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Jamais tu n’auras autant eu envie de te retrouver en rade de batterie, à la vue de My Garage My Rules. En mécanicienne comme en réalisatrice, Manon Praline huile le moteur de tes fantasmes et les fait rugir comme personne.
Détendue du boulon, voilà le sentiment qui m’habite après avoir visionné la toute première réalisation de Manon Praline, sortie le 26 mars et dispo sur les plateformes IndieBill et PinkLabel. Des couleurs au montage, en passant par la bande son made by Sky Deep et le scénario tout droit sorti d’un fantasme et fetish de la réalisatrice, cette dernière nous fait ici du 180km/h sur l’autoroute des plaisirs.
FantasmagraphiqueRéinvention du fetish des mécanicien·nes, ce tout premier film signé Manon Praline et produit par Insatiable Pictures est, en somme, une réussite totale. Cliquetis d’outils en tout genre, soutif en satin fuchsia, ASMR d’une manucure on fleek sur un fessier au top… Voilà une entrée cinématographique réussie, en matière de porn. Et que dire du tripotage d’outils et de pièces automobiles auquel s’adonnent les performeuses Lola Tormento et Manon Praline ? Une métaphore filée si bien amenée qu’on se surprend à fantasmer sur des boulons… Moteur, action, ça mouille !
Lola Tormento et Manon Praline, sur le set de My Garage My Rules (crédits : Raja de Luna)On connaissait Aphrodite, déesse née de l’écume des mers, on découvre aujourd’hui « My Garage My Rules », rituel du cul né d’un fantasme estival et orgasmique de Manon Praline. « C’est après une nuit blanche que j’ai eu ce fantasme, qui deviendra par la suite le scénario », explique-t-elle, « je me suis masturbée, et je me suis dit que l’idée n’était vraiment pas à jeter. » En réalité, son fetish de la mécanique est plus lointain encore. « C’est un vieux truc, quoi, les outils, les garages… Dans le monde des mécaniciens, les gens ne vont pas parler de fetish, mais moi, avec mon background BDSM, évidemment que c’en est un ! », rit-elle.
Qui plus est, comme si cela ne suffisait pas de se jeter dans le grand bain en tant que réalisatrice, Manon Praline endosse également le rôle d’actrice, responsable post-prod et surtout : intimacy coach.
Alchimie et communication, clefs d’un film réussiManon Praline a un sens du care aussi grand que les papillons qui viennent se nicher dans son ventre lorsqu’elle croise LA personne adéquate pour son film. Sur son plateau, l’humain trouve aisément sa place. Son idéal, en termes de prise en charge émotionnelle des acteurs et actrices, elle le trouve notamment dans les films grand public, en la personne des intimacy coaches, en charge de la médiation entre performeurs/performeuses et réalisateurs/réalisatrices. Sur le plateau de Manon, c’est l’alchimie qui vient créer cet espace de communication nécessaire entre chaque protagoniste.
You can get our first three movies together in a bundle for a reduced price. If you enjoyed those there are more on the way very soon :)https://t.co/VCmyU6c5hB pic.twitter.com/9JFrJ5c1C2
— Insatiable Pictures (@InsatiablePics) January 19, 2020
Toutes les personnes composant cette équipe ont été un réel coup de cœur pour la réalisatrice. « J’ai senti dans mon ventre que ça allait le faire », explique-t-elle. À raison, lorsque l’on voit la montagne de dévouement professionnel mis en œuvre par chacun de ses membres. Toujours plus loin, toujours plus fort : d’une commande d’une vingtaine de secondes de musique pour son film, c’est en réalité un morceau d’un longueur de trois minutes que Sky Deep a choisi de composer. « C’est tout à son honneur, elle y a mis tout son cœur », souligne Manon, une reconnaissance sans borne dans la voix.
Et si vous doutiez encore du talent de casteuse de Manon, laissez-moi dissiper tout ça : on ne dirait peut-être pas, mais en regardant My Garage My Rules, vous assistez en fait également à la toute première performance de Lola Tormento. À l’aise, sexy à souhait, en alchimie totale avec sa partenaire de plateau… Ajoutez à ça la pincée de magie de Raja de Luna, directeur de la photographie sur ce tournage, et c’est dans la boite : un film aux couleurs et aux lumières tout juste divines. « C’est lui qui a fait la magie », sourit Manon, « le film est beau, toute cette atmosphère là, c’est lui. » Et niveau money money, à l’exception de Manon elle-même, toute l’équipe a reçu une rémunération amplement méritée. « C’était important pour moi », appuie la réalisatrice.
Au feeling, au cœur et au ventre, voici donc la recette d’un casting parfait pour Manon. Il faut l’avouer, lorsque l’on regarde le résultat, on ne doute pas de la magie orchestrée par cette formule. Une Lola Tormento ultra sensuelle, clope au bec et directives bien en main, face à notre Manon mécanicienne aux doigts de fée-moi-l’amour, en totale harmonie avec la bande-son signée Sky Deep et les lumières de Raja de Luna. Damn, que c’est beau.
Lola Tormento et Manon Praline, sur le set de My Garage My Rules (crédits : Raja de Luna) VHS, théâtre et pornoCôté historique, son premier porno, Manon l’a eu entre les mains sous la forme d’une VHS. « Quelqu’un l’avait piqué à un parent, et je crois que je l’avais regardé chez moi quand mes parents n’étaient pas là », confie-t-elle, « ça a été une guerre, parce que pendant longtemps, on avait pas de lecteur VHS. » De ce fameux film au format vintage, une scène l’aura fortement marquée. « Je me souviens d’une femme qui pisse dehors, et d’un mec qui mate, avec un gros plan sur sa chatte », détaille-t-elle, « depuis, je kiffe. »
Quant à son entrée dans le monde du porn, Manon Praline commence à s’interroger sur la question durant ses études de théâtre. « Dans les premières semaines, les étudiants commençaient à connecter entre eux et la question qui avait tourné, c’était « mais toi, tu veux faire quoi ? » et moi je savais pas quoi répondre », confie Manon, « je me sentais en dehors du groupe. Moi, j’avais envie de faire porno, c’était super clair, mais personne ne fait une école de théâtre pour faire du porno, donc j’ai rien dit. »
C’est en 2015, lorsqu’elle emménage à Berlin, que tout lui semble alors possible. Là bas, elle étudie à la fois à l’école de danse et à celle des arts. « Tous mes projets étaient reliés à la sexualité », explique-t-elle, « j’ai pu me prendre plus au sérieux et investir plus de temps à explorer ces pistes consciemment. » Si Manon Praline arpente depuis maintenant quelques années la scène porn – on la retrouve notamment dans As You Wish, My Lady, ou encore Baby –, ce film marque son entrée dans le monde du porn sous la casquette de réalisatrice. Un véritable challenge, en tant que femme trans et lesbienne, lorsque l’on sait que ce poste est encore aujourd’hui en très (TRÈS) grande majorité occupés par des hommes cis.
C’est donc tout naturellement son fetish de la mécanique qu’elle met en avant dans son premier film, puisqu’elle a travaillé en tant que mécanicienne, des années durant. Elle compare alors les collections de culottes aux outils de toutes formes, marques et couleurs que l’on retrouve dans ce monde. Les outils, pour elle, « c’est pas un besoin, c’est un fantasme, du niveau du désir », détaille-t-elle, « ça fait mouiller. »
Still didn't see My Garage My Rules?
— Manon Praline (@PralineManon) April 1, 2020
Here you can download the full versionhttps://t.co/iiJa1hQSbH@InsatiablePics pic.twitter.com/0Tg29m8kTE
« Je n’avais pas envie de revenir dans un garage pour me salir les mains en réparant des voitures », conclut la réalisatrice, « donc c’était cool d’y revenir pour salir les mains pour un film chouette ! » Et le tandem musico-créatif que forment Sky Deep et Manon Praline ne compte pas s’arrêter là : post-confinement, c’est un clip qui est prévu en production, afin d’illustrer la musique composée initialement pour ce film. On a donc : très hâte de voir le résultat.
Laura et toi avez (accidentellement ou de manière tout à fait intentionnelle) couché avec la même personne ? Voilà comment faire en sorte que votre amitié perdure !
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Les personnes en situation de prostitution sont particulièrement touchées par la crise sanitaire que traverse notre planète avec la pandémie de COVID19. En France, deux mois de confinement ont mobilisé en urgence toutes nos délégations pour pouvoir assurer l'accès aux biens de première nécessité pour les personnes accompagnées.
Au Mouvement du Nid, nous remercions nos centaines de membres (bénévoles et salarié·es) qui ont redoublé d'énergie et d'inventivité pour trouver des solutions d'urgence. “Nous avons pu, en quelques semaines, apporter de l'aide à près de 1 000 personnes prostituées en difficulté. Distributions alimentaires ou de tickets services, hébergement d'urgence, soutien psychologique, maintien du lien social à distance”, explique Stéphanie Caradec, la directrice de l'association
Nous tenons à remercier la population pour sa générosité qui nous a permis pendant cette période de récolter plus de 12 000 euros de dons. "Nous remercions également la Fondation des femmes grâce à qui nous avons pu fournir de l'aide financière et matérielle aux personnes en situation très précaire, et leur proposer des hébergements d'urgence. Le partenariat se poursuit au moins jusque fin mai”, poursuit la directrice.
Par ailleurs, nous avons été contacté·es pendant cette période par au moins 110 personnes que nous ne connaissions pas auparavant. Beaucoup d'entre elles, ont manifesté pendant ces deux mois leur souhait de ne plus avoir à retourner dans la prostitution, et de pouvoir vivre de manière moins précaire.
Avec le début du déconfinement, et alors que notre association se prépare à accueillir à nouveau progressivement des personnes prostituées dans ses locaux, "il faut plus que jamais appliquer la loi du 13 avril 2016 pour pouvoir combattre la précarité et les violences qu'engendre le système prostitueur. Cette précarité et cette une mise en danger des victimes de la prostitution ont été révélées avec encore plus d'ampleur par la crise.", affirme Claire Quidet, Présidente de l'association.
Pour cette raison nous renouvelons avec fermeté nos demandes au Président de la République et au gouvernement français d'assurer à toutes les personnes précaires des ressources au niveau du seuil de pauvreté. Nous demandons pour elle à nouveau 3 garanties- droits et dignité :
▶️ Un droit au séjour pour toutes
▶️ Une aide financière
▶️Un hébergement gratuit
Témoignages
Rhône : « Certaines nous disent qu'elles n'ont pas envie de retourner dans la prostitution quand le confinement sera terminé… L'une, qui a besoin d'un hébergement d'urgence, voudrait bien trouver une solution plus pérenne et arrêter. »
Nord : "Elles sont très déstabilisées, elles qui ont l'habitude d'être dans la rue. Une bonne moitié d'entre elles avaient déjà entamé des démarches de sortie de prostitution. Nous faisons en sorte de garder le lien, à Lille et dans d'autres villes de la région."
Hérault : "Une femme par exemple, a dû retourner vivre chez sa mère pendant le confinement. Elle était en parcours de sortie, en travail en alternance. Elle s'inquiète de l'isolement et de la suite."
Nos actions sur le terrain :
▶️ Rhône : le confinement déclencheur de la sortie de prostitution
▶️Eure-et-Loir : répondre à l'urgence et garder espoir
▶️ Paris : des besoins criants émergent
▶️ Loire-Atlantique : une nouvelle façon d'accompagner les personnes
▶️ Haute-Garonne : de très nombreux contacts téléphoniques
▶️ Hauts-de-France : mises à l'abri et distribution massive d'aide d'urgence
▶️ Hérault : un lien social indispensable
▶️Bouches-du-Rhône : accompagner, aider, rassurer
Il est effectif depuis deux jours déjà. Le déconfinement est enfin acté. Pour beaucoup, ce sera l’occasion de ressortir (en respectant les gestes barrières) pour profiter de l’extérieur, de retrouver ses ami(e)s , faire du shopping et de revoir du monde. Aussi l’occasion de retrouver son ou sa partenaire ou juste sexfriend. Pour fêter les joies du déconfinement et vous amuser avec votre partenaire, voici notre top 5 des meilleures positions pour célébrer le déconfinement.
Position spéciale déconfinement #5 : Le cadenasPosition du cadenas – © Aufeminin
Déverrouillez votre sexualité avec la position du cadenas ! Cette position à l’avantage de pouvoir se pratiquer n’importe où et d’être simple à mettre en place ! Plan de travail, machine à laver, comptoir de cuisine, table à manger, bureau… elle permet de faire l’amour dans des endroits insolites. Pour la réaliser correctement, la femme doit s’asseoir sur un meuble et se tenir au bord de ce dernier. L’homme vient ensuite...Lire la suite sur Union
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Au Japon, pour se protéger, il y a les masques bien sûr, mais aussi l'“amabie”, une sirène de l'époque Edo qui aurait le pouvoir de chasser les épidémies. Pour activer sa magie, il faut en reproduire l'image. Le gouvernement l'utilise dans la lutte contre le Covid. Des versions sexy de l'amabie se multiplient.
L’amabie (アマビエ) est un cryptide, un animal imaginaire à bec d’oiseau, au corps d’écaille, muni de trois queues de poisson. La légende dit qu’en mai 1846 cette sorte de sirène serait apparue, sortant des flots, à des humains et leur aurait dit : «Si une maladie se propage, montrez une image de moi et les malades seront guéri-es.» A plusieurs reprises, cette légende aurait resurgi, des milliers de personnes reproduisant l’image de ce yôkai («monstre» ou créature fantastique) afin d’en faire leur talisman. C’est maintenant la quatrième fois dans son histoire que le Japon se laisse saisir… par la fièvre de l’amabie. Le gouvernement lui-même utilise son image (inspirée d’une estampe conservée à Kyôto) comme mascotte dans la lutte contre le Covid. Cette lutte est d’ailleurs estampillée Ekibyô Taisan (élimination de l’épidémie), à l’aide d’une expression hautement auspicieuse qu’on retrouve dans les temples et des sanctuaires.
Voici la plus célèbre estampe (ce serait la première gravure répertoriée) représentant l'amabie:
Et voici sa version «officielle» reprise par le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales.
Une image pour lutter contre le virus ?
Depuis un mois, le «meme» de l’Amabie se répand sur les réseaux. Un meme est un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur Internet. Celui de l’amabie bénéficie d’une campagne intitulée «Amabie Challenge» (#アマビエチャレンジ) qui invite tous les artistes ou amateurs à reproduire l’image de l'amabie. Dans les écoles, des concours sont également organisés.
Les pâtissiers proposent des Amabie wagashi, qui immunisent du coronavirus, vendus avec des certificats.
Les cafés proposent des Amabie Latte, pour exorciser le mal.
Il y a des bières, des bouteilles d’alcool en série très limitée pour se voir «accorder les bienfaits d’Amabie-sama» (go-riyaku ni azukaru).
Des lignes ferroviaires invitent les candidats au voyage, à bord de trains placés sous la protection magique de l'amabie.
Des cosplayeurs et cosplayeuses, comme Richie ou Yunmao Ayakawa, se déguisent en combattants contre le mal.
Les propriétaires de chat mettent à contribution leur animal : ils organisent en ligne des festivals de cosplay félin, convertissant leurs animaux en yôkai domestique.
Les fabricants de butsudan (autels pour les morts) proposent de placer les âmes des défunts sous la protection de l’Amabie.
L'amabie se décline aussi en versions moe, sous la forme d’illustrations sexy, de poupées articulées (voir ci-dessous celle de la firme Volks), de personnages de jeux vidéo customisés, d’héroïnes manga, etc.
L’art et la création sont aussi des gestes barrières
Cette médecine qui passe par la médiation des images et de l’art peut sembler naïve. Mais elle a probablement des vertus bien supérieures à celle qui – sous l’appellation de “scientifique” – réduit l’humain à son seul corps, sans tenir compte du fait que la santé dépend de notre équilibre, de nos aspirations, de notre place dans le monde. C’est ce que l’anthropologue Jacques Mercier avait magnifiquement démontré dans son exposition “Les maîtres du regard” (consacrée aux talismans d’Ethiopie) en 1992 : « La maladie n’est pas seulement un fait biologique.»
Et voici la «danse de l’Ekibyô Taisan», pour repousser au loin le virus.
コロナ退散の踊りで祈願するアマビエ姉さん。フルバージョン。慎重に行動してこのコロナ禍を耐えしのごう💪 #でっかいおっぱいでみんなを元気にしたい #アマビエ #アマビエチャレンジ pic.twitter.com/YYBtLVucL3 — 佐本三国 (@dezakinian) April 3, 2020
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Merci à Kenta Saito (賢太さん、有り難うございます!!!!).
Au Japon, pour se protéger, il y a les masques bien sûr, mais aussi l'“amabie”, une sirène de l'époque Edo qui aurait le pouvoir de chasser les épidémies. Pour activer sa magie, il faut en reproduire l'image. Le gouvernement l'utilise dans la lutte contre le Covid. Des versions sexy de l'amabie se multiplient.
L’amabie (アマビエ) est un cryptide, un animal imaginaire à bec d’oiseau, au corps d’écaille, muni de trois queues de poisson. La légende dit qu’en mai 1846 cette sorte de sirène serait apparue, sortant des flots, à des humains et leur aurait dit : «Si une maladie se propage, montrez une image de moi et les malades seront guéri-es.» A plusieurs reprises, cette légende aurait resurgi, des milliers de personnes reproduisant l’image de ce yôkai («monstre» ou créature fantastique) afin d’en faire leur talisman. C’est maintenant la quatrième fois dans son histoire que le Japon se laisse saisir… par la fièvre de l’amabie. Le gouvernement lui-même utilise son image (inspirée d’une estampe conservée à Kyôto) comme mascotte dans la lutte contre le Covid. Cette lutte est d’ailleurs estampillée Ekibyô Taisan (élimination de l’épidémie), à l’aide d’une expression hautement auspicieuse qu’on retrouve dans les temples et des sanctuaires.
Voici la plus célèbre estampe (ce serait la première gravure répertoriée) représentant l'amabie:
Et voici sa version «officielle» reprise par le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales.
Une image pour lutter contre le virus ?
Depuis un mois, le «meme» de l’Amabie se répand sur les réseaux. Un meme est un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur Internet. Celui de l’amabie bénéficie d’une campagne intitulée «Amabie Challenge» (#アマビエチャレンジ) qui invite tous les artistes ou amateurs à reproduire l’image de l'amabie. Dans les écoles, des concours sont également organisés.
Les pâtissiers proposent des Amabie wagashi, qui immunisent du coronavirus, vendus avec des certificats.
Les cafés proposent des Amabie Latte, pour exorciser le mal.
Il y a des bières, des bouteilles d’alcool en série très limitée pour se voir «accorder les bienfaits d’Amabie-sama» (go-riyaku ni azukaru).
Des lignes ferroviaires invitent les candidats au voyage, à bord de trains placés sous la protection magique de l'amabie.
Des cosplayeurs et cosplayeuses, comme Richie ou Yunmao Ayakawa, se déguisent en combattants contre le mal.
Les propriétaires de chat mettent à contribution leur animal : ils organisent en ligne des festivals de cosplay félin, convertissant leurs animaux en yôkai domestique.
Les fabricants de butsudan (autels pour les morts) proposent de placer les âmes des défunts sous la protection de l’Amabie.
L'amabie se décline aussi en versions moe, sous la forme d’illustrations sexy, de poupées articulées (voir ci-dessous celle de la firme Volks), de personnages de jeux vidéo customisés, d’héroïnes manga, etc.
L’art et la création sont aussi des gestes barrières
Cette médecine qui passe par la médiation des images et de l’art peut sembler naïve. Mais elle a probablement des vertus bien supérieures à celle qui – sous l’appellation de “scientifique” – réduit l’humain à son seul corps, sans tenir compte du fait que la santé dépend de notre équilibre, de nos aspirations, de notre place dans le monde. C’est ce que l’anthropologue Jacques Mercier avait magnifiquement démontré dans son exposition “Les maîtres du regard” (consacrée aux talismans d’Ethiopie) en 1992 : « La maladie n’est pas seulement un fait biologique.»
Et voici la «danse de l’Ekibyô Taisan», pour repousser au loin le virus.
コロナ退散の踊りで祈願するアマビエ姉さん。フルバージョン。慎重に行動してこのコロナ禍を耐えしのごう💪 #でっかいおっぱいでみんなを元気にしたい #アマビエ #アマビエチャレンジ pic.twitter.com/YYBtLVucL3 — 佐本三国 (@dezakinian) April 3, 2020
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Merci à Kenta Saito (賢太さん、有り難うございます!!!!).
Le déconfinement, enfin ! Après presque trois mois de confinement, la France se déconfine petit à petit. Faut-il s’attendre à un baby boom désormais ? Tout du moins une augmentation du nombre de rapports sexuels ? Nous avons interrogé (en respectant bien sûr la distanciation sociale) des Françaises qui nous racontent comment elles vivent (ou comptent vivre) le déconfinement du point de vue sexuel.
« Un besoin presque vital »Selon une récente étude menée par l’IFOP, près d’un Français sur deux aurait moins de rapports sexuels qu’il en avait avant le confinement. Parmi ces Français se trouvent une bonne partie de célibataires. Chloé, 22 ans, fait partie de ces derniers. Celle qui se décrit elle-même comme « célibataire de longue date » était impatiente que le déconfinement ait lieu. En premier lieu, afin de pouvoir sortir : «Quand on est confinée seule avec son chat, c’est compliqué de trouver un homme ou même juste quelqu’un à qui parler. »
Plusieurs études ont déjà démontré les effets bénéfiques du sexe sur la santé, tant physique que psychique. Nous avons interrogé le Dr Alain Pariente, sexologue et andrologue, à ce sujet. Pour lui, le déconfinement « va indéniablement impacter de manière bénéfique la sexualité des français(e)s. Cela va être presque un réflexe « animal. » Les Français(e)s vont prendre conscience que la vie n’est pas éternelle et l’instinct de reproduction va se réveiller. » Cet élan vital est décrit par Chloé : « Le sexe c’est...Lire la suite sur Union Cet article Déconfinement : quelle sexualité désormais ? Elles témoignent ! est apparu en premier sur Union.
Le site de porno bisexuel masculin BiPhoria, nouveau studio créé par Zero Tolerance avec le réalisateur Jim Powers à la direction artistique, a ouvert ses portes le 6 mai 2020. Profitons de ce lancement pour faire un tour d’horizon de ce genre qui a du mal à prendre la place qui lui revient dans le paysage pornographique mondial. Aux États-Unis, par exemple, les scènes bi sont récompensées par les GayVN, mais pas par les AVN (ou les deux). La volonté du site serait-elle de sortir le bi MMF de sa niche ?
Un genre stigmatiséDans un environnement où le porno bisexuel avec deux femmes et un homme se nomme juste threesome, le bi masculin est quant à lui désigné par le terme porno bisexuel (bisexual en anglais). Il y aurait beaucoup de choses à analyser simplement sur l’utilisation du tag, comme l’invisibilisation de la bisexualité féminine et la mise à l’écart de la masculine.
Lance Hart et Wolf Hudson, les daddies du porno bi (avec Charlotte Sartre au milieu)Avec le succès rencontré par Wolf Hudson, le porno bi MMF a le vent en poupe. Pourtant, les performeurs bi sont encore mal considérés et exclus des plateaux dits mainstream. Wolf l’explique dans notre interview, les agents ne veulent pas que les performeuses tournent avec des performeurs bi à cause d’une stigmatisation nourrie de clichés sur l’homosexualité et les IST. Ça explique que le pool de performeurs soit très limité et qu’ils soient souvent plus connus pour leur travail dans le porno gay.
Par peur d’être ostracisées, les performeuses sont rarement des porn stars reconnues ou désirant l’être. Comme tourner avec des partenaires fréquentant ou soupçonnés de fréquenter la scène gay est mal vu, les femmes du bi sont des indépendantes ne tournant que peu sur le circuit pro ou auto-réprésentées, c’est-à-dire qu’elles se passent d’agent. Décider de tourner dans des productions incluant de la bisexualité masculin est en tout cas un choix de carrière déterminant.
Tour d’horizon de la scène biCependant, la vague du bi grossit, et les studios s’y mettent de plus en plus. Chez Devil’s Film, les scènes bi existent depuis au moins 2007 avec des séries régulières. C’est encore le cas en 2020 et Jim Powers est souvent derrière la caméra. Chez Evil Angel, Aiden Starr a produit quelques scènes, mais ça n’a pas duré plus de trois ans. Cependant, ce mois-ci, le studio sort une nouvelle série axée sur la bisexualité masculine avec Aiden Starr encore aux manettes.
En Europe, il y a toujours eu d’obscurs studios pratiquant un porno sans passion, avec des performeurs sur pilote automatique. BiEmpire, DogHouse Digital avec des séries (ces deux studios appartiennent à MindGeek), le récent LetsGoBi propose un porno un peu plus qualitatif qu’ailleurs. C’est à peu près tout.
Évidemment, la scène indépendante joue un rôle majeur dans le bi. Wolf Hudson est en train de populariser le genre. Mais avant lui, Lance Hart a créé nombres de scènes bisexuelles MMF avec sincérité et passion. Son catalogue est une mine à explorer, même si beaucoup de contenus sont traités sous l’angle femdom, ce dont il n’est pas forcément question ici. Chez les Pornhub Models, il y a bien peu d’amateurs qui s’essaient au genre. La plupart sont des performeurs du circuit pro.
Sortir de la nicheDepuis le lancement (et le succès) de Blacked, des studios haut de gamme ont voulu offrir une meilleure représentation à des niches pornographiques avec des scènes très ambitieuses. Gamma Films et Bree Mills en ont quelques-uns à leur actif, comme Transfixed pour les performeuses transgenres, Shape of Beauty pour les performeuses plus size et Age Beauty pour les performeuses de plus de 25 ans (c’est une blague, disons plutôt 40 ans).
La recette semble tout indiquée pour le porno bi. Genre maltraité, dénigré, il est le parfait candidat pour se voir bichonner avec des moyens importants, des scénarios élaborés, une photographie travaillée et plein de beaux effets pour faire rêver. Mais est-ce vraiment le cas avec BiPhoria ?
BiPhoria appartient à Zero Tolerance, studio fondé en 2002 et dont le gonzo est une spécialité. Leur travail ne brille plus vraiment au firmament. La faute aux tubes ?
Jim Powers est le réalisateur officiel du nouveau studio et également une figure du mouvement gonzo. Il est réputé pour ses réalisations et productions extrêmes. Il se définit comme politiquement incorrect, ce qui est désormais plutôt synonyme de vieux réac’. American Bukkake, Girlvert sont des séries de sa création. Depuis l’époque bénie du gonzo, il a trouvé sa place en tournant du porno avec des femmes transgenres et en utilisant des termes péjoratifs dans les titres. Le porno bi lui permet de continuer à travailler.
Une jaquette de la série Girlvert avec l’incroyable Ashley Blue Bi bizÀ notre époque où la communication sur le porno est souvent porteuse d’un discours presque militant (cf. le porno féministe, Bree Mills, le controversé terme « éthique », etc.), BiPhoria ne semble pas avoir la cause bi comme étendard. Il n’y a rien dans le parcours du studio ou du réalisateur qui prouverait une véritable volonté de représenter la bisexualité masculine. Le CEO de Zero Tolerance, Gregg Alan, n’annonce d’ailleurs pas le contraire dans leur communiqué de presse : “la gamme BiPhoria s’est révélée incroyablement populaire sur le marché en croissance du contenu bisexuel en DVD). »
Au moins, ces gens-là ne mentent pas au public en faisant croire à de nobles intentions quand il ne s’agit que d’argent. De plus, un tel studio offre une belle exposition pour le porno bi car BiPhoria est partenaire de Gamma Entertainment pour la promotion. Pas d’annonce sur la future présence du studio sur Adult Time, cependant.
L’élite du bisexualComme annoncé plus haut, BiPhoria compte la crème des performeurs bi. En même temps, ils sont très peu nombreux. Lance Hart, Wolf Hudson, Dillon Diaz, Ruckus, Tony Orlando sont au casting, notre 5 majeur. Ensuite, il y a des performeurs plus connus sur la scène gay : Dante Colle, Pierce Paris, Michael DelRay, Draven Navarro, Colby Jansen et bien d’autres. Si vous fréquentez les sites de porno transgenre, vous les connaissez. Ils représentent l’élite des performeurs traversant les frontières du porno (ceux qui bossent dans le gay, le trans et le bi), l’hétéro les stigmatisant toujours en 2020. Le terme « cross-over » est souvent utilisé, mais il est jugé dénigrant par les personnes concernées [édit du 21/05 : comme Wolf Hudson l’a fait remarquer dans un tweet, qui a entraîné l’édition de ce terme dans l’article].
Pour les performeuses, le casting se restreint aux habituées du genre. Bunny Colby est toujours sur les bons coups aux côtés de Daisy Cooper, Mercedes Carrera, Penelope Reed, Audrey Noir, Vera King, Riley Nixon, Sovereign Syre, Rose Darling, Lauren Philips. Au moins, cela représente des opprtunités de travail pour les personnes hors du circuit par volonté d’indépendance ou parce qu’elles ont dénoncé le système en place dans le porno mainstream (comme Bunny Colby et Vera King).
Cependant, il faudra que le contenu soit à la hauteur. Gamma, avec ses studios de niche haut de gamme a habitué le public à de la qualité et une cinématographie impeccable. Il n’y a qu’à voir le Shape of Beauty entre White et Trouble. La comparaison risque de jouer en défaveur de BiPhoria.
L’orgie bi, visible sur Le Bon Fap, montre que les moyens pourraient ne pas être suffisants. BiPhoria n’a pas la force de frappe de Gamma et cela se ressent à l’image. Spécialistes du gonzo, ils ont décidé d’appliquer une façon de filmer minimaliste et tout en mouvement, ce qui peut décontenancer. On vous laisse vous faire votre avis.
Retrouvez BiPhoria aussi sur Twitter.
Ce que la pandémie révèle essentiellement sur la prostitution, c'est une plus grande haine des consommateurs envers les femmes qu'ils exploitent, me confient des survivantes et des femmes qui ne voient pas d'autres alternatives à leur survie actuellement.
Dans l'Eure-et-Loir, notre délégation suit régulièrement une vingtaine de personnes. La salariée de la délégation a appelé chaque matin pendant toute la durée du confinement chacune d'entre elles.
Noura, salariée de la délégation, raconte : « Nous avons beaucoup été sollicitées pour l'aide alimentaire, depuis la première semaine. Les Restos du cœur à Dreux ayant du fermer, nous avons fait des livraisons de colis, aidés par certain·es bénévoles de l'association fondée par Coluche. Nous avons aussi du trouver des hébergements d'urgence. La semaine du 27 avril, nous avons pu avoir une réservation d'hôtel par le 115 pour une femme qu'on accompagne depuis très longtemps. Elle ne pouvait plus payer son loyer, elle a été mise à la rue en plein confinement. Nous avons pu obtenir une réservation d'hôtel pour six semaines pour elle ».
Dans ce département qui a été un des pionniers des parcours de sortie, la crise sanitaire a gelé toutes les démarches. « le problème, c'est que quatre personnes que nous suivons ont été admises en parcours de sortie en décembre, explique Noura. Mais, étant en situation irrégulière, elles n'avaient pas encore obtenu leur autorisation de séjour provisoire au 17 mars. Elles ont eu besoin d'aide d'urgence pendant tout ce temps ». Le plus dur a été de garder espoir. « C'est très dur pour elles qui ont déjà beaucoup attendu de ce parcours, de devoir encore attendre, attendre, attendre. Nous leur disons qu'elles ne sont pas seules dans cette situation, que tout rentrera dans l'ordre après la crise, nous tentons de les rassurer. Petit à petit, ça va mieux. ».
Un café virtuel entre personnes accompagnées
Le soutien psychologique et le maintien du lien social ont donc également été essentiels pendant cette période. Pour certaines, confinées avec leurs enfants, cela a été du temps qu'elles ont pu leur consacrer. Pour d'autres, la solitude pèse.
Pour lutter contre l'isolement, la délégation a organisé des réunions à distance entre les femmes. Pendant le confinement, un « café virtuel » a eu lieu. « Ca s'est très bien passé, explique Noura. Elles étaient six. Des femmes bulgares et nigérianes.De nouveles relations entre ces femmes sont nées, notamment depuis que plusieurs d'entre elles ont obtenu des parcours de sortie. Elles s'entraident dans leurs démarches ».
En définitive, s'il a fallu faire face à beaucoup de situations difficiles, des choses positives ont été possibles pendant cette période. Mais la délégation a des craintes pour l'avenir et notamment pour les parcours de sortie. Des discussions ont commencé avec la déléguée aux droits des femmes pour voir comment les choses vont se passer. « On a pu parler de ce temps perdu pour les femmes, maintenant, des avancées et des mesures au niveau national ». Plus que jamais, le soutien aux personnes prostituées est indispensable.
A la fin du XVe siècle, dans les riches familles italiennes, les chambres à coucher s’ornent d’images érotiques –les premiers nus de la renaissance– qui ne sont pas destinés à être vus de n’importe qui. Curieusement, ces nus sont allongés. Comme les gisants !?
Les premiers nus «modernes» apparaissent dans la seconde moitié du XVe siècle en Italie. Ces images sont peintes sur des panneaux ornant la tête du lit, par exemple, afin qu’en se couchant les jeunes époux aient sous les yeux des Venus alanguies et des dieux dénudés. Les scènes antiques sont censées leur inspirer des pensées conformes à ce qui est attendu d’eux : la reproduction. Mais leur dimension transgressive n’échappe pas aux contemporains (1). On les cache. Les images les plus «obscènes» ne se trouvent d’ailleurs pas sur la tête du lit (trop visibles). Elles sont dissimulées dans l’intérieur des coffres de mariage appelés cassoni que les fiancés offrent alors (par paire, symbole de l’attachement conjugal) à leur future épouse pour y ranger sa dot…
Les coffres voluptueux pour jeunes mariés
Au départ, ces coffres nuptiaux n’ont rien d’offensant. Sur le devant, un large panneau représente une scène allégorique ou une scène de vie : chasse au cerf, innocent repas de fête. Progressivement, un autre motif apparaît en secret : des femmes nues allongées déploient leurs charmes sulfureux sur le panneau intérieur du couvercle. Dérobées au regard quand le coffre est fermé, elles surgissent «d’un mouvement à quatre-vingt-dix degrés de son support», ainsi que le formule Delphine Lesbros. Dans un article consacré à ces troublantes figures d’apparition, elle note que jusqu’ici les personnages couchés dans l’art occidental étaient des morts. Les nus allongés des cassoni, en appui sur un coude, les hanches et la poitrine face au spectateur, évoque celle des banqueteurs (mangeurs allongés sur des banquettes) dont l’origine est attestée «en Assyrie au milieu du VIIe siècle avant notre ère […] et qui gagne le monde grec au tournant du VIIe et du VIe siècles».
La position allongée des transis
Bien que cette pose demi couchée soit fort peu confortable, elle est si fortement associée à l’idée du banquet –donc du pouvoir et de l’aisance– qu’elle finit par être adoptée chez les Etrusques pour les couvercles des sarcophages, ornés de statues représentant le défunt et la défunte (souvent en couple) «parés de tous leurs atours pour franchir le seuil de la mort avec ostentation». Faut-il y voir un hasard ? C’est la ville de Florence qui lance la mode des coffres nuptiaux, dont la forme se rapproche des sépultures antiques. Or seuls quelques kilomètres séparent Florence de la cité étrusque de Fiesole… Lorsque les peintres de la renaissance reprennent le motif funéraire de la personne allongée, par effet de renversement, ils ne le placent pas sur un couvercle de sépulture (une boîte à cadavre) mais sur celui d’un cassoni (une boîte contenant entre autres des draps pour un lit deux places, de la lingerie et des layettes). S’agit-il d’un hasard ?
Hommage à Daniel Arasse
La forme du coffre nuptial rappelle celle d’un cercueil. Son couvercle, relevé, fait apparaître une figure allongée qui rappelle une statue funéraire. La similitude est frappante. Même s’il reste difficile de comprendre comment le passage a pu se faire entre les statues souriantes des morts et les nus érotiques de la renaissance, on ne peut qu’être frappé (à l’instar de Delphine Lesbros) par le continuum qui lie les couples, à plusieurs siècles de distance, qu’ils soient au seuil de la vie nuptiale ou… éternelle. La chercheuse dédie d’ailleurs son article à Daniel Arasse, qui fut son maître et à qui elle rend hommage. On doit à Daniel Arasse un texte un peu hermétique mais très beau sur un des premiers tableaux de nu recensé au XVIe siècle, lorsque les figures de femmes allongées se levèrent des coffres où elles étaient enfermées et dissimulées, pour aller orner des tableaux sur les murs, en exposant leur chair de façon transgressive.
Voir, c’est être vu
Intitulé «La femme dans le coffre», le texte fondateur de Daniel Arasse porte sur la Vénus d’Urbin de Titien (Florence, Offices, 1538) montrant une beauté demi-couchée sur une banquette, la main logée entre les cuisses, les yeux plantés dans ceux du spectateur et derrière laquelle on distingue, dans le fond d’une pièce dallée, une servante accroupie devant le couvercle relevé d’un cassoni.
De ce tableau inouï, perturbant, Daniel Arasse délivre la clé : il ne s’agit pas d’une scène montrant une jeune mariée (ni une prostituée) allongée dans une pièce au fond de laquelle se situe une servante. La femme au premier plan c’est celle que la servante regarde sur le couvercle. Nous qui regardons cette femme, nous sommes placés exactement dans la position de la servante, subjuguée par cette vision en gros plan. L’image de la femme nue est donc un tableau dans un tableau, une image en abyme (pareille à celle de la vache qui rit dont les boucles d’oreille s’ornent d’une vache qui rit), renvoyant l’acte de voir à celui d’ouvrir une boîte interdite. On ne viole pas des sépultures sans encourir une malédiction. On ne regarde pas Vénus sans devenir coupable. Que les premiers nus de la renaissance aient d’abord été peints dans des coffres éclaire en tout cas certainement notre compréhension de ce qu’est la modernité.
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A LIRE : « Vice-Versa. Regard sur les figures couchées dans les couvercles des forzieri », de Delphine Lesbros, Images Re-vues [Online], 2006.
«La femme dans le coffre », de Daniel Arasse, On n’y voit rien, Descriptions, Paris, Denoël, 2000.
NOTE (1) Savonarole, notamment, les dénonce comme des turpitudes. «Ainsi la jeune mariée chrétienne apprend davantage sur les ruses de Mars et de Vulcain que sur les délicieux martyres des femmes saintes racontés dans les deux testaments.» Il réclame la destruction de tous ces meubles offensants et sous son influence un immense bucher sera dressé à Florence, voyant disparaître des centaines de chefs d’œuvre.
ILLUSTRATIONS
(1) Coffre venant de l’atelier de Giovanni de ser Giovanni Guidi (Lo Scheggia), Statens Museum for Kunst.
(2) Sarcophage étrusque.
A la fin du XVe siècle, dans les riches familles italiennes, les chambres à coucher s’ornent d’images érotiques –les premiers nus de la renaissance– qui ne sont pas destinés à être vus de n’importe qui. Curieusement, ces nus sont allongés. Comme les gisants !?
Les premiers nus «modernes» apparaissent dans la seconde moitié du XVe siècle en Italie. Ces images sont peintes sur des panneaux ornant la tête du lit, par exemple, afin qu’en se couchant les jeunes époux aient sous les yeux des Venus alanguies et des dieux dénudés. Les scènes antiques sont censées leur inspirer des pensées conformes à ce qui est attendu d’eux : la reproduction. Mais leur dimension transgressive n’échappe pas aux contemporains (1). On les cache. Les images les plus «obscènes» ne se trouvent d’ailleurs pas sur la tête du lit (trop visibles). Elles sont dissimulées dans l’intérieur des coffres de mariage appelés cassoni que les fiancés offrent alors (par paire, symbole de l’attachement conjugal) à leur future épouse pour y ranger sa dot…
Les coffres voluptueux pour jeunes mariés
Au départ, ces coffres nuptiaux n’ont rien d’offensant. Sur le devant, un large panneau représente une scène allégorique ou une scène de vie : chasse au cerf, innocent repas de fête. Progressivement, un autre motif apparaît en secret : des femmes nues allongées déploient leurs charmes sulfureux sur le panneau intérieur du couvercle. Dérobées au regard quand le coffre est fermé, elles surgissent «d’un mouvement à quatre-vingt-dix degrés de son support», ainsi que le formule Delphine Lesbros. Dans un article consacré à ces troublantes figures d’apparition, elle note que jusqu’ici les personnages couchés dans l’art occidental étaient des morts. Les nus allongés des cassoni, en appui sur un coude, les hanches et la poitrine face au spectateur, évoque celle des banqueteurs (mangeurs allongés sur des banquettes) dont l’origine est attestée «en Assyrie au milieu du VIIe siècle avant notre ère […] et qui gagne le monde grec au tournant du VIIe et du VIe siècles».
La position allongée des transis
Bien que cette pose demi couchée soit fort peu confortable, elle est si fortement associée à l’idée du banquet –donc du pouvoir et de l’aisance– qu’elle finit par être adoptée chez les Etrusques pour les couvercles des sarcophages, ornés de statues représentant le défunt et la défunte (souvent en couple) «parés de tous leurs atours pour franchir le seuil de la mort avec ostentation». Faut-il y voir un hasard ? C’est la ville de Florence qui lance la mode des coffres nuptiaux, dont la forme se rapproche des sépultures antiques. Or seuls quelques kilomètres séparent Florence de la cité étrusque de Fiesole… Lorsque les peintres de la renaissance reprennent le motif funéraire de la personne allongée, par effet de renversement, ils ne le placent pas sur un couvercle de sépulture (une boîte à cadavre) mais sur celui d’un cassoni (une boîte contenant entre autres des draps pour un lit deux places, de la lingerie et des layettes). S’agit-il d’un hasard ?
Hommage à Daniel Arasse
La forme du coffre nuptial rappelle celle d’un cercueil. Son couvercle, relevé, fait apparaître une figure allongée qui rappelle une statue funéraire. La similitude est frappante. Même s’il reste difficile de comprendre comment le passage a pu se faire entre les statues souriantes des morts et les nus érotiques de la renaissance, on ne peut qu’être frappé (à l’instar de Delphine Lesbros) par le continuum qui lie les couples, à plusieurs siècles de distance, qu’ils soient au seuil de la vie nuptiale ou… éternelle. La chercheuse dédie d’ailleurs son article à Daniel Arasse, qui fut son maître et à qui elle rend hommage. On doit à Daniel Arasse un texte un peu hermétique mais très beau sur un des premiers tableaux de nu recensé au XVIe siècle, lorsque les figures de femmes allongées se levèrent des coffres où elles étaient enfermées et dissimulées, pour aller orner des tableaux sur les murs, en exposant leur chair de façon transgressive.
Voir, c’est être vu
Intitulé «La femme dans le coffre», le texte fondateur de Daniel Arasse porte sur la Vénus d’Urbin de Titien (Florence, Offices, 1538) montrant une beauté demi-couchée sur une banquette, la main logée entre les cuisses, les yeux plantés dans ceux du spectateur et derrière laquelle on distingue, dans le fond d’une pièce dallée, une servante accroupie devant le couvercle relevé d’un cassoni.
De ce tableau inouï, perturbant, Daniel Arasse délivre la clé : il ne s’agit pas d’une scène montrant une jeune mariée (ni une prostituée) allongée dans une pièce au fond de laquelle se situe une servante. La femme au premier plan c’est celle que la servante regarde sur le couvercle. Nous qui regardons cette femme, nous sommes placés exactement dans la position de la servante, subjuguée par cette vision en gros plan. L’image de la femme nue est donc un tableau dans un tableau, une image en abyme (pareille à celle de la vache qui rit dont les boucles d’oreille s’ornent d’une vache qui rit), renvoyant l’acte de voir à celui d’ouvrir une boîte interdite. On ne viole pas des sépultures sans encourir une malédiction. On ne regarde pas Vénus sans devenir coupable. Que les premiers nus de la renaissance aient d’abord été peints dans des coffres éclaire en tout cas certainement notre compréhension de ce qu’est la modernité.
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A LIRE : « Vice-Versa. Regard sur les figures couchées dans les couvercles des forzieri », de Delphine Lesbros, Images Re-vues [Online], 2006.
«La femme dans le coffre », de Daniel Arasse, On n’y voit rien, Descriptions, Paris, Denoël, 2000.
NOTE (1) Savonarole, notamment, les dénonce comme des turpitudes. «Ainsi la jeune mariée chrétienne apprend davantage sur les ruses de Mars et de Vulcain que sur les délicieux martyres des femmes saintes racontés dans les deux testaments.» Il réclame la destruction de tous ces meubles offensants et sous son influence un immense bucher sera dressé à Florence, voyant disparaître des centaines de chefs d’œuvre.
ILLUSTRATIONS
(1) Coffre venant de l’atelier de Giovanni de ser Giovanni Guidi (Lo Scheggia), Statens Museum for Kunst.
(2) Sarcophage étrusque.
Le site Le Verrou, spécialisé dans l’audio érotique, lance le projet (S)extes & Sons, un appel à textes autour du thème des sons évocateurs de désir et de plaisir. Quiconque se sent inspiré-e pour laisser libre cours à son imagination érotique, peut proposer un texte écrit par ses soins jusqu’au 21 mai à 23h59. Ecrivez sur […]
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Vert sur rouge, rien ne bouge ; rouge sur vert, c’est l’enfer. Derniers gifs de confinement, j’espère que votre santé mentale se porte au mieux et que vous allez pouvoir prendre l’air un peu plus librement. Bravo à celles et ceux qui ont su préserver l’expansion de la contagion ! Merci à celles et ceux qui ont travaillé pendant toute cette période difficile ! Vous autres, qui faisiez des fêtes en groupe, qui passiez le week-end à la campagne, ces gifs ne sont pas pour vous.
On a loupé une bonne partie du printemps, les vergers alourdissent leurs branches des fruits du soleil, nous préparant à l’été et à ses délices. Pour Femjoy, Serena Wood presse une orange. Faut dire que c’est moins visuel de presser une cerise. On la retrouve sur Adult Time, d’ailleurs ils ont Vixen et Tushy maintenant.
Sur Adult Time, il y a du porno lesbien en masse. Notamment, cette série intéressante, Mommy’s Girl, elle renverse les délires pseudo incestueux de beau-père pervers. Les belles-mères ne sont pas en reste avec la descendance innocente de leur nouveau conjoint. Et elles font même des plans à quatre.
Tous en cuisine, qu’il dit Cyril Lignac. Eh bien, il ne voit pas tout ce qui se passe en dehors du cadre de la webcam de ses invités. J’ai vu l’émission de vendredi dernier, je me disais bien que le couscous aux légumes de Krissy Lynn et Logan Pierce était moins réussi que les autres. Choquant, croquant.
Double kif avec ce pegging en urbex par BoyPorn10. Déjà le fait de se faire enculer dehors, dans un bâtiment désaffecté et le petit délire des baskets. Je suis en train de me laisser submerger par cette paraphilie inédite. En plus, c’est presque du CFNM. Que de bonheur !
LeoLulu n’a pas vraiment besoin de promo, car cette vidéo datant d’une semaine dépasse déjà les 400 000 vues. Le couple est toujours au top avec un porno signature qu’ils maîtrisent désormais à la perfection. Deux gifs, parce qu’elle a des skets… Je vous ai dit que c’est mon nouveau kink.
On se retrouve dimanche prochain pour un bilan exclusif du déconfinement avec Édouard Philippe portant des Air Max.
Image de une : Serena Wood pour Femjoy par Dave Menich.
Un mois et demi de confinement, cela signifie que nous avons déjà toutes eu nos règles presque 2 fois pendant cette période. Et si cette période était idéale pour tester la gestion de flux volontaire (encore appelé Flux instinctif libre) ? Personnellement, ça fait 2 ans que je m’y suis mise, avec plus ou moins de…
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Depuis le 17 mars, date qui marque le début du confinement, les déplacements sont restreints et il est déconseillé de sortir. Vos jouets coquins, en revanche, peuvent être sortis du tiroir dans lequel vous les avez laissé prendre la poussière. Et si vous n’en n’avez pas encore, c’est le moment idéal pour essayer ! Homme ou Femme. Seul ou en couple.
Les sextoys ne se limitent pas qu’aux godemichets ! Et même pour ces derniers, il en existe de toute sortes. Il y en a des réalistes qui reprennent à la perfection la forme du pénis, d’autres qui sont simplement courbés et/ou à tête plate pour une meilleure stimulation du point G ! Si vous aimez les sensation, ressentir l’agitation au niveau de votre bas ventre, vous pouvez optez pour les vibromasseurs !
Le rabbit, un grand classiqueDans cette catégorie, le « roi » des vibromasseurs est le sextoy Rabbit ! Ce sextoy possède une tête plate qui vibre et tape sur le point G, permettant ainsi de maximiser le plaisir pour son utilisatrice. Son nom vient de la petite tête qui se trouve à sa base. Cette dernière permet de stimuler intensément le gland du clitoris, la polystimulation étant ce qui est recherché par la majorité de ses utilisatrices.
Vous en avez certainement reçu un à un enterrement de vie de jeune fille ? C’est l’occasion de le ressortir ! Il n’y a aucune obligation à l’utiliser de façon pénétrative d’ailleurs. Vous pouvez simplement jouer avec la fonction vibrante sur votre clitoris, vos seins ou votre vulve. Voire même masser votre partenaire avec ! Bref, il se détourne facilement et est idéal pour un jeu de couple (ou en solo) pimenté.
Et si on explorait le plaisir masculin ?La période de confinement...Lire la suite sur Union
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Trouver facilement des tampons ou des serviettes mis à disposition gratuitement en entreprise ou dans les écoles, est une utopie qui existe déjà, grâce à Gaële Le Noane, fondatrice de Marguerite & Cie. Cette entrepreneure sociale a développé une marque de produits hygiéniques composés uniquement de coton bio et breveté un distributeur pour fournir ses […]
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Camille Froidevaux-Metterie est philosophe féministe, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims Champagne-Ardenne. Son nouvel ouvrage Seins, en quête d’une libération analyse le rapport qu’entretiennent les femmes vis-à-vis de leurs seins. En réfléchissant au regard des femmes sur leurs seins, c’est aussi le regard de toute la société qui […]
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Si petit et si grand que je me sens un géant, ce n’est pas le con d’Irène mais celui de …
Si petit et si grand royaume que je parcours tel le roi soleil triomphant de je ne sais quelle bataille homérique.
Il m’aspire et m’inspire, il m’avale, me gobe, me retient, pleur de me perdre, ri de me retrouver.
Con cédant à mes assauts, con jurant de continuer, confus de mes ruses pour le rendre fou.
Ce con est plus grand que l’univers, c’est mon ciel et ma terre tremblant de l’eau et du feu de ma crémation, incendie de sens.
Ce con est si petit et me rend si grand que ses cris me louangent, m’encouragent, me décuplent.
Si petit et si grand que ce n’est plus une mouille mais un déluge qui noie l’ivresse de nos orgasmes simultanés.
Repus, vidé, je suis désormais trop petit dans ce con devenu si grand.
Le 19 avril sur Twitter, un compte poste ces simples mots : I’m back. Il est 1 heure 28 du matin en France. Le @ n’évoque pas grand-chose au premier abord, imheatherharmon. La photo, par contre, allume quelque chose dans le cerveau, cette sensation de connaître la personne, de l’avoir déjà croisée. Elle est blonde, porte un maquillage simple et des lunettes de vue sur la tête. L’étincelle se propage et embrasse les sens. C’est elle ? Difficile d’y croire. En cliquant pour visionner le profil, le doute n’est plus permis. Comme site, il est indiqué ideepthroat.com. Serait-ce un compte fake ? une mauvaise blague ? L’émotion prend le dessus, la joie de cette nouvelle providentielle, enfouie sous les espérances inaccessibles, fait monter les larmes aux yeux. Heather Brooke est de retour, c’est officiel.
I'm back!
— Heather Harmon (@imheatherharmon) April 18, 2020
Sur Pornhub, sa chaîne personnelle compte deux vidéos. Avec une qualité d’image digne de ses débuts, Heather Harmon, son vrai nom, annonce la reprise de son activité pornographique. Le doute n’est plus permis. Dans la rue, les gens enfreignent les règles du confinement pour exprimer leur bonheur (non, c’est faux). Sa dernière vidéo datait de 2005. 15 ans plus tard, la revoilà avec Jim pour produire du nouveau contenu.
D’après la vidéo annonçant cet événement majeur dans l’histoire du porno, Heather et Jim reviennent pour mettre du bonheur dans nos vies, assombries par la pandémie du Covid-19. Espérons que les vidéos à venir ne seront pas juste des tutos pour bien se laver les mains (comme Pornhub l’a fait), porter correctement un masque et respecter les consignes de distanciation physique.
Sur le site officiel, la déco a été refaite. La navigation n’est pas facile, il reste un peu de travail à faire. Mais il y a une page spéciale d’information sur la lutte contre le virus. Décidément. ideepthroat.com existe depuis juin 2000, tous les jours pendant 4 ans, Heather proposait des shows webcam. C’était leur activité principale. Les vidéos, que la piraterie a rendues célèbres, ne représentaient qu’un complément au départ. Puis, le couple les a compilées en DVD. À partir de juillet 2004, l’activité a ralenti pour s’arrêter en mars 2005.
Screenshot de la version 2000 du site Screenshot de la version 2004 du siteLe texte d’introduction de la version 2020 du site explique le projet et rassure. Heather Harmon, il faut l’appeler ainsi désormais, car Brooke n’a jamais été son vrai pseudo, il s’agissait du prénom d’une partenaire dans un threesome – c’est Internet qui la baptisera Heather Brooke erronément. Heather Harmon, donc, promet des vidéos HD semblables à celles qui ont fait son succès. Mais il y aura aussi des choses inédites, car le couple a découvert de nouvelles pratiques sexuelles. Le cerveau commence à mouliner sévère, croisons les doigts pour du pegging… Les shows cam seront de retour également. Et il y aura des ami·e·s. Bref, le programme est alléchant, mais aucune date n’est annoncée. Patience est mère de toutes les vertus. Heather est-elle mère de tous les vices ?
Heather n’a pas changéHarmon est désormais officiellement une MILF (elle est née en 1976). Avec le relancement du site le plus célèbre de la culture porn, la vague du rétro-fapping va s’abattre, énorme mur de plaisir, sur la génération qui avait l’âge de mater du porno en 2000. L’idée est merveilleuse, savoir qu’elle nous accompagne tout au long de nos vies émeut grandement. Beaucoup ont connu les premiers émois, la sidération et l’excitation intense devant son talent pour les fellations. Aujourd’hui, nous allons pouvoir revivre ces formidables émotions.
En attendant, Heather propose quotidiennement depuis le 21 avril des shows webcam gratuits et sans nudité sur Chaturbate. Le public lui pose des questions et elle y répond. Par contre, Jim ne se montre pas, mais dicte un peu trop quoi dire à Heather. Pas la meilleure ambiance.
Rendez-vous bientôt pour découvrir ce que Heather réserve à ses fans. Que la légende continue !
Notre pays, comme le monde entier, traverse aujourd'hui une crise sanitaire et sociale éprouvante.
Depuis le début de cette crise, l'ensemble des bénévoles et salarié·es du Mouvement du Nid est témoin des situations de grandes difficultés et de dénuement total de très nombreuses personnes prostituées. Dans ce contexte, votre soutien est plus que jamais essentiel, vital !
Depuis mi-mars avec le confinement, nous imaginons des solutions, nous travaillons d'arrache-pied pour garder le contact avec les personnes en situation de prostitution malgré le confinement : mises en place de permanences téléphoniques, de soutien psychologique, informations sur les mesures sanitaires, distribution de produits de première nécessité, mises à l'abri, obtention de nuitées d'hôtel.
▶️ Nous offrons de la chaleur humaine, des mots pour rassurer et plaisanter, nous racontons des histoires aux enfants...
Beaucoup de personnes prostituées vivaient déjà dans la précarité et étaient marginalisées. La COVID-19 a démultiplié leur détresse. Nous entendons partout le souhait de quitter la prostitution, d'en finir avec une violence qui les emprisonne et ne leur laisse même pas de quoi subsister dignement.
▶️Nous avons obtenu des pouvoirs publics que les parcours de sortie et d'autres dispositifs soient maintenus malgré la crise, avec la mise en place de commissions départementales dématérialisées dédiées à la protection des personnes victimes de la prostitution, du proxénétisme ou de la traite des êtres humains.
▶️Pour tenir bon dans ces circonstances extraordinaires, nous sollicitons votre aide. Dès maintenant, il faut tout faire pour permettre aux personnes de vivre dans la dignité. Et il faut empêcher la COVID-19 de briser leur espoir de quitter la prostitution, en leur permettant l'accès aux dispositifs de soutien et de réinsertion. La crise actuelle a déjà entraîné une hausse des demandes d'accompagnement, et ce n'est que le début. Aidez-nous à soutenir toutes les personnes prostituées qui font appel à nous !
Soyez assurée, assuré de notre reconnaissance et de la bonne utilisation de votre soutien financier.
Claire Quidet, Présidente du Mouvement du Nid
▶️ Retrouvez toutes nos actions de soutien depuis le début du confinement ici : http://www.mouvementdunid.org/-Evenements-et-manifestations-
▶️Pour faire un don, vous pouvez soit le faire directement en ligne ici https://www.helloasso.com/associati...
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Une des premières explications à cette prise de poids viendrait de mauvaises habitudes prises durant le confinement. L’alimentation en premier lieu. L’enquête nous apprend ainsi que 20% des Français(e)s font plus de gros repas, plus conséquents et plus gras qu’auparavant. Ils sont aussi 23% à consommer beaucoup plus de chocolat qu’ils ne le faisaient avant le confinement. S’il est une habitude, synonyme de calories, qui s’est installée pendant cet isolement à domicile, c’est bien l’apéro. D’après le document, 42 % des sondés en font « plus qu’avant », sacralisant ainsi la fin de journée de (télé) travail.
Autre habitude qui semble d’être volatilisée avec le confinement, la pratique sportive. Plus de 4 Français sur 10 (41%) pratiqueraient moins de sport qu’avant. Une absence de pratique sportive qui expliquerait la prise de poids, 65% des personnes ne faisant pas de sport auraient pris du poids contre 42% chez celles et ceux faisant du sport tous les jours. Cette « mauvaise » alimentation et ce manque de rigueur dans la pratique sportive n’est pas sans...Lire la suite sur Union
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Les dessins érotiques du compte Instagram Fanasmique attirent très vite l’attention. On y voit toujours un couple plutôt hétéro, qui semble se fondre l’un dans l’autre, dans différentes positions sexuelles, sans pudeur et qui prend visiblement un plaisir sexuel infini. Les traits à l’encre liquide bleue et rouge de cette artiste mettent en avant la […]
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Une libido en mode pause. Le confinement, mis en place le 17 mars dernier pour lutter contre le coronavirus, vient chambouler la sexualité des Français. Ils sont ainsi 44 % à affirmer ne pas avoir eu de rapports sexuels au cours des quatre dernières semaines, selon une étude, contre 26 % précédemment selon l’IFOP, et c’est loin d’être le seul résultat intéressant !
Confinement : des rapports moins fréquentsCette enquête portant sur la vie sexuelle et affective des Français pendant le confinement a été réalisée sur 3 045 personnes âgées de plus de 18 ans. Et le résultat est sans appel : les rapports sexuels des Français sont en berne ! Sur l’ensemble de la population, ils seraient près de 65% à avoir eu en moyenne moins d’un rapport sexuel par semaine, dont 44% qui n’ont pas du tout eu de rapports sexuels. Un chiffre qui s’explique en partie par le nombre de personnes qui se retrouvent confinées seules. Les personnes vivant en couple mais pas sous le même toit ne peuvent plus se voir et les célibataires ne peuvent plus avoir une aventure d’un soir.
Lire la suite sur UnionCet article Près de la moitié des Français en « pause sexe » durant le confinement ! est apparu en premier sur Union.
Pendant la durée du confinement, nous créons cette rubrique "COVID19 sur le terrain". Deux à trois fois par semaine, nous vous racontons comment les membres du Mouvement du Nid, éditeur de ce site, continuent à maintenir le lien et à apporter de l'aide aux personnes en situation de prostitution. Aujourd'hui, la délégation de Paris.
« L'union fait la force. Donc unissons-nous, pensons aux un·es et aux autres.
Nous devons être unis, et ce sera facile entre nous ».
Message d'un atelier créatif dématérialisé.
La délégation de Paris accompagne toute l'année plus de 80 personnes en situation de prostitution ou en parcours de sortie. Depuis mi-mars, l'accueil et la permanence physique sont fermés, mais comme ailleurs, l'activité continue.
Avec une permanence téléphonique très active. Depuis le début du confinement, ce sont 50 personnes qui sont accompagnées très régulièrement par la salariée et les bénévoles.
« Les demandes et les besoins sont très divers, explique Alexandra. Déménagements, distribution d'aides de tout type, récoltes de dons pour les femmes enceintes... nous avons aussi pu mettre à l'abri une femme grâce au partenariat avec la Fondation des femmes. »
En plus de l'astreinte téléphonique et des demandes des personnes qu'on connaît déjà, l' équipe de Paris a reçu des appels de 15 nouvelles personnes ».
« nous sommes contactés par de nouvelles personnes qui ne contactaient plus les associations depuis longtemps. Des besoins criants émergent. C'est particulièrement difficile pour les personnes en situation irrégulière » (pour qui le Mouvement du Nid demande une régularisation NDLR).
Continuer à créer et partager, se soutenir
La délégation a décidé de poursuivre l'atelier de médiation artistique, de façon dématérialisée.
« Cela fonctionne très bien, c'est une bouffée d'air pour beaucoup, des échanges riches, collectifs et moteurs, des créations artistiques inédites, explique Alexandra. Un échange est programmé du lundi au jeudi afin que chacun puisse y trouver son rythme ».
Enfin, les séances psy en partenariat avec l'institut de victimologie ont toute leur pertinence par téléphone pendant cette période. Les créneaux sont pleins.
Des sorties sur les lieux de prostitution (Bois de Boulogne, de Vincennes, boulevards périphériques) ont repris depuis deux semaines. Les bénévoles tentent de rentrer en contact avec celles qui se retrouvent les plus isolées.
À l'approche du déconfinement, il est essentiel qu'elles sachent qu'elles peuvent se tourner vers des associations.
Depuis le début du confinement, mère nature respire ! Selon la NASA, la pollution aurait déjà diminué de près de 20% en Chine. Notre empreinte carbone est partout, et même notre sexualité à un impact sur l’environnement. Si beaucoup disent qu’il faudrait changer notre mode de vie, quid de notre sexualité ?
Intéressons-nous aujourd’hui à un phénomène bien particulier, le sexe écolo !
Le sexe écolo, c’est quoi ?Pour simplifier, il s’agit simplement d’allier conscience écologique et sexualité épanouie.
Prenons par exemple le préservatif. Un dernier rapport datant de 2015 estimerait que près de 27 milliards de préservatifs ont été fabriqués et vendus dans le monde. Bien que la majorité soit en latex, le lubrifiant contient généralement des éléments nuisibles pour l’environnement. On peut par exemple citer le dimethicone, élément toxique pour l’environnement même lorsqu’il est brûlé (comme cela peut être le cas dans un centre de tri des déchets classique). C’est d’ailleurs le dimethicone qui a fait peur aux autorités lors de l’incendie de l’usine Lubrizol en septembre 2019, producteur de lubrifiant.
Et quand ils ne finissent pas à la poubelle, c’est dans les toilettes voire même dans la nature, augmentant ainsi de facto la pollution plastique. Le latex issu des hévéas serait également responsable de problèmes dans certaines régions du monde sans compter les arbres abattus afin de produire les emballages des préservatifs. Greenpeace a...Lire la suite sur Union
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La sapiosexualité désignerait l’attirance sexuelle ou sentimentale pour des personnes intelligentes, instruites ou charismatiques. Une personne sapiosexuelle serait donc tournée vers l’intellect au détriment du physique, de l’âge, du genre ou du statut social. Selon une étude menée en 2018 par des chercheurs australiens, 8% de la population mondiale se dirait sapiosexuelle.
Eric Malerbes, sexologue et sexothérapeute de couple déclare au sujet de la sapiosexualité : « La sapiosexualité est une paraphilie comme une autre. C’est un premier pas vers la normalisation de fétichismes qui étaient considérés auparavant comme anormaux. » Il met en revanche en garde contre l’effet de mode ou la fétichisation des sapiosexuels
« Un sapiosexuel est censé se concentrer, se focaliser sur l’esprit plutôt que l’apparence. Dans les faits, peu de personnes qui se disent sapiosexuelles sont réellement intéressées par des partenaires qui ne répondent pas aux canons de beauté. » affirme-t-il.
Toute l’imagerie liée au beau prof de français ou encore à la belle bibliothécaire : « ne sont que de l’érotisation d’une profession, d’un statut, et de l’apparence physique qui serait plus »raffinée » » conclut Eric Malerbes.
« C’est tellement plus agréable »Hélène a 21 ans. Cette jeune étudiante en philosophie se définit elle-même comme sapiosexuelle : « Je n’avais pas mis de nom dessus. Pour moi c’était simplement un style de personne comme un autre. » Pour cette dernière, ce sont les moments de qualité et d’échanges intellectuels qui priment...Lire la suite sur Union
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Le sexting, c’est so 2019 ! Mymy est passée à la vitesse supérieure avec de véritables Google Doc de cul, longs de plusieurs pages. Et elle ne reviendrait en arrière pour rien au monde. A lire chez Rockie !
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Dans le libertinage, tous les fantasmes semblent permis. Mais derrière ce mot qui a un parfum d’absolu, il existe des codes bien précis et des pratiques segmentées pour permettre à chacun de mieux définir ses limites. Zoom aujourd’hui sur l’une d’entre elles, le candaulisme, ou l’art d’observer sa/son partenaire prendre du plaisir avec un(e) autre. Que vous le fassiez avec une connaissance ou grâce à un forum candauliste, on vous explique tout !
Le candaulisme c’est quoi ?Le nom de cette pratique viendrait du roi de Lydie, Candaule, qui aurait régné au cours du 8ème siècle avant notre ère. Ce dernier prenait énormément de plaisir à exhiber son épouse, jusqu’à la proposer à l’un de ses officiers, afin de lui montrer à quel point sa femme était belle. Il en retire alors un réel plaisir sexuel…
Comme pour le roi Candaule, c’est avant tout un plaisir voyeuriste ! Le candaulisme s’appuie sur l’excitation de regarder son ou sa partenaire faire l’amour avec une ou plusieurs personnes. D’autres candaulistes éprouveraient, quant à eux, du désir dans le simple fait de connaître la relation extra-conjugale, et non de la voir.
Les candaulistes se retrouvent aujourd’hui dans des communautés bien définies et discrètes, dans des clubs libertins par exemple, sur un forum dédié au candaulisme (comme le propose Candaule.fr) ou encore via des applications, pour...Lire la suite sur Union
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Pour réchauffer un peu l’ambiance de ce mois d’avril en confinement, j’ai fait un live Instagram pour vous faire découvrir des sextoys masculins et leur utilité ! Pour cela, j’ai convié l’expert des sextoys pour hommes, le youtubeur M’sieur Jérémy, pour qu’il nous aide à y voir plus clair sur l’offre existante et sur l’intérêt […]
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La nouvelle serait passée inaperçue aux yeux du monde sans une nécrologie parue dans le Placerville Mountain Democrat, un petit journal local de Californie : John Briggs, ancien élu républicain du Golden State, est mort à l’âge de 90 ans, mercredi 15 avril. Il est surtout connu pour être à l’origine, en 1978, de la “proposition 6”, un référendum d’initiative populaire qui visait à interdire aux gays et aux lesbiennes d’enseigner dans les écoles publiques de Californie. D’abord donnée largement gagnante dans les sondages, la proposition 6 (rebaptisée “initiative Briggs”) sera finalement rejetée par les électeurs et électrices, grâce notamment à la mobilisation orchestrée par un certain… Harvey Milk.
Harvey Milk
À la fin des années 70, si la communauté gay américaine est en plein essor, les homophobes aussi ont le vent en poupe. En 1977, la chanteuse Anita Bryant mène avec succès un combat pour mettre fin à la protection contre les discriminations récemment instaurée en faveur des homosexuel·les dans le comté de Dade, autour de Miami, en Floride. Des campagnes similaires ont lieu dans le Kansas, le Minnesota et l’Oregon. À chaque fois, les maigres protections juridiques locales prohibant les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle sont abolies suite à des référendums qui mobilisent fortement les conservateurs mais intéressent peu l’électorat progressiste ou modéré.
Inspiré par Anita Bryant, John Briggs, un élu républicain du Sénat de Californie qui vise le poste de gouverneur, propose en 1978 une loi qui permettrait de licencier tout personnel scolaire (professeur, instituteur, conseiller pédagogique, directeur d’établissement…) qui se serait rendu coupable d’ « activité homosexuelle publique » (« non-discrète ») ou de « conduite homosexuelle publique ». Le texte de loi est rédigé de façon suffisamment flou pour que, dans les faits, il interdise l’enseignement à tous les gays et toutes les lesbiennes mais aussi à toute personne soutenant de près ou de loin la cause homosexuelle, quelle que soit son orientation sexuelle.
John Briggs
Jouant sur l’amalgame ancestral entre homosexualité et pédophilie, John Briggs accuse les enseignant·es homosexuel·les de vouloir « recruter » de nouveaux « adeptes ». Il estime également que « l’homosexualité est une vraie menace pour la survie [des États-Unis] ».
Pour lui répondre, une coalition se met en place, qui rassemble des gays (Harvey Milk, donc, mais aussi Bill Kraus ou les enseignants Tom Ammiano et Hank Wilson) et des lesbiennes (Sally Geahart ou Gwenn Craig). Face aux premiers sondages qui donnent la proposition 6 gagnante à plus de 60 %, ils et elles décident d’employer l’arme du coming-out. En se rendant visibles, en proclamant qu’ils sont gays ou lesbiennes et en incitant tous les membres de la communauté à en faire de même, ils espèrent montrer à l’électorat hétéro que chacun connaît au moins un·e homosexuel·le et que la peur qu’ils et elles suscitent est infondée. Milk et d’autres militants (comme Alan Robertson) affrontent Briggs lors de débats télévisés.
Du côté de la classe politique, la proposition 6 rencontre l’opposition d’élus démocrates, tels le Président Jimmy Carter ou le gouverneur de Californie Jerry Brown, mais aussi républicains , comme l’ancien Président Gerald Ford, qui avait échappé à une tentative d’assassinat à San Francisco en 1975 grâce à un ami gay d’Harvey Milk, ou encore l’ancien gouverneur de Californie et futur Président Ronald Reagan.
Le 7 novembre 1978, la proposition 6 est finalement rejetée avec une large avance de plus d’un million de voix, à 58 % contre 42 %. Une analyse géographique du vote montre cependant une Californie profondément divisée : tous les comtés de la côte Pacifique ont voté contre, mais la plupart des comtés situés à l’intérieur des terres ont voté pour.
La mobilisation contre l’initiative Briggs marqua une étape importante dans l’histoire du mouvement gay et lesbien aux États-Unis, comme le rappelait en 2018 The Advocate, le plus ancien magazine LGBT américain encore publié. Elle a contribué à faire d’Harvey Milk l’icône gay qu’il est aujourd’hui et elle a eu aussi une résonance internationale, puisque des manifestations anti-Briggs eurent lieu à des milliers de kilomètres des côtes californiennes, par exemple en Australie (photos de couverture et ci-dessous).
Sydney, 4 nov. 1978
Le documentaire The Times of Harvey Milk de Rob Epstein (1984) et le film Harvey Milk de Gus Van Sant (2008), qui s’en inspire largement, accordent tous les deux une large place à ce qui fut l’un des derniers combats de celui qui s’était lui-même surnommé « le maire de Castro Street ». Le 27 novembre 1978, moins de trois semaines après cette victoire, Harvey Milk et le maire de San Francisco George Moscone étaient tous les deux assassinés par Dan White, un ancien “superviseur” (sorte de conseiller municipal de la ville), comme Milk.
En France, l’article 40 du Code de la fonction publique, qui imposait une obligation de « bonne moralité » et de « bonnes moeurs » aux fonctionnaires (et donc aux enseignant·es) fut supprimé par la loi du 13 juillet 1983, dite “loi Le Pors”, portant sur les droits et obligations des fonctionnaires. Son article 6 précise même : « aucune distinction, directe ou indirecte, ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses, de leur origine, de leur orientation sexuelle, de leur âge, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur apparence physique, de leur handicap ou de leur appartenance ou de leur non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race ». Cependant, comme le relevait un article de Slate en 2019, « faire son coming out quand on est prof » relève encore d’ « un choix épineux ». En 2011, un enseignant avait été licencié d’une école privée évangélique hors-contrat en Alsace, après que sa direction avait appris qu’il vivait avec un homme. En 2015, un professeur gay d’Agen avait été suspendu après avoir envoyé des photos intimes à un élève qui l’avait piégé en se faisant passer pour un adulte sur une application de rencontres.
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Il est présenté comme « la plus grande avancée des dix dernières années dans le monde du plaisir ». Un pitch ambitieux de la part des sextoys Lelo, marque de très populaire, mais qui fait face à la rude concurrence de géants tels que le Womanizer ou le Satisfyer. Le nouveau Sona 2 Cruise nous promet de nouvelles sensations. Info ou intox ? Loun vous raconte son expérience.
Le confinement, on ne va pas se mentir, c’est chiant. C’est pour notre bien à tous, mais pour les gens qui, comme moi, se retrouvent enfermés plusieurs semaines sans avoir l’occasion de toucher un autre être humain, c’est chiant, c’est long, c’est dur (et non, ce n’est pas le nom de ma sextape). Du coup, je comptais bien profiter de l’occasion pour profiter de ma vaste collection de sextoys constituée au fil des années. Mais, au moment d’ouvrir ma boîte à plaisirs, surprise : j’avais presque oublié l’existence du nouveau jouet signé Lelo, le Sona 2 Cruise, encore tout beau dans son emballage d’origine.
En charge, et en avant GuingampÉtant donné que je suis une bonne élève et que j’ai bien suivi les conseils donnés par Carmina lors de son live sur YouTube, je commence par nettoyer mon nouveau jouet avec de l’eau et du savon, avant de le mettre à charger. Pour le plaisir, il faudra attendre, mais pas question que la bête ne me claque entre les doigts avant d’avoir joui, je préfère donc avoir une batterie bien pleine, histoire de ne pas avoir à me finir à la main, ça serait ballot.
La nuit tombe, l’appareil est chargé, je suis prête et excitée : c’est le moment idéal pour démarrer mon test… Qui va tourner court au bout de quelques secondes. Qui penserait qu’une si petite chose pourrait faire autant de bruit ? Sur la moitié des modes, j’ai l’impression que le Sona 2 Cruise fait trembler les murs, et chez moi, ces derniers sont plutôt en papier (voisin, si tu me lis… désolée). Pas grave : je ferme les volets, la fenêtre, rabats la couette sur mes cuisses pour espérer limiter les décibels, et je me lance.
Un orgasme plus fort, promesse tenue ?Sans contact avec la peau, ce sextoy génère des vagues soniques. Ces dernières sont absorbées par le silicone et rediffusées vers le clitoris pour des sensations « douces et profondes ». La promesse de la marque, des orgasmes plus intenses et plus puissants, est alléchante. Et hormis son bruit un peu trop présent à mon goût, il faut bien avouer que ce stimulateur clitoridien a plusieurs bons points : agréable à prendre en main, des commandes accessibles, une texture toute douce et un embout plutôt large…
Sans parler de sa redoutable efficacité ! En tant que sensible du clito, j’ai préféré commencer par les modes les plus doux, avec une petite dose de lubrifiant. Parfait pour faire monter la température et l’excitation tout doucement, avant de grimper en intensité. En règle générale, je n’arrive jamais à atteindre le niveau maximal sur ce genre de sextoy : c’est too much, ça me fait mal. Ici, aucune douleur à signaler. Le large embout en silicone permet effectivement de bien répartir les vibrations sur l’ensemble du clitoris. C’est d’ailleurs le mode le plus puissant (et le plus bruyant malheureusement) qui m’a fait décoller : des pulsations sur un rythme presque musical, à puissance variée, et diablement efficaces.
Pas de douleurs à signaler, un orgasme très appréciable : pour moi, l’objet est validé. En revanche, en terme d’intensité, on reste en-dessous ce que j’ai pu ressentir avec le Womanizer ou le vibro We-Vibe du coffret Anniversary. Mais comme chaque personne est différente, il ne vous reste plus qu’à tester l’expérience…
Moins bruyant ? Le Sona 1 est fait pour vousAfin de vous proposer un article le plus complet possible, Valentine s’est de son côté lancée dans le test du Sona 1 de Lelo…
Je ne pensais pas commencer cette revue par une recherche telle que « bol spaghetti film cunni citation », et pourtant… Impossible de me souvenir du nom de ce film qui a, des années durant, inspiré la raison principalement avancée pour laquelle je HAIS les cunnilingus : le bruit. Étant misophone, et la plupart de mes partenaires passés ne sachant pas s’y prendre, mon entrejambe s’est trop souvent (et brusquement) transformé en table de pique-nique pour malpropres, éloignant de moi toute envie d’approche de ce petit clito laissé à l’abandon. « C’est pas un bol de spaghetti », pour citer Juno Temple, aka London dans Kaboom, ce fameux film complètement what the fuck, ambiance fin du monde et LSD. Plus d’envie, plus de cunni. Et puis le Lelo Sona Cruise est arrivé. Je l’ai d’abord foutu entre les mains de mon mec, histoire de me concentrer uniquement sur les sensations et, wow, what a trip.
Délicieusement surprenant. L’effet de succion de l’objet, avec un Cruise Control compensant parfaitement la pression plus ou moins forte sur la zone visée, octroie un aller simple et direct pour orgasme-ville. Bon, pour tout avouer, je n’ai pas vraiment décollé du premier mode, le plus basique, de ce joujou. Étant vraiment très, très sensible, les autres modes (parce qu’il y en a huit, eh ouais) ne me permettaient pas vraiment de profiter de l’objet dans la longueur. Pas vraiment un souci lorsqu’on cherche du vite fait, bien fait, me direz-vous, mais ici, pas question de bâcler la touf… le taf. C’est donc la tête sous l’oreiller et le Lelo entre mes jambes que j’ai redécouvert le plaisir d’un clito plus que satisfait. Pas de bruits intempestifs, un ronron en fond sonore que l’on oublie bien vite sous les sensations procurées par ce petit bijou.
Le plus ? Il est totalement waterproof. Avec le confinement, ma baignoire, elle, n’a pas chômé. L’occasion de crash tester ce sextoy dans une ambiance self-care totale. Sous la vapeur et l’eau quasi brulante, j’ai pu explorer les sept autres modes de cette merveille en silicone rose juste… Au top. Résultat : sous l’eau également, l’objet se révèle orgasmique/10.
Dans “Le palais aux 37 378 fenêtres”, Corinne Desarzens retrace les aventures d’un encyclopédiste qui eut treize enfants de trois femmes. En seulement 10 ans, il publia 58 volumes d’une Encyclopédie mythique, récemment exhumée de l’oubli.
C’est l’histoire vraie d’un moine italien –Fortunato Bartolomeo De Felice– qui traduit Descartes et Leibniz puis aide son amour d’enfance –la comtesse Panzutti– à s’échapper du couvent-prison où son mari l’avait fait séquestrer. Elle aime un autre homme. Ils se quittent. Fortunato, devenu mendiant erre à travers l’Europe avant de s’installer en Suisse, où il se convertit au protestantisme, fonde un pensionnant pour jeunes gens et une imprimerie, avant de se lancer dans un projet fou : rassembler la somme colossale du savoir en cette fin du monde qu’est la fin du XVIIIe siècle. Son modèle est l’Encyclopédie de d’Alembert et Diderot, publiée entre 1751 et 1772 (17 volumes de texte, plus 11 volumes de planches)… On peut mieux faire, pense Fortunato. A cette époque, alors que le droit d’auteur n’existe pas, l’Encyclopédie «de Paris» génère dans toute l’Europe une flopée de copies, éditions pirates et contrefaçons.
L’Encyclopédie d’Yverdon
Fortunato décide de fournir une version qui surpasse toutes les autres. Il s’entoure d’une trentaine de collaborateurs, presque tous protestants : historiens, biologistes, philosophes… Seul Voltaire lui résiste (faute de flatteries ?) : il refuse de prendre part au projet. Corinne Desarzens affirme que ce même séditieux Voltaire, à l’époque, craint tellement d’être condamné qu’il utilise dans ses correspondances le mot «fromage» pour désigner les livres interdits (1). Elle le cite, mélangeant des extraits authentiques d’époque avec des bouts de Jean-Louis Céline, au fil d’emprunts triturés similaires à ceux que Fortunato faisait subir aux articles (2). Le résultat peut déconcerter, car truffé de pièges : qui dit quoi ? De toutes ces libertés qu’elle prend avec l’histoire, Corinne Desarzens fait la matière d’un livre qui avant tout relève du cut-up : Casanova y croise Cendrars et des listes à la Prévert y prennent le relai de descriptions épouvantables des tortures infligées aux chats dans cette Europe encore féodale.
Sans interdits, comment désirer ?
Citant des bouts d’Encyclopédie, la romancière s’amuse à mélanger les genres. Elle fait la description précise des moeurs de l’époque. Nous sommes dans les années 1770. Dans la petite ville d’Yverdon (alors placée sous l’autorité de Berne), les savants réunis par Fortunato s’entendent à dire qu’«il n’existe pas d’érotisme spécifiquement protestant, car le protestantisme est une religion de la liberté». La sexualité est forcément moins amusante, comme dit Corinne, dans une société qui ne voit le corps de chair que comme un mécanisme à démonter. L’Encyclopédie d’Yverdon, qui paraît au rythme invraisemblable d’un volume tous les deux mois, est d’ailleurs surnommée l’Encyclopédie protestante, par allusion à son style dépouillé, sa minutie scrupuleuse, son souci de décrire des choses observées.
Pourquoi nier l’âme des plantes ?
Un Chat est un «animal quadrupède qui a 26 dents, 8 mamelles, 5 doigts aux pieds de devant et seulement 4 à ceux de derrière». La Nostalgie est la «Lune à son dernier quartier éclairé par la bruine». La Mort est la «Destruction des organes vitaux, en sorte qu’ils ne puissent plus se rétablir». Ces définitions sont-elles authentiques ? Pas forcément. Corinne Desarzens fait exprès de nous perdre, en citant des dictionnaires modernes mêlés de proverbes mapuche. Sa démonstration n’en reste pas moins exacte : à la différence de l’Encyclopédie française (D’Alembert-Diderot) qui s’attaque à la religion comme à la source de de toutes les erreurs, l’Encyclopédie d’Yverdon se veut scientifique MAIS spirituelle. Qui sait : il y a peut-être une âme dans les plantes. Pourquoi la nier, sans preuves ?
Un banquet «Fromage, amour, mort»
Pour écrire l’article Fromage, un pasteur (Gabriel Mingand) se déplace en personne dans les alpages et enquête. Jamais article sur le fromage ne sera plus complet que cette description quasi ethnographique des procédés de fabrication. Fasciné par cette définition, Corinne Desarzens y consacre un chapitre étonnant qui articule la notion de tabou et de dégoût. Dans un monde «libéré» des interdits, dit-elle, l’ultime rempart de notre imaginaire érotique c’est la répulsion. Celle que peuvent provoquer certains fromages par exemple. Leurs odeurs et leurs textures lui inspirent une liste de 54 adjectifs –corsé, souple, cassant, fleuri, végétal, onctueux– et l’étonnant récit d’un banquet, au cours duquel Fortunato et ses collaborateurs goûtent à tous ces fromages bourrés d’amines aux noms suggestifs : putrescine, cadaverine, spermicine…
«Une fois évaporés tous les parfums»
«Matière inquiétante que le fromage, persévérant dans l’état surprenant entre la vie et la mort». Tout en examinant la caillette (l’estomac d’un veau) qu’ils se passent de main en main comme une méduse, les savants se confrontent aux pâtes molles, parfois marbrées de bleu-vert, et parlent de la façon dont les fromages sont fabriqués. Il faut mélanger le contenu de la caillette (présure) avec le lait d’une vache arrachée à son petit. Ce lait «réincarné par l’action des sucs digestifs du petit veau, attaquant la sécrétion de sa propre mère» est aussi transformé par des bactéries qui sont les mêmes, exactement, que celles qui nous dévoreront. «Il existe une sorte de triomphe momentané à consommer ces prémices de notre propre condition ultime», écrit Corinne Desarzens (3), en bouclant la métaphore de ce fromage pareil à nos désirs : d’autant plus forts qu’ils se rapprochent du seuil de péremption. Son roman porte finalement moins sur l’Encyclopédie d’Yverdon que sur cette prodigieuse tendance qu’ont les êtres vivants à éclore, aimer ou créer quand ils sentent venir l’extinction.
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«L’amour cesse de vivre dès qu’il cesse d’espérer ou de craindre»
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A LIRE : «Le palais aux 37 378 fenêtres», de Corinne Desarzens, Editions de l’Aire, 2019.
A LIRE : L’Encyclopédie d’Yverdon est disponible depuis 2003 sous forme de DVD.
NOTES
(1) Corinne cite un extrait authentique de sa lettre au chevalier Jacques de Rochefort d’Ally, en page 248.
(2) Parfois même, Corinne Desarzens met, seules au milieu d’une page «des phrases / belles comme des portiques / longues comme / des nuits sans sommeil» et dont il faut deviner l’origine.
(3) Cette phrase ainsi que la phrase qui ouvre le paragraphe sont empruntés par l’auteur à Jim Stillwaggon, compagnon américain d’Anne Hovart, de la librairie Centrale (qui n’existe plus à Ferney-Voltaire, en Suisse) qui organisèrent ensemble la Première Conférence Mondiale sur le Fromage, marathon de dégustation sur le thème « Cheese, mort, sexe et folie » le 26 mars 2006.
EN SAVOIR PLUS : Billet d’Etienne Dumont
ILLUSTRATION : «Le chemise enlevée», de Fragonard, 1770. Copyyright Photo : Jean-Louis Mazières, FlickR
Dans “Le palais aux 37 378 fenêtres”, Corinne Desarzens retrace les aventures d’un encyclopédiste qui eut treize enfants de trois femmes. En seulement 10 ans, il publia 58 volumes d’une Encyclopédie mythique, récemment exhumée de l’oubli.
C’est l’histoire vraie d’un moine italien –Fortunato Bartolomeo De Felice– qui traduit Descartes et Leibniz puis aide son amour d’enfance –la comtesse Panzutti– à s’échapper du couvent-prison où son mari l’avait fait séquestrer. Elle aime un autre homme. Ils se quittent. Fortunato, devenu mendiant erre à travers l’Europe avant de s’installer en Suisse, où il se convertit au protestantisme, fonde un pensionnant pour jeunes gens et une imprimerie, avant de se lancer dans un projet fou : rassembler la somme colossale du savoir en cette fin du monde qu’est la fin du XVIIIe siècle. Son modèle est l’Encyclopédie de d’Alembert et Diderot, publiée entre 1751 et 1772 (17 volumes de texte, plus 11 volumes de planches)… On peut mieux faire, pense Fortunato. A cette époque, alors que le droit d’auteur n’existe pas, l’Encyclopédie «de Paris» génère dans toute l’Europe une flopée de copies, éditions pirates et contrefaçons.
L’Encyclopédie d’Yverdon
Fortunato décide de fournir une version qui surpasse toutes les autres. Il s’entoure d’une trentaine de collaborateurs, presque tous protestants : historiens, biologistes, philosophes… Seul Voltaire lui résiste (faute de flatteries ?) : il refuse de prendre part au projet. Corinne Desarzens affirme que ce même séditieux Voltaire, à l’époque, craint tellement d’être condamné qu’il utilise dans ses correspondances le mot «fromage» pour désigner les livres interdits (1). Elle le cite, mélangeant des extraits authentiques d’époque avec des bouts de Jean-Louis Céline, au fil d’emprunts triturés similaires à ceux que Fortunato faisait subir aux articles (2). Le résultat peut déconcerter, car truffé de pièges : qui dit quoi ? De toutes ces libertés qu’elle prend avec l’histoire, Corinne Desarzens fait la matière d’un livre qui avant tout relève du cut-up : Casanova y croise Cendrars et des listes à la Prévert y prennent le relai de descriptions épouvantables des tortures infligées aux chats dans cette Europe encore féodale.
Sans interdits, comment désirer ?
Citant des bouts d’Encyclopédie, la romancière s’amuse à mélanger les genres. Elle fait la description précise des moeurs de l’époque. Nous sommes dans les années 1770. Dans la petite ville d’Yverdon (alors placée sous l’autorité de Berne), les savants réunis par Fortunato s’entendent à dire qu’«il n’existe pas d’érotisme spécifiquement protestant, car le protestantisme est une religion de la liberté». La sexualité est forcément moins amusante, comme dit Corinne, dans une société qui ne voit le corps de chair que comme un mécanisme à démonter. L’Encyclopédie d’Yverdon, qui paraît au rythme invraisemblable d’un volume tous les deux mois, est d’ailleurs surnommée l’Encyclopédie protestante, par allusion à son style dépouillé, sa minutie scrupuleuse, son souci de décrire des choses observées.
Pourquoi nier l’âme des plantes ?
Un Chat est un «animal quadrupède qui a 26 dents, 8 mamelles, 5 doigts aux pieds de devant et seulement 4 à ceux de derrière». La Nostalgie est la «Lune à son dernier quartier éclairé par la bruine». La Mort est la «Destruction des organes vitaux, en sorte qu’ils ne puissent plus se rétablir». Ces définitions sont-elles authentiques ? Pas forcément. Corinne Desarzens fait exprès de nous perdre, en citant des dictionnaires modernes mêlés de proverbes mapuche. Sa démonstration n’en reste pas moins exacte : à la différence de l’Encyclopédie française (D’Alembert-Diderot) qui s’attaque à la religion comme à la source de de toutes les erreurs, l’Encyclopédie d’Yverdon se veut scientifique MAIS spirituelle. Qui sait : il y a peut-être une âme dans les plantes. Pourquoi la nier, sans preuves ?
Un banquet «Fromage, amour, mort»
Pour écrire l’article Fromage, un pasteur (Gabriel Mingand) se déplace en personne dans les alpages et enquête. Jamais article sur le fromage ne sera plus complet que cette description quasi ethnographique des procédés de fabrication. Fasciné par cette définition, Corinne Desarzens y consacre un chapitre étonnant qui articule la notion de tabou et de dégoût. Dans un monde «libéré» des interdits, dit-elle, l’ultime rempart de notre imaginaire érotique c’est la répulsion. Celle que peuvent provoquer certains fromages par exemple. Leurs odeurs et leurs textures lui inspirent une liste de 54 adjectifs –corsé, souple, cassant, fleuri, végétal, onctueux– et l’étonnant récit d’un banquet, au cours duquel Fortunato et ses collaborateurs goûtent à tous ces fromages bourrés d’amines aux noms suggestifs : putrescine, cadaverine, spermicine…
«Une fois évaporés tous les parfums»
«Matière inquiétante que le fromage, persévérant dans l’état surprenant entre la vie et la mort». Tout en examinant la caillette (l’estomac d’un veau) qu’ils se passent de main en main comme une méduse, les savants se confrontent aux pâtes molles, parfois marbrées de bleu-vert, et parlent de la façon dont les fromages sont fabriqués. Il faut mélanger le contenu de la caillette (présure) avec le lait d’une vache arrachée à son petit. Ce lait «réincarné par l’action des sucs digestifs du petit veau, attaquant la sécrétion de sa propre mère» est aussi transformé par des bactéries qui sont les mêmes, exactement, que celles qui nous dévoreront. «Il existe une sorte de triomphe momentané à consommer ces prémices de notre propre condition ultime», écrit Corinne Desarzens (3), en bouclant la métaphore de ce fromage pareil à nos désirs : d’autant plus forts qu’ils se rapprochent du seuil de péremption. Son roman porte finalement moins sur l’Encyclopédie d’Yverdon que sur cette prodigieuse tendance qu’ont les êtres vivants à éclore, aimer ou créer quand ils sentent venir l’extinction.
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«L’amour cesse de vivre dès qu’il cesse d’espérer ou de craindre»
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A LIRE : «Le palais aux 37 378 fenêtres», de Corinne Desarzens, Editions de l’Aire, 2019.
A LIRE : L’Encyclopédie d’Yverdon est disponible depuis 2003 sous forme de DVD.
NOTES
(1) Corinne cite un extrait authentique de sa lettre au chevalier Jacques de Rochefort d’Ally, en page 248.
(2) Parfois même, Corinne Desarzens met, seules au milieu d’une page «des phrases / belles comme des portiques / longues comme / des nuits sans sommeil» et dont il faut deviner l’origine.
(3) Cette phrase ainsi que la phrase qui ouvre le paragraphe sont empruntés par l’auteur à Jim Stillwaggon, compagnon américain d’Anne Hovart, de la librairie Centrale (qui n’existe plus à Ferney-Voltaire, en Suisse) qui organisèrent ensemble la Première Conférence Mondiale sur le Fromage, marathon de dégustation sur le thème « Cheese, mort, sexe et folie » le 26 mars 2006.
EN SAVOIR PLUS : Billet d’Etienne Dumont
ILLUSTRATION : «Le chemise enlevée», de Fragonard, 1770. Copyyright Photo : Jean-Louis Mazières, FlickR
Ce bon José l'Obsédé a décidé de tester l'autofellation, car il est plutôt souple. Et ça lui a pas déplu, pour tout vous dire.
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À l’heure du confinement, Histoires de Darons continue, avec des interviews à distance ! Désolé d’avance pour la qualité du son un peu moins bonne qu’habituellement, mais je suis heureux de pouvoir continuer malgré tout à vous offrir des interviews dans cette période.
Cette semaine, je vous propose d’écouter l’histoire de Yannick, doublement papa, dans des conditions très différentes pour chacun de ses 2 enfants, il vous racontera tout ça.
Yannick est professeur des écoles, mais s’est lancé dans le dessin grâce à sa page Facebook et son compte Instagram, notamment pour dessiner son quotidien de papa.
Ce qui était à la base un hobby est en train de devenir un boulot à plein temps, puisque Yannick a financé avec succès son premier livre en “vrai” papier sur Ulule, et qu’il a un nouveau projet de livre pour enfant, en collaboration avec Papa Chouch, d’ores et déjà financé en quelques jours, et qui devrait cartonner.
Ensemble, on parle également d’allaitement, de masculinité et d’éducation d’un petit garçon dans notre société actuelle, de violence conjugale… un immense merci à Yannick pour sa disponibilité !
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Pas trop de rapport avec le porno, mais je viens de découvrir un groupe qui fait de la bonne musique : Led Zeppelin. Ils ont piqué pas mal de trucs aux bluesmen noirs américains, puis ça ressemble un peu à Jimi Hendrix, mais c’est sympa à écouter. Je vous recommande leur premier album homonyme. C’était mon petit conseil culture, il paraît que c’est important la culture en ce moment. Sinon, pour les gifs, on est sur une vague phallocentrique cette semaine. La culture porn est importante aussi.
Jasmine Grey offre, ici, un magnifique exemple de tribbing sur pénis. Je ne suis pas sûr du terme, il est plus fréquemment utilisé pour les pratiques lesbiennes, clito contre clito. Mais le pénis ne serait-il pas un gros clitoris ? Peut-on parler de rubbing, alors ? En tout cas, ces hanches dansent sur une musique très agréable à regarder.
Pour le gif suivant, en principe sur Twitter, il serait accompagné d’une légende du genre : « quand la Haute-Corse a vu qu’elle était rouge sur la carte du déconfinement ». Ou bien : « la tête des pharmaciens quand ils ont appris le nombre de masques dans les supermarchés ». Ou encore : « ma tête le 11 mai devant la file pour entrer dans le supermarché ». Mais là, je vais juste me contenter de dire que Kali Roses surjoue un petit peu (le pénis est énorme, mais quand même).
SexSeason a pour signature l’éjac palpitante en fond de bouche. C’est spécifique, mais efficace. La verge pulse de plaisir et mon petit cœur aussi. Le couple Pornhub prend son pouls, derniers soubresauts avant la petite mort, le regard bien accroché pour se retrouver ensemble dans l’au-delà, dans l’eau de là-haut.
Fap & Furious, Tiny Taya va à toute allure. Pas de ralentissement, elle tabasse à coups de fesses l’asphalte de son partenaire, même pas besoin de rentrer au stand pour changer les pneus. Inépuisable, Taya travaille son cardio et ses cuisses comme si la salle était fermée depuis 1 mois et demi. Je ne sais pas qui aura le plus de bleus après cette séance intensive de baise.
On finit en douceur avec Khalamite, cam model française, qui a la gentillesse de partager une vidéo en gratis sur Pornhub. Alors, on en profite pour l’admirer et partager son plaisir au rythme de ses doigts, de ses respirations, de son sourire qui illumine l’image. Abonnez-vous à son Twitter pour la suivre de près.
Aidez-moi pour la semaine prochaine ! Si vous avez une idée de thème, d’un·e performeur·euse à mettre en avant, n’hésitez pas à lâcher un commentaire. Je compte sur vous. Pas la peine de mettre un pouce bleu, on n’est pas sur Youtube.
En 1956, deux ans après Histoire d’O parut le roman L’image.
Catherine Robbe-GrilletL’auteure, Jean de Berg, est le pseudonyme de Catherine Robbe-Grillet. Elle est l’épouse du romancier et cinéaste Alain Robbe-Grillet. chef de file du Nouveau Roman dans les années 1950 et 60. L’histoire retient de ce mouvement littéraire des gens tels Samuel Beckett (mon préféré), Claude Simon (jamais lu), Nathalie Sarraute (imbuvable), Michel Butor (que j’aime bien) et quelques autres.
Dans quel registre sommes-nous dans ce roman? Je vous préviens, nous sommes loin du Château de ma mère de Pagnol, écrit à la même époque.
L’Image, donc. Facture classique à la première lecture. Mécanique rousselienne en marche avant même le premier mot. Et confusion des apparences avant le dernier. Autant dire qu’on se retrouve quelque part, c’est-à-dire entre le dernier plan du film « Shutter Island » de Martin Scorsese et le premier plan d’une séance de ligotage de Naka Akira… avec l’état d’esprit de Didi et Gogo :
– « Qu’est-ce qu’on fait maintenant? »
Dessin de Hans Bellmer pour le roman L’Image de Jean de Berg (1956). La préface de L’ImageQu’est-ce qu’on fait maintenant? Lisons ensemble la préface, si vous le voulez bien.
« Qui est Jean de Berg ? Voilà bien mon tour de m’amuser aux devinettes. Ce qui me paraît le moins sûr, c’est qu’un homme ait écrit ce petit livre. II prend trop le parti des femmes.
« Et pourtant ce sont les hommes qui, d’ordinaire, initient leurs amoureuses aux plaisirs des chaînes et du fouet, à l’humiliation, aux tortures… Mais ils ne savent pas ce qu’ils font.
« Ils pensent, ces esprits naïfs, assouvir ainsi leur orgueil, leur soif de puissance, ou même exercer les droits de quelque ancestrale supériorité. Pour accroître encore le malentendu, nos intellectuelles leur donnent aussitôt la réplique, assurant que la femme est libre, que la femme est l’égale de l’homme, qu’elle entend ne plus se laisser asservir…
« Il s’agit bien de cela !
La méprise*« L’amant, dès qu’il possède quelque subtilité s’aperçoit vite de sa méprise : il est le maître, c’est vrai, mais il ne l’est vraiment que si sa compagne le veut! Jamais les rapports de maître à esclave n’ont illustré si bien les échanges de la dialectique. Jamais la complicité n’a été aussi nécessaire entre la victime et le bourreau. Même enchaînée, à genoux, suppliante, c’est elle en fin de compte qui commande.
« Et elle le sait bien. Son pouvoir grandit en fonction de son apparente déchéance. D’un simple regard elle peut tout interrompre, tout faire tomber en poussière d’un seul coup.
Quand l’esclave devient le maître*« Une fois réalisée l’entente, au prix de cette double lucidité, le jeu peut se poursuivre. Mais il a changé de signification : l’esclave toute puissante, qui se traîne aux pieds du sacrificateur, est devenue le dieu lui-même. L’homme n’est plus que le prêtre, fragile et tremblant de commettre une faute. Sa main ne sert plus que pour accomplir le cérémonial autour de l’objet sacré. S’il perd la grâce, tout s’écroule !
« Ce qui explique les postures hiératiques et figées que l’on trouvera dans ce récit, ses rites, ses décors de chapelle, le fétichisme de ses objets. Les photographies longuement décrites n’y sont rien d’autre que des images pieuses, les étapes d’un nouveau chemin de croix.
« Comme toute histoire d’amour, celle-ci se passe entre deux personnes. Mais l’une des deux commence par se dédoubler : celle qui s’offre et celle qui inflige. Est-ce que ce ne sont pas là les deux faces de notre sexe bizarre, qui se livre à autrui mais n’a conscience que de soi?
« Oui, les hommes sont naïfs, qui voudraient qu’on les adore, alors qu’ils ne sont en somme presque rien. La femme, comme eux-mêmes, n’adore que ce corps écartelé, tour à tour caressé et battu, ouvert à toutes les hontes, mais qui est le sien. L’homme, en cette affaire, reste tout d’une pièce : il est le fidèle qui aspire en vain à se fondre avec son dieu.
« La femme au contraire, qui est également le fidèle et possède aussi ce regard anxieux (sur elle-même), reste en même temps l’objet regardé, violé, immolé sans cesse et toujours renaissant, et dont toute la jouissance consiste, par un subtil jeu de miroir, à contempler sa propre image. »
P. R.
* Les intertitres sont de Monsieur Valmont.
Un miroir dans le miroir Sanguine de Hans Bellmer pour le roman Histoire d’O, de Pauline Réage (1954).La préface du roman L’Image n’est pas sans rappeler certains traits d’Histoire d’O.
Elle est signée avec les initiales P.R. Le texte sonne très « Pauline Réage », on dirait un pastiche. Sur le coup, on ne sait pas de qui il vient. On le saura plus tard. Histoire d’O est, pour sa part, préfacé par Jean Paulhan, écrivain et directeur de La Nouvelle Revue française (NRF) chez Gallimard pendant trente ans.
Tout semble fait pour dérouter les fourches de la censure qui poursuivent ces deux romans sulfureux, écrits par des femmes — l’une a 26 ans, l’autre a 45 ans, au moment de publier–, même si Camus ne croyait pas qu’une femme eut pu écrire une chose comme Histoire d’O…
D’ailleurs, parmi les écrivains soupçonnés d’avoir écrit Histoire d’O figurait… Alain Robbe-Grillet.
Les artisans devant et derrière les dits romans avaient intérêt à brouiller les pistes. D’où les doublures, les miroirs, les masques, les pseudonymes, la proximité dialectique mystique de l’esclave et du maître, le brouillage du féminin et du masculin tout en insistant sur les particularités de chacun.
Histoire d’O, le seul roman écrit par Pauline Réage (elle a écrit beaucoup d’autres choses), ne s’inspirait pas de son histoire personnelle. Sa doublure de tous les jours, Dominique Aury, ne s’adonnait pas aux jeux dits BDSM, « ces choses-là », bien qu’elle vivait une sexualité non-conventionnelle, si l’on en croit une première biographie.
Catherine Robbe-Grillet a joué au théâtre et au cinéma. Portant le pseudonyme Jean (et Jeanne) de Berg et sous son nom, elle a créé une oeuvre singulière autour des pratiques BDSM assumées, à travers romans, journaux, entretiens, performances.
Catherine Robbe-Grillet fut initiée aux pratiques BDSM par son mari, d’abord en tant que soumise « pas très douée pour la souffrance », avant de devenir dominatrice. Elle se définit comme « une scénographe du BDSM, une maîtresse de cérémonie. »
« Je me veux « femme-sujet », maîtresse du jeu, des jeux sur le retard, les préambules, l’ornementation du désir, le déplacement du sexuel. Une gifle est une gifle, un coup de fouet est un coup de fouet et il peut faire très mal (…) mais ces pratiques sont encadrées, reprises dans une dramatisation assumée. »
Il y a dans cette dernière citation pas mal résumée toute la philosophie de la domination érotique, ma foi. :-))
Et puis, il y a cette belle question, qui rappelle à l’équilibre des forces.
« Comment peut-on être à la fois « quelqu’un de tolérant, facile, rieur » dans la vie sociale et « autoritaire, peu douée pour le fun, comme on dit » dès lors que s’ouvrent les portes de l’intimité? »
La réponse dure une semaine… à travers une série radio de cinq émissions de 29 minutes : Catherine Robbe-Grillet, la singulière.
Épisodes« Telle une élève appliquée, Catherine Robbe-Grillet raconte son double, Jeanne de Berg, avec précision ; non qu’elle souhaite la faire accepter à ceux qu’elle dérange, mais pour lui rendre justice : sa minutie, son amour du cérémonial, son attention à l’autre et à ses désirs (aussi surprenants soient-ils). »
L’amour du cérémonialLa cérémonie est un documentaire de Lina Mannheimer (2014).
Une cérémonie est une célébration, un hymne à plus grand que soi. Le désir se déguise en lui-même. Il fait une place importante à l’aspect théâtral des gestes et des mouvements, des danses, des processions, l’imposition des mains. Une grande importance est donnée à ce qui est dit et comment.
Toute la concentration se dirige vers la Maîtresse du cérémonial. Elle maintient la tension, discipline le rythme des souffles. Elle imprime une direction, oriente les énergies… Sa volonté prime dans l’instant présent.
Un bel exemple de protocole élevé.
Quelques aperçus du déroulement de l’événement Diner noir en 2014. Maîtresse de cérémonie : Catherine Robbe-Grillet et sa soumise-assistante, Beverly Charpentier.
Dans la programmation de Côté Court, on y lit ceci :
« Librement inspiré du festin noir de Des Esseintes dans À Rebours de Huysmans et par le genre de la cérémonie masochiste, Dîner noir rassemble la dominatrice Catherine Robbe-Grillet et vingt deux invités habillés en noir dans la salle à manger d’un grand hôtel international à Istanbul. Soumis à des règles strictes pendant le repas, les invités sont transformés en lecteurs et voyeurs de tableaux vivants mêlant souvenirs biographiques et fantasmes cinématographiques. »
Entrevues, portraits, articlesCe court inventaire se bonifiera au fil des lectures.
Qu’est-ce que le sado-masochisme ? Comment arrive-t-on à cette pratique ? Quel est le plaisir de la domination et de la soumission ? Quels sont les risques et dangers de cette pratique ? Extrait du magazine magazine ‘Les Tabous du…. Plaisir féminin’ présenté par Karine Le Marchand. Elle propose le témoignage de Catherine Robbe-Grillet , écrivain et maîtresse sado-masochiste, de Sophie Cadalen (psychanalyste) et de Catherine Solano médecin sexologue. Elle reçoit comme invitée l’acteur François Berléand. Catherine Robbe-Grillet interrogée par le journal Libération, publiée dans dailymotion.com le 9 novembre 2013.Voici comment Catherine Robbe-Grillet est présentée par Toni Bentley en 2015 :
« Get a glimpse inside the secret ceremonies and sadomasochistic rites of Catherine Robbe-Grillet, France’s most notorious dominatrix. The modern-day Marquise de Sade and Beverly Charpentier—the woman who gave up her freedom to serve her— talk with author and journalist Toni Bentley about their love, friendship, and rituals. The Art of Sex and Seduction series is curated by writer and journalist Erica Lumière. »
Catherine Robbe-Grillet et Beverly Charpentier interviewées par Toni Bentley, dans la série Avec plaisir, Ceremonies of Love and Desire d’Erica Lumière, octobre 2015.L’article La nécessaire complicité est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Après nuit de la chambre 44, nos retrouvailles allaient t elles être aussi intenses ?
L’indécence, la folie de notre première fois pourrait elle se perpétuer dans le classique de mon appartement ?
Cette première nuit ne fut elle pas trop haute pour vivre une seconde?
Si la première fois fut inconscience, nous allions baiser en conscience.
Nos corps se sont reconnus, nos langues ont dansé, nos sexes se sont complétés, ce fut moins fébrile que la première fois, moins fougueux, plus sensuel, plus long, plus enveloppé.
Fenêtre ouverte sur la douceur estivale de paris, tu as commencé à crier et les voisins ont répondu d’ovation.
Tout l’immeuble a crié sur ton orgasme et les cris se sont répandus sur la ville.
Tout Paris criait , hurlait sautait,
Tu criais et la ville te répondait, tu criais les voisins chantaient, j'ai crié avec eux.
L’équipe de France venait de se qualifier en demi finale de la coupe du monde.
Hébétés et repus de nos amours, nous sommes sortis, la ville était envahie de supporters, qui éructaient de joie, plus possible pour toi de rentrer chez ton mari.
La France nous a offert notre première nuit ensemble et le matin c’est en fan que je t’ai regardé me faire l’amour.
En matière de sexe, il y a beaucoup de détails qui n’en sont pas et qui comptent. Pour prendre du plaisir, il n’y a pas que les parties génitales qui importent. Notre corps est riche d’outils de plaisir auxquels il faut prêter une meilleure attention et parmi ceux-ci, il y a les mains. Les mains […]
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Son nom ne vous dira probablement rien, il est pourtant l’une des figure majeure de l’art érotique. Namio Harukawa était un artiste dessinateur japonais réputé pour ses tableaux représentant le facesitting. Son œuvre est largement influencée par le sado-masochisme et le fétichisme. Il aimait notamment représenter des femmes rondes dominant des petits hommes, maigres frêles. Retour sur son œuvre !
Le Facesitting, c’est quoi ?Le Facesitting, comme son nom l’indique, consiste à s’asseoir sur le visage de quelqu’un, en s’offrant ainsi à lui/elle. En ce qui concerne la position, vous pouvez vous mettre de face ou de dos, en fonction de ce que vous voulez donner à manger à votre partenaire. C’est un jeu qui est relativement courant dans le monde du BDSM et objet de fétichisme pur. C’est ce fétichisme que souhaitait représenter Namio Harukawa
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Une nouvelle plateforme de vidéos à la demande vient de naître grâce au distributeur Outplay Films, et elle est entièrement dédiée au cinéma LGBTQ+. Promouvoir le cinéma LGBT d’aujourd’hui et de demain Un des avantages d’être tranquillement chez soi, c’est de pouvoir prendre le temps de se divertir devant un bon programme. Comme il n’y […]
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Pendant la durée du confinement, nous créons cette rubrique "COVID19 sur le terrain". Deux à trois fois par semaine, nous vous racontons comment les membres du Mouvement du Nid, éditeur de ce site, continuent à maintenir le lien et à apporter de l'aide aux personnes en situation de prostitution. Aujourd'hui, la délégation du Rhône.
« Certaines nous disent qu'elles n'ont pas envie de retourner dans la prostitution quand le confinement sera terminé… L'une, qui a besoin d'un hébergement d'urgence, voudrait bien trouver une solution plus pérenne et arrêter. »
La rupture actuelle conduit certaines femmes à de nouvelles aspirations. La délégation poursuit activement ses actions depuis mi-mars…autrement. Pour les personnes accompagnées, le confinement a beaucoup changé la donne.
Un des bénévoles a en charge la permanence téléphonique ainsi que deux services civiques qui restent notamment en contact avec celles qui sont en parcours de sortie. Trois parcours sont en cours et un 4e venait d'être accepté avant le confinement. « Nous avons pu rassurer les personnes en leur confirmant que les délais pour les démarches étaient prolongés », explique Marine. Certaines des femmes suivies, en majorité des femmes nigérianes, enceintes, ont pu poursuivre les contacts avec les sages-femmes et tout s'est bien passé.
A nouveau dans la précarité
Avant le confinement, la délégation était beaucoup sollicitée pour des démarches de demande d'asile. Les recours composaient environ 80 % de l'accompagnement. « Ces personnes ne nous contactent plus actuellement. Le bouche à oreille a fonctionné, elles sont moins stressées puisqu'elles savent que les délais ont été prolongés.
En revanche, nous voyons revenir vers nous des personnes qui étaient devenues autonomes, qui avaient trouvé un travail, souvent informel, et qui sont à nouveau dans la précarité. »
La question des aides sociales est cruciale. Des femmes suivies subissent les retards dans les versements de leurs aides financières et le manque de contacts directs avec les assistantes sociales les fragilise. « Elles doivent téléphoner, attendre parfois 20 minutes et certaines ne comprennent pas comment procéder (taper 1, etc). De plus, certains numéros sont payants… » Un des bénévoles est chargé de les aider dans leurs démarches. Il parvient à leur fixer des RV informels, en prenant les précautions nécessaires, le temps de faire signer les documents nécessaires.
Reprise de la rencontre sur le terrain
La gendarmerie a contacté la délégation à propos d'une femme qui se trouvait dans une camionnette en pleine campagne. Le contact a pu se nouer rapidement. « Une vitre était cassée, elle avait peur ; elle nous a demandé de l'aider pour quelques courses et elle a fini aussi par formuler son besoin de nuitées d'hôtel. Nous lui en avons financé cinq, ce qui lui a permis de se reposer. »
Un binôme se rend, en respectant évidemment toujours avec les gestes barrière, une fois par semaine sur les routes de campagne où des femmes vivent dans leur camionnette. « Elles sont totalement isolées. Nous distribuons de l'eau, du pain, des conserves. Il s'agit d'équato-guinéennes amenées d'Espagne par les réseaux. » En revanche, la délégation a du stopper les contacts en ville, certain·es des bénévoles pouvant être des personnes à risque. De même, le projet Internet lancé en décembre dernier a du être temporairement suspendu, le téléphone et l'ordinateur étant indispensables pour les urgences du quotidien.
Avez-vous déjà entendu parler de l’orgasme cervical ? Non, cela n’a rien à voir avec la jouissance intellectuelle ou avec les papouilles dans la nuque. Il s’agit d’une manière méconnue d’atteindre le « septième ciel. » Alors que la dernière étude menée par l’IFOP sur le plaisir féminin montrait que presque huit françaises sur dix (78%) ont déjà eu du mal à atteindre l’orgasme, zoom aujourd’hui un type d’orgasme bien particulier
L’orgasme cervical, c’est quoi ?Il s’agirait de l’orgasme ultime, une jouissance qui affecterait tout le corps. Et pour atteindre ce nirvana du plaisir, il faudrait parvenir à un seuil d’excitation intense durant un acte sexuel mais pas que. « Pour commencer, il faut déjà sortir de la représentation stéréotypée de l’orgasme clitoridien et vaginal. » nous dit Dr Christian Chauvin, gynécologue-obstétricien et sexologue. « Il n’y a pas qu’un seul type d’orgasme, encore moins dans la gent féminine. » continue-t-il. L’utérus pourrait ouvrir aux femmes de nouvelles voies de jouissance, grâce notamment au « cervix » (ou plus simplement, le col de l’utérus).
Ce dernier est situé sur la partie basse et étroite de l’utérus, c’est par cette zone que passent les spermatozoïdes, avant de remonter dans l’utérus. « En premier lieu, son rôle est avant tout reproducteur et protecteur....Lire la suite sur Union Cet article Orgasme cervical : une façon méconnue de faire jouir une femme ! est apparu en premier sur Union.
Que se passe-t-il lorsque l’on donne aux gens ce temps qu’ils demandent depuis si longtemps ? En allant plus loin que les chiens tête en bas affichés sur Insta et les élucubrations sans fin des apprentis virologues sur Twitter, dans le monde du porn aussi, les visiteurs changent leurs habitudes.
Un certain plaisir personnel, voilà avant tout ce que recherchent ceux qui jouissent d’un tant soit peu de temps libre en cette période confinement. Et en matière de plaisir, quoi de mieux qu’un bon vieux porno, bien calé·e au fond du canapé (slash bureau pour celles et ceux en télétravail, mais t’inquiète on dira rien) ? Au-delà des chiffres, que ce soit au niveau de la fréquence ou des choix en matières de sites et de tags, les variations se font sentir au fil des interviews.
À la recherche du tag perduDécouvrir de nouveaux tags, s’aventurer dans les chemins parfois tortueux de l’offre porn sur l’internet mondial, voilà un défi digne de ce temps parfois beaucoup trop long, surtout lorsqu’accompagné de solitude. Pour Elsa, 31 ans et confinée seule, c’est une occasion en or. Deux semaines avant le confinement, cette institutrice a opéré une remise en question importante concernant sa sexualité. « J’ai rencontré une femme, et je suis clairement attirée par elle », explique-t-elle, « c’est un vrai changement dans ma vie et, bêtement peut être, je profite de ces moments seule pour visionner un peu de porno lesbien féministe, chose que je n’avais jamais faite avant. » Un moyen pour elle de se centrer sur ses désirs en la matière, et ses potentielles limites. D’un porno « plutôt mainstream », selon ses propres paroles, aux tags lesbiens, les habitudes d’Elsa ont considérablement évolué.
We got bored of sitting around in our calvins and socks, and decided to dress up a bit. Hit us up on https://t.co/BquPsmQXCH if you're curious to see the whole set! pic.twitter.com/EH205JHTUZ
— Valerie August (@fatalvalerie) April 27, 2020
C’est le cas également de Max, jeune homme cis bi de 25 ans. « C’est l’occasion de regarder des vidéos sur lesquelles je ne me serais pas forcément arrêté », entame le jeune homme, « le porno gay, par exemple, que je regarde peu habituellement. » Au-delà même des tags, ce sont des performeurs et performeuses auxquel·le·s Max s’attache, au cours de ce confinement. Il cite notamment Lana Rain, cosplayeuse NSFW adepte de fucking machines. « Jusque là, je n’étais pas particulièrement réceptif à ce genre de vidéos, mais sa manière d’en user de façon assez variée, et avec différentes atmosphères, c’est vraiment sympa », poursuit-il. Aller de vidéo en vidéo, jumper d’un tag à l’autre à la recherche de la séquence qui répondra à nos désirs, et se découvrir de nouveaux tags chouchous, l’offre immense d’internet en matière de porn devrait pouvoir ravir tou·te·s les curieux et curieuses.
Au-delà d’une variation en termes de tags, les interviewés notent aussi un changement éthique dans leurs choix de vidéos.
Éthique et tagsLe confinement semble également conférer aux internautes un temps de réflexion quant à l’éthique de leurs choix de visionnage. Si chacun met la limite où bon lui semble, quelques thèmes reviennent au fil des interviews, pour une remise en question approfondie. Des normes physiques encore fortement présentes dans le porn mainstream, largement mis en avant sur les plateformes les plus visitées, tout d’abord. « Un truc qui me marque beaucoup dans le porn gay, c’est l’omniprésence de ‘stud’ ou de ‘twink’, des colosses musclés ou des jeunots très minces », souligne Max, « c’est quelque chose que je trouve dommage, mais qui au fond trouve un écho similaire dans le porn hétéro. »
Un avis partagé par Lara, 34 ans. « Avant le confinement, j’étais dans la vitesse et l’à-peu-près », explique-t-elle, « si une vidéo ne me convenait pas tout à fait, je faisais l’impasse sur les moments cringe et basta. » Aujourd’hui, c’est un peu différent. L’exigence de Lara se trouve décuplée au fil des jours. « J’ai plus de temps, que je choisis de consacrer en partie au choix éthique de mes vidéos », poursuit-elle, « je me pose des questions telles que : ‘est-ce qu’il y a des bails sombres sur la boîte de prod ou sur les acteur·ice·s de la vidéo’, ‘est-ce que je peux tipper les acteur.ice.s’, ‘quels indépendants je peux favoriser’, etc. » Une démarche, notamment économique, allant en faveur des performeurs et performeuses. « Lorsque l’on sait que les travailleurs et travailleuses du sexe ne bénéficient pas des mêmes aides que le salarié lambda, je me dis qu’apporter sa petite pierre à l’édifice, c’est pas plus mal », conclut Lara.
Tag me tender, tag me trueTrailer for our movie #SexInTimesOfCorona is live!
— Theo Meow (@MeowTheo) April 18, 2020
11 bizarre ways to spice up your sex life despite the crisis.
Donate to the @SexworkID emergency fund and I will send you the full short film! pic.twitter.com/uKoDH3ltn0
Oui, oui, on sait, vous aimeriez savoir si ça fap plus ou moins que d’ordinaire. En réalité, au vu des témoignages, entre celles et ceux qui augmentent considérablement la fréquence de leurs visionnages, et la team « rends la tendresse IRL stp », les courbes ne semblent subir ni grandes envolées, ni chutes vertigineuses selon les sites.
Côté internautes, le temps semble effectivement commencer à se faire long pour certains. « Je matais un peu de porn avant, régulièrement, et en ce moment plus du tout », confie Chloé, « j’avoue que le monde extérieur est tellement stressant, je n’en ai plus envie. » Juste avant le confinement, Chloé avait repris des sessions de Skype sex avec l’être aimé, sessions également abandonnées au vue de la gravité pesante de la situation. « Quand j’ouvre un site porno, je regrette de ne pas avoir la douceur de son désir, donc je referme la page », détaille-t-elle, « Le porno c’était mon truc à moi, et le Skype sex un ‘rapport’ sexuel et amoureux. Là je n’ai plus l’un, et j’ai moins envie de l’autre. » Avec le confinement, Chloé explique désexualiser les vidéos en question, et manquer d’imagination pour trouver ce qui pourrait pallier ce manque. « Je ne veux plus l’ultraviolence que je consommais avant, mais le porno plus doux m’ennuie terriblement », confie-t-elle.
View this post on InstagramA post shared by MySweetApple Official (@mysweetappleofficial) on Apr 28, 2020 at 12:42pm PDT
À la rescousse de ces client·e·s en manque de contact humain avant tout, les cam girls constituent pour certain·e·s la solution. Dans une interview donnée à Brut, Sophie, de son prénom d’emprunt, parle de son activité, peaufinée au fil du confinement. « Le confinement fait ressentir un peu plus de solitude à certains », explique-t-elle, « je pense qu’ils essayent un petit peu de combler ça en venant échanger en virtuel avec des filles. » Cette dimension humaine, dépassant le cadre du sexe, Vera Flynn l’a également évoquée lors de notre interview. Celle-ci souligne par ailleurs un fait largement occulté : si les échanges sont en hausse, cela n’affecte pas ou peu les revenus issus de l’activité de camgirl, puisque tous n’aboutissent pas sur de véritables demandes. Ainsi, si a priori, les camgirls représentaient une solution, celle-ci semble être à sens unique, pouvant creuser une précarité déjà présente dans le milieu, tout en augmentant la charge mentale des travailleuses du sexe en matière d’échanges sociaux.
Tag yourself : newbie editionTHREAD – Camgirls et confinement
— Vera Flynn (+18) (@VeraFlynncam) April 19, 2020
J'entends et je lis énormément de choses en ce moment sur les camgirls et TDS qui bossent sur internet. Comme quoi c'est LE bon plan, c'est vraiment notre moment, on se fait un max de pognon.
Pour Camille, c’est une première : le confinement lui a octroyé l’occasion d’ouvrir la boite de Pandore. « Je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller vers des sites, mon imagination me suffisait jusqu’ici », confie-t-elle, « sauf que, confinement et surtout, ennui oblige, j’ai épuisé mon imaginaire. » Elle se tourne d’abord vers des films incluant ses crushes en matière d’acteur·ice·s, et puis, la curiosité l’emportant, se tourne vers les sites porno. Et là, c’est la surprise ! « Si les pages d’accueil m’ont d’abord rebutée, en cherchant un peu, j’y ai trouvé mon compte », rit-elle. Depuis trois semaines, elle visionne deux à trois vidéos par jour. « C’est une façon très agréable de passer le temps, et de prendre soin de soi », explique-t-elle, « la masturbation ne faisait pas partie de ma vie avant, alors que bon Dieu, ce que ça fait du bien un peu d’endorphine ! », rit la jeune femme.
En revanche, pour Camille, hors de question de plonger dans l’offre porn sans un brief préalable. « Mes copines sont déjà au fait des boîtes a priori éthiques et celles qui le sont moins », explique Camille, « je leur ai demandé avant celles qu’il fallait éviter, et les travailleuses du sexe à soutenir, également. C’est important de partir sur de bonnes bases, surtout lorsque l’on sollicite un milieu où la précarité est très présente. » Une apprentie spectatrice oui, mais responsable.
Fréquence, exigence, variations de choix… Ces interviewé·e·s ont vu leurs habitudes porn être bouleversées par la situation actuelle. Et vous ?
Photo en une Victoria Heath pour Unsplash
Koike Yuriko, la gouverneure de Tôkyô, est devenue l'inspiratrice d'un jeu vidéo dans lequel une femme en tailleur strict sépare des gens qui ne respectent pas les règles de distanciation, en criant “Vous êtes trop près” : mitsu desu ! Sa phrase fait fureur sur les réseaux. Formule magique pour éloigner le mal.
Début avril, lors d’une conférence de presse portant sur l’épidémie, la gouverneure KOIKE Yuriko s’exclame à quatre reprises «Mitsu desu» (密です, littéralement «c’est dense», «c’est trop serré»), afin de repousser la horde de journalistes qui se précipitent sur elle avec leurs micros. Son cri est immédiatement mixé en rythme techno par des internautes moqueurs.
Le côté costaud de Koike impressionne. Sur TikTok, la voilà transformée en agent d’intervention des forces spéciales : mitsu desu ! Poussez-vous bon sang !
Sur les réseaux sociaux, des petites vidéos des conférences de presse circulent. Yuriko devient une redresseuse de torts cyborg, prête à tout pour écarter les gens : «Poussez-vous ! J’ai dit : poussez-vous plus loin !
Le 11 avril, un créateur (créatrice ?) de jeu surnommé-e Gunjo Chikin (poulet outremer) repense au cri de Yuriko alors qu’il (elle) rentre du travail à pied et croise des groupes de passants compacts : «Il y avait des gens sur mon chemin, et j’ai pensé que ce serait drôle de pouvoir les balayer». Ce soir-là, Gunjo Chikin créé un petit jeu en ligne intitulé Mitsu desu qui consiste pour le joueur à disperser les passants en criant “Vous êtes trop près”. Les niveaux de difficulté augmentent avec des MP (Mask Points). Quand le joueur ne parvient pas à éviter un passant, on entend «Dame !» («Dégage !)».
Le jeu s’intitule “Mitsu desu” et fait allusion aux prescriptions officielles, surnommées les «trois densités» (san-mitsu), à savoir les trois types de rapprochements à éviter (énumérés dans la vidéo ci-dessous) : 1. Mippei (le fait d’être dans un endroit mal aéré, serrés les uns contre les autres). 2. Misshu (la foule, le fait d’être dans un rassemblement de gens). 3. Missetsu (le contact intime, la promiscuité amoureuse).
Ironie du jeu, : parmi les passants à écarter, il y en a un à l’image d’ABE Shinzô, fortement critiqué au Japon pour sa gestion de l’épidémie. Il a pris pour mesure (entre autres) la distribution de deux masques par foyer. Problème : quand on est trois ou quatre, on fait quoi ? Dans le jeu, Shinzô tend deux masques à Yuriko qui le balaie d’un revers de clic : «Mais pousse-toi !». Quand le jeu s’achève, une voix rappelle aux joueurs de «rester à la maison».
Confinement aidant, les Mitsu dance fleurissent aussi en ligne : des danseuses transcrivent sous forme chorégraphique les recommandations de KOIKE Yuriko. Ce qui donne…
Suite au succès faramineux de Mitsu desu, le 20 avril, un étudiant en design numérique, Motulo, met en ligne sur Twitter un extrait de la version en 3D du jeu Mitsu desu. L’extrait montre Yuriko voler dans les airs et courir à travers une ville pour séparer des gens qui dansent en groupe en criant “Mitsu desu”.
Le 23 avril, le jeu est mis en ligne sur Internet sous le titre Mitsu desu 3D.
Au mêmer moment, des joueurs japonais de Minecraft s’amusent à transformer le jeu en Mitsu-desu-craft. Ils fabriquent des masques à leurs avatars et se défient les uns les autres de respecter les deux mètres de distance recommandés.
Un autre jeu parodique, intitulé Yokero - san-mitsu (避けろ!三密, «Evitez ! Les trois densités») consiste à avancer dans un couloir tout en évitant des images de Yuriko : il faut respecter la sôsharu disutansu ! Ironie : le joueur est figuré par un masque.
A noter : san-mitsu est un mot du lexique bouddhique désignant «les trois mystères» que sont le corps de Bouddha, la parole de Bouddha et l’esprit de Bouddha. Mitsu, «densité» peut aussi se traduire «secret» par allusion au fait que l’épaisseur ou la densité d’une chose masque son essence.
Koike Yuriko, la gouverneure de Tôkyô, est devenue l'inspiratrice d'un jeu vidéo dans lequel une femme en tailleur strict sépare des gens qui ne respectent pas les règles de distanciation, en criant “Vous êtes trop près” : mitsu desu ! Sa phrase fait fureur sur les réseaux. Formule magique pour éloigner le mal.
Début avril, lors d’une conférence de presse portant sur l’épidémie, la gouverneure KOIKE Yuriko s’exclame à quatre reprises «Mitsu desu» (密です, littéralement «c’est dense», «c’est trop serré»), afin de repousser la horde de journalistes qui se précipitent sur elle avec leurs micros. Son cri est immédiatement mixé en rythme techno par des internautes moqueurs.
Le côté costaud de Koike impressionne. Sur TikTok, la voilà transformée en agent d’intervention des forces spéciales : mitsu desu ! Poussez-vous bon sang !
Sur les réseaux sociaux, des petites vidéos des conférences de presse circulent. Yuriko devient une redresseuse de torts cyborg, prête à tout pour écarter les gens : «Poussez-vous ! J’ai dit : poussez-vous plus loin !
Le 11 avril, un créateur (créatrice ?) de jeu surnommé-e Gunjo Chikin (poulet outremer) repense au cri de Yuriko alors qu’il (elle) rentre du travail à pied et croise des groupes de passants compacts : «Il y avait des gens sur mon chemin, et j’ai pensé que ce serait drôle de pouvoir les balayer». Ce soir-là, Gunjo Chikin créé un petit jeu en ligne intitulé Mitsu desu qui consiste pour le joueur à disperser les passants en criant “Vous êtes trop près”. Les niveaux de difficulté augmentent avec des MP (Mask Points). Quand le joueur ne parvient pas à éviter un passant, on entend «Dame !» («Dégage !)».
Le jeu s’intitule “Mitsu desu” et fait allusion aux prescriptions officielles, surnommées les «trois densités» (san-mitsu), à savoir les trois types de rapprochements à éviter (énumérés dans la vidéo ci-dessous) : 1. Mippei (le fait d’être dans un endroit mal aéré, serrés les uns contre les autres). 2. Misshu (la foule, le fait d’être dans un rassemblement de gens). 3. Missetsu (le contact intime, la promiscuité amoureuse).
Ironie du jeu, : parmi les passants à écarter, il y en a un à l’image d’ABE Shinzô, fortement critiqué au Japon pour sa gestion de l’épidémie. Il a pris pour mesure (entre autres) la distribution de deux masques par foyer. Problème : quand on est trois ou quatre, on fait quoi ? Dans le jeu, Shinzô tend deux masques à Yuriko qui le balaie d’un revers de clic : «Mais pousse-toi !». Quand le jeu s’achève, une voix rappelle aux joueurs de «rester à la maison».
Confinement aidant, les Mitsu dance fleurissent aussi en ligne : des danseuses transcrivent sous forme chorégraphique les recommandations de KOIKE Yuriko. Ce qui donne…
Suite au succès faramineux de Mitsu desu, le 20 avril, un étudiant en design numérique, Motulo, met en ligne sur Twitter un extrait de la version en 3D du jeu Mitsu desu. L’extrait montre Yuriko voler dans les airs et courir à travers une ville pour séparer des gens qui dansent en groupe en criant “Mitsu desu”.
Le 23 avril, le jeu est mis en ligne sur Internet sous le titre Mitsu desu 3D.
Au mêmer moment, des joueurs japonais de Minecraft s’amusent à transformer le jeu en Mitsu-desu-craft. Ils fabriquent des masques à leurs avatars et se défient les uns les autres de respecter les deux mètres de distance recommandés.
Un autre jeu parodique, intitulé Yokero - san-mitsu (避けろ!三密, «Evitez ! Les trois densités») consiste à avancer dans un couloir tout en évitant des images de Yuriko : il faut respecter la sôsharu disutansu ! Ironie : le joueur est figuré par un masque.
A noter : san-mitsu est un mot du lexique bouddhique désignant «les trois mystères» que sont le corps de Bouddha, la parole de Bouddha et l’esprit de Bouddha. Mitsu, «densité» peut aussi se traduire «secret» par allusion au fait que l’épaisseur ou la densité d’une chose masque son essence.
Edouard Philippe, notre Premier ministre, vient de communiquer le plan de déconfinement à partir du 11 mai, et une question restait peut-être en suspend dans l’esprit de quelques libertins : les rencontres et les soirées privées seront-elles autorisées ?
Selon les recommandations du déconfinement, les rassemblements de moins de dix personnes le seront. Ce qui répond en partie à la question. Pour ceux qui souhaitent faire venir un ou deux amis pour un dîner en couple qui dérape, l’Etat ne pourra pas, à priori et sauf indication contraire, verbaliser ces réunions.
Ne vous attendez pas, en revanche, à retrouver si facilement le chemin des clubs libertins qui resteront fermés au même titre que les cafés, restaurants et boîtes de nuit.
Cependant, l’Etat insiste sur la responsabilité individuelle, et la possibilité de mesures futures plus sévères en cas de fortes contaminations. Et sur le plan sanitaire, le COVID-19 n’a pas disparu et reste une menace pour soi-même et ses proches, si l’on a des personnes à risque dans son entourage.
Un climat anxiogène qui risque de mettre un coup à la libido des plus adeptes de la pratique.
A lire aussi : Confinement, quelle sexualité pour l’après ?
Quel climat pour la communauté libertine, après le confinement ?Benjamin Warlop, responsable communication du site de Lire la suite sur Union
Cet article Après le 11 mai, aura-t-on le droit d’organiser une soirée libertine ? est apparu en premier sur Union.
En cette période de solitude, vous hésitez à recontacter votre ex ? On vous dit pourquoi c’est normal , et on vous donne des conseils si vous souhaitez réellement passer à l’acte.
Une même intention, plusieurs profilsParmi les exs, les profils sont variables. Il y a tout d’abord l’ex qui vous recontacte dans le seul d’assouvir un besoin sexuel, un simple « plan cul. » Ce type d’ex va vouloir fixer un rendez-vous pour se voir le plus rapidement possible après le confinement. « Ce type de profil ressent plus une attirance charnelle, corporelle, que réellement une attirance mentale, sentimentale. » nous dit Nathalie Giraud-Desforges, sexologue et sexothérapeute de couple.
Il existe ensuite un autre type de profil, l’ex qui va vous recontacter par ennui, par envie de briser la routine. Le confinement pose la question du temps qui passe, le manque de sortie entraîne aussi le manque affectif. Nathalie Giraud nous précise: « L’ennui survient beaucoup plus rapidement quand on reste chez soi car on y est forcé. On ne veut plus revivre ça et s’assurer d’occuper son temps à la sortie du confinement. » Pour elle, ce type de profil : « A l’intention première de faire passer le temps plus vite. Il y a une volonté de reprendre contact avec l’autre et aussi si les choses s’arrangent, de (re)mettre en place son désir. » Il s’agit donc ici plutôt d’un moyen d’éviter de tourner en rond et d’avoir quelque chose à faire au moment du déconfinement.
Enfin, certain(e)s vont retomber sur de vieilles photos ou de vieux vêtements, qui vont faire remonter les souvenirs, les moments que vous avez passé ensemble. Vous ou votre ex n’avez plus envie d’être seul(e). Le temps a passé et vous avez eu le temps de réfléchir, d’autant plus qu’en pleine période de pandémie, le stress, l’angoisse monte. « On cherche à se...Lire la suite sur Union Cet article Confinement : pourquoi on a envie de recontacter son ex ? est apparu en premier sur Union.
Pendant la durée du confinement, nous créons cette rubrique "COVID19 sur le terrain". Deux à trois fois par semaine, nous vous racontons comment les membres du Mouvement du Nid, éditeur de ce site, continuent à maintenir le lien et à apporter de l'aide aux personnes en situation de prostitution. Aujourd'hui, la délégation de Loire-Atlantique
« Certaines, au début, ne nous appelaient pas parce qu'elles n'avaient plus de quoi téléphoner ».
Pour les jeunes femmes suivies par la délégation de Loire-Atlantique, les besoins sont définis par téléphone dans cette période de confinement. L'accès à celui-ci est donc déterminant. « Le département a mis en place des tickets service (7 €/jour pendant 15 jours), explique Anne Marie. La délégation a de son côté un système qui permet , au moyen d'un code, d'envoyer aux personnes des recharges téléphoniques d'une valeur de 10 €."
La distribution de tickets-service demande d'infinies précautions. « Il faut être en capacité de le faire et de se rendre aux points de rencontre. 2 personnes sur 8 ont dit oui. Mais nous n'avons pas de masque, aucune protection, il faut donc être très prudent. Nous allons essayer d'en obtenir par la délégation aux droits des femmes. » Depuis le recueil de ces informations, les bénévoles ont été fournis en masque par la région.
La délégation s'efforce de garder les liens par tous les moyens, et à tous les niveaux. La visioconférence est le moyen désormais utilisé quotidiennement : pour les réunions collectives, pour assurer l'encadrement technique pour la jeune salariée, pour les bénévoles qui sont en contact téléphonique avec les personnes suivies. L'outil fonctionne bien.
Anne-Marie appelle personnellement toutes les bénévoles. « Certaines ont besoin d'être soutenues. Ce n'est pas si simple, le contact téléphonique ; avoir au bout du fil des personnes en pleurs ou qui posent des demandes qui peuvent être ingérables… Il faut baliser ces échanges. Nous les faisons remonter auprès de notre salariée qui, en tant que professionnelle, peut recentrer les demandes et faire le point des suivis. »
La période génère un énorme travail, y compris sur le plan administratif. Et les perspectives sont chargées puisque, parmi la cinquantaine de personnes que suit la délégation, beaucoup, même si elles sont encore dans la prostitution, ont pour objectif d'en sortir.
Cela se passe en ligne le 2 mai et c’est gratuit ! Cette conférence virtuelle a pour objectif de sensibiliser et démontrer les impacts du Covid-19 sur la jonction entre sexualité humaine et technologie. L’événement est organisé par Women Of Sextech, une super organisation fondée en 2015 par Lidia Bonilla et Polly Rodriguez pour réunir […]
Cet article Sexualité et Covid-19 : la webconférence de Women Of Sextech est apparu en premier sur Desculottées.
Le confinement met les couples à rude épreuve. Ceux qui vivent ensemble essaient d’éviter au maximum les tensions et ceux qui vivent séparément doivent entretenir la flamme malgré la distance et le confinement. Ces derniers peuvent faire des visioconférences entre amoureux. Que ce soit en FaceTime, sur Skype ou sur Zoom. Mais ils peuvent aussi se quitter à distance.
Le zumping, c’est quoi ?Une nouvelle tendance est apparue ces derniers temps, celle du zumping. Mot-valise basé à partir de l’application Zoom et de Dumping (qui signifie « se faire larguer » en anglais), le zumping consiste à quitter sa ou son partenaire au travers d’une vidéoconférence Zoom. Exit les SMS de divorce ou pour les plus originaux, les stories de rupture.
Confinés ensemble ou séparément, le confinement reste une épreuve pour de nombreux couples. Si certains amoureux se rapprochent encore plus, d’autres se déchirent petit à petit. Pour certains amoureux, le confinement fait office de test pour savoir s’ils sont vraiment faits l’un pour l’autre.
Être loin de son partenaire permet de relativiser sur sa relation et de se poser les bonnes questions. Nathalie Giraud-Desforges, sexothérapeute et thérapeute de couple nous explique : « Cela fait 45 jours que les couples qui vivent à distance ne peuvent pas se voir. Le confinement exacerbe soit le manque, soit le besoin de l’autre. Tout dépend de la relation intellectuelle que l’on entretient avec l’autre. » Les tensions ne sont donc pas obligatoires et parfois votre relation peut ressortir plus forte et vos sentiments plus intenses. Seule la présence du corps physique manque....Lire la suite sur Union
Cet article Zumping : quelle est cette nouvelle forme de rupture à distance ? est apparu en premier sur Union.
La pandémie en cours, au delà de ses effets sanitaires directs, bouscule tout un tas d'aspects de nos sociétés. Si l'on prend, au hasard, le prisme du genre pour regarder la situation actuelle, on s'aperçoit très vite que les femmes et les hommes ne vivent ni la maladie, ni le confinement de la même façon. Comment et pourquoi cette crise inédite met en lumière les inégalités flagrantes qui persistent entre les genres ?
Victoire Tuaillon et Thomas Rozec, de Programme B, font le point, grâce à une sélection de textes publiés pendant cette période.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
Retrouvez tous les articles cités sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/dans-le-genre-confine%25c2%25b7e%25c2%25b7s-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet épisode a été produit en avril 2020 à domicile. Réalisation : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parce que les mâles aussi peuvent avoir des bourrelets, trop de poils ou pas d’érection, les voilà invités à se mettre nus. Une fois par mois, la série “Les garçons bleus” dresse le portrait d’un homme, en moins d’une minute, pour répondre à la question : qu’est-ce qu’un homme?
Qu’ils soient «musclés, minces, ronds, petits, grands», anonymes ou connus, peu importe : ces personnes-là – douze en tout – refusent de jouer l’homme fort, celui qui répand sa semence à tout va. Le rôle du macho, ils n’en veulent pas : trop toxique. A ces douze participants, le projet de documentaire animé «Les garçons bleus- 12 portraits» consacre 45 secondes : c’est juste le temps qu’il faut pour se déshabiller. La série se veut décomplexée. Elle propose de diversifier l’image qu’on se fait des hommes, en exposant leur corps nu au repos, tout d’abord, mais surtout leur parole intime. Chaque séance d’effeuillage s’accompagne en voix off d’un récit singulier ou d’une réponse à la question : «Comment tu te sens dans ton corps? Tu te sens comment en étant nu? Comment tu vois ta place dans la société d’aujourd’hui?»
Ci-dessous, Jeffrey, en avant-première sur Les 400 culs :
Comment encourager les hommes à se livrer ?
Le protocole de tournage est toujours le même. Face à la caméra, chacun d’entre eux retire le haut, le bas puis le slip (c’est vite fait), avant d’effectuer une petite chorégraphie sans prétention. Florent dessine, par exemple (sa vidéo est en bas de l’article). Davi fait un pas de flamenco (voir plus bas). Jérémie souffle dans un ballon (voir plus bas). La mise en scène repose sur la banalité des gestes. La nudité elle-même –mise à distance derrière un traitement au stylo bic (le plus banal des stylos au monde)–, ne paraît ni choquante, ni spectaculaire. Elle n’est que le moyen de rendre une parole plus sobre, en la dépouillant des tentations liées au paraître. Habillé, l’humain s’agrippe à son image. Nu, le voilà bien obligé de lâcher prise. C’est toute l’originalité de cette série que de forcer d’abord les hommes à s’exposer physiquement, en préalable à l’entretien.
La nudité comme exercice de renoncement
Benjamin Bonnet, le producteur de la série, estime le strip indispensable à la démonstration : «le combat pour l’égalité homme femme ne se gagnera que si on redéfinit la virilité autrement que comme un outil de domination or on s’aperçoit bien que se mettre nu (donc dans une forme de vulnérabilité) oblige à se reposer la question de son phallus triomphant.» Pour qu’un homme se livre vraiment, il faut d’abord le faire renoncer à cette posture, artificielle par excellence, de la dureté virile. C’est cette posture qui pourrit la vie des hommes, insiste Benjamin. Les comportements qui sont attendus d’eux dérivent en effet tous de l’équation «mâle = érection». Dans notre société, un homme doit bander. Sa sexualité est perçue comme l’équivalent d’une fonction réflexe, centrée sur le génital. Par opposition, la sexualité de la femme est généralement vue comme quelque chose de très cérébral. Et si c’était faux ?
La sexualité masculine : une fonction «biologique» ?
Il est courant de croire que les femmes jouissent avant tout «dans la tête» et, inversement, que la fonction sexuelle masculine, dérivant d’un besoin physiologique naturel, relève d’une réponse mécanique à un stimulus. Sous-estimant la dimension émotionnelle et psychologique du désir masculin, notre société n’admet pas les pannes : il y a des pilules pour ça. Comme s’il suffisait d’une tumescence pour régler le problème, l’industrie pharmaceutique contribue grandement à renforcer les préjugés qui réduisent l’homme à sa queue. C’est justement «contre ces préjugés» qu’il importe de se battre, explique Benjamin Bonnet. Pour en finir avec les comportements machistes, sa réponse peut paraître insignifiante. Quel impact peuvent avoir ces dessins animés d’une minute diffusés gratuitement, chaque dernier mercredi du mois, sur YouTube, Facebook et Instagram ? L’avenir nous le dira. Si leur diffusion était relayée sur les réseaux sociaux, la puissance de ces mini-strips pourrait s’avérer bien plus grande que prévue. Alors, faites circuler.
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A VOIR : websérie Les garçons bleus - 12 portraits. Mise en ligne de janvier à décembre 2020 : le dernier mercredi de chaque mois à 14h, sur YouTube, Facebook et Instagram. Une version de 2 min par épisode de la série a été pré-acheté par France Télévisions pour une diffusion sur Slash à partir d’octobre 2020.
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PRESENTATION : Les garçons bleus - 12 portraits. est un projet de série documentaire animée qui met en valeur la diversité des corps masculins et les histoires que ces personnalités singulières ont à raconter. Des hommes de tous âges et toutes origines sont magnifiés au stylo BIC bleu en rotoscopie par l’artiste Francisco Bianchi. La série est produite par Mood Films Production (créée par Benjamin Bonnet). Avec le soutien du CNC Talents et de la SACEM
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QUATRE QUESTIONS A BENJAMIN BONNET ET FRANCISCO BIANCHI
Le projet a commencé quand ? A l’initiative de qui ?
Benjamin - La diffusion sur Instagram du projet a démarré le mercredi 29 janvier à 14 heures avec épisode 1: florent. La pré-production date de début 2019 et le concept du documentaire animé est né d’une réflexion entre Francisco et moi sur comment mettre en valeur ses dessins au stylo bille bleu et une envie de parler du masculin en interrogeant 12 modèles dans un panel le plus divers possible.
Francisco - Benjamin a vu mon projet d’illustration les garçons bleus et quelques petites animations que j’avais faites et postées sur mon compte Instagram, et il m’a proposé qu’on réfléchisse à une oeuvre audiovisuelle.
Comment faites-vous pour « recruter » les modèles ?
Benjamin - C’est un choix commun dans nos réseaux de proches ou des personnalités qui nous semblent avoir des choses à raconter sur leur masculinité. Pas d’appel au casting sauf pour le 12ème garçon que nous aimerions avec un corps handicapé ou mutilé et qui assumerait de se mettre à nu dans l’optique de valoriser et magnifier sa différence et de lui donner la parole. Dans les 11 garçons que nous avons interviewés 4 sont hétérosexuels, 2 bisexuels, 5 homosexuels. Mais la question de leurs préférences sexuelles n’en est pas une.
Francisco - La série ne parle pas de sexe, mais de nudité, de rapport au corps…
C’est compliqué de faire se déshabiller quelqu’un ?
Benjamin - C’est une question de confiance et de respect. Il faut bien expliquer la démarche, le fait que les rushs de la vidéo ne seront pas utilisés en tant que tel mais seulement pour faire l’animation. Le tournage se passe en équipe très réduite dans un studio à Pantin pour préserver l’intimité. Seuls sont présents, Pablo l’ingénieur son, Francisco le réalisateur et moi même.
C’est quoi être un homme maintenant ? Avoir des organes génitaux masculins ? Avoir un comportement masculin, conforme aux normes sociales ?
Francisco - Honnêtement, je ne sais pas. C’est justement parce que je me posais moi-même cette question que j’ai décidé de mettre en place le projet, afin de demander à plusieurs personnes leurs ressentis.
POUR EN SAVOIR PLUS : «Fonction sexuelle masculine et sexualité féminine», d’Alain Giami, Communications, n°81, 2007 (Corps et techniques, sous la direction de Georges Vigarello et Thierry Pillon).
Parce que les mâles aussi peuvent avoir des bourrelets, trop de poils ou pas d’érection, les voilà invités à se mettre nus. Une fois par mois, la série “Les garçons bleus” dresse le portrait d’un homme, en moins d’une minute, pour répondre à la question : qu’est-ce qu’un homme?
Qu’ils soient «musclés, minces, ronds, petits, grands», anonymes ou connus, peu importe : ces personnes-là – douze en tout – refusent de jouer l’homme fort, celui qui répand sa semence à tout va. Le rôle du macho, ils n’en veulent pas : trop toxique. A ces douze participants, le projet de documentaire animé «Les garçons bleus- 12 portraits» consacre 45 secondes : c’est juste le temps qu’il faut pour se déshabiller. La série se veut décomplexée. Elle propose de diversifier l’image qu’on se fait des hommes, en exposant leur corps nu au repos, tout d’abord, mais surtout leur parole intime. Chaque séance d’effeuillage s’accompagne en voix off d’un récit singulier ou d’une réponse à la question : «Comment tu te sens dans ton corps? Tu te sens comment en étant nu? Comment tu vois ta place dans la société d’aujourd’hui?»
Ci-dessous, Jeffrey, en avant-première sur Les 400 culs :
Comment encourager les hommes à se livrer ?
Le protocole de tournage est toujours le même. Face à la caméra, chacun d’entre eux retire le haut, le bas puis le slip (c’est vite fait), avant d’effectuer une petite chorégraphie sans prétention. Florent dessine, par exemple (sa vidéo est en bas de l’article). Davi fait un pas de flamenco (voir plus bas). Jérémie souffle dans un ballon (voir plus bas). La mise en scène repose sur la banalité des gestes. La nudité elle-même –mise à distance derrière un traitement au stylo bic (le plus banal des stylos au monde)–, ne paraît ni choquante, ni spectaculaire. Elle n’est que le moyen de rendre une parole plus sobre, en la dépouillant des tentations liées au paraître. Habillé, l’humain s’agrippe à son image. Nu, le voilà bien obligé de lâcher prise. C’est toute l’originalité de cette série que de forcer d’abord les hommes à s’exposer physiquement, en préalable à l’entretien.
La nudité comme exercice de renoncement
Benjamin Bonnet, le producteur de la série, estime le strip indispensable à la démonstration : «le combat pour l’égalité homme femme ne se gagnera que si on redéfinit la virilité autrement que comme un outil de domination or on s’aperçoit bien que se mettre nu (donc dans une forme de vulnérabilité) oblige à se reposer la question de son phallus triomphant.» Pour qu’un homme se livre vraiment, il faut d’abord le faire renoncer à cette posture, artificielle par excellence, de la dureté virile. C’est cette posture qui pourrit la vie des hommes, insiste Benjamin. Les comportements qui sont attendus d’eux dérivent en effet tous de l’équation «mâle = érection». Dans notre société, un homme doit bander. Sa sexualité est perçue comme l’équivalent d’une fonction réflexe, centrée sur le génital. Par opposition, la sexualité de la femme est généralement vue comme quelque chose de très cérébral. Et si c’était faux ?
La sexualité masculine : une fonction «biologique» ?
Il est courant de croire que les femmes jouissent avant tout «dans la tête» et, inversement, que la fonction sexuelle masculine, dérivant d’un besoin physiologique naturel, relève d’une réponse mécanique à un stimulus. Sous-estimant la dimension émotionnelle et psychologique du désir masculin, notre société n’admet pas les pannes : il y a des pilules pour ça. Comme s’il suffisait d’une tumescence pour régler le problème, l’industrie pharmaceutique contribue grandement à renforcer les préjugés qui réduisent l’homme à sa queue. C’est justement «contre ces préjugés» qu’il importe de se battre, explique Benjamin Bonnet. Pour en finir avec les comportements machistes, sa réponse peut paraître insignifiante. Quel impact peuvent avoir ces dessins animés d’une minute diffusés gratuitement, chaque dernier mercredi du mois, sur YouTube, Facebook et Instagram ? L’avenir nous le dira. Si leur diffusion était relayée sur les réseaux sociaux, la puissance de ces mini-strips pourrait s’avérer bien plus grande que prévue. Alors, faites circuler.
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A VOIR : websérie Les garçons bleus - 12 portraits. Mise en ligne de janvier à décembre 2020 : le dernier mercredi de chaque mois à 14h, sur YouTube, Facebook et Instagram. Une version de 2 min par épisode de la série a été pré-acheté par France Télévisions pour une diffusion sur Slash à partir d’octobre 2020.
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PRESENTATION : Les garçons bleus - 12 portraits. est un projet de série documentaire animée qui met en valeur la diversité des corps masculins et les histoires que ces personnalités singulières ont à raconter. Des hommes de tous âges et toutes origines sont magnifiés au stylo BIC bleu en rotoscopie par l’artiste Francisco Bianchi. La série est produite par Mood Films Production (créée par Benjamin Bonnet). Avec le soutien du CNC Talents et de la SACEM
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QUATRE QUESTIONS A BENJAMIN BONNET ET FRANCISCO BIANCHI
Le projet a commencé quand ? A l’initiative de qui ?
Benjamin - La diffusion sur Instagram du projet a démarré le mercredi 29 janvier à 14 heures avec épisode 1: florent. La pré-production date de début 2019 et le concept du documentaire animé est né d’une réflexion entre Francisco et moi sur comment mettre en valeur ses dessins au stylo bille bleu et une envie de parler du masculin en interrogeant 12 modèles dans un panel le plus divers possible.
Francisco - Benjamin a vu mon projet d’illustration les garçons bleus et quelques petites animations que j’avais faites et postées sur mon compte Instagram, et il m’a proposé qu’on réfléchisse à une oeuvre audiovisuelle.
Comment faites-vous pour « recruter » les modèles ?
Benjamin - C’est un choix commun dans nos réseaux de proches ou des personnalités qui nous semblent avoir des choses à raconter sur leur masculinité. Pas d’appel au casting sauf pour le 12ème garçon que nous aimerions avec un corps handicapé ou mutilé et qui assumerait de se mettre à nu dans l’optique de valoriser et magnifier sa différence et de lui donner la parole. Dans les 11 garçons que nous avons interviewés 4 sont hétérosexuels, 2 bisexuels, 5 homosexuels. Mais la question de leurs préférences sexuelles n’en est pas une.
Francisco - La série ne parle pas de sexe, mais de nudité, de rapport au corps…
C’est compliqué de faire se déshabiller quelqu’un ?
Benjamin - C’est une question de confiance et de respect. Il faut bien expliquer la démarche, le fait que les rushs de la vidéo ne seront pas utilisés en tant que tel mais seulement pour faire l’animation. Le tournage se passe en équipe très réduite dans un studio à Pantin pour préserver l’intimité. Seuls sont présents, Pablo l’ingénieur son, Francisco le réalisateur et moi même.
C’est quoi être un homme maintenant ? Avoir des organes génitaux masculins ? Avoir un comportement masculin, conforme aux normes sociales ?
Francisco - Honnêtement, je ne sais pas. C’est justement parce que je me posais moi-même cette question que j’ai décidé de mettre en place le projet, afin de demander à plusieurs personnes leurs ressentis.
POUR EN SAVOIR PLUS : «Fonction sexuelle masculine et sexualité féminine», d’Alain Giami, Communications, n°81, 2007 (Corps et techniques, sous la direction de Georges Vigarello et Thierry Pillon).
Un nouveau site pour écouter de l’audio porno est né ! Le site Boxxx, actuellement en version alpha, permet à chacun-e d’entre vous de créer et partager ses propres créations audio sur la plateforme. L’occasion de faire part de vos talents de narration, mais aussi de découvrir différents styles par différentes personnes. Le porno audio […]
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Dimanche pluvieux, confinement heureux. Sur les notes humides des gouttes de pluie frappant au carreau des fenêtres, la chanson des gifs enchante, mélodie de plaisir en boucle et rythme entêtant, l’esprit se laisse porter sur cette vague pour atteindre des mondes sereins où les gens sont heureux, où les corps frémissent et s’épanouissent.
On commence avec la petite copine virtuelle préférée des Français, Prune. Ou Prunette pour les intimes (comprendre ses meilleurs tippeurs). Elle abreuve ses OnlyFans de contenus particulièrement excitants, il y a de tout et même du sexe à deux. Cet extrait est tiré de son OnlyFans gratuit où pour quelques euros on peut débloquer des contenus cachés. La gamification du porno est lancée. Et si vous êtes fan, abonnez-vous directement à son OnlyFans principal.
Bree Mills lance une nouvelle série de porno romantique sur Adult Time : Our Love Stories. Demi Sutra en pince pour Isiah Maxwell, mais elle redoute leur première fois, elle partage ses angoisses avec sa meilleure amie Kira Noir. Et l’angoisse principale est la taille de son pénis. On va voir comment elle va surmonter cette peur et comment tout va bien se passer grâce au dialogue et à l’amour naissant entre les deux protagonistes. Magnifique histoire.
Sur PinkLabelTV, le porno queer a trouvé sa terre promise. Et les adeptes de cette formidable alternative au mainstream américain aussi. On traverse l’océan et on se retrouve en Europe avec Ursinae (de Vesperal Films) et Dante Dionys. Leur sextape est une mine d’émotions et de plaisir.
Sur Le Bon Fap, on a eu la chance de découvrir un joli couple aimant les jeux de mots. Il s’agit de My Little Swallow. Ils font de belles images et de belles fellations. Mais surtout, ils nous montrent que les prépuces ne sont pas inutiles. Avec une langue experte, on trouve toujours de quoi s’amuser. En plus, ils nous font prendre l’air et nous mettent le nez dans les fleurs. Allergiques s’abstenir.
Le confinement vous plonge-t-il dans un ennui abyssal ? Un couple de fétichistes vous offre toute une gamme de solutions pour animer les mornes soirées. Après les applaudissements de 20 heures, on se met chic et c’est parti pour une branlette de jambes. Ce serait donc comme ça que les banquiers s’amusent ? Pensez-y quand vous rencontrerez votre conseiller pour un prêt de trésorerie afin que votre commerce survive à la crise sanitaire.
On se retrouve la semaine prochaine pour des gifs spécial muguet (buccal hein, pas floral).
Ce matin le chant d'une nuée d'oiseaux
la ramène sur le versant de la beauté
là où les ailes soulèvent des montagnes
de peur sur les lèvres en quarantaine
Tout le monde cherche un moyen de se divertir pendant ses longues journées à la maison, et c’est une situation qui n’a pas échappé à la société We-Vibe, spécialisée dans la création de produits caliente haut-de-gamme pour les couples ! We-Vibe lance donc à partir du 24 avril, des réunions sextoys virtuelles pour découvrir leurs […]
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Considérées comme ennuyeuses, délaissées par l’opinion publique… Ces pratiques sexuelles doivent DE TOUTE URGENCE être réhabilitées !
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Le confinement devrait se terminer petit à petit le 11 mai selon les annonces du gouvernement. Après presque 2 mois de confinement, beaucoup de couples qui n’étaient pas confinés ensembles vont pouvoir se retrouver. D’autres couples qui eux étaient confinés ensemble vont se voir moins régulièrement. Quel impact le déconfinement aura-t-il sur la sexualité des français ? On vous répond !
« Un élan vital »Le confinement est vécu différemment par chacun des couples. Pour ceux qui vivent séparément, ils « se rendent compte, soit à quel point ils tiennent à l’autre, soit qu’un peu de distance ne fait pas de mal. » affirme le Dr Sebastien Garnero, psychologue et sexologue. En ce qui concerne les couples qui vivent ensemble : « Les moments où ils retourneront au travail vont permettre une rupture, physique bien sûr mais pas émotionnelle. » Les sentiments seront donc toujours présents chez votre partenaire, même si vous vous voyez moins. « Ces sentiments seront mêmes exacerbés. Votre partenaire se sera tellement habitué(e) à votre présence que ça sera une joie de vous retrouver après le travail. » continue Dr Garnero.
Qu’en est-il des relations sexuelles ? Ont-elles augmenté avec le confinement ? Faut-il prévoir un Baby-Boom ? Aucune étude n’a encore été menée pour savoir si les rapports sexuels des couples avait augmenté pendant le confinement. Dr Garnero tempère tout de même : « Les couples qui sont confinés ensemble n’ont pas forcément la tête à ça. Ils ont...Lire la suite sur Union Cet article Confinement : quelle sexualité pour « l’après » ? est apparu en premier sur Union.
Depuis le début du confinement, beaucoup de sites de vidéo érotiques ont vu leur audience grimper en flèche. Le secrétaire d’état chargé au numérique, Cédric O déclarait le 27 mars sur Franceinfo que : « On a vu des profils d’augmentation extrêmement forts des activités de loisir. Pour le porno, pour vous donner une idée, ça a augmenté de 50%. » Pornhub a dévoilé ses chiffres et le trafic a augmenté en moyenne de 20% par rapport au début du confinement. Et si le confinement était l’occasion pour vous de tester de nouveaux moyen d’excitation ?
L’érotisme audio pendant le confinementVous avez sans doute déjà entendu parlé de l’ASMR, cette sorte « d’orgasme cérébral. » L’ASMR (pour Autonomous Sensory Meridian Response, « réponse autonome sensorielle méridienne » en français) est un type de vidéo où tout se base sur les sons. Un homme ou une femme parle, chuchote de douces incantations pour vous plonger dans un état de profonde sérénité. Parfois ce sont simplement des bruits de nourriture mangée, de langue, de bouches, des fonds sonores.
Et bien cet état d’apaisement, de détente et d’excitation est aussi possible avec les récits érotiques. Boxxx.org vous propose par exemple un grand catalogue d’histoire érotiques vécues, réelles.
Si vous souhaitez raconter votre propre histoire, votre expérience, il faudra vous créer un compte, totalement gratuitement. Une fois votre compte créé, vous pourrez partager votre récit érotique enregistré sur le site. Vous pourrez en plus sélectionner vos histoires préférées...Lire la suite sur Union
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À la Une, en gros plan, on voit des souliers rouges à talons hauts de trente centimètres, derrière, une boîte rouge sur laquelle sont écrits les mots : fille de joie, maîtresse, femme de mauvaise vie, cagneuse, débauchée, escorte, belle de nuit…
Dans le cadre du programme ToutesSolidaires, nous sommes très heureux·ses d'avoir pu signer une convention avec la Fondation des Femmes. Alors que déjà, nos délégations, dans 27 départements, ont pu venir en aide à plus de 600 personnes, ce nouveau partenariat est une aide supplémentaire précieuse pour les personnes prostituées accompagnées par le Mouvement du Nid pendant le confinement. Un grand merci à l'équipe et aux donateurs et donatrices !
« Le bonheur se lisait sur son visage », raconte Bernard, bénévole, à propos d'une des premières femmes à avoir pu bénéficier d'un hébergement en hôtel grâce à ce programme. « Elle est Nigériane, accompagnée par la délégation depuis presque trois ans, allant d'échec en échec auprès de l'OFPRA et la CNDA (demande d'asile), deux fois chacun. On travaille avec elle en vue de la commission "sortie de prostitution". Son objectif, être hôtesse de l'air, elle n'en démord pas et j'ai fini par prendre attache auprès d'un contact pour pouvoir l'aider dans cette voie à la fin du confinement », explique-t-il.
Avant d'être hébergée dans cet hôtel, cette jeune femme, vivant confinée dans 25 mètres carrés avec d'autres avec une toute petit fenêtre, était épuisée.
En quelques jours, déjà trois femmes se retrouvant en situation d'urgence depuis le confinement ont déjà pu être mises à l'abri. Au total, ce sont 120 personnes qui pourront bénéficier du programme ToutesSolidaires de la Fondation des femmes.
En plus de l'accès à 30 nuitées d'hôtel d'urgence, estimées en fonction des besoins précis de chacune de nos délégations locales, beaucoup vont, grâce à cette aide, avoir accès à des produits de première nécessité, pour elles, et pour leurs enfants.
Ces aides, au-delà de l'aspect financier, sont d'une valeur immense pour l'association et en premier lieu pour les personnes qu'elle accompagne, et viennent compléter les partenariats locaux mis en place, et les dons, qu'on voit arriver depuis le début de la crise, et qui ont déjà permis de venir en aide à plus de 600 personnes.
Ces aides précieuses ne doivent pas se substituer à la responsabilité de l'Etat de venir en aide aux plus vulnérables. Les politiques publiques doivent prendre en charge cette aide, pour ne laisser personnes sous le seuil de pauvreté (voir nos demandes ici http://mouvementdunid.org/IMG/pdf/l...
#ToutesSolidaires, est un programme partenarial de la Fondation des femmes, né du constat des besoins exceptionnels des associations de lutte contre les violences générés par la situation inédite du confinement, et qui a permis d' identifier des solutions pour répondre à ces besoins.
A ce jour, la Fondation des femmes a déjà collecté plus deux millions d'euros d'aide.
Le confinement est la période idéale pour tester de nouvelles pratiques sexuelles. Certains et certaines parmi vous ont sans doute déjà essayé le BDSM, que ce soit avant ou pendant le confinement. Certain(e)s hésitent peut être encore à sa lancer, par peur ou manque d’information. Union est là pour ça ! On vous propose un petit guide, étape par étape, pour vous initier au BDSM. Évidemment, le BDSM à la maison, en toute sécurité. Il ne serait pas question de vous blesser au cours d’une séance, encore moins pendant le confinement.
Le BDSM, c’est quoi ?Le BDSM (Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sado-Masochisme) est une pratique sexuelle qui consiste à prendre du plaisir, s’épanouir sexuellement. Cet épanouissement passe par la douleur, la contrainte, l’humiliation érotique ou la mise en scène de divers fantasmes sexuels. Le tout dans une relation consentie bien évidemment; Vous pouvez vous lancez dans le BDSM afin de changer la dynamique sexuelle dans votre couple, casser la routine.
Le principe de base du BDSM est le consentement et l’établissement de règles strictes. Vous devez d’entrée de jeu définir avec votre partenaire quelles limites vous voulez mettre. Les envies de l’un ne seront pas forcément celles de l’autre. Vous devez aussi définir un « mot-clé » qui signifiera à votre partenaire qu’il/elle va trop loin et un autre « mot-clé » qui signifiera la fin de la session. Choisissez de préférence un mot en lien avec l’univers de la...Lire la suite sur Union
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Déjà plus d’un mois et demi que la France est en confinement. Après l’explosion des demandes de divorces qu’il y aurait eu en Chine, la France risque-t-elle la même chose ? Une récente étude menée par l’Ifop montrerait qu’un couple sur deux s’est déjà disputé avec son conjoint ou sa conjointe pendant cette période. Un type de couple semble pourtant avoir été oublié de l’enquête, les couples polyamoureux ! Comment les couples polyamoureux vivent-ils le confinement ? Qu’ils soient sous le même toit ou à distance, ils témoignent !
Confinement : quel impact sur leur relation ?Yannick, Maxime et Solène sont ensembles depuis deux ans et demi et vivent sous le même toit depuis l’année dernière. Pour eux, le confinement « n’a eu aucun impact sur notre vie de couple. » déclare Yannick. Pour lui, c’est « un simple test en plus pour se rendre compte à quel point on aime ses partenaires. » L’harmonie semble régner au sein du couple bien que les liens qui unissent chacun des partenaires soit différent : « Avec Yannick, on était ensemble depuis 2 ans déjà avant de rencontrer Solène, donc ça fait 4 ans qu’on est ensemble. » nous indique Maxime. « On a déjà eu le temps d’avoir des hauts et des bas. » continue-t-il.
La différence dans l’ancienneté de la relation ne changerait donc rien à la solidité d’une relation : « A partir du moment où on s’aime tous et qu’on communique quand quelque chose ne va pas c’est l’essentiel. » nous confie à son tour Solène, la « dernière venue. » comme...Lire la suite sur Union
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Retrouvez ma discussion live avec la coach en développement personnel Laura Cherfi, aussi créatrice de l’association Les Chahuteuses “qui chahute les idées reçues sur les sexualités et les relations”. Pendant une heure, nous avons échangé ensemble sur le rapport à la sexualité pendant cette période de confinement due au Covid-19. Ressent-on plus ou moins le […]
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Il est sans conteste l’une des figures militantes marquantes du mouvement LGBT+ de ces 50 dernières années. Jean Le Bitoux est mort il y a 10 ans, le 21 avril 2010 à l’âge de 61 ans. L’occasion de se pencher sur la vie de ce journaliste et militant gay, qui aura été de tous les combats, animé d’une révolte qui ne l’a jamais quitté.
L’art divinatoire est vieux comme le monde, la phallomancie aussi ! Les prêtres égyptiens étaient consultés par les pharaons et autres vizirs afin de savoir si les crues du Nil allaient être fécondes ou si une guerre allait être gagnée. Les étrusques avaient les haruspices, les grecs, les Sibylles et la Pythie, les romains, les Augures et les Haruspices, les gaulois leurs druides.
Toutes les civilisations antiques ont eu recours à différentes méthodes de divination. On lisait dans les excréments, dans les entrailles d’un animal, dans le vol d’un oiseau et il est fort à parier que même les sociétés préhistoriques comptaient des sorciers et autres chamans.
Au XIIème Jean de Salisbury fait mention dans son ouvrage « Policraticus » de la chiromancie (de « chiro », la main en grec et de « mancie » la divination). Même si le mot n’apparait qu’entre le XIVéme et le XVème les premières traces écrites de cette pratique remontent à Aristote. Elle consiste dans l’interprétation des lignes de la main, de leurs croisements et de leurs monts.
De nombreux supports sont utilisés encore aujourd’hui : le marc de café (la cafédomancie), les pieds (la podomancie) ou encore les traits du visage et les rides du front (métopomancie). Et de la main au pénis, il n’y a qu’un pas.
L’Inde et le Tibet inventent la phallomancieL’origine de cette pratique se perd dans la nuit des temps mais on voit bien sa logique. Toutes les anfractuosités et plissures de la peau, où quelle...Lire la suite sur Union
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Vous n’avez pas pu rater la sortie d’Animal Crossing New Horizons, le dernier volet de la saga du jeu de gestion peuplé d’animaux mignons et de fleurs colorées où il fait bon pêcher et chasser des insectes à toute heure. Un univers a priori très chaste où le sexe et le porno ne semblent pas avoir leur place.
Mais nous voilà 20 ans après la création de la licence : pour beaucoup, nous avons grandi avec Animal Crossing et son potentiel créatif – et donc memesque – a désormais comme unique limite notre imagination : motifs personnalisables et très facilement partageables via le Nintendo online, expressions faciales, mises en place de scénettes à l’aide des cartes et des figurines Amiibo, etc.
Les réseaux sociaux contribuant largement au partage de ces pépites, personne n’est franchement surpris de voir que les internautes en ont profité pour s’y réapproprier les codes de la pornographie en ligne. Florilège.
Erreur de castingLes faux castings demeurent un indémodable du porno mainstream. L’heure de gloire du canapé en cuir, de la lumière faussement amateur et éventuellement du POV n’a pas encore déclaré forfait sur les tubes.
Évidemment, les joueurs et joueuses d’Animal Crossing se sont emparé·es du trope afin de mettre en scène un plateau de tournage minimaliste dans le studio photo de Joe, un cocker anglais hippie – kamoulox.
« Je pense que je ne joue pas de la bonne façon à Animal Crossing. »I think I've been playing Animal Crossing wrong. pic.twitter.com/07eIQQj9ti
— peachy (@itsmejeremy97) March 31, 2020
La délicieuse recette est facile à réaliser : choisissez une production identifiable et tapissez son logo partout sur les murs. Déposez çà et là quelques spots lumineux, une chaise pliante ainsi qu’un caméscope bon marché. Installez sur un canapé un à deux personnages si possible aux stéréotypes marqués (comme ici le #bear et son #twink) afin de rendre l’innuendo plus qu’évident.
Dégustez et retweetez tant que c’est chaud.
Une affaire de familleMaintenant qu’il est possible de diriger à volonté la caméra dans les espaces clos, il suffit d’un angle un tantinet ambigu pour recréer la vidéo cuckolding regardée la veille sur votre site favori. Vous êtes horny on main, et ça commence à se voir.
The typical step-something caught whatever from animalcrossingmeme« Typique : la demi-soeur prise sur le fait» Netflix and levrette claquée
On s’excuse auprès de nos lecteur·ice·s : vous ne pourrez vous délecter du spectacle à cause de cette armoire décidément très mal placée.
« Netflix : vous êtes encore là ?Netflix: are you still watching?
— chaase (@BWMaage) April 9, 2020
Me and my gf: pic.twitter.com/RVv81On71Z
Vous commencez à douter de votre profession finalement peu essentielle qui vous a valu un chômage partiel peu rentable pendant le confinement ? Il serait peut être temps de fantasmer sur votre éventuel nom de performer…
Si vous êtes à la recherche d'un nom pour votre future carrière dans le porno, l'éditeur de titre d'Animal Crossing est tout trouvé. #ACNH pic.twitter.com/eIfqTq0Y0E
— Zuki (@Zukill_) April 8, 2020
Heureusement qu’Animal Crossing est là. Dans le dernier opus, plus vous jouez plus vous débloquez de titres, composés d’un nom commun et d’un adjectif qualificatif. Une fois la meilleure combinaison trouvée, vous pourrez l’afficher fièrement sur votre passeport dans le jeu.
Cul-R codesDepuis New Leaf, les joueurs et joueuses ont la possibilité de scanner et de générer des QR codes afin de récupérer ou de partager des motifs en pixel art.
Si la plupart ont abusé de cette fonctionnalité pour recouvrir leurs murs des posters de leur adolescence ou de jaquettes d’albums underground, d’autres y ont vu une nouvelle occasion d’étaler leur culture porn à leurs ami·es.
Source : AC Patterns, via @Astaen.La pornification de Marie, l’assistante canine au charme ultra kawaii, ne date pas d’hier. Internet regorge d’artworks de la petite chienne : quand elle n’est pas entièrement recouverte de fluides qui ne laissent aucun doute quant à l’intention de l’auteur·ice, on la retrouve régulièrement dans des positions plus que suggestives.
Ci-dessus, on la voit performer le célèbre ahegao, ou visage orgasmique, caractéristique des animes porno.
Tokens à gogoCôté performers indés, la concurrence se fait rude pendant le confinement. La demande explose mais l’offre également. Le Covid-19 semble être l’occasion pour beaucoup ouvrir son compte OnlyFans ou Chaturbate. Pourquoi pas après tout, il faut juste réaliser la quantité de travail que cela implique (car ce n’est pas de l’argent facile) et évaluer les risques qui sont malheureusement bien réels (se faire reconnaître par son entourage ou encore pirater ses contenus pour les diffuser sur les tubes, etc.).
On vous laisse y réfléchir sur ce tweet qui a bien fait pouffer les réseaux ainsi que nous-mêmes.
« abonnez-vous à mon Nookfans » Manif’mal Crossingsubscribe to my Nookfans pic.twitter.com/zDAOQSu10K
— Rain is horny on main (@misshemlock) April 29, 2020
Même s’il est très volontiers le bienvenu en cette période de stress et d’inquiétude collective, l’humour n’a pas le monopole de la créativité. Ainsi, nous avons pu observer ces dernières semaines d’autres secteurs comme celui de la culture prouver une fois de plus qu’ils étaient encore dans le coup, notamment grâce à des visites guidées du musée d’Animal Crossing via Skype.
Le milieu sex-positive militant n’est pas en reste puisque le STRASS a organisé le 12 avril une manifestation in game à l’occasion des 4 ans de la loi de 2016 pénalisant les client·e·s de prostitué·e·s. Une manière comme une autre de faire entendre ses revendications alors qu’on ne peut plus utiliser la rue pour cela.
Sex workers have always been so innovative.
— STRASS – #4AnsLoiProstitution (@STRASS_Syndicat) April 12, 2020
Les TDS ont toujours su innover et investir les nouvelles technologies et plateformes.
Bravo à la manif virtuelle sur #AnimalCrossingNewHorizons #AnimalCrossing #NintendoSwitch#4AnsLoiProstitution #BordelAutogéré #SexWorkIsWork pic.twitter.com/oqnTLMJT8a
Image en une : @pitoukat
Pourquoi en France les hommes sont-ils plus riches que les femmes ? Et pourquoi le sont-ils de plus en plus ?
Si les inégalités de revenus sont bien connues, on ignore souvent que les inégalités de patrimoine entre hommes et femmes sont en train d’augmenter en France. L’inégalité patrimoniale entre hommes et femmes est passée de 9% en 1998 à 16 % en 2015.
Céline Bessière est professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine, Sibylle Gollac est sociologue et chercheuse au CNRS. Elles signent ensemble un livre, Le Genre du Capital, publié aux éditions La Découverte, résultat de quinze ans de recherche passées à fouiller dans les rapports statistiques, s’entretenir avec des notaires, des avocats et des juges.
Dans cet épisode, elles expliquent et démontrent les mécanismes qui favorisent l’appropriation masculine du capital et leur lien avec les inégalités entre classes sociales. Il est question de travail domestique, des origines des inégalités de revenus entre hommes et femmes, de pension alimentaire et d’héritage.
Elles montrent comment le droit est appliqué de telle sorte à ne pas fragiliser les patrimoines masculins. Le fait qu'une famille puisse transmettre sa richesse de génération en génération passe par l'intérêt des pères, des fils et des maris contre celui des mères, des filles et des épouses. La transmission des inégalités de richesse entre classes sociales, de génération en génération, repose sur cette appropriation masculine du capital.
A la fin de l’épisode, on se demande quelles seraient les politiques publiques à mener pour contrer ces effets, et aussi ce que nous pouvons faire, chacun et chacune à notre niveau, pour tenter d’échapper à ces mécanismes.
RÉFÉRENCES ET CHIFFRES CITÉ·ES DANS L'ÉMISSION
Retrouvez les références et données chiffrées citées pendant l'entretien sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/le-patrimoine-enjeu-capital
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 27 février 2020 dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e), l’introduction et la conclusion ont été enregistrées le 20 avril 2020. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec le confinement, c’est l’ensemble de l’industrie du sexe qui est touchée. Vidéo érotique ? Pareil ! Tous les tournages de films pornographiques sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Pour vous faire passer le temps, Union à pensé à vous ! Voici notre nouveau top 5 des vidéos érotiques à voir en confinement, afin de bien rester chez vous en attendant le 11 mai.
Vidéo érotique #5 : Histoires vécues n°17Un peu de voyage et d’exotisme dans ce 17ème épisode de notre série Histoire vécues. Nous retrouvons dans cet épisode Candice, mannequin roumaine de passage à Paris. Elle qui voulait découvrir Paris dans toute sa splendeur ne va pas être déçue ! Nous retrouvons ensuite dans une deuxième partie Ninos. Ce candauliste de toujours est en couple avec Elisabeth depuis peut mais se montre déjà partageur. Il va présenter cette belle blonde à son ami…
Vidéo érotique #4 : Le détectiveTony est détective. Ce dernier doit mener l’enquête pour élucider une...Lire la suite sur Union
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Plutôt que faire la guerre, faites l’amour ! Certains couples sont sorti grandis du confinement, d’autre tendus. Certains couples risqueraient même de divorcer, si l’on se compare au modèle chinois, où les séparations ont connu un énorme pic au déconfinement.
Une pratique sexuelle aussi intime et osée que la sodomie pourrait peut-être vous aider à ressouder la complicité de votre couple ? Cependant, attention avant de vous lancer ! Cette pratique est une de celle les plus risquées et qui peut dans de rares vous conduire aux urgences. Il faut donc bien s’y préparer…
Premiere sodomie en confinement : comment se lancer ?Il y a un début à tout ! Certes, le sexe anal peut créer des appréhensions, mais une fois bien détendu et relâché (la clé du succès !), la sensation pour les deux partenaires peut être intense
Bien évidemment, ne vous lancez pas à l’aveugle ! Réaliser une bonne sodomie pour la première fois demande de la préparation. A la fois physique, mais aussi et surtout, psychologique. Si vous ne le sentez pas, ne le faites pas. Ne vous forcez pas non plus pour satisfaire votre compagnon, si vous n’êtes totalement prête à franchir le cap, des tensions musculaires peuvent apparaître et rendre la pénétration douloureuse pour les deux amants.
Il est nécessaire de préparer le sphincter anal avant toute sodomie. Le sphincter est à la base le muscle qui vous sert à déféquer. Il est donc extrêmement puissant. Son état « normal » est...Lire la suite sur Union
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Entrer dans l’utérus d’une créature artificielle ? Voir comment le sperme humain “épouse” un ovaire synthétique ? Laval Virtual vous propose de vivre cette expérience en direct aujourd’hui. A 11h20, pendant une heure, rencontrez une des créatrices de ce dispositif.
La proposition peut sembler incongrue. Il s’agit, de plonger en pensée dans les bras d’un ovaire géant (comme si l’on était réduit à la taille d’un spermatozoide), puis de se fondre en lui, et de se démultiplier en cellules proliférantes, jusqu’à former un embryon. Après quoi, sortir à l’air libre… en rampant le long d’un goulot. But : « renaître », mais pas dans n’importe quelle peau : dans celle d’un hybride humain-robot. Au Japon, l’expérience est menée depuis 2019 sous des formes sans cesse changeantes. Elle est proposée par l’équipe Internal Space, affiliée à la Japanese Advanced Institute of Science and Technology (JAIST). Composée de six chercheurs-euses, cette équipe s’est donnée pour but de « promouvoir l’entente et l’harmonie avec les robots ». Il s’agit de lutter contre l’influence délétère des films de SF-catastrophe – 2001 l’Odyssée de l’espace, Terminator ou Alien – qui présentent toujours le robot comme l’équivalent d’un Golem fou.
Dangereuses les machines ?
Dangereuses les machines ? Pas du tout. Au Japon, le message se veut rassurant et les médias serinent que « les robots sont des amis ». Depuis au moins 25 ans, il ne passe pas un jour sans qu’un article répète la leçon : grâce aux robots, les humains se sentent moins seuls. Ca fait de la compagnie. Il n’est d’ailleurs pas innocent que les robots japonais soient souvent développés avec l’air enfantin, fragile ou vulnérable, suivant des principes contraires à ceux qui prévalent ailleurs. Dans la plupart des laboratoires à travers le monde, les recherches s’appuient sur le principe néolibéral du robot performant : les ingénieurs entendent faire des copies optimisées de l’humain, des copies qui, disent-ils, pourraient très vite surpasser l’original.
Voulez-vous des robots-esclaves… ?
Au Japon, d’autres choix conceptuels et idéologiques sont actuellement opérés. Il ne s’agit pas de produire des robots-esclaves afin qu’ils nous remplacent (soi-disant pour nous aider). Il s’agit de produire des robots en apparence inutiles, peu fiables, inefficaces et, somme toute, dépendants de l’humain. Le robot-matriciel imaginé par l’équipe d’Internal Space fait partie de ces mille et un projets qui, au Japon, obtiennent la faveur des autorités en dépit de leur consternante vacuité. Cela peut sembler navrant de bêtise, ou ridicule (à l’aune des critères utilitaristes) mais c’est peut-être notre seule et unique issue de secours (si nous voulons échapper à l’industrialisation prochaine de robots-avocats, robots-dentistes ou robots-musiciens) : «ces robots nous apprennent à aimer», explique Shoko Kimura, une des membres de l’équipe. Ils n’existent pas pour faire les choses à notre place, ils existent pour nous encourager à faire ce que nous savons faire de mieux. En tant qu’humains, nous savons créer de l’attachement émotionnel. Nous avons cette extraordinaire capacité d’empathie pour des choses qui n’ont ni vie, ni sentiments. Pourquoi ne pas en tirer partie ?
… ou des robots de présence ?
Si vous voulez en parler avec elle, Shoko Kimura est disponible sur un espace de chat à 11h20, aujourd’hui. Pendant 10 minutes, elle expliquera le concept du dispositif « Into the womb - Born again » qu’elle contribué à mettre au point avec ses collègues. Puis, pendant, 45 minutes, elle répondra aux questions. La rencontre aura lieu dans le cadre prestigieux de Laval Virtual dématérialisée en un Laval Virtual World. Depuis sa création en 1999, Laval Virtual, – le plus important événement au monde concernant les technologies VR/AR – organise un salon qui rassemble des centaines d’artistes et ingénieurs venus faire la démonstration de gadgets ou de produits bizarres. Cette année, Laval devient véritablement « virtual ». Vous avez maintenant rendez-vous, depuis votre écran (ordinateur PC ou Mac), avec tous les créateurs du salon. Une application mobile a même été spécialement créée pour l’occasion, afin de faciliter les rendez-vous d’affaire dans des espaces privatifs.
Laval Virtual, c’est aujourd’hui !
Cela prend 5 minutes. Tout d’abord vous devez vous inscrire gratuitement : https://www.laval-virtual.com/accreditation/. Ensuite vous recevrez un lien pour télécharger l’application Laval VIrtual World (« une sorte de Second Life mais orienté BtoB ! », résume Nicolas Toueille, responsable communication de l’événement). Après quoi, créez votre compte et votre avatar. Puis vous pouvez vous balader dans le monde et notamment via le menu en haut à gauche : « Go To > Conference Hall > ConVRgence ». Là vous arrivez dans une salle ou plusieurs Posters sont présentés. Ce sont les thèses des doctorants ou docteur. Ils seront normalement présent pour expliquer leur travail. Je vous conseille vivement d’aller écouter celui de Liudmila Bredikhina, sur le phénomène en plein essor des virtual Tubers. Vous avez aussi la possibilité de télécharger l’application mobile pour du networking, ajoute Nicolas Toueille.
Renaître, pourquoi pas
Concernant Shoko Kimura, elle montrera probablement une vidéo un peu bizarre : celle d’une démonstration d’amour humain-robot. Cette vidéo a été réalisée au Japon, avec l’aide de la firme FOVE, une firme totalement indépendante, créée par une passionnée de jeux d’amour (j’ai fait son portrait ici, il y a un an), qui a développé des casques de Réalité Virtuelle uniques au monde : ils permettent d’interagir par le regard (sans l’aide de manettes) avec les créatures en 3D. Pour Shoko Kimura, l’idée c’est que les visiteurs enfilent la peau d’un spermatozoide et qu’ils partent à l’aventure dans l’utérus d’un robot femelle. S’ils suivent le flow, dit-elle, ils entreront nécessairement en contact avec l’ovaire. L’ovaire est une bulle de plastique géante que les visiteurs doivent prendre dans leurs bras afin que la bulle les accueille : elle est munie de bras qui se referment sur eux et les serrent très fort. Le “hug” de la procréation ? Désormais fondus à l’ovaire, ils se voient devenir un embryon puis un foetus. Il n’y a plus pour eux qu’à ramper dans une sorte de conduit en fibre capable de triturer, masser puis expulser. La naissance !
Votre fille est une cyborg qui danse
Une fois nés, les visiteurs enlèvent le casque et se retrouvent nez à nez avec leur progéniture. A défaut de le vivre en vrai, allez voir l’expérience. Elle s’achève en chorégraphie. L’enfant issue de vos amours est une Dancing Doll, une poupée-automate customisable avec laquelle il est possible de danser. Prenez-lui la main : elle vous fait faire une pirouette. Les Dancing Dolls sont produites par Volks, la mythique firme japonaise qui a inventé les Super Dollfies.
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A VOIR : Into the womb, born again, Laval Virtual, 22 avril, 11h20-12h20
A SUIVRE :
Entrer dans l’utérus d’une créature artificielle ? Voir comment le sperme humain “épouse” un ovaire synthétique ? Laval Virtual vous propose de vivre cette expérience en direct aujourd’hui. A 11h20, pendant une heure, rencontrez une des créatrices de ce dispositif.
La proposition peut sembler incongrue. Il s’agit, de plonger en pensée dans les bras d’un ovaire géant (comme si l’on était réduit à la taille d’un spermatozoide), puis de se fondre en lui, et de se démultiplier en cellules proliférantes, jusqu’à former un embryon. Après quoi, sortir à l’air libre… en rampant le long d’un goulot. But : « renaître », mais pas dans n’importe quelle peau : dans celle d’un hybride humain-robot. Au Japon, l’expérience est menée depuis 2019 sous des formes sans cesse changeantes. Elle est proposée par l’équipe Internal Space, affiliée à la Japanese Advanced Institute of Science and Technology (JAIST). Composée de six chercheurs-euses, cette équipe s’est donnée pour but de « promouvoir l’entente et l’harmonie avec les robots ». Il s’agit de lutter contre l’influence délétère des films de SF-catastrophe – 2001 l’Odyssée de l’espace, Terminator ou Alien – qui présentent toujours le robot comme l’équivalent d’un Golem fou.
Dangereuses les machines ?
Dangereuses les machines ? Pas du tout. Au Japon, le message se veut rassurant et les médias serinent que « les robots sont des amis ». Depuis au moins 25 ans, il ne passe pas un jour sans qu’un article répète la leçon : grâce aux robots, les humains se sentent moins seuls. Ca fait de la compagnie. Il n’est d’ailleurs pas innocent que les robots japonais soient souvent développés avec l’air enfantin, fragile ou vulnérable, suivant des principes contraires à ceux qui prévalent ailleurs. Dans la plupart des laboratoires à travers le monde, les recherches s’appuient sur le principe néolibéral du robot performant : les ingénieurs entendent faire des copies optimisées de l’humain, des copies qui, disent-ils, pourraient très vite surpasser l’original.
Voulez-vous des robots-esclaves… ?
Au Japon, d’autres choix conceptuels et idéologiques sont actuellement opérés. Il ne s’agit pas de produire des robots-esclaves afin qu’ils nous remplacent (soi-disant pour nous aider). Il s’agit de produire des robots en apparence inutiles, peu fiables, inefficaces et, somme toute, dépendants de l’humain. Le robot-matriciel imaginé par l’équipe d’Internal Space fait partie de ces mille et un projets qui, au Japon, obtiennent la faveur des autorités en dépit de leur consternante vacuité. Cela peut sembler navrant de bêtise, ou ridicule (à l’aune des critères utilitaristes) mais c’est peut-être notre seule et unique issue de secours (si nous voulons échapper à l’industrialisation prochaine de robots-avocats, robots-dentistes ou robots-musiciens) : «ces robots nous apprennent à aimer», explique Shoko Kimura, une des membres de l’équipe. Ils n’existent pas pour faire les choses à notre place, ils existent pour nous encourager à faire ce que nous savons faire de mieux. En tant qu’humains, nous savons créer de l’attachement émotionnel. Nous avons cette extraordinaire capacité d’empathie pour des choses qui n’ont ni vie, ni sentiments. Pourquoi ne pas en tirer partie ?
… ou des robots de présence ?
Si vous voulez en parler avec elle, Shoko Kimura est disponible sur un espace de chat à 11h20, aujourd’hui. Pendant 10 minutes, elle expliquera le concept du dispositif « Into the womb - Born again » qu’elle contribué à mettre au point avec ses collègues. Puis, pendant, 45 minutes, elle répondra aux questions. La rencontre aura lieu dans le cadre prestigieux de Laval Virtual dématérialisée en un Laval Virtual World. Depuis sa création en 1999, Laval Virtual, – le plus important événement au monde concernant les technologies VR/AR – organise un salon qui rassemble des centaines d’artistes et ingénieurs venus faire la démonstration de gadgets ou de produits bizarres. Cette année, Laval devient véritablement « virtual ». Vous avez maintenant rendez-vous, depuis votre écran (ordinateur PC ou Mac), avec tous les créateurs du salon. Une application mobile a même été spécialement créée pour l’occasion, afin de faciliter les rendez-vous d’affaire dans des espaces privatifs.
Laval Virtual, c’est aujourd’hui !
Cela prend 5 minutes. Tout d’abord vous devez vous inscrire gratuitement : https://www.laval-virtual.com/accreditation/. Ensuite vous recevrez un lien pour télécharger l’application Laval VIrtual World (« une sorte de Second Life mais orienté BtoB ! », résume Nicolas Toueille, responsable communication de l’événement). Après quoi, créez votre compte et votre avatar. Puis vous pouvez vous balader dans le monde et notamment via le menu en haut à gauche : « Go To > Conference Hall > ConVRgence ». Là vous arrivez dans une salle ou plusieurs Posters sont présentés. Ce sont les thèses des doctorants ou docteur. Ils seront normalement présent pour expliquer leur travail. Je vous conseille vivement d’aller écouter celui de Liudmila Bredikhina, sur le phénomène en plein essor des virtual Tubers. Vous avez aussi la possibilité de télécharger l’application mobile pour du networking, ajoute Nicolas Toueille.
Renaître, pourquoi pas
Concernant Shoko Kimura, elle montrera probablement une vidéo un peu bizarre : celle d’une démonstration d’amour humain-robot. Cette vidéo a été réalisée au Japon, avec l’aide de la firme FOVE, une firme totalement indépendante, créée par une passionnée de jeux d’amour (j’ai fait son portrait ici, il y a un an), qui a développé des casques de Réalité Virtuelle uniques au monde : ils permettent d’interagir par le regard (sans l’aide de manettes) avec les créatures en 3D. Pour Shoko Kimura, l’idée c’est que les visiteurs enfilent la peau d’un spermatozoide et qu’ils partent à l’aventure dans l’utérus d’un robot femelle. S’ils suivent le flow, dit-elle, ils entreront nécessairement en contact avec l’ovaire. L’ovaire est une bulle de plastique géante que les visiteurs doivent prendre dans leurs bras afin que la bulle les accueille : elle est munie de bras qui se referment sur eux et les serrent très fort. Le “hug” de la procréation ? Désormais fondus à l’ovaire, ils se voient devenir un embryon puis un foetus. Il n’y a plus pour eux qu’à ramper dans une sorte de conduit en fibre capable de triturer, masser puis expulser. La naissance !
Votre fille est une cyborg qui danse
Une fois nés, les visiteurs enlèvent le casque et se retrouvent nez à nez avec leur progéniture. A défaut de le vivre en vrai, allez voir l’expérience. Elle s’achève en chorégraphie. L’enfant issue de vos amours est une Dancing Doll, une poupée-automate customisable avec laquelle il est possible de danser. Prenez-lui la main : elle vous fait faire une pirouette. Les Dancing Dolls sont produites par Volks, la mythique firme japonaise qui a inventé les Super Dollfies.
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A VOIR : Into the womb, born again, Laval Virtual, 22 avril, 11h20-12h20
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