Une nouvelle petite vidéo rigolote de James Gunn. Oserez-vous embarquer dans le bus de ces deux pervers munis d’une caméra ? Pourtant ils ne veulent que vous rendre service en faisant le taxi !
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Une nouvelle petite vidéo rigolote de James Gunn. Oserez-vous embarquer dans le bus de ces deux pervers munis d’une caméra ? Pourtant ils ne veulent que vous rendre service en faisant le taxi !
Une servante de la Maison Valmont, souhaitant la bienvenue à une personne dominante dans un groupe, reçoit les mots suivants :
Merci pour cet accueil, même si on vous a ordonné de le faire.
A titre personnel, j’espère que vous ne prenez pas votre rôle trop au sérieux?
J’avoue être un brin dérouté par ces mots. Pas surpris outre mesure, mais dérouté. À quoi pense le dominant qui envoie un tel message à une soumise désireuse de servir et de plaire? Quel message ce dominant envoie-t-il sur ses propres motivations à faire du bdsm?
Sur le même sujetÊtes-vous capable de garder un secret?
Dites-mouah pas « ça dépend ».
Parlez-mouah plutôt de situations concrètes, voire imaginées.
Vécues dans le passé ou en ce moment même.
Photo : Camille.C/.
Sur le même sujetSi, comme moi, vous en avez marre de se coincer l’oeil pour apercevoir un bout de lingerie dans la manche de t-shirt de la coiffeuse qui vous taille les bacchantes, rendez-vous au 521. Ce salon de coiffure se trouve dans le Vaucluse, à Cavaillon, lieu connu pour ses melons justement. Contrairement au boulard alsacien de la dernière fois, ce n’est pas un poisson d’avril. Il s’agit tout simplement d’une strip-teaseuse qui s’est reconvertie en coiffeuse et qui a eu la bonne idée de tirer parti des deux métiers.
Le site officiel vous donnera le détail des prestations : http://www.le521.com
Ce n’est pas une première puisque le même concept existe en Australie :
Cette année, l’étrange festival de Strasbourg a organisé une soirée érotique. Deux films étaient projetés en parallèle : Derrière la porte verte, un classique du porno des années 70 et Flesh Gordon, un nanard rigolo et quelque peu paillard. Souffrant d’allergie au pollen, j’avais mis mon paquet de kleenex sur l’accoudoir. Avant de me raviser.
En avant-programme, les organisateurs avaient réservé quelques surprises au public. Dans une salle, on pouvait découvrir un extrait de ton mari, cet inconnu, dans lequel les femmes peuvent apprendre à combler leur mari dans les règles de l’art. Dans l’autre salle, nous avions droit à une sélection de bandes-annonces cochonnes. Elles étaient aussi très drôles, ce qui a permis au public de se décontracter le slip devant des extraits quand même bien hard. Mais pour désamorcer une situation potentiellement tendue (partager du porno sur grand écran), rien de mieux que Francis Leroi qui présente ses films devant la cheminée. Il énumère tous les avantage de Cette salope d’Amanda, “un film sale à ne pas mettre devant n’importe quelle braguette”. D’autres bandes-annonces sont toutes aussi surréalistes. SOS Demoiselles “avec des pipes et des chattes” ou Baiser au soleil de Richard Allan (“hmmm c’est bon de baiser”).
Flesh Gordon est évidemment la parodie de Flash Gordon. Il s’agit d’une série Z de science-fiction avec des moments de nudité et de rapports simulés. Rien de bien choquant (si ce n’est les toisons fournies des dames !). Depuis sa planète Porno, le puissant empereur Wang utilise son rayon sexe contre la terre. Tous ceux qui passent dans son champ sont subitement pris d’une envie irrépressible de sexe, menant la population à se lancer dans des orgies improvisées. Si le film est très drôle, c’est principalement grâce à ses dialogues psychotroniques, et l’on sent que les doubleurs de la version française se sont beaucoup amusés. Il faut avouer que le rythme s’essouffle au bout d’un moment et que l’on nous ressert moult poursuites de manière un peu artificielle. Heureusement, la dernière partie fait la part belle à des effets spéciaux “image par image” plutôt réussis, à la façon Ray Harryhausen.
Derrière la porte verte est un classique du X américain. Quelques privilégiés sont invités à assister à un curieux spectacle. Une jeune femme innocente est déshabillée, puis caressée et touchée de manière très intimes par un groupe de femmes. Le spectateur a l’impression de participer à cette espèce de rituel digne d’une secte. Il faut avouer que le rythme est assez plan-plan et la mise en scène n’aide pas à rendre le récit très dynamique. Heureusement, le film ne dure qu’un peu plus d’une heure. Pendant un bon moment, il n’y a ni musique, ni dialogues, mais simplement de timides gémissements. Néanmoins, il faut l’avoir vu au moins une fois dans sa vie de petit cochon car c’est LE film qui a révélé la star Marilyn Chambers. Celle-ci faisait de la pub pour du savon mais elle a été virée suite à sa performance dans Derrière la porte verte. L’actrice est décédée en 2009.
Le film vaut aussi le coup d’oeil par son intérêt historique. Le hard crad n’est pas encore là. La caméra reste timide sur les parties génitales et l’on privilégie les plans d’ensemble, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Il faut attendre la toute fin pour enfin apercevoir de la vraie bidoche. Les actes sexuels sont amenés très progressivement, sans doute trop lentement par rapport aux standards d’aujourd’hui. Mais c’est aussi bien de prendre son temps !
Au bout de 30 minutes, le film change un peu de ton. La musique fait son apparition en même temps qu’un noir gâté par la nature. Le film avait d’ailleurs provoqué un scandale à l’époque en montrant une relation sexuelle entre un noir et une blanche !
La structure du film X est là. On commence par de gentils préliminaires, on continue par une pénétration et on finit par une orgie. Rien que du très classique, si l’on exclue cette invitée obèse qui se déshabille et commence à se toucher face caméra, et ces éjaculations au ralenti avec en fond sonore des synthétiseurs sataniques.
La fin de soirée à l’étrange festival était tout aussi animé puisqu’un quizz permettait de gagner des sextoys. Pour femmes, mais aussi pour hommes !
L’origine du monde, façon Marilyn Chambers
Malgré ses presque 80 piges, Tinto Brass continue de mettre le feu au slip. Ok, le voyeur est un titre un peu ancien (1994) mais il vaut vraiment le détour.
Edoardo est un professeur de littérature aussi adepte du voyeurisme. Sa femme Silvia veut rompre le mariage car elle voit un autre homme. Il est alors tenté par d’autres femmes : l’infirmière qui s’occupe de son père malade, une élève lesbienne exhibitionniste, etc. Rien ne semble pourtant détourner son esprit de Silvia. Les choses se compliquent lorsqu’Edoardo soupçonne son propre père d’avoir des relations sexuelles avec Silvia.
Tinto Brass a toujours été un voyeur et il a toujours pris un malin plaisir à utiliser cette perversion pour entraîner les spectateurs dans son sillage. Ce film lui permet d’effectuer une sorte de mise en abyme du réalisateur-voyeur. Car comme il le dit si bien lui-même (à travers le personnage du prof), le cinéma est fortement lié à la scopophilie, autrement dit le plaisir de regarder. Il nous montre que l’on peut retrouver du voyeurisme “forcé” même dans la littérature en citant le poème de Mallarmé, une négresse par le démon secoué. Il résume le texte à un 69 lesbien entre une noire et une blanche, avant d’illustrer la chose dans une scène.
Par le biais de multiples gros plans furtifs, Tinto Brass redéfinit l’érotisme et semble vouloir capturer ses actrices sous toutes les coutures, ne serait-ce que brièvement. On ne se contente donc pas d’une nudité plate et frontale. Le vieux cochon cherche à passer sous les jupes, à inspecter la lingerie fine et il se permet de nombreux coups de loupe sur les “pâles et roses coquillages marins”. Chose intéressante, le réalisateur entretient une certaine parité. Il n’hésite pas à filmer des hommes nus avec la même sorte de désir, une curiosité un peu perverse de voir ce que l’on a l’habitude de cacher. Pour les scènes de sexe, il utilise par contre souvent le subterfuge de la prothèse de phallus.
Du côté des muses, on y retrouve les canons du réalisateur italien : poitrine taillée en obus, toisons authentiques (même parfois les aisselles), des hanches larges et des fesses avec de la surface. Mais en plus d’avoir un physique à faire fondre un stalagmite, elles possèdent un charme et une spontanéité irrésistibles.
Plus qu’un simple déballage de fesses, Le voyeur propose une vraie histoire, celle d’un homme hanté par les comportements de ses parents, et qui est entré dans la chambre à coucher au mauvais moment. Edoardo doit affronter “sexuellement” son père, un vieux beau séducteur de minettes, fortement membré. Freud n’est jamais très loin. La mise en scène fait aussi preuve d’inventivité, comme ce rythme imposé par le touillage de jaunes d’oeufs avec du sucre, ou ce kaléidoscope où le voyeur est gêné par un découpage géométrique de la scène.
Comme d’habitude, le film est disponible chez Cult Epics, l’éditeur US qui a sorti à peu près tous les films du maestro dans de bien belles éditions.
Avec : Katarina Vasilissa, Francesco Casale, Cristina Garavaglia
“Fin des 70s, suite aux succès mondiaux Gorge Profonde et Derrière la porte verte, c’est l’explosion du ‘porno chic’ : films en 35mm, actrices cultes, scénarios astucieux, ton libertaire. Les ‘boogie nights’ en vrai !”
Après avoir sorti quelques classiques du X américain tels que Devil in Miss Jones , Coed Fever et Odyssey, Wild Side annonce officiellement la suspension de sa collection à partir de juin 2011. Apparemment, les magasins n’osent plus suivre l’éditeur dans son exploration de la pornographie US. En attendant, Wild Side cherche de nouveaux moyens de distribution.
Les titres déjà parus sont ici : http://www.wildside.fr/video/collection,10
“Mais quelle est donc cette beauté frêle et émouvante, pauvrement vêtue qui trottine d’un pas vif dans les beaux quartiers ? C’est Blanche Epiphanie, une enfant de 17 ans, orpheline de naissance qui va livrer les chèques du banquier Adolphus pour un salaire de misère”.
Jeune femme blonde aux formes girondes, Blanche attire les convoitises de tous les séducteurs, pervers et autres amateurs de chair fraîche dans un 19ème siècle avide d’inventions technologiques et de conquêtes terrestres.
Pour cause de grand succès, la musardine réédite ce bel ouvrage de bande-dessinée. Blanche Epiphanie, c’est un peu la Justine de Sade. Plus elle cherche à garder sa vertue et plus elle tombe entre les mains des pires obsédés sexuels. Les auteurs convoquent parfois l’imagerie SM. Ainsi, Adolphus parvient à enchaîner la pauvre fille dans une chambre “fourrée” où toutes les parois sont couvertes de fourrure !
Bien sûr, ce qui lui arrive ici est bien moins “hard” que ce que réservait le marquis à ses héroïnes. Même s’il y a souvent des évocations érotiques, on se rapproche parfois plus du côté “aventure” de Tintin. En effet, Blanche est rapidement amenée à quitter la France pour se retrouver au moyen-orient et puis plus tard en Afrique.
Autour de Blanche, nous trouvons des personnages dignes de comics américains. Obèse, riche, méchant et puissant, le visage aviné et bouffi, Adolphus est le méchant de service. Pour protéger la belle de ses tortionnaires, il y a Défendar, une parodie de super-héros américain. Mais Défendar est un intrépide gringalet plus fendard que défenseur car il revêt comme costume un joli justaucorps noir. Il n’a pas de puissante batmobile mais un vélocipède. C’est bien aussi.
La forme est originale puisque Blanche Epiphanie a d’abord été publié sous forme de série dans V-Magazine et France-soir. Chaque épisode est composé de huit pages et se termine invariablement par un “cliffhanger”, un suspens insoutenable destiné à fidéliser le lecteur. Et il faut avouer que ça fonctionne ! Le fil rouge est constitué par le pucelage de la jeune femme. A chaque péripétie, Blanche se retrouve sur le point d’être violée. Mais bien entendu, ça rate à chaque fois !
Ce tome 1 regroupe Blanche Epiphanie, la série originale, suivie de La déesse blanche. Cette dernière histoire est plus tirée en longueur et un peu moins drôle que les épisodes relativement courts, même si l’on peut y savourer un humour grinçant à base de colonialisme. L’éditeur prévoit de sortir l’intégrale de l’héroïne (4 tomes) en 2011 et 2012.
Malgré son âge (publications étalées entre 1967 et 1985), Blanche Epiphanie apporte un souffle de fraîcheur grâce à des péripéties en pagaille et un humour omniprésent. L’héroïne sexy étant presque toujours en haillon ne gâche rien au divertissement.
La préface a été reprise de l’édition de 1972, date de publication du premier album. Elle est signée Jean-Pierre Dionnet qui livre, comme d’habitude, un texte passionné et érudit. A la fin du recueil, on trouve un petit dossier qui donne de nombreux détails sur les conditions de publication des aventures de Blanche Epiphanie.
Editeur : La musardine
Xanadu est une série sur l’industrie pornographique. L’histoire est celle d’une riche famille dont le patriarche est à la tête d’une boîte de production de films pornographiques. Le sujet propose de se pencher sur le porno et s’interroge sur l’évolution du genre. Deux épisodes sont diffusés tous les samedi à 22h25 sur Arte, du 30 avril au 21 mai 2011. Une sortie dvd est prévue en juin sous la forme de huits épisodes de 52 minutes. Avec Vanessa Demouy et Julien Boisselier.
Comme toutes les langues régionales, le dialecte a du mal à perdurer. C’est pourquoi on trouve souvent des initiatives pour inciter les jeunes à l’apprendre et le parler. Francis Fuchs, réalisateur de Moch Mesch Voll (fais-moi tout), a décidé de lier l’alsacien au film de charme afin de renouveler l’intérêt pour le dialecte.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Hélas, il s’agissait d’un poisson d’avril créé par la chaîne de télé Alsace20. Dommage, le concept était pourtant très bon.
Petite pépite exhumée par l’éditeur américain Cult Epics, Score raconte l’éveil au libertinage de deux couples. L’un est trentenaire et cherche à changer la routine tandis que l’autre est plus proche de la vingtaine. Elvira et Eddie vont donc en quelque sorte “pervertir” le couple de jeunes mariés en organisant une soirée à quatre. La fête commence avec une malle remplie de vêtements qui vont permettre aux uns et aux autres de se travestir. Elvira revêt une tenue de nonne tandis que Jack choisit de ressembler à un marin. Ce qui excite bien Eddie avec le style cow-boy qu’il a choisi. Les partenaires matures proposeront également de se décontracter grâce à un petit joint.
Beaucoup de dialogues à double sens, une succession de répliques kitsch aux sous-entendus grossiers, le début du film ressemble aux habituels prétextes de boulard. Car pour commencer, Elvira séduit le type venu réparer le téléphone ! On a échappé au plombier de peu ! Heureusement la suite est plus captivante.
Dans sa version “non censurée”, le film brouille la frontière entre l’érotisme et la pornographie. Il prend aussi le contrepied de ce que l’on voit habituellement. Généralement, ce sont les femmes qui sont vues le plus souvent en tenue d’Eve mais ici, une grande partie des scènes “hot” sont centrées sur la relation homosexuelle entre Eddie et Jack. Et le film va assez loin puisqu’après s’être mutuellement pelotés le johnson, les deux hommes en viennent à la fellation, puis au 69 avant de passer à la pénétration. Seule cette dernière n’est pas montrée explicitement mais pour le reste, rien ne nous est épargné, ce qui est plutôt surprenant.
Côté femmes, le film reste assez soft. On ne verra guère de gros plans de l’initiation au lesbianisme, ce qui produit un étrange déséquilibre avec ce qui se passe chez les hommes. Pas trop grave, car c’est plutôt le visage de la sculpturale Lynn Lowry qui vaut le détour, de grand yeux bleus faussement innocents et une longue chevelure blonde. La sylphide a des airs de Sissy Spacek dans Carrie.
L’image du blu-ray n’est pas exceptionnelle mais ce n’est pas très grave vu l’âge du film et sa rareté. Le support permet néanmoins de bien reconstituer l’atmosphère du film, le grain typique de l’époque et les flous artistiques un peu kitsch voulus par le réalisateur. Les quelques saletés de pellicule n’ont pas été nettoyées et pour ma part c’est tant mieux car on garde le côté vintage de l’expérience. La musique très connotée seventies finit de donner au film son charme suranné. Score est un hymne à l’amour libertin, à la mode hippie qui consistait à prendre un plaisir immédiat sans chercher à se préoccuper de quoi que ce soit d’autre. La belle époque.
Le blu-ray existe en version standard et en version non censurée. La première version retire bien sûr tout le côté porno gay. VO anglaises non sous-titrée.
« Un jour, nous avons eu une conversation. Après avoir découvert ce qu’était que m’abandonner, me rendre, je m’étais engagée à continuer dans cette voie. Cela nécessitai de rester passive, prête à me soumettre, d’accepter de le laisser me malmener, de lui permettre de prendre mon cul d’assaut. Cet après-midi là, il a dit qu’il adorait me foutre – moi et mon cul -, que tout était fantastique, et que même si on en restait là, il était toujours partant. Mais, a-t-il poursuivi, si j’apprenais à mieux sucer sa bite, ce serait un réel bonus. Ravalant ma fierté, j’ai répondu : «D’accord, apprends-moi.» Et il m’a appris. Très bien appris. Alors j’ai commencé à ajouter des raffinements de mon cru.
Sucer une bite est une forme d’art. Il m’a donné quelques rudiments. Mouillez, mouillez, mouillez, plus c’est mouillé, meilleur c’est. Il est bon d’encercler, d’une poigne ferme, la base de la verge au-dessus des jumelles. Comme il est bon d’encercler la queue et les boules d’une seule main. Pour la bouche, ne pas mordiller, jamais. Une langue baveuse, bien appliquée, ou encore mieux, une langue dardée pour bien lécher. Puis nous en sommes venus aux variations de mouvement, de vitesse, de tension et de rythme. «Change de cap, m’a-t-il suggéré, la surprise est toujours agréable. Ne te contente pas de répéter la même caresse. Recommences-en une plusieurs fois et puis passe à autre chose.» Exemple : enserrer la base du pénis dans l’anneau formé par le pouce et le médius, lèvres molles autour de sa queue sur toute la longueur, trouver un rythme fluide, observer son visage, le voir devenir plus intense, alors se retirer et lui laper l’arrière de la verge, lécher aussi ses couilles, et puis les gober une à une dans sa bouche, les mouiller, bien les mouiller et, la bouche pleine des deux, les faire rouler sur sa langue comme des amandes, avant de se remettre à sucer la colonne et de se l’enfoncer palpitante tout au fond de la gorge. Et d’autres variations sur ce thème.
Aller profond est agréable. Hoqueter l’est aussi. Si on ne hoquette pas pour son homme, comment peut-on l’aimer vraiment? Des liqueurs plus gluantes que la salive vous remontent dans la gorge pour enduire sa queue. C’est l’orgasme de la gorge.
Mes fellations ont connu également une autre amélioration marquée dans le champ visuel, après avoir sucé sa bite devant plusieurs miroirs différents. En expérimentant divers angles, j’ai appris le sens de la mise en scène, le dessin du mouvement, la clarté de l’intention.
Apprendre à lui sucer la bite faisait appel à la concentration. C’est un acte en soi, le seul, l’unique, ce n’est pas un prélude, c’est l’attraction principale du moment. J’ai suivi ces quelques conseils pratiques et me suis entraînée sans relâche. Il n’y a que l’exercice, comme pour la danse classique, rien d’autre que l’exercice. Plus je m’exerçais, plus je découvrais de choses, plus j’adorais sa queue, plus je m’aimais moi, plus je l’aimais lui, plus j’aimais sucer sa queue, plus il était heureux. Maintenant il est si heureux que ses yeux échappent aux miens pour chavirer, et sa respiration s’altère, et ses joues s’enflamment, et je m’emplis de joie comme un réservoir vidé à une station-service.»
Sur le même sujetAssocier les nymphes graciles du site X-Art aux sonorités R’n'B éthérées des newcomers de The Weeknd, c’est l’idée plutôt bien vue du réalisateur Michael Cumming pour se faire buzzer un peu. OK, la prise de risque est minime, mais on ne va pas bouder son plaisir non plus. (via The Drone)
Il ne serait pas faux de dire que le nom de Sasha Grey est devenu presque aussi populaire que ses prestations. Cette jeune actrice de la planète X fait parler d’elle autant grâce à ses performances (terme auquel elle tient beaucoup), son discours (le porno peut être un art à part entière, selon elle) et ses divers projets (son groupe de musique expérimentale ATelecine et sa participation à l’intéressant film The Girlfriend Experience de Steven Soderbergh). Neü Sex n’est pas une autobiographie, Grey ne fait pas part de ses états d’âme, elle se montre « à sa manière ». Elle avoue ici qu’elle ne parvient à toucher un mot au montage ou à la réalisation de 95% des films pornographiques auxquels elle participe, ce qui sous-entend que ce livre, même s’il s’agit de photographies, est une sorte de revanche.
Sans vouloir cracher sur ses prestations à l’écran, Sasha Grey est quelqu’un qui a toujours été mieux représentée en photo, et Neü Sex (dont les clichés ont été en partie pris par son fiancé Ian P. Cinnamon) ne dément pas cette idée. Son physique « particulier » et son univers y sont dévoilés avec une beauté troublante, souvent éloignée de ce que les gens désignent comme « beau ». En quoi l’image d’une fille à moitié à poil sur une aire d’autoroute crado est-elle belle ? Qu’y a-t-il d’extraordinaire dans l’image volée d’une fille en train de s’essuyer de façon purement ordinaire après avoir pissé ? La plupart des photographies de Neü Sex, bien que l’ensemble du livre puisse parfois sembler fourre-tout si j’ose dire, sont de véritables pièces d’art dont il est difficile d’exprimer la raison de leur valeur. Et c’est peut-être pour ça que nous pourrions parler d’ « art », voire même de « vérité ecstatique » comme le dirait si bien Werner Herzog (pour qui Sasha Grey a une grande admiration). Nous ignorons pourquoi une image nous hypnotise tant, mais quelque chose de mystérieux nous fait comprendre qu’elle possède une vérité essentielle.
Ce livre de près de 200 pages proposant plus d’une centaine de photos et quelques textes signés Grey (dans lesquels elle réfléchit sur l’hypocrisie de la masse quant à leur point de vue sur leur/la sexualité) offre quelques images « pros », mais aussi quelques moments volés (qui semblent être réalisées avec un petit appareil numérique ordinaire). Ces derniers constituent l’intérêt même de l’ouvrage et mettent l’accent sur la raison pour laquelle Sasha Grey marque autant les esprits. Avec son physique, Sasha Grey incarne l’étudiante mignonne que vous pourriez croiser en cours, l’amie d’une amie lors d’une soirée ou simplement la jolie fille qui ne vous a pas remarqué dans la rue. Elle aurait pu apparaître dans un film de Larry Clark ou devenir la muse diabolique de Richard Kern pour ses courts-métrages. Au-delà de son physique, sa culture a de quoi rendre fou : amoureuse de la musique de Joy Division, HTRK et John Frusciante, et des films d’Harmony Korine, Eisenstein, Godard, etc., et passionnée par la contre-culture, elle en sait bien plus que la plupart des réfractaires des expérimentatrices du sexe ne voudraient le croire. Son allure de « fille-du-coin » nous rapproche davantage d’elle, d’un certain « réalisme » que des actrices telles que Clara Morgane ou Pamela Anderson n’ont jamais pu offrir. Le regard que nous jetons sur Grey est ambiguë, nos pensées deviennent encore plus confuses, tellement que le plaisir solitaire devient presque une expérience nouvelle ; Sasha Grey surpasse les fantasmes les plus simplistes.
Avec Neü Sex, Grey ne cesse de balancer une claque aux clichés que nous avons de l’industrie du porno, parfois avec une simplicité remarquable, et propose un univers personnel. Même si certaines photographies n’ont que très peu d’intérêt, une très grande partie mérite un regard attentif ; le livre constitue dans son ensemble un portrait très humain et hypnotique.
Disponible aux éditions Powerhouse Books.
Je me sens déchaîné, dans un état second.
J’assiste au fur et à mesure que la soirée avance, à la métamorphose extraordinaire de cette femme livrée à mes assauts lents et méthodiques.
J’abuse de sa tête et de son corps. Et j’aime ça. Et elle aime ça. Et me le fait savoir.
À observer la petite biche incandescente dès le premier regard se transformer lentement mais sûrement en putain concupiscente criant sa joie sous la pluie d’élans de martinet, je me dis qu’on ne soupçonnera sans doute jamais assez la complexité de l’âme humaine.
Je lui décris avec force détails sa transformation, tout en enfonçant mes doigts en elle. Elle gémit.
On croirait entendre une bête des temps anciens.
Séquence : 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 7 – 8 – 9
Photo : eroticartproject.de / jeanette devno /08.01.2007.
Sur le même sujetUrgences Cybernétiques met en scène l’insatiable Stacy. La jeune femme aux cheveux mauves travaille pour une “hotline” du futur, qui se propose de réparer des robots victimes de dysfonctionnements.
L’ouvrage contient cinq petites histoires, souvent amusantes. Celles-ci conjuguent du porno “hard” avec des éléments qui touchent à l’informatique, à la cybernétique ou à la science-fiction. On y retrouve quelques clins d’oeil aux univers futuristes, notamment à Star Wars.
Question sexe, il y a la quantité au détriment de la qualité. En effet, Stacy se retrouve systématiquement pénétrée par un mâle en rut qui se sert de son engin comme d’un marteau piqueur. Malgré la présence de nombreux “extrêmes gros plans”, le dessin est stylisé et les situations souvent cocasses. Si bien que l’on pardonne un peu la vulgarité de porno de bas étage dont on retrouve tous les poncifs dans la bd : levrette, gang-bang, éjaculation faciale. Hélas, les histoires ont aussi une intrigue très mince. Dommage car mêler porno et science-fiction promettait un riche potentiel. Globalement, on est donc plus proche de Marc Dorcel que de Blade Runner.
Urgences Cybernétiques de Rafa Lopez et Roger Bonet. Paru aux éditions Tabou.
Le district de Thanet se trouve sur la côte sud-est de l’Angleterre. C’était autrefois une île. Et si vous pensiez que tout était moche et triste dans la campagne anglaise, il est temps de faire un tour sur Naked in Thanet. Il s’agit d’un travail photographique mené par Peter Checksfield. Le photographe ne shoote pas que des super modèles sexy mais il s’intéresse à tout le monde : femmes matures, girondes, enceintes ou gothiques. Grâce à son regard, il magnifie la beauté de tous ses sujets, même si leur plastique ne se conforme pas aux canons en vigueur.
Peter n’est pas très conventionnel puisqu’il continue de faire de la photo argentique. Il développe d’ailleurs lui-même ses films dans sa chambre noire. Son travail et les modèles sont bénévoles. Mais rien vous empêche de lui faire un don grâce à paypal si vous appréciez son travail.
Pour suivre ses travaux sur son blog :
http://nakedinthanet.blogspot.com/
Site officiel : http://www.nakedinthanet.com
Entretien avec Peter ChecksfieldPeux-tu m’en dire un peu plus sur Thanet. Qu’y a-t-il de spécial ?
Par certains côtés, on pourrait considérer l’endroit comme très ordinaire. Mais c’est ce qui fait l’intérêt de mon site (Naked in London n’aurait surpris personne). Mais on y trouve des choses très diverses : un superbe littoral, des ruines de bâtiments, une belle campagne, tout cela se trouve à proximité.
Comment est né ce projet ?
En 2002 j’ai fait une exposition à la bibilothèque du coin pour illustrer la scène “alternative”. A l’époque, la mode gothique battait son plein. J’ai aussi trouvé l’une ou l’autre personne pour faire des nus ou des “semi-nus”. J’ai découvert que j’avais un certain talent et que des gens que je ne connaissais pas se sentaient à l’aise avec moi, au point d’accepter de se déshabiller. J’ai commencé un site web en 2005 et c’est vraiment devenu le projet Naked in Thanet en 2007.
Tu ne fais pas de photo numérique. Tu ne te sens pas un peu seul ?
Un petit peu, sans doute. Mais l’atmosphère d’une chambre noire et le travail de développement font partie intégrante de mes oeuvres. Ce n’est que l’été dernier que j’ai acheté un appareil photo numérique, un Olympus d’occasion. Je m’implique de plus en plus et ce n’est que la semaine dernière que j’ai fait deux séances photo entièrement en numérique. Je suis satisfait à 80% de ces photos numérique, par rapport à ce que je fais en argentique.
Comme tu es bénévole, je suppose que tu as une autre activité ?
Je suis agent d’accueil dans un théâtre, une activité que j’aime bien. J’ai essayé de vivre de mes photos vers 2003-2004, mais ça n’a pas fonctionné. D’un côté, ce n’est pas un mal car je suis libre de photographier ce que je veux et pas ce que les autres veulent.
Tous les modèles vivent à Thanet ?
75% vivent ou ont vécu à Thanet. Certains ont déménagé depuis. En ce moment, les gens que je photographie sont des amis ou des amis d’amis. J’ai essayé de travailler avec des modèles semi-professionnels. Mais la relation de confiance n’est pas la même. Le plaisir est mutuel et partagé quand je travaille avec des connaissances
Ton projet est-il seulement destiné à être sur le web ?
Interview with Peter Checksfield (english version)Pour l’instant, c’est seulement sur le web. Un jour peut-être, j’en ferais un livre.
Can you tell me a bit more about Thanet ?
In some ways it’s very ordinary, which I think is part of the appeal of my site (“Naked in London” for example wouldn’t surprise anyone too much). But it’s also very diverse, featuring stunning coastline, urban decay & beautiful countryside, often all very near to each other.
How did you come up with the idea of the project ?
Back in 2002, I did a photo exhibition in the local library, documenting the local “alternative” scene (back then there were still quite a lot of Goths around here). A couple of them also did a few nude and semi-nude poses. I found that I was actually quite good at this, and that strangers and first-timers felt comfortable stripping off for me. And it grew from there. I first started a website featuring my photography in 2005, though it’s only really been “Naked in Thanet” since the summer of 2007.
I’ve seen that you weren’t making digital pictures. Don’t you feel a little bit alone ?
I guess so, but I also think that the whole look and “feel” of darkroom black and white prints is a big part of my work. I actually never owned any digital image-taking device until late last summer (not even a mobile phone). Since I bought a second-hand Olympus. I’ve got gradually more & more into it. Last week, for the very first time, I did two all-digital shoots. I’m now about 80% happy with my digital black and white images compared to film & paper…
You don’t make any money with that project. What do you do for a living ?
I’m a doorman / usher at a local theatre, something I enjoy. I did attempt to make a living as a photographer for a couple of years circa 2003-2004 but it never worked out. In some ways I’m glad it didn’t as I’m free to only photograph what I want & not what other people want.
Do all your models really live in Thanet ?
At least 75% of them either live in Thanet or used to live in Thanet but have since moved away. Most of the people I photograph these days are friends or friends-of-friends (I did occasionally use semi-professional models in the early days but (a) I found them often unreliable, & (b) I find it far more fun for all concerned when it’s someone I actually know beforehand).
Is your project only a web project or do you plan to make exhibitions or books ?
It’s a web-only project. I may or may not make this a book one day though…
Une curieuse : reste maintenant à écrire sur autre chose. et se faire lire. (c’est le deuxième point le plus difficile, et ce, même si c’est le plus inactif!)
Monsieur Valmont : :- )
Une curieuse : comment avance ce projet de chaîne web BDSM?
Monsieur Valmont : ah si vous cherchez à écrire des choses, je peux vous arranger ça.. :- >
Monsieur Valmont : il y a des tas de travaux d’aménagement à faire dans la Maison Valmont
Une curieuse : à écrire, je suppose que tout ce que j’ai dans ma tête pourrait suffire.
Une curieuse : c’est… ma discipline personnelle qui est à travailler dans le domaine.
Une curieuse : et surtout, la confiance en soi! mais je travaille là dessus.
Une curieuse : des travaux d’aménagement? rires! et dire que Vous nous avez annoncé cela le 14 février! Vous aimez faire languir!
Une curieuse : c’est purement et simplement du sadisme psychologique
Monsieur Valmont : avec une masochiste psychologique, c’est près du nirvana…. :- >
Une curieuse : rires!
Une curieuse : le masochisme psychologique se transfert rapidement dans le domaine du physique
Monsieur Valmont : sans même y toucher et déjà…
Monsieur Valmont : voilà :- )
Une curieuse : on se met à taper du pied, les gestes plus raides, les paroles qui déboulent…
Une curieuse : comme une enfant ayant mangé trop de sucre!
Une curieuse : quoique…. si j’y réfléchi bien, c’est peut être le sucre….
Une curieuse : rires!
Monsieur Valmont : la chaîne web bdsm cercle OTV avance
Monsieur Valmont : pas à mon goût
Monsieur Valmont : mais ça avance
Monsieur Valmont : dès que je règle l’enjeu du paiement, ça va.. débouler
Une curieuse : et qu’y aura-t-il sur cette chaîne?
Monsieur Valmont : des contenus bdsm originaux et exclusifs
Monsieur Valmont : et interactifs
Une curieuse : impatiente.
Monsieur Valmont : question d’aller plus creux dans l’échange de pouvoirs
Monsieur Valmont : au delà des belles photos de latex
Monsieur Valmont : et de la porno bdsm
Monsieur Valmont : qu’on trouve déjà en masse dans le web
Une curieuse : aspect plus psychologique donc.
Monsieur Valmont : plus ancré
Monsieur Valmont : je dirais
Monsieur Valmont : plus concret
Une curieuse : moins eau de rose.
Monsieur Valmont : des tas de gens qui ne fréquentent pas la planète kinky/fetish/goth ont des tas de questions légitimes sur l’échange de pouvoirs
Monsieur Valmont : ces gens-là veulent pas parader
Monsieur Valmont : ils veulent savoir quoi et comment faire avec leur femme, mari, ami, chum, amant, etc
Monsieur Valmont : sur telle ou telle question bien spécifique relative à telle pratique bdsm
Une curieuse : ceux qui sont un peu plus distants vis à vis la communauté.
Une curieuse : mon Monsieur m’a demandé de m’inscrire à fetlife, et de m’y promener, de lire, de regarder.
Une curieuse : Il voulait que je connaisse, que je pose des questions.
Une curieuse : mais je ne me sens pas interpellée par ce côté plus »spectaculaire ».
Monsieur Valmont : oui
Monsieur Valmont : je m’adresse à tous ces gens qui ne veulent pas de ce côté cirque Barnum
Une curieuse : ce qui amène à une certaine marginalisation du groupe, et une certaine solitude aussi.
Monsieur Valmont : oui
Monsieur Valmont : cette solitude là est terrible
Une curieuse : c’est qu’elle nous empêche de profiter pleinement de ce que l’on a à vivre, cette solitude.
Une curieuse : et par conséquent, nous donne l’impression que l’on passe à côté de quelque chose.
Une curieuse : de ne pas vivre pleinement.
Une curieuse : d’un état de manque constant.
Mariel Clayton est une photographe qui met en scène des poupées, en général des Ken et des Barbies. Le truc, c’est qu’elle invente des situations souvent horribles ou du moins teintées d’humour noir. Il y a quelque chose de dérangeant dans le fait de transformer des jouets en acteurs dans des tableaux SM avec parfois un brin de gore. La belle et grande blonde n’hésite pas à décapiter et à collectionner les têtes. Chaque photo raconte une petite histoire bien crasseuse. On retrouve une série complète de clichés où Ken est en position de soumis ou de victime, aux pieds de sa cruelle compagne croqueuse d’homme. On appréciera la minutie de la mise en scène à travers les nombreux accessoires et décors qui finissent d’élever ces turpitudes figées au rang d’art.
Jenna Haze, star du X américain prête son image à James Gunn, réalisateur de trucs “hors-norme” comme il se qualifie lui-même. Il fut notamment scénariste de Tromeo et Juliet et réalisateur du film d’horreur Slither. Et quoi de plus hors-norme que de faire du porno sans sexe. Par contre, il n’est pas interdit de chanter. Voilà donc probablement la première comédie musicale porno !
La vidéo a fait un buzz international mais si vous l’avez loupé, là voilà ! Le plus étonnant, c’est que ces filles skatent plutôt bien !
Un film, une paire de seins, c’est le concept simple de ce site. On peut passer sans problème du grand classique (Orange Mécanique) à la série B (Détour Mortel 3). Pratique pour découvrir des films et meubler les longues soirées d’hiver.
Etant plutôt de la génération Zara Whites, Fovéa ou même Brigitte Lahaie, je ne connaissais pas le talent de Sasha Grey, jeune et brune égérie du porno américain récent. Que pouvait donc apporter très jeune star du X (elle débute à 18 ans) au porno américain industriel et sans âme. De la finesse ? Un scénario ? De l’érotisme ? Non, à vrai dire, elle apporte du hardcore au hardcore et repousse les limites de l’extrême. Mais là où les féministes anti-porno crieraient à l’instrumentalisation de la femme, Sasha Grey se montre indépendante. Si elle se fait pénétrée par trois braquemards gonflés aux stéroïdes, c’est parce qu’elle en a décidé ainsi. Pire, à force d’en demander toujours plus, elle fait peur aux hardeurs les plus aguerris. Accessoirement, il faut avouer qu’elle est plutôt jolie et qu’elle a un physique “naturel”, une fraicheur intacte. Son visage faussement innocent lui donne un air de Jennifer Connelly.
D’après wikipedia France, Sasha Grey appartient à la communauté Alt Porn. D’après le Wikipedia anglais, ce n’est pas le cas. Et toujours d’après celui-là, la définition du mouvement Alt Porn est très floue et ses différents représentants ne sont pas d’accord ! Bref.
La jeune femme a débuté avec le maître étalon en matière de porno : Rocco Siffredi dans Fashionista Safado Berlin, une sorte de truc SM qui n’en a que l’étiquette. Dans ce film, elle prononce la petite phrase que tout le monde retiendra : “punch me in the stomach”. Une réplique qui dénote un peu dans le X classique. Même si les double ou triple pénétrations peuvent paraître violentes, Sasha Grey invite donc la brutalité sur une autre partie de son corps que les parties génitales, ce qui peut sembler paradoxalement choquant !
Dans la compil Girls of red light district, il faut bien huit bonshommes pour arriver à combler quelque peu la satiété de la vedette. Elle s’en prend plein les orifices et ne cesse d’en réclamer, accumulant les gorges profondes. Sasha Grey est une authentique fucking machine et ça fait peur.
Extrait en qualité pourrie :
http://www.youporn.com/watch/330525/sasha-grey-extreme-gangbang/
The perversion of Sasha Grey nous emmène du côté du BDSM. Ca reste tout de même très léger et prend comme base de la domination féminine sur une femme. Fringué un peu cuir et masquée, Sasha a donc sa petite esclave qu’elle traîne au bout d’une chaîne. Il faut attendre dix minutes d’ennuyeux déhanchements sur fond de musique d’ascenceur avant d’avoir un peu d’action. Après, rien que du très classique et très pénible. Mention spéciale aux décors : un fond blanc.
Même si Sasha Grey constitue un petit phénomène, les productions dans lesquelles elle figure contiennent toujours les mêmes tares : absence de scénario, situations prétextes, pénétrations façon “les temps modernes”, image vidéo surcontrastée et gros plans extrêmes sur les sexes rasés et dilatés.
Le film le plus intéressant se nomme Fetish Fanatic #4 où elle joue avec Belladonna. Avant le porno proprement dit, il y a une sorte d’entretien où l’on parle de sexe, ce qu’elle a déjà fait, comment ça s’est passé, etc. La discussion est très spontanée et les deux jeunes femmes n’ont aucun tabou, allant même jusqu’à évoquer la zoophilie. L’action n’est pas mal non plus, puisqu’il s’agit d’abord d’une exploration méticuleuse des zones érogènes. On plonge ensuite dans le hard avec insertions de plugs, de doigts, et masturbations mutuelles pour finir avec des lavements. Le plus troublant reste le goût de Sasha Grey pour les claques qu’elle reçoit sur les seins ou le sexe, ou même des coups de pied dans le visage, des choses qui semblent vraiment l’allumer. Cette fille est un peu folle.
Sasha Grey épuise le compresseur d’une machine :
http://www.youporn.com/watch/328426/kinky-sasha-grey-spreads-her-legs/
Entretien datant de 2009 chez les Inrock :
« DICTIONNAIRE DES FILMS FRANÇAIS EROTIQUES & PORNOGRAPHIQUES 16 ET 35 MM »
Format : 18 x 24 cm.Pagination : 1536 pagesRelié, couverture cartonnée couleurs vernie, pelliculage mat, signet de tissu.Imprimé en Italie.Tirage : 1500 exemplaires.
Sommaire :
Avant-propos, notes de présentation.Plus de 1800 films recensés avec fiches techniques complètes, résumés, notices critiques, notes, dates de sortie en salles, titres alternatifs et étrangers, labels vidéos et DVD.+ Avis de la commission de contrôle, classements X, doubles versions…Annexes : chronologie des titres, liste des films tournés en vidéo en projetés en salles, liste des coproductions françaises minoritaires, liste des faux films français pornographiques.Index des œuvres, index des noms (techniciens, comédiens, production, distribution, labels vidéos, etc.).
Tout est révélé sur la totalité des films hardcore et érotiques français, résultat de dix années de recherche auprès des cinéastes et producteurs interrogés, dans les dossiers du CNC et des archives privées. Certains des films les plus rares ont pu être visionnés. Des pseudonymes obscurs ont pu être identifiés.
Christophe Bier, directeur de ce projet unique, s’est pour cela entouré d’une équipe de spécialistes : une pionnière de Sex Stars System, les érudits pornophiles des Saisons Cinématographiques, des journalistes du cinéma bis, deux connaisseurs du cinéma français des années 1930-50, le meilleur expert du porno gay des années 70, etc. Rompant avec le diktat des ouvrages de cinéma collectifs uniquement composés soit d’universitaires, soit de journalistes polygraphes, Christophe Bier a réuni une équipe variée, sur les seuls critères de la compétence et de la passion pour un cinéma encore largement sous-estimé.Les notules sont écrites par : Grégory Alexandre, Edgard Baltzer, Christophe Bier, Daniel Brémaud, François Cognard, Serène Delmas, Maxime Delux, Didier Dhuique, Gilles Esposito, Dominique Forma, Pierre-Arnaud Jonard, Hervé Joseph Lebrun, Emmanuel Levaufre, Armel de Lorme, Italo Manzi, Patrick Meunier, Alain Minard, Francis Moury, Britt Nini, Jean-François Rauger, Frédéric Thibaut et Jacques Zimmer. Ainsi que quelques contributions de : François Angelier, Frédérick Durand, Shige Gonzalvez, Herbert P. Mathese et Claude Razat.
Ce travail a pu être mené à son terme avec l’aide du Centre national du Livre, du Centre national de la Cinématographie, des Archives françaises du film-CNC, de la Cinémathèque française, de la Cinémathèque de Toulouse, de Xcollectors et de nombreux collectionneurs privés.
Le Dictionnaire est édité par Serious Publishing qui mettra en ligne sur son site une souscription.L’avantage de la souscription :1) obtenir un meilleur prix.2) recevoir l’ouvrage un mois avant sa parution.3) obtenir le DVD hors commerce, réservé aux seuls souscripteurs. Son contenu exceptionnel sera révélé au moment de la souscription.
Pour en savoir plus, je recommande l’entretien en vidéo avec les auteurs, sur 1kult.com
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Réalisé par Katia Spivakova, ce suave court-métrage met en scène un pâtissier, qui s’inspire de ses conquêtes pour élaborer de nouvelles recettes. Poétique, un peu auteurisant et poseur, le film fait néanmoins de jolis parallèles entre les femmes et les desserts, en faisant appel au goût et à l’odorat mais aussi à l’émotion qu’évoque chaque relation à l’artisan.
LE MANUSCRIT TROUVE A SARAGOSSE (Wojciech HaS – 1965)
Drôle de carrière pour ce film de 180 minutes, petite merveille du cinoche polonais distribué chez nous à l’époque dans des versions charcutées. La restauration de l’ultime copie intégrale, retrouvée dans le grenier de Has, a été financée par M. Scorsese il y a peu : à nous les trois heures de bagenaudes dans le roman alambiqué de Jan Potocki.
LE MANUSCRIT est, à l’origine, un roman bizarre du début du XVIIIè siècle, écrit en français par un Polack et dont l’action prend place en Espagne. C’est à la fois une sorte d’hommage au QUICHOTTE et un formidable récit-monde, à la manière du DECAMERON ou des MILLE ET UNE NUIT. Sur le récit principal, celui du voyage d’un noble Wallon dans les montagnes d’Estramadure, les histoires parallèles pullulent et se contaminent. Au sein d’un rêve, le héros fait la connaissance d’un personnage qui raconte le récit de sa vie, au cours de laquelle il a fait la connaissance d’un quidam qui, partageant des épisodes de son passé, lui révèle avoir lié amitié avec un bavard, qui s’est empressé de lui narrer, etc.
Le film de Has, s’il ne reprend qu’une infime partie du livre, parvient tout de même, dans son dernier tiers, à un quintuple enchâssement, dans lequel on ne cesse de monter et de descendre de niveau. Et ça se complique encore quand on réalise que les histoires s’interpénètrent, que les récits s’entrecroisent, les chutes de l’une éclairent à rebours le déroulé de l’autre, ou viennent contredire une version précédente du récit… Le résultat, grisant, relève à la fois du récit sur le récit et du grand huit, duquel on redescend ravi, bouldingué par le cours torrentiel des narrations. Avec l’impression confuse, aussi, qu’une fois la machine emballée, il n’y a aucune nécessité à ce qu’elle s’arrête un jour.
La mise en scène de l’adaptation est virtuose et étonnante, aucun procédé autre que le montage ne venant signaler les changements de mode de récit. On pense aux grands Fellini, pour l’élégance de la photo noir et blanc, l’énergie, l’aspect hétérodoxe. Il paraît clair, aussi, que ce film a largement inspiré la TRILOGIE DE LA VIE de Pasolini, tant dans son rapport à la littérature qu’au propos qui tenu, sur la griserie du conteur, la joie de vivre, le plaisir de dire. On s’amuse également de ce procédé que reprendra P.P. qui consiste à faire causer ses personnages en V.O. : les bandoleros causent polonais comme Shéhérazade jactera rital, ce n’est qu’un pas de plus de notre plongée dans le rêve.
Les acteurs, amenés à parcourir tous les registres des aventures possibles, offrent des compositions remarquables, allant du jeu nuancé à la farce outrancière, au fur qu’ils passent de la bluette à la farce au drame au récit édifiant. Les scènes, souvent filmées de derrière une fenêtre, au travers d’un cadre, signalent en permanence l’importance la mise en abyme et la rendant, tout en la rendant inopérante. Le spectateur ne pense plus qu’on lui raconte une histoire : il est en plein rêve et ne veut pas connaître le terme.
Pourquoi raconter des histoires ? Le XVIIIème, auquel le livre de Potocki se rattache entièrement (on pense aux MEMOIRES de Casanova, aux œuvres métaleptiques Diderot), a accouché du genre romanesque en posant et reposant cette unique question. Et si la plupart des récits que rapportent les films sont en réalité de l’ordre de la nouvelle (« une bonne histoire, une bonne histoire, une bonne histoire »), LE MANUSCRIT fait un vrai hommage à ce qui constitue le roman : l’élaboration d’un monde, univers clos, artificiel, au sein duquel les histoires peuvent s’ébattre, croître, vivre. Un film-labyrinthe, oui, dans le sens ou L’ETE DE LA DERNIER ETREINTE n’est PAS un film-labyrinthe. Ni LA CHAMBRE NOIRE, d’ailleurs.
L’ETE DE LA DERNIER ETREINTE (Nureta Shumatsu, 1979)
LA CHAMBRE NOIRE (Kirio Uriyama, 1983)
Les « romans pornos » de la Nikkatsu, films érotiques nippons, ont gagné en notoriété ces dernières années, avec la reconnaissance progressive du boulard comme genre cinématographique respectable. Après le western, le giallo, le gore et etc., c’est le cul qui se taille doucement une place dans le monde très select de la critique critiquante. Adoubement simplifié, dans le cas de ces films particuliers, par le fait qu’ils restent très à-côté du porno archétypal, puisqu’ils sont scénarisés, joués et réalisés avec un assez grand soin. Ils sont aussi souvent porteurs de récits dans lequel le sexe n’est pas nécessairement au centre.
Dans l’ETE, on suit les tribulations sensuelles, socioprofessionnelles et existentielles d’une secrétaire de direction que son boss a pris pour maîtresse. A la fois partenaire du moustachu, amie de sa femme et nurse de leur gamine, elle attend que Monsieur veuille bien faire son coming out et changer de foyer. La trentaine fond sur elle, accompagnée des préjugés sociaux à l’égard des femmes célibataires. Heureusement, un jeune trotskyste débile cherche à la cambrioler un soir de solitude, mettant un peu de piment dans sa vie.
Le cul, dans ce petit film, n’est que prétexte, qu’outil. Si les corps que l’on y croise sont jolis et plutôt mis en valeur dans les scènes nues, on sent que le propos n’est pas là. Que le désir de notre héroïne de prendre en main sa sexualité est moins fort que celui de gérer sa vie, entièrement, de s’émanciper des pressions et du qu’en dira-t-on. On gratouille, semble-t-il, quelque chose de sensible dans la mentalité d’alors, le film oscillant dans le jugement à porter sur la gueuse, en même temps encouragée à fuir et dénoncée pour sa monstruosité.
LA CHAMBRE NOIRE est plus long, plus pénible, et toujours aussi peu explicite. Là on est carrément dans l’existentiel mou, avec la présentation des affres d’un écrivain quarantenaire, hanté par une infidélité potentielle de sa femme, décédée depuis dix ans.
Le film suit ses aventures, enchaînées à un rythme de tortue sous valium, et avec une telle subtilité scénaristique que le récit en devient filandreux, presque abstrait. Le personnage principal n’engendrant aucune sympathie, on a du mal à le suivre sans bâiller dans ses pérégrinations artistico-érotiques. D’autant que, plus encore que dans l’ETE, le pacte narratif porno est trahi par des scènes grossièrement simulée : on y baise bruyamment et à côté des trous.
Le rapport à la sexualité est dans les deux cas, très marqué par le rapport à la société. On parle beaucoup de mariage, de concubinage, d’avortement, et beaucoup moins d’amour, de plaisir. Les femmes tentent de jouer un rôle plus complexe que celui d’objet de plaisir, on sent que la révolution sexuelle est passée par là. Mais la vision du cul reste assez désespérément machistes. Les rapports forcés y sont légions et toujours satisfaisants pour celles qui les subissent. L’évolution des relations passe invariablement par la soumission, les coups, la trahison par l’amant. Les lesbiennes sont contre-nature, l’homosexualité masculine jamais évoquée, et si l’héroïne de l’ETE revendique son droit à jouir, elle semble ne pouvoir le faire que dans la contrainte et avec ceux qu’elle n’aime pas…
Histoires étranges, donc, de ces films qui ne parlent pas de ce dont ils causent. En tant que témoignage schizophrénique, l’ETE n’est vraiment bon que dans ses séquences Kean Loach, où l’on découvre les faubourgs de Tokyo, les banlieues pauvres, l’envers de la success story des seventies. Quant à LA CHAMBRE NOIRE, les rares beaux moments sont dans les creux, dans une scène onirique en bord de mer, une vadrouille à la campagne, des visions psychés d’une mort en approche.
L’un comme l’autre sont des récits angoissés, imprégnée sans doute de l’esprit de leur temps, dans lequel le plaisir est toujours contrarié, l’ordre social instable et la sexualité entachée de violence et de morbidité.
*
A ma droite un film rêveur, alambiqué, léger, dans lequel on épouse deux femmes à la fois, on fait la nique à l’Inquisition et se régale de mets fantômes. A ma gauche des récits programmatiques et linéaires qui, sous prétexte de nous exciter, tiennent un discours inquiet sur le monde tel-qu’il-est. A quinze ans et des milliers de kilomètres d’écart, la joie de raconter s’est muée en nécessité inquiète. On ne célèbre plus les histoires sans fin, on se préoccupe de deviner comment cela va bien pouvoir finir.
C’est le XVIIIè le plus libertin qui a engendré le romantisme et la vague de de pudibonderie du XIXè. A peine la décennie 1960 achevée, voilà que les émancipations recommencent à calcifier, que ce qui semblait évident se remet à poser question. Et où sommes-nous à présent ?
Qui sommes-nous ? Quand est-ce qu’on mange ?
*
LES CINQ CONTEURS DE BAGDAD de Fabien Vehlmann (scénar) et Franck Duchazeau (dessin), a paru chez Dargaud en 2006. C’est un one-shot d’environ 80 planches, qui vaut largement son pesant d’houmous.
LE MANUSCRIT TROUVE A SARAGOSSE de Wojciech Has (réal) a été édité en DVD il y a un an ou deux, distribué par Malavida. Une édition de référence du roman de POTOCKI a été établie dans les années 2000 pour José Corti, on en trouve aussi des versions moins complètes et moins chères en poche.
L’ETE DE LA DERNIER ETREINTE et LA CHAMBRE NOIRE sont des films pas très coquins produits par la Nikkatsu et édités en DVD l’an dernier par Wild Side, dans leur collection L’Âge d’or du Roman Porno Japonais.
Commençons par le point faible de cette bd : elle se lit trop vite. L’absence de dialogues y est pour beaucoup. Enfin, il y a des dialogues mais sous forme de brefs rébus ! Il faudra alors peut-être s’attarder pour admirer le dessin, qui fait la part belle aux filles pulpeuses. Le design s’inspire des comics américains où les super héros auraient été remplacés par une armada de filles soumises, ou au choix, dominatrices. D’ailleurs, une des histoires s’inspire de Batman, en version coquine bien entendu.
Obsédé par le galbe du mollet et de la cuisse, RyP nous plonge dans six petites histoires de SM soft. Ces quelques douleurs finissent toujours par une chute humoristique où généralement, contre toute attente, la jeune donzelle en péril réclame un supplément de réprimande.
L’auteur a porté ses efforts sur les accoutrements de ses personnages féminins, et souligne ainsi le fétichisme : vêtements de sport, combinaisons cuir ou latex, bas nylon, imperméable. Les soumises y sont représentées dans des positions totalement offertes, révélant leur intimité. Tandis que les dominatrices portent des vêtements très stricts.
Il faudra aussi préciser que les ébats de Gladys et Monique sont exclusivement lesbiens !
L’ouvrage est disponible chez Tabou Editions.
Paru aux éditions Tabou, Indiscrétions est sous-titré “dis-moi comment tu baises”. L’ouvrage constitue en effet une modeste radiographie de comportements libertins : triolisme, soirée SM, exhibitionnisme, voyeurisme, le programme est chargé.
L’originalité vient de la forme. Il s’agit en fait d’un documentaire sous forme de bande-dessinée. Axterdam est un illustrateur passionné par la représentation du corps. Et dans Indiscrétions, il y a de la matière puisque dans ce “reportage érotique”, l’auteur se propose de dessiner des couples en pleine action. D’un côté l’érotisme est assez candide car les scènes sont représentées sous forme de croquis que l’on devine rapidement esquissés, pris sur l’instant. Cela donne un cachet authentique et l’on suppose que les personnes ainsi croquées devaient être plus à l’aise que sous le regard inquisiteur d’un objectif de caméra ou d’appareil photo.
Pour autant, Axterdam n’a pas négligé les détails. Par le prisme de son regard, il nous fait partager ces instant avec une grand honnêteté et sincérité. Sa mémoire photographique repère immédiatement les points forts de l’anatomie. La courbe d’un corps féminin alangui après l’extase, les membres tendues d’une femme prisonnière de cordes, la ligne droite d’un phallus en pleine action, et bien sûr les positions acrobatiques et variées des coïts qui ne sont en fait qu’une parade, une danse.
Radiographie des moeurs sexuelles, le livre va crescendo dans la sophistication. On commence par un couple qui veut faire l’amour devant le dessinateur, puis on passe rapidement au SM. D’abord soft avec un homme d’âge mûr qui apprécie de fesser sa compagne, puis plus hard avec une dominatrice qui dresse un soumis de manière très brutale. On continue avec une soirée SM et ses règles très précises et une organisation complexe, et l’on finit sur une orgie digne d’un film pornographique. Mais au final, ce sont les moments les plus intimes et les moins maîtrisés qui restent les plus réussis et les plus mémorables.
Ce documentaire dessiné est un concept original. Il évite le côté figé de la photographie et les couleurs criardes de la vulgaire vidéo de cul. La méthode met évidemment en valeur les envies de voyeur du dessinateur et du lecteur, mais aussi le goût pour l’exhibitionnisme de la part des participants. On imagine bien sûr que dans pareille situation, le dessinateur ne peut rester totalement de marbre et extérieur à ce qui se passe devant lui. Le texte donne des détails sur chaque situation. Parfois il est un peu de trop quand l’auteur surligne la scène avec un commentaire salace ou au contraire quand il se lance dans la poésie. Il est bien plus efficace quand il raconte simplement les choses vécues.
La crudité des actes est sublimée par le coup de crayon et le regard d’Axterdam, qui apporte une réelle chaleur aux nombreux ébats sexuels.
Depuis toujours la Nuit Élastique est très présente sur internet et sur les réseaux sociaux. Nous vous invitons à nous rejoindre sur ces différents réseaux ce qui nous permettra d’échanger, de rester en contact, de partager les dernières informations concernant nos soirées et nos autres évènements, de découvrir des photos exclusives…
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Défense du poil
Les sexes féminins foisonnants des années 70, c’est fini ! Après avoir plébiscité le maillot brésilien puis le « ticket de métro », en 2010, les femmes succombent en masse à l’épilation intégrale. Si la presse féminine en fait chaque semaine son beurre dans ses pages « beauté » ou « bien-être », le phénomène mérite d’être sorti du cadre de l’intime pour être observé à l’échelle sociétale. Pornographie omniprésente, culte de la jeunesse, hygiénisme rampant, industrie cosmétique agressive se cachent en effet derrière le masque du consentement des femmes à se séparer des derniers poils qui leurs restaient sur le corps.
Amateur de sexes touffus et chantre de la diversité des corps, Stéphane Rose a mené l’enquête pour comprendre les raisons de ce tsunami dépilatoire. À la croisée de l’enquête journalistique, de l’éloge érotique du poil et du pamphlet sans concession, son livre se veut un plaidoyer pour la réimplantation des poils pubiens dans les petites culottes.
Le Yoga Nu
Le projet est né de la rencontre au Canada entre une jeune étudiante, par ailleurs modèle photo et pratiquante assidue de yoga, et un photographe professionnel.
« Dans ces photos se lient deux passions, toutes deux vécues comme exploration du mouvement par le corps : le travail de modèle et la pratique de yoga. C’est au confluant de ces deux disciplines que j’ai découvert une possibilité d’exprimer une intensité au-delà des mots. » explique la modèle.
Autrement dit, comment concilier la nécessaire exhibition devant un appareil photo et la nécessité de se retirer en soi, pour parfaire la pose de yoga ? Comment à la fois regarder l’objectif et l’infini ?
La sexualité féminine de A à Z
Érudite, féministe et libertine, Ovidie vous fait découvrir les mystères de « sa » sexualité, et de celles de toutes les femmes. Dans l’une de ses « nouvelles conférences », Freud assimila la sexualité féminine à un « continent noir ». Au risque de contredire le grand Sigmund, Ovidie nous convie à l’exploration d’un continent mystérieux, certes, mais joyeux, libéré de toute entrave, d’une incroyable complexité, d’une étonnante richesse et tout en couleurs…
Son dictionnaire qui va de A, comme Accouchement, à Z, comme Zone érogène est une somme d’informations rarement rassemblée. À travers une centaine de termes et de concepts en lien direct ou non avec le sexe (fidélité, hormones, alcool, éjaculation féminine, chaussure, coup de foudre, ménopause, etc.), Ovidie dresse un manuel de référence et répond à de nombreuses questions que peuvent se poser les femmes, de façon simple, directe et précise. Un discours décomplexé, mais aussi très accessible et personnel.
Autant dire que les hommes auront autant d’intérêt à lire cet ouvrage que leurs compagnes…
Plus d’infos sur www.lamusardine.com
Le chat qui fume, éditeur indépendant depuis 1789, a commencé par de la série B qui tâche et commence tout doucement à donner dans l’érotisme un peu trash. Ce n’est pas aussi hard et mécanique que du porno, ce n’est pas aussi mijoré que du soft, c’est entre les deux. Ce “film” ressemble beaucoup à ce qui a été fait avec Extra Action de Richard Kern. Il n’y a pas vraiment d’histoire mais une succession de petites scènes mettant en scènes des muses déshabillées.
Ed Fox est un photographe américain, qui s’est découvert une vocation avec Playboy et qui fait à présent des photos érotiques et artistiques.
Le monsieur est très attiré par les pieds. Le glamour chez Ed Fox semble passer par là : des pieds qui se tordent de plaisir, des doigts de pied qui s’écartent pour laisser passer différents objets, des pieds qui enfilent des talons aiguilles, des pieds propres et même sales si besoin, parés de bijoux ou enduits de crème, couverts de sable, la liste est longue !
A défaut de dialogue ou d’enjeux dramatiques réels, le film joue sur l’esthétique et le symbolisme des images dénotant un fétichisme certain : lame de couteau, gants de latex, tatouages, l’érotisme d’Ed Fox passe obligatoirement par l’objet.
Vous en aurez pour votre argent, car en plus de leurs pieds, les jeunes femmes dévoilent leur intimité dans des poses aguicheuses parfois acrobatiques et, occasionnellement, elles s’introduisent un gode. Il faudra apprécier aussi apprécier les grosses poitrines, la plupart des modèles ayant une paire très encombrante. Par contre, très peu d’hommes pour contenter ces demoiselles. Incitées à se cambrer de milles façons, les filles ont l’air un peu trop habitué à faire leur show, ce qui enlève un peu la spontanéité et le naturel que l’on peut retrouver chez Kern.
La deuxième partie du film est un peu plus hard. Nous avons droit à un “footjob” effectué sur un gros braquemard dans un parc, un des rares moments où nous verrons l’appendice masculin. Il y a aussi un peu de SM où Miss Kitty une jolie rousse avec de petits seins (ah, enfin !) utilise un homme comme esclave et s’en sert comme toilettes.
Le dvd propose en bonus un entretien d’Ed Fox où il raconte comment il a gagné sa crédibilité et pourquoi il aime tant les pieds. Est aussi présent une vidéo de ses photo shoots.
Les liens qui vont bien :
Julien Carbon et Laurent Courtiaud se sont expatriés depuis quelques années maintenant à Hong-Kong. Ils ont eu la chance de travailler avec Johnnie To en écrivant le scénario de Running out of time. Depuis, plus grand chose excepté une participation au Black Mask 2 de Tsui Hark.
Mais aujourd’hui nos compères reviennent, toujours scénaristes, mais également réalisateurs de ce film mystérieux au titre à rallonge, et qualifié de « thriller fétichiste et pulp » !
canadian pharmacyLa première mondiale aura lieu au festival international du film de Toronto en septembre.
En attendant, on pourra apprécier le teaser qui tease :
» Contaaaaaaaact ! «
La ville de Lake Victoria s’apprête à recevoir des centaines d’étudiants avides de t-shirts mouillés, de bikinis microscopiques et d’alcool à volonté pour une mégateuf sur le lac. Mais non loin de là, une secousse sismique libère des piranhas d’un autre âge, ne contenant plus leur faim à la vision de cuisses fermes, de derrières dodus et de grosses poitrines.
Jake est un adolescent qui devait surveiller son frère et sa soeur durant le fameux week-end. Mais il préfère accompagner Derrick Jones sur son yacht, un réalisateur de films porno cheap, afin de lui montrer les meilleurs spots sur le lac, où l’équipe pourra tourner tranquillement ses scènes de cul aquatiques.
J’avoue avoir pris un plaisir coupable à assister à ce divertissement décérébré pour ados aimant le gore et les nénés.
brand name cialis for saleTout simplement parce que le film remplit son contrat de gore et de sexe. Côté cul, tout cela est assez gratuit puisque l’on y voit principalement ce Derrick Jones réaliser son film, sans que cela apporte quoi que ce soit à l’intrigue. Parodie de réalisateur porno, il accumule les tares : misogyne, vulgaire, camé, mythomane. Son excentricité borderline vole presque la vedette à Jake, héros classique, jeune, imberbe et courageux. Jerry O’Connell interprète Derrick avec grande conviction et il a l’air visiblement heureux d’être payé pour gober téquila, sel et citron dans le nombril des filles.
Côté gore, il faudra attendre de passer l’exposition des personnages, qui est un peu longue. Mais le mâle en rut sera comblé par un saupoudrage régulier de corps parfaits en bikini, ou même avec moins de tissu, sur fond de techno assourdissante ou de Lakmé, au choix. Mais la scène de panique et de massacre est bien là, avec ses dizaines de victimes mutilées de mille et une façons, rappelant les heures les plus sanglantes de Klendathu. Le tout est évidemmebt orchestré par les ténors du membre sectionné, les sommeliers de l’hémoglobine, KNB.
Ajoutez à cela quelques punchlines, une poignée de scènes « what the fuck » qui repousse les limites du bon goût, et des apparitions rigolotes de Christopher Lloyd (le doc de Retour vers le futur) et Richard Dreyfuss (Hooper dans les dents de la mer). Vous avez là un excellent rafraichissement de fin d’été. Attention tout de même : Aja nous avait habitué à des films d’horreur plutôt flippants (Haute Tension, le remake de la Colline a des yeux). Malgré leur côté irascible, les poiscailles en image de synthèse ont l’air d’être en plastique. De plus, l’excès de gore et de morts aussi atroces qu’absurdes provoqueront le rire plutôt que la terreur.
Le film a été converti en relief pour être à la mode. Il faut bien avouer que la 3D n’amène absolument rien ici, si ce n’est un côté kitsch et gadget rappelant qu’une série B se doit d’appâter le chaland avec des artifices basiques (sexe, gore et donc 3D).
Programme
Films expérimentaux subversifs (détournements, ready made), films érotico-fantastiques et provocations tous azimuts ou le mélange de tout cela à la fois — la « Belgique irrévérencieuse », dépasse largement son intitulé.
Satan bouche un coin
de J-P Bouyxou & Raphael Marongiu, Belgique 1968, couleur / muet / 10′
Sortez vos culs de ma commode
de Jean-Pierre Bouyxou, Belgique 1972, NB / 11′
La fée sanguinaire
de Roland Lethem, Belgique 1968, NB / 25′
Comme le temps paxe vite
de Roland Lethem, Belgique 1974, NB / 10′
Grève et pets
de Noël Godin, Belgique – France 1975, couleur / 14′
Quelques extraits d’un texte écrit par Jean-Pierre Bouyxou et qui résume bien la volonté de ces différents cinéastes, pour qui le terme irrévérencieux est encore trop sage :
« Commencé à l’automne 1967 à Paris, achevé l’hiver suivant à Bordeaux, Satan bouche un coin était, à l’origine, démuni de générique. Il fut décidé de lui en adjoindre un vers la fin de l’année 1968, à Bruxelles. (…) il a suffi de ce générique bruxellois pour donner au film tout entier, jusqu’alors 100% français, un petit parfum de belgitude qui justifie sa présence dans ce pogramme. Ce film s’est fait de bric et de broc. On filmait chaque fois qu’il y avait assez d’argent pour acheter un bout de pellicule. Au total, trois bobines, de trois minutes et demie chacune, ont été utilisées. Ce film sans production et sans scénario était aussi un film sans foi ni loi, qui ignorait délibérement toutes les règles : celles du langage cinématographique, celles de la narration, celles de la logique, celles du bon goût, celles de la morale. Comme Lethem, comme Godin, comme une poignée d’autres, qui constituèrent ce que l’on peut considérer comme « l’underground » belge des années 60-70, nous étions en rupture totale avec toute forme d’académisme, de commercialisme, de oui-ouisme. Nous n’étions pas seulement irrévérencieux (…) Nous étions sales, grossiers, teigneux, offensifs, anars. A travers le cinéma dont nous malmenions les codes, c’est sur tout un système culturel, social et politique (celui-là même qui perdure aujourd’hui) que nous dégueulions de toutes nos tripes, de toutes nos caméras. »
Quand ?
Ven 27.08.10 / 18:00 / Salle Plateau
Où ?
CINEMATEK
Rue Baron Horta 9, 1000 Bruxelles
www.cinematek.be
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Toutes les photos qu’il nous est impossible de publier sur Facebook (car elles sont trop sexuellement explicites) figurent dans ces galeries.`
Après son suicide, Justine Jones, une vieille fille sexuellement frustrée est contrainte à errer dans les limbes du Purgatoire. Afin de mériter sa place en Enfer, on lui propose pour un court laps de temps de retourner sur terre et de s’adonner aux plaisirs de la chair les plus extrêmes.
Bienvenue dans la dimension suprême du X, à travers ce classique qui mérite sans conteste son statut. L’entame du film est douloureuse, authentiquement dramatique ; pas de second degré. Mlle Jones se coupe les veines dans sa baignoire, le sang se répand lentement dans l’eau chaude. La scène est pénible et l’actrice semble être une… actrice ! Puis le scénario prend forme, délivre son originalité. L’ambiance est étrange, le purgatoire est tenu par un suave et blond gentleman, expliquant à Mlle Jones que son suicide rend son cas compliqué malgré son dossier « exemplaire ». Les deux protagonistes trouvent une solution sous l’impulsion de Mlle Jones, qui propose de retourner sur terre et d’en quelque sorte, compléter son dossier en s’adonnant sans relâche à la luxure. Le prétexte est solide, magnifiant le scénario plus convenu de la gentille bourgeoise qui se dévergonde. La première scène explicite expose l’actrice acceptant d’être guidée par le professeur du purgatoire (Harry Reems), la sensibilisant à la fellation… et au reste. Excessivement chaud, dans une description virginale du plaisir buccal. La puissance érotique du film est une évidence à travers un constat sans appel : l’actrice Georgina Spelvin est d’une beauté doublée d’une jeunesse (37 ans) très relatives. Mais elle suinte la folie charnelle, la lubricité sans fond.
Parmi les scènes marquantes, celle, très humide, de masturbation au mini jet d’eau sur une musique inattendue d’Ennio Morricone que vous reconnaîtrez. L’actrice s’y contorsionne de plaisir, aux frontières de la douleur. Difficile de ne pas assimiler le jeu de Spelvin à une succession de performances. Attention ! Pas de celles à s’enfiler 120 males en ruts devant les photographes pour rentrer dans le livre pathétique des records du X. Non. De celles visant l’incarnation du plaisir et de ses frontières avec la perte du réel, ou de l’animalité. L’acte est d’ailleurs souvent marqué par la description en « live » et assez brute (voir la scène de double pénétration) des sensations de l’actrice.
Et quel final ! La désormais dépravée Mlle Jones rejoint l’enfer. Mais pas de crocs de boucher ni de démons en vue, encore moins de sorcières… je vous laisse découvrir ce qu’est l’enfer pour un… pornocrate. Mais ce talent n’aurait probablement pas dépassé les portes d’un quelconque sex-shop si Damiano n’avait été derrière la caméra. Les compléments DVD nous laisse apercevoir qui était le bonhomme, à travers la description de proches, des acteurs et de Jacques Zimmer, fameux historien du X. Damiano a fait un peu tous les métiers (marin, coiffeur, photographe…) et confirme rapidement sa thématique récurrente à travers deux films : l’un est un film phénomène (gorge profonde) par ce qu’il va rapporter financièrement, l’autre un film fondateur : l’enfer pour miss Jones. Zimmer souligne la lignée très sadienne du scénario du film, notamment par les thèmes de l’initiation, du cadre confiné et de la soumission à un règlement.
Un très beau film, historique, court, intense.
Format image : 1.77, 16/9 couleur. Langue : Anglais/mono. Sous-titre : français. Durée : 1h04. DVD Zone 2 disponible chez Wild Side dans la collection Age d’or du X américain.
MARDI 29 JUIN 2010
A HORS-CIRCUITS
4 rue de Nemours
75011 Paris (m°Oberkampf/ Parmentier)
de 19h à 20h30
Rencontre avec Hormoz photographe et réalisateur du film J’ai rêvé sous l’eau, maintenant disponible en DVD
en présence de Caroline Ducey, Christine Boisson, Hicham Nazzal et HPG
Élève studieux mordu à 16 ans par le virus du cinéma d’horreur, Hormoz fait ses premières armes avec des courts-métrages super 8 et la peinture.
À 22 ans, il s’essaye à la photo et obtient ses premières publications presse et expositions. Ses images se teintent alors d’un érotisme morbide et surréaliste. Après un troisième court-métrage Les lèvres bleues en 1997, sélectionné dans de nombreux festivals, Hormoz approfondit son travail sur le corps et ses déformations notamment avec l’installation en galerie du projet « Bestial ». Parallèlement il arpente et photographie le monde du nightclubbing pour plusieurs revues.
J’ai rêvé sous l’eau est son premier long-métrage. Il est sorti à ce jour dans six pays et continue de voyager en festival.
Antonin a vingt ans, il erre dans le nord de Paris et sa banlieue; un mélange de no man’s land et de quartiers populaires voués à la démolition, une ville nocturne, caniculaire et fantomatique.
Il a besoin de se réfugier dans les bras du premier venu juste pour frissonner d’une nouvelle vie, se construire, devenir adulte. Oublier ne serait ce qu’un moment la mort de son amoureux, s’adonner à toujours plus de sexe pour soigner ses plaies sentimentales, ses désirs trop longtemps refoulés
Brigitte Lahaie fut incontestablement la plus grande star du cinéma pornographique français des années 70. Née le 12 octobre 1955 à Tourcoing sous son vrai nom de Brigitte Simonin, cette magnifique blonde au visage vaguement androgyne tourna entre 1976 et 1980 une quarantaine de films X. Comme Je suis à prendre de Francis Leroi, Couple cherche esclave sexuel de Patrick Aubin et les Petites écolières de Claude Mulot. Des classiques du genre qu’elle n’hésite pas à mettre dans son top ten perso des meilleurs films pornos de sa carrière dans les dernières pages de son autobiographie Moi, la scandaleuse. Après avoir arrêté ses activités de hardeuse, Brigitte Lahaie continue d’apparaitre dans des films érotiques comme Photos scandales ou Joy and Joan, mais également d’autres pelloches de genre allant du polar urbain ( l’Exécutrice de Michel Caputo) à la comédie triviale (le Diable Rose de Pierre Reinhardt) en passant par plusieurs films d’horreur comme les Raisins de la mort ou Fascination qu’elle tourne sous la direction de son réalisateur fétiche jean Rollin. Reconvertie brillamment après son passage dans le porno, Brigitte Lahaie a, entre autres activités, joué un one woman show, a été rédactrice en chef de Carré Rose, une revue consacré à l’érotisme sous toutes ses formes, a écrit des romans et des essais sur la sexualité, et a fait surtout beaucoup de radio. Notamment en étant l’une des invitées récurrentes de l’émission de RTL les Grosses têtes.
Les films sont compris dans l’abonnement mensuel Vod de FilmoTV. Présentation de Christophe Lemaire
Source : www.filmotv.fr
4 films pink cultes de Koji Wakamatsu dans un magnifique coffret 4 DVD en vente le 6 juillet 2010.
Suite à la première vague de titres qui ont vu le jour pour la première fois dans le Monde (hors du Japon) au mois d’octobre dernier (avec Les secrets derrière le mur, Quand l’embryon part braconner, Les anges violés et Va va vierge pour la deuxième fois), l’éditeur Blaq Out a le plaisir de vous présenter, après l’état des lieux, une deuxième vague de titres illustrant le passage de la contestation à l’action, avec La saison de la terreur (1969), Running in Madness, Dying in Love (1969), Sex Jack (1970) et L’extase des anges (1972).
En novembre 2010, sortira une troisième vague de titres avec Naked Bullet (1969), La vierge violente (1969), Violence sans raison (1969), Shinjuku Mad (1970) et La femme qui voulait mourir (1970), inédit même au Japon (le film contenant des images du suicide de Mishima), tous les films ayant fait l’objet d’une restauration HD.
La saison de la terreur (1969)
A la fi n des années 60, au Japon. Deux policiers mettent sur écoute un étudiant soupçonné d’activisme. Mais celui-ci semble se complaire dans l’oisiveté et les plaisirs de la chair, ne quittant son appartement et ses compagnes qu’en de très rares occasions…
Running in madness, dying in love (1969)
Alors que des affrontements ont lieu dans les rues de Tokyo entre manifestants et forces de l’ordre, un jeune activiste se dispute violemment avec son frère policier. En tentant de s’interposer, la femme de ce dernier tue accidentellement son mari…
Sex Jack (1970)
Recherchés par la police, un groupe d’étudiants révolutionnaires trouvent refuge dans l’appartement d’un jeune inconnu providentiel. Condamnés à vivre entre quatre murs le temps que les choses se tassent, ils passent leur temps à fumer, boire et faire l’amour.
Source : Blaq Out
Pour sa deuxième édition parisienne, le Sexy International Paris Film Festival (SIPFF) rend honneur au Japon en consacrant sa soirée d’ouverture au cinéma érotique japonais :
Le festival s’ouvrira avec deux Films Roses classiques : le chef d’oeuvre “Les Larmes d’une Vache” et la comédie romantique “Amour Aveugle”, tous deux réalisés par Daisuke Goto, l’un des plus grands écrivains et réalisateurs de l’univers Films Roses/Pink Eiga. La soirée de la première des films Pink Eiga commencera à 19h dans la salle panoramique Henri Langlois au cinéma Le Grand Action à Paris. Lors de cette soirée spéciale du cinéma Films Roses, l’évènement sensuel sera enchanté par des performances d’inspiration japonaise. Le public sera invité à s’habiller sur la thématique japonaise et la meilleure tenue japonisante sera recompensée par un prix spécial.
Le SEXY INTERNATIONAL PARIS FILM FESTIVAL (SIPFF) présentera une sélection de courts-métrages et de films du monde entier qui explorent l’amour, la sexualité, la sensualité, les relations et l’érotisme – sans “X”. Le festival, qui débuta à Melbourne en Australie, s’exportera à New-York et à Los Angeles tout comme le “best of” projeté à Paris ! Le SIPFF récompensera le meilleur court-métrage francophone et le meilleur court-métrage international. Le jury sera composé d’artistes renommés de l’industrie cinématographique.
Le Sexy International Paris Film Festival aura lieu du 24 au 27 juin 2010 au cinéma Le Grand Action et au Yono Bar à Paris.
Accès :
Cinéma Le Grand Action
5 rue des Ecoles
75005 Paris France
Métro : Cardinal Lemoine # Jussieu
http://www.legrandaction.com/
Yono Bar
37 rue Vieille du Temple
75004 Paris France
Métro : Hôtel de ville # Saint-Paul