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J’ai un problème qui me met mal à l’aise, et me rend un peu honteux. Dès que je suis en colère après une dispute conjugale, j’ai d’énormes pulsions sexuelles, une envie folle de sexe. J’ai des goûts plutôt classiques en matière de sexualité mais, lors de ce que j’appelle « mes crises », je suis prêt à tout (photos, films, expériences entre hommes ou avec des couples, masochisme, etc.).
Cet état dure deux à trois jours pendant lesquels j’assouvis mes envies. Ces moments passés, je me sens sale mais détendu. J’apprécie le fait d’avoir dépassé mes préjugés, mais j’en ai honte. Je n’aime pas trop ces sentiments. Dois-je laisser libre cours à ma libido ou dois-je me contrôler ? Je voudrais ajouter que ma concubine ne veut rien entendre de mes désirs, elle pense que je dois « m’estimer heureux de ce que j’ai ».
J’ai honte de mes envies sexuelles, que faire ? Notre sexologue répond :On peut se demander si ce sont vraiment les disputes conjugales qui provoquent un réel état de changement sexuel ou si elles ne vous servent pas plutôt à justifier vos envies d’expérimenter d’autres formes de sexualité. Au fond, c’est un peu comme si vous vouliez croire que lors de ces conflits, vous devenez un autre homme pendant deux à trois jours.
En réalité, comme vous êtes en colère contre votre compagne, vous ne ressentez plus le désir de respecter ses choix à elle, y compris ceux qui lui font refuser de participer...Lire la suite sur Union
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« Bonjour Docteur, nous sommes un vieux couple, 61 ans pour elle et 62 pour moi. Nous avons toujours vécu ensemble, depuis notre mariage il y a plus de 30 ans. Nous pratiquons une sexualité que les jeunes qualifieraient de « plan-plan ». Ma femme ne se plaint pas, mais j’aimerais donner un coup de fouet à notre rituel.
Une fois par semaine (souvent le dimanche matin), nous faisons l’amour, toujours de la même façon : je la caresse, puis lorsqu’elle est prête je lui « monte » dessus, nous jouissons (pas toujours)… Mon épouse ne me fait pas de reproches, mais je sens qu’elle le vit comme une routine. Comment faire évoluer nos pratiques ? »
Comment faire évoluer ses pratiques sexuelles ? Notre sexologue répond :Si vous voulez faire évoluer les relations, établies depuis maintenant pas mal de temps, la première chose à faire serait d’entamer un dialogue sur le sujet avec votre épouse. Le meilleur moyen de savoir si elle est satisfaite sur le plan sexuel, c’est de lui demander ce qu’elle en pense. Si elle ne vous fait pas de reproches, c’est peut-être, tout simplement, qu’elle est heureuse comme ça, même si au fil des années elle trouve cela un peu trop routinier. Il serait difficile de changer vos habitudes sans en avoir parlé ensemble.
Si vous ne le faites pas, elle pourrait se dire que c’est vous qui en souffrez ou même imaginer que vous avez eu des rapports avec une autre femme et que c’est la raison pour laquelle vous voulez autre chose.
Pour ce qui est des conseils plus partico-pratique, il existe une infinité d’option...Lire la suite sur Union
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Article publié le 17 février 2021Par Myriam Daguzan Bernier sur le Blogue La Tête dans le cul.
Et en chronique sexo pour l’émission Moteur de Recherche sur Ici Radio-Canada
1er février 2021. Un petit groupe se rend à Los Angeles, pour transformer le mythique lettrage blanc qui surplombe la vallée. Ce dernier est passé de Hollywood à Holly…Boob. L’initiatrice de l’idée, Julia Rose, fondatrice du magazine américain pour adultes Shagmag, a souhaité faire réagir la direction d’Instagram. Le média social a suspendu son compte personnel, pourtant vérifié (5 millions d’abonné.es) et celui de son magazine (1 million d’abonné.es), pour nudité. Selon Rose, son contenu est similaire à celui de Playboy qui ne subit aucune censure. Instagram ne lui répond pas. Un seul conseil lui a été offert par un employé de Facebook: ouvrir un autre compte sous un nom masculin pour «réduire ses chances d’être bannie à nouveau.»
Récemment, l’organisme montréalais Positive Sex Ed a aussi été victime de censure sur les réseaux sociaux. Son compte Instagram professionnel, actif depuis 3 ans, a été supprimé. On y met de l’avant des modèles péniens, vaginaux et des clitoris. Ceux-ci sont destinés aux sexologues et intervenant.es qui font de l’éducation à la sexualité dans les classes et via les organismes en santé sexuelle. Déjà que son organisme est interdit de publicités sur Facebook, voilà que trois années d’efforts s’envolent en quelques secondes. Le système en place pour contester la décision ne donne pas de résultat. Si personne ne répond à la fondatrice du Shagmag avec ses 5 millions d’abonné.es, inutile de dire qu’un petit organisme québécois ne s’attend pas à grand-chose. Elle n’a donc aucun recours. Sinon repartir de zéro.
La semaine dernière, on m’a retiré le droit de publier sur mon compte Facebook personnel et sur ma page de contenus sexologiques pour 24h. La raison? J’ai partagé un photoreportage sur le parcours d’une personne trans qui se fait opérer pour une masculinisation du torse. On voit un corps nu. Rien de suggestif ou de choquant; c’est un simple corps humain. Mes publicités sont refusées pour mettre de l’avant mon propre livre. Selon Facebook, il présente des éléments «vulgaires, explicites ou implicites, ou un langage insultant».
De plus en plus de gens se plaignent de la pudeur grandissante des médias sociaux. Les règles se resserrent concernant les contenus que l’on peut partager. Cela permet un ménage probablement bénéfique dans une marée d’éléments inappropriés. Mais il reste que la réglementation semble s’appliquer de façon assez aléatoire et… discriminatoire. Alors, pourquoi et comment les médias sociaux censurent-ils les contenus en sexualité? Disons que… c’est un peu le Far West. Décortiquons.
Un petit historique de la censure sur les réseaux sociauxIl faut rappeler que la censure sur ces réseaux sociaux ne constitue rien de nouveau. Depuis 2015, par exemple, #FreeTheNiples (Libérez les mamelons) fait beaucoup de vagues en étant supporté par plusieurs célébrités comme Rihanna et Miley Cyrus. Le mouvement veut faire prendre conscience du double standard qui existe entre les mamelons masculins et féminins. Les mamelons féminins sont considérés inappropriés et interdits sur Facebook et Instagram. C’est d’ailleurs spécifiquement écrit dans leurs règlements. Instagram a révisé le tir au sujet des photos d’allaitement. Mais, ça aura pris un tollé de la part de vedettes comme Alyssa Milano et de nombreux.ses utilisateurs.trices de la plateforme.
En 2018, Tumblr a connu un changement de cap majeur en bannissant tout contenu pornographique. Originalement, la plateforme est reconnue comme un safe space pour plusieurs communautés minorisées: LGBTQ+, BDSM, travailleurs et travailleuses du sexe, etc. Elle a d’ailleurs connu une drastique chute de fréquentation par la suite. Initialement cotée 1.1 milliard de dollars en bourse, elle se vend pour moins de 3 millions de dollars, à peine un an plus tard.
Pendant plusieurs années, Twitter a été permissif avec le contenu pour adultes. De nombreuses vedettes de la porno s’y trouvent. Cependant, les règles semblent vouloir également se resserrer de ce côté. De plus, même si les responsables du site nient l’utiliser, de nombreux.ses abonné.es pensent que Twitter utilise le shadow banning. En résumé, c’est le fait de restreindre la visibilité des contenus d’un.e utilisateur.trice sans qu’il.elle le sache. C’est une façon de «punir» sans avoir à bannir, en quelque sorte.
Le géant YouTube n’est pas en reste; il est fréquemment accusé de démonétiser* des vidéos dans lesquelles on parle de sexualité. De plus, il aurait un biais important contre les créations qui abordent le corps et la sexualité des femmes. Plusieurs YouTubeuses françaises en 2018 ont d’ailleurs lancé le mot-clic #MonCorpsSurYouTube pour attirer l’attention sur la problématique. Les sujets liés aux communautés LGBTQ+ ne sont pas en reste. Le YouTubeur Nerd City a fait une expérimentation assez fastidieuse. Il a testé 15 000 mots-clés pour savoir lesquels risquent d’être démonétisés par YouTube. Par exemple, heterosexual et straight passent, mais homosexual et gay non.
*La démonétisation implique d’enlever l’accès aux créateurs et créatrices de la vidéo aux publicités intégrées qui rapportent des revenus. En résumé, la vidéo perd tous ses revenus potentiels.
Des décisions aléatoires ou… biaisées?On trouvera probablement normal de réglementer la pornographie et les contenus inappropriés pour la sécurité et le bien-être des usagers et usagères. Particulièrement pour les plus jeunes – et c’est d’ailleurs parmi les raisons que mettent de l’avant ces plateformes. Cela dit, les décisions prises quant aux contenus semblent souvent questionnables, aléatoires et discriminatoires. Vice UK rapporte que, depuis la mise à jour des règles de Facebook/Instagram sur la sollicitation sexuelle, plusieurs comptes d’éducation à la sexualité ont été restreints. Instagram a récemment masqué le mot-clic #lesbians, l’espace de quelques heures. Le réseau social s’est rapidement excusé en admettant son erreur, mais sans offrir d’explications.
The Guardian rapporte qu’en octobre 2020, Instagram a censuré une photo de la comédienne et humoriste australienne Céleste Barber. Cette dernière a fait sa marque de commerce en parodiant des photos de célébrités et de mannequins. Elle y dénonce le ridicule des poses sexy et les standards de beauté irréalistes. Le principe est simple: elle met deux images côte à côte; celle de la mannequin ou la vedette et la sienne, en reprenant la pose. Mais avec son corps de maman sans Photoshop, mou de ventre et cellulite incluse.
Cette fois, elle a parodié la modèle Candice Swanepoel. On la voit de côté, corps nu, la main qui tient son sein. Instagram a laissé la photo originale de la mannequin, mais a effacé celle de Barber. Double standard much. Le même article rapporte que Nyome Nicholas-Williams, une mannequin taille +, a aussi subi la censure d’Instagram. Une de ses photos a été bannie, alors qu’on la voit simplement assise sur un banc, ses mains cachant ses seins. (Donc, aucun mamelon visible.) Le mot-clic #IWantToSeeNyome a aidé à faire entendre la cause. Cela a même obligé le CEO d’Instagram à faire des excuses publiques. Il semble aussi que les deux femmes travaillent maintenant de concert avec Instagram pour les aider à assouplir leurs règles.
Par contre, si on n’est pas une vedette du web comme Celeste Barber et ses 7.7 millions d’abonné.es, c’est dur de se faire entendre par ces géants. Par exemple, l’organisme montréalais Les 3 Sex, chapeauté par des sexologues et qui informe la population sur différents enjeux sexologiques, a vu sa page Facebook être bannie pendant plus d’un mois. Encore une fois, aucune réponse de la part du géant du web. Le projet photo 1001 fesses, créé par deux artistes québécoises, a souvent eu des problèmes avec la censure, même s’il s’agit d’art et non de pornographie. Marie-Pier Deschênes, qui offre du coaching et des formations en santé sexuelle avec son projet Comme des lapins, vit les mêmes problématiques également. Ceci l’a d’ailleurs poussée à carrément quitter Facebook.
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Un manque de transparence et un (trop) grand pouvoirSi l’on revient à la question de départ, différentes raisons peuvent expliquer pourquoi ces plateformes adoptent une réglementation plus serrée qui laisse souvent à désirer. La censure sur les réseaux sociaux peut donc s’expliquer ainsi:
Quitter des réseaux sociaux utilisés par une majorité de gens et qui offrent une visibilité accrue, ce n’est pas nécessairement facile. Moi-même je me questionne énormément à ce sujet et sur la façon dont je peux faire de l’éducation à la sexualité sans compromettre ma volonté de dire et montrer les vraies choses. J’avoue que la censure sur les réseaux sociaux, en tant que communicatrice en sexologie, j’en ai un peu ma claque. Et je constate que de plus en plus de gens souhaitent explorer d’autres terrains virtuels pour réussir à s’exprimer plus librement. Pas pour rien que la popularité de sites comme OnlyFans monte en flèche. D’ailleurs, les utilisateurs.trices de ce réseau peuvent être banni.es d’Instagram, si leur biographie ou leur contenu en fait mention.
Des alternatives émergent aussi, dont Lips. L’application, censurée par Apple et Google, se visite en mode site web seulement et propose «une alternative à Instagram pour les femmes, les communautés LGBTQ+ et leurs fans». Ultimement, une solution serait peut-être de boycotter les Facebook de ce monde, mais avec près de 3 milliards d’utilisateurs.trices, disons que ça semble légèrement utopique.
En septembre 2020, Gizmodo a demandé à plusieurs spécialistes de répondre à la question suivante: «Qu’adviendrait-il si Mark Zuckerberg faisait disparaître Facebook?» Prix Nobel de la paix pour Zuckerberg, solitude importante créée chez de nombreuses personnes, l’arrivée d’un nouveau média social équivalent; ce sont les constats. Il est évident que ça fait réfléchir de plus en plus de monde; en fait, c’est même carrément souhaité par un nombre grandissant de gens. Mais c’est loin d’être simple. Et, pour le moment, la solution est probablement de continuer à pousser pour que les choses changent et que la sexualité ait une place pour être discutée et réfléchie. Parce que c’est rarement en se taisant que les choses bougent et évoluent…
**These platforms are developing their own free expression jurisprudence by creating and enforcing their own rules regarding what content is permitted on their platforms. The platforms decided what content may be posted, in what conditions to remove it, how to display and prioritize using algorithms, and when to suspend or deactivate user accounts mostly in the absence of meaningful due process and transparency. Those are extraordinary powers and they reflect the reality that “Google and Facebook now have far more power over the privacy and free speech of most citizens than any King, President or Supreme Court Justice. – Peters, J. (2020). Sexual Content and Social Media Moderation. Washburn LJ, 59, 469.
Le billet Réseaux sociaux: pourquoi censure-t-on la sexualité? apparaît en premier sur SEX-ED +.
Article par Anne-Sophie Roy- 18 février 2021 – 24 heures
SEX-ED + avait un compte Instagram. Le verbe est au passé, parce que cet organisme montréalais qui a pour mission de promouvoir une saine sexualité s’est fait bannir de ce réseau social il y a deux semaines.
La chercheuse Magaly Pirotte, qui mène le projet, fabrique des moulages à partir d’organes génitaux pour créer des outils pédagogiques pour professionnels de la santé.
Sur les photos de ses produits, on voit par exemple des pénis – circoncis ou non – et des vulves en silicone. Il y a aussi le moulage du sexe d’une femme trans post-vaginoplastie, ce qui n’est pas facile à trouver (et sacrément utile pour les personnes qui travaillent dans le domaine).
Joël Lemay / Agence QMI
«On ne sait pas à quoi ressemble une vulve qui vient d’accoucher. J’ai été contactée par des personnes trans qui se demandaient à quoi ressemblait le résultat d’une vaginoplastie», donne en exemple Magaly Pirotte pour démontrer la pertinence de son travail.
Le hic, c’est que les robots qui parcourent les réseaux sociaux ne font pas la différence entre de la pornographie et de la pédagogie. Conséquence : impossible pour elle de créer du contenu publicitaire pour faire la promotion de ses produits sur la page Instagram de SEX-ED +, l’organisme qu’elle a fondé.
«Vu la nature du projet et comme je crée des modèles réalistes, c’est difficile de passer à côté des algorithmes. Si je ne mets pas les mots-clés sur mes publications, personne ne va voir mes contenus, et si je les mets, je me fais bloquer. C’est sans issue!», lance-t-elle.
Même sans pub, Magaly Pirotte avait réussi à rassembler 5000 abonnés sur Instagram.
«Il y a deux semaines, sans avertissement, mon compte a été supprimé. Je suis arrivée pour me connecter et on m’a dit que j’avais enfreint les règles de la communauté», se désole-t-elle.
Joël Lemay / Agence QMI – Magaly Pirotte fabrique des moulages à partir d’organes génitaux pour créer des outils pédagogiques pour professionnels de la santé.
Ce réseau social interdit le contenu qui contient de la nudité, mais des reproductions à visée éducative devraient pouvoir rester en ligne, selon elle.
Magaly a fait appel de la décision du réseau social à plusieurs reprises, sans succès. «J’aimerais que mon cas soit examiné, mais c’est analysé par des robots. On m’a conseillé de faire appel le plus souvent possible jusqu’à ce qu’un humain réponde à ma demande», explique-t-elle.
Facebook est un peu plus permissif : le contenu numérique produit à des fins «pédagogiques, humoristiques ou satirique» peut rester, peut-on lire dans les conditions d’utilisation. Les photos d’allaitement, les cicatrices de masectomie et celles prises dans le cadre d’actes de protestation peuvent aussi rester.
Toutes ces règles forcent les créateurs qui prônent l’éducation à la sexualité à se réinventer. C’est notamment le cas de l’organisme montréalais Les 3 sex, qui a revu complètement sa stratégie pour répondre aux critères des réseaux sociaux.
L’équipe révise chaque image de chaque publication pour s’assurer qu’elle ne contrevient à aucune règle et utilise une image différente sur Facebook et sur son site web, explique Marion Bertrand-Huot, présidente de l’organisme.
Après de mauvaises expériences, les gestionnaires des 3 sex ont cessé de «tester la ligne» de Facebook.
En janvier 2018, l’organisme avait posté la photo du torse nu d’une femme dans le cadre d’un appel de textes sur la sexologie, sans visage, pour que l’identité de genre de la personne soit floue. Les mamelons ont suffi pour bloquer la publication.
Courtoisie/ Les 3 sex
Ces clauses liées à la nudité et à la sexualité rappellent les restrictions sur les contenus violents ou haineux, explique Stefanie Duguay, professeure adjointe au département de communication de l’Université Concordia.
«Cela signifie qu’ils ont tendance à traiter cette gamme de contenu de la même manière, même si ses préjudices ne sont pas équivalents», explique l’experte dont les recherches portent sur l’influence des technologies des médias numériques dans la vie des personnes marginalisées.
Le «shadow banning»
Le cas de SEX-ED + est tranché : le compte a carrément été désactivé. Mais il existe aussi des formes plus insidieuses de restriction de diffusion de contenu, comme le «shadow banning».
La technique vise à bloquer le contenu d’un utilisateur ou à le filtrer considérablement sans qu’il en soit conscient; il peut le publier, mais personne (ou très peu de gens) le voient apparaître dans leur fil d’actualité.
La candidate au doctorat en sémiologie à l’UQAM Marie-Christine Lemieux-Couture étudie ce sujet en profondeur pour sa thèse.
«Depuis qu’Instagram resserre ses standards de communauté, sous prétexte de vouloir être une plateforme plus familiale, on a remarqué que la plateforme faisait aussi la guerre aux femmes, aux LGBTQIA2+, aux personnes racisées, aux grosses, aux travailleuses du sexe, entre autres, avec son fameux shadow ban», remarque-t-elle.
Courtoisie Marie-Christine Lemieux-Couture, candidate au doctorat en sémiologie à l’UQAM
Des mots-clés, par exemple #curvy, sont périodiquement bannis par Instagram peu importe le contenu auquel ils sont associés.
Marie-Christine Lemieux-Couture remarque qu’un mouvement de dénonciation est en cours et croit qu’il importe de dénoncer le manque d’inclusivité sur les plateformes numériques.
Stefanie Duguay abonde dans le même sens. «Si les utilisateurs des médias sociaux se réunissent pour appeler au changement et faire part de leurs préoccupations aux médias, les plateformes sont plus susceptibles d’écouter», dit-elle.
En attendant, il faut vivre avec les absurdités que ça implique. Saviez-vous qu’une publicité sur Facebook montrant un oignon a été supprimée de la plateforme puisqu’elle aurait été jugée «ouvertement sexuelle»? La forme du légume et sa couleur ont été associées à la forme de… fesses. Il s’agit là d’un exemple absurde, mais bien concret de l’utilisation des algorithmes.
Le billet Éducation sexuelle : quand les algorithmes confondent pornographie et pédagogie apparaît en premier sur SEX-ED +.
Je suis en couple depuis trois ans et demi. À un moment, on s’est séparés six mois, puis on s’est remis ensemble. J’ai eu quelques aventures à cette époque. Le sexe était meilleur avec ces mecs d’un soir qu’avec mon compagnon avec qui, au fond, je n’aime pas trop faire l’amour. Il est très gentil et je l’aime, mais au pieu, ce n’est pas ça. D’ailleurs, je ne le désire pas vraiment. Ai-je un problème ? Je me sens coupable.
Je ne sais pas pourquoi, et je me suis souvent posé la question, on imagine toujours que le sexe et l’amour vont obligatoirement ensemble… Sans doute est-ce lié à notre atavisme romantique, où il nous faut forcément les associer. Or, c’est plus compliqué que cela, et de loin.
Avec certains êtres, l’attirance sexuelle est immédiate et l’entente physique se fait de façon naturelle, sans qu’il y ait à apprendre à se connaître. Et puis, il y a des êtres pour qui nous éprouvons des sentiments très forts et très profonds, alors que le désir n’est pas au rendez-vous. Dans ce cas-là, la plupart des gens (ou, plus exactement la plupart des femmes) se posent plein de questions et se demandent s’ils sont vraiment amoureux, s’ils ont un problème, si c’est de leur faute, etc. D’ailleurs, vous le dites vous-même, vous vous sentez coupable de ne pas le désirer alors...Lire la suite sur Union
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Mon ami et moi pratiquons la sodomie depuis peu. Il y a une chose qui nous excite beaucoup tous les deux : nous voudrions qu’il me pénètre devant et derrière en alternant plusieurs fois. Cependant, j’ai lu que cela peut entraîner des risques de mycoses et de cystites. Pourtant (et je sais que ce n’est pas une référence), cela se fait dans les films pornographiques. Est-ce si dangereux que ça ? N’y a-t-il pas d’alternatives qui permettraient de le faire tout de même ?
Ce que vous avez lu est vrai. Le risque infectieux pour le vagin est réel en cas d’alternance entre pénétrations vaginales et rectales. En effet, le rectum (partie terminale de l’intestin) contient des germes, en particulier des colibacilles, qui ne présentent pas de danger pour la muqueuse intestinale. Lorsque ces derniers sont mis en contact avec muqueuse vaginale et la muqueuse urinaire, ils peuvent provoquer cystites et infections vaginales.
De plus, la muqueuse des paroies de l’anus est particulièrement fine, si bien qu’on la blesse presque systématiquement à chaque rapport anal, aussi, il est impératif de réaliser un test de dépistage afin d’écarter tout risque de contracter des IST telles que le VIH, la syphilis ou encore les hépatites.
Bien sûr, l’infection n’est pas systématique, il s’agit uniquement d’un risque. Les moyens pour les pallier consistent soit à se laver avant d’alterner les pénétrations, soit à mettre Lire la suite sur Union
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« Docteur, j’ai réalisé mon coming out auprès de ma famille il y juste quelques semaines. Le plus dur est passé et j’ai l’impression que mes proches ne m’ont pas rejeté (ce que je craignais plus que tout). Il me reste maintenant à passer à l’étape suivante, mais je ne sais pas du tout comment faire. Je suis systématiquement attiré par les canons du lycée, ceux qui se pavanent avec les plus jolies filles. Comment puis-je les aborder ? «
Comment draguer quand on est gay ? Notre sexologue répond :Il semblerait en effet que vous ayez fait le plus dur, demandant du courage et pouvant parfois (souvent) être stressant ou angoissant, le coming-out est une étape décisive dans l’affirmation de soi.
Pour répondre à votre question, vous pouvez, bien sûr, les aborder en tant que copain garçon, histoire de partager des sorties et des centres d’intérêt communs pour commencer, et plus si affinités… Mais il me semble, tout de même, que vous cherchez la difficulté en ciblant les garçons qui affichent clairement leur hétérosexualité en ayant des copines filles.
Bien que l’orientation sexuelle serait plus fluide qu’on ne le pense. Draguer quelqu’un que l’on est susceptible d’intéresser n’est déjà pas si facile en soi, mais draguer quelqu’un qui a d’autres centres d’intérêt sexuel l’est bien plus encore.
D’ailleurs, vous ne dites pas du tout comment cela s’est passé pour vous...Lire la suite sur Union
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Cheres lectrices, peut-être connaissez-vous ce phénomène, des mecs qui vous draguent en hiver et qui vous larguent dès que les beaux jours reviennent. J’ai (mal) vécu cela l’an dernier et j’hésite à tenter une aventure, notamment cet hiver. J’ai appris que ce syndrome avait un nom, le “cuffing”. Moi, perso, j’appelle plus ça des enfoirés. Est-ce que l’on peut vraiment croire en ces excuses, sous prétexte que l’on en fait un phénomène ?
C’est effectivement devenu un véritable phénomène de société, à tel point que certains expliquerait le boom des natalités en septembre par cette tendance ou les célibataires cherche une partenaire affectif ou sexuel pour faire face aux longs mois d’hiver qui, par définition, ne dure qu’un temps. Le cuffing serait une réalité, comme le suggéreraient des études sur les site de rencontres, on observerait une hausse de 30% de visite sur les applications de dating entre novembre février.
Malheureusement, vous en avez fait les frais l’hiver dernier. Mais il existe dans les deux sens, à savoir qu’il y a aussi les filles qui recherchent un compagnon de lit, de couette, de télé etc. pour le virer à l’arriver des beaux jours de printemps. Tout est basé sur le non-engagement, l’absence de pérennité des relations, la possibilité de retrouver sa liberté dès que l’envie s’en fait sentir, même si l’on couche ensemble...Lire la suite sur Union
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« Docteur. Je sais que je vis actuellement ma période de ménopause. Mes amies et mon médecin traitant, m’ont tous dit que j’allais connaître une baisse de libido, ce qui n’est pas le cas. Mon médecin traitant ce serait-il trompé avec son diagnostic de ménopause ? »
Ma libido n’a pas diminué avec la ménopause, est-ce normal ? Notre sexologue répond :Votre médecin traitant ne s’est sûrement pas trompé de diagnostic en vous parlant de ménopause. Il en connaît parfaitement les signes cliniques et biologiques, qui sont tout à fait définis et analysables, et n’y a pas d’erreur possible.
En revanche, comme dans tout ce qui concerne la santé, il y a des variantes d’une personne à l’autre. Vous l’avez sûrement déjà remarqué, il est très rare, au cours d’une maladie ou d’une simple phase de développement physiologique, que les signes soient parfaitement similaires d’un individu à l’autre. Si nous prenons la puberté comme exemple, on considère que la survenue d’acné du visage en fait souvent partie, mais vous connaissez comme moi des jeunes qui n’en ont pas souffert, d’autres qui en ont eu très peu et d’autres enfin qui ont été défigurés pendant de longs mois, voire des années.
Il en est de même pour la baisse de libido à la ménopause. C’est une manifestation fréquente, on peut même dire très...Lire la suite sur Union
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« Cher lecteur, cher docteur, voici ce qui m’arrive : Je suis tombé amoureux d’une collègue de travail. Je sais qu’elle est lesbienne, elle me l’a dit. Mais je n’arrive pas à m’en détacher. C’est avec elle que je veux faire l’amour. Elle me rend fou. J’espère qu’elle va finir par comprendre tout ce que je ressens pour elle et qu’elle me donnera ma chance… Pensez-vous que j’ai raison d’insister ? »
Je suis amoureux d’une lesbienne, que faire ? Notre sexologue répond :Pour atteindre un objectif difficile, il est fréquent, voire systématique, d’avoir à s’acharner en conséquence. Je ne peux donc pas faire autrement que vous féliciter de votre acharnement à obtenir ce dont vous rêvez. Si on observerait une fluidité sexuelle plus importantes chez les femmes, il me faut tout de même vous mettre en garde et vous rappeler que le résultat n’est pas assuré. Contrairement à la bisexualité ou à l‘hétéro-flexibilité, il peut en effet, s’avérer difficile, si ce n’est impossible, de faire basculer une personne homosexuelle vers l’hétérosexualité même en faisant de son mieux.
Sauf en cas de fluidité sexuelle, l’identité sexuelle reste relativement figée. De plus, meme si un individu peut modifier son comportement sexuel, ici en ayant des rapports sexuels avec un...Lire la suite sur Union
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Donald Trump, Jair Bolsonaro, Viktor Orbán et même Emmanuel Macron… Dans la sphère gouvernementale, nombreux sont ceux qui incarnent le pouvoir politique comme un pouvoir prédateur, vertical et viriliste.
Quels sont les traits d’un leadership de domination patriarcale ? Comment l’exercice du pouvoir politique est-il imprégné par la masculinité hégémonique ? En quoi ce type de gouvernance est-il délétère pour les systèmes démocratiques ? Comment imaginer un pouvoir politique fondé sur l’inclusion, la coopération et la responsabilité collective ?
Pour répondre à ces questions, Victoire Tuaillon reçoit Marie-Cécile Naves, docteure en sciences politiques et directrice de recherches à l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques). Dans son essai La démocratie féministe. Réinventer le pouvoir (éd. Calmann Levy, 2020), l’invitée explique en quoi les pensées et les pratiques féministes sont indispensables pour renouveler nos démocraties.
OEUVRES DE L’INVITÉE
Marie-Cécile Naves, La démocratie féministe. Réinventer le pouvoir (éd. Calmann Levy, 2020)
Marie-Cécile Naves, Trump, la revanche de l’homme blanc (éd. Textuel, 2018)
OEUVRES D’ART RECOMMANDÉE PAR L’INVITÉ
En plus du poème « Le Roi des Aulnes » de Johann Wolfgang von Goethe qu’elle cite dans son ouvrage La démocratie féministe, Marie-Cécile Naves recommande « Marguerite au rouet », un poème de Johann Wolfgang von Goethe mis en musique par Franz Schubert, d’après la pièce Faust.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré aux studios de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation et mixage : Alexandre Ferreira. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a la tante qui dit n’avoir jamais été victime de sexisme dans sa vie. Il y a la grand-mère qui est répète que les Noir·e·s courent plus vite que les Blanc·he·s et que bon, c’est la nature, hein. Il y a le frère qui n’aime pas trop le mot « féminisme » ou le cousin qui n’a rien contre les gays tant qu’ils ne se montrent pas trop… Alors que faire ? Faut-il répondre, et si oui, comment, aux propos sexistes, racistes et homophobes prononcés autour de la table de fête ?
Pour vous aider à passer les fêtes de fin d’année et tout autre repas de famille en toute sérénité, Camille s’associe à deux autres podcasts de Binge Audio, Les Couilles sur la table et Kiffe ta race, dans un épisode spécial.
Que répondre pour que les conversations soient les plus constructives possibles ? Comment éviter certaines impasses de raisonnement ? Quand et comment clore une discussion ?
Victoire Tuaillon, Camille Regache, Grace Ly et Rokhaya Diallo ont identifié cinq cas récurrents et vous proposent leurs techniques et parades pour éviter que ces discussions s’enveniment.
Cet épisode a initialement été diffusé le 19 décembre 2019.
RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEUR
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RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast Binge Audio animé par Victoire Tuaillon. Cet entretien a été enregistré en décembre 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production et d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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SOS Papa, Urgence Papa, Les Papas = les Mamans… Ces associations dites “de défense des pères” dénoncent une justice aux affaires familiales “misandre”, qui les priverait arbitrairement de leurs enfants en cas de séparation, au bénéfice des mères. Pétri de valeurs humanistes et pour la “coparentalité”, leur discours est régulièrement recueilli dans les médias, sans que leur parole ne soit questionnée ni remise en cause.
Quelle est l’influence de ces associations dans notre société ? Quels arguments déploient leurs membres pour prouver qu’ils sont victimes d’injustice ? Quelles sont leurs revendications ? Comment utilisent-ils la figure de l’enfant dans leur discours ? Quelle est leur vision du monde et des relations femmes-hommes ?
Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit Edouard Leport, sociologue et auteur d’une thèse sur les associations de pères séparés. Après avoir observé ces groupes pendant plusieurs années, son constat est clair : ces associations au discours pro-égalitaire sont en fait masculinistes, et utilisent la figure du bon père pour réaffirmer la suprématie du pouvoir masculin.
OEUVRE D’ART RECOMMANDÉE PAR L’INVITÉ
Edouard Leport recommande Vivre ma vie, une autobiographie d’Emma Goldman (2018, L’Échappée)
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 15 septembre 2020 à Binge Audio (Paris 19e). Réalisation et mixage : Solène Moulin et Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Pour que les hommes s’investissent davantage dans la parentalité et pour que le travail parental cesse d’être injustement réparti, la volonté des pères ne suffit pas. Il faut aussi que collectivement, on puisse garantir aux parents d’avoir le temps et l’argent nécessaires pour s’occuper de leurs enfants : cette mission revient à l’État, aux politiques publiques.
Alors que l’allongement du congé paternité à 28 jours, dont 7 jours obligatoires, vient d’être adopté, Victoire Tuaillon reçoit l’économiste Hélène Périvier. Ensemble, elles imaginent le congé de paternité idéal, en décortiquant les dispositifs actuels et les mesures possibles. Quels sont les différents types de congés parentaux ? De quels leviers les politiques publiques disposent-elles pour inciter les pères à plus s’occuper de leurs enfants ? Comment rendre le congé de paternité efficace, pour qu’il encourage à l’égalité entre femmes et hommes ? Quelles leçons peut-on tirer de ce qui a été mis en place dans des pays voisins ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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OEUVRE D’ART RECOMMANDÉE PAR L’INVITÉE
Hélène Périvier recommande l’opéra Les Noces de Figaro de Mozart, sur un livre de Lorenzo da Ponte. Cette réécriture du Mariage de Figaro de Beaumarchais met, selon l’invitée, l’accent sur des questions de genre, et sur la place des femmes et des hommes dans la société.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 14 septembre 2020 à l’OFCE. Prise de son : Victoire Tuaillon. Réalisation et mixage : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans beaucoup de nos médias, les questions de genre et de sexualité ne sont pas abordées frontalement. Pourquoi une telle réticence ?
Qui choisit les sujets traités dans les rédactions, et les invité·es des plateaux télévisés ? Quels arguments utilise-t-on pour refuser de traiter, par exemple, un sujet sur le féminisme ou l’homosexualité ? Comment la production médiatique et les critères des bonnes compétences journalistiques sont marqué·es par des stéréotypes masculins et hétérocentrés ?
Dans un épisode crossover avec le podcast Camille, Victoire Tuaillon et Camille Regache reçoivent Alice Coffin, journaliste pendant 10 ans dans un quotidien national, militante lesbienne et conseillère à la mairie de Paris. Pour l’autrice du Génie lesbien (2020, Grasset), la neutralité journalistique n’existe pas. Alice Coffin propose des alternatives pour renverser rapports de pouvoir dans le journalisme, où les minorités de genre, de sexualité ou de race sont trop souvent écartées.
OEUVRE DE L’INVITÉE
Alice Coffin, Le génie lesbien (2020, Grasset)
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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OEUVRE RECOMMANDÉE PAR L'INVITÉE
Performances artistiques de la Barbe, groupe d’action féministe : Alice Coffin paraphrase Ava DuVernay, selon qui les activistes sont des créateur·ices comme les artistes : iels conçoivent un monde qui n’existe pas encore
Alice Coffin recommande également le documentaire No Gravity de Silvia Casalino (2011)
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio en crossover avec Camille animé par Camille Regache. Cet entretien a été enregistré en novembre 2020 à Binge Audio (Paris 19e). Réalisation et mixage : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Pourquoi les pères s’investissent-ils aussi peu dans la parentalité ? Pourquoi est-ce qu’une grande majorité d’entre eux continue de privilégier leurs activités professionnelles au détriment de leur vie de famille ? Quels sont les ressorts, parfois inconscients, de ce renoncement ?
Pour répondre à ces questions, Victoire Tuaillon reçoit pour la première fois une psychologue, Sylviane Giampino, clinicienne, psychanalyste, spécialiste de l’enfance et de l’articulation entre vie professionnelle et vie familiale. Dans une approche à la fois clinique, thérapeutique et politique nourrie par des enquêtes de terrain, l’invitée formule des analyses peu communes sur l'hostilité paternelle, le désir d’enfant, ou encore l'injonction à la réussite professionnelle des hommes.
OEUVRES DE L’INVITÉE
Sylviane Giampino, Les mères qui travaillent sont-elles coupables (2000, Albin Michel) ; Pourquoi les pères travaillent-ils trop ? (2019, Albin Michel)
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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OEUVRE RECOMMANDÉE PAR L'INVITÉE
Sylviane Giampino recommande la Madonna del Parto, un tableau de Piero della Francesca peint en 1460 et conservé au musée de Monterchi en Toscane.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 8 juillet 2020 à Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Thomas Plé. Réalisation et mixage : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Si le risque d’attraper une Infection Sexuellement Transmissible (IST) lors d’une fellation ou d’un cunni non protégé existe, le risque de développer un cancer de la gorge aussi.
La cause : le papillomavirusCette IST, si attrapée, peut déboucher sur un cancer du col de l’utérus : 3000 cas sont dénombrés chaque année en France. Mais le papillomavirus peut aussi être à l’origine d’autres cancers comme celui de la gorge, des amygdales, de la langue… en provoquant un changement dans les cellules infectées de ces zones…
Une étude américaine publiée par le Journal of the American Medical Association a ainsi montré que le sexe oral augmenterait de 22 % le risque de développer ces types de cancer dont la fréquence semble croître au fil des années. 2 cancers oropharyngés sur 3 seraient notamment provoqués par une infection au papillomavirus.
Les hommes représentent la population ayant le plus de risque d’être infectée par le papillomavirus. De ce fait, ils demeureraient presque 2 fois plus touchés que les femmes par ces cancers.
Se priver de sexe oral ?Ne vous empêchez pas des petites gâteries pour autant ! Le Dr Maura Gillison, auteur d’une recherche sur la papillomavirus publié dans le New England Journal of Medicine, explique que « le cancer de l’oropharynx est relativement rare et la grande majorité des personnes ayant une infection buccale avec des papillomavirus ne développeront...Lire la suite sur Union Cet article Le sexe oral, un danger pour la santé ? est apparu en premier sur Union.
« Bonjour docteur. J’ai, pour la toute première fois, fait l’amour dans l’eau durant mes dernières vacances. Une découverte, presque une révélation, que je dois à mon nouveau compagnon. Nous avons tout testé, la piscine, la baignoire, la douche et même la mer… Cette pratique, que j’adore et dont je ne m’explique toujours pas en quoi elle intensifie le plaisir, est-elle totalement “safe” ? »
Voici les conseils de notre sexologue.
ContraceptionJ’avoue avoir quelques doutes sur le sens que vous donnez au mot “safe”. S’il s’agit de contraception, faire l’amour dans l’eau ne protège absolument pas du risque de tomber enceinte si vous n’utilisez pas de moyen contraceptif comme pilule ou stérilet.
En ce qui concerne le risque d’infection sexuellement transmissible c’est la même chose, l’eau n’a aucun effet sur d’éventuels agents infectieux. Seul le port d’un préservatif peut garantir l’absence de risques, que ce soit grossesse ou IST. Par ailleurs, lorsque la capote est mise en place correctement, avant l’immersion évidemment, et qu’elle est adaptée à la morphologie du pénis il n’y a pas de raisons pour que son efficacité soit diminuée. En revanche, il faut faire attention de bien la maintenir en place tant que l’on est dans l’eau.
Effet sur le vaginEnfin, au cas où votre question concernerait un éventuel risque vaginal lié à l’introduction d’eau de mer dans le vagin, il n’y a aucune inquiétude à avoir car le diamètre de l’ouverture vaginale étant...Lire la suite sur Union
Cet article Faire l’amour dans l’eau, une pratique à risque ? est apparu en premier sur Union.
Changer la couche, donner le bain, gérer les pleurs, préparer le biberon… « C’est pas trop mon truc » rétorquent certains pères. Pourtant, ces tâches relèvent moins du loisir que de la nécessité pratique. Et surtout, elles cristallisent un grand angle mort de l’égalité femmes-hommes : aujourd’hui encore, en France, les hommes s’occupent moins de leurs enfants que les femmes, en particulier lorsqu’ils sont tout petits.
Un samedi matin de septembre, Victoire Tuaillon a assisté, en spectatrice, à un Atelier du futur papa, animé par Gilles Vaquier de Labaume. Ce père de trois enfants et spécialiste de la petite enfance enseigne toute sorte de techniques, savoirs et pratiques, qui, selon lui, sont indispensables à acquérir avant l’arrivée d’un nourrisson. Que faut-il savoir et apprendre à faire lorsque l’on devient père ? Comment construire un lien avec son enfant ? Qu’est-ce que ça veut dire, s’impliquer ? Comment prendre sa place de père ?
Pour répondre à ces questions, Victoire Tuaillon et son invité sont de retour aux studios de Binge Audio. Alors, biberon en verre ou en plastique ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Pour s’accorder un instant d'introspection sur soi, sur la vie, sur ses rapports aux autres, Gilles Vaquier de Labaume recommande, tout simplement, de s’asseoir au bord de la mer et de profiter du spectacle de la nature.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 8 juillet 2020 à Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Quentin Bresson. Réalisation et mixage : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Le patriarcat, dans son sens littéral, signifie “le commandement du père”. Des pères, de la paternité, il en sera question dans les prochains épisodes des Couilles sur la table. En France, près de 70% des hommes adultes ont des enfants. Qui sont-ils, que font-ils ? Qu’est-ce que ça veut dire, être père ? Quels sont les liens entre la paternité et les masculinités ?
Pour inaugurer cette quatrième saison, Victoire Tuaillon reçoit Myriam Chatot, docteure en sociologie, qui vient de soutenir sa thèse sur les pères au foyer. Elles s’interrogent sur cette impression selon laquelle les pères d’aujourd’hui seraient beaucoup plus impliqués, aimants et tendres, que les pères des générations précédentes. Et sur le poncif des pères qui ne demandent qu’à en faire plus, mais qui en sont empêchés par les institutions de la petite enfance, l’État et les mères possessives. La révolution de la paternité a-t-elle déjà eu lieu ? Comment s’exerce la paternité aujourd’hui ? Ceux qu’on surnomme “les nouveaux pères” existent-ils vraiment ?
RÉFÉRENCES CITÉES PENDANT L’ÉPISODE
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OEUVRES RECOMMANDÉES PAR L’INVITÉE
Myriam Chatot recommande premièrement l’épisode 6 de la saison 5 de la série Netflix Lucifer créée par Tom Kapinos : on peut y voir la mise en scène d’un père qui peine à s’occuper de son nourrisson, qui, plutôt que la mère, appelle un ami pour lui donner un coup de main.
L’invitée recommande également La barbe et le biberon (2020, Marabout) de Tristan Champion, où il livre son témoignage après avoir pris cinq mois de congé parental en suivant sa femme en Norvège.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 2 septembre 2020 à Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Quentin Bresson. Réalisation et mixage : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Camille Regache. Chargée d’édition : Naomi Titti. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Qu’est-ce qui relie le patriarcat et la catastrophe écologique planétaire que nous sommes en train de vivre ? Il y a-t-il des mécanismes, des causes et des conséquences communes entre la domination masculine et la destruction du vivant ?
Jeanne Burgart-Goutal, agrégée de philosophie et professeure de yoga, est l’autrice de “Être écoféministe : théories et pratiques” (éd. L’Echappée, 2020)
Elle raconte dans cet épisode une partie de l’histoire et des théories des mouvements écoféministes : comment celles-ci permettent de repenser la masculinité et le patriarcat ? Quelles pistes ouvrent-elles pour repenser la féminité, et donc la masculinité, sans verser dans l’essentialisme ? En quoi les pensées et pratiques écoféministes révèlent-ils l’androcentrisme de notre société, ce monde construit au masculin neutre ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
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OEUVRES RECOMMANDÉES PAR L'INVITÉE
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e) le 15 juillet 2020. Prise de son: Adel Itel el Madani. Réalisation : Quentin Bresson Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Au-delà des singularités de chaque couple, quels sont les schémas de comportements masculins les plus répandus ? Comment se mettent-ils en place, comment les expliquer ?
Jean-Claude Kaufmann, sociologue, analyse depuis trente ans ce qu’est le couple hétérosexuel aujourd’hui. Dans plusieurs de ses ouvrages, il élabore des « idéaux-types masculins », c’est à dire des comportements, des attitudes, des positions caractéristiques de la masculinité. Pas des comportements obligatoires, mais des grandes tendances : par exemple, l’idéal-type de « l’homme-enfant » ou de « l’élève coupable ».
Son dernier livre, « Pas ce soir », est une enquête sur le consentement sexuel en couple : il montre qu’un schéma dans lequel l’homme a beaucoup plus de désir sexuel que sa conjointe est très répandu, même si bien sûr la situation inverse existe ; toute la question étant de savoir pourquoi, et comment le couple se débrouille avec ce déséquilibre. Qui finit par se forcer ? Qui pense avoir le droit de contraindre l’autre ? Qui se tait ? Comment est-ce qu’on en parle, et surtout pourquoi est-ce que le plus souvent, on en parle pas ?
Parce que les points de désaccord entre Victoire Tuaillon et Jean-Claude Kaufmann sont nombreux, le ton de cet épisode est assez différent des précédents.
RÉFÉRENCES CITÉES PENDANT L’ÉMISSION
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OEUVRE RECOMMANDÉE PAR L’INVITÉ
Jean-Claude Kaufmann recommande les poèmes sur la Saint-Valentin signés par Othon de Grandson, poète du 14ème siècle.
REMERCIEMENTS
Victoire Tuaillon remercie trois camarades féministes, Sarah Bénichou, Manon Garcia et Camille Froidevaux-Metterie pour leurs remarques, éclairages et réflexions lors de la préparation de cet entretien. Et merci à Caroline de Haas pour les précisions sur les chiffres de l’enquête Nous Toutes.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 22 juin 2020 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans cet épisode d’éducation sexuelle, on s’intéresse à l’anatomie et au fonctionnement du pénis, des testicules, de la prostate et du périnée.
Du côté des vulves, on part de très, très loin dans l’ignorance, même si heureusement ces dernières années les initiatives se multiplient pour mieux connaître l’anatomie et le fonctionnement de l’appareil génital féminin (Connais toi toi-même de Clarence Edgar-Rosa, le livre Notre Corps Nous Mêmes, des comptes Instagram comme @thevulvagallery…). Les organes génitaux masculins restent eux aussi assez méconnus, parce qu’on a souvent la fausse impression qu’ils ont un fonctionnement simple et évident.
Pourquoi est-il impossible d’agrandir un pénis ? A quoi ça sert d’entraîner son périnée, et comment faire ? Quels gestes d’hygiène faut-il apprendre aux petits garçons ? La circoncision est-elle une mutilation sexuelle ? Comment comprendre les dysfonctionnements érectiles ? Que faire en cas d’accident (rupture du frein, fracture, paraphymosis…) ? Qu’est-ce que la maladie de Lapeyronie ? Comment éviter d’attraper des condylomes ? Faut-il se faire vacciner contre les HPV ?
Pour répondre à ces questions, Victoire Tuaillon s’entretient avec le docteur Marc Galiano, médecin urologue, andrologue et cancérologue.
Précision : dans cette conversation, en utilisant le terme “hommes” et “garçons”, nous faisons référence aux personnes assignées hommes à la naissance du fait de la forme de leurs organes génitaux (même si, dans le cas des personnes trans, tous les hommes n’ont pas de pénis, et toutes les femmes n’ont pas de vulve.)
OEUVRE DE L’INVITÉ
« Mon sexe et moi, Manuel pour comprendre et réparer son pénis » du Dr Marc Galiano et Rica Etienne (éditions Marabout)
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Marc Galiano recommande de se rendre une fois à un spectacle de danse contemporain, particulièrement ceux donnés par la compagnie de Julien Lestel : https://www.compagniejulienlestel.com/fr/company/julien_lestel
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré en juin 2020 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Thomas Plé. Réalisation et mixage : Mathieu Thévenon. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Pourquoi associe-t-on spontanément la virilité à la consommation de viande ? L’idéologie sexiste - la domination des hommes sur les femmes - a-t-elle des liens avec le rapport de domination que l’humanité entretient avec ce qu’on appelle les animaux, et qui nous permet de trouver normal qu’on tue chaque année des milliards de vaches, cochons, poulets, moutons, poissons pour les manger ?
Et si oui, quelles convergences établir entre les luttes pour les droits des animaux et des luttes féministes ?
Pour comprendre, Victoire Tuaillon s’entretient avec les auteurices de l’ouvrage « Pour une solidarité animale : défaire la société spéciste ». Axelle Playoust-Braure a étudié la sociologie à l’Université du Québec et s’intéresse à la théorisation des rapports d’élevage et des catégories humanité/animalité dans une perspective matérialiste, inspirée du féminisme. Yves Bonnardel est philosophe, militant libertaire et égalitariste et l’un des fondateurs en 1991 des Cahiers antispécistes.
OEUVRE DES INVITÉ·ES
Pour une solidarité animale : défaire la société spéciste, aux éditions La Découverte, 11 juin 2020 (collection Les Cahiers Libres)
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
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OEUVRES RECOMMANDÉES PAR LES INVITEÉ·ES
Axelle Playoust-Braure recommande le documentaire Maso et Miso vont en bateau, du collectif Les Insoumuses, un documentaire féministe de 1976 qui commente, critique et détourne l’émission spéciale de Bernard Pivot avec Françoise Giroud, secrétaire d’État chargée de la condition féminine… et le documentaire « Miso et Maso » est disponible sur la plateforme Tenk
Yves Bonnardel recommande la chanson de Ysabel « Les rois de la création ».
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 16 mai 2020 à domicile. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joë Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Quand il s’agit de cuisiner à la maison, les statistiques montrent que si vous êtes un homme, il est probable que vous passiez moins de temps à cuisiner qu’une femme. Le temps moyen consacré à la cuisine, chez les personnes en couple avec ou sans enfants, est de 50 à 59 minutes pour les femmes, contre 15 à 18 minutes pour les hommes. Mais quand il s’agit de cuisiner au restaurant, de façon professionnelle… comme l’ont formulé le collectif les Insoumuses en 1976, « Les femmes font de la cuisine gratuite, les hommes de la cuisine rentable ». Est-ce toujours vrai aujourd’hui ?
Dans la première partie de cet épisode consacré aux liens entre masculinité et nourriture, Nora Bouazzouni, journaliste et autrice culinaire, fait le point sur le genre et le fait de cuisiner.
Pourquoi quand on entend « cuisinier », on pense à un chef étoilé, alors que quand on dit « cuisinière », on pense à la dame de la cantine ? Réputé particulièrement misogyne et violent, le milieu de la restauration a-t-il connu son moment #MeToo ? Pourquoi y’a-t-il plus de chefs que de cheffes dans les classements internationaux des meilleurs restaurants ? Le fait d’être élevé comme un garçon créé-t-il une relation différente à la nourriture ?
OEUVRE DE L’INVITÉE
« Faiminisme : quand le sexisme passe à table » de Nora Bouazzouni, publié aux éditions Nourifurtu.
RÉFÉRENCES DE L’ÉPISODE
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 18 mai 2020 à domicile. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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La pandémie en cours, au delà de ses effets sanitaires directs, bouscule tout un tas d'aspects de nos sociétés. Si l'on prend, au hasard, le prisme du genre pour regarder la situation actuelle, on s'aperçoit très vite que les femmes et les hommes ne vivent ni la maladie, ni le confinement de la même façon. Comment et pourquoi cette crise inédite met en lumière les inégalités flagrantes qui persistent entre les genres ?
Victoire Tuaillon et Thomas Rozec, de Programme B, font le point, grâce à une sélection de textes publiés pendant cette période.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet épisode a été produit en avril 2020 à domicile. Réalisation : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Pourquoi en France les hommes sont-ils plus riches que les femmes ? Et pourquoi le sont-ils de plus en plus ?
Si les inégalités de revenus sont bien connues, on ignore souvent que les inégalités de patrimoine entre hommes et femmes sont en train d’augmenter en France. L’inégalité patrimoniale entre hommes et femmes est passée de 9% en 1998 à 16 % en 2015.
Céline Bessière est professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine, Sibylle Gollac est sociologue et chercheuse au CNRS. Elles signent ensemble un livre, Le Genre du Capital, publié aux éditions La Découverte, résultat de quinze ans de recherche passées à fouiller dans les rapports statistiques, s’entretenir avec des notaires, des avocats et des juges.
Dans cet épisode, elles expliquent et démontrent les mécanismes qui favorisent l’appropriation masculine du capital et leur lien avec les inégalités entre classes sociales. Il est question de travail domestique, des origines des inégalités de revenus entre hommes et femmes, de pension alimentaire et d’héritage.
Elles montrent comment le droit est appliqué de telle sorte à ne pas fragiliser les patrimoines masculins. Le fait qu'une famille puisse transmettre sa richesse de génération en génération passe par l'intérêt des pères, des fils et des maris contre celui des mères, des filles et des épouses. La transmission des inégalités de richesse entre classes sociales, de génération en génération, repose sur cette appropriation masculine du capital.
A la fin de l’épisode, on se demande quelles seraient les politiques publiques à mener pour contrer ces effets, et aussi ce que nous pouvons faire, chacun et chacune à notre niveau, pour tenter d’échapper à ces mécanismes.
RÉFÉRENCES ET CHIFFRES
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 27 février 2020 dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e), l’introduction et la conclusion ont été enregistrées le 20 avril 2020. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Pourquoi les personnes qui aujourd’hui inventent, codent, designent, programment les logiciels, les algorithmes, les applications, et les machines que nous utilisons tous les jours sont-elles en très grande majorité des hommes ? Qu’y a-t-il de si masculin en informatique ? Comment, alors que l’informatique était un secteur mixte jusque dans les années 80, est-elle devenu un truc de mecs ?
Quelles politiques efficaces mettre en place pour que que ce domaine devenu indispensable à nos vies devienne enfin mixte ?
Entretien avec Isabelle Collet, informaticienne, enseignante-chercheuse à l’université de Genève, et autrice de « Les oubliées du numérique » (Le Passeur, 2019).
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 20 janvier 2020 dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e), l’introduction et la conclusion ont été enregistrés le 18 mars 2020. Prise de son, réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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On se souvient tous de cette mythique scène dans American Pie dans laquelle Jim, le personnage principal, est en train de pénétrer une tarte aux pommes cuisinée par sa mère. Moment d’ailleurs extrêmement gênant pour lui lorsqu’il se fait surprendre… Le food sex n’a pourtant rien de sale ni de déviant. On vous explique tout.
Le « food sex » est, comme son nom l’indique, l’art de combiner sexualité et nourriture. Il ne faut pas le confondre avec son cousin, le « food porn« , dans lequel on sexualise la nourriture. Le food sex consiste à associer sexe ET nourriture. Enduire l’autre de pâte à tartiner, se régaler de fraises ou de bananes pendant un baiser intense, etc.
En terme « académique« , on ne parle pas de food sex mais de « sitophilie » . C’est-à-dire, manger à partir du corps d’une autre personne. Le but du jeu est d’étaler les aliments sur le corps de son/sa partenaire puis de la lécher. La chantilly, le miel ou encore les crèmes au chocolat peuvent et sont couramment utilisés. La nourriture sert d’excitant, de jouet sexuel, et peut être dévorée à même le corps. La nourriture peut être liquide (chocolat, confiture) mais aussi solide.
Il existe par exemple au Japon une pratique, le « Nyotaimori« , dont le but est de manger des sushis sur le corps...Lire la suite sur Union
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Dans la suite de cet entretien, Iris Brey expose le coeur de sa thèse sur le regard féminin à l’écran : à quoi peut-on le reconnaître ? Qu’est-ce que cela change à notre expérience de spectateurice ? Pourquoi est-ce qu’il ne s’agit pas d’une censure, mais au contraire d’une chance pour l’art cinématographique ?
Le female gaze n’est pas l’inverse du male gaze, il peut être produit quel que soit le genre du réalisateur ou de la réalisatrice. Il ne s’agit pas d’objectifier les hommes comme on objectifie les femmes, mais bien de tout réinventer : la manière de filmer, de raconter des histoires, de les évaluer en terme critique… et d’enseigner le cinéma !
LES OEUVRES DONT IL EST QUESTION DANS L’ÉPISODE
« Titanic »de James Cameron (1997), « Portrait de la jeune fille en feu » de Céline Sciamma (2019), la série « La servante écarlate » par Bruce Miller (2017) pour Hulu, tirée du roman de Margaret Atwood, la série « I Love Dick » par Jill Soloway et Sarah Gubbins pour Amazon Video (2017), tirée d’un livre de Chris Kraus paru en 1997 et traduit en français en 2016 (éditions Flammarion), le film « Madame a des envies » d’Alice Guy (1906), qu’on peut visionner ici : https://www.youtube.com/watch?v=arIMC0qSyHw, « Cléo de 5 à 7 » d’Agnès Varda (1962), « Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles » de Chantal Akerman (1975), « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard (1960)
OEUVRES RECOMMANDÉES
Iris Brey recommande « Wanda » de Barbara Loden (1970) et « Simone Barbès ou la Vertu » de Marie-Claude Treilhou (1980)
Victoire Tuaillon recommande l’écoute du podcast Mansplaining, du journaliste Thomas Messias et la fréquentation du site Le Genre et l’écran, qui se propose de faire une critique féministe des productions audiovisuelles.
OEUVRES DE L’INVITÉE
« Sex and the series » 2016 (éd. L’Olivier)
« Le regard féminin : une révolution à l’écran » 2020 (éd. L’Olivier)
LE TEST DU FEMALE GAZE, selon Iris Brey
1 / Il faut que le personnage principal s’identifie en tant que femme.
2/ Que l’histoire soit racontée de son point de vue.
3/ Que son histoire remette en question l’ordre patriarcal.
4/ Que grâce à la mise en scène, le spectateur ou la spectatrice ressente l’expérience féminine.
5/ Si les corps sont érotisés, le geste doit être conscientisé.
6/ Le plaisir des spectateurs ne découle pas d’une pulsion scopique.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son et réalisation : Quentin Bresson. Réalisation : Quentin Bresson Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans cet épisode, il est question de cinéma et de séries télévisées vues par le prisme du genre. Victoire Tuaillon s’entretient avec Iris Brey, spécialiste de la représentation du genre et des sexualités à l’écran, critique de séries et de cinéma, enseignante à l’université de Californie à Paris, et autrice de « Le regard féminin : une révolution à l’écran » (éditions de L’Olivier).
Dans cette première partie, elles discutent de ce qu’est le male gaze, c’est à dire le regard masculin : à quoi est-ce qu’il correspond concrètement, en terme d’esthétique, de choix de mise en scène et de cadrage ? Où en est-on de la parité dans l’industrie cinématographique et pourquoi aujourd’hui encore, la majorité des films produits sont financés et réalisés par des hommes ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
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Suite de l’entretien avec l’autrice et artiste Maïa Mazaurette, journaliste spécialisée en sexualité, autour d’une idée qu’elle développe régulièrement dans ses chroniques et ses livres : pour faire exploser les rôles étroits dans la séduction et le désir hétérosexuels, il faudrait ré-érotiser les hommes.
On commence par discuter de la charge esthétique : pourquoi est-elle si déséquilibrée ? Pourquoi les femmes passent-elles, en moyenne, tellement plus de temps, d’énergie, d’argent, à soigner leur apparence physique ? Quel lien entretient cette charge esthétique avec la répartition traditionnelle des rôles de séduction, où les hommes sont des sujets de désir (« les hommes n’ont pas de corps » écrivait Virginie Despentes dans King Kong Théorie), et les femmes des objets de désir ?
Enfin, Maïa Mazaurette fait visiter sa première exposition : elle raconte comment elle fait poser ses modèles, ce qu’elle cherche à créer, comment elle trace les contours d’une nouvelle esthétique érotique hétérosexuelle. Et encourage toutes les femmes artistes à faire de même.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e) et chez Barbara Polla. Prise de son : Mathieu Thevenon et Victoire Tuaillon. Réalisation : Quentin Bresson Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Le sexe est réputé pour ses effets bénéfiques sur la santé. Voici 4 bienfaits à faire des galipettes sous la couette !
Grâce au sexe, dites au revoir aux calculs rénauxDes scientifiques de la clinique d’Ankara Training and Research Hospital en Turquie recrutent 75 patients pour leur recherche. Ils divisent les participants en trois groupes : le premier groupe a été traité avec un médicament contre les problèmes urinaires, le deuxième groupe avec un traitement standard contre les calculs rénaux et le troisième groupe devait avoir des rapports sexuels 3 fois par semaine (au minimum). Résultat ? S’envoyer en l’air trois à quatre fois par semaine favoriserait l’évacuation des calculs rénaux. Donc si vous souffrez de pierres aux reins, s’inscrire sur Tinder semblerait être la meilleure solution…
Faire du sexe réduit le risque de fuites urinairesLe plaisir et l’excitation préviendraient l‘incontinence urinaire. Tout simplement, la montée de la libido...Lire la suite sur Union
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La fausse couche représente une épreuve douloureuse dans la vie d’une femme. 15% des grossesses se terminent en fausse couche dite isolée, informe le site Améli. La majeure partie du temps, les grossesses qui suivent une interruption précoce isolée se déroulent sans grandes difficultés. Mais plus l’âge augmente, plus le risque de faire une fausse couche s’accroît : « à 25 ans, il est de 12% par cycle et de 50% à 42 ans » est-il écrit sur le site Améli. Et dans certains cas plus rares et dû à des anomalies, des malformations ou encore des perturbations hormonales, 1,5% des femmes vivent des fausses couches à répétition.
Toutefois, des scientifiques auraient décelé une pratique en vue de réduire la possibilité d’une fausse couche.
L’éjaculation buccale permettrait d’éviter une fausse coucheUne étude (relayée dans sciencealert) du Leiden University Medical Center aux Pays-Bas suggère qu’avaler du sperme réduirait le risque de fausse couche.
Les chercheurs recrutent 234 femmes dont 97 d’entre elles qui ont vécu des fausses couches récurrentes. Après les avoir interrogé sur leurs grossesses précédentes et leur vie sexuelle,...Lire la suite sur Union
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Depuis quinze ans, elle écrit des chroniques dans de nombreux journaux, comme le quotidien Le Monde et le magazine GQ. Maïa Mazaurette est autrice et journaliste spécialisée dans les questions de sexualité. Dans cet épisode, il est question de trois idées reçues très répandues concernant la sexualité hétérosexuelle : que le sexe féminin serait un « trou », que la douleur physique serait le seul remède à l’ennui sexuel, et que le principe d’un consentement explicite et enthousiaste « casserait l’ambiance ».
D’où viennent ces idées reçues ? En quoi sont-elles androcentrées, c’est à dire qu’elles prennent le masculin et le point de vue des hommes comme centre, comme référence neutre ? Comment en sortir et inventer de nouvelles normes sexuelles ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉPISODE
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Surya Bonaly de Binge Audio (Paris 19e). Prise de son : Mathieu Thevenon. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Le texte qui suit est de Dominique Aury, alias Pauline Réage, sur le personnage de Madame de Merteuil et le roman Les Liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos. Il fut publié en 1951. Merci à mademoiselle T… pour la retranscription. Les intertitres sont de Monsieur Valmont.
« J’ai vu les mœurs de mon temps, dit Jean-Jacques, dans la préface de la Nouvelle Héloïse, et j’ai écrit ces lettres. » Laclos reprend la phrase pour la placer en épigraphe aux Liaisons Dangereuses. Que faut-il entendre pas les mœurs d’une époque, sinon ce qui a paru neuf aux contemporains, ou qui paraît périmé aux générations suivantes (ce n’est pas nécessairement la même chose)?
Non pas l’amour sans doute, ni la galanterie, mais entre autres les formes, le cérémonial et l’appareil, ou l’absence de formes, de cérémonial et d’appareil qui les accompagnent.
Comme on trouve en principe dans les manuels de savoir-vivre d’une époque donnée des règles explicites sur la manière d’entrer dans un salon, d’accepter ou de refuser une invitation, de saluer ou de ne pas saluer une femme dans la rue, on peut aussi trouver dans les romans de la même époque les règles implicites de la conduite amoureuse.
La règle du jeu amoureuxPar exemple, il semble bien qu’un homme du début de ce siècle, quand il avait réussi à obtenir d’une femme qu’elle allât dans sa garçonnière (on avait des garçonnières) et lui cédât, était tenu de lui envoyer dès le lendemain matin un petit bleu de remerciement (c’est la moindre des choses) et des fleurs, mais beaucoup de fleurs, ce qui est agréable mais devait être bien embarrassant, car enfin comment expliquait-elle à son mari – elle était toujours mariée –, une si brusque avalanche de roses et d’œillets, pour ne pas parler d’orchidées?
À part ce geste un peu voyant, il n’était pas de bon ton de publier son succès.
Mais il était d’encore plus mauvais ton (et personne n’y aurait seulement pensé) quand on quittait une femme pour une autre, d’envoyer à la nouvelle passion une lettre tendre (accompagnée d’une boucle de cheveux) de la précédente.
Au temps de Mme de Merteuil et de Valmont, il semble bien au contraire que c’était la règle.
La muflerie policéeValmont raconte tout naturellement, sans qu’on devine le moindre étonnement ni la moindre indignation chez Laclos, la manière dont Prévan, pour mener à bout la triple aventure qui l’a rendu célèbre, a envoyé à chacune de ses nouvelles conquêtes une part des lettres de la belle étrangère dont il était l’amant, pour preuve de rupture avec elle et en guide d’hommage aux autres.
Mme de Merteuil, suivant la même règle, réclame de Valmont, pour l’accepter à nouveau, qu’il lui envoie une lettre de la belle Dévote, aussitôt la défaite consommée, ajoutant avec férocité : « Je suis curieuse de savoir ce que peut écrire une Prude après un tel moment, et quels voiles elle met sur ses discours, après n’en avoir plus laissé sur sa personne. »
(Elle n’en saura rien, et nous guère plus : Mme de Tourvel n’a pas achevé la seule lettre d’amour qu’elle ait écrite à Valmont du jour où il a été son amant et Laclos ne l’a pas publiée, elle n’existe que dans le manuscrit.)
Ces façons humiliantes et atroces, cette goujaterie – dont le fameux petit billet proposé à Valmont par la marquise, qu’il copie et envoie fidèlement à Mme de Tourvel, comme on fait une pirouette, et pour n’en avoir pas le démenti – cette muflerie universellement admise, sont d’autant plus saisissantes, d’autant plus incroyables, qu’elles s’accompagnent d’une courtoisie raffinée, de l’observation scrupuleuse de la politesse et des cérémonies.
Un homme alors ne se permettait pas, dit Mme de Boigne, de toucher en public, fût-ce du bout du doigt, le dossier d’un fauteuil où une femme était assise – mais s’il avait été son amant il livrait ses lettres d’amour à sa nouvelle maîtresse, qui pouvait donc s’attendre à se voir traitée de même à son tour.
Qu’arrive-t-il par exemple aux jeunes femmes dont Prévan s’est amusé?
L’une est enfermée au couvent, les deux autres languissent dans leurs terres. Toutes ont perdu d’un seul coup leur amant, leur mari, leurs amis, les voilà rayées du monde.
Le même sort menace cette vicomtesse que Valmont, par pur esprit sportif, souffle un instant à son amant, et toujours par esprit sportif sauve momentanément de la catastrophe.
Momentanément : car Mme de Merteuil, agacée de cette exceptionnelle générosité, réplique: « Il faut qu’on en parle » pour avoir prétexte à dire : « On ne peut plus voir cette femme-là. »
C’est payer cher l’amour et le plaisir, et surtout le plaisir. Car dans le désastre où sombre un amour, la douleur vient de celui qu’on aime, et si l’on est abandonnée par lui, on peut bien être abandonnée par le monde ; tout est prison, tout est exil, une prison, un exil de plus, quelle importance?
Mais le seul caprice où la part d’amour-propre, de vanité, de fantaisie est aussi grande que l’entraînement sensuel et le goût du jeu, fallait-il qu’il fût si dangereux pour les unes alors qu’il était sans risque pour les autres?
Il est curieux de voir, dans une société aussi élégante et policée, les règles du jeu reposer au fond sur une conception d’une brutalité et d’une grossièreté toutes paysannes, telle qu’on l’entend exprimer encore par les fermières qui parlent de leur fils adolescent : « Mon coq est lâché, gardez vos poules. »
C’est aux mères à garder leurs filles, aux maris à protéger leurs femmes.
En amour comme à la guerreValmont le dit : quand il lui plaira de découvrir la conduite de Cécile, Mme de Volanges sera entachée (il souligne) de négligence impardonnable – et encore de Cécile, Mme de Merteuil remarque : « Gercourt la fera toujours bien enfermer quand nous le voudrons. »
Jusque là, Cécile est comme les autres. Personne ne lui cache qu’elle est une proie fraîche et gauche, une proie qu’il faut laisser mûrir : « Nous verrons cela cet hiver », murmure une ombre dans le salon de sa mère.
En regard, comment le parti de la vertu traite-t-il les libertins avérés?
Mais fort bien.
Mme de Volanges ne refuse pas de recevoir ni de rencontrer Valmont, alors qu’elle s’indigne de sa dangereuse adresse et de la noirceur de son âme. Elle laisse sa fille vivre sous le même toit que lui. La Maréchale, qui représente ces vieilles femmes sévères décidant sans appel de la réputation des jeunes, et à qui Mme de Merteuil écrit après son aventure avec Prévan, eh bien la Maréchale recevait Prévan, dont la renommée était aussi mauvaise que celle de Valmont.
Ce qui prouve que tout le monde, non seulement joue le jeu, mais accepte les règles du jeu ou si l’on préfère, le fait qu’il n’y ait pas de règles.
En amour comme à la guerre, tout est permis.
Si infâme que soit le procédé, personne ne crie : ce n’est pas de jeu. Les victimes sont les premières consentantes, les premières prêtes à reconnaître à leur séducteur le droit de les insulter, et de les vouer au malheur.
Bien mieux, elles sont prêtes à lui accorder, si peu qu’il y tienne, l’hommage de leur remords et de leur honte, peut-être sans conviction, mais par instinct de défense, comme on fait une offrande propitiatoire pour apaiser un vainqueur en quelque manière plein de rancune pour l’objet de sa victoire.
Si tant d’héroïnes de roman et de mélodrame, après avoir cédé, ont murmuré : « Vous allez me mépriser », c’est qu’elles risquaient très réellement d’être méprisées.
Les Lovelace, tout Lovelace qu’ils sont, sont capables d’avoir le réflexe du paysan (modeste en somme) qui s’écrie : « Faut-il qu’elle soit putain pour avoir couché avec moi! ». Le remords et la honte défendent Clarisse du mépris parce qu’ils prennent la place de la pureté perdue.
Les larmes sont alors une sorte de substitut de la vertu, et donnent à qui les fait naître, outre le plaisir qu’il y prend, le sentiment qu’il n’a pas lui-même anéanti pour toujours, en s’emparant, justement ce qu’il désirait atteindre.
« Ne fuyez pas, je suis encore celle que vous avez aimée quand je n’étais pas à vous », voilà ce que disent les larmes.
Il est d’ailleurs à remarquer que lorsque ces victimes gémissantes ont affaire à un amant dont pour une raison quelconque elles ne redoutent pas l’abandon ou le jugement, soit qu’elles le sentent lié par amour irréductible, soit qu’il n’existe pas même à leur cœur, il n’est pas question de honte ni de remords.
Clarissa Harlowe pleure comme une Madeleine, aussi dangereuse, « bien plus dangereuse pénitente que pécheresse » – ainsi Mme de Merteuil imagine la Madeleine. Clarisse pour plus de sûreté est à la fois pénitente et pécheresse : c’est que Lovelace aime en elle surtout sa faute et sa honte, et le fait qu’il en est l’auteur.
Manon devant Des Grieux n’éprouve pas le moindre remords. Elle sait qu’il aime à travers toutes ses fautes, qu’il n’a pas besoin de preuves, qu’il ne cherche pas en elle une victime.
Le pompeux apparat du hallaliCécile n’a pas davantage de remords de sa conduite avec Valmont, et pour la raison contraire : elle se moque absolument de lui. Il en fait une machine à plaisir, assurément : sans en avoir l’air, elle le lui rend bien : la plus parfaite sainte Nitouche.
Toutefois, il est un point commun aux saintes nitouches et aux oies blanches, à Cécile qui rit aux éclats et à Clarisse inondée de pleurs; c’est que leur bonheur ou leur malheur, leur tranquillité ou leur ruine ne dépendent pas plus de leurs sentiments que de leur conduite.
Celles sur qui passe le froid de la peur, quand leurs amours ou leurs caprices leur en laissent le temps, ont raison de frissonner.
Jamais peut-être, à aucune époque, sinon durant les deux ou trois décades qui ont précédé les années de la Révolution, en aucun milieu, sinon dans le monde élégant et fermé, mi-aristocratique, mi-bourgeois, qu’on appelait alors le monde, elles n’ont été plus cruellement courues et piégées, avec les feintes qui sont d’ordinaires dans les chasses, et les appels de cor, et le pompeux apparat du hallali.
Surtout, jamais l’expression « s’être donnée » n’a eu plus juste et plus lourde portée : car elles ne s’appartiennent plus, bon gré mal gré.
Que ce soit un bonheur de ne plus s’appartenir, quand on aime, mais d’avoir son corps et son âme et sa vie remis entre les mains de l’être qu’on aime, bien.
Mais si on a seulement aimé par caprice, ou cru aimer, et qu’on n’aime pas, ou qu’on n’aime plus? Tant pis, il ne fallait pas accepter un maître, dont un mouvement d’humeur, ou seulement une étourderie, peuvent vous perdre, à qui son succès même enlève tout sentiment d’obligation et (par un étrange paradoxe) de responsabilité.
« Vous me traitez aussi légèrement que si j’étais votre maîtresse », dit la marquise à Valmont. Que l’on n’ait pas toujours la malchance de tomber à la hasardeuse merci d’un Valmont, cela va de soi.
Ce qui est graveMais ce qui est grave, et qui fait vraiment de l’amour une guerre, c’est qu’il est possible précisément d’avoir de la chance, et de sortir sans dommage du premier engagement, du second, parfois même de nombreux engagements : on peut être Mme de Parabère, et se sauver par l’insolence, ou Mme de Genlis, et en imposer par l’enseignement de la vertu.
Talleyrand disait de Mme de Genlis qu’elle se décidait si vite, que l’on n’était jamais sûr à qui elle avait accordé ses faveurs : coutume dont Mme de Merteuil fit un précepte, à moins que ce n’ait été l’inverse.
On peut aussi se conduire comme la jeune femme dont parle Mme de Boigne, et qui était la maîtresse de l’archevêque de Metz.
Arrivait-on chez lui, on était sûr de leur liaison, ils habitaient ensemble. Y restait-on un mois, on en doutait, tant ils avaient l’un envers l’autre de politesse, et de discrétion.
Mais qu’il y eût un éclat, que l’indulgence de ce qu’on appelait le public (et n’était après tout que les témoins de votre vie, parents, amis et relations) qui allait son train sans qu’on sût pourquoi vînt à se cabrer tout d’un coup, et voilà, c’était sans appel, il fallait disparaître.
Valmont et Prévan provoquent les éclats, par gloriole, Lauzun est plus généreux; Il n’en ressort pas moins que le seul, l’unique impératif de la conduite des femmes n’a rien avec la morale, ni avec l’honneur, c’est le même qui mène les garçons des compagnies disciplinaires : Pas vu, pas pris.
En liberté constamment provisoire, les femmes forment à l’intérieur de la redoutable franc-maçonnerie masculine, qui a de son côté les lois écrites et les lois non-écrites, une caste moins ennemie qu’esclave, et moins encore esclave que divisée et prête à la trahison – à la trahison, s’entend, envers ses propres membres, comme les animaux de basse-cour, si cruels entre eux, et qui s’acharnent avec tant de férocité sur la bête blessée.
C’est que les défaites ont quelque chose de pénible et peut-être de contagieux, dont on cherche à n’être pas solidaire : le plus sûr est de se ranger dans le camp des vainqueurs.
Toutes les femmes à qui Valmont a affaire sont d’avance de son parti, et jusqu’à Mme de Tourvel, dont il s’indigne qu’elle lui mente, jurant qu’elle ne l’aime pas, alors que son amour éclate.
Il a raison, elle ment. Et lui donc!
Elles mentent toutes : Cecile à Danceny (par omission), Mme de Tourvel à Valmont, Mme de Merteuil à la terre entière. Et que veut-on qu’elles fassent d’autre? Quelles autres armes leur a-t-on laissées? Les larmes?
Mais on peut mentir en pleurant, il n’y a là aucune difficulté. Il faut bien qu’elles mentent, celles dont Valmont dit qu’elles ne demandaient qu’à lui céder, et qu’il appelait prudes parce qu’elles ne faisaient que la moitié du chemin : elles mentent en ne cédant pas tout de suite, par simple souci de leur réputation, peut-être aussi parce que l’escrime les amuse, et pour la prolonger.
Il faut bienIl faut bien que Mme de Tourvel mente à Valmont, pour se protéger de lui et d’elle-même jusqu’au dernier instant.
De Cécile, on hésite à trop parler de mensonge, tant ses lettres à Danceny sont déchirantes de sincérité, tant sont nulles et fausses ses trahisons, tant on imagine son désespoir s’il les lui reprochait, sa stupeur à voir irrémédiablement un crime qui lui est si facile et si léger, dont elle ne comprendrait pas qu’il pût anéantir la criante vérité de son amour.
Cependant il faut constater que son silence est aussi un mensonge. Dans tous ces cas, il s’agit de mensonges de nécessité : il n’y a pas de moyen de faire autrement.
Pour Mme de Merteuil, c’est bien autre chose.
Où toutes les femmes acceptent la situation qui leur est imposée, Mme de Merteuil se révolte.
Sa révolte est une révolte personnelle, et non générale, une révolte de caractère et de tempérament plus qu’une révolte de raison.
La raison, chez elle, intervient pour réduire à néant, après les avoir examinés, les préjugés et les règles de conduite qui sont injustes ou absurdes. Elle est une alliée, non un premier moteur.
Dans les déclarations célèbres et scandaleuses – mais extrêmement sensées – de Mme de Merteuil, que Danceny rend publiques après la mort de Valmont, « pour leur commune vengeance », et dont Mme de Volanges se récrie que c’est « le comble de l’horreur », on ne trouve pas le mobile le plus profond, et quelque chose manque qui emporterait tout à fait la conviction : l’ordre est trop rigoureux, la démonstration trop froide, trop évidente l’application; s’il n’y avait, qui éclatent avec insolence, les railleries à Valmont, cette provocante parade serait suspecte : comme toutes les parades, faites pour les autres, plus que pour soi.
Une des dernières lettres qu’elle écrit à Valmont est beaucoup plus révélatrice; la colère, comme à d’autres l’ivresse, lui arrache la vérité, une vérité du même ordre que ses principes affichés, mais plus violente et plus dangereuse, qui fait explosion presque malgré elle, qu’elle ne peut plus déguiser par le raisonnement et le sang-froid.
C’est juste avant la rupture : elle n’a pas quitté Danceny, comme Valmont le lui demandait, et Valmont, blessé dans son amour-propre et dans le pouvoir qu’il se croit sur elle, la met en demeure de choisir.
La voilà donc au pied du mur. Va-t-elle céder, va-t-elle faiblir? Si céder n’était que renoncer à un caprice, elle céderait peut-être (on retrouve toujours un autre caprice, quand on cherche rien davantage).
Mais pèsera-t-elle seulement les conséquences? Céder, c’est d’abord céder.
Pour ne pas perdre Valmont (qu’elle aime, car elle l’aime toujours, et il faut qu’il soit aveugle, ce grand psychologue, pour ne pas le voir) va-t-elle renoncer à sa plus exigeante passion, qui est, non pas Valmont, non pas Danceny, non pas l’amour, mais sa liberté?
Va-t-elle seulement faire semblant, ce qui serait une solution moyenne?
Valmont dans le même cas mentirait sans hésiter, une autre femme mentirait, elle-même, à quelqu’un d’autre que Valmont mentirait ; mais mentir cette fois-là à Valmont serait se mentir à soi-même, et aussi humiliant que de céder.
Elle se sentirait un peu esclave, et contre son gré, presque mariée.
Se soumettre, pour être un jour traitée comme il vient (à sa demande) de traiter la Présidente, qu’il sacrifie à la crainte d’être plaisanté un moment?
De le voir si léger, si faible, de l’avoir si facilement pris au piège, une sorte de dégoût et de rancune la soulève contre Valmont : « Et vous voulez qu’on se gène? Ah! Cela n’est pas juste. » Voilà le cri profond de Mme de Merteuil; c’est presque un cri d’enfant.
Il n’y a plus là de raisonnement ni de raison, ni de logique, sinon une logique de sentiments, mais une passion indignée, la passion de la liberté à tout prix, de la justice à tout prix.
Si, pour ne pas supporter d’injustice, si, pour être libre, il faut mentir, elle mentira (à son mari, à ses amants), dire vrai, elle dira vrai (à Valmont), perdre Valmont, elle perdra Valmont, risquer de se perdre elle-même, elle risquera de se perdre.
Mais c’est une passion qui ne regarde qu’elle, qui se limite à elle.
Ici l’esprit d’indépendance est tout proche de l’orgueil, et l’orgueil trop menacé pour être généreux. Mme de Merteuil revendique pour elle, non pour les autres femmes.
Elle est non pas anarchiste, mais anarchique, non pas révolutionnaire mais aventurière, ne voulant rien à changer à l’ordre établi, et comme un bon stratège à qui l’on donne un terrain de manœuvres semé d’embûches et de difficultés, cherchant seulement à tourner les difficultés et à utiliser les embûches à son profit.
Elle est outrée du sort qui est fait aux femmes parce que le même sort lui est fait, et qu’elle sent qu’elle ne le mérite pas.
Les autres le méritent-elles? Jusqu’à un certain point, oui, par leur étourderie, par leur timidité, par leur faiblesse et leur docilité de filles soumises
Ce n’est pas qu’elle refuse avec les femmes toute solidarité, et qu’elle veuille faire l’homme, comme le lui reproche le naïf Beaudelaire, qui y voit un signe de grande dépravation.
Faire l’homme? Comme Valmont, par exemple? Ah bien merci! Il n’y aurait pas de quoi être fière. Il est infiniment plus glorieux d’être femme. « Née pour venger mon sexe et maîtriser le vôtre », dit-elle à Valmont – non sans lui avoir fait remarquer combien facile est son rôle, et le sien propre par contre périlleux.
La solidarité qu’elle se reconnaît avec les femmes (aucune avec les hommes) est justement la solidarité du danger, et des qualités qui permettent de le vaincre : la finesse naturelle, la prudence.
« Quelle femme, dit-elle encore à Valmont, n’en aurait pas plus que vous? Eh, votre présidente vous mène comme un enfant. »
En passant, elle s’avoue sensible aussi à leur beauté : « Si j’avais moins de mœurs », dit-elle en parlant de Cécile, dont elle fait un portrait de moraliste – « cela n’a ni caractère ni principes » – et de libertin – « c’est le bouton de rose » – pour renoncer à lui faire jouer comme elle dit les seconds auprès d’elle aussitôt qu’elle l’a reconnue trop sottement facile.
D’ailleurs, elle n’a pas tant de mœurs qu’elle le dit, à en juger par les cajoleries assez suspectes auxquelles elle se laisse aller à plusieurs reprises.
Elle a été bel et bien tentée par Cécile, et tout près de s’y attacher, jusqu’à jalouser d’avance l’homme aux mains de qui il faudra la remettre; peut-être a-t-elle vu en elle, un instant, une image de l’enfant qu’elle fut, si neuve et si brutalement donnée à saccager, si précieuse et si fourbe, et personne ne le devine, pas même elle, encore moins le mari qu’on lui destine.
Non pas qu’elle éprouve pour Cécile la moindre pitié – une lâche et frivole pitié dit un personnage de Racine – ce serait plutôt de l’irritation à voir gâcher un bien qui ne mérite pas de l’être.
Mais si peu que Cécile se montre inférieure, et elle a vite fait de prouver qu’elle n’a pas d’étoffe, Madame de Merteuil renonce à elle : on n’en pourra rien tirer, qu’elle serve de jouet à Valmont : elle ne vaut pas davantage et somme toute c’est bien assez bon pour lui.
Pour elle-même, Mme de Merteuil est autrement exigeante.
Il existe dans les Liaisons Dangereuses un épisode aussi essentiel quant au mythe de son personnage et aussi inutile par rapport à l’action que la lettre où elle se raconte. C’est l’aventure avec Prévan.
Dans l’aventure avec Prévan, une situation étant donnée, Mme de Merteuil retourne exactement cette situation. Elle agit envers Prévan comme il avait décidé d’agir envers elle. Il s’imagine attaquer; c’est elle qui attaque. Ce qu’il voulait obtenir d’elle, c’est elle qui l’obtient de lui (car dans un engagement de cet ordre celui qui est possédé, celui qui est dupé – « je l’ai bien possédé », dit l’escroc).
Il lui préparait le scandale, et la mise en quarantaine : c’est elle qui les lui inflige. On dirait un ballet bien réglé, sur un contrepoint élémentaire.
Chacun des partenaires exécute ponctuellement les figures classiques et connues, mais la signification en est inversée, et celui qui croit danser son triomphe danse sa ruine.
On a souvent répété que les Liaisons Dangereuses étaient l’œuvre d’un stratège, mais le seul personnage qui mérite le titre de stratège est Mme de Merteuil. Valmont en emploie vainement le langage, il suit avec une application les chemins battus, c’est-à-dire finalement les chemins où l’on est battu.
Mme de Merteuil invente la technique autant que les principes. Elle y est bien obligée : personne n’a inventé pour elle, il n’existe pas de tradition, orale non plus qu’écrite, et l’on n’a guère fait de progrès depuis Dalila.
Sans doute pour les principes, il suffit d’un peu de bon sens, et pour la technique d’un peu d’instinct. Encore fallait-il y penser, comme dans l’art de la guerre, où les grands capitaines sont ceux qui rationalisent le hasard. Le ciseau de Dalila est le hasard, ou bien le symbole.
L’art de Mme de Merteuil est plus subtil. Son principe fondamental – et le seul cependant dont elle ne fasse pas étalage – est de toujours prendre l’offensive, en se donnant toujours, d’avance, l’apparence d’être vaincue.
On réduit les femmes à la timidité, à la docilité, on désire qu’elles soient silence, faiblesse, et peur et consentement?
Oh! tant qu’on voudra! Le voilà bien avancé, le joli Prévan, pour avoir troublé Mme de Merteuil, et vu qu’il troublait; pendant qu’il s’en flatte, elle l’observe avec une malice tout libertine, mais il ne s’en aperçoit pas; il lui arrache des larmes (ses seules larmes), et ne voit pas qu’elles sont de commande; il ne peut pas lui venir à l’idée qu’elle est plus pressée que lui d’en finir, et que pour ce coup, c’est comme la Bible et selon la justice : celui qui creuse une fosse y tombe.
Il ne le comprend pas parce qu’elle le traite précisément, lui chasseur, comme il convient de traiter le gibier quand on chasse seul, sans meute et sans rabatteur, à la manière des braconniers : elle ne le dérange pas de ses habitudes, elle lui tend des miroirs où toutes les images lui sont familières, comment l’idée du piège pourrait-elle lui venir, comment se concevrait-il gibier?
Les femmes qui d’ordinaire revendiquent pour les femmes la liberté, ou si l’on préfère, la licence des hommes, procèdent autrement : elles revendiquent en même temps, comme un droit supplémentaire, les moyens dont les hommes font usage, ce qu’elles désirent, elles disent qu’elles le désirent et se déclarent au besoin, se sentant humiliées et atteintes dans leur dignité à la pensée de devoir se taire, alors que les hommes ont sans ridicule le droit de parler – comme s’il s’agissait de droit, ou de dignité.
Mme de Merteuil ne s’embarrasse pas d’un formalisme aussi ingénu, et ne se sent pas diminuée de jouer le jeu, quand elle joue pour gagner.
Prévan se fait gloire trop tôt de venir à bout d’une femme dont la vertu est célèbre, et qui bien entendu sera et se sentira aussitôt déshonorée.
Son malheur, et l’originalité de Mme de Merteuil, est qu’elle ne se sent pas déshonorée, au contraire. Au contraire, parce qu’elle a changé, pour elle seule, la valeur de termes, nommé victoire ce que tout le monde appelle défaite, et finalement fait de facilité vertu.
D’ailleurs il s’agit de s’entendre. Pourquoi ne dit-on pas de Valmont, de Prévan, qu’ils sont faciles? Ils le sont cependant : tout leur plaît, ce qui signifie qu’ils cèdent à tout, en croyant vaincre, et qu’ils ne sont à faire émulation de facilité avec Mme de Merteuil qui n’est pas difficile non plus (a-t-on idée de s’intéresser à Danceny), Valmont sera vite dépassé : elle a le caprice plus prompt, et comme elle risque beaucoup plus que lui, elle a aussi beaucoup plus d’audace.
Enfin, Valmont est blasé, Mme de Merteuil, non. Il s’amuse avec Cécile, et avec la Vicomtesse, et souffre d’une fatigue plus grave que la seule fatigue physique : d’une satiété de viveur.
Pourquoi éprouve-t-il un peu de reconnaissance, malgré lui, envers la Présidente, sinon parce que l’amour qu’elle lui arrache efface miraculeusement cette satiété?
Tandis qu’on ne voit jamais Mme de Merteuil se lasser du plaisir que lui donnent ses amants, alors même qu’elle ne les aime pas, alors même qu’elle commence à trouver qu’ils ont assez duré.
Et c’est si vrai que le récit de sa nuit avec Belleroche, dans sa maison clandestine, récit dont la précision de détail, mais aussi par un curieux paradoxe la discrétion et la retenue font une des pages les plus voluptueuses du roman, exaspère et rend jaloux Valmont.
De même, si dans la résolution de Mme de Merteuil de garder Danceny à tous les risques il y a un secret autre que le prix qu’elle attache à la liberté, on devine qu’il est du même ordre : le goût encore neuf d’une aventure où le plaisir qu’elle éprouve se double du plaisir qu’elle donne et de l’admiration qu’elle inspire.
Aussi l’abandon de Danceny lui est-il une offense non parce qu’elle est amoureuse, mais parce qu’elle est volée.
On remarquera que le piège auquel elle l’a pris, comme elle a pris Prévan, et auquel ils se prennent tous, est le piège de la vérité : ils sont éblouis de voir dans ses yeux, dans son corps abandonné et immobile la langueur du désir.
Il n’y a là ni feinte ni mensonge, mais une contagieuse vérité.
La force de Mme de Merteuil est de l’utiliser comme elle ferait d’une feinte, et pour étayer un mensonge : pour faire croire à ceux qui lui cèdent qu’ils vont disposer d’elle absolument.
Elle sait que rien n’attache et n’enivre comme le pouvoir qu’on se croit sur un être, que rien ne fait pâlir et trembler comme de voir sous son regard pâlir et trembler l’autre. En jouer n’est pas de sa part une comédie, puisqu’elle se trouble en effet, c’est une escroquerie, parce que son trouble ne l’engage à rien, ne signifie rien, parce qu’elle laisse entendre qu’il l’engage et la soumet, alors qu’elle n’a jamais d’engagement qu’envers elle-même, et n’est jamais soumise qu’à sa propre volonté.
Elle est si étrangère à toute notion d’honnêteté dans la guerre amoureuse, et surtout elle est si sûre d’elle, si victorieuse en face d’elle-même, si reine au fond du cœur – la reine ne peut faillir – qu’il lui est indifférent de paraître faible, de paraître vaincue. Elle n’éprouve pas le besoin de triompher, tellement elle est triomphante.
Le sentimental Belleroche, qui doit être grand, beau et bête, s’imagine être adoré? Parfait. A quoi bon lui apprendre qu’il n’est qu’un « manœuvre d’amour »?
Il suffit qu’il soit, et qu’elle sache, elle, qu’elle le retrouve seulement pour le plaisir qu’elle peut tirer, comme on va dans une maison de rendez-vous.
Peu lui importent les apparences. Il ne s’agit plus là de liberté de mœurs, après tout commune, mais de liberté d’esprit, plus rare.
Si rare que Valmont lui-même en est choqué, et s’accommode mal de l’avantageuse idée de soi que Belleroche ne manquera pas d’en prendre, comme il sait qu’il ferait à sa place : preuve qu’il leur faut à tous un théâtre, et que la vanité est une passion masculine et naïve.
L’orgueil de Mme de Merteuil, qui se complaît dans le silence et dans le secret a par comparaison quelque chose d’effrayant : comme s’il gagnait en puissance à se développer dans l’ombre.
On sent que, cachée dans cette ombre, elle regarde son propre personnage lui obéir; elle en obtient ce qu’en pourrait obtenir une entremetteuse avertie; sa nuit avec Belleroche, et le racolage de Prévan, révèlent une habilité de prostituée, mais de prostituée de génie.
Parce qu’elle le sait, même ne le disant pas, une incroyable et constante joie l’habite, à bafouer la morale reçue, à se dire qu’elle accomplit, sans que personne s’en rendre compte, tous les actes pour lesquels elle serait tenue méprisable, si on les prenait pour ce qu’ils sont, et dont elle s’enorgueillit comme un démon.
Le pouvoir de séduction de cette perversité est d’ailleurs d’autant plus fort que la perversité est plus avouée.
On voit comme il s’exerce sur Valmont : à chaque nouveau récit où se dévoile Mme de Merteuil, il a un nouvel élan vers elle. Et c’est justice : car il y a quelque chose de bouleversant à se savoir le seul possesseur d’un secret, quand ce secret est aussi dangereux pour celle qui vous l’a livré.
Pour le reste du monde, Mme de Merteuil s’avance masquée, pour Valmont seul, elle marche à visage nu. Et l’on demande si elle l’aime! Mais quel sacrifice ou quel don, quelle pureté, quelle fidélité physique absolue pourraient valoir pareille preuve?
On veut qu’elle ait, elle aussi, des armes contre Valmont (mystérieuses) et quand bien même? Pour une qu’elle dit qu’elle possède, et sur quoi elle s’explique mal, elle lui en donne cent, elle lui en donne mille.
Les chaînes dont le roman noir charge ses jeunes victimes, les chaînes que portent invisibles aux chevilles et aux poignets les amoureuses sont légères en comparaison des siennes.
Cependant elle ne les sent pas. Elle incarne le mensonge, elle est un mensonge vivant, et cependant elle dit chaque jour la vérité à quelqu’un, et s’enferre chaque jour davantage.
Peut-on dire que l’orgueil suffise à vous haler ainsi au plus creux de vous-même?
L’orgueil se tait, l’amour parle.
Mme de Merteuil et Valmont se sont d’abord aimés par hasard – sauf qu’elle attendait depuis longtemps l’occasion de se mesurer à lui – comme dans une figure de quadrille précipités dans les bras l’un de l’autre par l’abandon où chacun d’eux était laissé par son partenaire (de ce partenaire-là tout au moins, qui était Gercourt, on voit que Mme de Merteuil, si habile, n’a pas su éviter de se faire quitter sans qu’elle l’ait voulu : aussi ne lui pardonne-t-elle pas).
Ils se sont donc aimés, mais où Valmont parle de délicieux plaisirs, Mme de Merteuil parle de bonheur.
« Heureuse, parfaitement heureuse », dit-elle. Et elle dit encore que ce goût est le seul qui ait jamais pris quelqu’empire sur elle. On ne voit pas qu’elle ait alors trompé Valmont, ni lui elle. Ils se sont séparés avant, d’un commun accord.
C’est sage assurément, qui pourrait fixer Valmont? Mais aussi, qui pourrait fixer Mme de Merteuil?
Eh bien, pour Mme de Merteuil, elle a découragé tout le monde à l’avance, et il semble que personne n’ait essayé; Valmont, le seul qui peut-être aurait pu réussir, puisque c’est le seul qu’elle ait aimé, n’y a pas même songé.
Ce n’est pas sa faute si en un sens il y est cependant parvenu. Car il y est parvenu : un lien est resté entre eux, plus solide que tous les autres, plus exigeant que la tendresse, plus rigoureux que le plaisir, et peut-être le seul lien essentiel : c’est la complicité contre le monde.
On dit complicité faute d’autre mot. Mais pourquoi appeler ainsi, et d’un terme qui désigne uniquement l’amitié ou l’alliance dans le crime, un sentiment qui a pour occasion moins le crime que le danger?
On appelle complices ceux qui conspirent ensemble, fût-ce pour une juste cause, ceux qui se cachent ensemble, ceux qui défendent ensemble, à grands risques, un même secret.
Dans leur forteresse de silence édifiée contre le monde extérieur, ils sont comme dans une patrie par tous les autres perdue, ils sont libres et vrais, vainqueurs de la solitude et de l’angoisse.
Voilà pourquoi il y a dans toutes les démarches de Valmont et de Mme de Merteuil, un tel air de conquête, une aussi insolente allégresse : ils combattent ensemble, ils triomphent ensemble, et ils sont seuls à le savoir : tant qu’ils seront ensemble, ils ne se sentiront jamais étrangers sur la terre.
Que leur alliance soit pour le mal ne change rien à la joie que peut leur donner le sentiment du péril partagé, au contraire.
Mais que l’orgueil pour elle, et pour lui la vanité, qui depuis toujours brûlent sourdement au cœur de leur alliance, éclatent à l’air libre, et le feu prend d’une seule haleine, et détruit tout, eux qui sont coupables et les autres qui sont innocents.
Mme de Merteuil, nouvelle Hermione, envoie son jeune amant, si vite infidèle, tuer le seul homme qu’elle ait sans doute jamais aimé.
Décembre commence à peine, depuis huit jours Mme de Tourvel se meurt dans son couvent, et entre huit et neuf heures du matin une brume froide doit couvrir le village de Saint-Mandé et les arbres du bois de Vincennes à la porte duquel Danceny attend Valmont.
Comme il est facile de mourir d’un coup d’épée à travers la poitrine, réconcilié avec les hommes et avec sa conscience par l’aveu de ses fautes et par l’expression de ses remords.
Il est bien vrai aussi que la mort ne délivre pas seulement ceux qu’elle emporte, mais en même temps ceux dont la vie était liée avec la peur : il est plus facile à Mme de Tourvel de mourir, et plus doux quand elle apprend que Valmont est mort.
Pauvre Valmont, il croyait avoir un beau tableau de chasse, pour ses quatre mois de campagne : Cécile, Mme de Tourvel, et par surcroît Mme de Merteuil, mais il était gibier sans le savoir, marqué et traqué comme les autres – et Mme de Merteuil comme lui.
Il ne reste plus sur la scène pour ensevelir Valmont et la Présidente, lamenter Cécile et Danceny, maudire Mme de Merteuil, que les pleureuses des tragédies, figurées par de vieilles femmes.
Par Dominique Aury, dans « La révolte de Madame de Merteuil », Les Cahiers de la Pléiade XII, printemps-été 1951, Éditions Gallimard, 1989.
L’article La révolte de Madame de Merteuil est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Il y a la tante qui dit n’avoir jamais été victime de sexisme dans sa vie. Il y a la grand-mère qui est répète que les Noir·e·s courent plus vite que les Blanc·he·s et que bon, c’est la nature, hein. Il y a le frère qui n’aime pas trop le mot « féminisme » ou le cousin qui n’a rien contre les gays tant qu’ils ne se montrent pas trop… Alors que faire ? Faut-il répondre, et si oui, comment, aux propos sexistes, racistes et homophobes prononcés autour de la table de fête ?
Pour vous aider à passer les fêtes de fin d’année et tout autre repas de famille en toute sérénité, Les Couilles sur la table s’associe à deux autres podcasts de Binge Audio, Camille et Kiffe ta race, dans un épisode spécial.
Que répondre pour que les conversations soient les plus constructives possibles ? Comment éviter certaines impasses de raisonnement ? Quand et comment clore une discussion ?
Victoire Tuaillon, Camille Regache, Grace Ly et Rokhaya Diallo ont identifié cinq cas récurrents et vous proposent leurs techniques et parades pour éviter que ces discussions s’enveniment.
RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒUR
LA RECO DE GRACE : l’épisode « Thanksgiving » dans la première saison de Master of None, avec Aziz Ansari, Lena Waithe et Angela Bassett.
LA RECO DE ROKHAYA : les saisons 3 et 4 de la série « Skam France ».
LA RECO DE CAMILLE : le film « Carol » de Todd Haynes, et le compte Instagram Aggressively Trans.
LES RECOS DE VICTOIRE : l’épisode du podcast « Quoi de meuf » de Clémentine Gallot sur l’affaire Polanski, et le manuel de communication non violente ; « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » de Marshall B. Rosenberg, « « On devrait se débarrasser du terme ‘féminisme’ », l’argumentaire du blog « Ca fait genre » d’Anne-Claire Husson publié sur cafaitgenre.org le 2 septembre 2013, « Le mythe du sexisme anti-hommes » publié sur feminazgulencolere.wordpress.com le 22 mars 2017, derailingfordummies.com : un site très complet qui recense toutes les techniques utilisées par vos interlocuteurices pour piéger la conversation
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
« Les LGBT et le coming out : la fin du placard » enquête réalisée par l’Ifop publiée le 2 octobre 2018, Observatoire LGBT+, sondage Ifop réalisée avec la Fondation Jean Jaurès et la Dilcrah publié le 27 juin 2018, Rapport annuel d’activité 2017 du Défenseur des droits publié en avril 2018, Juive et française (Kiffe ta race, Binge Audio, 2019)
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast Binge Audio animé par Victoire Tuaillon. Cet entretien a été enregistré en décembre 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production et d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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How come patriarchy persists ? That’s the question psychologist and ethicist Carol Gilligan and research fellow Naomi Scnider have tried to answer. In a book published in 2018, they examine how our traditional views of what masculinity and femininity are affect our ability to create and live deep relationships.
In this episode, Victoire Tuaillon has a conversation with Carol Gilligan, co-author of « Why does patriarchy persist ? », about love and masculinity, about what patriarchy does to love.
The complete transcript of the conversation is available on binge.audio.
ABOUT LES COUILLES SUR LA TABLE
Les Couilles sur la table is a conversational podcast with scholars and experts who work on men, manhood and masculinities, from a feminist point of view. What does it mean to be a man nowadays ? How is our world still built for men, made by men ? What effects does masculinity have on arts, music, movies ?
Tell us what you think. Email us at lescouillessurlatable@binge.audio. Follow Victoire Tuaillon and Binge Audio on Twitter, Facebook and Instagram.
CREDITS
Les couilles sur la table is a Binge Audio podcast hosted by Victoire Tuaillon, edited by Quentin Bresson and Diane Jean, music by Théo Boulenger, produced by Joël Ronez, David Carzon and Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans cet épisode, Carol Gilligan, psychologue étasunienne et co-autrice de « Pourquoi le patriarcat ? » (éd. Climats, 2018) est l’invitée de Victoire Tuaillon. Leurs échanges ont été enregistrés en anglais. L’intégralité de la conversation est disponible dans sa version originale, non traduite.
Une retranscription complète est disponible sur le site binge.audio.
Pour les non-anglophones, voici un résumé succint, en français, de l’entretien.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Binge Audio animé par Victoire Tuaillon. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Compositeurs de symphonie, chanteurs de pop, ingénieurs du son, producteurs, critiques de jazz… le monde de la musique est majoritairement un milieu d’hommes, qu’ils soient sur le devant de la scène ou dans l’ombre.
Qu’est ce que ça veut dire, jouer de la musique « comme un homme » ? Comment expliquer que notre conception du talent, des chefs d’oeuvres, des critères esthétiques musicaux soient genrés ? Pourquoi l’histoire de la musique est-elle essentiellement masculine ? Réponses avec la socio-musicologue Hyacinthe Ravet, autrice de l’enquête « Musiciennes, enquête sur les femmes et la musique ».
RECOMMANDATIONS DE L’INVITÉE
Le travail de Meredith Monk, dont l’oeuvre artistique mêle musique, danse et théâtre.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation : Solène Moulin Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Peut-on réinventer l’hétérosexualité ? Qu’est ce que cela implique ? Changer le regard que l’on porte sur la séduction, les relations amoureuses et sur soi-même. Virginie Despentes l’explique dans ce quatrième et dernier épisode, elle qui selon ses termes est « devenue lesbienne » à 35 ans, lorsqu’elle est tombée amoureuse d’une femme.
Elle raconte aussi pourquoi elle n’a pas eu d’enfants, pourquoi elle aime tant la radicalité des adolescent·es de 15 ans, et ce en quoi elle a encore de l’espoir.
Enfin, elle pose un regard critique sur le féminisme français contemporain, le militantisme et la prise en charge des violences masculines par l’État. Puisque ni le recours à la police, ni à la justice ne règlent le problème de la violence masculine, que faire des hommes violents ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Entretien enregistré jeudi 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Elle est une grande écrivaine, mais aussi une immense lectrice : Virginie Despentes est d’ailleurs, depuis trois ans, membre de la prestigieuse académie Goncourt qui décerne chaque année le prix du même nom. Pour la troisième partie de cet entretien, il est question de féminisme et d’art.
Comment ses convictions politiques, notamment son féminisme, ont-elles changé le regard qu’elle porte sur les oeuvres littéraires ? Plus largement, comment peut-on concilier ses convictions féministes avec sa consommation d’oeuvres artistiques - majoritairement masculines, souvent misogynes ? En quoi le cinéma a t-il permis de structurer notre vision binaire et stéréotypée du genre et des corps féminins ? En tant que créatrice, quelles sont les questions politiques qu’elle se pose lorsqu’elle est en train d’écrire, ou de relire, ses textes ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Binge Audio animé par Victoire Tuaillon. Entretien enregistré jeudi 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans la deuxième partie de ce grand entretien avec Virginie Despentes, il est question de colère et de violence, à travers l’analyse des personnages masculins dans son œuvre. De la violence incontrôlable des auteurs de violences conjugales, de celle bien plus acceptée et normalisée des hommes placés à de très hauts postes à responsabilité. De celle de la romancière aussi : comment la violence peut parfois la dépasser, mais aussi l’aider dans sa vie personnelle.
Dans quels espaces, et de quelle manière déconstruire ses propres mécanismes de violence ? Que faire de tous les hommes violents, qu’ils soient pédophiles, violeurs, auteurs de violences conjugales ? En tant que féministes, hommes, femmes et autres, comment s’opposer à cette violence autrement que par la force ?
Virginie Despentes analyse aussi certains de ses personnages plus positifs, ces pères souvent tendres et touchants, et rappelle pourquoi les hommes et la société auraient tout à gagner à réinvestir une parentalité différente.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Entretien enregistré jeudi 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Elle a été l’une des premières à proposer une vision radicale de la masculinité : l’écrivaine Virginie Despentes, l’autrice de « Baise-moi », « Apocalypse Bébé » ou « Vernon Subutex », est au micro de Victoire Tuaillon pour quatre épisodes.
Treize ans après la publication de « King Kong Théorie », elle revient sur les thèmes de ce grand essai féministe : ses positions sur la prostitution et la pornographie ont-elles changé ? Comment faire pour éviter le viol : éduquer les garçons, ou apprendre aux filles à se défendre ? Est-ce qu’il y a vraiment des hommes qui ont violé « sans s’en rendre compte » ? Pourquoi le schéma du sexe sous contrainte est-il si présent dans la pornographie, et comment ouvrir les imaginaires érotiques ?
Dans les trois prochains épisodes, il sera question de paternité, de lesbianisme politique, du choix d’avoir des enfants (ou non), de ce que le féminisme a fait au cinéma et à la littérature, et de bien d’autres choses encore.
RÉFÉRENCES DES OEUVRES CITÉES PENDANT CET ÉPISODE
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le 29 août 2019 dans le studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris 19e). Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans la salle d’attente où il me reste cinq minutes à patienter, une fois n’est pas coutume, je n’ouvre pas mon téléphone et tombe sur un petit livre qui attire mon attention. “Journal intime d’une femme…” quelque chose comme ça. Un livret de quelques pages illustrées en manuscrit, à gauche les phrases dénigrantes, désobligeantes, rabaissantes, … Lire la suite La dernière séance
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La peur ! L’angoisse, comme il dit, c’est la peur d’avoir peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de tomber amoureux. Peur de tomber amoureux et de ne pas savoir comment me combler, me satisfaire, ne plus générer de frustration. Bien que je donne pas mal le mode d’emploi et qu’il entend … Lire la suite La mante religieuse
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Nous n’avons pas de programme, si ce n’est de passer la soirée et la nuit ensemble. Il ne cuisine pas et déménage le lendemain. C’est donc au restaurant que nous continuons à faire connaissance. Je suis un peu surexcitée par ce que je viens de vivre, ce que je m’apprête à vivre avec lui, et … Lire la suite En mode polyamour cloisonné
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Je ne pratique pas l’érotisme des testicules depuis aussi longtemps que la fellation. Autant cela me semblait naturel et doux de mettre un phallus dans ma bouche, et ce dès mon premier amoureux, autant l’approche des bourses m’a toujours paru délicate. Et d’un, parce que cette zone est souvent fortement et longuement poilue et donc … Lire la suite L’érotisme des testicules
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In real life, Paul est un homme très indépendant, autonome, réfléchi, intelligent (très intelligent) et occupe un poste à hautes responsabilités. Il n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il a à faire. De nature contrôlante, il faut toujours qu’il s’approprie les suggestions extérieures à lui avant de passer à l’acte. Il est comme ça. Nous … Lire la suite Explorer le plaisir par la douleur
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C’est cette nuit là qui m’est revenue en tête en écoutant le titre phare du collectif Fauve, après m’être demandé quelle nuit a été fauve pour moi. Particulière par son contexte, particulière par son intensité, particulière par le monde des possibles qu’elle me permettait de toucher dès le début de mon ère polyamoureuse. Nous sommes … Lire la suite Une nuit fauve
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Paul n’en est pas à son premier trio avec deux femmes, loin de là. C’est même comme cela qu’il a commencé sa vie sexuelle, qu’il nous raconte avec émotion dans son recueil de nouvelles érotiques “Mes filles d’Eros et autres muses”, au premier chapitre. Faut vraiment que je le commande pour le lire ! D’après … Lire la suite Une chance sur vingt-cinq millions
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5 ans déjà. Date anniversaire à quelques mois près. Quand je te rencontre à mon premier café poly en février 2014, tu t’es découvert polyamoureux depuis peu, comme moi, après une rupture difficile. Tu es grand, brun, fin de corpulence, avec de belles lèvres, mais un regard triste. Quand je te vois, j’ai toujours l’impression … Lire la suite Ma plus belle histoire d’amant, c’est toi !
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Six juin Il a dit « je veux faire l’amour à ta peau, à ta bouche aussi », j’ai répondu « et tu fais l’amour à mon âme aussi ? »… Tu es parti comme tu es arrivé, dans un coït, dans un orgasme simultané, dans le plaisir de l’amour partagé. Une histoire de contraception … Lire la suite Ma tête d’épingle
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Après la théorie, place à la pratique. Dans la seconde partie de cet entretien avec le sociologue et philosophe Didier Eribon, il est question de l’influence de la psychanalyse sur le genre, l’homosexualité, la famille. Les garçons auraient tous besoin d’un père, les femmes et les hommes seraient fondamentalement différents, un papa et une maman : on ne ment pas aux enfants. En somme, tout l’inverse de ce que nous montrent les études de genre et l’anthropologie.
Quel impact a la psychanalyse sur ce qu’on sait des hommes, des femmes, de la famille ?
En quoi la culture psychanalytique perpétue t-elle des normes hétéro-sexistes et rétrogrades du point de vue des relations, des identités, de l’éducation ? Comment réinventer cette discipline en dehors de ces normes ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Le papillon Depuis son avènement sur cette terre, papillon fuyait le jour, lui préférant la fraîcheur de la nuit dans laquelle il se reposait et se fondait. Mais, à l’aube d’un réveil tardif, il aperçut une fleur. Elle lui paraissait belle et douce. Il voulut butiner son cœur. Il savait que le jour ne pouvait … Lire la suite Le papillon au plaisir d’aimer
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Pour clôturer cette deuxième saison, Victoire Tuaillon vous propose un entretien en deux épisodes avec le philosophe et sociologue Didier Eribon, spécialiste des masculinités gay. La première partie de ce cours particulier revient sur son ouvrage fondateur, « Réflexions sur la Question Gay », publié en 1999, l’un de ses ouvrages les plus importants.
Qu’est-ce que ça veut dire d’être gay aujourd’hui ? Qu’est ce que ça implique de grandir en tant qu’homosexuel·le dans le monde ouvrier ? Quel impact ont les insultes sur la construction des individus ? En quoi le milieu intellectuel peut être un refuge pour les homosexuel·le·s ?
Didier Eribon est l’un des pionniers des études gay et lesbiennes en France, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur la politique, la gauche, les rapports entre la société et l’individu. Il a enseigné à l’université de Berkeley en Californie, il est actuellement professeur à l’université d’Amiens.
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans cet épisode spécial, la parole est aux auditeur·ice·s. En direct ou en ligne, iels ont posé leurs questions à Victoire Tuaillon et ses deux invités : Josselin Tricou, spécialiste des masculinités dans le clergé et Dr Kpote, travailleur social et chroniqueur chez Causette.
Vouloir plaire à un homme, est-ce forcément se soumettre ? Comment certaines femmes conservent-elles la foi en une Église qui perpétue des abus sexuels ? Peut-on distinguer l’homme de l’agresseur ?
Merci à Manon, Sarah, Maxence, Cléa, Roxane, Cyprien, Florent, Vanessa, Edouard, Chloé, Agathe, Miranda, pour leurs messages, et à tous·te·s les auditeur·ice·s qui écoutent, partagent et réagissent !
Cet épisode a été enregistré en public dans les locaux de My Little Paris le 27 juin 2019 et diffusé en direct sur YouTube.
Pour soutenir le projet de livre des Couilles sur la table, pré-commandez le vôtre dès maintenant sur ulule.com — merci à tous·te·s !
RECOMMANDATIONS ET RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Il y a le premier verre en famille, la pinte rituelle entre collègues en sortant du travail, le « binge drinking » entre étudiant·e·s… L’alcool est un élément essentiel de sociabilité, qui sépare celles et ceux qui tiennent l’alcool et les autres. Mais quand l’ivresse masculine amuse, l’ivresse féminine inquiète. Boire est une performance de genre, une preuve de virilité.
Boire comme un homme, « savoir » boire, qu’est ce que cela signifie ? Pourquoi les personnes alcoolodépendantes sont en majorité de genre masculin ? Quelle est la frontière entre les buveur·euse·s respecté·e·s et dénigré·e·s ? Spécialisé dans l’étude de alcoolodépendance, Nicolas Palierne, invité de cet épisode, est doctorant en sociologie au sein du laboratoire d’études de l’EHESS, ingénieur d’études à l’INSERM et chargé d’enseignement à l’Université de Poitiers.
RECOMMANDATIONS DE L’INVITÉ
Les oeuvres de l’écrivain et poète américain Charles Bukowski, et notamment trois des adaptations cinématographiques qui ont été réalisées à partir de ses textes : « Contes de la folie ordinaire » (Marco Ferreri 1982), « Barfly » (Barbet Schroeder, 1987) et « Factotum » (Bent Hamer, 2005).
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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« Ne changeons pas les femmes, changeons la société ! - La grève de 2019 »
L’égalité n’ayant toujours pas été obtenue, de très nombreuses femmes préparent une nouvelle journée de grève. Vulves en pâte à sel accrochées dans l’espace public, badges portés aux revers de vestes, pauses symbolique dans la journée de travail, occupation temporaire d’un barrage… les actions prévues pour le 14 juin 2019 sont pensées pour être à la portée de chacune, et sont organisées depuis plus d’un an par une centaine de collectifs dans les cantons Suisses. Comment s’est opéré le passage de relais entre deux générations de femmes ? Victoire Tuaillon et Emilie Gasc, journaliste à la Radio Télévision Suisse, ont rencontré celles qui perpétuent l’héritage de la grève de 1991.
« La grève des femmes, Suisse repetita » est un documentaire en trois épisodes pour Programme B (Binge Audio) et la RTS.
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La Grève des femmes, Suisse repetita est un podcast co-produit par Binge Audio et la RTS. Cet épisode a été enregistré en mai et en juin 2019 en Suisse, notamment à Lausanne, Genève et Nyon et dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Journalistes : Emilie Gasc et Victoire Tuaillon. Réalisation : Solène Moulin. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Chargées de production : Albane Fily et Lorraine Besse. Chargées d’édition : Diane Jean et Camille Regache. Identité graphique : Florian Tranchet (RTS). BINGE AUDIO / Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. RTS / Directrice du département Société & Culture : Philippa de Roten. Responsable Contenus numériques : Armelle Roullet.
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« Les femmes bras croisés, le pays perd pied - Retour sur la grève de 1991 »
Il y a vingt-huit ans, le 14 juin 1991, plus de 500 000 suissesses descendent dans la rue pour réclamer l’application de l’article constitutionnel sur l’égalité entre hommes et femmes. Elles demandent une assurance maternité, un congé parental, des places de crèche, une éducation sans sexisme ou encore un meilleur partage des tâches. Au bureau, à l’usine, à la maison, à l’école, elles décident de ne pas travailler pendant une journée, pour montrer que sans leur travail, la société ne peut continuer à fonctionner. Victoire Tuaillon et Emilie Gasc, journaliste à la Radio Télévision Suisse, rencontrent les grévistes de l’époque, et reviennent avec elles sur les origines et conséquences de ce mouvement social inédit pour la Suisse.
« La grève des femmes, Suisse repetita » est un documentaire en trois épisodes pour Programme B (Binge Audio) et la RTS.
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La Grève des femmes, Suisse repetita est un podcast co-produit par Binge Audio et la RTS. Cet épisode a été enregistré en mai et en juin 2019 en Suisse, notamment à Lausanne, Genève et Nyon et dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Journalistes : Emilie Gasc et Victoire Tuaillon. Réalisation : Solène Moulin. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Chargées de production : Albane Fily et Lorraine Besse. Chargées d’édition : Diane Jean et Camille Regache. Identité graphique : Florian Tranchet (RTS). BINGE AUDIO / Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. RTS / Directrice du département Société & Culture : Philippa de Roten. Responsable Contenus numériques : Armelle Roullet.
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« Heureuses comme les femmes en Suisse »
Lutte contre le harcèlement de rue et les violences sexuelles. Lutte contre la précarisation des emplois dits « féminins », les inégalités de salaires et des pensions de retraites, pour la reconnaissance du congé paternité, l’augmentation du nombre de places en crèches, la reconnaissance et partage du travail domestique et de la charge mentale. Ces luttes féministes, que signifient-elles en Suisse, aujourd’hui ? Quel est le quotidien des suissesses ?
Victoire Tuaillon et Emilie Gasc, journaliste à la Radio Télévision Suisse, les ont rencontrées. Elles ont entre 15 et 86 ans. Leurs histoires singulières tracent les contours universels du renouveau des luttes féministes.
« La grève des femmes, Suisse repetita » est un documentaire en trois épisodes pour Programme B (Binge Audio) et la RTS.
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La Grève des femmes, Suisse repetita est un podcast co-produit par Binge Audio et la RTS. Cet épisode a été enregistré en mai et en juin 2019 en Suisse, notamment à Lausanne, Genève et Nyon et dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Journalistes : Emilie Gasc et Victoire Tuaillon. Réalisation : Solène Moulin. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Chargées de production : Albane Fily et Lorraine Besse. Chargées d’édition : Diane Jean et Camille Regache. Identité graphique : Florian Tranchet (RTS). BINGE AUDIO / Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. RTS / Directrice du département Société & Culture : Philippa de Roten. Responsable Contenus numériques : Armelle Roullet.
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Il y a vingt-huit ans, le 14 juin 1991, en Suisse, plus de 500 000 femmes descendaient dans la rue pour réclamer l’application de l’article constitutionnel sur l’égalité entre hommes et femmes. Au bureau, à l’usine, à la maison, à l’école, elles décident de pas travailler pendant une journée, pour montrer que sans leur travail, la société ne peut continuer à fonctionner… Vingt-huit ans plus tard, l’égalité n’ayant toujours pas été obtenue, de très nombreuses femmes préparent une nouvelle journée de grève qui aura lieu le 14 juin prochain. Au pays de la « paix du travail », c’est un événement absolument exceptionnel, pour lequel se mobilisent particulièrement les jeunes générations de femmes.
Victoire Tuaillon et Emilie Gasc, journaliste à la RTS, ont interrogé ces femmes d’hier et d’aujourd’hui qui incarnent ce combat. Un documentaire en trois épisodes, à retrouver à partir du 11 juin dans Programme B pour Binge Audio, et sur Play RTS, Apple Podcasts et Spotify pour la RTS.
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La Grève des femmes, Suisse repetita est un podcast co-produit par Binge Audio et la RTS. Cet épisode a été enregistré en mai et en juin 2019 en Suisse, notamment à Lausanne, Genève et Nyons et dans les studios de Binge Audio (Paris, 19e). Journalistes : Emilie Gasc et Victoire Tuaillon. Réalisation : Solène Moulin. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Chargées de production : Albane Fily et Lorraine Besse. Chargées d’édition : Diane Jean et Camille Regache. Identité graphique : Florian Tranchet (RTS). BINGE AUDIO / Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. RTS / Directrice du département Société & Culture : Philippa de Roten. Responsable Contenus numériques : Armelle Roullet.
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« Pas viril », « petite bite », « crevette » : les hommes asiatiques sont souvent moqués, marginalisés, dé-virilisés et dé-sexualisés. Exclus du marché de la séduction, ou au contraire fétichisés, les hommes asiatiques n’existent quasiment pas dans les représentations de la séduction. Pour beaucoup, ils appartiennent à un seul et même modèle - l’homme asiatique - sans distinction d’origines, et ne peuvent accéder à la virilité qui est incarnée par l’homme blanc.
Qu’est ce que ça fait d’être un homme asiatique dans un pays en majorité blanche ? Comment se construisent les identités masculines asiatiques ?
Pour répondre à ces questions, Victoire Tuaillon et Grace Ly - du podcast Kiffe ta Race - se penchent sur les articulations entre race et genre en compagnie de deux invités, tous deux hommes et asiatiques, qui partagent leur témoignage et leur vécu. Franco-cambodgien, Stewart Chau est consultant à l’institut Viavoice diplômé en sociologie. Stéphane Ly-Cuong, d’origine vietnamienne, est né et a grandi en France, il est réalisateur, auteur et metteur en scène.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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En tant qu’homme trans, Paul B. Preciado raconte son expérience de la masculinité dans un monde où « accéder à la masculinité revient à monter les échelons du système social et politique ». Faire une transition en tant qu’homme transgenre implique aussi de passer un « examen de masculinité » auprès des institutions : les juges, les médecins, la police.
Il explique comment la testostérone change son rapport au monde. Si cette hormone produit bien des effets physiques et psychologiques spécifiques - par exemple de rendre plus agressif - comment répondre à celles et ceux qui prétendent que cela justifierait ou expliquerait la violence masculine ?
Il montre comment la masculinité peut être analysée comme une autorisation légitime à faire usage de la violence sur les corps vivants. Les agressions transphobes, le viol, mais aussi la destruction de la planète peuvent donc être pensés comme différents effets de la masculinité.
RECOMMANDATIONS DE L’INVITÉ
Paul B. Preciado recommande le film « Dandy Dust » de Hans Scheirl (1998), et tous les ouvrages d’Angela Davis.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
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« Féminin » ou « masculin » ? Dès la naissance, il faut choisir. Sur les papiers d’identité, les formulaires d’inscription, les bulletins d’adhésion, il y a toujours ces deux petites cases à cocher. Comme si le monde se divisait en deux catégories : les hommes et les femmes. C’est oublier que le genre est une fiction, un discours biopolitique. C’est oublier, aussi, que l’identité n’est jamais une essence mais une construction.
D’où vient cette binarité du genre ? Pourquoi la citoyenneté n’est réservée qu’aux personnes cisgenres ? Comment déconstruire ce rapport normatif entre sexe, genre et reproduction ?
Pour dépasser cette dichotomie de genre, Victoire Tuaillon reçoit Paul B. Preciado, philosophe, commissaire d’exposition et auteur dans un grand entretien en deux épisodes.
La suite de ce cours particulier sera disponible dès le 9 mai 2019.
PETIT LEXIQUE DES TERMES EMPLOYÉS DANS L’ÉPISODE
Retrouvez le lexique des termes employés dans l'épisode à l'adresse : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/cours-particulier-avec-paul-b-preciado-1-2
ŒUVRES DE L’INVITÉ
Un appartement sur Uranus (Paul B. Preciado, éd. Grasset, 2019), Pornotopie : Playboy et l’invention de la sexualité multimédia (Paul B. Preciado, éd. Flammarion, 2011), Manifeste contra-sexuel (Paul B. Preciado, éd. Broché, 2000)
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Les chroniques de Paul B. Preciado sur libération.fr
Le travail de Donna J. Haraway, historienne et écrivaine, et en particulier, son approche féministe des discours scientifiques occidentaux, binaires et essentialistes – notamment « Manifeste cyborg », un essai paru en 1985 dans le magazine The Socialist Review
« La Citoyenne paradoxale : Les féministes françaises et les droits de l’Homme » de Joan W. Scott, historienne américaine
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Les hommes pénètrent, les femmes sont pénétrées : les rapports hétérosexuels se déroulent souvent selon le même scénario coït-pénis-vagin, érection-pénétration-éjaculation. Alors qu’elle est physiquement impossible pour certain·e·s, douloureuse pour d’autres, ou qu’elle ne procure que peu de plaisir, pourquoi la pénétration vaginale est-elle au coeur de la sexualité ? Pourquoi les autres pratiques sont reléguées au statut de « préliminaires » ? En quoi cette hiérarchisation des actes sexuels perpétue les normes viriles ?
Pour interroger ces normes et les dépasser, l’écrivain Martin Page a récemment publié son essai “Au delà de la pénétration” aux éditions Monstrograph, maison d’édition qu’il a créée avec sa compagne. Loin de dicter de nouvelles normes sexuelles, cet épisode a pour objectif de décomplexer, de libérer les sexualités de chacun·e.
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
« Un féminisme décolonial » de Françoise Vergès (éditions La Fabrique, 2019).
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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Il est temps que les hommes prennent leur part de la charge contraceptive. Aujourd’hui en France, éviter une grossesse non-désirée est toujours considéré comme un problème de femmes. Le préservatif masculin est pourtant l’une des contraceptions les plus fiables : il est efficace à 98% s’il est choisi à la bonne taille et correctement utilisé.
Encore faut-il justement savoir correctement les choisir et les utiliser. Quelle taille, quel modèle, quelle texture ? Comment sait-on qu’un préservatif nous convient ? Quelles sont les erreurs à éviter pour ne pas s’exposer soi-même ainsi que son ou sa partenaire à des rapports sexuels à risques - d’infections comme de grossesse ?
Sexologue de formation, Marc Pointel a créé « Le Roi de la Capote », une boutique de préservatifs de toutes sortes de modèles, tailles et matières. Il vous donne trois conseils pour choisir le meilleur préservatif, pour les pénétrant·e·s comme pour les pénétré·e·s.
POUR ALLER PLUS LOIN
La tribune de Libération, « Marre de souffrir pour notre contraception » : Pilule et stérilet sont des acquis, mais ils doivent être améliorés. Des féministes réclament une concertation nationale pour la contraception, le développement de solutions sans effets indésirables et la promotion de contraceptifs masculins.
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Eux est un hors-série de Les couilles sur la table, un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Les hommes et les femmes ne parlent pas de la même manière. Ni entre eux, ni lorsqu’iels s’adressent au genre opposé. De quelle manière le langage contribue t-il à la fabrique des masculinités ? À l’inverse, comment le genre détermine-t-il la manière de parler ? Qu’est ce que le manterrupting, pourquoi est-ce aussi courant ?
Le langage structure tous les rapports sociaux : les relations professionnelles, la place au sein de la famille, la portée des revendications dans les décisions sociales et politiques... Que disent les pratiques linguistiques des rapports de domination à l’oeuvre au sein de la société ? En quoi le langage tel qu’il existe aujourd’hui favorise-t-il la monopolisation du pouvoir par le groupe des hommes ?
Réponses avec Luca Greco, professeur de sociolinguistique à l’université de Lorraine et animateur de l’association GSL (Genre, sexualité et langage). Il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages qui traitent de ces questions : « La Face cachée du genre : langage et pouvoir des normes », co-écrit avec Natacha Chetcuti (éditions de la Sorbonne Nouvelle, 2012) et plus récemment « Dans les coulisses du genre, la fabrique de soi chez les drag kings » (éditions Lambert Lucas, 2018).
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Luca Greco recommande « Adieu et Merci », une performance réalisée par la danseuse et chorégraphe Latifa Laabissi.
RÉFÉRENCES
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Prise de son : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Ceux qui commettent des violences sexuelles ont une chose en commun : ils sont de genre masculin. L’immense majorité des violences sexuelles sont commises par des hommes : entre 94 % et 98%. Qu’est-ce qui dans la socialisation masculine, la façon dont sont éduqués les garçons, pourrait permettre de l’expliquer ?
Comment la dénonciation de certaines violences sexuelles, celle des « tournantes » par les « jeunes de banlieue » par exemple, sert-elle par contraste à construire la figure de « l’homme véritable » ?
La culture du viol existe partout dans le monde, mais elle prend en France des formes bien spécifiques, comme l’explique dans son livre Valérie Rey-Robert, autrice du blog féministe Crêpe Georgette. L’argument de la « séduction », de « l’amour courtois » est souvent utilisé pour justifier des comportements sexuels violents.
Du vicomte de Valmont dans Les Liaisons Dangereuses aux tableaux de Fragonard, en passant par l’analyse du traitement médiatique de deux affaires impliquant des hommes célèbres, DSK et Ramadan, comment le mythe du «séducteur à la française » alimente-t-elle la culture du viol ?
LIVRE DE L'INVITÉE
« Une culture du viol à la française » de Valérie Rey-Robert (éditions Libertalia, 2019).
RECOMMANDATION DE L'INVITÉE
Valérie Rey-Robert recommande « Certains l’aiment chaud », un film de Billy Wilder sorti en 1959.
RÉFÉRENCES
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Avec l'équipe de Programme B, l’émission d’actualité quotidienne de Binge Audio, on s'est penchés sur des comptes dédiés à l’éducation sexuelle qui fleurissent sur Instagram : T’as joui, Gangduclito, Jouissance Club, La prédiction, ou Le cul nu. Leur but : être pédagogue et réfléchir avec les internautes sur des questions de désir, de consentement, ou de connaissance de son corps. Pourtant ces comptes sont menacés par les règles du réseau social qui les empêche parfois de poster ou même d’exister. Par ailleurs, l’éducation sexuelle proposée par les cursus scolaires reste disparate. Pour les jeunes et les moins jeunes en quête de réponses sur leur(s) sexualité(s), la question est de savoir vers où ils et elles peuvent se tourner.
Thomas Rozec et Victoire Tuaillon reçoivent le militant associatif Dr Kpote et l’illustratrice Jüne qui tient le compte Instagram Jouissance Club.
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Quel rôle jouons-nous en tant qu’adultes dans la fabrique des garçons ? Comment élever un petit garçon bien dans ses baskets ? Élever un individu de genre masculin dans une société profondément sexiste soulève bien des questions, auxquelles Aurélia Blanc a longuement réfléchi, et dont nous discutons dans cet épisode. Quels jouets, quels vêtements, quelles activités choisir ? Comment éduquer aux émotions, à l’intimité, à la sexualité ? Comment, en tant que parents féministes, s’interroger sur nos propres mécanismes sexistes ?
Journaliste féministe au sein du magazine Causette, mère d’un petit garçon d’un an et demi, Aurélia Blanc vient de publier « Tu seras un homme - féministe - mon fils ! » (éditions Marabout, 2018). Dans ce manuel d’éducation antisexiste, elle réfléchit à comment éduquer « des garçons libres et heureux » en prenant le contre-pied des stéréotypes de genre auxquels ils sont constamment exposés, à travers une éducation libre et non-genrée.
RECOMMANDATION DE L'INVITÉE
« The Pink and Blue Project » par la photographe sud-coréenne Jeong Mee Yoon. Entre dénonciation de la société de consommation et visibilisation de l’impact des stéréotypes de genre, le travail de Jeong Mee Yoon est une claque visuelle.
RÉFÉRENCES DES TRAVAUX CITÉS DANS CET ÉPISODE
Les travaux de chercheur·euses de Paris Saclay, qui mettent en évidence l’impact des stéréotypes de genre sur la façon dont nous percevons les pleurs de bébés.
Les travaux de Catherine Vidal sur la question « le cerveau a t-il un sexe ? ».
Les dépliants de Maman Rodarde.
La story Instagram de Fiona Schmidt sur « Comment nommez-vous le sexe des petites filles ? ».
Les liens vers ces travaux sont à retrouver sur www.binge.audio
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Le Boys’ Club désigne la configuration et la pratique de la domination masculine, blanche et hétérosexuelle et peut prendre bien des formes. Il en existe partout, dans tous les corps de métiers : partis politiques, grandes écoles, entreprises… C’est le principe même du patriarcat.
La Ligue du LOL en est un exemple archétypal. Il s’agit d’un groupe Facebook privé, regroupant une trentaine de jeunes gens, pour la plupart des hommes, travaillant dans le milieu du journalisme, de la communication et de la publicité, qui pendant plusieurs années ont harcelé, attaqué, dénigré des cibles qu’ils n’ont pas choisies au hasard : femmes, militant·e·s féministes et antiracistes, homosexuel·le·s, personnes racisé·e·s, personnes grosses, souffrant de maladie mentale, ainsi que des hommes ne correspondant pas aux normes de la masculinité dominante.
Avec la blogueuse et militante féministe Valérie Rey-Robert, plus connue sous le nom de Crêpe Georgette, en nous appuyant sur ce que nous savons de cette Ligue du LOL (et d’autres groupes du même type qui ont existé dans plusieurs rédactions françaises) nous analysons les mécanismes qui permettent à ces groupes d’exister et de perdurer, partout dans notre société.
Comment l’humour devient-il comme arme ? Comment la masculinité dominante se construit-elle en opprimant les minorités politiques ? Pourquoi tant de déni et d’aveuglement quant à l’oppression exercée par son propre groupe ? Que peut-on faire collectivement, et individuellement (notamment quand on est un homme), pour combattre le Boys’ Club ?
Cet épisode a été préparé et animé avec la journaliste Mélanie Wanga. Elle produit le podcast Le Tchip et a cofondé la newsletter et le podcast féministe Quoi de Meuf. Elle a elle-même été victime de harcèlement misogyne et raciste, notamment de la part de membres de la Ligue du Lol.
En bonus à la fin de l’épisode : son tutoriel pour présenter correctement ses excuses !
REMERCIEMENTS
Merci à Lucile Bellan et à Léa Lejeune pour leur temps, leur disponibilité et leurs courageux témoignages.
Merci à toutes les personnes qui nous ont aidées à préparer cet épisode : Matthias Jambon-Puillet, Daria Marx, Nora Bouazzouni, Iris KV, Aude Lorriaux.
À LIRE
Retrouvez sur le site www.binge.audio une sélection d’articles sur la Ligue du LOL, les références citées dans l’émission et des textes de Crêpe Georgette sur les masculinités.
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Prise de son : Solène Moulin. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Les vidéos pornographiques dites « pro-amateur » comme celles produites en France par la puissante entreprise Jacquie et Michel sont parmi les plus visionnées sur internet. Qui sont les hommes qui produisent ces films ? Qui sont les hommes qui y jouent ? Comment considèrent-ils leurs métiers ? Quelles sont les conditions dans lesquelles ces scènes sont tournées ?
Robin d’Angelo, journaliste indépendant de 32 ans, a infiltré ce milieu pendant un an pour son enquête. Lui-même consommateur de pornographie, il tente aussi de réfléchir à sa propre pratique et partage les résultats de son introspection. Pourquoi les pratiques représentées sont-elles très souvent violentes - humiliations, insultes, douleurs ?
Avec cet épisode, nous poursuivons notre réflexion sur ce que les représentations pornographiques révèlent des rapports de pouvoir qui traversent notre société, dominations de classe, de race, de genre, comme nous l’avions fait avec le chercheur Florian Vorös dans l’épisode 16 : « En regardant du porno ».
LIVRE DE L’INVITÉ
Judy, Lola, Sofia et moi de Robin d’Angelo (éditions de la Goutte d’or, 2018).
CITATIONS
« Le porno se fait avec de la chair humaine, de la chair d’actrice. Et au final, il ne se pose qu’un seul problème moral : l’agressivité avec laquelle on traite les hardeuses. » Virginie Despentes (King Kong Théorie, 2006).
« Les hommes regardent les femmes. Les femmes se regardent être regardées. » John Berger (Voir le voir, 1972).
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Robin d’Angelo recommande le roman Le dernier stade de la soif de Frédérick Exley (éd. Monsieur Toussaint Louverture, 2013).
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Bien qu’ils ne représentent statistiquement (les statistiques sont toujours à prendre avec des pincettes) que 2% des mariages ou unions non consommés, j’ai vu près de 800 dans mon cabinet. Il m’a fallu quelques années pour bien comprendre, analyser et résoudre ce problème à 90% d’origine féminine. Les difficultés d’érections représentent les 10% restants. L’histoire … Continuer la lecture de « Les Mariages non consommé »
Cet article Les Mariages non consommé est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
Les clichés du mâle-chasseur-de-mammouth et de la femelle-au-fond-de-la-caverne sont souvent utilisés pour justifier des différences contemporaines entre les rôles de genre. Elles seraient dans la “nature” humaine puisqu’ayant existé pendant des centaines de milliers d’années.
Mais que sait-on vraiment de la vie, des habitudes, des comportements des hommes de la Préhistoire, cette période qui représente 98% de la vie de l’humanité ? Les hommes préhistoriques étaient-ils très différents des femmes préhistoriques ? A quoi ressemblaient-ils ? La domination masculine existait-elle déjà ?
Réponses avec Claudine Cohen, enseignante-chercheure, directrice d’études de la chaire « Biologie et société » à l’École pratique des hautes études et aussi directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Elle signé de nombreux ouvrages sur la paléontologie, la préhistoire et l’évolution humaine, et la représentation de l’art préhistorique dont « Femmes de la Préhistoire ».
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
The descent of man (Charles Darwin, 1871)
L’érotisme (Georges Bataille, 1957)
RECOMMANDATION DE L’INVITÉE
Le sentier de la guerre, Visages de la violence préhistorique (J. Guilaine et J. Zammot, éd Le Seuil, 2001)
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction artistique : Julien Cernobori. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Il paraît que les hommes vont mal. Que la virilité se perd. Que les sociétés occidentales seraient hyper féminisées. Que les hommes ne sauraient plus comment être des hommes, qu’ils seraient paumés et souffriraient beaucoup à cause des femmes, et à cause du féminisme, qui les briment et les oppriment. Les symptômes ? Mauvais résultats scolaires, difficultés à séduire, refus des tribunaux d’accorder la garde des enfants au père en cas de séparation, et même… suicides. Les solutions ? Les mouvements de défense des hommes, les stages de revilirisation d’inspiration chrétienne ou ésotérique, et autres “écoles de la masculinité” d’extrême-droite.
Dans cet épisode, nous montrons d’où vient ce discours et ce qu’il révèle, avec Francis Dupuis-Déri politologue, professeur à l’Université du Québec à Montréal, auteur d’une enquête précise et documentée : “La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace”.
Francis Dupuis-Déri est également un militant pro-féministe, qui reconnaît ses propres privilèges d’homme blanc hétérosexuel ; dans cet épisode, il partage avec franchise et drôlerie son expérience et son regard sur la société française contemporaine.
OEUVRES DE L’INVITÉ
“La crise de la masculinité, autopsie d’un mythe tenace”, éditions du Remue-Ménage, 2018. Attention, ce livre semble pour l’instant indisponible en France; Patience !
Son indispensable “Petit Guide du “Disemporewent” pour hommes pro-féministes” est toujours disponible en ligne gratuitement.
LES TRAVAUX DONT IL EST QUESTION
Des penseurs·se s féministes et anti-racistes
Christine Delphy, L’ennemi principal (2001)
Colette Guillaumin, Sexe, race et pratique du pouvoir : l’idée de nature (1992)
Anthony McMahon, « Lectures masculines de la théorie féministe : la psychologisation des rapports de genre dans la littérature sur la masculinité », L’Homme et la société, 2005
Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident (1978)
Et aussi : Frederick Douglass, Angela Davis, Monique Wittig
Des porteurs de discours masculinistes, tous bords politiques confondus
Dominique Venner, Histoire et traditions des Européens : 30 000 ans d’identité (2011)
Alain Soral, Vers la féminisation ? Pour comprendre l’arrivée des femmes au pouvoir (2007)
Guy Corneau, Père manquant, fils manqué : Que sont les hommes devenus ? (1989)
Alain Badiou, Conférence sur la féminité (2013)
Eric Zemmour, Le Premier Sexe (2006) et Le Suicide Français (2014)
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation et prise de son : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori.
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Stéphane Beaumont apprend à 34 ans qu’il souffre d’un cancer du testicule. Son pronostic vital n’est pas engagé mais il doit être opéré. Quinze ans plus tard, il est engagé au sein de l’association Movember, la première ONG mondiale entièrement dédiée aux maladies masculines, qui milite pour faire de la prévention auprès des hommes de tous âges et faire progresser la recherche.
Si le cancer du testicule se soigne facilement, celui de la prostate tue plus de 9000 hommes chaque année en France. Pourquoi les cancers masculins - cancer du testicule et de la prostate - sont-ils tabous ? Comment apprendre à en parler à ses proches ?
CRÉDITS
Eux est un hors-série de Les couilles sur la table, un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori.
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Petite leçon de biologie, pour faire le point sur plusieurs notions couramment utilisées dans les débats et les discussions sur la virilité : le sexe, l’instinct, les hormones, le corps. Qu’est-ce qu’un homme, d’un point de vue biologique ? Les hommes sont-ils les mâles de l’espèce humaine ? Comment détermine-t-on le sexe d’un individu humain, et au passage, combien y a-t-il de sexes ? Et au final, pourquoi consacre-t-on tant d’énergie, d’argent et de temps à chercher des explications et des justifications scientifiques aux différences entre hommes et femmes ?
Réponses avec Thierry Hoquet, professeur de philosophie à l’université Paris Nanterre, spécialiste de la philosophie des sciences, des Lumières et de la pensée de Darwin. Un épisode extra-long pour renverser les croyances populaires sur la “nature” et la “culture”, questionner la pertinence de la comparaison entre humains et animaux, et remettre en cause les fondements idéologiques de la psychologie évolutionniste.
LA RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Thierry Hoquet recommande la comédie musicale Hedwig and the Angry Inch adaptée en film en 2001.
LES TRAVAUX DONT IL EST QUESTION DANS L’ÉPISODE
“L’objectivité forte”, un concept de la philosophe américaine Sandra Harding
Le livre “Les Cinq sexes” de Anne Fausto-Sterling, traduction parue en 2018 de textes publiés dans les années 90, et un excellent résumé de ces textes fait ici par la blogueuse féministe Crêpe Georgette.
L’essai “Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus” livre à succès de l’américain John Gray paru en 1992.
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE DE L’INVITÉ
Darwin contre Darwin : comment lire l'origine des espèces ?, Paris, Seuil, 2009.
La Virilité. À quoi rêvent les hommes ?, Paris, Larousse, coll. « Philosopher », 2009.
Le Sexe biologique. Anthologie historique et critique, en trois volumes. Tome I : « Femelles et Mâles ? Histoire naturelle des (deux) sexes », Paris, Hermann, 2013.
Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie, Paris, Le Seuil, coll. Science Ouverte, 2016.
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson.Prise de son : Jules Jellaoui. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori.
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Avec l’équipe de Programme B, l’émission d’actualité quotidienne de Binge Audio, nous voulons comprendre pourquoi, dans les mouvements sociaux, les destructions matérielles sont en grande majorité du fait des hommes. Comment expliquer qu’il y ait beaucoup plus de casseurs que de casseuses ? Comment analyser la violence gouvernementale par le prisme de la masculinité ? Pourquoi une femme qui fait usage de la violence elle-t-elle considérée comme folle ou hystérique ?
Victoire Tuaillon et Thomas Rozec interrogent Elsa Dorlin, professeure de philosophie à Paris VIII, autrice de de « Se défendre, une philosophie de la violence » (éd. La Découverte, 2017)”
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori.
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Comment être un homme libre dans un monde où les femmes sont soumises ? Pourquoi dit-on que les femmes préfèrent les bad boys ? Dans quelle mesure peut-on choisir d’être, ou non, un homme dominant ? Dans les relations amoureuses et sexuelles, comment la socialisation des femmes à être soumises influe-t-elle sur le comportement, les conceptions, et les possibilités des hommes ?
Réponses avec la philosophe Manon Garcia, agrégée de philosophie, diplômée de Sciences Po Paris, de Polytechnique et de l’Ecole Normale Supérieure. Elle vient de publier « On ne naît pas soumise, on le devient » aux éditions Climat, qui est extrait de la thèse qu’elle vient de soutenir : « Consentir à la soumission : un problème philosophique. »
RÉFÉRENCES
Le compte Instagram Tu Bandes, et le compte instagram T’as joui.
L’émission “Répliques” sur France Culture, présentée par Alain Finkielkraut, où Manon Garcia était invitée face à Eugénie Bastié (et où elle a prononcé le mot “clitoris”).
Revolutionary Road (Noces Rebelles), de Sam Mendes, avec Kate Winslet et Leonardo Di Caprio (2008).
RECOMMANDATIONS
Manon Garcia recommande d’aller voir le film Le Grand Bain de Gilles Lelouche (même si le film ne passe pas le test de Bechdel), et la pièce de théâtre Abeilles, mise en scène par Magali Léris au théâtre de Belleville, sur la difficulté d’être un homme de classe populaire face à ses enfants.
CRÉDITS
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De quelle manière les entreprises contribuent-elles à la fabrique des masculinités ? Comment l’organisation, le mode de management, les critères d’évaluation favorisent le maintien de la domination masculine ? Qu’est-ce qui distingue vraiment les métiers dits féminins des métiers dits masculins ? En quoi la masculinité des cadres se différencie-t-elle de la masculinité des ouvriers ?
Pour son enquête sociologique, Haude Rivoal a été pendant trois ans l’une des 15 000 salariés d’une très grande entreprise française de logistique-distribution en tant que chargée de mission pour l’égalité hommes-femmes. Sa thèse montre, entre autres, comment les injonctions viriles s’accordent très bien avec les intérêts des entreprises et comment en se présentant en apparence comme plus ouverte à l'égalité, la domination masculine finalement s'y perpétue.
Haude Rivoal est docteure en sociologie de l’Université Paris 8, rattachée au Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris (CRESPPA)
RÉFÉRENCES
La thèse d’Haude Rivoal : “Les hommes en bleu. Une ethnographie des masculinités dans une grande entreprise de distribution.” Les hommes en bleu. Une ethnographie des masculinités dans une grande entreprise de distribution.”
Le mythe de la virilité n'a pas disparu, il a muté - article à lire sur Slate.fr (19 février 2018)
RECOMMANDATION DE L’INVITÉE
Haude Rivoal recommande l’oeuvre de Riad Sattouf, particulièrement son film Jacky au Royaume des Filles (2014). Une exposition est consacrée à cet artiste au Centre Pompidou à Paris, jusqu’en mars 2019.
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Direction le grand Est, dans des villages à la campagne. Le sociologue Benoît Coquard y a passé trois années à fréquenter un groupe d’une vingtaine de personnes, pour la plupart des hommes, entre 18 et 40 ans, surnommés “la bande à Boris”. Il a partagé leurs “apéros entre potes”, s’est entraîné avec eux au club de foot, a écouté et observé ces hommes ouvriers, employés, artisans, peu représentés dans les médias ou les oeuvres culturelles.
Comment se structure la masculinité dans un milieu populaire et rural ? Qu’est-ce qui sépare le “bon gars”, “le vrai pote sur qui on peut compter” de la figure méprisée du “cassos” ou du “schlag” ? Une réflexion fascinante sur la classe et le genre.
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Benoît Coquard recommande la chanson “Demain c’est trop tard”, de MC Circulaire (2007).
CRÉDITS
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En avoir une grosse, de marque, qui fait du bruit… comment la voiture, la bagnole, l’automobile, sert-elle à se placer sur le grand échiquier des masculinités ? Pourquoi la voiture est-elle un symbole viril ? En quoi les trajets des hommes sont-ils différents de ceux des femmes ? Et pourquoi devrait-on dire “homme au volant, danger au tournant” ? Réponses avec Yoann Demoli, sociologue de l’automobile.
Retrouvez toutes les références citées dans l'émission, les travaux de Yoann Demoli, des statistiques sur les habitudes au volant des hommes et femmes sur le site www.binge.audio.
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Yoann Demoli recommande de lire le grand roman Belle du Seigneur d’Albert Cohen (1968), en particulier pour sa réflexion sur la force, le pouvoir et la virilité.
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Thomas, Fred, Aurel et Adrien montent sur scène pour faire du boylesque, de la danse burlesque pour les hommes. Ils vous racontent comment ils ont souffert des stéréotypes de genre masculins, comment ils les questionnent, et ce que le boylesque a changé dans leur vie d’homme.
C’est le premier épisode de “Eux”, le hors-série des Couilles sur la table, dans lequel vous entendrez des hommes témoigner.
POUR EN SAVOIR PLUS
Allez découvrir la SCEP, la Société Communautaire des Eiffeuilleurs Parisiens, sur leur compte instagram et leur page facebook pour être tenu au courant de leurs prochains spectacles. Pour un exemple de ce que peut être un spectacle de boylesque, cette vidéo du New York Boylesque Festival.
CRÉDITS
Eux est un hors-série de Les couilles sur la table, un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Identité graphique : Seb Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori
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Qu’est-ce que la masculinité acceptable selon l’Eglise ? Comment les prêtres, évêques et moines sont-ils censés l’incarner ? Pourquoi cette crispation contre la “théorie-du-genre” ? Alors que deux tiers des Français·es se déclarent encore catholiques, la croyance et la pratique déclinent de façon continue depuis les années 70. Seuls 4,5% des Français·es vont encore à la messe le dimanche, et il ne reste plus que 12 000 prêtres. Pourtant, le catholicisme pèse et influence profondément sur la culture, la mentalité, les valeurs de la société française.
“La masculinité des prêtres peut paraître anecdotique, mais [...] elle raconte plein de choses sur comment est construit le système de genre” rappelle Josselin Tricou, invité de cet épisode, et doctorant membre du laboratoire LEGS (Laboratoire d'Études de Genre et de Sexualité) de l’Université Paris 8. Il s’apprête à soutenir sa thèse sur les masculinités sacerdotales dans l’Eglise Catholique.
RECOMMANDATION DE L’INVITE
Josselin Tricou recommande deux films, car s’il y a de moins en moins de prêtres en France, ils sont omniprésents dans le cinéma français : Léon Morin, prêtre (1961) de Jean-Paul Melville avec Jean-Paul Belmondo et Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (2014) de Philippe de Chauveron avec Christian Clavier.
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La façon dont nous investissons la rue, les bars ou les transports dépend beaucoup de notre genre. Qu’est-ce que ça veut dire, de grandir et de vivre comme un homme en ville ? Comment les choix d’urbanisme et d’architecture façonnent-ils les masculinités contemporaines ? Pourquoi les hommes se sentent autorisés à stationner dans l’espace urbain, et les femmes à seulement le traverser ? On discute du nom des rues, des skateparks, des statues avec le géographe Yves Raibaud, auteur de “La ville faite par et pour les hommes” (éditions Belin).
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Yves Raibaud recommande le roman “Des hommes sans femmes”, de l’écrivain japonais Haruki Murakami (2014).
CRÉDITS
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Dans cet épisode, on va faire un peu de culture sexuelle en s’intéressant aux orgasmes masculins : l’orgasme éjaculatoire et l’orgasme prostatique. Pour en parler : Adam, qui se définit comme un “explorateur sexuel”. Il s’intéresse depuis longtemps aux possibilités de plaisirs sexuels que nous offrent nos corps. Il a d’ailleurs fondé il y a dix ans le site nouveauxplaisirs.fr, et écrit le “Traité de l’Aneros” pour découvrir le plaisir prostatique.
Avec lui, on parle du grand tabou de la sexualité virile (être pénétré) car en désignant certaines pratiques comme acceptables et d’autres comme répugnantes, les normes viriles limitent et appauvrissent nos vies sexuelles.
“Qu’est ce que ça exige, au juste, être un homme, un vrai ? (...) Etre angoissé par la taille de sa bite. (...) Museler sa sensualité. Craindre son homosexualité car un homme, un vrai, ne doit pas être pénétré. (...) N’avoir aucune culture sexuelle pour améliorer son orgasme” Virginie Despentes, King Kong Théorie, 2006
RECOMMANDATION DE L’INVITÉ
Adam recommande le livre "L’homme multi-orgasmique” de Mantak Chia.
CRÉDITS
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Merci à Pauline, Sarah, Thibaud, Nina, Christophe, Marie, François-Xavier, Coralie, Lucas, Oscurio, Théo, Laura, Mélissa, Sofien pour leurs lettres, messages, questions, et à tous les auditrices et auditeurs qui écoutent, partagent, écrivent !
Cet épisode a été enregistré en public au Binge Audio Summer Festival.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS CET ÉPISODE
“Ces études à la con qui nous prennent pour des connes” (Titiou Lecoq, Slate, 2011)
"Testostérone : préjugés, hormone et influence" (Viviane Thivent, Cité Sciences, 2009)
"A quoi servent les groupes de copines sur Whatsapp? " (Henri Rouillier, Rue 89, 2018)
"Le Fight Club Féministe, Manuel de survie en milieu sexiste" (Jessica Bennett, Autrement, 2018)
"Boys Don’t Cry ! Les coûts de la domination masculine" (Delphine Dulong, Christine Guionnet & Erik Neveu // Presses Universitaires de Rennes, 2012). A lire, une critique-résumé ici.
"Hétéro, cisgenre et monogame : qui rêve encore d’être « normal » ?" (Maïa Mazaurette, Le Monde, mai 2018)
“Pour une nouvelle éducation sentimentale”, de la revue de critique sociale Harz Labour
La chanson “Les Hommes”, de Henri Tachan (1975)
CRÉDITS
A la réalisation, le “jeune” Quentin Bresson -- plus rapide que l’éclair, l’oreille alerte, les idées frétillantes, c’est lui qui prend le son de tous les épisodes, qui les mixe et les réalise. A l’édition, Camille Regache, ses yeux de lynx et ses conseils avisés. A la direction artistique, Julien Cernobori et son goût impeccable. A la production, le bulldozer Joël Ronez. A la direction générale, Gabrielle Boeri-Charles, sans qui on dormirait probablement tous sous les ponts, et sa lumineuse alliée Albane Filly, qui s’occupe aussi souvent de l’édition. Ce générique dont on ne se lasse pas est signé du subtil Théo Boulanger… L’indispensable Juliette Livartowski est en charge de l’organisation et le rédac chef, c’est David Carzon, qui a toujours raison.
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Dans la seconde partie de cet entretien avec le sociologue Eric Fassin, spécialiste incontournable des questions de genre, il est question de quatre événements vus au prisme des masculinités. L’attentat masculiniste de Toronto, l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron et de Donald Trump, et le formidable mouvement de libération et d’écoute de la parole des femmes sur les violences sexuelles, c’est à dire les mouvements #balancetonporc et #metoo.
Pourquoi souligne-t-on rarement le genre des auteurs de tuerie de masse aux Etats-Unis, alors que 98% d’entre-eux sont des hommes ? La masculinité d’Emmanuel Macron est-elle le nouveau visage de la masculinité hégémonique ? Quels liens entre masculinité et pouvoir ? Comment les mouvements #metoo a fait bouger (ou non) les rapports femmes-hommes ?
Enfin, Eric Fassin raconte comment il a commencé à s’intéresser aux études de genre, et dévoile le sujet de d'article qu’il projette d’écrire (spoiler : ça à voir avec une barbe).
RÉFÉRENCES CITÉES
La tuerie de l’école Polytechnique de Montréal : le 6 décembre 1989, quatorze Québécoises ont été assassinées simplement parce qu'elles étaient des femmes.
“Femmes avec moustaches et hommes sans barbes” (non traduit) : Women with Mustaches and Men without Beards - Gender and Sexual Anxieties of Iranian Modernity, de Afsaneh Najmabadi (2005).
RECOMMANDATION
Les oeuvres qui représentent Sainte Wilgeforte (sainte Livrade, sainte Débarras), comme cette statue, visible en l’église Notre-Dame-de-Lorette à Prague, et ce triptyque de Jérôme Bosch - Le martyre de sainte #Wilgeforte, Venise, Gallerie dell’Accademia, vers 1480.
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Production : Joël Ronez. Rédaction en chef : David Carzon. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée d’édition et production : Camille Regache. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Direction artistique : Julien Cernobori. Éditrice : Albane Fily. Générique : Théo Boulenger.
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Pour terminer cette première saison, on vous propose ce grand entretien avec Eric Fassin. Professeur de sociologie à l’Université Paris-8 Vincennes-Saint Denis dans le département de Science Politique et celui des Études de genre, chercheur au Laboratoire d'études de genre et de sexualité du CNRS, Eric Fassin est incontournable pour qui s’intéresse au genre. Et en plus, il s’exprime clairement sur ces sujets parfois difficiles à appréhender. On lui a donc demandé un cours particulier.
Dans la première partie de cette conversation, on prend le temps de revenir sur les concepts dont il a été beaucoup question dans le podcast cette année. Que faire de l’expression “masculinité toxique” et “masculinité positive” ? Est-ce qu’on peut changer son désir ? Comment sont nées les études de masculinités ? Pourquoi on parle de masculinités au pluriel ? Pourquoi la chercheuse Raewyn Connell est tellement importante quand on veut étudier ces sujets ? Qu'est-ce que c'est la masculinité hégémonique exactement ? Pourquoi le masculinisme, c'est pas l'équivalent du féminisme ?
Retrouvez la suite de cet entretien jeudi 28 juin.
RÉFÉRENCES
Eric Fassin : « Au-delà du consentement : pour une théorie féministe de la séduction », Raisons politiques, vol. 46, no. 2, 2012, pp. 47-66.
Séminaire « Actualité sexuelle. Politiques du genre, de la sexualité et de la filiation », animé par Éric Fassin, Michel Feher et Michel Tort.
"Masculinités, colonialité et néolibéralisme". Entretien avec Raewyn Connell (2013, Contretemps).
CRÉDITS
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Éviter une grossesse non souhaitée devrait à priori concerner tout autant les hommes que les femmes engagés dans un rapport hétérosexuel… Pourtant, la responsabilité contraceptive est aujourd’hui principalement prise en charge par des femmes. Où en est l’offre de contraception masculine ? La pilule pour homme, c’est pour bientôt ? Pourquoi la vasectomie (stérilisation masculine) est-elle cinquante fois plus utilisée au Royaume-Uni qu’en France ? Quels tabous culturels pèsent sur les liens faits entre fertilité et virilité ?
Réponses avec Cécile Ventola, autrice d’une thèse qui compare la contraception masculine dans les systèmes de santé en France et en Angleterre.
CHIFFRES ET RÉFÉRENCES
“Prescrire, proscrire, laisser choisir : Autonomie et droits des usagers des systèmes de santé en France et en Angleterre au prisme des contraceptions masculines”, la thèse soutenue par Cécile Ventola en 2017.
En France, parmi les femmes exposées au risque de grossesse, 70% ont recours à des méthodes féminines (41% prennent la pilule, 23% un stérilet…) contre 15,5 % ayant recours au préservatif, selon l'enquête FECOND 2010 menée par l’INED. En 2012, 38% des grossesses dans le monde n’ont pas été désirées.
Et en musique : la chanson de la vasectomie dans la série “Family Guy”, et “Le sperme est sacré”, la chanson culte du film “Le Sens de la Vie” des Monty Python.
RECOMMANDATION DE L’INVITÉE
Cécile Ventola recommande de lire la série de comics Y le dernier homme, par Brian K. Vaughan au scénario et Pia Guerra au dessin.
CRÉDITS
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Pourquoi le sport reste-il encore aujourd’hui largement une affaire de mecs ? En quoi la culture sportive dominante est-elle une culture viriliste ? Pourquoi ceux qui le pratiquent, ceux qui le regardent, ceux qui gagnent de l’argent avec, ceux qui le dirigent et ceux qui l’enseignent sont-ils encore si souvent des hommes ? Et quel rôle joue le sport dans la construction des masculinités contemporaines ?
Réponses avec Thierry Terret, professeur des universités, historien du sport, auteur de "Sport, genre et vulnérabilité au XXème siècle."
Un épisode spécial, rencontre des podcasts "Les Couilles sur la Table" et "Du Sport", présenté par Victoire Tuaillon et produit par Binge Audio.
RÉFÉRENCES
Pratiques physiques ou sportives des femmes et des hommes : des rapprochements mais aussi des différences qui persistent (INSEE, novembre 2017)
Homosexualité dans le football : perceptions des Français (IPSOS, avril 2018)
Sport et Genre, Thierry Terret et co-auteur·es (4 volumes parus chez L’Harmattan, 2006)
Sport, Men and the Gender Order (Messner, Sabo, 1990)
Masculinities, Gender Relations and Sport (Mb Kay, Messner et Sabo, 2000)
RECOMMANDATION DE L’INVITE
… regarder tous les films de James Bond !
SOURCES AUDIO
- Denis Balbir sur W9, 13 avril 2018
- “Quand des hommes catholiques suivent des stages pour réaffirmer leur masculinité”, Reportage au 20h de France 2, 30 mars 2017
- Guy Lacombe, entraîneur de l’équipe de football de l’AS Monaco, pendant une conférence de presse, 7 décembre 2012
- René Malleville, supporter de l’OM
CRÉDITS
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Pour cette année, le 1er Off de Strasbourg Mon Amour, s’invite aux festivités de cette saison des amours consuméristes.
Funk et Off sera le festival StrasBourgX Dans Ton Chat
. Il ravira les plus blasé(e)s, conférences, rencontres, soirées, concerts, arts, vidéos, sont aux rendez-vous, pour votre plus grand plaisir.
Du 14 février au 15 mars 2015, la capitale européenne ne sera pas BXL elle sera SBX !.
Mise à jours du Samedi 14 février à 9 h :
« La manifestation projetée est de nature à troubler l’ordre public ».
Vous l’avez compris la manifestation Kum Walk est annulée.
Mais le festival StrasBourgX Dans Ton Chat
ce n’est pas fini !!!
Attention évènement !
Après le succès de la Zombie Walk, les organisateurs du SBX DTC ne pouvaient pas ne pas vous proposer cet évènement ludique.
Notre équipe de maquilleurs seront a votre disposition, pour vous appliquer généreusement un maquillage du plus bel effet.(à base méthylcellulose, hypoallergénique et non toxique).
Rassemblement le 14 février ( jour de la st Valentin) a 14 h place st Étienne.
Concours photos de la Kum Walk ici.
Deux égos, deux parcours. Deux visions du monde ?
Venez découvrir de près, ces deux personnalités sulfureuses.
Rencontre hot hot hot !
Modérateur Doc Uthe
Au Molodoi (Strasbourg) à 19 h.
La soirée se poursuivra avec le groupe de RAP féministe G.H.B
Plus d’info sur la salle : http://molodoi.net/
Découvrez la région par ses savoureuses spécialités.
Ses knacky, ses schneck, ses Schwindratzheimoises, vous exciteront les yeux.
Rencontre de l’équipe avant le départ, pour une entrevue radiophonique et en publique, pour l’émission Hot Dog !
Au restaurant le Coin des Pucelles, rue des Pucelles, vers midi.
Installation contemporaine aux milles trous.
Cette installation d’un peu moins de 70 mètres, symbolisera la distance entre les êtres et ses possibles rapprochement par de surprenants artefacts « les trous ».
La gloire ou la mort ? La liberté ou l’amour ? Véritables triangles des Bermudes psychologiques, venez y perdre votre innocence.
Réalisation Doc Uthe
(Attention ce parcours artistique est interdit au moins de 16 ans)
Avec Chantal Augé (Anticor 67) et D.S.K (Ex directeur général du FMI) animé par Jean Quatremer (Libération)
Au Sofitel salle 2806 à 19h.
► Soirée : Knak & fils funking au Troc Café.Rencontre musicale torride entre les Pétasses d’Alsace et Funk the Power
Le 1er Festival du film pornographique alsacien se tiendra du 13 au 15 mars 2015 à Strasbourg. Rocco Siffredi présidera le jury et 10 films pornographiques alsaciens seront en compétition officielle.
Aux Cinéma Star à Strasbourg.
Plus d’info sur la programmation
Pour des raisons de sécurité, les horaires vous serons envoyés le jour avant par mail.
Inscrivez vous ici :
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« Bonjour docteur, j’aimerais vous faire part d’un problème que je rencontre au cours d’une certaine pratique sexuelle. J’ai 21 ans et cela fait deux ans et demi que je suis avec mon ami. Nous avons une vie sexuelle très épanouie. Cet homme me comble vraiment. Je veux aussi le satisfaire en multipliant les expériences nouvelles et les différentes positions. Seulement, j’ai un problème. Au début de notre relation, il m’a demandé si je voulais essayer la sodomie. L’idée m’a séduite. Il a fait ça si délicatement que j’ai tout de suite apprécié. Par la suite, nous avons souvent recommencé. Mais un jour, je me suis mise à califourchon sur lui. Pris par son désir, il m’a pénétrée d’un coup très profond. J’ai ressenti une vive douleur à l’anus. Il n’y a eu aucun déchirement, mais j’ai eu mal, comme une crampe. (Je vous précise d’ailleurs que depuis mes 13 ans, j’ai des crampes à l’anus pendant mes règles.). Depuis ce jour-là, je ne peux plus être sodomisée car cette douleur revient. En outre, lorsqu’il pénètre profondément mon vagin, je ressens aussi cette douleur. Tout cela m’énerve et gâche nos relations intimes et nos jeux sexuels. Je n’ose pas en parler à ma gynécologue car j’ai le sentiment que la sodomie reste un sujet tabou. J’ai pensé à l’aspect psychologique, mais je ne pense pas que cela vienne de la tête. En effet, j’ai très envie de recommencer des relations sexuelles complètes avec mon ami sans lui dire à chaque fois « Attention, pas trop loin ! Non, pas cette position, ça fait mal ! » Comme nous achetons Union tous les mois, j’ai pensé que vous pourriez peut-être me renseigner et m’aider. »
Cet article Comment pratiquer à nouveau la sodomie sans douleur ? est apparu en premier sur Union.
Derrière le nom délibérément vague de “Maison de la diversité” (dont on pressent qu’il a été soigneusement choisi pour éviter toute accusation de communautarisme et ne pas effrayer les indispensables partenaires institutionnels), Stéphane Sauvé a en tête un projet très précis : ouvrir une maison de retraite dédiée aux seniors LGBT+, la première en France. Voici quatre ans que cet ancien directeur d’Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) mûrit cette idée, déjà expérimentée avec succès à Madrid, Montréal, Berlin, Stockholm ou New York. En 2017, il crée la start up sociale Rainbold Society pour la concrétiser, à l’origine dans le 20e arrondissement de Paris. Mais le départ, fin 2020, de l’un des principaux partenaires, la Fondation des Petits Frères des pauvres, sonne le glas de cette perspective. Avec l’aide notamment de Christophe Dercamp, ancien conseiller aux personnes âgées du 4e arrondissement de Lyon, le projet se relocalise alors dans la capitale des Gaules, où il trouve auprès de la nouvelle municipalité écologiste une oreille attentive. C’est ainsi que, le 7 juillet dernier, l’association Les Audacieuses et les Audacieux, qui a pris la succession de Rainbold Society, était officiellement lancée dans les salons de l’Hôtel de Ville, en présence d’Alexandre Chevalier, adjoint au maire délégué au lien intergénérationnel et à la qualité de vie des aîné·es.
« Éviter de retourner dans le placard pour ses vieux jours »
Mais au fait, pourquoi une maison de retraite friendly ? « Pour éviter de retourner dans le placard pour ses vieux jours », explique Stéphane Sauvé. D’après un rapport remis en 2013 par plusieurs associations à la ministre déléguée aux personnes âgées d’alors, Michèle Delaunay, la France compterait un million de seniors LGBT+ de plus de 60 ans, qui vivraient seul·es pour 65 % d’entre elles et eux. Ils et elles seraient ainsi nettement plus victimes d’isolement que leurs conscrit·es hétéros, en raison de ruptures familiales causées par les LGBTphobies, ou parce que 90 % d’entre elles et eux n’ont pas d’enfants. Et beaucoup, pour éviter les jugements des autres résident·es ou des soignant·es, dissimulent leur homosexualité lorsqu’ils et elles entrent dans un Ehpad.
Pour mener à bien son projet, Stéphane Sauvé cherche désormais à créer à Lyon un petit groupe affinitaire de seniors intéressé·es, âgé·es de 55 ans et plus. « L’objectif est de faire en sorte qu’ils se fréquentent, se connaissent et se choisissent avant d’entrer dans la Maison de la diversité », précise-t-il. Les Audacieuses et les Audacieux sont déjà une quinzaine en Auvergne-Rhône-Alpes et l’association a adhéré, début octobre, au Centre LGBTI de Lyon, où elle tiendra prochainement des permanences, dans le but de recruter des bénévoles de tous âges. Elle compte également y organiser des ateliers de santé (axés notamment sur la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées) et des temps conviviaux pour se faire connaître de la communauté lyonnaise. L’horizon retenu (2024) est moins loin qu’il n’y paraît, et tout pourrait aller assez vite, puisqu’il ne s’agira pas d’un bâtiment neuf construit spécialement pour l’occasion, mais d’un immeuble déjà existant, mis à disposition par la Ville. Comme dans la plupart des habitats partagés, il comprendra des logements individuels (entre dix et quinze) et des espaces de vie communs et se voudra ouvert sur son quartier. Et, si tout fonctionne comme prévu, Stéphane Sauvé rêve déjà d’ouvrir d’autres lieux similaires, pourquoi pas dans des maisons cette fois.
Plus de renseignement par email (contact-lyon@rainbold.fr), ou sur le site Internet et la page Facebook des Audacieuses et Audacieux.
Un rencontre est prévue le 19 novembre 2021 à partir de 17h au Café Chenavard, 20 rue Paul Chenavard-Lyon 1 / Lien vers l’événement Facebook.
L’article La première maison pour seniors LGBT+ à Lyon en 2024 ? est apparu en premier sur Hétéroclite.
Les sites de rencontre sont en pleine profusion. Ils envahissent le marché du datinget les consommateurs sont de plus en plus exigeants. Il y en a pour tous les goûts : rencontre amicale, amoureuse, sans engagement, extra-conjugale, par croyance, loisir, orientation sexuelle, géolocalisation et bien d’autres critères, dans un seul et unique but trouver la personne idéale.
Les sites de rencontre ou comment faciliter les relationsLes chiffres montrent que 50 % des célibataires privilégient, en premier lieu, les sites de rencontre spécialisés pour entrer en contact avec des inconnus. Qu’il soit question d’amour ou d’amitié, le phénomène des plateformes de rencontre se voit être un allié idéal pour les personnes en quête de relations sociales, et plus si affinité.
Il faut reconnaître que le concept est tout aussi simple qu’efficace. Ces sites de rencontre proposent des services de « match-making ». C’est-à-dire que chaque adhérent remplit un questionnaire plus ou moins détaillé. Il peut par la suite, affiner ses critères de recherche, pour être uniquement mis en relation avec des personnes qui partagent les mêmes intérêts. Tout est bon à renseigner quand il est question de trouver la perle rare : critères physiques, type de relations, orientation sexuelle, loisirs, goûts musicaux, etc.
Les sites de datingne sont pas exclusivement réservés aux personnes « âgées ». Contrairement à bon nombre d’idées reçues, les moins de 30 ans sont de grands adeptes de ces méthodes de rencontre. En 2018, l’Ifop s’est intéressé au phénomène des rencontres en ligne. Le sondage révèle que 59 % des Français âgés de 25 à 34 ans se sont déjà connectés sur un site de rencontre en ligne. Du côté des Françaises, le pourcentage s’élève à 38 %.
La facilité d’adhésion et la vitesse...Lire la suite sur Union
Cet article Les sites de rencontre : l’amour par clic ? est apparu en premier sur Union.
Saïda s’est sentie femme depuis toujours. Les choses se sont vraiment concrétisées pour elle, le jour où elle a pu vivre seule dans son propre appartement. Elle décidait, il y a 8 ans maintenant, de suivre un traitement hormonal. En même temps, elle découvre le libertinage. Mais contrairement à d’autres transexuelles, elle tient en conserver son sexe d’homme, qui est pour elle est une source d’excitation, de plaisir et de jouissance. Personne complexe et déroutante, Saïda cherche avant tout à sortir des sentiers battus.
UNION : Comment avez-vous vécu, plus jeune, cette féminité qui était inscrite en vous ?
Saïda : Très bien. Je suis une personne joviale, extravertie. J’ai toujours su que j’étais une femme dans la tête, dans ma manière d’appréhender le monde, les autres, la vie en général. Je suis naturellement féminine dans ma façon d’être. Mes gestes, mon visage, ma façon de me déplacer… Je n’ai jamais cherché à refouler ce que j’étais réellement. Androgyne adolescente, femme aujourd’hui…
UNION : Contrairement à d’autres transexuelles, vous ne voulez pas vous faire opérer et vous tenez à conserver votre sexe d’homme.
Saïda : Oui, tout à fait ! Je tiens à avoir une belle poitrine. D’ailleurs, je viens de me faire opérer pour un joli 90 D. Par contre, je veux garder mon Lire la suite sur Union Cet article Interview : Madame Saïda, libertine et transexuelle est apparu en premier sur Union.
coureuse :
- femme pratiquant la course à pied
- gourgandine.
En matière d'idées reçues sur les violences faites aux femmes, je les classerais en trois grands types :
- les idées reçues issues d'opinions politiques sexistes, réactionnaires : être convaincu que le viol dans le mariage n'existe pas puisqu'une femme doit des rapports sexuels à son mari. A part les combattre (et les combattre n'implique absolument de discuter avec eux), il n'y a rien d'autre à en dire.
- les idées reçues par ignorance. Alors je considère qu'en 2021 l'ignorance a bon dos quand tout est à disposition sur le sujet en quelques clics mais admettons que certain-e-s, de bonne foi, ignorent par exemple que l'extrême majorité des viols sont pratiqués par des proches de la victime.
- les idées reçues dont on ne parvient pas à se défaire. Je vais vous donner un exemple personnel. Je sais par exemple que l'habillement des victimes n'a rien à voir dans l'acte de viol. Une étude sur des violeurs s'attaquant à des femmes inconnues dans l'espace public démontrait même que les femmes en mini jupe, aux talons hauts, les attiraient peu car ils les trouvaient trop sûres d'elles pour être sûrs de les maitriser. Et pourtant, lorsque je croise des jeunes filles en pleine nuit, habillées très sexy, je ne peux m'empêcher d'avoir peur. Statistiquement répétons le une bonne fois ; l'immense majorité des viols sont commis par des hommes proches de la victime (famille, conjoint, collègues, amis etc.). pas par des inconnus et encore moins dans l'espace public.
Si je vous demandais quel est l'endroit qui vous fait le plus peur face au viol entre un appartement, une zone industrielle déserte de nuit et une forêt de nuit également, nombre d'entre vous, même en ayant connaissance des statistiques sur le viol et les violences faites aux femmes, ne choisirait pas l'appartement. On est donc face à des idées reçues irrationnelles mais qui sont très présentes et participent donc à une mauvaise vision de ce que sont les violences faites aux femmes.
Il y a deux jours, une adolescente a disparu alors qu'elle faisait son jogging. Les réseaux sociaux ont aussitôt bruissé de personnes outrées qu'elle ait été aussi imprudente et un commandant de gendarmerie a déclaré sur BFM qu'il devenait dangereux de faire du jogging et que c'était une activité à éviter pour les femmes et les jeunes filles.
En dix ans il y a eu moins de dix femmes tuées par des inconnus alors qu'elles faisaient du jogging. Cela reste de l'ordre de l'exceptionnel. Les femmes lorsqu'elles sont tuées (et elles le sont toujours beaucoup moins que les hommes) le sont par des hommes qu'elles connaissent. Lorsqu'elles sont frappées ou violées, elles le sont aussi par des hommes quelles connaissent majoritairement. Au contraire les hommes victimes de viol, coups et blessures ou meurtres le sont davantage par des inconnus.
Alors bien évidemment nous avons des biais alimentés par les media. Lorsqu'une joggeuse disparait, cela fait les gros titres des journaux pendant plusieurs jours, cela sera le cas lorsque son corps sera retrouvé si elle a été assassinée. On en reparlera également lors d'un éventuel procès. Un féminicide par conjoint fera quelque lignes dans la presse ; un peu plus s'il y a eu des manquements judiciaires mais cela sans aucune comparaison.
J'appellerais cela l'effet Dutroux. Tous les plus de trente ans ont été abreuvés par l'affaire Dutroux (une affaire de séquestrations, de viols et de meurtres d'enfants à la fin des années 1990). Il y a eu des milliers d'articles sur le sujet, qui, comme d'autres, ont contribué à façonner l'idée que les pédocriminels qui enlèvent des enfants inconnus pour les violer et les tuer sont partout. C'est sans aucun doute une des raisons qui font qu'on peine autant à mobiliser sur les violences sexuelles sur les enfants et l'inceste en particulier (et je dirais qu'il est aussi particulièrement confortable de focaliser sur les Dutroux ce qui permet de ne pas s'intéresser à ce qui se passe dans nos familles) ; le pédocriminel ca sera toujours Dutroux et jamais un bon père de famille.
J'ai été frappée du nombre d'hommes qui, sans sourciller, affirment vouloir limiter la liberté des femmes pour leur propre bien. Après tout, si faire du jogging en forêt est si dangereux et qu'il faut limiter ce risque d'agressions, pourquoi ne pas envisager un couvre-feu pour les hommes ? Les femmes seraient en sécurité puisque visiblement, tout le monde s'accorde quand même à reconnaitre qu'une femme a peu de risques d'être tuée par une femme inconnue.
C'est la féministe Camille Paglia (quand elle n'avait pas encore décroché) qui racontait qu'il y avait eu des viols sur son campus. L'administration avait alors établi un couvre-feu pour les femmes sans se dire une seconde que le plus logique, si on voulait en arriver là, était de le réserver aux hommes.
La forêt véhicule depuis longtemps une réputation dangereuse. réputation qui a longtemps été avérée ; on s'y faisait détrousser, violer et tuer. Mais les choses ont désormais changé ; la forêt n'est pas spécialement un lieu dangereux en terme de criminalités. pour autant nos représentations culturelles continuent à exploiter la forêt comme un lieu dangereux ; les contes, les films d'horreur pour ne parler que d'eux. des affaires comme celles du tueur en série Michel Fourniret ou Nordahl Lelandais ravivent cette peur quasi atavique, mais irrationnelle en plein 21ème siècle en France, de la forêt, de la campagne déserte en général, comme haut lieu de criminalité.
Toutes les statistiques nous le démontrent, il y a moins de meurtres qu'il y a ne serait-ce que 20 ans. Pour les viols, c'est difficile à estimer sur une période extrêmement longue puisque, par exemple, avant 1990, le viol entre époux n'était pas considéré comme tel dans la loi. Il aurait donc été difficile, si des enquêtes de victimation avaient existé, de le quantifier. Mais très probablement, au vu des chiffres remarquablement stables du nombre de viols dans toutes les enquêtes de victimation ces 15 dernières années, il est probable que les chiffres sur le viol n'évoluent que peu.
Et, toutes les enquêtes le montrent également, une femme a beaucoup plus de risques, répétons-le, avec un homme qu'elle connait, qu'avec un inconnu ce qui n'a pas empêché un commandant de gendarmerie de véhiculer un mensonge.
Mensonge dangereux pour plusieurs raisons. Quelles sont les conséquences à conseiller aux femmes de ne plus courir seules ?
La première est que cela limite la liberté des femmes. C'est Virginie Despentes qui disait, après avoir été violée, qu'elle ne renoncerait pas à ses activités à cause du viol. J'ai moi-même été violée par un inconnu, armé d'un couteau, dans un espace public désert. C'est un viol extra-ordinaire. On ne peut pas mener des politiques publiques à partir de cas rares.
La deuxième évidemment est que vous culpabilisez toutes les femmes qui ont fait du jogging seules et qui ont été violées, agressées ou tuées.
La troisième est que nous faisons vivre les femmes dans la peur constante d'à peu près tout ; sortir, courir, prendre le métro, aller en boite, aller en concert, marcher la nuit, commander à manger, vendre sur le bon coin et donner ses coordonnées. c'est épuisant de vivre dans la peur. Epuisant de trouver des conduites d'évitement. Et épuisant d'avoir en plus de sacrés salopards qui ne trouvent aucun inconvénient à leur dire d'arrêter activité après activité, tout en se lamentant que c'est bien malheureux, mais quand même il faut savoir ce qu'on veut.
La conséquence la plus grave à donner ce genre de conseils ou à croire qu'il y a un réel danger à être seule dans un lieu isolé c'est qu'on ne s'attaque pas aux véritables causes des violences faites aux femmes, qu'on refuse de reconnaitre que le véritable danger pour les femmes est un mari, un ex mari, un père, un oncle, un cousin, un frère, un collègue. Beaucoup moins un inconnu. Faire perdurer media après media, policier après policier, l'idée du violeur/assassin de femmes à chaque coin de fourré, ralentit la lutte contre les violences faites aux femmes car beaucoup finissent par croire - et cela les arrange aussi profondément - que le danger vient des inconnus, jamais des hommes connus.
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1: Quelle est la différence entre bisexualité et ambiguïté sexuelle? Cela n’a rien à voir, vous pouvez avoir des relations sexuelles et sentimentales avec des partenaires des deux sexes, sans douter de votre propre identité sexuelle. L’ambiguïté sexuelle relève d’une problématique d’identité ou de genre, elle se révèle quand la personne a le sentiment d’un … Continuer la lecture de « LA BISEXUALITÉ EN 36 QUESTIONS »
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Orgie de sextoys pour le Singles Day ! Vous ne connaissez peut-être pas cet événement, mais aujourd’hui est un jour unique pour profiter de promotions et se faire plaisir. Venu tout droit de Chine, le Singles Day est célébré depuis 1990, cette « Fête des célibataires » est la version nippone de la Saint-Valentin. Pour l’occasion, on […]
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Du 18 au 21 juillet dernier se tenait la onzième conférence de l’International AIDS Society (IAS 2021). Ce rassemblement annuel a apporté de nouvelles données, très encourageantes, dans le traitement du virus.
Traitement du virus : des avancées encourageantesDes avancées présentées par MSD autour de l’Islatravir permettant d’envisager des combinaisons efficaces, qu’elles soient thérapeutiques, et aussi en prophylaxie. Ces innovations permettront d’innover et d’améliorer significativement la qualité de vie des patients atteints par le VIH ou susceptibles de s’être infectés.
Un traitement en particulier, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) par antirétroviraux a, en effet, démontré son efficacité pour réduire les nouvelles infections par le VIH. Bien que l’efficacité soit étroitement liée à une bonne observance, en particulier chez les femmes.
De fait, les données, pour les essais de phase III, sont rassurantes sur le profil de tolérance et sur le profil pharmacologique de l’islatravir, utilisé comme PrEP, en prise orale mensuelle. Pour mémoire, la phase III est l’avant dernière du processus d’autorisation de médicaments et de vaccins.
Une nouvelle phase d’essai : un médicament plus efficace ?Cette phase d’essai clinique a pour vocation de tester un candidat médicamenteux...Lire la suite sur Union
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« Je vous écris car je me pose des questions sur le port du soutien-gorge. J’ai lu un article qui disait qu’en freinant la circulation naturelle du système lymphatique — un réseau interne de vaisseaux qui débarrasse l’organisme des déchets —, le soutien-gorge pourrait causer une accumulation de substances toxiques dans les tissus mammaires, créant ainsi un terrain idéal pour les maladies comme le cancer du sein. J’ai donc trouvé neuf bonnes raisons de ne pas en porter :
1. Il serait prouvé scientifiquement que le soutien-gorge pourrait être en partie responsable de l’augmentation du cancer du sein dans notre cher monde occidental.
2. C’est plus confortable de ne pas en porter. Même le pire pull de l’univers intergalactique qui gratte peut vous paraître tout doux à côté des élastiques qui s’entremêlent dans le dos, ou de la tige en plastique qui se plante malencontreusement dans le coin de votre sein droit lorsque vous croisez les bras.
3. Un beau soutien-gorge, ça creuse le budget ! Surtout parmi nos milliards de crèmes hydratantes, de chaussures et autres fringues (même vintage).
4. Ça peut exciter les mecs de ne pas en porter. Par exemple : lorsqu’on se promène sans soutif dans le rayon surgelé du supermarché…
5. Pas besoin de porter la culotte assortie au soutien-gorge, si on ne met pas de soutien-gorge ! Et pour celles qui sont également adeptes du « commando », c’est-à-dire sans culotte, le problème ne se pose carrément plus.
6. Les seins tombent bien moins vite sans soutien-gorge, car lorsqu’on en porte, les muscles mammaires ne travaillent pas. Du coup, dès qu’on retire le soutien-gorge, ça tombe.
7. Il y a d’autres moyens possibles en dehors du soutien-gorge : caracos, bandeaux… On peut user de son imagination.
8. Cela...Lire la suite sur Union Cet article Le soutien-gorge est-il néfaste pour la santé ? est apparu en premier sur Union.
À 45 ans ou plus, la majorité des personnes se voient mariées, avec des enfants et installées dans un cadre de vie « stable » et bien confort. Ce serait la normalité à cet âge prétendument avancé. Seulement, il arrive que ce cadre normé ne corresponde pas, ou plus, à certaines femmes qui font le choix (volontaire ou involontaire) de s’en affranchir. De retour sur le marché du célibat, elles entrent dans la célèbre catégorie des Milfs, avec des envies bien affirmées.
Qu’est-ce qu’une Milf ?Cet acronyme populaire vient de l’anglais « Mother I’d Like to Fuck », qu’il est possible de traduire par « mère bonne à baiser » ou « mère que j’aimerais baiser ». Célèbre sur les sites pour adultes et dans les « teen movies », le terme englobe généralement les femmes âgées de 35 à 55 ans. Mais ce n’est pas tant l’âge qui les détermine en tant que Milfs, mais plus leur situation.
De facto, une Milf est une femme mariée, ou divorcée, avec des enfants. C’est autour de ces critères que le fantasme sexuel s’est construit. La femme « d’âge mûr », bien conservée, à la fois attractive et inaccessible, du moins en apparences. Elle incarne une forme d’interdit. Et il est bien connu que ce qui est, ou semble, interdit attire d’autant plus.
Les femmes catégorisées comme Milfs ne sont pas que des objets de fantasme. Elles ont des envies, des désirs et des attentes, qui parfois sont en rupture avec leur cadre de vie bien instauré. Les schémas classiques révèlent que la fracture survient généralement lorsque les enfants prennent leur envol. Ils grandissent, quittent le domicile familial et la mère dévouée à sa progéniture ne se satisfait plus de sa vie normée. Elle a besoin de vibrer et peut même venir à envier ses enfants et leurs aventures de vie.
Qu’est-ce que veulent les femmes de plus de 45...Lire la suite sur UnionCet article Les Milfs : que cherchent les femmes après 45 ans ? est apparu en premier sur Union.
Cet article La présidente de AIDES explique pourquoi la lutte contre le VIH concerne aussi les femmes est apparu en premier sur Madmoizelle.
Son corps est souple, svelte, musculeux. Ses goûts vont vers le yoga, la danse, les rencontres. Son régime est vegan. Son hygiène est saine. A ses côtés, je découvre une autre cuisine, des ingrédients. Comment faire un substitut à la crème fraiche avec des noix de cajou. Comment utiliser des protéines de soja en place…
L’article Dans son genre est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Trois jeunes gens, dont un couple gay, injuriés et agressés physiquement par huit personnes, alors qu'ils sortaient du Multiplexe Liberté à Brest. Ils ont également déposé une plainte auprès de l'IGPN.
L’article Trois plaintes déposées après une agression homophobe à la sortie d’un cinéma à Brest est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Les culottes menstruelles séduisent de plus en plus de femmes ! Ce petit bout de lingerie aussi confortable qu’efficace, est en voie de devenir le fidèle allié de ces dames en période de règles. À la poubelle les dessous de mamie, place aux culottes de règles qui présentent bon nombre d’atouts.
Le phénomène des culottes menstruellesPopularisée depuis 2012 aux États-Unis, ce n’est qu’en 2018 que cette lingerie foule le sol français. Plus écologiques, économiques, éthiques, confortables et inclusives, les culottes menstruelles permettent une meilleure appréhension du cycle menstruel.
Face aux multiples polémiques autour des protections hygiéniques jetables (problèmes de santé, composition douteuse, perturbations endocriniennes, etc.), les culottes de règles ont été accueillies comme le Messie des menstruations. Quelques appréhensions se sont tout de même fait ressentir. Les femmes se questionnaient, entre autres, sur l’efficacité et la fiabilité de ce produit. N’allaient-elles pas « baigner » dans leur sang, cette culotte était-elle vraiment capable d’absorber un flux plus ou moins abondant ?
Les culottes menstruelles : un geste économique, éco-responsable et éthiqueEn 2018, une estimation avait été faite sur le coût moyen des protections hygiéniques. Cette observation estimait qu’une personne menstruée dépensait environ 7,50 € par cycle menstruel. En faisant le total sur une année, une femme dépenserait en moyenne 90 € pour ses protections hygiéniques à usage unique. Avec les culottes menstruelles, les dépenses ne se font pas sur le long terme. À l’unité ou en pack, il faut généralement compter entre 30 et 60 €. Un investissement plutôt bien rentabilisé, car une culotte menstruelle a une durée de vie pouvant aller de 5 à 7 ans.
En plus...Lire la suite sur Union
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Bien plus qu’une pratique libertine, le polyamour serait plutôt un mode de vie, une autre approche culturelle et sociale de concevoir sa vie affective et sexuelle. Certains parlent adultère consenti qu’il soit question de sentiment ou non, de relations intimes ou pas, une alternative au modèle dominant, une ouverture vers d’autres champs possibles remettant en cause les normes sociales et leur rigueur. Et si le polyamour n’était pas le futur des nouvelles relations humaines ?
Comment définir le polyamour ?Dans son ouvrage, Osez le polyamour, Eve de Candaulie écrit : « Le polyamour permet de vivre en parallèle plusieurs relation intimes, d’être multipartenaires et non exclusif(ve)s. ». Elle explique que le polyamour est une nouvelle façon de penser les relations amoureuses, qui nous amène à envisage simultanément plus d’une relation intime avec, chose indispensable : « l’accord de toutes les parties en présence. ».
L’histoire du polyamourLes amours plurielles trouvent leurs racines historiques (polyintimacy) au sein d’une communauté hippie des années 1950 à Sans-Francisco. Très vite, cette manière de vivre ses relations affectives et sexuelles est devenue un sujet de société à part entière. Tout d’abord en Amérique du Nord, puis dans des pays comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande.
En France, c’est seulement en 1980 qu’une femme prend la parole pour parler de son expérience personnelle de polyamour,...Lire la suite sur Union
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La pop lesbisch de Zolita, de la tchiale, de la poésie, de la militance arty et un poil de drama pour mettre un peu de soleil dans votre mois de novembre.
L’article Les Pépites de novembre est apparu en premier sur 360°.
Au début du mois, l’Église protestante de Genève a inauguré son bureau cantonal LGBTIQ+. Retour sur l'événement.
L’article Quand spiritualité rime avec diversité est apparu en premier sur 360°.
Cet article Olivier Véran could never : cette campagne pro-masturbation vient tout droit du ministère de la Santé australien est apparu en premier sur Madmoizelle.
« Bonjour docteur, je m’appelle Soifidine, j’ai 20 ans et je suis étudiant. Je voudrais vous raconter mes soucis. Je suis un accro du sexe, mais mes problèmes sexuels m’empêchent d’assouvir mes fantasmes. Je souffre d’éjaculation précoce depuis mon premier rapport et je n’ai jamais pu satisfaire aucune fille à cause de ça. J’ai aussi une maladie qui me ronge de jour en jour. J’ai consulté plusieurs médecins, mais ça ne guérit pas : j’ai des douleurs dans mon membre qui surviennent après un rapport et même parfois sans ! Pire, mon pénis ramollit trop vite, avant même l’éjaculation parfois. Ces problèmes sont de réels freins à mes relations intimes et me font perdre progressivement confiance en moi. Que puis-je faire ? Ce dysfonctionnement a-t-il un lien avec mes douleurs ? J’attends votre réponse, merci ! »
L’éjaculation rapide peut être fréquente chez les hommesL’éjaculation rapide est un souci qui touche tous les hommes, ou presque, au début de leur vie sexuelle. Ce n’est d’ailleurs pas à proprement parler un problème sexuel. Puisque c’est tout simplement lié au fait que les hommes sont, pour ainsi dire, programmés pour éjaculer très vite. Il vous faut apprendre à contrôler le déclenchement de votre éjaculation, et cela se fera progressivement, au fil de votre expérience. Vous êtes encore jeune et bien que ces problèmes peuvent paraitre insurmontables, croyez-moi vous réussirez.
Érection en baisse et douleurs au pénisSi votre pénis ramollit avant d’avoir éjaculé, c’est parce que, vous perdez...Lire la suite sur Union
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« Une Blonde baise avec sa fucking machine devant son chien-chien », c’est LE porno du moment ! Déjà présenté en avant-première au Festival Latitudes Contemporaines, et évoqué il y a quelques mois dans nos colonnes, il est maintenant disponible sur la plateforme spécialisée Pink Label TV.
Le pitchUne ravissante blonde attend patiemment l’arrivée de son « chien chien » pour s’adonner à ses kinks fétichistes les plus inavouables. Au menu ? Une inénarrable séance de squirt, une pause pizza ô combien référencée et pour finir une partie de jambes en l’air à cheval entre son « chien-chien » et sa fucking machine. En résumé, toute la vertu d’Une Blonde réside dans le jeu savamment orchestré entre la dilatation du récit et des parties intimes de Lullabyebye, héroïne intrépide de ce porno du futur.
Étendue sur une couverture blanche, Lulla attend son heure, feuilletant nonchalante un livre de l’essayiste en vogue Iris Brey. Tandis que l’objectif glisse sur le relief ourlé de son entre-jambe, elle tance de quelques coups d’œil furtifs le regard du spectateur. Transie d’impatience, la belle impertinente finit par se délester de son body résille avant de nous gratifier, vulve apparente, d’une exquise séance de masturbation.
Coucou c'est Lullabyebye,
— Lullabyebye (@LullabyebyeX) October 28, 2021
Je suis actrice dans "une blonde baise avec sa fucking-machine devant son chien-chien" aux côtés de @knik_x Dans la caméra de la talentueuse @chien_robyn
Produit par @PuppyPleaseFilm et diffusé par @PinkLabelTV
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Outre l’intensité singulière de la scène que doit-on voir dans ce jeu hésitant de regards avec la caméra – une provocation ou un hasard de la mise scène ? Difficile d’en cerner pleinement les contours mais l’entrée du politique dans la fiction par le truchement de la grande prêtresse du « regard féminin » — la susnommée Iris Brey — sonne à n’en pas douter comme un indice. Mais restons zen, car on entre avec Une Blonde en territoire inconnu, en une oasis de passion, où les schèmes de la sexualité de masse ou autres penchants théoriques à la mode s’éclipsent à la vitesse d’un mirage.
Ici, c’est la confusion raisonnée entre documentaire et fiction qui distille le désir chez le spectateur. Désir respecté par la latence des plans, et l’onctueuse temporalité du montage. La pornographie initiale devient autre, dévie de son axe vers une région nouvelle, tout en respectant à merveille son dévouement à la chose sexuelle. L’image de Robyn Chien, réalisatrice au coup d’œil soyeux, vacille mais ne rompt pas, peut-être est-ce dû à l’érotisme insolent dégagé par sa sœur d’armes, Lullabyebye, performeuse rompue à l’art raffiné des plaisirs solitaires.
Porno un jour porno toujoursNe nous y trompons pas, le duo sulfureux de Puppy Please — Lullabyebye, Robyn Chien — ne ment pas sur la marchandise car de pornographie il est largement question ici, à la différence peut-être de l’économie narrative du film qui se garde bien de singer les délires racoleurs des standards de l’industrie. Robyn Chien et sa comparse naviguent entre les rivages de l’histoire des formes et des sexualités, en se payant le luxe de subvertir l’Odalisque d’Ingres le temps d’une dégustation de pizza, ou de chorégraphier une délicieuse partie de fuck machine sous l’œil jaloux de leur attendrissant « chien chien ».
Une Blonde est une œuvre grisante de plaisir dévêtant la pornographie de sa parure mercantile pour laisser place à la lingerie fine de la dilatation des corps et du temps. Et quelle joie de s’émouvoir des ritournelles outrageuses de la caméra, qui s’infiltre sans pudeur entre notre tendre blonde et sa fucking machine. Mais trêve de métaphores graveleuses. « Il n’est d’art que dans l’acte de résistance », pérorait autrefois Gilles Deleuze face aux étudiants béats de la Fémis : quoi de mieux en effet que de s’inspirer des élucubrations visuelles de Robyn Chien et Lullabyebye pour s’élever contre les dogmes de la sexualité de streaming, et par là inventer la grammaire de la pornographie de demain ?
« Une Blonde baise avec sa fucking machine devant son chien-chien », de Puppy Please, disponible sur PinkLabel.tv
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Il faudrait parler, pour les plus jeunes et aussi pour les plus amnésiques, de l'atmosphère de ces années 2003-2004 quand tant de gens de gauche défendaient Bertrand Cantat.
La mort de Marie Trintignant fut un séisme dans la torpeur d'août 2003. Aussitôt instrumentalisée par la droite et l'extrême-droite ravies de cracher sur un chanteur de toutes les luttes de gauche. Dans un second temps ils ont bien sûr défendu Cantat car la solidarité masculine prévaut toujours face aux femmes. Marie Trintignant aussitôt salie par les groupies de ce type qui ne cessaient de répéter que l'amour ca tue et que c'est beau. On chantait "Pas assez de toi" de Mano Negra pour justifier que les hommes tuent les femmes et que c'est beau un cadavre de femme et que c'est beau les poings d'un homme pleins du sang d'une femme. On opposait les violences ; le visage fracassé de l'une, son cerveau balloté dans son crâne comme celui d'un bébé valaient les violences verbales qu'elle avait assurément proférées. On renvoyait l'atavique violence verbale des femmes à l'hormonale violence physique masculine, la seconde n'étant jamais qu'une réponse à la première. On les pousse à bout. Ils n'ont pas d'autre choix. Il a tué mais lui même est mort à l'intérieur, lisait-on, de la part de grand dadais trentenaires.
On ratiocinait sur les violences ; c'était la faute à pas de chance. Bertrand portait des bagues le pauvre, ca fait mal les bagues contre la chair. Les rockers ca a des bagues voilà tout. Et puis c'était des claques, on vous dit, pas des coups de poing ce qui semblait faire une sacrée différence. A débarqué un radiateur qui avait le tort de se trouver là et Marie Trintignant la maladresse de se heurter la tête, le nez, le cerveau, l'entièreté du visage dessus. Pensez à faire des radiateurs mous la prochaine fois.
A quel point la mort des femmes compte pour rien, à quel point on va s'arranger avec la vérité pour défendre, piétinant un peu les cadavres sur lesquels on dresse de statues d'hommes, toujours repentants.
Il fallait lire ceux qui disaient que les coups de Cantat étaient ceux du prolétariat en rébellion contre la bourgeoisie germanopratine. Il fallait lire ceux qui ont fait des Trintignant des juifs, ce qui voulait apparemment dire beaucoup ; ils avaient pris un avocat juif, son ex compagnon était juif, pensez donc ! Trintignant était vue comme sympathisante d'Israël - sont ressorties les photos de son voyage en Israël - que Cantat boycottait. Cantat devenait le chantre de la cause palestinienne jusque dans ses poings contre elle. Même cette cause-là a été utilisée. On dut supporter les élucubrations d'un écrivaillon qui vit dans la famille Trintignant une famille incestueuse ; Cantat avait mis fin à cette atrocité. On entendit le juge Halphen nous dire "Passons lors des faits, je veux parler de cette quasi folie - de part et d’autre - qui a armé ses poings." Parce qu'au fond les hommes sont toujours contraints de frapper par des femmes qui les emmerdent. Au fond, n'est ce pas Trintignant qui a gâché la vie de Cantat en mourant sous ses coups ?
Bien sûr il y avait le banal ; c'était une pute, c'était une alcoolique, c'était une hystérique. On y est presque habituée au fond. C'est le quotidien des femmes qui sont violentées. On fait du crime d'honneur une spécificité de barbares lointains alors que nos bourreaux ne cessent de justifier leurs crimes par leur honneur de mâle bafoué.
Lorsqu'il y a eu assez de fracasser le cadavre de Marie, ils se sont attaqués à sa mère, Nadine ; trop revancharde, trop en colère. Tous les compagnons de Marie Trintignant ont exprimé le même mépris et la même haine face à Cantat mais c'est elle, à qui on a reproché de ne pas pardonner. Je ne sais pas ce que cela peut faire de perdre un enfant dans de telles conditions. Je n'imagine pas veiller un enfant au visage massacré par les coups. Je n'imagine pas assister au procès de l'homme qui l'a tué et qui dit qu'il l'aime. Et voir des gens le croire. Mais il aurait encore fallu le faire proprement car c'est vilain une femme en colère. Souris donc un peu. C'est joli une femme qui sourit, la colère ca fait des rides.
Cantat a pleuré. Beaucoup. Les fans ont pleuré avec Cantat. Cantat était suicidaire mais pas au point d'interdire à sa défense, Maitre Metzner, de demander une enquête sur les blessures subies par Marie Trintignant en 1991 après un accident de voiture. « Il s'agit de vérifier tout ce qui pourrait expliquer la fragilité physique de Marie, explique Me Metzner. Nous savons aussi qu'elle avait été opérée du nez, peut-être même suite à cet accident. »
J'avais gardé dans un coin de ma mémoire cette ultime saloperie - certes récusée par la justice française. Comment ces femmes font-elles pour avoir des os aussi peu solides, un nez qui se brise aussi facilement ? Ce ne sont pas les coups qui étaient violents, c'était le nez qui était fragile. Au fond Marie Trintignant s'était un peu tuée toute seule, en ayant un accident sous l'emprise de l'alcool, 12 ans auparavant ; circulez il n'y a plus rien à voir.
Cantat a pleuré, beaucoup, mais pas au point d'interdire à sa défense de parler de la vie sentimentale de Trintignant, de son alcoolémie ou de sa consommation de cannabis. Il a pleuré beaucoup. Les hommes qui nous font du mal pleurent toujours beaucoup. Regarde ce que tu me fais faire. Les coups que je te donne me font encore plus mal. Ils souffrent d'avoir tué des femmes qui meurent juste pour les emmerder.
On me demande souvent si j'interdirais à un boulanger condamné pour le meurtre de sa femme de vendre du pain. C'est assez fou le pouvoir qu'on me prête.
J'estimerais, parce que la morale n'est pas encore un grand mot, qu'il serait moral, de ne pas vendre du pain en face du logement des parents de sa victime. Cantat en choisissant de conserver des activités publiques, rappelle sa triste existence aux enfants de Marie Trintignant, à sa famille et à tous ses proches. J'estimerais qu'en effet certains actes ne sont pas pardonnables, ni oubliables et qu'avoir purgé sa peine ne vous empêche pas d'avoir certains devoirs et certaines responsabilités.
Il y a quelques années, a eu lieu un crime abominable. Les frères Jourdain ont enlevé, violé et assassiné 4 jeunes filles : Peggy et Amélie Merlin, Audrey et Isabelle Rufin. Toutes les émissions criminelles parlaient sans cesse de "l'exceptionnelle dignité" des mères de ces 4 jeunes filles. Il n'est pas rare lors des procès pour féminicide, qu'on s'intéresse très peu au père et qu'on juge en continu le comportement des mères. Loin de moi l'idée de penser que Mesdames Merlin et Rufin auraient du hurler leur haine. Mais je trouve étrange qu'on loue leur dignité, comme s'il y en avait eu à avoir ou pas, lorsqu'on juge les bourreaux de vos enfants. Comme si c'était le sujet. Le victim blaming s'étend aux mères des victimes qui sont toujours trop hystériques, trop avides de media. Je me souviens d'un avocat célèbre de twitter qui s'était moquée de Madame Fouillot, qui avait réussi pourtant à faire avouer Jonathann Daval, en lui montrant une photo de sa fille avec un chat. Qu'est ce qu'elles sont émotives ces femmes. Je me souviens de ces gens qui moquaient la rage de Nadine Trintignant comme si même là la colère des femmes était illégitime alors qu'on leur a tué leur enfant. On aime les mères courage, les femmes qui se taisent et encaissent et qui pardonnent parce qu'il faut pardonner aux hommes.
La colère des mères se retourne alors contre les filles mortes. "Quand je vois la mère, je comprends qu'on ait tué la fille" lit-on. Marie Trintignant est morte en 2003 et Alexia Daval en 2017 ; si peu de choses ont changé. Le caractère de l'une et l'autre ont été des éléments à charge, leur mère respective a été trainée dans la boue.
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Camille a encore frappé : en proposant de combler un vide, de parler tout haut de ce que beaucoup pensent tout bas. Fidèle à son style qui a fait le succès de son compte Insta @jemenbatsleclito, Camille nous a amené.e.s à parler vrai. Nous avons parlé de ce qu’est être une femme surtout (mais aussi […]
Cet article “Jemenbatsleclito le talk”, spectacle d’utilité publique pensé par Camille Aumont Carnel est apparu en premier sur Desculottées.
« Bonjour, j’ai acheté votre magazine et j’ai pris un réel plaisir à le lire. J’ai, pendant longtemps, pratiqué la masturbation, si bien que j’ai perdu le goût du sexe. Je n’arrive pas à bien pénétrer mes partenaires qui sont des prostituées. Elles ont de grands vagins. Ce qui fait que je n’arrive pas sentir réellement le plaisir, à atteindre l’orgasme. J’ai toujours mon petit pénis qui apparemment ne fait pas grand-chose dans ce rapport sexuel. Comment donner envie à sa partenaire ? Comment l’amener à une relation sexuelle? » – Christo
Vaincre sa timidité pour accéder au plaisirAu fond, votre principal problème c’est votre timidité avec les femmes. Comme vous ne savez pas bien comment les aborder et leur plaire, vous vous contentez depuis longtemps d’avoir des rapports sexuels avec des prostituées et cela ne vous convient plus du tout, car vous avez envie d’autre chose.
C’est au point qu’au moment de l’acte votre pénis n’est même plus en érection, raison pour laquelle vous n’arrivez pas bien à pénétrer la femme avec qui vous êtes et que vous ne sentez pas grand chose une fois que vous êtes à l’intérieur. Même la masturbation ne vous fait plus grand chose.
Apprendre à avoir confiance en soiL’une et l’autre, masturbation et relations tarifées,...Lire la suite sur Union
Cet article Prendre confiance pendant mes relations sexuelles est apparu en premier sur Union.
» Cher docteur, je viens vers vous car j’ai besoin de conseils. J’ai rencontré une fille dingue de sexe sur une App spécialisée. Nos relations au lit sont toujours très intenses et particulièrement jouissives, seul problème, elle est très enveloppée et j’hésite à sortir entre amis avec car leurs copines sont toujours canons. Comment puis-je réussir à sortir de cette situation compliquée que je m’impose, parce qu’assez superficielle ? »
Aborder un sujet propre au physique est une affaire délicateIl me manque beaucoup d’éléments pour bien répondre à votre question. Tout d’abord vous ne dites pas si cette jeune femme avec qui vous passez de si bons moments au lit est elle-même gênée de ne pas avoir un physique de top model ?
Il est évident qu’il serait difficile, voire délicat, de lui demander de sortir avec vos amis dans le cas où elle serait très complexée par sa ligne, histoire de ne pas la mettre dans une situation difficile par rapport aux autres filles présentes.
Je pense qu’il est important, et d’autant plus aujourd’hui, de s’affranchir de ces diktats qui persistent autour du physique. Bien qu’il soit commun de rencontrer des personnes complexées par leur physique, le cas inverse l’est aussi. C’est à dire, des personnes qui s’empêchent d’assumer une relation, malgré que celle-ci soit agréable et jouissive, tout bonnement parce que le ou la partenaire ne correspond pas à ce...Lire la suite sur Union
Cet article Comment s’affranchir des apparences physiques ? est apparu en premier sur Union.
Le pays, longtemps en pointe des droits LGBTIQ+, voit s'amorcer un inquiétant retour de bâton. Le responsable associatif Eugeni Rodriguez dresse un état des lieux.
L’article «L’Espagne est un paradoxe constant» est apparu en premier sur 360°.
« As tu des conseils à me donner pour un bon plan cul ? » J’ai déjà reçu plusieurs fois ce type de message. Je n’ai pas la prétention d’être en place de donner des conseils. Mais partager mon expérience et mes opinions, je dis oui 😋 Qu’est ce qu’un plan cul ? J’ai des…
L’article Choisir un bon plan cul est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
« J’ai rencontré mon compagnon il y a trois ans, et nous vivons ensemble avec notre fils âgé d’un an. Le mois dernier, nous avons fait la connaissance d’un voisin avec lequel nous avons sympathisé. Je m’entends très bien avec lui, nous discutons ensemble plusieurs fois par semaine. Il ne se passe rien entre nous mais j’éprouve des sentiments passionnés et je fantasme sur cet homme. Quand je fais l’amour avec mon compagnon, je pense souvent à lui, cela amplifie mon désir. Mais je me sens coupable et malheureuse, comme si je souffrais pour rien. Mon voisin ignore ces sentiments. Pourtant, il m’a demandé, il y a peu, d’espacer mes visites, ce que j’ai fait. Lorsque je lui propose de nous voir en toute amitié pour regarder un film ou discuter, il trouve toujours une excuse pour refuser. Peut-être a-t-il compris ce que je ressens… J’aime mon compagnon, mais cet homme m’attire beaucoup. Partagée entre deux hommes, j’aimerais tout avouer à mon voisin. Mais je crains de le perdre et cela me fait très peur. Tous ces sentiments amoureux restent dans ma tête et j’ai beaucoup de mal à supporter cette situation. Dois-je rester dans cet univers d’imagination ? Je précise qu’avec mon chéri, nous avons des rapports réguliers, mais comme je suis au chômage, peut-être que l’ennui me fait trop « cogiter ». Mon attitude et mes pensées cachent-elles une envie de triolisme ? Dois-je parler à mon conjoint ? Aidez-moi à y voir plus clair, je ne sais plus quoi faire pour en sortir. Merci pour votre soutien. »
Fantasmer, même en couple, c’est normal !Vous faites part...Lire la suite sur Union
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Je t’écris en direct de mon lit : verveine citronnée fumante dans mon bol en grès, cookies au gingembre à porter de main, mon pyjama Serdaigle en pilou-pilou, et mon lapin qui dort pas très loin. Un mood chill dont il faut se méfier car y’a du très fort sur les internets en ce moment. Je me suis absentée pendant quelques semaines et je n’ai pas été déçue lors de mon retour. À croire que cet été fut reposant et salvateur pour certains.es. Bref, je ne vais pas me plaindre de ce regain d’énergie. Tous.tes dans les starting blocks ! Laisse-moi boire un shot de café noisette viteuf, m’habiller de mes pulls en laine, harnais en cuir vegan, Doc usées, et je te condense la crème de la crème de ces dernières sorties. J’ai le time à R mais je te mâche le travail parce que tu le mérites. Et parce que je suis cool.
Allez je commence avec mon coup de cœur de la semaine. Je lâche le gros morceau comme ça. Je parle bien-sûr de Four Chambers. Ça fait déjà plusieurs semaines que Vex Ashley distillait avec parcimonie des indices, et previews de son nouveau film « Birth of Venus ». Je dis ça à chaque nouveauté du collectif londonien mais, je crois bien que c’est mon préféré. Ces couleurs pastels, cette brume, cette mousse, ces drapés, cette peau douce et dorée… Une esthétique, un sens du détail que l’on retrouve que chez Four Chambers.
On part dans un tout autre registre avec le dernier film d’Anoushka, encore fumant, tout juste sorti du four : « Captive » (bientôt disponible). Pour ceux.lles qui ne connaissent pas la réalisatrice, je dirais qu’elle est la reine des comédies dramatiques du cul. Son dernier long-métrage ne déroge pas à la règle. On y voit de l’amour, de l’amitié, des engueulades, des larmes, des débats, des discussions, de la danse, de la tendresse, mais aussi bien-sûr, du sexe. Les représentations de corps sont très variées et putain, ça… Ça fait plaisir ! Casting au top avec Misungui, Bebe Melkor-Kadior, Carmina, Rico Simmons, et de nombreuses autres personnes très chouettes eux.elles aussi !
On l’attendait depuis longtemps et ils l’ont fait : James et Lola partagent enfin avec nous, et sur les tubes leurs balades, virées surf et parties de jambe en l’air. La jolie et mystérieuse blonde popait par-ci par-là dans le flux Instagram de celui qu’on appelle Le James, mais toujours avec réserve et prudence. Aujourd’hui elle est bel et bien sortie de l’ombre puisqu’on la retrouve dans ses célèbres Vlogs. Un réel plaisir de la voir sur mes écrans. J’espère en savoir plus sur elle, pas toi ?
Tu sembles avoir bien kiffé ce collectif berlinois lors de ma dernière édition des Gifs de la Semaine donc j’en remets une couche gentiment. Cette fois-ci on part sur du gang-bang en split-screen. Innovant non ? Mais Paulita Pappel et Rod Wyler (les fondateurs d’HardWerk) vont encore plus loin en mêlant beauty shots, sexe BDSM, donjon rococo et techno berlinoise avec leur série Triptychon (pour l’instant uniquement disponible sur ManyVids). HardWerk c’est le turfu du porno. Et je vous dis pas ça parce que j’ai participé au montage de ce film. Bon ok, ouais j’me la pète un peu. Mais y’a de quoi avouez là !
On finit en beauté avec ce couple fraîchement débarqué sur Lustery. Atreus & Mariah font l’unanimité auprès du public Lusteriesque. Et je peux qu’approuver. Ils sont ensemble depuis 8 ans, 7 ans de mariage, et des petits bambins à leur actif. Leur vie de famille ne les empêche pas de s’amuser au lit, bien au contraire. Ils sont un vrai exemple de communication, d’alchimie et de sincérité. Parce que voir ce genre de vidéo porno fait du bien, c’est avec ce petit bijou réconfortant qu’est « A Magic Carpet Ride » que je clôture cette session des Gifs de la Semaine xoxo.
Image à la une : « Birth of Venus » (Four Chambers)
Jeune écrivain sénégalais de 31 ans, vivant en France, Mohamed Mbougar Sarr a décroché ce mercredi 3 novembre avec son quatrième roman, « La Plus Secrète Mémoire des hommes », la plus prestigieuse récompense littéraire française, le prix Goncourt 2021. Mais si l’annone de cette consécration a d’abord recueilli des réactions enthousiastes, particulièrement de la …
L’article Mohamed Mbougar Sarr, Prix Goncourt 2021, accusé de faire l’apologie de l’homosexualité au Sénégal est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Je suis souvent surprise des fantasmes que véhicule la profession de modératrice/modérateur, comme cet article qui dit « Si les plateformes investissent beaucoup dans l’automatisation de la modération de leurs plateformes, l’apport d’un contrôle humain reste déterminant dans la précision et la cohérence de cette modération. » ou encore « Une partie de cette modération est assurée par de l’intelligence artificielle - ce qui mène parfois à des cas de censure injustifiés - tandis qu'une autre partie de la modération est réalisée par des individus employés uniquement pour cette mission : les modérateurs. »
Je me propose donc d’essayer de répondre aux questions qui me sont le plus fréquemment posées sur ce métier.
Je l’ai exercé 20 ans ; de 2001 à 2021. J’ai travaillé pour une entreprise de modération prestataire pour des entreprises françaises et des média (presse écrite, télévision, radio..).
En préambule, un avertissement. Je vais décrire des images et des commentaires violents (de la pédocriminalité par exemple). Je paraitrais peut-être moi-même violente dans la façon d’en parler ; nous en parlerons dans la partie sur les conséquences psychiques de la modératrice. Je m'en excuse à l'avance si cela vous met mal à l'aise ; je n'arrive plus bien à estimer la façon dont il faut parler des contenus illégaux.
Définition.
un modérateur va rejeter ou valider des contenus postés sur une plate-forme, un réseau social, un site. Le contenu peut être modéré a posteriori ; c’est-à-dire qu’il est publié et qu’on va le dépublier s’il contrevient à la charte du site. Il peut être modéré a priori (cela devient très rare) ; votre commentaire n’apparaitra que si un modérateur le valide.
Dans les entreprises dédiées à la modération, nous ne travaillons pas sur les sites eux-mêmes. Prenez la page facebook du Monde. Il serait impossible de contrôler tous les commentaires postés sous chaque article. Les entreprises vont donc créer leur propre plate-forme de modération, récupérer les flux de contenus postés qui seront modérés directement sur la plate-forme dédiée.
Une chose est intéressante à noter. En 2000, personne n’en avait rien à faire des espaces de commentaires. Et paradoxalement les entreprises de modération signaient des contrats très lucratifs. Au fur et à mesure qu’il y a eu de plus en plus de commentaires, de viralité, le budget dédié à la modération a diminué (je parle ici des entreprises françaises qui vont appel à des boites de modération, je n’ai aucune idée de l’évolution du budget de FB, twitter ou autres à ce sujet). Aujourd’hui nous modérons pour des sommes minimes. Les modérateurs sont souvent des auto entrepreneurs français mais aussi des malgaches, des sénégalais ou des marocains payés au salaire minimum dans leur pays.
« Je ne sais pas comment tu peux faire ce métier ».
Je vous rassure, je ne le sais pas non plus. Cette phrase, que j’ai entendue un nombre incalculable de fois m’a toujours choquée. J’oscille entre le « mon dieu tu as raté ta vie à ce point pour faire un métier pareil » jusqu’à « moi je suis trop sensible alors que toi c’est connu tu es costaude comme une cathédrale ». Personne ne choisit de faire un boulot de merde parce qu’'il rêvait de cliquer 5000 fois par jour. Ou parce qu’il avait l’envie de lire des propos racistes, sexistes et de voir des photos de cadavres. On le fait pour différentes raisons, par absence de choix mais certainement pas par vocation.
Combien modérez-vous de contenus par jour ?
Il est difficile de répondre à cette question.
Sur du contenu texte, avec un texte faisant la longueur du paragraphe précédent, je dirais 500 par heure. Sur un texte faisant la longueur d’un twit, je pense qu’on monte à 1000 par heure. Sur de l’image simple c’est évidemment bien davantage. Je dirais 4 secondes par image, je vous laisse faire le calcul .
« La modération automatique c’est le mal »
La modération automatique est le fait qu’une machine modère à la place d’un humain. Je vais par exemple lancer une routine pour que tous les commentaires contenant le mot « carotte » soient rejetés.
La modération automatique, est, évidemment, configurée par des êtres humains.
Il y a donc deux raisons pour laquelle elle fonctionne mal :
- elle a sciemment été mal configurée. Sur la plupart des RS, le terme « pd » est rejeté. Il est difficile de savoir s’il l’est par défaut ou sur alerte (quelqu’un alerte un message, le message alerté va être contrôlé par un humain ou automatiquement). Mon hypothèse est que les RS combinent les deux méthodes. Ils vont à la fois contrôler une partie des messages alertés et contrôler de manière aléatoire des twits contenant des mots considérés, selon eux, comme à risque. Dans le cas du mot « pd », le calcul a été simple. Ils ont estimé (je dis un chiffre au hasard) que dans 80% des cas, l’emploi de ce terme est homophobe. Ils ne font pas de détail, ils rejettent tout. La consigne serait donc la même si les twits étaient modérés par un humain puisque, rappelons-le, c’est bien un humain qui a configuré l’algo de rejet.
- elle a été employée alors que l’algo n’est pas assez développé pour bien gérer les choses.
Prenons un cas concret.
Deux potes parlent ensemble sur un réseau social et se vannent. L’un dit à l’autre « haha va crever » après une énième vanne.
Un homme dit à un militant antiraciste « j’espère que tu vas crever ».
Vous constatez ici qu’il y a deux contextes totalement différents. Dans de très nombreux cas, l’intelligence artificielle, correctement alimentée est capable de faire ce qu’on appelle « l’analyse de sentiment ». Elle peut donc interpréter le premier message comme inoffensif et le deuxième comme ne l’etant pas. Elle pourrait d’ailleurs totalement le faire dans le premier cas également et laisser en ligne tous les commentaires où le terme « pd » n’est pas employé de manière homophobe. La modération automatique n’est ni bonne ni mauvaise ; c’est sa mauvaise configuration, son sur emploi dans des situations où elle ne peut l’être qui le sont. Profitons-en pour signaler que les décisions qui précèdent les choix de modération ne sont pas neutres ; choisir de bannir les termes « pd », « lesbienne » n’ont pas été des choix neutres idéologiquement puisque personne, ayant une bonne connaissance des réseaux sociaux (ce qui est tout de même a priori le cas) ne pouvait ignorer qui cela allait pénaliser prioritairement : les homophobes se contrefoutent de cette sanction vous remarquez qu’aucun ne s’est jamais plaint de ne pouvoir employer ces termes. Les décisions prises ont été homophobes, et ce sciemment. (j’ai pris cet exemple mais il existe bien d’autres cas en termes de sexisme, de racisme etc).
La modération automatique ne produit pas plus d’erreurs, si bien utilisée, qu’un modérateur humain. Je vous défie de voir plusieurs milliers d’images par jour, des milliers de commentaires sans avoir l’esprit qui vagabonde et laisser passer une horreur. Qui plus est la modération automatique modérera toujours de la même façon car elle n’a pas d’émotions (je reviendrai sur ce point dans la partie sur la désensibilisation).
La modération automatique permet une rapidité que n’aura jamais un humain. Je vais prendre un exemple concret qui s’est déroulé le 14 juillet 2019. Ce jour là une jeune fille Bianca Devins est assassinée par un homme qui va poster sur Discord et Instagram la photo de son cadavre. Très rapidement la photo est devenue virale. Des comptes se créaient à la chaine pour la diffuser. Beaucoup de comptes qui ont alerté cette photo, ont reçu des messages indiquant qu’elle n’enfreignait aucun standard. Les photos ont été envoyées à la mère de la jeune fille. Des mêmes ont été créés.
J’estime à l’heure actuelle qu’il faut moins de 3 à 5 minutes pour qu’un contenu devienne viral. C’est vous dire si les gouvernements sont à côté de la plaque lorsqu’ils parlent d’obliger les plates-formes à intervenir dans les 24 heures.
Et pourtant.. la technologie permet désormais de faire de l’assez bonne reconnaissance d’image. Nous savons reconnaitre les personnes sur un photo, nous savons aussi reconnaitre le sang. Les photos de Bianca Devins étaient donc très facilement identifiables et supprimables… et ce de manière complètement automatique.
Essayons d’imaginer ce que fait un modérateur sur instagram par exemple. Il reçoit sans doute des milliers d’alertes classées par priorité. La priorité 1 est sans doute les revendications terroristes, vient la pédo ensuite, puis enfin les images violentes de toutes sortes. Là où il mettra 2 secondes par image, une machine en mettra 1000 fois moins.
L’autre intérêt de la modération automatique est que si elle permet de préserver les humains de propos, vidéos et images degueulasses alors elle doit être employée. Je ne suis pas du tout spécialiste de la reconnaissance d’images mais j’imagine qu’il est possible dans un grand nombre de cas d’identifier des images pédocrim de manière automatique. Si cela peut préserver le modérateur, autant s’en servir.
Les conséquences psychologiques de la modération
Il est difficile de répondre à cette question. Il y a deux jours quand j’en ai parlé sur twitter, deux personne me disent se souvenir avec horreur de la fois où elles sont tombées sur de la zoophilie. Je me suis rendue compte que je ne me souviens pas de ma « première fois » (si je peux le dire ainsi !). Je n’ai aucune image en tête. Soit mon psychisme fonctionne bien et il évacue ce qui est trop insupportable, soit je ne sais pas.
Voici ce qui est pour moi difficile :
- l'impuissance. Au-delà de la sidération que peut provoquer une image pédocriminelle par exemple, vous devez accepter que le sort de l’enfant n’est pas entre vos mains. Il n’est pas possible de se demander si elle est désormais en sécurité ; sinon cela vous bouffe.
Je vais vous raconter une anecdote assez parlante. Nous sommes en 2007 et une toute petite fille Madeleine McCann disparait. Sur un media français, apparait un homme qui se fait alternativement appeler Emile Louis ou Marc Dutroux qui développe ses fantasmes pédophiles et nécrophiles autour cette petite fille. Ce sont des fantasmes particulièrement élaborés. Nous sommes avant Pharos ; je ne me souviens donc plus à qui nous l’avons signalé. La police nous dira à l’époque qu’ils n’ont pas retrouvé sa trace ; il était bien caché derrière des pares-feux. Des trolls j’en ai vus beaucoup. Une année des gamins avaient investi le forum de la star academy pour insulter les candidats. On les avait bannis ; pour se venger, ils avaient fait un raid de photos gore et pédos. C’est immonde, tout ce que vous voulez, mais cela ne ressemblait en rien à ce que postait cet homme qui glaçait littéralement le sang. J’ai longtemps pensé que c’était d’ailleurs lui l’assassin de cet enfant. Et je me demanderais toujours s’il est passé à l’acte ou pas ; je sais que j’ai fait ce que je pouvais faire mais je n'ai pas oublié 14 ans après ses propos.
- la désensibilisation. Pour être modérateur, vous devez vous désensibiliser. Sinon vous démissionnez ou consommez des substances anesthésiantes. Nous avons eu, longtemps, un type qui, tous les matins nous postait une centaine de photos zoophiles. Vous vous levez, attaquez votre tartine devant des chevaux et autres taureaux. Alors oui vous relativisez. « ca va c’est un chien cette fois là ouf c’est moins gore ». « tiens celui là traite juste les femmes de connasses, il ne veut pas les violer ouf ». C’est pour cela que je parlais aussi de la modération automatique parce qu’un bot lui, ne sera pas désensibilisé. Je me rends compte que des images de violence ne me font pas grand chose et je ne sais pas si cela est normal ou pas. Je me dis "ok y'a pire", pas par bravade mais parce que je me dis que j'aurais pu tomber sur bien pire oui. On s'anesthésie peu à peu. Ce n'est pas qu'on trouve cela pas grave ; juste cela ne nous touche plus émotionnellement. J'ai une anecdote là encore. On est en 2018 et le coureur cycliste Lance Armstrong a un accident de vélo. Il y a beaucoup de commentaires haineux en disant que "ce dopé l'a bien mérité". Je me mets à pleurer alors qu'objectivement je n'en ai rien à faire de cet homme, j'ai quand même lu bien pire comme vous avez pu le constater. Je crois que c'est là que je me suis rendue compte (je suis longue à la détente) que mon référentiel émotions était un peu pété. Je n'arrivais plus à m'émouvoir devant des choses objectivement atroces et je fondais en larmes devant un propos con mais pas dramatique.
- la haine qui se rajoute à la haine. Ce qu’il y a de difficile pour un modérateur est aussi de supporter la haine lors d’une situation qui l’est déjà excessivement.
Lors des attentats de 2015, la modération dégueulait de propos haineux à l’égard d’à peu près tout le monde. Si cela vous intéresse j’avais été interrogée dans Les pieds sur Terre sur le 13 novembre ; j’ai longtemps refusé de partager ce reportage car ma demande que mes pleurs soient coupés n’a pas été respectée mais je me dis qu’il y a désormais prescription . A chaque fois qu’il y a un article sur un pédocriminel beaucoup de gens utilisent les RS comme catharsis. Je sais que beaucoup vont poster un commentaire ultra violent à l’égard du violeur, se sentir mieux et ne plus y penser. Les modérateurs auront eu la joie de lire l’article, puis les 500 commentaires à base de « il faut lui arracher les couilles au tournevis ». Ca reste, ca marque, ca salit.
- les évènements heureux qui deviennent un enfer. Le 17 ai 2013 a été définitivement votée la loi sur la mariage pour tous. Cet évènement si heureux s’est transformé pour tous les modérateurs en une fosse septique de saloperies homophobes. Et c’est ca qui devient si étrange. Un président noir ? Ca va être l’horreur au boulot. Une féministe qui parle dans telle émission ? Ca va être l’horreur au boulot. Le mariage pour tous ? Ca va être l’horreur au boulot. Et vous voilà dans un entre deux où vous souhaitez que certaines choses arrivent mais que cela vous vaudra aussi de sacrées journées très difficiles.
- l’incapacité de faire un bon travail. Imaginez-vous nettoyer des toilettes ou des gens ont eu la gastro du siècle. Vous avez un coton tige pour le faire, et des gens continuent à rentrer car ils ont eux aussi la gastro. La modération est du travail à la chaine qui ne s’arrête jamais. Vous ne pouvez pas vous dire « j’ai fini c’est propre ». C’est très frustrant. Lorsque vous allez faire pipi, les commentaires continuent à affluer. Alors vous n’allez pas faire pipi. Vous en voulez à l’équipe précédente qui n’a pas pu gérer un évènement qui a généré des centaines de milliers de commentaires et vous vous en voulez de n’avoir pas pu à votre tour gérer pour laisser un plan de travail vaguement propre à l’équipe suivante. (dans les boites de modération professionnelles on modère 24/24 , 365 jours par an ; on a donc des équipes qui couvrent toute la journée). La difficulté en modération c’est que vous ne pouvez pas anticiper les choses. Lorsqu’on apprend le 15 mai 2011 au matin que DSK a été arrêté au New York, on n’a pas la possibilité d’anticiper, on ne peut pas faire venir la totalité des salariés pour travailler (qui en plus ne suffiraient pas). Et c’est en permanence ainsi puisque, par définition, l’actualité ne prévient pas. Donc vous vous prenez des tsunami de commentaires, vous modérez vite, trop vite (parce que plus la haine reste en ligne, plus elle en génère) donc vous faites de la merde, donc vous êtes mécontent de vous. C’est un cercle infernal.
Voilà j’espère avoir répondu à l’ensemble des questions ; n’hésitez pas si vous en avez d’autres. J'espère vous avoir donné envie de faire ce si beau métier :p
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« Bonjour docteur. Je me tourne vers vous dans l’espoir d’obtenir quelques conseils, ou astuces, pour faire un maximum de bien à ma copine. Je viens d’avoir 19 ans et ma copine en a 17. Nous sortons ensemble depuis six mois et nous avons commencé à coucher ensemble en nous contentant juste d’attouchements. Elle est encore vierge et elle ne se sent pas prête pour la pénétration. Par contre, elle adore que je la fasse mouiller, et même que je mette un doigt dans son petit trou. Le problème, c’est que je n’arrive pas à la faire jouir en lui touchant le clitoris avec mes doigts ou ma langue : ça la chatouille jusqu’à la faire éclater de rire ! Y a-t-il une solution pour qu’elle ressente plutôt du plaisir ? Cela veut-il dire qu’elle ne pourra vraiment avoir d’orgasme que par la pénétration ? Cela signifie-t-il qu’elle n’est absolument pas clitoridienne ? J’aimerais vraiment lui donner du plaisir en lui caressant le clitoris. Conseillez-moi. »
Le clitoris : une zone sensible à manier avec tactCher jeune homme, sachez que le clitoris est une zone très sensible du corps féminin. C’est pour cette raison que la façon de le caresser est très importante. Si les contacts sont trop appuyés, cela peut devenir désagréable, voire douloureux, mais si les caresses sont trop légères, cela peut devenir « chatouilleux ».
Le tout, et pas ce n’est pas forcément la chose la plus évidente, est de trouver le juste milieu. Entre effleurement et pression, afin de ne plus simplement chatouiller votre petite copine, mais que ces chatouilles deviennent un tremplin à l’Lire la suite sur Union
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La procréation médicalement assistée, ou PMA, pour toutes les femmes est désormais autorisée en France. Un décret d’application de la loi sur la bioéthique ainsi qu’un arrêté sont parus le 29 septembre dernier. Mais les prises en charge des femmes seules et des couples de femmes débutent timidement, suite à l’afflux de nouvelles demandes (environ …
L’article PMA : vous avez entamé des démarches et souhaitez témoigner ? est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Malgré les efforts des colleuses féministes qui, en 2014 et 2016, avaient tenté de rebaptiser de façon non-officielle certaines rues de Lyon, la capitale des Gaules, contrairement à Paris, Bordeaux, Metz ou Montpellier, ne compte aucun lieu ni équipement public nommé d’après une personne ouvertement lesbienne, gay, bi, trans ou intersexe. Cela pourrait bientôt changer grâce à une initiative de la mairie du 1er arrondissement, qui souhaite « rendre visibles dans l’espace public les femmes qui se sont illustrées par leur combat, leur engagement, leur créativité et leurs performances ». Au printemps dernier, elle a ainsi consulté associations et habitant·es pour savoir quelles femmes ils et elles souhaitaient honorer. «Toutes [les propositions] ont été retenues, à l’exception de celles évoquant des femmes vivantes ou déjà nommées dans la ville de Lyon », précise la mairie. Parmi la liste de quinze noms ainsi constituée, on trouve des femmes françaises ou étrangères, lyonnaises ou non, des artistes, des sportives, des combattantes… et deux femmes trans : Marsha P. Johnson (1945-1992) et Ovida Delect (1926-1996).
Désormais bien connue dans les milieux queers et LGBT+, la première a participé aux émeutes de Stonewall en 1969, co-fondé l’année suivante (avec Sylvia Rivera) une éphémère organisation d’entraide et d’hébergement des jeunes gays, trans et drag-queens sans-abri (le STAR) et milité à la fin de sa vie aux côtés d’Act Up New York contre le sida. Son nom a été proposé par l’antenne lyonnaise de l’association SOS homophobie.
Moins célèbre, Ovida Delect n’en a pourtant pas moins un parcours exceptionnel. Résistante à l’Occupation allemande dès son adolescence, elle est arrêtée en 1944 par la Gestapo, torturée puis déportée dans un camp de concentration, auquel elle survit. Poétesse, militante communiste, elle effectue sa transition sociale à l’âge de 55 ans, et fait l’objet d’un beau documentaire de Françoise Romand, Appelez-moi madame.
Outre Marsha P. Johnson et Ovida Delect, ont également été suggérés les noms de la militante contre l’apartheid Dulcie September, de la tenniswoman Suzanne Lenglen, de la chanteuse de rai Rimitti, de la combattante anti-esclavagiste Solitude, de la résistante lyonnaise Clémence-Annick Burgard, de la pionnière de l’écoféminisme Ellen Richards… Un beau panthéon au sein duquel les habitant·es du 1er vont devoir faire un choix difficile : seuls trois noms seront retenus pour baptiser le square de la rue Burdeau, le verger situé entre les rues Bodin et Magneval et le city stade (ou terrain multisport) de la rue Vaucanson. Le choix se fera par un vote en ligne (ici), jusqu’au dimanche 14 novembre. Dévoilement des plaques prévu mardi 8 mars 2022, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
L’article Des noms des femmes trans dans l’espace public à Lyon ? est apparu en premier sur Hétéroclite.
« Bonjour docteur, je m’adresse à vous car j’éprouve une petite gêne dans ma relation actuelle. J’ai l’impression que mon copain me manipule. Alors que j’accepte de faire tout ce qu’il me demande, la majorité du temps plus par peur de le perdre que par envie, il en réclame toujours plus. Par exemple, il veut que je tourne une vidéo dans laquelle je me sodomiserais avec des godes, alors que je n’en ai pas envie. J’ai essayé de lui en parler, de lui dire ce que je ressentais. Mais il m’a répondu que notre relation était trop monotone (ça fait quatre ans qu’on est ensemble) et que sans piment, ça ne valait pas la peine de continuer. J’ai de moins en moins envie de sexe, parce qu’il me force à faire des choses qui me déplaisent (lui lécher l’anus, par exemple). Je ne sais plus quoi faire, je ne veux surtout pas le perdre. Lorsque je lui dis que j’en ai marre, il me répond que je n’ai qu’à le quitter si je ne veux plus de tout ça. Mais il me dit également qu’il ne supporterait pas que je m’en aille. Et moi non plus, je ne le supporterais pas. Comment sortir de cette impasse ? »
Une relation saine nécessite le respect de l’autreDire que votre ami vous manipule est en dessous de la réalité. En fait, il vous manque clairement de respect. Il ne tient compte ni de vos remarques ni de vos désirs, et il vous fait du chantage en vous menaçant de séparation, séparation dont il vous laisse prendre l’initiative et la responsabilité. On dirait qu’il sait que vous êtes incapable de le quitter et qu’il en profite.
Plus vous resterez avec lui, plus vous...Lire la suite sur Union
Cet article Dois-je accepter de réaliser tous ses fantasmes pour ne pas le perdre ? est apparu en premier sur Union.
Grisé par la joie entêtante suite au grand «oui» accordé au mariage pour toutes et tous, je pousse la porte de l’immeuble cossu qui abrite VoGay, l’association vaudoise de défense des personnes LGBTIQ+. Direction le 4e étage, pour rencontrer Manu et Sara.
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La crise touche aussi les relations amoureuses. Alors que les experts de L’INED prévoient une « hausse des divorces », l’Ifop a réalisé une enquête sur l’ampleur des ruptures conjugales à venir.
La fin de la crise sanitaire entrainerait-elle des désunions massives chez les Français ?Dans un article pour le journal Libération en juillet dernier, Anne Solaz, directrice de recherche à l’INED (Institut national d’études démographiques, fait le point. Cette spécialiste de la famille et des effets des crises notamment économiques, sur les unions et la natalité, met en lumière une situation qui serait plus proche du «baby bad buzz» que du «Covid baby-boom». Les experts de l’Institut prévoient à ce sujet « une hausse des divorces dans les prochaines années ».
Sur le même sujet, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop et YesWeBloom s’interrogent sur une possible responsabilité du Covid, quant au devenir des couples Français. L’enquête réalisée sur un échantillon national représentatif de 3.000 personnes âgées de 18 à 69 ans, laisse apercevoir un certain...Lire la suite sur Union
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Dans l’affaire du guet-apens de Drancy, les deux agresseurs mineurs ont été condamnés à 3 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour des faits de violences homophobes en réunion avec usage d’une arme.
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Cet article À chaque apparition de ce personnage de Succession, votre sextoy vibre est apparu en premier sur Madmoizelle.
Couche #30: J’ai récemment entendu parler du terme «side», qui décrit les personnes qui dans la sexualité ne sont ni actives, ni passives: en gros, qui n’aiment pas la pénétration […]
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« Bonjours à toutes et à tous, je fréquente un garçon depuis quelques semaines et je ne crois pas que nous ayons pratiqué deux fois dans la même position. J’ai l’impression qu’il passe le Kama Sutra en revue. Il devient fatiguant au lit. Alors certes ce renouveau constant peut être agréable, mais je n’en peux plus. J’ai l’impression de lui servir de test. C’est dommage car dans la vie, il est très agréable… D’où peut bien venir ce besoin de se compliquer la vie au lit ? »
La diversité des positions sexuelles pour épater le partenaireL’explication la plus plausible c’est qu’il cherche à vous épater, en vous montrant l’étendue de ses compétences en matière de créativité sexuelle ! C’est plutôt bon signe, au fond, car cela montre qu’il se donne du mal pour briller à vos yeux. Il craint certainement que vous vous lassiez de ses performances sexuelles.
Il y a quelque chose de touchant dans son attitude. Ce garçon semble vouloir prouver, d’abord à lui-même, qu’il est capable d’être innovant et performant. Et en second lieu, je pense qu’il désire vous prouver qu’il est à la hauteur et sait faire preuve d’initiatives et de diversité.
Le Kamasutra comme revanche d’un passé monotoneQuant à savoir ce qui peut bien le pousser à tenter d’égaler le Kamasutra, j’aurais tendance à penser qu’il a dû passer par une autre période, complètement différente, où il ne connaissait qu’une seule position, sans doute celle du Lire la suite sur Union
Cet article Mon partenaire passe en revue toutes les positions du Kamasutra est apparu en premier sur Union.
Que fait votre coloc seul·e dans sa chambre ? D’où viennent ces gémissements ? Dans son lit, est-ce vraiment une série que mate votre « step-sis » ? Bref, vous connaissez le scénario ! Du porno dans le porno. C’est le fantasme classique de la personne prise en flag : « What are you doing? » La personne chopée semble avoir honte de se toucher devant un film de cul. Évidemment, elle se transforme vite de spectatrice surprise à actrice…
Mais, de plus en plus, ce scénario disparaît. Laissant place à une mise en scène assumée du porno regardé. En couple, pour se chauffer ou s’inspirer. En solo, pour se branler ou pour réagir et commenter. Nous aimons mater des modèles matant du porno. Voyeurisme commun et réactions complices : excitations liées par ce porn mis en abyme.
Du porn en cachette au porno compliceL’histoire du porno est souvent l’histoire de l’obscène. Il s’agit de montrer ce qui est stigmatisé socialement, interdit ou tabou. Expliciter la transgression. Regarder du sexe cru étant une activité souvent solitaire et intime, le montrer à l’image est transgressif. Dans le cinéma mainstream et les séries TV, c’est souvent une courte scène d’un·e jeune découvrant la sexualité en cachette. Plus rarement, on peut voir une scène de groupe. Comme dans l’épisode 4 de Ginny & Georgia où les amies matent ensemble du porno. On peut voir leurs réactions et commentaires. Mais, évidemment, c’est en cachette des parents et on ne voit pas l’écran.
Pornographiquement, la transgression vient d’abord de la découverte obscène : c’est autant l’écran que la branlette qu’on surprend, surtout depuis la démocratisation et la domination des smartphones. Lorsqu’un film porno montre un film porno, c’est une mise en abyme. Le plaisir solitaire devient un secret partagé. Comme un lecteur découvrant que le personnage principal du roman est aussi un lecteur, une complicité s’ouvre entre nous. Connivence d’une action commune. Si cette personne a été surprise matant du porno, pourquoi ne serais-je pas moi-même surpris·e à mater la personne surprise à mater ? Nous passons du porn en cachette à la communauté de la branlette.
Ce porn en abyme brouille ainsi les frontières entre fiction et réalité, entre spectateur·ice·s et acteur·ice·s. Mon fantasme d’être chopé·e en train de me toucher devant du porn est donc explicité. Cette complicité transgressive me rapproche de la personne à l’écran devant son écran. Julie Jess, par exemple, se fait choper en train de se toucher devant Pornhub, debout face à son écran d’ordi. Son mec la filme « discrètement » puis elle se retourne et le suce. Pas de paroles, c’est fluide et c’est une évidence. C’est assumé. Je me touche devant Pornhub : que va-t-il m’arriver ?
Carolina Sweets, de son côté, surprend son « step-bro » (Alex Adams, le plus célèbre de tous les reufs) en train de se branler devant du porno. Il apparaît d’abord gêné mais pas parce que c’est du porno… Il fait le timide car c’est sa « step-sis » et qu’elle veut regarder avec lui ! Très vite, après un peu de role play peu crédible (mais mignon), elle le suce, etc. On dirait que se faire choper à mater du porno finit toujours bien ! Lolly Lips est mieux équipée : elle se caresse en matant du porn en VR ! Ici, c’est pour elle que la barrière entre réalité et fiction vacille : son mec vient la baiser alors qu’elle a toujours son casque VR sur les yeux. Ce mélange d’un visuel fantasmatique avec un réel tactile montre ce que le porn en abyme nous fait miroiter : se branler devant du porn nous amènera forcément une vraie bonne baise ! On ne sait pas ce que Lolly voit mais on sait qu’elle finit par enlever l’écran pour se concentrer sur le réel.
Regarder du porno ensemble rapproche et rassure. En améliorant la communication, cette pratique a même sauvé des couples. Mater du porn à plusieurs permet, par exemple, de partager des fantasmes, d’en parler, de s’en inspirer et de se réchauffer. Souvent tranquillement. Cette pratique réelle est aussi un fantasme, une forme de comfort porn. Des couples baisent en matant d’autres couples baisant. Porn en abyme ! Ainsi, LufaVingt, couple méconnu et sous-coté, mate le porno d’autres couples. Au début, c’est surtout lui qui regarde et elle qui le suce… Mais, au bout d’un certain temps, il se passe un truc fou : il dégaine son smartphone pour la filmer en POV ! Ce nouvel écran change le sens de la vidéo : alors que nous les voyions d’abord faire du sexe devant du porno, nous les voyons ensuite faire du porno devant du porno. Mais, peu après, le montage mêle les deux points de vues : mater du porn et faire du porn sont ici noués, indissociables. Pour aller plus loin dans la multiplicité des focales (avec 4 cams pour 4 performers et du split-screen) pour un mix porno voir-faire-voir, ruez-vous sur Recursion II du collectif Four Chambers.
Quelle est la culture porn de tes modèles préféré·es ? Le porn en abyme nous montre une grande diversité de techniques masturbatoires et de fantasmes. Je m’amuse ainsi à pister les liens entre les pornos matés par les modèles et leurs pornos réalisés. On ne compte plus, par exemple, les vidéos où Morgpie mate du hentai. Que ce soit sur smartphone ou sur grand écran (en FPOV). Souvent, on peut observer la manière dont le hentai déteint sur elle : de ses gémissements à l’ahegao face ! Dans cette autre pépite, elle nous invite : en tournant l’écran de son phone puis son regard vers nous, elle semble vouloir qu’on la rejoigne ! C’est finalement, après l’orgasme de l’américaine, son mec qui la rejoindra… Saluons aussi, entre l’usage des doigts et celui des sex-toys, la démocratisation du pillow humping (pratique aussi prisée par Lily, la DeLuXeGirL que par Morgpie).
BigBootyAssTeen est plus explicite : elle nomme souvent, dans le titre de ses vidéos, ses sources d’inspirations pornographiques. De véritables dédicaces. Pour bien commencer sa journée, elle nous montre comment, encore sous la couette, elle lance sa matinée : avec une vidéo de Leolulu ! Voilà un rituel qu’on aime. Elle est assise sur son lit et a posé l’écran sur son genou gauche. Équilibre précaire. Contrairement à Morgpie, BigBootyAssTeen se doigte les jambes bien écartées. Comme elle a laissé le son, ses gémissements se mêlent à ceux de Léo. Et aux nôtres en la regardant se régaler ? Elle aussi préfère mater du porn au smartphone. Pourtant, les écrans plus grands, ordis ou TV, ont des avantages : ils nous laissent libres de nos gestes et sont visibles de plus loin. C’est pour cette dernière raison qu’ils restent si présents dans le porn en abyme…
Dans sa série « Watch porn with me », Littlelaine nous invite devant son ordi. Ses vidéos sont presque toutes en Female POV (FPOV), permettant de mieux montrer son écran. De nous immerger dans son excitation qui monte et de jouir avec elle. Par exemple, ici, en tant que Little Laine, je me touche devant un threesome, l’écran entre mes jambes. Les dernières minutes sont savoureuses : du commentaire en mode dirty talk à l’écran qui tremble lors de l’orgasme ! Little Laine aime aussi mater du porn avec son mec parfois même avec deux écrans pour satisfaire tout le monde ! Cependant, je m’identifie encore plus lorsqu’elle se branle devant une compilation de faciales : un mec giclant sur un visage déclenche son orgasme à elle. C’est la fameuse « psychic cumnection » : nous jouissons « ensemble », par écrans interposés. Si je jouis lorsqu’elle jouit en matant le mec jouir, c’est une mise en abyme supplémentaire de l’orgasme ! C’est ainsi que je me perdit dans une pornloop.
Les mieux placées pour parler de leurs fantasmes sont les modèles elles-mêmes. Ainsi, une nouvelle forme de porn en abyme est apparue : les réactions. Au lieu de simplement se branler devant du porno, des modèles se filment en train de commenter du porno. Avec, le plus souvent, l’écran regardé en incruste : picture-in-picture ou split-screen. Afin de mieux montrer leurs réactions et plus facilement critiquer la vidéo vue. C’est une tendance de reviews venue de Youtube. Les modèles sont, dans ce cas, en positions d’influenceuses du porn. D’ailleurs, il y en a de plus en plus qui se désignent comme modèles cross-canal : instagrammeuse en mode sextape, tiktokeuse commentant du porn ou youtubeuse en montrant un peu trop. Ces dernières années, Lena the Plug et Eva Elfie ont accéléré la confusion entre SFW et NSFW. Si bien qu’il nous arrive de devoir vérifier sur quelle plateforme on est. N’est-ce-pas Lola & James ?
Emma Fiore est une tiktokeuse argentine. Mais elle est aussi une étoile montante de Pornhub ! Parmi ses spécialités, on trouve ses réactions à ses vidéos pornos préférées. La structure est presque toujours la même : ça démarre en commentaire, ça se transforme en dirty talk et ça finit en branlette. (Un peu comme moi tentant de finir cet article ! Bref.) Par contre, pour bien suivre, il vaut mieux comprendre l’espagnol… Heureusement pour nous, ses dernières reviews sont sous-titrées en anglais ! Ainsi, sa critique enthousiaste et détaillée d’un hentai est un joyau du porn en abyme. Mention spéciale pour le storytelling, les bloopers et les différentes incrustes. La petite Emma aux cheveux roses a aussi publié une vidéo de recommandations, en bonne influenceuse porn qui se respecte… Si vous préférez quelqu’un de confiance plutôt qu’un algorithme pour vous guider dans vos faps, les vidéos d’Emma Fiore sont une excellente alternative.
Les visites guidées de Pornhub sont aussi la spécialité de Vanessa June. Elle semble avoir une prédilection pour la découverte de vidéos bizarres (tag « weird »). Avec Vanessa, on s’embarque pour une navigation improbable à travers les océans de diversité baignant Pornhub… Elle fait aussi de la cam et semble beaucoup aimer la bière. Ses vidéos de réactions sont particulièrement chill et drôles (malgré ses découvertes étonnantes) : ça détend. Pour aller encore plus loin dans la mise en abyme : Vanessa montre, dans sa dernière vidéo (réactions à un bukkake) qu’Amber Sonata a eu la même idée… Une communauté de passionnés ! Avant de se spécialiser dans les vidéos de « reacting », Amber était surtout célèbre (et le reste) pour ses extraordinaires vidéos de sexe en public. Ses vidéos de réactions sont, à l’opposé de celles de Vanessa June et Emma Fiore, vénères et un peu moralistes. Mais aussi assez drôles…
Le porn en abyme passe par l’identification et l’immersion. Il nous ouvre à une communauté fantasmatique de la transgression assumée. Le porn en abyme trouble les frontières entre réalité et fiction, voir et faire. Invitations à l’action : découvrir, s’émouvoir, se branler. Mais aussi guider, commenter, converser. Se pornographier.
Le porn en abyme, c’est enfin faire du porno avec son propre porno : recyclage fantasmatique d’une compilation en mode dirty talk. Comme ces souvenirs émouvants qu’on convoque pour mieux jouir. Ou pour s’améliorer et préparer l’avenir.
Scintillant à des années lumières de la version originale dans le cosmos pop brille une nouvelle version de «Poupée de cire, poupée de son», reprise cette fois-ci par Klit Osiris. En bonus, il nous livre sa playlist de rêve.
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Le backlash est un terme théorisé par la féministe Susan Faludi qui démontre qu'après les années 1970 où les mouvements féministes ont acquis de haute lutte de nombreux droits pour les femmes, la société américaine et en particulier les media ont procédé à un backlash (un retour de bâton) en réaction.
Si je devais théoriser le mouvement #Metoo de 2017 (en effet le premier #Metoo a été lancé par l'afro féministe Tarana Burke en 2007) je dirais qu'il s'agit d'un mouvement de masse, permis par la technologie (= les réseaux sociaux) de femmes, qui a permis d'énoncer massivement et simultanément les violences sexuelles dont elles ont été victimes, qu'elles soient illégales ou non. Ce #Metoo a ensuite été repris par l'ensemble des victimes de violences sexuelles à travers le monde.
#Metoo n'est pas une libération de la parole ; les femmes ont toujours parlé mais rien ne leur permettait de le faire aussi massivement.
#Metoo n'est pas une épiphanie pour les femmes. Nous avons conscience de ce que nous subissons, peu importe que nous y mettions le "bon mot" dessus.
#Metoo n'est pas non plus une épiphanie pour les hommes. Il faut être bien naïf pour penser qu'un violeur ne sait pas qu'il viole, qu'un agresseur ne sait pas qu'il agresse. Et il faut l'être tout autant pour penser qu'un homme qui observe un homme violer ou agresser ne comprend pas ce qu'il se joue là.
La riposte face à #Metoo a été immédiate et classique. Le backlash a été quasi instantané puisque les réseaux sociaux eux-mêmes le permettent.
On nous a accusés de mentir (classique), d'exagérer, de vouloir mettre tous les hommes en prison (curieuse idée qui en dit beaucoup plus sur celles et ceux qui la prononcent que sur nous), d'être des nazies (encore mieux... si vous assimilez des violeurs aux juifs déportés, je me demande ce que cela dit de vous).
Mais tout cela c'est classique et habituel.
La nouveauté est de constater que, désormais, des hommes avouent être des agresseurs et que cela va justement faire partie de leur stratégie de défense.
Observons un peu. En 2010, l'affaire Polanski (coupable d'avoir drogué et violé une mineure de moins de 15 ans en 1977) ressort. TOUS ses défenseurs vont accuser la victime de mentir, de l'avoir provoqué, de faire plus vieux que son âge, de n'être pas vierge au moment du viol. En 2021 plus aucun n'a cette stratégie ; au contraire tous et toutes admettent bien volontiers qu'il a violé mais ma foi... est-ce si grave.
Même stratégie dans le cas Matzneff. La philosophe et psychanalyste Sabine Prokhoris va, sur France inter, nous expliquer que Springora n'avait pas 8 ans au moment des faits. Elle ne nie pas un instant les faits, ce qui aurait probablement été encore un axe de défense il y a quelques années, arguant de la licence littéraire par exemple. Elle les minimise.
Même son de cloche avec William Goldnadel face à Olivier Duhamel, accusé du viol d'un jeune garçon de 13 ans. Il ne nie pas les faits (il vieillit tout de même la victime) mais déclare "Ce n’est pas la même chose de sodomiser un petit enfant de 3 ans que de faire une fellation à quelqu’un de 16 ans." Sur Cnews ce viol n'est pas qualifié de mensonge mais de "bêtise".
L'acmé est atteinte lorsque les agresseurs vont utiliser la reconnaissance des faits comme stratégie de défense et pire, que cela va fonctionner. Observons-le à travers deux cas :
- le jeune homme qui le 8 mars 2020 a publié dans Libération une lettre où il déclarait avoir violé sa petite amie
- un candidat de télé réalité Julien Guirado qui a avoué avoir frappé une de ses petites amies Maine El Himer.
Les stratégies de ces deux hommes sont somme toutes assez semblables alors qu'ils ont l'un et l'autre des profils très différents. La plus grande ruse du premier est évidemment d'utiliser et distordre les théories féministes pour s'excuser : sa lettre revient au fond à dire qu'il a certes violé mais que, comme les féministes l'ont déclaré, il n'en est pas vraiment responsable, c'est sa socialisation masculine qui l'a poussé à. Il explique ensuite que c'est également sa copine, qui, par son comportement, l'a poussé à se comporter ainsi. C'est une stratégie intelligente et qui fonctionne parce qu'elle va participer à sa réhabilitation. C'est lui qui cause sa chute (toute relative) et c'est nous qui le redressons en admirant le courage qu'il a eu à parler.
Il faut bien comprendre et admettre une chose. Sauf dans de très rares cas de viols extrêmement violents et sadiques, la victime, même si elle est enfant au moment des faits, est toujours vue comme pécheresse. A cet égard un passage médiatique important lors de la publication du rapport Ciase (les abus sexuels dans l'église) est révélateur. Un évêque a tenté d'allumer un contre-feu en parlant du secret de la confession. Il "oubliait" une chose : un enfant qui dit avoir été violé n'a commis aucun péché, il ne confesse rien. Il ne peut en aucun cas être mis au même plan qu'un violeur qui ferait le même acte. Sans m'immiscer dans des débats théologiques hors de propos, j'au trouvé cet argument intéressant parce que très révélateur de la place accordée aux victimes dans nos sociétés si marqués par le christianisme (je ne dis pas que les victimes sont mieux traitées dans d'autres sociétés, simplement que la culpabilisation qu'on peut leur faire éprouver a sans doute d'autres ressorts) ; avoir été violé-e se confesse. avoir été violé-e reste un péché, une faute. Nous sommes au même plan que nos violeurs. Rien de plus logique donc que leur parole soit mise au même plan que la leur et qu'on attende qu'ils se libèrent eux-aussi.
Les hommes violents ont, pour beaucoup, donc compris, que parler des actes qu'ils ont commis les servira. Déjà parce qu'ils auront toujours le soutien des autres hommes, tout contents que ca ne tombe pas sur eux, et qui, pour beaucoup, préfèreront, sexisme oblige, soutenir le dernier des salopards violents qu'une femme. Cette stratégie prend corps dans un backlash généralisé qui ne concerne pas que les femmes bien évidemment ; on observe des écrivaillons se repentir de leurs écrits antisémites, on voit des politiques admettre leurs accointances passées avec l'extrême-droite etc. Qui plus est ces aveux participe à l'exercice de la virilité ; il "porte ses couilles", il est "courageux". Avouer avoir été un homme violent, avoir avoir violé, renforce donc beaucoup d'hommes dans l'expression de leur virilité. Etre un homme c'est dire. Voilà pourquoi on continue à faire perdurer le mythe de femmes qui n'auraient jamais parlé de viols (comment pouvait on les entendre si elles ne parlaient pas !). Encore une fois c'est vraiment aux hommes de faire tout le boulot. Vous verrez qu'on va bientôt devoir remercier les violeurs de parler face à leurs lâches victimes :).
Prenons ensuite le cas de Julien Guirado. C'est un célèbre candidat de télé réalité de vie collective. Depuis plusieurs années, il y a des rumeurs de violence (sa mère avait porté plainte contre lui puis a retiré sa plainte). Ce qui était clair est qu'il était d'une grande misogynie dans les programmes. En mars 2020, lors du premier confinement, le frère d'une de ses compagnes va affirmer qu'il a frappé sa sœur ce que Guirado va confirmer. Il est récemment revenu sur le devant de la scène avec la sortie d'un livre et une participation à une émission de télévision sur 6play autour de "sa problématique amoureuse". Je vous incite vivement à perdre 30 minutes à regarder cette émission. Voici comment elle est décrite : "Après un an de silence, Julien Guirado est enfin prêt à se livrer. Son manque de confiance en lui et sa peur de l'abandon l'ont poussé à commettre des erreurs qu'il regrette... Aujourd'hui, le jeune homme veut faire table rase du passé. Aissa lui ouvre ses portes pour un coaching sur-mesure." Rappelons que M6 a déclaré vouloir désormais agir envers l'égalité hommes/femmes. Même si Guirado n'utilise pas les mêmes arguments que "le violeur de Libération", il procède de la même façon en ne niant pas un seul instant ce qu'il a fait. Il aurait totalement pu faire silence quelques temps et revenir comme si de rien n'était. Au contraire, il choisit d'utiliser la dénonciation de la violence qu'il a commise pour revenir en télévision. Cela lui permet de se montrer comme un homme courageux, qui admet ses actes et n'est pas lâche. Paradoxalement ( ou pas) être un homme violent lui permet donc de faire de la télévision. L'émission participe à montrer combien les hommes violents ont aussi besoin de publiquement "libérer leur parole" et que cette libération est à mettre au même plan que celles des femmes.
Pile ils gagnent, face ils ne perdent pas.
Si ce retour de bâton était prévisible, je n'aurais pas gagné qu'il prenne ce tournant. Bien sûr les risibles accusations à base de "elle a menti, elle fait ca pour le buzz" existent et existeront toujours. La violence masculine devient désormais un élément comme un autre pour assoir sa célébrité, pour passer pour un repenti, voire même pour écrire des livres féministes. On me rétorquera que je suis une nazie qui veut voir les violeurs à vie en prison. Mais qui a fait de la prison ici ? On parle d'un garçon qui a eu la chance d'avoir sa médiocre lettre publiée dans Libé un 8 mars, un autre dont les minables fans inconditionnels ont payé une édition hors de prix pour le voir salir sa victime ou d'un troisième qui a les honneurs d'une chaine de télévision pour expliquer combien il est formidable de reconnaitre avoir frappé une femme.
A noter que ce retour est gagnant, puisque Julien Guirado sera présent dés le 5 novembre sur MyCanal dans la nouvelle émission de télé réalité La mif (émission d'un des couples phares des Marseillais).
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aux confins de ses fesses
elle confine ses mots
étrange je n'en sens plus les maux
tout passe, le temps efface les couleurs
le vif devient pastel
la sérénité remplace le manque
je me retrouve libre de ne plus attendre
se quitter pour mieux se retrouver
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Muscles saillants, pectos boostés comme un camion sous son sigle iconique et abdos sculptés, Superman ne prend jamais son envol sans être certain que sa mèche soit parfaitement ondulée à […]
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« Bonjour docteur, je suppose que je ne suis pas tout seul dans mon cas, mais ce qui m’arrive me cause des problèmes. En effet, je suis installé en couple avec mon amie officielle, mais je n’arrive pas à lui rester fidèle. Même si je ne drague pas spécialement, je craque régulièrement sur d’autres filles. Ma copine s’en est aperçue et elle assure qu’elle va me quitter si je n’arrête pas. Pensez-vous que je sois atteint d’une maladie comme une addiction au sexe ? »
L’humain n’est pas monogame ?Voyez-vous, cher Monsieur, coexistent sur notre planète de très nombreuses espèces animales, telles que les reptiles, les oiseaux, les poissons, les amphibiens, les insectes et bien plus encore. Parmi toutes ces espèces il y en a qui sont monogames de nature. C’est le cas, par exemple, de nombreux oiseaux, dont les pigeons, mais aussi des orques, des manchots, des hippocampes, pour ne citer qu’eux.
Nous autres humains, nous appartenons à une classe spéciale, celle des mammifères où il se trouve que la monogamie est beaucoup plus rare, bien qu’elle se voit chez certains petits mammifères carnivores, chez certains singes et chez un certain nombre de rongeurs nocturnes.
Tout cela pour dire qu’il n’est pas naturel chez l’humain d’être monogame, c’est à dire de se contenter d’un(e) seul(e) partenaire sexuel.
La fidélité n’est pas un comportement spontanéBien au contraire, la nature nous pousserait plutôt à avoir plusieurs partenaires pour mieux assurer notre descendance. Ce qui nous rend monogame, c’est notre...Lire la suite sur Union
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Dossier Bisexualité Les rôles sociaux attribués à chaque sexe ont évolué et de nombreuses tâches dévolues à l’un ou l’autre sont désormais devenues interchangeables. En réalité il semble bien que l’homme ait perdu de ses prérogatives au profit de la femme, les sociétés occidentales octroient au moins en théorie les mêmes droits aux femmes qu’aux … Continuer la lecture de « LA BISEXUALITÉ »
Cet article LA BISEXUALITÉ est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
« Bonjour Docteur, j’aimerais partager un sentiment qui me tracasse dans es relations sexuelles avec les hommes. Je n’ai pas l’impression d’être ce que les mecs appellent un « bon coup ». En tous cas, je n’ai jamais d’indications dans ce sens… Savez-vous s’il existe des solutions pour être bonne au lit ? Des cours de sexe peut être ou des petits conseils à me donner. Merci d’avance. » – Anne-Sophie, 24 ans
Des cours de sexe pour être un « bon coup » ?À ma connaissance il n’existe pas de cours de sexe comme s’il s’agissait de cours de danse, de gym ou de yoga. Certes il existe maintenant des cours de pole dance pour apprendre à danser comme les filles qui se produisent dans les cabarets de striptease ou de peepshow, mais si le but est d’apprendre à être plus sexy et plus provocante. Par conséquent, cela ne concerne en rien le comportement sexuel à proprement parler.
En revanche, il existe énormément de conseils à glaner un peu partout, que ce soit dans des livres d’éducation sexuelle pour adulte, des vidéos sous forme de CD ou sur les sites Web. Enfin même si c’est un peu passé de mode du fait d’internet, il ne faut pas oublier les films pornographiques d’une part, et la littérature érotique d’autre part. Ces deux médiums donnent accès à des connaissances différentes, pouvant principalement enrichir vos fantasmes.
Plutôt littérature érotique ou vidéos pornos ?J’ai, pour ma part, un petit...Lire la suite sur Union
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Un peu d’esprit, d’humour et d’astrologie fantaisiste, la formule est infaillible: pour garder les pieds sur terre, rien ne vaut un plongeon la tête dans les étoiles. Ce mois, le signe à l’honneur est Scorpion.
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Avec «A Good Man», Marie-Castille Mention-Schaar a provoqué la polémique en confiant le rôle de Benjamin à la comédienne cisgenre Noémie Merlant. Méconnaissable, elle est pourtant saisissante de justesse.
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Ça ne vous aura pas échappé, ce soir, c’est Halloween. Peut-être que votre partenaire est actuellement en train de se peindre le visage à grand renfort de faux sang et de crayon noir, d’enfiler un collant et un slip ensuite ou encore de démêler une perruque de clown. Et vous, la main dans le pantalon, vous êtes en train de me lire alors que j’en rajoute une couche avec ces conneries de déguisement qui sentent les pétroles et autre effet spéciaux dégoulinant. Bref, j’ai voulu tabler sur du soft à la base, parce que j’avais pas le mood pour les déguisements de vampires sexy, y a Twilight pour ça. Et puis je me suis perdue sur Internet. Je vous passe mes heures de perdition sur eFuckt, je vous donne directement la sélection du jour, tous beaux, tous chauds, c’est les Gifs.
Bon là on rentre dans le vif du sujet. Je me pose souvent beaucoup de question en navigant à la recherche des gifs mais là, LÀ… Je suis dépassée. Du latex et un costume de lapin hyper flippant, un gode attaché à ce fameux costume. Que tente de nous montrer Latex Pussycats ? Je suis perdue.
On continue avec un grand classique, le classique « ouvre la boite y a une surprise dedans ! » sauf que c’est pas une boite, c’est une citrouille. Aubrey Sinclair est bon public, elle se laisse surprendre et ensorceler par la teub inattendue d’Alex D. Du coup on fait de la soupe avec la citrouille ou pas ?
Avec Kriss Kiss on ne rigole pas, elle se la joue sorcière mystérieuse et sexy qui surgit dans la nuit. Son pouvoir ? Ensorceler tous ceux qui la regardent. Si ses yeux sont si puissants, imaginez ce qu’il en est de sa bouche…
Bon, s’il y avait eu une vidéo porno de l’acteur de Spider Man, j’aurais sauté sur l’occasion, croyez-moi. Il faudrait se satisfaire de MollyRedWolf, qui incarne vraiment bin le rôle de MJ qui pique le costume de son mec araignée. Y en a qui pique les chemises de leur gars, c’est un autre style de vie.
Que de beau monde dans cette sauterie costumée. Dean Monroe, Sean Zevran, Gabriel Alanzo et Arad Winwin pour cette production Falcon Studio. C’est pas les costumes qui les encombrent ces garçons-là, ils s’en sortent très bien niveau mobilité pas besoin de paille pour boire au travers d’un masque…
Image à la une : OH LÀ LÀ UNE CITROUILLE (BrattySis donc)
« Bonjour docteur, je souhaiterais avoir des renseignements sur mon problème sexuel. Je suis avec une copine depuis quelques mois, et tout se passe plutôt bien. Sauf que j’ai des soucis au niveau des testicules. Ils me démangent et me piquent. Eh oui, car ma copine veut que je me les rase, elle ne supporte pas les poils trop longs ! Je le fais au rasoir électrique, sans mousse, et je mets du gel après. Mon irritation vient-elle de cette habitude ? Y a-t-il un risque ? »
Le rasage électrique des testiculesJe pense qu’il n’est pas nécessaire d’aller plus loin. Nul besoin de réfléchir à d’autres causes potentielles à vos démangeaisons. Ce sont effectivement les conséquences du rasage que vous effectuez pour faire plaisir à votre amie. Le rasage électrique sans mousse à raser permet de couper les poils au plus court en enlevant même la couche la plus superficielle de la peau.
Au moment de la repousse, après ce type de rasage, les poils ont donc une fine couche d’épiderme à traverser, ce qui peut générer des irritations, des picotements et démangeaisons.
D’autres méthodes pour venir à bout des poilsVous devriez essayer de vous y prendre différemment. Sachez qu’il existe d’autres moyens de se débarrasser de ses poils. Vous pouvez utiliser de la crème (ou mousse) à raser par exemple, afin de pallier cet inconvénient.
Une autre solution serait de supprimer les poils à l’aide d’une...Lire la suite sur Union
Cet article Un rasage des testicules raser peut-il provoquer des irritations ? est apparu en premier sur Union.
« Bonjour docteur. J’ai entendu il y a un petit temps maintenant, certaines théories qui me semblent parfois délirante. Avez-vous pris connaissance de ces théories disant que la fellation et le cunnilingus sont plus dangereux que le tabac et l’alcool, et que ces gâteries augmentent les risques de développer un cancer de la gorge ? Cela peut certainement paraitre absurde pour certains, mais j’avoue qu’en ce qui concerne, le questionnement m’a habité. Pensez-vous que cela puisse être vrai ? »
Les pratiques bucco-génitales provoqueraient des cancers ?Vous faites référence à une étude publiée dans le « New England Journal of Medicine ». Selon cette enquête, « les papillomavirus humains, responsables de la plupart des cancers utérins, sont aussi liés à certaines tumeurs cancéreuses de la gorge. Le risque que ces tumeurs se développent augmenterait nettement pour les personnes ayant des relations sexuelles bucco-génitales (fellation et cunnilingus). Même sans fumer ou consommer de l’alcool, le fait d’avoir une plaie dans la bouche et des relations sexuelles bucco-génitales avec de multiples partenaires paraît constituer le principal facteur de risque de certains types de cancer assez rares de la gorge« , ont conclu des chercheurs de la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins (Maryland).
Le sexe peut-il être comparé à l’alcool ou au tabac ?« Le public devrait toutefois être rassuré car le cancer de l’oropharynx (situé à...Lire la suite sur Union Cet article Peut-on attraper un cancer de la gorge en pratiquant la fellation et le cunnilingus ? est apparu en premier sur Union.
Des personnes qui ont tenté de porter secours à la première victime ont également été prises à partie et frappées.
L’article Appel à témoins après une agression homophobe en bande survenue à Paris est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Cet article Un préservatif unisexe vient d’être inventé par un gynécologue malaisien ! est apparu en premier sur Madmoizelle.
Cet article Pour la première fois en France, 4 acteurs porno sont mis en examen pour viol est apparu en premier sur Madmoizelle.
« Bonjour docteur. J’ai un petit quelque chose qui me tracasse ces derniers temps. Alors voilà, j’ai quelqu’un qui me demande de lui envoyer une photo de mon pénis en gros plan avec mon téléphone. On discute brièvement et c’est à peine si on se « cherche ». C’est une collègue de bureau, mais je ne la connais pas très bine, si ce n’est presque pas. J’avoue que je suis méfiant vis-à-vis de sa demande. J’ai quelques craintes et je trouve ça un peu étrange de demander des photos de pénis à une personne que l’on ne connait quasiment pas. Alors suis-je trop « old school » ne sachant pas que ces demandes peuvent être « normales » de nos jours ou récurrentes, mais je ne voudrais pas qu’on me fasse chanter ou un truc comme ça ensuite… Que dois-je faire ? »
Vie intime et vie professionnelle : bon ménage ?Alors là, je pense que vous avez parfaitement raison de vous méfier. Si je peux me permettre, je ne trouve pas ça très malin de mêler ses histoires intimes avec sa vie professionnelle, enfin avec ses collègue de travail. Je pense que ce mélange est plus susceptible de créer des sources d’ennuis dans le futur. Même si les deux parties sont tout à fait au clair sur leurs intentions, on ne peut jamais vraiment comment la personne en face peut réagir si vous souhaitez mettre un terme à votre « relation » aussi importante ou passagère soit-elle.
Une photo intime ne s’envoie pas à n’importe quiEnsuite, cela pourrait en effet s’avérer dangereux. Imaginez...Lire la suite sur Union
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On entend souvent la notion de «safe space», un endroit dans lequel on se sent en sécurité. Loin des villes, la campagne et les métiers agricoles en représentent-ils un pour les communautés queer? Quelques éléments de réponses sur le terrain.
L’article Mission équité pour les métiers de l’«agriqueerture» est apparu en premier sur 360°.
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Cet article Gwyneth Paltrow, ennemie numéro 1 de votre vagin, a l’audace de critiquer le porno est apparu en premier sur Madmoizelle.
Je suis aux urgences. J'attends pour une radio. Une vieille femme passe sur un brancard, elle gémit de douleur et je vois ses yeux très angoissés.
Sur un autre brancard, il y a cette vieille dame, cheveux longs et blancs. Périodiquement elle relève le torse péniblement et demande aux infirmières de l'accueil de l'aider. Je sens à sa voix qu'elle est confuse et terrifiée. Les infirmières sont débordées, lui disent que le médecin va venir, qu'elles ne sont pas en mesure de s'occuper d'elle. Alors elle se recouche, puis se relève. Elle veut descendre du brancard.
Depuis la mort de ma mère, j'ai peur des vieilles dames. Elles me rappellent ma souffrance ; la texture de leur peau, leurs rides me rappellent ma mère. Je les regarde de loin, vous êtes là et elle est morte. vous êtes là et votre corps est comme le sien. Je n'ai pas envie de leur parler, de les voir, de les entendre. J'oublie 90% du temps que ma mère est morte. J'ai mis ca dans un coin avec un tas de vêtements par dessus. Et puis une odeur, un évènement, n'importe quoi vient me le rappeler. Je le repousse souvent "je n'ai pas le temps, chagrin, va voir ailleurs".
La souffrance de cette femme est palpable. Je demande aux infirmières l'autorisation d'aller m'occuper d'elle. Il ne s'agit pas en vous racontant cela d'obtenir votre admiration ; si on en est là - à admirer quelqu'un qui a simplement tenu la main d'une personne terrifiée - autant tous se foutre en l'air.
Elle s'appelle Gisèle. Elle me dit qu'elle a 60 ans. Je sais bien qu'elle en a bien plus et je crois qu'elle le sait aussi alors on arrête les questions qui la rendent encore plus confuse. Gisèle ne sait pas pourquoi elle est là. Elle veut que je lui tienne les mains ; "enlacez moi les mains avec les vôtres".
J'enlace. J'avais oublié la texture de la peau des personnes âgées. Si fine. J'avais oublié le lacis de veines sur les mains. J'avais oublié les os qui saillent. j'avais oublié les ongles striés. J'avais oublié les tâches brunes ; ma mère nommait cela les fleurs de cimetière. J'avais oublié les yeux terrifiés, les yeux confus. Gisèle sent un parfum couteux ; probablement du Chanel n°5. Ma mère a littéralement empesté tous les hôpitaux de France en s'aspergeant de parfum.
J'enlace les mains de Gisèle comme j'enlaçais les mains de ma mère. On ne dit rien, on ne montre rien pour ne pas affoler davantage Gisèle qui est si confuse.
Toutes les minutes Gisèle me demande de ne pas l'abandonner. Je me tiens tel un échassier sur une jambe - j'ai une entorse - devant un brancard où je dis à une femme inconnue que je ne vais pas l'abandonner. Elle apprécie que je lui caresse les doigts de la pulpe du pouce. Elle se détend quelques secondes et puis les angoisses reviennent ; "ne m'abandonnez pas". On entame un dialogue où elle demande à ce que je ne l'abandonne pas et je promets de ne pas le faire.
Je pense à ma mère, qui au fin fond de sa folie et sa souffrance, m'a hurlé de l'aider. Et que, par la force des choses, j'ai abandonné car plus rien ne pouvait l'aider à ce moment là.
Je me mets à haïr toutes les vieille femmes confuses du monde en ce moment là. Toutes celles qui sont là et celles qui ne le sont plus.
Je pars à la radio ; j'explique à Gisèle que je reviens rapidement. Elle a peur, elle me tient les mains de toutes ses forces.
A mon retour, avant de partir en consultation, je vais la voir. Elle me demande si je suis le médecin. Je lui dis qu'il va arriver et je pars.
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« Bonjour docteur. J’aimerais partager un problème qui me tracasse de plus en plus dans ma relation de couple. Quand je fais l’amour avec mon mari, je n’arrive pas à jouir. Par contre, c’est tout l’inverse lorsque je regarde un film porno. J’y parviens sans aucun problème et je vis un orgasme puissant et agréable. Suis-je la seule dans ce cas ou y a-t-il d’autres gens comme moi ? Comment puis-je m’y prendre pour jouir pleinement avec mon mari ? Ma consommation de films X a-t-elle un impact sur ma vie sexuelle ? »
La pornographie permet de mobiliser ses fantasmesLa différence principale entre les deux situations, celle où vous êtes avec votre mari et celle où vous regardez un film X, c’est que dans le deuxième cas, vous mobilisez plus de fantasmes. D’autant plus que vous êtes en position pour mener la danse. C’est à dire que vous savez exactement comment vous stimuler jusqu’à la jouissance. Ajoutez à cette parfaite maitrise anatomique les stimulations visuelles et imaginaires, c’est le jackpot ! Il manque toutefois une précision dans votre question, nous ne savons pas si vous regardez les films X avec lui ou toute seule. Si cette activité est solitaire, vous pourriez tout simplement essayer de les regarder avec lui.
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Aujourd'hui des militantes ont décidé d'interpeller les politiques avec le hashtag #doublepeine où elles racontent l'accueil qui leur a été fait, lors d'un dépôt de plainte pour violences sexuelles, en commissariat ou en gendarmerie.
Je vais d'abord énoncer deux faits.
Il y a quelques années j'avais pour ambition d'établir des fiches techniques à destination des victimes souhaitant portant plainte. Je voulais faire quelque chose de très pratique ; "si tu as été violée en zone gendarmerie, tu vas là, puis ici puis enfin là". "en zone police, tu fais ceci". "à Paris tu fais cela". "si tu as été violée dans un train ca sera telle procédure". On manquait d'outils extrêmement pratiques de ce genre, je m'étais dit (naïvement) que cela serait vite réglé. J'ai donc demandé un rendez-vous au 36. J'ai été reçue par une ponte de la police, qui m'a expliqué que tout allait très bien dans le meilleur des mondes, qu'il suffisait d'appeler le 17 ou d'aller au commissariat et m'a ensuite tenu des discours lunaires sur les filles en jupe qui boivent de l'alcool. Elle m'a ensuite conviée à un rendez-vous dans une brigade de police spécialisée dans les violences sexuelles et est restée tout au long du rendez-vous. Je n'ai pu obtenir aucune information sur la procédure à suivre pour porter plainte et ai été traitée comme une coupable qui venait dire du mal de la police. C'est vous dire d'où on part.
Fin 2017, les directeurs généraux de la gendarmerie nationale et de la police nationale ont été auditionnés à l’Assemblée nationale et ont tous deux reconnu un manque de formation de leurs services.
La situation est donc connue depuis plusieurs années. On pourrait se dire qu'on progresse mais attendez la suite.
Suite à cela ont été initiées les fameuses fiches formations à destination des professionnel-l-es amené-e-s à côtoyer des victimes. Vous en avez des exemples ici. Ces fiches sont évidemment insuffisantes car elles ne remplaceront jamais un échange où l'on peut voir où les élèves achoppent, tiquent, ne comprennent pas.
On nous a annoncés que grâce à ces fiches les professionnels avaient été formés et on nous a annoncés des chiffres faramineux. Schiappa disait ainsi que "17 000 gendarmes" et "plus 18 000 policiers" ont été formés à ces violences depuis le Grenelle contre les violences conjugales, l'an dernier."
Aujourd'hui Schiappa nous annonce que début 2022 (dans 3 mois donc) il y aura 100 000 gendarmes et policiers seront formés. Comme on ne sait pas d'où on part, pratique de sortir ce chiffre. et formés à quoi très exactement ? Je crains que le "100 000" indique au final le nombre de fois où les fiches seront téléchargées.
Je vais à présent vous exposer quelques études qui ont relevé des problèmes au niveau des dépôts de plainte pour viol dans différents pays :
- Une étude suédoise analyse les déclarations d’officiers de police et de procureurs. Près des trois quarts pensent que les émotions manifestées par la victime permettent de savoir si elle dit la vérité. Plus de la moitié pensent qu’une façon de répondre «inappropriée» témoigne qu’elle ment.
- Une étude menée aux États-Unis a montré que si les policiers ont bien conscience que le viol est un crime, ils sont toutefois susceptibles de discriminer les victimes qui ne correspondent pas à leurs stéréotypes.
- Une étude néozélandaise analyse les rapports de police sur des cas de viol. Dans près des trois quarts des cas, la
police a classé comme faux ou possiblement faux les dossiers où la victime était ivre.
On sait donc qu'il y a des problèmes dans TOUS les pays du monde au sujet des plaintes pour violences sexuelles. J'ai bien envie de vous dire qu'on pourrait donc passer la phase "constatons qu'il y a un problème" pour passer à la phase "on sait qu'il y en a un partout, on n'est pas plus géniaux que les autres donc passons à la phase résolvons ce problème" mais les politiques adorant faire rédiger des rapports coutant des fortunes, allons-y.
La bonne nouvelle - parce qu'il en faut bien une - c'est que de nombreux pays ont, avant nous, pris conscience du problème et enquêté et travaillé sur les préjugés de leur police ET leur justice (parce que la double peine continue après le commissariat - et le discours actuel de la justice est tout de même de dire qu'il n'y a pas de problème mais s'il y en avait - et on vous dit qu'il n'y en a pas - c'est parce qu'on manque d'argent et pas du tout parce que certain-e-s sont des parfaits salopards sexistes en plus imbus d'eux-mêmes).
Nous avons donc des outils permettant par exemple, d'établir le degré de sexisme (parce qu'on se doute bien que derrière des préjugés envers des victimes de viol se cachent des préjugés sexistes, homophobes, transphobes etc) et également des questionnaires pour établir le niveau de connaissance des policiers et des gendarmes face aux violences sexuelles.
Posons nous une question simple. Comment voulez vous former quelqu'un dans un domaine si vous ignoriez son niveau dans le dit domaine ? Lorsque j'ai pris des cours d'anglais, on m'a d'abord évalué sur mon niveau afin de savoir ce qu'il me restait à apprendre. C'est strictement la même chose ici ; on ne forme pas les gens sans savoir ce qu'ils ignorent ou pas. Sait-on combien de policiers pensent qu'un viol ca doit nécessairement être un peu violent ? Combien de policiers pensent que tout de même un doigt ca n'est pas aussi grave qu'un pénis ?
Dans certains pays, on a fait des choses tout à fait formidables . A Philadelphie, Montreal, Quebec, des avocat-e-s et des associations féministes évaluent la qualité des enquêtes pour viol classées sans suite. Elle regardent la qualité des interrogatoires, regardent si tout a été bien mené. Dans toutes ces villes le taux de classement sans suite a diminué. Vous constaterez avec ce lien que tout est loin d'être parfait mais encore une fois certains ont tenté des choses avec plus ou moins de succès dont nous devrions nous inspirer.
Il est important donc :
- d'évaluer le niveau de formation des policiers et gendarmes
- de les former ensuite
- de reprendre sur 5 ans (dix serait l'idéal mais ne rêvons pas) l'intégralité des enquêtes classées sans suite afin de voir si tout a été correctement mené.
Bien évidemment, je ne suis pas naïve. A six mois des présidentielles rien ne sera fait. Et se mettre à dos la police, la gendarmerie, puis la justice (si on décide de s'attaquer aussi aux préjugés dans la justice, vaste sujet) n'est électoralement pas intéressant. Espérons un jour qu'il y aura une politique assez courageuse pour le faire.
Au passage j'en profite pour vous signaler que la campagne Don't be that guy que vous avez vu sur les RS et qui est une campagne écossaise est inspirée de la campagne canadienne sur le sujet visible ici. La police de Calgary avait dit à l'époque que cette campagne avait permis que les agressions sexuelles diminuent de 10%. Info, intox ? Dur à dire. Mais on gagnerait à creuser davantage sur l'impact qu'elle a eue et à peut-être s'en inspirer en France (vu que les politiques adorent lancer des campagnes de pub qui ne coutent pas cher et permettent d'arroser les copains au passage... ).
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