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Vu sur Rondes et sensuelles 1 et 2
Lorsque j’ai reçu les textes suite à un AT sur le thème « rondes et sensuelles », il est très vite apparu que nous ne ferions pas un, mais deux eBooks, de cent pages chacun environ. Pour le premier tome, en dehors de Fêteur de trouble, je ne connaissais aucun des auteurs. Pour le deuxième, plus d’auteurs […]
Cet article provient de Littérature érotique
Le film de Stefan Haupt représentera la Suisse dans la course à l’Oscar 2015 du meilleur film en langue étrangère. «Der Kreis» retrace l’histoire de la première organisation gay d’Europe, dans la Zurich d’après-guerre, à travers l’histoire vraie d’Ernst Ostertag et Röbi Rapp. Le long-métrage a été choisi par le public du festival de Delémont-Hollywood, samedi soir. Il bénéficiera d’un prix de 60’000 fr. pour sa promotion à Hollywood. De fait, la concurrence sera rude pour une place dans les nominés: pas moins de 70 films, provenant d’autant de pays, sont en lice. Le verdict de l’Académie sera rendu le 15 janvier.
«Der Kreis» a reçu le Teddy Award et un prix du public au dernier festival de Berlin. Il a été vendu dans 15 pays sur 3 continents, dont aux Etats-Unis. En Suisse romande, il sera sur les écrans dès le 19 novembre.
Last night’s dinner at Kink’s Upper Floor wasn’t actually called ‘Eyes Wide Shut’ — it was the BondCon 2014 awards dinner — but it felt like an Eyes Wide Shut dinner, so I’m calling it that. The evening was amazing, and I had the very sexy privilege of sitting at a table with Midori, @banirapai, legendary Shibari instructor Takeshi Nagaike, Norio Sugiura, and Juliette March. I didn’t actually know if I’d see anyone I knew there, so being with my friend Midori was a relief, and meeting Juliette was a sexy fangirl moment, for sure. It was a great way to start Folsom Street Fair weekend, San Francisco’s national holiday for happy pervs.
I was surprised and excited that the evening’s main event was Takeshi doing Shibari on Juliette March during dessert — it was truly dessert!
I’m about to get dressed up and go to the BondCon Ball, I’ll try and tweet photos as I can from the event. Anything super NSFW will get posted here tomorrow. As you can tell, my camera died — please don’t fret about the drop in my usual quality! I’m only able to shoot from my phone right now; the one I need isn’t cheap (shameless link!) but I hope to be able to pick it up next month and get back to normal.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Fasciné par la diffusion du Cauchemar de Dracula (1958), de Terence Fisher, lors d'une Dernière séance organisée en 1985 par Monsieur Eddy, mon existence cinéphilique fut à tout jamais bouleversée. Après de nombreuses années sans avoir pris le temps de revoir le chef d’œuvre, j'ai enfin acheté le DVD publié par Warner en novembre 2012. Quel plaisir d'être de nouveau impressionné durant 79' par les yeux injectés de sang de Christopher Lee ! Mais diverses questions m'assaillent...
Totalement interdit en Finlande ou en Suède lors de sa sortie en salles, Dracula, qui sera par la suite rebaptisé Horror of Dracula, est projeté au Royaume-Uni après de nombreuses coupures. Il faudra attendre 2007 pour que le film soit diffusé en Angleterre, en vidéo, dans sa version intégrale. Mais est-ce véritablement la version d'origine ?
Le site IMDb indique que le film 35 mm dure 82'. En France, le film est (re)classé aux -12 ans en 1996 et dure 80' dans son format cinématographique (source CNC). Le BBFC, quant à lui, mentionne plusieurs versions : celle de février 1997 de 77'58" éditée chez Warner, toujours chez Warner [UKVV] une autre version de janvier 2003 de 78'07", et la dernière proposée par Warner Home Video, Ltd Hammer Film Prods et Ltd BFI (UK Wide) en août 2007 sur 81'56" interdit aux -12 ans (photo ci-dessus). Alors existe-t-il de vraies différences entre toutes ces versions ?
La rumeur prétend que la Hammer aurait créé plusieurs versions pour différents marchés lors de son exploitation en salles : une soft pour l'Angleterre, une version légèrement plus dure pour les États-Unis, et une autre très sanglante pour le Japon. Mais qu'en est-il réellement ?
La scène finale de la mort du Comte a-t-elle été raccourcie comme le suggère ce plan exhumé par Ted Newsom, qui ne figure pas dans la version de 2012 (photo ci-dessous). Est-ce un plan censuré présent dans d'autres versions, un plan supprimé du montage par Terence Fisher ou bien encore une simple photographie promotionnelle ? Même question pour la photographie publicitaire en noir et blanc montrant Jonathan Harker (John Van Eyssen) en décomposition dans son cercueil (photo ci-dessous).
Plusieurs éléments de réponse ont pu être recueillis auprès de cinéphiles avertis. Tout d'abord, une explication technique permet de comprendre les écarts constatées dans la durée. Il peut, en effet, exister une légère différence entre la version classique de 24 images/seconde proposée à la télévision et celles de 25 images/seconde proposées en DVD ou Blu-ray (BR).
Il y a ensuite une réponse plus précise quant à la disparition de certaines scènes, car il semble effectivement que le film de Terence Fisher a bien connu une version plus longue réservée à sa seule exploitation au Japon. La persévérance d'un fan pour retrouver des bobines 35 mm, dans un état plus ou moins bon, a ainsi permis de réintégrer deux des trois scènes manquantes désormais disponibles sur le superbe BR/DVD anglais (photo ci-dessus) : la décomposition du Comte et la morsure de Mina (1'30" en tout). Quant au plan de Jonathan dans le cercueil, rien de permet, pour le moment, d'affirmer que la scène ait un jour fait partie montage original.
J’ai beaucoup aimé ce florilège de punitions : vengeances et cravaches se sont mariées avec bonheur. Un de mes grands plaisir a été de découvrir, récit après récit, une farandole de femmes fascinantes. Il y a eu Emma, Caroline, Garance, Camille, Anita… Une vraie prof, de fausses putains, des dominas et des soumises, un vagin … Lire la suite →
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For porn of a different stripe, read this kinky, explicit erotic short story by an author I love to work with, K.D. Grace: The Pet Shop.
http://www.gaystarnews.com/article/grindr-poll-scottish-independence-was-more-accurate-any-other-survey190914|Les médias britanniques n’étaient pas censés procéder à des sondages durant la journée de référendum en Ecosse, mais le site lgbt GayStarNews a passé outre. Juste pour rire. Le site s’est servi de l’app de rencontres gay Grindr. «Pensez-vous que l’Ecosse devrait être un pays indépendant?» ont vu quelque 200 mobinautes en quête de sexe s’afficher sur l’écran de leur smartphone. Outre le fait que certaines des réponses sont plutôt poilantes, ce sondage sauvage a donné le résultat exact de la consultation: 55% de non et 45% de oui…
C’était avant l’hécatombe du sida, même bien avant l’élection de François Mitterrand. C’est dans cette France giscardienne que s’est produite une révolution sexuelle marquée par la libéralisation de la pilule, la dépénalisation de l’avortement et… l’explosion du porno. Du X hétéro, bien sûr, mais aussi de son pendant homo (alors que l’homosexualité était encore illégale). C’est à cette période foisonnante qu’Hervé Joseph Lebrun rend un hommage stimulant dans son «Mondo Homo», présenté au festival Everybody’s Perfect de Genève et bientôt au LUFF de Lausanne. Sous ce titre-clin d’œil au voyeur et scandaleux «Mondo Cane» de Cavara, Jacopetti et Prosperi, il raconte les tâtonnements jouissifs d’une poignée de gays venus d’horizons divers: gérants de cinéma porno, écrivains, publiciste, artiste de variété ou techniciens.
Cet âge d’or du porno a été de courte durée, de l’apparition de la classification X, en 1974, à sa mort, emporté par le sida et la vidéo. Car on ne parle pas ici de Jean-Daniel Cadinot, qui incarne pour beaucoup le porno gay made in France. A l’époque, on ne filmait pas avec une caméra VHS ou un smartphone, mais avec une équipe technique et un lourd dispositif, sur pellicule 16mm. Au total, pas moins de 75 films X gay ont été projetés dans les salles entre 1976 et 1982. Ils ne le seront jamais plus après 1983.
Baisodromes
Riche en anecdotes cocasses (un tournage dans un camion garé en pleine après-midi sur un boulevard ou l’irruption d’un Marcel Carné priapique sur un plateau), le documentaire donne la parole à ces pionniers du X, dont les productions semblent le prolongement de leur vie sexuelle débridée. La décor de «Mondo Homo», c’est aussi les cinémas pornos gay parisiens aux noms évocateurs: le Far West, le Dragon, la Marotte… Autant d’incroyables baisodromes (aux affaires florissantes) qui feraient passer les sex-clubs d’aujourd’hui pour des business lounges. La capitale comptait même un théâtre érotique homo. Quant à sa musique, elle est puisée dans les bandes-sons de l’époque, qui va de la disco low-cost au requiem de Beethoven version psychédélique.
«Mondo Homo» est composé d’extraits explicites (avec quelques morceaux de bravoure, dont une hallucinante séquence de phone-sex) entrecoupés de témoignages d’acteurs-réalisateurs 35 ans après. Il communique la frénésie de ces années folles avec une impudeur réjouissante. A 75 ans, Carmelo Petix, ex-cabarettiste au Caire, à Beyrouth ou à Istanbul, se remémore ainsi une scène d’éjaculation faciale d’anthologie.
Jambon-beurre et huile de moteur
Les protagonistes vivent leurs fantasmes devant la caméra et ils s’en amusent encore aujourd’hui. Les sodomies sont lubrifiées au jambon-beurre ou à l’huile de moteur, on parodie des pubs pour les slips Dim. On explore aussi les nouveaux trips du moment. «On parlait de beaucoup de choses qu’on ne faisait pas encore: poppers , fist…», explique François Vallois au sujet de «Johan» (1976), présenté à Cannes. La même année, «Poing de force», de Jean Estienne, était coupé par la censure pour «atteinte à la dignité humaine». Qu’importe. «C’était la magouille, la loi n’était pas la loi», rigole Benoît Archenoul. Même les descentes de police dans son cinéma porno prenaient des allures de scénario de cul.
«Faire du cinéma porno, c’était revendiquer un acte de liberté.»
«J’avais l’impression d’être dans l’air du temps, résume l’ancien acteur Claude Loir. On n’était pas loin de 1968. Je fais partie de cette génération où les choses bougeaient socialement et sexuellement. J’apportais ma contribution en étant libre. Faire du cinéma porno, c’était revendiquer un acte de liberté.»
La mort, la peur des années sida qui vont suivre apparaît hors-champ, comme cet insaisissable Hitler de pacotille que Piotr Stanislas met en scène dans «Drôle de show» (1982). Elle les rattrapera. Les témoins se souviennent encore avec émotion de Jean-Paul Doux, ancien para au corps de rêve, gigolo du Quartier latin et première icône du X gay hexagonal. Il succombera au virus au début des années 80. «Quand on m’a annoncé sa mort, on m’a fait comprendre que ça allait m’arriver aussi», lâche Carmelo Petix.
» Mondo Homo, samedi 20 septembre aux Cinémas du Grütli, Genève. 21h45. www.everybodysperfect.ch et prochainement au LUFF.
Lolitta est une marque plutôt orientée dress code libertin et décadent, j’ai bien aimé le concept aussi j’ai demandé à Miss L. de bien vouloir tester les bas Lolitta Bizarre de mon partenaire Mes Nuits Privées. Présentation de la marque Lolitta Comme je le disais ci-dessus, la marque Lolitta est vraiment très orientée dress code […]
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C’est un coming-out pour le moins insolite qu’a osé Scott Wiener, superviseur (membre du Législatif) de San Francisco. Dans une tribune publiée mercredi par le Huffington Post et intitulée «Sortir du placard de la PrEP», ce politicien ouvertement gay de 44 ans révèle qu’il est sous traitement permanent au Truvada, un médicament prescrit dans le cadre de la PrEP, le traitement préventif contre le VIH.
«C’est un choix personnel que j’ai fait en consultation avec mon généraliste. Je suis passé à la PrEP pour me protéger mieux et pour prendre ma santé en main. Je suis séronégatif et je tiens à le rester», explique Wiener. Il raconte avoir pris cette décision après avoir constaté que «le niveau d’anxiété lors de rapports intimes avait décru considérablement» chez ses amis sous traitement. Selon lui, la PrEP peut changer la vie des hommes gay, mais aussi d’une plus large population des deux sexes. «Bien des femmes utilisent la PrEP pour concevoir un enfant avec un partenaire séropositif, rappelle l’élu du quartier gay de Castro. Mais la PrEP peut aussi protéger les femmes (et les hommes) qui se trouvent dans des relations abusives. Trop de personnes ne contrôlent pas complètement comment et quand ils ont des rapports, si leurs partenaires utilisent un préservatif et ignorent les risques que prennent ces derniers.»
«Je suis passé à la PrEP pour me protéger mieux et pour prendre ma santé en main. Je suis séronégatif et je tiens à le rester»
Le plaidoyer de Scott Wiener a été accueilli positivement par James Loduca, de la San Francisco Aids Foundation, qui l’a qualifié d’«incroyablement courageux».
Carte blanche à tous les excès sexuels pour les uns, révolution comparable à celle de la pillule contraceptive pour les autres, la banalisation du Truvada en tant que prophylaxie reste très controversée. C’est le cas en Europe (voir la polémique française sur l’étude Ipergay) comme aux Etats-Unis. Outre-Atlantique, son emploi a toutefois reçu la bénédiction de la toute-puissante Food and Drug Administration, en 2012. Les services sanitaires de New York et de San Francisco réfléchissent actuellement à la distribution du médicament du labo américain Gilead à plus large échelle. Son coût annuel peut atteindre 8000 dollars (6200 euros / 7500 francs) par individu.
Thanks BULL Magazine/University of Sydney for the mention. :) @AndreShakti @tinahornsass http://t.co/hPirG947hl pic.twitter.com/CapyhPwb0D
— Crash Pad Series (@CrashPadSeries) September 17, 2014
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Thank you to our French sponsor, Explicite Art.
Thank you to our Dutch sponsor, Abby Winters.
Anne Hidalgo a réaffirmé l’ambition de la Nuit blanche «événement essentiel pour la création et pour l’attractivité de la ville ». Madame La Maire a par ailleurs «assumé totalement» le budget de cette édition, en hausse de 1,2 million d’euros.
Le programme annonce un itinéraire officiel appelé « Grande Randonnée Artistique ». Dans son dossier de presse, la mairie de Paris vous propose aussi d’emprunter des chemins de traverse pour découvrir « Les projets off »). Parmi eux, celui de la Galerie Episodique au 1 rue des Nanettes (Paris 11ème). Très probablement (comme l’an passé) le meilleur buffet de la Nuit Blanche. Vous tomberez nez à nez avec L’insurrection de Joël Person. L’artiste signe une oeuvre magistrale et provocante, une gouache et fusain aux dimensions imposantes ( 1m72 sur 1m) représentant une femme phallique.
l’artiste Joël Person
Francis Matthys, le critique d’art de La Libre Belgique dans son édition du 28 mars dernier, parle de l’oeuvre comme « la représentation d’une radicale prise de pouvoir des femmes. L’insurrection, gouache au titre explicite où une Ève sculpturale se pare (s’empare) d’un sexe masculin, cet organe que tant d’hommes considèrent naïvement comme le sceptre qui leur confèreraient une certaine autorité, voire supériorité. »
Oeuvre érotique ou politique ? On ne peut s’empêcher de penser aux débats sur les genres. En fait, on s’en fout un peu. Intéressons-nous à la genèse de L’Insurrection. Cette création est le fruit d’une collaboration entre Joël Person et Séverine, sociologue universitaire et féministe. C’est son corps qui a servi de modèle, mais elle est plus qu’une muse.
J’ai interviewé Joël et Séverine au micro de Paris Derrière. C’est elle qui répond en premier… Pourquoi une femme phallique à la Nuit Blanche ? Docu audio maison !
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/09/Jo-et-Severine-ok.mp3Dans le cadre des projets off de la Nuit Blanche à Paris le 4 octobre, L’insurrection de Joël Person sera exposée à la Galerie Épisodique, 1 rue des Nanettes, Paris 11ème
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Copyright Edouard Boubat
Ce soir, je tutoie tes yeux bleus. Même s’ils sont deux.
J’ai noté cette phrase dans mon carnet, après la fin de notre échange, hier. Je souriais bêtement en dessinant les lettres à la va-vite, un peu fébrile. Peut-être qu’un jour on cherchera à comprendre ce que je voulais dire par là ? ai-je songé. J’ai ri de cette pensée arrogante. Mais je serais curieuse d’entendre les explications liées au sens de cette phrase alors qu’on ne saurait rien de moi et encore moins rien de toi.
Quand ta flamme revient embraser la mienne, mon envie de t’écrire érotique resurgit. Non pas qu’elle soit très éloignée mais je m’y abandonnerais plus facilement. « Où sont tes textes ? » m’as-tu demandé. Dans ma tête et dans mon cœur, mon amour, ne t’ai-je pas répondu. Je raconterais n’importe quoi pour te parler de moi. Pour répondre à ta question : « Comment vas-tu ? » Pour répondre à nos affirmations : tu me manques.
Mes doigts pianotent sur le clavier de mon ordinateur comme s’ils connaissaient par cœur les mots que je vais coucher sur cette e-feuille. Sur mes cuisses, la jeune chatte noire dort d’un œil. Les jumeaux, son frère et sa sœur, sont endormis l’un contre l’autre sur le tapis de la porte-fenêtre, derrière nous. Un vent chaud et hardi souffle dans les bouleaux, provoquant la chute d’une multitude de petits fruits semblables à des lentilles aux ailes de papillon. J’écris au soleil de ma terrasse dans le silence bruissant d’une après-midi d’été. Sais-tu qu’en astrologie celtique, le bouleau est inspiration ?
« Écrivain ! » m’as-tu dit hier encore. Oui, je le suis. Je viens de négocier et d’obtenir l’écriture d’un retournement final pour le deuxième roman que j’ai déjà rendu. Qu’est-ce qu’un chapitre de plus ? Tout, peut-être. Le temps oscille entre l’orage et l’accalmie. Dans le ciel grondent des avions. Les feuilles jaune et rouge du liquidambar poussées par le souffle du vent tombent sur la table ou sur le sol. L’herbe est jonchée d’un tapis doré et vivant qui rend fous les chats. Je me suis remise à boire du café, à fumer quelques cigarette. A revoir mon kiné aussi, pour quelques séances. A certaines heures, je suis tentée de rappeler Jean. J’aurais envie encore de le séduire. Et puis, ce caprice passe. Seul mon désir de toi ne s’efface pas. « Soyons doux. A bientôt. » « Soyons doux, soyons fous. A bientôt. » t’ai-je répondu. Une promesse qui n’est pas un engagement. Ma façon de te dire que tu m’es précieux, que mon silence toujours protégera ta vie. Nous nous reverrons, bientôt. A quoi bon écrire plus ? Sous mes mots coulent la baise haute-gamme, celle qui n’existe qu’entre toi et moi, celle que nous sommes capables de libérer ou de contenir dans un lieu qui n’appartient qu’à nous. Tu déclenches, j’enclenche. Ou l’inverse. Comme si nous pilotions à tour de rôle une Jaguar.
Je ne t’ai pas dit mais j’aime quand tu les évoques. Je suis friande de tout ce qui peut me parler de toi quand tu es loin de moi. Je parle peu des miens mais tu les connais, ils font partie de moi. Tu les as vus dans cette première chambre où régnait la pénombre. Peut-être les ai-je évoqués cette autre fois où tu me demandais de parler et où je t’écoutais te raconter, subjuguée par ton audace, terrassée déjà par ce silence obligé et nécessaire qui s’ensuivrait. Aujourd’hui encore je te revois retenant la porte, hésitant à nous quitter. Assise sur le lit ravagé, je n’osais esquisser aucun geste de peur qu’il te retienne auprès de moi. Tu étais revenu m’embrasser profond, avais rallumé une cigarette, l’avais fumé en parlant les mains agitées. Tu m’avais avoué combien tu brûlais d’envie de rester, d’autres choses que j’ai préférées oublier et tu t’étais échappé en m’envoyant un baiser depuis le pas de la porte, rieur et confiant, les yeux si bleus. A mon tour, j’avais fumé une cigarette, le regard perdu sur ce coin de terrasse, le cœur ailleurs. Le matin commençait tout juste à s’éveiller. Et pendant qu’ensuite tu avais erré à la recherche de ton autre toi dans les rues parisiennes, je m’étais glissée sous une douche brûlante qui me ramenait à ma vie sans et avec toi. Je m’étais endormie, le nez enfoui dans nos parfums abandonnés aux draps et aux oreillers.
Ma plus petite adore se prélasser sur la méridienne de jardin que j’ai créée. Elle y dessine ou elle y lit sous le regard bienveillant des chatons. L’heure du thé approche. L’envie de te humer grandit. Le reste suit. Une histoire de flamme.
Prostitution des jeunes, notre cri d'alarme
Ce numéro est le dernier paru, découvrez-le sur simple demande!
ÉditorialJeunes et prostitution, le Mouvement du Nid lance l'alerte !
TémoignageFaute de données suffisantes, le phénomène demeure méconnu ; pourtant tout nous porte à croire que la prostitution des mineurs et jeunes majeurs – filles et garçons – est en nette augmentation, malgré sa quasi-invisibilité. (...) Les associations – dont le Mouvement du Nid – sont de plus en plus confrontées, dans nos villes, à des situations dramatiques, des vies brisées. Des réseaux criminels trafiquent et exploitent des filles toujours plus jeunes, sur notre territoire, mais ils sont loin d'être les seuls. Un proxénétisme « de proximité », insoupçonné et tout aussi florissant, cible les jeunes Françaises en situation de vulnérabilité.
Marc
Une relation sexuelle, ce n'est pas anodin. On y met de soi.
Extraits de témoignages de jeunes
Gros planDéfinitions
Le risque prostitutionnel chez les jeunes Bien d'autres facteurs de vulnérabilité que la précarité économique influent sur le passage à la prostitution. Il est utile de savoir les repérer mais aussi d'identifier des situations qui, dans le réel, sont bien éloignées des images d'Épinal présentées dans les médias...
Rencontre
Liliana Gil, éducatrice
La prostitution des mineures, c'est grave en Thaïlande mais ici, nos gamines, ce serait de leur faute ?
Aujourd'hui à l'Aide Sociale à l'Enfance, Liliana Gil a passé six ans en prévention spécialisée en Seine-Saint- Denis, où le Conseil général a impulsé un travail en direction des jeunes filles. Grâce au travail de rue, aux partenariats avec les collèges et les associations locales, elle a pu commencer à identifier les conduites prostitutionnelles des adolescentes et initier des actions d'accompagnement.
État des lieux
Dossier : Prostitution des mineurs, de jeunes victimes à l'abandonProstitution des jeunes, une banalisation évidente
Si rien ne permet encore de trancher l'éternelle bataille de chiffres sur les dimensions réelles du phénomène, les associations sont unanimes sur le rajeunissement des personnes qui entrent dans la prostitution. Réalité inséparable des migrations, ce fait touche aussi un nombre croissant de Françaises du fait des conditions socio-économiques actuelles et de la plus grande facilité du passage à l'acte.
Problème mal appréhendé par les institutions publiques, relatif déni par les acteurs institutionnels, faible investissement sur le sujet... un récent rapport de l'IGAS (Prostitutions : les enjeux sanitaires, 2012) soulignait les carences de la prise en charge des mineurs victimes de la prostitution dans notre pays : un déni qui rappelle celui qui a longtemps entouré la question de l'inceste et des agressions sexuelles sur enfants. La Protection Judiciaire de la Jeunesse parlait, dès 2006, d'une problématique totalement inexplorée et désinvestie (Anthropos, La prostitution de mineurs à Paris, 2006).
Le Mouvement du Nid témoigne des manques criants en matière de suivi éducatif et d'encadrement, des dysfonctionnements et des réponses inadéquates des services sociaux. Sur le terrain, nos délégations mesurent les conséquences dramatiques de l'ignorance des problématiques prostitutionnelles. Non seulement elle peut faire échouer la mission de protection due aux jeunes victimes, mais elle les met parfois directement en danger en les renvoyant aux mains de leurs proxénètes.
Bien entendu, les personnes compétentes et impliquées existent et sont à saluer. Mais leur bonne volonté est bien mal soutenue... C'est le sens même du mot « protection » des mineurs qui est bafoué. Une situation qui prive les jeunes victimes de leurs droits fondamentaux et viole les engagements internationaux de la France.
Initiatives du Mouvement du Nid et ses partenaires / Spécial PréventionNos outils, nos conceptions, nos actions sur le terrain.
Implanté dans toute la France, agissant sur les causes et les conséquences de la prostitution, le Mouvement du Nid France est à la fois une association de terrain et un mouvement de société. Savez-vous que vous avez une délégation du Mouvement du Nid dans votre département ?
Notre délégation de la Sarthe intervient dans la rencontre et l'accompagnement des personnes, la prévention auprès des jeunes, la sensibilisation par des soirées- débats, expositions, de l'information dans différentes manifestations et des formations.
Pour mieux nous connaitre et si vous avez envie de comprendre le système prostitueur (à travers des thèmes comme les enjeux de la proposition de loi abolitionniste en débat, mieux approfondir ce problème sociétal, bénéficier de plus amples informations) ; si vous souhaitez en parler en famille, avec vos amiEs, vos connaissances,
Les bénévoles du mouvement du Nid se proposent d'animer des rencontres conviviales et de proximité. Il vous suffit de rassembler 5 à 10 personnes autour de vous.
Organisation : Prendre contact avec nous. Nous conviendrons d'une date ensemble.
L'accueil se fait à votre initiative à votre domicile ou dans un autre lieu de votre choix
Nos coordonnées :
Délégation du Mouvement du Nid de la Sarthe
Espace Gisèle Halimi - 30 avenue Félix Géneslay 72100 Le Mans
Tél : 02.43.85.89.98 – Portable : 06.78.59.64.78
Courriel : utilisez notre formulaire de contact !

En mai 2012, l’accusé, aujourd’hui 32 ans, avait assassiné un jeune étudiant chinois dans des circonstances particulièrement sordides. L’acteur de porno gay raté avait découpé le cadavre de sa victime, qu’il avait envoyé aux quatre coins du Canada (y compris à une école et au Premier ministre). Magnotta avait filmé son crime, y compris des scènes de cannibalisme, et posté la vidéo sur YouTube. Il avait été arrêté à Berlin au terme d’une chasse à l’homme. Le profil du criminel, fait de mythomanie, d’identités multiples et de narcissisme délirant, avait passionné les médias.
Sourire
Devant le tribunal québécois, Magnotta a écouté les déclaration des candidats jurés tour à tour avec indifférence et amusement. «Il n’y a pas d’enfer assez profond ou douloureux pour Magnotta», a lancé l’un d’eux. «Je regrette que la peine de mort ne soit pas applicable au Canada», a asséné un autre. Le prévenu a même souri quand le magistrat a accordé des exemptions à des personnes âgées, raconte le Journal de Montréal.
La Cour doit entrer dans le vif du sujet au plus tôt le 22 septembre. Les demandes de huis-clos ont été rejetées. Les jurés doivent être bilingues (Magnotta est anglophone) et reconnus comme impartiaux par les parties.
«Rien de Tell», la nouvelle création de Manon Pulver mise en scène par Anne Bisang, c’est l’histoire de la famille Genou. Une famille autoproclamée dynastie, en mal d’héroïsme théâtral, impatiente de laver l’honneur de ses aïeux à qui l’on confie la tâche de réaliser le spectacle commémoratif du bicentenaire. Cette famille excentrique, mi- aristocrate mi- saltimbanque qui attend de s’exprimer depuis 150 ans, nous fait voyager dans quelques unes des Fêtes précédentes et nous entraîne dans les méandres de la fabrication de son spectacle.
Comment parvenir à jouer au présent le théâtre du passé, surtout lorsque celui-ci est basé sur des faits aussi peu épiques? Comment fixer un rendez-vous populaire avec une Histoire si souvent méconnue? Ce sont certaines des questions auxquelles l’invraisemblable périple de la famille Genou tente de répondre.
C’est sous le superbe chapiteau à miroirs, installé pour l’occasion au cœur du Parc des Bastions à Genève, que «Rien de Tell» vous convie à partager un moment ludique et festif autour de l’identité helvétique de la Genève passée, actuelle et future, en se jouant du principe même de la commémoration.
«Rien de Tell» du 12 septembre au 5 octobre 2014 au Parc des Bastions. Le chapiteau ouvre ses portes une heure avant la représentation et propose une petite restauration servie à table.
Le parfum du mois de septembre est reconnaissable entre tous : on ne saurait se tromper en respirant ces vapeurs de feuilles mourrantes et de routine pourrie. Et ouais, te voilà de retour au boulot, tout le monde parle de ses vacances merveilleuses et tu ne peux pas t’empêcher de penser que les tiennes étaient nulles à chier.
De toute façon, il a plu presque tous les jours. En plus, rejoindre le troupeau puant des touristes n’est pas un projet qui t’intéresse particulièrement. Non, en bon fêtard, tu as passé ton été fourré dans les clubs les plus en vue du moment. Malheureusement, ces festives activités n’ont fait que précipiter ton horrible découverte : tu es immunisé contre l’enthousiasme (peut-être que tu es un con, aussi). Tu t’es battu avec rage contre cette terrible destinée. Nous, on pense que tu étais secrètement jaloux de tous ces gens ravis pour rien. Pendant trois mois, tu t’es senti comme dans les cent cinquante premières pages d’un roman de Breat Easton Ellis.
Angoissé à l’idée d’une crise de nerfs imminente, tu as essayé de te stimuler en t’entourant de gens enthousiastes, encore et encore. Ils ont tous l’air de se défoncer à la vie, mais ton sourire en mousse ne les a jamais trompés bien longtemps ; ton malaise apathique et ton profond dégoût pour cette foule béate finissait toujours par transparaître. Tu avais l’air de Grumpy cat au milieu d’une bande de Nyan cats… Ivre de honte et de désespoir, tu as même organisé un lip-sync de Happy : pathétique.
Tu avais trouvé le moyen de devenir dépendant à la joie des autres. Enfer : tu ne seras jamais défoncé avec ça. Tu présentes tous les symptômes de l’ennui nonchalant. C’est vraiment un été de merde. Il a atteint son temps fort entre la sortie du Anaconda de Nicki Minaj et la gigantesque convulsion de l’Internet créée par le Fappening. On sait bien que tu t’es touché devant les photos de Jlaw. Qui se touche encore devant des photos, aujourd’hui ? Les gens d’hier. Finalement, c’est juste que tu deviens vieux. Regarde ta playlist, regarde la liste des derniers films qui tu as vu sur Netflix.
Il est temps d’arrêter d’ingérer tous les dérivés de benzodiazépines qui croisent ton chemin, de te nettoyer les yeux et de chiller un peu. Au Tag Parfait, on a peut-être un moyen de te libérer un instant du naufrage de la vieillesse et de toute cette frustration. Voici Misha Cross, une délicieuse polonaise de 23 ans qui a commencé sa carrière l’année dernière. Comme d’habitude, si tu veux en voir plus, tu peux la suivre sur Twitter et Instagram.
J’ai rencontré Misha au détour d’une interview qu’elle a donné à Erika Lust pour Xconfessions. Elle a quelque chose de spécial, un truc qui a immédiatement attiré mon attention. Cette aisance, cette énergie, ce sourire, ces yeux, cette attitude… Misha est un mélange parfait de Sasha Grey et de Leanna Decker, la girl next door ultime.
Leanna
Misha
Sasha
Elle a le tempérament insatiable et le détachement naturel (et les sourcils) d’une Sasha Grey et les traits d’une Leanna Decker. On n’en dira pas plus, c’est l’heure de prendre tes cachets polonais !
Video courtesy of Pornhub:
Tags : #Babe, #Hardcore, #Anal
Note : 92% (1349 votes)
Meilleur commentaire : Arse lol
D’ailleurs, parce qu’on vous aime, on veut vous gâter. Et oui, c’est comme ça qu’on fait au Tag Parfait. Du coup, on a sélectionné deux scènes supplémentaire de Wide Open, histoire que vous puissiez vraiment apprécier tout le talent de Misha. Une scène intense avec Manuel Ferrara et un doux spectacle lesbien avec Kayden Kross.
Traduit de l’anglais depuis cet article par votre plus dévoué Serbe
Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nos militantEs de la délégation du Mouvement du Nid de Moselle apportent réflexions et analyses issues de leur action de terrain.
Infos pratiquesLe colloque a lieu à Metz. Nous vous indiquons dès que possible les lieu, modalités d'inscription et horaires !
Si le vendredi se la jouera plutôt tranquilou, avec les rendez-vous habituels (Warm Up au 43&10 de Lausanne ou Frigay Night au Loft de Lucerne), on passe aux choses sérieuses le lendemain. A Genève, notamment, 360° Fever fait péter les bobines avec une nouvelle édition de 36gr. à l’occasion de l’ouverture du festival du film LGBTQIAXWZMYJQ Everybody’s Perfect. Le vénérable Snax fera son grand retour de Berlin, et hypnotisera les foules aux côtés d’Electrosexual (live et DJ set), Marie-Avril, Eustache McQueer (electronew80s) et des Poilus Associés (Funky but Punky).
Neuche bouge!
Et ça faisait combien de temps qu’on n’avait plus vu une soirée gay sur Neuchâtel? Des lustres! Voici enfin que Chauffe Marcel débarque au Queen Kong Club de la Case-à-Chocs. Jean Charles De Monte Carlo et Jean Clef scelleront ces frémissantes retrouvailles à grands renforts de beats ravageurs. Et Lausanne dans tout ça? Cap sur Disco Revenger, la soirée vintage du 43&10. Entrée libre aux personnes déguisées!
Dimanche
Et ce n’est pas fini. Dimanche, veille du sacrosaint Jeûne fédéral, ouvrira toutes grandes les portes du Bordello. La GameBoy XXL invite les DJs Thiago, Olivian, Barbie Breakout et Vasco sur les dancefloors du MAD. Avant ça, l’Usine de Genève fêtera les 25 ans de son mythique T-Dansant. L’événement plongera au coeur des Mille et une nuits, avec Greta Gratos, Radiomomie et les indispensables messagères de l’amour.
Pour les mecs…
Dans le rayon dévergondages, Les délires du Trafick laisseront libre cours aux envies de langues et de gang bang en Ford Mustang, vendredi à Lausanne. Le lendemain, la cagoule sera de rigueur à la soirée Mask des Bains de l’Est (Genève).
J’ai une migraine à trainer au lit et à plonger sous la couette. L’horreur. Imaginez, nous avions enfin une nuit tous les deux, et j’ai la migraine, quoi ! Pas de médoc et les pharmacies fermées. Il me propose de sortir. J’accepte, au moins cela me changera les idées et peut-être même que la migraine passera. […]
Cet article Soirée chaude et humide au club Delta Sauna au Mans est apparu en premier sur NXPL.
On September 18, Kink.com opens its doors for BondCon — a really one-of-a-kind open house with workshops, near-constant very adult Folsom-flavored tours of The Armory, parties and the Bondage Awards. The events and classes start this Thursday, and continue through the weekend. If you’re in town, definitely check *something* out at The Armory — and if you’re here for Folsom weekend, definitely pick a reason to go by and hang out.
Aaaand, I talked to Kink — anyone who uses my code VioletBlue gets 15% off any workshop! You have no excuse! Go get some smutty inspiration!
I’m really impressed with the classes and workshops on offer: this is going to be an opportunity to learn super sex-positive kinky techniques from more than just the staff of Kink (who are incredible in their own right). The classes range from mild to wild, including beginner classes (Spanking 101, Threesome Tips, How to Talk Like A Top) to lectures (Coming Out Kinky, Playful Non-Bondage Predicaments, Switching and How to Become A Professional Dominant) and expert level bondage instructionals. I’m thinking some of these might be a great date idea…
The Armory tours this week will be extra special, and extra-explicit. The BondCon tours include demos and there will be information stations staffed by Extreme Restraints, Boss Bondage, Stockroom, Orchid and Serpent Stores. Saturday is the night of Kink’s big Folsom party, a massive BondCon Ball open to the public, and “fetish wear is highly encouraged.” I’m definitely going to the Ball :D
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Grande-Bretagne, 1984. L’été s’annonce chaud pour le gouvernement Thatcher. En colère contre la politique de la redoutable dame de fer, le Syndicat des mineurs vote la grève. Emus par la situation financière dramatique des ouvriers et de leurs familles, un groupe d’activistes homos des deux sexes organise une collecte pour les aider à l’occasion de la Gay Pride à Londres.
Malaise au sein de la puissante Union, dont la majorité des membres sont plutôt enclins à refuser ce soutien aussi inédit qu’embarrassant. Qu’à cela ne tienne. Plus déterminés que jamais, les militants gays embarquent à bord d’un minibus pour aller remettre eux-mêmes l’argent récolté aux grévistes d’un bled minier au fin fond du Pays de Galles. La région la plus pauvre du Royaume-Uni.
Le rapprochement l’emporte sur l’ostracisme pudibond
Là encore c’est un sacré choc des cultures. La main tendue d’homosexuels urbains exubérants aux virils et bourrus Redneks du terroir gallois, de surcroît peu habitués à croiser ce genre de personnes au pub du coin, ne va pas forcément de soi. Sans oublier l’apparition du sida qui les stigmatise encore davantage en en faisant des citoyens de seconde zone.
Mais grâce à quelques énergiques et maternelles maîtresses femmes qui ne tardent pas à adopter les petits gays de la ville, le rapprochement l’emporte sur l’ostracisme pudibond. Les deux communautés que tout oppose finissent inéluctablement par s’unir pour combattre l’ennemi en tendant vers les mêmes buts: déstabilisation du gouvernement, revendication des droits, de l’égalité, volonté de faire tomber tabous et préjugés.
Une histoire vraie
C’est un moment véridique et méconnu de l’histoire syndicale de l’époque, dont se sont emparés avec bonheur le réalisateur Matthew Warchus, metteur en scène de théâtre qui propose ici son deuxième long-métrage et le scénariste ouvertement gay Stephen Beresford. Tous deux nous livrent le meilleur du savoir-faire anglais dans le genre, à la faveur de scènes le plus souvent irrésistibles et jubilatoires.
S’il leur arrive de céder à la facilité, au cliché cocasse, au stéréotype de l’ado en mal d’identité ou de la chaisière corsetée, ils n’oublient pas la dimension sociale et sociétale de leur propos en brassant avec une finesse empreinte de gravité, voire de noirceur, les nombreux thèmes qui traversent Pride Homophobie, activisme, remise en question, tolérance (ou non), et surtout cette grande solidarité en temps de crise, qui fait largement écho aux problèmes actuels.
Attachante, généreuse, assaisonnée de scènes drôles et de dialogues caustiques, cette comédie s’inscrit dans la lignée des «Full Monty», «Virtuoses» ou autres «We Want Sex Equality». Pour la porter, ses auteurs ont choisi des anciens comme l’impeccable Imelda Staunton ou Bill Nighy en ouvrier cultivé frôlant le BCBG, ainsi que des excellents nouveaux à l’image de George Mackay et Ben Schnetzer. A découvrir de toute urgence.
Film à l’affiche dans les salles de Suisse romande dès mercredi 17 septembre.
Sœur Roma du couvent de Chicago a son profile Facebook, comme presque tout le monde. Mais le réseau social veut la vérité, toute le vérité devant Dieu, alors elle doit changer de nom: Michael Williams. La véritable identité derrière le maquillage.
La colère de Dieu
Pourquoi? Parce que Facebook a pour politique que chaque utilisateur donne ses vrais noms et prénoms, «le nom que vous utilisez doit être votre vrai nom, tel qu’il apparaît sur votre carte de crédit, votre permis de conduire ou votre carte d’étudiant.» Sinon, c’est merci-au revoir-bon vent!
Et ce que risque la drag-queen des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence. Son profile risque d’être supprimé parce qu’elle ne donne pas sa véritable identité. Et s’il le fait, c’est la vie privée qui est en danger en s’exposant ainsi et déclinant sa véritable identité.
Un pas en avant, en un arrière
Si Facebook a récemment introduit des nouvelles catégories de genre, pas de pitié pour ceux qui se déguisent et dissimulent leur véritable identité: «J’ai été automatiquement déconnectée et on m’a dit que mon compte était suspendu car je n’utilisais pas mon vrai nom», raconte notre Sister Roma au Daily Dot.
Une pétition a été lancée pour autoriser les artistes à utiliser leur nom de scène relatent Les Inrocks.
Certains drag-queens pensent qu’il ne s’agirait que d’une volonté d’empocher plus d’argent. En supprimant les profils, cela obligerait les artistes à créer des Pages qu’il est possible de promouvoir, en faisant chauffer la carte de crédit. Mais Et apparemment, les voies du Seigneur des réseaux sociaux sont pénétrables. Sœur Roma a réussi à obtenir un rendez-vous avec les responsables de Facebook. Hosanna!
Manuel Ferrara est aux Etats-Unis depuis si longtemps – dix ans – qu’une ombre d’accent anglais plane parfois au dessus de son français. Quand il est arrivé sur place, il n’en parlait même pas un mot. En dix-sept ans ans de métier, ce natif de la Saine-Saint-Denis est devenu le hardeur le mieux payé de toute l’Amérique du Nord. Les réalisateurs et les actrices ne tarissent pas d’éloges à son sujet : il est drôle, il est gentil, il est simple, il bosse dur. Du coup, tout roule pour lui. Hot Vidéo vient de publier le dernier volet d’un documentaire qui est consacré à cette éclatante réussite, La vie rêvée de Manuel Ferrara.
En cinq épisodes d’environ cinq minutes, le réalisateur Jeff Ventury nous immisce dans le quotidien tranquille de notre caution française à Los Angeles, ce lointain royaume du porno : jeux vidéo, basket entre copains, cours de Ju-jitsu, câlins avec sa femme Kayden Kross. Il y a les tournages, bien sûr ; Manuel Ferrara tourne sans stress, avant tout avec ses amis, qu’il occupe le siège du réalisateur ou qu’il performe. La belle vie. Il conclut : « Ce que je fais, ce n’est pas vraiment dur, mais c’est quelque chose que je peux faire. Et c’est quelque chose que tout le monde ne peut pas faire. » Soyez pas jaloux.
Du 19 au 28 septembre prochains seront diffusés dans les murs du Grütli près d’une centaine de films, tous formats et genres, traversés par des problématiques queers, homo, bi, transgenres. Loin de tout esprit de paroisse, le festival aujourd’hui codirigé par la réalisatrice Agnès Boulmer et Christophe Auboin s’impose comme une plateforme incontournable pour les droits des homos dans le paysage suisse romand où il est le seul événement de ce type. Avec ses différentes sections thématiques (droits humains, sport et genre, histoires d’amour), ses soirées débats (sur le SIDA, l’homophobie d’État), ses programmes scolaires, et l’ancrage cinéphilique de son comité, Everybody’s perfect semble bien immunisé contre les luttes identitaires qui n’épargnent pas toujours l’esprit militant associatif. Une belle occasion de se laisser surprendre par des films majoritairement inédits en Suisse, et de (re)découvrir des œuvres cinématographiques universelles, grâce à la section rétrospective. Petit éclairage en compagnie de sa coprésidente.
Sur votre flyer, vous avez rajouté un «A» à LGBTIQ
Agnès Boulmer: Oui, nous essayons de nous ouvrir au maximum. Le «A» désigne les alliés, les amis. Le premier ami que nous invitons cette année, c’est la «Slut Walk», la Marche des salopes, qui regroupe des jeunes femmes préoccupées par des histoires de genre, militant contre les violences sexuelles, y compris les tabassages d’homos. «A» renvoie aussi à «abstinent», un nouveau courant déjà implanté aux USA, réunissant des gens qui, face à l’omniprésence de la sexualité dans les discours ambiants, opposent l’abstinence.
Ce courant est-il cinématographiquement présent dans votre festival?
Non, pour l’instant, notre programmation représente plutôt les amis, les alliés ou les autres. Par exemple, nous montrerons le premier film féministe fait par des femmes qataries. On les voit conduire des voitures de sport, sans le voile, faire des dérapages en mode rallye, en pleine déconne. Ça dure une minute et c’est très drôle. Nous avons également des films sur la recherche de sexualité, sur des gens entre 15 et 20 ans qui se demandent qui ils sont, où ils sont, entre indétermination et désir d’exploration.
Comment est organisée la programmation?
Nous aurons une section art vidéo en partenariat avec le Centre d’art contemporain et la Biennale de l’image en mouvement. Deux programmes d’une heure et demi réuniront des courts-métrages sur le thème LGBT, créés pour un magazine d’art et de culture en ligne, «Make8elieve». Nous avons aussi opté pour plusieurs thématiques comme les «droits humains», avec un ensemble de films sur l’homophobie d’État en Russie, en Ouganda, en Inde, où aux Bahamas. Nous aurons également des sélections sur les thèmes du genre et du sport, de l’homoparentalité, de la bisexualité, une catégorie «histoires d’amour», et «histoires de genre» qui regroupe des gens qui ne sont pas des trans, mais revendiquent la queeritude, le droit de circuler sur un continuum entre le masculin et le féminin, de s’arrêter où ils veulent d’un jour à l’autre.
Personnellement, que pensez-vous de cette multiplication d’étiquettes et de pratiques?
J’aime tout ce qui est déséquilibrant. Je suis bisexuelle et j’ai toujours pensé que c’étaient les individus qui comptaient et non pas l’orientation sexuelle, ou l’identité de genre d’une personne. Je me fous royalement de la façon dont une personne en face de moi est habillée. On ne vit pas avec une personne parce qu’elle met une jupe ou un pantalon. Tous ces débats et ces prises de bec me font rire, car au fond, on s’en fout. Ce qui compte, c’est l’égalité des droits pour tous. Et c’est pour cette raison, notamment, que nous avons créé le festival.
Les réalisateurs et réalisatrices doivent-ils/elles appartenir à la communauté LGBT pour figurer dans votre festival?
Non, nous ne sommes pas des puristes, contrairement à d’autres festivals gays et lesbiens où vous ne pouvez pas présenter votre film si vous n’êtes pas une femme ou un homo. Les réalisateurs peuvent être, faire, vivre ce qu’ils veulent. Cela ne nous regarde pas. Seules les thématiques des films nous intéressent. Nous sommes contre l’esprit de chapelle, c’est pourquoi nous sommes sortis de la Fédération LGBT. Même si je suis convaincue que l’homosexualité de Chéreau, Visconti ou Pasolini a déterminé les films qu’ils ont faits, que le fait d’être homo génère une autre façon de voir le monde, c’est un festival pour tous que nous voulons.
Quels sont vos critères de sélection pour les films?
Qualité filmique et/ou qualité militante, ce qui signifie que tous nos films ne sont pas nécessairement des films militants.
Est-ce que l’aspect militant a parfois pour effet de reléguer au second plan la dimension esthétique?
Pour cette édition, nous avons fait un appel à soumission, ce qui nous a valu de recevoir plus de deux cents films. Parmi eux, beaucoup ont été réalisés au sein d’associations. Certains sont très bien du point de vue de ce qu’ils racontent, de l’aventure humaine mais ils sont faibles cinématographiquement. C’est le problème de beaucoup de films. Nous en avons néanmoins retenu une quarantaine, et nous les montrerons à la demande, hors festival, dans un bus qui sera stationné à côté du Grütli.
Pensez-vous que les films sur la thématique gay font l’objet des mêmes préjugés que les gays eux-mêmes?
Bien entendu. Ces films n’ont quasiment aucune visibilité! Nous n’avons pris la place de personne. 90% des films que nous montrons sont des inédits en Suisse. Cela signifie que la grande majorité d’entre eux ne sont pas diffusés, à part les grosses têtes d’affiche.
Quels films souhaiteriez-vous mettre en avant?
Unfinished, un court de Hong-Kong qui dure 6 minutes 30, le premier film à nous être parvenu. Tourné en noir et blanc, il s’inscrit dans le genre du haïku japonais, et parle d’une femme qui veut devenir un homme, se bande les seins très serré, avant de finalement s’accepter comme elle est, c’est-à-dire entre-deux. Et puis un film des Bahamas, le premier portant sur l’homosexualité à avoir été diffusé sur l’île, il y a deux ans. C’est une fiction chorale qui raconte l’histoire de gens quittant Nassau pour Eleuthera, une île mystique et mythique. C’est important pour nous de pouvoir montrer ces premiers films sur l’homosexualité dans la tradition cinématographique d’un pays. En plus aux Caraïbes, l’homophobie est un vrai fléau. Ils tuent les homos pour s’amuser, un comme les Autraliens vont chasser le wapiti le week-end.
Plus d’infos et le programme complet sur: www.everybodysperfect.ch
Vu sur Les filles bien n’avalent pas, Marie Minelli
Le sexe qui rit est une nouvelle collection des éditions La Musardine. Un petit format, 128 pages en gros caractères, des illustrations en noir et blanc (schémas, photos), un jeu sur la typographie. Un petit livre qui ne se veut pas sérieux, quoique… On n’y dit pas que des bêtises ! On y trouve un certain […]
Cet article provient de Littérature érotique
AZO: c’est sous ce nom qu’un tout jeune rappeur avait publié quelques vidéos sur YouTube, il y a quelques années, avec un succès limité. Il y parlait de son amour pour sa patrie bosniaque, de sa volonté de mourir pour elle, il priait Allah et s’en prenait aux ennemis croates et serbes lors de la guerre de 1992-1995. D’autres titres, plus incendiaires encore, glorifiaient l’extorsion, la consommation de coke, le sexisme et l’homophobie. «Dis un mot de travers, et tu avaleras du plomb», lançait-il dans un rap où il s’adressait à un homo, invité à «donner tout son fric» s’il ne veut pas être passé à tabac.
«exubérance de la jeunesse»
Du gangsta-rap à la violence tristement banale, si ce n’est qu’AZO est aujourd’hui… policier à Bâle-Ville, révèle la «Basler Zeitung». Le Département de justice et police local a confirmé avoir eu connaissance de la carrière de rappeur de l’aspirant flic, décrit comme un bon élève. Il aurait désavoué les vidéos réalisées pendant son apprentissage de mécanicien. Avec le recul, il les qualifie d’«immatures» et il a tenté de les supprimer du Net sans y parvenir complètement, affirme le porte-parole de la police cantonale. Pour les forces de l’ordre, ces productions seraient à mettre sur le compte de l’«exubérance de la jeunesse» et de la «liberté artistique».
L’article de la «Basler Zeitung» ne donne pas de dates précises sur l’activité du rappeur AZO et n’interroge pas le principal intéressé, qui serait âgé de 22 ans. Politiquement explosive, l’affaire fait en tout cas grand bruit dans la cité rhénane et en Suisse alémanique. «Le fait que cet homme ait incité à la violence va trop loin pour un policier, commente le conseiller national ouvertement gay Daniel Stolz (PLR). A mon avis, ce n’est pas compatible avec son travail.»
La première visite chez un nouveau psychologue est toujours un peu difficile ; comme un garagiste ou un coiffeur, il peut être tout à fait brillant ou dangereusement incapable. Les recommandations des copains n’y changent rien, impossible de savoir s’il conviendra sans l’essayer. Le problème, c’est qu’un psychologue gère quelque chose d’autrement plus complexe et méconnu qu’un moteur ou un carré plongeant. Comment se sentir en sécurité quand vient le moment de parler de phobies et de dégoût de soi à un inconnu ?
Licenciée de danse et de biologie, Sarah White n’a jamais étudié l’esprit humain mais elle pense avoir trouvé la réponse à cette question. C’est la beauté de la parapsychologie : pas de diplôme, pas de problème ! Et puis, même si ça tourne mal, il n’y a pas de Miviludes aux Etats-Unis. Pour la jeune femme de 28 ans, qui exerce sa discipline depuis déjà plusieurs années, « demander à un homme de parler de ses sentiments dans un environnement où l’excitation sexuelle est interdite revient à lui apprendre à nager par terre. » D’où son idée de strip-consultation par webcam.
Regardez-moi ces vilains pieds sales
Une séance d’une heure coûte 250$ ; pour cette somme on ne peut plus modique, vous aurez le droit de parler de vos problèmes avec Sarah White par webcams interposées tout en profitant d’un long strip-tease. Vous êtes invité à faire de même, pour instaurer un climat de confiance et faciliter votre ouverture. La masturbation est, elle aussi, chaudement recommandée. La Naked Therapy, telle qu’elle a été baptisée par sa créatrice, existe depuis le mois d’octobre 2010 et aurait déjà permis d’aider plus de mille personnes.
Les psychologues professionnels perçoivent évidemment la Naked Therapy comme du charlatanisme, mais les anciens patients de Sarah White sont plutôt conquis. Pas de doute, discuter entre gens nus, ça rapproche. On n’avait jamais entendu parler de cette méthode jusqu’à ce qu’un journaliste du Daily Mirror en mal de like déterre le sujet pour son billet du dimanche ; en passant sur le site de Sarah White, il a remarqué que la méthode de la jeune femme prétend guérir le mal imaginaire de l’addiction à la pornographie. Et hop, un patchwork de citations de 2 500 signes pour fêter ça. Dommage, il a raté le plus intéressant.
En fait, Sarah White est une performance artistique signée Leah Schrager. Modèle, danseuse et étudiante en Beaux-Arts à l’Université de New-York, elle a inventé le concept d’Ona, un terme issu de la contraction de « persona » et « onanisme » qui désigne tous les ego virtuels que nous entretenons sur Internet : profils Facebook et Twitter, adresses e-mail, pseudonymes de forums… Empreint de féminisme, l’Ona organise sa réflexion sur l’image et l’identité à l’heure de l’Internet tout-puissant. Sarah White est le fruit de ce concept. Pour approfondir, direction le site officiel de Leah Shrager et de ses multiples Onas.
http://www.24heures.ch/|Dans son édition du jour (version papier), le quotidien vaudois dresse un petit bilan du premier Congrès romand des femmes homosexuelles. Conférence et débats se sont succédés samedi au Casino de Montbenon, à Lausanne (où se déroulait aussi le festival Ansi Soit’L). L’organisatrice Carine Landolt, du réseau professionnel lesbien LWork, se félicite d’un événement qui montre «qu’il n’y a pas de stéréotypes, que nous sommes des femmes hors clichés». «Les femmes homosexuelles doivent oser se présenter en tant que telles dans la société. Nous voulions les encourager à montrer leur engagement, que cela soit dans leur travail ou dans leur vie privée», ajoute-t-elle.
Un militant LGBT allemand de 26 ans restait hospitalisé dans un état grave, ce lundi, après avoir été victime d’une violente altercation, dans la nuit de vendredi à samedi, près du pont Branko, en plein coeur de Belgrade. Dimanche, il est sorti du coma après avoir été opéré pour une hémorragie interne et des blessures à la tête. Une vidéo de l’agression, filmée par une caméra de surveillance, a été diffusée par le quotidien «Blic». On y distingue le jeune homme violemment projeté à terre, où il reste inanimé. Des témoins ont rapporté que la victime avait été frappée avec un cendrier en verre.
Quels motifs?
La circonstances de l’attaque restent floues. Les agresseurs auraient crié «Assez d’étrangers à Belgrade!» Rien n’indique, pour l’instant, des motifs homophobes à cette agression. La police a arrêté trois suspects, sans en dire davantage. Le ministre de l’Intérieur, Nebojsa Stefanovic, a promis de ne «pas laisser ce type d’acte impuni».
Le jeune homme de 26 ans, dont on ne connaît que les initiales, D.H., était dans la capitale serbe à l’occasion d’une conférence sur les droits des LGBT. En réaction à l’attaque, une centaine de gays et de lesbiennes ont défilé samedi dans les rues de Belgrade sous escorte policière – un rassemblement rare dans un pays où les manifestations LGBT ont souvent servi de prétexte à des déferlement de violence par des groupes d’extrême droite et de hooligans, comme lors de la Gay Pride de 2010.
http://www.migrosmagazine.ch/societe/reportage/article/combat-pour-l-egalite|Le loi suisse sur le partenariat enregistré pour les couples de même sexe a dix ans. Migros Magazine revient sur cette petite révolution (qui a dû être confirmée das les urnes) avec deux de ses artisans romands, Jean-Paul Guisan et Yves de Matteis. Sur un ton très neutre et didactique, l’article fait aussi le point sur les chantiers qui attendent encore les couples gay et lesbiens de Suisse, de l’adoption au mariage pour tous, en passant par la naturalisation facilitée.
C’est plutôt souvent que je reçois des propositions de test de sextoys révolutionnaires qui sont censés faire orgasmer les femmes rien qu’en le regardant, ou dotés de vibrations supranaturelles à effet doppler amélioré censées faire exploser de bonheur le clitoris de madame et plus si affinité. Alors je dois dire que quand j’ai reçu la […]
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Le nom n’est pas très joli. « Vasalgel ». Mais les promesses qu’il porte le font vite oublier. Vasalgel est un gel contraceptif masculin pensé par la Parsemus Foundation, une ONG à but non lucratif dont l’ambition est de développer des innovations sanitaires négligées par la recherche médicale. Dans un communiqué diffusé le 4 septembre, l’organisation explique comment on utiliserait le produit.
Non cette année Nnous ne ferons pas de show. D’une part parce que Nnous n’avons pas le temps et d’autres part parce que Nnous n’avons pas reconstitué une équipe sur qui compter. Certe Nnous avons toujours Nnotre maquilleuse Charlotte, Nnotre photographe Jutta, et aussi des amis précieux Docval, Tyka et des personnes que Nnous estimons beaucoup Maitresse Caly sur qui Nnous pouvons compter mais plus de modèle dit « professionnel ».
Faire un show demande des moyens financiers et du temps. Des moyens financiers car Nnous mettons un point d’honneur à faire des shows préparés, avec des accessoires que Nnous devons acheter ou fabriquer. Nnous faisons également appel à des modèles « professionnels » que Nnous rétribuons. Pour avoir des souvenirs et être glamour, Nnous sommes maquillés, coiffés et surtout Nnous faisons faire des photos et des vidéos pour immortaliser ces moments.
Faire un show demande de travailler sur le script, la musique et tous les détails pour rendre ces 5 minutes magiques. Cela demande du temps et de l’organisation. Il faut répéter encore et encore pour être au top le moment venu.
Les commandes afflux et Nnous prenons parfois du retard, cette année Nnous avons du jongler entre les commandes et le stock que Nnous devions fabriquer pour assurer dans les salons ou Nnous étions présents.
Les Anges Déchues existent depuis 2009, doucement mais surement Nnous avançons et Nnos produits sont reconnus pour leurs qualités dans tous les pays ou Nnous allons.
Nnotre ateliers devient trop petit mais impossible de s’agrandir trop vite les banques refusent de suivre, Nnous devons Nnous autofinancer. Alors entre investir dans un show ou dans du nouveau matériel, le choix est vite vu.
Nnous verrons bien en 2014 …
Mais le prochain show est déjà dans ma tête …. il attend … son heure
Le moment venu il se fera partout en europe
— Qu’est-ce qu’il y a là-dedans? me demande-t-elle en feuilletant le carnet écarlate.
— Le meilleur de moi-même.
— Vraiment ? Alors je dois lui faire l’amour.
Elle lèche une page comme s’il s’agissait de mon sexe, effaçant petit à petit de sa salive tout ce que j’avais écrit, puis offre à ma bouche un petit bout de langue bleue.
Voilà, c’est enfin officiel : mon nouveau (et premier, du moins sur papier) bouquin sera disponible en librairie le 14 octobre prochain. Ça s’intitule Le carnet écarlate, c’est publié par les Éditions du remue-ménage et c’est constitué de très courts textes érotiques – certains aussi courts qu’une phrase – illustrés par la sublime (et esssstrêmement talentueuse) Mélanie Baillargé. Un gros cent quarante pages d’amour saphique décliné sur tous les tons.
Il y aura un lancement à Montréal, à la Librairie Le port de tête le 15 octobre à 18h00. Si vous faites partie de ce 123% de la population mondiale qui s’est inscrit sur Facebook, vous pouvez y trouver les détails. Ce sont Mélanie, le ténébreux SS Latrique et mes gentilles éditrices féministes qui l’organisent. Vais-je être présente? Qui sait… peut-être arriverai-je à y débouler en cassant un talon pour faire tout un scandale induit par la dose massive d’anxiolytiques que j’aurai préalablement ingérée pour me donner le courage initial de sortir de mon demi sous-sol.
Ou alors je trouverai une pulpeuse Anne Archet de rechange et je la chargerai de vous transmettre toute mon affection émoustillée.
On verra.
Cela fait déjà quelque temps que j’entendais parler du club libertin et hédoniste le Sainte Jeanne. Oh, joie, j’ai été invité à la soirée d’inauguration du club qui avait lieu le 11 septembre 2014. J’allais donc pouvoir voir de mes propres yeux ce lieu qui fait déjà tant parler de lui. Belle invitation pour une […]
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Simuler l’orgasme, c’est légal. Simuler une fellation avec Jésus, non. Un adolescent de Pennsylvanie s’est amusé à se mettre devant une statue du Christ à genou pour faire comme si ce dernier lui faisait une petite gâterie. Il risque jusqu’à deux ans de prison pour avoir profané un objet sacré.
Dura lex, sed lex
La statue du Sauveur se situe devant une association chrétienne. Mais non non, ce n’est pas elle qui a porté plainte. Elle a simplement appeler à prier pour lui. Merci bien. Postée sur Facebook, la photo n’a pas fait rire les autorités américaines.
La justice a ouvert une enquête se basant sur une loi qui date de 1972. Le jeune est assigné a comparaître devant le devant le tribunal des mineurs. L’iconoclasme sur Facebook reste un pêché aux yeux de la loi.
(via Le Matin)
Un « ami » Facebook lâche en mode en spam dans ma messagerie privée le PDF du livre qui pulvérise les records de vente (200 000 exemplaires tirés), inutile de le citer. Le « cadeau » est accompagné de cette phrase « on ne va quand même pas payer pour ce navet »…
Et là, j’apprends par d’obscures sites internets d’informations actualitte.com, zataz.com ou encore dna.fr, je découvre que « ce qui est plus explosif, c’est que l’on assiste clairement à une campagne de piratage hors norme. «
« En l’espace de trois jours, près de 31.000 exemplaires ont été récupérés par les internautes. »
A l’heure où j’écris ces lignes, les grands médias historiques n’ont pas repris l’info.
Pourquoi ce livre attire les foules, essentiellement des nanas ? Fascinant, dérangeant, qu’est ce que ce phénomène dit de notre société et des rapports homme/femme ? En tout cas, sur les réseaux sociaux et dans la presse, les féministes se déchirent sur cette affaire.
L’autre phénomène qui mérite un reportage grand format dans le 13h de Jean-Pierre Pernault, c’est l’incroyable réussite du site porno amateur Jacquie et Michel. Toutes leurs oeuvres se terminent sur une nana couverte de sperme, qui sourit et lance, haletante le célébrissime : « Merci Jacquies et Michel », dans un décor qui fleure bon la France de nos terroirs et pavillons. Le site du mag de la gauche huppée parisienne Les Inrocks s’est même fendu d’un article assez fouillé. En juillet dernier, Joey Starr détourne les codes du site X pour annoncer son prochain single Dans mon secteur. Autant dire que tous les hipsters connaissent la phrase rituelle « Merci… »
Selon un autre titre branchouille Snatch, Jacquie et Michel génèrent 5 à 10 millions d’euros de bénéfices par an. Une entreprise bien française en plein boom. Montebourg devrait les féliciter.
Le concept de base : la firme envoie son caméraman aux quatre coins de la France. Il doit filmer les ébats de couples exhibitionnistes trop paresseux pour réaliser leur sex-tape de mariage. Ensuite, Jacquie et Michel leur offrent (trop sympas), le DVD. Et eux, ils exploitent direct le film en le faisant payer sur leur site. Tout est expliqué là sur une de leur page.
coupée Citroën BX dans une annonce sur le Bon Coin
Seulement voilà, un mystère demeure. Qui sont Jacquie et Michel ? Existent-ils vraiment ? Est-ce un couple ? A quoi ressemblent-ils ? Les Bidochons ? David et Cathy Guetta ? les frères Bogdanoff ? Pour l’instant, ils se cachent des médias. Des paparazzis seraient-ils déjà sur le coup ? Mais les filous se planquent, tout en surfant sur l’actu pour leur com. Ils ont posté il y a déjà 10 jours une vidéo rebaptisée opportunément « Merci pour ce moment ». Le contenu ne fait absolument pas allusion au livre. Mais tout de même, quelle réactivité Jacquie et Michel ! Quand est-ce que la France découvrira vos visages chez Michel Drucker ? J’attends…
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Le leader unioniste Ian Paisley est mort ce vendredi à l’âge de 88 ans. Pasteur et fondateur d’une Eglise, l’ancien vice-premier ministre d’Irlande du Nord a longtemps été le symbole de l’intransigeance protestante dans la province britannique, avant de signer la paix avec les républicains et même de gouverner la province avec Martin McGuiness, du Sinn Fein.
«Ayatollah»
S’il a appris a respecter ses anciens adversaires catholiques, il n’en allait pas de même avec une autre minorité: les homosexuels. En 1977, rappelle GayStarNews, le révérend avait fondé le mouvement Save Ulster from Sodomy pour s’opposer à la décriminalisation des rapports consentis entre personnes du même sexe. Cette croisade lui avait valu le surnom d’«Ayatollah Paisley». La police nord-irlandaise arrêtera enfin de pourchasser les gays en 1982. Mais Paisley n’en était pas resté là. En 2004 encore, il avait tenté par tous les moyens de faire ajourner un vote de la Chambre des communes sur les Unions civiles. Son Eglise continue d’ailleurs de s’opposer à toutes les avancées pour la population LGBT. Ainsi le mariage pour tous, en vigueur depuis cette année dans le reste du Royaume-Uni, n’est pas reconnu dans ce territoire de 1,8 million d’habitants.
Vu sur De septembre à décembre 2014 dans la collection e-ros
Un point sur les prochaines publications de la collection e-ros, entre septembre et décembre 2014 ! En ce mois de septembre, dans une semaine, seront publiés deux collectifs intitulés Rondes et sensuelles. Réalisés à partir d’un appel à textes, ces deux eBooks de 100 pages environ contiennent des nouvelles érotiques assez légères de Frédérique Gabert, […]
Cet article provient de Littérature érotique
Il y a deux jours, l’abominable Steve Hirsh, le patron de Vivid, annonçait qu’une sextape d’Iggy Azalea venait de lui être adressée. La chanteuse australienne, immédiatement contactée par TMZ, avait alors regretté de ne pas pouvoir répondre à l’offre généreuse du spécialiste de la sex tape « volée », et pour cause : ce n’est pas elle sur la vidéo, tant pis pour la poignée de millions de dollars qui lui a été proposée en échange.
C’était sans compter sur l’incroyable retournement de situation qui vient de se produire : les avocats d’Iggy Azalea ont annoncé en fin de matinée que cette sextape pourrait finalement être authentique. Le choc. Elle aurait été enregistrée par un ex-copain, « sans qu’elle en ait eu connaissance ou qu’elle y ait consenti », peut-être lorsque la chanteuse était mineure ! Quelle histoire haletante, de quoi préparer le terrain pour une sextape qui pourrait bien battre le record de ventes absolu de One Night in Paris.
Nous, au Tag Parfait, on baille la tête renversée sur nos fauteuils pour mieux regarder le faux plafond méchamment corporate de nos locaux ; on a bourlingué, on sait, on connaît les bêtises et les plans de communication foireux de l’ami Hirsh et de Vivid. On ne manque jamais de vous en parler, ils nous avaient déjà fait le coup pour Tia Tequila et Farrah Abraham. Spoiler : la sex tape d’Iggy Azalea va sortir parce qu’elle n’a pas été tournée avant sa majorité et elle va rapporter un petit pactole à Vivid. La carrière de la chanteuse ne s’en trouvera pas projetée plus haut pour autant.
En tout cas, c’est notre opinion.
Dans Les filles bien n’avalent pas, Marie Minelli passe au vitriol 50 clichés relatifs à la vie sexuelle des filles: « Les filles bien ne couchent pas le premier soir », « Les filles ont plus besoin d’amour que de sexe », « Les filles sucent pour faire plaisir à leur mec », « Les féministes sont des mal baisées » et autres clichés sont ainsi dénoncés avec humour.
Vous voulez gagner un exemplaire de ce livre? Deux possibilités:
1. Décrivez en quelques mots un cliché qui colle selon vous particulièrement à la vie sexuelle des filles, et envoyez le à l’adresse presse@lamusardine.com, avec la mention « Jeu concours » comme objet du mail.
2. Prenez-vous en photo en reproduisant la photo de la couverture du livre, comme l’a fait héroïquement Anne, directrice éditoriale de la Musardine, ci-dessous. Et envoyez la photo à l’adresse presse@lamusardine.com, avec la mention « Jeu concours » comme objet du mail.
Les clichés les plus pertinents / les meilleures photos recevront chez eux un exemplaire gratuit du livre !
D’un bout à l’autre de l’échiquier social, des militants aux naïfs, monte et gronde une même lamentation, qui a tous les avantages de l’épouvantail :
« Ah les femmes entre elles, c’est pire que les hommes !«
… la division des opprimées, ma bonne Dame…
Noues serions toujours à une mauvaise femme de notre liberté ou de notre solidarité.
Les gauchistes noues ont habituées à agiter le spectre de la femme-plus-dangereuse-que-les-hommes, ils l’ont appelée la Bourgeoise.
Les radicaux antiracistes (androcentrés) ont construit un autre mythe de la nuisible : la Blanche.
Les hommes auto-célébrés « pro-féministes » ont défini les contours inhospitaliers de la Radicale, objet hurlant non-identifié qu’il faut absolument neutraliser, si possible à l’aide d’autres femmes, bouclier ou kamikaze.
Enfin… l’affaire n’est pas nouvelle, le mari et son père ont déjà bien bavé sur la Belle-Mère (dont ils se partagent tout deux les fruits de l’esclavage) et les autres s’acharnent depuis des siècles sur la Maîtresse (cette co-victime d’un collectionneur d’objets humains) et la Lolita (la persécutée parmi les persécutée, dans une culture pédocriminelle).
Les uns font mine de noues prévenir du danger (sur le ton paternaliste propre à nos « camarades » de lutte) pour se dresser comme un ultime rempart neutre et bienveillant; les autres noues préviennent comme le fait un coup de fusil tiré en l’air : noues pourrions lui ressembler, à Elle, la Ève … alors faudrait quand même pas trop noues rebiffer …
Tous organisent la dépendance apeurée et la division entre femmes.
Tous, ils utilisent ces mythes pour blanchir et leurs crimes et leurs bénéfices. Voues voulez parler violences sexuelles masculines ? On voues parlera du racisme contre les hommes et la sur-représentation des hommes racisés et prolétaires en prison (on oubliera de dire que pour des crimes, souvent aggravés, ils ne feront que quelques mois fermes, au pire 3 ans), de la stigmatisation des « clients » du viol, de la persécution des hommes injustement accusés de proxénétisme, de la souffrance des gays et autres hommes « queer » à être stigmatisés par les méchantes « sexophobes » pour leurs « sexualités périphériques », etc. Voues voulez parler exploitation domestique et organisation mondiale de l’esclavage des femmes ? On voues parlera de ces femmes qui exploitent des femmes migrantes, de ces femmes qui sont patronnes …
Devant chaque charnier, voues trouverez un petit viril tout recroquevillé qui geint et pointe son doigt d’inquisiteur sur une femme.
Devant chaque armée d’hommes, voues trouverez un arbre criblé de balles : une femme, La Femme.
…
A l’amie qui, par désespoir et résignation, me disait qu’entre les femelles chimpanzées, elle existait une solidarité qui n’existait pas entre les femmes, je réponds ceci : les hommes ont de tout autres moyens de terreur et de lavage de cerveau que les animaux. La méchanceté (ce que les philosophes des catastrophes nomment le mal absolu et banal), le sadisme, la barbarie, la persécution génocidaire, la spiritualité nécrophile, la socialisation sociopathique, la psychologie psychopathique … ce sont des caractéristiques historiques et psychologiques des virils.
La vérité est que noues sommes toutes à au moins un mâle de notre soeur, à au moins un mal absolu de notre vie.
Noues méritons l’espoir.
Ils se sont rencontrés quand ils étaient hauts comme trois pommes, au stade de rugby de Dunedin. Depuis, Travis McIntosh et Matt McCormick, 23 et 24 ans, sont inséparables. A tel point que ces deux solides barbus se sont dit «oui» devant une soixantaine d’invités, ce vendredi matin, dans un stade d’Auckland. Pas vraiment par amour – les deux gaillards se revendiquent 100% hétéros – mais pour remporter un concours organisé par une station de radio locale. The Edge FM, qui a retransmis la cérémonie en direct, offre un voyage en Angleterre pour la Coupe du monde de rugby à un duo de supporters désignés «meilleurs potes du monde».
La démarche des deux jeunes hommes et la «noce» (ponctuée de plaisanteries graveleuses) n’a pas fait sourire tout le monde, note le site GayNZ. Alors que la Nouvelle-Zélande a ouvert le mariage au couples de même sexe l’an dernier, la parodie d’union a été critiquée à la fois par les mouvements conservateurs et par les organisations LGBT.
«Cette compétition singe le mariage, tout comme sa redéfinition», a lancé Bob McCoskrie, du groupe anti-mariage gay Family First, trop content de revenir à charge sur l’«acte arrogant de vandalisme culturel» que constitue à ses yeux le mariage pour tous.
«J’espère seulement qu’ils auront beaucoup de peine à faire annuler leur union!»
Un son de cloche étrangement analogue pouvait être entendu du côté des partisans des unions homosexuelles, y compris en Australie voisine. «Voilà comment deux hommes straight ont fait un boulot merveilleux pour ridiculiser le mariage. J’espère seulement qu’ils auront beaucoup de peine à faire annuler leur union», a lâché avec amertume Shelley Argent, porte-parole de Parents and Friends of Lesbians and Gays. Heureusement, tous les commentateurs gay n’ont pas vu dans la noce de Travis et Matt un affront à la communauté. «Cela fait des années que les couples hétérosexuels ont utilisé le mariage pour gagner des concours… soupire Rodney Croome, d’Australian Marriage Equality. Regardez Le Bachelor ou Le Bonheur est dans le pré!»
De nombreux gays et lesbiennes australiens ont choisi de se rendre en Nouvelle-Zélande pour enregistrer leur mariage, toujours en débat dans leur pays, rappelle le «Sydney Morning Herald».
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Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Dans les salles depuis mercredi, «L’Abri» du documentariste Lausannois, Fernand Melgar, témoigne d’un aspect de l’accueil réservé aux migrants européens, sans-abri. Une mise en perspective que Fernand Melgar s’est décidé à réaliser en réaction à l’initiative UDC du 9 février 2014, approuvée par une petite majorité des citoyens suisses. Cette œuvre s’inscrit comme le troisième volet d’une trilogie (ou pas) sur l’immigration débuté avec «La Forteresse», Léopard d’or (cinéastes du présent) à Locarno, en 2008, suivi de «Vol spécial» en compétition officielle en 2011. Partant d’un Cendre d’hébergement ouvert en hiver à Lausanne – sans redondance de propos – «L’Abri» se fait révélateur du peu de moyens déployés par le pays riche qu’est la Suisse pour accueillir les européens en difficulté, voir même, la stratégie sournoise mise en œuvre pour les pousser vers la porte de sortie.
Le documentaire, également sélectionné à Locarno en août dernier, a toutefois été boudé par le jury de la compétition internationale malgré son franc succès auprès de la critique. Une preuve que le cinéma de Melgar lasse ? Peut-être… Mais il n’en est pas moins utile.
Un accueil limité
Posté devant l’entrée d’un bunker ouvert pour accueillir les nécessiteux de la ville, Melgar (caméra à l’épaule) confronte avec insistance la sélection arbitraire faite à contrecœur par les surveillants de nuit, à la détresse des sans-abri de l’autre côté d’une barrière. Les gens se bousculent, ils crient pour arriver à entrer dans ce bunker. Tandis que les surveillants tentent de leur côté de faire régner l’ordre, sélectionnant ceux qui pourront dormir au chaud. Cette barrière devient alors le hors-champ de l’exclusion en Suisse. De jour, c’est au tour des surveillants de passer sous la loupe du réalisateur qui filme leur désarroi face aux choix difficiles qu’ils doivent opérer chaque nuit. Les places dans le Centre d’hébergement étant limitées, certains malheureux sont condamnés à rester dehors avec femme et parfois enfants, par des température pouvant atteindre moins dix degrés.
Trouver un emploi, subvenir aux besoins des leurs, arriver à vivre dignement sont les moteurs de leur départ.
Contrairement aux deux volets précédents, les immigrés auxquels le film se consacre, ne sont pas des sans-papiers, requérants d’asile. Ce sont des personnes ou des familles qui ont fui la pauvreté et le manque de débouchés dans leur propre pays (L’Espagne, La Roumanie, etc.). Trouver un emploi, subvenir aux besoins des leurs, arriver à vivre dignement sont les moteurs de leur départ. On le voit notamment à travers deux focus touchants: un couple venu d’Espagne, des rêves plein la tête, et surtout un personnage emblématique du nom d’Amadou. Mais le désenchantement se profile promptement pour ces personnes pétries d’illusions. Et tragiquement, rien que sur les six mois de tournage, on voit se dessiner sur eux les stigmates de la dégradation physique due à une hygiène de vie précaire.
Une caméra (trop) neutre
Parmi les personnages chargées de la gestion de cette accueil improbable, deux se démarquent par leurs oppositions : José, un des surveillants de nuit, et son supérieur hiérarchique, un vaudois caricatural, présent uniquement de jour. Fils d’immigrés espagnols, si José représente le visage d’une Suisse bienveillante, le vaudois quant à lui illustre celui d’une Suisse propre en ordre. Lors d’un débriefing matinal au pied levé, le supérieur hiérarchique, lance à José déjà affligé de devoir laisser certains nécessiteux à l’extérieur du Centre d’hébergement par un froid de loup: «il ne faut pas que ces gens se sentent trop confortables». Un second dialogue entre une employée de nuit et ce même vaudois joufflu suggère l’existence d’un second lieu d’accueil fonctionnel en cas d’accord des autorités. Melgar reste neutre, peut-être un peu trop. Son but n’est pas de diaboliser, juste de témoigner d’une réalité de laquelle, on préfèrerait détourner le regard. D’un système frileux à l’idée d’accueillir des étrangers nécessiteux, le vaudois n’est finalement que l’exécutant. Et voyant le peu de moyens mis à sa disposition, ne tenterait-il pas simplement de faire tenir ce canot de sauvetage à flot ? La question reste ouverte.
Une expulsion sournoise
Les sans-abri qui en fin de compte réussissent à entrer après s’être acquittés des cinq francs requis pour ce logement de fortune, se voient servis un repas avant d’être entassés dans des dortoirs sans aucune forme d’intimité. Des douches communes sont mises à leur disposition. Le refus de se laver de certains miséreux laisse entrevoir une pudeur dans leur mode de vie mise à mal dans de telles circonstances. Le matin, ils sont réveillés aux aurores et remis à la rue après un petit déjeuner frugal. Quant au confort mentionné, où peut-il bien se cacher lorsqu’on ne dispose plus de soi comme on l’entend ? Dommage toutefois, qu’on n’en sache pas plus sur les mœurs et coutumes de ces personnes. On aurait aimé les connaître d’avantage pour mieux prendre la mesure de leurs sacrifices et tout cela, pour au final se retrouver dans une situation certainement moins enviables qu’initialement.
La Suisse peut-elle sciemment laisser des personnes à la rue, en plein hiver, au risque de leurs vies, afin de les dissuader de rester sur le territoire?
Témoignage accablant, le documentaire de Fernand Melgar s’érige comme «mauvaise conscience de la Suisse». Un adage que le réalisateur se plait à reprendre pour définir son cinéma. Par cette œuvre, il soulève une question éthique importante. La Suisse peut-elle sciemment laisser des personnes à la rue, en plein hiver, au risque de leurs vies, afin de les dissuader de rester sur le territoire? Et parallèlement, on peut s’en poser d’autres. Certes, la Suisse ne peut accueillir toute la misère du monde, mais n’y a-t-il pas dans ce pays assez de place pour cette poigné de gens? N’est-ce pas grâce aux savoir-faire et à la richesse culturelle amenés par ces vagues de migrants que la Suisse s’est aujourd’hui imposée en puissance économique? Et au lieu de condamner d’office ces migrants à la mendicité, ne pourrait-on pas plutôt mettre en place des structures pour les insérer, créant par la même occasion de l’emploi pour les personnes en charge de leurs fonctionnements ? Si le documentaire ne va pas aussi loin dans la réflexion, il permet cependant de relancer le débat sur ces questions des plus vives, comme l’avait fait jadis «Vol Spécial» au sujet des requérants d’asile.
Minorités sexuelles: les pauvres de l’exclusion
Côté requérants d’asile, d’ailleurs, les personnes LGBT en demande de légalisation sont au cœur de notre actualité. Comme de coutume, les moins bien lotis dans la spirale de l’exclusion restent les minorités sexuelles. En plus de subir les mêmes affronts que les autres immigrants, ils se retrouvent face aux rejets des populations présentes dans les centres d’accueil. Injures, violence, mobbing sont leur pain quotidien. À travers un article fourni, truffé de témoignages des requérants comme des différents acteurs en charge de ces questions (Hospice Général, Evam, logeurs hors institutions), l’édition d’octobre du Magazine 360° propose de lever le voile sur les procédures (expertise, aide financière, médiation) mises en place pour pallier au problème. Et comme le documentaire de Melgar, voilà un sujet à ne pas manquer.
Le Japon n’en finit plus de décrépir ; la population y vieillit plus vite que dans n’importe quel autre pays, la déflation y règne depuis quinze ans, les ménages japonais consomment toujours moins… Et comme si tout ça ne suffisait pas, on vient d’apprendre que l’archipel nippon manque aussi désespérément d’acteurs porno. Le célèbre Ken »Shimiken » Shimizu, qui vient d’être sacré « Roi des vidéos pour adultes » du Japon, a affirmé sur Twitter que lui et ses semblables ne seraient en fait que 70. « Moins que le nombre total de tigres du Bengale », souligne-t-il. En 16 ans de carrière, il a lui-même tourné dans plus de 7 000 films ; en gros, ça fait 450 chaque année. Preuve est faite qu’il est temps de recruter.
70 acteurs, c’est franchement peu pour assurer une production mensuelle que Shimiken évalue à 4 000 titres, surtout face aux milliers d’actrices japonaises aspirantes qui se bousculent aux portes des grands studios dans l’espoir d’une longue, fructueuse et improbable carrière. Selon Shimiken, elles seraient pas loin de 10 000 à exercer officiellement le métier d’actrice porno. D’ailleurs, selon Yahoo! Japan, 1 Japonaise sur 500 aurait déjà tourné dans un film à caractère érotique (« AV » : Adult Videos). Bien sûr, tous ces chiffres sont invérifiables. Mais ceux qui ont rodé le porno japonais savent qu’il n’est pas rare de croiser régulièrement les mêmes acteurs, surtout si vos tags varient peu. Reste qu’on comprend mal comment une telle pénurie est possible.
Le texte comporte des références explicites au viol et à la violence.
Je pense à ces femmes qui sont rentrées le soir et ont nettoyé leur manteau plein du sperme d'un frotteur.
Je pense à ces femmes qui doivent décerner des médailles à leur mec lorsqu'il a fait, une fois, un plat de pâtes.
Je pense à ces femmes qui serrent les dents très fort devant un supérieur paternaliste.
Je pense à ces femmes qui sourient pour ne pas hurler devant une blague sexiste.
Je pense à ces femmes qui ont dix ans de thérapie pour arriver à gérer leur viol.
Je pense à ces femmes dont le mari les laisse sortir.
Je pense à ces femmes dont le mari aide au ménage.
Je pense à ces femmes dont on n'a pas écouté la voix et à qui on a pratiqué une épisiotomie malgré leur refus.
Je pense à ces femmes qui ne jouent plus à des jeux en ligne car c'était trop invivable.
Je pense à ces femmes qui font 2 km de détour pour rentrer chez elles.
Je pense à ces femmes qui ne sortent pas de chez elles quand il fait nuit.
Je pense à ces femmes qui craignent de rentrer chez elles car il les attend.
Je pense aux femmes aux coups, aux bleus, aux nez cassés, aux vagins déchirés, aux fistules anales après un viol, aux sourires sans dent après un énième coup de poing, aux morsures, aux coups de crosse, aux visages défigurés.
Je pense à ces femmes aux triples journées de travail.
Je pense à ces femmes dont le mari feint des maux de dos subits pour ne pas se taper le ménage.
Je pense à ces femmes qui se font mal au ventre à attendre qu'il daigne se bouger le cul et ne serait-ce que "les aider".
Je pense à ces femmes, ces "ma petite", ces "beaux petits culs", ces "joli chocolat", ces "mademoiselle hey psstt", ces "'hey ma grosse salope", ces "hey grosse pute tu vas répondre", ces "salope réponds ou je te défonce".
Je pense à ces femmes dont on a arraché le foulard dans la rue.
Je pense à ces femmes à qui on a montré l'échographie du foetus à avorter.
Je pense à toutes ces femmes qui ont raconté, qui ont parlé et qui les 3/4 du temps l'ont fait avec le sourire, en en riant parfois. Le sexisme est le quotidien et si l'on n'en rit pas, je ne sais plus ce qu'on pourrait faire. On finit par en rire de ces conjoints paresseux, des frotteurs du métro, des supérieurs condescendants, des blagues sexistes des collègues. Rien n'est grave ; on s'y fait, on tente de respirer. Peut-être un jour on rira du viol ; au point où on en est pour survivre et pour accepter. Pour supporter.
Andrea Dworkin avait écrit un texte Je veux une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n'y aura pas de viol. Mais quelle optimiste (et dire cela de Dworkin est plutôt drôle). Mais je demande une trêve d'une demie-heure pendant laquelle il n'y aura pas de viol ! Et je sais que même cette demande là basique, simple, ne peut m'être donnée. Une simple demie-heure où pas une femme n'est violée. Vous imaginez le stade de désespoir où l'on peut en être quand on en est à formuler de telles choses ?
Je pense à tous ces hommes qui vont me lire.
Je sais qu'il n'y aura pas d''empathie. Je sais qu'on va me reprocher d'amalgamer trois verres pas lavés et le viol. Je sais que la majorité va lire en se sentant "non concernés". J'ai en effet la chance extrême de n'avoir que des paragons d'antisexisme parmi mes lecteurs masculins que voulez-vous. je sais que tout sera dit (du banal "elle est folle" à "elle n'exagère pas un peu") pour ne surtout pas lire les souffrances. Je sais que très peu vont se demander en quoi ils sont concernés. Comment ils peuvent agir. Pas un ne va s'arrêter sur l'immense souffrance que représentent toutes ces phrases pour mieux se concentrer sur ce que cela lui fait à lui.
Une féministe me disait dernièrement "ce serait bien si déjà ils avaient un peu d'empathie". Je crois que si certains arrivaient en lisant, à ressentir la souffrance que provoque le sexisme et à ressentir de l'empathie alors cela serait déjà un début.
Cela devient parfois difficile, très difficile de penser que le groupe des hommes ne nous haît pas. Quand il y a autant de violences, qu'on en est encore à faire accepter que ces violences ne sont pas le fruit de nos fantasmes, alors oui j'ai du mal à admettre qu'il n'y a pas de haine.
J'ai du mal à admettre que les femmes se tapent l'intégralité des tâches ménagères, soient mal payés, leurs boulots dévalorisées et en plus harcelées, battues, violées, tuées parce qu'elles sont des femmes et que tout cela se ferait sans haine. On ne peut pas vous haïr voyons, on vous aime (comme des beaux tableaux et des belles voitures) et puis on vous baise c'est un signe ça non ?
On nous viole mais sans haine. Ca va alors.
Et s'il devait y avoir une requête, une question ou une interpellation humaine dans ce cri, ce serait ceci : pourquoi êtes-vous si lents ? Pourquoi êtes-vous si lents à comprendre les choses les plus élémentaires ? Pas les choses idéologiques compliquées ; celles-là, vous les comprenez.Les choses simples. Les banalités comme celles-là : les femmes sont tout aussi humaines que vous, en degré et en qualité.
Et aussi : que nous n'avons pas le temps. Nous les femmes. Nous n'avons pas l'éternité devant nous. Certaines d'entre nous n'ont pas une semaine de plus ou un jour de plus à perdre pendant que vous discutez de ce qui pourra bien vous permettre de sortir dans la rue et de faire quelque chose. Nous sommes tout près de la mort. Toutes les femmes le sont. Et nous sommes tout près du viol et nous sommes tout près des coups. Et nous sommes dans un système d'humiliation duquel il n'y a pour nous aucune échappatoire. Nous utilisons les statistiques non pour essayer de quantifier les blessures, mais pour simplement convaincre le monde qu'elles existent bel et bien. Ces statistiques ne sont pas des abstractions. C'est facile de dire « Ah, les statistiques, quelqu'un les tourne d'une façon et quelqu'un d'autre les tourne d'une autre façon. » C'est vrai. Mais j'entends le récit des viols les uns après les autres, après les autres, après les autres, après les autres, ce qui est aussi la manière dont ils arrivent. Ces statistiques ne sont pas abstraites pour moi. Toutes les trois minutes une femme est violée. Toutes les dix-huit secondes une femme est battue par son conjoint. Il n'y a rien d'abstrait dans tout cela. Ça se passe maintenant au moment même où je vous parle.
Cela se passe pour une simple raison. Rien de complexe ou de difficile à comprendre : les hommes le font, en raison du type de pouvoir que les hommes ont sur les femmes. Ce pouvoir est réel, concret, exercé à partir d'un corps sur un autre corps, exercé par quelqu'un qui considère avoir le droit de l'exercer, de l'exercer en public et de l'exercer en privé. C'est le résumé et l'essentiel de l'oppression des femmes."
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Klaus Born s’en souvient comme si c’était hier. Un soir de l’été 1965, l’année de ses 20 ans, quelques semaines après avoir quitté sa Rhénanie natale, il se rend dans une pissotière de la station Bahnhof Zoo après le travail, selon ses nouvelles habitudes. «C’était là que se rencontraient les homosexuels de Berlin-Ouest», explique-t-il. Ce soir là, il n’y trouve personne. Alors qu’il s’apprête à regagner la pension dans laquelle il loue une chambre, il croise sur son chemin un jeune homme avec qui il échange quelques brefs mais intenses regards.
Ce dernier a une voiture garée près de là, à bord de laquelle il invite Klaus Born à monter. Aucun des deux ne peut se permettre d’inviter l’autre chez lui. Ils décident donc de trouver un parking à l’abri des regards. À peine commencent-ils à se déshabiller qu’ils se retrouvent pris entre les faisceaux de quatre lampes de policiers.
Klaus Born passera la nuit en prison, à la maison d’arrêt de Moabit, ainsi que les 39 nuits suivantes. Six semaines durant lesquelles il sera contraint de vivre coupé du monde: «Une cellule individuelle. Pas de musique, pas de journal, rien à lire, rien pour écrire, rien», se souvient-il. «Juste attendre que le temps passe. C’était comme si j’étais à l’isolement. Car pour eux j’étais gravement malade. J’avais le droit à un quart d’heure d’exercice par jour, entouré de deux gardiens avec qui je n’avais aucun contact verbal ni physique, car sinon j’aurais pu les contaminer!»
Pour l’exemple
Durant son séjour derrière les barreaux, Klaus atteint sa majorité, et c’est donc en tant que citoyen majeur qu’il est jugé coupable de «fornication avec personne du même sexe», en vertu du paragraphe 175 du code pénal allemand. Devant les élèves d’une école que leurs professeurs ont jugé bon d’emmener assister au procès «pour l’exemple», Klaus Born se voit demander par la juge de quitter Berlin afin «de ne pas contaminer d’autres hommes». Une fois dehors, il n’en fait rien, trop heureux de retourner à sa nouvelle vie, mais il paiera le prix fort pendant des années: «Je n’ai trouvé aucun emploi à Berlin durant neuf ans. Autrefois, quand vous vous présentiez dans une entreprise, il fallait répondre à la question: «avez-vous un casier judiciaire?» Je devais répondre: «Oui, à cause du paragraphe 175.» Du coup, on ne voulait pas de moi. J’étais considéré comme malade.» Il n’y a que dans les agences d’intérim que Klaus Born trouve du travail. Épuisant et mal payé. Ce n’est qu’en 1973, l’année où la majorité est abaissée à 18 ans en Allemagne de l’Ouest, que sa condamnation sera supprimée de son casier judiciaire.
Klaus Born fait partie des victimes du paragraphe 175, une loi homophobe datant de l’Empire allemand que la République fédérale d’Allemagne a reprise dans son code pénal à sa création et gardée jusqu’en 1994. «L’Allemagne de l’Ouest a conservé le paragraphe dans sa version nazie», note Andres Pretzel, membre de la fondation Magnus Hirschfeld, créée en 2011 par le ministère de la Justice allemand dans le but de récolter les témoignages des victimes. «Ce qui est intéressant, c’est que l’État duquel on en attendrait le moins, la RDA, a lui repris le paragraphe 175 dans sa version précédente, et l’a supprimé bien avant l’Allemagne de l’Ouest, en 1988.»
Klaus Born se voit demander par la juge de quitter Berlin afin de ne pas contaminer d’autres hommes
Contrairement aux victimes homosexuelles du régime nazi, les victimes du paragraphe 175, dont le nombre est estimé à 50’000 personnes n’ont à ce jour toujours pas été réhabilitées ni dédommagées. «C’est exactement autant d’hommes que sous le régime nazi, même si bien sûr on ne peut bien sûr pas comparer», fait remarquer Jörg Litwinschuh, directeur de la fondation Magnus Hirschfeld. «Mais quand on regarde les biographies des hommes que nous avons rencontrés, on remarque que chez de nombreux condamnés cela a eu des conséquences considérables. Beaucoup d’entre eux ont été chassés de leurs familles, on perdu leur place en formation ou leur emploi. Une grande partie des victimes que nous avons rencontrées sont vraiment traumatisées, nous disent qu’elles auraient vécu une vie très différente si elles n’avaient pas été condamnées par ce paragraphe de la honte.»
La question d’une possible réhabilitation – et des dédommagements qui iraient avec –des victimes que cette loi a continué de faire après 1945 est aujourd’hui discutée au ministère de la Justice. Même si la communauté LGBT allemande espère que cette discussion portera ses fruits, Klaus Born n’y croit cependant pas: «Si ils décident de dédommager les victimes, alors ils le feront seulement quand la dernière sera encore en vie ou viendra juste de mourir», lance-t-il avec un mélange de cynisme et de résignation. Ce qui l’importe, c’est que le souvenir de ce chapitre sombre de l’histoire récente de l’Allemagne ne se perde pas: «C’est très important pour moi que cela ne se reproduise pas. Les homosexuels sont une minorité en Allemagne. Les jeunes doivent faire attention, les choses peuvent basculer d’un jour à l’autre.»
De l’adoption à l’abrogation1871
Adoption d’une loi qui condamne l’homosexualité sous l’Empire allemand. Le paragraphe 175 du code pénal précise: «Les actes de fornication contre nature qui sont perpétrés, que ce soit entre personnes de sexe masculin ou entre hommes et animaux, sont passibles de prison ; il peut aussi être prononcé la perte des droits civiques.»
1935
Deux ans après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, les nazis renforcent le paragraphe 175: l’homosexualité n’est alors plus un délit mais un crime. À ce titre, les relations homosexuelles entre adultes consentants sont passibles de cinq ans de prison, et celles entre un adulte et un mineur (la majorité est alors fixée à 21 ans) sont passibles de dix ans de travaux forcés. Rien que les «regards plein de désir» échangés entre deux hommes peuvent être un motif de condamnation. Le nombre de condamnations explose: d’un millier en 1934, il double l’année suivante pour atteindre près de 6000 en 1936. On estime qu’environ 50’000 homosexuels ont été poursuivis en vertu du paragraphe 175 sous le régime nazi. Entre 10’000 et 15’000 d’entre eux ont été envoyés dans les camps de concentration.
1969
Repris comme tel par la République d’Allemagne de l’Ouest après la Seconde guerre mondiale, le paragraphe 175 est modifié en 1969. Seules les relations homosexuelles entre adulte et mineur de moins de 21 ans, la prostitution masculine et les relations qui résultent d’une dépendance fondée sur une relation d’autorité, de travail ou de subordination sont condamnables.
1973
L’âge de la majorité est abaissé à 18 ans. Le terme de «fornication» est remplacé par «actes sexuels».
1994
Le paragraphe 175 est abrogé.
Le voyage de Desireless l’a conduite jusque dans l’univers du fétichisme et du SM. Voici déjà 3 ans que Desireless et Antoine Aureche ont décidé de s’associer et ainsi créer un duo electro. Depuis le 9 septembre, ils ont sorti leur tout nouveau clip vidéo intitulé Un Seul Peuple.
AVERTISSEMENT: cette vidéo est classée +18 ans et adaptée à un public adulte. Les thématiques de la séduction et de la perte de la liberté humaine y sont abordées d’un point de vue essentiellement artistique et métaphorique. Merci de relire ce message 10 fois avant d’accéder à la vidéo.
Cette vidéo est privée. C’est à VOUS de décider QUI la verra. Vous pouvez diffuser son lien et son mot de passe par mail, sur les réseaux sociaux, vos blogs, vos sites, vos magazines, les P2P… Seule son utilisation commerciale n’est pas autorisée.
Mot de passe: bondagebondage
Lien secret: vimeo.com/desireless/un-seul-peuple
Pourquoi ce mode de lancement ?
1. Parce que la diffusion de la musique en 2014, pour les artistes auto-produits, n’est désormais possible que grâce à l’engagement sincère de passionnés. Nous faisons le pari que nous avons meilleur temps de confier aux bons soins des internautes bienveillants ce nouveau bébé, lesquels sauront le partager avec leur cœur à d’autres intéressés, que de spamer vainement un Internet déjà saturé.
2. Parce que la vie est un jeu, et que par le jeu nous avons bon espoir de recouvrer un peu de notre humanité. La musique est devenue un produit, dont la conception accorde trop souvent la primauté à son potentiel lucratif, plutôt qu’à la sincérité d’une démarche artistique. Rions en chœur, d’un rire sonore, sous la terre, poursuivons dans l’ombre le soleil pour ne pas user nos sens, et partageons notre bonheur sans contrainte aucune, sans commandement, pour nous retrouver par choix. Nous avons encore tellement d’amour à nous apporter les uns aux autres. Et même si l’on veut parfois nous faire croire le contraire, nous ne sommes en définitive… qu’un seul peuple !
http://www.arcinfo.ch/fr/regions/val-de-ruz/la-benediction-pour-couples-partenaries-attendra-559-1344538|Les protestants neuchâtelois ne sont pas près de célébrer leur partenariat enregistré dans les temples du canton. Réuni hier à Malvilliers, le Synode a de nouveau renvoyé une décision sur les bénédictions des couples de même sexe à la prochaine législature. L’organe délibératif de l’Eglise craint qu’une telle mesure, discutée depuis 2007, crée des «divisions». «Cette opposition exprime surtout un attachement à la tradition, et semble peu liée à une homophobie», assure le président du Conseil synodal, Christian Miaz, dans les colonnes de «L’Express»/«L’Impartial». Le pas a été franchi par la plupart des Eglises protestantes alémaniques et en 2013 par le Synode du canton de Vaud, non sans susciter de fortes oppositions.
Pas moins de 15 expositions, 90 auteurs invités, des projections, des rencontres avec des auteurs, des conférences, des stands de librairies, un espace dédié à la micro-édition et aux fanzines, BD-Fil a tout des plus grand festivals. Tout cela fait au moins cent bonnes raisons de nous y rendre.
S’il y a bien une exposition qu’il serait dommage de rater, c’est celle d’Emmanuel Lepage. Reconnu parmi les plus grands auteurs de bande dessinée de ces dernières décennies, Lepage offre un dessin expressif et sensuel au trait puissant. Ses mises en couleur subtile et sa maîtrise de l’aquarelle entraînent le lecteur dans des territoires lointain et mystérieux.
Au cours de sa carrière, Emmanuel Lepage a tant dessiné des récits documentaires que des fictions.
Si toutes les œuvres de Lepage méritent d’être saluées, c’est le diptyque Muchacho qui fut unanimement couronné par la presse et la critique et considéré comme son chef d’œuvre. Ce récit tout en finesse trace le parcours d’un jeune séminariste au Nicaragua confronté aux réalités d’un régime politique dur et à la découverte de sa sensualité. Passionné de dessin, le jeune Gabriel, issu d’une famille aisée proche du pouvoir, se retrouve propulsé dans un village au cœur de la jungle et s’éprend d’un chef rebelle. Muchacho est un récit initiatique. Une histoire de passions: passion du dessin, de la révolution et de l’amour.
En marge de l’exposition, une rencontre est organisée avec l’auteur le samedi 13 septembre à 16h45. Comment ne pas se réjouir de (re)découvrir le travail d’Emmanuel Lepage lors de cette nouvelle édition de BD-Fil ? Le rendez-vous incontournable de la bande dessinée en Suisse romande vous réserve encore bien des surprises et ne démérite pas au fil des ans.
Points forts
Expos BD-Fil: Lewis Trondheim, Le monde de Gotlib, Lepage, Poussin, Ruppert&Mulot, Joe Sacco, Tébo, Matt Madden, …
Rencontres:
Samedi 13 Septembre:
– Guy Delisle 14h
– Ruppert&Mulot 14h30
– Tébo 15h30
– Emmanuel Lepage 16h45
Dimanche 14 Septembre:
– L’Atelier Mastodonte (Nob, Trondheim, Yoann entre autres) 11h30
– Corbeyran 14h15
– Catel 14h15
– Derib 15h30
Infos Pratiques:
Festival BD-Fil
Quartier de la Riponne (Lausanne)
11 au 14 Septembre 2014
www.bdfil.ch
Les temps sont durs. Mise à la porte par AB1576, l’industrie pornographique traditionnelle change doucement de capitale en fuyant la Porn Valley pour Las Vegas, moins coûteuse et plus accueillante. Pendant ce temps-là, le business de la cam emménage du côté de Miami. Il peut se le permettre, il a généré un milliard de dollars l’année dernière ; comparé aux bénéfices en chute libre du reste de l’industrie, estimés entre trois et cinq milliards, c’est pas trop mal. Le Miami New Times est allé à la rencontre de ce nouveau voisin en rendant visite au premier patron de Playboy Live, qui a posé ses valises à côté de chez Booba, dans le quartier de Little Haïti.
Depuis son bureau tout de motifs léopard décoré, Clinton Cox gère d’une main expérimentée les débuts de l’offre de camming développée par la firme aux produits dérivés de mauvais goût. Dans son grand entrepôt, plusieurs salles aux ambiances différentes se côtoient : une chambre de jeune adulte, une bibliothèque universitaire, un bureau d’open-space… Tout ce qu’il faut pour satisfaire les fappeurs-tippeurs qui cherchent un petit moment softcore entre webcams interposées. De nouvelles bunnies, spécialement recrutées pour les camshows, viendront y générer de 3,99 à 10,99 dollars par minute. Un beau revenu qui participera probablement à la gentrification de ce quartier à la mauvaise réputation.
La photo de couverture de Clinton Cox, sans rire
Notre Scarface en herbe ne vient pas de Cuba mais il a déjà une grosse expérience dans le domaine de la cam, il a généré plus de 62 millions de dollars grâce à elle. Il sait donc que son business est décentralisé par nature ; ça ne l’empêche pas de vouloir transformer Miami en nouvelle capitale du live show. On lui doit déjà la première Camming Con, qui s’est tenue au début du mois d’août dans un hôtel de luxe du front de mer de la ville magique. Il en est arrivé là en se faisant un nom dans l’événementiel avant de travailler pour Naked et Reality Kings. Clinton « Cheetah » Cox a définitivement un truc pour les grands félins – la boîte de production qu’il a montée au début des années 90 s’appelle Cheetah Lounge -, un nom de mauvais méchant et une grosse dalle de gagnant américain. Le genre de type qui parvient effectivement à rendre à Miami son statut de capitale de la cam.