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Patrick Le Sage est une sommité de la sphère libertine et BDSM Parisienne, très connu pour avoir déjà publié « Le Journal d’un Maître ». « La Cave » nous offre une plongée tout en photographies des sessions de Patrick Le Sage dans sa Cave, un donjon d’un château du XII ème siècle de plus de 250 m2 entièrement…
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Cet article provient de Littérature érotique
La légende du Graal apparaît à la fin du XIIe siècle dans un roman qui parle d’impuissance sexuelle. Le héros du roman s’appelle Perceval. C’est le prototype du benêt, nul en amour, novice du sexe. Un puceau godiche.
Le mot «graal» apparaît dans un roman-puzzle crypté, écrit entre 1181 et 1190. Le texte, truffé de non-dits, ne donne aucune description précise du graal permettant d’en comprendre la fonction précise. C’est un plat incrusté de pierres précieuses qui apparaît à la table d’un roi souffrant d’une blessure inguérissable. Le plat entretient, semble-t-il, une relation étroite avec ce mal qui frappe non seulement le roi d’impotence mais le royaume tout entier : plus aucune plante ne pousse, les animaux ne donnent plus la vie, les poissons n’engendrent plus. Pourquoi ? Quel est le lien entre le plat et cette impuissance ? L’auteur – Chrétien de Troyes – laisse ouverte une énigme qui inspire quantité de remake, de suites et de séquelles : chacun propose sa version. La légende du Graal prend forme à la façon d’une fan fiction médiévale, tournant autour d’un service de table, en lien – semble-t-il – avec une sinistre affaire de sexe.
Perceval le nice
Le roman s’intitule Perceval ou le conte du Graal. Le héros, Perceval, est le seul survivant d’une famille de chevaliers qui ont tous péri au combat. Sa mère l’a élevé loin du monde et maintenu dans l’ignorance de tout ce qui touche à la société par crainte de le perdre comme elle a perdu son mari et ses autres fils. Perceval a grandi dans une forêt «gaste» (stérile). A 15 ans, il est comme on dit au moyen âge «nice», c’est-à-dire naïf, benêt, innocent, voire sot. Un jour, il voit 5 chevaliers en armures brillantes qu’il prend pour des anges. Il va voir sa mère : «Je veux devenir chevalier.» La mère s’afflige, en vain. Perceval part à la cour du roi Arthur. Il se distingue de telle manière qu’on l’invite à se joindre aux chevaliers de la table ronde et, comme eux, parcourir le monde pour sauver les faibles et combattre les méchants. Sa niaiserie est cependant telle qu’on lui recommande de ne pas trop parler : un vrai chevalier se doit d’être discret, lui dit-on. Perceval part à l’aventure, tout imprégné de ce sage conseil.
Un Roi qui fait de la pêche à la ligne
Un jour, le voilà devant une large rivière. Il y a, sur une barque, un homme qui pêche. Perceval veut traverser. Le pêcheur lui dit : «Il n’y a pas de pont à 20 lieues à la ronde. Venez ce soir loger chez moi.» Surprise : la maison du pêcheur est un château. Le pêcheur était donc un roi ? Ce roi est infirme. Son royaume, de même, semble déserté par la vie. Les plantes, les animaux et les humains ne s’y reproduisent plus. Perceval se retrouve face au roi pêcheur, dans une immense salle de banquet, vide et austère. Le roi mange à peine. Une blessure entre les cuisses l’empêche de marcher. Perceval n’ose lui poser de questions sur l’origine de cette blessure. Tout à coup entre un cortège étonnant : un jeune homme, tenant une lance blanche dont perle une goutte de sang, suivi d’une belle jeune fille, portant un «graal» qui brille d’une lumière surnaturelle. Le roi reste silencieux. Perceval n’ose piper mot. Comment se fait-il que la lance saigne ? A qui le graal est-il destiné ? Que contient-il ? Pourquoi brille-t-il ?
Un grand silence coupable
N’osant poser aucune question, Perceval mange. Entre chaque plat, le même cortège repasse. Il reste coi. A la fin du repas, le roi lui souhaite le bonsoir. Perceval s’endort et, le lendemain, se réveille dans un château mystérieusement désert qui disparaît ensuite à la façon d’un enchantement. Perceval est ébahi. Lorsqu’il raconte son histoire, il tombe des nues. On lui apprend que s’il avait posé des questions sur la lance et le graal, il aurait sauvé le roi et son royaume. Rongé de culpabilité, le héros décide alors qu’il n’aura plus aucune autre mission sur terre que retrouver le Roi Pêcheur et, cette fois, le sauver. Le roman cependant reste inachevé, laissant en suspens à la fois les questions et les réponses concernant la lance et le plat. De cette énigme, quantité d’auteurs médiévaux s’emparent alors : on assiste à la multiplication de textes qui «continuent» le récit, le réinterprètent et le transforment. La matière de cette légende collective inspire jusqu’au 21e siècle des contes populaires, des opéras (Parsifal de Wagner), des films (The Fisher King, de Terry Giliam, Sacré Graal, des Monty Python) et même des mouvements occultes prônant le sexe magique (nous y reviendrons).
Le banquet sexuel
Dans un ouvrage intitulé Les Secrets du Graal, récemment publié aux éditions du CNRS, l’historienne Edina Bozoky, compile les différentes «versions» de la légende. Pour certains auteurs médiévaux, la lance qui saigne et le graal sont les reliques de la Passion : la lance aurait percé la poitrine du Christ. Le graal aurait recueilli son sang. Cette version-là est fortement encouragée par l’Eglise qui contribue à la populariser : nous sommes alors en pleine guerre contre les cathares. Les Cathares nient l’existence de la transsubstantiation. Il s’agit de les combattre en répandant, sous une forme romancée, un message théologique fort concernant le sang du Christ. Mais d’autres interprétations, plus ambiguës, circulent. La lance qui ne cesse jamais de saigner évoque trop l’idée d’un phallus. Le graal, porté par une belle jeune fille, symbolise l’utérus. Ce sont les principes complémentaires aux origines de la vie. La lance renvoie à la «corne» d’abondance (corne mâle) ; le graal renvoie à la «coupe» d’abondance (coupe femelle). Cette interprétation, formulée au XIXe siècle par des ésotériciens, fait de la scène mystérieuse du banquet l’équivalent d’un rituel de magie sexuelle.
Un coup «félon» entre les cuisses
L’historienne Edina Bozoky souligne que les auteurs médiévaux n’ignoraient certainement pas cette symbolique, puisqu’ils décrivent presque tous le Roi Pêcheur comme un homme châtré ou émasculé : il a reçu, disent-ils un «coup félon» entre les cuisses. «Chez Chrétien de Troyes, sa blessure, reçu par un javelot, dans des circonstances non précisées, cause non seulement l’incapacité de monter à cheval, mais suggère aussi l’impotence sexuelle. Il reçoit le nom de Roi Malade, “Roi Méhaigné”.» Dans la légende du Graal, les rois blessés «entre les hanches» abondent (Josephé, Mordrain, Arfasan, Pellehan, etc) et leurs blessures – situées à la cuisse, l’aîne ou l’entrejambe – les rend inaptes à régner : ils ont perdu leur Souveraineté autant que leur puissance sexuelle. Le pays sur lequel ils règnent se meurt, parce qu’il n’y a pas de différence entre un Roi et sa Terre. Si le roi devient impuissant, sa Terre devient stérile. Pour sauver le Roi, il faut qu’un héros réactive le pouvoir des talismans royaux que sont la lance et le graal. Voilà pourquoi la meilleure manière de remettre en cause la puissance d’un homme politique consiste toujours, ultimement, à l’atteindre dans les parties. Reste à savoir pourquoi c’est un puceau qui, seul, peut venir au secours d’un impuissant.
Avez-vous vu le film The Virgin Psychics (Minna! Esupa da yo!,「みんな!エスパーだよ!」) de Shion Sono ?
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A LIRE : Les Secrets du Graal, d’ Edina Bozoky, éditions du CNRS, 2016.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : premier article «Un puceau peut-il sauver le monde ?». Deuxième article : «Une religion pour boire du sperme». Troisième article : «La magie sexuelle, c’est comme l’acupuncture».
Je me charge intégralement des gifs de cette semaine, pour la bonne et simple raison que je suis devant la mer Méditerranée pendant que ça charbonne sec au bureau. J’ai donc pris les devants en vous concoctant une sorte de portrait de l’éternel fappeur que je suis en cinq gifous maison. Vous en saurez plus sur ma pomme et sur ma vie de l’autre côté de l’écran.
Alors ça c’est moi quand je regarde du porn, je fais la même tronche depuis ma première connexion Internet. Les années passent mais je suis comme au premier jour, surtout quand je vois le cul de Veronica Avluv, la milf thermonucléaire qui fait pulser l’adrénaline dans mes veines.
Jordi El Nino Polla & Veronica Avluv – La Seductora – Brazzers
Si on se place de l’autre point de vue, ça pourrait ressembler à ça. Ce boule éblouissant et fascinant est celui de Luna Corazón, une de mes amatrices préférées. Ce genre de matin devrait être obligatoire avant le café pour bien démarrer la journée et certainement aider à relancer l’économie sur le vieux continent.
Luna Corazón – Showing off how hot mom made me – Pornhub Amateur
Voici ma vision d’un bon porno : sexualisation de tous les corps, convenance sociale inversée, boule de Lance Hart bien cambré et corset serré. On peut quand même regretter que les productions de PervOUT soient un poil cheap sur les bords mais on ne pourra pas leur enlever leur créativité et leur vision toujours joyeuse et expressive de la sexualité. Mon fap sûr.
Lance Hart & Maria – PervOUT
Johnny Sins fappe en solo et c’est beau. Avec le temps j’ai appris à apprécier les corps masculins dans le porn autrement que des teubs sans âme dont on demande seulement d’être en érection et d’éjaculer au bon moment. La sexualisation du corps masculin dans un contexte hétéro (Johnny n’est pas un « gay for pay » il me semble) est appréciable. Peut-être qu’un jour tout le monde sera traité de la même façon et qu’on pourra kiffer son fap sans se poser de question. Pour celles et ceux qui veulent voir plus de Johnny en train de s’astiquer et faire du yoga, il commence à remplir sa chaîne tout doucement, c’est cool.
Johnny Sins – Sins Life
Alors ça c’est moi quand je jouis avec mon Fleshlight transparent, enfin c’est ce que je me dis. Bon en fait ça n’a rien à voir, elle s’appelle Mia Reese, c’est un gode dit « strapless », le mien est pas transparent et c’est évidemment du faux sperme. Ceci dit c’est très beau à regarder et le parallèle avec le gif d’avant est plus que troublant.
Strapless Dildo – College Girl Mia Reese Masturbates Her Cock – Strapless Dildo
Image en une : Luna Corazón chez Xconfesssions
“To consume online porn often entails playing a rough and reductive language game. We navigate a discomforting gauntlet of search terms: a jumble of body parts (pussy, cock, ass, tits), body types (tiny, huge, skinny, curvy), sexual and gender identities (gay, bi, lesbian, trans), sex acts (anal, squirting, pissing, gang bang, bukkake, bondage) … But with the racist, sexist, ageist, ableist tropes thrown out, the question of how best to name and tag porn scenes is a wide-open and ethically taxing one, posing manifold challenges. Can a new taxonomy of porn be established and spread? If so, what might this mean for the porn industry, and the landscape of human sexual desire?”
* Can Changing Our Porn Vocabulary Change Porn Itself? (The Nation)
“It has come to our attention that the group called “Fight the New Drug” is being allowed to present its material in public school districts within the state of Utah without soliciting approval of the school board or parents. As certified sex therapists, it is concerning that sex education that is neither comprehensive nor accurate is taking place in such settings.”
* Op-ed: Utah students need real sex ed, not ‘Fight the New Drug’ (Salt Lake Tribune)
“Across more than a dozen websites, men with varying skill levels edit women’s faces onto explicit photos and gifs. … We’ve heard all about the humiliation that [revenge porn] victims experience when the most private of moments are made public, and seen several attempts to legislate against such trespasses. But fake revenge porn exists in a much trickier, much grayer area — both legally and morally.”
* A Naked Body & An Ex’s Face: The Disturbing World Of ‘Fake’ Porn (Voactiv)
“This month, Sex returns to the city: an infamous play written by and starring the budding starlet Mae West in the 1920s. After a 10-month run on Broadway in 1927, the play was deemed by a grand jury to be such “obscene, indecent, immoral, and impure drama” that it might corrupt “the morals of youth”. West was sentenced to 10 days in jail for obscenity, and travelled there in style – garlanded in roses, wearing silk underwear and riding in a limousine.”
* Sex: the play that put Mae West in prison returns to New York (Guardian)
“Treating trans women as sexual deviants has done them real, concrete harm. As activist Julia Serano writes, “Reducing a person to their sexual bodies or behaviors sexualizes them. And in our culture, sexualizing someone (i.e., reducing them to their sexuality, rather than seeing them as a whole person) is one of the most effective ways of invalidating a person.””
* Why Are Trans Women Penalized For Body Fantasies Everyone Has? (The Establishment)
“Other requests are far more involved. Night reminisces about a customer in the medical profession who had her procure a stethoscope so she could attach the headset to her computer’s microphone and the chest piece to her heart, allowing him to listen to Night’s heart race as she reached orgasm.”
* Camming Together: The Virtues of the Virtual Girlfriend (Observer)
“Chest binding is a fact of life for many people, including trans men, some gay women, intersex people, and gender non-conforming individuals like Naomhan. Flattening the appearance of one’s breasts—whether that’s through Ace bandages, compression undergarments, layered T-shirts, sports bras, or commercial binders—doesn’t just make it easier to pass in public as the correct gender or wear masculine clothes. For many, it’s a matter of psychological well-being.”
* Inside the Landmark, Long Overdue Study on Chest Binding (Broadly/Vice)
“In its way, the pizza delivery guy has become a cultural shorthand for the lazy plot devices of the adult movie industry. When pressed, most porn directors will admit that the scenario is exactly that: simply a matter of convenience, an easy way to get two people together for some good old-fashioned doin’ it.”
* Did Someone Order a Pizza? (Eater)
” Launch gala attendees were treated to live demonstrations of the condoms features- including “revolutionary” patterning and a base emblazoned with the word “RESPECT” meaning “respect the man who wears it” according to what Gizmodo writer Bryan Menegus was told. This was also when we learned that Charlie Sheen had been selected as the spokesman for the new prophylactic. …”
* A Pox On Your Box: The Problem of LELO Hex (Lorax Of Sex)
“With this exclusive interview, riding proudly under our Queer Visibility banner, Greg Rucka chats about the vision he and his collaborators have for their Wonder Woman series, the act of balancing representation with the craft of storytelling, and the question of what it even means to be queer in a culture absent of heteronormativity.”
* Exclusive Interview: Greg Rucka on Queer Narrative and WONDER WOMAN (Comicosity)
“[There is not] a lot of debate on is why men orgasm. They do it because it feels good, thus motivating them to spread more of their sticky little seeds out into willing and welcoming wombs. Many people use this as further evidence of how “simple” men are; implying women are somehow more complicated. Well… turns out that’s not necessarily the case.”
* Let’s Stop Acting Like Women’s Orgasms Are So Complicated (Thrillist)
“As a trans woman who has had surgery I don’t want to buy into the ‘please let my vagina pass the pussy test.’ My vagina is different, it has limitations and its own wonderful sculptural qualities. I want to celebrate those rather than hoping that ‘wham bam thank you mam’ takes place without acknowledging its inherent beauty and narrative. ”
* The Dating Game… As A 50-Year-Old Trans Woman (Refinery 29)
Main post image by Sad Amish Tattooer, via illusion.
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Porn gets political: Don’t miss Crash Pad’s Voter Election Guide (US and California)!
All-queer:
ViVi Marie, Sal Marquez, Luka Peona – Queer Threeway
Chocolate Chip, Eros LaFemme – Pink Rope and Tickles
Amber Nevada, Dido Wend, Marc Sanz, Ian Grey – Pansexuals by Erika Lust
Freya Wynn, Joey Minx – A Lesson On Muffing
Mistress Kara and Stefani Special – E-Stim Plaything
Solo girl:
Cira Nerri – Morning Coffee
Zoey Taylor – Morning Stretch
Paula Shy – Looner
Girl-boy:
Aisha, Nick Ross – Love Making
Alexis Brill, Matt Denae – Ready My Love
Zazel Paradise, Kendo Ortiz – I Found Your Mother On Tinder
Callie Calypso, her husband – Rekindling the Flame
Sophie Lynx, Renato – Passionate Shower Sex
Amber Nevada, gentleman friend – Escape
Cherry – Curvy Cherrie Rides
Scarlet Red, Isiah Maxwell – Love Making Love
Aisha, Nick Ross – Absolute Beauty
Uma, Dennis – Romantic Shower
Chloe Couture, Bambino – Please Help Me With My Homework
Alexa Grace, Chad White – Bad Girls Love Bad Boys
Girl-girl-boy:
Gia Paige, Sydney Cole, Preston Parker – Bedroom Buddies
All-girl:
Elizabeth L, Lora P – Nylons And Lust
Jess West, Danielle Ashlea Maye – Two stunners play in a field
Kirra and Paula – Waking Moments
Anastassia Delgado, Angela Diaz – Beauties
All-boy:
Trey Turner, Noah Donovan – Big Cock Vacation (video)
Allen King, Colby Keller, Kody Stewart, Levi Karter, Liam Riley, Tayte Hanson – One Erection Finale
Rodney Steele, Killian James – Relax & Play
Adam Russo, Kyler Grey – Don’t Be Nervous
Michael Del Ray, Lance Ford – What Are Friends For?
JP Richards, Caleb King – Dungeon Lust
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Aujourd’hui, je vais tester un produit assez incroyable (zut vous connaissez déjà la conclusion …). Je vais tester la Délicieuse Poudre Irisée de YesForLov, une poudre pour sublimer le corps et donner des envies de croquer, de lécher et de recouvrir le corps de baisés. En route … La Délicieuse Poudre Irisée de YesForLov est…
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A vos caméras ! Le tube Vporn lance un nouveau concours, le Ifuck Contest. Le principe ? Filmez-vous, mettez la vidéo en ligne sur Vporn et partagez le contenu dans une sous-catégorie de Reddit spécialement ouverte pour l’occasion, /r/ifuck. Les réalisateurs de la vidéo qui décrochera le plus grand nombre de votes sur le site communautaire remporteront la modique somme de 500$. Les seconds et troisièmes devront se contenter d’un tee-shirt Vporn en cadeau. On repassera. Cela dit, le tube a promis que le premier prix serait revu à la hausse si le nombre d’inscriptions était assez important. Alors, on se bouge et on contacte les copains pour un petit fap : le concours commence le samedi 1er octobre, c’est à dire aujourd’hui.
Avec ce jeu-concours, Vporn, actif depuis 2012, cherche sans doute à se faire une nouvelle image. Après le lancement de son blog sur la culture porn à l’été 2016, le site fait peau neuve en proposant ce nouveau concept. Face à un Pornhub toujours prêt à se positionner sur l’actualité et très populaire auprès des amateurs, Vporn a décidé d’en appeler à la créativité débridée des internautes. Il n’y a plus qu’à espérer que cette liberté les poussera à produire un porno de qualité pour le concours.
Le gagnant de la première édition du Ifuck contest sera annoncé le mois prochain. Et après, ça recommence ! Un nouveau champion sera couronné chaque mois par Vporn. Vous pouvez donc tenter votre chance à chaque nouvelle lune avec un nombre incalculable de vidéos. Seule restriction : que vos vidéos soient bel et bien amateur. Pas besoin de superproductions pour se faire plaisir.
Quelques centaines d'aîné-es de l'arrondissement Ahuntsic à Montréal ont une bien belle façon de passer leur mercredi après-midi. Le mercredi 28 septembre, l'Alliance culturelle a accueilli Lorraine Pagé, conseillère municipale de Montréal (arrondissement Ahuntsic), qui avait intitulé sa conférence : "La condition des femmes dans le monde".
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, sexisme, stéréotypesL’affaire Tiziana Cantone secoue toujours l’Italie. En avril 2015, cette jeune femme a fait parvenir plusieurs vidéos de ses aventures sexuelles à des amis sur WhatsApp. L’un d’entre eux a trahi sa confiance et diffusé les images sur Internet. La vie de l’Italienne a basculé. On la harcelait sur le réseau, on la moquait dans la rue. Ses procès contre les géants du numérique et ses tentatives d’isolement n’y ont rien changé. Alors, le 13 septembre dernier, elle s’est pendue.
L’émoi suscité par ce drame est considérable. L’histoire de Tiziana Cantone a fait le tour de la presse et une enquête pour « incitation au suicide » a été ouverte. Même le premier ministre, Matteo Renzi, s’est exprimé sur l’affaire : « A l’échelle d’un gouvernement, nous ne pouvons pas faire grand chose. Il s’agit principalement d’une lutte culturelle, politique et sociale. Notre engagement est de faire tout ce que nous pouvons ».
Mais à y regarder de plus près, les lois italiennes en matière de porn et de harcèlement restent obsolètes. Techniquement, la production et la diffusion de contenu pornographique est condamnable selon les articles 528, 529 et 725 du codice penale. En gros, tout objet, publication ou activité pouvant offenser les bonnes moeurs est passible de poursuites. Dans les années 1980, on ne rigolait pas avec ces textes ! Tout contrevenant pouvait voir son matériel de tournage confisqué.
Tiziana Cantone
Aujourd’hui, ces lois ont été balayées par l’arrivée d’Internet ; le porno n’est plus considéré comme illégal en soi en Italie. Le truc, c’est que d’autres problèmes comme le revenge porn sont apparus avec l’avènement du réseau. Voilà pourquoi, en janvier 2014, la chambre des députés a déposé un projet de loi qui vise à mettre en place des « dispositions pour la prévention et la lutte contre le phénomène de cyber-harcèlement ». La dernière lecture datant de février 2016 semblerait répondre à cette impératif face au humiliation et autres revanches sur le web. Le suicide de Tiziana Cantone a permis aux législateurs italiens de remettre cette proposition de loi sur le devant de la scène. Celle-ci définit l’objet de sa lutte comme suit :
« Par le terme ‘harcèlement’ nous entendons l’agression ou l’intimidation répétée, d’une personne ou d’un groupe de personnes envers une ou plusieurs victimes, provocant en elle(s) un sentiment d’anxiété, de peur, d’isolement ou d’exclusion à travers des actes ou des comportements abusifs ou de violence physique ou psychologique, incitant au suicide ou à l’automutilation, à la menace ou au chantage, au vol ou à la détérioration, à l’offense ou à la moquerie envers des sujets comme la race, la langue, la religion, l’orientation sexuelle, l’opinion politique, l’aspect physique ou la condition personnelle et sociale de la victime »
Cet extrait de l’article 1 de la loi a été revu sept fois par la chambre des débutés. Pourtant, d’après Boingboing, le texte n’apporte absolument rien aux victimes de cyber-harcèlement : « Après une recrudescence du revenge porn, écrit le magazine en ligne, les députés italiens cherchent à mettre en place une loi qui ne préviendra en rien les abus, et permettra un phénomène endémique et incommensurable de censure de l’internet italien, sans règles ni amendes pour abus ». Tous les médias italiens, y compris les blogs, webzines et autres réseaux sociaux seraient, en effet, tenus de supprimer toutes moquerie ou contenu diffamatoire signalé par un plaignant si le texte était appliqué. Si la garde n’est pas montée correctement, les propriétaires du contenu devront payer une amande de 100 000€.
Ce qui gêne Boingobing, c’est le caractère liberticide de cette loi : si elle venait à être adoptée, elle pourrait très bien être utilisée à tour de bras comme un outil de censure. Ce qui risquerait de mettre le monde de la pornographie, entre autres, à la merci de la frange la plus réactionnaire de l’Italie.
Elle voit sa vérité marcher
dans cette ville où elle ne vit plus
fulgurante éternelle étrangère
comme seule peut l'être la beauté
Ohhh… J’ai reçu le tout nouveau Womanizer Pro 40, alors avant de le tester en long, large et travers pour vous dire si c’est une bombe à orgasmes comme ses prédécesseurs, je vais vous montrer ce qu’il y a dans la boite et parler des grandes nouveautés. C’est partiiiiii les filles ! Womanizer a créé un…
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C’est reparti pour un top Snapchat des familles avec des actrices pornos, des modèles cam, des modèles tout court. Un joyeux bordel ce top, qui je l’espère n’offensera personne par son éclectisme entièrement dédié au charme féminin sur l’appli jaune qui bouffe toute votre batterie en quelques instants.
Les actrices pornos sont toujours plus nombreuses à rejoindre la plateforme et je suis le dernier à m’en plaindre. Mais on sent qu’il s’agit presque d’une obligation désormais, alors on a le droit à beaucoup de snaps sans intérêt ; des tranches de vie dont on aurait pu se passer, des animaux de compagnie à peine mignons. Dans cette liste non-exhaustive de comptes, j’ai sélectionné à la main les filles les plus intéressantes : soit parce qu’elles me font craquer, soit parce qu’elles offrent quelque chose en plus de leur physique.
Face à cette déferlante de porn stars, notre intérêt se porte sur le contenu alternatif. Je vais souvent chercher ailleurs ce qui me plaisait chez les premières actrices du mainstream, celles qui s’adonnaient à Snapchat sans filtre ni retenue. Je me tourne vers les modèles photo dont je vous invite déjà à ajouter les comptes qui se trouvent en bonus en bas de la page. Je vais zieuter chez les filles issues de Tumblr ou les camgirls. On notera le cas particulier de Lena qui distribue son contenu adulte uniquement sur Snapchat. L’appli offre un meilleur contrôle de son image, on sait qui screene et aucun risque qu’un aspirateur à flux balance vos vidéos sur des dizaines de sites pirate. Mais bon, même cette sécurité ne devrait pas tarder à ne plus s’appliquer. J’imagine que c’est même déjà trop tard.
My snapchat aint free… But you should buy it pic.twitter.com/IiEY392Xfm
— Rorrie (@RorrieG) September 8, 2016
Il n’en reste pas moins que pour l’instant, le Snapchat privé est une superbe alternative pour les amoureux de l’exhib. Je dois même vous avouer que j’ai tenté de vendre le mien, mon Snapchat privé, pour quelques euros. Mais ça n’a pas marché, dommage.
Le Snapchat mainstream Kylie Page (kyliepagexxx) :Nouvelle blonde dans le métier, elle a tapé fort avec des scènes chez Greg Lansky pour Blacked et Vixen qui m’ont fait beaucoup d’effet. En vérité, je la trouve trop mignonne, même (et surtout) quand elle se montre sans les apparats du porno, belle coiffure, maquillage et faux cils. Elle est belle au naturel.
Rebecca More (rebeccamoreuk) :C’est elle qui conduit le Fake Taxi dans sa version féminine. Une version qu’on affectionne bien plus que le pendant masculin. Il faut dire que la folie de Rebecca y est pour quelque chose. Elle aime le sexe et transmet parfaitement cet enthousiasme, même sur Snapchat, où l’exhib et la rigolade vont de pair. Vous auriez dû voir ce voyage en train avec une énorme gode à ventouse. Un grand moment.
Chanel Santini (chanelsantini) :Luxe et volupté pour Chanel qui, comme son pseudo l’indique, ne dort que dans les cinq étoiles et adore les accessoires de marque. Elle aime bien aller à Disneyland également, même s’il n’y aucune boutique Louis Vuitton là-bas. Aussi connue comme CC Santini, elle est toujours accompagnée d’amis et d’amies avec qui elle se marre bien.
Nikita Bellucci (nikitabellucci) :Pas vraiment la peine de présenter l’actrice X française la plus connue actuellement. Elle a renoncé à sa carrière dans le porno quelques temps avant la parution de ce top Snapchat. On espère qu’elle continuera à alimenter son compte même si elle voyagera sans doute moins à Budapest, où elle prenait beaucoup de plaisir.
Abigail Mac (realabigailmac) :Une actrice comme on les aime, fraîche, marrante, elle semble aimer ce qu’elle fait et elle communique sa bonne humeur sur les tournages en quelques vidéos toujours rigolotes, où elle n’hésite pas à grimacer pour nous faire rigoler. Abigail a l’air gentille, pour le reste, on vous laisse découvrir ses vidéos.
Shiri (shiritrap) :Je connais mal le travail de Shiri. Très mal même puisque je n’ai jamais vu aucune vidéo où elle apparaît, ni même un de ses shows sur Chaturbate. Une erreur, j’en suis sûr, car sur Snapchat, elle sait donner envie de la découvrir à ceux et celles qui la regardent. J’espère qu’elle vous fera le coup de la robe qui bouge toute seule, j’ai craqué à ce moment-là.
Joseline Kelly (meltmemeow) :Malgré son prénom qui a du mal à trouver un public en France, Joseline a fait les belles heures du Bon Fap. Pas avare en coulisses de tournage, elle montre assez souvent ses formes pour figurer dans ce top. Joseline fait aussi dans la rigolade. Tout ce qu’on aime.
Anny Aurora (anny_aurora) :Allemande et camgirl, elle plonge dans le porn et fait carrière aux USA. Elle prend l’avion souvent Anny pour gagner sa vie, mais ce n’est jamais elle qui est notre voisine de siège, notre amie à usage unique.
Alix Lynx (alixlynx) :Fine et blonde, un peu comme une bière à la microbrasserie du coin. Alix n’a rien à voir avec le héros de BD, elle montre ses boobs, fume des joints et rentre du boulot enduite d’huile. Non, elle n’est pas garagiste.
Karlee Grey (karleegreyxxx) :Ma brune, l’actrice qui me tourmente. Elle passe la moitié du temps sur Snapchat avec son petit chien, mais même dans ces moments, je la trouve trop craquante. Toujours présente sur le Snap de Keisha Grey, elle est moins présente ces derniers temps, on la voit moins et je m’inquiète un peu pour leur amitié qui semblait indestructible. J’espère que tout va bien entre elles. J’espère que tout ira bien entre vous et elle.
Hitomi Tanaka (hitomi0718) :Manuel Ferrara en est dingue. Il prendrait l’avion dans la minute pour rejoindre Hitomi au Japon et faire une scène avec elle. C’est ce qu’il racontait un soir de stream. Hitomi Tanaka est connue pour ses énormes seins. Ils sont vraiment gigantesques et elle a un corps tout fin de championne de fitness. On se demande bien comment c’est possible, mais on est toujours ravi de le constater dans ses snaps.
Ariel Kay (shebettatted) :🤖#hitomitanaka #japanesegirl #japan #boobs #titsgram #sexy @hitomitanakareal
A photo posted by Hitomi Tanaka (@official_hitomitanaka) on Sep 13, 2016 at 11:19pm PDT
Modèle alternative comme on dit, je l’ai vue un jour sur le compte du délicieux Lance Hart. Elle allait sans doute lui enfoncer un truc dans les fesses et j’ai décidé de la suivre. Ariel, comme toutes les autres actrices, roule beaucoup en voiture. C’est pas dans Paris qu’elle pourrait faire ça. Elle nous montre régulièrement sa grande collection de tatouages et nous fait rire aussi.
Damon Dice (damondice) :Le seul acteur à avoir atterri sur mon Snap. Tout ça à cause de Megan Rain qu’il avait filmée rentrant entièrement et nue dans une valise. J’ai maté un peu ce qu’il proposait et je fus fort étonné de le voir filmer ses apparitions dans divers pornos sur le tube XVideos en toute illégalité. Marrant.
Le Snapchat alternatif Vex (venusapex) :Dois-je vraiment présenter Vex ? Reine du mouvement porno indépendant, elle produit les contenus adultes les plus étonnants et saisissants. Sur Snapchat, elle nous permet d’entrer un peu dans sa vie, de l’approcher d’un peu plus près, de la découvrir et de l’aimer toujours un peu plus.
Lily Ivy (nakedbl0ndeee) :Last days of summer pic.twitter.com/fDxbtSzKd7
— Vex Ashley (@vextape) September 7, 2016
A la fois camgirl et actrice, elle touche à tout et surtout à la sagesse. Je viens d’ailleurs de taper un “On aime” sur elle. Lily poste très très rarement du nu, elle préfère les selfies et la documentation éphémère de ses voyages et de ses engagements.
Ashe Maree (kissmyashexo) :Cam model depuis un bail, elle régale toujours ses spectateurs avec des shows intenses et aussi marrants. On la retrouve souvent à faire la folle sur des gifs qui traînent par-ci, par-là. Ashe n’est pas souvent sur Snapchat, mais quand elle apparaît dans la TL du fantôme, on retrouve le même esprit que dans ses cams.
Daisy Dabs (daisydabsxxx) :every time I hear this song… Singers who go all out are so much fun to lip synch lol pic.twitter.com/issq73djGr
— ✨Ashe Maree✨ (@AsheMareexoxo) September 9, 2016
Daisy a son petit succès sur Pornhub, où elle fait partie avec son mec des amateurs certifiés qui nous régalent tant sur Le Bon Fap. Elle prolonge le partage sur Snapchat en nous montrant combien elle aime la fumette, la Play et les boobs.
Lena The Plug (lenatheplugxxx) :Lena me fait penser à Daisy, vue un peu plus haut. Elle ne propose ses contenus que sur son Snapchat privé. Ça pousse à la vente à chaque snap, mais son corps joliment dessiné et ses copines qui passent de temps en temps nous donnent vraiment envie de lâcher quelques dollars pour la voir nue à vie. A part des photos qui traînent sur son Twitter et son site, elle est monoplateforme, à l’ère où tous les modèles multiplient leur présence. Un choix audacieux, qui valait la peine d’être salué.
Bonus : Leila Lowfire (leilalowfire) :Comme vous dire ? Leila est fascinante. Elle a les cheveux les plus beaux de la Terre. Elle est mignonne et son sourire vous électrise. Elle est intéressante et adore le métal. Elle est une femme forte et son regard le prouve. Elle a aussi le corps et les seins les plus incroyables. Ses selfies nus du matin font mouche à chaque fois, je ne m’en lasse pas. Je suis sous le charme et je n’arrive plus à me passer d’elle. Elle est modèle, elle est mon dél’.
Matthew Comer (matthewcomer) :Sneak from yesterday with @leilalowfire – check out stories #matthewcomer
Une photo publiée par Matt Comer (@matthewcomer) le 13 Sept. 2016 à 11h32 PDT
Matthew a pour profession de photographier (entre autres) des filles nues. Une belle façon de gagner de l’argent et de pratiquer son art, je suis intimement persuadé que c’est le taf ultime. J’ai découvert son Snapchat lors d’une séance avec Leila Lowfire (voir ci-dessus). Plage, nudité et musique métal, un triptyque qui semble gouverner la vie de Comer le barbu.
Image de une : Karlee Grey
Ausculter la partouze dans ses moindres recoins, ne fait jamais de mal ! La suite du passage en revue des nombreux interdits au coeur...
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Le prostitueur peut aujourd'hui ne plus avoir une nounou au sens littéral, mais ce qu'il a trouvé chez les femmes universitaires pro-prostitution s'en rapproche beaucoup : une nounou "queer" qui apaise ses inquiétudes, prend soin de ses besoins, et le défend contre le monde extérieur. Si acheter du sexe est une si belle chose, que ces hommes sortent au grand jour et disent ce qu'ils font et pourquoi – avec leurs propres mots, les mêmes mots qu'ils utilisent quand ils vont au bordel.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeThanks to our delicious woman-run sponsor, FrolicMe.
Much gratitude to our gorgeous sponsor, Nubile Films.
Main post image via CLARA ROSAGER BY CAMERON HAMMOND FOR TREATS! (Portraits of Girls)
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La rentrée bien entamée Le Porn la poésie est de retour avec un léger changement de mise en page afin d’optimiser votre plaisir poético-porn (la vidéo précédera désormais le poème). Et pour ce faire c’est la superbe Isis Love en docteure dévouée qui inspire à notre poète de nouveaux vers.
Qu’il ait une blessure par balle
Ou un mal de crâne,
Isis et son serment d’Hippocrate
À eux deux le soigneront
À coup d’hand ball
Ou de prostate !
Et s’ils sont deux la balle au crâne
Isis en deux se coupera,
Multipliera son jus…
Moitié Moïse
Moitié Jésus.
Et tant qu’à faire elle sucera les deux
Presque en même temps et juste
Pour test
Tour à tour de chacun
Les trois bras !
Et, enfin, pour qu’Isis femme médecin
A la bave abra-
cadabrantesque
Elle aussi ait son reste.
Vous vous souvenez de Brent Corrigan ? Justin Kelly va vous rafraîchir la mémoire. Avec son dernier film King Cobra, le réalisateur de I Am Michael nous offre un véritable biopic sur l’acteur gay du début des années 2000. Nous vous en avions déjà parlé il y a quelques temps, mais une nouvelle bande-annonce pour le long-métrage vient d’être dévoilée… Nous devions en remettre un couche.
King Cobra nous embarque dans l’histoire dramatique de Bryan Kocis, producteur du studio gay Cobra Video et dénicheur de talents. Après être tombé sous le charme du jeune Sean Paul Lockart aka Brent Corrigan âgé de 17 ans seulement, sa carrière s’arrête subitement en janvier 2007. Il est retrouvé décapité dans sa villa à Dallas, assassiné par les deux producteurs du studio Vipers Boys, jaloux de son succès. Anciens escort boys, Harlow Cuadra et Joseph Kerekes ont répondu à la concurrence d’une façon peu habituelle pour un contrat qui liait Bryan Kocis à son égérie. Who run the world ? Sex and business.
Brent Corrigan oklm
Après s’être inspiré du livre Cobra Killer de Andrew Stoner et Peter Conway, le réalisateur a réuni une belle brochette de stars américaines. Entre James Franco et Christian Slater aka Bryan Kocis, Justin Kelly va en faire saliver plus d’un. Et comme la magie d’Hollywood est grande, le jeune Garrett Clayton du film Teen Beach Movie produit par Disney Channel, tient le rôle principal. Et il a bien grandi !
Suite à la projection du film lors du Tribeca Film Festival à New York en avril dernier, la société de production IFC Midnight s’est emparée de King Cobra. C’est elle qui distribuera le long-métrage. On peut lui faire confiance : IFC Midnight a pris en charge les Wrong Cops et Reality de Quentin Dupieux, l’affreux australien Babadook et Antichrist de Lars von Trier. Des critiques élogieuses se sont accumulées suite à Tribeca, même si le véritable Brent Corrigan reste sur ses gardes. Tout d’abord approché par le réalisateur, l’ancien acteur gay a rapidement décliné la proposition : « Je ne voulais pas faire partie de ce film s’ils ne racontaient pas ma vraie histoire. J’ai lu le script et ce n’était pas mon histoire » a-t-il expliqué. Après la première du film, l’acteur a campé sur ses positions :
It's made. And it's not about me. It's Hollywood's attempt at bastardizing my early years in porn, one man's murder, blah blah @JamesPMBerry
— Brent Corrigan (@BrentCorrigan) April 18, 2016
« Hein, quoi ? James Franco a fait un film à propos de Brent Corrigan ? J’ai bien lu ?
– C’est fait. Et ce n’est pas à propos de moi. C’est Hollywood qui essaye de pervertir mes premières années dans le porno, le meurtre d’un homme, bla, bla… »
Même si la sortie en France n’est pas encore connue, la première européenne se tiendra lors du BFI London Film Festival entre le 5 et 16 octobre. Le film sera projeté dans les salles américaines à partir du 21 octobre prochain.
C’est très tard dans la soirée de ce mardi 27 septembre que les sénateurs et sénatrices présent.e.s dans l’hémicycle ont discuté l’article 18 quater du projet de loi Justice du XXIe siècle, qui tend à établir un cadre légal aux démarches des personnes trans pour effectuer un changement d’état civil. Une certaine inquiétude planait autour de cette nouvelle lecture. En effet, après l’échec de la commission mixte paritaire en juin, plusieurs sénateurs ont présenté des amendements allant clairement à l’encontre des revendications des associations trans: ces amendements réintroduisaient l’obligation de présenter des attestations d’ordre médical pour toute demande de changement d’état civil (que certains de ces sénateurs s’obstinent à nommer «changement de sexe»).
UN TEXTE REMÉDICALISANT LE CHANGEMENT D’ÉTAT CIVIL
Dans un communiqué commun, plusieurs associations (Acthe, En-Trans, Prendre Corps, Jardin Des T, Trans 3.0, et l’Inter-LGBT) avaient dénoncé ce retour en arrière et appelé à dépasser les clivages politiques face à la dangerosité du texte pour les personnes concernées. L’association GayLib a fait part quant à elle de son inquiétude: «Ces conditions subjectives ainsi que le maintien d’une procédure judiciarisée continueront à engendrer des disparités de traitement dans les procédures de CEC et à rendre les décisions des juges encore trop arbitraires.» Hier soir un peu avant minuit, le rapporteur Yves Détraigne (UDI) a défendu les modifications apportées au texte de l’article 18 quater en affirmant: «Il faut s’assurer que la demande ne résulte pas d’un trouble passager. Un avis médical est indispensable, quand une personne s’engage dans un processus pour changer de sexe, elle a affaire au monde médical, qui compte des spécialistes de la question.» Les différents amendements présentés par la gauche, notamment ceux des sénateur et sénatrices Cécile Cukierman, Esther Benbassa et Jacques Bigot ont été tour à tour rejetés. Ils tendaient à faire modifier le texte pour retirer toute référence à la présentation de documents médicaux, mais aussi pour certains à déjudiciariser la procédure.
LA NÉGATION DES MINEURS TRANS
Il demeure un point sur lequel s’accordent les sénateurs de droite qui s’opposent à la démédicalisation du processus et la gauche au gouvernement: l’inclusion des mineurs aux dispositions de l’article 18 quater. En effet, ils s’y opposent en invoquant la même raison. Selon eux, les mineurs trans ne sont pas une réalité en France. «Étendre la possibilité aux mineurs ne s’impose pas: un seul cas a été signalé», a ainsi justifié Yves Détraigne pour s’opposer à un amendement. Comme il l’avait déjà affirmé à l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas est allé dans le même sens: «A ma connaissance, il n’y a eu qu’un cas de mineur identifié.»
Pour l’Association nationale transgenre (ANT), le résultat de cette nouvelle lecture du Sénat est révoltant: «Si le gouvernement de gauche a refusé d’adopter ce qui est maintenant un standard international concernant le changement d’état civil des personnes transgenres, c’est à dire l’autodétermination, la démédicalisation et la déjudiciarisation, les parlementaires de droite ne s’offusquent pas de rester bien ancrés dans les horreurs transphobes du XXème siècle que l’on aimerait bien voir une fois pour toute révolues. Le vote par le Sénat ce mardi 27 septembre du texte de l’article 18 quater amendé par le sénateur Yves Détraigne (UDI) n’étant qu’une illustration de la “droite décomplexée” qui reste figée dans un passé homophobe, transphobe et sexiste.»
Les député.e.s de l’Assemblée nationale auront le dernier mot durant l’automne lorsque le projet de loi reviendra en dernière lecture.
C’est très tard dans la soirée de ce mardi 27 septembre que les sénateurs et sénatrices présent.e.s dans l’hémicycle ont discuté l’article 18 quater du projet de loi Justice du XXIe siècle, qui tend à établir un cadre légal aux démarches des personnes trans pour effectuer un changement d’état civil. Une certaine inquiétude planait autour de cette nouvelle lecture. En effet, après l’échec de la commission mixte paritaire en juin, plusieurs sénateurs ont présenté des amendements allant clairement à l’encontre des revendications des associations trans: ces amendements réintroduisaient l’obligation de présenter des attestations d’ordre médical pour toute demande de changement d’état civil (que certains de ces sénateurs s’obstinent à nommer «changement de sexe»).
UN TEXTE REMÉDICALISANT LE CHANGEMENT D’ÉTAT CIVIL
Dans un communiqué commun, plusieurs associations (Acthe, En-Trans, Prendre Corps, Jardin Des T, Trans 3.0, et l’Inter-LGBT) avaient dénoncé ce retour en arrière et appelé à dépasser les clivages politiques face à la dangerosité du texte pour les personnes concernées. L’association GayLib a fait part quant à elle de son inquiétude: «Ces conditions subjectives ainsi que le maintien d’une procédure judiciarisée continueront à engendrer des disparités de traitement dans les procédures de CEC et à rendre les décisions des juges encore trop arbitraires.» Hier soir un peu avant minuit, le rapporteur Yves Détraigne (UDI) a défendu les modifications apportées au texte de l’article 18 quater en affirmant: «Il faut s’assurer que la demande ne résulte pas d’un trouble passager. Un avis médical est indispensable, quand une personne s’engage dans un processus pour changer de sexe, elle a affaire au monde médical, qui compte des spécialistes de la question.» Les différents amendements présentés par la gauche, notamment ceux des sénateur et sénatrices Cécile Cukierman, Esther Benbassa et Jacques Bigot ont été tour à tour rejetés. Ils tendaient à faire modifier le texte pour retirer toute référence à la présentation de documents médicaux, mais aussi pour certains à déjudiciariser la procédure.
LA NÉGATION DES MINEURS TRANS
Il demeure un point sur lequel s’accordent les sénateurs de droite qui s’opposent à la démédicalisation du processus et la gauche au gouvernement: l’inclusion des mineurs aux dispositions de l’article 18 quater. En effet, ils s’y opposent en invoquant la même raison. Selon eux, les mineurs trans ne sont pas une réalité en France. «Étendre la possibilité aux mineurs ne s’impose pas: un seul cas a été signalé», a ainsi justifié Yves Détraigne pour s’opposer à un amendement. Comme il l’avait déjà affirmé à l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas est allé dans le même sens: «A ma connaissance, il n’y a eu qu’un cas de mineur identifié.»
Pour l’Association nationale transgenre (ANT), le résultat de cette nouvelle lecture du Sénat est révoltant: «Si le gouvernement de gauche a refusé d’adopter ce qui est maintenant un standard international concernant le changement d’état civil des personnes transgenres, c’est à dire l’autodétermination, la démédicalisation et la déjudiciarisation, les parlementaires de droite ne s’offusquent pas de rester bien ancrés dans les horreurs transphobes du XXème siècle que l’on aimerait bien voir une fois pour toute révolues. Le vote par le Sénat ce mardi 27 septembre du texte de l’article 18 quater amendé par le sénateur Yves Détraigne (UDI) n’étant qu’une illustration de la “droite décomplexée” qui reste figée dans un passé homophobe, transphobe et sexiste.»
Les député.e.s de l’Assemblée nationale auront le dernier mot durant l’automne lorsque le projet de loi reviendra en dernière lecture.
Vous en avez la certitude : quelqu’un, quelque part dans le monde, vous ressemble comme deux gouttes d’eau. Peut-être vous êtes-vous déjà demandé, comme moi, si cette personne travaillait dans le monde du porno.
Bonne nouvelle ! Megacams, un moteur de recherche de cams, vient d’intégrer à son site un système de reconnaissance faciale.
180 000 camgirls et camboysBon d’accord, son but premier n’est pas de faire la rencontre de son sosie officiel, même ça peut s’avérer amusant. L’objectif du nouvel outil de la plateforme est de permettre à tous les utilisateurs de s’adonner aux
Tout à l’heure je traînais sur Pornhub à la recherche de plaisirs éphémères pour remplir les prochains gifs de la semaine quand une publicité a attiré mon attention. Elle était clean et classe, pas du genre à me promettre de me faire jouir « deux fois en cinq minutes » ni de m’emmener dans la « première maison de prostitution en ligne ». N’écoutant que ma curiosité, j’ai cliqué sur ce qui ressemblait au parfum One Million de Paco Rabanne version lubrifiant et je suis arrivé où je ne m’y attendais pas du tout : sur une campagne Indiegogo.
En bas à droite
Comme on vous l’expliquait la semaine dernière, Indiegogo a officialisé une rubrique « After Dark » pour les projets de crowdfunding orientés sextoys. C’est devenu une sorte de passage obligé pour tous ceux qui veulent lancer des produits et s’assurer au préalable de pré-commandes. La technique est si bien rodée que certains font directement de la publicité pour leur page. C’est le cas de PLAISIR des SENS qui nous propose le premier lubrifiant de luxe au monde.
Si vous trouviez que dépenser une dizaine d’euros pour du lubrifiant n’était déjà pas donné, accrochez-vous, Charles Blanchet et Christina Ahn, les créateurs du gel ont l’ambition de vous faire raquer 150 dollars pour lubrifier votre zob. Un coût prohibitif qui ne tient pas vraiment dans la composition du gel (qui n’est pas chauffant) mais plus dans la technologie du récipient utilisé qui permet de le chauffer (et accessoirement de recharger sans fil votre portable).
Je n’avais pas spécialement l’impression qu’un tube de lubrifiant disposé à l’air libre était froid, ni qu’un chargeur sans fil coûtait ce prix là, mais visiblement le luxe a ses raisons que mon portefeuille ignore. Cependant, on ne peut pas leur retirer que le packaging est élégant et que l’enrobage-bullshit habituel pour ce genre de campagne est très bien fait. Ça donnerait presque envie de les aider.
J’ai découvert Lily Ivy un soir d’hiver. Le grésil tapait à mes fenêtres et j’essayais de me tenir chaud sous un plaid de fortune, mon laptop sur les parties, en scrollant Twitter comme chaque jour que Dieu fait. Toujours à la recherche d’une nouvelle actrice à partager, mes tentatives sur le réseau social n’avaient pas porté leurs fruits. Je bifurquais sur Reddit où j’ai ma petite sélection de sub assaisonnée comme il faut. Au détour d’un clic, je suis tombé sur elle et le ciel nuageux s’est ouvert, un rai de lumière à baigner la pièce. Le grésil ne faisait plus de bruit, une vague de douceur et de sérénité m’a submergé. Je flottais dans le bien-être. Je venais de découvrir Lily Ivy.
Lily a le visage rond, des yeux bleus et 21 ans. Elle est née en 1995, quand Internet se popularisait à travers le monde. Une fois notre regard posé sur elle, quelque chose change en nous : on se sent meilleur, la volonté de faire le bien nous anime subitement. Nos humeurs noires sont balayées. Lily rend les gens bons.
Quand on s’intéresse à cette magicienne des cœurs, on découvre sa spiritualité. Sa mappemonde tatouée sur la cuisse redessine l’atlas des sentiments humains. La géographie de l’amour se révèle toute puissante et toutes les projections qui avaient cours dans les assemblées de topographes renommés se trouvent caduques.
Lily est une hippie contemporaine, elle empreinte à ses ainés le désir de répandre l’amour autour d’elle et il n’y a qu’à la suivre sur Twitter pour s’en convaincre. Elle dispense ses pensées sur l’équilibre de la vie, l’importance de se sentir bien dans son activité, dans son corps et sa sexualité. Lily a combiné les trois et elle semble accomplir son bonheur en faisant modèle cam et actrice porno.
Pour la cam, elle opère sur MyFreeCams, le panthéon des camgirls, là où les déesses de la féminité se donnent rendez-vous pour recevoir les offrandes des simples humains en adoration devant leur beauté. Pour le porno, elle a essentiellement pratiqué pour X-Art et Colette, les chantres du X soigné et somptueux. Son travail dans l’industrie fut un choix pour continuer de s’épanouir dans sa sexualité. Elle a dorénavant arrêté sans remords, elle a aimé expérimenter les voies de la captation vidéo du désir et de son assouvissement. Dernièrement, sa découverte des œuvres de Lansky pour Tushy, Vixen et Blacked lui ferait presque regretter de ne pouvoir collaborer à cette aventure. La retraite du porno est une décision définitive. Pas de retour en arrière.
Sur ManyVids, Lily vend ses créations : des solos et des scènes avec son compagnon. Quel plaisir de la voir avec ce beau garçon aux cheveux longs ! Ce sont d’ailleurs les seuls B/G qu’on puisse trouver (hormis une chez X-Art). Et avec tout le softcore qu’elle a dispersé par-ci, par-là, le fappeur est heureux d’accéder à cette autre facette de son intimité, de constater la complicité du couple et leur amour.
La douceur de Lily ne fait aucun doute, elle s’intéresse toujours à ses collègues, se renseignent sur leur choix pour tel ou tel aspect du métier, prodigue des témoignages éclairés sur son expérience. Tout cela est aussi très enrichissant pour le spectateur. On apprend auprès de Lily à faire le bien, à éviter de faire du mal. Si Lily Ivy avait une devise, ce serait probablement celle-ci : faites le fap, pas la guerre !
Cependant, tout n’est pas rose dans l’univers spirituel et dénudé de Lily. Elle traverse comme chacun de nous des moments plus sombres. Mi-2016, elle a stoppé sa carrière purement porno, comme nous l’avons vu plus haut, pour des raisons qu’elle préfère garder pour elle.
Please read guys. & thank you so much for understanding. I needed to get this off of my chest. Love & light ✨ pic.twitter.com/Lg51ZQBiNa
— Lily Ivy (@LilyIvyMFC) May 19, 2016
Elle s’est éloignée aussi de la cam et elle en a profité pour voyager, pour parcourir la Terre qu’elle a imprimée dans sa peau. Après une traversée des États-Unis, elle et ses amis se sont dirigés vers le sud, dans un pays d’Amérique Centrale pour être utile bénévolement à leur prochain. Lily a aidé une famille et a dépensé son argent pour parrainer un petit garçon, dont les photos de leurs moments partagés se trouvent sur son profil Twitter. Ressourcée, Lily est rentrée chez elle. Elle a repris un peu la cam, mais surtout, elle a repris les études. Elle le martèle souvent, on ne peut s’accomplir pleinement en se consacrant à une seule chose dans la vie et notamment en ce qui concerne les métiers de l’érotisme (qui ne dure qu’un temps). La voilà inscrite à la fac pour apprendre, découvrir encore et toujours, pour s’enrichir intellectuellement.
La route de Lily Ivy est pavée d’amour, du nôtre, celui de ses viewers, de ses proches. Elle programme des voyages pour visiter les camgirls d’autres horizons, elle partage ses moments de vie sur son Snapchat public, elle nous enchante en cam et quand on a un coup de mou, on se rue sur ses vidéos pornos pour redonner du baume aux cœurs affaiblis par les épreuves de l’existence. Lily nous accompagne dans nos faps et dans notre quête spirituelle, elle nous éclaire en toutes circonstances.
Pouvoir jouer avec trois vagins en même temps … oh oui !!! Bon ok, il s’agit seulement de trois vagins de Tenga, c’est tout de suite moins sympa qu’avec des vrais mais on est testeur de haut vol pour les sex toys ou on ne l’est pas ! C’est parti, armé de mon beau sexe bien…
Cet article Test des masturbateurs réutilisables Tenga Air Tech est apparu en premier sur NXPL.
Il y a un peu plus de trois ans, J m’écrit :
« Bonjour Monsieur,
J’aime bien la chronique sur votre blogue, « Le mot du jour ». Si bien que j’ai eu moi aussi envie de me prêter au jeu
Au moment où J m’écrivait ces mots, en 2013, Monsieur avait trois autres femelles bien différentes les unes des autres à sa disposition, bien qu’une seule s’était à ce jour adonné aux « mot du jour » (c’était d’ailleurs son initiative).
J étant mal à l’aise avec toutes ces présences et la pluralité, il faut croire qu’elle avait donc besoin d’y mettre du sien, de me montrer ce dont elle était capable. Pourtant, je ne lui avais rien demandé. Qui plus est, elle avait fort à faire sur ce plan, l’auteure desdits « mot du jour » maniant la plume avec la puissance d’une pyrotechnicienne chinoise et l’adresse d’un archer elfe au service de Galadriel.
J poursuit :
Alors voici le mot du jour :
VOLONTÉ : Volonté comme volonté de Lui plaire. Volonté de Lui obéir. Volonté de Lui appartenir. Volonté de Le servir comme il se doit. Volonté de me soumettre à Lui. Volonté de Le laisser décider pour moi. Volonté d’être à Ses pieds. Volonté de Lui dire « Oui Monsieur ».
Volonté comme volonté de m’abandonner. Volonté de céder à mes pulsions. Volonté de m’épanouir. Volonté de laisser tomber mes tabous. Volonté de prendre ma place. Volonté de dépasser mes limites. Volonté d’être moi. Volonté d’être vraie. Volonté de me sentir femme. Volonté d’accepter ce que je suis.
Enfin, Volonté d’être son petit animal de compagnie ou autre, selon les besoins de Monsieur.
La volonté de Monsieur devient la volonté de J. »
C’était un beau mot du jour.
Il faut croire cependant que les expressions « selon la volonté de Monsieur » et « selon les besoins de Monsieur » se révélaient plus des formules charmantes apprises dans les sites de poésie bdsm, qu’une véritable profession de foi.
Autrement, elle serait encore là, la J, si ce n’avait été que de la volonté de Monsieur.
C’est bien ça d’ailleurs le problème avec les mots. Une soumise qui manie les mots avec adresse, capable de faire beau avec les mots, peut facilement tomber dans l’écueil des écueils dans la relation de pouvoir, l’une des principales difficultés, sinon LA difficulté numéro un, c’est-à-dire de dire au Maître ce qu’elle croit que le Maître veut entendre ou lui ferait plaisir, au lieu de simplement dire ce qu’elle a à dire, ce qui l’habite réellement, sans auto-censure, ni crainte du ridicule, du jugement ou de représailles.
Quitte à ce que le Maître ne soit pas en mesure de les recevoir ces mots. Au moins, elle sait alors ce qu’elle a à faire, au lieu de s’obstiner… et de lancer d’autres mots.
Et puis, les mots c’est bien beau. Mais il y aussi les gestes qui s’accordent à ces mots. Sans les gestes qui suivent, les mots ne sont que des mots.
En Beauce, il y a un bel adage en ce sens : les bottines doivent suivre les babines.
L’article Mot du jour : volonté est apparu en premier sur cercle O.
C’est un souvenir assez vif. Une soirée dans un appartement trop petit, beaucoup de gens ivres, une convive aux yeux rougis qui me demande si j’ai « déjà essayé de m’auto-sucer« . C’était la première fois qu’on me posait la question. Un invité bien imbibé m’a empêché de répondre : lui l’avait déjà fait, oui. Et il ne s’en était pas tenu à la tentative, il avait réussi. C’est une question de souplesse, a-t-il expliqué avec aplomb. Il faut pouvoir enrouler son dos et avoir une teub assez longue pour atteindre la bouche. Je ne sais pas ce qu’il est devenu ou s’il se souvient de son aveu. En tout cas, je n’oublierai sans doute jamais son intervention. Chers lecteurs auto-suceurs, soyez honnêtes : est-ce que vous oseriez assumer avec une telle aisance, même bourré ? Mieux : est-ce que vous oseriez faire étalage de vos talents face à la caméra, comme les héros de la dernière vidéo d’eFukt ?
wow (clique)
Il existe un fantasme impossible, qui consiste à se masturber sur une image de soi-même en créature hybride, mi humaine-mi bestiale. Cette projection est nommée fursona, jeu de mot sur fur («fourrure») et persona («masque»).
Le fantasme de l’anthropomorphisme animal relève du jeu de rôle. Etre «anthro» c’est se voir sous les traits d’une femme-chat ou d’un homme-requin, par exemple. A priori, cela semble facile. Il suffit d’abord de choisir – dans le règne animal – son embranchement (vertébré, invertébré), sa classe (mammifère, reptile, oiseau ?), son ordre (primate, coquillage, papillon ?), sa famille (cervidé, bovidé, canidé ?), son genre (homo ou manchot ?) et son espèce (doberman ou gorille ?). A quoi il faut rajouter ses caractéristiques secondaires. Les anthros mettent volontiers des options surnaturelles à leur fursona : certains se voient comme un lapin doté de pouvoir psychique, d’autres comme une antilope cyborg ou encore un berserk (humains se métamorphosant en ours)… Mais ce n’est pas tout. Il leur faut ensuite définir leur degré d’animalité : l’hybridation humain-animal est-elle mentale ou physique ? Se voit-elle ? Et si oui, s’agit-il d’une pupille fendue ou d’une curieuse manière de se déplacer la nuit ?
Que signifie FCWh4a/CF3c/UGm6s ?
Les adeptes d’anthro (c’est ainsi qu’ils nomment leur tendance sexuelle) se classent dans toutes sortes de catégories dont ils discutent les termes à n’en plus finir. Car non content de définir leur fursona, il leur faut encore couper les poils en quatre : quel type de relation entretiennent-ils avec cette « personnalité furry » ? S’agit-il d’un alter-ego, d’un costume, d’un ami imaginaire, d’un avatar en ligne, d’un gardien spirituel ou d’un totem ? Sur cette planète imaginaire, le corps est le territoire éminemment plastique d’une rêverie qui semble n’avoir aucune limite. Les animaux imaginaires (centaures, gryphons) ou disparus (dinosaures) font partie des identités possibles, de même que les créatures à venir, dans un futur de science fiction. Les mutants et les polymorphes ont donc aussi leur place dans l’univers foisonant des anthros qui définissent leur identité sous des noms de code à rallonge, avec une euphorie jouissive. Un exemple : FCWh4a/CF3c/UGm6s signifie que vous aimez jouer au loup-garou, mais que vous vous habillez d’un costume de renard et que vous avez un ours comme animal-totem. Toutes les combinaisons sont possibles. Il est difficile d’y voir très clair, car les débats font rage. La première des questions étant : êtes-vous furryphile ou furvert ? Après quoi vient : penchez-vous du côté kemono (anthro style manga) ou furry (anthro style Disney) ? La taxinomie biologique se double d’infinies considérations esthétiques : les anthros multiplient leurs familles de rattachement, comme s’il fallait ouvrir tous les possibles dans un univers relevant, par essence, de l’impossible
Que signifie être furry
Les anthros vivent essentiellement leur sexualité par le biais d’images mentales, de dessins et de scripts. Pour Robert Hill, célèbre dessinateur de furries, créer des images est une forme de masturbation : «Je suis un furry, dit-il. Bien sûr, mon corps est celui d’un humain, mais dans ma tête je suis furry. Dans mon style de vie aussi, dans mon attitude, dans mon âme. Je me considère comme un ours, appelé Robert. Je dessine beaucoup d’ours et j’aime aussi particulièrement les loups. D’ailleurs je m’identifie parfois à un loup appelé Vawlkee. Il fait partie de moi. Quand je dessine, chaque personnage incarne une facette de ma personnalité. Je me dédouble en autant de furries, pas plus de quatre ou cinq à la fois, et je jouis d’être à la fois le renard en porte-jarettelles qui se présente de dos avec un clin doeil pour se faire sodomiser ou l’écureuil à genoux que l’on force à sucer un gode. La plupart de mes fantasmes tournent autour de la transformation d’un personnage en she-male ou en femelle. J’adore imaginer en travestis des créatures aussi puissantes que les ours ou les lions. Un gros loup macho vêtu d’un soutien-gorge et d’une culotte, obligé de subir les assauts sexuels de celui ou celle qui l’a transformé en sissy, voilà qui m’excite complètement ! Pire : j’imagine que les infortunées victimes deviennent des sortes de poupées gonflables, des jouets sexuels pour leurs bourreaux. Dans ces moments-là je suis à la fois le dominant et le soumis et je raffine les sévices avec délice.»
Tomber dans l’enfer du Furry Fandom
Dans le monde anthro, la circulation d’images est inouie. Même ceux qui n’ont aucun talent postent leurs auto-portraits en furry, afin de partager ne serait-ce qu’un peu de leur moi intime. Leur masturbation n’est donc pas solitaire. “Je suis entré dans le furry fandom en me connectant sur le Web, il y a quelques années, explique Steve, de Dallas. Le premier jour, je suis tombé sur une image intitulée «kitty.gif» qui m’a fait complètement craquer. C’est resté mon image préférée. Après un mois de surf intense - ce qui m’a coûté 1150 francs de facture téléphonique - j’ai trouvé une marée de newsgroups et de sites consacrés au phénomène “furry”… et j’ai fait sauter mon ordinateur avec une surcharge d’images ! Il m’a fallu doubler la mémoire pour y stocker les 2000 images, histoires et films de ma banque de donnée !”. Steve est un passionné. Sur son site (“elfking”), il se dessine lui-même en renard à la longue queue, des lunettes perchées sur un sympathique museau, tenant dans ses pattes une disquette bourrée d’images de furries. “Je rêve de rencontrer un anthopomorphe, dit-il. La science fait de tels progrès qu’un jour ce sera possible ! On pourra mélanger des gènes humains et animaux pour produire un être mutant. J’attends ce jour avec impatience”. Longtemps, Steve a voulu travailler dans la génétique. La vie en a décidé autrement. A défaut de créer les animaux humains de ses rêves, Steve les conçoit dans le monde virtuel. Il met ses fantasmes sur le net.
Des chattes semi-humaines
Les furverts se libèrent aussi par l’écriture. Sur le site FurryGames, ils peuvent participer à des jeux de rôle online, ou participer à l’élaboration de scénarios. Un défoulement collectif, à plusieurs dizaines de main. Voici le début du scénario “furvolity”, par exemple : “Cela commença comme une simple expérience. Recombinaison moléculaire par transinduction. Et comme je l’avais prouvé avec mon pigeon-serpent, c’était une opération réversible, permettant de reconstituer les créatures d’origine. Jennifer voulait absolument participer comme cobaye : elle s’était toujours demandé ce que ça faisait d’être une femme-chat… L’opération fut un succès, Jennifer se recombinant avec Selina, un chat orange et blanc, pour donner Félina, une créature issue de la masse fusionnée de deux êtres vivants, avec un petit moins dû à l’absorption d’énergie… Le problème c’est que la complexité du cerveau humain échappe à l’emprise de la science. Alors nous avons du faire face à un comportement, hum, inattendu, hum, puis-je avoir un verre d’eau ?”. La suite coule de source : ¨dans une succession de scènes débridées, l’héroïne de ce récit communautaire fait des «rencontres» à la chaîne, qui correspondent chacune à l’espoir d’un autre monde possible.
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Les codes espèces Furry (quelques exemples)
FA : Avians (de la famille des oiseaux) : par exemple FAA Albatros; FAD Canard; FAE Aigle; FAF Faucon; FAG Mouette; FAO Chouette; FAR Corbeau...
FE : Equidé (de la famille des chevaux) : par exemple FED Ane; FEH Cheval; FEZ Zèbre...
FX : Animaux Mythiques (autres que centaures et dragons) : par exemple FXA Gargouille; FXC Manticore; FXG Gryphon; FXH Hippogriffe; FXM Sirène...
FZ : Furry Polymorphe (pouvant changer de forme à volonté)
? : indique une hésitation. Par exemple : F? signifie que vous ne savez pas encore quelle espèce animale de furry vous aimeriez être.
~ : Indique une approximation. Par exemple : F~CF signifie que que vous navez pas encore pris de décision définitive, mais que vous vous sentez plutôt bien dans la peau d’un renard.
/ : Indique que vous avez plusieurs personnalités furries. Par exemple : FCF/FX signifie vous êtes un renard mais parfois aussi un lynx.
! : Indique le refus d’être placé dans cette catégorie. !F signifie que vous n’avez pas de personnalité furry.
> : Indique que vous aller évoluer et entrer dans une autre catégorie. Par exemple : FEH> signifique que vous aimeriez devenir un cheval.
# : Indique que vous préférez garder une information secrète. Par exemple : sm# signifique que vous êtes de Sexe Masculin, mais que vos orientations sexuelles ne regardent que vous. Pire : s# signifie que vous ne désirez même pas révéler si vous êtes un homme ou une femme.
Caractéristique secondaires du furry
c : Cyborg (furry bionique)
f : «Funny animal» (furry-toon ou furry de manga japonais)
h : Garou-humain (were-human)
m : Doté de pouvoirs magiques
p : Polymorphe
s : Doté depouvoirs psychiques
t : Taur
u : pourvu d’une corne de lircone
w : pourvu d’ailes (même si vous appartenez à une espèce qui n’en possède pas)
Les degrés d’animalité
1 : Humain basique doté de caractères furries mineurs (pupilles fendues, nez-truffe, oreilles pointues, griffes, un peu de fourrure).
2 : Humanoïde présentant les signes manifestes d’une nature furry (queue, museau, fourrure).
3 : Animal anthropomorphe (animal au comportement humain et à la mobilité bipède)
4 : Créature capable de se déplacer aussi bien sur deux jambes comme un humain que sur quatre comme un animal.
5 : Animal normal à quelques détails près (capacité de s’exprimer, de manipuler des objets et de sourire). Dans cette catégorie sont classés les dragons, gryphons, etc
6 : Animal doué d’une conscience.
Sexualité furry
SP : Vous êtes Plushophile
>SP : Vous dormez avec vos peluches et il se peut qu’un jour vous succombiez à la tentation de vous caresser avec.
!SP : Vos relations avec les peluches sont et resteront platoniques.
SF : Vous avez un Fursuit pour vous déguiser en anthropomorphe.
SF++ : Vous avez fait l’amour en fursuit en ça vous plait beaucoup.
SF+ : Vous avez fait l’amour en fursuit au moins une fois.
SF : Vous trouvez les fusuits sexy.
SF- : Vous ne les trouvez pas sexy.
SF-- : L’idée du fursuit sex vous parait abominable.
>SF : Vous n’avez jamais essayé, mais l’idée vous tente.
!SF : Le fursuit sex vous est complètement indifférent.
Sf : Vous êtes un furry de sexe féminin
Sh : Vous êtes un furry hermaphrodite
Sm : Vous êtes un furry de sexe masculin.
Sm+ : vous êtes un furry mâle qui a fait l’amour au moins une fois avec un autre furry.
St : Vous êtes transgenre
Sp : Vous êtes polymorphe (vous pouvez changer de sexe à volonté quand vous êtes en furry)
S+++ : Vous n’imaginez pas qu’on puisse faire l’amour autrement qu’en furry.
S++ : Vous êtes un furry expérimenté, ce qui ne vous empêche pas de faire l’amour de façon plus classique.
S+ : Vous avez pratiqué le “tiny sex”.
S : Vous êtes un furry vierge et vous aimeriez bien essayer le tiny sex.
S- : Vous êtes plutôt réticent.
S-- : Vous pensez que les furriphiles sont des malades mentaux.
#S : Votre sexualité de Furry ne concerne que vous.
12 actrices passent au micro de Adult Empire, une des plus célèbres plateformes spécialisées dans la VOD et qui s’est lancée depuis l’année dernière via leur chaîne Youtube dans la communication « mainstream« . En combinant le nom de leur premier animal de compagnie et le nom de la rue où elles ont grandi, les douze élues nous révèlent ENFIN leur véritable identité.
Sous cette formule populaire et absurde, on passe de jolis noms comme celui de l’actrice Kayden Kross qui se transforme en Clarissa Simpsons à des blasons beaucoup plus étranges : Odus 1007 Avenue ou encore Freddy Mainstreet. Même si Joanna Angel semble un peu ennuyée par la blague (pourtant, Ramona Greenway ça sonne plutôt bien), d’autres se prennent véritablement au jeu. Entre Moxie Glenn Elm pour Anna Bell Peaks et Bowie Two Below pour Nicole Aniston, on est face à des noms qui font « vraiment noms d’acteur porno avec une grosse bite ».
“Et si on essayait de trouver une nana pour un plan à trois en utilisant Tinder ?” Cette proposition indécente faite à Mr Shag aura suffi à me faire entrer dans l’univers de la rencontre virtuelle. Tinder, j’avais déjà vu à quoi ça ressemblait, j’en avais beaucoup entendu parler, mais je n’avais jamais essayé. Smartphone en main, j’entame alors mon périple au coeur du dating express 3.0 !
C’est un match !Vous connaissez tous Tinder j’imagine, cette application mobile lancée en 2012 et qui propose de rencontrer des personnes en sélectionnant les profils qui nous intéressent.… Lire la suite
Cet article J’ai testé la drague en couple sur Tinder est apparu en premier sur Desculottées.
De nombreux mythes témoignent de deux grands archétypes féminins, qui ne font pas que s'opposer, puisqu'on le verra, on peut assez facilement passer d'un archétype à l'autre (mais l'inverse est en revanche difficilement possible).
Le premier archétype est celui de la princesse à sauver, la femme fragile, celle qui ne saurait vivre sans le soutien et l'appui d'un homme. On retrouve par exemple cet archétype dans le Livre de Daniel dans la Bible ; Suzanne prend un bain. Deux vieillards lui demandent de coucher avec eux. Elle refuse et ils l'accusent alors d'adultère. Elle est condamnée à mort ; il faudra l'intervention de Daniel qui prouvera son innocence. On constate ici que la parole d'une femme ne suffit pas, il faut qu'un homme intervienne pour qu'elle soit crue. On est dans l'archétype de la femme fragile, sauvée par un homme. Ce mythe a été beaucoup peint et c'est là qu'on constate combien la frontière est poreuse avec l'autre archétype ; sur de nombreux tableaux, on constate que Suzanne semble provoquer les vieillards, minauder, s'exhiber de manière consciente ; elle n'est plus totalement innocente tant, dans notre culture, il est difficile d'imaginer une femme comme complètement innocente de ce qui lui arrive.
Le second archétype est celui de la femme tentatrice, la femme qui provoque, la femme par qui arrivent le scandale, la déchéance voire la mort.
On citera en vrac Eve qui tenta Adam et précipita leur chute hors du paradis, Judith qui séduisit Holopherne et le tua (même si c'est pour sauver le peuple juif, on retrouve toujours l'idée de la femme usant de ses charmes), Dalila qui trahit Samson et cause sa mort, Lilith qui séduit les hommes endormis, Jézabel et sa mauvaise influence sur Achab.
La liste serait très longue. Il est évidemment très facile de passer de l'archétype de la "princesse à sauver" à celui de la "salope" ; l'inverse est plus difficile. Il y aurait sans doute toute une réflexion à mener sur l'idée de salissure chez les femmes qui ne peut s'effacer (à titre d'anecdote, au XIXème siècle, les prostituées "repenties" (tel était le terme consacré) étaient enfermées dans des maisons où elles ravaudaient à longueur de journées des linges blancs, ce qui symboliquement, me parait assez intéressant).
Toute la culture occidentale est profondément inspirée de ces archétypes qu'on retrouve dans quasi toutes les productions culturelles ; pensons à certains Disney comme évidemment Blanche Neige ou La belle au bois dormant. Pensons à tous les films noirs des années 40 et 50 où le héros, parfois marié à une "princesse à sauver" court à sa perte à cause de la femme fatale. Les comédies romantiques américaines jouent aussi souvent sur ces deux archétypes. On peut ainsi évoquer le film Bride wars (Meilleures ennemies) qui joue sur l'idée qu'il ne faut pas pousser beaucoup deux filles sympas et charmantes pour qu'elles deviennent d'abominables garces. Cela entretient toute une société dans l'idée qu'on ne sait jamais comment vont se comporter les femmes alors que les hommes sont si carrés, si francs du collier, si droits dans leurs bottes.
Sans étonnement, notre vision des femmes peine à évoluer et on retrouve, souvent, des réflexions très manichéennes et archétypales autour de situations sans aucun doute plus complexes.
En 2004, l'acteur Brad Pitt est marié avec l'actrice Jennifer Aniston. Sur le tournage d'un film, il rencontre l'actrice Angelina Jolie. Il quittera sa femme pour sortir avec elle ; ils se marieront et auront ensemble plusieurs enfants. La nouvelle eut un résonnement mondial ce qui n'a rien de bien étonnant puisque ces trois personnes incarnent des stars au sens défini par Richard Dyer, en ce qu'elles incarnent toutes trois des archétypes définis par les valeurs dominantes de la société.
Jennifer Aniston est la "chic fille", la "girl next door". Nos normes en matière de beauté ne la rendent pas menaçante comme peut l'être Angelina Jolie qui, elle, est la "femme fatale", la garce, la tentatrice. Si on suit les grands archétypes mis au jour par Dyer, Brad Pitt est un chic type même s'il a tenté au début de sa carrière d'incarner un rebelle (voir par exemple son personnage dans Thelma et Louise
Les millions de propos qui sont suivi la séparation Aniston/Pitt témoignent tous de la même chose, tout au moins dans un premier temps. Anniston y est présenté comme une innocente victime à qui tout souriait, qui n'a rien vu venir et dont le mari a été séduit par une abominable garce qui a donc "brisé un mariage". On constatera que Pitt est curieusement absent des discussions comme s'il n'était pas vraiment là. C'est peut-être le seul domaine où les hommes hétérosexuels sont montrés comme curieusement passifs sans perdre pour autant de leur virilité ; le moment où ils sont séduits par des femmes. Notre culture montre les hommes comme fatalement faibles face à la dangerosité, la ruse et le machiavélisme féminin. Brad Pitt est donc le chic type, mû par de normales et logiques pulsions masculines que Angelina Jolie a exploité pour arriver à ses fins. On se dit peu que Pitt était quand même un homme adulte capable de refuser si tant est que Jolie se soit présentée face à lui nue, ondulante, entourée de voile et de serpents. Rien n'est plus logique dans nos sociétés qu'un homme succombe à une femme et que ce soit la femme qui soit insultée et traitée de pute, briseuse de ménage etc ; Monica Lewinsky en est un bon exemple et en a beaucoup témoigné. C'est un fait parfaitement normal qu'un homme quitte sa femme ("les hommes sont les hommes" n'est ce pas) car, dans une société sexiste, les hommes sont avant tout vus comme des êtres mus par leur sexualité. Les femmes sont donc les seules responsables des séparations en ce qu'elles n'avaient pas ce qu'il fallait pour les garder ou en ce qu'elles ont déployé des stratagèmes féminins pour les séduire. On se souviendra à ce sujet de la séparation de Johnny Depp d'avec Vanessa Paradis ; Depp épousera ensuite Amber Heard. Paradis a été accusée d'être trop vieille et on a physiquement beaucoup comparé les deux femmes. Heard a été accusée d'à peu près tous les maux de la terre (sa bisexualité en faisant partie) ; elle serait vénale, menteuse (cf accusations de violence conjugale), le pousserait à boire et à se droguer. A aucun moment on s'est dit que Depp avait tout de même un libre arbitre et que personne ne l'a obligé à quitter Vanessa Paradis.
Il y a quelques jours, donc, Angelina Jolie a déposé une demande de divorce. Ont aussitôt surgi dans la presse, sur les réseaux sociaux, de très nombreux articles, memes, twits, et posts autour des réactions supposées de Jennifer Aniston. Rappelons quand même que leur divorce date de 2004 et qu'elle est depuis remariée ; mais une femme ne saurait réellement exister sans sa relation aux hommes dans une société sexiste. Ont alors surgi des gifs de Aniston déguisée en pom pom girl ou buvant une coupe de champagne comme pour se réjouir du divorce de la garce et du salaud. La girl next door devenait ce qu'il advient toujours des chics filles qui vieillissent ; des femmes amères, des garces, des femmes se réjouissant du malheur des autres.
On constate qu'il n'y a au fond pas de salut pour les femmes y compris dans l'archétype de la princesse à sauver/femme fragile/chic fille. Même chez elles, il y a toujours un fond de méchanceté, de rouerie (si typiquement féminine) et de ruse. Les femmes, quel que soit l'archétype auquel elles correspondent (et il est difficile d'y échapper) sont toujours peintes comme des êtres mus par des sentiments peu avouables. On se tromperait, à mon avis, à ne voir qu'humour et peoplerie en lisant les articles et réactions autour des stars qui en disent à mon sens long sur le sexisme persistant de notre société. Constatons que là encore Brad Pitt reste curieusement absent, même si beaucoup le plaignent à l'avance de devoir débourser une pension alimentaire... il est tellement anormal, atroce en effet de devoir débourser de l'argent pour l'éducation de ses propres enfants - pensions que Jolie ne demande d'ailleurs pas. A donc été introduite une nouvelle protagoniste, une nouvelle garce qui aurait à son tour séduit ce pauvre garçon (je ne cite pas son nom car il est inutile de continuer à propager cette rumeur). Angelina Jolie n'incarnera pas pour autant la nouvelle victime et princesse à sauver ; il est difficile de passer du statut de "garce" à celui de "princesse".
Même si Aniston est l'une des actrices les plus payées d'Hollywood, très populaire et appréciée, on continue à envisager son existence par son rapport aux hommes, présents ou passés de sa vie. Il y a quelques mois, elle avait du vivement réagir, pour témoigner de la pression subie face au fait qu'elle n'ait pas d'enfant. En 2016, les femmes continuent à avoir deux grands rôles ; celui d'épouse de et celui de mère de, qui représentent eux aussi deux autres grands archétypes. On constate également que les femmes échappent peu aux accusations sexistes ; accusées d'avoir manqué de quelque chose lorsque leur mari les quitte, accusées d'avoir séduit de pauvres hommes pieds et poings liés lorsqu'elles trouvent un nouveau compagnon, accusées de se réjouir du malheur des autres. Loin donc de n'être que peoplerie, nos réactions face au divorce de Angelina Jolie et de Brad Pitt en dit long sur notre sexisme.
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“… But take that a step further and imagine having tiny implants which connect your internal responses, not only to machines, but plug in directly to the sensations of other people. It would, quite literally, take the concept of intimacy to a whole new level, creating a so-called “Internet of Bodies”—an evocative phrase coined by body technologist Ghislaine Boddington several years ago.”
* ‘Internet of Bodies’ Will Take Intimacy Beyond the Physical World (Future of Sex)
“This installment of our dating and sexuality interview series, Love, Actually, is with a woman who’s 44 and has a sneezing fetish, meaning, in her case, she gets turned on hearing men sneeze.”
* I Have a Sneezing Fetish (Elle)
“Like a reality TV star who capitalizes on a show’s high ratings to sell her own brand of low-cal margarita mixers, a new study published in the most recent Porn Studies journal suggests that porn stars use the scenes they appear in as marketing tools to find success in other ventures. According to “A Scene Is Just A Marketing Tool: Alternative Income Stream In Porn’s Gig Economy” by USC women’s studies professor Heather Berg, the lousy monetary structure of porn has made side-hustles essential to the economic survival of porn stars.”
* Rise and Grind: A Look at the Side Hustles of Porn Stars (Broadly/Vice)
“It’s easy to imagine that brick-and-mortar adult stores, traditionally a class of retailer where taboo products like dildos and pornography are purchased behind veiled storefronts, might be ravaged by the anonymity and purchasing ease offered by the internet, too. But it hasn’t been, as it turns out.”
* Amazon Killed the Book Store, but It Can’t Kill the Sex Store (Vice Canada)
“When I was invited to visit the Moonlite Bunny Ranch, to observe how it teaches women to own their value and get paid accordingly—many of the women who work there make well into six-figures a year—I figured I had something to learn from them. Did I ever.”
* Come for the sex. Stay for the negotiation skills. (Quartz)
“Porn site Megacams just introduced a not-creepy-at-all feature that lets you upload a photo of someone you want to see nude and get matched up with a lookalike “sex model.” The feature leverages facial-recognition technology to scan a photo — analyzing things like the bridge of the person’s nose, their forehead, and chin — to find a similar-looking sex model in the site’s database.”
* Face-Recognition Porn Is Now a Thing (PC Mag)
“UN Women has come under fire from rights activists for launching an online consultation on its sex worker policy that will, they say, exclude the opinion of thousands of people in poorer countries.”
* Sex workers in poor countries have no voice on UN consultation, activists say (Guardian)
Warning for survivors of sexual assault, abuse, and trauma. “In the midst of a national outcry over campus rape, Sherry Warner Seefeld says, students are being labeled sex offenders based on little more than an accusation. Not one to mince words, she compares the atmosphere to Salem witch trials. ”
* Fargo mother turns sex-assault case against son into national campaign (Star Tribune)
Warning for survivors of sexual assault, abuse, and trauma. “Alex Smith and Jonas Dick considered themselves part of the elite. The two men were instructors in the community of pickup artists—men who obsessively study and practice methods of meeting and sleeping with as many women as possible. Some men in the community say pickup is about self-actualization, and finding meaning in their lives. But according to San Diego’s district attorney, Alex and Jonas—both 27 years old—are predators and the pursuit of their “art” has led to the rape of multiple women.”
* Pickup Artists Preyed on Drunk Women, Brought Them Home, and Raped Them (Daily Beast)
Warning for survivors of sexual assault, abuse, and trauma. “In late April 2016, rumors began to circulate online holding that Republican presidential Donald Trump had either been sued over, or arrested for, raping a teenaged girl. … the lawsuit filed in California on 26 April 2016 was dismissed over technical filing errors (the address listed in court documents was a foreclosed home that has been vacant since its owner died), with the plaintiff failing in her attempt to avoid incurring the cost of the litigation. … The original lawsuit was voluntarily dismissed on 16 September 2016, with the plaintiff’s attorney stating they would be refiling with information from a new witness.”
* Lawsuit Charges Donald Trump with Raping a 13-Year-Old Girl (Snopes)
Main post image via Cloak Room by Martial lenoir (Treats Magazine)
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Va-t-on un jour se lasser de mater des gifs le dimanche ? Je ne pense pas et la manière dont vous cliquez comme des zinzins dès qu’ils sortent me conforte dans cette idée. Le menu de cette fournée est toujours autant éclectique, ça va d’une soirée à Berlin à un plan pissou à côté d’une caravane en passant par un petit chat. Un peu comme passer du coq à l’âne en récupérant l’oeuf d’une poule.
J’aime mes gifs comme ma vie : organique. Dans le dernier court de Lucie Blush, tourné dans un club à Berlin, Lina Bembe croise Owen Gray et se laisse dériver vers une étreinte sensuelle au milieu de la petite foule qui danse et se met nue. En dehors de l’aspect excitant de son dernier film, quelqu’un peut-il me dire où on trouve ce genre de soirée en France ? Je suis tout à fait preneur. – Gonzo
Lina Bembe & Owen Gray – Heat – Lucie Blush
La cambrure de la belle Mel Fire va en faire rugir plus d’un. Sous les traits d’une belle petite chatte rousse, sa langue lape la surface du récipient. Tatouée pour être reconnaissable, elle s’incline sous les ordres de sa maitresse et se soumet en plongeant sa petite truffe dans le bol. Mais appelons un chat un chat, on préférerait que sa langue rugueuse vienne licher notre petit minou au rythme de ses miaulements et de ses ronrons. – Manon des sources
Mel Fire – White as milk – LustCinema
Au plus profond de mon fap, le temps s’est une nouvelle fois arrêté sur la gestuelle de Conor, le eastboy de mes rêves. Mon tag parfait se trouve définitivement en Bohême ou en Moravie, aux pieds de la caravane des vacances de l’amour. A admirer pour l’éternité : cet instant de soulagement en plein air où mon twink chauve s’abandonne. – Margode
Conor – Caravan Boys
Le roi de Clips4sale s’appelle toujours Mark Rockwell avec une formule qui ne subit pas les affres du temps : du blowjob lent et sensuel, les yeux dans les yeux. Comme quoi, pas besoin de chercher des fétichismes inconnus sur la plateforme pour percer, on peut aussi bâtir une solide communauté avec du porn dit « mainstream ». Mark ne fait pas que filmer des pipes, il joue aussi dedans et semble se faire sacrément bien plaisir si j’en crois ce qu’il envoie vers le plafond. Tout ça donne envie de prendre sérieusement une caméra et de se lancer dans l’aventure du porn indé à notre tour. – Gonzo
Mark’s Head Bobbers Hand Jobbers – Britney & Kleio
Je vous ai déjà parlé de Rondo Duo il y a quelques semaines mais j’ai décidé d’en remettre une couche pour plusieurs raisons. Premièrement, ce gif est plutôt hypnotisant. Deuxièmement, cet eroge est un classique du futanari (oui), on ne saurait s’en lasser. Troisièmement, je vais bientôt vous en proposer un test car certains des mes collaborateurs ont laissé entendre que je m’étais laissé choir dans les griffes de la 3DPD pendant les vacances. Je dois dire que j’ai été assez froissé. – Le Serbe
Rondo Duo – TinkleBell
Image en une : Lina Bembe & Owen Gray
Vu sur La Coiffeuse et le pépé, Correspondance intime
Un nouveau titre d’e-ros épistolaire vient de paraître, il s’agit de La Coiffeuse et le…
Cet article provient de Littérature érotique
Projections simultanées du film Avortement en ligne, du réalisateur Fernando López Escrivá, à Montréal (Cinéma Beaubien) ainsi que dans plusieurs villes à travers le monde.
- AvortementCertains objets ne sont pas faits pour être partagés. L’exemple le plus évident est celui de la brosse à dents ; personne n’a envie de prêter la sienne, encore moins d’utiliser celle d’un autre. Pour les sextoys, c’est encore pire. Qui oserait glisser sa bite dans un masturbateur déjà utilisé ? Ou se pénétrer avec un vibromasseur déjà familier des muqueuses d’un étranger ? Une minorité, sans doute. Pourtant, pour peu que l’on respecte quelques règles d’hygiène basiques, on ne risque pas grand-chose à utiliser un jouet d’occasion. Vous le faire comprendre est l’un des paris de TrocTonPlaisir.
A vous de voir
TrocTonPlaisir est une boutique en ligne conçue pour permettre aux particuliers et aux professionnels de marchander leurs produits érotiques neufs, destockés mais aussi d’occasion. Les jouets pour adultes déjà utilisés s’y baladent librement. La qualité des produits est très variable : ici, un blogueur tente d’écouler à prix raisonnable les produits qu’il n’a fait que tester ; là, un “gode dauphin vibran” dont “la texture s’effrite” cherche acquéreur pour quatre euros. Bien sûr, tous les sextoys disponibles sur le site ne sont pas des secondes mains. Certains vendeurs proposent des produits d’exposition et des vibromasseurs de marque n’ayant apparemment jamais servi. Pour convaincre les internautes de se laisser tenter, le site s’est trouvé une marraine, la sexologue et fondatrice du site Piment Rose Nathalie Giraud. Ses conseils vous rassureront peut-être ceux qui s’inquiètent des questions d’hygiène.
Sextoys et bons plans en tête
TrocTonPlaisir propose bien plus que des jouets : les douze catégories du site concernent aussi la lingerie, l’art, le BDSM, les objets culturels et d’art… Et même les offres de services. Si vous prévoyez un camshow, une soirée échangiste ou que vous êtes un photographe à la recherche de modèles, vos petites annonces sont les bienvenues. Le site propose même des plans location pour les vacances. Si vous aimez les congés naturistes ou libertins, votre prochain séjour est presque réservé. Cette variété dans les annonces différencie TrocTonPlaisr des autres sites de revente de sextoys comme Fextish (plutôt branché BDSM) ou Deaxlr (orienté gay).
Deaxlr est assez clair
Aujourd’hui, TrocTonPlaisir est encore en phase d’ignition. Après tout, il a pris son envol au mois de juillet dernier. Trois personnes ont participé à la création du site : un professionnel du marketing digital, un employé du domaine juridique et un serial entrepreneur qui vient de se séparer de sa conjointe après plus de dix ans de mariage et un enfant. C’est lui qui a eu l’idée de TrocTonPlaisir en faisant le tri dans les affaires de son couple brisé : que faire de tous ces jouets, romans érotiques et jeux ? “ Les jeter ? Non, ça pollue ! s’exclame la page de présentation du site. Les revendre ? Pourquoi pas, ça ferait rentrer 4 ronds ! En faire profiter quelqu’un ? Certainement, c’est généreux et certains ne peuvent pas en acheter au prix fort. Or un constat est là : aucun site sérieux, qui ne soit pas glauque, ne propose de poster une petite annonce pour des produits à tendance érotique.”
Ce qui est intéressant, c’est que les trois géniteurs de TrocTonPlaisir n’ont aucune expérience de l’univers du sexe et de la pornographie sur Internet. “Nos parcours respectifs n’ont jamais croisé la route de l’érotisme, nous a expliqué JLEF, l’un des initiateurs du projet. Comme tout un chacun, nous aimons le sexe, les femmes et avons vécu des aventures insolites ou inédites. Mais ce qui nous anime c’est de faire quelque chose de beau et de rencontrer des gens plus ouverts d’esprit.” Les trois compères ont de l’ambition : “La motivation qui nous a poussée à créer ce site provient (…) de l’envie de combler un vide, de partager une aventure entrepreneuriale et de faire dans le beau et le propre avec l’ambition de devenir incontournable en France et plus tard dans d’autres pays.”
Ce n’est pas si difficile de laver un sextoy
Pour y parvenir, l’équipe dirigeante de TrocTonPlaisir mise sur un business model freemium, façon Le Bon Coin : l’utilisation du site est gratuite par défaut mais il est possible d’augmenter la visibilité de ses annonces en payant quelques euros. Quelques espaces publicitaires sont également à saisir. Et ça ne va pas s’arrêter là, nous confie JLEF : « Nous avons quelques idées novatrices qui seront dévoilées sur la fin de l’année. Nous sommes associés à une agence de publicité, BHB Communication, qui ne manque pas de nous soumettre le fruit de leurs réflexions. Pour l’heure, il nous faut nous attacher à bien lancer ce site et à se faire accepter par l’écosystème, ce qui est plutôt bien parti. » Vu le nombre de sextoys abandonnés qui traînent dans nos tiroirs, on peut comprendre que l’affaire puisse rouler.
Avec Femmes Solidaires et notre délégation de Loire-Atlantique, venez participer à des tables-rondes et des échanges autour de notre combat commun : une sexualité libérée de la violence et du marché !
Infos pratiquesVendredi 23 septembre, de 19h00 à 23h00
Salle de la Monnaie
Espace de la Tour à Plomb
Couëron
Entrée libre et gratuite. Pour toute information, contactez Femmes solidaires de Loire-Atlantique : femsol44570 arobase live.fr.
Cette soirée d'échanges et de témoignages accueille Gwendoline Coipeault, journaliste à Clara Magazine et référente sur les questions internationales à Femmes solidaires, de Anne-Marie Ledebt, responsable départementale pour le Mouvement du Nid de Loire-Atlantique, de Lauryane Picaud présidente départementale de Femmes solidaires, et de Marie-Anne Gicquel, Femmes solidaires de Couëron.
Nous vous présenterons notre film "Abolir la prostitution, pourquoi ?" et vous pourrez également découvrir l'exposition de Clara Magazine, "Violences, elles disent non".
La soirée sera clôturée en musique avec l'auteure, compositrice et interprète Claude Michel.
L’imprévu, l’impromptu c’est ludique et drôle. Hier, une fenêtre s’est ouverte pendant mes vacances familiales. Quelques heures pour moi, une parenthèse de liberté. Je contacte celui que j’ai raté, il y a quelques semaines, pour cause de grosse fatigue. Il n’est pas en vacances encore, mais ne travaille pas en cette belle journée d’été, et…
Cet article Témoignage: une parenthèse imprévue est apparu en premier sur NXPL.
Attendre derrière cette porte aura finalement été toute l’histoire de ta vie, Liru. En plus des deux ans de développement que tu as dû subir, voir la news précédente, voila que le Tag te colle une rallonge de 3 mois supplémentaires entre ta sortie officielle et ton test. La faute au Serbe qui a préféré la lumière du soleil à celle, bien plus douce, de son écran LCD. Je ne serais finalement pas étonné qu’il vire sa cutie et abandonne les filles en 2D, pourtant tellement plus attirantes et gentilles, pour se mettre à celles en chair et en os. Triste déchéance. Mais moi je serais toujours là pour toi, Liru. Je cours en rentrant du travail et, en arrivant près de la porte, le monde reprend des couleurs alors que ton visage apparait. La journée peut enfin commencer.
Les aventures de Liru la fille loup, finalement intitulées « Wolf Girl with You » par chez nous, sont l’oeuvre d’un petit artisan japonais : myuRanRan, plus connu sous le pseudonyme de Seismic. Un petit gars sympathique qui a bien voulu me raconter comment il est devenu développeur indépendant d’eroge. A la base étudiant en programmation et ingénierie système, il se passionne pour les graphismes en 3D et décide d’en faire son métier en sortant de l’école. Sans assez de ressources pour entrer dans une école de 3D, il arrive à Tokyo pour apprendre sur le tas dans une société spécialisée dans la sous-traitance d’animations pour les jeux vidéos et les pachinkos. Après un an et demi d’esclavagisme à près de 72h de boulot par semaine, Seismic quitte cette structure pour rejoindre son ancien employeur parti fonder une nouvelle structure. Un cauchemar qui prend fin mais qui lui aura permis d’acquérir une expérience inestimable. Six ans passent dans de bien meilleures conditions mais la frustration de n’être qu’un sous-traitant est toujours présente.
Il décide alors de partir pour savoir si son seul travail recevra l’engouement du public. Un pari lancé avec seulement trois mois de fonds propres qui finalement partent encore plus vite dans l’achat du matériel nécessaire. Il développe ensuite rapidement quelques jeux en Flash, une expérience qui deviendra sa base technique pour tous ses titres, et réinvestit les gains de chacune de ses productions dans le matériel. Après plusieurs titres comme cela, il choisit enfin de s’attaquer au jeu qui nous intéresse aujourd’hui. Par chance le thème est populaire même au-delà du Japon. Les retours encourageants de la démo et la curiosité le poussent ainsi à tenter l’aventure de la traduction malgré le coût supplémentaire que cela représente et la croyance répandue chez les indés nippons que les occidentaux piratent massivement leurs titres.
Malheureusement les délais de productions s’allongent, la frustration commence à s’installer et rend les choses bien compliquées. Les encouragements de ses fans hors Japon lui redonnent alors la motivation pour finir le projet. Enfin arrivé au moment de le lancer, il demande à DLsite, son revendeur, de mettre le jeu en vente simultanément sur leurs stores anglais et japonais, au lieu du décalage habituel entre les deux. Le succès à l’international est au rendez-vous et dépasse totalement ses espérances. Une belle réussite qui prouve que les efforts fournis pour atteindre nos contrées sont payants. Un exemple pour les autres développeurs japonais même si, de l’aveu de Seismic, ce fut un vrai pari.
Complètement basé sur les animations en 3D pré-calculées, Wolf girl with you est ce que l’on appelle un loop game. Le principe étant de proposer pour chaque scène composée d’animations en boucle, plusieurs embranchements scénaristiques qui emmènent alors vers d’autres scènes et ainsi de suite. Le scénario du jeu qui nous met dans la peau du compagnon de Liru, alors qu’il revient du travail, est d’ailleurs lui-même une boucle à la manière du film « Un Jour sans fin ». Nous voilà ainsi coincé dans une boucle temporelle, elle même composée d’autres boucles. Ce qui pourrait passer pour un enfer sans fin si Liru n’était pas avec nous. La perspective de rejouer en permanence des variantes de la même journée avec elle en devient même plutôt excitante, aussi fatigante que cela puisse être vu l’entrain qu’elle a. Malheureusement le nombre de routes différentes possibles est atteint après environ 1h30 de jeu. Un goût de trop peu qui est heureusement contrebalancé par la très haute qualité des animations, du niveau des meilleurs animes japonais.
Un résultat d’autant plus bluffant que nous partons ici de 3D pré-calculée, une technique qui donne souvent un rendu robotique et rigide dans les productions moins léchées. Les différentes séquences respirent ici vraiment quelque chose d’organique et de vivant grâce à l’attention aux détails et la fluidité des mouvements. A partir de là, le choix est simple : préférez vous une durée longue et une qualité basse ou une durée courte et une haute qualité ? Personnellement je pars direct sur la deuxième proposition. Le seul petit regret est que la résolution en 720p non HD empêche d’en profiter agréablement en plein écran sous peine de trop voir les pixels. Une limite que Seismic ne peut pas dépasser avec ses moyens actuels. Le surcoût de puissance nécessaire pour simplement passer le rendering du 800×600 au 1280×720 lui a déjà coûté plus de 300 € rien qu’en électricité. Le passage en HD serait ainsi 4 fois plus cher, sans compter le temps de calcul. Un gouffre pour un budget d’indépendant, m’a-t’il dit.
Liru, Liru, Liru… Après Nekopara, les rares fous qui préféraient les chiens aux chats ont normalement été convertis au culte éternel de la nekogirl. Mais voilà, Liru arrive et bouscule toutes nos convictions. Inutile de lui chercher un côté kawaii ou timide, ce n’est clairement pas son registre. Liru a du caractère et une volonté propre, ça doit sûrement venir de son côté loup. Elle n’a jamais honte de ce qu’elle fait et n’en rougit jamais. Elle aime le sexe et en redemande. Sa personnalité lui fait ainsi dépasser les archétypes que l’on retrouve habituellement dans les eroges classiques. Exit les tsundere, moe et autres du même acabit. Liru est Liru et c’est ce qui rend Wolf girl with you différent. Un petit supplément d’âme qui donne un pincement au cœur quand, une fois l’affaire faite, on quitte le jeu. Une cassure trop brutale après le long moment passé en sa compagnie. J’ai beau savoir qu’elle ne m’en veut pas et qu’elle sera aussi joyeuse à mon retour, je me demande si finalement je la mérite.
Au delà du plaisir évident d’y jouer, acheter ce jeu est aussi un acte militant qui montre que nous sommes capables de récompenser le travail des vrais passionnés. Les sceptiques peuvent d’ailleurs essayer la démo disponible sur la page du store pour se faire une idée. Alors effectivement le jeu est un peu plus cher que ce dont nous avons l’habitude mais, outre le fait qu’il le vaut, c’est ainsi que l’on démarre un cercle vertueux qui nous promet un futur plein d’eroge de qualité. Et qui pourrait sérieusement ne pas rêver d’un monde comme celui là ?
Développeur : Seismic
Disponible sur DLsite
Découvrez les spots audio et la vidéo.
Aujourd'hui, des milliers de sites et petites annonces organisent une "offre" prostitutionnelle pléthorique, tandis que dans le silence et l'indifférence, les personnes prostituées sont exposées à des violences allant jusqu'à leur coûter la vie. Le Mouvement du Nid - France présente "Girls of Paradise", un dispositif iconoclaste qui s'attaque au confort des "clients" pour mieux toucher l'opinion publique.
En apparence, "Girls of Paradise" est un site comme tant d'autres, véritable catalogue de personnes destinées à la consommation sexuelle : jeunes femmes en lingerie, descriptifs de prestations sexuelles formatés…
Faux profils, tragédies bien réellesQuelques heures après son lancement, "Girls of paradise" recevait déjà 3000 appels téléphoniques. Mais le site est en réalité un dispositif imaginé par l'agence McCann pour le Mouvement du Nid. Au bout du fil, ce n'est pas une personne prostituée qui répond mais une sympathisante de l'association, qui révèle au "client" l'histoire vraie qui se dissimule sous le profil convoité.
Je t'appelle par rapport à ton annonce sur le site, j'aimerai savoir quelles sont tes pratiques et tes tarifs… , demande l'un.
Tu cherches à joindre Inès, répond notre sympathisante, mais ce ne sera pas possible. Inès est morte. Elle a été jetée d'un pont par son proxénète.
Voici un échange typique entre un "client" et notre sympathisante ; tous les faits rapportés sont réels. Agressions, viols, meurtres et disparitions, tentatives de suicide, cette atroce litanie résonne dans toutes les permanences d'accueil du Mouvement du Nid. Nous l'avons partagée avec un interlocuteur qui choisit d'ordinaire d'ignorer ces drames - qui sont pourtant inséparables de sa consommation d'acte sexuels tarifés…
Dans le système prostitutionnel, et c'est d'autant plus facile en ligne, tout est fait pour garantir la tranquillité d'esprit des “clients”, constate Claire Quidet, porte-parole du Mouvement du Nid et l'une des répondantes ce soir-là. Pour conclure la transaction dont elle a désespérément besoin, la personne prostituée donne toutes les apparences du consentement. Dans ces sites en ligne ou dans les établissements de type boîte de nuit, bars montants… les proxénètes créent le décorum idéal pour que les hommes “consomment” sans être dérangés par la volonté des femmes et des raisons pour lesquels elles se trouvent dans cette situation…
Miser sur la prise de conscience collectiveCet énorme marché de la prostitution, qui fait la fortune des proxénètes et ne tient que par l'exploitation totale et brutale des personnes prostituées, a désormais pignon sur web, regrette Christine Blec, secrétaire générale du Mouvement du Nid. Nous faisons tout pour faire connaître la réalité de la prostitution, mais nos moyens sont mille fois inférieurs à ceux de l'industrie du sexe.
Il ne se passe pas une semaine sans que la presse ne relate l'agression, la mort parfois d'une personne prostituée et c'est aussitôt oublié. Nous voulons que chacun, chacune se révolte contre cette injustice et agisse à son tour pour faire connaitre ce constat simple : tout acte sexuel acheté repose sur l'exploitation d'une personne, et cela a un coût humain terrible.
Découvrir la campagne Les dialogues avec les "clients"
Ines, Lucy, Julia.
La vidéo
Le site : www.girlsofparadise.sex Vous pouvez essayer le "live chat" automatisé, encore en activité.
Une campagne innovante et saluée d'un Clio Award
"Girls of Paradise", qui comprend trois spots audio et un case study, a été récompensée par le prestigieux Clio Award en septembre 2016, une consécration internationale. La campagne a été réalisée gracieusement pour le Mouvement du Nid par l'agence McCANN Paris.
Directeurs de création : Julien Chiapolini et Riccardo Fregoso
Directeur Artistique : Christophe Rameaux
Concepteur Rédacteur : Gilles Ollier
CEO McCANN Paris : Bruno Tallent
Consultante Groupe : Coline Déchelette
Digital Account Manager : Selim Boukhanef
Digital Project Manager : Grégoire Talbot
Planning Stratégique : Shadi Razavi
Achat d'art : Véronique Leblanc et Delphine Devaux
Productrice : Isabelle Créchet
Post production : Caroline de Génis
Développement du site : MRM//McCANN, Vianney de Villier, Clément Hardouin et Pierre Yves Chassaigne
Chief Technology Officer : Dragan Kontic
Managing director Medialab : Agnieszka Kozbial
Editor Medialab : Mickaël Vo y Phong et Nicolas Gras
Production Manager Medialab : Faustine Boussicaut
Producteur son : Capitaine Plouf
Dans sa version votée le 13 juillet à l’Assemblée nationale, l’article 18 quater qui vise à fixer un cadre légal aux démarches pour effectuer un changement d’état civil, divisait déjà les associations trans: insuffisant pour certaines, un premier pas nécessaire pour d’autres. De retour au Sénat cette semaine, l’article – qui fait partie du projet de loi Justice du XXIe siècle – a été cette fois très clairement modifié.
Plusieurs points sont même particulièrement inquiétants, puisque la principale avancée de ce texte résidait dans la démédicalisation du processus de changement d’état civil: en effet, les personnes n’allaient plus être contraintes de présenter des attestations d’ordre médical pour l’obtenir. Or, la nouvelle version montre que les amendements adoptés vident le texte de cette dimension: «La réalité de la situation mentionnée à l’article 61-5 est médicalement constatée» peut-on lire dans la version du projet de loi adopté cette semaine:
C’est notamment au sénateur centriste Yves Détraigne, rapporteur du texte au Sénat, que l’on doit cette modification. Il affirme s’être inspiré d’un arrêt de la cour de cassation de 1992 pour présenter un amendement établissant que la personne requérante présente bien des documents d’ordre médical «dans un souci d’objectivation de la procédure, et pour s’assurer que la demande de changement de sexe à l’état civil ne repose pas sur un trouble temporaire». Déjà lors de la commission mixte parlementaire, il avait montré sa désapprobation face à la démédicalisation du changement d’état civil.
Le texte était déjà loin de faire consensus parmi les associations, puisque qu’il ne prévoyait pas d’établir une démarche de changement d’état civil libre et gratuit en mairie, comme elles le demandent. Alors que les sénateurs/trices montrent une très nette volonté de médicaliser le processus, l’article 18 quater s’annonce encore plus préoccupant pour les personnes concernées. En fixant explicitement dans la loi que les personnes doivent fournir des avis médicaux auprès d’un juge pour obtenir leur changement d’état civil, la France n’ira certainement pas dans le sens de Malte, de l’Irlande ou de la Norvège… mais ferait bien un pas en arrière sur le terrain des droits humains.
Cette nouvelle version sera discutée à compter du 27 septembre au Sénat.
Dans sa version votée le 13 juillet à l’Assemblée nationale, l’article 18 quater qui vise à fixer un cadre légal aux démarches pour effectuer un changement d’état civil, divisait déjà les associations trans: insuffisant pour certaines, un premier pas nécessaire pour d’autres. De retour au Sénat cette semaine, l’article – qui fait partie du projet de loi Justice du XXIe siècle – a été cette fois très clairement modifié.
Plusieurs points sont même particulièrement inquiétants, puisque la principale avancée de ce texte résidait dans la démédicalisation du processus de changement d’état civil: en effet, les personnes n’allaient plus être contraintes de présenter des attestations d’ordre médical pour l’obtenir. Or, la nouvelle version montre que les amendements adoptés vident le texte de cette dimension: «La réalité de la situation mentionnée à l’article 61-5 est médicalement constatée» peut-on lire dans la version du projet de loi adopté cette semaine:
C’est notamment au sénateur centriste Yves Détraigne, rapporteur du texte au Sénat, que l’on doit cette modification. Il affirme s’être inspiré d’un arrêt de la cour de cassation de 1992 pour présenter un amendement établissant que la personne requérante présente bien des documents d’ordre médical «dans un souci d’objectivation de la procédure, et pour s’assurer que la demande de changement de sexe à l’état civil ne repose pas sur un trouble temporaire». Déjà lors de la commission mixte parlementaire, il avait montré sa désapprobation face à la démédicalisation du changement d’état civil.
Le texte était déjà loin de faire consensus parmi les associations, puisque qu’il ne prévoyait pas d’établir une démarche de changement d’état civil libre et gratuit en mairie, comme elles le demandent. Alors que les sénateurs/trices montrent une très nette volonté de médicaliser le processus, l’article 18 quater s’annonce encore plus préoccupant pour les personnes concernées. En fixant explicitement dans la loi que les personnes doivent fournir des avis médicaux auprès d’un juge pour obtenir leur changement d’état civil, la France n’ira certainement pas dans le sens de Malte, de l’Irlande ou de la Norvège… mais ferait bien un pas en arrière sur le terrain des droits humains.
Cette nouvelle version sera discutée à compter du 27 septembre au Sénat.
Vu sur Liens d’amitié de Clarissa Rivière
Clarissa Rivière signe avec Liens d’amitié, tout récemment publié aux éditions L’ivre-book, dans la collection…
Cet article provient de Littérature érotique
Nous vous demandons d'enquêter de façon critique et approfondie sur les conséquences de la prostitution non seulement pour les femmes et les filles dans la prostitution, mais pour l'ensemble des femmes et des filles, ainsi que pour notre société dans son ensemble.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeArnaud Beaudry n’est pas un youtubeur comme les autres, son sujet de prédilection s’appelle le cinéma porno, celui qui se regarde en entier, sans forcément se consommer comme un vulgaire kleenex. De cette analyse précise, il en a tiré une chaîne Youtube du nom de Pornorama et des critiques pertinentes disponibles sur la plateforme ou sur Hot Vidéo. On est allé à sa rencontre pour en connaître plus sur sa vision de la pornographie.
Peux-tu nous raconter brièvement ton parcours et comment tu t’es lancé dans l’aventure de Pornorama ?
Au départ je sortais d’une fac d’arts du spectacle, j’y ai appris l’histoire, la théorie et l’analyse du 7ème art, mais en parallèle je réalisais des courts-métrages et des clips pour les artistes indépendants de ma région pour me faire la main. Et puis en juin 2013, j’ai lancé un podcast sur l’analyse filmique pour le site Allociné. C’était ma première expérience sur le web, et même si au début tu galères à trouver ton style, c’est une expérience intéressante. J’ai vu à quel point les gens sont réactifs sur internet et c’est super stimulant. L’émission a tenu un an, on a fait 12 épisodes et puis… plus rien. J’me suis dit « Qu’est-ce que je fais maintenant ? ».
Après quelques semaines de réflexion, j’ai décidé de partir à l’aventure sur Youtube. Mais il y a tellement de critiques cinéma sur cette plateforme qu’il fallait trouver une manière de se démarquer. Le porno a une histoire fascinante si on prend la peine de se renseigner un peu. J’me suis dit que si quelqu’un prenait le temps de raconter cette histoire une fois par mois pendant 15 minutes je l’écouterais avec plaisir. Comme personne ne l’a fait je m’y suis collé. Pornorama, avant d’être une simple chronique cinéma, c’est avant tout mon point de vue sur la pornographie. Je ne choisis pas les films au hasard. Du coup Pornorama a un petit air de manifeste porno mais ça ne me dérange pas… Bien au contraire.
J’ai vu que tu avais fait un master sur le sujet, il portait sur quoi exactement ?
Mon master devait parler du « porno méta », quand la pornographie parle de la pornographie. De nombreux films dans l’histoire du X ont tenté d’avoir un discours sur notre rapport à l’imagerie porno, et c’est intéressant de découvrir que la plupart sont des chefs-d’oeuvre (Behind the green door, Café Flesh, Wasteland, Voyeur, Rêves de cuir, …). Les pornographes sont intelligents et connaissent parfaitement les codes de leur cinéma, du coup, la mise en abîme est maîtrisée et parfois même clairvoyante. Le genre de films qui ne te fait pas bander mais qui te fait réfléchir. C’est une expérience différente et intense pour le public, celui-ci est obligé de prendre du recul pour comprendre les enjeux du cinéma porno (un art et une industrie). J’ai arrêté assez vite le master par manque de temps, mais j’y reviendrai un jour car il est important d’écrire et de réfléchir le genre pornographique.
Tu as eu des problèmes avec Youtube qui a retiré pas mal de tes vidéos, tu es maintenant en partie hébergé chez Hot Video. Etre youtubeur porn ne semble pas être la chose la plus simple au monde, n’est-ce pas un peu décourageant à la longue ?
Cette censure est dommage mais je m’y attendais un peu. Heureusement, elle pousse les créateurs à évoluer, à chercher ailleurs. C’est très stimulant. J’aime la liberté que m’offre Hot Vidéo, je me sens à ma place. Je ne cherche plus à m’autocensurer. Malgré tout, je reste sur Youtube car il me semble essentiel de prendre la parole sur une plateforme mainstream. C’est pourquoi j’ai fait pas mal de live sur Youtube cet été, je peux répondre directement aux questions des internautes et les éclairer sur certains points qui leur paraissent un peu obscurs.
Tu as une vision cinéphile du porno et tu t’intéresses surtout – ce qu’on peut comprendre – aux films scénarisés. Quels sont les films récents qui permettent cette analyse dans un contexte où le gonzo est omniprésent ?
Je parle de scénarisés car c’est plus facile à analyser. Les réalisateurs ont 1 heure 30 pour choisir un thème et le traiter de A à Z. Tu regardes Le Baiser d’Ovidie ou Daddy’s girl de B.Skow, tu as une histoire complète, avec un début, une fin, des personnages qui évoluent, etc. A partir de là, tu peux commencer à chercher les secondes lectures du film. Très souvent tu te rends compte que derrière les scènes de sexe se cache un véritable discours sur notre société. Le porno c’est finalement très politique.
Ovidie a réalisé le premier porno bisexuel diffusé sur une grande chaîne française, B.Skow a fait un film sur une fille handicapée (alors que la pornographie ne met pratiquement jamais le handicap d’un personnage en avant) qu’on le veille ou non, c’est un acte militant. C’est pour ça qu’au début de chaque chronique de Pornorama je fais une partie historique, qui replace l’oeuvre par rapport à son époque, comme on le ferait avec n’importe quel autre genre cinématographique. Pour le gonzo, l’analyse d’une seule vidéo est plus difficile, mais pas impossible, il faut en prendre plusieurs pour que l’analyse devienne pertinente. Le gonzo s’analyse en tant que phénomène, on y retrouve des codes, des clichés très précis qui hantent de spectre de toutes ces vidéos, mais si tu prends une seule vidéo le travail analytique sera plus complexe.
Dans ton dernier live, tu parlais d’ailleurs de gonzo qui arrivent à t’émouvoir, tu pourrais nous donner des exemples et en quoi ils te touchent ?
La force du gonzo c’est qu’il s’adresse directement à toi « le voyeur ». Si la situation mise en place et la réalisation fonctionnent ensemble pour t’offrir un fantasme qui te parle, tu peux te sentir bien en tant que spectateur. C’est aussi un style de vidéo qui s’appuie essentiellement sur les acteurs. Si je sens que l’actrice et l’acteur aiment ce qu’ils sont en train de faire (par le regard, les sourires, les paroles) je peux facilement me laisser happer par l’expérience proposée.
Contrairement à certaines personnes, je ne dirai jamais que le gonzo c’est mal, c’est tout simplement autre chose. C’est la mise en avant de la performance. Et quand la performance est bonne il n’y a aucune raison de lui cracher dessus. Les réalisateurs de gonzo travaillent sur le plan-séquence caméra épaule, ce qui donne un côté réaliste aux images. On n’est pas si loin de la « transparence » dont parlait André Bazin. Ici les acteurs deviennent cadreurs, et le cadreur finit par devenir créateur, on sent la fabrication se faire en direct. Devant la caméra les personnalités défilent et derrière la caméra le réalisateur s’affirme sans pour autant prendre toute la place, c’est un jeu d’équilibriste.
Le gonzo se rapproche, en un sens, du documentaire, on y voit une certaine forme de vie moins artificielle. Tu entres dans de grandes villas bourgeoises, dans des petits appartements de la classe moyenne, tu voyages dans des taxis, tu marches dans les rues de Los Angeles ou de Paris, tu entends au loin l’ambiance urbaine avec des bruits de train, d’avions…. La « vraie vie » est là, devant toi ou en arrière-plan, et le voyeur aime cette sensation peut-être plus concrète que dans les films scénarisés. On traverse presque en temps réel et de manière réaliste un monde hyper-sexualisé en dehors des conventions sociales, forcément c’est très attractif pour le public. Je ne cautionne pas tous les aspects du gonzo mais je comprends son succès.
J’ai remarqué qu’il n’y avait pas de vidéo depuis juin. Es-tu en pause ?
C’était les vacances… Tout simplement.
Logique, oui. Sinon, est-ce qu’il existe d’autres youtubeurs spécialisés dans le porn dans le monde ?
En France je suis le seul à faire ce genre de « chronique ». Avant il y avait Moïse de Glitch qui réalisait des petits sketchs hilarants autour de la pornographie, mais il a très vite été victime de la censure sur Youtube. Chez les Américains, il y a Dick Bush et Cinema Snob, qui font des reviews de porno avec un ton humoristique. Il y en a certainement d’autres mais je n’ai pas eu vent de leur existence.
Tu racontes dans une de tes vidéos l’expérience de ton premier film. Comment arrive-t-on à tourner un film entier en payant tout le monde pour… Seulement 3 000 euros ?
Le film dont tu parles s’appelle Ma fille que j’ai co-réalisé avec Oliver Sweet en 2013 (distribué par Dorcel). Quand tu tournes un film pour 3 000 euros de budget avec deux jours de tournage pour quatre scènes hard et toutes les scènes de comédie, tu travailles en comptant chaque centime dépensé, tu dois enlever le superflu de ton scénario. Avec un si petit budget, tu ne peux payer que les acteurs et éventuellement louer quelques lieux. Tout le reste c’est du système D. Pour quelqu’un comme moi qui débute dans le milieu c’est une super école. Ça m’oblige à être dans l’énergie constamment et j’adore ça. C’est une course contre la montre pour que le film puisse exister.
Tu fais remarquer que c’est toujours compliqué pour les acteurs porno de s’improviser acteur “classique”, pourquoi cette obsession des réalisateurs de leur faire tourner du scénarisé s’ils n’y arrivent pas ?
Dans les années 70 certains acteurs avaient choisi l’industrie du porno pour pouvoir avoir du boulot. Des mecs comme Jamie Gillis, Ron Jeremy et Harry Reems avaient fait du théâtre avant de faire du X, du coup, les réalisateurs n’avaient aucun souci pour faire de belles scènes dialoguées.
Au milieu des années 80, les amateurs ont débarqué avec l’apparition de la vidéo et l’industrie a changé. Aujourd’hui les acteurs arrivent dans le milieu sans avoir eu d’expérience sur les planches de théâtre ou devant une caméra. Ils viennent principalement pour la performance sexuelle, ça les fait même un peu chier de devoir ouvrir la bouche pour sortir la moindre ligne de dialogue. Les réalisateurs, eux, ont besoin de mise en scène, de répliques, pour mettre en place le fantasme. Que tu sois dans le gonzo ou dans le scénarisé, il y a toujours du dialogue. Du coup, y’a un blocage lorsque tu passes à l’étape du tournage. L’acteur est mal à l’aise et le réalisateur n’obtient pas ce qu’il souhaite.
Généralement tu bosses avec un budget réduit, tu n’as pas le temps de faire des répètes avant le tournage, alors le résultat n’est jamais à la hauteur. Ce n’est pas vraiment de la faute des réals ou des acteurs, c’est juste le système qui veut ça. Malgré tout, tu peux encore trouver de bonne performance d’acteurs actuellement, un gars comme Rico Simmons en France adore la comédie et il te le rend bien sûr un plateau. Avec lui tu peux faire un beau film qui sonne juste.
Body Double – Brian de Palma
Dans ta manière d’aborder le porno, la place de la masturbation semble relayée au second plan, voire ne pas exister. Pourquoi ?
Tu n’es pas le seul à me faire cette remarque, et tu n’as pas tout à fait tort. Quand j’ai commencé Pornorama, j’ai vite compris que sur Youtube je ne pouvais pas aller trop loin, qu’il serait difficile d’aller au bout des choses en ce qui concerne l’aspect masturbatoire du porno. Je dis le mot « sodomie » et c’est le strike assuré, donc j’ai zappé ce côté-là dans mes chroniques. Maintenant que je suis chez Hot Vidéo, je vais pouvoir en parler de manière plus concrète.
D’un point de vue cinéphile, je trouve la pornographie plus belle lorsqu’elle ne te force pas la main pour te faire jouir. Un bon porno, c’est un porno qui te fait bander, qui t’ouvre l’appétit, mais qui n’a pas besoin que tu te masturbes pour te rendre heureux. Moi je bande devant de belles images (porno ou pas), je suis comme ça, c’est un peu particulier mais je pense que les cinéphiles me comprendront. Mon intérêt s’éveille devant des films comme Lost Highway de David Lynch, Body Double de Brian De Palma, Shame de Steve McQueen, Hausu de Nobuhiko Obayashi, Sweet Movie de Dusan Makavejev et The Neon Demon de Nicolas Winding Refn…
J’attends des pornographes qu’ils me fassent fantasmer pendant 1h30, pas qu’ils passent un partenariat avec une entreprise de mouchoir en papier. Si tu lâches la purée au bout de 10 minutes de scène de cul en règle générale tu coupes la vidéo, et je trouve ça dommage car tu ne respectes pas entièrement le boulot du pornographe. Malgré tout, je comprends parfaitement la notion de masturbation. Certains spectateurs en ont besoin (pour diverses raisons) et je ne les blâmerai jamais pour ça.
Ovidie – Le Baiser
Quel regard portes-tu à la production française ?
Je suis extrêmement attaché au porno français même si je dois bien reconnaître qu’il est en difficulté parce qu’il a du mal à s’exporter. Les films avec préservatif n’intéressent pas les distributeurs et les consommateurs du monde entier, du coup les films restent chez nous. Mais nous devons être fiers de représenter cela, c’est super de continuer le combat, il faut prévenir les jeunes des risques. On a tous des droits mais on a aussi des devoirs, les pornographes du monde entier devraient prendre conscience de ça, les créateurs sont responsables de l’image qu’ils fabriquent et du message qu’ils véhiculent. En France on revendique le port du préservatif encore aujourd’hui, et c’est bien.
Pendant que le luxueux Dorcel et le faussement amateur Jacquie et Michel (avec son côté Rabelaisien) se font une petite guerre pour savoir qui va dominer définitivement le marché du porno d’autres continuent, un peu dans leur coin, à faire des propositions intelligentes. Il y a de la résistance en France, tu peux prendre en exemple Jack Tyler, John B. Root et Ovidie. Qu’on n’aime ou pas leurs travaux, ils continuent de proposer autre chose que du porno mainstream ou amateur. On a besoin des indépendants pour que le public puisse expérimenter les autres facettes du X.
Et la production américaine actuelle ? Ainsi que celle de l’Est ?
Le porno américain c’est l’art du divertissement. Tu regardes un porno US et tu découvres un nouveau monde à chaque fois. C’est sur-fabriqué mais pourtant ça marche toujours aussi bien sur le public. C’est beaucoup de travail et d’argent pour en arriver à un tel degré de distraction. Il faut dire que le système les aide beaucoup plus que chez nous. Là-bas le porno fait partie de la pop culture. On le célèbre tous les ans dans des salons, des remises de prix,… C’est un business de folie. Et le mieux dans tout ça, c’est que même les indépendants finissent par trouver une place dans l’industrie. Les Américains n’ont pas peur de fabriquer de la « niche », ils se plongent jusqu’au cou dans des spécialisations parfois « what the fuck » mais y’a toujours du public pour ça. Ils visent toutes les cibles, aussi différentes soient-elles.
Pour les productions de l’Est je ne sais pas quoi en penser. On entend tout et son contraire dans les médias, et je ne sais pas qui croire. Quand tu regardes les films tu vois bien qu’ils ont une patte, que tu pourrais définir comme un mélange entre le porno US et le porno européen. Mais je n’ai pas encore trouvé mon bonheur chez eux.
Arnaud avec Olivier Sweet de Sweet Prod
Tu as un nouveau projet de long métrage avec Sweet Prod, peux-tu nous en dire plus ?
Le film se tournera plus ou moins avec le même budget que Ma fille, mais ne vous attendez pas à avoir le même type d’histoire et de mise en scène. Je n’aime pas faire deux fois la même chose. A force d’analyser le porno, on finit par développer son propre système de pensée et j’ai très envie de me mettre sérieusement à la réalisation pour raconter mes histoires. Je vais explorer divers fantasmes et mettre ma patte dessus. Faire le film que j’ai envie de voir en tant que spectateur. Je veux faire ressentir, par le cadre, le montage et l’ambiance musicale, cette sensation de plaisir que partagent mes personnages au moment de l’acte sexuel. Je ne veux pas que le spectateur assiste bêtement au spectacle, je veux qu’il comprenne, qu’il soit dans le même état émotionnel, sauvage et intime, que les personnages à l’écran. C’est un défi presque vain, mais c’est sur ça que je vais travailler. Un gros plan chirurgical sur une pénétration c’est mécanique et déshumanisé, tu ne ressens rien devant, mais si tu lui donnes du style, un effet, une atmosphère, que tu bosses le mixage sonore, tu peux lui donner une raison d’être plus pertinente. Tu communiques au public une information différente, tu délivres un vrai message.
L’indécente aux enfers
Sinon, c’est quoi le premier porno que tu as vu ?
Plus jeune je ne regardais pas de porno en entier, toujours des scènes, des passages un peu au hasard, comme beaucoup trop de gens hélas. Mais le premier porno que j’ai vu dans sa totalité c’est L’Indécente aux enfers de Marc Dorcel (1997), avec Laure Sainclair, Roberto Malone, Karen Lancaume et Olivia Del Rio. Un super casting pour un film plutôt médiocre. Suite à cette première expérience cinématographe j’ai décidé de ne pas lâcher l’affaire, je voulais vivre une belle expérience pornographique et artistique. J’ai regardé Behind the green door et je suis tombé instantanément amoureux du porno.
Buck Angel & Valentina Nappi dans Girl/Boy 2
Et le dernier qui t’a marqué ?
Je ne peux pas en citer qu’un seul, ça serait injuste. Je parlerai surtout de quatre films. Je ne suis pas toujours tendre avec Hervé Bodilis, mais avec Claire la sexologue et Ma vraie orgie libertine (co-réalisé avec Pascal Lucas) j’ai trouvé qu’il avait fait du bon boulot. Le premier a un petit côté Michel Ricaud, et le second est un concept de docu/fiction tenu jusqu’au bout. Sinon, dans un autre genre, j’ai adoré les 45 premières minutes de Stockholm Syndrome réalisé par James Deen. C’est une scène divisée en deux parties, la première est l’exemple type du porno mainstream US et puis, d’un coup, la deuxième partie part en cacahuète, ça devient malsain mais tu peux pas t’empêcher de regarder. Et le dernier c’est Girl/Boy 2 de Dana Vespoli, un film cherchant à déstabiliser son spectateur en mélangeant les genres au sens propre comme au sens figuré puisqu’il s’agit d’une oeuvre transgenre. A voir absolument.
As-tu des acteurs, actrices, réalisateurs fétiches ?
Pour les acteurs, je te citerai uniquement Jamie Gillis, c’est sans conteste le plus grand hardeur toutes générations confondues pour moi. Tu le regardes dans Through the looking glass, Midnight Heat et Water Power, tu comprends directement que le bonhomme s’impliquait aussi bien dans le jeu d’acteur que dans ses performances sexuelles. Pour les actrices j’en ai pas mal : Brigitte Lahaie, Marilyn Chambers, Marilyn Jess, Traci Lords, Jenna Haze, Stoya, August Ames et Anna Bell Peaks. Elles ont toutes des personnalités hors du commun et pour moi c’est ça être une star du porno. Enfin, pour parler des réalisateurs, je peux te dire que je suis extrêmement influencé par Stephen Sayadian, Gerard Damiano, Michel Ricaud, Andrew Blake, Michael Ninn, Maria Beatty et Alex de Renzy.
A l’approche de la nouvelle lecture au Sénat du projet de loi Justice du XXIe siècle, projet qui contient un article visant à fixer un cadre légal aux démarches des personnes trans pour effectuer leur changement d’état civil, l’Ilga-Europe vient de publier une vidéo de quatre témoignages des personnes trans françaises. Chacune expliquent pourquoi la France doit légiférer pour leur permettre que leurs papiers correspondent à leur identité de genre:
Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur Ecoutez-les: Four French trans people on law proposal for legal gender recognition
Cependant les dispositions prévues dans le texte de loi sont largement incomplètes selon les associations, pour qui cette avancée ne répond pas aux besoins des personnes trans. Un avis d’ailleurs partagé par le Défenseur des droits Jacques Toubon, ainsi que par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). L’Ilga-Europe souligne à son tour que si la loi est votée en l’état, il ne s’agira que d’une amélioration partielle: les personnes trans ne seront plus tenues de présenter des attestations médicales mais devront toujours passer par les tribunaux pour obtenir leur changement d’état civil, et les mineurs seront exclus de la procédure (à moins d’être émancipés).
La discussion en séance publique doit avoir lieu à partir du 27 septembre. Plusieurs amendements ont déjà été déposés.
A l’approche de la nouvelle lecture au Sénat du projet de loi Justice du XXIe siècle, projet qui contient un article visant à fixer un cadre légal aux démarches des personnes trans pour effectuer leur changement d’état civil, l’Ilga-Europe vient de publier une vidéo de quatre témoignages des personnes trans françaises. Chacune expliquent pourquoi la France doit légiférer pour leur permettre que leurs papiers correspondent à leur identité de genre:
Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur Ecoutez-les: Four French trans people on law proposal for legal gender recognition
Cependant les dispositions prévues dans le texte de loi sont largement incomplètes selon les associations, pour qui cette avancée ne répond pas aux besoins des personnes trans. Un avis d’ailleurs partagé par le Défenseur des droits Jacques Toubon, ainsi que par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). L’Ilga-Europe souligne à son tour que si la loi est votée en l’état, il ne s’agira que d’une amélioration partielle: les personnes trans ne seront plus tenues de présenter des attestations médicales mais devront toujours passer par les tribunaux pour obtenir leur changement d’état civil, et les mineurs seront exclus de la procédure (à moins d’être émancipés).
La discussion en séance publique doit avoir lieu à partir du 27 septembre. Plusieurs amendements ont déjà été déposés.
Vu sur Un petit extra ? (texte de ChocolatCannelle)
Hop, j’arrête de tergiverser, voici le texte, comme ça, on n’en parle plus (enfin, si,…
Cet article provient de Littérature érotique
Voici le quatrième volume d’Orgies Barbares d’Erich Hartmann aux éditions Tabou. Orgies Barbares est une série très connue d’Erotic Fantasie se déroulant au moyen age où se mêle bigoterie, sorcellerie, chevalierie et bien évidemment des scènes de sexe vraiment très … hum… Commençons par dire que ce sont encore les excellentes éditions Tabou qui publient cette…
Cet article Orgies Barbares IV: une bande dessinée terriblement érotique est apparu en premier sur NXPL.
La chatouille est-elle érotique ? Pour les adeptes de kusuguri (chatouille, en japonais), non seulement c’est une pratique sexuelle mais SM : la torture par le rire.
Le 17 juillet 2005, à la Sadistic Circus, les membres de la troupe Kusugurings (クスグリングス, «Le cercle des chatouilleuses») montrent qu’on peut pleurer de rire. Devant un public hilare qui, par contagion, se met à partager les mêmes gloussements, quatre filles entament un concours de chatouilles (kusuguri), proche de la déculottée. La performance se déroule dans le cadre d’une soirée qui rassemble une fois par an, à Tôkyô, un condensé de la scène sex-alternative japonaise avec, cette année, un important apport d’artistes internationaux. Artistes de la corde, «onsen geisha» (strippeuses de stations thermales), adeptes de fétichismes et de pratiques bizarres… Ils sont tous réunis autour de Tatsumi Naito, créateur d’une galerie d’art au nom trompeur et ironique – «Vanilla galery» – qui n’expose que des artistes aux antipodes du goût vanille. La soirée Sadistic Circus (qui date de 2002) se veut à l’image de cette galerie déviante.
Pour en revenir à Kusugurings, les performeuses sont déguisées. Deux ne portent qu’un cache-sexe appelé fundoshi, synonyme au Japon du combat viril. C’est en cache-sexe que les sumos s’affrontent. Le fundoshi est réservé aux hommes. Mais il arrive que des femmes en portent quand elles veulent montrer qu’elles sont prêtes à se battre. La tradition du sumo érotique – dont les origines remonteraient aux contre-rituels transgressifs – aurait jadis opposé des femmes qui luttaient demi-nues pour faire tomber la pluie… Les femmes n’ont pas le droit de poser le pied sur le ring des combats de sumo. A plus forte raison dans une tenue légère. Cette tradition sacrilège et lubrique ne tarde pas à attirer l’attention des autorités : à l’époque d’Edo, le gouvernement essaye de mettre un terme aux débordements paillards provoqués par ce que l’on appelle alors le «sumo insolite». Une condition est imposée : que les participantes – seulement vêtues d’un pagne étroit – ne soient pas d’âge, ni d’apparence, à éveiller chez les spectateurs d’autre sentiment que l’enthousiasme sportif. Cette condition n’était pas toujours respectée, comme le prouve une chronique du monde des spectacles, le Geikai-kiku-mama no ki, au chapitre «spectacles inconvenants», dont Hubert Maes fournit cette traduction éclairante dans un texte consacré aux attractions de l’époque Edo :
«Dans les années Meiwa (1764-1771), on représentait des sumos féminins. Il arrivait souvent que cette sorte de spectacle prît un caractère licencieux. Il y eut un cas particulièrement scandaleux : ce fut lorsqu’on mit aux prises des femmes et des aveugles. Les femmes étaient toutes fort jolies, mais l’une d’entre elles surtout, nommée O-Kura, était d’une perfection à attirer tous les regards. Un jour, une dizaine de débauchés, qui avaient conçu le grossier dessein de se faire montrer les charmes de ladite O-Kura, offrirent deux houblons d’or à l’impresario et 4 funs d’argent à chacun de ses acolytes, pour qu’ils accédassent à leur demande. Les acolytes, qui depuis longtemps soupiraient sans succès auprès de O-Kura, consentirent par dépit, et sous le titre : «Une fille et huit maris», ils mirent en scène O-Kura seule contre huit aveugles. Ils lui prirent les mains, ils lui prirent les pieds… L’horreur de la scène ne se peut décrire. Les autorités qui eurent aussitôt vent de l’affaire, décidèrent promptement l’interdiction du psectacle, et tous les organisateurs reçurent un châtiment sévère» (cité dans Histoire galante de Shikoden, éd. L’asiathèque).
On imagine bien que la belle O-Kura eut à subir bien autre chose qu’une séance de guilis lors de ce match méchamment truqué… D’autres textes témoignent que les femmes sumo – jusqu’au XIXe siècle – affrontent toutes sortes d’adversaires (d’autres femmes, des aveugles, des bêliers, parfois même des ours) dans le cadre de spectacles forains qui avaient souvent lieu lors des fêtes religieuses, dans l’enceinte des sanctuaires et des temples… Les arbitres de ces matchs étaient elles-mêmes des femmes et quand les combattantes s’empoignaient à bras-le-corps, ou par la ceinture du fundoshi, il arrivait que le spectacle vire au strip-tease. Les fesses agitées de contractions, les seins ballottants, des bouts d’anatomie débordant du tissu…
Sur la scène de la Sadistic Circus, le spectacle n’a guère changé, à quelques détails près : les prises traditionnelles de sumo ont été remplacées par des prises de chatouilles. Deux femmes sumo affrontent deux cosplayeuses, en uniforme de magical girl… Au bout de dix minutes, les premiers poils pubiens apparaissent. L’arbitre – qui porte autour du cou un gong de match de boxe – fait sonner les mi-temps… Il commente aussi au micro, dans un style qui mélange le discours du forain et la chronique radio, les péripéties de ce match pour rire… Réinventant la tradition des combats entre filles, la troupe Kusugurings mélange knismolagnie (goût sexuel pour la chatouille) et cat fight délirant. Elles pratiquent ce que l’on appelle «dans le métier» le Kusuguri-zeme (l’attaque à la chatouille) ou Kusuguri gomon (la torture par le guili) avec une énergie très «Femmes au bord de la crise de nerfs».
Sadistic Circus, 24 septembre 2016, au club Differ Ariake, à Tôkyô.
A LIRE : Hubert MAES : «Les voyages fictifs dans la littérature japonaise de l’époque d’Edo», dans Histoire galante de Shidôken, de Hiraga Gennai Paris, Collège de France, Bibliothèque de l’Institut des Hautes Etudes Japonaises, L’Asiathèque, 1979, p. 125-146.
Les chatbots sont déjà glissés un peu partout dans nos vies : il y a l’inévitable Siri, l’enceinte “intelligente” Echo, Viv, Cortana, les innombrables automates de Messenger… En général, ces programmes conversationnels sont conçus pour nous servir au mieux. Le problème, c’est qu’ils sont souvent assez nazes : il ne comprennent pas ce qu’on leur dit, ils ne peuvent pas faire ce qu’on leur demande, leur “personnalité” craint. La même question revient sans cesse, béante et cruelle : qu’est-ce qui fait un bon bot ? La dominatrice Ava Ex Machina a des débuts de réponses.
Bien sûr, nous nous sommes d’abord demandé ce qui pouvait bien rapprocher le BDSM et les bots au point de justifier l’intervention d’une dominatrice. Le parallèle est pourtant loin d’être saugrenu : “Quand j’interagis avec ce bot, est-il amical et utile ? Est-il plutôt drôle et insolent ? Est-il supposé être mon sidekick, mon serviteur, mon animal de compagnie ? écrit Ava Ex Machina dans un article publié le 15 septembre dernier par Chatbots Magazine. L’un des nombreux trucs marrants qui vient avec la condition de dominatrice, c’est que nous sommes souvent amenées à poser ce genre de question à propos du soumis qui souhaite s’engager avec nous dans une dynamique BDSM.” C’est la raison pour laquelle elle a décidé de passer en revue une série de bots et d’attribuer à chacun une note en ballgags.
Ace a des problèmes de compréhension
Slackbot, le bot du service de messagerie instantanée Slack, obtient 3 ballgags sur 5. Ava Ex Machina relève sa politesse, sa positivité et son ton respectueux mais regrette qu’il n’apprécie ni la conversation, ni les pieds.
Le notre est pas très commode…
Growbot, un robot conçu pour distribuer et compter des bons points sur Slack, ne décroche que 2 ballgags à cause de son manque de flexibilité. Son semblable Howdy obtient le même score : en plus d’être assez basiques, ses fonctionnalités d’organisateur ne lui permettent pas de répondre favorablement aux demandes de bisous sur les pieds d’Ava Ex Machina. Ace, un autre assistant de productivité pour Slack, se voit attribuer un seul ballgag pour n’avoir pas su organiser un sondage consacré à la prochaine tenue de soirée de sa maîtresse. Le chatbot d’Amazon, Alexa, récolte 4 ballgags pour ses qualités de reconnaissance du discours et ses refus polis d’embrasser quelque pied que ce soit. Poncho the Weather Cat, un bot météo pour Messenger, obtient une note parfaite grâce à son talent pour les blagues et le babillage.
Poncho the Weather Cat connaît le small talk
“Je ne suis pas une experte en bots, mais le BDSM m’a permis d’en apprendre beaucoup sur la création de règles d’interaction et la manière de transmettre un vocabulaire efficace et adapté aux dominés qui souhaitent communiquer, explique Ava Ex Machina en conclusion. Le BDSM, après tout, est une affaire de construction d’une expérience interactive. Les leçons que nous avons apprises en tirant le meilleur de nos soumis peuvent être appliquées à ce que nous essayons d’améliorer chez les bots.” Pour la dominatrice, les dominés comme les bots doivent exprimer le moindre de leurs doutes. Si quelque chose n’est pas clair, il faut le dire et détailler pourquoi. Autre recommandation : offrir la possibilité aux utilisateurs de modifier la “personnalité” du bot. On n’a pas toujours besoin d’un robot impertinent ou trop sérieux.
Ava Ex Machina conclut en expliquant qu’au prix d’efforts suffisants, “les bots pourraient devenir le fantasme de tout le monde.”
Mais au fait, c’est qui déjà elle ? Si vous voulez avoir la réponse, il existe un nouveau site dédié à la reconnaissance faciale (l’autre faciale…) : Pornstar ID. Le principe est simple, il suffit de charger la photo de votre actrice ou acteur préféré ou d’insérer l’URL de la photo puis de lancer la recherche.
La reconnaissance faciale appliquée au porn, ça fonctionne ! pic.twitter.com/KS1KIT1T9d
— Le Bon Fap (@lebonfap) September 14, 2016
Le site qui se présente comme une application (une webapp pour être plus précis) recense aujourd’hui plus de 500 modèles : « La version actuelle est sous forme beta avec seulement 596 modèles reconnaissables par l’algorithme. Plus de 218 000 images ont été utilisées pour permettre une reconnaissance plus facile des modèles » explique leur porte-parole.
Même si le nombre de visages reconnaissables peut paraître succinct, l’entreprise tchèque ne cache pas ses objectifs : « La version finale de l’application sera capable de reconnaître plus de 20 000 acteurs pornos ».
Ariana Marie (@ArianaMariexxx) twitter profile image used @ https://t.co/1JdVcpalIj for real-time #face #recognition pic.twitter.com/Qkl0P5PQcs
— pornstar.id (@pornstarid) September 17, 2016
Ils ne sont pas les premiers à se lancer dans cette aventure faciale, on peut citer notamment Name That Porn Star! et son clone Who Is That Pornstar déjà présents sur Internet.
Reste à savoir si Pornstar ID marchera autant qu’un commentaire sous une vidéo, une petite demande sur Twitter ou un forum spécialisé. Et surtout si vous êtes motivé pour vous farcir la montagne de publicités pour des « mamans qui baisent gratis » qui ont fleuri autour de l’application comme une poussée de varicelle.
ASV STP, le labo du couple 2.0, lance officiellement son nouveau site web. Pourquoi ne pas fêter ça avec eux ce mercredi 21 septembre au Café Chérie ? A compter de 21 heures, le bar bellevillois et l’équipe d’ASV STP vous proposeront un blind test sur le thème de l’amour et d’internet. A gagner : un pichet de mojito et six exemplaires du livre Le bêtisier des sites de rencontres pour les premiers, un pichet de bière pour les seconds.
Notre collaboratrice Ariane a fondé ASV STP au côté de Florian Delhomme pour répondre à une question pressante : à quoi ressemble l’amour à l’heure du numérique, bourlingué entre tous les réseaux sociaux, les sites de drague et les applications de rencontre ? Le projet a enfanté d’un test pour amoureux 2.0, d’un magazine participatif et d’un web-documentaire crowdfundé que vous pouvez découvrir sur Vimeo (on vous le recommande chaudement, le patron du Tag y ouvre son coeur). Une petite île rassurante au milieu de tous les tourments émotionnels que cause le réseau.
Si la plupart des personnes se jurent fidélité pour toujours, Eve de Candaulie et son mari se promettent infidélité. Libertine, naturiste et candauliste, Eve croque la tentation avec plaisir et l’assume pleinement. Dans son nouveau livre “L’infidélité promise”, elle se livre à nous sincèrement et sans recul sur un moment bouleversant de sa vie libertine : ce moment où elle est tombée amoureuse d’un autre homme.
“À peine après quelques minutes de suçotage, je me retrouve très vite en levrette, une bite dans ma bouche et l’autre dans ma chatte.Cet article L’Infidélité Promise : témoignage d’une libertine amoureuse est apparu en premier sur Desculottées.
Le tag cuckold a la cote sur les tubes et à en croire sa popularité, il serait un fantasme répandu. Pourtant, la jalousie n’est certainement pas un sujet sur lequel la grande majorité des couples aiment jouer. Peu de gens pratiquent le candaulisme sauf dans le milieu libertin. Cette différence notable entre fantasme et réalité, pornographie et libertinage, m’a toujours intrigué.
Z. est organisateur de soirées libertines sur mesure, du bukkake et public disgrace aux dîners gastronomiques libertins dans les endroits chics en Europe, il passe sa vie sur son smartphone pour répondre aux exigences de ses clients. Après avoir pris contact avec lui, il me propose de venir observer une de ses soirées. Le rendez-vous est alors pris, ça sera un samedi à 21h dans le quartier du Marais à Paris pour “attacher un cocu”. Il me donne une adresse, un numéro de téléphone et c’est tout.
Un samedi soir sur la Terre21h03, me voilà au bon numéro d’une rue aux abords de la rue de Bretagne. Je pensais me retrouver dans un appartement mais le numéro est celui d’un bar sans âme à moitié fermé. Les rares va-et-vient témoignent d’une légère agitation à l’intérieur où on aperçoit quelques néons qui clignotent. Je reste devant ne sachant pas trop si l’adresse est bonne ou non, me voyant mal demander au taulier si c’est bien ici qu’on organise un gang bang ce soir.
Z. sort alors du bar, me fait signe de rentrer comme si on se connaissait depuis mille ans. A l’intérieur un patron fume la chicha et des participants qui se sont inscrits sur le site de Z. attendent en rigolant tout en sirotant des jus de pomme. L’ambiance est bon enfant et rien ne semble indiquer qu’une scène de candaulisme se prépare.
On me présente, on me demande si je veux participer, je refuse poliment en insistant sur ma simple qualité d’observateur. Le bar est composé uniquement d’hommes qui ont la quarantaine sauf un couple dont la femme s’affaire déjà à sucer quelques participants. Z. m’explique qu’elle est une habituée des soirées. Insatiable et déterminée, elle venue pour voler la vedette de celle qu’on attend.
Ce soir, on part sur un scénario : un couple va entrer, les hommes autour vont draguer ouvertement la femme devant son mari qu’on attachera pour assister à la scène. Puis ils descendront à la cave pour un gang bang, le mari cocu se contentant des gémissements de sa femme.
Drague express
On sirote nos verres, j’opte pour un gin tonic dont le tonic est remplacé par de la limonade, “C’est pareil” me lance le patron du rade, j’ose pas le contredire et avale ça dubitatif. Les rôles sont distribués par Z. et une légère tension commence à apparaître. Certains ont l’air à l’aise avec cette idée de scénarisation du fantasme, d’autres préfèrent se faire sucer par la fille à qui on demande finalement de partir (aucune autre femme ne doit être là, c’est une des exigences du couple).
Un petit quart d’heure plus tard, le couple arrive. Comme convenu, la femme se pose sur le canapé en face de son mari. Je suis à côté de lui, on échange quelques mots et j’observe ce petit théâtre porno prendre vie. Deux participants approchent, elle se retrouve les jambes écartées, se fait peloter, pendant qu’un troisième plonge sa tête entre ses cuisses. Autour d’elle, les queues sortent de leur braguette en guise de préliminaires.
Le concept de drague est ici réduit à un simple prétexte, il s’est passé quelques minutes entre son arrivée et cette idée de scénario déjà entamée. Puis le temps de vérifier que ce cocktail Gin-Limonade ne gagnera sans doute aucun prix de meilleur barman, je retrouve plus loin la femme cachée sous plusieurs bites, suçant les participants à la chaîne dans une ambiance assez détendue.
Entre temps, le mari a été attaché sur une chaise, il assiste à la scène pendant que le bar diffuse Fashion TV un peu trop fort. Je ne distingue plus la femme, seuls des “slurps” et des “ah t’aimes ça salope” lancés à demi-mot, presque poliment, raisonnent sur le carrelage. Il est là, il observe attentivement ce blow bang, en cocu attentif, voire soucieux du bon déroulement des opérations.
Puis aussi vite qu’on est passé de la “drague” au plan à plusieurs, ils descendent. Elle lance “J’vais me faire baiser au sous-sol !”. Il reste stoïque. Moi aussi. Z. me dit de descendre. A mon passage, le mari s’inquiète que quelqu’un prenne des photos. Il donne son appareil photo au taulier, qui sera en charge d’immortaliser cette expérience.
Le silence du gang bangLa cave en bas est une sorte de petit dancing entouré de banquettes où on a installé au milieu un matelas avec un drap rouge. La musique est toujours aussi forte et les jeux de lumière façon boite de nuit tranchent franchement avec l’idée que je me fais d’un scénario de candaulisme.
Z. dirige toujours les manoeuvres, rappelle le port obligatoire de la capote et que “Madame aime la double” (même si ce ne sera pas pour ce soir). Les hommes autour d’elle se désapent, l’entourent, la pénètrent, se font sucer et branler dans un silence assez étonnant. “Plus fort messieurs pour que son mari entende” ordonne Z. en rigolant. Les hommes reprennent de plus belle mais sans vraiment d’incidence sur le volume sonore général.
Je suis assis sur ma banquette à 50 cm d’eux et j’observe mon premier gang bang. Ni gêné, ni excité. Les hommes ont payé 60 euros par tête et avec un certain professionnalisme, réalisent ce fantasme du mari cocu et humilié. La petite ronde des bites et corps de toutes les tailles s’enchaîne un peu mécaniquement. Il n’y a pas de complicité ou de sensualité, c’est presque froid et sérieux. Mais surtout on ne sent aucune tension depuis le début.
On a descendu le mari en bas de l’escalier, il reste silencieux. Il continue à observer de loin ce petit manège. Je passe le voir, il m’explique son fantasme, que la frontière se situe dans l’impossibilité d’un lendemain avec ces hommes. Il ne les connaît pas, elle non plus, personne ne les reverra et ça sera très bien comme ça. Son excitation est purement mentale : ils se connaissent depuis deux ans et ils forment un couple fusionnel. Ce sont des habitués des soirées libertines où ils pratiquent déjà le candaulisme. Cependant c’est la première fois qu’il passe par Z. et qu’il se retrouve attaché ainsi. Il aime la situation mais je sens qu’un truc cloche. Il semble soucieux et déçu.
A qui la faute ?Un des participants plus élégant que la moyenne arrive et lui chuchotte délicatement à l’oreille “Ta femme m’a bien fait bander, j’ai pas joui tout de suite pour faire durer le plaisir”. C’est un vieil habitué des soirées libertines, attiré par le scénario et sans aucun doute le seul à vraiment avoir compris le fantasme du mari. Les autres, n’ayant pas la même sensibilité, continuent d’être autour de la femme qui semble être la plus satisfaite de tout le cortège.
Pour ne pas trop déranger le mari dans son fantasme, je repars les voir. Je compte au maximum neuf hommes qui s’agglutinent autour de la femme restée sur le dos presque tout le long, demandant qu’ils la “baisent plus fort”. On entend parfois un “chienne, t’aimes ça la bite” ou “on l’enfoutre” mais rien de très énergique en sort. Certains ont arrêté ou se reposent. Au bout d’un petit moment, Z. détache le mari et on l’applaudit car “c’est pas facile pour l’ego” et avec un une synchronisation qui m’impressionne les trois derniers hommes encore sur les genoux finissent sur elle “mais pas dans la bouche”. Le scénario est fini, tout le monde n’a pas joui. Ils jettent leur capote, s’essuient et commencent déjà à se rhabiller.
C’est donc le moment de plier les gaules, les participants discutent calmement pendant que la femme prend une douche à l’étage. On me demande des nouvelles du match de rugby France-Nouvelle Zélande, tout en cherchant le résultat sur Internet, je récupère l’argent des participants qui ne savent plus très bien pourquoi je suis venu et pourquoi je n’ai pas la monnaie sur moi. À la limite moi non plus, mais ça permet de recueillir leur avis. Le bilan est globalement mitigé, pour plusieurs la femme “ne donnait pas assez”, pour un autre le scénario n’a pas été respecté, ou bien la baise “à la chaîne” n’est pas vraiment son truc.
À ce dernier, je lui demande comment il arrive être excité si la situation ne lui plaît pas. Il m’explique qu’il fait abstraction des hommes autour de lui, se concentre sur elle et ça passe, sauf quand l’un d’entre eux a le malheur de toucher ses couilles en voulant doigter la femme. Je comprends alors que tout le monde est dans sa bulle, la femme, l’homme, les participants et que les liens qu’ils tissent sont physiques et sans suite. Mais peut-être attendent-ils plus ? Vivre un instant étiré où la possibilité d’un lendemain serait envisageable ? Sont-ils juste là pour une baise tarifée ? Les billets en main, je n’ose pas leur poser la question.
On m’invite à tester d’autres soirées “couples” de Z. où l’ambiance est meilleure, on me parle d’autres filles “incroyables” et que ce n’est pas une question de physique mais d’alchimie et de tension. Sans le savoir, au même moment dans le 13e arrondissement, une autre soirée de Z. est organisée avec un scénario différent mais le résultat est le même. Est-ce une histoire de temps, de match, ou de casting ? On continue à me parler de cette alchimie difficile à décrire et surtout à prévoir. Ce soir c’était juste pas le bon soir. Sur cette conclusion, ils lèvent les épaules et trouvent le chemin de la sortie.
Un métier presque comme les autresJe retrouve Z. en haut et lui donne son argent. On laisse le couple à leur champagne offert par la maison et on part boire un verre dans le quartier pour parler de son métier, du milieu libertin et des analogies avec le milieu porno français, tout aussi petit et conflictuel. Pour lui le bilan de cette soirée est également mitigé, mais il y en aura d’autres et c’est une certaine routine qu’il me décrit. Parfois ça prend, d’autres fois non, l’essentiel est d’être carré, professionnel et de ne pas trop prêter attention aux jalousies de ses rares concurrents.
Au bout d’une heure, son téléphone sonne. Il fronce les sourcils, se lève et part régler précipitamment. À l’autre bout du fil, c’était le mari dont le bar a fait finalement payer le champagne et visiblement pas très content du déroulement de la soirée. On le rejoint, il trouve qu’avoir payé 60 euros pour ça c’est un peu cher (la particularité des soirées organisées par Z. est que tout le monde paie, pour des raisons juridiques mais aussi pour mettre tout le monde à égalité). Z. le rassure et lui propose de lui offrir avec madame le dîner. Je les laisse à leurs négociations et repars chez moi.
J’apprendrai plus tard qu’ils ont aimé et qu’ils reviendront.
Jusqu’où les libertins sont-ils capables d’aller ? Comme leurs ancêtres, contestent-ils l’ordre établi ? Le milieu libertin est-il vraiment libertin ? Faire le point...
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Pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure en commercialisant un sextoy insolite et tous ceux qui veulent simplement en acheter un, la plateforme de crowdfunding Indiegogo vient d’inaugurer une nouvelle catégorie nommée « After Dark ». Face à l’afflux de projets concernant nos galipettes nocturnes, en solo ou à plusieurs, le site n’a pu que reconnaître l’ampleur du phénomène et lui bricoler ce petit nid douillet qui centralise les projets. Pour le moment, After Dark n’est accessible que sur le pendant anglophone d’Indiegogo, mais on ose espérer que la version française arrivera prochainement.
Le sexe, ce n’est pas saleComptant une industrie du sextoy à plus de 15 milliards de dollars par an dans le monde, les joujoux vibrants arrivent en n°1 sur les ventes en ligne. Entre les jouets télécommandés et autres amusettes VR, les campagnes s’accumulent sur le site de crowdfunding.
Ce n’est pas Brian Sloan qui vous dira le contraire. Concepteur du sextoy pour homme Autoblow, cet ex-avocat a profité de l’émergence du phénomène crowdfunding pour lancer son projet en 2014 sur la plateforme Indiegogo. C’était bien vu : son produit s’est vendu à plus de 50 000 exemplaires en un an, sept fois plus que ses objectifs originels.
Depuis, 15 campagnes de sextoys sur Indiegogo ont été proposées aux consommateurs. Plus qu’actifs, ceux-ci ont été près de 18 300 à contribuer au mouvement pour une levée de fond totale de 1,6 millions de dollars.
Contrairement à son concurrent Kickstarter où il très difficile de proposer un projet lié au sexe, Indiegogo montre officiellement avec After Dark que le plaisir (pour adulte) n’est plus une cible à abattre. Le constat est d’ailleurs des plus simples, le site est devenu avec le temps une vraie porte d’entrée pour la création et la commercialisation de sextoys, voire un passage obligatoire pour s’assurer des pré-commandes ou obtenir des retombées presse.
Nouveau rituel de passageIndiegogo devient le coeur du dispositif de lancement d’un produit adulte, que ce soit pour avoir une nouvelle poitrine ou proposer un nouveau masturbateur « révolutionnaire« . Cependant, toutes les campagnes ne réussissent pas. On se souvient du monstrueux coup de pub de Pornhub avec son projet de sextape dans l’espace qui n’arriva pas à atteindre les 10% de financement. Pareil chez HoloFilm Production, dont la campagne fut malheureusement un énorme bide (et effacée depuis), ou plus proche de nous, du projet brestois B.Sensory (dont l’échec de la campagne n’a pas empêché le Little Bird de sortir).
L’officialisation de cette catégorie chez Indiegogo est une très bonne chose et donne un signal intéressant aux autres plateformes qui refusent les projets liés au sexe. Cependant, on notera que After Dark se contente de répertorier les sextoys, la partie la plus sage de l’iceberg, les campagnes liées au porno ne semblant pas encore jouir du même traitement.
Le 12 septembre, Chaturbate annonçait sur son blog l’arrivée d’un site cousin « pour votre plaisir » : Camgasm, basé sur le même modèle technique. Il propose des shows webcam classiques, à une (importante) différence près : on demande expressément aux modèles de ne jamais se dévêtir. De la webcam porno sans nudité ? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas si surprenant.
La reconquête du show privéPour le moment, c’est pas trop le feu
Le site a annoncé la couleur dès son arrivée : la nudité n’est pas tolérée. La limite maximum acceptable est le string, même les cache-tétons sont refusés. Impossible d’esquiver en se cachant avec les mains, c’est également interdit. La raison de cette règle est donnée sur leur blog : « Nous encourageons les modèles et les fans qui souhaitent tenter une expérience plus privée à visiter camgasm.com ». Le site chercherait donc à marcher sur les plates-bandes de son concurrent : Live Jasmin, le leader du show webcam privé. Sur la homepage de LiveJasmin en effet, les modèles doivent obligatoirement rester habillés. Pour en voir plus, il faut payer et passer en privé.
Une autre fonctionnalité déjà en place chez des sites concurrents comme My Free Cams, a été implémentée sur Camgasm : le camscore. Il s’agit d’un système de notation et de classement des rooms. Contrairement à ce dernier, les modèles doivent décider elles-mêmes de leur camscore de départ. Plus on choisit un camscore élévé, plus la room sera bien positionnée sur le page d’accueil, et logiquement recevra plus de visiteurs.
Whoa ya'll Camgasm is charging guys twice as much & we get the same % or less to get a better camscore @chaturbate pic.twitter.com/3D9ktEJRhi
— Audrey Madison (@AudreyMadisonSM) September 14, 2016
Mais attention il y a un piège : demander un camscore haut implique de renoncer à une partie de ses gains car il est lié au taux d’encaissement des tokens pour les modèles. Concrètement, plus on veut se positionner haut, moins les tokens valent d’argent pour le modèle (bien que leur prix ne varie pas à l’achat pour les spectateurs). Ensuite, le camscore est censé évoluer en fonction du nombre de tokens reçus par le modèle pendant les shows.
Faire du ménage sur Chaturbate
#camgasm Ohmibod & Lovense Lush are allowed to be used in public chat as long as theres no nudity
— Roʎdz [Mᴉuᴉou] (@highr0ydz) September 16, 2016
Avec l’arrivée de cette nouvelle plateforme, certaines modèles espèrent le départ des nombreuses camgirls qui usent et abusent du OhMiBod, afin de revenir à des shows plus actifs et plus variés. On vous en avait parlé il y a quelque temps, la folie du OhMiBod est toujours là et elle ne s’est pas calmée. Il est habituel de voir des modèles faire des shows que d’aucuns pourraient trouver monotones : assises, avec le jouet en place dans la culotte, elles attendent le token et gémissent (de façon quelque peu exagérée pour certaines) à la moindre petite vibration provoquée par les spectateurs.
Ce type de shows est omniprésent et accapare le trafic d’autres modèles qui sont un peu plus inventives et se donnent entièrement pendant les live. Or, il est assez évident que ce type de jouet est idéal dans un show orienté teasing : on peut tout à fait le porter tout habillée sans que cela gêne le plaisir du spectateur. Sans surprise, les premières rooms ouvertes sur Camgasm sont déjà en majorité des rooms OhMiBod, ou Lovense (un jouet similaire qui réagit aux tokens, mais qui lui se place dans le vagin et non dans la culotte).
Un pied dans le mainstream@damagedlilfkkr camgasm should be strictly for ohmibod members & models imo…chaturbate needs to be chaturbate again, like old times.
— AmyValentine ❤ (@xoAmyValentine) September 14, 2016
Si on pousse la réflexion un peu plus loin, on peut aussi envisager Camgasm comme une façon de tester le marché du streaming « soft », en gardant un pied dans le sexe, qui est quand même le cœur de métier de Chaturbate. Mais si on demande aux modèles de se rhabiller, il ne serait pas surprenant qu’arrive dans le futur une plateforme ou non seulement il faudra être vêtu, mais où il serait interdit de parler de sexe. On arriverait alors à quelque chose de très ressemblant à YouNow ou YouTube Live mais avec un système de paiement intégré.
Il serait alors possible de streamer son art, son karaoké, ses états d’âmes ou ses plateaux de sushis (comme sur Chaturbate finalement, je parle d’expérience) contre des tokens. Le futur de la cam qui nous apparaissait pourtant comme l’avenir du porn pourrait peut-être s’avérer bien plus mainstream que prévu.
“It seems these days that one cannot swing a stick on the internet without hitting an article on why bots are So Hot Right Now. As your friendly neighborhood dominatrix and expert on being served by people and things as a lifestyle, I feel obligated to chime in.”
* A Dominatrix’s Review of Chatbots (Chatbot Magazine)
Warning for survivors of sexual abuse, assault, and trauma. “For decades, the ancient forests here have provided cover for the nation’s largest marijuana-growing industry, shielding pot farmers from convention, outsiders and law enforcement. But the forests also hide secrets, among them young women with stories of sexual abuse and exploitation. Some have spoken out; a handful have pressed charges. Most have confided only in private.”
* In secretive marijuana industry, whispers of abuse and trafficking (Reveal News)
“Many intelligent, well-informed self-described feminists believe sex work should never be decriminalized. In fact, the decriminalization of sex work is perhaps the single most divisive subject within feminism today. This divide is the result of a moral blind spot on the part of anti-sex work feminists or “antis.” They conflate all sex work unconditionally with rape, trafficking, and patriarchal exploitation. Ultimately, this is based on a (very un-feminist) distrust of the loud and powerful testimony of sex workers themselves, who, as individuals and organizations, have called over and over again for decriminalization to keep us safe from violence, stigma, and exploitation. ”
* 10 Reasons Sex Work Should Be Decriminalized (Refinery 29)
“Claire* said that she faced retaliation from her male colleagues for reporting them. According to Claire, when someone finally came in to investigate the issue of the harassment she reported up, Apple admitted to her that she was in a hostile work environment. But instead of working to ameliorate her situation, she said, the company gave her a choice: stay in the position or take a lower ranking, lower paying job on another team. Claire took the demotion.”
* Leaked Apple emails reveal employees’ complaints about sexist, toxic work environment (Mic)
“As a sex worker, sometimes I want to believe the Pretty Woman fairy tale exists — the one where the dirty slut gets a makeover, a Hermes bag and polka dot sundress; the one where a rich guy and a broke girl live happily ever after. So I sat down eagerly to watch Starz network’s episodic half-hour dramedy, The Girlfriend Experience, which delivers a trope mainstream audiences crave: an understated high-end, well-mannered, well-groomed call girl, Christine Reade (Riley Keough) who decides to make a splash sucking cock for profit while studying law and straddling an internship at a prestigious law firm.”
* Girlfriend Experience Interrupted (Medium)
“I guess you could say that Mary Astor and I “met cute,” the way romantic leads always do. It happened in 1965. I was 36, a freelance illustrator who, thanks to Vietnam, had begun doing political satire in a left-wing magazine called Ramparts. Mary, as I would come to call her, had retired from the screen a year earlier, after a career often playing soigné, exquisitely coiffed upper-class women. She was 59.”
* Inside the Trial of Actress Mary Astor, Old Hollywood’s Juiciest Sex Scandal (Vanity Fair)
“Because I take it so frequently, Adderall doesn’t impact me the way it does those who rarely take it. I simply feel normal on it, but that’s not to say it doesn’t have some negative side effects, such as making me more restless, quicker to agitation and more prone to bouts of anxiety. Regardless, Adderall is part of my daily routine, and out of all the areas I see it impacting my life, my sex life is certainly one of the top.”
8 Ways Sex On Adderall Was Totally Different For Me (Elite Daily)
“Yet these biographical facts do not interest French filmmakers Thierry Demaiziere and Alban Teurlai. Their extraordinary documentary Rocco, which recently premiered at the Venice Film Festival, is a portrait of the porn star that tries to make sense of his mind. It’s an introspective look at Siffredi, who opens up about the death of his brother, his sexual reaction to his mother’s death, his relationship with his wife and two children, and, of course, why he likes performing carnal acts on film so much.”
* Rocco Siffredi Couldn’t Be a Priest, So He Became a Porn Star (Vice)
Main post photo: Emma Maris by Ethan Gulley, “Golden / SOTW” (Sticks & Stones Agency)
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En 2014, une nouvelle façon de déclarer sa flamme fait son entrée dans le répertoire des clichés érotiques au Japon, sous le nom de kabedon. Il s’agit de plaquer sa bien-aimée contre le mur. Deux ans plus tard, comment ce cliché a-t-il évolué ?
Il existe dans les manga et les jeux vidéos des façons stéréotypées de déclarer sa flamme. Il s’agit, pour un garçon de retenir une fille en posant fermement la main contre le mur avant de se pencher pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Mur se dit kabe (壁). Don (ドン), c’est le bruit que fait la paume (ou le poing) contre le mur. Le procédé est donc baptisé kabedon (壁ドン), l’équivalent de «Pan dans le mur». «Le procédé, tiré des mangas pour jeunes filles, suscite un réel engouement», explique Le Courrier International. Ci-dessous un extrait-culte du feuilleton Kyô ha kaisha yasumimasu (きょうは会社休みます).
L’engouement est en effet tel que lors du très attendu Game show de Tôkyô, une célèbre firme de jeu-vidéo (Voltage) spécialisée dans les petits copains virtuels, propose aux fans de vivre « pour de vrai » la scène-phare du kabedon. L’Asahi shinbun raconte : « des acteurs en costard, pour la plupart des éphèbes de plus d’un mètre quatre-vingt, simulaient tour à tour la scène du kabe don avec des visiteuses en susurrant : “A partir d’aujourd’hui, tu es à moi”». Voltage affirme que 3000 japonaises se précipitent à l’attraction. Voici la vidéo.
L’engouement est également tel qu’un entrepreneur a l’idée d’ouvrir un café éphémère, Kabedon Café (壁ドンカフェ), dans lequel les clientes peuvent s’isoler en compagnie d’un mannequin-automate de 180cm fait à l’image d’un séduisant barman franco-japonais. Pourquoi un mannequin plutôt qu’un acteur ? «Parce que beaucoup de femmes se sentent trop intimidées avec un vrai garçon», explique l’auteur de l’article publié sur le site Netoraba, incitant celles qui «ne l’ont jamais fait à essayer avec un beau garçon (une poupée)», mais également les garçons à tenter cette expérience propre à «faire fondre», terme ambigu qui désigne à la fois une abondante perte de liquide et le fait d’être enchanté-ravi-ensorcellé. Les client.e.s du Kabedon café ont le choix entre 5 fantasmes. Le kabedon menu propose le personnage dit tsundere (personnage froid, sarcastique et distant capable de trahir soudainement ses véritables sentiments), kohaku (personnage qui fait sa confession), asananajimi (l’ami d’enfance qui brusquement révèle l’amour qu’il dissimulait depuis plus de dix ans) et sotsugyô (personnage qui met fin à une situation… je ne sais pas trop ce que cela implique). L’automate est configuré pour frapper le mur puis prononcer des phrases en mode aléatoire (chaque option se décline en déclarations, du style : « Ne dis pas des choses égoïstes ou je te fermerai les lèvres avec ma bouche » ou encore « Ne t’ouvre à personne d’autre qu’à moi. Je suis le seul homme à qui tu devrais parler. »). Voici la vidéo. La journaliste qui a accepté de faire l’expérience mesure 148 cm et la poupée lui dit : Donna suîtsu [sweets] yorimo kimi ga ichiban gokujô no suîtsu [sweets] da yo : «Tu es une friandise supérieure à toutes les autres friandises.»
Surfant sur l’effet de mode, une dizaine de feuilletons TV romantiques mettent en scène le moment-clé, tant attendu par les spectatrices, durant lequel un personnage masculin va brusquement avoir sa montée d’hormone, froncer les sourcils, devenir menaçant et coincer l’élue de son coeur contre – au choix – la paroi d’un ascenseur, la porte d’une rame de métro, la vitre d’un distributeur de boissons ou n’importe quelle autre surface capable de renvoyer en écho le bruit – Don ! (Pan !, Boum !) – afin de lui dire ses quatre vérités, c’est-à-dire «Tu m’appartiens, corps et âme.» La scène provoque des palpitations, voire des orgasmes tels qu’il existe sur Internet toutes sortes de top 10 des meilleures séquences kabedon, au rang desquelles on trouve les suivantes (vidéo ci-dessous). Attention, la bande-son est désagréable.
Toujours en 2014, l’enseigne Gu organise à l’occasion de ventes spéciales dans son magasin de Ginza une journée événementielle durant laquelle les clientes se voient offrir, pour l’achat d’un vêtement de leur choix, une expérience troublante : le ikemen tsugi tsugi kabedon (le «kabedon à la chaine des beaux gosses»). Il s’agit de prendre la file d’attente (il y a foule) avec son achat, puis de le montrer en faisant mine de le porter devant soi (Ca me va ?) et de se faire coller contre le mur prévu à cet effet par un beau garçon : Uun, mecha niatteruyo sugoi kawaii (« Mmmm, ça te va vraiment bien, t’es super mignonne »). Si on a de la chance, le garçon exécute le « double kabedon », c’est-à-dire qu’il frappe le mur avec ses deux bras : Don ! Don ! Si on a encore plus de chance, c’est le double kabedon avec deux beaux garçons (un bras par garçon, Don ! Don !). La firme invite aussi les clients mâles à tenter l’expérience. Nous sommes au Japon.
S’il fallait classer le kabedon ce serait dans la catégorie des fantasmes de viol. Les lycéens ne s’y trompent pas qui parodient le kabedon sous la forme de mises en scène grotesques, en déclinant le stéréotype jusqu’à en épuiser la charge érotique : kabedon avec le genoux (style coup dans les parties), kabedon avec le coude (variante faussement désinvolte), kabedon avec les deux mains et les pieds (technique de l’encerclement), kabedon suivi d’une prise de menton (estampillé kabegu-i, parce que relever le menton de quelqu’un avec un doigt, dans les manga, s’accompagne de l’onomatopée gu-i), kabedon suivi de deux doigts dans le nez, auto-kabedon, reverse-kabedon, kabedon en trio, etc… Les garçons le font autant que les filles.
Tout le monde s’entraîne dans les écoles et se filme en train de faire des kabedon, au point d’inspirer par effet boule de neige des scènes de feuilleton, comme ici, dans cette séquence-culte de GTO mettant en scène deux étudiants qui s’amusent à le faire « pour rire », jusqu’au moment-clé où. Don, leur coeur fait Don.
Toujours en 2014, la firme qui produit les célèbres nouilles instantanées Cup Noodle lance une publicité décalée qui dit : «Le Japon, c’est le pays des manga. Toutes les jeunes filles lisent des manga. Le fantasme qui les fait rêver c’est le kabedon. Malheureusement, la réalité est différente. Dans ce pays, les [seules] choses chaudes sont les personnages de manga et les Cup noodle». Conclusion : on se console vite de la perte de ses illusions avec un bon bol de nouilles.
En 2015, une série comique met en scène les émois orgasmiques d’une mère de famille indigne, qui passe son temps à fantasmer sur les manga, met ses enfants à la porte et tente de retenir les deux professeurs avec qui les enfants avaient rendez-vous pour des cours à domicile. Dans ses rêves éveillés, les professeurs exécutent toute la succession des figures alternatives du kadebon, qu’elle énumère avec délices comme autant de postures sexuelles.
La plus étonnante variation érotique sur le kabedon se nomme semidon (蝉ドン), c’est-à-dire «kabedon du grillon» par allusion à la capacité de ces insectes à planter leurs pattes sur le tronc d’un arbre par exemple et à y striduler d’amour, pendant la période de reproduction, jusqu’à ce que mort s’ensuive. On retrouve les grillons morts toujours plantés dans l’arbre, en position de chant amoureux…
Le semidon a d’ailleurs lui-même donné naissance au kabezubo (壁ズボ), une déclinaison irréaliste du kabedon avec les bras et les jambes enfoncés dans le mur… et, et… de parodies en parodies, le fantasme a fini par perdre toute puissance, comme le grillon qui meurt à force de striduler : le vent froid d’automne le fige à jamais dans sa position. Il n’est plus qu’une coquille vide. Il ne suscite plus le désir.
POUR NE PAS FINIR SUR UNE NOTE TRISTE : concernant le semidon, cela donne, en version TV, la parodie suivante (toujours ma mère de famille indigne)…
Les petits gifs maison sont là, issus comme depuis cette rentrée d’un effort collectif. Chacun y va de sa petite touche, de son délire, de son crush. Le résultat, vous le connaissez depuis plusieurs années, un moment agréable à passer ensemble où le plaisir est roi. Enjoy.
Voilà ce qu’il se passe quand on complimente pour la 50e fois de la journée Jezabel Vessir sur sa beauté. Elle roule les yeux en l’air car elle en a un peu marre. Mais c’est plus fort que nous, on est tombé complètement accro à son minois. La preuve, Le Bon Fap n’arrête pas d’en parler. — Gonzo
Jezabel Vessir – ATK Girlfriends
Petit léchage cordial entre Kenna James et Mia Malkova. Les twins de la semaine jouent dans la même cours de récré : longs cheveux blonds, vernis à ongles rose, tailles fines, fesses bombées. Cliché ? Affirmatif. Mais quand il s’agit d’un 69 lesbien, je ne lésine sur rien. Les fesses en l’air et les jambes écartées, on aime les voir enfouir leurs langues dans la chaleur humide de leur friandise. Un peu comme une petit confiserie édulcorée, les deux croquent et en redemandent. On aime s’imaginer passer sa langue sur elles comme sur un cocktail bordé de sucre. – Manon des Sources
Kenna James & Mia Malkova – Twinning – Web Young
J’ai découvert Lexxx La Croix y’a deux jours et j’ai eu un petit crush pour cette petite vidéo de 3 minutes. Le mouvement de ses cuisses et le grand angle donnent à son fap express un caractère organique et vivant. C’est magnétique, on a l’impression qu’il va nous aspirer ou nous faire respirer. Vraiment troublant. — Gonzo
Lexxx La Croix – Pornhub
Délicieuse idée que ce fauteuil à balancier. On se laisse doucement bercer par le mouvement, hypnotisés par le contraste entre la peau pâle et le nylon noir, le bleu du gode et le orange de l’assise, la douceur des fesses et la fermeté de la petite claque qui tombe sur elles. Je ne sais plus où donner de la tête : ai-je envie d’être à la place de Tiffany Doll et de dominer ? Ou plutôt à celle de Samantha Bentley et me laisser aller au plaisir ? Comme le fauteuil, mon cœur balance. — Carmina.
The pleasure professionals – Joybear Pictures.
La série des eroge Stopping!! a commencé en 2012. Trois ans plus tard, elle comptait douze épisodes – un bon indicateur de son succès. Tous sont centrés sur le concept de time stop : l’affreux protagoniste arrête le temps et dégaine son zgueg. On vous le concède, ça peut être perçu comme assez glauque. Le truc, c’est que les Stopping!! trouvent aussi le moyen d’être vraiment drôles. Ce gif, par exemple, ne me donnera sans doute jamais envie de fapper. Par contre, il me fait rire à chaque fois. — Le Serbe
Stopping!! 10 – Honoo no Athlete Hen
Image en une : Jezabel Vessir pour Tushy
Parisien•ne•s habitant dans le 20ème arrondissement de Paris, venez rencontrer vos associations le 17 septembre ! Plus de 250 stands seront présents, et parmi eux, celui de la délégation du Mouvement du Nid de Paris.
Infos pratiquesSamedi 17 septembre 2016 de 11h à 18h
Pavillon Carré de Baudouin / Gymnase des Pyrénées, 296 rue des Pyrénées
Cette 7ème édition de la Fête des Associations est placée sous le thème de l'égalité Femmes/Hommes, nous sommes donc particulièrement impatients de vous présenter nos actions et nos projets en faveur de la promotion de l'égalité, de la lutte contre le sexisme et du soutien auprès des personnes prostituées.
Check out our hot new sponsor, women-run Lucie Makes Porn.
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Prop 60 panel at @CatalystCon Sex Worker Summit #CconSWS More info: https://t.co/MdnmIxEI7l #NoProp60 #ccon #Prop60 pic.twitter.com/drjnbXidli
— Jiz Lee (@jizlee) September 16, 2016
A photo posted by Buck Angel (@buckangel) on Sep 16, 2016 at 3:12pm PDT
Main post image by Thomas Allen via Dangerous Minds.
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L’éditeur de jeux vidéo Blizzard n’avait pas lancé de nouvelle licence depuis 17 ans lorsqu’il a révélé Overwatch. C’est l’une des raisons pour lesquels le FPS multijoueur a tout de suite captivé le public : lorsque l’on est incubé par le développeur de World of Warcraft, Starcraft et Diablo, on attire forcément l’attention. Ce qui a frappé dès le trailer d’annonce du jeu, c’est aussi le design de ses personnages. Les corps sont variés, les costumes colorés et harmonieux, les visages expressifs ; il y a les longues jambes de Tracer et le masque de Reaper, le gros ventre de Roadhog et les bottes de Mei. Grâce aux artistes de Blizzad, chacun des 22 héros jouables d’Overwatch affiche son rôle, sa personnalité et son histoire sans ouvrir la bouche. Une belle réussite de character design que les amateurs de Règle 34 n’ont pas tardé à tourner à leur avantage.
Les personnages d’Overwatch
“Si ça existe, il en existe une version porno”, c’est l’un des présents de vérité générale les plus solides du web. On peut ajouter un corollaire à cette loi : plus une entité est populaire et vivante dans l’imagination des internautes, plus elle est susceptible d’avoir droit à sa variante X. C’est la raison pour laquelle vos dessins animés et jeux vidéo d’enfance se prêtent toujours si bien à la Règle 34, des Simpsons à Zelda. C’est aussi pour ça qu’Overwatch est très vite devenue l’une des licences les plus pastichées par les pornographes. Ses personnages dégagent une telle aura qu’il ne pouvait en être autrement. Les grands réservoirs à Règle 34 du web débordent d’illustrations et de bandes dessinées qui mettent en scène les héros du jeu de Blizzard, mais aussi d’animations en 3D. Certaines ne durent que quelques secondes, d’autres plusieurs minutes. Les plus perfectionnées sont sonorisées, voire doublées.
D.Va et Hanzo – ça devait arriver
Ces animations sont extrêmement populaires sur le web. En plus d’avoir droit à leur propre sous-catégorie sur Reddit et leurs fils de discussion dédiés sur 4chan, elles ont envahi les tubes et Tumblr. Certaines sont devenues des classiques en un clin d’oeil. Difficile, par exemple, d’avoir échappé à celle qui met en scène D.Va et Hanzo. Elles sont si répandues que le site d’information américain Kotaku lui a consacré un long article. Il semble que Blizzard ait même essayé de combattre ces contenus en menaçant leurs créateurs de poursuites. Sans succès, évidemment : il était trop tard pour empêcher la déferlante bien avant le lancement officiel d’Overwatch, le 24 mai dernier.
Widowmaker et Tracer
Les premières animations porno inspirées par Overwatch sont apparues sur le web dès la fin de l’année 2015, après que Blizzard a inauguré une beta fermée du jeu. Grâce à elle, les joueurs ont pu mettre la main sur les modèles des héros du jeu. Ceux-ci ont ensuite été mis à la disposition des utilisateurs de Source Filmmaker (SFM), un logiciel de production vidéo distribué par les créateurs de Half-Life et Counter Strike, Valve, depuis 2012. Ce programme gratuit et facile d’utilisation est largement responsable de la prolifération de porno Overwatch : “En plus de la popularité du jeu et du design de ses personnages, explique l’un des gérants du site OverwatchHentai dans Kotaku, il y a le fait que n’importe qui peut produire ses propres animations en téléchargeant le logiciel qu’utilisent la plupart des artistes.”
Source Filmmaker (SFM)
Il suffit en effet de quelques clics pour animer des modèles dans Source Filmmaker. Lors d’un Ask Me Anything organisé en février dernier, le créateur vétéran LordAardvarsk a confirmé que l’outil était très facile d’accès. “Avant la sortie de SFM, j’utilisais Garry’s Mod [un programme de construction basé sur le jeu Half-Life 2, ndlr] pour faire de l’ero (…), a-t-il expliqué. A la fin, j’ai commencé à utiliser Henry’s Animation Tool pour faire de l’animation. Quand SFM est sorti et que j’ai vu à quel point il facilitait le procédé, je l’ai adopté en vitesse.” Histoire de rendre son produit encore plus accessible, Valve a même produit une série de tutoriels.
Un modèle NSFW de Gaige, l’un des personnages de Borderlands 2
Le problème, c’est qu’un bon outil de création 3D ne suffit pas à faire une bonne animation porno. Il faut aussi des modèles adaptés, des assemblages de polygones susceptibles d’être engagés dans des activités sexuelles : des personnages nus. Biens conscients que Blizzard ne risquait pas de leur fournir ce genre de chose, les utilisateurs de SFM ont façonné eux-mêmes des variantes plus ou moins dénudées des héros d’Overwatch. Les plus partageurs ont uploadé leurs oeuvres sur des sites comme SFMLab, où elles sont disponibles en téléchargement gratuit. Visiter ces réserves de contenus créés par et pour les fans, c’est se rendre compte que les pornographes propulsés par Source Filmmaker s’inspirent de beaucoup d’autres jeux vidéo qu’Overwatch. SFMLab propose des versions NSFW de Marie Rose de Dead or Alive, de Lilith de Borderlands, de Catwoman d’Arkham City et de bien d’autres héroïnes vidéoludiques. Les modèles les plus populaires sont souvent basés sur Elizabeth, la protagonistes de Bioshock : Infinite.
Curvy Elizabeth, un modèle de LordAardvark
D.Va et Tracer ne sont pas les seules coqueluches de la scène porno SFM, Elizabeth est également très appréciée des fans. Bon nombre des animations qui la mettent en scène ont été tirées d’un film en trois parties, Bioshag : Trinity. Son créateur, StudioFOW, est réputé pour la qualité de ses modèles et de ses animations mais aussi pour son goût de la provocation. Lara in Trouble, le projet inaugural de ce collectif ouvert en 2014, s’inspire de la controverse suscitée par le Tomb Raider de 2012 pour mettre en scène le viol de Lara Croft. La scène de 17 minutes est disponible en téléchargement gratuit sur le site officiel du studio et a été visionnée près de huit millions de fois sur Xvideos. Depuis, StudioFOW a continué à s’illustrer en proposant des films à base de démons violeurs et de glory hole zoophile. Darkcrow, l’un des co-fondateurs du collectif, a expliqué au site Lewd Gamer que c’est l’amour du hentai à l’ancienne qui a inspiré son projet : “[le hentai] a vraiment stagné ces dernières années en termes de contenus plus sombres et hardcore, nous voulions faire revivre un petit bout de l’âge d’or”. Aujourd’hui, les productions du StudioFOW sont parmi les plus grandes représentantes du porno SFM.
Bioshag : Trinity
Bien sûr, pas besoin d’être une grosse machine qui produit des longs-métrages pour faire fapper les gamers. Beaucoup de petits créateurs se sont fait un nom en bricolant des boucles vidéo courtes à l’aide de Source Filmmaker. La grande majorité d’entre eux sont établis sur Tumblr : m1llcake aime les ombres et les lumières tamisées, ZalSFM est ouvert aux désirs des fans, UnidentifiedSFM se passionne pour les jeux vidéo Lolipop Chainsaw et Fallout, SFMPestilence verse dans le délire mutants baveux… Tous ces créateurs ont des motivations différentes : se faire plaisir en racontant de bonnes histoires, perfectionner sa maîtrise de l’animation, gagner un peu d’argent. Visiter leurs blogs c’est mettre le doigt sur un fap à part, même s’il n’a jamais été aussi visible grâce au phénomène Overwatch et à l’outrecuidance de StudioFOW. Pourtant, le porno en 3D n’a pas attendu Valve et Source Filmmaker pour se répandre sur internet.
L’une des créations de Cyprine
Cyprine a 42 ans. Les possibilités pornographiques de l’informatique le captivent “depuis [son] premier Amstrad 6128”. Il se souvient : “Ce n’était pas vraiment porno et loin d’être de la 3D, avec Teenage Queen et plus tard Lula, Empire Cums Back. A l’époque, je n’avais aucune compétence technique”. Au début des années 2000, il a mis la main sur le jeu vidéo 3D Sex Villa, un “simulateur de sexe” qui lui a permis de manipuler ses premiers modèles en 3D. L’univers de Cyprine gravite autour de ces femmes virtuelles à l’ancienne, ces grands classiques que vous avez croisés mille fois sur les tubes et les agrégateurs de photos. Le charme de ses oeuvres statiques est différent de celui du porno Overwatch. Elles ont quelque chose de plus plastique, leur côté image de synthèse est plus prononcé. C’est une affaire de forme de visage, de cheveux et de tons de peau. C’est comme ça qu’il les aime : “Mes filles sont ordinaires, amoureuses, solaires, explique-t-il. Si elles peuvent déposer un rayon d’optimisme sur un clavier à l’autre bout du monde, c’est que j’ai bien fait mon travail.”
DAZ Studio par DAZ 3D
Depuis quatre ans environ, Cyprine est artiste 3D pour de bon. Pas moins de trois outils lui sont nécessaires pour créer ses simulations érotiques. Il explique : “J’utilise essentiellement DAZ 3D Studio – gratuit et très accessible – que je complémente avec Zbrush pour retoucher les modèles et Octane pour le rendu.” Comme ses modèles ne sont pas tirés d’un jeu vidéo qui leur confère d’emblée une certaine âme, il doit déployer de plus grands efforts pour faire vivre ses sujets. Son processus créatif part “de narratifs, de concepts un peu abstraits et flous a l’origine mais qui vont prendre forme a mesure [qu’il] pose les personnages”. Côté influences, il cite en vrac “le catalogue La Redoute 1979”, qui lui a “laissé un gout prononcé pour les lingeries”, “le X esthétique et propret des X-Art et consorts, le X parodique de Axel Braun” et “le X barré d’une Sasha Grey a Lalaland”. Que des classiques de tonton.
Cyprine, une deuxième
Les créateurs de porno 3D comme Cyprine l’aime sont souvent établis sur Blogspot, ce qui leur a apporté beaucoup de soucis : la plate-forme de blogging détenue par Google n’aime pas trop le X. Pour s’épargner une fermeture, beaucoup ont migré sur des sites comme Tumblr, DeviantArt et Hentai Foundry. Si la plupart de ces artistes semblent s’être lancés aux alentours de 2010, certains sont en activité depuis 2008 au moins. Ils ont commencé à s’échanger leurs créations bien avant l’apparition de SFM. Leur art, qu’ils ont baptisé 3DX, gravite souvent autour des imaginaires de l’heroic fantasy, de la science-fiction et du porno chic. Et si les chantres d’Overwatch ne jurent que par l’animation, les roublards de DAZ 3D lui préfèrent volontiers les formats de la bande-dessinée et du roman-photo. Ces formats sont plus propices au développement d’une histoire, un élément souvent considéré comme essentiel à un bon fap par la communauté 3DX. Ce souci pour ce que Cyprine appelle le “narratif” est si fort que certains artistes 3D confient le soin de leur prochain scénario à des auteurs érotiques.
Lali, l’héroïne-phare d’Erogenesis
Tout comme le milieu du porno Overwatch, la 3DX traditionnel a ses petites célébrités. Erogenesis, l’un des auteurs préférés de Cyprine, est connu pour les aventures rythmées et amusantes de son héroïne Lali. Fullytank, un artiste actif depuis la fin des années 2000, s’est fait un nom en popularisant le sous-genre du monster sex. Le studio 3DGSpot est célèbre pour ses animations. La communauté apprécie également les créateurs d’origine asiatique comme le Japonais Masat. En gros, il y en a pour tous les goûts.
Somme toute, les roublards de la 3DX à l’ancienne et la nouvelle garde du porno Overwatch ne sont pas si différents. Les deux écoles partagent un goût certain pour la pop culture, les personnages riches et le futanari. Pourtant, on pourrait être tenté de croire qu’elles se jalousent : après tout, vétérans paisibles et nouveaux venus tapageurs font rarement bon ménage. Il n’en est rien. Dans un article publié sur le site Affect 3D, l’une des références du milieu, le rédacteur shad salue l’émergence du porno Overwatch : à son sens, le mélange entre l’enthousiasme généré par le jeu de Blizzard, les bases posées par la communauté 3DX et la compétition entre créateurs garantit un avenir de grande qualité au porno simulé par ordinateur. Les polygones n’ont pas fini de vous faire fapper.
On ne peut pas dire que ça nous surprend. Mardi 13 septembre, les autorités russes ont obtenu le blocage des Pornhub et YouPorn sur leur territoire. C’est le Roskomnadzor, le service fédéral de supervision des communications, des technologies de l’information et des médias de masse, qui a fait savoir aux fournisseurs d’accès du pays que les deux tubes n’étaient plus les bienvenus sur leur réseau. Cet acte de censure est la conséquence de requêtes émises par les tribunaux de Vladivostok et de Voronej. Ce dernier a expliqué que les sites « violaient l’interdiction sur la diffusion de matériaux pornographiques » en vigueur en Russie.
.@roscomnadzor if we give you guys a Pornhub Premium account, will you un ban Pornhub in Russia?
— Pornhub ARIA (@Pornhub) 14 septembre 2016
Jeudi 15 septembre, un porte-parole du Roskomnadzor a indiqué à l’une des agences de presse de pays que les blocages pourraient être annulés si YouPorn et Pornhub consentaient à un « changement complet » de leurs catalogues. Jamais en retard sur les bonnes vannes, Pornhub a réagi en contactant l’agence gouvernementale sur Twitter pour lui demander si un abonnement premium pouvait l’aider à revoir sa décision. Pas vraiment blagueuse, celle-ci a répondu : « Désolé, nous ne sommes pas sur le marché et la démographie n’est pas un produit de consommation ». Au passage, elle a encouragé les internautes à « rencontrer quelqu’un dans la vraie vie ». Au moins, on sait ce qui a motivé l’interdiction.
Le logo du Roskomnadzor
Ce n’est pas la première fois que les autorités russes manifestent leur désamour du porn de manière aussi éclatante. En janvier dernier, le magazine en ligne indépendant des Pussy Riot, MediaZona, a révélé que la police du pays menait une campagne impitoyable contre les internautes qui diffusaient du porno sur le réseau social VKontakt. Au mois de septembre 2015, Pornhub et dix autres sites pour adultes avaient déjà été interdits pendant quelques semaines par le Roskomnadzor au motif qu’ils ne respectaient pas les lois russes sur la protection de l’enfance et la distribution de contenu pornographique.
J’admets que la première fois que je t’ai vu
J’ai tout de suite eu envie de sucer ta queue
J’admets que c’est moi qui ai tâté ton cul
Quand tu avais le dos tourné à ton lancement
J’admets que j’ai ensuite volé ton foulard
Et que je l’ai humé aux toilettes en me branlant
Circonstances atténuantes :
Mes amies n’arrêtaient pas de parler de toi
Elles qui admirent ton génie poétique
Et qui ne cessaient de vanter ta forte personnalité
Ta personnalité qui porte à gauche
Ta très très grosse personnalité
Comment une femme peut-elle résister à ça ?
Je suis donc allée, curieuse, garer mon cul
À la fucking Maison de la Culture de mes deux
Pour t’écouter déclamer nonchalamment
Tes strophes pétries d’immondices
Tes épouvantails à honnêtes citoyens
Quand tu as parlé de douches romaines
Je me suis mise à fondre
Comme le passage du Nord-Ouest
Et quand tu as parlé de Dirty Sanchez
Ça m’a frappé dans le ventre
Comme mes premières règles
Hélas, tu as femme, bungalow et enfants
Alors je ne peux partager avec toi
Mes propres vers orduriers
Alors je les écris juste pour moi
Pour les relire avec ta voix dans ma tête
Pour les relire en me roulant la bille
J’admets rêver de te prendre en Amazone
Quand je pense au rose de tes mamelons
Sous ta chemise Arrow immaculée
J’admets rêver de te lécher sous les couilles
– Est-ce que les épouses des poètes
Leur mangent la raie du cul?
J’avoue t’avoir suivie jusqu’à chez toi
Mais je te jure que je ne suis pas entrée
Sinon je me serais roulée dans ton linge sale
J’aurais frotté ton oreiller sur ma plotte
J’aurais enfoncé ta brosse à dents dans mon cul
Comme Boucle d’or chez les trois ours
Les coups de fil au milieu de la nuit
Les lamentations et le souffle oppressé
Ça j’avoue que c’est bel et bien moi
Mais je sais que je ne dérangeais pas ton sommeil
Tout occupé que tu étais sûrement
À taquiner ta muse, cette pouffiasse
C’était moi la culotte sur la poignée de porte
C’était moi les seins nus dans ton inbox
C’était moi le mot obscène sur le parebrise
C’était moi le «SALOPE» sur la photo de ta femme
Voilà tu le sais alors inutile d’en faire tout un plat
Pas besoin de demander une injonction interlocutoire
Réglons ceci comme des adultes raisonnables
Laisse-moi me faufiler derrière toi
Laisse-moi te secouer la trique
En blottissant mon nez dans ta nuque
Jusqu’à ce que tu craches ton joli foutre
Et quittons-nous ensuite en bons termes