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Anita est une lycéenne nymphomane. Elle baise à droite à gauche avec les premiers hommes qui lui tombent sous la main, s’offrent des expériences sexuelles pour la plupart sordides et se créée une sale réputation dans son quartier. Mal dans sa peau et paumée, elle cherche désespérément la satisfaction qu’aucun de ses partenaires ne parvient à lui donner. Elle rencontre Erik, jeune et mignon étudiant en psychologie qui pense comprendre son problème et va tenter de lui faire découvrir les joies de l’amour.
Production franco-suédoise écrite et réalisée en 1972 par Torgny Wickman, Anita (connu aussi sous le titre Les Impures) n’est pas ce qu’on pourrait appeler un film érotique. Les expériences de la jeune nymphomane relèvent plus de la souffrance qu’autre chose (elle se tape des vieux sans en avoir vraiment envie, se laisse embarquer dans une tournante, etc.) puisqu’elle-même n’y éprouve aucun plaisir. Le réalisateur le souligne à l’écran à maintes reprises. Anita a besoin de sexe comme un héroïnomane a besoin de sa dose, mais contrairement à l’héroïnomane, elle ne trouve jamais satisfaction. En bref, c’est pas cool et les mecs qui arrivent à se branler devant ce film ne doivent pas tourner rond. Le film de Wickman se veut comme un portrait analytique d’une jeune fille sexuellement paumée, ce qui en soit, est une volonté louable ; vendre un film en faisant croire qu’il n’est autre qu’un énième produit de sexploitation pour en fait foutre le spectateur face à une œuvre dans laquelle le sexe est synonyme de souffrance, il ne faut pas être timide, donc nous sommes en droit d’admirer l’audace de l’auteur.
Mais cette admiration s’arrête là parce qu’au final, on ne capte absolument que dalle au but de Wickman avec ce film. Il a le mérite de maitriser sa narration, tout le film se passe au travers du point-de-vue de la jeune fille, et la jeune fille souffre, donc le spectateur souffre avec elle. Seulement, ce qui dérange est en fait le discours du film. Lorsqu’Anita rencontre l’étudiant Erik, celui-ci est persuadé que sa nymphomanie est due à un manque d’affection dont sa famille serait responsable et que le seul moyen pour elle de trouver enfin l’orgasme serait d’être dans une relation stable. Pour faire une parenthèse, ce jeune mormon déguisé en psychologue de comptoir oublie sans doute que les hommes avec qui Anita a couché sont peut-être simplement tous des manchots (en tout cas, aucun homme présenté dans ce film ne peut se vanter d’être très doué). Dans une séquence, le jeune Erik emmène la petite Anita dans une église, discutent de la sainte vierge, et là, les notes de la symphonie du mariage retentissent : alléluia, la nymphomane s’est acheté une gaine.
Le film de Wickman est un film simpliste traitant d’un sujet complexe. Dangereusement moralisateur, mais bizarrement contradictoire parce que si la volonté du réalisateur serait de livrer un discours célébrant une sexualité « pure », il ne viendrait pas nous proposer de nous rincer l’œil avec le personnage d’une gamine de seize ans qu’on voit ici sous presque toutes les coutures. Les adolescents ont bien sûr droit à une vie sexuelle, Larry Clark l’a bien montré dans ses photos et ses films, seulement lui, n’a jamais vendu un discours bien pensant avec en bonus un abonnement chez Chrétiens Magazine. Le terme « cohérence » n’a pas été inventé pour rien.
Au-delà de son discours pompeux et de sa réalisation peu convaincante, on peut tout de même reconnaître la belle interprétation de Christina Lindberg qui, âgée de 22 ans à l’époque, incarne avec simplicité et sans caricature une jeune fille fragile et paumée. Son corps très plaisant est évidemment bien mis en valeur et son visage d’une juvénilité troublante ne cesse d’hypnotiser le spectateur. Mais il faudra attendre l’année 1974 avec l’excellent et brutal rape & revenge Thriller: A Cruel Picture de Bo Arne Vibenius pour la voir exploser l’écran. A ses côtés, dans le rôle du jeune Erik, ce n’est autre que Stellan Skarsgard qui joue ici un de ses premiers rôles. Déjà doté d’un charisme qui ne demandait qu’à être remarqué avant d’être finalement mondialement révélé presque 25 ans plus tard dans Breaking the Waves de Lars Von Trier.
En bonus, le dvd édité par Bach Films propose les bandes annonces de sa collection Lolita et une courte présentation par Francis Mischkind qui n’est autre qu’un synopsis audio du film se gardant de donner toute autre information…
Disponible en dvd zone 2 chez Bach Films.
A paraître ce vendredi dans le magazine Hot Vidéo, une enquête Ifop sonde les slips et les culottes des électeurs. Comment fait-on l’amour selon que l’on est de gauche ou de droite, vert ou rouge, bleu ou rose ?
L’échantillon des sondés est représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, 1 411 personnes ont été sollicitées pour sortir du mystère.
Les résultats sont plutôt drôles et pas si loin des clichés.
1 A droite, on a moins de partenaires dans une vie
A propos de la droite qu’elle dit « modérée », l’étude remarque :
« Les électeurs de droite modérée...
En ces temps de fin du monde, les super-héros sont attendus au tournant ! Voici le thème dévoilé du prochain Bal des Supplices qui prévoit un super programme sur 4 jours du 27 au 30 septembre : Café Littéraire, soirée Body Modification, Fetish Market avec le concours Miss Marquis France, happening fetish et après-midi S&M, et surtout le Bal des Supplices qui aura lieu précisément le 29 septembre.
Le jeudi 27 septembre à 19h, Agnès Giard, célèbre auteure de livres sur la culture japonaise sera l’invitée principale de notre café littéraire autour du thème « Japon-France. Exercice de perversion comparée ». Ce débat comparera les différences culturelles, l’approche du fétichisme entre ces deux pays, et sera animé par Francis Chaput-Dezerville, libraire du Bal des Ardents, lieu culturel indépendant et hors normes. Vous pourrez bien entendu intervenir et poser vos questions. Cette rencontre-débat sera également l’occasion pour Agnes Giard de présenter son nouveau livre intitulé « Les histoires d’amour au Japon. Des mythes fondateurs aux fables contemporaines ».
Le vendredi 28 septembre à 21h30 aura lieu la soirée MBA. MBA – Marquis Body Art est une des plus anciennes boutiques de piercing et tatouage. Au programme, cinq studios entièrement dédiés aux jeux les plus divers : Medical Play, Piercings éphémères, Jeux d’aiguilles, Electrostim, Violet Wand, Suspensions par crochets… le tout sous le contrôle et la supervision de piercers et dominateurs expérimentés. Venez passer une nuit débridée et festive !
Le samedi 29 septembre, le Fetish Market aura lieu de 13h à 19h au Ninkasi Kao, soit dans le même lieu où se déroulera le Bal des Supplices. Différentes marques, comme Les Anges Déchues ou Nagoi, participeront à cet événement afin de vous présenter leurs articles (vêtements, fournitures SM, bijoux, accessoires, etc.). Le Fetish Market accueillera également le concours Miss Marquis France qui élira la meilleure modèle fétiche francophone.
Le samedi 29 septembre à partir de 22h, le Bal des Supplices ouvrira ses portes. Vous pourrez voir sur notre scène les défilés de Shhh ! Couture et Vital Vein, les shows fabuleux de Aurore Petite Sukub, notre Miss Marquis France, d’Ophelia Overdose et Lety Blue Ink ! Aux côtés d’Amar, notre maîtresse de cérémonie un peu particulière, une splendide créature russe animera nos événements – Tanusha Doll, nous vous invitons à découvrir si ce n’est pas encore fait, son superbe site www.tanushadoll.com. En plus du donjon où se dérouleront des shows Heavy Rubber, un espace Shibari sera à votre disposition, présidé par le maître italien Andrea Ropes.
Le dimanche 30 septembre, le weekend ne sera pas terminé ! Nous vous proposons deux autres événements : un happening fetish et un après-midi S&M. Cette année encore, comme en 2010 à Lille et en 2011 en Amsterdam, le Polizei Klub organise sa grande photo fétiche en extérieur et en public ! Rejoignez-nous le dimanche 30 septembre à 11h, place Saint Jean, dans le Vieux Lyon. Nous poserons tous ensemble devant la cathédrale, dans les traboules… et ailleurs ! Et nous nous dirigerons ensuite à 16h au club privé le Mistik pour terminer sur le Bacchanale des Extrêmes, une soirée festive fétiche, avec au programme une chorégraphie « Conatus Dance » et une exhibition « Fouets et Momification » avec la participation de Patrick Vich.
Les billets sont disponibles en prévente sur notre boutique Marquis France. Pour plus d’informations visitez www.baldessupplices.com
Tout de suite après le weekend de Pâques, le nouveau numéro du leader mondial des magazines fétiches sera sorti ! Le numéro 54 de Marquis est garni du meilleur du latex : la modèle de couverture Masuimi Max explose avec du pure plaisir fétiche, Marquis Style présente les dernières créations de mode de Atsuko Kudo, Lovely Latex et HW-Design, des photos fétiches sexy des photographes coJac et Peter Felix Kurtz, la mode de Anatomic Bomb et Cyberesque, des photos avec Athena Fatale et Latex Lucy, plus notre ensorcelante « Miss Marquis France » – Aurore ! Dans ce numéro, vous retrouverez d’autres français que nous vous avons présentés sur TendanSMag : l’incroyable Trashy Toy et les accessoires de Victorian Woman, ainsi que le surprenant jacuzzi de Olivier, lecteur de Marquis magazine et véritable fétichiste du latex avec les photos de Rack Framboise, Miss Marquis France 2010.
A l’occasion de la sortie de ce nouveau numéro de Marquis Magazine, nous organisons une soirée le jeudi 26 avril à partir de 20h à la boutique MBA – Marquis Body Art. Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire notre dernier article à ce sujet. En attendant, vous pouvez toujours feuilleter virtuellement notre magazine sur www.marquisfrance.com
Vu sur Les Larmes du sexe d’Alex Varenne
C’est à la fois une œuvre picturale et littéraire que je compte présenter : Les Larmes du sexe, album graphique d’Alex Varenne et un mode de lecture original, une lecture numérique à partir de la liseuse de la librairie AveErotix qui m’a donc permis de tester cette fonctionnalité en même temps que de me proposer la [...]
Cet article provient de Littérature érotique
À l’occasion de la sortie du nouveau magazine Marquis n° 54, nous organisons une soirée en collaboration avec la boutique de piercings et tatouages MBA – Marquis Body Art. Notre invitée d’honneur sera tout naturellement Aurore Petite Sukub élue Miss Marquis France 2011. Elle présentera et dédicacera le nouveau numéro de Marquis dans lequel figurent son interview et les photos réalisées avec Peter W. Czernich. Vous pourrez également acheter les billets early bird pour le Bal des Supplices et d’autres surprises vous attendront !
Nous vous invitons donc à vous joindre à nous le jeudi 26 avril à partir de 20h, dans la boutique partenaire MBA – Marquis Body Art, située 22 rue Terme 69001 Lyon. L’entrée est libre mais le dresscode est strict !
Visitez
Aurore Petite Sukub : www.petite-sukub.fr
Marquis France : www.marquisfrance.com
MBA – Marquis Body Art : www.marquisbodyart.com
BDS – Bal des Supplices : www.baldessupplices.com
« Je lui ai dit : “Maintenant, je vais vous fouetter, et quand vous en aurez assez, vous crierez ‘pitié.’” Mais il n’a pas crié “pitié”, parce qu’il en avait jamais assez. »
Autour d’un verre de jus de pomme, Gala Fur revient sur une séance d’initiation qu’elle a aussi racontée dans « Gala Strip », son dernier livre.
L’écrivaine et réalisatrice de courts métrages BDSM est élégante, sa voix douce, son débit tranquille :
« Je me suis arrêtée à un moment, parce que je me suis dit : “Je ne vais pas l’ensanglanter.” Il y a un moment où il n’y a plus de place pour taper. Et puis je...
Chère Maïa Mazaurette,
Je t’envoie cette carte depuis la terrasse de la rédac’, où on profite tranquillou du soleil pour bronzer un peu,
J’ai longtemps hésité à t’écrire cette lettre. Je t’aime bien, tu sais. Vraiment. J’ai passé plusieurs années de ma tendre jeunesse à apprendre la vie sur Sexactu, furetant dans les commentaires, y liant des amitiés. J’ai même écrit un article pour toi ; et pour tout t’avouer, je crois qu’il m’arrive encore de fantasmer sur ta tenue de paintball, même si je ne l’assumerai pas ici. Mais voilà : je n’en peux plus, de toi, de tes écrits, de ta morale. Je souhaite te le dire depuis un moment, mais ça n’arrivait pas à sortir sans qu’une larme ne s’écrase sur mon clavier. Le résumé en deux mots ? tais-toi… Steuplé.
Sexactu, le sexmalaise (allégorie)
Tu me trouves dur ? Je vais te donner deux petits exemples récents, et les offrir en pâture à notre lectorat qui décidera de ton sort, en se plongeant si besoin est dans tes archives [EDIT : wowowo, allez feuilleter Shit Maïa Mazaurette says, lancé par l'ami Phapping après lecture du billet qui suit]. Le premier ne semble pas bien méchant au premier abord, mais en dit long sur la bête. Ça ne devait n’être qu’un petit billet rigolo pour « calculer son âge sexuel ». Sauf que c’était tout sauf rigolo. Bon, déjà : on t’a peut-être pas mise au courant, mais rédiger des tests de pureté en 2012 – deux-mille-putain-de-douze ! -, c’est un peu comme confier une rubrique lolcats à Cauet.
Mais le vrai souci tient dans le fond, et cette manière si peu subtile que tu as de hiérarchiser les pratiques sexuelles. De sous-entendre, du haut de ta haute-autorité, qu’il y’a des pratiques et sentiments plus matures que d’autres – et donc, de facto, « meilleurs » pour tes lecteurs. Je ne sais pas si c’était un classement ironique, peut-être, auquel cas c’était juste pas drôle ; mais si ça se voulait un tant soit peu sérieux, alors c’était franchement con, pour tes nombreux lecteurs qui n’auraient pas forcément le recul nécessaire.
Ce qui nous amène au second article, bien plus dérangeant, et qui a eu le don d’énerver le taulier. C’est vrai qu’il a tendance à vite partir en live dès qu’on parle de toi, mais là on a sérieusement flippé : il tournait comme une bête en cage dans la rédac’, la stagiaire a même hésité à appeler la SPA. Tout ça parce qu’il a lu ce que tu racontais sur le dernier clip de SebastiAn… celui tourné par Gaspard Noé et qui met en scène une fillette hypersexualisée, selon l’expression consacrée. Sache que ton « vu qu’on peut difficilement l’écouter par amour de la musique » a eu du mal à passer…
Le boss était salement vénère, je te jure. Pour tout te dire, il n’avait même plus la force de se facepalmer, et c’est la stagiaire qui s’en est chargée pour lui. Conclusion du doc’ : brûlure au second degré tellement son front était bouillant. Heureusement qu’on avait pris une stagiaire conventionnée.
Sexactu, éloge du bon goût (allégorie)
J’ai bien essayé de te défendre, les goûts et les couleurs, ce genre d’argument que je ressors à chaque fois qu’on prononce ton nom, mais il m’a mis l’article sous les yeux… Alors, bah ouais : j’ai facepalmé de concert, j’en ai encore une bosse. Parce que tu y racontais grave de la merde : t’interrogeant sur les « points d’enfance » (sic) perdus par l’actrice avec ce tournage, et prétextant que « l’art est censé nous interpeller, mais pas en grattant là où nous sommes grattés en permanence ». Poncif dont l’intelligence n’a d’égale que la distance qui sépare le parquet des dents de Chantal Jouanno, btw.
Toujours plus loin, tu finissais carrément par dénoncer, pépère, « un clip flirtant avec la pédophilie » qui offrira auxdits pédo « trois minutes de masturbation gratuite. » DAFUQ, comment on en est arrivé là ? Pas besoin de réacs quand on a des sexblogs comme ça. Tu le reconnais d’ailleurs toi-même dans l’article, avant d’en rajouter une méchante couche dans une vindicte surréaliste de prétention : « La femme-enfant c’est le pire coup du monde parce qu’on ne peut pas bien copuler sans bien assumer. Et à cinq ans d’âge mental revendiqué, c’est compliqué d’assumer le sexe. »
Le problème est pas tant que tu l’écrives, mais que des gens le lisent. On va pas se le cacher : des milliers – des millions ? – de lecteurs découvrent le sexe à travers ton regard, et repartent quine en berne avec de sales idées dans leur caboche innocente. Sexactu c’était tant mieux pour eux, aujourd’hui c’est tant pis. S’il y a un truc que j’ai retenu des mes années passées sur Sexactu, c’est qu’il n’y a rien de plus teubé que le moralisme sexuel, et tu es tombée en plein dedans, à faire le jeu des méchants censeurs (hop, je vais relire Marcella Iacub pour me laver les yeux). Je suis colère, je suis dépit. J’ai l’impression d’avoir perdu une soeur, tristement remplacée par une mère fouettarde.
Sexactu, après la lecture (allégorie)
J’aurais pu te citer mille autres exemples, mais je suis resté bloqué sur les deux-trois les plus nauséeux de ces dernières semaines. Maïa Mazaurette, je te le dis avec tendresse : il faut partir, maintenant. Sexactu, c’était sympa quand tu étais la seule sur ce créneau humour, geek & sexo : un peu de fraîcheur sur nos petits zizis à peine pubères. Mais voilà, dix ans de règne t’ont usée jusqu’à la moelle, et ça donne ce genre de bouillies indignes d’une personne qui fait autorité dans les mass-medias. D’ailleurs, tu viens de fêter tes 33 ans : coïncidence des failles temporelles, c’est précisément à cet âge que le petit Jésus a pris sa retraite, ça ne serait pas bête de suivre son exemple.
De toute façon, tu as une brillante carrière d’auteure à laquelle te consacrer à plein temps ; promis, j’achèterai tous tes bouquins. Alors maintenant, laisse notre sexo tranquille avec tes idées malsaines. S’il te plaît, en tant qu’ex-groupie : tais-toi, au moins pour moi. Et pour les millions de teenagers innocents qui passeront derrière moi.
Sache qu’ici il fait chaud, on s’amuse comme des fous à la rédac, et je pense malgré tout fort à toi.
Bisou, on reste amis quand même ? <3
Ton Jizzou.
THE OTHER HOLLYWOOD de Legs McNeil & Jennifer Osborne
L’histoire du porno américain par ceux qui l’ont fait
Sacré pavé salace ! Un bouquin de 800 pages sur l’histoire du porno (hétéro) américain. Un grand roman (russe) documentaire. Un témoignage sur ce que furent les années 70, 80, 90 au regard du sexe, de la liberté de montrer son cul, du crime organisé et des branleurs ordinaires. Une somme. Une bible.
Legs McNeil a fait paraître avec Malcolm McLaren, à la fin des années 90, le fameux Please Kill Me (même éditeur français, Allia), livre de référence sur l’histoire du punk. Ce bouquin inventait une forme littéraire nouvelle, le témoignage copier-coller, qui consiste à re-conter des évènements clés par le biais de la parole de leurs témoins. Au final des paragraphes courts, entrecroisés, précédés du nom (éventuellement du statut) de leur auteur, mots retrouvés via des bouquins autobios, des articles de presse, des intervious ou, plus souvent encore, recueillis lors d’entretiens menés par les auteurs eux-mêmes. Du documentaire, donc, mais toujours plurivoque, sans autre intervention de l’écrivain que la transcription et le montage. Pas d’analyse, pas de conclusions tirées, mais un travail sur le dit, le subjectif, le foisonnement des points de vues. Une formidable machine à raconter des anecdotes, aussi, qui garde l’humain des voix tout en élevant le moindre fait divers au rang de grand récit. The Other Hollywood, compilé sur une dizaine d’années (avec Jennifer Osborne, cette fois), prétend faire le même boulot sur l’industrie de la pornographie aux Etats-Unis.
Même si vous n’en avez que foutre du sujet (mais que faites-vous sur ce site ?), ce gros volume rouge pétant est une lecture captivante. Il déplie une fresque historique incroyable, avec autant de personnages que dans un Tolstoï, certains à peine esquissés, d’autres plus grands que nature, et des centaines d’histoires entrecroisées, drôles, sordides, tragiques, haletantes, abominables, derrière lesquelles se dessinent en filigrane la plus grande Histoire, le passage du temps et le changement des mentalités. Pour quelqu’un qui n’y connaît pas grand-chose au porno US (et je découvre que c’est un tort, que des dizaines de chef d’œuvres m’attendent quelque part), on peut trouver son compte rien que dans cet aspect narratif. Suivre l’ascension et la chute de John « 34 cm » Holmes, des stripteases des débuts au sida de la fin, en passant par un quadruple meurtre dont il s’est trouvé complice. Accompagner l’agent Livingstone dans sa plongée sous couverture lors de l’opération Miporn et le suivre dans son dédoublement progressif de personnalité. Voir Linda « Gorge profonde » Lovelace se décomposer sous nos yeux, depuis ses vidéos de jeunesse avec un chien jusqu’à de tardifs engagements anti-vice aux côtés de féministes réacs. Revenir sur l’affaire Traci Lords qui, dans les 80’s, fit d’un dixième des Américains des receleurs de pornographie infantile. Apprendre, aussi, pourquoi la double pénétration (DP pour les intimes) est si souvent sujet de forfanterie chez les pros du milieu. Du sexe poilu, de la came, de la mafia, des amitiés sincères, des amours tragiques, les flics et l’argent qui file, la politique, la vie, bon sang, tout est quelque part dans ces tranches de chair tiède et encore humide que nous servent McNeil & Osborne.
Mais, plus encore, si la question du sexe et de sa représentation s’est un jour posée à vous, The Other Hollywood est absolument incontournable. Certes, il se concentre sur un seul pays (j’ai entendu, à juste titre, des regrets de ne pas posséder telle somme sur le pinku japonais ou les cochonneries européennes). Certes, il fonctionne par affinités, et les rôles des personnages est parfois redéfini par une relation de proximité aux auteurs (leur copine Sharon Mitchell est présente de bout en bout et offre un intéressant éclairage transversal sur trente ans de métier). Il n’en demeure pas moins que l’exercice de la neutralité bienveillante, de la distance et de la polyphonie rend à ce sujet trop facilement polémique sa complexité et sa beauté. Walter Kendrick, cité dans la préface, résume ainsi le problème : « La pornographie transforme tant les écrivains que les lecteurs en psychologues amateurs qui ne cherchent jamais à connaître la nature d’un objet, mais seulement ce qu’il véhicule (…) La pornographie désigne un débat, pas un objet. » Retour à l’objet, donc. En faisant parler les acteurs, les réals, les prods, mais aussi les flics, les mafieux, les réacs, les très contre et les tout pour, dessiner les contours de ce qu’est la pornographie. La donner à voir.
Et c’est absolument fascinant, pour des usagers lambdas des années 2000 et plus, de percevoir à quel point le porno et les chemins qu’il a emprunté, des nudies jusqu’à youporn, nous reste méconnu. Cela tombe sous le sens quand on y réfléchit, mais il faut par exemple attendre les années 80 pour que l’on puisse regarder un boulard chez soi, et en avance rapide. Avant il fallait se rendre dans des peep-shows ou des cinémas spécialisés, être physiquement présent dans des lieux consacrés, et respecter la temporalité des films. Pour avoir vu l’un ou l’autre classique dans des festivals classieux, ce changement de paradigme est tout à fait central. Le temps, le montage, ce qui fait le cinéma, enfin, reprend droit de cité dans ces métrages au rythme imposé. Le suspense, la montée du désir excite encore mieux le cerveau. A l’avènement du marché vidéo, certains auteurs aspirant à faire du « vrai cinéma » jetèrent l’éponge : quel intérêt, désormais ? Et la cassette VHS présentait encore la particularité de devoir être empruntée dans des rayons cachés du vidéoclub. Avec Internet et l’anonymisation des consommateurs, le porno a connu un développement définitif : tout le monde y a désormais accès sans que le voisin puisse le deviner. Plus personne, en parallèle, n’a à revendiquer à voix haute ses vertus, à battre pour son développement, sa disponibilité. Même chez des gens moyennement curieux ou ouverts, la pornographie reste considérée comme majoritairement médiocre, avilissante, machiste, violente, etc. Toujours ces arguments de petits censeurs, ces préjugés basiques, que le fractionnement des amateurs et le repli intime (voire honteux) de sa consommation, ne permettent pas de remettre en cause.
L’histoire du porno est également celle de la révolution sexuelle de la fin des années 60, de son coup dans le bide des années 80 avec le sida. C’est celle de la liberté d’expression et du droit de chacun (en particulier des femmes) à disposer de leurs corps. C’est aussi celui du sexe ludique, du sexe explicite et affiché, par opposition au sexe implicite, refoulé ou dénié. Pour beaucoup, le terme même de pornographie désigne un ensemble de représentations dont les formes dépassent la décence. Selon cette définition, on ne peut donc concevoir de bonne pornographie, de porno qui puisse être partagé, débattu. C’est d’autant plus étrange que l’acte sexuel, outre qu’il occupe une place non négligeable dans la vie de la plupart des gens, est extrêmement présent dans tous les supports médiatiques, et en particulier ceux à visée commerciale. Et la question se pose : comment le consensus social s’est-il établi pour définir qu’une fille prise en levrette en gros plan est vulgaire, tandis que la même mimant la jouissance en bouffant son yaourt est rentable ? Le porno est une belle façon de mettre les pieds dans le plat. Son histoire au cours des dernières décennies du siècle illustre de façon transparente la modification des rapports de force, de l’explosion des valeurs des trente glorieuses au retour de bâton progressif entre 80 et 2000. Nous ne vivons plus, désormais, sous le règne du moralisme, d’une lutte de la société entière contre la perversion. Avec le net, le débat a glissé vers quelque chose de plus tordu, ou chacun a la responsabilité individuelle de sa consommation (et l’injonction de s’auto surveiller, voir le rôle de la pédopornographie comme légitimation de tous les contrôles du web) mais ou la représentation publique d’un sexe non-explicite ne cesse de proliférer. A ce stade, il peut être intéressant de se retourner et de regarder un peu en arrière les voies qui nous ont conduits jusqu’ici. The Other Hollywood est une bon jalon sur la route de ce monde moite et tout en clair-obscur.
Pour conclure. La préface du bouquin mentionne un fait étonnant : les auteurs auraient mis presque quatre ans à trouver un éditeur à leur boulot de fond. De même que le Dictionnaire des films français érotiques et pornographiques en 16 et 35mm dirigé par Christophe Bier (2011) aura finalement paru sur souscription. Il y a quelques années, j’avais pourtant parié que le porno ferait suite au bis, au gore et au giallo comme mauvais genre qui choperait la vague du hype. Grosse plantade de prédiction, mais erreur révélatrice. Il demeure, dans l’art pornographique, quelque chose d’absolument transgressif, d’inacceptable, même à notre époque de récupération de toutes les contre-cultures. Une tension insoluble entre esthétique et morale, entre pulsion individuelle et ordre social avec, au centre du tableau, la masse compacte et noire du tabou, difficile à déplacer et pour des laps de temps très courts, celui de la sexualité en tant qu’objet collectif et sujet de débat. Mais le full frontal avec gros plans anatomiques n’est-il pas préférable aux reportages d’Envoyé Spécial « là-bas on les appelle les putas » feignant l’indignation pour exposer de furtifs tétons floutés ? Le porno redevient toujours souterrain, tend à redevenir un non-sujet. C’est regrettable. Les 800 pages et le kilo et de mi du pavé de McNeil & Osborne ont le mérite de remettre ça sur la table de façon très concrète. Une idéale lecture de printemps.
« Te regarder regarder du porn ». Ça aurait pu sonner comme une bonne blague avec ce gros lard fonfon d’XZibit mais je voulais aussi y rajouter le meme Inception car cette blague est intemporelle et comme il me manquait un degré à la blague, j’ai laissé tomber. Un peu frustrant comme une demi-molle qui ne veut pas décoller.
Regarder les filles se masturber reste un plaisir que je place au même niveau que la dégustation d’un Chambertin millésimé, alors si on y ajoute le paramètre porn, je pète délicieusement mon câble au bord du lit. J’ai commencé mon odyssée du porn par des vidéos de filles seules qui fermaient les yeux en rêvant de formes oblongues et de totems qui les punissent. C’était doux, c’était beau, j’étais leur petit voyeur ; puis j’ai continué à regarder les filles se toucher avec le même regard d’enfant heureux. Dans un siècle je serai toujours au même point car les passions sont immortelles.
Le tumblr watching you watching porn associe ces deux passions pour créer une mise en abyme qui ne sert à rien sauf à ambiancer mon dashboard de la belle manière. Vous pouvez leur proposer vos contributions et vos découvertes ou bien me les envoyer directement, voici mon mail perso les filles, lâchez-vous.
(De Genève) Pour la première fois, une enceinte de l’ONU a débattu la semaine dernière à Genève des discriminations et des violences subies par les personnes homosexuelles et transgenres.
Au début de sa 19e session, le Conseil des droits de l’homme a tenu une réunion sur les discriminations et les violences contre des personnes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre. Un débat qualifié d’historique par Ban ki-moon.
Le secrétaire général de l’ONU a aussi souligné son urgence :
« De par son mandat, il incombe à l’Organisation des Nations Unies de...
La jeune transsexuelle Alex se définit et vit comme une fille. Mais la Cour d'appel a décidé que c’est sa mère qui avait induit sa transsexualité. La
fillette est sur le point d’etre internée dans un service psychiatrique.
> LIRE sur
Yagg (ICH BIN EIN BERLINER QUEER, 24 mars 2012)
Alex (C) Privé
Pétition internationale
Le mouvement de solidarité qui s'est constitué autour d'Alex provient également de militant_e_s pour les droits humains. Lundi, à 15h, l''Aktionsbündnis Alex' („Alliance directe“ pour Alex) organise un rassemblement devant le Ministère berlinois pour l'éducation, la jeunesse et les sciences. Le mot d’ordre est : "Stop à l'internement psychiatrique forcé d’Alex !“. "Ce n’est pas un cas isolé, précise l'appel, la contrainte et les pressions psychologiques exercées par les institutions comme l'assistance sociale et la Charité représentent une violence structurelle ! Chaque genre et chaque identité de genre sont un droit, pas une maladie !“
Une pétition en-ligne a également été initiée par la militante britannique trans’ Katrina Swales sur change.org. Cette pétition est adressée au maire de Berlin, Klaus Wowereit, et affirme : "Cette jeune fille est en train d'apprendre que ses sentiments sont erronés, et elle sera conduite au même déni qui a coûté la vie à tant de personnes transgenres". Plus de 9 000 personnes ont déjà signé la pétition.
Et Alex dans tout ça ? Elle a demandé à être accompagnée par un_e thérapeute pour l'aider à affronter cette épreuve. Mais les services de l'assistance sociale ont refusé. (ICH BIN EIN BERLINER QUEER, 24 mars 2012)
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« Suivi médical des personnes transsexuelles et changement d’état civil: État des lieux et perspectives », par Brigitte Goldberg, de Trans-Europe Après la publication de l'article Enfants transgenres: À quel âge peut-on commencer une transition?, Brigitte Goldberg, présidente du collectif Trans-Europe, a envoyé ses observations à Yagg (5 août 2010) > LIRE
Il m’arrive souvent d’entendre des phrases comme :
« Jeudi soir, je vais me mettre une mine. »
« Je suis trop mal, j’ai la gueule de bois. »
« Tu ne bois pas ? Tu n’es pas drôle. »
Je dois l’avouer, je n’ai jamais vraiment aimé l’alcool. Dans mon jeune âge, il m’est arrivé de boire pour « faire comme les autres », pour m’intégrer, mais je n’étais pas heureux, ça m’embêtait plus qu’autre chose. Aujourd’hui encore, je ne comprends toujours pas l’intérêt que les gens ont pour l’alcool. Je n’ai jamais compris l’intérêt de se mettre dans un état pas possible juste sous prétexte de vouloir...
Du 6 au 9 avril 2012, ne manquez pas la Fetish Evolution, un grand weekend fetish qui se déroule à Essen, en Allemagne. 4 jours où tous vos sens seront en éveil !
Au programme, expositions, rencontre entre modèles et photographes Brunch, et de nombreux défilés de mode lors du Fetish Evolution Ball où vous pourrez rencontrer notre Miss Marquis France, Aurore Petite Sukub. Rachel Vee et Ophelia Overdose – cette dernière réalisera une performance au Bal des Supplices – présideront ce grand événement à ne pas manquer !
Pour plus d’informations, visitez www.fetishevolution.com
Il y a quelques mois, nous vous avions parlé de l’intéressant documentaire d’Angélique Bosio, The Advocate for Fagdom, traitant de ce réalisateur underground canadien au nom bizarre, Bruce LaBruce, qui fait des films porno gays avec des messages politiques dedans (pour résumer grossièrement la carrière du monsieur). Réalisateur que le site Excessif baptise « le nouveau pape du trash ». L’ancien étant cinématographiquement inactif depuis son sympathique A Dirty Shame, ce chaleureux titre revient effectivement de droit à cet allumé actif depuis les années 80, cinéaste favori de Kurt Cobain qui aura notamment filmé un mec se branler et gicler sur Mein Kampf. A lire ça, on pourrait se dire que le film dont il est question ici doit être un nouveau délire trashouille que les salles de cinéma se garderont bien de diffuser. Et bien oui. Et non.
Otto est un jeune zombie gay un peu paumé qui erre dans les rues de Berlin. Il n’a aucun souvenir de sa vie passée et il est incapable de manger de la chair humaine. Il finit par croiser la route de Medea, une réalisatrice lesbienne qui l’engage pour jouer son propre rôle dans un film politico-porno zombie. Otto est héberger par Fritz, la star du film, et une photo lui fera resurgir quelques souvenirs du temps où il était vivant…
Pour ceux qui connaissaient déjà le responsable de ce film, on peut reconnaître l’esprit barge de LaBruce rien qu’au travers du résumé du film, mais pour ceux qui ne le connaissaient pas, le visionnage de ce film se vivra comme une expérience nouvelle qu’on rejettera catégoriquement ou au bout de laquelle on ne saura même pas comment réagir.
Otto est le portrait d’un jeune type en quête d’identité, LaBruce ne donne aucune réponse à la question « Mais pourquoi les gens se transforment en zombies ? », ce qui est loin d’être un mal ; quelle meilleure métaphore pour parler de la crise d’identité, de la désorientation existentielle et de la renaissance dans un monde encore plus paumé que le personnage principal du film ? Le zombie est devenu une banalité dans le monde illustré au sein du film, les gens ne fuient pas en hurlant face aux morts-vivants, ils se moquent bêtement ou les utilisent en leur faveur, comme le personnage de Medea, réalisatrice underground clichée, bien vivante, elle, mais chez qui toute notion d’humanité demeure introuvable. Sous certains aspects avec ce film, Bruce LaBruce est bien plus proche de George A. Romero que n’importe quel Robert Kirkman ou Zack brainless Snyder ; comme d’habitude chez LaBruce, la dimension politique est bien présente, la société de consommation en prend pour son grain et un regard terriblement désespéré est jeté sur l’attitude de l’être humain. Mais ce qui demeure vraiment intéressant dans Otto est l’effet miroir avec son propre auteur. Bruce LaBruce est Otto. Bruce LaBruce est Medea.
Au travers du portrait cynique de la réalisatrice underground présentée dans ce film – qui n’est pas sans rappeler le personnage du cinéaste-terroriste Cecil B. Demented du film éponyme de John Waters -, on peut reconnaître que LaBruce ne parle d’autre que de lui-même. Comme lui, elle a l’ambition de faire un film trash avec des gays tout en apportant un message politique. Seulement, Medea est une réalisatrice complaisante, qui n’a rien à revendre à part de la colère et des images crados pour choquer du petit bourgeois. LaBruce n’est pas réputé pour rien, l’impact de son œuvre dépasse largement le stade du petit bourgeois, mais le rejet habituel d’un certain type de cinéma a le don de provoquer une certaine crise identitaire, si on tient à faire de la psychologie de comptoir. Cette crise étant mise en forme au travers du personnage d’Otto, jeune zombie d’un mélancolique proche d’un Gregg Araki et d’un romantisme que LaBruce, malgré l’aspect hautement subversif de ses films, n’aura cessé d’exprimer tout au long de sa carrière. Le réalisateur ne se répète pas pour autant. Otto est un film très petit budget, comme d’habitude avec LaBruce, mais son esthétisme, bien qu’on y reconnaisse un style propre à lui, est bien moins rentre-dedans que dans ses autres films. Il critique la complaisance du personnage de Medea et évite donc tout gros plan vulgaire sur des gros pénis veineux ou tout acte sexuel barjo. Ce n’est pas le sujet du film. Le réalisateur se remet en question, mais accepte ce qu’il est, ce qu’il ne peut changer : un artiste provocateur.
Néanmoins, Otto reste son œuvre la plus douce et sans doute la plus mélancolique ; Bruce LaBruce a fait son Hairspray, en quelque sorte. Le réalisateur canadien met en images une renaissance artistique au travers du portrait fragile d’un zombie paumé qui, à la fin, près d’un arc-en-ciel, prend la route vers une nouvelle vie (ou plutôt, une nouvelle mort). Otto; or Up with Dead People est sensible et drôle, bien que provocateur et aux antipodes de l’éternel ennemi qu’est le bon goût ; une occasion rêvée de découvrir son réalisateur ou, pour ceux qui le connaissaient et l’aimaient déjà, de l’aimer davantage.
Disponible en dvd zone 2 chez Outplay.
P.S. : Il était impossible de terminer ce billet sans ce bel extrait de la bande originale du film :
Faire de la pub pour une chaîne porno peut ressembler à un vrai casse-tête si on a un minimum d’exigence et qu’on ne veut pas tomber dans le cliché ronflant du soft porn chiant. Amour, une chaîne canadienne a trouvé la solution en faisant appel à l’agence Dare Vancouver pour réaliser ces trois spots. Le concept est simple, partir du stéréotype d’une scénette porno et d’en modifier la chute pour tomber dans le sublime jeu du premier degré. Simple et efficace comme une inversion des flux.
Fantasies happen, but only on Amour adult TV
C’est pas non plus la première fois que Amour détourne les codes du porno, ils avaient déjà fait le coup en 2010 avec ce spot réalisé par Cosette.
You won’t watch for the acting
Vu sur Deux livres numériques de la collection e-ros le 10 avril
Dans un peu moins de trois semaines sortiront deux nouveaux livres numériques dans la collection e-ros. Tout d’abord un nouvel e-book d’e-ros épistolaire, Lettres à un premier amant qui comprend, comme précédemment avec À mon amante publié le 10 février dernier, cinq lettres érotiques. Ce sont cinq auteurs qui ont pris la plume pour écrire à [...]
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Vu sur Catalogue 2012 des éditions Dominique Leroy
Le catalogue des éditions Dominique Leroy est en ligne, téléchargeable, gratuitement bien sûr, en format PDF sur cette page. Vous y trouverez, mise en avant, la collection e-ros avec la mention des prochaines publications : Lettres à un premier amant, Le Candauliste, Sexagésime, La Résidante du palais, Que la chair exulte !, Sans-Nichon ou La [...]
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Read so hard librarians tryin' ta fineee me - That shit cray
Si les book lovers avaient déjà leur dose de porn quasi quotidienne via le tumblr Bookshelf Porn, ils ont maintenant leur hymne. B*tches in Bookshops c’est La Shea Delaney (@lashea_delaney) et Annabelle Quezada (@annabelleqv) qui reprennent le Ni**as in Paris du duo Kanye West / Jay-Z, mais à la sauce bibliothécaire.
Ça donne des filles qui lisent hardcore, qui pèsent vénère dans ce sale bookgame et des punchlines à la tonne. Cette merde est folle, cette merde est vraie.
That shit cray
Ain’t it, A? What you readin’?
AQ: DeMontaigne.
You use a Kindle? I carry spines.
Supporting bookshops like a bra, Calvin Klein.Nerdy boy, he’s so slow
Tuesday we started Foucault
He’s still stuck on the intro? He’s a no go.
It’s sad I had to kick him out my house though –
He Mispronounced an author – MARCEL PROUST
Le Courrier picard raconte, ce lundi 19 mars, l’histoire rigolote d’une petite chanson qui a mobilisé la ville de Péronne. L’équipe de foot locale, les marcheurs péronnais, l’antenne retraite ou encore des commercants se sont mobilisés pour faire un clip et chanter ensemble :
« Une petite branlette le matin, pour éloigner ses chagrins. Une petite branlette le midi, pour ouvrir son appétit... »
Allez, tous en coeur.
Si vous pensiez que les clips S&M étaient réservés à Lady Gaga, Madonna, Rihanna et autres stars de la pop, détrompez-vous ! Les groupes de Folk se mettent aussi à la page.
Josh Tillman alias Father John Misty, ex-batteur du groupe Fleet Foxes, sortira le 30 avril son premier album intitulé Fear Fun. En attendant, il nous offre un clip vidéo qui annonce d’emblée la couleur : le visage au sol, la pointe d’une botte en cuir sur la joue, c’est ainsi que Father John Misty commence sa séance de domination. Vêtue en soubrette et équipée de sa cravache, la maîtresse le claque, lui fait lécher son talon, l’étouffe avec ses fesses, et finit par le relooker.
« Oh pour me another drink, And punch me in the face, You can call me Nancy », verse moi un autre verre, et frappe moi au visage, tu peux m’appeler Nancy. Enfin, un chanteur qui apporte une autre vision du S&M, un regard romantique, sensuel, poétique et glamour, au lieu du tape-à-l’œil auquel nous ont habitué les chanteuses de pop. Nous vous invitons à découvrir ce superbe clip vidéo !
Father John Misty – Nancy From Now On
Frédéric Fontenoy est un photographe dont les oeuvres utilisent des éléments de BDSM et de fétichisme. Mais plutôt que de mettre en avant les objets (lingerie, cravache, accessoires SM), il travaille principalement sur le corps, en tordant ses modèles dans des positions parfois curieuses et extrêmes. Le noir et blanc édulcore un peu certaines situations hardcore (lavement, menaces de pénétrations avec divers objets) et donne un côté vintage, rappelant un peu l’univers de Maria Beatty. La série « Arachnoïdes » est sans doute la plus curieuse et touche au surréalisme, car il transforme des femmes en araignées à deux pattes, « simplement » en utilisant le cadrage et la position du corps.
Le monsieur expose. Il est possible d’acheter ses oeuvres en grand format. Il a également publié un livre intitulé Photographies. 350 euros. Ce n’est pas donné. Mais c’est de l’Art. On pourra avoir un large aperçu de tous ses travaux sur le site officiel : www.fredericfontenoy.com
L’artiste s’est essayé à la vidéo et nous livre quelques films expérimentaux. « Humeur » propose un rapprochement entre des liquides et le corps.
Et comme vous êtes de vilains curieux, Julien Dubois a réalisé un film sur la façon dont se déroule une séance photo avec Frédéric Fontenoy.
Si internet a une frontière, le porn japonais se situe sans aucun doute de l’autre côté. On vit dans le passé, ces mecs se baladent dans une putain de faille spatio-temporelle autour de l’année 2047. Si on peut broder sur une photo de colored enema, que faire avec autant de folie créatrice ? Les mots me manquent, chacun de ces gifs est une histoire.
Awkward Japonese Porn Gifs qui compile le meilleur du wtf et de la rule #34 en gif, gagne le prix du meilleur tumblr du mois.
Vu sur Anthologie littéraire de la jouissance
Le plaisir procuré par une anthologie provient d’une lecture par petites bouchées, au hasard des pages, au hasard d’une table des matières alléchante. Quelques pages de Sexus de Henri Miller, relire quelques classiques, un extrait de La Philosophie dans le boudoir, des 11 000 verges, relire quelques pages de livres contemporains, Le Manoir, Le Joyau… [...]
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C’est un lecteur du magazine Elle – qui ne restera pas longtemps anonyme (c’est lui), qui nous a envoyé ce nouveau bijou de connerie. Après Top Santé et les délires sexologiques, continuons notre série sur les gens qui ne savent pas de quoi ils parlent. On connaît la réputation de la rubrique « C’est mon histoire » où un lecteur se confie à un/e journaliste qui retranscrit ensuite ses propos à la première personne. Libre à vous d’interpréter à qui appartient l’opinion exprimée et de juger si Claire existe ou pas.
Alors, allons-y, le scan est un peu ardu mais ça passe. Tu as surpris ton mec sur des sites pornos. Ok, c’était un accident, tu respectes sa vie privée, c’est très bien, je vais pas non plus te juger sur ta vision du couple, on est pas là pour ça. On retiendra juste que c’est la faute de Facebook et que t’as pas la 3G.
Et… vlan, bus dans la figure : je tombe sur la page d’accueil d’un site de vidéos pornographiques. […] Aïe, aïe, aïe, je vous épargne les détails… Je consulte l’historique de son navigateur, je découvre une vingtaine d’entrées de film X. L’horreur.
Alors, qu’a-t-on ici ? Diabolisation du porno : la masturbation c’est sale, la masturbation rend sourd, le porno c’est dégueulasse. Si on trouve le porno sale par principe, j’ai du mal à comprendre comment on pourrait trouver le concept de faire l’amour propre mais c’est un autre débat. Méconnaissance des pratiques : une vingtaine d’entrées, ça pourrait servir à une session masturbatoire en ce qui me concerne. Pour mieux comprendre un peu tout ça, on saute ses interrogations psychologiques, remarque qu’on ne connaît pas son âge, on arrive aux cinq ans de relation, aux trois de vie commune.
Je hausse les sourcils. On est en 2012, la pornographie, la masturbation choque encore des gens, les surprend ?
« On avait une sexualité normale, nous faisions l’amour avec une complicité conjugale. »
Je pète un câble : la masturbation est un sujet que vous n’avez jamais abordé ? Ça ne rentre pas dans la case « vie sexuelle conjugale » ? Votre complicité n’inclut pas les choses les plus intimes, ce qui vous fait jouir quand vous n’êtes pas ensemble ? Claire, ne m’en veux pas, il s’agit d’une réflexion sur le couple, pas d’un jugement sur ta personne.
Revenons-en aux interrogations psychologiques de notre témoin qui affiche encore d’incroyables préjugés rétrogrades. « Que se passait-il dans la tête de mon amoureux ? » Rien chérie, l’onanisme n’est pas une maladie. « Est-ce qu’il s’ennuyait au lit ? » Non, il a juste envie de jouir une nouvelle fois. « Est-ce que j’étais trop sage, trop conventionnelle, trop bourgeoise ? » Pas mon problème, mais bon, si vous n’abordez jamais la question de ce que vous voulez et aimez… Peut-être que tu ronfles aussi. Next.
« J’aurais gueulé comme une furie s’il m’avait avoué un truc pareil. »
WOW WOW WOW. Se référer à tout ce qu’on a dit plus haut.
Ensuite, je pète un deuxième câble. Parce que Claire a choisi de ne rien dire parce que putain, son mec regarde des pornos, la honte, malaise total dis-donc. Soit. Mais non contente de mal vivre ça, elle commence à l’espionner, à checker son phonetel en loucedé, Elle cherche le parfum d’une autre femme sur ses fringues. ELLE CHERCHE LE PARFUM D’UNE AUTRE FEMME SUR SES FRINGUES !!!!
Ton mec se branle, t’es cocue. Youporn est apparu quand tu cherchais Youtube ? Demande le divorce.
Bon, ensuite Claire a maté les mêmes vidéos que son mec. On apprend que « certaines étaient franchement hard » (les autres lui ont-elles plu ?), et qu’étant sensible, prévenant et drôle, Benji peut pas aimer voir une beurette se faire défoncer l’anus. Et en plus « y’en a des moches ». Okay…
Bon, la meilleure surprise se trouve maintenant. Je découvre l’article, et en fait, C’EST COMPLETEMENT DINGUE.
« Peut-être même se masturbait-il devant ces scènes… Mais qui était donc l’homme avec qui je vivais ? ».
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Maintenant, repensez à tous le reste : l’horreur du porno, les soupçons d’infidélité, les questions sur son couple et sa vie sexuelle, et imaginez vous qu’elle n’avait pas encore réalisé qu’il pouvait se branler. Oui, ça fait un choc.
Donc on en est là, de la connaissance de son corps, de sa sexualité, de son propre plaisir. La masturbation est une aberration, une tare et une maladie. Claire a peut-être cinquante balais, je sais pas, mais Carpe Diem et Connais-toi toi même sont pas des concepts nouveaux. On peut sans doute affirmer qu’effectivement Claire ne connaît pas l’homme avec qui elle vit. Je dois dire que ça me rend un peu triste, d’imaginer une vie sexuelle pareille, qu’on ait jamais essayé de se toucher, de se comprendre et de se découvrir. Ca pue la sexo, alors disons le autrement : jouissez, bordel.
On a je suppose un aperçu de l’importance des biais de la journaliste quand on en arrive au récit de l’événement qui déclenchera une résolution de l’histoire. On sent un mépris, un dégoût petit bourgeois quand on aborde cette soirée où un des amis du couple « disserte sur la DP ou l’éjac faciale ».
Donc Claire découvre que des gens qu’elle fréquente regardent du porn. Benjamin n’a pas choisi d’intervenir. Comme c’est étonnant, qu’il ne choisisse pas ce moment pour confesser un truc que sa meuf est censée ignorer parce qu’il doit bien se douter que ça ne lui plairait pas. Géniale la vie de couple et la complicité conjugale et la communication. Beau message Elle, bravo la presse féminine.
On lit « sale petit secret » parce qu’évidemment, tout ça c’est dégueulasse et on le cache : bah non cocotte, il le cache parce que tu as l’air bien mal à l’aise avec tout ça. Un magnifique raccourci nous emmène encore sur l’idée que sans penser à un bukkake, Monsieur ne peut pas honorer bobonne.
Heureusement, symbole du bon sens masculin, et puis parce que ça fait un mois que ceinture, Benjamin intervient. Gros déballage au petit-déj, et le bon sens masculin revient à la charge. Il éclate de rire, il lui dit qu’elle est bête, que ça n’a rien à voir avec elle ni avec son désir pour elle, que c’est de la libido et que parfois on veut se toucher, ouais.
Passons sur le parallèle bizarre utilisé pour lui expliquer un truc aussi simple qu’une éjaculation, relevons le petit taquet au « tout psy » fatigant. Son mec est bien, il se branle, il l’assume, c’est normal. Il propose même de lui expliquer en lui montrant pour pas qu’elle se sente exclue, joli moove bonhomme, et elle se sent idiote.
C’est Elle, c’est un conte de fée, ils baisent toute la matinée la lumière éteinte avec en fond un porno de chez X-Art. Forcément, nulle part ailleurs on peut trouver des femmes sûres d’elles qui savent ce qu’elles veulent dans le porno…
La conclusion est bien niaiseuse comme on s’y attendait, on découvre que madame aussi fantasme. Dis-donc, peut-être que la semaine prochaine on apprendra l’existence du clitoris, ça ferait probablement pas de mal.
Oh, et puisqu’on peut taper du pied mais qu’on est aussi justes, cet article de Vice sur le porno vu par les femmes sera une lecture bien plus instructive.
Comme nous l’expliquions dans notre premier article, Nicolas Sarkozy veut durcir les conditions d’obtention de visa long séjour pour les conjoints de Français.
Pascal et Huali sont amoureux, et veulent vivre ensemble en France. Si ces mesures avaient existé, pour que Huali obtienne un visa long séjour, Pascal aurait du :
Les propositions de Nicolas Sarkozy sont d’autant plus étonnantes qu’aimer un étranger en 2012, c’est déjà le parcours du combattant. Pascal et Huali en...
Deux femmes que tout oppose passent leur soirée ensemble. Alors que la nuit s’annonce des plus assommantes, tout bascule lorsqu’une d’entre elles osent implorer « Fais-moi mal ». Comment rester de marbre ? S’ensuivent alors des jeux de fessées et de domination érotique…
Une nouvelle sadomasochiste de Miriam Blaylock. L’introduction est un peu longue, mais elle nous permet de nous familiariser et de découvrir les deux personnages, et surtout elle suscite chez le lecteur l’envie de savoir comment va se dénouer cette histoire. L’écriture est limpide et agréable, et propulse dans l’univers érotique des deux héroïnes.
Derrière le pseudonyme de Miriam Blaylock se cache une femme, auteure de nombreux poèmes SM (comme Le Maître des Plaisirs), nouvelles et contes érotiques. Elle vit aujourd’hui à Bruxelles, en Belgique où elle continue de faire partager ses écrits notamment à travers sa collaboration avec les Éditions Dominique Leroy pour leur collection de livres numériques e-ros.
« Fais-moi mal ou l’Art de rester de marbre » est disponible en ebook sur le site des éditions Dominique Leroy pour seulement 1,29€
Provocante, incroyablement sexy et ambitieuse : c’est ainsi que l’on peut qualifier cette bombe Russe ultra-fétichiste qui vient d’ouvrir son nouveau site internet : www.tanushadoll.com
S’autoqualifiant d’allumeuse, Tanusha a une devise concernant ses membres qu’elle appelle les « Tanushaddicts » : « Il ne faut pas qu’un de mes petits Tanushaddicts arrive au bout de mes vidéos ou photos sans avoir pris du plaisir physiquement ». Au moins le ton est donné ! Pas de surprises donc concernant le contenu du site. Le résultat est à hauteur des attentes. La partie membre comporte déjà un nombre de sets plus que satisfaisants et la qualité des photos n’a rien à envier aux autres modèles fetish internationales. On peut admirer la belle blonde en catsuit rouge au bord d’une piscine ou exhibant ses courbes en combinaison noir, sur une magnifique Cadillac dans le désert…
D’autres ajouts sont prévus en plus des 4 mises à jour mensuelles, comme le Tanusha Store qui ouvrira dans le courant l’année, où vous pourrez vous procurer des photos dédicacées, mais aussi les strings portés par Madame ! Notez également qu’il sera possible de réaliser vos fantasmes les plus fous avec Tanusha grâce au système de webcam 1-to-1 qui devrait faire son apparition sous peu sur le site ! Enfin, vous pourrez la retrouver en exclusivité sur la scène de la prochaine édition du Bal des Supplices à Lyon, en tant que Maitresse de Cérémonie.
[Show as slideshow]Le protocole BDSM : entre l’intention et la pratique est une adaptation par Monsieur Valmont du texte The West Wing Perspective on Protocols: Intent and Practice, by Flagg (Be Very Polite), The Estate, 1/19/99.
Cette façon pratico-pratique d’aborder le bdsm par Flagg m’a toujours fasciné depuis mes premières lectures du site The Estate autour des années 2000. C’est devenu un pilier de ma pensée sur l’échange de pouvoir érotique.
J’aimerais clarifier certains points qui me chicotent depuis un bon moment.
C’est à propos du mot « protocole » que j’ai abordé dans l’article Les protocoles BDSM : entre l’étiquette, le rituel, les codes, les pratiques et à d’autres occasions.
Il existe encore une certaine confusion autour de la définition du protocole que j’aimerais bien éclairer.
Mais d’abord, définissons ce que le protocole n’est pas.
Ce que le protocole n’est pasLe protocole n’est pas le rituel, bien qu’il puisse contenir certains éléments de rituel.
Le rituel est un comportement répété à la faveur d’une situation ou sur demande. Le but du rituel est le rituel lui-même, et les émotions qu’il crée chez la personne soumise et chez la personne dominante. Le rituel comme tel ne varie pas beaucoup; le but ultime du rituel est l’atteinte de sa perfection.
Le protocole n’est pas l’étiquette, bien qu’il puisse l’envelopper dans son enseignement et son intention.
L’étiquette est une expression de soi. C’est une forme sophistiquée de la communication. C’est l’habileté de communiquer avec autrui d’une façon que la personne dominante considère appropriée et plaisante. L’importance fondamentale de l’étiquette et des bonnes manières n’est toutefois pas abordée dans cet article.
Le protocole n’est pas non plus une simple suite de demandes ou même un scénario bdsm, bien qu’il puisse contribuer à renforcer ces éléments.
Ce que le protocole bdsm estLes règles du protocole, ce sont les indications que suit une soumise déterminée dans le but de prendre les meilleures décisions dans l’intérêt de son dominant. Voilà ce qu’est le protocole bdsm.
Le protocole, c’est une structure qui spécifie le comportement et les actions appropriés de la soumise. C’est un ensemble de conditions qui favorisent les besoins, les désirs et les priorités de la personne dominante.
Un protocole bien structuré offre un cadre de confiance tant à la soumise qu’au dominant. Un protocole bien structuré permet de sortir la relation de pouvoir de la chambre à coucher pour l’intégrer à la vie de tous les jours.
La première question touchant le protocole est aussi la plus difficile : « Qu’est-ce que vous voulez? »
Qu’est-ce que vous voulez?Oui, c’est quoi vous voulez exactement, Monsieur le dominant, Madame la dominante? Cette question est moins évidente qu’elle en a l’air. Elle demande réflexion. De la pratique. Et je dirais même… des échecs.
Ma conception et ma pratique du bdsm s’inscrit dans un cadre continu, 24/7 diraient certaines personnes. Pourtant, je n’ai pas du tout envie de gérer tous les gestes posés par une soumise dans une journée. Je n’ai non plus aucune envie de me répéter constamment tandis que les soumises sans initiative, sans énergie ni colonne vertébrale peuvent tout de suite rebrousser chemin.
La structure relationnelle de pouvoir qui s’applique le mieux à ce que je souhaite comme dominant trouve ses réponses dans l’application des trois degrés du protocole que l’on attribue à la vieille garde BDSM :
Le protocole simple et le protocole moyen ont tous deux un caractère formel et informel, ce qui augmente leur souplesse d’exécution.
Le protocole simpleDans la vie de tous les jours, je veux que les personnes à mon service soient en mesure d’interagir normalement avec le reste du monde… et jusqu’à un certain point, qu’elles soient en mesure d’interagir normalement avec moi, si je puis dire. Il existe trop d’usages réels et positifs qui répondent aux aspirations d’une soumise pour se perdre dans des rituels inadaptés qui ne collent pas à la réalité.
Cela ne change en rien l’obéissance de la soumise, mais sa soumission doit demeurer somme toute subtile, invisible aux yeux extérieurs. On n’a pas de spectacle à donner.
Élaborer un cadre relationnel de pouvoir avec la soumise me permet de définir ce que j’attends d’elle dans un protocole simple :
Le protocole simple est souvent le niveau le plus difficile à gérer pour une soumise parce qu’il lui offre l’illusion qu’elle peut faire ce qu’elle veut, alors que ses responsabilités de soumise ne s’arrêtent pas durant ce temps.
C’est le protocole qui comporte le moins d’accompagnement pas à pas et pourtant, celui qui offre la plus grande marge d’erreur.
Le protocole moyenLe protocole moyen est le protocole le plus régulièrement utilisé dans les scènes de jeux publics et dans les situations de jeu. Plusieurs parlent de protocole de performance. C’est le niveau que les gens identifient volontiers comme étant du bdsm. :- )
Dans le cadre du protocole moyen, je cherche à modifier le focus de la soumise par le biais des apprentissages suivants :
Par ailleurs, le service, l’autorité et l’imputabilité ne diminuent pas lorsque la soumise passe du protocole moyen au protocole simple. Il n’y a pas de temps mort, c’est seulement l’intensité qui change, on pourrait dire.
Les activités bdsm se déroulent, dans la plupart des cas, dans le protocole moyen.
Le protocole élevéLes exigences du protocole élevé sont simples : c’est au doigt et à l’œil.
Chaque geste, réponse et comportement de la soumise est évalué, souligné, surligné, marqué au feutre rouge, etc.
En tant normal, le protocole élevé est utilisé sur de courtes périodes à des fins d’instruction ou pour mon amusement ou encore échelonné sur de plus longues périodes dans un contexte de punition.
Chaque protocole possède son ensemble de mots, de postures et de comportements en propre à chaque Maître et Maîtresse, je n’en discuterai donc pas ici.
Les applications du protocoleLes indications contenues dans le protocole établi avec la soumise sont effectives quand je ne suis pas présent. En fait, c’est là l’un des buts fondamentaux du protocole : la soumise apprend à gérer la présence et l’absence du dominant.
Si une de mes soumises fait du magasinage, accompagnée ou non, elle applique naturellement un protocole simple. Si elle rend visite à une connaissance mienne, genre un dominant que j’aime bien, elle entre alors la soumise dans un protocole simple plus formel. Si ce dominant veut se servir de la soumise à diverses fins, celui-ci applique alors un protocole moyen, sachant (et validant) qu’elle sait ce que doit être le comportement approprié en de telles circonstances. Si ce dominant se fâche ou qu’il requiert l’attention absolue de la soumise, celle-ci sait alors qu’elle doit respecter le protocole élevé jusqu’à preuve du contraire.
Avec un peu d’apprentissage, je peux envoyer cette même soumise chez ce même dominant avec des instructions précisant rapidement ce que j’attends d’elle :
« Protocole moyen informel, langage de protocole simple mais formel. Si le dominant fait un usage sexuel de vous, demandez humblement à appliquer le protocole élevé de sorte qu’il n’ait pas à se soucier de vos opinions ou de vos préférences. S’il le souhaite, il peut diminuer le degré de ces protocoles. »
C’est là qu’entre en jeu toute l’imagination fertile d’un scénario bdsm.
Question de mettre un peu de chair autour de l’os.
Sur le même sujetLa marque de lingerie a fait appel à Jordan Scott (la fille de Ridley) et à Mylène Jampanoï (une des héroïnes de Martyrs) pour réaliser ce clip promotionnel. Le film baigne dans une atmosphère gentiment sexy, rappelant les images embuées du cinéma érotique des années 70 et le flou artistique des oeuvres de David Hamilton.
Vu sur L’Anglais décrit dans le château fermé, André Pieyre de Mandiargues
Montcul est un original de la pire espèce. Il ne cède qu’à ses caprices et ceux-ci prennent des formes subtilement perverses. Qu’il s’agisse de présenter des plats, de punir quelques mots de trop ou de tenter une expérience, l’excès est de rigueur, la barbarie souvent aussi. Car Montcul a renoncé aux usages de ses contemporains, [...]
Cet article provient de Littérature érotique
Plus de 1 000 fans sur la [très récente] page Facebook de The Canyons, le projet de long-métrage initié par le tandem high level Ellis-Schrader. On vous a déjà parlé de ce film noir à petit budget : l’acteur X James Deen est préconisé par Monsieur Bret Easton Ellis pour la tête du casting, un choix a priori validé par le réalisateur Paul Schrader et le producteur Braxton Pope.
C’est à coups de tweets et de téléphone que les couples se forment. Paul Schrader est de la vieille école, il a bossé sur les chefs-d’œuvre de Martin Scorsese, il n’est pas très réseaux sociaux. Les autres n’hésitent pas à se chiner sur le Web. Et cette communication sous-marine en chatouille plus d’un.
Coucou les femmes
Hier, le New York Observer publiait cet article de Nitasha Tiku : The Boyfriend Experience: Can Bret Easton Ellis Mainstream Porn Star James Deen?. Partant de son expérience personnelle, l’auteur y fait l’éloge du porno qu’aiment les femmes et de l’aigre-doux James Deen, tout en annonçant la rencontre de la porn star MAINSTREAM avec le cinéma d’AUTEUR. Qui a dit que ces deux mondes ne s’aimaient pas ?
The Canyons, c’est donc un thriller contemporain supporté par des noms plutôt cool. Quoi d’autre ? Arf, pas grand-chose, le pitch reste flou. JEUNESSE, GLAMOUR, SEXE, LOS ANGELES. Rapprochés de la punchline du film [« It's not The Hills »], ces quatre tags vendeurs fleurent bon l’ironie.
En attendant d’en savoir plus sur le tournage qui aura lieu cet été, vous pouvez toujours vous inscrire aux castings. Coucou, Hollywood.
Manwin est dans le collimateur des hackers depuis un mois, après Brazzers et Youporn, c’est maintenant le site de Digital Playground – récemment acquis par la holding – qui vient de subir l’attaque de hackers. Les membres de « The Consortium » comme ils se font appeler (@Th3Consortium sur Twitter), se sont introduits le 5 mars dans le site et sont partis avec les dossiers de 72 000 clients, 44 000 coordonnées complètes de carte bleue, ainsi que les codes d’accès (nom, login, mot de passe et mail) des admins du site et des affiliés. On retrouve également dans cette liste, 82 comptes associés au gouvernement et à la défense américaine. Grosse, grosse ambiance.
Oups, wrong pirates
La sécurité du site ressemblait à une passoire comme l’explique [Redacted] du groupe :
This site has so many freaking holes that if I didn’t know it was a porn site, I would have mistaken it for a honeypot
Ils ont donc fait leur petit marché sur le site jusqu’à s’introduire lors d’une conf call et laisser ce petit message :
Is anyone besides David on the line ?” – We were. Did we win? Sure looks that way
Lulz ou pas, c’est un encore un coup dur pour Fabian Thylmann qui paye peut-être en ce moment le prix de sa boulimie. Depuis, le site est en maintenance, et l’image du groupe morfle.
A chaque jour son lot de sextape chelous. On est bien sûr habitué à l’attention whoring des starlettes en perdition comme les Kardashian qui n’ont d’autres solutions que de se montrer à quatre pattes devant une #BBC afin que E! continue à parler d’elles, mais cette fois on a tout de même atteint un tout autre niveau dans le WhatTheFuck. Parce que gros, crois le ou pas, mais apparemment ce serait une sextape du Real American Hulk Hogan en personne qui passerait en sous main chez les vendeurs de boule.
Viens tâter du biceps gamin, tu seras ne pas déçu.
The Hulksterhimself mec, la légende du Catch, 58 piges et toujours autant de muscle qu’un cheval de trait. Celui qui a pris le Titre Mondial des mains de l’Iron Sheik en 1984 en devenant le premier homme à s’échapper du Camel Clutch semble désormais se lancer dans le cameltoe. Véritable héros reaganien des petits américains dans les années 80 avant de devenir le grand méchant loup dans les 90′s, puis de redevenir gentil après (c’est compliqué le Catch), Hulk Hogan reprend aujourd’hui chemin dans l’outrance. Selon TMZ, la tape aurait fait surface récemment chez le boss de VIVID Steve Hirsch, qui aurait été approché par un tiers dont l’identité n’est pas mentionnée. D’ailleurs je comprends sa discrétion, parce qu’après tout « Whatcha gonna do when Hulkamania cums for you ? » (la citation originale étant « COMES for you », mais vous applaudirez mon humour). Néanmoins, selon les allégations, on pourrait distinguer dans la mauvaise qualité de l’image un Hogan qui se désape devant une brune qui n’est apparemment pas son ex-femme Linda, ni son actuelle épouse Jennifer Mc Daniel (Dieu merci d’ailleurs, et de toute façon personne n’arrive à faire la différence entre ces 2 poupées gonflables).
Les négociations seraient donc en cours, mais personne n’aurait fait une offre pour l’instant (ce qui est compréhensible si on se réfère aux ventes catastrophiques des Pay Per View impliquant Hulk Hogan ces dernières années). On peut cependant être amené à croire que – si publication il y a – elle se fera certainement via Vivid qui est un studio expérimenté en porno de catcheurs. C’est en effet le eux qui avaient produit l’année dernière Backdoor to Chyna, le premier tournage professionnel de l’ancienne Mme Muscle de la WWE, comprenant sa première scène lesbienne et son premier anal, d’où la subtilité du titre.(Et non, c’est pas la peine de regarder le film. J’ai essayé, c’est absolument infappable).
Personnellement, j’aimerais bien voir la sextape du Hulkster finir sur les tubes un de ces quatre, ne serait-ce que par nostalgie, pour voir s’il y déchire son T-Shirt, comme à la grande époque, où il battait André le Géant à Wrestlemania III devant les 90 000 fans en délire du Pontiac Silverdome. Ah, those were the days…
Allez, pour le fun, on se la refait :
On n’a pas tellement l’habitude de vous parler de sexo, on n’est même plutôt réfractaire à tout ce qui tourne autour, on préfère laisser ça aux bloggueuses sexo qui vous apprendront comment pratiquer le Kama-Sutra en mangeant des cupcakes, enfin vous voyez, le truc à faire débander un type sous Kamagra. Le sexe ça s’apprend pas, ça se pratique, puis chez nous c’est le porn qui nous interesse, on trouve ça plus marrant à aborder que de vous parler de la dernière marque de capote en billet sponso. Mais voilà, il y a parfois des initiatives qui méritent qu’on s’y penche et qu’on fasse une petite entorse à notre ligne éditoriale.
Philippe Desrosiers, le plus soinw des canadiens
Il y a un an (#oldchecking) TV5 commençait à diffuser la série de documentaires Le sexe autour du monde sur « les particularités nationales des relations de couple, des pratiques sexuelles et du sentiment amoureux » présentée par Philippe Desrosiers, réalisateur québécois et globe trotter averti. La série se retrouve aussi, et surtout, sur ce site web primé aux Gémeaux 2011 (l’équivalent des 7 d’or Canadien) via une navigation divisée en deux catégories : une partie jour « SFW » et une partie nuit « NSFW ». On navigue entre pays, tags où via une mosaïque si vous êtes pressés bande de sales jeunes ; et pour les hardcore haters de sexo, sachez qu’il existe évidemment un tag pornographie. Enfin, une version strictement américaine existe également et on la retrouve sur le site de TV5.
L’intelligence de la série et le respect de Philippe Desoriser risquent de vous changer des programmes de notre chère TNT pourrie, rassurez-vous, il existe bien un autre monde en dehors de la post-téléréalité.
Il y a un an sortait la bouse érotique 3D sex & zen : extreme ecstasy qui demeure encore dans la mémoire collective comme le premier film porno en 3D qui a fait plus d’argent qu’Avatar. Cette phrase vous parait chelou ? Nous aussi. Mais passons, on commence à s’habituer à l’info insolite. Leur truc a bien marché, alors ils se sont dit qu’ils devraient peut-être tirer sur la corde de la naïveté ? Comment ? Très naturellement, un type a sorti le nez de son saladier de coke et s’est écrié dans un rire fou : 在4D家伙他妈的电影怎么样?(Si on faisait un film en 4D, putain les mecs !?)
Ils se sont quand même regardés un peu interloqués :
- “Quoi la 4D ? Tu veux dire la relativité restreinte, la contraction du temps ? On regarde le film sous acide ? Cool, si t’as un plan buvard je suis chaud, mais t’es sûr que c’est légal tout ça ?”
- “Azy on s’en cogne, on a déjà réussi à leur faire croire que c’était un porno, on peut bien leur faire avaler n’importe quoi”
- “Pas con, mais concrètement t’as un plan buvard ou tu te fous de ma gueule depuis le début ?”
- “Mais lâche Einstein deux secondes ‘spèce de sale boloss, on leur trouve une dimension, n’importe laquelle, on rajoute un paramètre à la con ça leur suffira.”
- “Ah ouais super, en odorama et tout, délire !!!”
- “…”
- “Quoi ?”
- “Ta gueule ! Tu fais quoi quand tu regardes un porn, tu te branles, okay ? Bon imagine maintenant que ça soit quelqu’un qui le fasse à ta place ? On va leur proposer ça, on va faire genre tu te poses sur le siège et on s’occupe de toi.”
- “C’est légal boss ?”
- “Bien sûr que non, on va les entuber ça sera plus simple. On va juste faire vibrer leur siège, comme dans le truc pété à Disneyland”
- “C’est tout ?”
- “C’est tout.”
- “Génie.”
- “Tout simplement.”
Vous me faites chier sans déconner avec vos conneries
Voilà donc comment ça va se passer pour cette suite intitulée Slayer of a Thousand from the Mysterious East, ils vont faire vibrer les sièges pendant les moments les plus chauds… Si au moins ils avaient eu l’idée de nous accrocher le zgeg à un real touch et les filles à un OhMiBod, on aurait peut-être pu entrevoir un début de 4e dimension, mais non, ici le siège bouge, ça leur suffit. Ils nous prennent pour des cons, j’ai envie de manger tous les papiers que j’ai sous ma main et de chier des confettis à 360°, on respecte plus rien en ce bas monde, ni Einstein, ni nos bites, le fu.
La vraie question tient en un mot : comment. Comment en est-on arrivé là ? comment en est-on arrivé à placer les grandes sur un tel piédestal que les petites en deviennent revanchardes ?
Il fallait s’y attendre, les gamines ont activé le mode « archi VNR » et entament maintenant la phase « sédition ». Ambiance anonymous antifa autonome sur fond de sororités américaines, le rêve d’un Jizzkov qui n’a que trop aimé la saison 3 de Veronica Mars. Pitchons grâce à IMDB :
Petite and nerdy Marie and her best friend Skin embark on their freshman year of college. They soon realize college life is not as easy as it seems. Subjected to the taunts, teasing and practical jokes of the tall and beautiful girls of Theta House, led by the vicious Vanessa, Marie and her friends are left with no choice but to join a sorority for other petite girls.
When one cruel, practical joke by the girls of Theta House goes too far, the petites have enough. With the help of a former member of Theta House, the petites set out to get their revenge in the hilarious and heartfelt coming of age story with an adult twist.
Adult twist ? l’art du teasing. Mes bien chers frères, mes bien chers soeurs, AMKingdom nous livre donc à la merci des petites en colère.
Accueillons donc comme il se doit ce déluge de sourires, minaudés par un casting long comme un jour sans pain. Ultra-méga-giga-keur pour Skin Diamond et l’éternel James Deen en embuscavalcade, le reste de la troupe est à votre discrétion.
Et dans un élan de mansuétude, toute la rédac se joint à moi pour vous offrir le clip de la chanson-titre, spécialement composée pour le film. Ne nous remerciez pas, ou alors en colis de Dragibus. Les petits, tant qu’à faire.