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Le regard féminin d’Iris Brey est une lecture passionnante et essentielle, qui nous invite à proposer de nouveaux modèles de construction du regard sur les femmes dans le cinéma. C’est un livre qui analyse les enjeux de la représentation historique et actuelle des femmes dans l’univers cinématographique, et la manière dont elle positionne toujours les […]
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Je suis un peu en avance. Je m’approche de la réception et donne le nom. Le réceptionniste de l’hôtel est un jeune homme, nouveau ici, je ne le connais pas. Je suis souvent un peu dure avec les nouveaux… Il me demande si mon mari est arrivé. Je réponds que je n’attends pas mon mari:…
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On vous annonçait récemment le lancement d’un tout nouveau concept Desculottées, le Lilith Club ! Un espace d’expressions réservé aux femmes, pour renforcer notre sororité et valoriser la sexualité féminine en l’abordant de façon approfondie et positive en comité privé. Ce dimanche 23 août 2020, aura lieu un workshop en ligne sur le sujet des […]
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À quoi rêvait donc cette curieuse qui avait soif d’inspiration et d’intensité? Au moment de lui écrire, elle assistait à un congrès à Washington, à quelques jets de pierre de la Maison-Blanche. Elle me répondit deux jours plus tard.
Magnéto Serge.
The Man, Part One : Peace Orchestra.Elle énonça un programme de vie limpide. Le feu de ses mots mordit aussitôt la chair fraîche de ma conscience tranquille comme une révolution :
« Je suis définitivement à la recherche… Quoi chercher? L’émotion, la perte de contrôle absolue, la complicité, l’extase… l’adrénaline, vivre à cent milles à l’heure, assouvir mes impulsions intenables, je ne sais trop, Monsieur! »
Dès sa première réponse, elle me plut par sa vivacité.
La curiosité donne faim Gravure : John Tenniel.La quarantaine solaire, la féminité pleine lunaire, elle ne connaissait rien aux jeux érotiques de pouvoir, disait-elle. Elle avait besoin d’un guide, d’enseignements. D’un bon conseiller en orientation.
Dire que nos échanges épistolaires émoustillaient cette femme serait un euphémisme. Tout ce qui l’attirait la terrifiait; tout ce qui la terrifiait l’attirait.
Elle avait soif, elle me donnait faim.
On l’eût prise pour une fusée ayant quitté l’atmosphère terrestre sans attendre la confirmation du centre spatial. Chacune des lettres que je recevais d’elle, candide et sauvage, devenait le nouveau chapitre d’un manifeste du don de soi. À faire pâlir d’envie toutes les Thérèse de la villa voisine.
Elle n’était pas dans la recherche d’effets stylistiques comme le font tant de pisseuses. Elle disait, sans fioritures.
« Ce que je sais, c’est qu’une emprise, physique et mentale, me perdre dans mon abysse intérieur, révéler les profondeurs de mon âme… tout cela m’attire, m’excite… »
Son réel prénomJe riais d’appétit. Les ombres chinoises me suggéraient un menu copieux composé de plats nippons délicats et exigeants. Je me rappelai ma prédilection pour les baguettes, même si je préfère manger avec les doigts…
Je voulus savoir son prénom. Pas savoir ce qu’elle faisait dans la vie, où elle habitait, la marque de sa voiture, son nombre d’amis ou l’heure à laquelle elle se couchait, si elle dormait en petites culottes ou vêtue d’une robe de silice.
Non.
Mademoiselle comment déjà? Elle m’offrit le nom de cette pauvre fille tombée dans le terrier d’un lapin excentrique. Je devinai bien qu’elle ne se prénommait pas Aliss… (Il faudra bien que je lise un jour cette histoire tordue. Il y fourmille tant de personnages insolites que je connais déjà par leur p’tit nom.)
Pourquoi lui demander son réel prénom? Je cherchais le moyen le plus sûr de me rendre à son être. Je voulais ancrer les aiguilles de notre rapport de pouvoir dans le réel. Sous sa peau. Dans sa réalité. Que nous puissions vivre nos folies les plus bergères tout en gardant pied…
Je pressentais qu’elle avait un beau prénom.
Je ne fus pas déçu.
Les objets dans le miroir sont plus près qu’ils ne paraissent La psychologie du cheval réserve des surprises.En me dévoilant son identité de tous les jours, une porte s’ouvrit. Des territoires nouveaux apparaissaient dans notre champ de vision. Un coup de tonnerre retentit. La réalité prenait le pas sur la fiction.
Elle constatait que c’était sérieux. Que j’étais sérieux. Je respectais sa personne, son propos, sa démarche, ses besoins d’être entendue, comprise, reconnue.
La fusée passa en seconde vitesse.
Elle voyait dans son miroir la clarté de ses désirs et la noirceur de ses pensées les plus intimes. Les objets dans le miroir sont plus près qu’ils ne paraissent, dit l’adage. Elle se sentait aussi bienheureuse qu’effrayée par cette proximité nouvelle, la chienne au cul et le sexe bien enveloppé, au chaud, humide. Très humide. J’étais là pour la rassurer, la guider, m’assurer de son équilibre. Avec l’intention tacite de lui mettre la main au cul, au moment opportun.
Je le savais. Elle le savait. Nos conjoints respectifs le savaient.
Elle devint de plus en plus attirée par la volonté ferme et taquine de Monsieur… son souffle… ses mots qui la grisent prodigieusement à la perspective d’être prise… possédée… utilisée… veillant aux priorités du maître comme une ombre qui suit la silhouette au pas… Ou est-ce le tableau du cavalier et sa monture?
Avec ces mots, cette dernière phrase, sans m’en douter le moindre du monde, je venais de déclencher une série de secousses sismiques et sensuelles dans le coeur d’une petite fille… une petite fille amoureuse des chevaux.
Quand la pouliche trouve son cavalierAprès quelques échanges nourris, je réalisai que la petite fille amoureuse des chevaux était en fait une pouliche aussi fougueuse que craintive.
Elle offrit à ma volonté la totale gestion de sa libido. Elle consentit à ce que je dispose d’elle, en privé comme en public, pour mes besoins intimes et mes désirs sexuels les plus particuliers, au moment venu.
La situation était spéciale : elle ne m’avait encore jamais vu. Ni en photo, ni en personne. Je ne l’avais jamais vue. Ni en photo, ni en personne.
C’était il y a quatre ans.
La naissance d’une soumise Une carte de la sexualité humaine, par Franklin Veaux.Depuis tout ce temps, de nombreuses expéditions furent menées, y compris durant la sixième saison chère aux Atikamekw. Passionnantes, éprouvantes, parfois chaotiques au milieu des intempéries, ces équipées m’ont permis de cartographier cette femme de coeur et de corps, de manière toujours plus précise. De son Nord à son Sud, d’Ouest en Est.
Mon intuition masculine initiale fut la bonne : ce continent féminin, que j’ai baptisé alezane, est particulièrement riche en perversions. Les matières premières abondent : la curiosité, le désir, l’érotisme farouche, la candeur, l’énergie, les capacités, la folie, la loyauté, des fantasmes puissants, le miel de ses yeux, la soie de ses cuisses…
Elle est franchement douée pour la danse de la beauté, cette femme.
Elle n’en croit évidemment rien. Ce qui la flatte d’autant.
Le bouleversement n’est jamais bien loin. Ce qui pourrait s’expliquer par la découverte de gisements importants de restriction, d’abandon, de douleur, d’humiliation et d’une panoplie de jeux de confiance extrêmes dont plusieurs demeurent encore en friche, vierges et attirants.
On aperçoit sur un nombre impressionnant de témoignages photographiques une femme se transformant en bête, contrainte, bousculée, fouettée, attachée, fessée, marquée, cajolée, avalée, exténuée, apaisée, en orbite autour de son soleil, prise et reprise par son Maître devant l’époux ou en son absence, en compagnie d’invités, de complices, en public ou en privé…
Autant de peaux différentes qui prémunissent du froid ou du chaud. Tièdes s’abstenir.
La novice extrême est devenue l’esclave sexuelle de son Maître qui l’a mise au monde et lui a donné plus qu’un nom : il lui a donné une identité. Une place. Sa place.
Les territoires intimes d’une femme Horsetown in Vain, Kid Loco.À son invitation ou à ma demande expresse, je laboure ses terres, sème mes envies perverses et sarcle les siennes, irrigue ses champs vers la rivière. Les récoltes sont généreuses. La nature est bien faite.
Différentes espèces vivent dans les territoires psychiques et physiques de cette femme. Les journaux de bord font de nombreuses mentions de la pouliche fougueuse. On y croise aussi la zébrette chorégraphe, une lapine hilare, une chienne au talent rare, un chaton qui fait rrr, une abeille qui fait bzz, une girafe insouciante, une louve de confiance, une marmotte vraiment gossante, une marsupilami rieuse, et même une dragonne serpentar…
Parfois, je n’ai plus le choix, je dois sortir la cage si je ne veux être enseveli par tant d’amour et de fureur animale.
Je peux alors mieux observer à travers la grille cette femme singulière et plurielle, cette jeune épouse aux strates géologiques étonnantes, ses climats, les vents qui la traversent, sa faune et sa flore, les costumes, les coutumes, et plus particulièrement les pratiques intimes et sexuelles, à distance ou sur le terrain, en labo, de visu, in-vivo…
Quand tout reste à inventerLorsqu’il mesure la distance parcourue et les épreuves affrontées, quand il observe les effets positifs de la relation de pouvoir érotique sur sa soumise et lui-même, le Maître est enchanté par celle qui peut être fière de ses accomplissements.
Les acquis sont nombreux et significatifs du lien qui unit cette soumise de marbre de Félines à son Cavalier.
Il n’y a qu’à penser à la parole libérée, cette zone de paix intérieure atteinte non sans efforts, la confiance renforcée par l’expérience, l’expérience renforcée par la confiance, la capacité d’écoute, ce puits de douceur, l’atteinte si aisée du lâcher-prise et répétée du subspace, l’apprivoisement de la douleur consentie, le contrôle d’orgasme et la découverte de niveaux d’intensité de jouissance dont les cris impudiques énervent les oiseaux et font sourire les mammifères marins qui n’en dorment plus.
Et le sentiment que tout reste à inventer.
Comme ce fut le cas, treize jours après le premier contact.
L’article À la conquête d’un continent appelé « soumise » est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Pendant l’été, il fait beau et chaud… c’est l’occasion de sortir dehors et d’aller voir du beau monde ! Selon une enquête de l’Ifop, 55% des Français voudraient profiter de la pause estivale pour « réaliser leurs fantasmes » et 57 % voudraient « se laisser aller à leurs pulsions ». L’extérieur semble un très bon terrain de jeu pour explorer de nouvelles sensations érotiques et les Français en sont bien conscients.
Les endroits de pleine natureLes Français ont des préférences sur les lieux pour faire l’amour en extérieur et la plage reste un incontournable. Selon un sondage de Lelo, 68,5% des Français y auraient déjà fait l’amour. Bien que le sable en rebute certains, d’autres moyens existent pour faire l’amour à la plage : dans la mer ou sur les rochers. Autre point positif, par rapport à la journée, peu de monde fréquente cet endroit la nuit. Discrétion assurée !
Si vous cherchez un lieu encore plus privé mais en extérieur, la piscine semble être un bon compromis. 57% des Français l’auraient déjà testé. Mais niveau fantasme, ils préfèreraient tout de même le sec à l’eau. La mer et la piscine s’avèrent un peu trop mouillés et peut-être pas si agréable que ça pour eux…
En quête d’adrénaline, un parc ou un jardin public peut aussi vous convenir. Quasiment 1 Français sur 2 a déjà tenté l’expérience. Le goût du risque et l’excitation liée à la peur d’être surpris y sont pour beaucoup.
À l’extérieur, en intérieurQuand il s’agit de ne pas faire l’amour chez soi, la voiture semble l’endroit le plus apprécié. 82% des Français auraient déjà eu un rapport sexuel dans leur voiture. Par les temps qui courent, il peut vite y...Lire la suite sur Union
Cet article L’amour en extérieur : une pratique adoptée par les Français est apparu en premier sur Union.
Alors que le soleil et la chaleur nous plongent dans une torpeur indolente, Deslogis nous livre un texte pour nous rappeler que la liberté et la vie privée sont des concepts qu’il ne faut pas laisser tomber dans l’oubli.
À l’origine de la vie privée un astre imaginaire va et vient à ce point que son idée devient un onctueux cosmos qui pourrait être à l’origine de la vie mais ça, c’est sa vie privée.
Mais une seconde durant et parce qu’à l’abri la voilà qui pense, cette concrétisation de l’envie, la voilà qui une seconde durant est éternelle et se fait comprendre ainsi par l’astre qu’alors je suis peut-être et toi aussi mais ça, c’est notre vie privée.
Et qui ne se prive pas est libre et donc librement problématique dans la tête libre de quelques diables à l’ancienne qui tout autant se branlent, pourtant et sûrement, mais ça…
C’est la vie privée, c’est le mystique dans le sexe, c’est la musique derrière les yeux, c’est le danger, sait-on jamais, cette seconde durant non identifiée par compte en banque pourrait, un jour, donner l’idée de, la solution pour, l’itinéraire du labyrinthe où, la structure de l’utopie qui, la transformation d’un astre imaginaire en, ou un début de phrase exalté qui avant de repartir et juste après l’éjac apparaît parfois fondu mais parfois clair comme un écho archaïque qui chante que :
Je jouis
Donc je m’insurge.
Photo par Dainis Graveris sur Unsplash
L’ensemble des pratiques sexuelles BDSM est très varié et dépend des attentes et désirs des soumis et des maîtres. Pour faire jouir leur soumis, les Dominas utilisent différentes formes du BDSM comme la servitude domestique, la chasteté forcée, la soumission fétichiste… Dans ces jeux de rôles, de nombreux accessoires les accompagnent.
Panoplie de la dominaLes menottes sont sans doute l’accessoire le plus utilisé dans le monde du BDSM soft. Il existe tout de même une large panoplie d’autres instruments : les fouets, les cravaches, les ceintures de chasteté… qui servent à stimuler le soumis en jouant sur les seuils de sa douleur ou encore à le frustrer. Il y a aussi les combinaisons en latex et autres costumes pour plonger les soumis dans des scénarios-fantasmes.
De nombreux sites proposent des accessoires BDSM en tout genre. D’autres sites comme chaste-cage.fr sont plus spécialisés et proposent uniquement des accessoires pour des pratiques BDSM spécifiques, un moyen d’avoir des avis experts et des conseils beaucoup plus poussés que sur les sites généralistes.
Pratique de la chasteté forcéeLa chasteté forcée permet à la domina de contrôler totalement la sexualité de son soumis dans le but de renforcer sa libido. Les soumis sadomasochistes y cherchent la frustration et la douleur.
Dans cette pratique sexuelle, l’utilisation des ceintures de chasteté reste une étape clé. Suivant le type de ceinture, les messages et les désirs des soumis ne sont pas les mêmes. La ceinture string signifie que le soumis n’a aucune confiance sexuelle tandis que la ceinture en cuir laisse penser l’inverse. Les dominas s’y adaptent (ou leur imposent) pour faire jouir leur soumis selon leur bon vouloir. Elles peuvent aussi les utiliser en guise de punition...Lire la suite sur Union
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On entend souvent parler des bienfaits de certains aliments sur la libido (huîtres, ginseng, etc.). Mais existe-t-il, a contrario, des aliments qui font baisser cette même libido ?
La question paraît inhabituelle. Généralement, les conseils fusent pour booster la libido mais pas pour la calmer… Tous les goûts et les besoins sont pourtant dans la nature ! Cela dépend des effets recherchés… Voici la réponse de notre sexologue.
Les aliments à éviterVous pouvez déjà commencer par diminuer votre consommation de viande rouge, laquelle est considérée comme donnant plus d’énergie et augmentant l’agressivité.
Dans une suite logique, il faudrait aussi éviter tous les aliments qui augmenteraient la libido. À savoir les huîtres, les oeufs, la truffe, le céleri… Mais aussi le cacao et le chocolat qui stimulent les hormones liées au plaisir, les endorphines. Il y aussi de nombreuses herbes et épices aphrodisiaques : le safran, le gingembre, la vanille, le thym, les clous de girofles…
Les aliments à favoriserPar ailleurs, vous pouvez utiliser les bienfaits de la phytothérapie, sous forme de gélules ou d’extraits, que vous trouverez en pharmacie ou en magasins bio. La phytothérapie est un traitement qui fonctionne avec des extraits de plantes et des principes actifs naturels.
De nombreuses plantes peuvent contribuer à freiner la libido. Sont réputées anti-aphrodisiaques la marjolaine, le nénuphar, la coriandre, la myrrhe, l’écorce de saule et le houblon.
Médicaments et sport ?Certains médicaments comme les antidépresseurs et les anxiolytiques le sont aussi, mais ils ne sauraient être utilisés à ces fins, compte tenu des nombreux autres effets secondaires qu’ils présentent. Alors attention à leurs utilisations !
Par ailleurs,...Lire la suite sur Union
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Je suis attachée, yeux bandés. Je ne peux plus bouger, ni voir. Réduite à l’immobilité et à la cécité, je ne suis plus en proie qu’à l’attente de ton désir, à ton bon plaisir de me faire jouir. Ma peau est frémisante et à l’écoute. Tu presses alors ton corps contre le mien, je te…
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Rediff Estivale — Diffusé initialement le 8 janvier 2018
Pour ce premier épisode de 2018, Fab te propose de tenter un truc : il a passé une heure de sa journée de Noël en famille en tête à tête avec son père, son Daron.Ensemble, on est revenus sur 40 années (c’est que je me fais pu tout jeune) de paternité, et même plus, puisqu’on évoque, tout comme Manu dans l’épisode 7, les 4 années qu’ils ont passé à tenter de m’avoir. On discute aussi du rôle de ma mère dans notre éducation, de sa place à lui en tant que père pas mal occupé au boulot.
Et puis plus récemment, de son rôle de grand-père maintenant qu’il a 5 petits-enfants.
Et puis on discute ensemble de mon grand-père, qui est mort quelques mois avant ma naissance, et de cette sensibilité qui est arrivée tardivement chez lui. Ou du moins, que peut-être, il s’autorise plus facilement à montrer, l’âge avançant.
Alors vous ne le sentirez sans doute pas au départ parce que vous ne le connaissez sans doute pas, mais il était un peu stressé, si bien qu’il avait préparé l’entretien, avec des notes. Quand je lui ai proposé de faire un Histoires de Darons ensemble, il m’a dit “mais je sais pas parler, moi, tu sais, je suis un homme de l’ombre”.
Je suis ravi d’avoir passé ce moment en tête-à-tête avec mon père, à échanger avec lui sur le sujet, et j’espère que ce partage vous plaira. Un immense merci à vous !
Vous voulez participer ?
Si vous avez une situation, une vie, qui fait de vous un papa un peu spécial, n’hésitez pas à m’écrire sur histoiresdedarons@gmail.com.
La seule contrainte, c’est qu’on se rencontre, soit sur Lille, soit sur Paris, on en a pour 1h 1h30 pour l’enregistrement. Et même si vous n’y êtes pas, envoyez quand même un mail, sait-on jamais, je bouge parfois en France !
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Toujours pas en hiver, mais le frais, que dis-je le froid, me manque. C’est au cœur de l’été que des pensées perverses me traversent. La neige, la brûlure du vent glacial sur le visage, les doigts qui s’engourdissent. Je suis tout excité maintenant, c’est malin. Cette petite compile de gifs à la neige ne devrait rien arranger.
Le paysage est superbe, la neige immaculée, le bouli fabuleux, mais je ne vois que ce doigt. AriaxLeo (ça me rappelle un truc, tiens, deux même, sans doute un hommage) font des randos plutôt sympas à Morzine. Je pense à quitter le plateau de l’Aubrac pour l’hiver prochain.
C’est au pied des Dolomites que l’on admire le mieux la beauté de ces pics rocheux vertigineux. D’ailleurs, pensez à bien vous accrocher à la rambarde quand vous lèverez les yeux, c’est un spectacle à tomber à la renverse. Liz peut compter sur Ted, d’ailleurs, il est derrière pour la rattraper au cas où.
Pipe sur le télésiège, c’est osé. Avec la perche à selfie, c’est de l’art, surtout quand la nacelle passe sur les rouleaux d’un pylône, ça fait vibrer l’image, comme nos cœurs. Le couple NoVirginNoCry (je pige pas le pseudo *smiley_perplexe*) a plusieurs vidéos de cet acabit sur leur chaîne.
Vica et Milla préfèrent la chaleur de leur chambre d’hôtel pour s’adonner à la sexualité. Pas la peine de forcément se rouler le cul dans la neige pour prendre du plaisir aux sports d’hiver. Elles iront ensuite manger une fondue.
Particulièrement friand des cum walks, je découvre grâce à la charmante MihaNika, l’équivalent de cette pratique plutôt urbaine dans un environnement forestier et saupoudré de neige. On rechausse les raquettes et c’est reparti. Espérons que personne ne remarquera rien au bar d’altitude. Deux génépis s’il vous plait patron !
Bon, j’ai mis ça, je ne sais pas trop pourquoi. C’est un bonhomme de neige qui enfile un personnage de Minecraft. Je me suis dit que ça fera marrer les geeks. Désolé. En tout cas, le paysage est, ici aussi, magnifique.
Mia Bandini vous dit à la semaine prochaine avec un beau lâcher de poudreuse.
Image de une : capture d’écran de la vidéo de Liz&Ted.
Pour celles et ceux qui ne la connaîtraient pas encore, Maïmouna Doucouré est une scénariste et réalisatrice franco-sénégalaise hyper talentueuse ! Son premier film Maman(s) avait remporté plus de 60 prix à travers le monde, dont le prix international au festival Sundance et le César du meilleur court-métrage. Elle revient cette année avec Mignonnes, dont […]
Cet article Mignonnes : le film événement sur l’adolescence des filles est apparu en premier sur Desculottées.
Aujourd’hui, voici le test d’un type de sextoy rare, la gaine à pénis Vixin Creation VixSkin Ride On. Une gaine a pénis peut avoir plusieurs utilisations, renforcer les sensations de Madame, augmenter les dimensions de Monsieur, donner l’impression de changer de partenaire masculin, permettre la pénétration même si Monsieur a des problèmes d’érection. Ce n’est…
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Pour des raisons évidentes de pandémie, le tout nouveau San Francisco PornFilmFestival (créé par PinkLabel.TV) a fait le choix d’une première édition 100% virtuelle. Vous pourrez donc regarder de n’importe où dans le monde, y compris votre canapé ou votre lit, du mercredi 19 août au dimanche 23 août 2020.
Quel est le programme ?Le San Francisco PornFilmFestival proposera des séances de cinéma en direct, des conférences de réalisateurs et des questions-réponses, ainsi que des projections spéciales à la demande qui mettront en valeur la créativité et le savoir-faire des réalisateurs de films pour adultes de la région de la baie de San Francisco et d’ailleurs.
Il va sans dire que la sélection est incroyable : les films porn les plus intéressants, surprenants, émouvants, amusants et excitants de ces dernières années. Si vous n’avez jamais eu la chance de visiter un festival de films pornographiques, ne manquez pas cette occasion !
Dans la sélection : Orgone Theory par Four Chambers Pas convaincu·e ?En tant qu’assidue des festivals depuis plusieurs années, je tiens à souligner à quel point c’est une opportunité rare que le SFPFF soit entièrement en ligne et accessible du monde entier.
Our new platform has launched! View the programs and purchase your tickets for the 2020 San Francisco PornFilmFestival — screening online August 19th through the 23rd. #SFPornFilmFest #SFPFF https://t.co/GbgGhIhm49
— San Francisco PornFilmFestival (@SFPornFilmFest) August 6, 2020
En effet, la plupart des films proposés dans la sélection sont soit payants à l’unité sur différents sites, soit complètement introuvables en ligne. Vous allez donc non seulement payer pour du porno (ce qui en soit est déjà formidable), mais payer un prix très raisonnable pour découvrir énormément de nouveautés en un seul endroit !
La sélection est composée de réalisateur·ice·s indépendantes tous et toutes excellent·e·s, qui produisent des pépites loin des fabrications mainstream de la porn valley. Que vous soyez fan de porn ou non, fan de mainstream ou pas, cinéphile ou simple curieux·se je ne peux qu’insister, encore, et vous encourager à prendre un ticket !
Dans la sélection : SEX IN TIMES OF CORONABon à savoir : si vous avez manqué une projection (car oui, le décalage horaire de San Francisco à Paris n’est pas le plus pratique) ou si vous voulez revoir vos films préférés, connectez-vous le dimanche 23 août pour revoir tous les programmes en VOD pendant 24 heures !
Tickets et infos sur sfpff.pinklabel.tv (avec une super réduction de 20% avec notre code LETAGPARFAIT20 !)
Image en une : Shattered de Salty Chéri
Deux individus qui donnaient rendez-vous à leurs victimes et, sous la menace, les dépouillaient de leurs biens, ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Annecy (Haute-Savoie) à 24 mois d’emprisonnement dont 12 avec sursis.
L’article Annecy : un an de prison ferme pour extorsion aggravée via un site de rencontres gay est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Inscrite sur une application de rencontre, j'ai rencontré un inconnu aux désirs sexuels atypiques. J'ai accepté de jouer à son jeu : une entrevue sexuelle en suivant son scénario, chez lui, dans une pièce complètement plongée dans le noir.
Cet article J’ai couché avec un inconnu dans le noir complet, et j’ai TELLEMENT joui est apparu en premier sur Madmoizelle.
Le squirt reste un objet de fantasmes ou de défis pour beaucoup d’hommes (et de femmes aussi !). Pour celles qui arrivent à squirter, l’appellation de « femmes fontaines » leur est attribuée puisque le squirt représente une émission de liquide lors de l’atteinte de l’orgasme ou d’une jouissance très forte.
Mais si toutes les femmes n’ont pas déjà squirté dans leur vie, chacune a la possibilité de le faire.
D’où provient le squirt ?Petite leçon d’anatomie pour commencer : le squirt provient de la vessie et passe par l’urètre de la femme. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est parfois associé à des « fuites urinaires » pendant l’orgasme alors que cela n’a rien à voir !
Lors de l’excitation sexuelle, la vessie se remplit de liquide. Ce liquide se rapproche beaucoup de l’urine par ses composants (urée, créatine, acide urique) mais est en fait beaucoup plus diluée.
À l’expulsion par l’urètre, ce liquide peut être projeté en jets plus ou moins forts. Mais il ne faut pas non plus s’attendre à ce qu’il « jaillisse » comme pourrait le faire du sperme lors de l’éjaculation masculine.
Les femmes ayant déjà réussi à squirter représentent une minorité : seulement 10 à 40% d’entre elles, selon une étude menée par des sexologues français. Le squirt reste pourtant à la portée de toutes les femmes avec un peu d’entraînement (et d’envie aussi !).
Les astuces pour squirterCet article Comment faire squirter une femme ? est apparu en premier sur Union.
Elle est grande, fine, musculeuse. Sa peau est douce, légèrement tannée par les années qu’elle a de plus que moi. Elle s’approche de moi et glisse sa main sur ma joue. Elle est douce mais affirmée. Elle connaît le corps des femmes, mieux que je ne connais le mien. Je suis intimidée, elle le sait,…
L’article Les Fantasmes d’Eulalie… Elle est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Comment trouver LE plan cul parfait, qui saura nous permettre un épanouissement sexuel dénué de sentiments amoureux ? Camille Lorente, anciennement Queen Camille, se penche sur cette question... pas si épineuse, au final.
Cet article Le secret d’un plan cul parfait révélé par Camille Lorente, queen du sexe épanoui est apparu en premier sur Madmoizelle.
Au cœur de Vivante, il y a un pari : celui de raconter différentes reconstructions de Lou, son héroïne, interprétée par Romy Furie. Fraîchement divorcée et désireuse d’aller de l’avant, elle trouve une colocataire en la personne de Charlotte (Bertoulle Beaurebec), rencontrée à son cours de danse, qui s’installe chez elle avant d’entrer plus intimement dans sa vie. La vie des deux femmes, faite de bonheur et de liberté, est soudain bouleversée par l’accident de Lou qui lui fait perdre sa mobilité. Celle-ci se referme, et c’est grâce aux compétences d’Emma, assistante sexuelle, que le couple parviendra à surmonter les épreuves et à retrouver plaisir et sérénité.
Vivante, c’est l’histoire d’une réappropriation de soi, d’une quête de plaisir, une reconstruction à travers le sexe, l’amour, l’amitié et la danse.
Sur le plan visuel, la réalisatrice Anoushka excelle dans l’art du détail : une veine de cou, le pli de l’aine, la marque du rouge à lèvres d’Emma sur la peau du pubis de Lou, le livre Le Regard féminin d’Iris Brey posé sur la table basse non loin d’un vinyl de Mylène Farmer (Libertine), un flamant rose gonflable, une taie d’oreiller framboise… Les couleurs fluo et une légère surexposition viennent compléter ce décor sexy en lui donnant un côté pop. Par sa façon de filmer les corps, Anoushka sublime les peaux et la complicité évidente de ses actrices, Romy Furie et Bertoulle Beaurebec. Et c’est un fou rire presque contagieux qui vient clôturer une scène de sexe magnifique entre cette dernière et Bishop Black.
Bertoulle BeaurebecLe sexe y est naturellement intégré à l’histoire. De longs moments de léchage de pieds et de sexe oral sont privilégiés à la pénétration pénienne. On lui préfère la pénétration digitale. Comme il n’est question que de plaisir et de connexion avec son propre corps, est intégré au récit un cours collectif de masturbation clitoridienne. Anoushka n’impose pas à ses actrices et acteurs un découpage des scènes explicites et cela se sent. Elle capte avec délicatesse des moments jouissifs et jouissants, une langue sur un sexe excité, un sourire de complicité et de plaisir, une fellation délicieuse qui se suffit à elle-même. Le militantisme se cache aussi ici : le sexe du plaisir n’est pas forcément celui de la pénétration à tout prix.
Kay Garnellen, Yumie Volupté, Misungui, Bertoulle et Cybèle l’EspéranceMalgré son sujet, Vivante est un vrai film feel good. Il a apposé sur mes lèvres de spectatrice un sourire qui est resté tout du long. Sourire complice, sourire d’envie ou encore sourire de joie de voir ces personnages trouver leur bonheur, que ce soit dans le couple, une bande de potes solide ou la passion pour la danse.
Le sujet de l’assistance sexuelle s’est imposé naturellement dans le travail d’Anoushka : « J’avais envie de parler de ce métier, qui est du travail du sexe, pour montrer à quel point son existence est importante ! La sexualité fait partie intégrante du bien-être et tout le monde a droit à avoir une sexualité qui contribue à une forme de plénitude. Vivante nous montre que le sexe est un lieu d’évasion dans lequel on crée, on tente, dans lequel on peut trouver du réconfort et la force de se réapproprier sa vie. Nos corps peuvent être de véritables accélérateurs sensoriels, le sexe est un moyen de s’exprimer et de se sentir vivant. Vivre, c’est le sujet du film… »
Romy Furie dans une scène de danse avec Bishop BlackÀ l’origine du film, il y a l’envie de mettre en valeur le métier d’assistante sexuelle : « Je voulais montrer à quel point ce métier est beau et fort, à quel point il est essentiel dans une société où l’on ne considère pas les personnes en situation de handicap comme des personnes à part entière avec des envies, des désirs et une vie sexuelle. Et j’ai pu faire cela dans un porno donc c’est génial… »
L’assistante sexuelle, interprétée par Yumie Volupté, a un rôle qui se rapproche parfois de celui d’une psychologue. Dans le film, Emma prend des notes après les séances, parle de transfert et est en relation avec des associations. Elle propose aussi un accompagnement global, puisqu’elle soutient également Charlotte quand sa relation avec Lou est rendue difficile par le traumatisme et la colère de cette dernière.
Rico Simmons et Yumie VoluptéLa réalisatrice brille par son sens de l’engagement et une volonté de faire de ses films des vecteurs d’idées : « Je ne pourrais pas faire de films sans qu’il y ait un ou plusieurs messages forts. Dans Gloria, je parlais de la difficulté que certaines femmes rencontrent à atteindre l’orgasme. Dans Blow Away, on abordait le travail du sexe et la transidentité. Chacun de mes films est politique et militant ! Et je pense que ça n’enlève rien à la création du désir. D’ailleurs le public semble apprécier voir des choses différentes dans le porno. »
Je sais qu'il fait chaud…mais je vous pose ça là.
— Anoushka (@anoushka_nsp) August 9, 2020
Vivante sera sur le petit écran samedi 15 août à 00h20 sur Canal + ! Avec @RomyFurieAlizee @beaurebec #Yumie Volupté @elleestcybele @MBordelle @MarieLeaKinka @Bishopblackx @RicoSimmonsX et d'autres beautés pic.twitter.com/jyQ9V1HMbS
Vivante reste une fiction, mais pour son travail préparatoire (ainsi que dans certains choix de casting), Anoushka a fait le choix du réalisme : « J’ai fait pas mal de recherches sur le sujet, j’ai beaucoup lu et regardé des documentaires. J’ai eu la chance d’avoir les témoignages d’assistantes sexuelle, notamment celui de Cybèle Lespérance, mais aussi de personnes en situation de handicap comme Marie Léa Kinka (les deux femmes jouent également un rôle dans le film, NDLR). Ces témoignages m’ont beaucoup aidé à créer le récit et à apporter du réalisme à l’histoire. Je ne voulais pas être complètement déconnectée de la réalité. »
Marie Léa Kinka après sa scène avec YumieAnoushka confirme accorder beaucoup d’importance à son histoire et à ses personnages : « Dans la case adulte, il n’y a pas toujours un traitement de l’histoire intéressant. Dans mes films, la construction de l’histoire et celle de mes personnages sont des éléments que je développe beaucoup. Quand on rentre dans une histoire, on se laisse porter, séduire et charmer, et l’engagement politique ne peut qu’être un plus. Je ne pense pas qu’on dise à Ken Loach ou aux frères Dardenne que le fait de faire du cinéma engagé enlève au sexy de leurs films (rires). Je pense que les gens qui aiment mes films savent que le sexe n’est pas « gratuit », c’est-à-dire qu’il sert une histoire, des émotions, et sublime les rapports humains. Je pense qu’ils savent aussi qu’il y a de ma part un engagement sincère et personnel ».
Anoushka derrière sa caméra, filme RomyC’est cet engagement qui sert de liant à tout le film : il crée un contexte visible à l’écran, celui d’un combat collectif pour la visibilité, une conviction portée par la douceur et la sensualité. Vivante rappelle que vivre c’est jouir, c’est aimer, c’est rire, c’est danser. Il donne envie de suivre la recette et de permettre au plus grand nombre possible d’en profiter également. Parce qu’au-delà de vivre soi-même, il n’y a rien de plus beau que de voir les autres profiter d’être en vie.
« Vivante » un film d’Anoushka, avec Romy Furie, Bertoulle Beaurebec, Yumie Volupte, Misungui, Marie-Léa Kinka, Cybèle Lespérance, Kay Garnellen, Bishop Black, Rico Simmons, Pia Ribstein sur Canal + à partir du 15 août 2020.
Image en une : photo de tournage par Pia Ribstein.
Suivi des démarches juridiques, médiation avec des avocats spécialisés, accompagnement social et psychologique, aide au relogement… Ces 5 derniers mois, nous avons enregistré une hausse conséquente des attaques ciblées, des exclusions de foyer mais également des violences conjugales. 86 personnes prises en charges depuis le mois de mars, dont 39 pour des cas d’agressions et …
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Les astronautes vont de plus en plus loin dans l’espace, ce qui signifie que leur voyage est d’autant plus long. Récemment, de nombreux astronautes ont décollé direction Mars et le voyage dure 2 ans. Qu’en est-il de leur intimité et sexualité pendant cette période ? La question se pose aussi pour les futures explorations spatiales.
La sexualité, un tabou dans l’espace ?Aujourd’hui, aucune activité sexuelle n’a encore eu lieu dans l’espace selon la NASA et d’autres agences spatiales. Ou alors est-ce peut-être un secret ?
La NASA refuse de mener des recherches sur la sexualité dans l’espace. Bill Jeffs, un porte-parole de la NASA à Houston avait déclaré « Nous n’étudions pas la sexualité dans l’espace et ne menons aucune recherche sur ce sujet. »
Une fois dans l’espace, les astronautes sont pourtant confrontés à un isolement à la fois sexuel mais aussi affectif. Pour certains, l’abstinence reste envisageable, pour d’autres c’est une autre histoire. Trop de frustration sexuelle peut entraîner chez l’humain des troubles psychologiques et physiologiques : irritabilité, exigence, susceptibilité voir de la violence. Alors est-ce vraiment une bonne idée d’imposer l’abstinence aux astronautes pour des durées aussi longues ?
L’érobotique comme solutionL’érobotique, création du mélange des mots « érotique » et « robot », représente la technologie robotique au service de la sexualité humaine. Des chercheurs se penchent sur cette technologie pour potentiellement répondre au bien-être des futurs humains qui iront en mission dans l’espace, voir même qui y vivront. Pour une durée aussi longue, le besoin est donc sexuel et affectif : un simple sextoy comblera difficilement les deux.
L’érobotique permettrait donc, en plus des relations sexuelles, d’avoir des conversations et de créer un partenaire virtuel...Lire la suite sur Union
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Je n’ai pas tout dit. Je suis un peu pudique. Oui, cela me surprend mais mon analité est peut-être mon espace le plus intime. Pourquoi ? On appelle cette partie du corps « le fondement ». Il y a vraisemblablement un lien. Toutefois, il reste quand même que la sodomie, cela me semble sale. Parfois cela me laisse…
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Difficile, pour les femmes, de jouir ? Justine s'est penchée sur des statistiques orgasmiques et a été fouiner du côté de la psychologie pour expliquer ses trouvailles !
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Dans le sulfureux dytique Nymphomaniac de Lars Von Trier, un segment entier est consacré au BDSM. La domination et les coups de cravache ou de chat à neufs queues ont la part belle grâce au personnage de K., interprété par Jamie Bell.
Depuis qu’elle est devenue épouse et mère, Joe n’a plus d’orgasme. Elle se met en quête d’un déclic et fait la rencontre de K. Dans l’immeuble de K., une salle d’attente est improvisée. Sur des chaises, des femmes attendent. Elles ne se parlent pas, regardent devant elles. Certaines ont sur les visages des marques de coups. K., qui ne les fait entrer que quand il le désire. Joe passe le premier test, celui de l’attente et de l’humiliation. Il lui édicte les règles : « La première règle, c’est que je ne baise pas et il n’y aura pas de discussion possible. La seconde règle : il n’y a pas de mot de sécurité. Ce qui veut dire que si vous suivez à l’intérieur, rien de ce que vous direz ne me fera arrêter un geste ou une procédure. Vous devez vous munir d’une cravache de cuir marron usagée et pas celles qu’on vend dans les sex-shops. Ce n’est pas une mascarade. Troisième règle : si je choisis de vous faire entrer, vous devrez être assise ici. Autrement dit vous ne saurez pas quand. Juste que ce sera entre 2h et 6h du matin. »
Il la prénomme Fido. Quand il la fait entrer, on découvre ses gestes professionnels qui créent une tension glaçante. Il déballe la cravache et la trempe dans un seau d’eau pour assouplir le cuir. Il demande à Joe de s’attacher les cheveux et lui tend un élastique. Puis, il déplace les meubles. La scène n’est pas sensuelle. K. semble concentré, totalement focalisé sur son action. Joe attend. Il la traite presque comme une poupée de chiffon. Sa voix reste douce, ses mains semblent solides et ne tremblent pas. Avec différents matériaux, cordes et attaches de déménageurs, il installe Joe sur le canapé de cuir vieilli.
Elle est allongée sur le ventre, solidement attachée, le cul visible à cause de sa robe légère relevée. Avec maniaquerie, il coupe sa culotte aux ciseaux puis les repose symétriquement sur le bureau. Toujours en silence, il contemple son œuvre avant de décider que le cul de Joe n’est pas assez haut, qu’elle n’est pas assez physiquement réactive, et que la séance ne sera pas possible : « Je veux vous revoir jeudi ». Le jeudi suivant, le manège recommence mais cette fois il cale sous son ventre des annuaires téléphoniques.
Il glisse deux doigts en elle pour vérifier sa lubrification « Ça, c’est beaucoup mieux aussi ». Il donne 12 coups de cravache sans merci. Joe, qui reviendra par la suite, conclut sur cet épisode : « Je peux seulement dire que l’atmosphère était sexuelle. Alors que je me tortillais sous ses coups de fouet, je sentais combien ses nœuds étaient ingénieux. Si je résistais, ils se resserraient, et quand je me détendais, ils semblaient se relâcher. »
Entre Joe et K. se jouent pendant de longues minutes un arrangement dépourvu de tendresse et à la sensualité brute. Chacun a des raisons de faire ce qu’il fait mais n’a aucun intérêt à les partager. C’est un contrat muet. Un contrat qui mène à l’orgasme.
Les tags de Nymphomaniac 2 : #bdsm #silentduck #jamiebellhands #usedleatherwhip #orgasmquest
Comment ça vous ne connaissez pas encore la saga érotique Amabilia ? C’est le titre d’une BD érotique en plusieurs tomes, qu’on suit depuis les tous débuts, et qu’on avait qualifié de coup de cœur dès la lecture des quatre premiers tomes. Chaque nouvel opus est accueilli avec une grande excitation ! Élégante, sensuelle et […]
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Le Projet SEX-ED + crée et diffuse des outils pédagogiques et des contenus d’éducation sexuelle qui contribuent à une meilleure connaissance des anatomies génitales et des réponses sexuelles.
SOUS TITRES: Ceci est la reproduction en silicone d’une vulve moulée sur une femme cis, dyadique. Ça a pris du temps pour y arriver, mais maintenant le clitoris est amovible ET en silicone. Comme cela il n’y a plus de risque de le briser lors des manipulations. Bien contente d’avoir amélioré ce fantastique outil!
VIDÉO: image d’une femme blanche avec les cheveux courts décolorés et un Tshirt noir qui manipule une vulve en silicone transparent et y insère un clitoris rose fluo.
Le billet Des outils améliorés pour l’éducation à la sexualité apparaît en premier sur .
Permettre aux hommes de se libérer de leur rôle de dominant en les invitant à découvrir leur pouvoir érotique, c'est l'un des objectifs du projet photo féministe Lusted Men. Interviews des créatrices et d'un participant au projet.
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Je ne décrirai rien, cela serait trop long et pas assez intense par rapport à ce que j'ai vécu.
Ce que j'ai vécu l'a été comme un fantasme, il y a eu des jeux de caresses, du martinet, des baisers tendres, un fessier à damner un ciel entier de saints. Un fessier transformé en brasier où je me suis enflammé.
Le 2e homme fut défaillant, j'ai du pour deux, contenter la dame dans divers coins du club, mon dieu, ma chemise était en eau de l'intensité de nos échanges.
Son corps était divin, son cul diabolique quand je l'ai pénétré. Visiblement il n'attendait que ma venue et m'a avalé tout en me faisant diablement jouir.
Accroupie sur un fauteuil club en cuir, je voyais dans la lumière rouge de la pièce notre enculade dans une glace, c'était aussi beau qu'une messe à Notre Dame, l'orgue c'était ses encouragements, faster and hardeur, please . Elle était insatiable, je comprends que le mari avait décidé de se reposer.
Ce fut aussi long qu'un sermon de prêtre Bourdaloue, celui qui a donné son nom à un récipient en porcelaine que les femmes utilisaient dans ses sermons pour se soulager sans quitter l'église, ses propos dépassant la capacité moyenne de leurs vessies.
Ma complice regardait envieuse, elle qui désormais a inscrit l'anal dans ses annales coquines.
J'ai jouis, j'étais en eau, elle s'est retournée, on s'est embrassé ce fut doux, j'ai glissé jusqu'à son sexe et je l'ai faite jouir à nouveau, jusqu'à ce qu'elle se recroqueville sur elle même pour gouter son plaisir.
Il était temps de la quitter et jouer avec ma complice trop négligée, j'avais un peu honte de tout se plaisir pris sans elle.
Nous avons gouté aux joies d'un fauteuil électrique qui monte à hauteur de bouche, puis redescend à hauteur de bite, tout en maintenant les jambes ouvertes. Nous avons testé toutes les positions.
Préliminaires agréables avant de passer au plat de résistance, un trio avec le soumis loué.
Il nous attendait sagement, libéré de toutes ses maitresses femmes. Nous nous sommes allongés et j'ai pris ma complice qui avait envie de plaisirs roboratifs, pendant ce temps elle le suçait ou lui la suçait.
Ce fut intense et tendre, profond très profond, nous retrouvions notre complicité charnelle inexprimable.
Ma jouissance sur son dos, le soumis qui a tout étalé en la caressant, ses patientes caresses qui longtemps après mon orgasme et le sien, l'on faite à nouveau jouir alors que nous étions tendrement enlacés, tout cela fut beau à regarder au plafond miroir.
En bas les couples discutaient, j'ai remercié la blonde et son mari. ils avaient l'air ravi et m'ont indiqué qu'ils partaient vivre dans les îles.
Nous sommes sortis, il pleuvait, Paris était humide, les pavés brillaient, nos corps étaient repus, nous étions vidés et heureux. Même sous la pluie, trempés d'elle ou de nos ébats Paris restera toujours une fête.
Bonjour Docteur. J’ai passé les deux mois de confinement toute seule dans mon appartement. Et j’avais pris l’habitude de me faire plaisir, tous les jours et parfois même plusieurs fois par jour… Un peu comme un passe-temps. Il se trouve que j’ai conservé cette habitude et que j‘attends désormais les moments où je vais pouvoir me masturber. Je croyais que cela allait passer avec le temps, mais rien n’y fait, je me caresse toujours autant. Suis-je en train de devenir malade, comme une sorte d’addiction ? – Lyane, 21 ans.
La réponse de Frédérique Hédon, sexothérapeute : S’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, car il ne s’agit pas d’une addiction bien grave, je ne peux que vous confirmer qu’il s’agit bel et bien d’une forme de dépendance à une habitude qui pourrait avoir des répercussions regrettables sur votre vie amoureuse et sexuelle. La pratique de la masturbation chez l’adulte ou chez l’adolescent répond à des besoins différents. Chez la jeune fille, comme chez le jeune homme, il s’agit avant tout de répondre aux premiers émois sexuels et de découvrir son corps. Chez l’adulte, ce temps-là appartient au passé et il y a déjà eu des expériences avec partenaires ayant permis de donner à la sexualité une autre dimension, celle de l’échange et des sentiments.
En vous isolant, physiquement et sans doute moralement, le confinement a provoqué chez vous un sentiment d’angoisse qui vous a poussé à combler ainsi votre malaise. C’est tout à fait explicable et il est bien connu que l’orgasme peut avoir un rôle anxiolytique, mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas sa fonction première et qu’il est bien préférable...Lire la suite sur Union
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Rediffusion estivale – Publié initialement en mai 2019
Martin Winckler est docteur, chercheur en bioéthique, auteur de plusieurs livres très importants, et notamment Le Choeur des Femmes. Quel a été son parcours tout au long de sa vie de père ?
Martin a 64 ans et il est aujourd’hui papa de 6 enfants. On discute ensemble bien sûr de son parcours de daron, de l’impact de son métier sur son rôle de père, de la transition d’un de ses enfants et comment il a accueilli cette annonce, et de plein d’autres sujets ! J’ai adoré faire cet entretien avec Martin, j’espère que vous l’aimerez tout autant.
Les liens dont on parle dans cet épisode :
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2 niveaux / 2 ambiances
Dans le respect des règles sanitaires.
Sling cuir / Croix de Saint-André / Matelas latex rouge
Cabines érotiques pour vous isoler avec votre partenaire
Fauteuils / Canapés / Nouvelle déco
Pas de piste de danse pendant la crise sanitaire mais ambiance musicale adaptée.
Paiement uniquement par carte bancaire.
■ Femme / Travesti / Transgenre = 25 €
■ Homme = 25 €
■ Couple (F/H, F/F ou H/H) = 40 €
(pour avoir droit au tarif couple vous devez vous présenter ensemble à l’entrée)
Vous pouvez acheter votre ticket y compris en dernière minute, même 10 minutes avant de venir à la soirée.
La vente de tickets est possible y compris le soir-même jusqu’à 2h00 du matin.
Nous recevons votre réservation sur notre terminal 5 minutes après votre paiement effectué en ligne.
Sinon il vous reste la possibilité de payer sur place à l’entrée en espèces mais c’est un peu plus cher.
Les personnes abonnées à notre lettre d’information (newsletter) bénéficient d’une réduction de 20% sur le prix des places en prévente. Le code de réduction vous a été envoyé par email.
CLIQUEZ ICI POUR ACHETER VOS TICKETS Sur placePaiement à l’entrée de la soirée uniquement en espèces.
■ Femme / Travesti / Transgenre = 40 €
■ Homme = 40 €
■ Couple (F/H, F/F ou H/H) = 60 €
(pour avoir droit au tarif couple vous devez vous présenter ensemble à l’entrée)
Tenue vinyle, latex, wetlook, simili-cuir ou cuir obligatoire.
Strict minimum
■ Pantalon ou jupe dans l’une de ces matières
■ La couleur n’a pas d’importance, vous pouvez venir en vinyle rouge ou en latex bleu
■ Tous types de chaussures acceptés
■ Possibilité de vous changer sur place
Dès votre arrivée et à l’entrée :
■ port du masque obligatoire (chirurgical ou grand public, choisissez-en plutôt fetish si vous en avez un)
■ prise de température obligatoire
■ lavage obligatoire des mains au gel hydroalcoolique
(fourni par notre équipe)
■ port de masque par l’ensemble de notre équipe
■ pas de piste de danse
■ savon et sèche-mains électrique dans les toilettes
■ gel hydroalcoolique à votre disposition à l’intérieur
Toutes les places achetées pour notre soirée du mois de mars et interdite (comme les autres) moins de deux heures avant l’ouverture restent valides que ce soit pour notre soirée d’août, de septembre ou plus tard. Vous n’avez aucune démarche à faire, nous avons tous les noms des personnes ayant réservé en mars. Nous éliminerons votre nom de cette liste dès que vous vous présenterez à l’entrée de l’une de nos prochaines éditions. Tant que vous ne profiterez pas de cette réservation votre place sera automatiquement reportée à notre soirée suivante. Et ceci aussi longtemps qu’il le faudra.
C’est une réalité indéniable : notre société a un fantasme autour de la femme bisexuelle, qui n’est pas dénué de stéréotypes. Cette évidence est d’autant plus visible si on s’intéresse aux profils de couples présents sur les sites de rencontre. Souvent en quête de plans à trois, ils sont une majorité à rechercher une femme […]
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Rien de spécial pour introduire les gifs cette semaine. Vous êtes toujours au rendez-vous de cette rubrique indéboulonnable du Tag depuis des lustres. On reste là pour continuer à fournir ces instants-déclics qui traversent nos corps comme des éclairs et inspirent les feux les plus brûlants dans nos âmes damnées.
Des années que je suis accro au travail de Flora Rodgers. La vibe est soumise et le flow est ultra cute, bref, c’est un cœur et on aime lâcher des billets verts sur ses vidéos ManyVids ou son OnlyFans.
Faut toujours que les séances de muscu à la salle se terminent sale dans les pornos. Alors qu’en vrai, on dégouline juste et c’est pas beau à voir. Puis, rien que d’imaginer Tiboinshape faire des hip thrusts, ça me coupe toute envie. Je préfère la belle passion qui anime Michael Vegas et Sofia Rose pour Brazzers.
Tirage de cheveux pour Sizi Sev et c’est King Noire qui assure la prise. Vous avez deviné la suite, elle est dispo en cliquant sur l’image. Hop du porno, c’est magique, vous n’avez même pas à rentrer les numéros de votre carte bancaire pour jouir de ce beau moment. Profitez-en bien, ça risque de ne pas durer.
Olga Sunrise est un petit soleil de la fellation. Sa chaîne Pornhub en est blindée. Elle a tout pour plaire et surtout, son mec est pas un total weirdo à refuser de toucher son propre sperme. Ça boule de neige avec gourmandise pour des moments de vrai partage.
Pour moi, c’est la version porno de Total Recall ou un spin off de Blade Runner, je sais pas trop. Avec Grand Harwest, les effets spéciaux servent le plaisir. Une magie érotique traverse l’espace et le temps pour s’infiltrer dans nos multivers du fap.
Allez, on se dit à la semaine prochaine avec du porno, encore. Vous nous direz quand ça vous soûle.
Image de une : Sofia Rose qui travaille son cardio et Michael Vegas qui est content.
« J’ai envie de te prendre par le cul. » C’est incongru, c’est inconvenant. C’est vraiment sale… mais ça m’excite. Aujourd’hui, ces mots produisent chez moi un effet intense. Ça n’a pas toujours été le cas. Je m’en émerveille. Je m’interroge. Longtemps j’ai cru et j’ai dit que la sodomie n’était pas pour moi. Je n’en…
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Nous sommes nus, il fait beau, l’air est brûlant. L’ombre des arbres rafraîchit nos corps et recouvre notre peau. Tu es à quelques mètres de moi. Nous sommes immobiles. Nos regards se pénètrent, notre respiration est haute, rythmée et rapide. Tu fais un pas dans ma direction. Alors je m’élance et je pars en courant.…
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L’été, l’esprit est au sea, sex and sun. Les corps dénudés, les courbes dévoilées, les petites siestes coquines… Pendant cette période, les couples ont généralement plus de rapports sexuels.
Si la saison estivale se voit plus propice à profiter de sa moitié, quand la température monte trop, la libido viendrait à baisser.
Gleeden a voulu faire l’enquête sur les effets de la canicule sur la sexualité des Français.
La mauvaise humeur s’installeQuand la température augmente, il n’y a pas que les thermomètres qui explosent. Pour environ 70% des personnes, une chaleur trop importante les rendrait fortement irritables et nerveux. Les bonnes ondes de l’été s’oublient malheureusement vite : l’augmentation de luminosité est censée booster le moral et la libido. Mais la canicule renverse cette tendance…
Le résultat est sans appel. Cette mauvais humeur alimente les conflits entre amoureux. Pas moins de 7 couples sur 10 se disputeraient plus quand il fait trop chaud.
Le corps mis à rude épreuvePlus le corps a chaud, plus il transpire. Et la transpiration n’est pas forcément au goût de tout le monde quand il s’agit de se rapprocher. Dans une interview pour Le Point, la sexothérapeute A. Bacouël explique que « pour certains, la transpiration représente quelque chose de très sensuel alors que pour d’autres c’est assez repoussant. Cela peut même les bloquer dans leur envie d’avoir des relations sexuelles« .
Les fortes chaleurs fatiguent le corps. Il dépense de l’énergie afin de lutter contre la température élevée. Le sommeil est aussi altéré et beaucoup moins réparateur. 38% des Français se retrouvent ainsi plus fatigués qu’à l’accoutumée. Ils vont ainsi avoir tendance à rechercher des activités qui demandent...Lire la suite sur Union
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Quick sex, késako ? On appelle quick sex, ou quickie, une partie de baise qui dure moins de 15 minutes. Mais comme en réalité beaucoup de nos parties de baise durent moins de 15 minutes (et nous paraissent beaucoup plus longues), on utilise surtout ce terme quand on fait l’amour avec empressement (quelle que soit sa durée réelle), souvent pour ne pas se faire repérer ou parce que ce n’est pas le moment. Et c’est cet interdit qui ajoute tout le piment à la partie de sexe !
Le quickie, une façon naturelle d’avoir du sexe ?Si dans notre société actuelle, une sexualité épanouissante est associée à la maîtrise et à la longueur de l’acte sexuel, cela n’a pas toujours été le cas ! Une éjaculation rapide a longtemps été plébiscitée dans différentes cultures : « dans les pays méditerranéens et d’Afrique du Nord, l’éjaculation rapide est considérée comme une donnée physiologique de base, et on préfère mesurer la virilité au nombre de rapports plutôt qu’à leur durée… que les meilleurs gagnent ! », extrait de Jane Hunt Osez le quick sex, éditions La Musardine. Biologiquement, les quelques allers-retours qui précèdent l’éjaculation pourraient simplement servir à retirer le sperme de la concurrence avant d’y apposer le sien. Quelques minutes à peine suffisent, et c’est comme ça que la sexualité masculine se serait développée.
Mais s’il s’agit de penser au plaisir féminin et non plus à la reproduction, la problématique est tout autre. Selon un sondage Ifop de 2019, un petit tiers des femmes avoueraient avoir rompu avec un homme à cause d’un problème d’éjaculation...Lire la suite sur Union
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La salle voutée est pleine, célibataires, couples, trouples, quatuors attendent assis en cercle que les enchères commencent. A droite les esclaves résignés, excités d'être exhibés, l'esclavage n'a pas été totalement abolie, juillet 2020, 23h30, Cris et Chuchotement, les ventes reprennent. 25 personnes, jauge oblige, jaugent et comptent plein d'espoir la monnaie qui leur a été fournie pour soutenir les enchères, Catin ou Goulue, remplacent l'euro
Les lots offerts vont, d'une soumise aux fesses haussées sur des talons vertigineux, à un soumis entièrement nu, habillé d'une chaine, mimi à souhait avec un tatouage slave sur la fesses.
Complète le lot une jolie blonde slave, un soumis, travelo quarantenaire en tenue de pute.
Mon accompagnatrice que je m’apprêtais à vendre, regarde le jeune soumis qui debout sur son coté n'ose porter le regard sur elle, pourtant, nue vêtue d'escarpins, d'un collier et d'une chaine, elle est assortie avec le mâle soumis.
Maitresse,ose t il, achetez moi et je vous servirez.
Mon amie est toute émoustillée, je toise le soumis et lui demande s'il vaut l'argent que l'on va devoir dépenser pour lui, oui maitre je peux vous le prouver.
Nous le testons immédiatement et le voilà au pied de mon amie, la caressant, lui baisant les pieds, engageant sa tête dans son entrejambe. Elle est conquise par les aptitudes linguistiques du soumis, il se montre très endurant lors de ses apnées entre ses cuisses.
La vente commence, le 1er lot est une femme aux fesses nues, offerte comme soumise, le propriétaire des lieux fait le crieur, incite aux enchères, elles tardent à monter à son gout de maquignon.
Le voilà qui fait l'article, petite penches toi sur ce tabouret montre tes fesses, hummm dit il en lui flattant la croupe, j'ai le meilleur métier du monde, ajoute t il, son regard le criant plus fort que ses mots.
La soumise s’exécute trop heureuse d'exhiber la fierté de son anatomie, et on comprend pourquoi. Des fesses parfaites finissent des jambes interminables, mais le coup de grâce pour les petits enchérisseurs, c'est son mouvement de jambes et d'escarpins quand elle tourne sur elle mème pour nous montrer à 360 degré son cul.
Ce fut un cri, 700,800,1000,1400 ... une fois deux fois adjugé à ce groupe de 4 femmes, mené par une jeune Nina Hagen. 8 yeux se braquent sur ce beau lot quand il se met à ses pieds, un regard mutin éclaire son visage, les 4 filles sont toutes excitées, Nina Hagen les couve de son regard noir.
Le lot suivant est le travesti, je plaisante Pascal le propriétaire qui ne caresse pas cette fois ci le lot à vendre, tout le monde en ri, l'ambiance est bonne enfant.
Vient le lot que nous convoitons avec mon amie, le jeune soumis suceur apnéiste, vendu pour tous désirs sexuels hétéros.
je laisse commencer les enchères, le groupe de 4 filles est déchainé et lâche de suite des sommes importantes. Je suis, suis distancé, relance, suis rattrapé, il fait chaud, le soumis est ravi de la lutte, son égo gonfle au gré de l'enchère. Nos 2 bourses ne peuvent rien fasse à 4 bourses, et les filles l'emportent, le soumis les rejoint, côte à côte de la première soumise, il doit rêver à des accouplements avec elle pour leur donner des bébés esclaves, son sourire est béat des sévices qu'il imagine, celui de ma complice triste du jouet perdu.
Je discute avec les filles qui consentent à me le louer, aux enchères on appelle cela la révise, se redistribuer le lot entre marchands une fois le lot acquis. Mon stage à Drouot pendant mes études m'a bien servit ce soir là.
Voilà ma complice est heureuse de ma négociation, je ne suis pas un dominant, je déteste qu'une femme soit frustrée, faiblesse rédhibitoire en soumission.
Un homme s'approche, l'homme de la blonde de Prague, futur lot à être soumis au feu des enchères, Pascal est un vrai commissaire priseur, il garde les plus beaux lots pour la fin, cela maintient la tension.
Achète ma femme, je te couvre du prix tu l’achèteras avec cet homme, tu la prendras en sandwich, elle doit être punie, 5 ans que je vis avec elle et elle refuse de parler français.
je suis étonné de cette demande, comme quoi je suis encore étonnable avec toutes ces années de coquineries, mon œil pétille à la vue du lot présenté, juste somptueuse ...mon accompagnatrice me lance des regards complices, waoooouuuu vas y ...
Bien sur les enchères commencent fort.
Je suis, je fais semblant de réfléchir, je relance, je dépasse mes fonds.
Il faut savoir que dans cette cave Bdsm, la folle enchère est punie de la croix de st André, le fol enchérisseur, livré à la salle pour tout le restant de la soirée. Il doit encore pourrir quelques cadavres de fols enchérisseurs sur la croix pour avertir du sort des tricheurs.
A mourir en croix autant que ce soit pour une diablesse, je vais au delà de ce que je possède pour la posséder, et j'emporte.
La salle est surexcitée ou c'est moi qui la voit ainsi, mais en tout cas le mari est ravi , la soumise encore plus, l'homme qui va la sandwicher nous rejoint, il est grand et son pantalon montre que tout est grand chez lui.
Tout le monde se lève, il est temps de consommer nos lots, dans la cohue du désir des participants de passer aux choses sérieuses, on oublie de me faire passer à la caisse, en fait tout est jeu, ce monde est bienveillant.
Nous nous dirigeons vers une petite salle aux tortures la blonde et son mari nous précède.
A suivre
Quel que soit le protocole BDSM en cours et dans toute situation sociale donnée, je tiens à ce que la soumise garde en mémoire vive les cinq lignes directrices suivantes. Ce que je m’efforce aussi de faire comme Maître.
Je les appelle parfois les règles de la Maison.
Leur principale qualité? Favoriser et renforcer la communication entre elle et mouah.
Ces lignes directrices ne sont pas le jeu. Elles ne concernent pas non plus le jeu à proprement parler. Par contre, elles en favorisent la réalisation. Du moins, pour mouah.
Ce que je veux dire, c’est que sans bonnes manières de la part de la soumise, par exemple, je n’aurai pas très envie, comme Maître, de la récompenser en lui offrant un jeu. Bien entendu, une personne dominante qui n’a que le mot punition en bouche, et qui ne sait rien faire d’autre, elle n’en a que faire d’une communication plus efficace.
S’en tenir à l’essentielUn tel cadre de communication permet à la personne soumise de ne jamais perdre de vue ses responsabilités, ni les priorités de la personne dominante. Et celle-ci peut s’en tenir à l’essentiel, au lieu de se perdre en conjectures sans lien direct avec ses priorités.
Inspiration : The West Wing Perspective on Protocols: Intent and Practice.
L’article Les règles de la Maison est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Les fabricants nous proposent différents types de cages de chasteté, les cages en acier, les cages en plastique, etc… Toutes ces cages ne sont pas très pratiques à porter car elles peuvent se voir sous les vêtements. La cage de chasteté Mancage n°7 est une cage en silicone souple, elle promet d’empêcher Monsieur d’avoir une…
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Vous êtes sujet à un trouble de l’érection si vous avez du mal à avoir ou maintenir une érection pendant un rapport sexuel sur au moins 3 mois consécutifs. En France, 61% des hommes ont déjà eu des problèmes d’érection au moins une fois dans leur vie. Ce n’est pas un fait anodin. Les causes ont des origines multiples : alcool, tabagisme, maladies, anxiété, dépression…
Plus récemment, une étude a montré que la consommation de pornographie pouvait aussi être la source de troubles érectiles. Focus sur cette étude scientifique menée par questionnaire et présentée lors du congrès virtuel de l’EAU (Association Européenne d’Urologie).
Plus de porno, moins d’érectionsLa consommation de porno présenterait un effet sur l’activité sexuelle masculine. Sur l’échantillon étudié, de nombreux hommes regardent du porno régulièrement et en quantité plus ou moins importante. Ceux qui en visionnent le plus ont ainsi révélé être ceux ayant le plus de troubles érectiles. Le Dr G. De Win explique ainsi « Nous avons constaté qu’il existait une relation très significative entre le temps passé à regarder du porno et la difficulté croissante de la fonction érectile avec un partenaire« .
Les chiffres montrent que les hommes de moins de 35 ans sont les plus touchés : 23% d’entre eux ont des problèmes érectiles lors de rapports sexuels. Le porno se verrait ici mis en cause puisque les causes physiques qui pourraient expliquer des troubles de l’érection sont très rares à cet...Lire la suite sur Union
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Il fallait bien que cela arrive ! Les sites de rencontres ne cessent de se spécialiser, voici donc très logiquement l’appli spéciale pour les petits kikis. Dinky One, c’est son nom, ambitionne de donner sa part de bonheur aux moins bien montés. Parce qu’après tout, la taille est affaire de goût et que ce ne sont pas les plus grandes oreilles qui entendent le mieux… Les amateurs/trices de petits formats viennent ici y trouver leur compte, déjà près de 30 000 membres.
Un site de rencontre militant ?Les intentions de son fondateur, David Minns, dont on ne parle pas de la taille de son propre pénis, sont louables : combattre la pression des médias et des industries du porno qui confirment certains idéaux autour des gros pénis : « Certains hommes ont de gros pénis, certains en ont des moyens et d’autres ont des pénis dont la taille est en dessous de la moyenne, a déclaré Minns dans un communiqué de presse. Dinky One permet aux hommes dont le sexe est petit de sortir avec des personnes – en dehors de leur cercle d’amis – avec la sécurité qu’elles soient déjà au courant de la taille. Puisque chaque personne utilisant le site est pleinement consciente de cette histoire de taille et de sexe. Les membres peuvent ainsi se concentrer sur des intérêts communs et continuer à sortir ensemble sans aucun malaise. »
Minns ajoute : « Les gars n’ont pas hésité à s’inscrire sur Dinky One, l’application permet de relancer positivement le débat mondial sur la taille et, espérons-le, contribuera à renforcer la confiance du corps masculin. »
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Mon homme, tu es assis avec moi au dernier rang, au fond d’un wagon de première classe. Le wagon n’est pas plein, les sièges à coté de nous sont vides. Ainsi placé nous sommes à l’abri des regards, malgré les autres voyageurs tous proches. Le wagon est calme, silencieux, mais j’ai envie de te susurrer…
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C’est un regard et un geste qui enflamment les sens. Alexandra (interprétée par Brittany Murphy) partage un baiser enflammé avec Jimmy (Eminem) dans un coin de l’usine où il travaille. On entend les machines marquer le rythme de gestes répétitifs des ouvriers… et masquer les ébats du duo écrasé par le désir. Ils n’enlèvent pas leurs vêtements, découvrent juste assez leurs sexes pour permettre la pénétration. C’est à ce moment qu’elle a le geste : elle lèche copieusement la paume de sa main pour lubrifier son pénis, ses grands yeux bleus plantés dans les siens. Comme Jimmy, on gémit.
8 Mile fait de Détroit le décor de la pauvreté crasse d’une population abandonnée par les pouvoirs publics et dont les rêves d’un avenir meilleur sont conditionnés au talent et à la rage de s’en sortir. Alexandra utilisera son charme et son sexe. Jimmy, sa colère et ses mots mitraillettes. C’est cette envie d’ailleurs, d’un futur plus confortable et même sous les feux des projecteurs, qui les rapprochent. Le sexe qu’ils partagent ensemble est un sexe de survie, d’instinct de vie. C’est le seul sentiment qui les lient.
Et c’est ce qui fait de cette scène très rapide, debout au milieu du décor industriel, en plein jour et presque en public, une scène qui marque la rétine du spectateur. C’est un moment de tension, de force brute, de coït animal entre deux passions incandescentes et égoïstes. Ce qu’ils désirent, au moment où ils fondent l’un dans l’autre, c’est être ailleurs. Et paradoxalement, c’est aussi ce qui les ancre inexorablement dans le présent.
Pendant quelques minutes, il a le baggy au niveau des genoux et elle, ses jambes serrées autour de sa taille. On entend les râles. Les saccades de leurs corps sont presque synchronisées avec les cris des machines. Après l’orgasme violent, ils sont sous le choc et nous aussi. Ce sexe de survie, de rage, est là aussi pour nous rappeler que la sensualité, la tendresse et la douceur sont des luxes que tout le monde ne peut pas se permettre.
Dans un autre monde, dans une autre ville, Alexandra et Jimmy auraient fait l’amour dans un lit après un deuxième date romantique (le premier se serait clôturé par un baiser chaste). Dans cette vie, à Détroit, en 1995, les créanciers ne laissent pas la place à la romance. Il faut d’abord penser à sortir de ce quotidien de drogue, d’alcool, de violence et de pauvreté. Jimmy est à la rue, dort dans la caravane de sa mère où il supporte les agressions permanentes de son beau-père alcoolique. Il traîne ses vêtements tachés dans un sac poubelle et parcourt la ville avec sa voiture bonne pour la casse. Entre Jimmy et Alexandra, il n’a jamais été question d’amour parce que la faim et la colère ont pris toute la place. Le sexe qu’ils partagent, juste une fois, sans préméditation, c’est un cri de rage.
Les tags de 8Mile : #lickandstare #stand&carry #sexyprolétariat #baggyfestish #notacomedieromantique
Des sextoys, on en a déjà testé un petit paquet sur Desculottées, mais ils n’ont de cesse de nous surprendre positivement ! Le Smart Wand Medium est un nouvel objet à ajouter dans la liste des sextoys de qualité et diablement orgasmiques ! En vente dans la boutique SexyAvenue, ce sextoy haut-de-gamme est un outil […]
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Performeur, danseur, acteur engagé… Bishop Black fait partie des visages incontournables de la scène du porno indépendant, queer et bien décidé à casser les codes. Il l’a d’ailleurs prouvé en oscillant entre des projets mêlant sexe et sciences occultes et de la pornographie éducative. Pour Le Tag Parfait, il évoque sa carrière, et ses prochains projets.
Hello Bishop ! Pour commencer, peux-tu te présenter ? Depuis combien de temps travailles-tu dans l’industrie du porn ?
Je m’appelle Bishop Black, je suis un performeur et acteur porno basé à Berlin, même si je viens de Londres. Cela fait maintenant 9 ans que je tourne régulièrement dans des productions pornographiques. Mon premier film remonte date d’il y a 12 ans.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de te lancer dans ce domaine ?
J’ai toujours eu un intérêt pour l’érotisme, et j’avais déjà fait des shootings photo avant de tourner dans mon premier film. Je pense que mon arrivée à Berlin a été le déclic. Je me suis de nouveau retrouvé dans l’univers du porno, puisque j’avais de l’expérience, et c’est devenu un moyen pour moi d’explorer mes intérêts sexuels.
Photo par CarminaCela fait également plusieurs années que tu es danseur : est-ce que cela a eu un impact sur ta façon de te mouvoir face à une caméra ?
Pour commencer, il faut préciser que j’étais performeur avant de prendre des cours de danse, donc cela ne fait pas si longtemps que je suis danseur. À part ça, le mouvement a toujours été quelque chose d’important pour moi, mais il se présente de différentes façons. Je pense qu’il y a de magnifiques comparaisons à faire entre la danse et la pornographie, qui frisent toutes deux l’intuition. Par exemple, quand il y a une vraie alchimie entre deux performeurs, qu’ils travaillent bien ensemble et qu’une connexion s’établit entre eux, c’est comme si leur performance devenait une danse en elle-même. Parfois chaotique, parfois libre… C’est sublime, et c’est quelque chose que j’aimerais explorer encore plus dans le futur.
Est-ce que tu vois le porno comme une performance, un spectacle, au même titre que pourrait l’être une danse ?
Complètement. Et comme je l’ai dit avant, les deux peuvent être combinés. Cela se voit par exemple dans le film Sonata et Quintet de David Bloom.
Parmi tes intérêts, on retrouve aussi les sciences occultes. Ça vient d’où ?
Mon intérêt pour les cultes vient d’une volonté de comprendre le monde au-delà de l’idéal chrétien dans lequel j’ai été élevé. Je me suis senti perdu en réalisant que je n’étais pas hétéro, et l’Église ne m’a jamais donné l’impression que je pouvais être moi-même et conserver cet idéal de la divinité. Je me suis également toujours senti très connecté aux cycles de la lune, à la façon dont la Terre traverse les saisons, et aux conséquences que cela peut avoir sur le corps humain. J’aime aussi les idéologies des Panthéons, et à la façon dont des saints et des divinités, des mécènes et des gardiens peuvent avoir différents intérêts tels que la danse, la luxure, les éléments, la sorcellerie, etc. D’ailleurs, je m’intéresse également au tarot, au travail des rêves et à la magie sexuelle.
Morning shots. pic.twitter.com/3Ynx1SE66R
— Bishop Black (@Bishopblackx) July 29, 2020
La danse est aussi très utilisée dans les rituels occultes, de même que le sexe. Au final, tout ne serait pas un peu lié ? Une façon de faire un porno qui soit véritablement à ton image ?
Il serait difficile d’ignorer le lien entre les trois pratiques au vu du travail que j’ai fait et que j’aimerais continuer à faire. J’aime l’idée de rituels comme pratique méditative, ainsi que le fait que la danse soit vue comme une forme de rituel et de méditation. Et je pense qu’il en va de même pour le sexe.
Aus dem Hinterhalt with Peaches.
— Bishop Black (@Bishopblackx) July 8, 2019
Amazing experience at the Deutsches Oper with a Great Group of Performers and an orchestra to boot.
Looking forward to more! pic.twitter.com/wDKtKJfYre
Cet esthétisme, on le retrouve dans plusieurs de tes collaborations, que ce soit Vesperal, Four Chambers… C’est important pour toi de travailler avec des personnes qui partagent cette vision ?
Ça aide, c’est sûr, mais ce n’est pas obligatoire. J’adore le travail de Four Chambers et leur relation à la nature, à la religion, et à la façon dont ces deux facteurs peuvent intrinsèquement être liés à la sexualité. En plus, ils sont très ouverts aux suggestions des perfomeurs. Chez Vesperal aussi, le lien entre l’occulte et la sexualité est très présent, et leurs narrations, à travers des images et la connexion entre les performeurs, m’inspirent également.
View this post on InstagramA post shared by Bishop Black (@thebishopblack3000) on Apr 23, 2020 at 12:53am PDT
Tu tournes aussi bien dans des scènes hétéro, bi que gay. Tu as une préférence ? Est-ce que tu les abordes différemment ?
Je n’ai pas vraiment de préférence. En tant que bisexuel, je prends chaque tournage avec la même ouverture d’esprit, quel que soit le type de porno.
Bishop dans « The End » de Noel AlejandroTu as participé au projet Sex School, où les performeurs deviennent des enseignants pour faire du porno un outil d’éducation. Le porno a-t-il réellement une vocation éducative, selon toi ?
La pornographie a été utilisée, et est toujours utilisée comme un outil non-officiel pour l’éducation sexuelle. Le porno tire de nombreuses bases d’un univers de fantasme, d’une réalisation d’un désir, et cela devient un problème car nous n’avons pas toujours la possibilité de communiquer nos limites, et on peut se brûler les ailes. Certaines choses issues du porno sont prises comme des faits, et cela peut être dangereux. Je pense que la pornographie peut être très utile comme outil éducatif, et il y a des gens formidables, comme Madita Oeming, par exemple, qui l’utilisent de la sorte. Sex School essaye de présenter différents scénarios qui ne sont pas toujours explicites, mais qui servent de base pour donner aux spectateur·trice·s les moyens d’exprimer leurs désirs d’une façon saine et sécuritaire pour eux, et donnent à chacun·e une chance d’explorer leurs identités sexuelles. Je trouve ça fantastique.
Tu fais partie des nombreux performeurs qui ont été touchés par la censure d’Instagram. Comment l’as-tu vécu ? Quel impact cela peut-il avoir sur ta carrière ?
C’est très démoralisant d’être censuré sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Instagram. Plusieurs fois, mon compte a été supprimé parce qu’une personne mal intentionnée a fait tout son possible pour me signaler, et ça craint. La première fois que ça m’est arrivé, je me suis senti vide, perdu. Désormais, j’essaye de ne plus trop m’impliquer sur Instagram. Je crois être particulièrement privilégié grâce à ma carrière. J’en suis à un point où je n’ai pas vraiment besoin de ce réseau social pour avoir de la visibilité. En revanche, le fait que les travailleurs du sexe, les personnes queer ou racisées soient invisibilisées parce que leur vision diffère de la perception mainstream de l’identité doit changer. Nous avons besoin d’être visibles. Le public a besoin de nous soutenir, pour ne pas que nous soyons seuls.
Bishop et Bertoulle dans « Another Sex Dimension »Bertoulle Beaurebec nous a confié que tu étais le performeur de ses rêves. Que retiens-tu de ton expérience avec elle, qui est aussi passionnée par la danse et l’occulte ?
Bertoulle est l’une des personnes les plus belles, intelligentes et inspirantes avec qui j’ai eu l’occasion de travailler. J’ai vraiment un faible pour elle. Et bien sûr, le fait que l’on soit attirés l’un par l’autre, et que l’on partage des passions a beaucoup aidé dans notre collaboration. C’était un véritable plaisir de travailler avec elle à deux reprises, et je la considère comme une amie très chère.
Y a-t-il des gens avec qui tu aimerais performer à l’avenir ?
J’ai eu la chance de travailler avec de formidables performeurs et réalisateurs, du coup je n’ai pas vraiment de wishlist en ce moment. Toutefois, j’aime beaucoup le travail d’Antonio Da Silva, ou encore le travail de studios américains tels que Kink ou Evil Angel. Et bien sûr, je ne dirais pas non à l’opportunité de travailler avec François Sagat !
Quels sont tes projets en cours ?
J’ai quelques films qui doivent sortir dans les semaines à venir, avec Noel Alejandro et Paulita Pappel. Je fais également partie d’une nouvelle collaboration basée à Berlin, qui s’appelle Overmorrow, qui vient de l’équipe de Bad Bruises. Et puis, j’espère avoir la chance de créer et réaliser quelque chose par moi-même !
Photo en une Bishop pendant une performance Bad Bruises
« La période où nous étions obligés d’être ensemble tous les jours, toute la journée, et la nuit ! Sans même avoir le droit de sortir m’a ouvert les yeux sur tous les défauts de mon mec, au point qu’il ne m’attirait plus… J’étais persuadée (j’espérais) que tout redevienne normal après ce confinement, mais en fait ses défauts m’obsèdent encore, à tel point que je lui ai carrément dit que je n’avais plus envie de lui. Je lis dans son jeu sexuel, il utilise toujours les mêmes techniques et cela m’est devenu insupportable. J’en suis à vouloir le quitter… Que me conseillez-vous ? »
Si vous aussi comme Agnès, vous avez mal vécu le confinement avec votre moitié, pas de panique ! Voici les conseils de notre sexologue.
Pourquoi ce trop-plein ?Vous venez de traverser une expérience de vie tout à fait différente de ce que vous connaissiez. J’imagine qu’à part les périodes de vacances, vous n’aviez jamais eu l’occasion de vous retrouver enfermés à deux et, de surcroît, dans un appartement pas très grand, avec impossibilité de “soupape” extérieure.
Peut-être que votre ami a énormément de défauts et que vous ne les aviez jamais remarqués, mais je n’y crois pas trop. Je pense plutôt que vous avez très mal supporté le confinement et, avec lui, tout ce qui en découlait. C’est-à-dire les interdictions, les contrôles policiers, le manque d’activité et de vie sociale, etc. Et c’est pour cela que tous les petits travers de votre jules se sont mis à prendre de plus en plus d’importance à vos yeux, jusqu’à en devenir intolérables. A défaut de pouvoir s’aérer à l’extérieur, toute votre attention s’est focalisée sur lui et au lieu d’avoir une vue d’ensemble de sa personne, vous vous...Lire la suite sur Union
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Il existe divers sites de rencontre: ceux où on veut rencontrer l’âme sœur, ceux où l’on recherche une histoire d’un soir… Il y en a des généralistes, et d’autres spécialisés. Choisir parmi tous ces sites peut s’avérer compliqué. Une fois le site internet choisi, il y a tout l’art et la manière d’aborder la discussion…
« À la recherche de quelqu’un pour pleurer avec moi devant les films romantiques », ce type de description sur un site de rencontre peut fait sourire. Et qui dit sourire, dit plan qui peut marcher.
La description amène à la discussion et ces deux étapes restent primordiales sur un site de rencontre. Selon un sondage mené en Europe en 2016, 90 % des Français auraient rencontré physiquement au moins un contact sur un site de rencontre. Parmi les milliers de profils existants, il ne faut donc pas se décourager et entreprendre à chaque fois une approche différente. Entre entamer une discussion ou répondre à une conversation déjà lancée, on ne sait parfois pas trop comment s’y prendre. Et pourtant, il faudra se démarquer du lot et marquer la personne de façon virtuelle. Alors, comment débuter une conversation sur un site de rencontre ?
Les faux-pas qui ne pardonnent pasIl n’y a pas vraiment de règles absolues pour commencer une discussion, mais il y a des erreurs dont on se passerait bien.
Les phrases d’accroche bateau comme « Bonjour, tu recherches quoi ici ? » ou encore « Salut, tu vas bien ? » donnent peu envie. La banalité est à toujours éviter. Cela peut marquer un manque d’intérêt, un manque d’effort voire une attitude mécanique avec tous les profils. La banalité n’apporte aucune valeur ajoutée, aucun piquant essentiel à la discussion. Et très vite, on risque de se faire ghoster sans même s’en rendre compte…
La vulgarité ne fait pas bon ménage non plus sur les sites de rencontre....Lire la suite sur Union
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Ce livre traite d’un beau sujet qui est à la fois très érotique, très technique et qui demande savoir faire et compétence : les cordes. C’est un livre de Lord Morpheous aux éditions Tabou. Les cordes sont un sujet qui nécessite des connaissances théoriques, du bon matériel et d’être guidé. En effet, on n’attache pas…
L’article Les Bases du Bondage aux éditions Tabou est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Pour ce premier épisode d’Histoires de Darons, Fab reçoit Verino, papa de deux garçons, qu’il veut élever comme deux mecs féministes.
Initialement diffusé en septembre 2017
Pour découvrir plus longuement l’univers de Verino et ses dates de représentations, rendez-vous :
Tu peux aussi voir sur madmoiZelle un extrait du spectacle de Tania Dutel, que Marion et Verino produisent.
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Pour en savoir plus sur les podcasts :
L’article Verino, ses deux garçons et le féminisme est apparu en premier sur Histoires de Darons.
On vous annonçait récemment le lancement d’un tout nouveau concept Desculottées, le Lilith Club ! Un espace d’expressions réservé aux femmes, pour renforcer le sentiment de sororité et valoriser la sexualité féminine. Ce dimanche 9 août 2020, aura lieu un workshop en ligne sur la masturbation féminine ! Comment se passera le workshop ? Pour […]
Cet article Workshop sur la masturbation féminine : inscriptions ouvertes est apparu en premier sur Desculottées.
Kenna James investit les gifs cette semaine. Je cherchais une performeuse digne de figurer sous vos yeux exigeants et ébahis, son nom n’est pas venu en premier, mais je me suis rappelé que je l’aimais bien. Elle travaille depuis 2014 dans le milieu et continue d’être en haut de l’affiche, jamais la grosse star, mais toujours là dans les bons projets. Elle a commencé dans le lesbien uniquement et elle a cédé aux sirènes de l’anal il y a peu. Une carrière constante et une personnalité à découvrir.
Kenna glisse sur la piste, comme une aiguille entre les mains de Maïté. Elle se faufile pour tournoyer sur la barre avec Kayden Kross. Pour Deeper, on est dans le cliché des blondes, son physique de mannequin des années 2000 contraste avec les formes plus exagérées de sa partenaire, l’énergie est présente.
C’est entre les cuisses de Skye Blue qu’on aimerait passer l’été. Le duo se forme pour Sweet Heart Video. On est dans ce que Kenna sait faire. C’est un peu surjoué, mais on ne peut pas exiger l’authenticité des plateaux de tournage. Contentons-nous donc de profiter de cet autre duo de blondes. Je fais une fixette ou quoi ?
Autre fixette : l’oral. Toujours pour Sweet Heart Video, Kenna n’a pas la vie facile. Elle touille la salade d’Abella Danger et la sauce prend bien. Si vous n’avez pas compris l’expression, Google est votre ami. Belle chemise !
Encore une chemise à carreaux, Kenna joue la fille simple. Pour Bellesa Films, c’est à son tour de recevoir, car elle a déjà pas mal donné à ses consœurs. Bellesa produit des scènes tournées par des réalisatrices. Pas mal d’internautes bien intentionnées dirigent la population vers ce site, comme une alternative au grand méchant Pornhub. Or, les deux sociétés appartiennent à MindGeek. Je partage l’info, car peu de monde s’intéresse vraiment au porno. Cela dit, il y a de belles choses sur Bellesa Films.
On quitte le Girl/Girl pour se frotter aux scènes hétéros. Avec une frange et un blond éblouissant, Kenna s’affaire à rendre Tommy Pistol heureux. Elle organise un lâcher de boules pour l’épater. La soirée bowling sort de l’ordinaire et il a l’air d’apprécier. Cette scène est sortie chez Wicked.
Jusque-là, la personnalité de Kenna n’a pas trop paru. Mais dans ce show cam avec Angela White, elle se révèle marrante et son rire ne pourra que vous charmer. C’est toujours un plaisir supplémentaire de regarder des performeuses interagir et discuter et rigoler. Le sexe est presque en trop.
Si jamais vous n’aimez pas les personnes blondes, Kenna a fait un effort. La voilà brune pour votre plus grand plaisir. Le petit Small Hands s’échine comme un forcené, c’est son style, il a toujours l’air de ne plus en pouvoir. La scène est dispo chez Wicked.
Le pas est franchi. Kenna James fait de l’anal et c’est pour Tushy et Tushy Raw. Et ça lui fait rouler des yeux comme si un mec random sur Twitter venait expliquer que pas tous les Men are Trash. Small Hands, encore lui, se cache derrière ces belles boules. Petite anecdote sur Kenna, elle n’est pas fan des grosses bites. Maintenant, vous savez.
On se donne rendez-vous la semaine prochaine. Que le rire de Kenna retentisse dans vos têtes pour vous égayer durant cette longue attente !
Image de une : Kenna James, pardi, pour Tushy.
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Règle n°1 : un lubrifiant adapté !Non, la pénétrationanale n’est pas forcément douloureuse, dès lors qu’elle est pratiquée dans les règles de l’art : lubrifiant (l’anus ne sécrète pas de substances naturellement lubrifiantes quel que soit son degré d’excitation) et une pratique en douceur. Dans ces conditions, elle n’occasionne pas de déchirure anale, contrairement au fist fucking ou à l’introduction de corps étrangers.
Règle n°2 : attention aux hémorroïdesDans le même registre, elle n’entraîne pas non plus de crises d’hémorroïdes, mais il est déconseillé de la pratiquer en cas de crise (de toute façon, ce ne sera pas agréable).
Règle n°3 : un préservatif si on n’a pas fait les testsLes risques avérés pour la santé sont ceux liés aux MST...Lire la suite sur Union
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Depuis quelques mois, le réseau social OnlyFans qui permet l'échange de photos ou vidéos à caractère sexuel gagne en popularité. madmoiZelle cherche des témoignages de personnes qui l'utilisent.
Cet article Tu as un profil sur OnlyFans ? Viens témoigner sur madmoiZelle est apparu en premier sur Madmoizelle.
Les VOG, ce sont les violences obstétricales et gynécologiques, et Marine Gabriel a décidé de mettre la lumière sur ces violences dans son livre La vérité au bout des lèvres, publié aux éditions Kiwi. Dèjà à l’origine du compte Instagram populaire @Balancetonutérus, qui regroupe les témoignages de femmes ayant subi des VOG, Marine Gabriel pousse […]
Cet article La vérité au bout des lèvres, Balance ton utérus se livre sur les VOG est apparu en premier sur Desculottées.
Autre temps, autres moeurs, à chaque génération sa sexualité qui fluctue et évolue au fil des époques. Fascinées par toutes les questions de sexualité et de nouvelles pratiques, il était tout naturel de s’intéresser de plus près à celles des jeunes d’aujourd’hui. À travers un questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, nous avons essayé de […]
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Qu’est-ce qui relie le patriarcat et la catastrophe écologique planétaire que nous sommes en train de vivre ? Il y a-t-il des mécanismes, des causes et des conséquences communes entre la domination masculine et la destruction du vivant ?
Jeanne Burgart-Goutal, agrégée de philosophie et professeure de yoga, est l’autrice de “Être écoféministe : théories et pratiques” (éd. L’Echappée, 2020)
Elle raconte dans cet épisode une partie de l’histoire et des théories des mouvements écoféministes : comment celles-ci permettent de repenser la masculinité et le patriarcat ? Quelles pistes ouvrent-elles pour repenser la féminité, et donc la masculinité, sans verser dans l’essentialisme ? En quoi les pensées et pratiques écoféministes révèlent-ils l’androcentrisme de notre société, ce monde construit au masculin neutre ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
Retrouvez toutes les références et recommandations citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/le-patriarcat-contre-la-planete
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e) le 15 juillet 2020. Prise de son : Adel Ittel El Madani. Réalisation : Quentin Bresson Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans l’endroit le plus intime de sa maison, l’architecte viennois Loos conçoit pour sa femme un écrin de silence, une chambre blanche, tapissée de fourrure et de lin, qui ressemble à un tombeau. Deux ans plus tard, un homme se suicide.
Les années 1900. Adolf Loos et son meilleur ami, le poète Peter Altenberg, sont amoureux de la même jeune fille, une Lolita éthérée aux yeux bleus. Elle prend des cours de théâtre et veut devenir actrice. Les deux hommes la courtisent, font pratiquement ménage à trois. En 1902, Carolina Catharina Obertimpfler, alias Lina, finit par choisir Loos qu’elle épouse à l’âge de 19 ans. Il lui écrit : «Ma tendre, ma grande, ma merveilleuse femme ! J’ai récemment parlé de toi avec Altenberg et j’ai dit : elle est la sagesse sur cette terre. Elle n’a rien appris et sait tout.» En parfaite conformité avec l’imaginaire misogyne de l’époque, Adolf Loos fait de sa femme une icône sainte, objet d’adoration, mélange de femme fatale et d’ange innocent. Sa créature ?
Le son étouffé, la vie ensevelie
Il l’oblige à porter le corset. Il aménage pour elle une chambre pareille à un écrin, entièrement ouatée, «une enveloppe de blancheur pour le corps gracile de Lina» ainsi que l’écrit Jef Klak dans un beau texte poétique (en PDF à télécharger ici). «Des rideaux de satin blanc recouvrent les murs, le sol n’est qu’une large fourrure blanche. Seul un lit semble flotter au centre, lui aussi recouvert, les draps sont en soie. Blancs.» Même les meubles sont cachés derrière des rideaux blancs, comme pour leur interdire de parler. L’espace entier semble attendre, muet, la respiration suspendue, qu’un corps marque son empreinte dans le suaire symbolique des draps. Au coeur de la maison, la chambre de Lina occupe la place que Loos dédie à tous les intérieurs dans ses plans d’architecte : la place du désir, qui est aussi le lieu de la mort.
Anéantissement atmosphérique
Le sol couvert de laine angora monte à l’assaut d’un lit semblable à un bloc de marbre, encadré de façon symétrique par les tentures plissées. La lumière –filtrée par les rideaux de batiste– donne l’impression que tout est recouvert d’une poudre blanche qui estompe les contours, atténue les bruits. On se croirait dans un mausolée. La photo de cette chambre est publiée en 1903 dans la revue Kunst de Peter Altenberg. Adolf Loos refuse que sa femme y paraisse. La pièce est vide. Les draps lisses. Aucun corps ne se profile dans le rectangle «de ce pur milieu stérile», ainsi que le décrivent les chercheuses Anika Reineke et Anne Röhl. «L’image que Loos se fait de la femme et sa prédilection pour les femmes-enfants non encore maîtresses de leur propre sexualité se reflètent ainsi dans l’agencement du lit».
Un sacrifice en attente
Pour ces chercheuses, de toute évidence, la chambre de Lina est un espace funèbre. Dans un ouvrage intitulé Loos et l’humour masochiste, l’historien Can Onaner approuve : «les intérieurs de Loos intériorisent la mort», dit-il. Comme par anticipation, ils mettent en scène une disparition et semblent chargés de menace : un sacrifice va avoir lieu. Lequel ? On pourrait facilement croire qu’Adolf Loos ait voulu, avec cette chambre, mettre en scène le sacrifice bourgeois le plus convenu du monde : celui de la jeune vierge, destinée à subir le sort réservé aux femmes de l’époque. Sois dépucelée et tais-toi. Mais Can Onaner propose une autre interprétation. «Le sujet de la mise en scène sacrificielle pourrait aussi bien être la masculinité», dit-il. A en croire le chercheur, c’est sa propre mort que Loos fantasme dans cette chambre immaculée.
C’est sa mort que Loos fantasme ?
Pour appuyer cette hypothèse, Can Onaner rappelle ce fait qu’Adolf Loos était féministe : dans un texte datant de 1908, après avoir mentionné le nom de Sacher Masoch (qui rêvait de dominatrices couvertes de fourrure), Loos affirme que si les femmes cultivent la sensualité, à l’aide de tulles vaporeuses ou d’hermine, c’est parce qu’elles sont assujetties aux désirs masculins : «dans la guerre des sexes, la femme ne dispose aujourd’hui que d’une seule arme: éveiller l’amour, […] le désir et la convoitise de l’homme.» La sensualité est l’arme des esclaves. Mais si, dans l’intimité, la sensualité permet à la femme de soumettre l’homme, c’est à son détriment : étant sensuelle, elle est jugée sauvage, dangereuse et, par conséquent, maintenue sous tutelle. Dans la vie publique, la femme reste donc soumise au pouvoir économique et social de l’homme.
Pour en finir avec la guerre des sexes
«Pour Loos, il s’agit de neutraliser la sensualité féminine pour tendre à une égalité de l’homme et de la femme», résume Can Onaner qui cite un célèbre texte que Loos consacre à la Mode Féminine, en 1898 : «la femme parviendra à l’égalité avec l’homme, non pas en agissant sur sa sensualité mais par l’indépendance économique qu’elle obtiendra au moyen de son travail. La valeur de la femme ne variera plus au gré des fluctuations de la sensualité. Alors le velours et la soie, les fleurs et les rubans, les plumes et les couleurs se révéleront sans effet, et disparaîtront». Ainsi que Loos l’explique (avec un siècle d’avance sur Paola Tabet), pour en finir avec la guerre des sexes, il faudrait que les femmes deviennent indépendantes. Si elles étaient indépendantes, elles n’auraient plus besoin de séduire, ni de porter des corsets, des fourrures ou des parfums.
«Meurs, c’est une déesse»
On pourrait s’étonner que Loos ait pu à la fois défendre le rêve de l’émancipation féminine et mettre en scène la chambre de son épouse comme un sanctuaire de sensualité morbide. Mais c’est que Loos avait conscience du fossé séparant le rêve de la réalité. Dans la réalité, il y avait une femme qui portait des robes blanches vaporeuses, épouse d’un architecte aux fantasmes probablement masochistes. Dans la réalité, il y eut aussi un drame : en 1905, Heinz Lang, étudiant de dix-neuf ans, devint l’amant de Lina. Quand Loos appris cette liaison, Lina s’isola d’abord, puis fit comprendre à Heinz qu’elle ne le verrait plus. L’étudiant, désespéré, alla-t-il se confier à Peter Altenberg ? L’ami poète de Loos lui dit «Meurs, c’est une déesse». Heinz Lang se suicida. Lina quitta Loos, le laissant coeur brisé.
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A LIRE : Adolf Loos et l’humour masochiste, de Can Onaner, éditions MētisPresses, 2020.
NOTE : La chambre a été reconstituée en 2014 pour une exposition au génial MAK (Musée des arts appliqués) de Vienne, intitulée Ways to modernism, consacrée à Josef Hoffmann (1870–1956) et Adolf Loos (1870–1933).
CET ARTICLE FAITPARTIE D’UN DOSSIER : «L’architecture peut-elle rendre amoureux-euse ?» ; «Une maison pour ton corps nu» ; «La chambre de Lina : conjugale ou mortuaire ?» ; «Meurs c’est une déesse»
Dans l’endroit le plus intime de sa maison, l’architecte viennois Loos conçoit pour sa femme un écrin de silence, une chambre blanche, tapissée de fourrure et de lin, qui ressemble à un tombeau. Deux ans plus tard, un homme se suicide.
Les années 1900. Adolf Loos et son meilleur ami, le poète Peter Altenberg, sont amoureux de la même jeune fille, une Lolita éthérée aux yeux bleus. Elle prend des cours de théâtre et veut devenir actrice. Les deux hommes la courtisent, font pratiquement ménage à trois. En 1902, Carolina Catharina Obertimpfler, alias Lina, finit par choisir Loos qu’elle épouse à l’âge de 19 ans. Il lui écrit : «Ma tendre, ma grande, ma merveilleuse femme ! J’ai récemment parlé de toi avec Altenberg et j’ai dit : elle est la sagesse sur cette terre. Elle n’a rien appris et sait tout.» En parfaite conformité avec l’imaginaire misogyne de l’époque, Adolf Loos fait de sa femme une icône sainte, objet d’adoration, mélange de femme fatale et d’ange innocent. Sa créature ?
Le son étouffé, la vie ensevelie
Il l’oblige à porter le corset. Il aménage pour elle une chambre pareille à un écrin, entièrement ouatée, «une enveloppe de blancheur pour le corps gracile de Lina» ainsi que l’écrit Jef Klak dans un beau texte poétique (en PDF à télécharger ici). «Des rideaux de satin blanc recouvrent les murs, le sol n’est qu’une large fourrure blanche. Seul un lit semble flotter au centre, lui aussi recouvert, les draps sont en soie. Blancs.» Même les meubles sont cachés derrière des rideaux blancs, comme pour leur interdire de parler. L’espace entier semble attendre, muet, la respiration suspendue, qu’un corps marque son empreinte dans le suaire symbolique des draps. Au coeur de la maison, la chambre de Lina occupe la place que Loos dédie à tous les intérieurs dans ses plans d’architecte : la place du désir, qui est aussi le lieu de la mort.
Anéantissement atmosphérique
Le sol couvert de laine angora monte à l’assaut d’un lit semblable à un bloc de marbre, encadré de façon symétrique par les tentures plissées. La lumière –filtrée par les rideaux de batiste– donne l’impression que tout est recouvert d’une poudre blanche qui estompe les contours, atténue les bruits. On se croirait dans un mausolée. La photo de cette chambre est publiée en 1903 dans la revue Kunst de Peter Altenberg. Adolf Loos refuse que sa femme y paraisse. La pièce est vide. Les draps lisses. Aucun corps ne se profile dans le rectangle «de ce pur milieu stérile», ainsi que le décrivent les chercheuses Anika Reineke et Anne Röhl. «L’image que Loos se fait de la femme et sa prédilection pour les femmes-enfants non encore maîtresses de leur propre sexualité se reflètent ainsi dans l’agencement du lit».
Un sacrifice en attente
Pour ces chercheuses, de toute évidence, la chambre de Lina est un espace funèbre. Dans un ouvrage intitulé Loos et l’humour masochiste, l’historien Can Onaner approuve : «les intérieurs de Loos intériorisent la mort», dit-il. Comme par anticipation, ils mettent en scène une disparition et semblent chargés de menace : un sacrifice va avoir lieu. Lequel ? On pourrait facilement croire qu’Adolf Loos ait voulu, avec cette chambre, mettre en scène le sacrifice bourgeois le plus convenu du monde : celui de la jeune vierge, destinée à subir le sort réservé aux femmes de l’époque. Sois dépucelée et tais-toi. Mais Can Onaner propose une autre interprétation. «Le sujet de la mise en scène sacrificielle pourrait aussi bien être la masculinité», dit-il. A en croire le chercheur, c’est sa propre mort que Loos fantasme dans cette chambre immaculée.
C’est sa mort que Loos fantasme ?
Pour appuyer cette hypothèse, Can Onaner rappelle ce fait qu’Adolf Loos était féministe : dans un texte datant de 1908, après avoir mentionné le nom de Sacher Masoch (qui rêvait de dominatrices couvertes de fourrure), Loos affirme que si les femmes cultivent la sensualité, à l’aide de tulles vaporeuses ou d’hermine, c’est parce qu’elles sont assujetties aux désirs masculins : «dans la guerre des sexes, la femme ne dispose aujourd’hui que d’une seule arme: éveiller l’amour, […] le désir et la convoitise de l’homme.» La sensualité est l’arme des esclaves. Mais si, dans l’intimité, la sensualité permet à la femme de soumettre l’homme, c’est à son détriment : étant sensuelle, elle est jugée sauvage, dangereuse et, par conséquent, maintenue sous tutelle. Dans la vie publique, la femme reste donc soumise au pouvoir économique et social de l’homme.
Pour en finir avec la guerre des sexes
«Pour Loos, il s’agit de neutraliser la sensualité féminine pour tendre à une égalité de l’homme et de la femme», résume Can Onaner qui cite un célèbre texte que Loos consacre à la Mode Féminine, en 1898 : «la femme parviendra à l’égalité avec l’homme, non pas en agissant sur sa sensualité mais par l’indépendance économique qu’elle obtiendra au moyen de son travail. La valeur de la femme ne variera plus au gré des fluctuations de la sensualité. Alors le velours et la soie, les fleurs et les rubans, les plumes et les couleurs se révéleront sans effet, et disparaîtront». Ainsi que Loos l’explique (avec un siècle d’avance sur Paola Tabet), pour en finir avec la guerre des sexes, il faudrait que les femmes deviennent indépendantes. Si elles étaient indépendantes, elles n’auraient plus besoin de séduire, ni de porter des corsets, des fourrures ou des parfums.
«Meurs, c’est une déesse»
On pourrait s’étonner que Loos ait pu à la fois défendre le rêve de l’émancipation féminine et mettre en scène la chambre de son épouse comme un sanctuaire de sensualité morbide. Mais c’est que Loos avait conscience du fossé séparant le rêve de la réalité. Dans la réalité, il y avait une femme qui portait des robes blanches vaporeuses, épouse d’un architecte aux fantasmes probablement masochistes. Dans la réalité, il y eut aussi un drame : en 1905, Heinz Lang, étudiant de dix-neuf ans, devint l’amant de Lina. Quand Loos appris cette liaison, Lina s’isola d’abord, puis fit comprendre à Heinz qu’elle ne le verrait plus. L’étudiant, désespéré, alla-t-il se confier à Peter Altenberg ? L’ami poète de Loos lui dit «Meurs, c’est une déesse». Heinz Lang se suicida. Lina quitta Loos, le laissant coeur brisé.
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A LIRE : Adolf Loos et l’humour masochiste, de Can Onaner, éditions MētisPresses, 2020.
NOTE : La chambre a été reconstituée en 2014 pour une exposition au génial MAK (Musée des arts appliqués) de Vienne, intitulée Ways to modernism, consacrée à Josef Hoffmann (1870–1956) et Adolf Loos (1870–1933).
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Soyons honnêtes, les récits alambiqués et enflammés mettant en scène de jeunes garçons avec des femmes plus âgées me plaisent tout particulièrement. C’est ma madeleine de Proust. D’où la place singulière que « La Pianiste » a su se frayer dans mon cœur. Césarisé et triplement récompensé à Cannes en 2001, le chef d’œuvre de Michael Haneke reste pour moi un incontournable dans le genre drame-érotique du cinéma traditionnel.
Isabelle Huppert interprète le rôle d’Erika Kohut, la très stricte professeure de piano au Conservatoire de Vienne, coincée avec sa mère intrusive et paranoïaque dans un grand appartement bourgeois. Chignon bas, carré de soie, pull en cachemire et col Claudine, jupe longue, garde-robe aux camaïeux de gris et de beiges, mocassins et soquettes blanches, posture rigide et air pincé : Elle incarne à la perfection la vieille fille de bonne famille, et coche un à un les clichés du genre.
« Dîtes-moi, la froideur ça vous dit quelque chose ? »
Aficionado de veuves noires castratrices, vous allez être servis. Erika semble prendre un malin plaisir, quasiment physique, presque palpable à tyranniser ses élèves. Des plans de jeunes mains jouant au piano s’enchaînent les uns après les autres. On ne voit pas le visage de ces adolescents mais on sent leur inquiétude et leur maladresse, l’emprise que leur professeure a sur eux. Ils sont pendus à ses lèvres, attendent chacune de ses réactions. Ce joug pernicieux résonne en moi comme une sexualité cérébrale, et divinement malsaine.
Bien que carriériste de renom, Erika dévoue lâchement et exclusivement son existence à son étouffante mère. Exclusivement ou presque… Dans le peep-show qu’elle fréquente en cachette, elle visionne un film pornographique avec une froideur déconcertante. Après quoi elle ramassera un mouchoir usagé de la poubelle avant de le renifler avec élégance, comme s’il s’agissait d’un parfum de créateur. Véritable reine de glace, elle reste de marbre en toute circonstance.
Sa rencontre avec le jeune Walter Klemmer va complètement changer la donne. Interprété par Benoît Magimel, l’apprenti pianiste est l’opposé de ce qu’est sa professeure : exubérant, impulsif, bavard, sportif, enjoué, séducteur, malicieux, et nonchalant. Walter lui fait oublier sa propre nature, l’armure de pierre qu’elle s’est forgée sous les conseils malavisés de sa mère.
S’en suit une impétueuse chorégraphie de jeux de regards, et d’échecs cuisants que Walter devra essuyer tentatives après tentatives. Las de se battre, il décide de partager un récital avec une jeune élève, rendant Erika follement jalouse. Par excès de colère et de névrose, elle décide de placer du verre pilé dans la veste de l’étudiante, lui mutilant complètement les mains. Ce geste équivoque sera l’élément déclencheur chez Walter. Il était autant subjugué que bouche bée face à cette passion si véhémente. Comme s’il avait enfin compris qui elle était au plus profond de ses entrailles.
Sauvagement, il saute par-dessus la porte des toilettes, la déverrouille et embrasse sa professeure avec la fougue du jeune premier. Il la bouffe. Erika se laisse faire, manipulée tel un pantin impassible, mise à nue et fatiguée de se battre devant tant de désir.
« Erika je t’aime […] pourquoi tu me fais du mal ? »
Brusquement et contre toute attente, elle retire la main de Walter de dessous sa jupe et reprend le contrôle de la situation. La professeure commence à le branler en imposant une distance froide entre leurs deux corps, et pour seul point de contact obligatoire le regard rancunier qu’elle lui jette. Tel un chiot fou, il réclame de la tendresse, un contact physique, des mots d’amour. Mais elle, reste catégorique et impassible. Elle se baisse non pas lui offrir mais lui prendre, lui dérober une fellation. Pensant bien faire, il la prévient de son éjaculation imminente, mais elle continue de le mordre à chaque mot prononcé de sa part. Elle oscille entre soumission et frustration sans vraiment donner l’impression d’y prendre plaisir. Erika fait le sexe de la même manière qu’elle enseigne le piano : Autoritairement, impitoyablement. C’est la main de fer sans le gant de velours.
Les tags de « La pianiste » : #voyeurisme #teacher #student #bdsm #masochisme #domination #public
On a déniché pour vous une petite sélection de produits Passage du Désir, pour un été où le plus important est de se soucier de son plaisir et pas de ses kilos en moins ou en trop. Qu’on se le dise, l’été c’est d’abord là pour se faire kiffer, profiter de températures plus chaudes et […]
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j’ai reçu beaucoup de petits mots et je Vvous en remercie. Cela me va droit au coeur de me savoir autant « aimé ».
Oui, je vais bien et Monsieur aussi. Depuis que Nnous avons déménagé en 2016 Nnous avons été hapé par les projets.
Un atelier plus grand, un nouveau site, une organisation dans la fabrication, l’éducation de notre doggy qui vis à vis de moi se montrait parfois très entreprenant.
Et avant tout et surtout, Nnous avons été occupés à prendre soin L’un de l’Autre. Mon Amour pour Lui est toujours aussi beau et fort. Et son Amour pour moi m’a aidé à grandir et à m’améliorer encore et encore.
je ne suis plus la petite doggygirl car avec l’age j’ai pris des responsabilités et je prend aussi soin de mon Maitre et j’aime cela. je me suis remise à cuisiner pour Lui. et je crois qu’Il aime toutes ces petites attentions.
Vvous êtres nombreux à Nnous demander des conseils et je Vvous remercie de la confiance que Vvous Nnous accordez.
je ne manquerai pas de donner des nouvelles via le blog.
Continuez à me poser des questions, je continuerai à Vvous répondre.
j’envisage de plus en plus à créer des journées de formation Maître(sse)/Pet(girl)boy
A mon sens le plus difficile dans le BDSM c’est de rencontrer la bonne personne. C’est pourtant LA CONDITION indispensable pour démarrer dans le petplay.
Si vous avez enfin rencontrer LA PERSONNE qui veut une ou un pet encore faut il que dans la pratique Vvous souhaitiez les mêmes choses.
Voulez le Vvous le vivre totalement H24 ?
Voulez Vvous plutôt que cela soit sous forme de jeu ? des Jeux Sado Maso ? des Jeux érotiques ?
Voulez vous vivre ensemble ? ou séparé ?
Il y a tellement de façon de vivre sa soumission.
La bonne ne l’oubliez pas c’est LA VOTRE. Celle qui Vvous convient et pas celle du voisin parce que untel à dit ou bidule a lu.
Rediffusion estivale – Publié initialement le 16 juillet 2018
L’histoire de Barthélémy n’est pas banale. Après un an en Thaïlande pour ses études, il a rencontré une fille avec qui il a passé quelques jours avant de repartir en France… et qu’elle lui annonce quelques mois plus tard être enceinte de lui.
Comment a-t-il réagi, qu’en ont dit ses proches, comment s’est organisée sa vie de jeune homme après cette annonce ? On discute de tout ça ensemble, j’espère que cette discussion vous plaira.
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Quand j’ai commencé le petplay, j’avais peur qu’en m’abandonnant totalement et en devenant de plus en plus obéissante qu’Il se lasse. j’avais peur et en même temps tellement envie…
Peur de devenir trop dépendante pour ensuite être abandonné…
Quand on a compté que sur soi pendant des années il est difficile de faire à nouveau confiance et d’accepter de se laisser aller…
Il faut vraiment rencontrer la bonne personne et par conséquent à mon sens être le plus honnête possible.
Rien ne peut se construire si les fondements sont basés sur des mensonges.
Le proverbe qui dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné et finalement pas beaucoup suivi. Dans le BDSM j’ai constaté que beaucoup préfère être mal accompagné en attendant de trouver mieux plutôt que de rester seul.
Le Sharevibe de Fun Factory était un peu un fantasme qui donnait envie d’être réalisé ! Pensé pour les couples hétérosexuels et les couples de lesbiennes, c’est un sextoy qui a la spécificité de s’utiliser à deux, chacun-e des partenaires étant pénétré-e pendant l’acte. Son autre particularité importante : contrairement aux traditionnels godes-ceinture, il n’a […]
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En 1903, l’architecte viennois Adolf Loos publie une photo de la chambre qu’il a fait aménager pour sa jeune épouse, Lina. La chambre est entièrement tapissée de fourrure et de voiles blancs. Un cocon duveteux… Pour abriter quelle étrange obsession ?
Sa première relation sexuelle, Adolf Loos l’a à 21 ans, avec une prostituée qui lui transmet la syphilis : il reste alité pendant plusieurs mois, devient stérile et perd un testicule. Pour Loos, les femmes incarnent le danger de mort. Ce qui ne l’empêche pas de les idolâtrer, surtout si elles sont jeunes. Il aime les femmes-enfants… quand ce ne sont pas les enfants tout court. Et pourtant il est féministe. Il épouse trois femmes, il divorce trois fois. Quand il épouse la troisième (Claire née Beck, âgée de 24 ans), il a pratiquement 60 ans, il est à moitié sourd, il a perdu son estomac suite à un cancer et il présente les signes précurseurs de ce qui sera plus tard diagnostiqué comme une paranoïa.
Un énergumène solitaire
Qu’il ait été fou toute sa vie ne fait cependant pas de doute tant son génie est irascible. Provocateur, intransigeant, il fait scandale avec des textes qui parlent pêle-mêle de masturbation, de suicide et de papier-peint. Dans des articles volontairement polémiques il attaque bille en tête tous ses contemporains (à commencer par les Sécessionnistes, pourtant engagés –comme lui– dans la lutte contre le rococo). Il maltraite ses clients. Il tient des propos antisémites alors que deux de ses femmes et la plupart de ses amis sont juifs. Et puis, surtout, il conçoit des projets d’architectures démentes qui ne voient jamais le jour tant elles dépassent les limites du raisonnable : en 1922, il veut faire construire pour le siège du Chigago Tribune une colonne dorique géante ; en 1929, il conçoit pour Joséphine Baker une maison agencée comme un décor de Music Hall aquatique…
Maison-cube versus chambre-matrice
Pour certains, Loos est un misogyne raciste, voire un précurseur du nazisme. Pour d’autres, c’est un progressiste aux idées révolutionnaires. Comment faire la part des choses ? Dans un ouvrage au titre séducteur –Loos et l’humour masochiste (aux éditions MētisPresses)–, l’historien Can Onaner (enseignant à l’Ecole d’architecture de Marne-la-Vallée et membre du LIAT) propose d’analyser l’oeuvre de Loos à la lumière de sa vie, afin d’en résoudre les apparentes contradictions. Il n’est en effet pas aisé de comprendre pourquoi ce pionnier de l’épure, resté célèbre pour ses maisons semblables à des cubes, s’amusait par ailleurs à concevoir des chambres capitonnées de laine angora.
Ornement et crime
D’un côté, Loos défendait (seul contre tous) le purisme le plus radical en matière d’architecture : «l’ornementation est un crime». Il prônait le dénuement. Des fenêtres percées dans des murs blancs. Des bâtiments rectangulaires. Des portes lisses. Loos était contre le «style». D’un autre côté, il s’amusait à faire surgir des pieds de lion sur des tables et des boudoirs bizarres au milieu des maisons. Loos se trahissait-il ? «Non», répond Can Onaner, qui entend donner sens aux paradoxes qu’il énumère. L’aridité apparente des façades conçues par l’architecte viennois ne servent que de trompe l’oeil, dit-il, engageant le lecteur à ne pas s’y laisser prendre. Méfiez-vous des apparences.
Utilitaire ? Lui, jamais !
Loos n’est pas un chantre de l’idéologie moderniste (utilitaire et rationnelle), insiste Can Onaner. Tout le contraire. Lorsque Loos prétend se battre en faveur d’un habitat rationalisé suivant des critères pragmatiques d’économie et d’efficience, il ne fait que mentir. Car la réalité, c’est que Loos ne respecte aucune symétrie. Les murs porteurs mitoyens n’ont pas toujours la même longueur. Les pièces ont des hauteurs de plancher ou de plafond différentes. Parfois, il fait des intérieurs qui s’emboîtent de façon hermétique (sans ouverture sur le dehors) afin de préserver une part de secret. Ses plans de maison correspondent toujours plus à l’idéal de la vie intime – la vie privée, avec ses parts d’ombre et de pulsions obscures– qu’à l’idéal de la vie collective tel qu’attendu par «l’esprit moderne».
Loos est-il un faux moderne ?
Loos serait-il un «faux moderne» (comme d’autres sont des faux maigres ou des faux jetons) ? Pas tout fait, répond Can Onaner qui préfère le présenter comme un vrai rebelle, incapable de se soumettre à la morale positiviste. Preuve en est cette chambre, dont l’aspect féérique confine à la perversion. Lorsqu’il en fait publier une photo dans une revue célèbre de l’époque, Adolf Loos expose sa vie intime au grand public. Il prétend que cette chambre reflète la persona de sa femme, Lina. De fait, Lina est connue pour ne porter que de longues robes blanches, aux traines et aux manches flottantes comme des ailes d’ange. En exhibant le lit conjugal (le lit sur lequel Lina...), Loos joue sciemment avec des fantasmes.
La Vénus à la fourrure
Les fantasmes relèvent de la projection bien sûr, mais pour Can Onaner la présence de fourrure ne laisse place à aucun doute : l’ombre de Sacher-Masoch, célèbre auteur de La Vénus à la fourrure (1870), plane sur cette chambre aux allures de sanctuaire. Adolf Loos connaissait bien les écrits de Sacher Masoch. Il en partageait d’ailleurs certainement les idées. Pour Sacher-Masoch, la femme idéale était libre, cultivée, indépendante : non pas une mère mais une amante. Lorsqu’il recouvre le sol de fourrure, Adolf Loos dévoile-t-il en creux son rêve d’aimer une égérie ? N’est-ce pas ce rêve qui conduisit son couple jusqu’au drame ?
La réponse mercredi prochain.
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A LIRE : Adolf Loos et l’humour masochiste, de Can Onaner, éditions MētisPresses, 2020.
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En 1903, l’architecte viennois Adolf Loos publie une photo de la chambre qu’il a fait aménager pour sa jeune épouse, Lina. La chambre est entièrement tapissée de fourrure et de voiles blancs. Un cocon duveteux… Pour abriter quelle étrange obsession ?
Sa première relation sexuelle, Adolf Loos l’a à 21 ans, avec une prostituée qui lui transmet la syphilis : il reste alité pendant plusieurs mois, devient stérile et perd un testicule. Pour Loos, les femmes incarnent le danger de mort. Ce qui ne l’empêche pas de les idolâtrer, surtout si elles sont jeunes. Il aime les femmes-enfants… quand ce ne sont pas les enfants tout court. Et pourtant il est féministe. Il épouse trois femmes, il divorce trois fois. Quand il épouse la troisième (Claire née Beck, âgée de 24 ans), il a pratiquement 60 ans, il est à moitié sourd, il a perdu son estomac suite à un cancer et il présente les signes précurseurs de ce qui sera plus tard diagnostiqué comme une paranoïa.
Un énergumène solitaire
Qu’il ait été fou toute sa vie ne fait cependant pas de doute tant son génie est irascible. Provocateur, intransigeant, il fait scandale avec des textes qui parlent pêle-mêle de masturbation, de suicide et de papier-peint. Dans des articles volontairement polémiques il attaque bille en tête tous ses contemporains (à commencer par les Sécessionnistes, pourtant engagés –comme lui– dans la lutte contre le rococo). Il maltraite ses clients. Il tient des propos antisémites alors que deux de ses femmes et la plupart de ses amis sont juifs. Et puis, surtout, il conçoit des projets d’architectures démentes qui ne voient jamais le jour tant elles dépassent les limites du raisonnable : en 1922, il veut faire construire pour le siège du Chigago Tribune une colonne dorique géante ; en 1929, il conçoit pour Joséphine Baker une maison agencée comme un décor de Music Hall aquatique…
Maison-cube versus chambre-matrice
Pour certains, Loos est un misogyne raciste, voire un précurseur du nazisme. Pour d’autres, c’est un progressiste aux idées révolutionnaires. Comment faire la part des choses ? Dans un ouvrage au titre séducteur –Loos et l’humour masochiste (aux éditions MētisPresses)–, l’historien Can Onaner (enseignant à l’Ecole d’architecture de Marne-la-Vallée et membre du LIAT) propose d’analyser l’oeuvre de Loos à la lumière de sa vie, afin d’en résoudre les apparentes contradictions. Il n’est en effet pas aisé de comprendre pourquoi ce pionnier de l’épure, resté célèbre pour ses maisons semblables à des cubes, s’amusait par ailleurs à concevoir des chambres capitonnées de laine angora.
Ornement et crime
D’un côté, Loos défendait (seul contre tous) le purisme le plus radical en matière d’architecture : «l’ornementation est un crime». Il prônait le dénuement. Des fenêtres percées dans des murs blancs. Des bâtiments rectangulaires. Des portes lisses. Loos était contre le «style». D’un autre côté, il s’amusait à faire surgir des pieds de lion sur des tables et des boudoirs bizarres au milieu des maisons. Loos se trahissait-il ? «Non», répond Can Onaner, qui entend donner sens aux paradoxes qu’il énumère. L’aridité apparente des façades conçues par l’architecte viennois ne servent que de trompe l’oeil, dit-il, engageant le lecteur à ne pas s’y laisser prendre. Méfiez-vous des apparences.
Utilitaire ? Lui, jamais !
Loos n’est pas un chantre de l’idéologie moderniste (utilitaire et rationnelle), insiste Can Onaner. Tout le contraire. Lorsque Loos prétend se battre en faveur d’un habitat rationalisé suivant des critères pragmatiques d’économie et d’efficience, il ne fait que mentir. Car la réalité, c’est que Loos ne respecte aucune symétrie. Les murs porteurs mitoyens n’ont pas toujours la même longueur. Les pièces ont des hauteurs de plancher ou de plafond différentes. Parfois, il fait des intérieurs qui s’emboîtent de façon hermétique (sans ouverture sur le dehors) afin de préserver une part de secret. Ses plans de maison correspondent toujours plus à l’idéal de la vie intime – la vie privée, avec ses parts d’ombre et de pulsions obscures– qu’à l’idéal de la vie collective tel qu’attendu par «l’esprit moderne».
Loos est-il un faux moderne ?
Loos serait-il un «faux moderne» (comme d’autres sont des faux maigres ou des faux jetons) ? Pas tout fait, répond Can Onaner qui préfère le présenter comme un vrai rebelle, incapable de se soumettre à la morale positiviste. Preuve en est cette chambre, dont l’aspect féérique confine à la perversion. Lorsqu’il en fait publier une photo dans une revue célèbre de l’époque, Adolf Loos expose sa vie intime au grand public. Il prétend que cette chambre reflète la persona de sa femme, Lina. De fait, Lina est connue pour ne porter que de longues robes blanches, aux traines et aux manches flottantes comme des ailes d’ange. En exhibant le lit conjugal (le lit sur lequel Lina...), Loos joue sciemment avec des fantasmes.
La Vénus à la fourrure
Les fantasmes relèvent de la projection bien sûr, mais pour Can Onaner la présence de fourrure ne laisse place à aucun doute : l’ombre de Sacher-Masoch, célèbre auteur de La Vénus à la fourrure (1870), plane sur cette chambre aux allures de sanctuaire. Adolf Loos connaissait bien les écrits de Sacher Masoch. Il en partageait d’ailleurs certainement les idées. Pour Sacher-Masoch, la femme idéale était libre, cultivée, indépendante : non pas une mère mais une amante. Lorsqu’il recouvre le sol de fourrure, Adolf Loos dévoile-t-il en creux son rêve d’aimer une égérie ? N’est-ce pas ce rêve qui conduisit son couple jusqu’au drame ?
La réponse mercredi prochain.
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A LIRE : Adolf Loos et l’humour masochiste, de Can Onaner, éditions MētisPresses, 2020.
CET ARTICLE FAITPARTIE D’UN DOSSIER : «L’architecture peut-elle rendre amoureux-euse ?» ; «Une maison pour ton corps nu» ; «La chambre de Lina : conjugale ou mortuaire ?» ; «Meurs c’est une déesse»
La double pénétration, parfois appelée sandwich, est une pénétration anale et vaginale en simultanée. Elle peut se pratiquer avec deux partenaires masculins ou bien un seul partenaire et un sextoy. Il y a des variantes comme la “double vaginale” et un peu plus rare, la “double anale”. Pour Coralie Trinh Thi, comme elle l’explique dans son livre Osez la sodomie, le plaisir éprouvé peut être extraordinaire et sans équivalent : « Il s’agit d’une pratique procurant des sensations extrêmes mais qui demande une grande habileté et expérience de la part des pénétrants. » Elle insiste aussi sur les règles d’hygiène à tenir : ne jamais passer directement de l’anal au vaginal sans changement de préservatifs ou s’être lavé le sexe.
Les requêtes sur des sites comme Youporn montrent une forte attirance pour la double pénétration. Majoritairement des hommes mais de nombreux sondages montrent qu’elle intéresse aussi les femmes, même si cela reste sur un plan purement imaginaire comme l’explique Nathalie : « Je ne pratique pas du tout la sodomie, cela ne m’empêche pas de me masturber parfois en m’imaginant prise devant et derrière par deux hommes. »
Et puis, il y a celles qui apprécient énormément cette pratique. C’est le cas de Sarah, 38 ans. Elle fréquente les milieux libertins depuis une dizaine d’années. Très coquine, elle apprécie tous les plaisirs du sexe et notamment la sodomie. La double pénétration ? C’est venu très...Lire la suite sur Union
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Il fait chaud par chez vous ? Moi, je ne sais pas, j’écris depuis le passé et ça commence à s’annoncer compliqué rapport aux températures. Le dossier des sièges de bureau est encore sec, mais ça ne devrait pas durer. Les Gifs de la semaine ne vont pas améliorer les choses. Essayez de créer un courant d’air avant de les regarder.
Je n’avais guère porté attention à cette mode du ahegao. Toutes les cosplayeuses du cul se mettaient à ouvrir grand la bouche et à loucher en regardant en l’air, mais je passais mon chemin. Il a fallu que Larkin Love et sa langue serpentine piquent ma curiosité pour que je devienne accro. C’est idiot parfois l’excitation. À noter que cela fait longtemps qu’elle exerce le ahegao.
Le strap-on fait des merveilles. Je suis bien content de le voir davantage dans le porno. L’accessoire préféré des couples quelle que soit leur sexualité demande une certaine maîtrise. La pratique permet d’atteindre la perfection et les Jelly Filled Girls l’ont atteinte depuis des lustres.
Ce moment m’a totalement retourné. Daisy Taylor se mord les lèvres tandis que son partenaire s’agrippe à elle d’une main ferme, je fais de même, mais tout seul. Bien heureux que Daisy continue à tourner du porno, on a eu peur qu’elle se tourne vers d’autres projets, mais elle s’installe en reine sur nos faps les plus délicieux.
Encore une fois, je transpire fort. J’ai dû aller m’éponger le front et le cou après avoir découvert l’authenticité désarmante de Planlospaarber. Aucune idée de ce que signifie leur pseudo. Le couple serait autrichien. Ils déclinent le rimjob, le blowjob et le massage de prostate insatiablement. Leur sincérité touche au cœur et le plaisir est à partager sans restriction.
On plonge dans la fascination avec Charlotte Sartre. L’astronomie n’a pas encore percé le mystère des trous noirs, attirant les étoiles. Mais Sartre ravive celles que nous avons dans les yeux dès qu’elle présente le sien à la caméra. C’est hypnotique.
À dimanche prochain pour continuer de percer les mystères de l’univers !
Image de une : Daisy Taylor, divine au bord de la piscine pour Trans Angels.
Ne pas vouloir d’enfant quand on est une femme reste aujourd’hui un très gros tabou dans la société et très jugé. Oser l’affirmer signifie souvent se confronter à des propos désagréables, dépréciatifs, voire insultants. Il y a un paradoxe à prétendre qu’avoir un enfant est un choix volontaire et libre, alors qu’il semble insupportable pour […]
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De temps en temps, on tombe In Love dès les premières secondes. Quand j’ai vu le plug Doxy sur le site de mon partenaire, c’est ce qu’il m’est arrivé. Il est si beau, si pur … Allez hop, c’est parti pour le test d’un sublime objet de plaisir qui va dans le cul cette fois.…
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À l’occasion du Only Porn à Lyon en décembre dernier, j’ai eu la chance de découvrir sur grand écran « The Grapefruit Technique », court métrage signé Ivan Sobris. Entre la prestation solo et la douce lumière, ce porn acidulé m’a rappelé mes lectures d’adolescente dans la rubrique sexo des féminins. Et vous, êtes-vous familiers avec la technique du pamplemousse ?
Avant de devenir la journaliste sexo que je suis aujourd’hui, je me suis longtemps perdue dans les pages des magazines féminins à la recherche d’informations sur les sexualités. Du haut de mes 16 ans, j’y voyais presque une forme d’érotisme, un moyen de développer mes connaissances en matière de cul, histoire d’impressionner mes futur·e·s partenaires. Mais certains conseils m’ont toujours paru un peu étonnants. Et notamment l’un d’entre eux, lu dans les pages du Cosmopolitan américain, qui mélangeait agrumes et fellation.
Non, l’idée n’était pas d’utiliser une capote aromatisée au citron – même s’il est essentiel de se protéger y compris lors des rapports oraux ! – mais bien de sucer quelqu’un en s’aidant d’un pamplemousse. La technique est inspirée par une vidéo de la sexperte Auntie Angel, et le principe est simple : masturber le pénis avec un pamplemousse tout en pratiquant une fellation.
Etonnant oui. Salissant ? Sûrement. Efficace ? Terriblement, à en croire toutes celles et ceux qui l’ont testé.
Des fruits, des fluidesCette histoire m’était un peu sortie de la tête jusqu’à ce que j’aille assister à une conférence de Carmina lors du Only Porn à Lyon. Pendant la soirée, plusieurs films ont été diffusés sur grand écran, et parmi eux, la réalisation d’Ivan Sobris : « The Grapefruit Technique« , ou « La technique du pamplemousse », en bon français. Après un léger sourire face aux souvenirs que ce titre m’évoquait, je me suis laissée happer par la vidéo, qui est depuis devenue un véritable coup de coeur.
On y découvre Anteo Chara en train de découper soigneusement un pamplemousse et d’en écarter les chairs comme s’il doigtait un·e partenaire, avant de s’asseoir sur le sol et de se masturber voluptueusement avec la chair du fruit, comme s’il s’agissait d’une fleshlight, en pleine lumière. La scène est simple, mais parfaite pour celles et ceux qui, comme moi, sont amateur·ice·s de porno gay ou de scènes d’hommes cis en solo. Les amoureux des fluides seront également ravis, entre la salive, le jus de pamplemousse et le sperme qui dégouline. C’est beau, c’est sensuel, c’est gourmand.
« On a tourné ça en lumière naturelle dans un vieil appartement bordelais en pierre assez sombre, une très belle lumière entrait par la porte de la cuisine donc je m’en suis servi », confirme Ivan Sobris, qui avoue qu’il ne connaissait pas la technique, peu avant de tourner son court-métrage ! « J’étais dans un supermarché avec Anteo. Il y avait une promotion sur les pamplemousses, et il m’a demandé si je connaissais la vidéo d’Auntie Angel ‘The Grapefruit Technique ». Comme je ne la connaissais pas il me l’a montrée et du coup on en a acheté pour tester et on en a fait une vidéo ! »
Comme quoi, ce sont parfois les idées les plus simples et les plus aléatoires qui font les bons pornos…
Vous pouvez acheter « The grapefruit technique » ici, ou visualiser un extrait gratuit ici.
Au-delà des singularités de chaque couple, quels sont les schémas de comportements masculins les plus répandus ? Comment se mettent-ils en place, comment les expliquer ?
Jean-Claude Kaufmann, sociologue, analyse depuis trente ans ce qu’est le couple hétérosexuel aujourd’hui. Dans plusieurs de ses ouvrages, il élabore des « idéaux-types masculins », c’est à dire des comportements, des attitudes, des positions caractéristiques de la masculinité. Pas des comportements obligatoires, mais des grandes tendances : par exemple, l’idéal-type de « l’homme-enfant » ou de « l’élève coupable ».
Son dernier livre, « Pas ce soir », est une enquête sur le consentement sexuel en couple : il montre qu’un schéma dans lequel l’homme a beaucoup plus de désir sexuel que sa conjointe est très répandu, même si bien sûr la situation inverse existe ; toute la question étant de savoir pourquoi, et comment le couple se débrouille avec ce déséquilibre. Qui finit par se forcer ? Qui pense avoir le droit de contraindre l’autre ? Qui se tait ? Comment est-ce qu’on en parle, et surtout pourquoi est-ce que le plus souvent, on en parle pas ?
Parce que les points de désaccord entre Victoire Tuaillon et Jean-Claude Kaufmann sont nombreux, le ton de cet épisode est assez différent des précédents.
REMERCIEMENTS
Victoire Tuaillon remercie trois camarades féministes, Sarah Bénichou, Manon Garcia et Camille Froidevaux-Metterie pour leurs remarques, éclairages et réflexions lors de la préparation de cet entretien. Et merci à Caroline de Haas pour les précisions sur les chiffres de l’enquête Nous Toutes.
RÉFÉRENCES CITÉES PENDANT L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références et recommandations citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/un-gars-une-fille-portrait-du-male-en-couple
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 22 juin 2020 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hédi SFAXI, soutenu par Mousse et STOP homophobie, porte plainte aujourd’hui pour discrimination contre les célibataires commise dans le cadre des procédures d’adoption à Paris.
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Voilà maintenant 3 ans ans que je suis tombé sur nouveauxplaisirs.fr et que j’ai décidé de me lancer à la découverte d’une zone inconnue de ma sexualité : « le plaisir et l’orgasme prostatique ». A l’époque, C’était la curiosité de connaître autre chose qu’un orgasme « classique » qui m’a poussé à aller plus loin, l’excitation d’avoir un…
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En 1924, l’architecte Loos quitte Vienne pour refaire sa vie à Paris. L’année suivante, Joséphine Baker, 19 ans, débarque en France et devient l’égérie de l’avant-garde. Loos tombe-t-il amoureux ? Il conçoit pour Baker un bâtiment bizarre. Voire pervers.
En 1928, l’autrichien Adolf Loos réalise les plans d’une maison qui ne verra jamais le jour et que beaucoup d’architectes considèrent comme un bâtiment précurseur –l’expression de modernité la plus radicale des années folles– tout entier construit autour d’une piscine. Il est connu sous le nom : «maison de Joséphine Baker». Mais le mystère qui l’entoure est grand. Pourquoi Joséphine n’en a-t-elle jamais parlé ? Etait-elle au courant de ce projet ? En avait-elle passé commande ? A-t-elle compris dans quel piège Loos voulait la faire tomber et l’a-t-elle refusé ?
Les débuts de leur «liaison»
Commençons par le début. Lorsqu’Adolf Loos rencontre Joséphine Baker, il succombe –comme beaucoup– au charme de la danseuse que tout Paris fête et célèbre. Leur relation est amicale, semble-t-il. Joséphine montre à Loos comment danser le Charleston. Un jour, elle lui raconte qu’elle cherche un architecte. Joséphine possède à l’époque une maison dans le 16e arrondissement de Paris, entre l’avenue Bugeaud et la rue du Général-Clergerie, qu’elle veut faire entièrement rénover. Loos saisit l’opportunité. Il conçoit une maison de quatre étages, dont la façade austère s’orne de bandes parallèles de marbre noir et blanc, par allusion non seulement au multiculturalisme de sa muse, mais à son goût pour les vêtements rayés et au contraste entre sa peau (synonyme d’esclave) et sa liberté.
L’énigme de la façade
D’aspect dissonant – un bunker strié de bandes noires – la maison que Loos met au point fonctionne à la façon d’un piège optique. Elle capte l’oeil et fait tâche, littéralement, autant que Joséphine Baker lorsqu’elle danse demi-nue au théâtre des Champs Elysées. C’est une maison paradoxale, qui à la fois rappelle la prison et la sauvagerie. D’un côté, elle évoque l’univers carcéral et la tenue rayée des détenus. D’un autre côté, elle peut se lire comme un clin d’oeil aux zèbres et aux tatouages, mais également comme une allusion aux «rayures» (strip) qui se trouvent dans le mot «strip-tease». Cette maison rayée (stripped house, qui peut aussi se lire striped house autrement dit «maison déshabillée») est-elle conçue pour dévoiler le corps de Baker ou pour l’emprisonner ?
Plan d’architecte ou plan tactique ?
De toute évidence, Loos a des plans sur Joséphine… des plans faciles à lire, pour qui connaît son travail. En 1908, Loos publie un texte polémique (Ornement et Crime) : «Le premier ornement qu’on vit paraître, la croix, était d’origine érotique. Ce fut la première œuvre d’art, la première peinture que le premier peintre barbouilla sur un mur pour se débarrasser de son trop-plein de vie. Un trait horizontal : la femme couchée. Un trait vertical : l’homme qui la pénètre.» A la lumière de ce texte, que penser des bandes noires horizontales de la façade, sinon qu’elles représentent la femme noire «couchée», sur laquelle s’allonge l’homme blanc qui veut la pénétrer ?
Un projet (d’architecture) machiavélique
Pour mieux la pénétrer, Loos fait de la maison qu’il réserve à Joséphine une sorte de piège. Derrière la façade lisse et froide, il agence en effet des salles suivant une logique singulière, qui vise sciemment à éliminer tout ce qui pourrait relever de la «vie de famille». Cette maison n’est pas faite pour abriter une vie bourgeoise (celle d’une femme au foyer ni d’une mère de famille) mais, au contraire, pour mettre en valeur le corps d’une idole érotique. Lorsque le visiteur passe la porte d’entrée, la première chose qu’il voit est un immense escalier. Que fait-il ? Il lève les yeux. Résonnent alors les bruits d’une femme qui approche, invisible, perchée sur ses talons. D’abord, on ne fait que l’entendre.
Une maison qui habille et qui déshabille
Puis sa tête apparaît et, lentement… alors qu’elle avance en surplomb du visiteur… son corps apparaît aussi. Comme dans les spectacles de Music Hall, l’escalier imaginé par Loos n’a pas d’autre fonction que créer l’attente. Dans un article en forme d’ode, Fares el-Dahdah (professeur d’architecture aux Etats-Unis), décrit ainsi l’effet de scène induit par cet élément d’architecture : «L’approche de Joséphine depuis le vestibule est d’abord affaire de son. Puis sa tête apparaît, comme si elle portait les marches d’escalier à la façon d’une robe… Après quoi son corps est dévoilé graduellement, de haut en bas, comme dans les strip-teases.» Ainsi que le souligne Fares el-Dahdah, la maison de Joséphine est une maison pour voyeurs. Elle joue le rôle d’un vêtement qui sert à montrer-cacher.
Piscine ou aquarium humain ?
Au coeur de cette maison, la piscine conçue par Loos constitue l’élément le plus troublant du système. Cette piscine (9 m. de long, 4 m. de large, 2 m. de profondeur) est entourée de gigantesques vitres, sur ses quatre côtés, fonctionnant comme des miroirs sans tain. Dans cet aquarium géant, la nageuse évolue sous les yeux de tous les invités. Drapée par l’eau de cristal, inondée de lumière, elle effectue l’effeuillage aquatique. Lorsqu’elle regarde les vitres, celles-ci lui renvoient son reflet. Mais de l’autre côté, il y a des spectateurs, dissimulés, qui la regardent alors qu’elle se mire dans le verre. Joséphine Baker aimait nager. Loos le savait. Mais la piscine qu’il place au centre de son plan est placée de façon diabolique, sous un toit de verre afin de capter toute la lumière venant du ciel et de la renvoyer contre les parois vitrées pour en faire des surfaces réfléchissantes. Comme dans les peep-shows, le dispositif protège les voyeurs, afin qu’ils puissent se faire jouir en matant.
Une maison spéculative
Véritable boîte à strip, la maison de Joséphine ne semble avoir été pensée qu’en vue de prolonger un rêve masturbatoire. Pour Fares el-Dahdah, si cette maison n’a jamais vu le jour, c’est que –probablement– Loos lui-même avait prévu l’échec de cette proposition. Peut-être n’avait-il dessiné les plans que pour son propre plaisir ? Tout ingénieux qu’il soit, le piège de la maison se referme donc sur du vide… L’article de Fares el-Dahdah est accompagné par une troublante reconstitution, en images de synthèse, de cette maison fantasmatique. Réalisées par le designer Stephen Atkinson, les images en noir et blanc montrent une piscine où personne ne nage. Des salons privés où personne n’attend. Des couloirs déserts, longeant un cube rempli d’eau transparente. Voilà tout ce qu’il reste de ce fantasme architectural. De cette déclaration solitaire. Seul le désir occupe cette maison laissée lettre morte.
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A LIRE : “Josephine Baker House, For Loos’s Pleasure”, de Stephen Atkinson et Fares El-Dahdah, in: Assemblage n°26, MIT Press, 1995, p 72-87.
A LIRE : Adolf Loos et l’humour masochiste, de Can Onaner, éditions MētisPresses, 2020.
CET ARTICLE FAITPARTIE D’UN DOSSIER : «L’architecture peut-elle rendre amoureux-euse ?» ; «Une maison pour ton corps nu» ; «La chambre de Lina : conjugale ou mortuaire ?» ; «Meurs c’est une déesse»
En 1924, l’architecte Loos quitte Vienne pour refaire sa vie à Paris. L’année suivante, Joséphine Baker, 19 ans, débarque en France et devient l’égérie de l’avant-garde. Loos tombe-t-il amoureux ? Il conçoit pour Baker un bâtiment bizarre. Voire pervers.
En 1928, l’autrichien Adolf Loos réalise les plans d’une maison qui ne verra jamais le jour et que beaucoup d’architectes considèrent comme un bâtiment précurseur –l’expression de modernité la plus radicale des années folles– tout entier construit autour d’une piscine. Il est connu sous le nom : «maison de Joséphine Baker». Mais le mystère qui l’entoure est grand. Pourquoi Joséphine n’en a-t-elle jamais parlé ? Etait-elle au courant de ce projet ? En avait-elle passé commande ? A-t-elle compris dans quel piège Loos voulait la faire tomber et l’a-t-elle refusé ?
Les débuts de leur «liaison»
Commençons par le début. Lorsqu’Adolf Loos rencontre Joséphine Baker, il succombe –comme beaucoup– au charme de la danseuse que tout Paris fête et célèbre. Leur relation est amicale, semble-t-il. Joséphine montre à Loos comment danser le Charleston. Un jour, elle lui raconte qu’elle cherche un architecte. Joséphine possède à l’époque une maison dans le 16e arrondissement de Paris, entre l’avenue Bugeaud et la rue du Général-Clergerie, qu’elle veut faire entièrement rénover. Loos saisit l’opportunité. Il conçoit une maison de quatre étages, dont la façade austère s’orne de bandes parallèles de marbre noir et blanc, par allusion non seulement au multiculturalisme de sa muse, mais à son goût pour les vêtements rayés et au contraste entre sa peau (synonyme d’esclave) et sa liberté.
L’énigme de la façade
D’aspect dissonant – un bunker strié de bandes noires – la maison que Loos met au point fonctionne à la façon d’un piège optique. Elle capte l’oeil et fait tâche, littéralement, autant que Joséphine Baker lorsqu’elle danse demi-nue au théâtre des Champs Elysées. C’est une maison paradoxale, qui à la fois rappelle la prison et la sauvagerie. D’un côté, elle évoque l’univers carcéral et la tenue rayée des détenus. D’un autre côté, elle peut se lire comme un clin d’oeil aux zèbres et aux tatouages, mais également comme une allusion aux «rayures» (strip) qui se trouvent dans le mot «strip-tease». Cette maison rayée (stripped house, qui peut aussi se lire striped house autrement dit «maison déshabillée») est-elle conçue pour dévoiler le corps de Baker ou pour l’emprisonner ?
Plan d’architecte ou plan tactique ?
De toute évidence, Loos a des plans sur Joséphine… des plans faciles à lire, pour qui connaît son travail. En 1908, Loos publie un texte polémique (Ornement et Crime) : «Le premier ornement qu’on vit paraître, la croix, était d’origine érotique. Ce fut la première œuvre d’art, la première peinture que le premier peintre barbouilla sur un mur pour se débarrasser de son trop-plein de vie. Un trait horizontal : la femme couchée. Un trait vertical : l’homme qui la pénètre.» A la lumière de ce texte, que penser des bandes noires horizontales de la façade, sinon qu’elles représentent la femme noire «couchée», sur laquelle s’allonge l’homme blanc qui veut la pénétrer ?
Un projet (d’architecture) machiavélique
Pour mieux la pénétrer, Loos fait de la maison qu’il réserve à Joséphine une sorte de piège. Derrière la façade lisse et froide, il agence en effet des salles suivant une logique singulière, qui vise sciemment à éliminer tout ce qui pourrait relever de la «vie de famille». Cette maison n’est pas faite pour abriter une vie bourgeoise (celle d’une femme au foyer ni d’une mère de famille) mais, au contraire, pour mettre en valeur le corps d’une idole érotique. Lorsque le visiteur passe la porte d’entrée, la première chose qu’il voit est un immense escalier. Que fait-il ? Il lève les yeux. Résonnent alors les bruits d’une femme qui approche, invisible, perchée sur ses talons. D’abord, on ne fait que l’entendre.
Une maison qui habille et qui déshabille
Puis sa tête apparaît et, lentement… alors qu’elle avance en surplomb du visiteur… son corps apparaît aussi. Comme dans les spectacles de Music Hall, l’escalier imaginé par Loos n’a pas d’autre fonction que créer l’attente. Dans un article en forme d’ode, Fares el-Dahdah (professeur d’architecture aux Etats-Unis), décrit ainsi l’effet de scène induit par cet élément d’architecture : «L’approche de Joséphine depuis le vestibule est d’abord affaire de son. Puis sa tête apparaît, comme si elle portait les marches d’escalier à la façon d’une robe… Après quoi son corps est dévoilé graduellement, de haut en bas, comme dans les strip-teases.» Ainsi que le souligne Fares el-Dahdah, la maison de Joséphine est une maison pour voyeurs. Elle joue le rôle d’un vêtement qui sert à montrer-cacher.
Piscine ou aquarium humain ?
Au coeur de cette maison, la piscine conçue par Loos constitue l’élément le plus troublant du système. Cette piscine (9 m. de long, 4 m. de large, 2 m. de profondeur) est entourée de gigantesques vitres, sur ses quatre côtés, fonctionnant comme des miroirs sans tain. Dans cet aquarium géant, la nageuse évolue sous les yeux de tous les invités. Drapée par l’eau de cristal, inondée de lumière, elle effectue l’effeuillage aquatique. Lorsqu’elle regarde les vitres, celles-ci lui renvoient son reflet. Mais de l’autre côté, il y a des spectateurs, dissimulés, qui la regardent alors qu’elle se mire dans le verre. Joséphine Baker aimait nager. Loos le savait. Mais la piscine qu’il place au centre de son plan est placée de façon diabolique, sous un toit de verre afin de capter toute la lumière venant du ciel et de la renvoyer contre les parois vitrées pour en faire des surfaces réfléchissantes. Comme dans les peep-shows, le dispositif protège les voyeurs, afin qu’ils puissent se faire jouir en matant.
Une maison spéculative
Véritable boîte à strip, la maison de Joséphine ne semble avoir été pensée qu’en vue de prolonger un rêve masturbatoire. Pour Fares el-Dahdah, si cette maison n’a jamais vu le jour, c’est que –probablement– Loos lui-même avait prévu l’échec de cette proposition. Peut-être n’avait-il dessiné les plans que pour son propre plaisir ? Tout ingénieux qu’il soit, le piège de la maison se referme donc sur du vide… L’article de Fares el-Dahdah est accompagné par une troublante reconstitution, en images de synthèse, de cette maison fantasmatique. Réalisées par le designer Stephen Atkinson, les images en noir et blanc montrent une piscine où personne ne nage. Des salons privés où personne n’attend. Des couloirs déserts, longeant un cube rempli d’eau transparente. Voilà tout ce qu’il reste de ce fantasme architectural. De cette déclaration solitaire. Seul le désir occupe cette maison laissée lettre morte.
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A LIRE : “Josephine Baker House, For Loos’s Pleasure”, de Stephen Atkinson et Fares El-Dahdah, in: Assemblage n°26, MIT Press, 1995, p 72-87.
A LIRE : Adolf Loos et l’humour masochiste, de Can Onaner, éditions MētisPresses, 2020.
CET ARTICLE FAITPARTIE D’UN DOSSIER : «L’architecture peut-elle rendre amoureux-euse ?» ; «Une maison pour ton corps nu» ; «La chambre de Lina : conjugale ou mortuaire ?» ; «Meurs c’est une déesse»
On avait reçu des messages qui criaient leur désespoir de ne pas voir les beaux vers de Deslogis sur nos pages virtuelles. Et bien soyez rassuré·es, ils sont là, pour votre plus grand bonheur.
Quand elle regarde Ella hurle
Un incendie de braise azur
Dont la flamme assaille
Ainsi qu’attaquent les yeux de rousses,
Ainsi que retoque
Le nez d’Ella quand elle abhorre
Entre nous deux l’écran
Et il arrive de voir sa mèche
Foutre le feu à la platitude des choses
Dans le seul but
De faire fondre entre nous deux
La cause de l’impossible
En assez d’images, en assez d’essences,
En assez de pyromaniques incédences
Pour que son cul devienne émail
Et rouge
Et forge
Ainsi un pont de lave blanche
Entre mon monde instable
Et l’ardente Ella que tout l’art du monde
Jamais n’osa.
Avez-vous passé le confinement tout seul ou sans votre moitié ? Qu’est-ce qui vous a le plus manqué entre la fête ou le sexe pendant cette période ? L’Ifop a réalisé une étude pour Pornhub afin de savoir lequel des 2 était le plus regretté des Français.
Pendant le confinement, une pause sexe s’est fait ressentir pour une bonne moitié des Français. Selon l’étude, 44% d’entre eux n’auraient pas eu de rapports sexuels pendant la période, contre 26% avant. Ce n’est pourtant pas la première chose qu’ils auraient voulu combler une fois la liberté retrouvée.
Plutôt soirée entre amis ou partie de jambes l’air ?S’ils avaient eu le choix pendant le confinement, 74% des Français auraient préféré la première option. Peu importe leur statut marital ou leur sexe, ils ont été en manque de bons moments avec leurs amis avant d’être en manque sexuel.
Seulement 43% d’entre eux ont ressenti un manque d’amour et 33% un manque de sexe. Ici, les avis divergent selon le statut et le sexe de la personne. Le manque de câlins se fait surtout sentir pour n’importe quel célibataire. Tandis que le manque de sexe est plutôt présent pour un homme célibataire.
Une vie sexuelle qui revient petit à petitMême si la fête leur a le plus manquée, les célibataires français ne se sont pas gênés pour reprendre leur vie sexuelle ! Certes elle est moins active qu’avant le confinement, mais elle a repris. L’étude a montré que 33% des célibataires ont eu un rapport sexuel après le confinement contre 13% pendant et 44% avant. Les rencontres se sont cependant appauvries puisque la majorité des rapports des...Lire la suite sur Union
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Deux mineurs de 16 et 17 ans ont été interpellés et placés en détention provisoire la semaine dernière, soupçonnés de l’agression d'un trentenaire homosexuel, le 11 juillet à Talence.
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Ok je le confesse, je ne savais pas exactement en terme de délimitation où se trouvait mon périnée et surtout toutes les capacités dont il regorgeait. Mais ça, c’était avant d’avoir parcouru Périnée, what the fuck ?, un livre éducatif à mettre dans votre sac pour l’été. Et vous, est-ce-que vous savez exactement où est […]
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Retrouvez tous nos articles pour faire jouir une femme.
Vous connaissez certainement cette très célèbre phrase d’Anaïs Nin : « Le sexe doit être mêlé de larmes, de rire, de paroles, de promesses, de scènes, de voyages à l’étranger, de nouveaux visages, de musique, de danse, d’opium, de vin. » Si vous utilisez tous les ingrédients à la lettre (sauf l’opium, c’est très mauvais pour la santé), vous avez tout compris aux femmes.
Trop poétique pour vous ? Voilà une liste de 5 conseils plus pragmatiques afin de révéler l’amant irrésistible qui se cache en vous.
Avant de dresser la liste de ce que les femmes aiment, commençons par ce qui est rédhibitoire. Un homme qui, par exemple, divise le monde des femmes en deux catégories, la maman et la putain, prend clairement le risque d’être un mauvais amant pour toutes les femmes : il va vivre une sexualité en sourdine avec une femme qu’il aime, et mettre en sourdine le plaisir de sa partenaire avec une femme qu’il considère moins.
« La vraie bête de sexe a au contraire réconcilié les deux, elle baise avec amour et considère que le mot salope n’est pas un gros mot, mais le plus beau des compliments » affirme Stéphane Rose dans Osez devenir une bête de sexe (ed. La Musardine).Mais cela vaut aussi pour les hommes qui attendent un certain comportement des femmes en fonction des clichés qui leur sont associés : les...Lire la suite sur Union
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Rediffusion estivale – Publié initialement le 1er octobre 2018
Ses enfants sont “non sco” comme on dit, comme non scolarisés. Ensemble, on discute de son parcours qu’il l’a amené à considérer qu’il vaut mieux pour ses filles de ne pas aller à l’école que d’y aller, de l’éducation qui en découle, et aussi – et bien entendu – des réactions de son entourage.
Pour voir les interviews d’Ayla, 15 ans, non-sco sur madmoiZelle
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En 1995, Fares el-Dahdah, professeur d’architecture aux Etats-Unis, publie un article pionnier sur «l’architecture amoureuse» : il y a des maisons qu’on fait bâtir comme des attrape-coeurs, explique-t-il. Elles sont conçues pour susciter des émotions. Pour séduire. Pour subjuguer.
Ce ne sont pas des maisons mais des labyrinthes. A l’intérieur, l’amour attend. Dans un article consacré à la maison la plus célèbre de l’histoire des maisons amoureuses (article publié en 1995 dans la revue Assemblage), le chercheur Fares el-Dahdah se penche sur l’origine de ces architectures visant à perturber. Il la fait remonter aux «folies» du 17e siècle, dont les différentes pièces distribuent des plaisirs, par savantes gradations. Certaines sont décorées de trompe l’oeil, de fontaines dissimulées ou de mécanismes surprenants. Les parcourir, c’est inévitablement tomber sous l’emprise du maître des lieux.
Paties fines et rendez-vous galants
Leur vogue dans les milieux fortunés est telle qu’en 1758, Jean de Bastide en fait l’objet d’un roman libertin (intitulé La petite Maison) : le Marquis (de Trémicour) veut séduire son invitée (Mélite) en lui faisant visiter sa garçonnière. Il la met au défi de résister. Mélite relève le gant. Elle affirme qu’elle viendra chez lui, sans succomber. Tout le récit déploie l’histoire de ce combat : poussée par la curiosité, une femme pénètre au coeur d’une maison agencée comme un piège. Des orchestres de chambre résonnent, invisibles, entre des panneaux dérobés et des parfums brusquement se déploient sur son passage. La lumière de chandeliers se diffracte à l’infini sur la surface brillante de murs et des tables apparaissent, chargées de mets succulents, avant de disparaître par rotations hypnotiques… Mélite, de plus en plus troublée, finit par céder aux avances du Marquis. Il a gagné son pari.
Des architectures pour mettre en état second ?
A la même époque, ainsi que Fares el-Dahdah le mentionne, la Marquise de Pompadour aurait fait rénover pour Louis XV le Petit Château de Choisy afin qu’il y trompe son ennui. Elle transforme le lieu en maison enchantée et, avec l’aide d’ingénieurs, y met au point d’étonnants systèmes de parois escamotables ou de table volante, afin que le roi cède à l’émerveillement. La vogue des petites maisons se répand dans l’aristocratie. C’est à qui fera bâtir la demeure la plus fantaisiste et surtout la plus propice aux rencontres secrètes : l’identité des visiteuses, autant que des participants, doit y rester confidentielle. Les portes dérobées, les murs insonorisés et les services de monte-plats contribuent autant à protéger l’anonymat des noceurs qu’à provoquer en eux une sensation de ravissement.
Les maisons affectives de l’âme
En 1780, Nicolas le Camus de Mézières consacre un ouvrage théorique aux liens entre architecture et sensations : il y décrit les petites maisons comme des boîtes à surprise où, par effet de suggestion, les occupants d’une pièce peuvent plonger dans un univers parallèle. Ces espaces sont pensés pour affecter l’âme, dit-il. Ce qui nous amène à Loos. En 1928, Adolf Loos –un des plus grands architectes et designers du début du XXe siècle– dessine le plan d’une maison spécialement conçue pour Joséphine Baker. Etait-il amoureux ? A en croire Fares el-Dahdah, cela relève de l’évidence : «De même que le marquis de Trémicour était impatient de toucher son invitée Mélite, Loos a instrumentalisé une maison pour en faire l’extension tactile de son désir, afin de s’emparer du corps exotisé de Joséphine Baker.»
La première star noire-américaine de l’histoire
L’histoire commence lorsqu’une jeune fille pauvre –métisse d’origine espagnole, noire-américaine et amérindienne– née dans un quartier de bordels du Missouri, fait un triomphe à Paris. «Jean Cocteau dessine des décors pour elle. Fernand Léger la présente aux surréalistes. Le Corbusier écrit un ballet pour elle. Matisse découpe sa silhouette grandeur nature dans un panneau qu’il suspend dans sa chambre coucher. Alexander Calder la sculpte en fil de fer et Alice B Toklas invente un pudding qui porte son nom.» Dans un article consacré à cette étrange histoire d’amour, la journaliste Catherine Slessor plante ainsi le décor : en 1925, Joséphine Baker devient la coqueluche du tout Paris. Elle rencontre Adolf Loos à la faveur, probablement, d’une de ces soirées au cours desquelles la jeune danseuse fréquente l’élite artistique de la capitale. A cette époque, Loos conçoit les plans d’une maison pour Tristan Tzara et tente (sans succès) de percer comme architecte en France.
«C’était à Paris. Elle vint vers moi de mauvaise humeur»
En 1928, Adolf Loos conçoit pour Joséphine Baker un projet de maison, un des projets plus bizarres de l’histoire de l’architecture. Voici le récit qu’en fit Adolf à son épouse, Claire Loos (et qu’elle rapporte dans sa biographie Adolf Loos Privat) : «C’était à Paris. Elle [Joséphine Baker] vint vers moi de mauvaise humeur. “Imaginez Loos, dit-elle d’un ton boudeur. Je veux faire transformer ma maison et je n’aime pas les plans des architectes”. Je ne pus me contenir. “Mais pourquoi n’être pas immédiatement venue me voir ? Ne savez-vous pas que je pourrais faire les plus beaux plans du monde pour vous ?”. Stupéfaite, Joséphine me regarda avec ses yeux d’enfant et demanda gentiment : “Alors, vous êtes architecte ?” – elle n’avait aucun idée de qui j’étais. Je fis donc des plans pour Joséphine… Je considère ce projet comme l’un de mes meilleurs.».
L’un de ses meilleurs projets, et pourtant…
Etrangement, la maison ne voit jamais le jour. Joséphine n’en parle d’ailleurs même pas dans ses mémoires. «La maison Baker fut conçue pour une personne qui, pour une raison ou pour une autre, n’en parla jamais», résume Fares el-Dahdah, avant d’avancer quelques hypothèses. «Il se peut que Joséphine Baker n’ait jamais été informée de ce projet. Il se peut aussi qu’elle se soit délibérément abstenue d’en prendre connaissance.» Mais pourquoi ?
La suite mercredi prochain.
.
A LIRE : “Josephine Baker House, For Loos’s Pleasure”, de Stephen Atkinson et Fares El-Dahdah, in: Assemblage n°26, MIT Press, 1995, p 72-87.
POUR EN SAVOIR PLUS : «La petite maison dans la pudibonderie»
CET ARTICLE FAITPARTIE D’UN DOSSIER : «L’architecture peut-elle rendre amoureux-euse ?» ; «Une maison pour ton corps nu» ; «La chambre de Lina : conjugale ou mortuaire ?» ; «Meurs c’est une déesse»
En 1995, Fares el-Dahdah, professeur d’architecture aux Etats-Unis, publie un article pionnier sur «l’architecture amoureuse» : il y a des maisons qu’on fait bâtir comme des attrape-coeurs, explique-t-il. Elles sont conçues pour susciter des émotions. Pour séduire. Pour subjuguer.
Ce ne sont pas des maisons mais des labyrinthes. A l’intérieur, l’amour attend. Dans un article consacré à la maison la plus célèbre de l’histoire des maisons amoureuses (article publié en 1995 dans la revue Assemblage), le chercheur Fares el-Dahdah se penche sur l’origine de ces architectures visant à perturber. Il la fait remonter aux «folies» du 17e siècle, dont les différentes pièces distribuent des plaisirs, par savantes gradations. Certaines sont décorées de trompe l’oeil, de fontaines dissimulées ou de mécanismes surprenants. Les parcourir, c’est inévitablement tomber sous l’emprise du maître des lieux.
Paties fines et rendez-vous galants
Leur vogue dans les milieux fortunés est telle qu’en 1758, Jean de Bastide en fait l’objet d’un roman libertin (intitulé La petite Maison) : le Marquis (de Trémicour) veut séduire son invitée (Mélite) en lui faisant visiter sa garçonnière. Il la met au défi de résister. Mélite relève le gant. Elle affirme qu’elle viendra chez lui, sans succomber. Tout le récit déploie l’histoire de ce combat : poussée par la curiosité, une femme pénètre au coeur d’une maison agencée comme un piège. Des orchestres de chambre résonnent, invisibles, entre des panneaux dérobés et des parfums brusquement se déploient sur son passage. La lumière de chandeliers se diffracte à l’infini sur la surface brillante de murs et des tables apparaissent, chargées de mets succulents, avant de disparaître par rotations hypnotiques… Mélite, de plus en plus troublée, finit par céder aux avances du Marquis. Il a gagné son pari.
Des architectures pour mettre en état second ?
A la même époque, ainsi que Fares el-Dahdah le mentionne, la Marquise de Pompadour aurait fait rénover pour Louis XV le Petit Château de Choisy afin qu’il y trompe son ennui. Elle transforme le lieu en maison enchantée et, avec l’aide d’ingénieurs, y met au point d’étonnants systèmes de parois escamotables ou de table volante, afin que le roi cède à l’émerveillement. La vogue des petites maisons se répand dans l’aristocratie. C’est à qui fera bâtir la demeure la plus fantaisiste et surtout la plus propice aux rencontres secrètes : l’identité des visiteuses, autant que des participants, doit y rester confidentielle. Les portes dérobées, les murs insonorisés et les services de monte-plats contribuent autant à protéger l’anonymat des noceurs qu’à provoquer en eux une sensation de ravissement.
Les maisons affectives de l’âme
En 1780, Nicolas le Camus de Mézières consacre un ouvrage théorique aux liens entre architecture et sensations : il y décrit les petites maisons comme des boîtes à surprise où, par effet de suggestion, les occupants d’une pièce peuvent plonger dans un univers parallèle. Ces espaces sont pensés pour affecter l’âme, dit-il. Ce qui nous amène à Loos. En 1928, Adolf Loos –un des plus grands architectes et designers du début du XXe siècle– dessine le plan d’une maison spécialement conçue pour Joséphine Baker. Etait-il amoureux ? A en croire Fares el-Dahdah, cela relève de l’évidence : «De même que le marquis de Trémicour était impatient de toucher son invitée Mélite, Loos a instrumentalisé une maison pour en faire l’extension tactile de son désir, afin de s’emparer du corps exotisé de Joséphine Baker.»
La première star noire-américaine de l’histoire
L’histoire commence lorsqu’une jeune fille pauvre –métisse d’origine espagnole, noire-américaine et amérindienne– née dans un quartier de bordels du Missouri, fait un triomphe à Paris. «Jean Cocteau dessine des décors pour elle. Fernand Léger la présente aux surréalistes. Le Corbusier écrit un ballet pour elle. Matisse découpe sa silhouette grandeur nature dans un panneau qu’il suspend dans sa chambre coucher. Alexander Calder la sculpte en fil de fer et Alice B Toklas invente un pudding qui porte son nom.» Dans un article consacré à cette étrange histoire d’amour, la journaliste Catherine Slessor plante ainsi le décor : en 1925, Joséphine Baker devient la coqueluche du tout Paris. Elle rencontre Adolf Loos à la faveur, probablement, d’une de ces soirées au cours desquelles la jeune danseuse fréquente l’élite artistique de la capitale. A cette époque, Loos conçoit les plans d’une maison pour Tristan Tzara et tente (sans succès) de percer comme architecte en France.
«C’était à Paris. Elle vint vers moi de mauvaise humeur»
En 1928, Adolf Loos conçoit pour Joséphine Baker un projet de maison, un des projets plus bizarres de l’histoire de l’architecture. Voici le récit qu’en fit Adolf à son épouse, Claire Loos (et qu’elle rapporte dans sa biographie Adolf Loos Privat) : «C’était à Paris. Elle [Joséphine Baker] vint vers moi de mauvaise humeur. “Imaginez Loos, dit-elle d’un ton boudeur. Je veux faire transformer ma maison et je n’aime pas les plans des architectes”. Je ne pus me contenir. “Mais pourquoi n’être pas immédiatement venue me voir ? Ne savez-vous pas que je pourrais faire les plus beaux plans du monde pour vous ?”. Stupéfaite, Joséphine me regarda avec ses yeux d’enfant et demanda gentiment : “Alors, vous êtes architecte ?” – elle n’avait aucun idée de qui j’étais. Je fis donc des plans pour Joséphine… Je considère ce projet comme l’un de mes meilleurs.».
L’un de ses meilleurs projets, et pourtant…
Etrangement, la maison ne voit jamais le jour. Joséphine n’en parle d’ailleurs même pas dans ses mémoires. «La maison Baker fut conçue pour une personne qui, pour une raison ou pour une autre, n’en parla jamais», résume Fares el-Dahdah, avant d’avancer quelques hypothèses. «Il se peut que Joséphine Baker n’ait jamais été informée de ce projet. Il se peut aussi qu’elle se soit délibérément abstenue d’en prendre connaissance.» Mais pourquoi ?
La suite mercredi prochain.
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A LIRE : “Josephine Baker House, For Loos’s Pleasure”, de Stephen Atkinson et Fares El-Dahdah, in: Assemblage n°26, MIT Press, 1995, p 72-87.
POUR EN SAVOIR PLUS : «La petite maison dans la pudibonderie»
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Les soldes ont commencé, c'est le moment de te faire plaisir ! Et pas seulement avec des fringues, de la déco ou de la beauté... Car les sextoys aussi sont à prix cassés.
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