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On s’y attendait depuis le 30 juin : ce jour-là, à l’issue d’une entrevue entre François Hollande et trois poids lourds du milieu associatif LGBT français (l’Inter-LGBT, SOS Homophobie et le Centre LGBT Paris-Île-de-France), l’Élysée avait annoncé une série de (petites) mesures en guise de gages de bonne volonté à l’avant-veille de la Marche des Fiertés LGBT parisienne. Parmi celles-ci, l’élargissement «à la prévention et à la lutte contre l’homophobie» du champ d’action de la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme (DILCRA) et le renforcement de la formation des fonctionnaires à la lutte contre les LGBT-phobies.
Le 1er septembre, la DILCRA s’est donc logiquement enrichie d’un nouveau conseiller, en charge de la lutte contre les LGBT-phobies : Yohann Roszéwitch (photo), ancien président de SOS Homophobie (2014-2016), présent à ce titre à la réunion à l’Élysée le 30 juin (bien que son mandat ait alors expiré depuis trois mois).
Mélange des genresCe n’est pas la première fois qu’un militant associatif LGBT se voit gratifier d’un poste sous les ors de la République : on se souvient par exemple de Nicolas Gougain, porte-parole de l’Inter-LGBT pendant le débat autour du mariage pour tous, nommé à la Commission nationale consultative des droits de l’homme en août 2012. Pour certain-e-s, ce passage du combat associatif à une action politique plus institutionnelle est un gage d’expertise. Mais d’autres y voient un mélange des genres dommageable pour les luttes LGBT, voire du pur et simple carriérisme. Comment établir un rapport de forces avec les pouvoirs publics (rapport de forces dont l’absence délibérée explique bon nombre des reculades gouvernementales de ce quinquennat) lorsqu’on espère d’eux une prochaine nomination ? Comment croire ensuite à l’indépendance des associations LGBT ?
L’arrivée à la DILCRA de Yohann Roszéwitch a donc une fois de plus suscité quelques grincements de dents. Et ce d’autant plus que les associations présentes à la réunion du 30 juin avec François Hollande avaient déjà été fortement critiquées (par exemple par l’Association nationale transgenre ou par la Fédération LGBT) pour s’être prêtées trop docilement à ce qui s’apparentait fort à une opération de com’ de la présidence. Pendant les trois jours qui ont suivi la rencontre, elles se sont ainsi contentées, pour tout compte-rendu, de re-tweeter… le communiqué de presse de l’Élysée.
Hiérarchisation des discriminationsAu-delà de la personnalité du nouveau conseiller en charge de la lutte contre les LGBT-phobies, c’est avant tout celle du Délégué Interministériel à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme, Gilles Clavreul, qui alimente les craintes d’une partie des militant-e-s LGBT et surtout queers. Cet énarque très proche de Manuel Valls, nommé à ce poste en novembre 2014 sans aucune expérience dans le domaine de la lutte contre les discriminations, multiplie depuis l’an dernier les accrochages avec les militants antiracistes, distribuant les bons et les mauvais points, travaillant main dans la main avec la LICRA ou SOS Racisme mais éreintant la Ligue des Droits de l’Homme ou le Collectif contre l’islamophobie en France, coupables à ses yeux de complaisance à l’égard de l’islamisme.
Capable d’insister sur «la particularité de l’antisémitisme» tout en se refusant à parler d’islamophobie, il s’est vu accuser de verser dans la «hiérarchisation des racismes» par le co-président du MRAP, autre association antiraciste. Ces derniers mois, Gilles Clavreul s’est illustré par ses accusations de «communautarisme» à l’encontre des collectifs anti-négrophobie ou anti-islamophobie, ainsi que par sa dénonciation du principe de non-mixité dans un contexte militant (à l’occasion de certaines réunions féministes organisées pendant le mouvement Nuit Debout ou d’un «camp d’été décolonial» réservé aux personnes racisées). De quoi inquiéter quelques militant-e-s LGBT pleinement conscient-e-s que l’idée communautaire et l’outil militant qu’est la non-mixité ont été et sont encore des piliers des mouvements de libération homosexuels ou trans.
Deux poids, deux mesures ?Mardi 19 juillet, une rencontre a donc été organisée au Centre LGBT Paris-Île-de-France entre des responsables associatifs et Gilles Clavreul. Ce dernier a pu les rassurer, ainsi que le rapporte le site Yagg, en leur affirmant que ses critiques ne visaient pas les structures LGBT mais seulement certaines associations antiracistes. Dans ce «deux poids, deux mesures» permanent, les personnes LGBT (du moins celles qui ne sont ni noires, ni musulmanes) sont donc du bon côté de la balance : les luttes pour leurs droits ne relèvent pas, selon Gilles Clavreul, de l’affreux «communautarisme» mais du noble combat pour les «valeurs républicaines». Ouf ?
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On vous présente l’orifice de la mort en personne
Pour les amateurs de grand bonhomme vert, paré de cicatrices et de clous dans la tête, vous vous électrocuterez avec le sextoy Frankenstein : « It’s Alive ! ». Le douce bouche de notre amie la zombie vous promet de manger autre chose que votre cerveau, quant au Predator : « Allons y franchement. C’est à la fois horrible et amusant ! Schwarzenegger n’est pas là pour vous aider, donc vous ferriez mieux de finir le travail tout seul. Prenez contrôle de la bête avant qu’elle ne vous éblouisse et que le chasseur devienne chassé » commente la marque américaine.
Découpe au scalpel d’un vagin de zombie
Véritable marché à part entière, l’imagerie geek est de plus en plus représentée dans les jouets pour adulte. Bien plus que dans le porno mainstream, nombre de camgirls et d’actrices indépendantes s’amusent avec des dildos aux formes diverses : de la célébrissime queue de dragon à des godes aux formes de sexe d’animaux non identifiés, la boite aux fantasmes est ouverte.
N’oubliez pas de lubrifier votre dragon
Cela dit, on ne s’emballe pas trop puisque la ligne Freaks n’est disponible pour des raisons qu’on ignore qu’en Amérique du Nord. Rendez-vous donc de l’autre côté de l’Atlantique pour mettre quelques coups de reins à la faucheuse ou contentez-vous de rester à du sexe plus classique (mais tout aussi efficace) avec ceux disponibles sur notre boutique.
Savez-vous que le Danemark est, en 1969, le premier pays au monde à légaliser le porno ? C’est depuis ce pays qu’un juriste italien tourne des centaines de petits films appelés «loops». Rendez-vous au LUFF, à Lausanne, pour découvrir ces pépites.
Alberto Ferro se rebaptise d’un nom danois – Lasse Braun – quand il émigre au Danemark pour y réaliser des films qui, clandestinement distribués sur toute l’Europe, sont visionnés par des millions de spectateurs. Ces films en super huit font partie des archives historiques du cinéma. Mais qui les a conservés ? Presque personne. La Fondation FINALE qui, à Lausanne, s’est donné pour but de protéger le patrimoine érotique en possède quelques uns. Quand Julien Bodivit, programmateur du LUFF, découvre ces films rares dans une caisse contenant pèle-mêle VHS et DVD, il saute de joie… «Ces bobines étaient les premiers pornos accessibles dans le commerce, s’enthousiasme-t-il – bien avant l’arrivée du X sur les écrans.» Ils seront diffusés le 22 octobre au Festival du Film Underground de Lausanne (le LUFF), dans le cadre d’un hommage : «Lasse Braun, le roi du porno». L’occasion de découvrir un personnage haut en couleur.
Le destin d’Alberto Ferro semble tracé à sa naissance : son père, un diplomate italien, le destine à une carrière de juriste. Alberto grandit chez les jésuites où règne une morale sexuelle répressive. Dans un documentaire intitulé «Moi, roi du X, la vie tumultueuse de Lasse Braun» (1), un ami d’enfance – Guido Vergani – raconte : «Évidemment, on était tous des garçons élevés dans l’interdit. Il existait en Italie, particulièrement, mais je crois dans toute l’Europe encore, le mythe de la virginité féminine. Avoir un rapport sexuel était très difficile. Très, très difficile. […] Une telle répression augmentait d’autant, bien sûr, l’impression de pécher, la curiosité et le désir. Beaucoup de plaisir solitaire, beaucoup de masturbation.» En cachette, les adolescents s’échangent des revues françaises peuplées de modèles nues dont le sexe… a été gommé. Alberto trouve cette censure indigne.
Il commence à passer en contrebande du matériel pornographique de la Suisse et du Danemark vers l’Italie, «parce qu’il avait une plaque d’immatriculation diplomatique et qu’on ne l’arrêtait pas à la frontière, précise Guido. Il empruntait la voiture de son père qui n’en savait absolument rien. Il rapportait dans le coffre des revues, des films, des choses de ce genre. C’est peut-être difficile à comprendre aujourd’hui, alors qu’on trouve dans n’importe quel kiosque à journaux le matériel […] pour lequel on risquait des années de prison.» En 1969, le Danemark devient le premier pays au monde à autoriser la fabrication et la commercialisation de produits pornographiques. Des centaines de milliers de curieux affluent des quatre coins d’Europe dans les sex-shops danois. C’est le début de la carrière d’Alberto : il tourne son premier film (Tropical) en 1969 puis s’installe à Copenhague et prend pour pseudonyme un nom scandinave. Plus vendeur pour faire du X (2).
«Lasse Braun est sans doute le premier professionnel du genre, explique Julien Bodivit : il monte son propre studio dédié à la célébration du sexe sur celluloïd. Surtout, il est un acteur majeur de la légalisation de la pornographie. Juriste de formation, docteur en droit, il s’attaque directement aux textes de loi interdisant la représentation explicite du sexe. Et il gagne.» Dans le documentaire «Moi, roi du X», Salvatore Brunetti, un de ses assistants, témoigne : «Il faut dire une chose importante : la différence entre Alberto Ferro et quantité d’autres producteurs plus ou moins connus de films pornos, c’est qu’il a été le premier et le seul à se présenter en personne, à visage découvert.» A visage découvert, donc, Lasse Braun, attaque. Il répond aux interviews. Il défend sa cause. Julien admire : «Il s’est battu pendant des années. Il déclenche notamment l’ire des hautes instances politiques et religieuses de son pays en accusant la répression sexuelle imposée par l’Eglise Catholique d’être à la base d’une grande partie des maux de la société.»
Mais il existe une autre raison de trouver sa production intéressante : elle est véritablement «amateur», ainsi que l’explique Julien Bodivit : «Quand il a commencé, les actrices et acteurs pornos n’existaient tout simplement pas. Le recrutement se faisait donc ainsi : Braun abordait les filles dans un bar ou dans la rue. Les réponses pouvaient être positives ou négatives, mais personne ne s’en offusquait. Je ne sais pas si ça résume la Scandinavie dans les années 1960, mais ça fait doucement rêver, non ? Et parmi ces actrices, certaines sont devenues des stars du X comme Sylvia Bourdon et Claudine Beccarie. Plus tard, avec son long métrage «Body Love», Braun fit même tourner Catherine Ringer (Rita Mitsouko), c’était peut-être son premier X.»
Dans le documentaire qui lui est consacré, de nombreuses femmes témoignent : lorsque celui qu’elles appellent tour à tour Alberto et Lasse déménage en 1973 aux Pays-Bas, il achète un bâtiment où les tournages se succèdent à plein régime, dans une ambiance de secte à partouze. Il emploie 25 personnes – employés, créatifs, photographes et cameramen – auxquels se rajoutent quantité de jeunes femmes attirées par l’illusion de la liberté. «Les Pays-Bas, c’étaient des effluves permanents de fumette. Lui-même apparaissait toujours tel un pacha, ou un gourou», raconte Gerd Wasmund. «Il s’entourait d’une foule de gens qui constituaient une sorte de communauté érotique», nuance l’actrice Toppy Owens. Salvatore Brunetti, lui, ne mâche pas ses mots : «C’était une cour des Miracles. On y trouvait de tout. Tous les déséquilibrés d’Europe s’y donnaient rendez-vous. On fumait de tous les côtés. Ça faisait plaisir à Alberto, […] toutes ces filles faciles.»
Dans cette ambiance de lupanar, Alberto-Lasse s’exhibe toujours dans la même tenue : il est habillé en noir et porte une chaîne autour du cou. Lavelle Robie se souvient : «Il me faisait penser à Satan avec sa barbe et ses longs cheveux noirs. Il était tout en noir et portait un médaillon en or autour du coup avec la lettre «A», pour «anarchiste», comme je l’ai appris plus tard.» Toppy Owens s’amuse : «C’était certes contradictoire de le voir porter ce médaillon en or. Mais je trouvais ça amusant qu’un pornographe plutôt fortuné se qualifie d’anarchiste.» Julien Bodivit conclut : «Il faut imaginer les années 1960, la libération sexuelle. Les jeunes se mettent à poil - on a tous les images de Woodstock en tête - le tabou du cul n’existe plus, pourtant tous les textes de loi relatifs aux bonnes mœurs, à l’outrage à la pudeur, et qui touchent donc à la liberté individuelle, sont des contraintes à l’épanouissement total. Pour Lasse Braun, c’était quelque chose d’intolérable. Et pour se faire remarquer, faire tomber un maximum de barrières, ses films avaient souvent un ton provocateur. Aujourd’hui il est clair que le porno ne revendique plus rien, évidemment, à de rares exceptions près… peut-être.»
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LUFF (Lausanne Underground Film Festival) : du 19 au 23 octobre.
Séance spéciale «Lasse Braun, le roi du porno», 22 octobre. Dans le cadre d’’une célébration des 20 ans de la Fondation FINALE.
La Fondation FINALE, à Lausanne se compose d’une galerie d’art, accolée à une librairie (Humus) spécialisée dans trois domaines : l’érotisme (vente d’objets anciens, d’affiches, de revues, de livres, de fanzines, un choix extraordinaire), le Japon et l’humour.
CONCERNANT LA SOIREE LASSE BRAUN AU LUFF
«Braun sortait ses films dans des «séries». Les séries avaient des noms assez racoleurs : «Perversion», «Shocking», «Satisfaction»…. Sur cinq films que nous passons (les films durent moins de dix minutes), quatre séries sont représentées. J’avoue que j’ignore combien il en existe, mais le choix des films s’est tout simplement fait en fonction des titres disponibles à la Fondation FINALE. Quatre films proviennent de celle-ci. Le cinquième provient de la collection de Danny Plotnick, un réalisateur américain connu pour ses films punk en Super8 qui est invité au LUFF cette année. Dans les années 1990, Plotnick avait édité une VHS appelée «Mondo Edutainment» sur laquelle on trouvait plein de films courts bizarres, comme des films de prévention anti-drogue des années 1960, des performances musicales improbables et…. un Lasse Braun. C’était le premier que je voyais, et c’est certainement celui que je préfère parmi ceux que j’ai vus. Il s’appelle «Ceremony», tiré de la série «Perversion», il mélange sexe et horreur dans une scène de cérémonie macabre durant laquelle a lieu une crucifixion… c’est un truc totalement dingue avec un côté pop ! C’est tordu, mais plein d’humour. Les autres sont très biens aussi, surtout «Funny Priest», une amusante gaudriole paillarde mettant en scène un prêtre qui brise son vœu d’abstinence. Sinon, il n’y a pas vraiment d’anecdotes connues à propos des loops de Braun, contrairement à ses tournages de longs métrages.» (Julien Bodivit, programmateur du LUFF).
UNE CHOSE IMPORTANTE A SAVOIR
«Je ne sais pas si c’est important, mais profitons de l’occasion pour rétablir une vérité : Falcon Stuart. Selon de nombreuses sources – principalement des sites Internet relayant l’information mécaniquement (imdb y compris) – il s’agirait d’un pseudo de Braun. C’est faux. Stuart était une vraie personne. Il était l’assistant de Braun» (Julien Bodivit, programmateur du LUFF).
NOTES
(1) «Moi, roi du X, la vie tumultueuse de Lasse Braun», de Thorsten Schütte.
(2) «À l’époque, tout venait de Scandinavie. Alors, ce nom scandinave faisait plus d’effet», raconte Salvatore Brunetti, un de ses assistants, dans le documentaire de Thorsten Schütte.
Si je suis dorénavant le nouveau giffeur en chef de la boucle éternelle gay, c’est avant tout par amour. De mon amour pour le bon fap est né celui du gif le jour où j’ai vu la vierge dans l’une des boucles dominicales de Florence Abitboule. À défaut de n’avoir pécho pour des raisons évidentes ni l’une ni l’autre, j’entame un véritable périple à la recherche de « l’orgasme sans fin » et ce, entre de beaux mâles nus. Alors qui fappe me suive !
Tout de suite, le produit de luxe ! Lev Ivankov est un avaleur de sabre qui ne fait pas dans la couleuvre. Avec sa petite gueule d’ange aux yeux ensorcelants, on lui donnerait notre petit Jésus sans confession. L’art de la gorge profonde sans ciller.
Pierre Fitch & Lev Ivankov – CockyBoys
Rogan Richards est un mauvais joueur, une tapette qui ne s’attaque jamais à plus fort que lui. Un buffle qui offre tout de même une chance à ses victimes d’éviter le massacre. Taper sur ses abdominaux saillants le rythme glaçant de sa future saillie. C’est mal barré…
Rogan Richards & Unknown
Je ne sais si c’est la meilleure des positions pour pratiquer le rimjob mais Tyler Hill semble profiter pleinement du moment. Après avoir sauvé la vie de Josh Brady des eaux troubles californienne, le sauveteur a bien mérité ce petit lustrage en règle. Attention aux cervicales quand même.
Josh Brady & Tyler Hill – Helix Studios
Quand t’as pas bandé depuis longtemps devant un bon tag des familles, que ton mec fait la gueule et que t’es à court d’idées sur le web. Tu fais marcher ton imagination en te caressant avec ta main faible, histoire d’avoir l’impression qu’un inconnu te l’effleure. Et sinon, il y a lebonfap.com les gars !
Jack Hunters – GayCastings
Ceci est le boule de Russel, un homme marié et père de deux enfants. Russel aime le cuir, les hommes forts et les grosses fessées. Une fois par mois, il se permet une petite remontrance de la part de son dominateur, de quoi lui remettre les idées en place et le cul en lambeaux. Et bim !
Russel – Pig Daddy Productions
Les électeurs états-uniens vont passer beaucoup de temps dans l’isoloir le 8 novembre prochain. Ils vont avant tout choisir leur prochain président, la démocrate Hillary Clinton ou le très pornographique républicain Donald Trump. Ils devront également sélectionner une bonne partie de leurs futurs législateurs, députés de la chambre des représentants et sénateurs. Les maires, les juges, les conseillers municipaux et bon nombre d’autres élus locaux seront soumis à la voix du peuple dans la foulée. Dans dix Etats, les votants devront même nommer leur nouveau gouverneur. Sans oublier les 155 propositions qui passeront par les urnes ce jour-là : légalisation du cannabis en Arizona, augmentation de la taxe sur le tabac dans le Colorado, nouvelles régulations sur la vente de bière et de vin dans l’Oklahoma…
En Californie, les citoyens devront répondre à une question qui concerne directement les pornographes : veulent-ils de la Condoms in Pornographic Films Initiative, plus connue sous le nom de Proposition 60 (abrégée en Prop 60) ?
La Proposition 60, une méga Mesure BLa manifestation du 17 octobre
La Proposition 60 a pour objectif d’imposer le préservatif sur tous les tournages pornographiques de Californie. Si elle venait à être adoptée, tout contrevenant pourrait être poursuivi par n’importe quel citoyen de l’Etat. En cas de condamnation, l’individu ou l’entité ayant fait l’objet de la plainte pourrait être obligé à payer des dommages et intérêts au plaignant. Le vrai nom et l’adresse de l’acteur ou de l’actrice concernée seraient révélés au cours du processus judiciaire, ce qui inquiète beaucoup l’industrie : “C’est tout simplement du harcèlement, a expliqué le performeur Alex Knight au magazine Hollywood Reporter. L’anonymat est très important pour nous.” Les partis Républicain et Démocrate de Californie se sont opposés à la Proposition 60, tout comme la plupart des grands journaux locaux. Pourtant, 55% des sondés se disent favorables à son adoption ; à trois semaines du vote, la mobilisation de l’industrie se durcit donc à vue d’oeil.
AHF VS FSCMichael Weinstein
Le lundi 17 octobre, plusieurs centaines de professionnels de l’industrie pornographique se sont réunis à Hollywood pour manifester contre la Proposition 60 à l’appel de la Free Speech Coalition. Le cortège rempli d’acteurs et de producteurs célèbres a arpenté le Sunset Boulevard en direction du siège de l’AIDS Healthcare Foundation, l’ONG milliardaire qui milite pour l’adoption de la mesure tout en gérant une ligne de pharmacies. Son patron Michael Weinstein, 63 ans, a déjà convaincu le comté de Los Angeles d’adopter la triste Mesure B en janvier 2012. Depuis, le port du préservatif est techniquement obligatoire sur tous les plateaux X de la ville. Les agences gouvernementales telles que l’Occupational Safety and Health Administration (OSHA) ont cependant refusé d’appliquer la mesure au motif de son inconstitutionnalité. C’est la raison pour laquelle Michael Weinstein a imaginé la Proposition 60 : grâce à elle, il souhaite autoriser “les lanceurs d’alerte et les particuliers à poursuivre les contrevenants quand l’Etat n’y parvient pas.”
#NoProp60Peter Acworth, le patron de Kink, déjà condamné en vertu de la Mesure B
Afin de faire comprendre au public que la Proposition 60 est susceptible de forcer les pornographes californiens à l’exode, c’est à dire mettre en difficulté une très grosse partie de la production mondiale de X, la mobilisation du 17 octobre a également eu lieu sur Internet. Hier, les internautes dotés d’une adresse IP californienne qui ont visité les sites de Vivid, Evil Angel et Kink ont été accueillis par un pop-up les exhortant à voter contre la Proposition 60. Dans certains cas, le pop-up ne faisait qu’interrompre leur navigation ; dans d’autres, il les empêchaient tout bonnement d’accéder au site. Beaucoup d’autres studios se sont prêtés à l’exercice. PinkLabel, une société de production LGBTQ qui fait régulièrement appel à des préservatifs et des digues dentaires dans ses films, affiche le pop-up anti-Proposition 60 à tous ses visiteurs. Une condamnation solide qu’on retrouve sur Twitter où travailleurs du sexe, producteurs et fans ont changé leur avatar et se retrouvent autour du hashtag #NoProp60. Des gros producteurs mainstream aux petits outsiders queer, tout le monde est contre Michael Weinstein – ou presque.
Quatre voix divergentes contre une industrie déjà très contrôléeLe patron de l’AHF a engagé deux acteurs pour apparaître dans des spots télévisés faisant la promotion de sa mesure, Derrick Burts et Cameron Bay. Le premier soutient qu’il a contracté le VIH lors d’une relation oro-génitale filmée. Pourtant, aucun de ses partenaires à l’écran, homme ou femme, n’a été testé positif au virus. La seconde affirme que le performeur Xander Corvus l’a contaminée lors d’un tournage pour le célèbre studio BDSM Kink. Il est pourtant séronégatif. Le blogueur Mike South soutient lui aussi la Proposition 60 : “Je pense que Dererk Burts et Cameron Bay ont contracté le virus à cause de l’industrie, affirme-t-il dans un billet de blog publié au début du mois d’août dernier. Ils l’affirment tous les deux et détaillent des circonstances de contamination qui tiendraient face à un tribunal.”
Rappelons qu’aucun cas de transmission du VIH sur un plateau où les acteurs et actrices sont testés (par la AIM Adult Industry Medical Health Care Foundation jusqu’en 2011 puis la PASS, Performer Availability Screening Services, sous la tutelle de la FSC) n’a été détecté dans l’industrie depuis 2004. Cette année-là, 30 studios de production ont interrompu leurs activités pendant deux mois quand quatre acteurs ont été testés positifs au virus. Après enquête, il a été déterminé que l’acteur Darren James avait contracté la maladie lors d’un tournage au Brésil avec une actrice locale, Bianca Biaggi. De retour aux Etats-Unis, il l’a transmise à trois performeuses avant d’être repéré.
Si le but de la Proposition 60 est bien de protéger les professionnels de l’industrie, il serait sans doute plus judicieux de les contraindre à porter des préservatifs sur les tournages non-couverts par un organisme comme la PASS.
Photo de couverture : Los Angeles Daily News
Ce lundi 17 octobre, plusieurs associations homoparentales françaises, ainsi que l’Inter-LGBT et la Dilcra, étaient reçues par le ministère de la Justice. Cette réunion n’avait toutefois pas un caractère exceptionnel, comme le confirme le président de l’Association des familles homoparentales (ADFH): «Nous voyons régulièrement la Chancellerie, environ tous les trois mois, depuis le début du mandat de François Hollande» explique à Yagg Alexandre Urwicz. Même si le maintien du dialogue n’est pas toujours optimal: «C’est le quatrième conseiller que l’on rencontre et il n’y a aucune passation de dossier, déplore le militant. Il faut donc tout reprendre au début, rappeler les revendications.» Une réunion pas exceptionnelle… mais pas dénuée d’enjeux pour le ministère, qui d’après les représentant.e.s de l’ADFH, de l’Association des parents gays et lesbiens (APGL), et des Enfants d’Arc-en-ciel, était un moyen de dresser un bilan du gouvernement, mais aussi de prendre la température en prévision de l’élection présidentielle…
LA PMA, OUI… MAIS POUR 2017
Face à Thomas Andrieu, Grégoire Lefebvre et David Rey du cabinet du ministre, cette réunion de synthèse avait pour but de poser sur la table les revendications des familles homoparentales: «Nous avons fait part de nos attentes, qu’ils connaissent déjà, puisqu’elles figurent dans le rapport d’Irène Théry et Anne-Marie Leroyer remis en 2014 qu’ils ont entre les mains», rappelle non sans une certain lassitude Alexandre Urwicz. Le président de l’ADFH a plutôt eu le sentiment d’avoir été consulté en vue de 2017: «L’idée de cette réunion, c’était pour savoir quoi mettre dans le programme du prochain candidat du PS, tout en nous faisant habilement comprendre qu’il ne faudra rien attendre de la droite.» Même avis pour Nathalie Allain-Djerrah et Thomas Linard, des Enfants d’Arc-en-ciel: «Nous avions déjà bien compris qu’ils comptent surtout sur notre rejet des projets de “la droite” pour la famille pour récupérer nos voix aux prochaines élections. Aux personnes LGBT de leur faire entendre qu’il faudra pour cela un réel programme ambitieux!»
Car cela se profile de plus en plus, l’ouverture de la PMA devrait bien figurer sur le programme du PS pour séduire – voire carrément reconquérir – une partie de l’électorat LGBT échaudé après un quinquennat sur lequel il avait fondé de grands espoirs. Annoncée, maintes fois repoussée, puis oubliée, la PMA est la grande oubliée des questions LGBT pendant le quinquennat. Seule et bien maigre consolation, l’abrogation en juillet dernier d’une circulaire sur les sanctions (cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende) auxquelles s’exposent les médecins français.e.s qui donneraient des informations aux couples de femmes pour se rendre à l’étranger pour avoir recours à la PMA… une circulaire que le PS a mis lui-même en place en 2013 pendant les débats sur le mariage pour tous. Reste à savoir si elle figurera dans le programme pour les couples de femmes, mais aussi pour les femmes célibataires: «Ça n’est pas dit clairement, constate l’avocate Clélia Richard, qui représentait l’APGL, et qui a constaté que la question du remboursement pourrait en outre faire débat.
«Sans nous dire que c’est impossible, David Rey nous a expliqué à quel point il est difficile avec le délai restant du mandat et l’état du calendrier parlementaire d’envisager de légiférer pour l’ouverture de la PMA avant la fin du quinquennat, rapporte Nathalie Allain-Djerrah. Je lui ai suggéré un 49.3 pour la PMA afin de démontrer l’absence de volonté politique sur ce sujet!» La militante n’est d’ailleurs pas dupe: «Attendre que cela ne soit plus possible dans le calendrier parlementaire, revient à démontrer qu’on ne souhaite pas cette loi pendant ce quinquennat.»
Nathalie Allain-Djerrah des Enfants d’Arc-en-ciel: «Nous avions déjà bien compris qu’ils comptent surtout sur notre rejet des projets de “la droite” pour la famille pour récupérer nos voix aux prochaines élections.»
SIX MOIS POUR AGIR… SANS LE LÉGISLATEUR
Mais la PMA seule ne serait qu’une demi-avancée, si elle ne s’accompagne pas de mesures fortes sur la filiation. «Ils sont en train de se rendre compte qu’on ne peut pas juste ouvrir la PMA aux couples de femmes, puisque la présomption de maternité n’existe pas», affirme Alexandre Urwicz. Pourtant, une réforme de la filiation ne semble pas être à l’ordre du jour. A ce titre, le président de l’ADFH préconise l’inscription de la filiation au moment du consentement au don, avant le transfert, et non à la naissance. Ce moyen permettrait de sécuriser les familles, notamment en cas de séparation du couple pendant la grossesse.
Sachant qu’il n’y a aucune chance de voir le gouvernement légiférer sur la PMA avant l’élection présidentielle, Clélia Richard a profité de cette réunion pour donner plusieurs recommandations au ministère pour simplifier et harmoniser les démarches des familles homoparentales: «Il faut cesser les enquêtes de police demandées par certains tribunaux de grande instance pour l’adoption de l’enfant par la mère sociale. Même chose concernant les auditions de l’enfant, qui sont normales dans le cadre d’une famille d’accueil mais inutiles dans le cadre d’une procédure d’adoption. Il faut aussi simplifier les consentements à adoption. Ne rajoutons pas de la lourdeur à la procédure, cela entre justement dans la dynamique actuelle de déjudiciarisation.» Pour l’avocate, voilà les leviers qu’il serait possible d’actionner dans les six mois à venir avant la prochaine élection présidentielle. Elle espère donc avoir été entendue par le cabinet de Jean-Jacques Urvoas: «J’ai senti que le message était passé», affirme-t-elle.
L’ADFH souhaite quant à elle faire établir dans la loi un 23e critère de discrimination, celui des conditions de naissance ou de conception d’un individu. Ainsi, il deviendrait difficile d’opposer le mode de conception dans le cas d’un refus de transcription de l’état civil d’un enfant né de gestation pour autrui à l’étranger.
UN GOUVERNEMENT PAS À LA HAUTEUR
Cette nouvelle réunion n’empêche pas les associations homoparentales d’être très critiques à l’égard du gouvernement, mais aussi du ministère de la Justice. Nathalie Allain-Djerrah et Thomas Linard déplorent d’ailleurs l’attitude du ministère: «D’une manière générale, la Chancellerie a affiché une position estimant normal de laisser reposer le lourd tribut des longues procédures judiciaires sur les personnes afin de justifier l’inaction concrète de la Chancellerie.» Pour Clélia Richard, il y a aussi un problème dans la manière de concevoir la filiation au ministère: «J’ai eu l’impression de leur parler en chinois en leur expliquant qu’il fallait arrêter d’envisager la filiation par le biais biologique», indique-t-elle.
De façon plus globale, Alexandre Urwicz estime que «le gouvernement n’a pas assuré le service après-vente du mariage pour tous»: «En 2013 les ordonnances de coordination ont été préparées, mais elles n’ont jamais été publiées. Et parce que ça n’a pas été fait, des familles se sont encore retrouvées face à des yeux ronds pour leurs démarches face à la Sécu, à la CAF.»
Depuis 2014, on a aussi pu constater que c’est la crainte d’un regain des mouvements réactionnaires qui a fait reculer Laurence Rossignol et d’autres ministres sur les questions de la PMA et de la filiation. «Au gouvernement, tout le monde est pour, mais personne ne fait rien», résume Alexandre Urwicz. Lors de la réunion, cet argument autour de la crainte du trouble sociétal n’est toutefois pas ressorti. Mais malgré les arguments des associations, le gouvernement a préféré garder la PMA sous le coude pour la présidentielle, plutôt que d’agir: «Nous leur avons rappelé les derniers sondages sur l’homoparentalité qui montrent bien que la société et prête, mais l’objet de cette rencontre était davantage de savoir quoi mettre dans le panier du futur candidat PS pour 2017.»
Alexandre Urwicz de l’ADFH: «Le gouvernement n’a pas assuré le service après-vente du mariage pour tous»
À lire ou à relire notre chronologie: PMA: De la promesse à l’oubli
Ce lundi 17 octobre, plusieurs associations homoparentales françaises, ainsi que l’Inter-LGBT et la Dilcra, étaient reçues par le ministère de la Justice. Cette réunion n’avait toutefois pas un caractère exceptionnel, comme le confirme le président de l’Association des familles homoparentales (ADFH): «Nous voyons régulièrement la Chancellerie, environ tous les trois mois, depuis le début du mandat de François Hollande» explique à Yagg Alexandre Urwicz. Même si le maintien du dialogue n’est pas toujours optimal: «C’est le quatrième conseiller que l’on rencontre et il n’y a aucune passation de dossier, déplore le militant. Il faut donc tout reprendre au début, rappeler les revendications.» Une réunion pas exceptionnelle… mais pas dénuée d’enjeux pour le ministère, qui d’après les représentant.e.s de l’ADFH, de l’Association des parents gays et lesbiens (APGL), et des Enfants d’Arc-en-ciel, était un moyen de dresser un bilan du gouvernement, mais aussi de prendre la température en prévision de l’élection présidentielle…
LA PMA, OUI… MAIS POUR 2017
Face à Thomas Andrieu, Grégoire Lefebvre et David Rey du cabinet du ministre, cette réunion de synthèse avait pour but de poser sur la table les revendications des familles homoparentales: «Nous avons fait part de nos attentes, qu’ils connaissent déjà, puisqu’elles figurent dans le rapport d’Irène Théry et Anne-Marie Leroyer remis en 2014 qu’ils ont entre les mains», rappelle non sans une certain lassitude Alexandre Urwicz. Le président de l’ADFH a plutôt eu le sentiment d’avoir été consulté en vue de 2017: «L’idée de cette réunion, c’était pour savoir quoi mettre dans le programme du prochain candidat du PS, tout en nous faisant habilement comprendre qu’il ne faudra rien attendre de la droite.» Même avis pour Nathalie Allain-Djerrah et Thomas Linard, des Enfants d’Arc-en-ciel: «Nous avions déjà bien compris qu’ils comptent surtout sur notre rejet des projets de “la droite” pour la famille pour récupérer nos voix aux prochaines élections. Aux personnes LGBT de leur faire entendre qu’il faudra pour cela un réel programme ambitieux!»
Car cela se profile de plus en plus, l’ouverture de la PMA devrait bien figurer sur le programme du PS pour séduire – voire carrément reconquérir – une partie de l’électorat LGBT échaudé après un quinquennat sur lequel il avait fondé de grands espoirs. Annoncée, maintes fois repoussée, puis oubliée, la PMA est la grande oubliée des questions LGBT pendant le quinquennat. Seule et bien maigre consolation, l’abrogation en juillet dernier d’une circulaire sur les sanctions (cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende) auxquelles s’exposent les médecins français.e.s qui donneraient des informations aux couples de femmes pour se rendre à l’étranger pour avoir recours à la PMA… une circulaire que le PS a mis lui-même en place en 2013 pendant les débats sur le mariage pour tous. Reste à savoir si elle figurera dans le programme pour les couples de femmes, mais aussi pour les femmes célibataires: «Ça n’est pas dit clairement, constate l’avocate Clélia Richard, qui représentait l’APGL, et qui a constaté que la question du remboursement pourrait en outre faire débat.
«Sans nous dire que c’est impossible, David Rey nous a expliqué à quel point il est difficile avec le délai restant du mandat et l’état du calendrier parlementaire d’envisager de légiférer pour l’ouverture de la PMA avant la fin du quinquennat, rapporte Nathalie Allain-Djerrah. Je lui ai suggéré un 49.3 pour la PMA afin de démontrer l’absence de volonté politique sur ce sujet!» La militante n’est d’ailleurs pas dupe: «Attendre que cela ne soit plus possible dans le calendrier parlementaire, revient à démontrer qu’on ne souhaite pas cette loi pendant ce quinquennat.»
Nathalie Allain-Djerrah des Enfants d’Arc-en-ciel: «Nous avions déjà bien compris qu’ils comptent surtout sur notre rejet des projets de “la droite” pour la famille pour récupérer nos voix aux prochaines élections.»
SIX MOIS POUR AGIR… SANS LE LÉGISLATEUR
Mais la PMA seule ne serait qu’une demi-avancée, si elle ne s’accompagne pas de mesures fortes sur la filiation. «Ils sont en train de se rendre compte qu’on ne peut pas juste ouvrir la PMA aux couples de femmes, puisque la présomption de maternité n’existe pas», affirme Alexandre Urwicz. Pourtant, une réforme de la filiation ne semble pas être à l’ordre du jour. A ce titre, le président de l’ADFH préconise l’inscription de la filiation au moment du consentement au don, avant le transfert, et non à la naissance. Ce moyen permettrait de sécuriser les familles, notamment en cas de séparation du couple pendant la grossesse.
Sachant qu’il n’y a aucune chance de voir le gouvernement légiférer sur la PMA avant l’élection présidentielle, Clélia Richard a profité de cette réunion pour donner plusieurs recommandations au ministère pour simplifier et harmoniser les démarches des familles homoparentales: «Il faut cesser les enquêtes de police demandées par certains tribunaux de grande instance pour l’adoption de l’enfant par la mère sociale. Même chose concernant les auditions de l’enfant, qui sont normales dans le cadre d’une famille d’accueil mais inutiles dans le cadre d’une procédure d’adoption. Il faut aussi simplifier les consentements à adoption. Ne rajoutons pas de la lourdeur à la procédure, cela entre justement dans la dynamique actuelle de déjudiciarisation.» Pour l’avocate, voilà les leviers qu’il serait possible d’actionner dans les six mois à venir avant la prochaine élection présidentielle. Elle espère donc avoir été entendue par le cabinet de Jean-Jacques Urvoas: «J’ai senti que le message était passé», affirme-t-elle.
L’ADFH souhaite quant à elle faire établir dans la loi un 23e critère de discrimination, celui des conditions de naissance ou de conception d’un individu. Ainsi, il deviendrait difficile d’opposer le mode de conception dans le cas d’un refus de transcription de l’état civil d’un enfant né de gestation pour autrui à l’étranger.
UN GOUVERNEMENT PAS À LA HAUTEUR
Cette nouvelle réunion n’empêche pas les associations homoparentales d’être très critiques à l’égard du gouvernement, mais aussi du ministère de la Justice. Nathalie Allain-Djerrah et Thomas Linard déplorent d’ailleurs l’attitude du ministère: «D’une manière générale, la Chancellerie a affiché une position estimant normal de laisser reposer le lourd tribut des longues procédures judiciaires sur les personnes afin de justifier l’inaction concrète de la Chancellerie.» Pour Clélia Richard, il y a aussi un problème dans la manière de concevoir la filiation au ministère: «J’ai eu l’impression de leur parler en chinois en leur expliquant qu’il fallait arrêter d’envisager la filiation par le biais biologique», indique-t-elle.
De façon plus globale, Alexandre Urwicz estime que «le gouvernement n’a pas assuré le service après-vente du mariage pour tous»: «En 2013 les ordonnances de coordination ont été préparées, mais elles n’ont jamais été publiées. Et parce que ça n’a pas été fait, des familles se sont encore retrouvées face à des yeux ronds pour leurs démarches face à la Sécu, à la CAF.»
Depuis 2014, on a aussi pu constater que c’est la crainte d’un regain des mouvements réactionnaires qui a fait reculer Laurence Rossignol et d’autres ministres sur les questions de la PMA et de la filiation. «Au gouvernement, tout le monde est pour, mais personne ne fait rien», résume Alexandre Urwicz. Lors de la réunion, cet argument autour de la crainte du trouble sociétal n’est toutefois pas ressorti. Mais malgré les arguments des associations, le gouvernement a préféré garder la PMA sous le coude pour la présidentielle, plutôt que d’agir: «Nous leur avons rappelé les derniers sondages sur l’homoparentalité qui montrent bien que la société et prête, mais l’objet de cette rencontre était davantage de savoir quoi mettre dans le panier du futur candidat PS pour 2017.»
Alexandre Urwicz de l’ADFH: «Le gouvernement n’a pas assuré le service après-vente du mariage pour tous»
À lire ou à relire notre chronologie: PMA: De la promesse à l’oubli
Les soirées Kinky Salon sont arrivées en France il y a quelques mois sous le nom de Kinky Salon Paris (KSP). Ce sont des soirées qui viennent des Etats Unis et animées par une communauté sex friendly et sex positive. Voici ma présentation des KSP et l’expérience de ma dernière participation à cette soirée très chaude bien…
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Selon le groupe Pour les droits des femmes du Québec (PDF Québec), le gouvernement devrait retirer le projet de loi 62 et se mettre à l'œuvre pour rédiger une véritable proposition sur la laïcité. Car la laïcité est essentielle pour faire respecter le droit à l'égalité des femmes.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeSi vous ne connaissez pas le chanteur JAW, vous l’avez sûrement déjà entendu. Voix de dOP, de Fils du Calvaire et prêtant ses talents à de nombreux artistes de la scène electro (Claptone, Nôze, Para One, Luciano, Loco Dice…), on retrouve son timbre fluet sur pas mal de titres. Pour continuer sur cette généreuse lancée, il a sorti la tape Midtown regroupant tout un tas de ses amis comme Masomenos, Cassius, Claptone, Brodinski ou Art Department.
Pourquoi je vous parle de JAW au fait ? Parce qu’il joue dans un registre de perversion et de décadence qui nous sied à merveille. Vous pouvez le lire dans notre interview des Fils mais aussi en regardant le dernier clip tiré de Midtown : Rose Leaves réalisé par Clara De Gobert et Ariane Loze. Jo/Jaw a joliment roulé sa bosse dans les substances et le kink et il vous raconte quelques bribes de sa trépidante vie nocturne dans ce titre avec Cassius.
Et s’il fallait vraiment vous convaincre que la culture porn se mélange très bien avec lui, matez le clip AMOUR TJS avec Claptone qui est d’une sensualité sans faille.
Le monde s’est écroulé à la minute où Zayn Malik a annoncé qu’il quittait One Direction. Et si le fameux groupe a expliqué dans la foulée qu’il continuerait sans lui, les fans sont restés sous le choc. Cette catastrophe musicale a donné des idées à CockyBoys, qui parodie dans son nouveau film One Erection l’incroyable déclin de l’un des boys band les plus populaires de ces dernières décennies. Attention les gaytares !
Les feuilles mortes tombent en cette fin d’année 2015, les membres de New Direction ont chanté tout l’été dans le monde entier et se trouvent fort dépourvus la baise venue. Alors qu’ils sont suivis dans leurs pérégrinations musicales et sexuelles par le réalisateur Jake Jaxson, le couperet tombe. Allen King quitte le groupe.
Dans ce faux documentaire découpé en six épisodes, le pornographe se met lui-même en scène dans cette parodie à l’esthétique épurée. Jour après jour, il enquête sur l’un des mystères les plus brumeux de l’univers du boys band. Depuis la sortie de leur titre « A Porn Love Story », une seule et unique question est sur toutes les lèvres : Les New Direction sont-ils gays ?
New OrientationSi la pratique du rimjob entre amis paraît être une évidence pour Levi Karter, Tayte Hanson et Kody Stewart, Liam Riley semble ne pas faire de son homosexualité une garantie. Le jeune homme au caractère impétueux va être mis à rude épreuve dans cette série où il doit affirmer à un journaliste de presse à scandale que « tout le monde sait que je suis hétéro » et où l’arrivée du célébrissime drag queen Chi Chi LaRue va chambouler ses plans culs autant que ses plans cœurs.Invité a réaliser le clip de « A Porn Love Story », le plus prolifique des réalisateurs de films de cul gay apporte au projet un humour redoutable. Chi Chi LaRue, qui co-réalise aussi le film, promet aux garçons et surtout à Liam, qu’il n’y aura aucune scène de baise pendant le clip. Évidemment, tout ne se passe pas comme prévu sur le plateau.
Le pornographe a embauché trois performeurs de haut rang pour le tournage, histoire d’apporter au clip une ambiance plus torride. Trenton Ducati, Lukas Grande et Rikk York sont des fans absolus des New Direction et ils n’ont pas besoin de le dire pour le faire savoir.
Amour, Gloire et BeautéAussi bons (toute proportion gardée, ça reste du porn) dans l’acting que dans l’action, les twinks et leurs petites têtes de premiers de la classe nous attendrissent dans tout ce marasme anal, tant et si bien qu’il est impossible de sauter les scènes de dialogues en avance rapide.
D’épisode en épisode, la tension sexuelle dans le groupe s’intensifie. Qui ne saute pas n’est pas cocu, hé ! Hé ! Et plus ils baisent entre eux, moins la cohésion est présente.
Si Allen King tente de se remettre de sa déception amoureuse et professionnelle avec Liam Riley en se tapant Levi Karter, Liam tombe non sans mal dans les gros bras du hardeur Trenton Ducati. La vengeance est un pédé qui se baise mal.
Donald Trump, grosses teubs et bons déliresL’écriture du scénario et la qualité des dialogues place sans conteste One Erection comme l’un des films de porno gay les plus aboutis, les plus drôles et les plus beaux de ces dernières années. Ironisant avec poésie sur l’univers hypocrite de la célébrité, CockyBoys signe une série qui fait bander intelligemment.
Si, effectivement, l’histoire se termine sur un drôle de happy end, Jake Jaxson n’est pas fervent de deus ex machina sans raison. Il déclare sur le site insister fièrement sur le caractère humoristique de son film, véritable lanceur d’alerte sur le cynisme du monde porno d’aujourd’hui.
Dévoilant une compétition sans intérêt et une jalousie sans bornes entre professionnels du hard, Jaxson dénonce une « trumpisation de la vie où n’importe qui est ridiculisé pour ce qu’il a de différent. C’est pourquoi j’ai voulu faire ce film où je me moque de toute cette débilité : les étiquettes, la célébrité, le sexe, la honte et le péché. » Et quoi de mieux qu’une bonne partouze entre amis pour apaiser les tensions ?
Les huit épisodes de la série dramatique mi-sentimentale, mi-sexuelle Easy ont inspiré des remarques plutôt chaleureuses aux critiques depuis leur sortie sur Netflix le 22 septembre dernier. Si les Inrocks regrettent un “rendu global absolument inégal”, Télérama souligne avec enthousiasme des dialogues débordants de justesse et des scènes de sexe “particulièrement réussies”. Libération acquiesce avec lyrisme : “C’est remarquablement senti et écrit comme de petites bluettes rohmeriennes lumineuses où rien n’est jamais grave, mais tout irrémédiablement advenu.” Positives ou mitigées, toutes ces critiques oublient de mentionner un détail qui nous émeut : dès son premier épisode, Easy ose montrer un vibromasseur de bonne qualité dans un contexte mélioratif. Et ça, ça vaut la peine d’être relevé.
L’engin en question est un Miss Bi, un vibromasseur de type rabbit commercialisé par le fabricant allemand Fun Factory. Notre experte en jouets pour adulte Carmina a testé les 49 combinaisons vibratoires proposés par ses deux moteurs en mars dernier. Son verdict est on ne peut plus clair : “[Le Miss Bi] se pose vite comme un indispensable de toute sexothèque qui se respecte.” Qui a décidé de l’afficher de manière aussi visible dans Easy ? Joe Swanberg, le réalisateur, l’aurait-il découvert avec sa copine ? A moins que l’accessoiriste de la série n’ait été séduit par son design, voire son efficacité ? Serait-ce un placement produit ? On ne le saura pas, mais une chose est sûre : chez Fun Factory, on est très content de cette apparition : “Nous sommes ravis que les jouets pour adultes continuent à convaincre le mainstream”, a musé sa directrice du marketing Kristen Tribby au magazine AVN.
Si vous avez envie de tester le Miss Bi, c’est par ici.
Que d’agitation en haute altitude : le 21 octobre prochain, le label Alpage révélera Whose Line Is This Anyway?, le nouveau maxi quatre titres d’Alto Clark, un membre du groupe De La Montagne. Une petite release party a été prévue pour fêter ça ; vous y êtes conviés, évidemment. C’est l’occasion de découvrir ses compositions mi-pop, mi-électro, tout en synthés slalomants et en paroles entêtantes.
Rendez-vous le 20 octobre prochain dès 20h au Club 56, dans le 11e arrondissement. L’artiste alpin s’y produira en live avant de laisser sa place à ses invités : les Fils de Vénus, Kosambi, Lamusa et Perez, tous partants pour un dj set. L’entrée ne vous coûtera que cinq euros.
Ils sont Bagarre, un groupe à cinq têtes avec un corps sculpté pour la fête. Cette hydre sortait l’année dernière l’ep Musique de club et avant de fêter cet anniversaire en grande pompe dans une Machine brulante de désir, on est allé au contact avec eux. Au final, personne ne s’est bagarré mais on a commencé à comprendre un peu mieux ce qui animait ces cinq amis qui rêvent que chaque soirée finisse en bordel intégral.
Il y a pas mal de questions sur le nom du groupe, pour beaucoup de gens Bagarre renvoie à une idée de violence. Quand je vous écoute j’ai plus l’impression que c’est une histoire de domination ou qu’on me pointe du doigt.
Thom Loup. On t’interpelle, clairement. Après, je ne sais pas dans quelle mesure c’est lié au nom ou à la façon dont on écrit et notre intention d’aller au contact avec les gens.
La Bête : Sur la domination dont tu parles, il y a un texte qui parle clairement de ça c’est Claque-le. Après je pense que c’est plus un truc radical ou cru dans le texte qui vient à des moments te dire « alors, t’en penses quoi » ? Ça laisse peu être peu de place à l’idée de se dérober.
T.L : C’est une invitation à se bagarrer avec toi.
L.B : A l’inverse de la violence, on est plus dans une optique de la puissance du pacifisme. C’est comment tu vas exiger ou forcer une tierce personne ou une idée ou une société à se positionner et donc à réagir et à l’amener là où tu veux.
Claque-le, on est dans un fantasme ou dans du vécu ?
L.B : C’est Emma [absente lors de l’interview, ndlr] qui le chante mais ça ne vient pas de son vécu. A l’origine j’avais écrit le refrain avec ces quatre phrases. Je ne sais plus comment on est arrivé à que ce soit Emma qui le chante au final. Ça m’est déjà arrivé de me prendre des claques mais pas dans le délire organisé du BDSM ou d’une domina. L’idée de ce texte était de rendre normal ou banal un truc qui ne l’est pas en soi, même si en secret plein de gens le font ou ont ce fantasme. Le rendre le plus casual possible et de l’amener dans un jargon du quotidien. C’est pour ça qu’on parle de carrelage, de sonnette. C’est le hobby du mec, pour certains c’est la philatélie, pour lui c’est de se prendre des claques.
Vous partagez vos textes du coup ?
T.L : Sur le premier disque on les a tous écrit individuellement mais on avait des prods plus communes bien que ce soit la Bête qui centralisait l’ensemble de la direction artistique.
Cyril : On fait beaucoup d’aller-retour comme sur Claque-le.
L.B : Sur Musique de club c’était un peu chacun chez soi, on avait tous un regard et on en parlait longuement tous ensemble. Celui qui écrivait chantait le texte, à part quelques phrases données.
T.L : C’est comme un contrôle qualité entre nous, un gentil comité de censure. On gerte ce qui est nul et on valorise ce qui est bien.
L.B : On est en train d’écrire un album et on écrit bien plus les uns avec les autres. On se passe des bouts de thèmes et des bouts de textes.
T.L : On va plus dans cette rotation au lead. On est tous le chanteur de l’autre. C’est un peu idéal d’aller plus loin dans cette idée collégiale.
L.B : Quand on écrit un texte un peu intime sur le cul ou un truc de famille, le fait que ce soit un autre qui prenne le relais, ça affirme le texte. L’idée est de pousser celui qui écrit à exagérer ou aller encore plus dans ce qu’il veut dire et de l’assumer.
Le gouffre est pour moi un appel au vice. Est-ce que c’est pour vous cette sensation noire d’avoir envie de faire de la merde ?
T.L : Ça part un peu de là, mais avoir envie de faire de la merde induit une notion de contrôle qui n’y a pas forcément dans ce que j’ai écrit. C’était sur des tendances qui sont parfois plus fortes que toi et l’idée de la pulsion qu’elle soit bonne ou mauvaise. C’est quelque chose qui te contrôle où tu n’es plus vraiment toi-même. Là c’est un texte qui parlait d’auto-destruction avec une histoire d’amour au milieu. Le vice de son propre vice.
L.B : Dans nos textes on n’a pas peur de dire : allons au bout de nos envies et de nos vices. Ce n’est pas sale. On est plus à s’auto-accepter à travers tout ce qui nous est arrivé.
T.L : C’est un aveu. Faut t’aimer dans ce gouffre et dans cette merde qui est en toi. Vivre avec son vice c’est un premier pas vers le bonheur.
Si vous étiez un animal vous seriez quoi ?
Mouss : Un singe ou un truc qui bouffe tout le temps.
Un concombre de mer ? C’est juste une bouche et un anus. (rires)
L.B : Le raton laveur, c’est mignon. Au Canada j’aime beaucoup l’idée que ça pique de la bouffe, que ça nique des câbles et que ça ruine tout. C’est un peu devenu la mascotte de l’undergound canadien. Le voleur gentil avec son masque de Zorro. Une saleté agréable.
T.L : Je pourrais être une chienne, je suis très loyal à mon maître.
M : Moi ça serait un singe de ouf, tu peux faire ce que tu veux où tu veux. Genre un petit singe au Zoo de Vincennes qui se branle devant tout le monde.
Je vous vois plus comme une hydre à cinq têtes, ça se passe comment quand vous n’êtes pas d’accord ?
L.B : C’est comme un couple mais poly-amoureux, on se prend la tête.
T.L : Mais c’est pour construire quelque chose car on a tous un but commun. Comme dans un couple, ça se passe bien mais parfois y’a des moments durs à passer. On est des amis à la base avant d’être des musiciens. C’est une histoire collective qu’on écrit. Tu parles d’hydre mais c’est pas faux car on est tous les jours ensemble, on fait le business ensemble, de notre vision et de notre carrière au moindre mot qu’on a dans nos chansons, on est devenu une famille mafieuse.
Si vous étiez un tag porno ?
L.B : Y’a un tag bagarre. Un ring où des meufs luttent et se mettent des godes ou se lèchent. Au début c’était ça, puis quand je suis revenu sur Coqnu, y’avait plus de keums et c’était plus violent, genre fausse baston. Mais au fond y’a jamais un seul tag.
T.L : T’es toujours dans le crossover, c’est ça qui est bien.
L.B : C’est la loi d’internet, t’as besoin de tout.
T.L : Si je peux en dire trois, je dirai : amateur, swingers et bagarre.
Le porno peut être une source d’inspiration ?
L.B : Quand Vald a sorti son clip Selfie #3, je me suis dit que le mec était fort. Y’a aussi Adanowski ; lui c’était plus porno chic. Mais ce ne sont que deux exemples. Pour le porno avec Bagarre, ce qui peut me toucher, c’est cette espèce de communauté internet qui va vagabonde de la pop culture au porno, comme Stoya par exemple. Faire du do it yourself en imbriquant plein de trucs comme le féminisme ou le veganisme…
Garçon Sauvage #7 avec Bagarre au Sucre à Lyon
Vous vous êtes rencontrés en soirée, vous continuez à sortir ensemble ?
L.B : On sort moins car on a moins le temps mais quand on sort, on est souvent ensemble. C’est les soirées des Fils de Venus. On va plutôt dans le soirées club de la scène LGBT/gay que dans les pinces fesses du monde de la musique pop/rock. Ça peut être La SALE!, on a joué et mixé pour eux, Garçon Sauvage à Lyon. Et avec le temps qu’il nous reste, on le passe quand même ensemble.
Quelles sont vos relations avec le collectif Fils de Venus ?
T.L : Un couple libre.
L.B : On est né à la même période. J’ai rencontré Olivia Cristiani à la première soirée Fils de Venus. On a grandi ensemble, on est amis, on partage les mêmes idées à tous les niveaux.
Vous sortez où à Paris ?
A D : On ne sort plus beaucoup.
L.B : On va à la Folie, au Batofar, au Social Club quand y’avait les Jeudi O.K. de la SALE!.
T.L : Le Rex Club y’a 5-6 ans.
C : A la Java un peu
L.B : La Java elle a un peu un karma cradingue qui est cool, tu sais qu’il se passera toujours quelque chose. Sinon on va là où les soirées qui nous intéressent se font. On peut aussi dire ceux qu’on n’aime pas, c’est peut-être mieux ? Si on peut n’en citer qu’un, qui représente tous les enculés de Paname, c’est le Nüba.
C: Ou sinon y’a le Faust, l’enfer sur terre.
Chantal la nuit
C’est quoi votre meilleur souvenir de club ?
T.L : Garçon Sauvage au Sucre à Lyon c’était assez unique. C’était une soirée avec Chantal La Nuit qui a réussi à emporter par son enthousiasme, plein de gars à se travestir pour la soirée et à créer à une ambiance, libre, fou et très second degré. On a joué vers 2h30, c’était taré, y’avait plus de gens sur scène qu’en bas.
L.B : Ça me faisait penser qu’Internet était devenu un lieu. Tu pouvais y faire ce que tu veux, y’avait rien de choquant, comme si y’avait une normalité assez puissante. T’as envie d’y retourner, quelque soit ta sexualité et y’a pas d’enjeu par rapport à ça. Même si a un moment de la soirée, ça twist quand même sans que ce soit une orgie. Bien qu’il n’y ait pas problème de se faire sucer sur le dancefloor. C’était une des soirées les plus cool de ma vie. C’était plein de vie. C’est cool de voir plein de gens réunis kiffer sans se prendre la tête. C’est un parallèle complet avec l’idée de Bagarre.
T.L : L’autre gros souvenir de club c’est quand on a joué à La Bellevilloise. C’était le nirvana. Tout le monde avait enlevé ses sapes, il faisait beaucoup trop chaud, y’avait des gens partout.
L.B : C’était la première fois qu’on vivait un truc comme on avait vu sur Youtube. Au cours du concert, on a du reprendre le pouvoir sur la soirée, les gens s’auto-alimentaient, ils n’avaient même plus besoin de nous !
Qu’est-ce que vous faites en rentrant de club ?
M : Je me fais des pâtes.
T.L : Perso, je rentre me branler et je dors.
L.B : Parfois j’aimerais bien baiser mais je suis trop défoncé pour ça, alors je dors.
Et le lendemain ?
L.B : Le lendemain tu baises à fond par contre.
T.L : Ça dépend l’heure à laquelle tu rentres. Si tu rentres vraiment de club vers 5-6h ça veut dire que tu ne baises pas. J’ai jamais baisé en club d’ailleurs, tu ne rencontres pas les gens là-bas. T’es là t’attends sur le quai du métro avec tes potes avant de rentrer à perpette. T’as ce bruit à la station Grands Boulevards qui fait “wouuuuahh” parce qu’ils veulent pas qu’il y ait de clochards….
L.B : Sauf si tu rentres de club à 2h du mat avec une target. Mais à un moment il faut choisir, soit tu vas clubber sois tu vas baiser.
L’album est prévu pour quand ?
T.L : On espère d’ici un an.
L.B : On a vraiment envie de s’offrir un bon moment avec ce premier album. On veut un beau truc.
Comment ça s’annonce le 21 à la Machine ?
L.B : On a envie d’un bon gros bordel.
T.L : D’une grosse orgie, on veut que des enfants naissent de cette soirée.
L.B : On a fini la programmation avec des gens qu’on estime vraiment, avec des vrais contrastes entre eux. On a quelque chose qui nous ressemble et qui ressemble au public.
Pour finir, si je vous dis cinq titres sexuels, vous me répondez ?
Tommy Genesis – Art
Devo – Whip it
Spice – So Mi Like It
Dancer – Number nine
Placebo – Mets ton doigt dans mon cul
Il y a un an, le groupe Bagarre sortait l’ep Musique de Club et une tournée plus tard, quelques hecto-litres de sueur et des couples formés sur le dancefloor qu’on ne compte plus, ils reviennent pour fêter ça en famille à la Machine du Moulin Rouge. Ça se passe ce vendredi de minuit à 6h du matin.
Un joyeux bordel organisé avec les Fils de Venus et FURAX qui verra s’enchaîner la crème du beat avec Father, le délicieux Crame, Lalylow, Piu Piu en dj set, Krampf aka le mec le mieux sapé de France et Violet du groupe A.M.O.R. Et bien sûr Bagarre en live.
Les préventes sont à 22 euros mais vous avez la chance de pouvoir en gagner plusieurs grâce au Tag. Pour ça, dites-nous sur concours@letagparfait.com pourquoi vous aimez Bagarre, les plus belles déclarations d’amour gagneront leur Saint Graal. Fin du concours jeudi après-midi. Bonne chance à tous.
J'aimerais vous dire qu'on vit dans une société où il n'y a pas de bonnes ou mauvaises victimes de violences sexuelles.
J'aimerais vous dire que la tenue, l'âge, la morphologie, le physique, le fait d'avoir ou non subi des opérations de chirurgie esthétique, l'intelligence, la culture, le genre, la sexualité et des choses que je suis incapables d'imaginer n'ont aucune espère d'importance lorsque nous parlons d'une victime de violence sexuelle.
J'aimerais vous dire qu'en effet comme on me le répète à chaque article que je fais sur les violences sexuelles, "tout être sensé est contre les violences sexuelles".
J'aimerais vous dire qu'aucune victime de violences sexuelles n'a jamais été tenu-e partiellement ou totalement responsable des violences subies et, qu'au contraire, elle a eu toute l'écoute et la compréhension qu'elle souhaitait.
Aucun-e d'entre nous n'est parfait-e selon les critères obscurs qui régissent le portrait type que notre société se fait d'une bonne victime de viol.
Les violences sexuelles devraient être la seule épreuve qu'une victime a à affronter mais, dans de très nombreux cas, elle a aussi ensuite à affronter nos réactions, nos conditionnements sur ce qu'elle aurait du être et du faire.
Nous vivons un double paradoxe ; nous sommes conditionné-es à voir les violences sexuelles comme le pire des crimes mais dans le même temps nous nous en faisons une idée fausse. Pour beaucoup d'entre nous les violences sexuelles commencent et se terminent avec des actes extrêmement violents, commis dans un lieu public, la nuit ce qui n'est pas le cas de la majorité des violences sexuelles (commises dans un lieu privé, dans la grosse majorité des cas par une personne qu'on connait).
Beaucoup de gens renvoient les féministes aux violences sexuelles lorsqu'elles s'avisent de parler d'autre chose. Mais lorsqu'elles en parlent, comme je le fais très souvent, nous sommes accusées d'exagérer ou de mal en parler.
Il n'y aurait aucune espèce de tolérance dans notre société face aux violeurs. Les victimes seraient entourées et protégées, et personne, jamais, n'a culpabilisé les victimes de violences sexuelles.
Un certain nombre de personnes semble donc penser qu'une victime de viol reçoit toute l'aide nécessaire et n'est pas culpabilisée, de quelque façon que ce soit.
Je fais donc appel à vous.
Vous avez été victime d'un viol, peu importe votre genre. Votre famille, vos ami-es, vos collègues, la police ou la justice vous a culpabilisé-e, en paroles ou en actes. Ecrivez-moi à coupabledetreviolee[at]gmail.com pour témoigner combien cette culture du viol persiste et pour témoigner de ce que vous avez subi.
Je vous demanderais d'être concis-e dans votre témoignage (pas plus de 10 ou 15 lignes) car les témoignages longs ne sont pas lus.
Merci de signer de votre prénom (ou d'un pseudonyme) et de votre âge, afin de montrer que cela touche toutes les générations.
Votre témoignage sera publié sur le tumblr : http://coupabledemonviol.tumblr.com/ .
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Viens. Oui toi. Viens. Viens hanter mes nuits et mes jours. Fais en sorte que mes yeux sur ce cajon ne voient que toi. Je suis cette Amazone aux cuisses écartées, au sexe triomphant, aux pieds ancrés dans la Terre Mère. Cette Diane chasseresse aux mains puissantes. Femme aux seins offerts qui dansent en rythme,…
Cet article Amazone sur mon cajon, je suis à toi encore une fois est apparu en premier sur NXPL.
Entre 1971 et 1974, au moment même où la pornographie envahit l’Europe, deux sociologues dénoncent ce qu’ils appellent «La rationalisation sexuelle». Dès lors qu’on mesure le plaisir en termes d’orgasmes, peut-on parler de libération ?, demandent-ils.
Dans un brûlot jubilatoire qu’ils mettent 6 ans à peaufiner, deux sociologues français – André Béjin et Michaël Pollak – proposent une autre façon de voir ce qu’on appelle alors la «révolution sexuelle». En apparence, les années post-69 c’est le pied disent-ils. «Plus grande liberté dans les contacts sexuels, moindre culpabilité attachée à la sexualité et notamment aux pratiques “marginales”, accès plus facile à divers adjuvants sexuels (moyens contraceptifs, matériel pornographique…)»… Mais que cache cet euphorique «relâchement des moeurs» ? Prolongeant avec un brin d’ironie l’analyse célèbre de Marx sur le «travailleur libre», les deux sociologues brocardent joyeusement l’émergence de ce qu’ils nomment l’homo eroticus c’est-à-dire l’humain libéré de tout souci procréatif. Ayant opéré le partage entre plaisir et procréation, l’homo eroticus est «devenu libre en tant que disposant à son gré de sa force de sexualité, «comme de sa marchandise à lui», dans un but ne se pouvant réduire à la reproduction.» Victoire ?
Au XVIIIe siècle, «orgasme » signifie transport de l’âme
Pas tout à fait. La liberté cache souvent de subtiles formes de répression. Les deux sociologues notent que la «disjonction de la production d’enfants et de la production de plaisir» s’est malheureusement accompagnée d’un autre phénomène, plus sournois : l’apparition d’«un système de mesure fiable permettant des évaluations intersubjectives». Pour le dire plus clairement : une comptabilité du plaisir. Par quel moyen ? Le calcul du nombre d’orgasmes. «Au XVIIIe siècle, pour les auteurs de l’Encyclopédie, le vocable «orgasme» pouvait désigner une irritation, une «hystérie» ou une érection», disent-ils, soulignant avec goguenardise l’extraordinaire rétrécissement du champ sémantique de ce mot, autrefois synonyme de passion, d’ébullition émotionnelle ou d’effervescence. Pour Diderot, l’orgasme – équivalent d’une ivresse spirituelle – désigne le transport de l’âme. Au XXe siècle, le mot ne désigne plus que la décharge d’un trop-plein de liquide ou d’énergie. Malaise.
Introduction du «calcul organismique»
Le plaisir qui était, jusqu’au XXe siècle, «non commensurable, est devenu l’objet d’évaluations “objectives” et “quantitatives”» La faute à qui ? La faute à Wilhem Reich, disent-ils. C’est cet élève de Freud qui, le premier, fait de l’orgasme une unité de mesure (1). Mais les deux sociologues pointent surtout du doigt l’inventeur de la sexologie : Alfred Kinsey. C’est avec lui, disent-ils que «l’orgasme dev[ient] l’inflexible étalon, l’équivalent universel de la comptabilité sexuelle et […] que s’affirme réellement la rationalisation de la sexualité. (2)» L’introduction du «calcul organismique» va d’ailleurs favoriser la dissolution du compartimentage normatif des pratiques sexuelles tel qu’il existait jusque là. Kinsey se fiche en effet complètement de la moralité, autant que de normalité. Il met sur le même plan «le coït d’un père de famille, la pollution nocturne d’un ecclésiastique, la fellation d’un homosexuel, le rapport sexuel d’une femme avec son chien, les masturbations à répétition d’une petite fille, etc.»
Le métier de sexologue : entre orgasmologie et orgasmolâtrie
Que l’on puisse «additionner ces différentes satisfactions comme le fait Kinsey dans certains de ses calculs, voilà qui est, pour le moins, “révolutionnaire”, et ceci probablement à l’insu de Kinsey lui-même. Au cloisonnement normatif absolu (normal/pervers, etc.) peut dès lors se substituer une gradation différenciée, ou encore, un classement selon “l’exutoire sexuel total”, c’est-à-dire le nombre total “agrégé” des orgasmes, quel que soit leur mode d’obtention. Les conditions sont prêtes pour que la sexologie devienne une orgasmologie, et l’idéologie justificatrice des sexologues une banale orgasmolâtrie.» André Béjin et Michaël Pollak se moquent. A leurs yeux, pour révolutionnaire qu’il soit, Kinsey ne fait jamais que substituer une forme de contrôle à une autre. Avant Kinsey, on faisait la distinction entre le plaisir licite et la pulsion maladive. Après Kinsey, on fait la distinction entre l’orgasme réussi et l’orgasme raté. L’orgasme idéal devient l’étalon. Les sexologues s’efforcent d’en répertorier les manifestations physiologiques qu’ils dissèquent et mesurent «objectivement» en termes de pulsations et contractions.
L’orgasme devient un discours d’expert
«Cet “orgasme idéal”, dont Reich, Kinsey, Masters et Johnson, et d’autres, ont successivement enrichi l’épure “scientifique”, tend à prendre, par rapport aux orgasmes comme phénomènes, toute la distance que produit un travail idéologique d’abstraction croissante, qui n’est pas innocent. Aux orgasmes vécus, il manquera toujours quelque chose». Des cliniques de l’orgasme apparaissent, dans lesquelles les «patients» se font mettre des instruments de mesure dans les orifices. Impuissance et frigidité deviennent les nouvelles maladies, moralement répréhensibles. «La jouissance se trouve ainsi prise dans les rets normatifs du voyeurisme behavioriste. L’appareil médical […] conserve ainsi la maîtrise de l’exercice de cette violence sur la sexualité», qui consiste à plaquer sur le plaisir un discours capitaliste.
Droit à l’impuissance, droit à la jouissance : même combat
Le «libéralisme de bon aloi» qui sous-tend le discours de la liberté sexuelle s’agrémente souvent d’une «formulation juridique qui n’est pas sans évoquer les préceptes de la révolution bourgeoise : “droit à l’orgasme”, “droit à la masturbation” et peut-être, demain, des droits aussi contradictoires à la visée de sa pratique mercantile que ceux de : “droit à l’impuissance”, “droit à la frigidité”… Il ne démord cependant pas d’au moins deux impératifs : impératif d’une “production” sexuelle (produire l’orgasme chez soi, chez le(s) partenaire(s) ou, faute de mieux, “produire” de la tendresse) ; impératif d’un recours préférentiel aux soins et aux marchandises doctrinales des membres de sa corporation pour le traitement des dysfonctions de cette production.» Pour les deux sociologues, la conséquence inévitable de ce système normatif nouveau, c’est l’apparition de notions aussi absurdes que celles de «compétence» sexuelle ou de «combat pour la reconnaissance des asexuels». On nage en plein marasme idéologique, disent-ils, dès lors qu’on revendique son statut en fonction de la valeur-étalon de l’orgasme.
Marché sexuel : «un espace d’échange de satisfactions sexuelles»
Sur le marché économico-sexuel, les individus peuvent tout aussi bien négocier leur pénis – dont la valeur est estimée en nombre de centimètres – que leur capacité à donner des câlins : les affects servent de cache-misère aux négociations d’orgasmes. Ceux qui se réfugient dans le don et le contre-don de bisous ne sont guère moins aliénés que ceux qui cherchent des partenaires en indiquant quelles satisfactions ils sont capables d’offrir en échange. «Femelle multi-orgasmique cherche mâle TBM endurant». Mais attention ajoutent les sociologues : le troc orgasme-contre-orgasme est rare. Sur le marché sexuel, «l’orgasme s’échange souvent contre la satisfaction d’un intérêt matériel ou symbolique.» lui-même estimé suivant des critères quantitatifs qui prennent en compte le coût, la dépense, les frais… de façon à éviter, comme quelque chose de monstrueux, tout excès. Se donner «en trop» est mal vu dans notre société. Il faut se donner avec le souci du «juste prix”. Et c’est en cela, surtout, que les normes de la liberté sexuelle sont synonymes de répression : aucun individu ne s’accorde la liberté de se donner pour rien, ni même de se rater. Dialogue de couple : -»Combien de fois as-tu joui ?” - “Trois fois”. -«Moi, deux fois”. - “La prochaine fois, c’est moi qui te suce alors”.
La norme du donnant-donnant de la jouissance
Rendues mesurables, les pratiques sexuelles sont devenues monnaie d’échange. Cette monnaie-là sert essentiellement la femme, soulignent les sociologues. «A l’extorsion unilatérale d’orgasmes par l’homme (la femme devant se contenter du spectacle de la jouissance de son partenaire) a succédé le troc imposé des orgasmes (normes de l’“orgasme partagé” et même de l’“orgasme simultané”). Prodigieuse rationalisation qui satisfait, en outre, les “aspirations légitimes à l’égalité”… Mais que ne dissimule-t-elle pas, sous sa forme actuelle, de calculs mesquins...». Ces calculs de chambre à coucher sont animés par le «souci, pour garantir son autonomie, de ne rien devoir». Ils sont animés aussi par le lourd sentiment de culpabilité si on n’arrive pas à jouir alors que l’autre se met en quatre (»Dois-je aller consulter ?”). Il faut que chacun obtienne égale satisfaction, faute de quoi la thérapie de couple s’impose.
L’égalité des sexes, c’est avoir autant d’orgasmes que l’autre
Si l’un des deux jouit de l’autre en surplus, il devient débiteur, horreur. On a si peur d’être en dette ! «La norme de l’orgasme partagé, du donnant-donnant de la jouissance, traduit autant les progrès de l’inculcation d’habitus économiques que l’amélioration de la condition de la femme. Si dans les duels stratégiques qui les opposent, les partenaires semblent dorénavant disposer d’atouts analogues, c’est que, tenant pour valides les nouvelles règles du jeu sexuel, ils se soumettent l’un et l’autre à l’impératif d’équivalence des flux donnés et reçus.» Voilà maintenant où se loge, bien dissimulée, la tare secrète de la «liberté sexuelle» : dans cette hantise de n’avoir pas reçu autant qu’on a donné, ou le contraire. Dialogue de couple : -«Tu m’as joui dans la bouche et je t’ai doigté, tu me dois un orgasme chéri”. -»Oui, mon amour. Demain, à 18h ?”.
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LIRE : «La Rationalisation De La Sexualité», d’André Béjin et Michaël Pollak, publié dans : Cahiers Internationaux de Sociologie, Nouvelle Série, Vol. 62 (Janvier-juin 1977), p. 105-125 URL: http://www.jstor.org/stable/40689786
A LIRE EGALEMENT : un dossier en trois volets sur la «sexualité négociée» : «Etre une femme libérée, tu sais, c’est pas si facile ?», «Toutes les femmes sont des câtins», «Séduction : comben coûte un plan cul ?».
Les conséquences bonnes et mauvaises de la pilule : «La pilule, maintenant, il faut l’avaler».
Deux articles pour savoir qui est Alfred Kinsey ? «Un orgasme par minute, vingt minutes, sans s’arrêter», «A quoi reconnait-on qu’une femme simule ?»
NOTES
(1) «La fonction de l’orgasme devient ainsi l’unité de mesure du fonctionnement psychophysique, parce que c’est en elle que s’exprime la fonction de l’énergie biologique» (Source : W. Reich, La fonction de l’orgasme (1942), Pans, L Arche, 2e éd., 1970, p. 291).
(2) «L’orgasme est un phénomène distinct et particulier que l’on peut généralement reconnaître aussi facilement chez la femme que chez l’homme. Nous l’avons donc pris comme... unité de mesure...» (Source : A. Kinsey et al., Le comportement sexuel de la femme (1953), Paris, Amiot-Dumont, 1954, p. 60-61 et 117).
Etre en couple et continuer d’éprouver un désir fort l’un pour l’autre sur une longue durée, cela peut sembler être mission impossible. Comment peut-on toujours avoir envie avec fougue d’un corps qu’on connaît déjà par coeur ? Eh bien si c’est possible ! Quand la libido diminue, l’imagination sexuelle est à mes yeux indispensable pour réveiller les ardeurs enfouies et redonner vie à la sexualité du couple.
De la passion des débuts à la routine“Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… Elle est mortelle”. … Lire la suite
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Enorme brain-storming à la rédaction cette semaine. Manon propose de lâcher deux gifs rouge de Candida Royalle, sans doute pour vous rappeler de lire son premier guide du porno féministe sorti il y a quelques jours. Je lui dis « Pas de problème ! Du coup on va faire une thématique rouge, ça rappellera un feu-tumblr qui fut les prémisses du Tag ». L’idée semblait bonne mais la réalisation a pris plus de temps que prévu. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on ne peut pas chercher des vidéos par leur couleur. La vie c’est pas Google Images.
Candida Royalle a réalisé des belles choses. Là je vous emmène dans les tréfonds des 00’s. Entre le flou typique des clips vidéo de l’époque et l’ambiance rouge à la Twin Peaks, on se revoit encore passer ses doigts dans les cheveux pleins de gel de Kevin, le beau gosse de terminale. Mais passons. Là on est plutôt devant le collé-serré de Ava Vincent et Brian Bishop. Magnifique balancé de hanches, ça donne envie de lui caresser le fessier. – Manon des sources
Candida Royalle – Stud Hunters – Lustcinema
J’évoquerai cette scène sous le prisme du spectre et du reflet. Car ce couple prélimine et nique dans le décor de ses ébats passés. La silhouette de leurs caresses se dessine en noir sur les mouvements de l’écran-miroir. Bref, trois niveaux de baise dans cette séquence : le premier plan au présent, l’ombre chinoise des deux corps physiques, le fantôme projeté d’une partie de sexe antérieure. Et ne me dites pas qu’ils sont actuellement en train de ken devant cette vidéo sinon Pornhub va exploser.
C’est bientôt Halloween, alors pourquoi ne pas plancher sur le fap comme phantasme ? – Margode
Pornhub Amateur – Red Light Hoodlums
Oui, oui, vous l’aurez remarqué, on parle bien du même film cité plus haut. Je ne me suis pas foulée, certes. Mais regardez ce superbe remonté de poitrine. Délicat et ferme à la fois, on s’image très facilement la suite. Si vous voulez toute l’histoire, c’est exactement ce qui se passe juste avant la scène ci-dessus. Un couple de voyeurs qui s’ébahit devant les va-et-vient de Brian Bishop. Ça va finir en partie carrée c’t’histoire ! – Manon des sources
Candida Royalle – Stud Hunters – Lustcinema
Je préfère que les choses soient claires d’entrée de jeu : le futanari c’est cool mais quand les bites – les vrais tontons du web disent “feminine penis” – semblent plus chevalines qu’humaines, j’ai un peu de mal à suivre. Si ces bites sont greffées à l’entrejambe d’un personnage pop aisément reconnaissable, j’ai encore plus mal. Malgré tout, pas de kink-shaming par chez nous : si les asari bien membrées vous font bander, grand bien vous en fasse. – Le Serbe
Disponible en version non-futanari chez son auteur Jimahn – Professionalism at its Finest
Quand j’ai décidé que la couleur rouge allait être le dénominateur commun de ces gifs de la semaine, j’étais loin de me douter que j’allais mettre mille ans à en fabriquer un pour finalement retomber sur du Andrew Blake. Sachez qu’en plus d’être un fétichiste hors pair, cet esthète a sorti House of Dreams en 1990 avec un traitement de l’image rouge du début à la fin. Il est disponible un peu partout sur Internet, je vous conseille d’y jeter un œil pour votre culture porn. – Gonzo
Andrew Blake – House of Dreams
Image en une : Tori Black chez ce bon vieux Andrew Blake
Ha le scénario du porn ! Cet art sous-estimé qui consiste à trouver ce petit quelque chose en plus dans l’excitation. Le meilleur exemple actuel, inondant littéralement les tubes, c’est le coup de la belle-mère ou de la demi-soeur (voire de la belle-fille ou du beau-fils, tout dépend du point de vue adopté). Pas d’inceste donc, mais presque… Le genre de jeu interdit idéal pour un poème.
À domicile (le sang en moins) :
Dans la cuisine une Milf
Et dans la chambre une p’tite,
Dans le salon une pipe aux bons gros seins
Et dans mon bain ? Le même tarif
Par les p’tis tits.
Dans l’interdit (la loi en moins) :
On jouit d’un crime, on s’mange la pomme
Du vice au jus comme un délice
Et sans mort d’homme
Alors
Vive la famille (et mon gourdin),
Vive les demi-,
Les belles-machins,
Tant qu’y a des filles,
Y a mon Malin !
Surprenant ou évident, chacun se fera son opinion sur les 5 articles BDSM les plus vendus ces derniers mois (source : www.extraime.com). On comprendra aisément que les cordes de shibari y figurent que ce soit en noir ou en rouge puisqu’elle sont vendues sur cette boutique en ligne (alors que ce sont exactement les mêmes articles provenant des mêmes fournisseurs) nettement moins chères que dans les sex-shops spécialisés mais cela démontre quand même que pas mal de monde se met encore et toujours à la pratique du shibari.
Ils sont également au nombre de deux dans ce Top 5 des ventes BDSM de la rentrée 2016 : les bâillons. Et là surprise, nous sommes loin des bâillons les plus classiques, ce sont deux modèles plus rares et plus originaux qui font un carton et qui devancent de très loin tous les autres modèles. Tous les deux couvrent largement la bouche avec un carré de cuir, l’un pour masquer la boule de caoutchouc classique et l’autre un gode noir, court, large et réaliste.
Enfin, en cinquième position, un modèle de menottes, là aussi loin des classiques du genre, puisqu’il s’agit d’un modèle spécialement créé pour le bondage (comme quoi le shibari n’a pas remplacé le bondage occidental), permettant plusieurs combinaisons mais surtout composé de quatre menottes reliées entre elles par une sangle en forme de croix. Là encore, c’est manifestement le prix qui a fait que de nombreux clients ont préféré être livrés en 24 à 48 heures, discrètement, sans avoir à se déplacer et en faisant une belle économie.
Ce Top 5 ne vaut probablement que pour la boutique internet www.extraime.com (qui est partenaire d’Amazon) et s’explique essentiellement par les tarifs des articles en question mais il me semblait que nous pouvions en tirer quelques leçons.
Signalons quand même que si nous prenons tous les modèles, quelles que soient leurs couleurs et leurs tailles, ce sont toujours les Rosebud et les plugs en métal qui arrivent de loin en tête. Et ceci depuis bientôt trois ans sans qu’un modèle précis ne se détache vraiment.
Ce Top 5 est basé sur les ventes réalisées durant la rentrée 2016 (septembre et octobre).
Francis Loup
Check it out: Adult Performers Talk Safer Sex
Galina A. – Nature Ride
Lucy Heart – In The Mirror
Karissa Diamond – The Naked Truth
Adrijana – A Sweet Surprise
Inga – Black Job
Hope Harper, Johnny Castle – Give It To Me
Ivana Sugar, Max Dior – Beauty
Anya Olsen, Bambino – Titty Stuff
Selina Ak, Alexei Jackson – Carnival Hustlers
Amber Nevada, Dido Wend, Marc Sanz, Ian Grey – Pansexuals
Siri, Richie – Rekindling the Flame
Levi Karter, Carter Dane, Jimmy Durano – Just Love (A Porn Star’s Guide to Sexual Freedom)
Christen Courtney, Tony, gentleman friend – Chronicles Of A Housewife
Stella Cox, Ash Hollywood, Pablo Ferrari – A Glamourous Kind Of Anal
Seth Strong, Candi Blows – Busty British Stepsibling Fantasy
Antonio Black, Nomi Melone – Adorable Brits in Checkered Shirts
Ava Dalush, Tyler Nixon – Sexy brunette cheats on her boyfriend
Cherry Torn, Ruckus – Bend Over, Hubby
Danielle Foxx, her male slave – Turnabout penetrations
Rachael – Squirting Machine Sex
Aubrey Kate, gentleman friend – Hot Maid
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J’ai un nouveau job, un nouveau boss, qui aime les pulls roses et les apéros. Il y a quelques jours, Adam a rempli ma petite besace d’orgasmes potentiels. Faire partie des testeuses de NXPL m’amuse beaucoup, et je vais faire de mon mieux pour apporter toute satisfaction. Merci chef! Le premier jouet qui m’est confié à…
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Etiez-vous en âge de comprendre ce qu’était un sextoy quand vous avez découvert leur existence ? Hallie Lieberman, qui avait dix ans lorsqu’elle est tombée sur son premier jouet pour adulte, n’en avait pas la moindre idée. L’objet avait été oublié dans une chambre d’hôtel qu’elle occupait avec ses parents. Lorsqu’elle s’en est emparée, le hurlement de sa mère lui a vite fait comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un taille-crayon. Quelques décennies plus tard, le souvenir de cet événement n’a toujours pas quitté la jeune femme. Bien au contraire, il a façonné sa vie – et fait d’elle une “dildographe”, une spécialiste de l’histoire des sextoys.
Hallie Lieberman, sextoy vintage à la main
La réaction alarmée de la pauvre maman a servi de terreau à la fascination d’Hallie Lieberman pour les sextoys. Au lycée, la jeune femme s’est mise à sécher les cours pour aller se balader dans les boutiques pour adultes de sa banlieue de Floride. Les efforts de communication déployés par les concepteurs de ces jouets la fascinaient : ces vibromasseurs présentés comme des remèdes contre les rhumatismes et les migraines l’ont poussée à croire qu’ils avaient “quelque chose d’imparfait” qui devait être corrigé. Sa fixette l’a suivie jusqu’à la fac. En parallèle de ses études de publicité, Hallie Lieberman organisait des “passion parties” consacrées aux sextoys. Après avoir décroché un doctorat à l’University of Wisconsin-Madison, la diplômée a décidé de consacrer son amour des godes dans un ouvrage spécial.
Trente millénaires d’âge
L’objectif d’Hallie Lieberman est de rédiger une “base de données” dans laquelle seront répertoriés tous les jouets sexuels de l’histoire. “Je veux faire disparaître la stigmatisation et le tabou qui entourent les sextoys, a-t-elle expliqué au magazine Fusion. Je pense que l’une des manières de faire ça est de montrer qu’ils ne sont pas un produit du 21ème siècle. Ils font partie du patrimoine de l’humanité depuis des milliers d’années.” Si l’objet phallique vieux de 29 000 ans qui a été retrouvé dans une grotte allemande en 2010 est bien un gode et pas un artefact culturel, elle a totalement raison. On ne sait pas encore comment le livre de la dildographe sera intitulé ou s’il a déjà trouvé éditeur, mais soyez sûr que nous vous tiendrons au courant. En attendant, vous pouvez parcourir le blog d’Hallie Lieberman et regarder la conférence un peu bruyante qu’elle a déjà consacrée à l’histoire des sextoys.
Photo de couverture : un vibromasseur de l’Antique Vibrator Museum de San Francisco
Venir à l'Existrans, c'est soutenir les droits des personnes trans et intersexes, et c'est aussi montrer son opposition à la «Manif pour tous» qui défilera dimanche.
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Le procès en appel qui oppose l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne (Agrif) à plusieurs militantes et anciennes militantes du groupe Femen, a eu lieu hier jeudi 13 octobre. L’Agrif, une association qui milite contre le «racisme anti-chrétien» (sic) et le «racisme anti-français» (re-sic), avait porté plainte contre elles pour «injure en raison de l’appartenance à la religion catholique». Après la relaxe des militantes prononcée par le TGI en février 2016, l’association avait fait appel.
L’affaire remonte à l’une des premières manifestations anti-mariage pour tous: Le dimanche 18 novembre 2012, à l’appel de Civitas plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Paris. C’est là que plusieurs militantes Femen ont mené une action qui a marqué les débats sur le mariage pour tous: elles s’étaient opposées aux manifestant.e.s seins nus, la poitrine marquée d’inscriptions telles que «In gay we trust», «Occupez-vous de votre cul» ou «Fuck church», et les avaient arrosés de «saint sperme». Les militantes avaient été par la suite très violemment agressées.
Verdict le 8 décembre.
Le procès en appel qui oppose l’Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne (Agrif) à plusieurs militantes et anciennes militantes du groupe Femen, a eu lieu hier jeudi 13 octobre. L’Agrif, une association qui milite contre le «racisme anti-chrétien» (sic) et le «racisme anti-français» (re-sic), avait porté plainte contre elles pour «injure en raison de l’appartenance à la religion catholique». Après la relaxe des militantes prononcée par le TGI en février 2016, l’association avait fait appel.
L’affaire remonte à l’une des premières manifestations anti-mariage pour tous: Le dimanche 18 novembre 2012, à l’appel de Civitas plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Paris. C’est là que plusieurs militantes Femen ont mené une action qui a marqué les débats sur le mariage pour tous: elles s’étaient opposées aux manifestant.e.s seins nus, la poitrine marquée d’inscriptions telles que «In gay we trust», «Occupez-vous de votre cul» ou «Fuck church», et les avaient arrosés de «saint sperme». Les militantes avaient été par la suite très violemment agressées.
Verdict le 8 décembre.
C’était le shooting de l’année du photographe le plus transgressif du Paris érotique et des incontournables Rencontres d’Arles, Laurent Benaïm. Tout le week-end dernier,...
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Ouvrez grand vos yeux, vos papilles et vos chacras, la maison d’édition Taschen réédite le livre érotico-gastronomique du grand Salvador Dalí. Intitulé Les Dîners de Gala en hommage à sa femme et muse Gala Dalí, l’artiste nous offre une fusion entre art et cuisine. Véritable gourou du trompe-l’oeil, il vous plonge dans une immensité de recettes sexy et surréalistes.
Sortie en 1973, Les Dîners de Gala est une ode à la bonne bouffe, aux ingrédients sensuels et fantaisistes. Les sens gustatifs sont un maximum sollicités afin de jouir pleinement des 12 chapitres et autres 136 recettes qui vous attendent. Divisées par types de plats, une partie est consacrée aux ingrédients aphrodisiaques comme la purée d’Aphrodite ou le cocktail de Casanova. Comme l’expliquait le peintre lui-même « Les Dîners de Gala est uniquement dévolu au plaisir du goût. »
Fidèle à lui-meme on reconnait ici les thèmes de la sexualité et du plaisir présents depuis ses débuts dans nombres de ses peintures. Du très critiqué Jeu Lugubre qui reprend le thème de la masturbation au célèbre Grand Masturbateur, Dalí n’a fait que suggérer durant toute sa carrière la lubricité de la chair. Véritablement Arcimboldo moderne, il met la nourriture et l’acte de manger au centre de sa pensée : « la beauté sera comestible ou ne sera pas« .
Le grand masturbateur, 1929
Comme à son habitude, Dalí joue sur la notion du double : on oscille entre rêve et réalité, entre sexe et nourriture dans un fourre-tout surréaliste. C’est un savant mélange de La Grande Bouffe de Ferreri et du Toilet Paper de Cattelan où excès et jouissance se côtoient pour notre plus grand bonheur. A table !
Je ne pense pas que les fans d’actrices porno soient particulièrement plus timbrés que les fans de chanteuses, d’actrices ou de célébrités. Tout ce petit monde s’accorde sur un point : ils font parfois peur, sont un peu trop envahissants et leurs messages sur Twitter foutent la honte. Ceux qui ont jeté leur dévolu sur les porn stars de l’autre côté de l’Atlantique ont quand même une attitude un peu plus étrange que les autres : cadeau bizarre, relation à sens unique, délire autour du caca, mail cryptique…
WoodRocket poursuit sa série de vidéos Ask A Porn Star en demandant à une poignée d’actrices (et quelques d’acteurs) de nous raconter leurs pires fans. Ça donnerait presque envie de créer un musée sur eux ou de se lancer dans un business de popo d’actrice, y’a visiblement un créneau juteux à prendre.
Selon le développeur Robert Yang, il est inutile d’essayer de créer des scènes porno dans les jeux vidéo ; elles sonneront faux quoi qu’il arrive. “Ne faites pas de jeux avec du sexe parfait, façon porno, soutenait-il en juillet dernier dans le magazine Polygon. Je pense que c’est là qu’une grosse partie de l’industrie mainstream se plante. Ils veulent des mannequins parfaits qui pratiquent un sexe parfait, mais c’est presque malhonnête. On ne peut pas vraiment se sentir concerné ou s’identifier par ce genre de truc.” Pour dépasser ce problème d’identification, Robert Yang a choisi de délaisser la quête des graphismes parfaits pour s’acharner à créer de petites aventures interactives articulées autour du corps masculin : un simulateur de dick pics, un simulateur de fessées, un simulateur de douches communes. Sa prochaine oeuvre, The Tearoom, sera un simulateur de toilettes pour homme.
La Rolls des waters, enfin modélisée
Le but de The Tearoom sera tout simplement d’aller se soulager dans un urinoir en jetant un coup d’oeil sur le zob de son voisin de temps à autre. Les joueurs pourront également envoyer et recevoir des “signaux”, voire propulser leur personnage dans une bonne vieille séance de branlette à plusieurs. D’après Robert Yang, l’objectif de sa création est de faire ressentir au joueur “la logique sociale et l’anxiété dramatique et éternelle des toilettes pour hommes”. The Tearoom est en cours de gestation aux côtés d’un autre jeu qui immergera le joueur dans un bar gay. Comme il est un créateur soucieux, Robert Yang a fourni de gros efforts pour modéliser des urinoirs de légende : les Hindsale. D’après le magazine Kotaku, ces monuments de porcelaine ont été qualifiés de “chefs-d’oeuvre” par le New-York Times et il arrive que des fêtes soient organisées en leur honneur. Les premières images in-game de ces chiots d’exception promettent déjà beaucoup.
[Mise à jour, 17h00] Ajout de la réaction du Parti de Gauche
C’est la fin d’un long chemin législatif. Les nouvelles modalités du changement d’état civil sont désormais inscrites dans le projet de loi Justice du XXIe siècle, voté en dernière lecture hier mercredi 12 octobre à l’Assemblée nationale. Dès publication de la loi au Journal officiel, l’article 61-5 du code civil apparaitra désormais ainsi: «Toute personne majeure ou mineure émancipée qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe dans les actes de l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification.» Si cette modification du code civil ne prévoit pas un changement d’état civil fondé sur l’auto-détermination avec une procédure libre et gratuite en mairie, elle n’obligera plus aux personnes requérantes de fournir des attestations d’ordre médical lorsqu’elles feront leur demande au tribunal de grande instance. Concernant le changement de prénom, il sera facilité puisque l’article 60 permettra désormais d’en faire la demande auprès d’un officier d’état civil.
Les amendements présentés fin septembre au Sénat par la droite, et qui prévoyaient une remédicalisation des conditions d’obtention du changement d’état civil, n’ont finalement pas été retenus.
Tout au long du processus, les associations n’ont pas appréhendé de la même manière l’amendement présenté au printemps dernier par la gauche à l’Assemblée. D’un côté, certaines ont critiqué une loi largement insuffisante par rapport aux besoins des personnes trans. D’autres ont préféré voir ce texte comme une première avancée, certes imparfaite, qui serait une amélioration des conditions actuelles.
UNE LOI QUI NE FAIT TOUJOURS PAS L’UNANIMITÉ
L’Association nationale transgenre (ANT) avait à plusieurs reprises signalé que le fait de laisser au bon vouloir d’un juge la validation d’une démarche de changement d’état civil ne ferait que renforcer certaines inégalités. A nouveau, elle a dénoncé hier une loi en-deçà des attentes: «Le parlement français vient de voter un texte de loi n’offrant aucune garantie de démédicalisation d’une procédure de changement d’état civil par jugement au tribunal pour les personnes transgenres. L’ANT ne félicite pas le gouvernement et les députés impliqués par l’adoption d’une telle loi, le pire votée en Europe ces dernières années.»
Même son de cloche pour la Fédération LGBT:
Hier soir, l’Assemblée nationale a adopté le pire texte jamais écrit dans le monde sur le changement d’état civil des personnes transgenres.
— Fédération LGBT (@FederationLGBT) 13 octobre 2016
Judiciarisation, disparité selon les territoires, appréciation arbitraire par des magistrats, binarité : le compte n’y est pas.
— Fédération LGBT (@FederationLGBT) 13 octobre 2016
Oui au changement d’état civil mais libre, gratuit et en mairie ! #CEC
— Fédération LGBT (@FederationLGBT) 13 octobre 2016
Le dispositif est «perfectible» signale de son côté SOS homophobie. Elle rappelle quelques lacunes problématiques: «SOS homophobie aurait souhaité que la demande de changement d’état civil puisse être faite devant un officier d’état civil, seule option permettant d’assurer l’autodéterminaiton effective des personnes trans’. Enfin, les mineurs qui ne sont pas émancipés ne bénéficieront pas du nouveau dispositif. SOS homophobie considère que la loi aurait dû permettre aux mineurs de pouvoir commencer un traitement dès lors qu’ils ont obtenu l’accord de leurs parents.»
Pour Homosexualités et Socialisme (HES), le texte va dans le bon sens: «En refusant toute condition médicale, chirurgicale ou psychiatrique, contrairement au Sénat, l’Assemblée nationale engage la France dans le mouvement des nations les plus avancés dans la considération des personnes transgenres, derrière Malte, l’Argentine, la Norvège, l’Irlande, le Danemark, par exemple. HES souhaite que cet engagement s’intensifie et y travaillera.» A droite, GayLib accueille aussi avec satisfaction le texte: «La déjudiciarisation devra être un chantier de la prochaine majorité», indique le mouvement associé à l’UDI. Le Parti de Gauche se montre plus offensif et «dénonce la lâcheté du gouvernement et de nombreux députés»: «Seule une procédure déclarative, sans intervention d’un juge, garantit pleinement contre l’arbitraire. Le droit à l’autodétermination des personnes est un enjeu culturel majeur. Les débats à l’Assemblée et au Sénat pendant les trois lectures du texte ont bien montré combien les parlementaires n’étaient pas au clair sur le sujet et n’avaient même pas l’excuse d’une forte opposition, les bancs étant souvent bien vides.»
L’Ilga-Europe avait récemment incité la France à s’engager verse un changement d’état civil déjudiciarisé et démédicalisé. «En Europe, il y a plusieurs exemples que la France aurait pu suivre – le Danemark, Malte, l’Irlande, et plus récemment la Norvège ont tou.t.e.s choisi de respecter l’intégrité physique des personnes trans et ont opté pour l’auto-détermination, souligne Evelyne Paradis, directrice exécutive de l’Ilga-Europe. Le fait que la France n’a pas emprunté le chemin le plus humain et le plus progressiste est très regrettable. Le combat continue pour l’égalité pleine et entière et le respect des personnes trans en France.»
[Mise à jour, 17h00] Ajout de la réaction du Parti de Gauche
C’est la fin d’un long chemin législatif. Les nouvelles modalités du changement d’état civil sont désormais inscrites dans le projet de loi Justice du XXIe siècle, voté en dernière lecture hier mercredi 12 octobre à l’Assemblée nationale. Dès publication de la loi au Journal officiel, l’article 61-5 du code civil apparaitra désormais ainsi: «Toute personne majeure ou mineure émancipée qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe dans les actes de l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification.» Si cette modification du code civil ne prévoit pas un changement d’état civil fondé sur l’auto-détermination avec une procédure libre et gratuite en mairie, elle n’obligera plus aux personnes requérantes de fournir des attestations d’ordre médical lorsqu’elles feront leur demande au tribunal de grande instance. Concernant le changement de prénom, il sera facilité puisque l’article 60 permettra désormais d’en faire la demande auprès d’un officier d’état civil.
Les amendements présentés fin septembre au Sénat par la droite, et qui prévoyaient une remédicalisation des conditions d’obtention du changement d’état civil, n’ont finalement pas été retenus.
Tout au long du processus, les associations n’ont pas appréhendé de la même manière l’amendement présenté au printemps dernier par la gauche à l’Assemblée. D’un côté, certaines ont critiqué une loi largement insuffisante par rapport aux besoins des personnes trans. D’autres ont préféré voir ce texte comme une première avancée, certes imparfaite, qui serait une amélioration des conditions actuelles.
UNE LOI QUI NE FAIT TOUJOURS PAS L’UNANIMITÉ
L’Association nationale transgenre (ANT) avait à plusieurs reprises signalé que le fait de laisser au bon vouloir d’un juge la validation d’une démarche de changement d’état civil ne ferait que renforcer certaines inégalités. A nouveau, elle a dénoncé hier une loi en-deçà des attentes: «Le parlement français vient de voter un texte de loi n’offrant aucune garantie de démédicalisation d’une procédure de changement d’état civil par jugement au tribunal pour les personnes transgenres. L’ANT ne félicite pas le gouvernement et les députés impliqués par l’adoption d’une telle loi, le pire votée en Europe ces dernières années.»
Même son de cloche pour la Fédération LGBT:
Hier soir, l’Assemblée nationale a adopté le pire texte jamais écrit dans le monde sur le changement d’état civil des personnes transgenres.
— Fédération LGBT (@FederationLGBT) 13 octobre 2016
Judiciarisation, disparité selon les territoires, appréciation arbitraire par des magistrats, binarité : le compte n’y est pas.
— Fédération LGBT (@FederationLGBT) 13 octobre 2016
Oui au changement d’état civil mais libre, gratuit et en mairie ! #CEC
— Fédération LGBT (@FederationLGBT) 13 octobre 2016
Le dispositif est «perfectible» signale de son côté SOS homophobie. Elle rappelle quelques lacunes problématiques: «SOS homophobie aurait souhaité que la demande de changement d’état civil puisse être faite devant un officier d’état civil, seule option permettant d’assurer l’autodéterminaiton effective des personnes trans’. Enfin, les mineurs qui ne sont pas émancipés ne bénéficieront pas du nouveau dispositif. SOS homophobie considère que la loi aurait dû permettre aux mineurs de pouvoir commencer un traitement dès lors qu’ils ont obtenu l’accord de leurs parents.»
Pour Homosexualités et Socialisme (HES), le texte va dans le bon sens: «En refusant toute condition médicale, chirurgicale ou psychiatrique, contrairement au Sénat, l’Assemblée nationale engage la France dans le mouvement des nations les plus avancés dans la considération des personnes transgenres, derrière Malte, l’Argentine, la Norvège, l’Irlande, le Danemark, par exemple. HES souhaite que cet engagement s’intensifie et y travaillera.» A droite, GayLib accueille aussi avec satisfaction le texte: «La déjudiciarisation devra être un chantier de la prochaine majorité», indique le mouvement associé à l’UDI. Le Parti de Gauche se montre plus offensif et «dénonce la lâcheté du gouvernement et de nombreux députés»: «Seule une procédure déclarative, sans intervention d’un juge, garantit pleinement contre l’arbitraire. Le droit à l’autodétermination des personnes est un enjeu culturel majeur. Les débats à l’Assemblée et au Sénat pendant les trois lectures du texte ont bien montré combien les parlementaires n’étaient pas au clair sur le sujet et n’avaient même pas l’excuse d’une forte opposition, les bancs étant souvent bien vides.»
L’Ilga-Europe avait récemment incité la France à s’engager verse un changement d’état civil déjudiciarisé et démédicalisé. «En Europe, il y a plusieurs exemples que la France aurait pu suivre – le Danemark, Malte, l’Irlande, et plus récemment la Norvège ont tou.t.e.s choisi de respecter l’intégrité physique des personnes trans et ont opté pour l’auto-détermination, souligne Evelyne Paradis, directrice exécutive de l’Ilga-Europe. Le fait que la France n’a pas emprunté le chemin le plus humain et le plus progressiste est très regrettable. Le combat continue pour l’égalité pleine et entière et le respect des personnes trans en France.»
Ce matin, en séance plénière du Conseil Régional d’Ile-de-France, la présidente, Valérie Pécresse, s’est livrée à un subtil exercice réthorique pour à la fois ne pas apparaître comme homophobe et dans le même temps contenter les élu.e.s anti-égalité au sein de l’institution.
«UNE DEMANDE D’INÉGALITÉ DE DROITS»
C’est lors de la séance des questions que Pierre Serne, élu régional EELV, engagé de longue date sur les questions LGBT, a demandé à Valérie Pecresse qu’elle était sa position, et celle de la Région, sur la tenue de la prochaine manifestation de la «Manif pour tous», dimanche 16 octobre. «Que fera l’institution régionale face à une manifestation publique alimentant sciemment les discriminations envers une partie de la société?, a-t-il lancé, ajoutant: «Est-ce que vous, madame la Présidente, ou des membres de votre exécutif comptez participer à cette manifestation? Bref, est-ce que la Région sera visible dans une manifestation qui porte intrinsèquement la demande d’une inégalité de droits entre citoyens, à raison de leur orientation sexuelle?»
La réponse de Valérie Pécresse tente de ménager la chèvre et le chou.
«CHACUN A LE DROIT DE MANIFESTER»
Elle évoque d’abord la liberté de manifester. «Dans l’Ile-de-France que je préside, chacun a le droit de manifester ou d’avoir une opinion, tant que cela se fait dans le respect des valeurs républicaines. Elle poursuit: «On peut avoir été contre la loi Taubira, on peut encore être contre la loi Taubira et ne pas être homophobe. J’ai été contre la loi Taubira. […] Mais je suis la première à reconnaître qu’il n’est plus humainement possible, qu’il n’est pas possible de revenir sur cette loi. C’est ma position personnelle. Je ne manifesterai pas ce week-end.»
Valérie Pécresse poursuit son intervention pour dénoncer la GPA et la PMA, en faisant ce surprenant amalgame: «Je suis contre la marchandisation du corps humain. C’est pour cela que je serai toujours contre la GPA, et la PMA qui va avec. Mais si, puisqu’il s’agit de procréer avec un problème d’égalité homme-femme qui fait qu’on ne peut pas autoriser l’un sans autoriser l’autre.»
Comme pour donner encore plus de gages à la frange la plus conservatrice de son équipe, dont certains sont des soutiens affichés de la «Manif pour tous», elle a ensuite fustigé «la destruction systématique par le gouvernement de la politique familiale qui fait que l’égalité femme homme n’est plus possible.»
Bien avant son élection, Valérie Pécresse avait manifesté aux côtés de la «Manif pour tous» et elle avait participé au meeting que Sens commun, le mouvement des anti-égalité au sein des Républicains, avait organisé à l’automne 2015 en vue des élections régionales.
Réécouter l’intervention de ce matin ici:
document.createElement('audio'); http://yagg.com/files/2016/10/Question-Orale-Manif-Pour-Tous-pierre-serne.mp3Ce matin, en séance plénière du Conseil Régional d’Ile-de-France, la présidente, Valérie Pécresse, s’est livrée à un subtil exercice réthorique pour à la fois ne pas apparaître comme homophobe et dans le même temps contenter les élu.e.s anti-égalité au sein de l’institution.
«UNE DEMANDE D’INÉGALITÉ DE DROITS»
C’est lors de la séance des questions que Pierre Serne, élu régional EELV, engagé de longue date sur les questions LGBT, a demandé à Valérie Pecresse qu’elle était sa position, et celle de la Région, sur la tenue de la prochaine manifestation de la «Manif pour tous», dimanche 16 octobre. «Que fera l’institution régionale face à une manifestation publique alimentant sciemment les discriminations envers une partie de la société?, a-t-il lancé, ajoutant: «Est-ce que vous, madame la Présidente, ou des membres de votre exécutif comptez participer à cette manifestation? Bref, est-ce que la Région sera visible dans une manifestation qui porte intrinsèquement la demande d’une inégalité de droits entre citoyens, à raison de leur orientation sexuelle?»
La réponse de Valérie Pécresse tente de ménager la chèvre et le chou.
«CHACUN A LE DROIT DE MANIFESTER»
Elle évoque d’abord la liberté de manifester. «Dans l’Ile-de-France que je préside, chacun a le droit de manifester ou d’avoir une opinion, tant que cela se fait dans le respect des valeurs républicaines. Elle poursuit: «On peut avoir été contre la loi Taubira, on peut encore être contre la loi Taubira et ne pas être homophobe. J’ai été contre la loi Taubira. […] Mais je suis la première à reconnaître qu’il n’est plus humainement possible, qu’il n’est pas possible de revenir sur cette loi. C’est ma position personnelle. Je ne manifesterai pas ce week-end.»
Valérie Pécresse poursuit son intervention pour dénoncer la GPA et la PMA, en faisant ce surprenant amalgame: «Je suis contre la marchandisation du corps humain. C’est pour cela que je serai toujours contre la GPA, et la PMA qui va avec. Mais si, puisqu’il s’agit de procréer avec un problème d’égalité homme-femme qui fait qu’on ne peut pas autoriser l’un sans autoriser l’autre.»
Comme pour donner encore plus de gages à la frange la plus conservatrice de son équipe, dont certains sont des soutiens affichés de la «Manif pour tous», elle a ensuite fustigé «la destruction systématique par le gouvernement de la politique familiale qui fait que l’égalité femme homme n’est plus possible.»
Bien avant son élection, Valérie Pécresse avait manifesté aux côtés de la «Manif pour tous» et elle avait participé au meeting que Sens commun, le mouvement des anti-égalité au sein des Républicains, avait organisé à l’automne 2015 en vue des élections régionales.
Réécouter l’intervention de ce matin ici:
document.createElement('audio'); http://yagg.com/files/2016/10/Question-Orale-Manif-Pour-Tous-pierre-serne.mp3Alors que la «Manif pour tous» retourne dans la rue le 16 octobre, la question des connexions entre le mouvement anti-égalité français et ses équivalents européens se pose plus que jamais pour comprendre son influence. Invité.e.s par la députée Catherine Coutelle à l’Assemblée nationale ce lundi 10 octobre, David Paternotte, professeur à l’Université libre de Bruxelles, Neil Datta, secrétaire général du Forum parlementaire européen et Julie Pernet, chargée de missions à la Fédération Humaniste Européenne étaient présent.e.s à Paris pour un colloque sur les organisations réactionnaires qui s’opposent aux droits sexuels et reproductifs en Europe. Avortement, euthanasie, mais aussi mariage pour tous, PMA pour les couples de femmes, changement d’état civil libre et gratuit, et pseudo «théorie du genre», ces enjeux sont au cœur de mobilisations visibles un peu partout en Europe ces dernières années.
Grâce à leur expertise, ces trois intervenant.e.s ont permis de mesurer l’ampleur des réseaux et des moyens humains et financiers de ces organisations dont les connexions vont jusqu’aux États-Unis et en Russie. Comme le démontre Neil Datta, dévoiler les mécanismes qui font fonctionner la «Manif pour tous», est une première étape pour afin de trouver des stratégies efficaces pour lutter contre ces mouvements parfois très nébuleux: «On ne peut pas les empêcher d’agir, reconnait-il, mais c’est un peu comme face à un magicien: son tour de magie a l’air beaucoup moins impressionnant une fois qu’on a expliqué ce qu’il vient de faire, parce qu’on a compris ce qu’il y a derrière.»
À L’ORIGINE
Pour comprendre l’émergence de courants comme celui de la «Manif pour tous», il faut remonter une vingtaine d’années en arrière, selon David Paternotte: «Le discours sur le genre est apparu en 1994-95, au moment des deux grandes conférences de l’Onu au Caire (sur la population et le développent) et à Pékin (la quatrième conférence mondiale sur les femmes) où on reconnait les droits sexuels et reproductifs et le genre. Le Vatican dans les deux conférences va faire un grand lobbying. Ils perdent et prennent peur. C’est à partir de là que vont se développer des réflexions pour contre-attaquer. On va assister à une production discursive avec différents ouvrages (comme Le lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques) et à une circulation des discours dans certains réseaux et dont on voit les effets aujourd’hui.»
L’explosion de ces courants aujourd’hui semble pourtant avoir pris tout le monde de court. Neil Datta en explique les raisons: «Ce qui est nouveau pour les mouvements progressistes, c’est que pendant longtemps, il fallait convaincre les décideurs politiques du bienfait de notre point de vue et si on arrivait à le faire, on avançait. Maintenant, il y a une opposition directe. C’est la première fois que cela se produit et c’est très bien organisé.» David Paternotte le confirme: «On n’a pas prêté attention à ce qui se passait en pensant qu’il fallait attendre, et que les forces du passé allaient disparaitre. Pendant qu’on ne regardait pas, ces gens ont continué à travailler et ont développé de nouvelles stratégies dont on voit les effets aujourd’hui. On ne l’a pas vu venir… et maintenant on se demande ce qui se passe! Finalement, ils ne font pas autre chose que ce que font les autres mouvements, leurs techniques de lobbying sont les mêmes. Par contre ils sont nouveaux dans le paysage. Et ils sont très bons en communication.» Plus question désormais de sous-estimer ces organisations déterminées à peser au niveau national, comme au niveau européen.
David Paternotte: «Pendant qu’on ne regardait pas, ces gens ont continué à travailler et ont développé de nouvelles stratégies dont on voit les effets aujourd’hui. On ne l’a pas vu venir… et maintenant on se demande ce qui se passe!»
LE POIDS DES IMAGES ET DES MOTS
La communication est effectivement l’atout des anti-genre. En France, depuis 2013, la «Manif pour tous» s’est installé dans le paysage médiatique notamment grâce à un savoir-faire inégalé pour capter l’attention des médias. Une façade «sympa et bon enfant», comme le décrit David Paternotte, qui permet de véhiculer des discours conservateurs de façon identique d’un pays à l’autre. Il suffit de voir comment les logos, les noms, les couleurs et les slogans de la «Manif pour tous» ont été transposés tels quels en Italie ou Allemagne:
«On assiste aussi à une colonisation du vocabulaire des droits humains, note Neil Datta. Les termes de “dignité humaine”, qui font forcément consensus, sont développés sur trois angles: d’abord le respect de la vie, ce qui met en jeu les questions de l’avortement et de l’euthanasie, ensuite la famille, et par famille on entend celle patriarcale, traditionnelle, et enfin la liberté religieuse dont on se sert dans deux sens: la possibilité de déroger à une législation sur base de la foi et l’idée de discrimination envers les chrétiens si on n’accorde pas cette liberté de croyance.» En avoir conscience permet de voir «les tours de passe-passe et les retournements qui sont faits pour faire dire autre chose», conclut David Paternotte.
CHAISES MUSICALES ET FLUX FINANCIERS
Avant de parler des réseaux internationaux liés à la «Manif pour tous», David Paternotte tient à casser tout raccourci: «Il ne faut pas tomber dans le discours conspirationniste, il n’y a pas un bureau à Rome ou ailleurs, où on décide de tout.» Mais il suffit de s’y intéresser d’un peu plus près pour découvrir les mêmes interlocuteurs dans différentes organisations. «C’est un jeu de chaises musicales», résume Neil Datta, qui prend exemple de Brian Brown: co-fondateur de la très puissante National Organization for Marriage (NOM) aux Etats-Unis, proche de l’organisation espagnole HazteOir, il était aussi présent à Paris pour soutenir la «Manif pour tous»:
Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur Over 1,000,000 Rally for Marriage in France!
Des acteurs qui voyagent, très présent.e.s à l’international et qui participent à une «stratégie d’exportation»: «Soit ils sont invités, soit ils y vont de leur propre initiative, mais il y a toujours une volonté de mise en réseau.» Autre emblème de cette dynamique transnationale, l’initiative dite citoyenne Mum Dad and Kids, où l’on retrouve notamment Ludovine de la Rochère. Les différentes structures et fondations peuvent compter sur des ressources humaines extérieures, mais aussi sur des ressources financières importantes. En témoigne un rapport de 2015 de deux chercheurs croates qui ont relevé que l’American Center for Law and Justice a injecté plus d’un million de dollars en 2012 à sa branche européenne, l’European Center for Law and Justice, et que l’Alliance Defending Freedom (ADF) a financé son programme européen à hauteur de 750 000 dollars, la même année.
Si on assiste à une vraie émulation au niveau européen, la situation de chaque pays influe aussi sur les revendications qui seront portées: «Au niveau national, les enjeux sur lesquels les gens se mobilisent dépendent de l’agenda national, explique David Paternotte: en France c’était le mariage pour tous, mais dans d’autres pays c’est l’éducation sexuelle, ou bien la question des violences faites aux femmes. Cela varie. En Belgique, c’est l’euthanasie. Donc l’enjeu sur lequel les gens se mobilisent n’est finalement pas très important.»
UN LOBBYING QUI FONCTIONNE
Julie Pernet l’a constaté, le poids de ces organisations se fait aussi sentir au Parlement européen, et notamment chez la droite française: «Ce qui est compliqué chez ces députés, c’est qu’ils ne disent pas au niveau français qu’ils sont contre le droit à l’avortement. Mais à chaque fois que des textes au niveau européen mentionnent le droit à l’avortement ou de façon plus vague les droits sexuels et reproductifs, ils deviennent extrêmement frileux, voire la majorité d’entre eux s’oppose à l’inclusion des droits sexuels et reproductifs dans ces textes. Il y a un double positionnement de la délégation française de droite qui est compliqué à gérer quand on travaille à Bruxelles.» Et l’influence passe aussi par une surveillance importante de ce qui se passe au Parlement: «Il y a un contrôle de la Manif pour tous et une politisation accrue de tous les textes législatifs autour de ces questions, constate David Paternotte. Le rapport Estrela (rejeté le 10 décembre 2013, ndlr) a servi à prendre conscience que quelque chose était en train de changer. Il y a une mise sous pression surtout à droite, qui fonctionne sur les députés français.»
Julie Pernet: «Il y a un double positionnement de la délégation française de droite qui est compliqué à gérer quand on travaille à Bruxelles.»
QUELLES SOLUTIONS?
Mettre au grand jour les rouages de la machine, c’est un premier pas pour contrer les attaques des mouvements anti-égalité qui sévissent en Europe. Mais concrètement quelles sont les solutions et les marges de manœuvre? L’heure est au rassemblement, préconise David Paternotte: «Face à la Manif pour tous il faut construire une stratégie proactive, en lançant un travail collectif, en rassemblant et en laissant de côté les clivages. Il faut se réapproprier les mots et leur sens, ne plus laisser la «famille» aux forces traditionalistes qui cherchent à en restreindre la signification. Julie Pernet affirme qu’un travail est déjà en préparation: «Il y a des réunions, des échanges pour essayer de construire une nouvelle stratégie d’opposition ou de reconquête, pour faire en sorte de ne pas laisser la place à ces mouvements, pour conquérir de nouveaux droits ou faire en sorte que ceux acquis soient préservés.» L’alliance High Ground est par exemple une collaboration entre organisations féministes, LGBT, laïques, ou catholiques progressistes qui travaille à remobiliser sur la défense des droits sexuels et reproductifs.
Alors que la «Manif pour tous» retourne dans la rue le 16 octobre, la question des connexions entre le mouvement anti-égalité français et ses équivalents européens se pose plus que jamais pour comprendre son influence. Invité.e.s par la députée Catherine Coutelle à l’Assemblée nationale ce lundi 10 octobre, David Paternotte, professeur à l’Université libre de Bruxelles, Neil Datta, secrétaire général du Forum parlementaire européen et Julie Pernet, chargée de missions à la Fédération Humaniste Européenne étaient présent.e.s à Paris pour un colloque sur les organisations réactionnaires qui s’opposent aux droits sexuels et reproductifs en Europe. Avortement, euthanasie, mais aussi mariage pour tous, PMA pour les couples de femmes, changement d’état civil libre et gratuit, et pseudo «théorie du genre», ces enjeux sont au cœur de mobilisations visibles un peu partout en Europe ces dernières années.
Grâce à leur expertise, ces trois intervenant.e.s ont permis de mesurer l’ampleur des réseaux et des moyens humains et financiers de ces organisations dont les connexions vont jusqu’aux États-Unis et en Russie. Comme le démontre Neil Datta, dévoiler les mécanismes qui font fonctionner la «Manif pour tous», est une première étape pour afin de trouver des stratégies efficaces pour lutter contre ces mouvements parfois très nébuleux: «On ne peut pas les empêcher d’agir, reconnait-il, mais c’est un peu comme face à un magicien: son tour de magie a l’air beaucoup moins impressionnant une fois qu’on a expliqué ce qu’il vient de faire, parce qu’on a compris ce qu’il y a derrière.»
À L’ORIGINE
Pour comprendre l’émergence de courants comme celui de la «Manif pour tous», il faut remonter une vingtaine d’années en arrière, selon David Paternotte: «Le discours sur le genre est apparu en 1994-95, au moment des deux grandes conférences de l’Onu au Caire (sur la population et le développent) et à Pékin (la quatrième conférence mondiale sur les femmes) où on reconnait les droits sexuels et reproductifs et le genre. Le Vatican dans les deux conférences va faire un grand lobbying. Ils perdent et prennent peur. C’est à partir de là que vont se développer des réflexions pour contre-attaquer. On va assister à une production discursive avec différents ouvrages (comme Le lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques) et à une circulation des discours dans certains réseaux et dont on voit les effets aujourd’hui.»
L’explosion de ces courants aujourd’hui semble pourtant avoir pris tout le monde de court. Neil Datta en explique les raisons: «Ce qui est nouveau pour les mouvements progressistes, c’est que pendant longtemps, il fallait convaincre les décideurs politiques du bienfait de notre point de vue et si on arrivait à le faire, on avançait. Maintenant, il y a une opposition directe. C’est la première fois que cela se produit et c’est très bien organisé.» David Paternotte le confirme: «On n’a pas prêté attention à ce qui se passait en pensant qu’il fallait attendre, et que les forces du passé allaient disparaitre. Pendant qu’on ne regardait pas, ces gens ont continué à travailler et ont développé de nouvelles stratégies dont on voit les effets aujourd’hui. On ne l’a pas vu venir… et maintenant on se demande ce qui se passe! Finalement, ils ne font pas autre chose que ce que font les autres mouvements, leurs techniques de lobbying sont les mêmes. Par contre ils sont nouveaux dans le paysage. Et ils sont très bons en communication.» Plus question désormais de sous-estimer ces organisations déterminées à peser au niveau national, comme au niveau européen.
David Paternotte: «Pendant qu’on ne regardait pas, ces gens ont continué à travailler et ont développé de nouvelles stratégies dont on voit les effets aujourd’hui. On ne l’a pas vu venir… et maintenant on se demande ce qui se passe!»
LE POIDS DES IMAGES ET DES MOTS
La communication est effectivement l’atout des anti-genre. En France, depuis 2013, la «Manif pour tous» s’est installé dans le paysage médiatique notamment grâce à un savoir-faire inégalé pour capter l’attention des médias. Une façade «sympa et bon enfant», comme le décrit David Paternotte, qui permet de véhiculer des discours conservateurs de façon identique d’un pays à l’autre. Il suffit de voir comment les logos, les noms, les couleurs et les slogans de la «Manif pour tous» ont été transposés tels quels en Italie ou Allemagne:
«On assiste aussi à une colonisation du vocabulaire des droits humains, note Neil Datta. Les termes de “dignité humaine”, qui font forcément consensus, sont développés sur trois angles: d’abord le respect de la vie, ce qui met en jeu les questions de l’avortement et de l’euthanasie, ensuite la famille, et par famille on entend celle patriarcale, traditionnelle, et enfin la liberté religieuse dont on se sert dans deux sens: la possibilité de déroger à une législation sur base de la foi et l’idée de discrimination envers les chrétiens si on n’accorde pas cette liberté de croyance.» En avoir conscience permet de voir «les tours de passe-passe et les retournements qui sont faits pour faire dire autre chose», conclut David Paternotte.
CHAISES MUSICALES ET FLUX FINANCIERS
Avant de parler des réseaux internationaux liés à la «Manif pour tous», David Paternotte tient à casser tout raccourci: «Il ne faut pas tomber dans le discours conspirationniste, il n’y a pas un bureau à Rome ou ailleurs, où on décide de tout.» Mais il suffit de s’y intéresser d’un peu plus près pour découvrir les mêmes interlocuteurs dans différentes organisations. «C’est un jeu de chaises musicales», résume Neil Datta, qui prend exemple de Brian Brown: co-fondateur de la très puissante National Organization for Marriage (NOM) aux Etats-Unis, proche de l’organisation espagnole HazteOir, il était aussi présent à Paris pour soutenir la «Manif pour tous»:
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Des acteurs qui voyagent, très présent.e.s à l’international et qui participent à une «stratégie d’exportation»: «Soit ils sont invités, soit ils y vont de leur propre initiative, mais il y a toujours une volonté de mise en réseau.» Autre emblème de cette dynamique transnationale, l’initiative dite citoyenne Mum Dad and Kids, où l’on retrouve notamment Ludovine de la Rochère. Les différentes structures et fondations peuvent compter sur des ressources humaines extérieures, mais aussi sur des ressources financières importantes. En témoigne un rapport de 2015 de deux chercheurs croates qui ont relevé que l’American Center for Law and Justice a injecté plus d’un million de dollars en 2012 à sa branche européenne, l’European Center for Law and Justice, et que l’Alliance Defending Freedom (ADF) a financé son programme européen à hauteur de 750 000 dollars, la même année.
Si on assiste à une vraie émulation au niveau européen, la situation de chaque pays influe aussi sur les revendications qui seront portées: «Au niveau national, les enjeux sur lesquels les gens se mobilisent dépendent de l’agenda national, explique David Paternotte: en France c’était le mariage pour tous, mais dans d’autres pays c’est l’éducation sexuelle, ou bien la question des violences faites aux femmes. Cela varie. En Belgique, c’est l’euthanasie. Donc l’enjeu sur lequel les gens se mobilisent n’est finalement pas très important.»
UN LOBBYING QUI FONCTIONNE
Julie Pernet l’a constaté, le poids de ces organisations se fait aussi sentir au Parlement européen, et notamment chez la droite française: «Ce qui est compliqué chez ces députés, c’est qu’ils ne disent pas au niveau français qu’ils sont contre le droit à l’avortement. Mais à chaque fois que des textes au niveau européen mentionnent le droit à l’avortement ou de façon plus vague les droits sexuels et reproductifs, ils deviennent extrêmement frileux, voire la majorité d’entre eux s’oppose à l’inclusion des droits sexuels et reproductifs dans ces textes. Il y a un double positionnement de la délégation française de droite qui est compliqué à gérer quand on travaille à Bruxelles.» Et l’influence passe aussi par une surveillance importante de ce qui se passe au Parlement: «Il y a un contrôle de la Manif pour tous et une politisation accrue de tous les textes législatifs autour de ces questions, constate David Paternotte. Le rapport Estrela (rejeté le 10 décembre 2013, ndlr) a servi à prendre conscience que quelque chose était en train de changer. Il y a une mise sous pression surtout à droite, qui fonctionne sur les députés français.»
Julie Pernet: «Il y a un double positionnement de la délégation française de droite qui est compliqué à gérer quand on travaille à Bruxelles.»
QUELLES SOLUTIONS?
Mettre au grand jour les rouages de la machine, c’est un premier pas pour contrer les attaques des mouvements anti-égalité qui sévissent en Europe. Mais concrètement quelles sont les solutions et les marges de manœuvre? L’heure est au rassemblement, préconise David Paternotte: «Face à la Manif pour tous il faut construire une stratégie proactive, en lançant un travail collectif, en rassemblant et en laissant de côté les clivages. Il faut se réapproprier les mots et leur sens, ne plus laisser la «famille» aux forces traditionalistes qui cherchent à en restreindre la signification. Julie Pernet affirme qu’un travail est déjà en préparation: «Il y a des réunions, des échanges pour essayer de construire une nouvelle stratégie d’opposition ou de reconquête, pour faire en sorte de ne pas laisser la place à ces mouvements, pour conquérir de nouveaux droits ou faire en sorte que ceux acquis soient préservés.» L’alliance High Ground est par exemple une collaboration entre organisations féministes, LGBT, laïques, ou catholiques progressistes qui travaille à remobiliser sur la défense des droits sexuels et reproductifs.
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— Betsy Woodruff (@woodruffbets) October 12, 2016
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Fun Factory est une célèbre marque de sextoys que j’aime de plus en plus. Ils gardent à la fois leur philosophie fun depuis plus de 20 ans année après année tout en innovant sans prendre les clients pour des vaches à lait (ce n’est pas si commun dans l’univers du sextoy). Pour fêter le 20…
Cet article La pochette à sextoys Fun Factory édition Karim Rashid est apparu en premier sur NXPL.
Nous vous avons préparé une série de guides répertoriant les meilleurs sites porno en activité. La première édition se concentre sur la variante féministe (d’autres suivront, comme son versant queer par exemple, bien que les deux soient complètement liés). Mais c’est quoi au juste, le porno féministe ? Pas facile de répondre à une question aussi large quand on est face à autant de réponses, de visions et de réalisatrices.
Prenons d’abord le porn marketé “female-friendly” ou « porno pour femme » c’est-à-dire proposant des films plus soft, plus léchés que leurs cousins mainstream. Les pratiques sexuelles comme la faciale ou le sexe anal sont bannis pour laisser place à plus de caresses et de sensualité. En général, ce X est mis en scène depuis un point de vue hétérosexuel. Malheureusement, il s’appuie aussi sur des poncifs sexistes : les femmes rechercheraient forcement de la douceur, les hommes de la domination… Pour ces raisons, nous avons choisi de les écarter de notre sélection.
Dans une optique différente, il existe un cinéma féministe plus centré sur la diversité des corps, des pratiques sexuelles, des désirs et des genres propres à chacun. Il s’agit là de réalisatrices qui souhaitent faire avancer les droits des travailleurs du sexe tout en représentant une jouissance hétéroclite. L’éthique et la mise en avant des désirs féminins sont présents dans toutes les nuances du genre qu’il peut exister entre ces deux extrémités. Tous se réunissent pour contrer la politique d’une pornographie mainstream, spécifiquement masculine et hétérocentrée.
Nous avons voulu vous présenter une série de sites “sexe-positifs”, ceux qui respectent les corps, les points de vue, les genres et les orientations sexuelles. Ceux qui ont une éthique de travail où les acteurs ne sont pas des sexes sur pattes mais des êtres pensants et sensibles. Toutes les réalisatrices (et quelques réalisateurs) présentées ici s’accordent sur le principe du respect de la sexualité et des fantasmes de chacun pour offrir un maximum de plaisir au spectateur.
Petra JoyPetra Joy est une grande du cinéma féministe. Tout d’abord anti-porno dans les années 80 afin de lutter contre l’image déplorable des femmes dans le milieu, elle décide finalement de prendre la caméra à bras-le-corps et de se lancer dans la réalisation. Désormais au cœur de la tourmente, elle finance, produit et dirige ses propres films où elle met en scène des fantasmes féminins grâce à de nombreux témoignages. Ses vidéos se concentrent essentiellement sur le plaisir des femmes, mais Joy le dit elle-même : “Même si certain ont décrit mon travail comme ‘porn pour femme’, je préfère le terme ‘porn du point de vue des femmes’”. Au moins c’est au service de tous. Et c’est en ça que Petra Joy est féministe, elle ne s’attaque pas qu’aux stéréotypes féminins mais aussi aux tabous de la gente masculine comme la bisexualité ou le plaisir prostatique. Dans tous les cas, ses acteurs choisissent la pratique et la/le partenaire qui leur convient.
Lucie Makes PornLucie Makes Porn est un site créé et dirigé par la française Lucie Bush. Actrice mais surtout réalisatrice : elle met en avant les corps divers et le plaisir pour tous. Sans faire oublier qu’il s’agit d’une fiction, elle souhaite se détacher du mainstream et offrir des métrages plus réalistes et plus éthiques. En proposant des scénarios divers ancrés dans la réalité, elle montre combien ce domaine est aussi une affaire de femmes et que ce n’est pas quelques machos sur un tournage qui vont l’empêcher de faire ce dont elle rêve.
Four ChambersEntre art et sexe, le collectif d’artistes A Four Chambered Heart nous fait explorer la face esthétique et conceptuelle de la pornographie. A l’initiative de la modèle Vex Ashley, la petite tribu sortie d’école d’art se veut entièrement indépendante. Pas de label en vue ni de producteur, Four Chambers se délecte de l’industrie pour en inventer une nouvelle : celle de la collaboration et de la participation active sur les réseaux sociaux. La vidéo est chez Four Chambers un formidable médium d’émancipation artistique et sexuelle où les genres et les corps se confondent.
Permission 4 pleasurePermission 4 pleasure est une entreprise de production fondée par Morgana Muses. Récompensée de multiple fois pour sa vision avant-gardiste de la pornographie, Morgana Muses est aussi la principale actrice de ses réalisations. Pour tous ceux qui souhaitent s’éloigner des formatages corporels opérés par l’industrie mainstream, allez vite y faire un tour.
Trouble FilmsOde à la diversité des corps chez Trouble Films. Mélangeant les créations queer et lesbiennes, la boîte de production et de distribution sert le cinéma alternatif et progressif. On y retrouve des projets comme April Flores ou encore Fat Girl Fantasies. Dirigée par la réalisatrice et performeuse Courtney Trouble, Trouble Films se veut percutant et en dehors des sentiers battus. On retrouve également ses travaux sur la plateforme Indie Porn Revolution, mais nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement dans un prochain guide consacré aux productions queer.
ErstiesErsties est une plateforme suisse-allemande pop où plaisir féminin et revendications féministes se mêlent. Les réalisatrices explorent les sexualités dans ce qu’elles ont de plus brut et incandescent. Ersties s’émancipe de tout scénario ou histoire saugrenue. Toutes les tailles, toutes les coupes et toutes les pratiques sont donc les bienvenues. Elle veulent du naturel, du sauvage, de la vie quoi !
Abby WintersLe site fondé par l’australienne Abby Winters en 2000 recense aujourd’hui plus de 1 735 heures de vidéos amateurs. Et véritablement amateurs ! C’est face au constat que la section amateur est généralement faite par des acteurs professionnels, qu’Abby Winters a décidé de se lancer dans la réalisation. Afin de contrer dans son ensemble le mainstream, la réalisatrice tourne ses séquences au plus près de ses participants : dans leur maison, dans leurs habits et avec leur propre partenaire. Les modèles sont donc filmés au plus près de la réalité, chacun faisant ce qu’il lui plaît. Même si le site est un peu old, la volonté d’offrir du naturel ne vieillit pas.
Girls Out WestGirls Out West est un concentré d’amatrices australiennes. Dans la même veine que Ersties et les autres sites à la Abby Winters, le site propose tout un panel de scènes avec des femmes et des couples au naturel. Vous trouverez sûrement votre bonheur parmi toutes les vidéos proposées (plus de 3 000 films en HD) entre les vrais couples homo ou hétéro, les scènes de masturbation ou les behind the scenes pour connaître les entrailles des tournages.
Lust CinemaIl y a tant de choses à dire sur Lust Cinema ! Véritable plateforme d’avant-garde sur le cinéma féministe et queer, Lust Cinema est le Saint Graal en terme de porno alternatif. Fondée en 2005 par Erika Lust, la plus suédoise des Barcelonaises, la plateforme se veut la vitrine d’un mouvement nouvelle génération. Toute la fine fleur du monde est concentrée ici pour vous offrir un maximum de plaisir. Le site répertorie pas moins de 60 réalisatrices et réalisateurs, tous plus créatifs les uns que les autres.
De Graham Travis, réalisateur américain officiant dans le genre scénarisé, à Ovidie, célèbre réalisatrice française et porte-parole d’un féminisme pro-sexe, en passant par JoyBear, sans oublier évidemment les productions d’Erika Lust, Candida Royalle ou Madison Young, vous avez plus que l’embarras du choix. Afin que votre culture cul soit complète, des fiches d’acteurs, de productions et ainsi que des making-of sont à découvrir, car il y a aussi une vie après le fap.
XconfessionsEt oui, c’est encore Erika Lust qui se cache derrière ce projet. Réellement prolifique sur le terrain, la réalisatrice se penche sur vos fantasmes à travers sa série Xconfessions. A partir de témoignages récoltés sur son site, elle sélectionne et réalise les histoires les plus érotiques. Tout le monde peut participer à l’aventure à condition d’offrir de jolis moments respectueux de ses engagements. Sept volets ont déjà été réalisés, tous aussi différents et subversifs les uns que les autres. On attend donc vos témoignages pour avoir le plaisir de fapper sur vos fantasmes mis à l’écran. Notez qu’on retrouve également ces confessions sur la plateforme-mère Lust Cinema.
JoyBearJoybear est une entreprise de production britannique où érotisme rime avec “sex-positivisme”. Même si le terme de féminisme n’est pas employé dans la bio de la maison, Joybear s’est développé sur le respect des points de vue plus féminins en terme de fantasmes et d’approches sexuelles. Fondée en 2003 par le réalisateur Justin Santos, l’entreprise réalise des scénarios ancrés dans le réel. Parce qu’on le sait tous, plus l’histoire est proche de la vie quotidienne, plus elle est hot.
Blue Artichoke FilmsVéritable œuvres du genre, Blue Artichoke s’inspire du cinéma contemporain pour nous offrir des scènes brutes de sexe. Récompensée plusieurs fois pour ce subtil mélange entre art et parties de jambes en l’air explicites, Jennifer Lyon Bell réalise au profit des sensations. Dans un respect optimal vis-à-vis de son équipe de tournage et de ses acteurs, elle nous présente ce qui, pour elle, fait la base de la nouvelle génération porno féministe : prendre en compte l’avis et la sensation de chaque performer pour que le spectateur puisse prendre un maximum de plaisir.
TrenchcoatXVous connaissez évidemment Kaiden Kross et Stoya. Le site qu’elle ont monté ensemble, TrenchcoatX, propose une curation exigeante basée sur leur vision du porno. Même si TrenchcoatX n’a malheureusement plus l’ambition de ses débuts, le site continue à proposer assez régulièrement une sélection de scènes en accord avec l’éthique des deux actrices féministes et militantes. On retrouve en exclusivité la série de Stoya « Around the World in 80 Ways » où l’actrice explore le sexe aux quatre coins du monde.
Bright Desire et Indigo LushBright Desire et Indigo Lush sont des sites fondés par la célèbre auteure et réalisatrice australienne Ms.Naughty. Véritable pionnière dans les films de fesses féministes, elle nous offre une série de vidéos célébrant le sexe, l’intimité, le rire et la connexion entre les corps grâce à sa boite de production Indigo Lush. Elle propose un érotisme qui engage le corps et la pensée, le cœur et la libido afin d’explorer au plus près tous vos fantasmes. A travers des séries solo, avec de vrais couples ou simplement artistiques, Bright Desire s’émancipe des scénarios classiques. Le site propose diverses catégories notamment la partie “Under the bed” qui regroupe tous les témoignages, photos et vidéos récoltés durant les tournages. Une belle manière de montrer l’envers du décor et le naturel des acteurs.
I feel myself et Beautiful AgonyI Feel Myself et Beautiful Agony sont deux sites qui font la part belle à la masturbation. Le premier se concentre exclusivement sur la jouissance féminine. On voit les corps se tordre dans un naturel brut, là où tout se joue sur la beauté et la véracité du moment. Beautiful Agony travaille sur les même aspects de la jouissance mais en se concentrant sur le visage, centre de toutes les expressions les plus érotiques. Tout se joue dans le hors-champ pour nous offrir au passage une sophistication et une brutalité viscérale. C’est extrêmement érotique et foncièrement poétique.
Verso CinemaFondé par un collectif regroupant quatre réalisatrices et réalisateurs sous pseudonymes, Verso Cinema propose d’ouvrir une nouvelle voie entre court-métrage à l’esthétique cinématographique et réalisation porno éthique. Sensiblement proche d’Erika Lust (ils sont pour la plupart Espagnols), Verso Cinema pousse le curseur plus près de l’œil que du fap. On regrettera seulement son manque de mises à jour.
Good For herLancé par la « sex educator » canadienne Carlyle Jansen, le site Good for Her est une mine d’informations pour tout ce qui touche aux sexualités. Si le site n’est pas forcement connu de notre côté de l’Atlantique, vous avez sans doute entendu parler de leurs Feminist Porn Awards qui ont décerné pendant dix ans des prix aux meilleures productions féministes, éthiques ou queer. Si la cérémonie a tiré sa révérence en 2015, vous pouvez poursuivre l’aventure sur la plateforme VOD de Good For Her qui propose une sélection de films allant du gonzo hardcore aux productions queer pointues.
Et d’autres, pour faire durer le plaisir :
Pure Cunnilingus ou For the Girls
Nous nous sommes efforcés de vous proposer un éventail large des productions actuelles avec des sites encore actifs (tous ne le sont pas), s’il en manque, n’hésitez pas à nous les signaler, on les rajoutera.
Image de couverture Take Off Your Clothes
Analyser l’amour en termes de «bénéfices», voilà le jeu auquel se livrent certains scientifiques, dont un livre résume les travaux en 60 questions: l’amour est-il bon pour la tension artérielle ? Peut-il vous rendre plus intelligent ?
L’amour peut-il augmenter votre «créativité» ou doper vos «performances cognitives»? Publié aux éditions Mardaga, ce pot-pourri des dernières recherches menées par les adeptes de la psychologie évolutionniste reflète bien leur vision du monde.
L’amour permet aux femmes de lire une carte routière
«L’activation du système de récompense chez les personnes amoureuses semble indiquer que l’amour est […] une question de gains et de pertes», explique l’auteur du livre, Marc Olano. Il a sélectionné 60 études en psychologie, toutes censées apporter la «réponse de la science». C’est donc au nom de l’objectivité que Marc Olano propose d’analyser les gains et les pertes. Cela commence par le gain en sagesse et en maturité. L’amour, semble-t-il, peut véritablement «nous transformer», dit-il. «Combien de femmes ont pu remettre dans le droit chemin des hommes en proie à la drogue, à la délinquance ou tout simplement à la bêtise ? [Un stéréotype éculé veut que les femmes soient plus «raisonnables» que les hommes]. L’amour peut initier de grands changements […]. Pensez à tous ces hommes qui ont su ouvrir l’horizon de leur femme en leur expliquant patiemment la règle du hors-jeu au football ou en leur faisant découvrir les codes de lecture d’une carte routière» [L’exemple, encore, est très révélateur des préjugés les plus affligeants dont se nourrissent les études qui vont suivre].
L’amour augmente la créativité
Il est très éclairant que les recherches menées à l’aide de coûteux scanners cérébraux soient ainsi vulgarisées à l’attention du grand public et réduites à des stéréotypes aussi vaseux : l’amour peut sauver le monde. Songez-y Mesdames, si vous tombez amoureuses (d’un homme, donc), cela vous permettra de transcender vos limites. Par amour, vous deviendrez capables de suivre un match de foot. «L’amour nous pousse à transcender nos limites et peut faire évoluer notre manière d’être, confirme Marc Olano qui énumère dans son ouvrage toutes les études étayant cette thèse : quand on est amoureux, on peut résoudre plus facilement une énigme, dit-il. «D’après les chercheurs, l’amour s’inscrit dans la durée et favorise ainsi une pensée globale et donc plus créative, tandis que le désir sexuel favorise des processus de pensée locale et l’analyse des situations problèmes.» C’est bien connu, l’amoureux voit sur le long terme : il fait forcément des plans sur la comète («Où allons-nous vivre ?», «Allons-nous avoir des enfants ?», «Va-t-elle me tromper ?») Pas comme l’érotomane qui, ne songeant qu’à jouir hic et nunc, ne se pose qu’une question : «Avec qui coucher ce soir ?».
L’amour renforce le système immunitaire
Il y a bien d’autres «avantages» à être amoureux, faut-il le souligner ? Quand on est amoureux, on ne sent plus la douleur, par exemple. Certaines études le prouvent : si vous montrez une photo de sa «chérie» à un cobaye, tout en lui envoyant des influx thermiques élevés, sa perception de la douleur sera moins forte. «L’imagerie cérébrale a pu montrer que la vue de la photo de l’être aimé activait certaines régions du système de récompense», énonce Marc Olano, ajoutant que l’amour peut «diminuer l’activité cérébrale dans les régions qui déclenchent la sensation de douleur». C’est bien pratique l’amour, ça rend plus résistant, plus performant, plus… rentable ? Conclusion : «Un bon bol d’amour chaque matin serait donc tout aussi efficace qu’un cocktail de médicaments pour affronter les aléas du quotidien». Autrement dit : tombez amoureux, c’est mieux que les compléments nutritifs.
L’amour favorise «la stabilité émotionnelle»
Mais non l’amour n’est pas qu’une vitamine. C’est aussi un excellent moyen d’augmenter son estime de soi. Adieu complexes d’infériorité ! Poussant plus loin l’analyse de ce qu’il nomme «L’effet régulateur des sentiments amoureux sur la stabilité émotionnelle», Marc Olano résume d’abord la façon dont a été menée une des recherches les plus «fiables» sur ce sujet : les chercheurs «ont interrogé 339 jeunes, et ce, à 3 reprises. Lors de la première interview, ils avaient en moyenne 24 ans. Ensuite, ils ont retrouvé ces jeunes adultes 4, puis 8 années plus tard. Ils étaient alors âgés de 32 ans en moyenne. En dehors des renseignements sur leur statut marital, les participants devaient remplir, à chaque reprise, une série de questionnaires de personnalité établissant notamment leur profil en termes de stabilité émotionnelle, de sociabilité, d’estime de soi, d’extraversion et de timidité. Les chercheurs ont ensuite comparé les résultats des personnes restées célibataires durant toute cette période à ceux des personnes en couple».
Rester célibataire, c’est rester un handicapé
Résultats ? Sans surprise, les personnes qui s’étaient mises en couple étaient «beaucoup moins émotives, moins timides, plus extraverties et aussi plus sûres d’elles» par opposition aux personnes restées célibataires : «ni leur niveau de stabilité émotionnelle, ni leur estime de soi n’avait augmenté durant les 8 années ; leur timidité n’avait pas non plus diminué». Que déduire de cela ? Pour les chercheurs, apparemment, «L’expérience du couple semble apporter aux jeunes des bénéfices secondaires sur le plan psychologique. Se sentant plus en sécurité auprès de leur partenaire, fiers d’ouvrir une nouvelle page de leur histoire, reconnus, aimés, enthousiastes et pleins de projets d’avenir, ils s’affirment davantage. Les amoureux apparaissent comme plus ouverts et moins anxieux.» L’étude, étrangement, ne semble pas prendre en compte le parcours professionnel des cobayes, ni leur milieu social, ni leurs antécédents familiaux. Il serait pourtant éclairant de savoir si les célibataires ne souffrent pas de problèmes spécifiques, ce qui expliquerait le fait qu’ils restent seuls ainsi que la vision négative qu’ils ont d’eux-mêmes.
«Une étude a démontré un lien» entre l’amour et la réussite sociale
Curieusement, les directeurs de la collection (1) mettent en garde le lecteur à la fin de l’ouvrage : «Imaginez cet exemple fictif : «Une étude a démontré un lien entre la consommation de crèmes glacées et le taux de noyades». Cela ne signifie pas forcément que plus on mange de crèmes glacées, plus on se noie. Cela signifie plus vraisemblablement que plus la température monte, plus on voudra manger des glaces et plus on ira à la piscine ou à la mer (et donc, plus le risque de se noyer est important). Les études présentent souvent des phénomènes qui varient de concert. Ces phénomènes sont en lien, certes, mais cela ne signifie pas forcément que l’un d’eux soit la cause de l’autre. Ce cas de figure est fréquent au sein de ce livre, et nous vous incitons donc à ne pas trop vite conclure à une causalité, mais à imaginer de possibles corrélations». Cette mise en garde, probablement, les exonère de toute critique. Si les lecteurs comprennent mal ou surinterprètent les résultats de ces études, ils s’en lavent les mains. La collection qu’ils dirigent s’intitule In Psycho Veritas. «La vérité», c’est que la plupart des études sur l’amour sont des discours idéologiques, biaisés.
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60 questions sur l’amour et les réponses qu’y apporte la science, de Marc Olano, éditions Mardaga, sortie le 20 octobre 2016.
NOTE 1 : Jean-Baptiste Dayez et Anne-Sophie Ryckebosch. Directeurs de la collection In psycho veritas
Quand j’ai su qu’Eve de Candaulie allait publier un nouveau livre « L’infidélité promise », j’ai tout de suite voulu le lire pour vous donner mon avis. J’avoue avoir plutôt un bon apriori. D’une part, le livre précédent d’Eve de Candaulie est excellent (« Mon mari est un homme formidable » dont la critique se trouve ici), et d’autre part, car Eve de…
Cet article « L’infidélité promise » d’Eve de Candaulie, un témoignage intime du libertinage est apparu en premier sur NXPL.
Mater du porn avec un sextoy reste pour un moi un petit luxe. Pas que les sextoys pour homme soient chers, ni que le lub soit un produit réservé aux riches (quoi que…), c’est juste que j’ai la flemme de sortir le matos alors que ma main fonctionne à merveille depuis tant d’années.
Mais de temps en temps, je m’offre ce plaisir délicieux de troquer ma main pour du silicone doux et lubrifié qui glisse avec malice le long de mon pylône. J’ai commencé ma carrière de fappeur augmenté comme beaucoup avec les oeufs Tenga, puis je suis tombé amoureux du Fleshlight Stamina STU. Ensuite, j’ai testé des trucs mécaniques, des clones de Tenga qui étaient nuls (je vous épargne leurs noms) mais jusqu’à présent je n’avais jamais tenté l’aventure minimale mais efficace du Quickshot de Fleshlight.
C’est pas vraiment comme ça que ça s’utilise
Les masturbateurs pour hommes ont presque tous la même forme, qu’ils soient petits ou grands, mécanisés ou non, ils sont fermés et possèdent donc un fond, que votre gland atteindra ou pas selon la longueur de votre appendice. Le Quickshot Vantage ne fait pas partie de cette famille : il se présente sous la forme d’une petite gaine large et transparente, un peu comme si on avait découpé un tronçon de fleshlight transparent.
Quel intérêt me direz-vous ? Gagner de la place, éviter les dépôts de lub et de sperme au fond et libérer le gland. Il se peut aussi que la marque voulait innover et proposer un masturbateur abordable, réutilisable à souhait et adapté à tous les sexes, mêmes ceux qui vous arrivent sous le genou.
J’avais le choix entre vous montrer ma bite ou laisser Kayden vous le présenter. Avec elle c’est mieux.
Elégant et suivant le cahier des charges exigeant qu’on connaît chez Fleshlight, le petit Quickshot fait la taille d’un poing et se couvre d’une boîte en plastique épais et transparent. Ce n’est pas ce qu’on fait de plus discret mais en 2016 qui oserait vraiment vous reprocher d’exposer fièrement un sextoy en silicone transparent dans votre chambre ?
Il suffit ensuite de bander (je vous laisse trouver le mode d’emploi), de mettre du lub et d’effectuer des va-et-viens à votre convenance avec l’objet. Les sensations sont similaires à celle d’un Fleshlight mais sur une zone plus concentrée (logique vu la taille réduite du sextoy). On est au final sur une sensation différente des autres masturbateurs. On n’a pas l’impression de pénétrer un objet mais plus de se masturber avec une main en silicone. Les sensations sont plus fortes (je dirai même plus “dures”) qu’avec un oeuf Tenga car il est vraiment plus large que son cousin nippon.
Proposé à un prix attractif, suffisamment robuste et simple pour une utilisation régulière, le Quickshot ne remplacera pas vos sessions endiablées et yeux révulsés dans un Fleshlight classique mais proposera une alternative très intéressante aux autres produits de la marque (et de ses concurrents). Il est également très simple à laver, ce qui est vraiment un plus par rapport aux autre. Par contre, je ne dois pas être très doué, mais j’ai un mal fou à le remettre après dans son étui en plastique. Peut-être une question de coup de main.
Ça c’est l’autre, la version « Boost »
Le Quickshot Vantage est disponible sur notre boutique pour 31,95 euros. Il existe une version Boost qui n’est pas transparente et donc la texture est différente, je ne l’ai pas testé, mais il est disponible au même prix.
Alors que le projet de loi Justice du XXIe siècle qui contient de nouvelles dispositions concernant le changement d’état civil est réexaminé en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale et que la 20e édition de l’Existrans aura lieu le samedi 15 octobre, l’association Acceptess T veut à nouveau alerter sur la situation des personnes trans à travers une pétition.
Elle s’appelle «Tout le monde peut récupérer son colis à la poste? Pas nous!» et est adressée au PDG de La Poste: «Une personne trans qui n’a pas encore de documents officiels conformes à son identité, se retrouve confrontée à des obstacles dans sa vie quotidienne: aller récupérer son colis à La Poste lorsque l’on est une femme, mais que notre pièce d’identité indique « Masculin », c’est compliqué! […] Aujourd’hui en France des milliers de personnes n’ont pas accès à un service aussi élémentaire que celui-ci. C’est pénalisant dans la vie quotidienne, épuisant bien sûr, mais aussi et surtout, c’est une discrimination!»
Le but de la pétition est double: demander la mise en place d’une formation pour les employé.e.s de La Poste afin qu’ils et elles connaissent ces enjeux, et «l’instauration d’un système alternatif d’identification spécifique à La Poste».
Alors que le projet de loi Justice du XXIe siècle qui contient de nouvelles dispositions concernant le changement d’état civil est réexaminé en nouvelle lecture à l’Assemblée nationale et que la 20e édition de l’Existrans aura lieu le samedi 15 octobre, l’association Acceptess T veut à nouveau alerter sur la situation des personnes trans à travers une pétition.
Elle s’appelle «Tout le monde peut récupérer son colis à la poste? Pas nous!» et est adressée au PDG de La Poste: «Une personne trans qui n’a pas encore de documents officiels conformes à son identité, se retrouve confrontée à des obstacles dans sa vie quotidienne: aller récupérer son colis à La Poste lorsque l’on est une femme, mais que notre pièce d’identité indique « Masculin », c’est compliqué! […] Aujourd’hui en France des milliers de personnes n’ont pas accès à un service aussi élémentaire que celui-ci. C’est pénalisant dans la vie quotidienne, épuisant bien sûr, mais aussi et surtout, c’est une discrimination!»
Le but de la pétition est double: demander la mise en place d’une formation pour les employé.e.s de La Poste afin qu’ils et elles connaissent ces enjeux, et «l’instauration d’un système alternatif d’identification spécifique à La Poste».
Depuis le 6 octobre dernier, vous pouvez faire l’acquisition de lubrifiants estampillés Pornhub. Les quatre formules proposées – la version masturbation Pornrub, le classique Luvrub, le chauffant Hotrub et le spécial anal Premiumrub – ont été développées par la marque de sextoys XR Brands.
Pour faire la promotion de la gamme, Pornhub s’est offert une vidéo dans laquelle près de 400 litres de lubrifiant sont déversés sur de jeunes gens beaux qui s’élancent ensuite sur un énorme toboggan. Les professionnels Peta Jensen, Abigail Mac, Rachell Roxx, Alex Grey et bien d’autres sont de la partie. A vous de noter leurs glissades et leurs pirouettes enlubées dans la vidéo ci-dessous. Attention, montage trémulant et grosse EDM.
Dix ans après le premier rapport de Reine Prat, qui pointait du doigt la persistance des inégalités entre hommes et femmes dans le monde de la culture, les États généraux de l’Égalité organisés par l’association HF Auvergne Rhône-Alpes tentent de dresser un bilan d’une situation qui ne s’est guère améliorée. Tables rondes et conférences se succéderont autour de thèmes tels que «déconstruire l’inégalité», «construire l’égalité», «la fabrique de la légitimité» ou «la sexuation du monde».
Lundi 17 octobre aux Célestins, 4 rue Charles Dullin-Lyon 2 / www.celestins-lyon.org
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Nikki Darling, Bill Bailey – Pokepussy (pics)
Joanna Angel, Nacho Vidal – Anal Sex on the Beach (pics)
Dana Vespoli, Gia Paige – Manipulation (pics)
Annie Cruz, Blake Eden – Baddest Bitch (pics)
Blake Eden, Damon Dice – The Way She Moves
Gia Paige, Sydney Cole and Uma Jolie – Three Is Company
Mai Thai, Rasty – Passionate Lovers
Ava Mir-Ausziehen, Lance Hart – Empowering Ava
Julietta, Magdalena and Alex – Extreme Photo Shoot
Karina – Sensual Motion
Michelle H. – Red Fever
Cristal Caitlin and Leila Smith – Stimulate
Lexi Lowe and Noe Milk – Discovered
Lilly – Joli
Lena Anderson – Bacchus
Dahlia Sky, Jon Jon, Isiah Maxwell – Cheering for Black Cock (pics)
Chanel Preston, Mickey Mod – Chanel’s Oily Anal Scene (pics)
Lea Guerlin, Sensi – Anticipation (pics)
Chad Diamond, Aspen Brooks – Trans Girlfriend Experience (pics)
Gabriel D’Alessandro, Chelsea Poe – Trans Girlfriend Experience (pics)
Adelina White – Pause
Lindra – Unleashed
Darma and Shairy – Temptation
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Cet été, il a fait carrément chaud. Un temps à faire tomber les slips et les caleçons de bain pour prendre le frais avec les copains. Moments troublants sur la plage après la baignade, sourires en coin et contact visuel appuyés, voila de nouvelles rencontres en perspective. Et si par hasard à ce moment-là, un gars avec une caméra HD était caché dans les buissons, pas d’inquiétude, il s’agissait sûrement d’Antonio Da Silva qui préparait son prochain film.
Au Tag, nous aimons partager les belles choses avec nos lecteurs chéris mais des fois, pour ne pas dire souvent, nous sommes grave à la bourre. Voila donc l’occasion de se rattraper sur la filmographie d’Antonio Da Silva, réalisateur portugais basé à Londres. Spécialisé dans les films gay et projeté régulièrement dans les festivals, Da Silva est l’image même du réalisateur indépendant et moderne qui tourne, monte et distribue lui-même des productions plutôt singulières.
Avec un attachement profond à l’esthétisme et à la qualité technique, il nous fait découvrir tout un panel de situations sans apparente mise en scène ou direction d’acteur. Un constant détachement vis-à-vis de l’action qui nous met en position de voyeur, un point de vue très puissant et excitant. Une recette qui donne un résultat très cru sans être vulgaire mais très beau visuellement sans tomber dans le arty prout prout. Du naturel sans artifice ni exagération, voilà ce qui nous plait.
Toutes les productions d’Antonio Da Silva ont une mécanique récurrente qui consiste à nous placer dans la peau d’un observateur passif, témoin de la multiplicité des interactions qui se passent autour de lui. Un point de vue commun pour des situations et des lieux à chaque fois différents d’un film à l’autre avec une approche qui pourrait s’apparenter à du documentaire mais avec des mecs à poil. Pas vraiment le genre de docu que l’on voit sur Arte. Quoique.
Il nous montre ainsi très naturellement ces moments fugitifs qui font partie intégrante des modes de rencontres entre les hommes pressés. Que ce soit dans les buissons près de la plage avec Limanakia et Beach 19, sur les parkings avec Doggers, après un contact sur Internet avec Mates ou encore dans les toilettes d’une banque dans Bankers, Antonio rend palpable sans vulgarité l’excitation et l’envie non simulée. Pour autant, il ne se cantonne pas seulement aux rencontres rapides car il a aussi une tendresse particulière pour les solos en full frontal.
Mais loin d’être de la simple masturbation exhibitionniste, chacun d’entre eux est l’occasion d’une réflexion et de témoignages de la part des participants dont le corps nous est offert. Les thèmes sont d’ailleurs plutôt variés, de l’image du père dans Daddies au rapport catholicisme/homosexualité de Brazil, son dernier film en date. Variés et suffisamment intéressants pour garder une partie de notre attention sur autre chose que l’action allant crescendo au fur et à mesure du film. Les allergiques à la parlotte pourront toutefois couper le son, mettre un fond musical de leur choix et profiter de la vue. Les activités masturbatoires masculines étant de toute façon rarement intéressantes au niveau sonore.
Soucieux de nous présenter des situations et des thèmes au plus proche du réel, Antonio Da Silva applique le même soin aux modèles ancrés dans la réalité. Alors que nous pourrions effectivement penser que le soin apporté à l’esthétisme influerait aussi sur le casting de ses productions, il n’en est heureusement rien. À part pour deux films, Julian et Ecosexual, que l’on peut considérer comme des exercices de style, tous les participants sont de ceux que l’on peut croiser dans la rue ou au café. Une diversité dans les morphologies qui fait plaisir et évacue le cliché du beau gay bronzé et musclé que l’on nous sert trop souvent.
Nous retrouvons ainsi pèle-mêle les grassouillets, les fins, les sportifs, les poilus, les glabres, bronzés ou pâles, avec ou sans tatouages, jeunes et vieux. Tout ce beau monde mélangé pour passer un bon moment avec nous. Da Silva en profite aussi pour contenter les fans de telle ou telle catégorie avec certains films complètement consacrés à un type de physique comme Gingers pour les amoureux des roux ou Daddies avec des vieux mâles aptes à combler les Oedipes inversés.
Mis bout-à-bout, cette filmographie nous fait toucher du doigt toute la diversité des corps des hommes et, quelque part, nous réconcilie avec le nôtre. Grâce à lui nous découvrons que le corps imparfait que nous voyons dans le miroir tous les matins ne l’est finalement pas tant que cela et que c’est en grande partie l’image que nous avons de nous-même qui pose problème.
Peu de chances que vous trouviez Da Silva sur vos tubes habituels, la seule source officielle étant son site Internet. Et le petit effort financier auquel vous devrez consentir là-bas sera d’ailleurs très souvent récompensé par des vidéos bonus pouvant aller jusqu’à plusieurs heures. De quoi contenter vos envies pour un moment. Les versions gratuites de quelques films ainsi que les trailers des autres sont en tout cas un visionnage obligatoire pour tout amateur de porn un tant soit peu exigeant, et ce quelque soit son orientation sexuelle. Les habitués des productions gay y trouveront à coup sûr leur bonheur et les autres découvriront que, comme le dit Antonio Da Silva, le pénis peut faire partie de la poésie.
Le Tag Parfait a de la concurrence sur le segment de la culture porn. Depuis le 8 octobre dernier, la première édition du magazine en ligne PEGGY est disponible gratuitement sur Peggymag.com. Elle est baptisée Future Porn. Les cinq papiers inauguraux de ce trimestriel qui promet de parler “de sexe et de sexualité d’une manière amusante, curieuse et ouverte d’esprit” oscillent entre sujets classiques et initiatives amusantes. Après avoir parcouru l’article consacré à l’âge d’or du porno scandinave, on pourra enchaîner sur celui qui traite de la relation entre les performeurs et leur chat. La traditionnelle interview d’Erika Lust consommée, on s’intéressera à celle de Nikki Darling, un professionnelle du BDSM venue de San Francisco. Et l’on n’oubliera surtout pas de parcourir la lettre de Simone Ejstrup, l’éditrice, illustratrice et principale rédactrice de PEGGY.
Simone Ejstrup, nature
Il semble que Simone Ejstrup se soit décidée à lancer PEGGY après s’être lassée du blog dans lequel elle détaillait ses aventures masturbatoires. Dans son nouveau magazine, la jeune femme voit plus grand : “Chez PEGGY, nous pensons que tout le monde devrait être autorisé à satisfaire ses désirs érotiques tant qu’ils ne blessent personne (sauf si quelqu’un veut être blessé – dans ce cas, c’est cool) et nous nous engageons à produire des discours amusants, divers et positifs à propos des multiples facettes de la sexualité !” Pour ce faire, l’équipe de la publication ira à la rencontre des professionnels de l’industrie et défendra des positions féministes. “Pourquoi avons-nous décidé d’appeler le premier numéro de PEGGY Future Porn ? Nous aurions pu l’appeler Feminist forn, mais en ajoutant le mot futur au contenu que nous avons choisi d’apporter, nous disons simplement que l’avenir est féministoïde. Nous prenons le pari, nous espérons, nous nous rebellons, même !”
Entre le nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et les associations LGBT locales et régionales, les choses n’ont pas commencé sous les meilleurs auspices. On connait bien sûr l’engagement de l’élu LR avec la «Manif pour tous», mais durant sa campagne pour les élections régionales fin 2015, un bras de fer entre lui et les associations s’est engagé. Invité à les rencontrer quelques jours avant le scrutin, Laurent Wauquiez ne s’était tout bonnement pas présenté. Peut-être n’avait-il pas goûté à la manifestation des associations pour dénoncer la proximité entre le candidat LR et Christophe Boudot, celui du Front national?
Toujours est-il que plus de six mois après avoir succédé à Jean-Jack Queyranne, il semble que Laurent Wauquiez continue à mettre des bâtons dans les roues des associations LGBT, et plus précisément de la Lesbian and Gay Pride de Lyon, qui a contacté Yagg pour alerter de ses difficultés avec le Conseil Régional.
LA DÉLÉGATION CONTRE LES DISCRIMINATIONS SUPPRIMÉE
En 2014, une subvention de 4000 euros pour la LGP Lyon est votée. Une première moitié lui est versée en juin 2015, comme le prévoit l’accord entre la Région et l’association. «Pour que le solde soit versé à l’issue du projet, nous devons fournir les factures, ce que nous avons fait, explique à Yagg Olivier Borel, porte-parole de la LGP Lyon. Nous avons apporté toutes les justifications, qui ont été validées par la Délégation générale aux missions transversales et à la relation aux élus (DGMTRE). Mais entretemps, il y a eu les élections régionales et l’élection de Laurent Wauquiez.» Les conséquences de l’arrivée du nouveau président ne se font pas attendre: la délégation contre les discriminations est supprimée, avec les lignes de crédit. «Aujourd’hui, les subventions votées avant les élections sont impossibles à payer. Cela concerne trois dispositifs: l’égalité femmes/hommes, la lutte contre les discriminations et la démocratie participative.»
«Nous avons déposé un recours à l’amiable auprès du Président de Région. Actuellement on attend encore le vote de l’assemblée délibératrice, mais si nous n’obtenions pas cette aide alors qu’elle a été approuvée, ce serait du jamais-vu.» L’association lyonnaise a l’intention d’aller en justice pour faire reconnaître son droit à toucher cette subvention.
QUAND LA RÉGION REFUSE DE PAYER LA NOTE
Mais l’absence de versement d’une subvention votée avant l’arrivée de Laurent Wauquiez n’est pas le seul problème de la LGP Lyon. En octobre 2015, elle a obtenu de la Région une contrepartie d’image (CPI) à hauteur de 3 900 euros pour l’organisation de quatre événements (l’organisation du TDoR, celle de la journée mondiale contre le sida, et deux «rainbow brunchs, autour des discriminations dans le sport, et du racisme chez les LGBT). En avril dernier, l’association envoie comme prévu les justificatifs qui attestent que le logo de la région Rhône-Alpes apparaissait bien sur les supports de communication. Mais en juin, un courrier adressé à la LGP Lyon fait part du refus de régler la CPI: «les justificatifs ne correspondent pas à l’événement pour lequel vous avez demandé une aide» affirme la région. D’après elle, la CPI était destinée au financement du «défilé», ce que réfute totalement la LGP Lyon: «Pour l’organisation de la marche des fiertés, nous ne demandons jamais aucune aide financière de la part des institutions, parce que nous souhaitons justement préserver l’indépendance de cette marche.» Pour l’association, la Région use d’un argument fallacieux pour ne pas régler la CPI: «Si ça n’avait pas été pour la marche des fiertés, ça aurait pu être un autre argument. Le nœud du problème, c’est que cette justification est une fausse excuse.» Yagg a eu accès aux différents échanges entre la Région et l’association au sujet de cette CPI, et nous avons pu constater que nulle part, la LGP Lyon n’a déclaré que ce financement servirait à la marche.
UN CHANGEMENT DE CAP TRÈS NET
Au-delà de ces deux affaires qui mettent en difficulté l’association, la LGP Lyon constate à ce jour que tous ses interlocuteurs/trices à la Région sont aux abonnés absents. «Nos appels et nos courriers sont restés sans réponse. Nous avons fait parvenir un courrier en recommandé. Nous n’avons reçu aucun avis de réception», déplore Olivier Borel. Ni Martine Guibert, déléguée aux politiques sociales, à la santé et à la famille, ni Marie-Camille Rey, déléguée à la jeunesse, au sport et à la vie associative, ne répondent aux sollicitations de l’association.
Contacté par Yagg, le service administratif et financier du Conseil régional a mis plusieurs semaines avant de nous répondre, nous invitant finalement à contacter une personne du cabinet de Laurent Wauquiez… dont le nom n’existe pas dans l’organigramme de la région. Nous avons alors sollicité le service presse de la région, qui à ce jour, n’a toujours pas répondu à nos questions.
La LGP Lyon reconnait sans mal ne jamais avoir attendu grand chose du nouveau président de Région dont on connait les positions clairement opposées à la communauté LGBT. «Mais ce n’est pas parce qu’on critique un élu, qu’on ne peut pas demander une subvention», souligne Olivier Borel. Il a observé un changement très net de la politique budgétaire de la région: «On voit très bien où Laurent Wauquiez place l’argent et où il veut économiser. Une subvention de 50 000 euros a été versée à l’Uni, par exemple. Il y a aussi ces 300 000 euros de la région versés à la ville du Puy-en-Velay.» Ville dont Laurent Wauquiez a été maire de 2008 et 2016. L’éventualité d’une suppression du Pass contraception a aussi agité la région en avril dernier.
Mi-juillet, Lyon Capitale a publié un article sur le SOS lancé par une trentaine d’associations et ONG qui elles aussi se retrouvent dans une position très délicate. Plusieurs responsables associatifs ont eux aussi constaté que la Région n’était pas volontaire pour poursuivre le travail lancé pendant l’ancienne mandature.
Olivier Borel de la LGP Lyon: «On voit très bien où Laurent Wauquiez place l’argent et où il veut économiser.»
L’OMBRE DE SENS COMMUN
L’élection de Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été une main tendue vers Sens Commun, mouvement politique issu de la «Manif pour tous». En témoigne la présence d’Anne Lorne, devenue co-secrétaire nationale chargée de la petite enfance au sein des Républicains en juin 2015, conseillère régionale et récemment investie à la 1ère circonscription de Lyon pour les législatives de 2017. Très présente sur les réseaux sociaux, elle avait il y a un an posté un tweet particulièrement acerbe: «Si j’étais élue, les premiers à voir leurs subventions sauter seraient LGBT et SOS Racisme.» Un vœu presque exaucé?
Entre le nouveau président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez et les associations LGBT locales et régionales, les choses n’ont pas commencé sous les meilleurs auspices. On connait bien sûr l’engagement de l’élu LR avec la «Manif pour tous», mais durant sa campagne pour les élections régionales fin 2015, un bras de fer entre lui et les associations s’est engagé. Invité à les rencontrer quelques jours avant le scrutin, Laurent Wauquiez ne s’était tout bonnement pas présenté. Peut-être n’avait-il pas goûté à la manifestation des associations pour dénoncer la proximité entre le candidat LR et Christophe Boudot, celui du Front national?
Toujours est-il que plus de six mois après avoir succédé à Jean-Jack Queyranne, il semble que Laurent Wauquiez continue à mettre des bâtons dans les roues des associations LGBT, et plus précisément de la Lesbian and Gay Pride de Lyon, qui a contacté Yagg pour alerter de ses difficultés avec le Conseil Régional.
LA DÉLÉGATION CONTRE LES DISCRIMINATIONS SUPPRIMÉE
En 2014, une subvention de 4000 euros pour la LGP Lyon est votée. Une première moitié lui est versée en juin 2015, comme le prévoit l’accord entre la Région et l’association. «Pour que le solde soit versé à l’issue du projet, nous devons fournir les factures, ce que nous avons fait, explique à Yagg Olivier Borel, porte-parole de la LGP Lyon. Nous avons apporté toutes les justifications, qui ont été validées par la Délégation générale aux missions transversales et à la relation aux élus (DGMTRE). Mais entretemps, il y a eu les élections régionales et l’élection de Laurent Wauquiez.» Les conséquences de l’arrivée du nouveau président ne se font pas attendre: la délégation contre les discriminations est supprimée, avec les lignes de crédit. «Aujourd’hui, les subventions votées avant les élections sont impossibles à payer. Cela concerne trois dispositifs: l’égalité femmes/hommes, la lutte contre les discriminations et la démocratie participative.»
«Nous avons déposé un recours à l’amiable auprès du Président de Région. Actuellement on attend encore le vote de l’assemblée délibératrice, mais si nous n’obtenions pas cette aide alors qu’elle a été approuvée, ce serait du jamais-vu.» L’association lyonnaise a l’intention d’aller en justice pour faire reconnaître son droit à toucher cette subvention.
QUAND LA RÉGION REFUSE DE PAYER LA NOTE
Mais l’absence de versement d’une subvention votée avant l’arrivée de Laurent Wauquiez n’est pas le seul problème de la LGP Lyon. En octobre 2015, elle a obtenu de la Région une contrepartie d’image (CPI) à hauteur de 3 900 euros pour l’organisation de quatre événements (l’organisation du TDoR, celle de la journée mondiale contre le sida, et deux «rainbow brunchs, autour des discriminations dans le sport, et du racisme chez les LGBT). En avril dernier, l’association envoie comme prévu les justificatifs qui attestent que le logo de la région Rhône-Alpes apparaissait bien sur les supports de communication. Mais en juin, un courrier adressé à la LGP Lyon fait part du refus de régler la CPI: «les justificatifs ne correspondent pas à l’événement pour lequel vous avez demandé une aide» affirme la région. D’après elle, la CPI était destinée au financement du «défilé», ce que réfute totalement la LGP Lyon: «Pour l’organisation de la marche des fiertés, nous ne demandons jamais aucune aide financière de la part des institutions, parce que nous souhaitons justement préserver l’indépendance de cette marche.» Pour l’association, la Région use d’un argument fallacieux pour ne pas régler la CPI: «Si ça n’avait pas été pour la marche des fiertés, ça aurait pu être un autre argument. Le nœud du problème, c’est que cette justification est une fausse excuse.» Yagg a eu accès aux différents échanges entre la Région et l’association au sujet de cette CPI, et nous avons pu constater que nulle part, la LGP Lyon n’a déclaré que ce financement servirait à la marche.
UN CHANGEMENT DE CAP TRÈS NET
Au-delà de ces deux affaires qui mettent en difficulté l’association, la LGP Lyon constate à ce jour que tous ses interlocuteurs/trices à la Région sont aux abonnés absents. «Nos appels et nos courriers sont restés sans réponse. Nous avons fait parvenir un courrier en recommandé. Nous n’avons reçu aucun avis de réception», déplore Olivier Borel. Ni Martine Guibert, déléguée aux politiques sociales, à la santé et à la famille, ni Marie-Camille Rey, déléguée à la jeunesse, au sport et à la vie associative, ne répondent aux sollicitations de l’association.
Contacté par Yagg, le service administratif et financier du Conseil régional a mis plusieurs semaines avant de nous répondre, nous invitant finalement à contacter une personne du cabinet de Laurent Wauquiez… dont le nom n’existe pas dans l’organigramme de la région. Nous avons alors sollicité le service presse de la région, qui à ce jour, n’a toujours pas répondu à nos questions.
La LGP Lyon reconnait sans mal ne jamais avoir attendu grand chose du nouveau président de Région dont on connait les positions clairement opposées à la communauté LGBT. «Mais ce n’est pas parce qu’on critique un élu, qu’on ne peut pas demander une subvention», souligne Olivier Borel. Il a observé un changement très net de la politique budgétaire de la région: «On voit très bien où Laurent Wauquiez place l’argent et où il veut économiser. Une subvention de 50 000 euros a été versée à l’Uni, par exemple. Il y a aussi ces 300 000 euros de la région versés à la ville du Puy-en-Velay.» Ville dont Laurent Wauquiez a été maire de 2008 et 2016. L’éventualité d’une suppression du Pass contraception a aussi agité la région en avril dernier.
Mi-juillet, Lyon Capitale a publié un article sur le SOS lancé par une trentaine d’associations et ONG qui elles aussi se retrouvent dans une position très délicate. Plusieurs responsables associatifs ont eux aussi constaté que la Région n’était pas volontaire pour poursuivre le travail lancé pendant l’ancienne mandature.
Olivier Borel de la LGP Lyon: «On voit très bien où Laurent Wauquiez place l’argent et où il veut économiser.»
L’OMBRE DE SENS COMMUN
L’élection de Laurent Wauquiez à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes a été une main tendue vers Sens Commun, mouvement politique issu de la «Manif pour tous». En témoigne la présence d’Anne Lorne, devenue co-secrétaire nationale chargée de la petite enfance au sein des Républicains en juin 2015, conseillère régionale et récemment investie à la 1ère circonscription de Lyon pour les législatives de 2017. Très présente sur les réseaux sociaux, elle avait il y a un an posté un tweet particulièrement acerbe: «Si j’étais élue, les premiers à voir leurs subventions sauter seraient LGBT et SOS Racisme.» Un vœu presque exaucé?
La magie se définit comme une technique en apparence inefficace visant à agir sur le réel par des moyens symboliques. Pensez-vous réellement qu’on puisse séduire quelqu’un en criblant une poupée de baisers ? Ou gagner de l’argent en se masturbant devant un billet de banque ?
Dans un livre intitulé La Magie sexuelle, très proche de la collection Osez, Pierre des Esseintes ose défendre l’idée que, oui, la magie sexuelle ça marche. Comment ? Il est inutile d’y «croire», dit-il. Il suffit de le faire. «Quand on voit que ça fonctionne une fois, deux fois, trois fois», on finit par prendre confiance et gagner en puissance. «Il faut se mettre dans l’état d’esprit d’un enfant, faire comme si on y croyait. Il faut retrouver cette innocence. Les coaches américains enseignent : Fake it until you make it !». Eliminant de son travail toute référence livresque, Pierre des Esseintes nous épargne l’habituel gloubi-boulga ésotérique. Ouf. Il a choisi de laisser parler des pratiquants, ce qui fait de son livre un document intéressant pour les anthropologues. Ses deux principaux témoins livrent leur point de vue avec une grande simplicité : Frather Theon dont on sait juste qu’il a «été initié dans un ordre» (probablement l’OTO) et Coralie Trinh Thi, auteur de La Voie Humide, co-réalisatrice du film Baise moi et ex-actrice pornographique. Pour Coralie, la magie sexuelle c’est comme Dumbo.
Dumbo, l’éléphant aux grandes oreilles
«Vous connaissez Dumbo de Walt Disney, le petit éléphant aux grandes oreilles ? C’est une belle métaphore de la magie. Un corbeau lui donne une plume magique en lui assurant que, grâce à elle, ses oreilles deviendront des ailes. À la fin du film, au moment où il doit déployer ses oreilles pour voler à l’occasion d’un spectacle, Dumbo perd la plume et s’affole. La petite souris Timothée lui avoue alors que la plume n’était qu’un artifice, qu’il n’en a pas besoin. Alors il continue à voler… Les instruments ou les rituels de magie sont comme la plume magique de Dumbo. Ce sont des facilitateurs. Quand un magicien est éveillé et conscient, il sait que c’est en lui que réside le pouvoir.» Inutile de déchiffrer un grimoire du XVe siècle pour pratiquer la magie sexuelle, confirme Frater Theon. «Il suffit de se masturber en regardant, par exemple, la photo de la personne que l’on désire, ou en visualisant quelque chose qui symbolise ce qu’on a envie de manifester.»
Le désir comme moteur de toute action
S’il faut en croire les pratiquants interrogés par Pierre des Esseintes, la magie sexuelle n’a rien de surnaturel. Pas plus que l’acupuncture. On sait que l’acupuncture fonctionne, sans comprendre pourquoi. La magie sexuelle aussi, pour des raisons inexpliquées. «Partons du principe que ce qui se manifeste concrètement dans votre vie n’est que le prolongement de vos pensées ou de vos émotions. De la même façon, on trouve à la base de la magie sexuelle l’idée que tout acte sexuel marque l’univers d’une empreinte.» S’appuyant sur l’idée que nous sommes mus par des forces qui nous dépassent, Pierre des Esseintes suggère : il n’y a pas de moteur plus puissant que le désir ou l’amour pour influencer nos vies. Il cite l’anthropologue-médecin Pierre Mabille, proche des surréalistes, pour qui «la magie, en sa presque totalité, se rattache à la sexualité.»
Travail d’introspection : que voulez-vous ? Que voulez-vous vraiment ?
Coralie le dit ainsi : «À la base de toute magie se trouve la manifestation d’un désir. L’énergie sexuelle est la première petite étincelle, sa forme la plus incarnée…» Pour pratiquer la magie sexuelle, nous n’avons donc a priori besoin que d’un désir. Pierre des Esseintes explique : «Avant toute chose, vous devez vous poser cette question : qu’est-ce que j’attends de la magie sexuelle ? […] Avant de vous livrer à une activité sexuelle, vous devez vous fixer un objectif. Par exemple : acquérir des richesses, trouver un emploi, résoudre un conflit. Fixez-vous un seul objectif, simple, clairement formulé. Ne vous focalisez pas sur la situation que vous voulez changer, mais sur ce que vous voulez obtenir. Par exemple, ne dites pas : «Je ne veux plus être à découvert à la banque», mais plutôt : «Je veux devenir riche.» Vous devrez répéter cette phrase lors de vos ébats, donc choisissez-la facile à mémoriser.»
Le pouvoir des mots
Les mots possèdent un pouvoir propre, raison pour laquelle il n’est jamais innocent d’utiliser des «gros» mots. Les insultes et le langage ordurier font advenir le mal, autant que les postures corporelles agressives. Le contraire aussi est vrai : s’entourer de beauté protège. Dire des choses qui rendent les gens heureux rend heureux. S’appuyant sur cette capacité des mots à rendre réel ce qu’ils désignent, Pierre des Esseintes insiste sur la nécessité de changer le monde à l’aide de mots porteurs des désirs et de puissance qui peuvent aussi être des sons aux vibrations spéciales. Répéter des mots, c’est se mettre en condition. Les mantras et les hymnes sacrés, récités en boucle sur un certain rythme, modifient la respiration et la perception du monde. C’est la première étape du travail qui passe aussi par la visualisation des mots.
Le pouvoir des symboles
«Créez votre symbole magique», encourage des Esseintes qui suggère par exemple un exercice tout simple : transformer son désir en image ou en clé visuelle. «Par exemple, «ACQUÉRIR RICHESSES». Éliminez les lettres doublées ou triplées : C, E, S, R. Reste A, Q, H, U. Vous partirez de ces quatre lettres pour former votre symbole.» Organisez les quatre lettres en une sorte d’étoile. Ensuite, calligraphiez l’étoile sur une feuille ou gravez-la sur une médaille, peu importe. Frater Theon soutient : «Ça fonctionne très bien. La personne imprègne son inconscient avec un symbole, et verra quelques jours plus tard son intention se manifester sous forme de synchronicités ou de coïncidences entre le vécu subjectif et des événements extérieurs. Certaines choses auxquelles on ne ferait pas attention dans la vie ordinaire prennent tout à coup un sens parce que l’inconscient est «chargé».» Est-ce une forme d’autosuggestion ?
De l’autosuggestion, oui, mais
«On peut le voir comme ça, répond Frater Theon, mais prenons un exemple : si mon intention est de voir une femme portant de grandes bottes rouges, je vais me concentrer sur cette image. J’ai alors toutes les chances de croiser des femmes bottées de rouge dans la rue, alors que je n’y aurais pas prêté attention si je n’avais pas «chargé» mon inconscient avec cette image.» La magie sexuelle est surtout une manière de se rendre plus disponible pour les choses que l’on souhaite ou désire. Frater Theon soutient que l’on «expérimente des choses qui dépassent la simple probabilité. On prend souvent une claque ! C’est beaucoup plus que de la simple autosuggestion.» Des Esseintes ajoute : «c’est en prenant confiance que cela fonctionne. Et si ça ne marche pas, c’est parce qu’au fond de nous-même nous considérons que ça ne peut pas marcher.» Coralie précise que beaucoup de gens sabotent leur magie en se fixant des objectifs absurdes. Il faut être réaliste : «Si l’on désire quelque chose d’impossible, on ne le désire pas vraiment.»
Voyez, un dieu danse en moi
Eliminant de son livre tous les rituels complexes mis en place par les créateurs de la magie sexuelle au XIXe siècle (Randolph, Reuss, Crowley), Pierre des Esseintes mise sur l’extrême simplicité de concepts opératoires. Pas de formule d’envoûtement dans son livre, ni d’«énergies éthériques» ou de «monades hiéroglyphiques». Difficile de bander ou mouiller si on doit réciter une page d’hébreu (pourquoi pas le tamoul ?) vêtu d’une tunique de lin blanc au milieu d’un pentagramme de bougies violettes. La magie sexuelle relève du bricolage. Inutile de perdre son temps avec de pseudo «traditions» si elles n’évoquent rien d’érotique pour vous, ni ne suscitent aucun travail imaginaire. Il faut pratiquer la magie comme un jeu de rôle, se fantasmer en créature de rêve dans un monde hypersexuel. Pierre des Esseintes fournit quelques pistes dans son livre : il suggère des objets, des façons de délimiter le cadre de la mise en scène et des moments privilégiés pour le faire… tout en précisant que ces objets et ces dispositifs ne sont que «des appuis matériels» pour se conditionner.
«Jouissez, de chaque pore de votre peau, de la volupté d’être un homme ou une femme. […] Pensez à cette célèbre phrase de Nietzsche, dans Ainsi parlait Zarathoustra : Voyez, un dieu danse en moi.»
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A LIRE : La Magie sexuelle, de Pierre des Esseintes, La Musardine, 2016.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : premier article «Un puceau peut-il sauver le monde ?». Deuxième article : «Une religion pour boire du sperme». Troisième article : «La magie sexuelle, c’est comme l’acupuncture».
La sexualité est toujours plus agréable si elle est prise du coté ludique. Pour aller dans ce sens et pimenter les préliminaires, Passage du Désir a créé des Dès Coquins. L’idée est sympa, ludique et bien décadente comme j’aime. Pour une fois, le test sera plus court que d’habitude car il n’y a pas grand…
Cet article Test des Dès Coquins de Passage du Désir est apparu en premier sur NXPL.
Lyon a été le théâtre particulièrement animé de manifestations contre le mariage pour tous lors des débats parlementaires qui ont précédé la promulgation de la loi. Forts de ce constat, plusieurs acteurs culturels lyonnais ont décidé de mettre en place, avec potacherie mais non sans réflexion, La Manif Pour Touz. Contrairement à ce que laisse présager le titre de cette manifestation, il n’est pas question ici de faire l’apologie de l’amour à plusieurs. Mais de communier tous et toutes ensemble et de partager notre ras-le-bol collectif des discours haineux et excluants de La Manif Pour Tous. À l’initiative du Lavoir public et de la compagnie Le Comité Défaite, La Manif Pour Touz se rassemblera en une folle parade de l’amour samedi 15 octobre à partir de 14h30 place Louis Pradel (Lyon 1).
En attendant, il est possible de se familiariser avec La Manif Pour Touz en lisant son manifeste dans lequel on comprend qu’une touz, c’est «le plaisir d’être ensemble. [De] réaffirmer l’attention au corps de l’autre. [De] dire encore et toujours que nous partageons notre condition de vivant à plusieurs. Cette touz est un cri d’amour collectif, une invitation joyeuse au partage et à la rencontre». Les festivités se poursuivront les 26, 27 et 28 octobre avec une création collective multi-facettes au Lavoir public, une proposition artistique dans laquelle La Manif Pour Touz fera son “droit de réponse” à La Manif Pour Tous, dans une forme proche de la célèbre émission animé par Michel Polac dans les années 80. Si La Manif Pour Tous ne lâche rien, et bien nous, nous nous lâcherons tous et toutes !
The post La Manif Pour Touz débarque (elle aussi) dans les rues de Lyon appeared first on Heteroclite.
“Michael Weinstein, president of the AIDS Healthcare Foundation, is many things—professional provocateur; contrarian pariah; enfant terrible of the AIDS activism world. But here’s one thing he is not: a reliable source on any matters relating to HIV/AIDS. Still, that hasn’t stopped myriad news outlets from reporting on Weinstein and the AHF’s pathetic, mendacious campaign against PrEP.”
* Michael Weinstein Shows How Not to Do AIDS Activism (Slate)
“Under the pretense of protecting the vulnerable, public officials are destroying what little safety and security sex workers have in determining their own autonomy over their body. Yet again, criminalization and intimidation are being used to perpetuate stigma against sex workers that will only serve to increase the violence against them. Yet again, when sex workers demand their rights, they are told they actually need to be rescued.”
* The Backpage Raid: Misguided at Best, Dangerous at Worst (Medium)
“Since then, Dane does what he can to ensure that his clients are honest about their intentions. He previously used Rentboy.com, but federal regulators seized the site over a year ago, and its legal status today remains unclear. Once the most visible site for male escorts, Rentboy allowed them to check client reputations and block minors, providing a peek at what a regulated escorting marketplace might look like. Because their work is illegal, escorts face a near-total lack of access to the protections and professional services that other entrepreneurs take for granted, from marketing to legal advice to insurance and beyond. ”
* Sex Workers Explain the Struggles of Running an Illegal Business (Vice)
“When I arrive at the 5S shop in Changsha, the capital city of China’s south central Hunan province, store owner Mr. Xiao is struggling to prevent a nearly-nude “female” humanoid doll from toppling off a chair. As Xiao finally manages to place the doll in a stable sitting position then cover its rather large, jiggling silicone breasts with a slinky pink shirt, he explains that “her” name, or rather that of her model, is Magic Beauty.”
* I Went to a Chinese Robot Shop to Witness the Coming of the Sex Dolls (Motherboard/Vice)
* Nothing Wrong With Me (The Nib)
“I was disappointed to discover that my dream job as a sex-sound re-creator does not exist, but that’s not to say that everything you hear in a porno is 100 percent au naturel. ”
* What Do Porn Directors Do When Somebody Farts on Set? (We Are Mel)
“Every time a major hack becomes public—Target, Yahoo, take your pick—Mike Stabile is grateful it’s not an adult site. As the director of communications for the Free Speech Coalition, an adult entertainment industry trade group, he knows what the fallout could be, and that it’s potentially a lot worse than another password dump.”
* Porn Sites Aren’t Secure, But That May Be About to Change (Wired)
“At what point does a robot become more than just a vessel for satisfying a human’s needs? That’s one of the many questions posed by the new HBO series Westworld, based on that other Michael Crichton story about a theme park in which the android attractions—who are designed to be fucked and killed—rise up against their creators.”
* What Would It Take for a Sex Robot to Pass a Turing Test? (Jezebel)
“How did 007 currently identify herself on the spectrum of sexual identities? The woman answered that she didn’t know. She told Diamond that she had been heterosexual all her life until just that last week, when she suddenly found herself falling in love with her best friend—a woman. They had had sex a couple of times, something she described as very satisfying. Part of Diamond’s work was to categorize her subjects based on how they self-identified, but 007 wasn’t sure—so Diamond put her into the “unlabeled” category.”
* Beyond Sexual Orientation (Nautilus)
I am so very happy to be able to say, as of today, that the ACLU has filed an amicus to decriminalize prostitution. https://t.co/NKSNrucbZF
— Mike Chase (@MikeChaseACLU) October 7, 2016
“Over the next decade, the two have shared pages on several comic projects—the latest being a forthcoming 40-page woman-led adventure called Cyborg Sex Surrogate. “She was created by a weird nerdy guy to be his ultimate girlfriend,” Frank says of the lead character. “She’s finding her own identity, but with a lot of sex.””
* Meet the Feminist Comic Artists Who Draw Porn in Public (Vice)
“For the first time, thanks to a bill President Barack Obama signed on Friday, victims of sexual assault now have a specific set of rights under federal law when it comes to the evidence collected from their own bodies. “Beginning today, our nation’s laws stand firmly on the side of survivors of sexual assault,” said Sen. Jeanne Shaheen (D-NH), who sponsored the Sexual Assault Survivors’ Rights Act. The bill passed unanimously in both the House and the Senate last month before heading to Obama’s desk.”
* President Obama just signed a “bill of rights” for survivors of sexual assault (Vox)
“It started when CBC learned about a stealth marketing campaign involving a drug company, a well-known Canadian comedian, a doctor and a public relations firm. … But nowhere did it say this “mission” was initiated and sponsored by Novo Nordisk Canada Inc., which makes a vaginal hormone pill. Nor did GCI’s release specify that [comedian Cathy] Jones was paid to give media interviews about vaginal atrophy.”
* Ads disguised as news: A drug company’s stealth marketing campaign exposed (CBC)
“So: media both reflects a certain worldview and also helps to reinforce or shape it. That much is pretty obvious. If you search for the word ‘sexy’ on Google images, what comes up is a page full of mostly slim, white, semi-naked women. That’s not, of course, what ‘sexy’ means, it’s just that when you take a consensus view on a subjective question, you’ll get a homogenous, simplistic, not-even-wrong answer. What happens, then, when we ask content aggregators to show us ‘porn’?”
* What is ‘porn’, according to MindGeek (Girl on the Net)
““If we want to look for a room to bang in, we fail,” she said, according to the local English-language paper the Standard, using a Cantonese slang term that literally means “to strike something.” She added: “This is a matter of fact.””
* Young Hong Kong Lawmaker Wants More Space for Sex (TIME)
Main post image via MIND-BOGGLING IMAGES FROM THE ‘WORLD BODYPAINTING FESTIVAL’ IN AUSTRIA (Dangerous Minds)
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En ce dimanche gris dont le principe est de nous rappeler l’arrivée de l’automne, saison pleine de couleurs mais gorgée d’un ennui profond, nous vous offrons cinq gifs chaudement sortis du four. On part d’une énorme production française pour finir dans du cheap brésilien et du vintage pixelisé (et censuré) japonais. N’y voyez pas là une descente aux enfers, bien au contraire. Ce n’est pas la qualité esthétique qui donne du plaisir mais bien la qualité des fantasmes que ces images mettent en scène.
Les productions du manoir Dorcel ont lancé fin septembre, l’Héritière, leur plus gros budget de l’année avec location d’hélico et chalets de luxe à la montagne. Au premier abord, on pense à une nouvelle version de Casino – No Limit où les euros dépensés servaient plus à aligner un décor qu’à supporter une réalisation, mais cette fois-ci non. Osons le dire tout haut, ce blockbuster dorcelien tient très, très bien la route. Les fantasmes sont toujours aussi bourgeois mais la sauce prend bien même si on est fauché. Comme dans cette scène de soft-BDSM avec la talentueuse Mina Sauvage qu’on découvre par la même occasion. En 2016, tout est permis.
Mina Sauvage & un monsieur caché – L’Heritière – Dorcel
Ça chauffe grave au pays des bars à la lumière tamisée. Je vous ai concocté ce petit gif en référence à la scène de strip-tease dans le Boulevard de la Mort de Tarantino. Cette scène m’a tellement émoustillé quand j’étais ado que je voulais vous faire profiter de sa version la plus cul. La concordance entre les deux scènes est tellement bonne qu’on se verrait bien faire ce plan à trois sur la musique des Coasters : « We started dancin’ all around the floor, and then she did a dance I never saw before ». – Manon des sources
Erika Lust – Power Pussy – LustCinéma
Je dois avouer que j’ai beaucoup trop ri devant cet extrait. On lit littéralement le bonheur sur le visage de cet acteur, collé aux fesses de Kylie Page. En même temps je peux comprendre, devant un cul aussi bombé, moulé dans le fameux yoga pant qui fait les heures nouvelles du porno. Le rêve ouaté par excellence. – Manon des sources
Kylie Page – Teen Curves
Ça fait un moment que je mets de côté des octets de threesomes bi mmf, je me suis enfin lancée pour le partage. Tout ça à cause des petites binocles de Fabio. Dans un contexte sfw j’appelle ces verres “des lunettes de suceur”, il semblerait que ma théorie se confirme. En tout cas sur un crâne rasé-peau dorée ça marche à merveille. Fashion à part, je trouve ce tandem lusophone très beau. Ça drop de la teub en toute complicité, les cheveux de Paula sentent le monoï et la plage est à deux pas. – Margode
Fabio Brito, Paula Salles & Bob Maya – Bisexual barebacking 3 – Robert Hill
J’avais prévu de vous parler de Gianna Michaels et puis en fait non, ce sera encore un eroge. Beaucoup de jeux vidéo pornographiques japonais sont d’une fadeur déprimante. Leurs personnages, leur scénario, leur dimension graphique, tout a été forgé à la va-vite pour déclencher des faps faciles. Heureusement, quelques jeux prennent le temps de s’offrir un âme ; Love Escalator, un simulateur de séduction pour adulte lancé il y a presque 20 ans, est de cette équipe. La qualité m’a agrippé le coeur à la première frame. Dommage que la censure nous impose cette entrejambe de poupée. – Le Serbe
Umitsuki Production – Love Escalator
Aujourd’hui, le deuxième épisode des aventures d’Alma, ma sorcière fantasque et sensuelle, est paru chez L’ivre-Book. Je me suis beaucoup amusée en écrivant ce récit, et pour le deuxième épisode, j’ai voulu corser un peu les choses. C’est ainsi que, dès les premières pages, je me suis lancée dans une scène torride, un vrai fantasme … Read More →
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Notre délégation de l'Hérault participe à la Journée de la Solidarité, un événement destiné à combattre la fatalité de l'exclusion et de la pauvreté. Ensemble, luttons contre l'indifférence et pour faire respecter l'égale dignité de touTEs.
Infos pratiquesSamedi 8 octobre 2016 de 10h00 à 18h00
Esplanade Charles De Gaulle
La Journée de la Solidarité regroupe les associations qui agissent dans différents domaines pour aider chacunE à satisfaire ces quatre besoins fondamentaux :
Trouver à manger (alimentation et nutrition) ;
Accéder aux soins (santé et hygiène) ;
Etre écouté (suivi psychologique et discriminations) ;
Quitter la rue (logement, urgence, insertion sociale).
Le Mouvement du Nid de l'Hérault vous attendus son stand pour échanger avec vous, vous présenter ses actions et ses projets !
De nombreuses autres associations seront également présentes : A Cœur Ouvert, Astrée, l'Avitarelle, Banque Alimentaire de l'Hérault, la Croix Rouge Française, les Dispensaires de l'Osthéopathie, Habitat et Humanisme, l'Ordre de Malte, la Porte Ouverte, les Petits Frères des Pauvres, Pharmacie Humanitaire Internationale 34, les Restaurants du Cœur, Secours Catholique, Secours Populaire, Société St Vincent de Paul, SOS Amitié, SOS SDF les Amoureux de la Vie...
L'événement accueillera également différentes animations sportives, culturelles et musicales.
Pour toute information, rendez-vous sur le site de la Mairie de Montpellier.
Les cockrings sont des sextoys masculins pas si connus de tous mais qui sont d’un grand intérêt à porter je trouve. Aujourd’hui, je vais tester pour vous un très beau cockring de la marque Velv’Or sur lequel je lorgnais depuis déjà très longtemps : le JNaja. La boite du cockring Velv’Or JNaja Intérêt de l’utilisation…
Cet article Test du cockring Velv’Or JNaja, le cockring imprimé en 3D est apparu en premier sur NXPL.
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
We're proud of our internship. We❤️helping to launch our interns' careers in sexuality-but we can’t do it w/o you! https://t.co/8KdsaxY3tU pic.twitter.com/CxkbTRHjPy
— The CSPH (@TheCSPH) October 8, 2016
Main post image via GRACE HARTZEL PHOTOGRAPHED BY ROE ETHRIDGE FOR DOCUMENT JOURNAL NO. 9, A/W 2016 (Portraits of Girls)
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La projection sera suivie d'un débat, animé par les militant•e•s de notre délégation du Mouvement du Nid des Bouches-du-Rhône, en présence du réalisateur Bertrand Kaczmarek.
Infos pratiquesJeudi 6 octobre 2016 à 19h00
Cité des associations
93 la Canebière
13001 Marseille
Métro ligne 1 - Canebière / Réformés ; métro ligne 2 - Noailles ; tramway ligne 2 - Canebière / Garibaldi.
Entrée libre et gratuite.
Le festival Autour de l'Image se déroule du 1er au 13 octobre à la Cité des Associations de la Canebière. Diffusions de films, conférences, concerts, ateliers, autour de l'image.
Sage femme. Paroles croisées de femmes prostituées.Court-métrage de 8 minutes.
Marqué en 2010 par une parole d'un "client" à une personne prostituée, Je me sers de toi comme d'une bassine, pour me vider, Bertrand Kaczmarek a donné la parole à des personnes en situation de prostitution.
À lire sur le site de notre revue, Prostitution et Société : "Sage femme, un slam qui frappe fort !"
On n’oublie pas le faciès rigolard de Brian Sloan. Depuis qu’il a inventé l’Autoblow 2, ce diplômé de droit devenu entrepreneur pour adulte se débrouille même pour qu’on ne pense qu’à lui : il organise des concours de scrotum, enchaîne les projets de sextoys, accorde des interviews au Tag Parfait. En juin dernier, il a attiré l’attention en lançant un “concours international de beauté vaginale”. L’objectif était de trouver les trois plus belles vulves du monde pour qu’elles prêtent leurs traits à des manchons de latex destinés à l’Autoblow 2. Le concours a plutôt bien marché : d’après le Daily Beast, trois millions de votes venus de 191 pays différents ont été envoyés. Les trois jeunes femmes sélectionnées ont été invitées à Berlin pour se faire scanner l’entrejambe et obtenir les jolies sommes qui leur avaient été promises. Le magazine en ligne Elite Daily a produit une vidéo consacrée à ce moment mi-amusant, mi-gênant.
Mais on n’arrête pas Brian Sloan comme ça. Depuis son modeste salon, les idées fusent dans son crâne de sexentrepreneur. La dernière en tête : organiser le concours du plus bel anus du monde avec à la clé trois récompenses de 5000, 3000 et 2000 dollars ainsi que votre « brown eye » reproduit dans une version spéciale de l’Autoblow.
J’invite les citoyens de tous les pays – spécialement ceux qui n’ont pas de démocratie – à venir expérimenter le goût unique de notre processus démocratique américain en participant à ce concours d’anus – que j’ai développé spécialement pour qu’il ressemble à notre élection américaine. Je suis tellement heureux que toutes les cultures, les races et les religions puissent se retrouver pour voter tous ensemble, même si ce n’est que pour le plus beau trou de balle de l’autre.
On retrouve ici Brian à son meilleur, jonglant habillement entre sérieux, publicité pour l’Autoblow et foutage de gueule. La vidéo qui suit est un modèle du genre, on vous laisse apprécier les talents du bonhomme :
Et pour les fans vraiment hardcore, sachez que l’obscur chanteur de Chicago David Safran a composé spécialement une petite chanson spécialement pour l’occasion.
Vu sur Fétichisme et domination en BD : Sunstone, tome 3
J’ai lu il y a une semaine le troisième tome de la BD Sunstone que…
Cet article provient de Littérature érotique
Les célébrations de la culture porn sont les bienvenues aux quatre coins de la France. Il y a les nombreux rassemblements de la capitale, le festival Only Porn de Lyon, les éditions délocalisées du Fap Club. Désormais, il y a aussi la Queerotic d’Annecy. Le 21 octobre prochain, entre 19h et 1h du matin, cette soirée organisée au Théâtre des Têtes de l’Art par l’équipe du festival Transposition vous proposera une série de projections, de conférences, d’expositions et de performances sur le thème du cinéma queer et du porno féministe.
Côté toile, vous retrouverez notamment Le Baiser d’Ovidie, Pornation de Bruce et Deepest Darkest de Lucie Blush. Les meilleurs courts-métrages de la dernière Fête du Slip de Lausanne seront également projetés. Le mini-collectif de peinture sur vulves UVulva et l’artiste Marie Savage Slit seront de service côté expositions et performances. Le magazine Le Bateau sera également de la fête. Un débat consacré aux enjeux du porno féministe et queer viendra couronner le tout. D’après l’event Facebook, des surprises sont à venir.
Vous devrez débourser 10 euros assister à la Queerotic. Les réservations sont déjà ouvertes, adressez-vous à festivaltransposition@gmail.com pour obtenir vos places.
Nous sommes toutes et tous profondément éduqué-es, conditionné-es, formaté-es à haïr les femmes. Nous haïssons les femmes quand elles sont belles, nous haïssons les femmes lorsqu'elles sont laides, nous haïssons les femmes quand elles sont grosses, nous haïssons les femmes comme ci ou comme cela. Nous n'aimons rien de ce qui est considéré comme féminin et nous nous en excusons si c'est le cas ("j'aime bien le maquillage pardon c'est un peu futile mais ca me détend" - rire gêné).
Les femmes se haïssent entre elles mais leur pouvoir de nuisance, en termes de violences de genre, reste limité. Les hommes sont éduqués, formatés, à battre les femmes, à les violer, à les harceler. Il existe une violence de genre exercée par les hommes contre les femmes. Cette violence implique des agressions sexuelles, des viols, des insultes sexistes et du harcèlement. Cette violence est condamnée mais aucun réel effort n'est fait pour lutter contre ; la pluie tombe et les hommes violentent les femmes c'est ainsi.
Notre relation aux femmes est faite d'ambivalence. On aime la beauté de certaines femmes mais on tend à les trouver bêtes. On les trouve sournoises, futiles, colériques, têtes en l'air ; des charmantes têtes de linotte qu'il fait bon avoir près de soi mais pas trop longtemps. Nous nous conditionnons à apprécier les qualités dites masculines (franchise, courage, force) et à sur-estimer les défauts dits féminins (sournoiserie et futilité en tête de liste).
Nous affirmons que le viol des femmes est un crime épouvantable mais nous considérons que, quand même, certaines femmes l'ont bien cherché.
Nous affirmons que nous ne frapperions pas une femme "même avec une rose" mais quand même certaines sont bien chiantes.
Les réactions face à l'agression à main armée de Kim Kardashian qu'on résumera par un immense éclat de rire mondial témoignent de cette haine profonde, enracinée, quasi indestructible envers les femmes.
Kim Kardashian a donc été agressée par des hommes qui sont rentrés dans l'appartement qu'elle occupait. Ils l'ont ligotée, volée, et menacée d'une arme à feu. Pour qui a déjà fait l'expérience d'être menacée d'une arme létale, cela rappelle les intestins qui se tordent, la sueur froide et sale qui glisse dans le dos, les mains moites, les tremblements, la haine d'avoir peur, la peur panique de mourir. C'est une expérience atroce. Pourtant, il semble que le monde entier l'ait trouvée drôle et ait convoqué les fesses de Kardashian (le rapport avec une agression à main armée ?), sa supposée bêtise (le rapport avec une agression à main armée ?), son poids (le rapport avec une agression à main armée ?), sa sex tape (le rapport avec une agression à main armée ?), son émission de real tv (le rapport avec une agression à main armée ?), la taille de sa poitrine (le rapport avec une agression à main armée ?) ou sa vie sexuelle (le rapport avec une agression à main armée ?). Certains anticapitalistes auto proclamés en mal de haine se persuadaient pendant ce temps que les voleurs étaient de fervents lecteurs de Marx et qu'ils avaient accompli là une action face à laquelle les barricades de 1871 passaient pour une aimable bluette.
Beaucoup se sont également étonnés et ont regretté qu'elle n'ait pas été violée au passage. Ces réactions sont d'ailleurs extrêmement intéressantes puisqu'elles semblent parfois vouloir constituer un hommage à Kardashian ("moi je la trouve tellement belle que je n'aurais pu m'empêcher de la violer") ou une critique voilée des agresseurs (Sont-ils vraiment des hommes ? Quel homme ne l'aurait pas violée ?). Dans un "sketch" du 04 octobre, Nicolas Canteloup imite Strauss-Kahn pour dire que "ce n'est pas le coffre-fort qu'il aurait essayé de faire sauter". Le viol est vu comme le "crime des crimes" mais il semble qu'il soit acceptable de rire d'une femme qui, quelques jours auparavant, a craint pour sa vie et a justement craint d'être violée comme elle l'a dit après l'agression. Ce sketch est parfaitement significatif de nos réactions face aux violences sexuelles : Strauss-Kahn a été accusé, plusieurs fois, de violences sexuelles. Il est convoqué dans un sketch non pas pour être moqué mais pour servir d'élément de moquerie face à une femme.
Ces réactions doivent nous amener à plusieurs réflexions :
Toutes victimes du sexisme.
La position sociale, l'argent ne protègent pas du sexisme (ni du racisme, ni de la transphobie ou de l'homophobie). Kardashian est une femme extrêmement riche, extrêmement puissante mais elle subit, au quotidien, des propos sexistes ; au moment même où elle subit une agression très violente, elle en subit encore davantage. Alors évidemment qu'elle a davantage de ressources pour se défendre, elle peut attaquer en justice, convoquer des gardes du corps mais cela sera toujours après avoir subi du sexisme ; elle ne peut l'empêcher (ceci pour les camarades anticapitalistes persuadé-es que les vilaines mais anecdotiques discriminations sexistes, racistes, homophobes et transphobes s'éteindront lorsqu'on abattu le très méchant capitalisme).
Alors si une femme aussi puissante que Kardashian ne peut se protéger du sexisme, le constat doit s'imposer que nous, femmes "ordinaires" sans pouvoir ou argent, le pouvons encore moins. Le constat s'impose également que si une femme victime d'une agression extrêmement violente (et j'insiste sur l'extraordinaire violence qu'il y a à avoir une arme à feu braquée sur soi et des mains inconnues qui vous ligotent et vous touchent) suscite avant tout les moqueries et le rire c'est bien que la haine envers les femmes est tangible, palpable et que toutes les belles phrases à base de "moi j'adore les femmes" sont un mensonge ou plutôt une litanie répétée aux femmes gentilles, aux femmes qui ne sortent pas des clous, aux femmes qui se taisent. (ce qui est une stratégie compréhensible mais non tenable comme Dworkin l'a amplement démontré). On "aime les femmes" mais il n'empêche pas qu'une société toute entière (nos comiques n'inventant rien, se contentant de mettre en sketches les tendances sociales) rit de l'agression d'une femme.
Nous sommes toutes des Kardashian.
Cette expression va en faire grincer des dents certaines, formatées que nous sommes à nous différencier des "mauvaises filles" qui font des sex tape, de la real tv et ont fait différentes opérations de chirurgie esthétique.
Et pourtant.
Une immense majorité de femmes a déjà été traitée de salope ou de pute, ce que Pheterson appelle the whore stigma (le stigmate de la pute). Je précise qu'être traitée de "pute" n'a rien de comparable avec le fait d'être prostituée et de vivre les violences sexistes, étatiques et policières liées à cette activité. Les prostituées sont un groupe discriminé et stigmatisé qui subit de multiples violences entre autres à cause de cette stigmatisation, il n'est pas question pour moi de comparer des situations qui ne le sont pas.
A un moment ou à un autre de notre vie, pour des raisons diverses, parce que nous n'avons pas respecté des règles implicites, nous avons subi ce stigmate là. Souvenez-vous de ce glorieux matin où vous sortiez de chez vous et où l'idée d'une quelconque interaction sociale vous faisait le même effet qu'embrasser l'anus d'un ours diarrhéique. Souvenez-vous du moment où vous n'avez donc pas répondu au "Bonjour" d'un gentleman du quartier, qui, violette à la main et chansonnette à la bouche, s'attendait tout naturellement à ce que vous vous pâmiez dans ses bras. Souvenez-vous du moment où le bateleur s'est transformé en brute écumante et vous a assené un vigoureux "salope" pour le non respect de la règle n° 12356 de la bonne conduite des femmes ("toute femme doit répondre à un homme qui lui fait l'honneur de s'adresser à elle").
Souvenez-vous de ce charmant jeune homme issu d'une si bonne famille (remplacez par "camarade militant tellement safe" si cela vous correspond davantage) qui n'a absolument pas compris, le cher homme, que vous n'acceptiez pas en bouche son merveilleux pénis et vous a donc traité de pute.
Souvenez-vous du copain de ce merveilleux jeune homme qui est allé expliquer à tous et toutes la femme que vous étiez au lit ("une pute"), vous établissant une solide et sympathique réputation pour les 20 prochaines années.
Souvenez-vous de vous, de votre soeur ou de votre fille, rentrant en pleurant du collège, parce qu'elle était désormais considérée comme une "pute" comme elle avait embrassé un garçon et que rien ne pourrait changer cela.
Nous avons quasi toutes subi ce stigmate de la pute, et personne - non, pas même Kardashian - ne l'a mérité.
Selon certain-es, faire une sex tape (événement reproché à Kardashian à toutes occasions) montrerait qu'elle ne se respecterait pas ce qui impliquerait, selon une logique qui m'échappe, qu'on ne la respecte pas. Constatons combien les femmes sont soumises à cette obligation de la respectabilité. Constatons combien les femmes perdent facilement leur respectabilité alors même qu'elles n'ont accompli aucun action qui a nui ou blessé quelqu'un. Il ne s'agit pas d'apprécier Kardashian ou d'en faire une égérie féministe ; il s'agit simplement de constater que le sexisme n'a pas sa place dans une critique la touchant et que non, jamais, aucun homme n'a eu droit aux insultes auxquelles elle a droit à longueur de journée.
Nous serons toutes un jour des mauvaises filles
Je suis chaque fois partagée entre le rire et la colère lorsqu'on me répète que les féministes haïssent les hommes (et c'est justement ce qui va également se produire avec ce texte). L'argument est d'ailleurs particulièrement dégueulasse car il revient à dire, ni plus ni moins, que si les femmes aimaient suffisamment les hommes, alors elles devraient accepter avec bonheur de se sacrifier et d'être discriminées. C'est finement joué puisque les femmes sont conditionnées et éduquées au sacrifice et à la culpabilisation.
Cet argument là qui nous fait perdre un temps extraordinaire vise surtout à nous faire oublier que c'est justement l'inverse ; que les hommes haïssent les femmes. Ils ne cessent de les rassurer en leur expliquant qu'ils ne haïssent que les vilaines filles en oubliant de préciser que n'importe quelle femme peut devenir une "mauvaise fille" si elle ne se comporte pas comme ils l'entendent. Ainsi, sans aucun doute, ce texte me fera un peu plus rentrer dans cette catégorie là qui vaut insultes et violences diverses.
Le constat est amer dans un monde où la mixité est quasi obligatoire et où ceux qui nous haïssent sont nos pères, nos frères, nos amis, nos maris ou nos amants. Pourtant tant que nous n'aurons pas pris en compte cette donnée là, tant que les hommes ne cesseront pas de maquiller leur profonde misogynie par les artifices de la galanterie et de l'"amour du beau sexe", le sexisme ne reculera pas. Tolérer ce qu'on a pu entendre autour de Kardashian qui a été en termes de violences sexistes, d'une exceptionnelle agressivité, montre que nous acceptons qu'il y a des femmes qui, des femmes pour qui c'est moins grave, des femmes qui l'ont peut-être un peu cherché, des femmes bêtes, des femmes formatées. Cela ne doit plus être.
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Plus de soixante-dix dirigeantes autochtones de toutes les régions du pays, auxquelles se sont joints 40 observateurs et invités, se sont rassemblées sur le territoire algonquin non cédé de Gatineau (Québec), les 24 et 25 septembre 2016, à l'occasion de la 42e assemblée générale annuelle (AGA) de l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC).
- SociétésL’Armory est l’une des meilleurs atouts du studio BDSM Kink. Ce bâtiment centenaire dispose de tout ce dont un pornographe fétichiste peut rêver : des vieux murs de briques et de bois, des pièces et des couloirs sombres, des machins rouillés de toutes tailles. Pour les besoins de leurs films, le grand patron Peter Acworth et ses collaborateurs ont tiré le meilleur de cet environnement atypique : grâce à lui, les décors de leurs films sont saisissants d’authenticité, de ces affreuses douches communes à ces chambres délabrées. Sachant que la surface de l’Armory approche des 10 000 mètres carrés, Kink a presque trop de décors sous la main. C’est la raison pour laquelle le studio a décidé de les utiliser pour créer un escape game d’horreur, Escape : Hell in the Armory.
Sympa
Du 7 au 31 octobre prochains, les courageux qui débourseront 45$ pour participer à Escape : Hell in the Armory auront 20 minutes pour se tirer du “bâtiment le plus hanté de San Francisco”. Pour ce faire, ils devront “trouver les codes cachés, découvrir les clés et planifier leur évasion avant d’être rattrapés par le temps”. “Réfléchissez avant d’agir et d’accorder votre confiance, avertit le site officiel de l’événement. Vous n’êtes pas seul et chacune de vos actions a une conséquence.” Comme on dit sur le web, tout ceci est 2spooky4me – tant et si bien que l’attraction est interdite aux moins de 18 ans. « Escape : Hell in the Armory va au-delà de tout ce que nous avons fait jusqu’ici » assure la responsable événementiel du bâtiment, Audrey Joseph, dans le magazine XBIZ.
La salle de concert de l’Armory
Escape est la troisième édition de l’événement d’horreur Hell in the Armory. Depuis le début des années 2010, les responsables de Kink font tout leur possible pour rentabiliser leur imposant quartier-général par d’autres moyens que la production pornographique. Ainsi, il est possible de s’offrir une visite guidée du bâtiment, d’y suivre des ateliers érotiques, de louer ses plateaux de tournage et même d’y organiser de grands événements : le 5 avril dernier, la ville de San Francisco a décidé qu’il était légal d’y donner des concerts tous les soirs de la semaine.
Le graphiste Hiérophante est apparu pour la première fois dans les colonnes du Tag Parfait en 2013 avec Marketing, une oeuvre vidéo qui mêle gifs et culture porn dans une nuée de points façon Damien Hirst. Il est de retour après trois ans d’absence avec Marketing pt.II, une nouvelle création basée sur la chair des humains et les innombrables marques qui se sont installées dans leur vie.
A l’aide de son feutre, Hiérophante inscrit son pseudonyme sur les corps de 23 femmes en pastichant plusieurs dizaines de logos. Nous les connaissons si bien que les noms auxquels ces formes sont généralement associées s’imposent immédiatement à l’esprit. Les marques de savon, de jouets, de boisson énergisantes et de cigarettes défilent sur les hanches, les cuisses et les ventres : l’artiste les fait croître, disparaître et se mouvoir image par image. Les corps sont joliment éclairés et exempts de maquillage. C’est bien agréable : on peut apprécier la beauté de ces corps dans toute leur normalité, petits duvets dorés et vergetures.
Sans mauvaise vanne, Marketing pt.II nous a beaucoup fait penser aux travaux de Wim Delvoye. Cet artiste contemporain d’origine belge utilise régulièrement les marques et leur iconographie dans ses oeuvres. Pour les besoins de la très controversée Art Farm, il a tatoué les logo de Disney et Louis Vuitton sur des cochons. Cloaca, sa machine à digérer, est toujours accompagnée par une volée de pastiches de Chanel N°5, Coca-Cola et Monsieur Propre. Le sujet des corps comme objets d’art et de commerce ne cessera sans doute jamais d’inspirer les créateurs.
Aujourd’hui, voici comment je me suis retrouvé avec des éraflures sur le gland … ouch … Et oui, la vie est ainsi faite que de temps en temps, des petits problèmes sexuels arrivent. Souvent les personnes n’en parle pas et cela dégrade la vie sexuelle du couple. NXPL dans sa grande liberté de parole et…
Cet article Une histoire de stérilet et de griffures sur le gland… est apparu en premier sur NXPL.
La saison du ebook se poursuit avec la nouvelle version de Mille gouttes opalines, qui comporte maintenant quatre-vingt-un senryūs érotiques. «Mais Anne, qu’est-ce donc qu’un senryū ?», me demandez-vous. Au risque de passer pour une japoniaiseuse, je résumerai grossièrement la chose en disant que c’est la même querisse d’affaire qu’un haïku, sauf que les thèmes abordés concernent les humains plutôt que la nature. Les miens (sans surprise) parlent de sexe, de sexe et de sexe et sont maintenant téléchargeables en pdf et en epub.
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
AHF just poured another $1 Million into their Prop 60 campaign. No non-profit should be able to buy power with charitable contributions!!!
— Karen Tynan (@KarenAttorney) September 28, 2016
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À la suite de la polémique qui ne cesse d'enfler en France sur la soi-disant « théorie » du genre, depuis quelques années, et de l'intervention récente du pape François, un rappel historique et sociologique me paraît important. Tout d'abord, il n'existe aucune « théorie » du genre.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, sexisme, stéréotypes(Senryūs érotiques)
Cheveux détrempés
Des flaques sur l’édredon
Dimanche pluvieux.
Trois amants ce soir
Qui sont venus me sceller
Hermétiquement.
J’ai rêvé à toi
Il n’y avait que ta bouche
Assez pour m’étreindre.
Privée de ta peau
De la moiteur de ton sexe
Je suis en exil.
Pourquoi hurles-tu
« Merci Jacquie et Michel ! »
Pendant nos ébats ?
Musc, ambre et cumin
Un voyage en orient
Le nez dans ton string.
Un doigt et puis deux
Pour finir toute la main :
Je suis fière de toi.
Il a demandé
Ma main lors d’une soirée
Au club échangiste.
Vibro dans la chatte
Plug et bâillon enfoncé
Chaque chose à sa place.
Siroter du rhum
En regardant vingt marins
Passer sur ton corps.
Matin glacial d’hiver
Sous le drap microclimat
Tropical humide.
Tu t’es assoupi
Je me glisse hors de ton lit
Et vais sur Tinder.
Derrière la porte
Cris, soupirs, chuchotements
Qui est avec toi ?
Ce n’est pas ma faute
Si ta femme a vu mes seins
Sur ton téléphone.
Tu brûles de fièvre
Mais tu bandes néanmoins
Chevauchée torride.
Tu veux te taper
Un beau livreur de pizza
That’s so seventies.
J’aime à voir deux mecs
Prendre leur douche ensemble
Étreintes viriles.
Je veux que tu sois
Constamment entre les lèvres
Fixation orale.
Elle aime un peu trop
Ces jeux qu’elle sait d’avance
Qu’ils vont mal finir.
J’ai un maître-queux
Qui sait apprêter ma chair
Attendrie, farcie.
Zip-a-Dee-Doo-Dah
Fredonne-t-il guilleret
En me besognant.
Quelques poils pubiens
Dans une enveloppe blanche
Souvenir de toi.
Tes coups de boutoir
Implacables et réguliers
Comme un métronome.
Tu as joui trop fort
Ton sperme mouille mon cou
Et tes larmes aussi.
Si ta queue se dresse
Reviens j’habite toujours
À la même adresse.
J’aime à penser que le porn est une petite fenêtre d’une vie fantasmée par procuration. Des premiers gonzo aux dernières productions en réalité virtuelle, le POV (Point Of View) nous apporte des bribes d’histoires impossibles. J’ai un amour tenace pour Abella Danger mais je dois me faire à l’idée que je ne risque pas de la rencontrer. Quand bien même cette chance arriverait, il y a aucune raison que je me retrouve à prendre le petit déj à poil avec elle, sauf peut-être si je m’engage dans une carrière porno, mais là n’est pas la question.
Face à cette dure réalité, certains se contentent de produire des scènes à la chaîne dont le contact virtuel se réduit à un simple “coucou, tu veux voir mes boobs ?”, d’autres poussent le vice à jouer les entremetteurs en vous proposant ni plus ni moins de passer une journée avec l’actrice de vos rêves.
Évidemment, pas de voyage à Los Angeles, ni de rendez-vous dans un restaurant chic du VIIIe arrondissement de Paris. Tout se fait depuis chez soi, monnayant quelques dollars. Dans cet concept visuel du “virtual date”, deux studios s’amusent à briser le quatrième mur. ATK Girlfriends pour le côté newcommeuse qui jette des petits cailloux dans la mer à Hawaii et Life Selector qui pilote des porn stars depuis leur tour de contrôle hongroise.
Les choix cornélien
Ces derniers excellent dans l’art de passer “une journée avec…” une porn star américaine. Plus à l’aise dans l’acting en anglais que leurs collègues d’Europe de l’est, les actrices de la côte ouest des Etats-Unis envoient ces productions doucement interactives sur un plateau de satisfaction assez rare. Passant par hasard sur leurs terres avec quelques tokens en poche, j’ai troqué une partie de mon après-midi au bureau pour vivre la vie du fuck friend de Abella Danger, le bien nommé A day with Abella Danger. Une perspective qui méritait bien une chute totale de ma productivité.
C’est mon oeil ; je t’aime quand même.
Se réveiller auprès d’Abella pourrait suffire à vous faire exploser le ciboulot, mais quand on est entouré de collègues en open space, il est important de garder son sang froid. Avec un self-control qui m’étonne moi-même, j’ai passé un petit déjeuner à manger des fruits avec elle sans retourner mon bureau de rage. Vous remarquerez sur l’image ci-dessus qu’elle m’a mis la fourchette dans l’oeil, c’est pas très agréable, mais je lui pardonne tout.
Loué soit le Seigneur
Même quand elle m’empêche de finir un chapitre des Monades urbaines (que je vous recommande) près de la piscine me mettant son boule-fou sous le pif. J’en ai profité pour le toucher, c’est doux, je vous recommande l’expérience. Finalement, on a fini par manger une part de pizza surgelée qui n’était pas à la hauteur de la villa où j’étais projeté, mais est-ce vraiment important ? Elle avait les yeux rivés sur son téléphone, moi sur son décolleté, y’avait un tipi qui se formait sous mon bureau, c’était plaisant. Tout comme quand elle a ramené sa copine AJ Applegate pour un threesome traditionnel, dans un esprit purement californien à la déco d’un goût très local.
Merci Valérie Damidot
Je voudrais pas trop vous spoiler cette journée en fait, mais effectivement il s’agit de porno, de claquer du boule, de se faire sucer les mains levées, de choisir ses positions préférées contre de l’argent, de faire trembler les murs d’un râle tribal. J’ai regardé tout ça mais j’ai préféré rester avec elle, la regarder, discuter de tout et de rien. C’était du fap purement sentimental et frustrant, planqué en scred derrière un 24 pouces, le volume du casque baissé pour ne pas attirer l’attention des mes voisins de bureau.
En rentrant chez moi le soir, j’ai rattrapé le temps perdu. J’ai fermé les yeux, en cinq minutes l’affaire était pliée.
En 1914, un nommé Theodor Reuss écrit un texte intitulé «Parsifal et le secret du Graal dévoilé», dans lequel il affirme que la religion du futur – baptisée Religion Sexuelle – sera «basée sur le nécessaire accomplissement rituel de l’acte». Mon dieu, mais quel acte ?
Un des mouvements les plus impliqués dans l’Evangile du Salut par la Sexualité est une confrérie ésotérique appelée Ordo Templi Orientis (OTO). Son créateur s’appelle Theodor Reuss (1855 – 1923). «Dès les origines, l’ordre de Reuss prétend être en possession du secret ultime de tous les systèmes ésotériques, du plus profond mystère qui gît dans les fondations de toutes les traditions occultes, mystiques et spirituelles, y compris le secret des Sages de l’Est, et des moyens de rebâtir le Temple de Salomon.» Dans un ouvrage passionnant consacré à l’histoire des mouvements qui prônent la magie sexuelle – Magia Sexualis –, l’historien Hugh B. Urban retrace le parcours de cet «Ordre» qui voit le jour dans les années 1890.
Méfiez-vous de Theodor Reuss
Son fondateur – fils d’un père allemand et d’une mère anglaise – fait partie des personnalités les plus étonnantes de son temps. Un (ex-)ami, August Weinholtz le décrit ainsi en 1907 : «L’intelligence de cet homme et ses activités extraordinaires, ses sophismes, sa connaissance des langues, sa capacité à jouer tous les rôles quels qu’ils soient, en font une véritable menace internationale. A certains égards, il me fait penser à Cagliostro, le plus brillant des charlatans maçonniques, qui parvint si brillamment à duper ses contemporains.» Le parcours de Theodor Reuss a en effet de quoi surprendre : après avoir obtenu quelques succès en tant que chanteur de music-hall et correspondant de presse, Reuss est impliqué dans des activités politiques suspectes. Usant de fausses lettres de recommandation, il s’est fait membre – dans les années 1880 – de la Ligue Socialiste. Il sera plus tard accusé d’avoir infiltré cette Ligue comme espion au service de la police secrète prussienne qui l’aurait envoyé en Angleterre pour suivre la fille de Marx en sous-marin.
Fusion religion
Rapidement, Reuss prétend être un maître versé dans les traditions occultes, en particulier les formes irrégulières de maçonnerie tels que les Anciens et Acceptés et Primitifs Rites de Memphis et Mizraim. «Il s’auto-baptise «Frère Illustre», «Maître maçonnique expert», «Maître secret», «Maître parfait», «Grand Elu Chevalier Kadosh», «Commandant grand inquisiteur», «Prince du secret royal», «Sanctuaire Souverain de la Gnose»»… Il crée sa confrérie sur la base d’une fusion de techniques inspirées du tantrisme, de mouvements maçonniques et rosicruciens. Il prétend offrir aux élus qui seraient tentés d’adhérer à son Ordre «la preuve de leur immortalité et cela même au cours de leur existence terrestre» (Oriflamme, 1904). Son maître à penser, Carl Kellner, fait partie des pionniers du Yoga en Occident. Theodor Reuss lui emprunte l’idée que des énergies vitales circulent dans des zones spécifiques du corps humain : le cœur, l’anus le nombril, le larynx et les yeux.
Vouloir non pas le «plaisir» mais l’«extase»
S’inspirant des exercices yogiques, Reuss défend l’idée qu’en pratiquant les figures tantriques – «Transmutation des énergies reproductives», par exemple – on accomplit l’équivalent des Mystères d’Eleusis. Il faut exécuter la «Transmutation», «non pas pour s’adonner aux excès sexuels mais en vue de renforcer le Pouvoir Divin éternel sur le plan terrestre, ce qui requiert des personnes parfaites et sexuellement fortes… L’énergie reproductive est un processus de création. C’est un acte sacré ! Les organes génitaux (mâle et femelle) concentrent dans le minimum d’espace le maximum de puissance vitale.» Le discours semble convaincant. Comme pour se défendre de toute vilaine accusation, Reuss insiste d’ailleurs sur l’aspect hautement spirituel de ces exercices aux noms cryptés. Il défend l’idée d’une sexualité «supérieure», située au-delà du plaisir. Le plaisir ? Quelle vulgarité. (Je recommande au passage l’article hilarant de Maïa Mazaurette sur le snobisme sexuel).
Qu’est-ce que la bonne sexualité ?
Pour Reuss, la sexualité supérieure relève du culte. Plus précisément du culte phallique. Il faut l’accomplir en vue d’émettre non pas un cri d’orgasme (ce serait trop prosaïque) mais un fluide aux vertus magiques, capable de régénérer le monde. «En dépit des efforts des églises chrétiennes, plus de 120 millions de personnes restent des pratiquants du culte sexuel (Lingam-yoni), dit-il. […] L’église catholique elle-même pratique, sous une forme cachée, le culte phallique, le culte du Lingam-yoni… emprunté à de prétendus rituels païens… Ce culte était la religion la plus importante de monde au moment où les civilisations de l’Antiquité atteignaient leur sommet.» Reuss prétend le ressusciter. En 1914, il s’empare de l’opéra de Wagner – Parsifal – dont il fait le Nouvel Evangile du peuple allemand. Pour lui, la lance qui – dans la légende du Graal – ne s’arrête jamais de saigner, cette longue lame sacrée qui perça le flanc du Christ, n’est rien d’autre qu’un phallus. Le sang du Christ que boivent les prêtres pendant la messe ? Du sperme, bien sûr. Le graal ? Le réceptacle sacré qui recueille ce fluide vital.
Parsifal : une liturgie musicale au service du culte phallique
L’opéra de Wagner intitulé Parsifal parle d’un homme qui s’est castré pour appartenir à l’Ordre des Chevaliers du Graal. Ne pouvant s’imposer le devoir de chasteté, il a pensé nécessaire de supprimer tout désir en se mutilant. Mais il a été refusé. Avide de vengeance, il ne songe plus qu’à perdre les Chevaliers avec l’aide de lascives «filles-fleurs». Elles induisent en faute tous les hommes qu’elles croisent. Tous, sauf un : l’innocent Perceval (Parsifal), puceau ignorant des choses de l’amour. Parsifal repousse les filles-fleurs. Lui seul est capable de sauver l’Ordre des Chevaliers car il désire non pas «accomplir l’acte sexuel d’une manière vaine, avec des femmes de plaisir», mais le sublimer en une forme d’union sacrée. Comment y parvient-il ? En touchant les chevaliers avec la lance sacrée. Ce contact les régénère et les sauve. «Il n’est pas surprenant que Reuss et ses disciples aient fait scandale, note l’historien Hugh Urban. Ils furent principalement accusés d’homosexualité.»
Une religion spermatophage
L’«acte» que Reuss voulait substituer à la messe catholique, c’était donc cela ? Le fait de brandir un pénis comme une lance… Au cœur de sa future religion d’amour, il y avait la liqueur salvatrice du sperme jaillissant comme une source de vie éternelle. Le graal, pour lui, n’était pas un ciboire contenant le sang du Christ mort, mais le vase rempli d’éjaculat de Jésus vivant. Reuss voulait que les chrétiens en finissent avec l’auto-mortification. Il prônait la libération sexuelle mais pas n’importe laquelle : celle des hommes. Reuss considérait la femme comme un élément très accessoire de la magie rituelle : son fluide (la cyprine) n’avait d’autre intérêt que comme lubrifiant et son corps n’existait guère, à ses yeux, que comme réceptacle. Dans le texte intitulé Parsifal, Reuss explique : «La femme a pour tache de servir la cause virile du monde. Elle reçoit la semence de la lance primale et ainsi préserve la fabrique du réel. C’est le but premier et l’éternel objectif de la femme.» Son Ordre existe encore. Tapez OTO sur Internet.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : premier article «Un puceau peut-il sauver le monde ?». Deuxième article : «Une religion pour boire du sperme». Troisième article : «La magie sexuelle, c’est comme l’acupuncture».
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A LIRE : Magia Sexualis, d’Hugh B. Urban, University of California press, 2006.
Parsifal et le secret du Graal dévoilé, de Theodor Reuss, manuscrit de 1914, publié en 1920.
Sexe et cannabis s’entendent plutôt bien. On le sait depuis les années 1971 au moins, comme en témoigne le documentaire pour adulte Aphrodisiac! The Sexual Secret of Marijuana. D’interviews de gens qui se défoncent régulièrement en images pornographiques pleines et entières, ce film s’est donné l’objectif de vous expliquer pourquoi la bédave est bonne pour vos activités libidineuses. Il dispense également des informations intéressantes sur le chanvre en général : l’histoire de sa culture, ses propriétés médicinales, les trafics dont il fait l’objet et même comment l’utiliser pour faire des space brownies.
Dennis Van Zak, le producteur-réalisateur d’Aphrodisiac! The Sexual Secret of Marijuana, semble s’être évaporé après la sortie de son oeuvre. L’un des acteurs du film, cependant, est devenu une immense célébrité du porn dans les années 70. Si vous ouvrez l’oeil, vous verrez sans doute que cet homme d’affaires qui couche avec sa secrétaire n’est autre que John Holmes. Lui, son énorme teub et les tristes affaires dans lesquelles ils se sont fourrés ont gravé leur légende dans l’industrie du X en quelque 2 500 films.
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. Le Devoir - La religion à l'école n'est pas un remède à la radicalisation
"Je continuerai à crier haut et fort qu'il faut bannir l'enseignement religieux des écoles », écrit Andréa Richard.
. L'Actualité - Violences sexuelles. Écoute, mon homme
Je participais mercredi à #StopCultureDuViol, la marche contre la culture du viol. Dans mon coin de foule, tous les slogans scandés provenaient d'une seule personne : un gars avec une grosse voix.
. Le Huffington Post Québec - Étude du Conseil du statut de la femme : les femmes radicalisées ne sont pas soumises (VIDÉO)
Ce sont plutôt une série de facteurs qui expliquent leur radicalisation, dont la quête de sens, des épisodes de vie traumatiques et le questionnement identitaire propre aux jeunes adultes.
. Urbania - Non, étrangler ses partenaires n'est pas une surprise sexy
J'aimerais m'adresser à toi, le gars qui étrangle ses partenaires sexuelles lors du premier rendez-vous.
. Le Devoir - Abracadabra, nous revoilà !
Les sorcières évoquent la puissance politique et l'esthétique subversive. Pour plusieurs d'entre elles, la marginalisation historique des sorcières trouve un écho dans l'oppression que subissent les femmes d'aujourd'hui.
. La Presse - Sexisme à l'Assemblée nationale - La culture du silence
On parle beaucoup ces jours-ci, avec raison d'ailleurs, de la culture du viol, mais l'affaire Sklavounos nous rappelle un autre phénomène profondément enraciné dans nos Parlements : la culture du silence.
. Le Point - ZINEB. Détruire le fascisme islamique
Peut-on comparer fascisme et islamisme ? C'est l'avis de Zineb El Rhazoui, journaliste franco-marocaine et militante féministe menacée de plusieurs fatwas, qui a échappé à la mort en étant en vacances le 7 janvier 2015, jour où ses collègues tombaient sous les balles des frères Kouachi.
. Le Huffington Post France - L'égalité professionnelle hommes-femmes ? "Pas avant 2186", selon le Forum économique mondial
Pour expliquer cet horizon lointain, les analystes démontrent le "recul dramatique des progrès" dans quatre domaines : le niveau d'instruction, les opportunités économiques, l'émancipation politique et la santé.
. Ressources prostitution - Alisa, survivante : "Il faut dire la vérité sur les clients prostitueurs"
Selon un article publié récemment de la revue Reason, nous devrions prendre en pitié ces hommes, injustement vilipendés et incités au suicide, pour l'acte "inoffensif" d'exploiter et de violenter des femmes marginalisées.
. Le Devoir - Violences sexuelles - Comment Québec traduira ses bonnes intentions
La vice-première ministre Lise Thériault présentera 91 "actions " dont 55 " nouvelles" ou "bonifiées", visant à stopper les agressions sexuelles et l'exploitation sexuelle.
. Le Journal de Montréal - Les gars moins forts que les filles
L'écart se creuse encore davantage entre les garçons et les filles dans le réseau scolaire québécois, révèle la nouvelle édition du Palmarès des écoles du Journal.
. Sputnik - Des femmes réfugiées vendues par des proxénètes en Europe
En Autriche, des femmes réfugiées sont vendues avant d'être contraintes de se prostituer, selon une enquête policière sur la traite des personnes.
. Libération - Inégalités salariales : à quelle heure les femmes arrêtent-elles d'être payées ?
Des milliers d'Islandaises ont symboliquement cessé de travailler lundi à 14h 38 pour protester contre les inégalités salariales entre hommes et femmes.
. Le Journal de Montréal - Des Québécois s'indignent
Des milliers de personnes, dont des victimes d'agressions sexuelles, ont manifesté avec indignation dans les rues de plusieurs villes du Québec hier pour dénoncer la banalisation de la violence faite aux femmes.
. Le Devoir - Projet de loi 62 sur la neutralité religieuse - La loi du tchador
En acceptant le tchador, Québec s'apprête à introduire dans les institutions un modèle de rapport hommes-femmes profondément inégalitaire.
. Radio-Canada - Des marches dans plusieurs villes du Québec contre la culture du viol
Dans la foulée de l'affaire Sklavounos et des événements survenus à l'Université Laval, les organisatrices souhaitent lancer un message fort contre la banalisation des agressions dont les femmes sont victimes.
. Le Devoir - Changer la honte de côté
Le viol n'est plus ce qu'il était. Les révélations concernant le comportement sexuel, entourant les agressions sexuelles à l'Université Laval, démontrent que ce que nous appelons d'ancienne mémoire "viol" a énormément changé.
. Le Journal de Montréal - Pour un débat non partisan
Les consultations en commission parlementaire sur le Projet de loi 62 favorisant le respect de la neutralité religieuse de l'État sont entamées depuis le 18 octobre dernier et se poursuivront jusqu'au 9 novembre.
. Le Huffington Post Québec - Le consentement pour les Nuls
Les comportements déplacés allégués de Gerry Sklavounos envers des stagiaires sont de l'ordre des situations de harcèlement en milieu de travail et doivent être traités comme tels. Cependant, les choix sexuels d'Alice Paquet lui appartiennent et ne peuvent en aucun cas être mis dans la balance pour justifier un abus sexuel.
. RFI - États-Unis : les femmes plus que jamais derrière Hillary Clinton
D'après une étude réalisée pour la chaine ABC, les femmes sont mobilisées comme cela n'est jamais arrivé lors d'une présidentielle.
. L'Humanité - Chahla Chafiq : "Les intégristes sont obsédés par le corps des femmes"
Chahla Chafiq, sociologue, interroge l'islamisme sous l'angle du rapport entre le religieux, le politique, le sexe et le genre.
. L'Actualité - Pourquoi est-ce que Hillary Clinton dérange ?
Passer pour un politicien ambitieux est une bénédiction pour les hommes, mais une malédiction pour les femmes.
. La Presse - Dominique Fortier reçoit le prix du Gouverneur général
Au péril de la mer est un roman qui tranche avec les trois précédents de Dominique Fortier. Un livre plus personnel et "moins lyrique".
. The Conversation - Ni "putes" ni prudes, et surtout pas "pédés" : attentes de genre chez les adolescent.e.s
Questionner les adolescent.e.s sur les violences qui se donnent à voir dans le cyberespace revient à leur demander lesquels des comportements des filles et des garçons sont pénalisés par leurs pairs.
. Le Devoir - "Elle a pas l'air d'une fille qui s'est fait violer"
Alice Paquet a pris la parole pour dénoncer les agressions sexuelles dont elle a été victime. Voici sa lettre.
. Géopolis FTV - Nobel de la paix : seulement 16 femmes récompensées en plus d'un siècle
C'est le 10 décembre prochain à Oslo que sera remis le prix Nobel de la Paix au président colombien, Juan Manuel Santos. Un prix prestigieux qui récompense encore trop peu les femmes.
. Marseille Infos Autonomes - Italie : féminicide, sexisme d'État et luttes des femmes
De la montée de la violence de genre en Italie, du sexisme d'État et des luttes qui se préparent.
. The Conversation - Harcèlement sexuel à l'école : est-ce la faute des réseaux sociaux ?
La proportion d'élèves victimes est toujours plus importante en présentiel qu'en ligne.
. Le Journal de Montréal - Le procès politique contre Djemila Benhabib
En d'autres mots, Djemila Benhabib nomme les choses, elle les critique frontalement, elle ne fait pas de concessions et témoigne d'ailleurs d'un immense courage, qui l'honore en notre temps où il manque un peu.
. Radio-Canada - Gangs de rue et prostitution : le silence des victimes complique les choses
Des spécialistes en traite de personnes et en intervention communautaire ont raconté la difficulté qu'elles éprouvent à obtenir des témoignages des victimes lorsque des accusations sont portées contre de présumés recruteurs ou proxénètes.
. Le Journal du dimanche - À Orlando avec les femmes de l'Amérique déclassée
Envoyée spéciale à Orlando en Floride, afin de couvrir l'élection présidentielle américaine de 2016, Karen Lajon a rencontré trois inconnues, trois femmes d'honneur que l'Amérique a brutalement laissées au bord de la route.
. Jeux de mots et d'images - Agressions sexuelles - Merci Alice
Ça fait des semaines qu'on parle tous les jours d'agressions sexuelles à la télévision et à pleines pages dans les journaux. Pourtant, malgré les partages et les retweets indignés, on n'arrive pas à ébranler durablement l'indifférence de nombreux dirigeants devant l'horreur.
. Maze - L'héritage de Frida Kahlo, naissance d'une Fridamania
Le sort de Frida Kahlo est tragique et truffé de drames : victime d'un terrible accident à 18 ans, elle s'en remet au prix d'une vie de souffrance. Elle réalisera plus d'une centaine de tableaux dont la moitié sont des autoportraits. Luttant contre ce corps brisé, oscillant entre désespoir et joie de vivre mais sauvée par l'art, par son engagement féministe et par son amour passionné avec Diego Rivera, elle devient l'emblème de toute une époque et une source d'inspiration perpétuelle pour les femmes et la mode. La construction d'une telle réputation s'est notamment opérée grâce aux théories féministes actives depuis les années 70 aux États-Unis. Frida revendiquait la lutte des femmes au moyen d'une identification personnelle et multiple à des figures féminines légendaires issues de la culture mexicaine notamment populaire et religieuse. L'artiste développe une sorte de conscience précoce de la situation des femmes dans une société patriarcale et oppressante.
. Le Devoir - Allégations d'agressions sexuelles. Le député Sklavounos, « insistant », « déplacé » et « cruiseur »
D'ex-militants et employés de l'Assemblée nationale ont déclaré avoir été témoins ou victimes de comportements déplacés de la part de l'élu montréalais. Une ex-page a raconté avoir été victime de « remarques désobligeantes de sa part ».
. La Presse - Allégation d'agression sexuelle : « Il m'a blessée pour la vie ».
. Le Monde - L'avenir des filles âgées de 10 ans en 2016 : un enjeu pour la stabilité et la croissance
C'est sur les filles que l'organisation onusienne a décidé de centrer l'édition 2016 de son rapport sur la démographie mondiale.
. AMREF - Naître - Le webdoc sur le combat des sages-femmes africaines
En Afrique subsaharienne, une femme sur deux accouche seule, et près de 200 000 femmes meurent chaque année faute de soins basiques pendant la grossesse et l'accouchement. 80% de ces décès pourraient être évités par des sages-femmes !
. Le Devoir - L'homme est un loup pour la femme
Une étude expérimentale montre que le tiers des hommes pousseraient la séduction jusqu'à l'agression s'ils étaient assurés de ne pas être poursuivis.
. Le Devoir - Agressions à l'Université laval. Émotion et solidarité sur le campus
« On est là, on vous croit ! » « Problème de société, pas de sécurité ! »
. Châtelaine - Pourquoi cette hésitation à élire une présidente ?
Sidérant de constater le flot d'injures et de haine auquel Hillary Clinton doit faire face depuis presque 30 ans.
. Le Devoir - Eva Ottawa, un pont entre deux mondes
Quelques mois après la vague de dénonciations de femmes autochtones à Val-d'Or, le gouvernement a pris tout le monde par surprise en nommant une Attikamek à la tête du Conseil du statut de la femme (CSF).
. Le Figaro - Argentine : mobilisation après le meurtre d'une adolescente
Lucia Pérez, 16 ans, a été sauvagement assassinée par deux dealers après avoir été droguée et violée : pour protester, les femmes argentines ont stoppé toute activité durant une heure ce mercredi, avant des manifestations en Argentine et dans d'autres pays.
. Le Huffington Post Canada - L'excision, "scandale national" au Royaume-Uni
. Elle concerne quelque 170 000 femmes, ont dénoncé jeudi des députés dans un rapport qui fustige l'échec des autorités à lutter contre ces mutilations et cite la France comme un exemple à suivre.
. La Presse - Attrapez-les par la chatte
Le Dr Hobden a été condamné par la cour criminelle à neuf mois de prison à purger "dans la collectivité" pour des attouchements sexuels sur une ballerine de 17 ans qu'il traitait. Toute la sympathie, toute l'empathie, toute la compassion vont au médecin. Ils se mettent dans sa peau.
. Libération et FranceTV Info - Agressions, exploitation, harcèlement sexuel : le lot des femmes réfugiées en Europe
Des témoignages bouleversants qui témoignent de l'horreur vécue par les migrants durant leur traversée de l'Europe et qui soulignent la vulnérabilité particulière des femmes dans ce périple.
. Journal de Montréal - Mariages forcés au Québec. Dix femmes immigrantes de Montréal ont accepté de témoigner de leur sombre réalité
Violence physique, menaces, agressions sexuelles, pressions familiales : dix femmes immigrantes de Montréal victimes d'un mariage forcé ont accepté de témoigner de leur bouleversante réalité, bel et bien présente au Québec.
. Barbieturix - Mafalda, la plus jeune anti-conformiste et féministe des héroïnes de BD
Mafalda est le symbole d'un esprit contestataire et anti-conformiste pour toute une génération dans le monde.
. France Musique - À 11 ans, elle compose son premier opéra qui sera dirigé à Vienne par Zubin Mehta
À onze ans, Alma Deutscher a composé un opéra qui sera créé à Vienne pour les fêtes de fin d'année, le 29 décembre 2016.
. Le Monde diplomatique - Les Japonaises indésirables au travail
Près de deux Japonaises sur trois mettent un terme à leur carrière lorsqu'elles deviennent mères.
. La Presse Avortements tardifs : le Collège des médecins "préoccupé"
l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) indique qu'un nombre non négligeable d'interruptions de grossesse pratiquées à un stade de gestation avancée mènent à des naissances vivantes "accidentelles".
. TV5 - Harcèlement et sexisme : un collectif parlementaire lance un site pour témoigner
Un collectif de collaboratrices parlementaires a dénoncé lundi les propos et agissements sexistes comme "une réalité" marquant le "quotidien des femmes en politique".
. La Presse - Traite de personnes : "Montréal est une plaque tournante"
Les services offerts aux victimes de traite de personnes sont quasi inexistants au Québec, alors que le nombre de dénonciations a quintuplé de 2009 à 2014 au pays, déplore l'organisme Le Phare des Affranchies.
. Euronews - Excision, mariage forcé : les femmes meurtries de l'Europe
Le mariage forcé et les mutilations génitales féminines sont des pratiques barbares qui n'appartiennent pas qu'au passé ou à d'autres continents.
. Le Devoir - Haro sur la violence sexuelle sur les campus
Des jeunes femmes dévoilent une série de recommandations adressées à la ministre de l'Enseignement supérieur, les autorités lèvent le voile sur l'introduction de suspects dans les chambres des résidences universitaires de l'Université Laval.
. La Presse - Au lieu de parler du vent
"Ce n'est que du vent. " C'est ce qu'a déclaré le premier ministre la semaine dernière, à la suite de la publication du rapport de la protectrice du citoyen qui faisait état des effets très réels de l'austérité sur les plus vulnérables.
. Le Devoir - Le corps féminin comme champ de bataille
Avec "Une femme à Berlin", Brigitte Haentjens mesure le prix de la résilience et de la survivance. Ce prix que les femmes depuis toujours paient durant les guerres : le viol.
. Huffington Post France - Un nouveau recul pour les droits des femmes : le divorce sans juge
Le divorce sans juge aura des conséquences dramatiques pour les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants. Il s'agit d'ailleurs d'une ancienne demande des mouvements masculinistes.
. Encyclopédie canadienne - Mois de l'Histoire des femmes : Idola Saint-jean
Idola Saint-Jean, militante féministe et pionnière de la lutte pour le droit de vote des femmes, est née le 19 mai 1880 et décédée le 6 avril 1945.
. TRADFEM - Le féminicide est prévisible et évitable, mais il faut nommer le problème
Giblin a d'abord poignardé à sept reprises sa compagne enceinte. Puis il l'a jetée 21 étages plus bas, s'assurant de sa mort.
. Le Devoir - Manuel Valls voit dans la burqa un outil de revendication politique
"Cacher la femme de l'espace public, c'est la négation de la femme, et ça, ce n'est plus un problème de religion. C'est un problème de valeurs démocratiques.".
. Observers France - "Église, ordure, tu es la dictature" : violente répression de féministes argentines
Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées dans des affrontements avec les forces de l'ordre lors d'une marche féministe dimanche soir à Rosario, la troisième ville d'Argentine.
. TV5 - Michelle Obama "glacée jusqu'à la moelle" par Donald Trump
Après les accusations d'agressions sexuelles par des femmes contre le candidat républicain Donald Trump, relayées par le New York Times, c'est au tour de Michelle Obama de donner de la voix, avec une déclaration virulente et inhabituelle.
. Le Devoir - Les médias, qu'ossa donne ?
C'était l'époque de Pierre Bourgault. Nos profs étaient des militants, féministes, indépendantistes, en général épris d'une cause ou d'un idéal qui transcendait l'heure de tombée.
. La Presse - Violence sexuelle : les boys, on a besoin de parler
La culture du viol existe bel et bien. Elle est intrinsèquement liée à celle du silence et nous y participons tous, particulièrement nous, les hommes.
. L'Express - Au Japon, des femmes poussées dans la pornographie sortent de l'ombre
Jeune et jolie, Saki Kozai croyait son rêve de célébrité sur le point de se réaliser mais sa rencontre avec un supposé recruteur de mannequins a transformé sa vie en cauchemar.
. TV5 - Halimata Fofana, ou la résilience d'une écorchée vive
Au Canada où elle vivait, où elle travaillait dans les services culturels d'une grande ambassade, Halimata s'est inventée un double de fiction, Mariama, par la voix de laquelle elle confessait ses douleurs, ses peurs, ses réussites aussi.
. Ricochet - Le flambeau de Josée Boileau à une jeune journaliste
La sensibilité de l'auteure pour la place trop petite laissée aux femmes dans le domaine explique le choix d'adresser cette correspondance à sens unique à une jeune femme.
. Radio-Canada - Une semaine après l'ouragan Matthew, le peuple d'Haïti se sent livré à lui-même
Dans la péninsule sud-ouest d'Haïti, frappée de plein fouet par l'ouragan Matthew la semaine passée, les résidents prennent les choses en main, car dans des régions éloignées comme la leur, l'aide internationale se fait attendre.
. France 24 - Bangladesh : "Plutôt mourir que de me laisser marier à 14 ans"
Activiste bangladaise de 21 ans, Radha Rani Sarker est venue en Europe à l'occasion de la Journée internationale des filles, le 11 octobre, convaincre Paris et Bruxelles de soutenir son combat contre le mariage des mineures dans son pays.
. RFI - La journée des filles qui refusent d'être des femmes sous la contrainte
À l'occasion de la cinquième journée internationale des filles, la rappeuse afghane Sonita était invitée dans l'émission 7 milliards de voisins sur RFI.
. Voa Afrique - USA : arrestation du patron de Backpage.Com, accusé de proxénétisme
Le patron du site de petites annonces Backpage.com, Carl Ferrer, a été arrêté jeudi, accusé de proxénétisme notamment sur mineur, et d'être à la tête d'une véritable "maison close en ligne", ont annoncé les autorités américaines.
. Irréductiblement féministe - Combien y a-t-il de féminismes ?
N'en déplaise aux modes médiatiques, aux révisionnistes et aux imposteurs, il y a toujours eu plusieurs versions du mouvement social qu'est le féminisme.
. Jeune Afrique - Chine : quasiment absentes en politique, les femmes cartonnent dans le monde des affaires
Pour les Chinois, Hillary Clinton est un ovni. Une femme en politique ? C'est encore une incongruité dans la deuxième économie du monde.
. La Presse - Grande Entrevue - Femme de paroles
Malgré ses 21 ans et sa réserve de jeune fille, Maïtée Saganash dégage un mélange d'aplomb, de candeur et de sérénité patiente proche de la sagesse.
. Marianne - Littérature : le roman, arme du nouveau féminisme
Femelle vengeresse ou Ève moderne, proie des hommes ou fée émancipée... La rentrée 2016, d'Ivan Jablonka à Marie NDiaye raconte les femmes d'aujourd'hui avec plus de nuances et de subtilité que tous les essais sur la question.
. Radio-Canada - Un deuxième duel Trump-Clinton tendu
C'est un Donald Trump rattrapé par des propos misogynes, largué par plusieurs républicains, qui a affronté sa rivale démocrate Hillary Clinton pour un deuxième round oratoire.
. TRADFEM - Tenons tête à la violence des hommes et au ressac masculiniste
La divulgation de la violence masculine à l'égard des femmes a dû essuyer un mouvement de ressac, comme chacune des autres avancées féministes.
. Gènéthique - M6 enquête sur les mère porteuses
Les premières images s'ouvrent sur le plateau de l'émission, envahit pour la circonstance de familles dont les enfants sont tous issus de GPA.
. La Presse - Petit manuel pratique contre le sexisme au bureau
En avez-vous marre du sexisme dans les attitudes, dans les attentes, les a priori, les choix arbitraires qui sont... juste injustes. Eh bien, il y a maintenant un guide pratique pour vous aider. Il s'appelle Feminist Fight Club.
. Le Journal de Montréal - L'imprévisible Jean-François Lisée
La victoire de Jean-François Lisée, impensable au début de la course à la chefferie, transformera dans les deux années à venir le débat politique au Québec.
. TV5 - Donald Trump, le sexisme et le machisme en bandouilière
Le candidat républicain a dû s'excuser pour des propos de 2005 où il se vante d'imposer son désir aux femmes. L'incendie a éclaté vendredi avec la publication par le Washington Post d'une vidéo datant de 2005.
. La Voix de l'Amérique - La Suède durcit sa loi contre les crimes sexuels sur internet
La nouvelle disposition permettra de reconnaître l'agression, qu'elle ait lieu par webcams interposées, par injonction sur les réseaux sociaux ou par téléphone.
. Konbini - L'université américaine Duke ouvre un cours pour les hommes féministes
L'université Duke (Caroline du Nord) a lancé à la rentrée 2016 un cours de 9 semaines, conçu par les étudiants et les responsables de son Centre des femmes.
. Le Devoir - À quand un plan climatique féministe ?
Dans les 31 pages de l'accord de Paris sur le climat, ratifié par le Canada cette semaine, se cache une révolution passée inaperçue : un traité international reconnaît enfin que les femmes sont plus vulnérables aux changements climatiques.
. Libération - Pour un projet ambitieux de bibliothèque d'histoire des femmes et du féminisme à Paris
Un projet dangereux qui suscite notre plus grande inquiétude. D'abord, ce projet pourrait n'être qu'une manière détournée de faire disparaître l'actuelle bibliothèque Marguerite-Durand.
. Le Mouvement du Nid - Girls of paradise : quand la réalité s'impose aux "clients" de la prostitution
"Girls of Paradise" est un dispositif iconoclaste qui s'attaque au confort des "clients" pour mieux toucher l'opinion publique.
. Entre les lignes entre les mots - Le voile, le burkini et l'impureté de l'Histoire
Voiler, dévoiler, couvrir, découvrir : c'est bien ce double mouvement qu'il faut analyser.
. Le Monde - En Pologne, l'interdiction totale de l'avortement est rejetée en commission parlementaire
Selon un sondage, 67% des Polonais ont apporté leur soutien aux manifestations de lundi. C'est la première fois depuis son arrivée au pouvoir, en octobre 2015, que le parti conservateur semble reculer sous la pression de la rue.
. Libres penseurs athées - Compte-rendu de procès (intégral) : Les Écoles musulmanes de Montréal contre Djemila Benhabib
29 septembre 2016, quatrième journée du procès. En avant-midi, argumentation de Julius Grey, avocat des EMM, et en après-midi, celle de Marc-André Nadon, avocat de Mme Benhabib.
. Radio-Canada - Un règlement à l'amiable s'annonce dans le dossier de harcèlement sexuel à la GRC
Environ 500 employées de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) espèrent obtenir un dédommagement pour harcèlement sexuel et discrimination au sein de la police fédérale.
. Slate France - L'histoire de Joséphine, petite chronique du sexisme ordinaire
Si les femmes ont obtenu au cours du XXe siècle de nombreux droits, la différence de traitement reste manifeste dans la vie de tous les jours.
. Le Huffington Post Québec : Le Parti québécois et la laïcité : une descente aux enfers ?
Si le Parti québécois décide aujourd'hui de tourner le dos à une réelle laïcité, il ne se sortira pas de sa torpeur et des reculs sévères qu'il a subis depuis quelques années.
. La Presse - Trudeau pressé d'agir lors d'une cérémonie sur les femmes autochtones disparues
Natan Obed, président de l'organisation inuite nationale représentant 60 000 membres, a fait valoir, mardi, que la gestion du cas d'Annie Pootoogook reflétait des problèmes profondément enracinés.
. Droits des femmes contre les extrêmes droites - Existe-t-il une "théorie du genre" ?
Il s'agit non pas d'une théorie, encore moins d'une idéologie, mais d'un concept, un domaine de recherche pluridisciplinaire, né il y a une trentaine d'années aux États Unis, qui fait référence aux rôles, responsabilités, assignés traditionnellement aux hommes et aux femmes dans une société donnée.
. Libération - Petit guide du féminisme illustré
Les éditions du Lombard et leur réjouissante Petite bédéthèque des savoirs publient au même moment L'artiste contemporain et une Histoire de la prostitution, et Le féminisme.
. Condition féminine Canada - Célébrons le Mois de l'histoire des femmes
Tout au long de ce mois, Canadiennes et Canadiens sont invités à célébrer les réalisations de femmes et de filles qui ont fait figure de pionnières dans notre histoire. Dites-le sur les médias sociaux en utilisant le mot-clic #GrâceàElle.
. Mezetulle - Les habits neufs du délit de blasphème
Le délit d'opinion religieuse a fait sa réapparition dans nos prétoires. Il diffère de l'ancien délit de blasphème en ce qu'il ne sanctionne plus les offenses à Dieu mais celles à la "sensibilité de ses fidèles".
. TV5 - Pologne : les femmes en grève nationale contre l'interdiction du droit à l'avortement
La grève. C'est un moyen rare qu'utilisent, ce lundi 3 octobre 2016, les Polonaises décidées à enrayer par tous les moyens la proposition de loi visant à interdire quasi totalement l'IVG.
. Urbania - Moi pis mes bros only
Hier, Koriass est entré sur le plateau et a réalisé qu'il y avait presque seulement des gars. Hier, je suis entrée sur le plateau et il n'y avait rien de différent pour moi.
. Marianne - Djemila Benhabib : le djihad tente d'imposer sa loi aux tribunaux
Le djihad juridique a commencé dans les pays arabes avant de se répandre en Occident.
. Le Huffington Post Québec - L'insatisfaction corporelle : une problématique vécue par beaucoup trop de jeunes
Au Québec, un adolescent sur deux n'aime pas son corps, les filles désirant une silhouette plus mince et les garçons, une silhouette plus musclée.
. Le Devoir - Les femmes doivent-elles payer pour leur succès ?
Le succès vient-il avec un prix à payer ? C'est la question qu'ont posée à une vingtaine de femmes accomplies Marie Hélène Poitras et Léa Clermont-Dion, féministes de deux générations dans Les superbes. Une enquête sur le succès et les femmes.
. La Presse - Après l'affaire de Stanford, la Californie durcit les peines pour viol
La Californie a adopté vendredi deux lois qui étendent la définition du viol et rendent obligatoire la prison si la victime est inconsciente, après le scandale déclenché par un viol à Stanford pour lequel le coupable n'a purgé que trois mois de prison.
. Secrétariat à la condition féminine du Québec - Appel de projets 2016-2017 pour Stratégie pour l'égalité entre les femmes et hommes
Dans le contexte des travaux d'élaboration de la future Stratégie pour l'égalité entre les femmes et hommes, et en continuité avec les appels de projets 2015-2016 "Projets locaux et régionaux " et "À égalité pour décider", le Secrétariat à la condition féminine (SCF) lance son appel de projets 2016-2017.
. La Presse - Pour en finir avec la culture du viol
"À Laval, les filles avalent", "à Ottawa, y sucent même pas", ont chanté des étudiants en droit de l'Université de Montréal lors des initiations de la rentrée, qui comportaient plusieurs activités sexistes et dégradantes.
. Le Journal de Montréal - Ventres à louer, tchador à vendre
Qu'est-ce qui occupe l'esprit de la ministre Stéphanie Vallée cette semaine ? Les mères porteuses. La ministre Vallée pilote aussi le projet de loi 62 sur la neutralité religieuse de l'État, une coquille vide.
. Le Devoir - Québec planifie une nouvelle prison pour femmes
Le transfert des détenues à Leclerc a donné lieu à toutes sortes de difficultés : intimidation, regards et frôlements, ont dénoncé au cours du printemps des organismes d'aide aux détenues.
Consultez les fils de presse des années et des mois antérieurs, une ressource documentaire inestimable.
- Fil de presse & infolettre mensuelleJ’ai testé la soirée « L’anti-chambre du Kommandant » plus libertaire que militaire. Dans un état d’esprit sans chichi, les participants se sont livrés à des...
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Notre projet Le Bon Fap continue à vous fournir quotidiennement le meilleur des vidéos disponibles légalement sur les tubes mais commence à se sentir à l’étroit dans ses petits habits. On aimerait bien vous offrir d’autres supports de fap et mettre en avant vos talents d’écriture. Avant le lancement de cette nouvelle rubrique dédiée aux plaisirs de la lecture, on vous propose de participer à un concours d’écriture pornographique avec l’aide de la nouvelle plateforme de récits érotiques Chuchote-moi. Gratuite et sans pub, élégante et simple, elle donne un sérieux coup de jeune à l’écriture pour adultes.
Pour participer à ce concours, le principe est simple : on vous propose un tag à utiliser dans votre récit à votre convenance – Twitter, Snapchat, Airbnb, Tinder ou Facetime. Vous écrivez l’histoire la plus excitante qui vous passe par la tête et vous la publiez sur Chuchote-moi. En fin de mois, un jury exceptionnel viendra sélectionner les heureux gagnants. Les meilleurs récits seront publiés sur Le Bon Fap.
Rappel des règles :
– Vous créez votre compte sur Chuchote-moi (si ce n’est pas déjà fait).
– Vous cliquez sur Ecrire une histoire et vous nous racontez votre histoire. Elle doit contenir entre 500 et 3 000 mots.
– Au moment de publier votre histoire, en plus du tag que vous avez utilisé, vous rajoutez le tag « concoursLTP« .
– Votre histoire sera modérée et mise en ligne sur Chuchote-moi avec les autres histoires du site.
– Le 5 novembre, un jury composé de la rédaction du Tag Parfait, de l’équipe Chuchote-moi et de Flore Cherry de l’atelier d’écriture érotique « Les Ecrits Polissons » désignera la meilleure histoire et les meilleurs récits par tag ainsi que le prix du public (qui aura récolté le plus de likes).
Les gagnants seront publiés dans une nouvelle rubrique sur Le Bon Fap.
Durée : du 4 au 31 octobre 2016
Bonne chance à tous !
Photo de couverture : Mastram
Oyez oyez, bande de fieffés vicelards et d’accortes gourgandines! Je suis en train de mettre à jour mes ebooks et c’est à vous (oui, VOUS) d’en profiter! Vous pouvez en ce moment télécharger les nouvelles versions (en pdf et en epub) de:
La saison se poursuivra en octobre et en novembre avec Mille gouttes opalines, Sirventès, Paroles d’une flegmatique, Contre-feux et Comptines pour ne pas dormir (dont seulement les anciennes versions sont pour le moment disponibles en téléchargement dans la section «Mes bouquins»). Restez à l’écoute!
Le salon de l’érotisme de Barcelone aura lieu du 6 au 9 octobre 2016. Rien de très original, hormis le fait que la vidéo de promotion de l’évènement compte aujourd’hui quasiment 3 millions de vues, moins d’une semaine après sa sortie.
Intitulée Patria (« patrie » en espagnol, « paradis » en latin), la vidéo met le doigt sur les contradictions qui grèvent la société espagnole pour souligner la légitimité du salon de l’érotisme de Barcelone. La célèbre actrice Amarna Miller y tient le rôle principal, installée au beau milieu d’un banquet christique. Les images provocantes se succèdent et moquent l’hypocrisie du pays. Profondément politique et piquante, l’actrice y va franchement. Voici les premiers mots de la publicité conçue par l’entreprise Vimema :
« Je m’appelle Amarna Miller. Je suis une actrice porno dans un pays hypocrite où les gens qui m’insultent de ‘pute’ se font jouir avec mes videos »
Connue pour son engagement auprès du parti d’extrême-gauche Podemos, Amarna Miller déroule un véritable réquisitoire qui n’épargne personne. On passe de la corruption politique qui se cache derrière un prétendu souci de citoyenneté à l’interdiction de la prostitution malgré un afflux de clients toujours plus soutenu. La religion ainsi que la corrida sont également évoquées dans cette publicité qui prône la tolérance et le respect envers les acteurs de la vie espagnole.
« Un pays qui aime la vie, mais qui tue au nom de l’art »
En crise depuis 2008, l’Espagne tente tant bien que mal de se sortir de la dette européenne de laquelle elle dépend. Malgré le renouveau économique progressif, le chômage reste particulièrement élevé et le PIB tend difficilement à atteindre les sommets de 2008. En guerre contre l’austérité économique prônée par le gouvernement espagnol, Pablo Iglesias et Inigo Erregon, les deux principales figures de Podemos, ont tenu à apporter leur soutien à Amarna Miller.
Rodilla en tierra @AmarnaMiller Nada de rendirse ✊ https://t.co/CuWBXsOZI1
— Pablo Iglesias (@Pablo_Iglesias_) September 27, 2016
Esta tarde me dirijo a alguien que podría salir en este vídeo, a Fernández Díaz. Algunos no nos rendimos, @AmarnaMiller pic.twitter.com/Dbc8Ifskwf
— Íñigo Errejón (@ierrejon) September 27, 2016
De quoi finir la cène avec un message d’espoir : « Oui, nous vivons dans un pays affreusement hypocrite mais certains d’entre nous ne lâchent rien. »