Une femme trans victime de harcèlement a retrouvé son chat mort et coupé en deux à l’arrière de sa maison. Elle a depuis repeint toute sa maison aux couleurs de l’arc-en-ciel.
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symbolise le mieux ta personnalité ? Fais le test !
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Une récente étude suggérait qu’une vie sexuelle riche retarde l’arrivée de la ménopause précoce. Mais ce n’est pas tout ! Une forte activité sexuelle influerait sur la maladie de Parkinson !
Le sexe, futur traitement de Parkinson ?Bon, ce serait peut-être (un peu) exagéré… Mais avoir des rapports sexuels fréquents freinerait bel et bien la maladie de Parkinson. C’est une équipe de recherche britannique et italienne qui revendiquerait cette possibilité dans leur étude parue dans l’European Journal of Neurology.
Durant deux ans, les chercheurs ont suivi les habitudes sexuelles et l’évolution de la maladie de Parkinson chez 355 patients atteints à un stade précoce.
Conclusion ? Les scientifiques ont constaté que les hommes sexuellement actifs connaissaient une progression « plus douce » de la maladie. Ainsi qu’une perte moins spectaculaire de la motricité et d’autres symptômes de la maladie, par rapport à ceux qui n’avaient pas une vie sexuelle active.
Que dire des femmes pour la maladie de Parkinson ?À vrai dire, rien… Et l’explication reste peu claire. Mais il se pourrait que l’effectif des hommes (238 patients) plus important que celui des femmes (117 patientes) ait biaisé les conclusions de l’étude.
D’autant plus que les femmes expriment des symptômes différents de la maladie de Parkinson contrairement aux hommes. Les travaux de Fabio Blandini (publiée dans Lire la suite sur Union Cet article Des rapports sexuels fréquents ralentiraient la maladie de Parkinson est apparu en premier sur Union.
Suite de l’entretien avec l’autrice et artiste Maïa Mazaurette, journaliste spécialisée en sexualité, autour d’une idée qu’elle développe régulièrement dans ses chroniques et ses livres : pour faire exploser les rôles étroits dans la séduction et le désir hétérosexuels, il faudrait ré-érotiser les hommes.
On commence par discuter de la charge esthétique : pourquoi est-elle si déséquilibrée ? Pourquoi les femmes passent-elles, en moyenne, tellement plus de temps, d’énergie, d’argent, à soigner leur apparence physique ? Quel lien entretient cette charge esthétique avec la répartition traditionnelle des rôles de séduction, où les hommes sont des sujets de désir (« les hommes n’ont pas de corps » écrivait Virginie Despentes dans King Kong Théorie), et les femmes des objets de désir ?
Enfin, Maïa Mazaurette fait visiter sa première exposition : elle raconte comment elle fait poser ses modèles, ce qu’elle cherche à créer, comment elle trace les contours d’une nouvelle esthétique érotique hétérosexuelle. Et encourage toutes les femmes artistes à faire de même.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
Retrouvez toutes les références, lectures et recommandations citées dans cet épisode sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/maia-mazaurette-erotiser-les-hommes
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e) et chez Barbara Polla. Prise de son : Mathieu Thévenon et Victoire Tuaillon. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le meurtrier de Marylène Lévesque a été emprisonné en 2004 après avoir tué sa conjointe de plusieurs coups de marteau. Il avait aussi une autre histoire de violence conjugale remontant à 1997. Il a été mis en semi-liberté en mars 2019. Parmi ses conditions de libération, il lui était interdit d'entretenir des relations avec des femmes, vu sa dangerosité élevée pour elles. Toutefois, son agente de libération conditionnelle lui aurait permis d'aller voir certaines femmes pour ses « besoins » sexuels
- Violences et harcèlement
Diogène cherchait un Homme.
Je cherche une femme que Diogène qualifierait d'Homme.
Demain j'ai rendez vous avec une athénienne,
je viendrais au rendez vous avec une lampe à huile et comme Diogène je lui dirai que je cherche un Homme.
Oasis de vice au milieu du désert, Las Vegas a accueilli le 25 janvier dernier la 37e édition des AVN Awards, cérémonie de récompenses du porno mainstream américain et de la cam (si peu). La météo n’était pas très chaude ce soir-là, les robes transparentes convenaient à peine à la température passée sous les 10°C dans la soirée. Heureusement, l’intérieur du Hard Rock Hotel & Casino est chauffé. Les figures en vogue défilaient sur le tapis rouge, les badauds agrippés aux machines à sous n’ont pas dû être très attentifs à leur gain, distraits par le ballet de vedettes pour esthètes de cet art mineur et pourchassé par la censure.
Dans les travées de la grande salle, sur les chaises devant la scène où grimperont les élu·es, les personnalités s’embrassent, se serrent la pince, se saluent de loin. Il y a des invités que certaines sont étonnées d’apercevoir après des accusations d’agressions sexuelles, mais au moins Ron Jeremy n’est pas là. Il n’aura donc tripoté personne pendant la convention précédant la cérémonie.
Les hot hosts de la cérémonie (photo par Rick Garcia pour AVN)Les écrans géants sont allumés, le stream disponible sur le site AVN fonctionne, la cérémonie peut commencer. Elle est présentée par Emily Bloom et Nikki Benz. Cette dernière devait être ravie de voir Ramon Nomar gagner un prix plus tard dans la soirée, lui qui l’avait attaquée en diffamation après des accusations de violence lors d’un tournage en 2016. La grande famille du porno oublie vite.
Difficile de savoir comment est décidée l’attribution des trophées, idem pour les nominations. L’opacité règne. Cependant, il est sûr que ce sont toujours les mêmes studios qui les remportent. En même temps, cette cérémonie s’adresse au milieu californien, aux habitants de la Porn Valley. On retrouve principalement et de nombreuses fois Gamma Films (Adult Time, Girlsway et tout ce qui est dirigé par Bree Mills), Jules Jordan, les sites Vixen Media et Evil Angel. Les studios sous l’égide de Mindgeek sont sous-représentés. Brazzers n’arrête cependant pas de signer des contract stars et se positionne premier studio en termes de fréquentation dans le classement mondial des sites adultes les plus populaires. Avec cette prédominance des compagnies n’appartenant pas à la grosse firme internationale, peut-on y lire entre les lignes une volonté de résistance, ou simplement un désintérêt de MG pour ces cérémonies (ils ne sont également pas très présents dans le palmarès des XBiz Awards 2020) ? Favorisent-ils les Pornhub Awards ? La question trouvera sans doute une réponse dans un avenir proche.
Pas mal cette édition adulte des Prodiges sur France 2 (l’équipe de Teenage Lesbian par Rick Garcia pour AVN)En attendant, passons en revue les récompenses. Avec 16 prix, la plateforme Adult Time, vrai Netflix pour adultes, remporte la cérémonie. Leurs créations originales, dirigées par Bree Mills, valent le détour. Ce sont de vrais films avec du sexe. La rédaction aime et plussoie le titre de meilleur film de l’année pour Teenage Lesbian. Mills retrace son parcours de lesbienne dans les années 90 d’une manière très touchante et formidablement interprétée par Kristen Scott. Le film Perspective tire aussi son épingle du fap avec plusieurs récompenses. Il s’agit d’un thriller psychologique et sexuel tourmenté qui ne laisse pas le spectateur indifférent. Tournée en 8 jours pour 100 000 dollars, cette réalisation a rencontré la reconnaissance du public et du milieu.
Thank you @avnawards for the 16 awards including movie of the year for "Teenage Lesbian" and thank you to all the talent that made this possible! We are so happy to celebrate these successes with you all! pic.twitter.com/qBHkRfIbO0
— Adult Time (@Adulttimecom) January 27, 2020
Gamma Films derrière Adult Time a également récolté la Best Niche Series avec Shape of Beauty, la Best Transgender Series et meilleure production transgenre avec Transfixed.
We are SO PROUD to be the winner of AVN 2020's Best Niche Series or Channel. We cannot thank our beautiful cast and crew enough for all the incredible work they did on this project pic.twitter.com/vXGhkjwxUt
— Shape of Beauty (@ShapeofBeautyX) January 28, 2020
Autre studio sous leur houlette, Burning Angel qui gagne le Best Action/Thriller avec le film Three Cheers for Satan, où Small Hands incarne le diable. Le mari de Joanna Angel, la cheffe du studio, remportera également le titre de Male Performer of the Year. Consécration d’une carrière.
Small Hands heureux à son cours de yoga avant la salutation au soleil (photo par Rick Garcia pour AVN)Thank you @AVNMediaNetwork and @XBIZ for your recognition this year for Three Cheers for Satan!! pic.twitter.com/PJ4OwagrRs
— BurningAngel.com (@BurningAngel) January 28, 2020
Quel travail de l’équipe derrière Bree Mills ! Si les patrons de Gamma Films se font discrets, la figure publique qu’elle incarne réussit son projet en proposant un porno audacieux avec moins de male gaze et davantage de performance de jeu, d’émotion et d’intensité. Pourtant, il est regrettable qu’elle travaille avec des réalisateurs accusés d’agressions sur des productions purement lesbiennes, comme Stills by Alan, qui fut renvoyé quelques jours après après sa dénonciation sur Twitter. Ce garçon, désormais nommé Alan X, fut embauché quelque temps plus tard par Jules Jordan.
La transition est donc faite pour présenter les 12 trophées reçus par Jules Jordan. L’entrepreneur/performeur/réalisateur/producteur, au-delà d’être le dernier bastion d’une certaine culture gonzo clichée, a collaboré avec la divine Angela White pour gagner 5 prix avec Dark Side. Un enchaînement de scènes dont un blowbang et un gangbang d’anthologie. Il y a même une triple pénétration.
Epic night at the @avnawards we won 12 awards, 5 of which were for “Angela White: Dark Side” I’d like to thank @ANGELAWHITE @manuelferrara @AmateurAllure @autumnfallsxoxo @MarkusDupree @Karma_Rx @AVNMediaNetwork pic.twitter.com/4OdKuFmSW1
— Jules Jordan (@JulesJordan) January 27, 2020
En tout, Angela White a remporté 12 titres sur les diverses productions où elle a excellé. Comme l’année précédente, elle domine ses collègues par son palmarès. Elle est désignée Most Spectacular Boobs et Female Performer of the Year pour la troisième année consécutive, le reste n’est que broutilles. Quelle carrière !
Angela White clairement en train de donner la réponse aux candidats d’Intervilles (photo par Kogafoto pour AVN)L’Australienne se retrouve au casting de Drive du studio Deeper, à la tête duquel Kayden Kross impose, comme Bree Mills, sa vision personnelle du porno. Rachetée par Vixen Media, que le célèbre Greg Lansky vient d’abandonner pour se lancer dans la weed, la suite de TrenchcoatX se démarque par un luxe sulfureux et du sexe psychologique à travers des scènes intenses. Elle ramène 12 coupes à la maison. Son Français de mari fait pâle figure avec trois étoiles sur le maillot (non, en vrai il a remporté des statuettes aussi, quatre même).
Kayden Kross avec la larme à l’œil (photo par Rick Garcia pour AVN)D’ailleurs Maitland Ward, la contract star du studio, a remporté trois distinctions, dont Best Supporting Actress. Pas mal pour une star de la télé (inconnue en France) reconvertie dans le porno.
What a night @avnawards for @deeper_official @Kayden_Kross @VIXEN! So proud to be the face of such a groundbreaking iconic brand with such a phenomenal visionary filmmaker. I’m so proud of what Kayden and I have done and so excited for the future! Thank you so much AVN! pic.twitter.com/RyglUOFOpU
— Maitland Ward Baxter (@MaitlandWard) January 26, 2020
Encore une fois, les films pornos gagnants tentent de se rapprocher d’une cinématographie traditionnelle. D’ailleurs, Deeper est récompensé de nombreux prix techniques, comme la direction artistique, la photographie, le montage et la réalisation. Le gonzo a connu ses plus belles années, bye bye.
Le reste des sites Vixen Media n’ont pas vraiment brillé comme les années précédentes. De plus en plus de voix s’élèvent contre Blacked et la stigmatisation des performeurs noirs. Lansky se barre. Mais ils gagnent avec Tushy et Vixen sept récompenses.
Adriana Chechik très chic, la rencontre de Paco Rabanne et Jean-Paul Gautier. Shy’m veut la même pour les NRJ Music Awards (photo par Rick Garcia pour AVN)Maintenant que les puissants ont bien été présentés, passons aux personnalités plus modestes. Gianna Dior adore être la meilleure nouvelle starlette. Liya Silver gagne la version étrangère de ce titre. Charlotte Stokely est la performeuse de l’année au rayon 100 % filles. Danny D est le meilleur performeur étranger pour la deuxième fois de sa carrière. Caprice, plus si petite, est son équivalent féminin. Alexis Fawx règne sur les MILFs. Lance Hart reçoit le performeur de niche, tandis que Natalie Mars est la performeuse transgenre de l’année (en attendant que cette catégorie disparaisse pour inclure toutes les femmes sous la même catégorie, Geneviève de Fontenay en PLS).
Thanks @avnawards!!!
— 𝙻𝙰𝙽𝙲𝙴 𝙷𝙰𝚁𝚃 (@lancehartfetish) January 26, 2020
Also thanks @TheRubPR pic.twitter.com/8vZXIw2iGD
L’iconique Tommy Pistol, aka The Cook, remporte deux prix pour son jeu d’acteur. Chanel Santini, Aubrey Kate sont aussi distinguées. Adriana Chechik se démarque par son habilité orale. Le fabuleux Wolf Hudson et Misty Stone gagnent un prix pour la Best Non-Sex Performance.
Comme chaque année depuis 10 ans, Axel Braun de chez Wicked remporte la meilleure parodie, cinq trophées au total. Cette fois, c’est avec Captain Marvel XXX. Un film à voir sans doute, beaucoup disent que ses réalisations surpassent les originaux et se révèlent plus fidèles aux comics pour les Marvel. Les g33ks aiment le porn.
Pour les prix du public, les noms de Angela White, Natalie Mars, Maitland Ward reviennent. Ils sont accompagnés par Autumn Falls (débutante), Ava Adams (MILF), Violet Doll (Favorite Domme), Johnny Sins, Emily Bloom (Cam Girl) et Sofia Rose (BBW Star). Et le seul prix d’Abella Danger sera le Most Epic Ass. Une évidence !
PNL a lâché un like ah oué oué oué (photo par Rick Garcia pour AVN)Voilà pour les AVN Awards 2020. La liste complète se trouve sur leur site, si vous voulez revoir tout en détail. Vous pouvez lire également un compte-rendu détaillé de la cérémonie, par quelqu’un qui y assistait en personne. Une soirée sans trop de drama et personne en garde à vue. AVN ignore toujours la cam, malgré des prix du public, les plateformes de clips, les fétiches, le BDSM (Kink a gagné un seul prix). Ne parlons pas des amateurs de Pornhub évidemment. Ils restent entre eux, bien au chaud dans le Hard Rock Hotel & Casino à se congratuler de vendre des DVDs et à accepter des personnes pourtant répréhensibles dans leurs rangs. Par exemple, que faisait Max Hardcore parmi les invités ?
Cependant, les femmes réalisatrices et productrices ont été mises à l’honneur. Nous ne pouvons que nous en féliciter.
À l’année prochaine ! (Natalie Mars par Rick Garcia pour AVN)Petit mot sur les GayVN Awards. La cérémonie a eu lieu le 20 janvier, toujours au Hard Rock. On y retrouve des noms connus, comme Natalie Mars dans une scène bi avec Ella Nova, Ricky Larkin et Wesley Woods. Cade Maddox est le meilleur performeur, tandis que DeAngelo Jackson est le meilleur acteur. Comme meilleurs réalisateurs, Jake Jaxson et RJ Sebastian brillent pour Le Garçon Scandaleux chez CockyBoys et distribué par Pink TV. Nous attendons d’ailleurs le compte-rendu plus complet et expert sur leur site. Naked Sword gagne la meilleure scène de groupe, sous doute une belle bataille d’épées à la The Witcher, et Kink la meilleure scène fétichiste. Pour savoir qui a été désigné par les fans Favorite Daddy, Twink, Bear, Bottom, FTM Star, Butt, etc., nous vous invitons à lire directement la liste. Vous remarquerez que les catégories ne différencient pas les personnes par leur couleur de peau. Ce serait donc possible ?
Image de une : Angela White aux anges
«Les chirurgiens esthétiques auraient‑ils pris la place des couturiers d’antan, vendant bouches ou nez à des femmes fourvoyées ?» Dans “Les Embarras du féminin”, Cristina Lindenmeyer affirme que l’hystérie est loin d’avoir disparu. Elle a juste fait un lifting.
«Son visage est lisse, ses pommettes, légèrement remontées. Sa bouche protubérante, ses dents d’une blancheur excessive attirent mon attention. À la regarder de plus près, je remarque l’absence de toute ride d’expression. Cette femme, assise devant moi, se lève, et alors je suis surprise de voir son dos voûté. Je suis prise par un sentiment de trouble !» La première fois qu’elle reçoit V** dans son cabinet, la psychanalyste Cristina Lindenmeyer est frappée par l’allure «trafiquée» de sa patiente. Qu’y a-t-il derrière ce masque de peau liposucée ? Une banale histoire de petite fille qui se pense laide ou décevante ? Non. Une hystérie. L’hypothèse peut sembler ahurissante.
Officiellement, l’hystérie n’existe plus
Cela fait longtemps que l’hystérie a officiellement disparu de la typologie des troubles mentaux. Eliminée du Manuel international de santé mentale (rest) dans les années 1970, l’hystérie reste fortement associée à l’image de femmes demi-nues, échevelées, dont les crises de convulsion attirent des foules de voyeurs excités. Les hystériques du XIXe siècle font figure de frustrées qui refoulent leurs désirs et miment le coït sous couvert de convulsions. Il semblait naturel que ces femmes disparaissent en même temps que le puritanisme de cette lointaine ère victorienne… Qui pourrait croire qu’à notre époque – marquée par les plans culs et l’idéal du «droit à l’orgasme» – il existerait encore des femmes hystériques ?
«Comment je vais faire sans mes implants ?»
Cela peut paraître aberrant et pourtant. Cristina Lindenmeyer affirme que cette maladie non seulement n’a pas disparu mais s’est considérablement banalisée. Elle en veut pour preuve la multiplication des «demandes de chirurgie esthétique, souvent formulées par des femmes» qui s’offrent un lifting plutôt que de se confronter à leurs problèmes d’ego ou de psyche. V**, par exemple, vient la voir avec une question : «Comment je vais faire sans ces implants ?» Un médecin lui a expliqué qu’ils étaient défectueux. Il faut les retirer. Pour V**, cette perspective est insupportable : «Sans elles, je ne suis rien». Cristina Lindenmeyer est attérée. Faut-il à ce point douter de soi pour ainsi «s’engager dans les voies d’une “hyperféminité” de façade» ? Et tout cela avec la bénédiction des chirurgiens?
L’hystérique : une femme qui fait son show
Pour Cristina Lindenmeyer, l’hystérique est avant tout une femme qui se sert de son corps comme d’une scène de théâtre. Il s’agit d’attirer l’attention. Dans quel but ? Pour faire diversion. La stratégie de l’hystérique est par essence contradictoire : attirer les regards (sur sa bouche siliconée) pour détourner l’attention (de son malaise). Elle fait de son anatomie une mise en scène tapageuse qui à la fois exprime et dissimule «les conflits inconscients les plus variables.»
L’hystérique : hyper-érotique en apparence
Citant la psychanalyste Jacqueline Schaeffer, qui utilise la formule du «rubis qui a horreur du rouge», Cristina Lindenmeyer explique : le rouge est la couleur que le rubis exhibe, en même temps qu’il absorbe toutes les couleurs du prisme. Telle est la nature paradoxale de l’hystérique qui «s’exprime corporellement avec un comportement séducteur très érotisé en même temps que sa sexualité génitale est contre‑investie et cliniquement marquée par la frigidité et l’inhibition. Ainsi, elle brouille les pistes et le plaisir de séduire prévaut au détriment du plaisir génital.» Insistant sur l’«étonnant contraste entre cette inflation d’artifices féminins employés et le désert libidinal qui affecte son être», Cristina Lindenmeyer décrit l’hystérie comme un refus du féminin manifesté par une surabondance de signaux empruntés aux canons de la bombe standard : gros seins et bouche pulpeuse.
Paraître au point de… disparaître
«En définitive, les artifices féminins déployés pour tromper l’autre la protègent (de sa difficulté) d’être une femme. C’est ici précisément que l’offre sociale, et particulièrement celle de la société de consommation qui est la nôtre, profitant de cette configuration narcissique et de son sentiment d’incertitude, retient l’hystérique emprisonnée dans ses rets. Ce symptôme en phase avec la société actuelle lui permet de rester au niveau du paraître et de faire l’impasse sur l’être», conclut Cristina Lindenmeyer, non sans critiquer le recours aux transformations esthétiques «de comblement» (antirides) ou «d’augmentation» (mammaire, mais également technologiques et biotechnologies, thèmes aussi développés dans son livre) comme une nouvelle modalité de la gestion de l’angoisse. Une gestion hystérique donc puisqu’elle évacue sa détresse en «sauvant» les apparences.
Innovation et aliénation, scientificité et illusion
Dans cet ouvrage qui traite non seulement des chirurgies plastiques, des prothèses de jambe ou des reconstructions du sein, Cristina Lindenmeyer questionne la logique inconsciente de «réparation» du corps à travers quatre destins de femmes marqués par l’épreuve : cancer, anorexie, mutilation, enfant malformé… L’offre technoscientifique comme réponse à ces épreuves n’est pas la solution, dit-elle, parce qu’elle réduit l’humain à n’être que le support de ses maladies, et son corps à n’être qu’une machine défectueuse. Il y aurait d’un côté le «désordre» et de l’autre la «guérison conçue comme le retour à l’ordre». Mais quel ordre ? Celui d’un monde matérialiste, qui juge les individus à l’aune de leur productivité.
L’origine du mal
Citant Georges Canguilhem, qui dénonce le concept de «guérison» comme «fin d’une perturbation et retour à l’ordre antérieur, ainsi qu’en témoignent tous les termes à préfixe “re” qui servent à décrire le processus : restaurer, restituer, rétablir, reconstituer, récupérer, recouvrer», Cristina Lindenmeyer attire l’attention des médecins devenus si «complaisants » avec l’ordre social et pour qui le «retour à l’ordre, donc à la guérison, telle qu’elle se fonde sur le modèle social, renvoie en médecine à un modèle devant garantir l’illusion d’un état antérieur de stabilité. Autrement dit à cette illusion s’ajoute l’idée de retour au point d’origine, là où le mal a commencé à se développer.» Au-delà du bien et du mal, Cristina Lindenmeyer invite à s’interroger. Et si nos souffrances psychique étaient également le début du commencement ?
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A LIRE : Les Embarras du féminin, de Cristina Lindenmeyer, postface de Jean-Michel Besnier, éd. PUF/Humensis, oct. 2019.
«Les chirurgiens esthétiques auraient‑ils pris la place des couturiers d’antan, vendant bouches ou nez à des femmes fourvoyées ?» Dans “Les Embarras du féminin”, Cristina Lindenmeyer affirme que l’hystérie est loin d’avoir disparu. Elle a juste fait un lifting.
«Son visage est lisse, ses pommettes, légèrement remontées. Sa bouche protubérante, ses dents d’une blancheur excessive attirent mon attention. À la regarder de plus près, je remarque l’absence de toute ride d’expression. Cette femme, assise devant moi, se lève, et alors je suis surprise de voir son dos voûté. Je suis prise par un sentiment de trouble !» La première fois qu’elle reçoit V** dans son cabinet, la psychanalyste Cristina Lindenmeyer est frappée par l’allure «trafiquée» de sa patiente. Qu’y a-t-il derrière ce masque de peau liposucée ? Une banale histoire de petite fille qui se pense laide ou décevante ? Non. Une hystérie. L’hypothèse peut sembler ahurissante.
Officiellement, l’hystérie n’existe plus
Cela fait longtemps que l’hystérie a officiellement disparu de la typologie des troubles mentaux. Eliminée du Manuel international de santé mentale (rest) dans les années 1970, l’hystérie reste fortement associée à l’image de femmes demi-nues, échevelées, dont les crises de convulsion attirent des foules de voyeurs excités. Les hystériques du XIXe siècle font figure de frustrées qui refoulent leurs désirs et miment le coït sous couvert de convulsions. Il semblait naturel que ces femmes disparaissent en même temps que le puritanisme de cette lointaine ère victorienne… Qui pourrait croire qu’à notre époque – marquée par les plans culs et l’idéal du «droit à l’orgasme» – il existerait encore des femmes hystériques ?
«Comment je vais faire sans mes implants ?»
Cela peut paraître aberrant et pourtant. Cristina Lindenmeyer affirme que cette maladie non seulement n’a pas disparu mais s’est considérablement banalisée. Elle en veut pour preuve la multiplication des «demandes de chirurgie esthétique, souvent formulées par des femmes» qui s’offrent un lifting plutôt que de se confronter à leurs problèmes d’ego ou de psyche. V**, par exemple, vient la voir avec une question : «Comment je vais faire sans ces implants ?» Un médecin lui a expliqué qu’ils étaient défectueux. Il faut les retirer. Pour V**, cette perspective est insupportable : «Sans elles, je ne suis rien». Cristina Lindenmeyer est attérée. Faut-il à ce point douter de soi pour ainsi «s’engager dans les voies d’une “hyperféminité” de façade» ? Et tout cela avec la bénédiction des chirurgiens?
L’hystérique : une femme qui fait son show
Pour Cristina Lindenmeyer, l’hystérique est avant tout une femme qui se sert de son corps comme d’une scène de théâtre. Il s’agit d’attirer l’attention. Dans quel but ? Pour faire diversion. La stratégie de l’hystérique est par essence contradictoire : attirer les regards (sur sa bouche siliconée) pour détourner l’attention (de son malaise). Elle fait de son anatomie une mise en scène tapageuse qui à la fois exprime et dissimule «les conflits inconscients les plus variables.»
L’hystérique : hyper-érotique en apparence
Citant la psychanalyste Jacqueline Schaeffer, qui utilise la formule du «rubis qui a horreur du rouge», Cristina Lindenmeyer explique : le rouge est la couleur que le rubis exhibe, en même temps qu’il absorbe toutes les couleurs du prisme. Telle est la nature paradoxale de l’hystérique qui «s’exprime corporellement avec un comportement séducteur très érotisé en même temps que sa sexualité génitale est contre‑investie et cliniquement marquée par la frigidité et l’inhibition. Ainsi, elle brouille les pistes et le plaisir de séduire prévaut au détriment du plaisir génital.» Insistant sur l’«étonnant contraste entre cette inflation d’artifices féminins employés et le désert libidinal qui affecte son être», Cristina Lindenmeyer décrit l’hystérie comme un refus du féminin manifesté par une surabondance de signaux empruntés aux canons de la bombe standard : gros seins et bouche pulpeuse.
Paraître au point de… disparaître
«En définitive, les artifices féminins déployés pour tromper l’autre la protègent (de sa difficulté) d’être une femme. C’est ici précisément que l’offre sociale, et particulièrement celle de la société de consommation qui est la nôtre, profitant de cette configuration narcissique et de son sentiment d’incertitude, retient l’hystérique emprisonnée dans ses rets. Ce symptôme en phase avec la société actuelle lui permet de rester au niveau du paraître et de faire l’impasse sur l’être», conclut Cristina Lindenmeyer, non sans critiquer le recours aux transformations esthétiques «de comblement» (antirides) ou «d’augmentation» (mammaire, mais également technologiques et biotechnologies, thèmes aussi développés dans son livre) comme une nouvelle modalité de la gestion de l’angoisse. Une gestion hystérique donc puisqu’elle évacue sa détresse en «sauvant» les apparences.
Innovation et aliénation, scientificité et illusion
Dans cet ouvrage qui traite non seulement des chirurgies plastiques, des prothèses de jambe ou des reconstructions du sein, Cristina Lindenmeyer questionne la logique inconsciente de «réparation» du corps à travers quatre destins de femmes marqués par l’épreuve : cancer, anorexie, mutilation, enfant malformé… L’offre technoscientifique comme réponse à ces épreuves n’est pas la solution, dit-elle, parce qu’elle réduit l’humain à n’être que le support de ses maladies, et son corps à n’être qu’une machine défectueuse. Il y aurait d’un côté le «désordre» et de l’autre la «guérison conçue comme le retour à l’ordre». Mais quel ordre ? Celui d’un monde matérialiste, qui juge les individus à l’aune de leur productivité.
L’origine du mal
Citant Georges Canguilhem, qui dénonce le concept de «guérison» comme «fin d’une perturbation et retour à l’ordre antérieur, ainsi qu’en témoignent tous les termes à préfixe “re” qui servent à décrire le processus : restaurer, restituer, rétablir, reconstituer, récupérer, recouvrer», Cristina Lindenmeyer attire l’attention des médecins devenus si «complaisants » avec l’ordre social et pour qui le «retour à l’ordre, donc à la guérison, telle qu’elle se fonde sur le modèle social, renvoie en médecine à un modèle devant garantir l’illusion d’un état antérieur de stabilité. Autrement dit à cette illusion s’ajoute l’idée de retour au point d’origine, là où le mal a commencé à se développer.» Au-delà du bien et du mal, Cristina Lindenmeyer invite à s’interroger. Et si nos souffrances psychique étaient également le début du commencement ?
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A LIRE : Les Embarras du féminin, de Cristina Lindenmeyer, postface de Jean-Michel Besnier, éd. PUF/Humensis, oct. 2019.
Il paraît que l'on est jamais mieux servie que par soi-même. Mais est-il seulement possible de se lécher la chatte solo ?
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Bien avant son tweet controversé sur la violence des hétérosexuels et la religion, Gabrielle Bouchard a semé la même controverse à la suite d'un tweet en juin dernier sur la vasectomie obligatoire à 18 ans. Pour provoquer, attirer l'attent
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeLe 23 janvier 2020 Pornhub a annoncé la mise en ligne de son site miroir sur Tor. Pour quelles raisons ? Qu’est-ce que ça implique pour le fap ?
Les fappos sur le darknet ?Tor, acronyme de « The Onion Router » est un réseau informatique et une application permettant une navigation anonymisée. Tor renvoie les informations de connexion sur différents « nœuds » de serveurs qui se placent sur différentes couches de serveurs – d’où le nom onion – rendant les utilisateurs intraçables. Cela permet de ne pas être suivi par les sites consultés et d’accéder à des services, contenus ou sites bloqués par les Fournisseurs d’Accès à Internet et de publier des contenus sans révéler la position des services.
Non, pas de nouvelles catégories Pornhub sur TorToujours bon en communication, Pornhub a publié un article sur leur blog expliquant que la mise en place de son site sur Tor avait surtout pour but de protéger la communauté LGBT, dont les préférences sont légalement répréhensibles dans certains pays.
S’il s’agit d’une version accessible sur le « darknet », impossible d’y trouver des contenus interdits zoophiles, nécrophiles ou autres : il s’agit simplement d’un site miroir. Ce sera le même Pornhub accessible depuis Google ou Yahoo, celui que tout le monde connait, avec les mêmes contenus, les mêmes catégories, puisque les conditions d’utilisations de Pornhub resteront les mêmes.
Pourquoi Pornhub rejoint le dark side ?Comme le contenu reste inchangé, on peut se poser la question du Pourquoi ? En fait, cette mise en ligne sur Tor va agir comme un VPN : l’accès est anonymisé et la confidentialité des utilisateurs est renforcée. À noter que les fonctions de connexion et téléchargement seront indisponibles sur ce miroir mais l’affichage de contenu reste disponible.
On peut aussi imaginer que cette mise en ligne servira beaucoup en Inde, dont le gouvernement a interdit le porno depuis octobre 2018 et complétera l’usage de VPN là-bas, ainsi que dans tous les pays où les sites pornographiques sont restreints ou bloqués.
Ce 9 février, les citoyens helvétiques sont appelés à se prononcer sur un élargissement de la « norme antiraciste », à la protection contre la discrimination et l'incitation à la haine en raison de l’orientation sexuelle. Les dispositions pénales actuelles prévoient déjà des sanctions en cas de délits contre l'honneur ou de lésions corporelles, mais …
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Le sexe est réputé pour ses effets bénéfiques sur la santé. Voici 4 bienfaits à faire des galipettes sous la couette !
Grâce au sexe, dites au revoir aux calculs rénauxDes scientifiques de la clinique d’Ankara Training and Research Hospital en Turquie recrutent 75 patients pour leur recherche. Ils divisent les participants en trois groupes : le premier groupe a été traité avec un médicament contre les problèmes urinaires, le deuxième groupe avec un traitement standard contre les calculs rénaux et le troisième groupe devait avoir des rapports sexuels 3 fois par semaine (au minimum). Résultat ? S’envoyer en l’air trois à quatre fois par semaine favoriserait l’évacuation des calculs rénaux. Donc si vous souffrez de pierres aux reins, s’inscrire sur Tinder semblerait être la meilleure solution…
Faire du sexe réduit le risque de fuites urinairesLe plaisir et l’excitation préviendraient l‘incontinence urinaire. Tout simplement, la montée de la libido...Lire la suite sur Union
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Pour avoir un maxi-méga orgasme, il faudrait... se retenir de jouir. Découvre comment la technique de l'edging peut décupler ton plaisir.
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C’est l’histoire d’un roi amoureux d’une femme qui aurait eu 6 doigts à une main. Par sa faute, le roi fut excommunié. Dans “Les revers de l’amour”, l’historienne Sabine Melchior-Bonnet raconte l’invention du divorce.
Durant l’antiquité, les romains et les germains pouvaient renvoyer leur femme. La tradition perdure sous le christianisme : on répudie beaucoup et surtout «dans les familles riches», explique l’historienne Sabine Melchior qui consacre un ouvrage foisonnant – Les Revers de l’amour (éditions PUF) – aux ruptures conjugales. Que signifie «rompre» à l’époque des Carolingiens ? Quel est le pourcentage des meurtres passionnels au Moyen-Age ? Notre époque facilite-t-elle les séparations ? Pour illustrer son propos, l’historienne raconte les 18 histoires de rupture les plus marquantes de notre histoire. Cela va du récit tragique d’Héloïse et Abélard jusqu’à l’accident mortel de la princesse Diana. En filigrane de ces récits, c’est l’histoire même du mariage qui se dessine. L’occasion de découvrir dans quelles étranges circonstances l’église anglicane a vu le jour : une histoire d’amour, celle d’Henri VIII d’Angleterre.
Henri (18 ans) épouse Catherine (24 ans)
Lorsqu’il monte sur le trône d’Angleterre, en 1509, Henri VIII, âgé de 18 ans, épouse une femme «loyale, courageuse, fière et ne cédant au luxe que ce que son rang réclame» : Catherine d’Aragon. Elle fait tout pour servir son mari. Elle assure le gouvernement du royaume quand il part en campagne. Mais elle ne parvient pas à lui donner un fils. «Vingt années de mariage et six grossesses ne suffiront pas à lui épargner l’humiliation et le scandale d’être traînée en justice, répudiée, exilée de la cour», résume Sabine Melchior-Bonnet qui raconte le drame en trois actes.
«Le drame se déroule en trois actes»
Au premier acte, «le roi Ferdinand d’Aragon et la reine Isabelle de Castille donnent leur fille Catherine en mariage à Arthur, fils du roi d’Angleterre Henri VII : il s’agit d’assurer l’alliance des deux royaumes, Espagne et Angleterre […]. Les négociations matrimoniales commencent vers 1495 – la fillette a 10 ans – et durent plusieurs années ; […] avant de donner leur accord, les souverains espagnols doivent arbitrer entre plusieurs propositions, calculer la dot, les frais du voyage, le déplacement des suivantes, le coût de la maison de la princesse». En 1501, lorsque l’infante âgée d’à peine 16 ans débarque à Plymouth, avec à peine trois mots d’anglais en bagage, elle se retrouve seule. Son fiancé est si fragile qu’il meurt quatre mois après leurs noces, sans l’avoir touchée. Tuberculose.
Une infante vierge qui se morfond
De nouvelles négociations ont lieu : il s’agit de lui faire épouser le jeune frère d’Arthur, Henri, devenu héritier de la couronne. Comme l’union d’une veuve avec le frère du mari défunt pose problème, il faut tout d’abord obtenir une dérogation du pape, qui tarde… «Les décès successifs de deux papes retardent la réponse ; la bulle n’arrive qu’en 1504.» Après quoi, il faut vaincre les réticences d’Henri VIII. Le mariage n’a finalement lieu qu’en 1509. Catherine a 24 ans et sa vie de femme peut enfin commencer. Hélas, «les fausses couches, les naissances d’enfants mort-nés se succèdent ; seule la petite Marie née le 18 février 1516 va survivre.» Henri VIII s’inquiète : pas d’héritier mâle !?
Une épouse délaissée
Au deuxième acte, il y a une reine petite et grosse, au corps fatigué par les grossesses, aux cheveux ternes, qui ne parvient plus à remplir sa fonction (génitrice). Le roi la trompe. En 1514, il a une courte liaison avec la sœur du duc de Buckingham. En 1519, il fait un enfant à une demoiselle d’honneur de la reine, Elizabeth Blount (qui met au monde un petit garçon). En 1521, Henri VIII prend ensuite «pour maîtresse la jolie et légère Marie Boleyn, fille d’un conseiller royal». En 1525, il la troque pour sa soeur, succombant aux charmes d’Anne Boleyn, alors âgée d’environ 20 ans (Catherine en a 40) et qui revient tout juste de la cour des Valois, où elle a appris les finesses de la langue française, de la mode et de la danse.
Qui est Anne Boleyn ?
Anne Boleyn n’est pas d’une éclatante beauté, «mais elle est intelligente, spirituelle, cultivée, artiste et surtout obstinée ; de grands yeux noirs en amande, des traits fins, des cheveux noirs qui encadrent un long cou, un corps svelte : elle a beaucoup de charme selon les uns, mais selon les autres, son teint est bistre et sa figure maigre ; sa bouche laisse voir une dent mal rangée, et elle cache un kyste au menton sous la collerette, sans parler d’une difformité, une main à six doigts [ou serait-ce l’existence d’un ongle surnuméraire sur le petit doigt ?]. Elle joue du luth et sa conversation est vive et enjouée. En vérité, son immense talent est de savoir se faire désirer.» Anne résiste à tous les hommages, refuse les prétendants. En 1526, Henri VIII lui écrit des lettres enflammées : «Mon petit cœur, je vous assure que je trouve le temps plus long depuis votre départ […]. J’aspire tant à me retrouver un soir dans les bras de mon aimée dont j’embrasserai bientôt les jolis seins.»
Rupture entre l’Angleterre et la papauté
Dès 1527, le roi lui parle de mariage. Anne Boleyn l’encourage. Il s’agit d’obtenir l’accord du pape. La stratégie première d’Henri : invalider son mariage avec Catherine à la lumière des textes du Lévitique (qui condamne le mariage entre une veuve et le frère du mari mort). Las, le pontife refuse d’annuler ce mariage. Deuxième solution : faire juger le cas par des prélats anglais. En 1529, un procès est solennellement organisé. Henri et Catherine sont cités à comparaître. Catherine opte pour une défense poignante, se jetant publiquement aux pieds de son époux : «Sire, je vous supplie au nom de l’amour qui a pu exister entre nous et pour l’amour de Dieu. Prenez en pitié une pauvre femme […] J’ai porté vos enfants et qu’y puis-je si Dieu les a rappelés à lui ?». Shakespeare relate la scène jusqu’aux plus petits détails, qu’il a recopiée sur des sources jugées sûres, datant de 1533.
Naissance de l’église d’Angleterre
Après sa diatribe pathétique, Catherine se relève, fait une révérence puis se retire en refusant de répondre aux questions. Henri VIII, hypocritement, invoque la loi de dieu. «L’interdiction du Lévitique relève du droit divin, et dans ce cas le pape ne peut pas exercer son autorité ecclésiastique» Henri VIII déssaisit le pontife de son autorité. Le schisme est consommé lorsqu’en 1533 les pouvoirs anglais prononcent la nullité du mariage royal. La reine Catherine reçoit l’ordre de se retirer dans un vieux château retiré. Henri VIII et Anne Boleyn se marient. Rome excommunie les coupables mais qu’importe : désormais, Henri VIII considère qu’il est le «Chef Suprême de l’Église et du Clergé d’Angleterre», donc au-dessus des anathèmes. Suite à ce schisme spectaculaire, la rupture du mariage est admise par cette religion qui prendra plus tard le nom d’anglicane. D’une certaine manière, Henri VIII a inventé le divorce, résume l’historienne… pour les beaux yeux d’une maîtresse.
Anne Boleyn, mort d’une reine
Lorsqu’elle épouse son roi, Anne Boleyn est enceinte de ce qu’il croit être un beau garçon. Des fêtes superbes ont été préparées en vue de marquer l’événement. Mais c’est une fille. «Anne fait ensuite deux fausses couches successives en 1534 et 1536. Dieu punit-il le souverain pour ce que l’Église nomme son concubinage royal ? Déjà Henri VIII a pris une nouvelle maîtresse et retiré à Anne ses faveurs.» En 1536, 5 hommes proches d’Anne Boleyn sont accusés d’être ses amants : l’un d’entre eux avoue sous la torture. Les autres nient en vain : tous coupables. Anne clame son innocence mais la sentence tombe : le bucher ou l’épée, au bon plaisir du roi. Par clémence, ce sera une décapitation. Le 17 mai 1536, le divorce d’Henri VIII et Anne Boleyn est prononcé. Anne est exécutée le surlendemain. Dix jours après, le 30 mai, le roi épouse sa nouvelle bien-aimée, une beauté blonde et pâle nommée Jeanne Seymour dont le portrait par Hans Holbein se trouve au Musée d’art de Vienne.
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A LIRE : Les revers de l’amour. Une histoire de la rupture, de Sabine Melchior-Bonnet, éditions PUF, 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS : «De quand date la monogamie en Occident ?»
C’est l’histoire d’un roi amoureux d’une femme qui aurait eu 6 doigts à une main. Par sa faute, le roi fut excommunié. Dans “Les revers de l’amour”, l’historienne Sabine Melchior-Bonnet raconte l’invention du divorce.
Durant l’antiquité, les romains et les germains pouvaient renvoyer leur femme. La tradition perdure sous le christianisme : on répudie beaucoup et surtout «dans les familles riches», explique l’historienne Sabine Melchior qui consacre un ouvrage foisonnant – Les Revers de l’amour (éditions PUF) – aux ruptures conjugales. Que signifie «rompre» à l’époque des Carolingiens ? Quel est le pourcentage des meurtres passionnels au Moyen-Age ? Notre époque facilite-t-elle les séparations ? Pour illustrer son propos, l’historienne raconte les 18 histoires de rupture les plus marquantes de notre histoire. Cela va du récit tragique d’Héloïse et Abélard jusqu’à l’accident mortel de la princesse Diana. En filigrane de ces récits, c’est l’histoire même du mariage qui se dessine. L’occasion de découvrir dans quelles étranges circonstances l’église anglicane a vu le jour : une histoire d’amour, celle d’Henri VIII d’Angleterre.
Henri (18 ans) épouse Catherine (24 ans)
Lorsqu’il monte sur le trône d’Angleterre, en 1509, Henri VIII, âgé de 18 ans, épouse une femme «loyale, courageuse, fière et ne cédant au luxe que ce que son rang réclame» : Catherine d’Aragon. Elle fait tout pour servir son mari. Elle assure le gouvernement du royaume quand il part en campagne. Mais elle ne parvient pas à lui donner un fils. «Vingt années de mariage et six grossesses ne suffiront pas à lui épargner l’humiliation et le scandale d’être traînée en justice, répudiée, exilée de la cour», résume Sabine Melchior-Bonnet qui raconte le drame en trois actes.
«Le drame se déroule en trois actes»
Au premier acte, «le roi Ferdinand d’Aragon et la reine Isabelle de Castille donnent leur fille Catherine en mariage à Arthur, fils du roi d’Angleterre Henri VII : il s’agit d’assurer l’alliance des deux royaumes, Espagne et Angleterre […]. Les négociations matrimoniales commencent vers 1495 – la fillette a 10 ans – et durent plusieurs années ; […] avant de donner leur accord, les souverains espagnols doivent arbitrer entre plusieurs propositions, calculer la dot, les frais du voyage, le déplacement des suivantes, le coût de la maison de la princesse». En 1501, lorsque l’infante âgée d’à peine 16 ans débarque à Plymouth, avec à peine trois mots d’anglais en bagage, elle se retrouve seule. Son fiancé est si fragile qu’il meurt quatre mois après leurs noces, sans l’avoir touchée. Tuberculose.
Une infante vierge qui se morfond
De nouvelles négociations ont lieu : il s’agit de lui faire épouser le jeune frère d’Arthur, Henri, devenu héritier de la couronne. Comme l’union d’une veuve avec le frère du mari défunt pose problème, il faut tout d’abord obtenir une dérogation du pape, qui tarde… «Les décès successifs de deux papes retardent la réponse ; la bulle n’arrive qu’en 1504.» Après quoi, il faut vaincre les réticences d’Henri VIII. Le mariage n’a finalement lieu qu’en 1509. Catherine a 24 ans et sa vie de femme peut enfin commencer. Hélas, «les fausses couches, les naissances d’enfants mort-nés se succèdent ; seule la petite Marie née le 18 février 1516 va survivre.» Henri VIII s’inquiète : pas d’héritier mâle !?
Une épouse délaissée
Au deuxième acte, il y a une reine petite et grosse, au corps fatigué par les grossesses, aux cheveux ternes, qui ne parvient plus à remplir sa fonction (génitrice). Le roi la trompe. En 1514, il a une courte liaison avec la sœur du duc de Buckingham. En 1519, il fait un enfant à une demoiselle d’honneur de la reine, Elizabeth Blount (qui met au monde un petit garçon). En 1521, Henri VIII prend ensuite «pour maîtresse la jolie et légère Marie Boleyn, fille d’un conseiller royal». En 1525, il la troque pour sa soeur, succombant aux charmes d’Anne Boleyn, alors âgée d’environ 20 ans (Catherine en a 40) et qui revient tout juste de la cour des Valois, où elle a appris les finesses de la langue française, de la mode et de la danse.
Qui est Anne Boleyn ?
Anne Boleyn n’est pas d’une éclatante beauté, «mais elle est intelligente, spirituelle, cultivée, artiste et surtout obstinée ; de grands yeux noirs en amande, des traits fins, des cheveux noirs qui encadrent un long cou, un corps svelte : elle a beaucoup de charme selon les uns, mais selon les autres, son teint est bistre et sa figure maigre ; sa bouche laisse voir une dent mal rangée, et elle cache un kyste au menton sous la collerette, sans parler d’une difformité, une main à six doigts [ou serait-ce l’existence d’un ongle surnuméraire sur le petit doigt ?]. Elle joue du luth et sa conversation est vive et enjouée. En vérité, son immense talent est de savoir se faire désirer.» Anne résiste à tous les hommages, refuse les prétendants. En 1526, Henri VIII lui écrit des lettres enflammées : «Mon petit cœur, je vous assure que je trouve le temps plus long depuis votre départ […]. J’aspire tant à me retrouver un soir dans les bras de mon aimée dont j’embrasserai bientôt les jolis seins.»
Rupture entre l’Angleterre et la papauté
Dès 1527, le roi lui parle de mariage. Anne Boleyn l’encourage. Il s’agit d’obtenir l’accord du pape. La stratégie première d’Henri : invalider son mariage avec Catherine à la lumière des textes du Lévitique (qui condamne le mariage entre une veuve et le frère du mari mort). Las, le pontife refuse d’annuler ce mariage. Deuxième solution : faire juger le cas par des prélats anglais. En 1529, un procès est solennellement organisé. Henri et Catherine sont cités à comparaître. Catherine opte pour une défense poignante, se jetant publiquement aux pieds de son époux : «Sire, je vous supplie au nom de l’amour qui a pu exister entre nous et pour l’amour de Dieu. Prenez en pitié une pauvre femme […] J’ai porté vos enfants et qu’y puis-je si Dieu les a rappelés à lui ?». Shakespeare relate la scène jusqu’aux plus petits détails, qu’il a recopiée sur des sources jugées sûres, datant de 1533.
Naissance de l’église d’Angleterre
Après sa diatribe pathétique, Catherine se relève, fait une révérence puis se retire en refusant de répondre aux questions. Henri VIII, hypocritement, invoque la loi de dieu. «L’interdiction du Lévitique relève du droit divin, et dans ce cas le pape ne peut pas exercer son autorité ecclésiastique» Henri VIII déssaisit le pontife de son autorité. Le schisme est consommé lorsqu’en 1533 les pouvoirs anglais prononcent la nullité du mariage royal. La reine Catherine reçoit l’ordre de se retirer dans un vieux château retiré. Henri VIII et Anne Boleyn se marient. Rome excommunie les coupables mais qu’importe : désormais, Henri VIII considère qu’il est le «Chef Suprême de l’Église et du Clergé d’Angleterre», donc au-dessus des anathèmes. Suite à ce schisme spectaculaire, la rupture du mariage est admise par cette religion qui prendra plus tard le nom d’anglicane. D’une certaine manière, Henri VIII a inventé le divorce, résume l’historienne… pour les beaux yeux d’une maîtresse.
Anne Boleyn, mort d’une reine
Lorsqu’elle épouse son roi, Anne Boleyn est enceinte de ce qu’il croit être un beau garçon. Des fêtes superbes ont été préparées en vue de marquer l’événement. Mais c’est une fille. «Anne fait ensuite deux fausses couches successives en 1534 et 1536. Dieu punit-il le souverain pour ce que l’Église nomme son concubinage royal ? Déjà Henri VIII a pris une nouvelle maîtresse et retiré à Anne ses faveurs.» En 1536, 5 hommes proches d’Anne Boleyn sont accusés d’être ses amants : l’un d’entre eux avoue sous la torture. Les autres nient en vain : tous coupables. Anne clame son innocence mais la sentence tombe : le bucher ou l’épée, au bon plaisir du roi. Par clémence, ce sera une décapitation. Le 17 mai 1536, le divorce d’Henri VIII et Anne Boleyn est prononcé. Anne est exécutée le surlendemain. Dix jours après, le 30 mai, le roi épouse sa nouvelle bien-aimée, une beauté blonde et pâle nommée Jeanne Seymour dont le portrait par Hans Holbein se trouve au Musée d’art de Vienne.
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A LIRE : Les revers de l’amour. Une histoire de la rupture, de Sabine Melchior-Bonnet, éditions PUF, 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS : «De quand date la monogamie en Occident ?»
Il est aujourd’hui question de réformer cette aide, maintes fois remise en cause depuis sa création. Emmanuel Macron s’est opposé à sa suppression, comme le réclament l’extrême-droite et une partie de la droite, mais s’est interrogé sur les éventuels « excès », mentionnant des « gens qui viennent en France pour se faire soigner ». Un rapport des Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF), commandé par le gouvernement et rendu le mois dernier conclut que « la migration pour soins n’est clairement pas un phénomène marginal ». Macron a précisé que la réforme de l’AME a pour but que « la France ne soit pas moins accueillante, mais pas forcément plus attractive non plus ». Alors que l’on sait pertinemment que les migrant·es font l’objet de discriminations dans l’accès aux soins et leur qualité, ce type de propos est tout bonnement effrayant ! Il faut rappeler au Président de la République la position du Comité Consultatif National d’Ethique qui a rendu un avis l’an dernier, indiquant que la santé des migrant·es «ne doit en aucun cas pouvoir être instrumentalisée, notamment en maintenant de mauvaises conditions sanitaires comme outil de refoulement».
Le prétendu tourisme médical justifiant les débats sur l’Aide Médicale d’État n’existe pas. Par exemple, il existe une prévalence du VIH plus élevée chez les migrant·es que dans le reste de la population. Néanmoins, l’enquête ANRS-Parcours (menée entre 2012 et 2013 dans 74 services de santé d’Ile-de-France) révèle que près de 49 % des migrant·es infecté·es par le VIH l’ont été après leur arrivée en France. Une seconde enquête menée en 2018 démontre que ces contaminations surviennent dans les six premières années de vie en France, marquées par l’instabilité et l’insécurité.
De nombreuses voix médicales se sont élevées, appelant à ne pas toucher à l’AME, dont la limitation entraînerait des conséquences catastrophiques en termes de santé publique, et ce pour l’ensemble de la population nationale.
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Ce week-end, je suis partie avec deux hommes dans la forêt de Fontainebleau pour grimper les fameux rochers. J’avais besoin de m’aérer l’esprit et j’avais proposé à ces deux garçons de mon cours d’escalade de m’accompagner. Je les avais savamment choisis en fonction de leur forme et de leur souplesse. À la fois pour que nous puissions nous faire plaisir à gravir les blocs dans la forêt, et aussi pour me rincer l’œil et tisser des liens de complicité avec ces beaux Apollons que j’avais repérés depuis un moment. Les deux garçons avaient accepté de m’accompagner de bonne grâce et nous nous sommes retrouvés tous trois avec notre matériel à Fontainebleau, par un beau dimanche après-midi.
Je ne vais pas vous raconter nos prouesses techniques ni comment nous nous y sommes pris pour grimper sur les pierres. Je vais plutôt vous parler de la fin de la journée, quand le soleil s’est mis à décliner. Nous sommes tombés sur une toute petite clairière qui était la bienvenue pour nous poser un peu et nous rafraîchir avant de repartir. Toute la journée, j’avais senti leurs regards sur mon cul et mes seins gainés par mon short et ma brassière. Une fois assis tous les trois à terre, aussi proches, l’envie me tiraillait le bas-ventre. Il y en avait un de mon âge, approchant la cinquantaine et un plus jeune, trentenaire. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire quelques blagues sur la situation, en les regardant droit dans les yeux et en leur disant que je n’avais prévenu personne que j’étais allée grimper dans les bois et donc qu’ils pourraient me garder avec eux, captive, à leur guise. Ils ont ri en suggérant que c’était peut-être ce que je recherchais, au fond.
Alors, à mesure que les mots et les plaisanteries devenaient plus explicites, je me suis retrouvée allongée et entourée des deux hommes, short baissé et brassière relevée. Le plus âgé...Lire la suite sur Union
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Je m’appelle Anne et j’ai 30 ans. J’ai rencontré Denis, il y a cinq ans. A cette époque, j’étais complexée par mes petites lèvres, qui dépassent les grandes de près de 5 cm. Mon clitoris, gros comme un noyau d’olive, sort de son capuchon quand je suis excitée. Une abondante toison dissimule le tout, mais jusqu’à mes 25 ans, je ne faisais l’amour que dans le noir. J’avais toujours refusé le cunnilingus, malgré mon désir.
Denis m’a aidé à assumer ma différence. Devant son insistance, j’ai accepté qu’il me lèche, puis qu’il me mâchouille les lèvres. J’adore ça ! Dès qu’il aspire mon bouton, j’explose ! Il me dit que ma chatte est la plus belle qu’il ait jamais vue. J’ai pris confiance en moi. Pour lui faire plaisir, je me suis rasé le pubis. Denis a pu ainsi satisfaire toutes ses envies. Il me dévore la chatte trois fois par semaine. Il passe aussi beaucoup de temps à me regarder. Je n’ai plus de complexes. L’été dernier, sur une plage naturiste, je me suis même amusée à exciter les hommes. J’ai écarté légèrement les cuisses pour qu’ils puissent m’observer à leur guise quand ils le voulaient.
Au retour des vacances, l’amour de Denis pour ma chatte a franchi un palier. Il avait une surprise pour moi : deux petites pinces, auxquelles pendaient des chaînes. Il s’est mis à genoux devant moi. Délicatement, il m’a pincé chaque lèvre. J’ai eu un petit sursaut. Au bout des chaînes, il a accroché un poids de 20 grammes. Je me suis regardée dans le miroir. Mes lèvres étaient toutes pendantes. Denis m’a apporté une robe. Il voulait sortir en ville.
Nous avons marché dans la rue, main dans la main. J’avais l’impression que tout le monde voyait que je ne portais rien sous ma robe… seulement les chaînes. Les poids s’entrechoquaient. Je n’avais plus que cela à l’esprit. La mouille me coulait en haut...Lire la suite sur Union
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Décrit pour la première fois en 2001, le syndrome de l’orgasme à répétition concernerait 1% de la population féminine. Dans l’univers médical, on parle de syndrome de l’excitation génitale persistante (SEGP). Gonflement des organes génitaux, hypersensibilité, spasmes et orgasmes inopinés, les femmes atteintes du SEGP souffrent continuellement. À tel point que certaines femmes, comme une américaine de 23 ans, en viennent à se suicider.
Jusqu’à aujourd’hui, la science n’apportait que peu d’explications à propos du SEGP. Seule la piste psychologique semblait la plus cohérente, mais le traitement par thérapie comportementale n’était que peu fructueuse. Même si le soulagement « physique » des symptômes du SEGP par la masturbation peut être efficace, ce n’est qu’à court terme. Et seulement 20% des femmes constataient des effets positifs à pratiquer la masturbation.
Désormais, des scientifiques éclairciraient un peu plus le mystère qui tourne autour du SEGP.
Le syndrome de l’orgasme à répétition, l’explication serait neurologique !L’apparition du SEGP s’expliquerait par des lésions ou des kystes à la base de la colonne vertébrale. C’est ce que suggère une récente étude publiée dans la revue Lire la suite sur Union
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Figure incontournable de Montmartre, il est décédé ce dimanche 26 janvier à l'âge de 88 ans, a annoncé son attaché de presse.
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Introduction :
1) Discours, texte préliminaire au début d’un ouvrage, d’une dissertation.
C’est très exactement le moment le plus compliqué pour moi dans la rédaction d’un article. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir leur dire sans constamment répéter que le porno c’est cool, que je me suis masturbée trois fois tellement ça m’a chauffé et qu’il faut soutenir les travailleurs·euses du sexe ? Ça fait trois ans et demi que je galère avec ça.
Et puis c’est toujours au moment où je vois une autre sorte d’introduction que l’inspiration vient : 2) Action d’introduire, de faire entrer quelque chose quelque part. Une langue dans une bouche, un doigt dans un anus ou un sextoy dans un vagin. Là on commence à causer, mais cette fois-ci sans mots, juste avec le toucher et le regard.
Je pense que c’est exactement ce dont j’ai besoin – de toucher, de sentir, de re-sentir, de m’éloigner un peu des mots pour retrouver toutes mes sensations. C’est pour cette raison que je vous écris ces dernières lignes (non, non, ce n’est pas un suicide hein) en ayant le coeur lourd et mon sextoy pas très loin (vous voyez ;) ). J’ai été plus qu’heureuse de travailler ici et de découvrir cet univers si beau et si riche à vos côtés.
Bonne lecture et surtout, bonnes sensations.
Votre aimée et dévouée Manon des Sources.
On débute cette semaine avec une jolie ouverture de rideau sur Jiz Lee. Dans un décor plus que soyeux, avec des acteurs·trices plus que sensuel·le·s, tout ce beau monde donne envie de faire un petit tour vers la fin du XIXe siècle. Avec tous ses bijoux à foison, son velours à gogo et ses plumes gigantesques, Graphic Depictions nous pousse délicatement vers les plaisirs charnels. À regarder sans modération dans un sofa bien moelleux.
J’étais contente de voir Tyler Nixon passer dans mes suggestions alors j’ai été faire un petit tour dans ses productions. Et je dois dire que je n’ai pas été séduite que par son petit minois. Avec Games We Play, c’est l’entrée vers un drama digne des plus grands films, mais avec des scènes vraiment très « oh oui, oh oui, j’en veux encore plus ». You see ? C’est pour cette même raison que je ne vous ai pas mis un, mais deux gifs ! Ne me remerciez pas.
Petit plan à trois des familles où la troisième personne semble avoir disparu, et c’est là où réside toute l’excitation. Toute la vidéo est d’ailleurs vraiment très chouette. L’acteur entre en scène en apportant un café au lit (de base : +1) pour ensuite se faufiler sous les draps et offrir de langoureux cunnilingus à chacune. Les deux actrices s’emparent de son corps et n’en font qu’une bouchée. Comme dit Samantha dans Sex & The City : « I had to sit on his face to shut him up ! ». Bless her.
Moment d’empressement, d’excitation intense. Pas l’temps d’enlever le bonnet, on est déjà partis vers un cunnilingus enflammé en haut d’une échelle (haha, ce Kamoulox). À vrai dire je trouve l’ensemble aussi sexy que Bishop Black (c’est dire !), alors me voilà presque déçue de les voir entièrement déshabillés sur le canapé. Mais oh la la, s’il vous plaît, plus de vidéo comme Secret Sex Society, où on sent ce mouvement de basculement, ce moment où t’en peux plus tellement t’as envie de te niquer.
On termine avec mon petit gif chouchou de la semaine. Je pense que tout réside dans le fait que je n’ai jamais été très pegging et cette vidéo semble pourtant titiller quelque chose chez moi. En même temps avec Mary Cherry, la spécialiste en la matière, je ne pouvais que trouver chaussure à mon pied. La technique de masturbation est extrêmement sexy et le porte-jarretelles se prête à merveille au moment.
Image en une : Bishop Black
En 2019, près d’un homme sur deux avouait être infidèle. Si pendant longtemps l’adultère ne concernait (presque) que la gent masculine, de nombreuses femmes rejoignent le mouvement : 37% des femmes déclarent avoir eu un écart de conduite en 2019 contre 24% en 2001 et 10% en 1970, d’après un sondage de l’Ifop (à noter qu’il s’agit là surtout d’infidélité sexuelle qui reste relativement majoritaire).
L’infidélité devient de plus en plus à la mode pour les femmes, mais pas seulement ! Les sites de rencontres s’y intéressent aussi…
La tendance des sites de rencontres extra-conjugales en vogueLancé le 1er décembre 2009, Gleeden est le pionnier des sites de rencontres adultères. Cette initiative se dessine suite au constat des frères Truchot : auparavant, 8% des inscrits sur des sites de rencontres généralistes ne spécifiaient pas être en couple ou mariés sur leur profil. Plusieurs célibataires se confrontent à l’absence d’honnêteté de leur interlocuteur et donc à Lire la suite sur Union
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Certaines personne prêtent leur brosse à dent, d'autres brûlent leur housse de couette si un pote a eu l'audace de sexer dans leur lit. Question de sensibilité...
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J’ai 25 ans et mon mari 30. Après six ans de vie commune, notre couple battait de l’aile sur le plan sexuel. Au lieu de nous voiler la face, nous avons tenté de comprendre ce qui n’allait pas. Mon mari me reprochait de ne pas être assez disponible et de ne plus avoir envie comme avant. C’est vrai que, de mon fait, nos rapports sexuels étaient de plus en plus espacés. J’ai donc décidé de réagir.Cela a commencé par des photos coquines où mon chéri m’a tout d’abord fait mettre debout pour que je révèle mes petits seins qu’il aime tant caresser.
Un soir, alors que j’étais rentrée plus tôt du travail et que les enfants étaient en vacances chez mes parents, j’ai profité d’un moment de solitude pour tenter de comprendre pourquoi ma libido était en berne. Je me suis fait couler un bain pour me détendre en attendant mon homme. Les caresses de l’eau chaude et de la mousse sur mon corps ont bien vite réveillé mes sens. Je savais que mon chéri m’imaginait souvent en train de me caresser. J’ai fait glisser ma main entre mes cuisses et j’ai enfoui deux doigts dans ma chatte alors que le pommeau de douche massait mon clito. Une immense chaleur m’a envahi tout le corps et j’ai été prise de spasmes tant mon orgasme était fort.
Quelques instants plus tard, j’ai entendu la porte d’entrée. Mon homme revenait enfin du travail. Il n’allait pas être déçu ! Il a pointé son nez dans la salle de bain et j’ai vu son regard s’illuminer lorsqu’il m’a découvert avec les doigts encore au fond de mon vagin. Mon chéri a rapidement ôté ses vêtements pour venir me rejoindre dans l’eau. Il a ôté la bonde pour que la baignoire se vide. Puis, il a plaqué son visage entre mes cuisses et a léché mon bouton avec une telle force que je n’ai pu retenir mes cris de plaisir. Sa langue a bientôt fait des allers-retours entre ma chatte et mon anus...Lire la suite sur Union
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17 personnes ont été interpellées suite à la diffusion non autorisée d'images suggérant les festivités d'un mariage entre deux hommes à Nouakchott.
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La lecture érotique passionne l’Hexagone : plus d’un Français sur deux succombe aux plaisirs charnels sous sa forme écrite. Et les lectrices et lecteurs d’Union pourraient bien faire partie de ces grands amateurs de récits érotiques, mais pas seulement ! Beaucoup d’entre eux se glissent dans le rôle d’écrivain…
Le courrier des lecteurs d’Union, l’ADN du magazineCrée en juillet 1972, le magazine de charme Union s’inscrit avant tout dans une volonté de conseiller et d’informer sur la sexualité (destiné à un public majeur, cela va de soit !). La presse Union offre également un espace d’expression dédié aux Unionistes : le courrier des lecteurs.
À l’heure où la pornographie règne d’une main de fer, l’imaginaire érotique se construit (presque) essentiellement à travers des images sexuelles. Or, il n’y a pas que le visuel derrière un écran qui nourrit l’esprit sexuel : « Il y a une odeur ou une image (réelle) ou un geste qui va être moteur de désir » lié à une histoire ou à une situation vécue, souligne Béatrice Damian-Gaillard, chercheuse et professeure à l’Université de Rennes dans le podcast Journal très intime d’une...Lire la suite sur Union Cet article Les coulisses du courrier érotique des lecteurs d’Union est apparu en premier sur Union.
Comme vous avez pu le lire ici, Greg Lansky quitte Vixen Media. Pas d’inquiétude pour autant, il laisse la maison à deux de ses collaborateurs ! On pourra donc continuer à se masturber frénétiquement à la fois sur Vixen, Tushy ou encore Blacked.
Eh oui, Vixen Media c’est toute cette belle panoplie remplie de lumière flashy, de canapé en cuir rouge et de bijoux or brillants. C’est aussi un défilé de superstars du porn. C’est l’art de l’exploration anale, orgiaque et titanesque. C’est la beauté du mainstream qui nous propose des cadres dégoulinants de luxe, des cadrages à la pointe et des courts-métrages que l’on peut voir et revoir avec plaisir. Merci Greg pour tout ce que tu as fait pour la profession et bon vent vers l’industrie végétale du cannabis.
On commence avec la vidéo promotionnelle du groupe Vixen et vous comprendrez vite pourquoi. Avec son décor 100% américain (un peu italien aussi hein), Greg Lansky nous a habitués à la démesure la plus complète. Malgré la plage de sable fin, les lofts gigantesques au plus haut des buildings ou encore les yachts, nous n’étions pas encore montés assez près des étoiles. Un petit tour en hélicoptère, des photos délirantes et des jambes battants l’air, le porno s’envoie en l’air pour notre plus grand plaisir.
Petit tour du côté de chez Tushy pour célébrer le sacro-saint plaisir anal. Et comme on ne se refait pas, je vous propose une vidéo en double pénétration présentée avec ce magnifique travelling. Pas que je sois une fan inconditionnelle des mouvements de caméra hein, c’est juste que quand le plaisir peut être multiplié, pourquoi se priver ? Et puis, Tori Black. Toujours à la pointe de la classe et l’élégance.
On poursuit avec Blacked, la première chaîne historique créée par Vixen Media. En changeant la représentation des performeurs noirs dans les productions, en leur donnant des rôles moins stéréotypés, Greg Lansky part à contre-courant. Les images changent, les identifications se multiplient et les lignes bougent.
Il fallait bien que je mette un gif qui m’a fait marrer ! Qu’on se mette d’accord, Vixen est entièrement construit pour un public d’hommes hétérosexuels alors quand il s’agit de mettre à l’honneur des pratiques saphiques, c’est le début des clichés. Non messieurs, un couple lesbien ne fera pas tout pour vous décrocher un sourire aussi benêt. Elles s’en fichent et il est clair qu’elles ne laisseront pas les rideaux ouverts exprès pour vous. Mais regardez-moi comme Alberto Blanco a l’air content !
Ce court-métrage de Kayden Kross intitulé The Last Supper (dispo chez Deeper) est de très, très loin le plus incroyable qu’il m’ait été donné à voir dans le milieu du porno mainstream. C’est un tableau orgiaque absolument dantesque qui crée un lien encore le sacré et le profane, l’histoire de l’art et la pornographie, le raffinement et la sauvagerie des corps. Ça a été une vraie claque visuelle permettant de démontrer à qui veut bien l’entendre que le mainstream évolue à la vitesse du vent et peut nous proposer des œuvres aussi belles qu’alléchantes.
Image en une : groupe de Vixen Angels avec un gars chelou derrière
Cette madmoiZelle a réalisé son fantasme du plan à trois, qui est allé bien au-delà de la simple expérience sexuelle. Et grâce à cette relation, elle a gagné beaucoup de confiance en elle et en son corps.
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PRÉSENTATION
Samedi 8 février 2020
de 21h00 à 05h30
Découvrez le programme de la NUIT ÉLASTIQUE : dancefloor, grand bar, immense donjon SM…
Deux niveaux, l’un convivial et festif avec le dancefloor et l’autre carrément sulfureux, érotique, pervers et sexe + bien d’autres choses.
Pour acheter vos tickets en prévente cliquez sur le logo ci-dessous :
Capacité : 250 personnes.
1. Entrée et accueil accueil de la clientèle et des personnalités par FrancisPhotos (appareils photos, smartphones ou autres) STRICTEMENT INTERDITES dans la backroom.
TENUE FETICHISTE STRICTEMENT OBLIGATOIRE Tenue vinyle, latex, wetlook, simili-cuir ou cuir véritable strictement obligatoire.Octobre 2018, le gouvernement indien décide de bannir plus de 800 sites pornos. Pour qui veut se palucher dans le Sous-continent, la parade est vite trouvée : s’équiper d’un VPN (Virtual Private Network). Un peu plus d’un an après, une étude révèle que le nombre de téléchargements de ce type d’applications a connu une croissance fulgurante.
Les indiens vont pouvoir continuer à s’astiquer. Un an après l’interdiction de 827 sites pornos par leur gouvernement, Top10VPN – spécialisé dans l’actualité de ce genre d’applications – révèle que le nombre de téléchargements de VPN a augmenté de 405% au pays de la vache sacrée. Soit un total de 57 millions. Pour rappel, un VPN permet d’attribuer à un ordinateur une adresse IP différente de celle du pays où il se connecte. Un moyen très efficace pour contourner n’importe quel système de censure local mis en place.
Une situation évidemment très intéressante pour les compagnies du secteur. ExpressVPN a par exemple été téléchargé 1.8 million de fois sur la période octobre 2018/septembre 2019. A 12.95$ le mois, le calcul est vite fait. Pour les indiens qui ne veulent/peuvent pas payer (la majorité), il reste toujours des applications gratuites (Turbo VPN, Solo VPN, etc.) ou les rares sites qui passent encore entre les mailles du filet, RedPorn ou SexVid par exemple. Quant aux branleurs indiens qui se font gauler, pas d’inquiétude : regarder de la pornographie n’est pas interdit par la loi au pays de Gandhi. Sauf si c’est en public, ou si les vidéos mettent en scène des enfants.
C’est justement sous le leitmotiv de la lutte contre la pédopornographie que le pouvoir indien avait adopté cette décision drastique, en octobre 2018. Résultat : une vague d’indignation issue de la société civile et de la classe politique, accompagnée de l’émergence du hashtag #PornBan. Réaction prévisible dans un pays classé troisième en matière de consommation de porno, derrière les USA et l’Angleterre. Même le géant américain Pornhub était venu au secours des fapeurs indiens, mettant en ligne un site miroir dont l’URL se terminait en « .net » (au lieu de « .com ») afin de rendre ses vidéos accessibles. Une ruse vite neutralisée. Un rapide coup d’œil à la liste publiée par The Indian Express permet de mesurer l’ampleur de la censure.
Le porno en ligne de mire dans l’HexagoneLutte contre l’accès aux sites pornos, protection de l’enfance, ça ne vous rappelle rien ? Bingo ! L’exemple, et échec, anglais en matière de régulation de porno. Mais surtout la récente déclaration du Président Emmanuel Macron, à la tribune de l’UNESCO, le 20 novembre dernier : « on n’emmène pas un enfant de 13 ans dans un sexshop ». Une formule choc pour justifier sa croisade contre l’accès au porno par les plus jeunes. Oui oui, le même Emmanuel Macron qui expliquait à Konbini, dans une interview décalée de 2017, que « le porno fait partie de la vie ». Allez comprendre.
Macron, le candidat du porn pic.twitter.com/ZhIz8WXC8O
— Le Bon Fap (@lebonfap) February 3, 2017
Mais vers quoi se dirige-t-on exactement dans l’Hexagone ? Pour l’instant, c’est le flou artistique et la balle est dans le camp des « acteurs de l’Internet ». Ces derniers ont six mois pour présenter une « solution robuste » pour contrôler l’âge des internautes qui souhaitent accéder à du contenu pornographique (le disclaimer demandant si le visiteur a plus de 18 ans est jugé insuffisant). Passé ce délai, les sites non dotés d’un système de contrôle efficace pourraient être bloqués sur décision d’un juge. Se dirige-t-on vers un système de reconnaissance faciale, comme l’envisage l’Australie ? Ou vers une plate-forme de vérification d’âge à la AgeID, produite et commercialisée par Mindgeek, l’entreprise montréalaise propriétaire de Youporn & Pornhub ?
La deuxième solution serait catastrophique pour les productions indépendantes qui n’auraient pas les moyens financiers de s’équiper d’une telle plate-forme. Condamnées à la fermeture par la Justice française, elles verraient le public se diriger vers des marques déjà bien connues pour qui l’achat d’un tel équipement n’est rien. Un rapport de force clairement en la faveur de grandes multinationales. Et un coup dur pour la diversité, la création et l’innovation dans l’industrie porno. Mais surtout un moyen de déplacer le problème ailleurs. Les gamins d’aujourd’hui sont plus doués que leurs parents un clavier entre les mains. Rien ne les empêchera de se tourner vers les VPN, voir le Dark Web où pullulent des contenus non contrôlés. Dont de la pédopornographie. De l’autre côté de la barrière, l’ultimatum posé par Jupiter ne laisse pas insensible. Ovidie explique dans un thread pourquoi cette mesure n’est pas si aberrante, précisant au passage que 70% de l’accès au porno se fait via le portable. D’où l’impuissance des parents à surveiller les activités en ligne de leurs rejetons, notamment sur SnapChat, très populaire chez les moins de 15 ans. Nikita Belluci rappelle que sur Twitter, le contenu porno hardcore (faciale, triple pénétration anale, etc.) est présent sans aucune forme de contrôle.
Vous voulez un thread sur la proposition d’E.Macron hier à l’Unesco de donner un ultimatum de 6 mois aux opérateurs ? C’est parti
— Ovidie (@Ovidieofficiel) November 21, 2019
Alors que faire ? Installer un mouchard sur le portable de votre ado ? Attendre un hypothétique réveil de l’Education Nationale en matière d’éducation sexuelle ? Non. Tôt ou tard, il/elle sera confronté(e) au porno. Par le biais d’un ami, sur les réseaux sociaux ou au détour d’un pop-up sur un site de streaming. Même si cela semble gênant, peut-être est-ce le moment de discuter autour de la table. De démystifier le porno, d’aborder les notions de consentement et de stéréotypes. Rappeler que, au final, tout cela n’est que du cinéma à ne pas reproduire dans la vie réelle.
Vous pensiez qu’avant internet, le monde du porno était encore à une ère préhistorique où il fallait se contenter de mater des zébrures sur Canal + le samedi soir ? Détrompez-vous !
L’âge d’or du X (les années 80-90) était bien plus funky qu’il n’y parait.
Guillaume Le Disez, auteur de Rayon X, nous éclaire sur cette époque où le porno était encore fabriqué par les professionnels du cinoche !
Aussi fou que cela puisse paraître, certains comités d’entreprise consacraient dans les années 90 une part de leur budget à la location de cassettes olé-olé… pour leurs employés. « on pouvait (…) repartir de l’usine après une dure journée de labeur, avec le sentiment du travail bien fait et un film X sous le bras. » peut-on lire dans Rayon X.
« Pour les comités d’entreprise, c’était comme offrir à ses employés une sortie à Disneyland. C’était un divertissement comme un autre. » commente Guillaume Le Disez.
Un début des années 90 marqué par des carrières longues, un secteur industriel plus développé qu’aujourd’hui…et un univers encore très masculin, peut-être ?
2. On peignait des slips sur les touffes poiluesAu début des années 70, le porno en vidéo n’est pas encore très développé et ce sont les romans photos qui cartonnent auprès du grand public ! La législation française étant encore très stricte, le « système pileux » devait être...Lire la suite sur Union
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La fausse couche représente une épreuve douloureuse dans la vie d’une femme. 15% des grossesses se terminent en fausse couche dite isolée, informe le site Améli. La majeure partie du temps, les grossesses qui suivent une interruption précoce isolée se déroulent sans grandes difficultés. Mais plus l’âge augmente, plus le risque de faire une fausse couche s’accroît : « à 25 ans, il est de 12% par cycle et de 50% à 42 ans » est-il écrit sur le site Améli. Et dans certains cas plus rares et dû à des anomalies, des malformations ou encore des perturbations hormonales, 1,5% des femmes vivent des fausses couches à répétition.
Toutefois, des scientifiques auraient décelé une pratique en vue de réduire la possibilité d’une fausse couche.
L’éjaculation buccale permettrait d’éviter une fausse coucheUne étude (relayée dans sciencealert) du Leiden University Medical Center aux Pays-Bas suggère qu’avaler du sperme réduirait le risque de fausse couche.
Les chercheurs recrutent 234 femmes dont 97 d’entre elles qui ont vécu des fausses couches récurrentes. Après les avoir interrogé sur leurs grossesses précédentes et leur vie sexuelle,...Lire la suite sur Union
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L'auteur des faits a été identifié grâce à la vidéoprotection du restaurant où la victime s'était réfugiée.
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Dans une rue populaire du Centre de Rio de Janeiro, derrière la porte d’une maison qu’on remarque à peine dans le paysage, se cache un lieu bienveillant pour les femmes : le premier studio de tatouage féministe de la ville. Créée en 2019, la maison Casaxottta est composée uniquement de tatoueuses femmes, qui revendiquent un […]
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L'association Colors Rainbow a lancé, ce mercredi 22 janvier, en marge du festival « & Proud » à Rangoun, capitale économique de la Birmanie, une campagne de sensibilisation « Pink pinky » (le petit doigt en rose), contre la haine anti-LGBTQI et pour la dépénalisation de l'homosexualité. Mobilisation qui témoigne d'une affirmation de plus en …
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Les stéréotypes de genre sont des croyances bien ancrées (et soupçonnées d’être conditionnées par la biologie) dans l’inconscient collectif. « Les femmes seraient naturellement multitâches, sensibles, empathiques« , cite la neurologiste Catherine Vidal, tandis que « les hommes seraient bons en maths, un peu bagarreurs ».
La notion de puissance s’associerait (très) majoritairement à la masculinité, et ce, dès le plus jeune âge : à l’âge de quatre ans, plus précisément. Et même dans des pays qui respectent le plus l’égalité homme-femme, notamment la Norvège…
Le pouvoir se conjugue au masculin dès l’âge de quatre ansC’est la constatation qui ressort d’une étude (récemment parue dans Sex Roles) dirigée par l’Institut des sciences cognitives Marc Jeannerod, en collaboration avec les universités d’Oslo (Norvège), de Lausanne et de Neuchâtel (Suisse) : filles ou garçons attribuent majoritairement la puissance au genre masculin.
L’ensemble des scientifiques ont mené trois expériences sur des enfants âgés de 3 à 6 ans, originaires de la France, du Liban et de la Norvège.
Pour les deux premières expériences, les chercheurs ont montré une image avec deux personnages identiques non genrés : l’un adoptait une attitude dominante, l’autre une posture soumise. Premier test : les enfants devaient...Lire la suite sur Union
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Pour promouvoir une vision réaliste de la sexualité et briser le tabou du plaisir féminin, une bibliothèque en ligne rassemble des enregistrements d'orgasmes de tous poils.
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Au cours des derniers mois, le Québec a été secoué par une succession de crimes intrafamiliaux bouleversants. Fin octobre, un père a assassiné ses deux jeunes enfants. Le 9 décembre, un homme a étranglé sa conjointe et leurs enfants de deux et quatre ans à Pointe-aux-Trembles. Peu avant, le tribunal avait jugé que cette femme « avait des raisons de craindre pour sa sécurité ». Le 25 décembre, une mère de quatre enfants était abattue par son mari. À peine trois semaines plus tard, une autre femme, mère de six enfants est tuée par son conjoint
- Chroniques de Marie SavoieII y a des livres qui vous électrisent. “Moto notre amour”, de Paul Ardenne, fait bien plus que l’éloge des grosses mécaniques : il vous embarque dans une chevauchée sauvage, écumante de foutre et d’effroi.
Historien (Université d’Amiens), critique d’art, écrivain et auteur d’une trentaine d’ouvrage (parmi lesquels Extrême: esthétiques de la limite dépassée), Paul Ardenne fait gicler des phrases, pleine d’une envie contagieuse de vitesse. Dès le premier chapitre de Moto notre amour, on ne regarde plus les motos comme avant : des engins bruyants pour adeptes de heavy metal ? Livrant pour commencer la longue liste des hommes morts en moto, ceux qui étaient ses amis ou ses héros, Paul Ardenne corrige : c’est une monture instable, indissociable «des allégories de l’accomplissement et du danger qui peuplent la geste motocycliste, dans le lignage des romans de chevalerie». Celui qui la chevauche forme avec elle un étrange binôme, l’équivalent d’un centaure, mais schizophrénique, composé pour moitié de turbos rugissants, pour moitié d’un humain vulnérable.
Vous vouliez de la haute tension ?
«Quand on a conduit des motos surpuissantes dans l’unique but de les pousser à leur extrémité, on ne peut plus regarder ces machines sans pressentir en elles cette potentielle promesse d’orgasme dont elles sont les ambassadrices autoritaires.» S’il n’y avait pas le risque, le plaisir ne serait pas aussi vif, explique Paul Ardenne qui donne à cette évidence une profondeur singulière en faisant le récit personnel de ses «chutes» qu’il compare à celle des anges rebelles et d’Icare aux ailes fondues. Lui aussi s’est crashé, heurtant le bitume comme au ralenti, ou passant sous les roues d’une voiture en plein freinage, avant de rester immobile, le «sang s’écoulant à haut débit» de son corps dépecé. Cette vie que la moto rend si intense et vertigineuse, il faut en payer le prix. C’est celui que les motard «paient au culte de “Sainte Gamelle”, patronne des chutes motocyclistes.»
«Tu meurs-je meurs et vice-versa»
Opposant la «mort solidaire» à la «mort solitaire», Paul Ardenne note que la mort en moto présente ceci de singulier qu’elle ne s’effectue jamais seule : «la moto se désintègre, le corps se désintègre, […] la désintégration de l’un des éléments se révélant inconcevable sans l’autre.» C’est ce rêve de fusion, qu’elle soit orgasmique ou létale, qui traverse tout le livre et qui injecte dans les mots son côté haletant. Quand il roule, «le motard se meut dans l’air sans protection, le monde vient taper sur lui. Ni carrosserie ni climatisation. Seul avec les éléments, au milieu d’eux.» Il pourrait être nu qu’il ne serait pas plus désarmé. Exposé au soleil, au froid, au vent, le motard jouit de plonger vivant dans le vortex d’un monde traversé à plein régime, lorsque sa vision, rétrécie en tunnel, lui donne l’impression d’avoir un corps d’acier qui carbure et que ce sont «ses poumons, avalant de l’air à grandes goulées, qui gavent les injecteurs»
Stade du “miroir” dans un réservoir
Ce désir de fusion date de son enfance. À La Rochelle, gamin, il avait pris l’habitude de se réfugier dans un magasin de motos, lorsqu’ un jour, «une majestueuse BMW noire –une R50 à fourche Earles, à la peinture profonde– est passée devant moi, m’imprimant sur son réservoir. » Il se voit reflété dans l’acier. «Je serai dorénavant ce corps, pense-t-il, et je le serais sous cette forme-là, un reflet sur la surface spéculaire d’une moto.» Des années plus tard, il fait chromer le phare de plusieurs de ses machines afin de s’y mirer. Pour mieux leur appartenir. Pour ne faire qu’un avec elles dans le regard mouillé des passantes. Narcisse en quête de virilité ? Oui, dit-il, insistant sur l’image d’une machine qu’on «tient entre ses cuisses», assumant sans honte d’adhérer toujours au rêve romantique du rebelle qui roule «vite, fort, bruyamment» mais surtout «seul» avec sa machine, même lorsqu’il est en horde. Même lorsqu’il a une passagère.
Seul, même lorsqu’il a une passagère ?
Le magnétisme de la moto tient peut-être à cela : c’est un objet jaloux, possessif et qui isole son pilote. Pour Paul Ardenne, l’utilisation d’un système intercom sur une moto (le pilote et le passager peuvent discuter tout en roulant) relève de l’aberration, «tant elle contredit ce qui fait l’essence de la pratique motocycliste, à savoir la concentration de l’usager sur sa machine et sur lui-même.» Rouler implique le silence et tient de la liturgie. L’humain se recueille, à l’écoute du chant que produit sa machine. Puis vibre à l’unisson. Lorsqu’elle passe du bas régime clapotant de chalutier à la vitesse de 4500 tours/minute, celle «d’une furie mécanique emballée comme une vierge folle», il se sent possédé par les dieux.
Son aphrodisiaque ? Le chant de la moto
Les motos sont des musiciennes qu’on choisit à l’oreille, explique Paul Ardenne, énumérant l’extraordinaire variété des plaisirs acoustiques procurés par les machines, allant jusqu’à comparer les types de cylindrées, les blocs moteur, les valves du pot d’échappement, avec une passion vibrante. L’intensité de son plaisir atteint son sommet dans les tunnels. Ces lieux sont un «miracle», offrant «la possibilité de créer, avec sa seule poignée des gaz, un espace double. D’une part, l’espace du déplacement proprement dit […] et de la projection sonore projetée en avant de la course de la machine. D’autre part, l’espace du son, qui naît d’un autre déplacement physique, volume créé par l’onde sonore», qui ne correspond pas au premier, procurant la même griserie qu’un shot ou qu’une hallucination.
Peut-on «faire l’amour» à une moto ?
Il est aussi beaucoup question dans ce livre du commerce que la moto entretient «avec le corps de celui qui la conduit», des rêves sexuels étranges qu’elle suscite, des caresses intimes qu’on lui réserve et des jeux triangulaires, remplis d’ambiguïté, que la machine favorise. C’est un roman d’amour avec des scènes explicites, traversé d’une pluie de fulgurances et qui prend parfois les allures d’un testament. Si l’on se sent un peu à bout, triste, démotivé, «en panne», il faut plonger dans ce bain de mots parce qu’ils transmettent le goût de la peur et de l’envie, «l’un et l’autre positionnés juste là, sous le réservoir et sous mon cœur.»
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Moto notre amour, de Paul Ardenne, avec une postface de l’anthropologue (et motard) Franco La Cecla, Flammarion, 2010.
Il semblerait que le livre n’ait pas été réédité (il n’est plus dans le catalogue de Flammarion), dépêchez-vous de l’acheter avant que tous les exemplaires aient disparu.
Merci à Barbara Polla
II y a des livres qui vous électrisent. “Moto notre amour”, de Paul Ardenne, fait bien plus que l’éloge des grosses mécaniques : il vous embarque dans une chevauchée sauvage, écumante de foutre et d’effroi.
Historien (Université d’Amiens), critique d’art, écrivain et auteur d’une trentaine d’ouvrage (parmi lesquels Extrême: esthétiques de la limite dépassée), Paul Ardenne fait gicler des phrases, pleine d’une envie contagieuse de vitesse. Dès le premier chapitre de Moto notre amour, on ne regarde plus les motos comme avant : des engins bruyants pour adeptes de heavy metal ? Livrant pour commencer la longue liste des hommes morts en moto, ceux qui étaient ses amis ou ses héros, Paul Ardenne corrige : c’est une monture instable, indissociable «des allégories de l’accomplissement et du danger qui peuplent la geste motocycliste, dans le lignage des romans de chevalerie». Celui qui la chevauche forme avec elle un étrange binôme, l’équivalent d’un centaure, mais schizophrénique, composé pour moitié de turbos rugissants, pour moitié d’un humain vulnérable.
Vous vouliez de la haute tension ?
«Quand on a conduit des motos surpuissantes dans l’unique but de les pousser à leur extrémité, on ne peut plus regarder ces machines sans pressentir en elles cette potentielle promesse d’orgasme dont elles sont les ambassadrices autoritaires.» S’il n’y avait pas le risque, le plaisir ne serait pas aussi vif, explique Paul Ardenne qui donne à cette évidence une profondeur singulière en faisant le récit personnel de ses «chutes» qu’il compare à celle des anges rebelles et d’Icare aux ailes fondues. Lui aussi s’est crashé, heurtant le bitume comme au ralenti, ou passant sous les roues d’une voiture en plein freinage, avant de rester immobile, le «sang s’écoulant à haut débit» de son corps dépecé. Cette vie que la moto rend si intense et vertigineuse, il faut en payer le prix. C’est celui que les motard «paient au culte de “Sainte Gamelle”, patronne des chutes motocyclistes.»
«Tu meurs-je meurs et vice-versa»
Opposant la «mort solidaire» à la «mort solitaire», Paul Ardenne note que la mort en moto présente ceci de singulier qu’elle ne s’effectue jamais seule : «la moto se désintègre, le corps se désintègre, […] la désintégration de l’un des éléments se révélant inconcevable sans l’autre.» C’est ce rêve de fusion, qu’elle soit orgasmique ou létale, qui traverse tout le livre et qui injecte dans les mots son côté haletant. Quand il roule, «le motard se meut dans l’air sans protection, le monde vient taper sur lui. Ni carrosserie ni climatisation. Seul avec les éléments, au milieu d’eux.» Il pourrait être nu qu’il ne serait pas plus désarmé. Exposé au soleil, au froid, au vent, le motard jouit de plonger vivant dans le vortex d’un monde traversé à plein régime, lorsque sa vision, rétrécie en tunnel, lui donne l’impression d’avoir un corps d’acier qui carbure et que ce sont «ses poumons, avalant de l’air à grandes goulées, qui gavent les injecteurs»
Stade du “miroir” dans un réservoir
Ce désir de fusion date de son enfance. À La Rochelle, gamin, il avait pris l’habitude de se réfugier dans un magasin de motos, lorsqu’ un jour, «une majestueuse BMW noire –une R50 à fourche Earles, à la peinture profonde– est passée devant moi, m’imprimant sur son réservoir. » Il se voit reflété dans l’acier. «Je serai dorénavant ce corps, pense-t-il, et je le serais sous cette forme-là, un reflet sur la surface spéculaire d’une moto.» Des années plus tard, il fait chromer le phare de plusieurs de ses machines afin de s’y mirer. Pour mieux leur appartenir. Pour ne faire qu’un avec elles dans le regard mouillé des passantes. Narcisse en quête de virilité ? Oui, dit-il, insistant sur l’image d’une machine qu’on «tient entre ses cuisses», assumant sans honte d’adhérer toujours au rêve romantique du rebelle qui roule «vite, fort, bruyamment» mais surtout «seul» avec sa machine, même lorsqu’il est en horde. Même lorsqu’il a une passagère.
Seul, même lorsqu’il a une passagère ?
Le magnétisme de la moto tient peut-être à cela : c’est un objet jaloux, possessif et qui isole son pilote. Pour Paul Ardenne, l’utilisation d’un système intercom sur une moto (le pilote et le passager peuvent discuter tout en roulant) relève de l’aberration, «tant elle contredit ce qui fait l’essence de la pratique motocycliste, à savoir la concentration de l’usager sur sa machine et sur lui-même.» Rouler implique le silence et tient de la liturgie. L’humain se recueille, à l’écoute du chant que produit sa machine. Puis vibre à l’unisson. Lorsqu’elle passe du bas régime clapotant de chalutier à la vitesse de 4500 tours/minute, celle «d’une furie mécanique emballée comme une vierge folle», il se sent possédé par les dieux.
Son aphrodisiaque ? Le chant de la moto
Les motos sont des musiciennes qu’on choisit à l’oreille, explique Paul Ardenne, énumérant l’extraordinaire variété des plaisirs acoustiques procurés par les machines, allant jusqu’à comparer les types de cylindrées, les blocs moteur, les valves du pot d’échappement, avec une passion vibrante. L’intensité de son plaisir atteint son sommet dans les tunnels. Ces lieux sont un «miracle», offrant «la possibilité de créer, avec sa seule poignée des gaz, un espace double. D’une part, l’espace du déplacement proprement dit […] et de la projection sonore projetée en avant de la course de la machine. D’autre part, l’espace du son, qui naît d’un autre déplacement physique, volume créé par l’onde sonore», qui ne correspond pas au premier, procurant la même griserie qu’un shot ou qu’une hallucination.
Peut-on «faire l’amour» à une moto ?
Il est aussi beaucoup question dans ce livre du commerce que la moto entretient «avec le corps de celui qui la conduit», des rêves sexuels étranges qu’elle suscite, des caresses intimes qu’on lui réserve et des jeux triangulaires, remplis d’ambiguïté, que la machine favorise. C’est un roman d’amour avec des scènes explicites, traversé d’une pluie de fulgurances et qui prend parfois les allures d’un testament. Si l’on se sent un peu à bout, triste, démotivé, «en panne», il faut plonger dans ce bain de mots parce qu’ils transmettent le goût de la peur et de l’envie, «l’un et l’autre positionnés juste là, sous le réservoir et sous mon cœur.»
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Moto notre amour, de Paul Ardenne, avec une postface de l’anthropologue (et motard) Franco La Cecla, Flammarion, 2010.
Il semblerait que le livre n’ait pas été réédité (il n’est plus dans le catalogue de Flammarion), dépêchez-vous de l’acheter avant que tous les exemplaires aient disparu.
Merci à Barbara Polla
Un mois après les arrêts de la Cour de cassation ayant autorisé la transcription intégrale des actes de naissance étrangers des enfants nés par GPA à l’étranger, le gouvernement entend utiliser le vecteur de la loi de bioéthique pour venir restreindre la portée de ces arrêts.
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Le triangle est une figure habituelle du couple, on parle de triangle amoureux;
FEMME
MARI AMOUREUX
Il aspire à être isocèle mais tend vers le rectangle.
J'ai testé pour ma part l’Hexaèdre, figure à 6
MARI
AMANT 1 AMOUREUX
AMANT 2 MOI
FEMME
Puis le tout est devenu carré ;
MARI FEMME
MOI AMOUREUX
Mais Rien n'est carré dans la vie, le mari a soupçonné la femme qui a eu peur de perdre le mari, elle l'a dit à l'amoureux, qui s'est retiré.
La femme ne voulait pas perdre l'amoureux, la peur dissipée, l'amoureux est revenu. La femme de culpabiliser d'avoir perdu l'amoureux n'a plus été capable de le tromper avec l'amant.
Elle a quitté l'amant.
Axiome de géométrie à usage d'un amant polygone:
L'amour est plus fort que le sexe, par deux points ne passe qu'une droite, tout amant polygone fini de coté
« J », 14 ans, nous a contactés pour témoigner. Sa petite amie a mis fin à ses jours. Harcelée à l’école, elle déprimait et ses parents l'ont rejetée après son coming-out.
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Tu as passé un excellent moment de décadence charnelle mais voilà qu'une démangeaison te titille l'entrejambe. Tu te demandes à juste titre : POURQUOI ? Voici des explications.
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Tu es sa mémoire future la résonance
la voix bleue de ses mots
dans l'oreille de l'univers
l'éternel recommencement de l'amour
Pour les fans inconditionnels de la sublime Nikita Bellucci, Union vous dresse la liste des vidéos pornos dans lesquelles l’actrice Nikita s’est bien amusée…
La belle et la perverseNikita Bellucci se révèle autoritaire avec la superbe Stella Johannssen, qui devra obéir à toutes les « tortures » ordonnées. Et avec quels outils ? Un double dong, un gode-ceinture, une cravache, une corde et d’irrésistibles vibromasseurs ! Les deux créatures offriront un spectacle d’une heure et s’en donneront à coeur joie. D’ailleurs, le petit vice de Nikita ne passera sûrement pas inaperçu… Spoiler : elle adore cracher sur les tétons, la vulve et l’anus de Stella avant de s’en emparer !
Porno de prestigeNikita Bellucci accompagne la belle Lexie durant un shooting photo. Mais un moment, tout dérape et elles s’en prennent toutes les deux à la queue du photographe. Plus tard, la belle Nikita participe à une soirée libertine dans un superbe appartement. Et le mari candauliste d’un des couples en prend plein les yeux… Peut-être comme vous ?
Une soirée très coquineCet article Top des vidéos pornos avec Nikita Bellucci est apparu en premier sur Union.
Il y a quelques siècles, montrer ses chevilles c'était très très coquin... pour une femme.
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L’univers de la pornographie est une fontaine intarissable de créativité. Parmi les codes qui le régissent, il y a l’utilisation de différents termes et sigles, dont la signification n’est pas toujours évidente à comprendre, sauf pour les visiteurs-ses habitué-es des sites porno. Pour ajouter à la difficulté, la majorité des sigles et acronymes sont issus […]
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» Bonjour, je m’appelle Anaïs, j’ai 21 ans et je suis en couple depuis deux ans. Je suis très heureuse avec lui, et notre vie sexuelle est formidable… ou presque. Je m’explique : mon copain ne se lave pas correctement le sexe lorsqu’il se douche. Il ne décalotte pas assez pour bien se nettoyer le gland et le prépuce. Cela me répugne car son pénis sent très fort et il a un goût affreux lorsque je lui fais une fellation. Je n’ose pas le lui dire, de peur de le vexer. Comment dois-je m’y prendre ? »
Prendre le taureau par les cornesAu risque de ne pas vous apporter la solution miracle, je ne vois pas d’autre moyen que la parole pour lui faire passer le message. Vous pouvez toujours lui offrir les plus efficaces des déodorants et gels douche, s’il ne sait pas se laver correctement, cela n’y changera rien. Vous avez raison, il faut que l’homme se décalotte complètement lorsqu’il se douche, car c’est le seul moyen de bien nettoyer le repli de peau qui se trouve sous le prépuce.
S’il s’agissait juste de lui demander de faire sa toilette avant de faire l’amour, vous pourriez argumenter en lui expliquant que vous êtes extrêmement sensible aux parfums et que vous aimez qu’il sente bon quand vous êtes au lit. Mais dans le cas de votre compagnon, la seule solution pour obtenir l’amélioration requise est de lui expliquer qu’il ne s y prend pas bien, et que cela représente un désagrément pour vous. Certes, je comprends votre gêne à l’idée de lui en parler, et vos craintes qu’il puisse s’en vexer. Car lorsque l’on aborde un sujet comme l’hygiène, les réactions de la personne qui nous fait face sont imprévisibles. Mais il est nécessaire de rassembler tout le courage qui sommeille en vous et lui dire. En étant en couple avec lui depuis deux ans, vous saurez...Lire la suite sur Union
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Reconnaître la contribution considérable des femmes à l'économie pour combattre les inégalités. Un système économique sexiste et injuste qui valorise davantage la richesse Une minorité privilégiée, constituée d'hommes principalement, plutôt que les milliards d'heures de travail de soin -non rémunéré ou peu rémunéré -des femmes et des filles dans le monde.
- Femmes, travail, économie, pauvretéPour acheter des produits érotiques de qualité, pour soi ou pour son/sa partenaire, le sexshop en ligne est souvent le meilleur endroit. Entre discrétion, offre pléthorique et praticité, voici nos bonnes raisons de franchir le pas d’un achat sexy en ligne ! Des achats rapides, discrets, et à domicile Je vous parle d’un temps que […]
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En 2017, l’Ifop soulignait un manque de suivi des prescriptions médicales au sein de l’Hexagone. Près de la moitié des Français oubliait ou adaptait leur traitements (source : Le Figaro). Pourquoi ? Majoritairement à cause d’une méfiance envers les médicaments : 63% des sondés déclaraient ne « pas aimer trop prendre de médicaments« . Effets secondaires et composants chimiques en effraieraient certain.e.s qui préfèraient alors se tourner vers des médecines douces ou des alternatives « médicales » naturelles. Comme Vicky Villeneuve interrogée par La Presse : « Je m’étais enfin décidée à aller voir le médecin [concernant ma ménopause] et j’avais même une prescription d’hormones en main. Avant de commencer à les prendre, je me suis dit que je n’avais rien à perdre à essayer le yoga hormonal. »
Qu’est-ce que le yoga thérapeutique hormonal ?Le yoga hormonal, inventé en 1991, consiste principalement à atténuer les symptômes causés par des déséquilibres hormonaux et par la Lire la suite sur Union
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Au nom de «la parité», la moitié des panneaux de passage piéton ont été féminisés à Genève. Les nouveaux panneaux représentent des femmes âgées, enceintes, grosses, aux cheveux crépus et en couple… Ou comment créer toujours plus de clivages et de divisions dans la société.
Nous sommes des êtres sociaux. La mise en récit du monde est notre façon de donner un sens à la réalité. Si le récit dominant voit des formes d’oppression dans les signalétiques routières, nous verrons de la phallocratie même dans les pictogrammes les plus inoffensifs.
L’humanoïde piéton cachait un mâle privilégié ?
Longtemps, les femmes ont marché dans les villes en pensant que le pictogramme «piéton» était pour elles. Maintenant les voilà sommées de devenir aware, c’est-à-dire en colère : on les a trompées. Car ce pictogramme n’est pas celui d’un être humain. C’est celui d’un homme blanc, hétérosexuel, d’âge moyen, de poids moyen et en pleine possession de ses moyens. Autrement dit : le parangon du mâle dominant. Pendant toutes ces années, les femmes étaient-elles donc victimes d’une forme d’hypnose ? Elles s’identifiaient au piéton, sans penser à mal. Elles ne se sentaient pas exclues. Mais un nouveau récit tente de s’imposer : celui de la victimisation. Ce nouveau récit pose que la fameuse «silhouette qui traverse» sur les panneaux de passage piéton contribue à véhiculer des «indications rétrogrades sur la place des hommes et des femmes dans la société» (1). Voilà ce pictogramme transformé en symbole de l’inégalité foncière entre les sexes. Ouf, sauvées (?!). Cette inégalité vient d’être enfin brisée, dans la ville de Genève, la première ville au monde à féminiser des panneaux de passage piéton.
Genève, ville pionnière de la ségrégation génitale
Depuis le 15 janvier 2020, deux-cent-cinquante panneaux permettent à Genève de traverser la rue sous l’égide d’un personnage féminin, au choix, enceinte, vieille, lesbienne, noire ou en surpoids. L’initiative de la maire de Genève, Sandrine Salerno, peut paraître grotesque (2). Elle est surtout dangereuse, et cela à plusieurs titres. Les médias français ou suisses ont déjà énuméré quelques unes des conséquences potentiellement fatales de cette opération. Dans la Tribune de Genève et dans Le Temps l’argument le plus souvent repris est qu’«en genrant les panneaux de manière caricaturale, on produit une nouvelle discrimination.» C’est ainsi que l’exprime la députée de gauche, Salika Wenger, largement soutenue par des collègues, y compris de partis rivaux. «A force de vouloir faire de l’inclusion, on exclut davantage, confirme le député Julian Alder. Il y aura toujours des personnes qui se sentiront non représentées.» Sur les six nouveaux panneaux installés (à grands frais) dans la ville, aucun ne met en scène de gay, d’handicapé-e, de bouddhiste, ni de punk à chien. Sous le prétexte d’«élargir le spectre de la diversité», ces panneaux ne font que frustrer toutes les personnes qui ne s’y reconnaissent pas, ouvrant la voie à des réclamations sans fin.
Des stéréotypes… pour lutter contre les stéréotypes ?
Par ailleurs, aucun ne met en scène une femme en pantalon et aux cheveux courts : à trop vouloir réparer l’injustice soi-disant faite aux femmes, les concepteurs des panneaux ont fini par verser dans les clichés les plus éculés. Le problème avec les pictogrammes c’est en effet qu’ils doivent être lisibles, par tout le monde, dans l’espace public. Le pictogramme est par essence caricatural. La «silhouette qui traverse» avait le mérite de figurer l’humain sous la forme la plus épurée, sans préjuger de ses qualités (sexe, âge, ethnie, morphologie, etc). Avec ces nouveaux panneaux, voilà les femmes ramenées 50 ans en arrière, à l’époque des robes et des cheveux longs. Féminiser la signalétique, c’est reproduire la division binaire déjà à l’oeuvre dans les WC publics. C’est surtout accréditer l’idée (incroyablement misérabiliste) que les femmes ne sauraient se déplacer dans la ville comme les autres humains : il leur faudrait des panneaux spéciaux, parce que sinon elles seraient blessées.
Des panneaux qui rappellent à l’ordre
Comment peut-on voir du féminisme dans une conception de la femme si manifestement rétrograde, qui recycle les clichés misogynes du XIXe siècle ? Cette initiative non seulement ramène les femmes à leur sexe mais à leur faiblesse supposée. Comble du sexisme : ces panneaux féminisés –qui renvoient les piétons à leur assignation de genre– fonctionnent comme un rappel à l’ordre de façon tout à fait comparable au harcèlement de rue. Dans la ville, plus possible de se promener tranquillement, en profitant juste d’être soi. Il faut désormais être son organe génital, sa couleur de peau, son grand âge ou son surpoids… en attendant la création de toutes sortes d’autres catégories réductrices de l’humain, dans lesquelles les autorités «éclairées» entendent enfermer leurs citoyens (hommes et femmes), sous couvert de les éduquer.
.
NOTES
(1) Source : une «Proposition d’activités pédagogiques pour les élèves de 7e à 9e années», publiée dans le Canton du Vaud en 2016, à l’attention des professeur-es, afin de les encourager à enseigner aux enfants le petit catéchisme de la victimisation (au prétexte d’enseigner l’égalité homme-femme). Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont certaines théories sociologiques sont simplifiées à outrance et appliquées de façon abusive et néfaste à tous les pictogrammes, sans distinction de genre (sic), sans nuance et finalement sans reflexion jusqu’à délivrer un message en contradiction totale avec les intentions initiales de leurs auteur-es.
(2) Et pendant ce temps-là, à Genève, on continue d’abattre des vieux arbres et de détruire des maisons anciennes alors que les citoyens multiplient les pétitions pour arrêter le désastre.
Au nom de «la parité», la moitié des panneaux de passage piéton ont été féminisés à Genève. Les nouveaux panneaux représentent des femmes âgées, enceintes, grosses, aux cheveux crépus et en couple… Ou comment créer toujours plus de clivages et de divisions dans la société.
Nous sommes des êtres sociaux. La mise en récit du monde est notre façon de donner un sens à la réalité. Si le récit dominant voit des formes d’oppression dans les signalétiques routières, nous verrons de la phallocratie même dans les pictogrammes les plus inoffensifs.
L’humanoïde piéton cachait un mâle privilégié ?
Longtemps, les femmes ont marché dans les villes en pensant que le pictogramme «piéton» était pour elles. Maintenant les voilà sommées de devenir aware, c’est-à-dire en colère : on les a trompées. Car ce pictogramme n’est pas celui d’un être humain. C’est celui d’un homme blanc, hétérosexuel, d’âge moyen, de poids moyen et en pleine possession de ses moyens. Autrement dit : le parangon du mâle dominant. Pendant toutes ces années, les femmes étaient-elles donc victimes d’une forme d’hypnose ? Elles s’identifiaient au piéton, sans penser à mal. Elles ne se sentaient pas exclues. Mais un nouveau récit tente de s’imposer : celui de la victimisation. Ce nouveau récit pose que la fameuse «silhouette qui traverse» sur les panneaux de passage piéton contribue à véhiculer des «indications rétrogrades sur la place des hommes et des femmes dans la société» (1). Voilà ce pictogramme transformé en symbole de l’inégalité foncière entre les sexes. Ouf, sauvées (?!). Cette inégalité vient d’être enfin brisée, dans la ville de Genève, la première ville au monde à féminiser des panneaux de passage piéton.
Genève, ville pionnière de la ségrégation génitale
Depuis le 15 janvier 2020, deux-cent-cinquante panneaux permettent à Genève de traverser la rue sous l’égide d’un personnage féminin, au choix, enceinte, vieille, lesbienne, noire ou en surpoids. L’initiative de la maire de Genève, Sandrine Salerno, peut paraître grotesque (2). Elle est surtout dangereuse, et cela à plusieurs titres. Les médias français ou suisses ont déjà énuméré quelques unes des conséquences potentiellement fatales de cette opération. Dans la Tribune de Genève et dans Le Temps l’argument le plus souvent repris est qu’«en genrant les panneaux de manière caricaturale, on produit une nouvelle discrimination.» C’est ainsi que l’exprime la députée de gauche, Salika Wenger, largement soutenue par des collègues, y compris de partis rivaux. «A force de vouloir faire de l’inclusion, on exclut davantage, confirme le député Julian Alder. Il y aura toujours des personnes qui se sentiront non représentées.» Sur les six nouveaux panneaux installés (à grands frais) dans la ville, aucun ne met en scène de gay, d’handicapé-e, de bouddhiste, ni de punk à chien. Sous le prétexte d’«élargir le spectre de la diversité», ces panneaux ne font que frustrer toutes les personnes qui ne s’y reconnaissent pas, ouvrant la voie à des réclamations sans fin.
Des stéréotypes… pour lutter contre les stéréotypes ?
Par ailleurs, aucun ne met en scène une femme en pantalon et aux cheveux courts : à trop vouloir réparer l’injustice soi-disant faite aux femmes, les concepteurs des panneaux ont fini par verser dans les clichés les plus éculés. Le problème avec les pictogrammes c’est en effet qu’ils doivent être lisibles, par tout le monde, dans l’espace public. Le pictogramme est par essence caricatural. La «silhouette qui traverse» avait le mérite de figurer l’humain sous la forme la plus épurée, sans préjuger de ses qualités (sexe, âge, ethnie, morphologie, etc). Avec ces nouveaux panneaux, voilà les femmes ramenées 50 ans en arrière, à l’époque des robes et des cheveux longs. Féminiser la signalétique, c’est reproduire la division binaire déjà à l’oeuvre dans les WC publics. C’est surtout accréditer l’idée (incroyablement misérabiliste) que les femmes ne sauraient se déplacer dans la ville comme les autres humains : il leur faudrait des panneaux spéciaux, parce que sinon elles seraient blessées.
Des panneaux qui rappellent à l’ordre
Comment peut-on voir du féminisme dans une conception de la femme si manifestement rétrograde, qui recycle les clichés misogynes du XIXe siècle ? Cette initiative non seulement ramène les femmes à leur sexe mais à leur faiblesse supposée. Comble du sexisme : ces panneaux féminisés –qui renvoient les piétons à leur assignation de genre– fonctionnent comme un rappel à l’ordre de façon tout à fait comparable au harcèlement de rue. Dans la ville, plus possible de se promener tranquillement, en profitant juste d’être soi. Il faut désormais être son organe génital, sa couleur de peau, son grand âge ou son surpoids… en attendant la création de toutes sortes d’autres catégories réductrices de l’humain, dans lesquelles les autorités «éclairées» entendent enfermer leurs citoyens (hommes et femmes), sous couvert de les éduquer.
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NOTES
(1) Source : une «Proposition d’activités pédagogiques pour les élèves de 7e à 9e années», publiée dans le Canton du Vaud en 2016, à l’attention des professeur-es, afin de les encourager à enseigner aux enfants le petit catéchisme de la victimisation (au prétexte d’enseigner l’égalité homme-femme). Il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont certaines théories sociologiques sont simplifiées à outrance et appliquées de façon abusive et néfaste à tous les pictogrammes, sans distinction de genre (sic), sans nuance et finalement sans reflexion jusqu’à délivrer un message en contradiction totale avec les intentions initiales de leurs auteur-es.
(2) Et pendant ce temps-là, à Genève, on continue d’abattre des vieux arbres et de détruire des maisons anciennes alors que les citoyens multiplient les pétitions pour arrêter le désastre.
J’avais fait cet exercice avec mon père à Noël il y a 2 ans (si vous n’avez jamais écouté, c’est l’épisode numéro 7 d’Histoires de Darons) et cette année, je me suis dit que ça serait intéressant d’avoir cette discussion inédite avec mon frère.
Alors certes, on n’est pas une famille fusionnelle, à s’appeler tous les jours ou même toutes les semaines, et même si on s’entend bien, on n’a pas tendance à partager beaucoup nos émotions. En retraçant son histoire, j’ai découvert des pans de sa vie que je ne soupçonnais pas, on reparle ensemble de vieilles anecdotes dont on n’avait jamais recausé, ce fut une discussion très intéressante et j’espère que vous en retirerez des choses de votre côté. Pense à mettre un commentaire sur Darons.fr, merci ❤️
Cette semaine, j’ai besoin de vous ! Si vous aimez Histoires de Darons et que vous avez un iPhone ou un iPad, prenez donc 2 minutes pour mettre au podcast 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts, ça l’aide à monter dans le classement ! Merci d’avance.
En 2020, j’aimerais également donner un sérieux coup de fouet à ma newsletter, donc n’hésitez pas à aller vous abonner de suite, je vous enverrai un nouvel email tous les 15 jours, où je partagerai avec vous des réflexions, des lectures et bien sûr mes épisodes de podcasts.
Cette semaine, par exemple, je vais parler DE MES NOUVEAUX CHEVEUX. Oui oui, c’est étrange, peut-être ne le saviez-vous pas, mais j’étais chauve depuis mes 20 ans, et me voici avec des cheveux.J’ai fait une vidéo de cette expérience un peu folle.
Tiré à part de l’émission Les Grandes Questions, émission no 41 (2015), sur France 5.
Présentation : L’animateur Franz-Olivier Giesbert, entouré de trois philosophes, Eliette Abécassis, Géraldine Muhlmann et Mazarine Pingeot, accueille Michel Onfray, philosophe, Jean-Didier Vincent, neurobiologiste et Leïla Slimani, écrivaine.
L’article Pourquoi le sadisme fascine-t-il? est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
On commence l’année 2020 en toute jouissance avec l’annonce de la sortie du Lelo Sona Cruise 2, merci à Dorcel de nous avoir gentiment prévenues. Une technologie dans l’air du temps Adepte de la marque Lelo, c’est sans surprise que l’on trouve le premier Sona Cruise dans mon tiroir à sextoys, et ce, depuis déjà […]
Cet article Le Sona Cruise 2, parce que notre clito en redemande est apparu en premier sur Desculottées.
Gabriel Matzneff et le milieu de la littérature maquillaient en « mœurs libres » des actes de pédocriminalité dans les années 80. Un discours dépassé par une autrice victime de l'écrivain, aujourd'hui éditrice.
- Littérature
Les bras en croix, la tête dans les draps, le cul relevé les llèvres ouvertes, elle hurle son orgasme , se retourne , met la main sur son sexe, tremble, pleure, gémis " je vais tout lâcher,non ... " prends la serviette la place entre ses jambes, se roule sur elle même.
Accroupie les jambes par terre le tronc sur le lit, la main sur la serviette, la serviette sur son sexe, ses fesses et ses tremblements qu'elle ne contrôle pas.
Cela dure, dure, elle est ailleurs, je la contemple jaloux ...
Au Royaume du Q, une légende raconte que les seins ne seraient pas là uniquement pour nourrir les bébés et faire joli. Ils semblerait qu'ils puissent être une grande source de plaisir... Au point de jouir par les boobs ?
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En règle générale, la ménopause se manifeste vers l’âge de 50 ans, voire à partir de 45 ans. S’ensuivent les symptômes récurrents et parfois (très) difficiles à vivre dès lors que la production hormonale des ovaires a cessé : sécheresse vaginale, bouffée de chaleur, sueurs nocturnes, insomnies, etc.
Mais certaines femmes sont sujettes à une ménopause précoce qui survient avant 40 ans et touche en moyenne 1% de la gente féminine (source). Si des facteurs médicaux (maladie auto-immune, traitement du cancer), d’hygiène de vie (tabac) et/ou génétiques explique l’arrivée précoce de la ménopause, des scientifiques auraient trouvé une potentielle autre cause…
Des rapports sexuels moins fréquents et une plus grande chance d’avoir une ménopause précoce ?Un autre facteur lié au mode de vie jouerait un rôle conséquent sur la possibilité d’avoir une ménopause précoce, d’après une récente étude : la fréquence des relations sexuelles.
Pour cette recherche (relayée par Lire la suite sur Union
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Vous avez froid et n’avez qu’une envie, vous blottir sous la couette contre votre chéri-e ? C’est normal, cela arrive aux meilleur-es d’entre nous durant la période hivernale. Ce qui en fait une des meilleures saisons pour se rapprocher et se transmettre de la chaleur mutuelle ! Pour les vacances d’hiver, certaines destinations sont encore plus propices aux […]
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Charlie, 20 ans, a été frappée par deux individus « qui n'aimaient pas les gouines ». La police a confirmé l'ouverture d'une enquête pour « crime haineux ».
L’article Angleterre : une jeune femme agressée par deux homophobes est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
L’herpès est une maladie virale liée à la présence d’un virus spécifique (virus de l’herpès) dans l’organisme de la personne malade. Certaines hépatites (maladies du foie) peuvent également être d’origine virale et sont alors liées à la présence d’autres virus spécifiques, responsables d’hépatites virales appelées hépatite A, B ou C. Nous n’allons pas toutes les citer ici, mais il existe de nombreuses autres affections virales, chaque fois liées à la présence d’un germe responsable, parmi lesquelles la grippe et le sida sont les plus connues.
Chacune de ces maladies est indépendante des autres, et avoir de l’herpès n’a aucune raison en soi de provoquer l’apparition d’une hépatite chronique active. Par ailleurs, il faut savoir que les maladies virales sont difficiles, voire impossibles à soigner, et que la prévention est donc le meilleur moyen d’en limiter la propagation. L’herpès génital évolue par poussées actives et contagieuses, entrecoupées de phases inactives et non-contagieuses : en cycles alternant des périodes calmes, dites « de rémission », et des périodes actives ou « poussées herpétiques ». La phase active s’accompagne de signes cliniques faciles à reconnaître (boutons remplis de liquide transparent, ulcérations, douleurs…) généralement précédés d’une sensation de gêne qui annonce la crise. L’herpès n’est pas contagieux en dehors des poussées.
La meilleure protection en période de poussée herpétique consiste soit à éviter tout contact sexuel, soit à utiliser un préservatif et ce, jusqu’à la cicatrisation complète de la poussée (allant de trois à six jours). Mais, de toute façon, dans ce cas de figure, il reste préférable d’éviter fellation ou cunnilingus, l’herpès buccal et l’herpès génital provenant tous deux du...Lire la suite sur Union
Cet article Comment éviter la transmission de l’herpès génital et buccal ? est apparu en premier sur Union.
L’avocat général avait requis une aggravation à dix-huit mois de prison, estimant que « le mobile de ces violences était à l’évidence l’homophobie ».
L’article Un an de prison ferme confirmé en appel pour l’agression d’un couple homosexuel est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
The Naked Director est une série Netflix japonaise, qui retrace l’explosion de l’industrie pornographique dans le Japon des années 1980. La série s’inspire de l’histoire réelle de Toru Muranishi, un vendeur de Tokyo, qui se lance dans l’industrie du porno japonais, au moment où le business émerge fortement, grâce à l’usage grandissant des cassettes VHS […]
Cet article The Naked Director: série sur la naissance de l’industrie porno au Japon est apparu en premier sur Desculottées.
L'armée réfute tout comportement discriminatoire et assure qu'aucune plainte n'a été déposée dans cette affaire. Mais l'ONU réclame une enquête.
L’article Malawi : une femme trans « passée à tabac » dans une caserne militaire est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Tu pensais passer une journée normale mais c'était sans compter sur cette information : les couilles ont des PAPILLES, et des mecs ont décidé de le vérifier sur TikTok.
Cet article Pourquoi des mecs trempent leurs couilles dans la sauce soja sur TikTok est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Les associations Adhéos, SOS Homophobie, Aides et Inter-LGBT se sont constituées parties civiles aux côtés de Mousse et Stop Homophobie.
L’article Agnès Cerighelli jugée à Versailles le 20 janvier 2020 pour ses propos homophobes est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Las Vegas, janvier 2020. Au Consumer Electronics Show (CES), salon mondial dédié aux nouvelles technologies, Lora Haddock DiCarlo a pu exposer trois modèles de sex-toys dont Osé. Une revanche pour la start-up de Lora – spécialisée dans les jouets sexuels connectés – qui avait été bannie du salon en 2019.
Le sex-toy Osé a une drôle d’histoire. Présenté l’année dernière au salon high tech de Las Vegas, il avait remporté le prix de l’innovation, avant d’en être finalement privé, puis banni du salon. Une décision prise par la Consumer Technology Association (CTA), comité du CES, qui avait jugé Osé « obscène et immoral ». La récompense a finalement été rendue à la start-up américaine, en mai 2019, après décision du CES… et les excuses du salon !
La famille s’agranditBEST DAY EVER! We scored an apology from CES. And raised $2M in funding!
— LoraDiCarlo Official (@LoraDiCarlo_HQ) May 9, 2019
https://t.co/kTRYVgzMlf
Un an après cette polémique, qui a participé à la notoriété de Osé, Lora Dicarlo a présenté deux nouveaux modèles de sex-toys connectés au CES 2020. Baci et Onda ont rejoint Osé dans les allées du salon. Ils seront disponibles à la vente en mars 2020.
De gauche à droite : Baci, Osé et Onda.Baci, qui veut dire bisous en italien – coïncidence ? – est un sex-toy qui simule la sensation et le mouvement des lèvres et de la langue. Il tente de recréer les effets d’une stimulation orale.
Onda, quant à lui, n’est autre qu’une version améliorée de Osé. À en juger la forme, les deux appareils se ressemblent assez. Comme Osé, un « masseur robotique mains libre », Onda a été conçu pour atteindre un orgasme mixte et ainsi stimuler le clitoris et le point G. En bref, il simule le mouvement des doigts humains.
Osé, combine un masseur de point G, ainsi qu’une bouche « clitoridienne » pour éveiller et stimuler les deux points de plaisir simultanément. Le stimulateur clitoridien est conçu pour reproduire la sensation de la bouche et de la langue sur le clitoris (voir animation ci-dessus).
2020, l’année des sex-toys ?CES 2020 was a success! Thank you to everyone who came out to support our mission @LoraHaddock #SeizeTheYES #CES #CES2020 #WomenInTech pic.twitter.com/OPJWrKtIaB
— LoraDiCarlo Official (@LoraDiCarlo_HQ) January 12, 2020
L’équipe de Lora Di Carlo s’est dit « ravie de participer au CES (début janvier 2020, NDLR) pour présenter deux nouveaux membres à la famille Osé, et de continuer à plaider pour l’égalité des sexes dans l’industrie de la technologie ». Et d’ajouter que la présence de la start-up sur le salon cette année marque un tournant majeur par rapport à l’édition 2019. « Nous avons contribué à apporter une évolution positive à l’industrie de la santé et du bien-être sexuels » a t-elle ajouté.
Cette année 2020, marquera donc l’entrée des sex-toys sur le salon. Il fallait oser.
Image en une : Lora Haddock DiCarlo au CES de Las Vegas et ses trois sex-toys : Onda, Osé et Baci.
L’échangisme a longtemps été la reine des pratiques libertines (à tel point qu’on utilisait le terme échangisme pour parler de libertinage : par exemple, clubs libertins ou clubs échangistes). Et de nos jours, l’échange de partenaires est loin d’être marginal : 15% des Parisiens l’auraient pratiqué, selon les résultats d’un sondage de l’Ifop en 2016 (source).
Le libertinage se décline selon un large éventail de pratiques sexuelles, notamment le côte-à-côtisme, le candaulisme… Et le mélangisme !
Échangisme et mélangisme : savoir faire la différenceLa différence entre mélangisme et échangisme, c’est la pénétration hors couple.
Les mélangistes se retrouvent à plusieurs couples dans la même pièce et tous respectent la règle selon laquelle monsieur ou madame ne fricotent pas avec les voisins. En...Lire la suite sur Union
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Petit tour organisé de la bibliothèque de SEX-ED +. Parce que ce projet n’aurait jamais existé sans les publications artistiques, scientifiques et militantes d’autres personnes, on met en lumière le travail de ceux et celles qui nous ont fait travailler les neurones.
Voir ici les recommandations de livres en Anglais.
Politique du clitoris, par Delphine GARDEY, pr. Université de Genève Editions Textuel. En lien, une entrevue réalisée avec l’autrice pour la Radio-Télévision Suisse : Le clitoris, longtemps méconnu, est aujourdʹhui utilisé comme symbole de la revendication féministe et il sʹaffirme tant dans le domaine médical que dans lʹespace public. Pourquoi cet organe est-il devenu, pour les femmes, le symbole de la réappropriation de leurs corps? Comment est-il devenu un organe politique? Les explications de Delphine Gardey, historienne et sociologue: https://www.rts.ch/play/radio/tribu/audio/le-clitoris-organe-politique?id=10825529
Crémage, collectif de BD de fesses fièrement créé à Rimouski. Avec Jimmy Beaulieu, Sophie Bedard, Vincent Giard, Geneviève Dick, Sarah Hébert, Vicky Amos, Rodolphe Legrand, Djanice St Hilaire, Ariane Vives et Martin Patenaude
Corps Accord, guide de sexualité positive, La CORPS féministe, adapté du classique Our Bodies Ourselves sur la santé des femmes, Éditions du remue-ménage. En quoi consiste la notion de consentement enthousiaste? De quelles façons se vit le plaisir sexuel, seule ou avec des partenaires? Comment conjuguer désir et handicap ou maladie chronique? Et comment la société et la culture influencent-elles l’expérience de la sexualité? Des questions fondamentales qui se retrouvent bien souvent sans réponse, à une époque où on en aurait tant besoin pour faire des choix éclairés. Corps accord vient rompre le cycle de l’ignorance. Accessible, décomplexé et inclusif, cet ouvrage est la première adaptation québécoise du classique Our Bodies, Ourselves, dont la dernière édition est parue en 2011. D’abord publié en 1971, puis maintes fois réédité et traduit en 34 langues, OBOS a révolutionné le domaine de la santé de femmes en alliant des témoignages sur leur sexualité, des points de vue féministes diversifiés et des données scientifiques. Cette véritable encyclopédie a contribué à une réappropriation du pouvoir et du savoir des femmes sur leur corps et demeure à ce jour une ressource incontournable pour toutes les générations.
Le vrai sexe de la vraie vie, Cy, Éditions lapin. « Comme dans le vrai sexe de la vraie vie, ça va tout de suite mieux quand on se détend un peu. Parlons de sexe, montrons le sexe, et surtout découvrons les sexualités au pluriel, accordées à tous les genres ou à aucun, selon une palette infinie et sans se limiter seulement à cinquante nuances. Alors mettez quelques-uns de de vos a priori dans vos poches, ouvrez vos jambes, vos BD et vos esprits pour quelques pages qui font jouir dans les yeux et dans les cœurs » Préface de Clemity Jane.
Pénis de table, Cookie Kalkair, Éditions Mécaniques Générales. Extrait de la préface d’Estelle Cazelais, de Sexurl : Ce livre nous présente un univers sans tabous ou le partage d’expérience se fait sans jugement. On plonge tête première dans une réalité à laquelle on a trop peu souvent accès, celle de la sexualité « au masculin ». A travers le rire, la tristesse, la frustration, la gêne, sept hommes, réunis autour d’une table, réussissent à faire tomber tous les masques.
Hétéro, l’école?, Gabrielle Richard, Éditions du Remue-Ménage. « Hétéro, l’école? », est un essai solide, bien construit, ancré dans la recherche contemporaine et qui offre des exemples concrets pour illustrer les analyses et théories avancées. Un bel effort donc au niveau de la clarté et de la vulgarisation, qui rend le livre accessible à ceux et celles qui ont un intérêt pour les questions de genre, d’identités et d’éducation, sans pour autant avoir une maîtrise dans le domaine. Idéal donc pour les intervenant.e.s qui offrent des contenus d’éducation à la sexualité et qui auraient envie de développer une réflexion critique sur leur pratique. Lire la critique complète du livre
Le bleu est une couleur chaude, Julie Maroh, Éditions Glénat. La vie de Clémentine bascule le jour ou elle rencontre Emma, une jeune fille aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir et lui permettra d’affronter le regard des autres. Un récit tendre et sensible, résolument lesbien, un classique bien plus précieux que le film qui s’en est inspiré.
Tout nu, dictionnaire bienveillant de la sexualité, Myriam Daguzan Bernier, Les Éditions Cardinal avec une préface de #RéjeanThomas.
De ce livre on a tout aimé, le format, les illustrations (OMG!!!), le contenu, l’amour et le respect qui transpirent à toutes les pages. On l’a mis entre les mains d’ados pour le tester…et on ne l’a plus jamais revu! On recommande de le laisser trainer dans tous les endroits ou des petites mains peuvent l’attraper.
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Pendant les soldes, les bonnes affaires se font aussi au rayon sexe ! Queen Camille a sélectionné ses accessoires et sextoys préférés en promo et il y en a pour tous les budgets !
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« I will show you what this bastard like »*. Quand j’entends cette phrase, je dois avoir 15 ans. Je suis hypnotisée. Dans Beauté volée de Bernardo Bertolucci, Lucy (interprétée par une jeune Liv Tyler) passe l’été dans une résidence d’artistes en Toscane, chez des amis de sa mère décédée. Elle revient sur les traces de ses origines et sur celles de son premier amour. Elle a 19 ans et la perte de sa virginité devient un enjeu pour les habitants. Elle s’en offusque mais s’entend répondre avec beaucoup de délicatesse « Sur cette colline, on ne peut parler que de nous-mêmes » alors elle accepte. Le temps dilué de l’été est consacré à cette étape fragile. Elle doit décider de devenir une femme.
Elle pose pour un sculpteur et sous l’ombre d’un grand arbre dévoile un sein diaphane. À cette apparition, celui qui est amoureux d’elle en secret répond « Une fille qui n’a honte de rien n’est pas séduisante ». Mais il ne la connait pas. Elle-même ne se connait pas encore tout à fait. C’est les crépitements avant les lumières pendant le feu d’artifice. La vie, elle, viendra après.
Plus tard dans le film, Lucy enfile la robe qui appartenait à sa mère et relève ses cheveux en chignon. Elle se rend à une fête dans un château « Il y a toujours une surprise à cette fête, chaque année ». C’est un château en Italie et ça porte déjà son lot de fantasmes. Il y a une fanfare dans le jardin et on boit du champagne. Le soleil se couche. Dans le château, dans un espace où chaque mur est ceint de peintures anciennes, Lucy se met à danser avec un homme sur My baby just cares for me de Nina Simone. Une femme avance un verre de vin à la main et c’est là qu’elle lance « I will show you what this bastard like ». Elle est rieuse, avinée, et se baisse alors en pissant. Quand elle manque de tomber sur le sol, Lucy la retient. On ne la reverra plus.
Je ne sais pas ce que j’ai aimé le plus dans ce film parfait. La beauté de Liv Tyler, la douce langueur de l’Italie en été, le château et la musique, ces scènes qui me mettent toujours dans un été d’ébriété heureuse. J’ai aussi et surtout aimé la sensualité. Le jus qui coule quand on croque dans un fruit mûr, le rire quand on a un geste de rébellion. Et le sexe aussi. Partout, tout le temps. La nuit ou le jour, le film est comme une invitation à la jouissance.
J’étais plus jeune que Lucy quand j’ai vu le film et ça m’a marquée. J’ai eu envie d’être elle. J’ai eu envie d’être toutes les femmes du film. J’ai eu envie d’être le jeune homme amoureux. J’ai eu envie d’être cette femme qui se déshabille dans les fourrés et invite un homme à l’y rejoindre. J’ai eu envie de ces grandes fenêtres toujours ouvertes, de ces tablées animées, de ces siestes l’après-midi et des corps nus au soleil. C’est un film de prémisses et c’est aussi un film de vacances. Quand j’avais 15 ans je voulais être une femme libre. Comme cette femme qui pisse dans le couloir en riant, pendant une fête, dans un palais italien dans le film de Bertolucci.
Les tags de Beauté Volée de Bernardo Bertolucci : #uro #chateauenitaliefetish #firsttime #virginLivTyler #freeboob
*L’erreur de conjugaison est volontaire.
Depuis quinze ans, elle écrit des chroniques dans de nombreux journaux, comme le quotidien Le Monde et le magazine GQ. Maïa Mazaurette est autrice et journaliste spécialisée dans les questions de sexualité. Dans cet épisode, il est question de trois idées reçues très répandues concernant la sexualité hétérosexuelle : que le sexe féminin serait un « trou », que la douleur physique serait le seul remède à l’ennui sexuel, et que le principe d’un consentement explicite et enthousiaste « casserait l’ambiance ».
D’où viennent ces idées reçues ? En quoi sont-elles androcentrées, c’est à dire qu’elles prennent le masculin et le point de vue des hommes comme centre, comme référence neutre ? Comment en sortir et inventer de nouvelles normes sexuelles ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
Retrouvez toutes les références citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/maia-mazaurette-sortir-la-tete-du-trou-1-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Mathieu Thevenon. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Depuis plusieurs années nous recevons régulièrement des plaintes de clients du site Vends ta culotte, un site web créé à l’origine pour la vente de culottes et de lingerie sale à des amateurs fétichistes. Force est de constater de désormais ce sont les quelques pseudo-dominatrices qui y font la loi.
Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Il arrive que la jouissance orgasmique ne soit pas complète, notamment lorsque le cerveau « contrôle » en partie la montée du plaisir, limitant ainsi les effets de l’orgasme aux organes sexuels.
Dans ce cas, les réactions plus globales du plaisir ne se manifestent pas, la personne ne se laisse pas vraiment aller jusqu’au bout. Il arrive aussi que l’orgasme se cantonne aux organes sexuels bas, clitoris et vagin, et que les contractions utérines orgasmiques ne se déclenchent pas.
Ce que vous décrivez est tout à fait évocateur d’une telle situation : vous savez prendre du plaisir, et même beaucoup de plaisir, mais pas autant que vous pourriez le faire. Depuis que vous utilisez votre nouveau sextoy, votre réaction est tellement plus forte qu’elle a fait « sortir » les aspects complémentaires de la jouissance : spasmes de l’utérus, sensations de perte d’équilibre et intense émotion.
Les contractions à intervalles réguliers que vous éprouvez au niveau de votre ventre, se situent en fait dans votre utérus, muscle très puissant, générateur de contractions rythmiques. Les vertiges sont liés aux modifications vasculaires avec afflux de sang vers le visage et les...Lire la suite sur Union
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De nos jours, choisir le sexe biologique du bébé à l’avance requiert plusieurs procédés : la PMA grâce à la méthode d’Ericsson qui consiste à trier les spermatozoïdes « mâles » (Y) et « femelles » (X) et le diagnostic préimplantatoire. La deuxième option est la plus fiable, mais illégale en France selon la loi bioéthique de 2011 (sauf cas éventuel où la mère peut transmettre une maladie génétique rare). Donc elle est d’ores et déjà proscrite… Pourtant, il existerait aussi quelques techniques pour choisir le sexe de son bébé lors d’une conception dite « naturelle » (c’est-à-dire, durant un rapport sexuel entre un homme et une femme).
Cibler sa période d’ovulation pour avoir une fille ou un garçon ?Le chercheur-biologiste, Landrum Shettles, théorisait dans les années 1960 que le rapprochement entre les dates d’ovulation et de conception influaient sur le sexe du bébé. C’est à travers ses recherches qu’il note que les spermatozoïdes X (« femelles ») étaient plus résistants alors que les spermatozoïdes Y (« mâles ») seraient plus rapides.
Et donc, une Lire la suite sur Union
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