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Les nouvelles d’Aline Tosca, c’est un peu comme La dolce Vita, si si, vous vous rappelez, la blonde, le chaton, la fontaine de Trevi ? Bref, chez Aline, il y a la chaleur du sud, les hommes virils, les gros seins et les femmes qui se font fontaine… Mais tellement plus, aussi ! Je me … Read More →
The post La dolce vita appeared first on Julie Derussy.
On a été parmi les premiers à foncer sur cette info vendredi dernier et on aurait peut-être du se méfier de la communication un peu trop virale de CamSoda. La vidéo d’attaque du requin-citron croqueur de camgirl qui a fait le tour du monde ce week-end était sans doute faux. C’est en tout cas ce qu’affirme à la WPTV (la télé locale de West Palm Beach du groupe NBC) l’expert en requin Bryce Roher.
Il aurait été approché par une boite de production qui voulait tourner une fausse attaque de requin dans les eaux de Miami avec photo de blessure à l’appui et il aurait refusé l’offre. En regardant la vidéo de plus près, le montage haché et la réaction de Molly Cavalli semblent effectivement très suspects. C’est également ce qu’affirme Ryan Walton de Deep Obsession Charters à la WPTV. Pour lui la vidéo est totalement fake car la cage utilisée est bien censée la protéger et pas lui laisser les pieds se faire bouffer. On rappellera aussi que les requins-citrons n’attaquent pas les humains, même les stars du porno.
En terme de communication en ligne, la (jeune) plateforme CamSoda marche dans les pas de Pornhub avec plus ou moins de succès. Avec leur « lab », ils tentent tous les mois d’atteindre les médias mainstream avec des avancées technologiques et des idées plus légères taillées pour faire le buzz. Tout comme leur OhRoma qui n’était au final qu’un prototype développé pour se faire mousser sur Internet, est-ce que leur caméra 4K mobile est vraiment vouée à être exploitée ? Rien n’est moins sûr. Dommage.
On parle vie perso ou pas ? Non, mais j’ai eu des errements qui m’ont empêché de sortir le Koi2Neuf. Je me suis fait rappeler à l’ordre par le taulier Gonzo. Trique à la main, regard menaçant, il fulminait contre cette absence de la curation hebdomadaire la plus attendue d’Internet (au moins). En plus, on a créé un Discord dédié au porno (un IRC sauce 2017) et j’ai passé mon samedi soir dessus à parler porno avec tout le monde. Plutôt sympa comme ambiance. La communauté est vraiment cool, on s’est bien marré. Faudra que vous veniez nous voir.
Voilà pourquoi vous n’avez pas su ce qui s’était passé dans le porno sur Twitter ces derniers jours. Tentative de reprendre pied et de vous résumer ce qu’il ne fallait pas manquer ci-après. Cordialement.
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Je pensais ne plus jamais voir ça : Keisha Grey et Abella Danger sur une même photo. Brazzers l’a fait. Je ne sais toujours pas pourquoi leur amitié (avec Karlee Grey aussi) s’est terminée.
The Pussy King of Miami is back to #BRAZZERSHOUSE pic.twitter.com/yqeXNltH9J
— Charles Dera (@RealDera) May 3, 2017
Je ne reviens pas sur les soucis que rencontrent les cam models et les actrices avec le docu Hot Girls Wanted. Juste ce petit thread de Janice Griffith, toujours là dans la lutte.
WE STAND IN SOLIDARITY TOGETHER BECAUSE OBVIOUSLY NOBODY ELSE IS WILLING TO STAND WITH US. WE ARE ALL WE HAVE.
— janice hates trump (@thejanicexxx) April 30, 2017
Arabelle Raphael a la solution contre l’image faussée que ressentent les principales concernées quand on parle d’elles.
So us sex workers should probably make a documentary on the exploitation that occurs within mainstream entertainment correct?
— arabelle raphael (@ArabelleRaphael) May 1, 2017
J’ai malencontreusement propagé une fake news à propos de Pepper Hart. J’ai dit qu’elle était une scientifique publiée, mais une nouvelle source (elle-même) dit le contraire. Pour me faire pardonner de la pauvreté de ce travail journalistique, voici quelques photos d’elle à la cérémonie de récompenses XRCO. Elle est même en compagnie de l’extraordinaire Jean Val Jean.
#xrcoawards #weownthenight pic.twitter.com/Kj77eWSJoc
— Pepper Hart (@pepperheartsu) April 28, 2017
Dérouler ce thread merveilleux. Owen Gray a reçu des dizaines de paires de fesses pour son anniversaire. Je vais tenter pareil pour le mien.
The last two years on my birthday I asked the internet for butt photos and you delivered! I'm in Japan so technically it's May 3rd now
— Owen Gray (@veryowengray) May 2, 2017
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Décidément, le porn indé est rempli d’amour. Ça s’envoie des messages de love avant de se faire des massages en live. C’est pas beau ?
Dear @vextape I'll go soon to Europe and I request an official kidnapping agreement to bring you to Spain. What do you think? (For real.)
— Amarna Miller (@AmarnaMiller) May 5, 2017
La même entre Blath et Nenetl Avril.
Every winter, I go to Europe to kiss @blathh. pic.twitter.com/5Pz1Xqb66u
— Nenetl Avril (@nenetlavril) May 6, 2017
Avec ManyVids et les plateformes de téléchargement, le game des cam models est monté à un si haut niveau. Il y avait Catjira et Alice Karina, dites coucou à Monica.
The Valedictorian ✖️ Not your typical A+ student. Available May 1st ✏️ pic.twitter.com/E5bExkfX2D
— Monica✨ (@planetmonica) April 29, 2017
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Petite tête ou énorme bouli ?
I'm an ass woman @pipedreamtoys @alexharpermodel @SpieglerAgency ❤️ pic.twitter.com/xaKZWKY4t8
— AlexHarper (@alexharpermodel) May 4, 2017
L’amour dans le porno existe. Mark Wood et Francesca Le nous le prouve. On aime.
16 yrs ago today @francescalexxx got me drunk at dinner and said let's go to Vegas and get married. I said ok. Happy anniversary.I love you pic.twitter.com/2QCZmwacTV
— Mark Wood (@MarkWoodXXX) May 5, 2017
Je suis désolé, mais je ne peux pas m’empêcher de penser à un scénario tordu concernant cette rencontre.
After dating for about two years, it's time for @ooah to meet my parents.
— Riley Reid (@rileyreidx3) April 30, 2017
Je ne vois pas trop ce qu’il y a de contradictoire dans ces deux phrases.
Me: I want a boyfriend.
Inner me: I want to go to Europe and put genitals in my mouth ¯_(ツ)_/¯— Nenetl Avril (@nenetlavril) May 6, 2017
Charlotte Sartre fait couler de source les choses les plus étranges. Je l’adore !
Tonight at the awards @d_arclyte peed in a cup and brought it back for me to sip on. Who needs an open bar when you have a piss dispenser?
— charlotte sartre (@GothCharlotte) May 7, 2017
Je l’adore vraiment trop. J’ai juste envie de lui consacrer un Totipo chaque semaine.
I'm jerking off SO HARD pic.twitter.com/axvnZ6O6Js
— charlotte sartre (@GothCharlotte) May 1, 2017
Le filtre chien : toujours un succès.
— Mary Moody (@missmarymoody) April 29, 2017
Elsa Jean était à Paris et elle a oublié de me le dire. Quelle tête de linotte !
A post shared by Elsa Jean (@elsajeanofficial) on May 1, 2017 at 7:18pm PDT
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Ah les gens tout nus ou presque, quel bonheur de les voir ainsi se présenter à nous.
Guess what I just made w/ @isabeldresler pic.twitter.com/2dg0WeYfi0
— Ramona Flour (@RamonaFlour) May 2, 2017
— Jezabel Vessir (@JezabelVisser) May 3, 2017
some kewl things from today pic.twitter.com/DGqWJQZVG2
— ANA (@anamercury_) May 3, 2017
At waters edge with @jalbxxx pic.twitter.com/tV4rd2QA6f
— ryan bread (@ryanbreadd) May 3, 2017
NEW birthday VIDEO!https://t.co/J3fO6VzWIn
Come see :D pic.twitter.com/ZCucjWSRFR— MissAlice_94 (@MissAlice_94) May 6, 2017
hello to those who followed me for that article, welcome n enjoy your stay pic.twitter.com/kUSLBR5ujr
— janice hates trump (@thejanicexxx) May 7, 2017
cushion pic.twitter.com/gsq6iXq2oJ
— lena (@lenanersesian) May 7, 2017
Looking like a dish in these photos by OhGeePhoto pic.twitter.com/FJmdm6SwgF
— Freshie Juice (@FreshieJuice) April 29, 2017
Summer slut pic.twitter.com/sF1nc5W5hB
— Aiden Riley (@contentwh0re) April 28, 2017
Some stills with @GothCharlotte #anal #blow #tattoo #big cock pic.twitter.com/kf7jsrUCrM
— Sam Cox (@Crosxsover75) May 6, 2017
— Llewyn Davis (@ImLlewynDavis) April 26, 2017
Rise and shine pic.twitter.com/g4X2aosXBZ
— Alice Grey (@AliceGrey91) April 29, 2017
Tested and available in LA! Book through @S15Models. I'm reliable for last minute shoots and available for BG,GG,BGG,orgy etc. pic.twitter.com/KB1BYZ0jr5
— Yara Skye (@YaraSkyexxx) May 3, 2017
Hope you having a lovely day, miss you very much, guys..
I'll just leave it here for you pic.twitter.com/NKk1G94WU0
— EllieLeen☄ (@EllieLeen1) May 3, 2017
An attempt at a self shot photographic ode to Will Graham 🦌 pic.twitter.com/JczsLk0mK4
— Cam Hannibal Damage (@thecamdamage) May 3, 2017
thinking of you pic.twitter.com/qG8M2V7IVL
— Owen Gray (@veryowengray) May 6, 2017
Ah, this vintage selfie circa mid 2016
A true classic. 🥂 pic.twitter.com/Sv3h86O05p
— Liara Roux (@LiaraRoux) May 6, 2017
Même Bailey Jay se met à OnlyFans. J’abandonne, on ne va plus voir ses seins.
Here's a leak from my https://t.co/qYihBK2kjf pic.twitter.com/RS1hq3PYpj
— Bailey Jay (@BaileyJayTweets) May 6, 2017
Taken by @artofwomenhawaii wearing @bobbicbikinis
A post shared by Violet Starr (@official_vsx) on May 4, 2017 at 9:21pm PDT
Image de une : Violet Starr
A la Renaissance, l’Italie devient le «pays d’Éros». Une vague de plaisir charnel submerge les arts. Dans un ouvrage intitulé “Vénus et Priape”, le latiniste Charles Senard rassemble les plus beaux poèmes érotiques du Quattrocento, qui sont souvent dédiés… à des prostituées.
Tout commence avec la peste, la grande peste du XIVe siècle, la peste noire, la mort dense, qui vient du fond de l’Asie et ravage l’Europe : 24 millions de mort, soit le quart de sa population… A Florence, depuis 1315, la peste ne cesse de frapper, empêchant durablement la reprise démographique (1). Une personne sur trois meurt. Il faut repeupler Florence. Le problème, c’est que le nombre de mariage baisse, de même que la natalité. Pourquoi ? La faute aux sodomites, suggère les clergé qui désigne les coupables : les hommes qui préfèrent les garçons. De fait, les amitiés viriles sont courantes dans la cité des Médicis : en Allemagne, le verbe florenzen (tiré de Firenze) se traduit «sodomiser». En France, la relation anale est également qualifiée de «vice italien». Il faut réagir. En avril 1403, le gouvernement de Florence institue un Office de l’Honnêteté (Onestà) avec pour mission… d’encourager les relations vénales. «Son objectif spécifique était de détourner les hommes de l’homosexualité en favorisant la prostitution féminine, explique l’historien Richard Trexler. Il fallait pour cela bâtir ou acheter un édifice susceptible être utilisé comme bordel et recruter des prostituées étrangères et des souteneurs pour travailler mais il fallait aussi leur assurer des ressources et une protection qui les encourageraient à rester.»
Des bordels pour que l’ordre règne
Il peut sembler surprenant d’apprendre que Florence soit ainsi devenue la «patrie» des prostituées. Mais le cas est loin d’être isolé. Ainsi que le révèle Charles Senard dans l’anthologie poétique Vénus et Priape : de façon accélérée «entre 1350 et 1450, des maisons closes sont créées partout, en Italie comme en France». Par «souci de la moralité publique», le commerce du sexe s’institutionnalise à la fin du Moyen-Âge en Occident, «alors qu’il n’était jusque là que toléré. En effet, les gouvernements municipaux s’inquiètent des troubles provoqués par la vaste population de célibataires qui se concentre dans les villes en plein essor. Contraints par leur condition économique au célibat, les jeunes domestiques, apprentis, compagnons y menacent de plus en plus, par des grèves, des émeutes, des viols, le monopole des pouvoirs économique, social et politique, mais aussi sexuel des hommes mariés, puisque ceux-ci interdisaient à quiconque d’approcher de leur femme, de leurs filles et de leurs servantes. Ces célibataires ne pouvant être expulsés puisqu’ils constituaient une force de travail indispensable, la seule solution consiste à leur fournir un nombre suffisant de prostituées.»
«Salue de ma part les prostituées qui t’accueilleront sur leur tendre sein»
Pour des raisons qui touchent aussi bien à la lutte contre les «vices» qu’au désir de faire régner l’ordre, les villes de la Renaissance font construire un bordel municipal, souvent sur fonds publics, dirigé par le conseil de la ville et théoriquement réservé aux célibataires. «Le prix de la passe y était très bas : environ un huitième à un dixième du salaire journalier moyen d’un compagnon», précise Charles Senard. A ce bordel s’ajoutent des étuves et des maisons de bain qui sont l’équivalent des salons de massage. «La fréquentation de tous ces établissements est très répandue. Comme l’affirme J.-L. Flandrin, “à la fin du Moyen-Âge, les garçons des villes fréquentaient très librement les prostituées – d’ailleurs nombreuses et bon marché” ; la prostitution est parfaitement intégrée à la vie de la cité. La prostituée devient un “personnage clé” de l’Italie de la Renaissance, reconnu comme tel : “de travailleuse occasionnelle spécialisée dans les prestations sexuelles, elle devint une professionnelle chargée de la sauvegarde de la moralité publique.” La fréquentation de ces femmes n’entraîne aucun déshonneur, surtout si elles sont cultivées.
La courtisane comme gage de qualité
Les courtisanes, qui apparaissent vers 1450 –belles, intelligentes, distinguées–, permettent même aux «mâles de l’aristocratie de se distinguer du reste de la population», affirme Charles Senard qui en veut pour preuve le nombre important de poèmes dédiés à ces couteuses beautés. «Fréquenter une courtisane célèbre est considéré comme un élément de “standing” social», au point que certains hommes présentent la nuit passée en compagnie d’une fameuse courtisane comme un triomphe social et personnel. On trouve un étonnant écho de cette réalité dans les poèmes qu’il présente : la plupart d’entre eux sont rédigés par des hommes qui revendiquent leur goût pour le sexe, si possible en compagnie d’expertes : «Boire aussi bien que baiser / Me plaît. Si ça manquait, je ne voudrais pas vivre (2)». «Non, non, ne m’effleure pas de tes doigts, Néère ! / Tout ce qu’avec tes doigts, de la main gauche, / Tu as touché, s’excite aussitôt, […] / Tout ce que tu caresses de ta main, […] / Tes doigts, Néère, excitent tout ce qu’ils touchent, / Tes mains excitent, Néère, tout ce qu’elles palpent, / Ta main est pure excitation, Néère. (3)».
Poésie explicite : un loisir réservé à une élite lettrée
Les poèmes sont écrits en latin, une langue comprise par moins de 3% de la population et qui autorise, de facto, les allusions les plus explicites, puisque seules les personnes érudites peuvent la parler… Protégés par la barrière de la langue, les humanistes usent et abusent d’allusions à Catulle et aux élégiaques romains (Tibulle, Properce et Ovide) dont ils empruntent avec délices la liberté d’expression. Leurs poèmes, étonnamment, chantent le travail des courtisanes en termes emprunts de gratitude, quand ce n’est pas d’amour. C’est ainsi par exemple que le poète Antonio Beccadelli (1394-1471) fait l’épitaphe de «Ninicha la flamande, catin de haut vol» : «Mon lit était couvert de draps blancs en grand nombre, / Ma main complaisante nettoyait les membres ; / Il y avait un bassin au milieu de ma chambre, où je me lavais souvent ; / Ma petite chienne caressante léchait ma cuisse humide. / C’était la nuit et quand une foule de jeunes gens me réclamait, / J’ai soutenu cent assauts sans être rassasiée. / J’étais douce, j’étais aimable ; ils étaient nombreux à aimer ce que je faisais ; / Mais rien, à part l’argent, n’avait de douceur pour moi.»
L’acte charnel : «le point de départ d’un rêve d’amour éternel»
Dans cette poésie aux accents bouleversants, «l’acte charnel n’est autre que le point de départ d’un rêve d’amour éternel» (4)… rêve souvent évoqué comme le plus désirable de tous. Qu’importe la richesse ou la gloire ? Quand on peut dormir avec celui ou celle qu’on aime, ou ne serait-ce que son fantôme. Ainsi l’écrit Pacifico Massimi (1406-1506) dont la vie remarquable dura exactement 100 ans : «Qui dit que les rêves sont menteurs est un menteur. / Les miens sont vrais. Je n’ai pas été victime d’une illusion. / Ce qui n’a pas d’effet, on peut bien dire que ce n’est rien. / Mais son visage était véritable et une image menteuse ne m’a pas trompé. / J’ai donné mille étreintes, j’ai donné mille baisers. / Souvent, j’ai serré contre moi, encore et encore, une jeune femme / Et elle s’est donnée à moi de la façon que je voulais. / D’où vient que le lit est tiède ? Pourquoi ma couche est-elle chaude de ce côté ? / C’est ici que j’étais couché, quelqu’un d’autre était de côté, / Nous avons tenu tous les deux dans ce petit lit, nous y avons reposé tous les deux. / Il y reste les formes imprimées de nos deux corps.» A travers la beauté de ces vers, ce qui se dégage étrangement c’est l’image des corps pétrifiés de Pompéi, leur trace en creux dans les cendres. La Renaissance qui ressuscite les élégances de la langue latine fait resurgir, comme une rémanence, de très nostalgiques empreintes dans les draps blancs des poètes…
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A LIRE : Vénus et Priape. Anthologie de poésie érotique néo-latine du Quattrocento. Édité et traduit par Charles SENARD, éditions Droz, avril 2017.
EGALEMENT : «La prostitution florentine au XVe siècle», de Richard C. Trexler, dans: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, n°6, 1981, p. 983-1015.
NOTES
(1) La peste visite Florence dix-sept fois de 1315 à 1495. En 1427, Florence compte autour de 40 000 habitants et a perdu près des deux tiers de sa population d’avant la Peste Noire. Source : http://books.openedition.org/pur/15796?lang=fr
(2) Réplique extraite de la comédie latine d’Eneas Piccolommini, la Chrysis (1444).
(3) Poème de Giovanni Pontano (1429-1503).
(4) S. Laigneau, La femme et l’amour chez Catulle et les Élégiaques augustéens, Bruxelles, Latomus, 1999, p. 58
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Bon dimanche à tous ! Cette semaine finit bien pour plein de raisons. Déjà parce qu’on sort de la zone de turbulence des élections et aussi parce qu’on a lancé un premier porn, qui j’espère, sera rapidement suivi d’autres scènes. Mais aussi parce qu’on a lancé un Discord sur le porn en français : la Fap Team (invitation limitée pendant 6h). Qu’est-ce que c’est ? C’est pour faire simple une application (ou site web) disponible sur tous les supports qui mixe habilement IRC, Slack et Skype. On a créé un espace de liberté autour du fap (mais modéré quand même) qu’on vous offre, faites-en bon usage et respectez les règles !
Les scènes chez BFFs sont les plus vues de Pornhub mais aussi les plus absurdes. L’histoire ? Attendez y’a des histoires dans le porn ? Bon… Le semblant d’histoire c’est monsieur qui enchaîne les levrettes claquées avec ses BFFs sans que personne ne se rende compte de rien – trop absorbées par leur console (certainement éteinte). On pourrait se dire que c’est nul et bien non, voyez comme ça fait un bon gif !
Alexa Nova & Katya Rodriguez – Le porno post-ironique – BFFs
Un très fidèle lecteur qui nous écrit régulièrement sur ses petites trouvailles m’a envoyé ce « classic porn » en titrant que c’était la meilleure pipe de tous les temps. Il n’a pas tort, l’amour que porte la sublime Loni Sanders à ce membre n’a d’égale que la beauté de son sourire.
Loni Sanders – Never So Deep (1981)
Le Tag Parfait qui tourne des vidéos porno ? On y croyait plus ! Et pourtant… Cette vidéo d’Anna Furiosa en guise d’amuse-bouche est là pour vous annoncer que nous sommes motivés pour commencer cette nouvelle aventure. Si vous voulez tourner pour nous, contactez-nous. Si vous voulez nous soutenir : achetez la version longue sur ManyVids ou abonnez-vous à un des rewards de notre Patreon. Si vous êtes fauché, vous pouvez aussi nous suivre sur Pornhub, c’est gratuit. On espère sortir une vidéo par mois et rapidement écrire un nouveau chapitre de notre histoire.
Anna Furiosa – Anna masturbates on bed – Le Tag Parfait
La nouvelle scène de Four Chambers vient de sortir ! Toujours aussi esthétique que suant, Vex et sa team (Charlotte Sartre, Ms. Grown Goth et Mickey Mod, excusez du peu) continuent à explorer les possibilités du porn en cassant les codes sans tomber dans l’inaccessible. Joli tour de force. Vous pouvez vous contenter de la preview mais ça serait un peu dommage, on vous conseille de vous inscrire à leur Patreon pour la voir en entier.
Four Chambers – the function of the flesh
Je continue de profiter de mon abonnement à Adult Rental pour explorer le meilleur du gonzo crado des années 00s. Dans cette vidéo de gang bang effet miroir, le squirt remplace le sperme et les chattes les tuyaux de pompier. Au centre, Sasha Grey donne tout, crache, avale, gicle, glisse, c’est un gros bordel totalement fascinant.
Sasha Grey et plein de copines – Squirt Gangbang – Elegant Angel
CamSoda, la plateforme basée à Miami développe en ce moment un matériel mobile 4K pour permettre aux modèles de pouvoir diffuser en haute qualité partout dans le monde. Le 2 mai, ils sont allés tester leur nouveau joujou dans les eaux floridiennes avec Molly Cavalli, actrice porno et cam girl pour le site.
Pour une raison que j’ignore, ils se sont dits que ça serait sûrement plus sympa que Molly diffuse sous l’eau dans une cage entourée de requins-citrons (c’est leur petit nom). Si l’espèce n’est généralement pas agressive pour l’homme, y’en a qui a dû trouver la cam girl à son goût et en a profité pour lui croquer un bout de pied. Grosse frayeur pour Molly qui a bien cru qu’elle allait finir en ceviche en direct sur CamSoda.
Elle s’en sort indemne mais à l’hôpital avec 20 points de suture. Ce cam show un peu spécial ne semble pas trop l’affecter, elle a d’ailleurs déclaré : « c’est pas si grave en fait puis j’ai vécu une super expérience et j’ai maintenant une histoire à raconter pour le reste de mes jours ».
Du côté de CamSoda, ils continuent à tester leur matériel mais en s’éloignant un peu plus de ces requins-citrons qui ont même pas lâché un seul token pendant le show mais leur permet d’ajouter un buzz de plus à leur veste.
Ayant été gentiment biflé sur les doigts par Gonzo et ce, à juste titre pour l’aspect trop électoraliste de mes références, j’en tire les conclusions en me retirant de la vie politique avant la fin de ces élections présidentielles. Jusque là, je continuerai d’exercer ma fonction de Premier ministre des gifs gay de la semaine en tentant de vous proposer à jamais le meilleur du fap libre.
Voici, dans le désordre, les cinq premiers gifs du reste de votre vie : De la bifle, du plaisir solitaire, un joli slip, un lapin de Pâques en retard et Colby Keller parce qu’il suffit de dire son nom pour bander.
Voilà ce qui arrive lorsqu’on veut jouer les beaux gosses devant son premier plan Tinder. On décide de laisser ses lunettes de bigleux à la maison pour faire joli et dès la première pipe venue, on ne trouve pas la bouche. Effectivement, ça peut passer pour une bonne bifle rotative si l’on a l’esprit cartésien mais attention à ne pas faire passer sa queue pour un vulgaire mouchoir comme ci-dessus.
Quand Ty Roderick se la colle, c’est smooth. Les jambes écartées face à la baie vitrée, il rêvasse de petits culs tout doux se promenant dans son lit. Sa queue, je vous rassure, ne tarde pas à s’emballer sous les frottis réguliers. Admirez par ailleurs, ses doigts de pianiste, longs et de velours, qui repiquent vers l’arrière au bout du bout.
Ty Roderick – CockyBoys
Ce gif me fait énormément pensé au Star Wars VII : Le réveil de la Force de J.J Abrams quand Rey et Finn s’emparent du Faucon Millenium pour échapper aux chasseurs TIE du Premier Ordre. Une course poursuite épique s’ensuit et c’est là qu’intervient un effet lumineux nommé lens flare, sorte d’halo entre les rayons du soleil et la caméra, marque de fabrique du réalisateur américain. Bref, tout ça pour dire que ce gif renferme en son sein ma passion pour les culs cambrés et le cinéma SF.
Brandon Moore – GayRoom
J’suis tellement dégouté de ne pas avoir trouvé ce gif à temps pour Pâques que je me réconforte comme je peux en vous le cachant dans ce petit jardin du porn. Un petit œuf de gif qui plaira aux vegans (la carotte) comme aux carnivores (le barbu ?). Garantie sans gluten tout de même. Ce serait le pompon…
Casey Everett – ManRoyal
Vous n’avez pas fini d’entendre parler de Colby Keller, que ce soit sur le bon fap ou en gif. Colby Keller et sa gueule de premier de la classe a trop usé du filtre d’amour que Rick a donné à Morty pour le bal de fin d’année. Après une longue période de grippe, le monde entier est tombé fou amoureux de lui, même le caméraman de CockyBoys ne résiste pas à le débrailler.
À la fin de l’épisode de Rick & Morty, le monde entier se transforme en mantes religieuses prêtes à tout pour coucher avec Morty et lui couper le cou par la suite. Si c’est ça le futur, shotgun sur la gueule de Colby Keller.
Colby Keller – CockyBoys
En couverture : Olivier Minne
La production de vidéos porno au Tag Parfait est notre vieux serpent de mer. On a tourné plusieurs scènes par le passé mais rien n’est sorti pour des raisons financières : l’année 2014 a bien failli nous voir disparaître totalement d’Internet, et des raisons techniques : les outils de diffusion pour les indépendants étaient plus rares ou archaïques à l’époque.
Cependant, l’envie de proposer un porno français différent sans avoir la prétention de le révolutionner continue à nous animer. Le PPF (paysage pornographique français) n’a pas vraiment changé en 5 ans, vous avez seulement le choix entre une vision « chic » des fantasmes, du pro-amateur qui se veut réaliste et quelques rares initiatives indépendantes. C’est sur cette dernière voie que nous souhaitons avancer, tourner du porno qui nous ressemble : simple et respectueux avec des actrices et acteurs qui veulent tourner dans des conditions optimales et détendues.
On vient de tourner avec Anna Furiosa une première scène de masturbation, une sorte de mise-en-bouche qui annonce la suite. La vidéo est disponible sur Pornhub en version courte et gratuite et sur ManyVids pour sa version longue et payante (4,99 $, prix plus que sympa, n’hésitez pas à nous soutenir en l’achetant). Notre petite ambition est de réussir à sortir rapidement une vidéo par mois en mettant en avant des amateurs, indépendants ou couples qu’on a moins l’habitude de voir.
Que va-t-il se passer pour la suite ? Et bien nous sommes à la recherche d’actrices, d’acteurs (expérience dans le milieu obligatoire), de couples ou de modèles qui se retrouvent dans notre projet et qui veulent avancer avec nous dans cette voie fièrement indépendante. Vous pouvez nous contacter par mail sur hello@letagparfait.com, nous soutenir en la regardant, en la partageant, en l’achetant, en vous abonnant à un reward de notre Patreon, en achetant notre dernier tee shirt ou bien en étant ce que vous êtes depuis 7 ans, c’est-à-dire une joyeuse communauté de lectrices et lecteurs fidèles et sympathiques qui nous aident à nous lever chaque matin depuis 2010.
Dans un peu plus d’un mois aura lieu la grand-messe française du metal, celle qu’on attend tous (bon enfin quand on aime le metal évidemment) : le Hellfest 2017. Ayant expérimenté le festival pour la première fois l’année dernière en tant que spectatrice, je suis très heureuse d’y retourner cette année avec le collègue GrosMikko, de l’autre côté de la barrière du coin Presse.
Cette année en tête d’affiche, le concert d’adieu à la France du groupe Aerosmith qui a décidé de tirer sa révérence. De quoi nous plonger directement dans l’ambiance des décennies passées où les groupes de glam rock androgyne et macho étaient légion. On croisera les mecs de Deep Purple, Trust, Blue Öyster Cult… Les fans de vintage seront ravis. Toujours dans la catégorie « musique d’une autre époque », Steel Panther, les Américains qui ont une grande histoire d’amour avec le porno, seront aussi de la partie. Si vous ne les connaissez pas, je vous laisse écouter Gloryhole ou aller à la recherche de leurs clips sur Pornhub, qu’ils n’hésitent pas à poster là-bas pour se faire mousser [puis aussi les supprimer, ndlr]. Rob Zombie étant également présent, il est très probable que nous faisions face à une dose non négligeable de nudité féminine autant sur scène que dans le pit.
Je ne vous apprends rien, le metal est un milieu très largement mené par les hommes. Les femmes que l’on y croise sont souvent là uniquement pour distraire les foules viriles. Cela dit il faut le reconnaître, le Hellfest est aussi un des rares espaces de liberté dans lequel j’ai pu déambuler en résilles et en minishort sans risquer le harcèlement à chaque coin de rue. Je me désole cependant que, même si l’année dernière on a vu d’énormes pointures féminines du metal sur les scènes principales, cette année il faudra aller les chercher plus loin.
Vu sur Mariée, oui, mais avec qui ?
Avec Mariée, oui, mais avec qui ?, on se situe à la fois dans la…
Cet article provient de Littérature érotique
Début avril, on apprenait qu’un nouvel événement cul allait voir le jour à Paris, le Porn Yourself Festival. Créé par Dürtal, féministe et trans installé à Berlin depuis trois ans, ce rendez-vous de la communauté meufs / gouines / personnes trans et inter fêtera la culture du porno « do it yourself » du 18 au 21 mai à La Mutinerie. Ateliers ludiques du type « Fabrique ton sextoy », projos de courts-métrages parisiens, berlinois et barcelonais, performances érotiques, discussions et soirées… On a demandé à Dürtal de nous en dire plus sur sa démarche positive et engagée.
Comment est né le Porn Yourself Festival ?
Le Pornfilmfestival de Berlin, où je me rends tous les ans, m’a inspiré. J’aime leurs courts-métrages queer, lesbiens, fetish… C’est hyper varié et joyeux. J’avais envie de monter mon propre événement pour retrouver cette énergie. Tout est parti d’une discussion avec mon ami Ju, le fondateur de La Mutinerie, un bar parisien féministe à part, géré collectivement, où des ateliers et des projections sont souvent organisés. Le Porn Yourself ne pourrait pas exister sans lui ! Dans notre tandem, je m’occupe de la programmation des films, des guests, de la plupart des ateliers, et Ju de la logistique, de quelques ateliers et des soirées.
Quel est le concept ?
Il s’agit d’un festival de films do it yourself, depuis la vidéo faite tout.e seul.e avec son smartphone, jusqu’à la production avec des moyens techniques semi-professionnels et une plus grosse équipe. Il s’adresse aux cis comme aux trans. Notre leitmotiv : « Viens voir ce que les autres font et viens faire tes films toi-même ! » Moi, j’ai participé à mon premier court DIY en 2013, réalisé par Ben Berlin. C’était une nuit d’été, il faisait trente degrés, on était trois. Ben aime beaucoup les friches industrielles et nous avait emmenés sur un chantier désaffecté. On a tourné quelques heures, jusqu’au lever du soleil. On était très contents du moment vécu, qui a donné lieu à un court-métrage de sept minutes. Avec le Porn Yourself, on souhaite transmettre l’idée selon laquelle quand on est bien entouré, même en très peu de temps, on peut réaliser une vidéo dont on sera fier. Par ailleurs, on ne va pas fixer de prix à l’entrée, ce sera libre. Évidemment, on espère que les gens vont mettre des deux et des cinq euros ! C’est une autre forme d’inclusivité, un principe dur. On ne veut pas que le public s’inquiète de sa classe sociale.
En quoi le porn DIY (do it yourself) et l’amateur diffèrent-ils ?
Je ne suis pas familier du porno amateur, si ce n’est de la dichotomie – parfois artificiellement entretenue par des sites comme Pornhub ou Jacquie et Michel… – entre des vidéos avec des hardeurs pro payé.e.s, et des vidéos mettant en scène des personnes non pro se filmant ou se laissant filmer à l’occasion, avec ou sans compensation financière. Les films présentés au Porn Yourself Festival ne rentrent pas dans ces démarches.
Comment définiriez-vous le DIY ?
Le porno que je fais et qui m’intéresse est difficilement vendable parce qu’il ne remplit pas des critères bandants pour le mainstream. Oui, il montre des corps et des pratiques, en quoi on est désirant et désiré.e, comment on baise et comment on fait du BDSM, il y a souvent du cul, du génital, des fluides, des corps qui s’imbriquent et peu de dialogues… Mais ce porno est do it yourself parce qu’il part toujours de la nécessité de faire les choses nous-mêmes. On peut le paraphraser par »Si tu penses que c’est important, fais-le ». Ce parti pris est politique, et nous le trouvons excitant parce que c’est de l’empowerment à l’état pur. La conséquence de cette démarche délibérée et engagée de mise en scène de notre propre culture sexuelle, de nos communautés de désir, de nos fantasmes, c’est que le/la réalisateur.ice a tout contrôle sur son film, sa diffusion et son public. Dans le cadre du Porn Yourself, ni la Mutinerie, ni moi n’en possédons les droits.
Pourquoi l’organiser à Paris, et pas à Berlin ou Barcelone par exemple ?
J’ai vécu sept ans à Paris, et traîné dans le milieu associatif LGBT. C’est mon petit retour. La capitale m’énerve, mais il y a aussi des gens très bien, des projets qui se montent, une émulation. La communauté s’est agrandie depuis 2010. Je suis curieux, je veux voir ce qui se passe. Paris et Berlin sont des villes très différentes en termes de conditions de tournage, la première étant bien plus stricte et sécuritaire que la seconde… Ce dont les Parisiens ne se rendent pas forcément compte. En filigrane de ce festival, on pose d’ailleurs cette question : qu’est-ce que l’on peut faire à Paris ? Et puis la culture locale est imprégnée de machisme. L’espace urbain est occupé par les hommes. Le mot « féministe » est perçu comme une insulte, quelque chose de vénère. On l’associe à une femme mal baisée. À Berlin, la scène queer au sens large est en place depuis longtemps, plus visible, plus cool. On est tranquille. En soirée, on ne se fait pas toucher le cul quand on porte un jockstrap !
Comment avez-vous mis au point la programmation ?
J’ai choisi de mettre en avant des gens que je connais et que j’aime, ou dont j’avais repéré le travail au Pornfilmfestival de Berlin. C’est une grosse organisation, un vrai bordel. J’ai réuni les vidéos pour en sortir des sujets sympathiques, comme « Outdoor fuckers », des courts-métrages dans lesquels on occupe l’espace et on montre notre cul dans des lieux publics. Chaque séance sera suivie d’une session de questions / réponses avec les réalisateur.ices et acteur.ices… qui sont des petits choux d’amour ! L’idée est aussi d’aller boire des coups avec eux.
Quels sont les « immanquables » du festival ?
Le programme est riche et qualitatif, je ne peux que conseiller aux spectateurs de le lire pour se mettre en appétit ! Parmi les films présentés, il y a une majorité de réalisateur.ices et acteur.ices féministes, trans, queer ou post-porn. Dans le top, on a Neurosex Pornoia, Episode 2 d’Erix Llavelles et Abigail Gnash, avec Ze Royale : de la SF un peu geeky, un genre de Matrix avec des personnes queer. Nous sommes également fiers d’accueillir la pornstar Misungui, et de projeter Hello Titty de Skyler Braeden Fox.
Il y aura un marketplace…
Je suis artisan cuir, je vends des accessoires sur-mesure fabriqués en Europe. Je vis de mon métier, mais pas de ma marque Kink Syndicate, qui est avant tout un collectif d’artisans, tou.te.s féministes et kinky, basé.e.s à Berlin et Paris. À mes côtés, on trouve donc une couturière-corsetière ; la couturière spécialiste des accessoires en chambre à air recyclée Regine Shehata ; une artiste-graphiste, Maïc Batmane, également conceptrice de notre logo, du visuel du Porn Yourself Festival et de celui du What The Fuck Fest ; une brodeuse ; et peut-être bientôt des couteaux, des fouets en cuir tressé… Nos produits seront en vente à La Mutinerie pendant le Porn Yourself.
Pourquoi l’atelier « Fais ton propre Porno / DIY Porn » et la Sex party sont-ils réservés aux meufs / gouines / trans / inter ?
Le festival est ouvert à tous, mais nous allons favoriser un maximum le confort des meufs / gouines / trans / inter. Voilà pourquoi le dernier atelier et la sex party seront non mixtes. C’est le bouquet final, on veut une explosion de cyprine ! Avec « Fais ton porno », nous voulons offrir à la communauté la possibilité de tourner ensemble pendant quatre heures, dans un espace relax et familier. C’est plus rassurant de se retrouver avec des personnes qui partagent la même culture sexuelle que soi, loin du regard des hommes cis qui peut mettre mal à l’aise. Notre décision est pratique. L’objectif de Porn Yourself est maximaliste, mais minimaliste en termes d’inclusion. Il s’agit de privilégier celles et ceux qui habituellement ne le sont pas.
Crédits : illustration – Maïc Batmane / photos – Flo & Victor dans « Hasenheide » ; Skyler Braeden Fox dans « Hello Titty » ; Kink Syndicate Berlin.
À table ! L’acteur, réalisateur et producteur de films pour adultes Ron Jeremy, vétéran de l’industrie US, lance sa web-série docu : Dinner with ron, vingt minutes de chit-chat autour d’un repas riche en calories, avec celles et ceux qui font le porn d’aujourd’hui.
Dans le premier épisode, sobrement intitulé « Ron Eats A D*** », il s’est entouré de Tia Cyrus, Luna Star, Ed Powers et James Bartholet. Bienvenue au Rainbow, bar & grill mythique de Los Angeles. Anecdotes, analyses et confessions : entre deux bouchées de saucisse, le spectateur est immergé dans le quotidien des porn stars. C’est léger et graveleux, un peu comme ces repas de fin d’année entre collègues avinés…
Lorsque Donal Trump est devenu le 45e président des États-Unis en novembre 2016, l’industrie pornographique, par la voix de Eric Paul Leue, directeur de la Free Speech Coalition, s’est inquiétée publiquement de l’arrivée de cette administration ultra-conservatrice et farouchement anti-porno. Si le nouveau président avait un passif plutôt en phase avec le porno, sa garde rapprochée n’inspirait rien de bon à une industrie du porno américaine déjà malmenée à l’époque du Président Bush Jr.
Trump quelques années avant d’amorcer son virage ultra-conservateur
Quelques mois plus tard, difficile de donner tort à la FSC. Les législateurs d’une douzaine d’États des États-Unis préparent une loi pour s’attaquer frontalement au porno qu’ils veulent faire reconnaître comme « crise de santé publique ». Afin de contrer ce qu’ils appellent une « épidémie », ils veulent bloquer par défaut l’accès aux contenus pornographiques sur les nouveaux ordinateurs et portables. Pour regarder du porn, il faudra dans ces États – si la loi est votée – s’acquitter d’une taxe unique de 20 $ par appareil pour prouver sa majorité.
La pornographie est addictive et affecte le cerveau. Comme chaque drogue, chaque addition, vous avez toujours besoin d’en prendre plus pour avoir le même effet que votre première fois – Kathleen Winn du réseau contre la traite des êtres humains d’Arizona
Cet argent servirait à financer les groupes qui luttent contre la traite des êtres humains, les violences domestiques et les agressions sexuelles. Les sites qui ne se plient pas à cette règle ou contournent le dispositif seraient automatiquement bloqués.
Cette initiative vise les sites gratuits et payants, mais ne rentre pas dans les détails d’autres sites où le porno est également accessible, comme sur Twitter, Google Images ou Tumblr.
La Caroline du Sud, la Floride, la Georgie et le Texas regardent de près cette mesure qui devait passer en Arizona dès la fin du mois d’avril (à notre connaissance, ce n’est pas encore le cas). L’objectif étant évidemment de l’adopter au niveau fédéral. Avec l’administration actuelle et le caractère incontrôlable de Donal Trump, il est fort possible que ce rêve mouillé de conservateur devienne bientôt une réalité.
Affiche anti-porno
Depuis 2014, le porno est devenu le bouc émissaire des conservateurs (mais aussi de la gauche abolitionniste française avec la bienveillance d’une partie des producteurs français). Chaque pas en avant vers une plus grande restriction ne semble plus émouvoir grand monde. À force de marteler que le porno est un danger pour les jeunes, qu’il est une drogue ou qu’il contribue aux violences domestiques, le grand public va commencer à y croire.
Deux grands sports, deux grandes industries, un amour partagé. Le football et le porn ont toujours fait bon ménage. Entre « les fessées monumentales« , « les coups de rein » et autres « corrections« , on aime voir sur le terrain ce qui peut aussi se faire au lit. Tête, croisement de jambe et buuuuut !
Entre ironie et soutien, les community managers des plus grandes plateformes pornographiques ne sont pas en reste face aux grands évènements sportifs. Un Brazzers incisif et un Pornhub un peu plus délicat nous rappellent que toute fessée est bonne à prendre surtout face au match Roma/Barcelone en novembre 2015 (6-1) :
No need to watch porn, just rewatch @fcbarcelona fuck @OfficialASRoma
— Brazzers (@Brazzers) November 24, 2015
Don't worry #Roma.. We have a special place on the site for you. Its called 'Gangbang'
— Pornhub ARIA (@Pornhub) November 24, 2015
Quand certains se noient dans des larmes de désespoir, d’autres jouissent à ne plus en pouvoir. Au point même de poster des résumés des matchs sur les sites pornos préférés des supporters. Vous pouvez par exemple retrouver la sextape de Norwich City face au dominateur Arsenal sur Pornhub parmi tant d’autres exemples qui s’accumulent sur la toile depuis des années. Face à cette nouvelle culture sous forme de running gag, Pornhub a même du rappeler à l’ordre ses consommateurs-supporters après que des extraits du match Allemagne-Brésil inondent la catégorie « Humiliation publique » :
Please stop uploading the game highlights to Pornhub… Our public humiliation category is full. #BrazilvsGermany
— Pornhub ARIA (@Pornhub) July 8, 2014
Dans ce cas restons dans l’imaginaire et la jouissance comme nous le propose le site et magasine de football allemand 11 Freunde. Le site nous offre non pas un résumé mais une compilation fictive des 11 plus beaux buts de l’histoire du football sur la plateforme Youporn. Et ça donnerait quoi au juste ? Un Maradona dribbler face à l’Angleterre ou plutôt, un « show solo d’une petite brunette argentine« . Hashtag latina, hashtag legend.
Pour les amateurs de notre Zizou national et du Real Madrid, comment ne pas parler de cette fameuse scène où « Un beau français séduit des ouvriers dans une scène artistique vintage » ? Pas toujours facile d’être un joueur de Leverkusen face au « French fucker double Z » qui nous propose une fois de plus un condensé de romantisme et d’addiction.
De l’autre côté de la frontière, 11 Freunde vous propose de revoir le plus beau but jamais mis par un gardien lors d’un derby, celui de Jens Lehmann face à Dortmund en 1997 ou comment « un jeune homme aux cheveux frisés a baisé son voisin par derrière ». C’est beau de pratiquer l’anal pour la première fois avec son voisin d’enfance.
Et sinon, on en parle de la remontada barcelonaise, ça donne quoi en version porn pour les parisiens ?
Mise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse.
- Fil de presse & infolettre mensuelleAujourd’hui, voici encore un article exceptionnel car sur quelque chose de très rare, un VacBed. Cet objet ultra Fetish permet d’immobiliser totalement un partenaire dans une double peau en latex et de jouer avec lui alors qu’il/elle ne peut bouger. C’est rare mais très apprécié dans les milieux les plus Fetish. Grâce à mon partenaire Eurocatsuits.com,…
Cet article Unboxing et montage du VacBed d’Eurocatsuits.com est apparu en premier sur NXPL.
Vu sur Après la pluie, dernier épisode de Lily
Neuvième et dernier épisode de la série érotique Lily de Karine Géhin et de William…
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Cette 192e édition des Gifs de la semaine (bientôt la 200e !) explore une nouvelle fois la richesse du porn. Que ce soit en fumant la pipe, en taillant une pipe, en se masturbant à l’arrière d’une voiture ou en montrant de curieuses paraphilies, nos petits gifs s’amusent à témoigner du vice.
Délire pointu que le vore, ou vorarephilie. Le wiktionnaire définit cette paraphilie comme l’”excitation sexuelle à l’idée de manger un autre individu, ou d’être mangé par lui, ou d’observer un individu qui en mange un autre”. Les vorarephiles rivalisent d’inventivité pour créer des images X qui leur conviennent : montages vidéo audacieux, images de synthèse et surtout dessins, animés ou non. C’est cette inspiration qui nous vaut cette boucle parfaite. – Le Serbe
Je me suis pris un abonnement pour Adult Rental donc je compte bien le rentabiliser en remontant le golden age du gonzo. Dans Animal Trainer #3, on explore la forme brute du sexe. Sale mais excitant à s’en briser les côtes, j’ai bien peur que cette ère soit définitivement enterrée, c’est dommage. – Gonzo
Martina Mercedes & Kelly Stafford – Animal Trainer #3 – Rocco Siffredi
Ceci est bien une pipe. Dans mes aventures sur Xtube je suis tombé sur Nastibear qui aime le cuir et fumer, un vrai bad boy pour les durs qui fappent sale. J’étais pas loin de vous montrer la suite, mais ses couilles gonflées à la solution saline, ses hémorroïdes et la façon qu’il a de pisser dans son slop m’ont un peu calmé et je me suis dit que vous n’étiez pas prêts non plus. – Gonzo
Si vous avez du courage, Nastibear est sur Xtube.
A l’arrière des berlines, on devine, des monarques et leurs figurines… Mais aussi Secretcrush qui est venue tout péter dans le Pornhub Game. Vous en avez marre des FakeTaxi, fake news et fake audition ? Votez pour elle, elle ne ment pas sur la banquette arrière. Bon en fait si, c’est pas un chauffeur de taxi, c’est son mec. – Gonzo
SecretCrush – Masturbating In Backseat Of Amateur Taxi Being Seen By People
Votre copain a envie mais vous êtes trop occupée à jouer à la DS et le prochain point de sauvegarde est loin. Pour autant, vous choisissez de vous laisser faire, ça ne vous gêne pas. Croyez-le ou non, mais certaines personnes adorent ce genre de scénario – plus encore qu’une session sexe où tous les participants sont très impliqués. Cette scène est extraite d’un DVD entièrement dédié à ce fap. Si vous trouvez-le tag approprié, faites tourner. – Le Serbe
Mr. Michiru – MIST-030
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Paulita Pappel est une performeuse, réalisatrice féministe espagnole et directrice du PornFilmFestival Berlin. Malgré ces diverses activités qui lui prennent déjà beaucoup de temps, elle a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure : le site Lustery. Nous lui avons demandé de nous expliquer plus en détail son projet, un site de vidéos « faites maison » par des vrais couples.
Bonjour Paulita, nous allons parler aujourd’hui de ton nouveau site Lustery. Peux-tu nous dire quel est le type de contenu proposé ?
Lustery n’est pas une expérience cinématographique, esthétique ou artistique, c’est simplement du sexe. Ce qu’on appelle le « porno pour femmes » est souvent associé à une esthétique très soignée. Même si j’aime en regarder et que je trouve ça sexy, ce n’est pas le porno qui me donne envie de me toucher. J’ai l’impression d’être loin de ce que peut ressentir un homme quand il a décidé de se masturber devant une scène. Alors je me suis posé la question : quel serait le porno qui me rapproche le plus de cette expérience ? En travaillant avec Ersties, je me suis rendu compte qu’à partir du moment où il y a quelqu’un pour réaliser une vidéo, il y a forcément une performance. Dès lors comment réussir à capturer le sexe de la manière la plus réaliste et intime possible ?
Et bien pour moi Lustery c’est ça. C’est la simplicité même : deux personnes, une caméra et capturer cette intimité et énergie sexuelle qui m’excite. J’aimerais aussi savoir si c’est le cas pour d’autres femmes. J’ai demandé à ce sujet leur retour à beaucoup d’entre elles. Un de mes objectifs est de réussir à faire du porno attractif qui puisse être aussi un support de masturbation pour les femmes.
Je n’aime pas l’expression « porno amateur » qui en plus d’être mal connotée aujourd’hui, signifie que ce n’est pas payé. Chez Lustery nous payons évidemment nos modèles car le porno éthique passe aussi par un salaire digne. Quand je regarde un gang bang, ça m’excite mais je me dis « Mon Dieu dans quelles conditions est-ce que ça a été tourné ? » ou alors je suis sur YouPorn et je regarde quelque chose qui me plaît mais sur le côté il y a toutes ces pubs comme « Des mamans veulent te baiser« , ça me coupe l’envie et me dégoûte un peu. Je veux créer un environnement accueillant pour que les femmes se sentent les bienvenues et qu’elles soient à l’aise pour explorer. Qu’elles aiment ou non c’est autre chose, mais qu’au moins elles ne se sentent pas agressées.
Si je comprends bien, tout le monde pourrait être dans Lustery ?
Oui, c’est ouvert à tous les couples sans distinction, il suffit de postuler sur le site ou de m’envoyer un mail. Le seul prérequis est qu’il y ait un historique sexuel entre les deux partenaires. Nous voulons des personnes qui connaissent le corps de l’autre et qui se filment elles-mêmes. Je veux voir la sexualité privée des gens dans la vraie vie. Je veux voir à travers leurs yeux. Je veux me détacher du mainstream où on scénarise même les positions. C’est ce qu’on est en train de faire chez Lustery et j’ai l’impression que ça fonctionne.
Je discute toujours avec les couples au préalable, pour leur donner des précisions techniques à propos de la manière de filmer ou sur la lumière. Je leur dis toujours : « Ne me montre pas ce que tu penses que le public à envie de voir, montre moi ce que toi tu aimes regarder. Qu’est-ce que tu aimes chez ton partenaire ? Son visage ? Alors montre moi ça. Je veux voir comment tu aimes baiser avec ton partenaire. » Nous avons aussi une partie blog et j’aimerais qu’elle devienne un véritable espace de dialogue. Vous pouvez me poser toutes vos questions. Allez-y !
Tu sembles investie et très enthousiaste à propos de ce nouveau projet.
Oui, je suis un peu amoureuse de tous ces couples qui nous ont envoyé leur vidéos, je suis surexcitée chaque fois que j’en reçois une nouvelle. Le seul problème c’est que parfois ils rompent. Heureusement certains couples continuent de se filmer pour nous. Dans ce cas, pour varier le contenu qu’on propose sur Lustery je discute avec eux de leurs envies du moment. Si par exemple ils sont en train d’essayer un gode-ceinture je leur propose de filmer ça.
Lillie et Stephen
Un des couples m’a dit qu’ils commençaient à se mettre à l’anal, j’étais partante pour qu’ils se filment dans ce cadre, mais je leur ai bien précisé que je ne voulais pas que ce soit filmé comme du mainstream : « Hop je t’attrape et bam je te prends par le cul ! ». Qu’on soit d’accord, le mainstream n’est pas grave en soi, je trouve ça bien qu’il y ait du porno fictionnel, mais c’est tout aussi intéressant de montrer la réalité finalement. Je ne veux pas voir uniquement le résultat final mais plutôt le chemin qui y mène. Au final, leur scène rend très bien, on peut voir comment ils testent un plug anal, puis un plus gros, on l’entend demander à son partenaire d’y aller doucement… C’est réaliste !
Il me paraît important de pouvoir montrer du sexe réel, pour donner une référence au public de comment se passe telle ou telle pratique en dehors du contexte du porno, qui est fait par des professionnels. C’est encore plus vrai avec le sexe anal d’ailleurs. Les gens critiquent (à raison) le fait que dans le porn on ne voit que des choses extrêmes qui requièrent une certaine expérience, ainsi qu’une préparation, comme les lavements par exemple, que tu ne vois pas à l’écran. Il ne faut pas oublier que ce sont des professionnels justement, un peu comme les cracheurs de feu : on les voit faire et ça semble facile, mais ça ne veut pas dire qu’on peut faire la même chose à la maison. D’ailleurs, il y a aussi des professionnels sur Lustery car cela m’intéresse beaucoup de voir leur sexualité réelle et privée. J’ai même contacté Amarna Miller et Kimberly Kane pour notre catégorie « Pornstar », car je pense qu’il est intéressant de voir la différence entre le sexe quand ils performent et celui de leur vie intime.
Lina et Mickey dans leur vidéo faite maison
Est-ce que tu arrives à produire quelque chose de différent de tout ce que tu as l’habitude de regarder ?
Dans mon travail pour le PornFilmFestival je regarde beaucoup de porno, de beaucoup de styles différents et il me semble que l’avenir du milieu est justement dans cette diversité. C’est le seul moyen que nous ayons pour atteindre une révolution sexuelle. Le porno n’a pas l’obligation d’être éducatif. Il faut que l’éducation sexuelle vienne d’ailleurs : des institutions, du gouvernement, des écoles, des parents… Cependant, il en a le potentiel, tout en restant hot et sexy et c’est ce que j’essaie d’explorer. Un des buts du porno féministe, alternatif, éthique et indépendant est de déstigmatiser le format et de l’élever au même rang que les autres genres artistiques.
Paulita Pappel
À partir du moment où on considère le porno comme un format artistique à part entière et non comme quelque chose de bizarre ou de différent, il faut chercher une nouvelle nomenclature et de nouvelles définitions. Le porno c’est un media audiovisuel comme le cinéma, on devrait pouvoir le catégoriser de la même façon : fiction, documentaire… Ce sont des termes qu’on peut très bien appliquer au porno : par exemple le mainstream, c’est de la fiction où tout est scénarisé, même le sexe, mais Lustery, c’est du porno-documentaire puisque c’est la capture de quelque chose de réel. Il faut que les gens puissent regarder différents types de porno et décider de ce qui leur plaît ou non. Je pense que beaucoup de gens n’achètent pas de contenu car ils veulent un porno différent et qu’ils ne le trouvent pas. C’est à nous de leur proposer pour que chacun puisse choisir. Plus il y aura de variété mieux ce sera.
Lenore et Jack, un couple de Berlin
Tu as également choisi de t’affranchir d’une partie des tags et de la catégorisation classique du porno mainstream…
J’aimerais qu’on en finisse avec tous ces tags racistes et misogynes, il faudrait que l’industrie arrête de les promouvoir. C’est pourquoi avec Lustery j’ai essayé de ne jamais mentionner des tags comme « interracial » qui me choquent vraiment. Il faut se rendre compte que tous les tags porn qui sont en rapport avec le corps catégorisent uniquement le corps de la femme : petits seins, gros seins… Et quand on dit « shaved » c’est toujours « shaved pussy ». Le corps masculin n’est jamais catégorisé comme ça. Donc j’ai fait en sorte que sur Lustery quand on clique sur « shaved pubic hair », ça concerne aussi bien les femmes que les hommes. Cela évite de faire du corps de la femme le seul objet de désir. J’ai aussi modifié certains termes comme « titfuck » en « tits meet dick », pour que ce soit moins dénigrant. Je cherche également d’autres tags qui pourraient être intéressants comme « laughing » : j’adore quand les performers rient pendant une scène, c’est trop mignon.
Il faut prendre conscience de comment on parle du porno. La façon dont on utilise le langage est importante, il faut le faire de manière consciente pour faire enfin bouger ce status quo sexiste et raciste qui pèse dans le milieu.
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Les commentaires. Partout où vous allez sur Internet, ces témoins de l’existence d’autres internautes sont là ; sur les réseaux sociaux, sous les articles de presse, à la queue-leu-leu derrière les posts de blog, sous vos vidéos préférées… Bien souvent, ils font jaser. Ils sont accusés d’être inutiles, repoussants, nocifs, à tel point que de nombreux sites ont décidé de les désactiver. Heureusement, ce n’est pas le cas des tubes.
On trouve de nombreux trésors dans les commentaires de Pornhub. “Je dois dire que j’attendais beaucoup plus de violence de la part de ce squirt. Titre décevant. 6/10”, lâche un certain Levane, déçu par une performance d’Adriana Chechik. “Excellentes ces éjaculations faciales ! Ça donne envie d’en mettre plein sur son visage”, lance gaiement escargotnu sous NO MUSIC JUST FACIALS GREAT CUMPILATION.
Ces commentaires si spontanés et subjectifs représentent l’essentiel de ce qu’on peut trouver sur les tubes. Si on prend le temps de fouiller, on découvre néanmoins de petits trésors : les commentateurs avec une ligne éditoriale claire. Le magazine en ligne The Next Web vient par exemple de repérer BedSheetsRater, un internaute qui s’acharne à noter le linge de lit visible dans certaines vidéos : “J’aime ces draps, mais je ne crois pas que je chercherai à me les procurer. 5/10”. Ou encore : “Des draps très impressionnants, tout particulièrement parce qu’ils peuvent couvrir quatre personnes entièrement ! 8/10”.
BedSheetsRater a pris la peine de rédiger une petite bio pour sa page de profil Pornhub : “Je suis tombé sur cet site par hasard, et j’ai trouvé certaines des plus belles parures de lit que j’aie jamais vu. Du coup, je me suis dit : pourquoi ne pas créer et compte et en noter autant que possible ? Je suis le Noteur de Draps, présent pour noter tous vos draps sur une échelle de 1 à 10 !” La liste de l’ensemble de ses commentaires n’est malheureusement pas disponible. Qui veut lui faire de la concurrence en notant le mobilier des plateaux de tournage ?
En 2014, les “Netflix du porn” débarquaient dans notre Internet avec l’ambition de faire fapper notre porte-monnaie. Avec un abonnement autour de 10 euros et un accès illimité à un catalogue important, ils promettaient d’être une réponse efficace aux tubes porno gratuits qui devenaient doucement mais sûrement des supports de promotion. Malheureusement un peu limités sur plusieurs points, ils ne nous avaient pas forcément convaincus sur la durée. En 2017, on les avait d’ailleurs oubliés, quand est apparu un nouveau challenger.
Une offre déjà variée mais toujours décevanteSi ces fameux NetfliXXX étaient assez agréables à utiliser (bien que toujours un peu moins réactifs que des tubes), leur principal défaut venait de leur catalogue qui n’était pas à la hauteur de notre attente et sans ajout de contenu exclusif.
La SVOD (vidéo à la demande avec abonnement) dans le porno ne les a d’ailleurs pas attendu pour exister. Des sites comme Videobox, FyreTV ou Adult Rental proposaient déjà depuis 10 ans des services similaires avec de petites nuances : achat de packs de minutes uniquement, accès à certains studios “premium” contre un abonnement en plus ou un catalogue pas très à jour. Au final, personne ne pouvait vraiment se targuer d’être un game changer ou un vrai Netflix du porn, que ce soit en 2005 ou 2015.
Les tubes deviennent PremiumEntre temps, les tubes ont aussi répondu à leur manière en proposant des versions payantes. En 2015, Pornhub a lancé une nouvelle offre Premium en intégrant habilement le contenu de ses studios partenaires (signalé par une petite étoile noire) pour 9,90 € par mois. Youporn a suivi le même chemin, en proposant strictement la même chose avec son design gris vieillissant.
Cette option payante qui mixe l’efficacité d’un site de streaming avec un vrai catalogue intégré (légal et complet) aurait pu devenir le système idéal pour nous s’il ne se heurtait pas à deux inconvénients. Premièrement, les studios disponibles sont restreints, sauf si vous êtes fans d’une boîte qui appartiennent au groupe (Brazzers, Mofos, FakeTaxi…). Enfin, si vous comptez vous désinscrire, il ne faudra pas appuyer sur un bouton mais contacter le service client par téléphone ou via un chat et faire face à un commercial qui viendra inévitablement vous demander pourquoi vous vous barrez. Ce qui est très relou quand on veut quitter un service en ligne.
On était donc là depuis 2 ans, coincé entre des sites prometteurs, agréables mais au catalogue réduit, des sites vieillissants et des versions premium tentantes sur des tubes mais avec une offre décevante. Du coup, on restait gentiment sur les tubes, on achetait notre porn sur des sites indépendants et tant pis pour l’incroyable histoire du gonzo pré-tubes dont la saveur n’a d’égale que la dureté de ma teub quand je fappe dessus.
Adult Rental revient dans le gamePay for your porn (parfois)
Ce matin, je reçois un mail à propos de la plateforme Adult Rental que je ne connaissais pas (au début de l’article je faisais semblant). La promesse était identique avec un gros “the Netflix of porn” dans le message. N’écoutant que mon envie de fapper sur de la bonne came, je suis allé voir ça de plus près.
Déjà, j’apprends que le site existe depuis 12 ans sous une forme de SVOD limitée par le temps (vous achetez des packs de minutes). Contrairement à d’autres, il n’efface pas les minutes non-consommées après un certain temps : votre « capital minutes » reste intact. L’option illimitée ou presque semble récente et fait donc l’objet d’une campagne de promotion qui attire mon zboub.
Les Chroniques du Sphincter de Seymore Butts tout déboussolé
Fort d’un catalogue assez gigantesque de 85 000 films et 500 000 scènes (soit 21 ans non-stop de porno), avec des studios qu’on aime (Seymore Butts, Red Light District, Kink, Evil Angel, Rocco…), Adult Rental parle directement au coeur des fappeurs pour lesquels le gonzo est la forme la plus brute et intéressante du porno.
Pour s’abonner, le site vous propose trois méthodes : une version à 14,95 dollars qui vous donne accès à 2 500 minutes par mois (soit 41 heures non cumulables de mois en mois), des packs de minutes (de 25 à 1 350 minutes, soit de 4,28$ à 89,96$) qui n’expirent pas dans le temps et une option “à vie” qui vous permet d’additionner les minutes non utilisées de mois en mois en rajoutant 13,47 dollars par mois à l’offre de base. N’écoutant que mon coeur de fappeur, je sors la CB du Tag.
La puissance du gonzo originelButtman la légende en plein montage à Budapest
Pour vous la faire courte, vous prenez le design de Xillimité, vous lui ajoutez des raccourcis par scène (plutôt des points marquants du film qu’un véritable chapitrage) et surtout vous lui ajoutez un catalogue respectable pour un amateur du genre.
En la matière, j’ai un maître-étalon pour tester un site et il s’appelle Sasha Grey. Sur Xillimité, son nom apparaît seulement dans 13 films, sur Adult Rental, c’est 134. Avec 333 films tournés dans sa carrière d’après IAFD, on peut donc rapidement conclure que la plateforme ne se fout pas de notre gueule. Mais je vous voir venir comme un bukkake : « Y’a 1137 réponses sur Pornhub !”. Très bien, mais si on enlève les versions volées de mauvaise qualité qui circulent depuis 10 ans, les innombrables doublons et les extraits promotionnels, on est très loin du compte. Ayant fumé les tubes en long et en large depuis 10 ans, croyez-moi, les choses ont changé.
Titre obscur avec Sasha Grey pour les connoisseurs
Les tubes porno ont été une révolution du point de vue des consommateurs mais ils ont aussi atteint leurs limites. Si vous voulez profiter à la fois de vidéos de chez Kink puis regarder les premiers Buttman, puis revenir voir du Trans500 pour rebondir sur du Girlsway puis du Dorcel, ce n’est plus le même farwest qu’en 2006, soit vous vous abonnez à chaque site, soit vous vous contentez des versions promotionnelles et réduites. Il existe aussi des versions volées mais vous en trouverez de moins en moins et elles sont rapidement supprimées, de mauvaise qualité et surtout mal indexées.
Adult Rental possède par contre un catalogue vraiment impressionnant et si toutes les vidéos ne se valent certainement pas, vous devriez mettre un temps assez long avant de réussir à en faire le tour (à peu près 1 500 ans sur Terre d’après mes calculs).
Fap de finY’a aussi du neuf en 1080p pour les fans de Nikita
Sans forcément convenir à tout le monde (je comprends aisément que vous ne vouliez rien payer ou que vous vous contentiez d’aller sur Le Bon Fap), AdultRental peut effectivement se targuer d’être un Netflix du porn mais est encore loin d’être parfait.
Le catalogue est certes impressionnant mais ne donne pas accès à toutes les productions appartenant au géant MindGeek par exemple (soit plus de 180 studios…), à une grande partie des productions alternatives et féministes ou des studios de qualité comme Tushy. L’offre de base n’est pas vraiment illimitée (42h par mois). Enfin, on regrettera que la version gay soit séparée de l’offre straight, que les films soient chapitrés au hasard et que certains vieux films ne soient pas très bien encodés.
Si vous êtes un amateur du porno gonzo, que vous collectionnez comme moi les apparitions de vos actrices préférées, que vous n’en pouvez plus de ne rien trouver d’intéressant sur les tubes et que vous avez envie de remonter dans les grandes archives du porn, foncez sur Adult Rental. Sinon, on ne vous en voudra pas d’aller ailleurs.
A chacun son fap.
En discutant avec mon ami Mika, j’apprends qu’il a été acteur porno gay par le passé. Intriguée, je lui demande de m’en dire plus et c’est ainsi que nous nous sommes finalement retrouvés à faire cette interview, qui aura été ponctuée de beaucoup de rires comme vous pourrez le constater.
Comment tu t’es lancé dans le métier d’acteur porno gay ?Faire du porno me traversait l’esprit depuis longtemps, mais je le voyais plutôt comme un fantasme. J’avais rempli plusieurs fois des formulaires d’inscription sur des sites de production sur Internet, sans jamais oser envoyer le dossier.… Lire la suite
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Je regarde le granit glacé dans mon verre. Une bonne idée, ce glaçon qui ne fond pas. Il ne va pas ruiner le goût du rhum. Ni sa couleur, un or liquide qui semble se caraméliser sous mes yeux. Je ferme les yeux pour la première gorgée. C’est toujours la meilleure. Je la savoure un … Read More →
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Vu sur The Kiss Club : Lily, série érotique, épisode 8
La série Lily touche à sa fin. Le huitième épisode, The Kiss Club, est l’avant-dernier.…
Cet article provient de Littérature érotique
Renforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle - Repérer, prévenir, accompagner, ce sera le thème de la journée de formation que la délégation des Hauts-de-Seine organise, comme chaque année, à destination des professionnel.le.s du travail socio-éducatif. La journée se déroulera à la maison de la vie associative - 26 rue Victor Hugo à Malakoff
La délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid souhaite, par cette journée de formation ouverte à tous les acteurs socio-éducatifs du département, accroître la compréhension des situations, nouvelles ou non, qui font s'interroger les jeunes dans leur vie affective et sexuelle, et travailler à la manière d'y répondre par des actions éducatives innovantes.
Un premier temps aura pour objectif de s'intéresser aux phénomènes, à la fois sociologiques et psychologiques, nécessaires à prendre en compte pour une approche pédagogique en éducation à la sexualité qui corresponde aux besoins et attentes des adolescents. Il s'agira aussi de mener un rapide état des lieux de l'éducation à la sexualité en France.
Les intervenant-e-s présenteront des méthodes d'intervention positives, basées sur la confiance entre jeunes et adultes, qui puissent rendre les adolescent-e-s autonomes. L'objectif sera aussi de mieux savoir aborder le poids des injonctions sexistes et homophobes, de l'hyper-sexualisation, et de la banalisation des violences sexuelles, notamment à l'ère du numérique.
Un second temps sera consacré à un atelier au choix, afin d'approfondir un thème en particulier : le repérage et l'accompagnement des jeunes en situation de prostitution ; les stratégies socio-éducatives non sexistes en éducation à la sexualité, et l'éducation à la vie affective et sexuelle en contexte interculturel. Ces ateliers viseront, par une contextualisation et un échange sur les questions posées par les pratiques professionnelles, à enrichir la capacité de chacun à intervenir auprès des jeunes.
Télécharger le programme détaillé des ateliers ici
Participation gratuite - Inscription obligatoire par mail (places limitées) :
iledefrance-92@mouvementdunid.org
Merci d'indiquer votre souhait pour l'atelier au choix.
Un email de confirmation vous sera envoyé.
Attestation de formation remise sur place.
Tél : 01 43 66 54 76
Pour se rendre à la Maison de la Vie associative -Salle polyvalente :
26, rue Victor Hugo - 92240 Malakoff - 01 55 38 06 30
Métro : ligne 13, arrêt Malakoff-Plateau de Vanves
Bus : lignes 191 (arrêt Victor Hugo), ou 126 (arrêt Pierre Larousse)
Tram : Ligne T3a, arrêt Didot
Nos partenaires :
Quand les super héroïnes prennent la pose sur les couvertures de comics, elles se tordent pour montrer leurs deux paires. Ces postures corporelles sont considérées comme les plus sexy, puisqu'on peut voir à la fois le côté pile et face de leur anatomie. Les super héros, eux, comment posent-ils ?
Le 2 décembre 2012, une fan de comics vivant au Texas, Cait Crutchfield, 29 ans, lance The Hawkeye Initiative, (THI), un Tumblr destiné à montrer à quel point certaines super-héroïnes de comics ou de jeux vidéo ont l’air grotesque lorsque, prenant ce qu’on appelle une «posture de femme forte» (strong female pose), elles se contorsionnent pour qu’on voit à la fois leurs seins et leurs fesses. Les postures de séduction de ces pseudo-guerrières «frisent parfois l’impossible», précise Cait qui voit là l’effet néfaste d’une forme de sexisme rampant : «J’aimerais que les dessinateurs représentent les femmes de façon plus égalitaire», dit-elle. Autrement dit : comme des combattantes crédibles.
Auriez-vous l’idée d’affronter des ennemis en leur montrant vos fesses ?
Pour mettre en lumière l’aspect incongru des postures adoptées par les héroïnes, Cait a une idée : pourquoi ne pas calquer, dans la même posture, un super-héros masculin ? Elle choisit un personnage relativement peu connu, Oeil de faucon (Hawkeye), créé par le scénariste Stan Lee et de le dessinateur Hon Heck en 1964. Hawkeye appartient à Marvel. Il figure dans les comics qui racontent les aventures des Avengers et du Shield. Au cinéma, une de ses dernières apparitions remonte à 2016 dans Captain America : Civil War (d’Anthony et Joe Russo), il est incarné par Jeremy Renner qui lui prête avantageusement sa silhouette. En 2015, sur certaines affiches du film Avengers Age of Ultron, on peut d’ailleurs voir Hawkeye, seul parmi tous les personnages masculins, tendant ses fesses vers le spectateur (en bas, à droite)…
Cait n’aurait pas pu mieux choisir : Oeil de faucon sert parfaitement son propos. Le site –The Hawkeye Initiative– propose aux visiteurs le petit jeu suivant : prenez une couverture de comics qui met en scène une super-héroïne. Mettez Oeil de faucon à la place. «Si le personnage féminin peut être remplacé par Hawkeye dans la même pose sans avoir l’air stupide ou ridicule, alors c’est OK et probablement non-sexiste. Dans le cas contraire, laissez tomber».
Le résultat est souvent hilarant. Cait dit s’être inspirée, pour mettre au point sa formule, d’une question ainsi tournée : «Et si les personnages masculins posaient comme les personnages féminins ?».
S’ils posaient comme des femmes, cambrant les reins, bombant le torse, les super-héros tourneraient vers le public un postérieur bien fendu, la raie en évidence, les cuisses écartées, la poitrine dressée vers le ciel. Car c’est ainsi que les femmes font la parade en Occident : en accentuant les courbes de leur corps, afin de faire «ressortir» leurs atouts. Pour souligner l’effet caricatural de la pose, les contributeurs du site Hawkeye ajoutent d’ailleurs volontiers des étoiles autour des fesses du personnage : c’est l’effet dit Butt Sparkle («éclat de cul»).
La différence (posturale) homme-femme : un jeu de rôle
L’Initiative est salutaire. Grâce à Cait, maintenant, plus aucun amateur ne peut lire un comic sans discerner la part qu’y prend les rôles de genre. Les rôles de genre sont les attitudes (souvent vues comme séduisantes) qu’un groupe humain estampille «féminines» ou «masculines». Dans la plupart des sociétés, les activités de la femme sont liées à la reproduction alors que celles de l’homme sont liées à l’exercice du pouvoir. Les postures de séduction adoptées par les femmes correspondent donc à ce qui est socialement attendu d’elles : devenir des génitrices. Des hommes, on attend qu’ils soient des protecteurs et des envahisseurs. Sous couvert de fiction, les comics ne mettent jamais en scène que des interactions sentimentales hétérosexuelles marquées par les stéréotypes sociaux dominants. Merci à l’initiative Hawkeye de débusquer ces attitudes conventionnelles !
Les postures de séduction sont artificielles… chez les mâles aussi
Le problème (il y a toujours un problème), c’est que l’Initiative incite certaines personnes à coller sur ces images parodiques un discours idéologique qui en dénature la portée. Cait se contentait de dénoncer l’aspect cliché des postures féminines. Mais ses fans vont plus loin. Pour eux, l’Initiative Hawkeye (THI) illustre la théorie du male gaze (dont j’ai parlé dans le post précédent) : «Regardez comment les dessinateurs de comics objectifient la femme», disent-ils, négligeant le fait que les super-héros sont tout aussi ridicules lorsqu’ils adoptent les attitudes outrancièrement viriles qui servent de standards en Occident. A trop vouloir plaindre les femmes, on oublie un peu vite que les hommes sont eux aussi soumis aux normes culturelles qui régissent les comportements des individus. Nul n’échappe au conditionnement, surtout celui qui touche au genre, particulièrement rigide chez les euro-américains, ainsi qu’en témoignent les attitudes hyper-codifiées qui permettent d’avoir l’air «mâle» (sexy)… Gonfler les pectoraux, rugir, déployer la cage thoracique, exhiber les poils… Les hommes-objets sont légions dans la bande dessinée US (2). Mais, bizarrement, les militant(e)s font comme si seule la cause des femmes méritait d’être défendue, excluant l’autre sexe d’un combat qui pourtant concerne tout le monde. Cet esprit de chapelle porte préjudice aux féministes, assimilées à des mégères vindicatives, championnes de la guerre des sexes.
Etre un mâle, vous savez, c’est pas si facile
Comment obtenir l’égalité, si on omet d’inclure les hommes dans une cause commune ? Un exemple. Pour la blogueuse féministe Reel Girl, qui milite pour «plus d’égalité dans le monde imaginaire», il y a un vrai problème avec le fait d’exagérer le volume mammaire et le volume fessier des super-héroïnes : «Ce n’est pas la même chose qu’augmenter le volume musculaire des super-héros», affirme-t-elle, sans justification. Son assertion est discutable. Le muscle saillant est l’équivalent d’une offrande érotique. Si, pour être «sexy», la femme doit onduler du croupion, l’homme, lui, doit se faire un corps de Musclor, parler rauque et occuper deux sièges quand il s’assoit dans le métro, ce qui ne demande pas moins de sacrifices en matière de dignité. Pourquoi prétendre que la femme est la seule «victime» des normes ? C’est ici, probablement, qu’on touche aux limites de l’Initiative Hawkeye : il aurait fallu qu’elle propose l’exercice inverse afin de mettre au jour l’aspect tout aussi arbitraire, convenu et guindé des postures viriles…
Victimisation systématique des femmes
Le principal défaut de la théorie du male gaze se trouve là, précisément : dans cette volonté farouche de dénoncer les stéréotypes de genre UNIQUEMENT LORSQU’IL S’AGIT DES FEMMES. Comme si les femmes étaient forcément perdantes au petit jeu de la parade amoureuse. Il ne me semble pourtant pas que les modèles de virilité, strictement limités au physique, soient tellement plus valorisants que les modèles de féminité. Pour séduire, la femme doit avoir des gros seins et l’homme de gros biceps. Tout comme la femme, l’homme doit afficher les signes de sa disponibilité sexuelle : il doit être jeune, beau et prêt à consommer. On attend avec impatience le jour où, pour séduire, il faudra un gros quotient intellectuel. Hélas, les Occidentaux vivent dans un monde sans ambitions qui réduit hommes et femmes à performer leur genre de la façon la plus limitée et –n’en déplaise aux tenants du discours victimaire– la plus équitablement grossière qui soit. On ne fait, dans ce manège-là, que singer qui les poules, qui les babouins. Pourquoi crier à l’inégalité ? Vous trouvez que babouin est tellement plus valorisant ?
Question : ci-dessous, trouvez-vous Superman moins ridicule que Wonder woman ?
Gare au dogmes simplistes et aux jugements moraux
Il existe, pour finir, une dernière raison de se méfier de la théorie du male gaze et dont les contributions à THI rendent bien compte : dans leur désir de stigmatiser les postures de séduction féminines, qu’ils assimilent à du sexisme ou à de l'«objectification», les auteurs des images mettent en scène bien malgré eux quelque chose qui évoque fortement l’imaginaire érotique gay. Pour le dire plus clairement : loin de paraître ridicule, Hawkeye –lorsqu’il imite les attitudes féminines– devient parfois troublant, ambigu, attirant… Certaines images sont si suggestives que le discours plaqué sur elles sonne faux. En quoi une image érotique –plus particulièrement homoérotique–serait-elle sexiste ?
Comble de la séduction : un homme en talons aiguilles
L’image ci-dessous, par exemple, tente de dénoncer le fétichisme du corps de la femme qui porte des talons aiguilles et un collant avec «effet string». Sous-entendu : cette mise en scène vise uniquement à faire de la femme une potiche. L’image de droite, cependant, n’a pas l’effet escompté. Elle souligne et renforce l’érotisme de l’image de gauche, dont elle fournit la version androgyne, démystifiant le discours culpabilisateur qui associe érotisme et sexisme.
Les postures sont conventionnelles, c’est un fait entendu (et c’est une bonne chose d’en dévoiler les artifices). Reste à savoir pourquoi certaines femmes s’estiment gravement insultées quand elles voient des couvertures de comics, des publicités ou des jeux vidéos qui mettent en scène de telles postures. Curieusement, lorsque ce sont des hommes qui adoptent les mêmes postures, personne ne crie au sexisme. Prenez le groupe The Cramps (les menstrues) et son chanteur en talons hauts et vinyle. Sexiste ? Et Mapplethorpe (1), qui photographie des hommes de dos, avec un gros plan sur leurs fesses. Sexiste… ou sexy ? Pourquoi dit-on que c’est sexiste uniquement lorsqu’il s’agit de femmes (hétéros), sans jamais s’en prendre aux gays qui, parfois, usent des mêmes codes de séduction ?
Un corps attirant est-il forcément celui d’un esclave du patriarcat ?
Dans son incapacité à «penser» l’ambivalence des rôles de genre et le détournement possible des stéréotypes, la théorie du male gaze révèle ses insuffisances. Pire encore, elle trahit sa vraie nature : il ne s’agit au fond que d’une forme dévoyée de puritanisme. Dire qu’une femme en talons aiguilles est un objet de désir au service de l’ordre mâle, c’est oublier un peu vite que la femme est tout aussi capable qu’un homme de porter des talons ET d’être intelligente, puissante et indépendante. Pourquoi culpabiliser les femmes éternellement coupables d’être trop sexy ? Ce discours finalement rejoint celui des machistes qui traitent les femmes attirantes de «salopes». Il serait temps d’en finir avec le féminisme à double vitesse, qui s’offusque de toutes les images érotisées de la femme, sous prétexte que le corps de la femme est le seul qui puisse être souillé, avili ou dégradé par l’érotisme.
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NOTES
(1) Qui oserait critiquer les plans-culs serrés du photographe Mapplethorpe ? Dans Cultures pornographiques, (dirigé par Florian Vörös, aux éditions Amsterdam, 2015), une chercheuse –Kobena Mercer– souligne l’incohérence de la théorie du male gaze qui n’analyse pas les mises en scène du corps masculins suivant les mêmes critères que ceux appliqués au corps féminin. Elle donne un exemple précis : lorsqu’il cadre sur le fessier de son modèle Robert, à qui il demande se croiser les cuisses afin que ses hanches s’arrondissent érotiquement, Mapplethorpe commet ce crime que l’on appelle un «butt shot» dans le milieu des féministes anglo-saxonnes. Le butt shot, c’est le gros plan sur les fesses d’une femme qui passe pour le comble du sexisme… tant qu’il s’agit d’une femme. Un butt shot sur les fesses d’un homme, est-ce tellement plus acceptable au regard des fans du male gaze ?
(2) Jusque récemment, les comics ne mettaient en scène que des hommes (objectifiés) pour un public principalement masculin… jusqu’à ce que les éditeurs prennent en compte le public féminin et lui offrent des super-héroïnes. Prétendre que les comics ne s’adressent qu’aux seuls hommes, c’est méconnaître le genre. Par ailleurs, affirmer que notre paysage visuel est envahi par des femmes-objets mériterait une vérification. Prenons les affiches de cinéma ou de jeux vidéo : les hommes-objets y sont probablement plus nombreux (parce que les héros, notamment des films ou jeux d’action, sont surtout des hommes). Quid des couvertures de magazine ou des affiches publicitaires ? Les revues de mode pour homme mettent en scène des hommes-objets, de même que les publicités qui s’adressent à une cible masculine (voitures, alcool, parfums ou mode homme). Les revues de mode pour femmes, de même que les publicités pour lingerie ou cosmétique mettent en scène leur public-cible… Je ne nie pas la présence pafois incongrue de pin-ups en bikini sur des pubs pour boissons pétillantes, mais il faudrait tout de même ouvrir les yeux sur la présence largement banalisée de mâles semi-dénudés dans notre environnement graphique : les stéréotypes de genre sont la chose du monde la mieux partagée. Pour dénoncer ces stéréotypes, il me semble intéressant de tous les inclure dans la reflexion. C’est sur ce point que mon article porte, de façon peut-être maladroite sans doute.
A LIRE : «L’érotisme, c’est du sexisme ?»
«L’érotisme c’est du sexisme (2) ?»
«L’érotisme, c’est du sexisme (3) ?»
«Soyez galant, ça rend les femmes bêtes»
«Pourquoi les femmes aiment-elles la galanterie ?»
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Good Housekeeping did not like the orgy. https://t.co/tVStnVR3ub
— Mike Stabile (@mikestabile) April 25, 2017
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Deux sujets sensibles agitent le monde : les robots vont-il nous voler nos jobs et nos femmes ? Pour la première interrogation, l’arrivée massive des chatbots dans les services en ligne pourrait bien à terme piquer le travail des téléconseillers. Pour la seconde, j’ai bien peur que ce ne soit pas pour demain. On fantasme beaucoup sur les fembots, ce mélange de doll, de robot et d’intelligence artificielle à visée sexuelle, mais la réalité est très loin d’être excitante.
Arlan Robotics est une société spécialisée dans le développement de robots sexuels. Leur projet « Service Droid 1.0 » est une sexdoll presque réaliste à qui on a implanté un vérin dans le corps pour articuler son cou et pratiquer des pipes extrêmement chiantes. Elle possède également une valve d’air pour gérer le niveau de succion, si vous aimez les ambiances trachéotomie. Le résultat en vidéo est terriblement triste et devrait vous détourner de cette idée de sexe avec les robots pendant un long moment.
Ceci dit, vous pouvez quand même les soutenir sur Indiegogo car ils galèrent un peu.
Notre délégation de Nantes, Osez le féminisme ! 44 et l'association de psychologie nantaise étudiante (APNÉ) organisent le 3 mai prochain à 19 heures à l'université de Nantes un débat autour d'un sujet encore tabou, celui de la prostitution étudiante. Le film "Slovenian Girl" sera diffusé, comme support au débat. La séance sera suivie d'un moment convivial autour d'un pot.
Slovenian Girl de Damjan Kozole, sorti en 2009, aborde la question de la prostitution étudiante. C'est le portrait d'une jeune femme forte, qui en découd avec les impératifs sociaux venus se plaquer sur la Slovénie ces dernières années. Pour en savoir plus sur le film, voici ce qu'en disait à l'époque notre revue Prostitution et Société.
Mercredi 3 mai à 19h au Pôle étudiant - Campus Tertre
Du vendredi 19 au dimanche 21 mai prochain, l’Ecole 42 accueillera le tout premier hackaton dédié à la rencontre entre innovation technologique et sexe de France : le SexTech Lab. Au cours de ce challenge, une centaine de participants réunis en équipes auront pour but de “révolutionner l’innovation autour de la sexualité” en 50 heures, montre en main.
Tous les profils sont les bienvenus
Le défi sera lancé le vendredi à 17h. Première étape, les pitchs autour de 4 grands thèmes : le sexe, la rencontre, l’amour et la santé (mais pas le porn, parce que ça reste encore mal vu). Les porteurs de projet auront une minute pour présenter leurs idées et les 10 meilleures seront sélectionnées par vote des participants. Une fois les équipes constituées, il sera temps de poser les bases opérationnelles de l’aventure grâce au design thinking. Le reste du week-end sera consacré au montage des start-ups, sous l’oeil bienveillant de mentors issus de la tech et de l’industrie du sexe, dont nous.
Le jury
Le dimanche soir, chacune des 10 équipes présentera le résultat de son travail à un jury. Les grands gagnants seront récompensés par les partenaires du SexTech Lab : places dans un espace de coworking, formations… Si vous souhaitez participer, rendez-vous sur Eventbrite. Les étudiants devront débourser 55 euros, les autres 85 euros. Ce prix inclut les goodies, les repas et les boissons pour tout le week-end.
Lendemain du tour, en premier : petit détour. Joie, déception, tout le monde est monté dans les tours. De Montparnasse à l’Empire State, l’état empire sans retour. C’est pas la guerre des étoiles du porn, elles restent sur Twitter pour gazouiller et nous montrer qu’elles sont belles et inspirantes. Lendemain de tour, effacer notre amour, sans se retourner, ne pas regretter, penser à demain pour mieux fapper. Mais le deuxième arrive. L’état empire toujours. Personne ne se soucie d’eux. Alors les porn stars tweetent, elles n’ont que ça. Passez votre tour ou pas, je vous guide pour voir.
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Carmina a regardé les nouveaux épisodes de Hot Girls Wanted. Le docu autour du porno de la fille de la légende de la musique qui faisait rire dans Parks and Recs, mais plus maintenant : Rashida Jones. Tout le monde gueule contre cette vision des métiers en lien avec le sexe. Un peu comme avec Ovidie. C’est un débat long, mais en fait simple. Comme ces questions sont liées au tabou du sexe, il y a toujours un fond de morale qui pousse celles qui en parlent à montrer uniquement une vision misérable ou les abus qui existent. Seulement, il serait bon de laisser vraiment les sex workers s’exprimer sur leur métier. Il y aura du négatif et du positif, mais ce sera surtout un point de vue qui vient de l’intérieur. Lisez leur tweet par exemple ou leur témoignage.
Stop profiting from sex workers since you hate us so much.
Your documentary is about making us look bad, well done. @iamrashidajones pic.twitter.com/gefXF7uAwj
— KINK ♡ KULT (@KinkKult) April 22, 2017
yeah some sex workers have issues. so do retail workers. so do CEOs. so do athletes. wonder why ppl only pretend to care abt SWs 🤔🤔🤔
— ivy aura 🦇 (@ivyaura_) April 23, 2017
HEY @hotgirlswanted REMEMEBER WHEN YOU PROMISED TO CUT MY PART BC YOU WERE TRYING TO MAKE ME TALK ABOUT MY FAMILY AND I WAS UNCOMFORTABLE
— Baeelzebub (@GiaPaige) April 23, 2017
So cool when feminist documentarians exploit sex workers in their mission to prove that porn exploits sex workers
— Lux 🤢 Alptraum (@LuxAlptraum) April 23, 2017
Hey @hotgirlswanted how exactly are you benefitting sex workers by using their images without their consent and outing them?
— Commander⚔Sapphire (@MsLunaSapphire) April 22, 2017
read this piece by @kittystryker on sexwork and mainstream media's portrayal of it: https://t.co/QNr3647cZ1
— janice hates trump (@thejanicexxx) April 21, 2017
C’est un « à dérouler ». Cliquez pour voir la suite de ce que Lorelei Lee nous dit sur le travail du sexe.
Even worse than the celebrity rhetoric that "sex workers' lives are tragic" is the way that trope disallows us from having lives that are
— Lorelei Lee (@MissLoreleiLee) April 23, 2017
Et Owen Gray lui répond :
@MissLoreleiLee constant pressure to be "empowered" and not the stereotype of SW takes so many voices away from the complexities of SWers
— Owen Gray (@veryowengray) April 23, 2017
Janice Griffith nous rappelle qu’il est inutile de traiter quelqu’un de pute ou de salope ou je ne sais quoi. Ce n’est pas vraiment dégradant.
it's 2017. so many people are escorts. that IG model that looks like everyone else? escort. you can't "look like" you have sex for money.
— janice hates trump (@thejanicexxx) April 18, 2017
Pendant ce temps, Lisa Ann fait entendre le son de cloche du bien fait pour ta gueule. Sachant que les camgirls du documentaire gueulent surtout parce qu’on ne leur a pas demandé leur avis pour apparaître dans un épisode sur un viol. Ça lui allait plutôt bien de jouer le rôle de Sarah Palin.
The complaints I am seeing are a lot of the same "what if I didn't want my friends & family to know" REALLY? Have you heard of the Internet?
— Lisa Ann (@thereallisaann) April 22, 2017
Janice en a marre.
reading bad articles on porn by people who have never done porn pic.twitter.com/E0BC3Rkx6V
— janice hates trump (@thejanicexxx) April 20, 2017
Alex Coal parle bien sûr de Cam Girlz, qui se voulait un vrai témoignage de cam models.
Just in case anyone wants to watch a great documentary where all of the women actually consented to be included.
Fuck you @hotgirlswanted https://t.co/EOUIm6b53K
— Alex Coal (@AlexxxCoal) April 22, 2017
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Malgré la gravité de la situation, le moratoire qui a eu lieu quelques jours dans le porno américain a suscité des réactions légères. Les tournages ont été interrompus, puis ont repris quand ils ont su qu’un acteur ou une actrice avait contracté le VIH en dehors des plateaux.
Since all my anal scenes are not happen today or tomorrow then let's eat cake! pic.twitter.com/iW34qfco7y
— adriana chechik (@adrianachechik) April 17, 2017
Mike Quazar en a profité pour faire des vannes sur Pornhub et autres.
Moratorium day 2: Male talent discovers that using viagra to masturbate is not cost effective
— Mike Quasar (@mikequasar) April 16, 2017
Moratorium day 2: Pornhub employees twiddle thumbs and play cards until there is new porn to steal.
— Mike Quasar (@mikequasar) April 17, 2017
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Sérieusement, entre ceux qui prennent des autostoppeurs et ceux qui font ce genre de truc, la cam est en train de partir dans les graviers. Mais qui galoche son mec à poil devant sa famille ?
…well then pic.twitter.com/lCq3dPl38C
— ✩Lilo✩ (@LeeLudicrous) April 23, 2017
Le porn est une chose, les passions en sont une autre. Rebecca More aime la pédale et elle sait appuyer dessus. Bel effort pour l’actrice anglaise.
Amazing Kemmelberg climb from @divaliciousuk. Come on girls, surely you can match this? Team @pornpedallers needs you #L2B2017 pic.twitter.com/Le8U0YVixR
— Porn Pedallers (@pornpedallers) April 17, 2017
Nope, @pornpedallers 2017 team kit looks like this… @Richie6138 @divaliciousuk pic.twitter.com/OtUXtkl0bM
— Porn Pedallers (@pornpedallers) April 18, 2017
Lena Paul cherche de la musique pour mettre sur les vidéos qu’elle balance sur Pornhub. Si ça vous tente, vous pouvez lui en proposer.
Are you an indie musician who makes babymaking tunes? Let me feature your music in my porn, DM me your soundcloud info and such.
— Lena Paul (@lenaisapeach) April 21, 2017
Ersties, le studio indépendant allemand, a lancé une version cul du Tournez Manège. J’achète !
We filmed our own version of Blind Date, here's some visual clues how the day went. Full Shoot vid here (FREE) ➡️ https://t.co/IGlIcvVST5 pic.twitter.com/HI0rHF9RGD
— Ersties (@Ersties) April 23, 2017
Et n’oublions pas, le porno c’est du cinéma !
when fans talk about how great the chemistry was in a scene with someone you had no chemistry with pic.twitter.com/TT7rTpu0Rs
— Owen Gray (@veryowengray) April 17, 2017
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Il y a eu le jour des fumeurs de drogue, c’était le 20 avril. Tout est expliqué dans cet excellent article. Le monde du porn aime fumer, mais je ne retiendrai que cette vanne de Manuel Ferrara.
Ok I know it's weed day, so I'm pretty sure @LexSteele11 is having a party and some shit is being delivered tonight! pic.twitter.com/68Pm6hqR0k
— manuel ferrara (@manuelferrara) April 21, 2017
Et il y a eu ces photos de Minnie Scarler et Chew pour illustrer ce jour.
heres photos of the SECOND time i ever smoked weed in my ENTIRE LIFE!!!! pic.twitter.com/7wxN85s6Wv
— ✨Minnie✨Scarlet✨ (@MinnieScarlet) April 19, 2017
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Il y existe un thème commun dans les tweets de Charlotte Sartre.
Any foot fetish ppl out there wanna buy me a pair of Nike slides? I just got a pedicure and wanna flex on everyone https://t.co/KWCSd5K5IB pic.twitter.com/Q0sVnQrqv6
— charlotte sartre (@GothCharlotte) April 22, 2017
Happy Easter pic.twitter.com/jBCVbL7vj5
— charlotte sartre (@GothCharlotte) April 16, 2017
Bonne vanne trouvée par SxyBlood, une fidèle du Tag.
— SxyBlood (@SxyBlood) April 18, 2017
Deux secondes avant l’accident.
You should know, I say fuxk em. #teaganpresley pic.twitter.com/vevguzJdiL
— Teagan Presley™ (@MsTeagan) April 23, 2017
Vex a fait le ménage dans ses affaires de cam.
Finally doing the official ex-cam girl clear out. Farewell old friends. pic.twitter.com/vtaSAOmSS2
— Vex Ashley (@vextape) April 17, 2017
Meilleur t-shirt pour Karlee Grey.
A post shared by Karlee grey (@thekarleegrey) on Apr 19, 2017 at 5:47pm PDT
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Entre Twitter qui censure vicieusement et les modèles qui migrent de plus en plus sur des comptes payants pour les nudes, il en reste encore un peu pour se rincer l’œil. Merci.
Notamment ce baiser fantastique entre Emily Bloom et Liara Roux, la nouvelle sensation.
I bet you're jelly of the quality time I spent with @TheEmilyBloom!
Keep following us to learn how to get your hands on the full video! pic.twitter.com/DgeAWTOeSe
— Liara Roux (@LiaraRoux) April 19, 2017
Ill be on @MyFreeCams in 10 minutes, meet me in my room! pic.twitter.com/0zvO0Rt0ww
— MissAlice_94 (@MissAlice_94) April 21, 2017
#NewProfilePic pic.twitter.com/zbdRFXtsWx
— LunaCorazon (@LunaCorazonA) April 22, 2017
🥛🥛🥛🥛 pic.twitter.com/BZwXOP4M4c
— Ramona Flour (@RamonaFlour) April 16, 2017
Buying this jacket.. what do you think? Yes or no?https://t.co/uQQmNHM7JA#needfashionadvice #andalsoabra https://t.co/FoCzu6zels pic.twitter.com/EtclfPRj8u
— Harriet Sugarcookie (@HSugarCookie) April 24, 2017
All the dirty things you want to see in one place.
Subscribe today!https://t.co/XKAWBM33yX pic.twitter.com/eCNueznllv— Harlow Harrison (@ohfaakme) April 21, 2017
I'd turn my back on you but I've seen what you'd do in those situations pic.twitter.com/V7dnfmYAtS
— Freshie Juice (@FreshieJuice) April 23, 2017
Post-shooting afterglow pic.twitter.com/yLxH2AkqVG
— Hunter S Johnson (@huntersjohnsonx) April 18, 2017
here's the lovely @Xoetrope. pic.twitter.com/lvWicwPN4L
— xjalbx (@jalbxxx) April 17, 2017
Bonjour pic.twitter.com/TBtuvYis7d
— Annapolinaxxx (@annapolinaxxxx) April 18, 2017
A post shared by Sophie Dee (@sophiedee) on Apr 20, 2017 at 8:35pm PDT
My ass got so high today. ✈️#milehighjokes #420 #cheeky pic.twitter.com/HkM87vzxkS
— Jiz Lee (@jizlee) April 20, 2017
Retweet me. I need more attention. pic.twitter.com/zRMJfqUXRW
— Demi Darko (@demiXdolce) April 18, 2017
Good morning part 2 pic.twitter.com/XVegB7t9DU
— LindseyLove (@_LindseyLove) April 19, 2017
— ISSA PORNSTAR (@kendallwoodz_) April 19, 2017
BJ After Bath by @rand_mia https://t.co/XOzI46DFVw @manyvids pic.twitter.com/wEDnDLU3UM
— Julia Roberts (@rand_mia) April 20, 2017
— Nadia (@_NadiaJay_) April 21, 2017
good morning pic.twitter.com/40XyBLrWXw
— fractal booty (@shycloud_CB) April 21, 2017
Being naked is chill pic.twitter.com/7FXdQGHWYZ
— Arya Fae (@arya_fae) April 17, 2017
C’est toujours un plaisir de le retrouver celui-ci ☺️ pic.twitter.com/plRLsGDwZ0
— MonsieurCronos (@MonsieurCronos) April 22, 2017
Récemment, le ministre de l'Éducation du Québec commentait favorablement une nouvelle en provenance de la MRC des Sources où l'on recommande la mise en place de mesures tolérant les jeux de guerre en garderie. Cela répondrait, semble-t-il, aux besoins des enfants de sexe masculin.
- Éducation« Doloris Causa » de Carolyn Cardway, nous plonge dans la relation d’un couple paradoxal mais où chacun trouve son compte : elle dans sa quête masochiste de souffrances. Entreprise radicale et raisonnée, presque mathématique, qui la conduira parfois au bord de la folie. Lui, dans sa revanche perverse et cruelle sur une bourgeoisie qui l’a autant utilisé que méprisé. L’histoire finira. Mal pour lui, bien pour elle! Ce sont toujours les pauvres qui paient pour les riches!
Un livre décapant, malsain, percutant comme un round de boxe. Un voyage en harmonie avec l’esprit de la collection contre-culture Vertiges.
Extrait
Il a dégagé sa ceinture des passants de son pantalon et il l’a battue. Ensuite, couverte de longues boursouflures écarlates, elle a dû se tourner, saisir ses fesses à pleines mains pour les maintenir ouvertes. Elle devinait l’aspect de son orifice exposé : rougi, gonflé, encore entrouvert. Elle n’y a pas pris le même plaisir avilissant que d’ordinaire. Il est allé chercher une boîte de bière au réfrigérateur. Elle a hurlé sous l’effraction. Un plaisir dont, sans comprendre encore pourquoi, elle ne voulait plus, l’a néanmoins envahie. Ses reins se sont creusés contre sa volonté. Ses fesses projetées à la rencontre de l’objet introduit par saccades brutales.
Elle a joui avec des cris. Il a ricané.
Le désenchantement l’envahit, s’affirme, s’installe: Sébastienne ose enfin s’avouer qu’elle n’éprouve plus aucun sentiment pour Raphaël.
Elle en oublie son inconfort, le froid qui la pénètre tout entière. Le crachin rabattu par les rafales se tord en écharpes rageuses dans la lumière orangée des lampadaires à vapeur de sodium. Elle continue toutefois d’attendre l’homme. Elle apprécie la situation misérable où elle se trouve, et non plus celui qui l’y a mise. Pourquoi ne l’aimé-je plus ? Quelles seront mes possibilités de jouir sans lui ?
Retrouverai-je un être assez corrompu pour m’avilir de sa seule présence ? Autant de questions qu’elle se pose sans leur trouver de réponses.
De rares passants qui lui jettent des regards furtifs, se pressent, intrigués. Le manteau détrempé colle à sa peau comme une gangue gluante et glacée. Elle l’a retroussé pour s’asseoir.
Sa croupe nue est en contact direct avec le banc. Une envie d’uriner lui taraude la vessie depuis le début. La pisse finit par lui échapper, douloureuse dans son urètre comprimé par l’objet proche. Un instant bienfaisant. Le liquide dégoutte du siège puis forme une mare chaude sous elle avant d’être dilué par la pluie. Elle entrouvre les cuisses. Léger changement de position qui réveille la souffrance entre ses fesses. Un coup de poignard de l’intérieur qui re monte vers le nombril. Une éventration à l’envers! Elle se mord la lèvre pour étouffer un gémissement. Raphaël aurait dû me fouiller le cul avec son couteau à cran d’arrêt avant de placer la boîte!… C’est trop tard pour le lui demander à présent que je ne l’aime plus… Ça aurait été dangereux… J’aurais saigné. Peut-être même hospitalisée! Le rire des internes, des infirmières…
Les regards méprisants et moqueurs. J’ai envie de me toucher!
Elle glisse sa main dans l’échancrure entre deux boutons, cherche sa vulve trempée d’urine. Un faible gémissement quand elle trouve le clitoris long et dur dans sa gaine de chair. Moins d’une minute pour un orgasme attendu qui l’ébranle de la tête aux pieds.
Elle a dix-neuf ans. C’est la première liaison amoureuse de son existence. Elle ne regrette rien. Ces quelques mois d’enfer l’ont comblée. Elle a lu assez d’ouvrages sur le sujet pour se reconnaître masochiste. Raphaël est beaucoup plus âgé qu’elle. C’est le chauffeur que sa mère a engagé pour remplacer la tribade hommasse qui n’avait pas su la défendre au cours d’une agression.
Sébastienne avait pris l’habitude de venir bavarder avec lui à l’office où il buvait du café, fumait des cigarettes et lisait l’Équipe. Elle le trouvait si beau avec ses cheveux bouclés poivre et sel, ses grands yeux noirs et sa bouche de fille. Il émanait de lui une impression de cruauté vicieuse qui l’attirait. Elle aimait aussi son imperceptible claudication. Suite d’une blessure qu’il avait récoltée au combat. De plus, il était petit.
Elle aurait tant voulu être petite !
Cette fascination n’avait pas échappé au domestique. Il en était vite venu à lui parler de son passé de mercenaire. Encouragé par l’écoute complaisante de Sébastienne, il devenait de plus en plus précis, de plus en plus cru.
Il en vint à raconter la mise à sac des villages, les destructions, le pillage, les viols collectifs :
— …on rassemblait les femmes. Elles y avaient toutes droit. On les maintenait à trois ou quatre pour les enculer. D’un seul coup. Jusqu’aux couilles. On faisait des concours. Celui qui s’y reprenait à deux fois payait sa caisse. Il y en avait qui se pétaient le frein à ce petit jeu. Ensuite, ils saignaient de la queue pendant un bon moment. On avait trouvé un truc marrant aussi. Au moment de cracher notre jus, on faisait signe à un copain pour qu’il égorge la gonzesse. Raphaël émettait un petit rire, faisait le geste de trancher une gorge imaginaire, poursuivait :
— …ça augmentait le plaisir… Leur trou de balle se resserrait quand elles clamsaient ! Comme les canards !…
Sébastienne avait ouvert de grands yeux.
— On encule les canards ?
— Tout s’encule !… Pour les canards, le fin du fin c’est de leur couper le cou pendant qu’on crache. Ça leur fait crisper le fion. Ben, les bonnes femmes c’est pareil !
— Je ne savais pas !
Il ajoutait comme une manière d’excuse :
— Comme ça ou flinguées, de toute façon,elles étaient condamnées d’avance ! Il n’y avait pas de mal à rigoler un peu avec elles avant de les zigouiller… En fait, si tu veux mon avis, c’est moins con de crever égorgée avec une bite dans le cul que de prendre le plafond de ta baraque sur la tronche suite à un dommage collatéral, comme ils disent maintenant. Frappe chirurgicale, mon cul ! Un piaf dans la fenêtre de tir suffit pour dérégler leurs conneries de missiles !
Il hochait la tête.
— Qu’est-ce que tu en penses ?
— Je ne sais pas. C’est très nouveau. Je n’avais jamais envisagé la guerre sous cet angle.
Il hochait la tête avec une expression écoeurée, puis retournait dans ses souvenirs.
— On avait quand même de la morale. Par exemple, les enfants, pour nous c’était sacré : on ne les enculait pas. On les égorgeait, ouais, mais on ne les enculait pas. On ne se serait jamais permis.
À ces récits, Sébastienne était gagnée par une excitation qui anesthésiait l’espace d’un instant sa sensibilité de jeune intello de gauche. Elle devait croiser les bras pour masquer le tremblement de ses mains. Elle ne le jugeait pas : son trouble était trop violent.
Ensuite, après être allée se masturber dans sa chambre, elle se persuadait que Raphaël bluffait, qu’il inventait ces horreurs pour l’impressionner.
Elle s’abstenait, néanmoins, de rapporter ces propos à sa mère.
Le chauffeur avait très vite deviné les tendances masochistes de la jeune fille. Un jour qu’elle était venue le retrouver, il s’était levé et, sans prévenir, l’avait giflée. Un aller-retour dur qui pendant une seconde avait obscurci sa vue d’un voile rouge. Il s’était rassis aussitôt, avait sorti sa verge. Elle était énorme! Monstrueuse.
Comme une compensation que lui aurait accordée la nature en revanche de sa petite taille.
— Suce !
Suffoquée, la tête encore bourdonnante de la paire de claques, elle s’était laissée tomber à genoux et avait obéi. C’était la première fois, mais d’instinct elle avait trouvé la manière de se rendre onctueuse. Elle se souvient de son émotion quand le sperme s’était accumulé dans sa bouche en giclées épaisses. Elle savait ce qu’il fallait faire : avaler.
L’auteur
Unique enfant d’une famille fortunée, Carolyn Cardway est née en 1962, à Aberdeen (Ecosse). Elle passe son enfance et son adolescence dans les meilleures pensions d’Angleterre. Elle a dix-sept ans et demi quand une relation amoureuse avec son professeur de Lettres aura une influence déterminante sur sa vie érotique. A dix-huit ans, elle la suit au Canada où elle deviendra parfaitement bilingue. Quelques mois plus tard, Carolyn publie son premier roman. Avec Doloris Causa, elle montre comment, du-delà des contradictions sentimentales, une ascèse masochiste sans concessions peut mener au bonheur…
Prix : 9,10 €
« Doloris Causa » de Carolyn Cardway est publié aux éditions Tabou (148 pages).
Il est disponible ici.
Une femme et trois hommes. Ils ne se connaissent pas et sont séparés par un mur ; elle pose des questions, ils répondent. Ça vous évoque quelque chose ? Raté, ce n’est pas la vieille émission de télé Tournez Manège, ni sa congénère anglaise Blind Date. C’est le deuxième épisode de Swipe. Match. Fuck., la série pornographique du studio indé Ersties. Ici, pas de rendez-vous galant pour l’heureux élu, juste un tournage X. Ce qui n’est pas si mal, disons-le. La bande-annonce est disponible ici :
Paulita Pappel, la patronne d’Ersties, a bien travaillé. En plus d’être joliment filmée et éclairée, la session de questions-réponses est amusante : « Quelle a été l’expérience la plus folle de ta vie ? », « Candidat 2, à quel fruit comparerais-tu le candidat 3 ? », « Tu as été choisi. Que dois-je attendre au lit ? » Chaque prétendant répond à sa manière et ça marche. Bilan : on a vraiment envie de voir le petit couple s’envoyer en l’air. Le film est disponible par ici – moyennant un abonnement à quelques euros, bien sûr.
Si vous n’avez jamais entendu parler de male gaze («regard masculin»), vous faites partie des rares. L’expression male gaze a tant de succès qu’on s’en sert encore de nos jours pour critiquer la publicité, les jeux vidéo ou les films pornos, coupables d’«objectifier» la femme.
L’argument fait toujours mouche. Il date de 1975 : Laura Mulvey – réalisatrice britannique et chercheuse spécialisée en media studies – donne une première ébauche de sa théorie dans un article en deux parties (ici et là) intitulé «Plaisir visuel et cinéma narratif» (1975), largement inspiré de la psychanalyse freudienne et lacanienne : il y est question de scopophilie, un mot inventé à partir du grec skopein («observer») et philia («amour»). Les scopophiles «aiment voir» –sans être vus– des visions érotiques, suggestives, excitantes… Lorsque, plongé dans le noir, le public d’une salle de cinéma fixe sur l’écran des scènes de meurtre ou de baiser, il pénètre dans la vie privé des personnages.
Frisson de l’interdit
Oui, indéniablement, le cinéma est fait pour procurer du plaisir. Mais de cette simple constatation, Laura Mulvey distord subtilement l’évidence pour la tourner en discours culpabilisant. Tout cinéma est érotique, dit-elle, en ce qu’il encourage le spectateur à «s’empare[r] d’autrui comme objet de plaisir. A l’extrême cela peut se transformer en perversion, donnant naissance à des voyeurs obsessionnels, dont la satisfaction sexuelle ne peut venir que de l’observation, de l’objectivation et du contrôle d’autrui.» S’il faut en croire la théoricienne, le fait même de regarder un film fait de nous des collaborateurs d’un système d’asservissement qui transforme l’acte de voir en rapt et en viol symbolique.
Le facteur sonne toujours deux fois
Accusant à demi-mots le cinéma de produire des «pervers» (avec tout ce que ce vocabulaire médical datant du XIXe siècle peut avoir de contestable), Laura Mulvey va plus loin : lorsque nous voyons un film, nous voilà pris au piège d’un dispositif qui vise presque uniquement à satisfaire les pulsions voyeuristes des hommes (hétérosexuels), dit-elle. C’est-à-dire que la caméra oriente notre regard de telle manière que les femmes y apparaissent toujours comme des choses qui sont regardées par des hommes. Prenez le film Le facteur sonne toujours deux fois (The Postman always rings twice) de Tay Garnett (1946) : quand Lana Turner apparaît, la caméra remonte d’abord le long de ses cuisses nues, avant de dévoiler son visage. Puis un plan large montre John Garfield de dos en train de fixer la vamp irréelle qui s’exhibe avec complaisance, d’abord de face pour bien montrer la marchandise, puis de profil pour faire apprécier le galbé de ses seins, puis de dos, afin de présenter ses fesses. Cette séquence constitue un cas d’école pour la critique féministe, mais peut-être pas de façon pertinente (nous y reviendrons).
Homme : habillé, regardeur. Femme : dénudée, regardée
Dans le livre Hard Core, la chercheuse Linda Williams souligne avec acuité qu’il existe un fort lien de similitude entre ce genre de scène filmique et certaines peintures de nu qui montrent l’artiste de dos (habillé) en train de peindre une modèle (nue) dans une pose qui la met à son avantage : «Au sein de la tradition dominante du nu féminin, les rapports de pouvoir patriarcaux sont des rapports binaires dans lesquels, pour le dire de façon abrupte, les hommes endossent le rôle actif du sujet regardant et les femmes la position passive d’objets regardés.»
Hélas, beaucoup de films sont faits par des mâles pour des mâles
Il n’est certainement pas anodin qu’un tel rapport soit reproduit au cinéma. Souvent, l’homme est filmé en train de mater une femme, puis la caméra se pose sur cette femme en vision subjective. Ce que nous voyons –nous, spectateurs– devient alors ce que voit l’homme (hétéro) : nous sommes dans sa peau. Souvent bien malgré nous. Avons-nous forcément envie de voir une femme apparaître à l’écran d’abord par la poitrine ? Pourquoi les travellings ne commencent-ils jamais sur le cul moulé d’un garçon ? Il y a quelque chose d’extrêmement normatif dans ces mouvements de caméra qui nous imposent d’emblée une vision hétéro-straight-macho-centrée du monde…
Prenons Fenêtre sur cour : la théorie s’applique-t-elle ?
Laura Mulvey affirme que, dans les films hollywoodiens, la façon de filmer privilégie la vision subjective du héros : il est très rare que la caméra traduise le point de vue féminin. Cela tient probablement au fait que les personnages principaux des films sont en majorité des hommes (dans 88% des films hollywoodiens en 2014). Mais peu importe. Pour Laura Mulvey, la prééminence du «regard masculin» (male gaze) au cinéma est forcément synonyme de domination. C’est là que le bât blesse : Laura Mulvey n’envisage pas la possibilité que certains films mettent en scène ce regard masculin avec distance, voire avec ironie. Elle commet ainsi l’impair de citer Fenêtre sur cour (Rear Window, 1954) –fréquemment repris par les adeptes de cette théorie–, pour illustrer sa thèse… ce qui manque singulièrement de pertinence. Dans le film de Hitchcock, James Stewart passe son temps à mater les voisins, avec une préférence marquée pour les voisines. Il fixe le même regard sur les formes attirantes de sa petite amie. Mais faut-il en déduire que ce film est sexiste ?
Ainsi que l’explicite Anne-Charlotte Husson, chercheuse à l’ENS, dans un article sur le male gaze (dont je ne partage pas vraiment le point de vue), «Mulvey voit dans ce dispositif un avatar du rôle traditionnel de la femme dans les représentations artistiques, à la fois exhibée et regardée, passive, pour le plaisir du regard masculin.» Cette lecture du film me paraît très pauvre. Dans Fenêtre sur cour, le héros (James Stewart) –loin d’être omnipotent– présente l’aspect pathétique d’un handicapé velléitaire qui tente de compenser son impuissance à l’aide d’un télescope. Quant aux femmes, elles se montrent comme Lisa (Grace Kelly) bien plus courageuses, déterminées et actives que leur garde-robe glamour peut le laisser croire. Bizarrement, Laura Mulvey ne tient pas compte de cela dans son analyse. Pour elle, Lisa n’est qu’une «exhibitionniste» «passive» que James Stewart «pourra donc sauver à la fin». On croit rêver devant tant de mauvaise foi.
Et quand les mouvements de caméra traduisent le machisme d’un héros ?
Impossible de passer les films de Hitchcock au simple filtre du rapport dominant-dominée : de façon plus judicieuse (à l’instar de la chercheuse Delphine Catéora-Lemonnier, par exemple), il faudrait plutôt les voir au prisme de l’ironie. Car Hitchcock, ni son public, ne sont dupes de ces jeux de regard qui renvoient dos à dos des hommes immatures, égoïstes et veules à des femmes névrosées, vaniteuses et/ou dangereuses : ils ne valent pas mieux les uns que les autres et c’est justement leurs imperfections réciproques qui rendent l’histoire d’amour si palpitante. Car le vrai sujet qui occupe Hitchcock (au-delà des péripéties-prétextes) c’est bien de savoir comment deux êtres incompatibles vont finir par se trouver. L’appareil critique de Laura Mulvey est bien trop binaire pour rendre compte de la complexité d’un film, surtout s’il s’agit d’un bon film. Sous couvert de féminisme, sa théorie du male gaze réduit les femmes à n’être, éternellement, que des êtres inféodés à un système qui les transforme en victimes passives.
Première critique du male gaze : l’objet est-il forcément «passif» ?
Sa théorie, de fait, suscite la polémique. Des voix s’élèvent, notamment celles de Linda Williams qui, dans l’introduction de son célèbre Hard Core dénonce : la grille de lecture prête à l’emploi du male gaze empêche de saisir l’essentiel, à savoir les contradictions constitutives du regard du spectateur ou de la spectatrice, dit-elle. Prenez le film Le facteur sonne toujours deux fois : quand Lana Turner apparaît, la caméra montre d’abord ses cuisses nues. Faut-il en déduire qu’elle est la proie ? Bien au contraire. Ce simple mouvement de caméra, en vision subjective, nous fait comprendre que John Garfield a mordu à l’hameçon. Il est cuit (comme son hamburger), victime de ses propres préjugés à l’égard des femmes… Nul besoin d’être spécialiste du cinéma pour décrypter cette séquence comme un duel entre un «objet de désir» qui prend l’initiative de la séduction et un «prédateur» secrètement ravi de se laisser déposséder. Le bâton de rouge à lèvre, c’est l’arme fatale. L’objet ici, c’est l’homme, en tant que cible. De ce point de vue, l’appareil analytique de Laura Mulvey –qui voit dans toute monstration une forme d’aliénation sexiste– s’avère insuffisant. Il faut relire Les Stratégies Fatales (Baudrillard), pour sortir des schémas manichéens.
Deuxième critique : l’homme peut aussi être un objet au cinéma
Le deuxième défaut de la théorie du male gaze c’est de dénoncer les stéréotypes de genre UNIQUEMENT LORSQU’IL S’AGIT DES FEMMES. Mais les hommes alors ? Ne sont-ils pas aussi victimes de stéréotypes équivalents dans le cinéma mainstream ? Dans Un Tramway nommé désir, rappelez-vous la scène où Marlon Brando joue les hommes-objets… Et que dire des scènes torse-nu dévoilant les charmes fauves d’Alain Delon, Charlton Heston, Bruce Willis ou Johnny Weissmuller ? Avec une curieuse mauvaise foi, Laura Mulvey exclut de son corpus tous les films de guerre ou d’action pourtant truffés de travellings érotiques sur les bottes et les cuisses des soldats, les pectoraux bien moulés des super-guerriers et les scènes de lutte style Gladiator. Bien que leur corps soit morcelés de façon tout aussi caricaturale (normative) que celui des femmes, Laura Mulvey ne voit dans cette monstration de biceps et de nudités viriles que la projection fantasmée d'«un je-idéal». Autrement dit, pour elle le corps masculin fait l’objet d’un traitement qui le sublime, alors que le corps féminin (qui fait l’objet d’un traitement similaire) devient celui d'“un objet érotique”, dit-elle, avec un soupçon de mépris. Sa théorie dénigre l’érotisme au féminin de façon monolithique, et ne permet pas de penser la façon dont une femme peut s’approprier les codes, avec distance, et peut apprendre à les maîtriser, comme on apprend les règles d’un jeu…
Troisième critique : le spectateur n’est pas forcément passif devant l’écran
La théorie de l’objectification des femmes proposée par Laura Mulvey ne permet pas non plus de penser la façon dont le public réagit aux images : s’identifie-t-il forcément au héros? Non. Le concept de male gaze empêche toute réflexion sur la capacité d’agir des spectateurs (hommes et femmes) qui peuvent très bien faire une lecture distanciée des images (1) et se régaler sournoisement des clichés. On n’est pas des quiches ! Dans un article publié en 1981, intitulé Afterthoughts, qui constitue une sorte d’amendement au premier jet de sa théorie, Laura Mulvey admet qu’elle a passé sous silence cet aspect du problème. Elle essaye de nuancer sa théorie un peu… sans vraiment y parvenir. Il y a «une double-contrainte» (double bind) dans le fait d’être une femme qui regarde un film, dit-elle, et qui «prend secrètement, inconsciemment, plaisir à la liberté d’action et à la main-mise sur le monde que lui offre l’identification avec un héros». Pour Laura Mulvey, les femmes qui vont au cinéma jouissent de changer de sexe et de regarder d’autres femmes par les yeux d’un mâle. On pourrait y voir une forme de trahison (avec Laura Mulvey, le plaisir est toujours coupable).
Salmigondis autour de l’Oedipe et du pénis manquant
S’appuyant encore une fois sur Freud –dont elle fait sa caution sans justifier ce parti-pris–, la théoricienne déduit du complexe d’Oedipe que les femmes sont en manque de pénis, raison pour laquelle elles prennent tant de plaisir à se masculiniser en allant au cinéma : mater d’autres femmes, c’est une façon pour elles de compenser leur infériorité dans l’imaginaire… tout en s’identifiant aussi avec ces femmes, et en jouissant, très narcissiquement, d’être des objets de désir. On pensera ce que l’on voudra d’un raisonnement aussi spécieux, bourré d’approximations et de postulats critiquables. Mais dire que la théorie du male gaze est une théorie «féministe» me paraît hautement problématique : cela reviendrait à dire que les féministes considèrent la femme comme un être castré, influençable et l’éternel jouet d’un système d’oppression. Comment voulez-vous devenir des femmes fortes si vous ne cessez de jouer les victimes ?
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DANS LE PROCHAIN POST : une critique du male gaze appliqué aux comics américains, «C’est sexiste ou simplement sexy ?».
A LIRE : Cultures pornographiques, dirigé par Florian Vörös, aux éditions Amsterdam, 2015. Cet ouvrage contient une intéressante remise en perspective critique de la théorie du male gaze.
«Alfred Hitchcock, cinéaste du couple», de Delphine Catéora-Lemonnier, dans CinéCouple n°2, Spécial Hitchcock, printemps 2017. https://cinecouple.hypotheses.org
«Male Gaze : l’analyse était presque parfaite», de Alain Korkos, sur le site Arrêtssurimage.net (article écrit en réaction à l’article de AC Husson), juillet 2013.
«Le male gaze (regard masculin)», d’Anne-Charlotte Husson, sur le site cafaitgenre.org., juillet 2013.
La série documentaire Hot Girls Wanted : Turned On vient tout juste de débarquer sur Netflix. Elle fait suite au documentaire Hot Girls Wanted sorti en 2015, un film pour le moins biaisé sur l’univers du porno mainstream. Depuis plusieurs semaines, la série est promue sur les réseaux sociaux. Le premier épisode nous promet un point de vue féministe sur l’industrie, appuyé par la présence d’Erika Lust à l’écran. Autant vous dire que j’étais plus qu’impatiente de voir la série. J’ai passé la matinée à actualiser Netflix, jusqu’à enfin pouvoir lancer la lecture.
Depuis le temps qu’on nous en parle et qu’on nous tease, j’avais réservé mon vendredi afin d’avoir de le temps pour du binge watching en bonne et due forme : Hot Girls Wanted : Turned On nous promet une vision du porno positive et différente, avec une série de six nouveaux épisodes dont le premier « Les femmes au commandes » a été largement promu par Erika Lust puisqu’il lui est en effet consacré en grande partie.
Remettons les choses dans leur contexte, j’étais tout à fait sceptique à propos de cette nouvelle production de Rashida Jones, ayant toujours à l’esprit l’horrible Hot Girls Wanted sorti en 2015, qui montrait le monde du porno comme une entité unique et homogène (le mainstream évidemment) où les performeuses étaient jetables et interchangeables à l’envi. Pas de nuances, rien de positif, uniquement une sombre mise en scène de plusieurs jeunes femmes arrivées sans doute trop rapidement et naïvement dans l’industrie. Inutile de vous préciser qu’il avait été très mal reçu dans le monde des performers.
¡Ya está 'Hot Girls Wanted: Turned On' en @NetflixES!
Yo salgo en el primer ep. Hablé con @smoda sobre el doc https://t.co/gww8Krsghy— Erika Lust (@erikalust) April 21, 2017
Cependant, voyant l’incroyable promotion faite par Erika Lust du nouvel opus, j’étais vraiment ravie en tant que fan d’un porno plus indépendant et féministe, qu’on aborde enfin cet angle sur une plateforme aussi large que Netflix. Je voyais sa présence comme l’assurance d’un documentaire plus nuancé et plus réaliste que le précédent.
Pour être honnête, le premier épisode commence bien, on y parle de Suze Randall et Holly Randall, prêtresses du porn glamour des années 90, qui se désolent de n’avoir plus le budget pour produire de façon aussi perfectionniste depuis l’arrivée d’Internet. Puis direction l’Espagne où Erika présente son point de vue pertinent sur l’omniprésence du regard masculin dans le porno mainstream. On voit des extraits de ses films, notamment The Bitchhiker, une scène où les rôles masculin et féminin s’interchangent de façon très fluide et sensuelle. Jusque là, je suis ravie qu’on parle de femmes, qu’on montre du porno mainstream mais aussi des scènes indépendantes, féministes, des performers et des pratiques différentes. Je grince par contre des dents lorsqu’une performeuse qui tourne sa première scène se plaint de douleurs pendant le tournage et que la caméra reste, indiscrète, voyeuse, gênante, alors que l’équipe d’Erika se porte à son secours. On termine sur une citation inspirante qui appelle à plus de diversité dans le porno. Bien.
Les choses se corsent quand je clique sur la liste des épisodes pour savoir ce qui m’attend par la suite. « Love me Tinder », le second épisode parle d’un quarantenaire issu d’une télé-réalité américaine qui drague en série sur l’appli de rencontre. Ne voyant pas bien le rapport avec le porno, je passe à la suite. L’épisode 3 « Il faut contrôler son propre contenu » suit Bailey Rayne qui se présente comme une performeuse épanouie, indépendante et nous parle d’empowerment dès les premières secondes. Peine perdue, l’épisode va suivre l’arrivée de deux jeunes débutantes venues de loin pour lancer leur carrière que Bailey va coacher.
Rapidement les problèmes s’enchaînent : drogue, fête, exhib – une des nouvelles n’est pas assez solide pour affronter le milieu. Bailey juge, condamne, puis on passe à une scène où elle explique qu’elle boit pour que les heures de camming passent plus vite. Quand sa protégée est définitivement hors de contrôle, elle déclare ne pas pouvoir vivre ça au quotidien et l’abandonne, espérant qu’elle ne soit pas dans l’industrie trop longtemps, puis conclut froidement : « C’est terrible mais c’est le business. »
À ce stade, j’estime en avoir assez vu. Mais je poursuis avec l’épisode qui traite d’interracial, de pression sur les performers masculins et de prise de pilules, enchaînant les clichés sans vraiment poser les bonnes questions. Puis je passe une heure la tête entre les mains pendant « Passons en privé », où l’on voit le fan d’une camgirl faire des économies pour enfin la rencontrer en personne après 4 ans de relations tarifées virtuelles. Il la fait venir en avion à l’autre bout de la planète, espérant avoir ses faveurs et se heurte bien évidemment à un mur (l’intéressée n’ayant pas réalisé qu’il était amoureux).
Ici, les personnages sont choisis comme dans une télé-réalité pour coller à un cliché et satisfaire un public qui s’attend à voir des relations dysfonctionnelles, des larmes et du pathos. Je clique sur le dernier épisode « N’arrête pas de filmer » et là on me parle d’une jeune femme condamnée pour avoir diffusé le viol d’une amie en direct sur Periscope. Non merci.
De retour sur Twitter, je tombe sur des tweets qui me font bondir : des personnes se plaignent d’apparaître dans le documentaire sans avoir été prévenues.
Not surprised, but still disgusted to hear @iamrashidajones show @hotgirlswanted is using footage of sex workers without their consent.
— Ari Dee (@TheAriDee) April 22, 2017
Après une rapide enquête, je découvre qu’en effet, les performers et camgirls n’ont pas tous été prévenus. Parker Marx qui apparaît dans le tout premier extrait « sexy » me confie qu’il n’était pas spécialement au courant qu’il serait sur Netflix. Selon lui, c’est une des choses à considérer quand on tourne pour quelqu’un d’autre : « Les images leur appartiennent et ils en font ce qu’ils veulent. » Soit. Mais les camgirls ? Sachant que beaucoup le font « en cachette », je peux comprendre qu’elles soient outrées. Le cas d’AutumnKayy, qui apparaît à l’image contre son gré est encore plus alarmant.
I'm really disappointed in @netflix for supporting the exploitation of non-consenting sex workers by airing @hotgirlswanted
— Alex Coal (@AlexxxCoal) April 22, 2017
Elle a été mise au courant de son apparition dans le documentaire par des amis et des followers. « Au début, j’étais là « Wow je suis sur Netflix, c’est plutôt cool !! » Mais ensuite j’ai regardé. » Elle et une amie camgirl, Effy, apparaissent dans l’épisode relatant l’affaire de viol sur Périscope : le montage s’affaire à montrer que les ados utilisent Périscope pour avoir des likes et regarder du contenu sexuel, en utilisant des extraits au hasard, dont ceux d’Autumn et Effy. « On voit clairement que nous sommes des travailleuses du sexe [sur ces images]. C’est ridicule ! La boîte de production ne nous a jamais contactées. Personne ne nous a demandé si c’était ok de nous mettre là-dedans. Ils ont mis notre sécurité en danger à 100%. Ils n’ont même pas flouté nos visages ! Et s’ils utilisent notre contenu pour faire du profit, pourquoi on ne nous a pas contactées et pourquoi est-ce qu’on n’a pas été payées ? ».
La production botte en touche et invoque le principe du « fair use » à des fins journalistiques. Même si légalement juste, moralement c’est plus que discutable : comment apparaître crédible dans sa volonté de dénoncer l’exploitation de travailleurs du sexe si on n’a pas de considération pour eux? Était-ce si compliqué de demander à une dizaine de personnes leur consentement ? Autumn et Effy ont décidé de prendre un avocat.
En lisant ce que la presse avait à dire sur le sujet, je trouve cette phrase de Rashida Jones : « C’était l’impératif pour « Les femmes aux commandes », l’épisode sur le féminisme dans le porno que j’ai réalisé. Nous voulions montrer que là où il y avait de l’ombre, il y avait aussi de la lumière. » Malheureusement, c’est encore bel et bien sur l‘ombre que s’est focalisée la quasi-totalité de la série.
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L'enfant d'hier qu'on lui tienne la main
ou lui pointe l'horizon sait
que le désir reste son unique éternité
chaque ride te le dit aussi
Vous n’aurez pas dans cette introduction de blague qui propose de « mettre un bulletin dans mon urne » ou de référence à la sodomie concernant la politique. Déjà parce qu’on essaye d’être un espace qui vous épargne au mieux l’enfer des réseaux sociaux et aussi parce que ce n’est pas le sujet. Porn et politique riment-ils ensemble ? A part en mauvaise parodie ou pour raconter de la merde, pas tellement. Cette série de gifs sera donc garantie sans aucune référence électorale, n’en déplaise à Noomen, la star des gifs du jeudi. Enjoy.
Depuis pas mal de temps je lis des articles sur l’utilité du lait fermier. Vous me direz : « Encore la mode du veganisme ! » Et bien non mes très chers fappeurs, c’est plutôt en termes sexuels que j’ai envie de vous en parler (tiens donc…). Avec Julia Roca finies les querelles entre les partisans du lait animal et les partisans du lait végétal, maintenant on se met au lactose sensuel et plus que jamais rafraichissant pour faire pointer n’importe quel petit téton. Vive la chair laiteuse, tendre et savoureuse. – Manon des sources
Julia Roca et Vic León – Milk (Lucìa) – Lust Cinema
Ils sont jeunes, ils sont chauds et ils débarquent bientôt sur vos écrans. Sous le nom de code de Sugarandwater, ce couple se lance doucement dans la vidéo amateur. Voici un petit gif pour vous mettre l’eau à la bouche, on ne manquera pas de vous en dire plus très prochainement. – Gonzo
J’ai envie de passer ma vie sur Xtube à créer des boucles pour Internet. Regardez-moi cette fuck-machine artisanale fabriquée par ce kiffeur de prostate. Ce mouvement perpétuel de va-et-vient est très apaisant à regarder mais très intrigant. D’où vient le moteur ? Que se passe-t-il si le gode est trop gros et rentre de force ? Pourquoi ne bande-t-il pas ? Quelle est l’utilité de cette serviette blanche ? Beaucoup d’interrogations qui trouveront peut-être une réponse en découvrant qui se cache derrière ce gif. – Gonzo
Kinkibottom s’amuse bien sur Xtube avec ses Fuck-Machine
Parfois les mots me manquent devant la beauté du porno gonzo. Décor cheap, matelas cheap, lit cheap mais en plein milieu un Botero animé, sorti d’un musée de Bogota. Cette position est très jolie déjà mais il y en a bien sûr d’autres à découvrir dans ce porn. J’ai regretté après coup de ne pas avoir giffé celle à la 4e minute. – Gonzo
Alors là, je suis subjugué. SecretCrush, cette concurrente très solide au titre d’amatrice hardcore détenue par Danika Mori, joue les femmes fontaine sur une cascade. Ce tour de force impressionnant est à découvrir sur sa chaîne Pornhub ou sur ManyVids (bien que ce soit les mêmes vidéos, mais payantes, allez comprendre pourquoi).
SecretCrush sur sa chaîne Pornhub.
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Hier, c’était le 4/20 aux Etats-Unis. Ce n’est pas une date anodine : outre-Atlantique, le 20 avril est le jour officieux de la bédave. Dans les 28 Etats qui ont légalisé la Marijuana, les fumeurs de joints ont dégainé blunts et bongs pour célébrer leur droit à la défonce. L’industrie du X, plutôt copine avec celle du cannabis, a évidemment marqué le coup. On vous raconte ce qui s’est passé.
Quelle belle plante, quand même
Le producteur Blazed Studio a profité du 420 pour sortir un film thématique. Dans Blazed Babes, les actrices Vanessa Cage, Angie Noir, Tasha, Megan, Ivy et Aris alternent coulage de douille et fellations : “Buds, babe, and blowjobs !” promet le synopsis. “De jolies jeunes filles qui aiment leur remède naturel et qui son prêtes à partager avec leurs partenaires masculins – quelle belle façon de marquer ce jour de fête !” s’exclame un représentant du studio dans XBIZ.
Le cru 2017 du 420 a également vu la naissance d’Emerald Triangle Girls, un studio réservé aux fumeuses de weed. Les neuf scènes de lancement ne proposent que des relations femme-femme sur fond de fumette. “Consommer du porno est bon pour vous, explique le site officiel du studio. La Marijuana a des propriétés médicinales. Emerald Triangle Girls est un génial mélange des deux (…).” Pour découvrir les performeuses affiliées au studio, regardez-donc cette vidéo dans laquelle elles racontent leur première défonce.
Sans surprise, les bédaveuses du X s’en sont donné à coeur joie pour le 420. Riley Reid a organisé un tirage au sort et fait gagner des accessoires pour fumeurs à l’un de ses followers : des stickers et un calendrier à son effigie, des chaussettes couvertes de feuilles de cannabis et surtout un bang. “Je le frotterai contre mes fesses pour toi”, a lancé l’actrice pendant le Periscope du tirage au sort. “Joyeux 4/20 ! a-t-elle également tweeté. Puissiez-vous tous être bien trop défoncés et avoir une grosse foncedale !”
Happy 4/20!!! May you all get to way too high & eat all the munchies!!
pic.twitter.com/lNk1652jeZ— Riley Reid (@rileyreidx3) 20 avril 2017
Madison Ivy – Madison420Ivy sur Twitter, c’est dire si la weed compte pour elle – a tweeté à plusieurs reprises pour souhaiter un bon 4 avril à ses 361 000 followers. Pour accompagner une vidéo dans laquelle elle souffle une belle bulle remplie de fumée, elle a lancé : “Aujourd’hui c’est mon anniversaire non-officiel et le Noël des bédaveurs à la fois !” A quelques minutes de minuit, elle a remis ça sur Instagram. Beaucoup d’actrices moins célèbres ont eu un petit mot pour le 420 sur les réseaux : Keisha Grey, April O’Neil…
Une publication partagée par Madison Ivy’s ONLY Official IG (@420madisonivy) le 20 Avril 2017 à 23h46 PDT
Certaines performeuses sont allées plus loin. Depuis mardi, Ariana Marie anime la soirée 420 Stoner au Hustler Club de Las Vegas. Dernière représentation demain. Daisy Dabs, l’actrice qui entend “révolutionner le weed-fetish”, a réalisé une vidéo pour l’occasion. Elle est visible sur Pornhub. Dans un style un peu différent, évoquons aussi Mia Khalifa, qui a passé la journée à faire des blagues de mauvais goût sur la rumeur qui la disait séropositive.
Le collectif de bédaveuses sociales Ganja Girls a profité du 420 pour révéler son premier clip et répondre aux questions de VICE. En string, débardeur moulant et chaussettes montantes, elles twerkent et minaudent sous une pluie de billets pour accompagner les flows de Lox Chatterbox et Born I Music. Il y a des bangs partout sur la table basse, des bédos qui circulent et des petits yeux. Le morceau n’est pas si mal mais on repassera pour l’inventivité du clip, qui accumule tranquillement les milliers de vues sur YouTube.
Finissons en évoquant la presse X professionnelle. Hier, AVN a consacré trois articles à la consommation de cannabis. Le premier rappelle qu’il peut être bon pour le plaisir, le second montre à quel point l’industrie de la weed est proche de celle du porn. Après tout, elles concernent toutes les deux les adultes. Le troisième évoque les nombreuses substances dangereuses qui ont été retrouvées sur les plantes vendues dans les boutiques américaines. On jurerait lire un magazine spécialisé sur le cannabis. A chaque 420, c’est plus clair : le X va sentir la weed pendant longtemps.
Image en Une : Riley Reid
Eros Travel est une agence de voyage belge spécialisée dans les voyages libertins. Séjour plage, croisière ou citytrip, le site propose plusieurs types de voyage sous le signe de l’érotisme, du luxe et de la volupté. Je ne sais plus comment je suis tombée sur ce site, mais je trouve le concept plutôt intéressant. Après tout, il n’y a rien de mieux que les vacances pour se laisser dévorer par ses fantasmes et oser leur donner vie non ?
Eros Travel se propose d’être “confident de vos fantasmes” et de vous aider à trouver des lieux adaptés pour vos plaisirs charnels.… Lire la suite
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La délégation des Hauts-de-Seine organise comme chaque année un colloque de formation des acteurs du travail social sur le thème égalité filles-garçons : renforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle
Retrouvez l'ensemble des informations ici
La délégation des Hauts-de-Seine organise, comme chaque année, une grande journée de formation à destination des professionnel.le.s du travail socio-éducatif sur le thème : Egalité Filles-Garçons : renforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle / Repérer, prévenir, accompagner. La journée se déroulera à la maison de la vie associative - 26 rue Victor Hugo à Malakoff
La délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid souhaite, par cette journée de formation ouverte à tous les acteurs socio-éducatifs du département, accroître la compréhension des situations, nouvelles ou non, qui font s'interroger les jeunes dans leur vie affective et sexuelle, et travailler à la manière d'y répondre par des actions éducatives innovantes.
Un premier temps aura pour objectif de s'intéresser aux phénomènes, à la fois sociologiques et psychologiques, nécessaires à prendre en compte pour une approche pédagogique en éducation à la sexualité qui corresponde aux besoins et attentes des adolescents. Il s'agira aussi de mener un rapide état des lieux de l'éducation à la sexualité en France.
Les intervenant-e-s présenteront des méthodes d'intervention positives, basées sur la confiance entre jeunes et adultes, qui puissent rendre les adolescent-e-s autonomes. L'objectif sera aussi de mieux savoir aborder le poids des injonctions sexistes et homophobes, de l'hyper-sexualisation, et de la banalisation des violences sexuelles, notamment à l'ère du numérique.
Un second temps sera consacré à un atelier au choix, afin d'approfondir un thème en particulier : le repérage et l'accompagnement des jeunes en situation de prostitution ; les stratégies socio-éducatives non sexistes en éducation à la sexualité, et l'éducation à la vie affective et sexuelle en contexte interculturel. Ces ateliers viseront, par une contextualisation et un échange sur les questions posées par les pratiques professionnelles, à enrichir la capacité de chacun à intervenir auprès des jeunes.
Participation gratuite - Inscription obligatoire par mail (places limitées) :
iledefrance-92@mouvementdunid.org
Merci d'indiquer votre souhait pour l'atelier au choix.
Un email de confirmation vous sera envoyé.
Attestation de formation remise sur place.
Tél : 01 43 66 54 76
Pour se rendre à la Maison de la Vie associative -Salle polyvalente :
26, rue Victor Hugo - 92240 Malakoff - 01 55 38 06 30
Métro : ligne 13, arrêt Malakoff-Plateau de Vanves
Bus : lignes 191 (arrêt Victor Hugo), ou 126 (arrêt Pierre Larousse)
Tram : Ligne T3a, arrêt Didot
Nos partenaires :
De plus en plus de jouets apparaissent chaque année. En ce moment j’adore les rabbit mais réussir à me faire jouir du vagin et du clitoris est à chaque fois un sacré challenge. La marque Adrien Lastic m’a fait essayer son modèle de rabbit « Bonnie and Clyde », allons voir de plus près ce qu’il a dans le…
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“C’était un autre monde dans lequel nous n’étions pas encore prêts à pénétrer.”
Cette phrase, issue du roman Devenir Sienne prend ici tout son sens car c’est justement aux portes de cet autre monde que commence Marquée au fer, au-delà de la soumission et de la domination, lorsque certains font du sadomasochisme et de l’abnégation totale leurs raisons d’être.
C’est le cas de Laura, qui n’a jamais douté de ce pour quoi elle était faite, et de ce qu’elle voulait vivre. Ce monde, c’est celui de Hantz, maître très exigeant, pluriel et profondément sadique. Il confrontera sa jeune soumise à toute sa perversité et à toutes ses envies. Jusqu’à devoir reconnaître l’évidence.
Ce roman n’est ni une suite ni un préquel, c’est une histoire à part entière. L’histoire de Laura et de Hantz.
L’auteure : Éva DELAMBRE est une jeune femme bien dans sa tête et bien dans son corps. De nature passionnée et curieuse, elle assume ses envies et ses penchants. Elle a fait ses premiers pas dans le BDSM il y a quelques années. C’est sa découverte de ce monde et son imagination fertile, associées à sa passion pour l’écriture, qui ont donné naissance à l’auteure qu’elle est maintenant.
Dimanche, la France ira voter pour son avenir. Combien oseront fapper dans l’isoloir ? Je me demande bien si c’est anticonstitutionnel et surtout comptabilisé en tant que vote blanc. Au Tag Parfait, on veut savoir pour qui vous allez fapper alors comme Boris Vian qui réécrivit le poème de Paul Éluard dans ses Écrits pornographiques, filmez-vous au moment venu et dite : « J’écris ton nom, candidat, avec du sperme ». À voter ! Pour les plus timides et les moins excités par la politique, ma petite sélection de gif gay devrait vous occuper.
Il est dur le réveil après une soirée bien allumée au Cordon Bar. Ce jeune blondinet s’est réveillé tout encordé, le cul oppressé et les couilles gonflées. Ses amis l’ont abandonné, un bonnet d’âne sur la queue. Slut’s cap !
Le soleil a sorti ses rayons. Les piscines sont chauffées et les hommes bien bronzés. Chapeau bas aux deux porneurs qui ont réussi, si ce n’est un exploit, une bien jolie acrobatie pour ken sur deux bouées gonflable.
About Him c’est Moonlight en web série. Un homme des bas-quartiers de Los Angeles tente de vivre avec son homosexualité dans une société sclérosée par des principes machistes et communautaires. Bref, en image c’est beaucoup moins relou et beaucoup plus sexy.
Au petit matin, Paulo est parti au boulot. Jeannot se retrouve seul au lit, les rayons du soleil illuminant son dos musclé. Il défonce le coussin de son homme qui smell like a twink spirit. Le nirvana.
Pour se muscler la teub rapidement et bander comme un acteur, la solution pas chère et sans chirurgie c’est bien de faire des pompes avec un rouleau de PQ. Cinq tractions par jour à accomplir tous les matins. Commencez par un rouleau vide pour ne pas vous faire une tendinite.
En couverture : Billy Santoro
Suite à la sortie en 2015 de Vita Oswood en version tout public, gage de qualité, voici une version adulte qui arrive aux éditions Tabou pour notre plus grand plaisir. L’histoire de Vita Oswood se passe à la fin du 19ème siècle. Vita est une prostituée dans une maison close et cherche un homme riche…
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Besoin de vous trouver une angoisse injustifiée ? Précipitez-vous sur Addicted to Porn: Chasing the Cardboard Butterfly, un documentaire qui entend montrer comment “la technologie moderne, couplée à un manque d’éducation, expose la jeunesse à un niveau de sexualité auquel elle n’est pas préparée”. Vous avez compris, nous avons affaire à un bon vieux film anti-pornographie. Le twist, c’est qu’il est narré par James Hetfield, le cofondateur de Metallica.
Addicted to Porn: Chasing the Cardboard Butterfly est sorti le 17 avril dernier. Pour l’occasion, il s’est offert une bande-annonce qui ne nous épargne rien : extraits de vieux films plein de nostalgie traditionaliste, plans sur des enfants et adolescents absorbés par leur écran, animations qui critiquent notre monde rempli de technologies abrutissantes… Rien que du très classique. Mais que fait James Hetfield là-dedans ? L’époque drogue, sexe et rock’n’roll est-elle à ce point révolue ?
Mauvaise nouvelle. Le test qui devait confirmer ou infirmer la contamination par le VIH d’un(e) professionnel(le) de l’industrie s’est révélé positif, mardi 18 avril. L’individu concerné, dont le nom n’a pas été révélé, avait été contrôlé positif au virus pour la première fois le samedi 15 avril. Conformément à la procédure, cette découverte avait entrainé un gel de la production de trois jours qui a pris fin ce mercredi 19 avril.
Dans un communiqué, le président de la Free Speech Coalition (FSC), Eric Paul Leue, assure que le ou la professionnel(le) infecté(e) a été contaminé par le VIH en dehors de l’industrie, « pendant un hiatus dans les tournages ». Le virus aurait été détecté lorsqu’il ou elle a tenté de se remettre au travail après une pause de 25 jours. Heureusement, il semble qu’aucun performer n’ait été exposé à un risque.
Et maintenant, que va-t-il se passer ? Pour l’industrie, pas grand-chose de plus : elle n’a rien à se reprocher, son système de lutte contre les IST a fonctionné. La production continue, il faut faire vrombir la machine et contenter les fappeurs. Pour l’individu contaminé, cependant, c’est la fin des tournages. Avec l’aide des conseillers médicaux de la FSC, il ou elle va être orienté(e) vers un parcours de soin adapté.
Le tout premier billet d’amour écrit par Proust ? Il a 17 ans et le rédige en cours d’histoire pour un camarade qui s’en horrifie. Un siècle plus tard, Jean Genet inaugure une nouvelle façon de dire les choses. Bien plus séduisante.
Plongeant «dans l’intimité des écrivains» (Marcel Proust, Pierre Loti, Renaud Icard, Roger Peyrefitte et Jean Genet) l’ouvrage Amours secrètes parcourt un siècle de petites histoires, qui éclairent d’un jour nouveau l’évolution des moeurs en France. Dans cet ouvrage rempli de précieux documents d’époque, on tombe souvent des nues : il existait déjà des clubs «gays» vers 1900 à Paris. On croit aussi rêver lorsqu’on découvre avec effarement la liberté avec laquelle Marcel Proust s’adresse à un camarade de classe dont il désire «cueillir [la] fleur délicieuse» (sic). Le camarade s’effraye. Raté. Proust récidive la même année avec son cousin (Daniel Halevy). Encore raté. Celui-ci l’insulte. Proust répond : «Tu m’administres une petite correction en règle mais les verges sont si fleuries que je ne saurais t’en vouloir». Mortifié, pas sage pour autant, Proust se trouve d’autres victimes qu’il bombarde d’intempestives déclarations, suivies de lettres remplies de plaintes et de reproches. «Le moins que l’on puisse dire est que le jeune Marcel Proust ne manque pas d’assurance», écrit Patrick Dubuis, un des principaux contributeurs du livre. Le texte qu’il consacre à Proust, émaillée de citations, dévoile un pan révélateur de cette vie d’écrivain assoiffé d’affection.
Proust, coeur d’artichaut ?
Il a 19 ans lorsqu’il s’éprend du premier garçon (Edgar Aubert, un élégant genevois) qui, semble-t-il, partage ses aspirations mais celui-ci meurt d’une appendicite sans que rien n’ait jamais eu lieu. L’année suivant ce deuil terrible, en 1893, Proust entame une magnifique relation platonique avec un jeune lord anglais (Willie Heath)… qui meurt quelques mois plus tard d’une fièvre typhoïde. Proust, toujours vierge, s’émeut. Quel homme enfin le rendra heureux ? Aux alentours de la trentaine, il jette son dévolu sur des représentants de l’aristocratie, fasciné par l’aura de leur noblesse et torturé par des désirs souvent non-partagés qu’il n’avoue qu’en termes pédants… Lorsqu’il s’entiche d’un Prince, –le très séduisant Bertrand de Salignac-Fénelon (surnommé Nonelef dans leur cercle d’élus)–, Proust d’abord lui écrit qu’il l’aime, de façon élégiaque. Pas de réponse ? Proust s’offusque. Même chose avec Antoine Bibesco (Telephas), qui lui résiste : «Vous avez été odieux hier soir cher Téléphas». Il se rend détestable à force d’assiduités. Il se plaint («Je n’ai pas l’illusion que mon amitié, dans le présent ni l’avenir puisse être chère à personne»). Il se montre irascible, allant jusqu’à déchirer par dépit le chapeau neuf d’une de ses idoles dont il sait pourtant pertinemment qu’elle «n’en est pas». Ces réactions excessives témoignent, à leur manière, de la relative liberté des moeurs qui règne alors en France. Liberté tempérée, bien sûr, mais.
«L’amour qui ne dit pas son nom»
Il semblerait bien qu’au tout début du XXe siècle, les hommes pouvaient déjà s’envoyer des petits billets, fréquenter les ancêtres des bars gays et s’offrir des séances de SM dans l’équivalent de backrooms cuirs actuelles. L’ouvrage Amours secrètes en fournit la preuve par l’image : il est très richement illustré de gravures, de peintures et de photos originales qui dépeignent parfois explicitement les pratiques plus ou moins admises de l’époque. Ces oeuvres seront d’ailleurs exposées dans la galerie de Nicole Canet, l’éditrice du livre, du 21 avril au 27 mai 2017. Ne la ratez pas : créatrice d’une plus célèbres galeries parisiennes dédiées aux curiosa, Nicole Canet s’est spécialisée dans les oeuvres «singulières». Sa galerie –Au Bonheur du jour– c’est la boîte aux trésors : photos «pédérastiques», images de maisons closes, clichés de pâtres grecs couronnés de roses, peintures d’odalisques mâles… Sa collection comprend parmi les principaux précurseurs du nu masculin, dont elle dévoile les travaux dans Amours secrètes, afin d’illustrer le contexte dans lequel Proust, puis Loti ou Peyrefitte mettent en place les fondements de ce qu’on pourrait appeler l’imaginaire homosexuel contemporain.
La seconde guerre mondiale : adieu pâtres, bergers, moutons…
Pour mettre au jour leur contribution «à l’élaboration d’un discours qui a tracé la voie aux contemporains», Nicole Canet n’hésite pas à fouiller les tiroirs et dévoiler les dessous d’un commerce amoureux qui longtemps n’ose pas dire son nom. Marcel Proust, par exemple, cache ses passions sous le mot ambigu d’«amitié». Il cite à n’en plus finir Montaigne et Socrate, qui lui servent de caution. Il parle de bourdons pour décrire les amours du Baron de Charlus, enveloppant le sujet tabou d’une encre hyperbolique. Gide ne fera pas vraiment mieux lorsqu’il publie Corydon, en 1924. Jusqu’à la seconde guerre mondiale qui voit à la fois apparaître Jean Genet et Tom de Finlande, l’homosexualité s’entoure de fioritures savantes (1). Puis brusquement, tout se déchire. Dans un texte très éclairant et qui met bien en perspective l’apport immense de Jean Genet à la fierté gay, Jean-Marc Barfety, le dernier contributeur du livre, souligne le soulagement que représente le fait de lire, enfin, des phases écrites à la première personne par un homme qui parle de sa queue et de son anus, en toutes lettres. «Avec Jean Genet, c’en est fini des bergers grecs, des éphèbes, etc. Jean Genet introduit une crudité dans ses écrits jusqu’alors inconnue dans des textes d’une telle portée.» Débarrassant l’imaginaire homo de son fatras de références antiques, Genet nomme un cul un cul et ça fait du bien.
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A LIRE : Amours secrètes. Textes de : Patrick Dubuis, Jean-Loup Salètes, Jean-Marc Barféty, Alexandre de Villiers et Nicole Canet. Edition limitée à 950 exemplaires. Relié. 327 illustrations couleur : dessins, peintures, documents, photographies et lettres.
A VOIR : Amours secrètes, exposition des oeuvres présentées dans le livre. Du 21 avril au 27 mai 2017. Galerie Au Bonheur du Jour : 1 rue Chabanais 75002 Paris (tél. 01 42 96 58 64). Du mardi au samedi de 14h30 à 19h30.
Vernissage (et signature du livre) le jeudi 20 avril de 17h à 22h
NOTE 1 : «Certes un auteur comme Paul-François Alibert, dans son Supplice d’une queue, en 1931, avait su se montrer très direct dans ses descriptions. Mais l’ouvrage était confidentiel (95 exemplaires) et sans le souffle des livres de Jean Genet. Peut-être que l’époque attendait cela, peut-être fallait-il le génie de Genet pour qu’un même texte associe des scènes d’amour, franchement sexuelles et des textes ciselés avec une telle prose. Il n’est qu’à lire Pompes funèbres, un de ses textes les plus crus, et aussi les plus scandaleux et dérangeants.» (Source : Jean-Marc Barfety, texte consacré à Jean Genet dans Amours Secrètes)
En 2014, Le Tag vous parlait déjà de B.Sensory, un projet de lecture numérique sensorielle né dans l’esprit de l’entrepreneuse Christel Le Coq. « Amatrice de lecture érotique, j’ai eu envie de conjuguer le pouvoir des mots au potentiel des objets connectés pour imaginer une nouvelle manière de lire et prendre du plaisir, en solo ou en duo, » explique-t-elle sur b-sensory.com. Trois ans plus tard, la start-up française a franchi les obstacles techniques et financiers et nous livre son Little Bird, un sextoy framboise qui se connecte via Bluetooth à une appli de lecture érotique ludique, téléchargeable sur smartphone et tablette.
Début avril, Christel Le Coq fait parvenir un coffret blanc et rose B.Sensory dans les bureaux du Tag. À l’intérieur, sur son matelas de velours noir, se délasse le Little Bird, un genre de gros spermatozoïde rose en silicone tout doux et garanti sans phtalates ; sa queue est particulièrement souple et contient le récepteur Bluetooth. Dans le double-fond du package, cohabitent une dosette de gel lubrifiant intime et un câble USB, pour recharger la bête. Je glisse le paquet dans mon sac à dos et le ressors une semaine plus tard, avec la bénédiction du printemps dont les températures clémentes invitent à l’érotisme. Trop impatiente, je ne lirai pas la notice.
Direction l’App Store. Je télécharge l’appli sur mon téléphone. On me demande de créer un compte avec pseudo. « LulaDuTag ». Je commence la balade. L’interface aux couleurs acidulées est plutôt bien fichue. Les rubriques littéraires se distinguent de celles dédiées au Little Bird. Le dispositif B.Sensory recouvre plusieurs fonctions. Je peux lire des contenus érotiques sans utiliser l’œuf vibrant ; opter pour le sextoy seul, l’application se transformant en télécommande ; ou bien combiner les deux, et me laisser guider par les histoires de cul dont certains passages modifiés visuellement déclenchent tel ou tel mode de vibration quand on les effleure. S’ajoutent à cela des « jeux à deux » – envoi de sextos, prise de contrôle du sextoy… – à réaliser côte à côte ou à distance.
Faux départDans la rubrique « Mon Little Bird », on me propose « d’appairer » le sextoy. Il s’agit de le connecter pour la première fois à l’application. Pour ce baptême, la marche à suivre ne s’invente pas. Je découvre qu’il faut commencer par charger le Little Bird pendant trois heures – ce que j’aurais anticipé si j’avais consulté le mode d’emploi. Il est trop tard. Je le laisse branché sur mon laptop, ajournant ma lecture masturbatoire au lendemain. Ellipse. « Débranchez votre Little Bird et procédez à son appairage en appuyant sur le bouton appairage dans les trois minutes suivant le débranchement. » Traduction : plugger le sextoy sur l’ordi avec le câble USB et le déplugger aussitôt, puis appuyer sur le bouton « appairer » qui apparaît dans la section « Mon Little Bird » de l’appli. Ça y est, le petit oiseau est prêt à prendre son envol.
Je le passe sous l’eau tiède et le nettoie lentement au savon ; on ne rigole pas avec l’hygiène. Dans ma chambre, j’entrouvre la fenêtre qui laisse entrer cette brise parfaite. Je rejoins mon lit en petite culotte, Little Bird dans la main gauche, smartphone dans la main droite. Mes pieds s’enfoncent dans mes draps. Je me rends dans la librairie virtuelle de B.Sensory. Avec déjà près de soixante auteurs et des éditeurs partenaires tels que La Musardine, Les Éditions Blanche ou la Collection Paulette, le choix est large. Il y a une catégorie « Nouveautés gratuites », le reste est accessible moyennant l’achat de crédits, uniquement sur le site. Christel m’a conseillé de souscrire au « Pack Flirt » pour bénéficier de trois textes offerts.
Entre imaginaire et frustrationJ’ajoute la nouvelle Artémis de Stéphanie Eden dans ma « Bibliothèque ». Elle débute par l’extrait d’un poème de Gérard de Nerval, « Artémis », issu du recueil Les Chimères. L’héroïne punk, Emma, nous entraîne dans une aventure bisexuelle, s’interrogeant sur la notion de fidélité. Chaque errance, chaque caresse, chaque pénétration est entrecoupée de références à Patti Smith, Joy Division, The Clash, The Smiths, Dead Kennedys. Je m’enfonce dans cette lecture rock, le Little Bird à proximité. Un premier passage flouté. Quand je le touche, les lettres deviennent nettes et provoquent des vibrations – le délicieux mode « Extase ». L’équipe de B.Sensory a soigneusement échafaudé un jeu de piste que je m’efforce de suivre. Tout s’articule autour de l’imaginaire et de la frustration.
Je ne suis pas amoureuse du style, mais je dois reconnaître que les scènes de baise, lesbiennes comme hétéros, sont rondement menées. Les préliminaires sont doux. « Des baisers sur sa nuque. Elle a toujours les yeux fermés, et ce léger sourire en coin que je connais bien et qui me fait continuer. » L’excitation monte. « Je la pénètre de plus en plus fort dans les deux orifices simultanément. Elle s’est accroupie pour mieux sentir les caresses. » Le Little Bird se pose entre mes cuisses. Toujours ce vent qui transporte les derniers rayons du soleil. Je mets la lecture sur pause, le fap sur play. J’essaie tous les modes de vibration et tombe d’accord avec « Volupté ». Je me laisse aller à mes propres fantasmes. Prévu pour un usage externe et interne, le sextoy est efficace. Artémis me rappelle à l’ordre. L’orgasme clitoridien éclot entre « Elle gémit » et « Dans ma bouche, le goût de son orgasme naissant ».
B.Sensory est un pionnier en matière de lecture érotique connectée. Ses inévitables défauts, comparables à ceux des premiers aéroplanes, ne vous éloigneront pas du septième ciel pour autant. La singularité et l’intensité de l’expérience amorcent le débat : et si l’avenir de la littérature se trouvait au fond de nos chattes ?
Le Little Bird est en vente ici. Prix : 129€.
Packs de lecture : « Pack Flirt », 3 crédits gratuits – « Pack Désir », 5 crédits, 5,99€ – « Pack Plaisir », 10 crédits, 9,99€ – « Pack Passion », 20 crédits, 17,99€.
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Nigger – « nègre » : aux Etats-Unis comme partout, être blanc et prononcer ce mot peut vous apporter de sérieux ennuis. Leya Falcon en a forcément conscience mais elle s’en moque : dans la petite compilation Racist Pornstar Won’t Stop Saying N-Word que lui consacre eFukt, l’actrice spécialisée dans le Black-on-blonde prononce le mot honni plus de 20 fois devant ses collègues Afro-américains. Loin de la calmer, les « Jesus Christ » horrifiés du cameraman la galvanisent : « What, are you offended because I love nigger dick ? » On ne peut pas dire qu’on approuve, même si on peine à croire que le sourire en coin de la performeuse cache des opinions racistes. A vous de voir en cliquant sur l’image ci-dessous.
Clique pour voir la vidéo
Si vous traînez sur Pornhub ou YouPorn, vous avez peut-être pu croiser Dédo dans son bureau. L’humoriste à qui on ne la fait pas quand il s’agit de porn a décidé d’aller chercher les futurs spectateurs de son spectacle Killing Joke là où ils se trouvent, c’est-à-dire le zob à l’air.
Avant de vous lancer dans une histoire romantique du genre « My Very First Time Anal Porn », vous pourrez donc voir un pre-roll vidéo de l’intéressé qui vous convie aux prolongations de son spectacle ou quelques détournements de pubs pour agrandir son pénis.
Surpris ce matin, la main dans le slip
Ce genre d’opération « mainstream » sur un tube porno n’est pas une première, une dizaine de marques par an passent par la régie Traffic Junky pour accéder à une audience massive dont le coût d’acquisition est bas comparé à Youtube. On pense à Eat24 en 2013 ou Diesel plus récemment qui n’ont pas hésité à faire ce genre de partenariat adulte-mainstream et surtout à en parler. Par contre, c’est la première fois à notre connaissance que le format pre-roll vidéo est utilisé en France pour une campagne de pub mainstream sur ces sites. Ce format jugé intrusif par la régie est dédié uniquement aux annonceurs mainstream, une curiosité du monde du porno qui fait qu’en temps normal vous n’en voyez pas avant de fapper, à l’inverse de Youtube.
Si cette campagne publicitaire n’est pas massive (on a dû recharger longtemps les pages avant de la voir), elle devrait s’étendre toute la semaine. On salue l’initiative de Dédo et de sa boîte de prod, ça nous change des horribles pubs pour l’univers effrayant de la rencontre adulte.
Ce n’était pas arrivé depuis 2014. Samedi 15 avril, la Free Speech Coalition (FSC) et l’Adult Performer Advocacy Committee (APAC), deux organismes qui représentent les professionnels de l’industrie pornographique, ont réclamé l’arrêt de la production après qu’un performeur non-identifié a été testé positif au VIH.
Dans son communiqué, la FSC indique que l’acteur ou l’actrice concerné(e) n’avait “pas été en plateau pendant la fenêtre de transmission” et qu’il ou elle n’avait “pas participé à des scènes d’échange de fluides depuis son dernier test négatif”. Tous les professionnels qui ont été exposés à un risque seront soumis à un test supplémentaire.
Le contrôle positif était encore en attente de confirmation ce mardi 18 avril. En cas de faux positif, un résultat erroné “très possible” du fait de la “sensibilité extrême” du test d’après Chanel Preston, la production reprendra dès demain. L’APAC a demandé aux membres de l’industrie de “se traiter avec respect et compassion” pendant ce moment difficile.
Les faux positifs ne sont pas rares dans l’industrie : les moratoires d’août 2011 et septembre 2014 se sont soldés par des tests de confirmation négatifs. Avec un peu de chance, tout ceci n’est qu’une grosse frayeur.
L’année dernière, lors du Fap Club des Nuits Sonores, nous avions croisé la route de Guillaume, le rigger qui m’avait initiée à la brûlure des cordes. Depuis, il a élu domicile dans la ville rose et continue d’attacher des gens. C’est grâce à lui et à deux autres passionnés de cordes, sa partenaire Hellga et un collègue rigger Pacha, que l’association Shibari Project vient de se lancer à Toulouse. Le but est de faire découvrir le Shibari au grand public, mais aussi réunir les passionnés de la région et faire se rencontrer modèles et encordeurs.
J’ai eu la chance d’assister à la première Jam Session de l’association ce samedi. Le lieu est un bar restaurant, le Safehouse, qui a ouvert ses portes l’année dernière dans le quartier des Minimes et qui, grâce à l’ouverture d’esprit du patron, a régulièrement l’occasion de recevoir des réunions de la scène kinky toulousaine. Un cocktail à la main, je regarde les premiers couples faire des essais de cordes sous l’œil avisé de Pacha et Guillaume qui surveillent, cadrent et donnent leurs conseils aux novices. Un grand tapis a été déployé au sol et trois espaces de suspensions sont disponibles.
Puis Hellga et Guillaume ne résistent pas à l’envie de faire une session tous les deux, pour montrer l’exemple. Je les regarde avec plaisir, à la fois admirative et envieuse je dois le dire, n’ayant pas eu la chance de pratiquer le shibari depuis l’année dernière. J’entends Hellga crier et râler sur les cordes trop serrées de Guillaume. Elle rit. Un peu plus tard dans la soirée, il m’explique le concept des Jam : « C’est un peu à l’ancienne, comme au bal, on va vers quelqu’un et on lui demande la prochaine danse. Chacun vient avec ses cordes et on se rencontre, on essaie. C’est ouvert à tous, on espère que le succès sera au rendez-vous. » Une bonne vingtaine de personnes se partagent ce soir l’espace aménagé pour l’occasion.
L’ambiance est à la fois très détendue et très studieuse. Je regarde Guillaume et lui avoue que ça me fait envie. « Je te garde une place dans mon carnet de bal alors ? » J’acquiesce avec un sourire. Le patron du Safehouse propose de quoi se restaurer entre deux encordages, tout est fait maison et délicieux. Dès mon verre terminé, Guillaume m’entraîne vers le tapis. Je redécouvre dans ses bras le plaisir de se laisser aller à l’inconnu, de sentir les cordes frôler la peau et se serrer encore et encore. Il est rassurant et je suis pleinement en confiance. Cette fois, j’ai même réussi à aller jusqu’à la suspension complète !
Ce matin alors que j’écris ces lignes, j’ai des marques sur les bras et les cuisses très endolories à l’endroit par lequel j’étais accrochée. On va pas se mentir, ça fait vraiment mal. J’ai hâte de recommencer.
Retrouvez le Shibari Projet sur Facebook.
Photos prises par mes soins.
Jusque dans les années 2000, les trans utilisent volontiers un mot emprunté au combat des esclaves noirs : passing. Le passing, c’est se «faire passer pour» un homme, par exemple. Oubliez ce mot. Maintenant on parle de realness.
AVERTISSEMENT : l’article ci-dessous est une analyse critique de l’idée (fausse) selon laquelle une personne transgenre ou transsexuelle veut se «faire passer» pour ce qu’elle n’est pas. Cette analyse questionne la notion de vrai et de faux en matière de genre, de sexe et de sexualité.
L’étonnante revue d’art et de pensée «borderline» Terrain Vague vient de publier son numéro 3, l’occasion de redécouvrir (dans le numéro 1) l’article «Are you for real ?» qui questionne la notion de vérité. Terrain Vague se donne pour objectif de faire découvrir des artistes, des images et surtout des idées salutaires. But : faire douter de nos croyances. Une croyance fermement ancrée dans notre société veut que le monde soit strictement coupé en deux, d’un côté les mâles, de l’autres les femelles, sans aucune circulation possible. Le phénomène Vogue, aux Etats Unis, contribue à lutter contre cette vision réductrice de l’humain. C’est ce phénomène qui accouche, notamment d’une notion passionnante – realness – liée à des compétitions, opposant des candidats au titre (ironique) de «vrai homme» et «vraie femme». Qu’est-ce qu’un titre de «vrai homme» ?
Madonna et le phénomène Vogue
Cela commence en 1990. Madonna catapulte le phénomène des ballrooms sur le devant de l’affiche avec un tube intitulé «Vogue» par allusion à une danse-performance qui consiste pour des trans-pédés-gouines-queer-intersexes (TPGQI) à imiter les mannequins de mode : leurs postures acrobatiques reproduisent à outrance les postures de séduction «féminines» et «masculines». En 1991, la réalisatrice Jennie Livingstone réalise un documentaire Paris is burning qui replace cette danse dans son contexte de résistance à l’homophobie, à la transphobie et au racisme. Une légende veut que cette danse soit née dans les prisons américaines des années 30. Il semble qu’en vérité elle s’inspire du film Funny face (1957) avec Fred Astaire. Une seule chose de sûre : elle explose dans les décennies 1980 et 1990, au cœur des quartiers pauvres, hispano-afro-cubains et homosexuels de New York, avant d’essaimer partout dans le monde. A Paris, maintenant, sous l’influence des pionniers Lasseindra Ninja et Stéphane Mizrahides, elle a envahi les clubs où s’enchaînent les compétitions classées par catégories : Old way, New Way, Vogue Femme, Runway, Faces, Hands, Realness with a twist... La culture queer s’y déchaîne sur fond de musique incendiaire : so feminine pussy cunt cunt (salope si féminine chatte), damn damn, show me what you’ve got sexy kitty-cat (putain putain montre-moi ce que tu as un minou sexy).
VOGUE FEMME (avec Lasseindra)
BUTCH QUEENS IN PUMPS (gays sur talons aiguilles, mesurant minimum 15 cm)
REALNESS WITH A TWIST (ne pas confondre avec BQ realness ou FQ realness)
DRAG FACE (ne pas confondre avec FQ face)
Du passing au realness
Au moment même où cette danse sort de l’underground, elle n’est déjà plus d’actualité pour ceux et celles qui l’ont inventée. En 2016, certains affirment se reconnaître désormais dans le Kiki, un terme d’argot qui veut dire «Juste s’amuser». Ils sont passés à autre chose disent-ils, refusant de se laisser récupérer. Mais ce qu’ils ont semé, nous le récoltons… Comme des balles, les mots qu’ils ont mis au point il y a plus de 30 ans pénètrent notre univers à pleine puissance et fracassent tout. Le mot realness, notamment, fait voler en éclat la notion de passing. Le passing est la capacité d’une personne à être considérée en un seul coup d’œil comme membre d’un groupe humain autre que le sien propre : il y a par exemple le passing de classe (se faire prendre pour un aristocrate alors qu’on est un fils de paysan), le passing d’éthnie (se faire passer pour bamiléké alors qu’on est bamoun), le passing d’âge, le passing de handicap, le passing de couleur de peau et bien sûr le passing de sexe (mâle-femelle), de genre (féminin-masculin) et de sexualité (hétéro-homo). Le problème, c’est que le passing présuppose le désir d’obtenir l’acceptation sociale. S’il faut en croire la revue Terrain Vague, ce mot a donc tendance à reculer dans les usages : trop négatif. Les trans, maintenant, lui préfèrent le mot realness, par allusion à la culture Vogue.
Que signifie realness ?
Realness est le nom d’une compétition qui consiste à défiler devant le public en performant l’hétérosexualité. Il s’agit de «rendre l’illusion parfaite», dit un vogueur dans le documentaire Paris is burning.
La compétition se ramifie en deux catégories (homme, femme) qui se déclinent en styles. D’un côté, le BQ Realness mesure la capacité de «s’intégrer» (blend in) au monde des mâles hétéros, en cachant tout ce qui pourrait être perçu comme gay. De l’autre : le FQ Realness mesure la capacité de se fondre parmi les femmes hétéros, ce qui signifie que toute trace de la masculinité biologique d’origine doit être dissimulée… Lors des championnats de realness, des homos et des trans se succèdent sur la piste, habillé(e)s et maquillé(e)s de telle sorte qu’on les prenne pour les parfaits machos et les minettes mainstream qu’ils-elles auraient dû devenir (s’ils n’avaient pas été des «pervers»)…
Championnat d’imitation d’hétéro
Usant des stéréotypes de genre comme de déguisements corporels, le gay qui mime son «alter-ego hétéro» peut choisir de se battre dans la catégorie de son choix : Body (body-builder, musclé), Thug (voyou ou guerrier), Pretty boy (Beau gosse riche et manucuré, dandy), Executive (homme d’affaire puissant, en costard de cadre), School boy (minet en uniforme de collégien)… Dans chaque catégorie, les prétendants au titre s’affrontent en silence, se succédant sur le catwalk sous les applaudissements et les huées du public tandis que les arbitres essayent de gérer le bordel ambiant. La règle du jeu est simple : le titre de champion va à la copie la plus réaliste d’hétéro. Pour compliquer un peu cette règle, cependant, le concours est ouvert aussi aux hétéros, ce qui rend le spectacle d’autant plus perturbant. Comment savoir qui est qui ? Les participants camouflent si soigneusement leur sexe ou leur genre de départ qu’il règne dans ces compétitions comme un parfum de folie générale. Les vogueurs ne sont pas réductibles aux drags. Ils se classent eux-mêmes en 6 catégories : Butch Queens ou BQ (hommes gays capables de performer le masculin comme le féminin), Femme Queens ou FQ (transsexuelles femmes, quel que soit le stade de leur réassignation sexuelle), Butch Queens up in Drag (gays travestis féminins, dont Ru Paul est l’égérie la plus célèbre), Butches (hétéros ou lesbiennes masculines), Women (femmes biologiques qu’elles soient hétéros, lesbiennes ou queer), Men (hommes biologiques hétéros).
«Défier l’ordre binaire des sexes»
Dans la revue Terrain Vague, la chercheuse Nariné Karslyan (histoire des religions) décrypte : «Les performances des vogueurs qui incarnent, le temps d’un concours, “a real man” ou bien “a real woman”, on peut en faire plusieurs lectures», dit-elle, suggérant que cette soumission apparente aux normes du genre relève du sabotage. Les vogueurs n’essayent pas de se «faire passer», comme on ferait passer la pilule. Non. Leurs performances ne relèvent pas du déni, loin de là : ils sont fiers, et à double titre, car non seulement ils défient l’ordre binaire des sexes, mais ils en démontent les ressorts. Ils sont capables d’infiltrer la société. Ils maîtrisent les codes hétéros et ils s’en jouent, avec ironie. Qui domine qui la partie ? Ceux qui croient imposer leurs normes (les blancs hétéros) ou ceux qui les détournent lors de fêtes subversives ? «C’est un carnaval hyper libérateur, qui relève de la “mimesis conjuratoire”, car justement cette imitation sans fin renvoie à un modèle hétérosexuel caduc qui n’a rien à voir avec la nature.» Il n’y a en effet rien de naturel dans le fait de marcher comme une femme occidentale, c’est-à-dire en posant les pieds sur une ligne invisible au sol. Les hommes, en Occident, ne sont pas plus naturels lorsqu’ils marchent en écartant les jambes, comme si leurs testicules prenaient beaucoup de place. C’est de ces conventions que les vogueurs font leurs délices, renvoyant à la société l’image en reflet d’un théâtre à la Ubu roi peuplé d’hétéros qui croient être «normaux» et «naturels» alors qu’ils jouent un rôle, sans même en avoir conscience.
Des concours de «vérité» qui mettent à mal l’idée du vrai
Tels des aliens qui prennent les traits humains, les vogueurs possèdent le pouvoir de piéger les hétéros dont ils perturbent subtilement les codes de l’intérieur. Les compétitions de realness sont des concours de ce que Narité appelle la «véracité». La penseuse et militante Lalla Kowska-Regnier qui dialogue avec elle dans Terrain Vague propose plutôt de traduire realness par «authenticité» : «En fait, si on traduit “realness” par “véracité”, on retombe sur les notions de vrai et de faux, et c’est sur cela que se forge la question du “passing”. Tu peux dire que tu passes pour une vraie alors que tu es une fausse. “Realness” permet de dire qu’il n’y pas de vrai ou de faux dans l’histoire. Il y a de la vie, Il y a du réel c’est-à-dire de l’existant, et je trouve que c’est ça qui est riche…» La notion de passing renvoie en effet trop à l’idée d’un mensonge. Celle de realness offre l’avantage de questionner la notion même de réalité : est-il juste de penser qu’une trans est une fausse femme ? Lalla suggère qu’il serait plus intéressant de considérer les trans comme des êtres à part, dont l’identité échappe aux cases habituelles. Pourquoi vouloir à tout prix se définir ? Les choix mâle-femelle ou hétéro-homo, trop simplistes, ne rendent pas compte de la réalité. «Il existe toujours ce besoin pour beaucoup de se rassurer sur une appartenance à un côté ou à l’autre de la balance», dit-elle. Le problème, alors, c’est d’être estampillé(e) «fausse femme» ou «pseudo-mâle», ce qui n’est jamais très agréable.
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POUR EVITER TOUT MALENTENDU, le titre a été changé (l’article s’intitulait «Une trans est-elle une “fausse” femme ?»). Ce titre jouait sciemment sur l’ambivalence du mot trans, car les compétitions d’hétérosexualité englobent des candidats transgenres (homos et hétéros travesti.e.s, drag queens, drag kings, etc) et des transsexuel.le.s sans faire la différence. Ces compétitions de Realness concernent tous les trans. La notion même de Realness vise à remettre en cause les frontières (transgenre versus transsexuel) que certains veulent défendre pour des raisons qu’il serait intéressant d’analyser.
A LIRE : «Are you for real ?», dialogue entre François Chaignaud, Nariné Karslyan et Lalla Kowska-Regnier dans Terrain Vague, n°1, juillet 2015.
Terrain Vague, n°3 : article passionnant de Chloé Maillet sur les «transidentités médiévales en Occident», un portrait de Sarah Schulman créatrice des Lesbians Avengers et d’act Up aux USA, dialogue avec l’artiste Claude Emmanuelle qui utilise des hormones sexuelles de bombyx dans ses oeuvres (on apprend au passage que ces hormones sont utilisées dans notre alimentation, ce qui fait potentiellement de nous des trans), etc.
ET AUSSI :
Butch Queens Up in Pumps: Gender, Performance, and Ballroom Culture in Detroit, de Marlon M. Bailey, Univrsité du Mochigan, 2013.
Strike a pose : Histoires(s) du voguing - De 1930 à aujourd hui, de New York, de Jérémy Patinier, Tiphaine Bressin, Didier Lestrade, éditions Lulu.com. 2012.
Rythme de croisière, vogue sur les flots, petit bateau du porno avance contre les vents contraires soufflant de toute direction. La grand-voile et le petit foc gonflés, le tirant d’eau en charge, le capitaine scrute l’horizon, l’espoir étincelle dans la prunelle de ses yeux rieurs. Heureux, les navigatrices et les navigateurs du vice. Tempête, tant pis, à cœur vaillant rien d’impossible et si le creampie ne paye jamais, les cris d’amour arrivent toujours à bon port. L’équipage sur le pont, poitrine gonflée, menton levé, le mat est bien dressé ; les tweets volent comme des exocets et les baleines s’élancent dans les airs comme les DMs et retombent dans d’immenses éclaboussures de signalement et de blocage. C’est la traversée du X, au côté des marinformeurs. Fidèles dauphins à la proue du navire, nous les suivons dans cette expédition. Fappez fermes moussaillons, moussaillonnes !
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Je craque totalement sur Harriet depuis un moment. Et là, tout s’accélère rapidement, elle me présente sa mère. Je vous annonce bientôt la date de notre mariage. Merci à elle de soutenir sa fille.
Mama Sugarcookie and myself about a year go? She's super supportive of my btw, she just wants me to be happy and safe.#ThrowbackThursday pic.twitter.com/k4l9Hw5xHo
— Harriet Sugarcookie (@HSugarCookie) April 13, 2017
Pepper Hart fait une percée dans mon heart. En termes de crush, elle est à JPP/20. En plus, c’est une scientifique publiée. Appelez les pompiers !
I'm an author of some seriously boring science writing published in a major chemistry journal. Thanks for the pat on the head, tho!
— Pepper Hart (@pepperheartsu) April 13, 2017
Décidément, mes petites préférées rejoignent toutes la team Spiegler. De là à penser que Mark lit mes Bons Faps, il y a un pas que je n’oserai pas franchir. Mais quand même, drôle de coïncidence.
Officially a Spiegler Girl https://t.co/I47ryOOnkm https://t.co/nH08s27RlE
— AlexHarper (@alexharpermodel) April 14, 2017
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À la cam, qui est un monde riche et fascinant, il y a parfois des moments d’émotion avec des godes dans la bouche, comme avec Alice Elizabeth qui est émue (aucune idée de pourquoi).
(warning super nsfw) Thanks for such a magical night. Yall brought a single tear to my eye. :P pic.twitter.com/bguMuQaB6X
— Alice Elizabeth (@babybreath_xo) April 13, 2017
Et il y a aussi des moments de folie, de zinzinade, comme avec Catjira qui fête sa 3e place sur le podium des super cam models en courant nue dans son jardin, enduite de sirop d’érable. Pourquoi pas ?!
So @catjiratv got #3 and she decided to go outside with syrup all over her body pic.twitter.com/ga4w6WTPGf
— Junk (@Junkratisfree) April 15, 2017
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Des idées pour dépenser vos sous, s’il vous en reste après avoir participé à notre Patreon.
Nenet Avril et Arabelle Raphael, quand le Mexique et la France se retrouvent autour de l’amour des cagoules en latex. Attention aux allergies.
Rubber Kisses by @nenetlavril https://t.co/y27ZWqciDu @manyvids pic.twitter.com/QbhxQqTEIq
— Nenetl Avril (@nenetlavril) April 11, 2017
Le couple de la cam le plus mimi est toujours aussi mimi. C’est fou ça.
Scissors And Squirts by @shycloud_CB https://t.co/GDw9GcnUwp @manyvids pic.twitter.com/wWb5wydqdB
— fractal booty (@shycloud_CB) April 13, 2017
Il y a aussi Xöe qui est mimi et qui joue avec des sexes masculins, qu’on aimerait bien que ce soit le nôtre, comme le pâtissier.
New video on Patreon for $25+ pledges! "Cassiopeia" Featuring and filmed by @jalbxxx https://t.co/ygn5Q1oeyV pic.twitter.com/IadkDOwwlp
— Xöe (@Xoetrope) April 12, 2017
Et voilà une bonne idée pour vous inciter à soutenir le Tag. On va revoir les rewards sur ce modèle. Déjà rien qu’en lisant les Koi2Neuf chaque semaine, tu gagnes énormément en pouvoir de séduction (car tu as des choses passionnantes à raconter sur le porno).
Seems legit 🤔 pic.twitter.com/7catte6Sc3
— Em (@EmilyGrey_) April 14, 2017
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Passion doigt dans l’anus, turlututu. Les tabous tombent comme neige au soleil. On n’a plus peur rien et surtout pas de la sexualité d’un homme en harmonie avec son colon. Anna de Ville ne s’y trompe pas.
I love fingering a man's prostate and watching his face
— Anna de Ville (@AnnadeVilleXXX) April 14, 2017
Lee Roy Myers fait toujours des blagues sur son compte. Tout pour le buzz. Je me sens beaucoup d’affinités avec ce garçon.
First rule of @United.
You do not talk about @United.— Lee Roy Myers (@leeroymyers) April 14, 2017
Les mystères de l’amour entre femmes enfin révélés grâce à Riley Nixon et Liara Roux. Pas convaincu par cette fake news.
How Girls Really Have Sex (ft @RileyNixon_) pic.twitter.com/sSppxRCJcb
— Liara Roux (@LiaraRoux) April 10, 2017
On rigole bien avec Alison Tyler qui pratique l’humour illustré à la perfection.
When you can joke around with your man..
A post shared by @6feetofsunshine on Apr 13, 2017 at 11:37am PDT
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Parlons un peu technique, parlons matos. Le 35 mm 1.4 est du meilleur effet. Isabelle Dresler le prouve. Il a un piqué pas piqué des hannetons (excellente vanne).
At my last corporate product photography job, my boss had the 35mm 1.4 lens and I wanted one so bad… turns out it's great for gangbangs pic.twitter.com/vz781m53U1
— Isabel Dresler (@isabeldresler) April 15, 2017
Encore côté technique, mais CM maintenant. Dani Daniels a oublié le lien dans son tweet. Personne ne s’est aperçu de rien, mais en tant que CM du Bon Fap, j’ai l’expérience et l’œil affûté pour repérer ces bourdes. On ne me la fait pas comme ça.
BLOG POST: MY TOY IS OUT!!!! pic.twitter.com/cRwXCONpiQ
— DANI DANIELS (@akaDaniDaniels) April 15, 2017
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C’est Pâques et les lapines défilent dans nos TL comme des militaires devant Kim Jong-un : en très grand nombre. Il y a eu notamment Prune avec ses grandes oreilles et son body ouvert.
— Prunette (@pipouprune) April 16, 2017
Et sur le thème de l’œuf, je retiendrai Vex, toujours dans le vice étrange des textures et des formes.
It's not truly Easter if you don't watch our film with @stoya, @theMickeyMod and @vextape getting weird with eggs.https://t.co/kBAbU5TzmQ pic.twitter.com/tdKKcCCZ0F
— Four Chambers (@fourchambered) April 16, 2017
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Profitons encore de la nudité gratuite, tant que tout le monde n’est pas encore passé chez OnlyFans. Abella Danger nous met déjà la pression.
You can thank my co workers for the fact that this will be the last video I will be posting publicly, they're going to be OnlyFans exclusive pic.twitter.com/c0qw01vqgG
— Danger (@Abella_Danger) April 15, 2017
what do you mean it's not Friday?? pic.twitter.com/hOZFGQxGnp
— Buzzed Baby Nixon (@RileyNixon_) April 13, 2017
Night thing 🦇 pic.twitter.com/5e8QTDaDfA
— Xöe (@Xoetrope) April 13, 2017
FYI: Sewing a mask is hard, especially stretchy lace. It's like sewing water. pic.twitter.com/S3DO7o73uK
— Sif Blvck (@theserpentlair) April 13, 2017
A post shared by Riley Reid (@baconbootyy) on Apr 13, 2017 at 1:22pm PDT
thinking about chocolate cake❣️❤️ …..among other things pic.twitter.com/eTJzMapybe
— August Ames (@AugustAmesxxx) April 13, 2017
Some photos I took of Jordan Lehn in 2015 pic.twitter.com/kJdI9WycwE
— Owen Gray (@veryowengray) April 13, 2017
That's a wrap… coming soon … you have no idea what we did pic.twitter.com/Woqli7oLTp
— Bridgette B (@iamspanishdoll) April 14, 2017
La beauté étrange et fascinante de ce shoot rougeoyant.
Thank you @dickavery for capturing my soul pic.twitter.com/SFKa6AYERL
— charlotte sartre (@GothCharlotte) April 14, 2017
The obligatory #preworkout #butt photo. I'll make a timeline of those at some point.
Seriously, the #buttgains are real! pic.twitter.com/0H0Ci2IvSB— Lenore Holloway (@Lenore_Holloway) April 14, 2017
Happy Friday #rickrolled #kendrasunderland #library pic.twitter.com/C2BlowDqF5
— Kendra Sunderland (@KSLibraryGirl) April 14, 2017
— Mary Kalisy (@MaryKalisy) April 15, 2017
Une salve dédiée à Chloe Cherry, anciennement Couture, que j’adore.
Me being the sexiest bitch in the Mexican restaurant pic.twitter.com/kiOQ3fpP3o
— Chloe Cherry (@chloecherryxxx) April 16, 2017
— Chloe Cherry (@chloecherryxxx) April 13, 2017
— Chloe Cherry (@chloecherryxxx) April 14, 2017
Image de une : Pepper Hart pour Tushy.com
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En ce dimanche pascal, nous sommes tous plus ou moins occupés, soit en famille, en vacances, en pleines révisions pour les partiels de mai, au boulot ou peut-être en PLS dans le canapé après la rude soirée d’hier. C’est le moment ou jamais de revenir peu à peu à la vie devant la sélection d’images divines que nous vous avons concoctées cette semaine. Bon plan : elles sont efficaces aussi même si vous n’êtes pas du tout mort. Et si elles vous on plu, n’oubliez pas que vous pouvez souscrire à notre Patreon pour en avoir le double. Hé oui.
Beaucoup de questions entourent ce gif. D’abord, existe-t-il une vidéo du moment où ce noeud a été noué ? On aimerait bien voir comment ça s’est passé. Ensuite, que se passe-t-il une fois les deux premières boucles défaites ? Qu’advient-il de la dernière, celle qui enserre ce téton impressionnant ? Enfin, quelle est la source de ce déballage hypnotisant ? Nos recherches n’ont rien donné, on compte sur vous. – Le Serbe
Il me semble qu’on peut dire sans trop se tromper qu’Owen Gray est un fantasme pour beaucoup d’entre nous. Son charisme à l’écran est palpable et c’est plus vrai que jamais dans cette scène réalisée par Erika Lust. Cinthia a eu la chance incroyable de le rencontrer exprès pour tourner une scène avec lui. Et ce baiser d’aftersex montre bien toute l’intensité de la connexion entre eux deux. Moi aussi j’ai envie qu’Owen me regarde comme ça. Un jour peut-être… – Carmina
Owen Gray et Cinthia Shapiro – I’m obsessed with Owen Gray – Lust Cinema
Depuis que je me remets à traîner sur Xtube, Internet retrouve du goût. Vous vous souvenez de l’époque où on pouvait en quelques clics tomber sur du porn improbable ? Que le « danger » vous attendait à chaque pop-up ? Et bien ce petit frisson de l’inconnu se trouve sur le site qui a l’avantage d’être moins ronflant que les autres tubes (bon en fait faut quand même chercher). Il ne m’a pas fallu très longtemps pour tomber sur cet admirable explorateur du plaisir qui se fait gonfler son énorme combinaison de dragon musclé tout en se faisant traire par une machine. Il est pas beau notre web ? – Gonzo
Zaelgolin se fait plaisir sur Xtube
Un de mes gros coups de cœur 2017 est sans aucun doute Maria Riot, vous l’aurez lu ici en premier. Elle est parfaite, sensuelle, sexuelle, et latino en plus de tout ça. Elle excelle dans cette scène face à un énorme miroir et à Jesse Stryder le beau blond que j’avais justement repéré l’année dernière. Le jeu de regards et de reflets ajoute du piment à cette fellation. Le reste de la scène vaut également le détour, je vous la conseille. – Carmina.
Maria Riot et Jesse Stryder – Mirror Mirror – Lucie Blush
L’anus est une très belle machine dont la principale fonction est de rester fermé, ce qui est vraiment un problème quand on veut prendre son cul pour un distributeur de bonbecs. Certes, il y a le gaping, mais tout le monde n’y arrive pas et puis avouez que c’est quand même plutôt moche à regarder. Pour garder son boule ouvert et y glisser des Skittles, un fabricant de sextoys a eu la judicieuse idée de créer un buttplug troué. Utile dans ce cas mais aussi pour y insérer du sirop de fraise et des crocodiles en gélatine. Ce monde merveilleux vous attend en cliquant sur le lien en dessous. – Gonzo
L’étonnant universe de Secretcrush sur Pornhub
Nous sommes à quelques jours du premier tours de l’élection Présidentielle. Comme aucun candidat ne parle de sexualité, j’ai décidé de vous présenter mon programme sur les sujets qui m’intéressent : le sexe, son éducation, la sexualité et son impact sur la société. Voici donc ce programme, lisez le et commentez, on est ici pour…
Cet article Moi Président, le programme d’Adam est apparu en premier sur NXPL.
Pourquoi le proxénétisme sur Internet, qui augmente massivement depuis 10 ans, échappe-t-il massivement à la loi pénale en matière de lutte contre le proxénétisme ? Le Mouvement du Nid publie une lettre ouverte envoyée au premier ministre Bernard Cazeneuve ce 14 avril 2017. La voici.
Monsieur le Premier Ministre,
Cher Bernard Cazeneuve,
Nous avons tenu à vous écrire pour vous faire part de notre extrême
inquiétude quant à l'impunité dont semble bénéficier le proxénétisme sur
Internet. Cette situation est d'autant plus préoccupante que l'offre de
prostitution en ligne n'a cessé d'augmenter ces 10 dernières années. En
2015, notre enquête Proscost dévoilait ainsi que 62% de la prostitution
serait désormais « promue » par le biais d'Internet.
En 2017, de nombreux sites Internet proposent sur le territoire
français, et sans être poursuivis, une offre de nature incontestablement
proxénète.
Le code pénal (article 225-6) qualifie en effet de proxénétisme « le
fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :
• De faire office d'intermédiaire entre deux personnes dont l'une se
livre à la prostitution et l'autre exploite ou rémunère la prostitution
d'autrui
• De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les
produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant
habituellement à la prostitution »
Par ailleurs (article 225-7), « l'utilisation, pour la diffusion de
messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de
communication électronique » est reconnue comme une circonstance
aggravante du proxénétisme.
Or aujourd'hui, de nombreux sites Internet font non seulement office
d'intermédiaires entre les personnes prostituées et les acheteurs de
sexe, mais en tirent en plus des profits considérables.
Chaque semaine, des articles de presse font état de condamnations de
proxénètes, y compris sur mineur.e.s, qui ont utilisé des sites
d'annonce pour promouvoir la prostitution des personnes qu'ils
exploitaient. Dans toutes ces affaires, les sites Internet ont non
seulement favorisé cette exploitation, et son ampleur grâce au public
qu'ils touchent, mais ont aussi eux-mêmes tiré un profit financier
direct de cette exploitation.
Ces sites Internet prétendent maladroitement ne pas connaître la nature
prostitutionnelle des annonces publiées sur leur site. Mais cet argument
ne peut tenir la route. Le Ministère de l'Intérieur lui-même agrège le
nombre d'annonces postées sur les sites Internet Wannonce, Vivastreet,
6annonces, Niamodele lorsqu'il veut évaluer le nombre de personnes
prostituées sur Internet, reconnaissant ainsi la nature évidemment
prostitutionnelle, même si déguisée, de ces annonces.
Plusieurs enquêtes journalistiques ont ainsi récemment montré que le
site Internet Vivastreet :
• Consacrait sa rubrique payante Erotica (dont le nom vient de changer)
à des offres de prostitution (France Inter et Le Monde). Cette rubrique
comporte 7000 annonces.
• Tirait « entre 11 et 21 millions d'euros de profit annuel » de cette
même rubrique, ce qui la plaçait au cœur de son « modèle économique »
(Le Monde)
Monsieur le Premier Ministre, le proxénétisme est selon le code pénal
une atteinte grave à la dignité de la personne. Le Mouvement du Nid, qui
rencontre et accompagne chaque année 5000 personnes prostituées et
victimes du proxénétisme et de la traite des êtres humains a le devoir
moral de tirer une sonnette d'alarme face aux milliers (entre 7000 et 10
000) offres de nature proxénète quotidiennement accessibles en ligne.
Nous vous demandons solennellement de prendre toutes les mesures pour
mettre fin à cette impunité qui rapporte tant aux sites proxénètes et
coûte tant aux victimes.
En vous remerciant de l'attention que vous porterez à ce cri d'alarme,
nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de
nos meilleurs sentiments.
Jacques Hamon
Président du Mouvement du Nid
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Nous nous questionnons sur le bien-fondé de la consultation publique annoncée sur le racisme et la discrimination systémique. Plutôt que de relancer une consultation sur le sujet, il s'agirait maintenant d'aller de l'avant et de mettre en œuvre ces recommandations. Mais surtout, nous pensons qu'une telle consultation publique serait nuisible au climat social et pourrait plutôt contribuer à nourrir les conflits.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeL.O.A.S revient au printemps avec l’album Tout me fait rire. Laissant le rire pour la sensibilité, il pose à côté d’un Flingue en porcelaine dédié à la poupée qu’il aime. Du moins c’est ce qu’on comprend des volutes de mots qui sortent de sa bouche. Dans ce dialogue sans réponse, L.O.A.S joue comme à son habitude avec les images pour ouvrir son coeur à demi-mot.
Wyylde (anciennement Netech), l’historique réseau social échangiste, s’arme d’un nouvel atout pour rajeunir l’image du libertinage. Il s’est associé à la société Memo Prod pour produire Fidèles, amoureux et libertins, un documentaire de la journaliste Bérengère Weiss qui tente de dédiaboliser une communauté encore mal connue, à travers les témoignages de « pratiquants » et de spécialistes tels que Brigitte Lahaie.
Avant de se lancer dans le projet, la réalisatrice ne connaissait rien à ce milieu, explique-t-elle dans une interview pour le webzine de Wyylde. Avec son œil neuf, elle a décidé de s’attaquer à la problématique du couple et de suivre des jeunes comme des vieux, avec des profils socioprofessionnels très variés, habitant Paris ou la province. « Qui sont-ils ? Pourquoi, où et comment s’adonnent-ils à ce mode de sexualité ? Quels enjeux se cachent derrière cette façon de vivre sa sexualité ? Quels modèles et quelles valeurs sont remis en cause par le libertinage ? »
Convaincre des libertins de se confier face caméra n’a pas été une mission facile. Leurs pratiques sexuelles plurielles qui s’appuient sur les valeurs de partage et d’anticonformisme, restent cantonnées à la case « tabou », bien que la France ait une culture du libertinage très ancienne. Le tournage de Fidèles, amoureux et libertins s’est ainsi étalé sur deux ans, de 2013 à 2015… Un travail conséquent que vous pourrez découvrir le samedi 15 avril à 00h30 sur Paris Première.
CAP International, la coalition internationale d'associations de terrain pour l'abolition du système prostitueur, diffuse à l'occasion de l'anniversaire d'un an de la loi du 13 avril 2016, une brochure qui revient sur les principes, les objectifs, les mesures et le processus d'adoption de ce texte historique.
C'est un document précieux que CAP international diffuse pour ce premier anniversaire : contexte, historique, présentation et explications de la loi de renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel. Un grand merci à l'autrice, Claudine Legardinier, et à l'auteur Grégoire Théry pour ce travail. Le texte a également été publié en version anglaise. En voici le sommaire.
Télécharger ci-dessous :
-En français :
-En anglais :
CAP international, mars 2017 www.cap-international.org
Auteur.ice.s :
Grégoire Théry, délégué général de CAP international Claudine Legardinier, journaliste
Graphisme : Marie Aumont, micheletmichel.com
Etats-Unis, Suède, Israël, Royaume-Uni, France… Et maintenant, Nouvelle-Zélande : la lutte contre la pornographie gagne encore du terrain.
Ce mercredi 12 avril, une pétition anti-X va être présentée au Parlement du pays des Weta et de Peter Jackson. Ses 22 334 signataires réclament la mise en place d’un “comité d’experts chargé d’investiguer les effets de la pornographie sur le santé publique et son impact sociétal néfaste, tant sur les enfant que les adultes”.
La Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande
La pétition a droit à un site officiel. Dans un long texte intitulé “The Background”, ses créateurs n’hésitent pas à affirmer que les “scientifiques sociaux, psychologues cliniciens, biologistes et neurologues commencent à comprendre les effets psychologiques et biologiques négatifs du visionnage de pornographie, tant sur Internet que dans les médias et les jeux vidéo”. Rien que du très classique.
L’instigateur de la pétition est une organisation au nom limpide : Family First New Zealand. Ce groupe chrétien conservateur fondé en 2006 se décrit lui-même comme “le chien de garde de la famille”. “Des familles fortes, une nation forte”, proclame-t-il sur son site officiel. Sans surprise, Family First est notamment opposé au mariage homosexuel, à l’avortement et à l’euthanasie.
Family First selon Family First
Ce qui nous inquiète le plus, c’est que la lutte contre la pornographie rapproche toutes les familles politiques. Traditionalistes et progressistes marchent bras dessus, bras dessous pour la faire disparaître de nos écrans. Quand les premiers invoquent la protection de l’enfance, les seconds brandissent la défense des femmes. Et nous, au milieu, on s’inquiète pour notre Internet.
Tout le monde peut-il pratiquer le Kama Sutra ? C’est le thème de l’émission de RTL à laquelle je participe ce vendredi à partir de...
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