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La Guerre des étoiles : la menace fantôme raconte que la force mystérieuse des Jedi provient des midichloriens, formes de vie microscopiques avec lesquelles nous vivons en symbiose. Science-fiction ou réalité ?
Il y a 21% d’oxygène dans l’atmosphère et 79% d’azote. Or cet azote est produit par des organismes vivants. Des bactéries comme Azotobacter ou Nitrosomas, notamment : celles que Lucas appelle des midichloriens. Sans elles nous ne pourrions pas vivre. Imaginons que les réactions métaboliques de ces bactéries soient perturbées par le réchauffement climatique, perturbant la délicate balance entre azote et oxygène… L’humanité disparaîtrait en quelques semaines. «S’il y avait trop d’oxygène, nous brûlerions tous (1), explique le sociologue et philosophe Bruno Latour, lors d’une table ronde (mai 2016) au Collège des Bernardins. S’il n’y en avait pas assez, nous suffoquerions. La balance des 21% d’oxygène est activement maintenue par des organismes vivants et cette activité de maintien des conditions de l’existence des êtres vivants a été modifiée assez profondément par une perturbation fabuleuse dont nous sommes les auteurs et dont nous ne savons pas du tout comment nous tirer.» Cette perturbation touche les êtres vivants «qui se trouvent sur le seul endroit de la terre que nous connaissons, dit-il, c’est-à-dire Gaïa, cette fine pellicule de vie dans laquelle nous résidons tous – nommé système Terre pour faire plus sérieux.»
Des bactéries bleues frétillent gaiement dans des bains d’acide
Dans un livre intitulé Face à Gaïa, publié en 2015 aux éditions La Découverte, Bruno Latour récapitule les grandes théories qui ont donné naissance à cette hypothèse très controversée, selon laquelle la Terre serait l’équivalent d’un système vivant. Cette hypothèse tire son nom d’une divinité grecque, Gaïa : la déesse-Terre. Elle naît vers le milieu des années 1960, lorsque le biologiste anglais James Lovelock est chargé par la NASA d’étudier les possibilités de l’existence de la vie sur la planète Mars. Jusque-là, on avait toujours pensé que la vie n’aurait jamais été possible sur terre si l’atmosphère n’avait été constituée à 79% d’azote et 21% d’oxygène. Or il s’avère que lorsque les premiers organismes vivants s’implantent sur terre, il n’y a pas d’oxygène sur notre planète. Pire encore : le taux de radioactivité est énorme, les océans sont des bains d’acide et la surface de la terre bombardée de météorites. Que se passe-t-il ? Au début (il y a 3,8 milliards d’années), tout va bien : les premiers êtres vivants sont des bactéries bleues anaérobies (vivant sans air) qui prolifèrent sans problème dans cet environnement extrême.
La «Grande Oxydation» : apocalypse empoisonnée
Mais ces bactéries, pour vivre, font de la photosynthèse, c’est-à-dire qu’elles produisent de l’oxygène… Un déchet toxique. Les déchets sont d’abord naturellement résorbés. Puis ils s’accumulent à petites doses. Au bout de 1,4 milliard d’années, les bactéries bleues ont tellement pollué l’atmosphère qu’elles finissent par en crever : trop d’oxygène ! Un véritable poison pour les milliards de milliards d’algues. Cette hécatombe – poétiquement baptisé «La Grande Oxydation» – ne marque pourtant pas la Fin du monde : elle favorise l’apparition d’autres formes de vie qui «transforment ce poison mortel en formidable accélérateur de leur métabolisme», dit Bruno Latour. Non seulement, ces formes de vie s’épanouissent grâce à l’oxygène, mais… et c’est là que commencent les controverses. En 1974, Lovelock s’associe à une éminente biologiste, Lynn Margulis, spécialisée dans la symbiose, pour signer un article sulfureux : ils y expliquent que la biosphère se comporterait, globalement, comme un être vivant avec ses propres régulations homéostasiques, s’adaptant pour garder un climat, des températures ou une hygrométrie compatibles avec l’existence de la vie. La Terre serait un organisme vivant capable de maintenir sa température corporelle.
La Terre : un être vivant ?
Ils appellent leur hypothèse : Gaïa. Le nom de la déesse grecque est suggéré par le voisin et ami de Lovelock, le célèbre poète William Golding (auteur de Sa Majesté des mouches). En 1979, Lovelock enfonce le clou avec un livre de vulgarisation (La Terre est un être vivant. L’hypothèse Gaïa) qui fait à la fois fureur et scandale. Le livre ressemble à un roman à suspense. Lovelock pose ainsi l’énigme : comment expliquer que la proportion d’oxygène n’ait pas changé sur la Terre et que la température terrestre se soit maintenue à des valeurs proches de l’actuelle, alors que l’intensité du rayonnement solaire a augmenté de 30 ou 40% dans l’intervalle ? Mettant au défi les géochimistes de justifier cette aberration, Lovelock déploie ses talents oratoires : «Prenez l’eau», dit-il. Elle aurait dû s’évaporer. Tout comme l’oxygène. Si la Terre n’est pas devenue une planète aride comme Mars, c’est uniquement grâce à la vie, démontre-t-il, déployant la fresque grandiose d’une planète entièrement régulée par l’action des micro-organismes associés aux algues qui participent à la formation des nuages, empêchent l’azote de se dissoudre dans l’océan et par contrecoup empêchent que le taux de sel dans l’océan augmente (ce qui ferait exploser les cellules des poissons)… Tout semble s’articuler de façon presque miraculeuse.
La vie symbiotique de la Terre
Trop. «Voilà désormais que l’incessante action des organismes parvient à mettre en mouvement l’air, l’eau, le sol et, de proche en proche, tout le climat, résume Bruno Latour. C’est à donner le vertige.» On savait déjà (par le géologue russe Vernadsky, vers 1927) qu’il existait une interdépendance entre la végétation et le climat. À l’échelle planétaire, ce sont les algues et le phytoplancton marin qui produisent le plus d’oxygène. On savait aussi que la biosphère est un système complexe, un réseau d’interdépendances entre les êtres vivants : les cellules dont nous sommes faits – comme tous les animaux et les plantes – sont le résultat de symbioses accomplies il y a quelque deux milliards d’années, fusions entre des bactéries qui autrefois étaient libres et qui maintenant font partie de nos cellules, capables d’utiliser l’oxygène pour produire l’énergie dont elles/nous avons besoin… Mais on ne savait pas que tout cela fonctionnait «comme pour» préserver un équilibre propice au maintien de la vie. Est-ce d’ailleurs si sûr ?
Gaïa va nous éliminer, comme un corps élimine des microbes ?
Il y a déjà eu cinq extinctions sur Terre, à commencer par la «Grande Oxydation». A priori, la Terre ne semble pas forcément si désireuse que cela de protéger la vie. La sixième Apocalypse semble d’ailleurs en bonne voie. Ce que les médias nomment la «crise écologique», Bruno Latour la rebaptise «mutation écologique» : «une crise serait passagère», se moque-t-il, or ce qui nous arrive… risque de ne pas passer. Nous sommes en train d’inaugurer une nouvelle époque des temps géologiques. Il y avait eu le Pléistocène, puis l’Holocène… En 2011 à Berne, un congrès dit que nous sommes désormais dans l’Anthropocène, c’est-à-dire qu’après «onze mille ans de relative stabilité entre deux glaciations [durant lesquelles] l’humanité, ou plus exactement les civilisations, ont pu se développer», notre holocauste arrive. «Tant qu’on restait dans l’Holocène, la Terre demeurait stable et à l’arrière-plan, indifférente à nos histoires. C’était, si l’on peut dire, business as usual. En revanche, si «l’Holocène est terminé», c’est la preuve qu’on est entré dans une période nouvelle d’instabilité : la Terre devient sensible à notre action», résume Bruno Latour dans son ouvrage Face à Gaïa.
L’humanité face à l’inconnu
Ainsi que le résume Christophe Bonneuil (qui signe l’article «Anthropocène» du magistral Dictionnaire de la pensée écologique, aux éditions PUF) : «Dans l’hypothèse du scénario «business as usual» du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de +4°C entre 1870 et 2100, la Terre n’aura jamais été aussi chaude depuis 15 millions d’années. Quant à l’extinction de la biodiversité, elle s’opère actuellement à un rythme inégalé depuis 65 millions d’années. Dit autrement, cela signifie que les sociétés humaines vont être confrontées en quelques décennies à des états et des transformations de leur habitat terrestre sortant de tout ce qu’elles avaient connu jusque-là depuis l’apparition du genre Homo il y a 2,5 millions d’années, rendant impossible toute préparation par des adaptations biologiques.» Traduction : on va tous crever. A moins que les gouvernements, de façon autoritaire, nous imposent des conditions de vie drastiquement réduites… Ce sera soit le règne de l’éco-totalitarisme, soit le retour à la barbarie (rapidement suivi de mort).
Welcome to the Anthropocène
Bruno Latour, avec son humour noir, y voit une chance : peu avant de disparaître l’humanité verra peut-être l’intérêt de repenser son rapport au monde. Aux «humains» – ceux qui se croient «au-dessus» de la nature – s’opposeront les «terriens» ou «terrestres» – ceux qui assumeront la diversité des mondes et des êtres. Il y aura probablement une guerre entre les humains et les terriens. Devenons Terriens avant qu’il soit trop tard, suggère-t-il. Mais sans y croire. Internet, les vacances à Bali, le chauffage de la maison, les tomates en hiver, la beauté des villes illuminées la nuit et ces jolies trainées que font les avions dans le ciel… Tout cela, y renoncer ? Seules des instances de pouvoir ultra-dures seraient capables de tout arrêter. Dans le Dictionnaire de la pensée écologique, Christophe Bonneuil se veut plus optimiste : l’Anthropocène, c’est l’occasion ou jamais de se demander «Comment refonder l’idéal d’émancipation et l’engagement politique quand s’évanouit le rêve de l’abondance matérielle». Comment ? Une réponse, en images, mercredi prochain.
A LIRE :
Face à Gaïa, de Bruno Latour, La Découverte, 2015.
Dictionnaire de la pensée écologique, sous la direction de Dominique Bourg et Alain Papaux, PUF, 2015.
NOTES
(1) Pour chaque accroissement de 1% du taux d’oxygène, les risques d’incendie de forêt en cas d’orage électrique s’accroîtraient de 70%. Des déflagrations monstrueuses auraient lieu à chaque éclair de foudre. La pluie ne pourrait plus éteindre aucun incendie.
CET ARTICLE EST L’AVANT-DERNIER D’UN DOSSIER portant sur les trois avancées majeures en matière de biologie depuis un demi-siècle : La révolution symbiotique «Femmes, vaches et lapins : même combat» / Le système immunitaire «Notre corps est-il humain ?» / L’hypothèse Gaia «Les midichloriens et l’hypothèse Gaïa» / Conclusion : «Ferez-vous l’amour quand tout s’arrêtera ?» (mercredi prochain)
La semaine dernière, on vous disait de nous suivre sur Snapchat mais on avait zappé un petit combo circulation alternée à Paris et à Lyon, posséder une plaque paire et débarquer en pleine Fête des Lumières. Un mauvais plan qui s’est terliné en frein à main sur l’autoroute du délire. On vous invite donc jeudi à nous suivre sur Snapchat (lefapclub) pour un second essai. Wink wink.
Bienvenue dans l’univers parallèle de Hadas Hingis. Ambiance nounours en guimauve pour un monde où vous pouvez exister comme un meuble utilisé pour le bon plaisir de ces dames. A mi-chemin entre un dessin animé avec des décors à la Pollux et l’univers kawai de My Cherry Crush, on est en plein dans le fantasme contigu. – Manon des Sources
Hadas Hinkis – Natalia, Lina Bembe, Sasha Krohn – Meanwhile In A Parallel Universe – Lust Cinema
Pour sa première « anal creampie », Maryjane Auryn n’a pas l’air de s’en remettre et ses yeux révulsés trahissent un plaisir certain. À moins qu’elle joue très bien la comédie, mais je n’ose y croire. Saviez-vous que les yeux étaient souvent bien plus excitants que le reste du corps ? En tout cas sur moi ils jouent un pouvoir incandescent. Sans regard, le fap n’est rien. – Gonzo
Maryjane Auryn – My First Anal Creampie – Pornhub Amateur
Je voulais vous montrer un extrait choisi du dernier court-métrage d’Erika Lust. C’est drôle et ça vaut le détour ! Amarna et Mickey se retrouvent à partager un AirB&B avec un couple disons… plutôt libéré. Après la coupette de champagne, les brochettes et les saucisses au barbuc façon naturiste, les esprits s’échauffent dans la piscine sous le soleil espagnol. En voilà de vrais souvenirs de vacances. – Manon des Sources
Amarna Miller, Owen Gray, Vex Ashley, Mickey Mod – Sweet But Psycho – Erika Lust
Layla Price n’est pas dans sa bulle filtrante mais dans une sorte de bulle-baignoire qui sert de receptacle à de nombreux fluides. Ce qui rend les parois plus glissantes qu’un savon de Marseille n’est autre qu’un mélange de salive, squirt et sperme. Un concept assez novateur de sloppy-bukkake qui m’a laissé autant perplexe que nauséeux tout en gardant une demi-molle bienveillante. – Gonzo
Layla Price et plein de gens – Pretty Sloppy 6 – Evil Angel
L’un des principaux attraits des eroge, c’est leur palette de couleurs. Vive ou pastel, sombre ou lumineuse, elle atteint des sommets d’harmonie dans certains titres. Le triptyque GOICE – pour “Greatest of interactive Cinematype entertainment – software”, rien que ça – du studio Tenshindo est un bel exemple de réussite dans le domaine, c’est presque trop beau pour fapper. « It’s called hentai, and it’s art », pas vrai ?
GOICE – Tenshindo
“It would compare to athletes: their job is very hard on their body. You are basically being a sexual athlete, so it’s not the easiest on your body. You’re doing all these crazy scenes and getting into weird positions. And also I think that in my personal opinion sometimes the stigma that can come with porn is too much for some girls to handle. Because it is not even the porn world that can really get to girls, it’s the bulls**t that girls can experience from the outside world because people think they have this idea of porn and that if you are a girl who does it then you must be a little bit weird or something. ”
Terribly cliche intro, but great interview with Skin Diamond, now known as Raylin Joy. “”
* I’m a porn star, and this is what it’s like after leaving the industry (Independent UK)
“TIME’s 1964 fears about the long-term psychological effects of sex in popular culture (“no one can really calculate the effect this exposure is having on individual lives and minds”) mirror today’s concerns about the impacts of internet pornography and Miley Cyrus videos. Its descriptions of “champagne parties for teenagers” and “padded brassieres for twelve-year-olds” could have been lifted from any number of contemporary articles on the sexualization of children.”
* What Every Generation Gets Wrong About Sex (TIME)
“The LGBTQ community has long luxuriated at the top of society’s dignity pyramid, raking in our systemic respect, employment opportunities, and general decency for as long as we’ve been recording history. But the jig is up thanks to a group called the Spiritual Science Research Foundation, who have deduced that as much as 85% of gay people are actually possessed by ghosts.”
* Welp, Gay People, The Party’s Over (The Awl)
“”One of the films in the collection is made for artists, from the 1940s, with a disclaimer in the beginning that, ‘if anyone supplies this without it being strictly for artists, they’re liable for prosecution.'” Others got around the censors by sticking to the rule of only being able to show bums and boobs in a “naturist” setting, or one that resembled a nudist camp. ”
* What I Learned About Sex from Watching a Load of Old Erotica (VICE)
“When as many as ten women accused one of porn’s leading megastars of sexual assault, the world took notice. … One year later, XBIZ and AVN, porn’s two biggest awards shows, have given James Deen and his company, James Deen Productions, a combined twenty award nominations—including the coveted “Male Performer of the Year,” one of the industry’s most desired honors. Many of his accusers saw this as business as usual for Deen, with the industry favoring star power over character, and refused to revisit the subject over a year later when contacted by The Daily Beast.”
* Porn May Have Forgiven James Deen, But His Accusers Are Still Suffering (Daily Beast)
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“It is a terribly British event, but it also provides a snarky satisfaction that transcends nationality. Because for anyone with the sneaking suspicion that the sexual act is better done or seen than artistically described – that its complex idiosyncrasy is one of the few things that lie outside the remit of the otherwise resourceful English language – the Bad Sex Awards hits its mark.”
* Bad Sex in Fiction Awards ceremony celebrates 24th year (Salon)
“While the British police have described sextortion as an “emerging new threat” and the new campaign is clearly aimed at raising awareness of the risks of online video sex among young straight men, the danger of being blackmailed over sexual identity has long been a clear and present one for the LGBTQ community. Indeed, sexual extortion formed the plot of the 1961 film, Victim, starring Dirk Bogarde.”
* U.K. Police Warn of Online ‘Sextortion’ Dangers (Daily Beast)
“Police will now re-examine the deaths of 58 other people from the drug GHB over the last few years. The question this raises is: What have they been missing? Throughout the reports of the trial one word recurred again and again: chemsex. Uttered in increasingly wide circles, the term refers to men having sex with each other while imbibing, inhaling, or injecting (“slamming”) three principal drugs: crystal methamphetamine (aka crystal, meth, Tina), GHB (aka G), and mephedrone.”
* Inside The Dark, Dangerous World Of Chemsex (BuzzFeed)
“Contrary to what, Googling around, you might assume, obscenity is not protected by the First Amendment. “There is a bone in my prick six inches long. I will ream out every wrinkle in your cunt.” Those sentences are from the opening pages of Henry Miller’s first novel, “Tropic of Cancer,” which was published in France in 1934. Are they obscene? It took thirty years, but American courts eventually decided that they are not, and therefore the book they appear in cannot be banned.”
* Banned Books and Blockbusters (New Yorker)
Warning, graphic. “FGM is not my shame, it is my story. I witnessed Christian religions declaring masturbation a sin, “some Christian leaders and doctors” recommending circumcision to prevent it, physicians carrying out the practice and our American culture first accepting this form of sexual abuse and then denying it ever occurred.”
* ‘FGM happened to me in white, midwest America’ (Guardian)
Main post photo via Heather Van Gaale ‘Destination unknown’ (Sticks and Stones Agency)
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Retirée du game depuis trois ans, on n’avait pas trop de nouvelles de Liza Del Sierra si ce n’est quelques posts sur sa page Facebook. Contre toute attente, elle fait ce soir son grand retour par la voie de la cam avec un show unique à minuit sur CamSoda. Quelques heures avant de « baisser sa culotte » sur la plateforme américaine, on est allé lui poser quelques questions en express pour en savoir plus sur ce retour et ses futurs projets.
C’était quoi ta vie ces 3 dernières années ? On a vu pas mal de fêtes, d’alcool et de tournois de beer pong. Tu confirmes cette belle bringue ?
Liza Del Sierra : Plus ou moins oui, j’ai enfin eu le temps de profiter de mes amis, de ma famille, mais aussi de continuer mes études, avec la vie étudiante que cela comporte… Comme devenir un peu plus instinctive et disponible pour traverser la France avec mes copines pour suivre les matchs de l’Euro ! Une vraie adolescente.
Tu signes ton grand retour en cam sur CamSoda ce samedi soir à minuit. On peut s’attendre à quoi de ta part après 3 ans de pause ? Pourquoi le choix de cette plateforme plutôt qu’une autre ?
Effectivement, un grand retour, après 3 ans sans baisser ma culotte ça va être chaud ! Et cette plateforme parce qu’il me l’ont demandé et qu’ils sont très proches de leurs modèles et de leur public. J’ai été entendue sur ce que je veux faire, c’était parfait.
Ça sera une soirée unique ou tu continueras après ?
Pour l’instant c’est une soirée unique.
Peux-tu nous parler de tes projets de réalisation ?
Je vais réaliser un film pour Canal + dans l’année en collaboration avec Colmax. J’ai vraiment hâte, j’ai changé, ma sexualité aussi, le business également. Ça va faire un bon mix.
Les tournages comme actrice c’est donc définitivement fini alors ?
Je ne peux rien vous dire.
Quelles relations entretiens-tu encore avec le milieu du porn français ?
Des relations amicales avec mes partenaires de toujours, Colmax, Chobix, Canal +, et avec certaines filles et quelques garçons, avec qui j’ai partagé plus qu’une scène, comme Anissa et Nikita, ou encore Manuel Ferrara et Phil Hollyday – c’est une amitié qui va au delà du boulot.
Retrouvez ce soir Liza Del Sierra de minuit à 1h (heure française) sur CamSoda.
À la suite de votre reportage du 4 décembre 2016, "Comprendre ces Québécoises qui portent le niqab", j'ai réalisé plus que jamais à quel point Radio-Canada a perdu son sens critique jusqu'à accepter de publier un reportage basée sur une étude commanditée par le Conseil canadien des femmes musulmanes.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeLe Hentaï est un terme Japonais désignant l’équivalent de la pornographie que l’on peut retrouver sous forme de mangas papiers et/ou sous forme de films d’animation. Dans cet article, je vais vous présenter de quoi comprendre la culture, l’histoire et le contenu du Hentaï. L’origine du terme Hentaï A l’origine, “Hentaï” signifie littéralement “perversion”, “anormalité” et même “métamorphose”…
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Joie ! Au hasard d’une recherche de jouet pouvant simuler une attaque de monstre-pieuvre (nous sommes plutôt fans de hentai à tentacules) nous avons découvert le 2X d’Adrien Lastic, un masseur à deux têtes chercheuses… Euh, vibrantes. Nous avons tout de suite craqué pour son look d’extraterrestre en mal d’amour.
Le fabricant espagnol propose une large gamme de jouets colorés, amusants et techniques avec de jolies courbes. Il y en a pour tous les goûts et les orifices. D’ailleurs, celles et ceux qui trouvent le 2X un peu trop aventureux avec sa longue tête texturée d’un côté et son chapelet de bonbons de l’autre pourront se rabattre sur son petit frère le duo, à la silhouette plus oblongue et douce. S’il déroge à la sacro-sainte règle des toys à butoir en utilisation anale, on peut sûrement rattraper le coup en tirant sur le cordon le reliant à l’autre extrémité.
En attendant de remplir notre liste de Noël avec le reste du catalogue, nous avons jeté un œil sur notre nouveau jouet. Moulé d’une pièce dans un silicone adapté aux jeux coquins, le 2X propose deux extrémités orientées respectivement vaginal et anal d’un diamètre max 3.2 cm, rien de violent. Avec une longueur de près de 59 cm, l’amical bicéphale s’adapte sans problème à plusieurs configurations et morphologies. Vendu de base avec un embout anal supplémentaire légèrement plus large, aussi pratique pour monter en gamme niveau diamètre que pour se partager la bête en toute hygiène. Il existe aussi, en option, 4 embouts (2 vaginaux et 2 anaux) qui s’enfilent par dessus les existants pour varier les plaisirs mais que nous n’avons pas essayés. Il est évidemment waterproof et doté d’une batterie intégrée rechargeable en USB, des caractéristiques classiques pour les vibromasseurs haut de gamme, ce qui devrait être bien pratique pour un full trip tentacules dans la baignoire.
Pour plus de variété
Premières impressionsMinize : Le paquet est arrivé, je l’attendais avec impatience. Les yeux pleins d’envies, j’ouvre le colis en hâte. Délivrance : le voici, mon précieux, mais… N’est-il pas un peu grand pour moi ? Le cordon ne sera-t-il pas trop court ? Questions que je ne garde pas en tête car sa douceur sous mes doigts et ses très belles formes me poussent à m’en servir au plus vite ! Dommage, il n’est pas chargé. (T_T) En attendant, des idées me viennent en tête, je rêve déjà d’un poulpe géant du fond des océans venu recharger ses batteries du bout de ses tentacules…
Oldchap : Bercé depuis l’adolescence par le hentai, avoir la même chose en vrai est particulièrement excitant. Avec un toy qui s’entortille autour de tes jambes, les écarte et pénètre alternativement par devant et par derrière. Mais bon soyons réalistes, je me fais un peu un film là. Plus simplement, rien que le fait d’avoir un lien entre les deux extrémités suffit à m’exciter, les deux différents embouts, superbes et très évocateurs, font démarrer mon esprit lubrique. Je les imagine déjà vibrer.
Darwin serait fier de cette évolution…
Des sensationsMinize : Malgré sa simplicité, un seul bouton, je trouve qu’il est compliqué de régler la mise en route et les différents modes, ou bien c’est moi qui ne suis pas très douée… Je tâtonne et je valide le premier mode qui me plaît. Allez, j’essaie : pas le temps d’y aller en « profondeur », dès l’amorce du contact sur ma peau, je me régale. De sentir résonner la vibration depuis l’entrejambe jusqu’à ma toison me procure une satisfaction immédiate, très rapide, très agréable. Frémir globalement est une nouveauté qui me plaît. Je suis plutôt superficielle comme fille, clitoridienne comme on dit. Prochaine étape : réussir à l’utiliser comme il se doit lorsque l’on est seule (c’est le mode d’emploi qui le dit) : par devant et par derrière…
Tellement de possibilités…
Le moment est venu, je m’installe et je palpite à souhait. Enfin je fais coup double ! Assaillie de toute part, je succombe aux attaques de cet animal très fantasmant. Malheureusement mon plaisir retombe vite à l’heure du repos et du rangement. Aïe, je n’aime pas du tout l’enlever. Ceci confirme que je ne suis pas du tout sodomie. Autant j’apprécie énormément la stimulation autour de ce passage arrière, autant je n’aime pas du tout entrer dedans. Tant pis, il fallait tester, je ferai autrement maintenant.
J’ai bien envie de l’essayer avec mon chéri. Tu viens jouer avec moi ? Je l’attends le jouet en main et il nous rejoint dans nos ébats amoureux. Tantôt le frisson résonne en nous, tantôt deux caresses battantes nous accompagnent, me font frémir et se diffusent sur lui pour son délice… Toute cette stimulation nous procure un plaisir inédit et profond !
Oldchap : C’est vrai que le fait que les deux bouts soient reliés par le cordon est particulièrement pratique pour la prise en main, bien plus que ce que je ne l’aurais pensé. Avoir les bouts qui vibrent à l’unisson est bien plus agréable pour moi aussi, j’ai toujours été perturbé avec des sextoys différents à cause du rythme désynchronisés. Une seule main suffit pour tenir les deux, ce qui laisse l’autre libre pour toute autre activité : caresses, stimulation, checker ses mails ou envoyer des photos aux copains.
Minize : Jouons encore, tu veux ? Et si cette pieuvre arrivait enfin ?! Voilà le scénario : alors que je me repose innocemment sur mon lit, une bête étrange et « tentaculesque » en profite pour pénétrer ma couche… Le premier bras du poulpe, le moins farouche, soulève ma couverture et dévoile mes jambes nues. Accompagné du deuxième, ils glissent sur ma peau et remontent vers mes cuisses jusqu’à ma culotte qui les bloque dans leur ascension. Pendant ce temps un troisième appendice prend un autre chemin et se pose sur ma joue endormie. Profitant d’une respiration, elle se faufile en pressant sur mes lèvres entrouvertes. Ma respiration se fait plus forte mais je ne suis pas encore consciente du danger. C’est au craquement du rempart de coton que je me réveille soudain. Les assauts répétés des deux comparses ont fini par percer une brèche. Au secours ! La pseudo pieuvre trouve refuge en moi, me serre les seins, me tape les cuisses, me contraint et me soumet : trop de doigts, trop de force, je ne peux résister, c’est trop bon. J’ADORE.
Vue d’artiste
ConclusionUn sextoy qui procure des bonnes sensations, c’est déjà bien alors quand, en plus, il devient à lui tout seul le support de vos fantasmes préférés, c’est carrément top. On s’attache vite à cette petite bête là, elle passe rapidement du statut de simple bout de silicone motorisé à celui de poké toy sexuel domestique. Le genre de compagnon qui vous fait la fête quand vous rentrez du travail et qui se faufile directement sous votre jupe ou pantalon pour montrer son bonheur de vous retrouver. Un jour peut-être ? La génétique progresse à grands pas.
Au niveau des quelques reproches que l’on peut lui faire, la télécommande n’est pas très esthétique et parait fragile, à voir à l’usage. L’autre petite chose est que les zones vibrantes sont un peu raides et rigides. Cela peut plaire à certaines mais avec une légère flexibilité, ce serait encore plus confortable à utiliser. Ces deux points ne suffisent heureusement pas à faire oublier le fait que c’est un bien bel objet. Et assez élégant pour être offert. En tout cas un outil génial car multi-fonctions, multi-fantasmes et ultra facile à nettoyer ! Il a gagné une place de choix dans notre ludothèque.
Le 2x d’Adrien Lastic est en vente sur notre boutique pour 98,90 € (sans les accessoires additionnels autour de 25 €)
Tout part à vau-l’eau ! Si Noël est une fête de famille, les loveshops en ligne ou pas proposent tous des coffrets et autres promos...
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Bansari – Katido
Nasita – Dream of Something
Tracy Lindsay – Sunny Delight
Kiky – Pool Party
Olivia – Double Orgasm
Nikita Bellucci, Sweet Cat – Retention
Alessandra Jane, Evelina Darling – Delectable
Nancy A. – Aquarium
Inga – Lick It
Colette – Orolita
Arian – Unshaven
Sivilla – Presenting Sivilla
Freya Von Doom – Pull and Stretch
Cherie DeVille – My Cherie Amour
Ruta – Strapped
Mercedes Carrera, Vanessa Veracruz – Cheer Squad Sleepovers
Anastasia Pierce, Alex Grey – MILF Exchange Club
Kandace Kayne, Brad Sterling – Late Night Advances
Karla Kush, Ryan D. – Love Blind
Adel Morel – Bed Play
Sapphira A. – Comme Un Garcon
Ira – Jump Into Winter!
Sakura – Kitten With a Whip
Ardelia A. – Tejado
Aislin – Kizee
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Malgré les nombreux efforts entrepris depuis la fin des années 1970 pour extraire le sexisme et les stéréotypes de sexe du système d'éducation québécois, l'école participe encore au maintien des inégalités de sexe. C'est ce qui ressort de l'avis L'égalité entre les sexes en milieu scolaire que lance le Conseil du statut de la femme.
- Éducation, histoire, philosophie, rechercheLa Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES) souligne, en ce 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes, les deux ans d'entrée en vigueur de la Loi sur la protection des collectivités et des victimes d'exploitation.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeAujourd’hui je vais parler du produit Brume Intime de YesForLov. Pour ceux qui ne suive pas souvent NouveauxPlaisir, vous ne connaissez peut être pas YesForLov qui est une marque Française de cosmétique orienté sexualité. Ils font des produits de très grande qualité allant de lubrifiants à des parfums comme la Brume Intime testée aujourd’hui. Voyons…
Cet article Test du parfum « Brume Intime » de YesForLov est apparu en premier sur NXPL.
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Thursday, Thursday, Thursday… is the FINAL deadline to submit to the #kinkyfilmfest. Get on it! https://t.co/rpJtwMxfZb #filmmakers pic.twitter.com/DGsxPWYocH
— CineKink (@CineKink) December 6, 2016
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
If you're in NYC, do go and visit @museumofsex's exhibition "Hardcore: A Century & a Half Of Obscene Imagery" https://t.co/KSau6xNolK pic.twitter.com/iAwS9ytScU
— Whores of Yore (@WhoresofYore) December 3, 2016
Main post image via Marina Novozhilova shows of her crazy wild side (C-Heads Magazine)
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Les lunettes-caméras Spectacles de Snapchat sont sur le marché depuis le milieu du mois de novembre dernier. Outre-Atlantique, ceux qui ont osé se prêter au jeu de leur stratégie de vente – elles ne sont disponibles que dans des distributeurs automatiques, les Snapbots – décrivent un accessoire amusant mais un peu gadget. Le patron de l’application, Evan Spiegel, avait prévenu le public : les Spectacles ne sont que des “jouets” à 130 dollars pièce. C’était sans compter sur les pornographes amateurs qui se sont empressés de prouver qu’elles pouvaient aussi être des « sextoys ».
Dans un article publié mardi 6 décembre par Mashable, la journaliste Kerry Flynn rencontre ces gens qui utilisent leurs Spectacles pour se filmer au lit. “C’est la première chose à laquelle j’ai pensé en faisant la queue” devant le Snapbot, explique une certaine Rachel. “Ca avait l’air facile, et mieux qu’un téléphone”, abonde Richard, un analyste financier. “Ca fait plus authentique. J’étais là, et “c’est ce que je vois”, et je me souviens de ce que je ressentais quand je regarde les vidéos.” La magie du POV amateur est puissante, c’est vrai.
Bien sûr, les Spectacles n’ont pas été conçues pour faire du X. Elles ne peuvent enregistrer que 30 secondes de vidéo au maximum et leur apparence jette parfois un froid sous les draps : “C’était une barrière en terme d’espace personnel, se souvient Rachel. Je ne me sentais pas aussi proche de la personne, parce qu’un de nous avait des lunettes de soleil.” Il y a aussi le problème de la vie privée. Les équipes de Snapchat peuvent-elles jeter un oeil sur vos clips perso ? Elles seules le savent. La plupart des personnes citées dans l’article de Mashable préfèrent donc la jouer prudente et suppriment leurs productions dès qu’elles ont été téléchargées sur leur téléphone.
Du côté des pornographes professionnels, les Spectacles font moins réfléchir les réalisateurs que les communicants. « Nous n’avons pas encore réussi à nous en procurer, regrette Jesse Adams, le CEO du studio de développement d’applications pour adulte MiKandi. Nous sommes très excités à l’idée d’explorer leurs possibilités, l’industrie est comme ça à chaque fois qu’un nouveau gadget sort. » Les gadgets à la mode, ça le connaît : en 2013, son entreprise a mis des Google Glass sur le nez de James Deen et Andy San Dimas le temps d’une scène. Les médias mainstream avait adoré, même le Business Insider s’était laissé tenter par l’histoire. MiKandi a sans doute dans l’idée de reproduire cette incursion pop grâce aux Spectacles.
Jusqu’à ce que les lunettes-caméras des géants de la tech permettent de tourner en ultra-haute définition, elles ne serviront qu’à ce genre de coup de pub.
Ce que nous appelons de façon abusive «notre» corps, nous l’occupons en compagnie d’autres êtres sans lesquels nous ne pourrions pas vivre. A quel titre revendiquer le droit de propriété ?
«Combien sommes-nous dans un corps humain ?» A l’article «Animal» de l’Encyclopédie du genre, le chercheur Flo Morin – sociologue à l’Université de Paris 8 – pose une question en apparence loufoque : sommes-nous seuls dans ce corps ? Pas vraiment. Bactéries, levures, champignons, virus… Les micro-organismes colonisent notre peau, pullulent dans nos yeux, prolifèrent dans notre vagin. «Leur nombre a de quoi donner le vertige, explique le physicien David Louapre sur son blog (Science étonnante). Nous leur fournissons chaleur et nourriture. Tant et si bien qu’à l’intérieur d’un corps humain, on dénombre environ 500 espèces de bactéries différentes [pour un total] de l’ordre de 100 000 milliards ! […] Sachez pour comparaison que votre corps est composé d’environ 10 000 milliards de cellules, soit 10 fois moins. Oui, vous lisez bien : il y a dans votre corps 10 fois plus de bactéries que de cellules de votre propre organisme.»
«Notre corps est fait à 90% de cellules qui ne nous appartiennent pas»
Insistant sur l’image de ce bouillon de particules qui à la fois parasitent et rendent possible notre activité vivante, David Louapre trouve une autre manière de le dire : «Puisque chaque bactérie est elle-même une unique cellule, notre corps est fait à 90% de cellules qui ne nous appartiennent pas ! Flippant, non ? Le chiffre a de quoi surprendre. Il s’explique par le fait que les bactéries sont en général beaucoup plus petites que les cellules de notre propre organisme. Il y en a donc une quantité énorme dans un volume restreint ; enfin sachez quand même que nous portons en moyenne 1 à 2 kilos de bactéries, pour la plupart localisées dans notre colon. Il semblerait d’ailleurs que le colon humain soit l’un des écosystèmes les plus denses que l’on connaisse.» Assimilant notre corps à un biotope (appelé microbiome), le chercheur ouvre les perspectives : ce que nous appelons «notre corps» n’est en réalité qu’un système d’échanges inter-espèces.
«99% des gènes de notre corps ne sont pas les nôtres»
Les échanges entre les d’êtres qui nous constituent sont chimiques, mécaniques mais aussi génétiques. David Louapre avance : «Puisque ces 100 000 milliards de bactéries proviennent de 500 espèces différentes, chaque espèce apporte son propre lot de gènes. Il a ainsi été calculé que si on compte en nombre de gènes, seul 1 gène sur 100 présents dans notre organisme provient de notre propre ADN, les 99% restants viennent de l’ADN des différentes espèces de bactéries qui nous habitent. A l’heure où l’on essaye d’expliquer une grande partie de notre identité par des facteurs génétiques, savoir que 99% des gènes de notre corps ne sont pas les nôtres a de quoi nous faire réfléchir sur cette notion d’identité. Nos bactéries sont une immense partie de ce qui nous définit biologiquement parlant !» On leur a même donné un nom : le microbiote. Notre microbiote «fait donc partie intégrante de notre identité biologique», conclue-t-il.
Faut-il avoir peur des microbes ?
Le microbiote s’appelait autrefois «les microbes». Giulia Enders leur consacre un chapitre passionnant dans son livre Le Charme discret de l’intestin. Sans ces «microbes», nous serions incapables de synthétiser les vitamines, ni d’assimiler les fibres. Quand les microbes se portent mal, nous devenons dépressifs ou suicidaires. 99% d’entre eux occupent notre gros intestin. C’est justement du gros intestin, que sort «95% de la serotonine (hormone du bien-être) que nous produisons nous-même», dit Giulia. Par ailleurs, c’est le microbiote intestinal qui produit 80% de nos défenses immunitaires. Si nous tombons malades, c’est que nos «microbes» meurent de faim. Ils s’entassent dans la dernière partie des intestins, là où la digestion est quasiment achevée. Raison pour laquelle il est si important, quand nous mangeons, de ne pas oublier nos microbes : il faut les nourrir, eux aussi. Avec des aliments difficiles à digérer : poireau, asperge, ail, oignon, endive, salsifis, topinambour, artichaut, seigle, avoine, amidon résistant (pommes de terre et riz refroidis après cuisson), banane. Ces aliments, qui arrivent encore intacts dans le gros intestin, sont appelés prébiotiques. Notre équilibre physique et psychique en dépend.
Les bactéries diabolisées : la faute à Pasteur
Dans la société occidentale moderne, «être humain» c’est être le contraire d’une bête : «l’expulsion de l’animal hors de l’humain», comme dit Flo Morin, conditionne notre vision de nous-même. Lorsque Pasteur met en lumière l’activité des bactéries, dès 1859, il démontre surtout leur rôle comme agents infectieux et contribue à la panique morale : ces êtres qu’il baptise des «germes» deviennent les assassins de l’ombre. Il faut les détruire. Dans un ouvrage malheureusement épuisé, Aux origines de la vie, le biologiste Tom Wakeford souligne le rôle néfaste joué par Pasteur(1) : «A la fin des années 1890, l’image d’une foule bactérienne répugnante fait tellement partie du langage quotidien qu’elle devient une métaphore courante chez les premiers correspondants de guerre britanniques.» Les ennemis sont toujours associés à des êtres grouillants, masse indistincte et copulatoire, populace ordurière vivant de fange et de promiscuité. Au cours de la Première Guerre mondiale, les Allemands sont nommés «germ-huns» (germains). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les juifs sont assimilés aux «parasites» et aux «bacilles» qui infectent un corps. «De nos jours encore, on évoque un encerclement si total d’une armée ennemie qu’aucun soldat n’en réchappe, par l’expression française inspirée de la guerre contre les bactéries : un cordon sanitaire.»
Nous formons «un assemblage biopolitique d’espèces multiples»
Il est temps d’en finir avec cette vision du monde, s’exclame Tom Wakeford. «Les microbes pathogènes sont l’exception et non la règle. […] Ce sont des acteurs essentiels de l’évolution qui œuvrent depuis la naissance de la terre, il y plus de 4 milliards d’années […]. Suggérer que les bactéries sont des êtres primitifs qui ont passé il y a longtemps le flambeau de l’évolution à des organismes de grande taille est une erreur». Pour Tom Wakeford rien de plus faux que la notion de Progrès «avançant inexorablement vers son sommet : l’humanité». Les bactéries sont bien plus innovantes, réactives et adaptatives que les humains. Elles «sont le fer de lance de l’évolution, dit-il. La compréhension même de ce que nous sommes s’éclaire quand nous nous plaçons dans cette nouvelle perspective». Notre existence, nos humeurs, nos affects dépendent des alliances intimes qui se nouent en nous, à travers nous, et des interactions entre ces mille espèces de microbes avec lesquels nous formons une symbiose. «Ces passagers clandestins», ainsi que les désignent Flo Morin, on ne peut pas dire qu’ils habitent nos corps mais plutôt qu’ils les constituent. Nous ferions bien d’apprendre à les connaître et comprendre leur sexualité car – qui sait – ce qu’ils font dans nos zones uro-génitales, les interstices de nos dents et nos boyaux va peut-être au-delà d’eux ?
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A LIRE : Encyclopédie du genre, dirigé par Juliette Rennes, La Découverte, 2016.
Mais qui a attrapé le bison de Higgs ?, de David Louapre, Flammarion, 2016.
Le charme discret de l’intestin, de Giulia Enders, Actes Sud, 2015.
Aux origines de la vie: Quand l’homme et le microbe s’apprivoisent, de Tom Wakeford, éditions De Boeck Supérieur, 2004.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES, portant sur les trois avancées majeures en matière de biologie depuis un demi-siècle : La révolution symbiotique «Femmes, vaches et lapins : même combat» / Le système immunitaire «Notre corps est-il humain ?» / L’hypothèse de Gaia (lundi prochain).
POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’INFLUENCE DU MICROBIOTE SUR NOTRE PERSONNALITE : «Problème de libido… ou de ventre ? »
Un vent de fraicheur souffle sur l’éducation sexuelle en Suisse. Intitulée Teen Spirit, cette nouvelle websérie parle aux ados avec leurs mots sur un ton pop et humoristique. Finis les cours de SVT où l’on ne vous explique toujours pas à quoi sert le clitoris ! Les secrets de la sexualité, de la séduction et tous leurs désagréments sont dévoilés sans détours. Sophie Sallin, la productrice, a accepté de répondre à nos questions sur cette noble entreprise. Avec un peu de chance, la France aura bientôt droit à sa version.
C’était comment les cours de SVT quand vous étiez au collège ?
Sophie Sallin : Etant née en 68, mes cours de SVT étaient encore très pudibonds, hétérocentrés, pas vraiment orientés infections sexuellement transmissibles, pas du tout orientés plaisir. Le message principal : contraception sinon punition.
Où en est l’éducation sexuelle en Suisse aujourd’hui ?
De gros progrès ont été faits, mais cela reste encore très moralisateur et, à entendre les jeunes, assez flippant et déconnecté de la réalité des ados qui voient tout partout. A Genève, ils viennent de supprimer, provisoirement disent-ils, les cours d’éducation sexuelle en faveur de sensibilisations au cyber-harcèlement et à l’info santé pour les migrants. Sinon, en Suisse allemande, la droite conservatrice a voulu supprimer les cours de SVT avant 9 ans, disant que c’est « l’affaire des parents », mais le Conseil national a refusé de faire voter son peuple sur cette question et a maintenu les cours.
D’où vient cette idée de faire une websérie sur la sexualité ?
Au tout début, la volonté de produire pour ce public auquel la production audiovisuelle suisse ne s’adresse jamais : les teenagers. J’ai voulu relever ce défi pour tenter de montrer que l’on peut leur offrir un produit audiovisuel d’attractif avec des talents « locaux ». Si l’on veut que les jeunes aiment notre télé, nos cinéastes, nos auteurs, il faut leur offrir une production attractive.
Ensuite, il y a mon intérêt personnel pour les questions de genre, les rapports entre les sexes, la sexualité mais aussi le constat que, dans notre société, être un être sexuel me semble beaucoup plus compliqué qu’il y a 20 ans, même si cela n’a jamais été simple. Je voulais aider les jeunes à décoder, à mettre en perspective les signaux contradictoires que leur envoie notre société prise entre porno chic et violence sexuelle ; une société où les diktats culturels et médiatiques incitent les femmes à être à la fois une salope et à ne surtout pas accepter d’être considérée comme une salope. Que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, cette injonction contradictoire a de quoi déstabiliser.
Et puis, le sexe occupant environ 80% du cerveau des ados, et pas uniquement celui des ados, je tenais le bon bout pour attirer leur attention.
Quel est votre rapport à la pornographie ?
N’ayant pas 15 ans, la pornographie a commencé pour moi avec la littérature, Bataille, Sade, Anaïs Nin, Hervé Guibert puis Catherine Millet, la peinture, des revues trouvées chez une amie plus âgée et puis le Journal du hard, sans décodeur ! La pornographie m’a toujours intriguée et, je pense, fascinée, comme la prostitution. Jeune femme, Ovidie m’a permis de poser un regard différent sur la pornographie.
Sans vouloir faire « précieuse ridicule », je dirais que philosophiquement, ontologiquement, la pornographie me fascine autant en ce qui concerne ses protagonistes que ceux qui la mettent en scène et que ceux qui la regardent. L’aspect performance corporelle, organique me fascine aussi énormément. Cinématographiquement, je prise les œuvres non-pornographiques qui flirtent avec ou thématisent la pornographie : parmi d’autres, Guiraudie, Bonello et Yann Gonzalez dont j’attends avec impatience le prochain film.
Le Pornographe, Bonello
Vous avez une vraie marque visuelle avec vos mélanges cartoon/monde réel. Quelle sont vos inspirations ?
Pour cette réponse, je cède la parole à Arthur Touchais, le réalisateur : « Grand fan de Space Jam depuis l’enfance, j’avais envie d’expérimenter le mélange cartoon/live action dans Teen Spirit pour créer un univers pop. »
Avez-vous des projets en parallèle ?
Après avoir travaillé de longues années dans l’univers de la production télé et ciné, je souhaite poursuivre la production audiovisuelle et cinématographique avec une spécialisation en réalité virtuelle. Avec le World VR Forum, que je viens de rejoindre, j’ai plusieurs projets en tête, dont celui de produire un film VR plus érotique que pornographique. Quoique, si le projet est bon… Encore une façon d’explorer un terrain relativement inconnu en Suisse.
Sinon, je souhaite vivement pouvoir continuer l’expérience Teen Spirit pour nous perfectionner. Gagner en rythme, en qualité de jeu, en efficacité narrative, et surtout développer l’interactivité. J’aimerais que les thèmes, les scénarios et les anecdotes viennent du public, j’aimerais que notre série soit utilisée dans les classes et les associations qui accompagnent les ados et puis, surtout, je souhaite pouvoir produire une saison 2 pour poursuivre notre mission : de l’info sexo pour ados sans culpabilisation, ni tabou mais avec sérieux dans le fond et humour dans la forme. Sponsors, producteurs, médias, on vous attend dans la Teen Spirit Family !
Une réalisatrice décide de tourner, là maintenant, tout de suite, un documentaire sur le lutinage – aussi appelé polyamorie, polyamour ou encore art des amours plurielles… Lutine est une comédie documentaire ou, plus exactement, une comédie et un documentaire. Jouant avec les émotions et les sentiments, brouillant les pistes entre réalité et fiction, son héroïne prend des risques dont elle ne mesure pas toujours les conséquences… Son couple y résistera-t-il ? Finira-t-elle son film ? Isabelle Broué, la réalisatrice de Lutine, nous en dit plus.
Dans votre film, il est question de définir une pratique et une éthique amoureuses, qu’on nomme communément « polyamour », mais votre film propose d’autres termes : « lutinage » et « polyamorie ». Pouvez-vous expliquer ces nuances ?
« Lutinage » est un mot créé par Françoise Simpère (1) à partir du verbe « lutiner » qui, en ancien français, signifie « charmer », « faire la cour », mais aussi en référence au monde secret des lutins, à la fois souterrain, ludique, coquin, et qui peut inquiéter les gens qui vivent en surface. Le vocable « polyamour » a été, à mon sens, mal adapté du mot originel « polyamory », créé aux États-Unis à la fin des années 90 : si les Américains avaient voulu parler d’amour au sens de « être amoureux », ils auraient créé « polylove ». C’est pourquoi je préfère franciser « polyamory » en « polyamorie ».
Est-ce parce que le terme « amour » est équivoque que la polyamorie est souvent mal comprise ?
C’est possible. Dans « polyamour », les gens entendent « amour » et pensent à « passion amoureuse », qui n’est qu’une des nombreuses formes que peut prendre l’amour. Or la polyamorie, ça n’est pas « vivre plusieurs amours », mais la possibilité de vivre simultanément plusieurs relations intimes – amoureuses ou non, sexuelles ou non – de manière consensuelle et éthique. Autrement dit, que toutes les personnes concernées soient au courant et d’accord, et s’engagent à prendre soin de leurs relations.
Mais dans la polyamorie, il y a souvent un couple primaire autour duquel gravitent en parallèle d’autres relations, non ? Il existe une hiérarchie des amours ?
Ce modèle, c’est une forme de polyamorie, qu’on appelle la polyamorie « hiérarchique ». En réalité, il y a autant de formes de polyamorie que de personnes, et même que de relations poly.
Quelles sont alors ces différentes formes de polyamour ?
Ce qui rassure le plus les gens, me semble-t-il, c’est cette polyamorie « hiérarchique », assez proche de ce que l’on appelle traditionnellement le couple libre, avec un couple « pivot », parfois des enfants : les fameuses amours nécessaires et contingentes de Sartre et Beauvoir. Mais il existe aussi la « triade », ou le « trouple » : des gens qui vivent une relation à trois dans laquelle chacun.e est en relation avec les deux autres. Ou les relations « en V » : une personne au centre, en relation avec deux autres. On parle de « polyfidélité » quand plusieurs personnes sont exclusives ensemble : comme un couple, mais à plus que deux. On peut être « solo-poly » : principalement célibataire, avec des relations multiples. On parle d’« anarchie relationnelle », quand un individu choisit d’être en relation avec plusieurs personnes, sans priorité de l’une ou l’autre.
Aussi, il me semble que ce que le grand public ne comprend pas, c’est ce qu’il y a en pratique derrière. Comment gérer ces différentes relations au niveau de la logistique et des affects ?
Évidemment, c’est là que cela devient difficile. La théorie, c’est bien beau, mais en pratique, quand vous êtes le soir chez vous et que la personne que vous aimez est en train de faire l’amour avec quelqu’un.e d’autre, ça peut être plus compliqué à gérer. On développe alors des outils de gestion des émotions, de communication positive et non violente. La plupart des poly ressentent de la jalousie : la seule différence, c’est qu’on ne vit pas ce sentiment comme une fatalité face à laquelle on ne peut rien faire, mais qu’au contraire, on le travaille. Il peut naître d’une peur de l’abandon, de la perte, d’un sentiment d’exclusion, ou bien de la comparaison. Il réveille des insécurités. On ne nie pas les ressentis désagréables : on accueille nos émotions comme des alliées qui nous aident à avancer. On cherche ensemble des solutions pour que chacun.e se sente en sécurité. Cela demande de la patience, du temps et de l’énergie.
Finalement, à part les scènes comiques où l’on ne sait plus si les comédien.ne.s jouent un personnage ou leur propre rôle, traduisant de ce fait la complexité de mettre en place les rôles tenus pour chaque partenaire dans ce système amoureux, votre film, me semble-t-il, met davantage en avant l’aspect positif de la polyamorie et peu les inconvénients pratiques, la complexité qu’elle engendre ?
Le point de départ du film était d’interroger des personnes qui ont choisi la polyamorie en conscience, qui la vivent bien et l’assument. Mon contrepoint est dans la comédie. D’un côté, l’aspect documentaire qui donne une vision positive, et de l’autre, la comédie qui met en avant les difficultés concrètes. La théorie dans le documentaire, et la pratique dans la comédie. Après, c’est vrai que le film n’entre pas dans le détail de la gestion au quotidien. Ce sera le sujet de mon prochain film !
En quoi cette philosophie de l’amour va-t-elle de pair avec le combat féministe ?
Pour moi, la polyamorie est intrinsèquement féministe. Car à la base même, chaque partenaire a les mêmes droits, quels que soient son âge, son sexe, ou son orientation sexuelle. C’est un combat « pour les femmes » et non pas « contre » les hommes. Nous sommes à mon sens, tou.te.s victimes du patriarcat, même si ce n’est bien sûr pas au même degré. Un de mes objectifs, c’est que le mot « féministe » soit inclus dans la définition même de la polyamorie.
On parle aussi d’ « altruisme », de « bienveillance » au sein de chaque relation. Ne trouvez-vous pas que ces notions sont paradoxales pour une théorie et une pratique amoureuses qui prônent l’individualité et la liberté totale de vivre ce qu’un individu a à vivre ?
C’est là qu’on entre dans la gestion pratique de la théorie : chaque être humain est libre fondamentalement. En revanche, on est aussi interdépendant.e.s. À la fois je suis libre et je revendique cette liberté, et en même temps, je suis en relation avec quelqu’un qui éprouve pour moi des sentiments, que je partage, et envers lequel j’ai des engagements. Mes actes ne sont pas neutres et peuvent réveiller chez l’autre des insécurités. D’un autre côté, mes insécurités peuvent aussi empiéter sur son espace de liberté. On est au croisement du respect de la liberté de l’un.e, et du devoir de tenir compte des insécurités et des peurs de l’autre.
Donc finalement au croisement, on trouve le dialogue, non ?
Oui, la communication positive, non violente, l’accueil des émotions.
Françoise Simpère définit le lutinage comme « l’art des amours plurielles ». Faut-il entendre ce mot comme un « artifice », un « artisanat », quelque chose qu’on s’efforce de modeler et donc parfois avec difficulté, ou comme une pratique « poétique » et libératrice ?
Pour moi, « art » s’entend au sens d’ « artisanat ». La polyamorie est un art qui se travaille, un apprentissage. On peut apprendre à mieux vivre ses amours. Quant à une pratique « libératrice », ça m’embêterait que les gens pensent que l’idée est de les convaincre que c’est « mieux ». Ce n’est pas un mode de vie adapté à tout le monde : pour certain.e.s personnes, ce sera naturel et évident, pour d’autres, plus difficile. Mon désir avec ce film, au-delà bien sûr de faire passer aux spectateurs un agréable moment de cinéma, est qu’ils découvrent que c’est possible, qu’on peut vivre en polyamorie, et que, si on le souhaite, on peut apprendre à gérer ses émotions et ses insécurités. On peut entendre « l’art des amours plurielles » comme un « art de vivre ».
Mais le mot « art » inclut les notions de beauté, d’esthétique, non ? Quand Kierkegaard définit le libertinage, il parle d’amour « esthétique » par exemple… Et puis, c’est prodigieux de parvenir à orchestrer toutes ces relations, il y a quelque chose de l’ordre de l’œuvre d’art, non ?
Ce qui me gêne dans cette conception, ce sont les mots « œuvre d’art » et « parvenir ». Parce que ce que nous apprennent les amours plurielles, c’est de vivre au présent, de ne pas faire de projections sur l’avenir. J’ai un engagement au jour le jour… de fidélité, au sens de « fiabilité », de sincérité, de faire attention à l’autre, à la relation. J’avance pas à pas, au temps présent. Chacun.e de nous est créateur ou créatrice de sa propre vie : on se pose la question de savoir quel genre de relations on a envie d’avoir et quelles sont celles qui nous conviennent à nous, indépendamment de modèles pré-établis. On invente de nouvelles façons de vivre nos relations amoureuses.
Lutine
Projection à 20h, précédée d’un « apéro poly » de 18h à 20h et suivie d’une discussion avec la réalisatrice, Isabelle Broué, mercredi 15 décembre à 19h à La Méduze, 26 rue Sergent Blandan-Lyon 1
3€ (+ adhésion 2€)
www.lutinelefilm.com
(1) Françoise Simpère, théoricienne de la polyamorie, a publié Aimer plusieurs hommes (aux éditions de La Martinière) en 2002 et Guide des amours plurielles (aux éditions Pocket) en 2009, deux ouvrages malheureusement épuisés.
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Pour les personnels de l'action sociale et éducative, notre délégation de la Sarthe propose une journée de formation en décembre et en janvier sur le thème des réseaux sociaux. Omniprésents dans la vie de nos jeunes, comment aider ces derniers à les apprivoiser et à les utiliser sans risques ?
Infos pratiquesLa journée de formation aura lieu à deux reprises, le 14 novembre et le 6 décembre 2016, de 9h30 à 16h30 à Espace Gisèle Halimi, 30 avenue Félix Géneslay au Mans.
Notez bien dans le bulletin d'inscription quelle date vous choisissez !
La participation est gratuite mais l'inscription obligatoire car le nombre de places est limité. Téléchargez le bulletin d'inscription et renvoyez-le par mail ou courrier (adresses précisées dans le bulletin).
Cette formation est mise en place par la délégation de la Sarthe du Mouvement du Nid, avec le soutien financier de l'Agence Régionale de Santé. Elle contribue à la formation des acteurs sociaux dans le cadre de la prévention auprès du jeune public (professionnelLEs de l'action sociale, éducative, de santé, enseignantEs, militantEs associatifs...)
IntentionTrès utilisés par les jeunes générations, les réseaux sociaux permettent une communication immédiate entre les utilisateurs. L'enjeu de ce web social, c'est d'être vu et apprécié, d'avoir beaucoup d'amis. Mais certains internautes profitent de la confusion entre espace privé et espace public pour dépasser les limites, s'introduire dans la vie d'autrui voire devenir de véritables persécuteurs....
Loin d'être un terrain virtuel, Internet peut mettre en danger l'utilisateur, d'autant que la responsabilité des auteurs n'est pas engagée. Quels risques encourent les adolescents qui usent et abusent de ces outils interactifs ?
En quoi favorisent-ils des risques prostitutionnels ?
Réseaux sociaux, nouer des liens sans risques
Journée animée par Christine Laouénan, journaliste, écrivaine, formatrice et par le Mouvement du Nid.
A/ RESEAUX SOCIAUX ET ADOLESCENTS
B/ ILLUSIONS
C/ RISQUES
D/ PROTECTION DES UTILISATEURS
E/ POUR UNE MEILLEURE MAÎTRISE DES RÉSEAUX
Comment sensibiliser les adolescentEs ?
Les tétons sont des zones très érogènes, que ce soit pour les femmes mais aussi évidemment pour les hommes. Aujourd’hui, je vais vous parler des pompes à tétons « Nothing But Sensation » de la marque Fifty Shades of Grey, qui sont des petites pompes à tétons toutes en silicone. Un bonne idée pour s’amuser à rendre les tétons…
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Petite fenêtre entre l’obscurité et le vice, le glory-hole n’aurait pu être qu’une coquetterie porno issue des pratiques sexuelles des lieux interlopes – il n’en est rien. Il renferme dans son absurde simplicité un caractère extrêmement troublant. Ce tag-trou mystérieux qui aspire les fappeurs à la recherche de plaisirs enivrants méritait bien qu’on y jette un coup d’oeil indiscret afin d’en extraire la divine substance.
Regarder par le trou de la serrureUne enquête sur la quête du tag parfait
Pendant un temps beaucoup trop long, je suis passé devant avec mépris. Je ne voyais pas l’intérêt de voir des acteurs glisser leur bite dans un trou pour découvrir des actrices débutantes – si ce n’est de satisfaire leur plaisir personnel et leur gland anonyme.
C’est GrosMikko, le premier qui m’a alerté sur l’essence hypnotique de cette niche qui semblait lui donner des plaisirs rares et insoupçonnés. Mais j’ai pris à l’époque cette information pour une de ses obsessions personnelles et j’ai repris mon chemin dans la forêt touffue des tags.
Puis un soir que j’étais à tenter un nouvelle fois de percer à travers ma cornue la recette du tag parfait, je me suis retrouvé face à Krissy Lynn en train de se toucher devant ce trou glorieux tant ignoré. Ma première réaction fut de jouir comme si le ciel m’envoyait un signe ; ma seconde de comprendre pourquoi l’odieux contre-plaqué troué m’avait tout à coup cloué au sol. Etait-ce l’aura démoniaque de Krissy Lynn qui traversait les murs ou bien cet anonymat crado qui m’envoûtait ? Pas de réponse, si ce n’est ce puissant orgasme ancré dans ma mémoire et une nouvelle énigme à résoudre.
Tout le vice part d’ici, tu contestes ? Prépare ton testament gars.
Je pris alors la vidéo entre quatre yeux et commençais un long travaille d’analyse la bite à la main. Je décortiquais chaque seconde, j’analysais chaque pour tenter d’en comprendre le sens : c’était elle ou le trou, lui ou moi. Les jours suivants, j’entrepris d’élargir mon champs de recherche à d’autres vidéos similaires tournées par le studio dit du “pet de fouffe” : Dogfart.
Abbey Rain, Valentina Nappi, Yasmine de Leon… Les actrices du studio défilaient devant mes yeux et me procuraient tout autant de plaisir que Krissy. L’hypothèse qu’elle était l’unique responsable de mon trouble s’écartait alors doucement, c’était bien cette pièce qui enfermait un procédé magnétique. En allant encore plus dans mes faps, je découvris alors avec étonnement que les autres glory-hole me laissaient souvent très indifférent. Une troisième hypothèse faisait ainsi son apparition : c’était bien le réseau Dogfart le responsable de ce trop plein de perversion.
Les délires poisseux de DogfartAvoir mal aux yeux depuis 1998
Il est vrai que la découverte très tardive du studio chez moi coïncidait aussi avec celle du glory-hole. Le studio qui cultive un interracial décomplexé, très loin du raffinement parfois clinique d’un Blacked, avait eu du mal à se frayer un chemin dans mon historique jusqu’ici – tout comme Krissy Lynn d’ailleurs. J’avais longtemps écarté tout ce qui pouvait ressembler à une production gonzo cheap, peut-être pas snobisme et sans doute parce que j’avais une mauvaise image du concept Black on Blondes.
Mais un bon porno ne s’embête pas de considérations marketing et raciales, il se doit avant tout de posséder une atmosphère et une odeur capiteuse. Difficile à comprendre ou à interpréter pour le non-initié, même pour celui qui a roulé sa bosse sur les tubes, le caractère délicieusement sale d’un porn ne peut malheureusement être résumé en tag. On doit vous initier à sa saveur comme on vous amène pour la première fois dans un lieu interdit.
Personne ne m’avait jamais pris par la main pour m’expliquer Dogfart, Krissy ou le glory-hole. C’est sans doute la principale raison de mon ignorance, en plus de mon rejet primaire dû à une exploitation de cette niche, qu’il faut l’avouer, ne fait pas de place à la finesse.
Les secrets du glory-holeJezabel Vessir nous présente son étonnement
Mon tag parfait devenait alors cette odeur enivrante, dénominateur commun de bien des faps. Toutes ces actrices et ces tags auxquels je me raccrochais depuis mon adolescence avaient l’odeur tenace du sexe sur les doigts qu’on porte à son nez dans un plaisir coupable. J’avais identifié depuis la perversion et la transgression, voilà qu’il se révélait maintenant à moi à travers mes narines. La vie pornographique est dense et riche, vous le savez bien, bien plus que les analyses à l’emporte pièce de ceux qui ne voient ce sujet qu’à travers leurs yeux, sans questionner leur corps et leur coeur. On peut après 17 ans de masturbation devant son écran tout redécouvrir du jour au lendemain.
Le glory-hole chez Dogfart possède dans sa simplicité déconcertante cette odeur particulière et fascinante que j’arrive difficilement à expliquer avec des mots. Quand je regarde ces vidéos, je ne m’imagine pas être de l’autre côté du trou, à aimer dans l’ombre. Je suis réellement le spectateur d’un gonzo dont l’unique décor est un panneau de contreplaqué trouvé chez Leroy Merlin. C’est brut et minimaliste et pourtant ça marche. Je prends un pied incroyable à regarder ces actrices commencer une scène solo, à se chauffer pour découvrir en feignant la surprise une bite noire ou blanche, généralement monstrueuse, à travers ce trou ridicule.
On essaye d’être SFW pour vous, donc voici un lego-hole
Quand elles commencent leur travail technique expert, je reste toujours du côté spectateur, je ne bouge jamais mentalement mon curseur pour m’identifier. Je contemple la beauté crade d’un porno réduit à une teub-accessoire et une actrice qui passe « par hasard » dans l’arrière boutique d’un sexshop. Ces scènes répétées à l’infini ne me lassent pas non plus, tout comme l’odeur de mes doigts continuera à m’enivrer jusqu’à ma mort. Ce n’est ni une façon pour moi de découvrir une actrice, ni une manière d’explorer la fellation, c’est exporter l’atmosphère poisseuse d’un vrai glory-hole en y ajoutant une dimension masturbatoire inédite sans prendre le moindre risque social et personnel.
Il y aurait beaucoup à dire sur l’atmosphère Dogfart et ses glory-hole, sur leur nonchalance et la manière dont ils ont réussi à transformer une niche raciale en pépite universelle. On pourrait citer leurs gang bang, leurs plans cuckolding, on pourrait s’étendre mille ans et dériver sur des tonnes de pages web leur complexe chimie. On pourrait… Mais on peut tout aussi choisir de se laisser guider par son instinct et de se masturber sans vraiment comprendre ce qu’il se trame dans notre tête. On peut se contenter prendre le porno comme il vient : une matière crue aux pouvoirs mystérieux dont le glory-hole n’en est que le symptôme.
Gloire à lui.
Malgré tout ce qui divise les sociétés, nous avons en commun que la violence des hommes envers les femmes est normalisée, tolérée et dissimulée alors qu'elle est omniprésente. Comment une perspective féministe de la violence infligée par les hommes aux femmes peut-elle négliger certaines femmes lorsque la misogynie patriarcale, la sexualisation violente et la chosification jouent un rôle aussi clair dans leurs meurtres ? La prévalence de la violence envers des partenaires intimes (VEPI) est inégale à l'échelle mondiale.
- Polytechnique, 6 décembre 1989La pornographie est complètement illégale en Chine. En produire, en distribuer, en acheter peut vous faire atterrir en prison, parfois pour le restant de vos jours. Les autorités sont prêtes à tout pour empêcher le peuple de fapper, quitte à friser le ridicule : les streamers ont interdiction de manger des bananes, les articles qui parlent de relations intimes disparaissent régulièrement du web. Ce zèle pudibond a des conséquences graves, écrit l’éditorialiste Yi Heng dans le magazine en ligne sur la Chine moderne Sixth Tone : à cause de lui, le sexe est devenu synonyme de pornographie dans l’esprit des Chinois. Comme elle, il est désormais tabou.
Ce rapprochement est d’autant plus problématique qu’il existe un décalage entre les hommes et les femmes chinoises au sujet du X, écrit Yi Heng : les premiers “ont eu l’occasion de regarder ou partager du contenu pornographique avec leur amis pendant leurs études supérieures”, les secondes “se demandent toujours comment mettre la mains sur du porno”. Ce déséquilibre entre en résonance avec une perception romantique du sexe ; en Chine, les relations charnelles sont synonymes d’engagement et le manque d’expérience est un signe de pureté.
Jingjing et Chacha, les mascottes de la censure du web chinois
Bilan : les hommes s’accrochent à leur virginité, même s’ils ont une relation amoureuse. Leur vie sexuelle repose sur le porno qu’ils parviennent à préserver sur leur disque dur. Comme le tabou général les empêche de comprendre que le X n’est qu’une fiction, leur entrée dans la vie sexuelle à deux est parfois difficile. “Elle est trop silencieuse”, “Elle n’a pas d’orgasme”, “Elle ne squirte pas”… Yi Heng, qui est également conseillère pour couples, affirme avoir reçu beaucoup de clients qui se plaignaient de ce genre de problèmes.
De leur côté, les femmes ne sont pas familières avec la manière dont l’expression sexuelle est représentée dans les films pornographiques. Pendant que l’omerta sur le sexe les garde à distance de tout exemple ou explication, les vieilles idées sur l’ingénuité au lit les poussent à percevoir les attentes de leurs conjoints familiers du X comme dégradantes. Difficile de se comprendre quand le gouvernement, les tabous, les inégalités et les traditions pèsent sur le sujet de l’embrouille.
Pour tester la censure du web chinois grâce à Firefox, clique sur l’image
Comment progresser ? Yi Heng a confiance : à l’en croire, la culture chinoise se développe dans le sens d’une plus grande liberté. “Je pense que l’attitude des gens vis-à-vis de la pornographie et de l’expression sexuelle grandiront avec elle pour devenir plus ouverte, tolérante et libérale”, explique-t-elle en conclusion de son article. Quelque chose nous dit qu’il serait plus rapide et efficace de ne plus jeter les pornographes en prison et de se détendre un peu sur la censure. Une bonne conversation vaut mieux qu’un tabou qui pourrit.
Le secteur de la cam est en plein boom et n’a jamais été aussi proche du réel. En s’associant avec la marque de sextoys Kiiroo, CamSoda fait sa petite révolution. Le site vient en effet de mettre en ligne sa nouvelle plateforme : Blowcast. Dédié à la fellation connectée, le projet tente de briser l’encombrant mur numérique.
Une fellation virtuelle aux sensations bien réelles, c’est désormais possible. Pour cela, rien de plus simple, il suffit de créer la connexion entre deux appareils qu’on avait testé l’année dernière : le Pearl et l’Onyx, deux sextoys qui s’adressent respectivement aux femmes et aux hommes.
Le processus est simple. Afin de délivrer un petit délice buccal, le modèle devra pré-enregistrer une fellation faite sur le Pearl. Les capteurs disposés tout au long du sextoy seront codés et transférés sous forme de fichier. Ainsi, la personne voulant profiter d’une petite gâterie pourra télécharger le fichier sur Blowcast. L’Onyx, à la fois lecteur du fichier et sextoy, se mettra automatiquement à reproduire les mouvements buccaux.
Véritable « iTunes de la fellation », Blowcast compte 50 fichiers et vidéo de modèles simulant une fellation sur le sextoy. Le catalogue sera bien sûr évolutif et s’alimentera au fur et à mesure des appréciations et commentaires. C’est pourquoi Camsoda offre une période de 30 jours en illimité pour toutes les personnes qui achètent un Onyx. Après ce délai, chaque fichier-fellation sera vendu 1€. Cheap price pour un sextoy qui coûte à lui seul 250$, tout de même.
Le futur semble donc bel et bien présent. La cam devient plus que jamais un service connecté, toujours plus proche des consommateurs et de leur plaisir. En offrant une expérience à la fois inédite et immersive, Camsoda continue d’innover pour séduire de nouveaux clients. Il ne reste plus qu’à tester l’efficacité du produit qui, visiblement, n’emballe pas tout le monde…
Salut, moi c’est Gonzo. Comme chaque année, on vous fait un petit guide essentiel des sextoys et produits à retrouver sur notre boutique (mais aussi ailleurs). L’année dernière, j’avais partagé ma place avec Carmina, cette année je me la joue solo pour parler uniquement de plaisir masculin. On va parler sans complexe de lubrifiant, de teub, de masturbateur, de plaisir anal, de pegging car le sexe est une fête où vous êtes tous conviés. Pour celles (et ceux) qui trouveraient cette petite liste beaucoup trop testotéronée, je les invite à patienter quelques jours, Carmina est actuellement en train de préparer la sienne.
Les lubrifiants Lubrix pour glisserPose ton lub sur la table !
Le choix d’un lubrifiant est parfois aussi compliqué que de savoir quoi se mettre avant de sortir en soirée. A priori, tous font le job, mais en y regardant de plus près, les choses se compliquent. Eau ? Silicone ? Parfumé ? Marque rigolote ? Marque connue ? Marque pas connue ? Balayez d’un grand revers de main tout ce marketing et optez pour les gels Lubrix (à base d’eau, de silicone et même spécial fist). Ils ne sont pas chers, leur design rappelle la vaseline médicale et ils sont recommandés par Jacques Waynberg, pionnier de la sexologie française. Que pourrait-on réclamer de plus pour lubrifier vos organes ? Qu’on vous prenne par la main pour vous aider ? Si c’est gentiment demandé, ça peut s’arranger…
Lubrifiant Lubrix : 6,95 € (50 ml à base d’eau)/ 11,90 € (200ml à base d’eau) / 6,90 € (50 ml spécial anal)
Les harnais pour le peggingJ’ai mis le plus beau pour vous donner envie d’avoir envie
Pour se faire prendre, deux grandes solutions s’offrent à vous : avoir un pénis ou un gode-ceinture. Pour la première idée, vous n’avez pas besoin de nous. Pour la seconde, il serait de bon ton de suivre nos conseils avisés en matière de pegging. Préférez aux godes-ceintures deux en un, un bon gros harnais joli et efficace. Premièrement, il vous permettra de choisir la taille et la forme adéquate du toy que vous voulez insérer (les harnais sont compatibles avec toutes les marques de gode à butoir), deuxièmement c’est élégant (tout dépend de votre budget), troisièmement il évitera de glisser et de tomber. Le harnais, un ami pour la vie.
Harnais : 52,95 €, 96,90€ ou 214,90 € selon votre budget et vos goûts.
Les masturbateurs pour votre teub« Vous en avez pas marre de parler toujours du même ??? » <— NON
Pour la dixième année consécutive, le Fleshlight Stamina STU est élu meilleur masturbateur du monde. Qui peut oser se lever et nier cette réalité ? Qui peut prétendre qu’il n’est pas un best seller ? QUI ? En plus d’être d’une efficacité redoutable et de n’être attaché à aucun nom d’actrice, il ne coûte que 59,95 €, je sais pas ce que vous attendez.
Mais si vous avez envie de tester de nouvelles sensations, sachez que Tenga a sorti cette année une nouvelle série de ses fameux masturbateurs Air Tech, compatibles avec le Vacuum Controller et disponibles en plusieurs tailles (la version de base étant un peu limite pour les gros engins, préférez celle-ci). Je n’ai pas encore testé mais n’hésitez pas à me faire des retours. Sinon vous pouvez toujours tenter l’aventure de la fellation robotisée avec l’Autoblow du zinzin Brian Sloan, c’est très gros et cher, mais c’est une porte vers le futur.
Enfin, si vous êtes nostalgique de Stoya, vous pouvez aussi vous offrir son cul pour 69,95€, enfin du moins sa réplique. Dit comme ça, ça sonne un peu beauf mais c’est une bonne alternative au Stamina.
Le Nexus Excel pour votre bouleVoici la clé pour ouvrir la porte de l’orgasme infini
La révolution anale est en marche. Dans l’intimité des chambres et des relations, le plaisir anal chez l’homme n’a pas attendu l’année 2016 pour se répandre mais il reste malheureusement encore tabou en société. Pourtant, la nature a offert aux hommes une incroyable prostate, un organe qui n’est pas seulement utile pour sécréter le liquide séminal mais aussi pour prendre un plaisir monstrueux. Certains diront que c’est dommage qu’elle se soit logée dans le boule, d’autres diront que c’est fait exprès pour arrêter de croire que le plaisir anal changera votre orientation sexuelle (et oui, on entend encore ça…). A vous de voir.
Pour découvrir les contrées mystérieuses et fascinantes de l’orgasme prostatique, vous pouvez opter pour un butt plug et faire votre affaire seul ou accompagné ou bien vous la jouer en solo avec un masseur prostatique. Ces derniers, comme le Nexus Excel – que je vous recommande personnellement – est un robuste compagnon des plaisirs solitaires. Ni trop gros, ni trop petit (bien qu’il soit plutôt « large » pour ce genre de toy), il saura vous guider sans pression vers ce fameux point P (pas le magasin de matériaux de construction). Pour vous donner une idée de ce que peut donner un orgasme de ce côté de votre corps, imaginez une bombe H dans votre cerveau qui exploserait au ralenti. Pas mal ? Oui.
Nexus Excel : version standard 59,90 €
Le Cockring Power pour sublimer le toutSublimons nos érections
Le cockring est un petit accessoire qui se positionne au niveau du scrotum et vous bloque gentiment la circulation (sans que votre teub devienne bleue et tombe non plus). Le résultat est quasi immédiat, votre engin gonflé à bloc montre ses plus belles veines. Vous avez une érection valeureuse et une sensibilité accrue. Le moment malin pour y mettre du lub, enfiler votre Nexus et vous engouffrer dans un Fleshlight Stamina STU. Je vous donne pas plus de 3 minutes pour exploser en plein vol puis aller taper une sieste bien méritée le crâne massé par la tendre endorphine.
Les toys de Malesation sont de fabrication allemande et d’une grande qualité. Celui-ci, particulièrement large, devrait satisfaire les fappeurs exigeants. Ceux qui préfèrent les tailles plus modestes pourront se rabattre sur l’autre version “perlée” qui “sublime l’érection”. Pour moins de 10 balles, c’est quand même incroyable ce qu’on peut faire.
Cockrings : version large 4,5cm à 10,90 € ou en version perlée par deux et plus fins pour 8,94 €
Le tee-shirt du FAP pour briller en sociétéPour 25 euros, soyez élégants pendant le repas de Noël. Profitez-en pour lancer un débat sur le porno en ligne, ça devrait certainement mettre de l’ambiance entre la dinde et la bûche au chocolat.
Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans cette liste, continuez à explorer notre sélection 2016 sur notre boutique.
Chaque fois qu’une culture associe le sexe dit «faible» à du bétail «stupide» certaines femmes réagissent par la solidarité : elles militent pour les droits des animaux… Au XIXe siècle, une des ancêtres de l'éco-féminisme dessine des lapins : qui est-ce ?
«On s’indigne de ce que certaines publicités sexistes représentent les femmes «comme de la viande», c’est-à-dire comme de la chair animale, morte, absolument dépourvue de subjectivité, comme une marchandise qui n’existe que pour être «mangée»». Mais au fond qu’est-ce qui est scandaleux dans l’image : que la femme soit transformée en animal ? Ou que l’animal soit transformé en viande ? Dès le début du XIXe siècle, qui voit apparaître conjointement l’industrialisation agricole et la répression sexuelle des femmes, ravalées au rang de simples «pondeuses», un mouvement de solidarité se met en place entre les femmes et les animaux à qui elles sont assimilées. Béatrix Potter fait partie de ces pionnières. On lui doit le conte de Pierre Lapin, qui raconte comment le papa du petit lapin finit ses jours dans une tourte. Mais saviez-vous que Béatrix Potter, avant tout, était une naturaliste ? Ses travaux, violemment rejetés par les sociétés savantes de son temps, préfigurent d’étonnantes découvertes concernant le lien entre l’humain et l’animal…
Une édition du Conte de Jeannot Lapin de Beatrix Potter datant de 1904 qui a appartenu à la bibliothèque du Prince Charles, photographiée lors d’une exposition montée, en 2008, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’héritier de la couronne. Photo Max Nash / AFP
Une «communauté de destin entre les femmes et les animaux»
Dans un ouvrage intitulé Encyclopédie critique du genre, le chercheur Flo Morin, chargé de l’article «Animal» souligne que le stigmate frappant la femme, assimilée à une bête, incite de nombreuses femmes à défendre la cause des animaux : «Faut-il traiter les animaux comme des animaux ?», demandent-elles. Ce que Flo Morin appelle la «communauté de destin entre les femmes et les animaux» génère «une forme de solidarité interespèce ou transespèce» qui pousse, par exemple, des féministes à devenir végétariennes. L’éco-féminisme (contraction d’écologie et de féminisme) se fait jour dès 1974 dans les écrits de Françoise d’Eaubonne. A la même époque, on voit d’ailleurs apparaître le mot spécisme (contraction d’espèce et de racisme) qui fait écho à sexisme (contraction de sexe et racisme). «Ce terme, utilisé dès 1970 par le psychologue britannique Richard Ryder et popularisé notamment par les écrits de Peter Singer [1975], désigne […] la césure arbitraire entre l’humain et l’animal».
La séparation humain-animal est-elle biologique… ou idéologique ?
Mais la solidarité femmes-animaux date de bien avant les années 70. Elle est l’héritière des mouvements anti-esclavagistes et s’inscrit dans la problématique des minorités, souvent exploitées à l’instar du bétail ou discriminées comme «vermine». Il n’y a pas de différence, finalement, entre la façon dont notre société «produit» des vaches qui «produisent» à leur tour du lait ou de la viande et la façon dont sont organisées les filières de la reproduction… Raison pour laquelle des femmes protestent : les animaux (pas plus que les femmes ou les noirs) ne sont des êtres incomplets, imparfaits ni défectueux. Afin d’en finir avec cette dichotomie humain/animal (puisque après tout l’humain aussi est un animal…), elles s’attachent à déconstruire «la Grande Division» entre les animaux humains et les animaux non-humains. Presque un siècle avant l’apparition des animal studies, c’est Beatrix Potter – célèbre auteur-illustrateur de littérature enfantine – qui inaugure la première grande révolution en matière de biologie : la théorie symbiotique.
La théorie symbiotique
Dans l’ouvrage Aux origines de la vie, l’historien des sciences Tom Wakeford soutient : «trois des avancées les plus significatives du demi-siècle passé – la théorie symbiotique, les mécanismes de la défense immunitaire et l’hypothèse de Gaia… ont bousculé nos théories biologiques traditionnelles. […] En 1896, Béatrix Potter se heurtait à la première barrière». C’est justement ce choc, violent, qui la dissuade de continuer ses recherches et qui l’oriente vers une carrière de conteuse… Si ses théories avaient été écoutées, nous n’aurions jamais pu lire le Conte de Jeannot Lapin ou l’histoire de Madame Trotte-Menu. Mais voilà. Béatrix naît en 1866 dans une riche famille bourgeoise. L’histoire de sa «carrière» ratée commence en Ecosse : enfant, Béatrix passe ses vacances dans le comté de Perth, explorant la nature en compagnie d’un postier, naturaliste amateur, qui lui fait découvrir les mousses et les champignons.
Béatrix Potter et l’énigme du lichen
Pendant des années, elle collectionne des échantillons de végétaux, puis s’oriente vers les lichens, ces croûtes rugueuses, vert-de-gris qui recouvrent les rochers et les troncs d’arbre. «Il en existe des milliers d’espèces différentes», explique Tom Wakeford et ils prolifèrent dans les cimetières anglais : «On a compté jusqu’à 180 sortes différentes autour d’une seule église. Carolus Linné, botaniste du XVIIIe siècle, les appelait «les pauvres paysans du règne végétal»». Ses successeurs les classent avec mépris sous le terme de «végétaux inférieurs» et pensent qu’il s’agit de mousses primitives soit de champignons. Le botaniste suisse Simon Schwendener est d’un autre avis. En 1869, il stupéfie le monde scientifique en proposant une «hypothèse duale» : les lichens seraient le produit d’un contrat passé entre un champignon et une algue, les deux s’entretenant mutuellement.
«Union contre-nature d’une algue captive et d’un champignon»
«La plupart des biologistes traitèrent les idées de Schwendener avec dédain. Ils ne pouvaient admettre qu’une forme de relation parasite aussi bizarre puisse aboutir à une fusion permanente. […] Trouvant inconcevable que des organismes puissent être un mélange d’êtres vivants appartenant à des règnes différents, ils se cramponnaient à l’idée que tous les organismes étaient soit des animaux, soit des végétaux»… allant jusqu’à nommer «union contre-nature d’une demoiselle algue captive et d’un tyrannique maître champignon». La théorie de la symbiose paraît à ce point risible «qu’une personne incapable de décider entre deux explications antagonistes d’un événement était qualifiée du terme injurieux de «schwendenérien».» C’est dans ce contexte plutôt tendu que Béatrix Potter entame ses recherches qui la conduisent non seulement à partager les conclusions de Schwendener, mais à faire la preuve qu’il a raison.
Comment faire une conférence dans un cercle interdit aux femmes ?
Soutenue par son oncle, le chimiste Sir Henry Enfield Roscoe, elle obtient de présenter les preuves à la société Linnéenne de Londres lors d’une conférence à laquelle, comble de l’ironie, elle n’a pas, en tant que femme, le droit d’assister. C’est son oncle qui lit l’article rédigé par elle. C’est lui qui essuie les quolibets. Le pire vient en 1896, juste après cette conférence catastrophique, quand Béatrix Potter présente ses recherches aux botanistes des Jardins botaniques royaux de Kew… en pure perte : le directeur tire sur sa cigarette, l’ignore avec une odieuse grossièreté, refuse de jeter un œil aux planches illustrées qu’elle était venue spécialement lui montrer. Ostracisée par la communauté scientifique, «qui ne lui pardonne pas d’être une femme et la relègue au rang d’amateur» (Wikipedia), Béatrix renonce à poursuivre ses travaux. Il faudra attendre 1967 pour que la société de Mycologie britannique remette les aquarelles de lichens «à leur vrai place – des études scientifiques exceptionnelles», dit Tom Wakeford.
Parasitisme : les bases de la vie
Ironie du sort : en dépit d’un accueil désastreux, les idées de Schwendener et de Potter seront acceptées par la plupart des biologistes en quelques décennies. «En fait, ses observations très fines allaient plus loin qu’elle ou même ses contemporains pouvaient l’imaginer. Non seulement les lichens mais quasiment tous les arbres, les buissons et les herbes de le terre mènent une double vie – mariés qu’ils sont avec des champignons. Les orchidées et les chênes semblent être des individus distincts, or en réalité, sur toute la surface de la terre, ils vivent inextricablement liés à un réseau souterrain de champignons, Un siècle après les stupéfiantes études de Béatrix Potter, et la retraite qu’elle s’imposa, nous pouvons enfin célébrer ses vues, radicalement neuves, sur la réalité de la vie. L’interdépendance est probablement plus une force plus qu’une source de conflits potentiels ; un principe vital plutôt qu’un gaspillage d’énergie.»
Le parasitisme n’est donc pas forcément un duel à mort, contrairement à ce que le mot laisse croire. Saviez-vous que nous possédons entre un et trois kilos de parasites sans lesquels nous ne pourrions vivre ? Notre corps est-il vraiment «un» corps, deux corps ? Ou plus ? La réponse mercredi.
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A LIRE : Encyclopédie critique du genre, sous la direction de Juliette Rennes, Hors collection Sciences Humaines, 2016.
Aux origines de la vie: Quand l’homme et le microbe s’apprivoisent, de Tom Wakeford, éditions De Boeck Supérieur, 2004.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES, portant sur les trois «avancées significatives» du demi-siècle passé en biologie : La révolution symbiotique «Femmes, vaches et lapins : même combat» / Les découvertes relatives au système immunitaire «Notre corps est-il humain ?» (mercredi 7 décembre) / L’hypothèse de Gaia (lundi prochain).
Il est très difficile de penser à une façon appropriée d'exprimer le deuil, mais nous savons que les larmes ne suffisent pas. Nous savons comment pleurer. La vraie question est : Comment allons-nous nous défendre ?
- Articles, déclarations et poèmes sur le drame du 6 décembre 1989Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas, vous le comprendrez sûrement à partir de vendredi si vous nous suivez sur notre Snapchat ‘lefapclub‘. Avec nos tous petits moyens (n’allez surtout pas croire qu’on roule sur l’or, on est même plutôt dans une situation complexe en ce moment), on tente quelques trucs. Quand je dis « truc », j’ose pas trop en dire plus, mais il se pourrait bien qu’on arrive prochainement par la petite porte de ManyVids. Ce teasing chelou mis à part, je vous laisse avec nos gifs de la semaine. Vous les aimez, nous aussi, on est bien. – Gonzo
Comment résister ? Comment ne pas craquer devant les petits squirts de Mary Moody et son sourire trop mignon ? Difficile effectivement. Si votre coeur est bien accroché, vous pouvez aller regarder ses 9 vidéos ou la suivre sur Twitter puisque c’est écrit dessus. Voici un petit concentré de homemade dirty et trognon. – Gonzo
Mary Moody – Pornhub Amateur
Vous rêvez d’une fellation sur la banquise ? Sexy Bacchus l’a réalisé pour vous. Entre papa et maman pingouin, la température grimpe à en faire fondre l’antarctique. Ici, la bite de monsieur est aussi raide qu’un Mister Freeze alors attention au réchauffement climatique qui pourrait affecter la surface glacée, on mange pas tout d’un coup, n’est-ce pas mademoiselle ? – Manon des Sources
Saffron Bacchus – Sexy Saffron
Besoin d’un petit remontant ? Une bonne fessée fera l’affaire. Cul en l’air et lingerie en dentelle coupée-décalée, ça swing chez Wowporn. En tout cas on peut dire que monsieur est comblé avec ces deux jeunes demoiselles aux postérieurs très promoteurs. Ces superbes paires de fesses sont à la fois une promesse pour des lendemains meilleurs et pour des instants enchanteurs. Une vraie claque au petit réveil. – Manon des Sources
Cherry & Divina – Wowporn
Je vous ai bien tanné cette année avec Krissy Lynn mais comptez sur moi pour qu’en 2017 ce soit pareil. Cette scène dont le concept de cuckolding se résume à faire sur-jouer son « mec » est bien plus qu’un énième prétexte foireux, c’est un résumé de toute la perversion joyeuse qui anime mes faps. Les quelques secondes de ce gif maison issu de ma bibliothèque perso suffit à me faire tourner l’oeil. Sachez que j’ai bien du regarder cette vidéo une bonne trentaine de fois sans JAMAIS m’en lasser. Jpp. – Gonzo
Krissy Lynn, Jon Jon, Shane Diesel & Sean Michaels – CuckoldSessions
Souvenir d’une scène vue au PornFilmFestival Berlin. Probablement celle que j’aurais rêvée de tourner moi-même. Monter sur scène, être la star de la barre de strip-tease, et choisir dans le public celui qui aura la chance de me prendre en levrette après le show, mais toujours sur scène, sous la lumière des projecteurs, et sentir des mains s’agripper à mes hanches, et tendre la mienne pour caresser le torse de l’heureux élu. On peut rêver, non ? – Carmina.
Poppy Cox , Danny Dips – Birthday Surprise de Paulita Pappel
Photo en une : la vertigineuse Mary Moody pour Penthouse
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“This is a major challenge for sex educators as it makes it difficult to identify their audience and target their online messages by search words, especially when you add in to the mix censorship and algorithms used online to ban content deemed explicit. … Social media giants Google and Facebook exercise another form of censorship. Through algorithms, they are deciding what can be shared and what cannot, and our research has found that what is deemed explicit is often surprising.”
* Online censors are a barrier to sex education (SciDev)
“Whatever the case, Lilly stands out in a community dominated by men. “Women who love robots are more rare than men generally,” she said. In fact, Lilly calls herself the female robosexual pioneer, and for the past year has been in a relationship with a robot named InMoovator.”
* Lilly and InMoovator: Engaged Human-Robot Couple Want Right to Marry (Future of Sex)
“…most sex writing sucks because their authors love their metaphors and adverbs, and fail to grasp the concept of less is more. My approach was to show, don’t tell. Again, that’s both Going to the Body, and another technique called Recording Angel… You show the reader details without judgement (no labeling anything as good, bad, sexy, whatever), and let her unpack the details and reassemble them in her mind as she reads. Trust the reader to come to her own conclusion… To take ownership in the creation of the scene and story as she reads it. Far more powerful that way.”
* Tyler Knight, Exxx-Black Porn God, on Writing Memoir, Sex, and Dangerous Writing (Huffington Post, via Jiz Lee)
“The Syrian crisis, after five years, is considered the biggest emergency in human terms since the World War II. It has left almost five million women of reproductive age, without adequate proper sexual and reproductive health education, vulnerable and in need of assistance.”
* Early marriage and pregnancy among Syrian adolescent girls in Jordan; do they have a choice? (Taylor & Francis Online)
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“Although Red States consume porn at higher rates than Blue, the Republican Party has declared porn a “public health crisis.” … On the heels of [this], then Presidential nominee Trump took a pledge to crack down on pornography if elected President. ”
* Are the Republicans Coming For Your Porn? (Paste Magazine)
“APAC currently offers educational resources for new performers on its website, but now the group is working on a more formal support network, according to Mickey Mod, the group’s vice president: “The mentoring program-to-be is going to pair new performers with veteran performers to give guidance, address certain needs, and point them towards resources. It will be more personal and more connected than performers going to a website.””
* Who’s Teaching the Next Generation of Pornographers? (Mel Magazine)
Incredible article. “HIV didn’t just kill bodies. It killed a type of sex as well, a type of pleasure. It erased the possibility of my body and another meeting, one moment, without my mortality there too, watching. Sex is this: another body, my body, my mortality, all naked for me to see. I knew about HIV and death before I knew I was gay. I knew about death then, and that being gay might be deadly, and now I sleep with men.”
* AIDS Taught Me Sex Was Deadly. A Pill Changed That. (Village Voice)
“This time last year chemsex, the scene of gay men who use disinhibiting drugs during sex, was a buzzword in the news and a cause of moral panic. The British Medical Journal released a warning that chemsex parties were causing a spike in HIV rates, Viceland released a documentary following some of those in the scene, and think pieces poured over what the parties suggested about society and the LGBT community.”
* Meet the man at the centre of the fight to help those addicted to chemsex (Independent)
Removing contraception and abortion access on this scale will affect the ability of women to have careers, especially ones that require education, like tech. “Under a Donald Trump presidency, sex is about to get a lot less fun. That’s because Trump has tapped Tom Price, an anti-abortion and anti-contraception congressman from Georgia, as his director of Health and Human Services. Price is an opponent of the Affordable Care Act and a proponent of defunding Planned Parenthood, an organization that serves more than 2.5 million patients, many of them low-income, every year.”
* Why sex is about to get a lot less fun (CNN)
“Nevertheless, directors like Houston believe porn can be feminist and ethical both in how it’s made and how it engages an audience. “The only way that we’re going to change porn is by getting in the game, not being anti-porn.” … But even as the movement gathers steam, it faces setbacks. “You say feminist, and then you get into what’s feminist and everybody fights,” says Houston. … Moreover, feminist porn faces the same struggle as mainstream porn and other media: how to make a profitable product when consumers expect content for free. Its creators worry feminist porn could fizzle out just as it comes into its own.”
* Fresh Flowers, Plenty of Lube: Inside the World of Feminist Porn (Rolling Stone)
“… For example, nearly half of asexual women and three quarters of asexual men reported both experiencing sexual fantasy and masturbating, despite reporting a lack of sexual attraction to other people and identifying as asexual. Further, there was significant overlap in the sexual fantasies experienced by participants, regardless of their asexual or sexual status.”
* What Asexual People Sexually Fantasize About (NY Mag)
“If you write, make art, shoot film, or create anything about human sexuality, on most platforms you simply can’t be found. You are silenced, or not allowed. Or you get banned. … Erotic art, writing, and film is a declaration of humanity, and it is the backbone of free speech. It is who they come for first when they start censoring, taking away rights (just ask sex workers), taking away your access to business and distribution tools, and it is where we see the most hypocrisy and double standards in enforcement and rule-making.”
* Fight censorship: Support erotic art and writing for #GivingTuesday (TinyNibbles)
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Le viol et la culture du viol soit un gros problème et je soutiens sur NXPL à 100% toutes les initiatives pour dénoncer la culture du viol et faire évoluer l’état d’esprit de la société sur ce sujet. A ce propos les États Unis et d’autres pays sont en train de se distinguer par une mise…
Cet article La culture du consentement pour lutter contre le viol est apparu en premier sur NXPL.
Vu sur Carpe diem, épisode 6 de la série Lily
Dernier épisode de la deuxième saison de Lily, Carpe diem vient de paraître aux éditions…
Cet article provient de Littérature érotique
Alors que les pratiques sexuelles plurielles (threesome, orgie, gang-bang) semblent exciter les Français, franchir le pas et faire vivre ses fantasmes peut bien souvent se révéler un jeu plus délicat. L’application Gentle, une application mobile qui aide les couples à enrichir leur vie sexuelle, est née du constat que s’il existe de nombreux sites échangistes et libertins pour nouer des contacts en ligne, aucun ne se positionne vraiment comme un accompagnateur pour guider les novices. Il y a quelques semaines, j’ai été invitée à leur première soirée organisée dans un club libertin parisien.
Gentle est lancée en 2016 par trois associés issus de l’entrepreneuriat numérique bien décidés à lancer le premier service d’accompagnement des couples dans l’exploration de leur sexualité à plusieurs. L’application propose une démarche d’accompagnement en ligne et « sur le terrain« . Pour le moment en phase de beta-test, elle sera disponible au premier trimestre 2017. A l’origine du projet, le double constat qu’il y a non seulement un vrai besoin de la part des couples, mais également une évolution du milieu libertin : un schisme s’est créé entre le milieu historique, conservateur, très hétéro et patriarcal et les nouveaux venus, souvent plus jeunes, pratiquant une sexualité plus fluide et ouverte au désir féminin qui ne se retrouvent pas dans les services de rencontres échangistes.
Pour avoir également essayé d’utiliser ces services il y a quelques années avec un ami, je n’ai absolument pas été emballée. D’une part parce que leurs interfaces ne sont pas adaptées aux nouveaux usages numériques (mobile, géolocalisation, etc.) d’autre part parce ce que nous ne nous sommes pas reconnus dans ces profils à l’approche décomplexée trop directe : photos de teub en gros plan et descriptions de type “fiches produit Amazon.” La plupart des profils qui nous avaient contactés étaient des hommes seuls (les vaches à lait de ces sites) et les rares couples qui auraient pu attirer notre attention semblaient trop souvent utiliser la demoiselle comme “monnaie d’échange”. Leurs fiches, toujours très conformistes malgré une propension à se déclarer “sans tabou”, ressemblaient à des sortes de check-list commerciales, détaillant les pratiques et les limites de la femme dans l’espoir d’appâter d’autres hommes susceptibles de bien vouloir prêter la leur. Madame y était toujours décrite comme “adorant la fellation, bien épilée, (c’est un must !) coquine et soumise, surtout avec les filles” quand à Monsieur, il est souvent “classe, doux et bien entretenu ». On reste dans les stéréotypes du mâle alpha viril mais sensible et de la femme objectifiée.
Quand JB, l’un des co-fondateurs, m’a parlé du projet en me promettant que Gentle souhaitait délivrer un service de qualité dépourvu de gros plans gynéco j’ai donc répondu positivement. Le 25 octobre dernier, curieuse d’en savoir plus, je me suis rendue à leur première soirée dans un bar dans lequel ils organisaient un before sur le thème « Comment se passe une sortie en club libertin ?”. Les participants étaient invités à discuter et poser des questions avant de se rendre, pour les plus téméraires, dans un joli club échangiste situé à quelques centaines de mètres de là.
Pour l’occasion j’ai demandé à un certain W. rencontré grâce à Tinder quelques semaines plus tôt de m’accompagner. Il est très mignon et l’exhibitionniste en moi anticipe déjà l’excitation de me pavaner à son bras. Et surtout, il est complètement inexpérimenté dans ce domaine – ce qui m’amuse beaucoup. Je confesse avoir toujours eu un faible pour les vanillas aventureux, que j’aime prendre par la main pour les emmener sur les sentiers du vice.
Arrivée devant le bar où se déroule le before, W. m’annonce qu’il sera en retard. Ce sera seulement la seconde fois que je le vois et j’appréhende un peu, quasi sûre qu’il va me mettre un lapin. Fred, l’autre co-fondateur m’a prévenue qu’il pouvait aussi me présenter un partenaire d’un soir, un homme seul qui vient à cette pré-soirée. Je commande un verre et cherche Fred des yeux. Si je ne suis pas farouche dans l’intimité, je reste une grande timide en société et je passe cinq bonnes minutes à chercher des photos de son profil Linkedin afin de le reconnaître dans la pièce pour m’éviter de devoir parler au serveur. Je réalise soudain qu’une seconde pièce se trouve à ma gauche, cachée par un rideau. C’est ici qu’est organisé le before.
Une dizaine de couples et quelques personnes seules s’y trouvent, tous novices et autour de la trentaine, à l’exception de deux couples un peu plus âgés et de moi-même. En arrivant, la première chose que je remarque c’est le mur où sont projetés les slides Power Point du « Code de la route en club » – ce qui me laisse assez dubitative.
Il me faut maintenant me présenter au groupe… Exercice tout aussi effrayant que de parler au serveur. Je me jette dans la discussion et enchaîne frénétiquement anecdote sur anecdote, me lançant dans une sorte de stand up sur le thème de la partouze. On me demande la liste des beautiful people que j’ai pu croiser aux Chandelles, je reste vague, quelques producteurs, un chirurgien qui refait les nichons de starlettes de télé-réalité, un boxeur mi-mouche mais pas DSK. Tout le monde rigole, ce qui me permet de me sentir plus à l’aise mais également de ne pas regarder mon téléphone toutes les trente secondes pour voir si W. arrive enfin. L’ambiance est conviviale, mais absolument pas lubrique ni même friponne. A vrai dire avec ces slides projetées dans le fond de la pièce, je me dis que la tension sexuelle est au moins tout aussi chargée que si j’étais à une conférence TedX sur la sextech.
D’ailleurs Fred s’apprête à débuter sa présentation, aidé de sa collaboratrice. Il commence par expliquer le service de l’app et ses fonctions. Gentle se veut comme un anti-Gleeden. Selon lui, les désirs que l’on peut éprouver pour d’autres et qui peuvent vous pousser à « aller voir ailleurs » peuvent au contraire devenir fédérateurs et créer une complicité dans le couple, pourvue que l’exploration de la vie intime se fasse à deux. Sur l’app, les profils des couples seront classés dans la recherche par expérience « novice » ou « initié » et les profils des personnes seules sont contrôlés.
Il nous explique que pour l’instant l’app se focalise sur le libertinage, mais qu’ils envisagent de créer très bientôt du contenu proposant d’autres inspirations, telles que des initiations au milieu BDSM et bondage, afin de continuer à briser les idées reçues et tabous autour de ces pratiques. Par expérience, je reconnais que tout comme le milieu libertin, une rupture est en train de se développer entre ceux qui pratiquent un BDSM codifié et rigide et ceux qui se réapproprient cette culture en se débarrassant des clichés « Maître sévère en cuir accompagné de sa soumise dévouée ». Au fil de la présentation, le Power Point prouve son intérêt et la jeune femme qui accompagne Fred en profite pour répondre, non sans humour, à de nombreuses questions pratiques que les couples se posent : « comment s’habiller pour entrer en club échangiste ?”, “comment aborder d’autres couples ?”, “comment dire non ? », “est ce que l’on peut prendre le numéro d’un couple et les revoir plus tard chez nous ?” – ce qui rassure et aiguise la curiosité grandissante des novices sur place.
Les questions sont souvent naïves et touchantes par exemple savoir si on peut vraiment rentrer en club « mais seulement être voyeur ». Finalement, en pleine présentation je vois W. se glisser à travers le rideau entrebâillé et timidement traverser la pièce pour s’asseoir à côté de moi. Je ne l’espérais plus. Il m’avoue qu’il a passé plus de dix minutes seul devant le bar, à peser le pour et le contre et qu’il a même appelé un pote pour lui demander conseil. Il me prévient qu’il vient lui aussi « juste pour regarder »… Mais les yeux qu’il pose sur mon décolleté rempli grâce à un push up – vestige d’un passé fugace de strip-teaseuse en Nouvelle Zélande – me laissent penser le contraire. Je compte d’ailleurs lui montrer les rares tricks de pole dance que j’ai appris là-bas.
Quand la dernière diapositive est projetée, les couples émoustillés prennent la direction du club Le Mask pour mettre en pratique tous les enseignements qui viennent d’être prodigués. Avant de s’éclipser, Gentle leur offre le champagne et une visite des lieux. Fébriles, ils partagent avec émotion leur excitation et leur nervosité d’être là. Je prends vite possession des lieux, scrutant les couples enlacés dans la pénombre à la recherche de potentiels coups de foudre, coups d’essais ou coups d’un soir. Personne ne me plait, je suis trop difficile et j’ai tendance à dire que les boîtes à cul, à l’exception du Kit Kat à Berlin, ça ressemble plus à un quai de gare qu’à Eyes Wide Shut.
De toute façon W. a l’air pétrifié. Je l’emmène au sous sol où comme prévu une barre de pole dance se trouve au milieu de la piste de danse. Profitant d’un instant où la musique est un peu plus sexy que les habituels morceaux ringard qui composent la playlist du club, je l’assois et m’élance, virevoltant avec une absence totale de grâce autour de la barre – ce qui semble malgré tout faire son petit effet. Plusieurs personnes se sont maintenant arrêtées pour regarder ; ça commence à beaucoup m’exciter. Je donne maintenant un vrai petit show, malheureusement toujours à sa seule attention, ne trouvant toujours personne à mon goût. Je me roule au sol en le regardant dans les yeux, me cambre, me déshabille, filant au passage mon collant avec mes talons aiguille, grommèle et jure. Ça semble le tenir captivé. Il a l’air nettement plus détendu, sauf pour ce qui est de la toile de son pantalon, comme je le constate en venant m’installer sur ses genoux pour me frotter à lui. J’ai une pensée émue pour mes anciennes collègues du Calendar Girls, les sublimes Hope et Ruby, dix ans de métier dans les pattes et une audace à laquelle aucun client ne savait résister, alors que je m’applique à reproduire au mieux leurs conseils en matière de lap dance. Assise devant lui, je fais glisser le bas, croisant et décroisant les jambes pour maintenir le suspense et retarder le moment où toute mon intimité sera révélée.
Désormais complètement à poil j’embarque W. pour trouver un coin plus sympa que ce petit tabouret riquiqui sur lequel il est assis. Dans les pièces à côté, les gens s’amusent joyeusement, une douzaine de corps nus se mêlent sur les banquettes de skaï qui collent les fesses. Ça s’agite, soupire, halète, grogne et jouit de concert, on ne distingue plus les contours des corps tant les membres sont entrelacés, c’est très beau. Nous laissons les couples s’accoupler et remontons les escaliers. En parcourant l’étage nous dénichons une petite cabine cachée entre un lourd rideau de velours et une vitre sans tain, qui semble parfaite pour abriter nos ébats tout en nous permettant de mater ce qui se passe dans la pièce à côté. Je reconnais quelques-uns des couples qui étaient avec nous au before. Alors qu’ils ne pensaient même pas avoir le courage de passer la porte, tous les participants à la soirée ont finalement connu une excellente première expérience, qu’elle ait été voyeuriste, mélangiste ou côte-à-côtiste.
Afin de préserver le peu de pudeur qu’il me reste, je vous laisserai le soin d’imaginer la suite et la fin de l’histoire. Disons qu’elle fut pour le moins rapide. Pour ceux qui souhaiteraient eux aussi être pris par la main, (par Gentle, pas par moi) mardi prochain, le 6/12, aura lieu une nouvelle soirée, sous le thème « Les femmes dans le milieu libertin ». La pré-soirée est gratuite. La bloggueuse Eve de Candaulie et l’équipe qui a conçu le jeu de cartes Les Vaginales seront présents. Ceux qui le souhaitent pourront cette fois encore prolonger leur nuit au Mask, le club dédiant ses mardis aux couples débutants. Pour en savoir plus sur la pré-soirée, il vous suffit d’envoyer un message en cliquant ici.
Le 6 décembre 1989 a agi comme révélateur de deux phénomènes très troublants, mais qui étaient latents : d'une part, la prise de distance des jeunes femmes par rapport au féminisme ; d'autre part, l'émergence d'un discours revanchard, victimaire, celui des masculinistes, contre les féministes qui seraient « allées trop loin ».
- Articles, déclarations et poèmes sur le drame du 6 décembre 1989. The Conversation - Angela Merkel, les secrets d'une longévité politique
C'est l'adaptabilité au-delà des clivages idéologiques qui explique, pour une part non négligeable, la capacité de la chancelière à durer. Adaptabilité revient à dire pragmatisme.
. Le Devoir - Féminisme - Confessions sur un plancher de danse
"Merci de reconnaître ma capacité à poursuivre ma carrière depuis 34 ans malgré le sexisme et la misogynie flagrants, face au harcèlement et aux insultes incessants."
. Gazette des femmes - Ciudad Juárez : des mosaïques pour recoller des vies en morceaux
À Ciudad Juárez, ville mexicaine à la frontière du Texas, plus de 2 000 femmes et filles ont été assassinées au cours de 20 dernières années.
. Le Monde - Aux Archives nationales, six siècles de grands procès faits aux femmes
Toujours "présumées coupables", ces femmes célèbres ou anonymes n'ont longtemps été interrogées et jugées que par des hommes.
. Génèthique - Un bébé, 3 ADN, 2 transgressions
C'est une première mondiale qui va avoir un retentissement important tant sur un plan scientifique, qu'éthique, juridique et financier.
. Le Devoir - Prostitution - Justin Trudeau promet que le projet de loi C-452 sur la traite des personnes revivra
Le premier ministre Justin Trudeau s'est engagé pour la première fois, jeudi soir, à présenter une nouvelle mouture du projet de loi C-452 de l'ex-députée Maria Mourani sur la traite des personnes.
. Radio-Canada - Québec propose une enquête publique sur les événements de Val-d'Or
L'enquête publique se pencherait plutôt sur le racisme systémique et ses causes. Elle commencerait au début de 2017 et durerait un peu plus d'un an.
. TVA Nouvelles - Québec veut plus de femmes dans la construction
Elles forment 1,5% de la main-d'œuvre dans la construction, moins qu'ailleurs au Canada, et ça n'est pas assez. On vise un taux de 3% pour 2018.
. Le Parisien - Miss France 2017 : les féministes s'attaquent à "la ringardise" du concours
Le concours Miss France fait toujours polémique chez les féministes.
. Le Journal de Montréal - Une ancienne esclave des gangs de rue lutte contre les proxénètes
On l'a humiliée, battue, vendue. Maintenant qu'elle s'est affranchie du proxénète qui s'est enrichi sur son dos, elle passe tout son temps à aider des femmes qui tentent à leur tour de reprendre leur vie en main.
. Terriennes - Violeurs exonérés de leur crime au Liban : article 522, chronique d'une fin annoncée
Au moment même où la Turquie aimerait adopter un tel dispositif, malgré les protestations populaires et massives, le Liban s'engage sur la voie de son abrogation.
. La Presse - Poursuite contre Benhabib : l'École musulmane de Montréal déboutée
Dans un jugement étoffé de 43 pages rendu mardi, la juge Carole Hallée conclut que Mme Benhabib a donné son opinion sur une question controversée, sans qu'il y ait diffamation.
. Le Devoir - Joséphine Baker au-delà du cliché
L'artiste de cabaret Joséphine Baker, égérie des années folles, a adopté 12 enfants de nationalités, de couleurs et de religions différentes qu'elle a élevés dans une harmonie exemplaire dans son château des Milandes, au coeur du Périgord.
. La Presse - Et si c'étaient des femmes blanches ?
Et si c'étaient des femmes blanches, les traiterait-on de la même façon ? Le gouvernement du Québec hésiterait-il autant à donner suite à leur demande ?
. Ressources Prostitution - La pornographie investit dans la déshumanisation cruelle des femmes
La pornographie façonne la violence que nous vivons comme femmes dans les mains des hommes.
. La Nouvelle Tribune - Bénin : De bouleversants récits sur les violences faites aux femmes
Envers les femmes, s'exerce une cruauté masculine dont diverses formes sont perceptibles dans cette œuvre collective.
. Le Monde - La face cachée du sexe féminin
Le sexe féminin serait contrariant parce que invisible.
. Kedistan - Aslı Erdoğan - Une nouvelle lettre de prison
Elle poursuit par cette correspondance ce qu'elle n'a cessé de faire depuis des années, alerter les consciences, ouvrir les yeux pour agir.
. Le Devoir - Violence sexuelle - Une consultation publique en toute intimité
Deux mois après les agressions aux résidences, à peine une quinzaine de personnes ont participé lundi à la consultation publique sur la violence sexuelle à l'Université Laval. Que reste-t-il de la mobilisation de cet automne ?
. La Gazette des femmes - En affaires et solidaires
Elles travaillent dans les affaires, mais croient que l'ambition seule ne suffit pas à changer le système.
. Notes d'intention féministes - Lettre aux hommes que j'aime (et qui me le rendent bien)
Vous me faites du mal. Pas souvent, mais parfois. Et je vais vous expliquer pourquoi.
. Le Devoir - Lutter contre le sexisme à l'école, avec quels moyens ?
Cette semaine, le Conseil du statut de la femme publiait un avis soulignant que l'école québécoise participe au maintien des inégalités entre les sexes.
. Le blogue d'Hypathie - La ville, territoire masculin
Prendre une ville, pénétrer la ville, routes pénétrantes, "l'espace de la ville apparaît comme le corps d'une femme qu'il faut conquérir et occuper".
. Le Devoir - États-Unis - Sale temps pour les femmes… (et les autres)
Ce qui pèse plus lourd encore, ce sont les lendemains du séisme politique du 8 novembre, qui ne cessent d'apporter, par vagues successives, des répliques.
. La Tribune de Genève - Funérailles obligatoires après chaque avortement
Au Texas, tous les moyens sont bons pour s'attaquer au droit à l'avortement. Cet État ultraconservateur du sud des États-Unis s'apprête à avaliser une loi qui impose que chaque fœtus avorté ou issu d'une fausse couche soit enterré ou incinéré.
. RFI - Djemila Benhabib, écrivaine et militante politique
Djemila Benhabib, auteure et militante politique était ce vendredi 9 décembre, l'Invitée du matin de RFI.
. Ouest France - Grande-Bretagne. Plus de 300 policiers accusés d'abus sexuels
C'est un rapport accablant pour la police qui vient d'être publié outre-Manche. Au total, 436 accusations ont été recensées en Angleterre et au Pays de Galles. Autrement dit, certains agents de police auraient commis plusieurs abus sexuels.
. Ressources Prostitution - Comment la prostitution est devenue le secteur professionnel le plus moderne au monde
Quand est tombée la nouvelle que la vice-présidente de l'une des "organisations de travailleuses du sexe" consultées par Amnesty International pour sa politique sur la prostitution avait été condamnée pour trafic d'êtres humains et proxénétisme, beaucoup d'abolitionnistes ont été consternées, mais non surprises.
. Terriennes - Injures et grossièretés en tout genre : le sexisme en politique a de beaux jours devant lui au Québec
Alors que le Québec commémorait ce mardi 6 décembre 2016 les 27 ans de la tragédie de Polytechnique, quatre députées du Québec ont confié qu'il fallait vraiment avoir les nerfs solides pour faire de la politique, face aux injures sexistes dont elles sont les cibles sur les réseaux sociaux.
. The Conversation - Affaire Jacqueline Sauvage : la justice démunie face aux femmes sous emprise de leurs conjoints
La mobilisation se poursuit autour de Jacqueline Sauvage. La manière dont la cour d'appel de Paris a motivé son refus d'accorder la grâce à Jacqueline Sauvage mérite réflexion.
. SFR - Des femmes indésirables dans un café : la journaliste de France 2 s'explique
Après de nombreuses réactions, la journaliste à l'origine de l'enquête a notamment indiqué vouloir "briser la loi du silence". Elle suit notamment deux militantes de la Brigade des mères à Sevran, une banlieue du 93, dans le nord de Paris.
. TV5 - Au Canada, des billets de 10$ à l'effigie de Viola Desmond, canadienne, noire et militante des droits civiques
Une militante noire des droits civiques est donc l'élue des futurs billets de 10$ canadiens, les plus utilisés.
. Le Devoir - Conseil du statut de la femme - Le cours d'éthique et de culture religieuse jugé sexiste
Le Conseil du statut de la femme (CSF) reproche au cours d'éthique et de culture religieuse d'enseigner les religions sans critiquer leur contenu sexiste.
. Ricochet - Entre le lièvre et la tortue
En réaction à la série d'agressions sexuelles commises contre des étudiantes dans les résidences de l'Université Laval, la ministre de l'Enseignement supérieur Hélène David a annoncé son souhait de tenir des consultations sur cette question.
. Jeune Afrique - Littérature : la Tunisienne Fawzia Zouari remporte le prix des Cinq continents de la Francophonie
Éditorialiste à Jeune Afrique où elle signe régulièrement le Post-Scriptum, Fawzia Zouari n'a de cesse d'explorer, avec courage, la question féminine à l'heure de la poussée des obscurantismes.
. Entre les lignes entre les mots - Les violences faites aux femmes dans les territoires andins du Pérou
Le livre Les femmes et les mines : mémoires d'un parcours de résistance dans les Andes péruviennes relate la trajectoire des femmes vivant sur les territoires affectés par l'exploitation minière.
. Le Monde - Violences sexuelles : pourquoi un tel décalage entre nombre de victimes et condamnations ?
En France, moins d'un cas sur cinquante de viol sur une personne majeure aboutirait à une condamnation. Une femme sur sept (14,5 %) a été concernée au moins une fois dans sa vie.
. Ressources prostitution - Certains "travailleurs du sexe" militants sont en réalité des proxénètes
Certains proxénètes, certains acheteurs de sexe et certains gouvernements ont pris la décision qu'il est raisonnable de s'attendre à ce que certaines femmes tolèrent l'exploitation sexuelle et les agressions sexuelles afin de survivre.
. Atlantico - Chahdortt Djavann - Le chromosome X, terreur musulmane ? Pourquoi les islamistes ont un (gros) problème avec le sexe
Les sociétés occidentales ont connu une évolution accélérée vers la forme démocratique qui se traduit, de façon encore incomplète, par l'égalité absolue des sexes.
. Village de la Justice - Expertises judiciaires : le recours au "syndrome d'aliénation parentale" bientôt proscrit car médicalement infondé
Le ministère des Familles de l'Enfance et des Droits des femmes vient d'annoncer la prochaine publication d'une fiche sur le site du ministère de la Justice, visant à proscrire l'utilisation du concept idéologique dénommé "syndrome d'aliénation parentale" (SAP) ou "Aliénation parentale" (AP).
. Sisyphe - À la mémoire des quatorze jeunes femmes assassinées le 6 décembre 1989, à l'École polytechnique de l'Université de Montréal, par Marc Lépine, au cri de "j'haïs les féministes".
. La Presse - Drame de Polytechnique : 27 ans après, une victime continue de se confier
Vingt-sept ans après qu'un tireur eut fait irruption dans sa classe pour y exécuter de sang-froid plusieurs femmes, Nathalie Provost accepte encore de sortir dans les médias pour raconter son histoire.
. La Gazette des femmes - Humilier les femmes : un sport de compétition ?
Fuck Her Right in the Pussy, les girlfriend pranks : sur le Web se propagent des phénomènes viraux qui mettent en vedette des hommes humiliant publiquement des femmes.
. Le Temps - Femmes en colère contre Donald Trump
Le 21 janvier, lendemain de l'investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, de nombreuses femmes, inquiètes et en colère, défileront à Washington.
. Le Parisien - "Dernier tango à Paris" : Bertolucci et Brando ont planifié le viol de Maria Schneider
Dans une vidéo de 2013, qui vient de faire surface sur le web, Bernardo Bertolucci admet que l'actrice ignorait ce qui l'attendait alors que la caméra tournait.
. Condition féminine Canada - Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes
Le 6 décembre souligne l'anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989, à l'École polytechnique de Montréal. Elles ont été tuées parce qu'elles étaient des femmes.
. Le Devoir - Valérie Plante est élue chef de Projet Montréal
Projet Montréal vient d'élire sa première dirigeante, qui espère devenir la première mairesse de la ville l'an prochain.
. Radio-Canada - Une justice parallèle pour les Témoins de Jéhovah pédophiles
Saviez-vous que les Témoins de Jéhovah ont leur propre système de justice ? Des tribunaux internes qui interprètent la Bible de façon stricte… et qui ont parfois pour effet de protéger des pédophiles.
. Le Soleil - Labeaume rejette le projet de loi sur la neutralité religieuse
"La société québécoise est fondée sur des principes de laïcité et d'égalité des sexes qui font que tout geste ou toute forme d'avilissement ou d'asservissement de la femme nous abhorre", peut-on lire dans la lettre du maire.
. Le Devoir - Mademoiselle Sloane - L'homme qui aimait les femmes
Elizabeth Sloane, une lobbyiste redoutable, est en l'occurrence la plus récente de la longue lignée de protagonistes féminines fortes qui distinguent la filmographie du réalisateur John Madden.
. Ressources Prostitution - Erreurs d'une certaine gauche sur la prostitution…
L'ONG Amnistie Internationale a déclaré ses plans pour ‘'développer une politique qui supporte la décriminalisation complète de tous les aspects du travail du sexe consensuel''.
. Le Journal de Montréal - Le tchador et les aveugles
Lise Thériault a dit qu'elle ne verrait rien de mal à ce que des femmes le portent à l'Assemblée nationale. Une première ministre en tchador ?
. RTBF - L'interview de Christine Delmotte : c'est quoi être féministe aujourd'hui ?
Christine Delmotte met en scène 5 actrices pour raconter quatre épisodes-clés - trop peu connus - de l'histoire des femmes.
. Slate France - La violence verbale inouïe envers les femmes qui ne veulent pas d'enfant
Les personnes qui ne veulent pas d'enfants, et en particulier les femmes, sont quotidiennement les réceptacles de remarques acides, voire franchement dégueulasses de la part de leur entourage, parfois même très proche.
. La Revue de l'Afrique - VIH/Sida : Hausse alarmante de l'infection chez les jeunes filles et femmes africaines
Chaque semaine de 2015, pas moins de 7 500 adolescentes et jeunes femmes de par le monde ont contracté le VIH.
. Grazia - Brésil : une étape essentielle dans la décriminalisation de l'avortement
La cour suprême brésilienne vient de rendre un arrêt indiquant qu'avorter lors du premier trimestre de sa grossesse n'est pas un crime.
. La Presse - Une Femen accusée à Montréal réclame l'arrêt des procédures
Une militante de Montréal qui a manifesté seins nus lors des festivités entourant le Grand Prix, en 2015, a été violemment traînée sur le trottoir par des agents de sécurité qui tentaient de l'arrêter, a relaté son avocate, mercredi.
. Jeune Afrique - Ce jour là : le 1er décembre 1955, Rosa Parks refusait de céder sa place dans un bus
Par ce geste symbolique contre la ségrégation, elle allait contribuer à changer le visage de l'Amérique.
. BuzzFeed News - Voici comment les sites anti-IVG veulent vous piéger
Jeudi 1er décembre, une proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse sera débattue à l'Assemblée. Elle vise les sites internet qui, se présentant comme neutres, diffusent en réalité des informations biaisées.
Une soirée libertine organisée par le célèbre Z. avec deux écrivains libertins, du caviar, de la vodka, et un loft haut de gamme privé ça vous dit ? Parce que moi, j’ai dit oui tout de suite 😉 Voici le récit d’une soirée organisée par Z. Je connaissais le mystérieux (mais adorable) Z. depuis quelques…
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Maria – Self-pleasure
Inessa – Casting Inessa
Lady Dee – Double Play
Luna Corazon – Casting Luna Corazon
Sapphira A. – Wanting
Nancy A. – Do It Like A Model
Patience Dolder – Because I Can
Ira Greene – At Taschen Books
Elena Koshka – Indulge
Victory – Sweet Afternoon
Michelle H. – Hypnotic Pulse
Aislin – Mansion of Pleasure
Sasha Rose – Sasha Pees
Anny Aurora, Gina Gerson – Dual Pleasure
Lady D and Paula – Get Me Wet
Casey Calvert, Anna De Ville – Lesbian Ass Shenanigans
Lea Lexis, Sasha Heart – Lesbian Anal Kink
Arabelle Raphael, Lorelei Lee – Lesbian Sex Education
Diana Dulce – Rammi
Pammie Lee – Nereti
Nikita Bellucci, Sweet Cat – Reminisce
Stefany, Tiffany Doll – Artisan
Elena Koshka – Allaen
Klarissa – Aniora
Daniel Sea – Salden
Debora A. – Stinada
It's https://t.co/kXrvtg3wCt's 4th birthday! Thanks to everyone who has supported us since 2012! pic.twitter.com/13V133qOkd
— Bright Desire (@BrightDesireCom) December 1, 2016
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Vu sur La sexmantik d’Hannah Stazya
Je ne m’étais jamais vraiment intéressée à la poésie érotique. Or, de lien en lien,…
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Les ministres libérales devraient s'enlever les doigts dans le nez et s'indigner contre les attaques faites aux femmes du secteur bureau et de l'administration.
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Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
"Once MPs start censoring, they develop a nasty habit they just can’t stop…" https://t.co/vKPVqbx3Xr
— Alec Muffett (@AlecMuffett) November 30, 2016
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Le documentaire Rocco de Thierry Demaizière et Alban Teurlai offre une galerie de personnages qui gravitent autour de la figure sacrée de Rocco Siffredi, en passe de prendre sa retraite. On suit entre autres Kelly Stafford, appelée pour tourner la dernière scène de la carrière Rocco. Personnage emblématique du porno siffredien, Kelly et sa puissance sexuelle dévastatrice ont marqué l’histoire de la pornographie gonzo, repoussant par sa liberté les conventions sociales et les frontières de la perversion sur écran. Quand nous avons vu le film, notre envie d’aller interroger Kelly était tout aussi forte que celle de rencontrer Rocco. Cette chance nous a été donné le soir de l’avant-première du film à Paris, nous laissant en lévitation avec elle pendant une petite demi-heure.
Kelly, qu’est-ce que vous devenez depuis que vous avez arrêté, en 2007 ?
J’ai arrêté ? Je n’ai pas vraiment arrêté, pour moi ce genre de chose n’est pas possible. Je ne me suis pas dit “Allez, ça suffit.” J’ai eu un fils alors j’ai pris mes distances pendant un moment, la vie a pris une autre direction. Les filles commençaient aussi à devenir beaucoup plus fortes et je me suis dit que je pouvais me mettre un peu en retrait, histoire de les laisser prendre les rênes.
Vous pensez que vous avez changé l’industrie ?
Avant, ce n’était pas acceptable pour une performeuse d’être sexuellement agressive. Les actrices devaient être à la Jenna Jameson, jolies, pas sans maquillage et branchées sexe authentique. Elles étaient perçues comme passives, même si elles étaient fortes. Elles n’étaient pas abusées, mais ça donnait vraiment le sentiment que ça leur était imposé, qu’elles étaient forcées, on ne les entendait pas dire “Oui ! C’est ça qui me plaît”. Après moi, il y a eu des filles comme Belladonna, Bobbi Starr, Sasha Grey… Quand je suis partie, j’avais fait ce que j’avais prévu de faire, et maintenant tout le monde le fait.
Kelly sur le tournage de Rocco – (c) Wild Bunch
Vous l’auriez fait avec quelqu’un d’autre que Rocco ?
Non. Encore aujourd’hui, je n’ai rencontré personne qui partage sa vision. Ce n’est pas seulement une histoire de vision, il te donne la liberté d’être qui tu veux être sexuellement. C’est ce dont j’ai besoin.
Vous vous souvenez de votre première rencontre avec lui ?
C’était par accident, j’aidais une amie à organiser un shooting avec Rocco. Le courant est passé tout de suite. J’ai su immédiatement qu’il m’était très similaire, sexuellement. Il m’a dit “Tout le monde t’a demandé de faire des films, pourquoi ne pas en faire ?” J’ai répondu que c’était parce que personne ne filmait ce que je voulais. Quand il m’a demandé ce que je voulais, j’ai dit : “J’aime me faire violer le cul, est-ce que tu peux faire ça ?” Il a répondu qu’on pouvait tout faire. Alors, j’ai su. Il allait me donner la liberté de montrer ce que je veux, il allait accomplir ce voyage avec moi, explorer autant que moi. Quand tu repousses les limites, si tu as quelqu’un avec toi, ça devient très fort. Je crois que ça se voit dans notre travail. On ne faisait pas semblant.
Le dernier tournage de Kelly et Rocco en compagnie de James Deen
Comment vous êtes-vous sentie quand vous avez appris qu’il prenait sa retraite ?
Au moment où je l’ai appris, j’ai été heureuse pour lui parce que c’est mon ami. S’il est content de prendre sa retraite, je suis contente. Quoi qu’il décide de faire, je suis à 100% derrière lui. Je ne dis pas qu’il prend la mauvaise décision. En tant qu’amie, c’est mon rôle de le soutenir, de lui dire “Tu as tiré ton temps, tu vieillis, fais ce que tu as envie de faire”. D’ailleurs, il n’a pas à rester éloigné de la caméra pour autant. Il est comme moi, il ne faut jamais dire jamais.
Vous avez quand même l’air assez mécontente. Comment décririez-vous votre relation avec Rocco ?
J’ai déjà eu des problèmes parce que j’ai dit ça, mais nous sommes comme frère et soeur. Nous sommes mutuellement très protecteurs. Je crois qu’il s’est mis à me décrire comme sa muse récemment, ce que je trouve assez amusant. Je me demande bien pourquoi je suis devenue une muse ! (Rires) On a travaillé si longtemps ensemble, on est comme une famille. On a traversé beaucoup. En général, quand j’explique ça, les gens s’offusquent et me demandent si j’ai envie de baiser avec mon frère…
A la grande époque de Perversion In Paris, tourné en 1998
Quel souvenir gardez-vous de l’époque où vous tourniez avec lui et John Stagliano, quand vous avez inventé le gonzo ?
C’était génial parce que personne n’avait de portable avec une caméra. Tu imagines ça maintenant ? Quand je vois cet endroit, tous ces gens, j’ai envie de me mettre à genoux. Je suis comme ça par nature. Malheureusement, ce serait sur Internet en 30 secondes. Le porno a perdu face au réalisme. Tout le monde fait de la double, de la triple anale mais ça ne veut pas dire que c’est plus fort. Tout ce que je vois c’est une perte de connexion. Les choses sont devenues si accessibles, n’importe qui peut voir tout ce qu’il veut, les gens se sont désensibilisés au sexe. C’est comme ces jeux violents. Mais c’est un gros débat. Qui sait si ça se passe vraiment comme ça ?
Ça veut dire que vous êtes pour les mesures anti-porno du gouvernement britannique ?
Ils ne devraient pas censurer le contenu, mais je crois que les producteurs, les réalisateurs et tous les membres de l’industrie ont l’obligation morale de protéger les enfants. Et je ne pense pas que ce soit totalement leur responsabilité, le gouvernement doit aussi s’en charger. Je n’ai pas fait mon porno pour un garçon de 14 ans, je l’ai fait pour un adulte. Leur esprit n’est pas encore assez formé pour qu’ils puissent appréhender ce qu’ils voient.
Comment s’est passé le tournage de Rocco pour vous ?
On m’a demandé de participer. Je crois qu’ils n’arrivaient pas à obtenir le côté sexuel de Rocco qu’ils cherchaient. Ils avaient besoin d’une femme qui puisse déchirer le voile, le montrer tel qu’il est, quelqu’un qui puisse expliquer ce côté sexuel de lui. Ils ont eu ses autres côtés, le boulot, les filles, mais personne n’était capable de dire pourquoi, d’un point de vue féminin. Il leur a dit de me contacter : « si vous voulez comprendre, parlez-lui, elle comprend« . Ils m’ont appelée et je me suis dit que ça allait être amusant. Et puis, Rocco a décidé de prendre sa retraite. Du coup, ça a été ma dernière scène.
Gabriele Galetta, le cousin de Rocco – (c) Wild Bunch
A propos de votre relation avec Gabriele, le cousin de Rocco…
Je l’aime ! Je l’aime. Il est comme mon frère.
Lui aussi ! Vous vous disputez fort dans le documentaire, c’est comme ça depuis toujours ?
Oui, je t’ai dit, nous sommes comme une famille ! Je connaissais Gabriele avant de connaître Rocco, je l’ai rencontré en premier, six mois avant. J’étais une modèle soft, il était photographe. J’ai été envoyée dans une convention, il a pris des photos de moi et il a dit : “Mon cousin t’adorerait.” Quand j’ai rencontré Rocco pour la première fois, je l’ai d’abord bousculé pour aller dire bonjour à Gabriele. Beaucoup d’idées viennent de lui. Il est bien loin d’obtenir la reconnaissance qu’il mérite. On est comme frère-frère-soeur. Quand il veut l’attention de Rocco, ou la mienne, ou que je veux l’attention de Rocco et que lui veut la mienne… C’est comme ça qu’on se dispute entre frères et soeurs.
Est-ce que vous avez l’intention de revenir dans l’industrie ?
Oui, j’aimerais. Si le projet est bien… Une fois de plus, il ne faut jamais dire jamais. Par contre, j’attends encore qu’on me propose quelque chose qui me plaise. Rocco a eu une idée fantastique il y a peu, c’est absolument parfait et ça pourrait bien me pousser à retourner devant la caméra. Je le ferai si c’est bon pour moi et ce en quoi je crois, le féminisme, c’est-à-dire être capable de faire ce qu’on veut. Il n’y a pas d’intérêt à essayer de repousser les limites si on va être censuré derrière.
La famille au complet – (c) Emmanuel Guionet
Comment percevez-vous le courant féministe qui se développe dans l’industrie pornographique ?
Je suis contente qu’il y ait un courant féministe dans le porno en ce moment. Je pense qu’il y en a toujours eu un mais qu’il ne pouvait pas prononcer son nom. Par contre, je suis toujours mécontente du fait que la majorité de l’industrie continue à dénigrer les femmes. Je connais des filles de 22 ans qui se sont entendu dire qu’elles étaient des MILFs… Ce qui manque au porno, c’est un point de vue féminin fort et sûr de lui. Je suis contente qu’il y ait un mouvement, mais ce n’est pas assez. Ce ne sera jamais assez, parce que ce sont les hommes qui font marcher le monde.
Est-ce que ce sont les hommes qui ont le pouvoir dans l’industrie, alors ?
Ca dépend ce que tu entends par pouvoir. Si tu associes le pouvoir à l’argent, personne n’a le pouvoir dans l’industrie. L’intérêt monétaire du porno est passé avec Internet. Après, s’il n’y avait pas de filles il n’y aurait pas de porno, s’il n’y avait pas de mecs non plus. Les gens veulent me faire dire que ce sont eux qui ont le pouvoir, dans leurs grandes maisons, tous ces réalisateurs… Mais regarde Jena, Sasha… Ça dépend de ta capacité à transgresser. Je pense que c’est de plus en plus homogène.
Photo de couverture – Emmanuel Guionet
À force de parler sans cesse de cul, j’en viens à commettre des lapsus homophoniques qui compromettent ma vie en société. Il y a cette fois où – je ne sais plus si c’était en plein ébat ou débat politique – je m’évertuais à appliquer le gode des bonnes manières à mon pote qui rougissait de colère face au durcissement d’un sexe de loi promulgué cet été par l’article 69.3 de la Constitution.
Calme-toi, lui-disais je, qu’il y ait une hausse de la fellation, l’arrivée des fichiers à empreintes génitales ou la victoire de François Fion à la Primaire de droite, il y aura toujours les gifs gay pour nous faire bander de rire.
Benjamin Dunn aurait dû y penser avant d’enfiler son legging de cycliste. Excité comme Rocco Siffredi, il ne peut pas s’empêcher de bander au moindre coup de pédale en société. Il a beau tourner dans tous les sens sa longue pompe à vélo, on voit bien que ça le gonfle.
Benjamin Dunn – Staxus.com
Rocco Steele est tellement balèze que les muscles de son corps ont perdu toute sensibilité. Tous sauf le muscle de la teub étonnement lié avec celui du grand pectoral placé pile au beau milieu de l’aisselle. Docteur Steele s’ausculte lui-même avec son stéthoscope humain pour voir s’il n’a pas trop les boules.
Rocco Steele & Bruno Bernal – Hunky doctor – HotHouse.com
Dans ce parloir ténébreux, mon Père a un moyen bien à lui de pardonner les péchés de ses paroissiaux. Dédiant sa vie à ce sacrement de l’église catholique, le pénitent tend son pénis au pécheur pour pénétrer au plus profond de son âme. Jésuce Christ.
Kayden Gray & James Dixon- BulldogPit.com
Si Laurent Baffie savait faire des gifs, il aurait sans doute choisi celui-ci pour la bande-annonce de son film Les clefs de bagnole (2003). Putain, j’étais pourtant sûr de les avoir laissées là !
Tucker Vaughn & Wolfie Blue – HotHouse.com
Ça fait des jours que ce fappeur invétéré ne peut plus bouger de chez lui. Bloqué sur lebonfap.com, il éjacule des litres sans s’arrêter. La barbe pousse, les tendons brûlent et la faim tiraille pour ce Robinson du tag qui espère qu’un jour, ce gif s’arrêtera.
Ce témoignage se veut une réponse au témoignage de Marie-Christine Bernard sur le blog Mauvaise herbe où elle faisait l'inventaire des agressions sexuelles subies.
Les femmes témoignent de plus en plus des violences sexistes qu'elles subissent. Cela entraîne à mon sens deux conséquences :
- une profonde résistance, en particulier de la part des hommes (mais pas que ; quelle femme a sérieusement envie de voir à quelle point elle peut être potentiellement victime de violences sexuelles ?).
- la révélation que nous considérons quasi tous et toutes ces agressions comme quasi dans la norme, comme immuables. Nous nous y habituons et n'avons au fond pas vraiment envie de lutter contre parce que ca ne dérange au fond pas grand-monde ; les femmes s'y habituent, les hommes agressent et/ou ferment les yeux.
Nous faisons donc face à un double paradoxe. D'un côté nous refusons de voir que les violences sexuelles sont banales dans le sens courantes, habituelles, partie quasi intégrante de la vie des femmes. Et de l'autre nous les banalisons totalement, en disant, sinon clairement, du moins en sous-texte, qu'on ne peut pas fait grand chose contre ou que de toutes façons les femmes ont tendance à tout exagérer. Il suffit à ce sujet d'analyser les réactions lorsqu'une femme dit publiquement avoir été violée ou agressée sexuellement ; ce qu'elle a vécu sera quasi systématiquement minimisé voire moqué.
J'ai 42 ans. En me lisant je voudrais que vous réalisiez que je n'ai pas spécialement manqué de chance. Si beaucoup de femmes faisaient le bilan que je fais là, sans doute auraient-elles le même. Nous avons collectivement besoin d'accepter - pour mieux lutter contre - qu'il y a énormément de violences sexuelles en France, qui émanent de tous les milieux, tous les âges. Je n'écris pas tout cela pour me faire plaindre (donc gardez-vous de le faire, je vous en prie) mais parce qu'il est important, si on le peut évidemment, de témoigner. Je ne vous conseille pas spécialement de le faire ; les risques à témoigner existent. Mais je voudrais que, par nos témoignages, on commence à réaliser combien nous vivons dans une société sexuellement très violente pour les femmes.
Je pourrais être votre femme, votre sœur, votre tante, votre mère. Je ne suis pas un cas isolé.
J'avais 9 ans lorsqu'un le frère aîné d'un copain de mon âge a décidé que nous allions jouer au docteur et que je serai systématiquement la malade et j'aurais systématiquement des problèmes qui nécessiterait qu'on enlève ma culotte. Il est compliqué de parler ici de violences sexuelles surtout lorsque cela concerne deux jeunes enfants (il devait avoir 12 ans) ; ce qui est intéressant est de se demander comment et pourquoi un préado de 12 ans considère comme normal et licite de faire enlever sa culotte à une enfant de 9 ans.
J'avais 11 ans lorsque ce même garçon m'a montré un film porno. Nous n'avions que peu d'accès à ce genre d'images au début des années 80. Lorsque sa mère l'a découvert, elle a appelé la mienne pour dire que j'étais "une dévergondée". Rien sur son fils bien évidemment.
J'étais en 5eme. Nous étions à l'âge où nous étions capables de voir que notre prof âgé de 50 ans aimait regarder les jambes des filles ; mais nous n'étions pas capables de comprendre que c'était un problème. Ca nous faisait rire simplement. Ce jour là j'étais restée pendant la récréation pour travailler. Il s'est mis derrière moi et a rentré sa main sous mon tee-shirt. Cela n'est pas allé plus loin. Je sais que j'en ai parlé à mes parents, j'ai sciemment oublié ce qu'ils m'ont dit. Dix ans plus tard, lorsque j'ai appris que ce prof avait été jugé pour viols sur mineures de moins de 15 ans, j'en ai reparlé à mes parents qui m'ont dit avoir pensé que je cherchais à me venger car j'étais mauvaise en maths.
J'ai 15 ans. Chaque fois que je vais au lycée et que j'en reviens, un homme me siffle du plus haut de sa fenêtre et j'ai la joie de le voir se masturber. J'en parle. On me dit de changer de chemin. Parfois je refuse car cela me rallonge et j'ai la brulure de ses sifflements qui me frappe entre les omoplates. Il ne me fait pas grand mal non, me direz-vous. Mais à partir de quel moment considère-t-on qu'il est normal, acceptable et pas grave qu'une femme soit tous les jours dérangé sur son trajet par un type qui lui exhibe son sexe ?
J'ai 16 ans. Nous sommes avec mes parents à Paris pour les fêtes de fin d'année. J'ai réussi à les lâcher pour aller seule au cinema. C'est Pump up the volume avec l'acteur dont je suis folle à l'époque ; Christian Slater. Nous sommes deux dans la salle. Au bout de dix minutes l'homme présent vient se coller contre moi, il me touche, les seins, le sexe. Je n'ai pas été éduquée à réagir. Jez change juste de place. On fait un ballet incessant pendant tout le film.
J'ai 18 ans. Je dis non à mon petit ami. Cela ne suffit pas.
J'ai 18 ans. Je rentre en pleine nuit de chez des copains. Un homme m'attrape. Il a un couteau. Il me viole. Malgré toute l'éducation que j'ai reçue, j'ai la chance immense d'immédiatement savoir que je n'y suis POUR RIEN. Alors je vais porter plainte alors que j'ai bu, alors que je suis habillée super court et super moulant et que la liste de mes amants remplirait un annuaire. J'ai la foi inébranlable que je n'y suis pour rien. Le policier qui me reçoit me dit que "s'il était mon père il me flanquerait une paie de claques pour oser sortir habillée ainsi". Je suis repartie. La plupart des gens autour de moi ne m'ont pas crue ou ont dit que je l'avais cherché. J'ai eu une chance immense de ne jamais douter de ma totale innocence face à ce viol ; je parle de chance car nous sommes beaucoup à être éduquées à nous en sentir coupables.
J'ai 22 ans. J'habite à 300 mètres du métro et je vais chercher une amie au dernier métro. Deux hommes se plaquent contre nous tout le trajet du retour. Ils nous murmurent des atrocités et quelque chose (je ne saurais jamais si c'était leur main ou un couteau) est plaquée contre nos reins.
J'ai 26 ans. Je travaille comme webmistress dans une banque très prestigieuse. Mes collègues multiplient les blagues de cul à longueur de journée ; celles qui rient sont des salopes, celles qui ne rient pas des coincées. On ne gagne jamais. Le big boss poursuit les femmes jusque dans les toilettes. Il fait courir le bruit qu'il "n'y a que le train qui ne m'est pas passé dessus". Je démissionne. Une vie pro foutue en l'air. Il est à présent dirigeant d'une de leurs succursales en Asie.
Je vous épargne les mains aux fesses dans la rue, les mecs à repousser et à qui il faut dire 500 fois non. Les trajets que tu recalcules pour éviter tel taré qui sévit dans le coin. J'en oublie très certainement. Je minimise pas mal de choses.
Une vie tout ce qu'il y a de plus banale.
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Cette formation, à destination des actrices et acteurs des secteurs médico-social, éducatif, associatif et de l'insertion offre des contenus théoriques et des ateliers de mise en pratique pour repérer et lutter contre le sexisme et promouvoir une culture de l'égalité femmes/hommes, dans l'objectif de prévenir les violences sexuelles dont la prostitution.
Lycée de la Fontaine des Eaux – site de Ker Siam
15 rue Charcot à Dinan
Inscriptions : contacter Espace femmes - Espace Steredenn au 02 96 85 60 01 - ou par courriel. Cette formation est gratuite.
Cet événement est soutenu par l'Académie de Rennes et la région Bretagne. Il est organisé par la délégation du Mouvement du Nid de la Sarthe, l'espace Steredenn, Femmes solidaires 72 et la Ligue des Droits de l'Homme de Dinan.
IntentionLe sexisme repose sur des traditions culturelles, des comportements et des représentations, mais aussi des idéologies qui légitiment une différence de valeur, de statut et de dignité entre la femme et l'homme et induit un rapport de force qui peut amener à des formes plus graves de violences.
Le développement d'une culture de l'égalité et la lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles font partie intégrante de la Convention interministérielle 2013-2018 pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif. Ces thématiques se déclinent, également, dans le 4ème plan interministériel 2014- 2016 de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.
En 2016, notre collectif (Mouvement du Nid, Ligue des Droits de l'Homme, Femmes Solidaires, Espace Femmes/association Steredenn) vous propose une journée d'étude pour aborder comportements sexistes, prostitution et violences sexuelles.
La matinée sera consacrée à un apport de connaissances générales sur les trois thématiques.
Le travail en ateliers interactifs l'après-midi permettra, avec des exemples concrets, de partager et développer capacités à repérer, prévenir et agir.
par Marie-Claude LEROUX , déléguée départementale de la Sarthe du Mouvement du Nid
Intervention de la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l'Egalité et d'Anne LE GAGNE, Conseillère Départementale St Malo Nord
par Olivier SOREL, co-directeur de l'ARCA Tours, Docteur et enseignant-chercheur en psychologie
par Marie-Claude LEROUX , déléguée départementale de la Sarthe du Mouvement du Nid
par la Docteure Judith TRINQUART, médecin légiste spécialiste de la prise en charge médico-judicaire des victimes de violences sexuelles et secrétaire générale de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie
Échanges avec la salle tout au long de la matinée
L'après-midi est consacré aux ateliers thématiques, sur inscription. De 14h15 à 16h15.
Violences sexuelles - Animé par Judith TRINQUART
Comportements sexistes - Animé par Olivier SOREL
Prostitution - Animé par Marie-Claude LEROUX
Bilan et clôture de la journée.
Vu sur Le Jouet, un poème érotique
Comme vous êtes un certain nombre à avoir réagi à mon histoire de poésie scolaire,…
Cet article provient de Littérature érotique
Cela fait plusieurs années déjà que Le Tag Parfait s’efforce de suivre les tribulations anti-pornographiques des Conservateurs britanniques. Les derniers développements de l’aventure, plus compliqués et redondants que jamais, nous ont convaincu qu’il fallait mettre les choses à plat, chronologiquement. Prêts pour la balade ? Elle risque de ne pas vous plaire : Reporters sans frontières considère le Royaume-Uni comme un pays ennemi d’Internet, au même titre que la Chine ou l’Arabie Saoudite. Ses mesures contre le X sont à la mesure de cette médaille.
Décembre 2012 : La version numérique du Daily Mail publie une tribune de David Cameron délicatement titrée Rien ne compte plus qu’assurer la sécurité de nos enfants. Le Premier ministre libéral-conservateur y explique qu’il a l’intention de mettre en place un système de blocage des sites web violents et pornographiques. “Ce n’est pas seulement à propos d’Internet, ou de la technologie moderne, explique-t-il. C’est à propos de l’enfance. Ces années devraient être uniques et précieuses, pleines de sécurité et d’amour, loin des inquiétudes et des vicissitudes de l’âge adulte.”
Avril 2013 : Alors qu’il fait campagne pour les élections locales, David Cameron prononce un discours dans lequel il affirme qu’il a l’intention de faire bloquer les sites pornographiques sur les réseaux wifi publics. Il assure que cela permettra aux parents de laisser leurs enfants se balader sur Internet en toute confiance, sans crainte qu’ils “voient des choses qu’ils ne devraient pas voir”.
Juillet 2013 : David Cameron annonce des mesures concrètes contre la pornographie en ligne lors d’un discours à la National Society for the Prevention of Cruelty to Children (NSPCC). Un système de filtrage des contenus pour adulte sera installé dans chaque nouveau smartphone, la croissance de l’industrie du X passe sous le contrôle du bureau des télécommunications, la possession d’images simulant un viol devient un crime passible de trois années de prison. Surtout, tous les FAI du pays devront désormais proposer le bloquage des sites “adultes” à leurs 20 millions de clients. Wired relève que cela implique bien plus que les pages pornographiques : sont également visés les contenus violents, “liés à l’extrémisme”, aux désordres alimentaires, au suicide, à l’alcool, au tabagisme, au “matériel ésotérique”, aux forums et, bien sûr, aux “outils de contournement du blocage du web”.
On ne le présente plus
Novembre 2013 : TalkTalk et Sky, deux des plus grands fournisseurs d’accès à Internet du Royaume-Uni, commencent à demander à leurs nouveaux abonnés s’ils souhaitent désactiver le filtre anti-pornographie ; lors de l’installation, l’option est activée par défaut. Pour la première fois, l’Authority for Television On Demand (ATVOD) ordonne la fermeture d’un site pornographique au motif qu’il a échoué à garder son contenu hors de portée des enfants.
Décembre 2013 : Le fournisseur d’accès British Telecom (BT) lance son système de filtrage.
Février 2014 : Le fournisseur d’accès Virgin Media lance son système de filtrage.
Juillet 2014 : Les législateurs du Royaume-Uni envisagent de mettre en place un système de licences annuelles pour les entreprises qui souhaitent vendre des contenus pornographiques aux sujets de la Reine. L’idée n’aura pas de suite. L’Open Rights Group, une ONG de défense des droits des internautes, révèle que 20% des 100 000 sites les plus visités du monde sont bloqués par au moins un des filtres Internet proposés aux Britanniques.
La Chambre des communes, la chambre basse du parlement britannique
Décembre 2014 : Les Audiovisual Media Services Regulations 2014 adoptées par le Parlement au cours du mois de novembre précédent sont appliquées. Par amendement au Communications Act de 2003, les images X produites au Royaume-Uni et diffusées en ligne sont désormais soumises aux mêmes restrictions que les DVD. Cela signifie qu’une dizaine de pratiques sont mises hors de portée des pornographes du web britannique : adieu les fessées, le caning, les coups de fouets “agressifs”, les pénétrations avec des objets “associés à la violence”, les violences physiques et verbales consenties, l’urologie, le roleplay de personnes mineures, l’immobilisation, l’humiliation, l’éjaculation féminine, la strangulation, le facesitting et le fisting. Les manifestations n’y changent rien.
Janvier 2015 : Le fournisseur d’accès Sky contacte tous les clients qui l’ont rejoint avant novembre 2013 pour leur demander s’ils souhaitent activer son système de filtrage. Le bloquage est activé par défaut chez ceux qui ne répondent pas.
Février 2015 : Un peu de positif : le Parlement britannique décide de criminaliser le revenge porn. Les tristes sires qui diffusent des images érotiques, pornographiques ou de nu sur Internet à des fins de vengeance s’exposent désormais à deux années de prison.
Avril 2015 : Le Parti conservateur promet qu’il mettra en place des “vérifications d’âge efficaces” à l’entrée des sites pornographiques s’il remporte les élections législatives du 7 mai suivant.“Si nous n’agissons pas, les choses que les enfants voient sur ces sites ont toutes les chances d’être perçues comme “normales” par les prochaines générations, explique Sajid Javid, alors Secrétaire d’État à la Culture, aux Médias et au Sport, dans le long post Facebook qui présente l’initiative. Ce n’est pas le genre de société que je veux voir, et encore moins le genre de société dans lequel je veux que mes enfants vivent.”
La Chambre des lords, la chambre haute du parlement britannique
Mai 2015 : Le Parti conservateur remporte 330 des 650 sièges de la Chambre des communes, la majorité absolue. L’industrie pornographique britannique prend part aux recherches préliminaires à la création d’un nouveau système de vérification d’âge. Les premières rumeurs parlent de contrôles par informations bancaires ou par consultation des services liés à une adresse mail. La création d’une carte d’identité électronique est également envisagée. Mais quoi qu’il arrive, “personne au Royaume-Uni ne veut de base de données d’identité centralisée”, assure l’experte en protection de l’enfance sur Internet Rachel O’Connell.
Octobre 2015 : L’Union européenne adopte une nouvelle loi qui force tous les fournisseurs d’accès à “traiter tous les trafics également, sans discrimination, restriction ou interférence” et ce quelque soit “le contenu consulté ou distribué”. Ce grand pas en direction de la neutralité du réseau rend illégaux les filtres anti-contenus pour adulte britanniques. Les euro-sceptiques en font un problème de souveraineté, David Cameron s’insurge et négocie avec Bruxelles. Il obtient gain de cause.
Février 2016 : Le gouvernement britannique lance un référendum sur l’implémentation du “système de vérification d’âge efficace” qu’il avait promis à l’aube des élections générales de 2015. Le Département de la Culture, des Médias et des Sports rédige et diffuse un document supposé aider les citoyens à faire leur choix, Child Safety Online : Age Verification for Pornography. Le petit guide soutient que le X perturbe le développement du cerveau, qu’il est source de détresse psychologique, qu’il propage des stéréotypes dangereux et qu’il encourage les jeunes à pratiquer la sodomie.
Juin 2016 : Victoire du Brexit. David Cameron démissionne.
Theresa May
Juillet 2016 : La secrétaire d’Etat à l’Intérieur de David Cameron, Theresa May, devient Premier ministre. Les résultats du référendum du mois de février soit dévoilés. 43% des votants se sont montrés favorables à une nouvelle loi qui rendrait la vérification d’âge obligatoire à l’entrée des sites pornographiques. 44% ont rejeté l’idée. Les Conservateurs choisissent d’ignorer le résultat. Le projet de loi sur le numérique Digital Economy Bill 2016-17 est présenté au Parlement.
Novembre 2016 : La Digital Economy Bill 2016-17 est votée par la chambre basse du Parlement britannique. C’est le pompon, en attendant pire. A moins que la Chambre des lords ne trouve quelque chose à redire, tous les sites web qui contiennent du contenu pornographique devront désormais adopter un système de vérification d’âge. On ignore encore lequel et comment, mais qu’importe : ceux qui refusent seront bloqués par les fournisseurs d’accès ou privés de leur système de paiement par les organismes bancaires. Pire, les pratiques qui ont été interdites aux pornographes britanniques en décembre 2014 seront bientôt illégales quelque soit leur provenance. Que va-t-il advenir de Twitter et de ses comptes porno, de Reddit et de ses sous-catégories fétichistes ? Sans oublier les tubes pornos, qui drainent actuellement 95% de la consommation porno ?
Bien sûr, n’importe quel internaute un peu averti saura contourner ces mesures avec facilité. Il y a Tor, les VPN. Même les anti-porno les plus optimistes savent que contrôler Internet, c’est compliqué. Ce qui nous attriste, c’est surtout le sens de toute cette campagne. Il faut beaucoup d’assurance mal placée pour décider que telle ou telle pratique mérite de ne plus jamais être vue, que la sexualité « conventionnelle » fait loi. C’est bien plus inquiétant que l’argumentaire traditionnel des adversaires du X, celui des études qui prouvent que, des sondages qui montrent que.
Le message que lance le Royaume-Uni est limpide pour les amateurs de squirt et de fist : vous n’êtes pas normaux. Pour les producteurs non vanille : changez de métier ou disparraissez. Pour les autres : le porno est dangereux, nous sommes là pour vous en protéger. Alors que le Canada, la Suède et les Etats-Unis s’orientent plus ou moins doucement sur la piste de la lutte contre la pornographie, le Royaume-Uni ressemble de plus en plus à un pionnier. Si des mesures similaires arrivent en France, qui se lèvera pour défendre nos libertés ?
Le libéralisme sans giclures
Ripaillons ! Festoyons ! Car bientôt, nous serons tous cul nul devant Maître Fillon ! À côté, le bellâtre de Fifty Shades peut aller se rhabiller...
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Vu sur BD Blanche-Neige, la fille à la chevelure magique
Après deux BD consacrées à Cendrillon (dont une que j’ai lue), Trif s’intéresse au conte…
Cet article provient de Littérature érotique
Parfois, transiger sur ses principes, ceux qu’on s’est auto édicté, peut déboucher sur des moments extraordinaires. Apéro chapeauté. Mes potes et mes copines sont là, deux de mes amants aussi, j’en attends un troisième qui sera mon cavalier à l’after, si after il y a.. Je ne me projette jamais sur la fin de soirée,…
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En Bretagne, les saints bizarres guérissent de tout : St Molvan soigne la colique, St Kirio les furoncles, St Tudeg les maux de tête, Ste Azenor la stérilité… Il y a aussi des saintes à trois seins et des saints enceintes !?
En Bretagne, les saints ne sont pas des martyrs, mais des personnes à prodiges. Leurs pouvoirs se perpétuent depuis parfois plus de 15 siècles, par le biais de fontaines ou de statues. Il y a les saints qui font tomber la pluie. Ceux qui soignent les rhumatismes. Ceux qui aident à trouver l’amour. Il y a même des saints pour en finir avec la vie : St Lyphard vous délivre d’une agonie trop longue. On lui dit : Tu Pé Du («d’un côté ou de l’autre»), autrement dit «la vie ou la mort». Dans Le livre des saints bretons, un dictionnaire qui recense 447 saints bretons (à défaut des «7777 et sept saints descendus à Kersaint» de la comptine), Bernard Rio, spécialiste du patrimoine, dresse un abécédaire exhaustif de ces faiseurs de miracle à qui sont attribués de mystérieux pouvoirs. Prenez la sainte qui fait gonfler les seins par exemple. Celle qui engrosse les femmes à distance. Celle qui fait passer les diarrhées… Et que dire de saint Fiacre, patron des chauffeurs de taxi, qui guérit les hémorroïdes ?
Sainte Guen : femme à trois seins
Le nom de Gwendoline vient de Sainte Gwen ou Guen, qui signifie en breton : blanche, candide, sacrée. Drôle de sainte que cette femme à trois seins, surnommée Alba Trimammis (Blanche Trois-Mamelles) ou Gwen Teirbron (idem en breton)… «La légende dit que pour nourrir ses trois enfants, Dieu accorda un troisième sein à sainte Guen. Il s’agit là d’une erreur d’interprétation, puisque la traduction correcte serait trois fois mère et non trois seins», explique Bernard Rio. Mais qu’importe… Dans les églises comme celle de Saint-Venec à Briec-sur-Odet ou de Saint-Cast-le-Guildo, elle allaite ses trois fils à la fois. Sa statue a la vertu d’améliorer la lactation des mères. Quand un nourrisson souffre du «mal de Ste Gwen» (les croûtes de lait, également appelées «casque séborrhéique»), les croyantes trempent un vêtement de l’enfant dans la fontaine Sainte-Guen à proximité de la chapelle Saint Piric à Plouguin.
Sainte Gravida : version «engrossée» du dieu Mars
Cette sainte est-elle mâle ou femelle ? On la connait sous le nom de saint Gravé. Mais saint Gravé n’est «connu que sous la représentation féminine de sainte Gravida dans l’église paroissiale de Saint-Gravé. La sainte possède un ventre arrondi qui indique son état ! Est-il possible que l’église fit ici référence à l’ancienne divinité païenne Gravidu, mentionnée par Isidore de Séville. Sainte Gravida redeviendrait alors masculin, puisque Gravidus est l’épithète qualifiant le dieu Mars de «dieu qui fait pousser»»… Mystère. Sainte Gravida, littéralement «sainte grosse» ou «engrossée» est invoquée par les femmes enceintes pour faciliter l’accouchement.
Sainte Ninog ou Ninnoc : la femme d’outre-tombe
En 1922, un certain Maître Léon écrit dans la Revue d’histoire de l’Eglise que l’Armorique possède un très grand nombre de saints guérisseurs pour tout ce qui concerne la colique : «Les enfants ne manquent pas de protecteurs surtout quand ils sont affligés des indispositions du ventre; on appelle à leur secours les saints nommés Mamert, Fiacre, Tenearan, Efflëde, Germain, les saintes Nonne, Ninnoc et Pompée.» Il s’extasie devant cette abondance de figures salvatrices, parmi lesquelles sainte Nonnic, alias Nennoc ou Ninog mérite une mention spéciale : sa légende est liée à une histoire de porte entre le monde des vivants et celui des morts. Serait-ce là l’origine de ses vertus antidiarrhéiques ? Fille du roi gallois Brychan de Brycheiniog, elle prend le voile puis obtient les terres de Ploemeur (56) où elle fonde en 456 un monastère pour les femmes. Or voici en quelles circonstances elle obtint ces terres : lors d’une chasse à cour, un cerf en fuite, traqué par la meute, se réfugia dans une église. Le chasseur, un prince, s’étonna de voir que les chiens refusaient d’entrer et aboyaient devant l’église sans oser y pénétrer. Mettant pied à terre, il entra : sainte Ninnoc chantait l’Office divin, le cerf à ses pieds. «L’utilisation du cerf pour délimiter les limites d’une enceinte sacrée ou attribuer des terres est un symbolisme récurrent dans les hagiographies et légendes de Bretagne», explique Bernard Rio qui cite un texte gallois dans lequel la chasse à courre d’un cerf entraîne le prince au royaume des morts. «Le cerf trace une frontière entre les hommes et le divin. Sa chasse autorise seule le passage dans l’espace d’à côté.» Curieusement, tout ce qui touche à l’idée d’une frontière se traduit dans les croyances populaires en termes de colique, hémorroïdes, chancre, etc. Tout ce qui touche au cul.
Saint Fiacre : le patron des chauffeurs de taxi
Le «mal de St Fiacre», c’est les hémorroïdes, un problème souvent lié aux stations assises prolongées. St Fiacre soigne ce problème. Il est également invoqué pour guérir la syphilis, les coliques, la coqueluche, les chancres et les cancers. Saint-Fiacre est le patron «des chauffeurs de taxi. C’est en effet dans la rue Saint-Martin à Paris, où se trouve l’hôtel de Saint Fiacre, qu’on louait des voitures attelées, les fameux «fiacres»»… qui ont été progressivement remplacés par des automobiles… Voilà peut-être pourquoi saint Fiacre est devenu naturellement le protecteur des conducteurs.
Sainte Nonne : elle accouche sur une pierre
Fille du roi de Cambrie, cette femme fut violée par un homme dont elle repoussait les avances. Son rejeton, fruit de la vilenie, était condamné d’office… Mais il y eut un miracle : Nonne mit au monde le petit garçon «sur un rocher qui s’amollit comme de la cire pour former un berceau au nouveau-né», raconte Hippolyte Sarton qui retranscrit l’anecdote dans Cinq jours en Basse-Bretagne (1899). Naissance miraculeuse. L’enfant devient légitime, par la grâce de ce prodige sans pareil qui voit le corps pâle d’une parturiente se tordre sur un roc dont elle fait sa molle matrice. L’église Sainte-Nonne à Dirinon conserve le tombeau de la sainte, dit Bernard Rio, qui cite un texte magnifique attribué à la sainte : «Mes deux mains blanches appuyées sur la pierre, la divisent en deux, à mon grand étonnement, pour me tirer de peine. Elle s’amollit, comme par un miracle, et devient comme de la cire. Quand je vois cela, je suis émerveillée ; je suis pleine d’amour, c’est la vérité. Voici qu’auprès de la pierre il est né un homme vivant.» Bernard Rio décrypte ainsi la légende : «La naissance sur la pierre légitime le fils né du viol. La pierre qui se divise en deux s’apparente en effet à la pierre de Fal, en Irlande, qui crie sous le pied du haut roi. La sainte et la pierre ne forment plus qu’un. C’est symboliquement la terre qui donne ici naissance.»
A LIRE : Le livre des saints bretons, de Bernard Rio. Préface de Philippe Abjean. Éditions Ouest-France. 32 €. A peine publié et déjà en rupture de stock ! Gageons qu’une réédition est en cours.
Féros est un « cahier érotique » fondé par Clement Gagliano et Florence Andoka en 2016. Abordé comme un objet pulsionnel, ce petit cahier des plaisirs fait la lecture de nos élans. A la fois porteur de l’imagerie érotique, ce livre de Pandore se veut une oeuvre complète où art et littérature se rencontrent.
©Luce de Tetis
Le sensuel et le sexuel se touchent et éclatent sous les regards divers des artistes : c’est un « Eros contemporain qui se cherche et se renouvelle sans cesse » expliquent les deux auteurs. Décalé et intelligent, le petit cahier érotique joue la carte de la « cul-ture ». Pour la première édition, Clément et Florence ont mixé les genres et les styles avec la maitresse BDSM Catherine Robbe-Grillet à la plume, Apollonia Saintclair aux dessins et Amanda Wieczorek aux photomontages trash.
Féros #1
Marchant sur la démocratisation de la pornographie et des porn studies, Férus n’est pas sans rappeler les oeuvres berlinoises du collectif Pornceptual. C’est donc dans un joyeux mélange des corps, des sexualités et des esthétiques que Perrine Le Querrec et le controversé Wim Delvoye vont noircir les pages du prochain numéro qui sort dans deux semaines. Vous pouvez déjà le commander sur Les Presses du Réel pour 15€. C’est papa noël qui va être content.
Féros #2
De la joie et de la bonne humeur comme d’habitude chez Petra Joy. Le trio Authentique-Artistique-Erotique est une fois de plus réuni dans CinemaJoy, le nouveau site confectionné par la prêtresse du porno féministe.
En plus de vous proposer le visionnage en haute qualité de ses propres films, vous pourrez aussi apprécier les métrages de Shine Louise Houston et Maria Beatty. Toutes deux connues pour leur engagement dans le porno féministe et queer, elles ouvrent une nouvelle fois la voie à un porno plus large et plus égalitaire.
Une petite trentaine de films sont pour le moment disponible. Pour la modique somme de 10€/mois, les films proposés, aussi farfelus les uns que les autres, alimenteront vos fantasmes tout en respectant les travailleurs du sexe. Bien plus que de l’entertainement, la pornographie véhiculée par Petra Joy et ses acolytes est respectueux du travail salarial. Ainsi, vous pouvez retrouver sur le site des making-off ainsi que des interview et des events afin de bien comprendre l’univers Joy. EnJOY it !
La peinture, comme tous les arts, c’est très subjectif, les réactions et les affinités éventuelles dépendent vraiment de chacun. Mais il existe certaines œuvres qui ne laissent personne indifférent et deviennent ainsi des classiques. Le Serbe vous recommandait de vous intéresser au shokushu dans les Gifs de la semaine n°168 et, heureux hasard, le Tag Parfait vous présente aujourd’hui une œuvre majeure du porn art que vous ne connaissez peut-être pas si bien que cela. Voici donc le chef d’œuvre mal connu d’Hokusai : Tako to Ama.
Le grand squirt
Injustement nommée « le rêve de la femme du pêcheur » en occident, Tako to Ama (littéralement « les pieuvres et la pêcheuse de perles ») est une estampe de Katsushika Hokusai (1760 – 1849). Artiste japonais aux multiples pseudonymes connu pour ses séries de peintures et d’estampes, notamment l’iconique vague de Kanagawa – l’une de ses 36 vues du mont Fuji. Loin de se contenter de représentations de paysages et de personnages contemporains, Hokusai fut aussi un prolifique créateur de shunga – terme générique qui englobe les estampes et dessins érotiques de l’époque. Une catégorie d’oeuvres d’art qui a fait la renommée du Japon chez les amateurs de porn au début du siècle.
Contrairement aux peintures plus classiques n’existant qu’en un seul exemplaire, Tako to Ama fait partie d’une série de trois livres érotiques publiée pour la première fois en 1814 sous le nom de Kino no Komatsu (les jeunes pins). Prévue dès le départ comme une illustration parmi d’autres dans cette série, elle mesure seulement 19 sur 27cm, soit à peine une feuille A4. La technique d’estampe utilisée, très courante à l’époque, consiste à préparer un dessin de base sur papier puis à le reproduire sur des plaques en bois en les creusant à la main, chaque couleur de l’illustration ayant sa plaque dédiée. Les applications successives sur le papier forment alors l’image finale. Un procédé qui permet au plus grand nombre de profiter de reproductions d’oeuvres de qualité, érotiques ou non.
Si Hokusai était né dans les années 1980…
Inspirée par le conte de Tamatori, une histoire populaire de l’époque d’Edo, la scène nous montre la pêcheuse de perles et les pieuvres en train de passer un bon moment au milieu des rochers. La présence de ces roches vertes d’algues renforce ainsi l’ambiance marine et inhabituelle de l’action. Le cadre classique des shungas, avec les tatamis et les futons, aurait évidemment été plus confortable pour la dame mais bien moins pour les performeurs céphalopodes. Entièrement nue avec ses longs cheveux noirs, elle s’abandonne totalement à ses deux amants. Les yeux clos et la tête rejetée en arrière, elle nous donne une impression de plaisir intense.
À droite, le plus gros poulpe lui prodigue un cunnilingus magistral avec son bec tout en lui caressant le corps de ses tentacules. Des attentions auxquelles elle répond en agrippant fermement vers elle deux des appendices de son partenaire au lieu de les repousser. A gauche se trouve un congénère plus petit, son fils en l’occurrence, qui l’embrasse et flatte le cou et le sein gauche. Dessinée avec le style propre aux estampes de l’époque, Tako to Ama nous offre un contraste saisissant entre le classicisme du dessin et l’originalité de la situation. même si les vieux routards du hentai habitués aux tentacules, aux inséminations et autres joyeusetés trouveront la scène éventuellement naïve. Pour compléter l’ensemble, toute la partie supérieure est couverte de textes qui décrivent le dialogue entre les protagonistes et permettent de replacer l’oeuvre dans son véritable contexte – bien différent de celui que nous croyons deviner.
Quand les femmes prennent le contrôle dans Mad Men.
Quelqu’un qui verrait cette illustration pour la première fois serait tenté, pour peu qu’il connaisse le hentai, de faire un parallèle avec le tentacle porn moderne. Ce serait compréhensible mais un peu faux. Si les deux mettent effectivement en situation femmes et tentacules, la comparaison s’arrête ici. Là où Tako to Ama est le fruit de la liberté accordée à Hokusai de créer selon son bon vouloir, il faut rappeler qu’à la base le tentacle porn est le fruit d’une censure exercée contre les auteurs dans le Japon de l’après-guerre. L’interdiction de représenter des pénis ayant poussé les dessinateurs à trouver des palliatifs visuels. Il est toutefois accepté que si des artistes du niveau d’Hokusai ont pu créer ce genre de visuel, il était logique qu’un jour d’autres le fassent.
L’autre méprise habituellement faite est de considérer qu’il s’agit d’une relation non consentie entre la femme d’un pêcheur et des pieuvres plus entreprenantes que la moyenne. D’une part, aucune mention d’un quelconque pêcheur dans le titre ou le texte n’existe, ce qui est au mieux une interprétation erronée et au pire un choix sexiste qui définirait la femme par sa simple relation maritale. D’autre part le texte nous éclaire grandement sur ce qui se passe vraiment et notamment le fait que la pêcheuse n’est pas la victime gémissante de nos hentais modernes. Le conte évoqué plus haut est d’ailleurs rappelé par la mention du dragon Dieu de la mer dans ces écritures dont voici mon humble traduction en français (source anglaise) :
Grosse pieuvre : Mon souhait est enfin devenu réalité, ce jour parmi tous les autres je t’ai finalement dans mon étreinte ! Ton fruit est mûr et plein, si merveilleux ! Supérieur à tous les autres ! Le sucer et le sucer et le sucer encore. Après l’avoir fait magistralement, je t’emmènerai dans le palais du dragon Dieu de la mer où je t’envelopperai. « Zuu sufu sufu chyu chyu tsu zuu fufufuuu… »
Femme : Odieux poulpe ! Ton aspiration à la bouche de mon ventre me fait suffoquer ! Aah ! Oui… c’est… là !!! Avec les ventouses, les ventouses !! A l’intérieur, tourne et retourne, oooh ! Oooh ! C’est bon, ooh c’est bon ! là, là ! Làààà ! C’est booonnn ! Hooouuu ! Aaah ! C’est bon, c’est bon, aaaaaahhh ! Pas encore ! Jusqu’à maintenant c’était moi que les hommes traitaient de pieuvre ! Une pieuvre ! ooh ! Pfiuuuu ! Comment peux-tu… !? Oooh ! « yoyoyooh, saa… hicha hicha gucha gucha, yuchyuu chyu guzu guzu suuu suuu… »
Grosse pieuvre : Mes huit membres pour t’entortiller avec ! Comment l’apprécies-tu de cette façon ? Ah, vois ! L’intérieur est gonflé, humide des chaudes eaux du désir. « nura nura doku doku doku… »
Femme : Oui, ça vient maintenant ! Bientôt mes hanches seront vides de toute sensation. Ooooooh ! Limites et frontières s’effacent ! Je disparais… !!!!
Petite pieuvre : Après que père ait fini, moi aussi je veux caresser et frotter mes ventouses sur la crête de ta partie poilue jusqu’à ce que tu défailles et alors j’aspirerais encore un peu plus. « Chyu chyu. »
Outre le fait que déjà pendant l’époque d’Edo, les Japonais étaient fans des onomatopées, le texte nous montre bien que, sans le contexte, il est aisé de mal interpréter une oeuvre. Pour autant, avec ou sans textes, l’effet est bien là. Mais pas question de jeter la pierre à ceux qui en découvrent maintenant le véritable sens car si l’on revendique pour l’artiste la liberté de créer, il revient au public la liberté de l’interpréter.
If you write, make art, shoot film, or create anything about human sexuality, on most platforms you simply can’t be found. You are silenced, or not allowed. Or you get banned. That’s why today I’m giving you a little push for #GivingTuesday — the day to give back, after the shopping gluttonies of Black Friday and Cyber Monday. I recently joined Patreon, following in the footsteps of many great writers, filmmakers and artists, many of whom happen to make art and writing with sex in it.
Censorship is a huge problem in web search, in app stores like iTunes, in Amazon search, on free and paid blogging platforms (looking at you, WordPress), photo sharing sites, video sharing sites, and especially that thing most people think is the internet – Facebook.
Erotic art, writing, and film is a declaration of humanity, and it is the backbone of free speech. It is who they come for first when they start censoring, taking away rights (just ask sex workers), taking away your access to business and distribution tools, and it is where we see the most hypocrisy and double standards in enforcement and rule-making.
Cecilia Tan recently wrote, “There are those out there who literally wish death on us for being queer or sinners or ‘liberated women.’ Declaring our existence as sexual minorities and celebrating our sexuality with joy through erotica is an act of courage and an act of self-preservation, too. The more we are seen, the better we are known, the more space on the stage we take up, the more difficult it is to marginalize us.”
Here are a few amazing artists well worth your dollars on GivingTuesday. You won’t find their artwork on Facebook, for like me, many of them are prohibited to post their work (or links to it). I think that makes supporting their work something we desperately need right now. >Help support these brave artists and writers on Patreon:
Alison Tyler
AJ Garcia: The Black Diaries
Astdevir
Aloysius Erotic Art
Circlet Press on Patreon
Corwin Prescott
CustomWaifus
ELOTIKA
Erotica After Dark
Jiz Lee
Jerome & LTASEX
InCase
Katie West
Kitty Stryker
Melanie Schober
Nobilis Reed
Nicole Vaunt
Tuomas Siitonen: Project L
Violet Blue (TinyNibbles/me)
ZanVarin
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Mandarine Morceau de soleil égaré dans la nuit Chagrin d’orange or parfumé Mandarine J’ai besoin de ta quintessence Pour traverser l’hiver sans y laisser mes ailes
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Find this post helpful? Support its creation on Patreon.
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Is it time to add 'sapiosexual' to the dictionary? https://t.co/PL1asS3BMD
— Merriam-Webster (@MerriamWebster) November 28, 2016
VB note: If you’re doing “Cyber Monday” in the traditional sense… Tantus is highly recommended:
Celebrate #CYBERMONDAY Use code CYBERMONDAY for 40% off everything* today only! Hurry – sale ends midnight PST. https://t.co/86ejW1Q6jc pic.twitter.com/jrGygFi5RZ
— Tantus, Inc. (@tantus) November 28, 2016
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La chaîne de télévision américaine CNN a-t-elle diffusé une demi-heure de porno transsexuel à la place d’une émission de cuisine dans la soirée du jeudi 24 novembre ? Malgré les articles publiés par de nombreux titres états-uniens comme Mashable, Esquire et Variety que nous avons également relayés sur notre compte Facebook, la réponse est non. Toute cette affaire n’existe que parce qu’Internet pousse les rédactions à se précipiter sur les sujets croustillants ; attirer beaucoup de visiteurs implique d’être le premier sur la brèche, quitte à passer un peu vite sur la vérification des informations. C’est déjà arrivé, ça arrivera encore.
Tout a commencé avec une série de tweets d’une certaine @likearose, une habitante de Boston : “Heuuu il y a du porno sur CNN en ce moment-même” a-t-elle simplement affirmé dans la nuit du jeudi 24 novembre, captures d’écran à l’appui. Quelques heures plus tard, un porte-parole de la chaîne a confirmé le problème à la Fox et rejeté la faute sur RCN, le responsable local des diffusions par câble. Comme son bouc-émissaire a nié en bloc, CNN a fait machine arrière deux heures après sa première déclaration : “En dépit des articles de presse qui affirment le contraire, RCN nous assure qu’il n’y a pas eu d’interruption.” Malheureusement, il était déjà trop tard.
L’une des captures d’écran de @likearose
La version numérique du quotidien britannique The Independent a publié un article consacré à l’affaire avant même que CNN ne prenne la parole. Quand celui-ci a été retweeté par le Drudge Report, les reprises ont commencé à fuser ; l’International Business Time, le New York Post, le Sun se sont emparés du sujet. Tous ces papiers affirment que l’ensemble des 300 000 abonnés de RNC dans la région de Boston ont été concernés, des chiffres avalés et recrachés par des sites d’information du monde entier. En réalité, le problème n’a touché qu’un seul foyer.
Buzzfeed a réussi à contacter @likearose, qui a expliqué : “J’ai tweeté parce que je voulais savoir si quelqu’un à Boston avait le même problème. Je pense que c’était une erreur de diffusion qui n’a touché que ma maison.” Jeff Carlson, le directeur de RCN Boston, a laissé entendre qu’elle était effectivement seule dans le coup : “Nous n’avons reçu aucun autre signalement que le tweet de cette unique cliente”, a-t-il affirmé à Buzzfeed. On ne sera sans doute jamais ce qui s’est passé chez @likearose, mais quelque chose nous dit qu’il y a un amateur de transsexuels MtF et des problèmes de synchronisation entre appareils sous son toit.
Aujourd’hui, @likearose a supprimé son compte Twitter, CNN se dépêtre difficilement de l’affaire et les médias tempèrent les articles qu’ils lui ont consacré, un peu honteux. Une seule personne a bénéficié de l’emballement : Riley Quinn, l’ancienne performeuse transsexuelle qui est apparue sur l’écran de @likearose. “Hé CNN merci pour le passage à l’antenne gratuit” a-t-elle tweeté vendredi 25 novembre.
Hey @CNN thanks for the free airtime.
— Riley Quinn (@TSRileyQuinn) November 25, 2016
Notre délégation de la Sarthe aborde dans cette journée d'étude les risques de cyber-violence chez les jeunes : des phénomènes récents, en plein développement mais encore méconnus, dont les victimes sont insuffisamment prises en charge.
Cette journée d'étude vous est proposée avec les soutiens de l'Agence Régionale de la Santé des Pays de la Loire et de la Mission Départementale aux Droits des Femmes et à l'Egalité.
Infos pratiquesGrand Atelier, salle EVE
Avenue René Laennec, Le Mans
Participation aux frais de 10 euros par participantE.
Inscription obligatoire (places limitées !) Pour vous inscrire, télécharger notre bulletin et renvoyez-le par courrier électronique ou postal (les adresses sont indiquées dans le bulletin).
Le Mouvement du Nid est agréé en tant qu'organisme de formation.
Organisée par la délégation du Mouvement du Nid de la Sarthe, cette journée d'étude s'adresse aux acteurs-trices médico-sociaux et éducatifs, aux bénévoles associatifs, aux parents...
IntentionLa matinée sera consacrée à l'approfondissement du rapport des jeunes à l'identité virtuelle, en particulier sur les réseaux sociaux. Nous analyserons ce que recouvre la notion de cyber-violence, afin d'en montrer les aspects sexistes et sexuels, et les risques encourus par les jeunes. Nous examinerons des situations concrètes de cyber-harcèlement, de chantage sexuel, et d'entrée vers la prostitution. Ce sera l'occasion d'étudier comment l'identité virtuelle travaille le rapport au corps, notamment par la pornographie.
L'après-midi, l'étude de cas pratiques permettra de faire le point pour aider les jeunes à se protéger et à déjouer ces risques de violences.
Parmi les thématiques de prévention développées par le Mouvement du Nid, celles de l'égalité filles-garçons, de l'éducation à une sexualité libre et sans violences, du respect de chacun, et de l'estime de soi ; elles sont essentielles pour favoriser des attitudes responsables et donner des signaux d'alerte chez les jeunes.
Programme
9h00 / 9h30
Accueil
9h30
Ouverture de la journée, par madame Leïla Louhibi, Déléguée Départementale aux Droits des Femmes et à l'Egalité.
9h45 / 11h00
Risques et enjeux de l'identité virtuelle chez les jeunes, par M. Victor Portier, Responsable formation à l'association E-Enfance, qui lutte contre les cyber- violences (harcèlement, sexismes et toutes autres formes de violences...)
11h15 / 12h45
L'impact du discours pornographique chez les jeunes, par M. Olivier Sorel, chercheur en psychologie à l'ARCA de Tours (Observatoire sur les violences)
12h45h / 14h00
Déjeuner libre
14h00 / 15h15
Le rôle d'Internet dans le développement de la prostitution chez les jeunes, par Mme Christine Laouénan, journaliste, écrivaine, formatrice
15h15 / 16H30
Repérer, accueillir, accompagner les jeunes victimes de violences sexuelles, par Dre Judith TRINQUART, médecin légiste et spécialiste de la prise en charge médico-judicaire des victimes de violences sexuelles, secrétaire générale de l'association Mémoire Traumatique et Victimologie
16h30 /17h00
Table ronde des différents intervenantEs
17h00
Conclusion
Le Mouvement du Nid-France a besoin de vous : aidez-nous à accompagner et soutenir les milliers de personnes prostituées que nous rencontrons chaque année ! La plupart sont des mamans, qui assument la subsistance et le bien-être de leurs tout-petits.
Avec votre don, vous offrez la possibilité d'un avenir loin de la violence de la prostitution. Pour elles et leurs enfants.
Certains jours, j'aurais voulu me tuer. Mais il y avait ma fille, c'est ce qui m'a retenue. Un jour, elle m'a dit : "Maman, est-ce que tu vas mourir ?" La prostitution, j'ai arrêté net.
Ariane.
(Ariane a connu plusieurs années de prostitution dans des bars à hôtesses. Lorsqu'elle a commencé, elle n'avait que 20 ans.)
Cher donateur-trice et ami-e,
Savez-vous que de jeunes mamans sont parfois prises au piège de la prostitution ? Pour la plupart à peine elles-mêmes sorties de l'enfance, devenues responsables de la subsistance et de l'avenir d'un tout-petit, la prostitution leur apparaît comme de l'argent vite gagné.
Dans la peur permanente des agressions, elles endurent des actes sexuels répétés, auxquels elles ne "consentent" que faute, pensent-elles, d'alternatives pour subvenir aux besoins de leur famille. Cette situation devient une véritable ornière, un piège qui se referme sur elles.
Si la prostitution a pu les "dépanner" sur le court terme, elle entraîne bien vite des conséquences insurmontables : marginalisation, séquelles physiques et psychologiques, "racket" par un "mac" (ou même un réseau) qui a repéré la nouvelle venue... quand il n'est pas responsable de sa situation.
Faut-il accabler ces femmes ou au contraire les aider à sortir de cet enfer ? Au Mouvement du Nid, nous leur ouvrons les portes d'un autre avenir.
Les bénévoles de notre association agissent au plus près d'elles pour les épauler et les aider à sortir de l'impasse. Nous rencontrons plus de 5 000 personnes dans l'année, auprès de qui nos bénévoles instaurent la relation humaine dont elles ont besoin pour engager le processus qui les mènera loin de la prostitution.
Depuis le vote de la loi du 13 avril 2016, nous disposons d'un nouvel outil avec la création des "parcours de sortie". Les personnes prostituées ne s'y trompent pas. L'augmentation des demandes d'aide pour sortir de la prostitution, signalée par toutes nos délégations départementales, en est la preuve.
Mais nos moyens sont insuffisants et votre soutien financier est essentiel pour développer nos actions, notamment en faveur des plus jeunes femmes prostituées. Avec votre don, vous nous permettez de venir en aide à davantage de victimes de la prostitution, vous offrez la possibilité d'ouvrir la porte de la cage et d'avoir un avenir. Pour elles et leurs enfants.
C'est urgent ! Merci de votre soutien.
Jacques Hamon, président du Mouvement du Nid-France.
Comment nous adresser votre don ?En ligne, sur la page de notre partenaire Hello Asso
Votre don par chèque à l'ordre du Mouvement du Nid, à envoyer à l'adresse suivante :
Mouvement du Nid
8 bis rue Dagobert
BP 63
92114 Clichy Cedex
Si votre adresse ne figure pas sur votre chèque, n'oubliez pas de nous la joindre à votre courrier si vous souhaitez recevoir un reçu fiscal !
Informations sur la réduction fiscaleNotre association est reconnue d'utilité publique, nous pouvons recevoir vos dons et vos legs.
Votre don vous donne droit à une réduction fiscale de 66% jusqu'à 20% du revenu net imposable. L'excédent éventuel peut être reporté sur 5 ans. Un reçu fiscal à joindre à votre déclaration de revenus vous sera adressé en février 2016.
Après réduction fiscale,
un don de 20 euros ne vous aura coûté que 6,80 euros ;
un don de 40 euros, 13,60 euros ;
un don de 200 euros, 68 euros.
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Secrétariat du Mouvement du Nid :
nidnational@mouvementdunid.org ; 01 42 70 92 40
Photo : Mikel Garcia Idiakez via Flickr.
Parmi les trucs cools d’Instagram, il y a le fait qu’on peut y découvrir facilement tout plein d’artistes et leur travail. Je me suis intéressée aux comptes Instagram qui proposent des dessins érotiques et j’ai découvert qu’il y a beaucoup d’artistes talentueux présents sur la plateforme. Ce n’est pas évident de trier, mais je vous propose une liste des 10 comptes que je préfère actuellement et vous mets en garde : vous allez vous sentir excités, c’est sûr !
1. Apollonia SaintclairApollonia SaintClair affirme que l’encre est son sang et qu’elle dessine pour son propre bien et pour notre plaisir.… Lire la suite
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Vous êtes témoin ou victime d’une agression sexuelle ? Une application mobile – HandsAway – permet d’alerter toutes les personnes branchées aux alentours afin qu’elles puissent vous venir en aide.
Créée par Alma Guirao, une parisienne de 29 ans elle-même victime de plusieurs agressions, HandsAway permet de réagir soit en intervenant soi-même si on se trouve pas loin de l’endroit où l’alerte est lancée, soit de décrire l’agression et de prendre des enregistrements, soit de «créer un dialogue avec la victime». Empruntant son vocabulaire aux Etats-Unis, Alma Guirao se définit comme Street Angel n°1 et invite tous les utilisateurs-ices de HandsAway à participer eux-mêmes à ce mouvement citoyen : «Une victime ou un témoin d’une agression sexiste peut 1. Géolocaliser le lieu de l’agression et 2. Prévenir instantanément les street angels à proximité. Une notification/push sera alors envoyée.»
«Dans l’application, un utilisateur peut : 1. Définir le type d’agression sexiste (verbale ou physique), 2. Indiquer le lieu de l’agression sexiste (rue ou transports en commun) 3. Préciser la gravité de l’agression sexiste (en écrivant ou en enregistrant un message).
«HandsAway a également mis en place dans l’application, une partie éducative sur le rôle du Street Angel», précise la notice d’utilisation, afin de prévenir tout risque de débordement… L’application fonctionne sur l’ensemble du territoire français. Questions à la créatrice de HandsAway.
Quel est votre parcours ?
Je suis née dans Paris intramuros et y vis toujours, une vraie TITI parisienne. Je suis issue d’une famille modeste avec des parents fonctionnaires. Mon parcours scolaire : BAC littéraire option théâtre puis des études professionnelles de photographie. J’ai eu ensuite l’idée de ma première entreprise: Dessine-moi un soulier. Le premier site internet de personnalisation de chaussures made in France. La société est toujours sur ses rails et continue de grossir, avec à la tête mon ancienne associée.
Quand avez-vous eu l’idée de créer cette application ?
J’ai eu l’idée de créer HandsAway après une agression sexiste de trop (1), il y a maintenant un an. J’ai mis 6 mois à développer l’application, en termes de développement, TEST et lancement.
Que vous est-il arrivé ?
La dernière agression sexiste que j’ai subie c’était dans le métro à Paris. Un homme a sorti son sexe pour l’exhiber. J’ai été paralysée et extrêmement choquée, je n’ai pas su quoi faire. Je ne me sentais pas légitime d’aller porter plainte ! J’ai senti un réel vide en termes d’actions et de possibilité pour lutter. Un cri de colère car c’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase! Je ne vous parle pas des insultes, des commentaires sur mon physique ou encore d’un homme qui m’avait suivi… «Il fallait agir.»
Qu’est-ce qui vous a frappé?
L’inaction des gens autour de moi, alors qu’il y avait énormément de monde ! Je pense qu’il faut sensibiliser le maximum de personnes, pour que les agressions sexistes arrêtent d’être banalisées et soient vraiment considérées comme des actes graves.
Votre application repose sur le principe des «street angels»… Mais ça n’existe pas en France ?
Tous les utilisateurs de l’application HandsAway sont des StreetAngels par définition. Nous souhaitons responsabiliser tous les users HandsAway. Nous nous plaignons en permanence d’un monde de plus en plus égoïste et individualiste, donc les actions d’entraide devraient être des outils attendus. Nous allons mener et pousser ce nouvel élan solidaire, «Ensemble, plus fort que seul !».
Votre application fonctionne sur le modèle de la solidarité citoyenne ?
HandsAway fonctionne sur une communauté engagée et solidaire, avec des citoyens qui souhaitent aider son prochain. Lorsqu’une femme est victime d’une agression sexiste (1), les StreetAngels à proximité recevront l’alerte et pourront La réconforter en créant un dialogue.
Peut-être serait-il utile que la police soit également connectée à cette application ?
Absolument, nous essayons de rentrer en contact avec les autorités légales. Nous souhaitons créer une cartographie nationale des agressions sexistes, afin d’avoir des données quantitatives et qualitatives pour que les autorités légales puissent agir en conséquence.
Existe-t-il une application semblable dans d’autres pays ?
Il existe une application aux Etats-Unis ainsi qu’au Royaume Uni pour partager son trajet avec ses proches. Si la personne dévie de son chemin, les proches peuvent agir. Sur le modèle de HandsAway, aucune application n’est comparable aujourd’hui. Nous allons développer également une nouvelle fonctionnalité, le premier co-piétonnage entre citoyens pour éviter les agressions sexistes. Les femmes aujourd’hui évitent de prendre les derniers transports en commun ou emprunter de court trajet tard le soir par crainte. L’idée étant de fédérer les utilisateurs HandsAway sur un même trajet afin de se sécuriser.
Quel budget avez-vous investi dans ce projet ?
J’ai fait une levée de fonds pour pouvoir développer l’application HandsAway qui demandait quelques milliers d’euros pour être développée. L’application HandsAway est totalement gratuite. Nous générons du profit avec une partie B2B. Nous avons développé le premier co-piétonnage entre collaborateurs. L’idée étant de favoriser de la solidarité, de l’éco-mobilité en transports en commun et également de la sécurité entre collaborateurs.
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(1) LE SEXISME. Alma Guirao désigne de façon très maladroite les agressions sexuelles comme des «sexistes». Pour rappel : le sexisme se définit comme un préjugé basé sur le sexe. Il consiste à attribuer aux femelles un rôle passif, des prédispositions intellectuelles inférieures, une forte propension au shopping, une irritabilité naturelle (frôlant l’hystérie), un besoin d’amour lancinant et des caractéristiques psychologiques «maternelles» (tendresse, douceur). Le sexisme consiste à donner aux mâles un rôle actif, des prédispositions aux sciences dures, une puissance physique supérieure (peu importe le physique du mâle en question), des besoins sexuels irrépressibles et des caractéristiques psychologiques «de guerrier» (indélicatesse, brutalité, voire bêtise). Il ne me semble pas que l’exhibitionnisme soit sexiste, pas plus que les attouchements : celui qui se masturbe en public ou pelote une fille ne pense pas forcément que celle-ci est tout juste bonne à faire la vaisselle… En tout cas, la question n’est pas là. Il me semble donc tout à fait déplacé de désigner HandsAway comme une application contre les agressions sexistes (la belle affaire !). Mais c’est un détail… L’essentiel est que HandsAway permette de réagir si on assiste à une agression sexuelle.
LE SEXISME EN 4 ARTICLES :
«L’érotisme c’est du sexisme-1»,
«L’érotisme c’est du sexisme-2»,
Vous savez, M. le Premier ministre, de nombreuses femmes dans plusieurs pays sont battues, réprimées et emprisonnées lorsqu'elles tiennent des propos sur leurs droits semblables à ceux que vous avez tenus à Madagascar. Ne pourriez-vous secouer également d'autres partenaires du Canada, comme l'Arabie saoudite, le Mexique, l'Argentine, Cuba, certains pays européens et tous ces pays qui bafouent les droits des femmes et des minorités sexuelles ?
- ViolencesHello, hello, cette semaine c’est moi qui gère les gifs. Partie sur ma lancée, personne n’a pu m’arrêter. De toute façon, Gonzo envoie les nouveaux tee-shirt du Tag à travers le globe, St Sernin est toujours dans les tréfonds d’internet pour vous choper LA bonne vidéo et le Serbe continue à vous concocter des petites merveilles venues des terres du Soleil-Levant. Dans cette ébullition, je vous propose 5 gifs qui comptabilisent les étapes d’une journée… plutôt réussie.
Qui est chaud pour une petite randonnée ? Perso, ça fait des mois que je tanne mes potes pour qu’on aille en faire une. La solution : leur proposer le bouli somptueux de Nicky et, en prime, les roches californiennes. Un vrai vent de liberté souffle sur ses fesses, on se prendrait presque pour un Kerouac sur les routes étasuniennes en mode porn. Je pense que l’idée peut leur plaire.
Nicky – FTV Girls
Après l’effort, le réconfort. Toujours appréciable la petite douche après une activité sportive. Ici, on reste dans le même registre, celui du rebondi, de la fraicheur, de la chair et du tendre. Le fessier éblouissant de Stoya nous appelle et semble nous crier combien il aimerait être mangé, pris et possédé. Jetez un coup d’oeil sur le gif suivant pour voir l’effet escompté :
Stoya – Dist De Kaerth – Supermacho Vs. X Girl
Vous entendez la même mélodie que moi, non ? Oui, oui, c’est bien celle du fap, fap, fap. Après tout, vous comprendrez qu’un dimanche d’automne pluvieux comme nous y avons le droit depuis quelques semaines donne forcément naissance à des idées bien plus chaleureuses. Je ne connais pas ce fameux Bazezeus mais la perceptive de le voir à travers sa fenêtre le soir va certainement en émoustiller plus d’un(e).
Un certain Bazezeus – Youporn
Ça se titille et ça frétille encore une fois sous les fenêtres de New York City. Tout le monde est de sortie. On soulignera l’ingéniosité sans borne de Ashley Alban. Elle redouble d’idées quand il s’agit de se servir de paupaul. Si on suit bien la notice, il suffit de tenir la queue de monsieur entre ses doigts, un peu comme un crayon, et venir chatouiller le bout de son téton. Ça semble très efficace et ultra sexy. On en mangerait !
Et bien voilà, nous y sommes. Après autant de sollicitation et d’excitation votre corps vous lâche. Tout est clair et fluide maintenant. Vous avez été trompé par le pouvoir des images et par la chaleur charnelle qui s’en dégage. Dans un souffle, on se sent pousser des ailes, on s’élance dans les contrées perdues du plaisir. Ça réchauffe tout d’un coup.
Aruna Aghora – Massage X
Image en une : Petra Collins
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Censorship will be enforced at the ISP level. “The BBFC has told the Guardian it would be required to check if websites contain the kind of pornographic content it would normally refuse to classify. In practice, that means that R18 – the BBFC’s most liberal classification, applied to pornographic works that can be shown in licensed cinemas or sold in licensed sex shops only, to adults only – will be the benchmark for what is acceptable.”
* What, how and why? The UK’s new online porn restrictions explained (Guardian)
“”One of the coolest things about being a sex worker is that I have more time than everyone else to focus on radical activism,” says Whaley, who models for a subscription-based porn site. “I can take an arrest – that’s not going to impede my employability. I have money to fund my activism, and I have the flexibility to go where I’m needed.””
* How Sex Workers Are Fighting Back Against Trump (Rolling Stone)
“Who’s coming to Thanksgiving? For Engadget executive editor and Computer Love columnist Christopher Trout, the list includes the following: his father, a preacher from rural Texas; his boyfriend, a cop he met on Grindr; his baby mama, a ciswoman to whom he donated sperm; his baby papa, a transman with whom he once hooked up; and his mom.”
* New York Magazine’s Sex Lives Podcast: Gay Son of a Preacher Man (NY Mag/The Cut)
“By bringing in mandatory age verification the digital economy bill will force homegrown porn out of business. Feminist, queer and indie porn sites are labours of love. We don’t make much money, and can’t afford to securely age check every site visitor. We bring much-needed diversity to the adult industry, and disrupt the homogeneity and heteronormativity of mainstream porn. We empower performers, depict authentic self-expression and subvert stereotypes. It’s our sites that will disappear if this becomes law – not the behemoths of traditional porn, which are far more likely to be stumbled across by those not ready for that content.”
* Restricting niche porn sites is a disaster for people with marginalised sexualities (Guardian)
The idea that the UK Tories want to ban porn of "unconventional sex acts" when they're all "lock me in a cupboard in a diaper" fetishists.
— Anthony B, (@swearyanthony) November 23, 2016
“… We found that people who scored higher on altruism also reported they were more desirable to the opposite sex, had more sex partners, more casual sex partners, and had sex more often within relationships (although this latter finding was not statistically-significant after controlling for personality variables). ”
* Altruistic People Have More Sexual Partners (Scientific American)
This wasn’t “fake news” — it was complete idiots reporting some high rando’s tweets thinking they’re true. Big difference. The low number of retractions is a real problem. “No, despite what you read, CNN did not run porn for 30 minutes last night, as was reported by Fox News, the New York Post,Variety and other news organizations, several of which later corrected their stories.”
* False CNN-porn report shows how fast fake news spreads (USA Today)
Guardian goes to Copenhagen and talks to Michael Lodberg Olsen with the Sexelance, converted from a former ambulance to give street prostitutes a safe place to work. “Tonight the Sexelance is parked on Istedgade, a street tucked behind Copenhagen’s central station which is known for porn shops, strip clubs and prostitutes. Passersby peer in. A drunk clutching a can of Carlsberg rolls up and is shown the lubrication dispenser and tray of condoms, which come as oral, normal or extra large. … Lodberg Olsen predicts that it could be months before Sexelance draws in its first client, in stark contrast to Fixelance, which had eight people come in to inject heroin in its first three hours.”
* Copenhagen sex ambulance is safe space for capital’s red-light workers (Guardian)
“We’ve joked about obtaining him a secondary partner — not for sex, but for slumbering spooning. “The sex is great, but the sleep… leaves something to be desired,” he once told me. According to the experts, we’re not alone.”
* When the Sex Is Great, but You Suck at Sleeping Next to Each Other (Vice/Broadly)
The prudes are shrieking like banshees over this one, and what’s wrong with nudity anyway? “The row prompted last week by news that the Texan actress and former model Amber Heard is being sued for $10m for reneging on a supposed agreement to be filmed naked has put a compelling new twist on a familiar Hollywood puzzle: why is screen nudity such a big element of so many female stars’ early careers?”
* Cinema trains lens on role of nude scene: artistic, erotic or gratuitous? (Guardian)
“I met my husband through a friend. He is a very nice man. Just like me and my girlfriend, he has been with his boyfriend for many years and has not come out. … After I got married, friends who knew my sexuality started asking me for advice. That’s when my girlfriend and I realised that there are many people who are in desperate need of help… So we set up a service on social media called iHomo.”
* 100 Women 2016: My sham marriage (BBC News)
Main post image via Dangerous Minds.
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Elle avait une vieille âme
dont les cheveux avaient refusé
de blanchir et poussaient la nuit
nuages effilochés de rêves
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I was really excited when I heard that iconic Japanese style-brand tokidoki was partnering with UK sex toy maker and retailer Lovehoney: I love both companies to pieces. But I didn’t expect the tokidoki x Lovehoney Pleasure Collection (“the Kawaii Way to Play!”) to come out looking so incredible, and with so many variations that I kind of wish I could have one of each to upgrade my toy collection into a cool and stylish pleasure arsenal. They’re also made with body-safe, easy-to-clean materials! Needless to say, I’m in love with the line, so much that I’m doing this rare product post. Check these out:
The classic, rocket-shaped vibe for internal and external stimulation, with 3 speeds and 4 patterns, is the “Girl Power” style ($36.99). I love the Sugar Rush and Pyro the most.
They’ve also got a finger vibe ($16.99), clitoral mini-bullets ($14.99) and little wired vibes ($14.99), and a fun looking vibrating cockring for partnered sexing ($16.99)… And those sex toys a lot of guys really, really like, the “egg” masturbation sleeves, in four forms of Textured Pleasure Cup (all $12.99 each). The come in four different sensations: Star, Boxes, Solitaire, and Flash.
And finally, they took the idea of the legendary orgasm-workhorse, theHitachi Magic Wand, and gave it a tokidoki makeover in the form of… a unicorn! The Unicorn Multispeed Massage Wand Vibrator ($119.99) has a steep price tag, and I’m not entirely sure about the horn, but it’s pretty adorable.
I’m delighted to note that the toys were designed with health as well as pleasure in mind. The tokidoki x Lovehoney range is in either hard, nonporous plastic or silicone, with the exception of the men’s Pleasure Cup (which is the only toy that has any latex in it, in case you’re allergic). Hard plastic and silicone toys can be completely cleaned, unlike toys made from other porous materials like jelly rubber, which collects bacteria (among other nasty problems). So the entire line is body-safe, and you can also get more info about each toy’s materials and form factor at the bottom of its page.
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Au loin, les cris silencieux des fillettes et des femmes écartelées par la force indomptée de la violence se font entendre. Les coups se multiplient sur leurs corps déjà mutilés. Mille frappes plutôt qu'une, afin de s'assurer qu'elles en crèvent encore un peu. Intrusion féroce dans leur intérieur soudainement ravagé par le débarquement sauvage de troupes en guerre.
- ViolencesOn se prend à rêver
que toutes les femmes du monde
brisent le silence prennent la parole
nomment leurs agresseurs
en finissent avec la peur
réinventent la vie
Dieu parmi les dieux du porno, Rocco se met à nu dans le dernier documentaire signé Thierry Demaizière et Alban Teurlai. Véritable plongé dans l’univers de la pornographie et du quotidien de la star, Rocco se redessine et se réinvente. Nous l’avons nous même rencontré lors de sa tournée de promotion en France.
© Emmanuel Guionet
Prédestiné aux voix de la religion, il se convertit rapidement dans ce qui est aujourd’hui sa marque de fabrique. En trente ans de métier, Rocco Siffredi nous en a fait voir de toutes les couleurs. Hardeur excessif et souvent mal compris, le documentaire le montre sous un jour nouveau. Entre nostalgie et rétrospective, il renaît sous nos yeux.
Le Tag Parfait et Mars Distribution sont donc heureux de vous offrir 10 entrées pour deux personnes. Il suffit simplement de nous écrire sur concours@letagparfait.com. Un tirage au sort sera effectué et les gagnants seront contactés le lundi 28 novembre. En attendant, vous pouvez toujours jeter un coup d’oeil sur la bande annonce. On vous attend nombreux !
Photo en une par © Emmanuel Guionet
Pour l'édition 2016 de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Toulouse invite le public à une série d'événements, parmi lesquels une journée pour s'informer et échanger avec les associations sur les dispositifs et les pratiques en faveur des victimes.
Infos pratiquesVendredi 25 novembre 2016 à Toulouse
de 10h00 à 18h00
Square Charles de Gaulle - Métro Capitole
Ce "Carrefour" organisé dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes se veut le point de rencontre entre les Toulousaines et les Toulousains et les acteurs de la lutte contre les violences faites aux femmes. Les associations et les institutions engagées dans l'élimination des violences à l'égard des femmes, et parmi elles, la délégation du Mouvement du Nid de Haute-Garonne, accueillent le public et présentent leur action d'accueil, d'accompagnement, d'hébergement, de protection, dans les domaines de la sécurité, la santé, la prévention, la justice et l'accès aux droits pour les femmes victimes.
Nous vous attendons sur notre stand !
Pour connaître l'ensemble des actions organisées du 14 novembre 2016 au 09 janvier 2017, rendez-vous sur le site de la Mairie de Toulouse.
Projection suivie d'un débat
vendredi 25 novembre 2016 à 20h
Au cinéma les Carmes à Orléans (7 rue des Carmes)
Associations organisatrices : Aidaphi, CIDFF 45, LAé, Mouvement du Nid délégation du Loiret et le groupe Zéromacho 45
Pour toute information, contactez la délégation du Loiret au 06 07 09 42 67
ou en utilisant le formulaire de contact sur leur page.
Patric Jean (réalisateur de La Domination masculine) revient ici avec Une affaire privée.
Nous suivons le parcours d'une femme victime de violence conjugale, du moment où elle est frappée jusqu'à la condamnation du mari violent par un tribunal correctionnel. Ses premières démarches auprès d'une association, sa plainte au commissariat, son témoignage au tribunal ..., chaque étape est finement commentée par des spécialistes des violences conjugales analysant les violences sur le plan physique, psychologique, statistique, sexuel, social, judiciaire. Des magistratEs et avocatEs y jouent leur propre rôle.
Avec Blanche Van Hyfte (la victime) et Fabien-Aïssa Busetta (le mari violent) ainsi que les expertEs : Françoise Brié (FNSF), Christelle Hamel (INED), Natacha Henry (journaliste), Elisabeth Brown (Panthéon Sorbonne), Françoise Guyot (Magistrate), Marie Cervetti (FIT une femme un toit) et Eric Florentino (SOS Femmes Marseille).
580 000. C'est le nombre de femmes, entre 20 et 69 ans, victimes de violences sexuelles (hors harcèlement et exhibitionnisme) en France métropolitaine par an révélé par l'enquête Virage sortie hier. Le chiffre est déjà effroyable ; que serait-il si on rajoute les femmes de moins de 20 ans, les femmes ne vivant pas en métropole et les femmes de plus de 69 ans. Que serait-il si on rajoutait l'ensemble de femmes victimes de harcèlement (dans l'espace public ou au travail par exemple) et les femmes victimes d'exhibitionnisme.
Ce chiffre vient conforter ceux des deux enquêtes précédentes (ENVEFF 2000 et CSF 2007). Le féminisme est souvent considéré comme relançant une guerre entre les sexes alors que ce sont les seules violences sexuelles qui constituent une véritable guerre ouverte contre les femmes. Une guerre, qui ne dit pas son nom, qui n'a pas de début ni de fin, qui est niée et minimisée dont les victimes sont coupables et les coupables, tout juste coupables de "trop aimer le beau sexe". Mais comment appeler autrement que "guerre" ce qui constitue la totale négation du consentement de l'autre et donc de son humanité ?
Comment peut-on vivre, normalement, sans haine, colère ou violence dans un pays où une femme est violée toutes les six minutes sinon à avoir toutes et tous intériorisé que cela n'a pas vocation à s'arrêter, que cela n'est au fond pas si anormal et qu'on peut quand même bien faire avec ?
Au fur et à mesure des années, la parole des femmes s'est libérée. On est désormais loin de cette phrase d'une femme qui m'avait un jour dit "elle n'a pas pu être violée, quand on est violée, on n'en parle pas" . Les femmes arrivent enfin à parler de ce qu'elles subissent même si, pour cela, elles paient encore le prix fort ; l'accusation de mensonge, qui constitue une énième et très douloureuse violence. Blogs, forums, réseaux sociaux ont beaucoup aidé à cette prise de parole. Je me souviens de la toute première fois où a été ouvert sur le forum des chiennes de garde le fil "Banalité des violences physiques et sexuelles" et qui constitue à ma connaissance, la première fois où en France, sur Internet, des femmes ont ensemble et massivement témoigné de ce qu'elles avaient subi. Au fur et à mesure des années, les tentatives pour témoigner se multiplient.
Andrea Dworkin écrivait en 1983 : "Nous utilisons les statistiques non pour essayer de quantifier les blessures, mais pour simplement convaincre le monde qu’elles existent bel et bien. Ces statistiques ne sont pas des abstractions. C’est facile de dire « Ah, les statistiques, quelqu’un les tourne d’une façon et quelqu’un d’autre les tourne d’une autre façon." Les choses ne changent pas et, en 2016, nous passons encore un temps infini, à tenter de convaincre que les violences sexuelles existent. Les statistiques ne suffisent pas, les témoignages ne suffisent pas, les analyses ne suffisent pas ; j'en viens à penser que seule la parole des violeurs pourrait convaincre que nous ne mentons pas, nous n'exagérons pas, nous n'en rajoutons pas. Je cherche encore, au vu de ce qui attend les femmes qui parlent des violences de genre qu'elles peuvent subir, quel intérêt nous aurions à le faire.
Nous passons un temps considérable - c'est du moins mon cas - à chercher le mot, l'expression, la statistique, le bon moment, le bon format pour parler aux hommes de ce que nous vivons et qu'ils nous écoutent ; mais il semble que ce que nous vivons soit trop dur pour eux à entendre, les blesse et leur fasse du mal. Peu importe que nombre de femmes aient des conséquences physiques et psychologiques réelles suite aux violences sexuelles, il semble que leur simple évocation blesse encore plus durablement les hommes.
J'aurais aimé dans cette guerre-là me passer des hommes. J'aimerais qu'il suffise de donner aux femmes de la confiance en elles, de l'empowerment, de la colère pour que les violences sexuelles s'arrêtent. Mais il y aura toujours un moment où une femme sera seule avec un homme. Et il y a aura alors 580 000 femmes victimes de violences sexuelles en France.
Alors nous sommes bien obligées de supplier les hommes de nous écouter, de croire en nos chiffre et en notre parole. Nous sommes bien obligées d'écouter leur infinie souffrance à nous entendre, leur culpabilité permanente qui les pousse à s'asseoir et à attendre qu'on se taise enfin. J'aimerais avoir une boule de cristal pour ne m'adresser qu'aux hommes qui ont violé ou vont violer, afin de ne surtout pas vexer et culpabiliser les pauvres hommes qui ne demandent rien et qu'on stigmatise méchamment.
Dworkin rajoutait "C’est une chose extraordinaire que d’essayer de comprendre et de confronter pourquoi les hommes croient – et les hommes le croient – qu’ils ont le droit de violer. Les hommes peuvent ne pas le croire quand on le leur demande. Que tous ceux qui croient que vous avez le droit de violer lèvent la main. Peu de mains vont se lever. C’est dans le quotidien que les hommes croient qu’ils ont le droit à la contrainte sexuelle, qu’ils n’appellent pas viol. Et c’est une chose extraordinaire d’essayer de comprendre que les hommes croient réellement qu’ils ont le droit de frapper et de blesser."
Alors non vous ne pensez pas sincèrement que vous avez le droit de vous comporter comme Emile Louis. En revanche, vous excusez les baisers volés, et les dragueurs lourds, les hommes qui aiment un peu trop le sexe et les chroniqueurs rigolos qui ont un problème avec les femmes, les cinéastes talentueux et les potes insistants mais pas méchants au fond. Vous avez des besoins, des envies, des hormones, des érections, vous pensez avec votre queue faut vous excuser et puis vous nous aimez tellement nous les femmes comment pourrait-on nous résister.
580 000 femmes.
J'ai parfois l'impression d'un combat perdu d'avance car la remise en question ne pourra revenir que des hommes. Qui doit arrêter de violer ? Qui doit interroger ses pratiques sexuelles, sa relation à ce que la partenaire accepte ou refuse ? Qui doit cesser de soutenir les amis, collègues, potes, connaissances ? Qui doit cesser de s'interroger sur ce que les récits de viol lui provoquent (de la culpabilité, on a compris) pour s'interroger sur ce qu'il peut faire pour changer. Comme le dit (encore) Andrea Dworkin "Ensuite il y a le monde privé de la misogynie : ce que vous savez les uns des autres ; ce que vous dites dans la vie privée ; l’exploitation que vous voyez dans la sphère privée ; les relations appelées amour, basées sur l’exploitation. Il ne suffit pas d’aller à la rencontre de la féministe de passage et de lui dire : "Bah, je déteste ça."
J'ai parfois l'impression qu'il suffirait de pas grand chose pour que diminuent drastiquement les violences sexuelles ; que les hommes cessent de s’apitoyer sur ce que provoquent en eux le récit de NOS souffrances pour réfléchir à comment ils peuvent arrêter de les causer. C'est un pas qui me semble minime mais qui semble, tout au moins pour l'instant, un fossé infranchissable.
Dworkin rêvait d'une trêve de 24 heures sans viol , je me dis qu'on n'en est pas même là et qu'elle avait été trop optimiste (et dire cela de Dworkin est assez culotté). Je rêve d'une trêve de 24 heures où les hommes liraient sincèrement les statistiques sur le viol, sans instrumentaliser les victimes masculine dont pour l’instant seules les féministes se sont préoccupées ; sans le remettre en cause, sans nous expliquer qu'ils souffrent. Je rêve d'une trêve de 24 heures où une femme puisse parler des violences sexuelles qu'elle a subies et où le seul discours qu'elle entende soit "je t’entends, je te crois, je t'écoute, que puis je faire pour toi".
Mais il semble que le simple fait de demander à écouter et être crue est déjà trop.
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A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, la Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité – Alsace Champagne-Ardenne Lorraine et la Direction régionale de santé - Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, en partenariat avec le Centre d'Information des Droits et des Femmes et des Familles 67 (CIDFF), les associations Mouvement du Nid 67, 68 et 57 et Pénélope 67 vous invitent à participer à ce colloque transfrontalier.
Infos pratiquesProstitution et santé. Enjeux et regards croisés en Europe. France, Allemagne, Suisse et Belgique
le vendredi 25 novembre 2016, de 10h00 à 17h00,
à l'ENA, 1 Rue Sainte-Marguerite, 67080 Strasbourg.
Nous vous communiquons le programme prochainement !
A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, la Direction régionale aux droits des femmes et à l'égalité – Alsace Champagne-Ardenne Lorraine et la Direction régionale de santé - Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, en partenariat avec le Centre d'Information des Droits et des Femmes et des Familles 67 (CIDFF), les associations Mouvement du Nid 67, 68 et 57 et Pénélope 67 vous invitent à participer à ce colloque transfrontalier.
Infos pratiquesÀ l'occasion du 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, le Préfet de la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, le Directeur de l'Agence Régionale de Santé en partenariat avec les associations : Centre d'information des droits des femmes et des familles 67 (CIDFF) ; Mouvement du Nid France – Délégations 67, 68 et 57 ; Pénélope 67 vous invitent à participer au colloque transfrontalier : « Prostitution & santé, Enjeux et regards croisés en Europe ».
Prostitution et santé. Enjeux et regards croisés en Europe. France, Allemagne, Suisse et Belgique
le vendredi 25 novembre 2016, de 10h00 à 17h00,
à l'ENA, 1 Rue Sainte-Marguerite, 67080 Strasbourg.
Inscription obligatoire auprès du CIDFF 67 : 03 88 32 03 22 colloqueprostitutionsante@cidff67.fr
ProgrammeOuverture officielle du colloque par :
Nathalie Loiseau, Directrice de l'Ecole Nationale d'Administration ; Claude d'Harcourt, Directeur de l'Agence Régionale de Santé Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne ; Stéphane Fratacci, Préfet de la région Alsace- Champagne-Ardenne-Lorraine (ou leurs représentantEs).
Prostitution et Santé : de quoi parle-t-on ?
Avec Grégoire Théry (Directeur Exécutif de CAP International - Coalition pour l'Abolition de la Prostitution) (FR) ; Laurence Noëlle (Formatrice et survivante de la prostitution) (FR) ; Jean-Philippe Chauveau (Fondateur de l'association Magdalena) (FR).
La présentation sera suivie d'un échange avec la salle.
L'animation des Tables rondes sera assurée par Nadia Aubin, journaliste,
directrice du Forum européen de bioéthique. Chaque Table Ronde sera suivie d'un échange avec la salle.
Table ronde « Prostitution : quelles conséquences sur la santé ? »
Avec Hélène Kuntzmann (Référente Santé des Femmes à l'Agence Régionale de Santé) (FR) ; Dr Ingeborg Kraus (Psychothérapeute) (ALL) ; Dr Wolfgang Heide (Médecin Gynécologue) (ALL).
Eclairages de Laurence Noëlle et Jean-Philippe Chauveau.
Pause déjeuner
Table ronde « Accompagnement : partage d'expériences transfrontalières »
Avec Pierrette Pape d'ISALA (BE) ; Dr Pierre Ganier de Pénélope (FR) ainsi que les représentantEs des associations : Flora 68 (FR), Frédéric Labich, Chef de service d'Antigone Accueil et Réinsertion Sociale (FR), Roshan Heiler de Solwody (ALL), Mouvement du Nid, délégations du 67, 68 et 57 (FR).
Eclairages de Laurence Noëlle et Jean-Philippe Chauveau.
15h15 à 16h30
Table ronde « Risques prostitutionnels : quelle prévention ? »
Avec Nicole Greib, présidente du Planning familial 67, M. Pfisterer de l'association Diakonie / P.I.N.K (ALL), Dr Ghislaine Lemarquand (médecin gynécologue), Isabelle Mehl (conseillère conjugale) et Aurélie Frey (infirmière) du SUMPS Unistra (FR) ainsi que la Délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité (FR).
Eclairage de Jean-Philippe Chauveau.
16h30 à 17h
Conclusion
Avec Léa Tolédano, présidente du Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles 67 et Nouria Yahi-Boggio, directrice régionale Grand Est aux droits des femmes et à l'égalité.
Le Mouvement du Nid organise cette Journée d'étude à l'occasion
de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, avec le soutien de la Délégation départementale aux droits des femmes et à l'égalité de l'Eure-et-Loir.
Le 25 novembre 2016 de 9h00 à 17h00
Salle de l'Agora à Vernouillet, région Centre Val-de-Loire.
Cette journée pouvant accueillir 100 participantEs s'adresse particulièrement aux professionnelLEs de l'enfance, de l'action sociale, de l'éducation, des forces de l'ordre et du monde judiciaire.
Informer sur l'hypersexualisation, le cyber-harcèlement sexuel et la pornographie, en relation avec les technologies de l'information et de la communication sans diaboliser ces dernières ;
Réfléchir sur l'identité virtuelle et les enjeux qu'elle représente pour les jeunes, notamment au travers le rapport au corps ;
Soulever les questions liées à ces problématiques au niveau sociétal ;
Échanger sur des pistes d'actions pour le département dans les domaines de la prévention, de la gestion des risques et de la prise en charge des victimes.
Dans le cadre du diagnostic territorial sur la prostitution en Eure-et-Loir, des pratiques à risque ont été identifiées chez des jeunes filles, dont des mineures. Les acteurs de terrain constatent de façon de plus en plus importante la banalisation de la sexualité, une appréhension du corps comme moyen d'échange. Plusieurs études récentes montrent également un développement des cyber-violences à caractère sexuel.
Les acteurs se sentent souvent démunis face à ces comportements insuffisamment pris en charge. La journée d'étude se propose d'ouvrir des pistes de réflexion afin de mieux appréhender ces problématiques et de pouvoir agir.
IntentionLe projet est né de la nécessité d'analyser et de trouver des réponses à des phénomènes qui mettent en danger les jeunes, leur rapport à l'autre et l'égalité entre les sexes.
Ces phénomènes sont notamment :
Les conséquences sont aujourd'hui bien identifiées en termes de décrochage scolaire, d'isolement, de freins à l'insertion, voire de dépression.
Dans ces conditions, comment le travail social, éducatif, de prévention santé peut-il efficacement accompagner les jeunes ?
Comment développer une éducation à la vie affective et sexuelle ayant pour objectifs le respect entre les sexes, les relations amoureuses respectueuses de l'autre et la prévention de la prostitution ?
Quid d'une prévention du cyber-sexisme et d'une protection des victimes ?
Cette journée invite à :
M. Damien Stepho, Premier adjoint au Maire de Vernouillet
Marcelle Provost, responsable de la Délégation du Loiret du Mouvement du Nid.
Mme Chantal Deseyne, Sénatrice d'Eure-et-Loir et membre de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes du Sénat
Mme Anne Guardiola, Déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité
Mme Alla Kulikova, Spécialiste en éducation et formation aux média numériques (ancienne intervenante à l'association E Enfance)
Echanges avec la salle
Mme Aude Ventejoux, Psychologue clinicienne et spécialiste en cyber-criminalité. Membre de l'Association de Recherche Appliquée en Criminologie de Tours (ARCA)
Echanges avec la salle
Mme Yasmine Thai, Responsable Latitude Jeunes en Belgique. Présentation d'un guide repère destiné aux encadrants de groupes d'enfants et de jeunes : Comment réagir aux situations d'hypersexualisation en collectivité ?
Présentation d'outils de prévention et d'échanges auprès des jeunes : Exposition, atelier photo langage, extrait de théâtre forum...
Table ronde avec les partenaires-clés du département
De la prévention à la gestion des situations : éducation, repérage, prise en charge.
Echanges avec la salle
M. Wassim Kamel, Sous-Préfet de l'arrondissement de Dreux
Cette journée d'étude organisée dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes par le Mouvement du Nid d'Indre-et-Loire, et destinée aux partenaires du protocole départemental de lutte contre les violences du département, se clôturera par la représentation de la pièce de théâtre Tape, Josy, tape.
Infos pratiquesVendredi 25 novembre 2016 de 9h30 à 17h00
à l'IUT, 2 avenue François Mitterrand à Châteauroux
Journée d'étude gratuite, inscription obligatoire (places limitées) à l'adresse suivante ddcspp-violencesfemmes@indre.gouv.fr.
Cette journée d'étude peut être poursuivie par une représentation théâtrale suivie d'un débat pour les partenaires et le grand public autour de la pièce Tape, Josy, tape, de la compagnie « Les Trois Casquettes ».
Salle Edith Piaf, rue Eugène Delacroix à Châteauroux
quartier St Jean/St Jacques
de 20h30 à 22h30
Accès libre et gratuit, suivi d'un débat avec le public. Déconseillé aux moins de 15 ans.
Cette journée s'inscrit dans le cadre des actions autour de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes du 25 novembre.
Elle a pour but de permettre aux acteurs et actrices de terrain des forces de l'ordre, des secteurs judiciaire, sanitaire et social, éducatif :
L'abolitionnisme engage les pays ayant choisi ce système juridique, dont la France, à œuvrer pour lutter globalement contre la violence prostitutionnelle : reconnaissance des personnes en situation de prostitution en tant que victimes (abrogation du délit de racolage) et accompagnement pour la sortie de prostitution, inversement de la charge pénale et responsabilisation des clients, formation des acteurs sociaux et prévention auprès des jeunes et du grand public.
Autant de nouvelles dispositions qui seront désormais à mettre en œuvre avec l'appui indispensable de tous les acteurs et actrices.
La matinée aura pour objectif de revenir sur les stéréotypes qui perdurent, notamment à travers les arts et la culture et de comprendre le cadre législatif en France et ses enjeux.
L'après-midi permettra de saisir le processus de basculement, les mécanismes et les stratégies de survie des victimes de violences, notamment sexuelles, subies par les personnes en situation de prostitution et les impacts sur leur santé. Pour mettre en place une relation d'aide, il est nécessaire d'identifier les freins et les leviers de l'accompagnement.
Enfin, l'analyse de l'impact du système prostitutionnel sur la société sera présentée avec les résultats de l'étude sur le coût économique, social et humain du système prostitutionnel en France.
ProgrammeAccueil des participants et participantes
Ouverture de la journée par Bruno EMILE, Directeur de l'IUT de Châteauroux et Seymour MORSY, Préfet de l'Indre.
Introduction par Valérie DURAND, Déléguée Départementale aux Droits des Femmes et à l''Egalité et Magali BESNARD, agente de développement de la Délégation d'Indre-et-Loire de l'Association le Mouvement du Nid.
« La culture prostitutionnelle dans les médias : publicité, pornographie et cinéma », _ par Sonia DELHAYE, scénariste - réalisatrice.
Échanges avec la salle.
« Le cadre législatif en France et ses évolutions : L'abolitionnisme, de quoi parle-t-on ? »
par Isabelle PRUNEAU, Députée de l'Indre.
Echanges avec la salle.
Déjeuner libre
« La prostitution : savoir repérer les facteurs de basculement et connaître les impacts de la prostitution sur la santé pour accompagner »
par Liliana GIL, Educatrice Spécialisée en Protection de l'Enfance
et Marion FARENG - Psychologue clinicienne, anciennement en charge des consultations de victimologie à la délégation de Paris du Mouvement du Nid.
Échanges avec la salle.
Pause
Présentation des résultats de l'enquête PROSCOST « Estimation du coût économique et social de la prostitution en France »
par Pierre MABIRE, militant du Mouvement du Nid de l'Indre-et-Loire.
Échanges avec la salle
Conclusion de la journée
par Gislaine JARMAKOWSKI, Directrice Régionale aux Droits des Femmes et à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
"Au bout de la nuit" est une pièce de théâtre adaptée de l'autobiographie de Nicole Castioni, survivante de la prostitution et aujourd'hui femme politique suisse. Les militantEs du Mouvement du Nid du Calvados vous invitent à entendre ce témoignage puissant, qui est aussi un moment de théâtre interprété avec brio, servi par une mise en scène intelligente.
Infos pratiquesLundi 25 novembre 2016 à 19h00.
À la MJC Caen Guérinière
10 rue des Bouviers à Caen
Accès à la MJC
Spectacle gratuit, tout public. Inscription auprès de l'association Itinéraires
Avec l'association Itinéraires et le soutien de la mairie de Caen et de la délégation départementale aux Droits des femmes et à l'égalité.
Tirée du livre autobiographique de Nicole Castioni, cette pièce de théâtre
est un témoignage fort sur les abus sexuels envers les enfants, sur la
drogue et la prostitution. Après la dégringolade vers les trottoirs de
Paris, on voit une femme à la fois fragile et forte, courageuse et battante
qui va réussir à s'en sortir et à se reconstruire.
Dans la presse
Voix du Nord : « Un témoignage bouleversant… joué
avec délicatesse et pudeur. »
Ouest France : « Une mise en scène sobre et épurée soulignant la violence des mots et des sentiments. »
La Provence : « Tout est admirable dans ce spectacle. L'adaptatrice et comédienne, Annette Lowcay, dont la voix est d'une rare beauté et le jeu tout en retenue... Un spectacle
édifiant et bouleversant, tout en dignité. »
La Vie : « Une mise en scène ingénieuse et efficace, un sujet servi par un langage sans détour où l'autodérision vient alléger la gravité du propos. »
Dernières Nouvelles d'Alsace : « Une merveilleuse
leçon d'espoir. »
Voix du Nord : « Nicole Castioni magistralement incarnée par Annette Lowcay … Une histoire qui donne envie de se battre parce que l'humanité peut aussi engendrer du bien !... Un pied de nez à la fatalité. »
Nouvelle République de Tours : « Une émouvante leçon
d'humanité… une performance d'acteur. »
La Marseillaise : « “Au bout de la nuit” devrait
être vu tant pour son exquise vitalité que pour la tendresse superbe qui débouche sur un hymne à la vie, stupéfiant de justesse. »
Un spectacle de la Compagnie Tic Tac & Co
C'est une histoire vraie. A 20 ans, la passion amoureuse
entraîne Nicole dans le double enfer de la drogue et de
la prostitution. Sa rage de vivre lui permet, au fil du
temps, de se reconstruire. Aujourd'hui, Nicole est juge
et députée au parlement de Genève. Humour, fantaisie,
pudeur et gravité font passer ce spectacle des larmes
au rire. Une suite d'émotions fortes vécues par une
femme ordinaire qui ressemble à des milliers d'autres
femmes "d'exception".
Auteur : Nicole Castioni
Mise en scène : Jérôme Bigo
Adaptation et interprétation : Annette Lowcay
Création musicale : Stéphane Butruille
Création lumières : Sylvain Liagre
Création costumes : Christine Pélissier
Réalisation décor : Descamps-Butruille
Peintre-décorateur : Fred Tourard
Prises de vue : Kevin D'Hondt
Graphisme : Patrice Delaby
Administration : Saliha Mammar
Le tag parfait n’existe pas mais chacun d’entre nous a son spécial, son mot secret qui l’emmène aux sommets du fap. #Leather, #latex, ou #cuir en bon français, est un des plus répandus. Un plaisir particulier qui rend d’abord hommage aux formes naturelles et qui peut tout à fait se déguster nu, sans les suppléments SM qui lui sont souvent accolés. C’est à ce plaisir là du cuir et seulement que rend hommage le nouveau poème ci-dessous. Bon appétit !
garde ton corps
tel quel
du moins ses formes
et pour qu’elles brillent
j’débourserai tout mon pétrole
mes deux barils !
un ciment noir presque fertile
sur tes épaules couleur ivoire
le cuir ou moi, qui va se fendre ?
une pluie t’outrage
en eau de cendres
en larmes Diable
en jets qui collent pour te faire art
comme un Soulages
en plus palpable
un tel éclat peut-il craquer ?
dans ma fresque idéale : non
mais presque
mais presque !
garde ton corps
je vais t’enduire
sauf au facial
et te cueillir car dans ma fresque au clair-obscur
tout est contraste et les pétales
noires,
ne sont qu’en cuir
Illustration : Pierre Soulages
Aux côtés de 11 associations locales, la délégation du Loiret du Mouvement du Nid vous invite à la projection de L'homme qui répare les femmes. La colère d'Hippocrate, la biographie inoubliable du docteur Mukwege, infatigable défenseur des femmes violées lors des conflits qui endeuillent le Congo.
Infos pratiquesJeudi 24 novembre à 19h30
Au cinéma Les Carmes
7 rue des Carmes à Orléans
Pour toute information, rendez-vous sur le site du cinéma ou appeler son standard au 02 38 62 94 79.
Organisé par l'ACAT, Les Amis de La Vie, CCFD-Terre Solidaire, cette projection sera suivie d'un débat animé par Sibel Agrali, directrice du centre de soins Primo Levi, et Samuel Pommeret, chargé de mission Grands Lacs du CCFD-Terre Solidaire. En partenariat avec Amnesty International, la Ligue des Droits de l'Homme, le Centre Primo Levi, Le Planning Familial, le Centre Œcuménique, le Mouvement du Nid - délégation du Loiret, le MAN, La CIMADE et Citizens Carmes.
Le film
Un film de Thierry Michel (Belg/Congo/USA, 1h52, VOSTF)
Prix Sakharov 2014, le Docteur Mukwege est internationalement connu comme l'homme qui répare ces milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l'Est de la République Démocratique du Congo, un pays parmi les plus pauvres de la planète, mais au sous-sol extrêmement riche. Sa lutte incessante pour mettre fin à ces atrocités et dénoncer l'impunité dont jouissent les coupables, dérange. Fin 2012, le Docteur est l'objet d'une nouvelle tentative d'assassinat, à laquelle il échappe miraculeusement. Menacé de mort, ce médecin au destin exceptionnel vit dorénavant cloîtré dans son hôpital de Bukavu, sous la protection des Casques bleus des Nations unies. Mais il n'est plus seul à lutter. A ses côtés, ces femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues grâce à lui de véritables activistes de la paix, assoiffées de justice.
Notre délégation du Doubs vous invite à cette soirée de débat consacrée au système prostitutionnel et ses enjeux pour l'égalité Femmes-Hommes, en compagnie de Claudine Legardinier, journaliste.
Infos pratiquesJeudi 24 novembre 2016 à 20h00
Au Petit Kursaal de Besançon
Cette conférence a été mise en place dans le cadre des actions menées autour du 25 novembre, avec nos partenaires : la Ville, Solidarité Femmes, Osez le Féminisme, DRDFE...
Journaliste indépendante et auteure de Prostitution : une guerre contre les femmes, Claudine Legardinier fera une présentation de son travail suivie d'un échange ouvert avec le public et d'une séance de dédicaces.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux !
Le livre, l'auteureJeudi 24 novembre 2016 à 18h30
à la MJC Monplaisir à Lyon 8ème
25 avenue des frères Lumière.
Page Facebook de l'événement.
IntentionPornographie ou exploitation sexuelle filmée ?
Depuis avril 2016 et le vote de la loi de renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel, acheter un acte sexuel est interdit en France. Les "clients"-prostitueurs encourent une amende de 1500 euros.
Dans ce qu'on appelle communément "l'industrie du film pornographique", les actrices et les acteurs, sont rémunérés pour effectuer des actes sexuels non simulés, dans le cadre d'une mise en scène. Leur consentement est obtenu par un contrat et par l'argent. Il y a donc achat d'un acte sexuel.
Le Mouvement du Nid, lors de ses rencontres sur les lieux de prostitution et actions d'accompagnement, est régulièrement en contact avec des personnes prostituées qui ont aussi une expérience de l'industrie porno. La plupart décrivent ce qui se passe sur les plateaux de tournage comme "100 fois pire que la prostitution", qui est déjà d'une violence sans nom. En conséquence, il nous semble plus approprié de parler d'exploitation sexuelle filmée que de film pornographique, qui renvoie des violences sexuelles organisées à de simples œuvres artistiques.
Peut-on continuer à parler de film pornographique, comme s'il ne s'agissait pas en réalité d'actes de violence prostitutionnelle, mais de simples films qui représenteraient l'acte sexuel "crûment" ?
Il est temps de mettre en évidence ces violences, dont l'impact est catastrophique non seulement sur les personnes, mais aussi sur l'ensemble de la société, et met en danger la possibilité de vivre une sexualité libre, égalitaire et épanouie.
Cette conférence est animée par Sandrine Goldschmidt, militante du Mouvement du Nid France, auteure du blog A dire d'elles et organisatrice du festival "Femmes en résistance".
“James Deen m’a plaquée au sol et m’a baisée alors que je disais non, arrête, que j’utilisais mon safeword. Je ne peux plus acquiescer et sourire quand les gens parlent de lui” : le 28 novembre dernier, ce tweet de Stoya a déclenché un scandale au cours duquel sept autres performeuses ont accusé l’acteur de les avoir agressées. L’affaire promettait de briser la carrière du chouchou des fappeuses, de le contraindre à quitter la porn valley. Il n’en a rien été, remarque le magazine en ligne Vocativ dans un article publié le 22 novembre. Un an après, James Deen a perdu quelques clients mais continue à travailler devant et derrière la caméra en toute tranquillité.
Dans les 352 jours qui ont précédé l’accusation de Stoya, James Deen est apparu dans 142 films. Au cours 352 jours suivants, ce nombre est tombé à 114. Cette différence de 24% concerne avant tout les films qui ont été produits par d’autres studios que le sien : quand le scandale a éclaté, les poids lourds Kink et Evil Angel ont annoncé qu’il cessaient immédiatement de travailler avec l’acteur. Pour compenser, James Deen a produit une plus grande partie des films dans lesquels il joue. Il a aussi conservé de bonnes relations avec certains producteurs. ArchAngel Productions l’a fait apparaître dans quatre films, Sweet Sinner dans trois, Reality Junkies et Erotica dans deux. L’article de Vocativ relève que l’acteur a également été nommé 11 fois aux AVN Awards, 18 aux XBIZ Awards. Les prix de l’industrie sont toujours à sa portée.
(Les deux films d’Evil Angel ont été tournés avant le scandale)
“James Deen reste l’un des performeurs les plus actifs et demandés de l’industrie”, note le président de XBIZ Alec Helmy dans Vocativ. Une source anonyme qui affirme connaître aussi bien l’acteur que son ancienne compagne Stoya ajoute : “Je ne sais pas si l’on peut dire que sa carrière s’est bien portée ou qu’elle s’est effondrée après les accusations. Je pense que c’est entre les deux. C’est moins qu’avant, mais c’est bien loin d’être la mort.” Comment l’expliquer ? Pour l’acteur Zak Smith, le scandale aurait eu un véritable effet si les médias n’avaient pas lâché l’affaire de peur d’être “exterminées à coups de procédures judiciaires”. Vocativ note que James Deen n’a poursuivi personne après le scandale.
Si les accusations avaient abouti à des plaintes en bonne et due forme, James Deen aurait sans doute eu beaucoup plus de mal à maintenir sa carrière. Malheureusement, le système judiciaire rend la tâche trop difficile pour les victimes d’agressions sexuelles. Lily LaBeau a préféré laisser tomber : “L’industrie est comme ma famille, a-t-elle affirmé à Vocativ. Tout le monde a un oncle aux mains baladeuses qu’ils détestent et évitent à Noël. Pour moi, c’est ce qu’est James.” L’acteur l’aurait forcée à pratiquer une fellation qu’elle a jugée “trop brutale” avant de lui uriner dans la bouche, sans son consentement. On n’aurait pas regretté que cet oncle ne soit plus jamais invité.
Lelo innove en commercialisant les préservatifs Lelo Hex, des préservatifs qui seraient indéchirables avec structure hexagonale (type nid d’abeilles). Voici donc un test à quatre mains, Adam et Maganninie ont testés chacun de leur coté ces préservatifs et j’ai fusionné les deux avis dans cet article. Le contenu n’en sera que plus intéressant. C’est parti … …
Cet article Test des préservatifs Lelo Hex, l’innovation hexagonale est apparu en premier sur NXPL.
Pubertet (“puberté” en Français), c’est le nom d’une mini-série scandinave divisée en huit chapitres et qui a pour but d’offrir un cours d’éducation sexuelle aux enfants et adolescents. Diffusé à la télévision nationale en Norvège, ce programme explique en détail les transformations qui ont lieu à la puberté, en mettant en scène des vrais corps nus, le tout avec un ton ultra décomplexé et une dose d’humour. Osé et cool.
Pubertet, ce cours d’éducation sexuelle qui ne cache rienPubertet, c’est le cours d’éducation sexuelle que j’aurais adoré avoir à l’école ou voir sur ma télévision comme c’est le cas des petits norvégiens actuellement.… Lire la suite
Cet article Pubertet décoince l’éducation sexuelle à la télé est apparu en premier sur Desculottées.