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Après-midi et soirée « mixte » au sauna et au club le vendredi Le lendemain, profitant d’un jour férié, nous choisissons d’aller nous détendre au sauna, sans recherche libertine particulière. La veille a été féérique, aujourd’hui nous avons besoin de nous reposer et poursuivre le début de nos vacances. Le vendredi est « mixte », ce qui ne m’enchante […]
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— GrittyWoman (@GrittyWoman) September 9, 2014
Neuf hommes identifiés dans une vidéo postée sur YouTube sont sous les verrous depuis la fin du mois d’août, en Egypte. Ils ont été arrêtés pour «incitation à la débauche» après un prétendu «mariage gay». Selon le «Washington Post», l’affaire aurait été déclenchée par une vidéo devenue virale le mois dernier, trois mois après sa mise en ligne. On y distingue deux hommes qui échangent des bagues, puis se donnent un baiser au milieu d’un groupe masculin. Certains des invités poussent les «youyous» caractéristiques des fêtes orientales. La scène, apparemment tournée à bord d’une péniche sur le Nil, remonterait au mois d’avril. La vidéo originale de la fête aurait été supprimée de YouTube, avant de réapparaître en plusieurs versions sur la Toile, agrémentées de commentaires horrifiés.
Un des suspects a contacté une chaîne de télévision pour clamer son «innocence». Selon lui, les participants n’étaient pas des homosexuels. La fête était en réalité un anniversaire et l’échange d’alliances, une blague.
«Provocation contre Dieu»
Le procureur général a ordonné un «examen phyique» des suspects, qualifiant la vidéo d’«humiliation» et de «provocation contre Dieu». Le site DailyNews Egypt affirme que ces tests (probablement une inspection anale censée détecter la pratique «habituelle» de la sodomie) se sont avérés négatifs.
Human Rights Watch a réclamé leur libération immédiate. «Depuis des années, les autorités égyptiennes ont arrêté, torturé et détenu des hommes soupçonnés d’homosexualité. Il s’agit d’une violation des droits humains fondamentaux», a communiqué l’ONG internationale. Non poursuivie en tant que telle en Egypte, l’homosexualité l’est sous d’autres motifs, telle que l’atteinte à la moralité.
L’affaire rappelle celle du Queen Boat, au Caire. En mai 2001, cette disco amarrée sur le Nil avait fait l’objet d’un raid de police, déclenchant des mois de délires médiatiques (satanisme, sodomie et espionnage pour le compte d’Israël…) autour des 52 suspects arrêtés.
Le bureau de François Kraus? – flickr/mark sebastian
Petit jeu : parmi les articles que vous avez lus cette semaine, combien commençaient par « selon une nouvelle étude de… » ? Quand ce ne sont pas des thésards du Missouri qui ont fumé la moquette en analysant les effets des M&M’s bleus sur la vigueur des érections, ou un énième sondage sur la présidentielle de dans 3 ans, il s’agit souvent d’une enquête payée par une marque et réalisée par un institut de sondages.
Enquêtes en rafales
Voilà un moyen marketing de faire parler de votre marque, sans acheter d’espaces publicitaires, mais en achetant une étude que la presse va s’empresser de relayer. Cette méthode permet aux acteurs commerçants du sexe de placer leur marque dans des organes de presse qui rechigneraient certainement à ce que leurs pages soient ornées de campagnes d’affichage pour du streaming porno ou des webcams cochonnes.
Dans le paysage des études diverses et variées sur la sexualité des français, j’ai remarqué qu’un institut de sondages revient très souvent : l’Ifop. Un petit résumé des études socio-cul publiées ces dernières années permet de se rendre compte que l’Ifop est particulièrement actif sur la question :
L’Ifop, ces sexperts
J’ai donc voulu en savoir plus : les Ifopiens sont-ils obsédés de la chose? François Kraus y est directeur d’enquêtes. On peut le qualifier de sexpert car sur toutes les études qui s’approchent du sexe, c’est lui qui s’y colle. Alors comment l’Ifop s’est-il retrouvé sur ce créneau ? « C’est l’Ifop qui a réalisé la première grande étude sur la sexualité des Français : le rapport Simon, publié en 1970. Il y a donc ces grandes études commandées par l’Ined tous les 15 ans, et nous on bouche les trous. » Façon de parler. « On s’inspire de l’étude de 2006 mais ce genre d’étude nécessite des budgets à 200 000 euros, nous on fait des choses à des coûts plus faibles. Cependant on les réalise avec beaucoup d’attention, on utilise les mêmes métriques que le ministère de la santé, des variables spécifiques, alors que nos concurrents ont tendance à faire ça un peu plus légèrement. Personnellement, j’aime le sujet et j’en ai maintenant une expertise, mais je m’inscris dans cette longue tradition de l’Ifop.»
Est-ce que les clients de l’Ifop s’y retrouvent en termes de retombés dans la presse ?
« Ca ne marche pas à tous les coups, mais ces marques profitent de la crédibilité de l’Ifop pour occuper un espace médiatique. Elles essayent d’apparaître comme un acteur qui a du recul. Quel que soit la renommée des clients qui nous sollicitent, on n’a pas le droit de faire un refus de vente. Mais on n’a pas de jugement moral, le transgressif ou pervers sont des considérations qui n’entrent pas en ligne de compte. »
Est-ce que ces nombreuses enquêtes auprès des français sur des sujets sexuels vous permettent de dresser un tableau général de l’évolution des mentalités ou des pratiques sexuelles en France?
« Ce qui est intéressant depuis le milieu des années 2000, c’est l’intégration des nouvelles technologies, qui se traduit par le succès des sites de rencontres. L’usage des webcams, des sextos, du porn essentiellement, font maintenant partie du quotidien, et des pratiques comme l’éjaculation faciale ou l’épilation intégrale se sont répandues en conséquence de la consommation de porno. »
« On ne diffuse pas youporn dans les bureaux »
En imaginant les réunions de travail à l’Ifop (« Dis, Jean-Paul, tu as ajouté la question sur l’anal dans le questionnaire ? »), on se demande si les enquêteurs de l’Ifop voient se modifier leur sexualité à force d’enquêter sur Gleeden et Dorcel? François Kraus élude : « On ne diffuse pas Youporn dans les bureaux… Et nos enquêteurs ne sont pas en contact direct avec les sondés, car nos enquêtes sont réalisées via des questionnaires auto-administrés. Il faut savoir que le mode de recueil des réponses a un impact direct sur les résultats. Sur l’adultère par exemple, ça peut aller du simple au double entre des enquêtes en face à face et sur internet, parce que face à une personne physique on va avoir du mal à déclarer une pratique qui est réprouvée par la société. A l’inverse, sur l’âge du premier rapport, on va obtenir un âge moins élevé en face à face : la pression à ne pas être puceaux, ressentie par les sondés, va les inciter à se vanter un peu plus en face à face. Dans nos enquêtes, on mesure surtout l’admissibilité d’une pratique. On ne sait jamais si c’est vraiment une évolution ou si la pratique était existante. C’est certainement un mélange des deux. »
D’autant que ces enquêtes peuvent justement avoir un impact sur ces diverses pratiques car elles les légitiment. « On sait juste qu’il y a un besoin existentiel des gens de se situer par rapport à une norme : sont-ils marginaux? Sont-ils dans la moyenne ou pas? En cela, oui, nos enquêtes ont une influence. »
Respirez à fond. Humez-vous les plaines infinies du Midwest, les vestiaires de campus, les darkrooms de San Francisco? Vous avez encore mis le nez dans un jockstrap! Mais de quoi est donc fait cet étrange accessoire, qui révulse et fascine tour à tour? Sans doute d’un mélange d’hygiénisme et de fantasmes saupoudré d’hypocrisie, et qui plonge loin dans l’histoire de l’Homme.
Stars and straps
L’invention de l’objet remonte à 1874, un an après le non moins mythique blue jeans. A l’origine, le jockstrap offrait un soutien bienvenu aux pionniers de la bicyclette sur les pavés de Boston. Un exercice qui mettait, on l’imagine, les attributs masculins à rude épreuve. «Jock» désignait alors le «jockey» qui s’aventurait à chevaucher la petite reine. Quant à «strap», ruban en anglais, il se réfère au concept originel de l’accessoire, qui visait à maintenir en place les organes génitaux sous des bandes plus ou moins élastiques.
Le brevet fera la fortune de la Bike Company, qui revendique 300 millions de pièces vendues en près de 140 ans. Sous les mots d’ordre de la protection et de l’hygiène, il est vite décliné, perfectionné (avec ou sans coquille), électrifié même. Comme le rappelle le site spécialisé JockstrapCentral.com, un modèle du tout début du siècle passé promettait de soigner l’impuissance, les problèmes rénaux et l’insomnie en y faisant circuler du courant électrique.
Power bottom
Soucieuse de préserver la virilité et la fertilité de ses jeunes étalons, l’Amérique d’après-guerre impose à ses écoliers d’enfiler un jockstrap pour toute activité physique (l’accessoire sera obligatoire jusqu’aux années 1980). Mais protéger le côté face laisse le côté pile en proie à tous les démons: le jockstrap expose la croupe des jeunes sportifs aux appétits les plus inavouables.
Dès les années 1950, les revues illustrées cryptogay s’emparent de ces silhouettes moulées dans des jockstraps sous couvert d’exalter les valeurs athlétiques. Les rubans de coton délimitent le meilleur morceau de ces «beefcakes». Sans le savoir, le jockstrap sculpte la figure du «power bottom», le passif puissant, future vedette des studios pornos d’Outre-Atlantique.
Il montre son incroyable endurance sur les plateaux de la Porn Valley, où des poignes musculeuses l’agrippent et le tordent en tous sens
De fait, les vestiaires des équipes de foot américain ou de hockey sur glace deviennent bientôt le lieu commun de l’industrie naissante du X gay et le jockstrap son emblème. Au fil des cassettes VHS, des DVD et des séquences web, il montre son incroyable endurance sur les plateaux de la Porn Valley, où des poignes musculeuses l’agrippent et le tordent en tous sens. Il survit aux gang-bangs, aux jets de fluides organiques divers, aux séances de fist, finit par servir de bâillon dans les scènes SM.
Jockstrap pour tous
Increvable, loyal et désirable, l’accessoire phare de la Bike Company change de marché et conquiert l’Europe aux premières heures du XXIe siècle. Quand il était vendu (clin d’œil compris) dans les magasins de fringues branchés USA, le voilà à la conquête dans les rayons des sex-shops, produit phare des magasins de dessous pour messieurs. Et même (mais peu de gens s’en souviennent), il s’aventure dans les rayons de chaînes de prêt-à-porter. Ainsi le géant suédois H&M s’est-il essayé au jockstrap au milieu des années 2000. Ce fut un flop: la pièce tenait du croisement entre la serpillière et le bonnet de nuit, et sa ceinture élastique remontait jusqu’à mi-ventre. Mais sa présence dans les rayons avait été remarquée. Scène vue dans un magasin de Genève: une jeune femme en tend une paire à son concubin. «Mais ça va pas, eeeeeh c’est pour les pédés!» hurle-t-il en rejetant la misérable pièce de tissu.
En deux claquements d’élastiques
Manifestement, le Vieux-continent n’est pas tout à fait mûr pour le jockstrap de supermarché en promo-pack de 3. En revanche, il a conquis la planète gay en deux claquements d’élastiques, entraînant des griffes aussi prestigieuses que «friendly» (Diesel, Calvin Klein, Versace) à livrer à ce public exigeant d’invraisemblables modèles en coloris chatoyants, aux matériaux raffinés et aux prix exorbitants.
Peut-on raisonnablement porter un jockstrap quand on a la fesse flasque et un CV d’acteur porno vierge?
Le jockstrap a tout d’une star – même s’il reste tapi dans l’ombre du tiroir à sous-vêtements. Car la question suivante se pose (avec une acuité cruelle pour l’auteur de ces lignes): peut-on raisonnablement porter un jockstrap quand on a la fesse flasque et un CV vierge de toute expérience dans l’industrie du porno? Sur internet, certains le proclament: «oui». Ils militent pour le port de l’accessoire au quotidien et racontent une première expérience aux allures de révélation mystique. «Je n’ai jamais été un sportif, mais je me suis senti investi d’un tel pouvoir la première fois que j’en ai mis un, témoigne un certain Briefslad, sur le «réseau social» Briefsbook. Et c’est toujours le cas aujourd’hui, lol, ça a quelque chose de spécial. Ces bandes sur le derrière, c’est si puissant et masculin!»
» Découvrez le diaporama
Je vous propose de relire le résumé des femmes de droite avant de lire cet article-ci.
J'ai été assez étonnée au cours de cet été, du nombre de réactions au tumblr "women against feminism". Ce n'étaient que protestations outrées à peu près partout, et ce micro évènement a pris une importance démesurée.
Cette année il y aura eu, comme chaque année me direz-vous, 50 000 viols en France. En 2008, il y aurait eu plus de 200 000 viols ou tentatives de viol aux Etats-Unis. On pourrait également parler des femmes tuées par leur conjoint, des femmes harcelées dans la rue ou des femmes battues. Pensons aux inégalités salariales, au harcèlement au travail et au sexisme au quotidien.
Cet été une célèbre féministe américaine, a du quitter son logement suite à des menaces de viol et de meurtre. Ce n'était que le point culminant d'années de harcèlement divers et variés, tous organisés en ligne, à la vue de tous et toutes, dans des propos parfaitement clairs dans leurs intentions.
Des féministes françaises qui avaient souhaité dénoncer le harcèlement de rue se sont vus harcelées et moquées ; là encore sur des sites parfaitement visibles et consultables par tout le monde où des dizaines de topics et messages ont mis en doute la véracité de leurs propos, les ont moquées et tournées en ridicule.
Ces actes là sont concrets ; bien plus concrets qu'une page tumblr où quelques femmes posent avec une pancarte.
Il suffit d'une recherche google de quelques secondes pour trouver des milliers de pages, créées par des hommes, qui crachent sur les féministes et piétinent les droits des femmes.
Le viol, la violence conjugale, le harcèlement de rue, les violences sexuelles sont des actes clairs, concrets, commis par des hommes et qui sont des actes anti féministes. Et pourtant ils ne bénéficient pas du quart des articles dénonciateurs dont a bénéficié ce tumblr.
Et voilà que des gens s'étonnent que des femmes ne soient pas féministes ? Que des femmes se déclarent même anti féministes alors que chaque jour des centaines de milliers d'hommes à travers le monde commettent des ACTES BIEN CONCRETS qui vont à l'inverse des droits des femmes ?
Je suis devenue féministe le jour où j'ai voulu porter plainte quand j'avais 18 ans. Ce soir là j'aurais pu me dire que j'étais tombée sur "un taré", puis sur des flics "'un peu cons" et que ma famille avait été "maladroite". J'aurais pu. Bien sûr il m'a fallu des années pour me dire féministe et analyser tout ce qui m'était arrivé ce soir là ; mais du moins j'avais pu voir qu'il y avait un lien entre tous ces gens et ce qu'ils avaient pu dire ou faire. Ce jour là, mes yeux se sont grand ouverts.
Je le regrette parfois. Souvent.
Je regrette de ne pas rire quand on me demande si j'ai mes règles parce que je suis énervée, je regrette de ne pas rire quand on me siffle dans la rue, je regrette de ne pas parler d'un "gros lourd" quand on m'a peloté dans le metro, je regrette de ne pas apprécier les journaux féminins, je regrette de voir que ma mère déteste systématiquement - mais c'est un hasard - toutes les femmes politiques, je regrette de ne pouvoir voir un film, une série, une pub, sans y voir le sexisme qui y est présent si souvent. Je regrette de "voir le mal partout", d'analyser en termes de genre à peu près tout comportement. Je regrette de voir le sexisme car si, comme de nombreuses femmes, j'y voyais juste "de la connerie" ; peut-être que je serais en paix. Peut-être que je n'aurais pas l'impression d'un système si oppressif qu'il empêche de respirer parfois.
Je n'ai pas eu le choix ; nous n'avons pas le choix. J'ai ouvert les yeux et il était impossible de les refermer. On dit "pas de justice pas de paix". Le féminisme est une éternelle quête de justice alors je crois que cela veut dire que je n'aurais jamais la paix.
Je vois autour de moi beaucoup de féministes épuisée, vidées. Cents fois remettre l'ouvrage sur le métier dit-on. On le remet 100 fois, 200 fois, mille fois. On tâche de ne pas répliquer au 1000ème - qui croit être le premier - à nous demander pourquoi on n'est pas plutôt humaniste.
Il est reproché à ces femmes de ne pas être féministes mais on nous reproche de l'être ; toujours les mêmes règles schizophréniques imposées aux femmes. Il faudrait défendre ses droits mais pas trop, ou pas comme on le fait. On n'est jamais assez patiente, on ne s'occupe pas des vrais combats ou pas de la bonne façon, on explique mal, on s'énerve trop, on est trop pressée, on n'est pas assez gentille avec les hommes qui sont féministes mais qui vont cesser de l'être si on continue comme ça, on s'attache à des détails, on exagère les choses, on dénonce trop, on s'indigne trop.
Et vous vous demandez encore pourquoi des femmes ne sont pas féministes ?
A part la joie insigne de constater au quotidien le sexisme crasseux qui s'insinue à peu près partout, jusque dans nos lits et nos amitiés, à part le fait de se faire harceler, foutre de nous, moquer ou ridiculiser c'est vrai qu'on se demande bien pourquoi ces femmes n'ont pas choisi d'êtres féministes.
Les réseaux sociaux ont permis aux féministes de se retrouver et de diffuser leurs idées mais cela a eu une contrepartie énorme ; la visibilité gagnée nous a aussi infligé un harcèlement continu et parfaitement visible. Les féministes qui se sont attaquées aux pires bastions masculins du web ont été traitées dans la boue de la pire des manières, harcelées, moquées, menacées. Et vous vous demandez encore pourquoi ces femmes ne sont pas féministes ?
Se dire féministe est s'assurer dans la majeure partie des cas de longs regards incompréhensifs voire apitoyés qui deviendront ensuite moqueurs. Sur les réseaux sociaux, la grande mode n'est pas de se moquer, qui des racistes, qui des transphobes, qui des machistes pensez donc. Non il faut se moquer de celles et ceux qui les combattent c'est tellement plus drôle.
La stratégie de survie - et qu'on a été nombreuse à adopter pendant des temps plus ou moins longs - est de faire ce que le groupe agresseur attend de nous. Tu veux une paix relative - très relative entendons nous bien - ; dis que tu n'es pas féministe. Pendant quelques heures, tu te moqueras de concert des féministes avec des hommes sexistes et tu auras l'impression d'être en sécurité et puis tu feras semblant de croire que les blagues qui vont surgir à ton encontre sont des blagues entre potes, les mêmes qu'ils se font entre eux. Se dire non féministe c'est faire le pari de la paix, de la protection de ceux qui harcèlent les féministes. Et pourquoi ne pas le faire ? Les sexistes sont beaucoup plus nombreux que les féministes ; alors s'il faut jouer la "femme de service" je comprends ce choix. Je ne l'approuve pas mais le comprend.
Avant de se demander alors pourquoi ces femmes là ne sont pas féministes, je voudrais demander moi, pourquoi autant d'hommes ne le sont pas. Pourquoi autant d'actes non féministes, contraires aux droits des femmes dont perpétrés sans qu'on se demande pourquoi ils le sont ; c'est comme si au fond on trouvait tous ces actes là très normaux, très logiques. On attendait que les féministes les combattent mais pas un instant, on attendait les combattre soi-mêmes et les questionner. Ces femmes là sont non féministes ; il m'a été signalé que des féministes les ont insultées et menacées pour cela. Se tromper d'ennemi, faire le choix, de la victime qui cède parce que cela semble un choix plus rationnel à ce moment là me semble une erreur grave.
Les yeux grand ouverts. Les refermer l'espace d'un instant et ne plus penser au sexisme. Se reposer.
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La Fashion Week, c’est dans quelques jours dans la capitale. Mais Paris Derrière vous dévoile en exclu mondiale THE accessoire indispensable de cette rentrée 2014 : le casque anti-bruit.
Plusieurs looks suivant les goûts:
le plus « vitaminé » pour affronter la grisaille de l’automne
le plus « racé » pour pouvoir frimer devant les potes
le plus « burné » pour assumer l’authentique casque de chantier, incontestablement l’atout séduction de l’hiver.
Ces casques se portent un peu partout. Ils sont quasi identiques aux casques pour écouter de la musique. Sauf qu’avec l’anti-bruit, vous purifiez vos oreilles par une douche de silence.
1) Fini l’incessant brouhaha du trafic, les deux-roues de kéké qui font exploser les tympans, les klaxons qui déchirent l’oreille, tout ça parce qu’une camionnette bloque la rue. Et oui, mais Chronopost doit pourtant remettre à sa destinataire toute impatiente, le dernier sextoy « Fairy Turbo » . C’est aussi ça le vivre ensemble…
2) Le casque anti-bruit vous soustrait aux fracas du monde. Crise politique inédite au sein du gouvernement, remaniement, politique d’austérité, classes moyennes paupérisées, ambiance « no future ». Finalement Hollande qui, en 2012, voulait incarner « l’ennemi de la finance », baisse son slip devant Angela. C’est le premier chef d’Etat BDSM. Il fait tout pour s’en prendre plein la gueule. Pour tenir le coup, c’est obligé, il doit kiffer l’humiliation. Je commence à trouver le Hollande bashing insupportable mais il faut bien reconnaître que notre président donne le bâton pour se faire battre. L’affaire du secrétaire d’Etat délinquant fiscal, c’est le pompom !
Et comme toujours, la réalité dépasse la fiction, le pays ne s’attendait pas à ce que son ex première dame se transforme en auteure de mommy porn à succès. Sa recette : la pornographie des sentiments. Le genre visiblement cartonne. Coup de génie de la vénérable maison d’édition Les Arènes !
Alors, offrez une douche de silence à vos pauvres oreilles de parisiens martyres.
Mais le cul dans tout ça, vous allez me dire ?
Et bien, figurez-vous qu’en amour aussi le silence est érotique. Sur le net, il faut parfois couper le son d’un porno pour l’apprécier à sa juste mesure. Les américaines blondes et huilées qui gueulent » Oh Yeah, Oh, Yeah, Oh, Yeah » ça ne fait pas partie de ma fantasmagorie franchouillarde. Que j’assume. Le sexe peut se passer de parole et de commentaire. Des moments de grâce où la complicité est telle qu’elle donne le vertige. Pas besoin de mot.
De l’art de bien traumatiser ses gosses
Chers lecteurs et lectrices adorés, pourriez-vous me rassurer suite à l’interrogation suivante ?
Pensez-vous qu’il soit sain qu’un père de famille, bobo parisien, bonne instruction etc… achète à ses filles de 7 ans les lits superposés suivants.
Hélas, il n’y a pas d’autres photos et on ne peut pas étudier les dessins qui ornent les lits. Mais vous avez lu comme moi, la déco est inspirée du conte de Barbe Bleu de Charles Perrault. Barbe Bleu, un ogre qui assassine ses épouses à la chaîne et s’attaque même aux gosses !
« Alors mes chéries, elle vous plait votre nouvelle chambre « Guy Georges » ? »
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Qu’on se console. Oui, Roger Federer s’est fait éliminé de l’US Open en demi-finales face à Marin Cilic. Mais le bonheur se jouait en marge du court. L’ancienne gloire du tennis américain Martina Navratilova a fait sa demande en mariage à sa compagne Julia Lemigova.
Pendant que ses messieurs jouaient…
Alors que les hommes s’affrontaient, la tenniswoman de 57 ans qui a remporté 18 titres du Drand Chelem a posé le genou à terre pour s’unir à Julia Lemigova. «J’étais très nerveuse, mais j’ai fait ma demande et elle a accepté. Je suis au septième ciel», a déclaré l’ancienne sportive, rapporte leparisien.fr.
Un genou à terre, comme le veut la coutume, elle a ouvert la boîte. La chaîne de télévision Tennis Channel a filmé la scène. Tout le monde présent sur le stade a pu admirer et entendre le «oui» de Julia Lemigova. Jeu, set, et grand match.
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Ludovic-Mohamed-Zahed-un-imam-a-part-588938 | Le 2 août dernier, il a marié deux iraniennes en Suède. l’imam franco-algérien vit aujourd’hui en Afrique du Sud, se considère comme un «imam sans frontières». Âgé de 37 ans, Ludovic-Mohamed Zahed ne regrette rien, même si les salafistes algériens ont appelé à le déchoir de sa nationalité, le traitant d’«apostat homosexuel». Confidences….
Internet est en danger outre-Atlantique. Il y a plusieurs mois, les grands fournisseurs d’accès à Internet américains ont imaginé un nouveau moyen d’augmenter leurs bénéfices ; taxer les sites Internet qui veulent être plus rapidement accessibles aux internautes. Un gros billet et les fournisseurs d’accès font sauter les limitations de vitesse qu’ils ont imposé, l’air de rien. Le fameux service de streaming vidéo Netflix a déjà plié face à Comcast, rendant ainsi son contenu plus rapidement accessible aux clients du plus grand FAI américain. On parle tout de même d’une vitesse de streaming accrue de 11%.
Bien sûr, c’est un scandale. Ce genre de mesure commerciale est une atteinte grave à la neutralité du net. Toutes les données, quelque soit leur auteur ou leur provenance, doivent être traitées de la même manière ; c’est le principe même de l’Internet. De nombreuses voix se sont élevées contre les ambitions des lobbyistes de Comcast, Verizon, AT&T, Time Warner Cable et de leurs amis de la Federal Communication Commission, une agence gouvernementale qui dit souvent oui et amen à leurs obscurs projets sans ciller. Comme d’habitude, les copinages entre politiques et grands industriels ont quelque chose à y voir, mais qu’importe.
Depuis plusieurs mois, les activistes de tout poil et les plus grands géants du net ont oublié leurs différends pour préserver cette neutralité qui leur est chère. Le géant du porno MindGeek vient de se jeter dans la mêlée en annonçant que PornHub, RedTube et YouPorn participeraient à la grande opération « Internet Slowdown » prévue mercredi. Ne vous faites pas de souci, vous pourrez toujours regarder vos vidéos en toute tranquillité et sans ralentissement ; il vous faudra juste clore « a big, in your face message » avant. Cinquante millions de personnes devraient être touchées. On compte sur vous pour avoir le fap solidaire et militant.
Quand R18.com, déclinaison anglophone du monstre pornographique nippon DMM.co.jp, est arrivé en fanfare sur le marché occidental il y a quelques mois, c’était déjà à grand renforts de chiffres mirobolants : un catalogue de 150 000 titres, des films de deux, trois, voire six heures, plus de 2 000 nouveautés chaque mois… De quoi faire tourner la tête de tous les fappeurs, même les plus exigeants. Aujourd’hui, R18 nous refait le coup de la démesure chiffrée pour le lancement de son nouveau système de chaînes.
Dix-sept chaînes vous sont proposées en accès illimité – streaming et téléchargement – pour des prix allant de dix-sept à quarante-sept dollars. Chacune d’entre elles correspond à l’un des plus grands studios de productions japonais et contient plusieurs milliers de vidéos. Enfin, presque chacune ; la dernière est exclusivement réservée au hentai. Il y en a donc pour tous les goûts, à portée de toutes les bourses. Puisqu’on vous dit que le Japon est supérieur.
La fin de semaine sera placée sous le signe de l’humour au féminin, avec le minifestival Ainsi soit’l, organisé par Lilith pour les 20 ans de l’association au Casino de Montbenon, à Lausanne. L’inoxydable Marie-Thérèse Porchet (elle a aussi «20 ans de bonheur» au compteur) fera son show vendredi. Samedi, ce sera au tour de «La lesbienne invisible» d’Océanerosemarie et dimanche, place à Marie Nemo («Maman fait son coming-out»). Des spectacles tout-public, tout comme les soirées qui suivront les shows. Samedi, notamment, une Dancing Party réunira trois DJs dans la grande salle du casino.
Plus d’info sur www.ainsisoitl.ch
Masque obligatoire
Et ce n’est pas tout, car vendredi Kill Your Idols fête sa quarantième rugissante au Romandie de Lausanne, avec un bal masqué. Cagoule ou loup vénitien, déguisé ou non, sitôt passé la porte d’entrée, tout le monde sera incognito. Les organisatrices préviennent: Toute personne ôtant son masque durant la soirée sera congédiée séance tenante. Tenez-le vous pour dit. Aux platines, on retrouvera la Berlinoise Sarah Adorable.
Toujours dans la capitale vaudoise, le 43&10 fera chauffer son dancefloor, le temps d’un Warm Up, avec DJ Ritchy. Pas grand chose d’autre à signaler pour vendredi, sinon une Frauendisko, 100% femmes et trans au Hirscheneck de Bâle.
Samedi sera plus chiche avec les clubbers. Leurs seuls refuges sont à Lausanne: la soirée Gayllard (avec DJ Miss Sadia), qui battra son plein au GTs, et la Mainroom au 43&10, avec DJ J-J Johanssen.
Pour les mecs
Vous avez plutôt envie de troquer le dancefloor pour le sling? Cap sur le Pink Beach de Lausanne, vendredi, et sa No Limit Night intégralement à poil. Même programme au Sauna Aqualis de Berne. Le lendemain, relisez vos classiques (le Satyricon, par exemple), avant de vous rendre à l’Orgie romaine du Trafick. Principe de cette soirée décadente, dans une déco antique: «up or down», tu gardes le haut ou le bas…
» Pour en savoir plus: Gaymap Party Agenda
Vu sur Il suffit de peu, Jean-Yves Macquet
Ce roman m’a été adressé par les éditions Mélibée. Maison d’édition située à Toulouse que je ne connaissais pas. L’auteur aussi m’est inconnu. Deux raisons, en plus du fait qu’il s’agissait d’un roman érotique, pour lire ce livre. Pourtant, je n’écris quelques mots à son sujet que quelques mois après l’avoir reçu. J’en avais tenté […]
Cet article provient de Littérature érotique
«Je ne peux pas changer, je suis né ça». Les footballeurs du club anglais Arsenal ont fait leur propre «coming-out» pour donner un bon coup de pied avec chaussures à crampons au cul de l’homophobie. Ironique, sexy, drôle, les footballeurs assument leurs différences pour la bonne cause.
Le plus sexy
L’attaquant Olivier Giroud est sûrement le plus ironique dans cette publicité: «Je ne peux rien y faire si je suis si beau», ironise-t-il avec son clin d’oeil cabotin. Non effectivement, il ne s’agit pas de coming-out à proprement parler.
Chaque joueurs d’Arsenal s’est prêté au jeu de mettre en avant leurs petits défauts qui ne changent rien à leur talent de footballeurs. Comme Alex Oxlade-Chamberlain, dont le physique avait été comparé à celui d’une Tortue ninja.
Tacle contre l’homophobie
L’association StoneWall, soutenue par le site de pari en ligne Paddy Power, a lancé cette campagne pour faire changer les mentalités, et faire un bon tacle contre l’homophobie dans le milieu du football.
Avec le hashtag #Rainbowlaces, les gens sont invités à soutenir l’initiative. Les joueurs ont aussi reçu des lacets aux couleurs de l’arc-en-ciel pour donner plus de force dans les chevilles, et kick-out la haine dans les stades. Sans carton rouge.
(via DailyMail)
Voici la 12ème édition de "Rentrée en Fête", une journée dédiée à toutes les associations d'Orléans. La délégation du Mouvement du Nid du Loiret vous invite chaleureusement sur son stand, pour vous présenter ses activités et échanger avec vous sur ses actions : prévention, relations garçons-filles, lutte contre les violences...
A l'occasion de cette 12ème "Rentrée en Fête", environ 500 associations seront réunies ! La délégation du Mouvement du Nid du Loiret a un stand dans le parc Campo Santo, situé tout près de la cathédrale d'Orléans.
C'est une occasion en or de faire connaissance avec les habitants de notre ville d'Orléans et de ses alentours, et notamment de souhaiter la bienvenue à nos voisins de fraîche date car la mairie associe cette journée à celle des nouveaux arrivants.
A l’époque, certains politiciens avaient avalé de travers la désignation d’un magistrat ouvertement gay dans le rôle stratégique et très exposé de procureur général de la Confédération. En charge des dossiers de criminalité économique ou de terrorisme, Michael Lauber maintient le cap solidement depuis trois ans. Dans la traditionnelle interview à la presse dominicale (dans la «Sonntagszeitung», traduite dans «Le Matin Dimanche»), le Soleurois de 48 ans enfonce le clou: «Si cela dérange quelqu’un que je sois homosexuel, je peux l’admettre mais, à ce jour, je n’ai jamais été en butte à des attaques.»
«Tout le monde peut faire une bêtise, cela doit être toléré. Sinon, il faudrait éliredes eunuques nonagénaires»
Actualité oblige, plusieurs questions tournaient autour de la vie privée des personnalités assumant de hautes fonctions publiques – en référence à l’affaire Geri Müller, le conseiller national qui a vu fuiter des selfies coquins qu’il envoyait à sa maîtresse. Pas de quoi émouvoir le procureur: «Tout le monde peut faire une bêtise, cela doit être toléré. Sinon, il faudrait élire à ce genre de fonctions des eunuques nonagénaires.»
Jardinage et cuisine
Si Michael Lauber n’a jamais caché son homosexualité, il n’est pas question pour lui d’exposer son partenaire. «La sécurité de mon environnement, de mon partenaire et de ma famille a une priorité absolue. C’est pourquoi les noms et photos de ces personnes ne sont pas publics. Pas parce que je ne voudrais pas montrer mon partenaire – c’est un très bel homme – mais je veux le protéger pour des raisons de sécurité.» On saura tout de même qu’à la maison, c’est ce dernier qui jardine et Michael qui cuisine, et que tous les deux portent un bracelet en signe d’union.
Au fait, Michael Lauber aimerait-il épouser son compagnon? La question, délicate pour un procureur fédéral (la Suisse n’a pas ouvert le mariage aux couples de même sexe), suscite une réponse ambiguë. «Nous sommes depuis longtemps en partenariat enregistré, c’est comme un mariage», lit-on dans «Le Matin Dimanche». La version originale de la «Sonntagszeitung» diffère sensiblement: «Ce n’est pas tout à fait comme un mariage» (Das ist nicht ganz das Gleiche wie eine Heirat). Et d’ajouter: «Nous avons une excellente relation que nous voudrions ainsi consolider. Ensuite, cela signifie que nous assumons notre homosexualité. Pour moi, c’est important.»
Il faut croire que le hackeur qui avait dénoncé des failles de sécurité sur le système Grindr n’avait pas tout faux. L’app de drague gay a annoncé avoir désactivé par défaut le système de calcul des distances entre utilisateurs dans plusieurs pays, dont la Russie, l’Egypte, l’Arabie saoudite, le Liberia, le Nigeria, le Soudan et le Zimbabwe. «Grindr prend des mesures proactives pour maintenir la sécurité de ses utilisateurs dans des territoires ayant des antécédents de violence contre la communauté gay», a expliqué la startup, citée par le site britannique PinkNews. Les utilisateurs de ces pays seront toutefois libres d’enclencher la géolocalisation à leurs risques et périls.
Précision redoutable
Un informaticien anonyme avait tiré la sonnette d’alarme, le mois dernier. Il avait montré la facilité avec laquelle les bases de données du système pouvaient être piratées et comment ses utilisateurs risquaient d’être localisés avec une redoutable précision par des individus, voire des régimes mal intentionnés. Grindr avait alors décliné toute responsabilité et balayé les accusations selon laquelle son application, téléchargée quelque 5 millions de fois, était peu sûre.
L'édition 2014 du Rendez-Vous des Associations, à Nice, accueille cette fois encore de très nombreux stands, dont celui de notre délégation du Gard !
[mise à jour après l'événement]
Le Rendez-Vous des Associations a connu un succès très vif cette année, avec près de 15 000 visiteurs ! Dans un esprit de découverte et dans une ambiance conviviale, les échanges sont allés bon train entre les habitants et leurs associations.
Sur le stand de la délégation du Mouvement du Nid du Gard, nous avons eu la joie de discuter à bâtons rompus avec de nombreuses personnes attirés par notre stand, qui pique toujours la curiosité : nous affichons des extraits de témoignages de personnes prostituées accueillies par l'association, les publications que nous avons mis au point pour la prévention et la conscientisation de l'opinion publique, et bien sûr l'énoncé très clair de nos convictions : la prostitution est une violence et une exploitation insupportable !
Notre stand ne laisse personne indifférent et c'est tant mieux comme le prouvent les échanges très riches que nous avons partagé ce jour-là.
Quelque 500 personnes ont manifesté vendredi soir dans les rues d’Athènes. Elles s’étaient donné rendez-vous dans le quartier de Pangrati, théâtre d’une agression homophobe la semaine passée, et ont marché jusque devant le Parlement grec. Les députés débattait justement d’un projet de loi contre les violences racistes et xénophobes – un texte dont le gouvernement a décidé d’exclure violences visant gays, lesbiennes, bi et trans. Un affront de plus, pour les organisations LGBT. Elles affirment que les agressions homophobes sont en forte hausse à travers le pays. «L’homosexualité se trouve dans de nombreuses espèces dans la nature, l’homophobie dans une une seule» rappelait une banderole déployée pendant la marche.
Au point mort
En outre, les manifestants ont crié leur ras-le-bol devant les atermoiements de l’exécutif sur le dossier du partenariat enregistré pour les couples de même sexe. Le projet de loi est toujours au point mort, en dépit d’une condamnation d’Athènes par la Cour européenne des droits de l’homme, en novembre dernier. Les juges de Strasbourg avaient conclu que l’Etat grec discriminait les gays et les lesbiennes en instituant un union civile réservée aux hétérosexuels.
Le ministre de la Justice, Haralambos Athanasiou, a tenté de justifier ce retard par «des études supplémentaires» pour calculer l’impact de la mesure sur les systèmes fiscaux, sur les assurances sociales et sur la loi de la famille. En fait, ce «pacs» à la grecque se heurte avant tout à une opposition féroce de la droite conservatrice et de la puissante Eglise orthodoxe. Seule l’extrême gauche soutient une telle réforme.
La version longue de Nymphomaniac (5 heures 30), de Lars von Trier, annoncée avant même sa sortie en salles en janvier dernier, va enfin être proposée aux cinéphiles du monde entier. Le teaser de la Director's Cut incluant tous les plans coupés dans le montage initial, vient d'être mis en ligne sur Internet. 23 secondes de scènes de sexe non censurées, à ne pas mettre devant tous les yeux, qui vont sans doute encore faire le buzz.
A la découverte des lieux libertins lyonnais, nous nous sommes rendus au « sun libertin ». Ce complexe propose d’un côté un sauna, et de l’autre un club « traditionnel ». 1ère partie : soirée » couples » au sauna le jeudi soir L’entrée du Sun Libertin est discrète mais facile d’accès, se situe au bord de la place des Terreaux, dans […]
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The photography of Tokyo-based Shuji Kobayashi is a lovely way to spend a moment of distraction as we hit the end of a very bizarre week. C-Heads has a short interview with him in Catching The Light, and he also maintains an erotic Blogspot blog, re-flection.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.La politique anti-tabac est passée par là probablement. Le Père Noël ne fume plus la pipe. Mais dans les temps anciens, elle accompagnait le bonhomme.
En 1822, le pasteur new-yorkais Clément Clarke Moore a écrit un poème mettant en scène un Père Noël une bouffarde aux lèvres. C’est ce que raconte le chaleureux blog « Espace à moa, blog sans prétention ».
Le Père Noël figure parmi les « personnages fumeurs » du folklore artisanal allemand. Celui-ci est un brûle-encens en bois peint à la main, vendu 115 € chez klaus-boutik.com
Bon très bien, mais on s’en fout. Ce qu’on veut savoir, c’est « est-ce qu’il aime les gâteries ? », comme on dit. Dans la mesure, où il fricote avec Miley Cirus.
Et que Miley Cirus aime pratiquer la fellation sur scène, selon la Dépêche.fr
J’en déduis que oui, le Père Noël aime se faire sucer. Et il n’est pas le seul. Pour preuve, lisez la suite, une resucée de mon brillant article « La pipe est-elle politique ? » J’aime offrir des vieux trucs pour les fêtes.
La pipe est-elle politique ?
La pipe – Salvador Dali
La fellation, pratique finalement assez récente dans l’histoire, peut-elle être un instrument de pouvoir d’un sexe sur l’autre ? Mais au fait, est-ce le « sucé » ou « la suceuse » qui domine ? Qu’en est-il des pipes les plus célèbres ?Je vous recommande un super cadeau Noël : Le dictionnaire des sexualités chez Robert Laffont. Ce bon petit pavé de plus 800 pages, regroupe quasiment tous les mots propres aux sexualités (hétéro, gay, lesbienne, bisexuelle, trans, hermaphrodites etc…) Et c’est du sérieux ! L’ouvrage a été écrit sous la direction d’une tronche, la docteur en sciences politiques, chercheuse et prof à Science po Paris Janine Mossuz-Lavau.
La grande histoire d’une bonne petit pipe
A la page « Fellation« , j’apprends que « cette pratique oro-génitale s’est finalement démocratisée assez récemment, une trentaine d’années seulement et qu’elle était quasi absente de la sexualité conjugale au début du siècle ». Elle « fait aujourd’hui partie du « parcours obligé de la sexualité de couple. » Imaginez qu’à l’époque de nos grands parents, les mecs ne connaissaient quasiment pas ce plaisir dont ils raffolent tant aujourd’hui. Sexe Libris, le Dictionnaire rock, historique et politique du sexe de Camille (éditions Don Quichotte), bouquin extra que je vous recommande bien fort, avance des chiffres. « Dans le rapport Simon sur le comportement sexuel des français, réalisé en 1972, 44% des hommes de plus de cinquante ans disent avoir expérimenté la fellation. Selon la dernière étude sociologique française d’envergure sur la sexualité (rapport Spirat-Bajos), en 2012, 90,5 % des hommes de 35-39 ans ont fait l’expérience.
Pourtant, la turlutte a été pratiquée au temps de Cléopâtre (1 siècle avant JC). La reine aurait été une experte en la matière. Seulement voilà, la religion catholique s’est imposée et elle ne tenait pas la p’tite gâterie en odeur de sainteté, puisqu’elle ne débouchait sur aucun processus reproductif (donc productif). L’Église s’est donc empressée de l’interdire. Mais les libertins du XVIIIème siècle la remettent au goût du jour. Au XIXème siècle (pas très détendu côté gaudriole), la fellation se pratique uniquement dans les bordels.
Féministe, la pipe ?
Les progrès de l’hygiène intime et la libération sexuelle des années 70 permettent sa généralisation. Dès 1966, Gainsbourg fait chanter Les Sucettes à France Gall. Le clip est ultra suggestif. Le mot « fellation » intègre le Petit Robert en 1984.
Le film Gorge profonde fait un tabac. La pipe s’est donc popularisée au moment de l’apparition du féminisme. Le glougloutage de poireau serait-il féministe ? Pourtant dans l’imagerie porno (où la fellation ouvre désormais quasi systématiquement les hostilités), elle peut apparaitre avilissante pour la femme.
Pipe et pouvoir politique
Sauf qu’en 1998, l’affaire Lewinski va montrer à la planète le pouvoir d’une simple pipe. Une petite stagiaire met à genou l’homme le plus puissant du monde, le président américain himself, Bill Clinton. La pipe est alors au coeur des débats si bien que la sphère politique française s’en mêle. L’ancien premier ministre de Mitterrand, Michel Rocard balance l’une de ses phrases cultes (médiatiquement) « sucer n’est pas tromper ». 13 ans plus tard, éclate le 11 septembre de l’histoire politique française, de par sa déflagration médiatique : l’affaire DSK. Les symboles sont terribles dans un pays qui connut la ségrégation. Une jeune femme de ménage noire se retrouve face à un homme blanc et puissant. Et au milieu, il y a un pipe, forcée ou pas, on ne saura jamais.
Aujourd’hui, la pipe offre désormais deux approches fantasmagoriques opposées. La première la considère comme un instrument de domination masculine (sorte d’adoration devant la virilité triomphante). La seconde voit en la fellation un instrument de domination féminine (la nana tient le mec en son pouvoir, sa virilité ne tient qu’à un coup de dent).
Dès 1977, les philosophes Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner écrivent dans le Nouveau désordre amoureux. : « il se pourrait que l’homme contemporain, saturé d’exigences contradictoires sur sa masculinité, y goûte une sexualité plus féminine, passive, «démachisée» ; Ultime hypothèse : c’est la concomitance de ces deux plaisirs contradictoires qui ferait tout l’attrait de la chose. »
Mâles sous emprise
Bref, la pipe a un pouvoir détonnant. Dans les magazines féminins, jamais avares d’injonctions, elle devient la recette pour garder son homme. Le site commentsucer.com (qui donnent plein de conseils) se présente ainsi « Après ça, votre homme ne voudra plus jamais vous quitter ! ». Se répand alors l’idée qu’« une fille peut tout obtenir d’un mec grâce à une pipe ». Réflexion un peu misandre (le contraire de misogyne, sexisme anti-homme). Si c’était vrai, vous imaginez ? Le monde serait dominé que par les femmes. On en est loin. En tout cas, le magazine Elle confère à la pipe des pouvoirs magiques: « la gâterie résout les fâcheries, booste la libido et la complicité… » bref, le retour sur investissement semble payant. Loin de se sentir humiliées à genoux, les femmes seraient en train de faire de la pipe un instrument de pouvoir ? L’ex actrice X, devenue écrivaine et réalisatrice Coralie Trinh Thi confie sur France Inter, « à genou devant un homme, je me ne me sens jamais aussi puissante. » Récemment, le web-doc signé Arte Radio « La Suçothérapie », a cartonné sur le net. Une inconnue confie comment elle a sauvé son couple « en jouant de la flûte enchantée » tous les jours. Les suceuses peuvent se muer en grandes stratèges, pas forcément pour prendre prendre le contrôle du mec mais aussi s’accorder une certaine tranquillité, histoire que Monsieur n’aille pas se faire sucer par une autre. « Je le suce, comme ça il ne me casse pas les pieds » témoignage d’une fille dans Elle.`
Personne ne sort grandi de cette affaire, les hommes passent pour des cons, manipulable du bout de la bite et les femmes pour des calculatrice prêtes à se prostituer pour obtenir en échange tranquillité, emploi etc… Au fond, malgré ses pouvoirs, la pipe ne reste pas si employée que ça. La fellation n’est pas une pratique majoritaire. Les derniers chiffres un peu sérieux remontent à 2008, dans l’étude de Nathalie Bajos et Michel Bozon (Enquête sur la sexualité en France, La Découverte). Seulement 37% des femmes affirment pratiquer souvent la pipe et 50% parfois ou rarement. Le médecin-sexologue Damien Mascret explique que « la fellation seule n’a pas le pouvoir de faire tenir une relation amoureuse, ni de la réparer, sinon il y aurait moins de séparations ! »
Au fond, la pipe n’est jamais aussi réussie que gratuite et désintéressée. Cette noblesse d’esprit fait alors de la suceuse, une femme d’aujourd’hui, libre et respectable et non une courtisane. C’est en étant désintéressée que la vie se montre généreuse. N’est-ce pas ?
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Est-ce que le sexe est compatible avec le travail ? Si on a coutume de dire que c’est « no zob in the job » pour des raisons humaines et juridiques (attention au harcèlement, une remarque déplacée peut suffire), dans le porn c’est tout l’inverse. S’il joue avec les clichés et que chaque rencontre finit inéluctablement zob en main, ce n’est pas seulement parce qu’il est feignant c’est aussi parce que c’est bien pratique. Sous la robe de la justice, sous le chapeau des pervenches, dans la mallette du DRH ou dans la caisse du plombier se cachent toujours un contexte et un morceau de script, soit une infernale ellipse qui se moque des longs scénarios.
Après Porno gay : visite guidée Olivier Ghis retrace 40 ans de métiers dans le porn, ses évolutions, ses tendances, ses contraintes et ses enjeux pour l’excitation. 52 minutes bien fournies, avec tout le sérieux qu’on connait du boss du journal du hard. Ça s’appelle Zob in the Job et c’est diffusé ce samedi à 23h10. Evidemment sur Canal +.
Zob in the job – Documentaire X – Le sexe et le travail font-ils bon ménage ?
Vu sur Un Sentiment d’éternité, Emma Cavalier
Le troisième et dernier tome de La Rééducation sentimentale est paru il y a quelques jours. Une lecture que j’attendais impatiemment, tant j’avais aimé les précédents volumes. J’avais même aimé davantage, je crois me souvenir, le 2e tome que le 1er. Qu’en serait-il du troisième ? Réponse immédiate : je l’ai dévoré. Il est excellent. Un Sentiment […]
Cet article provient de Littérature érotique
Après une longue absence, le label Seite 69 ouvre les feux dès ce vendredi soir au Kapitel de Berne, avec le DJ berlinois Murat Tepeli. Le 43&10 de Lausanne fait aussi sa rentrée avec des soirées Warm-Up vendredi et Mainroom samedi. Du côté de Fribourg, l’Elvis et Moi reprend du service avec sa soirée hétéro-frienldy mensuelle Yes We Queer. Mr Alan sera aux platines.
Entre filles
Les filles ne seront pas en reste. Un Popshop leur est réservé ce vendredi soir au Frauenraum de Berne, avec un menu «pop hits and shits» (et je n’invente rien). Samedi, c’est du côté d’Annecy que ça bougera au féminin, avec une nouvelle édition d’Only Girls, version Special Vintage. La soirée sera marquée par un concert du groupe Up To You avant l’ouverture de la piste de danse.
Entre mecs
Besoin d’un shoot de testostérone? Il y a l’embarras du choix sur la scène cul. De l’Air X Night, au Cruising Canyon de Genève vendredi à la Nuit du sexe, le même soir au Trafick (Lausanne), sans oublier le Pink Beach, qui transforme son sauna en tanière, le temps d’une Grizzly Night. Le lendemain (samedi), c’est QNu aux Bains de l’Est. Le sauna genevois accueille une grande partie de collin-maillard à tâtons. Enfin, Naked Bastard, au Trafick de Lausanne, fera sauter tous les tabous et toutes les braguettes avec.
» Pour en savoir plus: Gaymap Party Agenda
Oui, c’est déjà la rentrée. Mais pour prolonger un tout petit peu l’été, je vous propose de continuer à profiter des initiatives estivales du Théâtre du Rond Point et du Mouv’.
Une sextape, une!
Car la radio le Mouv‘ a consacré une de ses émissions estivales aux chansons pour faire l’amour. Ca s’appelle Sextape, et j’ai eu la chance d’y participer (je dis la chance parce que j’aime beaucoup la radio). Vous pouvez la réécouter ici même!
Des invités tels que Mademoiselle Agnès, Nephaël (et ses choix très rock n’roll!), Ariel Wizman ou Anna Polina s’y sont collés, mais celle que j’ai préférée est l’édition consacrée à Philippe Vandel. Créateur du Journal du Hard en 1991. Ado à cette époque, j’avais enregistré son émission parce que je croyais qu’il s’agissait de hard rock, musique que j’écoutais… il est surtout très érudit et j’adore ce qu’il fait sur France Info! Voici donc sa sextape réjouissante :
D’autant que la grille d’été du Mouv’ est prolongée et que vous pourrez continuer à retrouver Sextape le dimanche soir, profitez-en!
Des vents contraires
Quant au théâtre du rond-point, c’est via une chronique « Et au lit, comment ça se passe? » que s’est poursuivie l’exploration de la couette durant tout cet été sur le site Vents Contraires. Avec une petite interview de ma pomme, et plein de petites gâteries que vous retrouverez en bas de page. Comme par exemple la réponse à la fameuse question « est-ce que tu biaises? », posée au sondeur François Kraus de l’Ifop et dont vous entendrez parler bientôt sur Sexpress #teasing.
Je vous accorde que cet article est un poil autopromotionnel, mais avouez qu’il est frais.
«C’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes», l’adage ne vous convainc pas? Pourtant, si vous n’étiez pas à Ibiza, à Mykonos ou dans le sud, il est fort probable que vous ayez foulé du pied les quais de Montreux ou la sciure mouillée de la plaine de l’Asse cet été. Aux adeptes du jeunisme à tout prix, Stevie Wonder, Elton John et Debbie Harry étaient venus prouver aux Suisses qu’il n’y a pas d’âge de retraite pour les pop-stars.
Extravagances
A respectivement 64, 67 et 69 ans, les trois monstres sacrés ont déclenché l’hystérie sur leurs passages au grand rallye des festivals de l’été, à savoir le Montreux Jazz, Paléo et le Pully For Noise. Au total, 200 ans d’extravagances stylistiques d’Elton avec ses lunettes fantaisies et ses costumes pailletés, les tresses et les lunettes noires de Stevie, sans oublier les moues sexy et les petites robes courtes de la frontgirl à la tignasse décolorée de Blondie.
Vous savez quoi, vous qui préfériez vous trémousser sur des plages de sable fin? Eh bien tout le monde a aimé ça. Pour preuve, les mines réjouies des festivaliers à la sortie des concerts des trois dinosaures du showbiz. Et attention, les plus jeunes n’étaient pas les derniers à crier au génie face à tant de science pop ancestral. Un peu comme si, au-delà de la ringardise, à des années-lumière de leur heure de gloire, les stars du passé jouissaient d’une réhabilitation auprès du large public. Ecrasant au passage les phénomènes du moment, comme Pharrell Williams, pour n’en citer qu’un qui a déçu pas mal de monde cet été. En réponse à sa courte et navrante prestation au MJF, le magistral concert de plus de deux heures de Stevie Wonder au Stravinski a su consoler les festivaliers fanas de soul music.
Les vieilles rombières n’ont pas dit leur dernier mot
Quant à Elton John sur la grande scène du Paléo, même ses plus fervents détracteurs se sont inclinés devant ses impressionnants solos au piano. Et Blondie, l’air de rien, est venue rappeler à ceux qui l’auraient oublié que l’ancêtre des sexygirls des hit-parades, bien avant Madonna, Kylie, Britney ou Miley, c’est elle. Même si elles n’ont plus rien à prouver à personne, les vieilles rombières n’ont pas dit leur dernier mot. Et c’est tant mieux. La leçon à retenir pour les fans de la gérontopop? Contrairement à la jeunesse qui se fane avec le temps, le talent ne disparait pas. Comme dans le refrain de la chanson de France Gall en hommage à Ella Fitzgerald: «Tu vois ça ne s’achète pas, quand tu l’as, tu l’as…» Stevie, Elton et Debbie, ils l’ont. Longues vies à eux!
Don’t get hacked. Don’t get outed. Fight harassment. Learn how in The Smart Girl’s Guide to Privacy (also on iTunes).
Don't care how low @SpiritAirlines fares get. Not ever flying with them again when they pull stuff like this: pic.twitter.com/7Cni9Z32pB #p2
— Marc Peters (@rippleofhope) September 3, 2014
Boner Masters @BrendanAdkins & @Plustenstrength talk about The Terrible Art of Boner Hiding http://t.co/RiPSCiFN8D pic.twitter.com/P3iQAyDceZ
— Erika Moen (@ErikaMoen) September 2, 2014
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— Theo Rosendorf (@theorosendorf) September 3, 2014
J’ai rencontré sur internet l’auteur du blog DSP (Domination, Soumission et Plaisirs). C’est un maître BDSM qui se définit de la manière suivante : La face lumineuse : Je suis un homme ayant navigué plus de 20 ans avec la même coéquipière, jusqu’à une dernière tempête ayant fait échoué le navire. De physique que je qualifie […]
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L’ancien combattant de MMA Jonathan « War Machine » Koppenhaver pourrait bien finir sa vie en prison ; hier, pas moins de trente-deux chefs d’accusation ont été énoncés contre lui suite à l’agression dont il s’est rendu coupable sur la personne de Christy Mack, son ex-petite amie. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, voilà toute l’histoire : Christy et Jonathan se sont séparés en mai dernier après s’être fréquentés pendant un peu plus d’un an. Apparemment, War Machine n’a pas très bien compris le concept de séparation ; le 8 août, il s’est présenté au domicile de Christy à une heure et demie du matin, bien décidé à lui passer une bague de fiançailles au doigt. Après avoir ouvert la porte à l’aide d’une clé dont il ne s’était pas débarrassé après la rupture, il est tombé sur Christy et son nouveau copain Corey Thomas, qu’il a frappé et étranglé avant de le jeter dehors.
A coups de pieds et de poings, il a alors infligé pas moins de vingt fractures à la jeune femme, la majorité au visage. Après l’avoir agressée sexuellement et frappée assez fort pour lui rompre le foie, Jonathan Koppenhaver a utilisé un couteau pour blesser Christy Mack. Le manche s’est cassé ; il a alors tenté de la violer. L’actrice s’est échappée quand son agresseur s’est dirigé vers la cuisine, vraisemblablement à la recherche d’un nouveau couteau. Deux heures après, War Machine, en fuite, était le seul à ne pas être couché sur un lit d’hôpital. Rattrapé par les US Marshalls après une cavale d’une semaine, il a immédiatement été mis au frais.
Hier, face au tribunal, Jonathan Koppenhaver a choisi de plaider non coupable à trente-deux reprises malgré la gravité des chefs d’accusation qui pèsent contre lui – tentative de meurtre, agression sexuelle – et la perspective d’une peine de prison à perpétuité. Dans ses derniers tweets, envoyés peu avant son arrestation, il prétend s’être « battu pour sa vie » et se plaint déjà de ces policiers qui « ne le croiront jamais« . Christy Mack, qui a récolté plus de 90 000$ auprès de ses fans pour payer ses frais médicaux, a annoncé qu’elle témoignerait au procès de son ancien compagnon. La condamnation sera vraisemblablement très lourde pour War Machine. Réputé instable mentalement, il a déjà eu affaire à la justice à plusieurs reprises pour coups et blessures. Une audience préliminaire aura lieu le 17 octobre.
Figure de proue de l’hyperréalisme Belge, ami du célèbre écrivain et poète surréaliste Louis Scutenaire (1905-1987), Roland Delcol (Bruxelles, Saint-Gilles, en 1942) livre une œuvre percutante, poétique et insolite.
La démarche de Delcol est liée au mouvement post-moderne, c’est-à-dire : induite par la volonté de troubler et ouvrir les sens avec humour. Chaque oeuvre raconte des histoires intemporelles, fondées sur des chocs visuels :
– Femme nue, élément essentiel, en opposition à un monde vêtu
– Eléments de la culture populaire et classique mis sur un pied d’égalité
Sa technique exceptionnelle appartient à la grande tradition classique, medium peinture, dessin, huile sur toile. La précision et la délicatesse de la touche, fluide comme une caresse, révèlent la chair et le modelé fascinant du corps de la femme et l’incongruité de la vie ordinaire.
Dates : du 18 septembre à 28 octobre 2014.
Adresse :
Galerie Emilie Dujat – Rue Defacqz 69- 1060 Bruxelles (Saint-Gilles) – Belgique
Site web : www.galerieemiliedujat.com
La fiction a rejoint la réalité. Paniquez, tremblez! Le professeur Charles Xavier, mutant qui entre dans l’esprit des gens, nous manipule. Non d’accord, ce n’est pas vrai, mais les super conservateurs du Canada Free Press affirment sans fléchir que les films X-Men et les comics sont une propagande homosexuelle masquée. Démonstration.
Allégorie
Dans les bandes dessinées et les films, les héros mutants luttent dans un monde qui ne les acceptent pas. Bons ou méchants, ils sont stigmatisés, ils font peur. Dans les années 1960, les critiques et analystes traçaient un parallèle avec la situations de personnes LGBT et la discrimination qu’elles subissaient. Tout à fait sensé. Sauf que Canada Free Press utilise cette analyse pour démontrer qu’il s’agit bien là de propagande homosexuelle. Prends ça dans les dents Aristote.
Mieux encore. Bryan Singer, le réalisateur des films, est homosexuel rappelle le site. Et donc forcément il utilise ses blockbusters pour faire passer un message: «Le réalisateur, accusé d’être un pédéraste, a projeté ses sentiments personnels d’être aliéné et mis à l’écart en tant qu’homosexuel dans ses films pour distiller des messages sur l’homosexualité et l’homophobie.» La grande classe.
Gay-agenda
De facto, avec le succès des films, la propagande homosexuelle s’est installée en douce dans les pensées des citoyens. Les conservateurs expliquent que la bataille des mutants qui veulent être reconnus comme des êtres normaux est la même que celle des personnes LGBT pour être reconnus comme telles.
«La lutte des mutants pour être accepté dans la société est analogue à celle de la communauté homosexuelle qui veut faire de l’homosexualité l’équivalent moral de l’hétérosexualité», analyse finement l’article. La menace plane, la crainte règne parmi les journalistes de ce média de voir le «gay-agenda» prendre de l’ampleur dans la politique.
La rédactrice en chef de ce sympathique site, Judi McLeod, a été décrite comme «émotionnellement incontinente» par un écrivain pourtant conservateur. Et le média lui-même a été qualifié de «site d’infos dingo» par un chroniqueur du Toronto Star. Fallait-il le préciser?
http://www.dialogai.org/actualites/2014/09/lgbt-ukrainiens-entre-deux-mondes-russie-et-union-europeenne-par-andrii-kravchuk/ | La guerre civile en Ukraine a remis au second plan, voire plus loin, la situation des personnes LGBT dans un pays où l’égalité n’est pas encore à l’ordre du jour. Le conflit sanglant masque les luttes, les fait taire. Un militant ukrainien raconte ses craintes de voir le pays se tourner vers des valeurs homophobes dans un rejet total des principes égalitaires occidentaux.
The fourth video in Dave Naz’s incredible interview series Trans featuring transgender women has been published, and it’s as great as the first three. To remind readers, this wonderful interview series is just a part of the much wider world of transgender experience. If you like this, check out Naz’s great Genderqueer series.
Part 4 in Naz’s Trans Documentary is above. Naz tells me, “In this clip the women talk about Transitioning and their Childhood / Teen years, and being bullied in school.”
Featured in the fourth video are Khloe Hart, Michelle Austin, Birdmountain, Jade Downing, Michelle Firestone, Stefani Special and Mandy Mitchell.
The list of included voices so far in the entire Trans project are Michelle Austin, Birdmountain, Eva Cassini, Jade Downing, Evie Eliot, Jenny Elizabeth, Michelle Firestone, Foxxy, Jamie French, Khloe Hart, Mia Isabella, Tara Jolie, Tasha Jones, Riley Kilo, Eva Lin, Kelli Lox, Venus Lux, Mandy Mitchell, Kendra Sinclair, Stefani Special, Tiffany Starr and Wendy Summers.
Previously: Triptych: The three installments of Trans: A Photo and Video Project by Dave Naz
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Mardi 2 septembre 2014, la chaîne de télévision américaine Fox a mis en ligne un tweet publicitaire annonçant le "Jour-sans-Tête" (HeadlessDay) imaginé pour promouvoir la sortie en DVD, le 16 septembre prochain, de la première saison de la série Sleepy Hollow, au même moment où le monde entier apprenait la décapitation du journaliste américain Steven Sotloff par l’organisation terroriste État Islamique.
Face à la polémique, la chaîne a immédiatement retiré son post : «Twentieth Century Fox Home Entertainment s'excuse et regrette ce timing malheureux pour le lancement de notre Sleepy Hollow Headless Day. La mort tragique de Steven Sotloff a été connue au moment même où la campagne a été lancée. Nous présentons toutes nos condoléances à la famille de la victime. Nous ne prenons pas cette information à la légère: nous n'aurions jamais lancé cette publicité si nous avions été au courant plus tôt».
Sordide histoire dans l’Etat du Mississippi, aux Etats-Unis. Pendant trois ans, un enseignant baptiste aurait donné rendez-vous chaque semaine à un élève homosexuel dans la salle de classe ou dans son bureau. Il prétendait lui faire retrouver le droit chemin… en le violant.
Viol hebdomadaire
Jeff White, aujourd’hui âgé de 32 ans, a raconté son histoire au Washington Blade. Il affirme qu’entre 1996 et 1999, son enseignant l’avait contraint à avoir des relations sexuelles avec lui, chaque mercredi.
L’abusé explique que son bourreau aurait voulu par ce moyen atroce l’obliger à haïr les hommes. Et ce sont ses parents qui l’avaient envoyé dans cette école après qu’il ait fait son coming-out, à 14 ans. La Bethel Baptist School annonçait sur son site avoir du personnel «expérimenté, stable et aimant».
Toujours en fonction
L’enseignant est aujourd’hui pasteur adjoint à l’église baptiste de Bethel, qui dirige l’école en question. Contacté par les journalistes du Washington Blade, il a déclaré qu’il s’agissait du «plus grand mensonge qu’il avait jamais entendu.» Pas d’autre commentaire. L’affaire est encore sous embargo, avant d’éventuelles poursuites en justice.
Jeff White a confié qu’il était toujours en colère contre cet enseignant qui l’aurait violé: «Tout ce que je peux faire maintenant, c’est canaliser cette colère dans le travail que je fais.»
Les allégations du trentenaire sont entre les mains de l’avocate du National Center For Lesbian Rights, qui a travaillé avec beaucoup de personnes ayant subi des thérapies de conversions. «Je ne peux qu’insister sur combien nous sommes fiers de représenter quelqu’un de courageux à ce point», a déclaré Samantha Ames.
Quand on en vient à parler de bande dessinée érotique à l’occidentale, les mêmes noms surgissent sans cesse : le monolithique et vieillissant Milo Manara, l’inévitable Robert Crumb, Guido Crepax, les anciens. Aujourd’hui, c’est le duc Bastien Vivès et les talentueux Requins Marteaux qui squattent légitimement le trône de la « bédé indébandante ». Reste que les stands d’Angoulême n’ont pas le monopole du talent ; il existe, de ci, de là, de discrets passionnés du dessin de fesse qui sont bien loin d’en manquer.
Styloide, Scebha, Jem et Nowaki, les quatre personnes à l’origine du projet No Men’s Land, sont justement de ceux-là. No Men’s Land raconte l’histoire d’Elise, une jeune femme ordinaire transportée bien malgré elle dans un périple sexuel et onirique au travers d’un monde où les hommes sont interdits. Elle y croisera plusieurs femmes qui lui révéleront toutes les facettes du plaisir, mais aussi un mystérieux être masqué aux intentions troubles. Il sera l’ultime épreuve de sa traversée.
Pour financer leur projet, les créateurs de No Men’s Land ont fait appel à la générosité de leurs futurs lecteurs par le biais d’une campagne de crowdfunding qui a déjà largement dépassé son objectif originel de 4 500€. Qu’à cela ne tienne, Styloide, Scebha, Jem et Nowaki l’ont doublé : s’ils atteignent les 9 000€, la cinquantaine de pages de la version finale de No Men’s Land se verra décorée d’une couverture cartonnée et de plusieurs bonus.
Il vous reste un mois pour faire un don, il est encore temps de réveiller votre âme de mécène. Vous pouvez faire confiance à l’équipe de No Men’s Land pour faire du bon boulot : Scebha qui scénarise, Nowaki qui colorise et Jem qui gère le story-board sont des artistes d’expérience. Quant à Styloide, le dessinateur, ça se passe de commentaires ; soit sa connaissance de l’anatomie est impeccable, soit il est passé maître dans l’art de ne pas avoir l’air de se fatiguer. Ça mérite bien un petit geste.
On ne saurait résumer le porno gay français à Citébeur ou à François Sagat. Il y a aussi le studio French Twinks mené par Antoine Lebel et son armée de minets pour rappeler que les moins poilus et les plus doux ont aussi leur place entre les ours et les vilains lascars. Ce site porno gay aussi hexagonal qu’une prise péritel distribue ses films dans le monde entier ; visiblement inspirée par les infographies de PornHub, l’équipe de French Twinks a décidé d’y aller de sa propre étude sur les habitudes de consommation de leurs clients.
Même si ces chiffres sont limités à leur propre site et ne reflètent donc que leur audience, il est intéressant de remarquer que les minets français font plus sauter les comptes en banque à l’étranger que chez nous (taux de transformation de 1:392 en France contre 1:137 au Royaume-Uni), qu’ils attirent majoritairement des hommes plus vieux et tard la nuit. Autre chiffre intéressant, le fappeur qui cherche du minet dégaine plus facilement sa CB le week-end que la semaine où il se contente d’extraits gratuits.
L’instruction de l’agression qui avait coûté la vie à un retraité homosexuel, le 5 juillet 2012, est bouclée. Trois accusés, des jeunes Suisses de 18 à 20 ans d’origine sri-lankaise et tibétaine, comparaîtront en novembre devant le tribunal de district d’Affoltern am Albis.
Avec un complice mineur, ils avaient frappé à la porte de la victime, dans le village d’Aeugst am Albis. L’un d’eux avait déjà visité l’aîné quelques semaines plus tôt et lui avait dérobé de l’argent. L’octogénaire était connu dans le voisinage pour être un amateur de jeunes hommes, qu’il recevait fréquemment chez lui. Dès qu’il avait ouvert, les quatre individus s’étaient jetés sur lui. Il l’avaient roué de coups, piétiné et lui avaient placé la tête dans des sacs en plastique.
Butin semé en route
Les agresseurs pensaient mettre la main sur la rente de leur victime, quelques milliers de francs qu’il venait de retirer à la banque. Mais la fouille de l’appartement avait été interrompue par des voisins. En fuyant, les agresseurs avaient semé leur maigre butin: 110 francs (environ 90 euros). Au final, il ne leur est resté entre les mains qu’un billet de 20 francs.
Le retraité avait succombé dix jours plus tard à un infarctus provoqué par ses multiples fractures et par le stress psychologique intense de l’agression, selon le dossier cité par le quotidien local «Tages-Anzeiger». Les trois suspects majeurs, décrits comme «sans scrupules» par le Ministère public, comparaîtront pour meurtre et vol. Leur comparse mineur sera jugé séparément.
A la peine dans les sondages, les promoteurs du «oui» au référendum du 18 septembre ont lancé ce lundi leur «Rainbow Paper». Ce manifeste est rédigé à l’intention des gays et lesbiennes de la province de 5 millions d’habitants.
Selon le collectif, qui a notamment recruté l’acteur Alan Cumming pour sa campagne, une Ecosse hors du Royaume-Uni garantira une plus grande égalité aux personnes LGBT. La future Constitution nationale protégera, entre autres, les politiques égalitaires, fondera un droit à l’asile pour les personnes persécutées en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre et fera de l’Ecosse un champion des droits LGBT à travers le monde, promet Yes LGBT.
«Ces 15 dernières années, le Parlement écossais a pris une position plus progressive que Westminster sur les questions d’égalité pour les LGBT, avec des lois pionnières dans les domaines où nous sommes souverains», a expliqué une des animatrices du mouvement Yes LGBT, Kirsty McAlpine.
Source: GayStarNews
Erin E. chronique pour Sexpress un livre que n’aurait pas renié le groupe Odeurs : « Le concierge », de Jean-Michel Jarvis.
Le concierge – J.M. Jarvis – Ed. Tabou
Aujourd’hui c’est vendredi et comme tous les vendredis, Jacques Marette, le concierge, cire lentement, avec application, l’escalier en chêne qui dessert les six étages de l’immeuble où il officie depuis 35 ans. Mais ce n’est pas l’odeur de l’encaustique, qu’il étale avec le plus grand soin que ce drôle de concierge préfère, c’est la qualité et la profondeur de champ de vision que son travail lui permet ce jour-là. Car Jacques Marette est un voyeur, un voyeur et un grand amateur d’entre-jambes de demoiselles. Et le vendredi, le dessous des jupes de toutes les jeunes filles de l’immeuble se dévoile à lui, si tant est qu’il reste assez longtemps accroupi à frotter les marches de ce grand escalier. Un voyeur mais également un collectionneur de petites culottes déjà portées ; un concierge avide d’effluves puissantes, que les notions de bienséance et de morale traditionnelle ont déserté depuis sa plus tendre enfance.
Répugnant, provocant, addictif
Le personnage inventé par J.M. Jarvis est présenté comme répugnant par son auteur même, affublé des pires défauts, et des fantasmes les plus tordus. Mais la pointe de dégoût qu’il inspire n’empêche pas de suivre ses tribulations dans l’immeuble avec beaucoup de plaisir, à l’instar des jeunes femmes qui croisent sa route et qui se prêtent à ses jeux érotiques. La provocation est ici permanente, et se satisfait de tous les contrastes entre le sale et le propre, la pureté et le nauséabond. Le schéma est assez simple, mais les scènes sont drôles et plutôt bien écrites. Elles se veulent transgressives, de la scène initiatique, traditionnel point de départ des perversions du héros, en passant par un catastrophique séjour à la campagne, ou d’acrobatiques cours de gymnastique. Les jeunes filles de bonne famille en perdent aussi un peu de leur superbe, mais c’est pour mieux apprécier tous les charmes de la mixité sociale …
Dans la veine d’Esparbec, l’équilibre est vite trouvé ici entre la dimension érotique, ou pornographique des scènes et des situations décrites et leur humour. Rien de sérieux, et rien de vraiment dérangeant dans ce récit bien rythmé. J.M. Jarvis s’éloigne dans ce roman-là, du réalisme et du mélange des genres inévitables qui caractérisaient ses deux autres ouvrages, ZEP et Snuff movie, qui oscillaient entre critique sociale et pornographie, et c’est tant mieux.
Entre Proust et hérisson
Dans un cadre très resserré, guère plus grand que la cage d’escalier de l’immeuble et la loge du concierge, les situations gagnent en tension érotique et en second degré, délivrant un récit plaisant et excitant, avec un personnage masculin qui fonctionne mieux que les femmes de ses deux autres romans. Plus légères et beaucoup plus drôles, les aventures de Jacques Marette forment un écho aux timides émois de la concierge intello de l’Elégance du hérisson, elle aussi enfermée dans sa loge pour satisfaire ses passions secrètes. A l’amatrice de Marcel Proust – auteur d’ailleurs de la plus célèbre scène de voyeurisme dans une cour d’immeuble de la littérature – J.M. Jarvis offre un pendant masculin et déjanté, qui n’a pas totalement évacué tous les bons sentiments, mais qui s’assied quand même largement dessous, voire pire … Nez délicats, s’abstenir.
Le concierge. J.M. JARVIS. Ed. Tabou, 2014.
Le cimetière tranquille cuisait sous les derniers rayons du soleil d’été.
— Installons-nous sous cet arbre, l’ombre a l’air délicieuse, dit-elle.
Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre et se déshabillèrent mutuellement en s’embrassant avec passion.
— Wow… tu es trop bandante… murmura-t-il.
— Baise-moi bien fort, répondit-elle laconiquement.
Elle planta ses ongles dans son dos pendant qu’il la prenait vigoureusement, presque furieusement. Elle jouit la première, en renversant sa tête en arrière et en criant son plaisir aux nuages. Il grogna quelques secondes plus tard en déchargeant son foutre, le gland buté contre le col de sa matrice.
— C’était fantastique, haleta-t-il. Quelle semaine incroyable.
— Les amourettes de vacances, y’a que ça de vrai, ajouta-t-elle en souriant.
— C’est vraiment plate que tu doives partir demain. Tu ne peux pas rester plus longtemps?
Elle secoua la tête.
— Non. Mon mari est un vieux barbon, mais il est friqué. Je n’ai pas envie de le contrarier – ou pire, d’éveiller ses soupçons.
— Dommage.
— Hey, ne fais pas cette tête. Les vacances ne sont pas encore tout à fait finies, Don Juan. Il nous reste quelques heures : faisons-le encore, maintenant. Et encore une fois – toute la nuit.
Ils baisèrent alors plus lentement, plus tendrement, sur une pierre tombale gentiment chauffée par le soleil. Lorsqu’il jouit à nouveau, elle eut un bref moment d’inquiétude en pensant à la vasectomie de son mari. Un peu de calcul mental la rassura : pas de souci à se faire, elle était dans la zone.
En se levant, elle ne remarqua pas l’empreinte rougie que la pierre avait laissée en relief sur ses fesses. En lettres inversées, on pouvait lire : «espérance d’une vie nouvelle».
Paris Derrière a glissé son micro à la sortie de l’atelier « Traversée gustative » entre orgie et régression. J’ai aussi assisté à la session « Outrance du désir ». Y a t-il oui ou non eu partouze ?
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/09/erosphere.mp3The post Erosphère : mini-woodstock à Paris appeared first on Paris Derrière.
Le blog TVNEWS nous apprend que la chaîne Ciné+ Club proposera le 8 et le 11 septembre prochains, à 1h30 et 23h50, la diffusion du documentaire L'Enfance du hard, de Sébastien Bardos et Jérémie About, déjà programmé sur Canal+ en 2013, suivi de Club Privé (1974), de Max Pécas, et de La Chatte à deux têtes (2002), de Jacques Nolot. Extrait :
"Ce document est un voyage dans le temps à travers "l'âge d'or du cinéma X", de 1975, avec la levée de la censure et le début de la diffusion de films pornographiques dans les salles de cinéma, à 1983, avec l'application draconienne de la loi X et la montée en puissance de la vidéo.
Grâce aux témoignages des plus grands réalisateurs de l'époque (Gérard Kikoïne, Michel Barny, Jean-François Davy, François Jouffa, Pierre Reinhard, Jean-Pierre Bouyxou), d'actrices et d'acteurs (Brigitte Lahaie, Diane Dubois, Alban Ceray, Richard Allan…), mais aussi de Noël Simsolo, scénariste, de François About, chef opérateur, et d'Anne Ludovic, doubleuse, c'est toute cette époque, son innocence, sa truculence, sa folie, son hédonisme qui ressurgissent. Le Beverley, dernière salle X française à projeter des films en 35 mm, sorte d'arche de Noé du cinéma porno seventies, sert de décor à cette balade nostalgique, tandis que Christophe Bier, grand ponte de la pornographie, est notre guide.
Au fil d'interviews et d'extraits pour la plupart inédits, L'ENFANCE DU HARD fait visiter les coulisses du milieu porno des années 1970. Quelle était l'ambiance dans les salles X ? Comment les films étaient-ils réalisés ? Où recrutait-on les acteurs, combien gagnaient-ils, prenaient-ils du plaisir ? Comment doublait-on une "scène d'amour" ? Et, last but not least, quelle était la fameuse recette du "faux sperme" ? Autant de questions cruciales qui trouvent ici leurs réponses !
Enfin, L'ENFANCE DU HARD souligne qu'à cette époque films porno et cinéma traditionnel n'étaient pas radicalement séparés, comme c'est le cas de nos jours. Bien au contraire, les deux milieux étaient souvent étroitement imbriqués. Le documentaire fait donc ressentir un amour palpable du cinéma, au-delà du "cul pour le cul", qui s'étiolera peu à peu en raison de la censure économique de la loi X et l'arrivée de la vidéo, jusqu'à quasiment disparaître à la fin des années 1980."
Le blog TVNEWS nous apprend que la chaîne Ciné+ Club proposera le 8 et le 11 septembre prochains, à 1h30 et 23h50, la diffusion du documentaire L'Enfance du hard, de Sébastien Bardos et Jérémie About, déjà programmé sur Canal+ en 2013, suivi de Club Privé (1974), de Max Pécas, et de La Chatte à deux têtes (2002), de Jacques Nolot. Extrait :
"Ce document est un voyage dans le temps à travers "l'âge d'or du cinéma X", de 1975, avec la levée de la censure et le début de la diffusion de films pornographiques dans les salles de cinéma, à 1983, avec l'application draconienne de la loi X et la montée en puissance de la vidéo.
Grâce aux témoignages des plus grands réalisateurs de l'époque (Gérard Kikoïne, Michel Barny, Jean-François Davy, François Jouffa, Pierre Reinhard, Jean-Pierre Bouyxou), d'actrices et d'acteurs (Brigitte Lahaie, Diane Dubois, Alban Ceray, Richard Allan…), mais aussi de Noël Simsolo, scénariste, de François About, chef opérateur, et d'Anne Ludovic, doubleuse, c'est toute cette époque, son innocence, sa truculence, sa folie, son hédonisme qui ressurgissent. Le Beverley, dernière salle X française à projeter des films en 35 mm, sorte d'arche de Noé du cinéma porno seventies, sert de décor à cette balade nostalgique, tandis que Christophe Bier, grand ponte de la pornographie, est notre guide.
Au fil d'interviews et d'extraits pour la plupart inédits, L'ENFANCE DU HARD fait visiter les coulisses du milieu porno des années 1970. Quelle était l'ambiance dans les salles X ? Comment les films étaient-ils réalisés ? Où recrutait-on les acteurs, combien gagnaient-ils, prenaient-ils du plaisir ? Comment doublait-on une "scène d'amour" ? Et, last but not least, quelle était la fameuse recette du "faux sperme" ? Autant de questions cruciales qui trouvent ici leurs réponses !
Enfin, L'ENFANCE DU HARD souligne qu'à cette époque films porno et cinéma traditionnel n'étaient pas radicalement séparés, comme c'est le cas de nos jours. Bien au contraire, les deux milieux étaient souvent étroitement imbriqués. Le documentaire fait donc ressentir un amour palpable du cinéma, au-delà du "cul pour le cul", qui s'étiolera peu à peu en raison de la censure économique de la loi X et l'arrivée de la vidéo, jusqu'à quasiment disparaître à la fin des années 1980."
La soirée fétichiste vinyle, wetlook, latex et cuir de Paris. Fondée en 1998 elle est depuis longtemps la référence incontournable en la matière.
Organisée chaque mois dans un grand bateau pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes sur deux niveaux couverts, la Nuit Élastique propose deux ambiances distinctes et parfaitement complémentaires.
NIVEAU SUPÉRIEUR (200 places)
+ piste de danse 100% techno & electro assurée par DJ Francis Loup et un à deux DJ’s invités pour l’occasion (voir programme de chaque édition)
+ des vidéo-projections artistiques mêlant images psychédéliques et fétichistes au rythme des BPM du dancefloor
+ un grand bar aux tarifs très abordables (de 2 à 10 €)
+ la proue ouverte pour les fumeurs ou vous permettre de prendre l’air.
NIVEAU INFÉRIEUR (200 places)
+ grand espace lounge aux lumières lumières tamisées et à la musique douce pour tous les jeux BDSM et érotiques entre adultes respectueux des désirs des autres participant(e)s
+ un studio photo pour toutes les personnes souhaitant poser pour l’un de nos photographes fétichistes
+ une zone bondage /shibari avec un portique de suspension
+ espace « Massage BDSM » par P@t
+ des vidéos projections de films fetish/BDSM
+ des stands de créateurs fétichistes
+ le vestiaire.
Plus d’informations et des centaines de photos sur :
www.nuitelastique.com
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POUR POUVOIR PARTICIPER À LA NUIT ÉLASTIQUE IL FAUT RESPECTER LE STRICT DRESS CODE
Tenue vinyle, latex, wetlook ou cuir strictement obligatoire pour les hommes, les femmes et les travestis, pas d’exception. La couleur n’a pas d’importance (elle peut être noire mais aussi rouge, blanc, rose, vert, bleu… peu importe). Strict minimum : pantalon ou jupe/robe dans l’une des ces 4 matières. Vous pouvez vous changer sur place.
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TARIFS
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PRIX PRÉVENTE
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(du 1er au 13 septembre à 19h00)
Modes de paiements acceptés en prévente :
cartes bancaires (Visa, MasterCard…) ou Paypal.
Couple sans tickets boissons : 30€ (au lieu de 50 €)
Couple + 5 tickets boissons : 43 € (au lieu de 65 €)
Couple + 10 tickets boissons : 54 € (au lieu de 80 €)
Couple + 15 tickets boissons : 63 € (au lieu de 95 €)
Couple + 20 tickets boissons : 70 € (au lieu de 110 €)
Achat des tickets via internet par CB ou PayPal ici : http://elastique.hgbinteractive.com/20163f1cf
Femme, TV ou TS sans tickets boissons : 15€ (au lieu de 25 €)
Femme, TV ou TS + 5 tickets boissons : 28 € (au lieu de 40 €)
Femme, TV ou TS + 10 tickets boissons : 39 € (au lieu de 55 €)
Femme, TV ou TS + 15 tickets boissons : 48 € (au lieu de 70 €)
Femme, TV ou TS + 20 tickets boissons : 55 € (au lieu de 85 €)
Achat des tickets via internet par CB ou PayPal ici : http://elastique.hgbinteractive.com/20163f1cf
Homme sans tickets boissons : 40€ (au lieu de 60 €)
Homme + 5 tickets boissons : 53 € (au lieu de 75 €)
Homme + 10 tickets boissons : 62 € (au lieu de 90 €)
Homme + 15 tickets boissons : 73 € (au lieu de 105 €)
Homme + 20 tickets boissons : 80 € (au lieu de 120 €)
Achat des tickets via internet par CB ou PayPal ici : http://elastique.hgbinteractive.com/20163f1cf
Tickets boissons (sans entrée, si vous en possédez déjà une)
5 tickets boissons : 13 € (au lieu de 15 €)
10 tickets boissons : 22 € (au lieu de 30 €)
15 tickets boissons : 33 € (au lieu de 45 €)
20 tickets boissons : 40 € (au lieu de 60 €)
Achat des tickets via internet par CB ou PayPal ici : http://elastique.hgbinteractive.com/20163f1cf
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PRIX SUR PLACE
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Couple (une femme, TV ou TS + un homme) : 50 €
Femme, TV ou TS : 25€
Homme : 60 €
Carnet de 5 tickets boissons : 15 €
Modes de paiements acceptés sur place :
espèces et cartes bancaires (Visa, MasterCard…).
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ADRESSE
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BATEAU L’ÉVÈNEMENT – QUAI SAINT BERNARD – JARDIN TINO ROSSI – 75005 PARIS
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PLAN D’ACCÈS
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Les gars de WoodRocket n’en finissent plus de prendre Internet par le cou et de lui faire un shampoing avec le poing en lui gueulant qu’il est son petit pote à la compote. Après avoir parodié une bonne partie des références culturelles des enfants d’Internet (Bob l’Éponge, Game of Thrones, Family Guy, Katy Perry, Lady Gaga, Les Simpsons…), voilà qu’ils s’attaquent maintenant à Futurama.
Les gaillards de WoodRocket ont une stratégie assez cool, leur site est entièrement gratuit et mélange des scènes comme sur un tube et du contenu exclusif entre culture porno lol assumée (Memes I’d Like to Fuck, Makeup Sex, Stoya Does Everything…), idées fraîches (James Deen Loves Food, Look At Me Now, Pornstar Days Off…) et parodies tournées avec les moyens du bord dans un style DIY difficilement fappable mais franchement délirant. Ils s’entourent bien (James Deen, Stoya, Lily Labeau, Skin Diamond, Dana DeArmond) et n’arrêtent jamais de poster du contenu comme un drift ininterrompu sur un parking désaffecté de la Porn Valley.
Pour leur parodie de Futurama, simplement intitulée Fuckarama, ils ont fait appel aux modèles Vuko, Lily Bergman et Jessica Dawn pour interpréter Leela, Fry, Amy, Bender, le Professeur, Zapp (en MtF complètement délicieux) et le docteur Zoidberg (qui devrait redéfinir les frontières du fap). Les modèles n’ayant pas vraiment un pied dans le porn, on doute que ce shooting photo finira en parodie vidéo mais on vous pose ça là quand même.
On imagine maintenant Bender planter sa bière dans l’oeil cyclopéen de Leela, le docteur Zoidberg batifoler gaiement avec le Professeur tandis qu’Amy se caresse dans un coin laissant son imagination s’évader dans le multivers et Zapp rouler du boule à n’en plus pouvoir.
Merci la fusée en bois.
Leela
Fry
Amy
HOT BENDER
Zapp « dat ass » Branigan
Docteur…
o_____O
Avant d’être écrivain, C. J. Box a exercé de nombreux métiers (garde-pêche, manœuvre, arpenteur, journaliste). Il est l’auteur de plusieurs romans.
Aujourd’hui, il dirige la Rocky Mountain International Corporation, qui promeut le tourisme de cinq Etats des Rocheuses, et vit à Cheyenne dans le Wyoming.
Résumé
Paul Parker, un avocat proche de la retraite, s’apprête à sortir son chien dans l’aube glaciale. Deux hommes vont surgir et l’embarquer de force dans un vieux pick-up.
Extrait
Comme tous les matins, Champ, le vieux labrador sourd et aveugle de Paul Parker, se manifesta en enfouissant sa truffe dans le cou de son maître. Si Parker ne se levait pas aussitôt en écartant les couvertures, Champ aboyait jusqu’à ce qu’il cède. Le chien, autrefois, avait l’habitude de dévaler l’escalier comme un fou et de foncer vers la porte de derrière en dérapant sur le parquet du palier ; mais aujourd’hui, il descendait à tâtons, le ventre traînant sur chaque marche, en se servant de sa grosse truffe comme d’une sorte de pare-chocs. Champ s’orientait au radar. Comme une chauve-souris, pensa Parker. C’était triste. Il le suivit en bâillant et serra la ceinture de sa robe de chambre, se demandant combien de matins il restait à vivre à son chien.
Il jeta un coup d’œil à son reflet dans le miroir de la cage d’escalier. Un mètre quatre-ving-huit, des cheveux gris acier, des yeux bleus au regard froid et un menton dont la peau commençait à s’affaisser. La vie des plis lui fit horreur et il releva inconsciemment la tête pour les défroisser. En outre, il avait l’air usé, épuisé. Il faisait vieux. Ces derniers temps, les audiences au tribunal l’éreintaient. Qu’il gagne ou qu’il perde, les procès le vidaient de son énergie, et il mettait de plus en plus de temps à s’en remettre. Tandis que Champ le précédait avec difficulté, il se demanda si lui aussi se souvenait de sa jeunesse.
[...]
Avis
En partant d’une photographie de Charles Belden de 1936 - propriétaire de ranch et photographe éminent du Wyoming - C. J. Box invente une histoire qui se déroule de nos jours, dans un décor inquiétant : le Wyoming pris dans une tempête de neige. Que sont devenues les antilopes pronghorns que Belden livra au zeppelin Hindenburg LZ 129 à Lakehurst (New Jersey) pour qu’elles soient livrées au zoo de Berlin ? L’écrivain ne le sait pas et le lecteur n’en apprendra pas davantage. Mais en seulement quelques pages, C. J. Box réussit à le surprendre en retournant la situation in extremis alors que la tension qui n’avait cessé de grimper semblait n’offrir qu’une seule issue.
Pour les amoureux des histoires courtes et intenses !
Le convoyeur du IIIe Reich, C. J. Box, éditions Ombres Noires 96 pages 8 €
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Aline Weill
http://www.slate.fr/story/91429/fierte-honte-recomposition-prides-montreal|Publicité, pinkwashing, sécuritarisme et promotion touristique à outrance: la recomposition des marches des fiertés reflète les divisions du mouvement LGBTQ et ses enjeux urbanistiques et commerciaux, analyse la sociologue et millitante Marie-Hélène Bourcier. Une tendance lourde en Amérique du Nord, et notamment à Montréal.
«Gays pour une paix juste en Palestine, contre le racisme et l’islamophobie». C’est sous cet intitulé que Thierry Schaffauser, co-fondateur du Syndicat du travail sexuel (STRASS) et Tarik Safraoui, membre de la commission LGBT du Nouveau Parti Anticapitaliste, ont publié le 3 août dernier sur le site Yagg.com un appel à la formation de « pink blocs » au sein des manifestations en soutien à Gaza qui ont émaillé l’été. En d’autres termes, les deux hommes enjoignent les personnes LGBT à participer de façon visible à ces cortèges. Pour appuyer leur appel, ils rappellent que «le mouvement gay est né en partie à la suite du mouvement pour les droits civiques contre la ségrégation raciale» et que les luttes contre l’homophobie, le racisme et donc le colonialisme ont une origine commune et sont indissociables. Ils estiment aussi que les personnes LGBT ont une raison supplémentaire de s’engager dans le soutien à la cause palestinienne. Ce faisant, elles refuseraient leur instrumentalisation et dénonceraient les efforts de séduction déployés par Israël à leur égard afin de gagner leur soutien dans la guerre médiatique qui l’oppose aux Palestiniens (une démarche connue en anglais sous le nom de «pinkwashing»). Pas sûr cependant que ces arguments aient porté, à en juger par l’avalanche de commentaires négatifs en bas de cette tribune.
Pas de «pink blocs» pour Gaza à Lyon
À Lyon, des manifestations en solidarité avec les Gazaouis se sont tenues tous les mercredis et tous les samedis de l’été (ou presque), à l’initiative du Collectif 69 de soutien au peuple palestinien, qui rassemble divers associations, syndicats et partis politiques de gauche. Mais on n’a pas vu de lesbiennes, gays, bi ou trans y participer en s’affichant en tant que tels. Les associations LGBT lyonnaises pourraient-elles prendre le relais ? La principale d’entre elles, la Lesbian & Gay Pride (LGP), compte au sein de son conseil d’administration des associations antiracistes, comme SOS Racisme Rhône-Alpes ou la Ligue des Droits de l’Homme. Ses statuts inscrivent en outre son action «dans le cadre et l’éthique des luttes liées à la promotion des droits humains et des libertés fondamentales» : à la rentrée 2010, elle avait ainsi participé à des rassemblements pour dénoncer la stigmatisation des Roms consécutive au «discours de Grenoble» prononcé par Nicolas Sarkozy en juillet précédent. Contactée, sa présidente, Edwige Marty, indique que le sujet d’une éventuelle participation de la LGP aux cortèges pour Gaza n’a pas été abordé par le bureau de l’association : il faut dire que celui-ci ne s’est pas réuni durant l’été et que la période des vacances n’est pas la plus propice aux mobilisations. Mais la question pourrait bien se poser en cette rentrée puisqu’elle reste hélas d’actualité : si un cessez-le-feu (semble-t-il durable) a bien été signé fin août, la situation des Gazaouis reste très précaire.
Photos : manifestation en soutien à Gaza place Bellecour à Lyon, samedi 19 juillet 2014 (DR)
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Comment la CGT lutte-t-elle contre l’homophobie dans le monde ouvrier ?
La CGT s’est dotée d’un collectif dédié à la lutte contre l’homophobie en 1996. Lorsque des travailleurs, ouvriers ou non, ont connaissance de discriminations homophobes sur leur lieu de travail ou qu’ils en sont eux-mêmes victimes, ils font appel à nous et on essaye de voir comment résoudre ces problèmes : en faisant un courrier à l’employeur, en aidant l’ouvrier dans ses démarches de demande de changement d’affectation, en prenant contact avec certains de ses collègues, etc. Cela va des gays et des lesbiennes visés par des propos homophobes jusqu’à des personnes en phase de transition qui rencontrent beaucoup de difficultés dans leur travail.
Quelles sont les demandes auxquelles vous devez faire face ?
Le cas qu’on rencontre le plus souvent actuellement, c’est celui de personnes transgenres en phase de transition et qui ont beaucoup de mal à le faire accepter par leurs collègues et par leurs employeurs. On leur donne les contacts d’associations avec lesquelles nous sommes en lien, on leur indique les démarches à suivre, on leur explique ce que l’employeur a le droit de faire et de ne pas faire les concernant…
Avez-vous le sentiment que les LGBTphobies régressent dans le monde ouvrier ?
Pour les transgenres, c’est encore très difficile. L’homosexualité est davantage rentrée dans les mœurs, mais la CGT doit encore traiter pas mal de cas d’homophobie. Souvent, les victimes ne veulent pas en parler : ces histoires reviennent souvent à nos oreilles de façon indirecte. Mes collègues, sur mon lieu de travail, savent tous que je suis gay. Mais quand je suis en réunion syndicale au sein de ma fédération CGT, celle de la métallurgie, je peux voir que beaucoup de mes collègues métallos ont encore beaucoup de mal avec ça. Pour eux, je fais tâche dans le décor. Un jour, l’un d’eux m’a dit que la métallurgie, c’était pour les purs et durs, les tatoués, les virils… Quand on entend ça, on se dit qu’il y a encore pas
mal de boulot à faire.
Comment les débats autour du mariage pour tous ont-ils été ressentis par les ouvriers ?
Comme dans l’ensemble de la société, il y avait des personnes favorables au mariage pour tous et d’autres qui y étaient hostiles. Mais beaucoup de personnes nous ont dit : «sur le mariage pour tous, des centaines de milliers de personnes, pour et contre, sont descendues dans la rue. Mais pour défendre la retraite à soixante ans ou de meilleurs salaires en début de carrière, il n’y a plus grand-monde pour battre le pavé…». Pour les syndicalistes qui n’avaient pas forcément conscience des enjeux du mariage pour tous, il était temps que ces débats se terminent et que le gouvernement s’occupe de sujets «plus importants», selon leurs propres termes.
Comment tentez-vous, dans ces conditions, de mener de front les luttes syndicales et la lutte contre l’homophobie ?
On entend encore des paroles très dures de certains qui nous disent que les deux n’ont rien à voir, que ce n’est pas le combat que la CGT doit mener, qu’on devrait laisser ça aux associations qui sont déjà nombreuses à s’en occuper et que ça ne devrait pas être un travail syndical. Faire comprendre qu’il existe des points communs entre les deux n’est pas facile. Sur le principe, certains sont un peu fermés et ça bloque déjà comme ça. C’est aussi pour cela qu’on a sorti du matériel à destination des syndiqués et du monde ouvrier plus largement (cf. ci-contre), pour bien faire comprendre pourquoi nous sommes là. On le distribue dans toutes nos unions départementales, dans nos conférences régionales, etc. On en a déjà envoyé à pas mal d’associations : on travaille ainsi beaucoup avec SOS Homophobie. Quand ils ont connaissance de cas d’homophobie dans le monde du travail, ils nous le signalent.
Un guide pour lutter contre l’homophobie au travail
En octobre 2012, la CGT a publié un «guide d’action syndicale» de 90 pages intitulé «Gagner l’égalité des droits des LGBT dans le monde du travail». S’il ne concerne pas uniquement les ouvriers, il décrit des situations réelles où ceux-ci peuvent être confrontés à des discriminations à raison de leur identité de genre ou leur orientation sexuelle. Il prodigue aussi aux adhérents de la «cégète» des conseils sur la meilleure façon de défendre ses droits et rappelle les éléments de législation les plus importants en matière de lutte contre l’homophobie. En fin d’ouvrage, il renvoie également à d’autres associations professionnelles qui regroupent les salarié-e-s LGBT de grandes entreprises ou d’administration.
Photo : voiture de la CGT à la Marche des Fiertés LGBT de Lyon, 14 juin 2014
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«Quelle que soit votre opinion personnelle ou le malaise que peuvent vous inspirer l’homosexualité et les divers mouvements pour les droits des homosexuels et des femmes, il faut faire alliance avec eux de manière révolutionnaire»
(Huey Newton, cofondateur du Black Panther Party, août 1970)
Si vous lisez intégralement ce numéro de rentrée d’Hétéroclite, peut-être remarquerez-vous que plusieurs de ses articles sont parcourus par une même idée : celle d’un débordement du strict cadre des mouvements homosexuels et transgenres pour les associer à d’autres formes de résistance à un ordre sociopolitique injuste et inégalitaire. Ce peut être la lutte des Palestiniens contre la colonisation et la violation de leur souveraineté nationale par Israël. Ou celle des ouvriers pour leur dignité, leurs emplois, de meilleurs conditions de travail et des salaires plus élevés. Ou celle des femmes contre le patriarcat et la dépossession de leurs corps par les hommes. Ou celle des minorités de toute sorte, qui trouvent dans le concept d’«intersectionnalité» un outil théorique pour penser les différentes formes de domination qui les oppressent. Bien sûr, cette «convergence des luttes», puisqu’il faut bien employer cette expression, ne va jamais de soi. Aujourd’hui comme hier, elle continue de susciter de vives oppositions. On l’a vu encore récemment lorsque la Marche des Fiertés LGBT de Lyon a décidé d’intégrer un char de travailleurs et travailleuses du sexe à son cortège : les cris d’orfraie que nous avons entendus alors ne sont hélas pas prêts de s’éteindre. À chaque fois, ce sont les mêmes craintes qui s’expriment : peur de brouiller notre message, de dégrader notre image, de perdre en efficacité politique… Pourtant, toute l’histoire des luttes LGBT est celle d’une union – au départ tout sauf évidente – entre des communautés qui ont fini par juger que la lutte contre leurs ennemis communs était plus importante que leurs différences et leur méfiance réciproque. Folles et bears. Lipsticks et butches. Lesbiennes et gays. Homosexuel-le-s et trans. Séropos et séronegs. Toutes ces unions nous paraissent aujourd’hui naturelles. Mais le sigle qui les regroupe (LGBT) est d’apparition très récente. Et il est le résultat d’une construction historique et d’une volonté politique, sans cesse réaffirmée (et parfois, hélas, fluctuante), de se battre ensemble. Entre les luttes actuelles des mouvements LGBT et celles citées plus haut (mais aussi bien d’autres, telles que les luttes contre le racisme, les discriminations, les inégalités sociales, etc.), il semble y avoir un gouffre. Mais toutes ces forces contestataires ont une origine commune : la remise en cause d’une hiérarchie sociale injuste qui assigne des individus à un rôle inférieur (que celui-ci soit social, économique, politique, symbolique…) du simple fait de leur sexe, de leur genre, de leur naissance, de leur orientation sexuelle, de leur religion, de leur nationalité, de leur couleur de peau, de leur classe sociale… Tenter d’établir des passerelles, chaque fois qu’il est possible, entre ces luttes hétérogènes n’est pas chose aisée. Mais, à l’avenir, c’est la seule voie possible pour le succès des futures luttes LGBT. Sous peine de voir celles-ci se recroqueviller sur leur nombril, voire pire : se laisser instrumentaliser et devenir à leur tour des vecteurs d’oppression d’autres minorités.
Photo 1 : militants gays et lesbiens anglais en soutien aux mineurs en grève, 1985
Photo 2 : lesbiennes, bies et gays en solidarité avec les Palestinien-ne-s, manifestation à Paris, été 2014
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Ancienne église parisienne devenue, à la Révolution, la dernière demeure des «grands hommes» qui ont marqué l’Histoire nationale, le Panthéon abrite à ce jour les cendres de deux femmes seulement (sur quelque 75 «résidents»). Si ce ratio devrait légèrement s’améliorer l’an prochain avec l’entrée programmée dans ce temps républicain des résistantes Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz (en compagnie de Pierre Brossolette et Jean Zay), ni Olympe de Gouges (portrait), ni Lucie Aubrac, ni Joséphine Baker (parmi quelques noms de femmes « panthéonisables » fréquemment cités) n’ont (encore ?) reçu cet honneur. C’est pour remédier à cette absence des femmes de l’Histoire de France officielle que sera lancé en septembre lapantheone.fr, «un site participatif destiné à honorer les femmes exceptionnelles» initié par quatre structures différentes et notamment par l’ancien journaliste lyonnais Guillaume Tanhia (coauteur d’un documentaire télévisuel diffusé au printemps dernier sur Public Sénat, La Dernière Vague du féminisme ?). L’occasion peut-être pour Olympe de Gouges (portrait), Lucie Aubrac ou Simone de Beauvoir Et pour permettre à ce «Panthéon virtuel» et féminin de voir le jour, une collecte en ligne (accessible jusqu’au 12 septembre) a été créée sur la plateforme de crowdfunding Kiss Kiss Bank Bank.
www.kisskissbankbank.com/la-pantheone
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«Une tradition étrangère à la classe ouvrière» : c’est en ces termes très durs que la CGT, en 1971, désignait l’homosexualité et rejetait la participation du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) au défilé des travailleurs du 1er mai. Elle s’inscrivait alors dans la vision traditionnelle du monde ouvrier : un univers très masculin, viril, volontiers machiste, où les normes de genre sont très prégnantes et où l’homosexualité semblait alors impensable. Si, depuis, le principal syndicat français a bien changé et si être ouvrier et être homosexuel paraissent moins incompatibles, les intérêts des uns et des autres demeurent en revanche antagonistes dans bien des esprits. L’an dernier, La Manif pour tous n’a ainsi pas hésité à enrôler les ouvriers dans son combat, à travers notamment une affiche sur laquelle, au-dessus d’un ouvrier casqué, s’affichait le slogan «la priorité, c’est Aulnay, pas le mariage gay». L’extension des droits des gays et des lesbiennes se ferait donc au détriment de la situation des ouvriers : preuve en serait que le mariage pour tous a été voté alors que l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois a fermé ! Cette antienne, reprise désormais par toute la droite et l’extrême-droite, de l’UMP à l’association Égalité et Réconciliation d’Alain Soral (dont le slogan prétend justement réunir la «gauche du travail» et la «droite des valeurs») en passant par Éric Zemmour, trouve aussi un certain écho à la gauche de la gauche ou dans la gauche qui se veut «républicaine», et ce depuis plusieurs années. En 2006, l’universitaire américain Walter Benn Michaels publiait ainsi The Trouble with diversity (publié en français sous le titre La Diversité contre l’égalité aux éditions Raisons d’agir en 2009), dans lequel il analyse l’essor des luttes identitaires depuis les années 60-70 et l’affaiblissement parallèle des luttes sociales, pour mieux faire du premier la cause du second. De ce côté-ci de l’Atlantique, le philosophe Jean-Claude Michéa, historien (et critique féroce) de la pensée libérale, développe une réflexion similaire dans Les Mystères de la gauche (éditions Climat, 2013), dans lequel il ne cache pas son mépris pour les questions dites «sociétales», coupables à ses yeux de masquer la porosité idéologique entre gauche et droite, unies dans un même mépris des intérêts ouvriers.
Une question de volonté
Face à ce front disparate qui mise sur leur division, mouvements LGBT et mouvements ouvriers semblent, au mieux, s’ignorer. La segmentation des combats, l’abandon de toute volonté de transformation révolutionnaire et global de la société ont conduit à un réformisme catégorisé où chaque minorité dominée développe sa propre stratégie et ses propres revendications. Rares sont les militants et les élus à mener le combat pour les droits des personnes LGBT tout en luttant contre la disparition progressive des ouvriers du discours et du champ d’action politique. La domination sociale, économique et/ou symbolique, la lutte pour la conquête de la visibilité médiatique et politique, la nécessité de réaffirmer sans cesse sa légitimité à s’exprimer, le combat pour acquérir le pouvoir de décider de sa vie… sont pourtant des données constantes des mouvements ouvriers que les mouvements LGBT connaissent bien. Des points de convergence existent donc, offrant la potentialité de solidarités qui restent encore largement à créer. Des exemples historiques l’attestent, comme le rappelle par exemple l’excellente comédie anglaise Pride, qui sort en cette rentrée sur nos écrans. Le film insiste sur un point essentiel : ces solidarités nécessitent l’abandon de réticences et de préjugés de part et d’autres (les homos forcément bobos et hautains, les ouvriers forcément beaufs et homophobes) et donc une volonté commune de lutter ensemble. Contrairement à ce qu’affirment La Manif pour tous et d’autres, la solidarité entre homos et ouvriers n’a rien d’antinomique ; mais il est vrai en revanche qu’elle n’est pas non plus «naturelle» et qu’elle ne peut résulter que d’une construction et d’un travail de longue haleine. «L’union est un combat», comme disait l’autre…
Folles et prolos, même combat !
Entre 1984 et 1985, des groupes d’activistes gays et lesbiennes se forment à travers tout le Royaume-Uni, sous la bannière «Lesbians and Gays Support the Miners» (LGSM), afin de récolter des fonds pour subvenir aux besoins des mineurs en grève contre la politique antisyndicale et anti-ouvrière de Margaret Thatcher. Les mineurs auront l’occasion de leur rendre la pareille quatre ans plus tard, en prêtant main forte aux militants LGBT dans leur combat contre la «section 28» (un amendement interdisant la «promotion» de l’homosexualité, notamment dans les écoles), voulue par cette même Margaret Thatcher.
Quels interlocuteurs ?
S’il est si difficile d’établir des passerelles entre les luttes LGBT et les luttes ouvrières, c’est sans doute en partie à cause de l’affaiblissement, voire la disparition, des «corps intermédiaires» dotés de la légitimité de parler au nom de tous les ouvriers, ou du moins d’une grande partie d’entre eux, et susceptibles par là d’impulser une direction à leurs combats. Les partis politiques ? Le Parti communiste a longtemps tenu le rôle d’un parti de type tribunicien, reflétant et conduisant les aspirations de la classe ouvrière. Mais sa lente dégringolade électorale, particulièrement marquée depuis 1981, a privé celle-ci de représentation politique : l’abstention, loin devant le Front national, est de puis longtemps le premier parti ouvrier de France. Les syndicats ? Eux aussi ont grandement perdu de leur représentativité (même si, contrairement au Royaume-Uni, à l’Allemagne ou aux pays nordiques, la France n’a jamais été une terre de syndicalisme de masse, excepté pou r de brèves périodes) : dans le secteur privé, le taux de syndicalisation tourne autour des 5%… Ils demeurent cependant les interlocuteurs privilégiés du milieu associatif LGBT, notamment lorsqu’il s’agit de lutter contre l’homophobie dans le monde du travail. Les principaux d’entre eux (CGT, CFDT, FSU…) participent d’ailleurs aux différentes Marches des Fiertés LGBT organisées entre mai et juillet en France, souvent avec des chars. Ils ont aussi appelés, en 2012 et 2013, à descendre dans la rue aux côtés des manifestants pro-mariage pour tous.
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À l’heure où la nomination de la Lyonnaise Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Éducation nationale réactive les fantasmes de la droite et de l’extrême-droite sur un prétendu enseignement de la « théorie du genre » à l’école, l’École normale supérieure (ENS) de Lyon accueille en ses murs le premier congrès sur les études de genre en France.
Deux des intervenants, Arnaud Alessandrin et Brigitte Esteve-Bellebeau, ont codirigé l’ouvrage collectif Genre !, publié en mai dernier aux éditions Des ailes sur un tracteur, spécialisées dans les publications LGBT.
L’occasion pour les deux chercheurs de mettre au clair un certain nombre de points qui continuent à faire débat, par exemple ce dilemme qui se pose aux défenseurs de l’égalité des sexes : faut-il refuser en bloc l’expression « théorie du genre » pour mieux contrer la propagande des croisés de la Manif pour tous, ou bien, comme le suggère le philosophe Didier Eribon, se «donner pour projet et pour tâche d’élaborer cette « théorie », à partir de nombreuses approches déjà existantes» ?
«Il n’y a pas une « théorie du genre », il y a des théories sur le genre», réaffirme Arnaud Alessandrin. «Et une théorie, ce n’est pas une idéologie, contrairement à ce qu’essayent de faire croire les « anti-gender », qui se placent du côté du bon sens et du réel. Mais le genre, c’est bien réel !».
S’ils ont incontestablement marqué des points dans l’opinion publique, les « anti-gender » n’ont, en revanche, pas réussi à intimider les mandarins de l’Université française : preuve en est le très vif intérêt suscité par ce congrès, qui, en quelques jours, a réussi à programmer plus de trois cent intervenants.
«L’intérêt pour ces questions s’élargit, mais à la marge» nuance toutefois Brigitte Esteve-Bellebeau. «Il n’y a toujours pas un seul poste universitaire fléché « genre » en France». «L’Agence nationale de la recherche finance très peu de travaux sur ces questions, qui continuent à susciter des résistances très fortes et restent perçues comme un sujet de recherche « à la mode »», renchérit Arnaud Alessandrin, qui déplore, entre autres, que «les questions trans n’[aient] pas droit de cité à l’Université». «Les thématiques queer et trans sont ainsi très peu abordées dans ce colloque», acquiesce sa collègue. Français, encore un effort…
Congrès sur les études de genre en France, du 3 au 5 septembre à l’École normale supérieure de Lyon, 15 parvis René Descartes-Lyon 7 / http://genrelyon2014.sciencesconf.org
Photo : le parvis René Descartes de l’École normale supérieure de Lyon
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Le conseiller d’Etat saint-gallois Martin Klöti devrait devenir le prochain président de l’Aide suisse contre le sida (ASS), prédit le «St. Galler Tagblatt». Le politicien libéral-radical devrait succéder en décembre à sa collègue de parti Doris Fiala. «Il est temps d’avoir un homme gay», aurait dit la conseillère nationale en annonçant sa démission, après deux ans d’un mandat agité.
Faire la différence
Elu en 2012 au gouvernement saint-gallois, Klöti est déjà en campagne pour conquérir l’assemblée générale: «J’occupe une position clé où je peux faire la différence», a-t-il déclaré, assurant qu’il prendrait le temps d’assurer ses fonctions malgré son agenda ministériel. Aujourd’hui âgé de 60 ans, il a été l’un des premiers membres d’un exécutif à s’afficher dans un couple gay, en 2005. Il était alors maire d’Arbon (TG).
Née au sein de la communauté gay en 1985, l’ASS est aujourd’hui une institution parapublique dotée de 4 millions de francs de budget. Elle chapeaute huit antennes régionales et 43 autres organisations travaillant à la prévention et à la lutte contre le VIH.
L’appartenance. Voilà le type de soumission qui m’intéresse comme Maître.
L’appartenance se situe dans le registre de l’obéissance simple, ancrée dans la réalité la plus terre-à-terre. C’est un espace sans combat ni questionnaire à n’en plus finir. On a autre chose à faire que de se perdre en conjectures.
Vivre.
L’appartenance transcende l’éducation, les valeurs reçues, les apparences. Elle fait voler en éclats les convenances. Là où d’aucuns y voient de l’humiliation et du mépris, d’autres y trouvent une dignité, une force, une joie.
L’appartenance respire les parfums les plus inspirants.
Photo : Djinn : 1. La favorite, par Jean Dufaux (texte) et Ana Miralles (dessin).
Sur le même sujetFort du succès et de l’ambiance de la soirée « Dites-le avec des fleurs ! » de juin dernier, sm.art, une initiative transdisciplinaire de Maîtresse Cindy vous propose de récidiver dans ce même univers le samedi 6 septembre 2014, à partir de 22h00.
Vous pourrez donc à cette occasion découvrir ou re-découvrir la scénographie florale et parfumée qui avait été mise en place. Le dress-code est lui aussi identique : coloré, et léger. Saurez-vous relever le défi d’être aussi imaginatifs que la première fois ?
N’oubliez pas que des photos et une vidéo de la soirée « Dites-le avec des fleurs ! » sont visibles sur le site officiel de Maîtresse Cindy.
Informations pratiques
• Soirée privée exclusivement sur réservation.
• Vous pouvez également parrainer un autre couple, ils seront sous votre responsabilité.
• Dress-code : l’idéal, des tenues colorées, exubérantes ou au minimum des touches de couleurs vives sous la forme de tissus, foulards, etc.
• L’admission à cette soirée privée ne sera permise qu’après révélation d’un mot de passe personnel. Le mot de passe ainsi que l’adresse du lieu vous seront délivrés en retour.
• Ouverture des portes dès 21h30.
• L’accès ne sera plus possible après 23h00, les portes seront closes.
• Entrée : 45 € par personne, excepté hommes seuls : 100 €.
• Possibilité de paiement par avance via PayPal ou virement bancaire.
• Consommations : à partir de 4 €. Attention! Paiement au bar uniquement en espèces, prévoyez votre monnaie.
• Un vestiaire gardé sera gracieusement mis à disposition.
• Possibilité de se changer sur place.
• Réservations et informations : reservation.evenements@gmail.com
• Site web officiel du collectif sm.art : http://collectif.smart.free.fr/
Il y a eu Britney, poupée de Spears, et Beyonce, poupée gros son. Il y a eu Rihanna, poupée désir, et Lady Gaga, poupée chiffons. Et encore Katy Perry-poupéé-titienne, et bien sûr Barbie Cyrus. Mais, sur le podium des poupées pop, une nouvelle venue distille sa plastiline inédite et bouleverse le classement. Minois frais comme une panna cotta et cordes vocales à haute tension, Ariana Grande, 21 ans (pour toujours bien évidemment) s’est hissée dernièrement tout en haut du rayon.
Impossible, pour qui se commet de temps à autre dans les sphères mainstream, d’avoir échappé au RnB légèrement acidulé et judicieusement nineties de miss Grande. Un premier album, «Yours Truly», s’est hissé en haut des charts peu après sa sortie en 2013, à coup d’acrobaties vocales satellisées et de beats tout droit excavés d’une décennie durant laquelle Ariana, née en 1993, gazouillait encore en couches culottes et suçotait ses biberons, tandis que triomphaient Aaliyah (poupée martyr), Janet Jackson (poupée carton) et Missy Elliott (poupée dragon).
Première communion
Depuis leurs sorties, les singles «Baby I», «Right There» ou « Popular Song» (un featuring avec Mika) ont mis des comparaisons flatteuses à la bouche de tous les commentateurs américains: la nouvelle Mariah Carey par-ci, la descendante de Whitney Houston par-là. La fuselée Ariana, elle, sourit innocemment dans ses robes à fleur de première communion. En interview avec la radio FM Hot 97, elle dit: «Je n’aime me comparer. Mais mon objectif, c’est d’être la meilleure.»
«C’est l’incarnation d’une Amérique qui veut renouer avec ses idoles d’avant la crise.»
Battements de cil, et ambition de béton. Si, tout comme Miley, Britney ou Christina, Ariana a fait ses armes à la télévision en jouant les ingénues délurées dans plusieurs sitcoms à rires pré-enregistrés sur la chaîne pour ados Nickelodeon, c’est à Broadway qu’elle s’est constitué son background musical, d’une redoutable solidité. Le rôle-titre dans le show «Annie» à huit ans. A quatorze, idem sur la production à succès «13». Plus tard, coachée par une maman CEO et bientôt repérée par Scooter Braun, gourou des managers depuis qu’il a bâti la carrière de Justin Bieber, Ariana conserve ses charmes de frêle débutante mais gravit les échelons. Jusqu’à être invitée, au début de l’année, à divertir le couple présidentiel au cours d’une soirée à la Maison Blanche. Consécration.
Plus ou moins ghetto
Il faut reconnaître que la malicieuse brindille, dont l’hérédité flotte quelque part entre la Sicile et Abruzzo, déploie un joli timbre de soprano léger qui aurait pu produire de beaux résultats sur une scène d’opéra. Mais est-ce suffisant pour expliquer l’effet Grande? Un tiers Callas, un tiers Lolita, un tiers Mary Corleone, fille tragique du Parrain incarnée par Sofia Coppola dans le dernier volet de la mythique trilogie cinématographique, Ariana raconte à qui veut l’entendre comment elle chantait en hébreu aux bar-mitzvah des gosses de son quartier, répond sèchement aux commentaires homophobes qui circulent en ligne à propos de son frère, candidat pour le moins flamboyant à la dernière saison de «Big Brother», affiche fièrement ses racines d’Américaine d’ascendance italienne, collectionne les collaborations avec les rappeurs plus ou moins ghetto, et revendique l’influence de la culture doo-wop.
Diversité, inclusion, et bons sentiments. Ariana Grande, c’est l’incarnation d’une Amérique qui veut renouer avec ses idoles d’avant la crise, tourner (laborieusement) le dos à la récession et la fracture sociale, pour réaffirmer sa foi simultanée dans le capital et la diversité culturelle. Finie, la blondeur subversive et toxique de Britney. Abandonné, le fantasme d’un mainstream alternatif façon Lady Gaga. Distancé, aussi, le triomphe très black Power de Beyonce, et le trash sans cesse ressassé de Rihanna. Ariana Grande, à l’inverse d’une Miley Cyrus, n’a pas construit son business sur la rupture, mais sur la continuité et la coalition. Elle n’a pas jeté ses robes de petites princesses, au contraire: les deux pièces fuchsia, les tutus brodés et les motifs floraux de son adolescence, ni trop sage ni trop délurée, continuent d’habiter son iconographie.
Le second album de Mademoiselle Grande, dont la sortie est imminente, ose un titre au romantisme aussi désuet qu’appuyé – «My everything». Voyons combien de temps la poupée Ariana parviendra à faire retomber l’Amérique dans ses rêves d’enfance et ses contes de fées.
«Je me demande pourquoi on ne pose pas ce type de questions aux hommes. Combien d’hommes avec des préférences comme les nôtres ont siégé dans des gouvernements?» Au micro d’une radio nationale, jeudi, la ministre colombienne du Commerce, Cecilia Alvarez-Correa, n’a pas caché un certain agacement face aux questions des journalistes. Elle venait de confirmer qu’elle était bien en couple avec une autre ministre, Gina Parody, en charge de l’Education. Mais elle a précisé que leur orientation sexuelle et que leur relation n’avait rien à voir avec leur désignation au sein du cabinet nommé par le président Juan Manuel Santos le 11 août dernier: «Je sais gré au président de ne s’être jamais mêlé de notre vie privée.»
Manoeuvre?
Alvarez-Correa, 61 ans, a été contrainte d’évoquer sa vie avec Parody, 40 ans, après que leur couple a fait l’objet d’un outing enthousiaste, quelques jours plus tôt dans la presse. Le sociologue et journaliste Alfredo Molano avait salué le «mariage de Gina et Cecilia» comme une habile manoeuvre politique de la part de Santos, rappelle le site Pulzo. «Qu’un couple de femmes lesbiennes en relation stable soient dans un cabinet ministériel est un coup porté au procureur», a déclaré Molano, en référence au procureur général, Alejandro Ordóñez, qui tente de bloquer toute avancée législative sur les droits des personnes LGBT.
Elu en mai dernier, le libéral Juan Manuel Santos est considéré comme favorable aux droits des LGBT. Juste avant le scrutin, il s’était déclaré en faveur de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
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— Ms Naughty (@msnaughty) August 31, 2014