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Quand une bande de jeunes libertins, La Team, prend d’assaut un club SM de la capitale, ça donne une fiesta bien dévergondée : le...
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La Chatte au Miel. Rien qu’en prononçant le nom du projet de Marie, mes lèvres s’entrouvrent et la salive envahit ma bouche. J’ai découvert cette jeune artiste en soif d’art et de féminisme grâce aux conseils avisés de Carmina. Après un après-midi entier à scruter toutes ses photographies, me voilà emballée. Son univers chaud et sucré me donne un goût de reviens-y. La surface colorée de la pellicule me monte à la tête et me donne envie de lui poser mille questions. En voici donc un condensé avec autant d’amour que de dévotion.
Comme t’es venue l’idée de La Chatte au Miel ?
J’ai toujours travaillé autours de ce qu’on appelle communément la « photographie de nu » mais les écoles fréquentées durant mon Bachelor Photographie ne m’ont jamais laissé la liberté de m’initier dans le domaine de l’érotisme : « Trop provocant, aucun message artistique gniagniagnia… ». Après l’obtention du diplôme il y a un an et demi, je suis partie faire un road trip en Asie durant lequel j’ai rencontré, fréquenté, et photographié à Hong Kong ma première modèle érotique : Luna Leung (elle-même photographe érotique). J’ai ensuite rencontré mon copain au Vietnam, qui est project manager entre autres, et qui m’a encouragé à lancer un projet au vu de la quantité indéniable de photos érotiques que j’avais produites. L’idée de « La Chatte au Miel » est née sur une terrasse dans un bar au Laos. J’ai tout lancé en rentrant en janvier 2017 !
Sans titre – Série « Kinky Brat »
« Féminisme », « sexe », « érotisme » : on retrouve souvent ses thèmes dans ton travail. Est-ce que ce sont les seuls prismes à travers lesquels tu travailles ?
Ces mots ne sont à vrai dire que des excuses pour parler de la place et de la situation de la femme dans le monde. Je pourrais tout aussi bien travailler sur les inégalités salariales, l’excision ou la prostitution infantile au Cambodge. Ou de n’importe quelles formes de patriarcat aujourd’hui ancrées dans nos mentalités, éducations et cultures et ce depuis des générations. Mais je préfère, du moins pour l’instant, parler de ce que je connais et des domaines dans lesquels je suis apte à débattre. La sexualité a toujours été au centre de ma vie privée, elle est devenue le centre de ma vie professionnelle sans vraiment m’en rendre compte.
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Tu as choisi la photographie comme moyen d’expression, souhaites-tu te diriger vers un autre medium ?
La photographie s’est imposée à moi assez naturellement après plusieurs années d’études d’art car, je dois l’avouer, j’ai toujours été très nulle en dessin… Mais j’aime à penser qu’il est assez réducteur de dire que la photographie n’est « que » de la photographie car elle inclut aussi énormément de graphisme, d’édition, d’installation… La photographie est un ensemble de perspectives et non un simple médium je crois.
Comment se passe une séance photo sous ta direction ?
Je suis un vrai tyran ! (rire) J’ai créé au fil des mois un réel processus avec « La Chatte au Miel » qui tente de se frotter à l’art thérapie. Je rencontre chacune de mes modèles plusieurs fois avant le shooting afin de mettre en place le message de la série ainsi que sa réalisation. J’aime me qualifier de « penseuse » et pas réellement de « photographe ». Car au final, mes modèles décident de tout et font 80% du travail, je ne fais que les 20% restants. Ce sont leurs messages, leurs visions et leurs idées. Je ne suis là que pour les représenter.
A post shared by La Chatte au Miel (@lachatteaumiel) on Mar 21, 2017 at 9:47am PDT
Quel·le est l’artiste qui t’a le plus inspiré ?
Nan Goldin est mon tout premier modèle photographique. Dans le monde de la photo érotique Araki et Ren Hang sans aucun doute. Et Ai Weiwei pour les artistes engagés que nous sommes et dont le monde à plus que jamais besoin.>
Plus globalement quel·s message·s souhaites-tu faire passer à travers ton projet ?
Le refus total du jugement. Je suis une artiste extrêmement engagée et j’ai choisi de mener un combat féministe, mais c’est surtout le devoir fondamental que nous avons de ne juger personne. Nous devrions vivre dans un monde où l’on devrait être en droit de faire ce qu’on veut, s’habiller comme on veut, sortir avec qui on veut, coucher avec qui on veut, comme on veut, sans que personne ne nous juge pour nos choix. Parce qu’il est clair que personne n’est suffisamment parfait pour juger celui ou celle d’en face. Je crois, ou j’espère sincèrement, que c’est ce que mes modèles viennent chercher avec mon projet : une ouverture d’esprit et jamais aucun jugement sur ce qu’elles vont me confier. Avec La Chatte au Miel j’ai fais le choix de photographier absolument tous les aspects de la sexualité féminine, et franchement, c’est le kiff ! La liberté pure des minous !
Sans titre – Série « Kinky Brat »
Sans titre – Série « Kinky Brat »
Crazy Fucking Ursule
Void Sun
Sans titre – Série « Kinky Brat »
Image en une : « Forbidden by night » par La Chatte au Miel
Le petit chien d’Owen Gray est mort ce week-end. Widge faisait le bonheur de ses maîtres et de nos TL. Il apparaissait toujours joyeux et coquin pour nous donner le sourire, avec sa petite tête toute mignonne. Il aimait beaucoup les balades, les courses sur la plage semblaient être ce qui le rendait le plus heureux. La petite boule de poils la plus populaire du porno a vécu une belle vie entourée de l’amour inconditionnel d’Owen et de sa femme. L’émotion nous secoue à l’annonce de cette triste nouvelle et nous envoyons nos pensées et nos sentiments les plus sincères à ses maîtres.
After fighting very aggressive cancer little Widge is no longer with us. Thank you to all of the industry people who met him over the years and gave him love. He'll always be our little cloud, the pea in our pod, and the littlest spoon we ever cuddled. pic.twitter.com/DBXcJssGIm
— Owen Gray (@veryowengray) February 25, 2018
Widge found a new dog bone at the beach but it was too big to bring home, it's an actual whale rib bone pic.twitter.com/VznHvEn7JX
— Owen Gray (@veryowengray) November 27, 2017
little Widge had one of the most popular costumes at the party the other night pic.twitter.com/het8A5Juux
— Owen Gray (@veryowengray) November 1, 2017
windy walk in the park with Widge pic.twitter.com/pFU8UYvpLN
— Owen Gray (@veryowengray) July 22, 2017
Widge playing at the beach pic.twitter.com/WfSQmaIpWx
— Owen Gray (@veryowengray) December 24, 2016
Just me and the Widge pic.twitter.com/UPX3tRZ3NZ
— Owen Gray (@veryowengray) March 29, 2017
When there's nobody to cuddle with Widge cuddles with Bunny.. pic.twitter.com/D36sjvOfnV
— Owen Gray (@veryowengray) December 18, 2016
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Peur sur les tubes, on passe trop souvent à un clic du pire. Lele a sorti une bonne formule sur le sujet.
Pourrait-on décider d'OUVRIR tous ensemble le dossier éducation sexuelle au lieu de FERMER les tubes?
— Lele (@ohshititslele) February 24, 2018
Carmina a parlé dans un micro pour tenter de contrebalancer les opinions tranchées des messieurs-dames les censeur·e·s de tubes. Et surtout d’atténuer la parole négative qui envahit systématiquement les médias quand il s’agit de porno.
A post shared by Carm_ina (@carm_ina) on Feb 22, 2018 at 6:08am PST
Nikita Bellucci participe aussi à l’effervescence sur le porno et son influence hypothétique sur la jeunesse. Faut dire qu’elle se fait harceler par des minots, donc bon, c’est justifié qu’elle en ait marre et qu’elle souhaite que ça s’arrête. Elle est allée à la radio/télé et elle a dit des choses sensées.
#Porno "Il faut faire de la prévention et de la sensibilisation. Le porno n'est pas la cause des violences faites aux femmes !" @NikitaBellucciX #GGRMC
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) February 22, 2018
Sur le porno méchant et les Monsanto du cul qui pervertissent les jeunes, Owen Gray a quelques mots qui résument bien ce qu’il faut dire à ce sujet.
Porn is not addictive. Sex is natural. Desire and masturbation are natural. Porn is consensual. Watching violent movies doesn’t promote violence just like watching porn doesn’t promote sexual assault. Your beliefs only spread stigma, pushing people in to isolation and guilt. https://t.co/oivII5hgoJ
— Owen Gray (@veryowengray) February 22, 2018
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Bree Mills continue de produire et tourner du porno de qualité. Il y a du scénario, de belles images, du sexe torride et intense, de merveilleux acteurs et de fabuleuses actrices.
The ARTIFAMILY INSTITUTE from my forthcoming sci-fi spin-off series for @puretaboocom #FutureDarkly #ComingSoon @JillKassidyy @ninaland @BillyVisualXXX pic.twitter.com/mvswrshz8c
— Bree Mills (@TheBreeMills) February 24, 2018
J’aime bien les petites histoires comme celle-ci. Ça fait croire à un monde meilleur, où chacune pourrait devenir actrice porno le temps d’un tournage sans craindre la stigmatisation. Ce serait si beau, on pourrait découvrir des filles fantastiques.
I met @AshleyLaneXXX a little over a year ago on Instagram, she said she really liked my porn and wished that she could do it someday.
Last week, we met in person for the first time…
See what happened this Friday on https://t.co/qCVMoW38Yd pic.twitter.com/PcqGAaxWw5
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) February 22, 2018
Il était question d’une parodie XXX de Black Panther, mais Prince Yahshua a été trop touché de voir le film et avec ses collègues, il a refusé de participer au tournage. Le mec qui préparait le film a abandonné le projet.
I end the night with these words. After seein @theblackpanther & the true meanin behind this upliftin amazin movie i can only speak for us few @IsiahMaxwell @RobPiperXXX nor Myself will take ( No Part ) in playin in any Porn Parody of this Historical Black movie. Wakanda Forever
— PrinceYahshua (@PrinceYahshua) February 22, 2018
I'm going to address and be honest w/everyone who supports me. After watching #Blackpanther I couldn't play that role in a porn parody if it was offered. Ryan Coogler, Ruth Carter & that entire team did their due diligence creating something truly special. My respect is too high
— Isiah Maxwell (@IsiahMaxwell) February 22, 2018
Le corps médical n’est pas exemplaire. Il ne traite pas tous ses patients sur un pied d’égalité et le travail du sexe peut être mal vu par les praticiens de toute sorte. Alors l’APAC, l’asso des performeuses et performeurs, propose une charte à respecter pour ne pas juger les TdS.
Performers! You deserve fair treatment when you hire a therapist, doctor, attorney, or other professional. If they have an APAC Stamp, it means they've pledged to uphold our non-discrimination standards https://t.co/WioCdslqYp pic.twitter.com/H2d6f1qVIS
— APAC (@apacsocial) February 23, 2018
Karley Sciortino, la fameuse Slutever, a rencontré Buck Angel. C’est toujours intéressant de l’écouter ce garçon.
Tonight on SLUTEVER, we attend a meeting held by trans advocate, educator, and activist @BuckAngel to learn about trans sexuality and acceptance.
10pm. pic.twitter.com/CRino7riqS
— VICELAND (@VICELAND) February 21, 2018
Une bonne nouvelle : Cléa Gaultier continue sa porno américaine et on la retrouvera dans une scène signée Kelly et Ryan Madison. Il me tarde de voir ça.
Shooting of yesterday for kelly madison production with Ryan madison pic.twitter.com/6jblYCKdwh
— Clea Gaultier +18 (@CleaGaultier) February 24, 2018
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Dion de Rossi navigue entre le mainstream et l’indépendant. Elle réagit aux accusations à l’encontre de Nico Bertrand, un réalisateur, que plusieurs actrices accusent d’abus multiples. Dion liste les productions avec qui elle a eu une expérience positive. C’est un thread (court) à dérouler, cliquez !
In light of recent news about dangerous behaviour from male producers/directors on set I am making a list of ppl I have worked with who will treat you well and keep you safe if you are looking to shoot porn in Europe
— Dion De Rossi (@DionDeRossi) February 25, 2018
Le Porn Film Festival de Londres a d’ailleurs décidé de retirer Nico Bertrand de la compétition suite aux accusations.
A statement from London Porn Film Festival regarding Nico Bertrand. pic.twitter.com/1pVQ5lDEk3
— LondonPFF (@LdnPFF) February 20, 2018
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Veronica Chaos a dû faire des compromis sur son apparence et sur elle-même pour gagner un public. Elle avertit ses consœurs.
It sucks, but most girls in sex work aren't able to succeed without some compromise. That means making yourself more marketable, even if you really love your green mohawk.
You do you, but don't be afraid of making yourself more relatable/approachable if you're struggling.
— Veronica Chaos (@VeronicaChaos) February 25, 2018
Mais certaines ont connu l’inverse. C’est quand elles rentrent dans la norme qu’elles fonctionnent moins bien en cam.
I have the opposite effect when I change my self from alternative to a more natural and conforming look. I had blonde hair and toned down my style, my income drastically decreased..I returned to my original style and my income is back to where it used to be.
— Mia Belladonna (@horrorxwhore) February 25, 2018
Vous pouvez aller acheter les vidéos de Louise, elle est super et très jolie.
One of my video is selling so well I’m crying!
Check the free preview out https://t.co/lvmVNBeHqr pic.twitter.com/mjb8AuGgRs
— мιѕѕ ℓσυιѕє (@misslouisecb) February 23, 2018
Le public va à l’essentiel dirait-on ?
the porn i like creating: different angles, teasing, obvious passion, lighting and focus adjustments, hours of work, trailers and hype
the porn that i sell most: 10 minutes of me spreading open my vagina at one angle— ivy (@ivyhasacat) February 21, 2018
Margaux Sexy Licorne, qu’on retrouve habituellement en cam, nous raconte le tournage de son premier porno avec Carmina.
Nouvel article sur le blog! J'ai tourné un porno! https://t.co/BYsbWBgOrv
Pour vous montrer (un peu) l'enfer du décor. pic.twitter.com/yN39IaO4PE— Margaux Sexprime (@MargauxSexprime) February 20, 2018
Lindsey Love a décidé de lancer un Twitter Premium. Elle en a marre de Snapchat.
I have decided to make a premium twitter in place of the lost snapchat. I love twitter & use it frequently. I love the interface & I like how the photos won't be deleted after 24 hours. :)
Making a new one tonight!
— Lindsey Love (@_LindseyLove) February 21, 2018
Un nouveau couple d’amateurs français a débarqué sur Pornhub. Voici Louise et Martin ! (Enfin surtout Louise sur la photo)
Version non censurée Merci Twitter pic.twitter.com/ncXGgGRWp1
— Louise et Martin (@louiseetmartinX) February 23, 2018
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Vous croisez par hasard une cam model, une actrice. Comment réagir ? Difficile de savoir si on peut aller la voir directement. Je dirais qu’il vaut mieux éviter, surtout si elle est accompagnée. Voilà quelques façons de bien agir. Il y a d’abord celle de Vixen Vu au cas où vous la croiseriez dans un « sex club » (pas sûr de savoir si c’est la même chose qu’un club échangiste).
This is the RIGHT way of approaching it. pic.twitter.com/wu20waUdYp
— Vixen Vu (@TheRealVixenVu) February 23, 2018
Et là, c’est la mauvaise façon.
Just going to leave this here.
There is both right and wrong ways to approach me online after seeing me at the sex club, this is a wrong. pic.twitter.com/1a10Z6k17j
— Vixen Vu (@TheRealVixenVu) February 23, 2018
Si vous croisez Lexi Belle dans un avion, un petit mot sur une serviette fera l’affaire. Moi, je trouve ça un peu creepy, il n’a même pas signé un prénom.
Pass me notes on the airplane so I know it's real
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I'm so thankful for every single fan I get, I wouldn't be me without you!
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I had to ask him if he recognized me or @lilvictorvondoom first and he totally said Doom!!! #southwestairlines https://t.co/7quCTiM7yP pic.twitter.com/zicXVhhGy8— Lexi Belle (@OMGitsLexi) February 23, 2018
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Nia Nacci a pris quelques vacances avec son keum. Ils sont au Mexique et semblent passer un merveilleux moment. Elle a même appris à nager, c’est super !
So I learned to swim and kayak and went to Mexico and camped on beaches for 4 nights pic.twitter.com/ag2i4LhYjS
— Nia Nacci (@NiaNaccixxx) February 25, 2018
La cam (et le porno), c’est aussi beaucoup d’amour.
i love my girlfriend pic.twitter.com/sJFYaPBjhT
— hherb & cloudd (@shycloud_CB) February 25, 2018
Toujours de l’amour.
he pierces me with this look, makes me throbbbb, even while two layers separate us pic.twitter.com/O1Swm6e0aY
— Pixie (@PixiePixelized) February 23, 2018
Arwen Datnoid a un nouveau régime. Elle mange davantage, je crois. Et elle n’en revient pas du volume de ses seins. Elle a posté un bon nombre de tweets pour partager son étonnement et sa joie d’avoir à nouveau de gros boobs.
This is the bra I had when My boobies were at their biggest. I kept it so that one day I could fill them in again. I've had it for 9 years and after 5 years of trying to fit into it I finally do. Go Me! pic.twitter.com/ZEnC3aCC8h
— Arwen Datnoid (@Arwen_Datnoid) February 23, 2018
Je reconnais qu’ils sont massifs.
Before I pass out. WHAT THE FUCK BOOBIES?! WHAT IS WRONG WITH YOU?! THEY'RE SO BIG!!!! Like. They're massive. I'm going to film so many booby videos this week. I can't even hide these in a sweater. Am I super Sonico now? pic.twitter.com/th7wxsOeiW
— Arwen Datnoid (@Arwen_Datnoid) February 23, 2018
Ils sont vraiment fabuleux. J’ai des étoiles dans les yeux, ça me brûlerait presque un peu.
Feels good to have My titties back. Bf saw them jiggling around and just had to fuck the shit out of Me. Now I'm all sweaty and I need a shower. Weight gain has been so good to Me. pic.twitter.com/DCWIfbXnp7
— Arwen Datnoid (@Arwen_Datnoid) February 22, 2018
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C’est la rubrique Nadya Nabakova. Elle m’enchante quand je l’aperçois.
Pretending that I’m not a slut with huge tits. pic.twitter.com/MpzSlgMyhm
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 22, 2018
Bathing beauty ~*~ pic.twitter.com/6QPMO62lSa
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 20, 2018
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Qui a ce genre de jeu ? Anne Deville est un devil !
My friend that visited me recently wants to move to Prague and it’s so perfect because we talked about living together before and invented a version of the game battleship for the scenario in which we both brought guys home with us to fuck..
— Anna de Ville (@AnnadeVilleXXX) February 24, 2018
We would shout “battleship!” from our bedrooms and from then on it would be a race to the finish, and whoever made their dude come first would shout “I sunk the ship!” and win the game. This is going to happen.
— Anna de Ville (@AnnadeVilleXXX) February 24, 2018
Bonne vanne de Whitney Wright.
Me on twitter vs me on facebook pic.twitter.com/8VsB4DHhLJ
— Whitney Wright (@whitneywrightx) February 22, 2018
Je vous jure, les gonzesses de nos jours, elles n’ont plus de respect, ça se fait rimjober pendant qu’elles jouent aux jeux vidéo…
This is what I do on a Tuesday night. @theNatalieMars eats my ass while I play video games! I love my life pic.twitter.com/wDLL7CK8cj
— Chanel Santini (@CCSantini) February 21, 2018
MMJHottie fait des squats en latex maintenant. Je savais bien que ça allait bien tourner cette histoire de fitgirls sur Instagram.
A post shared by Cam 'Hannibal' Damage (@notcamdamage) on Feb 23, 2018 at 7:54pm PST
Excellente pose en duo pour Charlotte Sartre et le chat de Proxy Paige.
@infiltrateproxy took some photos of me and her awesome cat Shwee Wee doing the same pose
A post shared by Charlotte Sartre (@gothcharlotte) on Feb 22, 2018 at 9:06am PST
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Merci pour ces photos.
Bye Ohio. You’ve been so much fun to see full Uncensored pics from this brand new shoot join now here https://t.co/T9FUprm2t7 pic.twitter.com/zlXplyVLDk
— Nicolette Shea (@Nicolette_Shea) February 25, 2018
Good morning as me anything about myself and I'll answer today. I feel generous pic.twitter.com/JWnkikn4Ky
— Dion De Rossi (@DionDeRossi) February 25, 2018
Anyone else got a thing for Back Dimples?
— Ersties (@Ersties) February 25, 2018
had such a nice time making sad girl smut with @jenna_valentine today pic.twitter.com/OgKmC7W2IO
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) February 25, 2018
Send tracks which compliment this feeling pic.twitter.com/N4QmFVjKGk
— jasmine webb (@jasminewebb1) February 25, 2018
A post shared by K A L I (@kali.sudhra) on Feb 25, 2018 at 9:16am PST
some nsfw outtakes from shooting with @rogerkisby pic.twitter.com/VR1IP0VMS0
— janice (@rejaniced) February 23, 2018
She so fucking nasty @Professor_GAIA #blackpornmatters #camgirl #camsoda #702 #lasvegas pic.twitter.com/dy5V59jKWy
— Sir Jon Julius (@blkpornmatters) February 24, 2018
Me gusta como me ve @RaulBateman pic.twitter.com/MXgUrbn1G8
— Anneke Necro (@AnnekeNecro) February 24, 2018
— Pierce Paris (@PierceParisXXX) February 22, 2018
Here's my butt. pic.twitter.com/YiXva6ZUCe
— Mary Moody (@missmarymoody) February 22, 2018
American meme pic.twitter.com/BC1sgiid16
— Mia Rand (@rand_mia) February 21, 2018
Selfie then I masturbate pic.twitter.com/yrRbRdG9ss
— Brenna Sparks (@brennasparksxxx) February 20, 2018
Tomorrow is my BIRTHDAY! to celebrate, im releasing this NUDE SET for ALL members 5+ and up! if you're a member 5+ and up, even though your not on the nude blog you STILL get this set! Dont miss out, March 1st it goes back! shot by @JordanSchiappa https://t.co/nEOCBhUoKA pic.twitter.com/cDj4AdiY11
— hex hypoxia (@thehexhypoxia) February 19, 2018
A post shared by Lexi Belle (@omgitslexi) on Feb 25, 2018 at 10:03am PST
— Alex Bishop (@IloveAlexBishop) February 21, 2018
I don’t smile but I found some ok lighting on set lol pic.twitter.com/vmlprJbHRn
— Julie Kay (@JulieXxxKay) February 22, 2018
Hi! It me and my perfect titties lol pic.twitter.com/qF7zIq4ZXh
— Emily Grey (@EmilyGrey_) February 22, 2018
Hey @SweetieMarieexo — Remember this? xD pic.twitter.com/0QcOnz0502
— Molly Stewart (@molly_mfc) February 21, 2018
swamp sirens, here to lead you into the lagoon pic.twitter.com/xky29oCaR5
— ryan (@ryanbreadd) February 21, 2018
— Valentina Nappi (@ValeNappi) February 20, 2018
Photo de une : capture d’écran d’une vidéo du regretté Widge qui prend l’air par la fenêtre.
«C’est comme les Pokemon, mais au lieu d’attraper les Pokemon, vous attrapez votre futur mari.» Depuis 2017, une application pour smartphone et iPad permet de capturer le coeur d’un mâle surnommé Pokekare : «Chéri de poche».
Créés par la compagnie japonaise Voltage, spécialisée dans «l’art et l’amusement», les «chéris de poche» constituent –à ma connaissance– les premières formes de vie sentimentales dans l’univers de la Réalité Augmentée.
L’expression Pokekare est un jeu de mot sur l’anglais pocket («poche») et sur le japonais kareshi («petit copain»), par allusion au «monstre de poche» (pocket-monster, abrégé en Pokemon). L’application s’appelle PokekareAR (ポケカレAR). Le terme «Réalité Augmentée» (AR) désigne les dispositifs –écrans de smartphone ou lunettes style Hololens– qui permettent de superposer à la réalité des éléments numériques calculés en temps réel. Jusqu’ici, ces dispositifs permettaient d’incruster des informations, du son ou des objets virtuels dans l’environnement du joueur. Maintenant, c’est un petit personnage masculin qui vient vous dire des choses gentilles et réclamer de la tendresse. «Il tient dans la poche […] et vous le sortez pour faire une pause au travail ou pour vous relaxer à la maison, dans un café… N’importe quand, n’importe où, il prend sur lui tous vos soucis», résume le dossier de presse.
«Prenez soin de lui tous les jours»
Lancée en décembre 2016 au Japon, l’application est désormais disponible en anglais, offrant au plus grand nombre la chance «de parler, de toucher ou de gâter» ce petit copain virtuel. Téléchargez-le, sur AppStore ou Google Play, pour 3,90 euros. Après quoi, réglez votre smartphone ou iPad en fonction “caméra” et visez une surface plane : sur le bureau que vous filmez, le petit copain apparaît comme une fée Clochette, vous salue, vous sourit, vous demande comment vous allez. Si vous filmez vos main, cliquez : le voilà qui se juche confortablement dans votre paume. Si vous filmez votre table de repas : il s’installe à l’aise entre le steak et les haricots. Vous pouvez le prendre en photo. Pour initier la conversation, il suffit de cliquer sur son corps. Si vous le laissez seul, après avoir dépensé beaucoup d’énergie à se déplacer un peu partout dans votre bureau ou votre chambre (indiquez-lui les directions en cliquant), le voilà qui entame une sieste ou, déçu, lâche «Au-revoir» avant de disparaître. Il s’agit de récupérer son coeur. Offrez-lui un cadeau (une fraise, par exemple). Il vous en coûtera une somme allant de 1 à 39 euros : le petit copain, en échange, se fendra d’une déclaration… «Plus vous devenez proche de lui, plus vous verrez son côté tendre et mignon, un aspect de lui qu’il cache jalousement», indique le mode d’emploi qui insiste sur l’importance d’en prendre soin : «Accordez-lui votre affection.»
Des héros de jeux destinés à «séduire» les femmes ?
L’application vous donne le choix entre une dizaine de personnages qui disent des choses différentes selon l’heure du jour. Ils possèdent, par ailleurs, une personnalité distincte, un style propre et des idiosyncrasies. Il y a Tsumugu, le type d’allure nonchalante, porté à la paresse, qui ne vous dit des choses gentilles qu’à contre-coeur (mais c’est un grand timide). Il y a aussi Scorpio, le borgne, qui vous rappelle à vos devoirs : «Oublie le travail, prends un peu de bon temps avec moi.» Depuis mai 2017, il y a Nomura, le beau gosse infatué, puis –depuis juin 2017– Ayumu, suivi en juillet de Soryu… En septembre une floppée d’autres (Sanada le guerrier, Saizo au masque de renard, etc) ont été rajoutés dont les répliques sont traduites, au fur et à mesure, en anglais. Chaque personnage vient d’un jeu connu de la firme Voltage (ボルテージ). Créée en 1999, basée à Tôkyô, Voltage est une usine de chéris numériques.
Voltage : les mille et un chéris
Avec ses 405 employés (1) et son chiffre d’affaire variant entre 8 et 10 milliards de yens par an, elle s’est imposée comme la firme numéro un au monde dans la production de jeux de Simulation amoureuse, qui proposent au choix 10 séducteurs avec lesquels former un harem. Chacun d’entre eux ne demande qu’à tomber amoureux de vous. Le but du jeu c’est en choisir un, puis suivre ce qu’on appelle sa «route», c’est-à-dire dialoguer avec lui au fil d’environ 15 épisodes qui s’achèveront sur deux ou trois fins, plus ou moins heureuses. Finira-t-il par vous déclarer sa flamme ? Parfois, le personnage meurt. Parfois, il s’avère que c’est un menteur. Ou qu’il est amoureux d’un autre personnage. Tout dépend des choix opérés au cours du jeu. Il n’est d’ailleurs pas rare que les joueuses rejouent la partie pour avoir toutes les fins et qu’elles bifurquent en cours de route, troquant un amoureux contre un autre, avec une sorte de sadisme amusé. «Tu m’ennuies, j’en prends un autre.» Ces personnages jetables participent-ils d’une forme de dissidence au Japon ? Pour beaucoup de joueuses, il semble en effet très jouissif de disposer des «chéris de poches» comme de distrayantes poupées mâles : on les achète et on les manipule, on les tient dans la main, on les convoque, on les renvoie. Qui a le pouvoir dans ce petit jeu ?
LA REPONSE MERCREDI PROCHAIN
.
Site en anglais de Voltage.
Site en anglais dédié aux applications AR/VR de Voltage
Annonce de presse pour la version en anglais de PokekareAR, traduite «Let’s Snuggle AR» (snuggle signifie «se blottir», «se pelotonner» et par extension «faire une pause canapé»)
Site dédié à «Let’s snuggle AR» en anglais. La version Tsumugu,comme la version Scorpio, est téléchargeable sur AppStore ou Google Play et propose tous les autres personnages, au fur et à mesure qu’ils sont implémentés en version «chibi» (sous la forme de personnages mgnons et miniatures de 5 cm de hauteur).
NOTE 1 : le chiffre des 405 employés correspond à la date de l’interview, réalisé en juin 2018.
VIDEO DU JEU EN JAPONAIS
Le sujet a longtemps été exploité et nul n’est censé ignorer le lien étroit entre notre appétit gustatif et notre appétit sexuel. Cependant, j’ai souhaité creuser le sujet suite à une expression entendue il y a quelques jours dans un café parisien : « une personne qui ne cesse de répéter qu’elle a faim, c’est une personne en manque de sexe.” Vous vous sentez concerné.e.s ? Vous n’êtes pas les seul.e.s !
L’importance de nos premières heures de vieUne explication psychologique existe et elle nous vient évidemment de notre cher Docteur Freud.… Lire la suite
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Vous connaissez Union j’imagine ? Pour les plus jeunes d’entre vous, sachez qu’Union est un magazine de charme né en 1972, qui a toujours abordé la sexualité et les relations amoureuses dans leur diversité et sans aucun tabou. Depuis Janvier 2018, Union a lancé sa chaîne de télévision Union TV, avec un objectif principal qui ne change pas : aider à l’épanouissement sexuel de tous.tes en proposant un contenu informatif et décomplexé !
Du soft et du hard : il y en aura pour tous les goûtsUnion TV est une chaîne accessible uniquement à partir de 23 h et jusqu’à 5 h du matin, tout au long de la semaine.… Lire la suite
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Quelle semaine ! On a commencé par faire trembler Twitter avec notre interview de OllyPlum et Usul, on ne pensait pas que ça allait autant être un sujet. Encore aujourd’hui, des personnes continuent à débattre sous ce premier tweet, incroyable (ou infernale, c’est selon la nature des messages…). Mise à part ça, il fait froid, mais vous n’avez pas besoin de le lire pour le savoir. Pour vous réchauffer par contre, nous avons cinq gifs sortis du four.
Après une enquête très approfondie, je suis en mesure d’annoncer que ce fantasme lesbien en cercle n’existe que dans le porno. Merci aux riches heures du label Private et à Anette Dawn, Clara G, Eve Angel, Sandy, Sophie Moone et Zafira.
Danika Mori, non contente d’être déjà numéro un dans le coeur des anal lovers, vient de remporter le prix de la meilleure amatrice du mois de janvier sur Pornhub. La course vers le premier milliard de vues est officiellement lancée, on vous tiendra au courant de la première milliardée du game sur notre nouveau petit blog sur Le Bon Fap.
De son côté, Lele s’envole aussi sur Pornhub. Tant mieux. Son ASMR était tout ce qu’on attendait pour se faire masser les oreilles et le reste. Merci les indépendants du porn d’apporter autant de créativité, nos faps sont heureux avec vous.
Ça n’arrive pas souvent qu’on vous vante les mérites d’une scène en particulier (en dehors du Bon Fap ou des Gifs de la semaine), surtout quand elle est disponible qu’en lâchant sa carte bleue. Horny Beasts d’Erika Lust fait partie de ces belles exceptions. Vous étiez teasé la semaine dernière, je vous ai expliqué pourquoi jeudi, vous avez le droit à du hand job aujourd’hui. Lundi, promis, j’arrête.
S’il te regarde comme ça, c’est que t’es dans le vrai. Jessy Dubai continue à developper son magnétisme affolant, on fappe, on fappe, on en pleurerait presque de bonheur.
Image en une : Mia Rand
Voici des contraintes en cuir qui permettent de mettre monsieur ou madame en position idéale pour accéder à ses parties intimes et de jouer dans une optique plutôt BDSM. Ces contraintes peuvent être aussi utilisées pour obliger une position avec les jambes écartées et relevées pendant un temps important sans trop forcer. Voyons voir ensemble…
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le son de la dernière note
longtemps encore dans l'air
J’ai longtemps eu la naïveté de croire qu’on plaignait les victimes de violences sexuelles. Pas de plainte au sens de se lamenter sur leur sort en pleurnichant qu’elles ne vont jamais s’en remettre ; mais que les gens étaient aptes à comprendre qu’elles avaient vécu un acte grave (ce qui ne rime pas avec « traumatisant »), d’une injustice absolue et dont le seul et unique responsable était le violeur.
Jusqu’à une date récente, le seul moyen de prouver qu’on avait réellement été victime de violences sexuelles était de mourir en se défendant contre l’agresseur. Il était acquis par beaucoup, des médecins aux philosophes en passant par les écrivains (Lacassagne, Tarde, Rousseau, Cervantes…), qu’une femme seule pouvait résister à un homme seul si elle le voulait bien. L’idée persiste encore aujourd’hui. En Italie, il y a quelques années, un violeur a été acquitté au prétexte qu’on ne pouvait violer une femme en jean. Au Canada en 2014, un juge expliquait qu’il suffisait à la victime de serrer les genoux pour éviter d’être violée. Alors, dans les siècles passés, les blessures faisaient office de preuve mais elles avaient intérêt à être impressionnantes, voire invalidantes. Le mieux était évidemment la mort de la victime qui prouvait de manière indubitable qu’en aucun cas elle n’avait voulu ce fameux viol. La littérature regorge de femmes glorifiées pour s’être défendues jusqu’à la mort et en 1950 la toute jeune Marie Goretti est canonisée après avoir été tuée par l’homme qui voulait la violer et à qui elle résistait. Je me suis toujours demandée ce que la papauté récompensait par cette canonisation ; et si ce n’était pas quand même un peu le fait d’être restée "pure", parce qu’on le sait bien, le viol souille, parait-il. Mieux vaut la mort que la souillure, dit-on.
C’est une idée que je n’ai jamais comprise (même si évidemment je ne juge ici pas un seul instant les victimes qui se sentent salies). La comparaison va faire hurler mais imaginez que vous marchez dans une crotte de chien. Votre chaussure sera souillée parce que dans notre société, un excrément est culturellement considéré comme quelque chose de sale, de puant et qui nous salit si on le touche. Dans le cas du viol c’est beaucoup plus compliqué. Le viol est généralement pratiqué avec un pénis (ou quelque chose en faisant substitut), organe hautement valorisé dans nos sociétés et ne peut donc jamais être considéré comme quelque chose de salissant, qui souille celle ou celui qui le subit. Alors le viol est considéré comme une souillure pour la victime mais sans jamais nommer le pénis comme le responsable de cette souillure. Les victimes s’auto-souilleraient on ne sait pas trop comment mais certainement pas avec le sacrosaint pénis qui les a violés. Profitons-en quand même pour également souligner que c’est quand même formidable cette capacité qu’ont les femmes à se souiller. On baise ("trop") ? On se souille. On est violé ? on se souille. Constatons d’ailleurs que viol ou sexe consenti, cela ne fait pas trop de différence, les femmes sont considérées autant souillées par l’un que par l’autre. On met des vêtements sexy ? On se souille. (et on souille l’ensemble des autres femmes tant qu’on y est par une sorte de capillarité féminine de la souillure). On pose nue ? On se souille. Les hommes (hétérosexuels n’exagérons pas non plus) échappent à tout cela avec une capacité d’autowash qu’aucune femme ne possédera jamais. Un homme peut baiser la terre entière ; son pénis sera considéré aussi frais qu’au premier jour. Il peut avoir violé des dizaines de femmes c’est encore elles qu’on considérera comme souillées sans jamais admettre que donc c’est bien lui la salissure. Les hommes restent propres, nets et frais alors que les femmes, fragiles comme des morceaux de coton, sont salies à la moindre occasion. C'est bien pour cela qu'il faut les préserver, les enfermer dans des boîtes comme les plus vieux mettaient le service d'argenterie offert au mariage dans de l'alu pour éviter qu'il ne noircisse.
J’ai longtemps pensé que nous avions dépassé ce stade, qu’une victime de viol était davantage vue comme une victime que comme une fautive, une coupable, une salissure, une faute. J’ai croisé des victimes de tout âge, tout genre, toute couleur, toute religion, toute condition sociale. Je ne crois pas en avoir rencontré une seule qui n’a pas rencontré une réprobation quelconque à un moment donné. Le fait est que nous en voulons aux victimes de viol qui dérangent nos vies ordonnées. Nous avons fini par à peu près admettre qu’il y a quand même beaucoup de viols. Cela fait désordre parce que logiquement, sauf à considérer que les violeurs possèdent une endurance peu commune, s’il y a beaucoup de violé-es, il y a beaucoup de violeurs. Nous aimons à croire à un monde ordonné. Les choses bonnes arrivent aux gens bons et les mauvaises choses aux mauvaises personnes. Alors on se rassure comme on peut. Une victime de viol a du forcément faire quelque chose pour être violée parce que si ca n’était pas le cas, cela pourrait arriver à tout le monde, moi compris. Qu’est ce que cela serait ce monde où les gens qui se comportent bien ne sont pas récompensés ? Qu’est ce que cela serait ce monde où il arrive des saloperies y compris aux gens qui se tiennent bien ? C’est difficile d’en vouloir aux violeurs parce qu’on les connait peu au fond. On en a une très vague image - une sorte de Francis Heaulme décliné à l’infini – et lorsque le violeur sort de ce cadre (dans environ 99.99% des cas), alors notre monde s’écroule et il faut bien trouver une justification pour conserver un monde qui tourne à peu près rond, à peu près juste où les gens sympas ne vivent que des choses sympas et où seuls les salauds sont punis.
Et on ne pardonne pas aux victimes de détruire l’ordonnance de ce monde. On ne leur pardonne pas de dire, on ne leur pardonne pas de ne pas avoir été violée par un monstre, on ne leur pardonne pas de n’être pas parfaite, on ne leur pardonne pas d’être en vie. Une victime de viol morte en se défendant c’est parfait. Béatification assurée par la vox populi. Si vous étiez une sainte avant, vous serez élevée au rang de Vierge. Si vous étiez une putain (oui il n’y a pas beaucoup d’options pour les femmes je sais bien), vous redeviendrez une sainte. Votre mort vous lavera de vos péchés antérieurs et le monde redeviendra cette flaque lisse où les victimes de viol ne parlent pas.
J’aimerais dire qu’il y a des bons viols. Des viols où la victime ne va pas être rendue coupable de ce qu’elle a vécu. Des viols où on lui offrira du soutien si elle en demande et en tout cas, jamais aucune culpabilisation. Et puis Lydia Gouardo, violée par son père pendant des années dont une partie des voisins disait qu’elle « devait aimer ca ». Et puis Natasha Kampush. Enlevée, torturée, violée, affamée pendant dix ans et dont beaucoup ont dit qu’elle devait aimer ca, elle aussi. C'est fou la capacité qu'ont les gens à penser que les femmes adorent les actes de torture et de barbarie. Et puis Shawn Hornbeck, enlevé et violé pendant des années et dont un présentateur américain vedette (depuis viré pour harcèlement sexuel, la vie n’est-elle pas merveilleuse), a dit qu’il avait quand même une vie plutôt sympa avec son agresseur parce qu’il n’allait pas à l’école. Je prends ces trois exemples qui touchent des enfants parce qu’ils sont extrêmement caractéristiques de notre rapport aux victimes de viol, y compris les plus fragiles. La vision d’un monde où on viole ce qui représente, à nos yeux, l’innocence, est si insupportable que nous cherchons à la salir (on y revient) pour se dire, encore une fois, qu’il doit y avoir quelque chose de logique là dedans. Que ces victimes devaient avoir fait quelque chose pour être violées, sinon ca serait vraiment trop insupportable. Nous en sommes encore au stade où la personne victime de violences sexuelles provoque davantage de colère que le violeur. Sa parole, parce qu’elle défait le merveilleux monde que nous avions construit, reste insupportable. On a beaucoup parlé de la libération de la parole, ce qui est une nouvelle fois faire porter la charge du changement aux victimes. Passons, peut-être à la libération de l’écoute.
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Les croyances et a priori sur le poil sont nombreuses et bien ancrées dans l’imaginaire collectif, mais entre les détracteurs et supporters de la toison magique, pas facile de faire la part des choses. Fidèle à son credo de journalisme total, le Tag Parfait a tiré tout ça au clair avec un représentant de la Société Française de Dermatologie : le docteur Serge Dahan de la clinique Saint Jean Languedoc à Toulouse.
Tout d’abord merci de prendre le temps de nous éclairer un peu sur cette thématique. Si vous le permettez, je vais commencer avec la grosse question qui divise les deux camps : le poil est-il sale ?
En lui même, le poil n’est pas sale, on ne peut pas dire cela. Il suffit de se laver, ce n’est pas un problème. Le poil est exactement comme les cheveux à ce niveau-là.
Une des grandes croyances qui perdure depuis des années est que le poil est vecteur de transmission des MST/IST. Est-ce une réalité ?
Chez les personnes qui sont propres et qui vont dormir dans un hôtel, voire plutôt dans les AirBnb qui se multiplient, vous en avez de plus en plus qui peuvent attraper des maladies sexuellement transmissibles, dont la gale, via des sarcoptes, et des poux qui s’accrochent aux poils. Cela n’est pas lié à la propreté du poil, mais plutôt au fait que des parasites peuvent s’y accrocher, exactement de la même façon que sur les cheveux. Il peut aussi y avoir transmission de mycoses lors des contacts si elles sont toujours présentes au niveau des poils, ce qui peut arriver dans certains cas.
Et si finalement le poil avait une vraie utilité pour protéger la peau ?
Il ne faut pas oublier que nous descendons du singe et que cette pilosité en est un des héritages. Le poil a surtout un rôle très important de thermorégulation du corps en augmentant la surface disponible pour l’évaporation de la transpiration, mécanisme primordial pour évacuer la chaleur du corps. À côté de cela, l’emplacement des zones pileuses plus denses, notamment aisselles et pubis, est aussi défini par le rôle du poil en matière de protection contre l’abrasion lors des mouvements peau contre peau. Il participe aussi à la régulation du PH de la peau en réduisant une trop grande acidité qui pourrait être agressive pour la peau. Il y a finalement aussi une utilité de protection solaire pour les zones plus exposées comme les bras et les jambes.
© sante-medecine.journaldesfemmes.com
À contrario, qu’en est-il pour l’épilation et le rasage intégral, notamment quand le derme devient abîmé ?
Il y a une légende urbaine qui dit que quand on rase le poil, il repousse plus dur. C’est totalement faux. Sa nouvelle petite taille peut le rendre plus abrasif, mais le principal problème lors de la repousse est que, pour certains dont le poil est frisé ou plutôt épais, on observe des folliculites qui sont des inflammations de la peau fréquentes. Cela intervient lorsque le poil se courbe et vient percer la peau, la rendant plus propice à l’installation d’infections ou de maladies. Ce sont des pathologies que l’on retrouve quelques fois chez des personnes qui se rasent souvent. Je pense à une infection plus particulièrement : les molluscum contagiosum. Ce sont de petites verrues que l’on trouve habituellement chez les enfants, mais dont j’observe une recrudescence chez les adultes qui ont des rapports avec des contacts directs peau nue contre peau nue sans pilosité, notamment au niveau du pubis. Je ne saurais confirmer si le fait d’avoir des poils protège contre cela, mais il est sûr que je le constate bien plus souvent chez ceux qui se rasent.
Tant que nous sommes dans l’épilation, j’ai lu en début d’année que la restriction de l’utilisation du laser et la lumière pulsée aux seuls médecins avait finalement été votée. Vouloir se débarrasser définitivement de sa pilosité serait-il finalement une chose moins anodine qu’il n’y paraît ?
Je crois que c’est quand même mieux ainsi. Évidemment, ce n’était pas n’importe qui avant, les esthéticien·ne·s qui officiaient avaient des compétences, mais les risques étaient tout de même présents. Les dispositifs personnels que vous pouvez acheter dans le commerce sont relativement inoffensifs, voire un peu gadget. Leur puissance est très limitée et ne servira au mieux qu’à retoucher quelques poils épars en complément de traitement. Par contre le matériel dans les instituts de beauté utilise de la lumière pulsée qui est plus dangereuse que nos lasers. Concrètement, une lampe pulsée produit une lumière qui transite dans un filtre qui va laisser passer plusieurs longueurs d’onde beaucoup moins spécifiques que les lasers. Certaines peaux vont ainsi recevoir une lumière inadaptée qui peut les brûler si on monte la puissance. Or pour être efficace, il faut justement monter cette puissance. Ajoutez à cela la gestion des brûlures toujours possibles, les précautions nécessaires dues aux grains de beauté et à la présence de tatouages. Notre matériel et notre savoir-faire restent quand même des arguments importants.
Ceux qui viennent vous voir font-ils souvent référence à une motivation d’ordre sexuelle pour justifier leur besoin d’épilation ? Que ce soit par conformisme aux modèles mainstream ou par leurs pratiques personnelles ?
Non pas du tout, du moins chez moi. Pour autant, je trouve qu’il y a un problème de société avec la prépondérance d’images de corps complètement rasés qui est montrée aux jeunes, dans le porno ou ailleurs. Ils ne veulent plus de poils, trouvant que cela fait moche. Cela donne tout une génération dont la culture du rasage fait qu’ils viennent nous voir pour des épilations au laser, aussi bien les femmes que les hommes d’ailleurs, que ce soit sur le dos, le thorax ou le maillot. Ce sont des demandes que l’on n’avait pas avant et qui remontent à moins de dix ans environ. Personnellement, je leur conseille d’en conserver un peu, ne serait-ce qu’un ticket de métro, histoire de ne pas être complètement dépourvus le jour où ils voudront changer de style. Encore que le côté définitif est surtout vrai chez les femmes. Chez les hommes, c’est une autre affaire, car ils sont toujours soumis à une forte imprégnation hormonale qui fait que les poils qui vont inévitablement repousser seront plus fins et moins denses, mais toujours présents.
Eh bien merci encore docteur.
Il y a des porn utiles, efficaces, qu’on prend, plus qu’on oublie. Puis il y a ceux qui nous font réfléchir. Rares et précieux, ils permettent, en plus d’atteindre l’orgasme, de mieux comprendre notre désir et celui des autres. Peu importe la forme qu’ils prennent, que ce soit au fond d’un parking sale, dans un gang bang bi ou sous les lumières d’un directeur de la photo pour Erika Lust, ils sont des petites pépites dans l’immensité monotone de la pornographie.
En matière de fap, je m’aventure assez rarement du côté d’Erika Lust qui a du mal à me parler au-delà de l’esthétique impeccable de ses réalisations. Il manque ce petit interdit, ce goût du vice que je trouve ailleurs – j’espère qu’elle ne m’en voudra pas. Mais en parcourant sa plateforme Lust Cinema à la recherche de matière pour créer mes gifs, je suis tombé un peu par hasard sur Horny Beasts sorti en 2016, dont j’ignorais totalement l’existence.
La scène commence avec Misha Cross endormie qui se réveille entourée de danseurs-animaux, prédateurs-tentateurs tournant autour de son innocence. Mélange de danse contemporaine et de porno qui ne se cache pas, la mise en scène alterne entre beauté et tension brut et explicite. Portée de danseur en danseur, Misha laisse venir à elle la tentation, se laisse séduire par ce qui semble être un désir inavoué.
Après une poursuite dans des couloirs avec ces « horny beasts » on bascule vers un threesome MMF avec Max Deeds et Juan Lucho dans un couloir carrelé. Les allégories sont simples à comprendre, de la peur au désir, Misha poursuit ses obsessions jusqu’à les toucher de sa bouche experte. Mais au-delà de la qualité de ce court-métrage porno, c’est la traduction précise d’un fantasme qui arrive à traverser l’écran et nous imprégner. Devant l’écran, on n’est plus un simple fappeur mais on devient l’actrice, on vit ce fantasme et on se laisse prendre par des sensations inédites.
Peu de pornos arrivent à nous projeter à la place de la personne au-delà de notre genre ou de notre sexualité. Horny Beasts y arrive, c’est formidable. Tiré de la série Xconfessions, il est disponible seulement sur la plateforme Lust Cinema ou à la demande sur Erotic Films.
Une semaine mouillée aux gifs gays : sortez les pébrocs et les bottes de pluie, on va jouer à Mimi Cracra dans des flaques de sueur et de sperme. Tour du monde du squirt squir t: guili guili à l’Armory, teatime en Cosmopolitanie, latte frappé dans la calle, fortissimo à San Franscico et randonnée à la Cascade enchantée. Enjoy the ride!
Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? Van Darkholme et Sebastian Keys se tapent des barres avec le barreau de Jordan Boss qui n’en peut plus du traitement infligé par ses doux bourreaux. Tickling et edging font bon ménage dans cette vidéo hystérique qui nous crispe pas que les zygomatiques.
Antonio Biaggi se tripote tranquillou en tenant les murs quand Corey Koons déboule dans son champ de vision. Après quelques lignes de dialogue digne des meilleures sitcoms, passons à la pratique : Corey ne fait qu’une bouchée du zob d’Antonio et c’est parti pour un facefuck en règle. Corey se fait pilonner la gueule et teabagger le menton. Les deux pirates se finissent à la bien sur la malle au trésor pour un happy end finger licking good.
Rencontre avec un type pas vraiment farouche pour un documenteur en short à fleur. Un peu de blabla, pas mal de mula et voilà notre ami au regard coquin short sur les chevilles et teub en bouche. Je vous laisse apprécier le déshabillé très sûr de lui de cet « hétéro amateur ». Si c’est comme ça, on veut bien gober des kilomètres de couleuvres…
Non seulement Tim Kruger sait recevoir mais en plus, il sait QUI recevoir. Race Cooper ne donne pas sa part au chien et il avale la queue de Tim centimètres par centimètres. On ne se lasse pas de voir son cul parfait rebondir et engloutir le monstre de Tim. « One, two, Kruger’s coming for you… »
Un petit tour chez les twinks à mèche : Nico Michaelson attend sagement attaché au lit d’une chambre d’hôtel quand Jason Valencia débarque avec sa crinière Mon petit poney et son gros fouet. Et c’est parti pour un bourrinage en bonne et due forme où le cul de Nico prend très cher : après la teinture capillaire, on a le droit à une jolie coloration fessière à faire pâlir d’envie Gwen Stefani.
De temps en temps, dans l’activité de testeur de Sextoy, on a de divines surprises. On teste des sextoys dont on se dit « mouaif pourquoi pas … » et au final c’est la claque. Le Pipedream Ass Expander rentre dans cette catégorie. Voyons voir ça ensemble … L’idée de se mettre un truc gonflable dans le…
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Vu sur L’amour sur le tard, roman de Michel Desbastilles
L’amour et la sexualité, alors qu’elle comme lui ont bien plus de soixante ans. L’amour…
Cet article provient de Littérature érotique
Puisqu’on aime la fesse quand elle est festive, on se lèche déjà les babines en attendant la sixième édition de la Fête du Slip, le fameux festival des sexualités de Lausanne.
« Plus de corps pour encore plus d’esprit ! » nous souffle-t-on à l’oreille. C’est ce que promet déjà la future Fête du Slip, dont la programmation vient tout juste de tomber. Amuse bouche de l’édition, la soirée des Préliminaires du 05 mai (aux Docks) fera au fil de performances la part belle à deux cultures excitantes à souhait : le catch queer et la musique rétrofuturiste. Tout cela en compagnie de Gaff-E, DJ et styliste queer aux sonorités sacrément transgressives. Le festival, lui, promet ce qu’il faut de kiff pornophonique. On s’y dandinera sur fond de Peaches et de Charli XCX, les ambiances psychés de Gaff-E en première partie de show.
Gaff E, culture queer et bons sons.
Cette édition nous donnera aussi l’occasion aussi de savourer le bon son underground des jumelles de My Bad Sister. Mais le corps ne fait pas sens que sur la piste de danse. Il sera également l’objet de conférences effeuillant les notions trop souvent vulgarisées de féminité, de masculinité, de bestialité et d’humanité. De quoi envoyer paître tout un paquet d’idées préconçues. A travers ce genre de choix, la Fête du Slip persiste et signe et s’affirme comme une vaste partouze de disciplines – mixant musique, performances, arts visuels. Rendez-vous du 10 au 13 mai prochains dans pas moins de cinq coins lausannois pour vous laisser envoûter par ses malignes perversions. De quoi vivre un week-end de l’Ascension tout en sensations.
Retrouvez nos reportages lors de la 3e edition avec Gonzo en membre du jury et la 5e édition avec Carmina en spectatrice.
L’impératrice se la joue Mata Hari dans un dernier clip sensuel et sulfureux comme du S.A.S – en plus majestueux et chic. Des sonorités qui étourdissent comme une fièvre hivernale.
Au Tag, on cajole les coquineries classy de L’impératrice. L’instigatrice d’un Sultan des îles déjà savoureusement désuet poursuit dans la veine « pastiche de séries B » avec une nouvelle friandise kitsch : Matahari. Mais si, vous savez, Mata Hari, « la Danseuse rouge », cette espionne amoureuse et danseuse exotique qui chavirait les coeurs et fut finalement exécutée pour avoir servi les services de renseignements allemands. La professionnelle aux deux visages ne cessât depuis d’obséder l’inconscient populaire, et avant tout l’imaginaire érotique. Greta Garbo, Jeanne Moreau et Sylvia Kristel (excusez du peu) l’ont incarné à l’écran. C’est aujourd’hui L’impératrice qui la fantasme, avec ce récit d’espionnage à l’écrin très seventies qui caresse l’indécence du doigt à coups de métaphores sexy…jusqu’à son climax ébouriffant.
On apprécie cette élégance diffuse qui façonne tout le style (rosâtre) de la chanteuse. Ces airs lancinants et groovy à souhait, ces effets flashy et flous, qui nous font frissonner à coups d’icône vamp et d’atmosphère vaporeuse. Pornophonique as fuck.
S’il faut en croire Brancusi, la sculpture “Princesse X” est le portrait en buste de la princesse Marie Bonaparte, petite nièce de Napoléon. L’ironie veut que cette princesse se soit rendue célèbre pour avoir introduit en France les idées de Freud, notamment celles touchant à la sexualité.
En 1916, le sculpteur Brancusi réalise une sculpture en bronze poli, nommée Princesse X : elle prend la forme d’un phallus galbé, miroitant, à l’éclat solaire. L’oeuvre est refusée au Salon d’Antin en 1916, puis au Salon des indépendants en 1920 (qui finit par l’accepter grâce à une pétition signée par une flopée d’amis artistes). Constantin Brancusi (1876-1957) la conserve toute sa vie en sa possession avant de la léguer à l’Etat en 1957. On peut maintenant la voir dans l’atelier reconstitué de Brancusi, au Centre Beaubourg. En 2016, le réalisateur portugais Gabriel Abrantes fait de cette oeuvre l’héroïne d’un court-métrage intitulé “A brief history of princess X” qui gagne plusieurs prix internationaux et que les éditions du Film du Bélier projettent vendredi 23 février à 20h au Grand Action (Paris, 5e) lors d’une séance spéciale. Comme le film ne dure que 7 minutes, mieux vaut ne pas trop en dire. Pour résumer : c’est l’histoire d’une sculpture qui peut être aussi bien interprétée comme une verge que comme une vierge.
Verge ou vierge ?
De fait, le modèle s’appelle «Marie». Brancusi prétend en effet avoir épuré à l’extrême une figure féminine –inspirée de Marie Bonaparte–, dont ne subsiste que l’ovale d’un visage penché sur une paire de seins, ornée d’une marque suggestive évoquant la crinière de cheveux (qui pourrait tout aussi bien être la trace stylisée du frein sur une verge). Certains n’ont vu dans cette oeuvre qu’une simple provocation, voire pire : une mystification visant à faire passer un gode au rang des oeuvres d’art. Mais réduire l’art de Brancusi au seul désir de faire scandale serait une erreur. Il s’inscrit dans la logique contestataire du mouvement dada qui s’insurge contre les conventions, surtout quand elles sont binaires. Quoi de plus conventionnel que la différence homme-femme ? Lorsqu’il créé Princesse X, Brancusi joue sciemment sur le double-sens qu’on peut donner à sa sculpture, avec la volonté ironique de montrer que cette différence relève de la subjectivité. S’agit-il d’une femme en buste ou d’un appareil génital masculin ? Aussi bien l’un que l’autre. Rien n’est plus proche dans la forme qu’une femme d’un sexe en érection. Ce qui revient à dire, finalement, qu’il n’y a de différence que dans la perception qu’on en a.
Un accroc à la sacro-sainte différence homme-femme
La raison pour laquelle cette oeuvre fait scandale se trouve d’ailleurs peut-être là : son ambiguïté dérange. Elle créé une forme de confusion entre masculin et féminin, perturbe l’ordre symbolique de la division des sexes. Quoi de plus agaçant pour le spectateur occidental moderne, à qui on a inculqué –dès l’enfance– que tout oppose l’homme (dur et actif) à la femme (douce et passive), à commencer par son corps ? Ce que Brancusi réfute, par le seul moyen d’une sculpture, c’est que le corps biologique soit la condition déterminante de cette différence homme-femme : pour lui, clairement, cette différence n’est pas naturelle mais culturelle. Cette différence n’est pas objective mais subjective. Ce qui différencie l’homme de la femme, demande-t-il, à quoi est-ce que cela tient ? Les genres sont réversibles. Il suffit de mettre une robe et porter des cheveux longs pour avoir l’air d’une femme. Le passage de l’un à l’autre est aussi simple à effectuer qu’un changement de vêtements, d’attitudes et d’élocution. Certaines personnes sont si androgynes qu’on se prend à douter de ce que l’on voit. C’est ce doute que Brancusi veut susciter, comme une forme d’exercice spirituel, car le doute rime avec le trouble, l’incertitude et le vacillement. Il est d’ailleurs probable que la pensée de Brancusi ait influencé son meilleur ami, Marcel Duchamp, qui était connu pour se travestir en femme sous le nom de Rrose Selavy.
Brancusi et Duchamp : l’amitié d’une vie
On sait que «Brancusi et Duchamp avaient fait connaissance aux alentours de 1912, date à laquelle ils visitèrent avec Fernand Léger le salon de l’aéronautique qui leur fit forte impression. Cette amitié donna lieu à de multiples collaborations.» Comme l’explique Pierre Baumann qui a consacré un livre aux théories artistiques comparées de Brancusi et de Duchamp, les deux hommes étaient si proches que leur travail s’éclaire réciproquement. Pour comprendre la sculpture Princesse X, il faut la mettre en parallèle avec celles de Duchamp, notamment ses moules génitaux qui en constituent les répliques : en 1962, notamment, Duchamp réalise une oeuvre phallique appelée Objet Dard, jeu de mot sur «objet d’art» et sur la métaphore du pénis comme dard. Le nom de l’oeuvre suggère un phallus triomphant, associé à l’image de l’homme prédateur-agresseur. Mais, surprise, l’oeuvre n’offre à voir qu’un pénis impotent qui pique du nez lamentablement. De quoi s’agit-il en réalité ? D’une empreinte de conduit vaginal. C’est le «moule intime et profond de l’organe féminin», explique Herman Parret, qui insiste sur «la réversibilité des organes femelle et mâle. Objet-Dard a effectivement une apparence phallique mais en fait il s’agit plutôt d’une structure en doigt de gant retourné. […] L’hermaphrodisme a toujours tenté Duchamp, il suffit de penser à son jeu sur le travesti : Marcel Duchamp est Rrose Sélavy, la verge est le moule du vagin, topologie duchampienne abolissant la différence sexuelle.»
La différence sexuelle est mince, archi-mince
Brancusi et Duchamp –deux âmes-soeurs– fabriquent toute leur vie des objets qui peuvent se retourner et se transformer en leur inverse contraire. Leurs oeuvres jouent sur l’idée du passage de l’un à l’autre genre et des différences infra-minces qui séparent ou plutôt relient hommes et femmes. Le mot infra-mince (également écrit inframince ou infra mince) est un néologisme créé par Duchamp. Ce mot apparaît pour la première fois en 1945. Dans une lettre à Denis de Rougemont, Duchamp raconte qu’il réfléchit à l’infra-mince depuis au moins dix ans (1). Les Notes qu’il laisse à la postérité comportent un chapitre entier sur Infra-mince, qu’il essaye de définir à l’aide d’images étranges : infra-mince est la toile d’araignée, autant que les caresses, la buée sur les surfaces polies, le son que fait un pantalon de velours quand on marche, le papier buvard poreux, les choses moirées ou irisées, les surfaces perméables et les membranes servant de filtre et à travers lesquelles il est possible de passer comme de l’autre côté du miroir. «La chaleur d’un siège (qui vient d’être quitté) est infra-mince.» «Planer à fleur d’une autre surface : on passe par des moments infra-minces.»
Dans ces Notes, Duchamp ne cesse d’explorer la notion de «différence séparative», ainsi qu’il la nomme, se demandant «quel est le rapport de l’infra-mince avec le principe d’identité.» Le reflet dans un miroir aussi est infra-mince. Il parle de la «Séparation infra mince entre le bruit de détonation d’un fusil [...] et l’apparition de la marque de la balle» puis évoque cette idée centrale : «Le possible est un inframince. […] Le possible impliquant le devenir – le passage de l’un à l’autre a lieu dans l’infra mince.»
«Le possible est un infra-mince»
Le possible serait-ce d’être à la fois homme et femme ? La théorie de l’infra-mince, bien sûr, n’est pas une théorie visant à abolir la différence des sexes, mais à la rendre plus ténue, de l’ordre de l’impalpable, afin que les hommes et les femmes ne se reconnaissent plus suivant des principes aussi visuellement grossiers (conventionnels) que leurs tenues ou leurs organes génitaux, mais suivant les principes délicats de la caresse entre âmes. L’infra-mince, c’est un appel à détecter du masculin dans une femme et réciproquement. Un appel à caresser, de façon presse subliminale, l’identité de l’autre comme un reflet de soi. Voilà ce à quoi nous invitent ces sculptures jumelles : à affiner notre vision du monde, à la rendre plus subtile ou plus tactile au choix… Car ces sculptures qui trompent l’oeil appellent la main pour les connaître. Epurées, voire appauvries au point de ne plus ressembler qu’à des formes quasi-abstraites, elles en appellent à notre sensibilité : il s’agit, à travers elles, d’entrer en contact avec tout ce qui en nous hésite et vacille.
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PROJECTION “A brief history of princess X”, réalisé par Gabriel Abrantes, produit par Film du Bélier : vendredi 23 février à 20h au Grand Action : 5 rue des Écoles 75005 Paris. Réservation : projection@lesfilmsdubelier.fr.
La projection permettra également de découvrir deux autres films : Mescaline, de Clarisse Hahn + A Joking relationship, de Gabriel Abrantes.
A LIRE : Brancusi & Duchamp. Les hommes-plans sur les Colonnes sans fin et l’inframince, de Pierre baumann, éditions PUP, 2008.
«Le corps selon Duchamp», de Herman Parret, in Protée, 28(3), 88–100.
POUR EN SAVOIR PLUS : «La princesse Bonaparte était-elle frigide?»
NOTE (1) Propos tenus par Duchamp à Denis de Rougemont en 1945 :« [C’est quelque chose] qui échappe à nos définitions scientifiques. J’ai pris à dessein le mot mince qui est un mot humain, affectif, et non pas une mesure précise de laboratoire. Le bruit ou la musique que fait un pantalon de velours côtelé comme celui-ci, quand on bouge, relève de l’infra-mince. Le creux dans le papier, entre le recto et le verso d’une feuille mince... A étudier! ...C’est une catégorie qui m’a beaucoup occupé depuis dix ans. Je crois que par l’infra-mince on peut passer de la deuxième à la troisième dimension.» (Source : Marcel Duchamp par lui-même (ou presque), d’Alain Boton, Editions Fage, 2013)
Vu sur Les Soumises, Séances de dressage, BD de Xavier Duvet
Les éditions Tabou viennent de m’adresser Les Soumises, Séances de dressage, une BD de Xavier…
Cet article provient de Littérature érotique
Fidèle à sa thématique vaporeuse et néons roses, le réalisateur de clip Clément Oberto (Cream ou Echosex) revient à la douceur avec Faded Away de Nite Bites (Mr Flash, Nic Nicola et en feat. le groupe MNYNMS). Motel, piscine et voyeurisme, le temps passe sur le verre des lunettes de Mr Flash (en personne). Le ventre de l’actrice Roxane Mesquida grandit sous son regard, il repart avec, marié sans se toucher. On vous laisse comprendre ce que vous pouvez de cette allégorie aux références américaines.
Avec cette rubrique, j’essaie de relayer la parole des membres de la communauté porno et sexcam. Je vous le répète chaque semaine. Évidemment, je fais un tri et j’occulte certaines choses. Les clashs trop personnels passent à la trappe par exemple. Et il y a plein de choses que j’oublie de mettre dans la précipitation qui accompagne systématiquement la rédaction de ce florilège de tweets. J’oublie aussi volontairement le côté français du X, les histoires de ce côté-là du fap ne sont pas très glorieuses le plus souvent. Mais je voulais attirer votre attention depuis quelques semaines sur Nikita Bellucci. Toujours dans la cam, le porn laissé derrière elle, elle vit le harcèlement au quotidien sur son compte, si bien qu’elle en fait des threads qui deviennent des articles. C’est une situation que partagent beaucoup de femmes qui ont osé se révéler pour satisfaire nos désirs de nudité ou juste pour elles. Et c’est vraiment triste de voir ce qu’elles récoltent. J’aimerais tellement que les choses ne se passent plus ainsi.
Le harcèlement sur Twitter et les réseaux sociaux est une question sérieuse. August Ames en a été tragiquement victime. Cette semaine, OllyPlum, cam model et bien plus, et Usul, le vidéaste bien connu qui parle de politique, ont reçu une tempête de caca extraordinaire, ils sont calés pour plusieurs années avec ça. Mais il ne faut pas que ce phénomène aux proportions exceptionnelles cache le harcèlement quotidien que subissent les filles qui osent être elles-mêmes. Sachez qu’au Tag, on vous aime et j’espère qu’on sortira un jour de cette ère de violence et de puritanisme.
Missy Martinez résume tout ça très bien.
“Guns are good. Porn is bad.” 2018
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) February 14, 2018
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C’était quand même la Saint-Valentin. Distribution de love par fap de 10.
Happy Valentine's Day pic.twitter.com/W7pKYvNDTy
— Kristy Black (@KristyBlack93) February 14, 2018
Happy Valentine's Day#Queer #Retro #Hairy #Enby #Bush pic.twitter.com/BApy2Kqdyc
— Mx. Mercy West ⚧ (@xXxMercyWestxXx) February 14, 2018
Happy Valentine’s Day, babes pic.twitter.com/HX3WFnnepP
— Olive Glass (@Olive_Glass_) February 14, 2018
Here's a small preview for the Valentine's Day update on https://t.co/VRLTDUAT1J
I will also be wearing this outfit on cam tomorrow pic.twitter.com/MkVIEaiNVU— Emily Bloom (@TheEmilyBloom) February 13, 2018
Happy valentines, I look cute and @AshAlbarnXXX already got me flowers and made me pancakes pic.twitter.com/Nx6dt0g78d
— SLUT_WITCH (@LydiaBlackXo) February 14, 2018
Happy Valentine's Day pic.twitter.com/25tlJn2Yu2
— Alex Bishop (@IloveAlexBishop) February 14, 2018
Happy Valentine’s Day, y’all. pic.twitter.com/MimVgRUAYX
— Natalie Mars (@theNatalieMars) February 14, 2018
Happy Valentine's Day y'all @coxxx75 @KellyGreenLives pic.twitter.com/gm0NqN5Fhs
— SamCoxxxNYC (@coxxx75) February 14, 2018
Btw Happy Valentine’s Day Loves pic.twitter.com/Ot8u5tuy2e
— Melody Wylde (@melodywylde) February 14, 2018
Happy Valentine's Day to all my lovers. You all know who you are pic.twitter.com/Gc3Cv4yOqR
— Karlee (@karleegreyxxx) February 15, 2018
https://t.co/vnh2GGoc0n
Valentines Weekend Sale pic.twitter.com/Sk0ASWQsOh— Riley Reid (@rileyreidx3) February 16, 2018
Chanel Santini a même fait un petit clip avec un drone pour l’occasion. Trop mimi !
Happy Valentine’s Day shoutout to @KayleighCoxx84 for helping me film this, nice drone work Kayleigh! pic.twitter.com/Kg8Z3rnuze
— Chanel Santini (@CCSantini) February 14, 2018
— LeoLulu (@LeoLulu_XXX) February 14, 2018
Lisa Ann est revenue dans le game pour la fête des amoureux. C’est beau.
Happy Valentine's Day from ME & @EvilAngelVideo #Back4More https://t.co/sz3vlGqiLx
— Lisa Ann (@thereallisaann) February 14, 2018
Elle ne fait pas de porno, mais elle a fait le meilleur tweet sur la Saint-Valentin, je ne pouvais pas l’oublier dans la sélection.
Eux au moins ils me parleront jamais mal
Bonne St ValenPINE pic.twitter.com/2HxWgT6TlB— SxyBlood (@SxyBlood) February 14, 2018
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ManyVids domine les plateformes de vente de clips. Tout le monde a son compte là-dessus. Ils gagnent énormément d’argent et sponsorisent les événements du porno mainstream depuis quelque temps maintenant. C’est le cas des cérémonies de récompenses. Désormais, ils font leur propre distribution de trophées.
Lydia est bien contente d’être meilleure New Cummer.
THANK U EVERYONE FOR UR SUPPORT AND THANK YOU @ManyVids FOR HELPING MY CAREER TAKE OFF <3 AHHH https://t.co/771leCU2vy
— lydia (@generichoe) February 17, 2018
On découvre Vica avec joie et on s’abonne.
Congratulations to @VicaTSlive for winning the MV Trans Queen of the Year & MV Trans Vid of the Year awards! https://t.co/2FHmbM3Wgc #MVAwards2018 pic.twitter.com/u4rQ4xTe4b
— ManyVids (@ManyVids) February 17, 2018
On connaissait le talent de Nova Patra et sa vision artistique du porn. La voilà reconnue à sa juste valeur.
Ahhhhhh thank you MV for crowning me as your Innovator of the Year TY those who helped me along the way to make this a reality. This includes all my sweetheart cam bbs + my supporters! Last but not least, @lakeokane, he’s half of the equation to my success! LOVE Y’ALL! https://t.co/Zjyoguuu1F
— N O V ▲ (@NovaPatra) February 17, 2018
La reine de l’année s’appelle LilCanadianGirl. On la suit aussi pour en savoir plus sur elle.
The MV Queen of the Year award goes to @lilcdngirl Congratulations! https://t.co/K8b7gjja3G #MVAwards2018 pic.twitter.com/JemS5QLeIH
— ManyVids (@ManyVids) February 17, 2018
Toujours utile de savoir qui a gagné le titre qui récompense les plus beaux boobs. C’est Codi Vore.
The MV Boobs of the Year award goes to @codi_vore Congratulations! https://t.co/K8b7gjja3G #MVAwards2018 pic.twitter.com/fo0ekHPrH7
— ManyVids (@ManyVids) February 17, 2018
Pareil pour la catégorie anal, il est essentiel de savoir qui a reçu le prix.
The MV Anal Star of the Year award goes to @keriberry_420 Congratulations! https://t.co/K8b7gjja3G #MVAwards2018 pic.twitter.com/QRAqVsBccd
— ManyVids (@ManyVids) February 17, 2018
Le couple MySweetApple gagne un trophée, pas étonné.
The MV Producer Vid of the Year award goes to @mysweetapplexxx Congratulations! https://t.co/K8b7gjja3G #MVAwards2018 pic.twitter.com/2ylBzwz9s8
— ManyVids (@ManyVids) February 17, 2018
Qui a la plus belle boutique ? C’est Destination Kat évidemment (on sent qu’ils multiplient un peu les catégories).
The MV Store of the Year award goes to @DestinationKat Congratulations! https://t.co/K8b7gjja3G #MVAwards2018 pic.twitter.com/OoSzwBIgRa
— ManyVids (@ManyVids) February 17, 2018
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Jessica Fappit, actrice transgenre, vit une certaine exclusion du milieu porno, parce qu’elle ne veut pas utiliser sa bite. Ce n’est pas sa sexualité. Elle a pourtant beaucoup de succès au sein de sa communauté grandissante.
Holy shit life is so good right now.
Thank you for the clipsales
Thank you for the fan subscriptions
Thank you for the likes and follows and refereesThank you thank you thank you
Porn treats me like crap but you guys make me feel like a pretty little princess
— Jessica Fappit (@JessicaFappit) February 19, 2018
Isabel Dresler se réjouit de partager ses protips lors des ateliers gratuits organisés par Lee Roy Myers pour faire évoluer le milieu porno.
So excited for the porno production workshop at @Wood_Rocket tomorrow! I’ll be teaching about cameras, filming, editing, and handy tips like “what to do when you get shit on”, “emergency fixes for your gear and you” and “how to cry at work without anyone noticing” pic.twitter.com/qVlayAtesS
— Porndon Ramsay (@isabeldresler) February 19, 2018
Lee Roy est chaud du tweet en ce moment. Il met en lumière le malaise sur le titre d’une production Dogfart.
Just discovered that Black Loads Matter won the Clever Title porn award this year. Just going to throw this out there: maybe this represents a side of the industry that really really really needs to change.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) February 15, 2018
Mickey Mod le rejoint.
This is exactly what I said when "12 inches a Slave" won for that category a few year back. This shit is so backwards sometimes. https://t.co/O0V9ZOvEdd
— MickeyMod (@theMickeyMod) February 15, 2018
Et Janice Griffith n’est pas loin pour enfoncer le clou.
I talk about how the perpetuation of interracial categories and marketing is detrimental to the industry regularly. AVN doesn't care. https://t.co/X4U5uIVugY
— janice (@rejaniced) February 15, 2018
Kendra Sunderland annonçait son arrêt du porno, mais elle va faire une dernière scène. Je me demande si elle est encore en contrat avec Lansky. Elle a dit que ce ne serait pas Vixen… Je vote alors pour Jules Jordan. Ou Evil Angel, ils sont chauds en ce moment sur les gros chèques.
I’m so excited for my very last scene only a few weeks away!
— Kendra Sunderland (@KSLibraryGirl) February 15, 2018
D’ailleurs, la nouvelle Vixen Angel est Abella Danger. Le monde est ravi.
Congratulations to our NEW #vixenangel, @Abella_Danger! pic.twitter.com/hSJr6ncR0a
— VIXEN (@VIXEN) February 15, 2018
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Longtemps que Veronica Chaos n’avait pas passé le gros bout de sa marionnette ici. C’est réparé avec un nouveau trailer.
"Leave it to Slappy" – My first feature! I play a bad housewife who has to use her other talents to make it up to her man.
ManyVids: https://t.co/QS7E4EH4CR
MFC Share: https://t.co/oFGKkPRHtW pic.twitter.com/wjqdqFkTRx— Veronica Chaos (@VeronicaChaos) February 19, 2018
Alice Karina nous apprend qu’elle va arrêter ses productions érotico-porno-artistique. C’est bien triste, elle fait de belles choses.
I will be making what will most likely be my very last erotic/pornographic videos in April/May. Thank you for experiencing this wild ride with me. I hope you’ll be there with me as I strive to create a whole new library of content—the kind that really excites me.
— baby palontras (@alicekarina_) February 18, 2018
Instagram a supprimé le compte de Four Chambers. Vex en ouvre un nouveau, allez le suivre, c’est toujours beau à voir.
I suppose the @fourchambered instagram is gone for good this time. I hadn’t touched it in weeks.
Thanks for nothing @instagram, I guess we start all over again with https://t.co/d7Fp8fzEUC— Vex Ashley (@vextape) February 19, 2018
On a droit à de la VR avec des figures du porno alternatif européen. C’est super.
.@Kali_Sudhra & @AnnekeNecro celebrate #ValentinesDay fucking on a new #lesbian scene in #VR! https://t.co/UHxVzckJSo
For #OculusRift #PSVR #HTCVive #GearVR pic.twitter.com/ZH31s4KlRP— VirtualRealPassion (@VRPassion) February 14, 2018
On avait vu ensemble il y a quelque temps la formation de leur couple. Pixie disait qu’ils allaient tourner ensemble, eh bien voilà !
PUCK & I'S FIRST VIDEO
I play in the rain until I notice Puck's beautiful boner & amorously suck him until our desire for one another is so consuming we begin to make fiery love to one another accompanied by the sounds of falling drops & lustful moans. https://t.co/twM2sei4I0 pic.twitter.com/T55jlJO4Tv— Pixie (@PixiePixelized) February 16, 2018
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Le trône de godes à vendre. Qui veut faire une offre raisonnable ?
Game of Thrones is coming back next year so now is the best time to purchase this Iron Bone!! Made out of countless vibrators and with endless love Throw the best GoT viewing parties in the world with this bad-boy sitting in your living room. Email WoodRocket.com@Gmail.com pic.twitter.com/JuhkuOZ67i
— Wood Rocket (@Wood_Rocket) February 16, 2018
Cette semaine, j’ai appris l’utilisation du terme cuck dans la sphère masculiniste (j’aurais préféré éviter). On peut dire que devant ce tweet, les cucks du monde entier font l’hélicobite du bonheur.
Sunday feels. Prostate exams are triple the price today because let's face it, you want my fingers flicking that hard little lemon inside you, even if you can't admit it to yourself. Want to know what multiple orgasms feel like or are you too scared little man? pic.twitter.com/cDdVbt24q7
— Madeline Marlowe (@MaitresseM) February 18, 2018
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Je vous ai dit que j’avais un crush stratosphérique pour Nadya Nabakova et ses tweets ? Sans aucune gêne, je lui consacre une partie rien que pour elle. Ne jalousez pas !
Oh oui ! On veut des nouvelles de Nadya !
In Vegas again to shoot some more naughty stuff. pic.twitter.com/xPyULRtdJH
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 19, 2018
Son chat nous souhaite une bonne Saint-Valentin, c’est trop gentil à lui. Je l’aime aussi.
My one tru love. pic.twitter.com/LNezn5AGW6
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 14, 2018
C’est que moi ou elle brille des mille feux de la passion ?
~~sparkle baby sparkle~~ pic.twitter.com/9tPPDaN854
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 16, 2018
hola bbs pic.twitter.com/TPnB3xvtyr
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 18, 2018
Je craque trop, bon sang de bois ! J’ai envie de faire des câlins à des chatons quand je vois ça… Aaaaaah !
Practicing for my senior portrait, apparently. pic.twitter.com/y0Ve9VlzdT
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 17, 2018
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Toujours beaucoup de contentement devant cette rubrique joyeuse.
. @EroticaXNews pic.twitter.com/415lgvOetD
— Whitney Wright (@whitneywrightx) February 19, 2018
New scene on @BurningAngel with @adriaraexx and I pic.twitter.com/PXLrauqgqS
— Owen Gray (@veryowengray) February 13, 2018
a photo by @rogerkisby for @RollingStone pic.twitter.com/n3gC4D5Aid
— janice (@rejaniced) February 14, 2018
From my Snapchat early this morning. pic.twitter.com/tk1G4hQ1Pu
— RaeRiley (@RaeRiley_) February 14, 2018
Good night. pic.twitter.com/ecxSDyC1ZJ
— Nadia (@_NadiaJay_) February 14, 2018
Good evening pic.twitter.com/hku5DzMhHs
— Mary Kalisy (@MaryKalisy) February 14, 2018
Meow. Coming soon pic.twitter.com/GyolT3qDvq
— Leigh Raven (@leighravenx) February 16, 2018
#FridayFeeling #rope #bondage #flogging @EllaNovaXXX https://t.co/OExTBBsWsX pic.twitter.com/3WJNufsZNt
— Kink.com (@kinkdotcom) February 16, 2018
Hello lovelies, I just posted a new set, you should check it out !
Pictures by Marie Bordel, Make up By Camille Andréhttps://t.co/Eo0MnL9TFl#latex #fetish #fetishmodel #alternativemodel #eroticart pic.twitter.com/m0xb3YzTml— mademoiselle cherie (@mllecherie) February 17, 2018
Goodnight folk pic.twitter.com/fqutN07ub3
— 𝒫𝓇𝓊𝓃𝑒 (@pipouprune) February 18, 2018
Je vous souhaite d'avoir vécu un week end aussi beau que le mien, et vous envoie un peu de douceur pour le ratttaper un peu, ou pour bien le finir pic.twitter.com/sXq2OXo03r
— Sahko (@SahkoCam) February 18, 2018
Dodgy hotel selfies. pic.twitter.com/2ayXzpfJaR
— Bishop Black (@BiszhopBlaczk) February 18, 2018
Who wanna be the ken to dis bad Barbie pic.twitter.com/OulE61JNih
— Alexa Pearl (@missalexapearl) February 16, 2018
When you’re leaving to a pool party but your girlfriend decides she has to make you cum 3x before you walk out of the door, cum drunk and confused about where my panties are pic.twitter.com/VuY3HhPndd
— danger (@Abella_Danger) February 19, 2018
Old but gold?:D pic.twitter.com/CJuPJQ1lzO
— Ellie (@EllieLeen1) February 18, 2018
To the theory that I can make a potato sack look great
But seriously tho this stunning art is created by Gregory Beylerian https://t.co/NpANFtgOec pic.twitter.com/4wL9wjk6UZ— Emily Bloom (@TheEmilyBloom) February 15, 2018
Boys go to Jupiter to get more stupider, girls go to Venus to get more penis pic.twitter.com/OcqL1SaDjh
— Lily Adams (@LilyAdamsXo) February 13, 2018
Watched the sun set from Malibu beach this evening. You could say it was a good day pic.twitter.com/c1idPRIVSH
— Alina Lopez (@ItsAlinaLopez) February 16, 2018
Photo de une : Alina Lopez par @wearerisqueco, comme dans le dernier tweet, mais sans les seins à cause de Facebook qui n’aime pas ce genre de délire.
Se trouver dans une chambre d’hôtel avec une inconnue pour écouter du porno alternatif, cap ou pas cap ? C’est l’expérience que j’ai vécu il y a quelques jours au Grand Amour Hôtel ! J’ai pu y découvrir l’extrait d’un livre audio érotique du projet “Imaginary Club Expérience”, fondé notamment par la réalisatrice de pornos féministes Olympe de G. Suivez moi, tout a commencé dans la chambre 206…
Force pénétrante de l’audio érotiqueCasque sur les oreilles, assise au bord du lit d’une belle chambre d’hôtel, miroir et baignoire en face de moi.… Lire la suite
Cet article J’ai testé : écouter un livre audio érotique au Grand Amour Hôtel est apparu en premier sur Desculottées.
Maryam Radjavi, la présidente-élue du CNRI s'est exprimée lors d'une conférence à Paris le samedi 17 février, 2018. Dans son intervention à la conférence intitulée "Les Femmes, la forces du changement : soulèvement en Iran et le rôle des femmes", elle a salué les femmes iraniennes courageuses et éprises de liberté qui ont joué leur rôle dans la lutte contre le fondamentalisme, ainsi que les femmes du monde entier qui ont résisté contre la dictature, l'intégrisme et la violence, en particulier les femmes syriennes.
- Femmes d'IranRessuscitant l’ambiance des bastringues, des clandés pour mâles et des bordels à marins, la nouvelle exposition de la galerie Au Bonheur du jour offre une véritable débauche d’oeuvres interdites concernant les “garçons de joie”.
Avant internet, comment faisait-on pour rencontrer un beau garçon? A partir du 21 février, la Galerie Au Bonheur du jour expose une quantité d’oeuvres plus que sulfureuses : elles reconstituent l’univers du sexe tarifé masculin de 1860 à 1960. Le catalogue de l’exposition («Garçons de joie») est une somme d’images explicites. Certaines, croquées sur le vif ou qui reconstituent les scènes vues dans des bars et des lieux de rencontre, laissent proprement pantois. Il y a un siècle, en France on ne pouvait pas aller au Palais-Royal sans se faire racoler et parfois même toucher par des adolescents décrits comme des «putains mâles». Nicole Canet qui publie le catalogue, accompagne les documents de textes révélateurs. Il y a par exemple ce rapport de police du 31 mai 1872 : «De jeunes garçons en veste et en casquette raccrochent insolemment les hommes. Ils poussent l’effronterie jusqu’à se livrer sur les passants à des attouchements révoltants.»
«Cette hideuse prostitution est le fait de véritables putains mâles»
Le jardin des Tuileries se transforme en baisoir la nuit. Un rapport de 1870 évoque ces hommes qui se donnent «rendez-vous chaque soir dans les jardins. Puis ils prennent des voitures pour se rendre dans une maison bien connue du quartier de Passy où ils se livrent à leurs orgies.» En 1892, des couples sont vus en train de forniquer sur les sièges, ce qui n’est pas sans susciter l’effroi. Un policier s’alarme : «Le jardin des Tuileries est devenu un repaire de pédérastes. Si l’on s’y promène, l’on assiste aux actes les plus obscènes. Tout le monde se livre aux ébats les plus fantaisistes et sans la moindre gêne.» Nicole Canet commente : «À l’instar des actrices de théâtre, certains acteurs du Second Empire jusqu’à la fin du XIXe siècle se prostituaient et il arrivait qu’ils se fassent interpeller par la police, une fois habillés en femme, une autre fois en homme. Ils apparaissent dans les Archives, sur des photos au format carte de visite, souvent revêtus de leur costume de scène, avec des annotations au dos de ces photos : leurs noms et des inscriptions telles que : ped... 1872, Pédéraste en faute, Outrage à la pudeur, Pédéraste en fuite, arrêté pour la sixième fois…»
Créatures, truands et gigolos
«À la Belle Époque, de nombreux bals étaient aussi des lieux de drague et de plaisirs tarifés, où se mêlaient tout un monde interlope, le Bal des Tatas: rue d’Aboukir, la Petite Chaumière : rue Berthe, le Bousca : rue de Lappe, le Bal de l’Opéra»… Nicole Canet énumère mille autre lieux de drague comme «les hôtels dans lesquels un ou deux étages étaient réservés à la prostitution», de même que les bosquets de certains parcs parisiens, à proximité de promenades recherchées pour des rencontres. «C’est en bas des Champs-Elysées, près du Café des Ambassadeurs, 1 avenue Gabriel, qu’autour de «l’arbre d’amour», la nuit tombée, un grand lieu de drague s’animait», dit-elle, citant un témoignage de 1889 : «On peut voir chaque soir errer par groupes d’immondes drôles qui se déhanchent en glissant sur le sol plutôt qu’en marchant. (1)». Pigalle, centre de la vie nocturne, offre aussi aux curieux le plaisir de glisser, anonyme, dans des rues ou des cinémas seulement fréquentés par des hommes. «La brasserie Graff au 92 boulevard de Clichy, ouverte jour et nuit, attirait toute une faune de fêtards, de débauchés mondains, de créatures maquillées au sexe incertain, de truands et de gigolos.»
Tous les prostitués s’appellent Jésus
Plus tard, c’est vers le quartier latin que se déplacent les faunes. Le Cabaret des Quat’z Arts donne chaque année une fête carnavalesque organisée par les étudiants de l’École des Beaux-Arts et elle accueille de nombreux artistes «dont le très exubérant Jean Lorrain qui faisait des entrées fracassantes en maillot rose et caleçon ultra moulant, en peau de panthère.» Les figures d’Henri Miller, Genêt, Cocteau et de certains surréalistes glissent au fil de ces pages dans lesquelles on apprend à quoi ressemblaient les prestations des gitons surexploités dans des maisons closes où les clients font la file d’attente. Mais c’est surtout pour le vocabulaire que cet ouvrage est le plus précieux. «Jusqu’aux années 1930, les prostitués tout jeunes prennent le nom de petit jésus. Lorsqu’ils ont vieilli et gagné de l’audace et de l’expérience, ils deviennent des jésus. Les antiphysiques, dont les amours sont dits “contre nature”, sont nommés les “tantes”. Ils se divisent en catégories distinctes : 1. Les persilleuses appartiennent à la classe ouvrière, racolent au grand jour, recherchent le tapage et offusquent les regards des passants. 2. Les honteuses se cachent et évitent les regards- 3. Les entretenus se retrouvent dans des réunions intimes, des soirées dansantes, des fêtes patronales.»
Ces mots peuvent sembler sordides. Mais ils respirent l’esprit d’une époque durant laquelle tout se faisait dans l’ombre, à la faveur de regards échangés, dans l’ombre et le souffle court. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, ces mots ont été remplacés par gay ou escort boy. Faut-il le regretter ? Peut-être. En préface du catalogue, Frédéric Mitterrand souligne : «le danger a pris le pas sur les surprises, bonnes ou mauvaises des virées ténébreuses et pour le reste désormais il suffit d’un clic.»
EXPOSITION : «Garçons de joie», du 21 février au 12 mai 2018.
Galerie au Bonheur du jour : 1 rue Chabanais - 75002 Paris. Tel. 01 42 96 58 64. Du mardi au samedi 14h30-19h30. VERNISSAGE le mardi 20 février, de 18h à 22h.
A LIRE : Garçons de joie, dirigé par Nicole Canet, textes de Marc Devirnoy et Nicole Canet, éditions Au Bonheur du jour, 2018. Le livre n’est en vente que sur le site ou à la galerie Au Bonheur du jour.
NOTE (1) Pierre Delcourt, Le Vice à Paris, Félix Brossier éditeur, 1889.
On croise OllyPlum depuis quelques années en cam. Elle fait partie des Françaises qui réjouissent les tippeurs de ces plateformes vivantes où le plaisir prime. Elle avait un peu disparu de nos radars, puis fin 2017, nous l’avons vu revenir en force et régulièrement pour des lives tendres et sexy. Nous avons eu aussi la surprise de la découvrir avec un partenaire masculin, chose inédite jusqu’alors. Le 16 février, la rumeur a atteint Twitter et nous avons découvert que le vidéaste Usul, actuellement en embauche chez Médiapart, se cachait derrière ce corps anonyme à la cam. Nous sommes allé discuter avec eux dimanche soir pour en savoir plus sur OllyPlum, son engagement dans le féminisme pro-sexe, sur leur relation, sur leur avenir dans le monde décrié du porno et de la cam.
Salut OllyPlum, j’aimerais bien que tu nous rappelles un peu ton parcours.
OllyPlum : J’étais modèle photo pour Suicide Girls et au bout de 3 ou 4 ans, j’ai eu envie de passer à la vitesse supérieure, de passer à autre chose, parce que je me suis lassée de la photo. Puis, j’ai découvert la cam il y a deux ans environ, à 22 ans, au début c’était par plaisir de s’exhiber, je n’attendais pas les tokens, c’était vraiment pour m’exciter, je venais, je me masturbais et je partais. Je me suis rendue compte après que je pouvais gagner de l’argent suffisamment si je m’y mettais d’une façon régulière.
Tu as fait quelques aller-retours avec la cam.
O. : Oui, je n’arrivais pas trop à m’y mettre. J’avais du mal aussi avec la charge psychologique. Ce n’était pas forcément les insultes, mais tu deviens la psy de tes viewers en quelque sorte, ils comptent beaucoup sur toi pour être là régulièrement, pour les faire bander et pour les écouter. Tu es un peu leur petite copine pour la soirée et les discussions continuent souvent sur Twitter ou Snapchat. Tu t’investis pas mal. Et à certaines périodes, je n’avais pas le temps et l’énergie pour le faire. J’ai changé plusieurs fois de pseudo, je n’arrivais pas trop à me stabiliser. Là, ça fait quelques semaines, un peu avant Noël, que j’y suis parvenue. J’ai retrouvé une stabilité immobilière, je ne pouvais pas trop faire de cam parce que j’étais à droite et à gauche. J’ai pu me remettre aux shows plus assidûment et une fois que tu recommences bien, tu retrouves de l’énergie en retrouvant tes viewers, en en gagnant des nouveaux.
On a vu apparaître récemment, au cours du mois de janvier, un partenaire durant tes shows. Est-ce que ça a un rapport avec ce retour plus régulier ?
O. : Non pas vraiment, parce que j’avais le projet de me remettre à la cam sans en faire à deux forcément. C’était juste moi toute seule et puis un jour, on s’est juste dit : tiens pourquoi ne pas essayer ensemble ?
Usul : Et ça a été assez spectaculaire.
O. : Oui, en gros j’ai toujours streamé avec moins de 300 personnes sur ma room et le soir où j’ai commencé à le sucer en cam, on a atteint les 3 600 personnes dans la soirée. Je n’avais jamais vu autant de public sur ma room. On était en première position sur la home, je n’avais jamais atteint une telle audience, sauf peut-être une fois toute seule au début. Mais là, c’était n’importe quoi, les modérateurs étaient dépassés. On s’est dit alors que les gens voulaient voir ça. En plus, on s’est éclaté. Donc, pourquoi ne pas réitérer l’expérience. Mais bon, j’ai la volonté de ne pas tomber dans l’étiquette couple de la cam, j’ai envie de rester OllyPlum qui fait occasionnellement des shows ou des films avec son mec. Ce premier essai nous a quand même bien motivés, on a fait deux vidéos dans la semaine pour mettre sur Pornhub.
Au début, on ne le voyait pas trop. Les choses se passaient un peu hors-champ.
U. : Le hors-champ, c’était pour des histoires de papier surtout.
O. : Les premiers jours, Chaturbate ne voulait pas accepter les papiers d’Usul, donc il ne pouvait pas vraiment apparaître sinon on risquait le ban. Après il a pu être plus présent, mais en cachant toujours son visage. On savait pertinemment que ça allait être le merdier si ça se savait comme ça. Ce qui n’a pas loupé d’ailleurs quand ça s’est su.
Comment s’est passée cette première apparition ? C’était un peu sur un coup de tête ?
O. : J’étais en live, en train de me masturber sur le canapé et toi, tu es venu t’asseoir à côté de moi. C’est ça ?
U. : Je sais plus… J’étais en face non ? Derrière la caméra.
O. : Oui, c’est ça, tu étais en train de me regarder et ça t’a excité. Du coup, je t’ai proposé discrètement si tu voulais venir. Tu as dit que non, qu’on n’avait pas réglé l’histoire des papiers. Et en fait, on a essayé parce que tu en avais trop envie et voilà.
U. : On en avait parlé avant quand même, c’était une envie partagée.
O. : On en avait discuté, mais ce jour-là, le passage à l’action n’était pas prévu.
Par la suite, vous avez davantage préparé ?
O. : Au début, c’était juste des fellations, mais après on a essayé de mettre en place des goals, à 300 tokens, il me prend comme ça ; pour tel montant, tu choisis la position ou où il va jouir. Mais il ne s’agissait pas de grosse préparation, on souhaitait garder ce côté spontané.
U. : On a expérimenté, en mettant des goals ou en n’en mettant pas. La dernière fois, on a juste dit qu’on s’en foutait, on a fait ce qu’on voulait et les gens ont suivi.
O. : Quand tu ne mets pas de goal, les gens tippent quand ils le désirent et nous, on prend notre pied, on sort de la performance. On est là et on baise, quand on est deux, on essaie de privilégier le plaisir. Quand je suis seule par contre, j’élabore davantage le show, mais avec Usul non, je ne cadre pas trop.
Vous avez eu des retours après le premier show ?
O. : Mes viewers habitués étaient fous. Ils m’ont envoyé plein de messages pour me dire qu’ils avaient adoré, qu’il fallait que je fasse ça plus souvent. C’est comme s’ils attendaient depuis deux ans de me voir sucer une bite et là, c’était enfin la concrétisation d’un fantasme.
Tu dis que vous aviez fait rapidement des vidéos pour Pornhub. Tu avais une chaîne sur la plateforme avant ?
O. : Je l’ai ouverte pour l’occasion, parce que je n’avais pas envie de poster que des vidéos de masturbation sur Pornhub. Je voulais level up en quelque sorte, je voulais pousser le truc, c’était une condition sine qua non. Donc, ça s’est fait dans les jours suivants le premier show à deux. On a réalisé la première vidéo à l’iPhone assez spontanément et elle a plutôt bien marché. On n’a pas cherché à faire des plans très élaborés. Juste le plaisir de se montrer.
U. : Et de tester, tout simplement.
Comment vous êtes-vous décidés à passer à l’acte ?
U. : À la base, c’est beaucoup de jeu, il y a l’excitation de la nouveauté aussi. On a testé et si ça n’avait pas plu, on aurait arrêté, si ça ne t’avait pas plu Plum, on aurait arrêté aussi. Mais on a eu des retours assez intéressants et ça nous plaisait. On passe des soirées assez marrantes.
C’est compliqué de ne pas montrer sa tête en cam, ce n’est pas pratique. C’était voulu cet anonymat ?
U. : En ce qui concerne l’anonymat, on savait bien que ça allait sauter au bout d’un moment, que ce n’était qu’une question de temps. Je me dis que c’est pas grave, que j’ai qu’une vie, que j’aime bien faire ça. En plus, on ne fait rien de mal. Et puis surtout, sur cette question, il s’agit d’abord d’OllyPlum, sa cam, sa chaîne.
O. : Je voulais ajouter une nouvelle interaction à mes cams, montrer quelque chose de nouveau à mes spectateurs, l’utiliser comme un sextoy vivant un peu (rires), sans forcément montrer sa tête. Parce que je savais pertinemment qu’avec son nom, s’il se mettait en avant, on allait complètement me zapper.
U. : J’étais juste le partenaire, il ne fallait pas que je vole la vedette. Mais bon…
Oui, c’est sorti et tu l’as confirmé sur un live Twitch. Comment envisagez-vous la suite maintenant ?
U. : Une période est révolue, celle où on n’avait pas à se poser la question. On faisait simplement ce qui nous plaisait. Maintenant, de nouvelles questions se posent, on va trouver des solutions. Ne pas montrer ma tête durant les cams, c’était une contrainte assez pénible, comme ne pas parler. Et Plum pouvait être un peu gênée par ça.
O. : J’aime bien communiquer avec le public, avec mon partenaire et là, c’était compliqué, on couchait ensemble et je ne pouvais pas l’embrasser par exemple. Il y avait une distance assez frustrante, donc ça va pouvoir changer, même sans chercher forcément à montrer Usul. J’ai vraiment envie de garder l’image d’OllyPlum, mais ça va être un peu difficile pour un certain temps. On va tester bientôt comment ça se passe à deux dans ce nouveau contexte et avec la parole.
Comment envisagez-vous votre production porno ?
O. : Déjà, on a envie de passer à une qualité supérieure en matière d’images et de s’investir davantage.
U. : On a envie d’expérimenter. Pour passer à une vitesse supérieure, ce serait de ne plus nous filmer nous-mêmes, mais laisser quelqu’un le faire par exemple.
O. : Et aussi, de juste ne plus filmer au téléphone, de poser l’appareil sur un trépied et de se filmer nous, produire quelque chose de qualité tout en ayant un côté spontané et esthétique. J’aime bien ce que font Anna Furiosa et son copain Matt, il a ce côté amateur, mais avec une belle qualité. Ils font des choses variées, dehors, chez eux, avec des thèmes différents. J’aimerais m’inspirer de ça pour garder ce côté authentique et que ce soit agréable à regarder.
Tu cultives beaucoup un côté tendre, mignon. Ce sera toujours le cas ?
O. : On va partir là-dessus en effet. Moi, je ne fais pas vraiment de trucs hardcore, même si j’aime bien en regarder, mais pour moi, je préfère plein de peluches, des petites guirlandes et des plaids roses un peu partout, ça me va très bien.
U. : Et puis, on peut être tendre, tout en étant vigoureux (rires). Il y a des pratiques qui peuvent être un peu dures, mais avec un baiser avant ou après, ce n’est pas pareil.
O. : Sur la vidéo de blowjob, j’ai eu des commentaires sur mon sourire à la fin, que c’était mignon. C’est ce que je veux, rester mignonne, parce que c’est ce que je suis au monde.
U. : On peut faire du porno sans que ce soit dégradant, dans la complicité et la tendresse. Au-delà du résultat, c’est aussi le contexte, la manière de produire compte beaucoup et signifie quelque chose : le faire à deux, être maître de ce qu’on fait, pouvoir l’uploader ou le supprimer. Je suis marxiste et je crois que les conditions de production comptent beaucoup, on ne produit pas la même chose quand on est maître de son travail, plutôt que quand on est subordonné. L’idée, c’est d’expérimenter ce qu’on peut réaliser quand on n’est pas subordonné. Même si bon, on a tous les vieux schémas du porno mainstream, parce qu’on en a regardé. On peut avoir tendance à imiter, même sans faire exprès.
O. : Oui, on suit les codes instinctivement.
U. : Il va falloir désapprendre certains clichés, trouver comment montrer d’autres choses. Il y a des pratiques que je n’ai jamais vues, comme une séance de baise pendant les règles. Même si ça doit exister, puisque tout existe. Mais l’idée, c’est d’expérimenter. Je me demande aussi si on peut baiser en toute liberté en laissant quelqu’un nous filmer, on ne se préoccuperait de rien, juste de se lâcher. On va tester.
Comment trouvez-vous Pornhub et son programme Model ?
U. : Je trouve ça super intéressant parce que je viens de Youtube. J’aime bien, car c’est le même système, chacun reste maître de son contenu, de sa chaîne, de ce qu’il y met. Je trouve ça pas mal et c’est une chose qui m’a intéressé parce qu’il y a un continent de choses à faire. Des gens expérimentent de partout, on va voir s’il y a des modèles qui émergent, s’il y a de nouvelles recettes et comment les trouver. J’aime bien Pornhub et ce qu’ils font avec la communauté des modèles.
O. : En plus, ça offre une visibilité que je n’avais pas sur mes cams avant. Ça permet d’ancrer mes vidéos quelque part, de les montrer à un nouveau public, puis je peux les promouvoir sur mon compte Twitter et les gens viennent me voir après.
U. : Après Pornhub, c’est comme Youtube, c’est une multinationale, inquiétante à bien des égards, mais on fait avec les outils qu’on a.
Tu as une chaîne ManyVids ?
O. : Oui, j’y ai posté la première vidéo qu’on a faite ensemble sur mon ManyVids, mais sinon ce ne sont que des solos. Je poste de moins en moins dessus. Même si ça me rapportait plus que ce que Pornhub me rapporte maintenant, il n’y a pas le même lien avec les gens. Ils ne prennent pas le temps de partager ne serait-ce qu’un avis sur ce qu’ils ont acheté. J’ai l’impression que c’est un peu caché : on achète la vidéo, mais on ne veut pas de contact avec la modèle. Sur Pornhub, j’ai toujours des commentaires sous la vidéo. On pourrait penser que quand tu investis financièrement, tu cherches un retour, mais pas du tout. Je cultive beaucoup l’échange avec mon personnage d’OllyPlum, j’aime vraiment ça, le côté girlfriend d’Internet. J’aime bien discuter. Parfois, je me connecte à la cam et je ne fais que parler.
U. : Je retrouve ce que j’avais sur Youtube, les gens ne viennent pas seulement regarder un contenu, ils viennent voir une personne. C’est intéressant de cultiver les interactions, elles sont différentes entre les plateformes en plus. Twitter, Pornhub, la cam, c’est très différent.
O. : Les gens ne viennent pas pour voir la même chose selon le réseau ou la plateforme, le public est le même souvent, mais ils n’interagissent pas pareil. Après, j’ai envie que l’on continue à me voir comme une camgirl. J’ai vu des mecs sur Twitter qui disaient actrice, on peut dire performeuse aussi, mais je ne veux vraiment pas perdre le titre de camgirl. À mes yeux, ça évoque davantage la girl next door, sympa, mignonne, que tu découvres autrement, avec qui tu as une interaction spéciale. Je cultive aussi le côté jeux vidéo sur mes cams, je veux continuer là-dessus.
U. : Les camgirls ont cette image liée à l’indépendance, des personnes dans leur coin (même si ce n’est pas le cas de toutes), qui cultivent un univers et le développent de manière autonome, quand l’actrice est plus soumise à des contraintes externes, comme une production, des tournages. À la cam, tu peux créer une personnalité avec plus de liberté.
O. : À la cam, je peux annuler un show si je ne me sens pas bien, je peux gueuler contre un viewer s’il est irrespectueux, des choses plus compliquées à faire quand tu es bookée sur un tournage. Mais même, je désire être davantage une camgirl qui fait un peu de porno que l’inverse.
Tu disais avoir davantage de revenus sur ManyVids que sur Pornhub.
O. : Sur ManyVids, je sentais que mes viewers aimaient me voir en cam, mais ils avaient envie de me supporter d’une autre façon, différemment. Je n’avais pas de Patreon et pour eux c’était une manière de me montrer qu’ils étaient présents. Ils pouvaient aussi m’avoir sur une vidéo de 10 minutes, rapide, avec moi qui me déshabille et qui me touche jusqu’à l’orgasme. Les vidéos solos sont un peu comme un show cam, mais en condensé et accessible n’importe quand. En général, les acheteurs étaient des habitués, des gens de ma communauté qui me connaissent. Bon, je ne sais pas s’ils l’achètent pour se branler ou simplement pour me soutenir, mais j’ai quand même ce sentiment de soutien, parce qu’ils m’envoyaient un petit mot pour dire : t’as vu, je l’ai achetée.
U. : Pour Pornhub, la rémunération se fait davantage sur la quantité que sur la qualité, donc c’est un autre défi. C’est une nouvelle science à apprendre aussi pour faire des vues et se faire repérer, avec les mots-clés, enfin les tags à mettre.
Plum, tu as amené ton partenaire au porno et toi, tu es allée sur Youtube.
O. : Oui, j’ai commencé à faire des vidéos pour Youtube, j’en ai mis même une sur la chaîne Pornhub et elle a mieux marché qu’un solo masturbation, c’était surprenant. Youtube, ça me permet de toucher d’autres personnes, de me poser davantage sur une réflexion, sur des thèmes qui me tiennent à coeur. En cam, j’aime bien parler de féminisme parfois et là, ça me permet de le faire calmement. Pendant 10 minutes, la parole n’appartient qu’à moi, je dis ce que je veux. C’est une autre façon d’en parler. J’ai vraiment envie de faire passer le message qu’on peut sucer des bites en vidéo et être féministe. Ce n’est pas une question de pratique sexuelle. Beaucoup de féministes pro-sexe l’ont fait avant moi, mais je veux dire que le porno, afficher l’image de sa sexualité, ce n’est pas quelque chose de dégradant et en aucun cas, ça ne t’exclut de la société, ça ne te dégrade pas, ça ne te fait pas tomber dans quelque chose de sale où tu ne peux plus réfléchir, où tu ne peux plus te placer socialement. On peut très bien avoir un discours pertinent et faire du porno. C’est aberrant qu’encore aujourd’hui ce soit quelque chose de complètement dingue à envisager. Depuis deux jours, il y a un shitstorm sur Twitter autour de nous, les gens sont atterrés par le fait qu’on puisse être féministe et faire du porno. C’est ce qui me choque vraiment.
U. : Je trouvais intéressant qu’on puisse échanger nos compétences, nos savoir-faire avec Plum.
O. : Je suis une nana, alors déjà on m’écoute moins, en plus je me déshabille, donc on m’écoute encore moins. Et avec Usul, j’ai pu me mettre davantage en lumière, prendre la parole avec une certaine visibilité notamment quand j’ai participé à la vidéo d’Ouvrez les guillemets. Même si c’était un peu court.
U. : Ce qu’elle dit dans la vidéo, c’est ce qu’elle me disait dans nos discussions.
O. : Ça a été réécrit un peu, mais c’était mes idées, ce que je pense. Ce n’était pas un discours qui sortait de nulle part. On y avait réfléchi. Et le fait que je sois dans cette vidéo et qu’il m’ait aidé à faire la première pour Youtube, c’est ce qui me manquait.
Toi Usul, tu as plus exploré le corporel.
U. : C’est ça, je suis habituellement dans la polémique permanente, dans le militantisme, les revendications, c’est assez épuisant. J’aime bien avoir cette oasis à côté, c’est du plaisir, du laisser-aller, on n’est pas dans le conflit, c’est juste de l’amour, du partage. Des choses positives. Normalement, le cul, ça ne devrait pas être un terrain sur lequel on s’envoie des fions, de mauvaises ondes. C’était ma petite oasis avec Plum et on va continuer à la cultiver, même dans l’adversité. Je pense que l’agitation va retomber. Ça me fait du bien. Je développe aussi un nouveau rapport au corps, à l’image de soi-même. Ça m’a débloqué sur certains trucs, sur la vision de mon corps. Le voir en vidéo, c’est autre chose. Je me trouve mieux aujourd’hui.
C’est quelque chose que tu as ressenti aussi Plum quand tu as commencé à être modèle ?
O. : Complètement. La cam surtout, parce que les photos, ça reste figé, tu choisis bien les poses qui te mettent en valeur, mais dès que tu bouges, ça change tout. La cam, ça m’a permis de pouvoir bouger et de découvrir des choses nouvelles sur moi aussi. La première fois que j’ai squirté, c’était en show. J’ai découvert ce truc assez intime devant 250 personnes. J’ai toujours été très complexée et la cam m’a apporté un certain lâcher-prise, même si je fais toujours attention à l’image que je renvoie en cherchant les bons angles. Mais je ne contrôle plus autant, je ne me soucie plus trop de ce qu’on va penser de moi. En plus en cam, il n’y a, en général, que des gens plutôt bienveillants.
Vous voyez quoi comme pont entre le monde des vidéastes et celui des cam models et du porn ?
U. : J’ai toujours trouvé absurde qu’il n’y ait pas vraiment de ponts entre ces deux univers. Twitch, c’est Chaturbate par exemple, c’est la même chose. Ce sont des milieux qui ne se fréquentent pas, qui ne se parlent pas ou très peu. Dans l’absolu, les ponts sont encore à construire, mais il faudrait que les gens acceptent une vision plus cool du porno.
O. : Et plus libre de la femme aussi.
U. : C’est bien si notre cas peut amener les gens de Youtube à s’interroger sur Pornhub par exemple et son modèle qui ressemble à celui qu’ils connaissent. J’espère que ça provoque un peu de curiosité pour qu’ils découvrent qu’on peut se professionnaliser comme sur Youtube. Que des ponts existent, que ce sont les mêmes personnes, la même génération.
Là, vous êtes en train d’en créer. Toi Plum, tu es en train d’en faire avec ta chaîne Youtube.
O. : C’est possible, mais on est reçu avec beaucoup de violence. On en fait les frais depuis que certains ont découvert qu’Usul était mon partenaire. Là c’est encore à chaud, mais il y aura toujours des gens pour insulter soit moi, soit Usul, parce que si tu es dans le porno et que tu bascules dans autre chose ou l’inverse, il y a un moment où tu vas être dégradé par les autres, c’est comme si le porno te salissait. Même si un homme, un Youtubeur qui va se mettre au X, comme c’est un homme, ce sera un peu mieux accepté, alors qu’une femme qui va faire ça, ça va être terrible.
U. : Le mouvement de fond de tout ça, c’est de décloisonner, de banaliser dans le bon sens du terme ce travail, que ce soit considéré. J’ai vu que la CGT avait défendu une personne qui subissait des insultes quand son passé porno avait resurgi. Ce sont des premiers pas. Comment arrête-t-on de considérer ces gens comme des pestiférés ? C’est en construisant des ponts qu’on peut arriver à plus de tolérance, même si pour l’instant, c’est pas gagné.
O. : Tout ça, les insultes, la mauvaise image, ça prouve que ça soulève plein de choses chez les gens, ça les remet en question. Toi, tu arrives et tu essaies de déconstruire des années de sexisme, de tabou, ils ne savent pas comment le prendre, alors ils insultent parce que c’est plus facile que de se remettre en question. Et moi, cette vague de haine que je reçois depuis quelques jours, et puis avant aussi, ça m’encourage à continuer, c’est une lutte que je n’ai pas envie de lâcher.
Vous voulez ajouter une dernière chose ?
O. : Je sais que dans le titre de l’interview, il va peut-être y avoir le nom de Usul et que ça va faire parler par rapport à lui, j’ai peur que l’accent soit trop mis sur Usul le Youtubeur qui fait du porno et pas sur le fait que derrière il y a une femme, enfin des femmes, les cam models qui subissent les insultes et la stigmatisation. Je ne veux pas avoir que des retours comme il y a sur Twitter où on lit qu’Usul se sert de ça pour se mettre en avant. Je préfère que les gens s’intéressent à travers nous aux conditions des travailleuses du sexe et faire passer mes messages, que ça soulève des interrogations positives.
Photos d’OllyPlum et Usul par Monsieur Bazin.
C’est un quartier du quatorzième arrondissement que je connais bien. L’escalator me dépose devant un square dans lequel j’ai vu des pompiers faire un massage cardiaque à un vieil homme obèse, il y a peut-être cinq ans. Les détails de la scène me reviennent clairement pendant que je marche entre les immeubles d’habitation. Il fait nuit, la rue est silencieuse et je me sens nerveux. J’ai cru nécessaire de boire quelques verres car, au final, je ne suis pas bien sûr d’avoir envie de coucher avec une sex doll.
J’ai réservé sur Internet, 89 euros pour une heure. L’adresse m’a été dévoilée dans le mail de confirmation du paiement. Je pousse une porte en verre noire qui donne directement sur la rue. L’intérieur est un peu sombre. Un homme assis derrière un comptoir m’accueille avec un sourire plaisant, c’est le patron. Après avoir confirmé mon nom, il égraine les conditions d’utilisations de la poupée : propreté, délicatesse, lubrification généreuse. Je lâche 100 euros de caution et je me dirige vers la chambre trois, au fond. C’est là qu’elle m’attend.
La poupée est la première chose que je vois en ouvrant la porte. Elle est à demi-allongée avec les jambes légèrement fléchies dans le vide, comme crispée. Sa pâleur et son regard vert et fixe me serrent le coeur. Je suis mal à l’aise : j’avais demandé Lily, une poupée brune, et celle-ci est rousse. Je passe la tête à l’extérieur de la chambre pour signaler l’erreur. « On change leurs cheveux de temps en temps mais c’est bien celle que vous avez vue sur Internet, lance le patron depuis l’entrée. C’est le même corps ! » Je ne proteste pas et je ferme la porte. Il n’y a pas de loquet.
Me voilà seul, mais pas vraiment. La poupée raidie est installée sur un matelas posé à même le sol, un carré de tissu jetable la sépare du drap. Contre le mur du fond, à côté d’une petite poubelle noire, il y a une table de nuit avec un rouleau d’essuie-tout, une bouteille de lubrifiant, des lingettes antibactériennes Mr. Propre et une lampe en papier. À droite, une télévision diffuse un film pornographique. Deux femmes, une blonde et une brune, viennent de recevoir une grosse faciale au bord d’une piscine. Le son est coupé. Je me courbe en posant les mains sur mes genoux et je souffle car je ne sais pas quoi faire. Après quelques dizaines de secondes, je m’assieds à droite de Lily.
Je pose ma main gauche sur sa cuisse. Elle est douce et moins froide que je ne le craignais. Je descend vers le genou et, pour voir, je presse le silicone qui s’écrase entre mes doigts. Ça me déçoit un peu, j’espérais trouver une rotule. Je remonte vers les seins. Leur texture est si réaliste que, pendant un instant, la surprise dépasse le malaise. J’ai un début d’érection que je m’empresse de saisir de peur qu’il ne s’évanouisse. La pièce est mal insonorisée, de la musique et des éclats de voix résonnent dans le couloir. Je suis confus et pas vraiment excité mais j’ai envie de savoir. J’enfile l’un des quatre préservatifs qui ont été posés sur le tissu jetable.
La bouche m’apparaît comme l’orifice le moins intimidant. Je n’ai pas le courage de bouger la poupée ; tout habillé, je me contorsionne comme un couard pour atteindre sa tête. L’angle est mauvais mais je tente quelques aller-retours en essayant de ne pas regarder les miroirs qui ont été accrochés sur les murs. Ce n’est pas bon, mon pantalon me gêne. Je me déshabille jusqu’au boxer mais ce n’est pas mieux, alors je me résous à empoigner Lily. Elle est lourde, peut-être 25 kilos pour 1m40, et son squelette de métal affleure sous le silicone. Malgré tout, elle semble fragile. Je tremble et bascule plusieurs fois en la mettant à quatre pattes.
La perruque de la poupée est un peu décollée au niveau de la nuque. Je l’ajuste rapidement et je continue, par le vagin cette fois. Les sensations sont proches de celles d’un Fleshlight et le dos de Lily m’est plus agréable que son visage. Après quelques minutes, j’ai un orgasme dont l’intensité me surprend. Je m’empresse de jeter le préservatif et d’essuyer mes mains visqueuses de lubrifiant puis je m’allonge, soulagé de ne plus avoir à faire l’effort de rester silencieux. L’horloge accrochée au-dessus de la porte indique qu’il me reste 45 minutes.
Sans réfléchir, je fais basculer Lily sur le côté de sorte qu’elle me tourne le dos. Je m’approche parce que je me demande comment elle sent ; en passant mon nez sur sa nuque, je perçois une faible odeur de lingette désinfectante. Je ne veux pas poser la tête près d’elle, ses cheveux sont trop rêches, mais je colle mon ventre contre ses reins. Cette fois, elle est si froide que je frissonne. Un instinct bizarre m’ordonne de l’enlacer. Sa position m’en empêche : ses bras pliés aux coudes sont raidis devant elle, comme si elle essayait de protéger sa tête. Je ne sais pas quoi faire.
Le film porno continue à tourner sur la télévision. La blonde est en train de mettre de l’eau de piscine dans le cul de la brune, ce qui me déconcerte beaucoup : le chlore dans le rectum, ça ne peut pas être bon. Je me concentre quand même sur l’écran dans l’espoir de déclencher une deuxième érection, sans grand succès. J’avais prévu d’essayer d’autres choses avec la poupée mais j’ai envie de partir. Pris d’un soudain accès de paranoïa, je décide d’inspecter la chambre à la recherche d’une caméra. À force de m’agiter pour ne pas penser, je retrouve mon érection et je remets Lily à quatre pattes.
L’anus ne me semble pas très différent du vagin. Une fois de plus, c’est agréable mais bien éloigné du sexe entre êtres humains. Alors que je commence à me laisser aller, je me vois dans le miroir par inadvertance. Un grand vide me tombe sur la poitrine. Je suis vraiment en train de faire ça ? C’est étrange, un peu comme regarder sa propre sextape — on se prend sur le fait soi-même. Je baisse les yeux pour m’épargner un vilain moment d’introspection et découvre qu’une membrane de silicone se détache un peu plus de l’orifice de Lily à chaque aller-retour. Du coup, j’arrête.
Les doigts de la poupée n’ont pas d’armature. Ses mains, des organes complètement mous à partir du poignet, ont été écrasées sous ses bras dans des angles hideux pendant le changement de position. Je les remets en place en me demandant ce que je pourrais bien faire de plus dommageable pour mon âme. Il reste 25 minutes. Je décide d’essayer le missionnaire, pour voir si j’arrive à soutenir le regard de Lily en face à face. Je la mets sur le dos sans trop souffrir mais je dois forcer pour écarter ses cuisses : je sens ses articulations de métal qui pivotent, j’ai peur de déboîter quelque chose.
Alors que je tente de placer ses bras dans une position naturelle, je découvre que Lily n’est pas laide. Sa mâchoire est douce et bouclée par un joli menton, on a bien ciselé sa bouche et son nez. Même ses yeux ne sont pas si terribles. Je réalise que son visage est celui d’une poupée, pas d’une humaine, et que ses concepteurs l’ont faite ainsi pour ne pas la jeter trop loin dans la vallée de l’étrange. Son corps a été façonné pour éviter l’impasse du réalisme, lui aussi : les seins, le gabarit et le tour de taille ne cadrent pas. Comme toutes les sex dolls, Lily s’accommode plutôt bien du fait qu’elle ne pourra jamais être une vraie femme.
Accepter cette limite est plus délicat lorsqu’on est utilisateur. Pour ma part, en tout cas, c’est trop tôt. Les sensations sont bonnes mais le regard de la poupée m’empêche de les apprécier. Je décide de la faire basculer sur le côté pour finir en cuillère. Sur la table de nuit, mon portable se met à vibrer ; je lève la tête, c’est évidemment ma mère. J’arrête de bouger le temps que ça se tasse et je reprends fort pour en finir vite, j’en ai assez. L’angle est mauvais, j’ai chaud, le drap jetable est ramassé sous la poupée. Je m’acharne et décroche un orgasme plus réussi que le premier. Il reste cinq minutes.
Comme toujours, l’éjaculation amène à la misère et au ménage. Je m’essuie à grand-peine, je ramasse les bouts de sopalin et les emballages de préservatifs. Ensuite, je nettoie Lily avec les lingettes et je l’installe comme je l’ai trouvée, sur le dos, les jambes raidies et le regard sur le plafond. J’ai un pincement au coeur. Je me demande si ceux qui sont passés avant moi l’ont déjà laissée à quatre pattes ou couchée sur le flanc, comme un objet, et cette idée me gêne. Je n’arrive pas à me convaincre qu’elle est plus proche d’une poignée de porte que d’un humain. Le patron toque pour me signaler qu’il est l’heure.
Je m’habille vite, sans regarder Lily, j’attrape ma caution et je m’en vais. J’ai trouvé ça bien mais je suis content d’en avoir fini.
J’ai déjà testé l’oeuf vibrant connecté de Lovense, le Lush qui est finalement le meilleur de sa catégorie (l’article est ici). Du coup, j’avais vraiment hâte de tester le plug anal connecté Lovense Hush pour voir s’il se hisse au même niveau que le Lush. Après quelques semaines de test, voici le verdict… Présentation du…
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J’ai le plaisir depuis quelque temps de fapper uniquement en full HD, un délire de daron qui m’a vite fait oublier l’internet pourri d’il y a dix ans. De ces reportages sur le terrain Internet avec mes nouveaux yeux, je vous ai ramené 4 gifs qui vous feront payer pour votre porn et un 5e qui est un appel au secours pour m’aider à faire des Cinemagraph sur Photoshop car je suis nul. Bon dimanche à vous avec les boucles de l’amour.
On ne présente plus Jules Jordan, rejeton de John Stagliano, pro des facéties fetish, du bondage bandant et de l’anal jovial. Sa finesse se retrouve à travers ce bon bout de boule – celui d’Annika Albrite – qui nous tease et nous hypnotise jusqu’à nous couper le sifflet. Le twerking d’antan est bel et bien mort, les fesses d’Albrite représentent l’avenir. 2018 sera Q ou ne sera pas.
J’aurais tellement voulu faire un cinemagraph de Cadey Mercury, ma nouvelle obsession, mais mes skills sur Photoshop sont un peu limités, c’est vraiment dommage. Enfin vous voyez l’idée ou pas ? Juste la télécommande et pas la tête. Ca sera pour une autre fois. Le porno, terre de frustration.
Passé complètement à côté de ce gang bang incroyable chez Erika Lust avec Misha Cross en 2016, je compte bien rattraper mon retard dès le début de la semaine prochaine, en vous expliquant par A+B comment cette scène grandiose m’a permis de projeter dans le corps et l’esprit d’une femme. Si vous êtes trop pressée, la scène se trouve uniquement ici.
Nouvelle redécouverte cette semaine avec la rencontre complètement dinguissime entre Veronica Avluv et Rocco Sifffredi. Je connaissais bien sûr la version courte, qui était déjà un petit monument, mais ayant mis à jour récemment Pornhub en version Premium (je vous conseille de le faire, ça vaut largement son prix) j’ai pu accéder à sa version longue. Le résultat est sans appel : 42 minutes de folie et de fluide. Le genre de scène combat de boxe qui vous fait hurler derrière votre ordi.
Non mais sérieusement ? Emoji fou.
J’aime l’aventure, les rencontres, les expériences. L’année dernière, j’ai décidé de partir pour un an en Australie, sans aucun plan professionnel, et sans connaître personne. Je me suis vite rendu compte qu’on m’avait vendu du rêve, et que le pays n’était pas l’Eldorado escompté. Face à l’impossibilité de trouver un travail qualifié, je décide d’aller naviguer pour passer le temps. Après quelques régates, je sympathise de plus en plus avec le skipper, et de fil en aiguille voilà-t’y pas que je me retrouve à faire “la porte” à des soirées polyamoureuses.… Lire la suite
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Nous vivons en ce moment, et je m’en réjouis, une période de mise en lumière progressive de la communauté LGBTQIA+. Des youtubeurs transgenres aux acteurs faisant leur coming-out publiquement et fièrement, la scène publique commence à octroyer une place, certes encore réduite, mais néanmoins présente, à une culture queer autrefois rangée sous le tapis. Cette visibilité est un progrès social que j’accueille avec un plaisir non dissimulé et je sabre le champagne à chaque fois qu’il y a un personnage queer dans une série !… Lire la suite
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Voici un très bel appel à texte pour devenir célèbre et faire vibrer dans les chaumières. B. Sensory lance un grand appel à textes érotiques pour gagner un contrat d’édition, un sextoy B. Sensory Little Bird, des avantages etc… Parce que tout commence par un baiser… Voici le sujet des nouvelles érotiques qu’il faut soumettre…
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[ALERT SPOILER] Depuis le 7 février, le troisième volet de la saga d’E.L James, Fifty Shades of Grey est proposé dans toutes les salles de cinéma de France. Intitulé Fifty Shades Freed, le film relate la suite et la fin des aventures d’Anastasia Steele et de Christian Grey.
Fifty Shades : Retour sur un succès mondialPour ceux qui n’auraient pas eu la chance d’avoir lu les romans dont les films sont tirés, ni de visionner ces derniers, voici le topo : Christian Grey, un jeune et richissime beau gosse tombe éperdument amoureux de son assistante, vierge et fraîchement sortie de sa campagne.… Lire la suite
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Dans le 6ème arrondissement de Marseille, un jour d’hiver, une mère s’inquiète.
Elle en parle à son médecin :
– « Ma fille fait de plus en plus de crises d’asthme »
– « je vous renouvelle la ventoline ? »
– « oui »
Elle hésite et se lance:
– « je voulais vous dire : il y a des infiltrations dans l’immeuble depuis des années. La chambre de ma fille est irrespirable : le mur se couvre de plaques noires et marrons. ça pourrait être à cause de ça ? »
« bon, bon, ma petite dame, n’allez pas chercher des choses qui n’existent pas … votre fille est bien dans sa chambre, elle a juste besoin que vous la couviez moins, l’asthme est plus courant qu’on ne le croit, nul besoin de dramatiser, personne n’en meurt ».
Mois de mars. 3ème bronchite asthmatiforme de sa fille, elle-même se relève difficilement d’un rhume qui a dégénéré en otite.
Elle retourne chez le médecin, plus décidée que jamais. Mais lui aussi est buté :
– « bon, ma petite dame, vous n’allez pas m’apprendre mon métier ».
Entre les déplacements aux urgences les jours de crise de l’enfant, malgré les visites auprès de ses patients à rattraper, même le week end, elle parle aux locataires de son immeuble.
Puis, forte des inquiétudes de nombreuses personnes de l’immeuble, elle écrit à quelques propriétaires.
Monsieur J. D., président de copropriété et propriétaire majoritaire des logements lui envoie un courrier abrupte : tout va bien, tout est aux normes, une enquête a été menée il y a deux ans qui n’a rien révélé … il précise qu’ « on » n’aime pas les faiseurs de problèmes par ici, qu’elle est seule à élever sa fille, elle devrait y penser … pour le bien de l’enfant, il faut qu’elle cesse d’inventer des problèmes, sinon une plainte pourrait tout à fait tomber.
Ce qui tombe pour l’instant c’est le mot : « hystérique ». « Les divagations d’une hystérique » plus précisément. Dossier enterré.
23 juillet, 22h17. Départ de feu dans l’un des logements. Le voisin du dessus.
Le piège de flammes se referme en moins de 5 minutes sur le logement, en 10 minutes sur les habitants du palier … Elle court hors de son logement, avec sa fille dans les bras, elle fuit, sa fille ne peut presque plus respirer.
Hébétée, affolée, elle se retrouve en bas de l’immeuble, derrière elle, tout ce qu’elle a se noie dans les flammes.
Un pompier, appelé par un voisin, marche non loin de là et regarde les alentours.
Elle court avec son enfant dans les bras, et s’accroche à lui :
– « Sauvez ma fille ! »
Surpris et agacé :
– « Mais qu’est-ce qui vous prend ? »
– « Vous ne voyez pas ? Ma fille ne respire plus ! »
– « Mais qu’est-ce que vous racontez ? Bien sûr, elle respire, sinon elle ne gémirait pas ! Et si vous ne la teniez pas aussi serrée, elle pourrait respirer »
– « Mais faites quelque chose ! »
– « Calmez-vous ma petite dame, vous étouffez votre enfant, vous l’inquiétez aussi, regardez, elle bleuit »
– « Et le feu, vous allez l’éteindre ?! »
– « Quel feu ? »
– « Mais là !!!! », hurle la mère, sidérée, en panique et en rage.
– « Calmez-vous, sinon je vous emmène à l’hôpital ! C’est grave ce que vous dites là, vous savez : on ne crie pas au feu pour rien ! Vous avez des preuves de ce que vous dites ? »
Une ambulance, appelée par le pompier au vu de l’état critique de cette mère agitée, s’approche, un ambulancier en descend.
S’adressant au pompier :
– « Eh beh, eh beh, qu’est-ce qui se passe ? C’est encore pour Madame C. F. ? Ce n’est pas la première fois qu’on se déplace ».
Plus bas, au pompier :
– « Elle est procédurière, elle écrit aux propriétaires, elle fait tout pour ternir l’image du propriétaire de son logement, elle serait prête à le traîner en justice, tout ça pour se venger et ne pas payer de loyer ».
A la mère, froidement :
– « Vous vous rendez compte de ce que vous faites vivre à votre enfant ? Vous avez vu son état d’angoisse ? Elle est agitée, elle est en pleurs… vous croyez que c’est un état normal pour une enfant ? Vous lui transmettez votre angoisse, et maintenant elle fait une crise d’asthme .. encore une ».
L’air définitif, hochant la tête comme un maillet de juge :
« On pourrait l’hospitaliser ! c’est ça que vous voulez ! »
La mère, soudain saisie par un ultime espoir :
– « OUI ! »
Le pompier :
– « mais attention, Madame, si vous persistez à ne pas trouver d’accord avec votre propriétaire, si vous refusez d’avoir des relations apaisées avec lui, d’adulte à adulte responsable, si vous refusez les médiations, le tribunal administratif pourra décider que votre fille vivra sans vous dans ce logement : pour sa sécurité vous irez vivre ailleurs ».
En durcissant le ton :
« Tout enfant a droit à un toit ! Vous essayez de la priver de toit depuis des mois. Et ce soir, regardez ce que vous offrez à votre fille : la rue. Pourquoi êtes-vous là ? pourquoi avoir fui votre logement, pourquoi l’éloigner de sa chambre ? Vous entretenez chez votre enfant une peur irrationnelle de son propriétaire, à cause de vous, elle croit qu’il lui fait du mal, c’est l’image du propriétaire, là, que vous détruisez, et plus tard, ça peut avoir des conséquences très graves, elle finira sans logement, SDF ».
23 juillet, 22h53 : trois morts. 72 personnes expulsées par les flammes, hagardes dans la rue. Et une enfant inanimée dans les bras de sa mère, sombrée dans le coma devant un pompier et un ambulancier.
24 juillet, 9h00, commissariat de police. L’OPJ a le visage dur que donne la certitude de rendre, seul contre tous, la justice ; il laisse un message sur le répondeur de la mère :
– « Vous ne vous êtes pas rendue au poste ce jour. Dans des circonstances aussi graves, une telle inconséquence est inadmissible. Venez cette après midi, je vous recevrez pour vous auditionner ».
24 juillet, 13h20, l’enfant sort du coma mais reste en réanimation. Sa mère doit se rendre au commissariat.
Le psychologue du commissariat la reçoit :
– « Madame, vous comprenez que l’on peut se poser la question … pourquoi vous n’êtes pas parti plus tôt ? Pourquoi vous n’avez pas protégé votre enfant ? ».
L’OPJ prend la relève … il laisse planer un ton et des silences intimidants :
« Vous savez, vous feriez mieux de parler, nous raconter ce qui s’est passé ».
Silence.
« Le propriétaire a porté plainte contre vous, pour incendie volontaire ! Qu’avez vous à dire ? »
Silences.
« Il a des preuves que vous le harcelez depuis des mois, que vous avez essayé de remonter les locataires contre lui, de ternir son image auprès du syndic. Vous vouliez priver votre enfant de toit ? c’est pour ça que vous avez inventé des histoires de moisissures … »
Silence.
« et cette hypermédicalisation autour de votre enfant ? il y aura une enquête vous savez, on le saura si ces hospitalisations … 4 en deux mois, vous vous rendez compte ? si elles étaient justifiées ».
…
« Il dit aussi que vous laissiez souvent votre enfant seule, pour aller à droite à gauche, chez des gens … pour une mère soi-disant inquiète … ».
Elle échappe aux poursuites car une plainte collective a été déposée contre Monsieur J. D. : une enquête diligentée par l’assurance d’une copropriétaire a établi l’insalubrité irrémédiable de certaines parties de l’immeuble. Le drame du 23 juillet aurait pu arriver bien plus tôt, il était presque inévitable tant que le propriétaire n’était pas condamné et les gens relogé-e-s.
____
Scénario improbable ? Car le lien entre asthme et environnement insalubre est connu ? Car les flammes ça se voit ? Car les pompiers ont un nez et les ambulanciers des yeux ? Car une locataire qui met le feu à son propre logement pour priver son enfant d’un toit, c’est plutôt tordu comme histoire … Oui. Scénario improbable. Histoire inventée.
Par contre, si vous la modifiez un peu, ça se passe près de chez vous, tous les jours, et des dizaines de métiers sont impliqués dans cette conspiration des oreilles bouchées.
Quand le « propriétaire » est le père de l’enfant, et « l’incendie » est la violence paternelle et la violence conjugale, on assiste exactement à ce genre de situations folles – convergence de pratiques sociales policières et judiciaires héritées du code napoléon et du pouvoir psychiatrique et psychanalytique sur les femmes. Cette violence institutionnelle se durcit à chaque offensive masculiniste. Alors, on assiste à un véritable scénario absurde qui, s’il n’était pas mortel pour une femme ou un enfant, serait hilarant de bêtise.
Tous les jours, des avocats, des juges, des policiers, des gendarmes, des médecins, des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes, des directeurs d’école, des enquêtrices sociales mandatées par le JAF ou le JE … répètent à Madame d’arrêter de transmettre son angoisse à son enfant, et de retourner dans l’immeuble en flamme, au nom du bien de l’enfant, pour ne pas priver l’enfant d’un propriétaire et le propriétaire d’un locataire. Certains ont même enquêté dans les décombres avant d’exiger de telles choses.
Leur idée fixe est simple : quand ils admettent que la mère a été victime de violences conjugales (c’est rare : la plupart du temps, la mère passe pour une menteuse, affabulatrice, revancharde qui instrumentalise son enfant et manipule les institutions dans son projet malveillant ou irresponsable … bref, on l’accuse de ce que fait l’agresseur), ils se disent que Madame réagit pour rien, « à cause de son passé » ! Oui, elle a vécu un incendie, il y a longtemps, mais c’est fini maintenant (N. B. : les violences conjugales, ça finit un jour, l’incendiaire change et devient miraculeusement un bon père grâce à un jugement de divorce, mais madame n’arrive pas à tourner la page !). Et là, devant son enfant qui tousse, elle se croit en plein incendie, et alerte les pompiers et tout le monde pour ses angoisses imaginaires.
Convaincus, ces professionnels accusent Madame d’aliéner son enfant pour éloigner le père. Quand elle protège son enfant en anticipant tous les mauvais coups de Monsieur, on la dit « sensitive » (une formule polie pour dire paranoïaque), ou « fusionnelle », « surprotectrice », et on « réintroduit du père » à grand coup d’expertises du lien, de séances psy au CMP, de médiations, de mesures AEMO et de menaces par le juge ; personne ne songe à se demander pourquoi ce gentil père maintient des gardes invivables pour ses enfants avec ses ex, alors qu’il ne s’occupe pas d’eux et en laisse la charge à son actuelle proie (N.B. un homme dominateur ou violent ne l’est qu’avec une seule femme dans sa vie, et même pas avec son enfant, c’est démontré scientifiquement : les hommes sexistes, comme les catastrophes inexpliquées ou les hasards malheureux, ne présentent aucun risque de récidive) … si par miracle, une enquêtrice débarque dans la situation, elle va plutôt y voir le signe d’un bon père (démesurément remercié pour le seul fait d’ « être là » pour – dans la même pièce que – ses enfants), elle soutiendra son combat pour pas perdre le contact avec ses enfants, et si ces enfants chanceux présentent, malgré tout, des symptômes de stress indéniables (l’écrasante majorité des professionnels de l’enfance ne savent pas identifier ni interpréter les signes de stress post-traumatique chez les enfants), elle va facilement accuser la belle-mère (cette marâtre éternelle qui concentre la double haine patriarcale pour les femmes et pour les mères) ou invoquer une jalousie de l’enfant envers un nouveau né ou envers sa belle-mère (N.B. la nature de la femme est proche de celle de l’enfant : tous deux très sujets à la jalousie, la majorité de leurs plaintes résultent de ce penchant naturel), et, en classant l’enquête ou en ouvrant les droits du père, elle va enterrer les enfants dans le silence ; plus l’enfant a des symptômes de stress aigu ou, pire, chronique, plus la mère sera soupçonnée par les services sociaux et les psy d’être une mauvaise mère et plus l’enfant sera perçu comme étant en danger avec sa mère, qui « l’instrumentalise » dans sa « folie maternelle » ; quand elle dénonce les violences paternelles, on l’accuse de ternir l’image du père; quand elle les fuit, on l’accuse de vouloir éloigner son enfant d’un Père, cette figure symbolique quasi divine ; si elle décide, face à l’évidence de la violence, de ne pas livrer son enfant à l’agresseur, Monsieur porte plainte, elle finit convoquée au commissariat (ici la présomption d’innocence, droit exorbitant dans les mains d’un homme agresseur, ne vaut plus du tout, et Madame est malmenée sans ménagement), parfois elle reste quelques heures en garde à vue pendant que Monsieur, avec l’aide des forces de l’ordre, va chercher les enfants, et parfois elle est condamnée en correctionnelle, à 3 mois avec sursis et 2.000 euros de dommages et intérêts à verser à l’agresseur … cet agresseur qui échappera presque toujours à la justice ; quand elle veut faire soigner l’enfant, elle ne peut pas (l’agresseur a l’autorité parentale et s’oppose à tout soin efficace), si elle y parvient, on l’accuse de surmédicaliser son enfant (préjugé de Münchhausen par procuration – un syndrome aussi rare dans la population générale que fréquent chez les mères d’enfants victimes d’un père ou d’un beau-père) ; quand elle lâche la rampe et se contente de parer les coups les plus durs, anesthésiée, épuisée par des années de guerre totale par un homme que tout le monde encense ou protège, on l’accuse de « ne pas se rendre compte »; alors, un juge finit par l’accuser de ne pas avoir protégé son enfant (de ce qu’aucun professionnel n’avait vu jusqu’à présent !) et il prononce le placement de l’enfant pour la punir de persister à « entretenir le conflit conjugal » ( = protéger son enfant). La machine s’emballe si Monsieur, pour se couvrir, décide de « dénoncer » Madame au JAF pour SAP, au JE pour mauvais traitement ou à la police pour coups et blessures (qu’il s’est lui-même infligé, et pour lesquels il a eu beaucoup plus de jours d’ITT qu’une femme à marques égales, car un homme qui se plaint ou qui pleure, ça impressionne beaucoup les professionnels) : des transferts de garde, des placements chez le père … rien n’est impossible pour n’importe quelle mère aux prises avec un homme déterminé qui somme la justice des Hommes de lui rendre raison. Et malheur à celle qui aurait vécu les mêmes violences durant son enfance ! elle sera deux fois accusée d’aliéner son enfant : pour éloigner le père et par projection de sa propre histoire. Si malgré tout cet interminable processus de lavage de cerveau institutionnel, l’enfant devenue grande a gardé une mémoire précise de certains faits, si elle a maintenu une once de confiance dans les autorités et décide de parler et dénoncer son père, sa mémoire blessée sera retenue contre elle, encore et encore.
Personne ne semble vouloir admettre l’évidence : si cette mère et son enfant présentent un même état d’angoisse, ce n’est pas parce que la mère (irrationnelle, fusionnelle, toxique et castratrice) a influencé l’enfant (terriblement suggestible et inconscient de tout ce qui se passe autour de lui sauf des états émotionnels internes de sa mère), mais tout simplement parce que mère et enfant ont subi la même réalité angoissante, les mêmes agressions, les mêmes violences et partagent une même peur d’un même agresseur !
Mais bien sûr, dans notre société saturée de haine anti-femme et de mépris anti-enfant, il est plus facile de traiter une mère d’hystérique et de ravaler un enfant au stade d’éponge à émotions (maternelles) sans conscience, que de retirer à un père un peu de son droit de propriété sur femme, enfants et biens ou son droit de brailler aux oreilles de ses sujets récalcitrants.
___________________________________
Pour conclure, quelques lectures supplémentaires + un film qui, malgré ses quelques clichés (homme armé, victimes conscientes de la violence qu’elles vivent), est très juste sur des points essentiels …
Film : Jusqu’à la garde, Xavier Legrand. (violences conjugales ; violences paternelles ; droits du père).
Film : Dolores Claiborne. (violences conjugales; violences paternelles ; violences sexuelles par inceste ; impact traumatique ; relation traumatisée mère-fille).
Livre : Lucas T. : Et moi alors ? fils d’un pervers narcissique. Ma souffrance invisible. (témoignage d’une très grande vérité. préface et post-face inadaptées).
Articles ou rapports :
« Agressions sexuelles incestueuses dans un contexte de séparation parentale : déni de justice ? » / Collectif féministe contre le Viol, Paris / 2000.
https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/rapport-enfants-co-victimes.pdf
http://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/campagne2015/2015-Rapport-enquete-AMTV.pdf
https://cfcv.asso.fr/wp-content/uploads/2017/07/Livret-juridique-2016-ok.pdf
Dolores Claiborne
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** noues remercions M. D. éducatrice pour cet article que noues noues sommes contentées de relire et modifier dans sa forme.
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Vikken est un homme, assigné femme à la naissance, aujourd’hui perçu comme homme par la société. Sur le chemin de cette transition, il nous raconte ce qu’il a appris des normes viriles, des autres hommes, et de lui-même. Qu’est-ce que le biologique a finalement à voir avec la masculinité ? Qu’est-ce que son expérience nous raconte des masculinités cisgenre ?
RECOMMANDATION DE L'INVITÉ
Vikken recommande de regarder la chaîne youtube de Adrian De La Vega.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Ingénieur du son : Quentin Bresson. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Générique : Théo Boulenger.
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La masturbation des femmes est un sujet qui reste encore relativement tabou au sein de la gent féminine. Il n’est pas rare d’avoir une amie dans son entourage qui n’a jamais osé se toucher, alors qu’elle trouve cela normal que tous les hommes autour d’elle aient commencé à se masturber dès l’âge de onze ans. Est-ce parce que les femmes doivent se toucher naturellement plus tard que les hommes ? Y a-t-il un âge limite après lequel il vaut mieux abandonner d’essayer ?… Lire la suite
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Jusque là notre Saint-Valentin était morose, et puis bim : on vient d’apprendre que Lisa Ann était de retour dans le game après quatre ans d’absence, du côté d’Evil Angel, avec de belles casquettes à portée de mains. Joie et félicité sur nos coeurs en papier.
« Si vous regardez du contenu hardcore, vous savez qu’il n’y a pas plus grande star en ce siècle et sur notre marché que Lisa Ann » déclare du côté d’AVN Adam Grayson, responsable financier d’Evil Angel. La légendaire MILF vient de signer un contrat exclusif avec le mythique studio du pape du gonzo John Stagliano, la désignant en tant que performeuse, mais également productrice et réalisatrice de prods Evil Angel à venir. La pornstar aux 1,6 millions de followers l’affirme : « il n’y a pas de meilleur endroit pour moi qu’Evil Angel. La barre est placée plus haute que jamais et je suis prête !« . Lisa Ann en mode Rocky.
On jubile de voir celle qui s’était retirée du monde porno revenir avec la banane. Lisa Ann est de ces actrices qui ont taillé dans notre inconscient la silhouette de la matrone pulpeuse, fantasmée et si vulgos. La business woman se dit aujourd’hui animée par « une intention positive, motivée par l’inspiration de [ses] fans à travers le monde« . La comédienne aux quatre AVN Awards espère « éveiller les consciences et partager [ses] savoirs, assurer au gré de [ses] productions un espace où le niveau de confort sera au maximum« . Ann nous assure secouer le porno mainstream en « apportant quelque chose de différent, de frais et de beau : une touche féminine« . Du porno fun, hardcore et éthique ? On attend de voir.
La première esquisse de cette collaboration sexy est How to date glam, busty milf Lisa Ann un face à face (et plus si affinités) avec Johnny Sins, dors et déjà disponible. Pour information, une partie des revenus des productions Lisa Ann sera versée au profit d’une association anti-harcèlement, en l’honneur de la regrettée August Ames. Un beau geste.
Du nouveau du côté de la technologie blockchain et des camgirls avec le lancement de Cryptotitties, dernier projet en date de la team SpankChain. On vous en dit plus.
Au Tag, on vous a soufflé deux mots sur Spankchain, ce projet épaulé par la pornstar Kayden Kross. L’idée ? Instaurer via la blockchain un réseau décentralisé de cameuses, directement connectées à leurs viewers, rémunérées en cryptomonnaies au sein d’un système de transactions à moindre frais. Un service moins onéreux et plus sécurisé que les sites de live traditionnels. Un cercle vertueux : plus direct pour les viewers, moins de pertes pour les camgirls qui touchent une meilleure commission de la plateforme. Au courant du mois d’octobre 2017, le blockchain des camgirls se destinait à devenir « la plus importante plate-forme de paiement en cryptomonnaies de l’industrie adulte« .
C’est dans cette même veine de paiement et streaming facilités que SpankChain a lancé l’application décentralisée Cryptotitties, le 4 janvier dernier. Constatant qu’une majorité de camgirls et de viewers ne sont pas forcément familiers quant aux spécificités de ces avancées technologiques, SpankChain a créé cet « outil éducatif » afin de les initier à l’art des cryptomonnaies. Simple comme bonjour : une mosaïque de seins de pornstars et cam models défilent sous vos yeux, classées par rang selon leur popularité. Il vous suffit de deux clics pour en « tipper » une à l’envie avec vos Ethereum (la cryptomonnaie utilisée dans le projet), suivant un système de transaction simplifié type MetaMask or CipherBrowser. L’argent file directement dans la poche des modèles, sans passer par un tiers. Un outil d’initiation qui permet aux modèles de tout bord de goûter aux bénéfices de la peer-to-peer money.
« Si vous voulez que les gens s’intéressent aux cryptomonnaies, le meilleur moyen d’attiser leur curiosité et de leur en donner. Quand ils en ont goûté, ils sont susceptibles d’être plus à même de comprendre leur fonctionnement » nous assure-t-on au gré d’un communiqué prônant l’enseignement par la pratique. La team SpankChain est plus que jamais persuadée que l’avenir du porn réside dans la blockchain et s’échine à faire entendre « ce que tout le monde estime et comprend : l’argent« . Du « porno à solutions » qui a de quoi susciter l’optimisme. Demeure cependant une vraie question, décochée par un Redditer facétieux : « à quand l’équité ? Quand aurons-nous des cryptodickies ?« . On vous laisse y réfléchir.
Il ne devait pas y avoir de Quoi de neuf cette semaine. J’avais prévu de me sevrer de l’Internet du cul, une manière de NoFap challenge. Pas d’idéologie anti-masturbation derrière ce souhait, juste l’envie de donner une profondeur différente aux nombreuses heures que je consacre à mater mes divers comptes Twitter, où je veille assidûment sur nos porn stars préférées. C’était donc plutôt un NoTwitter challenge. Eh bien mes ami·e·s, je n’ai pas réussi ! Drogué à Internet depuis 1996, je n’arrive pas vraiment à lâcher la corde, j’aime trop descendre les TLs tout schuss et slalomer entre les comptes fakes, les bites en PP et les milliers de RTs inintéressants. Voici donc le 58e Koi29, vous pouvez dire merci à ma dépendance.
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Attaque par ricochet, le porno a pris un taquet sans rien demander. À Hollywood, on aime bien critiquer Trump, tant mieux pour eux. Mais là, on ne sait trop comment, le porno est devenu un allié du président des USA ou un truc qu’il apprécie (soi-disant) et qui devient donc condamnable. Étant donné qu’il aime le golf, je vous invite aussi à revoir votre avis sur ce sport qui n’en est pas vraiment un.
Il y a eu d’abord Chelsea Handler, inconnue au bataillon de ce côté de l’Atlantique (sans doute une comique). Elle a balancé un skud contre le président des USA, incluant les porn stars aux côtés des « child molesters », des maris violents et des hackers russes. Quel est le rapport ?
There is an entire generation of children who’s first memory of their President is a man who supports child molestors, wife beaters, Russian hacking, and porn stars. It is our responsibility to make that a memory and not a consistency. We all have a moral obligation. Keep going.
— Chelsea Handler (@chelseahandler) February 10, 2018
L’industrie s’est offusquée à juste titre d’être mise en lien direct avec ces personnes qui devant un juge seraient condamnées, alors qu’eux ne font que du divertissement en toute légalité.
A Pornstar is someone that has a legal a job that pays taxes and should have equal access to democracy but gets stigmatized by the same population that uses our services. Please delete this and reword it. You're shitting on a lot of good people. Happy to have dinner and discuss. https://t.co/93R9awOiuA
— Sovereign Syre (@SovereignSyre) February 11, 2018
Disappointed to see you @chelseahandler equate porn performers with abusers. There are many good (kind, honest, smart, respectful) people in the adult film industry.
Porn stars (ie mostly women!) enjoy – and benefit – from sex work. Seems like something you should stand for! https://t.co/RPBSh6Q1a2
— Jiz Lee (@jizlee) February 11, 2018
Whoa, I've always been a fan of @chelseahandler until this stupid ass tweet. How dare she lump us in with child molestors. AND THIS BITCH POSED FOR PLAYBOY. https://t.co/JDmstiteIf
— Lexi Belle (@OMGitsLexi) February 11, 2018
Pornstars on the same level of child molesters & wife beaters? How dare you shame us & continue the stigma that goes along with our industry. Most of us are hard working, honest, liberated, independent woman. We deserve support from our families & our country. @chelseahandler https://t.co/zcTbIXYggq
— Riley Reid (@rileyreidx3) February 11, 2018
We (pornstars) provide legal entertainment that comedians have cashed in on for decades. It’s 2018 and your sex worker stigma bullshit is tired and pathetic.
— MickeyMod (@theMickeyMod) February 11, 2018
fun fact: @chelseahandler once tried to book me on her show, and the number of mainstream celebs i've seen at swinger's/sex clubs/bachelor parties/my DMs is staggering. the hypocrisy is MINDBLOWING. so much shame around sex, porn, sexworkers. #endthestigma https://t.co/Kls387p1I0
— jessica drake (@thejessicadrake) February 12, 2018
This is exactly why everyone in the porn industry needs to stop fighting with eachother and stick together. This is how all of ur empty mainstream idols feel about you. I don’t care how cool what kinda music how funny, if they don’t make a living doing sex work they don’t get it https://t.co/NgyOUHBffL
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) February 11, 2018
It’s disheartening to see even progressive celebrities like Chelsea Handler have such negative views on the adult industry and its workers. Archaic views on sex, sexuality and sex workers is highly prevalent, along with misinformation. It’s 2018, people. Fuck with the lights on.
— Missy Martinez (@MissyXMartinez) February 11, 2018
Ensuite, il y a eu Judd Apatow. Il fait un bingo avec ce que Trump soutient ou ne soutient pas, et au milieu de toutes ces choses, il y a les porn stars. Je dois avouer à ma chère audience que je suis pro-porn stars. Je vous laisse donc me ranger dans les affreux de ce monde. Quel esprit défoncé peut associer des travailleurs au reste de cette liste ? Vraiment, je ne comprends pas pourquoi dire une chose pareille. Je suis désemparé.
Trump is pro sexual assault, anti environmentalist, anti banking regulations, pro debt, anti immigrant, pro porn star, anti women’s rights, anti health care for all, pro KFC, anti reading, anti exercise, pro domestic abusers, pro Gitmo, anti gun safety, pro P grabbing. https://t.co/fXlqNzZgIN
— Judd Apatow (@JuddApatow) February 11, 2018
Why is everyone so hateful to porn stars https://t.co/E1BOtuT2Ip
— Vienna Black (@itsViennaBlack) February 11, 2018
First @chelseahandler and now Apatow. Even people I agree with on most issues think of sex workers as evil. Same sort of people attacked Trump because his wife posed nude. There are plenty of reasons to attack Trump without attacking women who are already marginalized. https://t.co/Gj3N6rieec
— Nate Igor Smith (@drivenbyboredom) February 11, 2018
RT if you’re “pro pornstars” & if you support the artists of the adult industry. I do. @JuddApatow & @chelseahandler
— Greg Lansky (@GregLansky) February 12, 2018
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Crise sanitaire dans le porno US : le ringworm effraie sur les tournages. J’ai de grosses lacunes en médecine, mais il s’agirait de dermatophytoses, des infections de la peau dues à un champignon. C’est contagieux en tout cas. Du coup, ça se vérifie la moindre parcelle d’épiderme avant de se lancer dans la passion sexuelle.
I'm not shooting porn for anyone but myself until the ringworm crisis is over
— janice (@rejaniced) February 11, 2018
Advisory: Warning, Fungal Infection Speading in the Performer Pool @FSCArmy Know the facts. https://t.co/xmRFow0Uvc pic.twitter.com/nuLVfU2cga
— APAC (@apacsocial) February 8, 2018
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Lee Roy Myers est toujours en quête de faire du milieu porno américain un endroit plus accueillant et protecteur. Il a fixé les dates pour ses ateliers sur la production et la réalisation de contenus XXX.
FREE ADULT PRODUCTION WORKSHOP for adult industry, cam models, sex workers. Hopefully we can help you learn some new stuff to make your own content or just to learn some new skills!
*Thank you @RileyReyXXX and @apacsocial for the killer promo below! pic.twitter.com/Yzn5ziRZz5— Lee Roy Myers (@leeroymyers) February 8, 2018
Il a aussi envie de mettre en place l’idée des royalties. Là, ça fait débat par contre. Payer des droits sur les scènes paraît assez compliqué pour la plupart des sociétés de production (ou alors, elles ne veulent pas faire l’effort). Mais Lee Roy va d’abord rendre l’argent sur le merchandising. C’est un thread, cliquez pour lire la suite.
In order to do our part to make things in the industry better, @Wood_Rocket will be launching a merchandise royalty program this year for any performers, models, and artists featured on our merchandise (pins, shirts, posters, etc). I hope that other studios will do the same.
— Lee Roy Myers (@leeroymyers) February 10, 2018
Autant les gros du marché, rachetés par MindGeek s’en sortent, autant les petits indépendants ont plus de mal en vendant leurs scènes à des agrégateurs comme Evil Angel. C’est le cas de Bryan Gozzling par exemple qui a sorti un petit « rant » contre Pornhub et l’hypocrisie derrière leur programme de rémunération.
Ur not getting royalties because pornhub monopolizes the industry and has all the money. The only companies that can pay royalties to performers are those owned by pornhub. If that’s what you want ok but if you want a better industry for performers, think of the bigger picture.
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) February 9, 2018
I have a rule: “All girls should make as much money for their efforts as possible” but pornhub is tricking everyone into thinking they have access to more money when really we don’t bc PH has it all. None of us will ever earn what we deserve while pornhub controls our industry.
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) February 9, 2018
Aria de Pornhub avait réagi, mais elle a effacé son tweet, auquel répondait Bryan ci-dessous.
Ayyyye but u don’t pay royalties to models in my scenes on PH.. How come? And what about all the stolen content that models appear in? Do they get royalties for those too? I appreciate u but this is a losing argument. PH = a less healthy porn industry no matter how u look at it https://t.co/l7vNP3moFI
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) February 9, 2018
Pornhub qui avait bien fait rire tout le monde quand ils ont annoncé effacer les vidéos de deepfakes. Alors que la plupart des contenus sont uploadés sans respect de la propriété intellectuelle.
Ah give me a break pornhub you host millions of pirated videos that companies didn't give consent to you posting and that's ok lol
The only reason this was removed so quickly is cause it involves the rich and the famous https://t.co/1rGQNYnu6F— Emily Bloom (@TheEmilyBloom) February 8, 2018
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Si vous comprenez bien l’anglais, vous pouvez écouter la mésaventure d’Emma Hix qui était bookée pour un tournage à 20h, mais son partenaire du jour n’a pas pu lui montrer un test à jour. Elle a dû tout gérer elle-même, ce qui colle une mauvaise réputation à son agence Foxxx Modeling.
Performers should not be treated this way. I’m sorry I had to say how I feel. pic.twitter.com/Y0uYaXhanV
— EMMA HIX (@emmahixofficial) February 9, 2018
Foxxx Modeling is cancelled. https://t.co/Cn0AyshpNq
— CATJIRA •tv (@catjiratv) February 9, 2018
Le chemin est encore long pour effacer le stigma du porn dans la société et même dans le milieu porn.
This industry deserves better, sex workers deserve better. It disgusting seeing whorephobic comments come from agents, directors, etc
— Charth Vader (@TheCrossXXX) February 7, 2018
Je ne pige rien aux blockchain et à la cryptomonnaie. Genre vraiment rien. Mais les gens derrière Spankchain viennent de sortir CryptoTitties, qui est un outil pour mieux comprendre ce monde mystérieux et permettre aux modèles de faire des transactions en toute sécurité. C’est tout ce que j’ai compris.
Say hello to #CryptoTitties – A simple tool to educate and reward our community. Happy Friday. Happy tipping! https://t.co/bpHhTpxHHh
— SpankChain (@SpankChain) February 10, 2018
Michael Vegas souligne l’incroyable qualité et performance d’acteur dans la série Pure Taboo dans laquelle il a donné beaucoup de lui-même. Un film de cul qui tend vers le film tout court.
The effort and energy out into this movie was an incredible experience to be a part in. We should all be proud of this @yearofthericky @GiaPaige @thebreemills @badboycraven https://t.co/T7zbASpTK4
— Michael Vegas (@ItsMichaelVegas) February 11, 2018
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Sur MyFreeCams, les filles (oui, il n’y a ni homme ni personne trans, c’est interdit) ont des soucis. La magnifique cage dorée s’égratignerait-elle ?
I love you @MyFreeCams and appreciate everything you've been doing to improve the site. However, you're not going to see all of these improvements pay off unless you address the traffic problems. We are no where near our competitors
— CATJIRA •tv (@catjiratv) February 8, 2018
La reine du Snapchat du cul, Lena the Plug, a invité Karlee Grey, une copine depuis les débuts de l’aventure sur l’appli.
had fun with @karleegreyxxx on my xxx snap today
>>>>> https://t.co/l1frcrt54s to subscribe and see these vids <<<<< pic.twitter.com/IcgIbiSAhs
— LTP (@lenatheplug) February 9, 2018
Liara Roux a passé la vitesse supérieure et propose des scènes jolies et très excitantes avec de belles personnes.
Coming. Soon. https://t.co/aFlM0wj9zE@theMickeyMod . @MSTRVKTR @nenetlavril . @RileyNixon_ pic.twitter.com/BbtfFOrCSh
— Liara Roux (@LiaraRoux) February 11, 2018
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Nadia Nabakova est en train de devenir ma meuf favorite du game. J’aime tous les aspects qu’elle partage sur son Twitter. Ses vannes, sa passion des chats et son physique.
I don’t mind being referred to as a “teen” in porn bc it’s better than “nihilist mid-twenties woman with a concerning obsession with cats”.
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 6, 2018
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 12, 2018
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 11, 2018
Used this massive bath bomb and took the most luxurious bath of my life. pic.twitter.com/GgswNcvNqo
— Nadya Nabakova (@nadyanabakova) February 13, 2018
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C’est ce qu’on m’a dit pour la Saint-Valentin (j’en rêve).
Piss in my mouth and tell me I'm pretty
— Estella Bathory (@EstellaBathory) February 6, 2018
Charlotte Sartre est déjà comblée pour la Saint-Valentin. C’est un sacré morceau que voilà !
Could barely fit his dick in my mouth still took it balls deep in my ass and my pussy though video on https://t.co/pXghH3RJcA I’ll be posting the rest of this mind blowing stuff soon so don’t miss out!!! pic.twitter.com/2fuJWbuW05
— charlotte sartre (@GothCharlotte) February 7, 2018
Adriana Chechik me file des frissons.
Today was a good day for @Brazzers …..why????
It was @adrianachechik that’s why pic.twitter.com/4WnDWHxyOU
— Keiran Lee (@KeiranLee) February 8, 2018
Sur MyFreeCams, on bat des records.
Thank you for the amazing year @MyFreeCams I upgraded from 10 hot dogs to 12 in a year!! pic.twitter.com/ch7jzalqd0
— mouthful of dad (@blonaldtrump) February 8, 2018
Les looks de Bryan Gozzling pour Hookup Hotspot font florès dans la mode. 2019 sera dédiée à toutes les baby gurlz de la Terre.
So Jeremy Scott's fall 2018 collection was just announced & is it just me, or is the whole essence of these looks not inspired by the way Daddy B @BryanGozzling styles his girls?? Like??? In between Balenciaga's crocs, Lady Gaga in pigtails, HUHS is influencing everyday culture!! pic.twitter.com/RMCu0QDAlV
— (@lilmilakerpants) February 9, 2018
Does @ITSJEREMYSCOTT watch https://t.co/qCVMoW38Yd?? Inquiring minds want to know.. https://t.co/9SwDCYAM5c
— 𝕯𝖆𝖉𝖉𝖞 𝕭 (@BryanGozzling) February 9, 2018
Ce tweet d’Olive Glass devrait inspirer nos amis réal avec une bonne idée de parodie XXX. Moi, en tout cas, ça me donne des envies de me mettre au porno.
Fun fact: probably once a day/ every other day, I get asked by a stranger if I speak English. some people just straight up speak French at me (as I stare blankly at them because my French is horrible).
this is extremely common. I blame my haircut. pic.twitter.com/b2VcFkSiBX— Olive Glass (@Olive_Glass_) February 10, 2018
Une belle bande de Millennials !
currently scrolling through Twitter while sucking a dick, while the person attached to the dick is on a call
— janice (@rejaniced) February 10, 2018
Quand j’écris les Quoi de neuf ou les Bons Faps, c’est exactement pareil.
Most days, working in queer porn looks like this. #Caturday @CrashPadSeries pic.twitter.com/AXxIKGd10k
— Jiz Lee (@jizlee) February 10, 2018
Le mec vient de bander non-stop pendant 6 jours. J’ai déjà du mal à tenir 6 minutes…
So after 6 days of steady work I get to now kinda rest. Thank you @jamesmogul @kinkdotcom #dannywild @AnalizedDotCom @mikequasar @WickedPictures @BillyVisualXXX with the work and support from everyone I wouldn't be the man I am today. Humble and appreciative. Now it's time.
— Tommy Pistol (@TommyPistol) February 11, 2018
Mince, j’ai vu que ma meuf me préparait une surprise. Ne vous inquiétez pas, je saurai jouer la surprise !
Female talent, who wants to help me surprise my boyfriend on Valentine's Day with a three or foursome? come have sex with us
— Alina Lopez (@ItsAlinaLopez) February 11, 2018
Name a more iconic duo.
#NewProfilePic pic.twitter.com/TlKEtbRUaA
— JuliaAnn (@therealJuliaAnn) February 11, 2018
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La vie drague sur les rives de nos cœurs pleins de tendresse les belles images des modèles du X et de la cam.
— raya (@whiskeykitten_) February 6, 2018
Old Skool with @irinavega Photo session by @thenicobertrand
See full gallery with 286 pics here https://t.co/4ugLJ11Ais pic.twitter.com/YmY0PE8eMU
— Altporn4U (@altporn4u) February 6, 2018
On n’a jamais assez de photos du beau Bishop. True icon.
Meet Bishop Black… A twist on our favourite.
The end by @noelalejandrox starring #pierreemo. Photo by #Andreagalad pic.twitter.com/yQfhtt9Xpl
— Bishop Black (@BiszhopBlaczk) February 6, 2018
I love the way this set makes my small titties look bigger pic.twitter.com/o46QbpX2Mf
— Ella Hughes (@EllaHughesXXX) February 6, 2018
— Liara Roux (@LiaraRoux) February 6, 2018
tbt to big hormonal tiddies pic.twitter.com/snnV86f1me
— janice (@rejaniced) February 6, 2018
Derppppp pic.twitter.com/NtFVUTmzM3
— Riley Reid (@rileyreidx3) February 8, 2018
Check out "My First SeXXX Tape" on @amtrporn #amateurporn : https://t.co/QABGMFwPHT pic.twitter.com/sDJ32WmQ85
— Kelly Green (@KellyGreenLives) February 8, 2018
I'll be insanely busy tonight so you dudes just go fap to My porn while I work ok? https://t.co/lPW7sMlItx have a good one! Get us to 10 million!!!!!!!! pic.twitter.com/1P35vUQdKP
— Arwen Datnoid (@Arwen_Datnoid) February 10, 2018
Twitch ou Chaturbate ce soir… pic.twitter.com/NwE9kPFBkk
— Olly Plum (@OllyPlumx) February 10, 2018
— Brenna Sparks (@brennasparksxxx) February 10, 2018
Do it with passion. Say it with Lustery.#MondayMotivation pic.twitter.com/IfS6eE9A5t
— Lustery (@LusteryHQ) February 12, 2018
A couple of images form a shoot I did for @Xoetrope during #AVN2018 week. They are part of a larger, explicit set that will be available on her Patreon. Love this location… light was amazing Ms Nova was a joy to shoot with. pic.twitter.com/i2SoEzqvRw
— Corey H (@WanderingEyeVis) February 6, 2018
My nipple coming out to play in @calligramme_us lingerie & vintage gown pic.twitter.com/i6zK1iUDW9
— Zoë Ligon (@thongria) February 6, 2018
with my babe @ryankeely at AVN. By @tmronin pic.twitter.com/Xlo3z4NyjW
— Olive Glass (@Olive_Glass_) February 9, 2018
Tbt pic.twitter.com/tcftiB8DmH
— Casha (@Nuedvixx) February 9, 2018
ELECTRIC // LOVE featuring @ItsAlinaLopez
BØRNS – Electric Love pic.twitter.com/CTAPZ9nBZF
— Risqué (@wearerisqueco) February 10, 2018
is there life on mars? @effy_elizabeth_ @MollyMeowz pic.twitter.com/7MzVCBaYUp
— jalbxxx (@jalbxxx) February 8, 2018
Photo de une : Nadia Balakova par je ne sais pas qui.
Après la Latex Addict, direction La Fantasmes et Soumissions. C’est une soirée BDSM où se retrouvent toutes les couches sociales, toutes les orientations sexuelles...
The post Soirée Fantasmes et Soumissions : Mélange explosif pour moments jouissifs ! appeared first on Paris Derrière.
Entre photographie, érotisme et collage, Florent Gavignon nous transporte dans un univers sans limite où la beauté des corps féminins explose sur sa pellicule. Plein d’insolence et de force, les tirages de Florent nous donnent une vision renouvelée de la sensualité féminine. Corps déchirés, corps froissés mais toujours corps sublimés.
Paysage Féminin, Collage, 2017
L’érotisation du corps féminin est au centre de tes créations, pourquoi ce choix ?
La femme a une grande place dans ma vie. C’est du sexe d’une femme que je suis sorti il y a 27 ans. C’est une femme qui m’a offert mon tout premier appareil photo. L’art fait partie intégrante de ma vie, c’est normal d’avoir la femme au centre de mon travail. Au tout début de ma pratique photographique, avec mon Nikon D3100, les femmes étaient habillées, je ne me sentais pas encore légitime pour du nu. Mais l’idée était déjà là, dans un coin de ma tête.
Les années passent, les appareils photo aussi, je me mets à discuter sur les réseaux sociaux avec une demoiselle du nom de Zoé. Voilà qu’elle accepte de donner sa chance au jeune photographe que je suis, pour une série de photos topless. La machine est lancée. Le nu est là, mais pas encore l’érotisme – fait de fruits et de fleurs. La femme est un homme comme les autres : elle est faite de désirs, de pulsions, de passions, et à travers ma vision de l’érotisme j’ai eu envie de lui offrir, sans prétention, de belles photos.
Mlle.Mystie, Toulouse, 20.01.17
Tes photos sont douces par leur sujet, mais très brutes dans leur travail (collages, lacérations..). Pourquoi ce contraste ?
J’appelle cette partie de mon univers « La Renaissance dans la Destruction ». Cette idée est arrivée après le visionnage d’un documentaire sur le peintre Francis Bacon qui expliquait s’être inspiré d’une photo froissée sur le sol de son atelier. Cinq minutes plus tard, je froissai ma première photo. Petit à petit j’ai essayé la javel, l’encre de couleur, la flamme et autres collages… C’est une pratique intéressante. Chaque papier répond de façon différente à toute cette torture. J’ai un esprit créatif, toujours au travail…et assez tordu ! J’ai même placé un Polaroïd dans le micro-onde ! Le résultat n’est pas top et le micro-onde empeste (rires). J’ai aussi voulu casser mon image douce, quitte à déranger les regards les plus sages. Cette pratique plait beaucoup aux modèles.
Lisa, Cimetière, Toulouse, Collages, 2016
Quel est ton processus de création ?
Mon processus créatif est précis et brouillon à la fois. Je ne sais jamais dans quoi je me lance…mais je me lance ! J’ai tout un tas de photos et autres créations dans une valise sous mon lit, on peut même trouver des « tampons vagins » que j’ai créé. Je me lance dans une série de retouches rapides sur une vieille version de Photoshop, mais comme je suis mauvais, je fais un simple travail sur la lumière et les contrastes. Le temps passe et là je visionne les photos, avant de les sortir sur papier chez un photographe.
Où trouves-tu ton inspiration ?
J’ai une passion pour le nu en peinture et pour la femme dans l’art. Du côté des photographes, j’ai un feeling depuis le début de mes nus avec Robert Mapplethorpe. Araki aussi est très intéressant comme photographe pour moi. Je pourrai parler des heures entières de mes inspirations !
Jeanne, collage, 2016
Quel rapport entretiens-tu avec la pornographie ?
Il n’y a pas une seule photographie, il n’y a pas une photographie spécifique au porno, c’est la même chose selon moi. Le porno « hétérocentré » où la femme est juste un cul, une chatte ou une bouche dans le but de satisfaire l’homme, ce n’est pas trop mon truc, je préfère le porno où la femme est l’égale de l’homme, où elle prend sa sexualité en main. Niveau image, c’est souvent plus doux, plus travaillé. Je me retrouve plus en tant que photographe dans cet univers. Puis après tout, pourquoi ne pas créer ma propre imagerie porno dans le futur ? Avec des fleurs, des fruits et des belles lumières. La vie est faite de surprises, je ne me ferme donc aucune porte. J’ai également une pensée pour toutes les actrices et acteurs porno victimes de la bêtise des gens sur les réseaux sociaux, et dans la vie en générale.
Quels sont tes prochains projets ?
Je ne sais pas vraiment, je ne prévois rien mais j’aimerais faire une exposition pour me lancer. J’aimerais aussi sortir un livre avec certaines de mes photos, continuer à vendre des clichés (mes prix sont tout doux) et poursuivre la croissance du « F.F.F art » (Femme.Fleur.Fesses Art). Et en 2018…place aux tout premiers nus masculin?
Solitude et porte verte (Mathilde), Toulouse, 2016
Elles, Toulouse, 2016
Désir, Mlle.M et Mlle.M, Collage&Brûlure, 2017
Image en une : Carmina, Toulouse, 2016
Elles s’appellent Alexandra Hubin et Caroline Michel. Elles sont sexologue et journaliste sexo et viennent de publier leur premier livre « Entre mes lèvres, mon clitoris » aux éditions Eyrolles.
Plus qu’un simple ouvrage, cette bible du sexe féminin est à la fois un manuscrit révolutionnaire, une ode éducatrice, un grand coming-out du clitoris.
Cent-cinquante pages de pur plaisir qui parfois surprend, souvent amuse et séduit toujours. On y apprend ou réapprend des informations capitales sur ce petit organe tant convoité.… Lire la suite
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Ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre des personnes brillantes avec lesquelles on peut discuter des heures de sexualité. Ma rencontre et interview avec Jessica Pirbay, c’est un peu ça. Elle propose une vision décomplexée de la sexualité et de la sexothérapie dans le cadre de son cabinet qui s’appelle « Secret Therapy »! Allez,…
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Une personne LGBT sur trois considère que le fait de révéler son orientation sexuelle ou son identité de genre au travail peut avoir un impact négatif sur sa carrière. Pire, ce sont plus de la moitié des lesbiennes qui constatent qu’avoir mentionné leur homosexualité a engendré une discrimination.
Les comportements discriminants apparaissent dès l’entretien d’embauche, lors duquel une personne sur huit indique avoir été questionnée sur son orientation sexuelle ou son identité de genre. Cette pratique est totalement illégale, le Code du Travail disposant que les questions posées lors de l’entretien «doivent présenter un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles».
L’entretien d’embauche passé, les inégalités se poursuivent tout au long de la carrière. L’INSEE nous apprend (dans une étude de 2013) que les hommes homosexuels gagnent en moyenne 6% de moins que les hommes hétérosexuels. Ces écarts n’ont pas été observées chez les femmes qui, lesbiennes ou hétérosexuelles, perçoivent en moyenne 25% de moins que les hommes… Quant aux promotions, attention aux entreprises les soumettant à une mobilité géographique. Le Code du Travail prévoit qu’«aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir refusé en raison de son orientation sexuelle une mutation géographique dans un État incriminant l’homosexualité».
Victimes de discriminations au travail, comment les prouver ? En rassemblant un maximum de preuves : témoignages de salarié.es ou ex-salarié.es, échanges de mails, SMS. Il est particulièrement pertinent d’opérer des comparaisons d’avancées de carrière et de rémunérations avec d’autres salarié.es, hétérosexuel.les.
Afin de ne pas être seul.e dans la constitution de votre dossier, pensez à vous tourner vers les délégué.es du personnel qui sauront vous épauler utilement.
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La Saint-Valentin, c’est un moment propice pour s’autoriser à sortir de la routine et tenter de nouveaux jeux coquins en couple ! Comme ici on défend la sexualité joyeuse, décomplexée et ludique, on a eu envie de vous gâter et de vous offrir 2 box Sexy Valentine pour l’occasion. Allez, on laisse la timidité de côté et on tente sa chance !
La box Sexy Valentine vous est offerte grâce au lovestore Passage du Désir et contient les huit produits suivants : une huile de massage, un vibromasseur, une plume duveteuse pour caresser son partenaire, des pastilles sucrées, un masque en dentelle, un anneau vibrant, des défis érotiques et un cockring en silicone.… Lire la suite
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Dimanche, jour du Seigneur et des gifs. Pendant que vous êtes au ski, voici des petites boucles pour vous réchauffer en plus de votre chocolat chaud. On part sur du soft, on continue, on prend un virage vers le WTF pour finir dans le gap de Lucy Cat et finir sur un remix indé de Basic Instinct. La vie dans le porno est merveilleuse.
Dana DeArmond fait des petits bisous sur le bonbon de Janice Griffith. Beaucoup de tendresse dans cet instant qui cache une terrible vérité : Janice dans une position très acrobatique est en train de se farcir la séance de gainage du siècle. On ne peut pas tout avoir.
Alex Harper continue son ascension fulgurante dans nos coeurs de fappeurs. Sa présence, son charisme et sa culotte blanche ont de quoi vous donner un bon coup de chaud malgré les températures négatives. Ce gif obsédant vaut plus que 3h de porn non stop.
Un père, son fils, sa belle-mère. Une histoire classique de famille à la sauce porno qui vire inévitablement au threesome. Si la fin est déjà connue, l’introduction est à se pisser dessus où on atteint le point WTF dès l’entrée du fiston chez son père. Quant au repas, je vous laisse apprécier le foutage de gueule de ce double handjob (censé être discret). Y’a pas à dire, Family Strokes, c’est les meilleurs.
Lucy Cat, la reine allemande de l’anal vous fait un petit coucou avec son gap. Une manière comme une autre de vous attirer vers sa nouvelle vidéo au titre très évocateur : XXXL OUTDOOR ANAL. Tout un programme.
Carmina m’a dit en privé : « wowowowow faut trop que tu mettes ce gif de Bright Desire dans les gifs de la semaine » ! N’écoutant que mon professionnalisme (et mon excitation) voici donc ce fameux gif Sharon Stonien.
Image en une : Alex Harper pour Teen Fidelity
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Les insultes racistes, homophobes («sale pédé, sale blédard rentre chez toi, t’as rien à faire en France») et transphobes ont été suivies de coups de bouteilles en verre et de bâtons. Dans un communiqué de presse commun, 2MSG et The Big Tape, les deux associations qui organisaient la soirée du réveillon au Centre et qui ont recueilli les victimes, expliquent que celles-ci ont subi des blessures légères (coupures, contusions et ecchymoses) et bien évidemment un grand choc psychologique. Elles rapportent également que, toute la nuit, les participant.es à la soirée du Centre ont «dû faire face à un flot incessant d’insultes LGBTQIAphobes de la part des passant-e-*-s». Et les agressions de ce genre ne sont hélas pas rares.
En novembre, un homme de 52 ans avait été tué de nuit, dans le quartier de Gerland à Lyon, dans un lieu de drague gay en plein air. Et, mi-janvier, un jeune homme qui sortait d’une boîte gay lyonnaise au petit matin a subi un tabassage. Comment éviter que de tels faits, gravissimes, se reproduisent ? La réponse à cette question, bien évidemment, est complexe et difficile à trouver. Mais elle ne peut pas être uniquement sécuritaire. La solution ne peut pas consister à mettre un policier et une caméra de surveillance à chaque coin de rue. La communauté LGBTQ elle-même peut et doit se mobiliser pour une riposte à la fois collective et autogérée.
Manifs, espaces en non-mixité, auto-défense…Dans leur communiqué, 2MSG et The Big Tape rappellent ainsi l’importance de la «création systématique d’espaces safes en non-mixité en soirée» pour éviter aussi bien les micro-agressions que les insultes et les attaques physiques. Avec le Pink Bloc de Lyon, les deux associations se proposent également d’organiser cette année «des cours d’auto-défense (…) pour toutes les personnes concernées, afin de diffuser les modes de résistance concrète aux oppressions et de former ces mêmes personnes sur les moyens de répliquer en cas de situation violente». Le premier d’entre eux s’est tenu dimanche 4 février à L’Atelier des Canulars. Enfin, après plusieurs réunions à la Luttine, une marche de nuit a été programmée pour le samedi 10 mars à partir de 21h. Ce sera l’occasion de rappeler que nous ne resterons pas inactifs et inactives face à ces agressions et que nous n’entendons pas déléguer à d’autres le contrôle de nos vies.
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Vous êtes libertins et vous aimez les soirées libertines exceptionnelles, raffinées, un peu dingues et originales ? Cette fois-ci, je vais vous parler d’Éros et Camélia, des soirées libertines de très grande qualité comme on en voit peu souvent. Éros et Camélia, c’est la quintessence de la sexualité ludique et du libertinage. Des organisateurs cultivés…
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Vu sur Osez 20 histoires de sexe à l’hôtel
Autre tome de la collection Osez 20 histoires de sexe dont je n’ai pas encore…
Cet article provient de Littérature érotique
Envie d’une expérience coquine avec une nana sur Tinder ? C’est tout à votre honneur, mais laissez-moi vous faire part de mes expériences “Tinderesques” à ce sujet et du syndrôme du couple libertin sur Tinder.
Tinder, le nouveau marché des couples hétéro ?Déçue et fatiguée par les rencontres vaines avec la gent masculine, j’ai un jour décidé d’ouvrir les paramètres de recherche Tinder aux hommes et aux femmes. Très rapidement, les matchs pleuvent avec des filles et les conversations s’engagent avec une bienveillance qui diffère de mes expériences avec ces messieurs.… Lire la suite
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Un blanc manteau a recouvert la ville endormie. Les yeux encore emplis de rêves, les habitants s’éveillent et découvrent le spectacle des flocons tournoyants dans le ciel. L’air est cotonneux et un calme apaisant plane sur les maisonnées. Mais, un bruit se fait entendre. Tendons l’oreille: « fap fap fap… ». Nique ton père, Monsieur Hiver : c’est l’heure de la branlette!
Dans la famille allumeur, donnez-moi Simba. Regard par en dessous, voix traînante : le minet à tête d’allumette sait comment donner envie à son daddy. Et quand il tombe le t-shirt sur un corps plus sec qu’un coup de trique, son tattoo en dit long sur sa philosophie de vie : bouffer à tous les râteliers du plaisir. Hakuna matata!
Jack Hunter est tranquillement en train de faire joujou avec un fleshlight quand Kevin Blaise débarque et vole la vedette au masturbateur : « je veux être sextoy à la place du sextoy » semblent dire ses yeux coquins. Et c’est parti pour un coup d’état renversant: drapeau blanc, on dépose les armes sans résistance et on laisse Kevin à la manœuvre.
Manifestement les vêtements du Temple n’ont pas bien protégé nos deux amis du péché qui règne sur cette Terre. Elder Holland surprend Elder Oaks dans son pieu et lui met le sien au fond du trou. Le minet brun ne rechigne pas bien longtemps avant de se laisser posséder et finit même par sucer de la bite (en enfer). Il m’a aimé toute la nuit, mon missionnaire…
Huessein et François Sagat font du frotti-frotta : ça commence par une douche et ça finit dirty. Les deux petits gabarits râblés s’emboîtent à merveille dans le décor carton pâte des « 1001 bites ». On est pas sûr des cadrages bancals et de l’orientalisme chelou, mais ces deux là : perfect match!
En 2008, Citébeur capitalise sur Bitume, le pervers polymorphe au zboub interminable en sortant Bitume et ses potes. Mais dans ce solo d’ouverture, Bitume démontre qu’il n’a pas vraiment besoin desdits potos : bien calé dans son cuir XXL, tige raide en main, il plante son regard vicieux au fond de ta rétine et se fait plez tout seul comme un grand.
Le fake porn, ou face swap porn, objet de toutes les angoisses et de toutes les problématiques éthiques, va-t-il tirer sa révérence une bonne fois pour toutes ? De nombreux sites et réseaux sociaux semblent faire le nécessaire pour que ce soit le cas. Voyez plutôt.
Gal Gadot, victime matricielle.
Il est trop tôt pour décocher un « hasta la vista », mais n’empêche : depuis hier, plusieurs grands acteurs du web ont décidé de bannir le fake porn, ce mix entre montage obscène et intelligent artificielle, viralisé sur le forum Reddit. Marchant sur les pas de Discord, Gfycat et Imgur, Pornhub affirme en interdire l’usage sur sa plateforme. Ce type d’images, susceptibles d’attiser le revenge porn, violerait le consentement et les conditions d’utilisation du tube. Il est aujourd’hui conseillé aux utilisateurs de signaler sa présence. S’ensuivit l’initiative de Twitter, épousant la même démarche. Le site de microblogging aime à rappeler que le fake porn viole le respect de la vie privée. Comme nous le précise le Financial Times, le réseau-zoziau est bien décidé à bannir tout compte divulguant de telles vidéos, nuisibles à l’intimité de la personne.
Il n’a pas fallu longtemps pour Reddit, lieu matriciel du barouf, marche sur les pas de ses prédécesseurs, détaille la BBC. Ont été supprimés sur le forum les fils de discussion consacrés au fake porn. Associé à la catégorie « pornographie involontaire« , l’émergence du fake porn a incité Reddit à complexifier son règlement, précisant « l’interdiction de la diffusion d’images ou de vidéos montrant n’importe quelle personne nue ou engagée dans un acte sexuel apparemment conçues et diffusées sans leur permission, y compris des représentations qui ont été manipulées« . On ignore si l’utilisateur /r/deepfakes, à l’origine du code en open source qui donnât lieu à ce microphénomène, sera banni ou non. La mise en ligne de l’application FakeApp, la recrudescence de la communauté de DeepFakes (dépassant le pic des 100 000 abonnés comme le précise Gizmodo) et la médiatisation du fake porn a du faire l’effet d’un électrochoc pour engendrer ces démarches successives de la part des sites-mastodontes.
Mais, comme on le sait tous, la logique du « Internet is for Porn » a la dent dure, surtout sur le web communautaire. Le look a like porn a-t-il vraiment dit son dernier mot ?
Le « Nicolas Cage Fake », envers positif du phénomène.
Les fesses tivités s’enchaînent. Avant une soirée SM bon enfant, direction l’univers « fetish » un brin différent. Je suis d’abord passée par la soirée Latex...
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Je suis de retour, mais pas pour vous jouer un mauvais tour ! Je reviens de Chaturbate où je suis allée chercher les webcams à suivre. Vous le savez peut-être, le turn over dans ce métier est assez important. Les nouveaux modèles sont nombreux, mais restent rarement longtemps, préférant parfois voguer sur d’autres eaux que celles de la sexcam. Voici donc une petite sélection des personnes qui diffusent en ce moment, pour vos longues soirées d’hiver (oui, car c’est encore l’hiver pendant 6 semaines, même si on a hâte qu’il se termine pour enfin aller faire des shows en extérieur au soleil).
Mutinaea
— Mutin(aea) (@mutinaea) January 26, 2018
Je commence par faire honneur à la France, car c’est important d’être un peu chauvin sur Chaturbate. En effet, les modèles françaises sont assez rares, et encore plus celles qui le revendiquent ! Du coup, les tippeurs français sont à l’affût de chaque nouvelle tête qui apparaît sur le site. S’il en est une à ne pas louper c’est bien celle de Mutinaea, une petite brune piquante et hyper sexy, qui a débuté il y a quelques mois. Il nous paraissait évident de lui rendre hommage, puisqu’elle dit avoir découvert les webcams en lisant nos articles ici même ! Ne manquez pas ses prochains shows, elle s’équipe petit à petit en jouets pour notre plus grand plaisir à toutes et tous (mais pour le sien avant tout hé oui).
PinkChatonA post shared by Mutin(aea) (@mutinaea) on Aug 19, 2017 at 3:53am PDT
Online !! https://t.co/9cuSdB0dZ0@chaturbate @ChaturbateBabes @ChaturbateBlog @Chaturbateshare @ChaturbateModel #RT #FollowMe #ComeSayHi pic.twitter.com/JcyeYKDU0E
— Pinkchaton (@PinkchatonCB) November 26, 2017
On ne sait pas grand chose sur PinkChaton à part qu’elle est aussi française. Bien qu’elle tweete peu, elle nous honore de sa présence sur Chaturbate assez régulièrement. Je dis bien honore car clairement c’est un honneur que de pouvoir assister à ses shows. Je ne peux que vous les conseiller, et je me permets de dire cela en tant que fine connaisseuse de webcam certes, mais surtout de boulis féminins… et celui de PinkChaton est de ceux qui font rêver ! Rendez-vous rapidement dans sa room, le dernier arrivé est un naze !
Olivia WildinAllons faire un tour de l’autre côté de l’Atlantique maintenant pour faire la connaissance d’Olivia Wildin, qui officie sur plusieurs sites de webcam depuis un peu plus d’un an déjà. Elle fait partie de ces modèles qui ont un univers visuel bien particulier et qui soigne ses apparitions à chaque fois pour séduire son public, dans la droite lignée de Vex ou Moth. Comme beaucoup, elle a compris en ces temps difficiles qu’il fallait se diversifier, elle est donc également productrice de ses propres vidéos et set photos. Elle est très active sur les réseaux et les sites de streaming, vous n’aurez donc aucun mal à la trouver et à l’admirer très bientôt !
Sold a video! "Dark Waters". Get yours on @amtrporn : https://t.co/kWjmDYJwuW #amateurporn pic.twitter.com/eRodbmAuSq
— Olivia Wildin (@oliviawildin) January 6, 2018
Lena SpanksDrained pic.twitter.com/MTrqdKsVcB
— Olivia Wildin (@oliviawildin) January 1, 2018
Un dernier arrêt au Canada pour découvrir Lena Spanks. Professionnelle jusqu’au bout des ongles, elle a été nommée pour un award ManyVids dans la catégorie réseaux sociaux, et c’est totalement mérité. Je vous avoue un petit secret, j’ai craqué pour elle au départ parce que sa bio sur Chaturbate est toute belle et bien organisée et j’adore ça car je suis un peu psychorigide (et puis je jalouse un peu, aussi). On recommande donc Lena, bien sûr… Je réalise que je ne vous ai pas précisé qu’elle était magnifique, mais d’une part il me semble que ça se voit direct, et puis de toutes façons toutes les femmes sont belles et ça c’est pas moi qui le dis, c’est Franck.
Spangy19A post shared by Lena Spanks (@lenaspanksofficial) on Nov 16, 2017 at 1:30pm PST
Bonsoir monsieur ! Je crois que j’ai la langue qui s’est déroulée toute seule comme The Mask dans la scène du cabaret quand je suis tombée dans la room de Spangy19. Pourtant il ne faisait rien de spécial, il était en train de discuter en peignoir, comme je le fais moi aussi parfois après un show. Je suis quand même restée pendant de longues minutes à l’écouter parler et échanger avec les viewers présents. Il m’a semblé être un petit mec sympa et gentil. Comme j’étais frustrée d’être arrivée après le spectacle, je suis aller stalker son twitter pour trouver un peu de nudité. Clairement, j’ai pas été déçue. Hâte de retomber sur sa room pour pouvoir en profiter un peu plus cette fois. Pour sûr, je vais tiper.
Since so many people were screenshotting this picture on my Snapchat, I figured I'd do you all a favour and just post it on here as well. 2018 is off to a great start for me! Thank you all for supporting me and keeping me motivated to be stronger & better every day. pic.twitter.com/eBThW1foHj
— spangy19 (@spangy_cb) January 28, 2018
Image en une : Mutinaea par Carmina
Pour que des femmes de classes supérieures puissent prétendre à l'égalité professionnelle avec les hommes, et que les couples puissent résoudre l'inégale répartition des tâches domestiques, d'autres femmes moins favorisées deviennent travailleuses domestiques. A Paris comme à New York ou à Londres, elles sont souvent migrantes et laissent leurs propres enfants au pays pour venir prendre soin de ceux des autres. Elles sont nounous, font le ménage ou s'occupent des personnes âgées dépendantes. Leurs voix participent pleinement de notre compréhension de la division sexuelle et raciale du travail domestique.
Un podcast à soi par Charlotte Bienaimé, le premier mercredi du mois. En partenariat avec le mensuel Causette.
Avec :
Patricia et Mirabelle
Rose Myrlie Joseph, docteur études de genre à l’université de Lausanne et en Sociologie à l’université Paris 7.
Caroline Ibos, docteur en science politique, maître de conférences à l'université de Haute Bretagne (Rennes 2)
Textes :
« Chanson Douce » Leïla Slimani - « Qui gardera nos enfants - les nounous et les mères » Caroline Ibos - « Sister outsider » Audre Lorde - « Zami » Audre Lorde
Remerciements :
Jules Falquet, Zita Cabais Obra, Sylvie Fofana
Lelo a trouvé une muse, et il s’agit d’Amber Rose. Au centre du dernier clip promo de la fameuse ligne de jouets pour adultes, la sculpturale model en profite pour détourner certaines des icônes les plus sensuelles du septième art. Un petit délire aussi ludique qu’érotique.
Masturbation is the safest sex in the world. Have fun! @lelo_official link in my bio #leloxamber
A post shared by Amber Rose (@amberrose) on Feb 5, 2018 at 8:04pm PST
« Pleasure for all ». C’est ce slogan en forme de bonne résolution que nous chuchote Lelo à l’oreille. Amber Rose n’y est pas insensible et n’hésite jamais à le dire, sur Instagram par exemple, où elle s’extasie à l’occasion sur le modèle Lelo Sona (« bouleversant d’un point de vue clitoridien« ), ou au gré de divers partenariats bien sentis (le temps de sa SlutWalk à Los Angeles, événement prônant l’émancipation sexuelle). Récemment, la diva mondaine a joué à fond le jeu de la bimbo sulfureuse au gré d’un sexy spot limpide très feutré pourvu d’un message émouvant – « la masturbation est la forme de sexe la plus sûre au monde« .
Voyez plutôt : englobée dans un décor oscillant entre virginité blanche et perversion sombre, l’icône blond-platine s’empare le temps de quelques secondes des personnages de Catherine Trammel (Basic Instinct) et Marion Crane (Psychose). La scène du croisé de jambes de Sharon Stone (ou de Tori Black) et celle de la fameuse douche hitchockienne revisitées par Amber Rose, il fallait y penser. Le coup de la James Bond girl qui se sert d’un stimulateur clitoridien comme d’un flingue, aussi. On navigue dans le pur exercice de style parodique, à l’écrin très érotico-chic.
« The best sex i have is with myself » aurait un jour déclaré la star. Au vu de cette ode cinéphile à la masturbation féminine, on veut bien la croire sur parole.
Parce qu’il n’y a pas que Kim Kardashian dans la vie, c’est notre tendre Abella Danger que Kanye West a choisi pour incarner la sixième collection de sa ligne de fripes Yeezy. On dit OUI.
A post shared by abella danger (@dangershewrote) on Feb 3, 2018 at 3:25pm PST
On peut souffler de belles choses sur cette série de fringues. Sa promo, déjà. West a choisi de rendre hommage aux photos de sa dulcinée prises par les paparazzis pour illustrer son sens du stylisme. Un exercice de style ironique et narquois comme il faut. Mieux encore : son casting sulfureux. Aux côtés de Paris Hilton, les porn stars Abella Danger et Lela Star font office d’égéries. Un sacré coup marketing. « Le tournage a duré de huit à dix heures, c’était plus long que pour tourner des films pornos » déplore Danger à AVN, où l’on apprend que West aurait flashé sur le charisme de Danger en tombant sur une parodie estampillée Brazzers de son clip Fade. Résultat ? On est plutôt envoûté par ces photos fashion, leur lumière crue très homevideo, ce décor de parking un peu cracra sur les bords, la teneur fantasmagorique et borderline de la mystérieuse Abella, à la blondeur diaphane si irréelle.
#yeezyseason6 pic.twitter.com/YCxQ38LleG
— danger (@Abella_Danger) January 31, 2018
Mais il y a anguille sous roche. Selon le site spécialisé TheFashionLaw.com, évoqué par AVN, une campagne promotionnelle doit, suivant le FTC Act (une loi fédérale) explicitement s’affirmer comme telle – à coups de hashtags (type #ad), officialisant l’événement aux yeux du public sans faux semblant. Mais l’ambiguïté est plus ténue quand la principale source de communication publicitaire consiste à voir les modèles concernés balancer des photos random sur Twitter, sans vraiment préciser leur caractère marketing. « Il suffit qu’une minorité signifiante de consommateurs reste confuse face à la véritable nature d’une campagne pour que le campagne soit trompeuse » nous précise la loi fédérale. Oups.
#yeezyseason6 pic.twitter.com/D43pccF2yj
— danger (@Abella_Danger) January 31, 2018
Mais c’est justement là que réside tout l’intérêt de la chose. Les clichés viraux lâchés par Danger sur Twitter puisent leur force d’un formalisme séduisant : le côté « images volées« , cette transgression tranquille au caractère à la fois esthète et voyeuriste. D’un côté, la mise en scène, très élaborée, de l’autre, cette fausseté du « pris sur le vif ». Une spontanéité travaillée qui fait tout le charme de cette Abella Danger grimée en icône people. On like.
Voici une question sur le sexe anal qui semble triviale mais, comme d’habitude, pas tant que ça… Mais oui au fait, pourquoi se protéger avec un préservatif lors de sexe anal ? Très bonne question, regardons cela ensemble ! La réponse simple est : car la zone anale et les intestins contiennent beaucoup de germes. C’est…
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Saviez vous que le fameux film de Truffaut “Jules et Jim” est tiré d'un roman de Henri-Pierre Roché qui formait en 1915 avec Marcel Duchamp et Beatrice Wood un trio amoureux ? Adepte de l’amour libre, Duchamp n’était ni fidèle, ni jaloux.
Tout commence en 1916 : né dans une famille de petits rentiers parisiens, Henri-Pierre Roché (1879-1959), bourreau des coeurs notoire, peintre, écrivain et marchand d’art rencontre Marcel Duchamp dont il fera le portrait dans un roman à l’eau de rose inachevé (Victor) mais surtout le héros de Jules et Jim, qui raconte donc une histoire vraie. De fait, les deux hommes ont le «coup de foudre». «Le jour même de leur rencontre à New York, la légende veut que Roché ne tarde pas à appeler Duchamp “Victor” puis, trois heures plus tard, “Totor”. (1)» Quant à Henri-Pierre, il est appelé Hachepé par Duchamp, qui phonétise ses initiales. Pourquoi une telle amitié ?
La «métaphysique sexuelle» de Roché
Hachepé est un «tombeur», du genre révolté. Durant ses études à Paris, entre 1898 et 1900, Hachepé mène «une double vie au cours de laquelle il enterre sa vie de garçon avec une rouerie systématique en abusant d’annonces matrimoniales. C’est alors qu’il inaugure le procédé double de l’échange des partenaires (de ses trois maîtresses successives, deux passeront plus ou moins conventionnellement d’un camarade à l’autre) et du compte rendu épistolaire (amants et amantes, parfois à leur insu, font l’objet d’analyses écrites échangées), manipulation sentimentale qui restera une constante de sa vie. Il semble que ce soit là sa façon de se distancier tel un voyeur, par le ravalement de l’objet d’amour à un objet d’échange d’une part, à un objet d’étude d’autre part, de la duperie de la passion en même temps qu’une tentative de ressusciter sinon de réenchanter par l’écriture des fantasmes que leurs réalisations ont galvaudés. L’expérience est assez déstabilisante pour qu’en mars sa mère l’envoie quelques semaines en cure hydrothérapeutique à l’institut Sonnenberg de Carspach en Alsace.(2)» Ci-dessous : photo au miroir de Henri-Pierre Roché.
Amant-Pygmalion et échangiste
Loin de le calmer, cette cure renforce son désir de désordre. Henri-Pierre Roché fréquente des théoriciens de l’égalité entre les sexes qui luttent contre «l’aliénation de la femme par le mariage». Il lit Nietzsche et accumule les conquêtes, sans jamais cesser de tenir un journal «nihiliste» de ses bacchanales. «C’est une partie de ce journal qui a inspiré L’Homme qui aimait les femmes.» Bourreau des coeurs, il se fait le mécène des femmes artistes qu’il séduit (telle Marie Laurencin, qui deviendra la Marie bien-aimée d’Apollinaire), fréquente le Montmartre du Bateau-Lavoir (Max Jacob, André Salmon, Mac Orlan, Cendrars), prospecte les peintres (Picasso, Le Douanier Rousseau, Brancusi, Soutine, Braque…) avant d’être missionné aux Etats-Unis par le Haut-commissariat de la République française chargé d’encourager l’entrée en guerre des USA. C’est là qu’a lieu la rencontre avec Marcel Duchamp. M.D. est alors la coqueluche des élites à New York. Dans ses textes (notamment Écrits sur l’art), Roché le décrit comme «le français le plus connu avec Napoléon et Sarah Bernhardt (3)» et, surtout,«comme un sourcier innocent» qui agit sur ses amis «à la façon d’un aimant. Sa sagesse s’apparente à celle d’un Lao Tseu…(4)». Ci-dessous : photo au miroir de Duchamp.
Le refus de l’exclusivité sexuelle
Lorsque Roché rencontre Duchamp, celui-ci est connu pour refuser la notion de mariage monogame. Ainsi que l’explique Bernard Marcadé, son biographe : «de la même manière qu’il ne veut pas posséder de femmes, Duchamp ne veut pas posséder d’argent. Il ne veut pas être propriétaire. Il écrit à la fin de sa vie qu’il “veut vivre en locataire”. C’est assez révolutionnaire.» Roché le formule ainsi : «Il a besoin de femmes. Il n’a pas besoin d’une femme. Ni d’enfants. Il doit être seul, c’est un solitaire, un méditant, un penseur. C’est un prédicateur à sa façon. Il travaille pour une morale nouvelle.» La morale de Duchamp se situe à rebours des injonctions sociales propres au système bourgeois qui encouragent les individus à cumuler des possessions pour se donner de la valeur. Duchamp ne veut rien posséder : ni épouse, ni famille, ni maison, ni voiture… Lorsqu’il fait la connaissance de Beatrice Wood, le 27 septembre 1916, par l’intermédiaire d’Edgar Varèse qui s’est cassé le pied et dans la chambre d’hôpital duquel toute la gente artistique se succède, il éprouve, tout de suite, un fort penchant pour elle… ce qui ne l’empêche pas de la présenter à Roché qui devient le premier amant –l’initiateur– de la jeune femme.
Béa : fille de milionnaire en mal de liberté
Bea (Beatrice Wood) est une jeune fille de très bonne famille qui, refusant d’épouser un beau parti, a décidé de devenir peintre, céramiste et actrice. Elle a suivi des cours à Paris et joue les ingénues au théâtre. Duchamp est son premier amour : «Nous nous sommes aimés au premier regard, dit-elle dans ses Mémoires, mais cela ne veut rien dire parce que toutes les personnes qui rencontraient Duchamp tombaient amoureuses de lui. C’était un homme envoûtant.» Duchamp la fait entrer dans un univers où l’on méprise les valeurs bourgeoises. Lui-même s’amuse volontiers à prononcer des calembours pornographiques dans les salons où il est invité. Pour la belle Beatrice –en mal «de danger, d’aventure et d’amour»– cette rencontre fait l’effet d’un séisme : «Marcel me choquait, parce qu’il disait que le sexe et l’amour sont deux choses différentes»… Une fois passé le «choc», Bea se lie avec lui d’une amitié profonde –et qui perdurera toute la vie (5). Elle se veut «aussi proche [de lui] physiquement qu’elle l’était émotionnellement.» Ce qui suppose qu’elle soit tout aussi proche d’Hachepé. Pendant plusieurs années, ils sont inséparables.
Les femmes laides «font l’amour avec humilité»
Cette histoire de trio –une parmi bien d’autres– résume bien la philosophie de vie de Duchamp. Il refuse de s’arroger un droit exclusif sur les femmes, autant que de leur être «fidèle». Mieux : il préfère les femmes laides comme partenaires sexuelles. Pourquoi ? Par refus de participer aux combats de coq que suscitent toujours, dans les cercles virils, le désir d’être estimé en s’exhibant avec une beauté comme si c’était une montre de luxe… Beatrice Wood raconte : «Généralement, il me disait de venir ; si ce n’était pas le cas, j’en déduisais qu’une femme était avec lui. Il est vrai que Marcel excellait dans ce domaine, même si mes amis me disaient, en rigolant, que les amies femmes de Marcel étaient le plus souvent tout à fait communes. Plus tard, Marcel remarquera que les femmes peu attirantes faisaient mieux l’amour que les femmes belles.(6)» Peggy Guggenheim avait aussi remarqué ce trait caractéristique. On trouve dans le Journal de Michel Leiris ce propos : «Duchamp disait, paraît-il, qu’il aimait les femmes laides “parce qu’elles font l’amour avec humilité”.(7)»
Faire le choix d’une femme belle relève de l’onanisme
Pour Alain Boton, qui consacre 30 pages à la vie amoureuse de Duchamp dans son livre (Duchamp par lui-même, ou presque), il n’est pas anodin que celui-ci ait toujours accordé sa préférence à des femmes sans attraits. Faire le choix d’une femme belle relève de «l’onanisme qui est, chez Duchamp, la métaphore de l’amour-propre. L’onanisme est le plaisir que l’on se donne à soi-même. Par analogie, il représente l’amour que l’on se porte à soi-même, l’amour-propre. Ainsi il est un fait assez révélateur, c’est que Duchamp durant la période New-yorkaise de 1915, où c’était la teuf tous les jours, avait comme maîtresses le plus souvent des femmes laides. Alors qu’il était courtisé par de belles américaines canons. C’était sa manière à lui d’afficher ostensiblement son refus d’utiliser ses conquêtes comme signe de réussite dans le combat de coq que constitue toujours la séduction.» S’il faut en croire Alain Boton, Duchamp se joue des conventions sociales. Dans les cultures individualistes, chacun est tenu de se distinguer : acheter des oeuvres d’art qui font scandale, parader au volant de voitures d’exception ou s’afficher en compagnie d’une mannequin font partie des moyens les plus courants de s’imposer dans la compétition des égos.
Faut-il «croire» en l’amour-passion de Marcel Duchamp pour Maria ?
Sachant à quel point Duchamp avait en horreur ce système, comment croire qu’il ait pu succomber à la beauté d’une femme ? Difficile de l’imaginer en victime d’une passion sans retour… A-t-il pu écrire sérieusement des lettres d’amoureux transi à Maria ? Rien ne l’empêchait de partir à Paris la rejoindre. Dans ce cas, pourquoi se contentait-il de gémir : «Je trouve affreux de compter presque sur les doigts le nombre de fois que je te verrai encore dans ma vie» (9 novembre 1950) ? Dérouté par toutes ces contradictions, Alain Boton échafaude une théorie : «L’amour-passion que Duchamp porte à Maria Martins […] est une création scénarisée de Duchamp avec la complicité de l’artiste brésilienne.» Boton en veut pour preuve qu’il n’existe aucune preuve de cet amour. Plus précisément : aucune autre preuve que les lettres elles-mêmes, qui peuvent très bien relever du «faux». «Il n’y a aucun témoignage direct qui concerne cette relation amoureuse. C’est uniquement à partir de la correspondance que les deux artistes entretinrent que les historiens ont reconstruit cet amour, supposant qu’il était clandestin avant le 6 avril 1946, sa première trace : Duchamp offre à Maria le Paysage fautif, évidemment compris immédiatement comme signe codé de l’amour qu’il lui porte.» Paysage Fautif : un tableau «peint» avec du sperme, mais pourquoi ?
La foire aux vanités dans la mire de Duchamp
Pour beaucoup d’exégètes, c’est forcément une déclaration. Pour Alain Boton –qui s’appuie sur de nombreux textes de Duchamp– le sperme est la métaphore d’une activité onanique, «une manière de se caresser l’orgueil» : l’homme qui se masturbe ne fait jamais que posséder en vision quelque chose. Parce que «posséder», c’est «être», il veut posséder plus, toujours plus. «Dans nos sociétés, ainsi que l’expliquent Brigitte Derlon et Monique Jeudy-Ballini (en conclusion de leur ouvrage La Passion de l’art primitif), la qualité de ce que l’on possède revêt une dimension identitaire et l’avoir –surtout celui dont on fait montre– participe de l’être. Pour le dire schématiquement : on est ce que l’on a.» Or c’est justement ce que Duchamp dénonce : le goût de la possession, le jeu de la compétition, la foire aux vanités… Lui qui n’a jamais voulu rien avoir en propre, comment est-il possible qu’il écrive à Maria une phrase telle que : «Je pense aussi à l’atelier voisin du mien qui serait vraiment le commencement du monastère. Tu pourrais t’y isoler avec moi et personne ne saurait l’existence de cette cage hors du monde» (20 juin 1949). Lui qui refuse les conventions sentimentales, comment peut-il reprendre à son compte les ritournelles dont un de ses meilleurs amis –Denis de Rougemont– a disséqué les mécanismes dans L’Amour et l’Occident ? Pour Alain Boton qui met en vis-à-vis des extraits de cet ouvrage avec les lettres «énamourées» de Duchamp, cette correspondance relève du pastiche.
Une oeuvre qui nous force à la regarder en voyeurs
«“Mourir d’aimer”. C’est le fantasme halluciné de notre époque (8), l’amour-passion, affiché à tous les coins de rue, là pour vendre un parfum ou une bagnole, ici pour nous amener à voir un film ou lire des potins glamours, qui se trouve épinglé par la machination de l’ironiste.» Alain Boton est dubitatif : il semble évident à ses yeux que M.D. a détourné le mythe de Tristan et Iseut. Dans quel but ? Plusieurs interprétations sont possibles. Au-delà d’une moquerie, Duchamp a peut-être voulu nous prendre au piège du contre-sens que représente Étant donnés. Pour beaucoup d’exégètes, cette oeuvre posthume –le corps de Maria aux cuisses écartées– incarne l’amour impossible. Pourquoi ne pas la voir comme une boîte à se masturber ? Chacun y trouve le sens qui lui convient. C’est un piège herméneutique (9), comme il existe des pièges à souris. Toutes les projections sont possibles… Celle d’Alain Boton fait partie des plus séduisantes, parce qu’elle rétablit une forme de cohérence entre la vie et l’oeuvre de Duchamp. Il semble en effet difficile de croire que ce froid calculateur normand ait pu brusquement craquer pour une chaude femme des tropiques : tellement caricatural ! Réduire Étant donnés à un drame passionnel, c’est passer à côté de cette oeuvre, trop maligne pour être honnête. Elle force le spectateur à regarder par un trou de porte, comme font les voyeurs et les onanistes. Elle agit en révélateur de nos fantasmes de possession. Son gaz d’éclairage, ce sont nos pathétiques projections.
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A LIRE : Marcel Duchamp par lui-même (ou presque), d’Alain Boton, Editions Fage, 2013.
Marcel Duchamp. La vie à crédit, de Bernard Marcadé, Paris, Flammarion, coll. Grandes biographies, 2007 // Système D, Jacques Caumont et Françoise Le Penven, Fayard, 2010 // Un échec matrimonial. Le cœur de la mariée mise à nu par son célibataire même, de Sarazin-Levassor Lydie, Les Presses du Réel, 2004 // I Shock Myself, de Beatrice Wood, San Francisco, Chronicle Books, 1992 // Duchamp, A biography, de Tomkins Calvin, New York, Henry Holt, 1996 // L’Empreinte, de Georges Didi-Huberman, Paris, Éd. du Centre-Pompidou, 1997.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER EN TROIS PARTIES : «Duchamp : «une horreur presque maladive de tout poil»» ; «Marcel, martyr de l’amour ?» ; «Jules et Jim : une histoire vraie»
EN SAVOIR PLUS : «Art contemporain, le scandale comme moteur ?»
NOTES
(1) Système D, Jacques Caumont et Françoise Le Penven, Fayard, 2010.
(2) Biographie de Henri-PIerre Roché par gmcceda sur le site de la médiathèque entre dore et allier.
(3) Henri-Pierre Roché, Victor, in cat. L’œuvre de Marcel Duchamp, Paris, MNAM, Centre Georges Pompidou (4 tomes), 1977.
(4) Henri-Pierre Roché, «Hommage à Marcel Duchamp», 1952, repris dans Écrits sur l’art, Marseille, André Dimanche éditeur, 1998.
(5) En 1917, Beatrice devient l’éditrice d’une revue dadaïste (The Blind Man). On la surnomme Mama of Dada. Duchamp l’incite à présenter ses oeuvres, lors d’une exposition de la Société des Artistes Indépendants, à laquelle il participe, ou plutôt tente de participer avec… son urinoir, qui est refusé. Plus tard, la vie sépare Beatrice de Duchamp et Roché : elle est forcé d’épouser un homme qu’elle n’aime pas et dont elle finira par divorcer quelques années plus tard. Entre-temps Roché est rentré en France.
(6) Beatrice Wood, I Shock Myself, San Francisco, Chronicle Books, 1992, p. 24. Cité par Alain Boton (Duchamp par lui-même, ou presque).
(7) Michel Leiris, Journal, (4 juillet 1977), Paris, Gallimard, 1992, p. 511. Cité par Alain Boton (Duchamp par lui-même, ou presque).
(8) En 2017, «l’immense amour de Marcel Duchamp fait l’objet d’un documentaire», réalisé au Brésil sous le titre «Maria. Don’t forget I come from the tropics». Pour la plupart des experts, ça ne fait pas l’ombre d’un doute : Marcel Duchamp, le libertin, «le plus cynique et farceur artiste du XXe siècle», a certainement succombé aux charmes de Maria Martins (1894-1973), épouse de l’ambassadeur du Brésil aux Etats-Unis : une femme mariée, certes «mais très libre et frondeuse», comme l’explique Judith Benhamou qui a vu le documentaire. «Maria est l’archétype de la femme fatale qui va ensorceler le glacial Duchamp. Dans une poésie elle lui écrit en français : “Longtemps même après ma mort / Longtemps après ta mort/ Je veux te torturer/ Je veux que ma pensée comme un serpent de feu/ S’enroule autour de ton corps sans te brûler/ Je veux te voir perdu, asphyxié, errer dans le brouillard…” Et Marcel va errer puisque le plus grand hymne à l’amour pour Maria est la création pendant 20 ans de son œuvre ultime, Étant donnés, visible aujourd’hui au musée de Philadelphie. Le corps de femme représenté en trois dimensions est celui de Maria Martins.» (Source : article de Judith Benhamou, Les Echos.fr)
(9) J’emprunte l’expression «piège herméneutique» à la sociologue de l’art Nathalie Heinich (un échange en septembre 2017).
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