien d’autre qu’assouvir ses envies. Avec une jolie femme ou un tendre garçon, peu importe.
Invocation à la déesse de l’amour, force de vie
De fait, son grand poème, La Nature du monde, s’ouvre sur un éloge vibrant à Vénus, dont Delphine Lauritzen fournit un extrait (traduit par A. Ernout), qu’elle intitule «Sous les pas de Vénus naissent les fleurs» : «Vénus nourricière, toi par qui sous les signes errants du ciel, la mer porteuse de vaisseaux, les terres fertiles en moissons se peuplent de créatures, puisque c’est à toi que toute espèce vivante doit d’être conçue et de voir, une fois sortie des ténèbres, la lumière du soleil, devant toi, ô déesse, à ton approche s’enfuient les vents, se dissipent les nuages ; sous tes pas la terre industrieuse parsème les plus douces fleurs, les plaines des mers te sourient, et le ciel apaisé resplendit tout inondé de lumière.» (Livre I, 1-10) Se peut-il que Lucrèce se soit suicidé ? Ovide écrit dans Les Amours : «Les poèmes du sublime Lucrèce ne périront que le jour où le monde entier sera détruit.»
.
Flora. Les Fleurs dans l’Antiquité, textes rassemblés et présentés par Delphine Lauritzen, Les Belles Lettres, 2017
NOTES
(1) «Des ouvrages d’Épicure, qui fut beaucoup lu et célébré dans toute l’Antiquité tardive, il ne reste pratiquement rien, sauf trois lettres et quelques sentences.» (Wikipedia)
(2) La sagesse est donc de se tenir sur ses gardes, comme je l’ai enseigné, pour échapper au piège [de l’amour] (Livre IV, 1134)
DEUXIÈME PARTIE
1.
LETTRE 14
Samedi 18 novembre 2017
Le jaune d’or des bouleaux s’est balancé au soleil de novembre. Le froid assombrit le ciel. J’ai froid. J’ai si froid sans toi parfois.
Je me demande où tu es parti. Et auprès de qui pourrais-je me renseigner pour savoir si tu es vivant. Même le cœur noir, je réussis à garder une pointe d’humour. Où es-tu, Loup ? Je pourrais reprendre mes mauvaises habitudes et m’interroger sur ce que j’ai pu dire ou faire qui t’aurait causé des ennuis, mais non. Pas cette fois. Qui serais-je pour couler à nouveau alors que j’ai réussi à parcourir tout ce chemin vers la lumière. Mais oui, c’est vrai, je l’admets, ne pas savoir si tu es en vie me perturbe. Par moments. Et je ne poserai de questions à personne. Même si je le pouvais. Il est possible que tu aies disparu à l’autre bout de la terre, que tu sois, enfin, parti t’isoler du reste du monde, comme tu en rêvais. Mais en urgence. Cela ne peut en être autrement, n’est-ce pas ? « Si je te le dis à toi, ce n’est pas rien. » Tu te rappelles ? Tu as tant répéter que tu avais des valeurs telles le respect, l’écoute, la compassion… Comment t’imaginer disparaître sans me prévenir ?
Je vis sans toi. Mais tu le sais. Tu l’as toujours su. Lire entre les lignes, décrypter les messages non verbaux, c’est ta vie. Ta survie aussi. Comme la mienne. Je suis moins douée que toi. Ça, nous le savons tous les deux. Quoique. Peut-être ai-je simulé ne pas l’être ?
Ce matin, j’ai changé une ampoule, démonté et remonté le siphon du lavabo de la salle de bains. J’ai eu pitié des feuilles mortes qui se sont amoncelées sur la terrasse. La bouteille de Lagavulin achetée en août est presque vide. Je l’ai remarqué hier soir, en m’en servant une dose. Je suis fière de moi. Mon éditeur aussi. J’ai carte blanche pour terminer le roman comme je l’entends. Les feux sont allumés mais j’ai toujours froid… Mon corps a du mal à accepter ton absence. Ou je suis anémiée. Je ne t’enverrai pas cette lettre. Cette fois, je n’en ai pas envie. Marre de monologuer. Marre de ce silence. Marre d’entretenir ton absence.
Combien de nuits ai-je passé à attendre un signe de toi ? Si tu pouvais me lire, tu rirais. J’en rirais avec toi. Bien la peine de répéter « Ne m’attends jamais », n’est-ce pas ?… Peut-être me lis-tu… Alors, tant mieux. Ris. Moque-toi de ma naïveté. Si tu penses avoir réussi encore une fois à me berner.
J’ai rencontré quelqu’un. Inutile que tu cherches à savoir qui il est. C’est un secret. Oui. J’aimerais que celui-ci ne soit pas violé. Que tu donnes l’ordre à tes gus de rester à distance. Aucune écoute. Aucune filature. Merci.
∞
∞ ∞ ∞
Depuis le réaménagement de la Place Thiers et les travaux qui s’en étaient suivis, le sens de circulation des rues de Nancy avait changé et des parkings avaient disparu. Lalli avait réussi à garer sa voiture dans une rue adjacente à la gare, son parking souterrain était complet. Elle traversa la place affublée de bancs en tubes en inox squattés par des étudiants. Le revêtement gris incrusté de pavés de verre brillait sous le soleil.
L’écrivain hâta ses pas. Dans une heure trente, il l’attendrait sur le quai de la Gare de l’Est. Ou pas. N’était-elle pas inconsciente d’aller retrouver cet homme dont elle ne connaissait rien ? Hormis quelques détails basiques. Il approchait les 1,90 m, avait le nez droit, les lèvres pleines et de belles mains baguées. Il était marié aussi. Mais de cela, Lalli se moquait. Elle voulait des gestes doux et lents, du rire et du sexe. C’est ce qu’ils s’étaient promis après avoir échangé pendant des heures. Pendant des jours. Et des nuits. Cet homme l’intriguait et sexuellement, il l’attirait terriblement. En s’asseyant à sa place, côté couloir, elle décida qu’il serait au rendez-vous. Un peu de bonheur dans sa vie, enfin !
La jeune femme ne se rappelait pas avoir confié à Pierre le thème de son roman. Il était fort possible qu’elle ne lui en ait rien dit. Tant mieux. Moins de personne était dans la confidence, moins cela était risqué. Norbert flippait déjà assez comme ça. Limite s’il n’avait pas engagé des gardes du corps pour la protéger. Quel éditeur serait-il s’il n’anticipait pas ses produits et pertes, s’il ne gérait pas ces risques, lui avait-il répété une nouvelle fois au téléphone. Si son écrivain fétiche mourait avant d’avoir terminé le roman, il perdrait de l’argent. Beaucoup d’argent. Sacré Norbert ! Ce n’était pas tant sa mort qui l’inquiétait mais ses tiroirs-caisses. Elle le soupçonnait de porter un gilet pare-balles 24 heures sur 24. Le pauvre, s’il savait…
Pour avoir stalké Pierre sur le Net, Lalli savait que c’était son vrai prénom. Il lui avait été aussi facile d’apprendre son nom, son adresse et de visionner plusieurs vidéos dans lesquelles il intervenait. Elle avait aimé voir ses mains bouger. Le son de sa voix l’avait surpris. Son léger accent l’avait charmée. Comment l’accueillerait-il ? Oserait-elle l’embrasser ? Quelques secondes plus tard, alors qu’elle tentait d’imaginer quels mots Pierre lui murmureraient à l’oreille, Lalli s’endormit.
Les mouvements brusques et désordonnés de son voisin la réveillèrent en sursaut alors que le TGV ralentissait pour entrer en gare de l’Est. Encore ensommeillée, elle ébouriffa sa longue chevelure avant de pencher la tête vers ses genoux pour la torsader et la maintenir en chignon flou avec un pic ajouré. Tant pis pour sa coiffure échevelée et trop tard pour troquer son jeans contre la robe qu’elle avait choisie pour le vamper. Ne la souhaitait-il pas vraie ? Elle lui demanderait de pouvoir utiliser sa chambre pour changer de tenue, voilà tout. Attrapant son baise-en-ville, elle se leva avant que son voisin ne lui écrase les pieds. Baise-en-ville… Encore une expression de sa grand-mère… qui aurait très certainement désapprouvé ce rendez-vous. Ou pas. A la mort de son grand-père, quand Lalli avait évoqué l’adultère dont il s’était rendu coupable, sa grand-mère lui avait répondu que certaines situations exigeaient à jamais le silence et la réfutation mais qu’elle savait depuis toujours qu’il avait fréquenté une autre femme.
Tout en avançant à petits pas dans le couloir rendu encore plus étroit par les autres voyageurs accrochés comme des tiques à leurs énormes bagages, Lalli observait le quai en contrebas. Elle sourit en apercevant Pierre qui scrutait la foule, en tentant de garder une allure tranquille et flegmatique alors qu’il pinçait et léchait ses lèvres. Allait-il deviner sa silhouette qu’il ne connaissait pas au milieu de tous ces inconnus ? Pour pimenter leurs jeux, elle ne lui avait envoyé que des photos d’elle tronquées. Et comme ils n’avaient pas échangé leurs numéros de téléphone, ils n’avaient aucun moyen de communiquer. En dehors de la messagerie de Twitter.
Messages privés
Pierre Bey @BeyPierre
Vous : Attrapez-moi quand je passe à votre portée ou je vais vous échapper…
Quelle peste, je suis ! Il n’est peut-être même pas connecté. Et s’il ne me repère pas parmi la foule ? La jeune femme le vit sortir son téléphone d’une poche de son long manteau noir. Ce qui ne prouvait rien. Il rit. Ce qui ne prouvait toujours rien. La porte était maintenant toute proche. Aucune réponse de sa part.
Le cœur battant, elle descendit les marches. Les hauts talons de ses bottines claquèrent sur le macadam du quai. Au milieu d’autres voyageurs dont elle adopta la foulée, Lalli passa devant lui sans qu’il réagisse. Mince ! Tant pis pour lui !
Soudain, elle sentit qu’on la saisissait par le bras, qu’une autre main lui enlevait le pic de ses cheveux. Elle ne bougea plus et retint son souffle, le cœur battant la chamade. La foule poursuivait sa course, indifférente à la scène qui se déroulait en son sein.
— Vous me devez un gage, murmura un homme, tout contre son oreille.
Elle reconnut la voix de Pierre et se retourna, en souriant.
— Ah oui ?
— Oui… J’aime l’odeur de vos cheveux… Votre parfum…
Et il se pencha pour embrasser ses lèvres, ses deux mains tenant son visage, ses doigts perdus dans sa chevelure. C’était doux. Chaud. Sensuel. Beaucoup trop bref.
— Venez, notre taxi nous attend. Nous passerons d’abord à l’hôtel. Vous pourrez revêtir une tenue plus appropriée à un rendez-vous d’amants…
— J’ai faim…
— Et moi, j’ai faim et soif de vous.
Pierre l’entraîna vers la place du 11 Novembre, là où la file de taxis offrait une chorégraphie insensée aux voyageurs happés par les tentacules cocaïnés de Paris. Son compagnon se dirigea vers une berline allemande et lui en ouvrit la portière puis il contourna le véhicule pour prendre place à ses côtés.
— 2 rue Mahler, hôtel Emile. Merci.
Le chauffeur acquiesça en silence et entreprit de s’insérer dans le trafic. Lalli repéra qu’il tournait à gauche pour ensuite bifurquer à droite sur la rue du Faubourg Saint Martin. Le trajet était censé durer 15 minutes. Elle connaissait peu ce quartier du Marais où se situait leur chambre mais savait qu’il était proche de la Place des Vosges, de petits restaurants et pas très loin de l’église Saint Paul. Mais que lui importaient toutes ces infos ? Ils ne se rencontraient pas pour une visite touristique à deux mais pour se découvrir l’un et l’autre. En profondeur.
La main de Pierre la sortit de ses pensées. La chaleur de sa paume au travers de son jeans lui procura de tels frissons qu’elle en trembla. Ce qu’il remarqua de suite.
— Vous auriez été en robe, j’aurais glissé mes doigts entre vos cuisses.
— Et j’aurais adoré. Le chauffeur aussi, bien sûr.
— Je réfléchis à votre gage.
— Vous mentez mal. Vous l’avez déjà choisi.
Pierre rit. Elle saisit sa main et porta ses doigts à sa bouche. Elle l’entendit gémir. Le chauffeur aussi qui leur jeta un regard intrigué en les matant dans son rétroviseur.
— Si vous pouviez rester concentré sur votre conduite, nous aimerions arrivés sains et saufs à notre hôtel, merci. Nous avons beaucoup à nous dire tous les deux. Nos corps aussi.
Lalli éclata de rire.
— Je vous adore. Vous m’avez ôté les mots de la bouche.
— Vous adorerez autre chose qu’il me plaira beaucoup de vous entendre réclamer.
— Salaud !
— Déjà ! Nous avons à peine entamé les préliminaires. Vous êtes délicieuse.
Elle se pencha vers lui, glissa subrepticement sa main entre ses jambes et lui lécha les lèvres.
— Pour cela, attendez de m’avoir goûtée plus en profondeur… Han ! Vous rougissez ! J’adore !
— Peste ! Je vous adore, TOI.
Ils arrivèrent devant l’hôtel avant que leurs caresses ne soient devenues trop impudiques. Le chauffeur en fut pour ses frais. Lalli descendit alors que Pierre réglait la note. Il la rattrapa sur les marches du perron et la plaqua contre la façade. Il l’embrassa avec fougue, frottant son sexe durci contre son ventre. Elle gémit.
— Montons ! Mes lèvres, mes mains et moi avons une envie folle de te voir nue.
En entrant dans la chambre, Lalli se débarrassa rapidement de son manteau et de ses vêtements pour aller dans la salle de bains. Elle remarqua à peine les motifs gris sur le mur, le grand lit double, le fauteuil design placé devant le bureau où les attendait de quoi s’offrir un café ou un thé.
Elle tourna les robinets de la baignoire, se glissa dedans dès que l’eau fut assez chaude. Elle s’assit et soupira d’aise. En rouvrant les yeux, elle s’aperçut que Pierre était appuyé au chambranle. Il était encore vêtu mais la matait sans vergogne.
— Ne soyez pas timide, rejoins-moi…
Lalli l’observa pendant qu’il retirait son jean et sa chemise. Son corps lui plaisait. Il s’avança vers elle et entra à son tour dans la baignoire. La jeune femme le laissa se glisser derrière elle et quand il fut installé dos à la porcelaine, appuya l’arrière de sa tête contre son épaule. Pierre lui embrassa la tempe.
Elle ferma les yeux. Et les mains de son amant parcoururent son corps avec une lenteur raffinée. On aurait pu croire qu’il en connaissait déjà toutes les courbes et les creux, tous les endroits secrets qui pouvaient l’amener au plaisir. Lalli jouit plusieurs fois sous ses caresses.
— Je vous déteste !
— J’aime. Déteste-moi encore plus. Ton cul va m’adorer.
— Salaud !
— Salope ! Embrasse-moi, Douceur…
Plus tard, Pierre avait pris plaisir à accrocher ses bas, à attacher sa robe portefeuille et à relever ses cheveux pour dégager ses pommettes. Elle avait choisi de ne pas porter de culotte. Il avait souri. Après s’être légèrement maquillé et parfumé, Lalli avait attendu qu’il se rhabille. Elle avait aimé la façon qu’il avait de se vêtir. D’enfiler ses bagues. D’entourer son cou de ses écharpes. De se parfumer.
La façon dont ses belles mains papillonnaient la fascinait.
— J’aime ta bouche. Tes mains. Ton cul. Ta queue…
— J’aime ton sexe. Ta mouille. Ta bouche. Ton cul. Tes jambes… Ta façon de t’abandonner…
— J’ai faim.
— Viens, sortons manger.
Ils dînèrent juste à côté, place du Marché Ste Catherine. Pierre s’amusa de la voir rougir quand il glissa sa main entre ses cuisses et l’emmena à nouveau jusqu’à la jouissance.
Elle rit quand il accepta de goûter son plat alors qu’elle lui donnait la becquée d’une main et lui caressait l’entrejambe de l’autre. Leur voisine de table fut outrée par leur conduite et s’empressa d’en informer son mari qui les félicita de s’aimer sans limite. Ce qui les amusa encore plus.
— Je suis si bien…
— J’aime. Viens, rentrons. J’ai envie de dormir avec toi, contre toi, nue.
— Garçon ! L’addition, s’il vous plaît ! Mon amant a terriblement envie de me baiser.
— Tu adores.
— Je t’…
— Chut !
L’article LA RENCONTRE est apparu en premier sur Impudique Magazine.
Draguer sur Internet est un art, et comme souvent avec l’art, un apprentissage technique est nécessaire. Quand on drague en ligne, de nombreuses difficultés se posent. Notamment quand on essaie de draguer une femme. Ma petite expérience des sites de rencontre en ligne me pousse à penser qu’il est beaucoup plus aisé pour une femme d’obtenir des retours favorables d’un homme que l’inverse. Question d’offre et de demande sûrement. Le monde sensuel et amoureux n’échappe pas à la loi du marché.… Lire la suite
Cet article L’art de draguer sur Internet en trois points est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article du Tag Parfait est réservé uniquement aux visiteurs ayant souscrit à un abonnement Patreon et il est protégé par un mot de passe.
Pour le lire, veuillez saisir ci-dessous le mot de passe que vous avez reçu par e-mail ou dans votre messagerie Patreon :
Mot de passe :
Coucou me revoilou ! Après 2 semaines dans un pays où il est formellement interdit d’importer du matériel pornographique et où la connexion Internet s’apparente souvent à un parcours du combattant, je suis assez content de retrouver la magie de la fibre et de la 4G pour fabriquer des petits gifs au hasard de mes recherches porno. Rave on !
Cateyes0812 fait partie des ces amatrices qui s’appuient sur Pornhub pour se faire connaitre et apporter une touche de créativité dans le game. Mettre la caméra au plafond ? Allez ! Se faire prendre par un ange tatoué ? Et pourquoi pas ! Elle aime également beaucoup la masturbation en face à face, un tag qui n’a pas de nom mais qui a définitivement mon pouce !
La génération internet n’a plus le temps de mater des films entiers, il lui faut un concentré d’émotions en moins de 3 secondes. Dans ce gif, tout est là : du suspens avec une bite qui sort doucement de son trou, une surprise, du désir, puis interrogation métaphysique sur la marche du monde. Un mix émotionnel qui nous amène un excellent fap avec Aidra Fox. Gloire au glory-hole !
Quand je serai à la retraite, je ferai comme ce vieux Japonais à jouer avec la teub de ses amis attachés. Après une vie de labeur, certains pratiquent la pêche, d’autres s’inscrivent au club de bridge du coin, pour lui c’est de tapoter des glands qui l’occupe (et collectionner les masques flippants, regardez bien).
Ne négligez pas l’hygiène bucco-dentaire, une gingivite est si vite arrivée. Un brossage efficace après chaque repas, ainsi qu’une inspection par un professionnel une fois par an pourrait vous éviter ce désagrément. Faites donc comme le couple LeoLulu qui s’inspecte mutuellement la bouche (et la bite).
Dans le Pornhub Game quand on est millionné, on fête ça par une sodomie, un verre de champagne et une vidéo pour remercier les fappeurs d’être toujours plus présents. Un concept qui pourrait inspirer les Youtubeurs.
Ouille, j’aime quand ça pique, c’est à la fois bizarre et érotique. Et bien vous savez quoi ? Vous allez être servi par ce test ! Aujourd’hui, je teste un vrai petit outil pour la partie SM du BDSM, une roue à pics (ou roulette de Wartenberg) de mon partenaire Dèmonia. Voyons voir ce que…
Cet article Test de la Roue à pics 1 rang de Dèmonia, ouch j’aime quand ça pique ! est apparu en premier sur NXPL.
J’ai longtemps cru que la perte de la virginité était forcément douloureuse. Il y a quelque temps, après avoir lu cet intéressant article de Martin Winckler, j’ai posé la question à mes amies sur Facebook. Les réponses ont été très différentes. Beaucoup de femmes ressentent une douleur légère, certaines une douleur plus forte (qui peut … Read More →
The post Virginités appeared first on Julie Derussy.
Cette année encore, notre équipe de Strasbourg se mobilise au Marché de Noël sur la place Kléber, dans un chalet au Village du partage
Nos bénévoles et les personnes accueillies se sont mobilisé.e.s pour fabriquer couronnes de Noel, bretelles, décorations de Noël et autres bougies en cire d'abeille pour remplir notre chalet au Marché de Noël qui débute ce vendredi 24 novembre, et continue jusqu'au 24 décembre.
Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux pour discuter avec vous de la lutte contre la prostitution, l'accompagnement des personnes et vous exposer nos actions !
Du neuf (et de la meuf) sur les rives du sexe en sons : le podcast cash C’est tout meuf met à l’honneur les voix féminines d’aujourd’hui et régale nos esgourdes à coups d’habitus pornos, de train-train trivial, de plans cul d’un soir. Derrière ce projet se tiennent Maïwenn Guiziou et Marie-Cécile Lucas, à qui l’on doit déjà les truculents Trucs de meufs et Tinder surprise. Une émission décomplexée et générationnelle produite par la pourtant chaste RTBF.
Tout comme L’émifion, C’est tout meuf traduit une nécessité de la part des meufs en question : celle d’enfin parler Q, menstrus, loses au lit, libido et dildos, bons coups, porno (web ou VHS), pénétration anale et plaisir solitaire, sans chichis ni tabous. L’intimité féminine s’y effeuille dans une atmosphère propre au langage-podcast (conversations collégiales, zen, complices, non-censurées), entre bonne humeur et hymen, au fil de vérités nues et crues. Dédié à la culture pornographique, le second épisode abonde d’anecdotes : non content de causer twerking, on y avoue son excitation des vidéos « où les filles sont attachées par des cordes spéciales, avec les seins super compressés« , la fascination vouée aux « mecs hétéros qui aiment se faire prendre par un gode-ceinture« , sa réticence à l’égard de ces mecs patauds qui « veulent te faire un cuni comme dans un porno » et des actrices un peu trop Actor’s Studio dans l’âme « qui ont un orgasme tout le temps, même lorsqu’on leur retire la couette !« .
« Tout ce qui est anal, ça me plait pas du tout…mais j’adore voir une nana se faire prendre par le cul » entend-t-on au détour de deux éclats de rires. Tout est dit, non ? Sans culpabilité ni diabolisation, les confessions féminines se dégustent entre quelques facéties. A travers ces discutes, il s’agit avant tout de « dresser le portrait de cette génération d’entre-deux – arrivée après les combats féministes et la révolution sexuelle, mais pas encore dans un monde totalement paritaire« , raconte Maïwenn Guiziou du côté du site de la RTBF. Des bonnes ondes qui permettent, une fois n’est pas coutume, de désacraliser la « chose ».
Rencontre avec Cédric, un homme hétérosexuel, marié et père d’un enfant. Très influencé par les travaux féministes, il réfléchit depuis des années au mythe viril, et à ses conséquences concrètes dans sa vie personnelle. Il tient un super blog de bande dessinée - le Mecxpliqueur - qui explique des trucs de mecs aux mecs.
Comment et pourquoi peut-on refuser la virilité ? Comment cette réflexion change-t-elle la manière dont il élève son fils ? Sa vie de couple ? Sa sexualité ?
“On peut être un homme hétérosexuel et avoir une masculinité qui ne correspond pas au mythe viril unique, être très à l’aise, heureux dans sa vie. Être émotionnellement satisfait de pouvoir exprimer toute une palette d’émotion qui va au delà de la frustration et de la colère. Je suis heureux de pouvoir être ami avec des femmes sans en attendre toujours des faveurs sexuelles. Je suis heureux de pouvoir être ami avec des hommes et leur parler de tout, y compris de sujets très engageants personnellement. Je ne suis pas dans une recherche de la séduction permanente avec les femmes, ni dans la recherche de prouver ma virilité de façon avec les autres hommes.”
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Regarder le dessin animé Steven Universe
Signer la pétition pour un congé paternité digne de ce nom
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Passage du Désir dispose de sa propre gamme de sextoy et elle est de plus en plus étoffée, c’est une bonne nouvelle car ils privilégient un bon rapport qualité prix. Aujourd’hui, je vais vous présenter le mini vibromasseur ultra puissant Passage du Désir Loïca, un mini vibromasseur que l’on peut emporter vraiment partout. Présentation du…
Cet article Test du mini vibromasseur ultra puissant Passage du Désir Loïca, une star est née ! est apparu en premier sur NXPL.
Il est courant de dire "miaou" quand on veut un "calin", de jouer les chattemites au lit et de faire ronron en manière de volupté… La femme est une chatte. Son sexe s'appelle "minou". Au Moyen Age, pourtant, c'était un lapin. Pourquoi ce changement ? De quand date l’analogie femme-félidé ?
«Les métaphores de la pilosité pubienne de la femme font le plus souvent appel à la flore» : buisson, bosquet, bois sacré, jardin, broussailles, bocage, pelouse, gazon, chicorée… Côté faune, en revanche, la métaphore est unique : c’est «le chat (la chatte désigne plutôt le vagin)». Dans un livre intitulé Les Petits cheveux Histoire non convenue de la pilosité féminine, Jean Feixas et Emmanuel Pierrat soulignent l’absence de choix pour désigner par allusion le triangle pubien. Chat, minou et minet. Voilà tout. Les illustrations de leur livre en témoignent : les chats sont nombreux dans les images licencieuses du début du XXe siècle. La présence du Felis Catus –surtout s’il est noiraud– favorise les ventes : à coup sûr, cette image est libertine. Certaines cartes postales montrant une femme caressant un chat (noir) comportent des petits poèmes. Celle qui s’intitule Minet s’ennuie, par exemple : «Tu sais combien Minet aime les friandises/ Les éclairs à la crème et les langues de chat / Toutes ces restrictions, tu penses, le défrisent / Mais, quand tu reviendras, comme on le gâtera.» Sur la photo, le ronronnant matou porte un pelage d’un beau lustré. Ce chat-là, certainement, est beaucoup caressé.
Appeler un chat un chat
Reste à comprendre l’origine de cette fixation féline. Pour l’ethnolinguiste Jean-Claude Dinguirard, auteur en 1973, d’un article intitulé «Faut-il appeler un chat un chas ?», l’association Minou-Motte velue date du XVIe siècle environ. Il en veut pour preuve un poème de 1550 qui, faisant le blason du corps féminin, compare son sexe à un animal qui s’amuse : «…Agille et prompt en tes follastres jeux / Plus que le Singe ou le jeune Chaton, / Connin vestu de ton poil folastron…». Tel un petit chaton étourdi au coeur léger le sexe féminin s’orne de poils qui vont dans tous les sens et tournent sur eux-mêmes. Son allure brouillon évoque l’idée d’un chat bohème. Jean-Claude Dinguirard souligne qu’en France, jusqu’à cette époque le sexe féminin est appelé connin, c’est-à-dire lapin. Pourquoi est-on passé du lapin au chat ?, demande-t-il. Il affirme que le mot connin est couramment utilisé jusqu’à la fin du XVe siècle, sans que cela paraisse inconvenant. «Mais il ne fait aucun doute que le mot, à la fin du siècle suivant, est devenu fort bas : les honnêtes gens, qui le proscrivent de leur vocabulaire, recourent à des périphrases révélatrices (“le gros mot”) et rivalisent d’ingéniosité dans la confection des Deckwôrter (le “Quoniam bonus” ; “le Noc”)». De fait, le mot qui était neutre jusque là, et s’appliquait à toutes les femmes ne désigne plus que le sexe des petits filles.
Connin, connaut, con, connasse : les âges de la femme
Au XVIe siècle, le sexe des petites filles est appelé : connin. Celui des adolescentes est appelé : connaut. Celui des femmes adultes : con. Celui des vieilles femmes : connasse. Le mot connin est donc de moins en moins utilisé, remplacé par le mot chat que les plaisantins mettent volontiers au féminin par allusion à la locution populaire «friand comme une chatte». De fait, le comportement sexuel du Felis Catus frappe les esprits : «la chatte passe pour insatiable, et s’il est un lieu commun parémiologique, c’est bien la constatation dépitée que si un coq suffit à dix poules, dix hommes ne suffiraient pas à calmer les ardeurs d’une seule femme.» L’association chatte en chaleur / femme frustrée fait mouche. A partir XVIe siècle, en France, les jeux de mots et les plaisanteries grivoises sur les chattes se multiplient. «Tabourot des Accords se fait l’écho d’une plaisante équivoque entre “chaste et pudique” et “chatte et publique”.» Comme par un fait exprès, «c’est justement aux XVIe-XVIIe siècles que se produit ce fait de civilisation : le chat devient un animal de bonne société.» C’est-à-dire qu’il est adopté comme animal de compagnie. Sa réputation de «bête vulgaire» ne le quitte cependant pas tout à fait.
«Comme il aime son chat, il aime sa femme»
Animal familier, mais sulfureux, le chat devient le symbole courant de la jouisseuse, ainsi qu’en témoignent les proverbes rassemblés par Jean-Claude Dinguirard. D’un homme marié, les gens disent : «Comme il aime son chat, il aime sa femme», ce qui peut se traduire : il la caresse beaucoup. Un autre proverbe confirme : «Belle femme doit avoir qui de par soi aime le chat.» Traduction : seul un homme qui aime les chats peut satisfaire une femme, car ces deux créatures en réclament sans cesse. Un autre proverbe l’exprime ainsi : «Qui du chat est ami, épousera certainement femme à grande bouche». «Femme à grande bouche» signifie : «gourmande de sexe», pour ne pas dire «dépravée». A partir du XVIe siècle, l’association entre le chat et le sexe féminin devient si populaire que pour punir une femme, on bat un chat qui la symbolise. Jean-Claude Dinguirard mentionne l’existence de charivaris au cours desquels, pour humilier publiquement une femme jugée coupable d’exploiter son mari, «on se passe un chat de main en main en le maltraitant tant et plus. C’est ce qu’on appelle faire le chat.»
Chat : métaphore du sexe pour le plaisir ?
Eliminé du vocabulaire, le mot connin laisse la place à chat, notamment dans la langue érotique. «On peut d’ailleurs se demander si cette substitution ne traduit pas aussi un bouleversement dans les habitudes mentales des Français : au sexe de la femme vu comme générateur d’enfants (cf., d’une femme prolifique, c’est une lapine) succéderait une vision où il ne serait plus qu’objet érotique, sans référence à la procréation, voire de façon à la nier.» Pour Jean-Claude Dinguirard, il n’est pas innocent que le chat –fortement associé à la duplicité– soit préféré au lapin : nous sommes en pleine Renaissance, à l’époque même qui voit surgir la notion de pudeur. Qui dit pudeur dit : plaisir interdit, transgression, jouissance coupable. La sexualité n’est plus une fonction naturelle. Elle devient honteuse et d’autant plus excitante. Dans l’imaginaire français de l’époque, le chat mâle n’est pas un bon père. Il aime forniquer puis abandonne la femelle, sans prendre soin des petits qu’il considère comme des rivaux en amours et qu’il n’hésite parfois pas à éliminer… Un jouisseur sans coeur ! L’ethnolinguiste souligne : «On sait que les chats ont la réputation de détruire volontiers leur progéniture, et telle phrase de Noël du Fail laisse fort à songer : “nos enfants, nous, comme les chats, ne les voudrions voir qu’une fois l’an». Autrement dit, le chat pourrait fort bien avoir pris, dans la langue française, la place du lapin parce que le chat ne songe qu’à son bon plaisir. Egoïste, voluptueux, sensuel et sans cesse à miauler. Le fait que les femmes soient associées au chat traduit bien le changement profond des mentalités qui s’opère au tournant du XVIe siècle.
.
A LIRE : Les Petits cheveux. Histoire non convenue de la pilosité féminine, de Jean Feixas et Emmanuel Pierrat, éditions La Musardine, 2017.
«Faut-il appeler un chat un chas ?», de Jean-Claude Dinguirard, publié dans Ethnologie française, T. 3, No. 3/4, Pluralité des parlers en France, 1973, p. 245-252.
Stop aux violences ! Stop aux meurtres. Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs associations se mobilisent et organisent un concert à Metz. Pauline Mancini dénonce dans ses textes les violences faites aux femmes.
Le Mouvement du Nid de Moselle est partenaire de cette manifestation organisée par Osez le féminisme 57, avec d'autres associations locales.
Le concert, libre et gratuit, se déroulera Colonne de Merten, Rue Serpenoise, à 15h30.
Si pour vous une dominatrice est forcément vêtue de cuir ou de latex, porte des cuissardes, des bottes ou des chaussures à talons aiguilles, possède un donjon SM avec tous les accessoires classiques tels que des martinets, fouets, cravaches, menottes, paddle, croix de Saint André… Nasty Natascha ne vous séduira probablement pas.
Cette dominatrice réelle d’origine hispano-marocaine est une femme dont le charme et la personnalité se situent dans son côté nature et naturel, dans le plaisir évident qu’elle prend à être sadique et sans pitié avec ses soumises et ses soumis qui ne font pas semblant de souffrir voire de pleurer ce qui amuse et fait même rire Nasty Natascha qui se moque de ses esclaves.
Ses séances de domination sont toujours filmées dans la même pièce blanche quasiment vide d’un appartement, où seul un canapé, blanc lui aussi, est utilisé pour une partie des vidéos. Et ne pensez pas qu’il n’existe que quelques vidéos, détrompez-vous, il en existe déjà plus de 200 disponibles chacune pour quelques dollars en téléchargement sur sa page du célèbre site CLIP4SALE : https://www.clips4sale.com/studio/35042/nasty-natascha—break-up-bitch-wmv
Ce qui fait le succès et la renommée de Nasty Natascha c’est justement le fait qu’elle est elle-même, qu’elle fait ce qu’elle aime uniquement (et cela se voit) et qu’on l’imagine aisément comme pouvant être notre sadique voisine au charme unique issu de ses origines espagnoles et marocaines. Ses pratiques préférées font également d’elle une femme autoritaire singulière : elle adore donner des volées de gifles violentes, recouvrir de ses crachats le visage de ses soumises et de ses soumis, se faire lécher le dessous de bras comme ses pieds quand ils sont bien sales, cracher et se moucher dans la bouche de ses « victimes » tout en les insultant (en anglais et avec un délicieux accent)…
Mais les quelques extraits vidéos disponibles ci-dessous vous permettront de vous faire une meilleure idée d’elle que tous les mots que je pourrais encore ajouter à cet article.
Vous déciderez ensuite si ses extraits vous donneront envie de télécharger une ou plusieurs de ses nombreuses vidéos disponibles ici : https://www.clips4sale.com/studio/35042/nasty-natascha—break-up-bitch-wmv
Karolyn Camden
(rédactrice en chef)
Plus d’extraits gratuits de vidéos de Nasty Natascha ici : https://fr.pornhub.com/playlist/62325652
Climat morose, climat enjoué, les émotions cohabitent dans le porno comme dans nos vies, comme dans la vie de ses acteurs et actrices. La parole se libère et l’humour est toujours présent. Certaines choses évoluent dans le bon sens, d’autres continuent sur leur chemin vertueux. Missy Martinez et August Ames ont tourné ensemble, ce qui me ravit. Les indépendants de Pornhub fêtent leurs bons chiffres, on découvre de nouveaux talents et on se rappelle des anciens. C’est la marche du monde, celle du X, la mienne et la vôtre, toutes s’entremêlent dans ce rendez-vous hebdomadaire des nouvelles d’un milieu qui a pour seul but de nous donner du plaisir.
___________________________
C’est au tour de Lily Cade de faire l’objet d’un call-out pour agressions sexuelles. Dolly Leigh a tiré la première, suivi de Jasmine Summers. Le milieu n’est pas étonné, Nikki Hearts en parlait en sous-main depuis des lustres.
Everyone should hopefully be aware of the abuse and assaults Lily Cade has committed at this point. I have deleted all my videos with her & want nothing to do with her. Please stay safe and stay away from her.
— Dolly Leigh (@MissDollyLeigh) November 19, 2017
Lily Cade assaulted me at my very first Xbiz awards in a bathroom stall directly after assaulting another girl in another bathroom stall. https://t.co/jPelaLOshU
— Jasmine Summers (@JustJasminexxx) November 19, 2017
I've been speaking out about what a toxic person @lilycade is within this industry for years, glad some other people are too.
— Nikki Hearts (@NikkiHeartsx) November 20, 2017
Je n’ai pas trouvé la nomination qu’évoque Leigh Raven. Pour l’instant, seul AVN a publié une liste et elle n’est pas dedans.
The fucked up part is that she is nominated for best GG scene for a company that allows her to abuse women. It's disgusting. https://t.co/P1u85wF59K
— Leigh Raven (@leighravenx) November 19, 2017
Ron Jeremy se fait aussi descendre en règle. On en a parlé vendredi dernier. Il est accusé de multiples attouchements non sollicités (et de viols), les témoignages continuent d’apparaître sur Twitter.
At my first #adultindustry event @RealRonJeremy took me into a stairwell, shoved his hand up my white dress, made me bleed.
This can’t be the norm anymore.
Thank you @gingerbanks1 @ejdickson @ninaland @therealJuliaAnn @KSLibraryGirl & all. https://t.co/QXjDL1uRjJ @RollingStone— Siouxsie Q James (@whorenexxxtdoor) November 17, 2017
At my first xbiz conference I approached Ron Jeremy for a photograph. He attempted to finger me and I told him to stop and he persisted. pic.twitter.com/zsdjDeQJ5T
— Mona Wales (@MonaWalesXXX) November 20, 2017
____________________________
Bree Mills opère une petite révolution dans le milieu. Si ce projet de rémunérer les performeurs et performeuses en royalties débouche sur une réalité, cela va changer beaucoup de choses.
THE RIGHT FOR ADULT ACTORS to earn residual commissions on the professional scenes they’ve shot, like any other mainstream artist. In 2018, we will re-write the rule book. RT if you agree and DM for details. #Royalties #GammaStars
— Bree Mills (@TheBreeMills) November 19, 2017
Elle continue aussi son étude de marché sur Twitter. Meilleur outil pour les entrepreneurs.
QUESTION: What is your dream porn site / series that doesn’t actually exist yet …. but should?!
— Bree Mills (@TheBreeMills) November 16, 2017
Dion de Rossi, talent émergeant, navigue toutes voiles dehors entre le mainstream et l’indé européens. Cette aventure chez Fake Taxi lui a plutôt plu. J’adore les épisodes lesbiens avec Ava Austen perso. Voilà, c’était mon avis.
My throat is super sore from testing my gaggig and deepthroat limits on @FakeTaxi and it makes me happy
— Dion De Rossi (@DionDeRossi) November 17, 2017
Ersties a lancé son podcast animé par les femmes à la tête de cette société brillante.
The Ersties Podcast: Episode 1
"…Expect candid opinions, stories from the industry, general chitchat and a refreshing outlook on the world of sex"
Listen here:
Soundcloud- https://t.co/SWfQUtXgtN
Stitcher- https://t.co/LLLyArkieW
iTunes- Coming in your ears soon pic.twitter.com/d2O96zckD4— Ersties (@Ersties) November 18, 2017
Isabel Dresler, souvent derrière la caméra, se pose des questions sur l’éthique de son métier de pornographe. Elle réfléchit à tout ça et ça a l’air bien compliqué.
So anxious about ethics. So anxious about my ethics. So anxious about ethics that I’ve been losing sleep specifically because of anxiety about ethics. How do y’all do the right thing?
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) November 16, 2017
Adriana Chechik tente de stopper un pirate qui vole les contenus de plusieurs actrices sur OnlyFans.
Hey @OnlyFansApp can you find who joined mine and these other girls in the month of October so we can block his rapid piracy?!? pic.twitter.com/IU5GI0hElR
— adriana chechik (@adrianachechik) November 15, 2017
Greg Lansky a ramené Tori Black dans le Boy/Girl. Et en plus, il a rejoué la scène de Basic Instinct. Chaleur.
WATCH the exclusive trailer for @misstoriblack's long awaited comeback, happening ONLY on #vixen by @greglansky pic.twitter.com/6evcsx4Mk9
— VIXEN (@vixen_com) November 18, 2017
Une parodie qui a attiré les critiques du milieu, celle de Stranger Things. Il est question de sexualiser des personnages mineurs dans le débat. Je vous laisse fouiller dans les réactions, si ça vous intéresse.
Look I get we all love Stranger Things, but let's not turn into into a porn and sexualize characters that are CHILDREN. Like… you guys actually did that. Stop.
— Dolly Leigh (@MissDollyLeigh) November 12, 2017
Holly Randall partage des photos de sa mère nue pour Playboy, la célèbre Suze qui a inventé un style de pornographie/érotisme bien à elle. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une fille poster sa daronne à poil sur les réseaux.
Downloaded my mom Suze Randall's self portrait shoot that she did for @playboy back in the 70s (before I was born). Love that I'm a photographer for @Playboyplus now, it's all come full circle! pic.twitter.com/jEv0yygoG6
— Holly Randall (@hollyrandall) November 15, 2017
Dominic Rystan a l’air de faire du contenu très intéressant et plutôt excitant.
New video available here https://t.co/smAEi7zF0l pic.twitter.com/MVrUCIgN9w
— Dominic Rystan (@DomTheStud) November 15, 2017
____________________________
L’amateur français de Pornhub est à l’honneur. Tout d’abord, la fameuse Lele, princesse de l’ASMR, susurre aux nos oreilles, zone érogène insoupçonnée, son million de vues sur le tube. Belle performance, beau cadeau avec une série de photos avec de beaux dessous.
1 million views. Thank you so so so much for your love, support and kindness <3 Check out the other pics on my #pornhub account. It's my gift to you <3#LIVY https://t.co/kSyBQTudyq pic.twitter.com/loWnlfm8iK
— Lele (@ohshititslele) November 16, 2017
Trois ans que Cronos et Philyra régalent avec leurs vidéos. On continue de les suivre surtout que de nouvelles choses se préparent pour eux. À suivre.
3 years of happiness
A new video is coming soon to celebrate this! pic.twitter.com/ti5TgegLO1— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) November 16, 2017
Mais qui est Mutinaea ? Camgirl française plutôt mimi. Va-t-elle faire des vidéos pour Pornhub Models ? À qui fait-elle ce clin d’œil ? Tant de questions, si peu de réponses.
Retour des lives ce week-end xx pic.twitter.com/STvJux9NU2
— Mutin(aea) (@mutinaea) November 13, 2017
Et chez les Ricains ? C’est la première fois qu’on voit la tête de monsieur Mori ? J’ai juste vu son énorme bite jusqu’à aujourd’hui. Et probablement demain. Et encore après-demain, drogue dure ce couple.
Dirty thoughts and mess souls! pic.twitter.com/mGpbV3sVFg
— Danica Mori (@Danika_Mori) November 17, 2017
Lindsey Love est de retour après la mini-rupture avec son mec. Elle croit que c’est déjà Noël. Faudrait penser à nous laisser tranquilles avec ça. C’est pas l’heure encore.
Santa baby!!!! pic.twitter.com/sXLgvUfc1T
— Lindsey Love (@_LindseyLove) November 18, 2017
Chez les Fyre, on se fait bolosser par le chat. Moi qui croyais que c’était Olivia la chef.
That’s pretty much how it goes in this house. He loves that kitty so much he lets her boss him around. pic.twitter.com/JV2ollZI87
— Lady Olivia Fyre (@LadyOFyre) November 14, 2017
____________________________
Pas de tweet de Janice Griffith cette semaine, car elle est bloquée. Le hashtag #freejanice a circulé. Au moins sur Instagram, elle se fait moins emmerder par les nazis.
I'm super pissed that @thejanicexxx got suspended. Again, political sex workers like Janice Griffith taken down with no warning or explanation – Nazis verified and hate speech passed over. pic.twitter.com/sal0Q7cHBA
— Liara Roux (@LiaraRoux) November 13, 2017
Est-ce que vous suivez Missy Martinez ? Faites-le, elle me fait trop rire. Meuf zinzin avec un humour détaché de son image. Elle mérite votre amour.
When companies photoshop your nipples into oblivion pic.twitter.com/SVja32v7D4
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 17, 2017
MY SPIRIT ANIMAL IS YOUR DADS FAT COCK
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 14, 2017
Et j’attends avec impatience cette scène avec mes deux nanas préférées du Twitgame : August Ames et Missy.
Here’s a sneak peek from @Brazzers SC of the 3way scene shot yesterday with the amazing @AugustAmesxxx and @XCorvus777 #BTAS #BTS #ZZForLife pic.twitter.com/Z5HA9YxFd2
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 15, 2017
Allez ! Une petite danse d’August pour la bonne humeur.
I got a golden ticket!!! @PornPros pic.twitter.com/dm490KaGtx
— August Ames (@AugustAmesxxx) November 17, 2017
Il y a Bryan Gozzling qui s’énerve. Il n’aime pas trop la drogue.
Show up to my set on ur nasty garbage drugs & meet the real fuckin Daddy…
— Daddy B (@BryanGozzling) November 18, 2017
Ne sont-ils pas trop mignons ?! C’est trop.
Two can play at this game #boxes #ifitfitsisits pic.twitter.com/Iqn9lFYT4H
— Lance Hart (@lancehartfetish) November 16, 2017
Riley Reid a écouté le dernier Soprano (je ne sais pas si c’est son dernier morceau, je n’irai pas vérifier). Ça lui a inspiré ce tweet.
Here’s my reminder to get off your phone & be present in your life. Toss the ball with your dog, plan a date with a friend, or read a book. There are plenty of ways to spend our time rather than on our phones. #TimeWellSpent
— Riley Reid (@rileyreidx3) November 14, 2017
Tuto facile pour devenir pornographe. Merci Lee Roy Myers pour ces conseils. Je m’y mets dès demain.
Porn Fact: Anybody with a camera, a light, a genital, a crotchless Batman costume, 3lbs of Gummy Bears, baby wipes, a roll of paper towels, a coffee maker, lube, a gold couch, and 3-9 hours to spare can be a pornographer.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) November 20, 2017
Tentative de vidéo rigolote sous un format populaire sur Instagram. Plusieurs membres actifs de la scène porno californienne y participent. Je vous laisse juger.
Retweet if you like pic.twitter.com/c5er067ApH
— Ricky Johnson (@yearofthericky) November 20, 2017
____________________________
Qui veut un print de Stoya la fitgirl ?
Limited Edition Art Prints of recent collabs with @NikolaTamindzic are available for purchase in 3 different sizes https://t.co/PGoTfcti6j pic.twitter.com/60A223IPPU
— Stoya (@stoya) November 14, 2017
Fraîchement arrivée dans le business, Alina Lopez sort ses atouts pour renverser les esprits des fans.
I want to do dirty things to you pic.twitter.com/DMg18NWWKD
— Alina Lopez (@ItsAlinaLopez) November 14, 2017
Ils se font payer pour mater du porno, Owen. Fallait y penser.
How do people who work from home not just masturbate all day?
— Owen Gray (@veryowengray) November 17, 2017
Si vous hésitiez à acheter l’iPhone X, voilà la qualité photo dont l’appareil est capable. Bientôt ma rubrique dans Les Numériques ou Numerama (mince, je ne connais pas la référence dans le test de téléphones mobiles).
The camera on my new phone is almost too high res. pic.twitter.com/jxhm22USuT
— Natalie Mars (@theNatalieMars) November 15, 2017
Je fonds devant Catjira.
Accidentally somehow got lost in my offline work and still awake, at 6AM work hard for you guys play even harder for you guys. Happy Monday! ♡ pic.twitter.com/LJ5nfivwPZ
— CATJIRA •tv (@catjiratv) November 20, 2017
Je trouve Flora extrêmement belle.
— Flora (@florarodgerss) November 19, 2017
____________________________
La vie c’est vivre nu. Ou faire des photos sexy.
@Brazzers pic.twitter.com/KcBApsBjYT
— Ms.Banks (@SarahBanksXxx) November 18, 2017
Booty Love pic.twitter.com/fVvibIHAVw
— Ersties (@Ersties) November 14, 2017
a couple photos I took of Jordan Lehn pic.twitter.com/xksbCbYY0A
— Owen Gray (@veryowengray) November 14, 2017
here are some portraits of @HunnyBearr i like. pic.twitter.com/S5hxJuc4og
— jalbxxx (@jalbxxx) November 14, 2017
L'iPhone 4S mon favori : surface lisse, dimensions tenant dans une main -ni trop long ni trop large- que ferais-je donc sans lui ? pic.twitter.com/3lcv7eRTLC
— Philyra (@missphilyra) November 15, 2017
I have a new set where I am carefully camouflaged as a throw pillow.
go vote for me: https://t.co/4GmqfccSqL pic.twitter.com/i8vMWLgYgD
— Blath. (@blathh) November 16, 2017
Life got you down? Need a little hand? I got you… pic.twitter.com/kzEids93Ns
— Alex Bishop (@IloveAlexBishop) November 13, 2017
Taurus at home pic.twitter.com/qwKQwH3X2P
— Audrey Angel MFC (@xoaudreyangel) November 15, 2017
– white & tan // tan & white – pic.twitter.com/HlONcrnhkR
— Alex (@AlexDeLaFlor) November 15, 2017
I love finding old pics pic.twitter.com/4IpxIujgii
— Lily Adams (@LilyAdamsXo) November 15, 2017
on set for one of my favessss @DogfartNetwork pic.twitter.com/1BfpSDvYJw
— Danger (@Abella_Danger) November 15, 2017
on set with @AnaFoxxx and @Artifice_Rex for @davidlordxxx "Dark Divas" @DevilsFilm #blackcandi pic.twitter.com/hrMvF99p9i
— blackcandi (@nigel_dictator) November 16, 2017
Good ass day shooting #transisbeautiful pic.twitter.com/9dSU4Oh8CQ
— mami (@AlisiaRaee) November 17, 2017
— María Riot (@riotmaria) November 17, 2017
— Nikki Knightly (@NikkiKnightly) November 19, 2017
Still low key obsessed with these photos by @carm_ina from Berlin pic.twitter.com/xJMObHWD1W
— Chelsea Poe (@ChelseaPoe666) November 19, 2017
Photo de une : Ana Foxxx et Tyler Knight par le dénommé Nigel Dictator.
Eh oui, deux semaines d’affilée avec Ana Foxxx, je fais ce que je veux. D’autant que vous cliquez moins quand une personne de couleur est en une, alors merci hein !
En 1887, la police doit réprimer les agissements de maniaques : «ces aberrés passionnels» embrassent par surprise des passantes, mais attention pas n’importe où. Ils les embrassent à l’endroit où elles ont des petits cheveux qui frisent, sur la nuque.
Au XIXe siècle, la rue n’est pas un endroit sûr pour les femmes qui se font agresser par «des amateurs, beaucoup d’amateurs» : dans ses mémoires publiées en 1887 (Un joli monde), l’ancien chef du service de la Sureté –Gustave Macé– raconte que des hommes (généralement âgés de 40 à 50 ans, issus des classes favorisées) agressent sexuellement des femmes… en leur posant un baiser dans le cou. Mais pas n’importe où. Ils choisissent toujours le même endroit : celui où les femmes ont des cheveux follets et où, de leur chignon, s’échappent des «petits mèches mignonnes et agaçantes». Ils posent leurs lèvres par surprise «puis ils s’esquivent […] en faisant claquer la langue d’une façon sonore, se léchant les lèvres pour savourer le parfum que les petites frisettes à la couleur préférée viennent d’y laisser.» Ce sont «les idéalistes du vice», conclut Gustave Macé, par allusion au fait que les «petits cheveux» renvoient par métaphore à ceux que les femmes possèdent plus bas.
«J’aime sa longue chevelure»
A la même époque, le poète Guilhem écrit : «Que de grâce dans sa tournure / Et quel maintien majestueux / J’aime sa longue chevelure / Mieux encore ses petits cheveux.» S’inspirant de ce poème, Jean Feixas et Emmanuel Pierrat publient un livre intitulé Les Petits cheveux, sous-titré Histoire non convenue de la pilosité féminine. C’est l’occasion pour eux de citer quantité de poèmes et d’anecdotes dont le sens brusquement s’éclaire à la lumière de cette analogie posée entre cheveux et poils. Impossible de comprendre les maniaqueries du XIXe si l’on ignore l’expression «femme en cheveux» : «il se disait d’une femme qu’elle était “en cheveux” (c’est-à-dire non peignés et répandus sur les épaules comme si elle sortait du lit ou s’apprêtait à y aller) pour indiquer qu’elle n’avait pas davantage de retenue dans son comportement sexuel que dans sa coiffure et qu’elle tenait même inconsciemment à le faire savoir.»
Femmes «en cheveux» : scabreux
Cette association entre la chevelure libre d’une femme et sa luxure supposée favorise tout un imaginaire autour des poils : les toisons pubiennes et les gousses (les aisselles non épilées) deviennent les enjeux de débats passionnés. Sont-il plus fournis, plus touffus et plus noirs quand la femme est «portée aux plaisirs» ? Sont-ils plus frisés quand elle a de l’expérience sexuelle ? C’est la question que pose le docteur Labarthe dans un Dictionnaire populaire de médecine usuelle en 1891. Il raconte le cas «d’une femme de Munster, d’ailleurs bien portante [sic], dont les poils du mont de Vénus descendaient jusqu’aux genoux, et celle d’une Lituanienne chez laquelle ils atteignaient 1,80 mètre, si bien que pour les empêcher de traîner par terre, elle était obligée de les enrouler autour de sa cuisse.»
La «Nuit sans étoiles» de la toison pileuse
Alors que les savants se passionnent pour les pilosités intimes (dont la touffeur est censée correspondre à une libido surpuissante), les fétichistes des cheveux établissent des correspondances entre la tête d’une femme et ses cuisses : embrassant sa nuque, ils croient enfoncer la bouche plus bas. C’est le monde à l’envers. Baudelaire, en 1866 (dans le recueil Les Epaves), publie un poème intitulé «Les promesses d’un visage» dans lequel on ne sait plus trop s’il parle de la physionomie faciale ou génitale : «Une riche toison qui est vraiment la sœur / De cette énorme chevelure / Simple et frisée qui t’égale en épaisseur, / Nuit sans étoile, nuit obscure». On est dans le noir, littéralement.
Les ongles à poils de 2016
On pourrait croire que de nos jours (libération sexuelle aidant) de telles aberrations ne sont plus possibles. Plus besoin d’embrasser une femme dans le cou pour s’offrir le plaisir d’un contact «déplacé» : le cunilingus ne fait plus l’objet d’une répression. On peut directement accéder aux poils pubiens là où ils se trouvent –sur le pubis– sans passer pour un déséquilibré. Mais alors… comment expliquer le succès des Furry Nails, les ongles ornés de toisons pileuses ? En février 2016, ils font leur apparition, sur les podiums de la Fashion Week new-yorkaise, aux mains des mannequins défilant pour la marque «Libertine». C’est Jan Arnold, le directeur de CND Nail Polish, qui les invente et depuis plus personne ne se gêne pour porter du poil aux ongles. Comme si le déplacement des poils au bout des doigts rendait leur existence plus légitime. Jean Feixas et Emmanuel Pierrat s’en amusent : même les sourcils, disent-ils, paraissent trop pileux de nos jours, tant le poil reste suspect. Leur ouvrage, richement documenté, en fournit d’abondantes preuves. La libido féminine ferait-elle toujours peur ?
.
A LIRE : Les Petits cheveux. Histoire non convenue de la pilosité féminine, de Jean Feixas et Emmanuel Pierrat, éditions La Musardine, 2017.
Cet article Warpaint – Love Is To Die est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article Max Frost – Nice And Slow est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article Rosie Lowe – Right Thing (Andrea Remix) est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article Chet Faker – Release Your Problems est apparu en premier sur Desculottées.
Une femme extraordinaire, c’est le titre de la nouvelle pièce d’Arthur Vernon qui se joue actuellement A La Folie Théâtre, dans le 11è arrondissement de Paris. Invitée à la première le 16 novembre dernier, j’eus l’occasion de découvrir ce nouveau spectacle vivant qui nous rend témoins d’une passion amoureuse dévorante, surprenante du début à la fin. C’est cocasse, troublant mais surtout un bon moment de détente !
Mystères et boule de plaisirUne femme extraordinaire, c’est l’histoire de Lila et Renaud, un couple épris de liberté sexuelle, qui enivrés de leur amour l’un pour l’autre décident de se marier à Las Vegas.… Lire la suite
Cet article Une femme extraordinaire : le polar érotique d’Arthur Vernon est apparu en premier sur Desculottées.
Une petgirl est par définition un être moitié femme moitié animal. Ou une femme qui fait ressortir son côté animal. Dans les faits c’est ce que l’on veut. Quand je suis devenue la soumise de Monsieur Laurent, je suis devenue pour mon plus grand bonheur Sa chienne. Dans le sens noble du terme, si l’on peut dire. je suis devenue Son animal de compagnie. Le petit être qu’Il devait éduquer, caliner, consoler, surveiller. Comment cela se traduit il concrètement ?
Education : Eduquer une petgirl ne se réduit pas à lui apprendre à marcher, monter et descendre des escaliers, manger dans une gamelle, boire dans une gamelle, faire la belle, donner la patte, apprendre la position assis, debout, couché, au pas, au pied. Non éduquer une petgirl c’est aussi la cultiver, l’instruire, parfaire son éducation intellectuelle. L’encourager dans sa vie vanille, lui permettre de s’épanouir professionnellement parlant. Pour une éducation réussi il faut que le Maitre soit attentive à son animal. Chaque animal réagit différemment. Il faut donc avoir la capacité de s’adapter à son animal.
Cet article du Tag Parfait est réservé uniquement aux visiteurs ayant souscrit à un abonnement Patreon et il est protégé par un mot de passe.
Pour le lire, veuillez saisir ci-dessous le mot de passe que vous avez reçu par e-mail ou dans votre messagerie Patreon :
Mot de passe :
Coucou c’est Gonzo, ça va ? Je suis actuellement en déconnexion totale du côté de la Baie des Cochons à Cuba, un pays qui n’a pas beaucoup accès à Internet mais comme on est prévoyant, on avait préparé cette salve avant mon départ. J’espère que tout se passe bien en France et que vous profitez bien de l’arrivée de l’hiver, ici un bon 27° nous caresse le boule, c’est très agréable.
Ashley de Homemade18 possède sans doute le blaze le plus pété du game mais a d’autres arguments, à commencer par ses seins, qui sont gros, lourds, doux et soyeux. On ne peut pas tout faire. Comme elle a compris que les clics se jouaient plus sur la vignette que sur le nom pour percer, elle les montre à qui mieux mieux, les malaxe et nous apporte beaucoup de bonheur. Merci faitmaison18.
La créativité passe par l’indépendance et par l’explosion totale des codes masturbatoires classiques. Mia Rand n’a pas besoin de mec, ni de votre avis pour planer très haut au dessus de la concurrence. Les mecs sont juste des teubs pour son plaisir, une fois le coït terminé, elle leur arrache la tête. Vous êtes prévenu.
Comme dans toutes les vidéos du genre, Mommy’s Girl nous vend des histoires de belles-mères fatales et autres MILFs en feu, puis finalement on se retrouve face à un scénario type pyjama party hardcore entre copines de fac, ménage à trois tradi entre actrices du même âge. On saluera tout de même la complexité athlétique du threesome, cette combinaison des mouvements précisément étudiée, cette alchimie géométrique des corps qui nous donnerait presque envie de réviser nos cours d’accrogym. Avec les drôles de dames Samantha Rone, Cadence Lux et Sarah Vandella en profs, c’est tout de suite plus sympa, avouez. N’empêche, pussy licking, squirting, sextoy, foot fetish, il n’y a bien que le porn pour contenir autant de mots clés en un seul gif (et quel gif !). C’est aussi ça, la magie de la vie.
Regard-caméra et mine déconfite, l’amatrice Evie Davis, alias SextaSeptima, semble ici nous dire que bon, un collier BDSM dans la bouche, c’est tout de même pas banal, ma bonne dame. L’un dans l’autre, on pourrait dire la même chose de ce canapé-lit qui n’a pas fini d’être déballé (faut croire) ou de cette grande carte du monde accrochée au mur, qui nous rappelle que pissing et cours d’histoire-géo ne sont pas forcément incompatibles. Assemblez le tout et vous obtenez une prémisse de Kamoulox.
La recette Teen Fidelity, on la connaît sur le bout des doigts. Teenagers (évidemment) tendance petites, casting nubile, blondeur candide, mini shorts en jeans, jupettes, petites culottes blanches, cours à réviser sur un coin du lit. Puis l’instant fatidique du blowjob. L’occasion d’observer, ici, les gestes lancinants d’Hannah Hays. Il n’y a que le gif qui puisse rendre compte du caractère intensément hypnotique de ce tag certes galvaudé, mais toujours aussi parfait. Les fétichistes des cheveux profiteront également des vidéos Teen Fidelity pour admirer les coupes harmonieuses des performeuses, toujours au poil.
Image en une : Mia Rand
Il arrive vite, le jour où l’on grandit et où l’on découvre que nous devons construire une « vie sexuelle ». Une part de notre existence dédiée au questionnement, consacrée à nos envies, nos désirs, nos corps et nos fantasmes. Dans ces films, dans ces émissions, sur ces forums, dans ces discussions : on nous assène que le…
Cet article Témoignage : Du mythe de la libido immaculée à celui du sexe parfait est apparu en premier sur NXPL.
Le mouvement libératoire du #metoo, qui secoue l’industrie du spectacle, mais pas que, n’est pas prêt de s’arrêter. Ce sont aujourd’hui les vieilles affaires pas très reluisantes de Ron Jeremy qui ressortent du placard. Comme le développe une conséquente enquête signée Rolling Stone, l’emblématique producteur et hardeur moustachu se traîne de nombreuses accusations de harcèlement et d’agression sexuelle.
La légende du porno a pour lui une sale réputation. Le bruit court qu’il n’hésiterait pas à être trop tactile avec les actrices, fans et modèles au gré des salons. Juin 2017 : la cam model Ginger Banks compile à l’attention du grand public de multiples tweets, vidéos amateurs et articles suggérant la régularité de ces abus. Parmi ces témoignages, celui, frontal, d’une autre camgirl, Miss Lollipop : « j’ai posé auprès de Ron Jeremy le temps d’une photo, et il a glissé son doigt sous ma culotte, l’a introduit dans mon vagin« . Sans grande surprise, la légende du film X nie les faits. Ou presque. Il bafouille. « Je ne crois pas que cela soit arrivé. Je l’ai peut-être juste un peu massé : un petit tapotement, une petite pincette, une petite pression… Je l’ai fait oui, mais j’ai toujours demandé la permission avant » explique-t-il au Daily Beast. Pour éclaircir ces ambiguïtés, il précise que « beaucoup de femmes viennent [le] voir pour se faire dédicacer un sein« . Jeremy résume tout cela à du simple « flirt » et rien de plus.
Balance ton JeremySomeone follows Ron Jeremy around at the expos and records him groping women. Just google "Ron Jeremy Gropes" and see for yourself.
— Ginger Banks (@gingerbanks1) February 17, 2017
Manque de pot pour Jeremy, le #balancetonporc est passé par-là depuis, et de nombreuses accusations refont surface ce mois-ci. L’article mastoc de Rolling Stone en aligne pas moins d’une douzaine. Une femme dénommée Leslie Sanchez l’accuse d’avoir dédicacé son sein contre son gré lors du festival Exxxotica de Miami Beach en 2007. La performeuse Jessica Drake déclare d’ailleurs que ce type d’abus est très courant chez lui : elle y aurait assisté au cours de divers salons. Courant 2014, c’est justement pendant un de ces rendez-vous avec les fans, au New Jersey, que Jeremy aurait abusé de l’actrice Getty Dane, glissant des doigts dans son vagin lors d’un photoshoot. Kendra Sunderland, fameuse ex-Library Girl, affirme au journal américain que Jeremy « aurait léché son sein sans son autorisation » le temps d’une convention du X à Dallas. La hardeuse Amber Lynn fustige plus globalement son comportement lors des événements publics pour adultes : celui d’un « chien agressif » aux mains baladeuses.
Non seulement cette réputation n’a rien de neuf, mais elle outrepasse le stade de la dédicace non consentie entre deux flashs. Rolling Stone rapporte plusieurs témoignages. La performeuse Jennifer Steele aurait été violée à deux reprises par la vedette du X, il y a de cela dix ans. Ginger Lynn, l’icône X des années 80, accuse également Jeremy d’avoir abusé d’elle, en décembre 1983, lors d’un tournage. D’une confession à l’autre, l’article de Rolling Stone dresse le portrait d’un homme qui userait largement de son autorité dans le milieu afin de « dépasser les bornes« . Surtout, Ron Jeremy apparaît en performeur exploitant à l’envi les codes, idées préconçues et événements générés autour du porno pour satisfaire ses pulsions, dans un cadre dit « professionnel ».
Ginger Lynn accuse Jeremy de viol
« Je ne suis pas Harvey Weinstein »Le 23 octobre dernier, comme l’indique AVN, les festivals ManyVids et Exxxotica ont déclaré qu’ils n’inviteraient plus l’acteur, pourtant grand habitué des lieux, suite à l’appel au boycott massif lancé par Ginger Banks sur les réseaux sociaux. Celui-ci nie à Rolling Stone ces nombreuses accusations de viol. Quant aux « attouchements forcés« , de sexes ou de poitrines, il le répète au média : dans ce genre d’événements, ce n’est que du show, du fun. « Je suis payé pour peloter, je touche les gens et les gens me touchent, c’est ce pour quoi je suis payé […] je n’ai rien fait de mal dans le cadre de ces conventions« . Jeremy poursuit de plus belle : « Je ne suis pas Kevin Spacey, Louis CK, Weinstein, Bill Cosby. Je n’ai jamais violé personne. Ces allégations sont de purs mensonges « . Ce dont on l’accuse relèverait, dit-il, du « non-fait« . Le sempiternel et déplorable argument du « c’est le job qui veut ça« . « Quand les gens m’ont dit que, vu mon métier, je ne pouvais que m’attendre à être agressée sexuellement… je ne m’attendais pas du tout ça. Cette normalisation me dégoûte« , déplore de son côté Ginger Banks. Un victim blaming transversal dans la société et qui fait écho aux affaires similaires dans d’autres sphères. Tout cela nous renvoie également à l’époque pas si lointaine du retentissant scandale James Deen. C’était il y a trois ans.
Ron Jeremy should be banned from all future adult trade expos. https://t.co/1RqzMc5xjl
— Ginger Banks (@gingerbanks1) June 25, 2017
Les choses ont-elles évolué depuis ? Oui et non. L’industrie continue d’étouffer ses scandales, et les accusés de nier en bloc. Alors que les plaintes d’actrices se succèdent, la défense s’organise actuellement autour de Jeremy. Le comédien est soutenu par de nombreux cinéastes fidèles, comme le pape de la parodie Alex Braun : « ce n’est pas un violeur, mais un excité qui veut baiser des filles, comme 99 % de la population hétéro qui compose l’industrie du film pour adultes » avance ce dernier non sans maladresse. Pourtant, un vent nouveau semble souffler sur l’Autre Hollywood. Comme le démontrent les cas justement évoqués par l’acteur lui-même, les réseaux sociaux constituent aujourd’hui une forme d’empowerment pour celles et ceux qui restent dans l’ombre. Les grandes statures du business, jamais à l’abri d’un lanceur d’alertes ou d’un bad buzz, ne sont plus intouchables. Les mentalités, elles aussi, changent. La majorité des témoignages de fans, camgirls ou pornstars à destination de Jeremy viennent de femmes qui ne supportent plus d’être considérées comme des objets. Et il n’est pas étonnant de constater que certaines appartiennent à la nouvelle génération, celle qui est indépendante grâce à la cam et aux plateformes de vidéos. Conventions ou non, peu importe : le silence n’est plus de mise.
Aujourd’hui, je suis très content de vous présenter le test de l’oeuf vibrant vaginal connecté Lovense Lush, un oeuf vibrant connecté très à la mode car plébiscité par les webcameuses du monde entier qui les connectent à leurs applications de webcam pour plus d’interactivité avec les personnes qui regardent leur shows. Bien évidemment, le Lovense…
Cet article Test de l’oeuf vibrant connecté Lovense Lush, le meilleur du marché ? est apparu en premier sur NXPL.
Les frimas? Aux gifs gay, on ne connaît pas. Encore un menu chargé en degrés cette semaine, avec du docking, une éjac bien au chaud dans son prépuce, du frotti-frotta chauffé à blanc, des exercices pour brûler des calories et un donjon où il fait bon vivre. En bonus : une métaphore filée sur la muscu sans calembour sur le mot « pompe » : tout se perd ma bonne dame, y a plus de saison…
Austin. Fucking. Wilde. J’ai besoin d’en dire plus? Ok bon, Austin Wilde et Anthony Romero, en couple à la ville et à l’écran balancent du love dans cette vidéo signée Cockyboys. Perso, le coup de reins d’Austin Wilde, je ne m’en suis jamais remis.
Allez les garçons, on gaine et on plie bien les coudes. Quand vous serez fatigués, vous me ferez une petite série de doggystyle. Exercice : tirage de cheveux. Nombre de répétitions: l’infini du gif. On congestionne bien, faut que ça brûle.
Rions un brin avec le prépuce. De l’amateur comme on aime : anonyme, un peu flou, grave excitant. Un internal cumshot comme on en voit rarement et toujours ce mystère du contrechamp : mais qui est à l’autre bout de ce prépuce ?
À ce niveau-là, on sait plus trop si on a envie d’être le mec qui se fait fracasser ou le mur… Claques bien appliquées sur le torse, flogging virevoltant, électro mouillée et rangeos sur son lit de bite : Van Darkholme laisse un souvenir impérissable à nos rétines dilatées.
À la cantine quand j’étais petit, on nous servait des espèces de paupiettes de viande agglomérée cheloue. Tout le monde trouvait ça dégueu, mais moi je finissais les plats des copains. Mater ce genre de vidéo, ça me fait un peu le même effet: être la poubelle de table des tubes. Jean-Michel est dégoûté, mais moi je reprendrai bien un peu de paupiettes. Garçon, la même chose : fuck my dick !
Dans le cadre de la semaine consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes de la municipalité d'Avignon, est organisé, en partenariat avec le Mouvement du nid, une projection du documentaire "les survivantes de la prostitution" d'Hubert Dubois, en présence de Rosen Hicher, une des survivantes présentes dans le film. Cinéma L'Utopia, 18h15
Notre équipe d'Avignon est ravie d'accueillir Rosen Hicher, fondatrice du mouvement des Survivantes, pour un débat à l'issue de la projection du documentaire d'Hubert Dubois, qui retrace son parcours, ainsi que celui d'autres femmes qui ont subi la prostitution. Un film important, qui permet de dépasser les mythes de la prostitution, et de suivre le parcours de plusieurs femmes exceptionnelles sur le chemin de la sortie de la prostitution, et dans leur combat abolitionniste pour que d'autres n'aient plus à subir ce qu'elles ont du subir.
Le débat sera animé par le Mouvement du Nid et l'association Embellie.
Rendez-vous au Cinéma L'Utopia, à 18h15
Paris Derrière à la Fistinière, comme une évidence… Pour une fois, j’ai daigné m’aventurer au delà du périph. Je me suis rendue dans la...
The post Paris Derrière à la Fistinière appeared first on Paris Derrière.
Soucieuse d’apporter à l’explicite un grain de militantisme, la compagnie indé Pink Label vient d’accueillir en son sein The Lust Garden, une production prometteuse supervisée par la performeuse Rococo Royalle. Les tags ? Ambition artistique, singularités, diversité et sensualité.
« Bible du porno queer et féministe » issue des productions Pink and White, PinkLabel TV s’évertue depuis quatre ans à distribuer un porno éthique, genderqueer, transgender et féministe. Leur dernière recrue : The Lust Garden. Le projet est né de la frustration de Rococo Royalle, de son ras le bol d’écumer les plateaux, entre mauvaises directions d’acteurs et stéréotypes navrants. « J’en avais marre qu’on m’explique ce qui faisait vendre, ce que ma sexualité était censée être » explique-t-elle. Son studio est donc une gueulante adressée au porno mainstream. Mais pas seulement : c’est aussi une ode aux performers. Forte de son expérience, Royalle veut faire de chaque tournage une zone de confort et de complicité. Celle qui se décrit comme une « art nerd » souhaite épater nos mirettes en shootant « du porno réunissant les individus de toutes tailles, âges, compétences, genres, orientations sexuelles« . L’actrice et productrice croit en la diversité du porno, et en ses vertus pédagogiques.
O joie, le site officiel de PinkLabel TV nous déjà fait goûter à quelques teasers et portfolios issus de ces exercices de style : The Bizarre Adventures of Fawn, Cruel Valentine, In The Garden of Lashes, First Kiss, etc. On s’y fouette les fesses et on s’y embrasse dans des jardins d’Éden sans crainte du péché originel, l’érotisme convoite le porno le temps d’un plaisir solitaire, on s’y caresse en lisant des hentais. Pas sirupeux pour un sou, le romantisme s’y consume à coups de spanking et l’idylle s’écrit à force de dildos, de cunnilingus sensuels sans être soporifiques. Un mix qui plaît, puisque certaines productions The Lust Garden ont déjà fait le tour des cérémonies de renom, du PornFilmFestival de Berlin au TEMPT Fest de la Cité des Anges. Conciliant naturalisme haute définition et authenticité do-cul à fleur de peau, The Lust Garden fait la part belle à la diversité, aux corps non normés, comme ceux de Fawn Finely, Nicki Sunshine et Xoe Nova. Des corps qui, par leurs formes, leurs plis et leurs vibrations, racontent déjà toute une histoire.
On aime se balader dans ce Jardin de la Luxure. Ce réalisme cru ponctué de sensibilité féministe rappelle les productions Ersties. J’veux du queer, définitivement.
Photo de une : « Laced » avec Xoe Nova et Nicki Sunshine
Aujourd’hui, je vous donne à lire l’histoire d’un des personnages de Chasseuse de cristaux, la mystérieuse Esther. Merci à Sylvie Kaufhold pour ses précieuses suggestions ! Comme le voulait la tradition, la cérémonie eut lieu dehors. Il y avait de nombreuses années que l’hiver s’était imposé sur l’archipel, mais les coutumes avaient la vie dure. … Read More →
The post Noces de neige appeared first on Julie Derussy.
Ne manquez pas le 1er décembre à 20h30 au théatre Clin d'oeuil
La dernière fois où j'ai eu un corps est le monologue d'une femme albanaise envoyée en France pour « travailler » mais qui se retrouve prise dans un réseau et mise sur le trottoir. Le spectacle sera suivi d'une rencontre avec l'auteur Christophe Fourvel et l'équipe artistique
Ce récit nous plonge dans un monde où le corps est extrêmement malmené, où le corps n'est presque plus ce qui fait de lui un corps vivant, humain et sensible. Grâce au style de l'auteur et à ses inventions poétiques, cette histoire trouve parfois un rayon de soleil pour se réchauffer.
« J'ai souhaité en tant que danseuse, travailler sur ce texte.En 2014, j'ai rencontré trois comédiennes. J'ai eu envie d'entendre ces mots dit par nous quatre. Ce sont donc quatre femmes de trois âges différents et d'expériences différentes qui seront sur le plateau. Le travail sur le corps est très important, il ne s'agit pas de paraphraser le texte, mais au contraire de le mettre en avant, de le faire entendre complètement. Pour cela, le corps, si présent dans le récit, doit ici sur le plateau trouver une place forte mais subtile, pour ne pas surligneur encore une fois le propos. Nous tenterons de le faire exister totalement sans provocation. » Geneviève Pernin
Le premier camion n'attendait plus que moi, le reste femelle était encoigné sous les bâches. Marco n'était plus Marco au moment de la frontière. Pendant cinq ans j'ai refusé à ma bouche de le dire en albanais ou dans la langue du trottoir. Dans toutes les langues pourries du monde, pendant cinq ans, j'ai pas autorisé ma bouche à dire que Marco m'avait vendue.
Spectacle programmé à l'occasion de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, en partenariat avec le Mouvement du Nid – 45.
Comédiennes : Muriel Racine et Lucile Tanoh Danseuse : Geneviève Pernin d'après le livre éponyme de Christophe Fourvel , éditions du Chemin de Fer
Théâtre Clin d'Oeil - 12 rue de la république - 45800 Saint-Jean-de-braye Réservations : 02 38 21 93 23 / tuconnaislanouvelle@noos.fr Entrée : 6 euros
Le 25 novembre à Allones, aura lieu une représentation à ne pas manquer de "Nid d'hirondelles", une pièce fruit de recherches, de rencontre et de témoignages de survivantes de la prostitution. La représentation sera suivie d'un débat avec l'équipe du Mouvement du Nid. Salle Jean Carmet à 20h30.
Dans cette pièce, nous voyageons dans les errances de Guy, un homme ordinaire de 45 ans . Les méandres de son esprit de son couple de ses collègues de bureau, nous attirent imperceptiblement dans ceux de ce qu'on appelle le "plus vieux métier du monde", qu'au Mouvement du Nid nous considérons comme une des plus vieilles violences du monde.
D'après une idée originale et un texte de Yves-Thégonnec Tulâne, une adaptation et une mise en scène de Vanessa Lilian
Mêlant théâtre et marionnette, le spectacle raconte la prostitution et le pouvoir que peut procurer l'argent. L'argent permet-il de tout faire ? Permet-il de tout faire accepter ? Donne t-il le droit de tout acheter ? Quel est le plus vieux métier du monde : prostituée ou négrier ?
Nid d'Hirondelles - qui désigne tantôt un met aphrodisiaque asiatique, tantôt des quartiers chauds ouverts aux plus offrants - s'inscrit dans un triptyque dénonçant les violences, en particulier celles faites aux femmes, et interroge nos responsabilités.
* Est-ce que l'argent permet tout ?
* Est-ce que l'argent peut tout faire ?
* Est-ce que l'argent autorise toutes les violences ?
* Est-ce réellement « pute » le plus vieux métier du monde ?
Le spectacle « Nid d'Hirondelles » tente d'ouvrir les yeux sur ces questionnements et propose aux spectateurs et spectatrices une réflexion sur nos responsabilités envers autrui. C'est un appel à réagir, à ouvrir notre intelligence sur les idées fausses largement véhiculées par les médias ; à casser le mythe fantasmatique de la prostituée, à ouvrir nos yeux sur la réalité du système prostitueur
Après chaque représentation, l'équipe artistique et le Mouvement du Nid échangeront avec le public autour de la thématique du spectacle
Spectacle tout public (à partir de 16 ans). Il s'agit de sensibiliser pour tenter de changer nos regards, nos jugements trop rapides et mieux comprendre. La séance est suivie d'un débat.
Le 25 novembre à Allonnes, aura lieu une représentation à ne pas manquer de "Nid d'hirondelles", une pièce fruit de recherches, de rencontre et de témoignages de survivantes de la prostitution. La représentation sera suivie d'un débat avec l'équipe du Mouvement du Nid. Salle Jean Carmet à 20h30. Avec la compagnie 7ème acte.
D'après une idée originale et un texte de Yves-Thégonnec Tulâne, une adaptation et une mise en scène de Vanessa Lilian
Mêlant théâtre et marionnette, le spectacle raconte la prostitution et le pouvoir que peut procurer l'argent. L'argent permet-il de tout faire ? Permet-il de tout faire accepter ? Donne t-il le droit de tout acheter ? Quel est le plus vieux métier du monde : prostituée ou négrier ?
Nid d'Hirondelles - qui désigne tantôt un met aphrodisiaque asiatique, tantôt des quartiers chauds ouverts aux plus offrants - s'inscrit dans un triptyque dénonçant les violences, en particulier celles de la prostitution et interroge nos responsabilités.
* Est-ce que l'argent permet tout ?
* Est-ce que l'argent peut tout faire ?
* Est-ce que l'argent autorise toutes les violences ?
* Est-ce réellement « pute » le plus vieux métier du monde ?
Le spectacle « Nid d'Hirondelles » tente d'ouvrir les yeux sur ces questionnements et
propose aux spectateurs une réflexion sur nos responsabilités envers autrui
« Nid d'Hirondelles » est un appel à réagir, à ouvrir notre intelligence sur les idées fausses largement véhiculées par les médias ; à casser le mythe fantasmatique de la prostituée, à ouvrir nos yeux sur la réalité du système prostitueur.
Au cours, de cette soirée le Mouvement du Nid présente une exposition sur le "Client" en dix photographies et dix témoignages du phénomène social qu'est la prostitution
Il s'agit avec ces deux outils de prévention de sensibiliser pour tenter de changer nos regards, nos jugements trop rapides et mieux .comprendre ce problème social . Après la séance , l'équipe artistique, le Mouvement du Nid échangeront avec le public autour de la thématique du spectacle
Pourquoi les pissotières ont-elles disparu alors même que l’homosexualité devenait légale ? Réponse n°1 : parce que les gays n’avaient plus besoin d'elles pour se rencontrer. Faux. Réponse n°2 : parce qu’il fallait empêcher que les hommes «normaux» y rencontrent des gays.
Entrer dans une pissotière, regarder les hommes qui s’y trouvent, s’attarder… sans un mot. Attendre en silence. Sur les photos de Marc Martin, les mecs se matent. Leurs yeux brûlent. Leur coeur durcit. Atmosphère de plomb. Qui va dégainer le premier ? Comme dans la réalité (celle des urinoirs maintenant disparus), les modèles de Marc Martin viennent de tous les horizons : étudiant, hétéro, salarié, gay, marié, célibataire… On ne sait pas qui est qui. Peu importe.
«Dans les tasses on bandait en silence»
Exposées au Schwules Museum de Berlin, dans le cadre d’une exposition dédiée aux vespasiennes (du 17 novembre 2017 au 5 février 2018), les photos de Marc Martin traduisent parfaitement l’atmosphère de tension électrique propre aux lieux clandestins. Des mecs se matent et bandent muettement. «C’est la loi du silence», dit Marc, qui interroge depuis près de dix ans tous les vétérans de la belle époque quand les pissotières étaient les seuls endroits possibles pour une rencontre. Rappelez-vous : «En France jusqu’en 1981, en Allemagne –sous le paragraphe 175– jusqu’en 1994, l’homosexualité est un délit aux yeux de la loi.» Il n’y a donc pour les hommes aucun autre moyen, ou presque, de vivre leurs pulsions homosexuelles que se retrouver dans les tasses (urinoirs publics). Là, sans se présenter, ni dire bonjour (ni même bonsoir), ils partent dans l’inconnu. «L’univers masculin à l’intérieur des tasses faisait partie de mon excitation ; le silence aussi», raconte un témoin. Un autre confirme : «Pour papoter, on allait se fumer une clope dehors. Dans les tasses, on bandait en silence.»
Usage de la parole proscrit : anonymat obligatoire
«Indissociable des rencontres sexuelles anonymes entre hommes, le silence dans les tasses avait un rôle aphrodisiaque. L’usage de la parole y était proscrit.» Ce silence lourd de sous-entendus démultiplie la puissance érotique des échanges mais surtout défie les normes : ainsi que l’explique le sociologue Edward Delph (1978), cité par Marc, les rapports sexuels, concrétisés en silence, s’opposent aux rites de la rencontre classique entre un homme et une femme, amorcée par un dialogue et supposant un minimum d’investissement avant de passer à l’acte. Marc Martin insiste sur ce point : entrer dans les pissotières, c’est comme passer la porte d’une autre dimension. Tout devient possible dans cet espace d’impunité : des mâles anonymes, mutiques, aux regards perçants, pénètrent, se soulagent puis ressortent. Que l’un d’entre eux au passage ait vidé plus que sa vessie, qui le saura ? Bien sûr, il y a la police. En 1970, Peyrefitte note dans son livre Des Français (1970) : «La brigade mondaine fixe à 3 minutes le délai normal pour pisser. Ceux qui le dépassent deviennent suspects, et s’ils sont deux, risquent un séjour au Quai des Orfèvres...»
Epoux en retard : coincé dans un bouchon ou dans un édicule ?
Les visiteurs sont censés circuler. La brigade des moeurs veille. Malgré le danger, des hommes ont le courage de risquer leur réputation. «Ainsi ce ministre de l’Information de la 4ème république, coincé dans une rafle de pissotière et qui, reconnu par un policier qui lui demande, éberlué, ce qu’il fait là, répond sobrement : “Je m’informe, voyons !”» Dans le catalogue de l’exposition –qu’il a non seulement rédigé mais très richement illustré de documents rares et de ses propres photos aphrodisiaques– Marc Martin entrelace son histoire avec celle de tous ceux qui ont, dit-il, «osé affronter des plaisirs défendus» Il s’avère que ces braves étaient souvent des hommes mariés. Dans son étude pionnière de 1970 sur les toilettes publiques aux États-Unis, Laud Humphreys note que les bons pères de famille viennent là «en rentrant du bureau» : «Beaucoup de femmes au foyer […] pensent que leur mari a été retardé par la circulation quand, en fait, il s’est arrêté dans une tasse.» Dévoilant la face cachée de la norme hétérosexuelle, Laud Humphreys démontre à quel point les catégories sexuelles sont factices. A la faveur d’une pause-pipi, beaucoup d’hommes dits «hétéros» passent à l’acte. Cela fait-il d’eux des gays ? Ou serait-ce que la plupart des mâles sont des omnivores ?
Qu’importe le corps, pourvu qu’on en jouisse
Certains de ces mâles lambda n’hésitent pas à le faire en bas de chez eux, pour s’offrir «une parenthèse dans leur soirée familiale», dit Marc, qui cite Marko Bérard, amateur d’urinoirs dès les années 1960 : «L’homme marié qui sortait le chien ou qui sortait fumer une cigarette était monnaie courante... Une bouche dans la pénombre d’une pissotière, ça faisait très bien l’affaire pour se vider les couilles. Les hétéros n’allaient pas s’afficher homo en entrant dans une tasse, ni le devenir en en ressortant, mais ils allaient y découvrir notre existence, nos avances, nos services et donc se laisser tenter plus facilement qu’en entrant consciemment dans un établissement ouvertement homosexuel. L’hétéro pouvait entrer dans une tasse avec le prétexte de devoir pisser et avait tout le loisir, en toute discrétion, de se faire plaisir.» Bruce LaBruce approuve : «L’air de rien, c’était pratique pour eux d’entrer là et de pouvoir assouvir secrètement leurs penchants.» Il serait cependant caricatural de n’y voir que cela : du sexe rapide et impersonnel. Les pissotières, en réalité, étaient des zones de trouble et de questionnement. De vrais espaces d’émancipation. Raison pour laquelle il était si important de les détruire. Les lieux de brassage social menacent l’ordre.
Les lieux de brassage social et sexuel menacent l’ordre
L’ordre veut que les citoyens soient clairement identifiables : hommes/femmes bien opposés ; homos/hétéros séparés. Avec les pissotières, ça posait problème. Des hommes de toutes classes, de tous âges, de toutes tendances s’y croisaient. Dans un essai virulent, Mike Nietomertz accuse : «En dégageant les pissotières des trottoirs des sociétés occidentales, il semble qu’on ait voulu se débarrasser du risque trop grand de voir tout ce que la Terre compte d’hétérosexuels se laisser tenter par une branlette, puis une pipe, puis…» (1). Les édicules, malheureusement, ne pouvaient pas survivre à la légalisation de l’homosexualité. En même temps que les autorités parquaient les gays dans des espaces bien circonscris, elles détruisaient les pissotières : logique.
Les nomenclatures et les luttes des minorités renforcent l’ordre
Labeliser un usage du corps c’est ce que Foucault appelle un «dispositif de sexualité», soit l’équivalent d’un dispositif de contrôle carcéral. D’un côté on créé des catégories étanches, en les présentant comme des espaces de reconnaissance identitaire ; de l’autre on détruit tout ce qui peut créer du lien entre les citoyens. Diviser pour régner. La mécanique du pouvoir repose en grande partie sur l’institutionnalisation des sexualités, si possible compartimentées en de multiples sous-genres, afin que l’immense majorité des humains (qui sont, par essence, complexes, mi-homme, mi-femme, bisexuels et curieux) se désolidarisent les uns des autres, et ne forment plus que des minorités, en proie à des luttes intestines.
Pissotière : un espace où l’on pouvait «s’affranchir» de la norme
La mort des pissotières a donc signé bien plus que la mort d’un lieu dédié aux «mauvaises fréquentations». Il a signé la mort d’une liberté. Dans les tasses, des milliers d’hommes échappaient au système des catégories et devenaient, en silence, des êtres plein d’espoirs et d’incertitude, avançant les uns vers les autres. La liberté, c’est ne pas être immatriculé-e. La liberté, c’est entrer dans une interzone et s’y livrer, sans dire un mot, «à son seul désir». Faut-il s’en étonner ? Depuis que les toilettes publiques ont disparu, remplacées par des sanisettes, la tension sociale a monté d’un bon cran. Comme le souligne très justement Marc Martin : «Dans les pissotières, au revers des portes de cabines, les mecs laissaient leur numéro de téléphone, leurs fantasmes. Quoi qu’on en pense, ces espaces étaient des lieux de mixité et d’échange. On était dans l’intime et la quête de l’autre, pas dans la haine. Aujourd’hui les murs des chiottes sont des défouloirs de rancoeurs, de racisme et de slogans politique.» L’exposition dont Marc Martin est le maître d’oeuvre comporte d’ailleurs plusieurs portes de cabines anciennes, sauvées de la destruction, et couvertes de messages (ou traversées par des ouvertures) qui disent mieux qu’un long discours l’ampleur du désastre. Bien avant le minitel ou l’Internet, ces portes de pissotières servaient de véhicule à tous les fantasmes et ces fantasmes coïncidaient avec l’idée même de la porte dans ce lieu de passage : ils exprimaient le désir éperdu de faire sauter les séparations.
.
A LIRE : Fenster zum Klo, Toilettes publiques, histoires privées (ouvrage bilingue allemand-français), catalogue d’exposition de 300 pages, couleur, éditions Agua, sortie le 10 novembre 2017. En pré-vente aux Mots à la bouche.
A VOIR : Exposition Fenster zum Klo, Toilettes publiques, histoires privées, au Schwules Museum (Lützowstraße 73, 10785 Berlin), du 17 novembre 2017 au 5 février 2018.
Note 1 : «Les espaces de rencontre intersexuelle représentent le risque que les sexualités débordent de leur cadre strict, et notamment la sexualité la plus en danger pour les pouvoirs politiques (l’hétérosexualité, pour ne pas la citer). Et c’est uniquement pour cette raison que la politique de la ville s’est acharnée à détruire ces espaces.» (Mike Nietomertz, «Dans la rue, les vespasiennes », Minorités, No. 76, avril 2011, cité par Marc Martin dans Fenster zum Klo)
Dans ce nouveau roman SM signé Pierre Ruseray, celui-ci nous conte la relation entre Claudine et Pierre, une relation qui progresse au fil des pages.
Pour que son amour échappe à l’emprise du temps et à l’érosion du désir, Pierre veut atteindre l’absolu : posséder totalement sa femme Claudine, l’obliger à une soumission complète et aveugle, pénétrer son âme et son corps de toutes les manières possibles, lui faire goûter les joies troubles de l’asservissement sexuel.
L’épouse docile et son maître obscur s’engagent sur la voie de la perversion : Pierre la guide hors des sentiers classiques de l’amour conjugal, l’offrant en spectacle ou en pâture à d’autres hommes, l’obligeant au saphisme, lui faisant connaître les affres et les délices de l’humiliation ou de la violence.
L’itinéraire érotique des amants les conduit à des plaisirs extrêmes : les « expériences » s’enchaînent à un rythme soutenu, décrites dans un style très précis qui rend un hommage appuyé au marquis de Sade ou à « Histoire d’O ». Un jeu extatique mais dangereux, qu’on ne saurait observer d’une manière tout à fait détachée…
Un roman qui s’inscrit dans la plus pure tradition de l’initiation libertine où des personnages issus de notre vie quotidienne vivent des péripéties dont le caractère insolite ne contredit pas la dimension « vécue ».
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu ! Voici ce qui pourrait résumer mon expérience du stimulateur clitoridien Zumio Spiropointe. La marque nous promet un orgasme incroyable atteignable en 60 secondes seulement et je dois dire que cela fût très proche de la réalité pour moi ! Imaginé et conçu par des femmes, le sextoy Zumio a une apparence tout droit sorti d’un film de science-fiction, à l’image de la qualité (et rapidité) de l’orgasme qu’il fait ressentir. Je le valide à 1000% ! … Lire la suite
Cet article Test du stimulateur clitoridien Zumio Spiropointe est apparu en premier sur Desculottées.
Les plans cul qui s’éternisent, le sadomasochisme, les jeux de l’amour et de hasard, la sodomie, les branlettes lasses : dans le podcast L’émifion, Navie dit tout et le dit haut et fort au micro, sans pudeur ni lourdeur. Héritier des libres antennes trash des années 90 remanié à la sauce YouTube Live (table-ronde collégiale et conversations étendues, les vrais savent), destiné à une jeune audience en manque de confiance, L’émifion met à nu la « chose », cette sexualité qu’il faut traiter avec légèreté de peur qu’elle vous écrase. Forcément, le porno tient une bonne place sur ces ondes. « Conversafion » entre franchise et fantasmes, féminisme et faps.
L’émifion existe depuis plus de deux ans. C’est un podcast super décomplexé que tu animes avec Sophie-Marie Larrouy. Chaque émission se focalise sur un thème : le BDSM, les sexfriends, le slut shaming, le plaisir prostatique, les sextos, etc. Mais pourquoi avoir décidé de consacrer le tout premier épisode au porno ?
Parce que c’est le sujet qui divise le plus de gens : les couples, les potes et les générations. Peut être le plus sensible de tous quand tu parles de sexe. J’aimerais qu’on trouve un autre terme que “porno” d’ailleurs, car on l’emploie trop négativement, pour dire tout et son contraire, on le traîne dans la boue. Avec Sophie-Marie, on a l’habitude depuis longtemps de se filer des liens porn entre nous, mais on a découvert que ce n’était pas forcément le cas pour toutes les filles de notre âge. Le truc, c’est que tout le monde n’a pas un rapport aussi décomplexé à la culture porn, d’où l’existence de l’émission. C’est avant tout un podcast sur le sexe à destination des plus jeunes, et en cela, je suis convaincue qu’il comble un vide.
Justement, le fait de banaliser le porno auprès d’une jeune audience a pu vous être reproché, suite à cette émission. Comment envisages-tu cela ?
Mon regard est double. D’un côté, je consomme beaucoup de porno et j’ai une vie sexuelle active. Mais je suis également une maman. Mon fils a cinq ans et je m’aperçois qu’il a tendance à jouer avec mon iPhone, qu’il peut facilement le déverrouiller, et très rapidement être confronté avec certaines images. Le fait que le porno existe ne me dérange pas du tout, au contraire, mais il faut avoir le recul pour comprendre que c’est de la fiction, que ce n’est pas réel. Il faut comprendre que le porno, c’est comme les mecs qui tirent au flingue dans les films d’action. On ne compare pas assez les vidéos pornos au cinéma classique, alors que cela embrasse la même logique. Il y a un âge adapté au X comme à American History X : il faut avoir les clés pour comprendre ce que tu vois ou ce que tu vis.
Après, on ne peut pas cadenasser Internet, je n’y crois pas. Les autorisations parentales, c’est bidon. Il faut éveiller son enfant à la diversité du web, le prévenir qu’il va trouver de tout sur le Net. Mais diaboliser ne sert à rien. Si on fait trop culpabiliser ses enfants, par rapport à la masturbation comme c’est toujours le cas, cela peut engendrer de réelles problématiques pour son avenir, ses relations avec ses partenaires quand il grandira.
La culpabilité, c’est le mot-clé de L’émifion j’ai l’impression, que l’on parle de sexe anal, de plaisir solo ou de tags divers : les gens culpabilisent toujours.
Carrément, c’est très récurrent. Le principe de l’émission est justement la déculpabilisation liée au sexe. La culpabilité éclot parfois de l’éducation, parentale, ou judéo-chrétienne : le fait d’associer le désir au péché. C’est très compliqué de détricoter le carcan dans lequel on a été enfermé étant plus jeune, et nos podcasts t’aident à cela, je crois. Mais la culpabilité est toujours là. Sophie Marie par exemple est sujette à la culpabilité sexuelle, sa phase post-orgasmique est toujours compliquée. Mais moi, pas du tout. Après avoir fait l’amour, je me sens bien, je suis heureuse comme après un bon repas, style : ah, c’était chouette ! Je ne sombre pas dans les méandres du psychodrame post-orgasmique. L’essentiel, c’est d’identifier la source de la culpabilité. Puis remonter le fil et se demander : pourquoi l’on ressent ça ? quelle est notre façon de l’exprimer ? et enfin : comment s’en débarrasser ?
Le meilleur moyen pour contrer cette culpabilité qui peut être associée au porno, c’est d’exprimer ses désirs, d’échanger avec les gens. De comprendre, aussi que l’on n’est pas seul-e-s à avoir des fantasmes de soumission, de viol… Je sais qu’il y a des féministes qui vivent un conflit entre leur positionnement politique et moral et leurs fétiches porn, qui iraient potentiellement à l’encontre de leur militantisme. Dans nos podcasts, ce genre de débats et de contradictions passent bien, car on le dit toujours en rigolant.
Au fil des émissions, tu évoques l’éducation que tu as reçue étant enfant. Cela t’a aidé à ne plus culpabiliser et à mieux comprendre le porno ?
Oui, cette éducation était très ouverte sur la sexualité, mais jamais gênante, obscène. À la maison, le sexe était un sujet courant, comme la politique, l’amour ou la religion. Mes parents m’ont très vite dit: c’est ton corps, tu as ton intimité, c’est toi qui le touches, etc. J’ai rapidement compris que faire l’amour, c’était agréable. Comprendre cela te permet ensuite de découvrir ta sexualité dans de bonnes conditions, et pas simplement comme un interdit que tu transgresses un peu n’importe comment en réponse à l’autorité parentale. J’avais envie de choisir un bon partenaire pour ma première fois, car je souhaitais que ma vie sexuelle soit aussi cool que celle de mes parents. Encore aujourd’hui je suis heureuse qu’ils soient aussi épanouis sexuellement parlant : ça me rassure pour l’avenir ! (sourire)
L’idée de ces podcasts c’est de dédramatiser le sexe, qui est un sujet léger. On déconne, mais on ne dit jamais n’importe quoi : tu ne vas pas dire à un pote de ne jamais porter de capote par exemple. Là, c’est pareil. On ne s’autocensure jamais, mais l’idée est de conserver cette attention spontanée à l’autre. Le gros du travail se fait toujours hors émission, quand les gens nous écrivent et qu’on prend le temps de leur répondre par mail.
Capture d’écran de l’Emifion sur la découverte de la sexualité avec EmmaCupCake
Tu as la trentaine. Avant de découvrir les tubes, tu as vécu de plein fouet l’époque VHS et les films cryptés de Canal. Tu en gardes quels souvenirs ?
Oui, j’ai 35 ans, je suis de la génération VHS. Le film érotique du dimanche soir sur M6, les pornos de Canal, les virées en vidéoclubs pour dégoter des cassettes… À seize ans, j’ai débarqué dans un sex shop et, puisque j’ai toujours fait plus vieille, j’ai pu louer Rêve de Cuir 2 de Francis Leroi (1993). Je m’en souviens, car le nom sur la jaquette m’évoquait plein de trucs : Tabatha Cash. J’avais un combi (une télé avec magnétoscope intégré, pour les plus jeunes). J’ai regardé la fameuse vidéo. Et ce Tabatha Cash là, je l’associe à un grand moment de joie.
Jusqu’ici j’avais été très frustrée face aux scènes érotiques mainstream. Je voulais voir un vrai porno. C’était ma première fois. Dans ta cour d’école, il y avait toujours un copain qui avait des cassettes X à te filer, mais quand tu étais une fille, lui demander ça risquait de te coller une réputation pas possible. Rêve de Cuir 2 m’a fait découvrir la domination, la soumission. Lors d’une scène, on voit une dominatrice avec des vieillards (qui ne doivent plus être très vivants aujourd’hui). Ça parlait de dominatrix et de kidnapping. J’en garde un très bon souvenir (sourire). Ce qui est triste aujourd’hui, c’est qu’un gamin de douze ans n’a pas vu un vrai film porno, mais juste des bouts de porno. Il n’a pas connu la narration du porno, l’excitation qui s’étend, le fait d’avoir un magnétoscope et cinq vidéos à vingt francs, à rembobiner, à remater, sans forcément que quinze fenêtres pop up te sautent au visage…
Tu gardes quels souvenirs de ton adolescence, hormis Tabatha Cash ?
Mon éducation sexuelle est passée par la radio : Doc & Difool. C’étaient des grands frères avec qui on pouvait parler de sexe. Mais à l’époque je me disais déjà : c’est dommage qu’il n’y ait pas de grande sœur dans le lot, que Doc ne soit pas une femme, tu vois. Car quand il fallait évoquer des problématiques féminines plus intimes, c’était déjà plus limite… Le concept de L’émifion c’est justement de discuter de porno et de sexualité avec deux bonnes potes qui pourraient être tes meufs, tes copines ou tes soeurs – plutôt tes grandes sœurs, vu l’âge moyen de l’audience. On n’a rien à vendre au public, mais on parle avant tout pour lui.
Quand j’avais treize ans sinon, je lisais Bravo Girl ! Des mags comme Bravo Girl ! et Vingt Ans parlaient souvent de sexualité féminine. Bon, mon père avait quand même un peu crisé en découvrant que ça parlait sodomie dans le courrier des lecteurs… Puis, l’un de mes gros déclics sexuels de l’époque, ce sont les clips super suggestifs de Madonna. Mon grand frère avait son cinquième album, Erotica. Madonna m’a initiée à l’univers du fetish. À la fac, j’ai aussi découvert la psychanalyse de Freud. Les actes manqués, l’inconscient, les rêves, ce sont des concepts fascinants pour comprendre notre sexualité, l’explorer et la saisir. Bon Freud avait un Œdipe très marqué alors il l’a foutu à toutes les sauces, mais ses théories étaient folles pour l’époque. Aujourd’hui, on l’associe trop facilement à de la psycho de comptoir.
C’était le danger de L’émifion, non ? D’être une discute de comptoir, un peu beauf, avec toutes ces confessions intimes, crues et potaches.
C’était le risque. Mais en tout cas, L’émifion n’a pas vocation à être un débat intello sur le porn et la sexualité. On penche plus vers Jean-Luc Delarue. Mais sans voyeurisme ! Je pense à ses tout débuts, quand il interviewait les gens en seconde partie de soirée, loin de l’époque télé-réalité ou confessions cracra. On entendait enfin les gens faire du storytelling. Nous, on se sert de nos récits de vie, ou de ceux de nos invité(e)s, pour aider les autres. On ne s’adresse pas forcément aux lecteurs citadins de Brain ou du Tag, mais à ceux, qui, éventuellement, vivent dans un petit village, sont bisexuels et ont peur de se faire péter la gueule en sortant de chez eux. On leur propose l’entourage bienveillant qu’ils n’ont pas forcément.
Jean-Luc en 1996 : l’icône de toute une génération.
On parle de Madonna, de Ça se discute et de Skyrock, mais je crois que ton rapport à l’érotisme passe aussi par la littérature.
Totalement. Quand j’étais gosse, j’ai lu Le Blé en Herbe de Colette. C’était une expérience très singulière, je ne sais pas comment te l’expliquer (hésitation). À certains passages, je me sentais bizarre, émoustillée, parcourue par une sensation de lecture qui me traversait tout le corps. J’avais l’impression d’être beaucoup trop jeune pour lire cette histoire et je me sentais un peu mal à l’aise. Jusque là, je bouquinais surtout la comtesse de Ségur ! Des bouquins où l’aspect sadique ne t’apparaît que bien plus tard, quand tu deviens adulte.
Friponneries chez Colette. Adaptation du Blé en Herbe par Claude-Autant Lara (1954).
Puis quand je suis arrivé à la fac, j’ai lu de la littérature chinoise érotique : les bouquins pornos de la dynastie Ming, comme Du Rouge au Gynécée. Cela m’a ouvert des horizons et m’a poussé à m’intéresser à la culture asiatique. Grâce à ces récits, je me suis découvert une grosse obsession pour les hentai. Du porno où la question morale n’est pas trop encombrante : c’est un dessin animé, alors je peux me permettre de tout voir, tout regarder et accepter, il n’y a aucune limite. Ce côté “personne n’a souffert durant ce tournage”, puisque c’est du dessin animé, j’adore. Peu importe que les filles aient l’air d’avoir treize ans : tu mates un cartoon avec des tentacules ! Puis dans le hentai, il n’y a jamais de mauvais acteurs ! Je sais que je ne suis pas un personnage de dessin animé, donc je n’ai pas de soucis avec les représentations proposées par ce porno-là.
Le hentai, transgression sans limites.
Du coup, quand j’ai découvert le porno mainstream à l’américaine, j’ai été super déçue. J’avais l’impression de me retrouver devant le junk food du porn. La paresse porno. Au-delà du souci du scénario, je ne m’identifiais pas physiquement, c’était impossible. Les seins de ces actrices, leur épilation, n’avaient rien à voir avec mon corps. Je trouve ce porno excluant.
Qu’entends-tu par « paresse porno » ?
Le porno paresseux est le fait d’avoir une seule recette et de l’appliquer en série. Par rapport aux relations de dominant à dominé par exemple. Le souci derrière, c’est que ça peut faire croire à certaines ou certains qu’il n’y a qu’un seul schéma applicable dans la vraie vie. Après, j’observe une véritable évolution au fil des années concernant les mecs avec qui je couche. Je crois que mater plus de porno, de toutes sortes, les incitent à comprendre qu’ils ne sont pas assignés à cette position de dominateur. Qu’ils peuvent transgresser cette situation et adopter d’autres postures. Tu peux prendre le porno par la main et comprendre qu’il y a plein de choses à explorer, mais la paresse mercantile, ça me fatigue, car elle nous impose une sexualité normée. Je pense qu’à cause de cela elle a fabriqué des millions de mauvais coups. Comme si on avait décidé pour n’importe quel film qu’il devait forcément y avoir un policier, un méchant, et que le schéma devait être duplicable pour absolument tous les films.
Et tu crois en la force d’une pornographie différente, la pornographie éthique ? Dans L’émifion, vous évoquez parfois le cinéma d’Erika Lust.
Oui. Aujourd’hui, on vit une nouvelle révolution sexuelle. C’est une révolution qui est beaucoup moins frappante que celle de la fin des années soixante, elle est plus intérieure, plus intello, on a du mal à l’identifier, mais elle est là. Il y a un vrai changement des mentalités. Regarde, la scène de la Méthode Cauet où Rocco retourne Cécile de Ménibus sur la table… Elle ne laisse plus les gens indifférents. On intellectualise davantage le sexe, et c’est positif – mais attention, il ne faudrait pas trop le faire, car c’est le truc le plus instinctif et naturel qui soit ! L’image des féministes a évolué dans l’inconscient collectif. Elle n’est plus simplement associée aux lesbiennes, avec tous les clichés rances qui vont avec.
Aujourd’hui on comprend que le féminisme est l’affaire de tous, pas seulement des femmes. J’aimerais aussi qu’on trouve un autre mot que celui de “féministe”, car il effraie. Surtout quand certains le déforment en “féminazie”. Si les hommes doivent se sentir exclus par un certain porno féministe, c’est une étape à franchir, mais tout cela les concerne en fait : en tant que femme hétérosexuelle, je constate que les personnages les plus maltraités dans le porn, ce sont parfois les mecs. Car leur image est tellement réductrice. Dans le porno de grande consommation, les mecs ne sont que des bites, vous êtes objectivés au possible, c’est très frustrant. Je crois que ce genre de représentations cause beaucoup de soucis à la sexualité masculine.
Erika Lust, figure de proue d’un porno nouvelle vague
C’est pour cela que Lust est très importante, elle pousse les portes, elle sera remise en question, comme toutes les figures révolutionnaires. Lust est emblématique d’un changement de mentalités plus global. Récemment, j’écoutais On est fait pour s’entendre, l’émission de Flavie Flament. Le sujet était “Qu’est-ce qu’être un bon coup ?” Le vendredi, à seize heures, sur les ondes d’une grande radio (RTL). Avec des sexologues, sans ricanements, avec l’envie de ne pas rester au ras des pâquerettes. C’est jouissif d’interroger la sexualité comme ça ! Je pense que les choses changent en ce sens, qu’on n’aurait pas forcément vu cela il y a quelques années.
Tu as consacré un essai à la gentillesse (Supergentil), mais quel regard portes-tu sur la violence dans le porno ?
Je cultive la bienveillance au quotidien, c’est vrai ! Mais je ne crois pas en la malveillance. Par exemple, j’adore le dirty talking. C’est comme un gode : cest un accessoire qui te mène au plaisir. Du moment qu’il y a la notion de bienveillance derrière, d’entente mutuelle, d’accord tacite, ça me va. Je conçois le lit comme un monde différent : tu peux être qui tu veux sur un lit, endosser n’importe quel rôle, être violent-e et vulgaire.
Ferrara passé maître dans l’art du dirty talk susurré à l’oreille
Le porno, c’est l’imagination. Comme l’écriture : on a le droit de tout imaginer, même les trucs les plus inavouables. L’imagination, c’est avant tout la libération des interdits, leur transgression. C’est le principe de la littérature érotique. Si la vie est trop contraignante, évade-toi ! Le porno est une source d’évasion, quand on sait s’en servir. On emploie jamais ce terme pour en parler, mais la pornographie c’est aussi du divertissement, et du divertissement agréable. On tend à la diaboliser, mais la pornographie est aussi une forme de respect : de la bienveillance envers soi et son corps. On se donne du plaisir, on se fait l’amour à soi-même : c’est ça, le porno, du respect pour soi. Le porno est notre pourvoyeur de plaisir. Comme un sport qu’on ferait pour se maintenir en forme.
Tu « t’évades » comment, d’ailleurs ?
Il y a quelques mois, je me suis découvert une énorme attraction pour le porno gay ! et le retournement d’un mec hétéro par un gay. Je ne me projette dans aucun mec et pourtant, ça me rend ouf. J’aime voir des choses qui ne m’étaient pas du tout destinées, qui m’en apprennent plus sur moi et ma sexualité, me font évoluer. J’ai aussi beaucoup maté de sleeping assault, les scènes de faux viol en pleine nuit avec la femme qui dort, le mec qui la baise. Mais j’ai de grosses exigences : je déteste quand la femme ne se réveille pas ! Sinon on n’est pas loin de la nécrophilie. Et quand la personne se réveille et qu’elle est tout de suite à fond, ça, ça m’énerve. Il y a un schéma que j’adore : quand la personne n’est pas du tout d’accord au début, et qu’elle se fait peu à peu convaincre. J’ai besoin de ce “switch” narratif à l’écran pour être excitée. Il y a dans l’abandon quelque chose de super émoustillant.
Après, question ciné mainstream, je pourrais évidemment te parler des baisers lesbiens dans Mulholland Drive. Mais j’ai des souvenirs bien plus étranges : j’ai beaucoup été marquée par Darkness, le diable interprété par Tim Curry dans Legend de Ridley Scott. Avec son torse musclé, ses cornes phalliques, je le trouve totalement troublant. Il y a une vraie tension sexuelle qui ressort de cette créature. Mais de Tom Cruise, non. (sourire)
Tu évoques tes tags favoris, mais dans un épisode tu affirmes aussi que « l’on n’est pas ce que l’on mate » : je ne suis pas ce que je visionne sur Pornhub.
Je suis toujours d’accord avec ça. Car on est plein de trucs en même temps. Exemple : moi, Navie, j’aime les comédies romantiques et le hentai. Qu’est-ce que cela dit de moi au fond ? Les individus ne se catégorisent pas comme sur Pornhub, ils ne peuvent pas être enfermés dans des boîtes. “Je” n’est pas un tag ! Notre sexualité évolue et nous évoluons avec elle. Donc non, on n’est pas ce que l’on mate. Surtout que le porno “de masse” que l’on consomme, c’est la cantine. À toi de choisir ce que tu manges au self. Tout t’est servi sur un plateau, mais il ne tient qu’à toi de découvrir de nouvelles saveurs.
Ces nouvelles saveurs, tu ne crois pas qu’il faut aller les chercher du côté du porno amateur ? Quelque chose de plus artisanal ?
J’ai des soucis avec l’amat’, car cela reste une mise en scène. Moi, j’aime quand c’est naturaliste. Ceux qui font l’amour face à toi “performent” quand même, cela reste forcément codifié. Mais certains me touchent. Il y a des instants dans le porno amat qui ne trompent pas. Les rougeurs sur les joues, les pupilles qui se dilatent, les changements de teint lors de l’acte, cela ne se simule pas, ça. On voit ça dans l’amat‘ et c’est touchant, c’est vivant.
Sexy Saffron, prodige de l’amat’
Sur Madmoizelle, tu as consacré une « lettre ouverte » à ton corps. Tu y évoques l’importance d’aimer son corps pour s’aimer soi-même. Cette revendication très « body positive » du corps comme fierté, j’ai envie de l’associer à certaines déclarations de camgirls. Tu t’es intéressée à cela ?
Oui, et je suis heureuse que les camgirls existent. Ce sont des entrepreneuses, elles montent leur propre business. Je me réjouis pour celles qui sont décomplexées par rapport à ça, s’épanouissent là-dedans. Mais je suis aussi inquiète à l’idée de forcément relier sa sexualité au désir des autres, à leurs exigences, et donc fatalement, à l’image que les autres ont de toi. Est-ce qu’on ne se déconnecte pas de son propre désir en étant dépendante des désirs de ses tippeurs ? Il ne faut pas construire la vision de son désir en fonction des désirs des autres. Je ne dis pas que les camgirls le font, mais je dis, suivant ma propre expérience, que c’est un risque.
Tu me parles de hentai et d’imaginaire illimité, mais justement, quelles sont tes limites en termes de fap ? Tes tags interdits ?
La scatophilie ! J’ai trop de mal. Les scènes lesbiennes avec deux meufs seules aussi, je suis beaucoup trop hétérocentrée, je crois, ça m’excite rarement. Mais tu ajoutes un mec là dedans, ça devient un threesome et ça intègre directement mon top 3 des fantasmes absolus ! (sourire) Tout ce qui est grande souffrance physique et fétiches de latex, ça me laisse indifférente, ce n’est pas mon truc. Les gens qui se font mal et se brûlent, les pratiques trop extrêmes, de la souffrance sans plaisir, tout cela me pose forcément une barrière, car j’aime pouvoir reproduire mes tags dans la vie, ou savoir que je le pourrais.
Toi qui es auteur, si tu devais écrire un porn, il serait plutôt comment ? Gonzo, féministe, spectaculaire, intimiste, tout cela à la fois ?
Mon porn à moi ne serait pas du tout parodique. Il ferait flipper les gens qui me connaissent, je pense (sourire). Parce que quitte à mettre en scène des fantasmes j’aimerais aller loin. Si j’aime la tendresse au lit, dans un porn, il faut que ça déborde. Mais je voudrais avant tout des belles images. De la beauté et de l’excitation. Du hardcore ambitieux, où l’intellect serait autant stimulé que la libido. Tu as vu La secrétaire avec Maggie Gyllenhaal ?
Oui, c’est un peu Cinquante nuances de Grey, mais en bien.
(Rires) Voilà, et surtout c’est tellement subversif ! Mon porno de rêve ce serait donc de faire La Secrétaire uncensored tu vois, sans scènes coupées. Par contre, j’ai une exigence : je prendrais le temps d’organiser des mois et des mois de casting pour tomber sur de vrais inconnus talentueux, des révélations du genre, dont l’image ne serait pas encore fabriquée.
Enfin, la question qui tue : quelle est la dernière scène porno que tu as matée ?
C’était une scène entre un mec et une mature. Mais j’ai réalisé, à la fin de la vidéo, pile-poil au moment où le mec jouit… que c’était sa mère. D’un coup, il l’appelle “maman”, j’étais pas prête. Et vu que je suis mère de famille, ça m’a tellement dérangé sur le coup (rires). Ce phénomène de projection, je l’ai ressenti, et ça n’avait rien d’agréable, crois-moi !
« Faire « La Secrétaire uncensored », sans scènes coupées »
Photo de une : Navie par Pauline Darley
Enregistrer
Twitter est passé à 280 caractères, changement de ligue. On part sur des tweets illisibles, car trop longs, des threads encore plus imbitables, un style sans concision, bref on va tous grogner un moment, puis ça passera. Qui se souvient encore qu’il y avait une étoile à la place du cœur ? Les gens du porn en profitent pour décrire leurs états d’âme un peu plus en longueur, pour se prendre la tête entre eux avec plus de rage, mais les blagues d’August Ames et Missy Martinez ne bougent pas, la base, le mur porteur du Twitter XXX.
____________________________
Le mercato dans le porno est plus calme que dans le sport. Cependant, rentrer dans l’agence Spiegler, c’est comme signé au PSG mais en mieux, parce que là tu fais vraiment partie des meilleures de ton métier et que tu gagnes la Champion’s League à chaque scène. Ton tarif augmente fortement. Whitney Wright a changé de division, elle baise dans la cour des grands. Elle va taffer dur, mais chouchoutée par Mark, le meilleur agent du pays. En attendant Quasar le réac (comme on l’a vu la semaine dernière) a le seum un peu.
Congratulations to one of the sweetest, hardest working and professional girls I've had the privilege to shoot. Sadly, I can no longer afford her now but that's ok. She deserves this. @whitneywrightx #speiglergirl pic.twitter.com/IBhZ1YUNpr
— Mike Quasar (@mikequasar) November 13, 2017
Et toi, pourquoi paies-tu pour ton porn ? Carmina a fait une vidéo avec la crème du milieu indépendant sur ce sujet. Bree Mills pose la question à son audience.
SERIOUS QUESTION: What makes you pay for porn? What do you love the most about watching it? And what do you wish you could change?
— Bree Mills (@TheBreeMills) November 10, 2017
En parlant de payer, vous pouvez souscrire au Patreon de Vex pour voir sa dernière vidéo. J’ai entendu dire qu’elle était magnifique et si intense, parmi ses meilleures. Le beau Parker Marx y est incroyable, tout comme sa partenaire Lupa Vaux.
INVADE | @theparkermarx + @lupavaux https://t.co/zdwaqTZElp
pic.twitter.com/GSW3VGwhfC— Four Chambers (@fourchambered) November 10, 2017
Moth a quelque chose de divin, d’astral, une beauté éthérée, je suis sidéré. Elle tourne avec Rust, notamment pour un prochain Erika Lust. Ses réalisations sont disponibles sur Amateur Porn.
s p l i t | s t o r i e s (sexy, spitty dual pov threesome w charlotte1996) is now available on amateurporn! come get in full: https://t.co/neVOY8aGsl pic.twitter.com/9o0VJgzBZj
— moth + rust (@mothandrust_) November 10, 2017
Le dernier Erika Lust confronte les corps humains avec les lignes des bâtiments. Elle en sort une belle pièce avec Olympe de G et Rooster, que vous commencez à connaître si vous lisez les Quoi de neuf régulièrement.
Architecture Porn by @erikalust with @Olympe_De_G and @Rooster_XXX. That's why I love porn so much. Go on guys, you're the best ! pic.twitter.com/CM5axOrxCv
— Manon des Sources (@SourcesDesManon) November 9, 2017
OnlyFans rencontre des soucis. Cette histoire risque de tourner court si les problèmes techniques persistent. Enfin, ça a l’air de tellement bien marcher, les abonnements mensuels fonctionnent bien, donc les pornographes feront l’effort de supporter les pannes. Pas de Cialis pour les développeurs.
Welp for some reason onlyfans won’t let me post videos and I have no idea why but I guess I’ll just hafta post one of em here for y’all instead. Here’s my boobs, congrats pic.twitter.com/7CFzf7PATw
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) November 11, 2017
Did onlyfans officially die yet? Mine’s not opening.
— Lance Hart (@lancehartfetish) November 8, 2017
Du post-apo chez Brazzers. Le monde ne compte plus que quelques femmes et ce ne sont que des porn stars dirait-on. Quelle vie !
Meet the "Exxxceptions" a new original #zzseries @moniquealexande @letmesuckyadick @MissCaliCarter @AugustAmesxxx pic.twitter.com/007KJ64ayE
— Aaliyah Hadid (@letmesuckyadick) November 8, 2017
____________________________
Redéfinition des champs de la masculinité avec une belle brochette de mecs plutôt virils.
Excited to bro down with @d_arclyte and @thesmallhands_ tonight and talk about real man shit, like what kind of eyeliner is best
— Lance Hart (@lancehartfetish) November 12, 2017
On aura beau dire ce qu’on veut, Snapchat a quand même été une révolution dans ce début de siècle.
That’s what a good whore does.. pic.twitter.com/NsKO4Ogwu9
— Femdom Empire (@TheFemdomEmpire) November 12, 2017
La hype Bryan Gozzling, on en parle ? Elle touche à la fois une certaine idée de la mode avec ses tenues vulgaires et chamarrées.
The real shit can’t be faked..#HookupHotshotStyle pic.twitter.com/oYxlffElRs
— Daddy B (@BryanGozzling) November 12, 2017
Et ça devient même mainstream avec un filtre Snapchat qui reprend les codes de la prod porno la plus courue et hardcore.
New Hookup Hotshot filter we see u snapchat! pic.twitter.com/Rro6mIckGo
— Daddy B (@BryanGozzling) November 12, 2017
Rappel.
Men who don’t sexually harass women make my pussy wet
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 9, 2017
La semaine dernière, j’affirmais que la vidéo Youtube de Jordi « El Niño » Polla était bidon. Elle a terminé n°1 des tendances, plus de 6 millions de vues et 800K abonnés à la chaîne. J’ai un sacré flair. McFly et Carlito sont en négociation pour une collab.
Qué bueno, número 1 en Tendencias xD Gracias a todos pic.twitter.com/KuTcTryWM6
— Jordi ENP (@jordiporn) November 8, 2017
Salut les loulous, c’est Lana Rhoades ! On se retrouve aujourd’hui pour un haul de mes bastons préférées et de mes dramas favorites.
#NewProfilePic pic.twitter.com/D49GkoXkea
— Lana Rhoades (@LanaRhoades) November 6, 2017
Mes deux Twittas rigolas de cœur ensemble dans une scène. Je suis chaud bouillant. J’espère que ce sera assez second degré et qu’on va se marrer.
Guys, I get to share @XCorvus777 penis with @AugustAmesxxx for @Brazzers Tuesday. THERE IS A GOD
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) November 11, 2017
Si vous voulez voir un tour de magie exécuté par la délicieuse Natalie Mars : cliquez là ! C’est NSFW.
— Natalie Mars (@theNatalieMars) November 10, 2017
Owen Gray va bientôt tourner pour Legal Porno, si on en croit ce tweet. Le pipi dans le cucul, c’est la tendance 2017. Je ne sais pas si c’est à reproduire chez soi, mais pisser en bandant c’est un sacré challenge. Ah les Millenials !
Is there any proper terminology for pissing in someone's ass? Like piss ass?
Asking for myself… and a girl who's ass I pissed in
— Owen Gray (@veryowengray) November 12, 2017
Tori Lux en profite pour partager une belle histoire.
____________________________
Lena Paul rappelle dans un thread que les dénonciations d’abus sexuels et de viols touchent durement celles qui en sont victimes, cela les renvoie à leur calvaire et surtout la réaction que vous avez à ce sujet va influencer la manière dont vos proches vous en parleront ou le vivront, vous en connaissez forcément. Soyez bienveillant.
1. The last couple of months of media harassment scandals have been really painful for most women to read. I saw a man wondering today on twitter if we were supposed to “just accept” the account that these alleged victims are leveling at many known + beloved public figures…
— Lena Paul (@lenaisapeach) November 12, 2017
Mia Martinez évoque en plusieurs tweets les pratiques d’une agence représentant les actrices du côté de la Floride. Un témoignage douloureux.
Ive stepped away from main stream porn for the most part so ive decided to tell you guys a story… im doing this to raise awareness about abusive agency representatives..Yes, you read that right.
— Mia Martinez (@OfficialMiax) November 9, 2017
____________________________
Le ptit chien d’Owen Gray a un camarade. Ils se détendent ensemble avant d’aller faire une balade.
Widge and his buddy Rosco having a relaxing morning on the couch pic.twitter.com/PbJDFt2luL
— Owen Gray (@veryowengray) November 12, 2017
Deux autres qui se relaxent, je parle de Leigh Raven et Nikki Hearts, en couple dans la vie et accro à la weed. On les retrouve bien allumées pour un Q&A sur le sexe et le cannabis.
Adult film stars @NikkiHeartsx and @leighravenx answer all your weed & sex questions from social media pic.twitter.com/YtirdvSeiy
— MERRY JANE (@MERRYJANE) November 12, 2017
Leigh Raven a sans doute utilisé les techniques dont elles parlent dans la vidéo précédente pour sa première anale chez Tushy. Il semble donc que ce soit son vrai dépucelage anal par un mec. J’y crois pour une fois.
Sunday y'all.. @MickBluexxx takes my anal virginity. This was literally the first time I've ever had a penis in my butt & it was wonderful pic.twitter.com/beyaoRA7LP
— Leigh Raven (@leighravenx) November 9, 2017
Nikki Hearts a dénoncé le terme interracial, pile la semaine où la vidéo de sa femme sort chez Greg Lansky, qui est quand même le gars qui a relancé ce tag ces derniers mois, et qui continue avec Blacked Raw. Marrant.
Since "IR" won't go away I'm going exclusively "IR". Only book me w black dudes.
— Nikki Hearts (@NikkiHeartsx) November 6, 2017
Maria Riot devient à son tour un fantasme de papier glacé. J’aime assez, surtout qu’elle a un discours et une démarche très militante.
— María Riot (@riotmaria) November 7, 2017
Le saviez-vous ? J’ai un brouillon qui traîne depuis des mois, voire années, sur Lilo où je scande ma fascination pour son corps et ses skills du MUA.
sunny moons pic.twitter.com/kCuA1VrGFT
— ✩Lilo✩ (@LeeLudicrous) November 10, 2017
Retour dans les années 70 avec Riley Nixon et Ana Foxxx. Où est Eric Forman ?
@AnaFoxxx @NYLAPhotog65 pic.twitter.com/Lr68nbBX6P
— Buzzed Baby (@RileyNixon_) November 11, 2017
70’z vibezzz @AnaFoxxx @NYLAPhotog65 pic.twitter.com/rNFaj4iVAz
— Buzzed Baby (@RileyNixon_) November 11, 2017
Liara Roux est Blanche-Neige, l’amie des créatures de la forêt et la nôtre aussi.
It's all real, folks pic.twitter.com/hdQQW5hHfW
— Liara Roux (@LiaraRoux) November 11, 2017
____________________________
Pornhub distribue ses bons points aux femmes et couples qui redorent son blason pour quelques dollars de redistribuer sur les revenus publicitaires. Il s’agit bien sûr des Pornhub Models, la révolution du porno, qui reçoivent un petit trophée moche pour les féliciter d’atteindre les 100 millions de vues. Beau score, belles gens.
Yoooo!!! Thank you @Pornhub & @PornhubModels!! My plaque just came in the mail!! It's beautiful! pic.twitter.com/w9CRhQiqGY
— Lindsey Love (@_LindseyLove) November 6, 2017
Just got my Bronze Plague 190k subscribers!
One year of regulary upload n wondering to reach the 500k in 2018
Thank you @Pornhub pic.twitter.com/PVGjZYjG3w— Danica Mori (@Danika_Mori) November 7, 2017
____________________________
Est-ce que j’arrête cette rubrique ? Envoie oui ou non au 36 772.
Yo soy la mujer que les quita el sueño ? pic.twitter.com/ry2iu7jILD
— loliitabrown (@lolitabrown771) November 10, 2017
Les couleurs automnales colorent les vignes et champs, tandis que l'été s'estompe sur mon épiderme, bouuuh! pic.twitter.com/JXcsCAnlp9
— Philyra (@missphilyra) November 11, 2017
~The Horned One~
Model: Miss Bunny Penny
Photo: Alice X
Brisbane, 2017 pic.twitter.com/4ueaSG6tZ3— Alice X (@Alice_Exx) November 12, 2017
Resting up on my first day off in 8 days pic.twitter.com/bBBakxPVcn
— Whitney Wright (@whitneywrightx) November 10, 2017
Hell ain’t a bad place to be Right @classiclowlife ? pic.twitter.com/oDlexfTZlf
— Jade.SG (@JadeCreates) November 9, 2017
This is just one of the photos of @xMochaPuffx in my new book, and you can only get it at: https://t.co/iW4fmbrWp7 pic.twitter.com/BplvCjdXS2
— The Dark Arts (@yedarkarts) November 8, 2017
Night Kiss pic.twitter.com/Hf59qBEmlJ
— Taylor Sands (@TaylorSandss) November 10, 2017
— Chloe Cherry (@chloecherryxxx) November 13, 2017
just shot my FIRST SCENE for @Brazzers pic.twitter.com/XxdLAIwtxx
— Buzzed Baby (@RileyNixon_) November 8, 2017
drench me & wet me https://t.co/wAmJsYPhyo pic.twitter.com/Fx4k32QxD1
— Danger (@Abella_Danger) November 11, 2017
Mila Azul est fascinante.
Photos no retouching ;)
Only natural me :P#topmodel #hot #naked #sexy #milaazul pic.twitter.com/lytTptkpJv— Milla (@mila_azul) November 7, 2017
Photo de une : Ana Foxxx et Riley Nixon par @NYLAphotog65
Tes yeux posés sur moi. Mon corps qui pulse. Sortir de mon cocon. Ne plus avoir peur de la vie, des corps enlacés, de l’amour, du vide aussi. L’art comme lien. Tes mots. Tes encres. Ta peinture blanche qui m’attire fort déjà. Ce lit. La fenêtre ouverte. Lumière d’été. Ton accent chantant. Envie de nager…
Cet article De l’or dans mon coeur, de la couleur dans mon corps … est apparu en premier sur NXPL.
Les personnes «mauvais genre» ne demandent pas pardon de choquer ce que l’on nomme hypocritement les «sensibilités» religieuses ou morales. Ce qui en fait des cibles idéales. Si elles parlent de la réalité –viol, inceste, pédophilie– les voilà fauteuses de trouble. Sommées de s'excuser et de se justifier.
François Angelier se déchaîne. Dans la préface à l’ouvrage Encyclopédie pratique des Mauvais Genres : «Le mauvais genre, c’est […] une angoisse reine, celle qui vous fait comprendre que le monde prend l’eau depuis toujours, que la maison mère est sinistrée du socle au faîte, alors en riposte se vivre comme une fête, s’orchestrer comme un drame, être à soi sa propre tragédie.» Nul désir de transgresser chez les personnes de mauvais genre. Ils et elles sont discrets, cultivent la solitude en ascètes ou en mutilés. «Des piloriés de naissance», dit Angelier : «Ceux qui détonnent jamais n’en font des tonnes. Dandys donc, et véritablement, irrémédiablement en dehors des clous, de la race des mis-au-ban».
«Comme mon cœur sera mort depuis longtemps…»
Dans son Encyclopédie pratique des Mauvais Genres, Céline du Chéné en donne l’illustration saisissante. Sur les 26 personnes dont elle dresse le portrait, beaucoup sont des rescapées. Leur passé n’est souvent même pas évoqué. Il se dessine en filigrane d’oeuvres faussement naïves, des dessins gribouillés de rouge, des cahiers d’écolier, des ritournelles phobiques. L’écrivaine Marie L, par exemple, écrit des textes-poèmes sur ses souvenirs d’enfant : petite, elle avait si peur de dormir… «J’irai me coucher, dit-elle, pour regarder la nuit. Comme mon cœur sera mort depuis longtemps, je ne m’entendrai pas pleurer […] puis je fermerai les yeux doucement, proprement. Proprement rassurée, car les hommes ne sont fréquentables que dans les rêves.» (Quelques lettres au milieu d’elle, 2011). Longtemps, Marie s’est lardée d’aiguilles. Pour ne pas s’endormir. Dans ses livres Confessée (Climats, 1996), Noli me tangere (La Musardine, 2001) et Red Sofia Song (Cartouche, 2009), elle raconte ses expériences extrêmes liées au masochisme.
Au corps-à-corps avec qui on est
Dans ses courts-métrages aussi le sang coule : Catherine Corringer, réalisatrice de films (Day’s night, In Between, This is the girl, Smooth, High Mothers) lacère des peaux, se fait scarifier ou suspendre par des crocs de boucher. Aucun faux-semblants dans cette quête de la rédemption. Le dos tatoué d’un phoenix, Catherine ne fait jamais que filmer ses renaissances qui –suivant la formule de Paola Daniele (chorégraphe «spécialisée» dans les menstrues)–, sont forcément liées «à ce sang, qui représente la vie». Pourquoi en avoir peur ? Hélas. Maintenant le corps ouvert dérange, autant que les sujets dits «sensibles» lorsqu’ils sont traités de biais, par des personnes qui refusent de se définir comme des victimes, qui restent ambiguës, qui ne cèdent pas à la facilité d’un simple discours de diabolisation. Prenez Eric Pougeau par exemple. En 2004, il réalise une oeuvre intitulée L’Infamille (famille-infamie) constituée de 33 mots rédigés sur papier blanc qui commencent par « Les enfants » : «Les enfants, nous allons faire de vous nos putes. Vous êtes notre chair et notre sang, A plus tard, Papa et maman». «Les enfants, nous allons vous clochardiser, vous mourrez de faim»…
«Les enfants, Nous allons vous pendre et baiser vos cadavres»
L’oeuvre est exposée en 2008 au Frac de Lorraine à Metz, entre des oeuvres de Gina Pane ou d’Agnes Varda. L’Alliance Générale contre le Racisme et pour le Respect de l’Identité Française (AGRIF) voit dans cette exposition un «message à caractère pedopornographique» et dénonce l’infraction prévue à l’article 227-24 du Code pénal qui vise à protéger les mineurs de la violence et du sexe. Elle porte plainte au pénal, en 2010, sans succès. L’AGRIF saisit alors la justice au civil. Cette fois-ci, ça marche, à moitié : la FRAC est condamnée à payer «un euro symbolique à titre de dommages-intérêts» pour n’avoir pas interdit l’exposition aux moins de 18 ans. Mais le FRAC fait appel. En janvier 2016, la condamnation est infirmée. Non, cette oeuvre ne porte pas «atteinte à la dignité de la femme et au respect de l’enfant», dit la Cour d’appel.
Oeuvres-miroirs de notre intranquillité
Dans l’Encyclopédie pratique des Mauvais Genres, Céline du Chéné proteste : «Plutôt qu’interpréter ses œuvres comme une provocation cynique», il faudrait voir, dit-elle, le travail d’Eric Pougeau comme un miroir de notre propre intranquillité. Si les messages d’Eric nous frappent, c’est forcément qu’ils réveillent en nous des émotions profondes, exhume les vieilles angoisses. Ces «simples petites phrases ont le pouvoir d’ouvrir des brèches, confirme Céline. Comme celle inscrite sur une feuille à carreaux sous une photographie d’Éric Pougeau, écolier bien coiffé au sourire crispé, qui regarde de biais le photographe, sous laquelle on peut lire: “Ne me cherchez pas, je suis mort.”»
«Mon travail montre la violence des systèmes», dit Eric. Pourquoi en avoir peur ? C’est la même question qui revient face au travail perturbant de Sarah Barthe. L’artiste «cultive le malaise. […] un univers qui va bien au-delà des classiques terreurs enfantines.» Intitulée Princesses, sa série des faux coloriages, notamment, fait «tâche» : «“Blanche-Neige s’es maquillé pour allé rendre visite à ses amis les nains”, cette phrase est écrite d’une main tremblotante sur un coloriage représentant l’héroïne de Walt Disney.» La bouche surmaquillée de rouge, les yeux dégoulinant de fard noir et de larmes : Blanche-Neige s’est fait salement abîmer.
«J’ai encore fait pipi au lit papa a encore fait pipi sur moi.»
Sur son blog, Sarah Barthes écrit : «Je m’intéresse aux relations ambivalentes, obscures, parfois malveillantes, liées dans l’enfance […] mettant en lumière certaines contradictions ancrées en chacun de nous. Empruntant à la psychanalyse et aux contes de fées, mes histoires pour enfants deviennent des histoires pour adultes, et derrière des images apparemment innocentes se cachent des désirs enfouis et inavouables. A la mémoire du spectateur se rappellent alors, dans un écho troublant, parfois insupportable, sa propre histoire, ses peurs ou ses fantasmes…» Détournant les dessins au feutre, remplis de bonhommes et de petites fleurs, Sarah Barthes fait des images glaçantes, accompagnées de phrases gribouillées qui ne laissent plus de place à l’équivoque : «Papi m’a di que si je ne di rien il me donera un bonbon il a di.» «J’ai encore fait pipi au lit papa a encore fait pipi sur moi.» «Quand je serai grande je voudrais etre morte.»
«Papi m’a dit de cueillir des leurs pour maman»
«Cette série a valu des déboires à l’artiste: en décembre 2006, alors étudiante aux Beaux-Arts de Nîmes, son travail est sélectionné pour être présenté au Carré d’art, haut lieu de l’art contemporain de la ville. Le jour du vernissage, un homme hurle qu’il faut immédiatement décrocher les dessins et menace de les arracher. Dès le lendemain, le directeur de l’école et le service culturel de la mairie font l’objet de pressions; ils finiront par céder et demander à Sarah Barthe le retrait de certaines œuvres. Elle obtempérera à sa manière en décrochant un dessin pour le remplacer par un autre représentant un bonhomme posant sa main sur la tête d’une petite fille à la mine contrariée : “papi m’a di de décroché mes dessins sur le mur du carré d’art.” Les papis se reconnaîtront... Mais le nouveau dessin se verra, lui aussi, retiré sans que l’on prenne la peine d’en avertir l’artiste.» Les médias s’emparent de l’affaire.
Violée ? «Si je dis oui, les gens sont rassurés»
Sarah Barthe s’explique : «Souvent, on me demande pourquoi je fais ça et si je rejoue mon histoire personnelle à travers ces dessins. J’ai pris le parti de ne pas répondre directement, car, si je dis oui, les gens seront rassurés : je règle mes comptes avec mon passé ; si je dis non, on estimera que je ne suis pas légitime. Rester ambiguë tout en étant extrêmement sincère dans ma démarche me permet de toucher à l’universel. Ce sont avant tout des questions de société, bien plus présentes qu’on ne veut le croire. Il suffit d’ouvrir les journaux. Mais, en utilisant le dessin d’enfant, je mets tout le monde mal à l’aise. D’autant plus que je conçois ces images comme des pièges : vu de loin, ça paraît mignonnet, attirant, mais, dès qu’on s’en approche, on se trouve face à l’insupportable.»
.
A LIRE : Encyclopédie pratique des Mauvais Genres, Céline du Chéné, éditions Nada, sortie le 12 octobre 2017.
Cet article du Tag Parfait est réservé uniquement aux visiteurs ayant souscrit à un abonnement Patreon et il est protégé par un mot de passe.
Pour le lire, veuillez saisir ci-dessous le mot de passe que vous avez reçu par e-mail ou dans votre messagerie Patreon :
Mot de passe :
Pas de repos pour les fappeurs, c’est parti pour la deux-cent-vingtième édition des Gifs de la semaine, notre Top Ten à nous (mais sans Laurent Ruquier). L’attente du calendrier de l’avent se fait insoutenable, mais fort heureusement, ces petits chocolats du web que sont les images-animées-porn sont là pour réjouir nos mirettes, entre amat’ et mainstream. L’hiver recouvrant de son blanc manteau les rues de la capitale, la chaleur du bon fap m’est de plus en plus nécessaire. Ça en devient presque thérapeutique : hot comme des couvertures en laine, Bryci et Holly Hendrix m’aident à supporter ces jours glaciaires. Voyez plutôt.
Bryci était une pépite relativement méconnue du grand public jusqu’à son apparition dans le Pornhub Game où elle a conquis de nouveaux territoires par la force du gratuit. Quelques mois plus tard, avec 33 millions de vues au compteur, son ascension est exceptionnelle. C’est dur à dire, mais merci les publicités pour agrandir votre pénis ou pour du Cialis de contrebande.
Un anus qui se contracte au ralenti, c’est comme des sables mouvants qui vous absorbent vers l’inconnu. Avec sa nouvelle production Don’t call me a dick, la réalisatrice française Olympe de G. prouve que gros plan n’est pas forcément synonyme d’ennui, mais peut être une nouvelle direction pour le porno, une proposition magnétique dont l’effet est immédiat : on a envie d’y mettre un doigt.
Poursuivons au royaume de la rondelle avec celle de Holly Hendrix qui se prépare à recevoir le sexe tendu vers les cieux de Ryan Madison. Avant une sodomie, il est important de bien dilater son orifice et de détendre son cerveau. Voici un excellent tuto d’Holly qui joint l’utile à l’agréable.
La sodomie, je disais donc, c’est chouette et c’est universel. Contrairement à ce que vous pourrez entendre accoudé au zinc du rade du coin, « s’en prendre plein le cul » est plutôt agréable. Est-ce une raison pour en faire des tonnes et minauder comme un mauvais acteur de série B Lance Hart ? Non… Merci de respecter les spectateurs qui t’aiment tant.
Dans le monde sans limites des futa en 3D, les teubs sont énormes et les éjaculations peuvent éteindre en quelques secondes un incendie de plusieurs hectares dans le massif Corse. Ça laisse rêver, moins quand il s’agit de nettoyer le beau tapis de mamie qui prend très cher.
Le 25 Novembre à Paris se déroule une soirée très originale, une soirée libertine d’esprit, ludique et décalée, ouverte à tous les sexes, à tous les genres et no sex. C’est une amie qui l’organise et du coup je lui fait un peu de pub. Je lui laisse la parole pour décrire sa soirée qui…
Cet article Soirée Crazy Party du 25 Novembre, une soirée libertine ouverte à tous les genres mais no sex est apparu en premier sur NXPL.
Par Pauline Derussy Étant donné que je profite sans vergogne de l’espace virtuel mis à disposition par ma sœur, quoi de plus logique que d’en profiter pour esquisser une petite critique élogieuse du dernier roman qu’elle m’a offert, j’ai nommé Les ailes d’émeraude, d’Alexiane de Lys, publié aux éditions Nouvelles Plumes (maison rattachée, je l’ai … Read More →
The post Love reading appeared first on Julie Derussy.
Pornhub vient de lancer Pornhub Toys, une toute nouvelle gamme de jouets pour adultes. Au menu : cockrings, vibromasseurs, buttplugs et attirail bondage. Que demande le peuple ?
Capture d’écran Pornhub Toys.
Ligne adressée aux adeptes du plaisir en solo et aux couples en quête de découvertes, Pornhub Toys est supervisée par l’érudite Ann Summers, émérite entrepreneuse qui est parvenue à imposer sa griffe sur le marché du jouet. Pour vous initier aux rudiments des produits les plus emblématiques, comme le kit Blowjob ou le toy Double Pénétration, le site pour adultes a eu la bonne idée de balancer des petits tutos explicites où les adorables Kissa et Johnny Sins exercent leurs mains (et le reste) sur ce joli matos. Jouets-étuis en forme de teub pour garantir un accroissement du plaisir lors de la fellation, masturbateur pour hommes stylé évoquant les produits Fleshlight, vibromasseur noir taille XXL à la forme phallique allongée, masques pour yeux d’une élégante sobriété permettant un orgasme à l’aveugle : rien ne manque à l’appel.
On comprend vite que, du fun prostatique aux stimulations clitoridiennes, c’est avant tout pour l’amusement complice à deux que Pornhub Toys existe, cherchant « à épicer votre vie sexuelle », comme l’indique le descriptif. Mais bon, le fap, c’est toujours plus marrant en chantant (ou en dansant). C’est à cet effet que, jamais réticent à l’idée de faire éclater un petit buzz pop en guise d’exercice promo, PornHub a, sur sa lancée, mis en ligne – sur YouTube, et oui – le clip orgasmo-électro « Sex Instruments ». On vous laisse admirer le résultat, tout est dans le titre. Voilà une belle manière, plus safe for work, de se servir des tout frais joujoux de la plateforme de vidéos. Les dildos se mêlent aux beats et les vibros aux vibrations synthétiques. De la musique expérimentale qui sait teaser là où il faut.
Vous en avez assez de n’entrer en contact sur les réseaux sociaux et les sites de petites annonces plus ou moins sérieux qu’avec des dominatrices professionnelles ou des jeunes femmes vénales débutant dans les rapports BDSM ? Il existe des lieux où vous ne rencontrerez ni les unes, ni les autres : les soirées fétichistes et BDSM telles que la NUIT ELASTIQUE.
Cette soirée se déroule le 2ème samedi de chaque mois depuis 1998, réunit un mélange extraordinaire de dominatrices, de soumises, de dominateurs, de soumises, de couples BDSM et de purs fétichistes du latex, des pieds, des bottes, du vinyle, des chaussures, du cuir… dans une ambiance à la fois accueillante, décontractée, véritablement fétichiste et SM.
Voici le détail de ce vous propose chaque mois la NUIT ELASTIQUE :
Chaque mois entre 150 et 250 participant(e)s.
Un grand bar (bière au choix ou soft : 4 € / Alcools et Champagne : 8 €)
Trois grands écrans plats avec vidéos BDSM.
Deux niveaux : un rez-de-chaussée et une immense cave divisée en 5 zones.
Le plus grand donjon SM des soirées fétichistes : 70 mètres carrés.
Dans le donjon : 10 cabines érotiques, 2 slings, 1 grand matelas en latex rouge, une croix de Saint-André et un espace de « Massages BDSM » gratuit animé par P@t).
Un fumoir (capacité : 20 personnes).
Plusieurs zones confortables avec fauteuils, tables basses et canapés.
Piste de danse avec jeux de lumières : techno, electro, new wave, EBM, techno minimal et rock alternatif.
Trois DJ’s : DJ John Nathan, DJ Baron Noir et DJ Francis Loup.
Une zone shibari et bondage avec un point d’accroche. Animé et sécurisé par Master Bondage. Il vous suffit d’apporter vos cordes si vous souhaitez pratiquer avec vos propres modèles.
Stand : « La petite Boutique Elastique » (leggings, corsets, chaussures, Rosebuds, cordes de shibari/bondage, mini-jupes en vinyle, pantalons en simili–cuir… le tout à prix discount en partenariat avec la Boutique Exrtraime, la Boutique Princesse Charmante et l’équipe de la Nuit Elastique).
Un vaste espace pour vous changer.
Bar : planche de 5 tickets boissons pour 20 €.
Vestiaire : 2 €.
Pour découvrir des centaines de photos des soirées précédentes, acheter vos tickets d’entrée à tarif réduit, voir le plan d’accès, lire les réponses à toutes les questions, que vous pouvez vous poser, bref, absolument tout savoir de la soirée fétichiste et BDSM la plus appréciée de Paris, cliquez simplement sur le flyer ci-dessous et découvrez le site officiel de la NUIT ELASTIQUE.
Le libertinage, ce n’est pas (que) du sexe. Ce qui est certain, c’est que cela mène à beaucoup de choses qui ouvrent toutes les sphères de nos sens, tous nos sens.. Mercredi 18 octobre, c’était l’inauguration des « Festins de Sardanapale ». Une soirée mensuelle qui propose aux convives, une thématique avec un intervenant pour débattre d’un…
Cet article Les Festins de Sardanapale, soirées mensuelles autour de la sensualité est apparu en premier sur NXPL.
Un glitch vient d’apparaître dans la mémétique parfaitement rodée de Greg Lansky. Vous connaissez bien le réalisateur et producteur français, on vous en parle assez souvent, notamment il y a quelque temps pour son dernier studio en date : Blacked Raw. Pour les amateurs du barbu avec son image de millionnaire bling-bling, vous aurez repéré une certaine uniformité dans ses vidéos. Il suffit de voir les vignettes de ses sites pour s’apercevoir que Greg a une recette. Les positions, les angles de caméra, le montage, la lumière suivent un schéma tracé à l’avance que son équipe reproduit à chaque nouvelle scène (ou presque).
Know your mémétique pornoLe mème pornographique dans son expression à la fois la plus grandiose et la plus artistique. On se plaint souvent que le porno mainstream, c’est tout le temps la même chose. Lansky a pris cette assertion (pas forcément vraie) pour exprimer sa vision d’une œuvre cinématographique originale et singulière. Il n’invente pas un nouveau porno, il reprend les codes de l’ancien pour les sublimer. Les rendre parfaits par la répétition comme dirait le poète Shurik’n.
Mais cette répétition, qui peut sembler lassante à première vue, n’est en fait qu’un cadre pour les actrices (et les acteurs) pour exprimer pleinement leur talent. Greg nous le dit à l’envi : le porno est un art et celles et ceux qui le font sont des artistes.
Adult performers are artists. Remember that.
— Greg Lansky (@GregLansky) November 9, 2017
Pourquoi les classiques sont-ils recréés en permanence ? Dans le théâtre, la musique, le cinéma, les interprètes expriment leur vision de l’art dans un cadre très contraint. Les reboot à Hollywood, les thèmes des Gershwin dans le jazz ou les pièces de Molière, il n’est question que de ça : reproduire avec sa patte, avec son émotion, avec sa passion. Que ce soit Vixen, Blacked ou Tushy, ces scènes donnent la possibilité aux actrices de se révéler, grâce ou embarras, le couperet tombe inévitablement, car les repères sont les mêmes et chacun peut juger. Tourner pour Lansky est donc à double tranchant, il faut être à son maximum, il faut performer comme jamais au risque de dénoter en comparaison de la précédente scène.
Dissonance tatouéeL’uniformité des actrices joue aussi dans cette vision de l’œuvre. Même si une Eva Lovia, une Blair Williams ou une Riley Reid ne se ressemblent pas, le travail de production les rend similaires. Il faudrait analyser plus profondément cette démarche et je n’ai pas ces compétences. Mais ce goût du semblable m’interpelle. C’est une matrice quasi parfaite qui offre du fap à la chaîne ; le piquant est difficilement détectable, mais il attise les papilles des plus attentives. Puis un jour, une fois par période, le cycle de Kondratieff recommence et il est déclenché par un glitch sur nos écrans. Cette image différente casse la monotonie des faps lanskyiens.
Le prochain glitch est prévu sur Tushy pour le dimanche 12 novembre. Il porte un nom et beaucoup de tatouages : Leigh Raven. Elle a le crâne rasé et est encrée du cou aux pieds. On se souvient de Charlotte Sartre qui portait un pull pour le studio spécialisé dans l’anal. Cette fois-ci, Leigh montre tout, ça joue la dissonance à fond.
La femme de Nikki Hearts a débuté en 2011 à l’âge de 21 ans. Vu que son look n’a pas la faveur de la plupart des gros studios, elle évolue dans l’alt-porn, particulièrement pour Burning Angel, où elle fait ses preuves comme une performeuse plus qu’honorable. Mais depuis quelques mois, elle prend de l’envergure et commence à percer comme Bonnie Rotten en son temps. On la voit un peu plus chez Brazzers, Evil Angel ou des productions en lien avec le tube Pornhub comme FNGRBRG. La consécration vient alors avec ce tournage pour Lansky, dans lequel elle effectue sa première scène anale, une monnaie qui se négocie au prix fort et dont j’ai hâte de découvrir la beauté.
Actrice bisexuelle, Leigh Raven tourne souvent avec Nikki (qui est aussi réalisatrice) où elles baisent des hommes ou des femmes sans distinction, mais avec toujours beaucoup de professionnalisme. On peut s’attendre à la voir de plus en plus dans nos faps et s’habituer à son Hello Kitty sur l’épaule et son crâne sur le ventre comme on s’était accoutumé aux toiles d’araignée mammaires de Bonnie. Lansky a l’habitude de mettre en avant les talents, il prouve que son projet artistique va plus loin qu’une mémétique infinie, il s’autorise à déstabiliser son audience avec des personnalités fortes et magnifiques.
Pour découvrir la bande-annonce, vous pouvez vous rendre sur le site, la vidéo s’appelle : Dominate Me.
Ne manquez pas le colloque régional organisé par notre délégation du Morbihan le 23 novembre, sur le thème : "prostitution, prévenir et accompagner", à destination des professionnel.le.s et l'Université Bretagne Sud de Lorient, de 9h à 18h. Fait exceptionnel : ce colloque sera retransmis en vidéo-conférence à Brest, Rennes et Vannes (uniquement l'après-midi)
La prostitution ! En Bretagne ? Mais il n'y en a plus !!! On n'en voit plus !!! N'est-ce pas ce qu'on entend dès que cette situation est évoquée ?
Sans doute a-t-on appris ou sait-on qu'Internet, par les sites de rencontres, favorise cette activité appelée « l'escorting ». Joli nom pour masquer la réalité de l'exploitation cachée de la personne qui le vit.
On feint d'ignorer que cette nouvelle forme de prostitution existe bien dans le Morbihan. Une récente enquête sur un site Internet nous a révélé plus de 200 escorts.
D'où le thème de notre colloque « PREVENIR et ACCOMPAGNER ». Parce que la prévention et l'accompagnement sont les deux principaux piliers de la lutte contre le risque de prostitution, le Mouvement du Nid vous invite très chaleureusement à venir partager vos interpellations, vos questions.
Retrouvez le programme complet ici :
Participation gratuite. Inscription obligatoire sur le formulaire en ligne :
https://goo.gl/forms/Po0ioqfM0oll6zN82
Rendez-vous à Lorient : UBS LORIENT Salle Cheval Marin
En partenariat avec le C@mpus numérique Bretagne-Loire, l'Université de Bretagne Sud et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Morbihan.
A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les délégations du Mouvement du Nid organisent cette année comme chaque année de nombreux événements à travers la France. Par ailleurs, le Mouvement du Nid-France est signataire de l'appel à manifestation en région parisienne.
Ciné-débats, colloques, conférences, manifestations sportives, rencontres avec Rosen Hicher, cette année encore le panel des actions organisées par les 26 délégations du Mouvement du Nid est d'une grande richesse.
RETROUVEZ TOUS LES EVENEMENTS ORGANISÉS PAR NOS DÉLÉGATIONS ICI :
tous nos événements
Ou sur notre nouveau compte instagram
A l'échelle nationale, le Mouvement participera bien sûr à la manifestation parisienne qui se déroulera le samedi 25 novembre à 13h à Montreuil, 14h30, Place de la République à Paris.
Voici le texte de l'appel à manifester :
2017 : ALLONS NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ?
Le 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d'une enfant de 11 ans ait été requalifié “d'atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d'agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.
Certains semblent découvrir le sujet et s'étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n'évoluent quasiment pas d'une année sur l'autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.
Les violences patricarcales prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.
Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d'hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d'étrangers” ou d'hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d'instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.
Malgré l'action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l'impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France.
Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal et pour le maintenir. Arrêter les violences ne peut se faire sans un changement global des rapports entre les femmes et les hommes. Cela suppose une volonté de mener une politique publique contre les violences faites aux femmes, de grande ampleur. Cela exige un budget conséquent alloué au secrétariat d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.
Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :
l'application des lois existantes, le renforcement de l'arsenal juridique, la fin de l'impunité et la protection des victimes ;
la prévention et l'éducation à l'égalité dès le plus jeune âge, au respect et à la vie affective et sexuelle ;
la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.
Le 25 novembre, femmes et hommes, manifestons pour enfin en finir avec les violences patriarcales contre les femmes !
vous pouvez vous y inscrire sur la page Facebook dédiée : https://www.facebook.com/events/1742619629104596/
Lire une oeuvre de Louky Bersianik, c'est s'enfoncer dans une forêt luxuriante de mots aux sonorités fantasques et inédites, aux zones d'ombre où la vie ne tient qu'à un fil.
- Louky Bersianik (1930-2011)Tous ses gestes sont étudiés, précis, des battements de cils à la position des pieds. Si Satomi Zpira aime se balader à Paris sur...
The post Satomi Zpira, néo geisha française appeared first on Paris Derrière.
Le Mouvement du Nid 31, Osez Le Féminisme Toulouse et Zéromacho vous invitent à participer à la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes au Carrefour rencontre.
Espace diversité laïcité - 38, rue d'Aubuisson (métro Jean-Jaurès ou François Verdier).
On accueille Maël Rannou, notre nouveau critique de BD et éditeur (entre autres) du sulfureux Porno Crade, il viendra désormais régulièrement nous parler de BD porno et érotique. Mais ne vous attendez pas à trouver du Manara et autres culs aseptisés ! On commence par revivre la Movida avec Nazario.
____________________________
« Ses draps avaient vu passer une armée… Anarcomaaaaa » chantait Marc Almond en 86, témoignant de l’influence de cette improbable bande dessinée éditée pour la première fois en version intégrale par Misma dans une superbe édition. Jusqu’ici, seul un album, publié par Artefact épuisé depuis des décennies, et quelques récits courts (publiés dans Le Gai Pied et Charlie Mensuel), avaient pu parvenir jusqu’aux lecteurs français.
Intégrale du plaisirL’intégrale n’a pas fait les choses à moitié : grand format, couleurs et republication de toutes les bandes et illustrations publiées. Sur 160 pages, on dévore donc les aventures d’Anarcoma, détective transgenre, « pas opérée et très fière de sa bite », qui part à la recherche d’une machine à supprimer le plaisir et qui pourrait tomber entre de mauvaises mains. Très vite, elle est prise sous plusieurs feux, des inventeurs jaloux aux bandits en passant par les gardiens de l’ordre moral et des sectes improbables… L’action est relativement confuse, mais à vrai dire secondaire, tant les intrigues parallèles qui se nouent rajoutent en amusement et plaisir.
En effet, Nazario fréquentait le milieu nocturne barcelonais de la Movida comme acteur de premier plan. C’était ce moment de libération culturelle et des mœurs dans l’Espagne post-franquiste. Dessinateur, travesti notoire, emprisonné à la fin des années 70 pour des œuvres subversives, il se lâche enfin, affichant de plus en plus clairement ses personnages aux frontières des genres, ces femmes mal-rasées et colosses au sexe monstrueux. Anarcoma décrit une Espagne remplie de folles, de gigolos, de braves hommes mariés fascinés par les « monstres » dénoncés par les catholiques. Les orgies présentées très régulièrement laissent place à tous les excès d’un milieu qui assouvit enfin sa soif de liberté.
Anticonformisme et engins monstrueuxMais attention, Anarcoma n’est pas à mettre entre toutes les mains. Si la jovialité de la liberté y est criante, l’hypocrisie d’une société qui reste cadenassée y est très marquée et les scènes traumatisantes sont multiples : viols, meurtres, agressions de prostituées, transphobies… sont mis en scène sans épures. Si à la fin ce sont toujours les gentils qui gagnent, la répression de l’homosexualité n’est pas masquée et les gays restent dépeints en freaks dont la société ne veut pas. Leur société se construit en parallèle, dans les caves, les hôtels, les bois.
Sympa cette salle de jeux
Si parfois Anarcoma est un peu dense et semble partir dans tous les sens, on reste fasciné par le refus du conformisme et la farouche jouissance du créateur, qu’on ressent à chaque page. Les scènes de sexe, où se mêlent tous les corps et d’improbables cyborgs ou sex-toys géants, sont d’une audace rare et changent du porno aseptisé. Et si depuis que quelqu’un m’a dit qu’un des robots sexuels était le sosie d’Édouard Philippe mon plaisir a un peu décru, difficile de ne pas recommander un titre qui n’a rien perdu de sa subversion et qu’on a envie de balancer dans les mains de ceux qui se réclament de l’impolitiquement correct pour leur rappeler ce que c’est vraiment.
C’est vrai qu’il y a un air d’Édouard Philippe
Anarcoma l’intégrale, par Nazario, Misma, 164 pages, 32 €.
Pour ça, on en aura lu et entendu, des réactions stupides et sexistes (émanant quasi-uniquement d’hommes) à l’affaire Harvey Weinstein et à la salutaire libération de la parole des femmes qui l’a suivie.
Il y a ceux qui reprochent aux victimes de ne pas porter plainte. Celui qui compare la dénonciation des agresseurs à la délation sous l’Occupation – ou, pour rester dans le registre des comparaisons historiques absolument pas pertinentes, à un lynchage ou à une chasse aux sorcières. Celui qui juge le moment opportun pour réhabiliter les suidés. Celui qui affirme sans ciller qu’il ne dénoncerait pas un agresseur sexuel s’il en connaissait un – avant de se raviser quelques heures plus tard devant le tollé. Ceux qui, malgré l’avalanche de témoignages du contraire, n’arrivent toujours pas à se représenter un agresseur sexuel autrement que sous les traits d’un jeune en jogging et casquette.
Ceux qui pensent que c’est un complot des sionistes et celui qui trouve que, décidément, il y a beaucoup de sionistes parmi les soutiens des agresseurs. Celui qui met en avant un agresseur plutôt qu’un autre parce qu’il s’agit d’un ennemi politique et celui qui, à l’inverse, prend la défense d’un autre parce qu’il s’agit d’un ami. Et celle qui, avant de tirer définitivement – du moins on l’espère – sa révérence politique, prend la défense de la grivoiserie, qui «fait partie de l’identité française»…
Les violences sexuelles restent souvent impuniesL’une des réactions les plus répandues consiste à exiger des victimes d’agressions sexuelles qu’elles fournissent des preuves irréfutables de ce qu’elles avancent – ou se taisent à jamais. C’est évidemment prendre le problème à l’envers. Non seulement l’absence de «preuves» n’est pas une excuse pour détourner le regard, mais c’est peut-être même un motif supplémentaire d’écouter et de croire les femmes qui ont le courage de révéler publiquement ce qu’elles ont subi.
Cette absence de «preuves», qui caractérise tant d’agressions sexuelles, est en effet l’une (mais pas la seule) des raisons pour lesquelles elles sont si mal et si partiellement réprimées. La très grande majorité des viols et des agressions sexuelles ne sont pas signalés à la justice : selon l’INSEE, seul un dixième des femmes de 18 à 59 ans victimes de viol ou de tentative de viol portent plainte.
Pire encore, même quand ils sont jugés, la majorité des agresseurs échappent à toute condamnation. Parce que la plupart des violences sexuelles n’ont pas de témoin, parce que toutes ne laissent pas forcément une trace physique incontestable et parce que c’est souvent parole contre parole – au risque d’une inversion des rôles, qui voit les agresseurs menacer leurs victimes d’un procès en diffamation. Pour toutes ces raisons, il est absolument impératif de croire de façon inconditionnelle celles et ceux qui racontent aujourd’hui leur calvaire.
Tous les hommes sont concernésTout comme il est nécessaire que l’affaire Harvey Weinstein et ses répercussions amènent tous les hommes sans exception à un profond examen de conscience. Rien ne serait pire que de penser «je ne suis pas concerné puisque je n’ai jamais violé». Ou «puisque je suis gay». Même sans désirer les femmes, un homme peut se croire autorisé à leur mettre une main aux fesses «pour rire» (sic) ou pour asseoir sa domination. Et le harcèlement sexuel existe aussi entre hommes, favorisé comme partout par les écarts d’âge, de pouvoir ou de richesse – comme est venue le rappeler l’affaire Kevin Spacey. Seule une prise de conscience de tous peut donc éviter que le mouvement qui s’est levé avec le hashtag #MeToo ne s’éteigne comme un feu de paille.
Photo : Harvey Weinstein © Thomas Hawk
The post Weinstein et cie : il faut croire les victimes de violences sexuelles appeared first on Heteroclite.
Quand une femme tombe enceinte de façon inattendue, dans une relation hétérosexuelle, quelle est la place de l’homme ? Dans ce 5e épisode, il est question de contraception, donc de responsabilité et de conscience.
Victoire Tuaillon reçoit Coline Grando, réalisatrice du documentaire "La Place de l’Homme". Dans ce film d’une heure, cinq hommes de 20 à 40 ans, confrontés à une grossesse non prévue et le plus souvent interrompue, dévoilent leurs ressentis et réflexions sur cet événement. Que révèlent leurs histoires des relations hommes-femmes, et de la manière dont les hommes sont sensibilisés à ces questions ?
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Cher(e)s ami(e)s qui aimez la littérature érotique, un petit article pour vous dire que le salon de la littérature érotique 2017 va se dérouler le Dimanche 26 Novembre. C’est un évènement à ne pas manquer, l’occasion rare de rencontrer les auteurs et de se faire dédicacer des livres 🙂 Bref, prenez vos places, moi je…
Cet article Le Salon de la littérature érotique c’est le 26 Novembre ! est apparu en premier sur NXPL.
A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et des 80 ans de l'origine du Mouvement du Nid, notre équipe de Lille a le plaisir de vous inviter à la 400è représentation de la pièce de théatre "Au bout de la nuit", à la Halle au sucre
C'est une histoire vraie. A 20 ans, Nicole tombe dans le double enfer de la drogue et la prostitution. Sa rage de vivre lui permet, au fil du temps, de se reconstruire une vie et un avenir. Nicole est devenue juge et députée au Parlement de Genève.
Humour, fantaisie, pudeur et gravité font passer ce spectacle des larmes aux rires. Une suite d'émotions fortes vécues par une femme ordinaire qui ressemble à des milliers d'autres femmes "d'exception".
Un spectacle théâtrale adaptée du livre autobiographique de Nicole Castioni "Le soleil au bout de la nuit" édité chez Albin Michel.
Le 21 novembre 2017 à 20h00
Halle au sucre, 1 Rue de l'Entrepôt, LILLE
Entrée gratuite et participation libre
Places limitées et uniquement sur réservation.
RESERVER ICI
Sélectionnez Réserver ici et mettre le lien suivant :
renseignements au 06 85 21 89 71
nordpasdecalais-59@mouvementdunid.org
Très belle initiative de notre délégation du Doubs et d'Osez le féminisme 25 et 90, le 25 novembre à Besançon sur l'esplanade des droits de l'Homme : collecter des produits d'hygiène pour les femmes migrantes et sans domicile fixe. Venez nombreuses et nombreux les soutenir !
Cette collecte de produits hygiéniques pour les femmes vivant dans la rue. est un acte solidaire, qui doit aussi mettre le projecteur sur les diverses violences que vivent ces dernières. Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous tenons à dénoncer les violences économiques et physiques que vivent les femmes sans domicile. Elles subissent quotidiennement des vols, des insultes à caractère sexistes, des agressions sexuelles et parfois des viols. Elles établissement malgré elles, des stratégies d'évitement de certain espace public pour échapper au pire. Ces violences méritent d'être dénoncées et combattues.
Les violences économiques que subissent les femmes ( inégalité de salaire, plafond de verre, taxe rose, métier dit “féminins” à forte précarité ) où la fuite d'un pays en guerre, les poussent parfois à faire de leur domicile la rue. Ces femmes vivent dans une extrême pauvreté et ne peuvent s'offrir des produits aussi simples que des serviettes hygiéniques. Pourtant, on ne cesse pas d'être une femme quand on est sans domicile ou réfugiée. Des problèmes de santé apparaissent lorsque des femmes sont contraintes d'utiliser du papier journal, des tissus ou du papier toilette, provoquant souvent des infections. Ce manque d'hygiène atteint la santé des femmes, leur dignité et les handicape dans leur quotidien. Chaque femme doit pouvoir vivre ses règles dans les meilleures conditions possibles.
Le sang des femmes reste aujourd'hui dans toutes les sociétés un véritable tabou, or il s'agit du seul sang non issus de la violence. Les menstruations sont une inégalité à la fois biologiques et financières. Faisons de cette collecte un acte solidaire envers toutes les femmes et faisons de ce sang tabou, un lien unissant chacune d'entre nous.
Vous pouvez apporter vos dons le 25 novembre 2017 au stand d'Osez le féminisme 25 qui se tiendra sur la place de l'esplanade des droits de l'Homme en face de la mairie de Besançon.
Venez nombreuses et nombreux assister au vernissage de cette exposition qui aura lieu le 20 novembre à 14h30, 17 Place Perraud. Elle est organisée en partenariat avec SIDA Solidarité Jura et se déroulera jusqu'au 1er décembre, journée mondiale contre le SIDA.
L'exposition propose 30 panneaux présentant soit des textes et des témoignages de personnes prostituées soit des visuels de campagnes créés par le Mouvement du Nid.
Les premiers panneaux présentent notre Mouvement et ses
missions puis donnent une définition du système prostitutionnel et de ses 3 protagonistes : les clients de la prostitution, les proxénètes et enfin les personnes prostituées.
L'exposition continue en s'attardant sur les préjugés entourant la prostitution tout en les mettant en face de la réalité, bien plus violente. Puis, elle nous donne à voir de quelle manière ces femmes et ces hommes sont entrainé-es dans la prostitution.
Au travers de témoignages, l'exposition nous fait vivre les violences physiques et psychologiques vécues quotidiennement par ces personnes. Puis évoque les conséquences désastreuses de celles-ci sur leur santé et les nombreux obstacles, presque infranchissables, pour quitter enfin ce milieu et bâtir une nouvelle vie.
Enfin, comme un soulagement, l'exposition nous donne des pistes pour la reconstruction de ces personnes et fait un rappel sur la loi du 13 avril 2016.
Pensée comme un support de réflexion et d'animation, cette exposition est destinée à ouvrir le débat. Elle s'adresse à des publics jeune et adulte. A tous les citoyens qui s'interrogent sur les enjeux de la prostitution et qui sont désireux de réfléchir ensemble aux moyens de faire reculer une forme de plus en plus banalisée "d'esclavage moderne".
En tant que citoyennes de toutes origines, en solidarité avec les femmes de culture ou de foi musulmane, nous nous sentons trahies par les féministes qui s'opposent à l'interdiction du voile intégral (niqab et burqa) et nous leur demandons de revoir leur position à la lumière des enjeux globaux sous-jacents.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeCroyez-le ou non, mais les dingos de WoodRocket n’ont pas le monopole de la parodie porn aux entournures geek. La preuve : TransAngels lance cette semaine sur le marché son pastiche personnalisé de Wonder Woman. Ou quand une boîte de prods trans s’approprie la mythologie d’une super-héroïne féministe et dominatrix sur les bords. Alléchant, non ?
Wonder Woman: A XXX Trans Parody : c’est le nom plutôt sobre de ce détournement obscène déjà historique, puisqu’il s’agit de la première parodie estampillée TransAngels. Des spécialistes du shemale porn (un tag désapprouvé par les acteurs/actrices mais encore employé pour de sombres raisons de référencement Google), qui se jouent de nos fantasmes, en entremêlant tags parfaits et genres entrelacés. Le but de ces productions n’est pas seulement de proposer des « beautés trans », dixit le topo du site. Non, il s’agit avant tout de conférer à ces pornstars pas toujours bien dirigées des rôles plus conséquents et respectueux au sein de l’industrie. Du porno de qualité ? On aime à le croire quand on sait que c’est l’irrésistible Chanel Santini, alias CC Santini, qui porte sur elle les oripeaux de l’amazone. Dans le premier teaser mis en ligne, la supergirl, face à l’immensité de l’ailleurs, nous parle en off de son « burning desire » et secoue son lasso d’une manière plutôt suggestive. Hâte.
« L’action, les costumes, tout cela est encore plus excitant que le sexe ! » nous tease la jeune Santini, accompagnée dans l’aventure par Lance Hart, créateur du site Sweetfemdom, féministe autoproclamé, défendeur du porno éthique et iconique réalisateur de prods bi et femdom. Voilà qui pourrait épicer ce Wonder Woman XXX d’une touche d’empowerment bienvenue. Hart a toujours insisté sur la nécessité de mettre au goût du jour l’éternel schéma du dominant/soumis, de proposer un pepping plus « positif », de shooter du fétichisme moins cliché, de redorer le blason d’un type de porno trop malmené au sein de l’autre Hollywood. On est curieux de constater son influence sur ce pastiche potache qu’on n’espère pas trop kitsch.
Capture d’écran YouTube – Chaîne TrendZZ : « TransAngels Presents: Wonder Woman: A XXX Trans Parody (OFFICIAL TRAILER) »
Le harcèlement de rue fortement décrié en ce moment est bien loin d’être une exclusivité française. A Lima, capitale du Pérou, 7 femmes sur 10 en sont victimes tous les jours. La marque Everlast et le premier observatoire sud-américain contre le harcèlement de rue Paremos el Acoso Callejero, ont lancé la campagne vidéo Drague Ta Mère (en espagnol : Silbale A Tu Madre) pour dénoncer ce phénomène. Cette vidéo prend la forme d’une fausse émission télévisée où des hommes habitués à balancer des commentaires dégradants aux femmes qui passent devant eux dans la rue sont piégés afin de dénoncer leur comportement.… Lire la suite
Cet article Drague Ta Mère : la vidéo qui dénonce le harcèlement de rue est apparu en premier sur Desculottées.
Pendant la messe, le prêtre brandit une coupe et prononce la formule rituelle : «Buvez, ceci est mon sang». Chose curieuse : en 2007, des chercheurs ont trouvé des cellules souches dans le sang des menstrues : des cellules dotées d’un pouvoir de régénération inouïe.
On a pu lui reprocher d’être une sorcière ou une vampire car Paola aime le sang. Celui de ses règles, surtout, Paola Daniele l’aime au point qu’elle en conserve la moindre goutte : il sert de matière vivante dans ses créations, en souvenir de son enfance dit-elle, lorsqu’à la messe, toute petite, elle attendait avec ferveur le moment de l’eucharistie : «le moment où le prêtre lèverait le calice vers le ciel afin de voir ce qu’il contenait, persuadée que c’était du véritable sang et non du vin comme on voulait le lui faire croire.» En 2013, la chorégraphe Paola Daniele créé le collectif Hic est sanguis meus (Ceci est mon sang) pour faire passer le message : le sang, c’est beau et c’est la vie… Elle en fait couler sur des robes, sur des fruits, sur des fleurs avec lesquels elle danse (1). Il se pourrait bientôt que Paola ne soit pas la seule à recueillir précieusement ses règles afin d’en faire un «sang de la vie». Des banques de sang menstruel ont même été créées, afin d’encourager les femmes à faire chaque mois leur stock… Vous voulez en savoir plus ? Lisez Ceci est mon sang.
Entre le lancement de l’I-Phone et une éclipse lunaire…
Publié en 2017 (aux éditions La Découverte) par la journaliste et féministe Elise Thiébaut, ce livre à la fois très documenté et très narquois apporte au mouvement de réhabilitation des règles des éléments nouveaux et troublants. Elise Thiébaut raconte : «L’année 2007, souvenez-vous, commence en fanfare avec la présentation, le 9 janvier, de l’I-Phone aux Etats-Unis par Steve Jobs.» Cette même année, entre une éclipse totale lunaire, l’invention par Ségolène du mot «bravitude» et les émeutes de Villiers-le-Bel, un court article non sourcé et non signé paraît sur le site du «Vulgaris Médical qui fait état de la découverte de cellules souches dans l’endomètre. De mystérieux chercheurs américains ont eu, poursuit l’article, “la curiosité d’analyser le sang des règles, et ils y ont découvert des cellules capables de se multiplier beaucoup plus vite que les autres cellules souches. Elles se divisent toutes les vingt heures, et fabriquent des taux de croissance 100 000 fois plus élevés que les cellules souches issues du cordon ombilical”.»
Cryo Cell : une banque de sang menstruel
Comme le mentionne l’article, 5 ml de sang menstruel ont fourni, en deux semaines, suffisamment de cellules pour obtenir des cellules musculaires cardiaques pulsatives : un nouveau coeur !? «Ces nouvelles cellules souches, baptisées cellules régénératives endométriales, pourront être une alternative à celles issues de la moelle osseuse ou du cordon ombilical.» Elise Thiébaut mène l’enquête. Elle découvre que cette étude, financée par un laboratoire privé (Medistem), a semblé si prometteuse qu’un autre laboratoire (Cryo-Cell) a ouvert dès 2008 une banque de sang menstruel. Les femmes sont invitées à fournir leur sang, mais… c’est payant. «Pour la coquette somme de 499 dollars, assorti d’un coût mensuel de 90 dollars, la femme menstruée se voit ouvrir des perspectives quasi-fabuleuses : elle pourra utiliser ses propres cellules menstruelles pour soigner les maladies qu’elle et/ou ses enfants n’ont pas encore […]. Une assurance sur la mort proposée à grand renfort de publicités alléchantes.»
«Merci mon dieu de m’avoir donné les règles»
Pour Cryo-Cell, le sang des règles est appelé «miracle mensuel». Aux Etats-Unis, la machine s’emballe. Le potentiel thérapeutique in vitro des cellules endométriales – appelées tantôt MenSC (menstruel stem cells) tantôt ERCs (endometrial regenerative cells)– fait l’objet de plusieurs études qui semblent confirmer leur immense potentiel. Même Sciences et Avenir s’y met, avec un article «au titre révolutionnaire», se moque Elise Thiébaut : certains scientifiques ont pu rétablir la circulation sanguine de souris souffrant de pathologies vasculaires avancées en injectant des ERCs au niveau des liaisons. Ciel ! Suffirait-il de faire un piqure pour soigner aussi les humains ? Des études portant sur des souris atteintes de diabète et de la maladie de Parkinson laissent entrevoir un avenir radieux : l’humanité sauvée par le sang des règles. Ce «Bloody Mary menstruel» serait-il la panacée médicale à venir, voire «l’élixir d’immortalité que les alchimistes ont cherché durant tant d’années ?»
«Le petit souci avec les cellules souches…»
Elise Thiébaut met un bémol : «le petit souci avec les cellules souches, c’est qu’elles se multiplient à une telle vitesse et avec un tel entrain qu’elles ont tendance à s’emballer quand on les injecte dans un organisme vivant, et à produire des tératomes, un genre de tumeur embryonnaire très agressif qui peut par exemple produire des dents ou des poils dans l’ovaire, ce qui n’est guère pratique pour se coiffer ou se laver les dents., mais aussi des formes de cancer mortel.» De fait, tandis que certains savants paradent avec leurs souris miraculeusement guéries grâce aux ERCs, d’autres soulignent que les traitements à l’aide des cellules souches aboutissent parfois à de véritables désastres. Moins de dix ans après la publication de l’article, la firme Cryo-Cell disparaît. Que sont devenus les échantillons ? Pas de réponse. C’est une filiale de Cryo-Cell (Life Cell) qui continue d’opérer, mais en Inde. Sur le site de Life Cell, une brochure en ligne affirme que grâce à leurs règles, les femmes pourront soigner Alzheiner, l’autisme, le cirrhose du foie, le lupus et l’arthrite. Evidemment, c’est payant.
Avoir ses coquelicots
Elise Thiébaut s’amuse de ces promesses d’éternité. Elle érafle au passage les transhumanistes, fervents défenseurs d’un avenir rendu radieux par la grâce de la perpétuelle régénération cellulaire… Cette croyance-là ne lui plait pas. Elise Thiébaut préfère les vieux rituels magiques et sacrés. Dans d’innombrables civilisations, les règles semblent avoir été considérées comme l’ingrédient principal des liqueurs d’immortalité, dit-elle. «La formule “Buvez, ceci est mon sang” ne prendrait-elle pas sa source dans d’anciens mystères impliquant le sang menstruel ?» Elle ajoute que le nom Adam lui-même signifie non pas «fait d’argile rouge», mais «fait de terre et de sang» : «Le terme hébreu pour sang est dam, qui veut dire dans les langues indo-européennes mère ou femme.» De façon quelque peu téméraire, Elise Thiébaut va plus loin encore : il se peut que le mot hébreu sang (dam) ait donné en français dame ou madame, dit-elle, «comme dans la chanson traditionnelle française J’ai descendu dans mon jardin qui a pour refrain : “Gentil coquelicot Mesdames, gentil coquelicot nouveau”.» Peut-on voir dans ces paroles une allusion au sang ?
.
A LIRE : Ceci est mon sang, d’Elise Thiébaut, éd. La Découverte, 2017.
NOTE 1 : pour en savoir plus sur Paola Daniele, il y a son portrait dans l’ Encyclopédie pratique des Mauvais Genres, Céline du Chéné, éditions Nada, sortie le 12 octobre 2017.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES REGLES : «Pourquoi les femmes indisposées ratent la mayonnaise» ; «Pardon chéri, je suis souillée» ; «Saint Janvier, patron des menstrues ?» ; «Retard des règles : peur et tremblements» ; «Pour ou contre le congé menstruel»; «Est-il normal d’avoir mal ?»
A l'initiative de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité du Loiret, un forum d'associations, parmi lesquelles le Mouvement du Nid du Loiret, organise un colloque dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, sur le thème : Eduquer à la non violence
Venez nombreuses et nombreux à cette journée, qui se déroule de 9h30 à 17h puis à 20h. Elle est à destination des jeunes, des professionnels travaillant avec des publics de jeunes, des fédérations de parents d'élèves, des étudiant.e.s, des élèves ERTS, des personnels de la police, gendarmerie, justice, police municipale, PJJ, Mission locale pour l'emploi, associations familiales types familles rurales...et grand public en général.
Temps fort de cette journée, le théâtre-forum avec la compagnie des Bradés et le Mouvement du nid, avec deux représentations :
Une l'après-midi, de 14 heures à 16h pour un public de lycéens et de jeunes de la MLO
Une autre le soir de 20h à 22h pour tous publics
Forum d'associations et de structures animatrices :
Le Mouvement du Nid Loiret avec la compagnie de théâtre participatif "Les Bradés", La Mission locale pour l'emploi , Elles aussi, Le planning familial, Laé, AIDAPHI, CIDFF, Club de self défense féminine (club Karaté de Saint jean de Braye), Service social en faveur des élèves du Loiret (de la direction académique des services de l'Éducation nationale), Le CRIJ , Le service prévention gendarmerie du Loiret, Groupe d'action Gay et Lesbien (GAGL)
Salle Eiffel 15 rue de la Tour Neuve Orléans
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, le Mouvement du Nid et Amnesty International organisent, le 25 novembre prochain à 18h30, un débat autour d'un sujet encore tabou, celui de la prostitution étudiante.
Le film "Slovenian Girl" sera diffusé, comme support au débat.
Slovenian Girl de Damjan Kozole, sorti en 2009, aborde la question de la prostitution étudiante. C'est le portrait d'une jeune femme forte, qui en découd avec les impératifs sociaux venus se plaquer sur la Slovénie ces dernières années.
La séance sera suivie d'un moment convivial autour d'un pot.
Le 25 à novembre à 18h30, dans les locaux d'Amnesty International, 36, rue Gioffredo
Renseignements : Mouvement du Nid / 06 41 80 71 28
« La Déesse 2 » est, comme vous le devinez, la suite du premier tome qui m’avait d’ailleurs bien plu. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à avoir apprécié, il a eu un franc succès dans le commerce (Meilleure vente de BD érotique sur Amazon par exemple). Pour ceux qui le souhaite, vous pouvez lire la…
Cet article La Déesse 2 de Katia Even et Nephyla, c’est toujours aussi bon ! est apparu en premier sur NXPL.
Nous vous écrivons pour vous demander d'appuyer l'amendement « 6(1)(a) all the way » au projet de loi S-3 proposé par le Sénat du Canada et de mettre fin immédiatement à la discrimination fondée sur le sexe dans la Loi sur les Indiens.
- SociétésVous connaissez Snapchat ? On en parlait beaucoup il y a quelque temps. Mais désormais, l’application jaune au petit fantôme ne fait plus les gros titres. Sauf quand il s’agissait du hot dog dansant, ça, c’était marrant. Instagram, Facebook et même Whatsapp ont repris le concept des stories éphémères, cette narration périssable du quotidien qui ne laisse que des souvenirs dans l’esprit de celles et ceux qui l’ont suivie.
Côté porno, on se délectait bien comme il faut au début de l’histoire. Les couples exhib s’en donnaient à chair joie, les filles et les gars nous régalaient et les gens du porno en profitaient pour nous montrer d’autres facettes d’eux-mêmes : leur quotidien, les animaux de compagnie et aussi leur nudité. Bref, c’était le temps béni du fap sur Snapchat. L’explicite n’était pas vraiment toléré, mais on arrivait à mater pas mal de sexe.
Au fur et à mesure, les utilisateurs se sont assagis en story. Marre de se faire bannir et de perdre toute leur audience. Ils sont passés à un autre système. L’astuce de donner l’accès payant à un compte privé a probablement été lancée par des modèles indépendants en provenance de Tumblr. Les comptes publics n’étaient plus si délirants, on s’ennuyait ferme parfois, le piquant d’une soirée striptease ou d’un quickie à la sortie d’un resto n’était plus de mise. Tout était réservé à ceux qui ouvraient leur porte-monnaie.
L’ère du mass-premiumNous sommes pleinement dans l’ère du mass-premium. La nudité se monnaye désormais partout. Sur les plateformes de cam pourtant freemium, les shows de groupe se multiplient, OnlyFans a vampirisé Twitter pour en faire un désert d’exhib hardcore, Patreon est l’îlot, plus vraiment bienveillant suite aux nouvelles CGU, des créateurs de contenus explicites originaux et sur Snapchat, les comptes Premium ont la part belle. Il n’y a que la pornographie des studios qui se dévoile de plus en plus gratuitement (comme sur Le Bon Fap).
Alors on allonge et on se régale. Quand on souscrit, on rentre dans un club fermé, les privilégiés du nude. Le frisson de l’intime nous taquine et nous met d’humeur humide. Quand le modèle fait une exhib, elle est pour nous, quand le modèle organise une soirée baise avec son plan cul, elle le fait pour nous aussi ; c’est le club des fappos de première classe, siège massant, champagne et de la place pour étendre ses jambes.
On va voir ensemble les comptes qui valent la dépense. Mais avant ça, un petit rappel : être en premium, ce n’est pas la foire (je m’adresse aux hommes principalement). Il y a des règles et chaque modèle a les siennes. Certaines vont consentir à des choses que d’autres refuseront. Donc, lisez bien les consignes, beaucoup par exemple acceptent l’envoi de nudes, mais vérifiez avant, sinon vous vous ferez bloquer.
Lena The PlugSi nous en sommes là dans la hype des comptes privés, Lena The Plug n’y est pas étrangère. Elle a été une des premières à lancer son site pour récolter les dollars et fournir en échange un accès à son Snapchat. Elle était juste une fille (avec un corps fabuleux) sur les réseaux et elle a explosé. Tout le monde voulait voir ce qu’elle trafiquait dans l’intimité. Threesome, solo, baise avec son mec, son business fleurit comme le tilleul en juin. Son délire : passer des annonces sur Twitter pour trouver des partenaires féminines pour plan à trois. Ça marche fort.
Snapchat Premium – Twitter – Instagram – SC public
Layla NyxMoins connue, Layla Nyx officie dans l’ombre. C’est un trésor caché, une pépite croquante dans un cookie déjà bien croustillant. Avec elle, on a droit à toutes sortes de shows solo. En la matant, un volcan s’éveille quand votre batterie s’éteint. Elle a des règles plutôt souples et un cul superbe. Elle nous offre aussi des sessions avec son mec pour découvrir comme un voyeur ses prodigieuses capacités orales. Gourmandise pour le goûter.
Snapchat Premium – SC public – Twitter
Little CapriceIncroyable de retrouver Caprice pour des moments privés dont on a tous rêvé en matant ses pornos. Si elle régale pas mal sur sa chaîne Pornhub Model, avec des vidéos formidables, on crie de joie quand on appuie sur son petit visage mignon pour voir sa story. Toujours plus près de ce fantasme vivant, de l’idole des fappos depuis de nombreuses années, on s’approche jusqu’à la toucher, quasiment. C’est la magie de cette appli. Little Caprice n’a rien perdu de son charme et on tombe en pâmoison devant le contenu plutôt chaud qu’elle nous propose.
Snapchat Premium – SC public – Twitter
Danika MoriDanika Mori, nous la connaissons pour sa chaîne sur Pornhub Model qui rend dingue énormément de gens. Elle démontre son agilité anale à chaque vidéo et on s’espante sans retenue face à son bouli et à l’immense engin de son mec. Sur Snapchat, on devient plus proche, c’est le principe, on suit ses journées et ses nudes magnifiques avec passion. On a même accès à des moments très intimes. Avec Danika, on rêve de la voisine qui partage avec nous ses nudes sans aucune promesse de conclure un jour. On admire tout simplement et on s’abonne via FanCentro
Snapchat Premium – Twitter – Instagram
Cloe Palmer / Pavlov’s WhoreCloe Palmer est davantage connue sous son pseudo de soumise à Pavlov, son mec barbu. Si vous ne savez pas qui est cette délicieuse créature d’Internet, je vous présente la reine du bukkake mignon. Elle fait des tonnes de vidéos où elle organise blowbang, gang bang, gloryhole et faciales en folie. Cette jeune femme adore la pluralité masculine et quoi de mieux que de partager ses passions avec le plus grand monde ? Elle nous permet donc de la suivre au quotidien sur son compte. Pour s’abonner, il faut aller lâcher des tokens sur son Chaturbate.
Snapchat Premium – Twitter – ManyVids
Chloe SanchezLa camgirl française Chloé Sanchez ne fait pas que des shows webcam et des vidéos pour son site officiel. Elle convie les intéressé-e-s à se retrouver sur son compte Snapchat pour la suivre dans ses aventures au jour le jour, elles sont toujours agrémentées de beaucoup de nudité et de quelques baises sauvages avec son amant, comme elle l’appelle. On s’abonne à l’année pour mater tout ça et c’est sur son site officiel.
Eva LoviaEva Lovia est d’une beauté sans commune mesure. Sur une échelle de je meurs à j’ai ressuscité et j’ai remouru, elle se place encore au-dessus. Sa carrière dans le milieu XXX a pris le chemin du site personnel, seul endroit où on trouve du contenu pornographique récent avec son joli minois (on en retrouve aussi un peu sur sa chaîne Pornhub). Son Snapchat privé est donc une manière de continuer à la voir chaque jour, on peut taper gentiment la discute et la mater s’exhiber, parfois même un peu plus.
Snapchat Premium – SC public – Twitter
Ryden ArmaniRyden Armani a un look qui m’attire. J’aime son attitude et sa passion pour l’exhib. Cheveux courts, pilosité, tatouages, maquillage « on point », elle fait trembler les cloisons de l’excitation et agrandit le salon de nos désirs à chaque snap. On la suit sur son compte dans son quotidien afin de la découvrir un peu mieux et de s’attacher à elle. Et puis il y a les parties plus explicites. Plonger dans son monde et y rester pour toute la vie, notre destin tout tracé.
Snapchat Premium – Twitter – ManyVids
Mary MoodyMary Moody me met dans tous mes états. Elle fait de la cam, poste ses vidéos sur Pornhub, la parfaite pornographe indépendante et en plus elle a posé pour Penthouse. Elle est craquante, tout simplement. La suivre dans sa vie quotidienne ne fait que nous la rendre encore plus attachante. Pieds et poings liés, on ne peut s’empêcher d’attendre qu’elle balance ses snaps pour admirer son doux visage et son si beau sourire. Pour s’abonner, on passe par FanCentro.
Snapchat Premium – Twitter – Instagram
Riley ReidPour finir ce top, place à la numéro 1. La porn star favorite de beaucoup, elle est classée tout en haut de liste de Pornhub, faites un tonnerre de fap fap fap pour la super mignonne Riley Reid. Elle continue les tournages, produit pour son site perso, elle poste partout et malgré cet emploi du temps hyper chargé, elle alimente son Snapchat privé avec du contenu de grande qualité qui plaira à tout le monde. Imagine discuter avec Rihanna et lui envoyer des snaps de ton animal de compagnie. Eh bien, tu peux le faire avec son équivalent dans le porno. Pourquoi se priver ? L’accès lifetime ne coûte que 350 dollars.