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« J’ai des mycoses dont je n’arrive pas à me débarrasser. J’ai vu trois gynécologues différents, ils m’ont tous prescrit des ovules, mais rien n’y fait : ces mycoses réapparaissent systématiquement. J’aimerais qu’elles disparaissent définitivement. En plus, depuis leur apparition (à cause d’un antibiotique prescrit par un médecin généraliste, il y a deux ans), cela me bloque pour les cunnilingus. J’ai l’impression d’être sale et de dégager une mauvaise odeur. J’ai des pertes tous les jours, ce qui m’oblige à systématiquement porter un protège-slip. Cela devient désagréable de vivre comme ça. Je fais attention à tous les conseils qu’on me donne, et je ne me lave qu’avec un gel intime. Je ne sais plus quoi faire. Mon homme n’ose plus me faire de cunnilingus non plus : cela nous frustre tous les deux ! Nous mettons un préservatif à chaque fois que nous faisons l’amour, alors que nous sommes ensemble depuis deux ans ! Nous aimerions faire un enfant, mais j’ai peur pour lui si nous ne mettons plus de préservatifs. Est-ce que ce problème présente des risques pour l’enfant ? »
Est-ce qu’une mycose vaginale est dangereuse pour le foetus ? Notre sexologue répond :Tout d’abord, il est parfois nécessaire de prendre des antibiotiques. Ils tuent certains germes, mais présentent l’inconvénient de favoriser le développement d’un champignon tout à fait banal qui peut alors provoquer des mycoses. Les traitements contre les mycoses sont...Lire la suite sur Union
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Cet article FTMA au 3537, une semaine d’art sonore du 11 au 16 octobre provient de Manifesto XXI.
Du 11 au 16 octobre 2022, la première édition du festival FTMA consacré à l’art sonore et aux musiques électro-acoustiques prendra place au 3537, nouvel hotspot culturel du Marais à Paris.Inspiré par des festivals comme Atonal à Berlin ou Mutek à Montréal, FTMA (Fluxus Tempory Music and Art) est né de la rencontre entre Ugo Nardini, curateur au 3537 et compositeur d’électro-acoustique, et Stéphane de Saint Louvent, producteur, éditeur de musique et DJ, à la tête de trois labels et de l’agence Rotary Lab. Celle-ci a notamment pour but de faire collaborer des compositeurices de musique sur des projets d’expositions, des installations ou dans le cinéma. C’est dans ce cadre-là que l’idée du festival a émergé.
FTMA a pour vocation de rendre accessible l’art sonore au plus grand nombre. « C’est quelque chose d’assez méconnu, y compris dans la communauté de l’art. Les expert·e·s même ne sont pas toustes d’accord sur la définition ! » plaisante Stéphane. « Pour moi, l’art sonore, c’est l’ensemble des pratiques artistiques qui placent le son ou le bruit au cœur du processus créatif d’une œuvre. Et qui, surtout, l’utilisent comme médium direct et objet de la création. Le débat qui revient souvent, c’est : est-ce que c’est de la musique ou ça n’en n’est pas ? »
Un système son 4DSOUND uniqueFTMA n’a pas lésiné sur le programme. Mardi soir aura lieu le vernissage de l’exposition qui se tiendra jusqu’au 16 octobre, présentant une douzaine d’installations, sur entrée libre et gratuite de 11h à 19h. Des workshops organisés par le GRM (groupe de recherches musicales) sur divers sujets autour de l’art sonore et de la musique acoustique seront également proposés gratuitement. Trois soirées de concerts sont prévues du jeudi au samedi soir, avec des artistes comme Shlømo, ou encore Jan Jelinek et Nova Materia, toustes deux en lives exclusifs sur un système son 4DSOUND.
Composé de 28 enceintes omnidirectionnelles, ce système son permet une expérience immersive unique. « Aujourd’hui, on parle beaucoup des systèmes son 360. Ici, l’idée n’est pas de donner l’impression que le son bouge. C’est plutôt de reproduire l’expérience d’écoute qu’une personne peut avoir avec ses oreilles dans la nature. Lorsqu’on est dans une forêt amazonienne par exemple, le son est partout autour de nous : en bas, à droite, à gauche », détaille Stéphane de Louvent.
Pour découvrir la programmation dans son intégralité, rendez-vous juste ici. Si l’expo est accessible librement, ce n’est pas le cas des soirées de concerts dont la vente de billets se fait dans la limite des places disponibles. Et comme on est sympa, on vous balance la playlist du festival, histoire de patienter jusqu’à mardi prochain !
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« Il y a deux mois, j’ai surpris mon mari dans notre chambre avec un homme d’une vingtaine d’années. Mon mari était à quatre pattes et se faisait violemment pénétrer par l’autre. J’ai regardé et je suis partie. Je ne lui ai jamais dit que j’avais tout vu. Je ne comprends pas pourquoi mon mari fait ça. Il est pourtant viril et aime les femmes. Depuis, je n’arrive plus à faire l’amour avec lui. De toute façon, il en manifeste rarement l’envie. Je n’arrête pas de me demander si c’est de ma faute, si c’est moi qui l’ai dégoûté des femmes. J’aimerais en parler avec lui mais je n’y arrive pas et je ne sais pas quoi lui dire. Dois-je demander le divorce et en parler à nos enfants ? Je compte beaucoup sur vos conseils, ce que je vis est très dur. »
Mon mari m’a trompé avec un homme, que dois-je faire ? Notre sexologue répond :Non, il ne faut pas vous sentir responsable des penchants homosexuels de votre mari. Il avait certainement envie de rapports avec des hommes depuis longtemps et, l’occasion s’étant présentée, il est passé à l’acte. Certes, il eut été plus raisonnable de sa part de ne pas faire cela dans votre chambre à coucher pour ne pas risquer ainsi de se faire surprendre et de vous choquer. Le fait que votre mari soit viril et aime les femmes n’exclut pas qu’il puisse avoir des relations avec un homme. Cela signifie simplement qu’il est bisexuel et non pas unisexuel. Si vous lisez...Lire la suite sur Union
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A l'occasion de la Coupe du monde de football, la France devrait envoyer au Qatar quelque 220 agents, « principalement issues de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile », pour sécuriser la compétition, prévue du 20 novembre au 18 décembre.
L’article Qatar 2022 : un contingent d’experts français de la sécurité pour épauler les autorités d’un État criminel qui persécute les LGBT+ est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
L’automne est là, les mini shorts sont rangés et les dykes sont dans les starting-blocks pour ressortir leur bonnet pref’. Vagin Pirate vous sert ce mois-ci WILLOW, Paulette Éditrice, Laval La Rue, Alex Lahey et Tegan & Sara.
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Cet article L’art écologique, mise en œuvre : Agathe Frochot & David Munoz provient de Manifesto XXI.
Après un échange avec l’association COAL, qui œuvre pour une « nouvelle écologie de l’art », Camille Sauer s’est rendue en haute-montagne, sur les pas de l’artiste David Munoz et d’Agathe Frochot (ENS Paris-Saclay), qui collaborent sur le terrain. Ensemble, iels ont discuté Anthropocène, engagement écologique et liens art-science. Propos recueillis.Comment l’art écologique se met-il en œuvre ? Pendant plusieurs semaines, je suis allée dans le massif de la Vanoise, dans les Alpes, pour suivre le travail de David Munoz et Agathe Frochot. Diplômé en 1993 de l’École nationale supérieure de chimie de Toulouse, l’artiste David Munoz confronte des procédés photographiques anciens (gommes bichromatées, ambrotypes) à des technologies innovantes (photogrammétrie, art génératif, image virtuelle…). Grand passionné d’astronomie, il déploie dans ses installations différents médiums, travaillant autour des notions de réalité augmentée ou d’hyperobjet. Il a exposé l’année dernière au Centquatre Paris le projet Cosa Mentale, dans lequel il questionne le lien entre l’esprit et la matière dans le paysage alpin, et a également présenté des œuvres à la résidence La Capsule au Bourget dans le cadre de la biennale Némo et de la biennale Photoclimat 2021.
Il collabore avec Agathe Frochot, chargée de mission culturelle et scientifique à l’École normale supérieure Paris-Saclay, qui a mené un long travail de recherches sur les mémoires et la mise en patrimoine de la nature alpine à l’heure de l’Anthropocène. Cette collaboration m’a questionnée : que peut apporter l’art à la science, et inversement ? Est-il nécessaire, pour un·e artiste engagé·e dans des questionnements écologiques, de se rendre sur le terrain ? Comment faire lien avec une diversité d’écosystèmes, naturels, sociaux, culturels ?
Cosa Mentale. Image générative, 2021 © David MunozAvant toute chose, il est primordial pour moi d’établir un lien physique avec le paysage pour le ressentir et l’appréhender dans toutes ses dimensions.
David Munoz
Manifesto XXI – David Munoz, tu es un des rares artistes que je connaisse qui produit ses œuvres sur le terrain. Tu passes des journées entières avec des guides pour apprivoiser et te familiariser au paysage qui t’entoure. Pourquoi une telle importance du terrain ? En quoi ton art nécessite-t-il cet engagement ? Pourrait-il en être autrement ?
David Munoz : Avant toute chose, il est primordial pour moi d’établir un lien physique avec le paysage pour le ressentir et l’appréhender dans toutes ses dimensions. C’est un besoin quasi vital. Avec les effets du réchauffement climatique, le paysage se recompose et se transforme à tel point que la représentation que l’on s’en fait est complètement obsolète et relève plus d’une vision passéiste et figée dans un imaginaire sclérosé. Pour beaucoup, la représentation du paysage relève de l’imaginaire culturel du XIXème siècle, d’une nature éloignée et inaccessible au plus grand nombre, car toujours ailleurs. Il est ainsi nécessaire de se confronter à cette nouvelle réalité pour donner à voir au spectateur cette nouvelle représentation du paysage, en lien avec notre réalité contemporaine et en reconnectant le spectateur avec cette nature dont il est partie prenante.
Pour moi artiste, seul l’art est capable de démanteler les effets insidieux de ce type de vision erronée sur l’imaginaire collectif, en permettant au spectateur de questionner sa propre vision du paysage et se réapproprier son environnement. Être artiste nécessite selon moi une implication avec son sujet, qui passe par le sensoriel, mais également par une implication vis-à-vis du spectateur et plus largement de notre société. C’est avant tout une question de cohérence et il ne pourrait pas vraiment en être autrement.
Interview d’un habitant. Bessan, Savoie, 2021 © Camille SauerAvec Agathe Frochot, tu es allé interviewer des populations locales, des élu·es, des guides, soit un large spectre de la population. Pourquoi cette nécessité de recueillir ces témoignages ? Pourquoi te confronter, et confronter ta vision du paysage, à la leur ? En quoi cela a-t-il impacté ton travail artistique ?
David Munoz : Avec Agathe, nous avons eu l’opportunité de rencontrer des personnes appartenant à des générations différentes et qui avaient toutes en commun une expérience sensible du paysage, mais également des personnes qui avaient fait ou qui font une expérience physique du paysage, comme des alpinistes ou encore des guides de montagne. Il était nécessaire de recueillir leurs témoignages pour qu’iels puissent faire état de cette expérience sensible et qu’iels puissent la partager avec le·la spectateur·rice par mon intermédiaire.
Un autre aspect important pour moi concerne le récit de la transformation du paysage. En l’espace de deux à trois générations, il a radicalement changé sous l’effet du réchauffement climatique alors jusque-là ce type de transformation s’opérait sur plusieurs siècles, voire à l’échelle d’un millénaire.
Il ne s’agit pas de confronter ma vision du paysage à la leur, mais plutôt d’enrichir ma propre vision du paysage de manière à l’élargir et l’approfondir. Ainsi cet apport à la fois sensible et documentaire me permet de nourrir mon art en lui donnant plus de consistance et de cohérence.
Ascension des Évettes, Savoie, 2021 © Camille SauerTu entretiens un rapport primaire avec la nature. De la même manière que tu paramètres les paysages de fractales sur des ordinateurs surpuissants, ici, tu calcules la lumière, l’environnement, la température. Tu t’adaptes aux conditions parfois extrêmes de celui-ci. Pourquoi donner à cet environnement déjà spectaculaire une dimension supplémentaire par l’art ? Quelle vision souhaites-tu capter de ce paysage dont l’équilibre demeure fragile ?
David Munoz : Avec l’usage de l’image générée par ordinateur et l’utilisation des fractales, il ne s’agit pas pour moi de restituer la dimension spectaculaire des paysages, des médiums comme la photographie le font déjà très bien. Il s’agit plutôt d’interroger la nature des images qui nous sont données à voir aujourd’hui avec les codes de représentation du paysage. L’art me permet d’intégrer le·la spectateur·rice à l’œuvre et de l’amener vers un questionnement plus critique des images que notre société lui donne à voir.
Avec ce type de procédé, ce qui m’intéresse, ce n’est pas la captation, mais plutôt le fait transmettre ma représentation mentale du paysage, le tout en la restituant avec les codes de représentation imposés par notre héritage culturel.
Il est essentiel d’introduire la dimension sensible dans le traitement de l’urgence écologique. Ce n’est que par ce biais que nous pourrons travailler sur l’imaginaire et la conscience du·de la spectateur·rice et ainsi ancrer une « culture écologique » durable qui aura la capacité de faire évoluer notre rapport au monde.
David Munoz
L’Anthropocène, c’est le thème à la mode. Quelle place pour l’urgence écologique dans tout ça ? Penses-tu que les gens aient conscience de toutes les dimensions de cette notion qui est largement utilisée en politique et par de plus en plus d’artistes ? Je pense par exemple à Tomás Saraceno au Palais de Tokyo en 2018.
David Munoz : La notion d’Anthropocène, dont les prémices remontent au XVIIIème siècle avec Buffon, fait davantage état d’une transformation profonde de la surface de la Terre par la main de l’homme, que d’une urgence écologique. Pour moi, l’urgence écologique réside plutôt dans une action politique concertée à l’échelle mondiale, dans laquelle l’artiste peut prendre place en aidant à sensibiliser les personnes, de manière à ce que celles-ci interrogent leurs classes politiques sur ce sujet, mais également en incitant à devenir des acteur·rices politiques actifs.
Malheureusement, je ne suis pas sûr que les gens aient pleinement conscience de toutes les dimensions que revêt cette notion car les différentes politiques écologiques et actions de sensibilisation qui ont été menées jusqu’à présent sont trop minimalistes et servent surtout à se donner bonne conscience en effectuant quelques petits gestes au quotidien au lieu d’élargir la vision des personnes et de leur permettre d’appréhender la globalité du phénomène en apportant des réponses globales.
Concernant les artistes, il y en a bien sûr certain·es qui surfent sur la vague de l’Anthropocène, mais il y en a aussi d’autres comme Tomás Saraceno qui, au travers d’initiatives comme « l’Aérocène », ont créé une communauté artistique interdisciplinaire, permettant aux gens venant de différents horizons de réactiver un imaginaire commun et de collaborer de manière éthique sur des sujets environnementaux.
Le terme Anthropocène ne me paraît pas adapté à la situation actuelle, car il inclut tous les humains, y compris les gardiens de vaches dans les alpages ou encore les Indiens d’Amazonie, or je ne suis pas sûr que ces personnes-là aient modifié la surface de la Terre de manière durable. Selon moi, il s’agit davantage des effets de la mondialisation sur notre planète, et pour cette raison, je lui préfère le terme de « capitalocène ».
La Grande Casse. Sculpture, David Munoz, 2021 © Corentin SchimelPeux-tu me parler de ton projet intitulé La Grande Casse ?
David Munoz : La Grande Casse est une métaphore de l’urgence climatique. La sculpture permet de rendre visibles les effets du réchauffement climatique sur un glacier. Bien plus qu’un phénomène naturel, la « Grande Casse » incarne la chute d’un mythe. En perpétuelle évolution, la sculpture témoigne du fragile équilibre des écosystèmes. Elle donne à voir au public un paysage en pleine mutation avec la disparition des mythes et des légendes qui l’accompagnent.
Ce projet puise ses origines dans une observation aiguë de la nature et plus largement dans mon rapport à l’environnement et au monde. Le titre fait référence au glacier de la « Grande Casse » situé dans le massif de la Vanoise. Ce projet est basé sur une collaboration avec les scientifiques de l’INRAE, spécialisé·es en glaciologie, les laboratoires de Génie mécanique et de Génie civil de l’ENS Paris-Saclay, avec les soutiens de la Scène de recherche de l’ENS Paris-Saclay, de la Diagonale de l’Université Paris-Saclay et du Centquatre Paris.
Comme pour beaucoup d’artistes, l’art pour moi est un puissant vecteur de représentation, à même d’insuffler et d’accompagner des changements de société profonds.
David Munoz
Pourquoi ce choix d’être le plus fidèle possible à la réalité ? Tu récoltes par exemple des données (LIDAR, numérisation 3D du glacier obtenu avec des drones, des équipements terrestres et des satellites, photogrammétrie, sondes et données climatiques) grâce à des partenariats tels que l’INRAE ou encore l’Université de Grenoble.
David Munoz : Pour moi, il ne s’agit pas tant d’être fidèle à la réalité. Mon objectif est plutôt de donner à voir au spectateur ce que sont les paysages vus par les machines utilisées par les scientifiques avec lesquels je collabore. C’est donc tout naturellement que je me suis tourné vers les scientifiques de l’INRAE qui utilisent des technologies de pointe pour capter des variations de quelques centimètres à la surface des glaciers.
J’utilise surtout le réel comme matière première. Cette matière me permet de générer des formes plastiques, comme des sculptures ou encore des images. Ceci en réintroduisant du sensible dans des phénomènes véhiculés avec des procédés scientifiques, comportant une certaine complexité. Pour parler d’urgence écologique, on a surtout un vocabulaire technique, et ce sujet est abordé essentiellement sous des angles politiques, économiques et scientifiques, en jouant sur les sentiments de culpabilité et de peur.
En tant qu’artiste, il me semble essentiel d’introduire la dimension sensible dans le traitement de l’urgence écologique. Ce n’est que par ce biais que nous pourrons travailler sur l’imaginaire et la conscience du·de la spectateur·rice et ainsi ancrer une « culture écologique » durable qui aura la capacité de faire évoluer notre rapport au monde. Comme pour beaucoup d’artistes, l’art est pour moi un puissant vecteur de représentation, à même d’insuffler et d’accompagner des changements de société profonds.
© LIDAR – Numérisation 3D du glacier de la Grande CasseAgathe Frochot, comment définis-tu l’écologie ?
Agathe Frochot : L’écologie désigne d’abord une discipline scientifique née au XIXème siècle. Plus précisément, le terme apparaît dans les écrits du zoologiste allemand Ernst Haeckel en 1866. Si l’écologie a toujours eu pour principe d’analyser le vivant en relation avec son milieu, elle a longtemps rejeté les activités anthropiques de son périmètre d’étude. Après les avoir considérées comme des « éléments perturbateurs » jusque dans les années 1980, l’écologie développe de nouveaux concepts et de nouvelles méthodes (socio-écosystème, services écosystémiques…) afin d’intégrer à son champ d’étude les multiples interactions entre l’humain et les écosystèmes.
L’écologie scientifique est à différencier de l’écologie politique qui représente divers courants de pensée et recouvre de multiples communautés politiques (partis, associations, collectifs…) qui ont pour point commun de proposer de nouvelles manières d’habiter le monde impliquant de nouvelles relations entre l’humain, le vivant et le non-vivant. À des degrés variés, tous agissent en faveur d’un bouleversement de nos systèmes politiques et de notre modèle économique et social.
Tu réalises un travail de recherche sur les mémoires et la mise en patrimoine de la nature alpine à l’heure de l’Anthropocène. Qu’est-ce que la vision et la collaboration avec David Munoz apporte à tes recherches ?
Agathe Frochot : En premier lieu, cette collaboration représente pour moi un espace d’exploration des apports possibles d’une démarche de recherche artistique à une pratique de recherche en humanités environnementales. En particulier, je m’interroge sur la manière dont le partage de cette création, dans ses phases amont et aval, peut enrichir la relation d’enquête nouée avec les communautés étudiées. La transformation visuelle du paysage de haute-montagne impliquée par le retrait glaciaire (assombrissement des cimes, verdissements des anciens espaces glaciaires, effondrements de parois…) représente un bouleversement sensible important pour les populations locales appelant à des réponses non seulement d’ordre socio-économique mais également d’ordre culturel. Dans la mesure où son processus de création et ses phases de diffusion s’ancrent sur les territoires touchés, l’œuvre de David Munoz peut participer à ces processus d’adaptation à l’échelle locale. C’est aussi le cas du travail artistique d’Olivier de Sépibus, un photographe et artiste plasticien qui explore nos rapports avec la nature et le monde vivant.
À un moment où la disparition des glaciers alpins est annoncée à moins de cent ans, je me questionne aussi sur les dynamiques de patrimonialisation qui peuvent émerger à l’horizon de ces pertes. Le travail artistique a peut-être aussi un rôle à jouer dans ces dynamiques de mémoire et de transmission intergénérationnelle.
Puis, les autres axes de collaboration art-science que développe cette recherche-création ont retenu mon attention non pas seulement dans une logique de coordination d’acteur·rices au sein d’un projet qui, je le rappelle, est lauréat d’un appel à projets de l’Université Paris-Saclay (EXPÉRIMENTATION 2020), mais également au titre des dynamiques interdisciplinaires qui peuvent se faire jour autour des sujets environnementaux.
David Munoz a eu des échanges avec plusieurs chercheur·ses impliqué·es dans le projet Life Without Ice notamment en écologie (CEFE, Montpellier) et en glaciologie (IGE, Grenoble), auxquels j’ai pu participer. Ce projet a pour objectif d’étudier les conséquences physiques, écologiques et sociales de l’extinction des glaciers à l’échelle mondiale, et en particulier dans les régions tempérées (Alpes) et tropicales (Andes et Rwenzori). Ces temps d’échanges impulsés par la création d’une œuvre ont démontré que des recherches en humanités environnementales peuvent s’enrichir à travers des échanges ponctuels ou durables avec des recherches en sciences de l’environnement et inversement, parce qu’elles partagent a minima une finalité, celle de la durabilité de ces socio-écosystèmes impactés par des changements climatiques globaux.
Ascension des Évettes, Savoie, 2021 © Camille SauerQuel rapport entretient l’art avec la science selon toi ?
Agathe Frochot : Il n’existe pas un mais de multiples rapports entre les arts et les sciences, des disciplines fondamentales aux sciences sociales. Ils ont recouvert de multiples formes dans l’histoire et se renouvellent aujourd’hui principalement dans les contextes du développement des technologies numériques et des changements socio-environnementaux de l’Anthropocène.
De plus, comme l’ont montré plusieurs études, les cadres de travail des artistes se transforment au bénéfice de dispositifs qui font émerger la figure de l’artiste comme chercheur·se. Le travail de création peut désormais se déployer dans des temporalités et des cadres institutionnels (thèse, appels à projets) qui facilitent l’établissement de ponts avec le monde de la recherche académique classique. Ces échanges ne sont pas évidents, ils sont à construire conjointement par les artistes et les scientifiques qui, à partir d’un objet d’intérêt commun, sont sommé·es de trouver un langage partagé pour que les collaborations soient bénéfiques aux un·es et aux autres. C’est ce défi-là qui me semble intéressant aujourd’hui dans les projets art-science. Il porte en lui la promesse du développement de nouvelles manières de chercher et de façons de créer, et d’une extension du domaine de la preuve scientifique dans lequel les registres savants et sensibles se recomposent.
À mon sens, la réussite des projets art-science est également conditionnée par la mise en place de politiques culturelles ambitieuses permettant la diffusion et la médiation complexe des œuvres ainsi créées dans l’espace public et vers les publics. Les expériences sensibles mais aussi les différents apprentissages et mises en débat dont l’œuvre est le point de départ nécessitent, pour advenir concrètement, des moyens humains et matériels dont on ne peut faire l’économie. De même, on aurait beaucoup à apprendre d’études (en sciences de l’information et de la communication) qui permettraient de mieux connaître la réception de ces œuvres par les différents publics qui s’y exposent.
Hyperobject. Glacier du Rhône, Suisse. Photographie, 2019 © David MunozCet article L’art écologique, mise en œuvre : Agathe Frochot & David Munoz provient de Manifesto XXI.
Aicha Haccoun est infirmière au service d’endocrinologie de l’Hôpital Saint-Antoine dans le 12ème arrondissement de Paris. Elle exerce ce métier depuis près de quarante ans et constate la dégradation des conditions de travail au fil du temps. Elle occupe également le poste de secrétaire CGT médecins, ingénieur·es, cadres, technicien·ne. Ce rôle lui permet de lutter […]
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« Docteur. Je suis une jeune femme très bien élevée et polie dans la vie quotidienne. Sauf qu’au lit, je deviens grossière. Je suis capable de sortir les pires horreurs. Plus je suis grossière plus mon excitation augmente. Comment peut-on expliquer cela ? » Sofia, 29 ans (Le Bourget)
Je deviens très grossière au lit, comment l’expliquer ? Notre sexologue répond :Est-ce que vous connaissez le roman célèbre Dr Jekyll et Mr Hyde ? Il s’agit d’un individu à double personnalité, qui dans la « vraie » vie, c’est-à-dire la vie sociale, celle que tout le monde lui connaît est un médecin respectable et respecté, mais qui dans son autre vie, la vie secrète, celle qu’il ne montre à personne est un individu tout à fait différent. Évidemment, votre histoire n’a rien à voir avec celle du personnage de ce roman car dans sa vie cachée le héros du livre est un individu tout à fait sinistre et dangereux. Mais, il est devenu courant de ne retenir que le titre du livre, sans les détails de l’histoire, pour expliquer que nous avons tous plus ou moins un côté Dr Jekyll et Mr Hyde. Cela veut dire, tout simplement, que nous portons en nous une face secrète qui ne peut s’exprimer que dans certaines conditions, et en particulier lorsque nous nous sentons moins tenus par les conventions sociales. Et c’est en quelque sorte ce qui vous arrive lors de vos ébats sexuels. La sexualité c’est notre plage de liberté,...Lire la suite sur Union
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Jamal est l'auteur du podcast « JINS » (sexe en arabe) qui propose un contenu riche, passionnant, utile. « JINS », c'est comme l'indique sa présentation, « le premier podcast sur la sexualité des personnes Arabes et/ou musulmanes. 100% indépendant, féministe, intersectionnel et inclusif. » Jamal nous a accordé une longue interview.
Il y a eu Les SEGPA, ce produit scandaleux proposé en salle pour vomir de l’humour hanounesque, dégradant l’image de ceux, qui selon la rhétorique présidentielle, «ne seraient rien». Et puis, il y a La Cour des Miracles, sorti le 28 septembre. Ce sont Carine May et Hakim Zouhani, qui sont à la réalisation de […]
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Peser de tout son poids
d'amour et de beauté
d'une goutte au soleil
sur l'angle mort du jour
Cet article Pop & Psy : naissance d’un festival unique sur la santé mentale provient de Manifesto XXI.
Ce week-end à Ground Control, le docteur Jean-Victor Blanc vous convie à la première édition de Pop & Psy, le premier festival pop de la santé mentale. C’est un événement gratuit, porté avec la Fondation Falret reconnue d’utilité publique.Du 7 au 9 octobre, dans le 12ème on tentera de comprendre et de déstigmatiser les troubles psychiques grâce à la pop culture. Dans le monde, 1 milliard de personnes sont concerné•e•s par ces troubles et, au cours de la première année de cette chère pandémie de Covid-19, la fréquence des troubles anxieux ou dépressifs a augmenté de plus de 25 %. Premier événement pop consacré à la santé mentale, le Festival Pop & Psy a plusieurs vocations : dépoussiérer les idées reçues sur la psychiatrie, favoriser les échanges entre expert•e•s, personnes concerné•e•s et artistes. Imaginé par Jean-Victor Blanc, médecin psychiatre et addictologue à l’hôpital Saint-Antoine à Paris et auteur des livres Pop & Psy et Addicts, le festival met également en lumière des solutions innovantes qui existent. Tout ça dans une atmosphère ludique, festive et inclusive.
Talks, live et optimismePop & Psy vous offre une programmation riche et festive. Vous pourrez assister tout au long du week-end à des tables rondes autour de plusieurs sujets tels que « Femmes au bord de la crise de nerfs : quels regards sur les troubles psychiques des femmes à l’écran ? » ou encore sur l’éco-anxiété dont nous souffrons à peu près toustes avec un talk « Eco-anxiété : Greta, Euphoria, Melancholia : comment garder son calme lorsque la Terre brûle ? ». Ces prises de parole seront animées par des personnalités comme Charlotte Pudlowski, fondatrice de Louie Media, le rappeur Gringe, le docteur Serge Hefez ou encore l’humoriste Fary; et bien d’autres acteurices associatif•v•es, des personnes concernées et des artistes. Au cours du week-end, vous pourrez également faire un tour en toute bienveillance au « Village des solutions », ou apprécier l’exposition d’art graphique « les Icônes Pop & Psy » curatée par le media Kilblind.
Artwork © Anna Wanda Gogusey Fiesta locaL’idée, c’est aussi de se détendre, et pour ça Pop & Psy vous a prévu des moments de fête qui promettent d’être exceptionnels, comme avec Madame Arthur qui s’invite pour un spectacle de cabaret. Une foultitude d’autres concerts, lives et DJ sets sont prévus, le programme se trouve juste ici. Le festival est gratuit et l’entrée se fait dans la limite des places disponibles, on vous conseille donc de réserver et d’arriver tôt !
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« Docteur. Cela fait presque 2 ans que je n’ai pas eu de rapport sexuel. Au début je me masturbais et maintenant je n’y pense même plus. J’ai l’impression de ne plus avoir de désir alors que je ne suis pas encore ménopausée. Que m’arrive-t-il ? » Magali, 36 ans (Salon de Provence)
Je n’ai plus de désir sexuel, que m’arrive-t-il ? Notre sexologue répond :Contrairement à d’autres fonctions organiques, qui ne peuvent en aucun cas se mettre sur « off », sous peine de risquer de graves perturbations pouvant entraîner le décès, le sexe n’est pas une fonction vitale. Dans la mesure où vous n’avez pas d’amoureux en ce moment, votre désir et vos besoins physiques se sont mis en sommeil en attendant des jours meilleurs. Attention, cet état de repos n’est que temporaire et il suffira de peu de choses pour que vos élans se réveillent et votre désir avec. Par ailleurs, vous constaterez à ce moment-là que la période d’abstinence n’a eu aucun effet néfaste sur vos aptitudes sensuelles et que tout se remettra en place le plus naturellement du monde. On ne le dit pas assez, mais l’organe sexuel primordial chez les humains (encore plus chez les humaines ?) c’est le cerveau. Alors, il suffira que quelqu’un vous émoustille ou fasse vibrer en vous une émotion amoureuse et le déclic se produira. En revanche, il est important d’aider le destin. Compter uniquement sur le hasard d’une rencontre fortuite ne suffit pas, à part dans les romans ou au cinéma. Vous pouvez multiplier vos...Lire la suite sur Union
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« Bonjour docteur. Après mon divorce, j’ai découvert, grâce à une amie, les applications de rencontres. Depuis, je ne les quitte plus. Je suis inscrite sur 4 différentes et j’essaie de répondre à tous mes rendez-vous. Du coup, je passe plus de temps au lit que debout. J’adore l’idée de la liberté qu’elle suppose. Pas de prise de tête, que du cul. Mais j’ai peur de m’enfermer dans un système qui ne me permette pas de vivre une relation normale. Pensez-vous qu’il s’agisse d’une période ? » Élodie, 34 ans (Menton)
Je suis addicte aux sites de rencontres, est-ce une période ? Notre sexologue répond :Non seulement je suis convaincue qu’il ne peut s’agir que d’une période intermédiaire, mais je crois surtout qu’il s’agit d’une phase réactionnelle faisant suite à l’événement de vie traumatisant que vous venez de traverser, c’est-à-dire votre divorce. Vous ne dites rien de ce qui a provoqué cette séparation, mais pour que vous ayez une telle réaction j’imagine que vous avez été déçue et blessée sur le plan sentimental. C’est ce qui explique le besoin farouche que vous avez en ce moment de ne surtout pas vous investir, même un temps soit peu, dans une relation avec un autre homme. De ce fait, c’est clair, les applis de rencontres sont exactement ce qu’il vous faut pour le moment. Pas besoin de baratin, on sait exactement ce que...Lire la suite sur Union
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J’ai un problème d’érection : avant les rapports tout fonctionne, mais au moment de la pénétration mon érection disparaît ! C’est quoi le problème ? Comment y remédier ? Ça m’angoisse… Merci ! V. 48 ans.
J’ai des pannes d’érection au moment de la pénétration, comment y remédier ? Notre sexologue répond :C’est un phénomène bien connu qui s’appelle une panne d’érection situationnelle. La bonne nouvelle c’est que le mécanisme interne responsable de l’érection n’est pas endommagé, sinon l’érection ne serait pas possible du tout. Quand l’érection disparaît au moment de l’acte, la panne est vraisemblablement d’origine émotionnelle et non pas d’origine physique. Le plus souvent, cela fait suite à une panne transitoire sans gravité, survenue un jour de fatigue ou de stress. Mais elle crée un précédent et c’est la crainte de la voir se reproduire qui la fait…réapparaître. D’ailleurs, vous le dites vous-même, cela vous angoisse. La seule bonne façon de réagir c’est d’aller en parler à votre médecin. Il en profitera pour vous faire faire un bilan cardio-vasculaire et vous conseillera le traitement le mieux adapté à votre cas. Il existe à l’heure actuelle différents traitements efficaces contre l’insuffisance érectile et mieux vaut s’en servir pour éviter que d’aggraver les choses.
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Afin de célébrer les 50 ans des CIDFF, de faire le point sur l’avancée des droits des femmes ainsi que sur les combats qui restent à mener, nous organisons un festival féministe les 7, 8 et 9 octobre à la Cité Fertile à Pantin : « 50h pour les droits des femmes ». À cette occasion, les CIDFF partageront […]
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Après plus de six mois de travaux, des dizaines d’heures d’auditions (dont celle, à huis clos, de victimes de l’affaire dite « French Bukkake ») et une analyse des principaux contenus pornographiques en ligne aujourd’hui, la délégation dénonce une industrie de la pornographie qui génère des violences systémiques envers les femmes. Elle alerte le Gouvernement […]
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Dans ce 23ème épisode, les hôtesses de Yesss Podcast abordent les problématiques rencontrées par les joueuses de jeux vidéo et les actrices de l’industrie vidéoludique. De l’industrie qui pense et fabrique des jeux, à la pratique elle-même, les femmes se confrontent, comme absolument partout, aux représentations sexistes, aux remarques blessantes et au harcèlement. Le Podcast […]
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Un enfant de 12 ans a été victime d’une tentative d’empoisonnement à l’eau de javel par sa mère, qui venait de découvrir qu'il consultait des sites gays.
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Unique en Suisse romande, le festival genevois Everybody's Perfect présente, du 7 au 16 octobre, 28 films en provenance d'une vingtaine de pays. On a sélectionné quelques-unes de ses pépites.
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Le Parlement slovène a adopté mardi 4 octobre un amendement autorisant le mariage des couples de même sexe et l'adoption homoparentale, après un arrêt de la Cour constitutionnelle, faisant de ce pays le premier d'Europe de l'Est à légiférer en ce sens.
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« Cette nuit, on a eu des relations sexuelles avec ma copine. Après lui avoir fait un cunnilingus, afin de bien dilater sa chatte, je lui ai mis un doigt, mais j’ai eu l’impression qu’elle n’avait pas joui ? Que faire ? À quel âge survient en moyenne la ménopause chez les femmes ? Merci et salutations. » Arnaud.
A quel âge intervient la ménopause chez les femmes ? Notre sexologue répond :Le fait que votre amie n’ait pas joui lors de cette relation sexuelle n’a sans doute rien à voir avec une histoire de ménopause. Il peut arriver que le désir soit bien présent, que l’excitation soit intense, la lubrification suffisante, etc. et que la jouissance ne se déclenche pas. Un peu de fatigue, un besoin de sommeil, ou des pensées parasite, peuvent expliquer, tout simplement, que l’on n’aille pas jusqu’au bout ce jour-là. Cela peut arriver à n’importe quelle femme, et ce à tout âge, y compris quand tout va bien par ailleurs. Il ne faut pas y voir un signe de dysfonction, mais un simple aléa de la réponse sexuelle. Ceci étant précisé, pour répondre à votre question, l’âge moyen de la Lire la suite sur Union
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« Cela fait huit ans que je suis avec ma nana et elle rêve de faire un plan à trois avec une autre fille. Ça m’excite beaucoup, mais je n’ai pas le courage de le faire et j’ai peur qu’elle aime trop ça, en quelque sorte… Faut-il accomplir tous les fantasmes ou éviter ceux qui nous font peur ? Qu’en pensez-vous ? Merci. » Olivier, 41 ans.
Ma copine rêve d’un plan à 3 : que faire ? Notre sexologue répond :Il n’y a aucune obligation à réaliser ses fantasmes, en particulier si l’on n’est pas complètement sûr d’en avoir envie. Le terme de fantasme renvoie à quelque chose qui appartient à notre imaginaire et qui est donc différent de nos actes réels. Vous êtes bien conscient que les envies de triolisme de votre copine vous excitent, en activant vos propres fantasmes. En même temps vous ressentez une forme d’inquiétude à passer à l’acte et il ne faut pas en avoir honte. La règle d’or en la matière c’est le respect de l’autre. Si vous avez des doutes il faut lui en faire part et lui demander d’être compréhensive à votre égard.
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Comment me défaire de mon fantasme ?
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L’association Afrogameuses donne à nouveau rendez-vous aux actrices/acteurs du gaming, le 8 octobre à la Cité des Sciences et de l’Industrie pour la deuxième édition de Game Changers. Au programme, une après-midi rythmée par des prises de paroles inspirantes et des table-rondes incarnées par des personnalités investies et engagées pour un jeu vidéo plus inclusif. Cet événement […]
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Un an après le Forum Génération Egalité qui s’est tenu à Paris en juillet 2021, le premier rapport de suivi a été présenté le 23 septembre par ONU Femmes, pendant l’Assemblée Générale des Nations Unies. Si le ton s’est résolument voulu optimiste, une certaine inquiétude face aux crises mondiales et leurs répercussions sur les droits […]
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C'est avec une immense tristesse que nous venons d'apprendre le décès de l'écrivaine et essayiste indépendantiste Andrée Ferretti. Nous remettons en ligne un article de 2005 qui retrace son ardent parcours.
Réfléchir aux questions sur le sexe biologique et le genre chez les humains, à l'aune des observations sur nos cousins primates, chimpanzés ou bonobos: dans son dernier ouvrage, le célèbre primatologue Frans de Waal appelle à ne pas choisir entre nature et culture, à rebrousse-poils de combats souvent idéologiques.
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Du jeudi 13 au dimanche 23 octobre, le Bizarre festival va insuffler un tourbillon d’énergies queers sur tout le parc de la Villette. Pour sa troisième édition, c’est plus de 18 évènements qui agiteront le Nord-Est Parisien et toute son étrange faune et flore.Initié par à la Folie et La Villette, le Bizarre festival se donne pour objectif de fédérer les énergies LGBTQIA+ pendant deux longs week-ends. Oiseaux de jours comme de nuits pourront être contenté·e·s, tout comme les bébé·s queers et les plus agé·e·s pourront se retrouver autour d’évènements en majorité gratuits.
Après la soirée d’ouverture menée par le magasine queer historique Têtu, Bizarre peut se penser pour les plus fétard·e·s d’entre nous comme une grande messe réunissant les collectifs emblématiques de la teuf techno indé LGBTQIA+. Autant de temps de communion que permettent d’aligner la Spectrum le 14, la “gay gay gay bien ouverte à toute” Mustang le 15, la Folle Sentimentale le 20 ou encore la Tech Noire et le cabaret Aïe, emmené par John Cameron Mitchell le 22.
Affiche BIZARRE #3 octobre 2022 La Villette – illustration : LahoL’occasion aussi de se questionner autour de sa pratique de la fête : que choisir entre la Barbi(e)turix et la Créole le 16 octobre au soir ?! Plus sérieusement, la soirée “With Us” du 14 octobre, et le talk mené par la DJ et productrice Desire nous questionnera : « Comment articuler scène club, identités et vécus trans et queer, parole et dancefloor ? »
De jour, il sera possible de se retrouver autour d’un « Queer tatoo day » le 15, ou à la grande réunion des familles du 16. Les traditionnels bingo drag du dimanche seront à l’honneur les samedis 16 et 23 et lors d’un temps fort pour mettre. Enfin, les photographes et corps queers seront mis à l’honneur lors du « Queer Photo Day » le 22 octobre.
Toute la team Manifesto XXI vous donne rendez-vous l’avant dernier soir, le samedi 22 octobre à la Folie pour une soirée 100% lesbian love. Montée en collaboration avec Lesbien Raisonnable, cette soirée en entrée libre de culture saphique sera l’occasion de récupérer ses contreparties du financement du podcast Lesbiennes au coin du feu, de tester ses connaissances en musique et culture lesbienne et enfin, de danser un peu. Tout en gardant de l’énergie pour la vraie journée de clôture le lendemain, à base de brunch cabaret et bingo drag à la folie, en attendant le featuring Vitalic au Pavillon Villette
Image à la Une : © Vovotte Recto/Verso
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On a rencontré Aloïse Sauvage à l'occasion de la sortie de son magnifique nouvel album, SAUVAGE, le 7 octobre. Ça déborde d’énergie positive filant droit vers un monde nouveau, le tout sans concession. Vagin Pirate est fan!
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« Bonjour, je suis avec mon copain depuis un an. Nous faisons l’amour avec un préservatif, mais nous aimerions nous en passer. Je n’ai jamais pris la pilule et je pense au stérilet en cuivre. Quelle est sa fiabilité ? » Aude, 24 ans.
Quel est la fiabilité du stérilet en cuivre ? Notre sexologue répond :Le stérilet est une excellente alternative à la contraception hormonale, en effet. Il présente deux avantages non négligeables : d’une part, il n’y a pas besoin de penser à prendre un comprimé tous les jours et d’autre part, il respecte les cycles physiologiques puisqu’il ne bloque pas l’ovulation. C’est un bon moyen de contraception, dont la fiabilité est presque aussi bonne que celle de la pilule, même si elle est légèrement inférieure.
En revanche, il est habituel de réserver la pose du stérilet aux femmes qui ont déjà eu un enfant, ce qui n’est sans doute pas votre cas. Je vous conseille de prendre rendez-vous avec votre gynécologue pour en parler avec elle et qu’elle vous aide à choisir ce qui vous conviendra le mieux.
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Un an après l'entrée en vigueur de la loi bioéthique, trois couples de femmes engagés dans un protocole et trois célibataires, qui n'ont pas été acceptées ou ont préféré l'étranger, témoignent sur France Info, évoquant leurs joies et désillusions.
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Selon une étude réalisée par Episto pour Dentsu, les français aimeraient que l’information « sexo » soit diffusée par de « vraies gens » au langage simple et sans tabous (75%), et par des médecins et des spécialistes (64%), notamment contrer les fausses informations, encore trop présentes. C’est d’ailleurs pour cela que 18% des sondés font d’ailleurs plus confiance aux influenceurs pour toutes ces questions concernant la sexualité. Pourr répondre à cette demande, la célèbre marque de contraceptions masculines Durex a créé SEXHAPPINESS.
SexHappiness, une plateforme éducative et décomplexée sur la sexualitéQu’est-ce-que c’est ? C’est un espace où chacun-e est libre de s’informer et de s’interroger. On y trouve sept vidéos, créées en collaboration avec plusieurs créatrices /créateurs de contenus et leur communauté. L’objectif est de répondre à toutes les questions que l’on se pose sur l’épanouissement sexuel. On a particulièrement aimé ces interrogations : « est-ce que ça casse l’ambiance de sortir un préservatif ? », « comment as-tu appris à te masturber ? « existe-il plusieurs tailles de clitoris ? » … Des questions qui sont au cœur de nos discussions chez Desculottées. Découvrez notre article concernant la course à l’orgasme et comment dire stop à cette obsession.
Durex lance le Nude ShowDurex continue sur sa lancée pour cet automne et lance le Nude Show. C’est le premier spectacle humoristique alliant prévention et sensations.
La comédienne Laura Domenge s’affiche en tant que maîtresse de cérémonie. Elle revient sur la rencontre de 5 couples invités par Amandine du compte Instagram « Bam La Rencontre ». Elle recense les coups de foudre insolites, rejoue en direct ces rencontres et les transformr en histoires extraordinaires. C’est à voir ! On vous laisse découvrir cela par vous-même :
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C’est un exemple parmi tant d’autres: les manifestations en France, lors du débat autour de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, il y a dix ans de cela...
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« Quels sont les risques de la double-pénétration ? » Chloé, 32 ans
Quels sont les risques de la double pénétration ? Notre sexologue répond :A vrai dire, la double-pénétration ne présente aucun risque particulier, en tous cas pas sur le plan anatomique. Chacun de ces deux espaces corporels, que ce soit le canal vaginal ou l’ampoule rectale, sont suffisamment grands et souples pour supporter la pénétration. Par ailleurs la cloison qui les sépare l’un de l’autre est également solide et extensible, ce qui ne présente donc pas de danger. En revanche, il faut avoir à l’esprit que vous multipliez au moins par deux les risques de contaminations par IST (infection sexuellement transmissible) si cette double pénétration est faite avec deux partenaires différents. En réalité, dans ce cas là le risque est même supérieur car il s’agit en général d’hommes ayant une assez grande liberté sexuelle et donc susceptibles d’avoir de multiples partenaires. D’où l’importance de ne pas faire l’impasse quant à l’utilisation systématique de préservatifs.
En revanche, il y certaines pratiques sexuelles à éviter. Notamment la double pénétration anale qui pour les femmes, comme pour les hommes, représente une pratique à risques. Le périnée de la femme qui est plus fin, est beaucoup plus fragile que celui de l’homme et la double pénétration pourrait entraîner une déchirure entre le vagin et le rectum.
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Dr. Hazbi est enseignant·x universitaire, artiste et politicien·x. Son téléphone est bourré de réflexions qu'iel s'empresse de retranscrire, couche par couche.
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Pour garder les pieds sur terre, rien ne vaut un plongeon la tête dans les étoiles. Ce mois, le signe à l’honneur est Balance.
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« L’abus de plaisirs par l’anus mène t-il vraiment à l’incontinence ? J’aime beaucoup la sodomie depuis que je m’y suis initiée, il y a quelques années, mais j’ai lu des choses horribles sur Internet alors je me pose des questions… Merci ! » Clothilde, 36 ans.
La sodomie rend-elle incontinente ? Notre sexologue répond :Internet est une merveilleuse invention qui nous permet de trouver en quelques clics des milliers d’information, c’est vrai. En revanche, il y a un léger revers à la médaille, c’est que les infos que l’on y pêche ne sont pas toutes de bonne qualité et qu’il n’est pas facile de s’y retrouver entre le vrai et le faux. Car, il faut bien le dire, on peut aussi lire des informations complètement erronées en allant traîner sur le Web. En l’occurrence, pour la question qui vous concerne il n’y a pas lieu de vous inquiéter, à condition bien évidemment de respecter un minimum de règles de bon sens. Il s’agit tout simplement de ne pas blesser ou déchirer l’orifice anal en forçant l’entrée de l’anus. Pour cela il faut y aller progressivement, en se décontractant de son mieux et en utilisant un lubrifiant. Par ailleurs, il ne faut pas abîmer ou irriter le revêtement intérieur du rectum et il...Lire la suite sur Union
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Cet article Le premier rapport parlementaire sur le porno en France s’appelle l’enfer du décor, et ses constats sont glaçants est apparu en premier sur Madmoizelle.
360° a échangé avec deux personnes qui offrent du sexe tarifé pour les femmes / les personnes à vulve. En deuxième partie, une quinzaine d'entre elles nous partagent leurs impressions vis-à-vis du travail du sexe
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Six personnes comparaitront les 3, 4, 6 et 7 octobre 2022 pour le harcèlement homophobe d'Eddy de Pretto, après un concert à l'église Saint-Eustache à Paris en 2021. Il avait reçu plus de 3 000 messages d’injures et menaces de mort. STOP homophobie est partie civile.
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« Depuis l’âge de 15 ans, je me masturbe tous les jours trois à quatre fois. Je réalise que ça fait beaucoup, et d’ailleurs des femmes m’ont déjà dit que je devais être obsédé sexuel, je trouve ça excessif comme jugement… Par ailleurs, j’ai peur d’avoir développé une vision déformée de la sexualité par ma pratique masturbatoire importante. Qu’en pensez-vous ? » N., 46 ans.
Je me masturbe plusieurs fois par jour depuis l’âge de 15 ans, est-ce normal ? Notre sexologue répond :S’il est exact que de nombreux ados ou très jeunes hommes sont d’ardents adeptes de la masturbation, qu’il pratique dès que l’occasion se présente, il faut bien reconnaître que continuer à le faire avec autant d’assiduité à votre âge vous fait sortir des normes. En effet, à l’âge adulte il y a bien d’autres sujets qui mobilisent l’intérêt et l’attention de l’homme et ses préoccupations d’ordre sexuel sont moins prégnantes. C’est la raison pour laquelle certaines de vos compagnes sont allées jusqu’à vous dire que cela tournait à l’obsession sexuelle. D’autant que je suppose que ce besoin de masturbation n’est pas calmé par le...Lire la suite sur Union
Cet article Je me masturbe tous les jours depuis l’âge de 15 ans, est-ce-normal ? est apparu en premier sur Union.
Maghla, une streameuse Twitch, est invitée dans l’émission Popcorn pour raconter son cyberharcèlement et les conséquences judiciaires pour son harceleur. La vidéo
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Chahla Chafiq, sociologue et autrice iranienne exilée en France depuis 1981, revient sur les récents événements en Iran. Le pays manifeste depuis la mort de Mahsa Amini, assassinée par la police des mœurs. La jeune femme de 22 ans avait été arrêtée pour cause de “voile mal porté”. La répression policière, ordonnée par le Président […]
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La plus haute juridiction administrative française a validé la circulaire du ministère de l'Éducation nationale de septembre 2021 qui préconise l'utilisation, par le personnel éducatif notamment, du prénom d'usage choisi par les élèves transgenres.
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Cet article LYZZA : « Je m’identifie aux moustiques parce que personne n’a envie qu’ils soient là » provient de Manifesto XXI.
L’artiste brésilienne LYZZA voit grand avec la sortie de sa nouvelle mixtape MOSQUITO, découverte le 16 septembre chez Big Dada. Accompagné d’un court métrage éponyme réalisé par Enantios Dromos, LYZZA présentera son projet au public français le 21 octobre à la Station Gare des Mines et au festival Girl’s Don’t Cry le 26 novembre.Après quatre EP, de nombreux singles et une place de DJ affirmée dans les plus grands festivals européens, LYZZA s’essaye au format album. Productrice, performeuse, chanteuse et maintenant actrice, celle qui ne se voyait pas comme une grande star dans sa chambre d’ados dévoile désormais l’étendue de son discours artistique sur nos écrans et dans nos oreilles. Rencontre.
LYZZA par Pe FerreiraManifesto XXI : Tes derniers concerts en France remontent à la Station en 2019 et, plus loin, aux Transmusicales de Rennes en 2018. Qu’est-ce qui a changé pour toi depuis ?
LYZZA : Je pense que le premier grand changement, c’est que je me concentre maintenant sur les performances live. Cela m’a pris du temps d’admettre que la manière dont j’ai envie de m’exprimer, c’est via mes propres productions. Je ne fais que du live depuis la fin du COVID. J’ai l’impression que ça me permet d’établir une connexion plus proche avec les gens, je leur parle vraiment, avec de vrais mots !
Je regardais avant notre entrevue une vidéo de ton DJ set au Sonar en 2018. Est-ce que tu pensais déjà arrêter le live à ce moment-là ?
J’ai toujours porté une attention à la manière dont je communiquais avec le public, à comment créer une atmosphère lors d’un show. Je pense que c’est pour ça que j’ai commencé à me sentir loin lors de mes DJ set. J’ai eu l’impression d’être face à un mur. Même si je produisais depuis 2016, et que je n’avais rien sorti depuis 2019, je me suis mise à me demander « pourquoi je ne me sens pas plus proche des gens ? Pourquoi je n’arrive pas à raconter d’histoires ? » C’est parce que je n’utilisais pas ma voix ! Il y a plein de DJ qui sont capables de raconter des histoires avec de la musique produite par d’autres, mais ce n’était pas mon cas. En tant que productrice et chanteuse, le DJing ce n’était pas assez pour pouvoir m’exprimer.
Est-ce que MOSQUITO, le court métrage, est la suite logique de cette évolution ?
C’est quelque chose que j’aime faire ! Je suis très créative et il me semble que la musique et l’image vont très bien ensemble. L’EP MOSQUITO a un concept très clair, c’est donc venu assez naturellement. J’avais envie de développer les thématiques qui y sont abordées de manière visuelle.
Pourquoi as- tu choisis de travailler avec Enantios Dromos, le réalisateur du film ?
Enantios Dromos et moi sommes de très bons ami·e·s. Quand iel a déménagé au Royaume-Uni en 2019, j’avais une place qui se libérait dans ma coloc, donc je lui ai proposé de venir habiter avec moi. Iel est arrivé·e avec Pe Ferreira, le photographe de mes covers d’albums. Iels sont aussi brésilien·nes et j’ai senti une bonne connexion avec elleux. Je pense que le Brésil est un pays spécial quand on parle des arts, de la communication, mais aussi de la construction des identités de genre et de race. C’est un pays chargé d’histoire. Ce dénominateur commun, venir du Brésil, nous a beaucoup rapproché·e·s, dans un endroit comme Londres. C’est donc venu naturellement de retourner au Brésil à trois et de travailler sur ce projet de film.
“Je pense que le Brésil est un pays spécial quand on parle des arts, de la communication, mais aussi de la construction des identités de genre et de race.”
LYZZA
Dans la première scène du film MOSQUITO, on te voit en train de danser plus jeune dans ce qui semble être ta chambre d’ado. Est-ce que la LYZZA ado avait envie de devenir artiste ?
Non, je pense que je n’y avais pas pensé plus jeune. Je sais que j’ai toujours aimé la musique, mais je ne pensais pas en faire mon métier. Ce n’était même pas conscient à ce moment-là, mais je n’avais pas de rôles modèles dans ma famille ou mes ami·e·s. Quand on a déménagé aux Pays-Bas, ma mère a passé un temps à être femme de ménage. Mon beau-père au Brésil travaillait dans l’informatique, ils ne sont pas artistes. Ce n’était donc pas du tout dans mon champ des possibles.
Je me souviens que mon père biologique avait une platine vinyle, mais il ne l’utilisait jamais. Il y avait aussi des figurines en porcelaine d’un groupe de jazz noir, mais il ne m’en a jamais parlé. C’était juste là, chez moi.
En déménageant en Europe, je suis arrivée dans une société très occidentale, mon entourage n’était plus le même. Au Brésil, il y a beaucoup de pauvreté, et une grande différence entre les riches et les pauvres, il n’y a pas de classe moyenne. Dans ces conditions, je ne pense pas que tu puisses te projeter en te disant “Je veux faire de l’art”. Ce n’est pas admis par plein de gens, car tu vis dans une société qui est concentrée sur le fait de subvenir à ses besoins vitaux.
Grandir en Europe m’a ouvert à de nouveaux horizons et j’ai commencé à faire de la musique. J’écoutais de l’indie pop : c’était le genre de musique électronique le plus alternatif à ce moment-là ! Des groupes comme Two Doors Cinema Club, Hyphen Hyphen… J’ai toujours fait des playlists et des mixtapes pour mes potes, je téléchargeais les musiques et mettais sur cassettes en me disant « j’ai tellement bon goût ». Un jour, je suis tombée sur un atelier de DJing qui coûtait 50 euros et je me suis dit pourquoi pas ! C’est à ce moment-là que j’ai eu mon premier ordinateur, j’ai appris à utiliser des CDJ et voilà. Je suis tombée dans la musique assez naturellement. Je ne voulais pas être riche et célèbre, je pense que j’ai quelque chose d’important à exprimer, sur la manière dont je pense le monde.
Je n’ai pas passé beaucoup de temps à danser devant mon miroir quand j’étais ado, mais je le fais beaucoup maintenant, sur mes chansons !
MOSQUITO : « The Movie »Il me semble que ta musique parle beaucoup du rejet…
Je ne pense pas que ça soit du rejet, mais plutôt de l’incompréhension. Il me semble que le rejet est un choix très actif, alors que, dans mon cas, je pense que les gens s’interrogent et me trouvent bizarre, n’arrivent pas à me mettre dans une case. Je ne peux pas dire que je me sens rejetée par l’industrie musicale, car je me suis sentie si connectée avec tellement de gens ces dernières années. Mais j’ai remarqué qu’en général, les gens n’arrivent pas très bien à saisir ce que je fais. Pourtant, je ne suis pas si bizarre ! Je produis juste ma musique et les gens me demandent « mais qu’est-ce que c’est que ça? LYZZA ? ». Je ne sais pas, de la techno alternative, mélangée à du reggaeton ? C’est très drôle. Ma musique parle du fait que personne ne sait quoi faire de moi, ni ce que je fais là. (rires) Mais je pense qu’elle touche les gens, même ceux qui ne veulent pas que je sois là. e m’identifie aux moustiques parce que personne n’a envie qu’ils soient là, on ne sait jamais ce qu’ils font là.
À la fin du film, tu donnes une carte de visite MOSQUITO à la personne accoudée à côté de toi au bar. LYZZA, si tu pouvais choisir n’importe qui, qui recruterais-tu dans le MOSQUITO gang ?
Oh mon dieu ! Je ne sais pas… Honnêtement, toutes les personnes qui font partie d’une diaspora, les personnes queer racisé·e·s. La diaspora est une chose importante pour moi, car il me semble que nous avons des vécus communs, qui viennent avec le fait de ne pas vraiment savoir où est ta place, d’où tu viens, etc. Cela fait partie des privilèges dans l’identité, de savoir d’où tu viens. Ce questionnement est aussi celui de la communauté queer, savoir que tu peux être à ta place quelque part. Tout le monde peut rejoindre le Mosquito gang, si tu sens que tu as besoin d’une maison !
Cet article LYZZA : « Je m’identifie aux moustiques parce que personne n’a envie qu’ils soient là » provient de Manifesto XXI.
« J’ai une question, un peu spéciale, voilà : peut-on réutiliser un préservatif… uniquement pour se masturber ? J’aime bien rependre l’activité là où je l’ai laissée avec ma dernière partenaire, si vous voulez… Merci ! » Stanislas, 40 ans.
Peut-on réutiliser un préservatif usagé pour se masturber ? Notre sexologue répond :Techniquement, cela doit pouvoir se faire, même s’il est plus facile de le mettre lorsqu’il se présente sous sa forme habituelle, c’est à dire en le déroulant sur votre pénis. Le problème ne se pose donc pas vraiment sur ce plan là, mais sur celui de la prévention, celle d’une contamination par une IST (infection sexuellement transmissible). En effet, lors de l’activité sexuelle que vous aviez engagée, le préservatif utilisé s’est forcément trouvé en contact avec les sécrétions génitales ou buccales de votre partenaire. Il ne vous est donc pas possible de le réutiliser sans risquer une éventuelle contamination. Je pense sincèrement qu’il vaut mieux vous servir de votre imagination pour vous remémorer les souvenirs de votre dernière relation intime et qu’il vaut mieux...Lire la suite sur Union
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« Bonjour docteur. Je me suis aperçu que j’aimais mordre ma partenaire durant nos câlins. Je ne m’en cache même plus. Au début, je le faisais doucement, mais là, je lui laisse des marques… Suis-je une sorte de vampire ? » Oualid 31 ans (Occitanie)
J’adore mordre ma partenaire pendant nos câlins, est-ce grave ? Notre sexologue répond :Je vous rappelle que les vampires n’existent pas, mais font seulement partie d’un mythe. Toutefois, il faut bien le dire, cette légende trouve son origine dans le fonctionnement même des humains chez qui la sexualité relève d’un ensemble de pulsions complexes dont les sources se trouvent à la fois dans la génétique, l’instinct et l’enfance.
Ainsi, quand vous éprouvez du désir envers une femme il n’y a pas que de l’amour, il y a également une envie de possession et d’appropriation.
D’ailleurs, le langage commun utilise le terme de posséder une femme pour lui faire l’amour. Et puis, les tous premiers désirs sont ceux du bébé envers le sein, ou le biberon, époque où le plaisir passait essentiellement par la bouche…Donc non, vous n’êtes pas anormal d’avoir envie de mordre, mais il serait souhaitable, tout de même, que vous fassiez attention à ne pas aller trop loin, sous peine d’être, non pas un vampire, mais un peu cannibale, car il y a tout un monde...Lire la suite sur Union
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Compte tenu de ses dérives, et de ses excès, le Sénat a décidé de se pencher sur les pratiques de l’industrie pornographique. Un rapports de 150 pages api être consulté par l’émission « Complément d’Enquête. Il met en évidence la violence faite aux femmes dans ce milieu qui mêle proxénétisme, prostitution et proxénétisme. Il est vrai … Continuer la lecture de « Faut-il légiférer la Pornographie? »
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Dans l’épisode 191 du podcast Bouffons, « L’allaitement, choix personnel et chose publique », la journaliste Emilie Laystary s’intéresse à l’allaitement. Il s’agit d’un sujet très controversé. À la fin du XXème siècle, le biberon était la norme, tandis que depuis une dizaine d’année, l’allaitement est valorisé par la sphère médicale, voire quasiment imposé. Pourtant, les femmes […]
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L’automne est bien installé et vous vous demandez ce que vous pouvez mater d’original qui sorte des propositions algorithmiques de Netflix? 360° vous propose de découvrir la série Futura qui regroupe dix court-métrages suisses à visionner sans plus attendre.
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Normalement, je ne suis pas très bijoux. Mais, depuis mon entrée dans la trentaine, j’apprécie de plus en plus orner mon corps de jolies parures. En découvrant le collier métallique avec franges de la marque Bijoux Indiscrets, j’ai tout de suite eu un flash ! C’est le type de collier qui manquait dans mon dressing, alors j’étais ravie de le tester. Elégant, simple et délicatement sexy, de quoi me plaire à moi-même dans la glace, et c’est ce qui m’importe en premier !
Caresse-moi, fouette-moi avec ton collier métalliqueVous venez de penser « ouh là, elle s’emballe avec son titre celle-là » ! Mais non, il est très à propos. Ce collier doré est un sautoir, qui comporte un mini fouet en bout de chaîne. C’est le petit détail provoc’ qui fait toute la différence ! Pas besoin d’aimer les jeux BDSM pour le porter, cela reste très subtil pour des yeux innocents, don’t worry! Le collier existe en couleur doré ou argent.
J’ai adoré porter ce collier pour agrémenter une tenue, aussi bien pour me balader en ville que pour sortir en soirée. Cela se porte aussi très bien avec une jolie lingerie délicate le soir. À vous de voir votre préférence ! La chaîne descend assez bas, pour éventuellement titiller l’imagination de votre prochain « date » durant le dîner.
Seul petit bémol, sa matière n’est pas très haut de gamme, et sa résistance non plus. Attention, à rester vraiment délicate en le manipulant (notamment pour l’ajuster en le passant dans la boucle), car il se casse vite. Oui j’en ai malheureusement fait les frais…
Mais, pour les plus précautionneuses d’entre vous, je le recommande à 100%, car il est vraiment très joli à porter, et c’est un accessoire beauté original.
Ce collier métallique à franges est disponible au prix de 34,90€ chez Passage du Désir.
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« Tout le monde me dit que c’est possible, mais moi, ça me dégoûte. Lorsque ma copine a ses règles je ne peux pas lui faire l’amour (même avec un préservatif). Ma réaction est-elle « normale » ou bien dois-je vraiment me forcer ? » Lucas 23 ans
Je n’arrive pas à faire l’amour à ma copine quand elle a ses règles, est-ce normal ? Notre sexologue répond :Je ne sais pas à qui vous faites référence quand vous parlez de « tout le monde » ? J’imagine qu’il s’agit l’opinion de votre copine, laquelle essaie de vous convaincre que votre réaction est anormale. En réalité, même si la présence de sang menstruel ne pose aucun problème à certains hommes, nombreux sont ceux que cela rebute plus ou moins. Il faut dire que bien souvent c’est la femme elle-même qui refuse de faire l’amour dans cette période là, surtout si ses règles sont très abondantes, auquel cas la question ne se pose même pas. Ce n’est apparemment pas le cas de votre amie chez qui la période de menstruation n’est pas synonyme de manque de désir. Pour autant, il me semble difficile de vous conseiller de vous forcer car elle s’en rendra forcément compte et cela risque de ne pas lui convenir. Il serait donc préférable de lui faire comprendre que le sang provoque chez vous une réaction très négative, ce qui est très banal. Il y en a même des hommes qui font un malaise en voyant la moindre goutte de...Lire la suite sur Union
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Longtemps considéré par la tradition religieuse comme un péché. Alors que la MASTURBATION est sans aucun doute si ce n’est un remède un moyen privilégié pour mieux appréhender son corps, à l’aimer et surtout à découvrir le plaisir. La Masturbation. Le mot vient du latin manus et stuprare (polluer ou souiller avec la main. Quel … Continuer la lecture de « Le Plaisir Solitaire pour Savoir Partager. »
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Cet article Le courage de les appeler fascistes provient de Manifesto XXI.
A 100 ans presque jour pour jour de la Marche sur Rome, le coup d’Etat qui a permis à Benito Mussolini de prendre le pouvoir, le fascisme a remporté les élections en Italie grâce à l’union des droites de Silvio Berlusconi, Matteo Salvini et Giorgia Meloni.Le rêve mussolinien absolu est réalisé : le parti fasciste a été élu démocratiquement, sans besoin de recourir à la persuasion brutale. Le peuple a sciemment choisi le fascisme.
En France, on se berce d’illusions en parlant encore de « montée » du fascisme et de « possibilité » que Marine Le Pen gagne en 2027 : Marine Le Pen est déjà au pouvoir avec ses quatre-vingt neuf député·e·s à l’Assemblée Nationale. Son parti arrive au deuxième tour depuis vingt ans.
A celles et ceux qui perdent leur temps à se demander si « oui ou non » on doit les appeler fascistes : penser que le fascisme en 2022 se manifeste selon les mêmes modalités qu’en 1922, c’est d’une naïveté déroutante.
Le fascisme a un siècle d’histoire et en un siècle, une idéologie évolue et modifie ses langages et symboles. Le fascisme est une façon de regarder le monde qui s’oppose de manière presque manichéenne aux féminismes et aux théories queers. Le fascisme est une foi, et la foi, ne meurt pas en abattant simplement son Créateur.
Historiquement, il est inexact de parler de fin du fascisme. Après la guerre, il fût impossible en Italie et en France d’éradiquer les fascistes des institutions. Le chercheur Mimmo Franzinelli montre dans ses ouvrages (Il fascismo é finito il 25 aprile 1945, 2022) le continuum fasciste au sein des instances de justice, éducation, police italiennes : Mussolini était certes mort, mais ses fidèles étaient partout. L’Etat était gangréné par ses fonctionnaires fascistes.
Le continuum fasciste est présent également en France, où des lois vichystes persistent dans nos codes (L’héritage de Vichy – Ces 100 mesures toujours en vigueur, Cécile Desprairies, 2012), où la police ayant participé aux rafles n’a pas pu être épurée de tous les collaborationnistes, où la collaboration fût bien plus active que la résistance.
Il faut avoir le courage de les appeler fascistes. Ne pas nommer cette idéologie, c’est collaborer.
Les journalistes, hommes politiques, intellectuel·le·s qui tergiversent à appeler les fascistes avec leur nom ont une responsabilité historique dans leur prise de pouvoir.
S’intéresser au fascisme ce n’est pas faire de l’archéologie, mais une plongée dans la fragilité de nos démocraties.
Mimmo Franzinelli,
Il fascismo é finito il 25 aprile, 2022
La pensée féministe, queer intersectionnelle est l’antidote aux fascismes. C’est en contre-pouvoir que nous devons nous organiser. La révolution romantique (relire l’article ici) est et restera l’élan vers la justice, la responsabilité de l’amour politique et le renouveau de nos démocraties.
Iels veulent notre disparition parce que nous pouvons provoquer la leur. Tôt ou tard les démocraties seront queers.
Et nous écrirons les pages de l’Histoire que les générations futures seront fières de raconter, quand le 25 septembre 2022 ne sera qu’un terrible et honteux souvenir.
Image à la Une : Giorgia Meloni lors d’une allocution sur la chaîne Youtube de Fratelli d’Italia le 22 août, capture d’écran.
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« Je viens de basculer chez les sexagénaires et contre toute attente, j’ai une libido qui redouble. Je précise que je suis mariée, que l’on s’accorde à me trouver toujours très désirable et que mon mari a beaucoup de mal à me suivre sur ce terrain. Je me surprends, ces derniers temps, à lorgner des hommes beaucoup plus jeunes que moi et plus ça va, plus j’ai envie de passer le pas. Est-ce une période transitoire, ou bien ces pulsions sont-elles là pour être suivies d’effets ? » Sylvie, 60 ans
Je suis sexagénaire, ma libido redouble et j’ai envie d’aller voir ailleurs, est-ce normal ?Contrairement à une opinion largement répandue, la libido féminine continue à exister bien au-delà de la soixantaine. De fait, votre cas est loin d’être aussi rare qu’on pourrait le croire. Certes, pour être tout à fait honnête, je dirais que ce n’est pas la situation la plus fréquente et ajouterais que dans l’ensemble les femmes se plaignent des répercussions de la ménopause sur leur vie sexuelle.
La chute des hormones liée à l’arrêt de production ovarienne aboutit souvent à une baisse de désir sexuel et à une moins bonne lubrification vaginale pouvant provoquer une gêne ou des douleurs au moment du coït. Apparemment, ce n’est pas votre cas et vous pouvez vous en réjouir. Toutefois, cela vous confronte à une difficulté d’un autre ordre dans la mesure où vos besoins sont supérieurs à ceux de votre époux, ce qui a sans doute plus ou moins existé au cours de votre vie conjugale. C’est ce qui explique chez vous, au moins partiellement, ce regain de besoins sexuels et ces désirs envers...Lire la suite sur Union
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Cet article Porn Process : comment le collectif bruxellois Les PéPé·e·s s’empare du porno provient de Manifesto XXI.
« Fissurer l’industrie hétéro-patriarcale du porno » en s’y frayant une place, par et pour les concerné·es : telle est l’ambition du Porn Process, porté depuis cinq ans par le collectif queer bruxellois les PéPé·e·s. Iels seront de passage à Paris ce dimanche pour la cinquième édition du Marché de l’Illustration Impertinente, grand messe érotique de l’automne.Fondé en 2017 dans le cadre d’un projet d’études, le Porn Process (ex-Porn Project) regroupe une dizaine de personnes queers qui, portées par « l’urgence de créer des images de [leurs] individualités », réalisent des films porno en autogestion et sans financement. Sur les tournages, « en mixité choisie sans mec cis », l’idée est que chacun·e puisse s’emparer des images pornographiques, en se familiarisant aux différents rôles, de la performance à la technique, en passant par le scénario et le montage. Iels sont invité·es au Marché de l’Illustration Impertinente du Hasard Ludique, l’événement coquin qui réunit 30 illustrateurices érotiques et une dizaine d’animations sexy pendant le première week-end d’octobre. Le collectif y animera une projection-discussion autour de leurs films Ya personne qui nous regarde et Écoutez-moi le 2. Pour cette occasion, on a rencontré LoupKass, aurore et Hallux, trois membres du collectif.
Ce qui me trouble dans la pornographie, c’est qu’une image et des histoires puissent directement provoquer des choses sur un corps.
aurore, Porn Process
Manifesto XXI – Quelles ont été les réflexions derrière la création du Porn Process ?
aurore : En octobre 2017, dans le cadre de mes études à l’ERG [École de Recherche Graphique à Bruxelles, ndlr], j’ai organisé pendant 6 mois des réunions mensuelles sur les questions de pornographie, en invitant des gens à venir. On parlait de nos rapports aux images, de nos fantasmes, nos désirs. Et on a organisé un tournage parce qu’on ne pouvait simplement plus se satisfaire de la théorie. On a décidé de passer à l’acte, avec un tournage de 3 jours, et c’est dans ce cadre que Loup et Hallux ont débarqué. C’est-à-dire que le groupe des réunions mensuelles s’est retrouvé sur le tournage avec une autre moitié de personnes « neuves ».
Moi, j’aime raconter des histoires, je vois le monde comme ça, donc c’est à cet endroit que je me sens actant·e et politique. Au moment de la création du Porn Process, la pornographie condensait les questions que je me posais, avec les notions d’intime et de politique, de cadre et de représentation, de sexualité, de désir, de mise en relation et de manières d’être au monde. Il faut dire que ce qui me trouble dans la pornographie, c’est qu’une image et des histoires puissent directement provoquer des choses sur un corps.
2019 © PornProjectHallux : Pour moi, la réflexion derrière les tournages, c’est comment on questionne le porno aujourd’hui. Quelles images sont véhiculées, comment on peut montrer d’autres sexualités. Tout le porno mainstream qu’on trouve sur internet est fait d’après un regard masculin, donc c’est voir comment changer la donne, en partant de nos désirs, de nos corps, de ce que nous on a envie de faire.
Le porno est figé dans cette dimension d’éthique depuis longtemps, depuis sa définition, c’est un peu épuisant.
aurore, Porn Process
Comment définiriez-vous le porno ?
aurore : Le porno est d’abord un genre cinématographique. Moi j’ai appris à faire du cinéma avec le porno. J’en ai consommé beaucoup, et il y a des pornos. Quand on en fait, il faut quand même se renseigner sur l’historique. D’ailleurs, on avait demandé à une amie de nous faire une re-situation historique du porno, que je trouve importante.
En 1832, le mot « pornographique » débarque, en 1834 « pornographe » et en 1840 « pornographie ». En français, le mot entre donc au dictionnaire en tant qu’adjectif d’abord, en même temps que « photographique ». La « pornographie », donc le sujet-même, apparaît en dernier. Il y a eu plusieurs définitions, mais au bout d’un moment ça se stabilise en « ce qui outrage les bonnes mœurs » et « la représentation sexuelle sans ambition artistique et avec l’intention délibérée de provoquer l’excitation sexuelle ». Actuellement, dans certains films, on peut voir apparaître le « à caractère pornographique ». La pornographie joue sur la notion d’obscénité, qui signifie « qui blesse ouvertement la pudeur ». Elle est donc toujours liée à la morale ou au juridique, c’est-à-dire que comme c’est obscène, il y a un tort fait à un pan de la population, il y a une victime et une espèce de crime. Et la société là-dedans a une mission régulatrice. Ce qui pose la question de comment on détermine l’obscénité. Ça dépend des époques, des cultures, des contextes qui fabriquent le regard. Voilà pour la petite définition. Après on a le post-porn avec Annie Sprinkle, etc. mais je m’arrête là.
Vous dites que vous ne vous retrouvez pas dans le concept de « porno éthique », et préférez parler de processus. Pourquoi ça ?
aurore : Le porno est figé dans cette dimension d’éthique depuis longtemps, depuis sa définition en fait, c’est un peu épuisant. L’éthique est en rapport avec la morale dans le sens courant, c’est ce qui est bien et mal, c’est dichotomique. Nous déclarer « porno éthique », ça signifierait qu’il y a du porno « pas éthique » donc ça voudrait dire qu’on est mieux que les autres. Plein de sortes de porno se jouent à des niveaux différents, dans les manières de faire, selon si c’est rémunéré, selon à qui ça s’adresse.
Oui, on accorde une importance à la manière de faire, au processus, mais ça ne fait pas de nous un porno éthique pour autant. Parce qu’on évite jamais les erreurs, les maladresses. On vient de ce système-là, qui nous a construit·es, donc je ne vois pas pourquoi on ne le rejouerait pas. Quand on parle de processus, c’est : « On rejoue certaines choses de cette société parce qu’on n’en est pas extérieur·es, mais on va quand même essayer de les comprendre et de les désengranger, de les désamorcer. » Pour moi, un processus c’est s’attacher, fonctionner ensemble depuis nos contradictions, être responsables de nos relations, affections, images, et dans un temps qui n’est pas capitaliste. On bosse souvent à l’urgence, mais les Porn Process sont des temps longs, qui durent deux ans pour une saison, et ça, c’est assez neuf, unique.
LoupKass : Je pense qu’on nous colle cette étiquette de porno éthique parce qu’on questionne les rapports de pouvoir, il y a énormément de réflexions dans notre production. Quand on fait des films, on met beaucoup de ce qu’il se passe quand la caméra coupe, et le fait d’avoir ça nous connecte beaucoup plus à l’humain, ce qu’il n’y a pas dans le porno mainstream. Avec l’idée de porno éthique, c’est aussi comment on prend soin des performeur·ses.
Sex l’air de rien, 2019 © PornProjectCe qui m’intéresse dans la fabrication d’un film, là où je place le politique, c’est que cette image perde cette objectivité ou neutralité contemporaine. J’ai besoin d’images qui soient incarnées.
aurore, Porn Process
En regardant Ya personne qui nous regarde, j’ai justement trouvé intéressant que porno et tournage ne fassent qu’un : on ne regarde pas simplement un objet pornographique, on assiste également à sa fabrication. En quoi c’était important pour vous de montrer les « backstages » ? Ça peut permettre de mieux comprendre le film ?
Hallux : Ça permet de comprendre ce qu’il se passe en dehors des scènes de sexualité filmées, oui. Mais filmer les backstages, introduire les caméras dès notre arrivée sur le tournage, c’était surtout important pour nous, pour qu’on s’habitue aux dispositifs. Certaines personnes, dont moi, n’avaient jamais tenu de caméra, ne savaient pas du tout comment faire. Ça nous a permis de nous familiariser avec cet objet, en filmant, dès le premier soir, à des endroits et moments où il n’y avait pas de pression du résultat. Ça permettait aussi, à l’inverse, de s’habituer à être filmé·e en toutes circonstances. À la fin, je disais : « De toute façon maintenant je peux baiser dans toutes circonstances, avec plein de monde autour, il y a pas de problème. »
Ya personne qui nous regarde est le seul film qu’on n’a pas vraiment scénarisé. Et toute cette improvisation n’aurait pas été possible sans les deux jours filmés avant.
Hallux, Porn Process
aurore : Ça peut permettre de mieux comprendre comment on fabrique une narration, parce que faire un film, c’est faire des choix en permanence. C’est une manière d’accéder au film, et ça fait notamment écho au voyeurisme, le processus même du cinéma, le male gaze, la pulsion scopique, qui peuvent exciter aussi. On est un écosystème, une équipe qui fabrique quelque chose, donc toutes les images qu’on considérerait normalement comme extérieures, elles font ici partie du tournage. C’est juste qu’on n’a pas l’habitude de les voir forcément.
LoupKass : C’est hyper intéressant, ça nous connecte beaucoup aux performeur·ses. Mais je ne suis pas sûr que ce soit obligatoire, qu’on ait forcément besoin de comprendre le porno. Il y aussi un truc de simple objet d’excitation, qui est hyper ok.
Ya personne qui nous regarde, 2019 © PornProjectVous expliquez qu’il est important pour vous de montrer qui filme, que l’on voie qui est derrière la caméra, pour que l’on puisse « situer » ce regard, et non pas faire comme si la caméra était « objective ».
aurore : Je suis très inspirée par Nathalie Magnan, dans son film Donna Haraway Reads ‘The National Geographic’ on Primates. C’est elle qui filme Donna Haraway, et on la voit apparaître dans un miroir, tenant la caméra. Personnellement, ce qui m’intéresse dans la fabrication d’un film, là où je place le politique, c’est que cette image perde cette objectivité ou neutralité contemporaine. J’ai besoin d’images qui soient incarnées.
D’après moi, une des façons de faire sentir qu’elle est incarnée et pas objective, c’est de voir apparaître la personne qui filme. En tout cas, de sentir que la caméra est tenue, qu’elle est portée par un corps qui agit lui aussi. C’est un corps cyborg un peu, parce qu’il porte une caméra, et depuis ce corps il y a des prises de risque, des hésitations. C’est vrai que ça se place aussi pas mal dans les réflexions sur le female gaze et le queer gaze.
Situer ce film, situer qui prend la caméra à tel moment, ça permet d’affirmer des corps et des identités qui prennent peu la parole. Nous, on fonctionne en mixité choisie sans mec cis sur les tournages, et c’est à nous de faire les récits maintenant.
Quoi qu’il en soit, mon corps n’est ici plus mon corps mais un objet politique, dans sa grosseur, dans le fait d’être racisé.
Hallux, Porn Process
La quasi-totalité des personnes sur le tournage sont passées devant et derrière la caméra. Quel effet cela a-t-il eu ?
Hallux : On a essayé de tous·tes passer par tous les rôles. La performance n’était pas un pré-requis, parce qu’on sait à quel point ça peut être difficile par rapport à nos corps. Je trouve ça intéressant, parce que des personnes qui sont arrivées pour la technique sont passées dans la performance, et inversement. Ce croisement a permis de réaliser ce que c’est de faire un film, toutes les étapes que ça engage. Moi je suis venu·e plutôt pour la performance, et le fait d’avoir la caméra en main m’a permis de me rendre compte de cette partie voyeuriste, qui m’excite.
LoupKass : C’était une grande découverte, je me retrouvais face à des personnes que je ne connaissais pas vraiment. C’est une expérience collective, et le fait d’interchanger les rôles, c’est blindé d’apprentissages. Quand je tiens la caméra, c’est moi qui maîtrise l’image, et là je n’étais pas tout le temps maître de mon image. Il y a des rapports de pouvoir entre performance et technique, là on était un peu tous·tes au même endroit.
aurore : Quand je me suis retrouvé·e à sexer, je voyais tout le dispositif autour. Ça ne m’a pas donné du plaisir de me savoir filmé·e, mais ça ne m’a pas dérangé·e. Le fait qu’on m’ait demandé en permanence si c’était ok, qu’il y ait une conversation tout le temps, ça a fait beaucoup de bien à mon corps.
Au montage également, les personnes présentes dans les scènes avaient-elles un droit de regard ?
Hallux : Oui, on montait en binôme ou à trois, avec les personnes présentes dans les scènes, et c’était vraiment un casse-tête. Pour la plupart, c’était la première fois qu’on se voyait faire du sexe en vidéo à cette échelle. Et je pense qu’il y a eu cette confrontation difficile à nos corps, à nos complexes. Certaines personnes censuraient beaucoup les images d’elles-mêmes.
Moi, à ce stade, j’avais déjà un parcours de : « Quoi qu’il en soit, mon corps n’est ici plus mon corps mais un objet politique, dans sa grosseur, dans le fait d’être racisé. » Pour moi, il y avait déjà cette distance par rapport à ce corps, je ne me suis pas du tout censuré·e. Je me disais même : « Si là mon corps ne me plaît pas, je vais le montrer encore plus. » Parce qu’il y a sûrement quelque chose à montrer, et ça peut parler à des personnes qui pourraient s’identifier.
Performer des rôles prédéfinis par la société, masculins ou féminins, m’a permis de soigner certains traumas, d’aller plus loin dans ma sexualité.
Hallux, Porn Process
Vous parlez de pulsion scopique, de male gaze. Pensez-vous qu’on peut aller au-delà de ce regard masculin dans le porno, ou du moins se le réapproprier ?
Hallux : J’irais dans l’idée qu’on ne peut pas trop se défaire du male gaze, parce qu’il est constamment là, il régit toute notre culture. Mais se le réapproprier, oui. C’est ça qu’on fait.
L’excitation et les désirs, le fait qu’on soit plus attiré·e par une personne grosse ou mince par exemple, c’est culturel. Parce qu’il existe des discriminations, un culte de la beauté, un esthétisme différent selon les périodes, les époques et les pays. Tout ça influence notre sexualité. L’intérêt dans ce tournage, et dans les autres à suivre, c’est qu’on questionne ça. Ça veut pas dire qu’on ne va pas retomber dedans, parce qu’on en est tellement imprégné·e, mais qu’on se réapproprie ces codes. Si on est excité·e par une levrette, très bien. Mais comment on la fait, comment on la montre ? On avait cette mixité choisie, et je pense que ça montre aussi quelque chose, le fait qu’on puisse rejouer des scénarios qui sont imprégnés du male gaze, mais sans mec cis.
Personnellement, performer des rôles prédéfinis par la société, masculins ou féminins, m’a permis de soigner certains traumas, d’aller plus loin dans ma sexualité. Et ces traumas sexuels ont pu se soigner parce que c’était fait dans une bienveillance et un consentement total. Même dans la diffusion des images, j’ai toujours accès aux images de mon corps et de ma parole, je peux choisir de comment je veux les diffuser. Et si je veux revenir dessus, ce sera respecté. C’est ça qui est important.
Ça nous a été reproché aussi, de rejouer certains rapports dominants. J’ai envie de répondre que le fait qu’on ne soit pas de classes dominantes, ce n’est pas rejouer, c’est se réapproprier.
Chez nous, ce qui pourrait faire « des regards queers », ce serait la collectivité.
aurore, Porn Process
Vous diriez que le Porn Process met en scène un regard queer ?
aurore : Il n’y a pas un regard mais des regards. La plupart des histoires, de façon générale, c’est toujours un ou une héro·ïne qui fait des actions grandiloquentes. Chez nous, ce qui pourrait faire « des regards queers », ce serait la collectivité. Ce sont des personnes qui interagissent, qui baisent, qui ne sont pas d’accord. On ne cherche pas à résoudre des questions mais à se poser les bonnes. Celles qui font du sens pour tous·tes et dont on peut s’emparer. Faire du commun depuis là.
Retrouvez l’équipe du Porn Process pour une projection-discussion au Hasard Ludique pour le Marché de l’Illustration Impertinente, les 1 et 2 octobre. Au rendez-vous il y aura donc des dizaines d’illustrations sensuelles et un espace dédié à la micro-édition. L’artiste néerlandais·e non-binaire Hilde Atalanta qui a réalisé l’affiche de cette édition y exposera notamment sa Vulva Gallery.
Pour aller plus loin, les recos de pornos queers et féministes de Porn Process :
Films
Performances, spectacles et acteur·ices
Poésie
Suivre sur Instagram PornProcess, PornProcess 3
Contact : leprnprocess@gmail.com
Image à la Une : Pussyplay, 2019 © PornProject
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Toutes et tous dans la rue le 28 septembre 2022 journée internationale pour le droit à l’avortement ! Défendre le droit à l’avortement partout, tout le temps! En Solidarité avec Les femmes des Etats-Unis qui ont vu en 2022 le droit à l’avortement disparaitre ou être réduit dans de trop nombreux Etats; En solidarité avec les […]
L’article Mercredi 28 septembre : mobilisation nationale en faveur du droit à l’avortement ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans cette chronique, je continue à discuter avec Julien. Un homme cisgenre, hétéro, avec qui je partage certaines de mes pensées. Il est fictif, sans être irréel. Julien ça pourrait être toi, moi et/ou nous.
L’article Pomme de Léon est apparu en premier sur 360°.
A quelques semaines du coup d'envoi du Mondial, seuls Jonahtan Clauss, Jules Koundé et Hugo Lloris auraient répondu à l'appel pour soutenir l'acceptation des LGBT+ dans le football.
L’article Football : Seuls 3 joueurs de l’équipe de France acceptent de participer à une vidéo contre l’homophobie est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Les résultats partiels donnant plus 66% de suffrages favorables sont «irréversibles», a déclaré la présidente du Conseil électoral national (CEN), à la télévision d’État. Le nouveau Code de la famille est donc approuvé par référendum.
L’article Référendum : Cuba dit « oui » au mariage égalitaire et à la GPA est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
« Pour mes 18 ans, mes copains m’ont offert deux heures avec une fille sublime. J’avais l’impression d’être dans un film. Elle était magnifique. Il y avait la lingerie, les parfums… Mais de mon côté rien. Je n’ai pas pu la pénétrer. Je bandais, mais au moment d’entrer je devenais tout mou. Je n’ai rien dit à personne, mais cela ne cesse de me travailler au point que je n’ose pas aborder une fille de peur que cela ne se reproduise… Que me conseillez-vous ? » Pierrick, 18 ans
J’ai eu une panne d’érection au moment de la pénétration, comment est-ce possible ? Notre sexologue répond :En vous faisant ce cadeau tout à fait sympathique au demeurant, vos copains n’ont pas pris en compte l’un des aspects importants de la sexualité masculine, aspect dont ils n’étaient sans doute absolument pas conscients eux-mêmes. En voulant vous faire cette surprise, ils vous ont mis dans une situation moins facile qu’il n’y paraît. En effet, en vous retrouvant auprès de cette femme vous avez ressenti une obligation d’assurer comme on dit couramment, et cela vous a déstabilisé. C’est ça qui a provoqué la panne d’érection au moment de la pénétrer. Tout était...Lire la suite sur Union
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« Je m’inquiète ! À plusieurs reprises, mon compagnon m’a fait remarquer que mon vagin sentait… l’ail. Est-ce possible ? Je suis très attentive à mon hygiène intime et j’avoue que ces remarques me blessent au point de l’empêcher, désormais, de me faire des cunnilingus. » Lauretta, 32 ans
Mon vagin sent mauvais malgré une bonne hygiène intime, comment est-ce possible ? Notre sexologue répond :Non, je vous le confirme, il n’est absolument pas possible que votre vagin sente l’ail, quand bien même vous en mangeriez à tous les repas ! En revanche, malgré tous les soins que vous portez à votre toilette intime, il pourrait y avoir une explication toute simple à la remarque de votre compagnon.
Certains germes peuvent en effet provoquer une modification chimique au niveau des sécrétions vaginales, qui s’accompagnent d’une odeur forte, très caractéristique. Je vous conseille donc de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant, ou avec votre gynécologue, et de lui en parler. Il suffirait alors d’un simple examen de laboratoire pour identifier le germe et du traitement adéquat pour vous débarrasser du problème, évitant ainsi de subir des réflexions dont on comprend qu’elles puissent vous avoir contrariée.
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Il faut savoir que la plupart des difficultés sexuelles sont d’origine psychosomatique et même celles qui ont un caractère organique c-a-d physique sont aggravées par le psychisme. L’hypnose est sans aucun doute une des meilleures techniques en psychosomatique. Comment fonctionne l’hypnose. C’est un état particulier, dissociatif, qui permet au cerveau conscient d’avoir accès aux informations … Continuer la lecture de « Hypnose et Sexologie »
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Le réseau Elles aussi appelle à la solidarité avec les femmes iraniennes Elles sont à l’avant-garde des manifestations et du mouvement de révolte populaire réagissant à la mort en détention, le 16 septembre dernier de Masha Amini, jeune femme Kurde de 22ans, après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran. Les autorités ont […]
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Les joueuses de jeux vidéo en ligne sont très souvent victimes de discriminations qui peuvent passer par de la marginalisation ou du harcèlement. Cette situation est, en partie, le résultat d’un manque de reconnaissance des pratiques vidéoludiques féminines. Il semble également y avoir une volonté de mettre à l’écart les femmes qui pourraient remettre en […]
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Lexie tient le compte @aggressively_trans, où elle crée du contenu sur les parcours trans. Pour prolonger ce travail pédagogique, elle a publié en 2021 «Une histoire de genres» un «guide pour comprendre et défendre les transidentités».
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Notre époque regorge de sites pornos accessibles gratuitement et facilement, par les adultes comme les enfants. Plutôt que de leur interdire de regarder ces images, The Porn Conversation propose aux parents d’aborder le sujet de la pornographie avec leurs enfants. L’objectif étant d’aider les plus jeunes à comprendre ce qu’est la pornographie, et à avoir le recul nécessaire dans leur découverte de la sexualité.
Un accès plus facile au porno et de moins en moins de contrôleThe Porn Conversation est un projet à but non lucratif, créé par Erika Lust et son mari Pablo Dobner. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, Erika Lust est une réalisatrice, scénariste et productrice de films pornographiques. Elle fait partie des pionnières de la pornographie féministe, qui propose une pornographie plus proche du réel, positive et qui puisse parler aux femmes. Parents de deux filles de moins de 10 ans, une inquiétude a émergé en eux : l’accès facile de leurs enfants à des sites proposant du contenu pornographique nauséeux. Un tiers du trafic Internet est lié au porno et de nombreux sites proposent un accès gratuit. Il y a donc de fortes chances pour qu’un enfant se retrouve devant du contenu pornographique, même par hasard. On estime que 90% des garçons et 60% des filles âgé(e)s de moins de 18 ans ont déjà vu un film porno. S’il n’est pas possible de supprimer le porno – et pas nécessairement productif de le faire d’ailleurs -, il est toujours possible d’éduquer les enfants à ce sujet. Voici le pari de The Porn Conversation.
Il est de plus en plus difficile pour les parents de maîtriser la vie virtuelle de leurs enfants. Entre l’ordinateur, le smartphone et la tablette, les moyens de connexion sont multiples et mobiles. Selon The Porn Conversation, les jeunes cherchent désormais du porno en ligne quand ils s’interrogent sur la sexualité. L’éducation sexuelle à l’école ne peut/veut pas faire tout le boulot, alors il est nécessaire que les parents engagent la discussion auprès de leurs enfants. Un acteurs majeur de ces sites porno gratuits, tente d’ailleurs aujourd’hui de jouer ce rôle d’éducateur sexuel. Pornhub a lancé le Pornhub Sexual Wellness Center (en français : Centre de Bien-Etre Sexuel de Pornhub), censé fournir des conseils et informations sur la sexualité. Le site se vante même en titre de proposer une « vraie discussion sur la sexualité, venant de ceux qui s’y connaissent le mieux ». Si ces entreprises tentent de devenir référents sexuels dans l’esprit des adolescents, il y a effectivement lieu de se dépêcher de proposer des alternatives.
The Porn Conversation : dialoguer au lieu d’interdireErika Lust et son mari pensent que l’interdiction et la honte ne sont pas des réponses. C’est pourquoi ils proposent des outils à destination des parents, professeurs et éducateurs pour les aider à en parler avec les enfants. Trois guides sont accessibles sur le site, adaptés en fonction de la tranche d’âge des enfants concernés. Des ressources vidéos et des articles sur l’influence du porno et l’éducation sexuelle sont également disponibles. Il s’agit d’accepter que bloquer l’accès à la pornographie n’est pas possible, mais aussi qu’il n’est pas forcément nécessaire. En effet, The Porn Conversation ne souhaite pas diaboliser l’industrie pornographique, car celle-ci peut avoir un intérêt dans nos sexualités. Elle peut stimuler l’imagination sexuelle, nous permettre de mettre des images sur nos fantasmes, en découvrir certains et aider à la masturbation. Malheureusement, le porno proposé en ligne via des plateformes gratuites est de plus en plus médiocre, violent et réducteur sur l’imagerie sexuelle. C’est pourquoi, à défaut d’avoir un porno de masse d’une certaine qualité, il peut devenir important d’oser prendre son courage à deux mains et faire de la prévention et de la pédagogie auprès des plus jeunes. C’est un petit pas difficile pour les adultes, mais qui peut changer grandement la perception des jeunes qui découvrent la sexualité. Il faut leur faire comprendre que le sexe n’a rien de mal, que la pornographie n’est pas diabolique, mais que l’humain est plus complexe qu’une pénétration mécanique. L’importance de la sensualité, des sentiments, de la tendresse, du respect mutuel, du consentement en matière de sexualité doivent être pris en compte. Et cela, le silence ne l’expliquera pas, seul le dialogue pourra le faire. The Porn Conversation tente de montrer la voie.
Le site web : http://thepornconversation.org/ (cliquer en haut à droite de la page d’accueil pour changer la langue du site)
Et vous, que pensez-vous de ce projet ? Pensez-vous qu’il est important d’instaurer un dialogue sur la pornographie avec les enfants ? N’hésitez pas à donner votre avis en commentaires !
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Bebe Melkor Kadior (ex Bertoulle Beaurebec) exerce les professions d’escort et d’actrice pornographique. Artiste queer noire, elle revendique son droit à disposer de son propre corps, qu’elle emploie pour différents exploits, comme celui d’avaler des épées. Dans son premier livre Balance ton corps, Manifeste pour le droit des femmes à disposer de leur corps; elle partage avec nous sa vision idéale d’un monde qui ne considèrerait plus le sexe tabou. Un monde qui en ferait un réel sujet d’éducation auprès des jeunes, et cesserait de juger les femmes pour leurs comportements sexuels, quels qu’ils soient. C’est aussi un livre pour défendre, revendiquer sa fierté et son bien-être, en tant que femme travailleuse du sexe assumée.
Pamphlet contre une société « coincée du cul »Si vous lisez régulièrement notre site Desculottées, vous savez que nous défendons avec vigueur la liberté de chacun-e de vivre sa sexualité comme il-elle l’entend, l’éducation sexuelle, l’égalité des genres, que nous promouvons une sexualité positive et que nous sommes contre les attitudes masculines toxiques, entre autres. Le livre Balance ton corps aborde globalement tous ces sujets avec une vision proche de la nôtre, ce qui est donc positif et rend à mes yeux la lecture intéressante. Voici quelques citations extraites du livre qui m’ont bien plu :
Au sein de notre société, la satisfaction sexuelle des hommes est la norme et le plaisir des femmes semble être facultatif.
Aujourd’hui, le patriarcat est tellement enraciné dans notre culture que certaines femmes s’y complaisent en ayant le sentiment de vivre dans un monde qui est d’ores et déjà juste pour tou-te-s.
Si certains hommes ne peuvent pas contempler un corps féminin nu sans y apposer leur désir sexuel, ce n’est pas la faute du corps en question, mais bien du regard posé sur lui.
Bebe Melko Kadior pointe aussi la facilité de la société à se plaindre de la pornographie comme matière de désinformation sexuelle auprès des jeunes, alors que le principal problème est un manque de volonté politique et sociale pour mettre en place une réelle éducation sexuelle.
L’objectif de la pornographie n’est pas d’éduquer les enfants , car il s’agit de contenu fictionnel à destination des adultes uniquement.
Elle regrette le manque d’initiatives des parents de parler sainement et ouvertement de pornographie et sexualité avec leurs enfants, pour justement leur donner les clés pour comprendre que la fiction pornographique ne représente pas un outil d’éducation sexuelle. Pour elle, c’est simple , c’est « nous » les « réels responsables du manque d’éducation et de désinformation sexuelles des enfants et adolescents ».
Parmi les éléments qui limitent mon enthousiasme envers le livre Balance ton corps, il y a la tonalité très subjective, mais qui semble se poser comme réflexion universaliste. C’est une tendance très actuelle, influencée probablement par nos habitudes de s’exprimer ainsi sur les réseaux sociaux, mais qui me gêne particulièrement lorsque je lis un livre.
Le livre d’une « salope » qui ose prendre la parole librementSi on devait retenir un mot du livre, je pense que ce serait le mot « Salope », qui revient régulièrement et renferme en lui le féminisme défendu par l’autrice. Deux chapitres sur trois dans le livre contiennent le mot : « L’art d’être une salope en 5 principes » et « Le monde perçu, vécu et fantasmé par une salope ». C’est le mot qui est utilisé par les haters pour la qualifier – ainsi que pour qualifier toutes les femmes qui ont cette « audace » de vivre leur sexualité librement quelle qu’elle soit – et c’est le mot qu’on associe par ailleurs facilement aux travailleuses du sexe. C’est aussi le mot qu’elle se réapproprie, pour justement rendre caduque l’insulte, en la portant comme étendard et revendication féministe.
Etant donné qu’il n’y a absolument rien de répréhensible à être la maîtresse de mon propre corps, j’ai décidé de revendiquer ouvertement mon statut de salope.
Pourtant, contre vents et marées, je me revendique salope, je respire salope et je vis salope.
Le livre de Bebe Melkor Kadior veut proposer un regard et une parole alternative sur les questions de sexualité, de féminisme, et de sexualité féministe. Depuis sa lucarne de femme travailleuse du sexe (TDS), noire, afropéenne et queer. On comprend qu’il y a une forte volonté de dé-stigmatiser les personnes TDS, de ne pas considérer qu’elle puissent uniquement être des victimes de leur sort à prendre en pitié, ou qui « desservent la cause ». Selon l’autrice, il y a un travail énorme de déconstruction à opérer sur la sexualité des femmes, depuis le mythe d’Adam, Eve et Lilith, qui impacte aussi le regard que la société va porter sur le travail du sexe.
Balance ton corps se lit très facilement, mentionne quelques références culturelles intéressantes et pertinentes, est bien écrit et structuré. Il prête à réflexion, se veut bienveillant envers tous-tes, et promeut de toute évidence un respect du droit des femmes à disposer de leur corps comme elles l’entendent.
Balance ton corps, disponible au prix de 17€ aux éditions La Musardine.
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« Bonjour Union. J’aimerais beaucoup avoir votre point de vue et vos conseils sur les aphrodisiaques dits « naturels ». On évoque le bois bandé aux Antilles, mais également les huîtres, les plats épicés, etc. J’atteins un âge où cette question me préoccupe (mes érections ne sont plus aussi vaillantes), mais je ne me sens pas mûr pour les pilules bleues. Patrick, 52 ans »
J’ai des problème d’érection et j’ai besoin de conseils sur les aphrodisiaques ! Notre sexologue répond :Les aphrodisiaques non médicamenteux ont fait couler beaucoup d’encre, et ce depuis la nuit des temps, croyez-moi. Les hommes ont fait preuve d’une grande capacité d’imagination dans ce domaine et essayé d’innombrables substances d’origine végétale ou animale pour renforcer leur virilité. En règle générale, les produits considérés comme stimulant le désir ou l’érection proviennent de plantes ou de parties animales ayant une symbolique phallique. C’est ainsi que de nombreux animaux ont été pourchassés pour leur réputation de puissance et de force, tels que le rhinocéros, le tigre, le taureau, le gorille, le lion pour ne citer qu’eux, animaux dont certaines parties étaient particulièrement valorisées, par exemple la corne de rhinocéros ou les dents de tigre.
Mais de nombreuses autres espèces étaient chassées pour leur pénis ou leurs testicules. Il en est de même pour les rhizomes et grosses racines de végétaux comme le ginseng ou le gingembre. En réalité, selon les coutumes locales tout, ou presque, peut se voir attribuer...Lire la suite sur Union
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« Bonjour Union. Je suis confrontée à la plus vieille histoire du monde. J’ai trompé mon mari (c’est terminé) et je culpabilise. Je n’arrive plus à être tendre sans m’en vouloir. J’en suis même à avoir du mal à le regarder en face. J’ai lu tout et son contraire sur ce sujet. Que me conseillez-vous ? » Any, 29 ans
J’ai trompé mon mari et je culpabilise, que faire ? Notre sexologue répond :J’imagine sans peine tout ce que vous avez pu lire sur ce thème ! De nos jours, on a tendance à dire qu’il faut jouer la carte de la vérité vis-à-vis de son conjoint et qu’il ne faut rien se cacher. On va jusqu’à dire que c’est le meilleur moyen de renforcer la relation de couple… Ce n’est pas impossible, c’est vrai, mais cela sous entend que l’on a réussi à surmonter la crise aiguë faisant suite à la révélation de la tromperie.
Tout dire, surtout si l’autre ne se doute pas de ce qui a eu lieu, est donc forcément un gros risque à prendre, car certains couples ne résistent pas à l’aveu d’infidélité du conjoint en qui ils/elles avaient mis leur confiance. Il vaudrait mieux parfois se montrer capable d’assumer ce que l’on a fait, même si l’on en ressent une vive culpabilité.
La plupart du temps, la personne qui avoue le fait pour soulager sa conscience en oubliant de tenir compte...Lire la suite sur Union
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Des inscriptions contre la marche des Fiertés, prévue ce samedi 24 septembre à Toulon, et qualifiant les personnes LGBT de déviants, ont été découverts dans la nuit du vendredi sur plusieurs abribus. Le maire annonce qu'une plainte sera déposée pour « homophobie et dégradation de biens publics ».
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Le kinbaku, j’en avais envie, depuis longtemps. Quand j’ai commencé à m’intéresser plus profondément à mon corps, à cette planète si complexe et évolutive que j’avais tant de mal à comprendre. Je suis alors entrée dans le tourbillon de « l’expérience » : il fallait que par ses réactions, j’apprenne à me connaître autrement.
Accordons-nousAu fil de mes recherches, il y a quelques années, j’ai découvert le Kinbaku – ou Shibari. Sans chercher à mettre de mots ni m’être véritablement renseignée sur cette pratique, elle m’a attirée. C’était instinctif – ou intuitif. Je tombais sur des photos de corps maintenus fermement par un système de cordes, si joliment travaillé, que le tenant artistique de ce savoir-faire m’est apparu comme une évidence. Au-delà des considérations esthétiques, je me suis mise à penser à la place des modèles : je voyais leur résistance face à ces cordes comme la preuve indéniable d’une certaine forme d’endurance que je convoitais. Ce n’était d’ailleurs pas qu’une question de résistance physique : tout ce qui pouvait amener à désirer – puis supporter – cet état, d’un point de vue psychologique, me fascinait.
Adepte des jeux BDSM, je frôlais toujours l’univers du revers de la main, sans pourtant jamais oser mettre un pied dans un workshop. Jusqu’à ce que l’Ecole des Cordes contacte Desculottées et nous propose une session découverte. Folle de curiosité, j’ai sauté sur l’occasion généreuse.
Shibari ou Kinbaku – quelle différence ?Ma hâte et mon envie de découvrir gommaient presque entièrement mon appréhension. C’est Alex qui m’accueille, ce grand gaillard dont le corps, presque entièrement tatoué fait à peu près deux fois ma taille. Son sourire bienveillant me met tout de suite à l’aise. Il nous propose à boire et on s’installe autour d’une table pour discuter. Il nous raconte les origines de cet art, autrefois torture, démocratisé, puis érotisé dans les années 50 par les magazines orientés BDSM.
Les Occidentaux sont attachés au terme Shibari, mais les Nippons lui préfèrent le terme Kinbaku (qu’on peut traduire maladroitement par « lié avec une corde de manière serrée »). À la différence du Shibari, qui se traduit par le simple fait d’attacher (y compris une chaise, une table, ou même votre micro-ondes), le sens du terme Kinbaku porte en lui la sensualité, la contrainte, les émotions, et implique souvent les notions de gêne et d’exposition.
KinbakuQuant à Alex (a.k.a DirtyVonP), il faisait de la photo érotique en amateur, jusqu’à ce qu’il se retrouve frustré par le manque, dans ces sessions, d’interactions et de sincérité émotionnelle. Passionné par la culture traditionnelle nippone, il finit par tomber sur des photos de Kinbaku, qui le touchent là où il faut. Il se rendit compte que pour entrer dans ce monde et faire venir à lui des modèles, il fallait qu’il apprenne à attacher.
Alex pratique presque tous les jours depuis une dizaine d’années. Lui-même disciple d’un maître (Riccardo Wildties), il récupère la tête de l’Ecole des Cordes en 2016, la première école française de Kinbaku.
Photo d’Alex en train d’attacher. Photo du site de l’Ecole des CordesL’Ecole des Cordes enseigne une vision du Kinbaku bien précise. C’est une technique et une esthétique propres au style dit Naka Ryu – autrement dit, l’érotisation de la souffrance. Sur leur site, le message est clair :
« L’érotisation de la souffrance, ce n’est ni de la pornographie ni de la torture. Il s’agit d’exacerber la sensualité de la personne attachée, dévoiler sans montrer, proposer sans imposer… ».
Proposer sans imposer, Alex y tient. Le consentement est bien évidemment fondamental et doit être explicite. Entre celui qui attache et celui qui est attaché, se crée un échange sensible, essentiel à la construction progressive d’une intensité sensuelle ou dramatique. Son maître lui a appris à être dans l’Intention quand il attache ; à générer des émotions, bien davantage qu’à s’offrir en spectacle. Il estime, par exemple, que la suspension n’est qu’une partie d’une session de cordes et non pas un but à atteindre. Les moments passés au contact du sol engendrent, selon lui, parfois plus d’émotions.
Sa sainte trinité ? Technique, Esthétique et Intention. Alex accorde un intérêt tout particulier à l’évolution de la relation entre les partenaires de cordes au fil de la session : la contrainte est progressivement amplifiée, de corde en corde, jusqu’à mener l’autre à l’abandon complet. Il précise que « l’attacheur doit s’adapter à la personne qu’il attache » : il faut être un fin anatomiste. Il nous raconte aussi le pouvoir révélateur des cordes, qui dévoilent tout de l’énergie et du ressenti de celui qui est lié. Pas de feinte possible avec le Kinbaku.
Se faire attacher pour mieux se libérerComment retranscrire par les mots tous les flux émotionnels et sensitifs, qui m’ont traversée lors de ma première session ? J’étais théoriquement préparée, mais dans la pratique, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’appréhendais de ne pas réussir à me laisser aller, ni même à supporter l’étreinte des cordes. Nous n’étions pas seuls, ce qui contribuait à renforcer ma gêne un peu plus. Mas aussi ma difficulté à oublier le monde autour. Je ne portais qu’une culotte et un débardeur fluide légèrement transparent.
À genoux, dos à lui, il commence à m’attacher les bras et les mains dans le dos. Je suis face au reste de la pièce, le regard perdu. Je cherche un point d’accroche rassurant, loin de ceux qui regardent. Alex m’expliquera plus tard qu’il a tendance à bander les yeux de ses modèles la première fois. Il a très bien fait de ne pas bander les miens. Mon sourire mi-amusé, mi-embarrassé, se trouve être le seul bouclier que je puisse brandir contre toute la confusion qui s’empare de moi.
Photo de la session kinbaku de DesculottéesJe le sens tout proche de ma nuque, très à l’écoute de mes respirations. Il est très doux, beaucoup plus doux que ce à quoi je m’attendais, et consciencieux. Je me suis rapidement sentie en sécurité. Les mains d’Alex me manipulent, tel un corps précieux qu’il apprivoise et apprend à connaître. Le premier impact mémorable de la pression des cordes sur ma peau, c’est cette sensation pétillante dans les mains, comme des bulles de champagne. Alex me parle, m’écoute et m’incite même à lui répondre. Plus le temps passe, plus j’accepte – sans même en avoir conscience – de détendre tous mes muscles, de divaguer.
Après un certain temps avec les jambes attachées, je ne sens plus mes pieds. Encore à moitié lucide, je lui demande si c’est un problème. Mais je n’étais pas inquiète, je voulais simplement qu’il me donne, par sa réponse rassurante, le feu vert pour tout oublier. Comme le gong qui sonnerait l’heure de la libération, je choisis délibérément de faire disparaître mes pieds de ma conscience. Je pense que cela a été un moment décisif dans l’épanouissement de mes divagations.
Photo d’Alex Dirty Von P en train de m’attacherJe n’étais pas absente. J’étais ailleurs, propulsée dans un monde secret et éphémère, qui ne semblait appartenir qu’à nous deux sur l’instant. La puissance du processus d’attachement amène aussi, dans la foulée, un sentiment d’affection intense pour son attacheur. Du moins, c’est ce qui m’est arrivé. Placée au centre de son attention, dans un état d’offrande indéniable, je me suis sentie submergée par la confiance que je lui accordais. Grossièrement, ça pourrait se traduire par : « Je te fais entièrement confiance et mon dieu, qu’est-ce que c’est bon ! ». Ajoutez à cela, l’érotisme qui découle du fait qu’il respecte cette confiance sans détours.
Endorphines… please, ne me quittez pasLe Kinbaku est une pratique éminemment cérébrale. Mon esprit s’est fondu dans un espace méditatif qui m’était jusqu’alors étranger. Sans m’en rendre compte, j’étais sur le point d’oublier à peu près tout ce qui constituait la pièce qui m’entourait. Sauf Alex. C’est un délicieux mélange de maîtrise (résistance) et de lâcher-prise.
Suspendue à la fin de ma séance de kinbaku – shibariAu-delà de l’impact psychologique, la pression des cordes sur certaines zones érogènes du corps sécrète des endorphines. En repensant à cette expérience, plus tard, je me suis trouvée à la comparer à l’expérience d’une drogue. Il y a d’abord la montée – l’inconfort, l’adaptation –, l’explosion – oubli total de la souffrance, excitation, divagation –, puis la redescente.
Parlons-en, de cette redescente. À mesure qu’il me détachait, l’esprit toujours lointain, je me souviens avoir refusé de croire que c’était terminé. Je ne sais pas l’expliquer, mais le retour à la réalité m’est apparu presque injuste. Le temps est passé à une vitesse fulgurante. Une heure, ressenti 20 minutes. J’étais frustrée, j’en voulais encore et encore, je n’en avais pas eu assez. On se trouve vulnérable, un peu apeurée par l’idée d’abandon. Heureusement, Alex m’a détachée tout doucement, j’ai eu le temps de recouvrer mes esprits et d’accepter la finalité. Le courant étant bien passé entre nous, nous avons fait une deuxième session (qui poussait davantage la contrainte et la sensualité), et je me rappelle avoir eu envie de pleurer à la fin. J’ai spontanément ri, aussi, pendant.
Une première expérience de shibari réussieJe suis très heureuse d’avoir vécu ma première expérience avec Alex (DirtyVonP). Non seulement, il maîtrise son art et sait de quoi il parle, mais en plus il est généreux, bienveillant, subtil, ultra talentueux. Que demande le peuple ? Je mets l’attention sur ce point car, depuis les scandales et la fermeture de la Place des Cordes, il fait bon de savoir que l’on est entre de bonnes mains. Vous pouvez vous jeter dans ses bras les yeux fermés.
En tout cas, il a ouvert quelque chose chez moi, et si j’en suis déjà à ma deuxième session, je ne compte pas m’arrêter là. J’espère que ce témoignage donnera envie, à celles et ceux qui désirent les cordes, de ne plus les éviter.
Vidéo de l’expérience kinbaku d’AngéliqueMerci à l’Ecole des Cordes pour cette belle expérience !
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« Pourriez-vous publier un schéma du sexe féminin pour que je sache exactement où se situe le clitoris ? J’aimerais ensuite savoir pourquoi ma copine se plaint, après de longues caresses sur son sexe, de ne plus avoir de sensations, ou de ressentir de légers picotements. Cette gêne la pousse à stopper les câlins. Le deuxième problème est le suivant : lorsque je décalotte mon pénis, l’odeur de mon sexe est désagréable.
Je comprends qu’il y ait une odeur en fin de journée, mais dix minutes après ma douche, l’odeur revient. C’est vraiment gênant car pour que ma copine puisse faire une fellation, il faut que je me lave deux minutes avant. Quelles solutions pouvez-vous me proposer ? Enfin, est-il vrai qu’il faut dormir sans slip pour laisser respirer le sexe, chez les hommes comme chez les femmes ? »
Mon sexe sent mauvais, que faire ? Notre sexologue répond :Voici le schéma que vous attendiez. Vous remarquerez que le clitoris est dessiné exprès à découvert, mais cet organe est le plus souvent caché par un petit capuchon de peau rétractable. L’irritation que ressent votre amie survient lorsque le sexe manque de...Lire la suite sur Union
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J’avoue, j’avais déjà hâte d’essayer le stimulateur clitoridien Lelo Sona Cruise. La forme me donnait envie et j’en avais entendu du bien – et quand on a « du bien » et « envie » dans la tête, c’est plutôt bon signe quand il s’agit d’un sextoy.
Une livraison soignée et un design alléchantLe packaging est joli, à l’image de l’objet en lui-même.
Lelo Sona Cruise dans son emballage discretPour celles qui accordent de l’importance au design de leurs jouets : le mien est rose cerise, un rose affirmé, sublimé par une face dorée douce au toucher. Le sextoy existe cependant en trois coloris. La forme est plutôt pratique et épouse la forme de la main qui l’empoigne d’ailleurs un peu comme elle le veut (tête en l’air, en bas, sur les côtés – tous les chemins mènent à Rome). Visuellement, je suis séduite.
Je reçois donc le Lelo Sona Cruise et ses 10 modes de pulsations, accompagnés d’un chargeur USB, d’une notice, et d’un peu de lubrifiant. Après l’avoir totalement chargé dès la première utilisation (très conseillé), il suffit d’appuyer sur « + » pour profiter de son pouvoir pulsatoire.
Sextoy Sona Cruise de Lelo Maîtresse des ondesC’est un jouet puissant, une machine à jouir. J’entends par là que vous aurez votre orgasme, c’est certain, mais parfois trop vite. Il demande un temps d’adaptation et de maîtrise pour parvenir à faire durer le plaisir et montrer l’orgasme sans qu’il ne soit « propulsé ». C’est là que l’utilisation du lubrifiant s’avère utile, il rend l’expérience plus subtile. Le « bec » rond du Lelo Sona Cruise encercle votre clitoris sans le toucher directement, et le secoue de pulsations délicieuses. Il est alors stimulé entièrement, y compris toute la partie intérieure – trop souvent négligée.
La première fois que j’ai utilisé un jouet à ondes de pression, j’ai été très très agréablement surprise. C’était un peu une révélation. Le Lelo a réussi à me surprendre à nouveau (et j’aime particulièrement être surprise). Par comparaison avec le sextoy G-Spot Rabbit, il fait moins de bruit, la succion est plus convaincante et le bec plus agréable.
J’apprécie qu’il ne s’attarde que sur une zone précise. Cela permet à celles qui aiment être créatives de s’amuser en parallèle comme elles le veulent, avec d’autres jouets, par exemple. On décuple les possibilités – et tant mieux parce que le corps est un oasis de sensualité !
Pour toutes ces raisons, je recommande vraiment le Lelo Sona Cruise. Difficile d’être déçue quand on aime les sensations fortes ! Il vaut son prix, pour sa qualité mais aussi pour le soin qui est attaché à sa livraison. Très bon cadeau à faire à son clito, qui en redemandera.
Vous le trouverez au pris de 99€ sur le site officiel de Lelo.
Découvrez également notre avis sur le Sona Cruise 2, qui est une version avec plus de vibrations !
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« Née au Cameroun, je suis mariée avec un Sénégalais qui m’a emmené vivre dans son pays et avec lequel j’ai eu un fils. Mon problème est que je n’arrive plus à jouir avec mon époux et son membre ne me fait plus aucun effet. Je dois aussi vous dire que j’ai rencontré un garçon dont je suis tombée amoureuse et, vraiment, je préfère faire l’amour avec lui. On s’adore et on parle même mariage.
Que je dois faire ? En fait, mon amant me fait merveilleusement bien l’amour à l’inverse de mon mari, qui se contente juste de jouir sans se préoccuper de moi. Cela lui suffit. Il ne le fait jamais plus d’une fois, ce qui me laisse insatisfaite. Il ne me fait jamais de cunnilingus alors que j’adore ça ! Dans la vie, on a aussi besoin de s’épanouir sexuellement. Dois-je quitter mon mari et me mettre avec l’autre définitivement ? Aidez-moi. »
Mon mari ne me fait pas jouir, dois-je le quitter ? Notre sexologue répond :La première chose à faire, c’est de parler sincèrement à votre époux de votre frustration sexuelle. Peut-être avez-vous connu avec lui un « avant », une époque où vous étiez amoureux tous les deux l’un de l’autre et où vous étiez mutuellement satisfaits quand vous faisiez l’amour. Si oui, votre mari peut faire des efforts pour remettre un...Lire la suite sur Union
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Trois ans après une première tentative avortée de l'intégrer dans la Constitution, les Cubains vont pour la première fois voter une loi par référendum qui autorise le mariage entre personnes de même sexe, ainsi que la gestation pour autrui.
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Cet article Aux Rencontres d’Arles 2022, une avant-garde qui se tient sage provient de Manifesto XXI.
Passage quasi obligé des Rencontres d’Arles, la Mécanique Générale a accueilli cette année l’exposition Une avant-garde féministe, où pas moins de 200 œuvres d’artistes femmes ont été réunies du 4 juillet au 25 septembre. Issues de la collection de l’entreprise Verbund – premier fournisseur d’électricité en Autriche – ces clichés et photographies de performances racontent leur époque tout en dénonçant les structures du pouvoir patriarcal, emboîtant le pas de la deuxième vague féministe. Retour sur une exposition qui permet de (re)découvrir des œuvres profondément radicales, malgré une curation sans prise de risque.Pour sa deuxième année à la tête des Rencontres, Christoph Wiesner place la programmation de cette 53e édition sous le signe de la « révélation ». Par un heureux hasard, la collection Verbund, montrée pour la première fois en France, aspire à rendre visible des postures artistiques qui étaient auparavant cachées. Fruit de dix-huit années de recherches, la collection rassemble des œuvres qui ont été négligées, ignorées ou minimisées par le passé, avec pour objectif de les replacer dans l’histoire de l’art et la mémoire culturelle. Par le biais de l’image, les clichés exposés à la Mécanique Générale témoignent de la condition féminine occidentale, offrant ainsi un aperçu des standards et revendications qui ont traversé les sociétés européennes et étasuniennes tout au long des années 1970.
VALIE EXPORT. Die Geburtenmadonna [La Madone de la Nativité], 1976. Avec l’aimable autorisation de VALIE EXPORT / Galerie Thaddaeus Ropac / Bildrecht / COLLECTION VERBUND, Vienne. Une chambre (noire) à soiMédium de choix pour de nombreuses artistes, la photographie jouit d’un fort pouvoir émancipateur. Comme l’écrit la critique d’art et activiste américaine Lucy Lippard, elle agit « contre le culte du génie masculin ou l’hégémonie de la peinture pour une réinvention radicale de l’image de la femme par les femmes » ; théorisant sans le nommer le female gaze. Longtemps considérée comme un sous-médium de par sa dimension pratique et commerciale, la photographie prend un tournant radical dans les années 1970 et peut enfin prétendre accéder au rang des beaux arts. En 1973, l’essayiste et militante Susan Sontag théorise une « éthique du regard » dans Sur la photographie, son ouvrage depuis devenu culte. Elle y développe la pensée suivante : en documentant le passé comme le présent, les photographies participent à créer de nouveaux codes visuels et ainsi à élargir notre idée de ce qui mérite d’être regardé. Abondant dans ce sens, la directrice de la collection Verbund et commissaire de l’exposition Gabriele Schor affirme que « la photographie, le film et la vidéo (…) ont surtout profité aux artistes femmes, qui ont réussi par ce biais à se faire une place sur la scène artistique au-delà de la peinture dominée par les hommes. »
De la publication aux États-Unis en 1971 de Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grandes artistes femmes ? de Linda Nochlin à la loi Veil dépénalisant l’IVG en France en 1975, la décennie 1970 est également le berceau de nouveaux questionnements féministes. Il ne s’agit plus seulement de conquérir des droits mais de remettre en cause tout un système ancré dans des traditions misogynes. Des institutions de pouvoir aux universités en passant par le foyer, le privé est bel et bien devenu politique. C’est au cœur de cette ébullition, propre aux mouvements contestataires, que toute une génération d’artistes s’est emparé de l’outil photographique pour documenter, dénoncer et critiquer ; formant ainsi une avant-garde féministe.
Penny Slinger. ICU, Eye Sea You, I See You, 1973. Avec l’aimable autorisation de Penny Slinger / Broadway 1602 Uptown & Harlem / Artists Right Society (ARS) / Bildrecht / Collection Verbund, Vienne. Tuer l’ange du foyerÀ l’entrée de la Mécanique Générale, il faut dans un premier temps s’attarder sur une longue frise chronologique avant de pouvoir découvrir les œuvres des 71 femmes exposées. Revenant sur les événements qui ont marqué la société occidentale entre la fin des années 1960 et le début des années 1980, cette frise est une piqûre de rappel aussi dense que nécessaire pour situer les œuvres dans leur contexte, qu’il soit européen ou étasunien. Un contexte qui fait tristement écho à une actualité plus récente, celle de la révocation aux États-Unis de l’arrêt Roe vs Wade, donnant ainsi le droit aux états de définir leur propre politique d’avortement.
C’est donc avec une pointe de désillusion que l’on commence le parcours de l’exposition, divisé en cinq thèmes. Le premier renvoie à la sacro-sainte trinité femme au foyer-mère-épouse. Comme le rappelle le cartel d’introduction, les valeurs de la société d’après-guerre érigent l’idéal d’une femme dévouée entièrement à son foyer. À l’époque, rares sont les femmes qui vivent en toute indépendance, si bien que l’une des seules options viables pour quitter le domicile parental est le mariage. Les voix de la deuxième vague féministe s’élèvent et appellent les femmes à lutter contre cette « servitude volontaire ». En France, les militantes marxistes du MLF (Mouvement de libération des femmes) pointent du doigt la répartition inégale du travail domestique tandis qu’aux États-Unis, on se passe de mains en mains le livre The Feminine Mystique (1963) de Betty Friedan qui tente d’expliquer la tristesse ressentie par des femmes au foyer qui ont pourtant tout pour aller bien. Parmi les œuvres exposées, il y a le tablier en forme de cuisinière de la plasticienne autrichienne Birgit Jürgenssen, qui illustre le drame de la ménagère ne faisant plus qu’une avec les objets de son quotidien. Agrémentée de plaques et d’un four dont la porte est ouverte, cette œuvre suggère autant l’asservissement que la disponibilité sexuelle.
Annegret Soltau. Selbst (Moi), 1975. Avec l’aimable autorisation de Annegret Soltau / Bildrecht / Collection Verbund, Vienne. Ne les libérez pas, elles s’en chargentLe deuxième thème abordé par l’exposition est l’enfermement, autre motif récurrent de l’art féministe des années 1970. En réaction aux diverses restrictions et oppressions vécues, les artistes filent la métaphore de la cage, en s’enroulant par exemple le visage et le corps d’une ficelle afin de rendre palpable leur sensation d’étouffement. Gabriele Schor, la commissaire, note qu’il est frappant de constater que de nombreuses artistes, sans même se côtoyer, ont recours à des outils similaires pour représenter leur sentiment d’enfermement. Si les œuvres ne présentent pas de solution concrète pour sortir de cette captivité, le fait que les artistes utilisent leurs propres corps comme médium est déjà une émancipation en soi. Dans la performance Burial Pyramid, l’artiste cubano-américaine Ana Mendieta filme son corps enseveli par les pierres du site archéologique de Yagul à Oaxaca au Mexique. Sous l’effet de sa respiration, elle parvient progressivement à faire tomber les pierres et à s’en libérer.
Vient ensuite le thème de la sexualité, partie dans laquelle il est finalement assez peu question de plaisir, de désir ou de sexe. Alors que le texte introductif annonce des œuvres censées « s’élever contre la réduction de la femme à un objet de plaisir et contre le regard masculin voyeur dont sont empreintes les représentations de nus féminins depuis des siècles », on ne verra pas autre chose. Outre les œuvres évoquant les menstruations, qui sont pour le moins hors-sujet, pas un mot ni une œuvre n’évoquent la pornographie ou le travail du sexe autrement qu’en surface, alors même que ce sont des sujets de discorde au sein des mouvements féministes de l’époque. On regrette particulièrement l’absence du travail de l’artiste britannique Cosey Fanni Tutti dont les performances transgressives vont au-delà du discours. Refusant la posture de l’artiste voyeuriste, elle s’infiltre et exerce dans le commerce du sexe afin de pouvoir créer puis racheter sa propre image.
Renate Bertlmann. Zärtlicher Tanz (Tendre danse), 1976. Avec l’aimable autorisation de Renate Bertlmann / Bildrecht / Collection Verbund, Vienne. Nos identités ne sont pas des rôlesAlors que la publicité est en plein essor, la société occidentale d’après-guerre véhicule déjà des standards de beauté inatteignables. Ces diktats, qui font l’objet du quatrième thème de l’exposition, sont l’occasion pour les artistes de l’époque de s’ériger contre les canons véhiculés par la télévision et les concours de beauté. Sur un ton légèrement redondant, elles usent de leur nudité pour prouver qu’elles sont libres de le faire. Alors que les années 1970 marquent le début d’un questionnement autour du genre et des réflexes essentialistes réduisant les femmes à leur prétendue essence biologique, l’exposition tourne autour de ces problématiques sans les adresser frontalement. Le cartel d’introduction parle de lui-même : « le corps, souvent nu, devient alors un support artistique, un moyen d’expression esthétique essentiel ». On (re)découvre cependant avec enthousiasme les œuvres d’ORLAN ou de Gina Pane, qui ont toutes deux été pionnières du travail sur le corps, sa modification et sa mutilation. Le propos de ces artistes dépasse la critique des normes établies en invoquant la monstruosité ou la douleur mais il semble avoir été poli et adapté version grand public. Bien que radical, leur propos reste accessible et il est regrettable de le voir amoindri. C’est dire combien on peine encore aujourd’hui à montrer et parler d’autre chose que de beauté lorsqu’il est question d’injonctions faites aux corps féminins.
La dernière partie de l’exposition explore les identités et d’emblée, il y a comme un malaise. On y lit que « les femmes racisées ont tout particulièrement été exclues de la scène artistique blanche principalement masculine, non seulement en raison de leur genre et de leur classe sociale, mais aussi de leur appartenance raciale ». En plus de répéter cette même exclusion en réunissant les artistes racisées à la toute fin de l’exposition, un parallèle hasardeux est tracé entre leurs œuvres et les « jeux de rôles » auxquels s’adonnent des artistes majoritairement blanches. À l’exception d’Ana Mendieta, qui est parvenue à se frayer un chemin sur la scène artistique féministe, le travail des artistes racisées fut presque entièrement invisibilisé. Elles étaient pourtant actives et engagées, à l’instar d’Adrian Piper, qui aborde dès les années 1970 les questions de genre et de race à travers ses performances. Malheureusement, dans l’histoire de l’art comme dans l’exposition à la Mécanique Générale, ses œuvres manquent à l’appel. Saupoudrer un semblant d’intersectionnalité à la dernière minute dénote d’un choix curatorial visant à répondre aux problématiques actuelles sans s’y pencher réellement. La pauvreté du travail de contextualisation empêche de prendre toute la mesure de l’effacement des artistes racisées tant dans les cercles artistiques que dans les mouvements féministes.
Ana Mendieta. Sans titre (Verre sur empreintes corporelles), 1972. Avec l’aimable autorisation de The Estate of Ana Mendieta Collection, LLC / Galerie Lelong / COLLECTION VERBUND, Vienne. « Faire voir ce qui nous crève les yeux »D’Elles font l’abstraction au Centre Pompidou à Une avant-garde féministe aux Rencontres d’Arles, on a parfois le sentiment que les expositions estampillées féministes répondent à un agenda marketing et permettent aux institutions de se donner bonne conscience. Et s’il est relativement inédit de voir autant d’œuvres radicales d’artistes femmes réunies au même endroit, le propos ne suit pas. Aussi déprimant que ce soit, les problématiques féministes actuelles sont sensiblement les mêmes qu’il y a cinquante ans. Le fait de proposer une exposition sur l’avant-garde féministe des années 1970 sans démarche réflexive ou propos un tant soit peu engagé est du même ordre que porter un tee-shirt « we should all be feminist ». D’après les mots de Christoph Wiesner, l’ambition des Rencontres d’Arles était cette année de « faire voir ce qui nous crève les yeux mais qui prend tant de temps à apparaître ». Espérons que cette apparition se traduise de manière plus concrète à l’avenir, dans les expositions comme ailleurs.
Image à la une : Francesca Woodman. Visage, Providence, Rhode Island, 1975-1976. Avec l’aimable autorisation de The Woodman Family Foundation / Artists Rights Society (ARS) / Bildrecht / COLLECTION VERBUND, Vienne.
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« Âgée de 60 ans, j’ai toujours eu beaucoup de difficultés à avoir des orgasmes. La position qui me convenait le mieux était celle où je chevauchais mon partenaire quand mon clitoris était bien en contact avec son pubis. J’apprécie les caresses et le cunnilingus, mais cela ne m’a jamais fait jouir. Je ne me masturbe pas car cela ne me fait rien. J’ai essayé le vibromasseur, sans succès. Je pense que chez moi, ce n’est pas psychologique, car je suis très libérée. J’ai connu de nombreux partenaires. Je suis divorcée. Mon mari était pourtant un très bon amant, mais comme je connaissais rarement l’orgasme, j’avais de moins en moins envie. Je pense donc que c’est plutôt physique. Peut-être est-ce dû à un manque d’hormones (je prends de la DHEA après avoir arrêté un traitement THS depuis trois mois). Ou peut-être est-ce un manque d’irrigation sanguine ? N’existe-t-il pas un stimulateur interne, une pilule, une crème locale ? Une sexologue m’a prescrit du Viagra (r), mais c’est resté sans résultat. N’ayant plus d’orgasmes depuis plus d’un an, je suis obligée de simuler pour ne pas décevoir mon partenaire qui est pourtant aimant et expert. Peut-être pouvez-vous m’aider ? »
Depuis un an je n’ai plus d’orgasmes, comment faire ? Notre...Lire la suite sur UnionCet article Je n’ai plus d’orgasmes depuis un an, comment faire ? est apparu en premier sur Union.
L’orientation sexuelle des humains est constamment abordée via des étiquettes. On parle d’hétérosexualité, d’homosexualité, de bisexualité, d’asexualité, ou encore de bicuriosité. Quand une personne se dit bicurieuse, elle indique aux autres qu’elle a des attirances bisexuelles, mais qu’elle est encore en phase d’expérimentation de sa bisexualité et qu’elle ne se considère pas encore vraiment bisexuelle. En mettant l’emphase sur une incertitude de l’orientation, ce terme renforce la marginalisation de la bisexualité dans l’espace public, et des personnes qui s’interrogent sur leur orientation sexuelle ou sont bisexuel-les.
Etre bicurieux ou bicurieuse : une expression biphobe ?Le terme bicurieux serait né dans le monde anglo-saxon entre les années 80 et 90. Il coïncide avec une période de plus grande visibilité des bisexuel-les aux Etats-Unis. En effet, c’est en 1987 qu’a eu lieu la première manifestation bisexuelle nationale, c’est en 1990 que la première organisation nationale bisexuelle s’est créée et a organisé une conférence, et c’est en 1998 qu’est né le drapeau officiel des bisexuel-les.
Drapeau et symbole de la bisexualitéBi-curieux est un mot-valise, qui associe bisexualité et curiosité. Le Wiktionnaire définit le bicurieux comme étant une « personne qui s’intéresse à sa bisexualité », tandis que les dictionnaires classiques français ne proposent aucune définition pour ce terme. Côté anglo-saxon, le Merriam Webster y voit une « personne curieuse d’explorer ou d’expérimenter la bisexualité ». C’est donc un mot qui ne peut être pensé sans se poser la question de la définition de la bisexualité. Selon l’association Bi’Cause, première association porte-parole des bisexuel-les en France depuis 1997, la bisexualité est « le fait d’éprouver de l’attirance sexuelle et/ou émotionnelle et/ou sentimentale pour les personnes de tous sexes et de tous genres. »
L’influenceuse américaine Gabrielle Alexa et fondatrice du Bi Girls Club, estime que le problème du terme bicurieux est qu’il « reflète une croyance selon laquelle l’orientation est quelque chose qu’on doit explorer sexuellement et romantiquement avant que ce ne soit réel »1. Le terme bicurieux-se semble être le symptôme de l’invisibilité de la bisexualité dans la société. D’un côté la femme bisexuelle est objetisée et vue essentiellement comme un fantasme pour hommes, de l’autre la bisexualité des hommes est totalement inexistante publiquement.
Même dans la pornographie, qui est pourtant la caverne d’Ali Baba de tous les fantasmes possibles et inimaginables, la bisexualité masculine reste peu présente. Constat similaire dans le milieu libertin, qui valorise et encourage la bisexualité des femmes, mais a plus de mal avec celle des hommes. Cette différence de traitement soulève la question de l’influence homophobe dans le regard qui est porté sur la bisexualité, mais aussi de la force oppressive des clichés sur la virilité masculine.
Photo par Josh McKinsey La bisexualité souffre de préjugés, même au sein de la communauté LGBTLa bisexualité continue de souffrir de préjugés, même si nous pouvons espérer que la plus grande visibilité des différentes sexualités grâce notamment aux blogs, aux réseaux sociaux, aux séries et films, mais aussi aux productions porno alternatives, vont aider à faire bouger les lignes de plus en plus. La Journée Internationale de la Bisexualité qui a lieu tous les 23 septembre est aussi un moyen de normaliser et mettre en lumière cette orientation sexuelle.
Actrices de la série Netflix « Toi, Moi, Elle »Dans une vidéo (ci-dessous), le youtubeur sexo M’Sieur Jérémy se livre sur son expérience d’homme bisexuel et partage les préjugés dont il peut souffrir au quotidien. Parmi ceux-ci, il y a celui d’être mis dans « la case d’un mec qui ne s’assume pas en tant qu’homo ». Préjugé présent notamment au sein de la communauté homosexuelle gay. « Il y a un groupuscule de personnes, plutôt dans le milieu gay masculin qui pense qu’on est soit gay ou hétéro », ajoute-t-il.
Une enquête nationale sur la bisexualité menée en 2015, par SOS Homophobie, Act Up-Paris, Bi’Cause et le MAG Jeunes LGBT montrait que les gays présentaient le plus faible pourcentage définissant la bisexualité comme “une orientation sexuelle” et le plus fort pourcentage la définissant comme “un passage”. La communauté LGBT ne serait donc pas aussi soudée que le laisse penser l’acronyme, vis-à-vis des groupes de personnes s’identifiant comme « B ». L’enquête mettait aussi en exergue le manque de confiance envers les personnes bisexuelles, qui seraient nécessairement plus infidèles que les autres. Un cliché que déplore M’Sieur Jérémy dans sa vidéo et présent dans l’histoire de la création de l’association Bi’Cause, initiée par des femmes bisexuelles se sentant rejetées par un groupe de femmes lesbiennes.
Bicurieux-se ou bisexuel-le, dans tous les cas ce n’est pas pris au sérieuxPersonne ne parle « d’homo-curiosité » ou de « lesbi-curiosité », seul les bi-es ont un terme de cet acabit. Côté hétéro, il existe le terme « hétéroflexible », défini par Wikipédia comme étant « un homme ou une femme, qui sans être homosexuel ou bisexuel, peut se laisser tenter par une relation homosexuelle ». L’hétéroflexibilité apparaît donc ici comme un degré déculpabilisant en dessous de la bicuriosité et encore plus en dessous de l’homosexualité. Il est facile d’observer que ces terminologies sont la preuve d’une biphobie évidente dans nos sociétés. La biphobie ordinaire est d’ailleurs très bien mise en avant sur le compte Instagram @payetabi qui partage des témoignages pour la dénoncer.
Capture d’écrant du compte Instagram Paye Ta BiIl y a une réticence ou difficulté à considérer la bisexualité comme étant une vraie orientation à part entière et à ne pas la voir uniquement comme un passage, une lubie de jeunesse. Le mot bicurieux-se est problématique car il renvoie au préjugé de l’incertitude et du manque de fiabilité des personnes bies, qui seraient forcément « perdues entre deux », des boulimiques de sexe et forcément ouvertes à des plans à trois.
Or, entre 1948 et 1953, le Dr Alfred Kinsey considéré comme le « père de la révolution sexuelle », avait conçu une échelle allant de 0 à 7, montrant que la sexualité de chacun.e d’entre nous n’est pas forcément juste hétérosexuelle ou homosexuelle.
Echelle de Kinsey sur la sexualitéNous pouvons avoir des moments de notre vie où nous nous interrogeons sur notre orientation sexuelle (notamment au moment de l’adolescence) et dans ces cas, avoir un terme qui retranscrit nos questionnements peut être utile pour arriver à mettre des mots sur ce qu’on ressent. Par ailleurs, il n’y a rien de mal à admettre une fluidité dans notre orientation sexuelle, qui n’a pas d’obligation à rentrer dans une case précise et peut évoluer avec le temps. Le mot bicurieux n’est donc pas mauvais en soi, mais dans les faits il démontre une difficulté certaine de notre société à accepter l’idée qu’on puisse être sincèrement attiré-e et aimer différents types de personnes, quel que soit leur sexe ou leur genre, et renferme trop de préjugés pour ne pas s’interroger sur le bien-fondé de son utilisation.
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« À chaque fois que je fais l’amour et que j’atteins l’orgasme (il se déclenche lorsque mon mec me fait un cunnilingus), j’ai de violentes douleurs dans le bas-ventre, dans les cuisses et le dos. Je suis obligée de rester couchée pendant au moins trente minutes pour me remettre. J’ai consulté un gynécologue et fait une échographie, il n’y a rien d’anormal. Auriez-vous une idée de ce qui peut provoquer ces douleurs ? »
J’ai des douleurs après l’orgasme, est-normal ? Notre sexologue répond :Il n’est pas impossible que vos douleurs soient liées à des contractions musculaires qui se prolongent après l’orgasme. En effet, certaines personnes, plus souvent des femmes, ont tendance à se contracter, à être sous tension, quand l’excitation augmente et que le plaisir devient plus fort.
L’orgasme survient quand même, mais pas dans les meilleures conditions. Cela ne favorise pas la détente qui devrait faire suite à la jouissance. Dans ce cas, les contractions musculaires se prolongent. La solution serait de chercher à vous relaxer davantage et à vous laisser aller au plaisir, plutôt que de vous tendre en le sentant monter. Avec...Lire la suite sur Union
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Ce terme n’est plus beaucoup utilisé; sa connotation est trop négative. On parle plutôt de troubles de l’érection ou de dysérection. C’est l’incapacité pour l’homme de maintenir une érection suffisante pour permettre une pénétration. Un Français sur cinq souffrirait de telles »pannes ». Avant d’évoquer ses causes et son traitement, il est important d’en connaître son mécanisme. … Continuer la lecture de « Impuissance »
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Chroniqueur et présentateur, Laurent Ruquier est l’un des rares visages de la télévision et de la radio française à être out en tant que gai. Mais est-il pour autant un défenseur de la cause LGBT, ou une énième célébrité réac?
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Le mouvement des femmes kurdes en France ( TJK-F) sera dans la rue, samedi 24 septembre avec les progressistes Iranien.nes pour commémorer #JinaMahsaAmini tuée par le régime de Mollahs d’Iran au motif que son turban laissait échapper quelques mèches rebelles. En tant que mouvement des femmes kurdes qui lutte depuis des décennies pour la […]
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Pourquoi privilégier l’étude des médias quand on travaille sur les questions de genre ? En ce qui me concerne, je poserai la question des femmes politiques à partir de mon terrain d’observation qui est celui des médias, et plus spécifiquement, des médias d’information. Pourquoi privilégier cette focale quand on travaille sur les questions de genre ? […]
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« Je ne sais plus quoi penser. Je n’ai pas de sentiment lesbien et pourtant, je supporte de moins en moins les pénétrations de mes petits amis. J’ai d’ailleurs décidé de les prévenir que nos rapports sexuels se limiteraient à l’oral. On se touche, on se suce. Point. Mais depuis quelque temps, il faut en plus que je m’imagine en train de me faire lécher par une fille pour jouir vraiment… J’avoue être un peu perdue ! » Sofia, 26 ans
Je ne supporte plus la pénétration et j’imagine des femmes me lécher pour jouir, suis-je lesbienne ? Notre sexologue répond :Il y a plusieurs explications possibles au fait d’avoir du mal à accepter des relations sexuelles avec pénétration. Le fait de vouloir se protéger des IST (infections sexuellement transmissibles) est doublement gênant, puisqu’à la crainte d’être contaminé lors d’un rapport s’ajoute l’obligation d’utiliser des préservatifs. Or, ces derniers rendent les choses moins naturelles, il faut bien le reconnaître, et de plus ils rendent la pénétration moins agréable, malgré les lubrifiants qu’il est conseillé d’utiliser en même temps.
Par ailleurs, et c’est un peu le même problème, il y a beaucoup d’hommes qui n’utilisent pas assez les préliminaires et autres caresses pour faire monter le désir de leur partenaire avant...Lire la suite sur Union
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Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans et j’ai trois questions à vous poser: peut-on attraper des maladies graves par la salive? Faire l’amour pendant ses règles? Avoir un autre contraceptif que la pilule ou le préservatif? Baiser S’il est vrai que l’on peut attraper quelques maladies infectieuses par la salive. Elles sont rares et peuvent … Continuer la lecture de « Vraies et fausses idées »
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La pandémie de Covid-19 a entraîné une grave crise dans le secteur du prêt-à-porter, dont les principales victimes sont les ouvrières et ouvriers privé∙es d’emploi et/ou de ressources pendant de longs mois. Ce rapport n’est pas une simple compilation de données statistiques. C’est la description, aussi précise et vivante que possible, des conséquences de la […]
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Ce mois-ci, l’actualité est marquée par la poursuite d’une autre épidémie que celle du monkeypox: la transphobie.
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Un trentenaire, père de famille, à été condamné à 3 ans d’emprisonnement ferme, pour avoir agressé un groupe de six amis, rencontrés par hasard dans le XXe arrondissement de la capitale.
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Alors même qu’elle est censée porter la voix du peuple, l’Assemblée Nationale est un haut lieu de performance d’un pouvoir viriliste, incarné par une masculinité hégémonique blanche, bourgeoise et hétérosexuelle. Que ce soit à travers le faste des lieux, la façon de mener les débats ou l’humour sexiste qui s’y déploie, tout dans cette institution clé de la Ve République tend à valoriser un mode de gouvernance violent et dominateur, où seule une petite part de la population se voit réellement représentée.
De quelle manière le fonctionnement quotidien de l'Assemblée nationale s’imprègne-t-il du virilisme ? Comment se mettent en place les violences sexistes et sexuelles en politique ? La réelle parité femmes-hommes à dans les institutions suffirait-elle à changer les choses ? Pourrait-on fonctionner sans “Père de la Nation” ?
Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit Mathilde Viot, juriste en droit public et ancienne collaboratrice d’élu·es. Dans son essai L’homme politique, moi j’en fais du compost (éd. Stock, 2022), notre invitée revient sur ses 7 ans passés au Palais Bourbon. Elle interroge à travers une analyse acérée la valeur démocratique des lois qui régissent notre quotidien. Après avoir fondé le collectif Chair collaboratrice et participé au lancement du #MeTooPolitique, elle propose de composter le virilisme mortifère de nos institutions politiques pour faire advenir une démocratie féministe, écologiste et antiraciste.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/composter-lhomme-politique
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Prise de son, réalisation et mixage : Elisa Grenet. Chargée de production et d’édition : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini, Lise Niederkorn et Justine Taverne. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Les capitaines des équipes porteront un même brassard multicolore pour « promouvoir l’inclusion et l'égalité, et essayer de changer les choses par le pouvoir du football ».
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La Ville de Lyon s'est engagée dans l'ouverture d'une « Maison de la diversité », d'ici 2024, un habitat participatif et partagé qui disposera de 15 logements, où se côtoieront des personnes queers de plus de 65 ans et des étudiants.
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