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Depuis quinze ans, elle écrit des chroniques dans de nombreux journaux, comme le quotidien Le Monde et le magazine GQ. Maïa Mazaurette est autrice et journaliste spécialisée dans les questions de sexualité. Dans cet épisode, il est question de trois idées reçues très répandues concernant la sexualité hétérosexuelle : que le sexe féminin serait un « trou », que la douleur physique serait le seul remède à l’ennui sexuel, et que le principe d’un consentement explicite et enthousiaste « casserait l’ambiance ».
D’où viennent ces idées reçues ? En quoi sont-elles androcentrées, c’est à dire qu’elles prennent le masculin et le point de vue des hommes comme centre, comme référence neutre ? Comment en sortir et inventer de nouvelles normes sexuelles ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
Retrouvez toutes les références citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/maia-mazaurette-sortir-la-tete-du-trou-1-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Mathieu Thevenon. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis plusieurs années nous recevons régulièrement des plaintes de clients du site Vends ta culotte, un site web créé à l’origine pour la vente de culottes et de lingerie sale à des amateurs fétichistes. Force est de constater de désormais ce sont les quelques pseudo-dominatrices qui y font la loi.
Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Il arrive que la jouissance orgasmique ne soit pas complète, notamment lorsque le cerveau « contrôle » en partie la montée du plaisir, limitant ainsi les effets de l’orgasme aux organes sexuels.
Dans ce cas, les réactions plus globales du plaisir ne se manifestent pas, la personne ne se laisse pas vraiment aller jusqu’au bout. Il arrive aussi que l’orgasme se cantonne aux organes sexuels bas, clitoris et vagin, et que les contractions utérines orgasmiques ne se déclenchent pas.
Ce que vous décrivez est tout à fait évocateur d’une telle situation : vous savez prendre du plaisir, et même beaucoup de plaisir, mais pas autant que vous pourriez le faire. Depuis que vous utilisez votre nouveau sextoy, votre réaction est tellement plus forte qu’elle a fait « sortir » les aspects complémentaires de la jouissance : spasmes de l’utérus, sensations de perte d’équilibre et intense émotion.
Les contractions à intervalles réguliers que vous éprouvez au niveau de votre ventre, se situent en fait dans votre utérus, muscle très puissant, générateur de contractions rythmiques. Les vertiges sont liés aux modifications vasculaires avec afflux de sang vers le visage et les...Lire la suite sur Union
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De nos jours, choisir le sexe biologique du bébé à l’avance requiert plusieurs procédés : la PMA grâce à la méthode d’Ericsson qui consiste à trier les spermatozoïdes « mâles » (Y) et « femelles » (X) et le diagnostic préimplantatoire. La deuxième option est la plus fiable, mais illégale en France selon la loi bioéthique de 2011 (sauf cas éventuel où la mère peut transmettre une maladie génétique rare). Donc elle est d’ores et déjà proscrite… Pourtant, il existerait aussi quelques techniques pour choisir le sexe de son bébé lors d’une conception dite « naturelle » (c’est-à-dire, durant un rapport sexuel entre un homme et une femme).
Cibler sa période d’ovulation pour avoir une fille ou un garçon ?Le chercheur-biologiste, Landrum Shettles, théorisait dans les années 1960 que le rapprochement entre les dates d’ovulation et de conception influaient sur le sexe du bébé. C’est à travers ses recherches qu’il note que les spermatozoïdes X (« femelles ») étaient plus résistants alors que les spermatozoïdes Y (« mâles ») seraient plus rapides.
Et donc, une Lire la suite sur Union
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Comme chaque année, Pornhub publie son bilan annuel et celui de 2019 nous montre de belles évolutions de la société !
Une proportion de « mateuses » en hausse !En France, 32% des visiteurs de sites pornographiques seraient des femmes, selon la plateforme. Un chiffre en hausse de +4% par rapport à 2018, et ces chiffres suiveraient ceux de l’évolution mondiale.
Les raisons ? Une plus grande ouverture du monde pornographie à l’audience féminine, notamment par des réalisatrices plus inclusives et plus riches dans leur proposition visuelle. Et une dédramatisation générale du sujet de la sexualité féminine dans la société. De plus en plus de femmes affirment également se masturber (et on peut légitimement penser qu’elles regarderont du porno en même temps).
Et la plateforme se ravit de cette tendance : « C’est une bonne nouvelle, car cela indique que les femmes prennent en charge leur sexualité, découvrent leur corps et identifient ce qu’elles aiment. Moins de honte, moins de tabou autour de la sexualité féminine équivaut à plus d’exploration. »
Les femmes, des recherches plus « smooth » ?Les femmes ont-elles les mêmes recherches que les hommes ? Pour les grands classiques, oui. On retrouve du « japanese », du « hentaï », du « anal » et du « amateur » dans le top des recherches chez les deux sexes.
Mais il y a néanmoins quelques subtilités. « Pussy licking », « solo male », « fingering » « lesbian » et « scissoring » sont bien plus recherchés du côté des femmes que des hommes. Des pratiques sensuelles et très mixtes dans l’orientation sexuelle, plus...Lire la suite sur Union
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PRÉSENTATION
Samedi 14 mars 2020
de 21h00 à 05h30
Découvrez le programme de la NUIT ÉLASTIQUE : dancefloor, grand bar, immense donjon SM…
Deux niveaux, l’un convivial et festif avec le dancefloor et l’autre carrément sulfureux, érotique, pervers et sexe + bien d’autres choses.
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Capacité : 250 personnes.
1. Entrée et accueil accueil de la clientèle et des personnalités par FrancisPhotos (appareils photos, smartphones ou autres) STRICTEMENT INTERDITES dans la backroom.
TENUE FETICHISTE STRICTEMENT OBLIGATOIRE Tenue vinyle, latex, wetlook, simili-cuir ou cuir véritable strictement obligatoire.L’annonce vient de tomber, Greg Lansky s’en va.
Thank you I feel blessed to have been part of this journey with all of you.
— Greg Lansky (@GregLansky) January 14, 2020
LOVE. pic.twitter.com/GqiQpPnD75
Lansky, qui est sans doute l’homme de la décennie dans le milieu de la production mainstream, a vendu toutes ses parts dans le Groupe Vixen Media, dont il est le cofondateur. La vente est effective immédiatement.
Cela a été un incroyable voyage pendant lequel, avec mes partenaires de business Steve Matthyssen et Mike Miller, nous avons construit des marques légendaires et une entreprise qui connaît un succès incroyable à un moment ou l’industrie était au plus bas. Je suis fier du travail que nous avons fait ensemble. En tant qu’équipe, nous avons révolutionné l’industrie adulte et créé de nouveaux standards de qualité qui ont placé VMG dans une position unique sur le marché. C’est une nouvelle année et avec tant de talents dans l’équipe créative, de production et de management de la société, je pense que c’est le bon moment pour moi de tourner la page et de me concentrer sur mes nouvelles opportunités dans le marché du cannabis.
Pour rappel, Le Vixen Media Groupe, créé par Lansky en 2014 regroupe les marques comme Vixen donc, mais aussi Blacked et Tushy. Des films qui ont renoué avec l’esthétique glamour mise à mal par la crise post-tubes, en triant les performeurs et performeuses sur le volet, exigeant une qualité irréprochable dans les productions, misant sur les codes du bling.
Abigail MacLansky semblait apprécié par les performeuses, qui ne manquaient jamais de rappeler pourquoi.
Quand j’arrive sur un plateau de Greg, on prend soin de moi, on me respecte. C’est un sentiment que je n’ai jamais eu sur aucun autre plateau. Ils me demandent ce que je veux porter, on me demande mon avis. Parfois, on tournait une scène 18 fois. Personne d’autre dans l’industrie ne fait ça.
Abigail Mac dans Haaretz
Love this beautiful group of people- congrats to miss @emilywillisxoxo for joining the @VIXEN Angel family!! @GregLansky pic.twitter.com/hiUNCqf5fB
— Miss Jessa Rhodes (@MissJessaRhodes) September 29, 2019
Les deux partenaires de Lansky, Miller et Matthyssen assurent que la société se porte au mieux, et qu’ils ont tous deux hâte de continuer à accomplir de grandes choses, animés par « un dévouement et une passion inégalés ». À suivre donc…
Pendant un millénaire, dans un Occident à peine christianisé, on peut avoir plusieurs femmes et s’en séparer. Les hommes sont polygames et le droit les autorise à renvoyer leur épouse. Jusqu’à "l'affaire" du roi Philippe.
Il est arrivé qu’à l’occasion de telle ou telle affaire de président adultère, certaines personnes se moquent : «Vous, en France, vous êtes autant polygames que nous. Mais vous le faites en trichant». Que penser de ce genre d’affirmations ? Histoire du mariage, un pavé publié dans la formidable collection Bouquins (Laffont) et qui se lit comme un polar plein de rebondissements, répond un peu à la question : au fond, de quand date notre «monogamie» ? Et quelle valeur a-t-elle ?
Charlemagne (742-814) se marie cinq fois et n’attend pas toujours qu’une femme meurt pour en épouser une autre. Pour s’allier avec la fille du roi des Lombards (Désirée), il déclasse sa première femme (Himiltrude) au statut de concubine. Moins d’un plus tard, Désirée est déclassée à son tour, au profit d’une princesse alémanique. Le cas de Charlemagne est loin d’être isolé. Les grands seigneurs carolingiens sont polygynes, c’est-à-dire qu’il leur suffit de déclarer «concubine» leur épouse pour pouvoir épouser une autre femme… tout en ayant autant de concubines qu’ils le désirent. L’historien Charles M. de La Roncière note dans un chapitre éclairant d'Histoire du mariage (Robert Laffont, 2009) que «Les concubines du bon roi Dagobert étaient si nombreuses qu’il renonçait à les nommer toutes».
Lors de l’effondrement de l’Empire carolingien, vers 820, les évêques interviennent dans les affaires matrimoniales. Ils tentent de moraliser le mariage en imposant l’idéal de l’union unique, à vie. Problème : la coutume du concubinage – très répandue dans l’aristocratie – trouve des formes de légitimité dans la Bible : après tout, le patriarche Jacob n’avait-il pas des concubines ? Les nobles du 9e siècle, en Francie, sont d’autant plus attachés à leurs concubines que celle-ci sont toujours des princesse de haut rang, qui garantissent des stratégies d’alliances complexes, indispensables au maintien de la paix et aux négociations territoriales.
L’épiscopat n’a cure de ces stratégies lignagières. Sous le règne de Louis le Pieux (814-840) – quatrième fils de Charlemagne – les évêques mènent une véritable purge à la Cour : le nouvel empereur chasse les ex-compagnes de son père. Mais la polygynie a la vie dure. Louis II dit «le Bègue» (846-879) épouse ainsi en première noce une femme (Ansgarde de Bourgogne) qu’il a enlevée dans une abbaye puis la répudie afin d’épouser Adélaïde de Paris. Scandale ? Non. Ainsi qu’un évêque l’observe à l’époque, il suffit d’un rien pour qu’une épouse soit répudiée. Elle est de moins haute naissance qu’une autre ? Moins riche ? Moins belle ? Si elle ne sert plus ses intérêts, «le mari s’estimait autorisé à se séparer d’elle et à se remarier, résume Charles de La Roncière. Les évêques et les conciles (Troyes, 878) firent plusieurs fois état de toutes ces répudiations, préoccupantes par leur nombre, par leur désinvolture et par leur éclat.» Comment faire obstacle au remariage de ces inconstants ?
En 860, lorsque Lothaire répudie sa femme, un prélat nommé Hincmar fait opposition : «selon la loi de l’église et la doctrine catholique, un mariage légitime ne peut être rompu.» Hincmar en réfère au pape Nicolas Ier, qui refuse lui aussi de reconnaître le mariage. En 866, Waldrade est excommuniée. Lothaire tente de plaider sa cause, mais en vain. La lutte cependant ne s’arrête pas là. Les nobles résistent. Ils continuent de répudier. Eclate ensuite l’affaire du remariage de Philippe Ier, roi de France : il avait répudié sa femme Berthe (après l’avoir fait enfermer au château de Montreuil où elle mourut probablement de chagrin), pour épouser, en 1092, Bertrade déjà mariée au comte d’Anjou. Le pontife ne tergiverse pas. Fait inouï pour l’époque : deux conciles condamnent Philippe 1er. Le 16 octobre 1094, trente-deux évêques prononcent l’excommunication du roi.
Le couple royal vit pendant 10 ans sous le coup de l’anathème… avant, finalement, de plier. Lors du concile de Paris, «en 1105, devant un parterre d’évêques et d’abbés, le roi, pieds nus, vêtu en pénitent, prêta le serment de n’avoir plus aucun rapport avec Bertrade et de ne lui parler qu’en public», raconte Charles de La Roncière. Tint-il parole ? Apparemment pas. Malgré leur serment, Philippe et Bertrade (désormais absous) poursuivent leur vie commune. Mais le mal est fait : un roi s’est humilié devant le Pape. Pour les nobles, c’est une trahison, qu’ils dénoncent dans un «déchaînement d’invectives». Trop tard, une page de l’histoire est tournée. Le «mariage exogame, monogame et indissoluble» s’impose comme la norme. Sont désormais bannis le concubinage et «toute l’écume suspecte des pratiques séculaires de la noblesse», conclut l’historien.
.
A LIRE : Histoire du mariage, dirigé par Sabine Melchior-Bonnet et Catherine Salles, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 2009.
ILLUSTRATION : https://www.wikiwand.com/fr/Berthe_de_Hollande
Pendant un millénaire, dans un Occident à peine christianisé, on peut avoir plusieurs femmes et s’en séparer. Les hommes sont polygames et le droit les autorise à renvoyer leur épouse. Jusqu’à "l'affaire" du roi Philippe.
Il est arrivé qu’à l’occasion de telle ou telle affaire de président adultère, certaines personnes se moquent : «Vous, en France, vous êtes autant polygames que nous. Mais vous le faites en trichant». Que penser de ce genre d’affirmations ? Histoire du mariage, un pavé publié dans la formidable collection Bouquins (Laffont) et qui se lit comme un polar plein de rebondissements, répond un peu à la question : au fond, de quand date notre «monogamie» ? Et quelle valeur a-t-elle ?
Charlemagne (742-814) se marie cinq fois et n’attend pas toujours qu’une femme meurt pour en épouser une autre. Pour s’allier avec la fille du roi des Lombards (Désirée), il déclasse sa première femme (Himiltrude) au statut de concubine. Moins d’un plus tard, Désirée est déclassée à son tour, au profit d’une princesse alémanique. Le cas de Charlemagne est loin d’être isolé. Les grands seigneurs carolingiens sont polygynes, c’est-à-dire qu’il leur suffit de déclarer «concubine» leur épouse pour pouvoir épouser une autre femme… tout en ayant autant de concubines qu’ils le désirent. L’historien Charles M. de La Roncière note dans un chapitre éclairant d'Histoire du mariage (Robert Laffont, 2009) que «Les concubines du bon roi Dagobert étaient si nombreuses qu’il renonçait à les nommer toutes».
Lors de l’effondrement de l’Empire carolingien, vers 820, les évêques interviennent dans les affaires matrimoniales. Ils tentent de moraliser le mariage en imposant l’idéal de l’union unique, à vie. Problème : la coutume du concubinage – très répandue dans l’aristocratie – trouve des formes de légitimité dans la Bible : après tout, le patriarche Jacob n’avait-il pas des concubines ? Les nobles du 9e siècle, en Francie, sont d’autant plus attachés à leurs concubines que celle-ci sont toujours des princesse de haut rang, qui garantissent des stratégies d’alliances complexes, indispensables au maintien de la paix et aux négociations territoriales.
L’épiscopat n’a cure de ces stratégies lignagières. Sous le règne de Louis le Pieux (814-840) – quatrième fils de Charlemagne – les évêques mènent une véritable purge à la Cour : le nouvel empereur chasse les ex-compagnes de son père. Mais la polygynie a la vie dure. Louis II dit «le Bègue» (846-879) épouse ainsi en première noce une femme (Ansgarde de Bourgogne) qu’il a enlevée dans une abbaye puis la répudie afin d’épouser Adélaïde de Paris. Scandale ? Non. Ainsi qu’un évêque l’observe à l’époque, il suffit d’un rien pour qu’une épouse soit répudiée. Elle est de moins haute naissance qu’une autre ? Moins riche ? Moins belle ? Si elle ne sert plus ses intérêts, «le mari s’estimait autorisé à se séparer d’elle et à se remarier, résume Charles de La Roncière. Les évêques et les conciles (Troyes, 878) firent plusieurs fois état de toutes ces répudiations, préoccupantes par leur nombre, par leur désinvolture et par leur éclat.» Comment faire obstacle au remariage de ces inconstants ?
En 860, lorsque Lothaire répudie sa femme, un prélat nommé Hincmar fait opposition : «selon la loi de l’église et la doctrine catholique, un mariage légitime ne peut être rompu.» Hincmar en réfère au pape Nicolas Ier, qui refuse lui aussi de reconnaître le mariage. En 866, Waldrade est excommuniée. Lothaire tente de plaider sa cause, mais en vain. La lutte cependant ne s’arrête pas là. Les nobles résistent. Ils continuent de répudier. Eclate ensuite l’affaire du remariage de Philippe Ier, roi de France : il avait répudié sa femme Berthe (après l’avoir fait enfermer au château de Montreuil où elle mourut probablement de chagrin), pour épouser, en 1092, Bertrade déjà mariée au comte d’Anjou. Le pontife ne tergiverse pas. Fait inouï pour l’époque : deux conciles condamnent Philippe 1er. Le 16 octobre 1094, trente-deux évêques prononcent l’excommunication du roi.
Le couple royal vit pendant 10 ans sous le coup de l’anathème… avant, finalement, de plier. Lors du concile de Paris, «en 1105, devant un parterre d’évêques et d’abbés, le roi, pieds nus, vêtu en pénitent, prêta le serment de n’avoir plus aucun rapport avec Bertrade et de ne lui parler qu’en public», raconte Charles de La Roncière. Tint-il parole ? Apparemment pas. Malgré leur serment, Philippe et Bertrade (désormais absous) poursuivent leur vie commune. Mais le mal est fait : un roi s’est humilié devant le Pape. Pour les nobles, c’est une trahison, qu’ils dénoncent dans un «déchaînement d’invectives». Trop tard, une page de l’histoire est tournée. Le «mariage exogame, monogame et indissoluble» s’impose comme la norme. Sont désormais bannis le concubinage et «toute l’écume suspecte des pratiques séculaires de la noblesse», conclut l’historien.
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A LIRE : Histoire du mariage, dirigé par Sabine Melchior-Bonnet et Catherine Salles, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 2009.
ILLUSTRATION : https://www.wikiwand.com/fr/Berthe_de_Hollande
Après vous avoir raconté les dessous de mon quotidien vendeuse chez Etam au cours de l’épisode 1 de cette saga, je vous propose que nous commencions l’année tout en taffetas et paillettes avec l’épisode 2 : Passez en cabine, ce que révèlent les femmes qui choisissent leur robe de mariée. Entrer dans une cabine d’essayage pour […]
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Partager sa vie à deux, mais faire toit à part ? C’est le quotidien de plus d’un million de couples Français, d’après un sondage de l’Ined (source).
Bien que les chiffres soient stables, remarque Arnaud Régnier-Loillier, chercheur à l’Ined. « il va sans doute croître » à l’avenir, soutient Chiara Piazzesi, professeure en sociologie.
Le « vivre ensemble séparément » : une période transitoire ?Surnommés les LAT (Living Apart Together), ils représentent 18% des hommes et femmes de 26 ans. Pourtant, vers 50 ans et plus, la proportion de ces couples non-cohabitant chute aux alentours de 6%. Pourquoi ? « C’est généralement une étape transitoire dans le processus de formation du couple » argue Arnaud Régnier-Loillier. Après 2 ans de relation sans cohabitation, près de 70% des jeunes qui se sont mis en couple à 21-29 ans ou à 30-44 ans décident d’emménager ensemble. Mais avant s’engager plus en amont, « les jeunes se découvrent, ont envie de garder une forme d’indépendance, de finir leurs études ou de démarrer leur vie professionnelle » explique Chiara Piazzesi.
Oui, mais… plus une relation de couple débute à un jeune âge, plus elle dure dans un Lire la suite sur Union
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Difficile d’estimer le nombre de libertins en France. Ceux qui passent réellement à l’acte, ceux qui sont en passe de le faire et ceux pour qui cela restera toujours au stade du fantasme. Une chose est certaine, il existe une grande disparité entre Paris et le reste du pays sur les plaisirs du libertinage. Un sondage (source : Ifop) révèle que si 18 % des parisiens ont déjà fréquenté un club échangiste, ils sont seulement 7 % dans les autres départements. Ces mêmes parisiens sont trois fois plus nombreux à avoir testé l’échangisme au sens strict et le double à avoir goûté au triolisme.
La France, championne d’Europe au niveau des pratiques libertines ?Ben, non ! Ce sont les Belges qui nous passent devant ! C’est ce que nous révèle l’un des rares sondages européens (source : Ifop) qui s’est intéressé aux diverses pratiques libertines : ils sont 15 % à avoir testé le trio, 24 % chez les...Lire la suite sur Union
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Selon la revue European Urology Focus portant sur des données de la littérature publiée entre 2007 et 2017, l’activité sexuelle aurait un effet bénéfique sur la prostate. Elle diminuerait le risque de développer un cancer . Une de ces études a montré que le fait d’avoir plus de 20 partenaires sexuels et ce quelque soit … Continuer la lecture de « Cancer de la Prostate.Faut-il multiplier ses conquêtes? »
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La championne de Taekwondo Kimia Alizadeh, seule médaillée olympique iranienne, a annoncé le 11 janvier 2020 avoir quitté définitivement son pays, n'en pouvant plus de l'hypocrisie " d'un système qui, selon elle, utilise ses sportives à des fins politiques et ne fait que les humilier". Nous publions ici la traduction d'une de nos collaboratrices en Iran.
- Femmes d'IranDepuis une quinzaine d’années, les yeux perçants et effilés, la nuque bien nette, la silhouette athlétique et décidée, Jiz Lee inonde la scène x de son sex appeal genderfluid.
Jiz Lee, 39 ans, d’origine hawaïenne, fait partie de ces personnes au charisme surnaturel et inclassable qui nous laisse à rêver au moment où iel sortirait de notre écran d’ordinateur pour venir nous initier à ses charmes mystérieux.
View this post on InstagramA post shared by Jiz Lee (@jizlee) on Jan 10, 2020 at 6:10pm PST
Ce fantasme est d’ailleurs le scénario d’une production Deeper, dans laquelle sa collègue performeuse April O’Neil interprète une gameuse en train de jouer aux jeux vidéos dans sa chambre en compagnie d’une part de pizza, histoire que le cliché soit bien complet. La scène renverse l’image d’Epinal du geek plutôt masculin qui fantasme sur les héroïnes de ses jeux, avec notamment l’exemple emblématique de Lara Croft. Jiz Lee sort du jeu vidéo et entre dans la chambre d’April. Celle-ci est d’abord terrifiée, mais on comprendra vite qu’elle a bien envie de goûter à ce.tte charmant.e combattant.e dont émane une aura de confiance en soi et de sagesse qui est un marqueur des apparitions de Jiz Lee à l’écran.
Carrière queerGamer Girl April O'Neil has a sexual fixation on her favorite video game character, Jiz…. when April happens upon a hidden Easter egg, Jiz comes to life.
— Jiz Lee (X-rated) (@JizLeeX) November 25, 2019
Watch on @hotmovies!https://t.co/64ZapWQO45 pic.twitter.com/PPxnpu1YhA
En effet, Jiz Lee a souvent dans sa carrière pornographique le rôle de guide, qui fait passer une forme d’initiation queer ou bdsm à ses partenaires. Elle commence sa carrière en 2006 chez Pink & White Productions, la société audiovisuelle de son amie Shine Louise Huston, notamment réalisatrice de la fameuse série pornographique queer Crashpad, qui propose un contenu assez cru, contrairement à certaines productions de porno dit « pour femmes » avec tout ce que cette formulation a de dangereux. De la même manière que la productrice et réalisatrice suédoise Erika Lust appelle le public à participer à la dynamique de création avec son projet XConfessions, en proposant de lui envoyer son fantasme par écrit afin qu’elle le concrétise dans un film, Shine Louise Huston propose à toute personne queer intéressée par la démarche de participer à ses productions X, dans un soucis de réalisme et de diversité des représentations des sexualités.
On retrouve donc beaucoup Jiz Lee dans la série Crashpad, mais aussi chez Sweetheart video, la bonne adresse pour toutes les lesbiennes des années 2000 à la recherche désespérée de scènes de sexe saphique réalistes et excitantes sur les tubes. On la retrouve d’ailleurs globalement dans toutes les sociétés de productions de ce type de contenu moins dirigé vers la gente masculine comme Burning Angel, Joanna Angel ou alors plus récemment la plateforme de tubes qu’a crée l’actrice X Stoya, TrenchcoatX désormais repris par Deeper.
Un esprit sain dans un corps sain« I like mixing business with pleasure, and doing things that make me sweat. »
Jiz Lee
Un aspect de Jiz Lee qui me touche particulièrement et fait d’iel une personne particulièrement intéressante et excitante est son activisme pour l’éducation sexuelle et le changement des mentalités. Un·e acteurice qui varie ses engagements, à côté de sa pratique du marathon, et gagne pour le coup en profondeur y compris dans ses performances. On la retrouve notamment dans un très bon tutoriel pour débuter le BDSM chez la KinkUniversity.com, par ailleurs une super chaîne, à la fois très excitante et qui donne de bonnes idées pour varier un peu ses pratiques sexuelles. (décrire) Elle nous donne une leçon à base de consentement, de listes des possibles (listes de pratique dans la phase de négociation entre les deux partenaires, durant laquelle ils se mettent d’accord sur les possibilités de la séances), safe words (mots pour arrêter ou continuer une pratique sm) tout en masturbant sa partenaire avec une Magic wand.
Iel est également l’auteurice d’un recueil de récits de travailleurs et travailleuses du sexe de leur « Coming out as a pornstar », c’est-à-dire s’affirmer publiquement en tant que porn star. Ces histoires de coming out, positives, négatives, en demi-teinte tracent une galerie de personnalités complexes et uniques qui sort un peu les TDS de leur représentation uniforme habituelle. Iel a commencé ce projet quand iel se renseignait autour de ses collègues pour pouvoir l’annoncer à sa famille, et s’est vite retrouvé avec une profusion de témoignages riches et divers qui l’ont poussé à former ce recueil. Un fil se tisse entre les témoignages, entre communauté, fierté de soi, affirmation et bien sûr le heurt de la stigma qui touche la majorité des travailleurs du sexe.
Image en une, Jiz Lee dans Spill de Four Chambers
Une utilisatrice de Twitter a été condamnée par le tribunal correctionnel de Béziers pour menaces de mort homophobes à 4 mois d'emprisonnement avec sursis.
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Plutôt zéro ou plutôt 50 ? Un panel d'hommes et de femmes de toutes orientations sexuelles révèlent leur nombre de partenaires.
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Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Tout d’abord, je tiens à vous féliciter pour vos bons réflexes. Faire le point avec son médecin sans attendre est une très bonne démarche.
Maintenant que vous avez au moins la certitude qu’il ne s’agit pas d’une lésion vaginale ou vulvaire, ni d’une lésion des organes internes, il va falloir comprendre pourquoi la douleur persiste.
Plusieurs explications sont possibles !
Une femme peut ressentir une douleur lors de la pénétration si elle a, ce jour-là, une sensibilité exagérée d’un organe interne. Cela peut être le cas avec l’ovaire lors de la période d’ovulation, par exemple, ou avec l’intestin lorsqu’il y a constipation ou irritation digestive. La douleur ressentie est considérée comme une douleur sexuelle, puisqu’elle se produit au cours de la pénétration, surtout si celle-ci est profonde.
Il se peut aussi que les rapports sexuels aient lieu vers de la période des règles, juste avant ou juste après. Un saignement temporaire sans gravité peut apparaître, ce qui inquiète encore plus. C’est cette crainte d’avoir quelque chose de grave, mais aussi la peur d’avoir mal, qui...Lire la suite sur Union
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Dans nos imaginaires, le plaisir sexuel et l'orgasme féminin semblent indissociables d'un flot de vocalises tapageuses. Mais peut-on kiffer au lit sans faire de bruit ?
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Netflix sort un manuel d’éducation sexuelle à l’occasion de la sortie de la saison 2 de Sex Education. On avait adoré la première saison de Sex Education sur Netflix, cette série qui met en scène de jeunes adultes en pleine découverte de leur sexualité à travers des flirts amoureux et de grandes histoires de cœur. […]
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Textes parus sur Sisyphe en janvier.
- Fil de presse & infolettre mensuelleQueen Camille t'a concocté une box madmoiZelle de février qui réchauffe, évidemment autour de l'amuuur, de la sensualité, et plus si affinités.
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Donner du plaisir à un autre être humain, ce n'est pas inné. Parce que la télépathie n'est toujours pas d'actu, guider son partenaire est indispensable. Alors pour bien niquer, communiquons !
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Au terme d’un procès fleuve, la Cour Suprême de San Diego (Californie) vient de condamner GirlsDoPorn à verser 12.7 millions de dollars à 22 plaignantes. Le site pour adultes est reconnu coupable, entre autres, de mensonges, de violation du droit à l’image et de trafic sexuel en bande-organisée. Michael Pratt, l’un des accusés et propriétaire du studio, reste introuvable.
Quatre mois de procès, vingt-deux plaignantes, 187 pages de jugement final et 12.7 millions de dollars de dommages et intérêts. Sans oublier une image de l’industrie pornographique sérieusement écornée auprès du grand public américain. Résumé à gros traits, le dossier GirlsDoPorn, c’est ça. « Elles [les victimes] sont satisfaites du verdict car cela montre qu’elles ont été crues, que leur histoire a été entendue », déclare Ed Chapin, avocat des plaignantes, dans les colonnes du New-York Times.
Petit retour en arrière. GirlsDoPorn, c’est une histoire de tromperie et de manipulation, avec pour acteurs principaux Michael Pratt, propriétaire du label, son associé le vidéaste Matthew Wolfe et le performer Andre Garcia. Les trois hommes ont produit, puis diffusé, des vidéos pornos mettant en scène des jeunes femmes présentées comme « amatrices », des « girl next door ». Le hic ? Les séquences, dont les actrices sont convaincues par la production qu’elles ne seront achetées que par des collectionneurs privés résidant en Nouvelle-Zélande et en Australie, sont diffusées à leur insu sur la Toile. Dont la chaîne Pornhub de la production, aujourd’hui désactivée.
GirlsDoPorn continues to recruit amateur models via Craigslist without disclosing its videos are published online despite an ongoing civil trial over its recruitment practices, an employee testified Wednesday. https://t.co/IzmSC9me2v @BiancaDBruno pic.twitter.com/ZbVs16qILQ
— Courthouse News (@CourthouseNews) October 3, 2019
C’est que la combine GirlsDoPorn est pensée dès le départ comme un traquenard. Les victimes étaient recrutées via des fausses annonces de mannequinat, publiées sur Craigslist, puis redirigées sur des sites écrans. A aucun moment le caractère pornographique du shooting n’est évoqué. La production pousse même le vice jusqu’à payer des femmes se présentant comme des « références », d’anciens modèles, garantissant aux futures victimes une expérience sans risque. Une fois arrivées sur place, à San Diego, les malheureuses se retrouvent dans une chambre d’hôtel. 5 000 $ leur sont proposés pour une scène de sexe censée n’être vue que par un public restreint. Tout est mis en œuvre pour gagner leur confiance et leur faire signer le contrat, quitte à les faire boire, fumer de la marijuana voir user de moyens coercitifs. A la barre, Theodore Gyi, un des cameramen de la production, affirme avoir menti aux jeunes femmes quant au mode de diffusion des vidéos. Comble du sordide, les filles sont souvent moins payées que prévu, et affirment avoir été agressées sexuellement par l’acteur Andre Garcia.
Les conséquences après diffusion sont évidemment dévastatrices pour les victimes. Stress, réputations détruites, envies suicidaires, perte d’emploi humiliation voir rejet de leur famille. Celles qui ont le courage de s’opposer à GirlsDoPorn voient leurs coordonnées personnelles balancées sur le tristement célèbre mais aujourd’hui disparu PornWikileaks. Des mails contenant un lien vers leur vidéo sont envoyés à leurs proches ou sur leur lieu de travail. Le slut-shaming fait son œuvre et réduit au silence. A la barre, une des victimes surnommée « Jane-Doe 1 » raconte qu’elle était étudiante en droit au moment des faits. « J’ai voulu me suicider quand ma vidéo a été rendue publique. J’ai essayé de déménager, d’aller dans des endroits où personne ne me connaissait, mais ça me suit partout. » Si 22 plaignantes se sont présentées devant la Cour Suprême de San Diego, le nombre réel de victimes dépasserait la centaine. Pire : Pratt est aussi accusé de pédopornographie et d’exploitation sexuelle d’enfants après avoir engagé une mineure de 16 ans pour l’une des vidéos.
Si aujourd’hui le juge Kevin Enright a reconnu que le caractère délictuel des pratiques de GirlsDoPorn (infraction du droit à l’image, contrats illégaux, etc.), reste que Michael Pratt demeure introuvable. Il est activement recherché par le FBI. Outre la condamnation financière, le site a désormais obligation de préciser le caractère pornographique de ses castings, et de faire retirer les vidéos hébergées sur les sites qu’il ne contrôle pas. Les prévenus ont jusqu’au 17 janvier pour faire appel de ce jugement.
A partir de quel moment le regard posé sur vous porte-t-il atteinte à votre intégrité ? Venu des Etats-Unis, le concept de «eye rape» gagne l’Europe. Pourra-t-on bientôt porter plainte contre un regard jugé insistant, dégradant ou non-désiré ?
14 juin 2019, Genève. Lors d’une grande marche pour les droits des femmes, une cohorte d’adolescentes se met à scander un slogan –«Ne nous regardez pas !»–, en faisant tout ce qu’elle peut pour attirer l’attention. Longeant la terrasse d’un café où des gens sont paisiblement attablés, elles redoublent d’énergie –«Ne nous regardez pas !» Fusillant du regard les hommes (héberlués) devant qui elles passent, elles leur intiment l’ordre de détourner les yeux, comme si le fait d’être vues portait atteinte à leur personne. Le spectacle est absurde mais significatif : partant du principe que le «regard masculin» (male gaze) est par essence celui d’un prédateur –un regard qui vous déshabille–, certaines femmes l’assimilent à une forme insupportable de domination.
Faut-il mettre le regard dans la liste des «violences» ?
On pourrait s’en moquer ou s’en inquiéter, au choix. Le fait est que, d’année en année, les sensibilités s’exacerbent. Ce qui nous semblait normal il y a 30 ans devient maintenant scandaleux, au point que –portant un regard rétrospectif sur notre propre vie– nous en venons à nous étonner d’avoir subi sans broncher (et sans séquelles) des traitements qui relèvent désormais du pénal. A l’époque, ce n’était pas bien grave. Maintenant, c’est une «violence». Dans un article passionnant – «Histoire de la violence sexuelle, histoire de la personne» (publié dans l’ouvrage collectif Intimités en danger), l’historien Georges Vigarello dresse le même constat : le concept de violence ne cesse d’être ajusté, au fil de remaniements juridiques qui traduisent le souci croissant, presque schizophrénique, de protéger la liberté individuelle. Mais jusqu’où ce souci peut-il mener ?
Une relation sexuelle obtenue par tromperie
Prenons deux cas de viol similaires, dit-il. En 1828, la cour de Besançon doit juger le nommé Gaume qui, profitant du sommeil de la «femme Fallard» s’est fait passer de nuit pour son mari afin de consommer «l’acte du mariage». Il est démasqué et dénoncé au matin. S’agit-il d’un viol ? Les juges admettent que la femme a été abusée, mais refusent de reconnaître Gaume coupable car il n’a pas fait usage de la force. «L’erreur ou le défaut de consentement n’a pas été accompagnée de violence». Presque trente plus tard, rebelote. En 1857, la cour de cassation doit juger un certain Dubas qui s’est introduit de nuit dans le lit d’une femme, à Nancy, en se faisant passer pour son mari… obtenant d’elle tout ce qu’il veut, jusqu’à ce qu’elle comprenne l’erreur, crie, se débatte et porte plainte. Cette fois, les juges tranchent en faveur du viol, «attendu que ce crime consiste dans le fait d’abuser d’une personne contre sa volonté».
Quel changement entre les deux jugements ?
En 1828, les juges définissent le viol comme une relation sexuelle accompagnée de violence physique. En 1857, les juges inventent la notion de violence morale qu’ils définissent comme un moyen d’atteindre son but «en dehors de la volonté de la victime». L’importance croissante accordée à la notion de liberté individuelle «conduit très vite, durant le siècle, à réinterroger l’effet des coercitions», explique Georges Vigarello qui cite le Dictionnaire Larousse de 1876 : «Il y a viol toutes les fois que le libre arbitre de la victime est aboli.» Il s’agit, en réaménageant la loi, de protéger le droit qu’ont les individus de disposer d’eux-mêmes. Nous l’avons bien intégré à notre système de valeurs : ce souci nous paraît normal. De la même manière, nous estimons parfaitement juste que la loi interdise à quiconque de nous toucher le sexe ou de nous embrasser les seins (sans permission). L’affaire Soraya, par exemple…
L’affaire du baiser volé
Tout le monde s’en rappelle. Le 14 octobre 2016, l’animateur Cyril Hanouna encourage son chroniqueur, Jean-Michel Maire à embrasser Soraya Riffy. Celle-ci refuse à deux reprises : «j’ai dit non». Cyril Hanouna lui demande «pour quel motif», comme s’il ne suffisait pas qu’elle n’ait pas envie. Elle bégaye une excuse, qui encourage Hanouna à insister lourdement. Jean-Michel Maire finit par se pencher sur elle, «juste un smack» (dit-il), et lui embrasse la poitrine alors qu’elle tend sa joue. En janvier 2018, Soraya Riffy porte plainte. Il s’avère que depuis 1992, en France, le délit de harcèlement sexuel punit «toute atteinte sexuelle [attouchements sur les fesses, les seins ou le sexe] commise avec violence, contrainte, menace ou surprise » (article 222-22 du Code pénal). Dans le cas de Soraya, le baiser a clairement été obtenu par surprise.
Tolérance zéro pour les abus
De ce «dérapage» télévisuel, beaucoup de spectateurs (hommes et femmes) s’offusquent. «L’accroissement de l’autonomie rend toujours plus intolérables nombre de comportements imposés sans partage, fondés sur une asymétrie relationnelle, transformant en inacceptables brutalités ce qui a pu longtemps être tacitement “accepté”. D’où la remise en cause radicale d’attitudes, de gestes, de comportements, de mots censés brutaliser la victime ou viser son humiliation, jusque-là plus ou moins tus ou vaguement endurés», commente Georges Vigarello. L’exigence est d’ailleurs si forte que, ces dernières années, la loi sur les agressions sexuelles n’a cessé d’être peaufinée, afin que soient interdits tous les abus, même les plus bénins (ou crétins, au choix). Depuis 2012, la définition du harcèlement sexuel s’est d’ailleurs à ce point élargie qu’elle inclut maintenant les notions dangereusement floues de «dignité» et d’«offense».
Que signifie se sentir «offensé-e» ?
«Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui, soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.» Problème : si un homme, sous couvert de me montrer ses photos de vacances, me laisse voir une photo de lui, nu, dois-je me sentir offensée ? Retournons le problème : si une femme a envie de mater et fréquente le club de gymn pour se régaler des culturistes, est-ce dégradant ? Pris au pied de la lettre, le texte de loi qui définit le harcèlement sexuel ouvre le champ à toutes les plaintes possibles, autorise tous les excès de victimisation. Il est d’ailleurs symptomatique que certaines app encouragent maintenant à dénoncer le «regard» comme une forme de harcèlement sexuel.
Regarder quelqu’un c’est lui «faire violence»
A Lausanne, depuis novembre 2019, une app permet de «signaler» à la police toutes les formes d’inconduite sexuelle, telles que : «sifflement», «remarque à caractère sexuel/sexiste», «bruitage, gestes obscènes», «frottement», et… au sommet de la liste, «regard insistant». Cela peut sembler légitime, bien sûr. Sur le site «Paye ta shnek», une contributrice raconte : «des collègues à mon beau-père souvent restent pas loin devant la maison à glander et dès que je passe il me fixe de haut en bas et même quand je me retourne je les regarde droit dans les yeux en mode énervé, ils continuent et c’est flippant…». Le regard, dans ces conditions, peut en effet être terrorisant. Mais est-il bon de le sanctionner juridiquement ? Ainsi que Georges Vigarello le souligne, cette «volonté de redéfinir tout acte d’abus et de domination en y introduisant la loi» fragilise plus qu’elle ne protège les individus. Elle témoigne en tout cas certainement d’une forme de panique collective face aux injonctions impossibles de notre société.
Etre «objectifié-e» = être une victime ?
La société exige que nous soyons des individus libres et autonomes, c’est-à-dire disposant de nous-mêmes. La propagande actuelle (qui sacralise la «liberté individuelle» sous la forme d’une liberté de choix réduite au consumérisme) nous encourage à dénoncer tout acte qui fait de nous des «objets» passifs et à condamner toute image qui montre l’humain comme «objet» de désir. Dans notre système de pensée, «objet», c’est mal. Seul le «sujet» est respectable. Le problème, c’est que nous ne pouvons pas tout contrôler dans la vie : impossible de forcer les gens à nous voir (percevoir) tels que nous souhaitons être vu-es (jugé-es). Que faire si untel a de moi une image qui ne correspond pas à celle que j’aimerais donner ? Porter plainte pour «atteinte» à ma volonté ?
Jusqu’où peut aller le rejet des «emprises» ?
Jusqu’où peuvent aller ces lois qui répriment, avec toujours plus de finesse, toutes ces choses qui nous font «violence» dès lors qu’elles n’ont pas été choisies par nous ? Tout en insistant sur la légitimité de lois qui protègent les individus, Georges Vigarello dénonce le fait que ces lois ne soient jamais que les miroirs déformants de nos obsessions. En Occident, nous sommes obsédés par l’idée d’exercer notre pouvoir de décision. Nous voulons tout décider : notre apparence, notre corps, notre image, notre destin et même les contenus auxquels nous sommes exposés (voire la vogue des «signalements » en ligne, permettant de faire supprimer tous «les contenus qui paraissent inappropriés»). «D’où ce vertige possible, dont la société américaine devient un exemple extrême sinon caricatural, modèle illustrant une avancée toujours plus grande de la loi dans les gestes privés au point de punir quelquefois la seule “intention sexuelle” ou même le seul “visual harassment” (le regard trop insistant porté à quelqu’un).»
.
A LIRE : «Histoire de la violence sexuelle, histoire de la personne», de Georges Vigarello, dans l’ouvrage collectif Intimités en danger, dirigé par Muriel Flis-Trèves et René Frydman. PUF, Hors-Collection, 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS : «La théorie du “male gaze” : critique»
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER : «Pourquoi les femmes ont-elles peur dans la rue ?» ; «Harcèlement de rue : violence ?» ; «Eye rape : le viol par le regard» ; «Une appli pour lutter contre les agressions sexuelles» ; «Peut-on encore draguer au travail ?»
A partir de quel moment le regard posé sur vous porte-t-il atteinte à votre intégrité ? Venu des Etats-Unis, le concept de «eye rape» gagne l’Europe. Pourra-t-on bientôt porter plainte contre un regard jugé insistant, dégradant ou non-désiré ?
14 juin 2019, Genève. Lors d’une grande marche pour les droits des femmes, une cohorte d’adolescentes se met à scander un slogan –«Ne nous regardez pas !»–, en faisant tout ce qu’elle peut pour attirer l’attention. Longeant la terrasse d’un café où des gens sont paisiblement attablés, elles redoublent d’énergie –«Ne nous regardez pas !» Fusillant du regard les hommes (héberlués) devant qui elles passent, elles leur intiment l’ordre de détourner les yeux, comme si le fait d’être vues portait atteinte à leur personne. Le spectacle est absurde mais significatif : partant du principe que le «regard masculin» (male gaze) est par essence celui d’un prédateur –un regard qui vous déshabille–, certaines femmes l’assimilent à une forme insupportable de domination.
Faut-il mettre le regard dans la liste des «violences» ?
On pourrait s’en moquer ou s’en inquiéter, au choix. Le fait est que, d’année en année, les sensibilités s’exacerbent. Ce qui nous semblait normal il y a 30 ans devient maintenant scandaleux, au point que –portant un regard rétrospectif sur notre propre vie– nous en venons à nous étonner d’avoir subi sans broncher (et sans séquelles) des traitements qui relèvent désormais du pénal. A l’époque, ce n’était pas bien grave. Maintenant, c’est une «violence». Dans un article passionnant – «Histoire de la violence sexuelle, histoire de la personne» (publié dans l’ouvrage collectif Intimités en danger), l’historien Georges Vigarello dresse le même constat : le concept de violence ne cesse d’être ajusté, au fil de remaniements juridiques qui traduisent le souci croissant, presque schizophrénique, de protéger la liberté individuelle. Mais jusqu’où ce souci peut-il mener ?
Une relation sexuelle obtenue par tromperie
Prenons deux cas de viol similaires, dit-il. En 1828, la cour de Besançon doit juger le nommé Gaume qui, profitant du sommeil de la «femme Fallard» s’est fait passer de nuit pour son mari afin de consommer «l’acte du mariage». Il est démasqué et dénoncé au matin. S’agit-il d’un viol ? Les juges admettent que la femme a été abusée, mais refusent de reconnaître Gaume coupable car il n’a pas fait usage de la force. «L’erreur ou le défaut de consentement n’a pas été accompagnée de violence». Presque trente plus tard, rebelote. En 1857, la cour de cassation doit juger un certain Dubas qui s’est introduit de nuit dans le lit d’une femme, à Nancy, en se faisant passer pour son mari… obtenant d’elle tout ce qu’il veut, jusqu’à ce qu’elle comprenne l’erreur, crie, se débatte et porte plainte. Cette fois, les juges tranchent en faveur du viol, «attendu que ce crime consiste dans le fait d’abuser d’une personne contre sa volonté».
Quel changement entre les deux jugements ?
En 1828, les juges définissent le viol comme une relation sexuelle accompagnée de violence physique. En 1857, les juges inventent la notion de violence morale qu’ils définissent comme un moyen d’atteindre son but «en dehors de la volonté de la victime». L’importance croissante accordée à la notion de liberté individuelle «conduit très vite, durant le siècle, à réinterroger l’effet des coercitions», explique Georges Vigarello qui cite le Dictionnaire Larousse de 1876 : «Il y a viol toutes les fois que le libre arbitre de la victime est aboli.» Il s’agit, en réaménageant la loi, de protéger le droit qu’ont les individus de disposer d’eux-mêmes. Nous l’avons bien intégré à notre système de valeurs : ce souci nous paraît normal. De la même manière, nous estimons parfaitement juste que la loi interdise à quiconque de nous toucher le sexe ou de nous embrasser les seins (sans permission). L’affaire Soraya, par exemple…
L’affaire du baiser volé
Tout le monde s’en rappelle. Le 14 octobre 2016, l’animateur Cyril Hanouna encourage son chroniqueur, Jean-Michel Maire à embrasser Soraya Riffy. Celle-ci refuse à deux reprises : «j’ai dit non». Cyril Hanouna lui demande «pour quel motif», comme s’il ne suffisait pas qu’elle n’ait pas envie. Elle bégaye une excuse, qui encourage Hanouna à insister lourdement. Jean-Michel Maire finit par se pencher sur elle, «juste un smack» (dit-il), et lui embrasse la poitrine alors qu’elle tend sa joue. En janvier 2018, Soraya Riffy porte plainte. Il s’avère que depuis 1992, en France, le délit de harcèlement sexuel punit «toute atteinte sexuelle [attouchements sur les fesses, les seins ou le sexe] commise avec violence, contrainte, menace ou surprise » (article 222-22 du Code pénal). Dans le cas de Soraya, le baiser a clairement été obtenu par surprise.
Tolérance zéro pour les abus
De ce «dérapage» télévisuel, beaucoup de spectateurs (hommes et femmes) s’offusquent. «L’accroissement de l’autonomie rend toujours plus intolérables nombre de comportements imposés sans partage, fondés sur une asymétrie relationnelle, transformant en inacceptables brutalités ce qui a pu longtemps être tacitement “accepté”. D’où la remise en cause radicale d’attitudes, de gestes, de comportements, de mots censés brutaliser la victime ou viser son humiliation, jusque-là plus ou moins tus ou vaguement endurés», commente Georges Vigarello. L’exigence est d’ailleurs si forte que, ces dernières années, la loi sur les agressions sexuelles n’a cessé d’être peaufinée, afin que soient interdits tous les abus, même les plus bénins (ou crétins, au choix). Depuis 2012, la définition du harcèlement sexuel s’est d’ailleurs à ce point élargie qu’elle inclut maintenant les notions dangereusement floues de «dignité» et d’«offense».
Que signifie se sentir «offensé-e» ?
«Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui, soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.» Problème : si un homme, sous couvert de me montrer ses photos de vacances, me laisse voir une photo de lui, nu, dois-je me sentir offensée ? Retournons le problème : si une femme a envie de mater et fréquente le club de gymn pour se régaler des culturistes, est-ce dégradant ? Pris au pied de la lettre, le texte de loi qui définit le harcèlement sexuel ouvre le champ à toutes les plaintes possibles, autorise tous les excès de victimisation. Il est d’ailleurs symptomatique que certaines app encouragent maintenant à dénoncer le «regard» comme une forme de harcèlement sexuel.
Regarder quelqu’un c’est lui «faire violence»
A Lausanne, depuis novembre 2019, une app permet de «signaler» à la police toutes les formes d’inconduite sexuelle, telles que : «sifflement», «remarque à caractère sexuel/sexiste», «bruitage, gestes obscènes», «frottement», et… au sommet de la liste, «regard insistant». Cela peut sembler légitime, bien sûr. Sur le site «Paye ta shnek», une contributrice raconte : «des collègues à mon beau-père souvent restent pas loin devant la maison à glander et dès que je passe il me fixe de haut en bas et même quand je me retourne je les regarde droit dans les yeux en mode énervé, ils continuent et c’est flippant…». Le regard, dans ces conditions, peut en effet être terrorisant. Mais est-il bon de le sanctionner juridiquement ? Ainsi que Georges Vigarello le souligne, cette «volonté de redéfinir tout acte d’abus et de domination en y introduisant la loi» fragilise plus qu’elle ne protège les individus. Elle témoigne en tout cas certainement d’une forme de panique collective face aux injonctions impossibles de notre société.
Etre «objectifié-e» = être une victime ?
La société exige que nous soyons des individus libres et autonomes, c’est-à-dire disposant de nous-mêmes. La propagande actuelle (qui sacralise la «liberté individuelle» sous la forme d’une liberté de choix réduite au consumérisme) nous encourage à dénoncer tout acte qui fait de nous des «objets» passifs et à condamner toute image qui montre l’humain comme «objet» de désir. Dans notre système de pensée, «objet», c’est mal. Seul le «sujet» est respectable. Le problème, c’est que nous ne pouvons pas tout contrôler dans la vie : impossible de forcer les gens à nous voir (percevoir) tels que nous souhaitons être vu-es (jugé-es). Que faire si untel a de moi une image qui ne correspond pas à celle que j’aimerais donner ? Porter plainte pour «atteinte» à ma volonté ?
Jusqu’où peut aller le rejet des «emprises» ?
Jusqu’où peuvent aller ces lois qui répriment, avec toujours plus de finesse, toutes ces choses qui nous font «violence» dès lors qu’elles n’ont pas été choisies par nous ? Tout en insistant sur la légitimité de lois qui protègent les individus, Georges Vigarello dénonce le fait que ces lois ne soient jamais que les miroirs déformants de nos obsessions. En Occident, nous sommes obsédés par l’idée d’exercer notre pouvoir de décision. Nous voulons tout décider : notre apparence, notre corps, notre image, notre destin et même les contenus auxquels nous sommes exposés (voire la vogue des «signalements » en ligne, permettant de faire supprimer tous «les contenus qui paraissent inappropriés»). «D’où ce vertige possible, dont la société américaine devient un exemple extrême sinon caricatural, modèle illustrant une avancée toujours plus grande de la loi dans les gestes privés au point de punir quelquefois la seule “intention sexuelle” ou même le seul “visual harassment” (le regard trop insistant porté à quelqu’un).»
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A LIRE : «Histoire de la violence sexuelle, histoire de la personne», de Georges Vigarello, dans l’ouvrage collectif Intimités en danger, dirigé par Muriel Flis-Trèves et René Frydman. PUF, Hors-Collection, 2019.
POUR EN SAVOIR PLUS : «La théorie du “male gaze” : critique»
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER : «Pourquoi les femmes ont-elles peur dans la rue ?» ; «Harcèlement de rue : violence ?» ; «Eye rape : le viol par le regard» ; «Une appli pour lutter contre les agressions sexuelles» ; «Peut-on encore draguer au travail ?»
En vacances sur la Costa del sol, les deux hommes ont été attaqués en pleine rue, par un groupe de 4 jeunes armés de couteaux, sur fond d'injures haineuses.
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Les hommes ont-ils eu une prise de conscience sur la représentation de la masculinité ? Les rapports entre hommes et femmes ont-ils changé ?
Ce sont les questions auquel un sondage de l’Ifop, commandé par Elle, a tenté de répondre deux ans après l’éclatement de l’affaire Weinstein, suivi du mouvement #MeToo. Environ 1000 hommes de plus de 18 ans ont été interrogés sur les injonctions à la masculinité ou leur rapport à la drague.
Et également, l’aveu de certains hommes vis-à-vis de leur comportement déplacé envers les femmes.
Les moins de 65 ans déclarent majoritairement avoir déjà agressé une femme. En particulier, les hommes âgés de 18 à 24 ans : 35% d’entre eux ont embrassé, caressé les parties intimes d’une femme et 33% ont effectué une pratique sexuelle avec une femme, alors qu’elles ne le souhaitaient pas vraiment. Concernant les femmes qui l’ont clairement indiqué, les proportions restent proches : par exemple, 27% des hommes ont caressé les parties intimes d’une femme qui clairement ne le souhaitait pas.
En revanche, après la barre des 65 ans, les hommes sont moins nombreux à admettre avoir embrassé (11%), caressé les parties intimes (8%) et effectué une pratique sexuelle (10%), alors que les femmes ne le désiraient...Lire la suite sur Union
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Coincée cette semaine entre les derniers bouquins offerts à Noël à lire, la gastro, la préparation d’une génoise et American Beauty (que je viens de re-re-remater), je me pose un instant pour vous préparer votre petite sélection hebdomadaire. Lassée des propositions ultra répétitives de la page d’accueil de Pornhub, je suis allée vers les valeurs sûres : du Four Chambers, du Nica Noelle, du soleil et des orgies. J’espère que ces gifs vous plairont autant que ceux de la semaine dernière. En attendant, bonne dernière bouchée de galette des rois, a tchao bonsoir !
On commence avec le dernier court-métrage signé Four Chambers. Première bonne nouvelle : Vex Ashley déborde toujours autant d’idées saugrenues et pleines de sensualité. Seconde bonne nouvelle : on est tout serrés dans un tout petit espace où la contrainte est aussi présente que l’excitation, c’est vous dire ! Ne dit-on pas que les limites permettent de faire exploser les bornes de son imagination ? Et troisième bonne nouvelle : c’est tout plein d’acteurs·trices ultra talentueux·euses. Ô bonheur !
Coup de chaud ce matin en faisant ce gif. La sélection est une petite pépite car – attention, attention, chose rare : tous les acteurs sont beaux. Ils ne sont pas seulement des bites ambulantes qui servent à remplir un trou mais ils ont une tête ! Oui, je sais, ça fait beaucoup de choses nouvelles en si peu de temps, mais je peux vous assurez qu’on s’y habitue vite. Petit crush tout spécial sur Oliver Davis qui, en plus de son regard ohlala, a un piercing au nez.
J’ai clairement besoin de soleil en ce moment, du coup je suis allée du côté des Canaries. Sur Pornhub hein, pas en vrai malheureusement.
*Petite parenthèse : quand j’étais en train de rédiger ces premières lignes, mon mec est venu se poster derrière moi pour regarder ce que j’écrivais. Je déteste ça. Je lui explique qu’il me fait penser à « La dame du CDI » qui venait toujours lire par dessus mon épaule. Ayant mal entendu, il me sort : « Ah ouais, elle ressemblait à elle ? Oh la chance, j’aurais bien aimé moi aussi ! » « Et pourquoi ? » « Elle est sexy, elle est espagnole et elle porte des lunettes ». Maintenant, je sais donc pourquoi Made In Canarias a autant de succès.
Je vous ai dit que je m’étais remise à Instagram ? Mis à part poster des story sur le féminisme, je passe le plus clair de mon temps sur la page de Skye Blue. Alors, au début c’était simplement pour me faire la même coupe de cheveux qu’elle et puis bon, comment être insensible à tant de beauté ? J’ai donc été faire un tour parmi ses productions et me voilà comme par magie entre elle, Lena Paul et Rob Piper. Comme le monde est bien fait !
Le dernier film de Nica Noelle s’appelle Girl Friday et croyez-moi, j’aimerais clairement passer tous mes vendredi de cette façon. Avec un aussi joli casting, la réalisatrice nous embarque dans les obsessions de la jeune Charlie interprétée par Lena Anderson. Après avoir surpris sa boss en train de se masturber dans son bureau (of course), la nouvelle secrétaire ne rêve que d’une chose : se laisser enflammer par l’expérience de ses semblables féminines.
Image en une : Lena Anderson
Aujourd’hui voici le test du Satisfyer Pro G-Spot Rabbit, un sextoy hybride entre un Rabbit et un suceur de clitoris. Est-ce que l’on a trouvé la clé du meilleur des mondes ? On va voir cela avec Camille Belle de Jour qui revient avec plaisir sur le site après un congés dans ses tests 😉…
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Très peu de chiffres permettent de se faire une idée du nombre de pratiquants du BDSM (acronyme qui signifie bondage et discipline, domination et soumission, sadomasochisme). Ceci dit, Alex qui navigue dans le milieu du BDSM soutient qu’il serait de moins en moins méconnu, donc moins tabou. « Il y a de plus en plus de personnes qui s’y intéressent, qui consultent sur Internet, qui lisent des livres » raconte-t-il dans une interview d’Europe 1. Et la science y met aussi son microscope ! Des chercheurs Italiens en ont même fait le sujet principal d’une de leur recherche (publiée dans The Journal of Sexual Medicine).
« Ces dernières années, nous avons eu la possibilité de rencontrer certaines organisations BDSM et de discuter ensemble de la santé sexuelle, et nous avons réalisé qu’il y avait un gros trou dans les données scientifiques concernant ce sujet intéressant, qui est généralement rempli de stéréotypes et de fausses croyances » rapporte l’auteur de l’étude, Filippo M. Nimbi.
Les pratiquants du BDSM, plus épanouis sexuellement ?Les scientifiques Italiens ont interrogé 266 pratiquants du BDSM, ainsi que 200 participants témoins – donc hors milieu BDSM. En comparant l’ensemble des réponses, les chercheurs notent que les hommes se déclarent davantage dominants. À l’inverse des femmes, plus susceptibles de se retrouver dans...Lire la suite sur Union
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Les fantasmes sont généralement associés à un désir intime gardé secrètement en soi et qu’on ose parfois partager avec son/sa partenaire. Une des questions populaires liée aux fantasmes est “faut-il forcément vivre tous ses fantasmes ?“, rappelant ainsi la transgression qu’ils peuvent renfermer. Le fantasme est ce jardin, qui est bien souvent gardé pour soi, […]
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Queen Camille a découvert une nouvelle position sexuelle qui l'a plutôt interloquée de prime abord... Mais, tout bien réfléchi, elle pourrait te permettre d'évoluer dans le bon sens au lit !
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Cette madmoiZelle n'a pas eu de relation sexuelle depuis deux ans, par choix, ni religieux, ni lié à un traumatisme. Elle explique sa vision de sa sexualité.
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Fini les maladresses, adieu les mauvaises surprises, bonjour le plaisir, bienvenue l'orgasme ! Pour la Saint Valentin, le jeu de cartes madmoiZelle t'aide à développer des relations sexuelles plus épanouies (et communicatives !) avec tes partenaires.
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Petites lèvres qui ballotent, grandes lèvres absentes ou presque, vulves hyperpigmentées ou grises, avec ou sans poils… S’il existe autant de vulves que de personnes en jouissant, les consommateur·ice·s de porn oublient parfois de dépasser les barrières normées des sites mainstream, vecteurs de multiples complexes auxquels la vulve n’échappe pas.
« Le jour où j’ai dit à mon copain que j’étais complexée de la chatte, il a explosé de rire », se souvient Maddy, 24 ans. Depuis son adolescence, l’étudiante subit son hyperpilosité. « Subir, c’est vraiment le verbe adéquat », appuie-t-elle, « j’ai été moquée, on a fait circuler des rumeurs sur moi, juste parce que malgré une épilation acharnée, j’avais toujours au moins un peu de poils. Cette violence envers l’aspect de sa vulve s’est transformée en complexe chez Maddy, au point de ne plus vouloir se mettre à nu. Depuis quelques mois, la jeune femme s’est décidée à fréquenter à nouveau un homme, et a choisi de lui confier ledit complexe. « En fait, après explication, il a mieux compris d’où ça vient, et s’est senti un peu con que des mecs m’aient créé ce complexe », poursuit-elle, « il a voulu pointer du doigt le porno, mais je ne suis pas d’accord, il y a une diversité dans l’offre, il suffit de la consommer. »
La publicité de la marque « Nana » qui a fait pleurer dans les chaumières Porno mainstream et vulves norméesSi on s’en tient aux sites les plus fréquemment visités et aux vidéos les plus regardées, il est communément admis que l’on retrouvera les clichés qui marquent la société en matière de corps. En atteste le témoignage d’Alina, travailleuse du sexe et camgirl de 30 ans. « J’ai vu mes premiers porno à 15 ans. J’ai dû cliquer sur les premières vidéos, en première page. J’étais curieuse, pas encore à la recherche d’un support masturbatoire », confie-t-elle, « je me souviens de porno mainstream, d’hommes musclés souvent à plusieurs pour une seule femme aux seins siliconés, qu’on voyait en gros plan et dans toutes les positions possibles. » Côté vulve, la jeune femme met d’abord en cause le manque d’éducation sexuelle dans les lacunes en matière de représentation. Dès le lycée, Alina confie avoir « cru que la norme était d’avoir une vulve fine, rose, sans poils, et avec des petites lèvres plus petites que les grandes ».
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Le problème, c’est que ces clichés, véhiculés par le porno dit mainstream puis par ses principaux consommateurs – les hommes – lors de leurs rapports sociaux, sont vecteurs de complexes chez les jeunes femmes. Pendant longtemps, cela a été le cas de Marlène, 32 ans. « Lors de mes premiers préliminaires, mon partenaire a éclaté de rire à la vue de ma vulve, et m’a dit de « faire gaffe à pas m’envoler les jours de grand vent », ça m’a blessée et marquée », soupire-t-elle, « j’ai mis longtemps avant d’accepter de me remettre nue en pleine lumière. » De même, Latika, 28 ans, en a entendu des vertes et des pas mûres à propos de la pigmentation de cette zone de son corps. « En tant que femme noire, vous n’imaginez pas les horreurs qu’on peut lire, voir, entendre sur nos corps », soutient la jeune femme, « par exemple, on m’a déjà demandé plusieurs fois si je me lavais correctement, à cause de la pigmentation de ma peau au niveau de mon entrejambe. » Selon Latika, la représentation faite des femmes noires dans les films pornographiques mainstream ne reflète pas la réalité de leurs corps et contribue à la stigmatisation raciste à laquelle la société prend largement part chaque jour. « Jusque dans mon intimité, on me reproche la normalité de mon corps », fulmine-t-elle, « entre hyperpigmentation et dépigmentation, non, notre peau n’a pas une couleur uniforme partout, et ce n’est pas une question d’hygiène. »
Dans le choix de leurs films pornographiques, et pour contrer les complexes vis-à-vis de leur vulve, c’est du côté des indépendant·e·s que bien des consommatrices ont trouvé leur bonheur.
Côté indépendant·e·s, la diversité du bout des lèvresDes clito et des vulve-licornes, t'en veux, j'en fais!
— Misungui Bordelle (@MBordelle) April 2, 2019
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« Depuis mes 15 ans jusqu’à mes 22 ans, j’avais pour seuls modèles de vulves celles que j’avais vues dans les films pornos », lance Alina. La diversité, c’est au travers de sa bisexualité qu’elle la découvre. « Je me suis sentie bête devant une telle diversité de vulves », explique-t-elle, « cela m’a confortée dans l’idée qu’il existe en fait autant de vulves qu’il existe de femmes. » Quant à la sienne, Alina dit l’avoir découverte à 24 ans, grâce au monde de la webcam (Chaturbate et Cam4 pour sa part). « C’est en diffusion webcam que j’ai vu à quoi ressemblait réellement ma vulve », explique la camgirl. De la forme aux poils en passant par la couleur, le panel des vulves, dans l’imaginaire d’Alina, s’est au fil du temps largement agrandi. « Dans le porno indépendant, que je consomme quasi uniquement depuis 4 ans, je vois une diversité croissante de corps et parfois, de vulves », illustre la performeuse.
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Côté spectateur·ice·s, cette offre de plus en plus diversifiée ravit, en grande majorité. « La première fois que j’ai vu des poils lors d’un show à la cam, ça m’a surpris », confie Anthony, 39 ans, « mais dans le feu du désir, franchement, je suis vite passé outre. Maintenant, je m’en fous ». Cette représentation plus diverse est même rassurante pour les concerné·e·s. C’est le cas de Noémie, 31 ans. La petite brune en avait assez des remarques sur la taille de ses petites lèvres, « plus grandes que les grandes lèvres, et pas assez rangées au goût de ces messieurs ». Agacée, Noémie empoigne un jour son PC, et en quelques clics, télécharge plusieurs vidéos mettant en scène des femmes aux vulves aussi diverses que variées. « J’ai tout mis sur clé usb, et à chaque remarque désobligeante, je passe cette clé aux hommes qui en sont l’origine », rit-elle. Si elle revoit rarement la couleur de ces fameuses clés, Noémie a toutefois « le sentiment de contribuer à la juste représentation des chattes » par ce biais. « Ce n’est pas le porno, le problème, contrairement à ce que l’on peut penser », affirme-t-elle. Un sentiment partagé par Alina. « On peut blâmer le porno, mais il est le seul ou presque à montrer des vulves en détail, en gros plan », soutient-elle.
T-Shirt Chatte par Bipo Cie Avant le porno, la société au coeur du problèmeÀ l’origine du problème, selon performeuses et interviewé.e.s : la société avant tout, les lacunes du monde pornographique en matière de représentation des femmes et des vulves n’étant que le reflet de celle-ci. En témoigne la récente polémique autour de la publicité Nana, mettant en scène une multitude de représentations métaphoriques de la vulve, entre fruits et origamis. « Le problème, ce n’est pas qu’on ne veut pas représenter correctement les vulves, le problème, c’est que la société ne veut tout simplement pas les voir », soutient Lucia*, performeuse depuis quatre ans, « c’est un énorme tabou, et tant qu’on ne le brisera pas, on n’avancera pas. Dans le porno, on voit les vulves, mais il manque en fait toute l’éducation autour d’elles. C’est comme envoyer des ados apprendre la vie au cinéma, sans aucune école pour les aiguiller, ça n’a pas de sens. »
Côté porno, effectivement, la diversité tend à trouver sa place au fil du temps. « Dans le monde de la cam, on trouve de plus en plus de modèles plus représentatifs de la diversité des corps dans notre société, même si ce n’est pas encore assez », explique Alina, « c’est la société et ses normes qui doivent changer d’abord, inclure les différences, les accepter puis les représenter dans le porno. » Et effectivement, lorsque l’on se plonge dans les sites porno, du poil et des vulves aux formes et aux couleurs en veux-tu en voilà, il y en a un sacré paquet ! « Encore une fois, le porno, c’est comme du cinéma », lance Lucia, « si tu veux du réaliste, cherche dans les rubriques qui s’en rapprochent, et si tu n’en veux pas, garde en tête que c’est du cinéma. »
In progress! Ma première broderie pic.twitter.com/gN9nFNJl0Q
— Catin Haineuse (@MetauxLourds) March 29, 2017
Pour l’actrice, demander au monde du porn de changer radicalement son offre avant tout changement sociétal reviendrait à « donner de la morphine à un grand brûlé ». « Ça soulage et ça donne l’impression que tout va mieux, mais ça ne soigne pas le cœur du problème », explique-t-elle. Dans un monde où performeurs et performeuses peuvent être parfois extrêmement précaires, imposer l’offre comprend le risque de se confronter à un échec et à une perte de revenus, alors que susciter la demande semble à la fois la solution la plus pérenne, que ce soit sur le plan financier ou social. Qui plus est, l’offre en elle-même existe d’ores et déjà, et ne demande qu’à être consommée.
Une meilleure consommation du porno, voilà d’ailleurs ce que préconise Alina. « Consommez du porno éthique, dans lequel l’image n’est pas destinée qu’au plaisir et aux fantasmes des hommes. Vous y verrez plus de diversité des corps et cela peut aider à s’identifier à des personnes qui nous ressemblent, et qui se sentent belles », conclut la jeune femme, « c’est ça le secret, apprendre à s’aimer. Intégrer sa diversité, s’y identifier puis s’accepter. »
« Aime ta chatte » un film de altSHIFTMieux éduquer, représenter et consommer, voilà les clés pour embrasser justement la diversité des vulves, aussi bien IRL que sur le web. Alors, à vos doigts, et que ça chauffe !
*Prénom d’emprunt.
Photo en une : origami de la publicité de protections hygiéniques Nana, diffusée en 2019.
L’intérêt des femmes pour la pilule contraceptive s’amoindrit d’années en années : la proportion des femmes qui utilisent ce moyen de contraception a chuté de 45% à 36,5% en 6 ans. Plus précisément, de 2010 à 2016, d’après l’étude de Santé Publique France (source).
Et pour cause ! Les nombreux effets secondaires provoqués par la pilule ne cessent d’amplifier la méfiance des femmes : prise de poids, saignements, sécheresse vaginale, etc. Voire dans des cas (relativement) rares et graves, des risques d’embolie pulmonaire, de phlébite ou d’AVC.
Des chercheurs auraient trouvé une explication pour certains effets secondaires…
La pilule contraceptive, des impacts sur notre cerveau ?C’est lors de la réunion annuelle de la Radiological Society of North America que des chercheurs rapportent cette observation (relayée par Science Daily).
Au cours de leur recherche, Michael Lipton et ses collèges recrutent 50 femmes, dont 21 qui prenaient la pilule. Toutes ont subi une IRM cérébrale, ainsi qu’une analyse quantitative de l’hypothalamus.
Résultat ? « Nous avons constaté une différence spectaculaire dans la taille des structures cérébrales entre les femmes qui...Lire la suite sur Union Cet article La pilule contraceptive agirait sur la structure du cerveau est apparu en premier sur Union.
En France et chaque année, 10% des couples mariés divorcent. Résultat ? Vous jouez votre belle union à une chance sur deux. Dans 45% des cas, vous risquez de finir par échanger des mails d’avocat plus que des mots d’amour.
D’après les sondages (comme ici ou ici) les couples mettraient en avant la communication, la fidélité et l’intimité sexuelle comme autant de garanties à la bonne santé du couple. Or ce serait inexact. Ce n’est pas en « baisant régulièrement » ou en pimentant sa sexualité que l’on sauve son couple.
Être généreux, la clé pour durer en amourC’est la générosité dans le couple qui serait le principal indicateur d’une bonne santé à deux, d’après un sondage mené par l’université de Virginie dans le cadre de The National Marriage Project. Et plus particulièrement « apporter de bonnes choses à son partenaire librement et en abondance« , cela peut passer par apporter un café le matin, l’aider dans un projet professionnel ou bien évidemment, lui offrir régulièrement des petites surprises.
Et les chiffres parlent d’eux-même : plus de 50% des couples avec un haut niveau de générosité s’estiment « très heureux » en couple, contre seulement 14% avec un taux de générosité plus bas.
La générosité appelle la générositéSi votre partenaire n’est pas...Lire la suite sur Union
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Présenter un sextoy dans un grand salon dédié aux innovations technologiques et se faire retirer son prix ? C'est l'histoire de cette start-up et il y a de nouveaux rebondissements...
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C’est ce qui s’appelle un changement radical. Samedi 30 novembre, à l’issue de quatre heures d’Assemblée générale calme et sans polémique, la Lesbian and Gay Pride (LGP) de Lyon, l’association qui organise chaque année depuis 1996 la Marche des Fiertés LGBTI, s’est dotée d’un nouveau Conseil d’administration. Si on note assez peu d’évolutions du côté des personnes morales, c’est du côté des personnes physiques que des bouleversements majeurs se sont produits. Elles sont désormais douze au sein du CA et, parmi elles, aucune ne faisait partie de la LGP auparavant. Leur moyenne d’âge dépasse à peine la vingtaine d’années (soit environ la moitié de celle du précédent CA), et, surtout, les personnes trans et non-binaires sont majoritaires parmi elles. Toutes se revendiquent queers. Parmi elles, aucun homme cisgenre.
Une très forte volonté de changement
Cette prise de pouvoir a été rendue possible par un grand nombre d’adhésions au cours de l’AG, mais aussi par la lassitude de beaucoup d’organisations composant l’association, qui n’avaient pas désigné de candidats face aux nouvelles et nouveaux adhérent·es. Par ailleurs, suite aux vives tensions qui avaient éclaté en juin lors de la Marche des Fiertés LGBTI (finalement annulée), le bureau sortant de la LGP, très critiqué pour sa gestion de l’événement, avait annoncé publiquement au début du mois qu’il ne se représenterait pas. Enfin, l’initiative des jeunes queers avait été coordonnée : à la suite d’articles parus sur heteroclite.org et sur le site libertaire Rebellyon pour annoncer la tenue de l’AG, « un groupe de personnes LGBTQI+ militantes et apartisanes d’horizons divers (Pink blocs, Pride de nuit, associations, etc.)» s’est constitué dans l’optique de peser au sein de la réunion et de s’investir dans l’organisation de la prochaine Marche. Son programme ? « Le changement de nom de la LGP pour un nom enfin représentatif de la Marche des Fiertés ; garantir une marche militante et non-commerciale ; le refus que la marche serve de plateforme de promotion politique aux élu·es ». Au moment de déposer leur candidature, ils et elles ont également insisté sur leur volonté de « mettre l’accent sur les minorités au sein de la minorité : personnes trans, non-binaires, racisées, handicapées… » et de mettre fin à la mainmise des hommes cis et blancs sur la LGP.
Et maintenant ?
Dans les mois à venir, et une fois le terme “LGP” remplacé par une dénomination plus inclusive (une AG extraordinaire devrait être convoquée fin janvier dans ce but), plusieurs questions de taille vont se poser à la nouvelle équipe si elle souhaite mettre en œuvre ce programme. Faut-il exclure les chars commerciaux de la Marche des Fiertés (y compris ceux des établissements gays et lesbiens comme les bars ou les clubs) ? Faut-il rejeter également les syndicats et les partis politiques (la CGT, l’UNSA, la CFDT et le PCF fournissant l’essentiel des effectifs du service d’ordre, qui mobilise chaque année près d’une centaine de bénévoles pour assurer la sécurité des quelque 20 000 participants) ? Faut-il continuer à solliciter des subventions des pouvoirs publics, si oui lesquelles et si non, comment compenser le manque à gagner ? En 2019, la LGP a reçu au total 11 000 € de subventions publiques : 5 000 € de l’État via la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, 2 000 € de la Métropole et 4 000 € de la Ville via sa Mission Égalité. Autre difficulté : le départ brutal de l’ensemble du bureau sortant risque de compliquer la reprise de l’association. Enfin, les douze nouveaux apôtres du CA devront aussi compter avec les personnes morales. Des enfants comme les autres (Decla), le Planning familial du Rhône et le Forum gay et lesbien ont annoncé qu’ils quittaient l’organisation avant même l’élection du CA. Mais SOS Homophobie, Agir pour l’égalité, la CFDT Auvergne Rhône-Alpes, l’UNSA, le PCF, la FSU, Keep Smiling, AIDES et d’autres sont encore membres de droit de la LGP et auront leur mot à dire sur ses futures décisions. Plusieurs de ces organisations ont d’ailleurs fait savoir qu’elles pourraient quitter l’association si celle-ci prenait une orientation qui ne leur convenait pas.
Les réactions
Après l’élection du nouveau CA et du bureau, c’est bien évidemment l’euphorie (et l’impatience de préparer la prochaine Marche) qui régnait chez les nouveaux et nouvelles élu·es. Du côté des “anciens”, ex-membres de la LGP ou responsables associatifs, on était partagé entre scepticisme, soulagement que l’association soit reprise et expectative. « Franchement, je ne crois pas qu’il y aura une Marche en 2020, pronostiquait l’un d’eux. Ce sera une “année blanche”, le temps que les nouveaux se rôdent ». « Certains membres de la nouvelle équipe ont l’expérience de l’organisation d’événements LGBTI, comme la Pride de nuit ou le FACT (Festival Arts et Création Trans, NdlR) », tempérait David Souvestre, désormais ex-président de la LGP. « Le changement générationnel est impressionnant », observait un ex-membre du bureau, résumant un sentiment unanimement partagé par “anciens” comme “nouveaux”, tous frappés par leur écart d’âge. « C’est vrai que la transition peut paraître abrupte, reconnaissait Olivier Borel, ex-porte-parole. Il n’y aura pas de “tuilage” entre l’ancien et le nouveau bureau ». S’ils ont prévenu qu’ils ne s’impliqueraient pas dans l’organisation de la prochaine Marche, les “sortants” se sont néanmoins engagés à rester à la disposition des “nouveaux” pour toute question technique ou conseil pratique. Depuis leur élection, ces derniers ont rencontré le Centre LGBTI et participé à une réunion à la préfecture au sujet de la multiplication des agressions LGBTphobes à Lyon. Ils et elles se sont également réuni·es pour commencer à discuter des questions les plus urgentes, comme la réservation de la place Bellecour, qui doit se faire au moins six mois à l’avance, ou les éventuelles demandes de subvention. Pour la future ex-LGP (puisque le principe du changement de nom semble acté), c’est donc un nouveau chapitre qui s’ouvre, entre inquiétudes et excitation qui caractérisent tout saut dans l’inconnu.
Rencontre avec la nouvelle équipe le 9 janvier au Centre LGBTI de Lyon à 18h (pour les associations, membres ou non de la LGP) et à 19h30 (pour tout le monde).
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Laure Giappiconi débute sur les planches parisiennes. Se destine d’abord au théâtre, puis cinéphile, elle se rapproche naturellement du septième art. Ses métrages fidèles à l’argentique, qu’elle caractérise d’expérimentaux, abordent des thématiques qui tournent autour des sexualités. La sexualité, elle l’aborde aussi avec sa voix. Dans la série audio aux allures de téléphone rose, l’Appli Rose, Laure donne vie à la voix de l’appli. Elle s’appelle Rose.
Après ton expérience au théâtre, comment en es-tu arrivée à réaliser des films ?
J’ai fait mes études de comédienne à l’École nationale supérieure des arts et Techniques du théâtre (ENSATT à Lyon, NDLR), ce qui m’a plutôt destinée à une carrière théâtrale, mais j’ai toujours été cinéphile. J’ai passé mon enfance et mon adolescence dans les salles de cinéma d’art et d’essai du Quartier latin.
Par ailleurs, j’écris depuis toujours, notamment pour mes spectacles et performances, ou pour les pièces dans lesquelles je joue. C’est la rencontre avec La Fille Renne, photographe qui travaille en argentique, qui m’a donnée envie d’allier une recherche photographique à mon travail d’écriture. Le déclic a été un appel à projets du Festival du Film de Fesses, pour lequel nous nous sommes lancées, un peu à l’aveugle, dans notre premier film, Vivante.
Tournage de Vivante. Crédits : La Fille Renne.Pour ceux qui ne te connaissent pas, si tu devais présenter l’esthétisme de tes films ainsi que ton univers en quelques phrases, comment le ferais-tu ?
Je travaille aujourd’hui sur deux projets de films. Dans les deux cas, ils sont expérimentaux, tournés en argentique et abordent des thématiques qui tournent autour des sexualités.
Le premier avec La Fille Renne et Elisa Monteil, créatrice sonore et performeuse. Nous avons réalisé ensemble plusieurs courts-métrages en LomoKino (première caméra argentique produite par la marque Lomography qui commercialise des produits dans le domaine de la photographie créative, NDLR) diffusés notamment au Porn Film Festival à Berlin et au Festival Chéries-Chéris, qui abordent de façon explicite les corps et les sexualités.
Le second, avec Romy Alizée, elle aussi photographe. Nous travaillons sur une série de films en photos, tournés en argentique, des contes pour adultes queer et joyeux, avec une Immorale à la fin. Notre premier opus, Romy & Laure… et le Secret de l’Homme meuble, a remporté le prix du Public lors de la dernière édition du Festival du Film de Fesses.
Les affiches de notre film sont arrivées ! Format A3 sur papier Munken Lynx Rough 170g, impression riso. 50ex. Signées et numérotées par Laure & moi.
— Romy Furie Alizée (@RomyFurieAlizee) July 23, 2019
25€+frais de ports OU remise en mains propres à Paris.
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Une Immorale à la fin ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Très bonne question ! Allez voir notre film et vous comprendrez !
Quel est ton rapport à l’érotisme ? Y es-tu sensible ?
Oui, bien sûr, je dirais depuis toujours ! C’est pour cela que c’est un de mes champs d’exploration favoris…
Toi qui as joué et réalisé dans plusieurs films et maintenant offert ta voix dans une série audio, vois-tu une différence ?
En tant que comédienne, je travaille au théâtre, au cinéma, mais aussi, depuis de nombreuses années, avec ma voix, notamment pour France Culture et Arte Radio. Avec Estelle Clément Bealem, je suis une des comédiennes associée à la merveilleuse émission féministe de Charlotte Bienaimé : Un podcast à soi.
J’aime beaucoup la liberté que donne le fait de n’être qu’une voix, de mettre le corps de côté, lui qui est si sollicité sur un plateau de théâtre. Même si en fait, le corps est fort en jeu lors d’un enregistrement sonore…
"L'horloge biologique, on t'a pas sonnée", nouvel épisode d'Un podcast à soi @ARTE_Radio @artefr #podcast #unpodcastasoi #feminisme #féministe #feminist #horlogebiologique #desirdenfant #motherhood #maternite https://t.co/lxr5a3Yn6i pic.twitter.com/nH89AWTQ7F
— Un Podcast à Soi (@unpodcastasoi) April 3, 2019
Audio et érotisme, ça rime ?
Bien sûr ! Vous n’avez qu’à écouter ma voix ! Plus sérieusement, il y a des choses très intéressantes qui se font aujourd’hui, alliant production sonore et but excitatoire.
Pour ne parler que d’elle, Elisa Monteil a créé Supersexouïe, un site participatif de création de porno sonore : pour des pornos créatifs, féministes, multiples, subversifs, positifs drôles et SONORES ! Allez écouter, c’est… jouissif !
Peux-tu nous pitcher l’épisode dans lequel ta voix apparaît dans la saison 2 de L’appli Rose ?
Il s’agit du dernier épisode de la saison. J’y interprète deux personnages : Laëtitia, qu’on entend déjà dans la première saison, et Rose, la voix artificielle de l’appli.
À la suite d’un bug informatique, peut-être orchestré par Rose elle-même, dix personnages se retrouvent en ligne… C’est donc une sorte de partouze audio, dans laquelle on retrouve plusieurs personnages déjà apparus dans les épisodes précédents…
Raconte-nous l’expérience en studio, comment cela se déroule ?
Nous enregistrons comme si nous étions vraiment au téléphone, chacun dans un espace. Nous avons bien sûr travaillé en amont et en solo notre partition. En studio, nous nous lançons avec notre partenaire de jeu, découvrant notre dialogue pour la première fois à deux… Et de là, les autrices du podcast, entrent en scène pour nous diriger.
Plusieurs voix t’accompagnent, tandis que les autres épisodes se construisent sous la forme d’une conversation avec deux personnes. Comment cette collaboration à plusieurs s’est elle passée ?
Nous étions neuf dans le studio, deux par micro. L’expérience était très différente d’un enregistrement à deux, moins intime, très euphorique et joyeuse… Une vraie partouze, quoi !
Je portais deux rôles, qui ont des voix et des énergies très différentes, et qui, fréquemment, dialoguaient entre eux… J’avais peur du côté un peu schizophrène de la chose. En réalité, ça a demandé beaucoup de concentration mais c’était surtout sportif et ludique !
La saison 2 de l’Appli Rose aborde des sujets de société et de sexualité importants (transgenre, handicap, polyamour…). En quoi est-ce important et différent ?
C’est essentiel de sortir des représentations mainstream des corps et des sexualités.
Nous vivons dans une société hypersexualisée qui évite en fait de parler vraiment de sexe. La parole est donnée essentiellement à des hommes, qui présentent une vision ultra-normée et sexiste de la sexualité, dans un but commercial. Il est urgent que les artistes s’emparent du sujet, de façon féministe et politique !
Ta participation à cette série audio érotique a t’elle inspirée de nouveaux projets ? C’est quoi la suite pour vous ?
Pas directement, même si je pense que tout, dans la vie, laisse des traces…
Tandis que je respire encore, coréalisé avec La Fille Renne et Elisa Monteil, aura sa première en janvier 2020 à l’International Film Festival de Rotterdam puis au Sundance Film Festival.
Pour me voir sur scène, ce sera en février 2020 au Théâtre des Célestins à Lyon, dans Josie Harcoeur.
Avec Romy Alizée, nous sommes en plein montage de notre nouveau film, Romy & Laure… et le Mystère du Plug Enchanté… Et pour le reste, et bien, restez à l’écoute !
Aller plus loin :
Les corps dansants [2018-2019], coréalisé avec Elisa Monteil et La Fille Renne. « Une ode joyeuse et sexuelle à la sororité. »
Romy et Laure… et le secret de l’homme meuble [2019], un ciné-conte de et avec Laure Giappiconi et Romy Alizée.
Photo en une : Laure par La Fille Renne
Pour stimuler leur vie sexuelle, certain.e.s multiplieront les lieux insolites, les expériences à plusieurs, les sorties en club libertin. Et la science vous recommandera d’acheter une voiture !
La voiture, la clé pour une vie sexuelle épanouie (qui l’eût cru ?)Acheter une voiture serait corrélée avec votre épanouissement sexuel d’après une étude (relayée par NewGrams) qui nous vient tout droit du Mexique. Elle réunit les diverses informations obtenues de plus de 800 étudiants, âgés de 17 à 24 ans, sur leur vie sexuelle, ainsi que sur des aspects socio-économiques les concernant. Les participants ont d’abord été séparés en deux groupes : ceux qui possédaient une voiture, les autres non.
Conclusion ? Posséder une voiture augmenterait le désir sexuel et la chance d’avoir des rapports sexuels. Et les scientifiques n’en restent pas là : avoir un véhicule signifierait une fréquence plus grande des relations sexuelles et plus de partenaires sexuels. Les chercheurs ont également noté une plus grande estime de soi chez les jeunes qui avaient une voiture.
L’auteur principale...Lire la suite sur Union
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La première pénétration vaginale peut-être la source de bien des angoisses, notamment par peur de la douleur. Queen Camille te dit la vérité, une bonne fois pour toutes.
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Elle envahit inexorablement l’univers médiatique soulevant des réactions fortement contrastées dont nous allons faire l’écho dans ce dossier. Pourquoi est-ce si compliqué de définir la pornographie? Peut-on parler d’une histoire de la pornographie? Quels sont ses buts, ses cibles, pourquoi fait-elle peur à certains tandis qu’elle en fait rire ou en dégoûte d’autres? Que l’on … Continuer la lecture de « La Pornographie! »
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Les femmes tolèrent de moins en moins les avances non-désirées, les sifflets dans la rue et les mains au panier. Pourquoi assimilent-elles ce qu'on appelle (abusivement) la "drague lourde" à de la violence ?
Depuis le 25 novembre 2019, la ville de Lausanne en Suisse affirme être «pionnière dans la lutte contre le harcèlement de rue» : toute personne victime ou témoin d’un «attouchement», d’une «remarque sexiste» ou d’un «sifflement» peut en effet signaler les faits aux autorités via une app censée encourager les gens à réagir. Le problème avec le harcèlement de rue c’est en effet son côté furtif : à peine le temps de se retourner que le mufle a filé. S’il ne file pas, il nie : «Reste polie, t’as mis une jupe tu cherches. Mais rêve pas hein, moi j’baise pas les salopes». Faut-il pour autant laisser faire ? En 2016, une étude révélait que 72% des femmes de 16 à 25 ans avaient été au moins une fois les cibles de remarques à caractère sexuel dans les rues de Lausanne (1). La plateforme mobile qui vient d’être mise en place devrait aider la police à repérer les harceleurs et renforcer les patrouilles dans les rues à problèmes.
«T’es charmante, tu veux une glace à la menthe ?»
Mais l’app vise également à dissuader les fauteurs de trouble qui, bien souvent, profitent du sentiment d’impuissance de leurs victimes : elles partent sans demander leur reste, honteuses et effrayées, s’enfuient la rage au coeur ou préfèrent ignorer l’importun. A quoi bon. «L’objectif, c’est de donner un outil pour ne pas baisser les yeux», explique dit la députée Léonore Porchet, à l’initiative du projet. Pour encourager les gens à signaler les cas de harcèlement, la ville de Lausanne lance en parallèle une campagne de sensibilisation originale : une vidéo humoristique annonce l’ouverture d’un Musée du Harcèlement de rue. Dans ce musée, un groupe de visiteurs suit une visite guidée au cours de laquelle plusieurs cas sont présentés comme les formes barbares d’un passé révolu. Au XXIe siècle, il y avait donc des hommes qui harcelaient les passantes ?
La violence symbolique est-elle une «vraie» violence ?
Il s’agit de montrer que ces actes relèvent de l’obscurantisme, puisqu’ils présupposent la disponibilité sexuelle des femmes (dès lors qu’elles sont non accompagnées). A terme, les autorités entendent mettre en place des mesures concrètes de repression, mais hésitent : faut-il envisager la judiciarisation ? Cela suppose d’assimiler les incivilités à une forme de violence. Sur ce point, les avis restent partagés. En 2016, lorsque Léonore Porchet dépose son projet, certains de ses collègues parlent de «misérabilisme féministe». Il leur paraît inadéquat d’encourager l’idée que le harcèlement de rue soit comparable à des coups et blessures, puisque ses effets restent invisibles et qu’ils relèvent du subjectif. S’il faut en croire les sociologues, ces violences psychologiques sont pourtant bien réelles parce qu’elles «portent une menace qui pèse, au-delà du moment où elles se produisent, et conditionnent le sentiment de bien-être et de sécurité».
Harcèlement de rue et sentiment d’insécurité
Parmi les recherches menées sur le sujet, celle de la sociologue Marylène Lieber fait partie des plus éclairantes. Entre 2002 et 2003, dans le cadre d’une thèse sur l’appropriation de l’espace public, Marylène Lieber interroge une trentaine de femmes qui, toutes (y compris les plus coriaces), avouent qu’elles évitent certaines rues, à certaines heures. «Si, pour beaucoup de personnes, les commentaires plus ou moins agressifs que les femmes sont amenées à entendre lorsqu’elles sont dans la rue ne sauraient constituer des violences à part entière, il ne faut pas, néanmoins, les considérer comme banals ou sans effet. Il s’agit au minimum de violences symboliques dont les conséquences sont importantes», argumente la sociologue (dans un article intitulé «Le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public«). Lorsqu’elles émanent de certains hommes (qualifions-les de “malveillants”), les avances même les plus anodines agissent en effet comme des rappels à l’ordre, en indiquant aux femmes qu’elles transgressent les normes en se promenant seules en ville. Ce sentiment d’insécurité entrave leur autonomie de mouvement.
Ca commence sur “T’as de beaux yeux”…
Insultes répétées, compliments hostiles, remarques humiliantes : est-ce moins grave que des agressions physiques ? Pas sûr, répond Marylène Lieber : paradoxalement, elles génèrent des peurs plus intenses et durables, liées au poids d’une menace latente. Il est d’ailleurs absurde de les désigner comme de la «drague lourde», car il s’agit du contraire de la drague. Ce sont des brimades. Elles ne relèvent pas du jeu, ni du flirt. Elles relèvent de la haine. «Certains actes ne sont pas considérés a priori comme violents, mais rappellent aux femmes qu’elles courent un “risque”. Qu’il soit avéré ou non, elles ne le vivent pas forcément bien. “Ben des fois ça commence sur “T’as de beaux yeux”. Mais moi déjà à ce stade-là je suis... terrorisée” […]. La raison principale pour laquelle ces personnes ont peur est qu’elles ne savent pas où cela peut mener, elles anticipent le risque de dérapage, comme cette jeune femme de 24 ans : “5-6 fois, des mecs qui s’arrêtent en bagnole, “Bonjour Mademoiselle” tu vois gentiment, tu te dis “Ah ben il veut un renseignement” et le mec dit “Vous voulez pas gagner de l’argent facilement ?”… Ca fait paniquer. Tu te dis : “Est-ce que tout à l’heure pépère va me suivre dans la petite rue?”»
Libre aux femmes de… se faire harceler
En France, «l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes (Enveff) indique que près d’une femme sur cinq a subi au moins un type de violences à l’extérieur de son domicile en 1999. Or, la seule recommandation que la Direction centrale de la sécurité publique a cru bon d’adresser aux femmes est d’observer la plus grande prudence lorsqu’elles se promènent dans la rue. Dans une fiche intitulée “Conseils de sécurité aux femmes”, elle les incite à prendre “des précautions élémentaires”, telles que marcher “toujours d’un pas énergique et assuré […] si [elles sont] isolées” et ne pas donner “l’impression d’avoir peur”.» Sous-entendu : «une femme seule ne devrait pas flâner sur la voie publique ou s’afficher trop ostensiblement, car elle prendrait le risque d’être agressée.» Pour les autorités, jusque récemment, c’est aux femmes de faire attention. Pour la sociologue, il serait temps d’en finir avec ce discours de mise en garde qui contribue à entretenir le sentiment de peur permanent. Mais il serait peut-être temps aussi d’en finir avec le non-dit : à quand une recherche sur ces hommes ?
Qui sont les harceleurs ?
Quels sont leurs points communs ? Leurs mobiles ? Cette recherche permettrait d’identifier les causes du problème. Elle permettrait surtout d’éviter les amalgames. Actuellement –faute de savoir pourquoi certaines personnes (lesquelles) s’adonnent au harcèlement– la société civile se déchire. Certain-es réclament la «liberté d’importuner», craignant que le tout-répressif ne favorise la montée du puritanisme. D’autres voudraient au contraire que l’état intervienne de façon plus musclée et pénalise les actes jugés répréhensibles… Mais lesquels ? Ce n’est pas en créant des lois pour interdir le «sifflement» qu’on résoudra le problème.
Et pourquoi pas interdire les regards aussi ?
La suite de cette reflexion, au prochain article (Eye rape : le viol par le regard).
.
A LIRE : « Le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public : une entrave à la citoyenneté ? », de Marylène Lieber, Nouvelles Questions Féministes, 2002.
CONCERNANT LA «LIBERTE D’IMPORTUNER» : une excellente analyse de Marcella Iacub.
Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question, de Marylène Lieber, Presses de Sciences Po, « Académique », 2008.
« Insécurité dans les espaces publics : comprendre les peurs féminines », de Stéphanie Condon, Marylène Lieber et Florence Maillochon, Revue française de sociologie, 2005.
NOTE 1 : En France, celon une étude réalisée par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 100% des femmes ont été harcelées au moins une fois dans les transports en commun et 76% des françaises ont été suivies au moins une fois dans la rue.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER : «Pourquoi les femmes ont-elles peur dans la rue ?» ; «Harcèlement de rue : violence ?» ; «Eye rape : le viol par le regard»
POUR EN SAVOIR PLUS : ; «Une appli pour lutter contre les agressions sexuelles»; «Peut-on encore draguer au travail ?»
A CONSULTER : Les témoignages sur le site «Paye ta shnek» et sur «Stop, harcèlement de rue»
ILLUSTRATION : publicité pour l’app «Stop Harcèlement de rue - Hé !»
Les femmes tolèrent de moins en moins les avances non-désirées, les sifflets dans la rue et les mains au panier. Pourquoi assimilent-elles ce qu'on appelle (abusivement) la "drague lourde" à de la violence ?
Depuis le 25 novembre 2019, la ville de Lausanne en Suisse affirme être «pionnière dans la lutte contre le harcèlement de rue» : toute personne victime ou témoin d’un «attouchement», d’une «remarque sexiste» ou d’un «sifflement» peut en effet signaler les faits aux autorités via une app censée encourager les gens à réagir. Le problème avec le harcèlement de rue c’est en effet son côté furtif : à peine le temps de se retourner que le mufle a filé. S’il ne file pas, il nie : «Reste polie, t’as mis une jupe tu cherches. Mais rêve pas hein, moi j’baise pas les salopes». Faut-il pour autant laisser faire ? En 2016, une étude révélait que 72% des femmes de 16 à 25 ans avaient été au moins une fois les cibles de remarques à caractère sexuel dans les rues de Lausanne (1). La plateforme mobile qui vient d’être mise en place devrait aider la police à repérer les harceleurs et renforcer les patrouilles dans les rues à problèmes.
«T’es charmante, tu veux une glace à la menthe ?»
Mais l’app vise également à dissuader les fauteurs de trouble qui, bien souvent, profitent du sentiment d’impuissance de leurs victimes : elles partent sans demander leur reste, honteuses et effrayées, s’enfuient la rage au coeur ou préfèrent ignorer l’importun. A quoi bon. «L’objectif, c’est de donner un outil pour ne pas baisser les yeux», explique dit la députée Léonore Porchet, à l’initiative du projet. Pour encourager les gens à signaler les cas de harcèlement, la ville de Lausanne lance en parallèle une campagne de sensibilisation originale : une vidéo humoristique annonce l’ouverture d’un Musée du Harcèlement de rue. Dans ce musée, un groupe de visiteurs suit une visite guidée au cours de laquelle plusieurs cas sont présentés comme les formes barbares d’un passé révolu. Au XXIe siècle, il y avait donc des hommes qui harcelaient les passantes ?
La violence symbolique est-elle une «vraie» violence ?
Il s’agit de montrer que ces actes relèvent de l’obscurantisme, puisqu’ils présupposent la disponibilité sexuelle des femmes (dès lors qu’elles sont non accompagnées). A terme, les autorités entendent mettre en place des mesures concrètes de repression, mais hésitent : faut-il envisager la judiciarisation ? Cela suppose d’assimiler les incivilités à une forme de violence. Sur ce point, les avis restent partagés. En 2016, lorsque Léonore Porchet dépose son projet, certains de ses collègues parlent de «misérabilisme féministe». Il leur paraît inadéquat d’encourager l’idée que le harcèlement de rue soit comparable à des coups et blessures, puisque ses effets restent invisibles et qu’ils relèvent du subjectif. S’il faut en croire les sociologues, ces violences psychologiques sont pourtant bien réelles parce qu’elles «portent une menace qui pèse, au-delà du moment où elles se produisent, et conditionnent le sentiment de bien-être et de sécurité».
Harcèlement de rue et sentiment d’insécurité
Parmi les recherches menées sur le sujet, celle de la sociologue Marylène Lieber fait partie des plus éclairantes. Entre 2002 et 2003, dans le cadre d’une thèse sur l’appropriation de l’espace public, Marylène Lieber interroge une trentaine de femmes qui, toutes (y compris les plus coriaces), avouent qu’elles évitent certaines rues, à certaines heures. «Si, pour beaucoup de personnes, les commentaires plus ou moins agressifs que les femmes sont amenées à entendre lorsqu’elles sont dans la rue ne sauraient constituer des violences à part entière, il ne faut pas, néanmoins, les considérer comme banals ou sans effet. Il s’agit au minimum de violences symboliques dont les conséquences sont importantes», argumente la sociologue (dans un article intitulé «Le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public«). Lorsqu’elles émanent de certains hommes (qualifions-les de “malveillants”), les avances même les plus anodines agissent en effet comme des rappels à l’ordre, en indiquant aux femmes qu’elles transgressent les normes en se promenant seules en ville. Ce sentiment d’insécurité entrave leur autonomie de mouvement.
Ca commence sur “T’as de beaux yeux”…
Insultes répétées, compliments hostiles, remarques humiliantes : est-ce moins grave que des agressions physiques ? Pas sûr, répond Marylène Lieber : paradoxalement, elles génèrent des peurs plus intenses et durables, liées au poids d’une menace latente. Il est d’ailleurs absurde de les désigner comme de la «drague lourde», car il s’agit du contraire de la drague. Ce sont des brimades. Elles ne relèvent pas du jeu, ni du flirt. Elles relèvent de la haine. «Certains actes ne sont pas considérés a priori comme violents, mais rappellent aux femmes qu’elles courent un “risque”. Qu’il soit avéré ou non, elles ne le vivent pas forcément bien. “Ben des fois ça commence sur “T’as de beaux yeux”. Mais moi déjà à ce stade-là je suis... terrorisée” […]. La raison principale pour laquelle ces personnes ont peur est qu’elles ne savent pas où cela peut mener, elles anticipent le risque de dérapage, comme cette jeune femme de 24 ans : “5-6 fois, des mecs qui s’arrêtent en bagnole, “Bonjour Mademoiselle” tu vois gentiment, tu te dis “Ah ben il veut un renseignement” et le mec dit “Vous voulez pas gagner de l’argent facilement ?”… Ca fait paniquer. Tu te dis : “Est-ce que tout à l’heure pépère va me suivre dans la petite rue?”»
Libre aux femmes de… se faire harceler
En France, «l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes (Enveff) indique que près d’une femme sur cinq a subi au moins un type de violences à l’extérieur de son domicile en 1999. Or, la seule recommandation que la Direction centrale de la sécurité publique a cru bon d’adresser aux femmes est d’observer la plus grande prudence lorsqu’elles se promènent dans la rue. Dans une fiche intitulée “Conseils de sécurité aux femmes”, elle les incite à prendre “des précautions élémentaires”, telles que marcher “toujours d’un pas énergique et assuré […] si [elles sont] isolées” et ne pas donner “l’impression d’avoir peur”.» Sous-entendu : «une femme seule ne devrait pas flâner sur la voie publique ou s’afficher trop ostensiblement, car elle prendrait le risque d’être agressée.» Pour les autorités, jusque récemment, c’est aux femmes de faire attention. Pour la sociologue, il serait temps d’en finir avec ce discours de mise en garde qui contribue à entretenir le sentiment de peur permanent. Mais il serait peut-être temps aussi d’en finir avec le non-dit : à quand une recherche sur ces hommes ?
Qui sont les harceleurs ?
Quels sont leurs points communs ? Leurs mobiles ? Cette recherche permettrait d’identifier les causes du problème. Elle permettrait surtout d’éviter les amalgames. Actuellement –faute de savoir pourquoi certaines personnes (lesquelles) s’adonnent au harcèlement– la société civile se déchire. Certain-es réclament la «liberté d’importuner», craignant que le tout-répressif ne favorise la montée du puritanisme. D’autres voudraient au contraire que l’état intervienne de façon plus musclée et pénalise les actes jugés répréhensibles… Mais lesquels ? Ce n’est pas en créant des lois pour interdir le «sifflement» qu’on résoudra le problème.
Et pourquoi pas interdire les regards aussi ?
La suite de cette reflexion, au prochain article (Eye rape : le viol par le regard).
.
A LIRE : « Le sentiment d’insécurité des femmes dans l’espace public : une entrave à la citoyenneté ? », de Marylène Lieber, Nouvelles Questions Féministes, 2002.
CONCERNANT LA «LIBERTE D’IMPORTUNER» : une excellente analyse de Marcella Iacub.
Genre, violences et espaces publics. La vulnérabilité des femmes en question, de Marylène Lieber, Presses de Sciences Po, « Académique », 2008.
« Insécurité dans les espaces publics : comprendre les peurs féminines », de Stéphanie Condon, Marylène Lieber et Florence Maillochon, Revue française de sociologie, 2005.
NOTE 1 : En France, celon une étude réalisée par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 100% des femmes ont été harcelées au moins une fois dans les transports en commun et 76% des françaises ont été suivies au moins une fois dans la rue.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER : «Pourquoi les femmes ont-elles peur dans la rue ?» ; «Harcèlement de rue : violence ?» ; «Eye rape : le viol par le regard»
POUR EN SAVOIR PLUS : ; «Une appli pour lutter contre les agressions sexuelles»; «Peut-on encore draguer au travail ?»
A CONSULTER : Les témoignages sur le site «Paye ta shnek» et sur «Stop, harcèlement de rue»
ILLUSTRATION : publicité pour l’app «Stop Harcèlement de rue - Hé !»
Plus de 700 000 dollars, c’est le montant estimé des dons suscités au cours des deux derniers jours par cette travailleuse du sexe essentiellement présente sur la plateforme OnlyFans.com. Face aux incendies qui ravagent l’Australie depuis septembre, Kaylen Ward, aka The Naked Philantropist sur Twitter, a décidé d’agir. Particulièrement émue par cette situation, similaire aux incendies survenus en Californie l’été dernier, et qui avaient alors touché la famille de la jeune influenceuse américaine de 20 ans, celle-ci lance alors un troc des plus originaux le 4 janvier : contre la preuve d’un don de 10 dollars minimum à toute association luttant contre la propagation de ces feux, Kaylen envoie… un nude !
I’m sending nudes to every person who donates atleast $10 to any one of these fundraisers for the wildfires in Australia. Every $10 you donate = one nude picture from me to your DM. You must send me confirmation that you donated.
— THE NAKED PHILANTHROPIST (@lilearthangelk) January 4, 2020
Please RT #AustraliaOnFire #AustraliaFires pic.twitter.com/VIgzCUy6Wf
« Je m’attendais à récolter 1000 dollars, mais mon tweet a explosé », confie la jeune femme à Buzzfeed. En quelques heures, ce sont des dizaines de milliers de retweets qui viennent submerger Kaylen, au point de devoir monter en urgence une équipe de quatre personnes pour gérer l’afflux de dons, la vérification des preuves et l’envoi des photos promises. Mais si l’initiative est plus que louable, les motivations réelles des internautes se sont bien vite fait sentir… Entre les preuves trafiquées dans le but d’obtenir gratuitement un nude, les frustrations liées à l’attente, et le harcèlement orchestré par les opposant.e.s au travail du sexe, la jeune Kaylen a rapidement partagé sa souffrance.
I am a 20 year old girl. I am just one person. Think about how the shit you do affects me. Now think about millions of people doing things to me all at once. Leave me ALONE.
— THE NAKED PHILANTHROPIST (@lilearthangelk) January 6, 2020
« C’est assez incroyable de voir à quel point les gens peuvent haïr les travailleuses du sexe », fulmine Aileen, 27 ans, « même lorsqu’une action va en faveur d’une urgence qui ravage tout un pays, même lorsque l’une d’entre elles fait plus qu’un gouvernement, c’est pas suffisant, c’est ‘sale’, c’est ‘mal’ ». Par ailleurs, certains détenteurs des fameux clichés se sont adonnés au partage de ceux-ci auprès de personnes n’ayant pas fait de don. Kaylen Ward s’est alors empressée de rappeler le caractère illégal de cette pratique, déplorant le fait qu’une poignée de personnes soient prêtes à faire échouer une action caritative en si bonne voie de réussite.
My Instagram got deleted pic.twitter.com/nBRQlByYAR
— THE NAKED PHILANTHROPIST (@lilearthangelk) January 5, 2020
Mais tout ça, c’était sans compter sur Instagram, et sa politique très stricte en matière de nudité féminine. Le compte de l’influenceuse a ainsi été supprimé par l’équipe modératrice du réseau social, qui prohibe tout contenu à caractère sexuel. Depuis, plusieurs faux comptes sont venus tenter de prendre la place occupée au préalable par Kaylen sur le réseau. Fort heureusement, l’appel initial est clair : c’est un don direct aux associations que souhaite la jeune femme. De fait, faute d’intermédiaire, toute tentative ou accusation d’escroquerie tombe à l’eau.
Ce n’est pas sans rappeler la discrimination et la censure que subissent régulièrement les actions caritatives menées par des personnalités du porno, comme ce fut le cas des Pornpedallers récemment. Tous ces déboires sont pourtant loin de décourager le milieu, l’action de Kaylen ayant inspiré en peu de temps bien d’autres actrices, comme la porn star Riley Reid, ou encore Lea Nights.
If you donate $20 + to any of the fundraising efforts related to the firefighters / animal shelters looking after the animal refugees
— Lea Nights (@LeaNights) December 21, 2019
don't forget to send me proof so I can send you porn!
Check out my pinned tweet for details!#HoesAgainstScoMo#AustraliaFires #AustraliaBurns
Cependant, ce gain massif de popularité de Kaylen Ward a fait réagir sur les réseaux, où des utilisateur·ices n’ont pas manqué de rappeler qu’elle avait utilisé le « n-word » dans le passé et refusé le dialogue après avoir choisi un costume d’Halloween inapproprié.
edit : OnlyFans ne perd pas le nord puisqu’ils ont contacté Kaylen via Twitter le 7 janvier, pour leur proposer de discuter, ce qui a suscité la colère des modèles qui se plaignent quotidiennement du mauvais service client de la plateforme. Ils sembleraient être arrivés à un accord, et donneront ensemble 20% des revenus de Kaylen à une association.
I have teamed up with @OnlyFans to further these donations. We will donate 20% of all of my earnings to one Australia Bushfire charity. Go subscribe to help raise money for the Australia fires https://t.co/2pUoQY0d0H
— THE NAKED PHILANTHROPIST (@lilearthangelk) January 7, 2020
Comment below which charity you would like to see us donate to pic.twitter.com/GgbXfyQbRd
Il nous semble essentiel, en tant que mensuel, de conserver un rythme hors du flux incessant de l’information en continu auquel nous nous abreuvons toutes et tous. De faire un pas de côté, propice à la réflexion mais également à la contemplation de la création artistique, ciment premier de nos pages. C’est pourquoi, malgré notre indignation face à la recrudescence des agressions transphobes, lesbophobes, homophobes et racistes, nous préférons élargir nos horizons grâce à la riche production culturelle proposée sur notre territoire plutôt que d’établir des listes de haine.
En la matière, les premiers mois de 2020 s’annoncent particulièrement intéressants. On hâte en effet de voir comment les élèves de la 29e promotion de l’école de la Comédie de Saint-Étienne vont s’emparer des textes de Sarah Kane à la fin du mois de janvier. Comment ces comédiennes et comédiens vont-ils faire résonner la révolte de cette autrice emblématique du renouvellement du théâtre britannique des années 1990 ? On attend également avec impatience la représentation de Viril, à l’Espace Malraux de Chambéry en février, spectacle qui réunit sur scène Virginie Despentes, Béatrice Dalle et la rappeuse Casey autour de textes féministes. On trépigne à l’idée de découvrir en mars le nouveau spectacle de la chorégraphe Oona Doherty à l’Espace Albert Camus de Bron, Lady Magma, promesse d’un féminisme aux forces telluriques.
Ce sont là les choses qui nous animent et elles sont tout sauf futiles. Dans une société où les rapports interhumains sont de plus en plus tendus, où un système inique pousse invariablement les individus les uns contre les autres, nous avons besoin de spectacles, de musique, de livres, d’expositions qui nous invitent à lever le voile sur les possibles et à entrevoir le monde tel qu’il pourrait être. Que chacune et chacun puisse embrasser la perspective d’un changement en faveur de l’égalité et de l’inclusivité, c’est notre vœu pour l’année à venir.
L’article Édito #151 : La création comme perspective est apparu en premier sur Hétéroclite.
À l’ère d’Internet, la pornographie s’est imposée comme un des principaux vecteurs de consultation web. Rien que pour la plateforme Pornhub, la fréquentation du site a augmenté de 33,5 milliards de visites dans le monde en 2018 à 42 milliards en 2019 (source : BFMTV). Mais il n’y a pas que l’industrie pornographique qui fleurit sur le web. Les échanges entre utilisateurs de photos dénudées ou d’exhibitions en webcam cartonnent.
Autant d’activités qui font partie de la sexualité virtuelle, que l’on appelle plus globalement le cybersexe.
L’attirance pour le cybersexe, une question d’identité ou de métier ?À en croire les résultats dévoilés par une récente enquête de l’Ifop, le cybersexe serait très prisés par certaines orientations sexuelles : 55% des hommes attirés par des hommes (homosexuels, bisexuels ou hétéro « curieux »)...Lire la suite sur Union
Cet article Le cybersexe, très prisé par les hommes : pourquoi ? est apparu en premier sur Union.
Cet article J’ai fait découvrir le sexe à un mec de 27 ans, qui n’avait jamais touché le moindre bouli ! est apparu en premier sur Madmoizelle.
CHAPO : Bien choisir son site de rencontre peut être une tâche ardue. Heureusement, les comparateurs de sites de rencontres peuvent vous aider !
Depuis quelques années, les habitants de l’Hexagone fréquentent de plus en plus les sites et les applications de rencontre : en 2018, près d’un Français sur quatre déclare s’être déjà inscrit au moins une fois sur un site ou une application de rencontre (source : Ifop). Seulement 11% franchissaient le cap de l’inscription, en 2006.
Les sites de rencontres, entre illusion et déceptionUne simplicité d’utilisation, des rencontres en un clic, la possibilité de rester dans son « 20 mètres carré », un anonymat presque garanti… S’inscrire sur un site de rencontre peut être aussi simple (et discret) que d’acheter un paquet de capotes.
Ils seraient même le terrain idéal des relations extra-conjugales : les hommes, en particulier, sont 41% à chercher un/e partenaire alors qu’ils sont en couple. Et de plus en plus de personnes sont en quête d’aventures sans lendemain : de 2012 à 2015, leur proportion a augmenté de 22 à 38%, d’après une enquête de l’IFOP. De nombreux sites de rencontres se spécialisent pour répondre à cette demande de la part des « consommateurs », histoire de ravir tout le monde !
Mais du virtuel au réel, un fossé se creuse. La majorité des utilisateurs de sites de rencontre espèrent trouver l’amour : en 2015, 62% des Français recherchaient une relation sérieuse, selon un sondage de l’IFOP. Sauf qu’en réalité, ils étaient 34% à trouver un/e conjoint/e.
Cet article Pour un soir ou pour la vie : comment bien choisir son site de rencontre ? est apparu en premier sur Union.
Vous connaissez Peepoodo ? Ce petit personnage aux allures de peluche qui fait son éducation sexuelle auprès du Docteure Lachatte ? Créé par Balak, il est le héros du dessin-animé du même nom, Peepoodo est accompagné des « Super Fuck Friends ». Sous des airs enfantins et édulcorés, cet animé est en fait un support d’éducation décomplexé et décomplexant. Le créateur lui-même nous dit que Peepoodo est la « Dora l’exploratrice du cul ».
Tout y passe, plaisir prostatique, éjaculation féminine, sexisme et consentement… Bref, Peepoodo c’est un moyen assez fun et simple d’aborder des sujets parfois difficilement drôles.
Après un succès énorme de la première saison avec plus de 7 millions de vues, Peepoodo comptait repartir pour un deuxième round, mais les moyens manquent. C’est pourquoi les créateurs font aujourd’hui appel aux fans en lançant leur kickstarter.
Si le premier palier est déjà passé et nous garantit 5 épisodes pour cette seconde saison, nous on en veut encore, encore, encore ! Ça ne vous dirait pas d’apparaitre dans la série ? D’avoir une consultation privée avec le Docteur Lachatte ?
À vos porte-monnaie et Peepoodo pourra peut-être ENFIN sauver la planète après l’avoir détruite avec son paquet.
Steven et Nathan, en couple depuis 7 ans et mariés depuis 2018, se sont vus refuser par un médecin la délivrance d’un certificat médical pour adopter, parce qu'ils sont gays.
L’article Adoption : plainte contre un médecin pour discrimination homophobe est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Deux ans auparavant, l’Ifop s’intéressait à l’attirance sexuelle entre femmes. L’enquête (2017), réalisée sur environ 2 000 femmes de plus de 18 ans, rapportait l’ampleur de la tendance bisexuelle : 18% des femmes sondées affirmaient avoir été attirées sexuellement par une autre femme, contre seulement 6% en 2006.
Mais il s’agissait simplement de baisers pour la majorité : 45% des jeunes femmes sondées ont embrassé une autre femme tandis que 10% d’entre elles ont été jusqu’à faire l’amour. Mais ce n’est pas parce qu’une femme désire ponctuellement une autre femme, voire qu’elle coquine avec, qu’elle modifie pour autant son orientation sexuelle.
Depuis 2006, la proportion de femmes qui se déclaraient bisexuelles (0,8%) ou homosexuelles (0,5%) n’a que légèrement...Lire la suite sur Union
Cet article La bisexualité féminine peut-elle vraiment exister ? est apparu en premier sur Union.
Dans la rue, ce sont les hommes qui se font le plus souvent agresser. Pourtant, ce sont les femmes qui sentent le plus exposées aux agressions dans les espaces publics. Elles ont peur. Mais de quoi ?
Il peut sembler absurde que les femmes aient plus peur que les hommes de sortir en ville, puisqu’elles se font bien moins souvent agresser (physiquement) que les hommes. Leur peur est-elle irrationnelle ? Stupide ? Est-il dans la nature des femmes d’être craintives ? Rien de tout cela, bien sûr. Toute paradoxale qu’elle soit (en apparence), cette peur a une raison d’être. Elle est collectivement construite comme une caractéristique féminine. En d’autre termes : une femme, une vraie, doit avoir peur, afin que sa façon d’investir l’espace public se distingue de celle de l’homme. Ayant peur, la femme doit élaborer des stratégies d’évitement. Mettre un casque sur la tête. Faire mine de téléphoner sur son portable. Baisser les yeux, éviter les tenues sexy. Parfois même, la femme doit s’auto-exclure de certains espaces. Pas cette rue. Pas ce quartier. Pas à cette heure. Gare aux contrevenantes, qui se font rappeler à l’ordre : «Donne ton cul», «Tu baises?», «T’es bonne». On les intimide. Il faut qu’elles aient peur. Les parents sont les premiers à entretenir chez leurs filles le sentiment que leur présence est «illégitime» au-delà de certains horaires et dans certains endroits. Franchir ces limites spatiales, c’est s’exposer au risque de violences.
La division socio-sexuée de l’espace
La construction sociale de la peur s’appuie sur ce que les sociologues appellent «la division socio-sexuée de l’espace». Il convient que les femmes se sentent tout juste autorisées à fréquenter certains lieux, afin que l’ordre règne dans un monde historiquement constitué, dans l’Occident bourgeois (et dans bien d’autres cultures, et de façon parfois bien plus impitoyable), autour de la distinction homme-femme. L’homme à la ville, la femme à la maison. C’est de cette répartition des tâches et des espaces que certains contes diffusent le modèle, dès le plus jeune âge. Tout le monde connaît, par exemple, Le petit Chaperon rouge. C’est l’histoire d’une jeune fille qui doit traverser seule la forêt. Forcément, elle rencontre le loup. Dans un article virtuose, intitulé «Intimité et loup» (publié dans le recueil Intimités en danger), l’écrivaine et blogueuse Titiou Lecoq résume ainsi la morale du conte : «dehors = danger. Pour les jeunes filles de l’époque de Perrault (sa version du conte est publiée en 1697), cela renvoyait à une vieille recommandation.» On ne sort pas impunément de chez soi quand on est une demoiselle.
Dès le Moyen Age, la femme est «domestiquée»
«Au Moyen Âge, le rapport des femmes à l’espace public était déjà de l’ordre de la restriction», rappelle Titiou Lecoq : certaines figures bibliques servaient d’exemples édifiants à l’époque. Elle mentionne celui de Dina, la fille de Jacob et Léa. «Un jour, Dina sort de chez elle pour aller observer le monde. Ce qu’elle ne comprend pas, c’est qu’en sortant pour voir, c’est elle qui est regardée. Le fils d’un roi l’aperçoit et en tombe fou amoureux. Il l’enlève. Les frères de Dina prennent alors les armes, saccagent le pays et tuent tous les hommes. Un massacre provoqué par la curiosité inconsidérée de Dina. L’historienne Carla Casagrande développe longuement la signification concrète de l’histoire de Dina pour les femmes de l’époque dans l'Histoire des femmes en Occident. Le Moyen Âge (1). “Presque systématiquement présente dans les sermons et les traités adressés aux femmes, Dina se tenait là pour leur rappeler, à elles toutes, combien il est dangereux de sortir des maisons et des monastères.” »
La contenance requise pour sortir en ville
Parmi ces traités adressés aux femmes, celui qui s’intitule Le Mesnagier de Paris (écrit fin 1393), dispense les conseils suivants : «Lorsque vous vous rendez en ville […] en cheminant, maintenez la tête droite, les paupières franchement baissées et immobiles, et le regard droit devant vous à une distance de quatre toises, fixant le sol ; évitez de regarder autour ou d’arrêter vos yeux sur un homme ou une femme à droite ou à gauche, de lever la tête ou de laisser votre regard errer sans but.» Ainsi qu’on le voit, dès la fin du XIVe siècle, les femmes sont tenues de «traverser» la ville. Marcher au hasard ou se promener sans but sont des actes d’hommes. Les femmes, elles, doivent avancer à la façon de tanks (blindés, aveugles et rectilignes), comme si la rue était minée. Il s’agit moins de les protéger que de construire en elles la peur d’être «mal» vues. Titiou Lecoq explique : «Sortir de la maison c’était voir et être vue et, pour une jeune fille, cela revenait à être un objet de désir donc de prédation. Elle ne pouvait pas être un individu neutre, libre dans l’espace public.»
L’affaire de la «joggeuse» assassinée
Il peut paraître étonnant qu’en dépit de leur émancipation les femmes soient toujours tenues de craindre les espaces publics comme des lieux d’insécurité. Comment comprendre la persistance de ces peurs ? Pour Titiou Lecoq, il faut y voir le résultat d’un matraquage idéologique. Partout, dit-elle, les femmes s’entendent dire que leur «milieu naturel, c’est la maison». Elle en veut pour preuve le traitement récurrent de certains faits divers : l’affaire Daval, par exemple. «Une jeune femme, Alexia Daval, disparaît. Son mari, Jonathann, assure qu’elle est partie faire un jogging le 27 octobre 2017 et qu’elle n’est jamais rentrée. […] Le corps calciné de la jeune femme est retrouvé le 30 octobre, dissimulé sous des branchages dans une forêt. Aussitôt, l’écrasante majorité de la presse embraye sur ce qu’on appelle alors un “meurtre de joggeuse”. Paris Match se demande s’il est bien raisonnable que les femmes continuent à faire du jogging. Des sites font la liste des bons conseils à l’usage des inconscientes qui voudraient persévérer dans l’activité ô combien dangereuse du jogging (prendre une lacrimo pour aller courir, avoir un sifflet pour appeler à l’aide).»
Il est plus dangereux d’être chez soi que dehors
Alexia Daval est le petit chaperon rouge. «Elle a donc forcément été victime d’un grand méchant loup croisé dans la forêt», ironise Titiou Lecoq qui dénonce la logique délétère des médias. Non seulement ils accréditent l’idée que les femmes sont en danger dehors, mais l’idée –bien plus dangereuse– que c’est aux femmes d’éviter les ennuis. «Prenons deux faits : 1°) Au cours des dix dernières années, sept femmes ont été tuées alors qu’elles étaient parties faire du jogging. 2°) Par an, en moyenne, 125 femmes sont tuées par leur compagnon ou ex-compagnon.» Bien que les meurtres soient le plus souvent commis par un proche, c’est la thèse du méchant loup que la presse a retenue. Or il s’avère que c’est son mari qui a tué Alexia Daval. Il avoue le 17 juin 2019. «Notons qu’à la suite de ces aveux, Paris Match n’a pas fait d’article pour mettre en garde les jeunes femmes contre le mariage», se moque la blogueuse. Pas un JT n’a parlé des homicides conjugaux, pour corriger le tir. De l’affaire Daval, les Françaises n’ont donc retenu que la peur d’aller courir en forêt. Le message reste «dehors=danger». Chaque femme chez elle et les moutons seront bien gardés.
.
A LIRE : « Intimité et loup », de Titiou Lecoq, dans Intimités en danger, dirigé par Muriel Flis-Trèves et René Frydman. PUF, Hors-Collection, 2019.
NOTE 1 : Carla Casagrande, La femme gardée, in Georges Duby, Michèle Perrot, Histoire des femmes en Occident, Paris, Plon, 1991, Volume 2.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER : «Pourquoi les femmes ont-elles peur dans la rue ?» ; «Harcèlement de rue : violence ?» ; «Eye rape : le viol par le regard»
ILLUSTRATION : affiche de la campagne de lutte contre le harcèlement dans le transport lancée en mars 2018 par la région Ile de France.
Dans la rue, ce sont les hommes qui se font le plus souvent agresser. Pourtant, ce sont les femmes qui sentent le plus exposées aux agressions dans les espaces publics. Elles ont peur. Mais de quoi ?
Il peut sembler absurde que les femmes aient plus peur que les hommes de sortir en ville, puisqu’elles se font bien moins souvent agresser (physiquement) que les hommes. Leur peur est-elle irrationnelle ? Stupide ? Est-il dans la nature des femmes d’être craintives ? Rien de tout cela, bien sûr. Toute paradoxale qu’elle soit (en apparence), cette peur a une raison d’être. Elle est collectivement construite comme une caractéristique féminine. En d’autre termes : une femme, une vraie, doit avoir peur, afin que sa façon d’investir l’espace public se distingue de celle de l’homme. Ayant peur, la femme doit élaborer des stratégies d’évitement. Mettre un casque sur la tête. Faire mine de téléphoner sur son portable. Baisser les yeux, éviter les tenues sexy. Parfois même, la femme doit s’auto-exclure de certains espaces. Pas cette rue. Pas ce quartier. Pas à cette heure. Gare aux contrevenantes, qui se font rappeler à l’ordre : «Donne ton cul», «Tu baises?», «T’es bonne». On les intimide. Il faut qu’elles aient peur. Les parents sont les premiers à entretenir chez leurs filles le sentiment que leur présence est «illégitime» au-delà de certains horaires et dans certains endroits. Franchir ces limites spatiales, c’est s’exposer au risque de violences.
La division socio-sexuée de l’espace
La construction sociale de la peur s’appuie sur ce que les sociologues appellent «la division socio-sexuée de l’espace». Il convient que les femmes se sentent tout juste autorisées à fréquenter certains lieux, afin que l’ordre règne dans un monde historiquement constitué, dans l’Occident bourgeois (et dans bien d’autres cultures, et de façon parfois bien plus impitoyable), autour de la distinction homme-femme. L’homme à la ville, la femme à la maison. C’est de cette répartition des tâches et des espaces que certains contes diffusent le modèle, dès le plus jeune âge. Tout le monde connaît, par exemple, Le petit Chaperon rouge. C’est l’histoire d’une jeune fille qui doit traverser seule la forêt. Forcément, elle rencontre le loup. Dans un article virtuose, intitulé «Intimité et loup» (publié dans le recueil Intimités en danger), l’écrivaine et blogueuse Titiou Lecoq résume ainsi la morale du conte : «dehors = danger. Pour les jeunes filles de l’époque de Perrault (sa version du conte est publiée en 1697), cela renvoyait à une vieille recommandation.» On ne sort pas impunément de chez soi quand on est une demoiselle.
Dès le Moyen Age, la femme est «domestiquée»
«Au Moyen Âge, le rapport des femmes à l’espace public était déjà de l’ordre de la restriction», rappelle Titiou Lecoq : certaines figures bibliques servaient d’exemples édifiants à l’époque. Elle mentionne celui de Dina, la fille de Jacob et Léa. «Un jour, Dina sort de chez elle pour aller observer le monde. Ce qu’elle ne comprend pas, c’est qu’en sortant pour voir, c’est elle qui est regardée. Le fils d’un roi l’aperçoit et en tombe fou amoureux. Il l’enlève. Les frères de Dina prennent alors les armes, saccagent le pays et tuent tous les hommes. Un massacre provoqué par la curiosité inconsidérée de Dina. L’historienne Carla Casagrande développe longuement la signification concrète de l’histoire de Dina pour les femmes de l’époque dans l'Histoire des femmes en Occident. Le Moyen Âge (1). “Presque systématiquement présente dans les sermons et les traités adressés aux femmes, Dina se tenait là pour leur rappeler, à elles toutes, combien il est dangereux de sortir des maisons et des monastères.” »
La contenance requise pour sortir en ville
Parmi ces traités adressés aux femmes, celui qui s’intitule Le Mesnagier de Paris (écrit fin 1393), dispense les conseils suivants : «Lorsque vous vous rendez en ville […] en cheminant, maintenez la tête droite, les paupières franchement baissées et immobiles, et le regard droit devant vous à une distance de quatre toises, fixant le sol ; évitez de regarder autour ou d’arrêter vos yeux sur un homme ou une femme à droite ou à gauche, de lever la tête ou de laisser votre regard errer sans but.» Ainsi qu’on le voit, dès la fin du XIVe siècle, les femmes sont tenues de «traverser» la ville. Marcher au hasard ou se promener sans but sont des actes d’hommes. Les femmes, elles, doivent avancer à la façon de tanks (blindés, aveugles et rectilignes), comme si la rue était minée. Il s’agit moins de les protéger que de construire en elles la peur d’être «mal» vues. Titiou Lecoq explique : «Sortir de la maison c’était voir et être vue et, pour une jeune fille, cela revenait à être un objet de désir donc de prédation. Elle ne pouvait pas être un individu neutre, libre dans l’espace public.»
L’affaire de la «joggeuse» assassinée
Il peut paraître étonnant qu’en dépit de leur émancipation les femmes soient toujours tenues de craindre les espaces publics comme des lieux d’insécurité. Comment comprendre la persistance de ces peurs ? Pour Titiou Lecoq, il faut y voir le résultat d’un matraquage idéologique. Partout, dit-elle, les femmes s’entendent dire que leur «milieu naturel, c’est la maison». Elle en veut pour preuve le traitement récurrent de certains faits divers : l’affaire Daval, par exemple. «Une jeune femme, Alexia Daval, disparaît. Son mari, Jonathann, assure qu’elle est partie faire un jogging le 27 octobre 2017 et qu’elle n’est jamais rentrée. […] Le corps calciné de la jeune femme est retrouvé le 30 octobre, dissimulé sous des branchages dans une forêt. Aussitôt, l’écrasante majorité de la presse embraye sur ce qu’on appelle alors un “meurtre de joggeuse”. Paris Match se demande s’il est bien raisonnable que les femmes continuent à faire du jogging. Des sites font la liste des bons conseils à l’usage des inconscientes qui voudraient persévérer dans l’activité ô combien dangereuse du jogging (prendre une lacrimo pour aller courir, avoir un sifflet pour appeler à l’aide).»
Il est plus dangereux d’être chez soi que dehors
Alexia Daval est le petit chaperon rouge. «Elle a donc forcément été victime d’un grand méchant loup croisé dans la forêt», ironise Titiou Lecoq qui dénonce la logique délétère des médias. Non seulement ils accréditent l’idée que les femmes sont en danger dehors, mais l’idée –bien plus dangereuse– que c’est aux femmes d’éviter les ennuis. «Prenons deux faits : 1°) Au cours des dix dernières années, sept femmes ont été tuées alors qu’elles étaient parties faire du jogging. 2°) Par an, en moyenne, 125 femmes sont tuées par leur compagnon ou ex-compagnon.» Bien que les meurtres soient le plus souvent commis par un proche, c’est la thèse du méchant loup que la presse a retenue. Or il s’avère que c’est son mari qui a tué Alexia Daval. Il avoue le 17 juin 2019. «Notons qu’à la suite de ces aveux, Paris Match n’a pas fait d’article pour mettre en garde les jeunes femmes contre le mariage», se moque la blogueuse. Pas un JT n’a parlé des homicides conjugaux, pour corriger le tir. De l’affaire Daval, les Françaises n’ont donc retenu que la peur d’aller courir en forêt. Le message reste «dehors=danger». Chaque femme chez elle et les moutons seront bien gardés.
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A LIRE : « Intimité et loup », de Titiou Lecoq, dans Intimités en danger, dirigé par Muriel Flis-Trèves et René Frydman. PUF, Hors-Collection, 2019.
NOTE 1 : Carla Casagrande, La femme gardée, in Georges Duby, Michèle Perrot, Histoire des femmes en Occident, Paris, Plon, 1991, Volume 2.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER : «Pourquoi les femmes ont-elles peur dans la rue ?» ; «Harcèlement de rue : violence ?» ; «Eye rape : le viol par le regard»
ILLUSTRATION : affiche de la campagne de lutte contre le harcèlement dans le transport lancée en mars 2018 par la région Ile de France.
Cette madmoiZelle a du dépasser nombre de blocages avant d'avoir sa première expérience sexuelle. C'est avec un ami qu'elle décidé de sauter le pas...
Cet article Ma première fois n’était pas avec l’amour de ma vie, et c’est très bien est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Cette semaine, je vous propose d’écouter l’Histoire de Loury ! Dans la vie, Loury est explorateur. Sisi c’est vraiment son métier. Il partage dans cet épisode sa jeunesse tourmentée, cette condition qui l’empêche de ressentir la douleur physique, et son goût du risque qui l’a amené à d’abord faire de la prison, puis une fois sorti, à découvrir les aspects les plus extrêmes du voyage… et paradoxalement, à fonder une famille, un point de stabilité.
Loury nous partage cette grande expédition qu’est la paternité, se livre sur sa difficulté à avoir trouvé sa place en tant que père, et comment il arrive aujourd’hui à concilier sa vie de daron, l’amour pour ses 2 filles et son irrépressible besoin de repartir en voyage.
Cette semaine, j’ai besoin de vous ! Si vous aimez Histoires de Darons et que vous avez un iPhone ou un iPad, prenez donc 2 minutes pour mettre au podcast 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts, ça l’aide à monter dans le classement ! Merci d’avance.
En 2020, j’aimerais également donner un sérieux coup de fouet à ma newsletter, donc n’hésitez pas à aller vous abonner de suite, je vous enverrai un nouvel email tous les 15 jours, où je partagerai avec vous des réflexions, des lectures et bien sûr mes épisodes de podcasts.
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Comment ça marche, les podcasts ?
T’abonner au podcast te permettra de récupérer les épisodes directement sur ton téléphone mobile, et les écouter dans tes déplacements. Si tu ne sais pas comment faire, Louise, chargée des podcasts chez madmoiZelle, t’explique tout dans cette vidéo. Tu recevras chaque nouvel épisode directement dans ton téléphone.
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Si tu as une situation, une vie, qui fait de toi un papa un peu spécial, n’hésite pas à m’écrire sur histoiresdedarons@gmail.com. La seule contrainte, c’est qu’on se rencontre, soit sur Lille, soit sur Paris, on en a pour 1h/1h30 pour l’enregistrement. Et même si tu n’y es pas, envoie quand même un mail, sait-on jamais, je bouge parfois en France !
En 1930 Léon Vidal créait les éditions Gauloises plus tard appelées les Libraires Nouvelles, mais son activité comportait aussi des dessous fétiche à la vente, le catalogue DIANA SLIP les présentait, les dessous éta,t selon la publicité " Trés suggestifs" et toute commande particulière pouvait être sollicitée au magasin 9 rue Richepanse ( aujourd'hui chevalier de saint georges) dans le 8e. En plus des tenues, des accessoires, des photos ou des livres érotiques étaient vendus comme les plus licencieux qui pouvaient être publiés en anglais. Diana slip offrait un envoi par paquet discret.
Tous les grands photographes parisiens ont été convié à la création du catalogue et ceux-ci en pleine crise de 1929 trouvait un moyen de gagner de l'argent car en cette crise seul le sexe vendait. dont Jean Moral, René Schall et Brassai
La guerre et la pudibonderie qui s'en est suivie a mis fin à cette publication.
Bonne année à toutes et tous ! J’espère qu’elle sera remplie de plein de bonnes choses : des expériences sexuelles cool, des courts et longs métrages pornographiques pour nous faire saliver, de la lingerie éthique, des découvertes, un joli regard sur soi et sur son corps, et bien sûr de la bonne bouffe (mais là, c’est la cuisinière en moi qui parle). De notre côté, on part pour une nouvelle année pleine d’articles, de gifs et de bons sentiments pour éclairer au mieux ce milieu si controversé et pourtant si mal-connu. Alors on se serre les coudes et on crie « Vive le porno, vive la révolution sexuelle ! »
A lesbian seduction est un court-métrage réalisé par Eddie Powell mettant à l’honneur les plaisirs saphiques. Avec un très beau casting (Riley Nixon, Lexi Belle, Lana Rhoades…), les actrices s’en donnent à cœur joie. Je dois avouer avoir un petit crush sur les regards échangés et les corps qui se dénudent, ça permet de commencer l’année avec saveur et délicatesse.
Dans un registre très différent dans la forme et très proche dans le fond comparé au premier gif, DeLuXeGirl nous fait un joli portrait de sa vulve. De sa couleur pâle, bien que rougie par l’excitation, dégouline un liquide nacré rempli de promesses. Les pupilles se dilatent, la salive monte à la bouche et le touché devient plus sensible : vous avez bel et bien embarqué pour un long voyage.
Lillie et Stephen pour Lustery nous offrent une magnifique vidéo pleine d’érotisme et de sensualité. Je dois dire que c’est vraiment mon gros coup de coeur cette semaine. Les images sont sincères et sans fioritures comme Lustery sait si bien le faire. Gros crush sur la robe fleurie et les cheveux tressés qui donnent un côté « partie de campagne » qui me touche beaucoup. Et puis si vous voulez des cunnilingus, c’est clairement par ici que ça se passe.
Janice Griffith pour Ersties c’est un bol d’air frais. Sous cet angle là, ça peut faire un peu flipper mais son maquillage est réellement très réussi et ses deux autres partenaires permettent au trio d’explorer des facettes sexuelles plus qu’alléchantes. On se touche, on s’embrasse, on se lèche et surtout on se marre !
On termine avec une production en 3 dimensions. Perso, je n’y connais pas grand chose : je n’ai jamais joué aux jeux vidéo, que ce soit sur console ou ordinateur et les animations dans le cadre porno me laissent relativement de marbre. En revanche, la créativité sans borne me fascine notamment quand il s’agit de me présenter des femmes avec de la lingerie et des bijoux aussi pimpés. Et puis bon, on reste sur un plan à trois donc… Que voulez-vous, on ne se refait pas !
Image en une : Ersties
Le plaisir prostatique et l’orgasme prostatique vous intéressent mais vous avez des difficultés à ressentir votre prostate, du plaisir ou à atteindre cet orgasme ? Vous souhaitez connaître les secrets pour devenir un homme capable d’enchaîner plusieurs orgasmes à la suite sans période réfractaire ? Vous êtes en couple et vous désirer explorer ce plaisir…
L’article Nouvel atelier d’exploration du plaisir prostatique le 12 Janvier 2020 est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Bonne année 2020, je vous envoies pleins de bonnes ondes, de bonnes vibrations, je vous souhaite une année très coquine, beaucoup d'orgasmes et de plaisir, plein de découvertes, et une année sexuellement très riche. Bises amicales pour vous et bises libertines à tou(te)s ceux et celles qui me connaissent bien 😋Adam.
L’article Bonne année 2020 ! est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Démontons si vous le voulez bien quelques mythes autour de l'insaisissable, l'incompréhensible, la cabalistique jouissance féminine !
Cet article 7 idées reçues sur l’orgasme féminin est apparu en premier sur Madmoizelle.
Porter un préservatif ou se retirer au bon moment durant l’acte sexuel, tout le monde connaît, mais d’autres méthodes de contraception masculine existent. La contraception est un sujet qui pèse à tort sur les femmes en majorité. Un couple faisant l’amour implique deux personnes responsables de ce qui se passe et des risques encourus. Il […]
Cet article Quelles sont les méthodes de contraception masculine ? est apparu en premier sur Desculottées.
Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Le problème que vous posez est à la fois intéressant et complexe. Nous ne savons pas tout des hormones, même si nous avons fait d’énormes progrès. Nous en sommes encore au b.a.ba en ce qui concerne le lien entre les hormones et le comportement sexuel. Il n’est donc pas possible de donner une réponse vraiment claire à votre question, et c’est pourquoi les médecins ont du mal à vous expliquer ce qui vous arrive.
Pour le moment, ce ne sont que des suppositions, on ne connaît pas encore le rôle exact des hormones masculines ou féminines dans le désir et le comportement sexuel, même si certains travaux très récents semblent montrer qu’il y ait un lien. Ces études ont révélé que le nourrisson aurait un taux hormonal élevé pendant les premières semaines de vie, et que des manques à cette période provoqueraient des troubles du comportement sexuel garçon/fille.
On sait aussi que chez des hommes qui décident de ne pas avoir de vie sexuelle pour des raisons morales, religieuses ou personnelles, la sécrétion de testostérone diminue progressivement. Il y aurait donc des hormones tributaires du comportement. Cela marche aussi dans l’autre sens et certains médicaments, qui bloquent la sécrétion hormonale, modifient la sexualité. C’est le cas de l’Androcur, le médicament que vous citez. On l’utilise dans certains pays pour Lire la suite sur Union
Cet article Mes hormones influencent-elles mon comportement sexuel ? est apparu en premier sur Union.
C’est sur son compte Instagram (metaphysicalmeagan) que la jeune américaine Meagan partage sa routine « périnée au soleil ». Ce rituel serait issu d’une ancienne pratique taoïste, explique-t-elle, sous la photo où elle expose sa vulve et son anus au soleil.
...Lire la suite sur UnionCet article Le conseil santé d’une influenceuse : se faire bronzer le périnée est apparu en premier sur Union.
Océane Feld se présente comme une Artiste féministe Queer, militant.e et engagé.e.. Cette photographe française de 20 ans utilise ses photos pour transmettre une vision de la société, éloignée des normes traditionnelles et des obligations à être plutôt comme çi ou comme ça. L’univers artistique d’Océane dépeint le Monde tel qu’elle le voit, à savoir […]
Cet article Océane Feld : dans le regard d’une féministe queer est apparu en premier sur Desculottées.
Le terme « ahegao » a longtemps appartenu exclusivement au monde du hentai, la pornographie dessinée venue du Japon. Mais il envahit à présent tout Internet !
Cet article C’est quoi l’ahegao, ce tag porno devenu un mème ? est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
YouTube semble avoir pris de bonnes résolutions pour 2020 concernant l'éducation sexuelle. Une nouvelle vidéo de Manon Bril sur le clitoris n'a pas été démonétisée et se classe en tête des Tendances sur la plateforme.
Cet article YouTube n’aurait-il plus peur du clito ? est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Chaque année, 78 millions de personnes sont infectées par la gonorrhée, rapporte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Jusqu’à présent, cette infection, plus communément appelée chaude-pisse, était connue pour se transmettre exclusivement par voie sexuelle : plus précisément, durant les relations sexuelles (vaginales, anales ou orales) ou via le partage de sextoys. Ainsi, il était cohérent d’ajouter la gonorrhée à la longue liste des infections sexuellement transmissibles. Mais plus vraiment désormais…
Le baiser avec la langue, une nouvelle façon de contracter la gonorrhéeCe sont des scientifiques australiens qui aboutissent à cette conclusion, d’après leur recherche parue en mai 2019 dans Sexually Transmitted Infection. Plus de 3 000 hommes gays et bisexuels, dont 6% porteurs de l’infection au niveau de la gorge, ont été sondées. Les chercheurs remarquent alors que les hommes ayant embrassé un nombre élevé de partenaires, rapport sexuel ou non, ont plus de chances d’attraper la gonorrhée buccale.
« Ces données remettent en cause les modes de transmission de la gonorrhée...Lire la suite sur Union Cet article Embrasser, le nouveau mode de transmission de la gonorrhée ? est apparu en premier sur Union.
La régie Mediatransports, qui gère les espaces publicitaires de la SNCF et de la RATP, concède une « négligence » et un « dysfonctionnement ».
L’article Les affiches anti-PMA d’Alliance Vita retirées des gares franciliennes est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Si ta bonne résolution est de parfaire ton éducation sexuelle, Netflix va t'y aider ! La mini-série Le Sexe, En Bref avec Janelle Monáe répond à (presque) toutes tes questions sur la sexualité.
Cet article Le sexe expliqué dans une nouvelle série #DispoSurNetflix est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Cette madmoiZelle a découvert grâce au porno une pratique qui a changé sa vision du toucher de vulve. Depuis, elle répand la bonne parole auprès de ses partenaires.
Cet article Cette pratique sexuelle magique que j’enseigne à tous mes amants est apparu en premier sur Madmoizelle.
Faire un cunnilingus désagréable est un art délicat. Mais avec un peu de mauvaise volonté, un soupçon d'empressement et beaucoup de maladresse, chacun peut réussir à passer et faire passer un mauvais moment !
Cet article Comment bien rater un cunni est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Qu’est-ce qui suscite l’intérêt des gens dans ce site? Qu’y lisent-ils? Voici les 15 textes les plus lus en 2019 dans le blogue cercle O.
Entre parenthèses figure le classement du texte en 2018. Je n’avais pas inclus les trois premiers liens l’an dernier. Ne me demandez pas pourquoi…
Je vous les envoies comme ça.
L’article Les 15 textes les plus lus en 2019 est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Voici 5 études scientifiques aux conclusions surprenantes… Ou pas !
1. Dire à haute voix «clitoris» serait lié à une meilleure sexualité féminineD’après une étude américaine (relayée dans mindbodygreen), le simple fait d’être à l’aise avec le mot «clitoris» s’associerait à une plus grande satisfaction sexuelle. Ainsi qu’à de meilleurs orgasmes. Les chercheurs estiment qu’il serait bénéfique de pouvoir parler ouvertement de sexe. Notamment lorsqu’il s’agit de nommer les endroits susceptibles de procurer du plaisir.
2. Le porno fonctionnerait plus sur les hommes que sur les femmes ?Une étude de l’Académie nationale des sciences montre que les femmes ne seraient pas en reste concernant le porno. Leurs recherches avaient pour but de regarder la réaction cérébrale d’une personne, homme ou femme, lorsqu’elle regardait du porno. En fin de compte, le genre ne permettait pas de prédire le niveau d’activation du cerveau face à du porno.
3. Être ouvert d’esprit rime avec tromperie ?Apparemment, si l’on en croit la conclusion...Lire la suite sur Union
Cet article Sexe : 5 découvertes scientifiques étonnantes… (ou pas !) est apparu en premier sur Union.
Quand Lelo se lance dans le domaine des masturbateurs high-tech, je me dis que cela peut être très très intéressant. Alors, mon sang n’a fait qu’un tour quand j’ai admiré le F1s Developper’s kit, un masturbateur hyper high-tech doté de vagues soniques (comme les stimulateurs clitoridiens, du côté féminin) et aussi d’un SDK (un kit…
L’article Test du masturbateur Lelo F1s Developer’s Kit est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
En 2018, la délégation des Hauts-de-France a proposé deux cycles de formation (à Arras et à Lille) Travail Social et Prostitution, un programme abordant sur quatre jours des aspects très variés du système prostitutionnel et les outils pour les professionnel•les de l'action sociale qui accueillent et accompagnent les personnes prostituées.
Au total, 42 stagiaires ont suivi la formation, ainsi qu'une dizaine de personnes qui n'ont participé que ponctuellement, afin de bénéficier d'une intervention spécifique. Des structures très variées étaient représentés : établissements scolaires du secondaire, services universitaires et de formation de magistrats, des structures de suivis des publics en grande précarité, associations. Autant d'acteurs et d'actrices concerné.e.s de près ou de loin par la problématique de la prostitution, soit pour le suivi des personnes, soit en matière de prévention.
La grande majorité des stagiaires a déjà accompagné des personnes prostituées, parfois des mineures. Certaines stagiaires ont fait part de leur difficulté à repérer cette problématique lors des entretiens.
Chaque journée était dédiée à une thématique, portée par des intervenant.e.s présents tout au long de la journée comme Judith Trinquart, médecin légiste et Christian Besnard, psychothérapeute, expert près la Cour d'appel de Rennes ; Bernard Lemettre, responsable de la délégation des Hauts-de-France ; Laurence Noëlle, survivante de la prostitution.
Nos stagiaires ont fait part à l'issue de la formation d'une grande satisfaction. Ils et elles estiment que leur connaissance du sujet s'est profondément accrue, tout comme leur capacité à l'aborder avec les personnes en entretien. Tous les sujets ont été passionnants [la formation] a fait évoluer mon regard sur certains points, confie un stagiaire.
Ce que Yukimura-sensei enseignait, ce n’est pas une succession d’étapes pour réaliser une figure, il enseignait comment prendre possession du cœur de la personne attachée, comment toucher la personne attachée.
Je lis attentivement ce passage, le relis. Une lecture de chevet.
Que n’ai-je fait d’autre depuis le premier jour, si ce n’est de chercher à percer sa cuirasse? Non pas pour le simple plaisir de la percer. Ce serait un peu court et beaucoup d’ouvrage pour un bénéfice somme toute marginal. Non, il s’agit plutôt de faire voir toute la beauté en elle et qu’elle ne soupçonne peut-être même pas elle-même… Ou qu’elle ne veut pas voir? Ou qu’elle n’accepte pas? ou mal?
On va faire un peu de lumière…
Mehr Licht!Partons du postulat que la soumise est une rivière et mouah, le Maître, je suis un barrage.
Pas de soumise? Pas de rivière. Pas de rivière? Pas de barrage. Pas de barrage? Pas d’électricité. Pas d’électricité? Pas d’électricité. Sans électricité, il ne se passe absolument rien : aucune tension, zéro scintillement, l’aiguille du plaisir se tord d’immobilité sur le voltmètre usagé.
Quant à la beauté, chère au poète…
Je poursuis ma lecture.
« Les japonais utilisent le mot Kokoro, qu’on traduit habituellement par « cœur » mais qui peut avoir une signification plus proche de « esprit ». Ici « prendre possession du cœur » ne veut pas dire que la personne attachée va tomber amoureuse de vous, mais plutôt que vous êtes capable d’interagir ou de contrôler son monde intérieur, ses fantasmes, ce qui peut être une manière de tomber amoureux… »
Quatrième leçon avec Yukimura-sensei d’Ugo san, traduit du japonais vers l’anglais par NuitdeTokyo (juin 2014) et vers le français par Ichinawafred (juin 2017).
Existe-t-il une manière plus claire de résumer tout le défi de l’échange de pouvoir érotique? Merci messieurs de nous transmettre… cette passion du coeur!
Vers le destin insolite de la juteSi j’évoque ces courts extraits d’une leçon de kinbaku que donna Yukimura Haruki à l’un de ses jeunes padawans, il y a quelques années, c’est qu’aujourd’hui j’ai senti que je l’avais atteinte avec la corde, ma belle pouliche des steppes.
Je l’ai atteinte, dis-je, non pas une, mais deux fois. Avec, en prime, des orgasmes à la chaîne. Ce que Masters et Johnson ont désigné par l’expression status orgasmus, ou quand ça ne veut plus arrêter… Quel est ce prodige? Avant la seconde fois, j’étais certain de l’avoir échappée, perdue. Déjà, fouler la mer promise n’a rien d’un automatisme. Deux fois? La jute serait-elle multi-orgasmique?
« Yukimura sensei décrivait souvent son approche en termes de Shobu, gagner ou perdre, point décisif, parce qu’il s’intéressait à la tension créée par une position risquée. »
Septième leçon avec Yukimura sensei d’Ugo san, traduit du japonais vers l’anglais par NuitdeTokyo (2014, 2019) et vers le français par Ichinawafred (mars 2019).
Shakespeare peut aller se rhabiller. L’échapper ou l’attraper, c’est de l’attraper, la question. Ensuite… de la rattraper.
Le bambou compliceAu petit matin, à notre arrivée chez ma soumuse (je laisse le lapsus), je sors tout le stock de cordes, démêlant les longueurs, puis quelques accessoires en apparence inoffensifs : une brique, quelques bâtonnets de cire, un foulard, un fin Laguiole, un briquet… mon café!
Dans cet ordre.
Il y a un bon moment que je m’étais fait la promesse de me régaler à nouveau, avec la complicité de la poutre de bambou. Elle est toujours en fonction dans le salon… même si en ce moment, Ô sacrilège!, elle est ornée de lumières de Noël de la taille d’une mine de crayon de plomb. Des lutins à chacune de ses extrémités font les guignols.
Qu’à cela ne tienne, le moment était enfin arrivé.
La crinière du bonheur– « Aujourd’hui, ma chérie, j’ai envie de vous contraindre… vous restreindre… vous faire mal », que je lui chuchote.
Elle est à mes genoux, docile.
Elle baigne dans cette attente frémissante qui précède le corps-à-corps sans baïonnettes. Je la saisis par la chevelure, abondante, pour lui tisser une belle queue de cheval avec mes trois mains. J’y applique un noeud tout simple, passe la corde à travers la touffe ainsi retenue à l’aide d’un doigt d’honneur, puis enroule un autre noeud sur la queue.
Je peux dès lors tirer solidement sur la crinière. Désormais, rien ne se défera que je n’aurai défait.
Après quelques exercices de servo-direction, du bout des doigts je lance la corde par-dessus bord la tige de bambou, avant de faire signe à la brique de s’approcher. Elle s’amène avec ses trois orifices. J’en enfile deux puis repasse la corde par-dessus le bambou.
Les lois subtiles de la physique des cordesÀ fin finauder avec les théorèmes de Newton et le principe d’incertitude cher à Heisenberg, je finis par obtenir une tension qui commence à me plaire… et à déplaire à ma pouliche zébrée. J’ouvre sa bouche avec mes doigts. Ses dents vont retenir sous peu ce que le bakushi appelle le nawajiri 縄尻, c’est-à-dire ce bout libre de la corde, le courant, qui sert aussi de canal de communication.
Elle comprend très bien mon intention. Elle ne craint pas que le ciel lui tombe sur la tête, non. Ce serait plutôt la brique. J’en rajoute, rieur et subversif, en lui rappelant l’importance de garder les dents serrées, si elle ne veut pas que…
J’éclate de rire.
Elle grimace, gémit, me regarde, implore ma clémence sans vraiment la vouloir, ouvrant les yeux une seconde sur dix. Elle est déjà partie.
高手小手 aka takate koteJe n’insiste pas trop sur la perfection du pattern du gote, j’avoue. Je me contente de suivre la corde.
Sur le chemin de son Eros, je réalise que mes dix mille sept cent quatre-vingt dix-neuf visionnements de la vidéo du takatekote de GanRaptor, ont imprimé un calque sur ma rétine (pas la version ci-dessus, celle qui se trouvait jadis dans Youtube qui a la fâcheuse manie de nous dire ce que nous avons le droit de voir et ce que nous n’avons pas le droit de voir…).
Je me laisse donc glisser le long du calque imaginaire, sans me poser de question.
Pourtant, j’aurais dû.
Au moment d’arriver au bout, je constate que je me suis trompé avec ma première corde, plus courte (8 mètres) que celle que j’utilise généralement (12 mètres) pour le gote.
Phoque!
Pendant deux secondes qui en ont paru 86, j’ai entrevu l’écrasement de l’appareil : pas de survivant, des zilliards de curieux, des familles éplorées, des assureurs nerveux, des médias furieux, c’était la cata… Dès la troisième seconde, je me suis dis qu’au lieu de tout recommencer, j’allais poursuivre ma route; à la quatrième, que je ne relierais pas les cordes l’une à l’autre, comme je le fais toujours.
La valse du solstice d’hiverCe que j’ai remarqué dans ma corde aujourd’hui, c’est la fluidité de ses mouvements. Les situations, les actions à effectuer, tout se présentait de façon très claire, en dépit des imprévus et des changements de rythme.
Au départ, je n’avais pas l’intention d’attacher ma proie rapidement, ni d’un seul coup. Je me laissais porter par la valse des corps, mes envies charnelles explicites, les mots utilisés à son endroit, ses réactions… J’avais certes prévu un gote, un futomomo, quelques variations de postures… mais certainement pas cette figure ayant toutes les allures d’un Ashikubi Kata-ashi Kaikyaku 足首片脚開脚.
Merci bambou pour cette découverte!
Les extases sous-jacentesSelon le psychologue Mihály Csíkszentmihályi, « le flow est un état totalement centré sur la motivation. C’est une immersion totale, qui représente peut-être l’expérience suprême, employant les émotions au service de la performance et de l’apprentissage ».
Le bonhomme continue :
« Dans le flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en pleine coordination avec la tâche s’accomplissant. Le trait distinctif du flow est un sentiment de joie spontané, voire d’extase pendant une activité. »
J’ai la berlue où il parle de la dominasphère, topspace in English?
Je parle de cet état de béatitude où la personne qui domine une scène érotique part en orbite, tout en demeurant extrêmement concentrée dans ce qu’elle fait, que ce soit avec de la cire, de la corde ou un simple doigt qui effleure nonchalamment la peau d’une (belle) chatte qui crie famine!
La gourmandise et l’enchantement se sont poursuivis jusque sur la rue Notre-Dame, près de mon coin natal.
Quand j’étais ti-cul, l’enchantement passait par un arrêt chez Normand Patates, plus dans l’Ouest, près de la rue De Courcelles. Pendant que le paternel jasait jusqu’à plus soif avec le proprio des lieux, un de ses clients, j’y dévorais un casseau de frites et deux hot-dogs vapeur moutarde-chou, pendant que je lisais le Montréal-Matin comme un manga, c’est-à-dire en commençant par la fin.
Ce que je préférais par-dessus le comptoir tout, c’était la p’tite bière d’épinette.
La pouliche ardenteQuarante ans plus tard, l’enchantement prend place, cette fois-ci, dans la Petite-Bourgogne, à quelques jets de sperme de là.
Elle est assise non pas face à mouah, mais de biais. Nous sommes cuisse contre cuisse, joue contre joue. Le contact est meilleur, plus franc. J’aime bien la coller, elle. Elle sent bon. Toute soyeuse, en totale apesanteur. Son regard est plus doux qu’à l’accoutumée.
Elle, son nom c’est alezane. Je l’appelle indistinctement ma soumise d’amour, ma pouliche, la chienne de Monsieur, et bien d’autres sobriquets tous plus affectueux les uns que les autres.
Cette pouliche rieuse et indisciplinée me fut dépeinte pendant deux ans comme une personne instable, manipulatrice et égoïste… bonjour la projection! Cette pouliche ardente, dis-je, elle m’aime. Follement. Contre vents et marées, mari, convenances, épreuves… et tous ces jeux passifs-agressifs sans fin dont je ne soupçonnais pas l’existence. Pourtant, elle ne cessait de me prévenir, “Monsieur, votre femme…”
Cette fougueuse pouliche, je l’aime. Follement. Contre vents et marées, mensonges, manipulations… et tous ces jeux passifs-agressifs sans fin dont je ne devinais pas l’existence. Les effets, eux, par contre…
Celle qui se disait novice en tout, j’ai eu le privilège de la baptiser, de la diriger dans son apprentissage de l’obéissance, à lui apprendre à oser laisser Monsieur Valmont son Maître entrer en elle, et pas qu’au figuré… Le tableau serait incomplet si je n’ajoutais pas illico qu’elle apprend à oser entrer en Lui, et pas qu’au figuré…
SushibariNous dégustons allegro ma non troppo, un poco maestoso un cornet de calmars frits en multipliant les ah et les oh. Puis nous dévorons a capriccio une généreuse assiette de makis qu’arrose un nihonshu dont la couleur « lait en poudre » n’annonce vraiment pas le bon goût, ni les effets rebondissants…
Que demander de mieux pour couronner cette superbe journée froide de solstice d’hiver?
L’article Kokoro, subspace et état de flow sur les flots bleus de l’hiver de force est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
44 , j’ouvre la porte de la suite du 4e étage hôtel Langlois, des semaines que nous échangeons, que nous brulons de désir, Si je ne connais que ses jambes et ses fesses, je sais ses fantasmes les plus intimes.
Le salon est vide je m’enfonce dans la moquette épaisse, elle m’attend de l’autre coté de cette porte fermée que j’avais laissé ouverte en partant.
Comment est elle, que pense t elle, serai je à la hauteur, à son goût mon cœur bat, mon ventre se serre ?
Mes pièces dans la poche vont me gêner tout à l’heure, je les vide sur le marbre du meuble art déco, le bruit métallique raisonne et doit l’avertir de ma présence.
J’ouvre dans la demie pénombre, un dos des fesses me fon face sur le lit, la climatisation bruyante nous enveloppe dans un froid artificiel, elle tremble, moi aussi.
Que dire, les premiers mots sont toujours difficiles à souffler, une phrase qui montre mon assurance pour cacher mon émoi, première fois qu’elle entend cette voix que je n’aime pas.
De longs cheveux sur un dos fin, l’élastique du bandeau comme serre tête, je dépasse le lit la contemple enfin, à genoux prête au sacrifice, tremblante, les yeux cachés du masque, corps gracile, couleur ambre, serai je au gout de sa beauté ? Mes doutes m’assailles, je suis ébahi de son audace, je suis ébahi de ma chance.
Elle ne peut plus faire marche arrière moi non plus, je m’assieds contre elle, elle redouble de tremblements, je coupe la clim, la caresse, elle est fébrile, se jette sur ma bouche, me mange littéralement, je me détache pour plus la contempler.
Je profite pour jouer avec la chaine du collier que je lui place, ce froid métallique l’enflamme encore, nous nous enlaçons pour fusionner, ébats furieux, orgiaques, comme si le jour dernier sur terre nous baisions, baise jusqu’à épuisement, moi éblouis par elle, elle dans le noir de son bandeau, elle le retire me découvre instant en suspend, mon cœur est plus rapide que dans les ébats, instant suspendu de sa réaction.
Elle sourit, d’un sourire heureux et se jette sur moi pour m’embrasser, j’ai passé l’épreuve, nous roulons l’un sur l’autre vers la tarte au citron que j’avais recherché dans une adresse japonaise, son dessert préféré.
Sexe et sucre quel meilleur régime, c’est que je dois reprendre des forces la soirée ne fait que commencer, et mon inconnue décillée d’une voracité sans fatigue.
J’ouvre l’armoire où des tenues en vinyle nous attendent, elle enfile cette robe, 1er pour elle que ce genre de vêtement, nous filons en taxi rue Le Chapelais, vers une cave où une soirée fétiche est organisée.
La queue est haute en couleur, cuir, vinyle, latex, des sacs contenant des tenues extravagantes débordent.
Nous arrivons au bar, une infirmière de vinyle blanc avec des tubes me salut, je reconnais Camille, puis une bloggeuse aussi et son soumis, les yeux de mon accompagnatrices s’écarquillent de ce qu’elle voit, des tenues, des gens.
Elle qui voulait rompre la monotonie d’une relation adultéro amoureuse en cueillant des spécimens sur Gleeden est servie en matière d'ethnologie.
Dans la cave principale, on danse, drag-queen de latex, Dark Vador de plastique, tenue de colonial, de dragon, de Catwooman, tout est démesure, fou, décomplexé. Au dessus une cage une femme enfermée se déhanche, soudain une flamme sort de la bouche de cette blonde tatouée cracheuse de feu, la sono vibre à nous faire entrer en résonance.
La curiosité nourrit peu sexuellement et nous sommes affamés des premiers moments de l’hôtel, nos corps se rappellent à nous, je la plaque contre les pierres et me brule les doigts dans son sexe incandescent, mouille en ébullition.
Nous filons sous la tente réservée aux ébats, je retrouve la bloggeuse en extase par un coït tantrique, d'une immobilité impressionnante, un couple de femmes tatouées qui se font jouir, et un couple qui baisent en amazone.
Enfin je suis en elle, elle est brulante, trempée, surexcitée, ma bouche ne parfait pas à la calmer, mon sexe comme lance à incendie est appelé au secours, mes coups sont à la mesure de la sono, bourdon de cathédrale qui sonne le tocsin d'une nuit d'enfer.
Je suis d’une force et d’une frénésie que je découvre avec étonnement, ses encouragements , me surexcitent, nous sommes les plus bruyants de la tente, mais cela ne gêne personne dans les tremblements de la sono, le couple tantrique est d'une mobilité à peine perspectible, la bloggeuse a les yeux dans le nirvana. Nous sommes trempés épuisés, j’ai jeté toutes mes forces.
Sereins, heureux, nous sortons de la tente noire, il y a encore plus de monde sur la piste, des tenues encore plus folles, seule une séance de fouet donne un peu d’espace.
Même si minuit est largement dépassé, mon amante doit filer, de princesse de stupre se transformer en épouse et mère modèle.
Vite nous revenons à une tenue normale, nous voilà dans le froid de paris qui nous dégrise un peu.
Le taxi arrive, je l’embrasse, je la sens déjà en esprit ailleurs.
Nous nous reverrons ?
L’interroge t elle. Elle ne répond pas et glisse dans le taxi.
Je recevrai ce message :
Baiser avec un inconnu dans le noir est une folie
Privé de la vue vos autres sens ont le premier rôle
L’ouïe
C’est très rare qu’on baise ce sens là
Qui est pourtant d’une extraordinaire puissance
Vous entendre entrer dans l’autre pièce
Jeter des pièces de monnaie sur une table ou des clefs
J’ai perçu ce son de façon très aigu
Puis votre entrée dans la chambre
Je ne sais pas si vous avez vu ma respiration s’accélérer
Et entendre votre voix
Votre bonjour m’a surprise
Vous avez rempli l’intégralité de ma conscience, de mon esprit
Le toucher ensuite
L’air de la climatisation me caressait la peau à la faire frissonner
Puis vos mains sur ma peau
J’en ai ressenti un grand soulagement
J’ai eu ensuite une intense envie de vos doigts
J’ai dû vous paraître très impatiente
Le métal ensuite
Sensation d’une intensité folle
Le froid sur les lèvres, le long de mon corps,...
Quant à cette soirée dans les caves...
J’étais très excitée de toutes ces images
De vos doigts sous ma robe contre le mur en pierre
J’ai eu très vite très envie de vous dans ce lieu
Puis sous la tente
Voir d’autres personnes baiser
Les sentir si proche de moi
Un moment de partage
Pendant que vous preniez ma chatte a pleine bouche je me suis sentie plonger dans un tourbillon de sensations
Puis votre membre est venu remplir intensément mes chairs
Je vous sentais très fortement, c’était bon et douloureux et bon
J’ai glissé hors de moi
Quelques couples rencontrent des difficultés à concevoir un enfant : déjà en 2012, 15% des couples ont échoué dans leur tentative d’avoir un enfant sans contraception (étude Inserm, citée dans le Figaro). Et plus de 10% des couples n’y arrivent pas après deux ans.
Des facteurs tels que « le surpoids ou encore le tabagisme« , affirme le docteur Joëlle Belaïsch-Allart, peuvent nuire à ce désir de procréer. Et en particulier l’âge, puisque plus il est avancé, plus la fertilité féminine baisse. Ce déclin se remarque le plus souvent entre 10 et 15 ans avant la ménopause, avec une diminution de la quantité et de la qualité des ovules. « Et moins il en reste, plus la qualité des ovules est dégradée« , souligne la Directrice de l’Institut Marquès (source : Journal des Femmes), Marisa López-Teijón.
Calculer l’âge de ses ovaires pour prévoir sa maternitéCertaines femmes confondent l’âge chronologique et celui de procréation : il n’y a aucune corrélation, insiste...Lire la suite sur Union
Cet article Connaître son âge ovarien pour s’assurer de sa fertilité est apparu en premier sur Union.
Justin Copeland est un illustrateur noir américain qui s’est donné un objectif précis : montrer la femme noire moderne comme sujet principal artistique et transmettre de l’amour à ces femmes si peu représentées et si peu montrées sans stéréotypes. Ses illustrations ultra colorées offrent un cadre pop et féerique à des beautés noires élevées au […]
Cet article Justin Copeland : l’art explosif qui valorise les femmes noires est apparu en premier sur Desculottées.
S'il est une belle tradition de fin d'année, c'est bien ce classement des objets coincés par accident dans des orifices humains. Prête pour l'édition 2019 ?
Cet article Qu’avez-vous coincé dans vos culs cette année ? est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Vous ne donnez aucune précision sur la façon dont vous vous y prenez, en particulier sur le plan des préliminaires avant la pénétration anale. Il m’est donc difficile de savoir s’il s’agit d’un simple manque de préparation ou s’il y a un problème local pouvant expliquer vos douleurs.
D’une façon générale, il est nécessaire de préparer le sphincter anal avant toute sodomie. Ce sphincter (muscle en forme d’anneau) est en effet très puissant, dont l’état de base est d’être fermé, sinon complètement, du moins en grande partie.
Pour que la pénétration anale puisse se faire plus facilement et qu’elle ne soit pas douloureuse, il faut donc détendre le sphincter anal en commençant par pénétrer avec un doigt, puis deux, et effectuer un massage circulaire progressif pour l’aider à s’ouvrir. L’utilisation, en complément, d’un lubrifiant est fortement conseillée.
Il est également possible de pratiquer l’anulingus, ne serait-ce que pour s’habituer au plaisir anal. Et ainsi être plus détendue en vue d’une éventuelle sodomie.
Enfin, il faut que la personne pénétrée participe activement à l’ouverture du sphincter anal en « poussant », c’est-à-dire en faisant comme si elle allait aux toilettes.
En outre, il est préférable que vous en ayez envie personnellement au lieu de simplement l’accepter pour faire plaisir à votre partenaire. En effet, si le désir est manquant, il s’avère difficile de décontracter le muscle, et sa crispation partielle rend l’acte désagréable, voire douloureux.
Pratiquer l’anal de cette façon, c’est-à-dire sans réelle, peut engendrer des déchirures anales, par...Lire la suite sur Union Cet article Comment pratiquer la sodomie sans douleur ? est apparu en premier sur Union.
Que ce soit un, deux ou trois repas, les fêtes de Noël c’est de la bonne bouffe, des moments un peu gênants, des cadeaux cools et d’autres tout à fait étranges. C’est aussi des moments difficiles pour les personnes qui ne sont pas ou plus acceptées dans leur cercle familial pour ce qu’elles sont ou par leur choix de vie. Les travailleurs·ses du sexe ne sont évidemment pas épargné·e·s alors on leur envoie plein de baisers et d’amour. En attendant que ces quelques jours passent, voici une petite sélection pour toujours plus de loufoque et de pulls moches.
Que serait Noël sans un extrait de Family Strokes ? Avec leur scénario toujours aussi cliché et des scènes toujours aussi cocasses, la maison de production fait pétiller les fêtes. Là, nous sommes face au père et à la belle-mère (of course) qui tentent tant bien que mal de faire fonctionner l’appareil photo pour faire un selfie (oui, c’est très réaliste). Je vous laisse deviner la tête que fait le mec sur la photo. La discrétion même, j’vous dis !
Le grand sapin de Noël (décoré avec goût, ce qui est assez rare), des cadeaux parfaitement emballés (on repassera pour le réalisme), une peau de bête, du rouge et du blanc, un mec, deux nanas, des talons hauts rouges… Oui, toute la panoplie est de sortie et nous sommes bien chez Nubile Films. Sincèrement, j’aimerais bien connaitre le contexte pour que trois personnes se retrouvent à s’envoyer en l’air lors d’une fête de famille. Mais bon, j’dis ça, j’dis rien.
Mattie Doll profite de l’occasion pour nous offrir un joli cadeau luisant de cyprine couronné par le chapeau de la Mère Noël. Qui en veut ?
La vidéo n’est pas de très bonne qualité mais le contenu c’est pépite. Je vais d’ailleurs profiter de ce gif de Pound Pie pour vous faire une confidence. Ce que je préfère de très, très loin dans le porno, ce n’est forcément le côté masturbatoire que cela peut engendrer mais surtout le panel absolument incroyable de pratiques que l’on peut y trouver. Imaginer les gens chez eux, déguisés en mère noël et se faire pénétrer par intermittence par un double dildo, je trouve ça fabuleux. L’espèce humaine est d’une créativité sans borne.
On termine avec Cocopumpum (original comme nom) qui fait des pumpum sur son oreiller de Noël. Certaine personnes ont le souhait de se transformer en meuble durant un acte sexuel et bien, voyez-vous, dans ce cas je peux tout à fait le comprendre. Perso, être un coussin avec des petits Pères Noël dessus qui font des « ho ho ho » tout en étant frénétiquement frappé par un si joli fessier, ça me va.
Image en une : Family Strokes
La notion de plaisir féminin commence à être abordée de façon plus positive, mais la sexualité féminine reste encore la cible de préjugés néfastes. Améliorer la sexualité des femmes passe par casser des idées reçues, qui brident la confiance en soi, la prise d’initiatives, mais aussi les relations entre hommes et femmes. Voici quatre mythes […]
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Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Il est évident qu’une rupture difficile fait douter de soi, et c’est l’une des conséquences les plus marquantes d’un chagrin d’amour. Vous ne dites pas de quand date la rupture. Or, il faut parfois plusieurs mois pour se remettre et recommencer à se sentir capable de s’investir dans une nouvelle relation. Si cela fait déjà pas mal de temps, mieux vaut prendre la décision d’agir pour accélérer la guérison.
Une chose est sûre, vous êtes conscient du risque potentiel de reproduire avec une autre ce que vous appelez un « scénario catastrophe » et vous avez un peu raison de le penser, car cela peut arriver. Cela signifie que vous faites partie de ceux qui se posent des questions au lieu de laisser le destin décider pour eux. Il serait bon, par exemple, de lire un ouvrage sur les chagrins d’amour pour mieux en comprendre les mécanismes et mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour vous en sortir.
Vous pouvez également vous faire aider en allant voir un psychologue, sexologue ou psychiatre, dont le rôle sera de vous guider et de vous soutenir.
(Photo à la une : Getty Images)
Autres conseils sexo…
Pourquoi ai-je du mal à tromper mon amie alors que j’en ai envie ?
Ma femme devient...Lire la suite sur Union
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Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
La réponse à la question centrale est simple : vous n’arriverez certainement pas à convaincre cette femme d’utiliser un préservatif, puisqu’elle a décidé qu’elle « n’aimait pas ça » et qu’elle préférait le risque à la prévention.
En ce qui vous concerne, vous avez bien compris que le fait d’avoir des rapports sexuels non protégés vous expose à un risque de contamination, en particulier par le virus du sida. Et vous avez d’autant plus raison de vous méfier que cette partenaire potentielle ne se cache pas d’avoir des pratiques sexuelles dites « à risques » (multi-partenaires, gang bangs…).
Pour le sexe oral, cela reste relativement différent. La transmission du virus par la salive durant des rapports buccogénitaux n’a jamais été prouvée de façon certaine, mais le risque n’a jamais été écarté non plus. En pratique, cela signifie que le risque de transmission du Lire la suite sur Union
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Après avoir fêté la naissance de Jésus, je me dis qu’il est tout à propos de vous encourager à aller célébrer la maternité féministe avec Julia Palombe dans son spectacle En attendant l’accouchement, le premier stand-up prénatal de France (rien que ça). Prendre du re(cul) sur des clichés qui ont la peau dure Alors, je […]
Cet article Julia Palombe sur scène, la première femme enceinte à faire du stand up sur la grossesse est apparu en premier sur Desculottées.
Le principe arnaqueur/arnaqué (arna-cœur/ar-niqué) lié au sexe s’est avéré prolifique.
Jérôme, 61 ans, se souvient d’un couple qui sévissait dans le Loiret et qui piégeait ses victimes à l’ancienne : « Ils étaient deux, jeunes et beaux. Lui draguait les femmes mariées et elle s’occupait des messieurs en couple. » Dès que l’amant adultère mordait à l’hameçon, ils lui donnaient rendez-vous dans une chambre d’hôtel. Le premier s’arrangeait pour laisser la porte ouverte, puis le second entrait et prenait des photos en pleine action.
Ils monnayaient ensuite les originaux contre une somme d’argent. À l’époque, Jérôme avait payé : « Je devais laisser une enveloppe à un endroit précis, avec 2 000 francs (300 euros). J’avais peur qu’ils ne recommencent leur manège et me demande encore des versements, mais d’une certaine manière, ils ont été honnêtes. J’ai pu récupérer et détruire la pellicule… »
Les arnaqueurs ont migré sur le webAujourd’hui, les “sextorqueurs” évoluent principalement sur le net en tout anonymat et sans presque aucun risque…
Lorsqu’il revient sur le sujet, Franck, bordelais de 41 ans, a encore le visage qui se crispe : « Un matin j’ai reçu un mail où l’on m’expliquait que mes appareils (ordinateur et smartphone) étaient sous contrôle (ils indiquaient mon mot de passe). Que tout ce que je faisais et disais était enregistré, qu’ils avaient des images de moi dans ma chambre, mais pas seulement, à poil en train de faire l’amour avec une femme, et que si je ne payais pas l’équivalent de 2 500 euros en bitcoins, ils diffuseraient tout sur mes réseaux sociaux, enverraient les vidéos à mes proches , etc. J’étais perdu, je ne savais vraiment pas quoi faire. Finalement, je n’ai pas cédé et, heureusement, car il ne s’est rien...Lire la suite sur Union Cet article « Sextorsion » : conseils pour ne plus se faire arnaquer est apparu en premier sur Union.
Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Et si vous repreniez tout dans l’ordre ? À savoir vous attaquer au problème initial. Au lieu de laisser vos kilos en trop gâcher votre vie, mieux vaudrait décider de les perdre, au moins suffisamment pour retrouver une meilleure image de vous, sur le plan physique s’entend.
Le fait d’avoir moins de désir est un problème fréquent chez celles qui sont mal dans leur peau à la suite d’une prise de poids. La plupart des femmes ont, en effet, besoin de se plaire à elles-mêmes et de se sentir désirables, pour désirer en retour. Il n’est certainement nullement nécessaire pour vous d’atteindre une silhouette de mannequin, il vous suffit sans doute de perdre un excès de rondeurs qui vous perturbe et tout ira mieux .C’est d’autant plus important que le fait d’y être parvenue a un effet stimulant sur le moral, l’image de soi et… la libido.
Pour rassurer votre copain, le plus simple est de lui faire part de votre décision de suivre un régime adapté à votre cas, en lui expliquant que vous n’agissez pas seulement pour vous, mais aussi — et beaucoup — pour lui et pour vous deux. Cela lui montrera à quel point vous tenez à lui.
Attention, suivre un régime, ce n’est pas essayer de faire toute seule ce que racontent les magazines féminins ou bien Internet, c’est aller voir un spécialiste de la nutrition qui encadrera...Lire la suite sur Union
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Depuis des années, la science aurait démontré une technique astucieuse des drosophiles mâles. Si un mâle éjacule, les substances de son propre sperme provoqueraient un désintérêt (temporaire) des femelles pour les concurrents. Il augmenterait ses chances de féconder. Mais c’était sans compter une nouvelle découverte ! S’il est difficile de réellement définir un bon coup chez l’espèce humaine, les drosophiles femelles, en revanche, auraient trouvé la réponse. Enfin, surtout la « vraie » technique pour les détecter.
Des neurones soupçonnés de contrôler l’activité sexuelleAu départ, une équipe de chercheurs voulait simplement déterminer les neurones impliqués dans le circuit de récompense. « Un peu par accident » souligne Ulrike Heberlein, lui et son équipe découvrent que des neurones seraient impliquées dans le comportement sexuel de la drosophile femelle…et dans son choix de partenaire !
Des scientifiques décident alors de mener leur expérience (publiée dans Neuron) : le premier groupe des femelles drosophiles, aux « neurones activés », s’accouplent avec des mâles qui n’éjaculent pas. L’autre groupe de femelles ont leurs neurones bloqués.
Les résultats sont sans appel : lorsque leurs neurones ne fonctionnaient plus, les femelles continuaient l’accouplement...Lire la suite sur Union
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L’année 2019 est sur le point de s’achever et, un peu partout, vous pouvez voir fleurir les tops et les flops de différents domaines. Vous nous connaissez, ici, on est pas là pour parler séries ou cinéma mainstream. Alors, dans la catégorie « Top 10 du cul », nous vous proposons aujourd’hui un focus sur les camgirls à ne pas louper lors de votre prochain passage sur Cam4.
Le voyage inoubliable d’Orient-ExpressAvec sa perruque rose façon Natalie Portman dans Closer et son masque à la Eyes Wild Shut sur sa photo de profil, OrientExpress avait tout pour me séduire du premier coup d’oeil. Son pseudo est inspiré par ses origines, puisqu’elle nous vient tout droit du Moyen-Orient. Du haut de ses 21 ans, la jeune femme compte bien garder son identité secrète, mais cela ne l’empêche jamais d’envoûter le public de ses shows, aussi bien grâce à ses danses que grâce à sa passion pour le sexe anal.
De l’autre côté du miroir avec AnnBonnyAvec son univers digne d’une version Steampunk d’Alice au Pays des Merveilles, AnnBonny nous entraîne dans une autre dimension. Dans ses shows, la douceur n’est pas toujours au rendez-vous, puisque la performeuse est une adepte des gagballs et des pinces à tétons, qui viennent compléter son look atypique à base de tatouages et de piercings. Laissez-vous tenter par une aventure pas comme les autres…
SassyMia_, la Sigourney Weaver de la camHello There
— 𝘊𝘢𝘱𝘵𝘢𝘪𝘯 𝘈𝘯𝘯 𝘉𝘰𝘯𝘯𝘺 (@CaptainAnnBonny) December 8, 2019
Mrs Bonny est prête pour votre #MondayMotivaton et vous souhaite un très bon dimanche en attendant
Rdv demain après-midi sur #cam4
Des milliards de baisers mes Doudous #camgirl #girlnextdoor #kinky #nerdygirl pic.twitter.com/GUdwBJm32n
De Sigourney Weaver à Natalie Portman, en passant par Charlize Theron, les femmes au crâne rasé ont toujours exercé une certaine fascination érotique sur le public. SassyMia_ n’est pas en reste. Cette jeune performeuse à la silhouette callipyge, âgée de tout juste 19 ans, met toute sa sensualité au service du plaisir des spectateurs. Mais attention : si vous souhaitez découvrir son visage, il vous faudra payer un supplément. Après tout, le plaisir, ça se mérite…
Vous reprendrez bien une petite Gourmandise3 ?Gourmandise3 fait partie de ces cam girls bien décidées à conserver leur anonymat. Son masque dissimule son visage, mais pas ses jolis yeux bleus, et elle n’hésite pas à jouer de son pseudo pour des shows à son image : gourmands ! Côté show, on aime ce retour à la simplicité : pas de sextoys, juste ses doigts qui font monter le plaisir, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
CharlieLive, attention : bad girl !En un clic sur le profil de CharlieLive, je suis tombée sous le charme. La perruque rose, la jolie lingerie… Forcément, ça donne envie de voir la suite, et ses shows ne déçoivent jamais. Adepte du sexe hard, la jolie performeuse n’est pas pas du genre à se laisser dicter sa conduite. Une réflexion déplacée, et son humour et sa répartie remettront les malpolis à leur place. Et rien que ça, ça peut être jouissif !
Naikah, l’experte française du squirtAGENDA DE LA SEMAINE
— Charlie F. Hotgirl (@Charlieliveshow) December 9, 2019
Les rendez-vous les plusde ta semaine
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Depuis que la pratique a été popularisée, les performeuses capables de squirter ont de plus en plus d’adeptes. Et à ce niveau-là, Naikah est une experte. Cette jeune femme de 28 ans, tatouée et piercée, propose des prestations variées qui vont du strip-tease à l’utilisation de multiples sextoys pour son plaisir… Comme pour le nôtre.
Bella_Twitch, le fantasme des geeks par excellenceAvec un pseudo pareil, on pourrait presque s’attendre à retrouver la jeune femme devant un jeu vidéo. D’ailleurs, c’est le cas ! La jolie Bella_Twitch est une gameuse, mais dès qu’elle rejoint Cam4, ce n’est plus le joystick qu’elle manie avec ses doigts de fée. Du haut de ses 18 ans, la jeune femme a un caractère bien affirmé, et elle sait ce qu’elle veut. Attention, elle ne diffuse pas en live : ses shows se font uniquement en privé.
En immersion avec PtiteSireneDans une autre vie, PtiteSirene a dû servir de modèle pour les tatouages de pin-up des marins d’antan. Formes voluptueuses, tatouages, regard gourmand et jolie lingerie, cette milf auto-proclamée de 35 ans met tout en œuvre pour le plaisir de ses spectateurs. Son petit plus ? Elle adore discuter ! Alors, n’hésitez pas à lui poser des questions avant de lui demander de se déshabiller…
Douce et timide Phoebee_SexiNoël arrive bientôt!! Donc si vous souhaitez un show ça sera ici https://t.co/jdSqqAnsar et si vous souhaitez me gâter https://t.co/9mZJ3AsUDn ou https://t.co/pxkFU1p1KT#sexysanta #noel #christmas #sexy #booty #curves #curvy pic.twitter.com/CVFzHHuo31
— Petite Sirène (@petitexsirene) December 8, 2019
Novice de la cam du haut de ses 34 ans, Phoebee_Sexi est une débutante comme on les aime : douce et timide, mais incroyablement sexy. Son visage dissimulé par un loup, elle joue à merveille les ingénues, mais n’hésite pas à s’encanailler devant sa caméra. Attention, cependant, la jolie blonde ne fait pas de shows privés. Pour elle, le cybersex est un espace de partage.
L’univers séducteur de LagerthaTeenCoucou je suis connecté sur #CAM4 d'ici quelque minutes rejoignez moi les chéris ! pic.twitter.com/x49CLkTXZ6
— Phoebee_sexi (@PhoebeeSexi) November 26, 2019
Perchée sur ses talons aiguilles et vêtue de lingerie sexy, LagerthaTeen est toujours au comble de l’élégance. Adepte des danses sexy comme des moments érotiques avec des sextoys, seule face à la caméra ou en duo avec son partenaire, elle fait rêver ses spectateurs… En particulier lors des séances de fessées, l’une de ses pratiques préférées….
Image en une : Niki XX.
L’imagerie érotique recouvre en fait toutes les représentations à caractère sexuel. On ne peut la limiter à la seule image comme la peinture ou la photo, car la sculpture ou la littérature et même la musique sont tout à fait capables d’influencer notre imaginaire ou nos fantasmes. (voir de dossier). Ce dossier permet de mieux … Continuer la lecture de « Comment l’imagerie érotique devient pornographique »
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Notre sexothérapeute, Frédérique Hédon, apporte sa réponse.
Avant de vous répondre, laissez-moi vous féliciter, Géraldine, pour vos connaissances dans ce domaine.
Je vais essayer de vous donner toutes les informations que vous souhaitez, mais vous allez voir que ce n’est pas toujours simple. Soyons clairs, le seul moyen de ne prendre aucun risque est celui que vous avez imaginé, à savoir l’utilisation du préservatif pour toute pratique sexuelle, y compris pour celles qu’on appelle buccogénitales.
Voyons maintenant ce qui peut se passer si ce n’est pas le cas, et ma réponse s’adresse également à tous ceux et celles qui nous écrivent régulièrement en s’interrogeant sur les possibles modes de contamination (Jean de Lyon, Annick de Rennes, Éric de Vendée, Hervé de l’Oise, et les autres). Mais vous devez savoir qu’il n’est pas aisé de répondre car tous les scientifiques n’ont pas le même point de vue.
La transmission du virus par la salive dans le cadre des rapports buccogénitaux n’a jamais été prouvée de façon certaine, mais le risque n’a jamais été écarté de façon certaine non plus. En pratique, cela signifie que le risque de transmission du SIDA par la fellation ou le cunnilingus est minime, mais qu’il n’est pas impossible....Lire la suite sur Union
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Quand il s’agit de marier fantasme et bisexualité dans la même phrase, on présuppose souvent que cela concerne les femmes. Mais qu’en est-il de la gent masculine ? Certes, les hommes bisexuels resteraient une peuplade (très) rare : seulement 0,6% déclaraient l’être d’après un sondage de l’Ined (2018). Et pourtant, la bisexualité masculine alimenterait de nombreux fantasmes, en particulier chez la population féminine. Un couple d’hommes pansexuels (dont la définition se rapproche beaucoup de celle des bisexuels) et libertins, Les Chevaliers, ont d’ailleurs apporté leur point de vue. Deux hommes qui rencontrent des femmes, une singularité dans le monde du libertinage où l’hétérosexualité règne en norme.
La bisexualité masculine, une tendance effervescente« Beaucoup de femmes fantasment la bisexualité masculine », affirment-ils, et plus spécifiquement la sexualité entre hommes. Elle représente une réelle « source d’excitation« , selon eux, et ce n’est pas Pornhub qui affirmera le contraire ! D’après leurs statistiques (source : Pornhub), 24% de la population féminine visionnaient du porno gay (la bisexualité étant sous-représentée dans l’univers pornographique) en 2015, jusqu’à atteindre les 37% en 2017. Mais pourquoi tant de fascination ? La gent féminine y serait plus sensible à la fois pour le « côté mâle qui ressort« , tout en étant associé à une « plus grande sensualité« , exprime Les Chevaliers. Un avis masculin, certes, mais des femmes le partagent également d’après leurs témoignages dans Lire la suite sur Union
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