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Les modifications corporelles font partie de la tradition dans de nombreuses cultures à travers le monde et toutes les époques en témoignent. Elles ont essentiellement trois fonctions: améliorer les aspects esthétiques, renforcer l’identité et favoriser l’intégration, enfin, la modification corporelle peut s’inscrire aussi dans le cadre d’un rite ou d’une pratique spirituelle. Souvent douloureuse, l’exécution de la modification est une preuve de bravoure, de virilité.
Actuellement, dans la société occidentale, on observe un vif engouement pour le tatouage, le piercing, et… la chirurgie esthétique. D’autres modifications corporelles sont pratiquées, mais demeurent plus marginales, elles appartiennent au “body art” et leur exécution qui donne lieu à des “séances” ou “spectacles” est également une de leurs justifications.
Face à des modèles de perfection souvent irréalistes, et les immenses possibilités qu’offre aujourd’hui la chirurgie esthétique, beaucoup de gens insatisfaits de l’apparence de leur sexe souhaitent le modifier. Pour découvrir le sommaire de ce nouveau dossier Lire la suite
Vu sur Salon du livre érotique d’Evian – 2012 – Deux livres érotiques que je n’ai pas lus
Au salon du livre érotique d’Evian figuraient deux jeunes auteurs dont je ne connaissais pas l’œuvre. Ces auteurs se sont déplacés pour présenter leur livre, j’ai échangé quelques mots avec eux, deux bonnes raisons pour les citer sur ce blog. Tout d’abord Raynald Bailly, auteur du roman érotique La Triviale Poursuite, aux éditions Le Manuscrit [...]
Cet article provient de Littérature érotique
Votre partenaire n'est jamais acquis et toute relation est fragile. C'est pourquoi il faut s'accorder du temps à soi et ménager du temps au couple, car tout est une question de dosage. Il faut apprendre à partager nos émotions, qu'elles soient culturelles, sensorielles, érotiques ou bien sensuelles. Le désir est une énergie qui se nourrit et s'entretient au quotidien. Il faut réapprendre à découvrir l'autre, et le reconquérir.
Nombreux sont les couples qui restent figés sur leurs acquis, ne sachant plus partager leurs projets personnels, familiaux, amicaux ainsi que la vie de couple. Le fait de bâtir des projets de vie, oblige le couple à verbaliser ses peurs, ses craintes, ses doutes et interrogations. En exprimant à l'autre certaines de nos émotions cela redonne une vraie intimité au couple. Changer son regard sur l'autre induit une relation nouvelle. Oser parler de soi, faire part de nos attentes, être à l'écoute de nos ressentis, resserrer les liens intimes tout en dissipant les malentendus, les rancœurs et les non-dits. Accepter nos différences sociales, professionnelles et culturelles… Il est important que l'homme et la femme parviennent à connaître, à comprendre et à ressentir l'énergie de l'autre, et soient prêts à donner comme à recevoir en toute confiance.
Il est pour cela indispensable que chacun accepte sa nature profondément bisexuelle. En effet chaque homme est à la fois mâle et femelle et chaque femme est à la fois femme et homme. Nous devons trouver un équilibre entre ces deux aspects de notre personnalité sans complexes ni craintes. Savoir se montrer vulnérable n'est pas forcément un signe de faiblesse chez un homme et faire preuve d'assurance est une attitude positive chez la femme. Depuis notre plus jeune âge, notre appartenance à un sexe nous dicte les comportements qu'il faut tenir, nous sommes rangés dans des cases bien définies et en aucune manière nous devons déroger à ces règles de bonne conduite.
Il est temps de reconnaître et d'exprimer les qualités de nos parts de masculinité et de fémininité qui nous composent. Nous devenons ainsi des êtres humains plus équilibrés, plus réceptifs et sommes en mesure de mieux comprendre notre partenaire. Le fait pour l'homme et la femme de prendre conscience de leur second « moi » les rends plus confiants et plus attirants l'un pour l'autre. Si l'homme et la femme sont indéniablement différents, cette différence doit se traduire par l'équilibre et non par les rapports de force. Laisser ainsi s'exprimer votre part féminine si vous êtes un homme et votre part masculine si vous êtes une femme. Subtilisez l'alchimie qu'est le désir, privilégier la tendresse et la sensualité en laissant émerger toute l'énergie qui nous compose, le contact corporel permet de rester en lien intime et ludique avec son (sa) partenaire ! La fantaisie et la créativité évite au couple de s'endormir sur ses lauriers.
La fantaisie et la séduction dans le couple sont toujours à réinventer. Faites preuve de créativité faute de quoi la routine et la lassitude peut s'installer, et son cortège d'insatisfactions créer des blocages en tous genres. Si votre vie sexuelle n'est pas toujours celle que vous aviez espéré, ne laissez pas la frustration faire partie de votre existence. Une fois encore rien ne vaut la communication. Quand un couple perd de l'intimité relationnelle, affective et sensuelle, il perd aussi le plaisir de la sexualité. Le désir et l'éveil sexuel dépend de chaque personne, il est primordial pour l'obtenir qu'une excitation se poursuive par la jouissance et l'orgasme. Le désir tient à un fil, le stress, la fatigue, les soucis professionnels, les ennuis rencontrés dans notre quotidien. Le manque ou l'absence de désir ne se comble pas en faisant l'autruche, trop souvent difficile à exprimer à l'autre.
Let me take this moment to say that I live in the best time, ever. I used to think I belonged in the 1920s or 1940s but no – I get to live in a time when incredibly talented female erotic photographers make stunning bodies of work and then upload them to the internets and lovingly wrap them in a Creative Commons 2.0 license. Among many other reasons right now, I’m glad this is the time I get to be alive. Erotic art with a 2.0 is the kind of little thing that makes me feel good about it all. I also have increased chances of finding people to spend this time with that don’t think this nerdery is too weird – and someone might even like this about me. Neat, eh?
Check out the amazing Gracie Hagen’s work on Flickr and on Tumblr and her main Gracie Hagen website. Don’t miss her compelling (also NSFW) videos on Vimeo.
Looks like local porn star Jack Hammer had a fun time this week with starlet Skin Diamond.
Jack is a friend who has livened up many Femina Potens parties I’ve attended in the past few years, and he has been featured in one of the Hot Boy Thursday posts. It’s been way too long since I’ve shot him and I’m hoping to catch him in action during next month’s Folsom Street Fair. this is Hammer and Diamond’s first scene together.
Also: OMG I discovered while making this post that Little Boots will be at Folsom this year. I hope I get to see her!
“(…) But somehow women already in porn like Pink Visual President Allison Vivas, who is one of the most savvy and progressive women in the industry, often publicly expressing her concern to deliver porn that appeals to women’s tastes, is rarely mentioned by the “male-dominated porn” bashers. Others of note include Tristan Taormino’s female-centric video series, and Candida Royalle’s Femme Productions to name just a few.”
However, I do have to point out that XBIZ inaccurately describes Gallop as a sex educator. I recommended she take some trainings last year upon hearing her say she was venturing into ‘sex ed’ for her startup (I watched her pitch it at OVC, as first-of-its kind porn/sexed combo), but never heard back or found info about her sex ed background.
Cindy Gallop’s New Website Takes Aim at Porn’s Status Quo (XBIZ Newswire)
Que faisaient à Paris les militaires quand ils revenaient du front ? Certains rejoignaient leur famille, d’autres allaient voir des prostitué(e)s, d’autres, encore, se prostituaient.
Nicole Canet est allée fouiner dans les archives de la préfecture de police de Paris pour restituer l’histoire des prostitués masculins de la capitale, de 1860 à 1960.
« Hôtels garnis : garçons de joie », fruit d’une patiente recherche iconographique et historique, nous plonge dans les entrailles du Paris des amours entre hommes. Il y avait mille entrées pour vous donner envie de lire cet ouvrage...
Avoir des années d'avance sur ses camarades de classe n'est pas toujours évident. Un enfant précoce est aussi souvent hypersensible et aura tendance à préférer la compagnie des adultes. Il faut faire attention à leur maturation psychique. Dans le Finistère, une élève particulière a passé le baccalauréat en juin dernier. Explications.
Sabine n'a que 13 ans et pourtant, elle a passé le bac, avec quatre années d'avance sur ses camarades de classe de Quimper. Elle fut la plus jeune candidate de l'édition 2012 du baccalauréat de France. Passionnée de mathématiques et d'histoire, la lycéenne serait encore en 4e si elle n'avait pas sauté quatre classes. Le mot est à demi prononcé mais nous sommes en présence d'une enfant « surdouée ». Que signifie ce terme ? Quels sont les avantages et les inconvénients d'une intelligence hors norme ? Existe-il des établissements scolaires spécialisés pour accueillir les précoces ?
La précocité, c'est quoi ?Un enfant précoce a des centres d'intérêt qui ne sont pas de son âge
Un enfant dit précoce présente des capacités intellectuelles supérieures à la moyenne des enfants de son âge. Seul un test réalisé par des psychologues permet de vérifier de tels faits. Il est fiable et mesure un Q.I (quotient intellectuel). Il analyse comment l'enfant met en place son savoir par rapport à une donnée, comment il utilise son stock de connaissances et l'envergure de ses connaissances.
Ce test ne donne pas seulement un chiffre mais permet d'élaborer une analyse qualitative. On regarde quelles sont les capacités de l'enfant mais également comment le sujet utilise ses capacités face à un problème donné. En résumé, nous analysons les connaissances scolaires et les connaissances dites propres, celles que l'enfant acquiert seul, en autodidacte.
Mais attention, l'enfant précoce présente également un revers : c'est un enfant hypersensible. Il a peu de relations avec ses pairs préférant la compagnie d'adultes. Ses centres d'attraction sont différents des enfants de son âge qui se préoccupent des petites voitures ou de poupées. L'enfant précoce préférera observer les interactions entre les fourmis, par exemple et s'intéressera à des thèmes plutôt philosophiques pour son âge : la création du monde, l'univers, la guerre et la paix dans le monde et autres divertissements de ce genre.
Des enfants singuliersGrosse pression pour les enfants précoces
Comment reconnaitre un enfant précoce ? Très tôt, un enfant précoce aura de l'avance sur les autres. Il marchera tôt, parlera tôt et fera moins de bêtises. Bien des parents sont fiers d'avoir un enfant à fort potentiel. Ces enfants sont singuliers. Ils sont brillants à l'école, comprennent plus vite que les autres. Ils peuvent également présenter une vitesse de traitement de l'information très élevée. Ces éléments font forcément pencher vers une tendance à faire sauter une classe.
Ces éléments induisent forcément un ennui en classe, un désinvestissement social par rapport aux enfants de son âge. L'enfant précoce s'identifie plus au monde des adultes. Les questionnements sont plus intellectualisés, plus raisonnés. D'où un risque de décrochage avec leur milieu scolaire.
Prendre son temps pour grandirLes enfants précoces sont certes brillants mais, ils fréquentent souvent les cabinets de psys ! Pourquoi ? Une fois qu'ils ont sauté une ou deux classes, leurs capacités intellectuelles sont enfin prises en compte. Ils s'épanouissent intellectuellement. En revanche, la maturation psychique n'est jamais au rendez-vous. Le psychisme évolue toujours dans un temps donné qui n'est pas toujours celui de l'acquisition intellectuelle. On peux dire que tel ou tel enfant est plus mature à son âge mais cette avance est rattrapable par les autres.
En d'autres termes, un enfant précoce risque d'être encore plus en décalage s'il saute beaucoup de classes. En effet, un enfant de 16 ans n'a pas du tout les mêmes centres d'intéret qu'un jeune de 12 ans. Le premier commencera à s'intéresser aux relations amoureuses tandis que le second commencera à découvrir l'existence du bisou sur la bouche ! Le Q.I n'a plus rien à voir.
Quelles solutions ?Ne pas hésiter à stimuler l'enfant précoce tout en l'écoutant
Les enfants surdoués ont tendance à être stigmatisés. Ils sont mis en avant pour leur intelligence mais les gens ont tendance à occulter leur psychisme. Ce sont des enfants particulièrement fragiles psychiquement parce-qu'ils sont obligés de grandir plus vite que les autres et sont plus fins face aux interprétations, aux interactions sociales. Je pense qu'ils ont au contraire besoin d'anonymat et de compréhension. S'ils souffrent trop au sein d'un établissement scolaire classique parce que trop différents et trop enviés (hélas !), ils sont rejetés. Avec toutes les conséquences que cela suppose.
Une des solutions est de stimuler l'intellect par le ludique en l'inscrivant, par exemple aux échecs, à des rencontres de réflexion, sans oublier le physique. Une tête sans stimulation corps n'est rien !
Et si votre enfant semble toujours triste, décalé, sans ami, n'hésitez pas à l'inscrire dans une école dite spécialisée pour les surdoués. L'enseignement y est différent puisque les professeurs ne se contentent pas de faire découvrir le programme officiel. Ils vont toujours plus loin dans la réflexion puisque les élèves vont plus vite que la moyenne. Par ailleurs, ils savent les stimuler. Et plus important encore, c'est que tous ces enfants sont identiques. Ils ne se sentent donc pas exclus ni jalousés par les autres. Il faut toujours être à l'écoute de ces enfants si particuliers.
Squee!
I got an email alerting me to Geek Love: An Anthology of Full Frontal Nerdity from the fabulous Shanna Germain – and I’m delighted to see it’s also being put together by one of my all-time favorite erotic authors Janine Ashbless (seriously: Cruel Enchantment, love it). Here’s what they’re up to:
Geek Love. It’s nerdy, wordy and a little bit dirty. It’s 200 pages of geek-themed erotic stories, accompanied by full-color art and comics, all from some of the finest authors and artists in the industry.
Think of it as the comma sutra. As full-frontal nerdity at its finest. As the bestiary of geek sexuality, proving once and for all that there’s nothing hotter than geeks in their natural habitats.
Electrifying play with Tesla? We’ve got it. Hot gamers tapping that? Check. Making passes at girls – and boys – with glasses? That’s just the beginning. We’ve got sexy librarians, raid nights, geek boys in leather and lace, tentacles, sexbots, superheroes and high-tech toys galore.
Geek amour is an eternally worthy cause (and aspiration!), and I want to help spread the word on their call for funds. I think they should get extra props for having the most entertaining sexy-nerd-flavored Kickstarter categories. Like, $5 gets you Nerd Crush status, $20 gets you Chainmail Leia, and $150 gets you FILL MY KRACKEN. I’m so in.
Compelling, sexualized and controversial are three words I’m going to use to describe the photographic work of George H. Lewis, whose website was sent to me because it contains a couple shots of firebrand, activist and friend Madison Young. It’s my understanding that some of these photos will be on exhibit sometime soon in New York and San Francisco; I’ll keep you posted if you’re interested. Given the cultural contrasts here, we should also add ‘provocative’ to the descriptor list for Lewis’ work, as I think some of these images could get someone thrown in prison should an attempt to exhibit these be made in a different part of the world.
Lewis’ galleries Profiles in Empathy, Transcendental Eschatology and Ecological Empathy may be of particular interest to you, dear readers.
«Comme à son habitude, la comtesse de Trakai sortit à six heures. Elle avait toutefois pris soin d’attacher solidement son larbin sur le lit et ne revint au manoir que vers onze heures, un peu éméchée et la fente barbouillée de foutre, pour le border et lui lire une histoire avant son dodo.»
La comtesse remonta ses lunettes du bout de l’index et contempla larbin, ficelé comme un saucisson, qui gémissait sous son bâillon.
— Alors larbin, qu’est-ce que ce sera, ce soir? La Belle aux doigts violents…? Le Petit chaperon au fer rouge…? La chatte bottée…? Hum… Ah! J’ai trouvé. Voilà quelque chose qui devrait te plaire: Alain Baba et ses quarante violeurs.
La comtesse fit donc la lecture à son larbin en insistant avec délectation sur les passages où les voleurs pénètrent à tour de rôle dans la grotte avec leur gourdin.
— Alors, monsieur je-ne-suis-pas-gay? Ça te fait tourner la tête de t’imaginer te faire prendre dans la tourmente d’une tournante? Ça te fait bander comme une lopette, à ce que je vois…
Elle déposa son bouquin sur la table de chevet, se pencha au dessus de lui et le prit en bouche, jusqu’à ce qu’il soit aussi rigide d’un comptable en pleine vérification.
— Tu aimes autant la chatte que la bite, espèce de pervers… dit-elle avant de relever sa jupe, d’enjamber larbin et de glisser la queue congestionnée dans son con empoissé.
Larbin émit un grognement étouffé. Les yeux écarquillés, les sourcils tremblants, la sueur perlant sur tout son corps, il avait l’air sur le bord de l’apoplexie. Il ruait du bassin autant que ses liens le lui permettaient.
— Reste calme et contente-toi d’écouter l’histoire, siffla la comtesse en reprenant son livre.
Tout en continuant de monter son larbin, elle reprit sa lecture en ne s’interrompant que pour pincer les mamelons, mordre les lobes d’oreilles, gifler et cracher au visage de larbin, convulsé comme un épileptique, secoué autant par la force du coït que par la puissance des mots.
Lorsqu’il eut craché toute sa semence, la comtesse le détacha et lui ordonna de se coucher sur le ventre et menotta ses poignets et ses chevilles aux montants du lit. Elle lui enfonça ensuite un gode trop gros pour être honnête dans le fondement en le grondant d’une voix presque tendre, presque maternelle:
— Tu as encore salopé le lit, larbin. Quelle plaie de toujours avoir à corriger les domestiques!
La comtesse poursuit ainsi la lecture, fessant gentiment son larbin à coup de badine jusqu’à ce que sa virilité soit suffisamment en état de marche pour s’offrir un autre tour de manège. Elle perdit sa page et échappa le livre en jouissant.
«C’est presque trop facile de plaire à un public captif», se dit en soupirant la comtesse de Trakai avant de se retirer dans ses appartements.
Ce singe est un Bonobo, réputé pour ses comportements sexuels fréquents et variés, il symbolise à tort sans doute, soit la sexualité innocente et animale, soit sa variante débridée, libidineuse, que nous autres humains, nous interdisons au nom de la morale.
La morale s’intéresse à la sexualité pour en réglementer les pratiques en référence au “bien” au “mal”, au “juste”, à l’injuste” définis par les idéologies et religions en vigueur dans la société. Notre réflexion portera donc sur quelques notions fondamentales: liberté sexuelle, dignité humaine, nature humaine, consentement. à l’heure où l’homosexualité est reconnue, et validée par le mariage dans beaucoup de pays, dans d’autres elle est considérée comme un crime passible de la peine de mort. Aujourd’hui, beaucoup de pays veulent abolir la prostitution au grand dam des « travailleurs » et surtout sans doute « travailleuses » du sexe qui entendent bien faire usage de leur corps comme bon leur semble… Les questions morales ne sont donc jamais loin de la sexualité. Accéder au sommaire
Vos tongs sont définitivement rangées, votre bronzage commence à pâlir et votre humeur suit la courbe décroissante des jours qui raccourcissent... Attention, rentrée !
Si, en plus, vos vacances ont été rares, décevantes, ou largement arrosées par les orages de juillet, le retour au bercail peut ressembler à une expédition punitive. Et que dire si vous reprenez un "collier" qui ressemble de plus en plus à un joug...
Ne subissez jamais (JAMAIS !) une situation qui vous déplaît, même si "vous ne pouvez pas faire autrement". Arrêtez de râler ou de pratiquer l'auto-plainte : a-gi-ssez !
1/ Demandez-vous d'abord pourquoi vous travaillez.
Pour gagner de l'argent ? Pour exercer vos compétences ? Par passion ? Pour être reconnu ? Pour voir du monde ? Pour donner du sens à votre vie ? Pour vous occuper ?...
Sur la pyramide des besoins de l'Homme (hiérarchisés par le psychologue américain Abraham Maslow), le travail relève du besoin de sécurité (juste après les besoins physiologiques). En fait, il ne devrait être « que » cela : un moyen de gagner sa vie pour assurer sa subsistance. Tout cela a bien évolué... Trop souvent, nous attendons de notre activité professionnelle qu'elle comble des besoins supérieurs : appartenance, estime, reconnaissance, amour, sens... Pourtant, ils ne sont que « la cerise sur le gâteau ». En avoir conscience peut aider à relativiser.
2/ Considérez à présent vos propres motivations.
Soyez objectif : travaillez-vous pour de « bonnes raisons » ? Les attentes que vous placez dans votre travail ont-elles une chance d'aboutir ? Ces attentes ne viennent-elles pas compenser des manques ou déceptions dans votre vie personnelle ?
Si votre motivation tient sur du sable, vous aurez du mal à retrouver vos habitudes. Vous interroger sur ce qui vous pousse à travailler peut vous amener à faire évoluer ces attentes, changer vos objectifs, relativiser vos utopies ou même revoir votre orientation. On peut se former à n'importe quel âge...
La difficulté à retrouver des habitudes soulève le rapport aux contraintes et à la répétition, l'un comme l'autre générateur de frustrations. Si vous avez la sensation de subir, d'être écrasé par la pression ou les obligations, il va vous falloir relancer le mouvement. Face à une situation qui peut vous sembler irrémédiablement figée, il n'y a que vous qui puissiez « ouvrir des petites fenêtres ». N'attendez rien des autres (l'attente passive ne fait qu'augmenter les frustrations), bougez !
Quelques pistes :
- demandez des aménagements de votre poste : dans les missions qui sont les vôtres, dans vos responsabilités... Le simple fait de changer de lieu de travail (ou même simplement de bureau) peut parfois suffire (ou constituer "un bon début encourageant").
- si vous le pouvez, sollicitez des aménagements de temps de travail : quelques heures pour vous, des horaires décalés ou la possibilité de travailler une demi-journée de temps à autres en « home working »,
- investissez-vous dans une action positive à l'intérieur de votre entreprise (volontariat, formation, comité d'entreprise, association d'anciens...)
- veillez à l'équilibre des satisfactions entre vie professionnelle et vie privée. Quand tout est bloqué sur le plan professionnel, il faut ré-investir la vie privée dans une activité ou un projet gratifiants : déménagements, hobby stimulant, engagement auprès des autres, bénévolat...
Votre défi pour la rentrée ? Traquer tout le positif dans votre existence. Si vous n'y arrivez pas seul, faites-vous aider par un professionnel, ou un ami qui vous connaît bien et qui aura le recul nécessaire.
Gorgeous (though small) gallery: Shanina Shaik poses for Kate Orne in the September issue of Italian GQ magazine.
Gene Simmons, 63 ans aujourd'hui
Ici, je peux lire qu’Armstrong est parti sur la lune. Là, que Kidman exhibe la sienne. Question d’esthétique, je préfère voir ses fesses plutôt que celles d’Aubry. Ou de Hollande. Même si toutes les photos de magazines ne sont qu’illusion retouchée. Tout ce matraquage d’images et d’infos du n’importe quoi. Même le rêve deviendrait tarifé. On te montre la voie, inutile de faire preuve d’imagination.
Dans de telles conditions, il devient de plus en plus difficile d’expliquer à des petits d’homme qu’être, ce n’est pas paraître. Que les véritables étoiles sont celles qui sont au-dessus de nos têtes, mortes depuis bien plus longtemps que leurs trisaïeuls. Qu’à trop s’approcher des projecteurs, on se crame les ailes. Que si Icare avait écouté les conseils de son père, il ne serait pas mort noyé.
A cet instant, si tu viens de tenter l’expérience, tu peux avoir plusieurs réactions, variables selon l’âge de ta progéniture.
- Oh non! Ycare, le chanteur de la Nouvelle Star est DCD?
Je t’ai dit, faut balancer la télé !
- Tu fais hièch avec tes histoires de dinosaures avariés! De toute façon, je réussirai ma vie mieux que toi!
Et pan dans les dents ! En même temps, ça prouve qu’il ou elle a la niaque.
- Parce que tu vois, moi, je ne signerai pas de CDI à moins de 3000 € net par mois et j’attendrai pas 20 ans pour me retrouver directeur!
Ouch ! Syndrome Iznogoud. T’inquiète pas ! La vie se chargera de lui botter le cul balle au centre. Et c’est rassurant. Il ou elle a au moins un rêve !
- Papa, tu me racontes la mite d’Icare?
C’est choupi, non ?, s’exclamerait l’une de mes filles.
Certaines explications sont un peu plus délicates à traiter. Genre sexualité : les diversités de comportements sexuels selon les normes établies par les religions et la construction de la personne, la différence entre l’érotisme et la pornographie, entre baiser et faire l’amour, la prévention contre les maladies ou les infections sexuellement transmissibles, les fantasmes, le désir, les premières sensations, l’orientation, la législation, l’agression.
Tu peux avoir droit à des questions franches, style : « C’est quoi cette bouteille de lait ? », ou plus déguisées comme : « Moi, mes règles, elles ne sont pas bleues ! » ou « Moi, de toute façon, j’aime pas le chocolat ! Tu l’as rencontrée comment maman ? ». Pas évident de se jeter à l’eau quand l’autre parent se défile. Surtout si l’enfant n’est pas du même sexe que toi.
Quoi qu’il en soit, arrivera le moment où tu t’étonneras : « Je leur ai donné la même éducation, pourquoi sont-ils aussi différents ? ». Tous les parents s’interrogent un jour sur ce sujet. A part ceux qui ne se remettent jamais en question. Ou qui ne sont papas ou mamans parce que socialement, c’est mieux.
J’ai remarqué que, bien souvent, de gros clashs arrivent quand la fratrie est adulte et leurs père et mère très malades. Terminé les accolades et les fous rires fraternels. Place aux colères, aux rancœurs, aux mots-vengeurs. Chacun se raccroche à ses souvenirs. Et t’as beau avoir vécu au même endroit pendant des années, tu ne te rappelles pas des mêmes évènements. Voire, tu nies des faits que des personnes étrangères à votre famille pourraient te certifier exacts.
C’est ce qu’il s’est passé récemment dans ma vie. Jusqu’à son dernier souffle ma mère aura attendu mon frère qui n’est jamais venu. Ma sœur a tout juste réagi assez tôt. C’est triste. Mais lors des trois cérémonies qui ont eu lieu en sa mémoire, nous étions là tous les trois, dignes et soudés. Comme autrefois. Seule notre douleur était différente.
« C’est un peu tard, vous ne trouvez pas ? » leur ai-je dit la première fois.
De même qu’il est faut de croire qu’on est obligé d’aimer son fils ou sa fils parce qu’on l’a mis au monde, il est utopique de se persuader que l’amour fraternel est éternité.
L’être humain est toujours seul au monde, n’est-ce pas ?
- Je veux bien être seule avec toi. Et la prochaine fois que vous vous engueulez, tu ne traverses plus les voies. Avec ou sans valise. P’tit con !
Gene Simmons, Kiss
* I was made for lovin’ you, titre d’une chanson de Kiss.
Je suis tombé mardi soir en zappant sur un programme de la chaîne NRJ12. Ce reportage de « Tellement vrai » avait pour titre : « Les secrets du “sex business” aux Etats-Unis ». C’était la rediffusion d’une émission produite en 2010 par Reservoir Prod, la boîte de feu Jean-Luc Delarue.
On y voyait notamment une jeune Française débarquant à Los Angeles pour démarrer une carrière d’actrice porno [il s’agit de Jessie Volt, ndlr]. Elle était heureuse, allait tourner son premier film avec une actrice confirmée, et des scènes formidables d’orgie autour d’une magnifique piscine.
Parmi les...
copyright Jean-François Jonvelle
Par derrière la fenêtre, j’observe les arbres qui dansent au gré du vent. Des nuages gris bousculent les blancs dans un ciel encore bleu. La couleur en serait différente si j’étais dans un endroit moins pollué.
Les heures fondent au soleil.
J’écris comme d’autres, rares, éjaculent. Des mots qui s’enchaînent et se déchaînent tels de multiples orgasmes.
Je prends mon temps. Comme lorsque nous faisons l’amour.
Parfois, j’invente des histoires, en rouge et noir, qui pourraient plaire à un éditeur allemand, moins frileux qu’un éditeur français.
DECHIRURES est l’une d’entre elles.
Quand je pense qu’un type aux idées aussi courtes qu’il a les cheveux longs prétend que j’ai besoin de lui pour corriger mes textes… C’est à mourir de rire.
J’ai pas envie de mourir.
DECHIRURES
« Aimer jusqu’à la déchirure »
Jacques Brel, La Quête
Lentement, il promène la lame sur son ventre nu.
Elle ne prononce pas un mot. Attendant la première morsure comme une délivrance.
Depuis qu’ils sont arrivés, elle sait ce qui l’attend. Avoir à ce point foi en l’avenir, ce n’est même plus de l’espérance, c’est juste de l’évidence.
Ils se tiennent tous les deux dans cette pièce. En totale communion.
Lui avec son fantasme inassouvi jusqu’alors et elle avec son envie d’aller toujours plus loin qui lui colle autant au cœur qu’au cul. Ce dépassement de soi auquel elle aspire depuis tant d’années, elle va enfin le vivre. Ils s’étaient bien trouvé finalement tous les deux. Comme quoi, le hasard n’existe pas mais le Destin, si. Le Destin que d’autres nomment la Fatalité. Les cons !
Leur liaison n’aura été qu’une suite de rapprochements et de ruptures.
Il était parti plusieurs fois pour mieux revenir. Ou mal. Oui, plutôt mal revenir au début. Jusqu’à ce que ses hésitations disparaissent. Il avait fallu qu’il accepte d’être un salaud. C’était son expression à lui.
Elle le voyait différemment. Comme son double mais reflété dans un miroir, l’inverse d’elle-même en quelque sorte, mais pas vraiment non plus. Si quelqu’un lui avait posé la question, elle aurait répondu qu’il était son complément d’âme. Pas son supplément.
La tension sexuelle qui avait toujours régné entre eux avait augmenté jour après jour.
Nuit après nuit. Inexorablement.
Oui, entre eux deux, il avait toujours existé plus que des orgies de baises intenses. C’était animal et cérébral. Voire beaucoup plus mystique pour elle. Même si elle avait fait tout son possible pour l’amener sur la Voie, elle savait que son amant devrait encore parcourir un long chemin avant de l’atteindre un jour. Peut-être.
Malgré tout, aucune autre fin que celle qu’ils vont écrire ensemble dans les minutes à venir n’aurait été possible. Ni l’un ni l’autre ne l’ont même jamais envisagée.
Depuis leur première rencontre, à un concert de Sopor Aeternus & The Ensemble of Shadow, elle avait jeté et les calendriers et les montres. Elle avait simplement vécu dans l’attente de ses retours. Ses amis, sa famille, son boulot, tout avait disparu.
La jeune femme connaissait tous les albums de Sopor Aeternus.
Anna-Varney Cantodea, la chanteuse asexuée de ce projet musical, avait puisé dans sa profonde dépression pour créer une musique karmique aux influences dark-folk, gothiques et néoclassiques. Ecouter son œuvre en boucle, c’était s’offrir un avant-goût d’une catharsis sacrée. Ce transsexuel non opéré était un véritable génie.
Lui, il n’appréciait vraiment que Gainsbourg mais goûtait quand même Bashung. Il était là par erreur, lui racontera-t-il plus tard. La fille brune avec qui il couchait à l’époque l’avait traîné à ce show.
A l’entracte, ils avaient découvert qu’ils fumaient les mêmes cigarettes. Elle était sortie sur le trottoir, devant la salle, la tête en transe. Lui commençait à kiffer cette musique étrange.
Elle lui avait pris la main.
Il avait abandonné sa brune sur le champ.
S’ils avaient mis du temps à l’accorder, leur symphonie sado-spirituelle allait maintenant connaître son point d’orgue.
Bien sûr, ce serait un chef-d’œuvre.
Il est photographe.
Minutieux.
Obsessionnel.
Elle est son modèle.
De très rares fois, il l’a présentée à des inconnus comme sa Muse.
La plupart du temps, il l’a tue.
Il ne lui a jamais dit un seul mot d’amour.
*
* *
De l’extérieur, la maison ne payait pas de mine.
L’endroit était aussi isolé que la bicoque avait l’air inhabitée depuis des lustres. Les persiennes, qui s’accrochaient encore aux murs, pendaient de guingois. La peinture qui les recouvrait était écaillée et délavée. Certaines fenêtres avaient des carreaux cassés. Sur le toit, la cheminée avait quasiment rendu l’âme. Un seul des quatre pans originaux tenait encore debout. Des tuiles jonchaient le sol couvert d’herbes folles et jaunes.
Elle l’avait regardé, d’abord étonnée.
Etait-ce une nouvelle de ses lubies ?
Il avait garé sa voiture à l’ombre d’un bouquet d’arbres sauvages et lui avait souri en lui ouvrant la portière. A cet instant, elle avait compris.
L’Eternité, c’était aujourd’hui.
Elle lui avait rendu son sourire, heureuse et sereine, comme elle ne l’avait jamais été.
Il l’avait guidée jusque devant l’entrée.
La porte ouverte, la jeune femme avait découvert l’intérieur de la maison.
Enfin, ce qu’il en restait.
Les cloisons avaient été abattues à la hâte, laissant apparaître des pierres cassées ici ou là. La masse qui avait servi à ce carnage gisait sur le vieux plancher. Aucun meuble n’arrêtait le regard. A part une chaise.
Ce qui rendait le dénuement des lieux encore plus total.
Leurs pas avaient soulevé une fine poussière qui voletait dans les rayons du soleil. Une sorte de rideau noir habillait le mur d’en face. D’authentiques vieilles poutres de chêne couraient sur le plafond. De son œil exercé, elle y avait repéré des crochets, plantés à divers endroits. Elle avait ressenti un très léger pincement au cœur lorsque la porte s’était refermée sur ce jour. Sur ce qui avait été jusque là son semblant de vie. Sa curiosité avait été bien plus forte.
Oserait-il ?
Après avoir posé son sac de voyages qu’il portait à l’épaule, le photographe avait allumé des bougies disséminées de-ci, de-là, sur le rebord des fenêtres. Leurs flammes vacillaient au gré des courants d’air.
Sans qu’il ait eu besoin de le lui demander, elle avait ôté ses vêtements, un à un, sans empressement. Elle avait même pris soin de les poser délicatement sur la chaise. Elle avait terminé son strip-tease volontaire en enlevant son string et s’était retournée vers son amant pour lui tendre ses deux poignets réunis.
Il lui avait passé des menottes qui avaient cliqueté lorsqu’il l’avait rapprochée tout contre lui pour baiser ses lèvres, façon cannibale. Elle avait frémi quand ses dents s’étaient plantées dans la pulpe fragile et l’avaient déchirée sans vergogne.
Ce qui avait augmenté son excitation d’un cran.
Ce goût métallique du sang sur sa langue… Elle aimait ça.
Il l’avait tirée alors un peu brusquement, pressé peut-être ou angoissé à l’idée de ne pas être à la hauteur. Les mains de la modèle avaient été élevées au-dessus sa tête, les menottes maintenues par une chaîne glissée dans un des fameux crochets, bien sûr.
*
* *
- Ainsi offerte, tu es très belle.
- Je ne sais pas. Je ne peux pas me voir.
- Je te montrerai les photos…
Elle remarque seulement l’appareil, posé sur son trépied.
Est-ce parce qu’habituellement il le porte en bandoulière ou à la main qu’elle ne lui a pas prêté attention jusqu’à présent ?
Le photographe dépend les tentures noires et un grand miroir apparaît qui la reflète entièrement. Elle découvre une jeune femme mince aux cheveux courts ébouriffés, suspendue telle une étrange ballerine. Sans tutu.
Ses pieds touchant à peine le sol.
Son regard empli d’une curiosité rieuse.
Son souffle s’accélère un peu.
L’attente, tout particulièrement cette attente-là, qui commence à peine, lui paraît déjà interminable.
Clic clac.
L’écho de la première prise renvoyé par la glace la surprend. Le deuxième beaucoup moins. Elle ne réagit plus aux suivants.
Son compagnon vient lui montrer les photographies.
Une inconnue aux lèvres tuméfiées.
Images en noir et blanc.
La lumière est parfaite.
- Tu es vraiment doué.
- Le modèle y est peut-être pour quelque chose?
Elle ne répond pas.
Ne sourit pas non plus.
Elle n’a pas envie d’entamer une conversation qui s’éterniserait, un débat stérile qui virerait au monologue de l’artiste : « Tu es ma nouvelle Muse. Ensemble, nous allons révolutionner le genre. »
Et d’une, elle ne supportait plus ses logorrhées emplies de contre-vérités - à une époque, elle s’était demandé s’il n’était pas bipolaire - et de deux, l’heure n’était plus aux promesses. Surtout qu’elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’à peine disparue, elle serait remplacée.
Il n’était pas homme à rester sans femme.
Et dans sa vie. Et, particulièrement, dans son lit.
Modèle ou pas.
Muse ou prétendue muse.
Il repose son appareil photo sur le trépied, va fouiller dans son sac, revient vers elle, muni d’une tige en bambou. A sa vue, elle ne ressent aucune peur. Juste cette sourde envie qui grandit.
La baguette fend l’air avec un bruit qui la ravit.
Plusieurs fois, elle tente d’esquiver les coups.
Par jeu. Pour faire durer le plaisir.
Clic clac.
Nouvelles photos.
Cette fois, la jeune femme en noir et blanc a les yeux plus brillants.
Il avance vers elle, caresse du bout des doigts les boursouflures qui redessinent son corps. Sa peau n’a pas encore craqué.
Elle gémit.
Leurs langues s’emmêlent.
Des pinces viennent agrémenter la pointe de ses seins. Il serre lentement les vis. L’acier broie ses tétons. Brûlures exquises.
Habilement, il ajoute deux balles noires aussi grosses que des balles de ping-pong, mais bien plus lourdes. Elles pendent au bout d’une chaînette.
D’une chiquenaude, il les fait se balancer.
S’en amuse quelques minutes.
Leurs bouches se mangent à nouveau pendant que sa main fouille son entrecuisse.
- Tu es trempée.
- Grâce à toi.
Il titille son clitoris qu’elle a plus grand que la plupart des femmes. Cette différence lui a immédiatement plu. Il l’appelait parfois sa petite bite. Il l’avait rarement sucée. Ceci expliquant peut-être cela. S’il les avait parfois imaginés avec un autre partenaire, c’était toujours avec une femme. Il n’aurait pas supporté de toucher un autre homme.
De son autre main, son amant photographe saisit la bougie la plus proche et lentement déverse la cire chaude sur ses seins déjà meurtris.
Le plaisir augmente. Encore.
- Je vais te faire jouir.
- Oui. Oh oui…
Les photos suivantes la montrent comme habitée d’une forte fièvre.
Il utilisera d’autres sextoys sur elle qu’il aura sortis de son fameux meuble chinois, situé dans l’unique chambre de son appartement, dans un immeuble classé d’un vieux quartier parisien. Des vibromasseurs.
Des godemichés.
Des grands.
Des petits.
Des simples.
Des ultra-perfectionnés.
Il lui confectionnera aussi un harnais de corde aux motifs Karada, prenant bien soin de laisser sa croupe entièrement dégagée. Pour le fouet.
Les lanières de cuir strieront puis fendront la peau de ses fesses. Le manche entrera et sortira de son con jusqu’à ce qu’elle jouisse dans de longues éclaboussures, tout à la fois crémeuses et liquides.
Il la débarrassera de sa résille en utilisant un couteau. Il n’avait jamais apprécié les ciseaux à bondage. Mais il était vraiment un maître en Kinbaku-bi et savait utiliser les points de shiatsu qui décuplaient le plaisir.
Ces photos-ci la montreront femme fontaine, exaltée.
Pendant tout le temps que durera cette séance sadomasochiste, jamais il ne la pénétrera. Non pas qu’il ait des problèmes d’érection.
Bien au contraire.
Il est capable de bander beaucoup plus longtemps que la plupart des hommes. Tout du moins, il bande ferme des heures durant, comme tous les meilleurs amants qu’elle a pu avoir. Même s’ils n’ont pas été très nombreux.
Mais à l’inverse d’eux, il est avare de son sperme et n’aime pas gaspiller sa semence.
C’est ce qu’il lui a répété. En boucle.
Depuis le début.
Tout au long de leur relation, il n’aura éjaculé qu’une seule fois dans sa bouche, de longs jets dont elle est capable, aujourd’hui encore, de se remémorer le goût.
C’est sa madeleine à elle.
Cette unique fellation éjaculatoire avait duré des heures et des heures. Elle le suçait toujours jusqu’à en avoir des crampes aux mâchoires et aux doigts. Il adorait qu’elle l’encule pendant que sa langue et ses lèvres montaient et descendaient sur sa queue, jusqu’à la garde, et sans qu’elle oublie de lécher et de gober ses couilles.
Quelques rares autres fois, il avait giclé dans son vagin.
Il avait juté un peu plus souvent dans son cul.
Comme quoi, ce n’était pas une question de prodigalité.
Elle le soupçonne de souffrir d’anéjaculation.
Il était capable de jouir et d’éjaculer quand il se masturbait. Seulement il stimulait sa verge de pressions manuelles très fortes qu’aucun vagin ne pourrait jamais reproduire. Il lui reprochait de ne pas serrer assez quand elle le branlait.
Ou il se retenait à cause de ce mauvais apprentissage de la sexualité.
Ou il avait peur de perdre tout contrôle. Cette inhibition collait d’ailleurs avec sa personnalité rigide et compulsive.
Douleurs et jouissances.
Jouissances et douleurs.
A chaque nouvel orgasme, elle grimpe un nouveau palier.
Elle commence à fatiguer aussi.
Cela se remarque sur les derniers clichés.
Le photographe abaisse un peu la chaîne du plafond, afin qu’elle puisse reprendre son souffle, les pieds posés au sol.
A cet instant précis, la jeune femme perçoit que la suite des évènements va prendre une nouvelle tournure.
Son esprit va quitter son corps.
Elle est prête pour cet ultime voyage.
Depuis bien plus longtemps que lui.
*
* *
Lentement, il promène la lame sur son ventre nu.
Elle ne prononce pas un mot, attendant la première morsure comme une délivrance.
Il est derrière elle à nouveau suspendue, la pointe des pieds touchant à peine le sol.
L’appareil photo est posé sur son trépied, le déclencheur programmé.
- Tu prendras des photos, après?
Elle s’en veut d’avoir posé une question aussi conne. Bien sûr qu’il continuera à la shooter ! Jusqu’aux premiers signes de la rigor mortis. Le fait qu’elle soit pendue et qu’il utilise un couteau ralentirait sa venue.
Cette conclusion avait abouti lors d’une des rares discussions qu’ils avaient eues.
Ces nuits-là, il avait vraiment été à l’écoute de son envie.
C’est même à cause de sa trop grande motivation qu’il était parti de nombreuses fois. Cependant, il était toujours revenu. Parce qu’en fait, ils voulaient la même chose tous les deux : atteindre le nirvāṇa.
Elle serait enfin délivrée de son ego qui n’en faisait qu’à sa tête et dont elle n’avait jamais réussi à se débarrasser.
Il connaîtrait la gloire après laquelle il courrait depuis des lustres et deviendrait sans doute LE photographe à la mode.
Celui que les stars réclament en se roulant par terre.
Celui que les amateurs idolâtrent.
Celui que les autres artistes exècrent.
Ce qui, mais elle ne lui avait jamais dit, était beaucoup plus vulgaire et n’avait aucun rapport avec sa recherche à elle, purement spirituelle.
La légende urbaine voulait qu’il existât des snuff movies.
Des journalistes, Interpol ou le FBI mettaient en doute ces films pornographiques où un ou des acteurs étaient torturés et tués sous l’œil de la caméra. Sans aucun trucage.
Tous les deux avaient décidé qu’ils allaient créer un snuff pictures.
Les meilleurs tirages seraient exposés dans les galeries les plus cotées.
Une sorte d’hymne à l’amour absolu.
Après tout, il était sadique.
Et elle était résolument maso.
Elle pouvait entièrement se donner à un homme. Corps et âme.
Il était né pour être dominant. Elle l’avait su avant lui.
« Tu prendras des photos, après ? »
Juste un relent de son putain d’ego ! C’est vrai, elle ne verrait jamais les dernières photos. Et alors ? D’autres les contempleraient. Rien n’est immuable. Surtout pas une existence humaine.
Leurs yeux se croisent dans le miroir.
Il lit dans les siens l’attente gorgée de plaisirs.
Elle voit dans les siens l’excitation suprême, celle qu’un être humain ressent lorsqu’il tient une vie entre ses mains. Celle qui a dû faire bander Dieu.
Là, il jubile de détenir son droit de vivre ou de mourir. Son érection mentale est pareille à celles d’un Dionysos et de satyres sortis d’un thiase interdit : PRIAPIQUE.
Ose, bordel !
Une première estafilade survient.
Il amène la lame à ses lèvres.
Elle lèche.
De la pointe de son couteau, il joue avec sa langue.
Clic clac.
Une deuxième coupure, tout aussi légère.
Clic clac.
Une troisième, plus profonde.
Puis, une quatrième.
Après, elle ne comptera plus. Elle sentira seulement les brûlures de cette dentelle écarlate dont il lui revêt entièrement le corps.
Sur les derniers clichés qu’elle est encore capable de voir, elle distingue les coulures de son sang qui se mélangent à celles de la cire. Seule la lumière indique à son œil averti que le relief est différent.
Ensuite ?
Elle n’aura pas vraiment conscience de ses derniers instants.
Les coups de lame se feront plus profonds, les plaies plus larges.
Le sang coulera jusque sur ses longues jambes, puis sur ses chevilles et s’étalera sous la pointe de ses pieds.
Il l’embrassera lorsque le couteau pénétrera juste entre la cinquième et la sixième côte, et qu’il donnera un quart de tour à l’arme pour les écarter.
Ensuite, il fera aller et venir sa main à l’intérieur de sa cage thoracique, comme s’il s’agissait de son sexe : il caressera son cœur comme il branlerait sa queue. A l’écraser.
Elle expirera dans un « je t’aime » qu’il n’entendra jamais.
Car, râlant et jouissant au même instant, il maculera son cul de grandes giclées de sperme.
Clic clac.
*
* *
Une jeune femme aux cheveux auburn entre dans la salle d’exposition.
Beaucoup de monde pour ce vernissage annoncé comme LE vernissage de l’année. A ne surtout pas manquer !
Les plus grands médias sont là.
Les plus grands critiques aussi.
Pas mal de curieux. Et de jaloux.
Ça roucoule. Ça jacte.
Ça s’horrifie. Ça s’extasie.
Avant de revenir se poser à Paris, la ville lumière, et après avoir voyagé jusqu’au Japon et aux Etats-Unis, l’exposition s’est baladée dans les plus grandes villes d’Europe.
DECHIRURES, snuff pictures
L’AMOUR A MORT
Partout dans le monde, des spécialistes de la photographie cherchent à comprendre le mystère de ces compositions. Des étudiants écrivent des thèses. Des enquêteurs spécialisés tentent de découvrir le moindre indice qui pourrait les aider à faire tomber ce salopard, cet immonde salaud. Cet Artiste hors du commun plusieurs fois récompensé par les prix les plus prestigieux.
Elle contemple les photos une à une, avec soin. Pendant de longues minutes.
De très près ou avec beaucoup de recul.
Elle sourit toute seule. Puis sort fumer.
- Vous avez déjà songé à poser ? lui demande-t-il en allumant sa cigarette.
Elle pose sa main sur la sienne, pour abriter la flamme, aspire la première bouffée et l’expire en le regardant droit dans les yeux.
Il frissonne de gourmandise.
Elle n’a pas retiré la main de sur la sienne.
Alors, il l’emmène.
FIN
Le soleil commence à baisser les rideaux.
Je vous imagine, là-bas, sur une plage de sable chaud. Rires et papouilles au programme. Veinards !
Ne me fais pas trop attendre, hombre ! L’ironie du sort, on peut toujours tenter de lui niquer la gueule.
- Tu savais que les langues de putes pouvaient être masculines ?
Designer Brian Atwood’s new Fall/Winter 2012 video starring South African Victoria’s Secret model Candice Swanepoel is a stellar way to launch his upcoming shoe campaign. “The Sex Is In The Heel” was conceived and directed by Mert Alas and Marcus Piggot. Atwood’s splash page is here.
Vu sur Tatiana sous tous les regards, Tatiana Smirnov et Fabrizio Pasini
Troisième volume graphique de la collection e-ros, Tatiana sous tous les regards est un des plus anciens projets puisqu’il a été initié dès le début de l’été 2011. Tout a commencé par un dysfonctionnement de ma messagerie instantanée Yahoo : alors que je suis constamment hors-ligne, la messagerie m’a placée momentanément en ligne, et en présence [...]
Cet article provient de Littérature érotique
Anna Parillaud, Nikita, Jean-Luc Besson
« Si je te dis que je j’ai envie de te sucer ? Mais pas que. »
Bip.
« ;) J’essayerai de ne pas y penser pendant ma réunion de 10 h. »
Bip.
J’aime ton clin d’œil. J’aime mon rire qui pouffe en lisant ta réponse. Qui de nous deux a évoqué un kilt cette nuit ? Depuis, j’ai des flashs pornographiques qui mitraillent ma salle de ciné privé. Dans ma tête, tu mouves.
Dans ma tête, j’te louve.
J’éprouve toujours un pur plaisir animal à me glisser dans ton dos, à plaquer mon ventre contre ton cul en reniflant ta nuque. Par perversité, je retiens mes mains qui crèvent d’envie de te toucher. Mon désir monte encore d’un cran lorsque ma langue lèche ta peau et encore d’un autre quand mes dents te croquent. Et tout mon corps érogène. Oublions Freud, ses délires et ces pervers manipulateurs. Mes doigts caressent le haut de tes cuisses. Je te veux. Maintenant ! Ça te fait rire.
Je deviens Nikita et tente de t’imposer ma loi. « Sexy baby, laisse-toi faire, je te mange. Je te dévore, même. » Tu, un peu. Avant de reprendre les rênes. En me soulevant. En me retournant. En m’écrasant sous ton poids. On inverse. On se renverse. On s’invente. Ta langue me rend folle. Et je n’ai pas encore parlé de ton sexe ni des ratons laveurs…
Une vie sans Jeanne des maux passants
Un écrivain normand et syphilitique un Prunier un Valmont des Chaudrons-du-Diable
Des nouvelles et des romans
Un manuscrit des éditeurs des synopsis
Des couleurs rouges des forêts d’automne au Canada
Un buggy au milieu des dunes de sable blond
Un chat noir aux yeux verts et à la tache médaillon blanc
Un orage au bord de mer des éclairs qui ragent des parfums espagnols
Des rendez-vous manqués une voisine du dessus qui pleure un animateur télé décédé
Des éclats de rires du facteur des sœurs aveuglées volontaires
Un café à 16 h un Ceylan à 17
Un couple d’amoureux à la longue robe blanche
Une canne courant après une vieille qui la mène
Un môme à la baguette battant fantômes et dragons
Un dessin d’enfant aux milles couleurs posé sur un canapé
Un mot d’amour d’une petite fille brune à son père aux yeux bleus
Un papa-maman au cœur aussi grand que l’océan
Des pétales de rose flottant sur l’eau d’un étang
Des rideaux à changer un plancher à poser des peintures à rafraîchir
Un apéritif au jardin des tomates-cerises au goût de miel
Une liberté qui étouffe des vides qui affolent
Des prénoms à peine dits des couacs et des couics à effacer
Des cacahuètes des Mac des Quick un McQueen une Marilyn
Des balais chasseurs de feuilles mortes
Une lune claire
Un diapason un ocelot panthère des neiges ibérique
Des cigarettes un alcool fort une musique silencieuse
Des corps nus des peaux brûlantes des murmures
Un avion des jours des nuits
Et des…
Il pleut doux sur le temps qui coule.
Tu m’appelles ?
Dire « je t’aime », reconnaître qu’on aime, se savoir aimé, renvoient à différentes expériences qui se complètent. Qualité de la relation, durée de celle-ci, attentes mutuelles, satisfaction de celles-ci, personnalisent le sens du mot « aimer ».
Le sens attribué à ce mot « aimer » prend ses origines dans les modèles éducatifs, et socio culturels. Ainsi on s’autorise ou on s’interdit d’exprimer son sentiment et on en limite les manifestations. L’amour ne se dit ni ne s’exprime de la même façon selon le sexe, la culture, l’âge de la relation, et celui des partenaires. Les questions suivantes font apparaître ces différences.
Les réponses à ces questions révèlent les trois ingrédients de l’amour: Désir, Passion, et Affection les trois contextes dans lesquels il s’exprime.
Le désir concerne le sexe, la passion le coeur et l’affection la tête …
On dit que l’on aime, mais on ne distingue pas nécessairement entre l’amour passionnel, le désir ou l’affection. Ces trois ingrédients de l’amour coexistent chez la même personne, mais pas dans les mêmes proportions ni simultanément…Ce qui rend les choses encore plus compliquées c’est que les amoureux ne vivent pas nécessairement la passion, le désir et l’affection d’une façon parfaitement synchronisée, pourtant, ils disent chacun qu’ils s’aiment.
Comment aimez-vous votre partenaire ? imaginez un cercle et divisez le en trois zones à la manière de ces « camemberts statistiques », une zone pour le désir, une pour la passion et une autre pour l’affection. Quelle est la zone la plus importante ?
Toutes les combinaisons sont possibles, quand le couple est parfaitement synchronisé, tout va pour le mieux, le moindre décalage qui fait dire « tu ne m’aimes pas », illustre un changement dans la répartition du désir de la passion et de l’affection.
Les femmes ont tendance à se montrer plus altruistes et les hommes, plus autonomes. Les femmes mélangent davantage les contextes de l’amour car elles ont l’habitude de jouer plusieurs rôles : épouse, mère ; en parlant de l’amour, elles évoquent plus volontiers une expérience globale, et de ce fait tendent à vouloir installer une relation dans laquelle tous les ingrédients sont mêlés.
Les hommes, plus souvent d’un naturel conquérant et chasseur, laissent le désir piloter ses choix. Ils mettent en oeuvre des stratégies d’approche, de séduction pour parvenir à leurs fins. La femme est « l’objet du désir », et le désir est synonyme d’élan vital. Quand le moral est en baisse et que la déprime s’installe, la vigueur du désir sexuel est la première victime.
Ces traits ne s’appliquent pas à toutes les femmes ni à tous les hommes, d’autant que la tendance à la bisexualité bouleverse les rôles habituellement dévolus à l’un et l’autre sexe.
La passion rassemble les hommes comme les femmes dans une sorte de délire où la réalité habituelle cède le pas à une autre dimension qu’ils ont construite, habitent et peuplent de leurs rêves ou leurs cauchemars amoureux. C’est dans cette perspective que l’on dit que l’amour est une expérience individuelle et solitaire. Vous pouvez aimer quelqu’un sans aucun espoir de réciprocité.
Vivre une passion partagée conduit plus ou moins à un enfermement rarement durable, sauf si le quotidien demeure préservé. La promiscuité et l’intimité tuent la passion en portant atteinte à l’image idéalisée et qu’on essaie de faire coller au réel. Dans son ouvrage, Belle du Seigneur, Albert Cohen décrit avec une cruelle précision l’attaque et les ravages du quotidien et du trivial sur la passion.
L’affection, sincèrement partagée est un gage de fiabilité relationnelle car elle s’installe dans la durée et s’accompagne d’autres attitudes positives, telles que la tolérance, et la disponibilité. L’affection installe la relation dans un climat de confiance et permet de surmonter les épreuves, le quotidien n’a pas de prise sur elle : les gens qui s’aiment de la sorte se voient et s’apprécient tels qu’ils sont.
Le désir est la pièce maîtresse de l’amour, la relation amoureuse débute par le désir, même s’il se dissimule dans des voiles romantiques. On ne décide pas qu’on aime, on «tombe » amoureux. Le désir c’est le trouble perturbateur qu’inspire Aphrodite, qui abolit les différences et sème le désordre. Le désir peut être à l’origine de la passion. Il est souvent symbolisé par le feu, qui détruit en même temps qu’il anime et demande sans arrêt du combustible pour continuer de briller et de réchauffer…
Durant une thérapie, je suis toujours surpris, et un peu furieux, de voir se loger le sentiment de culpabilité dans des conduites qui dérangent les censeurs et directeurs de conscience auto-déclarés.
Est-ce égoïste de refuser à vos enfants de prendre un chien lorsque vous ne le souhaitez pas vous-même ? Est-il égoïste de laisser son conjoint malade au lit pour aller à une soirée dansante ? Est-ce égoïste de passer des heures à faire une partie de poker cependant que votre partenaire prend soin des enfants ou attend le plombier ?
Nous percevons l'égoïsme et les comportements associés comme un travers, au mieux un sujet à débat.
Ainsi, de plus en plus de femmes sont décidées à avoir un enfant et fonder une famille sans homme, et on leur oppose l'égoïsme, contre cet enfant à venir en particulier, contre la société conservatrice en général.
Aujourd'hui, un tiers des familles françaises n'a qu'un seul enfant, un nombre qui aurait choqué il y a quelques générations. La famille traditionnelle de maman, papa, et ses deux enfants, retient le fantasme. Certaines femmes ne souhaitent plus attendre l'homme idéal. Pour ces femmes, le choix de fonder une famille sans être marié est juste réaliste, pas égoïste.
De même, si vous avez un seul enfant, vous êtes réprimandé. « Comment pouvez-vous faire ça à votre enfant ! Ce n'est pas juste pour lui. Vous êtes tellement égoïste ». Et ces attaques ne s'arrêteront que lorsque vous serez trop vieux, trop vieille, pour avoir un autre enfant. Toutes les raisons que vous invoquerez seront perçues comme des alibis à votre égoïsme.
Comment peut-on défendre sa position ou légitimer cet “égoïste”, sauf à changer de conversation, sauf à se taire.
Parce que les enfants sont l'ultime sacrifice, une personne ne souhaitant qu'un seul enfant est considérée comme égoïste. Ceux d'entre nous qui tentent de profiter au mieux de ce que le monde offre sont souvent perçus comme cupides, car aujourd'hui nous voulons tout.
Pourtant, l'un n'empêche pas l'autre.
Je veux et j'adore mon enfant plus que tout, mais je veux aussi une carrière et je veux vraiment un mariage heureux et l'ajout d'un autre enfant dans notre vie se répercuterait directement sur deux des trois choses qui ont le plus grand impact sur ma compétence au bonheur.
Seule la culpabilité cherche à attaquer cet édifice intellectuel.
Il y a donc un mur à construire entre l'égoïsme et la vie telle que nous souhaitons la vivre.
Partant du constat que près de 20% des français subiront une dépression dans leur vie, Florian Ferreri a décidé d''écrire un ouvrage, la Dépression, 100 questions pour comprendre et guérir*, afin de gommer les idées reçues et d'apporter des réponses simples et accessibles aux patients et à leurs proches.
Le Dr Florian Ferreri, psychiatre, maître de conférences des universités, praticien hospitalier à l'hôpital Saint-Antoine (Paris), s'appuie sur son expérience pour répondre aux questions les plus fréquemment posées par ses patients et leur entourage. Pour ce faire l'auteur a travaillé sur la notion de dépression, de stress, de coup de blues, de burn-out, de trouble bipolaire. Il aborde aussi la question des comorbidités (les troubles associés).
Gommer les a priorisLa dépression n'est pas toujours perçue comme une maladie. Ses symptômes comme le manque d'énergie et la perte d'intérêt sont trop souvent associés à un manque de volonté, voire à une faiblesse de caractère. Ainsi, à l'image des autres maladies mentales, des a prioris altèrent cette maladie que le Dr Ferreri s'efforce de faire disparaître à travers cet ouvrage : « On peut parfois avoir l'impression que cela n'arrive qu'à certaines personnes fragiles mais la dépression peut toucher chacun d'entre nous. Cette pathologie est encore sujette à de nombreuses idées reçues auxquelles ce livre cherche à faire un sort », explique le praticien hospitalier.
Apporter des solutions concrètes – et de l'espoir
L'identification de la maladie et de ses contours permet d'apporter des solutions. Comme le dit l'auteur dans sa préface, « si la dépression est source de souffrance pour soi et ses proches, elle est pour tous, une fois guérie, une source de réflexion en donnant l'occasion à chacun de revisiter le sens de sa propre existence ».
* Florian Ferreri, La Dépression : 100 questions pour comprendre et guérir, Odile Jacob, 2012.
copyright Laurent Prum, Immemory
« L’enfer, c’est les autres, dis-tu. On subit tous. »
Je n’ai jamais lu Sartre. Encore quelque chose que tu ne sais pas…
Je n’aime pas ce verbe, subir.
Pour tout ce qu’il me renvoie de moi.
Cette enfance qui n’en était pas une, sauf les jours où je fuyais chez mes grands-parents. Cette adolescence qui n’aura duré qu’une fulgurance. Pourtant, là encore, énoncer ces phrases sans explication frôle le mensonge. Tout n’est pas si simple. Blanc ou noir. La violence n’était pas toujours présente. Physiquement. Elle surgissait tel l’éclair. BAM ! Nos rires jaillissaient aussi, certaines fois en cachette, c’est vrai. Nos fous rires, son rire à elle résonnent encore en cascade dans ma tête. Le rire, ça peut être la [sur]vie.
Je pourrais te raconter les coups de poings qui veulent anéantir, les mots qui cherchent à tuer et qui y réussissent plus sûrement qu’une kalachnikov. Cette relation qui finit par s’établir : tu me bats/j’en redemande. Ne frappe pas les autres. De toute façon, je les protège de mon corps. Tape-moi. Seulement moi. Mais je saurai dorénavant pressentir tes failles et les élargir avec une délectation perverse : « T’as pas bu, toi ? Tu sens la vinasse à plein nez. ». Oui, ce centième de seconde qui fait que tout peut basculer de l’autre côté, je le reconnais chez l’autre. Je l’ai souvent désiré à une époque. Au point d’être en manque, peut-être. La provoque était ma vicieuse sœur jumelle. C’était ma normalité à moi. La seule que je connaissais. La même qui fera toujours répondre un enfant battu ou violé, ou les deux, à la question d’un juge : « Non, je veux y retourner. C’est chez moi. »
Longtemps je me suis jugée avec les moyens que les autres m’ont fournis. Et quoi que je dise sur moi aujourd’hui, le jugement d’autrui est toujours dedans, quelque part, heureusement amoindri. Je n’ai pas lu le philosophe mais je peux t’affirmer maintenant que si tu restes totalement dépendant aux regards des autres, tu es en enfer. J’ai choisi de briser les miroirs. J’en ai aussi traversés. C’est une autre histoire.
« Prends-soin de toi.
- Je sais pas faire. Les autres sont plus importants.»
Ce n’est pas pour autant que j’oublierai de vivre.
Même au plus sombre de l’histoire, tu trouveras toujours un point de lumière.
Je ne suis pas toutes les femmes.
Je ne suis pas non plus celle qui t’a cruellement blessé. J’aimerais être celle qui t’apaise. Quelle prétention ! J’aimerais être celle qui t’embraise aussi. Avec lenteur. Ou pas.
Ta bouche qui baise la mienne jusqu’à ce que mon ventre te supplie de le prendre, j’aime.
Tes mains qui explorent mon corps en inventant des caresses insensées, j’adore.
Et si on s’apprivoisait encore ? Dis…
"Non, rien..." copyright Ernesto Timor. Modèle Angy Mini
Plus que l’amour, la mort d’un amour, ça fait couler des ancres.
Tu perds pied. Tu y laisses parfois ta chemise. Seuls les avocats s’en donnent à cœur joie.
Surtout, tu te perds toi.
L’ancien toi.
Alors tu marches à côté de ton ombre jusqu’au jour où elle te tape sur l’épaule : hé, réveille-toi, le jugement est prononcé.
Dans le miroir, tu hésites, encore un peu perdu. La colère enflamme toujours tes yeux. Si tout pouvait s’effacer d’un claquement de doigts ! Mais non. Parce qu’ils sont là. Parce que ce ne serait plus toi, même si tu es aujourd’hui différent d’hier.
Possible que j’ai envie de faire un bout de chemin avec toi, de visiter des sentiers ombragés en ta compagnie, de découvrir des clairières et des oasis. Probable que je prenne goût à dessiner sur ta peau, à l’encre invisible, des motifs que tu m’aides déjà à inventer.
Mais chut.
Mes mots te touchent, dis-tu.
Tout Toi me trouble.
Chut.
- Et pour dîner, je sais pas. Tu proposes quoi ?, m’as-tu demandé.
J’ai proposé. Tu as choisi.
- Passe quand tu veux.
Je suis venue.
Avant, j’avais abandonné mon jeans et opté rapidement pour une robe en soie noir, décolleté empire. Découverte sous une pile. Un rapide coup d’œil dans le miroir. Ouais, finalement, elle ne me portait pas trop mal.
Pas de maquillage, seulement mon parfum. Les cheveux encore humides de la douche.
Pas de talons. Ma peau trop blanche pour la saison.
Une bouteille de Pinot fait maison glisse sur le siège passager.
Et tu es là, devant moi. Les yeux rendus plus bleus parce que ta peau caramel. En jeans et en polo.
D’un coup, toutes mes tensions accumulées depuis des jours commencent à s’effacer.
Tu me fais parler. Je dis, tu écoutes attentivement.
Tu te racontes. Je t’entends.
Nous dînons. Nous fumons. Tranquilles.
Nous buvons. Un peu.
Nous rions. Beaucoup.
La pénombre nous entoure. C’est doux. Intime.
Allongée sur le canapé, une jambe relevée, je savoure ces instants. Tu te rapproches et murmures :
- Viens.
Envolée, la nonne. Nos corps se rappellent. De tout de nous.
Tu ronronnes toujours félin, animal sensuel.
- J’aime ton sexe qui prend le mien, feules-tu.
Alors, je t’ai mordu.
Les étoiles ont filé. Et la nuit aussi. Parce que tu, je suis restée.
- Ben… t’es où ?, tâtonnes-tu dans les draps.
Je ris, dans la nuit, et ton corps se colle au mien, ta main sur ma hanche.
- Ça doit être bon de te réveiller comme ça…, ta bouche contre ma nuque.
Je silence, souriant dans le noir.
Et nos sommeils qui se mélangent.
L’après-midi était largement entamée lorsque je suis partie.
Une course poursuite avec le vent, dans les dunes, peut-être un jour.
Qui sait ?
A l’origine confiné aux milieux hospitaliers, l’enema (ou lavement anal) s’est imposé fissa comme pratique fétichiste, pour amateurs constamment en recherche de nouveauté. De par sa nature-même lié à la scatophilie et parfois aux univers médicaux aseptisés (fantasme de la « salle blanche »), l’enema peut être associé au BDSM (Bondage Discipline Sadism Masochism) ou encore aux simulations des apprentis gynécologues/obstétriciens, basées sur leurs ustensiles chéris (spéculums, spatules d’Ayre et autres pinces de Cheron). Tirant son sens du verbe grec signifiant « injecter », l’enema, est une modernisation du clystère « historique », désignant jadis l’acte de lavement et la seringue métallique, la plupart du temps en étain, utilisée à cet effet. Ce mot inspira le terme clystérophilie (aussi appelé klysmaphilie) : paraphilie décrivant le plaisir pris par l’injection (passive ou active) d’un liquide dans l’anus et le colon.
Nécessitant des préparations à base de substances « détoxifiantes », souvent « home made » – on se souvient de ces lavements aux cafés qui ont causé trois décès aux USA -, l’enema, en vue de désencombrer le transit intestinal, repose sur un matériel adéquat : poches en silicone ou caoutchouc (« enema bags ») destinées à accueillir le liquide purifiant, tuyaux (« colon tubes »), poire(s) de lavement et embout(s) flexible(s) (« enema nozzle(s) »), faciliant l’introduction. S’y adjoint généralement du lubrifiant et d’autres objets plébiscités par les « puristes » : valves régulatrices de pression, pieds et seaux en métal, plus nombre d’attaches. Des préparations aqueuses toutes faites sont pareillement disponibles sur le web ; à vous de trouver la combinaison parfaite !
Cette pratique, presque uniquement cantonnée au porno de niche (marché de la vidéo), s’est illustrée dans le sulfureux Water Power (alias Traitement spécial pour pervers sexuel, 1977), réalisé par Shaun Costello, un des auteurs maudits du porno américain à qui l’on doit l’éprouvant Forced Entry (1973), Dracula Exotica (1980), relecture horrifico-bandulatoire du mythe aux dents longues, et le chef-d’œuvre Pandora’s Mirror (1981). Water Power, inspiré des exactions réelles du « Enema Bandit », violeur en série entré depuis dans l’imaginaire collectif US, propose au spectateur de coller aux basques d’un Jamie Gillis fiévreux et habité, dans le rôle d’un marginal qui se plaît à absoudre les femmes de leurs péchés, en les violant et en leur administrant des lavements brutaux. Une « œuvre uppercut », profondément hors normes, empreinte d’une liberté propre au Nouvel Hollywood et résultante de la solide gueule de bois post-Guerre du Vietnam. « Cleaning out these bitches… » Tout est dit !
«Sexologue»n’étant pas un titre déposé, on peut, malheureusement rencontrer des gens qui se prétendent sexologue sans en avoir les compétences.
Il existe cependant effet depuis une dizaine d’années, un DIPLOME INTER UNIVERSITAIRE DE SEXOLOGIE, diplôme national, délivré uniquement à des médecins après une formation de 3 ans et ce à la suite d’un examen national. Un équivalent de ce diplôme est délivré à des psychologues, titulaire d’un Master 2 de psychologie, à des sage-femmes, kinésithérapeutes et autres professions para-médicales; ils ont suivi le même enseignement. Ceux-ci ne peuvent exercer la sexologie que dans les limites de leur formation de base. Il est toujours bon de se renseigner car les «pages-jaunes»ne sont pas une garantie. Il est bon également de rester vigilant vis-à vis des médias; ils ne présentent pas de garantie quant à la compétence des praticiens cités, l’intérêt des medias est commercial! Aussi lorsque cela est possible, mieux vaut passer par son médecin traitant, c’est un gage de sérieux. Certaines associations scientifiques donnent une liste de leur adhérents, on peut aussi s’adresser directement au Conseil de l’Ordre des Médecins.
Pourquoi consulter?
Les médecins sexologues, ont reçu une formation reçue qui leur permet d’aborder les problèmes sexuels ayant une origine physique comme les troubles de l’érection, mais aussi tous les problèmes d’ordre psychologique comme les troubles du désir chez la femme ou les difficultés de la relation de couple. Le champ de la sexologie est très vaste. Les psycho-sexologues qui ont une formation similaire ne peuvent cependant pas prendre en charge les troubles qui ont une origine physique ou mécanique, ils ne peuvent ni prescrire de médicaments ni effectuer des examens cliniques, ceci est réservé aux seuls médecins. Bon nombre de problèmes peuvent être résolus de manière simple et ne nécessitent pas la plus part du temps de thérapies longues et coûteuses.
Les tarifs?
Les consultations sont assez longues, au minimum 30 minutes et sont plus ou moins bien remboursées. N’est pris en charge normalement par la SS que la partie médicale: examens cliniques, biologiques, complémentaires, etc…; les aspects psychologiques ne le sont pas, d’où certaines disparités entre les médecins et les non-médecins. Il faut compter entre 40 et 100 €, voir un peu plus selon que l’on habite en province ou à Paris (en général beaucoup plus cher). Il vaut mieux privilégier les thérapies brèves parfois un peu plus onéreuses au départ, mais beaucoup moins à l’arrivée! Une thérapie d’inspiration analytique sera toujours beaucoup plus chère qu’une thérapie cognitive et comportementale!
Dans la religion judéo-chrétienne, la sexualité est faite pour la continuité de l'espèce. La chrétienté a trop longtemps condamné le pêché de chair. Une éducation sévère, stricte et rigide avec de nombreux interdits et tabous qui prohibent la sexualité ne rend et ne permet pas l'expression sereine du désir et de l'érotisme.
Les principes éducatifs interdisant à l'enfant l'autoérotisme et la découverte de la sexualité vont entraîner et ancrer plusieurs réactions négatives.
- L'enfant contraint et forcé « d'accepter » ces interdits déprime, interdisant en permanence son énergie vitale et sexuelle de s'exprimer librement.
- L'enfant fait semblant d'accepter l'interdit pour plaire aux parents, ce qui le mène au mensonge. Il en souffre, culpabilise et a honte de ne plus être l'enfant modèle…
L'enfant devenu adulte rencontrera des difficultés pour construire son couple. Les problèmes liés à la sexualité sont parfois complexes aussi bien pour l'homme que pour la femme. L'une des principales causes est le manque d'éducation mais surtout le manque de repères familiaux. Bien des parents refusent le dialogue avec leurs enfants. De gros efforts sont déployés pour faire rentrer quelques heures d'éducation sexuelle dans le milieu scolaire notamment au collège. Il serait plus opportun d'introduire l'éducation sexuelle chez les plus jeunes enfants entre quatre et cinq ans. De très nombreux jeunes sont encore aujourd'hui désemparés devant les mystères du sexe et de la vie amoureuse.
Paradoxalement le ministère de la santé sait faire de la prévention sur la grippeA H1N1 et trouve les fonds nécessaires pour nous rabâcher à longueur de journée les protocoles sur le lavage des mains, de la prévention microbienne par le port de masques et de vaccination. Mais malheureusement aucun ministre de la santé n'a eu le courage d'installer dans les collèges, lycées et facultés des distributeurs de préservatifs ! Qui sont les mieux placés que les parents, enseignants pour accompagner ces jeunes adultes pour aborder ce vaste et merveilleux sujet qu'est la sexualité. Pour cela les parents doivent eux-mêmes vivre dans un climat d'échange affectif, où le dialogue et la communication font partie du quotidien dans le foyer familiale.
Ainsi l'éducation ne pose aucun problème, il se créer des discussions ouvertes, franches où les enfants évoluent naturellement, les conditions d'une éducation sexuelle sont réunies pour qu'ils découvrent et vivent à leur tour une sexualité épanouie. A l'opposé si l'un ou l'autre, voir les deux parents sont complexés dans ce domaine, mal dans leurs peaux, angoissés, frustrés et psychorigides, forcément les bases d'une éducation saine ne sont pas réunies pour accompagner l'enfant dans la découverte d'une sexualité respectueuse de soi et de l'autre.
Parents, enseignants, éducateurs… Vous qui êtes chargés d'éclairer les enfants sur l'éducation sexuelle, réglez vos propres peurs et émotions et vous pourrez ainsi guider sainement les autres ! Dans bien des couples, des fausses idées héritées peuvent condamnés l'homme, la femme à subir la sexualité.
Lu sur le site Chrétiens de gauche, un billet de René Poujol : « Sexualité : et Dieu vit que cela était bon. » L’ancien rédacteur en chef du journal Pèlerin publie un billet que je vous invite à lire sur la responsabilité, selon lui immense, de l’Eglise catholique dans la durable fâcherie de bon nombre de chrétiens avec l’institution catholique.
Je voudrais ici apporter mes propres réflexions sur le sujet, à la lumière de mon expérience personnelle.
« Fâchés avec Dieu pour des questions de braguette... » La formule est belle et saisissante. Par leur obsession du contrôle du...
Vu sur Le Tourbillon de la vie de Katlaya de Vault
Katlaya de Vault m’avait adressé plusieurs textes constituant un recueil, Les sofas de Sapho (uniquement des récits lesbiens, comme le titre le suggère) et le début d’un roman (auquel je n’avais pas adhéré). Dans l’ensemble des textes fournis, la genèse de Le Tourbillon de la vie : sans le titre actuel, sans une partie de [...]
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Hurricane by 30 Seconds To Mars came out about a year and a half ago, but it had a lot of stops and starts – which might be why you might have missed it. In fact, people are still unpacking the controversy, deep layers and imagery around one of the most arresting music videos to come out recently. It’s certainly on par with Gaga’s Telephone, and goes much, much further with the sex, extreme fetish and violence than what Telephone colorfully alluded to. If you haven’t spent the 13 minutes of your time to watch Hurricane, it’s highly recommended – even if you don’t like the music.
This video was clearly a labor of passion and philosophy, and I’ll admit it includes a lot of references that for me are unexpectedly personal. Still, what is written about it online isn’t complete and I think that perhaps you’d need to know a bit about eroto-fetish subcultures to recognize the players. My point is, much is written that has associated Kanye West with this project, but he’s not in this at all – and overlooked are Terry Richardson (cameo, still photos), icons like the Porcelain Twinz, and outrageously sexy ancillary photography by one of my all-time favorite couture shooters, Aram Bedrossian.
Check out Bedrossian’s delicious Hurricane gallery.
When Hurricane was released, MTV clenched its rectum so tight that the video appeared to be under MTV’s banhammer – only to later surface in en edited version on MTV2 after hassling the fuck out of singer, performer, writer and creator Jared Leto.
Here is one letter out of several we received about the inability for networks to broadcast HURRICANE as is:
(…) 09:17 – WOMAN RUNS FINGER OVER OTHER WOMAN’S G-STRING CLAD BOTTOM AND TOUCHES HER ANUS -
This shot makes the video completely restricted.
Well, then I guess life makes living “completely restricted” too. Oh well.
Franck (le prénom a été changé) a la trentaine. Il vit seul et travaille à Paris, dans un hôtel où il occupe le poste de directeur-adjoint. Au départ, il avait sollicité Rue89 pour participer à la rubrique « Votre porte-monnaie au rayon X » et montrer qu’avec ses 1 850 euros mensuels, il ne parvenait pas à s’en sortir :
« Il n’y a rien de larmoyant, car c’est la conséquence de certains de mes choix, que j’assume et ne regrette pas. Il y a bien pire que moi. Je voulais juste raconter mon histoire, un peu particulière. »
Sa démarche ressemblait finalement beaucoup plus à un...
Vu sur Secrets de voyage, Isabelle Lorédan
Le magazine en ligne Fusion’elle, auquel collabore activement Isabelle Lorédan, propose sur son site la lecture et le téléchargement gratuit (en version pdf ou zip) d’une nouvelle, Secrets de voyage. Cette nouvelle érotique d’Isabelle Lorédan entraîne le lecteur dans un train, où la jeune narratrice éprouve un malaise croissant face au regard insistant d’un homme. [...]
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Explorez en couple un éventuel manque de désir, de communication... Osez vous avouer cette mésentente et la frustration qui en découle. Seule l'élimination de la cause profonde, de ce manque d'attirance, permet au couple de retrouver son équilibre et de briser la monotonie.
Le couple traverse parfois de la lassitude voire de l'ennui. Cela provient d'un manque de connaissance de soi, des désirs de l'autre et de motifs inconscients. Ayez une écoute attentive, le couple doit se parler en toute franchise. Cela demande parfois du courage et surtout du tact. A notre époque où certains tabous sexuels sont encore bien ancrés, l'être humain est par nature très sensible aux remarques concernant ces questions. Une fois dépassé, ce dialogue entre partenaires sera profitable pour une harmonie et un épanouissement sexuel réciproque intense et durable.
L'amour peut s'émousser :
• Si on se néglige,
• Si on n'est pas attentif à l'autre,
• Par l'intrusion des parents ou des beaux parents,
• Par l'envahissement de la télévision,
• Par négligence corporelle ou vestimentaire (chez l'homme comme chez la femme),
• Par tracasseries de la vie quotidienne,
• Par soucis financiers,
• Par divergence sur l'éducation des enfants,
• Par un travail trop prenant,
• Par la tentation d'aventure extra conjugale,
• Par abstinence des rapports affectueux, érotiques et sexuels,
• Par la venue d'un nouveau né,
• Par des problèmes de santé, ménopause, andropause, fausse couche…
• Par anxiété, tristesse, état dépressif, incertitude professionnelle, affective, familiale, amicale, surmenage intellectuel.
En effet, le ‘malade' dépense toute son énergie à refouler certaines pulsions dans son inconscient. Toute sa personnalité, toutes ses activités en souffrent. Il passe à coté de l'essence même de l'Amour. Il ne voit plus (son) sa partenaire, ni ses proches, ni ses ami(e)s. La moindre contrariété lui parait, à juste titre, insurmontable. Dans de tels cas, il est recommandé de recourir à un suivi thérapeutique.
Combien de couples ne parviennent pas à harmoniser leur équilibre ! Combien de couples plus âgés vieillissent l'un à coté de l'autre sans réellement se connaître, sans plus se surprendre ! Les partenaires méconnaissent la réalité physique du rapport sexuel. Cette "mésentente" est causée soit par ignorance, soit par des idées préconçues de l'intimité, soit par inhibition, soit par refoulement inconscient, soit par une éducation religieuse stricte… Vous vous devez de replacer la sexualité sous son véritable angle. Ce qui implique affection, douceur, compréhension et respect. Et dans la liberté de laisser s'exprimer le corps, les émotions et la créativité, l'humour, la spontanéité et la sensualité…
C'est pourquoi le coït ne doit survenir que lorsque les deux amants ont atteint un degré d'excitation satisfaisant, par un échange de caresses, de massages, de baisers. On se doit de formuler à sa (son) partenaire ce que l'on ressent et ce que l'on désire. L'homme n'a pas l'idée de demander à sa partenaire si telle position ou telle caresse lui convient. La femme préfère ne pas solliciter son amant et perdre une bonne partie de la jouissance sexuelle. Vous vous devez d'exprimer ce que vous désirez, ce que vous ressentez et de guider l'autre, à accélérer ou ralentir les va et vient pendant les rapports, à changer de position, les réticences à certaines caresses, à certaines pratiques. Subtile alchimie ! L'amour se doit de concilier les envies, les fantasmes, les désirs. La passion et la douceur sont les qualités essentielles dans la relation à soi et à l'autre. Cette harmonie ne porte qu'un seul nom : AMOUR.
Bill Brent was the editor and publisher of the influential 1990s sex zine Black Sheets, as well as a literary event and sex party organizer, book publisher, punk rock fan, and more. He killed himself this past weekend by jumping off the Golden Gate Bridge.
Most of you outside of San Francisco will probably never have heard of him. Many of you within the SF community may never have heard of him, either. But Bill’s influence on our scene was absolutely enormous; it almost can’t be overstated.
In addition to publishing Black Sheets, Bill was responsible for The Black Book, a book-length sexual resource guide in the days long before the web made such things interactive. He founded Perverts Put Out, an alt-sex literary performance series that continues to this day under the care of Simon Sheppard, Carol Queen and Lori Selke. Under the Black Books imprint, he published numerous books, including Best Bisexual Erotica (which he co-published with Circlet Press) and my own Noirotica 3. He also co-founded and co-ran the Black Sheets pansexual play parties, which were a hugely influential venue.
There’s no easy way to describe the place that Bill Brent has in American History — and no, I’m not overstating it. The tragic truth is that people like Bill too often are forgotten. Even radical queer histories tend to eat their own. But Bill was a giant of the San Francisco sex underground. Oozing (some would say “spurting”) Bill’s natural charm and perverse humor, Black Sheets came along at a time when the sexual landscape of San Francisco was being completely redefined. Bill had been an old school SF punk in the eighties, and brought a mosh pit sensibility and DIY aesthetic to the radical queer expression that was just getting started in the early nineties.
With Black Sheets Bill actively sought out and encouraged original voices; Black Sheets was one of the first zines to publish my writing, and it published it because Bill tracked me down after a reading. He believed you learned about literature the same way you learned about sex — by getting your hands dirty. He got his hands, and the rest of him, as dirty as he needed to to follow his bliss and stick it to The Man.
Bill was in many respects a culture warrior; he found a home for himself at the confluence of San Francisco’s punk, gay, and BDSM communities by putting down tent stakes where they belonged, not where the existing identity politics made them convenient. He made a home for himself by carving it out of the city. In so doing, he helped make a place for so many of us.
San Francisco writer and event host Kirk Read said something beautiful about Bill on his Facebook page:
Bill Brent — author, publisher and thrower of literary events and sex parties — has taken his own life. He was important. Up there with Geoff Mains and John Preston.
He was the crown prince of the San Francisco sex nerds. The world he envisioned was so totally different than the one we live in. For artists, writers and dreamers, that disparity can be shattering. Let us all continue to write and perform and gather together. The alternative sucks.
Kirk is not exaggerating. Bill’s may not be a name you recognize, but the world would not be the same without him.
Bill himself said something beautiful in his page at Author’s Den:
Each of us wants to hear someone shouting back as we scream into the abyss.
–Profound Bill
In classic Bill Brent style, he followed that up with the observation:
Every mind needs candy.
–goofy Bill
So here’s some candy, in honor of Bill — over on Thomasroche.com, I’ve posted his punk rock sex-noir story “I Want Candy,” Episode 1 of his Dick Death series. It appeared in the first volume of my anthology series Noirotica in March, 1996.
R.I.P., Bill. You will be missed.
— Regarde! J’ai trouvé une patate qui a l’air d’une paire de fesses!
— Tiens tiens… mais tu as raison. Tu devrais la mettre sur eBay. Je suis certaine qu’un crétin quelque part va l’acheter.
— Nan… ça marcherait seulement si on pouvait voir la Vierge Marie dans la fente…
— Qu’est que tu vas en faire, alors?
— Ben… j’allais la mettre au four avec les autres, mais…
— Mais quoi?
— Regarde: si on la retourne, ça ressemble vachement à une noune.
— Pfffff. Pas du tout.
— Je te dis que oui! C’est une pomme de terre anatomiquement parfaite. Finalement, je crois que tu as raison. Je vais la prendre en photo et la centre sur eBay. Allez, enlève ta culotte.
— Quoi?
— Je vais photographier ma patate à côté de ta chatte, pour montrer à quel point la ressemblance est frappante.
— Es-tu en train d’insinuer que ma chatte ressemble à une patate?
— Ne fais pas ta mijaurée. Tu sais exactement ce que je voulais dire.
— Ma chatte ne ressemble en rien à une patate.
— Allez… on pourrait faire un max de fric.
— Fous-moi cette patate au four.
— Attends… viens-tu de me demander de te foutre la patate?
— J’ai aussi dit le mot «fourre».
— Hé hé hé…
— Et après, je veux te voir la manger. Ça, ça mériterait une photo.
— Je vais le faire, et avec un tas de crème sure.
— Petit cochon, va.
— Euh… on parle encore de la pomme de terre, là?
— Oh oui. Badigeonne-moi des deux côtés de la patate.
— Dans ce cas, approche un peu ton œilleton que je t’en tubercule.
— Chéri, tu es l’amidon toutes les femmes rêvent.
Luke Gilford est un réalisateur de clips basé à Los Angeles. Il est l’auteur d’étranges films comme celui où David Lynch vante les qualités gustatives du champagne Dom Pérignon ! Ce devrait être juste de la pub, mais ça va un peu plus loin. Son site officiel : http://lukegilford.com/
Plus dans notre ligne éditoriale, il a également réalisé un superbe clip musical pour la chanteuse Susanne Sundfor. D’origine norvégienne, elle a sorti il y a quelques mois un album intitulé The Silicone Veil. Si vous appréciez sa musique, vous pouvez aussi faire un tour sur son site : http://susannesundfor.com/
La peur de perdre est sans conteste l’une des force les plus puissantes qui s’exerce sur les choix individuels et collectifs, qu’il s’agisse de ce qu’on possède ou qu’on croit posséder. Les biens, les terres, la patrie, passent encore… Mais quand on dit « ma femme », « mon épouse », « mon mari », « mes enfants » , cela ne signifie pas qu’on en soit propriétaire ce qui impliquerait qu’on pourrait vendre, échanger, acquérir, femmes, maris ou enfants… Pourtant, cette façon d’envisager les relations, n’a jamais disparu. Certaines cultures n’accordent que très peu d’importance à la femme, elles sont considérées ni plus ni moins comme des esclaves, et surtout des utérus. Dans beaucoup de sociétés traditionnelles, la virginité de la fiancée, est une valeur inestimable qui justifie des sacrifices, enfin, surtout de la part de la jeune fille.
C’est ainsi que, pour s’assurer que la virginité sera préservée jusqu’au mariage, et que l’abstinence totale sera observée, a-t-on recours à des pratiques telles que l’excision et l’infibulation. Ces mutilations ont pour but d’entraver tout plaisir sexuel, en associant douleur et sexe, afin de garantir la chasteté la plus rigoureuse.
Être calme et détendu constitue l'état d'esprit par excellence pour pratiquer la relaxation, la sophrologie mais également pour profiter d'une séance de massage, de caresses, faire l'amour avec ou sans pénétration.
Observez votre respiration, elle doit être localisée au niveau de votre paroi abdominale. Adoptez un rythme régulier, respirez lentement et profondément pour mieux vous abandonnez et vous détendre mentalement. Fermez les yeux, déconnectez-vous de monde extérieur. Observez sans jugement votre corps mais également votre esprit. Laissez-vous aller, votre corps se détend, vous ressentez une sensation de lourdeur, un sentiment total de relâchement musculaire, votre esprit flotte librement, ne vous laissez plus perturber par des pensées parasites.
Stoppez un moment la masturbation cérébrale ; Concentrez-vous et dirigez votre attention sur vos inspires et expires. Lorsque la tension musculaire est éliminée et que vous accédez à cet état de calme intérieur, votre rythme respiratoire s'apaise, vous vous sentez vivre, vous respirez sans contraintes. Ainsi vos sens sont en éveil, aiguisés, et le désir de partager avec l'autre est présent ; le désir d'accéder à l'orgasme au plus vite est remplacé par le souhait de jouir de tous les instants de plaisir, de partage et de communication en compagnie de votre partenaire ; de profiter de ces moments privilégiés dans la rencontre avec l'autre.
Faites l'amour l'esprit clair et le corps détendu, sans recherche absolu de compétition. Le sexe vrai est une source naturelle de plaisir qui nous ouvre la porte et nous guide sur le chemin de la découverte de soi ; il nous faut un regard neuf sur la manière dont nous réalisons l'acte sexuel. Nous devons changer notre façon de faire l'amour, être plus réceptif à nos perceptions corporelles mais également aux ressentis qu'éprouve l'autre. Accéder et vivre en pleine conscience l'acte sexuel, développe l'art de faire l'amour.
Someone finally, finally wrote a Lorem Ipsum text generator for bad porn. Hooray! This labor saving invention means that no one has to write terrible erotica the way our ancestors did before the internet. Someone tell Penthouse Letters that this could shore up their crumbling business model.
From the Fifty Shades Generator (via Viviane),
The Fifty Shades Generator is a breakthrough in erotic fiction. At the click of a button, it generates world-class literature based on a pre-defined vocabulary.
Traditionally, print and web designers had to make use of placeholder text known as Lorem Ipsum. It consists of meaningless Latin, though recently there have been great developments in the field such as Bacon Ipsum, Hipster Ipsum and Samuel L Ipsum. Now, creatives can excite clients in more ways than one with Fifty Shades of Grey-inspired filler text.
Fledgling authors! Spice up your otherwise lacklustre novel with graphic sex scenes guaranteed to get your readers hot under the collar (…)
But hey – at least now we know how Fifty Shades was written. Joking aside, discussions with non-sex editors about the striking voice and style changes in 50 Shades’ sex scenes fit the profile of an auto-gen pattern, though this humorous crime against Lorem Ipsum wasn’t part of the conspiracy chat.
You can follow the delightfully damaged deviants behind Fifty Shades Generator on Twitter at @50shadesgen and the hashtag #filthyshades.
Image of lovable derpy Justine Joli at Kink recently for her all-girl birthday BDSM orgy.
Berlin-based artist Daniela Uhlig has created so much sexy illustrated art in a diverse range of styles that I would be doing a disservice to try and list them all – you’ll just need to go see her website’s galleries and nude-tastic blog for yourself. I will give you a taste by telling you she is a prolific talent with a penchant for cute filth, tentacles, vampires, alt pinups, and much more. If anyone finds a way tp buy prints from her, let me know – I think I need one (or two). Also, I think we can credit this ubertalent for coining the word Assome.
Found via comrades at Modfetish.
Chez l'homme, l'absence de désir peut resurgir suite à une problématique enfouie et refoulée depuis de très nombreuses années : angoisse de s'abandonner au plaisir au lâcher-prise ; angoisse de ne pas ou plus être à la hauteur, frustré, inhibé. C'est à ce moment précis que l'intellect agit sournoisement, car l'homme vit la relation dans un sentiment de compétition.
Les mauvaises pensées se succèdent pour l'homme : Si je ne conserve pas ou partiellement mon érection « je suis un piètre amant », « je me dois de contrôler mon éjaculation »... Déjà le simple fait de désirer contrôler suffit à perdre la bataille.
Chez la femme, le désintérêt érotique se caractérise par la baisse de niveau de réceptivité corporelle et des sensations érotiques. Les causes organiques mais non médicales que l'on rencontre le plus souvent dans la difficulté à lubrifier suffisamment, sans créer ou réveiller des douleurs lors de la pénétration ou des caresses sont un relâchement des muscles périnéaux. Il ne faut pas négliger les causes psychogènes qui vont de la mésentente conjugale, la culpabilité liée au plaisir de jouir librement et sans tabou, la peur d'éveiller et accéder à certains phantasmes avouables ou inavouables. La sexualité vécue comme perverse…
Très souvent lors d'un travail thérapeutique, on trouve des causes plus anciennes. Expériences sexuelles ayant engendré douleur, déception, angoisse, tentative de viol, d'inceste ou des attouchements pervers lors de l'adolescence. Que ce soit un trouble de l'érection, absence de lubrification sont des causes à ne pas négliger, le traitement proposé en thérapie brève et cognitive a fait ses preuves. Dans les cas des traumatismes anciens, il est primordial d'associer au travail sophrologique des séances de thérapies qui mettent en évidence les conflits et les causes plus profondes.
News is circulating tonight that director and producer Tony Scott has ended his life by jumping from a bridge in Los Angeles. He left a suicide note in his office, but there is currently no reliable news on the note’s details as of this posting.
Scott will be remembered for Top Gun in mainstream press, but around this blog he’ll be deeply thanked forever for directing True Romance and one of the most formative early films for my own personal sex and relationship fantasies, The Hunger.
The Hunger’s opening sequence above shows much to this effect – and in addition to my personal love for it, the opening sequence is still considered by many to be one of the most memorable opening sequences in modern film history. it is NSFW and I expect it will get yanked from YouTube for its content, but I wanted to share it with you tonight. I will ever be grateful for having my mind blown with this sequence and all the choices made to execute it.
After their opening kills, as they shower together Bowie dreamily tells Deneuve, “We will be together forever and ever…”
Main post image from Every Day I Love (Nicole Trunfio photographed by Guy Aroch for S Magazine #10).
Il paraît que le porno, c’est un truc de mecs. Que les femmes ne sont pas faites pour ça. Marion a 23 ans. Elle regarde régulièrement des films porno, surtout sur Internet. Et des films destinés aux femmes aussi.
Elle a, par exemple, adoré la série « X-Femmes » (série de courts métrages réalisés par des femmes – Mélanie Laurent, Helena Noguerra... – diffusés sur Canal+ en 2008 et 2009), mais elle ne la classe pas du tout dans la catégorie X :
« Je les ai dévorés quand ils sont passés à la télé, mais à aucun moment je ne les ai consommés comme je consomme du porno...
De nombreux articles, à l'image de celui paru le 15 août sur le site de « TF1 News » mettent l'accent sur le lien qui existe entre la crise et des troubles psychiques pouvant allant jusqu'au suicide.
Il est juste de dire que les crises économiques ont une influence néfaste sur le moral des personnes. Fort de ce constat, le docteur Margaret Chan, directrice générale de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) alertait dès le mois d'octobre 2008 : « Nous ne devrions pas sous-estimer les turbulences et les conséquences probables de la crise financière. Il ne faudra pas être surpris de voir plus de personnes stressées, plus de suicides et plus de désordres mentaux ».
Il est tout aussi juste de dire que l'impact moral des crises économiques se situe environ trois ans après le début de la crise, une période dans laquelle nous sommes actuellement.
Mais, face à ce fléau, une fois le constat fait qu'il existe des « facteurs de risque », ne faut-il pas voir ce qu'il en est du côté des « facteurs de protection ». Et sur ce point, l'approche du docteur Jean-Jacques Breton, pédopsychiatre à la Clinique des troubles de l'humeur de l'hôpital Rivière des Prairies, à Montréal, est intéressante. Pour le docteur Breton, « on a beaucoup parlé des facteurs de risque dans la problématique du suicide. Mais ce qu'on a découvert, c'est qu'il y a aussi des facteurs de protection. S'il y a des facteurs de protection, le risque d'avoir des idées suicidaires diminue. Ce n'est pas magique, bien sûr, mais si on favorise ces facteurs de protection, les gens peuvent améliorer leur capacité à faire face aux événements stressants. On peut les outiller ».
Parmi ces facteurs de protection chers au Docteur Breton, citons le sens, la présence d'objectifs dans la vie, la richesse des liens sociaux, les valeurs…
Le sens est un facteur de protection extrêmement efficace, de nombreuses études internationales le montrent. Notre travail, nos engagements, nos proches sont de puissantes sources de sens. A tout niveau, il faut le protéger et le cultiver.
Les objectifs aident à trouver l'énergie qui fait parfois défaut dans les périodes difficiles. Souvenons-nous des propos de Mihaly Csikszentmihalyi qui expliquait, dans une interview, que le but « fournit de l'énergie pour la vie ». Dans notre vie en général mais aussi au travail, nous devons avoir des objectifs à mener à bien, à la fois ambitieux et réalistes.
La richesse des liens sociaux est également un facteur de protection reconnu. Or, qui oserait nier que dans nos grands Etats modernes, ils se sont altérés ? A tout niveau, il faut agir pour restaurer des liens sociaux de qualité, que ce soit au travail, entre voisins, entre concitoyens tout simplement.
Les valeurs communes favorisent la cohésion et agissent, elles aussi, comme des facteurs de protection efficaces. La fraternité n'est pas une idée d'hier, c'est bien une valeur du temps présent qu'il est urgent de ranimer.
Le travail, parfois source de souffrance, peut aussi être porteur de facteurs de protection. Il est du rôle de chacun de ses acteurs, actionnaires, dirigeants, salariés, d'agir pour que le travail puisse allier épanouissement, réussite individuelle et performance collective.
Siren Song is a heady and sexy photo set that doesn’t disappoint; it is photographed by John Klukas for S Magazine’s must-follow blog.
C’est de la poésie de rue, en rimes ou en prose, plutôt contemporaine, désuète parfois, souvent graveleuse, mais drôle également. Adieu lyrisme, point de romantisme : ces tentatives de « séduction en milieu urbain » sont partagées sur le Tumblr (un microblog) « Paye ta shnek » (le sexe féminin, en argot).
Certaines auraient leur place dans les expériences de harcèlement de rue filmées par la jeune Bruxelloise Sophie Peeters.
Le Tumblr compile plusieurs pages de citations entendues dans la rue. Pas de commentaires militants. Pas de dénonciations du sexisme ou de la violence verbale....
Je travaille à Lyon, où je fais partie des prostitué(e)s mobilisé(e)s contre les arrêtés municipaux interdisant le stationnement de nos camionnettes, et contre le projet de la nouvelle ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, de rendre la prostitution illégale. Posez-moi vos questions dans les commentaires et j’y répondrai.
Sélection de réponses Akiff. « Pour vous, la liberté de se prostituer doit primer, malgré ce que peuvent endurer des personnes se prostituant sous la pression financière, entre autres raisons ? »La liberté individuelle, c’est la liberté de...
Holy cats, Nicole Vaunt is so fucking hot. She uploaded this a week ago. My crush on her hurts when I watch this.
Click this link or the photo above to view the video on Vimeo.
I’m a big Vaunt fan. You can follow her on Twitter.
Né en banlieue parisienne, Manu Causse a grandi dans le sud-ouest et vit aujourd’hui à Toulouse. Longtemps enseignant, il choisit en 2005 de se consacrer à l’écriture et à l’art en général ; depuis, il traduit et écrit, pour la radio, la presse, la bande dessinée et le théâtre. Peintre et musicien, il se passionne également pour les formes hybrides où se mêlent son, texte et image.
L’eau des rêves est son premier roman.
Extrait
[...]
Il se réveille, les lèvres sèches. Le cœur battant. Il meurt de soif.
Tout va bien. Ce n’était qu’un rêve. Un cauchemar.
Il rentrait du travail comme chaque jour. Ouvrait le coffre de sa voiture, déchargeait les commissions, entrait dans la cuisine pour ranger les courses dans le réfrigérateur.
La poignée d’un sac en plastique se déchirait, comme au ralenti. Le contenu se répandait sur le carrelage - lait, miel, œufs, vinaigre, verre et plastique. Un désastre. Sa faute. Plus rien à faire, sinon éponger.
Mais déjà la tache inondait le sol de la cuisine, rampait le long des murs, avalait ses pieds ; impuissant, il s’y enfonçait, s’y fondait, traversant le carrelage, la dalle en béton, les fondations de la maison puis la terre argileuse, s’infiltrant dans les couches profondes, parmi la roche et le magma jusqu’au noyau de la terre.
Alors, le monde explosait.
Il se réveille, les lèvres sèches. Regarde autour de lui, tente de percer l’obscurité, cherchant les contours familiers de la chambre, la fenêtre, la femme qui dort auprès de lui, la porte.
Il cligne des yeux, respire. Tout va bien. Il meurt de soif. Son cœur bat la chamade. Le plus discrètement possible, il se lève. Surtout, ne pas la réveiller.
Juste un cauchemar. Il sort de la chambre, avance dans le couloir à tâtons jusqu’à trouver l’interrupteur. Déclic. Le monde réapparaît. L’escalier, la porte des toilettes, les chambres. Descendant à la cuisine, il ouvre le robinet, avale un verre d’eau. Un deuxième. La soif ne le quitte pas.
Il s’efforce de respirer calmement. Ce n’était qu’un rêve. Il regarde les casseroles qui sèchent près de l’évier, la faïence du plan de travail, les cadres sur le mur de la cuisine. Par la fenêtre, la pleine lune éclaire le marronnier, les champs de blé, la route en contrebas. Sur la table du salon, des feuilles à dessin, des crayons, un bouquet de fleurs des champs dans un verre. Le canapé en cuir exhale une odeur de neuf. Il hésite un instant à s’asseoir, à allumer la télévision, à saisir un livre ou un carnet. Renonce ; il a du travail, demain. Il doit dormir encore.
Il remonte l’escalier, prenant soin de ne pas faire craquer les marches. Ses jambes tremblent. A nouveau, il a soif.
Il entre dans la salle de bains. Lumière vive. Les yeux fermés, il fait couler de l’eau dans un verre de plastique, le vide d’un trait. Eclaboussures sur le menton, son torse. Il lève les yeux, se regarde dans la glace.
C’est alors qu’il me voit.
C’est alors qu’il voit mon visage, mes yeux semblables aux siens, ma peau rougie, tendue d’une seule pièce entre mon nez et mon menton. L’absence de ma bouche.
C’est alors qu’il devient moi.
[...]
Résumé
Au milieu des années 60, un homme se donne la mort au milieu de sa vigne. Trente ans plus tard, son petit-fils - le narrateur - s’aperçoit que sa bouche a disparu.
Dès lors, incapable de communiquer, il s’enferme chez lui.
Lorsque sa grand-mère décède, le narrateur se rend en train à l’enterrement. Il rate son arrêt et se perd dans les collines. Une jeune femme anglaise le prend en stop et l’amène jusqu’au cimetière. Après l’enterrement, le narrateur éclate : personne n’a jamais parlé du suicide de son grand-père, préférant parler d’un accident !
Etre devenu celui qui a osé étaler le secret au grand jour, ce petit-fils qui ressemble tant à l’aïeul décédé ne sait plus qui il est.
Commence alors une descente aux enfers, à peine éclairée par le souvenir fugace de cette anglaise providentielle.
Avis
Plonger dans L’eau des rêves, c’est entreprendre un voyage intérieur qui appartient à un autre. L’impact est saisissant.
Tour à tour, j’ai été prise dans des tourbillons glauques dus aux excès d’alcool et de drogues du narrateur puis dans les descentes vertigineuses qui découlent de ces abus avant de me retrouver piégée dans les méandres de sa paranoïa et de flirter dangereusement avec sa mort.
La mise en page reflète l’état d’esprit du personnage, le rythme des mots bat aux sons de sa raison qui se noie.
Manu Causse mène le Je jusqu’à l’extrême limite, jusqu’à l’autre.
L’eau des rêves est un roman à l’écriture déroutante.
Arriver au point final, c’était avaler, enfin, une belle goulée d’espérance en lui, le narrateur-auteur, en moi. En nous.
L’eau des rêves, Manu Causse, éditions Luce Wilquin 192 pages 19 €
Je lui chuchote dans l’oreille : « Allez mademoiselle, on ouvre bien, allez. On ouvre bien pour Monsieur. »
Sur le même sujetVu sur Elle ou lui ? de Maxime Foerster
Elle ou lui ? Une histoire des transsexuels en France de Maxime Foerster vient d’être réédité (première publication en 2006) aux éditions La Musardine, dans la collection L’attrape-corps, qui met en avant des questions d’ordre sexuel, propose des essais que j’ai souvent trouvés intéressants. Que l’on se rapporte à l’excellent L’amour gourmand – Libertinage gastronomique au [...]
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The video above is Camila, found via Bambi Attack. Next week I’m going to Seattle, and this video reminds me to take my camera and tripod, and it is also is making me long long long to get on some crisp hotel sheets clad in my bare tattoos, and to take the longest and most delicious showers I can stand.
Live beautifully; take all the risks.
Don’t forget you can keep up with snapshots of my life here and here.
Looks like the syphilis outbreak from EU may have landed in US…US performers should consider getting testing for syphilis immediately.
— Michael Fattorosi (@pornlaw) August 8, 2012
Main post image: Georgi Andinov shoots Teodora Tranova, Iveta Dimitrova, Peter Stoychev for issue 14 of FACTICE Magazine.
- « Allez vous habiller, ma belle soumise. C’est l’heure d’aller au boulot. »
- « Oui Maître. Bonne journée à vous. »
- « Oh, elle est déjà bien amorcée cette journée… »
Photo via Kama Poojak dans Flickr.
Sur le même sujetDans les cahiers du cinéma n°680, on apprend que l’érotisme au cinéma est une affaire d’émotion. Celle-ci peut naître de n’importe quoi : d’un acteur ou une actrice, d’une situation de scénario, mais aussi de la mise en scène (un montage, un mouvement de caméra). L’érotisme est un trouble chez le spectateur qui s’en trouve tout remué.
Je devais avoir 13 ou 14 ans et ma cinéphilie naissait grâce aux nombreux films qui passaient sur Canal plus (et aussi grâce à un pote équipé d’un magnétoscope). C’est à cette époque que j’ai vu Fright Night (aka Vampire, vous avez dit Vampire ?). Il s’agit d’une comédie fantastique bâtie sur le mythe de Dracula. Un jeune ado américain puceau voit emménager à côté de chez lui un homme mystérieux et ténébreux. Ce dernier est un vampire et il va séduire la petite amie de l’ado. Le film possède un aspect crypto-gay qui m’avait échappé à l’époque. Mais il symbolise aussi le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Chris Sarandon, dandy vampire beau comme un camion, représente l’assurance et la maturité sexuelle.
Une scène m’avait particulièrement émoustillé : elle se déroule dans une boîte de nuit. Le vampire et la jeune femme entament un slow langoureux. Il la contrôle via la danse, elle est comme hypnotisée. Un plan frappant et érotique est celui où l’homme relève la jupe de la fille et lui passe la main sur l’intérieur de la cuisse. Ce geste sexuel est amplifié par le fait que la fille est, dans le film, plutôt coincée (sa jupe descend jusqu’aux mollets d’ailleurs). L’érotisme est effectivement affaire d’émotion car plutôt dans le film, on voit une voisine topless qui ne m’avait pas tant marqué ! On peut voir le passage dans la vidéo ci-dessous, à 1mn00.
Evidemment, 30 ans plus tard, l’émotion n’est plus la même. Cela apparaît même comme plutôt kitsch.
A vous de nous soumettre vos troubles érotiques, d’hier ou d’aujourd’hui.
Le documentaire de Sofie Peeters intitulé « Femme de la rue » suscite un tollé médiatique. L’étudiante en cinéma retrace le harcèlement dont elle est victime lorsqu’elle marche dans la rue, depuis son installation dans un quartier populaire de Bruxelles.
Les extraits du film – diffusé à la télévision belge – montrent la jeune femme, munie d’une caméra cachée, se faire accoster de manière quasi systématique par des hommes qui manifestent leur souhait de boire un verre avec elle, de l’emmener dans une chambre d’hôtel, qui la complimentent sur ses « belles petites...
That video above: it’s all you need to know about what it was like. Well, maybe not all.
Last Saturday night was the last Extra Action Marching Band show. Skip this post if you’re here for porn or sex ed; click the jump to see past EAMB debaucheries; read on for a moment of stillness in motion – the rare personal post.
According to its own self-disclosed thready pulse, Extra Action had to go. I’ve known the band, and all manner of ancillary characters for ten years, and it makes sense. This incarnation of the music, the mayhem, the joy, blood, glitter, come, spit and sweat and the glorious shiny trainwreck of ideologies, personality clashes and creative fire isn’t going to happen again – not like this anyway. The people in EAMB never stop creating, so we may see something rise from the ashes. But there was a sense of bittersweet relief throughout the last evening, which was played as sloppily as a drunk fuck but sounded like old school passion with all the heart poured in.
The Extra Action Marching Band has had many transformations. There is a lot of history about the band online which you can go read for yourself. But rather than cover it like an article, I’ll tell you my story.
When I showed up as a lost girl at SRL, I was adopted by the community there. I apprenticed under many artists for a decade, and the communities who overlapped us at SRL were legendary. This included a few outlying people who had been in a phenomenon called Crash Worship. One of the poeple I met through SRL was my dear friend (now sadly deceased) Tim North, former Crash Worship member.
I was hanging out at Tim’s house with his wife and daughter one night as he was cleaning out his garage. Tim gave me the old Crash Worship house telephone while he explained that they – Crash Worship drummers – would go to Middle Eastern restaurants in the Mission where the girls would dance and the drummers would play, and then after they would take the show out onto Valencia street and keep going. That, he said, was part of the start of Extra Action.
I met the band through my time at SRL. One of the guys who came around the shop needed a ride to a gig in the mountains, and I had just got a car, and I’m always up to go places and meet new people and see anything new.
So I went to the Mountain Aire music festival in 2002, camped with the band, ingested adult things, met the most amazing outrageously sexy, living out loud people I’d ever met, danced all night by huge fires and under the stars as horns and drums played past sunrise, and was never the same. I was shinier. I thought, even if this never happens again, I feel normal in this place, and I know I’m one of the percentage of a fraction of people that wanted this thing – and these people, their art and fire – in my heart forever.
I am so lucky they took me in pretty much as family – sometimes fiercely and protectively – over the following ten years.
A lot happened in those ten years. I traveled with the band a tiny bit, and distinctly remember an after hours party in Brooklyn where I was dressed like a schoolgirl and submitted to simulated sexual attention form a flag girl after hours of dancing – only to realize we were being watched by David Byrne who was standing there laughing and dancing as he watched us. Years later, I shared wine with Mr. Byrne at another afterparty here in San Francisco, after the insane Warfield shows.
Crossover between SRL and EAMB happened, and I had the fun of getting to buddy up with a trumpet player who I worked with quite a lot at SRL. Running dangerous machines with Mr. Greg Jones – mastermind behind the band’s drivable, to-scale pirate ship La Contessa – was among my favorite SRL memories. One of my favorite EAMB stunts was seeing them crash a man’s North Beach apartment when he was proposing to his girlfriend; they were in bed and romancing… and then a marching band burst into in the bedroom! The couple loved it; they wrapped themselves in sheets and danced on the bed as the horns blared and everyone danced and danced.
Green rooms were trashed with fake blood and lettuce. One gig would be played, and then three more would have to be invented at unsuspecting venues as – why the fuck not, everyone’s already dressed up and primed… And so some places welcomed 2am invasions; others banned the band.
Shit happened. The band once flipped the finger to Exotic Erotic and played their entire set in the men’s room – I climbed atop a stall divider to not get crushed. I met Modest Mouse at one gig – and yes, that one guy is an asshole. Bjork’s party was crashed, many many paries were crashed, the fire station on Howard Street was crashed and the firefighters danced with the flag team, getting thrown out was just another night on the town. Four bars in four hours was normal.
No neighborhood went unmolested: the Castro was taken over, Chinatown was raided, corner stores in the path were shown much love (or no mercy, depending on how you look at it). There were horrible bloody punching fights, there were romances and hot genderfuckery of every imagining, there were arrests and fires, incredible feats of creativity and achievement, and I got to watch and be (at least a little) part of it all. Babies were made and raised. People we loved died. Some took too many drugs and flamed out.
Through much of it all, I was doing a lot of the first and experimental mobile/live media with hardware from companies not yet on the market – and around EAMB I could shoot and share to my heart’s content. They trusted me. They snuck me into everything like contraband; I impersonated everyone with consent and I got good at it. Meanwhile, I filmed and photographed the gloriously greasy fuck out of them.
(Some photos are here, even more here, here, here, here… but that’s not all.)
I had unrequited crushes on everyone. I danced my ass off. They always somehow managed to look out for me; they never ever let anyone hurt me.
There was nowhere I ever felt so accepted. One boyfriend tolerated my time and activities with the band; the other one hated it. I didn’t care, and I know that sounds awful.
When I’d be lost, sad, heartbroken… hated by the world, viciously lied about and violently stalked, finding out the only woman I ever loved broke up with me by “unpublishing” me, I was impersonated in name and appearance, SRL grew dark and ate itself and I bailed out, and EAMB didn’t care what the haters said because they knew who I really am, even when I’d show up with bruises on my knuckles, or the time I tried to end it and showed up and they just didn’t judge and I felt like I maybe could handle this life because pain and beauty are indistinguishable when you’re truly loved. Echoing always, one of the drummers (now gone) told me, “As long as you get up and dance with us, Violet.”
Extra Action made films, DVD’s, new music, they made mayhem and side projects, built cool stuff everywhere, won Emmys and seriously innovated in the Bay Area tech scene at their day jobs, and not a single one of them has ever looked at the world like anyone I’ve ever known.
From last Saturday night:
It’s perfectly fitting that I’m still finding new bruises after Saturday’s blowout. No, I have no idea how they happened. And at the end of Saturday’s gig when I was being hugged and spun around and sandwiched between sweaty hugging fools, if you saw me there last Saturday night…
I didn’t cry.
I just got a little glitter in my eyes.
Long live the Extra Action Marching Band.
La sublime Christina Lindberg.
Extrait de la Collection Lolita de l’éditeur Bach Films, Libre-échanges (Sängkamrater, 1974) fait partie de la salve de films érotiques nordiques jadis distribués dans les salles françaises par Francis Mischkind, sous l’étendard Alpha France. Réalisé par le méconnu Gustav Wiklund, déjà en poste sur La Possédée (Diary of a Rape, 1971) – connu sous le titre Exposed, Libre-échanges, c’est du sur mesure pour la craquante Christina Lindberg, inoubliable héroïne du rape and revenge culte Crime à froid (Thriller : A Cruel Picture, Bo Arne Vibenius, 1974) et pulpeuse égérie d’une imposante série de « soft porn ».
La belle s’était auparavant distinguée dans nombre d’œuvrettes érotiques, telles Exposed, Maid in Sweden (Dan Wolman, 1971), Young Playthings (Joseph Sarno, 1972), Anita (Les impures, Torgny Wickman, 1973) – aux côtés de Stellan Skarsgård!, ou encore Every afternoon (Joseph Sarno, 1974). Ses charmes la mèneront jusqu’en Asie, l’espace de deux excellentes productions, chères aux aficionados du Bis : Sex and Fury (Noribumi Suzuki, 1973), où elle partage l’affiche avec la “sublimissime” Reiko Ike, et Journey to Japan (Sadao Nakajima, 1973). Dans Libre-échanges, elle croise la destinée de Kent-Arne Dahlgren (Les voyeurs, le thriller Lithium) – disparu en 2000, ainsi que des “starlettes” Solveig Andersson (Eva, Les envoutées, Crime à froid) et (Freud quitte la maison de Susanne Bier, Deathly Compulsion).
Les "huge melons" de Christina Lindberg.
Libre-échanges est une chronique douce-amère de la vie d’un taximan (que l’on ne voit pas souvent au volant!), captée dans toute sa banalité, mais transfigurée par la vision des formes généreuses des actrices et leur beauté insolente. Ces physiques de rêve sont contrebalancés par des répliques « croquignolesques », fidèles à la version française d’époque exploitée par Alpha France. Une ingénue chevauchant le personnage principal et apercevant son badge « TAXI », s’écriera par exemple : « J’suis montée. Tu peux démarrer! ». Difficile de résister à pareils traits d’esprit!
Au gré des aventures sexuelles du taximan, qui trompe sa copine journaliste à tour de bras, nous rencontrons divers personnages, dont l’incontournable Christina Lindberg en modèle de nu. En sus de la séance photo, où elle fait glisser une savonnette le long de son corps sous des flashes nourris, on retiendra surtout cette fabuleuse séquence d’étreinte fiévreuse dans une étable. Les corps s’y apprivoisent à même la paille, imprégnant le tout d’un petit côté rural qui n’est pas pour déplaire. Christine Lindberg s’y révèle infiniment désirable et lascive, lâchant vite prise sous les caresses de son amant. La magie du cinéma nous souffle l’idée qu’elle adore se faire malaxer sa poitrine aux proportions parfaites et – une fois n’est pas coutume – on regrette vivement de ne pas pouvoir admirer ces melons bien mûrs en 3D. Des mensurations tombées du ciel, comme forgées dans l’antichambre des dieux…
Etreinte à l'étable.
Au-délà de cette histoire confuse d’individus louches, libidineux et trafiquants de drogue, il ressort de ce Libre-échanges que les suédoises ont des mœurs libres, sont ravissantes et peu farouches. A croire que la vie est plus belle à poils… qu’attendons-nous pour quitter nos mornes contrées ?
PS : En bonus de cette édition DVD bienvenue, offrant uniquement le film en v.f., le vénérable Francis Mischkind présente l’œuvre et revient sur la carrière de Christina Lindberg.
On se la donne à Stockholm!
Yes: that’s Penelope Cruz’s sister Mónica Cruz in Agent Provocateur’s new Autumn/Winter 2012 Campaign “Wilhemina”. The video isn’t an exciting idea per se, but seeing Ms. Cruz contort and spread thigh in super sexy AP trimmings is worth the price of admission. Which, lucky for us (considering AP’s retail costs), is free.
I think this season’s new collection is filthy, classy, sexy and nearly off the hook. Examples: Morrigan, Margot (in violet!), Alexus, and I would pretty much die for Whitney. WANT.
Vu sur Livres audio : Sans-Nichon de Miriam Blaylock et Sexagésime de Ian Cecil
Ce sont les textes les plus longs de la collection e-ros, parus respectivement en mai pour Sexagésime et en juillet pour Sans-Nichon ou La Petite Biroute de verre. Ces écrits existeront donc non seulement sous forme d’e-books mais aussi, à partir du 10 août, dans les « packs découverte », sous forme de livres audio mp3. Voici [...]
Cet article provient de Littérature érotique
These are two very helpful videos. How to tie a Windsor Knot and History of the Windsor Knot seem to have been pilots for a site that never launched. Shame, that…