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À Lorient, notre délégation du Morbihan vous convie à une exploration de l'histoire de la prostitution vue à travers des œuvres artistiques, conduite par Anne- Marie Chiron, historienne de l'art.
Infos pratiquesLe vendredi 16 mars à 18h00
Salle du Cercle Saint-Louis
Place Anatole Le Braz à Lorient
Entrée libre.
Dans le cadre des célébrations organisées pour la Journée Internationale des Droits de la femme, la délégation du Mouvement du Nid du Morbihan reçoit l'historienne Anne-Marie Chiron, pour une conférence intitulée : Comment le fantasme a servi de support aux artistes.
Nous évoquerons également l'état du fait prostitutionnel aujourd'hui dans notre région.
Parfois je suis un peu longue de la comprenette. Quand Adam m’a confié ce Darling Devil de chez Fun Factory, je suis restée perplexe, très perplexe… Fun Factory a beau être une de mes marques préférées pour leur gamme de sex-toys de haute qualité, il y avait quelque chose que je ne comprenais pas. Un…
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« Un archéologue de la fesse », c’est ainsi que se définit Alexandre Dupouy qui dirige la librairie érotique Les Larmes d’Éros dans le 11e arrondissement...
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Depuis l’affaire Weinstein, des millions de femmes ont témoigné, partout dans le monde, dans tous les milieux, de la banalité des violences sexuelles, du harcèlement, de la misogynie dont elles sont victimes.
Qu’est-ce que ces récits et ce grand mouvement nous disent de la masculinité ? Et maintenant que plus personne ne peut faire semblant d’ignorer l’ampleur des violences sexuelles infligées aux femmes, que peuvent faire les hommes ? Quelles seraient les justes attitudes à adopter ?
Le sociologue et philosophe Raphaël Liogier tente une réponse introspective dans son essai "Descente au coeur du mâle" (Les Liens Qui Libèrent). Dans cet épisode, il est question de capitalisme sexuel, de désir, d’excision symbolique, de complexe de castration et de l'impuissance de la virilité.
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Raphaël Liogier recommande le récit autobiographique L’Âge d’Homme, de Michel Leiris (1939).
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Ingénieur du son : Quentin Bresson. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger
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Apprivoiser la « bête »! Voilà ce que Monsieur m’a offert. Une surprise… je ne m’y attendais vraiment pas.
Après une chaude fessée au rythme effréné, j’attendais là la suite de ses malices, dans la position que Monsieur affectionne tant. J’attendais donc, les yeux fermés, haletante, entendant ses pas mener vers ce que je crois être son sac. Que faisait-il? Quelle serait sa prochaine inspiration?
Ce n’est qu’en écoutant le silence rompu par un sifflement dans l’air que je comprenais ce qui allait se produire. Surprise j’étais et pourtant, je reconnaissais bien là mon Maitre. Cette façon qu’Il a de conjurer le sort.
Il est vrai que mon esprit gardait encore une marque vive d’une mauvaise expérience vécue il y a longtemps avec la mauvaise personne.
Craignant donc la puissance et l’ardeur de ce qu’il maniait, j’offris à Monsieur tout de même ma chair. Mon coeur s’emballait. Je retenais mon souffle, espérant être à la hauteur de ce combat que je m’apprêtais à livrer.
J’entendais le tourbillon dans l’air, je sentais le vent autour de moi, et… ouf… une première morsure, puis une seconde aussitôt.
Oh quelle sensation étrange! Telle une enchaînée habituée à son sort, ma croupe allait pourtant pour la première fois à la rencontre de cette langue chaude… cette langue de feu. Une langue sensuelle… très différente de celle gravée dans ma mémoire.
Les morsures se poursuivirent une à une, je me sentais animée par une musique… celle de ma voix intérieure qui chantait : « encore, Monsieur… encore, je vous prie! »
Que c’était bon!
Mon cul s’ouvrait à la rencontre de chacun des impacts et je sentais ma jouissance poindre à l’horizon. Chaque coup me rapprochait de ce geyser enfoui au creux de mes jambes. Et un autre… encore un autre… et puis… ahhhh!!! « Monsieur, puis-je jouir, Monsieur, s’il-vous-plait? »
Avec la permission de mon Maître, je me suis liquéfiée, j’étais bouleversée, pleine et vide à la fois… enveloppée d’une nouvelle chaleur.
Je venais de découvrir le pouvoir du fouet lorsque manié avec coquinerie et bienveillance. Je venais de découvrir une autre facette de moi… une autre facette de Monsieur. Nous venions de parcourir de nouveaux lieux.
Je reste encore pleine de cette aventure et en savoure encore tout son goût, ses arômes. Un parcours au fond de moi. Je ne m’y attendais pas et… Monsieur non plus, m’a-t-il appris, par la suite. Quel voyage!
Merci Monsieur!
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De bonnes vibes dans le dernier son de Doja Cat, Go To Town, dont le chic clip s’avère être un cocktail sucré de désirs sadomasochistes, perruques multicolores, girl power et petits chatons.
Avec Go To Town, Doja Cat se la joue Queen du R’n’B. Celle qu’on a connu so high dans son morceau éponyme explose ici les compteurs du fantasmatron. Dominatrix au minois de féline, playmate à l’affriolante nuisette, fashionista aux semelles compensées, diva de la nuit aux postiches super bright…C’est là le style de cette madonne qui s’imagine « bad bitch » (dixit les paroles) et qui, très attachée aux costumes, cumule quinze looks pour imposer le sien – unique en son genre. Ce qui en ressort ? Un délire sous weed à l’esthétique rose bonbon aussi glucosée que piquante, où l’on se délecte d’un gros gâteau crémeux tandis qu’un mec repose en cage.
La vingtenaire fan de Britney Spears se permet toutes ces excentricités qui font les beaux jours de la contre-culture web. Soit une propension au choc (des poses provoc’ à la Miley Cyrus), des boules à facettes inspirant la nostalgie, des paillettes, des petits chats tout mignons, mais aussi du bon gros fétichisme des familles – comme du Kink version Barbie. Le tout est décoché avec irrévérence et punch, dans un mood bad girl très M.I.A. sur les entournures. Miaou.
La période de Noël est habituellement plutôt creuse pour les reporters du porn. Les line-ups de sextoys sont faits depuis longtemps, les happenings, salons et annonces sont prévus pour la rentrée, etc. Bref c’est la dèche et il n’y a guère que Saint-Sernin qui ne chôme pas avec ses Quoi de neuf.
Autant dire que j’étais loin d’être en mode pro du porno en allant chez des amis pour cette soirée d’échange de cadeaux pré-Noël. Mais contre toute attente arriva entre mes mains la belle boite de Kamasutra, le dernier jeu de Bruno Faidutti, un des grands noms du jeu de société français. L’occasion d’en parler et de se rendre compte que le jeu est aussi quelque part un moyen de faire passer des messages…
Bienvenue sur le Tag. Pour commencer, peux-tu nous présenter Kamasutra ?
Rien de plus simple. La boîte contient un jeu de 54 cartes magnifiquement illustrées par mon talentueux ami et voisin David Cochard, ainsi qu’un petit stock de ballons de baudruche, et des règles en français, anglais et japonais. Sur les cartes figurent diverses positions amoureuses. Les joueurs constituent des équipes de deux joueurs et chaque équipe gonfle un ballon. Une carte tirée au hasard est présentée à tous les joueurs. Chaque équipe prend la position indiquée, en plaçant le ballon gonflé entre les partenaires, sur la zone de contact. Au signal, chaque équipe fait pression sur le ballon pour le faire éclater. Les premiers à y parvenir remportent la carte. Après un certain nombre de manches, l’équipe ayant le plus de cartes gagne la partie.
Simple et fun, j’aime. Mais comment as-tu eu une idée pareille ?
Je connais assez bien la Pologne où existe une amusante tradition lors des mariages. Lorsque les convives sont suffisamment imbibés d’alcool, ils font la chenille avec des ballons entre eux, qu’ils font exploser un à un. Cherchez un peu sur YouTube, vous trouverez des videos édifiantes. J’imagine que les Russes doivent faire des trucs du même style, mais je connais moins.
Par ailleurs, il y a quelques années, une mémorable partie de strip-Twister lors d’un week-end de jeux de société m’avait fait réaliser qu’il y avait bien peu de jeux d’action rigolos pour adultes.
Je me suis donc un peu renseigné pour voir ce qui existait. J’ai découvert de nombreux jeux de dés ou de cartes permettant de tirer au sort une position, mais aucun exploitant cette idée de ballons. Les jeux de cartes étaient en outre, pour la plupart, moches, voire de très mauvais goûts. Il y avait clairement sinon un besoin du moins un manque, et mon idée de jeu était bonne et peut-être même publiable.
Le passage de l’idée de base à la réalisation est-il différent pour un jeu un peu kinky et d’autres plus classiques, avec les phases de prototype et de playtests ?
Cela n’a pas été vraiment différent, ne serait-ce que parce que Kamasutra est au fond plus rigolo qu’érotique. Le développement a surtout consisté à sélectionner les positions qui vont bien, en passant quelques journées sur internet pour consulter des catalogues de positions – il y en a beaucoup – et à rechercher leurs noms les plus traditionnels en français et en anglais. On ne croirait pas, mais il y a un vrai travail de documentation derrière ce jeu ! Avec une amie japonaise, nous avons également trouvé leurs appellations nippones, ce qui m’a permis de découvrir l’étonnante tradition japonaise des 48 positions. Il existe en effet au Japon une liste assez ancienne, presque officielle, de quarante-huit positions aux noms très poétiques, comme la Floraison des pivoines, la Profanation de l’Autel des ancêtres, le Trésor du bateau pirate, la Rivière aux poissons, la Lune à la fenêtre. Je soupçonne même que les japonais n’ont pas le droit de faire des choses qui ne sont pas dans la liste.
Une fois sélectionnées une soixantaine de positions, il a fallu les essayer avec des amis. Nous avons dû éliminer les plus acrobatiques, ainsi que tout ce qui était oral, car la pression du ballon sur le visage est très désagréable. Il en est restée la cinquantaine qui se trouve dans la boîte.
Et là, c’est le drame. Tu te rends compte que malgré ton CV de pro du jeu de société, personne ne veut de Kamasutra.
J’ai traîné ce jeu pendant deux ans sur tous les salons spécialisés et, en effet, personne n’en a voulu. Il faisait rigoler les éditeurs, qui y ont tous joué pour le tester, avant de m’expliquer le plus sérieusement du monde qu’il ne correspondait pas à leur public cible ou à leur réseau de distribution. Quelles que soient ses qualités ludiques, personne n’en voulait dans son catalogue. Pourtant lors des week-ends jeux auxquels je participe, les joueurs en redemandaient et rigolaient comme des bossus. J’avais un bon concept que personne n’osait ou ne savait vendre.
Et donc ? Comment cela se fait-il que le jeu ait finalement été publié?
Je venais de toucher pas mal d’argent en renouvelant le contrat de Citadelles, mon jeu le plus connu. J’ai donc décidé de faire illustrer Kamasutra et de le publier gratuitement sur mon site web, histoire de finir le boulot, ou peut-être juste pour rire. J’ai donc engagé David qui avait travaillé sur plusieurs de mes autres jeux, pour dessiner toutes les positions. Ce n’est pas dans mes habitudes, mes prototypes étant habituellement peu ou pas illustrés. C’était aussi le moyen d’avoir un matériel plus joli et plus à mon goût pour jouer avec mes amis, que les jeux de cartes un peu vulgaires utilisés pour les premiers tests. David a d’abord pensé à dessiner des pandas, et l’idée m’a plu, mais leurs courtes pattes ne permettaient pas de représenter toutes les positions. Nous avons donc opté pour de bons vieux humains un peu poupins, plus mignons que sexys.
C’est après que le jeu a été mis en téléchargement sur mon site que j’ai été contacté par un petit éditeur américain dont j’ignorais l’existence, Vice Games, représenté par Matt Fantastic. Matt est pourtant assez aisé à repérer sur les salons de jeu de société, où il est généralement le seul grand barbu tatoué en costume de Blanche Neige. Adossé à Japanime games, un éditeur plus conséquent, Vice games publie des jeux un peu borderline, aux thématiques souvent sexuelles. Kamasutra est plus un jeu fun qu’un jeu érotique, mais il fallait sans doute un éditeur un peu spécialisé pour le publier. Ensuite, les premières ventes s’avérant encourageantes, et les premiers retours dans le monde du jeu plutôt positifs, ils ont eu pas mal de propositions de distribution en dehors des États-Unis.
De ce point de vue, Kamasutra est un peu l’antithèse de la plupart des rares jeux de société adultes, dans lesquels l’aspect ludique est souvent minimal, sans que l’aspect érotique soit pour autant toujours convaincant.
Matt Fantastic et Bruno Faidutti
Kamasutra n’est pas un « jeu de cul ». C’est juste un jeu d’ambiance pour rigoler entre adultes. C’est aussi l’occasion de mettre en avant une idée qui me tient à coeur. Celle que notre société prend le sexe bien trop au sérieux. Ce n’est même pas un problème de tabou, car on parle aujourd’hui de sexe sans trop de problèmes. C’est juste que l’on pense, je ne sais pas bien pourquoi, que la sexualité est quelque chose de fondamental, d’essentiel. Dans les années soixante et soixante-dix, la sexualité avait acquis une certaine légèreté, une certaine décontraction.
Aujourd’hui, elle semble devenue l’un des moteurs principaux d’une angoissante ivresse identitaire. Un homme qui préfère les hommes n’est ni plus ni moins différent de moi qu’un autre qui aime l’opéra. Je crois même que je le comprends plus facilement que celui qui aime l’opéra (rires). Et personne ne prétend que le fait d’aimer l’opéra constitue ton identité musicale alors que ton identité sexuelle semble être devenue terriblement importante pour tout le monde. On devrait pouvoir rire du sexe comme de n’importe quoi, ne pas prendre les préférences sexuelles plus au sérieux que les préférences alimentaires. Le fait qu’un auteur de jeu reconnu et installé comme moi publie un jeu sur le kamasutra, c’est donc aussi une manière de dire que je refuse de prendre la sexualité au sérieux, et que je revendique donc le droit d’en rigoler.
C’est aussi pourquoi, à ceux qui m’ont parfois reproché de n’avoir représenté dans ce jeu que des couples hétérosexuels, j’ai répondu que je m’en foutais un peu. Je considère que cela ne devrait pas être important, et la meilleure manière de le montrer est de faire comme si. Et puis, David aurait pris moins de plaisir à le dessiner, j’aurais pris moins de plaisir à le regarder, et c’est quand même un jeu que l’on a fait d’abord pour se faire plaisir, pour s’amuser.
Alors est ce que l’on peut espérer que comme les loups garous du camarade Hervé Marly, Kamasutra devienne un incontournable des soirées en groupe ? Voire des soirées libertines ?
Kamasutra est d’autant plus drôle que les joueurs sont nombreux et je ne demande rien de mieux que de le voir devenir un classique des débuts ou des fins de soirée. Je l’imagine quand même plus dans les soirées jeux ou les nouvel an un peu arrosés que dans les soirées libertines, mais il est vrai que je ne connais guère ces dernières.
Merci Bruno et bonne chance pour la suite.
Pour ceux et celles qui ont eu la chance de vivre l’expérience Chambre 206 au Grand Amour Hôtel, et pour tous les autres évidemment, l’édition 2018 du Salon du Livre organisera une table-ronde forcément riche de sens. De bonnes ondes sont au rendez-vous.
L’événement est à voir (et à écouter) le 16 mars prochain, de 15h30 à 16h45, au stand F14 du salon littéraire national, Porte de Versailles. Parler du principe d’audio érotisme, ou de livres-audio érotiques (rappelons que le débat est organisé par le service Audible), c’est interroger par-delà nos délires d’ASMR l’excitation par le son, les vertus de ce que l’on entend sur notre imagination, et donc sur nos désirs. Mais c’est aussi se demander dans quelle mesure cet érotisme audio incarne l’avenir de la littérature érotique, un langage codifié à bousculer.
Réponses seront soufflées par l’artiste électro Piu-Piu, co-productrice et directrice créative de l’Imaginary Club Expérience et du projet Chambre 206, Anne Hautecoeur, directrice des grivoises éditions La Musardine, mais aussi Stéphanie Estournet, fondatrice du collectif indépendant CtrlX (dont le site foisonne de lectures éroticos-pornos) et Betty, co-instigatrice du Verrou, l’un des meilleurs podcasts sensuels sur le marché. Toutes ces voix expertes seront présentes pour nous évoquer les possibles de la réalité augmentée sonore. De quoi se rappeler que le bon fap ne réside pas seulement dans le plaisir de l’œil.
Par une nuit d’orage, dans sa cellule aux barreaux d’acier, une femme danse à s’en faire saigner les pieds. Inspiré par Kawabata, un film muet de 1926 est projeté à Lyon, dans le cadre d’un ciné-concert inédit : images au stroboscope et nappes de son hypnotiques.
Le film s’intitule Une page folle (狂った一頁, Kurutta Ippēji). «Considéré comme le ‘Chien Andalou japonais', Une Page Folle est un film qui revient de loin. D’abord parce qu’il a longtemps été considéré comme perdu, avant que son réalisateur n’en retrouve au début des années 70 une copie qu’il avait préalablement enterrée sous sa cabane de jardin au moment de la seconde guerre mondiale. Son scénario est l’oeuvre du Shinkankaku-ha (ou “école des nouvelles perceptions”), un collectif d’artistes d’avant-garde (dont faisait partie Yasunari Kawabata, jeune écrivain alors impublié), qui, sous l’influence du dadaïsme, du surréalisme et de la psychanalyse, cherchait à faire un sort au naturalisme ambiant.» En programme «off» du festival Hallucinations Collectives (27 mars - 2 avril), ce film «rare et visionnaire» sera projeté ce vendredi 16 mars, accompagné en live par le duo Berceau des Volontés sauvages, au cinéma Comoedia (Lyon).
Un film qui a passé 40 ans sous terre ?
Co-organisateur de l’événement, Fabien Thévenot, raconte : «Le film est visionnable sur Youtube (1). L’intérêt pour nous de le programmer c’est qu’il reste assez peu diffusé en salle, mais surtout, qu’il a récemment été restauré par Lobster Films en 4K : comme le film a passé 40 ans sous terre, le matériau d’origine a été considérablement dégradé, ce qui fait de cette version numérique restaurée la plus propre depuis que le film a été retrouvé.» Quarante ans sous terre ? Fabien répond : «La légende veut que le film ait été enterré par le réalisateur, Kinugasa, dans son jardin au moment de la seconde guerre mondiale et qu’il aurait été retrouvé par son auteur 40 ans plus tard. Ceci dit, Serge Blomberg de Lobster a dit lors de la présentation du film à L’Etrange Festival 2017 que c’est une légende urbaine. Et que le film n’aurait jamais vraiment disparu. Impossible d’en savoir plus.»
… Ou qui a été enterré dans du riz, au grenier ?
Une autre version circule, c’est celle écrite par le poète Michaël Moretti, sur son blog “Inculture” : «Une page folle a une histoire hallucinante, dit-il : le film a été perdu dans l’incendie des studios Shimogamo en 1950. Un tremblement de terre n’a pas arrangé l’affaire, la guerre non plus. […] En 1971, année bénie, Kinugasa trouve une copie dans un bac à riz dans son grenier.» La copie survivante est tellement abimée qu’il faut amputer le film de 500 mètres de pellicule, ce qui accentue d’autant son côté frénétique : les lacunes sont si nombreuses que l’histoire en devient elle-même folle. L’histoire ? Un batelier a tellement fait souffrir son épouse, l’abandonnant avec sa fille, qu’elle a sombré dans la démence. Plein de remords, il se fait embaucher dans l’asile où elle est soignée. Puis voilà qu’un jour, sa fille, devenue une superbe jeune femme, vient faire une visite…
Mélodrame ou film expérimental ?
«Nous savons qu’un tiers ou un quart du film a été perdu», raconte Fabien Thévenot. Par ailleurs, le film était à l’époque narré par un benshi, un acteur chargé de faire les voix, le bruitage et de raconter l’histoire. «Sans les explications du benshi et avec la bobine manquante, cela rend le film parfois un peu dur à comprendre. Ce qui me laisse à penser que le film tel que diffusé dans les années 20 devait sembler sensiblement moins expérimental aux spectateurs.» Dans les années 20, en l’occurence, le film fait un flop. Il a coûté 20 000 yens alors que le budget moyen des films à l’époque tourne autour de 12 000 yens. Il est d’ailleurs tourné aux frais du réalisateur lui-même : pour son plus grand malheur, Kinugasa investit ses économies dans le tournage. Hélas. Trop avant-gardiste, Une page folle ne parvient pas à séduire les foules.
Le film-phare des années… folles
Presque un siècle plus tard, on le regarde d’un oeil troublé. D’abord parce qu’il s’agit d’une rareté sur le plan du montage : glissant de la psychose à la réalité, le film fait perdre les repères. Les scènes sont-elles réelles ou imaginées ? Les critiques comparent ce film aux oeuvres d’Abel Gance ou Murnau. Ensuite parce qu’il s’agit d’une oeuvre à multiples mains, impliquant des noms fameux : Kinugasa – réalisateur d’une version peu connue des Sept samouraïs en 1937 et de Porte de l’Enfer (Grand prix du Festival de Cannes, 1954) – collabore avec de grands acteurs (Masao Inoue –qui tient le rôle principal, sans se faire payer– est une des plus célèbres stars de l’époque), mais surtout une flopée d’écrivains (Yokomitsu, Kawabata Yasunari, Kataoka Teppei, Kishida Kunio, Iketani Shinzaburo) qui tous participent à ce qu’ils considèrent comme un véritable défi : réaliser le premier film impressionniste de l’histoire du cinéma japonais, un film dans lequel la lumière (et les impressions qu’elle provoque sur la rétine) constitue le personnage central.
Les acteurs peignent le décor
Curieusement, ce film impressionniste, censé accorder tant d’importance à la lumière, n’est tourné qu’avec… huit systèmes d’éclairage seulement. C’était le 35e film de Kinugasa. Il fut tourné en un mois, dans des conditions difficiles, au studio Shochiku Shimogamo à Kyôto. «Toute l’équipe, acteurs compris, aidèrent à la peinture des décors, poussèrent les chariots et fabriquaient les accessoires. Kinugasa avait seulement huit petites lumières pour travailler ; il a peint les murs avec son argent et a acheté des éclairages supplémentaires. Comme il ne pouvait payer l’hébergement, l’équipe dormait sur place !» Afin que ce film reçoive les honneurs qu’il mérite, deux musiciens – Joost Van der Weerd et Alban Jamin – l’accompagneront ce 16 mars au fil d’improvisations construites sur des enregistrements de voix (2) mélangées à du drone, des plages saturées produites par d’anciens instruments de musique électronique et du theremin. Ce ciné-concert est leur premier véritable travail présenté en public. Ils préparent deux disques pour 2019.
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A VOIR : ciné-concert Une page folle, de Teinosuke Kinugasa, 1926, 69 mn. Film muet accompagné en live par le duo Berceau des Volontés Sauvages (Neo-kraut & Drones - Lyon). Rendez-vous le vendredi 16 mars à 21h15 au cinéma Comoedia : 13 avenue Berthelot, 69007 Lyon. Informations et réservations ici.
FESTIVAL : Hallucinations Collectives (27 mars - 2 avril)
A LIRE : la traduction d’Une page folle se trouve dans les Œuvres complètes de Kawabata, plus précisément dans Romans et nouvelles de Yasunari Kawabata, coll. La Pochothèque, éd. Le Livre de Poche, 1623 p., 26,30 €.
NOTES
(1) «La version sur Youtube fait quelques minutes de plus, mais il s’agit d’une histoire de vitesse de défilement des images plus que de scènes supplémentaires d’une version à une autre.» (Fabien Thévenot)
(2) La voix est celle d’une japonaise qui lit des extraits du scénario signé par Kawabata.
POUR EN SAVOIR PLUS :
Concernant le score (la partition écrite pour un film muet), Fabien Thévenot explique : «Je ne crois pas que le film ait été diffusé à l’époque avec un score défini, il existe à droite à gauche plusieurs versions, celle que Lobster a restauré possède une piste son très contemporaine composée par The Alloy Orchestra (2016).»
François Henry ajoute : «Flicker Alley vend un Blu Ray on demand du film réalisé à partir d’une copie 16mm, sans doute pas la version restaurée en 4K récemment par Lobster. Mais à cette occasion, on trouve sur leur site un texte d’Aaron Gerow sur le film libre d’accès.
Aaron Gerow a d’ailleurs écrit un livre sur le film, paru en 2009, A Page of Madness: Cinema and Modernity in 1920s Japan, apparemment encore disponible à la vente.
Le professeur Jerry Carlson anime une discussion sur Une page de folie avec le psychanalyste Harvey Roy Greenberg et l’historien du cinéma Joseph Anderson ici :
Enfin, un travail sur Bungei Jidai (hasard ou non, ça date de la même période que le bouquin de Gerow)»
Remerciements à Michaël Moretti, Joost van der Werd, Fabien Thévenot et François Henry.
Quand on pense érotisme, on pense d’abord ouvrage de littérature, dessins ou encore support vidéo, mais cette année la tendance pourrait bien être à l’audio érotique ! Rendez-vous au Salon du Livre 2018 pour en apprendre plus à ce sujet et venir échanger lors d’une Table Ronde qui se tiendra le 16 mars de 15h30 à 16h45 au stand F14.
Organisée par Audible, le service de ventes de livres audio d’Amazon, cette Table Ronde sera l’occasion d’échanger autour de la puissance érotique de l’audio, de son effet sur le désir, l’excitation, les fantasmes… Qu’est-ce que cela change à notre rapport à l’imagination et au corps d’écouter de l’érotisme ?… Lire la suite
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La vidéo de Leigh Raven et Riley Nixon témoignant d’agressions sexuelles sur un plateau de tournage est l’actu principale de la semaine. Nous ne pouvions la traiter simplement dans le Quoi de neuf, alors on en a fait un article à part. La situation a touché beaucoup de monde et les réactions sur Twitter ont été nombreuses. Il y a eu du positif, mais aussi du négatif. On verra les conséquences de cette prise de parole dans la semaine prochaine.
Pour l’instant, je vous entraîne dans un petit tour d’horizon de choses plus ou moins futiles qui se sont dites la semaine passée.
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Je n’arrive pas à suivre l’histoire de Trump et Stormy Daniels, ce n’est pas vraiment du porno. Mais elle semble se faire de l’oseille en profitant de cette mise en avant et c’est tant mieux comme le souligne Jiz Lee.
An unapologetic sex worker is exactly the hero our country needs @StormyDaniels troll those trolls, and you reel in that whale! #TeamStormy https://t.co/Vnv8FmRzpR
— Jiz Lee (@jizlee) March 10, 2018
Stormy va d’ailleurs sortir de nouvelles scènes avec Brazzers et Digital Playground.
Stormy Daniels to Collaborate With Brazzers, Digital Playground @StormyDaniels @Brazzers @Digital Playground https://t.co/AMGMKPhY0s pic.twitter.com/la5wRlTYsQ
— XBIZ (@XBIZ) March 12, 2018
Autre affaire que j’ai du mal à suivre : la loi FOSTA ou SESTA. Il s’agit de lutter contre le trafic du sexe, grosso modo un euphémisme pour la prostitution, en s’attaquant aux sites en ligne. Malheureusement, si vous êtes travailleurs du sexe et que vous ne pouvez plus trouver vos clients sur le web, il va falloir battre le pavé à nouveau. Et cela va engendrer un danger pour ces personnes. Jiz Lee (et d’autres) porte la parole des concerné·e·s et appelle à voter contre.
“The most vulnerable and invisible of queer people are sex workers — and we are under attack.” ~@BadAlexCheves @TheAdvocateMag #SESTA #LGBTQ #sexwork #StopSESTA #SurvivorsAgainstSesta #LetUsSurvive #decriminalize https://t.co/scZFLPaxLk
— Jiz Lee (@jizlee) March 7, 2018
Evil Angel prend aussi position dans cette affaire.
Okay porn community, we need your help defeating #SESTA!
The performers you love have their livelihoods at stake!
Find your Senator: https://t.co/NjRHnCpyRQ#LetUsSurvive #SurvivorsAgainstSESTA #StopSESTA. pic.twitter.com/ysiIw8nBcL
— EvilAngel.com (@EvilAngelVideo) March 7, 2018
Les esprits chagrins râlent que le porno n’aide pas à éduquer les jeunes à la sexualité. Mais ce genre cinématographique n’a pas à endosser le rôle des parents, il s’agit d’un art ou d’une expression de la sexualité qui n’a pas de limite dans sa forme. Reproche-t-on au cinéma de Luc Besson de ne pas éduquer au respect du code la route avec la série des Taxi ? Mais bon, les gens du porno berlinois sont des gens bien, alors ils tournent une web-série pour éduquer les chiards que vous avez la flemme d’élever dans le respect du consentement, du safe sex et du kama-sutra. Ça s’appelle Sex School.
I'm directing a sex-ed web series called Sex School.
Like us on Facebook, ask questions, follow discussions and get educated! https://t.co/DGlSu5tM80#sexschool #letstalkaboutsex #sexed #sexualeducation #dontbelateforclass@BiszhopBlaczk @SadieLune @theparkermarx @linabembe pic.twitter.com/qWcN62kDtp— Poppy Sanchez (@Poppy__Sanchez) March 7, 2018
Sneak peek from our pilot episode. @SadieLune @linabembe & @theparkermarx presenting Threesomes. Discussing the 'how to's', safer sex, hooking up and how to deal with jealousy and emotional obstacles. #sexschool #sexed #letstalkaboutsex #sextech #realifesex pic.twitter.com/US2wkn6i6L
— Sex School (@SexSchoolHub) March 7, 2018
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Chanell Heart fait escale et laisse le navire du porno s’éloigner à l’horizon.
Retirement from porn. Time to put work in elsewhere https://t.co/kkpWleRtxb
— chanell heart (@iluvchanell_) March 9, 2018
Riley Reid fait aussi escale, mais juste des réseaux sociaux. On la retrouve quand même sur Instagram.
Taking a social media break to focus on the present moment.
— Riley Reid (@rileyreidx3) March 10, 2018
Kissa Sins a cédé à la folie de l’anal. Elle a sauté du bateau pour rejoindre l’île des sirènes de la sodomie.
Guys… I’m shooting my 1st ANAL next week!! Will be posting pics and vids of the whole journey of me stretching my ass and warming up + BTS on: https://t.co/GJgSfigtej!!
— Kissa Sins (@KissaSins) March 6, 2018
Missy Martinez rejoint la team de Wood Rocket en tant que réalisatrice. Ça promet !
Ladies and gentlemen, I’d like to announce that I will soon be DIRECTING for @Wood_Rocket !! I want to thank @leeroymyers and the entire team for giving me this chance. STAY TUNED FOR AWESOMENESS pic.twitter.com/Kwu9B7pU26
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) March 8, 2018
Tommy Pistol rejoint aussi l’écurie. Que des joyeux drilles !
We are so proud to announce that we have some new directors joining the WoodRocket family this year. Our directors now include @MissyXMartinez @TommyPistol @DaisyDucati @Vuko__ @undeux and @leeroymyers. HOLY FUCK THAT IS SOME AMAZINGLY TALENTED GROUP!!!
— Wood Rocket (@Wood_Rocket) March 8, 2018
Janice Griffith était à Paris, elle a égaré son passeport, cherché de la weed en pleine nuit et nous a accordé une interview.
Une interview avec @rejaniced, c'est pour ca qu'on vit – @letagparfait @GrosMikko pic.twitter.com/8g0hdOQ1J2
— William Sdr (@WilliamlilSdr) March 10, 2018
Elle a même rencontré Lola Hoop.
What a perfect night with the best @rejaniced pic.twitter.com/iANLI6T7Mr
— ᴸᴼᴸᴬ ᴴᴼᴼᴾ (@Lolahoopxx) March 11, 2018
Vous souhaitez vous mettre à la vidéo et au porno en particulier ? Los Angeles représente une trop longue distance pour que vous puissiez vous rendre aux ateliers gratuits de Lee Roy Myers ? Eh bien, ce charmant barbu prodigue quelques conseils en quelques tweets. À dérouler.
In line with our workshops, I wanted to offer some advice for people interested in creating movies whether it be porn or mainstream or weird web videos. Remember, not all advice works for every situation or everybody. Just saying what works for me. So here we go…
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) March 11, 2018
Katsuni, connue sous son vrai nom désormais Céline Tran, a sorti une autobiographie. L’éditeur nous a un peu oubliés, alors on patiente avant de vous en dire plus.
Ouiii auj mon livre "Ne dis pas que tu aimes ça " est enfin en librairies!! J'attends vos photos (habillés) en lecture, et l'air extatique pic.twitter.com/BpKLNj8Alu
— Celine-Tran (@iamCelineTran) March 7, 2018
___________________________
Nood, la plateforme cam de l’incroyable Chloe Lewis, s’ouvre enfin aux autres camgirls. D’abord sur invitation pour tester le site encore en beta, elles seront bientôt des dizaines et des centaines à streamer.
We sent out 10 invites this week to potential beta testers! We're on fire and just getting started!
Community members! Tag your favorite models you'd like to see part of the Nood flock!
Invitation page:
→ https://t.co/UZrWyzTR97 pic.twitter.com/jd2bdOLDim— Nood (@noodApp) March 8, 2018
Petit rappel de ce que représente Nood dans l’univers de la cam. Le FUBU des cam models.
Want to know why I believe in @noodApp so much?
Nood is created and solely owned by someone in this community that cares and has a passion. The vision and standards of being transparent and listening to the community is part of the magic.
— Alice Elizabeth (@babybreath_xo) March 6, 2018
Chloe Lewis nous fait un comparatif avec les autres plateformes. Avec 70 % de la valeur d’achat d’un token reversé à la cam model, elle risque d’attirer beaucoup de monde.
I saw a discussion about the value of tokens on @noodApp compared to other cam sites, and I realize many people get confused with the number of tokens versus their real value. Here's a breakdown! pic.twitter.com/WfbljJlM7A
— Chloe Lewis (@newchloe18) March 10, 2018
En tout cas, ça a l’air d’avoir plu aux premières testeuses.
WOW. My first show on @noodApp was so fun. You guys were so supportive and welcoming. Thank you . It also meant a lot to me that friends came on over to hang out and show support as well. I'll let you know the next time I'm on nood (which should be soon).
— Riley Scarlett (@rileyscarlett_) March 11, 2018
Discrete Aliyah a créé une chaîne Youtube. Elle est camgirl, française et nous explique deux ou trois trucs dans sa vidéo.
En cette journée de la femme j'avais deux trois choses à dire, je vous laisse ça là. Visionnez, aimez, abonnez-vous, commentez ça ça vous plaît ou pas d'ailleurs! Merci :)
Je suis camgirl https://t.co/NVvbwkZQIK via @YouTube
— DiscreteAliyah (+18) (@DiscreteAliyah) March 8, 2018
Catjira en Lola Bunny, c’était le cosplay qui me manquait pour que je perde la boule.
Y'all ready for this? Real Life #LolaBunny #Cosplay from Space Jam progress pictures! "Slam Bam Thank You Ma'am" video coming to @MyFreeCams and @ManyVids soon! https://t.co/GqSoFkgT6I pic.twitter.com/TBXc0aIpWW
— CATJIRA ♡ (@catjiratv) March 5, 2018
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Ouloulou, Erika Lust a sorti du brûlant cette semaine avec cette scène de Xconfessions. Dante Dionys et Maria Riot mettent le feu à Internet rien qu’avec ces gifs.
Introducing @riotmaria and @DanteDionys in #SexWorkIsWork part 1 out tomorrow on #XConfessions
"My body is mine. And I want to have the choice to work with my sexuality…"
Are you excited? https://t.co/U2R8z8UJhH pic.twitter.com/QQIt5r7E0c
— XCONFESSIONS (@xconfessions) March 7, 2018
This is the first part in a series of films I've made putting the voices of #sexworkers center stage. @riotmaria and @DanteDionys' excitement and clear sexual chemistry was exactly what I had hoped for. pic.twitter.com/yCASM6knaJ
— Erika Lust (@erikalust) March 8, 2018
Dion de Rossi va sortir un porno queer pour le collectif Sluts4Sluts. Il s’agit d’une orgie qui plus est.
Editing behind the scenes footage for 'Gal Pal's' The first film I've produced for @Sluts4slutscol filmed by @blathh starring Giggly Tuff, Bella Viscera, Thunder Thighs and Disco Titts #queerporn #femme4femme #queerorgy pic.twitter.com/xQhtItpDhL
— Dion De Rossi (@DionDeRossi) March 7, 2018
Chanel Santini, dans un autre style, incarne Lara Croft pour Trans Angels. Après Wonder Woman, elle enchaîne les cosplays à la perfection. Cette femme est fantastique.
Check out the article and trailer of my new parody Tomb Rider with @Transangelsxxx feat @DamienStone92 https://t.co/Xrok4C15hU pic.twitter.com/tmd54kuiIq
— Chanel Santini (@CCSantini) March 7, 2018
Je ne connais pas bien le porno gay, encore moins son versant français. Mais cet extrait m’a mis l’eau aux muqueuses.
Retrouvez MAFIOSO 2 avec @DoryannMarguet @Mickal96716114 @Billy_Bouc @enzooakira @mackmanusX de @MACKSTUDIOXXX mais aussi Eden Frost, Josh Baylet & K-Goule, CLIQUEZ ICI >> https://t.co/16Kns6yjLJ pic.twitter.com/3O7RHmIbsP
— Ridley Dovarez (@RidleyDovarez) March 7, 2018
Deux femmes au travail.
BTS shot of me directing the most perfect human being on the planet (@AnaFoxxx) in this very neat thing for @TRENCHCOATx
"You Talkin' to Johnny?" drops this month on https://t.co/wLreHbcuAK pic.twitter.com/opAlcHiR7q
— Kayden Kross (@Kayden_Kross) March 7, 2018
Hop ! Petite idée de vidéo à acheter si vous vous ennuyez au bureau ou à la maison.
"Training the Secretary" featuring @willhavocxxx https://t.co/FETaUCE919 pic.twitter.com/8Sn4OyLyVa
— Natalie Mars (@theNatalieMars) March 7, 2018
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Pas de rubrique spéciale pour Nadya Nabakova. Mais vous pouvez aller lire son interview.
Fresh Face Interview With Nadya Nabakova https://t.co/xAYp3piCky @nadyanabakova pic.twitter.com/7zS1c7oEOv
— AVN Media Network (@AVNMediaNetwork) March 6, 2018
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C’était la journée des droits de la femme, Charlotte. Ce n’est pas comme la fête des Mères.
Happy International Women’s Day pic.twitter.com/P4zY4ZeRng
— Charlotte Sartre (@GothCharlotte) March 9, 2018
Petit thread avec des chats mignons.
If your pet had a dating profile, what would their profile picture be?? My baby would use one of these. pic.twitter.com/ggLRPlBJST
— Whitney Wright (@whitneywrightx) March 9, 2018
Missy Martinez a toujours les meilleures vannes.
*on the red carpet*
Interviewer: “Missy, who are you wearing?!”
Me: “I don’t remember the names of everyone who cums on me”
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) March 5, 2018
J’ai du mal avec le double dong depuis Requiem for a dream. Mais voilà peut-être l’image qui me réconcilie avec cet accessoire.
So this happened today with @mistystonexxx for @TeamSkeet pic.twitter.com/sztrEuB7cY
— Jenna Foxx(18+) (@RealJennaFoxx) March 6, 2018
___________________________
Du boobs, du bouli, du sexy, toutes (ou presque) les déclinaisons de l’excitation et de la beauté en photo dans les tweets qui suivent.
Good morning pic.twitter.com/sCiLEuKn5i
— Brenna Sparks (@brennasparksxxx) March 8, 2018
Douceur sur ton week-end. pic.twitter.com/n2G5V2chNq
— Olly Plum (@OllyPlumx) March 9, 2018
Online, for your tipping pleasure! https://t.co/j4iJXJLa13 pic.twitter.com/bdB9x7Tuo1
— Olivia Wildin (@oliviawildin) March 9, 2018
— Celestia Vega #i62 (@CelestiaVega) March 10, 2018
"Fétiche" ft. @GothCharlotte #latex #balletboot #heelworship @iWantClips https://t.co/ftLil90gFa pic.twitter.com/drov0QGY7n
— Cupcake SinClair (@subbie_cupcake) March 10, 2018
Viens voir la série de la semaine. je peux te dire que les voisins ont adoré.https://t.co/3ZH2M7JFWD pic.twitter.com/ixc02UB7JP
— mademoiselle cherie (@mllecherie) March 10, 2018
Come get that baddest girl booty
I know you like it thickkkk pic.twitter.com/LekcdBMyTW
— Monte Luxe (@monte_luxe) March 11, 2018
I’ll finally have my wifi back tomorrow, which means I’ll be lounging back on cam tomorrow night! pic.twitter.com/zcTLVlLIwX
— Blue Rita (@BlueRita_x) March 5, 2018
Fragments.
C'était un beau moment, sincère et intense.
Vous êtes belles ne l'oubliez jamais.
A toutes les Femmes de ce Monde que j'aime tant photographier. pic.twitter.com/atdSikDarF— Oceane Feld (@Oceane_Feld) March 5, 2018
Like the carrion of a murdered prey. pic.twitter.com/fs69GwEiW2
— Vex Ashley (@vextape) March 5, 2018
@Oceane_Feld pic.twitter.com/4STBHNe4eG
— Romy Furie Alizée (@RomyFurieAlizee) March 6, 2018
#StallionStrongXXX pic.twitter.com/z0Tg65YHFp
— StallionStrongXXX (@stallionStrongX) March 7, 2018
~ @ImLlewynDavis ~ @_jasmine_grey ~ @LiaraRoux ~ pic.twitter.com/V7LuKfsQUy
— Liara Roux (@LiaraRoux) March 7, 2018
Petite photo en temps maussade… pic.twitter.com/M2bop3eaci
— Louise & Martin (@louiseetmartinX) March 7, 2018
i went shopping all day and this is all i came home with pic.twitter.com/SC2QDLXyV0
— duck (@DuckFanAccount) March 8, 2018
Cya babes online tonight around 8PST pic.twitter.com/tZElouRo2q
— ✧ Lilo ✧ (@LeeLudicrous) March 5, 2018
New set of @jizlee with video up now at https://t.co/IXIVkURf4w pic.twitter.com/bE2gfZ7cQb
— The Dark Arts (@yedarkarts) March 6, 2018
Venir vous embrasser tout plein et vous dire a demain a partir de 16h30 pour vous baisoter en live, baisers mes amours <3 pic.twitter.com/oDM9miG5je
— Nisturiale-Fanny (@Nisturialecam) March 7, 2018
Bon week-end pic.twitter.com/n0jBMs9nne
— Sigyn (@sigynxxx) March 10, 2018
Itty bitties and i love them pic.twitter.com/cwpwwNAqYf
— Alexa Grace (@AlexaGraceXXX) March 10, 2018
— Nikk at Knight (@nikkiknightly) March 6, 2018
Good Morning pic.twitter.com/fd85TWjGmQ
— Llewyn Davis (@ImLlewynDavis) March 6, 2018
#newnew on @girlswaynetwork watch https://t.co/fXwxlJ2bi8 pic.twitter.com/uGfNjDk28C
— danger (@Abella_Danger) March 7, 2018
Find me in the forest with my wings under the winds above the water. pic.twitter.com/IkIpqKS2Ny
— JoeyKim.tv (@JoeyKimTV) March 9, 2018
0 silicone 100% natural ass pic.twitter.com/4nifcob9IV
— APOLONIA LAPIEDRA (@APOLONIAPORN) March 9, 2018
Photo de une : Apolonia Lapiedra pour W4B.
Les dernières semaines, entre la promotion du livre d’Ovidie et le témoignage de Nikita Bellucci sur le harcèlement en ligne, vous avez dû entendre des journalistes comme Hugo Clément poser cette question : « pourquoi le mouvement #MeToo n’a pas l’air d’atteindre le porno ? » Eh bien, cette semaine Leigh Raven leur a répondu. Elle a publié une vidéo sur Youtube où elle témoigne d’une agression sexuelle (« assault experience ») sur un tournage. Riley Nixon témoigne, elle aussi.
Les faits pour Leigh remontent au 6 mars, pour Riley le tournage a eu lieu en janvier. Toutes deux ont eu affaire à la même équipe : le réalisateur Just Dave et le performeur Rico Strong. Just Dave collabore à plusieurs sites, notamment Bang! (les scènes de casting couch) et récemment pour PornDoe. Rico tourne souvent pour Dogfart. Apparemment, personne n’était au courant que ces deux-là contribuaient au site Facial Abuse.
Facial Abuse est probablement la pire production pornographique. Ils font de l’humiliation et du sexe rough (dur et violent) dans un environnement sordide. Ce sont des vidéos à éviter en tant que fappeur, car en regardant le produit fini, on ne sait jamais vraiment si le consentement était bien clair dès le début. Il y a du vomi, des filles en pleurs, de la violence morale et physique. On peut difficilement trouver plus horrible à regarder.
Le témoignage dans la vidéo Youtube se divise en trois parties. Leigh Raven raconte son tournage, ensuite sa femme Nikki Hearts, qui filme, prend la parole et Riley Nixon partage enfin son histoire.
Pour Leigh, tout commence par l’acceptation de remplacer une fille qui a annulé à la dernière minute. Elle connaît Rico Strong, car sa femme a déjà travaillé avec. Elle se présente sur le plateau et les choses débutent. Habituée aux pratiques extrêmes, Leigh consent au départ sur plusieurs points, mais avertit son partenaire qu’elle a un col de l’utérus peu profond, elle ressent donc de la douleur si le performeur va trop loin. Elle lui indique qu’elle lui serrera la cuisse s’il lui fait trop mal. Elle souhaite également éviter la position « reverse cowgirl ». Son témoignage précise qu’ils ont fait la position qui ne lui plaisait pas et que malgré le signe convenu, Rico a continué à la pénétrer violemment.
La performeuse a été poussée au-delà de ses limites. Elle a demandé pour quel site la scène était tournée, mais Dave lui a répondu que c’était un nouveau projet, alors qu’il s’agissait du site Facial Abuse. Leigh ne goûtait guère le fond de « race-play », autour du racisme, de l’esclavage et de revanche à prendre, qui donnait corps aux échanges improvisés avec Dave et Rico Strong, qui est afro-américain. Je vous invite à regarder la vidéo pour mieux comprendre l’ambiance du tournage et tous ces détails qui ont mené Leigh à se sentir en danger, à avoir peur. Elle n’ose alors plus protester et cherche à terminer le tournage le plus vite possible, malgré la douleur et les pleurs.
Le cachet est distribué à la fin de la journée. Si elle arrête tout, son partenaire ne sera pas payé et sa possible réaction l’effraie. Voilà pourquoi il est difficile de dire non, de prendre sur soi d’aller au-devant d’autres ennuis. Le tournage dure six heures.
Le témoignage de Riley Nixon est sensiblement le même. Pour elle, le fond de la scène est à propos du féminisme. Le dialogue qui anime le début de la scène tournait autour de ce thème, elle portait un t-shirt estampillé « feminist », puis elle se prenait des coups. Un scénario pas vraiment engageant. Elle a été poussée au-delà de ses limites et de son consentement, son visage portant les marques de gifles violentes et de strangulations qu’elle a reçues. Dans les deux cas, l’interview de fin de tournage ne signifie rien. Leigh répond non quand Dave lui demande si elle a été violée. Mais la peur est toujours là.
Leigh Raven dépose plainte plus tard à la police et a subi des examens médicaux pour constater ses blessures. L’affaire est en cours. Naturellement, Rico Strong dément sur Twitter les allégations des jeunes femmes. Just Dave, contacté par le magazine en ligne Jezebel, menace de publier la vidéo entière du tournage pour prouver que tout cela est faux. Mais Nikki Hearts le précise, cette vidéo n’invalidera pas ce que Leigh a ressenti et l’agression sexuelle qu’elle a vécue.
— Nikki Hearts (@NikkiHeartsx) March 11, 2018
Leigh, sa femme Nikki et Riley ont eu le courage de parler. Après la disparition d’August Ames et le mouvement de bienveillance qui l’a suivie, ces femmes reçoivent le soutien de beaucoup de monde du milieu, notamment Adriana Chechik, Karmen Karma, Megan Rain, Jesse Jane, Tasha Reign, Jiz Lee, Lee Roy Myers et bien d’autres.
No girl should ever have to choose between her boundaries and rent money. This is heartbreaking. https://t.co/6VqSpyUGNt
— Mike Quasar (@mikequasar) March 9, 2018
This is so fucked and desperately desperately sad. These performers are incredible and incredibly brave for speaking out. https://t.co/Axum5lFBTt
— Vex Ashley (@vextape) March 9, 2018
FELLOW PRODUCERS: Our sets must be a place of respect, creativity, collaboration, expressionism, empowerment, and trust. Anything less than that is UNACCEPTABLE. I am outraged.
— Bree Mills (@TheBreeMills) March 10, 2018
Please watch the video. This. Has. To. Stop. We have to make it so this never happens again. We have to protect our performers. https://t.co/5dUhZZemDr
— Dana Vespoli (@danavespoli) March 9, 2018
D’autres performeuses corroborent les abus vécus sur les tournages de Facial Abuse par leur propre témoignage. Il y a Anastasia Rose, Bobbi Dylan, Alex More. Penelope Reed en profite pour expliquer en plusieurs tweets qu’elle a connu une situation similaire et qu’il est difficile de dire stop.
Some people do not have the privilege of being able to speak up
Some people are too fucking scared.
Please understand— peenuhlope (@PReedXXX) March 10, 2018
Nadya Nabakova avait dénoncé son agent il y a peu suite à une agression. Maintenant, on tente de lui faire quitter le porno. La pression est forte sur les filles. On peut aisément comprendre qu’il est compliqué de parler. Surtout quand on voit que James Deen, accusé par plusieurs actrices majeures, dont sa propre femme pour viol, continue son chemin tranquillement dans le milieu. Nombre de filles qui apportent leur soutien à Leigh et Riley, tournent d’ailleurs avec Deen. Riley Nixon a aussi tourné avec Deen de multiples fois. Sydney Leathers fait le lien entre Just Dave et Deen qu’il aurait soutenu à l’époque du scandale.
Performers beware. *no one* deserves to be treated this way. This type of abuse has no place within the adult industry. Sadly I’m not surprised “Just Dave” behaved this way. He also defended James Deen. Birds of a feather. https://t.co/UgPFv3lJPg
— Sydney Leathers (@sydneyelainexo) March 9, 2018
Nikki Benz en janvier 2017 avait témoigné d’une agression sur un plateau de Brazzers par le réalisateur Tony T et l’acteur Ramon Nomar. Honey Gold avait aussi dénoncé des viols à son encontre, elle le rappelle dans ce tweet :
Lily Cade
Ryan Madison
Johnny NitroEveryone has different feeling or mixed emotions but these are all people who have violated me in some shape or form who I will never work with again.
Why keep silent? To protect them? To protect myself? Victom's Guilt?
Screw that.
— Honey Gold (@HoneyGoldxx) March 9, 2018
Après ce traumatisme, Leigh Raven va prendre un peu de temps hors du porno pour se reconstruire.
I will be taking time off work. Not sure when I’ll be shooting again. Hopefully sooner rather than later. Sorry I haven’t posted. Focusing on my mental health. Thanks for your understanding
— Leigh Raven (@leighravenx) March 12, 2018
Certaines collègues comme Bratty Wolfie et Madeline M proposent de contribuer financièrement pour compenser ce chômage forcé, qui va diminuer les revenus de Leigh.
Give yr love and give yr money if you can. Sweet @leighravenx experienced trauma at work but porn performers don't get sick days or other protections that vanilla jobs have. Perverts and performers unite and help a member of our community out! Venmo is $leighravenbitch https://t.co/RNLgLjDgUi
— BRATTY WOLFIE (@BrattyWolfie) March 11, 2018
Suite à cette affaire, certains ont pris la parole. Bryan Gozzling fait le même genre de porno que la production incriminée. Le sien a cependant l’air plus sûr pour les performeuses. Après le témoignage de Leigh, il balance un thread sur une anecdote où il a préféré annuler un tournage plutôt que forcer la chose, histoire de montrer qu’il est un être humain décent. Mais, en attendant, il suit toujours Facial Abuse sur Twitter et il a interagi avec eux, en se lâchant du « brother« , alors qu’ils sont très problématiques depuis longtemps. Vous pouvez cliquer pour lire l’histoire.
Last month, a girl showed up the morning of her shoot and right away I could tell she was not happy. We talked, sat down, watched some footage and it became clear to me that, although she insisted otherwise, she would NOT enjoy this kind of shoot.
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) March 11, 2018
Lee Roy Myers de chez Wood Rocket lance un appel à ne plus supporter les « personnes mauvaises ».
The Adult Industry must no longer pretend that bad people are good in the name of money. We must not close our eyes and continue to allow people to terrorize others in our industry. We do not have to stand for this. We should not stand for this. We can be better than this.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) March 10, 2018
Lena Paul aura le tweet de la fin, elle précise que tant que le système de booking avec paiement à la fin du tournage se perpétuera, il existera des leviers pour que des réalisateurs peu scrupuleux forcent le consentement des actrices.
Until women are no longer living booking to booking there will ALWAYS be room for them to be coerced into doing things onset that they aren’t comfortable with. Directors MUST clearly communicate with the talent beforehand, check in with them during & provide appropriate aftercare
— Lena Paul (@lenaisapeach) March 10, 2018
A un mois des deux ans de la loi du 13 avril 2016 pour le renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et l'accompagnement des personnes prostituées, le Mouvement du Nid publie dans sa revue Prostitution et Société une évaluation de sa mise en oeuvre. Suivez tout au long de ce mois les éléments de cette évaluation sur le site de la revue et nos réseaux sociaux !
En avril, cela fera déjà 2 ans que la loi visant au
renforcement de la lutte contre le système
prostitutionnel a été votée ! Que s'est-il passé depuis ?
Comment cette loi, qui opérait une révolution de la
politique française en matière de prostitution, est-elle mise
en oeuvre ? Fondée sur 4 piliers (notre infographie), cette loi posait deux
principes fondamentaux.
Le premier, c'est le fait que, désormais, l'État se positionne aux côtés des personnes prostituées, les reconnaissant comme victimes d'un système. Étant victimes, elles ne doivent plus être pénalisées, mais des parcours de sortie peuvent leur être proposés. Comment ce dispositif se met-il en place, qu'en disent les personnes qui l'empruntent ?
Second principe fondamental posé par la loi du 13 avril 2016 : l'interdiction d'achat d'actes sexuels, via la pénalisation du « client », et la mise en place de stages de sensibilisation. Mesure très commentée et décriée pendant le débat sur la loi, quels sont ses effets ?
Les adversaires de la loi disent qu'elle serait responsable d'une augmentation des violences envers les personnes prostituées. Qu'en disent les intéressées, qu'en est-il vraiment ? L'objectif de ce dossier est de faire le point sur ce début d'application, les points positifs et les
difficultés rencontrées, et de faire des recommandations pour la poursuite de sa mise en oeuvre, tout en rappelant une évidence. S'il a fallu plus de 7 ans pour faire voter la loi, il est probable qu'il faudra plus de 7 ans pour que son application pleine et entière porte ses fruits. Il ne s'agit
donc pas d'un bilan, mais d'un point d'étape.
Nous publierons progressivement sur le site de Prostitution et Société les différents éléments de l'évaluation. Aujourd'hui, lisez notre interview de Christine Blec, Présidente du Mouvement du Nid :"La loi a de premiers effets positifs. Il faut aller plus loin !"
À un mois des deux ans de la loi du 13 avril 2016 pour le renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et l'accompagnement des personnes prostituées, le Mouvement du Nid publie dans sa revue Prostitution et Société une évaluation de sa mise en oeuvre. Suivez tout au long de ce mois les éléments de cette évaluation sur le site de la revue et nos réseaux sociaux !
En avril, cela fera déjà 2 ans que la loi visant au
renforcement de la lutte contre le système
prostitutionnel a été votée ! Que s'est-il passé depuis ?
Comment cette loi, qui opérait une révolution de la
politique française en matière de prostitution, est-elle mise
en oeuvre ? Fondée sur 4 piliers (notre infographie), cette loi posait deux
principes fondamentaux.
Le premier, c'est le fait que, désormais, l'État se positionne aux côtés des personnes prostituées, les reconnaissant comme victimes d'un système. Étant victimes, elles ne doivent plus être pénalisées, mais des parcours de sortie peuvent leur être proposés. Comment ce dispositif se met-il en place, qu'en disent les personnes qui l'empruntent ?
Second principe fondamental posé par la loi du 13 avril 2016 : l'interdiction d'achat d'actes sexuels, via la pénalisation du « client », et la mise en place de stages de sensibilisation. Mesure très commentée et décriée pendant le débat sur la loi, quels sont ses effets ?
Les adversaires de la loi disent qu'elle serait responsable d'une augmentation des violences envers les personnes prostituées. Qu'en disent les intéressées, qu'en est-il vraiment ? L'objectif de ce dossier est de faire le point sur ce début d'application, les points positifs et les
difficultés rencontrées, et de faire des recommandations pour la poursuite de sa mise en oeuvre, tout en rappelant une évidence. S'il a fallu plus de 7 ans pour faire voter la loi, il est probable qu'il faudra plus de 7 ans pour que son application pleine et entière porte ses fruits. Il ne s'agit
donc pas d'un bilan, mais d'un point d'étape.
Nous publierons progressivement sur le site de Prostitution et Société les différents éléments de l'évaluation. Aujourd'hui, lisez notre interview de Christine Blec, Présidente du Mouvement du Nid :"La loi a de premiers effets positifs. Il faut aller plus loin !"
I am thrilled to announce that my documentary "Everything's better than a hooker" won the Amnesty International award at Thessaloniki International Film. Thank you so much.
— Ovidie (@Ovidieofficiel) March 12, 2018
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Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Main post image via Ainsley Hutchence S&S — ‘Catagious’
The post Sex News: The Stormy Daniels refund, UK age checks delayed, Trump’s pee troubles, social media screws sex workers appeared first on Violet Blue ® | Open Source Sex.
D’abord les femmes ont fait reconnaître leur légitimes aspirations. Puis les homos. Ensuite les «pervers». Dans l’ouvrage-culte “Deviant Desires”, réactualisé fin 2017, l’Américaine Katharine Gates recense les fantasmes les plus étranges qui puissent exister sur notre planète.
«D’abord il y a eu les mouvements féministes, puis gays portant à la connaissance du grand public l’existence d’autres modèles genrés et d’autres orientations sexuelles. Ensuite, vers 1996, les avancées technologiques ont permis à des minorités sexuelles de se connecter et de former des communautés.» Pour Katharine Gates, la troisième Révolution sexuelle, c’est celle des hommes et femmes qui – au-delà de leur orientation (homo-hétéro) – doivent assumer des «goûts» parfois… spéciaux.
Etes-vous furryphile, splosher ou macrophile ?
Il y a les personnes qui rêvent de devenir des hommes-lions ou des femmes-renard, à la fourrure soyeuse et aux pupilles de fauve. Elles imaginent que des crocs leur pousse, ainsi que de longues queues et ils se livrent –en pensée– à des orgies bestiales avec d’autres créatures hybrides, femmes-lapines soyeuses ou femmes-requin aux yeux métalliques. Certaines se transforment en ballons humains, enfermées dans des bulles de latex sous pression. D’autres se déguisent en Bambi, sous le nom de fursuiters, ou imaginent que leur partenaire vient d’une autre planète, afin de s’offrir en pensée une décharge d’effroi mêlée de pur bonheur : cet «homme»-là vient des étoiles, exprès pour moi. Fans du sexe dans la boue (wamers) ou dans le chocolat (sploshers), adeptes du trampling ou du pedal-pumping, sniffeurs de semelles usagées, fétichistes de la paralysie simulée (freezing), anthropophages, ballooners, amoureux de femmes géantes ou obèses… Leurs jeux sexuels parfois délirants dépassent les cadres conventionnels de la chambre à coucher. Par le biais des forums, des sites, des SNS, leurs images forment des galaxies de mondes sans cesse ré-inventés.
Pervers, ou pas : nous sommes tous tombés dedans
Dès le début du phénomène, Katharine Gates est sur le terrain. Explorant les «premières sous-cultures érotiques» qui émergent à la faveur de cette expansion en réseau (le web), elle devient la plus grande spécialiste et la pionnière d’un mouvement tentaculaire, exponentiel, qui aboutit à la publication, en 2000, d’une véritable Bible des perversions 1.0. Son livre-culte, Deviant Desires Incredibly strange sex, est publié par la très célèbre co-fondatrice de RE/Search, Andra Juno – auteur de Modern Primitives qui inaugure le boom des modifications culturelles. Lorsque Deviant Desires sort en librairie, il produit le même effet : pour ceux et celles qui le découvrent, c’est une bombe mentale. Au fil de pages richement illustrées, Katharine Gates détaille les formes de sexualité les plus souterraines, auxquelles elle donne un sens. Elle ne juge pas mais donne la parole aux hommes et femmes qui lui racontent leurs fantasmes et leurs pratiques, mis en perspective dans leur parcours de vie. De façon troublante, tous les récits suivent la même structure. Tous se ressemblent. Mieux, ils ressemblent EXACTEMENT à ce que nous pourrions raconter de notre propre sexualité : ils l’ont découverte au détour d’images et de sensations parfois mitigées. Il y a des souvenirs traumatisants, d’autres chavirants. Il y a le sensation confuse de se sentir bien quand on fait telle ou telle chose, tout en sachant que se trouve-là un grand secret. L’interdit pèse, qui rend la chose d’autant plus désirable. Puis, le temps que nous ayons les mots pour désigner cette chose, il est déjà trop tard. Nous sommes «tombés» dedans, comme Obélix dans la marmite à potion magique.
L’homme-dindon qui rêvait d’être cuit et mangé
Ce que Deviant Desires met en scène –au-delà des innombrables curiosités que sont les fantasmes «bizarres» de nos contemporains– c’est donc avant tout l’étonnante similitude entre ceux qu’il est convenu d’appeler les hérétos-straights (si tant est qu’ils existent), les homos et les paraphiles : quelle que soit leur sexualité, elle est «venue» dans l’enfance, de façon parfois si «spontanée» qu’on ne comprend pas très bien pourquoi on a écopé de tel goût et pas d’un autre qui aurait été plus conforme à la norme, donc plus facile à assumer. «En 1994, une dominatrice de New York m’a parlé d’un client appelé “L’homme-dindon”, un homme d’affaire qui lui donnait régulièrement rendez-vous à l’hôtel, quand il était de passage, afin de réaliser son fantasme. IL possédait une grande boîte en carton avec un couvercle et une poignée pour la faire ressembler plus ou moins à un four. Quand la dominatrice arrivait, il se mettait nu, s’installait dans la boîte dans une position rappelant celle d’une dinde fourrée. La dominatrice, alors, fermait le “couvercle du four” et disait : “Je mets le four en marche sur 325°. Tu vas avoir vraiment, vraiment chaud. Tu vas peut-être suffoquer. Ta peau va devenir craquante et brun-dorée. Dans 15 minutes, je reviendrai pour te faire revenir dans ta sauce. Au bout de quelques heures, je te découperai avec mon couteau. Je vais te manger”. […] L’homme se mettait à trembler des pieds à la tête, dans une transe extatique. Si les boutons psychiques étaient poussés, et dans le bon ordre, l’homme-dindon éjaculait sans aucune stimulation manuelle.» A cette époque, Katharine Gates se demande s’il existe d’autres hommes-dindons sur terre.
Les jeux de cannibalisme
Dans la nouvelle édition de Deviant Desires, elle répond : «oui. En 2005, j’ai trouvé d’autres personnes qui rêvent avec ferveur de devenir le repas de quelqu’un, du moins en imagination. Lisez le chapitre 10.» Sa nouvelle version de Deviant Desires est donc augmentée. Mieux : elle a été remise à jour, ce qui nous permet de savoir ce que sont devenus les héros de la première édition : queen Adrena (qui marche sur le visage de ses fans), Jeff «le cafard», Paul Reed (créateur d’Equus Eroticus) et tant d’autres. Sont-ils encore en vie, sont-ils mariés, divorcés, sont-ils heureux ou heureuses ? A ces personnages désormais célèbres, Katharine a rajouté une galerie de portraits inédits, parmi lesquels on retrouve Romain Slocombe (père fondateur du sexe médical) ou Pablo Green (créateur du site hilarant How to kill a superhero). Les arcanes de l’érotisme, dans cet ouvrage de 256 pages s’agrémentent de fantasmes inédits. Les adult babies (deux ans d’âge libidinal), les fétichistes de l’éternuement, les voraphiles… Bien que Katharine, très modestement, affirme que désormais plus personne n’a besoin d’elle pour surfer à la recherche des jeux les plus singuliers, son ouvrage apporte des éclairages toujours novateurs sur certains pans de notre psyché. Les jeux de cannibalisme, notamment, constituent un des morceaux de choix de son livre.
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A LIRE : Deviant Desires. A Tour of the Erotic Edge, de Katharine Gates, éditions PowerHouseBooks, décembre 2017.
380 illustrations (dessins, peintures, collages etc), dont 200 photos en couleur.
Nous vous écrivons parce qu'il nous est difficile de détecter la cohérence des député-es de l'Assemblée nationale, tous partis confondus, à propos de la décision récente du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) de changer les exigences d'authentification pour la photo de mise en candidature aux fins d'une élection.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeAlors que le Royaume-Uni s’apprêtait à mettre en place en avril le volet porno de la Digital Economy Act 2017, l’application du projet de loi a finalement été retardée de quelques mois. Cette mesure obligeait l’ensemble des sites adultes accessibles depuis le Royaume-Uni à se doter d’un système de contrôle rigoureux de l’âge de leurs visiteurs. Plusieurs méthodes étaient pour l’heure envisagées : vérification du passeport, indicatif de votre de carte de paiement, identification via votre opérateur téléphonique, reconnaissance faciale ou AgeID, la solution maison du géant MindGeek.
Le régulateur de la loi, le British Board of Film Classification, n’a pas encore relevé comment les sites devront agir techniquement. Le gouvernement anglais veillera également à ce que les directives de la BBFC soient approuvées par le Parlement avant l’entrée en vigueur de la loi, dans un délai maximum de trois mois. La mise en place effective de la mesure est donc attendue pour la fin de l’année.
Le volet porno de la Digital Economy Act 2017 a pour but de « protéger les enfants » du porno et de son accessibilité rappelle au Telegraph un porte-parole de la DCMS (Département anglais du numérique) : « La vérification de l’âge obligatoire pour les sites porno commerciaux fait partie de notre travail pour rendre Internet un endroit plus sûr pour nos enfants. Mais nous devons prendre notre temps pour nous assurer que tout fonctionne correctement. »
Une situation qui réjouit l’activiste Pandora / Blake, qui milite activement pour les droits des travailleurs du sexe et qui travaille activement sur ces questions avec le gouvernement. Des mesures qu’iel jugeait « terribles pour la vie privée » en octobre dernier.
Du 2 au 4 mars se tenait un événement assez particulier dans la région bruxelloise, le Festival International de l’Erotisme. En fait, il n’avait d’international que le nom et pour l’érotisme ce n’était pas non plus vraiment le bon endroit. Invitée par le Festival, je m’y suis donc rendue le 3 mars sans trop savoir à quoi m’attendre. Une chose est sûre, je ne m’attendais pas à cela !
La foire du sexeUn samedi après-midi, dans un coin éloigné de Belgique, se tient un rassemblement hors du commun.… Lire la suite
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Coucou, nous revoilou ! Certains ont pris peur en lisant l’introduction des gifs de la semaine précédente, mais il y avait vraiment de quoi flipper, puisque Google avait décidé de nous jeter à la poubelle. Pas très sympa, hein ? Après avoir passé une semaine horrible, on peut reprendre sereinement le fap, on est bien soulagé.
Xev Bellringer est tellement contente de nous revoir sur Google qu’elle en applaudit des deux seins. Pour les plus aventureux d’entre vous, ce gif est tiré d’une scène d’un malaise sans nom, même Oedipe n’ose pas fapper.
Cet homme suspendu dont les tatouages se confondent avec le plafond est au bord de l’orgasme. Avec une maitrise exceptionnelle de son corps, il arrive à retenir le précieux liquide. Une façon comme une autre de travailler ses muscles profonds. Team gainage chez les beaux gosses athlétiques de MenOnEdge.
Où partent Riley Star et Hannah Hays ? Vers quelle destination inconnue vont elles à quatre pattes ? Suspens insoutenable, je n’ose vous raconter la suite…
Céline Tran a sorti mercredi un livre autobiographique « Ne dis pas que tu aimes ça » sur sa vie en tant que Katsuni, une des plus grandes porn stars française de la dernière décennie. Il me tarde de le lire. En attendant de vous en dire plus et de la rencontrer une nouvelle fois, voici un petit gif de sa période américaine, quand Digital Playground régnait encore en maitre dans la production haut de gamme.
Nos couples ont du talent. Si vous êtes de passage au Musée du Louvre et que vous avez une petite envie pressante, patientez un peu, y’a sûrement Louise et Martin, nouvelle recrues du porn indé qui tournent une vidéo dans les toilettes. Il se peut aussi que vous croisiez les seins ou la culotte de Louise dans les allées menant à la Joconde… L’exhib, une passion parisienne.
Photo en une : Kenzie Reeves
L'Indre-et-Loire met en place plusieurs événements, rencontres et spectacles pour que chacun•e se mobilise en faveur des droits des femmes ! Le 10 mars, notre délégation et ses partenaires vous attendent à Tours pour débattre et partager vos idées dans les domaines de l'égalité et la lutte contre les violences.
Infos pratiquesSamedi 10 mars de 14h00 à 18h00
Le long de la rue Nationale, à Tours.
Le Collectif 8 mars, qui rassemble le CIDFF 37, Femmes Solidaires 37, LGBT Touraine, la délégation du Mouvement du Nid d'Indre-et-Loire, 37, Osez le Féminisme 37, le Planning Familial 37, le Réseau des jeunes ambassadeurs et ambassadrices pour l'égalité entre les femmes et les hommes et Stop Harcèlement de Rue 37,
met en place un Mur d'expression et stands formant un parcours rue Nationale à Tours, pour se questionner et échanger ensemble sur les droits des femmes.
Chaque stand correspond à une thématique :
À travers ces différents stands, les associations participantes aborderont différentes sphères de lutte où les inégalités ne sont encore que trop présentes, telles que la santé, l'éducation, le travail, la sphère publique et les violences faites aux femmes.
Afin d'introduire le parcours de chaque côté de la rue nationale, un stand de présentation « Où en est-on dans les droits des femmes ? » et un bref historique des luttes menées sera l'occasion pour le public de faire le point sur les inégalités à l'égard des femmes en Touraine et en France.
Tou.te.s les tourangelles et tourangeaux sont invités à découvrir ce parcours pour faire le point sur leurs connaissances en matière de droits des femmes. En se déplaçant de stand en stand, muni.e.s d'un « Bingo des clichés sexistes », les passants pourront interroger leurs représentations et leurs croyances, et ainsi s'engager à une attitude plus respectueuse à l'égard des femmes et des filles !
Télécharger le programme complet des rendez-vous organisés dans l'Indre-et-Loire dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes !
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Notez la date dans vos agendas et autres bullet journaux : lundi 19 mars, Chelsea Poe et Courtney Trouble viennent à Paris nous montrer leurs créations porn ! Dans le cadre de leur première tournée européenne, elles poseront leurs valises à Londres, Berlin et s’arrêteront chez nous avant de repartir pour Amsterdam. Rejoignez-nous pour une projection privée où vous aurez l’occasion de voir des films porno queer introuvables ailleurs.
Tout d’abord, l’événement phare : Fucking against Fascism, un film queer explicite de Chelsea et Courtney qui met en avant les corps trans, mais aussi les performers racisé·e·s et plus size. Vous y retrouverez entre autres Jade Phillips, Lyric Seal, Suzie Squirts et Sinn Sage.
On enchaînera avec une projection du Sluts 4 Sluts Collective pour explorer le genre et la sexualité en dehors des limitation cishétéronormatives, le tout dans de chouettes orgies queer ! Deux films seront projetés et nous donneront l’occasion de (re)découvrir Dion de Rossi, Rooster, Mahx Capacity et Leo Lander.
Enfin, Courtney Trouble nous présentera « Microspective » un film post-porn réalisé par ses soins.
Quant à moi, je vous ai concocté une sélection 100% française de clips et courts-métrages porno de tous styles, afin de pousser le cocorico qu’on attend tous depuis longtemps.
Je vous donne donc rendez-vous le lundi 19 mars à 19 heures. Venez nombreux·ses !
Fucking Against Fascism Paris, lundi 19 mars à 19h, 137 boulevard de Sébastopol. PAF : 8€ (prévoyez du cash !)
Inscrivez-vous à l’événement Facebook ici.
Le Tag Parfait souffle aujourd’hui sa huitième bougie, une curieuse aventure qui a débuté au fond d’un bar de Paris en 2010 et qui se poursuit depuis à son rythme dans le grand internet, avec les moyens du bord mais en totale indépendance, ou presque…
Anticipant cette fête, Google nous a offert un joli cadeau la semaine dernière en décidant arbitrairement de nous bannir intégralement. On s’est levé, tout allait à peu près bien, sauf un léger détail : on n’existait plus sur les moteurs de recherche, ce qui signifiait en d’autre terme, notre mise à mort.
Ces quelques jours passés par erreur dans la poubelle d’internet nous ont permis entre deux sanglots de réfléchir à notre dépendance aux géants du net et à un modèle économique qui peut s’arrêter du jour au lendemain, au gré du bon vouloir de ces plateformes.
Pour Google, il s’agissait d’une improbable erreur d’interprétation (il nous reprochait d’utiliser les pires techniques pour se référencer artificiellement, ce que nous n’avons jamais fait). Pour les autres plateformes dont la présence d’éléments pornographiques semble être une tolérance très instable (et de moins en moins souhaitable), nous restons à la merci quotidienne d’un changement de leurs règles.
Aujourd’hui nous avons 8 ans et nous ne comptons pas nous arrêter. La culture porn est riche, elle est en perpétuelle évolution. Nous l’aimons comme au premier fap et nous avons toujours plaisir à en parler, tout particulièrement quand elle se drape justement… d’indépendance. Mais ce retour à la réalité trop brutal que nous a infligé Google nous a poussé à envisager Le Tag Parfait sous un autre angle.
Cette année est sans doute la bonne pour un changement en profondeur de ce que nous sommes. Dans cette optique, nous allons bientôt venir à votre rencontre pour envisager ensemble une évolution du site.
En attendant ce changement, vous pouvez toujours nous soutenir, en partageant nos articles, en fappant plus que de raison sur Le Bon Fap, en faisant fumer votre carte bleue sur notre boutique ou en lâchant quelques euros sur notre Patreon.
Promenons-nous dans les bois, on espère que le loup sera là… On est parti en mode rando, sac de dildos sur le dos. La face est du K2 du porno ne nous fait pas peur : bien moulé dans notre baudrier, on y va à coups de godes et de lube. Paré pour une ascension vertigineuse vers les cimes du plaisir, en solitaire ou encordé. Pour la descente, on privilégie un toboggan de lubrifiant et on atterrit dans un crash pad moelleux.
Troisième mi-temps solo dans les vestiaires. Un bel éphèbe la joue perso à travers son lycra puis nous dévoile son six pack. Et quand l’entraîneur lui demande de muscler son jeu, il a plus d’un sextoy dans son casier. Pour la biscotte, on repassera puisque notre sportif n’a pas vraiment l’esprit d’équipe.
Un matin comme un autre à Porncity : un colosse poilu se réveille à côté d’une boule de muscle blonde. Inévitablement, post-douche, des trucs se trament sous le peignoir. Adam Champ essaie de résister aux coups de langue de Darius Ferdynand et file se rhabiller. Mais se prendre une veste n’est pas vraiment du goût de Darius : il s’attaque à la braguette d’Adam qui tente vainement de prendre son café. Finalement, Darius se fait bien assaisonner pour le petit déjeuner : sugar and cream bébé!
3615 qui n’en veut : Austin Wilde se chope Dominic Santos et tout le monde en redemande. Quand y en a pour deux, y en a pour trois : moi moi moi ! Dominic partage sa tige avec Austin et on est un peu jaloux de l’autre côté de l’écran. Bouffage du cul et des yeux, limage en règle et ça se finit par un câlin au sperme : allez, fais croquer!
Question métaphysique : y a-t-il une vie après l’orgasme? Dans le porngame, c’est pas toujours évident mais cette petite séance de branlette sur serviette nous prouve le contraire. Attaché, cagoulé, branlé, Mister Mystère ne se fait pas prier quand il s’agit de rempiler : double climax puis post-orgasm torture. A ce rythme là, c’est clair que les draps s’en souviennent…
Il était une fois un petit chaperon qui prenait tranquillement le soleil dans son short coquelicot. Excité par ce bout de tissu rouge, un gros loup vicelard rôde avec sa caméra. Pas farouche, le minet se laisse mater. De tripotage en bavardage, nos deux compères se tirent la chevillette. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits cochons…
Le Collectif 13 Droits des femmes, dont fait partie notre délégation des Bouches-du-Rhône invite à se mettre en grève le 8 mars à partir de 15h40, l'heure à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement, compte tenu des inégalités salariales. Une manifestation est organisée à 18h00 sous l'ombrière du Vieux-Port.
Le 17 mars, les associations vous donnent rendez-vous à Aix pour débattre.
Pas de progrès social sans égalité femmes/hommes ! Venez manifester aux côtés Collectif 13 pour les droits des femmes le 8 mars.
Téléchargez les tracts ci-dessous !
La dernière fois, nous vous avions soufflé quelques mots sur la prometteuse version TransAngels de Wonder Woman. Lois du pastiche porn obligent, c’est aujourd’hui à un autre blockbuster imminent – et à une autre icône geek d’empowerment – que s’attaque le pourvoyeur de porno transgressif : Tomb Raider. Cabotinages et godes sacrés à l’appui.
Intrépide archéologue pixelisée depuis plus de vingt ans puis fatalement blockbusterisée (sous les traits d’Angelina Jolie à deux reprises, puis sous ceux d’Alicia Vikander dans un reboot à venir), Lara Croft s’aventure aujourd’hui dans le monde du X. Niveau jeu de mots, le pastiche pervers convoite généralement les plus hautes cimes de la boutade. Disponible dès le 12 mars prochain sur le site de Trans Angels, la version « XXX trans » du classique vidéoludique de Square Enix s’affuble ainsi du sobriquet de Tomb Rider (inutile de vous faire un dessin). Pour continuer dans la finesse, le teaser croustifondant mis en ligne sur YouTube m’évoque plus une version super cheapos de Sydney Fox l’aventurière – la série culte avec Tia Carrere, ange partie trop tôt – qu’un hommage digne de ce nom à ce modèle de femme forte.
Interrogée par AVN, l’instigatrice et performeuse Chanel Santini insiste sur la délectable sensation de « pouvoir » ressentie sur le tournage dès lors que le costume de l’icone fut enfilé : l’impression salvatrice d’incarner « un personnage féminin badass« , ni plus ni moins. On espère que la saveur alternative propre à ce genre de productions supplantera toute tentative de blagues trop lourdes à l’encontre du personnage de Lara Croft – éternel réservoir à vannes néo-beaufs et autres détournements fake des plus malaisants.
Les offres de SVoD dans le porno sont aussi vieilles que Netflix, il faut remonter en 1999 pour voir les premières plateformes porno proposer du contenu illimité contre un abonnement mensuel (ou « à la minute »). Malheureusement, qu’ils s’appellent Videobox, SkweezeMe (rip), Adult Rental ou Xillimité, aucuns de ces sites n’a réussi à convaincre le grand public comme le géant américain a su conquérir les foyers. Les raisons sont simples. Face aux tubes gratuits, les consommateurs n’avaient pas vraiment d’intérêt de payer pour des offres plus limitées et une expérience utilisateur (très) décevante. Seuls les fans de certaines productions pouvaient y trouver leur compte.
Depuis 3 ans, Pornhub s’acharne à mettre en avant – sur la majeure partie de ses plans de communication – son offre premium. Le site est truffé de publicités pour ce service…que peu de gens semblent finalement vraiment connaître. Pourtant, les habitués du site ont certainement dû voir apparaître de plus en plus de petites étoiles noires sur les vignettes, symbole d’une vidéo uniquement accessible avec un compte payant. Ont-ils poussé l’expérience jusqu’à s’abonner ? Le porte-parole du site nous parle de plus de 2 millions d’abonnés sans préciser le nombre d’utilisateurs actifs. Il était donc de mon devoir de fappeur de tester à nouveau l’offre.
La mise-à-jour d’une offre prometteuseJ’avais donc laissé Pornhub Premium en 2015 sur une bonne impression mais un manque flagrant de contenu et une façon très pénible de se désabonner. Entre temps, le site en version gratuite a changé sa homepage – dorénavant conçue comme une curation en temps réel des vidéos selon des critères assez malins –, introduit un algorithme de recommandation plus pertinent et surtout réussit le pari assez fou d’attirer sous son aile la sphère porno indépendante.
Si y’a la petite étoile, c’est que vous êtes sur du contenu premium. Ici mes chouchous de Strapless Dildo
En reprenant un abonnement à 9,99 € par mois, au premier abord, rien de nouveau. On retrouve une offre hybride qui vous permet de vous balader dans l’intégralité du site, sans publicité et sans avoir à switcher d’une zone à l’autre du site. Les vidéos qu’elles soient promotionnelles, issues du Pornhub Model ou Premium sont accessibles de la même façon. Seuls des petits macarons de couleur vous indiquent la nature de leur emplacement.
La résolution des vidéos monte parfois jusqu’à 4K et la qualité globale du site n’est plus bridée à 720p, ce qui est appréciable quand vous voulez admirer les courbures de Claudia Class en HD. Le contenu Pornhub Gay Premium est également accessible avec le même abonnement (ce qui n’était pas le cas pour Adult Rental par exemple). Petite nouveauté, le contenu VR fait aussi son apparition et part concurrencer les « Netflix du porn VR » qui fleurissent actuellement.
Lana Rodes en 4K devrait rapidement vous faire oublier l’internet de 2007
Au niveau de la recherche, le contenu spécifique à l’offre payante peut-être très rapidement sélectionné, une astuce toute simple qui change tout. Vous gardez votre usage habituel de recherche par tag, studio ou actrices, puis vous pointez le contenu premium qui vous plaît. Du coup, vous fappez sur du contenu légal, en entier, en qualité maximale avec une bonne réactivité du streaming. Petit plus et pas des moindres : on peut enfin arrêter son abonnement en un clic.
Jusqu’ici, rien de très neuf, mais attendez.
Un contenu riche, varié et sans publicitéSi je m’abonne à une offre premium, ce n’est pas pour avoir des fonds de catalogue en bonus. La puissance de Netflix est justement de pouvoir proposer un contenu exclusif de grand qualité. Sur Pornhub Premium, n’attendez pas encore d’avoir l’équivalent de Breaking Bad ou de Narcos sur le site, mais vous pourrez accéder à un catalogue de plus en plus massif issu de studios très variés et vraiment nombreux. Suffisamment important pour m’avoir enfin convaincu.
Chacun son fap, mais le mien se dirige à peu près partout. J’aime passer de Kink, à du porno indépendant, rebondir sur les boules des actrices chez Jules Jordan, faire un tour de pegging chez Lance Hart, collectionner les vidéos de Krissy Lynn, me rincer l’oeil chez Strapless Dildo puis finir dans une mare de squirt chez Girlsway. C’était sur ce point, le principal défaut de Adult Rental. Si vous étiez fan de gonzo, c’était la Mecque, sinon vous risquiez d’être déçu.
Aperçu de la chaîne premium de Owen Gray
Sur Pornhub Premium, vous accédez en moyenne à 50 et 100 scènes complètes par studio. Si vous aimez la diversité c’est largement suffisant car avec plus de 1000 studios déjà présents, vous aurez du mal à en voir le bout. Si vous rajoutez à ça les millions de vidéos disponibles sur le site (promotionnelles, issues de Pornhub Model ou… volées), vous avez devant vous l’offre plus complète disponible sur internet avec un prix aligné sur la concurrence mainstream (Netflix, Spotify, YouTube Red, Prime Video…).
Et si vous n’en n’avez jamais assez et que vous êtes riche, vous pouvez également vous abonner (par mois ou à vie) à du contenu partenaire de certains studios : Digital Playground, Hentai Pro, Brazzers, Fake Taxi… Et si vraiment, mais alors vraiment vous en voulez encore plus, vous pouvez aussi accéder à la VOD (sous forme de crédits) de certains partenaires (New Sensations, Team Skeet, Digital Sin…). Difficile de faire plus complet.
Une formule pour séduire l’industrieSi Netflix dépense une somme folle en production et en achat de droits, pour Pornhub, à part quelques fonds de catalogue qu’ils acquièrent de temps à autre, c’est à travers un partage de revenu qu’ils arrivent à attirer ces studios.
A droite les avantages du programme Viewshare en version premium. A gauche le programme partenaire pour la partie gratuite du site.
A l’image du Pornhub Model, le site propose aux studios et créateurs un partage des revenus au nombre de vues générées sur la partie premium (le programme viewshare). Avec un RPM (revenu pour 1000 vues) d’environ 45 dollars en 2017, Pornhub se targue d’être le site le plus généreux de l’industrie. Un taux qui est environ 70 à 100 fois plus important que celui pratiqué sur la version gratuite du site (financée par la publicité), qui tourne entre 0,35 et 0,70 $ pour 1000 vues.
Ce taux élevé fait qu’un studio qui n’a pas beaucoup de vues peut quand même espérer gagner des sommes intéressantes comparé au nombre d’utilisateurs actifs du site. Après avoir attiré la sphère indépendante et les modèles (parfois très engagés, comme Janice Griffith), c’est au tour de certains studios à première vue hostiles à la marque de rejoindre le programme : Jules Jordan, Jacquie et Michel, TrenchcoatX, Sweet Femdom…
Vers l’offre parfaite ?Publicité de 2015 qui prend tout son sens en 2018
Une expérience utilisateur très agréable, du contenu varié, de qualité et en (full) HD, de la VR, pas de pub, un abonnement de seulement 9,99 € par mois, une rémunération intéressante pour les studios…Serions-nous face à l’offre porno la plus aboutie du moment ? Vous allez sans doute croire qu’à force de parler de Pornhub, ils ont fini par nous racheter, mais je vais être très honnête avec vous : après 2 mois d’utilisation, oui, c’est la meilleure offre porno que vous trouverez sur Internet. N’en déplaisent aux grincheux qui voient dans le streaming le bouc émissaire des maux de notre société…
Il va falloir s’habituer à voir Pornhub dans le paysage du fap pendant encore très longtemps. Doit-on cracher dessus quand ils apportent le site qu’on attendait depuis si longtemps ? Devenu à la fois le Youtube et le Spotify du porno, Pornhub Premium n’a pour le moment aucun concurrent sérieux. Il manque juste la création de contenu unique et original pour rendre l’offre vraiment parfaite.
Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner, goûtez-y.
Paroles blessantes, propos déplacés, gestes brutaux, manque d'empathie, actes réalisés sans explications ni consentement, absence de prise en compte de la douleur... De plus en plus de femmes racontent les maltraitances et violences vécues lors de leurs suivis gynécologiques, de leurs IVG et de leurs accouchements. Comment expliquer ces pratiques ? Les faire changer ? Comment les femmes peuvent elles se réapproprier leurs corps, leur santé ?
Un podcast à soi par Charlotte Bienaimé, le premier mercredi du mois. En partenariat avec le mensuel Causette.
Avec :
- Lucile Ruault, docteur en science politique à l'université de Lille.
- Marie Hélène Lahaye, auteure de « Accouchement : les femmes méritent mieux ». (Michalon)
- Marina Salomé, sage-femme
- Rina Nissim, naturopathe
- Les membres du groupe contre les violences gynécologiques près de Manosque et Elise
Lectures :
- « Tout va bien se passer » Maïa Brami
- « Les monologues du vagin » Eve Ensler
- « Sorcières, sages femmes et infirmières » Barbara Erenreich et Deirdre English.
Remerciements : Aurélia Leuscher - Isabelle Cambourakis
Liens :
- Association Pour Une meuf
- Editions Mamamelis de Rina Nissim
- « L'accouchement est politique » Laeticia Négrié, Béatrice Cascales
- « Le livre noir de la gynécologie » Mélanie Déchalotte
- « Donner Naissance » Alana Apfel
- « Caliban et la sorcière » Silvia Federici
- Le film « Regarde, elle a les yeux grands ouverts »
- Le film « Entre leurs mains »
- Théatre : Le monde renversé, collectif Marthe
Chez les indiens d'Amérique du nord –Ojibwa et Sioux- le placenta est traité comme un bébé numéro 2, un jumeau, auquel on réserve un sort étrange : il est enrobé d'une couverture et caché au sommet d'un arbre, comme on ferait d'un mort. Pourquoi ?
Et si placenta était le double du nouveau-né ? Entre mille sujets prétextes à remettre en cause nos tranquilles préjugés, Emmanuel Désveaux, Directeur d’Etudes à l’EHESS, Professeur à l’Université d’Indiana, consacre un livre (La Parole et la substance) aux indiens d’Amérique du nord où il dissèque, avec une joie contagieuse, le lien entre le matriarcat iroquois et leurs terrifiantes techniques de tortures, par exemple, avant de se pencher sur l’équation «un papa, une maman» chez les Sioux et sur les tatouages “guerriers” qui ornent le corps des femmes yurok ou karok. De ce livre foisonnant, parcouru par le fil rouge de la question de genre, on retient notamment le chapitre que le chercheur consacre au placenta.
S’appuyant sur le récit d’une ancienne sage-femme ojibwa, il fait des rituels entourant l’accouchement l’équivalent de rituels funéraires. Un enfant naît pour la vie, un autre naît pour la mort. Son récit, très beau, commence ainsi : lorsqu’une femme ojibwa était sur le point d’accoucher, «on édifiait un petit tipi exprès pour l’événement à proximité de celui qui servait d’habitation. […] La femme accouchait à genoux en s’agrippant à une lanière de cuir tendue horizontalement devant elle.» Pourquoi ?
Pourquoi s’accrocher à une corde ?
Dans cette région centrale de l’Amérique du Nord, une légende veut que le démiurge soit né d’une femme «se balançant au bout d’une corde fixée au ciel.» Le mythe raconte que cette humaine était devenue l’épouse d’un astre, mais depuis là-haut dans le ciel, elle se mit à avoir nostalgie de la terre. Perçant un trou dans le plancher du ciel, elle déroula une corde le long de laquelle elle se laissa descendre. Malheureusement, la corde était trop courte. «Et c’est ainsi suspendue que l’infortunée héroïne donn[a] naissance à son fils», raconte Emmanuel Désveaux… L’astre qu’avait épousé cette humaine était-il la lune, le soleil ou une étoile du grand chariot ? Claude Lévi-Strauss a consacré des textes magnifiques à ces «maris-étoiles» indiens dans Les Mythologiques. Mais qu’importe.
Le nez fendu du lièvre gémellaire
«Revenons à l’ethnographie et aux souvenirs de notre informatrice. La personne qui assiste la parturiente “ramasse” l’enfant et le recueille dans une petite couverture confectionnée avec des fines lanières de peau de lièvre.» Ayant coupé le cordon, puis essuyé le nouveau-né avec cette couverture, elle le transvase dans une seconde couverture faite du même matériau soyeux et doux. La première couverture sert ensuite à recueillir le placenta. Deux couvertures, deux expulsions. Que la couverture soit en peau de lièvre n’a d’ailleurs rien d’innocent car le lièvre au nez fendu évoque le double par excellence : «il représente la partition potentielle de l’individu en deux, sa métamorphose en jumeaux ou, au contraire, la rétraction des jumeaux en une personne.» Étant recueilli dans une douce couverture faite dans la peau d’un animal qui symbolise la gémellité, le placenta est donc traité avec le même soin que s’il s’agissait du double du nouveau-né… Mais pas pour longtemps. A lui, on ne donnera pas le sein. Le placenta se voit réserver un autre sort.
Le placenta, inhumé en hauteur
La sage-femme enferme le placenta dans la couverture n°1 «et en fait un paquet qu’elle noue solidement. Ce paquet est transporté à l’extérieur et caché en hauteur dans un arbre, idéalement à l’insu du regard des hommes.» Voilà le placenta «inhumé» en hauteur, ainsi qu’il est d’usage chez les voisins des Ojibwa (les Sioux) qui mettent leurs cadavres dans des sacs sur des plate-formes élevées… Cette mise en cache «constitue probablement le seul rite funéraire réservé à l’individu, comme par anticipation», explique le chercheur qui souligne un fait inouï : «avec les Ojibwa septentrionaux, nous sommes au degré zéro du rite funéraire. Au décès de l’individu, on abandonnait le corps et on s’en allait sans autre forme de procès.» Il est rare qu’une société n’accorde aucune importance au cadavre et le traite comme un simple déchet…
Prévoyance décès chez les Ojibwa
Concernant les Ojibwa, ainsi que le démontre Emmanuel Désveaux, l’explication est simple : c’est par l’intermédiaire de son double (le placenta) qu’un humain bénéficie d’une cérémonie funéraire. Elle est faite à sa naissance, ce qui pourrait être interprété comme une forme de prévoyance décès radicale. Mais les Ojibwa ne sont pas les seuls à réserver ce sort au placenta. De fait, «les femmes sioux disposaient du placenta d’une manière similaire à celle que nous avons décrite pour les Ojibwa septentrionaux. Elles en faisaient un petit paquet qu’elles suspendaient à un arbre.» Détail curieux : l’arbre idéal pour recueillir «l’objet placentaire» est un prunier sauvage dont les fruits sont particulièrement apprécié des ours. Le but était donc, chez les Sioux, de faire dévorer le placenta par un ours. Pourquoi ?
L’ours est un «super utérus»
L’ours est un animal aux vertus très spéciales, explique Emmanuel Désveaux, puisqu’il hiberne dans un état quasi-cadavérique, avant de renaître au printemps… La durée de l’hibernation correspond d’ailleurs «plus au moins à la période de gestation chez l’humain (du moins dans les régions les plus froides)», note le chercheur qui ajoute un autre fait singulier à son palmarès : même en état d’hibernation, une femelle ours enceinte se réveille quand elle sent le danger, pour mettre bas. Aucune femelle ours ne peut être tuée gravide, ce qui est fait «un super utérus, s’exclame le chercheur, capable de décider, en cas de danger mortel par exemple, de donner naissance à son petit, indépendamment des contraintes temporelles qui pèsent normalement sur le processus de gestation. Et si les femmes sioux donnent le placenta à manger aux ours, les hommes ojibwa leur offrent, quant à eux, le cordon ombilical. Tantôt dès qu’il tombe, tantôt plus tardivement, au moment où l’enfant commence à marcher, le père le récupère et s’en va en forêt chercher l’entrée d’une tanière d’ours à proximité de laquelle il le dépose.»
L’ours a-t-il le pouvoir d’accorder la double-vie ?
Mangeant le double des bébés (leur placenta ou leur cordon ombilical), l’ours les inscrit dans un cycle mort-suivie-de-renaissance. Pour appuyer cette thèse, Emmanuel Désveaux mentionne d’ailleurs cette coutume étrange qui consistait chez les Sioux à «soigner» un guerrier en ré-initialisant sa conception… Quand un guerrier était blessé, c’était à sa mère de l’amener au chamane-ours. «Mieux, il semble bien qu’elle devait s’offrir à lui, sexuellement s’entend, l’accouplement constituant un préalable de l’action thérapeutique entreprise ensuite par le chamane-ours […] : échapper à la mort, c’est d’une certaine manière renaître. La mère se donne au chamane afin d’assurer la renaissance de son fils en un coït rituel.»
L’ours : un humanoïde à la fourrure brillante
Dévorateur du double, l’ours lui assure symboliquement une après-vie possible. Ne dit-on pas qu’un ours hiberne toujours le museau vers le ciel, tendu vers les étoiles dont sa fourrure partage le brillant ? «Selon le dictionnaire Le Robert, l’étymologie du mot “brun” renvoie à une racine germanique signifiant “brillant”. On sait que le pelage de l’ours noir (qui est en fait marron) a effectivement tendance à réfléchir la lumière, à l’instar des étoiles.» Offrir du placenta à l’ours (ou un cordon ombilical), quoi de plus logique dans ce système de métaphores qui assimilent les humains à des étoiles déchues ou à des êtres tendus vers le ciel ? «Hommes et étoiles partagent au fond une même essence», rappelle Emmanuel Désveaux qui donne à son texte un tour troublant… On en achève la lecture avec émotion car ce que le chercheur amène, en conclusion, c’est la nécessité pour chacun d’entre nous de mourir.
Penser l’être comme l’être-pour-mourir
Il ne suffit pas, en effet, de démontrer que les nouveaux-nés ojibwa et sioux se voient assurer un rituel funéraire dès la naissance. Encore faut-il le justifier. Au-delà d’une forme de sagesse, Emmanuel Désveaux y voit une «mise en perspective pour le moins radicale de la destinée humaine» : inhumer le placenta, dit-il, c’est donner du poids à la vie humaine. Plus précisément, c’est la lester. Sans ce lest, nous serions «sans poids», à l’image des astres suspendus dans l’éther, explique Emmanuel Désveaux. Les êtres de langage vivent au futur car ils ont «cette faculté de vivre en apesanteur chez l’individu humain, bénéfice immense de la maîtrise du langage articulé – bien que je sois ici, je puis toujours imaginer, ou prétendre que je n’y suis pas.» Rien n’existe pour eux qu’une éternelle projection en avant. Leur vie n’est faite que de projets… jusqu’au moment où leur double se rappelle à eux, leur placenta, leur double mort originel, caché dans la forêt. C’est le secret de la sage-femme. Elle seule sait où se trouve le cocon. «Et le secret contenu dans le paquet ne correspond à rien sinon à l’instant où l’individu sera rattrapé par ce double, par sa propre mort.»
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A LIRE : La Parole et la substance. Anthropologie comparée de l’Amérique et de l’Europe, Emmanuel Désveaux, Paris, Les Indes savantes, 2017.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN DEUX PARTIES SUR LE PLACENTA: «Mon placenta m’appartient», «Chez les Objibwa, chaque bébé naît cloné ?».
La CSW62, 62ème conférence de l'ONU sur les droits des femmes, se déroule du 12 au 23 mars à New York. C'est l'occasion pour toutes les associations internationales (ONG) de se réunir et organiser conférences et débats. Avec CAP international et 11 de ses associations membres, le Mouvement du Nid y portera la voix du mouvement abolitionniste.
Cette année, la CSW a pour thèmes principaux l'émancipation des femmes "rurales", et Internet. La première thématique rejoint celle mise en avant par CAP International, la coalition d'associations de terrain abolitionnistes mondiale dont nous sommes membres fondateurs. Depuis deux ans en effet, la question des femmes vulnérables, en ligne de mire pour les exploiteurs, trafiquants et proxénètes, est au coeur de notre analyse. Parmi elles, les femmes rurales sont particulièrement ciblées dans de nombreux pays. Déplacées pour raisons économiques, de la campagne à la ville ou de l'Afrique, l'Asie ou l'Amérique latin à l'Europe, et contraintes à leur arrivée à la prostitution.
CAP International organise un événement à la "Salvation army" mardi 13 mars à 8h30, avec des intervenantes de grande qualité, des survivantes d'Afrique du Sud, des Etats-Unis, des militantes de Colombie, Suède, sur le thème "construire des solidarités" entre femmes rurales et urbaines pour mettre fin à l'exploitation sexuelle". Nous serons présent.e.s et vous informerons en direct des échanges sur notre compte twitter @mouvementdunid. Vous pourrez également retrouver des comptes-rendus sur notre page Facebook, et notre compte instagram (@mouvementdunid).
Vendredi 16 mars à 15h, dans l'enceinte des Nations unies, CAP International organise également un événement avec son association irlandaise Ruhama, parrainé par le gouvernement irlandais intitulé : "présenter les défis et envisager les solutions de lutte contre la traite à des fins d'exploitation sexuelle et d'autres formes d'exploitation sexuelle des femmes et des filles. A ne pas manquer également sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, nous participerons à un événement organisé par une ONG taïwanaise, lundi 12 mars à 10h30, consacrée à la façon dont Internet peut favoriser l'émancipation des femmes rurales, et permettre, dans le contexte de la prostitution, de pouvoir rencontrer et accompagner le cas échéant des femmes qu'il était difficile de toucher auparavant.
Enfin, la semaine sera l'occasion pour le Mouvement du Nid, qui fait partie de la délégation française, de porter la question de la prostitution au niveau international et de montrer que l'abolitionnisme est en expansion mondiale. 11 associations de CAP International seront représentées à New York, ainsi que la coalition états-unienne la CATW (coalition Against Trafficking in Women) et SPACE International, association internationale de survivantes de la prostitution.
Ces deux ONG organiseront également des événements auxquels nous participerons :
Space International donnera la parole à 4 survivantes, Rachel Moran, Vednina Carter, Mickey Meiji et Cheri Jimenez sur le rôle des médias dans les représentations erronnées de la prostitution.
La CATW, avec Equality Now et l'ONU femmes, organise jeudi 15 mars à 8h15 un événement consacré aux liens entre le mouvement metoo et la prostitution
Enfin, la Fondation Scelles organise mercredi soir à 18h un événement consacré à la lutte contre le proxénétisme en ligne, un sujet en pointe, particulièrement aux Etats-Unis.
Vous pourrez donc suivre toute la semaine l'ensemble de ces événements sur les réseaux sociaux du Mouvement du Nid :
Twitter : @mouvemendunid
Instagram : @mouvementdunid]
Page Facebook : Mouvement du Nid France
En général ici quand on parle du minou, même avec des poils, on pense à celui qu’on a entre les jambes. Mais en vrai, ce n’est pas toujours facile de concilier intimité et colocation avec un vrai chat qui miaule et fait ses griffes. Toi-même tu sais, jeune détenteur de félin, il y a des petits réflexes à avoir et gestes à éviter pour ne pas que son partenaire d’un (ou plusieurs) soir(s) finisse en pyrogravure. Voici le top 3 des moments gênants dont j’ai pu faire l’expérience :
1/ Tu pensais être pépouse en train de faire des galipettes dans l’intimité de ta chambre ?… Lire la suite
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À l'occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l'équipe de salariées et bénévoles du Mouvement du Nid du Bas-Rhin est heureux de vous inviter à l'après midi Portes ouvertes organisée au siège de l'association !
Infos pratiquesPortes ouvertes au Mouvement du Nid du Bas-Rhin,
1 Quai Saint Jean 67000 Strasbourg
de 14h00 à 20h00
A l'occasion de cet événement, vous pourrez admirer l'exposition l'Envol, réalisée avec l'association Imagora à l'occasion des 80 ans de la fondation de notre délégation. Vous y découvrirez les portraits et témoignages d'une quinzaine de personnes accompagnées par la délégation. Pour un aperçu en ligne, cliquez ici.
Tout au long de l'après-midi, des bénévoles et salariées seront là pour vous présenter l'association et son projet dans une ambiance conviviale.
À 18h30, la projection du documentaire Les Survivantes de la prostitution clôturera la journée.
Nous vous attendons nombreux et nombreuses !
En dehors de cet événement, si votre structure ou association souhaite un temps d'information sur le sujet du système prostitutionnel, sur la loi du 13 avril 2016, contactez le 03 88 32 77 67 pour échanger avec nous.
Encore un test original dans le domaine de la sexualité, le test des Pipedream Fetish Fantasy Cups (Beginner’s Cupping Set), un système complet de coupes d’aspiration pour s’amuser lors de séances de jambes en l’air originales et ludiques. Je vais vous expliquer tout cela… si vous êtes sur NouveauxPlaisirs.fr, c’est bien pour découvrir de nouveaux…
L’article Test des Pipedream Fetish Fantasy Cups, ou comment jouer avec l’aspiration… est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Vous avez déjà vu « Victoria », un super navet made in France dans lequel Virginie Efira, une avocate en dépression, se farce son baby-sitter interprété par Vincent Lacoste ?
Comme nous ne sommes pas Télérama, vous avez du mal à voir où je veux en venir avec mon synopsis bateau ? Et bien figurez-vous que la seule scène du film qui m’a interpellé m’a fait cogiter. C’est celle dans laquelle Vincent Lacoste dévore les seins de Viriginie Efira face caméra.… Lire la suite
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Cela vous est-il déjà arrivé de vous dire qu’avoir un coach sexuel pourrait être pratique ? Bien évidemment, il faudrait que ce dernier soit assez discret pour que cela ne vous embarrasse pas trop. C’est le rôle que peut jouer pour vous le « Guide de survie sexuelle », une collection de petits livres décalés pour libérer la parole sur la sexualité et briser les tabous.
La survie sexuelle dans la poche !Co-écrits par l’animatrice et journaliste sexo Flore Cherry et l’illustratrice Guenièvre Suryous, les livres de la collection “Guide de Survie Sexuelle » offrent une lecture simple et ludique autour des questions de sexualité, mais pas que.… Lire la suite
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J’ai fait mon petit tour sur Twitter pour collecter les paroles des performeuses et performeurs. Ils ont des choses à dire et c’est fabuleux que Twitter existe pour qu’on s’en aperçoive. Nikita Bellucci continue à l’ouvrir contre le harcèlement, elle a été entendue et porte le message pour toutes celles qui pâtissent du manque de correction et de respect de la gent masculine. Les voix se font entendre et on ne peut que se réjouir que cette parole s’exprime. Avant les privilégiés pensaient qu’on vivait plutôt pas trop mal, maintenant les personnes concernées viennent faire chier et c’est tant mieux. Riley Reid a donné une interview pour le magazine Paper et elle le dit : « beaucoup de fans sont surpris du fait que j’ai un cerveau ». Il n’y a pas que le gaping dans la vie, ces corps qu’on voit évoluer ont une âme, une vie sociale, sentimentale. Ça risque de vous choquer, mais ce sont des humains comme vous et moi. Sauf qu’ils doivent évoluer dans une société qui les rejette et les dénigre systématiquement.
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Nikita Bellucci a fait le tour des médias.
"J'ai tellement subi de haine que j'ai décidé de ne pas faire d'enfant"@hugoclement a rencontré @NikitaBellucciX , ancienne actrice porno, qui est régulièrement victime de harcèlement, parfois provenant de très jeunes adolescents pic.twitter.com/HUHxram4zi
— Konbini news (@konbininews) February 27, 2018
On découvre un autre visage de Charlotte Sartre.
Got raw and emotional for @scottnathan and cried in front of a camera for 10 minutes, naked and makeup-less. The real me. Shot on 8k Red Weapon for his series “Confessional” with 111 diverse and amazing women pic.twitter.com/z1B0UkL0VD
— Charlotte Sartre (@GothCharlotte) February 28, 2018
Le dernier Four Chambers est sorti. J’y ai vu la thématique du candaulisme et un hommage à L’enfer, le tournage inachevé de Clouzot avec Romy Schneider.
L’ENFER @vextape + @theparkermarx https://t.co/m9vTXtxtuj
pic.twitter.com/Etv6ztaabj— Four Chambers (@fourchambered) February 28, 2018
Au fait, Lee Roy Myers a tenu sa promesse et son premier atelier de formation à la réalisation s’est tenu à Los Angeles.
Shout out to @leeroymyers and @Wood_Rocket for the workshop they put on yesterday for industry folk! This business needs more companies/directors who are willing to impart their knowledge and experience to performers and crew alike!
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) March 2, 2018
Des membres de la communauté porno (actrices, acteurs, équipe technique) ont formé une équipe cycliste, les Porn Pedallers, ils participent à des courses et recueillent de l’argent pour des associations. Mais, vous comprenez c’est de l’argent sale, le porno c’est dégoûtant, alors l’association n’en a pas voulu. Quelle tristesse !
Adult Cycling Group's Donations Refused by Charity @pornpedallers https://t.co/YEQrP726wf pic.twitter.com/04ra5G0rOV
— XBIZ (@XBIZ) March 2, 2018
Le racisme, toujours d’actualité dans le porno. Que fait-on de l’interracial ?
You know what's funny?
The same girl that said DIRCTLY TO MY FACE,
"I hope I never have to fuck a black guy or lick a black pussy"
Just shot her "1st IR".This shit is sickening. The saddest part, is she's half black
ELL OH ELL.
— Daya Knight (@DayaKnightxxx) March 3, 2018
D’ailleurs Lee Roy Myers reprend tous les combats et en appelle à ses confrères pour changer les choses.
Suggestion for the mainstream porn industry: stop shaming performers that crossover from gay or trans porn or escorting to straight porn and start welcoming everyone to make a more inclusive testing system & stronger industry. Causing people to work in the shadows only hurts you.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) March 3, 2018
Also, porn awards are fun and all, but it has been rewarding known assholes that treat performers badly. This has got to stop. We have to stop patting a few dickheads on the back instead of making sure everyone works more and fixing a broken fucking industry.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) March 3, 2018
And studios: stop treating performers of color like their sole purpose is to be your “interracial” or ethnic porn scene filler. If they are good enough for your niches they are good enough for your mainstream porn. Don’t be racist dickheads.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) March 3, 2018
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Kissa Sins est revenue de sa petite retraite des réseaux sociaux.
I took a social media break and it felt really good. Sorry for not tweeting!! I’m back now!! pic.twitter.com/dQbAmcXSj3
— Kissa Sins (@KissaSins) February 27, 2018
Chaque personne est différente. Pour Anna de Ville, pas de bisous sur les tournages, mais restons amis.
My apologies to male talents who try to kiss me, it’s not you, that’s just too intimate for me most of the time. I will kiss your cock though.
— Anna de Ville (@AnnadeVilleXXX) March 1, 2018
Au-delà d’une minute, c’est du piratage. La règle est posée.
FANS PLEASE STOP POSTING CLIPS OF SCENES THAT ARE LONGER THAN 1 MINUTE. YOU’RE GIVING AWAY OUR WORK FOR FREE FOR THE SAKE OF A RETWEET
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) March 2, 2018
Bon premier gloryhole Karla, ça se fête !
My first #gloryhole ! https://t.co/SRRvkSDjLj pic.twitter.com/fDBlnor8D8
— Karla Lane #Bodypositive (@karlaxxxlane) March 2, 2018
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Mauvaise idée d’aller chialer en commentaires d’une vidéo gratis fournie par Ivy Aura.
nothing is stopping you from tipping and buying my videos pic.twitter.com/zKkoOOPTpl
— ivy (@ivyhasacat) February 26, 2018
Lindsey Love continue d’atteindre ses buts de l’année les uns après les autres. C’est inspirant.
2018 goals:
❥ Film MFF & GG scenes
Move to the West Coast
Buy 4k video camera
❥ Tone my body
❥ Live a healthy, minimalist life
Be filmed professionally
❥ Attend multiple conventions
❥ Reach 350k subscribers&
Win Amateur of the Year on PH
❥ Get an AVN nomination— Lindsey Love (@_LindseyLove) February 28, 2018
Llewyn Davis s’entoure bien.
Sunshine, on a cloudy day @_jasmine_grey @Sleepy_Chew @StellarLoving pic.twitter.com/mB45WjMMyr
— Llewyn Davis (@ImLlewynDavis) March 3, 2018
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La plateforme de cam Nood revient et elle accueille ses premiers cam models.
Hey Noodles! Today we are opening our Beta 2.0 to our partners at 9pm EST.
Partners will be streaming sporadically and not scheduled so keep an eye, ear, and beak out.
There will likely be bugs and downtime but we will do everything in our power to minimize it.— Nood (@noodApp) March 1, 2018
Chloe Lewis, la boss, a même pris une nouvelle CM.
Big things are happening over here! Proudly introducing myself as Nood’s community manager. My name is Alice (@babybreath_xo), and I am excited to be part of the Nood fam.
I’d love to answer any questions whether they be personal or about my job here at Nood! #askmeanything pic.twitter.com/CS3heu48DT
— Nood (@noodApp) February 26, 2018
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J’imagine qu’elles sont allées mettre un pyjama parce que ce n’est pas vraiment une tenue pour aller faire dodo… J’ai bon ?
Can you guess what happened afterwards? @Ersties pic.twitter.com/jB3PP8mLEx
— Lina Bembe (@linabembe) February 28, 2018
Big Sister is watching you!
I’m having a lot of fun with this picture of my vagina. Are you triggered yet? #nightmarefuel pic.twitter.com/YipEWKWvXV
— Ruby Rapture (@RubyRapture) March 3, 2018
Je n’avais jamais vu de banane droite. Merci Janice.
look at this banana pic.twitter.com/deioXtdB2g
— janice (@rejaniced) March 3, 2018
Mike Quasar continue de se foutre de la gueule de Greg Lansky. C’est son passe-temps préféré.
I can't believe that @voguemagazine ripped off @Blacked_com !!! Someone better be calling a lawyer. This is art theft!!! pic.twitter.com/jnR0UKLf9q
— Mike Quasar (@mikequasar) March 2, 2018
Moi, je mange des chips (et je pleure tout seul dans mon canapé).
The shit I do while watching Netflix pic.twitter.com/p8dSPUJwI9
— Alina Lopez (@ItsAlinaLopez) February 27, 2018
Deux salles, deux ambiances les tutos make-up.
— ✧ Lilo ✧ (@LeeLudicrous) March 4, 2018
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Ma petite sélection de tweets de Nadya Nabakova. Ne ragez pas, je continuerai quand même.
Just an innocent lil gal. pic.twitter.com/M3xZtAXSLP
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 28, 2018
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) March 1, 2018
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) March 1, 2018
Good morning y’all. pic.twitter.com/z6DnlALWw4
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) March 1, 2018
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) March 1, 2018
Other people: “Your family must be so ashamed and upset about what you do.”
Literally my mom: “RESEND ME THAT PHOTO OF YOU AND MY GRANDCAT PISSING ON THE TOILET.” pic.twitter.com/FPCNfjggib
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) March 3, 2018
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De la beauté, de l’amour, du nu, merci pour le partage.
So I told @Ziva_theDiva that we would turn on the vibrator for the shoot if she would just plug it in herself. It was a good try but in the end, she was not amused. pic.twitter.com/RTM9D8LSp7
— Marshall bradford (@Marshallbradfor) February 25, 2018
Pour celles et ceux qui n'ont pas Instagram Des bisous gelés ! pic.twitter.com/UsnXLL5jcz
— Louise et Martin (@louiseetmartinX) February 26, 2018
Heartbeats
: @isabeldresler pic.twitter.com/4Y5wCKn7mT— Screaming Del Rey (@jenna_valentine) February 26, 2018
Today i had a shooting for my future #blog, here is an example of the first set that will be comming #soon ;) I hope you like it wish you all nice dreams ;) pic.twitter.com/2jb8hewafk
— Mila Azul (@mila_azul) February 26, 2018
My room is ass messy as my mind. pic.twitter.com/anDMziJl5A
— W H O R E A B L E (@DemiSutra) February 26, 2018
Un mardi un peu plus chaud Belle journée pic.twitter.com/UsIuWMUADp
— Louise et Martin (@louiseetmartinX) February 27, 2018
*Fancy New Undies From A Fan* pic.twitter.com/hYJOkkfAae
— Mx. Mercy West ⚧ (@xxxMercyWestxxx) February 28, 2018
— Mila Azul (@mila_azul) February 28, 2018
My loves, I wait for you in my room !! Onlineee pic.twitter.com/AQcpOPyY4B
— loliitabrown (@lolitabrown771) March 1, 2018
Morning xxx #SNOWMAGGEDDON is over in London and #StormEmma has left the building xxx
Have a great Sunday pic.twitter.com/zlIyTVRLk4— Rebecca More (@more_milf) March 4, 2018
Hold the kitty pic.twitter.com/jwidDuXNWx
— 𝙻𝙰𝙽𝙲𝙴 𝙷𝙰𝚁𝚃 (@lancehartfetish) March 2, 2018
My favorite hobby is: rolling around on the floor in lingerie. Buy the video on my @AmtrPorn account. Link in bio. pic.twitter.com/HU1DEnjz2B
— EllaBrynbb (@EllaBrynbb) March 3, 2018
reminding myself of the bad bitch I am. pic.twitter.com/isOmX7G1qy
— Lex (@lexluthor___) February 26, 2018
— Ivy Wolfe (@alittlewolfe) March 2, 2018
HAIL YOURSELF ( @LPontheleft) pic.twitter.com/lGuQcMgw4Y
— Camille Hannibal Damage (@thecamdamage) March 3, 2018
Fell from bicycle pic.twitter.com/c0VSdCM5VG
— Ellie (@EllieLeen1) March 3, 2018
I hope you're having a great day! xo pic.twitter.com/5nbW7Y173m
— Flora (@florarodgerss) February 27, 2018
I can’t wait to wear this for a shoot next week! Just got my first latex set from Brooklyn Latex today! pic.twitter.com/GIiOxlgS26
— Xöe (@Xoetrope) March 1, 2018
La photo de une : capture d’écran du dernier Four Chambers.
Il ne suffit pas d'accoucher le bébé. Il faut ensuite accoucher le placenta. «Poussez, Madame, poussez !» On appelle cette phase d'expulsion : la "délivrance". Hélas, la parturiente, en France, n’a même pas le temps de voir le précieux placenta, qui lui est arraché… pour servir quels intérêts ?
Un nombre croissant de femmes, en Suisse, recueillent le placenta qu’elles ont expulsé après un accouchement. Certaines l’enterrent et plantent dessus un arbre qui symbolisera la croissance de leur nouveau-né. Pourquoi ? «Je pense que ce sont d’anciennes traditions», explique Magali, par allusion aux Celtes qui, semble-t-il, faisaient du placenta l’humus nourricier d’un double végétal de l’enfant. Magali a accouché d’une petite fille il y a moins de trois mois. Pour elle, il était primordial que la naissance de sa fille prenne l’aspect d’une cérémonie : le 7 janvier 2018, elle est entrée dans la «maison rouge» (1) où l’attendait une sage-femme et elle a mis Isa au monde dans la lumière tamisée d’une pièce à étuve et dans l’ambiance sonore d’un chant ancien qu’elle avait choisi. Le 8 janvier, elle est rentrée chez elle avec deux “bébés”.
Le nourrisson et… son double protecteur
Le nourrisson et le placenta possèdent le même matériel génétique. Ils sont tous les deux issus de la même cellule fécondée lors de la conception. Ils ont vécu ensemble pendant plusieurs mois, reliés par le cordon ombilical. «Le placenta, c’est comme un doudou pour le bébé, dit Magali. Quelque chose de rassurant, toujours près de lui dans le ventre.» Sur le plan symbolique, il lui semble important de «maintenir ce lien» vivant. Comme on est en hiver, impossible de creuser un trou suffisamment profond. Elle a donc mis le placenta dans le freezer. Quand viendra le printemps, avec son mari, elle ira acheter un jeune arbre dans une pépinière puis ils mettront le placenta en terre afin qu’il nourrisse les racines de l’arbre et que celui-ci croisse à l’image de la petite Isa. Quel arbre choisiront-ils ? «Ce sera un sapin, dit Magali, car dans le calendrier celte, le sapin correspond à la date de naissance d’Isa.» Sur Internet, ce genre de calendrier circule beaucoup, mais avec des arbres parfois différents : reconstitués ou imaginés au XXe siècle par des chercheurs plus ou moins fiables, ces calendriers n’ont qu’une valeur métaphorique. Peu importe l’arbre, pourvu qu’il ait du sens. Ce qui compte, avant tout, c’est l’arbre.
Pourquoi un arbre et pas une fleur ?
«Pour moi c’est une évidence, explique Magali. Le placenta, tu trouveras des photos sur internet sans doute mais ce qu’il représente… c’est flagrant.» Magali n’en dit pas plus. Il faut le voir pour comprendre : le placenta est un disque ovale de 15 à 20 cm de diamètre, de 2 centimètres d’épaisseur qui présente l’aspect inouï d’un arbre, ramifié de veines rouges. Cet organe vital est appelé «oeuf de vie» par certaines, «Yggdrasil (arbre de vie)» par d’autres. De fait, les nervures qui le traversent sont si belles qu’il existe maintenant au Canada la coutume d’en faire une empreinte sur papier, appelée «arbre de vie», juste après la naissance de l’enfant, afin d’en conserver la trace. Les mères placent cette empreinte au-dessus du berceau. Comme l’empreinte est faite de sang, et qu’elle a tendance à pâlir, certaines artistes en infographie –comme Fannie Bellemare-Larivière, par exemple– scannent l’empreinte puis la retouchent afin d’en fournir une version plus durable. La similitude entre le placenta et l’arbre est d’ailleurs telle qu’à Montreal (au Québec), dans le cadre du programme “Un enfant-un arbre”, les parents ont la possibilité d’obtenir un arbre à planter après la naissance de leur nouveau-né. Le formulaire de demande doit être transmis dans les 3 ans suivant la naissance.
Les hôpitaux comme lieux de violence
Toujours au Canada, comme par un fait exprès, une circulaire ministérielle datée du 13 juillet 2017, autorise les parents (s’ils en ont fait la demande au préalable) à emporter le placenta. «Une victoire pour certaines femmes qui devaient presque voler ce précieux organe qui leur appartient», souligne Jocelyne Gaudy, sur un site dédié à l’accompagnement des jeunes mères. La pratique reste encore peu connue. Dans la majorité des hôpitaux, à travers le monde (et en France), le placenta reste considéré comme un «déchet biologique» qu’il s’agit de détruire. Assimilé à un bout de viande, retranché sans pitié du corps de l’enfant, il perd toute valeur dans l’univers des accouchements dits «sécurisés»… La hâte avec laquelle on sépare le bébé de son placenta, en coupant le cordon, est symptômatique : le personnel hospitalier n’a pas de temps à perdre dans les usines à accoucher. On clampe dès l’expulsion du bébé. Faut-il le faire une minute après ? Ou attendre trois minutes ? Les obstétriciens se disputent à ce sujet alors qu’il est tout à fait possible qu’un enfant reste relié à son placenta jusqu’à 10 jours après la naissance : c’est ce qu’on appelle les bébés lotus.
Optimisation de l’accouchement, rentabilisation des déchets
En France, officiellement, le placenta est incinéré car il est assimilé à un rebut post-opératoire : «risque infectieux». Les parents n’ont pas le droit de le prendre, mais au nom de quoi interdit-on aux mères de garder cette partie de leur corps ? La raison n’est pas claire. Pas plus claire que le sort réservé au placenta dans certaines cliniques privées ou publiques qui, sans demander l’autorisation, récupèrent le «déchet» à des fins de recyclage : il s’agit d’une collecte autoritaire, au nom de la science. Selon la loi de Bioéthique de 2011, l’accord des mères n’est plus nécessaire : les hôpitaux peuvent prélever ce qu’ils veulent de ces soi-disant «déchets» qui constituent une véritable manne pour les laboratoires. Pour le moment, hélas, les seules personnes à protester sont membres d’associations qui militent pour un retour à des valeurs dites traditionnelles (sic). Il devient, par conséquent, compliqué de revendiquer le droit au placenta : on passe facilement pour un(e) néo-réac, voire pire : un(e) adepte de néo-paganisme celte. Surtout que les arguments sont faibles : que répondre à la question «Mais pourquoi voulez-vous garder le placenta ?»… Je veux mon placenta pour planter un arbre dessus ? Je veux mon placenta pour faire plein de jolies empreintes sanglantes à mettre dans la chambre de bébé ? Pire : Je veux le manger en fricassée ?
Placentophagie : vous le voulez en steak ou en smoothie ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, en Chine, aux Etats-Unis et au Canada, certaines mères –imitant les chattes qui dévorent leur placenta– font cuire l’organe comme une tranche de foie… ça a le même goût paraît-il. D’autres l’ingèrent en smoothie, mélangé à des fruits et du yaourt. Jennifer Aniston, Kim Kardashian et Victoria Beckham l’auraient fait, pour se prémunir du baby blues, entre autres. «L’absorption du placenta permettrait à la femme de récupérer des protéines, du fer, des vitamines, des hormones et d’autres oligoéléments. La placentophagie apporterait des bénéfices pour l’allaitement, réduirait les douleurs des tranchées et diminuerait les risques de dépression post-partum», explique Jocelyne Gaudy, qui préconise l’ingestion en gélule : réduit à l’état de poudre, puis encapsulé, le placenta est certainement plus facile «à avaler». En Suisse et en Allemagne, des laboratoires comme HomeoSwiss ou Mentop Pharma proposent d’autres services : si vous leur envoyez un bout du placenta (de la taille d’un ongle) avec quelques gouttes de sang ombilical, ils réalisent pour environ 150 euros une «isothérapie placentaire en préparation magistrale» : dans les 4 semaines qui suivent votre envoi, vous recevez par retour de courrier une boîte de 5 flacons contenant chacun une réserve de granules homéopathiques (2).
Donner au bébé des dilutions de l’extrait de son propre placenta
Chaque flacon porte une étiquette : D6, D8, D12… La boîte est fournie avec une liste des maux à traiter : acné du nouveau-né ou exanthème (D6), douleurs dentaires, rhume, coliques ou muguet (D8), croûtes de lait (D12), troubles du sommeil (D20)… La mère peut prendre des granulés pour améliorer les qualités nutritives de son lait s’il est trop dilué (D6) ou pour soulager ses douleurs menstruelles (D12). Les granules peuvent aussi aider la cicatrisation des petites blessures (D8)… La posologie est soigneusement indiquée. Il y a pas de limite d’âge pour l’utilisation des granules. Magali, qui a reçu sa boîte, n’a pas encore eu le temps d’un tester l’efficacité, mais pour elle, certainement, oui, ça marche. Etant donné qu’il s’agit d’homéopathie, les autorités en France sont plus que méfiantes. En 2012, la Direction Générale de la santé publie une circulaire qui condamne fermement la pratique du recyclage placentaire en gélules ou en granules : «Ces activités sont illégales et ceux qui les pratiquent sont passibles de sanctions pénales.» Motif invoqué : le code de la santé publique prévoit «que le don de cellules du sang de cordon et du sang placentaire ne peut être qu’un don anonyme, gratuit et solidaire (c’est-à-dire non pour soi ou ses enfants mais pour la collectivité toute entière).» Autrement dit : votre placenta et votre cordon ombilical ne vous appartiennent pas. Ils sont la propriété de l’Etat, et tant pis pour la valeur symbolique, poétique, spirituelle ou affective de ces organes.
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POUR EN SAVOIR PLUS : «L’écoféminisme peut-il sauver la terre?» / «Une bénédiction mondiale de l’utérus?» / «Pourquoi avons-nous besoin de la grande déesse?»
A LIRE EGALEMENT : «Alien Tampon : femmes, monstres et fin du monde»
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«Les midichloriens et l’hypothèse Gaïa»
«Que ferez-vous quand tout s’écroulera?»
NOTES
(1) La maison de naissance s’appelle Grange rouge, à Grens.
(2) 5 flacons de granulés, pour un total de 10gr et 1 flacon de 10ml de teinture mère.
Merci à Magali et Greg.
Notre délégation du Mouvement du Nid de l'Hérault offre dans deux lycées des Pyrénées-Orientales des représentations de théâtre participatif : "Filles, Garçons, demain nous appartient !"
Ces représentations sont réservées à un public scolaire. Pour découvrir toutes les actions organisées dans les Pyrénées-Orientales à l'occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, téléchargez le programme !
Filles, garçons, demain nous appartient !Cette intervention de prévention et de citoyenneté associe la représentation théâtrale participative, le débat et l'information par les intervenant•e•s du Mouvement du Nid. Elle vise l'échange - de façon ludique et dynamique, en laissant la part belle à l'improvisation ! - sur les questions d'égalité femmes-hommes, de sexisme, l'impact du sexisme dans les relations, la violence sexuelle, l'achat d'un acte sexuel, la réalité et le quotidien de la prostitution…
Le théâtre participatif alterne des scènes où le public peut être acteur et des scènes où il est spectateur. La cohérence des différentes parties est rendue grâce aux différents genres artistiques : le drame, la poésie et l'humour…
Une partie-conclusion rassemble tous les personnages et les intervenant•e•s.
Le 5 mars 2018, notre délégation de l'Héraut et la Compagnie les Bradés jouent Filles, garçons, demain nous appartient ! au Lycée Rosa Luxembourg de Canet-en-Roussillon et au Lycée Jean Lurçat de Perpignan. Bonnes représentations à tou•te•s !
INTERET PEDAGOGIQUECet outil de prévention vise à
sensibiliser et prévenir les conduites sexistes, le risque prostitutionnel, et promouvoir l'égalité filles-garçons ;
interroger sur les pratiques de violences que les jeunes peuvent subir ou constater dans la société ;
favoriser l'implication des jeunes pour trouver des solutions ;
amener à réagir sur des situations de violences psychologiques ou physiques ;
faire évoluer les comportements au sein comme au dehors de la structure scolaire et dans l'environnement quotidien ;
développer une prise de conscience de l'impact néfaste de certaines situations inégalitaires et des avantages collectifs et individuels d'une société plus égalitaire entre les femmes et les hommes.
Ben Brooks est né en 1992 dans le Gloucestershire. Il avait 19 ans à la sortie de son premier roman en Grande-Bretagne, 17 quand il l’a écrit (La nuit, nous grandissons, éd. Anne Carrière, La belle Colère, 2016).
Lolito vient de paraître en France.
Extrait choisi (p.9 à p. 12)
On a quinze ans et on boit du cidre tiède sous les pins du parc de la cathédrale. Il est 19 h 30. La lune s’est levée, orange et pâle, et ça sent l’herbe fraîchement coupée. Alice sort un tube de StopAcné, me le fourre dans la main et s’allonge en fermant les yeux. Sam et Aslam parlent de chiens, de terrorisme et quel rappeur est le plus riche.
« Pas au-dessus des sourcils, ordonne Alice. La dernière fois, tu m’en as mis sur le front et, quand il a plu, j’avais les yeux gonflés.
— Mais t’as vu le pognon qu’il s’est fait avec ses casques, objecte Aslam. Les casques, mec.
— Ok, je réponds à Alice.
— Mets-en derrière les oreilles, par contre.
— Il est pas mort ? demande Sam.
— Tu n’as pas de boutons derrière les oreilles.
— Il est vivant, c’est sûr et certain.
— Mais je pourrais en avoir. »
Alice, c’est ma petite amie. Elle a un nez pointu, chausse du 37,5 et souffre du syndrome de Raynaud. Le matin, sa bouche a un goût de lait caillé. Si j’imagine ses dernières recherches Google, ça donne ça : comment fabriquer un oui-ja, est-ce que la sodomie fait mal, Haruki Murakami.
Je lui masse les joues en décrivant de petits cercles pour faire pénétrer la pommade blanche. Elle jette ses chaussures dans l’herbe. Ses pieds ont la forme de cerfs-volants.
« Je pars en vacances, à Pâques, annonce-t-elle. Mon père vient de me le dire. On va à Antigua.
— Oh. »
Je ne veux pas qu’elle parte en vacances à Antigua. D’ailleurs, je ne sais même pas ce que c’est, Antigua. Depuis deux ans, à toutes les vacances scolaires, on reste dans son lit, immobiles, à mater Les Experts : Manhattan en gobant des pâtes de fruits au cassis.
« C’est quoi, Antigua ? demande Aslam.
— C’est comme, euh… » Elle fronce le nez. « Nan, j’en sais rien.
— Hawaï ?
— Quoi ?
— Non, j’interviens. C’est pas comme Hawaï. »
Alice ouvre un œil. « Tu ne sais pas ce que c’est. T’y connais rien, en pays. » J’étale la glu blanche sur son cou jusqu’à absorption. La peau sur ses clavicules est toute rêche et épaissie par l’application quotidienne de peroxyde de benzoyle.
« N’empêche, je pense pas que ce soit pareil.
— Bah si, ça pourrait. » Elle me lance son regard genre t’as-pas-intérêt-à-l’ouvrir, repousse ma main et se redresse. Elle avale une gorgée de cidre et des diamants éclatent dans ses joues, alors je me répète intérieurement que je n’ai aucune envie qu’elle aille à Antigua, où que ce soit. « Ça pourrait carrément être Hawaï.
— Hawaï, c’est un pays, et Antigua, c’est un pays différent.
— Hawaï, c’est un Etat.
— Je ne vois pas de quoi tu parles.
— Oh, intervient Sam. Nous, on va chez tante, à Crewe.
— Tu pars aussi ?
— Ça fait chier. Qu’est-ce qu’on va faire, nous ?
— J’en sais rien. »
Sauf que je sais ce que je veux faire. Je veux rester au lit à mater des documentaires sur la faune marine tropicale et me masturber de temps en temps devant des présentatrices de téléshopping. Et appeler Alice trois fois par jour pour m’assurer qu’elle ne fourre pas sa langue dans la bouche d’autres mecs que moi.
« Etgar ?
— Quoi ?
— Qu’est-ce que tu vas faire, toi ?
— Mes parents ont prévu un truc. Moi, que dalle.
— Bon allez, on fait quelque chose. »
Un homme imposant passe sous un réverbère. Il me rappelle vaguement quelqu’un, comme si je l’avais vu en rêve, ou à travers le pare-brise d’une voiture. Je sens tout mon corps se raidir. Je l’imagine nous plaquer un torchon imbibé de chloroforme sur la bouche, transporter nos corps, puis nous démembrer d’un air solennel sur le sol en béton d’un hangar puant l’urine. Je pose ma main sur celle d’Alice. « Pourquoi pas, je finis par dire.
— On pourrait faire un bukkake sur mon chien et filmer le tout.
— Je veux pas faire ça.
— Très bien. »
Je regarde le type rapetisser et disparaître, avant de réapparaître brièvement sous un halo de lumière orange. On liquide le cidre et on se sépare après s’être dit au revoir. J’accompagne Alice chez elle. Son père est en train de fumer dans la véranda, on monte, on met Radio 4 et on s’endort sur une mélodie inintelligible.
Avis
Lolito est le cinquième roman de Ben Brooks. A sa sortie, il a été salué par une partie de la presse britannique et notamment par l’artiste pluridisciplinaire Nick Cave : « Lolito est le livre le plus horriblement drôle que j’ai lu depuis des années. »
Mais qu’a pu donc écrire Ben Brooks de si extraordinaire ?
Brooks reprend ici son thème fétiche : l’adolescence. Son héros Etgar a 15 ans. Il boit du thé au Nesquik et goûte à tous les alcools des placards de la maison pendant que ses parents sont partis en Russie. C’est encore un gamin mais Etgar a déjà écrit des lettres adressées à ses enfants qui ne naitront jamais puisque Alice, sa petite amie, a avorté. Etgar s’ennuie, seul avec son chien Amundsen. Il aimerait regarder des documentaires mais passe des heures sur son lit, devant des vidéos sadiques comme il se masturbe en matant des présentatrices météo et pleure son amour, Alice.
Etgar et Alice étaient ensemble depuis l’âge de 13 ans. Ils fréquentent le même collège, la même bande de potes. C’est l’un d’entre eux qui a appris à Etgar qu’Alice l’a trompé. Ce qu’il vérifie en piratant le compte Facebook d’Alice. Etgar éprouve de la rage et une grande tristesse. Il se sent trahi et se met à errer sur Internet. C’est sur un site de rencontre qu’il fait connaissance avec Macy, une femme de 36 ans.
Ben Brooks n’a pas un style hors du commun mais il décrit avec précision ce moment charnière où l’adolescent bascule vers l’âge adulte, les hormones et la tête en fusion. Le lecteur partagera au plus près les émotions d’Etgar, cet ado de 15 ans qui découvrira l’amour auprès de Macie aussi paumée que lui. Mais l’accent n’est pas mis sur cette relation qui pourrait faire les choux gras de la presse, non, l’écrivain a choisi de mettre l’accent sur l’histoire d’amour d’Etgar et Alice, avant, pendant et après.
Une nouvelle fois, Ben Brooks dépeint avec beaucoup de talent sa génération, ses peurs, ses rêves, ses expériences et ici encore, certains adolescents qui apprennent la vie via une connexion haut débit. Est-ce qu’on est sérieux quand on a 15 ans ? A vous de lire !
Lolito, Ben Brooks, éditions Anne Carrière coll. La belle Colère 300 pages 19 €
Traduction de l’anglais (G-B) par Marie de Prémonville
L’article LOLITO de BEN BROOKS : on n’est pas sérieux quand on a 15 ans ? est apparu en premier sur Impudique Magazine.
En 1982, Alice Walker publie, La Couleur pourpre qui lui vaut, l'année suivante, le prix Pulitzer pour la fiction et l'American Book Award. Elle est ainsi la première femme noire à avoir obtenu le prestigieux Pulitzer. Le livre a reçu un accueil critique et public exceptionnel.
- Livres commentésNouvelle semaine, nouveaux défis. Dans les entrailles d’internet, il se passe quelque chose de pas très cool actuellement. En attendant de vous expliquer ce qu’il se trame, restez à la coule avec ces gifs en partie issus de notre joyeux Discord (invitation sur demande).
Le mystérieux Max a tourné avec Charlotte Sartre une vidéo pet girl. Ce document exclusif en provenance de son logiciel de montage présage d’une vidéo magnifique.
CamSoda, qui sont loin d’être les derniers quand il s’agit de faire le buzz sur des idées légères (j’allais dire autre chose), a lancé ce threesome improbable entre JMac, Kelsie Monroe et une sexdoll. Le résultat donne la réalité du sexe avec une doll : une relation parfois triste qu’il ne convient pas forcement de filmer.
Devinez qui est là ? C’est le ti’ chat Sartre.
Incroyable mais vrai, il y a encore une vie sur Tumblr. Malgré les disclaimers très lourds (pour voir du contenu NSFW, il faut forcément être sur son compte connecté et avoir coché la bonne case) et le fait que David Karp ait quitté le navire entre temps, la communauté gay continue tout de même à créer des merveilleux gifs comme celui-ci. Si vous aimez ces créations, vous pouvez retrouver tout cet univers psychédelique en cho7 sur le Tumblr Nosox Nosex.
Comme ça faisait très longtemps que personne nous avait sorti un bon vieux « pffff c’est quoi ces gifs, mettez les dans les gif gay !!! », voici un helico teub giclant, figure artistique rare et fascinante, qu’on dirait tout droit sorti de Bite Fighter.
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Voilà un livre essentiel, une somme. Rhéa Jean, philosophe québécoise, y expose en quoi la prostitution mine l'autonomie des femmes, sur le plan de leur sexualité comme de leur place dans le monde du travail, ainsi que leurs droits durement acquis contre le viol et le harcèlement sexuel. Elle y défend le concept d'autonomie sexuelle qu'elle contribue activement à construire.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeJe veux réfléchir avec vous au stade politique que nous avons atteint. Je dirais que nous avons réussi à ce que l'on appelle, par euphémisme, « briser le silence ».
- Les grands textes du féminisme moderneLancer un mouvement d'hommes contre la prostitution : l'énergie m'en vient quand un mot me heurte en pleine rue. Paris, 2010. Je marche près du Centre Pompidou quand une affiche me saute aux yeux. C'est une publicité pour une série sur Canal+, Maison close. De belles jeunes femmes dans un décor de luxe, avec le slogan « Les hommes rêvent d'y entrer, elles se battent pour en sortir. »
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeLa terre reste l'affaire des hommes. Les femmes n'y ont que très rarement droit. C'est aussi un des travers de l'économie mondiale que dénonce un rapport d'Oxfam. Or, avec la place détenue par l'agriculture dans les économies africaines, l'accès à la terre y est d'une importance vitale.
- Femmes, travail, économie, pauvretéFind this post interesting? Support its creation on my Patreon page.
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Main post image via Nereyda Bird by Wilson Philippe & Vanessa Hollander MQ Photo Shoot.
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Tout le monde connaît Passage du Désir. Ce concept qui regroupe des boutiques fun et girly dans lesquelles on peut physiquement se rendre, ainsi qu’un site internet, particulièrement bien achalandé et rapide dans les expéditions. Ce qu’on sait moins, c’est que Passage du Désir dispose aussi d’une gamme de sex-toys qui lui est propre (je l’aurais…
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Arrivées entre 1939 et 1942 à Mexico, certaines surréalistes se lièrent d'une forte amitié. Surtout trois peintres, Alice Rahon, Remedios Varo et Leonora Carrington, et deux photographes, Eva Sulzer et Kati Horna. Ces « sorcières » (Las brujas), comme on les nommait parfois, trouvèrent entre elles l'entraide et l'échange des idées qui permirent leur envol artistique.
- Arts visuelsLe futur c’est maintenant : la chaîne YouTube Buttpluggin with qDot propose avec l’anthologie Will It Buttplug? d’associer la mécanique du gameplay aux incidences du buttplug. Comme une partie de jeu vidéo immersive qui ferait du couple sexualité/virtualité une forme neuve de ressenti vidéoludique. Ou du bon usage des vibrations d’une manette…
« Tout jeu vidéo est un vibromasseur si on y réfléchit bien » titre Motherboard en nous présentant la série de vidéos « Will It Buttplug? », issue de la chaîne YouTube Buttpluggin’ With qDot. Le principe est simple. Le développeur Kyle Machulis, alias qDot, propose là une expérience de joueur inédite : connecter via Bluetooth un jeu vidéo et un sex toy. Les vibrations qui durant votre partie sont censées faire gigoter votre manette deviennent celles du buttplug en contact avec votre orifice, et ce par le biais du logiciel Buttplug.io. La preuve en images avec une première chronique à visionner ci-dessous, test interactif du jeu Rez Infinite sur PC. Un let’s play plutôt éloigné des vidéos de Squeezie, vous en conviendrez.
Ce concept technologique, le développeur lui donne un blaze : la SexBox. Associer la réactivité du vibromasseur à l’étendue de sa bibliothèque Steam, il fallait y penser. A écouter Machulis, Will It Buttplug serait à envisager comme une belle expérience plutôt nerdy de sextech, source d’émotions émanant aussi bien de l’évolution du joueur au sein des mondes qu’il investit que de sa sensibilité propre, son engagement affectif. Mais c’est avant tout une manière alternative d’analyser les jeux vidéo, en se fixant moins sur l’esthétisme ou la narration que sur la pureté physique du gaming, sa nature instantanément sensorielle. Prochaine critique annoncée ? Celle de l’euphorisant Luxuria Superbia. Hâte.
Avec de nombreuses autres associations, syndicats, partis, nous appelons à manifester le 8 mars 2018. Nous nous mobilisons pour les droits fondamentaux des femmes et parmi ceux-ci, pour le droit à vivre en paix : les violences sexistes et sexuelles contre les femmes et les filles doivent cesser !
Rassemblement pour la région parisienne à 15h40 à République, manifestation vers Opéra à 17h30.
La vague libératrice d'une parole jusqu'ici étouffée et inaudible submerge les réseaux sociaux avec les hashtags #metoo, #balancetonporc, #balancetonagresseur, #payetonuterus, #balancetonaccouchement et révèle une société profondément patriarcale.
Ces violences sexistes, sexuelles et conjugales perpétrées contre les filles et les femmes s'exercent partout : dans la famille, au travail, dans les espaces publics.Ces hommes tuent, massacrent, vendent, violent, prostituent, défigurent, oppriment des millions de femmes, notamment les femmes migrantes.
Toutes les femmes ont déjà été victimes de violences ; violences acceptées, tolérées, minorées par la société et niées, ignorées par de trop nombreux-ses politiques, certains hommes politiques agissant eux mêmes parfois en toute impunité.
Il est urgent de passer aux solutions concrètes pour lutter contre les violences masculines !
Ces violences sont multiformes :
90% des femmes ne portent pas plainte par honte de parler, crainte des représailles de la part de l'agresseur ou de ses proches, ou non confiance en la justice qui impose un difficile parcours de la combattante.
Fortes de leurs luttes et de leur expérience auprès des victimes, les féministes ont des solutions !
Nous exigeons des pouvoirs publics une réelle volonté politique de les écouter, de prendre en compte leurs paroles, d'agir, VITE ! Les mesures annoncées par M. Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 ne vont pas assez loin et sont bien souvent une reprise de mesures préconisées ou déjà impulsées par les gouvernements précédents. Elles ne sont même pas financées.
Nous voulons des actes et non de belles paroles : un plan d'action immédiat et durable, une loi-cadre contre les violences masculines et de réels moyens pour les faire appliquer alors que les dépôts de plainte ont augmenté de 30%.
Nous exigeons aussi des moyens conséquents pour que les associations puissent assumer leurs missions de service public auprès des victimes.
Faisons-nous entendre ! La parole des femmes s'exprime de plus en plus fort, elle doit maintenant être prise en compte ! Organisons-nous !
Le 8 mars est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, de la solidarité entre toutes les femmes, dans le monde entier, engagées pour leurs droits et pour leur émancipation du système patriarcal. La journée où on lutte aussi partout pour la possibilité de vivre en tant qu'être humain, pour la liberté de l'avortement, pour l'autonomie financière des femmes et contre les inégalités persistantes.
Ce 8 mars à 15h40, comme tous les jours, c'est l'heure à laquelle les femmes ne sont plus rémunérées par rapport à leurs collègues masculins.
Ce 8 mars à 15h40, c'est la grève des femmes pour faire aboutir toutes nos revendications.
Ce 8 mars, soyons nombreuses et nombreux dans la rue : associations, syndicats, organisations et partis politiques progressistes : rassemblons nous à 15h40 à République. A 17h30, nous partirons en manifestation.
Premières signatures : Collectif National pour les Droits des Femmes, Osez le féminisme !, Amicale du Nid, Association Nationale des Études Féministes, Chiennes de Garde, Collectif pour le Respect de la Personne, Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et la Contraception, CQFD Lesbiennes Féministes, Écologie, mouvement de l'Écologie politique, Elu.e.s contre les violences faites aux femmes, Emancipation Tendance Intersyndicale, Ensemble !, Féministes Insoumises, Femmes Migrantes Debout, France Insoumise, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Marche mondiale des Femmes, Mémoire traumatique et Victimologie, Mouvement de la Jeunesse Communiste de France, Mouvement du Nid, Mouvement du Nid Paris, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Réseau Féministe Ruptures, SKB ( Turquie), Soutien aux Femmes Victimes de Violences Sexuelles, Obstétricales et Gynécologiques, SNPES PJJ FSU,Unie-vers-elles ( féministes tunisiennes), Union Nationale Lycéenne.
Mercredi 17h30, Body Minute dans le 15 ème arrondissement. Mon esthéticienne préférée me lance « toutes les jeunes femmes que j’épile me demandent le maillot intégral. La TOTALE, insiste-t-elle. Avec sillon inter-fessier et compagnie ». Cette réponse, je l’avais bien cherché. Ma curiosité mal placée m’avait poussé à lui demander de me confier les us et coutumes de ses clientes. Loin de l’effet escompté que j’attendais de ses révélations, je sors de l’institut les jambes lisses certes, mais la fouffe culpabilisée d’arborer encore et toujours son fameux « ticket de métro ».… Lire la suite
Cet article L’épilation intégrale : dictature au royaume des shneks est apparu en premier sur Desculottées.
. Le Devoir - Non à une prolongation de l'enquête sur les femmes autochtones, dit une coalition autochtone
Le gouvernement Trudeau promet de répondre bientôt à la demande de l'enquête nationale sur les femmes autochtones, qui lui a réclamé deux ans de plus pour terminer ses travaux. Mais une importante coalition de leaders autochtones et de proches de victimes somme Ottawa de la leur refuser.
. L'Actualité - Trois questions à la comédienne Debbie Lynch-White qui incarne Mary Travers Bolduc, première chansonnière québécoise
Je me suis beaucoup attachée à Mary dès ma première lecture du scénario, dit Debbie Lynch-White.
. Radio-Canada - Des femmes racontent ce qui les a façonnées
Pour certaines, c'est l'amour de leurs parents. Pour d'autres, c'est l'absence d'un tel amour. L'auteure parle à Catherine Perrin des valeurs de courage et de bienveillance que ces femmes estiment avoir reçues par imprégnation.
. La Presse - Non, l'idéal de parité n'est pas superficiel
En réponse à la chronique de Lysiane Gagnon, "La parité et le néo-paternalisme", publiée samedi dernier. Vous pourfendez l'objectif de parité hommes-femmes au sein de nos institutions, le qualifiant d'initiative plus inspirée par les bons sentiments que par l'intérêt public. Plus de 40 années d'expérience à la direction de diverses organisations publiques et privées et au sein de nombreux conseils d'administration m'ont convaincue du contraire.
. Le Huffington Post Québec - La mobilisation infirmière au Québec est un exemple à suivre
Depuis plusieurs semaines, nous assistons à une mobilisation collective des infirmières au Québec. Bien que les infirmières du Québec soient particulièrement touchées, les enjeux auxquels elles s'attaquent ne sont pas uniques au Québec d'où l'importance de s'inspirer de leurs actions.
. Ricochet - Le Parti québécois ou la réécriture de l'histoire des femmes
Selon la candidate du Parti québécois dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, Jennifer Drouin, "tous les gains obtenus par les femmes, au Québec comme ailleurs dans le monde, ont été réalisés par l'alliance de féministes avec des hommes réformistes et progressistes". C'est bien mal connaître l'histoire du féminisme pour avancer de tels propos.
. Le Devoir - Violences sexuelles à l'école
Des élèves d'écoles secondaires de Montréal et des intervenantes communautaires lancent un cri du coeur : des violences sexuelles surviennent dans les écoles, mais ne sont pas prises au sérieux.
. Mouvement du Nid - Prostitution : 2 ans après le vote de la loi, un changement de société enclenché et un essai à transformer sur le terrain !
Jusqu'en avril 2016, la prostitution était encore la dernière forme de violence sexuelle pour laquelle les victimes étaient non seulement stigmatisées et réduites au silence mais aussi pénalisées par la loi (délit de racolage), alors que les auteurs (les hommes qui imposent un acte sexuel par l'argent) étaient totalement impunis.
. Le Devoir - Mères porteuses : sus à la rémunération !
La légalisation de la rémunération des mères porteuses que propose le député libéral Anthony Housefather s'attire de véhémentes critiques. Éthiciens et féministes dénoncent un recul qui, loin d'émanciper les femmes, comme le soutient l'élu montréalais, conduira à la marchandisation de leur corps en plus de les placer dans une dynamique de soumission.
. Radio-Canada - Le chemin de croix des victimes d'agression sexuelle pour être indemnisées
Les victimes qui tentent d'obtenir de l'aide auprès de l'Indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC) doivent se soumettre à un long processus qui s'étale souvent sur plusieurs années. Un calvaire, dénoncent des victimes d'agression sexuelle qui ont accepté de parler de leur grande traversée du désert.
. Le Devoir - Roulés dans la farine par Joveneau
Le goût de la farine et Le pays de la terre sans arbres donnent la parole au père Alexis Joveneau. Or, depuis une semaine, Le Journal de Montréal publie des textes d'enquête fouillés sur les moeurs dépravées de ce père oblat d'origine belge.
. La Presse - Les fées ont soif… d'équité
Trouvez-vous ça normal ? C'était en novembre 2016 et l'auteure et metteure en scène Marilyn Perreault n'en revenait pas. Elle venait tout juste de prendre connaissance des sélections pour le prix Michel-Tremblay. Non seulement aucune auteure ne figurait sur la liste, mais depuis la création du prix, en 2009, une seule femme avait été lauréate.
. Le Soleil - Les infirmières déçues du budget
L'enjeu des ratios de patients par infirmière est absent du budget Leitão. Une "déception" pour la Fédération des interprofessionnelles de la santé du Québec (FIQ).
. La Fédération des maisons d'hébergement pour femmes - Budget Leitao : des moyens à la hauteur des besoins pour les femmes violentées ?
La FHMF était présente au huis clos du budget déposé par le ministre Leitao hier et se questionne sur l'évaluation que fait le gouvernement des besoins financiers pour mettre fin à la violence envers les femmes et leurs enfants.
. Radio-Canada - Mères porteuses, progrès ou dérive de la science ?
Le phénomène des mères porteuses, qui prend de l'ampleur dans nos sociétés, est vu par certains comme un progrès social et médical permettant à des couples infertiles ou de même sexe de devenir parents ; pour d'autres, c'est une dérive qui instrumentalise des femmes et conduit à une marchandisation des enfants.
. Le blogue de Lise Bouvet - L'inceste, un viol institué
Interview de Mélusine Vertelune, à propos du livre "Ni silence ni pardon : l'inceste, un viol institué" co-écrit avec Jeanne Cordelier (M éditeur). La création, en juin 2006, du Collectif Libertaire Anti-Sexiste, la rencontre avec Jeanne Cordelier en juin 2007 puis la lecture de La Dérobade, ont beaucoup contribué à la prise de conscience qui a permis ma sortie du déni en juin 2008.
. Le Devoir - Hébergement d'urgence : deux poids, deux mesures selon le sexe des usagers ?
La récente décision du gouvernement québécois ne permettra pas d'atteindre une équité de financement pour les deux plus importantes ressources pour femmes en situation d'itinérance et en difficulté au Québec, c'est-à-dire toutes les femmes qui fréquentent les services du Chaînon et du Pavillon Patricia Mackenzie.
. Prostitution et société - Internet et prostitution. Le commencement de la fin de l'impunité ?
Au terme d'efforts menés conjointement par Républicains et Démocrates, le Congrès américain a adopté en mars 2018 la loi SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) qui donne aux victimes de la traite à des fins sexuelles la possibilité de poursuivre en justice des sites Internet ayant publié des annonces postées par leurs proxénètes et trafiquants.
. Libération - Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes
Entre humiliations et harcèlement moral, tout est fait pour saper les ambitions des étudiantes. C'est une lettre, rédigée avec rage et remplie de rancœur, qui a sonné l'heure de la rébellion au lycée militaire de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines).
. The Conversation - Les franc-maçonnes, pionnières du féminisme en Espagne
L'histoire du féminisme en Espagne est étroitement liée à celle de la franc-maçonnerie. Cet ordre est apparu dans la péninsule ibérique en 1728 sous l'influence de francs-maçons initiés à l'étranger et il s'est rapidement développé malgré des périodes de persécution extrêmement sévères.
. Le Devoir - Manifeste pour le droit à la colère
C'est une sorte de manifeste pour le droit à la colère, un coup de poing, un volcan en éruption. Colère des mères, colère des victimes de viol, colère face aux injustices, au voile, au racisme.
. NeufShares - Quand la firme Bayer achetait "des lots de femmes" à Auschwitz
Sous le régime nazi, Bayer, alors filiale du consortium chimique IG Farben, procéda à de nombreuses expériences médicales sur des déportés qu'elle se procurait dans les camps de concentration.
. Journal de Montréal - Contrôle des armes à feu aux É.-U. : un combat inégal
Ils ont survécu à la tuerie du 14 février dernier qui a emporté 17 de leurs camarades et professeurs et fait de nombreux blessés. On parle ici de jeunes du secondaire. Loin de se laisser abattre, ils sont montés au créneau.
. Entre les lignes entre les mots - Masculinité, culture d'agression et armée
Selon l'Organisation mondiale de la santé, 35% des femmes dans le monde indiquent avoir subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Une femme sur trois. Les Québécoises adultes comptent pour 92,8 % des victimes d'agression sexuelle, selon le Conseil du statut de la femme.
. The Conversation - La quête identitaire chez Marguerite Duras : des personnages à l'auteure
Peu d'écrivain·e·s ont incarné à la fois l'hybridité et la transgression comme le fit Marguerite Duras. Cette hybridité n'est qu'un des nombreux aspects du « bricolage » identitaire omniprésent dans une œuvre plurielle et multiforme, qui n'a cessé d'évoluer au fil des années.
. Blogue de Louise Mailloux - Quand les religions s'invitent à Ottawa
Trois jours après les commémorations de l'attentat à la Grande mosquée de Québec, le Comité permanent du patrimoine canadien a présenté à la Chambre des communes son rapport Agir contre le racisme systémique et la discrimination religieuse. Ainsi la lutte contre le racisme envers les Noirs et les Autochtones inclurait dorénavant les juifs, les catholiques, les évangéliques, les hindous, les sikhs et les musulmans.
. TV5- Au Niger, les Filles de Illighadad réinventent le blues touareg au féminin
Il y a encore un an, Fatou Seidi Ghali, Alamnou Akrouni et Mariama Salah Assouan, cousines, s'occupaient des tâches ménagères, préparaient les repas, et chantaient entre elles en surveillant le bétail. Jusqu'à ce que leur groupe de musique touareg ne soit repéré par un label de musique saharienne, et qu'elles ne connaissent le succès en Europe.
. Le Devoir - "Le revers" : Roxane Desjardins, du renoncement de soi à la révolte
Il serait sans doute plus facile de se taire, de choisir le confort des discours rassurants, voire du silence. Ce serait mal connaître la poète Roxane Desjardins.
. Radio-Canada - Agression sexuelle au Nunavik : les propos d'un procureur font sursauter le DPCP
Les propos d'un procureur de la Couronne responsable d'un dossier de viol d'une adolescente inuite ont fait sursauter le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui a déclenché un processus de vérification.
. Les Nouvelles/News - Communiquer pour ne plus accepter
Quand le discours médiatique change, les enfants cessent de croire que la science est une affaire d'hommes et les femmes se rebellent contre les insultes sexistes.
. RTBF - KREATUR, le nouveau webmagazine féministe d'Arte
Kreatur prend la température : quel temps fait-il pour les femmes en ce monde ? Tous les trimestres, on s'assied autour d'un verre avec une dizaine de "créatures" pour faire l'état des lieux autour d'une thématique.
. Jeune Afrique - Viol au Sénégal : "Cachez ces victimes que nous ne saurions voir !"
Suite aux propos du professeur de philosophie Songue Diouf, qui affirmait qu'une femme pousserait un homme à la violer, la juriste Fatima Zahra Sall a déposé une plainte pour "apologie du viol" et dénonce le silence quasi total des pouvoirs publics.
. Le Devoir - À la prochaine, mesdames, messieurs
Les employés de Service Canada ne devraient plus, au premier contact avec un citoyen, s'adresser à lui en utilisant les formules de politesse "Monsieur" et "Madame". Ça ressemble à un cas d'hypersensibilité, sinon de rectitude politique.
. Sympatico - La fin du "madame, monsieur" à Service Canada fait réagir une historienne transsexuelle
L'historienne transsexuelle, Russel-Aurore Bouchard, qui a été une pionnière des questions de genre au Québec, critique vigoureusement le gouvernement Trudeau. Elle tient le premier ministre responsable d'avoir semé la confusion en adoptant un langage neutre. "Nous sommes sans culture, sans identité culturelle et maintenant sans identité de genre. Belle société, bravo !"
. Le Devoir - Hausse des plaintes pour violences sexuelles dans les universités
Après des années de silence, les victimes d'agressions sexuelles sont de plus en plus nombreuses à porter plainte dans les universités québécoises, a pu constater Le Devoir après avoir sondé les établissements.
. Nonfiction - Goliarda Sapienza : portrait de femme (1924-1996)
L'art de la joie est une œuvre indissociable d'une femme se tenant "face à une société hostile" et qui essuya le refus des maisons d'édition italiennes pour ce roman qui comptait tant pour elle.
. Le Devoir - Les revenus des mères québécoises se comparent à ceux des femmes sans enfant
Du point de vue des revenus d'emploi, il existe une "pénalité liée à la maternité", mais elle est généralement moins élevée au Québec (2,5 %) que dans le reste du Canada (6,3 % en moyenne) quand on compare les revenus des mères et des femmes sans enfant.
. TV5 - Loi contre le harcèlement de rue en France : efficace ou pas...
Promue cause nationale par le président Emmanuel Macron, la protection des femmes est au cœur du Conseil des ministres du mercredi 21 mars 2018. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, y présente son projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.
. Le Journal de Montréal - Sexe, morale et hypocrisie
Telford est une ville de 150 000 habitants, à environ 150 milles au nord-ouest de Londres. Après 18 mois d'enquête, le Sunday Mirror, un tabloïd populaire, vient de dévoiler les incroyables abus sexuels subis par plus de 1000 jeunes filles de l'endroit pendant plus de 40 ans.
. Elle Québec - Le grand sacrifice des nounous philippines
Derrière les portes des maisons cossues de Montréal, des milliers de nounous philippines prennent soin de petits Québécois. Du biberon aux tâches ménagères, ces femmes se plient sans relâche aux caprices de leurs patrons. Tout pour décrocher le droit d'immigrer au Canada. Jusqu'à être exploitées.
. Radio-Canada - Le projet de loi sur le proxénétisme toujours sur la glace
Plus d'un an après son dépôt, le projet de loi fédéral sur l'exploitation et la traite des personnes n'a pas bougé d'un iota. Certains commencent à craindre qu'il ne meure au feuilleton, alors que les libéraux ont entamé leur troisième année au pouvoir à Ottawa.
. Le Devoir - « Vigie parité », première mise à jour : 38% de candidates
Total des candidatures féminines confirmées par les quatre partis représentés à l'Assemblée nationale en date du 19 mars 2018 ? Près de 38% du bassin de candidats officiels, révèle la première mise à jour de la Vigie parité.
. Café Babel - J'ai vécu un vrai truc, à la première grève féministe d'Espagne
Elles sont là parce qu'elles veulent rejoindre la manifestation du 8 mars "en faveur de l'égalité et pour la fin de la société patriarcale" organisée dans toute l'Espagne et avec laquelle se termine la grève féministe de 24 heures, appelée dans tout le pays. Les femmes espagnoles vont donner une leçon d'union, de force et de courage. Même si elles ne le savent pas encore.
. The Conversation - Vaincre le cyberharcèlement en cinq étapes
Les cyberharceleurs utilisent le Web sciemment et à répétition pour terroriser ou causer du tort à autrui. Toutefois, bien que le cyberharcèlement semble incontrôlable, il existe des techniques pour le combattre. Découvrir ces méthodes de vaincre le cyberharcèlement.
. La Presse - Diversité, inclusion et propagande
Pour montrer nos valeurs de diversité, une multinationale n'a pas hésité à inventer, pour l'occasion, une patineuse artistique en collant, paillettes et hijab. Le voile (hijab) vient-il officiellement de faire son entrée comme valeur canadienne ?
. France Info - Ados et porno : quel impact sur la sexualité des plus jeunes ?
Et si la pornographie était devenue un jeu d'enfants ? Comment protéger ces enfants ?
. Huffington Post Québec - Le jeu de la virginité des femmes musulmanes
Si vous trouvez les Hunger Games sont difficiles, dites-vous que ce n'est rien à côté de l'épreuve que constitue la perte de sa virginité pour une femme musulmane.
. Le Figaro - Journée des droits des femmes : mères porteuses ou prostitution, même drame ?
Laetitia Pouliquen dénonce l'ambiguïté du droit français, qui a d'une part le courage de pénaliser les clients de prostituées au nom de la lutte pour les droits des femmes, mais qui se montre dans le même temps de plus en plus tolérant à l'égard des personnes ayant recours à une GPA à l'étranger.
. Le Devoir - "Les patronnes" : recherche Michelle désespérément
"Pour nous, Michelle, c'est le summum de la femme qui a réussi en restant elle-même. Son côté humain et communautaire nous a vraiment touchées".
. Hebdo Rive Nord - Loi 452 sur la traite - Prostitution juvénile et exploitation sexuelle : La CAQ fait adopter une motion de l'Assemblée nationale
La députée est parvenue avec l'appui du PLQ et du PQ à faire adopter une motion afin que l'Assemblée nationale du Québec exige du gouvernement fédéral de Justin Trudeau qu'il signe rapidement le décret mettant en œuvre les dispositions de la loi C-452.
. Libération - Marielle Franco, renouveau de la gauche brésilienne, tombe sous les balles
Marielle Franco, sociologue, était reconnue pour son activisme en faveur des femmes noires et des habitants des favelas, victimes privilégiées de la violence policière, rappelle en substance Amnesty International : "Il ne peut subsister de doutes sur le contexte, la motivation et les auteurs de son assassinat."
. Marie-Claire - Agressions sexuelles : pourquoi artistes et politiques sont-ils intouchables ?
Lise Bouvet est philosophe, Yaël Mellul avocate et présidente de l'association Femme&Libre. Ces deux spécialistes des violences faites aux femmes, publient "Intouchables ? People, justice et impunité". Une enquête éclairante sur le traitement médiatique des affaires Polanski, Cantat, DSK, Tron.
. Le Devoir - Quatre mois de prison pour avoir menacé des féministes avec des photos de Marc Lépine
Le juge semble avoir voulu infliger une peine suffisamment dissuasive et la couronne s'est dite très satisfaite. Le maximum pour une telle accusation poursuivie par procédure sommaire est de six mois.
. La Presse - Camil Picard : de suspect d'agression à président de commission
L'actuel président par intérim de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), Camil Picard, a fait l'objet en 2007 d'une enquête policière pour agression sexuelle sur un mineur et a versé 50 000 $ à l'homme qui alléguait avoir été violé.
. Le Journal de Montréal - Quel avenir pour les droits des femmes ?
L'égalité réelle est loin d'être acquise. Le mouvement #MeToo et #MoiAussi est là pour nous le rappeler.
. Le Point - Violences contre les femmes : quand le prédateur est le conjoint
D'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 38% des meurtres où la victime était une femme (contre 6% d'hommes), ont été commis par un conjoint (actuel ou passé).
. Ouest France - Avortement en Allemagne. La bataille de l'article 219a est lancée
En novembre, la gynécologue Kristina Hänel a été condamnée à 6 000 € d'amende par le tribunal de Giessen, près de Francfort, pour avoir fait la publicité de l'avortement sur le site Internet de son cabinet.
. Entre les lignes entre les mots - Les frondeuses sont aussi des bâtisseuses
Sabine Panet, dans son éditorial du magazine Axelle, évoque les Frondeuses de l'information. Et pour commencer "La Fronde", premier quotidien féministe fondé en 1897 par Marguerite Durand.
. Le Devoir - Quel féminisme ?
Pour lancer sa campagne #MonFéminisme, CFC a produit cinq vignettes publicitaires où cinq personnes partagent en quelques mots leur point de vue. Et il y a la cinquième vignette qui montre une jeune femme portant un hidjab et qui affirme que son féminisme "veut dire toutes et l'égalité pour tous".
. France Bleu - Une commission de lutte contre la prostitution a été mise en place dans le département, une prostituée y est déjà suivie
Une commission dont le rôle est donc notamment de valider des parcours de sortie de la prostitution. En clair, une tourangelle s'engage à arrêter la prostitution, et en échange, tous les services de l'Etat l'aident à s'en sortir.
. MadmoiZelle - Rencontre avec Jaha Dukureh, nommée au Nobel de la Paix pour son combat contre l'excision
La jeune femme, figurant dans le top 100 des personnalités les plus influentes au monde du Times et depuis peu nominée pour le prix Nobel de la Paix 2018, s'apprête à lancer le Mouvement des Big Sisters, ou mouvement des Grandes Sœurs.
. Sud Ouest France - Pédophilie. "Des enfants continuent à se faire agresser et violer au sein de l'Église !"
La pédopsychiatre Catherine Bonnet, ex-conseillère du Pape François, dresse un constat de la lutte contre la pédophilie au sein de l'Église.
. Radio-Canada - "Fugueuse", une fiction collée à la réalité
Il y a évidemment, malheureusement, une demande énorme pour les jeunes filles mineures dans le milieu de la prostitution, mais les sanctions peuvent être très sévères pour les proxénètes, alors l'idée, c'est de les sortir du Québec.
. La Presse - Brenda Milner - Infatigable fouineuse
Dans le milieu scientifique international, elle a le statut d'une légende. À quelques mois de son 100e anniversaire, celle qui a joué un rôle clé pour comprendre la mémoire et dont le nom a circulé pour le prix Nobel refuse de prendre sa retraite.
. Le Devoir - Des militants pour la laïcité veulent rouvrir le débat
Le 20 février dernier, la commission des institutions a approuvé une proposition du DGEQ d'autoriser un futur candidat à soumettre une photo à "visage découvert ". L'ancien règlement, qui exigeait une photo à "tête découverte", était jugé discriminatoire parce qu'il empêchait notamment les personnes voilées ou portant le turban sikh de se porter candidates.
. Le Journal de Montréal - Le PQ veut mettre en place un tribunal spécial pour les victimes de violences sexuelles et conjugales
La vice-chef du Parti québécois (PQ) souhaite mettre en place un tribunal dédié exclusivement aux violences sexuelles et conjugales, afin de mieux accompagner les victimes dans le processus judiciaire.
. Telerama - “Simone, Louise, Olympe et les autres : la grande histoire des féministes” à revoir en reprise
D'Olympe de Gouges à Louise Michel, des Françaises se sont battues pour améliorer les droits des femmes. Derrière la galerie de portraits de ces avant-gardistes, un récit passionnant et passionné, sur le féminisme à la française.
. Le Monde - Au Kenya, une "mini-république de femmes" contre les violences et les mutilations
Pour elles, c'est un havre de paix. "Nous sommes très heureuses de vivre ici parce que nous sommes libres. Personne n'est là pour nous imposer des restrictions, nous avons le pouvoir."
. Droit-Inc - Une avocate féministe chez NOVAlex
Me Christiane Pelchat n'a jamais eu la langue dans sa poche. L'ex-députée de Vachon et ex-présidente du Conseil du statut de la femme compte bien ne pas s'arrêter là.
. Le Huffington Post Québec - Un syndicat d'Air Canada se plaint du harcèlement contre les agents de bord
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affirme que les politiques d'Air Canada sur les uniformes ou le maquillage sont discriminatoires envers les agentes et se fondent sur le sexe, l'orientation sexuelle et l'ethnicité.
. Radio-Canada - Rupi Kaur, reine des "instapoétesses"
Le sexisme, la violence sexuelle et la difficulté de faire son chemin comme immigrante sont quelques-uns des thèmes de prédilection de cette nouvelle figure canadienne du féminisme, qui s'est fait connaître en publiant ses poèmes sur Instagram.
. National Geographic - Jane Goodall : ''Il y a deux Jane. Il y a l'icône, et il y a moi''
Jane Goodall a cette sérénité de ceux, rares, qui ont mené avec éthique et intégrité des combats plus grands qu'eux, au service des autres.
. Le Devoir - Trudeau nomme Brenda Lucki à la tête de la GRC
Pour la première fois de l'histoire, c'est une femme qui dirigera la Gendarmerie royale du Canada. M. Trudeau a précisé que Mme Lucki veillera à promouvoir l'équité hommes-femmes.
. Russia Beyond - Comment les féministes russes se sont battues pour leurs droits à travers l'Histoire
Femmes aristocrates, révolutionnaires marxistes et dissidentes soviétiques. Voici l'histoire de la façon dont plusieurs générations de femmes russes très différentes ont lutté pour l'égalité des sexes.
. Le Devoir - "Nos silences" : le cri de Wahiba Khiari pour les Algériennes broyées par la décennie noire
"Ce livre, c'est la somme de silences qui deviennent un cri. Un cri contre la barbarie, contre l'injustice, contre les brutalités, les sévices imposés à des femmes, durant des périodes de crise, dans des régions du monde où elles ne disposent d'aucun moyen pour se faire entendre.
. Le Soleil - Une accusation lourde de sens
L'État qui interdit le port de signes religieux ostentatoires à ses fonctionnaires n'est pas un État raciste. C'est un État qui place l'exigence du bien commun au dessus des particularismes. Les Québécois ont choisi de sortir Dieu de l'État.
. Premières en affaires - Décrochage scolaire :
pas seulement les garçons
Si on applique une analyse de genre à cet enjeu social, on constate que le décrochage scolaire des adolescentes est plus lourd de conséquences que celui des jeunes garçons.
. 24 heures - Suisse. Humiliées, les femmes appellent à la mobilisation
La semaine dernière, un autre événement a mis les Suissesses en colère. Le Conseil des États a renvoyé en commission un projet visant à faire reculer la discrimination salariale avec les hommes.
. Le Devoir - Les femmes manifestent à travers le monde
Elles réclament plus d'égalité, plus de respect et plus d'autonomie. Les manifestantes ont déclenché une grève de 24 heures en Espagne, pendant que des foules descendaient dans les rues de Manille, de Séoul et de New Delhi, notamment.
. Slate France - En Inde, des femmes achetées pour quelques centaines d'euros
Chaque année en Inde, des dizaines de milliers de femmes sont enlevées pour être vendues comme épouses. Le rapport ministériel du National Crime Records Bureau indique qu'en 2016, 33.855 personnes ont été enlevées pour un mariage, un peu plus de la moitié d'entre elles étant mineures.
. Le Conseil du statut de la femme - Message vidéo de la présidente du CSF à l'occasion de la Journée internationale des femmes
À l'occasion de cette journée propice à la réflexion, la présidente du Conseil, Me Louise Cordeau, souligne les grandes avancées des femmes, tout en insistant sur le chemin à parcourir pour enrayer les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes.
. Révolution féministe - Incroyablement radicales, les féministes de la Première vague
Françoise Soldani vient de publier La Voix des femmes (Éditions Le Bateau ivre). Entrevue avec Françoise Soldani : « Ces féministes de la Première vague ont mené tous les combats. Par exemple Hubertine Auclert, il y a presque 150 ans ».
. Le Devoir - Parité hommes-femmes : les bonnes intentions ne suffiront pas
Le 8 mars est jour de mémoire, de bilan et de prospective sur la condition des femmes. En tant qu'anciennes parlementaires, nous nous préoccupons particulièrement de la place des femmes en politique.
. Nouvelles#News - Guerre des sexes ? Non, guerre contre le sexisme
On ne peut plus rien dire ? Est-ce si compliqué de faire la différence entre compliment, drague gentille et harcèlement, menace, contrainte ? Si compliqué de prendre en considération le désir des femmes ?
. Euronews - Les inégalités hommes-femmes augmentent dans la sphère privée
Partant du constat que l'Islande occupe la première place du classement du rapport du Forum économique mondial sur la parité, nous faisons le point avec Virginija Langbakk, sur la situation dans l'ensemble de l'Europe.
. The Conversation - "Sexting", "revenge porn" : une cyberviolence sexiste et sexuelle
4% des adolescentes ayant déjà réalisé des selfies intimes se sont senties obligées de le faire, sous pression, notamment, de leur petit ami.
Radio-Canada - Système judiciaire : des problèmes profonds subsistent pour les victimes d'agression sexuelle
Une nouvelle étude menée au Québec vient confirmer qu'elles ont raison d'être si méfiantes. Une véritable transformation est nécessaire pour que ces victimes obtiennent justice.
. Le Devoir - Difficile de sortir de la prostitution
La série "Fugueuse" a eu l'effet d'un électrochoc au Québec, levant le voile sur la réalité des adolescentes qui tombent dans l'exploitation sexuelle. On va les chercher quand elles sont jeunes, à 14-15 ans. Comment peuvent-elles ensuite se réinsérer dans la société si elles n'ont pas de diplôme d'études secondaires et que leur CV est complètement vide ?
. Europe 1 - L'inclusion rider, cette clause qui pourrait forcer l'industrie du cinéma à se diversifier
Dans son discours de remerciements dimanche soir, l'actrice oscarisée Frances McDormand a évoqué l'"inclusion rider", une clause qui permettrait - si elle était appliquée - une meilleure représentation des minorités dans le cinéma.
. Le Figaro - Plus un pays est développé, moins les femmes font d'études scientifiques
Selon une étude, les pays où les inégalités sont les plus marquées entre les femmes et les hommes sont aussi ceux où les étudiantes sont le plus nombreuses à être diplômées dans les domaines des sciences.
. Le Devoir - Éclairer la part féminine de la musique populaire
Et si l'on racontait l'histoire de la musique populaire au Québec en plaçant le travail des femmes en son centre ? En prévision du 8 mars, Le Devoir a demandé à cinq mélomanes de dresser leur liste des cinq meilleurs albums créés par des femmes.
. Cahiers Bernard Lazare - Julia Kristeva : "La parole libre est encore à venir"
Entrevue avec la psychanalyste et auteure d'une trilogie sur "Le génie féminin". "Leur acte transgressif, révolté, libérateur, est surtout un acte fondateur d'une nouvelle identité, qui énonce de nouveaux droits universels."
. Le Devoir - RDC : femmes et enfants fuient les exactions en Ituri
Beaucoup de femmes figurent parmi les déplacés, les femmes et les enfants payant en RDC le plus lourd tribut aux violences, particulièrement aux violences sexuelles exercées par des hommes armés.
. Slate France - Agnès Varda, cinéaste géniale mais tellement sous-estimée
Née en Belgique en 1928, arrivée en France en 1940, la réalisatrice est à la tête d'une oeuvre aussi humble qu'ambitieuse. Pouvait-on s'attendre à ce qu'un jour, elle devienne la première femme cinéaste à recevoir un Oscar d'honneur ?
. Deboutte à boutte - "Ode à la femme", mon œil !
La programmation 2018-2019 des Grands Ballets canadiens de Montréal a été dévoilée la semaine dernière. On cherche, on cherche… Mais où sont les femmes en charge, en position de pouvoir, dans tout ce baratin ?
. France Info - Violences faites aux femmes : regardez en avant-première le documentaire "Sexe sans consentement"
Video. Six femmes revivent cet instant où elles n'ont pas réussi à repousser l'autre, à se faire entendre, avant de subir un rapport sexuel non désiré.
. RTBF - Vent de révolte au Vatican : "Des nonnes travaillent comme des esclaves pour le compte de certains prélats"
De trop nombreuses religieuses, qui effectuent le ménage ou des tâches subalternes pour le compte de cardinaux, d'évêques et de paroisses locales travaillent dans des conditions proches de l'esclavage, rapporte jeudi l'Osservatore Romano.
. Le Droit - Hélène David se sent habitée par "un sentiment d'urgence"
Plus l'échéance électorale approche, plus la ministre Hélène David se demande si elle aura le temps requis de réaliser tout ce qu'elle a en tête pour améliorer le sort des femmes. Elle dit vouloir agir et agir maintenant.
. Le Devoir - Turquie : Asli Erdogan, la voix des prisonniers politiques
La lumière et l'ombre habitent le quotidien de la romancière et opposante turque Asli Erdogan qui, en mars, publie son tout premier roman, L'homme coquillage (Actes Sud, sortie prévue le 5 avril au Québec), alors que reprend au même moment son procès à Istanbul pour tentative de déstabilisation de l'État.
. La Presse - À l'école de la mixité
En septembre prochain, les enseignants du Québec jongleront avec l'obligation de donner le cours d'éducation à la sexualité, au primaire et au secondaire, tel que l'a décidé le gouvernement, à la suite du mouvement #moiaussi.
. Europe 1 - Cinéma français : où sont les femmes ?
La 43e cérémonie des Césars, grand-messe du cinéma français, a lieu vendredi soir à la salle Pleyel à Paris. Ce qui rappelle qu'en 43 ans, une seule femme a reçu le César de la meilleure réalisation, c'était Tonie Marshall en 2000 pour Vénus Beauté Institut. Depuis, rien.
. Le Figaro - Crime passionnel, drague lourde, tomber enceinte... Ces expressions qui portent préjudice aux femmes
Dans Le Roi des cons, Florence Montreynaud, historienne et linguiste, a compilé les expressions à première vue anodines mais qui involontairement "font mal aux femmes".
. The Conversation - Au Liban, les mariages d'adolescentes continuent de prospérer
Au Liban, les lois protègent si peu les jeunes femmes que de nombreuses adolescentes sont encore bien souvent confrontées au mariage précoce, de gré ou de force.
. Numerama - Sur Wikipedia, les sans pagEs rédigent des biographies de femmes
Depuis juillet 2016, le projet des sans pagEs contribue à féminiser Wikipedia. Sur les pages francophones de l'encyclopédie, ses contributrices et contributeurs rédigent des biographies de femmes.
. La Presse - Médias masculins
Qu'a trouvé la chercheuse ? Que seulement 6% des chefs de direction sont des femmes. Que seulement 17% des postes de haute direction sont occupés par des femmes. Et que seulement 20% des membres des conseils d'administration sont des femmes.
. Le 360 - Traite des femmes : des Marocaines exploitées dans la pornographie en Espagne
Les autorités espagnoles continuent leur enquête judiciaire avec les membres d'un réseau de traite de femmes qui exploitait, à Melilla et dans le sud de l'Espagne, des femmes marocaines, dont des jeunes filles mineures, dans la prostitution et la production de matériel pornographique.
. Le Devoir - Sandra Perron seule au front, blessée au combat
Sandra Perron est devenue en 1992 la première femme des Forces armées canadiennes (FAC) à intégrer des unités de combat. Mais pendant sa carrière de treize ans, le sexisme rampant et la violence ont laissé des cicatrices indélébiles sur son âme et son corps.
. TV5 - Mansplaining : quand un homme explique à une femme ce qu'elle sait déjà
Le terme "mansplaining", "mecsplication" en français ou "pénispliquer" au Québec, a déjà 10 ans. Il est apparu pour la première fois sur Internet en 2008, et n'a cessé de prendre de l'ampleur.
Cette année encore, des féministes vont organiser évènements et manifestations pour rappeler que l'égalité femmes-hommes reste à construire. Cette année les VigilantEs rappellent que le 8 mars est une journée internationale de lutte et de solidarité pour les droits des femmes et souhaitent mettre l'accent sur l'action, menée par des femmes iraniennes au péril de leur liberté, pour s'affranchir du port du voile, obligatoire en Iran.
- Femmes d'IranFrida Kahlo (1907-1954) est, généralement, la seule peintre mexicaine que les gens connaissent. Une forte médiatisation l'a mise en lumière, ainsi que le couple, devenu quasi-mythique, qu'elle formait avec le peintre et muraliste Diego Rivera. Deux incontournables de l'art moderne mexicain. Mais, derrière la légende, se cache une autre réalité : y apparaissent d'autres femmes peintres dans la vie intime de Rivera. Des créatrices, trahies par l'homme, mais avec une œuvre bien à elles. Et qui méritent de sortir de l'ombre.
- Arts visuelsNous sommes sur une Terre où la Guerre du Golfe a eu lieu en 1972…et a mal tourné. Le monde est quasiment détruit. La population a chuté à quelques milliers de personnes. Un monde nouveau est né. Un monde où l’on a repensé le rapport à la nature, où chacun se réjouit de sa maison passive et de ses toits permaculturés. Ce monde, qui se construit de manière fragile, a une soupape : les arènes. Là, les humains luttent en free-fight jusqu’à la mort, dans des déluges de cris, de sueur et de gros muscles. Bref, une sorte de Mad Max sans voiture – vu qu’il n’y a plus d’essence, et, étrangement, quasiment plus de personnes dotées de vagin. Sur cette Terre, les relations chibre-à-chibre sont donc la norme.
Et qui dit muscles proéminents, sueur, chaînes et gros calibres dit « forte chance de porno-gay ». Écologico-gay, oui, mais porno quand même. La réjouissante collection BDCul des Requins Marteaux, qui offre des BD pornos alternatives (en sujet, comme en approche graphique), s’ouvre donc au génial Olivier Texier, dont les délires graphico-sexuels en ont déjà marqué plus d’un. Bite Fighter, c’est environ 140 pages de combats et de cul cru : cumshot, fists jusqu’aux coudes, sado-masochiste trash, toutes les possibilités y passent sur fond de tenues de catch.
Bite Fighter est tellement excessif qu’il en devient plus drôle que sexy, mais certaines séquences ne manquent pas de potentiel. L’hommage évident aux jeux vidéo (Street Fighter bien sûr, mais surtout le moins connu Pit-Fighter) : les deux héros, à la fois entraîneurs, élève et amant, vont venger un de leurs amis. Pour cela ils vont affronter à mains nues différents bad guys, avançant d’arène en arène au fil des boss et des orgies sexuelles.
Ces arènes échangistes sont la seule petite différence avec les bornes d’arcades, en tous cas celles que je connais. Si cela paraît fort répétitif, le délire uchronique et le sens des dialogues absurdes de Texier font le reste, on se délecte de cette débauche de bites turgescentes et de sang. Dans la bonne tradition du torture-porn, violence et foutre font bon ménage. Le discours environnemental rend l’ensemble encore plus atypique, il n’y en avait guère besoin, et quand on découvre le petit bonus de la couv (les pénis volumineux sont en reliefs sont vos doigts)…c’est l’orgasme final.
Elles ont cédé, ou capitulé. Ce rapport sexuel, elles n’en voulaient pas. Le garçon avec qui elles étaient n’a pas compris - ou pas voulu comprendre - leur “non”. La journaliste et réalisatrice Delphine Dhilly a rencontré des femmes qui ont eu des rapports sexuels non désirés au début de leur vie sexuelle : une expérience très répandue et souvent traumatisante.
Six d’entre elles témoignent face caméra dans son documentaire "Sexe Sans Consentement", diffusé sur France 2 le 6 mars 2018 à 22h55. Delphine Dhilly a aussi pris le parti d’interroger une cinquantaine de garçons sur la séduction et le consentement. C’est à eux, à ce qu’ils disent, et à ce qu’ils racontent de notre culture sexuelle, que l’on va s’intéresser dans cet épisode.
Pourquoi ces garçons ne comprennent-ils pas, ou refusent-ils d’entendre, le non d’une fille à une relation sexuelle? Comment leur est (ou non) transmise cette notion de consentement ? Dans quelle mesure ces violences peuvent s’expliquer par des injonctions viriles conquérantes, le poids de l’éducation ? Et si toute notre culture nous montrait que le non-consentement d’une femme est plus excitant que son désir ?
RECOMMANDATIONS DE L’INVITÉE
"Clèves" de Marie Darrieussecq, éditions P.O.L. 2011.
"Mémoire de fille" de Annie Ernaux, éditions Gallimard (2016), et la chanson “Je veux te baiser" de Odezenne (et tout leur album, Dolziger Str. 2).
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Ingénieur du son : Quentin Bresson. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
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C’est dans un univers tout à fait personnel que nous plonge Florence Jacquet, lorsque l’on entame la lecture de son recueil graphico-littéraire, Les Curiosités érotiques et BDSM de Florence. Elle y expose ses dessins à l’encre de Chine et accompagne le lecteur dans les méandres de ses réflexions qui, elles, sont diverses dans la forme. Le fond, lui, suit une ligne directrice claire : faire découvrir au lecteur l’univers symbolique du BDSM en lui offrant quelques pistes de culture générale à suivre, mais surtout, à travers sa propre expérience de Dominante chevronnée.… Lire la suite
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C’est une des grandes actrices de notre porn d’époque. Janice Griffith représente tout à la fois la passion, la performance, le sourire, l’engagement, la cool attitude et l’amour de la weed… Mais Janice Griffith se distingue aussi par ses cheveux qu’elle aime régulièrement colorer en des couleurs très diverses, donnant ainsi un aspect singulier à chacune de ses vidéos. Et, pour le poète, plus que ce qu’il faut d’inspiration.
Une Janice aux verts tifs
En vaut bleue !
Me dis-je en plein tube
Œcuménique
Vient-elle du sud ?
Ou de l’Arctique ?
Qu’elle soit beige, neige, brune
Ou bien d’anis
Mon siège éjecte
Et puis palpite…
Jaunisse Joplin,
En blonde actrice
Ou aussi blanche
Qu’un cache-vice,
Pour mieux chanter se penche,
Et si parfois la cantatrice est chauve
Aujourd’hui Janice
A les cheveux mauve.
Mon siège érecte
Et se dévisse…
Mon siège, trop plein d’affects,
Soudain tapisse
Le ciel d’un iode
À l’arc rose et aussi riche
Qu’un album des Pink Floyd.
La Janice est un prisme
Au rouge incisif qui d’un coup d’émeraude violetise et avalanche un argent tendance orge qui de l’azur
Fait une urgence.
C’est qu’une Janice, assortie,
En vaux d’yeux.
Dans la même veine que l’anthologie Ask A Porn Star de Woodrocket.com (souvenirs émus !), les zozos d’Adult Empire sont partis à la rencontre de Kayden Kross, Riley Reid, Keisha Grey, Nikki Benz, Kendra Lust et tant d’autres pour tout savoir sur leurs « gros » ou « sales » mots favoris. Leurs dirty words, quoi. Du sale mamène, encore et toujours du saaaaale.
Dirty talking oblige, on ne dira jamais assez l’éloquence des mots au sein de la culture pornographique. La preuve avec ce petit diaporama des insanités bien salées chéries par les stars de nos vies. Cherie Deville digresse à l’envi sur le pouvoir du « cunt », Kiley Steele y va de son « fucking whore » esclaffé, Joanna Angel ose un très sobre « SUCK ». Amusant : beaucoup résument l’intensité du dirty word au mot « FUCK » – soit la matrice des matrices, simple, basique, la pierre angulaire du X. L’insolente Riley Reid, qu’on adore puis qu’elle ne fait rien comme tout le monde, pousse quant à elle un jubilatoire « SHIT », rire à l’appui. Kawai.
Kayden Kross a son dirty word sur le bout de la langue.
Le plus marrant dans tout ça n’est pas tant le naturel désarçonnant avec lequel ces performeuses décochent des trivialités, mais plus le discours qui s’y décèle, doucement – l’idée que les gens soient plus choqués par un petit mot trivial innocemment sussuré que par un ass licking à cinq ou une cumpilation tsunamesque. Pousser le bouchon plus loin (mais pas trop non plus) serait voir en ces mots roses une forme d’empowerement pour celles qui les disent. Une manière de désarçonner, de prendre à revers, bref, de renverser, à l’instar de ces corps qui s’écrasent sur les lits. Le pouvoir passe par la langue, mais pas simplement celle que l’on imagine (petits coquins). Si les interviews légères d’égéries lubriques vous enchantent, on ne saurait trop vous conseiller les autres vidéos d’Adult Empire, type « Les porn stars expliquent leurs pseudos » et « Les pornstars révèlent leurs soucis de pornstars« . Du bon pop porn.
« Le mot FUCK me permet de m’exprimer plus facilement » (Nicole Aniston)
Il existe au Japon une industrie d’amoureux en images de synthèse. Cette industrie est dominée par la firme Voltage, numéro un mondial. Le 9 mars 2018, Voltage commercialise les premiers mariages avec des époux en 3D.
La firme Voltage s’est accaparée un étage entier du prestigieux Yebisu Garden Place Tower, un gratte-ciel de 167 mètres à Tôkyô, qui abrite la crème des entreprises high-tech. Dès l’entrée, un beau garçon en contre-plaqué vous accueille : «Oide… Ore no hanayome-san» («Approche… ma jeune épouse»). Il porte un complet blanc. C’est votre mari de rêve, bientôt disponible –spécifiquement pour lunettes de VR– à l’achat sur Steam. Depuis 1999, Voltage en a produit plus de mille sur le même format : les «beaux garçons» (ikemen) font fureur. Ce sont des séducteurs numériques, créés pour smartphone, à télécharger par lots de 8 à 20. Ils forment un harem tentateur. Le premier épisode étant généralement gratuit, vous avez tout le temps de repérer celui qui vous plait. Une fois que vous l’avez trouvé… prise au piège. Ainsi que Voltage l’explique sur sa page Internet : «Choisissez votre beau garçon préféré, puis faites l’expérience d’une histoire d’amour idéale dont vous serez l’héroïne.»
Choisissez votre préféré puis…
Il faut payer pour suivre sa «route». La route d’un personnage se compose d’environ 15 épisodes durant desquels –au fil de longs échanges qui apparaissent dans une zone de dialogue sur l’écran– le personnage vous entraîne à sa suite. Si c’est un ninja, vous devenez espionne malgré vous. Si c’est un lycéen, il vous embarque dans des compétitions sportives. Un yakuza ? Vous le suivez dans les mauvais quartiers… Autant de situations prétexte à mises en danger. Vous voilà bien malgré vous demoiselle en détresse. Des preux chevaliers vous sauvent. Des princes vous convoitent. Des guerriers se disputent vos baisers… On pourrait croire que ces jeux reproduisent les stéréotypes de genre les plus éculés. Oui et non. Plus on avance dans l’histoire, plus elle révèle ses double ou triple-fonds. Il s’avère que les personnages jouent sciemment un rôle. Ce sont des caricatures, déclinées en catégories de mâles peu recommandables : le narcissique, l’infantile, le bellâtre, le pervers… Surnommés dame otoko, les «hommes à éviter», ces beaux garçons fêlés ont tous un problème à résoudre. Le jeu, de ce point de vue, s’apparente plus au puzzle qu’à la simple romance. Et même si le mariage est au bout de la route (1), à la façon des happy end les plus conventionnels, rien n’est si simple.
Dame otoko : les hommes à éviter
«Les joueuses [au Japon] aiment les dame otoko, les hommes qui ne sont pas parfaits, explique Nanako Higashi, co-fondatrice de la firme Voltage. Pour une femme, avoir la possibilité de choisir, en particulier un bad guy, cela procure beaucoup de plaisir. Elles aiment bien les types rudes ou les types blessés, qui ont des comportements agressifs ou qui trainent un problème d’ego. Dans la vie, c’est exactement le genre d’hommes qu’elles éviteraient. Mais nous sommes dans le jeu, là où les valeurs peuvent s’inverser sans danger…» Son mari, Yûji Tsutani, –avec qui elle a créé Voltage–, confirme : «Le jeu est un espace d’impunité», dit-il. Et c’est pourquoi, en toute impunité, tant de femmes s’amusent avec des personnages détestables qu’elles séduisent pour le malin plaisir, parfois, de les abandonner au profit d’un autre, ou pour les épouser, avant d’en épouser un autre, puis un troisième, etc. Dans le jeu, tous les personnages interfèrent, chacun cherchant à vous conquérir… Après tout, pourquoi pas les collectionner ? Quant au mariage, il n’est dans le virtuel qu’une sorte de parodie amusante, excitante, de la trop sage cérémonie que les joueuses –pour au moins moitié d’entre elles– préfèrent éviter. Le fait même qu’elles épousent un personnage numérique relève de la provocation : «un mariage virtuel ? d’accord. Mais réel : surtout pas !».
Célibataire dans la vraie vie, mariée dans le rêve
«La moitié des utilisatrices de nos produits sont célibataires», affirme Nanako (en 2018, Voltage dépasse 60 millions de consommatrices, tous pays compris). Un grand nombre d’entre elles le resteront peut-être à vie. La faute aux jeux ? Non. Il serait naïf de croire que les «époux virtuels» dissuadent les femmes de se trouver un «vrai» mari. Il faudrait plutôt renverser l’équation : le succès des jeux n’est pas la cause mais bien plutôt la conséquence d’une désaffection pour le mariage. Il s’avère qu’au Japon, l’idéal du bonheur conjugal repose sur un modèle qu’une partie croissante de la population renonce à reproduire : c’est le modèle de la famille soutenue à bout de bras par un homme assurant la principale source de revenu. «C’est un système centré sur le mâle fort et la femme au foyer en est le complément essentiel pour l’équilibre familial» (Shigeyuki Jo, consultant en ressources humaines).
Un «vrai» chéri pour s’amuser, un «faux» pour palpiter
Le problème, c’est que depuis l’éclatement de la bulle économique les salaires baissent et les emplois deviennent précaires : comment faire pour entretenir un foyer avec un seul salaire ? Beaucoup d’hommes se retrouvent exclus du marché matrimonial. Selon le rapport de l’Institut de recherche des Assurances Meiji Yasuda (daté du 20 juin 2016, intitulé « L’amour et le mariage pour les 20-40 ans » 20~40 代の恋愛と結婚), il faut en effet gagner au moins 4 millions de yens par an (environ 31 300 euros) pour pouvoir fonder un foyer. Or seulement 15% des Japonais dans la vingtaine gagnent cette somme. A peine 37% dans la trentaine (2). Par ailleurs, un nombre croissant de femmes ne veulent plus renoncer à leur indépendance pour devenir femme au foyer. Entrer au service du mari ? A quoi bon. Plutôt rester célibataire et avoir des petits copains : ceux de chair et d’os seront pour le sexe et ceux d’octets pour le rêve. Les femmes qui consomment les jeux de la firme Voltage se définissent d’ailleurs comme Yujo, abréviation de yume-joshi : «fille du rêve».
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Site en anglais de Voltage.
Site dédié à «Cérémonie de mariage en Réalité Virtuelle» (挙式VR, KyoshikiVR). Pour information : trois hommes à «épouser» avec des lunettes Oculus Rift ou HTV Vice seront disponibles le 9 mars 2018, en japonais sous-titré anglais sur le site Steam :
Yamato KŌGAMI héros du jeu “My forged Wedding” (誓Gキスは突然に) sur Google Play ou iTunes Store (en anglais).
Henry A Spencer du jeu “La déclaration du Prince. Eternal Kiss” (王子様のプロポーズ Eternal Kiss) sur Google Play ou iTunes (en japonais seulement pour l’instant).
Date MASAMUNE du jeu “Samurai Love Ballad” (天下統一恋の乱 Love Ballad) sur Google Play ou iTunes (en anglais).
Site en anglais dédié aux applications AR/VR de Voltage
NOTES
(1) Si le jeu a du succès, la deuxième saison mettra la joueuse aux prises avec des difficultés inédites aux côtés de son «époux». Chaque nouvelle saison rajoutée à un jeu offre l’occasion d’introduire de nouveaux beaux gosses dans le scénario, de renouveller les décors, de déplacer l’action, etc. Certains jeux durent depuis des années, ce qui permet aux joueuses de vivre en couple virtuel sur le long terme.
(2) Pour en savoir plus : un article du Figaro, intitulé «Japon: les jeunes veulent moins se marier à cause de leurs salaires»
VIDEO DE «MY FORGED WEDDING» (Mon faux mariage)