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Vous allez sans doute écarquiller vos yeux, mais l’axilisme est bien une pratique sexuelle. Elle consiste tout simplement à frotter ses parties génitales, le pénis ou la vulve, contre les aisselles de son ou sa partenaire. Une manière de se masturber, certes très étonnante mais qui (paraît-il) compte de plus en plus d’adeptes. La peau des aisselles étant sensible aux stimulations chez certaines personnes, les deux participants peuvent y prendre du plaisir, et même beaucoup de plaisir pour certains…
Récemment, dans un article publié dans Cosmopolitan, la sexologue Rosamaria Spina confiait : « Les aisselles sont riches en phéromones qui sécrètent une abondante quantité d’odeurs et cela met en place l’excitation. C’est aussi un environnement fondamentalement humide, similaire à celui du vagin, mais il n’a pas toutes ses implications. Il est vu d’une manière moins menaçante, mais tout aussi excitante et agréable ».
D’après cette même sexologue, cette pratique serait en train de rencontrer un réel succès. Cela faisait longtemps que nous savions que les aisselles (épilées ou non) pouvaient être des zones érogènes capables de procurer une vive excitation. L’axilisme peut être donc l’occasion de nouveaux jeux sexuels pouvant aller jusqu’à l’orgasme. L’actrice et réalisatrice Kristen...Lire la suite sur Union
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Depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre dernier, l’Iran fait face à un soulèvement sans précédent. Des femmes d’abord, très vite rejointes par des hommes et toute la jeunesse iranienne unie, sont descendus dans les rues pour demander un changement de régime. Leur slogan : “Femme, Vie, Liberté”. Le 27 septembre, le jeune […]
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Les moyens dévolus à la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF), chargée de la gestion du 3919, la plateforme nationale d’écoute, d’information et d’orientation des victimes de violences intrafamiliales, sexistes et sexuelles, progresseront de 2,9 millions dans le projet de loi de finances pour atteindre 5,9 millions en 2023. Une augmentation de 420% par rapport à […]
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L’ONG Entrepreneurs du Monde née il y a plus de 25 ans de la volonté de soutenir les plus démuni.es est parvenue aujourd’hui à soutenir plus de 140 000 micro-entreprises dont 89% créées par des femmes. Dans les pays en voie de développement, l’emploi salarié est rare. Alors, les femmes, qui vont moins à l’école, […]
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Choc du dernier festival de Cannes, le bouleversant Close signe le retour du réalisateur Lukas Dhont avec un film âpre et tendu sur l'enfance.
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Nous sommes en 2100 après J-C, et c’est dans ce futur proche que Flore Cherry imagine un tout nouvel ordre d’organisation sociétale pour la France. Le parti féministe Matriarchie est au pouvoir et le coeur de son innovation est de jouer de la faiblesse libidinale des hommes pour prospérer. Utopie ou dystopie ? Chacun-e choisira son camp à la lecture du roman Matriarchie, qui nous fait réfléchir à une question intéressante : jusqu’où les hommes sont-ils prêts à sacrifier leur liberté pour du sexe et cela peut-il être un atout pour le féminisme ?
Féminisme au pouvoir et abandon des droits civiques pour du sexeLe roman s’ouvre sur une attestation sur l’honneur à remplir et signer, pour devenir matrior, à savoir abandonner ses droits civiques en tant qu’homme, pour se mettre au service de l’Etat et avoir accès aux « maisons des plaisirs ». Le ton de la lecture est donné.
L’autrice nous embarque ensuite dans un roman polyphonique où l’intrigue avance à travers la voix de quatre personnages, deux hommes et deux femmes, tous liés les uns aux autres. Nous sommes en pleine campagne présidentielle française et le parti Matriarchie doit faire face à son principal adversaire le Parti familial. Cette guéguerre au coeur du roman permet à Flore Cherry de questionner avec subtilité les rôles genrés dans notre société et de moquer avec une pointe de sarcasme les travers sexistes et violents qui constituent le patriarcat. Tout cela en mettant en scène une société matriarcale, ou devrais-dire matriarche. C’est brillant !
« Sans grande surprise, c’est une femme qui a remporté le second tour, avec une promesse forte de campagne : annihiler la violence et la destruction écologique , non pas en promulguant des lois, mai en investissant massivement dans la recherche scientifique. Nous devions aboutir sur une société qui favorisait la coopération contre la compétition, toujours. Une société où les femmes, les enfants, la terre seraient au sommet des préoccupations des hommes. »
Flore Cherry, Matriarchie
L’hypocrisie des lois sur la prostitution, l’amour monogame comme norme, les effets de la violence masculine systémique sur les hommes eux-mêmes, qui se reflète dans leur présence majoritaire dans les prisons, le désir de soumission masculine, la puissance érotique des femmes, le sentiment parfois incontrôlable d’amour et même le complexe d’Oedipe, font partie des sujets qui se baladent dans le texte, au détour de phrases énoncées par les personnages.
Ce premier roman de Flore Cherry se lit d’une traite, grâce à une écriture fluide et légère, qui offre beaucoup de réalisme à cette intrigue originale. Les voix qui se mêlent dans l’histoire pour nous faire comprendre le monde sous Matriarchie, permettent aux lecteurs et lectrices de se sentir proches de l’action. Si proches d’ailleurs que les notes d’érotisme du roman vous donneront probablement envie de léchouiller un peu plus vos doigts en tournant les pages… ce qui ne fait que rajouter au plaisir de la lecture !
Matriarchie de Flore Cherry est disponible aux éditions La Musardine. Prix, 18€.
Flore Cherry est également la créatrice du Salon de la littérature érotique et l’autrice de guides sexualité.
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Pour garder les pieds sur terre, rien ne vaut un plongeon la tête dans les étoiles. Ce mois, le signe à l’honneur est le Scorpion.
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Depuis une quinzaine d’années, les sextoys se sont peu à peu popularisés, devenant presque des objets de consommation courante. Et cette entrée dans les mœurs a du bon : la clientèle devenant abondante, et la concurrence impitoyable, les marques ont redoublé d’efforts pour améliorer leurs modèles. Mais toutes n’ont pas opté pour la même direction dans leurs progrès. Observons ensemble l’évolution de quelques engins célèbres.
Les évolutionsDe nombreuses marques ont entrepris une évolution progressive de leurs jouets, tout en conservant le même style.
Fun Factory est l’un des premiers à avoir exploré la thématique des vibromasseurs mignons en forme d’animaux. Le Dolly Dolphin 2, datant d’il y a plus de dix ans, fut l’un de mes premiers sextoys. Il faut dire que ce vibro à piles en forme de dauphin était déjà bien sympa pour l’époque. Bien plus tard est sorti le Dolly Bi, un rabbit, également en forme de dauphin.
Question aspect, les deux sextoys sont très semblables. Mais le Bi, un peu plus petit, est plus puissant, et, bien sûr, rechargeable : un digne descendant de son prédécesseur.
Son concurrent, Lelo, a entrepris une démarche similaire. En comparant un modèle de 2011, l’Iris, avec le Mona Wave, un sextoy commercialisé actuellement, on ne remarque aucun changement drastique de look. Mais niveau fonctionnalités, il y a du nouveau. L’Iris était déjà rechargeable, mais le Mona Wave est également étanche, et surtout, il est plus puissant. Un bémol est toutefois à regretter : la fonction “Wave”, qui permet au Lire la suite sur Union
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Est-ce qu’un petit coup rapide avant de partir au travail, aura son importance pour tomber enceinte ?
Oui, si l’on en croit les dernières découvertes !
Selon une étude publiée par l’Université d’Indiana dans deux revues, Fertility and Sterility et Physiology and Behavior, faire l’amour le plus souvent possible provoque des modifications du système immunitaire ! Ces dernières auraient un impact positif sur l’aptitude des femmes à tomber enceinte.
Ce que dit l’étudeLes résultats s’appuient sur les données d’une étude portant sur 30 participantes, toutes ayant un style de vie similaire, à l’exception d’un facteur déterminant – leur vie sexuelle :
– 50% d’entre elles avaient des relations sexuelles actives au moment de l’étude (et utilisaient une forme de contraception),
– les autres 50% étaient sexuellement abstinentes.
Les résultats ont montré des changements dans le système immunitaire des femmes sexuellement actives, pouvant améliorer leurs chances de fertilité.
Aucun changement physiologique favorable n’a été constaté chez les autres.
Mais étant donné que cette recherche n’a pas tenu compte de la conception, de la maladie ou de l’infection, est-elle vraiment fiable ?
Lire aussi : Se cajoler dans une cabine d’IRM : c’est bon pour la science !
La fréquence : le nerf de la guerre...Lire la suite sur UnionCet article Conseil sexo : Copuler sans limitation aiderait à tomber enceinte ! est apparu en premier sur Union.
Un homosexuel philippin a dénoncé le viol qu'il a subi par des policiers Qataris, lors d'une « opération d'infiltration » anti-LGBT+, témoignant d'une « réalité permanente » vécue par la communauté dans l’Émirat.
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Les photos de nus et le sexting (messages, photos ou vidéos à caractère sexuellement explicite), deux activités aussi populaires que risquées, font de vous une cible facile dont les escrocs peuvent profiter. La victime de sextorsion souffre et s’angoisse. Ce procédé a déjà conduit des victimes à mettre fin à leurs jours. Par mesure de sécurité, Tinder ne permet pas aux utilisateurs de partager des photos, mais une fois que vous êtes sorti de son écosystème et que vous commencez à envoyer des SMS sur une autre application, vous pouvez devenir une proie facile pour un maître chanteur. En échange du maintien de la confidentialité de vos photos, on vous demandera une rançon que vous paierez très probablement. Ne vous laissez pas intimider et faites appel à un tiers pour vous aider.
Hameçonnage.En étant sur Tinder, vous êtes également vulnérable aux différents malwares et aux attaques d’hameçonnage. Vous pouvez facilement être amené à ouvrir un lien que vous ne devriez pas ou à donner un code de vérification aléatoire qui permettra à l’escroc d’accéder à vos comptes bancaires. Les premiers échanges passés, vous décidez de vous rencontrer. Votre contact vous envoie le lien d’un spectacle et vous demande d’acheter les billets parce que sa carte ne fonctionne pas pour les achats en ligne, vous remplissez les détails de votre carte de...Lire la suite sur Union
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Cet article Girls don’t cry festival #2 impulser les joies collectives provient de Manifesto XXI.
Le Girls don’t cry festival revient à Toulouse du 24 au 27 novembre 2022 pour une nouvelle édition pluridisciplinaire, queer et féministe. Un cocon de douceur et de découverte qui se pare d’un quatrième jour pour le bonheur des fêtard·es toulousain·es.En novembre 2021 le festival organisé par l’association La Petite a pris ses premières marques dans la ville rose. Engagée pour l’égalité des genres dans les arts et la culture, l’association entendait déjà queeriser les regards avec une proposition d’avant-garde et de fête en-dehors du centre-ville, au Metronum dans le quartier Borderouge. Le lieu de création avait accueilli une programmation en non-mixité choisie ; les performances de TTristana, Lotic et Cate Hortl faisant suinter les murs. Un engagement féministe confirmé par d’autres propositions inédites qui s’étaient succédées : un cabaret drag, la performance de pole dance d’Eff the Goddess ou encore la diffusion de porno féministes au cinéma l’Utopia.
Du 24 au 27 novembre prochain, le festival souhaite renouveler sa démarche d’inclusivité dans une deuxième édition de militantisme joyeux. Un week-end de partage autour du club et de l’expérimentation sonore, de la fête comme du soin, pour accompagner en douceur l’arrivée de l’hiver. Girls don’t cry s’engage pour une fête bienveillante qui défend la visibilisation des artistes sexisé·es et lutte contre les violences sexistes et sexuelles en milieu festif avec la présence du dispositif toulousain Main Forte. La directrice artistique de La Petite Camille Mathon entend « célébrer aussi bien des propositions expérimentales que des pointures club pour réunir la communauté de curieux·ses toulousain·es ».
Affiche par Natalia PodgorskaLa ligne artistique audacieuse de cette nouvelle édition est sublimée par le visuel organique et pétillant pensé par l’artiste Natalia Podgorska. Le Girls Don’t Cry fait aussi une place forte à la démarche collaborative en permettant à un groupe de bénévoles de construire la programmation. Au rendez-vous des festivités : des DJs sets, des lives, des stands pour prendre soin de soi, du tirage de tarot, des shows drag, des expositions, des workshops et des conférences prodigueront les outils pour apprendre et partager collectivement.
Côté line-up, notre cœur s’est emballé à l’annonce de la présence de l’artiste imer6ia pour un live transcendant ; Aïsha Devi ouvrira le festival avec sa composition vocale époustouflante. Le samedi 26, la brésilienne xd_Eric proposera un set enflammé oscillant entre funk et neo perreo après le live bouillant de la productrice LYZZA. On attend avec impatience Trinity et Anaco qui clôtureront le week-end par cinq heures de sets immersifs et exaltants.
Cette deuxième édition se profile déjà comme un rendez-vous incontournable de la création et du militantisme. Une bulle de douceur à explorer avec ses adelphes ; un moment pour s’exprimer sans entrave.
Informations et réservations sur le site de La Petite
Girls don’t cry festival du jeudi 24 au dimanche 27 novembre à Toulouse
En 2021, ManifestoXXII avait participé au festival dans une table-ronde pour penser les gestes et les actions féministes. Réécoutez-la ici.
Image à la une : Anamorphose Studio, Girls Don’t Cry Festival 2021
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Suppression de la Pride de Jérusalem, levée du veto contre les « thérapies de conversion » (...) Le retour de l’ancien Premier ministre à la tête d’une coalition de nationalistes et religieux annonce de grands bouleversements pour la communauté LGBT+ israélienne.
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Ce n’est pas tous les jours que je découvre un nouvel orgasme. Après avoir expérimenté les multiples orgasmes masculins tels que l’orgasme éjaculatoire, l’orgasme prostatique, l’orgasme anal, l’orgasme hypnotique, l’orgasme énergétique ou tantrique, je viens de découvrir l’orgasme du gland (enfin, je vais l’appeler comme cela, en attendant de trouver mieux ou plus juste). C’était…
L’article Un nouvel orgasme masculin, l’orgasme du gland est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Cet article Qui est Toya Delazy, queen de l’afrorave ? provient de Manifesto XXI.
Artiste originaire d’Afrique du Sud basée à Londres, Toya Delazy mélange les traditions de la culture zulu, la drum and bass et des messages forts dans ses productions.Sorti en 2021, son album Afrorave Vol 1 fonde le genre du même nom et marque un tournant radical dans la carrière de l’artiste active depuis 10 ans. Jeune maman, un autre tournant récent dans sa vie, Toya Delazy tient un discours fort sur la parentalité lesbienne. Elle sera au Hasard Ludique le 19 novembre pour la quatrième édition du festival Nyokobop, un rendez-vous à ne pas manquer avec cette artiste complète.
Tambours, rave & exilNée à Zululand, Toya Delazy descend d’une lignée prestigieuse : elle est la petite-fille du chef zulu Mangosuthu Buthelezi, figure active de la lutte anti-Apartheid, et l’arrière petite-fille de la princesse Magogo, compositrice. Cet héritage est au cœur de l’art de Toya Delazy. Dans la culture zulu, l’isigubu – tambour – est un intrument et une pratique fondamentale comme elle explique sur le site de Beatportal : « Les percussions sont spirituelles. Si on dit aux gens qu’iels vibrent à des fréquences basses, ce sera le cas. Si on dit aux gens qu’iels n’ont pas d’histoire, iels le croiront et partent de plus bas. »
Comme son nom l’indique, l’afrorave puise l’autre partie de ses racines dans les registres techno, drum and bass, et dans l’énergie de la danse que Toya Delazy considère comme une pratique spirituelle. A cette synthèse détonnante de sons s’ajoute le chant en langue zulu, parfois en anglais et qui permet à Toya Delazy d’exprimer ses multiples facettes : « J’ai souvent eu la sensation qu’on ne pouvait pas être traditionnel·le et moderne en même temps. C’était l’un ou l’autre – le succès est occidental ou rien. Afrorave m’a donné la plateforme pour raconter des histoires, des visions et des problèmes de la communauté noire dont on parle peu, comme la dépression. » Ce dernier sujet est abordé dans son titre « Tini ».
Basée à Londres depuis 2017, ce tournant musical afrorave intervient après plusieurs années de recherche et marque une distance par rapport aux débuts house et pop de l’artiste. Avec Afrorave Toya Delazy aborde des thèmes politiques et célèbre ses racines, désormais loin de son quotidien. Toujours à Beatport, elle confie : « Quitter ma maison a été un moyen de libération. En tant que personne queer, ma vie était en danger. Si j’étais restée là-bas, je pense que je serais morte aujourd’hui. »
En mai cette année, Toya Delazy et sa femme Alisson Chaig, ont accueilli leur premier enfant. A l’occasion de cet heureux événement, l’artiste s’est longuement exprimée dans un post Instagram : « Nous avons trouvé la connection, l’amour, la paix de l’esprit, le bonheur et la famille. Être mère, en tant qu’artiste, est une des expériences les plus transformatrices que j’ai jamais vécu – Je dois travailler activement à trouver un équilibre entre ma carrière, la maternité et l’amour – Ce voyage m’apprend la gestion de ma présence et du temps à un niveau que je ne pensais jamais atteindre. » L’artiste exprime également sa fierté d’avoir surmonté des années d’épreuve, l’invisibilisation des familles lesbiennes, et envoie un message d’espoir puissant.
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Nyokobop 2022 : nos 3 concerts à voir
Du 4 au 30 novembre, le Hasard Ludique
Morena Leraba + Toya Delazy, samedi 19 novembre
Image à la Une : © Pattern Nation
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Un philippin dénonce le viol qu'il a subi par six officiers de police, lors d'une « opération d'infiltration » anti-LGBT+, qui a conduit à son arrestation et expulsion de l’Émirat, sur des allégations de « prostitution homosexuelle ».
L’article Des policiers Qataris accusés d’un viol homophobe est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
De nombreuses fausses croyances sont véhiculées à propos des agressions à caractère sexuel. Sexologie-Magazine lève le voile! 1. Les viols sont commis dans des endroits cachés et isolés. Faux. 70%, environ, des agressions sexuelles sont commises au domicile de la victime 2. Les personnes qui agressent sont habituellement des inconnues. Faux. La majorité des agressions sexuelles … Continuer la lecture de « Agressions sexuelles: les Mythes »
Cet article Agressions sexuelles: les Mythes est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Le samedi 5 novembre, des militant.es #NousToutes organisent une chorale féministe sur la place Georges Pompidou à Paris pour chanter leur colère face aux violences sexistes et sexuelles qui restent massives année après année et dénoncer le mauvais traitement de ces affaires par la police et la justice. Le collectif #NousToutes lutte au quotidien pour […]
L’article Une chorale pour dénoncer les violences est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le 11 octobre, la quatrième édition des rencontres du Fonds pour les Femmes en Méditerranée donnait la parole à deux militantes féministes engagées contre les violences faites aux femmes : Wiame Awres, d’Algérie et Aliaa Awadaa, du Liban. L’échange portait sur la vague de féminicides qui touche actuellement tous les pays méditerranéens. Le Fonds pour […]
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Après deux ans d'une idylle qu'elles souhaitaient « privée », les deux jeunes femmes, rivales sur les podiums, ont annoncé qu'elles s'étaient mariées ce 28 octobre 2022, en pleine semaine des Fiertés en Argentine.
L’article Félicitations : Mariana Varela et Fabiola Valentín, Miss Argentine et Miss Porto Rico 2020, annoncent leur mariage est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
L’association HF Auvergne-Rhône-Alpes, qui lutte contre les inégalités femmes-hommes dans le domaine culturel, et le Théâtre de la Croix-Rousse, mené par la très impliquée Courtney Geraghty, poursuivent leur collaboration autour des Universités d’automne du mouvement HF. Spectacles, tables rondes, conférences : un weekend dédié à la lutte féministe sous le marrainage d’Habibitch.
Depuis 2008 et la prise de conscience suscitée par les rapports de Reine Prat sur les inégalités femmes-hommes dans le secteur culturel, l’association HF lutte sans relâche pour faire reculer les discriminations. Si leurs Journées du Matrimoine sont désormais bien implantées dans le paysage de la rentrée, leurs Universités d’automne prennent également de plus en plus d’ampleur.
Comme l’an passé, l’association s’associe au Théâtre de la Croix-Rousse pour proposer un weekend dédié à la lutte féministe. Dès le vendredi soir, le spectacle de Jeanne Balibar, Les Historiennes, consacré à trois femmes aux destins hors du commun (Violette Nozière, Delphine Seyrig et Páscoa Vieira) ouvrira les festivités. Le dimanche en fin d’après-midi, c’est le Collectif Marthe qui prendra possession de la scène, avec Rembobiner, pièce qui explore les luttes du MLF et du FHAR à la manière de Carole Roussopoulos.
À la conférence inaugurale du samedi, réunissant Lauren Bastide, Grace Ly et Rose Lamy aux côté des Lyonnaises Bérénice Hamidi et Chloé Bagou autour de la question de l’après #MeToo, succédera le dimanche une conférence d’Iliana Eloit sur le genre et la sexualité d’après la pensée de Monique Wittig. Cette dernière sera à nouveau mise à l’honneur au cours d’un atelier proposé par Yannick Chevalier, plus tard dans la journée.
Dans le cadre d’une carte blanche au FACT, le Festival Arts et Création Trans, Delfina Martinez animera un atelier autour de la création transféministe, le samedi. On s’intéressera aussi au concept de booty therapy proposé par Maïmouna Coulibaly ou encore à la présentation de la bande-dessinée de Guillaume Daudin, Les Contraceptés, qui se penche sur les contraceptions masculines.
Enfin, on ne saurait manquer la grinçante conférence Décoloniser le dancefloor de la marraine de l’événement, Habibitch, qui avait électrisé le hangar des Subs cet été lors du festival Vogue la Nuit, ni le karaoké féministe qui lui succédera le samedi soir. Et ce n’est là que le sommet de l’iceberg d’une programmation ambitieuse qui se fait le reflet de la diversité des luttes féministes d’aujourd’hui.
À voir
Les Universités d’automne de HF, du 4 au 6 novembre 2022 au Théâtre de la Croix-Rousse, place Joannes Ambre-Lyon 4 / www.croix-rousse.com
Programmation complète sur www.hfauvergnerhonealpes.org
L’article Universités d’automne de HF : reflet des luttes féministes est apparu en premier sur Hétéroclite.
Cet article La trance solaire et sensible de Desire provient de Manifesto XXI.
Avec plusieurs disques sortis cette année aux tonalités trance mouvementées et une nouvelle plateforme musicale With Us qui met en avant les artistes queers, Desire a tout pour marquer la scène. On est revenu sur la création de son dernier opus An Ode to Our Nights sorti le 14 octobre sur le label Matière et les prochaines directions de cette nouvelle plateforme.Un court échange au téléphone avec Desire suffit pour apprécier l’amour profond de la compositrice et DJ, qu’elle porte à la scène électronique et ses tempos rapides. Sensible et étincelante Desire porte tous ses projets en puisant dans son intimité, on la suit alors dans un univers sensible et hypnotique. Depuis le début de l’année, Desire a donné vie à de multiples scènes, radios ou encore remix de grands classiques. Elle a encore beaucoup de surprises à nous dévoiler !
La compositrice réveille la scène électronique par ses musiques aux influences multiples. Son deuxième projet de l’année, An Ode To Our Night, très influencée, jongle entre les genres : de la trance progressive aux sons purement rave/techno jusqu’aux sonorités house. Les tonalités lumineuses qu’offre ce dernier EP cassent les attentes pour un mélange puissant qui se termine sur une sélection de remix qui précise le projet dans sa diversité. Ce dernier vient donner suite au premier EP Express Your Love sorti plus tôt dans l’année, moins prononcé dans les mélodies et plus orienté techno mouvementée.
Artwork par Who Is DemianUne ode à ces nuits pour une belle déclaration d’amour à des soirées raves bien rythmées. Produit il y a plusieurs mois, ces compositions soulignent un changement dans le style d’une artiste qui enchaîne dernièrement les closing sur de la techno. Desire précise: « À l’époque, Il y avait des sonorités house dans la trance que je jouais. J’y reviens un peu dernièrement. J’ai travaillé sur des éléments mélancoliques, toujours très influencé rave, je ne considère pas ça comme de la musique de salon. Je n’arrive pas trop à me détacher de ces styles, j’aimerais faire des projets plus techno, mais je crois que je vais arrêter de me forcer. J’ai besoin de faire des choses assez solaires et cet EP amène assez bien cette énergie ». Un autre point de vue sur ses compositions qui selon elle “ne sont pas dans l’euphorie mais sont plutôt introspectives ».
Un véritable élan de production qui pousse la compositrice à aller « chercher plus loin dans les structures de morceaux”. Desire vient de la musique dite “minimale”, les méthodes de productions qui accompagnent ce genre l’influencent encore aujourd’hui, en particulier dans les structures répétitives. La productrice plaisante en avouant avoir essayé de « travailler différemment, mais les basses trop longues me suivront toujours ».
À essayer de diversifier au possible son travail musical, la présence de deux artistes qui jouent sur machines analogiques en remix à la fin du projet, remplit entièrement cette tâche. On retrouve ici, Azo, une artiste basée à Bruxelles, résidente chez Kiosk Radio, aux puissantes compositions, et MZA avec ses basses bien sombres, ayant sorti dernièrement un projet sur Maison Close Records. Leurs remix créent une véritable rupture avec les morceaux précédents, vers un ensemble complexe et bouillonnant. Desire a insisté sur le besoin de présenter des « meufs ou personnes issues de minorités afin de les mettre en avant. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elles allaient produire, il y a eu un gros travail de percussions qui casse bien avec ce que je fais ».
Tout transpire la trance progressive avec de belles références à la house, on change de registre à chaque morceau. Plus lumineux au début, à l’ambiance house plus prononcée, Le projet s’assombrit progressivement dans ses textures et sonorités. « Je trouvais intéressant de ramener des éléments différents à la fin, aller droit au but avec moins d’éléments. Perdre ce côté solaire sur la fin de l’EP ».
Encore en questionnement à l’idée de jouer ses morceaux en set, Desire marque par son mélange constant de genres, compliquant leurs intégrations en mix. « Les morceaux que je fais sont soit des tracks de closing ou des passerelles entre des styles. Je n’arrive pas encore à faire des tracks de milieu de set. Vu qu’il y a pas mal de styles qui se mélangent, c’est un peu compliqué à placer au milieu d’un set de Trance », explique-t-elle. La connexion avec le label Matière s’est faite via Soundcloud. À l’époque encore à la recherche d’un label moins techno, elle finit par envoyer cet EP. « Je savais qu’ils avaient un large panel d’influences et qu’ils ne se limiteraient pas qu’à un seul genre ». Assez vite, Desire rencontre Charles (aka G.ear) et Lisa (aka LAZE) du label à l’Alimentation Générale.
Ces mois d’attente permettront à Desire de se concentrer sur sa plateforme de podcasts et d’interviews With Us, créée récemment. Aussi inspirante que nécessaire, la plateforme met en lumière les artistes trans et non-binaires trop souvent écartés de la scène électronique. La plateforme est en collaboration avec Justine Thevenin qui s’occupe de la partie visuelle. » Au départ c’était des interview et des podcasts, il y a eu deux épisodes. Puis je n’arrivais plus à en sortir des nouveaux, les personnes à qui je demandais dans la communauté queer avaient des problèmes de logements, de matériels, d’argents… C’est vraiment se confronter à la réalité du milieu queer. J’ai rencontré l’équipe du lieu À la Folie, on a vite discuté avec le directeur pour redonner de l’élan à ce projet. La prochaine soirée, c’est un test on met tout en place pour créer un environnement safe. C’est important pour nous de n’avoir que des personnes trans ou non-binaire sur scène. Cette soirée se fait dans l’optique de peut-être commencer une résidence à la Folie ».
La première soirée de la plateforme With Us s’est tenue lors du Festival Bizarre à la Folie le 14 octobre (la date de sortie du projet). Desire plaisante sur le « hasard que ça tombe le même jour ». Pour développer sa plateforme et son impact dans la scène, Desire est prête à emmener loin son projet. Poussant vers le plus de terrains possibles, de la résidence aux placements en radio.
Le deuxième opus de Desire An Ode To Our Night est à découvrir depuis le 14 octobre sur le label Matière Production. On vous incite à suivre le mouvement With Us avant l’annonce d’un prochain événement.
Cet article La trance solaire et sensible de Desire provient de Manifesto XXI.
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Olivier Chabloz a connu l’un de ces destins que seule la seconde moitié du XXe siècle a permis. Rencontre avec ce Montreusien qui a côtoyé les plus grands noms de la mode tout au long de sa vie.
L’article Olivier Chabloz: «Je crée tout le temps» est apparu en premier sur 360°.
C'est un record de primaires validées, avec des postulants dans les 50 États américains, en réaction aux « attaques incessantes » perpétrées contre la communauté.
L’article « Record » des candidatures LGBT+ aux élections américaines de mi-mandat 2022 est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Cet article Révolte féministe en Iran : « Brûler notre voile, c’est brûler les violences qui vont avec » provient de Manifesto XXI.
Depuis septembre, l’Iran est secoué par une contestation toujours plus intense, après qu’une jeune fille est morte aux mains de la police des mœurs. Alors que l’espace médiatique occidental s’est révélé propice aux récupérations, nous interviewons la sociologue féministe kurde Hawjin Baghali pour comprendre l’intersectionalité de ce soulèvement inédit et les relations entre opportunisme conservateur et impérialisme capitaliste.Le 15 septembre, Jîna/Mahsa Amini, 22 ans, meurt aux mains de la police des mœurs à Téhéran, en Iran. Elle avait été arrêtée pour un voile pas assez couvrant. Depuis, le peuple iranien et sa diaspora, emmenés par une mobilisation de femmes, se soulève dans les villes, les villages, à travers le monde.
La contestation appelle à un changement de régime, en place depuis 1979, sous l’autorité d’un Guide suprême religieux et politique. Aujourd’hui, on compte au moins 200 morts, dont une trentaine d’enfants, selon Iranian Rights Watch ; ainsi que l’arrestation de plusieurs milliers d’adultes et l’internement d’enfants en camps de rééducation.
Pour décrypter correctement ce mouvement féministe historique, il faut comprendre l’intersectionnalité propre à l’Iran qu’incarne Jîna Amini. C’est une femme, jeune, d’une minorité ethnique, dans une théocratie où le corps des femmes est un champ du pouvoir politique et religieux. C’est ce que nous explique la sociologue Hawjin Baghali, féministe kurde d’Iran, spécialiste des questions de pouvoir et de religion au Moyen-Orient, engagée dans les luttes queers, anticapitalistes et ethniques.
Manifesto XXI – Le slogan repris par la contestation iranienne de façon transpartisane à travers le globe est « femme, vie, liberté ». Peux-tu nous expliquer d’où il vient ?
Hawjin Baghali : Ce slogan vient de mouvements de femmes kurdes turques. Les femmes kurdes ont toujours imposé les problématiques féministes au sommet du programme politique. Par exemple, elles ont obtenu des branches de parti non-mixtes dès les années 2000. En 2013, le chef du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie depuis 1999, l’a repris pour résumer la doctrine du parti ainsi : « femmes, vie, liberté ».
Le slogan a été repris dans le Rojava où combattent de nombreuses femmes. Il a aussi résonné dans les manifestations qui ont suivi l’assassinat par balles à Paris, le 9 janvier 2013, des militantes kurdes Fidan Doğan, Sakine Cansız et Leyla Söylemez. Ou encore en 2014-2015, lors des manifestations au Kurdistan d’Iran en réaction aux événements de Kobané [ville syrienne théâtre d’une bataille opposant les forces kurdes et de l’armée syrienne libre aux djihadistes de l’Etat Islamique, ndlr]. Puis sur la tombe de Jîna, en septembre dernier.
Pourquoi l’appelles-tu Jîna et pas Mahsa ?
Mahsa est son nom perse, c’est-à-dire iranien. Au Kurdistan iranien, nous avons le droit de demander un certificat de naissance avec un prénom kurde. Mais cela peut nous être refusé arbitrairement. Dans ce cas, la famille choisit le prénom kurde pour l’usage informel et la personne doit se soumettre à n’exister que sous un prénom perse aux yeux de l’administration. Jîna elle-même se faisait appeler comme cela sur tous ses réseaux. Je pense qu’il est important de la respecter et de continuer à l’appeler Jîna. Sur sa tombe, sa famille a écrit : « Jîna, ton nom devient symbole ».
Les femmes ont réussi à articuler toutes les luttes autour d’elles.
Hawjin Baghali
Comment ce slogan a-t-il fini par dépasser les luttes kurdes ?
Il faut le comprendre en intersectionnalité : Jîna est kurde, une femme, une jeune. Le jour suivant les funérailles de Jîna, les habitants du chef-lieu du Kurdistan sont descendus dans la rue avec ce même slogan. Le jour d’après, les étudiants de Téhéran ont fait de même ; les femmes ont commencé à brûler leur voile et danser dans la rue. Cette alliance entre étudiants de gauche, femmes, Kurdes et autres ethnies opprimées par le colonialisme interne perse, a lancé le mouvement.
Si elle n’est pas originellement coordonnée, cette alliance a une concomitance historique. En résumant à grande vitesse : au même moment, en mars 1979, suite à la promulgation de la République islamique, les femmes ont manifesté en réaction la révocation de leurs droits [ci-dessous, le documentaire du MLF tourné sur place en mars 1979, Mouvement de libération des femmes iraniennes, année zéro] ; le Kurdistan a boycotté le référendum le rattachant à la République islamique ; l’université s’est soulevée. Résultat, ils ont bombardé le Kurdistan, fermé l’université, privé les femmes de leurs droits, rendu le voile intégral obligatoire.
Documentaire du MLF lors de la première coordination de riposte féministe sous la République islamique, en mars 1979.Tout de même, on peut s’étonner que tout un peuple s’enflamme pour ce qui aurait pu être classé comme un simple fait divers. D’autant que les précédentes mobilisations de femmes, notamment celles de 2018 des filles de la rue de la Révolution, n’ont pas déclenché un tel mouvement.
Les femmes ont réussi à articuler toutes les luttes autour d’elles. Elles incarnent aujourd’hui le contraire de l’islam politique [régime qui fonde l’Etat dans les principes religieux de l’islam, ndlr] porté par le Guide suprême alors que la rupture entre le régime iranien et le peuple n’a jamais été aussi profonde. Pour devenir Guide suprême ou Président, il faut être un homme, chiite duodécimain, de classe moyenne ou élevée, d’une grande ville perse. Ça représente très peu de personnes. « Le peuple » est infiniment plus nombreux. Cela crée un contexte où toutes les contestations s’agrègent.
Pour autant, tout le monde ne manifeste pas en ce moment. L’étude des profils corrobore l’aspect intersectionnel du mouvement. Il signale un soulèvement de femmes, de minorités ethniques, de jeunes et des classes populaires. À titre de comparaison, en 2009, quand la classe moyenne est descendue dans la rue, cela représentait trois millions de personnes. Cependant aujourd’hui, pour la première fois, on commence à entendre des slogans contestataires jusque dans les quartiers résidentiels des Gardiens de la Révolution, l’armée du Guide suprême.
Peux-tu nous en dire plus sur l’objet de ton travail sociologique, « l’islam politique », soit le fondement théologico-politique sur lequel se base la Révolution islamique, qui semble montrer des fissures en ce moment ?
L’islam politique naît au XXème siècle au Moyen-Orient. C’est un mode de concentration de pouvoir dans une co-construction nationaliste et religieuse où l’Etat et Dieu sont grands, forts, autoritaires et surtout unis. Lors de la promulgation de la Révolution islamique en 1979 [où l’Iran est devenu une théocratie chiite, ndlr], on a redéfini un Dieu sans merci dans la formation d’un Etat implacable. Auparavant, Dieu n’était pas si autoritaire et l’Etat n’avait pas autant de sens. Et pour montrer son pouvoir sur le territoire, il faut montrer sa domination sur le corps des femmes. La République Islamique se fonde sur leur oppression. Prendre le corps des femmes, c’est maîtriser le territoire.
La lutte des femmes est donc transverse à l’ensemble de la société. Aujourd’hui nous vivons un soulèvement structurel, qui, s’il échouait à modifier les structures politiques, transformera en profondeur la société iranienne.
Hawjin Baghali
En Europe au XIXème siècle, le corps des femmes est devenu un champ du pouvoir afin de donner corps aux nouveaux États-nations. Codes civils qui font de la femme un meuble reproducteur, « civilisation » des femmes colonisées, allégories comme Marianne, Germania ou Britannia… Est-ce qu’on peut voir des parallèles entre les constructions de ces différents nationalismes ?
C’est cela, mais avec Dieu en plus au milieu. Puis le pouvoir a senti qu’il perdait sa poigne, en 2017. Il s’est alors déchaîné contre les femmes – puisque perdre le corps des femmes, c’est perdre le territoire. Il nous a accusées de ne pas faire assez d’enfants, d’être ennemies de la Nation. Depuis, ils ont rendu la contraception de moins en moins accessible et traquent les avortements devenus clandestins en réquisitionnant les registres des hôpitaux.
Ensuite, l’islam politique a politisé le voile intégral. S’il existait régionalement avant 1979 sous le mode du culturel, il est à présent omniprésent sous le mode du nationalisme. Ces dernières années, en pleine crise économique, l’Organisme de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du mal a multiplié exponentiellement le budget du contrôle du hijab. L’institution religieuse, donc étatique, signale aux femmes « on est là et tu ne vas nulle part ». Les femmes sont d’ailleurs contrôlées au volant de leurs voitures. Le voile intégral et le contrôle des naissances sont les deux piliers du régime actuel.
Dès lors, les femmes deviennent des leaders contestataires, puisque leur simple existence dans l’espace public est révolutionnaire en Iran. C’est dur à réaliser en France, mais être dans la rue est un acte de soulèvement. Tout comme brûler son voile. Mais aussi danser, chanter, parler. Et rire. On risque la prison, voire la mort pour cela.
Les lycéennes en #Iran, 17 jours après l’assassinat de #MahsaAmini : pic.twitter.com/b48iguRoq8
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 3, 2022
Comment cette intrication du religieux, du policier et du carcéral influence-t-elle les comportements de la population ?
Cette répression est aussi une répression envers les mamans. Lorsque les femmes ne sont pas les objets directs de la répression, ce sont leurs enfants, petits ou grands, qui sont arrêtés, enfermés ou tués par le régime. La lutte des femmes est donc transverse à l’ensemble de la société. Aujourd’hui nous vivons un soulèvement structurel, qui, s’il échouait à modifier les structures politiques, transformera en profondeur la société iranienne.
Par exemple Gohar Eshghi, maman devenue militante et symbole politique après l’assassinat de son fils en prison en 2012. Elle porte le tchador, qui a été réhabilité par Khomeini en 79 d’ailleurs ; elle était peut-être pro-régime à la base. En tout cas, elle est très croyante. Cette femme-là, il y a quelques jours, a enlevé son voile devant une caméra. Elle a dit « si vous opprimez celles qui enlèvent leur voile, moi aussi je l’enlève » avant de diffuser la vidéo. C’est un geste énorme pour une dame âgée du monde musulman. Énorme.
Gohar Eshghi: "For the sake of our youth, after observing hijab for [almost] 80 years [and to defy] the religion that is killing people, I take off my hijab." She is mother of political prisoner Sattar Beheshti who was killed in jail in 2012. #مهسا_امینی pic.twitter.com/OajzG9V3Rr
— Khosro Kalbasi Isfahani (@KhosroKalbasi) October 19, 2022
Il est compliqué de parler correctement et avec nuance de cette réalité en France, car la droite instrumentalise l’Islam. Mais c’est notre réalité, là-bas. J’ai connu l’oppression, j’ai été forcée de porter le voile pendant 27 ans. Brûler notre voile, c’est aussi brûler toutes les violences qui vont avec. On se bat contre notre culture, contre la domination masculine. Et c’est quelque chose que la gauche doit voir en face en Europe. Il ne faut pas laisser la question des violences culturelles à la droite.
En France, je suis pour les droits des femmes voilées ; alors que je suis complètement contre le voile qu’on m’a imposé en Iran. En France aussi il y a oppression, interdiction. J’évite de tomber dans le piège de l’identité.
Hawjin Baghali
Est-ce que les questions LGBT arrivent à se faire un chemin dans la discussion ?
Notre groupe de militantes kurdes, à Paris, est parfois plus à l’aise avec des personnes queers qu’avec des hommes de gauche kurdes ou des femmes féministes perses. On se sent mieux comprises dans les problématiques que nous rencontrons. Et dans cette dynamique-là, on pose nos questions, on questionne les slogans. Nous organisons les actions de Paris sous l’appellation « coordination des féministes et queers anticapitalistes internationalistes ». Mais c’est un sujet toujours très inconfortable dans la société iranienne, au-delà du régime. S’il y a des signaux d’espoir, être LGBT en Iran est toujours tragique [l’homosexualité est punie de torture et de mort ; il est à noter que l’Iran facilite largement les transitions de genre, mais dans le but d’éviter les relations homosexuelles, ndlr].
La chanson virale Barayé, dont l’auteur Shervin Hajipour a été arrêté en octobre, montre que les revendications de ce mouvement sont disparates et même parfois contradictoires (« Pour les hommes, la patrie et la prospérité / Pour les femmes, la vie, la liberté »). Quelles sont-elles ?
Avoir des revendications, cela signifierait être en mesure de demander quelque chose au pouvoir, une communication. Impossible. Notre seule revendication, c’est « à bas le régime ». Après, « femme, vie, liberté » insiste sur les questions des femmes et de l’autonomie. Je ne suis pas optimiste, pour deux raisons.
Premièrement, à propos de l’autonomie : même si on renversait le régime pour installer une utopie socialiste, on serait entouré par le capitalisme et l’ingérence étrangère. Les USA, le Canada, l’Europe, l’Arabie saoudite financent déjà des canaux médiatiques alternatifs au régime de la République islamique, mais toujours sous un angle conservateur voire royaliste – afin de servir leurs intérêts et pas l’autonomie du peuple. Ensuite, à propos du féminisme, ces derniers façonnent des soi-disant héroïnes comme Masih Alinejad, éditorialiste incontournable en Occident et soutien de Trump, qui porte le combat comme si elle était seule depuis les USA alors qu’en Iran les femmes s’organisent, résistent et risquent leur vie.
L’espoir, c’est que l’Iran est champion de la mobilisation – 11,5 manifestations par jour depuis 2016 ! Notamment avec la question écologique qui rebat les cartes. Elle est devenue tellement urgente avec la sécheresse qu’au Kurdistan, les associations écologistes coordonnent de plus en plus les territoires. D’autant que l’État a tendance à laisser courir les feux pour débroussailler les maquis, éviter la guérilla et revendre les parcelles à des oligarques. Lors du covid, ces associations ont tout géré. L’écologie est capitale : c’est pouvoir ou ne plus pouvoir habiter. Question de vie ou de mort.
Tu milites en France au sein de la coordination des féministes et queers anticapitalistes internationalistes. Qu’est-ce que cela signifie pour toi, militer en France en tant que féministe iranienne ?
Je ne me présente pas comme iranienne. « Iranien », dans le colonialisme intérieur iranien, cela signifie perse et je ne suis pas perse : je suis kurde. Mais, pour moi, ce n’est pas une identité. C’est une question politique ; exactement comme être une femme. Mon positionnement est intersectionnel. Là où il y a accumulation de pouvoir, je me bats.
En France, je suis pour les droits des femmes voilées ; alors que je suis complètement contre le voile qu’on m’a imposé en Iran. En France aussi il y a oppression, interdiction [du port du voile, ndlr] donc je dois me positionner, même si ce n’est pas mon problème. J’évite de tomber dans le piège de l’identité. Si chacun combat uniquement depuis sa position, on ne peut rien organiser, on ne peut pas mobiliser.
Merci pour toutes tes réponses. Une dernière question : comment, en dehors d’Iran, soutenir le mouvement féministe ?
Notre collectif a des actions communes avec des collectifs féministes français. Notamment lors des événements de Kobané, de Nuit Debout, des Gilets jaunes, au Rojava… Nous avons créé une boucle Telegram pour montrer en Iran ce qui se passe en France. On partage les collages féministes français et le slogan « femme, vie, liberté ». Ils ont été repris dans la mobilisation au Chili ! On vit ici, et on a besoin de solidarité féministe internationale.
De manière générale, ne demandez pas à vos gouvernements d’intervenir. Où pensez-vous que le régime achète ses matières premières, ses machines-outils, à qui il exporte sa marchandise ? À qui appartiennent les usines sur nos territoires en conflit ? Ensuite, venez dans nos manifestations, nous les féministes de gauche. Favorisons la coopération internationale avec les féministes de gauche en Europe, au Canada… Et tenez-vous au courant des prochaines actions ! On organise une soirée-cantine et on se prépare pour la journée de mobilisation du 25 novembre. Vous pouvez nous suivre sur Instagram ou nous contacter par mail.
Pour aller plus loin :
Pour prendre la mesure du fondement misogyne de la République islamique :
À propos de l’organisation quotidienne de la ségrégation entre hommes et femmes en Iran :
Pour commencer à comprendre la problématique kurde :
À propos des principaux mouvements pour la défense des droits des femmes en Iran :
Cet article Révolte féministe en Iran : « Brûler notre voile, c’est brûler les violences qui vont avec » provient de Manifesto XXI.
Cet article Révolte féministe en Iran : « Brûler notre voile, c’est brûler les violences qui vont avec » provient de Manifesto XXI.
Depuis septembre, l’Iran est secoué par une contestation toujours plus intense, après qu’une jeune fille est morte aux mains de la police des mœurs. Alors que l’espace médiatique occidental s’est révélé propice aux récupérations, nous interviewons la sociologue féministe kurde Hawjin Baghali pour comprendre l’intersectionalité de ce soulèvement inédit et les relations entre opportunisme conservateur et impérialisme capitaliste.Le 15 septembre, Jîna/Mahsa Amini, 22 ans, meurt aux mains de la police des mœurs à Téhéran, en Iran. Elle avait été arrêtée pour un voile pas assez couvrant. Depuis, le peuple iranien et sa diaspora, emmenés par une mobilisation de femmes, se soulève dans les villes, les villages, à travers le monde.
La contestation appelle à un changement de régime, en place depuis 1979, sous l’autorité d’un Guide Suprême religieux et politique. Aujourd’hui, on compte au moins 200 morts, dont une trentaines d’enfants, selon Iranian Right Watch ; ainsi que l’arrestation de plusieurs milliers d’adultes et l’internement d’enfants en camps de rééducation.
Pour décrypter correctement ce mouvement féministe historique, il faut comprendre l’intersectionnalité propre à l’Iran qu’incarne Jîna Amini. C’est une femme, jeune, d’une minorité ethnique, dans une théocratie où le corps des femmes est un champ du pouvoir politique et religieux. C’est ce que nous explique la sociologue Hawjin Baghali, féministe kurde d’Iran, spécialiste des questions de pouvoir et de religion au Moyen-Orient, engagée dans les luttes queers, anticapitalistes et ethniques.
Manifesto XXI – Le slogan repris par la contestation iranienne au-travers du globe, de façon transpartisane, est : « femme, vie, liberté ». Peux-tu nous expliquer d’où il vient ?
Hawjin Baghali : Ce slogan vient de mouvements de femmes kurdes turques. Les femmes kurdes ont toujours imposé les problématiques féministes au sommet du programme politique. Par exemple, elles ont obtenu des branches de parti non-mixtes dès les années 2000. En 2013, le chef du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan), Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie depuis 1999, l’a repris pour résumer la doctrine du parti ainsi : « femmes, vie, liberté ».
Le slogan a été repris dans le Rojava où combattent de nombreuses femmes. Il a aussi résonné dans les manifestations qui ont suivi l’assassinat par balles à Paris, le 9 janvier 2013, des militantes kurdes Fidan Doğan, Sakine Cansız et Leyla Söylemez. Ou encore en 2014-2015, lors des manifestations au Kurdistan d’Iran en réaction aux événements de Kobané [ville syrienne théâtre d’une bataille opposant les forces kurdes et de l’armée syrienne libre aux djihadistes de l’Etat Islamique, NDLR]. Puis sur la tombe de Jîna, en septembre dernier.
Pourquoi l’appelles-tu Jîna et pas Mahsa ?
Mahsa est son nom perse, c’est-à-dire iranien. Au Kurdistan iranien, nous avons le droit de demander un certificat de naissance avec un prénom kurde. Mais cela peut nous être refusé arbitrairement. Dans ce cas, la famille choisit le prénom kurde pour l’usage informel et la personne doit se soumettre à n’exister que sous un prénom perse aux yeux de l’administration. Jîna elle-même se faisait appeler comme cela sur tous ses réseaux. Je pense qu’il est important de la respecter et de continuer à l’appeler Jîna. Sur sa tombe, sa famille a écrit : « Jîna, ton nom devient symbole ».
Les femmes ont réussi à articuler toutes les luttes autour d’elles.
Hawjin Baghali
Comment ce slogan a-t-il fini par dépasser les luttes kurdes ?
Il faut le comprendre en intersectionnalité : Jîna est kurde, une femme, une jeune. Le jour suivant les funérailles de Jîna, les habitants du chef-lieu du Kurdistan sont descendus dans la rue avec ce même slogan. Le jour d’après, les étudiants de Téhéran ont fait de même ; les femmes ont commencé à brûler leur voile et danser dans la rue. Cette alliance entre étudiants de gauche, femmes, Kurdes et autres ethnies opprimées par le colonialisme interne perse, a lancé le mouvement.
Si elle n’est pas originellement coordonnée, cette alliance a une concomitance historique. En résumant à grande vitesse, au même moment, en mars 1979, suite à la promulgation de la République Islamique : les femmes ont manifesté en réaction la révocation de leurs droits [Ci-dessous, le documentaire Mouvement de libération des femmes iraniennes, Année zéro tourné sur place par le MLF en mars 1979, NDLR] ; le Kurdistan a boycotté le référendum le rattachant à la République Islamique ; l’université s’est soulevée. Résultat, ils ont bombardé le Kurdistan, fermé l’université, privé les femmes de leurs droits, rendu le voile intégral obligatoire.
Documentaire du MLF lors de la première coordination de riposte féministe sous la République Islamique, en mars 1979.Tout de même ; on peut s’étonner que tout un peuple s’enflamme pour ce qui aurait pu être classé comme un simple fait divers. D’autant que les précédentes mobilisations de femmes, notamment celles de 2018 des Filles de la rue de la Révolution, n’ont pas déclenché un tel mouvement.
Les femmes ont réussi à articuler toutes les luttes autour d’elles. Elles incarnent aujourd’hui le contraire de l’islam politique [régime qui fonde l’Etat dans les principes religieux de l’islam, NDLR] porté par le Guide Suprême alors que la rupture entre le régime iranien et le peuple n’a jamais été aussi profonde. Pour devenir Guide Suprême ou Président, il faut être un homme, chiite duodécimain, de classe moyenne ou élevée, d’une grande ville perse. Ça représente très peu de personnes. « Le peuple » est infiniment plus nombreux. Cela crée un contexte où toutes les contestations s’agrègent.
Pour autant, tout le monde ne manifeste pas en ce moment. L’étude des profils corrobore l’aspect intersectionnel du mouvement. Il signale un soulèvement de femmes, de minorités ethniques, de jeunes et des classes populaires. A titre de comparaison, en 2009, quand la classe moyenne est descendue dans la rue, cela représentait trois millions de personnes. Cependant aujourd’hui, pour la première fois, on commence à entendre des slogans contestataires jusque dans les quartiers résidentiels des Gardiens de la Révolution, l’armée du Guide Suprême.
Peux-tu nous en dire plus sur l’objet de ton travail sociologique, l’« islam politique », soit le fondement théologico-politique sur lequel se base la Révolution Islamique, qui semble montrer des fissures en ce moment ?
L’islam politique naît au 20e siècle au Moyen-Orient. C’est un mode de concentration de pouvoir dans une co-construction nationaliste et religieuse où l’Etat et Dieu sont grands, forts, autoritaires et surtout unis. Lors de la promulgation de la Révolution Islamique en 1979 [où l’Iran est devenu une théocratie chiite, NDLR], on a redéfini un Dieu sans merci dans la formation d’un Etat implacable. Auparavant, Dieu n’était pas si autoritaire et l’Etat n’avait pas autant de sens. Et pour montrer son pouvoir sur le territoire, il faut montrer sa domination sur le corps des femmes. La République Islamique se fonde sur leur oppression. Prendre le corps des femmes, c’est maîtriser le territoire.
La lutte des femmes est transverse à l’ensemble de la société. Aujourd’hui, nous vivons un soulèvement structurel, qui, s’il échouait à modifier les structures politiques, transformera en profondeur la société iranienne.
Hawjin Baghali
En Europe au XIXe siècle, les corps des femmes sont devenues des champs du pouvoir afin de donner corps aux nouveaux États-nations. Codes Civils qui font de la femme un meuble reproducteur, « civilisation » des femmes colonisées, allégories comme Marianne, Germania ou Britannia… Est-ce qu’on peut voir des parallèles entre les constructions de ces différents nationalismes ?
C’est cela, mais avec Dieu en plus au milieu. Puis le pouvoir a senti qu’il perdait sa poigne, en 2017. Il s’est alors déchaîné contre les femmes – puisque perdre le corps des femmes, c’est perdre le territoire. Il nous a accusées de ne pas faire assez d’enfants, d’être ennemies de la Nation. Depuis, ils ont rendu la contraception de moins en moins accessible et traquent les avortements devenus clandestins en réquisitionnant les registres des hôpitaux.
Ensuite, l’islam politique a politisé le voile intégral. S’il existait régionalement avant 1979 sous le mode du culturel, il est à présent omniprésent sous le mode du nationalisme. Ces dernières années, en pleine crise économique, l’Organisme de l’ordonnance du bien et de l’interdiction du mal a multiplié exponentiellement le budget du contrôle du hijab. L’institution religieuse, donc étatique, signale aux femmes : « On est là et tu ne vas nulle part ». Les femmes sont d’ailleurs contrôlées au volant de leurs voitures. Le voile intégral et le contrôle des naissances sont les deux piliers du régime actuel.
Dès lors, les femmes deviennent des leaders contestataires, puisque leur simple existence dans l’espace public est révolutionnaire en Iran. C’est dur à réaliser en France ; mais être dans la rue est un acte de soulèvement. Tout comme brûler son voile. Mais aussi danser, chanter, parler. Et rire. On risque la prison, voire la mort pour cela.
Les lycéennes en #Iran, 17 jours après l’assassinat de #MahsaAmini : pic.twitter.com/b48iguRoq8
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 3, 2022
Comment cette intrication du religieux, du policier et du carcéral influence-t-elle les comportements de la population ?
Cette répression est aussi une répression envers les mamans. Lorsque les femmes ne sont pas les objets directs de la répression, ce sont leurs enfants, petits ou grands, qui sont arrêtés, enfermés ou tués par le régime. La lutte des femmes est donc transverse à l’ensemble de la société. Aujourd’hui nous vivons un soulèvement structurel, qui, s’il échouait à modifier les structures politiques, transformera en profondeur la société iranienne. Par exemple Gohar Eshghi, maman devenue militante et symbole politique après l’assassinat de son fils en prison en 2012. Elle porte le tchador, qui a été réhabilité par Khomeini en 79 d’ailleurs ; elle était peut-être pro-régime à la base. En tout cas, elle est très croyante. Cette femme-là, il y a quelques jours, a enlevé son voile devant une caméra. Elle a dit : « si vous opprimez celles qui enlèvent leur voile, moi aussi je l’enlève » avant de diffuser la vidéo. C’est un geste énorme pour une dame âgée du monde musulman. Énorme.
Gohar Eshghi: "For the sake of our youth, after observing hijab for [almost] 80 years [and to defy] the religion that is killing people, I take off my hijab." She is mother of political prisoner Sattar Beheshti who was killed in jail in 2012. #مهسا_امینی pic.twitter.com/OajzG9V3Rr
— Khosro Kalbasi Isfahani (@KhosroKalbasi) October 19, 2022
Il est compliqué de parler correctement et avec nuance de cette réalité en France, car la droite instrumentalise l’Islam. Mais c’est notre réalité, là-bas. J’ai connu l’oppression, j’ai été forcée de porter le voile pendant 27 ans. Brûler notre voile, c’est aussi brûler toutes les violences qui vont avec. On se bat contre notre culture, contre la domination masculine. Et c’est quelque chose que la gauche doit voir en face en Europe. Il ne faut pas laisser la question des violences culturelles à la droite.
En France je suis pour les droits des femmes voilées ; alors que je suis complètement contre le voile qu’on m’a imposé en Iran. En France aussi il y a oppression, obligation.
Hawjin Baghali
Est-ce que les questions LGBT arrivent à se faire un chemin dans la discussion ?
Notre groupe de militantes kurdes, à Paris, est parfois plus à l’aise avec des personnes queers qu’avec des hommes de gauche kurdes ou des femmes féministes perses. On se sent mieux comprises dans les problématiques que nous rencontrons. Et dans cette dynamique-là, on pose nos questions, on questionne les slogans. Nous organisons les actions de Paris sous l’appellation : « coordination des féministes et queers anticapitalistes internationalistes ». Mais c’est un sujet toujours très inconfortable dans la société iranienne, au-delà du régime. S’il y a des signaux d’espoir, être LGBT en Iran est toujours tragique [l’homosexualité est punie de torture et de mort ; il est à noter que l’Iran facilite largement les transitions de genre, mais dans le but d’éviter les relations homosexuelles, NDLR].
La chanson virale Barayé, dont l’auteur Shervin Hajipour a été arrêté en octobre, montre que les revendications de ce mouvement sont disparates et même parfois contradictoires (« Pour les hommes, la patrie et la prospérité / Pour les femmes, la vie, la liberté »). Quelles sont-elles ?
Avoir des revendications cela signifierait être en mesure de demander quelque chose au pouvoir, une communication. Impossible. Notre seule revendication, c’est : « à bas le régime ». Après, « femme, vie, liberté » insiste sur les questions des femmes et de l’autonomie. Je ne suis pas optimiste, pour deux raisons.
Premièrement, à propos de l’autonomie : même si on renversait le régime pour installer une utopie socialiste, on serait entouré par le capitalisme et l’ingérence étrangère. Les USA, le Canada, l’Europe, l’Arabie Saoudite financent déjà des canaux médiatiques alternatifs au régime de la République Islamique, mais toujours sous un angle conservateur voire royaliste – afin de servir leurs intérêts et pas l’autonomie du peuple. Ensuite, à propos du féminisme, ces derniers façonnent des soi-disant héroïnes comme Masih Alinejad, éditorialiste incontournable en Occident et soutien de Trump, qui porte le combat comme si elle était seule depuis les USA alors qu’en Iran les femmes s’organisent, résistent et risquent leur vie.
L’espoir, c’est que l’Iran est champion de la mobilisation – 11,5 manifestations par jour depuis 2016 ! Notamment avec la question écologique qui rebat les cartes. Elle est devenue tellement urgente avec la sécheresse qu’au Kurdistan, les associations écologistes coordonnent de plus en plus les territoires. D’autant que l’État a tendance à laisser courir les feux pour débroussailler les maquis, éviter la guérilla et revendre les parcelles à des oligarques. Lors du Covid, ces associations ont tout géré. L’écologie est capitale : c’est pouvoir ou ne plus pouvoir habiter. Question de vie ou de mort.
Tu milites en France au sein de la coordination des féministes et queers anticapitalistes internationalistes. Qu’est-ce que cela signifie pour toi, militer en France en tant que féministe iranienne ?
Je ne me présente pas comme iranienne. « Iranien », dans le colonialisme intérieur iranien, cela signifie perse et je ne suis pas perse : je suis kurde. Mais, pour moi, ce n’est pas une identité. C’est une question politique ; exactement comme être une femme. Mon positionnement est intersectionnel. Là où il y a accumulation de pouvoir, je me bats.
En France, je suis pour les droits des femmes voilées ; alors que je suis complètement contre le voile qu’on m’a imposé en Iran. En France aussi il y a oppression, interdiction [du port du voile] donc je dois me positionner, même si ce n’est pas mon problème. J’évite de tomber dans le piège de l’identité. Si chacun combat uniquement depuis sa position, on ne peut rien organiser, on ne peut pas mobiliser.
Merci pour toutes tes réponses. Une dernière question : comment, en-dehors d’Iran, soutenir le mouvement féministe ?
Notre collectif a des actions communes avec des collectifs féministes français. Notamment lors des événements de Kobané, de Nuit Debout, des Gilets Jaunes, au Rojava… Nous avons créé une boucle Telegram pour montrer en Iran ce qui se passe en France. On partage les collages féministes français et le slogan « femme, vie, liberté ». Ils ont été repris dans la mobilisation au Chili ! On vit ici ; et on a besoin de solidarité féministe internationale.
De manière générale, ne demandez pas à vos gouvernements d’intervenir. Où pensez-vous que le régime achète ses matières premières, ses machines-outils, à qui il exporte sa marchandise ? A qui appartiennent les usines sur nos territoires en conflit ? Ensuite, venez dans nos manifestations, nous les féministes de gauche. Favorisons la coopération internationale avec les féministes de gauche en Europe, au Canada… Et tenez-vous au courant des prochaines actions ! On organise une soirée-cantine et on se prépare pour la journée de mobilisation du 25 novembre. Vous pouvez nous suivre sur Instagram ou nous contacter par mail.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Pour prendre la mesure du fondement misogyne de la République Islamique :
A propos de l’organisation quotidienne de la ségrégation entre hommes et femmes en Iran :
Pour commencer à comprendre la problématique kurde :
A propos des principaux mouvements pour la défense droits des femmes en Iran :
Cet article Révolte féministe en Iran : « Brûler notre voile, c’est brûler les violences qui vont avec » provient de Manifesto XXI.
Véronique témoigne: J’adore que mon copain m’attache pour me faire l’amour, je me sens entièrement à sa merci, en quelque sorte contrainte et cela me fait jouir très intensément.» avant de préciser: « Bien sûr c’est un jeu, parce que s’il cherchait à me contraindre réellement, alors là ça me ferait fuir…» Roxanne avoue « … Continuer la lecture de « « Contraintes » à faire l’amour! »
Cet article « Contraintes » à faire l’amour! est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Les 4 et 5 novembre 2022, la Fondation des Femmes s’associe à Règles Élémentaires pour la 6ème édition de l’opération de collecte de produits menstruels pour les femmes en situation de précarité #RèglesDeSurvie Aujourd’hui, en France, 2 millions de femmes n’ont pas les moyens de s’acheter des protections périodiques par manque de moyens financiers (Source […]
L’article 6ème édition de l’opération de collecte de produits menstruels pour les femmes en situation de précarité est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Les couples homosexuels qui vivent ou travaillent dans la capitale japonaise peuvent désormais souscrire un « certificat d’union » auprès de la mairie et bénéficier ainsi de certains services... Un nouveau statut qui, s'il pas force de loi, représente néanmoins un progrès.
L’article La mairie de Tokyo délivre ses premiers « certificats d’union de même sexe » est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Quand c’est le 8 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, il est crucial de s’interroger sur la question des inégalités de genre. En réalité, on doit s’interroger toute l’année. C’est un enjeu vaste et qui reste malheureusement d’actualité depuis le premier statut officiel de cette Journée en France en 1982. La crise du Covid-19 a eu un impact sévère sur la condition des femmes, creusant les inégalités de genre. Le thème de la Journée des Droits des Femmes, décrété par l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 2021, était « Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19. » Mettons donc en lumière des femmes cheffes d’Etat qui ont permis aux sociétés d’avancer vers un monde plus égalitaire entre hommes et femmes en 2021.
Crise du Covid-19 : facteur aggravant de l’inégalité entre femmes et hommesTout d’abord, il est important de souligner que la pandémie a un impact majeur sur le déséquilibre entre les sexes, qui pourrait être durable. Si les hommes sont ceux qui meurent le plus du Covid-19, de nombreux aspects de la pandémie défavorisent largement les femmes :
La charge mentale des femmes, déjà bien plus élevée que celle des hommes, s’est accentuée, car les tâches ménagères restent supportées majoritairement par les femmes, malgré la présence quotidienne du partenaire à la maison. Avant la pandémie, une femme faisait 3X plus d’heures de travail domestique non rémunéré que l’homme, cela est désormais bien plus élevé, selon Anita Bhatia, directrice exécutive adjointe d’ONU Femmes.
La pandémie a un tel impact négatif sur les avancées des droits des femmes, que l’ONU considère que l’augmentation alarmante des violences contre les femmes est une « pandémie de l’ombre ».
Il est important de tenir compte de cette situation dans les mesures d’urgence qui sont prises par les gouvernements, car les droits des femmes sont des droits humains et il n’y a rien de normal ou naturel à violenter les femmes. Ainsi, il est crucial d’avoir plus de femmes dirigeantes, car comme le souligne ThinkGlobalHealth « les questions d’égalité ne sont véritablement intégrées dans les réponses d’urgence que lorsque les femmes et les groupes marginalisés sont en mesure de participer à la prise de décision » .
Inégalités de genre : le top 3 des pays les plus égaux sont dirigés par des femmes et ont des congés parentaux égalitairesSelon le Forum Economique Mondial, qui sort tous les ans un Index mondial de l’Inégalité de Genre, voici les 10 meilleurs pays dans le monde sur la parité en 2020 :
Top 10 des pays les plus égalitaires par le World Economic Forum 2020L’Islande est en première position depuis 11 ans, tandis que la France est absente du top 10 ! L’élégance à la française ne se soucie visiblement pas beaucoup de réduire les inégalités de genre. Cependant, soyons optimistes et soulignons que la France fait partie des seuls 10 pays qui donnent des droits égaux entre femmes et hommes d’un point de vue légal. 1
On remarque que dans ce top 10, cinq pays ont des femmes à leur tête (Islande, Norvège, Finlande, Nouvelle-Zélande et Allemagne), dont les trois premiers. En se concentrant sur les trois premiers, il est intéressant de faire un parallèle avec les mesures de congé parental mises en place dans ces pays. La grossesse et la maternité sont des moments de vie qui creusent le fossé inégalitaire entre hommes et femmes, avec notamment des conséquences sur l’emploi et l’employabilité des femmes, ce qui implique des conséquences économiques et sociales. Notons qu’1 famille sur 4 est monoparentale et que dans 83% des cas, c’est une femme seule qui assure les charges de la famille.
Ainsi, s’intéresser aux mesures de congé parental est crucial pour réduire les inégalités. Un enfant conçu dans un couple, c’est une responsabilité partagée, il n’y a pas de raison objective pour que la femme subisse quasiment toute la charge mentale, notamment durant la période de congés maternité. Soyons logiques : une femme vient d’accoucher, elle a besoin de congés pour se reposer et faire connaissance avec son enfant, elle a donc aussi besoin que son partenaire soit présent pour partager les tâches et le partenaire devrait aussi prendre le temps de connaître son enfant. Ce n’est pas un sujet anodin, c’est un sujet important de proposer des congés parentaux décents et égalitaires !
Le gouvernement Macron annonçait en Septembre 2020 que le congés paternité durerait désormais 28 jours à partir de juillet 2021 (au lieu des 11 jours actuels + 3 jours de congés de naissance), avec 7 jours obligatoires au moment de la naissance de l’enfant. C’est une avancée, mais cela reste trop maigre en face des 16 semaines de la mère.
D’autant plus quand on voit les mesures en place chez nos trois voisins nordiques en tête du classement sur l’égalité de genre :
Congé parental en Islandele congé parental se découpe de la manière suivante :
– 3 mois pour la mère
– 3 mois pour le père
– 3 mois à se partager
Si le père ne prend pas les 3 mois de son congé paternité, aucun des deux parents ne peut prendre les 3 derniers mois.
L’islande est dirigée par Katrín Jakobsdóttir, Cheffe d’Etat de l’Islande depuis 2017, écologiste, féministe et anti-militariste.Lors d’une naissance en Norvège, les parents bénéficient d’un total d’un an de congé payé pour rester tour à tour avec leur enfant :
– 3 semaines à la naissance pour le couple
– 15 semaines pour la mère
– 15 semaines pour le père
– 16 semaines à se répartir comme bon leur semble.
Si le père n’utilise pas ses congés les 16 semaines sont perdues pour tout le monde.
Erna Solbeg est la Première Ministre norvégienne depuis 2013, faisant donc partie des 20 femmes cheffes d’Etats dans le monde actuellement.Depuis 2021 en Finlande, les pères comme les mères ont le droit à près de 7 mois de congé parental indemnisé après la naissance. Les 2 parents reçoivent 164 jours chacun, et un des parents peut donner jusqu’à 69 jours à l’autre s’il le souhaite.
Sanna Marin est Cheffe d’Etat de la Finlande depuis 2019, son gouvernement est majoritairement féminin, elle est fille d’un couple de femmes. À 35 ans, elle est la plus jeune dirigeante du monde actuellement.Ces trois pays ont des congés parentaux égalitaires et confirment l’idée que les questions d’inégalités de genre sont généralement mieux traitées et priorisées quand les femmes sont décisionnaires. Il faut donc continuer de défendre les droits des femmes, de prendre notre place dans la société, d’élever la voix et ouvrir la voie, pour que nos existences de femmes soient autant valorisées, respectées, considérées que celles des hommes, car nous ne valons pas moins.
1 https://www.statista.com/chart/17290/countries-with-most-equal-rights-for-women/L’article Pays dirigés par des femmes, moins d’inégalités de genre est apparu en premier sur Desculottées.
C’est devenu un marronnier des médias féminins et des pages Instagram adressées aux femmes : montrer des femmes de plus de 50 ans, qui s’assument, se libèrent de l’injonction à se cacher, qui existent. C’est bien connu, la femme est présentée comme ayant une « date de péremption » plus précoce que la gent masculine, si bien que passé la quarantaine (voire la trentaine), elles disparaissent de plus en plus des représentations, jusqu’à devenir invisibles. C’est donc réconfortant et plaisant de voir des femmes de tous âges représentées positivement, cependant un point commun relie ces images de femmes matures dans les médias : pour souligner leur bien-être et épanouissement, le focus se pose régulièrement sur leur corps et leur rapport à la nudité et la séduction. Devrait-on en conclure que les femmes vieilles ne peuvent se sentir bien dans leur peau, qu’à travers le corps et le regard que les autres posent sur leurs corps ? Comment sortir de ce mécanisme de pensée, qui nous empêche de nous voir autrement que comme des objets de désir et apprendre à s’aimer en soi, pour soi, et pas pour le regard de l’autre ?
Le mythe de la sorcière face à la jeune princesse« Miroir, miroir dis-moi qui est la plus belle ? », on connaît toutes cette phrase de la reine dans Blanche-Neige et on l’a toutes répété probablement des centaines de fois. On croirait presque un mantra pour appréhender notre future destinée de vieille frustrée qui voit sa beauté se faner et observe avec rage, la nouvelle génération devenir « la plus belle ». Blanche-Neige est par bien des côtés un récit problématique, mais ce qui m’intéresse ici est tout de même qu’on assiste à une tentative de féminicide d’une vieille femme sur une jeune femme, par jalousie qu’elle lui prenne sa place sur le podium de la beauté. Un podium de la beauté, qui est évalué par un miroir (à la voix et au visage masculin dans le dessin animé de Disney), tandis que Blanche-Neige sera aussi « réveillée de la mort », par le baiser sauveur (et non consenti), d’un prince charmant (donc un homme aussi) qui la trouve belle dans son cercueil… Comme toujours, c’est le regard masculin – le male gaze – qui décide de notre valeur sur le marché (en fonction de notre beauté) et cela on l’intègre dès la petite enfance.
Vieillir est en majorité associé à un événement négatif dans les représentations culturelles. Dans les contes de fées, nous avons été habituées à ce que les vieilles femmes soient des sorcières pleines de verrues, désagréables, méchantes et effrayantes, qui peuvent jeter des sorts maléfiques ou empoisonner les jeunes femmes (Blanche-Neige, Hansel et Gretel…), des marâtres aigries et injustes (Cendrillon) ou tout simplement des personnages agressifs et risibles (la reine de Cœur dans Alice au Pays des Merveilles).
La vieille sorcière tente d’empoisonner la jeune Blanche-NeigeEn parallèle, les vieux sorciers par exemples, sont des êtres respectés pour leur sagesse et pouvoir et qui ont des rôles positifs (ex : Gandalf dans le Seigneur des Anneaux, Dumbledore dans Harry Potter), et ne sont jamais mis en compétition avec les compétences ou l’apparence physique des hommes plus jeunes qu’eux. Au contraire, ils sont un soutien indéfectible pour les hommes de leur camp. Vous le voyez ce bon vieux schéma qu’on nous répète à l’envi, pour qu’on le pense naturel : le boys club des hommes soudés d’un côté et les femmes qui se tirent dans les pattes de l’autre côté.
Ainsi, nous sommes conditionnées à visualiser la vieillesse de la femme comme une déchéance, comme un trait de laideur physique et d’âme. Comme le mentionne Mona Chollet dans son excellent livre Sorcières :
« Il faut parler aussi de ce sentiment d’obsolescence programmée, de cette hantise de la péremption qui marque toute l’existence des femmes et qui leur est propre »
Mona Chollet, « Sorcières »
et qui poursuit en citant Barbara MacDonald :
« Le message que reçoivent les jeunes femmes, c’est qu’il est merveilleux d’être jeune et affreux d’être vieille. Mais comment pouvez-vous prendre un bon départ dans la vie si on vous dit en même temps à quel point la fin est terrible ? »
Mona Chollet, « Sorcières »
Au cœur de ces représentations, un mot est essentiel, c’est le désir. Le drame de la femme qui vieillit est de ne plus être un objet de désir, car la désirabilité sexuelle de la femme est la jauge principale de notre valeur dans une société patriarcale. Les femmes souhaitent ainsi continuer d’avoir l’air le plus jeune possible et désirable, tandis que les hommes sont bien plus facilement exempts de ces inquiétudes.
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S5118FB57200F2533"); } catch(e) {} Le vieux beau et la jeune : un couple idéalisé Vincent Cassel et Tina Kunakey, égeries The KooplesLes représentations de couple à la grande différence d’âge où l’homme est plus âgé que la femme ne manquent pas. Et dans ce cas de figure, le couple n’est jamais présenté comme une anomalie et bénéficie même de l’admiration de beaucoup et d’une image glamour. On peut citer par exemple les couples Serge Gainsbourg/Jane Birkin (18 ans d’écart), Michael Douglas/Catherine Zeta Jones (25 ans d’écart), ou plus récemment Vincent Cassel/Tina Kunakey (31 ans d’écart).
« Les hommes ne vieillissent pas mieux que les femmes : ils ont seulement l’autorisation de vieillir »,
Carrie Fisher – citation extraite du livre « Sorcières » de Mona Chollet
Tout est établi pour nous faire penser que les hommes n’ont ni corps ni âge, quand en parallèle les femmes ne sont que des corps, qui leur servent de trophée pour la virilité. N’est-il pas édifiant de constater que si une femme est beaucoup plus âgée que son compagnon, elle se fait appeler cougar, mais qu’il n’existe pas de terme équivalent pour les hommes, ce sont juste des hommes, point.
En fait si, en cherchant, il s’avère qu’il existe l’expression homme Puma pour désigner l’homme âgé qui sort avec des femmes plus jeunes que lui. Mais bon, entre nous, personne ne connaît cette expression n’est-ce pas ? Il suffit de jeter un œil sur Google Trends, pour voir que Cougar est un terme bien plus populaire et recherché qu’Homme Puma :
Graphique Google Trends : volume de recherche du mot « cougar » VS « homme puma » La vieille sexy et le petit jeune : moqueries et diabolisationIntéressant de voir que le couple que forme la reine de la pop Madonna (63 ans) avec le jeune danseur Ahlamalik Williams (27 ans) intéresse très peu, ne fait pas la une des médias, n’est pas l’égérie d’une grande marques de fringues (contrairement au couple Cassel-Kunakey égérie de The Kooples) malgré des photos postées sur la page Instagram de la reine de la pop. Pourtant Madonna est une star autrement plus importante et internationale que l’acteur français, mais son idylle ne fascine pas.
View this post on InstagramEst-ce si gênant de voir cette femme mûre et sexuelle s’afficher avec un jeune homme, comme si cela dévirilisait les hommes et cassait le mythe de la « vieille sorcière périmée » ? Il n’y a qu’un pas vers cette conclusion dans nos pensées. Madonna a de façon évidente l’ascendant face à ce jeune homme – en termes d’âge, de pouvoir, de respectabilité, d’influence. C’est elle la giga star, il n’est que danseur -, ce qui va également à l’encontre même du schéma d’inégalité homme-femme promu par le patriarcat.
Récemment, la chanteuse s’est pris une remarque misogyne de la part de 50Cent (rappeur star des années 2000), se moquant publiquement d’elle après une série de photos sexy et osées postées sur Instagram. “Hé, c’est le truc le plus drôle que j’ai vu. LOL. C’est Madonna sous un lit qui tente d’agir Like A Virgin, à 63 ans. Elle déraille si elle lève pas son vieux cul”. a-t-il écrit sur ses réseaux. Attaque contre laquelle Madonna a su réagir avec panache : « Je suppose que ta nouvelle carrière est d’attirer l’attention en essayant d’humilier les autres sur les réseaux sociaux. Le choix le moins noble que tu puisses faire en tant qu’artiste et adulte. Tu es juste jaloux de ne pas être aussi beau que moi ou de ne pas t’amuser autant quand tu auras mon âge ! . Dommage qu’il n’y ait pas d’emojis raisin sec. » (NDLR : « raisin sec » pour illustrer les testicules vieillies, si jamais vous n’aviez pas saisi l’idée…). Et d’ajouter en story : « Personnellement, j’aime mon apparence, mais il y a ceux qui ont du mal à apprécier les gens et les choses qui sont différents. Et ils essaient de me faire honte, de m’humilier ou de me faire sentir inférieure parce que je ne suis pas comme tout le monde. »
On peut aussi citer les blagues sexistes qui ont fusé sur Brigitte Macron lors de l’investiture du Président français. Mais au moins elle restait à sa place : Macron est président, elle n’est « que » Première Dame, donc ça va, ça restait rassurant tout de même pour la virilité masculine. Il ne manquerait plus qu’elle soit Présidente et lui « Premier Monsieur » (vous remarquerez comme on a du mal à trouver l’expression crédible tellement c’est inexistant), le patriarcat s’étoufferait dans sa propre connerie.
Ces exemples mettent aussi en exergue l’effroi de la société de savoir que les femmes de plus de 50 ou 60 ans ont une sexualité, alors qu’elle s’accommode très bien d’un Mick Jagger qui fait un enfant pour la 8è fois à 72 ans, avec une femme de 43 ans sa cadette !
Jeune ou vieille : le corps des femmes, un enjeu centralDès l’enfance, les parents vont avoir tendance à reproduire des schémas de genre sur leurs enfants. Qui n’a jamais entendu dire « une petite fille ça ne s’assoit pas comme cela », « n’écarte pas les jambes ainsi, il faut les croiser » et j’en passe. Car, étant conscientes de la société patriarcale dans laquelle nous vivons, les mères anticipent souvent la sexualisation qui sera projetée sur nous. Tentative de protection ou empêchement inconscient d’une émancipation des filles, probablement que les mères luttent entre les deux forces. Une chose est sûre, c’est que dès l’entrée dans la puberté, les filles comprennent très rapidement que leur corps ne peut pas juste « être », mais qu’il est observé par la société entière et surtout la société des garçons et hommes. Comme le mentionne très justement la philosophe féministe Camille Froidevaux-Metterie dans son essai Seins, en quête d’une libération:
“Quand les seins poussent et que les règles surviennent, qu’elles le veuillent ou non, les filles deviennent aussitôt des sujets sexuels aux yeux du monde”
Camille froidevaux-Metterie, « Seins, en quête d’une libération »
La jeune fille puis la femme sont présentées comme des corps à disposition du regard masculin (objets de désir) et du regard féminin (sujets de compétition). Qu’est-ce qu’une femme au-delà du physique ? La question mérite vraiment d’être posée.
Publicité de la marque de jeans Le Temps Des CerisesAinsi, quand on vante les mérites d’une femme de plus de 50 ans, bien dans sa peau, toujours aussi « fraîche », pleine de vitalité et qu’on aimerait prendre en modèle de réussite de la vieillesse, c’est toujours en lien avec son corps, avec son physique qui semble « ne pas prendre une ride » comme le dit l’expression. On peut citer les louanges des médias féminins sur le physique de Jane Fonda ou de Jennifer Lopez par exemple. L’emphase est rarement mise sur l’impressionnante carrière qu’elles ont à leur actif, sur leur talent professionnel, l’influence positive qu’elles ont pu avoir sur différents sujets etc. Non, ce qui compte c’est à quoi elle ressemble, en quoi leur physique continue de les valoriser en tant que femme, comment elles arrivent à être encore désirables après l’âge de péremption qui aurait dû être à 25 ans… Et bien sûr, ce sont les mags féminins qui ont la palme d’or des titres qui ne s’intéressent qu’au physique (en même temps, le peu de mags masculins ne parlent juste pas des femmes, sauf si c’est un magazine porno donc…).
Article de Vogue sur Jane Fonda Et si les femmes se réappropriaient le regard à donner sur soi et les autres femmes ?Et si la clef du bien-être et de l’épanouissement consistait justement à sortir de ce regard oppressant qui impose aux femmes de toujours réfléchir à la manière dont elles sont séduisantes ou pas, baisables ou pas. Même en sortant du marché de « la proie à mettre dans son lit » et de l’objet de désir comme seul atout, les femmes restent coincées dans ce schéma. Constamment. Sans fin. Sommes-nous capables de nous penser autrement que par nos physiques ? De voir la valeur féminine, sur d’autres critères que la façon de se maquiller, de s’habiller sexy ou pas, d’avoir l’air jeune, d’avoir des poils entièrement épilés, d’être assez sexuelle ou pas assez sexuelle etc. Evidemment qu’il est difficile de sortir d’un tel mécanisme, quand il constitue la base même de la société dans laquelle on vit, mais s’interroger sur la norme est déjà un pas pour la déstabiliser.
Pourquoi valorise-t-on ou dévalorise-t-on toujours les femmes uniquement selon leur apparence ? Regardez les grandes cérémonies comme le festival de Cannes en France ou le MET Gala aux Etats-Unis : qu’est-ce qui intéresse les médias et nous intéresse par extension au sujet des femmes ? De comparer les différentes tenues portées par les stars féminines. Leur métier (qui est normalement la raison de leur présence) devient beaucoup plus annexe, comparé aux hommes qui de toute façon portent globalement tous le même type de costume neutre. Cette neutralité de l’habit masculin (sans aucun bout de peau qui ne dépasse) VS la compétition de l’habit le plus sexy, remarquable, extravagant (et surtout déshabillé) des femmes n’est pas anodin. On va s’intéresser d’abord au physique des femmes, et beaucoup moins à celui des hommes, laissant donc plus de place à l’aspect professionnel de leur présence.
Le couple Tom Holland et ZendayaLa société patriarcale dans laquelle nous vivons s’intéresse très peu au parcours professionnel des femmes, même quand celui-ci est brillant du point de vue de nos schémas capitalistes. Connaît-on vraiment bien le peu de femmes cheffes d’état dans le monde et leurs actions ? Parle-t-on autant d’elles que des lubies d’un Elon Musk par exemple ou des pitreries d’un Donald Trump ? Madonna et Angelina Jolie, pour ne citer qu’elles, investissent des fortunes chacune dans différents programmes humanitaires dans le monde par exemple, mais ce qui intéresse la presse (et donc aussi les foules), c’est d’abord avant tout des photos « avant/après » de leur physique, les mecs avec qui elles couchent, la dernière tenue qu’elles ont porté à tel ou tel événement. Or, les femmes ne sont pas qu’un physique. C’est un cercle vicieux que nous entretenons tous-tes, car nous baignons dans ce système depuis la naissance et pensons donc que ce système de pensée est normal et n’a rien de mal, alors que nous en subissons les conséquences négatives : complexes permanents sur nos physiques, obsessions de la minceur, obsession d’avoir telle taille de seins ou telle taille de fesses, augmentation du nombre de chirurgie esthétique, rivalité entre femmes, sexualisation à outrance du corps des femmes, défaut de confiance en soi dans sa sexualité, syndrôme de l’imposteur dans le monde du travail, jeunisme permanent etc. Ce n’est pas une fatalité ! Rappelons-nous ce que disait le philosophe indien Jiddu Krishnamurti :
Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade »
Jidda Krishnamurti
Ce n’est pas parce que la norme sociétale ne perçoit notre valeur qu’à travers nos apparences physiques, que nous devons nécessairement penser cela également. Nous avons les moyens, si nous le désirons et que nous le faisons collectivement, de penser la femme autrement. La vigilance à avoir s’étend à tous les niveaux, car aujourd’hui malgré une nouvelle prise de conscience féminisme post #MeToo, le machisme de la société semble continuer d’étendre ses tentacules dans tous les niveaux. Rien que l’impact des réseaux sociaux aujourd’hui sur les représentations qu’ont d’elles-mêmes les jeunes adolescentes et les femmes en général est inquiétant. Entre les filtres qui lissent les visages, la représentation de soi permanente en photos et vidéos (et le sentiment de compétition à qui aura le plus de likes) et la mise en avant de corps sexy constamment (car si une photo est plus partagée quand on se dénude, autant continuer et se dénuder toujours plus), nous sommes en train d’assister à une nouvelle addiction du rapport à l’apparence chez la gent féminine. Ce phénomène est assez bien abordé dans une émission de Zone Interdite sur l’impact des réseaux sociaux et du porno accessible chez les adolescents. Et l’ironie dans tout cela, c’est que les discours féministes incitant à se réapproprier son corps, à se dire #moncorpsmonchoix, à assumer sa sexualité, sont récupérés par des logiques patriarcales, en reprenant les mêmes valeurs pour les adapter à des codes sexistes qui objectivent les femmes.
Bien sûr que nous devons nous réjouir du chemin qui est pris pour sortir de l’invisibilisation les femmes de plus de 50 ans, notamment dans les métiers d’apparence comme le cinéma et la mode. On parle même de silver influenceuse pour parler des mannequins seniors qui s’affichent avec leurs cheveux gris et leurs corps moins stéréotypés « parfaits », comme le mannequin Caroline Ida :
Cependant, le corps reste toujours central dans l’intérêt qu’on porte à ces femmes et c’est là que le nœud patriarcal ne se défait jamais. Nos corps sont politiques, c’est vrai. Nous devons oser les montrer et les aimer sans honte c’est vrai. Mais nous devons faire la part des choses et ne pas considérer que notre bien-être et notre fierté d’être ne dépendent que de cela.
Jeunes ou moins jeunes, nous femmes devons apprendre à nous aimer et nous valoriser au-delà de nos physiques, et donc au delà du regard masculin. Un des épicentres du combat féministe se trouve là.
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Le Laboratoire de l’Egalité organise son quatrième numéro des Pages de l’Egalité le vendredi 4 novembre, de 18H à 20H à la cité audacieuse Le thème : Construction et déconstruction de la virilité. Engagement féministe au masculin. Deux invités: Didier Pacary-Charuel, un artiste clown, poète qui lutte contre toutes les formes de discrimination. Co-fondateur du […]
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Une publicité problématique de 1981 refait surface sur les panneaux publicitaires Parisiens depuis quelques jours. On y voit une quinquagénaire en maillot de bain devant une mer bleue turquoise. Le slogan associé à la publicité prône : « Le 2 novembre j’enlève encore le haut ». Cette femme incarnerait Myriam Szabo des années après sa […]
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Une fois par semaine, je prends le bus pour la périphérie de Lausanne. Arrivé à
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Dans la scène gaie de Milwaukee, où Jeffrey Dahmer avait fait de multiples victimes, l'engouement pour le tueur en série vedette de Netflix passe mal à l'approche de Halloween.
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Luiz Inacio Lula da Silva, surnommé « Lula », favori de l'élection depuis plusieurs mois, a été élu dimanche 30 octobre, malgré un scrutin ultra-serré face à son opposant conservateur, misogyne et lgbtphobe Jair Bolsonaro.
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Voici aujourd’hui le test d’un super Strap On (ou gode de pegging) vibrant, suçant, et multi-orgasmique, le Strap-On-Me Multi Orgasm. J’avais déjà testé le Strap-On-Me original et simplement vibrant ici qui était déjà top, du coup, quand on m’a proposé de tester la nouvelle version qui en plus intègre un stimulateur clitoridien, j’ai vraiment sauté…
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L’utilisation d’un lubrifiant, même de ce type, améliore les sensations et évite l’irritation due aux frottements. La crème hydratante est, en soi, tout à fait conseillée pour la peau.
La lubrification naturelle du vagin maintient l’humidification nécessaire pour que les muqueuses intimes gardent leur souplesse. Ces sécrétions dépendent en partie des œstrogènes, ce qui explique l’apparition d’une sécheresse vaginale lors de la ménopause, de la grossesse, de l’allaitement…
Donc à moins que vous soyez allergique aux produits chimiques qui composent cette crème, il n’y a aucun risque d’infection. Vous pouvez donc continuer à l’utiliser comme lubrifiant.
Seule l’intromission, c’est le fait d’introduire par le biais de relations sexuelles, de la crème de façon répétée dans un orifice vaginal ou anorectal, pourrait être déconseillée ! Cela s’explique compte tenu des divers constituants des crèmes de ce genre.
Par ailleurs, les personnes souffrant de fortes tendances allergiques ont intérêt à préférer les lubrifiants à base d’eau qui sont vendus en pharmacie ou parapharmacie et qui ne contiennent aucun colorant mais avec ou sans parfum.
« Quel que soit le motif de son utilisation, un lubrifiant rend les sensations plus agréables et aide à l’excitation sexuelle, facteur clé de la lubrification, même en cas de carence en...Lire la suite sur Union Cet article Utiliser de la crème hydratante comme lubrifiant ? est apparu en premier sur Union.
Les situations d’emprise peuvent toucher tous les couples, peu importe le genre et/ou l’orientation sexuelle. À quels signaux d’alarme faut-il être vigilant·e·x?
L’article Violences psychologiques dans le couple: tous·tes·x concerné·e·x·s est apparu en premier sur 360°.
Le genre au cinéma est souvent analysé à travers le concept de Male Gaze, développé par Laura Mulvey dans les années 70. Cependant, il est intéressant de se concentrer sur un genre cinématographique spécifique pour questionner la place des hommes et des femmes dans la fiction. Le slasher movies offre un socle intéressant de réflexions […]
L’article Questionner le genre dans le cinéma d’horreur à travers les slasher movies est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
C'était début 2012. C'était la grande époque des blogs, des sites personnels et forums de discussions. C'était un peu avant l'avènement des réseaux sociaux. C'était avant également l'instantanéité des smartphones.
C'était quand j'alimentais régulièrement ce blog. Et qu'il faisait référence auprès de la communauté libertine, surtout parisienne.
C'était quand je retrouvais des pubs et des liens vers mon blog, sur d'autres blogs, sites ou forums.
C'était quand le site " France Coquine ", un annuaire des établissements libertins, à défaut d'un web libertin pas encore florissant à l'époque, était presque nécessaire à chaque libertin pour préparer ses soirées.
France Coquine édite chaque année son guide au format papier, à retrouver en librairie dans la catégorie des guides " Petit Futé ".
En 2012, l'éditeur de France Coquine me contacte. Il me demande si j'accepte d'apparaitre dans son guide. En plus d'un annuaire d'établissements libertins, le guide France Coquine est également un annuaire de sites et blogs recommandés. Ainsi qu'une mine d'informations sur le libertinage, et la sexualité en général.
J'appréciais l'état d'esprit de France Coquine : du partage d'infos utiles, de la prévention sanitaire, une tolérance zéro pour les établissements manquants à leurs devoirs ( hygiène de l'établissement, respect des tarifs annoncés, esprit libertin... ). Alors j'ai tout de suite accepté !
Voici donc la page " Sites de Particuliers " de 2012 :
L'éditeur m'avait fait envoyer un exemplaire du guide 2012. Que j'ai gardé, en souvenir d'une chouette collaboration.
Il y a quelques jours, une amie m'envoie un message : " olala mais tu es dans le guide France Coquine 2022 ! "
Ha ??? Mais je n'alimente plus régulièrement ce blog depuis belle lurette ! Oui, mais il reste toutes les archives. Et le lien vers Twitter, mon nouveau terrain d'expression...
Après la publication du guide 2012, je n'avais pas gardé de contacts avec l'éditeur. J'avais sans doute imaginé qu'il variait les plaisirs, et présentait des collaborateurs différents chaque année. Et étant très " connectée ", je consultais le guide qui existait online, sans acheter le format papier, directement dans la rubrique des établissements libertins. Puis les réseaux sociaux sont montés en flèche. Et cela fait des années que j'ai délaissé les blogs, les sites, les forums, au profit des réseaux sociaux.
10 ans plus tard...
2012 à gauche, 2022 à droite. Notons que le libertinage est toujours représenté par une femme sexy... ça chiffonne mon côté féministe... Mais c'est plus vendeur que la réalité... à savoir Mr et Mme Tout-Le-Monde, qui ont juste ce goût pour le libertinage, que les autres n'ont pas.
Un détail m'a fait sourire : le prix du guide n'a pas connu d'inflation en 10 ans. Et reste très accessible pour les nostalgiques d'un format papier.
En revanche le guide 2022 ( 25ème Edition ), est plus petit. Une crise serait-elle passée par là ? Il y a peut-être moins d'établissements à présenter si certains n'ont pas survécu aux fermetures dues au Covid. L'explosion des soirées privées à ce moment là y est aussi surement pour quelque chose. Ainsi que la mode pour les soirées " alternatives ", ouvertes à tous, des mondes kinky ou sex-positifs. Bien plus abordables, elles font concurrence aux établissements libertins de plus en plus chers.
La rubrique 2022 s'appelle maintenant " Art, Médias, et Littérature sur le
web ". Je ne sais pas trop où me situer, mais c'est plutôt flatteur !
2022 à gauche, 2012 à droite. C'est bien la crise ! La fin de l'abondance ! Le début d'une sobriété nécessaire ! C'est clair et concis, en 5 lignes pas en 6 ! ^^
Didier si tu me lis, je te remercie de tout ce que tu fais pour la communauté libertine à travers ton guide depuis 25 années. Pour ton partage, ta bienveillance, et ta prévention. Je t'embrasse très fort !
Des dizaines de milliers de personnes ont bravé la pluie à Taïwan pour la première marche des fiertés LGBT+ depuis deux ans, pour raison de pandémie.
L’article Première Pride LGBT+ à Taïwan après deux ans d’absence est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Cent-onze homicides et féminicides recensés depuis le début de l'année 2022, contre 47 en 2021. Et la moitié reste impunie à ce jour.
L’article Colombie : Les meurtres de personnes LGBTQI+ ont doublé en 2022 est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Un homme de 27 ans s’est livré spontanément aux gendarmes de Lodève, mercredi 26 octobre, s’accusant d’un homicide commis un peu plus tôt dans la nuit, à Saint-Martin-de-Londres, une commune située à une trentaine de kilomètres au nord de Montpellier, rapporte Midi Libre. Il avait reçu sa victime à son domicile, sans autre précision sur …
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Quelques mois après l’entrée en vigueur du mariage civil pour les couples de même sexe en Suisse, 360° a rencontré Marianne Huguenin. Portrait de la popiste, figure de proue de la campagne lors du référendum sur le partenariat civil enregistré au milieu des années 2000 et première personnalité politique romande à avoir fait son coming out alors qu’elle officiait sous la coupole fédérale.
L’article Marianne Huguenin: «Il faut sortir des ghettos» est apparu en premier sur 360°.
La vulve Elle représente l’ensemble des organes génitaux externes féminins visibles. La vulve de la femme adulte est une fente verticale bordée de chaque côté par deux paires de replis cutanés que sont les grandes lèvres les plus externes et les petites lèvres les plus internes. Les grandes lèvres sont charnues ; elles se rejoignent au niveau … Continuer la lecture de « ANATOMIE SEXUELLE DE LA FEMME »
Cet article ANATOMIE SEXUELLE DE LA FEMME est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
« Depuis bientôt quatre ans, j’ai une relation très engagée avec ma compagne. Nos rapports étaient assez classiques au début, puis il a fallu une infidélité de ma part pendant le séjour de ma compagne en Belgique pour la réveiller dans les ébats et booster ses initiatives sexuelles. C’est vrai que c’est devenu très torride ! Seulement voilà : depuis que mon coeur m’a offert son anus à explorer, à chaque fois que je m’y introduis, je me rends compte qu’après une bonne cadence de limage profond (jusqu’à jouir en elle), l’anus de ma chérie tend à ressortir légèrement, comme un début d’hémorroïdes. Du coup, il faut vraiment espacer les séances « cul » pour laisser d’abord le trou se remettre en place. Que faire ? Faut-il arrêter définitivement cette pratique que j’adore et elle aussi d’ailleurs ? Y a-t-il des risques que son orifice ressorte totalement ? Même quand je la prends en levrette, je peux observer ce bout de chair. Donnez-moi une piste ! »
Peut-on pratiquer la sodomie en ayant des hémorroïdes ? Notre sexologue répond :Urgencehemorroides stipule que les pratiques anales, dont « la sodomie, ne provoque pas en elle-même des hémorroïdes ». Mais il faut tout de même rester prudent, car en réalité, une personne peut avoir une « prédisposition » : « La sexualité anale peut révéler des symptômes d’hémorroïdes qui existaient auparavant....Lire la suite sur Union Cet article Peut-on pratiquer la sodomie en ayant des hémorroïdes ? est apparu en premier sur Union.
À Zurich, une lecture de contes pour enfants par des drag queens avait été perturbée par des individus masqués. Une action dont le groupe Junge Tat se sert aujourd'hui pour recruter.
L’article La haine anti-queer, produit d’appel des jeunes néonazis est apparu en premier sur 360°.
Une première prise de position et de soutien, parmi les 32 sélections qualifiées, que nous aurions espérée de la part de l'équipe française...
L’article Qatar 2022 : l’équipe nationale d’Australie appelle l’Émirat à décriminaliser l’homosexualité est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Les députés russes ont adopté à l'unanimité et en première lecture, jeudi 27 octobre, des amendements à la législation de 2013, interdisant la « promotion des relations sexuelles non traditionnelles ».
L’article Le Parlement russe vote en première lecture le durcissement de sa législation homophobe est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Cet article Nyokobop 2022 : Nos 3 concerts à voir provient de Manifesto XXI.
Du 4 au 30 novembre, le Hasard Ludique célèbre la 4ème édition de Nyokobop, le festival du dancefloor mondial !Pour une nouvelle édition, Nyokobop réunit un nouveau florilège de sonorités et offre une occasion unique de découvrir l’amapiano, min’yō électro ou encore le zagué. La programmation réunit des célébrités de différentes scènes et des projets plus underground. Avec ses huit dates, le festival promet de nous faire danser sur de nouveaux rythmes et prouve ainsi que l’avenir de l’innovation musicale se joue ailleurs qu’en Occident. Voici les trois temps forts qui ont retenu notre attention.
KOKOKO ! + Faya Soundsystem, mercredi 9 novembreAprès un premier album très remarqué en 2019, Fongola, le groupe KOKOKO ! a publié un nouvel EP cet été. Composé à l’origine de Boms, Makara, Dido et Bovic, musiciens de Kinshasa, et du producteur français Débruit, le collectif évolue : Elongi na Elongi,prend la forme d’un duo entre le producteur et le performeur autoproclamé « seigneur de l’ambiance » Makara Bianko. Le résultat est toujours aussi tonique et envoûtant, ce que le zagué, mélange de musique folklorique congolaise, de techno et d’électro, peut produire de mieux. La soirée se prolongera avec les DJ sets de Full Option et Ti Nazoli, représentants du Faya Soundsystem, émanation de Nique la radio.
Morena Leraba + Toya Delazy, samedi 19 novembreCette soirée réunit deux bouillonnants artistes hip hop originaires d’Afrique australe. Musicien et berger, Morena Leraba vient du Lesotho. Des montagnes de son village natal à son arrivée en ville, il s’est créé un personnage étrange et charismatique qui plaît (il était notamment à l’affiche de la 40ème édition des Transmusicales). Il chante en sesotho et s’inspire de la tradition du « famo », un genre de rap né il y a cent ans des complaintes et poèmes chantés par les travailleurs en route pour les mines de diamants de la région, qu’il twiste avec de l’électro.
Artiste d’Afrique du Sud basée à Londres, Toya Delazy célèbre aussi bien sa culture zulu que son identité lesbienne dans ses productions afrorave.
Nyege Nyege Night, samedi 26 novembreLe festival et label ougandais qui s’est imposé comme une référence en matière de curation des musiques africaines présente une fois de plus une sélection alléchante. À l’affiche de ce dernier samedi de Nyokobop : la badass rappeuse nigériane Aunty Razor qui manie avec brio les changements de registre, du rap hardcore à l’afrobeat. Puis la soirée enchaînera avec un DJ set de Chrisman, consacré comme l’une des étoiles montantes de la nouvelle scène électronique congolaise. Il a publié son premier album Makila sur le label Hakuna Kulala et vient de publier un nouvel EP, Genetik. La talentueuse artiste franco-ghanéenne Pö clôturera la soirée avec un de ses DJ sets mêlant dancehali, kuduro et gqom.
Nyokobop, du 4 au 30 novembre au Hasard Ludique
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Image à la Une : © Pö
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« Mon conjoint a beaucoup plus de désirs et de fantasmes que moi. ! J’ai peur de ne pas parvenir à le satisfaire entièrement. J’ai essayé d’en parler avec lui, mais je crois que nous avons également besoin d’une aide extérieure. Comment faire pour le convaincre d’aller voir un sexologue ? »
Comment convaincre mon conjoint d’aller voir un sexologue ? Notre sexologue répond :Vous avez raison, ce n’est pas toujours facile de persuader son conjoint de consulter, en particulier dans ce genre de situation. En effet, j’imagine qu’il considère que tout va bien de son côté et qu’il n’y a donc aucune raison de s’adresser à quelqu’un d’extérieur. Personnellement, je conseille souvent de venir d’abord consulter seul(e) tout en faisant part au conjoint de la démarche. Il faut lui dire que vous avez conscience d’un souci dans votre couple et que vous avez décidé d’aller en parler à quelqu’un pour vous faire aider. Vous pourrez ensuite lui dire que le ou la spécialiste a demandé à le rencontrer pour avoir son avis et savoir ce qu’il pense de la situation que vous-même lui auriez décrite. Le fait de vouloir comparer les deux versions, celle de la femme et celle de l’homme, lui semblera logique et le poussera à accepter de rencontrer à son tour le ou la sexologue chez qui vous vous êtes rendue. Pour pouvoir répondre au mieux à la demande d’un Lire la suite sur Union
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Dans une vidéo, des joueurs membres de l'équipe nationale de football d'Australie se sont émus des « souffrances » qui ont accompagné l'organisation de la Coupe du monde au Qatar et ont réclamé des réformes sur le droit du travail mais aussi la « décriminalisation des relations de même sexe » dans ce pays.
Le Parlement de l’UE condamne la discrimination « systématique » des femmes en Iran et les responsabilités de la République Islamique d’Iran ; il demande de mettre un terme à la « discrimination systémique à l’encontre des femmes dans tous les domaines ». Le 6 octobre 2022, le Parlement Européen a adopté une « Résolution […]
L’article Résolution du Parlement Européen sur Mahsa Amini est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Comment promouvoir l’égalité Femmes Hommes en Europe ? Bien qu’elle soit la clé de voûte d’une économie moderne prospère elle n’est pas encore suffisamment reflétée dans les politiques publiques des pays européens car ceux-ci ne savent pas toujours comment la mettre en application, par exemple dans les politiques fiscales. Une récente conférence a cherché à […]
L’article Charlotte Groppo : « L’approche par le genre doit être accompagnée, renforcée, soutenue » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Les couples homosexuels peuvent désormais se marier dans tout le Mexique après son adoption par l'État de Tamaulipas, dans le nord-est, qui était le dernier du pays à le
L’article Le Mariage pour Toutes et Tous désormais légal dans tout le Mexique est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Journaliste à la RTS, Aurélie Cuttat a co-créé avec sa compagne Christine Gonzalez le podcast Voyage au Gouinistan qui met à l’honneur la beauté souterraine de la culture lesbienne. Autoportrait bariolé de cette reporter pas comme les autres.
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Ancien conseiller d'Emmanuel Macron sur la francophonie notamment puis directeur du cabinet de Marlène Schiappa, Jean-Marc BERTHON a été promu lors du Conseil des ministres de ce 26 octobre 2022.
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Quand je dis Kama, vous dites Sutra ! Vous manquez d’inspiration au lit et aimeriez tester de nouvelles positions sexuelles ? Alors, mettons cartes sur table, le jeu de cartes Kamasutra est ce qu’il vous faut ! 52 cartes, 52 positions, pour donner des idées à vous et votre partenaire. De quoi redonner un peu de pep’s à vos galipettes et à vos orgasmes !
Découvrir de nouvelles positions en s’amusantTous les couples le savent bien, même très amoureux, la libido n’est pas toujours au plus haut niveau. Le quotidien, les tracas ou les hormones influent sur le désir sexuel. Parfois, un petit coup de pouce pour réactiver le désir est bien utile. Le jeu de cartes Kamasutra est une activité érotique et ludique, pensée pour stimuler la sexualité des couples hétérosexuels.
Les illustrations du graphiste Adrien Burnet sont très jolies et n’ont rien de gênant. Elles permettent de comprendre facilement les positions, sans trop en montrer. Chaque carte contient le nom de la position, son illustration et une phrase décrivant la posture de l’homme et de la femme.
Le jeu de cartes Kamasutra et le livret sur les sextoysPour vous donner des idées de jeu, une carte détaille quatre règles de jeux possibles. Mais, vous pouvez laisser libre cours à votre propre imagination érotique, et inventer vos règles du jeu ! On reçoit également un petit livret utile « Les sextoys expliqués aux nul-les », avec le détail des différentes catégories de sextoys existantes.
Le jeu de cartes Kamasutra est disponible au prix de 9,90€ seulement, chez Passage Du Désir.
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L’article Cadeau couple : osez le jeu de cartes Kamasutra est apparu en premier sur Desculottées.
« Je suis un peu inquiète car j’ai l’impression que je n’ai pas de clitoris. Je sais que ma requête peut paraître étrange, mais je ne le distingue pas. Lorsque je me touche, je croise bien une zone plus sensible, mais ce n’est pas très prononcé. Est-ce possible de ne pas avoir de clitoris ? »
Est-ce possible de ne pas avoir de clitoris ? Notre sexologue répond :Au fond, toutes les femmes devraient, une fois arrivées à l’âge adulte, se rendre chez un médecin, par exemple une gynécologue ou un médecin sexologue, pour poser toutes les questions qui concernent leurs organes sexuels et leur fonctionnement. Le médecin pourrait répondre à leurs questions et leur expliquer « comment ça marche ». Cela éviterait à bien des femmes de se sentir anormales, ou d’avoir des doutes sur elles-mêmes. Par ailleurs, l’examen génital que pratiquerait le médecin ce jour-là pourrait permettre de s’assurer du bon état général de cette partie si importante du corps féminin, et que les femmes connaissent si mal. Donc, pas d’hésitation, prenez un rendez-vous chez un médecin qualifié. Cela vous permettra de poser les questions qui vous perturbent, et vous en sortirez probablement rassurée.
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Lucienne Nouchikian et Viviana Scoca, doctorantes à l’Institut Pasteur, sont lauréates du prix Jeunes Talents France l’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science qui récompensent des doctorantes et post-doctorantes. Lucienne Nouchikian étudie la biochimie, elle se concentre particulièrement sur une des bactéries responsables de la méningite. Viviana Scoca est spécialiste en biologie moléculaire. Au cours […]
L’article Lucienne Nouchikian, Viviana Scoca : « Le prix l’Oréal-UNESCO donne le sentiment d’être un modèle pour les femmes qui aimeraient travailler dans les sciences » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Depuis son premier spectacle Avec Les Jeanne, Eva Darlan a poursuivi son parcours de comédienne avec des One Woman show drôles et féministes. Après « Crue et nue » qui explorait son corps sous toutes les coutures, dans son nouveau spectacle Irrésistible Eva remonte aux origines du patriarcat qui s’est instauré il y a quelques […]
L’article Eva Darlan irrésistible ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
« Cela fait trois ans que je suis avec ma copine. J’ai 23 ans et elle 21. La première année, nous avions une sexualité normale (du moins, je pense). Mais, pour des raisons inconnues, son envie de moi a brutalement baissé, pour être au plus bas maintenant. Nous sommes passés de deux à trois rapports par week-end (nous habitons toujours chez nos parents) à un ou deux par mois. Je sais qu’elle m’aime, mais elle ne désire plus faire l’amour. Nous ne profitons plus des moments où nous sommes seuls, et les nuits où nous sommes ensemble, elle dort… Quand j’évoque le sujet, avec diplomatie et douceur naturellement, elle se fâche et je passe pour un obsédé. Elle a peu confiance en elle, est complexée et pudique. Quand elle me parle quelquefois de ce qu’elle ressent, elle dit culpabiliser après l’acte sexuel. Elle dit qu’elle a honte et qu’elle passerait bien un mois sans rien faire. En outre, elle me reproche de ne pas programmer de week-ends et de vacances, mais le peu de sorties qu’on a faites n’étaient guère concluantes. En plus, mes moyens et mes études ne me permettent pas de la satisfaire. Ainsi, malgré tous mes efforts de compréhension, rien n’y fait. Elle me colle une étiquette de pervers sexuel alors que je ne demande qu’à comprendre. Devant une telle situation, notre couple va à la rupture. Que faire pour y remédier ? Pourquoi cela se manifeste-t-il maintenant ? Pensez-vous que le fait d’être encore chez nos parents aggrave la situation ? »
Pourquoi mon amie se sent-elle coupable après...Lire la suite sur UnionCet article Pourquoi mon amie se sent-elle coupable après l’amour ? est apparu en premier sur Union.
Cet article La température de fusion à laquelle la colère devient rage provient de Manifesto XXI.
L. Camus-Govoroff est artiste et commissaire au sein du collectif Alien She. C’est en février 2021, l’année de son diplôme à l’EnsAD (Paris), qu’iel a écrit ce texte suite à une conversation houleuse avec un·e camarade. Iel nous l’a envoyé cet été, et on est très fièr·es de publier ce témoignage sous forme de coup de gueule, important et nécessaire.On nous vend souvent le rêve des écoles d’art comme des lieux potentiellement « safe » et « déconstruits » même si je n’aime plus employer ces mots qui ont perdu leur vérité. Ces endroits ne sont en réalité que des lieux de reproduction des dynamiques de pouvoir de notre société blanche-hétéro-cis-patriarcobourgeoise ; où les privilèges restent les mêmes qu’ailleurs. Le « monde de l’art »ne fait pas exception mais il nous demande d’être ouvert·e·x, patient·e·x ou même plus silencieu·se·x lorsqu’on aborde nos traumatismes ou qu’on ose ne pas séparer l’œuvre de l’artiste et qu’on n’a plus peur de l’ouvrir.
La température de fusion à laquelle la colère devient rageDébut janvier 2021 les masques tombent, Olivier Duhamel est accusé d’inceste, Claude Lévêque est accusé de viols sur mineurs, quelques semaines plus tard Richard Berry est accusé par sa fille et aujourd’hui c’est Dominique Boutonnat qui est accusé de tentative de viol par son neveu.
Dans la nuit du 3 au 4 février 2021, lors de sa deuxième lecture au Sénat, le projet de loi Bioéthique pour une ouverture de la PMA à toustes s’est vu rejeté.
Dans la soirée du 9 février 2021, Guillaume s’est suicidé alors qu’il avait révélé quelques temps auparavant, via le hashtag #MeTooGay, avoir été violé par l’élu du PCF parisien Maxime Cochard et son compagnon Victor Laby.
Mercredi 10 février a été examinée en cassation l’affaire Julie. La cour d’appel de Versailles avait estimé, en novembre dernier, que Julie consentait aux actes qu’elle a subis parce qu’elle n’avait pas clairement dit non. Vingt pompiers sont accusés de l’avoir violée en réunion. Elle avait 14 ans, eux une vingtaine d’années.
Le lien entre ces évènements peut être imperceptible. Pourtant, il est là et il saute bien aux yeux. Il est réel comme les remontées de salive brûlante qui m’empêchent de déglutir lorsque l’on me dit « on n’en sait rien pour cette histoire d’inceste » et « peut-être que Coline Berry-Rojtman a des comptes à régler avec son père ».
Comme si on avait quelque chose à gagner à inventer des histoires de viol pour régler nos affaires avec nos papas ou avec les garçons qui ont brisé nos cœurs quand on avait 13 ans. Comme si c’était dans nos gènes à nous femmes, trans, pédés, gouines d’être des menteur·euse·x, d’inventer des histoires à dormir debout pour se sentir exister. Comme si tenter d’évoluer dans notre société hétéro-blanche-coloniale-cis-patriarcale n’était pas déjà la croix et la bannière. Comme si nos traumas dus à nos identités de genre, nos orientations sexuelles et nos coming-outs plus ou moins forcés n’étaient pas suffisants et qu’il nous était urgemment vital d’ajouter des couches de pathos et d’auto-flagellation fictives, juste pour le plaisir.
Ça me broie les viscères d’entendre ce genre de discours. Ça me tétanise de savoir qu’hors de nos cercles minorisés, ces pensées restent majoritaires et que le pouvoir mis en place les encourage. N’oublions pas que monsieur le ministre de l’intérieur est accusé de viol, partisan de la Manif’ Pour Tous et qu’il trouve madame Le Pen un peu molle.
On est violé·e·s, on se suicide pour ne pas dire directement tué·e·s par la société et l’hégémonie, des milliers de gens se rassemblent pour nous interdire d’avoir des droits. Dans certains pays nous n’avons pas le droit ne serait-ce que d’exister, des zones anti-LGBT sont créées, des amendements rétrogrades sont adoptés, des droits sont évincés. Et lorsqu’on parle et que l’on se regroupe, on nous demande de ne pas être trop radicaux·ales, pas trop violent·e·x et surtout pacifistes et souriant·e·x. On nous demande de ne pas faire de réunion en non-mixité, alors que le monde est dirigé par des boysclub qui n’ont absolument pas prévu de se remettre en question. Preuve en est, les séminaires sensibilisant aux violences sexistes et sexuelles ont lieu avec une fine poignée d’hétérosexuels-cis-blancs sur leurs bancs. Nous, nous n’avons pas besoin d’être sensibilisé·e·x, on subit ces violences tous les jours.
Et lorsqu’on veut se reproduire sans eux, c’est la même rengaine. Pas de PMA pour les couples lesbiens, pour les hommes transgenres et pour les femmes seules, pas de technique ROPA et la GPA encadrée pour les couples homo c’est pas pour demain non plus. Car aucun de ces vieux parlementaires n’auraient une once de courage pour aller dans le sens des minorités, ils ont trop peur qu’on se reproduise sans leur sperme et que leur race s’éteigne avec eux au moment de leur mort.
Il y a ce fameux proverbe français « la colère rend aveugle », pourtant ma rage me permet de voir très clair. En tant que personne assignée femme à la naissance j’ai dû dealer avec ces aléas de la vie qui paraissent nous être destinés. Mon premier souvenir traumatisant avec des hommes remonte à l’enfance, je devais avoir 6 ou 7 ans. Après il y a eu deux viols, trois avortements, le slutshaming, puis les fusillades du regard quand j’embrassais ma copine dans le Noctilien. On se fait traiter de salopes ou de sales gouines dans la rue, c’est au choix, en fonction de leurs humeurs, les mains au cul dans le métro, les remarques inacceptables à l’école, les blagues sexistes en soirée, et encore je fais partie des chanceu·se·x dont le foyer a été un lieu calme, où j’ai pu me reposer. Mais nier toute homophobie et transphobie dans ma famille nucléaire serait mentir alors on apprend avec les expériences à se protéger et à dissimuler.
Aujourd’hui je ne supporte plus qu’on me touche, ni qu’on me regarde. Pendant longtemps je ne pouvais plus avoir de relations sexuelles avec des hommes cisgenres sans avoir mal, fondre en larmes et avoir la nausée en rentrant chez moi, me sentir sale. J’en fais encore des cauchemars une nuit sur deux me réveillant la boule au ventre, sans savoir où je suis mes draps trempés par l’anxiété qui me suit jusque dans mes nuits.
Pourtant, ça fait un temps que les choses ne me mettent plus en colère, je ne la sens plus monter car elle a atteint son climax, elle est permanente. J’ai la rage. On me l’a imposée de force dans mon bas ventre. La société l’a nourrie malgré moi alors avec elle j’alimente ma pratique, que les hommes-cisgenres trouvent souvent trop violente, car je crée des armes ces objets qui habituellement leur appartiennent. Je veux me battre pour que nos oppresseur·euses comprennent que non il n’est pas plus dur à vivre d’être accusé de viol que d’être violé·e.
Aujourd’hui je ne suis plus femme. Je ne suis pas homme non plus. Et je crache ma salive brûlante qui m’empêche de déglutir aux yeux des vieux patriarches et de leur système raciste, binaire d’oppression qui leur donne la demi-molle.
L. Camus-Govoroff
Image à la Une : L. Camus-Govoroff, Body Fluid #1 / Manifesto, 2018, performance filmée, 01:22 min, courtesy de l’artiste
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Cet article La température de fusion à laquelle la colère devient rage provient de Manifesto XXI.
L’écriture inclusive fait couler beaucoup d’encre et les papiers d’opinions sont foisons. Qu’en est-il du côté de la recherche ? Un consensus existe-t-il ? La chaîne Youtube Scilabus, de la vulgarisatrice scientifique Vivianne Lalande, avance des éléments de réponse en décryptant des expériences et articles de recherche sur cette question. Lire aussi : Le langage […]
L’article L’écriture inclusive a-t-elle un intérêt? Quelles preuves ? est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Femmes reines ou déesses des morts, sorcières, tentatrices, femmes fantômes… Les femmes font peur : pourquoi et comment ? À l’occasion d’Halloween, les hôtesses de Quoi de meuf ? Clémentine Gallot et Anne-Laure Pineau, se penchent sur la place des femmes dans le monde de l’horreur et la magie. Pour cet épisode spécial Halloween, qui de […]
L’article Quoi de meuf ? Monstresses et compagnie est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Trois garçons et une jeune fille de 16 à 17 ans ont été placés en garde à vue pour l'agression d'un jeune homosexuel, dans une station de métro de la région lilloise.
L’article Quatre interpellations pour une agression homophobe dans le métro à Mons-en-Baroeul est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Peter Tatchell se tenait devant l'un des artères principales, avec un t-shirt légendé du hashtag « #Qatarantigay » et une pancarte, rappelant que « le Qatar arrête, emprisonne et soumet les LGBT à la "conversion" ».
L’article Le militant britannique Peter Tatchell appréhendé au Qatar alors qu’il dénonçait la répression anti-LGBT+ est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Selon le dictionnaire Le Robert, la « famille » se définit par « le père, la mère et les enfants ». Pour le Larousse, c'est « La mère, le père (ou l'un des deux) et les enfants ». Des énoncés « discriminatoires », souligne l'ADFH, qui demande des modifications et excuses aux éditeurs.
L’article Qu’est-ce qu’une « famille » ? est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Agressions physiques, sexuelles, humiliations, chantage, manipulation… Depuis quelques jours, sur Twitter et Instagram particulièrement, les témoignages affluent dénonçant les « violences sexistes et sexuelles, qui perdurent dans les sphères militantes et queers, et plus généralement les violences commises entre femmes ». Les mythes et préjugés peuvent faire obstacle au dévoilement de cette vulnérabilité au sein …
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Ivre au moment des faits, il avait appelé deux fois le commissariat de police, pour expliquer que son fils était « homosexuel », que c'était « inacceptable », et qu'il allait donc tuer ses deux enfants.
L’article A Laval, un père de famille interpellé après des menaces de mort homophobes est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
« Mon mec a peur que je le sodomise. Franchement, ça m’ennuie… On est ensemble depuis deux ans et dans cette relation, je suis très frustré, car c’est toujours moi qui me suis fait enculer ! Je me demande si nous sommes vraiment compatibles sexuellement ! Qu’en pensez-vous ? »
Mon copain a peur de la sodomie, sommes-nous compatibles sexuellement ? Notre sexologue répond :J’en pense qu’il vous faudrait consulter un sexologue ensemble pour que votre compagnon puisse expliquer ce qui lui fait peur et que vous puissiez de votre côté exprimer la frustration que vous ressentez dans la relation que vous vivez ensemble. Cela vous permettra de savoir si une évolution favorable est possible, sachant qu’il peut arriver à deux êtres de s’aimer beaucoup sans être vraiment sur la même longueur d’onde sexuellement parlant. Reste à savoir, ensuite, si l’on peut faire avec et rester ensemble, ou pas.
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Pourquoi les femmes refusent-elles la sodomie ?
Comment faire comprendre à mon copain que j’aime la sodomie ?
Auriez vous des conseils pour...Lire la suite sur Union
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« Il y a quelques années, un sexologue consciencieux m’a demandé de faire une prise de sang qui a mis à jour des anomalies. Un spermogramme à zéro a confirmé le diagnostic de stérilité. Enfant, j’ai été opéré des testicules car ils étaient remontés. Adulte, j’ai attrapé la syphilis en allant voir des prostituées. Dans les années 1980, le préservatif n’était pas à la mode. Du pus sortait de mon pénis. J’en avais tellement honte que je n’en ai parlé à personne, pas même à un médecin. J’ai pris des antibiotiques qui ont fait disparaître l’infection. Mais, plusieurs années plus tard, une nouvelle prise de sang a démontré que le germe était encore présent. Une série de piqûres ont permis que tout rentre dans l’ordre. Existe-t-il des cas de stérilité remédiable ? Comment faire pour guérir ? »
Existe-t-il des cas de stérilité masculine guérissables ? Notre sexologue répond :De nombreux facteurs peuvent se révéler responsables de stérilité masculine. Les éléments que vous fournissez ne sont pas assez précis pour savoir de quel type de stérilité il s’agit. Seul un bilan beaucoup plus complet pourrait étayer le diagnostic. Dans certains cas, les anomalies du sperme sont en effet réversibles, et il est vivement conseillé de faire plusieurs spermogrammes avant d’établir un diagnostic définitif. Par ailleurs, de grands progrès ont été réalisés dans le domaine de la procréation. Des...Lire la suite sur Union
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Six anciens détenus, « quatre femmes transgenres, une femme bisexuelle et un homme gay », témoignent des mauvais traitements subis dans les prisons qataries.
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Cet article Podcast – Gentrification : quels espaces de résistance ? provient de Manifesto XXI.
Le 16 septembre 2022, dans le cadre du festival de photographies Regards du Grand Paris, Manifesto XXI a organisé une table ronde aux Magasins généraux entre Yamina Zarou (Verdragon) et Tatiana Reinhardt (MakeHerSpace). Ces deux militantes pour l’inclusion des marges dans le territoire urbain discutent de la pérennisation de l’accès aux personnes marginalisées aux lieux de réunion, de formation, de soin et d’expression dans une gentrification galopante.Yamina Zarou (Verdragon) et Tatiana Reinhardt (MakeHerSpace) discutent de leur combat pour un droit à la ville jamais garanti dans une gentrification qui fragilise les populations les plus marginalisées, ainsi que les accomplissements qui les inspirent et qui les portent.
Verdragon, c’est une association qui pousse des racines dans le quartier de la Noue, à Bagnolet. Fondée par Alternatiba et Front de mères, la mission de cette « maison d’écologie populaire » est de garantir un « laboratoire des luttes » intersectionnelles – nous en parlions ici. En auto-organisation, ses militant·es luttent pour l’inclusion et contre la gentrification, organisent des événements culturels et artistiques, de l’éducation à l’écologie, des voyages à la mer… Iels redéfinissent leur cadre et leur mode de vie, là où les pouvoirs publics ont tendance à se retirer.
MakeHerSpace, c’est une association qui milite pour l’inclusion des femmes dans les fablabs et « lieux du faire » – occupés entre 70 et 100% par des hommes, selon le livre blanc du Réseau français des fablabs de 2017. Ces lieux où l’on peut trouver matériel et usager·es qualifié·es sont un nouvel acteur incontournable dans la résilience sociale : on peut s’y retrouver, se former, conceptualiser de nouveaux outils pour répondre à de nouveaux besoins, en bref inventer de nouvelles façons d’innover socialement et industriellement. L’enjeu d’y inclure femmes et personnes marginalisées est des plus pressants alors que cette culture pourtant apte à redéfinir des parcours de vie par l’auto-organisation est encore très excluante.
Photo © Jan Gottweiss
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Mon problème est le suivant. Lors de mon premier rapport sexuel, il y a quelques mois, j’ai mis environ quatre heures à éjaculer ! Mais lors des rapports suivants (toujours avec la même personne), j’ai également mis près de quatre heures pour éjaculer. Pourtant, nous avons utilisé différentes positions, sans oublier les préliminaires. Je sais que c’est difficile à imaginer, mais il faut pourtant me croire. Toutes les personnes à qui j’en ai parlé m’ont traité de mythomane. Pouvez-vous me dire s’il est normal que je mette autant de temps à éjaculer ?
Pourquoi est-ce que je mets autant de temps pour éjaculer ? Notre sexologue répond :Il n’est pas question ici de douter de votre parole. C’est un sujet qui est trop rarement abordé. On parle toujours de la difficulté féminine à atteindre le pic de jouissance, mais on oublie souvent que certains hommes, même jeunes, connaissent eux aussi des problèmes pour jouir. C’est votre cas. En fait, la majorité des hommes sont « hyper » excitables et ont une tendance marquée à l’éjaculation précoce. Pour eux, il est extrêmement difficile de ralentir l’éjaculation, malgré des efforts répétés et constants. D’autres hommes sont au contraire « hypo » excitables et leur orgasme se déclenche beaucoup moins vite. En réalité, deux problèmes peuvent se superposer : il y a une moindre excitabilité associée à une difficulté à se laisser aller, qui empêche le déclenchement de Lire la suite sur Union
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Cet article Kuduro, dancehall, bouyon : Les soirées Menace Progressive hybrident nos nuits provient de Manifesto XXI.
Réservez votre 28 octobre, parce que Menace Progressive est la première édition de nouvelles soirées initiée par le DJ Franssouax qui s’annonce bouillante au Chinois à Montreuil !Après avoir fait ses armes en tant que DJ aux soirées de LA CREOLE ou encore Club Visage (Parkingstone), il était temps pour Franssouax, DJ émergent de la scène queer, de relever un nouveau défi : créer ses propres soirées. Sous son nouvel étendard « Menace Progressive » il souhaite apporter sa petite pierre à l’édifice, en proposant des soirées qui lui ressemblent certes, mais qui se font aussi très peu aujourd’hui dans le milieu queer. Avec des soirées techno à gogo (surtout sur la capitale), Franssouax désire emprunter une direction différente avec pour seul souhait de « mettre à l’honneur la pluralité de genres musicaux et des scènes musicales, mais avec une dimension club, progressive et plus hard. On va naviguer entre plein de scènes musicales du monde entier, et j’ai hâte de l’émulation que cela va produire. » Parce que oui, ces scènes alternatives et la global music en général, Franssouax les a diggées et étudiées de très près. Il se questionne : « l’histoire qui se cache derrière le gqom, le baile funk, la scène ballroom, ou encore le kuduro mérite de s’y intéresser. Je me pose beaucoup de questions de légitimité dans mon travail de DJ, s’intéresser à ces courants musicaux est important. » Il a même dédié au genre le changa tuki un gros papier sur nos pages pour lequel il était allé interroger les fondateurs de cette musique.
Pour cette première édition de Menace Progressive qui aura lieu le 28 octobre au Chinois à Montreuil il y aura donc au menu un cocktail explosif de sonorités venu des quatre coins du monde : du shatta, du dancehall, du bouyon, du logobi, de la baltimore, de la club music, du kuduro, du grime, en terminant sur du hardcore à 160bpm. Côté artistes, il nous confie : « je souhaite inviter des DJs dont le travail est beaucoup influencé par la notion d’hybridité tant artistique que journalistique » et ainsi mettre en lumière des artistes émergent·es qui n’auraient peut-être pas trouvé leur place sur un line-up. Souhaitant couvrir la club music dans toute sa globalité, pour ce premier crash test, on retrouvera comme pilotes de ce DJ booth A360 : Cherry B. Diamond, Kokoprisci, Ohjeelo, Renoiterrible et Franssouax. Quant on lui pose la question à quoi peut-on s’attendre ? Il répond solennellement : « à transpirer ! » car le line-up est construit d’une telle manière, en résonance avec le nom de sa soirée, que le thermomètre augmentera progressivement jusqu’à atteindre des températures encore jamais égalées en automne à Paris.
Pour l’avenir de Menace Progressive, Franssouax voit déjà les choses en grand, en souhaitant inviter les artistes de tous les horizons, comme celleux de la scène Changa Tuki/Raptor House au Venezuela, mais aussi des danseur·ses lié·es à cette scène comme Elberth El Maestro. Mais aussi, « pourquoi pas un label, qui sait ! » songe-t-il.
Pour terminer, on a demandé à Franssouax de nous dire quel serait l’hymne de Menace Progressive. Il n’en choisira pas un, mais bien deux, qu’on vous laisse découvrir pour vous donner une première idée de l’esprit de cette nouvelle soirée.
Im A Threat – Sasha Go Hard :
« Difficile de choisir, je pense à tellement de morceaux ! Mais pourquoi pas, « Im A Threat » de Sasha Go Hard. Les artistes de Menace Progressive sont prêt·es pour la bagarre et moi aussi, c’est un peu comme si on allait prendre les armes pour se battre sur un champ de bataille à coup de clés USB chargées de plein de bangers, ce morceau de Sasha Go Hard pourrait être une bonne arme. »
Gøce – Bitter Babe & Nick León(De Schuurman remix) :
« Le morceau Gøce de Bitter Babe & Nick León, remixé par De Schuurman pourrait aussi être un très bon hymne. C’est un morceau très club, assez rapide, mélangeant bubbling et sonorités tribal, un peu sombre, mais très dansant. C’est une belle métaphore de ce que je veux essayer de faire avec Menace Progressive, mélanger les genres musicaux, proposer une musique hybride qui soit dansante et énergique. »
Menace Progressive, le 28 octobre au Chinois à Montreuil : Event
Image à la une : Affiche de Menace Progressive réalisée par llyazel
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J’ai 27 ans et un gros problème par rapport à la sexualité : les relations intimes ne m’intéressent pas, les préliminaires m’énervent et, en chaque homme, je vois à présent un sadique ou un violeur d’enfant ! Mon époux se lasse peu à peu de moi… Que puis-je faire pour ne plus me sentir coincée, bloquée dans ma sexualité ?
Comment résoudre mon blocage vis-à-vis de la sexualité ? Notre sexologue répond :Vous avez atteint l’âge où l’on ne peut plus se cacher de soi-même et prétendre que ce sont les circonstances extérieures qui conditionnent notre vie. Mariée et consciente d’être atteinte d’un blocage quasi complet vis-à-vis de la sexualité, vous êtes en train de prendre conscience qu’il vous faut agir. Pour cela, il n’y a pas trente-six solutions, mais une seule en fait : une consultation en psychosexologie. C’est le moment idéal pour prendre la décision de vous occuper de vous-même et provoquer cette évolution profonde dont vous avez besoin. Vous êtes en effet dans les meilleures conditions pour commencer une thérapie à visée sexologique. Si vous le faisiez uniquement sous la pression de votre conjoint et sans admettre avoir un problème personnel, les chances d’évolution seraient moins bonnes. Mais, en ce qui vous concerne, vous avez réalisé combien votre image des hommes était négative, c’est le moins qu’on puisse dire! Et c’est à cela qu’il faut vous atteler. Tant que cette dernière ne sera pas modifiée, comment...Lire la suite sur Union
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La Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH), ses ligues et ses partenaires lancent une campagne internationale de soutien à Amal, une jeune femme soudanaise risquant la mort par lapidation. Une pétition a été publiée sur Avaaz. La FIDH est contre toute forme de peine de mort et reconnaît que la lapidation en est une […]
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La 7ème édition des journées du Matrimoine fut l’occasion de découvrir une perle : le spectacle refaisant vivre l’œuvre exceptionnelle de Maria Szymanowska. Un duo, avec la pianiste Solène Péréda, premier prix du conservatoire de Paris en 2012, lauréate de plusieurs prix internationaux, et Typhaine D, autrice, comédienne, metteuse en scène, une humoriste féministe à l’origine […]
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Depuis le 1er mai, Catherine Fussinger occupe le poste de déléguée aux questions LGBTIQ+ pour le Canton de Vaud. Interview avec celle qui travaille d’arrache-pied à rendre l’administration cantonale plus inclusive pour les personnes queer.
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Une plainte a été déposée par Pink Cross et la LOS contre le site d'extrême droite romand La Hallebarde, qui publie des textes anonymes bourrés d'amalgames nauséabonds.
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Trois associations LGBTQI+, dont STOP homophobie, engagent un procès contre Tovaritch (Yuri Mikhailov), pour des faits d’injures sexistes et homophobes, après la publication, le 7 septembre dernier, de son clip « 2CB ».
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À partir du mois de novembre la Nuit Élastique vous fixe rendez-vous à une nouvelle adresse, un club unique qui est un véritable labyrinthe, un labyrinthe fait de surprises et de petites pièces intimistes superbement bien aménagées.
Ce club, présenté sur les guides internet comme étant un sauna hammam (l’espace sauna-hammam n’est pas en fonction lors de nos soirées) est bien que cela, il s’agit d’un beau et grand (220 mètres carrés) club libertin très très bien aménagé avec ses 12 espaces hot hot hot : croix de Saint-André, banc à fessées, glory holes, chambres pour duos, trios ou petits groupes avec matelas cuir noir, grand salon avec grand écran vidéo, petit salon vidéos BDSM, bar, douches, casiers vestiaire personnels, cabines avec porte et cabines sans porte…
Tenue obligatoire au choix (nouvelles règles)
■ Fetish : vinyle, latex, cuir, etc.
■ Travesti (peu importe le style mais sexy recommandé)
■ Uniformes : militaire, médical (medécin, infirmière, infirmier…), soubrette, majordome, etc.
■ Look soumise/soumis ou look dominatrice/dominateur (selon votre personnalité)
Le Club Provence se situe au premier étage d’un immeuble classique. C’est donc très discret. Vous entrez simplement dans l’immeuble en appuyant sur le bouton d’ouverture de porte, vous empruntez le couloir sur quelques mètres et prenez l’escalier sur la droite. Vous montez au premier étage et vous poussez la porte du club sans sonner (inutile d’attendre, entrez immédiatement). Là vous vous trouverez face au guichet où les entrées s’enregistrent.
RÉSERVATIONS ET TICKETSAu guichet vous trouverez Francis. Pas besoin de donner de ticket ou de montrer celui-ci sur votre smartphone, donnez simplement le prénom et le nom sous lesquels vous avez acheté votre ticket. Si vous n’avez pas de réservation vous devrez payer votre entrée sur place uniquement en espèces (60€ pour un couple, 40€ pour une femme/TV/TS et 70€ pour un homme).
VESTIAIRELe vestiaire est gratuit. À votre arrivée vous recevrez la clé numérotée pour votre casier personnel où vous pourrez déposer vos effets.
ACCUEILCarolyne s’occupera de vous accueillir et de vous guider vers les casiers, l’espace pour vous changer, etc.
RESPECT ET CONSENTEMENTAttention, toutes les relations se font dans le respect total de l’ensemble des partenaires. Chaque partenaire doit donner son consentement clair et explicite avant toute relation. Tout non-respect de ces règles vous expose à être exclu(e) immédiatement et définitivement de notre soirée.
PLACES EN PRÉVENTE & SUR PLACEPaiements
En prévente : uniquement par carte bancaire
Sur place : uniquement en espèces
Attention, pour chaque catégorie le prix des places en prévente est progressif !
COUPLE
30€ / Tarif 1 (épuisé)
40€ / Tarif 2 (si épuisé on ne vend plus que des entrées sur place)
60€ (sur place / uniquement en espèces)
HOMME
25€ / Tarif 1 (épuisé)
35€ / Tarif 2 (épuisé)
45€ / Tarif 3 (presque épuisé)
55€ / Tarif 4 (si épuisé on ne vend plus que des entrées sur place)
70€ (sur place / uniquement en espèces)
FEMME (TS/TV INCLUSES)
10€ / Tarif 1 (épuisé)
20€ / Tarif 2 (si épuisé on ne vend plus que des entrées sur place)
40€ (sur place / uniquement en espèces)
5€ de réduction sur chaque tarif avec le code promo figurant dans notre dernière lettre d’information/newsletter (pour cela il faut s’abonner gratuitement à celle-ci, voir en haut à droite du site).
BAR & VESTIAIRE L’équipe du Club Provence vous servira avec le sourire (paiement uniquement en espèces).Le plaisir solitaire a mauvaise réputation, pourtant c’est réellement bon pour vous ! En plus d’être naturelle, la masturbation est bonne pour la santé ! Elle est aussi synonyme de vie sexuelle saine et positive (tant qu’elle n’interfère pas avec votre sexualité de couple) !
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Oui : si vous recevez de « l’assistance »C’est tromper uniquement si quelqu’un d’autre que votre partenaire le fait par vous ! Sinon, rassurez-vous : utiliser votre main ou votre sextoy n’est pas considéré comme tromper.
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Non : c’est d’ailleurs un bon moyen d’empêcher les tromperies !Se masturber c’est justement le moyen de se faire plaisir et d’avoir un orgasme sans aller voir ailleurs !
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« J’aimerais savoir pourquoi mon ami, que j’aime par-dessus tout, n’arrive pas à l’éjaculation quand je lui fais des fellations. Je n’ai pas eu ce problème avec d’autres hommes. Est-ce parce que je suis assez forte ? Je ne suis pourtant pas trop vilaine. » Sonia, 53 ans.
Pourquoi n’éjacule-t-il pas quand je lui fais une fellation ? Notre sexologue répond :Quelle idée ! Le poids n’a sûrement rien à voir là-dedans. D’abord, on peut partir du principe que vous plaisez à cet homme, rondeurs ou pas rondeurs. Sinon, gageons que vous ne seriez pas ensemble. Le plaisir ressenti par un homme lors de la fellation n’est pas identique d’un individu à l’autre, ni l’excitation engendrée par cette pratique sexuelle. Pour certains, la fellation excite fortement les fantasmes, rendant alors l’éjaculation beaucoup plus facile à venir. Pour d’autres, ce n’est qu’une pratique sexuelle comme une autre, et elle n’est pas considérée comme plus jouissive que la stimulation du gland par la muqueuse du vagin. Donc, inutile de vous remettre en question et d’accuser votre silhouette. Tout au plus pourriez-vous demander à votre ami de vous donner quelques indications d’ordre « technique » sur ses préférences en matière de fellation, comme la pression,...Lire la suite sur Union
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Régulièrement, 360° vous propose un aller-retour direct avec le Tessin. Ce mois-ci, rencontre en tête-à-tête avec Thomas Salati, jeune figure du monde politique par delà le Gothard.
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Un an après l’adoption de la loi bioéthique, Zola, premier bébé issu d'une procréation médicalement assistée pour un couple de femmes, a vu le jour ce 27 août au CHU de Nantes.
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Faut-il encore vous présenter Womanizer ? C’est LA marque qui nous fait vibrer, avec ses sextoys haut-de gamme, qui déçoivent rarement en matière de plaisir. J’admets que nous sommes assez fans à chaque fois qu’un nouveau produit sort. Le Womanizer Duo, avec sa double stimulation interne et externe n’est pas une exception à la règle. Il devient tout simplement addictif !
Quand je regarde n’importe quel sextoy Womanizer, je pars tout de suite avec un a priori positif, car je trouve leurs produits vraiment satisfaisants. Mais, pour vous offrir des retours pertinents sur les tests, c’est bien de partager aussi le ressenti de personnes moins habituées aux sextoys. C’est pourquoi j’ai décidé de laisser le soin de tester le Womanizer Duo à une copine. Je vais donc vous retranscrire son retour d’expérience.
Déballage du Womanizer Duo, un produit très élégantNous avons reçu le Womanizer Duo via le shop érotique espaceplaisir, qu’on affectionne tout particulièrement. Dès la réception du produit, l’expérience est déjà positive. La boîte est imposante et a un magnifique design ! Le graphisme, avec ce voile sensuel aux couleurs intimes, épouse les courbes du sextoy qu’on voit à travers une ouverture transparente à l’avant de la boîte. C’est tout simplement très beau.
Découverte du Womanizer Duo dans sa magnifique boîteÀ l’arrière de la boîte, on peut voir une image du sextoy et des informations sur les trois caractéristiques technologiques principales du Womanizer Duo, sur lesquelles je reviendrai plus en détail.
Arrière de la boîte du Womanizer DuoÀ l’intérieur de la boîte, la disposition est simple, mais reste élégante. On y trouve le très joli Womanizer Duo, la notice d’utilisation, une pochette en soie avec deux pendentifs, le câble de chargement USB et un embout de rechange pour la partie qui stimule le clitoris.
Le sextoy Womanizer Duo et ses accessoiresEt n’oublions pas de mentionner la petite carte de visite au message très sympathique : #IMASTURBATE !
Carte Womanizer #IMasturbateNotons que la notice d’utilisation du sextoy est en 15 langues, très exhaustive et détaille vraiment tout parfaitement. Notamment sur les conseils d’entretien et les étapes à suive pour bien le nettoyer après utilisation. Il est rappelé qu’une bonne hygiène du sextoy permet de limiter aussi les risques d’infection.
Nous avons reçu le Womanizer Duo en Noir, mais il existe également en couleur Bordeaux, Rose et Bleu. Sa longueur totale est de 20,3 cm et sa largeur de 8,8 cm. C’est un sextoy en silicone doux et waterproof pour les adeptes de jeux érotiques dans l’eau. Il est recommandé de le charger durant 2 heures dès réception, ce qui permet ensuite de l’utiliser pendant 4 heures. Il est évident que vous ne l’utiliserez pas 4h de suite, l’orgasme sera arrivé bieeeen avant. Tiendrez-vous ne serait-ce que 4 minutes sans jouir ? Les paris sont lancés.
Comment marche le sextoy Womanizer Duo ?Comme sa forme et son nom le laissent entendre, le Womanizer Duo propose une double stimulation clitoridienne et vaginale. Pour l’allumer, c’est très simple, il y a un bouton on/off sur la partie inférieure du sextoy, sur lequel il suffit d’appuyer un court instant.
Zoom sur le bouton on/off du Womanizer Duo L’innovation Smart SilenceUne fois qu’il est allumé, on voit le petit voyant blanc, qui indique qu’il est passé en mode veille. Pourquoi en mode veille ? Parce que le Womanizer Duo a une technologie innovante qu’ils appellent « Smart silence ». Cela implique que le sextoy se met à vibrer, uniquement au contact de l’embout du sextoy avec la peau. Ainsi, dès que vous placez le sextoy comme prévu sur le clitoris, le sextoy en entier s’active. C’est aussi une fonction qui se veut économe en termes de batterie. Ainsi, lorsque vous n’utilisez pas l’appareil, il s’éteint tout seul au bout de 5 ou 10 minutes, selon son niveau initial de batterie.
L’option Smart Silence est utile par exemple, lorsque vous faites une pause dans vos câlins, et le déposez nonchalamment de côté sur le lit. Le Womanizer Duo se met directement en mode veille. Plus besoin de penser à appuyer sur le bouton d’extinction, ou de sentir le sextoy vibrer à côté de soi, alors qu’on se roule la pelle du siècle ! Parler de Smart Silence est d’autant plus pertinent que ce sextoy vibre vraiment fort. Trop fort d’ailleurs.
Stimulation externeLa partie qui stimule le clitoris en externe est constituée d’un embout avec un trou, par lequel sortent les ondes de pression qui donnent du plaisir. La spécificité connue des sextoys Womanizer, c’est qu’ils bénéficient d’une technologie brevetée appelée « Pleasure Air » : cela permet d’avoir des sensations plaisantes sur le gland du clitoris, avec de douces sensations de succion, sans même que les vibrations ne touchent le clitoris. Un peu comme un souffle vibrant sur votre corps. C’est difficile à décrire, ça se vit plus que ça ne s’explique.
Comme je le disais plus haut, deux embouts (taille S et M) sont disponibles dans le pack. Selon mon amie, l’embout le plus grand offre une sensation plus douce et plus enveloppante sur toute la surface. Mais les deux embouts ont des sensations top et sont autant agréables à utiliser selon l’envie.
Le Womanizer Duo a deux embouts pour s’adapter aux différentes envies et morphologies Stimulation interneLa partie longue, qui pénètre le vagin, a une forme pensée pour cibler directement le point G (ou « complexe clitorido-urétro-prostato-vaginal » comme l’appellent désormais les scientifiques). Ainsi les sensations sont doubles avec le Womanizer Duo.
Les deux parties sont dotées de deux moteurs indépendants. Pour la stimulation externe du clitoris, il y a 12 intensités d’aspirations, du niveau 1 le plus faible pensé pour des personnes au clitoris sensible, jusqu’au niveau 12. La partie interne a 12 intensités de vibration et 10 modes différents de vibration. Cela laisse pléthore de possibilités pour trouver les combinaisons idéales !
Le Womanizer Duo peut être utilisé dans le bainPoint positif important à noter : ma copine confirme que l’utilisation du Womanizer Duo est très intuitive ! Malgré toutes ces options qui peuvent sembler compliquées à la lecture, la compréhension est très simple quand on l’a en main. L’ergonomie a été bien pensée sur ce point, car les cinq boutons pour gérer les options sont faciles à comprendre.
Cependant, il peut être plus complexe d’ajuster les sensations, pendant qu’on prend du plaisir. Notamment, car le plaisir monte assez vite ! On peut donc avoir du mal à se concentrer pour faire de nouveaux réglages. Dans le cas de mon amie, elle qui aime bien réduire l’intensité des vibrations quand l’orgasme monte, a encore du mal à gérer cela. Cependant, elle pense que c’est un coup à prendre et qu’au fur et à mesure des utilisations, c’est certain qu’on finit par atteindre une dextérité d’experte ! La vidéo de présentation officielle du Womanizer Duo est parfaite pour bien comprendre :
Le meilleur pour la fin : quelles sensations avec le Womanizer Duo ?Je crois qu’on peut résumer le retour d’expérience du Womanizer Duo par cette phrase prononcée par ma copine :
« Ce sextoy, c’est le genre de truc qui te fait lâcher tes potes en plein milieu de la soirée ! «
Clairement, le test obtient une note de 10/10 ! Sitôt reçu, sitôt utilisé et plusieurs fois de suite et durant des jours d’affilée. Le Womanizer Duo offre vraiment de multiples sensations et l’orgasme est toujours là, fort et bon. Elle ne s’en lasse pas et pour cette première découverte d’un sextoy Womanizer, c’est une satisfaction totale. On vous le recommande donc pour un premier achat de sexto, ou pour découvrir les vertus d’un Womanizer.
L’effet sur le clitoris du « Pleasure Air » est une expérience unique qu’elle n’avait jamais connu avant avec un sextoy. La pénétration est aussi très agréable, « de très bonnes sensations bien pensées » pour reprendre le propos exact.
Bémol qu’on retrouve sur beaucoup de sextoys à double stimulation : il est dommage de ne pas avoir le choix d’utiliser ou non la partie pénétrante. Par moments, elle a envie de juste garder la stimulation du clitoris, mais c’est impossible. Même en essayant de le tourner dans l’autre sens, de trouver une astuce, ce n’est pas possible. Une frustration que je connais bien aussi, surtout quand le partie dédiée au clitoris est si bien faite ! C’était déjà un reproche fait au Womanizer I&O Inside Out, dont le Womanizer Duo est une version hautement améliorée.
Pour conclure, c’est un sextoy parfait pour découvrir de nouvelles techniques de masturbation. C’est un produit qu’on peut qualifier de sextoy de luxe. Il a une très belle qualité, son prix est élevé (159€), mais l’investissement en vaut la peine ! Si vous n’avez pas peur des orgasmes à répétition, alors il ne sert à rien d’hésiter, peu de chances de vous tromper en faisant le choix du Womanizer Duo. Bien sûr, nous sommes toutes différentes, mais Womanizer a mis la barre haute avec ce nouveau produit, plus addictif que jamais.
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Pour Laureline, le sexe, c’est avant tout un jeu. Elle découvre le libertinage, il y a trois ans après sa rencontre avec Julien. C’est son fantasme de double pénétration qui la conduit vers cet univers. Premier trio, deuxième trio… À côté de ces nouvelles aventures, le couple aime varier les jeux en ajoutant toujours une part ludique et cérébrale. Ainsi, Julien aime lancer des défis à Laureline. Comme cette fois où elle est partie au restaurant avec un œuf vibrant dans son sac à main…
Laureline adore se sentir soumise à son homme. Leur sexualité, libertine à certains moments, s’oriente aussi vers des plaisirs BDSM. Laureline doit parfois se soumettre à des défis d’exhibition ou autres. Elle sera alors récompensée ou alors punie et fessée si Julien pense qu’elle le mérite car capable de mieux faire.
Pour le couple, le plaisir, c’est avant tout s’amuser, trouver de nouvelles situations, de nouveaux jeux, innover, sortir des sentiers battus, imaginer de nouveaux scénarios : La situation la plus risquée que j’ai vécu a été de me faire baiser par un inconnu, tout en suçant Julien, devant une machine à café sur une aire d’autoroute à 5 heures du matin. »
Pour pimenter leurs relations, le couple utilise également des Lire la suite sur Union
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Deux jeunes gens, Arsen et Tigran, se sont donnés la mort ce jeudi 20 octobre en se jetant d'un pont d'Erevan, après avoir partagé un dernier message sur Instagram évoquant leur amour désespéré.
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Une marque de fringues française dédiée exclusivement à la communauté LGBT+, vous pensiez cela impossible ? Phèros prouve le contraire. Cette boutique LGBT+ propose différents vêtements brodés aux couleurs queer, pour défendre l’Amour et que chacun-e puisse porter fièrement un habit qui lui ressemble. Que vous soyez LGBT+ ou LGBT+-friendly, cette nouvelle marque aux collections discrètes mais stylisées devrait attirer votre attention !
Une boutique LGBT+ engagéeC’est au début de l’année 2019 que Clémence et Juliette lancent officiellement la boutique LGBT Phèros. Les deux bordelaises qui forment un couple, ont cette idée suite à leur participation à la Gay Pride de Bordeaux en 2018. En voyant tout ce beau monde réuni, elles se disent qu’il serait super que la communauté queer continue d’avoir un signe distinctif visible au quotidien. C’est ainsi qu’elles imaginent cette marque de vêtements LGBT+. Pour les créations, elles collaborent avec un atelier du centre de Bordeaux. Juliette et Clémence proposent des collections discrètes pour souder la communauté. Elles transmettent des messages, sans excentricité, avec les six couleurs emblématiques. Il est même possible de personnaliser des vêtements avec son propre message.
Les deux fondatrices de PhèrosLa boutique Phèros se donne pour mission de défendre les droits LGBT+. Ceci avec des messages positifs et so queer brodés sur les tee-shirts, casquettes, bonnets et sweatshirts en vente. Sur leur site, les objectifs sont affichés : défendre la communauté, lutter pour être visibles, soutenir les associations et être à l’écoute de la communauté.
Un achat Phèros = une action solidaireDe plus, acheter chez Phèros, c’est aussi effectuer un achat solidaire. Depuis les débuts de l’entreprise, Juliette et Clémence ont souhaité offrir une vision philanthropique à leur entreprise. C’est pourquoi 5 à 20% de leurs bénéfices sont reversés à des associations LGBT+.
C’est une très belle boutique LGBT+, à laquelle on souhaite beaucoup de succès. Elle s’adresse à tous-tes, que vous soyez lesbienne, gay, bisexuel-le, trans, pan, non-binaire, genderfluid, friendly.
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J’ai eu la chance d’être invitée à la projection du film Lutine, par sa réalisatrice Isabelle Broué, au cinéma l’Accattone. La projection était suivie d’un débat avec David Simard, philosophe diplômé en psycho-sexologie, en pleine rédaction d’une thèse de doctorat sur le sujet « Médicalisation de la sexualité : des perversions à la santé sexuelle. Enjeux épistémologiques, anthropologiques et politiques ». Ensuite, cercle de parole ouvert sur la polyamorie / polyamour, autour d’un verre.
Documentaire ou fiction ?Lutine démarre sur le plan de sa réalisatrice, Isabelle Broué, jouant son propre personnage, en train de faire des recherches de sujets. Ensuite, s’enchaînent des scènes de vie filmées, comme si l’on assistait au making -of. Puis sur de vraies scènes jouées. Puis… on ne sait plus en fait.
Le film aime brouiller les pistes. Et on se laisse très vite embarquer dans cet OFNI autoproclamé : Objet Filmique Non Identifié. Car ce dans quoi on plonge, c’est à la fois une allégorie de la polyamorie et une illustration métaphorique sur la création filmique. À la question « est-on en train d’assister à une fiction ou un documentaire ? », le film nous répond : “ça dépend” et “c’est compliqué”. Les mêmes réponses que l’on reçoit à un cercle de parole sur la polyamorie en somme, d’où, si tout se passe se bien, on ressort avec plus de questions que de réponses.
Film « Lutine »Car ce qui se mêle et s’entremêle dans ce film, au-delà des langues et des corps supposés, c’est le fantasme et le passage à l’acte, le sujet et son objet, le réel et la fiction. Où s’arrête le désir et où commence la peur ? Quelle est la limite entre consentement éclairé et manipulation plus ou moins consciente des sentiments par une honnêteté mal maîtrisée ? Extrait :
ISA
Ben oui. Le polyamour, c’est d’être honnête, non ? La moindre des choses, c’est de ne pas se mentir ? Je sais pas… Tu trompes ta femme, toi ?
PHILIPPE
Oui, enfin il y a des limites à l’honnêteté ! C’est une chose d’être d’accord avec le principe, mais c’en est une autre d’entendre tous les détails ! Tu lui as demandé s’il était d’accord pour savoir, avant de lui raconter ?
Comment fais-tu l’amour, Lutine ?Un peu comme la Cerise de René Fallet : en sachant dire non. Car la polyamorie, ce n’est pas dire oui à tout, et encore moins à tout le monde. Isabelle explique qu’elle refuse d’utiliser le terme “polyamour”, “Parce qu’en français, quand on entend le mot « amour », on pense souvent à l’Amour : avec un grand A ; autrement dit, la passion amoureuse. On pense : être amoureux-se. Or si, quand on choisit de vivre en Polyamorie, il est en effet possible de vivre plusieurs relations amoureuses (au sens de « romantiques ») en parallèle, « la polyamorie est en réalité plus largement la possibilité de vivre en parallèle plusieurs relations intimes – qu’elles soient romantiques ou non, sexuelles ou non – dans un cadre consensuel et éthique.” L’important est que toutes les personnes concernées soient au courant et d’accord..” Je vous conseille d’ailleurs la lecture de l’article d’où est tirée cette citation, elle explique tout très clairement.
Isabelle BrouéCe que j’en ai retenu dans tous les cas, c’est que la polyamorie est plus une éthique, une posture morale, qu’un type de relation : c’est de la non-exclusivité consentie. Lors de la discussion après le film, Isabelle a eu des paroles que j’ai trouvées très justes : “Je ne peux pas m’engager sur un sentiment, mais je peux m’engager sur un comportement.”
Autrement dit, dur de promettre à quelqu’un qu’on l’aimera toujours, ou toujours exclusivement, sans se mentir un peu à soi-même. On ne sait pas de quoi demain sera fait, ni comment un sentiment peut évoluer. Par contre, ce sur quoi on peut agir, c’est son comportement vis-à-vis de la personne : on se met d’accord sur ce qu’on promet de se dire, la façon et le moment où on va se mettre au courant si quelque chose change dans la relation. Une posture féministe aussi, car de fait, tout le monde est logé à la même enseigne. La polyamorie ne marche que si tout le monde est à égalité dans la relation, et consentant.
Isabelle Broué lit le livre La Salope Ethique (aujourd’hui renommé L’Ethique des amours plurielles »Évidemment, c’est un très beau discours quand on veut soi avoir plusieur·e·s amant·e·s, mais là où ça se corse, c’est quand c’est l’autre qui fait ce choix. Comment gérer sa jalousie ? Comment lâcher prise ? On n’a pas de réponse bien évidemment, puisque “ça dépend” et en général “c’est compliqué”. Mais Lutine n’oublie pas d’aborder le thème, avec un petit effet comique d’arroseur arrosé.
Où voir le film Lutine sur la polyamorie / polyamour ?Le film est régulièrement diffusé lors d’événements / rencontres. Pour être au courant, n’hésitez pas à vous rendre sur le site dédié au film Lutine ou le site polyamour.info.
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« Je suis un homme normalement constitué. Cependant, j’appartiens à une minorité sexuelle rare et même, semble-t-il, inconnue des sexologues puisqu’à ma connaissance, il n’en a jamais été fait mention dans les conseils d’Union. Je suis « érotico-mélomane ». En effet, je trouve un stimulant sexuel dans l’écoute de la musique classique, et plus particulièrement de certaines œuvres de grands compositeurs. Cette particularité – apparemment très rare – me pose beaucoup de problèmes dans la recherche de partenaires. Le seul fait de dire que je suis érotico-mélomane suffit à les faire fuir, sans même me laisser le temps de leur donner la moindre explication. Elles s’imaginent tout de suite je ne sais quelle pratique honteuse, dégradante ou douloureuse, et me regardent comme un dangereux maniaque sexuel. Je rêve pourtant de rencontrer une compagne compréhensive, complice, sensuelle et mélomane, qui trouverait un surcroît de plaisir à faire l’amour en écoutant, par exemple, un de ces merveilleux et érotiques concertos pour piano de Beethoven, Mozart et bien d’autres. Suis-je malade ou anormal parce que je cherche à concilier harmonieusement les joies du sexe et celles de la musique classique ? »
Est-ce normal de vouloir concilier sexe et musique ? Notre sexologue répond :Vous n’êtes ni malade, ni anormal, mais vous appartenez simplement à une minorité de population. Si beaucoup de personnes éprouvent un immense Lire la suite sur Union
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Nous vivons en ce moment, et je m’en réjouis, une période de mise en lumière progressive de la communauté LGBTQIA+. Des youtubeurs transgenres, aux acteurs faisant leur coming-out publiquement et fièrement, la scène publique commence à nous octroyer une place. Certes, elle est encore réduite, mais néanmoins présente. La culture queer est moins rangée sous le tapis, comme autrefois. En tant que lesbienne, cette visibilité est un progrès social que j’accueille avec un plaisir non dissimulé et je sabre le champagne à chaque fois qu’il y a un personnage queer dans une série ! Je vous garantis que cet enthousiasme n’est pas si démesuré qu’il n’en a l’air.
L’importance de l’identification dans la construction identitaireQui parmi vous ne s’est jamais identifié à un personnage de série, de dessin animé ou de roman ? Personnellement j’aurais adoré être Daria, cette adolescente délicieusement cynique et misanthrope, au grand dam de mes parents. Même si aujourd’hui je me rends bien compte que la frange n’est pas faite pour moi, je ne peux nier l’impact de ce personnage dans ma construction identitaire. Pendant l’enfance et l’adolescence, nous avons besoin de modèles, de repères qui ne sont plus nos parents ; nous sommes un savant patchwork d’une multitude d’influences. Moi, j’ai 21 ans, je suis lesbienne et dans mon patchwork d’adolescente, il n’y avait pas de figure de femme non-hétérosexuelle.
J’ai fait mon coming-out à 20 ans. Le vrai, le terrible coming-out après quelques essais foireux : et non, moi de 15 ans, tu n’es pas bisexuelle, c’est raté moi de 18 ans, c’est pas non plus la pansexualité. Mon goût pour le drama et les films d’auteurs français aurait adoré que je fasse un coming-out difficile, à base de pleurs, de cris et d’embrassades. Et non. Je crois que la phrase qui résume le mieux le chill avec lequel ma famille a réagi à ce qui était finalement un non-évènement, vient de mon petit frère : “franchement ça me ferait juste chier que tu ramènes une copine plus jolie que la mienne”. J’ai conscience de ma chance d’être née dans une famille si ouverte et intelligente, chance que toutes n’ont pas.
S’assumer comme lesbienne sans modèle : mission impossible ?Cependant, il y a un manque que moi, mais aussi beaucoup d’autres lesbiennes ont vécu, c’est le manque de représentativité. Quand tu grandis en province, sans accès aux réseaux sociaux (j’ai eu Facebook à 17 ans, no judgment please), tu ne sais même pas que c’est possible de ne pas être hétéro, et encore moins d’être lesbienne. Quand j’avais 13 ans, je ne me posais même pas de questions. Je devais être amoureuse des garçons, c’était dans l’ordre des choses, ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. L’attrait que j’avais pour les filles, je l’interprétais comme de l’admiration. Breaking news, je n’avais pas envie d’être elles, j’avais juste envie d’elles. Même si mes parents m’ont toujours dit que je pouvais aimer qui je voulais, cette liberté n’était pas inscrite en moi. Pourquoi ? Parce que la société placardait partout un modèle uniquement hétérosexuel.
Film « Gazon Maudit »Même si cette invisibilité est valable pour toute la communauté LGBTQIA+, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. On voit de plus en plus de personnalités françaises médiatisées comme ouvertement gays, mais la lesbienne est une espèce rare dans cet écosystème. Dans mon adolescence, la situation était encore plus critique ! Les seuls modèles lesbiens qui m’étaient proposés étaient Muriel Robin (drôle mais peu glamour) et Josiane Balasko dans Gazon Maudit. J’avais donc le choix entre la moche mais rigolote et « la camionneuse » prédatrice sexuelle. Dans les deux cas, il était admis qu’une vraie lesbienne range sa féminité au placard.
Le spectre d’identité possible reste toujours très restreint et les images proposées surfent encore majoritairement sur des clichés : cheveux courts, “masculine”, faciès blasé… Est-ce pour rassurer un public masculin pour qui une lesbienne hors cliché est forcément un peu bisexuelle ? On abordait déjà ce phénomène dans l’article Pourquoi la femme bisexuelle fait-elle tant fantasmer ?
Pas la peine d’être un cliché de la lesbienneComment se ré-approprier son identité lesbienne sans pour autant écouter en boucle Une femme avec une femme de Mécano ? Malheureusement je n’ai pas sous le coude de recette miracle de type “Comment être une vraie lesbienne en 10 étapes”. Tout simplement parce que tout ça ne veut rien dire. Pas besoin de se conformer à un cliché, pas la peine de se précipiter sur sa chemise à carreaux : la sexualité ne conditionne pas l’apparence ou la personnalité.
Je suis fière d’être lesbienne et je l’assume pleinement, mais je refuse d’être définie par ce que je fais au lit et avec qui. J’estime être un peu plus complexe que les sous-entendus de certaines personnes quand j’ai coupé mes longs cheveux. Bien entendu, une partie des clichés se basent sur une réalité. Je ne nierai pas qu’il existe une communauté, et des codes qui peuvent favoriser une certaine reconnaissance entre ses membres. Mais, refusons d’être réduites à des stéréotypes générés par une massive méconnaissance. Ce flou autour du lesbianisme est si grand que quand (enfin) on en parle, c’est par la voix d’un homme (coucou Abdellatif Kechiche et son film La vie d’Adèle). Par conséquent, on reste dans le domaine du fantasmé, parfois pas bien différent de l’imaginaire homophobe pornographique.
Photo du film La Vie d’AdèlePour finir, il faut admettre que rares sont les femmes qui embrassent leur lesbianisme dès l’enfance. Moi, comme beaucoup d’autres, sommes passées par des phases de tâtonnement. Je crois que les choses auraient été plus faciles si le lesbianisme était présenté dans les médias sur le même plan que l’hétérosexualité. Ce n’est toujours pas le cas aujourd’hui. Désormais, les adolescent-es ont accès à des contenus internationaux, qui peuvent laisser la place à la communauté LGBTQIA+. Mais, force est de constater qu’en France nous n’avons toujours pas notre Ellen Degeneres. Alors jeunes queers, foncez sur Internet et exploitez cet espace de liberté et de construction !
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Le 16 novembre 2019, le premier musée dédié à l’anatomie gynécologique ouvrait au Camden Market de Londres. Le Musée du Vagin se veut inclusif, ouvert aux personnes de tout âge, genre et orientation sexuelle. Une première mondiale so british !
Le vagin n’aura plus de mystères pour vousPlus de 500 000 contributeurs à travers le monde ont aidé au financement de ce magnifique projet. Cela a démarré en 2017 sous forme de musée éphémère, sous l’initiative de la directrice Flore Schechter. L’idée lui vient quand elle découvre l’existence d’un Musée du Pénis en Islande.Un des objectifs principaux de ce musée est de casser les préjugés sur l’anatomie féminine.
« Le musée est un moyen fantastique de transmettre le message qu’il n’y a rien d’honteux ou de choquant au sujet des vulves et vagins »
, s’enthousiasme Flore Schechter. Cela peut sembler évident, or une étude Eve Appeal de 2016 faisait un triste constat : 65% des femmes de 16 à 25 ans ont un problème avec le fait de prononcer les mots « vulve » et « vagin » !
Photo d’une exposition au Musée du Vagin de Londres Go visiter le Musée du Vagin à LondresÀ son ouverture, le musée proposait par exemple une exposition sur les mythes autour du vagin et les moyens de les combattre. Le musée accueille également des événements : stand-ups, projections de films ou workshops. Il y a aussi une boutique pour faire le plein de vagins et vulves, un programme de sensibilisation à l’éducation sexuelle et un support aux communautés trans et intersexes.
La visite du Musée du Vagin est à mettre absolument sur votre liste d’activités. Pensez-y lors de votre prochaine envie de tourisme à Londres !
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Le mot sextoy évoque tout de suite la sexualité féminine, or, il existe différents types de sextoys pour homme, qui se concentrent souvent sur la stimulation du pénis. Si vous êtes curieux de tester un masturbateur pour homme, saviez-vous que les vaginettes font partie des grands classiques vendus dans les sexshops en ligne ? On vous explique tout sur ces vibromasseurs pour hommes !
Vaginettes, des vagins artificiels pour se masturberIl existe des apparences de vaginettes différentes, mais le principe reste le même : un objet qui imite les parties intimes d’une femme, dans lequel l’homme peut insérer son pénis pour se masturber. Les vaginettes réalistes ressemblent à une vulve de femme, et les sensations au moment de la pénétration de ce faux vagin sont travaillées pour offrir des sensations très réalistes.
En utilisant un lubrifiant à base d’eau, l’homme peut aussi ajouter la sensation d’humidité offerte normalement par la cyprine féminine. Les modèles électriques de vaginettes sont moins réalistes, mais ont l’avantage de vibrer et donc de procurer de nouvelles sensations au pénis. Il existe également des vaginettes anales, qui ont l’apparence d’un anus pour se masturber en simulant une sodomie. Certaines vaginettes anales montrent juste un orifice anal et d’autres comportent toute la zone (fesses, anus, orifice vaginal), pour multiplier les plaisirs de pénétration de ces messieurs. Plus besoin de la poupée gonflable archaïque, la vaginette se concentre sur la stimulation pénienne et prend beaucoup moins de place.
L’univers du sextoy masculin innove lui aussiLa masturbation masculine n’est pas un sujet tabou, mais la masturbation avec un sextoy l’est beaucoup plus et reste assez confidentielle. Pourtant, de plus en plus de sextoys pour hommes se développent, si bien qu’il existe des hommes spécialisés dans les tests de sextoys masculins, comme le youtubeur M’sieur Jérémy par exemple. Vaginette connectée, vaginette vibrante, vaginette sous forme de bouche pour imiter la fellation, vaginette blanche ou noire, vaginette gay ou vaginette chauffante… il y en a pour tous et pour tous les goûts ! Pour ceux qui aimeraient transporter discrètement leur masturbateur en voyage et qu’il les accompagne partout, c’est même possible d’opter pour un masturbateur de poche !
Il n’y a pas de honte à vouloir se faire plaisir en solitaire et tant mieux si un objet peut aider à découvrir de nouvelles sensations de masturbation. Les vaginettes peuvent aussi être utilisées comme un outil pour s’exercer à maintenir plus longtemps l’érection durant une pénétration vaginale. Acheter un masturbateur, c’est s’offrir un objet qui permette d’avoir un orgasme masculin d’un nouveau genre, voire de vivre secrètement un fantasme encore non assouvi.
Comme pour les femmes, les sextoys masculins sont positifs pour stimuler la libido et mieux connaître son corps. Et si vous cumuliez les plaisirs érotiques modernes, en utilisant une vaginette tout en écoutant un podcast érotique prévu pour guider la masturbation des hommes ? Messieurs, à vous d’explorer de nouveaux plaisirs !
Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Boutique Vaginette.
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« Mon conjoint de 62 ans souffre d’impuissance sexuelle. Nous nous demandons quelle est la cause de cette difficulté. Comment cela peut-il se traiter ? De plus, j’aimerais être dirigée vers des lectures sérieuses sur ce thème, afin de mieux comprendre le problème. »
Mon conjoint souffre d’impuissance sexuelle, comment traiter cela ? Notre sexologue répond :De nos jours, du fait des nombreuses recherches qui ont été menées sur le sujet, on ne parle plus d’impuissance mais de troubles de l’érection. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de vocabulaire, mais d’une évolution de concept. Alors que l’impuissance était considérée comme une fatalité contre laquelle on ne pouvait rien faire, les troubles de l’érection sont réparables, grâce aux différents traitements actuellement disponibles.
Dans la grande majorité des cas, les facteurs d’apparition d’une baisse ou d’une absence d’érection sont multiples, et il faut les identifier au cours d’un bilan spécifique. Le mieux serait que votre conjoint, seul ou avec vous, s’adresse â son médecin traitant, lequel pourra, éventuellement, le diriger vers un spécialiste, sexologue ou urologue, le juge nécessaire. Mieux vaut consulter sans tarder, car une chose est...Lire la suite sur Union
Cet article Quelles sont les causes d’impuissance sexuelle ? est apparu en premier sur Union.
Un jeune de 18 ans a été condamné à dix mois de prison pour l'agression d'un adolescent qu'il trouvait « trop efféminé ». Les faits se sont déroulés le 7 septembre dernier dans le quartier des Garennes, à Guyancourt, dans les Yvelines.
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