Vu sur Légendes érotiques arthuriennes
Deux auteures que je lis souvent, Julie Derussy et Clarissa Rivière, et un illustrateur dont…
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Vu sur Légendes érotiques arthuriennes
Deux auteures que je lis souvent, Julie Derussy et Clarissa Rivière, et un illustrateur dont…
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Dans la continuité du photographe Robert Mapplethorpe, poursuivons avec le triste anniversaire de la mort de l’icône du dessin homo-érotique, Tom of Finland. Décédé il y a 25 ans, le 7 novembre 1991, nous fêtons aujourd’hui son univers cuir-cuir-moustache.
Une enfance pleine de fantasmesElevé dans une petit ville de Finlande, Touko Valio Laaksonen passe son enfance entre ses parents professeurs et les ouvriers des champs. L’odeur de la forêt et de la campagne vont alimenter les carnets de croquis du jeune garçon qui passe maitre dans l’espionnage des hommes au corps musclés, huilés par la transpiration.
Et ce n’est que le début d’une longue série de fantasmes puisqu’en 1939, il part étudier à Helsinki dans une école d’art. Il fantasme sur les forces de l’ordre du pays, avant de lui même porter le costume militaire en ce début de Seconde guerre mondiale. Il réalise ses obsessions les plus profondes, entouré des hommes en uniforme dont il a toujours rêvé.
Après la guerre, il dessine pour des agences publicitaires et anime des soirées installé au piano des bars-concerts de la capitale finlandaise. Ces petits boulots lui permettent de voyager et de rencontrer la fine fleur gay des grandes villes voisines. C’est dans ce bouillonnement intellectuel et sexuel qu’il envoie en 1956 un de ses dessins érotiques, signé Tom afin de contrer la censure, au magazine américain Physique Pictorial. Dès la publication de ses premières oeuvres, le succès s’impose, véritable. Touko Valio Laaksonen devient officiellement Tom of Finland.
L’icône gayLa demande explose mais la faible rentabilité de ses dessins érotiques gay, un type de production très mal payé dans les 50’s, l’amène à se consacrer entièrement au dessin. Il se lance notamment dans la BD avec son célèbre album Kake. Reconnu dans les années 1970, il organise sa première exposition à Hambourg. Mais la véritable révélation se fait dans l’enflammé Los Angeles lors de sa seconde exposition en 1978. Il côtoie les galeries et fait la rencontre du grand Robert Mapplethorpe. Ils cultivent ensemble le même univers sadomasochiste où règne l’odeur du cuir et du cambouis.
Sa renommée est faite, il devient l’une des plus grandes figures de la culture gay à l’échelle mondiale. Malgré un début des années 1980 particulièrement florissant, c’est en parallèle le début de l’épidémie de Sida aux Etats-Unis. L’artiste perd nombre de ses amis dans ce fléau, ainsi que Veli, son amant éternel de plus de 28 ans. Cette période tragique va marquer son retour en Finlande, lui même victime d’une pathologie pulmonaire. Comme ses médicaments l’empêchent de finir les détails de ses créations, il se lance dans l’image colorée au pastel, jusqu’à sa mort.
Untitled, 1990, Tom of Finland
The gay way of lifeInspiré par l’artiste Paul Cadmus et du bara japonais, il créé, dès les années 1950, des personnages masculins hyper-virils qui évoluent dans une atmosphère fantasmatique et fétichiste. Ses dessins sont bien plus que des « dirty drawings » : ce sont des détails, des contrastes et des fantasmes bruts qui poseront les marques d’une nouvelle communauté gay : « Je travaille dur pour m’assurer que les hommes que je dessine en train d’avoir une relation sexuelle sont fiers de faire l’amour d’une façon heureuse. » explique-t-il. Les personnages sertis de cuir dépassent aujourd’hui l‘univers fictionnel (petite pensée à Glenn Hughes des Village People). Ils représentent désormais un style de vie, une mode vestimentaire et une attitude. Du défilé de mode à la ligne de sextoys chez XR Brands, l’auteur de Kake est partout :
« Elevé en tant que père de l’art homo-érotique fétichiste, Tom of Finland a eu un impact majeur sur la culture avec ses images envoutantes de l’homme hyper-masculin » explique le responsable de la ligne chez XR Brands. L’entreprise de distribution de sextoys William Trading Co. s’est aussi emparée du mouvement pour renflouer ses stocks : « Tom of Finland Pleasure Tools est une ligne complète de jouets qui célèbrent la sexualité masculine, on y compte des plugs, des anneaux et des extendeurs péniens qui sont sains pour le corps et sans phthalate » décrit le directeur des ventes, Scott Dantis.
Oeuvres d’art et oeuvres masturbatoires, les oeuvres de Tom of Finland montrent aussi combien les hommes gay doivent prendre confiance dans leur sexualité. A travers ses personnages, le dessinateur nous montre des instants passionnés entre hommes, des moments de fraternité et de camaraderie. Ses figures encouragent aussi tous les types d’expérimentations afin d’amener son partenaire au bout de soi-même. Oh oui !
Untitled, XXL Series / The Saddle Thief III, 1958, Tom of Finland
Untitled, Motorcycle Series, 1959, Tom of Finland
On est bien d’accord que les préservatifs sont tous pareils non ? Et bien justement non 😋. Il y a même une grande différence entre les préservatifs en terme de confort et de sensation. Aujourd’hui, je teste les préservatifs Durex Invisible disponibles en deux versions : extra-lubrifié et sensibilité ultime. La version extra lubrifiée des…
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Avec Clarissa Rivière, ma complice d’écriture, nous venons de publier deux récits aux éditions Dominique Leroy, réunis sous le titre Légendes érotiques arthuriennes. Toutes deux passionnées par les romans de chevalerie, nous avons décidé de faire tomber les armures et les jupons, pour explorer les relations amoureuses de ces personnages mythiques. Les illustrations sont de … Read More →
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Vu sur Lily épisode 4 : Love-shop, Karine Géhin et William Tinchant
Après une première saison en trois épisodes (publiés au printemps 2016), Lily, la série érotique…
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L’homosexualité des Grecs anciens est proverbiale. Leurs mythes racontent l’amour des dieux pour de beaux et jeunes garçons. Mais pourquoi ces amours sont-elles si violentes ? Kidnapping, viol, suicide…
Historien de formation, helléniste, spécialiste de l’Antiquité grecque qu’il a étudiée jusqu’en doctorat, Nicolas Cartelet raconte dans son ouvrage Aux origines de la pédérastie ces innombrables histoires d’amour entre hommes qui font partie du corpus mythologique ancien. Innombrables mais tellement brutales, s’étonne-t-il. Pourquoi ? Et que peut-on en déduire de notre propre société si friande d’histoires de femmes séduites par de richissimes sadiques ?
Pélops et Poséidon : toute première fois avec un dieu
La toute première des légendes grecques met en scène le tendre Pélops aux prises avec Poséidon, dieu des mers et des océans. Pélops est beau. Poséidon s’en éprend. La suite est cruelle : «De force il le prit et l’emmena sur l’Olympe». La première histoire d’amour mâle est donc celle d’un rapt aggravé. Elle est rapidement suivie d’un viol (paragraphe suivant). Dans le palais de Zeus où Poséidon fait de lui son jouet sexuel en même temps que son trophée de guerre, Pélops devient l’échanson divin, «et alors inlassable Pélops servit à boire aux Immortels, ébahis devant son incomparable beauté. Mais ce travail, pourtant éternel de vocation, s’arrêta bientôt : l’on prit le jeune serviteur à dérober le nectar et l’ambroisie, boisson et nourriture des dieux. Pour punition Pélops fut renvoyé sur Terre, où il reprit le cours de sa vie mortelle». Sur Terre, Pélops reprend le cours d’une «vie normale» : à cette époque, les légendes disent que l’homosexualité n’existait pas encore parmi les humains. Pélops prend donc une femme, qui lui donne un fils : Chrysippe. Le fils est aussi beau que son père, sinon plus. Les années passent et Chrysippe devient un magnifique adolescent. Tout est prêt pour que le drame advienne.
Laïos et Chrysippe : viol inaugural chez les humains
C’est le père d’Œdipe en personne, Laïos, qui est considéré – dans de nombreuses légendes antiques – comme l’inventeur de l’homosexualité parmi les humains. Il inaugure la première relation sexuelle entre mâles… relation forcée qui finit dans le sang. «À cette époque où l’homosexualité n’existait pas encore, Laïos, futur roi de Thèbes et père d’Œdipe, fut chassé de sa cité et dut trouver refuge, curieux hasard, chez le roi Pélops, relâché depuis une vingtaine d’années par les dieux. Le brave Pélops, dont le voyage forcé sur l’Olympe n’avait rien enlevé de son innocence, confia son fils Chrysippe aux bons soins de son hôte.» Il n’aurait pas dû. C’est ici que le viol arrive, rapidement suivi d’un suicide. «Apprends-lui à conduire un char, mon cher ami», demande Pélops à Laïos. Laïos accepte, «mais dès qu’il eut aperçu le jeune prince, adolescent aux belles boucles et au visage d’or, […] il ressentit l’Eros incontrôlable. N’écoutant que son désir, se rendant par-là coupable d’une terrible hubris, il emporta le garçon sur son char et abusa de lui. La pédérastie était née. Chrysippe, honteux de voir son honneur sali à tout jamais, se pendit de dépit. Seuls les dieux peuvent enlever et abuser à leur convenance ; l’homme brutal ne répand que la mort autour de lui.»
Ganymède et Zeus : une (sale) histoire de famille ?
La victime suivante s’appelle Ganymède. Il est fils de bonne famille et pour cause : son grand-père est Zeus en personne. «Dardanos, roi mythique qui donna son nom au nord-ouest de l’actuelle Turquie, était issu de Zeus. Son fils, Trôs – fondateur de Troie –, eut avec Callirhoé, fille du dieu-fleuve Scamandre, trois enfants au nombre desquels Ganymède, le plus beau de tous les Grecs.» Le cadre est posé pour une sinistre affaire d’inceste. Un jour que Ganymède chasse, au cœur des forêts sur l’Ida, Zeus jette un œil vers la terre et – détaillant la silhouette du chasseur – en tombe éperdument amoureux. «Comment Zeus s’y prend-il pour mettre à exécution son jugement ? Envoie-t-il Hermès, messager des dieux, se saisir du jeune homme ? À moins que ce ne soient les Harpyes, ces oiseaux de malheurs, coutumières des sombres tâches… Ou encore Zeus lui-même, changé en aigle, se charge-t-il en personne de ce cruel office ?» Les légendes divergent, mais témoignent toutes d’un fait similaire : Zeus ne prend pas le temps de séduire. Il prend, il s’empare, il s’impose. «Au beau milieu de sa chasse, alors qu’il a le daim en mire, qu’il est prêt à décocher sa flèche, Ganymède voit fondre sur lui l’expression de la volonté divine». Encore un kidnapping.
Pourquoi par la force ?
Nicolas Cartelet ici s’interroge : «Pourquoi la brutalité, là où le charme d’un dieu aurait probablement suffi ? […] Zeus n’est-il pas le maître de la séduction, le dieu change-forme aux mille tours ? Lui qui s’était métamorphosé en cygne pour séduire Léda, en serpent pour approcher Perséphone, en taureau pour s’unir à Europe, n’avait-il que l’aigle prédateur et impitoyable pour emporter les faveurs du jeune Troyen ? Assurément non, et il faut chercher plus loin les causes de sa dureté.» S’inspirant de la définition du mythe par Jean-Pierre Vernant (1), Nicolas Cartelet fait des légendes grecques le miroir idéologique d’une culture à la fois pédérastique et profondément homophobe (est-ce possible !?). Oui. Il s’agit de prendre les mythes au sérieux. On aurait tort de penser que les contes et les légendes dites «de grand-mère» sont juste de distrayantes histoires. Elles expriment un Ordre. L’ordre du monde, chez les Grecs anciens, veut que les jeunes et beaux garçons soient enlevés brutalement par les dieux, parce qu’il y a un tabou puissant chez les Grecs concernant la sodomie dite «passive».
Un rite initiatique pour surmonter le tabou de l’enculage
Rappelant que «toute la culture grecque est affaire de rites et de symboles» et que «le rapt, simulé ou pas, y tient une place centrale», Nicolas Cartelet explique : «En Crète, où plus qu’ailleurs les Grecs se réclamaient des lois divines, c’est-à-dire des lois de Zeus, la relation homosexuelle était initiée par l’enlèvement de l’éromène [l’élève], supposément inspirée de la légende de Ganymède […]. L’éraste [le mentor] épris d’un jeune homme en informait la famille de l’intéressé, la prévenant par-là du rapt qui s’annonçait. Lorsqu’il se présentait au logis de l’aimé, deux attitudes pouvaient lui être opposées : soit la porte lui restait clairement fermée, et alors il s’en retournait piteusement chez lui, soit l’on défendait mollement le garçon de la maison, dans un simulacre d’indignation ; l’enlèvement avait alors lieu et voyait les amants disparaître dans la nature, en dehors de la ville, pour une période de deux mois (2). [Après quoi], l’éraste et son éromène crétois rentraient chez eux, et alors l’amant offrait solennellement et en public trois présents au garçon : une coupe en or, qui symbolisait son droit à prendre part aux repas des citoyens ; un bœuf, qui symbolisait son droit à offrir des sacrifices aux dieux ; une tunique de soldat, qui symbolisait son droit à prendre part aux combats. En somme, le jeune homme était devenu citoyen, et ce grâce à l’éraste : l’enlèvement de Ganymède par Zeus symbolisait le rite initiatique du passage à l’âge adulte.»
Grèce antique : une culture de l’homosexualité honteuse ?
Cette mise en scène présentait deux avantages : elle inscrivait la relation entre hommes dans un cadre mythologique (prestige) et elle permettait à l’élève de sauver la face (bonne excuse). «Soyons honnêtes, le rapt et la brutalité imposés au garçon lui évitaient d’avoir à affronter les regards accusateurs de ses proches ; il n’avait pas cédé à la tentation, non : on l’avait simplement forcé !». Dans la Grèce antique, bien que les relations pédérastiques soient institutionnelles, elles entrent en conflit avec le stigmate qui frappe l’homme «féminisé». Un homme, un vrai, un dur, ne se donne pas comme une catin lascive. Il y va de l’honneur. Ce que les mythes traduisent c’est donc la contradiction inscrite au cœur même de cette culture paradoxale qui force les jeunes mâles à se laisser sexuellement initier par leurs aînés, tout en protégeant leurs «arrières». Il est honteux d’être mis en posture «passive», c’est-à-dire enculé. L’humiliation peut conduire au suicide, ainsi qu’en témoigne le mythe de Laïos et Chrysippe. Voilà pourquoi les jeunes mâles – ceux du moins qui sont destinés à devenir des citoyens respectables – doivent absolument mimer Pélops et Ganymède. Pour succomber à l’amour d’un homme, il faut jouer les vierges kidnappées.
Et de nos jours ? Toutes les femmes sont Ganymède
On pourrait trouver cela risible, mais ce petit jeu du «Prends-moi, si t’es un homme» assorti de cris effarouchés, ça ne vous rappelle rien ? Nous vivons, nous si «modernes» et soi-disant «libérés», dans la même schizophrénie : les femmes font semblant de ne pas avoir envie (on leur a appris à se refuser…) de peur de passer pour des salopes. Elles sont comme Ganymède. Plus précisément : Ganymède a changé de nom, il s’appelle maintenant Pamela. Pamela, c’est le titre du premier roman d’amour bourgeois (Samuel Richardson, 1740) et le nom de la première «demoiselle en détresse» qui sert maintenant de modèle mythologique aux femmes dans notre société… Notre société de la sexualité hétéro-honteuse. Société où les dieux ont été remplacés par des millionnaires.
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A LIRE : Aux origines de la pédérastie. Petites et grandes histoires homosexuelles de l’antiquité grecque, de Nicolas Cartelet, éditions La Musardine, 2016.
Pour en savoir plus sur les mythes contemporains de notre société schizophrénique : MOISSEEFF, Marika. La procréation dans les mythes contemporains : une histoire de science-fiction. Texto!, mars 2006.
NOTES :
(1) Jean-Pierre Vernant définit le mythe comme un outil «pour exprimer et transmettre, dans une forme narrative, différente des énoncés abstraits du philosophe ou du savant, un savoir concernant la réalité, une vision du monde, ce que G. Dumézil appelle une idéologie» (Mythe et société en Grèce ancienne(Mythe et société en Grèce ancienne, Paris, François Maspero, 1982, 245-246).
(2) «Cette période d’initiation en campagne n’est pas sans rappeler les deux années que passait l’éphèbe athénien du côté des frontières, au terme desquelles il devenait pleinement citoyen – ou de la kryptie spartiate, pendant laquelle les jeunes guerriers rôdaient dans la nature avant de revenir en ville, agrégés au nombre des soldats de plein droit.» (Source : : Aux origines de la pédérastie. Petites et grandes histoires homosexuelles de l’antiquité grecque, de Nicolas Cartelet, éditions La Musardine)
“Proposition 60 looks great at first glance. I wouldn’t fault anyone who doesn’t know anything about it for voting “yes” if that’s all they knew about it. I can easily imagine myself getting suckered into voting for it if I didn’t have such strong connections to the sex worker communities. But the fact is, it’s a lousy law, the latest in a long string of attempts by the AIDS Health Foundation to profiteer off the fear of sex and the stigmatizing of sex work.”
* The “Condoms in Porn” Initiative Shows Why We Need to Listen Closely to Sex Workers (The Orbit)
Hello, the non-boy market for that doll is sitting RIGHT HERE. “Speaking to the Daily Star, Matt McMullen, the CEO of RealDoll—a high-end sex doll manufacturer—said something that has clearly piqued the interest of gamers as well as sexbot enthusiasts. When asked about the idea of someday creating a RealDoll version of the heroic Lara Croft, McMullen was profuse in his excitement for the idea: “A lot of prepubescent boys grew up playing Tomb Raider and were probably thinking ‘wow I’d really like to meet the real Lara Croft and get to know her,’” he said.”
* Would You Buy a Lara Croft Sex Robot? It May One Day Be Possible (Future of Sex)
“Since the advent of the World Wide Web, our world has become much smaller, and much more connected. Porn professionals are no different. When polled, the one thing they all had in common was the need, and want, to be connected – with their fans, their family, and other professionals. For porn-star-turned-radio-host Lisa Ann, being connected has saved her from some would-be awkward moments …”
* How adult entertainment professionals use technology (The Next Web)
“In the typically staid classical music section of The New York Times, readers this past February were treated to an article about kinky sex as a conduit to a more creative life. Georg Friedrich Haas, widely seen one of the world’s leading composers, came out in the newspaper of record as a BDSM master to his wife Mollena, and credited their dynamic with helping him write his most recent, and well-reviewed, new works.”
* How Kinky Sex Might Make You More Creative (Mel Magazine)
“The Pentagon has a group of people who, quite literally, review pornography for the US military. It’s not a review that gives a play-by-play of the action. Instead, a board of military and civilian officials has to review material and determine whether it’s “sexually explicit,” as it’s against the law for hardcore porn to be sold or rented on military bases.”
* The Pentagon pays a group of people to review porn — here’s what they banned from military bases (Business Insider)
“At the very end of the Malay peninsula sits the city state of Singapore, which was once plagued with retracting penises. In 1967, in one of the best-documented epidemics of koro, (or genital retraction syndrome) ever, hundreds of people rushed to hospitals, deathly afraid that if they loosened their grip they would die.”
* In the Late 1960s, Singapore was Gripped By a Genital Panic (Atlas Obscura)
“Orgy chitchat is rare in Healdsburg, a drowsy hamlet in California’s wine country, about 70 miles north of San Francisco. But for Tynan it’s an occupational hazard. Since 2009, she has been porn’s go-to labor lawyer, defending studios against regulatory complaints and investigations from Cal/OSHA, the state’s workplace safety watchdog. Now, she’s leading the industry’s fight against Prop. 60, the hotly debated ballot measure known for requiring performers to wear condoms during filming.”
* The California Porn Industry Is Calling on Its Bareback Defender (Esquire)
“Welcome to Bonoboville, where Susan Block (and her flock) lead a lifestyle inspired by our sex-loving cousin, the bonobo…”
* My 24-Hour Sleepover With a Sex Therapist at Her Ape-Inspired Commune (Mel Magazine)
“Legislators have approved a bill that would block all porn in Israel unless people ask to view it. The Israeli Ministerial Committee for Legislation unanimously approved the bill, which forces internet companies in the country censor adult websites by default. Backers of the new legislation claim that it is a way of stopping young people getting online.”
* All porn sites to be banned in Israel. And it’s worse than it sounds (Independent UK)
“Currently under review in Parliament is a law that would compel British porn sites to solicit age-verification data from people wanting to view their content. Issuing these viewers a unique porn identification number, the government would effectively commission a database of the nation’s porn consumption habits. What could go wrong?!”
* Welcome to the UK, Here’s Your Porn ID Viewer Number (Inverse)
“It’s called virtual reality, or VR, and it’s this technology that game developer Jonathan Schenker has a passion for. Schenker and his colleague Aaron Stanton created the VR game QuiVr — and, as he tells NPR’s Rachel Martin, he was alarmed to discover a female user had been harassed while playing it.”
* Even In A Virtual World, The Harsh Reality Of Sexual Harassment Persists (NPR)
“When Alexandra Fine was gearing up to launch her company’s second gadget, a handheld vibrator engineered to mimic human touch, she knew Kickstarter wasn’t likely to accept her application. The crowdfunding website does not support sex toys and rejected Fine once before.”
* The first sex toy on Kickstarter has landed (Business Insider)
Warning for survivors of sexual assault, abuse, and trauma. “For months, people have wondered why this case isn’t getting more ― or, really, any ― attention in the press, even now that Trump faces an actual court date: a Dec. 16 status conference with the judge. The allegations aren’t entirely implausible on their face. The accuser says Trump raped her repeatedly at parties thrown by since-convicted pedophile Jeffrey Epstein, who was widely known to throw wild parties with young women and girls. Epstein was convicted in 2008 of soliciting an underage girl for prostitution and served a small portion of an 18-year sentence.”
* Donald Trump Is Accused Of Raping A 13-Year-Old. Why Haven’t The Media Covered It? (Huffington Post)
Main post image via 5 minutes with Tiffany photographed by Don Mupasi (C-Heads Magazine)
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Je sais pas où vous êtes mais une partie de l’équipe ramasse actuellement des coques (celles-ci, pas les autres) sur la plage et se fait bien plaisir en ce mois de novembre. Mais comme on est malin, on a tout préparé en avance, comme ça vous n’y voyez que du feu. Je profite de cet espace de communication pour vous annoncer que la rubrique des Parfait(e)s devrait enfin revoir le jour ! Vous êtes intéressé-e-s pour y participer ? Contactez-nous sur hello@letagparfait.com.
Et vendredi on sera à Lyon pour un cool Fap Club. Rejoignez-nous !
Et si la meilleure définition de l’amour c’était cette boucle de threesome ? Rappelez-vous la dernière fois que vous avez vraiment sué pendant que vous baisiez, rappelez-vous ces moments où le temps est suspendu dans un déluge de coups de rein et de vice ? Rappelez-vous ce moment, ajoutez y du rimjob et Abella Danger et dites-moi maintenant si c’est pas la plus belle chose du monde ?
Rocco Siffredi & Abella Danger & Veruca James – Rocco Siffredi
Halloween fait beaucoup de mal à tout le monde, à commencer par le porn, où tout le monde s’obstine à surfer sur cette vague d’horreur cheap. On en arrive à ces énormités où une citrouille se fait prendre en levrette. Dans cette décadence numérique, vous remarquerez quand même que mon gif forme une boucle parfaite dont je ne suis pas peu fier. Finalement merci le cul-citrouille.
RiskyCouple – Pornhub Amateur
Edition spéciale Halloween : et voilà. Nous y sommes. Cela fait des semaines que je vous montre du hentai. J’avais promis d’arrêter, de me concentrer à nouveau sur les êtres humains. J’ai menti et fait tout l’inverse : aujourd’hui, je vous propose de franchir ensemble un nouveau cap, celui du shokushu, le très célèbre porno japonais à base de tentacules. Remarquez la finesse de la mise en scène, la qualité de l’animation. Que cela vous excite ou vous repousse, permettez-moi de vous recommander d’être curieux au sujet du shokushu. Il a beaucoup à vous apprendre sur tout un tas de choses. – Le Serbe
Voilà ce qu’il se passe quand la fine équipe de Ersties se donne du plaisir avec un Sybian. Les girls-next-door du porn s’enjaillent à califourchon sur le cuir vibrant. Mais heureusement, les copines sont là pour ajouter en intensité et en doigté : tout le monde s’embrasse et se touche. Big smile sur tous les visages, ça fait plaisir à voir. – Manon des sources
Girls & Sybian – Ersties
Moment douceur entre Kristal Boyd et une queue aussi grosse qu’un dragon dildo. Le baiser est juteux, rempli d’amour et de promesse. Bague au doigt telle une mariée, la Russe vous givre sur place avec son regard de glace. Mais l’embrassade reste brûlante, aussi chaleureuse qu’un affectueux « Au revoir mon Amour, tu vas me manquer. », aussi flamboyant qu’un retour de vacances. – Manon des sources
Krystal Boyd – Nubiles Film
Voici test du mini vibromasseur Tango de We Vibe et du coffret complet nommé Pleasure Mate Collection contenant, en plus du Tango, une extension plug anal et une extension vaginale. Voyons voir ensemble ce que ce mini vibromasseur est capable et la qualité des extensions présentes dans ce coffret. Présentation du mini vibromasseur Tango Pleasure Mate…
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Créée dans les années 1960 à Toronto, Northbound n’était au départ qu’une classique boutique locale de vêtements en cuir avant de devenir en 1987 le premier et le plus grand détaillant à destination des fétichistes du cuir au Canada. Le 22 octobre 2016, Northbound fêtait donc avec un peu d’avance, son 30ème anniversaire, notre correspondante à Toronto y était et nous en a rapporté des photos exclusives.
Northbound a été le premier détaillant à mettre à la portée les tenues fétichistes en cuir et ses accessoires à un large public et à l’échelle mondiale quand, en 1994, l’entreprise a mis en ligne un des premiers sites web de vente au détail du genre au monde. Aujourd’hui, Northbound est la plus importante maison de création de mode fétichiste du Canada capable de créer des modèles des extravagants aux plus érotiques.
Northbound vous de réaliser mesure des vêtements faits à la main de grande qualité qui survivront à des années d’utilisation. Maroquinerie de luxe Northbound a habillé de nombreuses célébrités de renommées, y compris: Carmen Carrera, Kreesha Turner, Tracy Melchor, Carole Pope, Lady Gaga, Katy Perry, Madonna, Enrique Iglesias, Sarah Brightman, Paris Hilton, ainsi que le gratin du monde économique.
Les soieées Northbound atteignent des sommets dans les plaisirs érotiques. Ses défilés sont plein d’inspiration et d’originalités.
De ses modestes débuts Northbound fait aujourd’hui partie des plus grands et meilleurs rendez-vous fétichistes chaque année. Northbound a aidé à créer la scène de fétichiste de Toronto et créé une des rares nuits fétichiste de classe mondiale annuelle.
Site web : http://northbound.com/
Texte : Francis Loup
Photos exclusives : Candy Veg
Le duo Carlito & McFly officie sur Internet, terrain de chasse pour leurs vidéos qui provoquent le rire avec le Fat Show et Golden Moustache. Qui dit Internet dit porno et si l’on en croit le nombre impressionnant de likes lâchés par Carlito sur nos comptes Twitter, on sent que leur historique doit révéler des liens bien intrigants. C’était donc l’occasion rêvée de leur proposer séparément un « C’est quoi ton porn ? » avant de rassembler leurs réponses. En espérant qu’ils n’aient pas copié l’un sur l’autre.
La première fois que vous êtes tombés sur un porno c’était quoi et quand ?
Carlito : C’était un film qui s’appelait La main au panier, un assez mauvais film érotique qui représentait le summum de l’excitation pour un mec de 14 ans comme moi. Ah et le contexte : j’étais au Center Park Normandie avec mon pote Samy. Rien n’était exaltant. Nous nous sommes masturbés sans jamais pouvoir éjaculer. Le vide du mâle non vide.
Mais sinon mon premier orgasme… J’écoutais OÜI FM à l’époque où c’était encore la crème du rock. Je jouais à Final Fantasy, je sais plus lequel. J’ai fait une pause. Je me suis allongé sur mon pieu et ai pensé aux fesses de Marisa qui touchaient nos trousses quand elle allait s’installer à sa table, devant nous, en Physique-Chimie. Son string violet nous rendait tous fous. Une fille belle et mystérieuse, à des années-lumière de s’intéresser à nous. J’ai aussi pensé à Julie et ses amies qui m’avaient demandé de jouer avec elles à la fontaine de Bois-Colombes, et du coup, leurs t-shirts étaient trempés. Combo mental. Putain la beauté des femmes bordel. De certains hommes aussi hein, mais je suis hétéro.
Et franchement, le premier éjaculât, et même les tout premiers, c’est quand même un truc de malade pas vrai ? La matière est différente, jeune, unique, elle nous remercie, elle nous provoque de la tachycardie. Les premiers FAP sont tous sacrés.
McFly : J’étais particulièrement jeune car je n’étais même pas capable d’interpréter ce que j’ai vu, ce n’est que bien plus tard que j’ai compris que c’était une immense teub dans une bouche. C’était dans le tas de cassette interdite dans l’armoire de mes parents. Ceci est purement véridique.
La dernière fois ?
Carlito : Hier probablement. Je revisite Seymore Butts en ce moment. C’est brut, dirty, l’équivalent de Rage Against The Machine mais en porn. L’équivalent du Mcdo mais en porn. L’équivalent d’Élise Lucet, mais en porn. (Le dernier marche moins j’avoue).
McFly : Par hasard, il y a deux jours, mon chat a marché sur mon clavier et a malencontreusement tapé « Jynx Maze oiled », puis a cliqué, lancé une vidéo et apporté un morceau de PQ. C’est là que je me suis rendu compte que je n’avais pas de chat.
La situation porno la plus drôle que vous ayez déjà vue ?
Carlito : Vous vous rappelez une vidéo où Rocco est dans un gymnase avec deux filles et genre, toujours dans ses trips chelous, il ordonne à une des meufs de se surélever à l’aide d’un baudrier, elle s’exécute évidemment, puis se pète la gueule. Voilà. J’en ris encore. Ils sont tellement à fond dans leur excitation qu’ils ne prennent plus de recul sur l’absurdité de la situation. UN BAUDRIER. Si vous retrouvez le lien, je suis un homme comblé.
Tu seras donc un homme comblé en cliquant sur cette scène (sensiblement NSFW).
McFly : Je ris rien qu’en y pensant. C’est une parodie porno de Spiderman, la fameuse scène du baiser retourné sous la pluie. Sauf que là le gars redescend finalement plus bas pour dévoiler une gaule. Puis Spiderman se fait sucer à l’envers. Relisez bien cette phrase.
Quelles sont vos actrices ou acteurs préféré-e-s ?
Carlito : Fameuse question. J’ai eu le temps d’y réfléchir.
Top 3 actrices : 3 – Sasha Grey / 2 – Riley Reid / 1 – Abella Anderson. Top 3 acteurs : 3 – Gérard Jugnot / 2 – Manuel Ferrara / 1 – James Deen.
McFly : Sans hésitation Francis Huster, Martin Lamotte et Bernard Farcy. Sinon côté cinéma plus classique : Jynx Maze, Riley Reid, August Ames côté femme et Danny D ou Mike Adriano chez les hommes.
Y’a quoi dans l’historique de l’autre ?
Carlito : Je le connais par cœur et je peux certifier qu’il y a uniquement des recherches Google basées sur l’exécution d’une activité ordinaire dans un contexte extraordinaire :
Jouir dans l’espace.
Masturber un oursin.
Manger bio en Albanie.
Jouer à chat avec des membres du KKK.
McFly : Une grande majorité de blowjob, du amateur et une recherche Google Images à « Harry Roselmack« .
Tu penses qu’il fait quel bruit quand il jouit ?
Carlito : Vous vous rappelez du dessin animé Pingu ? Bah voilà… Sinon, plus sérieusement, je ne préfère pas imaginer. Ça doit être forcément généreux.
McFly : Énormément de bruit. Beaucoup trop de bruit. Il a de nombreuses fois réveillé mes parents qui dormaient deux étages au-dessus lorsqu’il habitait dans mon sous-sol. À cette époque je vivais à Toulouse et quand je rentrai voir mes géniteurs, leur façon d’aborder ce sujet avec moi était les moments les plus awkward de ma vie.
Vous avez déjà fait ou eu envie de faire une Tour Eiffel ensemble ?
Carlito : Excusez-moi, mais cette photo est incroyable. Ils ont l’air si bêtes dans cette posture. Mais vu mon faible sens de l’équilibre, son corps étrange et notre faible faculté à envisager une partouze ensemble, je miserais plus sur une Tour de Pise qui s’effondrerait très vite.
McFly : Si vous évoquez une position sexuelle à trois, sur le principe je n’ai rien contre, mais j’ai bien peur que l’amour du gag soit plus grand entre nous et que donc au moindre regard croisé cela stopperait instantanément toute excitation.
Si vous parlez par contre du monument, ça me paraît assez compliqué, c’est un immense travail qui a sollicité le savoir-faire de milliers d’ouvriers, c’est une prouesse architecturale, premier dans le classement des plus visités dans le monde et qui fait rayonner notre pays dans le monde entier.
Team sopalin, mouchoir ou torse poilu ?
Carlito : Team chiottes ou douche mon gars. J’ai grandi, pris mes responsabilités en termes d’hygiène. À une époque, vers la terminale, mon corps était recouvert de sperme séché, j’étais une sorte d’écorce d’1m90. Désormais, je fais ça de façon clean, invisible.
McFly : Définitivement #TeamPQ. Le TT de rêve. J’espère que Baba va le RT.
Avez-vous des astuces de fap ? Des trucs pour passer un meilleur moment devant l’écran ?
Carlito : Un grand écran. Une grande main. Un grand-père.
McFly : Éviter de faire ça dans une salle d’attente ou lors d’un repas de famille. Sinon je conseille un casque de qualité, car le son est une des clés de l’immersion. Mais je crois bien que la discrétion est le mot clé de toute cette grande histoire du fap.
C’est quoi vos tags ?
Carlito : #hardcore ; #brazzers ; #squirt ; #glutenfree.
McFly : Je me laisse guider par les home-pages et propositions du moment. Mais mon chat adore les creampie et les natural big boobs.
Qu’est-ce qui vous dégoute dans le porn ?
Carlito : Un jour, dans les méandres du porn 2.0, j’ai vu un mec se faire sucer par un poisson. C’est NON. Laissez-les tranquilles ces braves bêtes bordel. Sauf les poissons qui votent FN. Baisez-les très fort.
McFly : Ce projet fou qu’ont plusieurs performers d’écarter dans des dimensions et profondeurs beaucoup trop extrêmes, la terminaison du colon (l’anus) de leur partenaire. Et l’urine.
Votre blaze d’acteur ça serait quoi ?
Carlito : « Average Carl » OU « Tu es meilleur que Rocco » de manière à ce que, quelle que soit ma partenaire, elle m’interpelle en disant : « hey, Tu es meilleur que Rocco, ça va ? »
McFly : Michel Drucker. Imaginez les titres des vidéos : « Best Michel Drucker cumshot compilation ». J’en rêve.
Dimanche 16 octobre, La Manif Pour Tous est redescendue dans la rue pour ce qu’on espère être un baroud d’honneur et, malgré la baisse sensible du nombre de manifestant-e-s (24 000 selon la police, 200 000 selon les organisateurs), c’est à chaque fois un traumatisme pour de nombreuses personnes LGBT (mais pas seulement) de ce pays.
Dans les réactions affolées qu’on peut lire un peu partout en ce moment, c’est l’accusation de haine qui revient le plus souvent. De la haine dans La Manif Pour Tous, il y en a, assurément. Il suffit pour s’en convaincre d’évoquer le souvenir bien réel des crânes rasés et des bras tendus, des slogans orduriers lus sur des pancartes, des amalgames faits avec la pédophilie… Mais La Manif Pour Tous, ce n’est pas que cela, et ce n’est peut-être même pas principalement cela.
La Manif Pour Tous, c’est aussi ces bons pères et bonnes mères de famille, la bouche en cul de poule et la main sur le cœur, jurant le plus sincèrement du monde qu’ils n’ont rien contre les homosexuel-le-s, que d’ailleurs leur décorateur d’intérieur est gay et qu’ils l’apprécient beaucoup, et qu’ils ne sont là que pour défendre l’intérêt supérieur de l’enfant. Eux ne connaissent pas la haine, et, si c’était le cas, ils iraient vite s’en confesser auprès du curé le plus proche. Et pourtant, ils participent indiscutablement de l’homophobie consubstantielle au rejet du mariage pour tous, à la dé-légitimation des couples homosexuels et des familles homoparentales, au refus tout simplement de l’égalité des droits.
Un cadeau fait à nos adversairesEn se focalisant uniquement sur la haine et les propos les plus extrémistes, comme le font certains micros-trottoirs qu’on a pu voir après le 16 octobre, on s’empêche de voir que l’homophobie des manifestants en sweats à capuche roses et bleus s’exprime de bien d’autres manières, beaucoup plus pernicieuses. On fait comme si le rejet de l’autre n’était qu’une faute morale et pas le produit d’une domination structurelle. On permet à La Manif Pour Tous de se dédouaner à bon compte des accusations d’homophobie, simplement en se distanciant de ses éléments les plus radicaux.
Le mois dernier, la présidente du mouvement, Ludovine de la Rochère, a attaqué en justice la réalisatrice Emmanuelle Schick Garcia, qui prépare actuellement un documentaire intitulé Le Monde selon les homophobes. Elle l’accuse de l’avoir injuriée en la qualifiant d’homophobe. Le 2 novembre, elle a réussi à faire condamner Act Up-Paris pour ces mêmes raisons. Face à ces tentatives d’intimidation, il faut le dire et le redire : qu’il s’exprime avec des battes de baseball ou des arguties policées, le refus du mariage pour tous relève bien de l’homophobie. Ne laissons pas à nos adversaires l’occasion trop facile de se défausser de leurs responsabilités en faisant comme si seule la haine était condamnable.
Photo : La Manif Pour Tous à Strasbourg le 2 février 2013 © Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons
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David Hamilton était connu pour son style de photographie pédophile, que certains appelaient "de l'art", mais qui n'était guère plus que des images sexuées d'adolescentes.
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Les hommes qui pensent avoir du pouvoir sur les femmes ou qui adoptent un comportement de "playboy" seraient bien plus susceptibles d'avoir des problèmes psychologiques que ceux qui se conforment moins aux "normes" masculines.
. Direct Matin - Pour un Européen sur quatre, le viol est acceptable dans certaines circonstances
27% des Européens estiment que les relations sexuelles sans consentement, autrement dit le viol, est acceptable ou justifiable dans certaines circonstances.
. Radio-Canada - Les journalistes américains sonnés par l'élection de Donald Trump
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. La Nouvelle République - Alerter les jeunes sur la prostitution
Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une représentation sous forme de théâtre-forum était proposée vendredi dernier à la Maison de la magie à un public composé essentiellement d'étudiants.
. i-D - Comment "féminisme" est devenu un gros mot ?
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À la cérémonie d'ouverture du Sommet de la francophonie à Madagascar, le premier ministre Trudeau a fait la part belle aux droits des femmes et a déploré que ceux-ci soient "trop souvent bafoués".
. ChEEk Magazine - Que reste-t-il en nous de Simone Veil ?
Si la loi historique autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) parle à tout le monde, lorsqu'on évoque Simone Veil, la génération Y voit flou.
TRADFEM - Andrea Dworkin : Derrière le mythe
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. Le Huffington Post France - Hillary Clinton a encore une infime chance de remporter l'élection présidentielle 2016, un recomptage des voix va être lancé
S'il mettait en évidence une fraude électorale, la démocrate pourrait revenir dans la course.
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. Le Figaro - Iran : le nombre de mariages forcés de fillettes augmente, selon l'ONU
Toujours plus de fillettes, âgées de 10 ans ou moins, continuent à être mariées de force en Iran, a dénoncé jeudi le Comité des enfants de l'ONU, déplorant que les relations sexuelles avec des fillettes de 9 ans y soient tolérées.
. Le Point - IVG : "à titre personnel", Annie Ernaux répond à François Fillon
En 2016, je ne pensais pas entendre en France un homme – François Fillon, qui a été Premier ministre et qui se présente aux présidentielles – faire état, "à titre personnel", du fait qu'il est "contre l'avortement"…
. Les Vigilantes - 25 novembre, contre toutes les violences faites aux femmes, soyons vigilantEs !
Compte tenu de l'ampleur des violences machistes, la volonté politique des états est ridiculement faible.
. Le KAVE se rebiffe - Féminicide ou les conséquences d'être née femme
Est-ce que le fait d'être née dans un corps de femme permet au sexe opposé de nous considérer comme un objet, de nous harceler, de nous violenter, et pire de nous tuer ?
. Le Courrier international - Violence contre les femmes : l'État afghan s'engage au plus haut niveau
L'État afghan a lancé une campagne contre la violence envers les femmes, mobilisant la justice et différents ministères dans un pays toujours considéré comme "l'un des pires endroits sur terre pour naître femme".
. Le Huffington Post Québec - Agir pour contrer la prostitution juvénile
Nous vous demandons de signer sans délai le décret permettant l'entrée en vigueur du projet de loi C-452 modifiant le Code criminel sur l'exploitation et la traite des personnes.
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Le jeudi 24 novembre 2016, le tribunal a rejeté, une fois encore, sa demande de libération conditionnelle. La veille du #25novembre, journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes... dont la condamnée sait quelque chose.
. Le Devoir - Les coeurs brisés
La réaction des femmes autochtones à la décision de ne pas déposer d'accusations contre des policiers de Val-d'Or n'est pas sans rappeler tous les coeurs fendus à la suite du verdict de non-culpabilité de Jian Ghomeshi en mars dernier.
. La Presse - Violence envers les femmes : Ottawa investira plus de 1 million
Le gouvernement Trudeau consacrera plus de 1 million de dollars à l'amélioration des services aux femmes qui sont victimes de violence.
. Chine Informations - Les jeunes femmes chinoises se suicident à un rythme terrifiant
La Chine est le seul pays au monde où le taux de suicide féminin est plus élevé que celui des hommes.
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Autant de femmes illustres qui ont marqué l'histoire du sport, de la politique, de l'art, des sciences ou encore de la littérature.
. Révolution féministe - Les tribunaux islamiques sont une atteinte aux droits humains (Maryam Namazie)
C'est un scandale pour les Droits humains qu'il y ait des "tribunaux islamiques" en Grande-Bretagne ; c'est dans ces tribunaux que se produisent les plus graves abus sur les femmes des "minorités".
. Le Journal de Québec - Neutralité religieuse : des libéraux se disent ‘irrités'
Une fissure apparaît dans la légendaire discipline libérale : la mollesse du projet de loi sur la neutralité religieuse de l'État crée du mécontentement au sein du gouvernement Couillard.
. TV5 - #25novembre : mettre les mots justes sur les violences faites aux femmes
Le collectif de femmes journalistes "Prenons la Une" publie une charte appelant leurs confrères et consoeurs à employer des mots justes pour parler dans les médias des violences faites aux femmes.
. La Presse - Se marier avec son agresseur : la Turquie retire un texte controversé
Le texte initial, proposé par le Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir), prévoyait de suspendre la condamnation d'une personne pour agression sexuelle sur mineur si son auteur épouse sa victime.
. L'Actualité - Ne négligeons pas les alertes des infirmières !
Quand on se donne la peine de les interroger, on entend des histoires tristement incroyables qui décrivent des conditions dangereuses pour les patients et pour les travailleurs de la santé.
. LCI - Droits des femmes, mariage homosexuel : quelles sont vraiment les convictions de Fillon ?
On cherche encore, dans le programme de François Fillon, une volonté d'appuyer le droit des femmes à disposer de leur corps.
. Slate France - "Si ce n'est pas Hillary, qui ?" : la longue marche inachevée des Américaines vers la Maison-Blanche
Depuis deux siècles et demi, la quête par les Américaines des plus hautes fonctions, ressassée ces derniers jours avec amertume par une partie du pays, fonctionne sur un schéma bien connu : deux pas en avant, un en arrière. Survol historique.
. Le Devoir - Pour une résistance
Discours prononcé lors de la réception du Prix hommage Judith-Jasmin lors du Congrès de la Fédération professionnelle des journalistes québécois (FPJQ) le samedi 19 novembre.
. Voir - Faut que j'me pousse
Dire que j'aime la Gaspésie serait réducteur. J'ai une amie gaspésienne qui dit toujours : "La mer, ça allonge le regard, ça élargit l'œil, ça agrandit le dedans".
. La Presse - Les enfants autochtones au coeur de l'enquête d'Ottawa
Au cours d'une enquête de La Presse canadienne qui s'est échelonnée sur plusieurs mois, plusieurs victimes et experts ont fait le lien entre les agressions sexuelles d'enfants autochtones et la vague de suicides qui secoue plusieurs communautés des Premières Nations au Canada.
. L'Actualité - Femmes et filles : la responsable de l'ONU en Haïti salue l'initiative du Canada
La chef de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Sandra Honoré, salue le fait que le Canada veuille mettre l'accent sur les projets humanitaires touchant les filles et les femmes — surtout en Haïti, qui ne compte pas une seule femme élue à la Chambre des députés et au Sénat.
. Le Soleil - Joséphine Bacon : "la poésie ne meurt pas"
La poésie s'est mise sur le chemin de Joséphine Bacon un peu sur le tard. C'est Laure Morali qui, en lui proposant une correspondance avec le poète José Acquelin, en 2008, a tout déclenché.
. Le Devoir - L'"Arrival" de Donald Trump
Le dernier film de Denis Villeneuve, Arrival [L'arrivée en version française], est arrivé en salle au moment où Donald Trump accédait au pouvoir.
. Radio-Canada - La Fédération des femmes du Québec craint pour sa survie
La présidente de la Fédération, Mélanie Sarazin, a interpellé dimanche les deux ordres de gouvernement, leur demandant d'assurer un minimum de financement.
. Le Devoir - Agressions sexuelles à Val-d'Or – "Au même endroit qu'il y a un an"
"On est devant une crise sociale urgente, et le gouvernement doit poser un geste clair et fort en établissant une enquête publique, comme demandé par les femmes elles-mêmes. Il doit prendre ses responsabilités, il en va de la paix sociale."
. La Presse - Il a prédit la victoire de Trump, maintenant il prédit sa destitution
Aujourd'hui, celui que l'on surnomme le "professeur prédiction" - pour avoir réussi l'exploit de deviner avec succès l'issue de toutes les élections présidentielles américaines depuis 1984 - voit l a destitution du 45e président des États-Unis.
. Le Devoir - Prix Judith-Jasmin Hommage. Lise Bissonnette, toujours la passion du présent
L'ex-directrice du "Devoir" est honorée pour l'ensemble de sa carrière journalistique.
. La Revue Relations - La trahison des élites. Austérité, évasion fiscale et privatisation au Québec
Le mythe tenace qui prétend que l'état des finances publiques québécoises est catastrophique et qu'il justifie les mesures d'austérité des dernières années doit être déboulonné.
. TRADFEM - Je me méfie des hommes "féministes" et vous devriez le faire aussi
Si vous êtes un mec qui lisez ceci et que vous vous considérez comme un féministe, alors j'ai simplement quelques questions pour vous.
. Le Devoir - Pour en finir avec l'iniquité salariale
Lundi prochain, le Québec célébrera le vingtième anniversaire de l'adoption de la Loi sur l'équité salariale par l'Assemblée nationale. Lorsqu'elle a vu le jour en 1996, l'écart salarial horaire entre les hommes et les femmes était alors de 15,8%.
. Journal de Montréal - Une fillette de sept ans offerte comme "jouet sexuel" sur Craiglist
Au total, 73 chefs d'accusation ont été déposés à ce jour contre les neuf prévenus.
. Konbini - Une pétition en ligne espère changer le cours de l'élection américaine
La rage n'est pas le seul moteur des manifestations, portées également par un espoir : celui d'empêcher Donald Trump d'accéder à la Maison-Blanche. Car en réalité, c'est encore (techniquement) possible.
. Le Devoir - Police, justice et autochtones, la réconciliation reste à faire
Les partisans d'une commission d'enquête provinciale sur les femmes autochtones viennent d'obtenir des munitions de taille. L'enquête criminelle du SPVM, bien que nécessaire, "est insuffisante", soutient l'observatrice civile indépendante.
. Le Journal de Montréal - Niqab, burqa et examens de conduite : Couillard se range derrière ses ministres
Après avoir laissé entendre, mardi, que les musulmanes pourraient, sur demande, passer leur examen de conduite vêtues d'une burqa ou d'un niqab, le premier ministre du Québec a semblé se ranger du côté de ses ministres Stéphanie Vallée et Laurent Lessard.
. Le Devoir - Projet de loi sur la neutralité religieuse - La laïcité est une coquille vide sans une école vraiment laïque
Alors que le Parti libéral du Québec ne veut toujours pas entendre parler d'interdiction de signes religieux, le Parti québécois (PQ) nous présente les recommandations du rapport Bouchard-Taylor comme faisant l'objet d'un large consensus social.
. Un cahier rouge - Non, ne laissons pas Aslı Erdoğan isolée, menacée et réduite au silence
Chaque jour depuis septembre, plusieurs écrivains turcs se tiennent debout face à la prison pour femmes d'Istanbul. Solidaires, ils protestent contre l'emprisonnement d'Asli Erdoğan, l'auteur du Bâtiment de pierre.
. TVA - Magasiner sa mère porteuse en ligne
Lorsqu'enfin une femme affiche vouloir devenir mère porteuse, c'est littéralement la vente aux enchères.
. Le Huffington Post - Ottawa étudiera les effets de la pornographie violente sur la santé
Le gouvernement Trudeau appuiera une motion pour que le Comité permanent de la santé étudie les effets du contenu violent et sexuellement explicite sur le comportement des mineurs, des femmes et des hommes.
. Le Journal de Montréal - L'absence d'accusation contre les policiers de la SQ divise Val-d'Or
Les citoyens de Val-d'Or demeurent profondément divisés à la suite de la décision du Directeur des poursuites criminelles et pénales de rejeter les 37 plaintes logées par des femmes autochtones contre des policiers de Val-d'Or.
. Le Devoir - L'amour en berne
Je ne peux pas le laisser partir sans dire ce que cet artiste irremplaçable a représenté pour moi, pour ma génération et pour les femmes de ma génération peut-être en particulier.
. La Presse - Consentement sexuel : la parole aux hommes
Les hommes l'avouent. Tous. Le consentement n'est pas un sujet de discussion entre eux.
. Entre les lignes entre les mots - Production du sentiment amoureux et travail des femmes
De quelque point de vue qu'on l'envisage, le travail des femmes est perçu comme faisant problème.
. Actualités UQAM - "En classe !" : l'antiféminisme
Le professeur du Département de science politique Francis Dupuis-Déri va s'employer à décortiquer le discours contemporain de la "crise de la masculinité" porté par les masculinistes.
. TV5 - La défaite de Clinton laisse de nombreuses femmes désemparées
Pour exprimer ce désarroi et dénoncer l'agenda du prochain président, de nombreux appels ont fusé afin de rassembler "un million" de manifestants pour une marche à Washington lors de l'investiture de Donald Trump en janvier.
. La Presse - Téléfilm veut instaurer "concrètement" la parité hommes-femmes
Téléfilm a indiqué, vendredi, qu'il favorisera désormais les projets, "à qualité égale", réalisés et scénarisés par une femme dans un objectif de parité.
. Radio-Canada - L'élection de Trump, un séisme mondial
Cette ahurissante élection est aussi un désaveu, une annulation, un plan de démantèlement en règle de tout l'héritage de Barack Obama. Un héritage dont Hillary Clinton se voulait explicitement la continuatrice et la consolidatrice.
. Le Journal de Montréal - Quand l'éthique fout le camp
On nous invite à passer l'éponge sur un discours dégoulinant de haine, de sexisme, de racisme, d'homophobie et de mépris à l'égard des vétérans et des personnes handicapées.
. Le Nouvel Observateur - Les Français sont-ils toujours des Gaulois machos ? - Entretien avec Anne-Marie Houdebine
Dans cette avant-dernière partie d'entretien, nous traitons de la question du nom du père, autrement dit, de celle du patriarcat et de l'invisibilité des femmes.
. Entre les lignes entre les mots - Les mutilations sexuelles, une violence faite aux femmes
Armelle Andro et Marie Lesclingand abordent, entre autres, la classification des différentes formes de mutilation, les données et leurs limites.
. Le Figaro - Élection de Donald Trump : pourquoi les Américaines se pressent-elles chez leur gynécologue ?
"Vous avez soixante-dix jours pour vous rendre chez le gynécologue."
. Le Devoir - Le cinéma comme outil de revendication
Cette semaine, Alanis Obomsawin a reçu le prix Albert-Tessier, décerné par le gouvernement du Québec à un artiste dont la carrière et l'oeuvre ont contribué au rayonnement du cinéma québécois.
. l'aut'journal - Le droit à un revenu de citoyenneté. Entre la gauche et la droite
Quelle que soit son appellation – revenu minimum garanti, revenu de base, allocation universelle, revenu d'existence – le revenu de citoyenneté sera à l'ordre du jour des débats politiques.
. Le Plateau - Leonard Cohen (1934-2016)
Leonard Cohen, 82 ans, poète, chanteur, musicien, auteur-compositeur, romancier, s'est éteint hier (10 novembre), à Los Angeles.
. Le Devoir - L'accusation d'islamophobie comme épouvantail
Les pratiques wahhabites ont des conséquences négatives sur le vivre-ensemble. La critique de telles attitudes ne relève pas de l'islamophobie.
. L'Actualité - Hillary et moi
La candidate démocrate était devenue un phare pour moi en cette année charnière. Mais mardi soir, Hillary Rodham a reçu une cuisante gifle. Depuis, j'ai la joue qui brûle.
. Marie-Claire - "Je suis toujours belle", le court métrage choc
Le mini film choc sur le viol "Je suis toujours belle", de Nicolas Van Bereven, dénonce avec force et subtilité le calvaire de l'agression sexuelle, mais aussi la culpabilité que la victime doit dépasser…
. Le Devoir - Le plafond de verre reste intact
Certaines politiciennes — de Pauline Marois à Kim Campbell, en passant par Sheila Copps — ne peuvent s'empêcher de croire que c'est davantage la femme que la candidate démocrate qui a été rejetée par l'électorat.
. TV5 - Les "agounot" israéliennes, prisonnières de leur mariage
En Israël, selon les principes du judaïsme, c'est à l'homme que revient le choix d'accorder, ou pas, le divorce à sa femme.
. Marie-Claire - Donald Trump élu : les droits des femmes au centre du débat
Après son élection, on se dit que tout est permis et que les droits des femmes sont clairement remis en cause.
. Le Devoir - Projet de loi 62 : les médecins spécialistes craignent un alourdissement des soins
Ayant déjà "les pattes aux fesses", le personnel soignant est incapable d'acquiescer à toutes les demandes d'accommodement religieux, dont certaines dégénèrent en "exigences" ou "pressions indues" prenant la forme d'"agressions verbales, de violence physique, de menaces répétées ou d'intimidation".
. La Presse - Une victoire de la misogynie
Je la voyais déjà défonçant le plafond de verre. Après plus de deux siècles à y faire de petites fissures, il était plus que temps qu'une femme se hisse à la tête de la superpuissance américaine.
. Les Nouvelles/News - Trump, la haine et la misogynie au pouvoir
Un candidat qui manie l'invective en permanence, utilise la haine comme argument, dont la xénophobie fait figure de programme, et qui dénigre les femmes comme il respire.
. Stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles - Pour une imprescriptibilité des crimes sexuels
En réaction à l'affaire Bill Cosby où de nombreuses femmes victimes de l'acteur n'avaient pas accès à la justice, alors que d'autres ont pu y recourir, le gouverneur de Californie a ratifié le 28 septembre 2016 une loi supprimant la prescription pour les crimes sexuels.
. Marie-Claire - Inde : un café tenu par des femmes victimes d'attaques à l'acide
Les attaques à l'acide sont monnaie courante en Inde où chaque jour, une femme est brûlée par un liquide corrosif. C'est contre ce fléau que la fondation Chhanv se bat depuis 2013 par le biais de leur campagne "Stop Acids Attacks".
. Le Huffington Post Québec - Hillary Clinton arrive à l'élection présidentielle américaine largement en tête des sondages malgré la polémique du FBI
Depuis deux mois, et malgré le récent scandale des emails relancé puis ré-enterré par le FBI, Hillary Clinton est en tête dans plus de sondages que Barack Obama ne l'était lors des deux dernières élections présidentielles.
. Le Devoir - Femmes de pouvoir, d'hier à aujourd'hui
Elles ne sont pas nombreuses. En 2016, elles sont 14 femmes aux commandes des affaires de leur État.
. Le Huffington Post France - Qu'est-ce qui peut encore justifier que les femmes aient des salaires de 14% inférieurs à ceux des hommes ?
Quelle conception partiale et arriériste notre société dominée par des hommes garde-t-elle du travail en général et de celui des femmes en particulier, dans un monde où l'emploi connaît des transformations majeures ?
. Libération - Tous féministes… ou presque
Le concept est brandi, floqué, mais aussi galvaudé et détourné, notamment par les personnalités politiques, au risque de le vider de son sens.
. Politis - Depuis les geôles d'Istanbul, l'écrivaine Aslı Erdoğan lance un "appel d'urgence"
En Turquie, "la situation est très grave, terrifiante et extrêmement inquiétante".
. La Presse - Personnalité de la semaine - Safia Nolin
L'année 2016 a été exceptionnelle pour l'auteure-compositrice-interprète Safia Nolin.
. Le Devoir - Religion et radicalisation. Sherpa : un rapport aux graves lacunes méthodologiques
Le centre de recherche Sherpa du CSSS de la Montagne rendait public il y a quelques jours un rapport plutôt étonnant sur les déterminants psychosociaux du soutien à la radicalisation violente chez les cégépiens.
. BFM Business - Si Clinton gagne, un tiers du PIB mondial sera dans les mains des femmes
L'Allemagne, le Royaume-Uni et la Corée du Sud, respectivement 4e, 5e et 11e puissances économiques, ont ainsi une femme à la tête de leur exécutif. Et une grande première pourrait bien arriver mardi 8 novembre.
. Le Devoir - Devenir femme en faisant rire
Elles sont toutes deux féministes et torpillent avec l'arme du rire les injonctions à être belles et polies.
. Le Huffington Post Québec - Négociation difficile : les sages-femmes envisagent des actions de mobilisation
Les sages-femmes désespèrent de la négociation de leur convention collective avec Québec, qu'elles jugent "sclérosée". Plusieurs points sont en litige.
. Voir - La neutralité n'est pas la laïcité
Neutralité et laïcité ne sont pas identiques et donnent lieu à des pratiques de gestion différentes du religieux de la part de l'État. Par ailleurs, la laïcité ou la neutralité religieuse ne peut avoir pour effet d'empêcher un État d'imposer des contraintes légales aux religions.
. Sans compromis - Dans quel pays est-il plus facile d'être une fille ? Pas en France
18. C'est la position de la France sur 144 pays, d'après la dernière étude intitulée "Every Last Girl" (“Aucune fille oubliée”) de l'ONG Save The Children, sur la santé, l'éducation et les opportunités des filles.
. Radio-Canada - Sont-elles avec Clinton ou avec Trump ?
L'appui de ces femmes, blanches, éduquées et vivant en banlieue, est crucial pour les deux camps pour une simple raison : c'est un bloc d'électrices fiable.
. Regards - La Liberté des femmes. Jalons pour une politique de non-domination masculine
Dans Genre ou liberté. Vers une féminité repensée, Sophie Heine entreprend de penser la féminité en réfutant les stéréotypes qui maintiennent les femmes dans un état de dépendance et de domination.
. Prostitution et société - Nadia : "Le X, c'est des viols à répétition, c'est inhumain."
Dans le cadre d'une affaire de proxénétisme et de traite des êtres humains, Nadia a livré le récit féroce des années qu'elle a passées dans la pornographie.
. Le Devoir - En quête d'absolu
L'actrice française Nicole Garcia, invitée d'honneur de la 22e édition de Cinemania, y présente son nouveau long métrage à titre de réalisatrice, Mal de pierres.
. Le Devoir - Neutralité de l'État - La législation ne va pas assez loin
Le Rassemblement pour la laïcitéi invite les Québécois à signer sa nouvelle déclaration publique : "La laïcité, la seule issue possible".
. Terriennes - La danse pour lutter contre les violences faites aux femmes
Au Royaume-Uni, une nouvelle campagne de lutte contre les violences faites aux femmes fait sensation sur la toile.
. La Libre Belgique - L'émouvante dernière lettre de la jeune Iranienne condamnée à mort
Samedi matin, Reyhaneh Jabbari a été pendue en Iran. Cinq ans plus tôt, la jeune femme avait été condamnée à mort pour le meurtre d'un homme qu'elle accusait de l'avoir agressée sexuellement en 2007.
. Le Courrier du Vietnam - Les femmes, le moteur économique du Tây Bac
Représentant plus de 51% de la population, les femmes du Tây Bac (Nord-Ouest) s'engagent de plus en plus dans le développement socio-économique de la région. Et les chiffres sont là.
. Le Devoir - "Sois belle et tais-toi"
et adage a fait son temps, croyait-on. Mais à voir la déferlante suscitée par le passage de Safia Nolin à l'ADISQ, elle se fait toujours entendre, cette injonction à la féminité normative.
. À bâbord - Culture du viol - En finir avec les contes de fées
Alors que le débat sur la culture du viol prend enfin sa place dans la sphère publique, certaines voix s'élèvent pour défendre le caractère inaltérable des rapports hommes femmes.
. L'Orient Le Jour - Grande-Bretagne. Les tribunaux islamiques épinglés
Une lettre ouverte signée par 100 femmes musulmanes a appelé mardi à réformer les tribunaux islamiques au Royaume-Uni, visés par une enquête parlementaire.
. Le Parisien - Le parcours de sortie pour les prostituées entre en vigueur
"Toute personne victime de prostitution, de proxénétisme et d'exploitation sexuelle" peut désormais "bénéficier d'un accompagnement et d'une prise en charge globale", dont la finalité est de lui trouver des "alternatives à la prostitution".
. Le Devoir - Quand les femmes mènent l'enquête
Depuis Agatha Christie, P. D. James, Elisabeth George et toutes les autres, le polar est souvent une affaire de femmes. Chez nous, la tendance est tout aussi manifeste.
. La Presse - Six femmes et cinq secrets
Elles étaient six autour de la table. Natasha Kanapé Fontaine et cinq amies innues.
. Le Nouvel Observateur - Islande : le Parlement à deux doigts de la parité hommes-femmes
Certes, le parti Pirate et ses alliés n'ont pas gagné, mais pour la première fois dans un pays démocratique, la discrimination des femmes dans la représentation nationale a disparu.
. Le Figaro - Le prix Sakharov 2016 attribué à deux femmes yazidies rescapées de Daech
Nadia Murad et Lamia Haji Bachar sont devenues des figures de la défense de la communauté yazidie, après avoir vécu un cauchemar après le massacre, en août 2014, d'une partie des habitants de leur village.
Consultez les fils de presse des années et des mois antérieurs, une ressource documentaire inestimable.
- Fil de presse & infolettre mensuelleVoici le bingo autour du viol et de la culture du viol, qui n'existait pas encore je crois.
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Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Prop 60 will allow any California resident to access the real names and addresses of adult performers. Use your imagination. Vote #NoProp60. pic.twitter.com/T9PCEpitau
— ✨Sovereign Syre (@SovereignSyre) November 2, 2016
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Anthony Weiner checks self into sex addiction treatment. I wonder if this is actually a way to avoid the media? https://t.co/TGJKluiy6m
— David Ley PhD (@DrDavidLey) November 2, 2016
Main post image via Lindsey Wixson by Amanda Charchian for Garage No.11 FW 2016 (Fat Tongue)
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Si j’avais su qu’en faisant plusieurs années d’école de journalisme je me retrouverais à faire des gifs gay en investiguant des heures entières sur pas mal de sites pervers, j’aurais signé tout de suite. Cette semaine, mes tags préférés m’ont mené vers un fail de François Sagat, un motard qui se branle comme PNL, des yeux de biche, une position chelou et pour un finir, un bon boule à croquer.
François Sagat est tellement sous-estimé sur TitanMen. À force de jouer les déménageurs en chaussures de sécurité, il perd en crédibilité. D’une parce qu’il y a toujours plus bodybuildé que lui et de deux parce qu’avec sa gueule de je-m’en-foutiste, il ne voit pas le problème de se faire soumettre aussi facilement… Pas convaincu ? Oh et puis merde, le temps se gâte pour Sagat et on a tout de même du mal à lui reprocher quelque chose !
François Sagat & Matthew Rush – TitanMen
« J’m’en bats les couilles, bats les couilles, bats les couilles…en fait c’est ça la vérité […]
J’laisse pas une pièce pour tes fesses
Tu veux d’la punch, suce ma bite. »
Si ce gif était un clip de rap, il serait sans nul doute celui de PNL « Sur Paname ». Maskurbate, premier sur le rap gayme !
Zack – Maskurbate
Le son de ma teub sur ta langue, c’est du Gershwin. C’est assurément ce que j’aurais dit si j’étais le type qui joue de la batterie sur la langue avide de ce jeune homme aux yeux de biche.
Gay Patriot – Pornhub Gay
Les mecs se la mettent profond en pleine usine désaffectée et ils trouvent le moyen de se foutre dans la position la plus indélicate du monde. Effectivement, rien ne vaut une bonne partie de jambes en plein air, le vent printanier rafraichissant les couilles, la zone indus’ grande ouverte.
« Ne le laisse pas tomber, le mur est si fragile, être un homme enculé tu sais c’est pas si facile ».
Brute Club & Andro Maas – UKHotJocks
On finit cette semaine avec un bon boule, bien rond, bien gros, bien beau. Un cul de compet’ à fesser, caresser et surtout à croquer comme ne peut s’empêcher de le faire Kyle Dean. Miam !
Kyle Dean & Jimmy Bona – GayHoopla
Sans trop que l’on sache pourquoi ni comment, les acteurs X se retrouvent souvent dans des films d’horreur mainstream. Gianna Michaels, Riley Steele et Ashlynn Brooke sont brièvement apparues dans le Piranha 3D du Français Alexandra Aja ; Tom Six a confié un petit rôle à Bree Olson dans son Human Centipede 3 ; Ghostbuster et The Boondock Saints ont fait une place à Ron Jeremy. Cette histoire d’amour dure depuis des décennies et va continuer en 2016 grâce à The Everglades Killings, un slasher dans lequel on retrouvera les performeuses Callie Calypso, Kelsie Monroe, Alexis Fauxx, Charlotte Cross, Naomi Woods, Joseline Kelly, Ava Sanchez et même le bon vieux Shawn Rees, plus connu sous le pseudonyme de MILF Hunter. Le film sera projeté à New York en avant-première le 12 novembre prochain dans le cadre du NYC Horror Film Festival.
Pour être honnête, The Everglades Killings sent fort le plan foireux dès le scénario : une bande de spring breakers pleins de sève et d’alcool décide de pimenter son voyage en Floride en faisant un petit détour par les marais des Everglades. Les malheureux vont y croiser des hordes d’alligators et de moustiques, des serpents “longs comme des bus scolaires” mais aussi – et surtout – un tueur sanguinaire. La bande annonce du film a été révélée au début du mois de juillet dernier ; s’y trouvent du twerk, des talents dramatiques visiblement fragiles et des images tournées en vision nocturne. La mode du found footage est toujours bien incrustée sur le carreau des séries Z.
The Everglades Killing n’a pas vraiment l’air d’un très bon film. En attendant, il donnera l’occasion à son public de voir comment réagissent des performeurs condamnés à patauger dans les Everglades à la tombée de la nuit. “Nous avons dit [aux acteurs] qu’ils allaient être lâchés à l’aveugle dans le marais et c’est exactement ce que nous avons fait, s’est félicité le réalisateur du film Ben Wilder auprès du magazine AVN. C’était incroyable de voir et de capturer leur réaction. (…) Ca n’avait jamais été fait avant.” Si vous êtes de passage à New York le 12 novembre prochain à 22 heures et que vous avez 16 dollars à dépenser, vous pouvez vous offrir un billet pour l’avant-première ici. Bonne chance.
La Déesse est une bande dessinée doté de graphismes engageants à plus d’un titre. Dès que j’ai aperçu la couverture, je me suis dit que je voulais découvrir cet univers. J’ai apprécié le fait que le modèle dessiné en couverture ait des formes, contrairement à de nombreuses bandes dessinées où les personnages sont très minces. Voyons découvrir cette…
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Parce que les pannes sexuelles ne sont pas une fatalité, voici quelques pistes pour retrouver une vie sexuelle épanouie.
Pour un homme, ne pas satisfaire son partenaire au lit implique un manque de confiance en soi et engendre le stress. Cette situation est due généralement à la panne sexuelle. En raison de l'impact psychologique engendré, le problème s'aggrave et le sujet concerné doit consulter un psychologue. Parfois même, la prise de médicaments s'impose, car l'important et de retrouver la virilité. Heureusement que les solutions existent et que le dysfonctionnement érectile peut disparaître rien qu'en changeant d'hygiène vie. Plus de détails à ce sujet.
Pannes sexuelles : de quoi s'agit-il ?On parle de pannes sexuelles lorsqu'un homme n'arrive pas à faire durer son érection ou tout simplement lorsqu'il ne parvient pas à en avoir même après stimulation du pénis. Cette situation peut avoir de nombreuses causes pour ne citer que le stress, l'abus de l'alcool ou encore l'abus de la cigarette. Dans certains cas, le problème est d'ordre clinique et réclame une intervention chirurgicale. Il faut savoir qu'importe l'origine du problème d'érection, une solution s'y rapporte.
Adoptez une meilleure hygiène de vieVous avez un problème d'érection du jour au lendemain ? Identifiez son origine. Il se peut que ce soit à cause d'un évènement survenu dans votre vie : disputes de couple, angoisse, stress au bureau, déprime ou encore deuil. Si c'est le cas, commencez par vous détendre. N'hésitez pas à vous offrir une séance de massage sinon rendez-vous dans un sauna afin de retrouver le bien-être. Votre stress sera alors éliminé et vous retrouverez une bonne performance au lit.
Si vous avez un peu abusé de l'alcool ou du tabac, il y a de fortes chances à ce que ce soit ces derniers qui soient à l'origine de votre panne sexuelle. Si vous voulez retrouver une vie sexuelle épanouie, il va falloir tirer un trait sur ces habitudes malsaines et les remplacer par une alimentation équilibrée couplée à des activités physiques régulières. À noter que l'alcool et le tabac ont pour effet de ramollir les muscles, y compris ceux présents dans le pénis, en raison d'une mauvaise circulation sanguine. Grâce au sport, le cœur fonctionne mieux et la circulation s'améliore pour une bonne qualité d'érection.
Les solutions médicamenteusesSi après l'adoption d'une hygiène de vie saine, le dysfonctionnement érectile persiste, ne baissez pas les bras, car d'autres solutions s'offrent à vous. Notez qu'un traitement à base d'inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 est souvent nécessaire afin qu'un patient retrouve son érection. Vous avez notamment le "choix" entre le Viagra, le Cialis ou encore le Levitra. Ces médicaments se prennent entre 30 min et 1h avant l'acte sexuel pour agir de manière optimale. Bien entendu, il faut que le pénis soit stimulé pour qu'il y ait érection.
Si ces médicaments ne résolvent pas la panne sexuelle et si cette dernière s'étale sur des mois, un examen radiologique est de mise. Dans certains cas, le patient doit être opéré afin de retrouver une vie sexuelle normale. Certes, une telle intervention est assez onéreuse, mais l'enjeu est de taille.
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Jeff Sagansky et Harry Sloan sont ce qu’on pourrait appeler des poids lourds d’Hollywood. Le premier a occupé des postes de direction chez Sony et CBS, le second est l’ancien directeur général de l’énorme société de production Metro-Goldwyn-Meyer. Depuis 2011, ces deux vétérans de la bourse forment une équipe spécialisée dans les opérations d’acquisition d’entreprises liées aux médias. Leurs aventures commerciales les ont amenés à débourser des centaines de millions de dollars pour s’emparer de créateurs de contenus, de spécialistes de la communication par satellite, de bouquets de chaînes de télévision. Leur nouvelle cible est un peu différente : si les sources anonymes citées par l’agence Reuters disent vrai, MM. Sagansky et Sloan négocient actuellement le rachat de Playboy Enterprises.
Harry Sloan et Jeff Sagansky
D’après Reuters, les deux hommes d’affaires se seraient mis en tête d’acquérir l’ensemble des activités de Playboy dans le cadre de l’achat d’un portefeuille d’actifs appartenant au fonds d’investissement Rizvi Traverse Management. Entre deux et trois milliards de dollars pourraient être échangés au cours de la transaction. Playboy ne représente qu’une partie de cette somme : lorsqu’elle a engagé une banque d’affaires pour lui trouver repreneur en mars dernier, l’entreprise de Hugh Hefner était évaluée à 500 millions de dollars. Ce prix comprend toutes les divisons de Playboy Enterprises : son magazine, ses chaînes de télévision, sa station de radio, ses sites Internet et surtout ses innombrables produits dérivés.
On se demande qui va être content
Les vêtements et accessoires frappés du lapin au noeud papillon se vendent très bien en Asie. En 2015, 40% des produits dérivés écoulés par Playboy ont été achetés par des Chinois. C’est sans doute pour les séduire un peu plus que l’entreprise a décidé de faire disparaître les photographies de nu de son magazine en octobre 2015. C’est là que les intérêts de Playboy et du couple Sagansky-Sloan convergent : tous lorgnent à l’Est avec insistance. En 2013, les deux hommes d’affaires hollywoodiens ont acheté 38,4% du service de télévision indien Videocon d2h pour 273 millions de dollars. Entre leurs mains, Playboy se montrerait sans doute encore plus offensif sur les marchés orientaux.
J’ai rencontré Mamadou lors de la soirée organisée par l’Ardhis, une association qui s’occupe des demandeurs et demandeuses d’asile et des couples binationaux. Demandeur d’asile, il m’explique qu’il vit à la rue. Depuis plusieurs mois. Parmi les centaines de demandeurs et demandeuses d’asile qui poussent chaque année la porte du Centre LGBT, j’ai choisi de vous raconter son histoire, celle d’un jeune homme rieur et courageux, l’histoire de l’homophobie, celle de sa fuite pour la survie, puis son odyssée à travers l’Afrique, avant d’arriver à Paris pour demander la protection de la France.
Mamadou C. est né en 1990 à Tambacounda, située au sud est du Sénégal. Une ville d’environ 80000 habitants au climat désertique. Mamadou parle le wolof et du fait de ses années d’errance, son français est encore fragile.
Dans son enfance, Mamadou est hébergé par sa grand mère, car ses deux parents sont décédés avant l’âge de 5 ans. Son beau père vit dans un autre quartier, avec trois enfants, deux garçons et une fille.
Adolescent, il aime jouer au basket. Il accompagne aussi souvent sa grand mère sur les marchés pour l’aider à faire les courses. À partir de 12-13 ans, Mamadou part régulièrement avec ses amis en forêt. Ils se baignent dans les mares formées par des trous creusés par des pelleteuses pour récupérer le sable pour les constructions. «C’est là-bas que j’ai commencé à faire l’amour, avec des amis du quartier. Mais en ce temps-là, on ne connaissait pas l’homosexualité. Certains garçons ne veulent pas et il faut se cacher pour faire l’amour.»
Il est souvent interpellé par ses amis du quartier: «Pourquoi tu n’as pas d’amoureuse?». Et Mamadou de rigoler et de leur dire qu’il n’est pas prêt pour les filles. «Les filles, c’est pour après. Il ne faut surtout pas dire que tu ne le fais pas avec des filles, parce qu’ils vont dire que tu es gay.»
Vers l’âge de 18 ans, en 2008, Mamadou fait la rencontre de Djibril*. Il le décrit comme plus jeune et plus petit que lui, mais il dit aussi qu’il est plus musclé, avec une peau beaucoup plus sombre. Parfois, ils se voient très souvent, parfois moins, car le père de Djibril* lui demande parfois de travailler avec lui. «J’étais fidèle mais je pense que Djibril* le faisait aussi avec d’autres garçons.» Pour Mamadou, ce n’est pas facile de traduire en français les sentiments qu’il éprouve pour Djibril. Je crois comprendre que le plus important est qu’ils se sentaient complices. Ils emportent parfois des matelas pour dormir à la belle étoile. Mamadou se souvient en riant de ces soirées où les discussions pouvaient durer des heures et des heures. Ils sont restés ensemble pendant quatre ans, jusqu’en 2012.
Puis tout bascule au printemps 2012. Souvent Mamadou dort chez Djibril*. Mais un jour, le frère de ce dernier, qui ne dort pas souvent à la maison, les surprend dans le même lit. Il se met à crier: «Ah, c’est ça que vous faites maintenant!» Mamadou raconte la suite: «Je suis sorti par la fenêtre, j’avais juste un short. Je suis parti dans un autre quartier, pour voir un ami. Je lui ai dit que j’étais parti en forêt, que mes vêtements étaient gâtés par la pluie et je lui ai demandé de me passer un pantalon et un T-shirt. Je suis reparti chez ma grand mère pour aller chercher des affaires. Mais en m’approchant de la maison, j’entends des gens parler sur moi. Je pars et je croise mon oncle, qui passe en vélo. Il vient pour m’attraper et se battre avec moi. Mes deux frères arrivent aussi, et la bagarre a commencé.» Mamadou réussit à s’enfuir. «J’ai couru, couru couru, puis j’ai marché jusqu’à un autre quartier où je savais qu’ils ne pourraient pas me trouver.»
Mamadou: «Il ne faut surtout pas dire que tu ne le fais pas avec des filles, parce qu’ils vont dire que tu es gay.»
«SI JE RETOURNE DANS MON QUARTIER, ON VA ME TUER»
Dans ce quartier, il rencontre un groupe de Baye Fall, des musulmans, qui vivent surtout de charité publique en allant chanter dans les maisons. Mamadou leur explique qu’il n’a rien à manger et ils vont l’aider pendant quelques jours. Mais il décide de quitter le Sénégal. «Si je retourne dans mon quartier, je sais que quelqu’un va me tuer.»
Mamadou marche jusqu’à un point de contrôle en dehors de Tambacounda. «J’ai négocié avec un camionneur à qui j’ai dit que je vivais au Mali, à Bamako. Il m’a dit qu’il allait à Kayes.» Kayes se trouve à 280 kilomètres de Tambacounda par la grande route nationale qui traverse le Sénégal d’Ouest en Est, puis qui se prolonge au Mali jusqu’à Bamako.
Mamadou ne voulait pas rester au Mali qui est en 2012 dans une situation de très grande instabilité puisque les combats entre l’armée régulière et des groupes rebelles font rage. Un coup d’état a eu lieu en mars 2012 et la région de l’Azawad, au nord du Mali a déclaré son indépendance, plongeant le pays dans une crise sans précédent.
Depuis Kayes, le camionneur lui trouve un autre chauffeur pour Bamako, où il reste deux semaines. «Je commence par chercher où je peux habiter. Je dis aux gens que je suis peintre. Mais beaucoup ont peur. Je demande à manger, mais c’est dur.» Mamadou craint beaucoup pour sa sécurité. Comme il parle le bambara, il peut se faire comprendre. Il se rend dans les bureaux d’une compagnie de bus et prend un bus pour Agadez, au Niger. Le voyage dure plusieurs jours mais une fois arrivé au Niger, Mamadou vit aussi dans l’insécurité. Il ne connait évidemment personne. On lui propose de rencontrer un Sénégalais. «ll me donne à manger, je reste environ un mois durant lequel je travaille avec un de ses enfants.» Il faut que Mamadou sorte du pays. Mais il ne peut pas aller au Tchad, qu’il juge plus dangereux et pas non plus au Nigeria, qui est un pays anglophone. Il part en Libye, caché dans un camion avec des dizaines d’autres. La poussière les recouvre très vite, la nuit, il fait très froid. Selon lui, le voyage dure trois jours. Jusqu’à Qatrun, un village de 4500 habitants en plein désert du Sahara. C’est un point de contrôle pour les étrangers qui entrent en Libye.
DES MARQUES DE COUP
Sans argent, Mamadou est coincé en plein milieu du désert. Régulièrement, il est frappé et porte encore sur son crâne des marques de coup. «Tout le temps, ils tapent les gens ». Ses geôliers demandent que la famille envoie de l’argent mais c’est impossible pour Mamadou de prévenir la sienne. Les captifs, des Gambiens, des Nigériens, des Somaliens, mangent midi et soir des pâtes, du pain, boivent un peu de coca. Mamadou maigrit très vite et est très fatigué. La cellule fait moins de 20 m2, les captifs sont serrés les uns contre les autres. Il n’y a pas de douche. Parfois, l’un d’eux tentent de fuir. Mamadou affirme qu’il a vu les geôliers tirer sur des fuyards à bout portant. «Je n’avais jamais vu ça avant». Il imite le geste et le son de la détonation. Puis sa voix se brise, le souvenir est encore vivace et insupportable.
Mamadou pense qu’il est resté environ un an à Qatrun, coincé dans ce trou perdu, sans argent, sans contact. Un jour, un homme vient à la prison et demande si quelqu’un est peintre. Mamadou lève la main et il est emmené dans sa maison pour travailler. Il n’est pas payé mais au bout de deux mois, son «patron» le met en relation avec un homme qui emmène Mamadou à Tripoli, la capitale libyenne. Il y rencontre un compatriote, qui lui propose la traversée gratuitement si Mamadou trouve quatre passagers payants. La destination? L’île italienne de Lampedusa. «La Libye, ce n’est pas bon. Ils prennent tout, l’argent, le téléphone. Je ne peux pas rester là-bas.» Selon Mamadou, près de 100 personnes s’entassent sur l’embarcation de fortune, un bateau gonflable de la taille d’une pièce d’environ 30 m2. Beaucoup de Somaliens, de Gambiens, des Maliens. Trois femmes sont montées à bord. La traversée dure trois jours.
Déplacé à Trapani en Sicile, Mamadou est emmené dans un camp rue Tunisi. Je lui demande de me le montrer sur Google Earth. «Je n’ai ni famille, ni ami, je suis coincé dans le camp. Je suis tellement fatigué que j’ai peur de tout.»
Entrée du centre pour étrangers où Mamadou a vécu à Trapani, en Sicile
Sur la plage de Trapani, non loin du camp, Mamadou rencontre un jour G., un Italien d’environ 60 ans. lls se voient souvent, Mamadou dort régulièrement chez G. . «Mais je n’ai pas de travail et je me sens inutile. Je sais bien qu’à un moment, G. voudra être seul. La situation n’est pas bonne pour moi.» De plus, certains dans le camp commencent à dire que Mamadou est sûrement gay.
En Italie, Mamadou demande l’asile mais pense qu’en raison de la fatigue, il n’a pas su bien plaider sa cause. Sa demande est rejetée. Il fait un recours, à nouveau rejeté.
Mamadou: «Je n’ai ni famille, ni ami, je suis coincé dans le camp. Je suis tellement fatigué que j’ai peur de tout.»
Il quitte Trapani fin septembre 2015, et arrive à Paris début octobre Gare de Lyon. Il demande aux gens où il peut aller dormir, rencontre un Malien, qui l’emmène à Jaurès. «J’y dors la première nuit et pendant environ un mois et demi». Puis Mamadou rencontre un Sénégalais, qui l’inscrit pour le 115. «Je dors dans un foyer, mais il faut appeler le matin très tôt, à 5 heures, pour la nuit suivante. Parfois je me réveille plus tard, vers 7 heures et j’appelle mais souvent ça ne passe pas. Je dors parfois dehors. Ça dure environ quatre mois.» Ce n’est que le 2 mars 2016 que sa demande d’asile est enregistrée à la préfecture de Paris. À partir du mois d’avril, Mamadou perçoit l’indemnité de demandeur d’asile. Pour une personne seule, elle de 6,80€ par jour, auxquels s’ajoute 4,20€ si aucune solution d’hébergement n’est proposée au demandeur d’asile. Un peu plus de 330 euros pour se loger, se nourrir, se vêtir.
Au printemps dernier, pour dormir, Mamadou se rend dans un foyer proche de l’hôpital de Nanterre où il paye 100 euros par mois. «Mais au bout de quelque temps, je dois partir car des résidents commencent à parler sur moi, disent que je suis « gordjiguene », ce qui signifie gay en wolof.»
Mamadou est reçu à l’Ofpra le 27 juillet de cette année. L’Office français de protection des réfugiés et des apatrides lui demande de raconter son récit, tel qu’il l’a rédigé quelques semaines plus tôt avec l’aide de France Terre d’asile. C’est en racontant son histoire à Médecins du monde qu’il apprend l’existence de l’Ardhis. Mais il n’a pas eu beaucoup de temps avec ses accompagnants de l’Ardhis pour préparer son entretien. Durant l’entretien à l’Ofpra, Mamadou est assisté d’un traducteur sénégalais, il en a peur, il craint que ce dernier ne le dénonce. Une crainte infondée, puisque les traducteurs sont tenus au secret. Sa demande est rejetée, son récit n’étant pas jugé crédible. Il dépose un recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile.
Lors de l’interview, fin octobre, il ne sait pas quand son audition va avoir lieu. Cet été, il dort à Belleville, mange chez les Petites soeurs des pauvres à Parmentier ou à la Villette. « La rue, c’est dangereux, je ne dors pas bien. Il y a les voitures, les camions. À Jaurès on m’avait volé mon téléphone. »
C’est devant cet immeuble du quartier de Belleville que Mamadou a dormi plusieurs semaines.
Mamadou n’a qu’une espérance, celle de pouvoir rester en France. «Je ne peux pas retourner au Sénégal. Le père de Djibril* est très religieux et ses frères me tueraient. Je pense souvent à Djibril. Mais aujourd’hui j’ai envie de tout oublier, de laisser tout cela derrière moi. J’attends qu’on me donne les papiers pour rester ici définitivement. C’est la seule chose à laquelle je pense quand je me réveille.»
Ces dernières années, au Sénégal, des campagnes homophobes se sont déroulées dans la presse et des arrestations d’homosexuels ont eu lieu.
Depuis sa fuite du Sénégal, Mamadou n’a plus eu aucune nouvelle de Djibril*.
*Les prénoms ont été changés
J’ai rencontré Mamadou lors de la soirée organisée par l’Ardhis, une association qui s’occupe des demandeurs et demandeuses d’asile et des couples binationaux. Demandeur d’asile, il m’explique qu’il vit à la rue. Depuis plusieurs mois. Parmi les centaines de demandeurs et demandeuses d’asile qui poussent chaque année la porte du Centre LGBT, j’ai choisi de vous raconter son histoire, celle d’un jeune homme rieur et courageux, l’histoire de l’homophobie, celle de sa fuite pour la survie, puis son odyssée à travers l’Afrique, avant d’arriver à Paris pour demander la protection de la France.
Mamadou C. est né en 1990 à Tambacounda, située au sud est du Sénégal. Une ville d’environ 80000 habitants au climat désertique. Mamadou parle le wolof et du fait de ses années d’errance, son français est encore fragile.
Dans son enfance, Mamadou est hébergé par sa grand mère, car ses deux parents sont décédés avant l’âge de 5 ans. Son beau père vit dans un autre quartier, avec trois enfants, deux garçons et une fille.
Adolescent, il aime jouer au basket. Il accompagne aussi souvent sa grand mère sur les marchés pour l’aider à faire les courses. À partir de 12-13 ans, Mamadou part régulièrement avec ses amis en forêt. Ils se baignent dans les mares formées par des trous creusés par des pelleteuses pour récupérer le sable pour les constructions. «C’est là-bas que j’ai commencé à faire l’amour, avec des amis du quartier. Mais en ce temps-là, on ne connaissait pas l’homosexualité. Certains garçons ne veulent pas et il faut se cacher pour faire l’amour.»
Il est souvent interpellé par ses amis du quartier: «Pourquoi tu n’as pas d’amoureuse?». Et Mamadou de rigoler et de leur dire qu’il n’est pas prêt pour les filles. «Les filles, c’est pour après. Il ne faut surtout pas dire que tu ne le fais pas avec des filles, parce qu’ils vont dire que tu es gay.»
Vers l’âge de 18 ans, en 2008, Mamadou fait la rencontre de Djibril*. Il le décrit comme plus jeune et plus petit que lui, mais il dit aussi qu’il est plus musclé, avec une peau beaucoup plus sombre. Parfois, ils se voient très souvent, parfois moins, car le père de Djibril* lui demande parfois de travailler avec lui. «J’étais fidèle mais je pense que Djibril* le faisait aussi avec d’autres garçons.» Pour Mamadou, ce n’est pas facile de traduire en français les sentiments qu’il éprouve pour Djibril. Je crois comprendre que le plus important est qu’ils se sentaient complices. Ils emportent parfois des matelas pour dormir à la belle étoile. Mamadou se souvient en riant de ces soirées où les discussions pouvaient durer des heures et des heures. Ils sont restés ensemble pendant quatre ans, jusqu’en 2012.
Puis tout bascule au printemps 2012. Souvent Mamadou dort chez Djibril*. Mais un jour, le frère de ce dernier, qui ne dort pas souvent à la maison, les surprend dans le même lit. Il se met à crier: «Ah, c’est ça que vous faites maintenant!» Mamadou raconte la suite: «Je suis sorti par la fenêtre, j’avais juste un short. Je suis parti dans un autre quartier, pour voir un ami. Je lui ai dit que j’étais parti en forêt, que mes vêtements étaient gâtés par la pluie et je lui ai demandé de me passer un pantalon et un T-shirt. Je suis reparti chez ma grand mère pour aller chercher des affaires. Mais en m’approchant de la maison, j’entends des gens parler sur moi. Je pars et je croise mon oncle, qui passe en vélo. Il vient pour m’attraper et se battre avec moi. Mes deux frères arrivent aussi, et la bagarre a commencé.» Mamadou réussit à s’enfuir. «J’ai couru, couru couru, puis j’ai marché jusqu’à un autre quartier où je savais qu’ils ne pourraient pas me trouver.»
Mamadou: «Il ne faut surtout pas dire que tu ne le fais pas avec des filles, parce qu’ils vont dire que tu es gay.»
«SI JE RETOURNE DANS MON QUARTIER, ON VA ME TUER»
Dans ce quartier, il rencontre un groupe de Baye Fall, des musulmans, qui vivent surtout de charité publique en allant chanter dans les maisons. Mamadou leur explique qu’il n’a rien à manger et ils vont l’aider pendant quelques jours. Mais il décide de quitter le Sénégal. «Si je retourne dans mon quartier, je sais que quelqu’un va me tuer.»
Mamadou marche jusqu’à un point de contrôle en dehors de Tambacounda. «J’ai négocié avec un camionneur à qui j’ai dit que je vivais au Mali, à Bamako. Il m’a dit qu’il allait à Kayes.» Kayes se trouve à 280 kilomètres de Tambacounda par la grande route nationale qui traverse le Sénégal d’Ouest en Est, puis qui se prolonge au Mali jusqu’à Bamako.
Mamadou ne voulait pas rester au Mali qui est en 2012 dans une situation de très grande instabilité puisque les combats entre l’armée régulière et des groupes rebelles font rage. Un coup d’état a eu lieu en mars 2012 et la région de l’Azawad, au nord du Mali a déclaré son indépendance, plongeant le pays dans une crise sans précédent.
Depuis Kayes, le camionneur lui trouve un autre chauffeur pour Bamako, où il reste deux semaines. «Je commence par chercher où je peux habiter. Je dis aux gens que je suis peintre. Mais beaucoup ont peur. Je demande à manger, mais c’est dur.» Mamadou craint beaucoup pour sa sécurité. Comme il parle le bambara, il peut se faire comprendre. Il se rend dans les bureaux d’une compagnie de bus et prend un bus pour Agadez, au Niger. Le voyage dure plusieurs jours mais une fois arrivé au Niger, Mamadou vit aussi dans l’insécurité. Il ne connait évidemment personne. On lui propose de rencontrer un Sénégalais. «ll me donne à manger, je reste environ un mois durant lequel je travaille avec un de ses enfants.» Il faut que Mamadou sorte du pays. Mais il ne peut pas aller au Tchad, qu’il juge plus dangereux et pas non plus au Nigeria, qui est un pays anglophone. Il part en Libye, caché dans un camion avec des dizaines d’autres. La poussière les recouvre très vite, la nuit, il fait très froid. Selon lui, le voyage dure trois jours. Jusqu’à Qatrun, un village de 4500 habitants en plein désert du Sahara. C’est un point de contrôle pour les étrangers qui entrent en Libye.
DES MARQUES DE COUP
Sans argent, Mamadou est coincé en plein milieu du désert. Régulièrement, il est frappé et porte encore sur son crâne des marques de coup. «Tout le temps, ils tapent les gens ». Ses geôliers demandent que la famille envoie de l’argent mais c’est impossible pour Mamadou de prévenir la sienne. Les captifs, des Gambiens, des Nigériens, des Somaliens, mangent midi et soir des pâtes, du pain, boivent un peu de coca. Mamadou maigrit très vite et est très fatigué. La cellule fait moins de 20 m2, les captifs sont serrés les uns contre les autres. Il n’y a pas de douche. Parfois, l’un d’eux tentent de fuir. Mamadou affirme qu’il a vu les geôliers tirer sur des fuyards à bout portant. «Je n’avais jamais vu ça avant». Il imite le geste et le son de la détonation. Puis sa voix se brise, le souvenir est encore vivace et insupportable.
Mamadou pense qu’il est resté environ un an à Qatrun, coincé dans ce trou perdu, sans argent, sans contact. Un jour, un homme vient à la prison et demande si quelqu’un est peintre. Mamadou lève la main et il est emmené dans sa maison pour travailler. Il n’est pas payé mais au bout de deux mois, son «patron» le met en relation avec un homme qui emmène Mamadou à Tripoli, la capitale libyenne. Il y rencontre un compatriote, qui lui propose la traversée gratuitement si Mamadou trouve quatre passagers payants. La destination? L’île italienne de Lampedusa. «La Libye, ce n’est pas bon. Ils prennent tout, l’argent, le téléphone. Je ne peux pas rester là-bas.» Selon Mamadou, près de 100 personnes s’entassent sur l’embarcation de fortune, un bateau gonflable de la taille d’une pièce d’environ 30 m2. Beaucoup de Somaliens, de Gambiens, des Maliens. Trois femmes sont montées à bord. La traversée dure trois jours.
Déplacé à Trapani en Sicile, Mamadou est emmené dans un camp rue Tunisi. Je lui demande de me le montrer sur Google Earth. «Je n’ai ni famille, ni ami, je suis coincé dans le camp. Je suis tellement fatigué que j’ai peur de tout.»
Entrée du centre pour étrangers où Mamadou a vécu à Trapani, en Sicile
Sur la plage de Trapani, non loin du camp, Mamadou rencontre un jour G., un Italien d’environ 60 ans. lls se voient souvent, Mamadou dort régulièrement chez G. . «Mais je n’ai pas de travail et je me sens inutile. Je sais bien qu’à un moment, G. voudra être seul. La situation n’est pas bonne pour moi.» De plus, certains dans le camp commencent à dire que Mamadou est sûrement gay.
En Italie, Mamadou demande l’asile mais pense qu’en raison de la fatigue, il n’a pas su bien plaider sa cause. Sa demande est rejetée. Il fait un recours, à nouveau rejeté.
Mamadou: «Je n’ai ni famille, ni ami, je suis coincé dans le camp. Je suis tellement fatigué que j’ai peur de tout.»
Il quitte Trapani fin septembre 2015, et arrive à Paris début octobre Gare de Lyon. Il demande aux gens où il peut aller dormir, rencontre un Malien, qui l’emmène à Jaurès. «J’y dors la première nuit et pendant environ un mois et demi». Puis Mamadou rencontre un Sénégalais, qui l’inscrit pour le 115. «Je dors dans un foyer, mais il faut appeler le matin très tôt, à 5 heures, pour la nuit suivante. Parfois je me réveille plus tard, vers 7 heures et j’appelle mais souvent ça ne passe pas. Je dors parfois dehors. Ça dure environ quatre mois.» Ce n’est que le 2 mars 2016 que sa demande d’asile est enregistrée à la préfecture de Paris. À partir du mois d’avril, Mamadou perçoit l’indemnité de demandeur d’asile. Pour une personne seule, elle de 6,80€ par jour, auxquels s’ajoute 4,20€ si aucune solution d’hébergement n’est proposée au demandeur d’asile. Un peu plus de 330 euros pour se loger, se nourrir, se vêtir.
Au printemps dernier, pour dormir, Mamadou se rend dans un foyer proche de l’hôpital de Nanterre où il paye 100 euros par mois. «Mais au bout de quelque temps, je dois partir car des résidents commencent à parler sur moi, disent que je suis « gordjiguene », ce qui signifie gay en wolof.»
Mamadou est reçu à l’Ofpra le 27 juillet de cette année. L’Office français de protection des réfugiés et des apatrides lui demande de raconter son récit, tel qu’il l’a rédigé quelques semaines plus tôt avec l’aide de France Terre d’asile. C’est en racontant son histoire à Médecins du monde qu’il apprend l’existence de l’Ardhis. Mais il n’a pas eu beaucoup de temps avec ses accompagnants de l’Ardhis pour préparer son entretien. Durant l’entretien à l’Ofpra, Mamadou est assisté d’un traducteur sénégalais, il en a peur, il craint que ce dernier ne le dénonce. Une crainte infondée, puisque les traducteurs sont tenus au secret. Sa demande est rejetée, son récit n’étant pas jugé crédible. Il dépose un recours auprès de la Cour nationale du droit d’asile.
Lors de l’interview, fin octobre, il ne sait pas quand son audition va avoir lieu. Cet été, il dort à Belleville, mange chez les Petites soeurs des pauvres à Parmentier ou à la Villette. « La rue, c’est dangereux, je ne dors pas bien. Il y a les voitures, les camions. À Jaurès on m’avait volé mon téléphone. »
C’est devant cet immeuble du quartier de Belleville que Mamadou a dormi plusieurs semaines.
Mamadou n’a qu’une espérance, celle de pouvoir rester en France. «Je ne peux pas retourner au Sénégal. Le père de Djibril* est très religieux et ses frères me tueraient. Je pense souvent à Djibril. Mais aujourd’hui j’ai envie de tout oublier, de laisser tout cela derrière moi. J’attends qu’on me donne les papiers pour rester ici définitivement. C’est la seule chose à laquelle je pense quand je me réveille.»
Ces dernières années, au Sénégal, des campagnes homophobes se sont déroulées dans la presse et des arrestations d’homosexuels ont eu lieu.
Depuis sa fuite du Sénégal, Mamadou n’a plus eu aucune nouvelle de Djibril*.
*Les prénoms ont été changés
Petite plongée dans le monde des arts où se mêlent pornographie et pinceau, masturbation et coup de crayon ou encore fisting et photographie. Commençons avec Robert Mapplethorpe, l’un des photographes les plus influents de la seconde moitié du XXème siècle. Rock star à la gueule d’ange, Mapplethorpe est un véritable pionnier dans la culture gay new-yorkaise des années 1970. Avec son univers aussi sado que maso, l’artiste provoque et bouscule les conventions avec ses photographies empreintes des esthétiques du fantasme et du martyr.
Enfant de la chambre 1017Né en 1946 dans le Queens, à New York, le petit Robert grandit dans une banlieue policée, au sein d’une famille middle-class, conservatrice et particulièrement religieuse : « Chaque dimanche, j’allais à l’église. Et la façon dont je compose les choses vient de là. C’est toujours de petits autels, chaque fois que j’assemble des choses, je remarque que c’est symétrique. Une église c’est un lieu magique et mystérieux pour un enfant » confie l’artiste dans Mapplethorpe, a biography. Le besoin de s’échapper de ce cocon trop étouffant se fait vite ressentir ; il quitte le foyer familial en 1963, à l’âge de 16 ans, pour les cours d’art, de peinture et de sculpture du célèbre Institut Pratt.
Autoportrait – 1975
Envoyé pour y suivre une carrière de publiciste, il adopte rapidement une attitude rebelle contre le système rigide imposé par l’école. Il est très tôt attiré par le monde des arts : fasciné par la Factory de Warhol, à son apogée à la fin des années 60, il s’inspire également des travaux de Joseph Cornell. Dès cette époque, il se penche sur des revues pornos gay pour en faire les sujets principaux de ses collages et dessins : « Je suis devenu obsédé par ces kiosques à journaux. Je voulais voir ce qui était à l’intérieur de ces magazines. Ils étaient tous scellés, ce qui les rendait encore plus sexy en quelque sorte, parce que vous ne pouviez pas les ouvrir. J’ai eu ce sentiment jusque dans mon estomac, ce n’était pas uniquement sexuel, c’était plus puissant que ça. J’ai pensé que si je pouvais apporter cet élément dans l’art, si je pouvais en quelque sorte conserver ce sentiment, je ferais alors quelque chose d’unique. » se confie l’artiste auprès de Patricia Morrisroe, auteure désignée pour sa biographie.
Untitled, autoportrait, 1971
Mais cette fin des années 1960 marque avant tout sa rencontre avec sa muse et confidente de toujours Patti Smith. Ensemble, ils mènent une vie de bohème, passants de la chambre 1017 du Chelsea Hotel aux hôtels miteux de la capitale. C’est dans ce cadre que Mapplethorpe expérimente sa nouvelle passion pour la photographie. Accompagné de son Polaroid, il fait ses premiers portraits en noir et blanc avec Patti Smith.
Patti Smith and Judy Linn, 1974
Apollon en lanière de cuirIl poursuit ses expérimentation photographiques auprès des membres de groupes BDSM à New York. Mais l’ouverture aux sphères plus fermées de l’underground new-yorkais se fait lors de sa rencontre avec Sam Wagstaff. De 25 ans son aîné, le conservateur et collectionneur va permettre à Mapplethorpe de s’émanciper et de rencontrer de célèbres artistes et écrivains. A la fois amant et mentor, Sam Wagstaff l’accompagnera tout au long de sa vie, récoltant ainsi plus de 2 500 oeuvres.
Mapplethorpe et Wagstaff
Sa première exposition solo se tient à New York en 1976 où sa série de photos au caractère sado-maso sera mise en avant. Mélange de cuir, bottes, cagoules et chaines, son univers reprend les codes de la virilité et l’autorité. Les corps sont attachés, tordus et soumis au maître. Les sexes sont brandis, manipulés et étranglés comme s’il s’agissait d’une sculpture en devenir. À la fois esthétiques et politiques, ses photos exacerbent la libido et la jouissance. Ses oeuvres sont des armes à orgie dionysiaque : « Le sexe est magique. Si vous le canalisez bien, il y a plus d’énergie dans le sexe que dans l’art » commente Mapplethorpe toujours auprès de P.Morrisroe. Certaines d’entres elles seront d’ailleurs publiées dans la magazine « pour Macho Male » Drummer, alors dirigé par son amant Jack Fischter. Au côté de grands noms de l’art gay comme Tom of Finland, Mapplethorpe fait la Une du mensuel en septembre 1978.
Drummer, n°24, 1978
L’équilibre, la perfection et la mesure illustrent l’esthétique plus classique sur laquelle Mapplethorpe se penche durant les années 1980. Fasciné par les statuaires grecques, il fait poser ses modèles selon les codes de la Renaissance. Il entame notamment une collaboration avec Ken Moody, athlète et ami au corps musclé et affuté. Etendard de la beauté masculine, l’artiste le porte au rang de symbole dans une Amérique encore en proie au séparatisme. Ils feront ensemble plus de 60 clichés. A travers son regard, Mapplethorpe fait naitre le désir chez le spectateur, il érotise les corps et les objets, comme l’atteste sa série sur les fleurs au caractère brut et sexuel.
Ken, Lydia and Tyler, 1985
Calla Lily, 1987
I don’t like that particular word ‘shocking’Sa renommée va s’établir et s’installer en 1988 à travers quatre grandes expositions qui vont lui être consacrées en Europe (National Portrait Gallery à Londres, Stedelijk Museum à Amsterdam) et aux Etats-Unis (Whitney Museum de New York, Institute of Contemporary Art de l’université de Pennsylvanie). Ses photographies à l’esthétique sadomasochiste vont faire l’objet d’un déferlement de critiques, ce qui réanime les débats autours des subventions et de l’implication de l’Etat dans la propagation d’un art aussi controversé. Des groupes religieux aux autorités fédérales, tous auront été impliqués dans ce débat qui cache en vérité des relents de censure.
Le désir du spectateur pour des corps fantasmés et martyrisés est le centre de cette internationalisation de la controverse. Le désir fait peur, inspire et tue. Au coeur de la tourmente, le Sida se propage en cette fin des années 80 et touche l’artiste qui meurt à l’aune de ses 42 ans.
Self Portrait, 1988
Robert a pris les fantasmes les plus obscurs pour en faire de l’art. Il travaillait sans s’excuser, en investissant l’univers gay avec grandeur, masculinité et noblesse. Sans coquetterie, il a créé une présence entièrement masculine sans sacrifier la grâce de la féminité. Il ne cherchait pas à faire des déclarations politiques ou d’appel à caractère sexuel. Il offrait juste quelque chose de nouveau, quelque chose qui n’avait pas encore été vu ou exploré à sa manière. Robert cherchait à élever les expériences masculines vers une homosexualité imprégnée de mysticisme. Comme Cocteau le disait d’un poème de Genet : « Son obscénité n’est jamais obscène. » » déclare Patti Smith dans les pages de Just Kids, relatant ainsi les intentions de l’artiste.
Oscillant sans cesse entre provocation et équilibre, esthétique et brutalité, ses oeuvres se tendent sur la corde sensible de la pornographie et de l’érotisme. Roland Barthes, dans La Chambre Claire, résumait en ces mots les chef-d’oeuvres de Mapplethorpe : « Quelques millimètres de plus ou de moins, et le corps deviné n’eût plus été offert avec bienveillance (le corps pornographique, compact, se montre, il ne se donne pas, en lui aucune générosité) : le Photographe a trouvé le bon moment, le kaïros du désir. » A revoir et à méditer.
Ajitto, 1981
Vincent, 1981
Cock and Gun, 1982
Pendant près de 15 siècles, la pédérastie domine les cités de la Grèce antique. 15 siècles, c’est long. Dans un livre passionnant «Aux origines de la pédérastie», Nicolas Cartelet essaie de comprendre l’énigme.
Ne pas confondre pédérastie et pédophilie. Dès les premières lignes, Nicolas Cartelet met les choses au point : oui, pédérastie signifie littéralement «amour de l’enfant», mais non la pédérastie n’est pas un comportement sexuel. C’est une institution sociale, au même titre que le mariage. Elle structure les relations entre hommes : ceux qui sont éduqués dans des familles riches où domine «la stricte ségrégation» des sexes. «Au sein des classes sociales supérieures, un jeune homme grandissait et passait la puberté sans jamais avoir affaire à d’autres femmes que sa mère et ses sœurs. Il passait au contraire le plus clair de son temps avec d’autres hommes, dont certains le courtisaient ouvertement. Il est logique que la plupart des adolescents dans cette situation aient vécu leurs premiers émois amoureux dans la sphère homosexuelle.» Dans les classes populaires, où les femmes travaillent, l’hétérosexualité est la norme. La pédérastie c’est l’école des élites, une école à la dure au règlement impitoyable : l’avenir des citoyens se joue dans cette arène. C’est là qu’ils forgent leur réputation. Se conduiront-ils en homme ?
Comment devenir un homme, un vrai
Tout commence par le strict respect de la hiérarchie. Il existe deux sortes d’hommes : les jeunes et les adultes. Les jeunes ont un statut inférieur. Ils sont passifs. Comme des lapins ou des cailles, ils sont «chassés» par les mâles adultes qui essayent de les conquérir, subjuguer, ravir… La relation pédérastique est profondément «inégale», insiste Nicolas Cartelet. «Le plus jeune, pas encore ou tout juste citoyen (ce qui lui donnait entre 12 et 20 ans), était appelé l’éromène, «celui qui est aimé». Le plus âgé, homme et citoyen accompli, était l’éraste, «celui qui aime».» L’éromène est considéré comme un enfant, même s’il a 17 ans. L’éraste est considéré comme adulte, même s’il a 21 ans : lui, au moins, a accompli le rituel de l’éphébie. A ce titre, il a le droit de partir en chasse après un jeune. C’est d’ailleurs à cela qu’il est tenu pour montrer qu’il est devenu un homme.
L’éromène : trophée de chasse virile ?
L’éromène, comme une femelle, entretient son corps et se fait beau pour l’éraste qui ravira son cœur. La pin-up des cités grecques est un garçon bronzé, taillé pour la course, les cuisses musclées, les fesses larges et fermes, au cœur palpitant. «Traditionnellement, c’était au gymnase, centre culturel de la vie aristocratique grecque – car oui, la pédérastie était affaire de riches – que ces rencontres avaient lieu. Les garçons y étaient réunis, nus, huilés pour la lutte, autant dire dans les dispositions idéales pour être observés et jaugés par leurs prétendants.» Les érastes, en chasse, rôdent autour du gymnase et s’affrontent pour l’amour d’un garçon. Il y a des combats entre hommes. Le plus fort ou le plus séduisant remportera l’éromène comme un trophée de chasse (1). Mais attention : il faut que l’éromène soit en âge de donner son accord et son cœur. On ne passe pas aux actes sur un «mineur».
L’âge de la première relation
«Si la relation débutait bien par le «repérage» d’un jeune homme, parfois dès 13 ou 14 ans, il n’était pas question de la consommer aussi tôt. À l’acte en lui-même précédait une longue phase d’approche, de séduction, d’apprivoisement qui pouvait durer des années, jusqu’à ce que le garçon ait atteint son plein développement – car c’est bien la beauté de l’éphèbe bronzé, musclé, dans la fleur de l’âge que louent les textes et l’art figuratif grecs, et non pas celle du garçon encore plongé dans l’enfance. Il fallait également attendre, nous apprend Eschine dans l’un de ses discours, «l’âge de raison» du jeune homme, c’est-à-dire l’âge auquel il était en mesure de décider lui-même d’accorder ou non ses faveurs à un prétendant (inutile de préciser que les Grecs ne plaçaient pas l’âge de raison entre 6 et 8 ans, comme nous le faisons aujourd’hui, mais au moment du basculement de l’enfance vers l’âge adulte).»
A qui accorder ses faveurs ?
Pendant des mois, parfois des années l’éraste a suivi un jeune homme en lui accordant attention et présents. Vient le moment où l’éromène va s’en remettre à l’éraste du soin de l’éduquer. Officiellement, la pédérastie vise «l’échange pédagogique et la formation des jeunes citoyens», rappelle Nicolas Cartelet. Cette formation commence par le jeu du chat et de la souris qui consiste à jauger les prétendants : le garçon courtisé se doit d’abord de «refuser les avances des hommes, du moins dans un premier temps. Dans le Banquet de Platon, Pausanias conseille d’ailleurs aux adolescents de feindre l’indifférence pour éprouver la sincérité des prétendants et écarter les beaux parleurs.» Il ne retiendra parmi eux que celui qui sera son mentor, son vrai. Choix stratégique.
Prostitution interdite
Gare à la vénalité. «L’appât du gain était sévèrement condamné : le jeune garçon convaincu de prostitution (et l’on était prostitué dès lors que l’opinion publique vous jugeait vénal et non plus sincère dans vos engagements amoureux) perdait une partie de ses droits civiques, dont la liberté de s’exprimer devant l’assemblée des citoyens. Ajoutons qu’un interdit similaire pesait sur l’engagement de l’éraste : l’homme dont on soupçonnait qu’il préférât le corps de son partenaire à son esprit était «regardé de travers» (mais la législation ne prévoyait aucune sanction dans ce cas). Non, ni l’argent ni le sexe ne devaient motiver l’éromène, mais seulement la recherche de l’élévation morale. Il existait entre les amants un lien de type maître-élève, et de cet échange pédagogique devait «naître» un jeune citoyen à la vertu et aux qualités intellectuelles impeccables (2).»
Travaux d’approche
En remerciement de la vertu inculquée par son amant, le garçon «acceptait le coït», explique Nicolas Cartelet qui utilise à dessein cette expression bizarre : il importe de sauver la face dans la bonne société. L’éromène prétend qu’il se donne par devoir. Il doit d’ailleurs se montrer insensible aux caresses, comme s’il le faisait malgré lui. Sur les vases, en tout cas, la scène d’approche classique, qui précède le coït, montre un éromène au sexe mou. «On y voit l’éraste penché vers son éromène, dans la position dite «par le haut et par le bas» : d’une main l’homme attrape la nuque ou les cheveux du jeune homme, de l’autre il lui caresse le pénis ou les testicules. Cette pratique de la caresse des parties génitales semble avoir été habituelle, en tout cas Aristophane fait suivre le premier baiser d’un «petit pelotage intime», qui paraît extrêmement naturel dans sa comédie Les Oiseaux». Ce pelotage, cependant, ne doit pas faire bander l’éromène. Pas trop.
Le rituel de la première relation
«La tradition voulait que l’éraste sur le point de «conclure» offrît un présent à l’éromène en gage de son amour. Cette scène de don pédérastique est surreprésentée sur la céramique, qui nous présente toute la gamme de cadeaux envisageables. À l’époque, les goûts allaient aux petits animaux : on offrait tantôt un lapin, tantôt un coq, un lièvre, un petit chien…». Ce don scelle l’union qui, faut-il le rappeler, ne doit avoir aucun autre but, officiel, que la formation d’un jeune citoyen. Voilà pourquoi sur les vases l’éromène se tient toujours droit comme un i, dans une attitude statique et amorphe, qui regarde droit devant lui comme s’il ne ressentait aucun plaisir. Il n’a pas le droit de prendre d’initiative pendant l’acte. Il lui est interdit (officiellement) de pénétrer l’éraste ou de le sucer, ni même d’avoir aucun geste lascif.
Sauver la face, à défaut de sauver la fesse
Dans la Grèce antique, un citoyen est par définition actif. Comment fabriquer un citoyen à qui l’on fait subir des pénétrations ? «Nous touchons à la profonde ambiguïté de la relation pédérastique, explique Nicolas Cartelet : l’on interdisait à l’éromène de ressentir le plaisir sexuel, car la société grecque considérait la sodomie comme une marque de domination insupportable pour le citoyen pénétré.» Gare au garçon qui se laissait aller à la débauche de la couche ! «Celui-là était soudain suspect aux yeux de la communauté, il devenait «pervers», «prostitué»… On imagine à quel point il pouvait être difficile aux jeunes hommes, souvent sincèrement épris de leurs prétendants, de «tenir leur rôle» en toute occasion sous l’implacable regard de leurs concitoyens.» Feindre la frigidité. C’était, semble-t-il, une des conditions imposée aux garçons de la bonne société.
A LIRE : Aux origines de la pédérastie. Petites et grandes histoires homosexuelles de l’antiquité grecque, de Nicolas Cartelet, éditions La Musardine, 2016.
NOTES
(1) «Tout comme les loups aiment l’agneau, les érastes aiment l’éromène» tranche Platon à ce sujet !
(2) On sait par Plutarque que l’éraste spartiate dont l’éromène faisait preuve de couardise au combat était puni par la communauté : il payait pour n’avoir pas été un bon professeur.
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Depuis la désaffectation des religions et des églises au Québec, on n'entendait plus parler des religions, sauf pour les cérémonies de mariages et d'enterrements, et la voix des évêques se faisait rare. Mais voilà qu'en 2015-2016, presque tous les jours, aux nouvelles des médias, des faits, des opinions, des contradictions venant même des autorités gouvernementales et religieuses font la manchette !
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeLa date du vote sur la Proposition 60 se rapproche. Le 8 novembre prochain, après avoir voté pour leur candidat présidentiel préféré, les Californiens devront se prononcer sur ce texte de loi qui vise à imposer le port du préservatif sur tous les plateaux de tournage X de l’Etat.
Nous vous avons déjà parlé de cette triste initiative à plusieurs reprises, tant pour en détailler les tenants et les aboutissants que pour évoquer la manière dont les professionnels de l’industrie tentent de la combattre. Aujourd’hui, nous en remettons une couche avec cette vidéo par Adulte Empire qui explique en une minute pourquoi la Prop 60 doit être rejetée.
L’actrice Larkin Love et son compagnon Jacean Mikhael semblent avoir été victimes d’une tentative de meurtre dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre dernier. “Nous avons de la chance d’être en vie, affirme la performeuse dans un tweet publié quelques heures après le drame. Un assaillant armé d’un couteau a essayé de nous tuer, mon mari et moi, pendant que nous dormions.” Jacean Mikhael apparaît allongé sur un lit d’hôpital dans la photo qui accompagne le tweet.
We are lucky to be alive. A knife weilding assailant tried to kill my husband and I while we slept. pic.twitter.com/6qBLZOCUdo
— Larkin Love (@MissLarkinLove) 30 octobre 2016
Le couple s’est beaucoup exprimé sur les réseaux sociaux depuis l’attaque. Jacean Mikhael a publié des photos de ses blessures sur Facebook le soir du 30 octobre et expliqué qu’il avait été capable de défendre sa femme contre l’agresseur. Larkin Love a confirmé que son époux avait « sauvé [sa] vie » sur Instagram : « Ses blessures défensives étaient sérieuses. »
A photo posted by Larkin Love (@misslarkinlove) on Nov 1, 2016 at 1:20am PDT
Ce mardi 1er novembre, la performeuse a laissé entendre que l’agression avait été motivée par sa qualité d’actrice pornographique : “Je ferai campagne contre la violence envers les travailleurs du sexe”, a-t-elle affirmé sur Twitter. Elle a ajouté sur Instagram : “La violence contre les travailleurs du sexe doit cesser.”
A photo posted by Larkin Love (@misslarkinlove) on Nov 1, 2016 at 1:10am PDT
Jacean Mikhael a identifié la responsable de l’agression comme une certaine Micha Devynn dans un tweet publié le 30 octobre. Victimes et perpétrateur se connaissaient visiblement : « Est-ce que quelqu’un dans le coin d’Oakland/San Francisco accepterait d’adopter deux ou trois chats ? a-t-il demandé sur Facebook ce matin. Notre attaquante a abandonné ses animaux domestiques et nous quittons l’Etat demain. »
Last night, this person Micha Devynn tried to murder myself and @MissLarkinLove in our sleep. Contact cops if you see them in the bay area. pic.twitter.com/8UlBoyrnhK
— Jacean Mikhael (@mrjacean) 30 octobre 2016
Larkin Love et Jacean Mikhael ont été agressés alors qu’ils préparaient leur déménagement. Le drame n’a rien changé à leur plan : le couple quittera bientôt la Californie pour la Floride. Le plus triste dans toute cette histoire, c’est que l’attaque est survenue le jour de l’anniversaire de Larkin Love. « C’est sans aucun doute le pire anniversaire de ma vie », a-t-elle tweeté ce mardi.
On vous tient au courant dès que l’on a plus de nouvelles sur l’affaire.
Beaux Arts Magazine poursuit son exploration du neuvième art (la bande dessinée pour qui ne le saurait pas encore) en abordant dans ce hors-série les rapports entre sexe et bande dessinée. Il est peu d’auteurs et peu de genres qui n’aient, d’une façon ou d’une autre, abordé le sujet, que ce soit avec l’élégance érotique d’un Manara ou d’un Pratt, avec le militantisme des Twisted Sisters, ou avec l’humour décapant d’un Reiser.
Des grands auteurs à toute l’industrie Ô combien productive des petits formats de Edifumetti et Elvifrance et des mangas, en passant par la veine hilarante du détournement et du pastiche, l’érotisme traverse tout l’univers de la création dessinée. C’est cette histoire qui est ici racontée, sans oublier toute sa partie cachée et censurée, avec une sélection inédite de dessins jamais montrés.
Ce nouveau numéro s’intéresse aux interdits de la BD érotique.
Disponible en 24 à 48 heures directement chez vous sous pli discret en cliquant ici.
L’équipe de l’association Modernité Relative vous propose d’assister pour 15 euros seulement (avec une boisson comprise) à la première soirée de spectacles réels de BDSM, de domination et de soumission érotique, le tout devant vous à quelques mètres de vos yeux, le CABARET FETISH SHOWS
Les shows seront tous réalisés par de véritables pratiquants qui vous feront découvrir une multitude de pratiques différentes que ce soit entre deux femmes (dominatrice et soumise), entre une femme dominatrice et un soumis et l’inverse. Bondage, dressage, latex, humiliations, fétichismes des pieds et plus.
Près de 2 heures de shows authentiques et d’images fortes non-stop dans un lieu superbe et intime, la splendide cave du bar LA CANTADA (aménagée depuis de longues pour accueillir une multitude de spectacles alternatifs et underground) baptisé « Le cabaret du néant ».
Découvrez ce que sont les vrais plaisirs et les plus délicieuses pratiques BDSM lors de ce premier CABARET FETISH SHOWS !
En prévente sur le site internet : 15 euros (par carte bancaire)
Sur place (paiement en espèces) : 25 euros
Date : jeudi 10 novembre 2016
Horaire : de 21h00 à 22h45
Adresse : LA CANTADA (au sous-sol « Le cabaret du néant ») – 13 rue Moret – 75011 Paris.
Métro le plus proche : Couronnes (ligne 2)
Prix en prévente sur internet (par carte bancaire) : 15 euros (une boisson comprise)
Prix en sur place (en espèces) : 25 euros (une boisson comprise)
Plus d’informations sur : www.cabaretfetishshows.com
Préventes disponibles sur : https://www.weezevent.com/cabaret-fetiish-shows
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
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— CineKink (@CineKink) October 31, 2016
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Found bros dressed as adult film workers for #halloween so we hooked them up w/ #NoProp60 gear so they could be authentic! #CostumeContest pic.twitter.com/OJd8BgVEDT
— Vote #NoProp60 (@VoteNoProp60) November 1, 2016
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J’ai fait récemment une belle soirée libertine où le thème de la soirée était les contes pour enfants. Bien évidemment, j’ai pensé à me déguiser en loup mais pour faire original, le loup devait être apprivoisé par le petit chaperon rouge. Me voici chez Dèmonia pour choisir un superbe harnais en cuir doté d’une laisse…
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Le 29 octobre dernier, Madame Denise Bombardier s'inquiétait du recul scolaire de nos adolescents.
- ÉducationNous sommes inquiets : le mouvement anti-pornographique prend de l’ampleur. Dimanche 30 octobre, le Comité ministériel pour la législation d’Israël a approuvé à l’unanimité un projet de loi de censure du X sur Internet. S’il est approuvé par les députés de la Knesset, ce texte contraindra les fournisseurs d’accès du pays à bloquer la pornographie par défaut. Les internautes qui souhaitent continuer à fapper tranquille devront contacter leur opérateur par courrier, téléphone ou mail pour faire désactiver le filtre.
Shuli Moalem-Rafaeli en 2013
Shuli Moalem-Rafaeli, la députée à l’origine du projet de loi, est affiliée au parti d’extrême droite Le Foyer juif. “En tant que parlementaires et meneurs, nous devons ériger des panneaux de signalisation qui disent ‘Nous pensons que la société devrait se comporter comme cela.’”, a-t-elle déclaré. L’objectif officiel du texte est évidemment de protéger les plus jeunes contre le X en ligne. Pour défendre le bien-fondé de son initiative, Shuli Moalem-Rafaeli a invoqué le cas du Royaume-Uni.
De l’autre côté de la Manche, la pornographie en ligne fait face à un important barrage législatif depuis le début des années 2010. En décembre 2014, un amendement au Communications Act de 2003 a imposé un filtre anti-X opt out aux internautes et rendue illégale la représentation de certaines pratiques. Les bobines pour adultes d’origine anglaise n’ont plus le droit de montrer de fessée, d’ondinisme, d’éjaculation féminine, de facesitting ou de fisting, entre autres.
Vladimir Poutine devant les tubes
Le Royaume-Uni et Israël ne sont pas seuls dans leur croisade. Un peu partout dans le monde, la pornographie tombe rapidement en disgrâce dans les pays qui ne l’interdisaient pas déjà.
Après des décennies de débauche cinématographique, la Suède a décidé de chercher des noises au X. La ministre de la Justice et plusieurs politiciens de haut rang l’accusent d’éroder la libido de leurs administrés. La Russie bloque PornHub et YouPorn depuis le mois de septembre dernier. La Corée du Sud bataille sans relâche contre la pornographie en ligne depuis qu’elle a décidé de la rendre illégale en 2008. En Islande, un projet d’interdiction totale du X traîne dans les tuyaux depuis 2013. Puisqu’on vous dit que nous sommes inquiets.
UPDATE : Retournement de situation : ce mardi 1er novembre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a opposé son veto au projet de loi sur la censure de la pornographie en ligne : « Aucun contenu sur Internet ne doit être filtré par défaut », a-t-il affirmé pour justifier sa décision. Le porno restera le bienvenue en Israël, nous voilà (un peu) rassurés.
Première exposition solo de Kira Lee aka Dani Daniels, la prêtresse du porno contemporain. Plus habituée aux plateaux de tournage qu’aux vernissages, Dani Daniels troque cette fois-ci sa lingerie pour des pinceaux.
Kira Lee propose depuis le 27 octobre, à la galerie 212 Arts, une sélection des portraits les plus célèbres d’Hollywood : « C’est ma première exposition à New York et je n’aurais pu rêver un meilleur endroit que le 212 Arts » confit-elle. En reprenant des textes philosophiques, des chansons et des poèmes, l’actrice joue sur l’additivité des mots pour créer des portraits en mélange optique : « Personne n’a jamais utilisé l’écriture manuelle pour faire du pointillisme » explique-t-elle. Oscillant entre le graph’, le pointillisme de Seurat et les calligrammes d’Apollinaire, Kira Lee use des détails pour créer des tableaux parfois en manque de réalisme.
Mélange des genres plutôt incongru et portrait d’une Amérique déjà désuète, on repassera pour l’originalité. Le jour où on verra un portrait moins stéréotypé de David Bowie, faites moi signe. A accrocher dans votre salon pour un assortiment réussi avec votre canapé gris clair. Déso Dani :(
Un vent de volupté, roman de Rose Morvan, est paru samedi dernier aux éditions L’ivre-Book. J’ai aimé l’ambiance du récit, qui m’a donné envie de filer en Bretagne, pour admirer la mer en automne. Les personnages sont bien campés : Bérénice, un peu mélancolique, qui a besoin de changer de vie, retrouve Robin, ancien vilain … Read More →
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Ceux qui «jouent aux boules» le savent : lorsqu’une partie de pétanque est perdue sur le score infamant de 13 à 0, les vaincus doivent embrasser le postérieur d’une dame nue appelée Fanny. Farce ou messe ?
Connaissez-vous les expressions «Faire Fanny», «Baiser Fanny», «Être Fanny» ou «Se prendre une Fanny» ? Il existe à Lausanne une Fondation dédiée aux arts érotiques qui possède la plus grande collection en Europe de Fanny, c’est-à-dire de paires de fesses, vouées à être pieusement honorées par les boulistes vaincus. Il s’agit d’images ou de sculptures grivoises représentant, de dos, une accorte servante… La légende de Fanny a des origines incertaines : vient-elle de Savoie, du Dauphiné ou de la région lyonnaise ?
Un objet de cul-te, pour faire pénitence ?
Objets voués à disparaître en même temps que la paillardise et l’esprit populaire du carnaval, les Fanny n’existent plus que dans les associations de bouliste ayant su préserver leur patrimoine : «les fesses sont représentées sous la forme de tableaux, poteries, bas-reliefs, sculptures… généralement cachés dans une petite armoire, dont les battants sont ouverts, au son d’une clochette, pour la célébration de la défaite.» Dans un ouvrage de 432 pages – Eros, indéfiniment – consacré aux trésors de sa collection, la fondation FINALE reproduit certaines Fanny, mais aussi des photos montrant le baiser du vaincu. Sur les images, tout le monde rit. Pourtant, il se dégage de la scène quelque chose d’étrangement pieux. «Préservée avec dévotion, telle une relique païenne, Fanny n’était ou n’est encore dévoilée que pour une retentissante et absolue défaite de 13 à 0. Alors, le malheureux vaincu, à genoux comme s’il allait à confesse, en présence de tous, s’approchait de l’autel pour baiser l’icône. Faire passer le postérieur de Fanny à la postérité fut aussi une façon radicale de braver la morale traditionnelle chrétienne qui jetait l’opprobre sur ses fesses dénudées.»
Une cérémonie de l’envers
Le texte consacré à Fanny n’établit aucun lien entre la forme des boules (à la fois testicules, seins, fesses…) et celle, dodue, des deux monticules. «Les jeux de boules remontent à l’Antiquité (Egypte, Grèce, Rome) et ont perduré jusqu’à maintenant, que ce soient les bocce en Italie, le boulingrin dans les pays du Commonwealth et surtout la pétanque, d’origine provençale», avance prudemment Michel Froidevaux, l’auteur du texte et le créateur de la fondation FINALE. Aucun historien ne semble s’être penché sur les origines de Fanny (1). On en est donc réduit à supputer que les jeux de quille (bowling) ou peut-être aussi de croquet – métaphores de l’union sexuelle – cachent sous des formes ludiques des valeurs hautement rituelles… dont la Fanny incarne la face obscure (2). «Une ambiguïté demeure autour de ce cérémonial, raconte Michel Froidevaux. D’un côté, le mâle découvre le fessier d’une femme pour le mettre à nu, mais, par ailleurs, l’homme doit s’incliner, se prosterner devant le mystère de la beauté féminine…»
Fesses d’une femme retroussée
Marcel Pagnol, dans Le Temps des amours (roman autobiographique posthume publié en 1977) narre un cérémonial de Fanny. La scène se déroule durant le Concours de Boule du Cercle annuel : une équipe connaît la défaite sans avoir pu marquer aucun point. Humiliation : «La Fanny ! La Fanny ! […] À ces mots, deux jeunes gens entrèrent en courant dans la salle du Cercle et en rapportèrent, au milieu de l’allégresse générale, un tableau d’un mètre carré, qu’ils tenaient chacun par un bout. Les trois perdants s’avancèrent, avec des rires confus, tandis que la foule applaudissait. Je m’étais glissé jusqu’au premier rang et je vis avec stupeur que ce tableau représentait un derrière ! Rien d’autre. Ni jambes, ni dos, ni mains. Rien qu’un gros derrière anonyme, un vrai derrière pour s’asseoir, que le peintre avait cru embellir d’un rose qui me parut artificiel. Des voix dans la foule crièrent : – À genoux ! Docilement, les trois vaincus s’agenouillèrent. Deux faisaient toujours semblant de rire aux éclats, mais le troisième, tout pâle, ne disait rien et baissait la tête. Alors les deux jeunes gens approchèrent le tableau du visage du chef de l’équipe et celui-ci, modestement, déposa un timide baiser sur ces fesses rebondies.»
La «vérité consolante» d’un derrière
Pour Michel Froidevaux il y a dans cette gaudriole, en apparence machiste, quelque chose de plus profond à quoi renvoie le mystère des lombaires. Il s’appuie pour le dire sur Sainte Colline de Gabriel Chevalier qui, en 1937, écrit ce curieux témoignage : «Et la confusion et les lointaines agitations du monde sont devenues choses tellement futiles, tellement secondaires, tellement inexplicables, qu’on ne peut rêver que de paix, d’une paix éternelle, qui aurait pour emblème les formes roses et rondes de la Fanny, cette joufflue à la Rubens, dont les modelés guillerets évoquent pour le sage une des rares et des plus consolantes vérités connues. (…) Dans les bonnes maisons, il existe une sorte de tabernacle en bois, qui enferme le large et gai derrière de la Fanny. Ce derrière porte, juste au bon endroit, la marque que lui ont imprimée les lèvres des joueurs déshonorés. On ouvre le tabernacle à l’heure du triomphe, afin que les perdants baisent ce beau portrait, dont l’opulence flamande et les tons de charcuterie fraîche dérident les plus vertueux, les plus maussades. (3)»
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A LIRE : Eros, Indéfiniment (les 20 ans de FINALE), dirigé par Michel Froidevaux, avec la participation d’une vingtaine d’écrivains, auteurs, chercheurs, artistes. 1300 images.
A VISITER : La galerie d’art de la Fondation Internationale d’Arts et de Littératures Érotiques, créée en 1996 à Lausanne, est sise à l’étage de la Librairie HumuS. Librairie HumuS (Japon, humour, érotisme) : Rue des Terreaux 18bis, Lausanne 1003, Suisse.
A VOIR : Un lecteur (merci Christian G. !) mentionne l’existence à Lyon, d’un restaurant dédié à l’histoire des boules lyonnaises et surtout à la Fanny : la terrasse Saint Clair, richement décoré d’objets anciens et de Fanny d’antiquité. Un vrai Musée, gastronomie en plus.
NOTES :
(1) La Fanny et l’imagerie populaire, d’Henri Merou et G.P. Fouskoudis (Editions Terre et Mer, Grenoble, 1982) est le seul livre consacré à la figure charnue de La Fanny, à ses rites et à ses représentations.
(2) Le père d’Ubu et de la pataphysique, Alfred Jarry, évoque une scène de boulodrome, dans La Dragonne qu’il a commencé à écrire, en 1904, pendant son séjour chez Claude Terrasse, compositeur d’opérettes, au Grand-Lemps dans l’Isère :
«Le feu de la partie cessé, une clochette tinta comme pour une cérémonie liturgique qui devait fervemment attirer les fidèles, car du pourtour de la place et des rues environnantes, voire, plus incroyable miracle, hors des cabarets, les habitants s’empressèrent. – La Fanny ! La Fanny ! Au centre du boulodrome on venait d’apporter une sorte de petit autel, peinturlé de façon criarde et rehaussé de dorures, lequel ressemblait pas mal à un guignol ou mieux à ces armoires à deux battants qui s’ouvrent, aux tirs forains, quand l’arbalète a mis dans le noir. […] Et au moyen d’une ficelle un sonneur improvisé et hilare l’agitait infatigablement. C’était le glas burlesque de l’honneur de la quadrette battue des joueurs de boules, annonçant qu’elle devait, comme amende honorable, venir faire hommage à la Fanny.»
(3) Extrait de Sainte Colline de Gabriel Chevalier (1895-1969).
POST SCRIPTUM : La Fondation F.I.N.A.L.E. possède une collection importante d’objets liés à La Fanny : cartes postales, photographies, statuettes, pin’s, porte-clé... Ce sont autant de témoignages d’un art érotique populaire incluant notamment de très belles céramiques, produites par des manufactures comme la Maison Bost Frères, à Lyon, qui «produisaient en petite séries des fessiers rebondis et avenants destinés aux clubs de boulistes.»
File under NYT on BBC. “The black penis is imagined more than it’s seen, which isn’t surprising. This newly relaxed standard for showing penises [on HBO] feels like a triumph of juvenile phallocentrism — it’s dudes peeking over a urinal divider and, as often as not, giggling at what they see. Not all of that peeking is harmless; some of those dudes are scared of what they’ve seen. And knowing that — knowing even a whiff of the American history of white men’s perception of the black penis — leaves you vulnerable to attack…”
Why Pop Culture Just Can’t Deal With Black Male Sexuality (NYT)
“I asked him if he’d been waiting for me, and he said no. He was just out there, standing before his home, a 20-room former motel, now “a kind of halfway house,” where friends, lovers and the occasional porn actor, lived in intimate commune, and where, for the next 24 hours, I would too.”
My 24-Hour Sleepover With a Sex Therapist at Her Ape-Inspired Commune (Mel Magazine)
“Say California resident John Smith is watching porn and he doesn’t see the actors using condoms. He can file a complaint with the state’s Division of Occupational Safety and Health, known as Cal/OSHA. The agency has to get back to him within 21 days. If it doesn’t, or if it declines to investigate, Smith can bring a civil action—a lawsuit—against anyone who was involved in producing or distributing the film. Assuming a judge doesn’t dismiss his suit, Smith would have to prove in court that condoms weren’t used on the porn set. If he succeeds, the producers could have to pay the state thousands of dollars—and Smith would get 25 percent of the cut.”
Here’s What Happens When the Government Tries to Regulate Sex on Porn Sets (The Atlantic)
“The finding that the latest version of the injected male contraceptive is now very effective is fantastic news. In a trial of 320 men, researchers found that, over a one-year period, it was 96 per cent effective in preventing pregnancy. … But the trial of the drug has already been halted – because just 20 of the men … found the side effects of the injection intolerable … Those side effects included depression, muscle pain, mood swings, acne and changes to the libido.”
Male contraceptive injection halted due to ‘intolerable’ side effects that women have suffered for years (Independent UK)
Only $1975 to go to our first stretch goal! 75 was a decent enough year, but I'd like to go earlier. https://t.co/4EUCscZLk9
— LesboHoltzicon (@heavenscalyx) October 30, 2016
“In their more desperate but imaginative moments, spies for both governments tried to turn Sukarno’s famed sexual prowess against him. These efforts included a CIA-produced pornographic film and a “honey pot” scheme with KGB operatives dressed as flight attendants.”
The CIA and KGB Both Tried to Blackmail This World Leader With Sex Tapes (War is Boring)
“Instead, the term was invented by the spurned Chicago housewife Rose Allegretti in 1908. It referred to “the demure, tailor-made little typewriter girl whose habitat is the skyscraper, whose weapon is the two-edged sword of coquetry, whose prize is the human heart.” Much like Una Goslin, Rose Allegretti blamed the dissolution of her marriage on a young stenographer who worked for her husband, Benedetto Allegretti, the Chocolate King of Chicago.”
When Typists Were Feared as ‘Love Pirates’ (The Atlantic)
VB note: BBC frames these men as victims, and I’m not buying it. Article doesn’t back up claims that women are also victims. “The Oued Zem scammers trawl Facebook for victims, and as soon as a man answers a video call – either on Skype or, increasingly, within Facebook itself – they activate software that shows the victim a pre-recorded video of a girl downloaded from a porn webcam site.”
The Skype sex scam – a fortune built on shame (BBC News)
“…“Talking about it and forcing accountability for it,” Packer said, “is not ‘a fascination with sex.””
The difference between talking about Donald Trump’s accusers and being ‘fascinated by sex’ (Washington Post)
“Although Mr. Shilts did not accuse Mr. Dugas of starting the American epidemic, he demonized him as a deliberate spreader of the virus who ignored a doctor’s demand that he stop having unprotected sex, and coldbloodedly told some sex partners that he had “gay cancer” and now they might get it.”
H.I.V. Arrived in the U.S. Long Before ‘Patient Zero’ (NYT)
Warning for survivors of sexual assault and trauma; includes [fantasies of] gore, violence, and death. “Anna Tyler, a 22-year-old with blond hair and blunt-cut bangs, is an adult actress with an unusual skill: She has perfected her death stare. Several times now, Tyler has performed in what you might call faux snuff porn. She has writhed as though being strangled, laid naked covered in fake blood, and kept her eyes unblinking ”
Knives, Blood, Blank Stares: Inside The Dark World Of Fake Death Porn (Voacitv)
Main post image via Cai Lee by Arnaud Lajeunie for Purple Fashion No.26 FW 2016 (Fat Tongue)
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Les 22 et 23 octobre 2016 à Toulouse, la Fédération Abolitionniste Internationale et l'association LE CRI ont organisé des débats et des ateliers autour du thème « Pour un monde libéré des violences sexuelles et de tout enfermement ».
- ViolencesMiss Tiffany a vraiment tout pour elle, elle est jeune, mince, belle, elle a une longue chevelure noire et en permanence un petit sourire coquin et moqueur. Miss Tiffany est une dominatrice dans l’âme et son unique passion aux travers des centaines de vidéos dans lesquelles elle a tourné est de se faire embrasser et lécher les bottes, les chaussures, ses bas nylon, ses chaussettes parfumées et ses pieds nus.
Miss Tiffany n’a pas besoin de donner des ordres en montant le ton, non elle parle avec douceur, qu’il s’agisse de femmes ou d’hommes toutes et tous lui obéissent sans rechigner, sans hésiter, avec un véritable plaisir partager. Elle ni grande, ni imposante, elle ne porte de tenues classiques de dominatrices mais elle s’habille avec élégance à la mode d’aujourd’hui comme les jeunes femmes de son âge.
Nous vous proposons ci-dessous quelques extraits de ses vidéos qui vous feront tomber sous le charme tout particulier de Miss Tiffany. Elle semble être née pour que l’on se jette et l’on rampe à ses pieds. Cela semble tellement naturel.
Wajdek Zbiniev
Après avoir testé le Bâillon Boule Pipedream tout en silicone qui était l’un des meilleurs baillons que j’ai pu tester par sa qualité, son confort et sa douceur. J’ai décidé de tester le Bâillon Anneau en silicone Pipedream O’Ring vendu chez mon partenaire Dèmonia. J’aime bien les baillons car cela me plait d’être bâillonné et empêché de…
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L’ivre-Book vient de rééditer aujourd’hui une novella de Joy Maguène, Il est venu le temps des orgasmes, sous un nouveau titre : Le temps du plaisir, et avec une nouvelle couverture. Pourquoi ? Tout simplement parce que le livre était quasi introuvable sur Amazon. Peut-être avez-vous déjà fait cette expérience : vous cherchez un livre … Read More →
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Depuis le temps que je songe à regarder un film porno féminin réalisé par une femme, ça y’est le cap a été franchi ! Parmi les noms de réalisatrices qui m’ont souvent été recommandés, il y avait celui d’Erika Lust. Son court-métrage Can Vampires Smell My Period (traduction: Les vampires peuvent-ils sentir mes règles) est mon premier pas dans le porno féminin et brise le tabou du sexe pendant les règles.
Vampires, sexualité et sang des règlesOn est en période d’Halloween et comme toujours durant cette fête de la peur, les vampires seront de sortie parmi les costumes les plus appréciés.… Lire la suite
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Girl-Girl
Nikki Nine and Marlie Moore – Romance (part 2)
Charlotte Stokely and Elle Alexandra – Lights Camera Action
Dorothy Black, Lexi Lowe – Hypnotize
Mistress Kara, Bella Rossi – Lesbian Sex Ed: Strap-On
Sovereign Syre, Mandy Mitchell – Naughty TS In Charge
Solo Girl
Sapphira A. – In My Heart
Maria – Water Play
Lady Dee – A Normal Afternoon
Elli – Dark Delight
Girl-Boy
Azazai, Renato – Risque Romance
Ria Sunn, Neeo – Sexual Love
Lea Guerlin, Sensi – Anticipation (pics)
Camille Amore, Tommy Gunn – I Like Black Girls (pics)
Lana Rhoades – Two Of A Kind
Amber Ivy, Jack Blaque – Studies in Black Cock (pics)
Cytherea, gentleman friend – She Squirts (pics)
Threesomes and Moresomes
Ashlee Mae, Joseline Kelly, Chad White – Runaways
Nikki Hearts, Anna Bell Peaks, Leigh Raven, Chad Alva – Queen of Hell
New fun shoots at UK studio JoyBear:
Jasmine Jae and Luke Hardy – Working Out
Strength
Swimmingly Secret
See Me After Hours
Boy-Boy
Dillon Rossi, Dale Cooper and Jake Steel – The Haunting
Jimmy Clay, Scott Demarco, Allen Lucas – Edible Escort
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Vu sur Réédition de Pompe le mousse
L’auteur, Hurl Barbe, m’avait averti de la réédition de son roman Pompe le mousse, autrefois…
Cet article provient de Littérature érotique
Ça dérape sérieusement dans « l'affaire Sklavounos ». Certains affirment que pour être équitables, nous devons questionner autant la crédibilité de la victime que celle de l'agresseur présumé, et mettre en parallèle les habitudes de harcèlement de l'agresseur et les comportements sociaux ou sexuels de la victime.
- ViolencesJeudi 26 octobre, Twitter a annoncé deux mauvaises nouvelles au monde. La première concerne avant tout ses salariés ; dans les prochains mois, 350 d’entre eux (9% des effectifs) seront mis à la porte de l’entreprise. La seconde a quelque peu éclipsé cette vague de licenciement en faisant se dissoudre le web dans un chaudron d’hommages et de best-of : le célèbre service de vidéo du réseau social, Vine, va fermer. L’objectif de ces deux décisions lourdes de conséquences est clairement d’économiser de l’argent. Twitter a perdu 103 millions de dollars au dernier trimestre et peine à attirer de nouveaux utilisateurs. Pour assurer l’avenir de son petit oiseau, son patron Jack Dorsey semble s’être résolu à tailler dans le vif.
En bon spécialiste des reprises de volée publicitaires, Pornhub n’a pas raté une si belle occasion de faire parler de lui. Quelques heures après l’annonce de la fermeture de Vine, le vice-président du tube Corey Price a fait parvenir un courrier à Jack Dorsey. Il y explique : “Sachant que Twitter a lâché Vine et s’apprête à mener un important plan de licenciement, nous sommes parvenus à la conclusion que vous et vos actionnaires pourriez profiter d’une petite rentrée de cash en vendant Vine. En plus, nous sauverions des perles types “Damn Daniel”, “Awkward Puppets” et tant d’autres.” Il ajoute que “six secondes de porno, c’est bien assez pour que la plupart des gens se fassent plaisir” et que Pornhub s’attachera à “rendre sa gloire NSFW à Vine”, perdue quand la plateforme avait décidé de bannir le porno en 2014.
Bien sûr, tout ceci n’est qu’une vanne. Cela ne l’empêche pas de faire sens, au moins un peu. Twitter cherche un repreneur depuis plusieurs mois. Google, Disney et d’autres très grandes entreprises auraient considéré son achat. Les formats pornographiques courts sont à la mode : tumblr regorge de gifs pour adultes et notre sélection hebdomadaire de boucles X continue de plaire malgré son âge avancé. Si Corey Price ne s’était pas montré aussi grinçant dans son message, l’idée du “PornVine” aurait peut-être fait son chemin dans la tête de Jack Dorsey. Peut-être.
En ce dimanche ensoleillé, deux choix s’offrent à moi. Profiter du beau temps ou cuver ma gueule de bois en finissant les gifs de la semaine en slip. Pour le bien être de la communauté des giffeurs fappeurs, je suis contraint à finir ce travail en maudissant cette eau de vie de céréales qui coule encore dans mes veines. C’est douloureux, mais on fait avec.
Voilà ce qui arrive quand on tape cette boisson du diable sur xhamster, on tombe sur un fascinant spasme dans un porn de l’est complètement nul. A-t-elle froid ? Flippe-t-elle de la suite ? Se retient-elle de vomir ? Mystère. – Gonzo
Jusqu’à ce plan curieux, ça sentait bon la transpiration d’écolières et le détournement d’élèves dans le vestiaire du gymnase… En une fraction de seconde, on passe du plus conventionnel des threesomes à la version softporn de Hiruko The Goblin. Comme quoi, il faut être un as du POV pour ne pas créer de malaise à l’écran.
En réalité cet angle est très cool. L’embrouillamini entre les trois corps reforme un amas de membres décousus, rappelant les créatures féminines hybrides du cinéma d’horreur japonais des années 90. De la pipe en milieu scolaire aux marécages infestés de têtes de femmes araignées, il n’y a qu’un pas. – Margode
Parti de jambes en l’air pour Amarna Miller chez Erika Lust. Incroyable relevé de cuisses entre le persil et les carottes, où les deux s’entrechoquent à mesure que l’eau bout. Le fessier ferme et curvy de son partenaire en fera vibrer plus d’un(e), en tout cas, Amarna semble l’apprécier à sa juste valeur. Mais il faut faire vite, le tic-tac pour la cuisson va retentir, les invités vont bientôt arriver. – Manon des sources
Erika Lust – Before the guests arrive – LustCinema
Si Jada Stevens nous montre son majeur, c’est pas pour vous, c’est pour moi. Ignorée de mon historique pendant beaucoup trop d’années, elle a enfin trouvé la place qu’elle méritait dans mes dernières aventures nocturnes. Dotée d’un boule dantesque et surtout d’une envie incroyable de baiser, Jada est à l’instar de Krissy Lynn, la preuve que le gonzo est la dope la plus pure du marché. Gonzo
Jada Stevens & Mr Marcus – Dogfart
Je ne saurais que trop vous conseiller Mezzo Forte. Cet OAV en deux parties est notable pour plusieurs raisons. D’abord, il propose une scène hentai interraciale, ce qui est bien assez rare pour être souligné. Ensuite, il est disponible un peu partout en version non-censurée. Enfin, il a le bon goût d’insérer ses multiples séquences de sexe hardcore dans un scénario soigné : les trois mercenaires mi-malchanceux, mi-bras cassés de la Danger Service Agency sont chargés de kidnapper un détestable mafieux. Malheureusement, celui-ci décède pendant la tentative d’enlèvement ; dès lors, c’est le foutoir pour la DSA. Du vrai divertissement pour adulte, à voir même si ce n’est que pour ses scènes d’action.
Dorcel a investi beaucoup dans sa dernière production : L’Héritière. Ils ont rassemblé les actrices les plus en vue du moment, ont loué un drone pour faire des plans saisissants et ils ont surtout tenté d’explorer des tags de niche dans ce film écrit et réalisé par Pascal Lucas et Hervé Bodilis.
Ils font ça, une fois l’an, ils dépensent sans compter, pas pour créer un parc qui ferait revivre des dinosaures, mais pour régaler les fappeurs et fappeuses avec de belles images et un porno scénarisé bien comme il faut. Chez Dorcel, on a un certain sens de la tradition et on perpétue l’héritage de Marc en disant merde à l’amateur. C’est leur marque de fabrique, la façon qu’ils ont de rester compétitif sur un marché en déliquescence, où le gratuit a anéanti les conditions de tournage et parfois le respect des actrices. Mais c’est une autre histoire.
Dorcel et son porno très soignéVoilà donc l’équipe de joyeux pornographes qui dépense 130 000 € pour tourner L’Héritière. C’est à peu de choses près 130 fois plus qu’une scène amateur faite dans une chambre moisie chez la concurrence. Avec cette somme, on voit la différence à l’écran. La lumière est belle, travaillée, les plans sont pensés, les décors vraiment majestueux. L’envergure du film se juge par les images et on ne peut se tromper, ça en jette.
http://www.letagparfait.com/fr/wp-content/uploads/heritiere.mp4Les héros de ce porno prestige se promènent dans un château plutôt cossu, vont faire du ski, prennent l’hélicoptère pour se déplacer et se reposent dans un chalet luxueux pour baiser au chaud malgré l’hiver qui frappe au carreau. Il y a beaucoup de figurants et, selon les infos de Dorcel, une équipe technique de 10 personnes (ce qui doit être pas mal, j’ai des lacunes dans ce domaine pour juger). L’usage du drone donne un relief encore plus pro à tout ça, c’est la nouvelle mode et Bodilis fappe à mort sur ces plans de survol, à l’instar d’un Chris Macari dans les clips de Booba. À la fin du visionnage, on se dit bien qu’on a regardé un Dorcel. Personne d’autre ne fait ça, ne prend la peine de monter deux heures de vidéo avec un soin si particulier dédié à l’image. Les rejetons de Marc ne déçoivent pas sur ce point-là.
L’actor porno studio studieuxJe suis toujours étonné qu’on oblige des acteurs et des actrices porno à faire de la comédie, surtout quand le métier exige d’eux qu’ils soient plutôt des performeurs. Auparavant, la majorité des films avaient de longues scènes de comédie. Tout était scénarisé et il fallait vraiment s’appliquer à dire son texte. Mais avec Internet, ce genre a périclité et le gonzo n’offre que peu de place à la déclamation de prose. Il faut certes savoir simuler la surprise quand le livreur de pizza ouvre la boîte avec sa bite au centre, mais c’est un autre niveau à atteindre que de devoir jouer la tristesse à l’annonce de la mort d’un père ou la suspicion quand on vous traîne dans une orgie chelou où vous risquez votre peau.
Les protagonistes de L’Héritière jouent la comédie et la jouent plutôt bien. Cara St Germain et Nikita Bellucci sont les deux personnages centraux. Ce sont elles qui ont le plus de lignes et elles font le job. Nikita fait du Nikita, on l’imagine assez naturellement dans sa vie comme dans son rôle. On pourra même faire un rapprochement avec une Charlize Theron dans Monster, puisqu’elle n’a pas hésité à “s’enlaidir” (enfin à être maquillée nude, style je ne suis pas maquillée, j’ai les cheveux gras) pour les scènes où elle sort de prison. Mais je vais peut-être un peu loin.
Le maître de Mina Sauvage propose un personnage assez charismatique avec ses tatouages et modifications corporelles. Il a l’accent qui racle et la douceur d’une brute pacifique dans la voix, un dominant parfait qui ne fera pourtant pas de sexe dans le film. Il se nomme Aleks Sacha et je n’en sais pas plus sur lui.
Exploration de tags et de nichesAvec toute cette sophistication de l’image, ces scènes de comédie plutôt réussies, on n’oublie quand même pas que nous sommes devant un porno et que notre but est de jouir en astiquant nos parties. L’Héritière est un film intéressant dans cette perspective. Je ne suis pas un habitué des productions Dorcel, j’en regarde très peu, alors je ne sais pas s’ils sont coutumiers du fait. Mais dans cette tête de pont de leur catalogue, cette œuvre qui doit plaire à un maximum de monde pour être économiquement rentable, les personnes à la direction de Dorcel ont validé l’exploration de tags de niche.
J’ai l’impression qu’il est rare que Bodilis prenne le risque d’aller dans des fantasmes un peu déviants, des sexualités à la marge. Attention, ne vous attendez pas à vous retrouver devant une vidéo indé vendue chez Clips4Sale. La sexualité reste mainstream, mais on déguste un peu de perversion kinky, on plonge le doigt de pied dans l’eau fraîche de certains tags peu usités quand il s’agit de s’adresser à un large public.
Mais quels sont-ils ?On débute avec le femdom. Pascal White, plutôt habitué à dominer dans ses prods, se fait bolosser par Nikita en maîtresse intransigeante. C’est doux et dur à la fois. On goûte au fétiche du pied, aux claques dans la gueule et surtout au facesitting, un délice d’esthète amateur d’apnée et de bouli. On a failli avoir droit au trampling, mais piétiner un gars avec ses talons, c’était peut-être trop pour une première fois.
Ensuite, on descend à la cave, dans les bas-fonds, pourtant très propres, d’un club glauque de Paris. Un vieux monsieur amène la jeune et ravissante Inès Lenvin (une découverte vraiment sensationnelle) devant un glory hole duquel sortiront de belles queues bien tendues. Dans ce #OldYoung plutôt pervers, le grand-père guide d’une main maladroite la tête d’Inès sur les teubs gourmandes. J’aurais bien aimé qu’il se fasse sucer aussi, histoire de sauter dans le vide et sentir le vent du plaisir rafraîchir mon visage de la tiédeur mainstream, mais ce sera pour une autre fois. Le cul d’Inès en levrette se suffit à lui-même.
Après les affres des backrooms, on remonte à la surface pour une éducation de soumise dans un riche chalet à la montagne, pas le genre de demeure qu’on peut se payer avec des chèques vacances. Aussi délicieuses qu’Anissa Kate et sa lourde poitrine soient, le moment est loupé. Trop soft, dans la demi-mesure au niveau du dirty talk, la séance de fessées ne vaut que par l’angle de vue bien choisi et les talons d’Anissa. La soumission n’est pas assez mise en avant en général. Quand Nikita défie Anissa, que cette dernière lui résiste, on espère qu’elle va prendre une bonne raclée, mais la scène tourne à l’orgie. Il fallait que les teubs investissent ce moment qu’on aurait aimé si particulier entre les deux actrices. Si Dorcel laissait la direction de ses prods davantage aux femmes, on aurait pu avoir un beau moment d’anthologie.
Enfin, place au cuckold. Même s’il s’agit d’un tag très fréquent de nos jours, sa pratique peut varier du simple mari qui regarde à celui qui avale le sperme de l’amant. Un monde existe à l’intérieur de cette perversion et Bodilis et Lucas l’explorent à leur manière, un peu désinvolte. Sensual Jane se tape un bel éphèbe sous les yeux de… sous les yeux d’on ne sait qui. Il y a bien un gars qui mate, mais comme le mari de Jane est mort au début, on peut imaginer qu’il s’agit de son amant officiel, celui qu’elle épousera une fois l’héritage bouclé et au chaud dans sa besace. On se perd dans cette scène, tout le monde baise sur un même niveau, le cuckold est vaporeux. Je suis cependant ravi que Dorcel ait enfin recruté Sensual Jane. Elle a beaucoup à nous apporter dans des scènes plus chics avec des beaux effets et toujours sa luxure dans le regard.
Mina Sauvage, la Dorcel Girl qu’on attendaitIl y a LA scène du film, la première de Mina Sauvage. Elle avait été mise au frais pour ce film, pour que cette débutante aux yeux verts ravage les fappos et leur libido comme un grand coup de canon. Et c’est le cas. Dans le rôle d’une soumise du genre esclave moderne (moderne parce qu’elle porte un body blanc sans doute très cher et une manucure parfaite), elle offre dans sa scène avec un Pascal White cagoulé une belle intensité, un fap qu’on regarde volontiers une seconde fois pour bien s’abreuver à la source de ses mouvements de bassin et étancher notre soif de jouissance.
Notons quand même que ce Pascal incarne le père décédé en début de film et on le retrouve dans cette scène, cagoulé. Pourquoi l’avoir fait jouer alors qu’il est censé avoir disparu de l’histoire ? Évidemment, il n’est pas reconnaissable, sauf pour les experts de la teub qui devine à qui appartient un membre parmi des dizaines d’autres (perso, j’ai juste lu la présentation des scènes). Une incohérence qui pourrait chagriner les fans hardcore ou menait les plus suspicieux à élaborer la théorie scénaristique d’une fausse mort pour retrouver Pascal et la secte de pervers dans un second volet. Mais je n’y crois pas trop.
Je n’ai pas vraiment parlé de l’histoire, du scénario malgré le soin que les auteurs y ont apporté. Cette histoire de société secrète, cette mort mystérieuse, le personnage de Cara qui hérite d’un empire, mais qui n’est obsédé que par la compréhension du meurtre de son père, tous ces éléments tiennent la route, mais sur l’autoroute du fap, ils ne sont que des aires de repos que les voyageurs ne fréquentent pas vraiment. Et puis la fin est précipitée, ça gâche un peu le développement soigné pendant les deux heures de film.
L’Héritière est un beau film, son histoire est bonne, les acteurs et actrices aussi ; on bande, on mouille, c’est la fête à la grenouille et on redemanderait presque pour une suite (avec une scène entre Mina et Jane). Ma référence cinématographique du genre reste Le Parfum de Mathilde, découvert à l’âge tendre, celui où le prolapse m’était chose inconnue. Tous les codes Dorcel étaient présent : bourgeoisie, société secrète, jeune femme éduquée à la luxure. Le temps passe, mais ce genre de film reste et je pense, que pour les enfants de ce nouveau siècle, L’Héritière pourrait bien représenter ce que Les parfums signifiaient pour moi (mais en UltraHD).
This video is very 60s trippy, man. It’s a music video with lots of groovy psychedelic imagery and nudity, and some religious-themed (but seasonal!) cannibalism, and I thought it was a good Halloween week tangent. It’s Mark Stoermer – Blood and Guts (The Anatomy Lesson), and it was released on Tuesday.
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Trop belle occasion pour passer à côté. Le trailer du documentaire de Thierry Demaizière et Alban Teurlai consacré à Rocco Siffredi vient d’être dévoilé et donne franchement envie d’aller au ciné le 30 novembre prochain. Mais le poète du Tag est là pour vous aider à patienter en célébrant le mythe comme il se doit.
Certains disent Dieu
D’autres le Diable à la puissante
Et insatiable queue
À la fois crucifix
Et tournevis
Et qui la nuit se glisse
Dans nos DM… dans l’insconsient
Des bien-pensantes
Un peu SM.
Mais si je peux
Permettez-moi l’envie pressante
De préciser qu’ni Dieu ni l’Autre ne sont pompeux
Au point d’se prendre pour Siffredi…
Non, de Rocco préférez sa vraie matrice
Au goût de crème (parfois de sang)
Toujours giclante,
Souvent suprême.
Et c’est derrière nos yeux
À tous et toutes – qu’un Rocco s’vante
Et tue le doute. « Et vive le pieu »
Qu’il gueule ! et en wi-fi
Qu’il bande ! et puis sur « bis »
Qu’ailleurs il appuie quand n’en peut plus tel orifice…
Rocco, c’est nous-même quand on se sent
Vice-Présidente.
Ou quand on s’aime.
Crédit photo : Emmanuel Guionet
La onzième édition du PornFilmFestival de Berlin a commencé hier. Jusqu’au 30 octobre prochain, elle proposera le meilleur du cinéma pornographique indépendant à ses visiteurs : des courts-métrages queer, une retrospective sur la production softcore allemande des années 70, une multitude de longs métrages aux sujets variés et toute une série de workshops, expositions et conférences. “Les films sont aussi divers que notre audience, affirme fièrement le festival dans son programme. Saluons une semaine de joie éhontée, d’expériences excitantes, de critique constructive et de fête, tous ensemble. Joyeux PornFilmFestival !” Si vous êtes du côté de la capitale allemande en ce moment, rendez-vous au cinéma Movimento ; si vous n’y êtes pas, contentez-vous de nous ajouter sur Snapchat. Notre envoyée spéciale Carmina l’utilise d’ores et déjà pour rendre compte de l’événement en temps réel. L’intégralité du programme est disponible ici.
Le film d’ouverture du PornFilmFestival, The Bedroom, représente bien le désir de transversalité de l’événement. Dans ce long-métrage réalisé par Anna Brownfield, une chambre voit défiler six décennies et la myriade de pratiques qui les accompagnent, des années 60 au futur proche. Le film de clôture, The Love Witch, est ce que le rédacteur du programme du festival ose appeler un “orgasme stylistique”. “La réalisatrice Anna Biller a imaginé un hommage à l’horreur et au Hitchcock en Technicolor des années 60, écrit-il. Elaine, une jeune et belle sorcière, est bien décidée à trouver un homme qui l’aimera. Dans son appartement au style gothique victorien, elle imagine des sorts et des potions, attire les hommes et les séduits pour les détruire. Jusqu’à ce qu’elle rencontre finalement le compagnon de ses rêves… » Doit-on encore vous rappeler qu’il y a de la place pour l’amour dans le porn ?
Photo de couverture : The Love Witch
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Here is a diagram a Marine drew to explain to another Marine how VPNs work. #InfoSec pic.twitter.com/gfR9AD2tBw
— JC (@JC_SoCal) October 20, 2016
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Main post image via: De-sexualized study of women at home in New York City – “Afternoons” Book release by Danny Lane (C-Heads)
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Après avoir encordé Le Lavoir pendant l’Extra des Nuits Sonores 2016, on retourne à Lyon au Sucre le vendredi 11 novembre pour un Après Extra! en prenant dans notre besace le collectif Peter&Steven qui viendra squatter l’espace avec ses visuels sales et ludiques. Sur un créneau horaire d’after work (18h30-22h00), on lâche les cordes pour vous amener dans un petit cocon de culture porn. Au programme :
• Des masques
Serions-nous différents si nous étions Sasha, Stoya ou Ron Jeremy ? A l’entrée du Sucre, prenez un de nos masques et mettez-vous dans la peau de vos actrices ou acteurs préférés.
On prépare le prochain Fap Club lyonnais. Le 11/11 au @lesucrelyon. Plus d'infos demain.
A photo posted by @letagparfait on Oct 26, 2016 at 9:50am PDT
• Des VHS interdites
Au temps béni de la VHS, le support masturbatoire était parfois unique. De lecture en lecture, la bande débandait, se faisait de moins en moins visible et votre passoire n’y faisait rien. Revivez cette expérience complexe lors de votre passage furtif dans le lieu d’aisance du lieu.
• Du son
On retrouve Gonzo & BigInJapan aux platines pour un set mi-house, mi-tendu qui suivra votre humeur, qu’elle soit posée ou beaucoup plus festive.
• Des projections
Le collectif Peter&Steven excelle dans l’art de mettre en vidéo des images diluées dans le bain de la culture porn. Retrouvez leurs boucles face au dancefloor, derrière le set de Gonzo & BigInJapan.
Ejac’ sonore lors d’un précédent Fap Club
• Des portraits vidéos
Un regard vous interpelle au bar, une bouche vous aguiche, une lèvre pincée vous intrigue. Peter&Steven est encore passé par là. A découvrir entre deux mousses.
• Un téléphone rose
Indéboulonnable, inoxydable, intemporel, le téléphone rose traverse les âges sans perdre une ride. Retrouvez notre combiné secret au Sucre vous susurrer des cochonneries entre passé et modernité, seul ou à deux.
• Une BD à remplir
On sort à son rythme (c’est-à-dire doucement) une BD avec l’illustrateur Da Coffee Time autour de la vie d’un fappeur. On vous propose de réécrire les bulles de ces premières planches imprimées en grand sur la terrasse.
• Un jeu
A-t-il une pornstache ? Est-elle blonde ? A-t-il des lunettes ? Porte-t-elle un chapeau ? Découvre les visages mystérieux de tes porn stars préférées dans cette version remixée du fameux jeu Qui est-ce. Disponible sur la terrasse..
• Un autel pour Sasha Grey
Sasha Grey a quitté le porn en avril 2011 et depuis notre coeur saigne sans cesse. Pour vous souvenir de cette sainte partie trop tôt, nous vous proposons de vous recueillir un instant devant son autel.
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Infos pratiques :
Le Sucre
50 Quai Rambaud, 69002 Lyon
18h30 – 22h00
Entrée gratuite
Event Facebook
Snapchat : lefapclub
Nos joyeux partenaires :
La Salopette
Le Mauvais Coton
BeYeah
Que se passe-t-il dans le clip du Earthquaker de Coco Banana ? Bonne question. En quelques mots : une fille lippue et un type au nez patatoïde sont dans une voiture. Ils croisent un piéton nu. Pour un motif mystérieux, cela déclenche une fusillade. Un handisportif et un superhéros sont atteints par les balles perdues. La police arrive et embarque – à peu près – tout le monde.
Ce qui nous plaît dans le clip, c’est évidemment son côté culture porn. Le slip bien pesé du superhéros se confond avec le gros tarin du tireur avant de glisser sur le capot de sa voiture. Le passant nu a un problème anatomique comparable à celui des héros du Big Bad Wolf de Duck Sauce, ce qui plaît apparemment beaucoup à la passagère à la bouche charnue. Vous avez compris, c’est le foutoir. Mieux vaut étudier la situation par soi-même.
Je n’avais pas encore testé de cage de chasteté moi même. J’ai eu cette soudaine envie et j’ai donc simplement demandé à mon partenaire KissKiss.ch de bien vouloir m’autoriser à tester la superbe cage de chasteté CB 6000 Gold. Voici le test, mais tout d’abord commençons par vous expliquer le principe d’une cage de chasteté…
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Non il n’y a pas de piège, il n’y pas d’arnaque ce sont bien les véritables créations en vinyle signées Patrice Catanzaro (que l’on ne présente et qui cartonne désormais jusqu’au Canada) qui nous sont proposées tout-à-fait officiellement et régulièrement à des prix allant de 50 à 70% de réduction par une boutique internet basée dans le sud de la France.
Elle s’appelle Lady Sou, elle est en partenariat officiel avec Patrice Catanzaro et elle ne vend d’ailleurs que des tenues signées par celui-ci.
La nouvelle collection collection est proposée, il est vrai, aux mêmes prix que dans les rares boutiques fétichistes physiques de l’hexagone mais là où c’est particulièrement intéressant c’est que les très belles collections des saisons passées sont proposées avec des rabais de 50%, 60% et même de 70%, des modèles souvent devenus introuvables dans les boutiques traditionnelles et surtout dans des tailles qui n’ont parfois été que très peu présentes dans les rayons de celles-ci qui se contentent souvent de ne les proposer qu’en tailles S, M et L alors que ces modèles ont été également créés en XS (34), en XL (42-44) et XXL (44-46).
Je ne me souviens plus comment je suis arrivé, par hasard, sur le site de cette boutique virtuelle, cela date de plus d’un an déjà, et j’ai immédiatement passé commande. Une commande livrée rapidement qui m’incite à, enfin, vous dévoiler ma petite découverte : ce sont bien de vraies créations Patrice Catanzaro et l’expédition se fait bien depuis la France avec le plus grand soin. Ce ne sont donc pas des copies chinoises mais le meilleur de la mode fétichiste « made in France » à la portée des bourses les plus modestes.
Alors, espérons que vous commanderez en masse chez Lady Sou et que nous verrons les soirées fétichistes de France et de Belgique inondées des splendides robes, jupes, tops, vestes, leggings, gants, pantalons et j’en passe dans les semaines et les mois à venir. Notez qu’il existe des collections femmes mais aussi des collections hommes. Vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas vous glisser au plus vite et avec sensualité dans du Catanzaro.Un plaisir sans égal.
A noter : Des essayages sont possibles au showroom à Bordeaux Mérignac, sur rendez-vous uniquement.
Ci-dessous une série de photos tirées du site Lady Sou, les réductions mentionnées sont bien réelles.
Francis Loup
Découvrez la boutique en ligne Lady Sou ici : www.lady-sou.com
Toute la famille est devant le poste de télévision, le setup classique avec les parents dans le canapé et les enfants sur la moquette, réunis pour regarder ensemble le striptease avant les infos. Nous ne sommes pas dans un univers parallèle ou un autre dimension perverse. Nous sommes en France, un soir de semaine de 1985 sur la plus grande chaîne publique, il est 19h40. Bienvenue sur Cocoricocoboy.
A l’origine diffusée irrégulièrement en prime time le vendredi d’octobre 1982 à avril 1984 sur TF1 sous le nom de Cocoboy, l’émission devient quotidienne à 19h40 de mars 1984 jusqu’en juin 1987 puis elle partira sur la Cinq pour six mois avant de s’arrêter pour de bon. Créés par Stéphane Collaro, les trois variantes sont basées sur les mêmes thématiques : de l’humour potache, un peu de chanson et de l’érotisme léger.
En grande partie composées de sketchs auxquels participent les célébrités invitées de l’époque, ces émissions sont surtout devenues célèbres pour avoir démocratisé l’érotisme sur le petit écran aux heures de grande écoute. D’abord en soirée puis carrément avant le journal de 20h, nous avions droit à des chanteuses super sexy et même un striptease si nous étions sages. Quelque chose d’impensable maintenant. Voilà pourtant de quoi relancer Le Petit Journal.
Même dans ces années-là, passer directement de l’humour franchouillard au striptease aurait été bizarre. Le quartet des cocogirls permettait ainsi de faire une transition facile entre les deux. Recrutée parmi des danseuses de cabaret et d’anciennes miss, elles sont l’atout charme soft des émissions. On reste dans l’humour avec des textes grivois, que je comprends beaucoup mieux maintenant, qui font sourire et rougir les esprits chastes. Quelques mouvements chorégraphiés, des mimiques polissonnes et des sourires avenants, il n’en fallait pas plus pour mettre l’eau à la bouche avant le vrai show.
Nous restons toutefois dans l’artistique avec des costumes plutôt courts et révélateurs mais qui restent sages. C’est que derrière il y a quand même des 33 tours à vendre pour animer les fins de mariage. Pourtant, aucune des cocogirls ne fera une vraie carrière dans la chanson. Le turn-over des aguicheuses est assez important et le play-back rarement considéré comme un vrai talent. La plus connue d’entre elles est Sophie Favier, qui en est partie après avoir posé pour Newlook. Elle tournera ensuite un softcore pour Kikoïne avant de devenir l’animatrice chroniqueuse que l’on connaît maintenant. #dyslalie, j’adore.
Après avoir été émoustillée par les cocogirls, toute la famille attend la playmate. Avec un peu de chance, c’est un jour avec et le sketch un peu pourri qui sert d’introduction commence. Il comporte invariablement un scénario dont on voit venir la conclusion à des kilomètres avec la présence d’une secrétaire, serveuse, femme de chambre ou autre stéréotype féminin classique. La musique emblématique démarre, premier déclencheur pavlovien d’érection en France, et la playmate commence le show.
Soyons honnêtes, cela ne volait pas bien haut en terme de potentiel porno. Les plastiques sont très fines et majoritairement sans formes, tant pis pour les amateurs de burlesque. Quand on rajoute les mouvements peu variés, la durée très réduite du spectacle et les allers retours caméras sur les tronches faussement ahuries des acteurs qui restent autour du modèle, nous avons un divertissement bon enfant, sympa mais pas top. Celui qui se paluchait là-dessus devait être plutôt rapide et assez aventureux pour prendre le risque de se finir sur un gros plan de Pik ou Rik.
Mais alors pourquoi raconter l’histoire de vieux strips moisis des années 80 même pas intégraux ? Ce n’était effectivement pas génial mais ces mouvements ondulatoires hypnotisants furent pour un grand nombre la première vision dénudée d’un corps de femme en action. Une expérience marquante qui représente le palier suivant après les pages lingerie de la Redoute. De quoi frapper les esprits et en faire la strip madeleine de Proust des jeunes de l’époque.
Une progression graduelle vers le porn que nous apprécions maintenant. Graduation dont j’ai l’impression qu’elle est moins présente aujourd’hui où l’on peut passer directement du décolleté de la grande cousine et les adbos du cousin à une vidéo de gaping grâce aux tubes. L’autre raison de son succès tient au fait qu’en la regardant ensemble, nous ressentions pour la première fois cette fraternité voyeuriste qui unit les êtres humains de tout sexe et tout âge face au spectacle alléchant d’un congénère presque à poil. Nous n’étions plus seuls, cachés avec nos catalogues et autre matériel pornographique de secours. Et rien que pour cela, je dis merci à Monsieur Collaro et ses comparses.
PS : Pour les fans de playmate et de jeux vidéo, je recommande chaudement le visionnage du numéro 41 d’EXP sur Noco. Un hommage vibrant présenté par Médoc et son crew avec Nephael en stripteaseuse de charme. Et pour le prix d’un grec-frites voire juste une canette via la promo de la Presse Libre, Noco est une mine d’or pleine de pépites pour les japonisants, les geeks ou les gamers. Sans parler des chauds times…
On pense souvent que l’expérience de l’orgasme est différente chez les hommes et chez les femmes. Vrai ou faux ? Si on vous faisait lire à l’aveugle des descriptions d’orgasme, pourriez-vous identifier le sexe de la personne ?
En 1976, deux chercheurs en psychologie – Ellen Belle Vance et Nathaniel Wagner – publient le résultat d’une étude montrant que lorsqu’on fait lire des descriptions d’orgasme à des hommes et à des femmes en leur demandant de déterminer par qui le texte a été écrit, ils sont incapable – autant les hommes que les femmes – de deviner le sexe de la personne. 48 descriptions (24 mâles, 24 femelles) sont fournies. Aucune de ces descriptions n’est sexuellement identifiable… à une seule exception près. Laquelle ?
Voici quelques unes des descriptions. Serez-vous capable de devenir le sexe de leur auteur-e ? Parmi les descriptions se trouve celle qui est clairement identifiable. En 1976, 65 personnes sur 70 affirment qu’elle a été écrite par une femme, ce qui est exact. La trouverez-vous ?
1. Une sensation soudaine d’étourdissement suivi par un sentiment intense de soulagement et d’alégresse.- Une bouffée. Des spasmes musculaires intenses à travers tout le corps. Un sentiment d’euphorie suivi par une paix profonde et une relaxation.
2. On a la sensation de construire quelque chose jusqu’au moment où on ne peut plus construire plus loin, ensuite il y a décharge. L’orgasme est à la fois le point le plus haut de la tension et le soulagement, tout en même temps. On sent aussi des contractions dans les organes génitaux. Un tingling chatouillis sur tout le corps.
3. Je vois souvent des points devant mes yeux pendant l’orgasme. La sensation elle-même est difficile à décrire autrement que comme la plus agréable de toutes les sensations sensorielles. Je suppose que les mots « Sensation palpitante » décrit quelque chose de physique. Tous les extrémités des nerfs explosent et tremblent.
4. Il y a une grande décharge de tension qui a été construite durant les étapes précédentes de l’activité sexuelle. Cette décharge est extrêmement agréable et excitante. La sensation semble se concentrer dans la zone génitale. C’est extrêmement intense et enthousiasmant. Il y a une perte de contrôle musculaire au fur et à mesure que le plaisir montre et vous ne pouvez presque plus continuer de l’avant. Vous ne voulez presque plus continuer de l’avant. C’est suivi par une culmination puis une rétractation.
5. Un orgasme procure une sensation extrêmement agréable, mais cela peut être si violent que le sentiment de perte de contrôle fait peur. C’est aussi assez dur à décrire parce que c’est comme si j’étais dans les limbes, conscient seulement de la décharge.
6. Pour moi, une expérience orgasmique est le plaisir le plus satisfaisant dont je puisse faire l’expérience comparé aux autres types de satisfactions ou de plaisir de type non-sexuel.
7. La période durant laquelle l’orgasme a lieu – une perte de sentiment réel pour l’environnement, à l’exception de l’autre personne. Les mouvements sont spontanés et intenses.
8. Les orgasmes varient énormément suivant les circonstances. Si c’est juste un besoin physique ou une décharge, c’est OK mais cela demande plus d’effort d’y «arriver». Si vous éprouvez de l’amour (en tout cas, dans mon cas) l’excitation est telle que le moindre geste de l’autre, le moindre contact sur les organes génitaux suffit à déclencher l’orgasme. Puis, si l’étreinte continue, ça se répète et ça se répète encore et encore. C’est mental ou émotionnel à 90%. Physique à 10%. Il faut qu’il y ait un minimum d’émotion autrement (dans mon cas), ça ne vaut même pas la peine de commencer.
9. De toute évidence, nous ne pouvons expliquer ce que ça fait comme sensation parce que ça fait une sensation qui ne ressemble à rien d’autre dans la vie d’un humain. Une description poétique serait de dire quelles émotions l’accompagne. La description physique repose sur une terminologie mécanique d’une grande pauvreté. C’est une décharge qui se déclenche à l’issue d’un travail de manipulation libérant des spasmes internes, hautement involontaires qui sont agréables en raison de leur nature incontrôlable.
10. C’est comme tirer sur des boîtes de conserve vides pendant un après midi ensoleillé dans un grand champ vert.
L’étude ne révèle pas qui a écrit les textes, à l’exception du texte numéro 8, celui qui a été écrit par une femme multi-orgasmique. Conclusion des chercheurs : il n’y a pas d’orgasme mâle par opposition à l’orgasme femelle, à une seule exception près, quand la femme est multi-orgasmique. L’étude ayant été réalisée en 1976, il serait intéressant de voir si d’autres recherches ont été faites pour corriger le tir. Les hommes multi-orgasmiques existent-ils aussi ? Le multi-orgasme existe-t-il tout court ?
A LIRE : «Written Descriptions of Orgasm: A Study of Sex Differences», de Ellen Belle Vance et Nathaniel Wagner , dans Archives of Sexual Behavior, Vol. 5, No. 1, 1976.
Thierry Monceau, photographe amateur alternatif formidablement doué (fetish & SM soft). Il shoote rarement, principalement mon entourage ou au gré de rencontres sur Paris et banlieue. Nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir toute l’étendue de son talent. Vous ne pourrez, comme toute notre rédaction, que tomber sous le charme des ses images et de ses modèles.
Découvrez sa page sur Instagram : www.instagram.com/paradoxalstudio
Découvrez son site personnel : www.paradoxal-studio.com
La Suède a une longueur pornographique d’avance depuis longtemps. En 1971, elle est devenue le deuxième pays du monde à autoriser le X au cinéma. Dans les années 80 et 90, il n’était pas rare de voir des scènes de nudité et de sexe sur les chaînes nationales du royaume. En 2010, le gouvernement du conservateur Fredrik Reinfeldt a financé une série de courts-métrages pour adultes réalisés par des femmes.
Beatrice Ask
Malheureusement, le nudisme décomplexé a désormais laissé place à la crispation. Il y a une dizaine de jours, un groupe de politiciens mené par la ministre de la Justice Beatrice Ask a lancé un appel au blocage de la pornographie sur Internet. Leur soif d’interdiction trouve sa motivation dans l’éternelle angoisse de l’influence du X sur la jeunesse. Depuis quelques mois, des sondages réalisés par les médias nationaux indiquent un déclin de l’activité sexuelle des Suédois et une hausse de la consommation d’images X, accusées de véhiculer une image nocive de la femme.
Interlude de mauvais goût
Pour en avoir le coeur net, le ministre de la Santé Gabriel Wikström a décidé de mener une grande enquête sur les habitudes et comportements sexuels du bon peuple de Suède. Est-il vraiment en train de perdre la flamme ? “Il est important d’enquêter à ce sujet et, si c’est bel et bien le cas, de trouver la racine du problème”, a expliqué le haut fonctionnaire dans une tribune publiée par le quotidien Dagens Nyheter en juillet dernier. Sans complexe, le porno a déjà été désigné comme l’un des principaux suspects de l’étude.
Gabriel Wikström
Dans un article publié hier par le quotidien anglophone suédois The Local, M. Wikström affirme : “A l’heure actuelle, nous en savons très peu sur le porno et sur son impact sur nos attitudes sexuelles. Le gouvernement a décidé qu’une étude devait être menée, et qu’elle devait nous permettre de mesurer plus clairement dans quelle mesure le X affecte nos valeurs et nos standards, par exemple.” Les résultats de l’initiative sont attendus pour 2019. Quelque chose nous dit qu’il n’en sortira rien de bon ; la grande époque du Swedish Sin est finie depuis longtemps.
Au début d’octobre 2016, deux Sud-Africaines de Mpumalanga ont été victimes d’une agression aussi violente qu’inexplicable. Uniquement parce qu’elles sont en couple.
Des hommes sont entrés chez elles et les ont violées pour « leur rappeler qu’elles sont des femmes ». On appelle cela un « viol correctif » et c’est l’une des agressions les plus atroces commises régulièrement contre les personnes lesbiennes, gays, bi et trans en Afrique du Sud.
Et bien souvent, les coupables restent totalement impunis.
En cet instant même, il existe un projet de loi sur le bureau du Ministre de la Justice sud-africain, Michael Masutha, qui prévoit de punir les auteurs de « viols correctifs ». Mais M. Matsutha ne l’a pas soumis à un examen public à la mi-octobre, comme il le promet pourtant depuis 2010.
Les « viols correctifs » sont fréquents ici. En octobre 2014, un autre couple de femmes de Mpumalanga a été violé devant leur fille de sept ans. La police a refusé d’enquêter.
Le « viol correctif » est une punition infligée à celles qui ne respectent pas l’image que se font certains hommes de la manière dont les femmes devraient se comporter et de qui elles devraient aimer. C’est un crime violent et homophobe qui cible les victimes selon leur genre et leur orientation sexuelle.
Si ce texte est adopté, les criminels devront enfin répondre de leurs actes. La loi prévoit des postes dans différents départements pour lutter contre les crimes haineux. Ce texte rappellerait que les crimes violents contre les personnes LGBT ne sont jamais acceptables.
Signez pour soutenir toute une coalition de militants et militantes sud-africains qui demandent à M. Masutha de faire avancer ce texte de toute urgence.
Ma dernière escapade de partouzologue dans le Paris érotico CULturel. De foot à foutre, il n’y a qu’un pas, même dans une orgie, ne...
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Trouver des menottes originales pour du bondage classe est presque mission impossible. Ces menottes sont en général hors de prix. Aujourd’hui, je vais tester les menottes Ignite Spherical Cuffs qui ont plusieurs avantages, voyons voir cela ensemble … Présentation des menottes Ignite Spherical Cuffs Les menottes Spherical Cuffs sont super originales, contrairement à des menottes classiques qui sont…
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La culture du viol est un concept établissant des liens entre la violence, le harcèlement, les agressions sexuelles avec la culture de la société où ces crimes se commettent.
- ViolencesL’automne déroule doucement : le ciel noircit, la lumière s’assombrit, la pluie se refroidit. Votre taux de vitamine D dégringolera bientôt à 195 km/h. Que diriez-vous d’une petite session clubbing pour empêcher votre moral de perforer vos talons deux mois avant le début de l’hiver ? Rendez-vous ce vendredi 28 octobre au Badaboum à partir de 23h30 pour voir David Shaw et La Mverte du label Her Majesty’s Ship “foutre le bordel” aux côtés de VoX LoW et Mijo. Fin du foutoir aux alentours de 6h30.
Pour s’offrir une prévente, direction Resident Advisor avec 13 euros en poche. Pour réserver une table, direction la direction du Badaboum à cette adresse. Pour entrer le soir-même sans la moindre anticipation, présentez-vous face à la porte du club avec 15 euros. Sinon, envoyez-nous un mail gentil : nous avons, comme à notre habitude, deux fois deux places à vous faire gagner.
Comme n’importe quel poids lourd de la Silicon Valley, Yahoo déploie des efforts considérables pour tenir le sexe à distance de ses services. Dans le cadre de cette quête effrénée d’une expérience utilisateur parfaitement SFW, l’entreprise a décidé d’ouvrir son algorithme d’identification des images pornographiques au tout-venant. C’était le 1er octobre dernier : “Détecter automatiquement qu’une image n’est pas appropriée (…) est un problème qui occupe les chercheurs depuis des décennies”, explique l’équipe de Yahoo dans le post de blog rédigé pour l’occasion. “Dans un esprit de collaboration et avec l’espoir de progresser, nous diffusons notre modèle de deep learning qui permettra aux développeurs d’expérimenter (…) et de nous indiquer comment améliorer le dispositif.” Assez peu réceptif à cet appel à l’aide, l’informaticien Gabriel Goh a plutôt décidé d’utiliser l’algorithme pour créer une machine à générer des images pornographiques.
L’intelligence artificielle de Yahoo! classe les images qui lui sont présentées sur une échelle de 0 à 1. Le niveau 0 correspond au SFW absolu, le 1 au porno frontal. Pour comprendre ce que la machine entend par “1”, Gabriel Goh a décidé de la brancher à un générateur d’image développé par le MIT. Ce programme similaire au DeepDream de Google apprend à créer ses propres oeuvres en analysant les catalogues de photographies qui lui sont fournis. En hybridant les deux systèmes, l’informaticien a donné naissance à une machine à images NSFW. Lorsqu’il demande à la bête de créer des représentations notées « 1 », voilà ce qu’elle lui propose :
On dirait du Jesse Kanda. Ce n’est pas tout : si on lui demande de produire une représentation-type d’un paysage qu’il a appris à connaître grâce à des bases de données photographiques, type canyon, plage ou désert, l’engin de Gabriel Goh offre la possibilité de la rendre plus ou moins porno. Tout dépend des paramètres qui lui ont été fournis. On vous laisse apprécier.
Un canyon
Un désert
Une plage
Notre préféré : un concert de rock
C’est une vieille revendication qui vient d’aboutir. Outre le changement d’état civil et le changement de prénom, une autre disposition de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle était portée par des associations LGBT. Selon le texte voté le 12 octobre dernier à l’Assemblée nationale, les compétences pour la conclusion d’un pacs vont être transférées à l’officier d’état civil en mairie. Depuis la création du pacs en 1999, il appartenait au greffe du tribunal d’instance, ou au notaire (depuis mars 2011) d’effectuer l’enregistrement du contrat, mais aussi sa dissolution. La manœuvre, proposée par Christiane Taubira et reprise par l’actuel Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, vise non seulement à simplifier les démarches des citoyen.ne.s mais aussi à désengorger les tribunaux. Mais quand et comment cela sera-t-il effectif? Yagg est allé creuser du côté de la loi et du ministère.
Comme l’indique le site officiel de l’administration française, cette mesure prévoyant la conclusion (et dissolution) du pacs en mairie n’entrera en vigueur qu’un an après la publication de la loi au Journal officiel. Yagg a contacté le ministère de la Justice qui a bien confirmé qu’un décret d’application est prévu pour avril 2017 avec une circulaire de présentation: «L’entrée en vigueur doit normalement se faire à compter du 1er novembre 2017 et s’appliquera pour les signatures ou dissolutions de pacs à partir de cette date», nous a-t-on indiqué. Ce sera un officier d’état civil qui doit assister à la signature, autrement dit le/la maire ou son/sa représentant.e. Concernant le lieu d’enregistrement, le ministère affirme que le bureau d’état civil ou la salle de mariage seront utilisés, cela en fonction des possibilités de chaque mairie.
Depuis la création du pacs, des mairies un peu partout en France ont déjà offert la possibilité aux signataires d’un pacs de célébrer une cérémonie en mairie. Une démarche dont la portée était avant tout symbolique, puisque jusqu’en mai 2013, les couples de même sexe ne disposait que du pacs pour faire reconnaitre leur union.
CONTRE LE PACS EN MAIRIE
Sur le principe, l’Association des maires de France (AMF) a fait part de sa réticence à cette nouvelle disposition dès mai dernier. «Nous craignons que ce ne soit un transfert supplémentaire de charges déguisé. On nous rajoute des petits actes qui finissent par peser gros», a affirmé André Laignel, vice-président de l’AMF à La Croix. L’association craint donc surtout que les municipalités n’aient pas les moyens de gérer cette nouvelle fonction.
D’autres ont grincé des dents pour une raison différente, et ce sont les mêmes qui se sont opposé.e.s à l’ouverture du mariage pour tous en 2013. La célébration du pacs en mairie «affaiblirait encore un peu plus le mariage», déplorait ainsi Ludovine de la Rochère dans une interview pour le site catholique Le Rouge et le Noir. Dans son rapport présentant 40 propositions publié en septembre, la «Manif pour tous» va jusqu’à qualifier la perspective du pacs en mairie d’«aberration»: «Cela donne au pacs l’apparence d’un engagement identique au mariage, alors que ce n’est pas le cas. Cela fausse la vision que l’on peut avoir de ces unions dont l’une des différences majeures est l’ouverture à la filiation. En copiant le mariage, le pacs en relativise la portée et la force.» Un enjeu que les anti-égalité n’ont pas manqué de ressortir lors de leur marche du 16 octobre…
C’est une vieille revendication qui vient d’aboutir. Outre le changement d’état civil et le changement de prénom, une autre disposition de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle était portée par des associations LGBT. Selon le texte voté le 12 octobre dernier à l’Assemblée nationale, les compétences pour la conclusion d’un pacs vont être transférées à l’officier d’état civil en mairie. Depuis la création du pacs en 1999, il appartenait au greffe du tribunal d’instance, ou au notaire (depuis mars 2011) d’effectuer l’enregistrement du contrat, mais aussi sa dissolution. La manœuvre, proposée par Christiane Taubira et reprise par l’actuel Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, vise non seulement à simplifier les démarches des citoyen.ne.s mais aussi à désengorger les tribunaux. Mais quand et comment cela sera-t-il effectif? Yagg est allé creuser du côté de la loi et du ministère.
Comme l’indique le site officiel de l’administration française, cette mesure prévoyant la conclusion (et dissolution) du pacs en mairie n’entrera en vigueur qu’un an après la publication de la loi au Journal officiel. Yagg a contacté le ministère de la Justice qui a bien confirmé qu’un décret d’application est prévu pour avril 2017 avec une circulaire de présentation: «L’entrée en vigueur doit normalement se faire à compter du 1er novembre 2017 et s’appliquera pour les signatures ou dissolutions de pacs à partir de cette date», nous a-t-on indiqué. Ce sera un officier d’état civil qui doit assister à la signature, autrement dit le/la maire ou son/sa représentant.e. Concernant le lieu d’enregistrement, le ministère affirme que le bureau d’état civil ou la salle de mariage seront utilisés, cela en fonction des possibilités de chaque mairie.
Depuis la création du pacs, des mairies un peu partout en France ont déjà offert la possibilité aux signataires d’un pacs de célébrer une cérémonie en mairie. Une démarche dont la portée était avant tout symbolique, puisque jusqu’en mai 2013, les couples de même sexe ne disposait que du pacs pour faire reconnaitre leur union.
CONTRE LE PACS EN MAIRIE
Sur le principe, l’Association des maires de France (AMF) a fait part de sa réticence à cette nouvelle disposition dès mai dernier. «Nous craignons que ce ne soit un transfert supplémentaire de charges déguisé. On nous rajoute des petits actes qui finissent par peser gros», a affirmé André Laignel, vice-président de l’AMF à La Croix. L’association craint donc surtout que les municipalités n’aient pas les moyens de gérer cette nouvelle fonction.
D’autres ont grincé des dents pour une raison différente, et ce sont les mêmes qui se sont opposé.e.s à l’ouverture du mariage pour tous en 2013. La célébration du pacs en mairie «affaiblirait encore un peu plus le mariage», déplorait ainsi Ludovine de la Rochère dans une interview pour le site catholique Le Rouge et le Noir. Dans son rapport présentant 40 propositions publié en septembre, la «Manif pour tous» va jusqu’à qualifier la perspective du pacs en mairie d’«aberration»: «Cela donne au pacs l’apparence d’un engagement identique au mariage, alors que ce n’est pas le cas. Cela fausse la vision que l’on peut avoir de ces unions dont l’une des différences majeures est l’ouverture à la filiation. En copiant le mariage, le pacs en relativise la portée et la force.» Un enjeu que les anti-égalité n’ont pas manqué de ressortir lors de leur marche du 16 octobre…
Depuis trois ans, Mag et Lau traversent les nuits de l’underworld, traquant dans les soirées de sexe bizarre une «forme de religion». Les officiants de ces cultes nocturnes portent des cagoules. Ou des épines plantées dans la peau.
«Le fétichisme c’est une forme de religion.» Photographe né en France en 1968, Maglau porte un pseudonyme mêlant son prénom et celui de sa femme. Mag+Lau=amour. A Tokyo, Berlin, Amsterdam, Paris ou Bruxelles, Maglau documente depuis maintenant trois ans des événements relevant du rituel dont les images, rassemblées en un livre-choc font l’effet d’une décharge : Fetish Ballad. La grandeur y côtoie la misère. Regards de toxicos lâchés face à l’objectif. Cages thoraciques décharnées. Crânes dégarnis sous des perruques extravagantes… Les créatures qui célèbrent ces messes exhibent leurs corps vieux, laids ou dans des tenues qui se veulent érotiques et des célébrations qui se veulent joyeuses. Tout est artificiel.
Mais c’est justement là, au cœur de ces apprêts, que Maglau a su voir la beauté. Rares sont les photographes capables de saisir la vérité des êtres lorsqu’ils accomplissent leurs pathétiques rituels. Maglau fait partie des grands, des très grands «voyeurs» qui visent le sublime dans la déglingue, parfois même la fange : pépé maso, travesti obèse, garçon sauvage. Peu importe. «Je suis admiratif de ces fétichistes décatis ou abîmés qui s’exhibent. Cela peut sembler pathétique mais ils font un doigt d’honneur à la mort.»
Les photos fétichistes sont généralement glamours. Maglau, lui, ne s’intéresse qu’au réel. Cela donne à ses photos une puissance telle qu’à les voir on se sent fouetté par l’envie d’une nuit fauve. Le goût du sexe vous revient en bouche. Ça va avec le grotesque des clichés. On se demande : y a-t-il un lien ? Maglau répond. «Le beau est ce qui transcende même dans ces scènes parfois sordides. C’est ce que j’ai essayé de révéler avec mes photos.» Il cite Julien Green : «Le mystique et le débauché volent tous deux aux extrêmes et cherchent l’un et l’autre à sa manière, l’absolu.»
Pour Maglau, la débauche est religieuse. «Les religions sont fétichistes; Marie, la croix. Le talith (le châle de prière)…». Impossible d’éliminer le fait religieux. «La franc-maçonnerie qui a essayé de se débarrasser des religions a réinventé un rituel hyperfétichiste et codé», dit Maglau. Il ajoute : «Cela m’a toujours attiré. Quand j’étais jeune adolescent, j’étais très religieux. Et puis j’ai découvert la philosophie et Dostoïevski : «Si Dieu n’est pas, tout est permis». Effrayant. J’ai fait une maîtrise de philosophie sur «comment fonder la morale sans Dieu?». Tout ce qui relève du comportement de transgression m’intéresse.»
Pas étonnant d’apprendre que Maglau est un adepte de sports extrêmes : «comportement ordalique, paraît-il». La mort ? «Les trois quarts de ma famille ont disparu, gazé ou brûlé. J’ai passé beaucoup de temps avec ma grand-mère qui était traumatisée par la guerre. Alors, oui j’ai une conscience aiguë de la précarité de notre monde.» Quand on lui demande d’expliquer l’histoire de sa famille, Maglau raconte un épisode marquant, «fondateur», dit-il. «Un jour en 1943 je crois, une patrouille de la police de Vichy vient fouiller la maison où mes grands-parents étaient hébergés dans le Vercors. Ils étaient à la recherche de cache de résistants. Ils regardent leurs fausses cartes d’identité (Meunier sur leurs faux papiers). Ça passe. Ils fouillent dans la maison. Ils ne trouvent pas les armes qui étaient cachées. Au chevet du lit, une photo en noir et blanc, très belle de mon grand-père. Le policier la prend dans ses mains et dit «belle photo». Puis la repose. A l’arrière de la photo, il y avait écrit «à ma mère adorée» en allemand. Mon grand-père avait voulu l’envoyer à sa mère mais il n’avait plus de ses nouvelles. Si le policier avait retourné la photo, il aurait compris qu’il avait en face de lui des juifs allemands réfugiés et je ne serais pas là… Le poids d’une photo.»
Fetish ballad, de Maglau, éditions Verlag Kettler. Préface de Véronique Bergen («Corps mutants dans la nuit»).
En vente à La Musardine et à la Librairie photographique le 29. Exposition prévue à la galerie Dujat (Bruxelles) prochainement.
La semaine dernière on s’est lancé dans une série rouge un peu ambitieuse, ce dimanche, on retombe dans la facilité avec une spéciale gros plans. Close-up et porno avancent main dans la main depuis qu’il est possible techniquement de se rapprocher au plus près du vice. Allant parfois naviguer dans le futur, on peut vous assurer que cette coquetterie pornographique n’est vraiment pas prête de s’arrêter.
Il était difficile de ne pas évoquer ici le cas de Inthecrack (« dans la raie ») qui propose une came pure en close-up depuis 15 ans. Le site qui fait la part belle à l’ultra HD, aux strings fluos et aux filles en solo dans des lieux paradisiaques est peut-être un de mes sites préférés : discret, fétichiste, pervers et d’un calme rassurant. Pas de remake des 24h de la teub ici, des filles, des seins, du liquide, des organes, des gros plans. Tout ce qu’on attend d’un site qui n’aurait pas tellement évolué depuis les premiers pas du web. – Gonzo
Lea Lexis – Inthecrack
Comme on s’est dit que cette semaine nous allions vous comblez avec des gros plans, je suis allée à l’essentiel. Markus Dupree, de jolis bracelets, les fesses de Natasha Nice et une délicieuse sodomie. C’est à la fois agréable à regarder, sexy et foncièrement savoureux. Avec l’esthétique de Tushy, le combo est gagnant et la jouissance est au rendez-vous. – Manon des sources
Markus Dupree et Natasha Nice – Tushy
Candy May a de très jolis gants et une belle bite en main. Spécialiste des gros plans, c’est tout naturellement que son porn à forte saveur cannabinoïde se retrouve ce dimanche entre le poulet rôti à la peau croustillante et la sieste crapuleuse. – Gonzo
Candy May est sur Xhamster mais surtout chez elle.
Pas facile de trouver de bons gros plans dans l’animation porno. A cause de leurs aplats fadasses, de leur éclairage affreux et de leur qualité d’animation douteuse, la plupart des hentai qui tentent l’exercice prêtent moins à la trique qu’au rire. Du coté de la nouvelle école occidentale du gif X, on connaît ça ; on a grandi avec les dessins animés japonais à petit budget trouvés sur Limewire. Du coup, comme Salty Ice Cream, on en prend le contrepied : couleurs douces, animation sautillante, éclairage tape à l’oeil. Et ça roule. – Le Serbe
Salty Ice Cream est sur tumblr.
Voilà les jolies queues de Jessy Jones et de Markus Dupree dans les profondeurs de Kimberly Brix. On ne triche pas avec les friandises sexuelles surtout quand il s’agit de s’amuser à trois. Je vous laisse donc le plaisir de voir l’entrée en douceur dans la petite nenette de la belle Kimberly aux cheveux alezans. – Manon des sources
Jessy Jones, Markus Dupree et Kimberly Brix – Tushy
Image en une : Mia Malkova chez Inthecrack
“What makes an image NSFW, according to Yahoo? I explore this question with a clever new visualization technique by Nguyen et al.. Like Google’s Deep Dream, this visualization trick works by maximally activating certain neurons of the classifier.”
* Image Synthesis from Yahoo’s open_nsfw (open_nsfw.gitlab.io)
“…unfettered access to all things smutty, dirty and questionably filthy has created a surge in censorship tools that, in theory, use algorithms and advanced artificial intelligence programs to identify porn and weed it out. Last year, Twitter acquired Madbits, a small AI startup that, according to a Wired report, created a program that accurately identifies NSFW content 99 percent of time and alerts users to its presence. Late last month, Yahoo open-sourced its own deep learning AI porn filter and there are no doubt similar projects underway at other internet companies.”
* Artificial intelligence won’t save the internet from porn (Engadget)
“The fact that I’m a sex worker I feel has a significant effect on how I do poly because, before anything, my prospective partner needs to at least have some concept of poly so that they don’t consider my job as being unfaithful. I would not stop doing sex work for any partner, because it is something I enjoy doing and I don’t understand the need for jealousy towards my clients. It would be like if I worked at a restaurant and my partner was jealous of the customers who I served food to.”
* Poly Pocket: Question Everything (Autostraddle)
“In the past, my depression made it hard to connect sexually with my partner—even before I started taking medication. I often didn’t feel worthy of his attention, and though I knew he loved me, it was hard to be as vulnerable as I needed to be for us to have sex. We’d often try, only to end up with my feeling even less attractive than before we started.”
* Depression Messed With My Sex Life, and Here’s Exactly What I Did About It (Greatist)
“There was more to Lady Chatterley to offend the censors than its four letter words and graphic lovemaking. The book, our self-appointed guardians felt, was written in a manner that was relatively easy to read. It was approachable. And they feared, rather than hoped, that it might be read by millions. They shuddered to think of all those lewd thoughts infecting the receptive souls of so many Americans, especially those impoverished by small incomes and miserable education.”
* The Publishing Gamble That Changed America (Lithub)
“What a cat I put among the pigeons last week by suggesting, in answer to a question about pornography at a literary festival, that it should be considered suitable for pupils to watch and analyse this material in schools. I was accused, on social media of course, of being a danger to innocent children, and, yes, I received my first online death threat.”
* Porn in the classroom? Here’s why it makes sense (Guardian UK)
“Adult film actress Jessica Drake on Saturday accused Republican presidential nominee Donald Trump or someone acting on his behalf of offering her $10,000 and the use of his private jet if she would agree to come alone to his hotel suite at night after a golf tournament in Lake Tahoe in 2006.”
* Adult film actress accuses Trump of offering $10,000 to come alone to hotel suite (Washington Post)
“Inside, the Snctm Masquerade is peaking. Music swirls, laughter rises, bodies couple and writhe. Like a bar at last call, anonymous eyes search the crowd, looking to couple up. In the living room, surrounded by guests on sofas and chairs, Bunnyman is at work on a somewhat established actress, her arms and legs akimbo, the knots and coils of rope at once strong and delicate, like macramé.”
* The Last Hour Inside the Masquerade Party at Snctm Sex Club (Esquire)
Main post image via Sticks and Stones Mothership.
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Pour ce test, on change de registre, place à la délicatesse, la volupté, la sensualité. Adam me demande de tester une huile de massage comestible, humm… Je suis déjà toute émoustillée… L’huile Délice Deluxe massage pêche abricot de YesForLov est un produit français Messieurs et Mesdames! Et oui! Nous aussi, nous sommes capables de fabriquer et…
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« Monte sur moi, fais du hula hoop » est la déclaration d’amour aux femmes de Gros Mo. Le clip tourné par le photographe Adlan Mansri se pose délicatement sur la timeline comme un souvenir de l’été dernier traversant les volutes de OG Kush. Si les rappeurs et les fappeurs semblent plus parler aux boules, aux corps, qu’aux coeurs c’est que derrière leur carapace se cache des êtres trop sensibles pour exprimer en public leurs sentiments. C’est du moins ce que m’ont inspiré ces quatre minutes en sa compagnie.
Trois ans ans de mise à l’épreuve surveillée, 3 000 dollars d’amende, 1 248 heures de travaux d’intérêt général, une interdiction de créer des oeuvres d’art et d’interagir de quelque manière que ce soit avec des jeunes de moins de 18 ans : voilà ce qu’a récolté l’illustrateur Mike Diana en 1994 après avoir été reconnu coupable de publication, distribution et promotion de matériel obscène. Son erreur a été de produire des petites bandes dessinées et fanzines porno-gore dans l’espoir d’“ouvrir les yeux des gens” en les choquant.
Cet événement judiciaire inédit – Mike Diana a été le premier artiste condamné pour obscénité aux Etats-unis – l’a aidé à bâtir sa légende d’incontournable des comics underground. Son influence sur le monde de l’illustration est éclatante : on peut sentir du Mike Diana chez Pierre La Police comme chez Alex Jenkins. Aujourd’hui, le réalisateur Frank Hennenlotter a décidé de revenir sur cette affaire dans un documentaire intitulé The Trial of Mike Diana. Pour le financer, il a besoin de vous.
Boiled Angel, le fanzine par lequel tout a commencé
La page Kickstarter de The Trial of Mike Diana réclame 40 000 dollars. Il vous faudra en débourser au moins 25 pour obtenir votre copie numérique du documentaire. Les récompenses pour les participants à la campagne vont du Blu-ray dédicacé à l’exemplaire du fanzine qui a valu tant d’ennuis à Mike Diana. Elles s’échelonnent jusqu’à 10 000 dollars – pour ce tarif, vous décrocherez une place de producteur exécutif. Le tournage a déjà commencé et l’intéressé a accepté d’y collaborer, quitte à révéler ses archives personnelles pour l’occasion. Lâchez donc quelques thunes, même si ce n’est que cinq dollars ; l’histoire de Mike Diana est tellement hallucinante qu’elle mérite de ne pas être oubliée.
Les femmes qui remettent en question le discours sur "l'identité de genre" ont été en grande partie isolées sur les lignes de front au cours des dix dernières années. Les féministes libérales et les progressistes ont souvent préféré la politique identitaire à l'analyse féministe, et ce dossier ne fait pas exception à la règle.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeVald sort aujourd’hui le clip du titre Eurotrap. Malicieusement tourné sur fond vert, la vidéo est jetée en pâture aux mains habiles des enfants d’Internet pour que le rappeur ait une carrière parallèle à la Shia Labeouf ou Jean-Claude Van Damme. Avec la bénédiction de sa maison de disque Capitol (dont on salue la bienveillance à notre égard), vous avez le droit de projeter Vald dans les situations les plus incongrues, y compris celles de la culture porn, auprès de laquelle il se sent si bien.
Pour télécharger le clip, il suffit de cliquer ici.
Pour le reste, on vous laisse vous amuser et nous envoyer vos plus belles créations qui viendront alimenter cet article. De mon côté, étant encore bloqué au RDC de mon logiciel de montage, je n’ai eu le temps de l’intégrer que dans deux décors. Je suis sûr que vous pouvez faire bien mieux que ça.
Elle aurait voulu que ses mots
caressent le large en une vague lente
le long des pensées des heures
sous la peau libérer l'eau vive de l'été
Une petite soif ? La marque d’eau pétillante LaCroix, vous propose un rafraîchissant au goût BDSM. Dans la lignée de la pub Perrier de 1976, LaCroix nous montre comment pressuriser votre boisson à la chaleur de votre anus. Même s’ils ne sont pas les premiers à y avoir pensé, la marque vous explique comment utiliser votre canette d’eau en plug anal.
Up in your ass
Réalisé par le collectif Wwwayward, le clip fait l’apologie d’une sexualité peu représentée et très rafraichissante. Entre le rythme de la basse, la confrontation du rouge sanguin et du bleu frissonnant, votre eau se frappe à la fessée. Après tout, « I believe in the radical possibilities of pleasure, babe. »
Le mois dernier, Divine Putain – un performer queer, clownesque et sanglant – m’a proposé de participer en tant que modèle à un shooting collectif de deux jours sur le thème “Circus Freaks”, pensé et organisé avec les photographes Laurent Benaïm et Marion Saurel. En attendant de voir le résultat en noir et blanc du shooting qui sortira dans plusieurs mois, je vous propose une immersion en backstage, derrière et devant l’appareil.
Laurent photographie les sexualités alternatives depuis vingt ans. Que ce soit à travers des pratiques plus ou moins en marge comme le libertinage, le BDSM, les orgies et l’urophilie ou des corps dans toute leur diversité, qu’ils soient jeunes, vieux, gros, non valides, queer, transgenres, non binaires, soumis, switchs ou dominants… Cette démarche body et sex-positive s’inscrit également dans le travail de son amie Marion, étudiante à la Central Saint Martin à Londres, avec qui il a déjà collaboré et qui réalise son projet de fin d’études sur le détournement des stéréotypes de la mode.
© Laurent Benaïm
Le résultat des séances de Laurent est tiré sur de grandes feuilles de Canson, des clichés en noir et blanc produits grâce à un traitement à la gomme arabique, cassant les codes visuels et sociaux. Bien qu’en apparence transgressifs et très ouverts, les milieux libertins et BDSM en France sont en réalité assez binaires, codifiés, voire rigides, dans leurs apparences mais aussi dans leurs pratiques. La fluidité des genres et des rôles y est souvent rare, tant du côté gay qu’hétéro.
Ces codes-là, Laurent s’en fout, ses photos ne sont pas une représentation de ses fantasmes ou une documentation du milieu mais une réelle recherche artistique brute, autour des interactions corporelles. S’il ne s’étend pas sur sa vie intime et ses préférences personnelles, son chat en revanche présente des tendances urophiles affirmées et boit volontiers dans la cuvette des chiottes en public.
© Laurent Benaïm
Pour certains modèles, comme moi, c’est notre première fois. D’autres sont des habitués des shootings de Laurent, qui n’hésite pas à faire régulièrement le tour de la France pour aller à leur rencontre. Il me semble reconnaître quelques têtes familières et grisonnantes des soirées BDSM parisiennes et on me glisse “qu’il a son petit stock de soumis pour ses photos.”
Circus FreaksPlusieurs semaines avant le shooting, l’équipe a commencé à préparer les scènes en partageant des croquis de tableaux dans un groupe secret sur Facebook où se retrouvent les participants de ce week-end. Sur ma liste se trouvent une trapéziste empalée sur son partenaire, un magicien sodomisant une femme coupée en deux qui suce son assistant ou encore une dresseuse de tigre gang-banguée par ses fauves.
Croquis du shooting par Divine Putain
D’ordinaire Laurent ne scénarise pas autant son travail. Les gens se pointent chez lui, racontent ce qu’ils voudraient faire et définissent leurs limites. Il attend ensuite qu’un moment fort se crée sur le plateau pour le capturer. Parfois il organise de grands shootings collectifs : la première fois que Divine Putain est venu dans son studio, il est arrivé en retard, tout le monde baisait déjà, on lui a filé une paire de Crocs roses et on lui demandé de rejoindre la grande mêlée des corps pendant que Laurent mitraillait avec son appareil.
Sur la piste il fait rire, dans ton cul il fait peurLe premier jour, comme la trentaine d’autres personnes présentes au studio je ne connaissais que très peu de gens. Les modèles venaient de partout : Nancy, Strasbourg, Belgique, Montpellier, Marseille et sa Corderie – un nouveau lieu dédié au bondage.
Il est neuf heures du matin quand on me dirige gentiment vers les loges, maquillée à la truelle, et qu’on me demande de grimper sur un trapèze afin de m’enfiler la bite de A., qui fait le pont sous moi. Pensant me mettre à l’aise, il me propose de nous embrasser pour apprendre à mieux se connaître. Penaude, je lui avoue que les câlins ne sont pas vraiment mon point fort, crispée à l’idée d’être serrée dans les bras d’un inconnu.
0dd
Malgré nos efforts conjoints, il ne bande pas. La position est périlleuse et nous passons à la scène suivante. Les tableaux s’enchaînent alors vite et je me retrouve encordée et suspendue. En tant que modèle bondage, la contrainte me rassure mais je reste bien moins à l’aise que d’autres présents ce matin. Dans les loges, alors que j’engloutis un à un tous les gâteaux pour trouver un peu plus de contenance, Jean, un autre participant, se plaint que sa partenaire soit allée aux toilettes sans l’en avertir. “C’est du gâchis !” lance-t-il à la cantonade ; tandis que Divine Putain, cul nul et hyper altruiste, propose ses services de fin fluffer à qui veut.
Otomo & Phil
Plus tard dans la matinée, je rencontre Phil, qui en plus d’avoir l’air très sympa est super sexy. Il s’est lancé dans ce projet grâce à Divine car il apprécie le côté porno grotesque artistique et décalé de son travail sur Schneckewurst, son projet rabelaisien depuis 2014. Sur les fiches récapitulant les scènes, il est marqué qu’il doit jouer dans une scène de pony play et je lui demande s’il fait le rôle de l’écuyer ou du cheval. Il rit en me disant que vu sa taille il pourrait seulement faire un Shetland, d’ailleurs il a apporté sa cravache, car tout comme moi il pratique l’équitation. Détail qui maintenant a toute son importance car Phil est nain. Je ris, il papillonne ses longs cils de Bambi, je laisse tomber le paquet de gâteaux et tombe sous le charme. Je minaude pour avoir des papouilles et je ronronne. J’arrive enfin à me détendre.
J’ai un gros nez rouge, des traits sur les yeux,Laurent et Marion abattent les scènes à une cadence infernale. Des partenaires viennent à peine de donner leurs prénoms qu’ils se retrouvent déjà à échanger leurs fluides en prenant des positions acrobatiques, dans une ambiance mêlant American Horror Story, le Jim Rose Circus et Tim Burton. Phil fait une scène avec Otomo, un mec immense et magnifique caché derrière son maquillage de clown vicieux. Leur présence est électrique, ils font des gueules obscènes et hypnotisantes, apportant à la scène une contagieuse joie de vivre. Tout le monde se marre et je me demande déjà comment on va appeler nos enfants.
On est loin des ambiances des soirées libertines, et la mise en scène théâtrale ainsi que le rythme soutenu des tableaux ne permettent pas de développer d’intimité. Personne ne joue, ni ne trique franchement devant l’objectif, hormis H. dont le sexe énorme s’érige très droit dès qu’on le torture et Divine qui est une machine à bander. Ça se branle, on se suçote vite fait, on fait des blagues pour mettre tout le monde à l’aise. Marion utilise des mots comme “zizi” et “bistouquette” alors que Laurent ordonne “de sortir sa bite et bander dur, là maintenant”. Puis c’est reparti : deux coups de reins, clic, clac, photo, on rigole, pose suivante, clic clac, bravo merci c’était parfait, qui veut une bière ?
0dd, un gode et Otomo
En loge par contre sur la fin de journée ça se chauffe un peu plus. Laurent nous glisse que Pétula avec qui il a déjà shooté sera là demain. Ça sera sa première suspension dans les cordes. Elle est handicapée moteur et elle ne peut se tenir debout, ni faire le moindre effort ; or les risques de gravement endommager les nerfs lors d’une suspension sont encore plus forts chez les personnes souffrant de problèmes musculaires.
Elle a accepté l’idée pour se confronter à l’étrangeté de son propre corps, sans être méprisée ou moquée. Elle me confiera après le shooting “ qu’il y a du grotesque dans ses images mais les corps hors-norme sont assumés dans leur différence. La plupart des photographes qui travaillent avec des personnes atypiques cherchent à normer leurs corps, à en extraire une beauté conventionnelle comme si on était des gens comme les autres, ce qui est vrai et pas vrai. En réalité, personne n’est comme les autres.”
Le Cirque du Soleil avec Joel-Peter WitkinLe lendemain je suis super relax, mais je ne participe qu’à peu de scènes, ce qui me laisse du temps pour faire connaissance avec Pétula et son soignant – son “partenaire de travail” comme elle l’appelle. Elle lui a proposé de l’accompagner, car elle sait que ça ne le choque pas, voire que ça pourrait lui plaire : « C‘est pas mon problème, parce qu’il est vraiment là pour bosser.” On parle de cul et elle avoue s’étonner quand quelqu’un s’émerveille de découvrir qu’elle a une sexualité riche : son corps demande peut-être un peu plus d’adaptation de la part de son partenaire, mais après tout, on s’ajuste toujours à un nouveau corps, qu’il soit valide ou non.
Divine, Pétula, Otomo & Laurent
Divine Putain, qui doit faire la scène avec elle et Otomo, me confie avoir un peu d’appréhension, par peur de lui faire mal. Elle est à poil, pliée dans les bras d’Otomo, seulement vêtue d’une perruque blonde de Marylin Monroe façon farces et attrapes qui ne cesse de tomber. D’un coup, toute l’assurance décomplexée et la lubricité de Divine s’évanouissent ; lui qui grimaçait outrageusement demande si “on peut faire des sourires plutôt qu’avoir l’air méchants.”
Divine, Pétula et Otomo
Ses gestes, déjà posés et mesurés, se font maintenant infiniment doux. Son soignant intervient. Ils sont trois ou quatre autour d’elle à essayer de faire tenir bites et godes dans son petit corps frêle. Ils la portent, déploient ses membres avec précaution mais elle insiste pour continuer malgré l’inconfort de la posture. Contrairement à la plupart des participants, elle est vraiment excitée et ses gémissement sont audibles même pour les voyeurs du fond du plateau. Elle transmet son excitation à son partenaire qui la pénètre tant bien que mal. A côté de moi son soignant se mord les lèvres. Il avance d’un pas, fait mine de retourner l’aider, recule, soucieux de sa santé mais respectueux de sa décision, de ses envies et attentes.
Pétula espère beaucoup de ce shooting. Ça faisait longtemps qu’elle attendait de rencontrer quelqu’un avec le savoir-faire et le courage de la suspendre. C’est Alex Bakushi, imposant gaillard tout doux et rigger à l’Ecole des Cordes à Paris, qui aura le privilège de lui faire vivre cette première expérience. Elle est encore assise sur son fauteuil alors qu’il enroule les cordes autour de son corps pour lui faire un harnais, passant autour de ses hanches et sous ses fesses. Il la prévient qu’il va pousser le fauteuil doucement loin d’elle et qu’elle va se retrouver suspendue dans les airs. Au moment du lâcher, elle semble de pas savoir comment réagir comme désemparée. Elle résiste contre les cordes, c’est étouffant, insupportable.
Alex lui demande de lui faire confiance, lui explique comment laisser les cordes imprégner sa peau, comment accepter la douleur, la transcender pour mieux décoller. Soudain libérée de son fauteuil roulant, le corps en lévitation, elle se sent surpuissante. Elle irradie la pièce et nous transmet sa joie, à nous autres les blasés des cordes, les prétendus snobs du sexe, pour qui une suspension par une cheville est devenu banal. Silencieux comme dans une église, tout le monde regarde bouche bée et j’ai les larmes aux yeux devant cette scène surréelle et touchante, digne d’une photo de Joel-Peter Witkin.
Retour au réelPlusieurs jours après ce shooting, lorsque je la contacte pour ce reportage, elle me raconte spontanément son rapport à son corps et à l’érotisme subversif : “Très maigre, dès l’enfance je me suis identifiée aux rescapés, voire même aux cadavres d’Auschwitz. Je ne voyais pas quelle érotique on pouvait trouver dans une telle morbidité, et pourtant, j’avais honte de ressentir, dans cette jeune enfance, du plaisir à regarder tous ces corps entassés comme dans une immense partouze.
C’est horrible comme parallèle, mais c’est celui dont parle Pasolini dans Salò. J’ai trouvé une sorte de résolution à ce problème grâce à la figure du cyborg, puisque techniquement, je suis un cyborg : mon corps social est motorisé, mon corps intime est modifié, du métal traverse mon corps sur toute la longueur du dos, j’ai une quinzaine de cicatrices. Je te jure, si tu regardes une radio de mon profil, tu vois Alien, c’est très beau.”
Laurent, Phil et Marion
Comme les candidats de télé-réalité sortant d’une “belle aventure humaine”, le retour au réel est un peu rude le lundi matin. Dans le métro je regarde les passagers et je me replonge dans les souvenirs de ce shooting insolite en me disant qu’eux aussi sont peut-être des freaks et je rigole doucement.
Si certains pourront voir dans les photos uniquement des scènes de débauches bizarres voire sordides, j’y vois au contraire une démarche de critique sociale voire de militantisme, non seulement de la part des deux photographes et modèles mais aussi de l’équipe technique qui a été formidable. Montrer la sexualité et les corps qui sortent de la norme, leur beauté crue et imparfaite, sans tabou, ni pudeur, c’est pour reprendre les mots de Marion “un tour de force incroyable, technique et humain qui a été réalisé ce week-end là”.
Laurent, Phil et les autres
La joyeuse troupe du Circus Freaks
Toutes les photos backstage sont de © Olivier H. Gamas
Au Japon, l’érotisme rime de plus en plus avec relation virtuelle. Il suffit de jeter un oeil sur la très prolifique industrie du porno du pays pour mesurer l’importance de l’imaginaire dans leur sexualité. Aujourd’hui, nous allons regarder de plus près le phénomène des Love Dolls. Là bas, les films X sont majoritairement des dessins animés,…
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Einstein, Néron, Staline : difficile de savoir si les patronymes de ces grands hommes ont glissé vers le nom commun lorsqu’ils étaient encore de cette planète. Rocco Siffredi n’a pas épinglé la relativité restreinte, il n’a pas régné sur l’Empire romain, il n’a jamais saigné l’Union soviétique non plus, mais il n’a pas attendu de trépasser pour prêter son prénom à l’antonomase ; c’est dire si le fameux “étalon italien”, sa teub, son attitude et leur 1 500 films ont marqué les cultures porn et pop.
L’année dernière, Rocco Siffredi a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière d’acteur. Pour rendre hommage à son parcours légendaire, le journaliste Thierry Demaizière et le réalisateur Alban Teurlai ont décidé de lui consacrer un documentaire. L’Italien a accepté d’y apparaître et de s’y raconter pour la première fois. Intitulé Rocco et présenté en avant-première lors de la dernière Mostra de Venise, il sera projeté en salles à partir du 30 novembre prochain. Pour patienter, vous pouvez d’ores et déjà découvrir sa bande-annonce.
Hier soir, une vingtaine de personnes, dont certaines représentaient des associations, se sont réunies au Crips Ile-de-France, pour officialiser la naissance de l’association Grey Pride. L’idée de se mobiliser pour les seniors LGBT a germé il y a plus d’un an dans la tête de Francis Carrier, 59 ans, un militant de longue date de la cause gay et de la lutte contre le sida. Depuis un an, au sein d’un collectif, de nombreuses réunions ont eu lieu, des groupes se sont formés pour travailler sur les thématiques de l’habitat, de la formation des personnels des maisons de retraite, mais aussi sur la visibilité ou plutôt l’invisibilité des personnes âgées LGBT+ (queers, non binaires, intersexes, etc.). Mais il fallait officialiser cette structure afin de mener des actions concrètes et exister dans le paysage du militantisme LGBT.
Les personnes présentes à cette assemblée constituante ont donc passé deux bonnes heures à éplucher article par article les nouveaux statuts de l’association. Plusieurs représentant.e.s d’associations étaient là puisque Grey Pride accueillera des membres individuels et des membres associatifs. Bi’Cause, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, David & Jonathan, Le Kiosque Infos sida ou encore Basiliade avait envoyé un.e de leurs membres.
Quatre membres associatifs et quatre membres individuels ont ensuite été élu.e.s au Conseil d’administration et c’est Francis Carrier qui a été désigné comme le premier président de Grey Pride.
Dans son premier discours, il a expliqué qu’il souhaitait porter une parole inventive et forte. «C’est un combat difficile, y compris au sein de la communauté et il va falloir être pédagogue.» Paraphrasant un slogan d’Act Up, il a pointé les situations vécues par les personnes âgées LGBT+: «J’ai envie de dire qu’aujourd’hui, la situation c’est Silence=violence.» Aujourd’hui, un tiers de la population a plus de soixante ans. Non sans humour, il a lancé: «On va tous passer par là.»
L’association propose déjà, en partenariat avec le Centre LGBT Paris Ile-de-France, une ligne d’écoute pour les seniors LGBT (lire notre article: Seniors LGBT, cette ligne d’écoute est faite pour vous) et édite un blog bourré d’informations, notamment sur les exemples étrangers.
Pour contacter l’association, un mail: contact@greypride.fr
Hier soir, une vingtaine de personnes, dont certaines représentaient des associations, se sont réunies au Crips Ile-de-France, pour officialiser la naissance de l’association Grey Pride. L’idée de se mobiliser pour les seniors LGBT a germé il y a plus d’un an dans la tête de Francis Carrier, 59 ans, un militant de longue date de la cause gay et de la lutte contre le sida. Depuis un an, au sein d’un collectif, de nombreuses réunions ont eu lieu, des groupes se sont formés pour travailler sur les thématiques de l’habitat, de la formation des personnels des maisons de retraite, mais aussi sur la visibilité ou plutôt l’invisibilité des personnes âgées LGBT+ (queers, non binaires, intersexes, etc.). Mais il fallait officialiser cette structure afin de mener des actions concrètes et exister dans le paysage du militantisme LGBT.
Les personnes présentes à cette assemblée constituante ont donc passé deux bonnes heures à éplucher article par article les nouveaux statuts de l’association. Plusieurs représentant.e.s d’associations étaient là puisque Grey Pride accueillera des membres individuels et des membres associatifs. Bi’Cause, le Centre LGBT Paris Ile-de-France, David & Jonathan, Le Kiosque Infos sida ou encore Basiliade avait envoyé un.e de leurs membres.
Quatre membres associatifs et quatre membres individuels ont ensuite été élu.e.s au Conseil d’administration et c’est Francis Carrier qui a été désigné comme le premier président de Grey Pride.
Dans son premier discours, il a expliqué qu’il souhaitait porter une parole inventive et forte. «C’est un combat difficile, y compris au sein de la communauté et il va falloir être pédagogue.» Paraphrasant un slogan d’Act Up, il a pointé les situations vécues par les personnes âgées LGBT+: «J’ai envie de dire qu’aujourd’hui, la situation c’est Silence=violence.» Aujourd’hui, un tiers de la population a plus de soixante ans. Non sans humour, il a lancé: «On va tous passer par là.»
L’association propose déjà, en partenariat avec le Centre LGBT Paris Ile-de-France, une ligne d’écoute pour les seniors LGBT (lire notre article: Seniors LGBT, cette ligne d’écoute est faite pour vous) et édite un blog bourré d’informations, notamment sur les exemples étrangers.
Pour contacter l’association, un mail: contact@greypride.fr