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Au mois de novembre prochain, les électeurs californiens seront appelés à voter pour ou contre une mesure qui imposerait le port systématique du préservatif sur les plateaux de tournage pornographiques de leur Etat. L’industrie s’est farouchement opposée à cette proposition de loi. Pour convaincre la population de dire “non” lors du référendum, ses membres sont en train de mettre en place une vaste campagne de communication, rapporte l’International Business Times.
Le mois dernier, l’industrie du X a remporté une première victoire en convainquant l’Occupational Safety and Health Administration de Californie de ne pas apporter son soutien au projet de loi. La décision des sept représentants de cet organisme gouvernemental chargé de protéger la santé publique a sans nul doute été influencée par les interventions de nombreux professionnels de la pornographie. Leur principal argument voulait qu’imposer le port du préservatif sur les tournages ne mette l’industrie face à un choix dangereux : mourir en emportant avec elle les milliard de dollars qu’elle génère ou se cacher, une option qui ferait nécessairement empirer les conditions de travail de ses membres.
Eric Paul Leue
Pour s’assurer que cette réussite ne sera pas balayée par le vote du mois de novembre, l’industrie va faire appel à ses pouvoirs d’empire médiatique. C’est en tout cas ce qu’affirme Eric Paul Leue : “Nous avons des millions de followers sur Twitter, a expliqué le directeur exécutif de la Free Speech Coalition (FSC) à l’International Business Times. Nous avons des millions de clics et de liens sur nos sites web. Nous pouvons capter l’attention du public relativement vite.” L’actrice Chanel Preston, l’une des principales représentantes de la FSC, est suivie par près de 150 000 personnes sur les réseaux sociaux. Certains de ces abonnés sont nécessairement des électeurs californiens. “Nous n’avons pas les moyens de diffuser des publicités à la télévision, (…) mais nous avons beaucoup de solutions créatives” a-t-elle expliqué.
Toucher large, c’est bien ; toucher juste, c’est mieux. Convaincre les internautes de s’intéresser au texte de loi ne sera pas aisé. Eric Paul Leue a déjà un plan de bataille : pour que le message passe efficacement, il faut avant tout qu’il soit maîtrisé par ses émetteurs. “La première chose que nous allons faire, c’est éduquer les performeurs à propos de cette initiative, a poursuivi le cadre de la FSC. Le problème du préservatif est toujours difficile à comprendre pour ceux qui évoluent en dehors de l’industrie. Certains électeurs ne veulent pas avoir à faire à quoi que ce soit de pornographique. Le mieux que nous puissions faire est d’éduquer ceux qui vont voter.”
Chanel Preston
L’autre partie du plan de l’industrie consiste à s’attirer le soutien des politiques. Une tâche ardue mais potentiellement fructueuse : “Nous avons eu à faire à des législateurs conservateurs qui ne voulaient pas s’impliquer parce que cette histoire a trait au sexe, explique le porte-parole des professionnels de la pornographie Mark Stabile. Mais certains membres de ce bord politique se sont aussi exprimés pour dire que c’était une mesure incroyablement intrusive et coûteuse.” Au moins de janvier, le parti démocratique de San Francisco s’est officiellement opposé au projet de loi.
Si la mobilisation orchestrée par les professionnels du X ne portait pas ses fruits, la loi pourrait imposer bien plus que des préservatifs sur les plateaux californiens. Les acteurs et actrices pourraient se retrouver contraints d’enfiler des lunettes de protection et des digues dentaires pour se prémunir contre tout agent pathogène transmis par le sang. Elle viendrait également achever le travail entamé en 2012 par la Mesure B, une loi qui force tous les performeurs du conté de Los Angeles à enfiler une capote pour chaque scène. Une fois adopté, ce texte a forcé les producteurs à l’exode.
Le libertinage est plus un état d’esprit qui permet d’aller vers une liberté des moeurs plutôt que le contraire. J’ai déjà parlé de la philosophie et des valeurs dans le premier article mais, assez peu de cette liberté des moeurs. Dans cet article, je vais donc revenir sur la liberté des moeurs et ses implications…
Cet article Le libertinage, pourquoi ? Pour qui ? – Partie 2 est apparu en premier sur NXPL.
«Nous tenions à être ici aujourd’hui, déclarent Hannah et Nizama, mais nous ne pensions pas que tant de gens viendraient.» C’est en effet une grande première pour la communauté LGBT généralement si discrète en Bosnie-Herzégovine. En ce dimanche pluvieux, plus de 350 personnes se sont réunies au bar Kriterion en réponse à l’attaque homophobe qui a frappé l’établissement vendredi passé.
Ce n’était pas la première fois que l’établissement gay-friendly faisait l’objet d’une agression homophobe, nous explique Vanja Lazic, directrice du Kriterion. «C’est la deuxième fois que nous sommes ciblés. La première fois, nous avions été attaqués lors du festival Merlinka de 2014. Ce qui me désole, c’est qu’après tout ce temps, les auteurs de cette agression n’ont toujours pas été poursuivis. Et ça a recommencé. Mais cette fois, nous avons décidé de faire du bruit et nous avons demandé à tous nos amis et supporters de venir ici et dire unanimement que la violence ne peut plus être tolérée.»
Caractère homophobe minimisé
L’émotion est palpable dans le bar où amis, familles, militants et responsables politiques se retrouvent pour dire «Non à la violence». Mario Nenadic, ministre de la Justice du Canton de Sarajevo et Sabina Cudic, parlementaire, ont fait le déplacement pour l’occasion, afin que le caractère homophobe de l’agression – jusque là minimisé par la police et les médias – soit enfin reconnu.
«Aujourd’hui est un jour historique», déclare fièrement Sasha Gavric, directeur du Sarajevo Open Center, en réaction à l’intervention du ministre de la Justice. «Aujourd’hui, nous pouvons espérer que les choses changent et que les actes homophobes soient enfin reconnus et poursuivis en tant que crimes de haine.» En effet, bien qu’une protection juridique soit garantie pour les personnes LGBT depuis 2003, l’homophobie et la transphobie restent très communes en Bosnie, les autorités n’agissant que trop peu souvent contre les discriminations, le harcèlement et la violence. Les attaques contre les personnes LGBT et les défenseurs des droits de l’homme dans la vie de tous les jours ou au travers de commentaires haineux dans la presse écrite ou en ligne sont régulières. Elles ne font qu’alimenter l’atmosphère d’intolérance dans un pays où plus de 56% de la population pense encore que l’homosexualité doit être soignée.
Changement d’attitude
La mobilisation de ce dimanche est donc synonyme d’espoir pour la communauté LGBT en Bosnie-Herzégovine et le symbole d’un changement d’attitude d’une minorité soudée et lasse de vivre dans la peur et le secret.
«Nous avons toujours été ouvertement gay-friendly et nous le resterons. Les membres de la communauté LGBT savent qu’ils peuvent venir ici à tout moment avec leurs partenaires, qu’ils peuvent se tenir la main, s’embrasser sans craindre d’être attaqués et sans que les serveurs ne les regardent bizarrement. Je pense que ces petits pas font bouger les choses», conclut Vanja avant de s’interroger: «Si nous ne menons pas cette bataille, qui le fera?»
Photo: Real-life lovers Jess-Louse & Stefania Ferrario on Sticks & Stones.
“Since the 1970s, the hills above Hollywood have played host to a booming pornography industry. A majority of American sex films are shot there in warehouses and private homes — helping the San Fernando Valley rake in $4 billion in annual sales in its ’90s heyday. How did an out-of-the-way desert suburb become the porn capital of the world? Location, location, location.”
How LA’s ‘Porn Valley’ became the adult entertainment capital of the world (Tech Insider)
“Allen, who is Canada research chair in queer theory and assistant professor of gender and women’s studies at Brandon University, is a serious scholar, someone who feels passionately that all too often, in literary criticism and contemporary life, the anus gets a bum rap. Is he right?”
Reading from Behind: A Cultural Analysis of the Anus review – getting to the bottom of ‘anal theory’ (Guardian)
“A new study led by a University of Massachusetts Amherst sociologist finds that sexually active teenage girls who took a pledge of abstinence were at a higher risk of contracting human papillomavirus (HPV) and having non-marital pregnancies than those who did not take such a pledge.”
Sociologist Finds Abstinence ‘Pledgers’ Have Higher Risk of HPV, Non-Marital Pregnancies (UMass Amherst)
“Lisa (a pseudonym), 34, has been with her husband for half of her life, and says being polyamorous has strengthened her marriage. Their relationship has been almost entirely open, albeit with differing rules and structures as they’ve figured out the type of setup that works for them. Currently she has four additional partners; two of those relationships are ones she shares with her husband.”
I’m in a Relationship With Four People. Just One Is My Husband. (ELLE)
“When you say it as baldly as that it appears an even worse idea than at first glance. For police to use intrusive surveillance, to observe the payment being made, they will need to know who to target. That means that, even thought they are not committing a criminal offence, sex workers will have to be on police intelligence databases. How will those databases be compiled?”
Enforcing asymmetric criminalization (Sometimes It’s Just A Cigar)
“Of course, the most paradoxical thing about Samuel Delany is that he’s done some of his deepest thinking within the genre conventions of science fiction, a genre not known, when he published his first novel (The Jewels of Aptor, in 1962), for its hospitality to black men, let alone gay ones. Undaunted, he pushed the envelope of speculative fiction and fantasy, improvising on the identity politics of race, ethnicity, sex, gender, and class in sprawling, richly imagined novels that are as sensual as they are philosophical.”
Sci-Fi Hero Samuel Delany’s Outsider Art (Daily Beast)
CNN had an internal editorial debate over whether they can put "penis" in a headline—eventually deciding "yes" pic.twitter.com/vN43IahnZY
— Timothy Burke (@bubbaprog) March 4, 2016
“We’re generally handed about 20 sheets of paper, a big contract that says, ‘Here’s payment info. Here’s what you’re doing. Do you consent to this?’ many times,” porn performer Mercedes Carrera told an audience gathered for a recent panel discussion called “Consent in Porn: Debunking Myths & Managing Realities” held in Los Angeles. “People try to interlay their personal understanding…of what they think consent is, with this very cut and dry legal understanding of consent.”
What Does Consent on a Porn Set Look Like? (Broadly/Vice)
“According to data provided by Uber to BuzzFeed News, the company received five claims of rape, and “fewer than” 170 claims of sexual assault directly related to an Uber ride as inbound tickets to its customer service database between December 2012 and August 2015. Uber provided these numbers as a rebuttal to screenshots obtained by BuzzFeed News. ”
Internal Data Offers Glimpse At Uber Sex Assault Complaints (Buzzfeed)
“The onset of dementia does not have to signal the end of a healthy sex life. All relationships experience change over time. … Some people find that when they – or their partner – are diagnosed with dementia, this raises some questions about puzzling changes in their sex lives…”
Alzheimer’s and Sex/Intimate Relationships (Dementia Today)
“It’s no surprise to anyone to hear that there is a lot of porn on the Web. OK, perhaps not as much as some studies make out, but there’s still plenty of naked bodies out there if you want to find them. Behind those most popular sites are tough to track corporations – and behind most of them is just one. Here are the companies and people behind some of the most biggest porn sites in the world.”
The (almost) invisible men and women behind the world’s largest porn sites (TNW)
“(…) But the manner in which OneTaste has commercialized the clitoris massage rubs some people the wrong way. It’s not the product — it’s the marketing. Throw in the motivational speeches, expensive retreats, and the focus on the charismatic personality of Daedone, and accusations of “cult” inevitably appear. …”
Is Orgasmic Meditation a Cult? (Daily Beast)
“This morning, Kesha fans took to the streets to protest Sony’s apparent inability to free Kesha Sebert (known to fans as Kesha or Ke$ha) from a contract which binds her to her producer and alleged abuser, Lukasz “Dr. Luke” Gottwald.”
We Asked An Actual Entertainment Lawyer: Why Can’t Sony Help Kesha? (Autostraddle)
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D'année en année, à chaque 8 mars, force est de constater que la violence sexiste et misogyne gagne en se drapant dans le silence qui lui a si bien réussi à travers le temps. C'est ce silence-là, celui de la solidarité masculine exemplaire, que l'écrivaine France Théoret fait voler en éclats avec son dernier livre Va et nous venge.
- LittératureLa pratique de la masturbation va t-elle prendre de plus en plus d’ampleur dans le futur ? L’étau de la religion se desserre, les...
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Créée par Christel Le Coq, B-Sensory est une application qui vous permet de ressentir des sensations physiques en lisant un roman érotique. Comment ? Grâce à un sextoy connecté à vos lectures ! L’idée est vraiment innovante et ne devrait pas manquer de nous faire (re)découvrir le plaisir de la lecture érotique.
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Période énergique au Tag, on a envie de revenir et d’être léger, de poster sans trop réfléchir. Comme Decordoue est partie et en attendant l’arrivée prochaine d’un nouveau stagiaire qui pourra mettre ses mains habiles dans notre Tumblr, je me colle aux Gifs de la semaine. Pour cette sélection que vous lirez pendant que je serai sur l’île de Sein à ne regarder rien d’autre que la mer et les rochers, je vous ai préparé un dimanche spécial crush : le top 5 de mon historique, celles qui font faire des huit à mes neurones.
Ariana Marie se lance dans sa première scène anal chez Tushy en compagnie de Mick Blue. Quand la rédaction a appris ça, tout le monde a quitté le bureau pour aller fapper au chaud. Si j’aime Ariana c’est qu’il se passe toujours un truc étonnant au niveau du haut de son visage, un petit gimmick chelou qui me rend accro. Difficile à expliquer.
Ariana Marie & Mick Blue – Tushy
Krissy Lynn concentre tout le vice que j’aime dans le porn. Complètement possédée par une force mystérieuse qui l’amène à magnétiser toutes ses scènes, elle est la révélation de mon historique en 2016, soit 9 ans après sa première scène. Le premier qui dit que je suis « old » se fait assommer par ses énormes seins. Le fap est un outil intemporel, comme le marteau ou la roue. Respectez-le.
Quand j’ai appris que Yhivi était en train de tourner du porno en réalité virtuelle pour HoloGirls VR, il a fallu me réanimer en me mettant des petites gifles comme dans ce gif. L’imaginer à 20cm de ma tête en train de me raconter des cochonneries et remuer son bouli-boule était trop pour moi, j’ai tourné de l’oeil la seconde d’après.
Yhivi – ManyVids
Je vous présente mon crush étrange du moment : Mercy West. Découverte en plein digging sur Pornhub, sa mini scène de soumission avec option pipi semble vous avoir plu autant que moi. Et c’est tant mieux. Androgyne, perverse et naviguant dans les eaux troubles des fétichismes pointus, Merry est arrivé à moi par une porte dérobée. Depuis, je ne sais toujours pas si elle incarne mon double féminin ou simplement l’incarnation d’un tag parfait. Troublant.
Mercy West – Strapon & Dirty Talk
Ana Foxxx n’a jamais eu un charisme incroyable mais sa beauté est tellement parfaite qu’elle submerge tout. Je ne sais pas trop quoi vous dire de plus, tellement ce gif parle de lui même. Par contre, je ne sais pas d’où il est tiré à part de cette vidéo volée. Vous avez une idée.
«Sinon, tu n’as pas de problème avec ton homosexualité?», en guise de clôture d’un entretien d’embauche pour un job qui n’est absolument pas en lien avec la sexualité et encore moins la vie privée… On peut naïvement s’imaginer qu’il s’agit là de bienveillance. Pourtant, il n’en est rien. Car dans la pratique, quand des allusions homophobes – souvent camouflées derrière l’excuse d’un humour bien gras – s’immiscent dans des séances de travail, le malaise s’installe.
Réagir? Ah la la, ces drama queens, tout de suite à grimper sur leurs grands chevaux roses, penseront les protagonistes des gags homophobes. Se taire? Est-il stipulé dans le contrat que notre sexualité, où plus exactement les fantasmes qu’elle suscite, peuvent être sujets à des railleries que nous sommes censés encaisser en silence? Non? Alors on décide de ne pas se laisser faire et de se défendre contre la diffamation qui se la coule douce entre deux petites phrases perfides. Au nom de son propre honneur et des instants honteux à être le dernier choisi des équipes de foot à l’école, à jamais gravés dans nos mémoires. Nous sommes malheureusement encore trop nombreux à avoir été contraints de nous fixer un barème de tolérance en solitaire et de prendre notre courage à deux mains pour exprimer tout haut que la limite a été dépassée. SeulE(s) contre tous.
Alors on a développé cette faculté de l’autocensure
Les réseaux sociaux n’ont rien arrangé à nos affaires. Craintifs de voir nos existences géo-localisées dans un premier temps, nous avons vite fait de remplacer nos vies privées par le concept de l’auto-romance. On ne compte plus le nombre de faits divers sordides d’adolescents qui ont préféré mourir après avoir été outé, harcelés et humiliés sur les réseaux sociaux. Alors on a développé cette faculté de l’autocensure. Qui n’a jamais écrit un statut ou un commentaire avant de l’effacer pour ne pas soulever de polémique inutile? Plutôt qu’une réaction d’indignation ne soit lancée sur un malentendu, on préfère garder nos opinions pour soi et pour l’entourage proche. Ou comment se recréer une sphère privée en vue de tous.
Cette nouvelle étape de la courte existence des réseaux sociaux est aussi peut-être la plus intelligente. Mais elle a un prix: celui du lissage et du nivellement, quitte à faire l’impasse aussi sur les belles histoires. Comme cette voisine de palier, une dame âgée, qui lorsqu’elle nous a surpris, mon ami et moi nous embrasser sur le pas de porte, a rétorqué silencieusement à notre réaction gênée d’avoir été chopés sur le vif par un sourire espiègle qui en disait long, semblant nous dire: «Rassurez-vous, j’en ai vu d’autres, il m’en faut plus pour être choquée!»
Une jolie fable moderne, démontrant que face à l’intolérance croissante des plus jeunes, nous avons beaucoup à apprendre de la sagesse des plus vieux. Spontanément, j’ai voulu écrire cette histoire sur Facebook, car je la trouve belle et emplie d’espoir. Je me suis vite ravisé, rappelé par le souvenir de l’homophobie latente de certains de mes collègues…
http://www.ledauphine.com/faits-divers/2016/03/05/cardinal-barbarin-l-etau-se-resserre|Les accusations de «non-dénonciation de crime» pédophile contre des responsables du diocèse de Lyon, et notamment l’archevêque, n’en finissent pas de secouer l’Église. Le parquet a ouvert une enquête préliminaire sur des accusations émanant de victimes d’un prêtre poursuivi pour des agressions sexuelles entre 1986 et 1991. Proche des ultraconservateurs, Philippe Barbarin avait en 2012 qualifié le mariage pour tous de «voie vers la polygamie et l’inceste».
Fausse note lors du Mardi Gras de Sydney. La grande fête gay de la métropole, unique au monde par sa taille et sa popularité, a donné l’occasion d’éclairer une facette peu reluisante du paradis gay australien. Une centaine de manifestants ont défilé derrière une banderole dénonçant le traitement réservé par Canberra à des demandeurs d’asile LGBT. En l’occurrence, c’est le cas de deux Iraniens qui retient l’attention des organisations de défense des droits humains. Nima et Ashkan (prénoms d’emprunt), un couple d’une vingtaine d’années, sont retenus à Nauru. Cette minuscule île de Micronésie fait partie des territoires vers lesquels Canberra refoule systématiquement les migrants qui tentent de gagner l’Australie par bateau.
Nauru n’a rien d’accueillant pour les LGBT. Les rapports homosexuels entre hommes y sont théoriquement passibles de 14 ans de prison et l’homophobie serait monnaie courante parmi ses 10’000 habitants. Bloqués depuis plus de deux ans sur l’île, Nima et Ashkan disent passer leur temps confinés dans un petit logement dans une localité naurane après avoir été passés à tabac par des locaux, traités de «déchets humains» et visés par des jets de pierre. Le couple était auparavant installé dans un camp de réfugiés où ils étaient victimes de mauvais traitements de la part d’autres migrants.
No Pride in Detention contingent at Sydney Mardi Gras #CloseTheCamps #EndDeterrence pic.twitter.com/MX4czMLKf3
— Fabia Claridge (@fabiari) 6 mars 2016
Asile… au Cambodge
Les autorités australiennes ont reconnu un «incident» impliquant les deux hommes et disent avoir fait le nécessaire pour assurer leur sécurité. Elles rappellent qu’en vertu d’un accord financier avec l’Australie, le Cambodge propose de réinstallation des migrants refusés – une solution inacceptable pour une large majorité des demandeurs d’asile, comme Nima et Ashkan. «Nous aimerions enfin vivre dans un pays où nous pourrions nous aimer sans entrave, et l’Australie est ce pays», plaide l’un des Iraniens.
«Cette situation et d’autres cas similaires sur l’île de Manus (en Papouasie Nouvelle-Guinée, ndlr.) sont si injustes. Le gouvernement australien permet délibérément aux hommes gay d’être parqués sur des petites îles où ils sont exposés à des attaques, à des préjugés et des peines criminelles sévères», relève Anna Brown, du Human Rights Law Center, qui a lancé avec AllOut une pétition en faveur du jeune couple. Elle approche les 100’000 signatures.
Est féministe toute personne qui croit à l'égalité sociale, politique et économique des sexes.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, stéréotypesC’est l’heure du quatrième Apéro Sexo Virtuel ! Ce dimanche 06 mars 2016, sur Twitter ça va être sextoys à gogo ! On va aborder votre utilisation des sextoys à travers 5 questions posées en direct. Je vous le dis, ça va vibrer… Tenez-vous prêts et venez prendre l’apéro Twitter avec nous !
Comment utilisez-vous vos sextoys ? A quelle fréquence ? Quels sont les types de sextoys que vous préférez et pourquoi ? Est-ce mieux à deux ou à plusieurs ?… Lire la suite
Cet article #ASV 4 : Sextoys à gogo est apparu en premier sur Desculottées.
En 2014 déjà un groupe de 10 à 15 hommes masqués avaient fait irruption dans le cinéma-bar Kriterion à Sarajevo, lors d’un débat dans le cadre du festival LGBT Merlinka. Trois personnes avaient alors été légèrement blessées, dont deux emmenées à l’hôpital. Le bar connu dans tout Sarajevo pour son ambiance gay-friendly – l’un des rares en Bosnie-Herzégovnie – n’avait depuis pas fait l’objet d’attaques homophobes, jusqu’à hier.
Aux alentours de 22h, quatre jeunes sont entrés dans le bar et se sont directement attaqués à la clientèle, traitant une jeune femme de «peder» («pédé») avant de lancer des verres sur la serveuse – touchée au bras – et de s’attaquer à un jeune homme, le frappant à de multiples reprises au visage avec une pinte de bière. Les agresseurs ont finalement pris la fuite devant des officiers de polices inefficaces et manifestement peu intéressés.
Les clients du bar ont ensuite été retenus plus de deux heures dans les locaux alors que les agresseurs ont été vus passant à plusieurs reprises devant la devanture, sans intervention de la police.
Faits minimisés
A l’heure où nous écrivons, les premiers articles relatant les événements font leur apparition sur les différents sites d’informations bosniens. Cependant, ni la police ni ces journaux en ligne ne semblent vraiment y donner d’importance, décrivant les événements comme une «tentative» d’attaque et ignorant le caractère homophobe des faits.
«Bien qu’ayant été directement menacé par les agresseurs, les policiers n’ont pas voulu m’écouter quand je leur ai fait part de ma peur. Ils m’ont menti en me disant que les assaillants avaient été arrêtés, mais 10 minutes plus tard je les ai vus passer devant le bar, libres. Mais c’était clairement une attaque homophobe», raconte Niki*, l’une des cliente ciblée lors de l’attaque.
Néanmoins, la communauté LGBT se mobilise en ligne. Le Sarajevo Open Center, plus importante association de défense des droits LGBT en Bosnie-Herzégovine, a prévu de réagir face à l’inaction des forces de l’ordre.
*Pour des raisons de sécurité, le prénom a été changé.
Parmi les parasitages en tout genre dont fait l’objet la campagne pour les primaires américaines, on connaissait Hookers for Hillary («Tapineuses pour Hillary») ou Bottoms for Hillary («Passifs pour Hillary»). Voici à présent que Twinks4Trump fait un tabac sur Twitter. Le compte propose une avalanche de minets dénudés miaulant leur admiration pour #Daddy Donald.
Ils aiment tout de lui, à commencer par sa mèche emblématique, qui orne le logo et les t-shirts de Twinks4Trump.
Meet Dustin: "As a ginger, I face discrimination. I know that Trump values hair diversity like no other candidate." pic.twitter.com/YmnI1ZxXYZ
— Twinks 4 Trump (@twinksfortrump) 3 mars 2016
Voici Dustin: «En tant que rouquin, je subis la discrimination. Je sais que Trump se préoccupe de diversité capillaire comme aucun autre candidat»
Et ils manifestent leur enthousiasme dans des tweets à l’humour camp et à l’orthographe approximative.
Les autres candidats en prennent aussi pour leur grade: l’évangélique Ted Cruz («Je ne pourrais pas supporter de voir son double menton à la Maison Blanche»), le socialiste Bernie Sanders («trop vieille») ou le modéré John Kasich («Jamais entendu parler de celle-là?»)…
Move over, @MonicaLewinsky. There will be a new class of interns when Trump daddy is prez. #Twinks4Trump
— Twinks 4 Trump (@twinksfortrump) 4 mars 2016
Casse-toi @MonicaLewinsky. Il y aura une nouvelle classe de stagiaires quand Daddy Trump sera préz
Meet Greg: "Sure, Trump will probably try to deport a ton of people. But more tables at brunch, right?" pic.twitter.com/SuQnkW4d9g
— Twinks 4 Trump (@twinksfortrump) 3 mars 2016
Voici Greg: «Bien sûr Trump va probablement expulser une tonne de gens. Mais ça fera plus de tables libres pour le brunch, non?»
Les animateurs du compte, qui a réuni près de 4000 suiveurs en quelques jours, n’ont pas trop à forcer leur humour graveleux, tant les attaques des primaires républicaines volent bas. La semaine passée, Trump, critiqué par Marco Rubio sur la taille de ses mains, a «garanti» qu’il n’avait pas de problème avec la taille d’un autre de ses appendices.
Meet Greg: "I like Trump's small, meaty hands. I'd be very comfortable with his finger on the button." #Twinks4Trump pic.twitter.com/ZwdUCZLi8X
— Twinks 4 Trump (@twinksfortrump) 4 mars 2016
Voici Greg: «J’aime les petites mains charnues de Trump. Je me sentirais très à l’aise avec son doigt sur le bouton»
Contacté par le «New York Magazine», le créateur de @Twinks4Trump a résumé ainsi sa philosophie: «troller le plus grand troll d’Amérique». Cody Parmenter, nerd de 24 ans (plutôt bear de son propre aveu) se sert d’images de twinks piqués sur Google Images pour convoyer ses messages absurdes. Ce spécialiste des médias sociaux basé à Seattle a expliqué que l’idée lui est venue en voyant la vidéo de trois jeunes fans de Trump, aussi mignons que naïfs, persuadés de créer un «mouvement» de jeunes en soutien au milliardaire.
A la grande surprise de Parmenter, le compte est suivi par de nombreux fans gay de Trump. «La chose la plus intrigante à mes yeux, c’est qu’il y a des individus de la communauté LGBT qui soutiennent vraiment Trump et qui pensent qu’il ferait le meilleur président. Ils m’intéressent»
@twinksfortrump when daddy smiles at you and your heart just melts " class="wp-smiley" style="height: 1em; max-height: 1em;" />" class="wp-smiley" style="height: 1em; max-height: 1em;" />" class="wp-smiley" style="height: 1em; max-height: 1em;" />" class="wp-smiley" style="height: 1em; max-height: 1em;" />" class="wp-smiley" style="height: 1em; max-height: 1em;" />" class="wp-smiley" style="height: 1em; max-height: 1em;" /> pic.twitter.com/Z2K4C6UkqZ
— Calum McSwiggan (@CalumMcSwiggan) 3 mars 2016
Quand daddy te sourit, ton coeur se met à fondre
Je continue mon exploration des godemichets en verre avec le modèle Fantasy de GlassVibrations. Il s’agit d’un modèle sublime de godemichet en verre dédié au plaisir vaginal mais aussi anal. Voyons voir ensemble à quoi il ressemble et s’il tient ses promesses. Présentation du godemichet GlassVibrations Fantasy Tout comme le Purple Love (dont le test…
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Madame, il y a lieu d'être inquiètes pour nos concitoyennes incarcérées au provincial quand on apprend que depuis dix ans la situation matérielle continue de se détériorer dans les centres de détention québécois.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, stéréotypesJe finissais ce livre, début janvier, quand des informations arrivèrent d'Allemagne : la nuit de la Saint-Sylvestre, des centaines d'hommes, la plupart d'origine maghrébine, se livrèrent à des agressions sexuelles (attouchements et viols) contre des centaines de femmes, principalement dans le quartier de la gare de Cologne, mais aussi dans d'autres villes allemandes.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismehttp://www.franceculture.fr/emissions/le-magazine-de-la-redaction/le-magazine-de-la-redaction-vendredi-4-mars-2016|L’été dernier, pour la première fois, un tribunal français a jugé légitime la demande de modification de l’état-civil d’une personne qui ne se considère ni tout à fait homme ni tout à fait femme. Qui sont ces personnes qui présentent selon les médecins, une «anomalie de la différenciation sexuelle»? Un reportage d’Aurélie Kieffer, suivi d’une discussion avec Laurence Brunet (juriste, chercheuse à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne) et Cynthia Kraus (philosophe et enseignante-chercheuse à l’Université de Lausanne).
Le Mouvement du Nid, c'est là où je trouve du soutien. C'est quelque part une famille, un nouveau commencement. C'est l'espoir de s'en sortir, de commencer une nouvelle vie sans la prostitution.
Nella
Nous qui sommes les témoins quotidiens de tant de violences et de souffrances, nous ne pouvons nous résoudre à rester impuissants. C'est ensemble, avec notre engagement et vos dons que nous pourrons démontrer à Nella, et aux milliers de personnes rencontrées chaque année, qu'une autre vie est possible.
Aidez-les à envisager l'avenir autrement, aidez-nous à mieux les accompagner, car c'est touTEs ensemble que nous gagnerons cette bataille pour le respect et la dignité de l'être humain.
Toutes ces personnes comptent sur vous, et en leur nom, nous vous remercions chaleureusement de l'aide que vous leur apporterez.
Jacques Hamon
Président du Mouvement du Nid-France
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Ce livre est dédié aux personnes en situation de prostitution et aux personnes qui en sont sorties. Il est né de la parole d'un grand nombre d'entre elles, parole le plus souvent formulée pendant le processus de sortie ou après, quelques années après, lorsque le trauma s'estompe et la reconstruction se fait.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeNoha, Randa, Soukaina et Hlima sont des prostituées opérant à Marrakech. Trois viennent de la ville, une de la campagne. Dynamiques, et complices, dignes et émancipées, elles cherchent à profiter des retombée touristiques sur lesquelles repose l‘économie marocaine. Surmontant au quotidien la violence morale et physique d’une société hypocrite qui les utilise tout en les condamnant, le mépris sinon le rejet de proches qu’elles font cependant vivre, elles sont en quelque sorte le «pétrole» du Maroc, comme le remarque ironiquement Noha.
A travers ce quatuor de guerrières subissant les humiliations et la domination des hommes, Nabil Ayouch opère une plongée sans concession ni complaisance, évitant tout moralisme, voyeurisme ou misérabilisme, dans le monde glauque du sexe tarifé, de la drogue et de l’alcool.
Sur fond de rapport ambigu entre les prostituées et l’Etat, le réalisateur franco-marocain évoque les relations entre ses protagonistes et leurs clients, principalement de riches Saoudiens et des Européens. Détaillant leur travail jusque dans des scènes de sexe assez crues, il les montre aussi brièvement dans leur existence privée, familiale, amoureuse, cette chronique forte, pleine d’empathie, de respect et d’humanité, très engagée dans la défense et l’illustration d’une frange de la population exploitée, marie finement la fiction et le documentaire.
Social et romanesque
Oscillant entre le portrait de groupe, le drame social, l’étude de mœurs et le film politique tout en gardant un côté romanesque, elle est de surcroît portée par quatre excellentes comédiennes. Par leur tempérament volcanique, leur énergie, leur courage et leur justesse, elles rendent hommage à ces femmes violées, violentées, avilies mais loin d’être abattues, puisant notamment leur force dans la solidarité et la tendresse qu’elles se manifestent. Ce qui, au milieu d’une réalité dure et sordide, donne lieu à la douceur bienvenue de séquences émouvantes, mélancoliques et tragi-comiques.
Alors que «Much Loved» qui n’a pourtant rien de scandaleux ou de graveleux a été interdit au Maroc, son actrice principale Loubna Abidar a été contrainte de quitter son pays quelques jours après une violente agression à Casablanca. «Les femmes libres dérangent» a-t-elle dit dans une interview au quotidien Le Monde. Mais elle ne compte pas se taire et va écrire un livre sur le film.
» Actuellement à Genève (Grütli) et Pully (CityClub)
http://www.repubblica.it/esteri/2016/03/03/news/tunisia_sentenza_ragazzi_omosessuali-134709363/|Six étudiants tunisiens qui avaient été condamnés pour «homosexualité» à 3 ans ferme (le maximum encouru pour «sodomie» par le code pénal) ont vu leur peine réduite en appel à 1 mois de prison (déjà purgée) et à une amende de 400 dinars (230 euros). Un verdict qualifié de «politique» par le quotidien italien «La Repubblica», qui a suivi l’audience à Sousse. La dépénalisation de l’homosexualité est un sujet chaud en Tunisie. Le président Essebsi a publiquement exclu cette possibilité, réclamée par des ONG locales et internationales. Les jeunes âgés 19 à 23 ans avaient été «dénoncés par des voisins» à Kairouan, début décembre, et soumis à une inspection anale, une pratique assimilée à de la torture. Ils auraient aussi subi des violences durant leur incarcération. Leur interdiction de séjour à Kairouan, prononcée en première instance, n’a pas été retenue.
Devenue incontournable dans les médias LGBT américains depuis sa transition en 2015, Caitlyn Jenner ne cesse de susciter le malaise. Dans une interview au magazine gay «The Advocate», la sexagénaire donne un coup de pouce au candidat ultraconservateur aux primaires républicaines Ted Cruz. Jenner, qui l’a rencontré, le qualifie de «super constitutionnaliste et d’homme très intelligent».
Le sénateur du Texas, actuellement distancé par Donald Trump, est le dernier candidat encore en lice représentant l’électorat évangélique ultraconservateur. A longueur de meeting il pourfend le mariage gay, le droit à l’avortement et les dispositions antidiscrimination. En novembre dernier, il a décrit le soutien de l’administration Obama aux trans de «lubie», accusant le gouvernement de «forcer les écoles à faire en sorte que les garçons se douchent avec les filles».
Mais cela n’arrête pas Jenner, qui se verrait bien «ambassadrice trans» auprès d’un futur président Cruz. «Est-ce que ça ne serait pas super qu’il devienne président et que moi et mes filles on s’installe à un comité pour le conseiller sur les questions trans?» propose-t-elle.
Républicaine convaincue
L’ancien décathlonien devenue star de reality show n’a jamais caché ses convictions républicaines. Elles l’emportent sur son combat en tant que trans. «Premièrement, il n’y a pas de questions trans si l’on n’a pas d’Etat», explique-t-elle à «The Advocate». «On a besoin de postes de travail, d’une économie dynamique, de jobs pour les personnes trans. Or avec 19’000 milliards de dettes, qui continuent de s’amasser, on dépense de l’argent que l’on n’a pas. Un jour tout ça va se terminer.»
Pour Zack Ford, sur le site Think Progress, Caitlyn Jenner montre une nouvelle fois son inaptitude à représenter les trans américains, une population frappée de plein fouet par la pauvreté et la précarité. «Elle n’a pas tort de dire que les transgenres profiteraient de jobs stables. Mais ce n’est pas l’économie qui les empêche d’avoir du boulot, c’est la discrimination»… dont Ted Cruz lui-même est un partisan fervent.
Qu'elles soient réfugiées en Jordanie, au Liban ou en Turquie, ou bien rejetées sur les routes de l'exil vers l'Europe du Nord, les femmes syriennes font face à des situations d'extrême vulnérabilité dues à leur sexe.
- Femmes du mondeÀ la lumière de sept ans d'expérience à titre de juge administratif à la Régie des alcools, des courses et des jeux, je veux proposer cette réflexion sur les récents événements concernant l'exploitation sexuelle de jeunes fugueuses des Centres jeunesse au Québec qui seraient recrutées par des gangs de rue.
- Prostitution au Canada et au QuébecLes quarante dernières années ont vu l'émergence, au plan international, des luttes féministes dans les pays dits musulmans. Bien entendu ces luttes ont toujours existé.
- Femmes musulmanesQuand la jeune femme se réveilla le lendemain matin, la chienne était toujours là, qui lui fit grande fête. Daphné, qui s'habituait à la magie des lieux, demanda à haute voix un solide petit déjeuner et ne fut point surprise quand un plateau, chargé de viennoiseries et d'autres douceurs, apparut sur la table de sa cuisine.
- LittératureUne fois tous les quinze jours, les gifs gay viennent s’ajouter à la sélection du dimanche. Deux fois plus de douceur, deux fois plus de pénétration, deux fois plus de corps entremêlés. Cette semaine ne fait pas exception aux autres. Encore et toujours un régal.
On se met en jambe correctement avec une orgie des plus distinguées. Tout le gratin est présent : Jed Athens, Rafael Carreras, Shane Frost, Marcus Isaacs, Draven Torres se mettent en quatre pour le kiff des kiffs. Il faut savoir se satisfaire des choses simples, et quoi de plus facile lorsque le bonheur n’est qu’à portée de bites ?
Jed Athens, Rafael Carreras, Shane Frost, Marcus Isaacs & Draven Torres – Lucas Entertainment
Tic, toc, tic, toc, telle une pendule, la teub d’Andy Taylor rappelle qu’il est l’heure de profiter du temps disponible avec Justin. Être ponctuel c’est important dans la vie, avec ce genre de réveil on est sûr de ne jamais louper le rendez-vous du love. Merci Andy !
Justin Owen &Andy Taylor- Encyclopedia Pound – Helix Studios
Mieux que le miroir et plus sexy que le lac, je vous présente Messieurs la porte vitrée. Optimale pour s’observer sous toutes les coutures, toujours là pour être votre appui, elle ne vous lâchera jamais et donnera à vos sodomies une allure romantique. N’hésitez plus !
Jarec Wentworth & Justin Owen – Randy Blue
Le petit câlinou du matin qui fait du bien, lorsqu’on va s’attaquer à une dure journée il vaut mieux la commencer dans l’amour et la paix. Quoi de mieux, du coup, que de s’offrir un moment de douceur aux côtés de Brent Corrigan et Theo Ford ? Ils ont l’air si bien qu’on n’a presque pas envie de les déranger. Mais si quand même, allez faites une petite place les gars.
Brent Corrigan & Theo Ford – Moving Up – Falcon Studios
Qu’on se le dise : les plus beaux mecs de la planète Porn sont sous vos yeux. Entre Jack Harrer et Joel Birkin, mon coeur balance, surtout lorsqu’ils se mettent dans ces états-là. Leurs corps ne font quasiment plus qu’un et ça me fait dire que si c’était le cas nous aurions affaire au plus bel être du monde. Chauffez-vous les copains !
Jack Harrer et Joel Birkin – BelAmiOnline
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Tendresse et chocolats
Image à la Une : Kevin Warhol et Jonathan (?) je connais pas son nom
Plus de deux mois après les faits, le cauchemar de Cologne n’en finit pas de nous hanter. La nuit de la Saint-Sylvestre, en plein centre-ville de Cologne, des centaines de femmes ont été victimes de viols ou d’attouchements sexuels, commis, selon la police allemande, par des assaillants d’«apparence arabe ou nord-africaine». Après les agressions sexuelles inqualifiables, après les récupérations racistes intolérables auxquelles elles ont donné prétexte, voici la troisième vague nauséeuse : la mise en accusation des féministes… au nom d’un féminisme dévoyé.
C’est Marine Le Pen qui dénonce le prétendu «silence inadmissible, voire l’assentiment tacite de la gauche française devant ces atteintes fondamentales aux droits des femmes» (L’Opinion, 13 janvier).
C’est Caroline Fourest qui déplore que «certaines associations féministes, pas toutes, [aient] pris mille précautions» avant de dénoncer les événements de Cologne (Le Huffington Post, 19 janvier). Est-ce à dire qu’il aurait été préférable que les féministes foncent tête baissée, sans prendre aucune « précaution » face au déchaînement de racisme et de xénophobie qui n’a pas manqué de suivre ces agressions ?
C’est Élisabeth Badinter qui tonne : «franchement, quand on prétend diriger un mouvement féministe, ou incarner le nouveau féminisme, être à ce point silencieux, comme première réaction, sur les violences dont ont été victimes ces femmes… c’est stupéfiant !» (Marianne, 21 janvier).
C’est un collectif dont les membres se présentent comme des « militantes féministes » (parmi lesquelles l’écologiste Arlette Zillberg ou l’ancienne présidente du Centre LGBT Paris-Île de France Christine Le Doaré) qui déplorent qu’en raison de leurs origines, « ces violeurs [soient] […] devenus, non seulement aux yeux de la société mais aussi des associations progressistes, des intouchables ». Ce genre de monde parallèle (où les rapports de domination seraient inversés et où les immigrés et descendants d’immigrés, au lieu d’être discriminés, bénéficieraient de privilèges) n’existait jusqu’à présent que dans les fantasmes de l’extrême-droite. Mais, en 2016, c’est aussi l’univers de science-fiction dans lequel évoluent des militantes se réclamant de la gauche et du féminisme…
C’est le Figarovox, dont l’expertise en matière de droits des femmes est bien connue, qui s’enflamme et hurle : « sus au féminisme qui fait le lit du communautarisme !« .
C’est l’hebdomadaire Valeurs actuelles, autre référence en la matière, qui titre sur « le silence coupable des féministes« .
Mais qui donc sont ces curieuses féministes qui fermeraient les yeux sur les agressions sexuelles ? Qu’ont-elles dit, ou écrit, pour tenter de minimiser ce qui s’est passé à Cologne ? Ni Marine Le Pen, ni Caroline Fourest, ni Élisabeth Badinter ne le précisent. Leur réquisitoire ne comprend ni nom, ni citation, ni élément tangible permettant un débat sérieux.
Et pour cause : leur argumentation repose sur un sophisme appelé en rhétorique un «homme de paille» : une caricature grossière des idées de leurs adversaires pour en faire des épouvantails, des repoussoirs. Ces féministes silencieuses, qui chercheraient à étouffer l’affaire de Cologne pour ne pas alimenter le racisme, n’existent nulle part ailleurs que dans l’imagination de leurs détracteurs.
Dans le monde réel, toutes les grandes organisations ou militantes féministes ont unanimement dénoncé, avec force et dans un même élan, à la fois les violences sexuelles de la Saint-Sylvestre ET la stigmatisation des réfugiés, des musulmans et des hommes d’origine arabe. Et cela, quelque soient leurs désaccords persistants sur un grand nombre de questions (voile, laïcité, GPA, prostitution…). Citons, au hasard et en vrac, Osez le féminisme, le Collectif national pour les droits des femmes, le blog féministe Crêpe Georgette… Et elles ont appelé à un rassemblement à Paris dès la mi-janvier.
Elles l’ont fait d’autant plus spontanément que ce sont elles qui, depuis des années, dénoncent une «culture du viol» tendant à minimiser, nier ou occulter les violences sexuelles faites aux femmes.
Un combat raillé comme une «posture victimaire» par la même Élisabeth Badinter, qui les accuse depuis longtemps de faire Fausse route (titre de son essai paru en 2003), voire de faire preuve de misandrie…
Les féministes n’ont donc aucune leçon à recevoir aujourd’hui de celle(s) pour qui la dénonciation des violences commises contre les femmes est un combat d’arrière-garde… sauf, visiblement, quand l’agresseur est arabe ou musulman.
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Le jour du face à face entre Hulk Hogan et Gawker approche doucement, mais sûrement. Mardi 1er mars, le tribunal de la ville de St. Petersburg, en Floride, a convoqué 500 personnes dans ses locaux ; douze d’entre elles seront bientôt sélectionnées comme membre du jury. Elles auront à juger de la culpabilité du magazine en ligne, poursuivi par le catcheur superstar pour avoir diffusé sa sextape en 2012.
Dans la vidéo incriminée, Hulk Hogan – de son vrai nom Terry Bollea – peut être vu en compagnie de Heather Clem, l’ex-femme de son ancien meilleur ami Bubba the Love Sponge. Le catcheur affirme que ces images ont été tournées à son insu et qu’en les diffusant, Gawker a violé sa vie privée. Il réclame 100 millions de dollars de dommages et intérêts au titre numérique.
Nick Denton
Le site People rapporte que les avocats de Gawker ont largement fondé leur argumentaire sur le Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis, un texte qui garantit la liberté d’expression et de religion. Nick Denton, le fondateur du magazine, soutient que Gawker était dans son droit en révélant la sextape. A l’en croire, la diffusion de ces images était justifiée par l’attitude de Hulk Hogan, réputé pour avoir déjà évoqué sa vie sexuelle en public. “Je veux que les lecteurs aient accès aux deux facettes de l’histoire”, a-t-il expliqué à l’agence Associated Press.
Le processus de sélection des jurés s’est poursuivi dans la journée du mercredi 2 mars. Le procès est imminent ; selon les représentants du tribunal de St. Petersburg, il pourrait durer entre trois semaines et un mois. Hulk Hogan est apparu déterminé à faire condamner Gawker : “Je vais aller jusqu’au bout, a-t-il affirmé à People. Malgré toutes leurs menaces, je ne battrai pas en retraite face à ce genre de cruauté.”
Mercredi 9 mars, les Fils de Vénus et le magazine Under The Influence investissent le Badaboum bras dessus, bras dessous pour vous présenter la jeune et talentueuse ABRA. Ce soir-là, à partir de 20 heures, la rappeuse originaire des Etats-Unis donnera son tout premier concert parisien. Elle sera accompagnée de Claude Violante, une Française qui concocte des mélanges de pop, de house et de R’n’B infusés à la nostalgie des 90’s. Une belle équipe qui ne manquera pas de vous faire onduler.
Pour assister à ce concert, pas le choix : vous devez acquérir vous billets à l’avance. Il vous en coûtera 11 euros sur Digitick. Bien sûr, il reste toujours l’option Tag Parfait. Pour tenter de gagner l’une des deux paires de places que nous mettons en jeu, faites nous parvenir un e-mail gentil à concours@letagparfait.com. Le gagnants seront tirés au sort et contactés par le patron lui-même ! Bonne chance.
« Comment devenir libertin ou libertine ? » Telle est la question récurrente que me posent des lecteurs ou lectrices, ainsi que les couples qui lisent les articles sur les sorties en clubs libertins racontées sur ce site. Je vais donc vous donner mon point de vue et quelques conseils sur le sujet dans une série d’articles…
Cet article Le libertinage, pourquoi ? pour qui ? – Partie 1 est apparu en premier sur NXPL.
http://www.rts.ch/couleur3/programmes/avis-de-recherche/7501713-en-2016-que-veut-la-communaute-lgbt-3-5-02-03-2016.html?f=player/popup|Guillaume Renevey, rédacteur en chef de 360°, était l’invité mercredi de l’émission Namasté sur les ondes de Couleur 3. Au menu de la discussion, au lendemain de la votation sur l’initiative PDC sur le mariage: les représentations médiatiques, les LGBT au travail ou encore la cohésion au sein de la communauté…
Comment comprendre Adolf Hitler ? Il semble impossible qu’un être humain sain d’esprit puisse décider de l’extermination de six millions de personnes. Il avait forcément un problème, cet Autrichien moustachu, une blessure profonde et putride qui explique à elle seule le génocide : est-ce parce qu’il a été refoulé de l’école d’art qu’il convoitait ? Parce qu’il a été traumatisé par la Grande Guerre ? Pourquoi pas. Mais n’oublions pas l’explication la plus en vogue : la haine des Juifs, les camps, les chambres à gaz, tout ça, c’est parce qu’Hitler avait un problème de zigounette.
Qu’elle est confortable, l’idée qu’un sexe déformé puisse suffire à créer un dictateur génocidaire. On a tout entendu sur l’appareil génital et la sexualité d’Hitler : il n’avait qu’un seul testicule, il avait un petit pénis, il était asexuel. Les Britanniques ont même inventé une comptine sur le sujet. Il y a quelques jours, ces thèses ont pris un nouvel envol quand quelques sites Internet ont déterré un ouvrage publié au milieu de l’année dernière. Dans Hitler’s Last Day : Minute by Minute, Jonathan Mayo et Emma Craigie affirment que l’instigateur de la Seconde guerre mondiale était atteint d’hypospadias, une malformation qui fait s’ouvrir l’urètre sur la face intérieure de la verge.
Les deux historiens auraient fait cette découverte en épluchant des rapports médicaux inédits. Il y a tout juste deux mois, le professeur Peter Fleischmann de l’Université d’Erlangen-Nuremberg a invoqué des documents similaires pour prouver que le dictateur était également propriétaire d’un testicule non descendu, une anomalie connue sous le nom de cryptorchidie. Auparavant, on pensait que la couille dictatoriale avait été emportée par un shrapnel au cours de la Première guerre mondiale. Décidément, il s’en est passé des choses dans le slip d’Adolf. Un slip très opaque et sujet à controverses : d’après le médecin d’enfance du nazi, l’appareil génital du futur führer était tout à fait normal.
Réfléchissons un peu. Somme toute, le coup du zizi mal fichu qui rend les gens méchants, n’est-ce pas un peu ridicule ? Dans les colonnes du Daily Dot, la bioéthicienne Alice Dreger l’affirme tout de go : “C’est un élément indissociable d’Hitler, on en revient toujours à son système génital. Au fil des années, l’idée qu’il soit devenu un meurtrier sanguinaire parce qu’il était atteint d’une quelconque malformation revient sans cesse. Je pense qu’on ne peut pas expliquer la violence et le génocide avec ça.” A l’en croire, notre obsession pour le pénis prétendument mal formé du dictateur serait la manifestation d’une “tendance historique” qui fait rimer différence sexuelle et comportements antisociaux.
Alice Dreger
“Ce n’est pas une bonne idée de dire que les différences génitales ont des conséquences terribles, continue Alice Dreger. Je pense que cela pousse à croire que nous devrions discriminer les gens selon leur appareil génital, que nous pouvons lire dans leur cerveau ou leurs préceptes moraux en regardant leur sexe, ce qui est faux.” Du fait de ce fantasme, les parents des enfants victimes de malformations génitales sont mis sous pression. Beaucoup font “corriger” l’anatomie de leur progéniture en vitesse par intervention chirurgicale. Le problème, c’est que ces coups de bistouris ont parfois de lourdes conséquences sur le bien-être physique et mental de l’opéré. Pour le Daily Dot, mieux vaut attendre que l’individu mal formé soit assez grand pour choisir de passer ou non sur le billard.
A l’heure où les mouvements d’acceptation du corps séduisent de plus en plus, force est de constater que notre rapport aux parties génitales stagne. L’histoire sans fin des attributs d’Hitler le prouve ; l’apparence de notre bas-ventre suscite toujours moqueries et interprétations délirantes. Mal formé ou petit, un pénis différent ferait un loser, voire un dictateur enragé. Ca semble quand même un peu léger.
. La Presse - Japon. Où sont les femmes ?
Dans les innombrables petits restaurants de Tokyo et de Kyoto, bondés tous les soirs, il y a très peu de femmes.
. L'Actualité - Garderies : inquiétant virage
Depuis sept ans, le gouvernement du Québec cherche à détourner les jeunes familles des garderies éducatives à tarif réduit, comme les CPE, et à les pousser vers les garderies commerciales à plein tarif.
. Sans compromis - “La France est vraiment un pays sexiste” : visite chez Annie Ernaux
Annie Ernaux est le nom d'un puzzle dont les pièces s'assemblent, livre après livre, pour former une des œuvres majeures de notre époque.
. France Musique - Femmes chefs d'orchestre : une évolution à petits pas
En 2016, les femmes chefs d'orchestre sont encore largement minoritaires en France : 21 femmes pour 586 hommes, selon les chiffres de la SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques).
. La Revue Relations - La résistance, l'impératif de notre temps
La résistance est un aspect essentiel de l'existence. Exister, c'est résister à la domination, à la fatalité, à l'impuissance, au mal, à l'injustice.
. La Presse - Où est donc ancré Philippe Couillard
Le premier ministre Couillard semble englué dans la rectitude politique, à un point où il est en train de devenir le clone de Justin Trudeau.
. Le Devoir - Femmes mariées, féminisme et pouvoir
Le décès récent de Claire Kirkland-Casgrain remet à l'ordre du jour les anciennes prescriptions du Code civil sur les femmes mariées, puisque c'est elle qui a fait adopter la loi 16 qui les a profondément modifiées en 1964.
. Sans compromis - Pakistan – Contre la loi sur le blasphème, liberté pour Asia Bibi !
Celles et ceux qui ont été tué-e-s par ce terrible attentat près des balançoires d'un jardin public de Lahore, se mobilisaient encore il y a dix jours en soutien à Asia Bibi, emprisonnée depuis sept ans pour blasphème.
. Le Devoir - Elles réussissent le test
Outre ses qualités intrinsèques, peut-être aussi que Table rase était à ce point rafraîchissant parce qu'on croise peu sur nos scènes des textes qui réussissent avec un tel panache le fameux test de Bechdel.
. Journal de Montréal - Musulmans modérés recherchés !
Ne les cherchez pas, car les « musulmans modérés » n'existent pas, sauf sous la plume de ceux qui l'affirment et chez les islamistes radicaux eux-mêmes. Ceux qui existent cependant, ce sont les millions de musulmans, citoyens démocrates.
. TRADFEM - Meghan Murphy : Définir le féminisme. Voici pourquoi il nous faut être radicales dans notre mouvement
Ce n'est pas un hasard si un terme directement associé aux femmes est devenu dépolitisé, récupéré et réduit à une dimension d'autonomisation personnelle.
. Ressources prostitution - "Le modèle nordique est notre seul espoir"
Il s'agit de femmes que l'on entend trop rarement dans le prétendu débat concernant le "travail du sexe", et ce en dépit de leur immense expérience des divers aspects de cette industrie.
. Le Huffington Post Québec - Rallye Aïcha des Gazelles : les Québécoises poursuivent l'aventure
Le Rallye Aïcha des Gazelles, c'est une aventure automobile, sportive - mais surtout humaine. "Ce sont les enfants atteints d'un cancer à qui nous dédions toutes nos journées qui nous donnent la force de le faire".
. Femmes solidaires - Contre les viols par l'armée djiboutienne et l'impunité : grève de la faim de dix femmes djiboutiennes
L'impunité érigée en système en République de Djibouti rend impossible toute reconstruction pour ces femmes.
. Le Devoir - Femmes de conscience
L'essayiste et chroniqueuse Catherine Voyer-Léger n'a rien, elle, d'une religieuse, mais elle en connaît un bout sur le dédale de la conscience puisqu'elle explore le sien avec franchise et style.
. Les Inrocks - Bientôt les femmes ne seront peut-être plus en danger dans la rue
Les inégalités femmes/hommes s'expriment aussi dans l'espace public et dans la rue. Pour y mettre fin, l'association “Womenability” s'est lancée dans un tour du monde de 25 villes, afin de trouver des solutions, pour “rendre la rue aux femmes”.
. Le Devoir - Leçons pour la vieillesse
Dans La vieillesse par une vraie vieille, Janette Bertrand nous amène à nous questionner sur la place des vieux dans la société et sur le genre de vieillesse qu'on peut, qu'on veut se donner, alors que l'espérance de vie s'est accentuée.
. TV5 - Béatrice Thiriet, profession : compositrice de musique de film
Auteure des bandes originales du 'Cœur des hommes', de 'Lady Chaterley' ou 'Bird People', Béatrice Thiriet fait partie des très rares femmes compositrices de musique de film.
. Iran Manif - La division sexuelle, le pilier de l'intégrisme islamiste
Cette vision dans son ensemble montre que la division et la discrimination sexuelles sont le pilier de l'intégrisme islamiste. En vérité les intégristes ne pensent pas que les femmes soient humaines.
. Urbania - Jugement Ghomeshi : quelques précisions s'imposent
La lecture du jugement laisse croire qu'aucune expertise sociologique ou psychologique fut soumise pour expliquer le comportement des victimes après l'agression.
. Le Devoir - Claire Kirkland-Casgrain 1924-2016 - Décès d'une pionnière du Québec moderne
Claire Kirkland-Casgrain sera la première Québécoise à recevoir des funérailles nationales. Grâce à elle, les femmes ne sont plus considérées comme des êtres de seconde zone, comme le prescrivait le Code civil.
. Radio-Canada - Colère et déception après l'acquittement de Jian Ghomeshi
Manifestation devant le tribunal, intervention d'une manifestante Femen et explosion de la twittosphère, l'acquittement de Jian Ghomeshi a laissé peu de gens indifférents.
. Ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes - Discours de Laurence Rossignol à la 60ème session de la Commission de la Condition de la Femme
Vingt ans ont passé depuis la déclaration de Pékin. Aujourd'hui, nous constatons que les engagements sont parfois remis en question, sous l'influence de courants conservateurs, des extrémismes religieux et d'un certain relativisme culturel.
. KissKissBankBanK - Ni les femmes, ni la terre
En Amérique Latine, la lutte des femmes se mêle à la lutte pour la Terre. Pénétrée, exploitée, violée par une société à la recherche du profit, la Terre souffre comme les femmes.
. L'aut'journal - Projet de loi n°59 sur les discours haineux et nouvelle politique d'immigration
Le projet de loi n°59 est jugé liberticide par la plupart des intervenants, mais la ministre Vallée continue malgré tout de faire la sourde oreille face aux critiques qui lui ont été adressées. Pourquoi ?
Le Centre des actualités de l'ONU - ONU-Femmes signe un partenariat avec des médias pour promouvoir l'égalité des sexes
Les organisations signataires du partenariat s'engagent à mettre davantage l'accent sur les droits des femmes et l'égalité des sexes dans leur couverture de l'actualité.
. Le Journal de Montréal - La guerre des hypocrites
Nos dirigeants politiques n'osent même pas nommer, leur propre ennemi, l'ennemi de la démocratie, l'islamisme radical.
. Le Devoir - Modulation des frais de garde - Un groupe féministe dénonce une mesure "régressive"
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) doit se prononcer sur la recevabilité d'une plainte de discrimination « indirecte et systémique » envers les femmes, les enfants et les familles relativement à la modulation des frais des services de garde imposée par le gouvernement Couillard.
. L'Actualité - Difficile d'imaginer un budget plus anti-Harper
Le discours sur le budget aborde des enjeux généralement occultés depuis une dizaine d'années à Ottawa, ou qui n'occupaient que quelques lignes pour la forme.
. Condition féminine Canada - Le Canada renouvelle son engagement envers l'égalité des sexes à l'ONU
Le Canada sollicitera un siège à la Commission de la codition de la femme pour le mandat de 2017 à 2021, espérant ainsi pouvoir contribuer davantage à l'orientation des travaux de la Commission visant à aplanir les difficultés auxquelles se butent les femmes et les filles dans le monde entier.
. Le Soir - Bruxelles n'est plus qu'une sirène
C'est la tristesse surtout qui est infinie, elle suinte des pavés, elle dégouline des trottoirs. C'est le seul mot qui franchit les lèvres, "nos" lèvres, car voilà, c'est bien cela qui achève de nous achever : c'est chez nous, cette "chose".
. Nouvel Observateur - Droit des femmes : Mme Rossignol veut promouvoir la lutte contre le "féminicide"
Le "féminicide" s'applique à "la persécution de femmes parce qu'elle sont femmes (..) c'est une volonté d'effacement d'un groupe".
Le Devoir - Léa Pool, entre les lauriers et l'ailleurs
Rare cinéaste de son sexe à connaître une carrière prolifique au cinéma de fiction québécois depuis trente ans, Léa Pool était destinée à défoncer des portes : première femme cinéaste à remporter le prix du meilleur film avec cette Passion d'Augustine, en 18 ans de gala.
. TV5 - "Femmes en colère" pour l'égalité des salaires, voilà 50 ans en Belgique
Voilà 50 ans, les 3000 ouvrières de la Fabrique nationale de Herstal, près de Liège, en Belgique francophone, se mirent en grève. Une exposition retrace actuellement la saga de ces "femmes machines", devenues militantes.
. Radio-Canada - L'exploitation sexuelle des enfants prendra des proportions épidémiques, croit la GRC
"L'exploitation sexuelle d'enfants facilitée et commercialisée au moyen d'Internet prendra très bientôt des proportions épidémiques au pays et à l'échelle internationale et l'exploitation sexuelle d'enfants menace les fondements mêmes de notre société".
. Entre les lignes entre les mots - Mission internationale Justice pour Berta Cáceres
De nombreux représentants de réseaux sociaux de plusieurs parties du monde demandent que toute la lumière soit faite sur l'assassinat de la dirigeante indigène Berta Cáceres, survenu le 3 mars.
. Le Devoir - Le gala du cinéma québécois. La passion d'Augustine balaie tout
Meilleur film, meilleure réalisation, meilleure actrice à Céline Bonnier pour un premier rôle, meilleure actrice de soutien pour Diane Lavallée en soeur Lise, meilleurs costumes, meilleures coiffures. Léa Pool est la première lauréate du meilleur film en 18 éditions de ce gala rebaptisé.
. L'Actualité - 3 agressions sexuelles sur 1000 se soldent par une condamnation. Pourquoi ?
En 2014, 633 000 agressions sexuelles ont été déclarées par les Canadiens de 15 ans et plus. De ce nombre, à peine 1 814 ont mené à une condamnation. Le taux d'acquittement pour agression sexuelle (9%) est en outre deux fois plus élevé que les autres crimes (4%).
. Entre les lignes entre les mots - Contrat sexuel, contrat social, contrat de travail
Au passage, nous nous sommes fait littéralement avoir ! La propriété de la personne est une fiction politique… nous ne sommes pas les entrepreneurs libres de notre vie. Le contrat sexuel (est) préalable du contrat social.
. Le Journal de Montréal - Le PLQ nouveau !
La récente arrestation, par l'UPAC, de l'ancienne ministre des Affaires municipales et ex-vice-première ministre, Nathalie Normandeau et ses coaccusés, pour corruption, a provoqué un séisme au Québec.
. Le Devoir - Femmes en grève, Collectif des Hyènes en jupon
Après un premier numéro portant sur le sexisme ordinaire paru en 2015, le collectif féministe radical des Hyènes en jupons frappe à nouveau avec ce recueil ayant pour sujet la grève des femmes/les femmes en grève.
. Le Journal de Montréal - Dur pour les femmes sur les chantiers
Les femmes ont tellement la vie dure sur les chantiers au Québec que malgré tous les efforts de l'industrie pour leur faire plus de place, leur nombre n'a augmenté que de 1 % en près de 20 ans.
. Le Y des femmes - Capsules vidéo sur l'hyoersexualisation
Le Y des femmes de Montréal vous invite à découvrir ses 4 capsules vidéos traitant de l'influence de l'hypersexualisation sur la jeunesse québécoise.
. Le Huffington Post France - Tout le mal que la pub fait aux femmes dénoncé dans une campagne choc
Pour Women Not Objects, la publicité est loin d'être la meilleure amie de la femme.
. Le Devoir - Discours haineux - Une loi de trop
Le projet de loi 59 est une abomination. Obnubilée par les bonnes intentions - réprimer l'expression de haine et d'intolérance est un objectif louable en démocratie -, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a perdu de vue les torts potentiels à la liberté d'expression.
. La Presse - Une pièce et un billet pour les femmes canadiennes
Le Canada a lancé une pièce d'un dollar pour fêter le centième anniversaire du droit de vote des femmes et la banque centrale a lancé un concours pour faire figurer une femme célèbre sur un billet.
. Marianne - Pénaliser le fondamentalisme religieux par la défense de l'égalité hommes-femmes
L'égalité entre les hommes et les femmes fait partie de nos valeurs les plus fondamentales. Et nos outils juridiques devraient permettre aux procureurs de la République de poursuivre les discours publics prônant ouvertement leur remise en cause.
. À dire d'elles - Correctionnalisation du viol : l'éternel recommencement ?
il s'agit de transformer le crime de viol (pénétration) en délit d'agression sexuelle sans pénétration. C'est une pratique illégale, qui concerne une majorité des plaintes pour viol.
. Le Devoir - La fin des hommes n'est pas arrivée
Au-delà des statistiques, il est crucial de reconnaître que l'égalité des droits ne se traduit pas nécessairement par une égalité de faits.
. L'Actualité - Affaire Ghomeshi : leçons d'un procès
La journaliste Anne Kingston a couvert le procès pour Maclean's. Ses billets quotidiens apportent une réflexion approfondie sur le rapport du système judiciaire avec les victimes d'agression sexuelle.
. Centre d'actualités de l'ONU - La responsable d'ONU Femmes et le Premier ministre canadien veulent dynamiser la lutte pour l'égalité des sexes
Au cours d'une conversation sur la façon de parvenir dans les faits à l'égalité des sexes, le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, et la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ont souligné que cet objectif doit mobiliser l'ensemble de la société, et pas uniquement les femmes.
. L'Express - Le Conseil de l'Europe rejette un rapport recommandant la GPA "altruiste"
"C'est une victoire de peu. Le combat n'est pas terminé", a réagi la députée PS et militante féministe Anne-Yvonne Le Dain.
. MSN - Le Danemark appelle ses imams à prêcher l'égalité hommes-femmes
La ministre de l'Immigration danoise Inger Støjberg a appelé les imams de son pays à prêcher l'égalité hommes-femmes, après la diffusion d'images tournées en caméra cachée où certains religieux justifient l'inégalité.
. L'aut'journal - Les services de garde publics, une lutte féministe essentielle
Quand le Québec s'est doté d'une politique familiale ambitieuse, à l'aube du 21e siècle, c'était pour assurer un accès universel et une égalité des chances à nos enfants, mais aussi pour permettre aux femmes du Québec qui le souhaitaient de se réaliser professionnellement et d'être plus autonome financièrement.
. La Presse - Fugues : les compressions de Québec mises en cause
Les fugues doivent devenir une « priorité provinciale », et les efforts doivent cibler les jeunes filles sous le joug de proxénètes, écrit le vérificateur André Lebon.
. Huffington Post Québec - Les internautes outrés par les remarques d'analystes sur le sourire et la voix de H illary Clinton
Hillary Clinton a connu d'excellents résultats mardi lors des primaires américaines. Elle a livré un excellent discours de remerciement qu'on peut écouter ici.
. Au féminin - Le top 15 des lois les plus absurdes imposées aux Iraniennes
Des interdits qui couvrent tout le champ de vie des femmes comme chanter, refuser d'avoir des relations sexuelles avec son mari, conduire mal voilée, étudier la biologie, la littérature anglaise et 75 autres filières universitaires, etc.
. Les eFFRONTées - 1 papa+1 papa=1 GPA
Nous, les effronté-e-s, nous inscrivons dans cette lignée de féministes abolitionnistes du système prostitutionnel et contre la GPA, qui limite les femmes à un ventre et à l'éternel rapport de luttes sociales en marchandisant celles qui sont soumises à la précarité.
. Châtelaine - Et si on envoyait promener la culpabilité ?
On a beau en parler, en pleurer ou en rire, noircir les pages de magazine : on n'a pas encore réglé le cas de notre maudite culpabilité. Pourquoi ?
. Ressources prostitution - "L'industrie du sexe s'est organisée en tant que groupe de pression"
recherche de solutions pour enrayer le sida permettait d'obtenir d'importantes subventions de la part des gouvernements, et des organisations internationales pro travail du sexe ont donc mis sur pied des projets de prévention basé sur la réduction des méfaits.
. La Presse - La "patate chaude" du féminisme
Anne-Sophie, 17 ans, a choisi le féminisme comme thème de son projet de fin d'année. Le but, c'était de défaire les clichés dont il fait l'objet..
. L'Actualité - Le sperme et l'ovule ne sont pas égaux au Canada
Le premier est considéré comme une fourniture médicale, mais pas le second.
. Le Devoir - Haro sur des produits de beauté
Le recours fréquent aux cosmétiques, parfums et autres produits de beauté peut aller jusqu'à doubler l'exposition des adolescentes à certains perturbateurs du système endocrinien au potentiel toxique.
. Urbania - Madame la ministre : le désaveu de vos larmes
Mais que peut bien vouloir une ministre de la Condition féminine en désavouant le féminisme ? Se faire du capital politique ?
. TV5 - Féminisation des mots : la France en retard
Le masculin l'emporte sur le féminin. Cette règle de grammaire française est enseignée aux écolière et écoliers depuis trois siècles. Au nom de l'égalité entre les sexes, n'est-il pas temps d'infléchir certains principes linguistiques ?
. Le blogue de Jocelyne Robert - La solidarité féministe transgénérationnelle, ça se peut-tu ?
Vu le nombre de fois que de jeunes féministes montrent la porte à leurs aînées, vu surtout leur silence, leur oubli ou leur déni, il m'arrive de douter…
. La Presse - Barrette, la culture de l'intimidation
Mais pourquoi cette sortie mesquine ? Une tentative d'intimidation pour remettre à sa place Mme Lamarre, qui le critique à l'Assemblée nationale ?
. Le Nouvel Observateur - Le problème avec le “féminisme islamique”
Il faut se garder de prétendre qu'on peut atteindre l'égalité des femmes par le religieux. Lorsque la religion devient la loi, c'est toujours la femme qui en pâtit.
. La Presse - Condamnation d'un proxénète - Sept ans de prison pour un "parasite"
Un parasite. Un manipulateur extrême hostile aux femmes, incapable d'introspection. Un contrôlant violent qui voyait sa victime à peine majeure comme une esclave sexuelle.
. Le Devoir - Connaissez-vous Annette ?
Elle était là, devant la caméra, bien vivante et fière de dire qu'elle était féministe. Annette Côté-Savoie a 105 ans.
. La Presse - Plaidoyer joyeux pour le féminisme
L'écrivaine Chimamanda Ngozi Adichie avait environ 14 ans la première fois qu'on l'a qualifiée de féministe. À l'époque, elle n'avait qu'une vague idée de ce que cela voulait dire.
. Ressources prostitution - "Pretty Woman" : 25 ans de mensonges au sujet de la prostitution
La prostitution se développe sur des mensonges. Les 25 dernières années, l'un des principaux promoteurs de désinformation à ce sujet a été le film "Pretty Woman".
. Jeune Afrique - Portraits : vingt femmes qui inspirent l'Afrique et le monde
Difficile d'écarter des profils d'exception – et l'Afrique en regorge -, mais aucune sélection qui se veut succincte n'est parfaite. Une sélection non exhaustive de femmes dont les parcours et l'exemple nous inspirent, classées en cinq catégories.
. Le Huffington Post France - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes... non excisées
L'islam sert de vecteur, de cadre légal et de prétexte à une maltraitance ordinaire des femmes.
. Les Glorieuses - La fin du mythe de la perfection
L'idéal de la femme "moderne" repose sur une double attente impossible. Il faut être à la fois être une mère parfaite, une femme romantique, avoir un intérieur magnifique et rougir au moindre compliment.
. La Presse - La chasse aux proxénètes donne peu de résultats
Le tableau, que nous avons obtenu montre que c'est à Montréal que le plus grand nombre d'accusations contre des proxénètes, soit 234, ont été portées.
. Le Devoir - Les jours d'après
De combien de rapports, statistiques en main, un collectif comme Réalisatrices équitables se sera-t-il fendu pour tâcher d'expliquer pourquoi les femmes cinéastes, nombreuses au documentaire, s'effaçaient à la barre des films de fiction ?
. Le Devoir - Malgré le recul du tabagisme, la santé des Canadiennes ne s'améliore pas
Les Canadiennes sont de plus en plus nombreuses à être obèses ou à vivre avec des problèmes de santé mentale, souligne une étude de Statistique Canada.
. Irréductiblement féministe - 8 mars, une éprouvante journée
Il n'y a aucune compétition entre féminisme et antiracisme : le féminisme est transverse à toutes les autres oppressions.
. Radio-Canada - Les jeunes, plus féministes qu'avant ?
La nouvelle génération commence à redéfinir le féminisme. Et elle le fait avec des moyens différents, en s'appropriant les luttes passées, mais aussi en mettant de nouvelles revendications sur la table.
. Hypathie - Simone de Beauvoir et les femmes - Marie-Jo Bonnet
Simone de Beauvoir a disparu le 14 avril 1986, il va y avoir 30 ans. Icône du féminisme, elle appartient désormais à l'histoire et aux historien.nes qui feront la critique de son oeuvre et de sa vie. Marie-Jo Bonnet est de celles-ci.
. Le Devoir - Pauline Marois décrit un parcours semé d'embûches
Citoyens, artistes, et souverainistes de toutes les générations ont rendu un vibrant hommage à la "première première ministre du Québec".
. Le Journal de Montréal - Le travail des femmes il y a 100 ans
Une série de photos montrant des femmes à l'œuvre au début du 20e siècle, effectuant des tâches traditionnellement féminines ou occupant des emplois de façon temporaire en attendant le retour des hommes de la guerre, illustre l'énorme chemin parcouru en 100 ans en Occident.
. Le Devoir - L'Euguélionne, future librairie féministe à Montréal
Une réflexion sur la place des oeuvres de femmes en librairie a fait naître le projet de librairie coopérative féministe L'Euguélionne, pensé et parti par un quintette de jeunes d'entre 20 et 30 ans — avec Camille Toffoli, Sandrine Bourget-Lapointe et Nicolas Longtin-Martel.
. À dire d'elles - Arrêtez de nous tuer ! #8mars
Aujourd'hui, je publie le cri et l'appel d'une femme, Pauline Arrighi, militante féministe, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes,. Un cri contre les violences commises tous les jours à notre encontre à travers le monde.
. Ricochet - Féminisme - Une force toujours vive
Comment renier la force même de notre société, celle du Québec, où les femmes ont pris une place comme peu d'endroits au monde ? Où bien des femmes – dont moi et Marie-France Bazzo – ont bénéficié d'acquis importants.
. Sans compromis - #8mars – Journée des femmes : la véritable histoire du 8 mars
La Journée internationale de luttes pour les droits des femmes fête ses 104 ans ! Ses origines reposent en réalité sur un mythe. Françoise Picq, historienne, l'a "démasqué" dès la fin des années 1970.
. Le Soleil - Pour le maintien et l'amélioration de la loi C-36
Depuis l'élection de Justin Trudeau, des défenseurs et défenseuses de l'industrie du sexe l'implorent de renverser une nouvelle loi reliée à la prostitution.
. RFI - Les femmes, une "chance inexplorée" pour l'Afrique
À quelques jours de la Journée internationale des femmes, une journée de débats intitulée "Les femmes, avenir du continent africain", a été organisée par Le Monde Afrique en partenariat avec RFI, à Paris le 23 février dernier.
. Les InROCKS - Lancement d'une Fondation des femmes pour en finir avec les inégalités entre les sexes
La Fondation des Femmes a pour objectif sera de fournir une aide financière, matérielle et juridique aux associations de défense des droits des femmes existantes.
. Le Journal de Montréal - Pour les femmes, liberté économique et qualité de vie vont de pair, selon l'IEDM
Ce sont dans les pays les plus libres économiquement que les femmes ont davantage accès aux soins de santé, à l'éducation et au monde du travail.
. Radio-Canada - Sommet des femmes de Montréal
Être féministe en 2016 : Entrevue d'Anne-Marie Dussault avec Francine Pelletier, Martine Desjardins, Elsie Lefebvre et Flavie Payette Renouf.
. Le Devoir - CSF - Tournée sur le consentement dans les cégeps
Un rappeur de Montréal-Nord, la présidente du Conseil du statut de la femme, et une journaliste indépendante parcourront les cégeps de la province en mars et en avril avec leur conférence Sexe, égalité et consentement.
. Le Devoir - Sommet des femmes - Féministes... et fières de s'afficher comme telles
Elles étaient plus d'un millier à avoir répondu à l'appel du collectif apolitique mis sur pied l'automne dernier. Mille à s'être déplacées des quatre coins du Québec pour participer aux deux jours du sommet qui doit réunir des femmes et des hommes de tous les horizons, de tous les partis politiques.
. La Presse - Cachez-moi ce vilain féminisme
Je me disais alléluia ! Après des années, voire des décennies, à faire peur au monde, le mot « féministe » est enfin réhabilité, restauré, pardonné et compris dans toute sa splendide simplicité.
. Le Devoir - États-Unis. La question brûlante de l'avortement divise la Cour suprême
Les juges de la haute cour ont avancé des arguments frontalement opposés quand ils ont examiné pendant 90 minutes la légalité des restrictions d'un nombre croissant d'États américains au droit à l'IVG, notamment le Texas.
. Le Matin - Afrique. Les coopératives féminines se familiarisent avec le changement climatique
L'organisation féminine "ConnectinGroup International" se dit favorable à la création d'un réseau d'associations et de coopératives porteuses de projets innovants et sobres en perspective de la tenue à Marrakech de la Conférence de l'ONU sur le climat en novembre prochain.
. Le Devoir - L'Église ne célébrera pas de "sous-mariage"
Le chancelier du Diocèse de Montréal conteste l'interprétation de la ministre Vallée. Professeure de sciences des religions, Marie-Andrée Roy rappelle : "Le fait qu'au Québec le mariage religieux est aussi civil assure une égalité de droit aux femmes."
. L'Actualité - Femmes au bord de la falaise de verre
Les femmes ont tendance à être nommées à des postes de pouvoir lorsqu'une organisation est dans le pétrin, des situations forcément précaires qui les mettent plus à risque d'échouer. Et d'être punies ensuite pour les déroutes provoquées par leurs prédécesseurs.
. Rue 89 Lyon - Quand les femmes se révoltaient à Lyon : la grève des ovalistes
Au XIXème, les conditions de salaire et de vie des femmes étaient bien plus terribles que celles des hommes. Quelques années après les canuts, des ouvrières, les ovalistes, envahissent les rues de Lyon…
. France Inter - Laure Salmona, association mémoire traumatique et victimologie
"Nous vivons dans une société qui organise le déni, la loi du silence autour du viol. C'est la culture du viol où tout est mis en place pour banaliser voire excuser le viol."
. Le Devoir - Le penser mou
Dans une entrevue, la ministre Thériault, ne reculant devant aucune contradiction, s'est proclamée "beaucoup plus égalitaire que féministe". Comme s'il y avait l'honneur d'un côté, et le déshonneur de l'autre.
. Blogue de Djemila Benhabib - Ma réaction à la décision du Conseil de presse
Cette décision n'est pas autre chose que le résultat d'une vulgaire, sinon grossière "job de bras".
. Le Devoir - Mères porteuses : de quels droits parle-t-on ?
La position du Conseil du statut de la femme (CSF) sur la question des mères porteuses m'a à la fois attristée, au point de me tirer les larmes des yeux, et révoltée, au point de me donner envie de prendre la parole et de participer au débat public.
. La Presse - Les féminisss extrémisss
Réduire "l'égalité", comme le dit Mme Thériault, à dire aux femmes "let's go, vas-y", à en faire une question de volonté personnelle, c'est faire abstraction des obstacles systémiques qui subsistent pour que l'égalité hommes-femmes soit atteinte.
. Le Devoir - Féminisme - Plus qu'une étiquette
La ministre québécoise de la Condition féminine, Lise Thériault, a déclaré être plus "égalitaire" que féministe. Une déclaration qui n'est pas sans conséquence.
. L'Actualité - Lise Thériault, le féminisme et le dictionnaire
"Beaucoup plus égalitaire que féministe." Ici, le cordonnier proverbial n'est pas seulement mal chaussé : il ne semble carrément pas saisir le concept de "chaussure".
. Entre les lignes entre les mots - Vierges, saintes et putes
Attention à l'hymen ! C'est ta dignité. C'est la seule chose qui te donne de la valeur.
. SIAWI - France : Kamel Daoud ou la défaite du débat
Kamel Daoud ne regrette pas un mot de sa chronique publiée dans Le Monde le 5 février, sur les violences de Cologne durant la nuit du Nouvel An.
Le rôle du gouvernement est de mettre en place dans sa vision politique, économique et sociale, une vision dont l'objectif est d'éliminer les barrières systémiques qui empêchent la participation pleine et entière de toutes les femmes. Mettre quelques femmes dans des postes de commande, dire aux femmes « toi aussi, tu le peux » et rejeter du revers de la main les analyses féministes en prétendant que les politiques économiques sont neutres et technocratiques, ce n'est pas abattre des barrières. C'est être en faveur du statu quo, c'est laisser les inégalités se creuser, c'est nier les droits des femmes.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, stéréotypesLa librairie Thuard accueille la journaliste Claudine Legardinier pour cette conférence débat co-animé par notre équipe de la Sarthe.
Infos pratiquesVendredi 18 mars à 18h00
Librairie Thuard
24 rue de l'étoile, Le Mans
Claudine Legardinier, qui recueille depuis 30 ans des témoignages de personnes prostituées, remet l'abolitionnisme au cœur de la lutte féministe et démontre les raisons pour lesquelles tout le monde prostitueur formate les femmes en objets de désir, pas en sujets de parole.
Lire notre présentation du livre sur le site de notre revue, Prostitution et Société !
Il paraît normal chez nous (en Occident) que des animaux de compagnie soient considérés comme des personnes. Mais des objets ? «Foutaises». Un concombre ne va tout de même pas porter plainte pour viol. Pas plus qu’un godemiché. Ou bien !?
Lorsque des humains engagent une relation intime avec un objet, leur mépris affiché des choses soi-disant «inertes» et «insensibles» laisse place à de troublantes rêveries. Dans cette publicité réalisée par la boutique de sextoys Sara’s Secret, par exemple, que voyez-vous ? Un concombre fuit le lit d’une femme et court se réfugier au frigidaire. Traumatisé.
«Des milliers de concombres sont maltraités chaque jour. Mettons fin aux abus sexuels de légumes», propose Sara’s Secret qui suggère une solution : un godemiché. Mais a-t-on demandé son avis au godemiché ? Après tout, les sextoys pourraient très bien porter plainte, à leur tour, pour sévices.
Vous trouvez cela risible ?
En Occident, on a tendance à se moquer des personnes qui chantent pour encourager l’éclosion des fleurs. Les adultes incapables de jeter leurs vieilles peluches sont soupçonnés d’immaturité. Les hommes qui s’attachent à une poupée ? Des pervers. Suivant un préjugé encore très courant de nos jours, seuls les enfants – et les primitifs – sont capables d’imputer une vie aux objets. Mais le vernis de ce préjugé se fissure dès qu’il est question de sexe.
Un lobby anglais pour interdire l’usage sexuel des robots
La preuve : en septembre 2015, des chercheurs en éthique, en anthropologie et en robotique, issus de la communauté scientifique britannique lancent une campagne contre les robots sexuels parce que, disent-ils, les clients pourraient entretenir avec les robots des rapports de domination et, par association d’idées, réduire les prostituées humaines «à l’état de choses (comme les robots).» Il est curieux de voir comment ces chercheurs fantasment la relation à l’objet, imaginant que les robots sexuels seraient forcément des victimes (1). Pourquoi craignent-ils tant que le robot se fasse maltraiter, exploiter ou violer ?
Peut-on parler de maltraitance pour des objets ?
Le 29 février sur RTL, dans l’émission On est fait pour s’entendre, consacrée aux robots sexuels, une auditrice intervient : «Moi, ce qui me fait peur, c’est l’idée qu’on profite d’un objet sans volonté. Si la machine accepte tout… Moi je vois le côté dérangeant d’un comportement presque de viol». Flavie répond : «Mais utiliser un sextoy, en revanche, ça ne vous gêne pas ?». L’auditrice réplique : «Le robot c’est un visage humain, c’est un corps humain». Flavie enchaîne : «Je comprends, cette idée de la maltraitance, est-ce que ça ne pourrait pas réveiller aussi chez nous des pulsions… une sorte de violence ?».
Serge Tisseron à qui elle pose la question, psychiatre et auteur d’un livre intitulé Le jour où mon robot m’aimera, répond avec philosophie : «Vous savez, le robot sera un peu comme les jeux vidéo aujourd’hui, c’est-à-dire plus ou moins faciles. Vous pourrez le programmer pour qu’il soit moins complaisant, et puis selon les conditions dans lesquelles vous le branchez, il pourra être parfois plus réticent que ce que vous souhaiteriez. Si les machines étaient complètement esclaves, nous nous en lasserions très vite».
Vous préférez Carmen ou Cosette ?
Un objet qui résiste ou qu’il faut séduire est certainement plus excitant qu’un exutoire inerte. C’est ce que montre l’exposition Persona, étrangement humain au Musée du Quai Branly. Mettant côte à côte des fétiches africains et des œuvres d’art contemporaines, l’exposition dévoile, au fil d’une splendide et troublante démonstration, à quel point nous, les «modernes» sommes sensibles aux émotions, souvent complexes, que nous projetons sur les machines. Il est tellement plus intéressant d’imaginer que l’ordinateur fait un caprice quand il bugge. Que le frigo ronronne quand vous rentrez du travail. Que la voiture réclame votre attention. Les objets qui donnent l’impression de manifester des émotions contradictoires ou qui exigent de l’amour sont les plus séduisants.
Petite expérience de psychologie
En 1944, les psychologues Fritz Heider et Marianne Simmel font une expérience pour le prouver. Cette expérience, vous pouvez à votre tour la faire au Musée du Quai Branly. Elle est très simple. Il s’agit de regarder un petit film d’animation très court, «dans lequel deux triangles et un disque bougent à l’intérieur et à l’extérieur d’un carré qui s’ouvre et se referme». Chaque fois que Heider et Simmel montrent cette séquence, le public réagit pareillement. A la question «qu’avez-vous vu ?», les spectateurs répondent qu’un des triangles était particulièrement «excité», «agressif» et que le rond était «hésitant» ou «fragile». Ce ne sont plus de simples figures géométriques, mais les héros d’une saynète romantique. Le triangle 1 est un mâle en rut qui poursuit le rond de ses assiduités. Le triangle 2 vole au secours du rond. Le carré protège les amants en fuite…
Nous, les cartésiens. Eux, les animistes ?
Tout imbus de notre pseudo-supériorité sur ceux que nous appelons négligemment des «animistes» (autant dire des sauvages), nous sommes pourtant incapables de regarder un agencement de formes symétriques pour ce qu’il est. Nous l’interprétons comme une histoire d’amour et de guerre. Notre cerveau projette du sentiment. Nous peuplons les nuages de chimères qui s’enlacent et se battent. Nous prêtons des pensées à des cellules vues au microscope. Nous regardons dans les étoiles des histoires de déesses jalouses et de maris adultères. Peu importe que les choses soient infiniment petites ou grandes, nous avons l’illusion qu’elles désirent comme nous. Faut-il avoir honte ou peur de cette tendance quasi-instinctive à entrer en empathie avec des choses qui, pourtant n’ont rien d’humain ? A cette question, l’exposition Persona apporte une réponse lumineuse.
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EXPOSITION : Persona. Etrangement humain : jusqu’au 13 novembre 2016, au Musée du Quai Branly. Exposition coorganisée par Emmanuel Grimaud, Anne-Christine Taylor-Descola, Thierry Dufrêne et Denis Vidal.
A LIRE : Le jour où mon robot m’aimera, de Serge Tisseron, Albin Michel.
Persona. Etrangement humain, codirigée par Emmanuel Grimaud, Anne-Christine Taylor-Descola, Thierry Dufrêne et Denis Vidal. Éditions Actes Sud.
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NOTE 1 : cet article ne défend pas l’idée qu’il est nécessaire de défendre les droits des robots. Il serait absurde de prendre nos fantasmes pour des réalités. D’abord parce que les robots n’existent pas encore. Nous n’en sommes qu’au stade du pantin mécanique. Ensuite parce que si jamais un jour nous étions capables de créer des robots, il est probable que nous entretiendrons avec eux des relations bien plus complexes que celles qui consistent à «abuser» d’une faible créature : notre libido est riche de scénarios bien différents et nos besoins affectifs sont immenses. Un robot passif, soumis, docile n’aurait aucun intérêt sur le plan marketing.
Plutôt que de vouloir légiférer en matière de fantasme, il est en revanche bien plus intéressant d’étudier les relations affectives que l’humain entretient avec les objets (que ces objets aient une apparence humaine ou pas), et de les étudier «sérieusement», car elles sont extrêmement révélatrices de ce qu’est l’humain. Pour le dire plus clairement : la relation aux objets est révélatrice de ce que nous sommes. Révélatrice aussi de notre besoin d’émotions. Nier aux humains ce droit, les empêcher d’utiliser des objets comme supports affectifs/sexuels, c’est empêcher l’humain de déployer ses pouvoirs. En cela, je trouve parfaitement aburde de vouloir interdire les usages sexuels des objets.
Le Mouvement duNid du Bas-Rhin et les EfFronté-e-s 67 animent cette rencontre avec la députée Maud Olivier, rapporteure de la loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel.
Infos pratiquesAvec le soutien de la Ville de Strasbourg
Mercredi 2 mars 2016 à 18h30
Centre administratif
1 parc de l'Étoile à Strasbourg
Contact : Mission droits des femmes et égalité de genre au 03 68 98 51 04
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/25660641|On imaginait que la question de la définition restrictive du mariage n’avait pas été suffisante pour faire pencher la balance, lors des votations de dimanche dernier sur l’initiative PDC. Selon un sondage réalisés par les médias du groupe Tamedia, cet aspect de la campagne a bel et bien mobilisé les opposants au texte, bien davantage que d’autres considérations. Plus de la moitié de ceux qui ont voté «non» citent cet argument, contre un peu plus d’un quart pour celui du «cadeau fiscal» aux ménages les plus aisés. Ce point est particulièrement net chez les électeurs les plus jeunes. A l’inverse, les partisans du texte ont été peu nombreux (10 à 15%) à justifier leur «oui» par la volonté de bloquer une future évolution vers un mariage égalitaire.
Un ex-commandant de l’aile armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a été exécuté de trois balles dans la poitrine, le 7 février. Le cas de Mahmoud Ishtiwi faisait les gorges chaudes depuis plus d’une année à Gaza. Il était accusé d’avoir détourné de l’argent destiné à l’achat d’armes pour sa brigade et d’avoir collaboré avec Israël, raconte un reportage du «New York Times».
Pendant la guerre de 2014 avec Israël, Ishtiwi était responsable d’un millier d’hommes. C’est après cette campagne désastreuse, qui a laissé Gaza en ruines, que ce milicien de 34 ans a été soupçonné de détournement de fonds. De là, des enquêteurs sont tombés sur un soldat affirmant avoir eu des rapports homosexuels avec son chef.
Vulnérable
Pour le mouvement islamiste armé, cette confession prouvait que Ishtiwi était vulnérable au chantage. Dans une large part de la société palestinienne, les homosexuels sont perçus comme des agents potentiels à la solde de l’ennemi sioniste. De fait, une frappe israélienne visant le haut responsable de la milice, en août 2014, a été mise sur le compte de renseignements fournis par Ishtiwi aux services secrets israéliens.
Les proches de Ishtiwi sont persuadés que les aveux de l’ex-commandant ont été arrachés sous la torture. Ishtiwi avait deux femmes et il était père de trois enfants.
«Étude genre», «féminisme», «sexualitéS», des questions souvent réservées aux amphithéâtres universitaires. «La Fête du slip se donne justement comme mission d’aborder ces thématiques parfois complexes d’une façon drôle et décomplexée», raconte Stéphane Morey, qui partage la direction de l’événement avec sa sœur, Vivianne. Du 4 au 6 mars prochains, la ville de Lausanne sera le théâtre d’une efflorescence artistique (cinéma, arts vivants, arts vivants, musique) dédiée au cul… à une culture méconnue et éclatée.
La particularité du festival, c’est sa pluridisciplinarité. «Les différents travaux des artistes sont d’ordinaire exposés séparément, les regrouper c’est permettre aux œuvres de se faire écho». À la carte, de nombreux films, tels ceux de Jan Soldat, un réalisateur de documentaire allemand d’une trentaine d’années, dont le film d’école raconte l’histoire de deux hommes vivant en colocation avec deux chiennes, compagnes à quatre pattes avec lesquelles ils prétendent entretenir une relation amoureuse. Un autre de ses documentaires parle d’une «prison volontaire», un camp de vacances particulier où des hommes se rendent pour y être incarcérés, interrogés, torturés… «Le réalisateur s’intéresse au corps, à toutes les manières d’être bien dans son corps.»
Les pratiques sexuelles différentes, une thématique chère aux organisateurs. Sur le manifeste du festival disponible sur internet, on peut lire: «Il n’y a pas de façon plus ou moins juste ou valable de pratiquer le sexe. Chacun/e choisit celle qui lui convient.» Cette année, le festival n’a pas de thème particulier, mais fait la part belle aux arts vivants, avec notamment une performance de danse, à Sévelin 36, dans laquelle une compagnie danoise explore la question de la masculinité. De la musique aussi, avec notamment Sevdaliza au Bourg, une Hollandaise et ses sonorités RnB-électro-trap. Les arts visuels également, avec de nombreuses expositions de photos et d’objets, auxquels viennent s’ajouter les performances d’artistes locaux.
Palme au porno
Ce qui a fait connaître le festival et ce qui a défrayé la chronique, c’est la compétition de films pornographiques. Un comité spécial a visionné près de 110 œuvres de 17 pays et en a sélectionné 25… Rien à voir avec Youporn: «Dans le porno classique, il y a une surenchère du visible», note le Lausannois de 28 ans. La séquentialité, l’ordre dans lequel se déroule l’acte sexuel suit également toujours le même schéma type. La sélection de la Fête du slip privilégie d’autres pratiques, d’autres esthétiques: «Les films ne se limitent pas à la nudité ou à la génitalité et dénotent une approche artistique particulière.»
Le but de cette compétition: «visibiliser des œuvres que les gens ne voient pas d’eux-mêmes», mais aussi redonner sa place au porno. «La pornographie est consommée par beaucoup de gens et plutôt que de la reléguer dans le domaine de l’impudique, on devrait se rendre compte qu’elle véhicule des valeurs culturelles, esthétiques, sociétales», complète Stéphane Morey.
L’an dernier, le festival à attiré près de 3000 personnes, un public très diversifié. On y trouve des homos, des hétéros, de jeunes hipsters, des quadras théâtraux, de vieux littéraires, etc. Cette année apparaîtra sur le programme des pastilles de couleurs qui permettent de hiérarchiser la teneur des différents moments, du plus cool au plus hot.
» La Fête du slip, du 4 au 6 mars à Lausanne. Plus d’infos sur: lafeteduslip.ch
Shirley Lara a 31 ans et est la directrice des opérations du plus gros site de live cam du monde, l’incontournable Chaturbate. Femme d’affaires dans un monde typiquement masculin, elle affiche ouvertement ses valeurs féministes et voit dans la sexcam un modèle d’empowerment pour les femmes du monde entier. Elle a accepté de répondre à nos questions dans un style américain et une communication très contrôlée. Le cul, c’est avant tout une histoire d’argent.
Bonjour Shirley, qu’est-ce que ça fait d’être à la tête d’un site aussi important à seulement 31 ans ?
C’est énormément de responsabilités ! Beaucoup de gens dépendent financièrement de nous. Nous avons créé une plateforme qui propose la meilleure façon de gagner de l’argent pour les diffuseurs [modèles, ndlr] tout en amenant la meilleure expérience utilisateur possible. Nous avons changé la vie de tellement de personnes, ça me fait toujours chaud au coeur de l’entendre.
Comment êtes-vous devenue directrice des opérations de Chaturbate ?
Je le suis devenue en abattant des tonnes de boulot et en ne comptant pas mes heures. On a lancé le site en 2011 et on a bossé dur pour créer une plateforme qui donne le pouvoir aux modèles.
Depuis son lancement, le site a rencontré un succès assez dingue et a écrasé ses concurrents. Comment expliquez-vous cette réussite alors que vos services sont assez similaires aux autres ?
Chaturbate a changé la façon de gagner de l’argent dans la sexcam en amenant beaucoup d’interactivité entre les modèles et leurs fans grâce à tout un tas de fonctionnalités automatisées. Ça leur permet de rester focus à 100 % sur leur show et aux fans sur la chatroom.
La France est le 3e pays à visiter le site, mais assez peu de Français diffusent. Pourquoi une telle différence entre l’offre et la demande ?
Nous avons quand même pas mal de Français qui diffusent sur notre plateforme. Beaucoup de diffuseurs sont billingues, voire trilingues. C’est vraiment impressionnant. En fait, une de nos meilleures modèles s’appelle Melody Kush, elle est francophone et diffuse depuis le Québec.
Melody Kush © Vice
Dans une interview pour TheNextWeb, vous semblez être très excitée à propos de l’arrivée de la réalité virtuelle. Est-ce que vous pensez offrir du streaming VR bientôt ?
Tout à fait, la réalité virtuelle est dans les tuyaux. Nous sommes encore à un niveau d’interaction où le live et les sextoys connectés sont en plein essor. La barrière de la réalité virtuelle est due au fait que la plupart des foyers n’ont pas une connexion suffisante pour supporter cette technologique. Les casques sont également chers, plus de 600$.
Quelles sont les fonctionnalités à venir pour le site ?
Nous développons en permanence de nouvelles fonctionnalités pour les utilisateurs et les diffuseurs. Du côté de la diffusion, nous avons lancé le « Daily Pay » récemment qui permet aux diffuseurs de convertir leurs tokens et de recevoir leur virement le même jour. Cette fonctionnalité est encore en beta test sur le marché américain mais elle devrait être disponible à l’international très prochainement.
Quand est-ce que vous allez lancer une vraie version mobile ?
Bien qu’une bonne partie de nos membres regardent le site depuis leur téléphone, nous travaillons actuellement à l’amélioration de notre version mobile. On vous tient au courant !
L’application OhMiBod est un énorme succès depuis son lancement. Pouvez-vous nous raconter son histoire ? Qui a eu l’idée ?
En fait, le club OhMiBod est ouvert depuis des années ! Ce sont quelques diffuseurs malins qui ont eu l’idée de l’utiliser comme ça dans leurs shows. Ce sont eux qui ont attiré l’attention du public sur son existence. L’application a été créée par un membre de notre communauté et a aidé au succès de OhMiBod sur la plateforme.
Est-ce que vous considérez les sites de VOD spécialisés, type ManyVids ou ExtraLunchMoney, comme des concurrents ?
Sur Chaturbate, si une personne s’offre un show privé et si le diffuseur les y autorise, elle a la possibilité de l’enregistrer pour le regarder plus tard. Grâce à cette fonctionnalité, les fans peuvent être les casteurs et les metteurs en scène de leurs propres films porno. Les sites comme ManyVids n’offrent pas cette possibilité ; ils vendent des vidéos préfabriquées. Du coup, nous ne les percevons pas comme des concurrents.
Est-ce que vous pensez que la cam peut-être un outil d’empowerment pour les femmes ?
La cam est un grand moteur d’empowerment pour les femmes comme pour les hommes. Chaturbate est une entreprise créative qui permet aux diffuseurs d’être leurs propres patrons. Nous sommes très fiers de leur permettre de travailler dans le confort de leur maison, d’exprimer leur créativité et de gagner leur vie tout en distrayant leur communauté.
Shirley en Colombie entourée de Millie Martins et Molly Brooke © Fusion
Le marché sud-américain semble être un gros secteur et beaucoup de studios [société qui prend une commission sur le travail des performeurs contre un espace qui leur permet de travailler, ndlr] font du business là-bas. Pourquoi, d’après vous ?
Je pense que ces studios ont permis à de nombreux diffuseurs de se lancer. Sans eux, ils n’auraient pas pu le faire pour tout un tas de raison : absence d’accès à Internet, à un ordinateur ou à un environnement propice à la diffusion
Quelles relations entretenez-vous eux ?
Nous nous entendons très bien avec les studios. J’ai eu la chance de pouvoir en visiter et j’ai été impressionnée par les conditions de travail et les petits à-côtés qu’ils offrent.
On entend souvent dire que l’industrie est un milieu très masculin. Qu’en pensez-vous ? Ca cadre avec votre expérience ?
Comme disait Sheryl Sandberg [directrice des opérations de Facebook, ndlr], l’une de mes femmes d’affaires préférées : “Nous ne pouvons pas changer ce dont nous n’avons pas conscience, mais une fois que nous en avons pris conscience, nous ne pouvons faire autrement que le changer.”
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour les prochaines années ?
La paix dans le monde.
Vu sur Guide historique du Paris libertin, Marc Lemonier
J’avais apprécié le précédent ouvrage de Marc Lemonier portant sur les maisons closes. Ce Guide…
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http://www.larep.fr/loiret/actualite/2016/02/29/lagression-dun-lyceen-orleanais-filmee-et-diffusee-sur-les-reseaux-sociaux_11802150.html|Une scène d’agression filmée à l’aide d’un téléphone portable, jeudi dernier au centre d’Orléans, agite les réseaux sociaux. La victime, qui serait un lycéen de 18 ans ouvertement gay, aurait été attaquée après avoir visé par des menaces homophobes. La brève séquence de «règlement de comptes» donne lieu à une surenchère de commentaires tour à tour racistes (l’auteur de l’attaque est Noir) et homophobes. L’agresseur, tout comme celui qui a posté la vidéo, sont passibles de sanctions pénales et sont recherchés par la police.
L’homophobie à l’origine de l’agression d’un jeune homme filmée à Orléans? [France 3] | Yagg https://t.co/fuqKT6F94i pic.twitter.com/3UwXpPlg5O
— Yagg (@Yagg) 1 mars 2016
Concept S est une de mes marques préférées pour les huiles de massage (et encore plus pour les lubrifiants à base de silicone). Les huiles de massage de Concept S sont justes parfaites, elles sentent bon, la texture de l’huile est ni trop épaisse ni trop fluide, l’huile dure super longtemps, si on a envie de continuer…
Cet article Test de l’huile de massage Concept S Orchidée Blanche est apparu en premier sur NXPL.
Deux jeunes militants gays ukrainiens ont été passés à tabac, dimanche à l’aube à Odessa. Mykyta Pidvysotskyi et Igor Zakharchenko sortaient d’un club de karaoké quand ils ont été attaqués par un groupe d’inconnus aux cris de «pédés», «on va vous démolir», rapporte le site Gay Alliance Ukraine. Après avoir reçu des coups, Mykyta et Igor se sont réfugiés dans un magasin ouvert la nuit. L’arrivée de la police n’a pas calmé les agresseurs, qui ont continué à insulter et menacer les deux hommes. «Ils ont dit [aux agents] que des gens comme nous devions être tabassés, et qu’ils seraient ravis de payer une amende pour leur bonne action.» Tout le monde a fini au poste. Les deux victimes ont été soignées à l’hôpital pour des contusions et des hématomes.
L’incident est l’énième d’une série d’agressions homophobes dans le port de la mer Noire. En décembre, l’association LGBT locale a dénoncé un motif homophobe derrière le meurtre d’un homme de 35 ans. L’affaire n’est toutefois pas traitée comme un «crime de haine» par les enquêteurs, en dépit des aveux du suspect, un jeune homme de 24 ans.
Vu sur Nouvelle série érotique Lily
Après les six épisodes d’Impromptus pour Chloé parus en automne, vous allez pouvoir lire la…
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Peut-on concilier islam et homosexualité? Telle est la question qui taraude le cinéaste, journaliste et universitaire, Parvez Sharma. Dans son premier film, «A Jihad For Love» («Un combat au nom de l’amour») en 2007, il avait notamment recueilli les témoignages de Mushin Hendricks, un imam sud-africain contraint de démissionner de ses fonctions suite à son coming-out, mais aussi de jeunes égyptiens réfugiés en France, ou encore un couple de femmes en Turquie…
Avec «A Sinner in Mecca» («Un pécheur à La Mecque»), Parvez Sharma livre un documentaire subjectif sur le hadj, le cinquième pilier de l’islam que tout bon musulman, s’il en a les moyens, doit effectuer au moins une fois dans sa vie. Tourné en septembre 2011, dix ans après les attentats de New-York et sept mois après le début des printemps arabes, le film critique avec force le wahhabisme, la religion d’État depuis 1926 en Arabie saoudite, où s’applique la peine de mort pour les homosexuels. Défiant aussi l’interdiction de filmer dans les lieux saints, le pèlerin réalise, avec son iPhone et deux petites caméras cachées, des images rares, sans complaisance. Pour l’auteur, «A Sinner in Mecca» se veut un électrochoc pour inciter à une « réforme » de l’islam.
360° – Vous êtes allé au devant du danger pour réaliser «A Sinner in Mecca». Pourquoi avoir pris autant de risques?
Parvez Sharma – C’est d’abord un pèlerinage que je voulais faire en tant que musulman, pratiquant et fidèle à la tradition. En tant que cinéaste et activiste de la réforme de l’islam, il était important pour moi de défier les autorités saoudiennes. Parce que depuis trop longtemps, la dynastie saoudienne tente d’exporter son modèle basé sur les préceptes de l’islam wahhabite qui datent du XVIIIe siècle. Aujourd’hui, les racines de l’idéologie de l’Etat islamique, mais aussi d’Al-Qaïda, sont issues de l’islam wahhabite. Et cet islam conservateur et rétrograde s’exporte dans le reste du monde musulman, notamment en Inde où j’ai grandi. Réaliser ce film à la Mecque, ce que j’appelle le Ground Zero de l’islam, lui donne toute sa puissance, parce que je montre aussi comment l’Arabie saoudite s’est construite sur les ruines de l’islam. Aujourd’hui, c’est le règne des hôtels de luxe et des centres commerciaux, une sorte de Mecca Vegas bâtie par un régime qui a définitivement massacré plus de quatorze siècles d’histoire de l’islam.
– En quoi cette posture de critique à l’intérieur du système est-elle importante?
– À l’aune du XXIe siècle, j’ai toujours pensé que le plus difficile pour les croyants serait de se battre sur le terrain de la religion. Et le plus important, c’est que les croyants, eux-mêmes, trouvent la force de réformer leur propre religion. Le changement dans l’islam viendra de l’intérieur et j’espère que d’autres musulmans, parce que je ne suis pas le seul, continueront à débattre sur la place que l’islam doit avoir dans leur vie, dans leurs nations et dans le monde. En ce qui me concerne, du fait d’avoir accompli ce pèlerinage, je suis aujourd’hui un hadji, donc j’ai acquis la légitimité nécessaire pour faire partie du changement.
– Le film pose essentiellement la question : «peut-on à la fois être gay et musulman?» Apparemment la réponse est oui?
– Je pense que la question centrale du film c’est la guerre de l’islam contemporain avec lui-même. Personnellement, lors de ce pèlerinage à la Mecque j’étais déjà depuis longtemps affirmé dans ma sexualité, donc la question de mon homosexualité n’était pas un enjeu. Ce sont les doutes et la question de mon appartenance à l’islam qui m’ont poussé à ce voyage.
– Combien de temps a duré ce voyage? Et comment avez-vous terminé le film?
– Le hadj lui-même ne dure que cinq jours, mais je suis resté en Arabie saoudite durant un mois. A mon retour, je suis allé à New Delhi pour monter le film. Le montage et toute la post-production ont duré pratiquement un an. C’était mon pèlerinage en Inde. Là aussi, j’ai dû vivre caché parce qu’il faut rappeler que l’Inde de Narandra Modi n’est pas la plus hospitalière pour un cinéaste comme moi. En Inde, ni les gays, ni les musulmans ne sont particulièrement bienvenus. Cependant, j’avais besoin de me sentir chez moi pour terminer ce film.
«A Sinner in Mecca» – Haram Films, 2015. Plus d’infos : Asinnerinmecca.com
http://www.laliberte.ch/news/regions/grand-fribourg-sarine/ce-contretenor-qui-a-seduit-les-electeurs-337568|Le chef d’entreprise de 43 ans, ouvertement gay, a été élu dimanche au conseil communal de Fribourg. Pour «La Liberté», qui brosse le portrait de ce politicien PDC, les électeurs «semblent avoir vu dans cette personnalité, qui ne colle pas complètement à la ligne dure du parti, une alternative forte et préférable» au favori pour le siège, André Schoenenweid. Dietrich s’est opposé au texte de son propre parti sur la «pénalisation du mariage», rejeté dans le chef-lieu. «Mon élection indique peut-être aussi qu’un changement sociétal est en train de se produire. Et les positions conservatrices acquises au parti il y a encore cinq ans ne le sont peut-être plus de manière aussi évidente aujourd’hui. Il est clair qu’un dialogue interne s’impose. Je défends le même modèle familial que mon parti, il doit juste être ouvert à tous», ajoute le cofondateur du groupe LGBTI du PDC.
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Ruslan Schedrin a 16 ans. A la fin de la semaine dernière, cet adolescent russe a fait le tour du monde quand il a appris qu’il avait remporté un mois dans un hôtel en compagnie de l’actrice porno Ekaterina Makarova. Un prix pour le moins inhabituel, qu’il a décroché en devenant le 100 000e visiteur d’un site web dédié à la vente d’armes virtuelles pour le jeu vidéo Counter Strike : Global Offensive.
“Au début, je n’y ai pas cru, a-t-il expliqué à la chaîne russe Life News. Mais quand j’ai compris que c’était bien vrai, j’étais fou de joie !” Un sentiment que le la famille Schedrin ne partage pas vraiment. La mère de Ruslan s’est déclarée “choquée” : “Je suis tout à fait contre. Il a des examens à préparer, il étudie. (…) Ils devraient nous donner 100 000 roubles (environ 1 200€, ndlr) à la place, nous serions contents avec ça.” Diana, la soeur aînée de l’adolescent, n’a pas très emballée non plus : “Ce prix est une très mauvaise idée”, a-t-elle lancé.
Ekaterina Makarova, elle, ne voit pas le problème. Lorsque Life News lui a demandé si elle envisageait de coucher avec Ruslan, elle a répondu tout naturellement : “Les choses ne sont pas censées se passer comme ça, mais c’est la vie. Il n’est pas inhabituel pour les garçons inexpérimentés de chercher des copines qui s’y connaissent. Je ne sais pas. Au moins, nous serons amis. Je l’ai bien aimé sur les photos.” Ensemble, ils auraient d’ores et déjà prévu de sortir au musée et au cinéma.
Ruslan Schedrin et Ekaterina Makarova
Toute cette histoire vous semble douteuse ? Gawker partage votre sentiment. Vendredi dernier, le site web d’information a publié les résultats de sa petite enquête sur l’histoire de Ruslan Schedrin. Premier détail qui gratte : l’adolescent est acteur, tout comme sa soeur Diana. Le titre russe TJournal en a apporté la preuve indéniable en inventoriant leurs différents profils sur des sites de jeunes talents.
La crédibilité de Life News a également été attaquée par Gawker. La chaîne qui a révélé l’affaire est réputée pour ses positions pro-Poutine aussi assises qu’assumées, son goût immodéré pour les scoops et ses tendances conspirationnistes : en janvier dernier, un “analyste politique” a déclaré sur ses ondes que l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo avait été organisée par la CIA.
Dmitry Besda
L’autre problème, c’est que les règles complètes du concours n’ont pas été dévoilées par son organisateur, un certain Dmitry Beseda. Au yeux de la loi russe, l’opération est donc illégale. Confronté à ce sujet par TJournal, M. Beseda ne s’est pas démonté : “Hé bien, si les autorités ont l’intention de faire quoi que soit à ce sujet, nous allons avoir droit à encore plus d’attention médiatique.” Pour ne rien arranger, aucun détail concernant les aspects techniques du mois que sont censés passer Ruslan et Ekaterina n’ont été révélés au public.
Toute cette histoire fait beaucoup de bruit en Russie. Follement stimulés par la perspective d’une rencontre entre un adolescent et une actrice porno, les internautes ont créé une grande quantités de mèmes qui ont achevé de propager la nouvelle aux quatre coins de l’Internet russophone. La sensation médiatique est telle que plusieurs responsables politiques se sont exprimés à propos de l’affaire. Gawker rapporte que la commissaire aux droits de l’homme de la région moscovite Ekaterina Semenova a évoqué de possibles poursuites judiciaires à l’encontre du site organisateur du concours pour “corruption de mineurs”.
Ekaterina Makarova
Du côté du Tag, on doit bien vous dire que cette histoire nous semble particulièrement fumeuse. Rappelons d’abord que le pays du caviar et des dashcams n’aime pas beaucoup le porno : depuis le mois de septembre dernier, Pornhub et dix autres hébergeurs de vidéos pour adultes y sont considérés comme illégaux et inaccessibles. La police russe chasse avec un zèle tout particulier les fappeurs qui partagent leurs découvertes sur le réseau social VK. On peine à croire que des autorités aussi sensibles à la question du X ne réagissent pas à la possibilité d’une rencontre entre un adolescent et une actrice porno.
L’autre détail qui nous chiffonne, c’est que l’histoire de Ruslan Schedrin a tout d’une blague qui dégénère en information. C’est la magie de la news « insolite » que personne ne prend le temps de vérifier de peur de se faire doubler dans la course à l’audience. Dans le domaine de la pornographie, ce phénomène est particulièrement courant ; il y a un peu plus de quatre ans, le patron Gonzo avait disséqué le problème dans un long article qui n’a malheureusement rien perdu de son sens. Comme cet acteur nain qui a été dévoré par des blaireaux, comme ce type qui est mort de s’être trop masturbé, comme cette femme qui est tombée enceinte en regardant un porno en 3D, Ruslan et son prix invraisemblable ne sont sans doute que des chimères engendrées par notre soif de buzz. On reste à l’affût du démenti de Dmitry Besda.
Le futur du porno sera immersif. Nous en sommes persuadés depuis que nous avons posé un casque de réalité virtuelle sur nos yeux il y a déjà plus de deux ans. Malheureusement, très peu de gens sont encore équipés et encore moins ont accès à du porno compatible. Pour remédier à ce problème et vous entrouvrir les portes de ce que sera votre fap de demain, on vous propose un petit jeu concours pour vous faire gagner plusieurs séances de tests de porno VR au bureau. Le tout adapté à vos goûts et vos envies, car on vous aime.
Comment faire ? Répondez correctement à ces questions sur la culture porn et Maître Ceuvi piochera parmi les bonnes réponses les candidat-e-s au futur.
Bonne chance à tous.
Chaque jour, nous sommes des millions à nous connecter sur les différents sites de webcam live. Pourquoi ? Pour voir des personnes de tout genre et de tout âge se déshabiller et se donner du plaisir devant leur ordinateur, puis faire de même de notre côté. Mais plus mon expérience de la webcam grandit, et plus je m’aperçois que le sexe n’est pas au premier plan dans un live show. J’ai voulu savoir si j’étais la seule à penser cela ou si c’était une caractéristique réelle de ce milieu. Voici les résultats de ma petite enquête.
Sexcam et porno, même combat ?Je suis repartie loin jusqu’aux origines du mot porno afin d’essayer de comprendre si la webcam pouvait être classée dans cette catégorie. La définition de « pornographie » du CNRTL est la suivante : « Représentation (sous forme d’écrits, de dessins, de peintures, de photos, de spectacles, etc.) de choses obscènes, sans préoccupation artistique et avec l’intention délibérée de provoquer l’excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées. » En acceptant que la webcam est un spectacle, et que les modèles sont là pour exciter les spectateurs : il semble que la définition s’applique parfaitement. Les show webcam sont donc bien du porno.
Nuançons tout de suite ces propos, en rappelant que certaines camgirls se donnent beaucoup de mal pour donner une dimension artistique à leur shows. Que ce soit par de simples effets visuels (paillettes, lumières ou jeux d’ombres avec les stores)…
Glitter Oil + Coffee Creamer = A Cum Bomb!! pic.twitter.com/Dh87l1adK2
— Reni (@ReniBuni_mfc) February 28, 2016
Good morning twitterites pic.twitter.com/ytd3I3fEwq
— SweaterPixie (@MissAsheGrey) February 26, 2016
Ou bien en sortant complètement du classique comme Veronica Chaos, qui propose des contenus pour le moins originaux, différents et clairement artistiques.
NEW VIDEO! Pinocchio's Growth Spurt! Stream on https://t.co/fxBL4BPtbg or download for 400 MFC tokens! pic.twitter.com/ecRvutxvgN
— Veronica Chaos (@VeronicaChaos) February 2, 2016
En ce qui concerne la ligne directrice des sites de liveshows, Cam4 annonce la couleur dès la recherche Google où on peut lire la phrase suivante : « Plus gros site de porno live ! » Cela pourrait sembler normal, mais tous les sites de sexcam ne sont pas aussi directs. Il est même plutôt rare qu’on associe clairement la webcam au porn. De l’avis de plusieurs camgirls, il y a une réelle différence entre le porno classique et les live show. Récemment, Penelope Sweetheart me disait même que la barrière entre camgirl et actrice était difficile à franchir pour qui le souhaite. Et on a parfois vu les actrices porno les plus douées galérer pendant leur premier liveshow, réalisant que ce n’est définitivement pas le même métier. Alice Leroy, nous expliquait d’ailleurs très bien qu’être à la cam et faire du porno n’était pas du tout la même chose : face à la première on interagit avec le public et on lui offre quelque chose de personnel, dans l’autre on joue un rôle, on est dirigé.
Pourtant, ce qu’on aime dans les shows, c’est bien le spectacle et la mise en scène. La façon qu’a la modèle de nous emmener dans son monde. Ainsi, les cams hommes sont souvent boudées car trop axées sur le plaisir sexuel. C’est en tout cas l’avis de plusieurs camgirls avec qui je me suis entretenue. Axhell me le confirme : « ça m’arrive de regarder des shows, mais uniquement des femmes, car les mecs sont trop standard, banals dans leur façon de faire : gros plan sur leur queue et uniquement masturbation. Je regarde pour l’échange, le feeling et le soutien. »
On en revient à l’essence de la sexcam, ce que vous avez tous déjà remarqué et plébiscité : l’interaction. On discute avec les modèles, on peut les suivre après le show, faire connaissance dans une certaine limite, découvrir une partie de leur vie et oui, on a envie de les retrouver au prochain épisode.
Fappeur ou voyeur ?Pour en avoir le cœur net, on a décidé de vous poser la question, d’abord par un sondage, ensuite en privé. D’après les réponses de ce petit panel de nos lecteurs, un tiers des fappeurs va voir un show webcam uniquement pour fapper (cqfd). Et les autres ?
Vous faites quoi devant un show en webcam (Chaturbate, Cam4, MFC…) ? #fappysondage
— Le Tag Parfait (@letagparfait) February 16, 2016
Une jeune femme m’a confié ceci : « Devant les cams, mon attention est trop éparpillée entre la vidéo, les tips, le tchat…« . Il est vrai que l’univers est assez particulier, et qu’il peut sembler un peu décalé surtout pour les néophytes. Que l’on soit devant la webcam ou derrière, beaucoup de choses se passent en même temps. Les spectateurs posent des questions, échangent avec la modèle ou parfois entre eux, plaisantent, réclament, complimentent. Quant à elle, sollicitée de partout, elle répond à tout le monde à voix haute, ou à ses DM au clavier. On discute, on rit, puis quelqu’un tippe et le sexe reprend ses droits… jusqu’à la prochaine vanne. Chaturbate porte donc bien son nom : « tchatter en se masturbant » semble bien définir l’ambiance d’un show. Un habitué du site m’a confié se laisser prendre au jeu :« J’y vais pour me toucher, mais je me retrouve souvent à suivre les conversations ou à rester devant même quand il ne se passe rien [de sexuel] ». Un autre me confirme cette idée : « La plupart du temps c’est pour me toucher mais j’ai tendance à juste rester regarder si je suis sous le charme du modèle. »
Bonjour et bon weekend mes petits loups :))#bluehair #cheveuxbleu #smile #france #francaise #bonweekend pic.twitter.com/zsl8JbywPh
— Victoria Alouqua (@VicAlouqua) February 27, 2016
Et tous les témoignages que j’ai reçus vont dans la même direction. Lexi m’a confié ceci : « Je ne me touche pas devant une cam, même si certaines sont terriblement sexy et me donnent très envie. En fait j’y vais surtout pour contempler le charme d’une personne. » C’est bien résumé : on vient pour le sexe, mais on reste pour ce qu’il y a autour, et surtout pour la personne qui diffuse comme me le dit un voyeur avec qui je me suis entretenue : « Je ne vais plus sur la page d’accueil, je me contente de taper les pseudos qui m’intéressent. Et si aucune n’est connectée il m’arrive de passer à autre chose, de mater une série… » Et en effet, les habitués des sites de sexcam vous le diront, ils ont souvent leur préférée et ne s’en cachent pas. J’ai personnellement lu une fois sur ma room : « Je venais pour [une autre camgirl] mais comme elle n’est pas là je passe dire bonjour et je vais me coucher. » Bon.
Ce coup de cœur pour un modèle, qui donne envie de lui faire plaisir , et de revenir dans sa tchatroom est sans doute une des raisons qui font tipper les spectateurs. Un gros tippeur croisé sur Cam4 dit avoir « dépassé le stade du fap. » Il estime même que « la cam permet d’avoir un rapport amical et humain avec les modèles (qui sont pour certaines devenues des amies). » Ce sentiment est encore plus poussé chez Hecate Moon autre camgirl avec qui j’ai discuté, et qui m’a dit aimer les sites de cam, parce qu’on a « vraiment l’impression d’appartenir à une communauté, c’est super convivial. »
true love is pink
pic.twitter.com/SrdSsO8v3b— Taylor (@housewifeswag) February 27, 2016
Méthylène, jeune camgirl, participe aussi à des shows en tant que spectatrice « J’aime bien passer brièvement, jauger l’atmosphère, (…) discuter un peu avec tout le monde et tipper quand je peux pour faire plaisir et parce que ça me fait plaisir. Je passe la plupart du temps plutôt pour échanger, rigoler un peu, parce que j’aime bien les personnes qui diffusent. Le coté cul est pas prédominant. J’ai plus l’impression de passer faire coucou à des « potes ». Bon à des potes qui se touchent… » Elle va plus loin : « Je n’ai jamais suivi une cam du début à la fin je crois. Ce n’est pas mon support de fap principal. J’aime bien me chauffer un peu devant certaines, ça arrive que ça m’excite vraiment énormément, je peux commencer à me toucher mais une fois que j’ai vraiment envie d’accélérer je coupe. » La webcam comme source d’inspiration pour fapper ? Pourquoi pas.
J’ai l’impression que le verdict est sans appel, les spectateurs des webcams sont avant tout des personnes venues passer un bon moment ensemble, presque comme on le ferait dans la vie, entre amis. Bien sûr on pense au sexe, on s’excite et parfois on se masturbe. Mais avant tout : on échange ! Que l’on soit modèle ou voyeur, on s’enrichit d’une manière ou d’une autre : socialement, sexuellement, ou esthétiquement. À vous de venir chercher le petit quelque chose qui vous fera revenir, mais attention on devient vite accro…
Un essai de 170 pages vient d’être publié sur le «câlin». Ce mot méritait-il tant ? Surprise : le traité se lit en une heure… et on en redemande, surpris d’apprendre qu’à l’origine le «câlin» était tout sauf gentil.
Il y a des mots qui sont maudits. «Câlin», par exemple. Jean-Luc Benoziglio dans son roman La Voix des mauvais jours et des chagrins rentrés (2004) le conspue : «Dire baiser à la place de faire l’amour, d’accord, c’est peut-être grossier. Mais employer à la place l’expression : Faire un câlin, alors ça, je trouve ça de la plus obscène des vulgarités.» Il y a cependant pire : «calinou», «calinette»… Mélanges sournois d’hypocrisie vicelarde et de sentimentalisme mielleux, ces mots suggèrent si puissamment l’égrillarde mièvrerie qu’il est devenu presque impossible en France d’entendre l’expression «faire un câlin» sans penser à mal. On a beau se morigéner, non décidément, impossible de faire un «gros câlin» à une petite fille : trop honte. Mais pourquoi ce mot fait-il rougir ?
Qui trop câline, mal pine
C’est ici qu’il faut saluer la parution d’un [Court] traité des (gros) câlins, livre en apparence léger dont on n’entame la lecture qu’avec méfiance. On se dit d’abord, tiens, c’est drôle. «Ce livre est né du constat que sur le câlin, la documentation disponible était rare, fragmentaire […] qui irait s’encombrer d’un Manuel du câlin ? Vous n’y pensez pas sérieusement, j’espère ?». Puis l’auteur attaque : «ce traité des câlins sera court, car sur ce thème, une seule chose est à peu près établie : qui trop embrasse, mal étreint.» Lui non plus n’aime pas les câlins, ce qui fait tout l’intérêt de sa recherche : il essaye de savoir pourquoi. Il s’appelle Patrice Salsa. Il est DSI (Directeur des systèmes d’information) et diplômé de linguistique, passionné de langue française. «Câlin» l’intrigue : pourquoi ce mot est-il si détestable ?
Pourquoi ce mot est obscène. Réponse 1
Première réponse. Parce sa dimension érotique est «bien encombrante, surtout quand la situation implique des enfants», se moque Salsa, pointant du doigt les efforts désespérés que font les adultes pour parler du «câlin» en tout bien tout honneur. Le câlin, en principe, ne concerne que les parties supérieures du corps. C’est l’équivalent du hug, une accolade, joue contre joue, une parole tendre, un geste affectueux. Il faudrait vraiment être pervers pour y voir autre chose. N’est-ce pas ? «L’embêtant», souligne Patrice Salsa : «L’embêtant, avec le refoulé»… On a beau faire, il vous pollue l’esprit. C’est ce que le psychologue social Daniel Wegner appelle «l’effet de l’ours blanc» : plus on refoule, plus on est obsédé. Plus on force une personne à réprimer des pensées spécifiques, plus elles envahissent sa conscience.
L’effet de l’«ours blanc»
Quoi que vous fassiez, ne pensez pas, je répète, ne pensez pas à un ours blanc durant les trente prochaines secondes. Même chose pour «câlin». Ainsi que le souligne Salsa, ce mot est trop évocateur. Il rime trop avec «Nuits de Chine»… «Aussi ne faut-il pas avoir l’esprit si mal tourné que Ça pour entendre, dans cet argumentaire de livre pour enfant, une promesse alléchante : Câlinou Câlinette, du matin au coucher, sur la main ou le nez/ Câlinou Câlinette, les bisous, c’est la fête.» Et «que dire de la chanson enfantine de l’auteur-compositeur-interprète Pierre Chêne créée en 2006 qui contient les paroles suivantes ? Câlinou câlinette / Si tu le veux bien […] Où est ma culotte/ Elle s’est envolée». Aie, aie. Il n’y a pas d’innocence possible au paradis des «câlins». Reste à savoir si le refoulé ne vient pas de beaucoup plus loin en arrière dans notre inconscient collectif.
Pourquoi ce mot est louche. Réponse 2
C’est en allant chercher les définitions du mot dans les tout premiers dictionnaires de la langue française que Patrice Salsa fait sa découverte la plus intéressante. A l’origine, les mots «câlin» ou «câliner» n’ont rien à voir avec la tendresse. Surprise. «Ces termes font leur entrée, entre califourchon et calleville (une variété de pomme), dans la 3e édition du Dictionnaire de L’Académie française, en 1740» : «calin : Niais & indolent. «C’est un calin». «Il fait le calin». Caliner : se tenir dans l’inaction, dans l’indolence. «Il passe son temps à se caliner dans un fauteuil».» Le mot désigne clairement la sottise et la paresse. Patrice Salsa commente : «C’est bref. C’est concis. C’est surtout très éloigné des sens actuels. Il s’agit de significations qui ont complètement disparu des acceptions contemporaines».
Un gros calin : un gros gueux, un gros fainéant
Le Dictionnaire de Trévoux donne peu ou prou la même définition. «Calin, ine : Mot bas & populaire, qui signifie Paysan, fainéant, gueux. Un gros calin, une grosse caline, c’est-à-dire, un gros gueux, une grosse gueuse ; de ces fainéants qui courent le pays en demandant l’aumône ? Que fais-tu là calin ? Veux-tu travailler ? Il signifie là fainéant, vaurien.» Jusqu’au XIXe siècle, ainsi que le révèle Patrice Salsa, le mot «calin» (sans accent circonflexe) s’emploie donc principalement comme une injure, pour désigner «Celui, celle qui n’a ni activité, ni intelligence.» (Littré, édition de 1872-1877). Pourquoi ? C’est lié aux pèlerinages, semble-t-il.
Caliner : mendier, mentir et glander
A l’origine, les calins sont des mendiants. Pire encore : des gens qui «mendient sans besoin», c’est-à-dire qu’ils pourraient très bien travailler, mais qu’ils préfèrent tendre la main plutôt que retrousser leurs manches. Afin d’émouvoir les bonnes âmes, ils font semblant d’être malades. Pire : ils font semblant d’être des pèlerins, en route vers des lieux saints pour obtenir une guérison miraculeuse. A quoi les reconnait-on ? A la coquille de Saint Jacques qu’on nomme alors la «cale». «Câlin» viendrait donc de «coquille» ? C’est la théorie que Pierre Guiraud avance dans son Dictionnaire des étymologies obscures (1982) : pour lui, le sens de «calin» (sans accent) comme «gueux, mendiant», puis «niais, indolent» est peut-être issu de la parenté avec «cale» au sens de «coquille». «Sans être indiscutable, c’est une théorie recevable», commente Patrice Salsa qui cite fort à propos ce terme de jargon ancien : «coquillards» pour désigner ceux qui trichent (qui mendient).
Les coquillards : underground au temps des pèlerinages
«La Coquille était le nom d’une association de malfaiteurs du XVe siècle dont les membres, les Coquillards, avaient pris ce nom soit à partir de l’expression «vendre ses coquilles» (tromper) soit parce qu’ils se faisaient parfois passer pour des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.» Voilà que tout s’éclaire. Ou presque. Car il existe une autre étymologie possible de «câlin», liée non pas à la «cale» (coquille) mais au latin populaire calere («être chaud»). Ça se complique.
Câlin : un dérivé du mot «chaleur» ?
S’il faut en croire les étymologies courantes, le mot «câlin» serait «probablement emprunté du normand caliner, «se reposer à l’ombre», dérivé de caline [ou chaline], «chaleur lourde, étouffante». En été, à midi, impossible de rester au soleil sans risquer une insolation. Les animaux et les humains «calinent», c’est-à-dire font la sieste et paressent, en attendant que la canicule passe. Cette origine du mot «câlin» ne semble, a priori, avoir rien en commun avec celle proposée par Pierre Guiraud. Qui croire, alors ? C’est là que Patrice Salsa avance sa théorie : les deux étymologies sont justes, dit-il, car elles concernent un mot qui, à l’origine, était en réalité deux mots différents.
De l’importance de l’accent circonflexe
Imaginons que les mots «calin» et «câlin» n’aient, au départ, rien à voir. Il se pourrait fort bien qu’ils aient cohabité pendant un ou deux siècles dans la langue française… avant de fusionner. L’hypothèse se tient : en plus d’être homophones, «calin» et «câlin» évoquent l’idée commune de l’oisiveté. Patrice Salsa suggère : la «notion d’indolence –comment travailler par de grosses chaleurs étouffantes?– [n’aurait-elle pas] facilité la fusion» ? Son idée est séduisante. le mot «câlin» peut très bien être le résultat d’une rencontre entre les «chaleurs» de l’été normand et les mendiants montrant leur «cale» pour obtenir l’aumône… Bien sûr, tout cela ne repose sur aucune preuve. Ce qui fait du «câlin» un mot singulièrement opaque, voire louche.
Des cuddle parties réservées aux initiés ?
Les origines du mot «câlin» restent douteuses. Nul doute que le mot lui-même n’en ait gardé la trace : il flotte autour de lui un parfum coupable d’incertitude. Le fait même de serrer quelqu’un dans ses bras met mal à l’aise : cette accolade qu’on appelle hug, par exemple, quoi de plus fallacieux ? Si l’expression «faire un câlin» vous paraît d’une épouvantable vulgarité, il y a pire encore : c’est cette démonstration d’amitié avec de parfaits inconnus armés de leur pancarte «free hug». Patrice Salsa, à ce sujet, dévoile d’autres étonnantes informations. Saviez-vous qu’il existe des forums uniquement dédiés au sens des câlins qui excèdent 5 secondes ? Des soirées du style sociétés secrètes (cuddle party) aux Etats-Unis ? Et des listes des positions authentifiées pour faire des câlins ? Son [Court] Traité des (gros) câlins est une mine. Il faudra y revenir. Il faut le lire.
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A LIRE : [Court] traité des (gros) câlins, Patrice Salsa, éditions Book on Demand, 2015.
POUR EN SAVOIR PLUS : «L’influence du ciel sur nos câlins»
Dans son nouveau livre Après Charlie, l'auteure et militante québécoise Djemila Benhabib part des assassinats des dessinateurs pour brosser le paysage de l'avancée de l'islam radical aujourd'hui. Elle a achevé l'écriture d'Après Charlie juste avant le 13 novembre. C'est un hymne à la laïcité et à la démocratie et une ode aux journalistes qu'illumine la figure de Charb.
- Charlie Hebdo, libertés et MahometDecordoue s’en est allée. Je quitte le navire avec une pointe de tristesse, tant je m’étais dévouée à mes tâches. Bon délire que de chaque semaine chercher les gifs les plus cool pour une assemblée de pornophiles passionnés. Une de mes dernières sélections, faite avec émotion. I’ll be back.
Deux copines à la peau douce et un tapis en poils de mouton, qui dit mieux ? En termes de tendresse, personne n’est à la hauteur. Dani Daniels et Skin Diamond, pour cause, se connaissent comme personne. Ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces, alors on ne va pas se mettre à raisonner les deux mignonnes.
Dani Daniels & Skin Diamond – Club 59 – Elegant Angel
Un méli-mélo de corps, de mouvements saccadés, de résines et de contractions musculaires, c’est ainsi qu’on les aime nos gifs. Une orgie parlante pour un résultat parfait, et puis de quoi mater sous tous les angles. Si c’est Asa Akira qui se taille une bonne part du gâteau, Katsuni n’est pas en reste. Un dimanche comme on les envie.
Il s’en passe des choses dans les vestiaires des pom-pom girls ! Qui l’eut cru, que dans ces petits casiers innocents se cachaient des godes ceintures de la taille de la bite de Danny D. En même temps quelque part ce n’est pas entièrement dénué de logique, le matin on fait des pyramides avec les copines, le soir on s’entraîne plus profondément pour être bien sûres de maîtriser. Normal.
Lacey Duvalle & Madison Luv – Loveable Lacey #1
Ce gif nous a fait penser à un personnage de dessin animé. Des « Zébulon » à ma droite, des « Lumière » à ma gauche, le seul indice que nous avions était « personnage sans pied »… et qui culbute. Beaucoup trop facile une fois qu’on a dit ça, la bonne réponse était évidemment « Culbuto », un poto de Oui-oui le garçon au beau taxi. Haaaa l’enfance. Merci Jennifer White pour cet instant nostalgie.
Oui, le côté artistique de nos frasques sexuelles manque à cette sélection. En voilà une : ici on a carrément l’impression de se trouver dans un Dolan. Une branlette espagnole à quatre mains, doublée d’un regard pétrifiant sur fond de film vidéoprojeté. Une mise en abyme comme on n’en fait plus.
Emmanuelle London & Danni Cole – Orifice Space – Big Tits At Work
A l’adolescence, Maman peut clairement aller se faire foutre. Qu’à cela ne tienne, Brazzers en a fait une série de films. Quand sa fille écoute attentivement ses conseils en matière de rapport bucogénital, la reine mère se met à la pratique. On ne dévoile pas le reste de ce porn mais on ne niera pas l’adage qui associe âge et expérience.
Janice Griffith & Eva Notty – It’s Too Big – Brazzers
« Au revoir »
Image à la Une: Anna Polina
Quel bonheur de redécouvrir les joies du Petplay, quel bonheur de pouvoir recommencer à vivre comme une petgirl, doucement mais surement. Tous ces mois ont été vécu comme le vivrait une femme qui est enceinte et qui attend enfin le moment de pouvoir tenir son enfant dans ses bras. Parce que soyons honnête, la grossesse c’est certes le bonheur de sentir la vie grandir en soi mais c’est aussi les vertiges, les nausées, les nuits blanches, les hormones qui travaillent à donf, le corps qui change, le sentiment d’être énorme comme une baleine, les vergetures, la peur de ne plus pouvoir perdre tous ces kilos. Donc avec certes des moments difficile mais aussi beaucoup de bons moments. Donc pendant toute la durée de l’éducation d’Indiana, fini de vivre nue, fini de faire pipi comme une petgirl, fini de manger dans ma gamelle. Manger à table, marcher tout le temps à deux pattes, aller aux toilettes…. Bref une vie tristement humaine. Pourtant je ne regrette rien. Car maintenant je peux dire que je revis une merveilleuse renaissance. j’ai un Maitre merveilleux et j’ai un compagnon à 4 pattes. Cartes il y a encore beaucoup à faire mais je peux à nouveaux déambuler à quatre pattes et cela n’a pas de prix. Son éducation a pris du temps mais cela en valait la peine. Certes, je ne peux pas encore manger dans ma gamelle mais cela va venir…
IL avait déjà fallut faire des choix et des aménagements vis à vis des enfants mais Nnous avions encore des moments à Nnous. Car avoir des enfants c’est certe beaucoup de bonheur mais c’est aussi des devoirs et des responsabilités. Et ce jusqu’à la fin. Entre ma grande qui est revenus vivre à la maisonn et la petite que Nnous avons tous les week-end autant dire que chaque moment vécu en petgirl étaient précieux. Mais, àpartir du moment ou Nnous avons pris Indiana, il a fallut faire des choix et des sacrifices. Sacrifice car le temps de son éducation je ne pouvais plus vivre comme une petgirl. Plus du tout. Ce fut long, vraiment long mais c’est maintenant derrière Nnous. Mais cela en valait la peine. Toutes ces semaines, tous ces mois de patience, d’éducation, d’amour pour ce petit être pour qu’il se sente heureux, aimé et qu’il apprenne ou était sa place, ma place, notre place vis à vis de Monsieur, de moi. alors ces derniers moios j’ai arreté d’écrire car ma vie n’avais plus de sens BDSMement parlant.
Bonjour à Ttoutes et Ttous
Vous êtes nombreux à Nnous écrire et je Vvous en remercie, avec votre accord voici un premier temoignage que j’ai reçu et dont j’ai eu l’autorisation de le difuser sur ce blog. N’hésitez à m’en envoyer d’autres car il n’existe pas une façon de le vivre mais des milliers. Et surtout donnez moi Vvotre accord pour le diffuser :
Bonjour à tous et à toutes, je tiens à préciser que tout ce que je vais dire est N/notre vision du Petplay et je ne parle qu’en mon nom. Je suis loin de détenir la vérité absolue et j’en apprends encore tout les jours
N/notre relation D/s est basée principalement sur le cérébral, néanmoins je ne rechigne jamais sur une petite fessée.
Je suis avec Mon Maître une chienne, je me comporte donc comme le dit animal, je marche à quatre pattes, je mange dans une gamelle, j’ai des jouets, je dors dans un panier.
Je ne me sers pas de mes mains car j’ai des pattes, la position à quatre pattes n’est pas naturelle pour l’être humain, il faut donc quelques équipements pour éviter les genoux bleus et gonflés. J’ai ce qu’on appelle une queue, que je porte en permanence, elle prolonge la courbe de ma croupe et me permet aussi « d’exprimer » une petite partie de mes émotions, je la remue quand je suis contente ou excitée et au contraire elle se glisse entre mes jambes lorsque je suis effrayée ou que j’ai fais une bêtise.
Il faut savoir que c’est un travail de longue haleine pour éduquer un chiot, je me considère encore comme cela, je suis impulsive, irréfléchie, fofolle et hyperactive. Mon Maître me protège, me cajole et dois me porter une attention constante car je m’ennuie assez rapidement et j’ai tendance à faire des conneries plus inventives les unes que les autres.
Il est hors de question pour Mon Maître de me laisser passer le moindre mauvais comportement, je sais que cela va peut être faire s’arracher les cheveux à certains mais oui Il m’éduque et me dresse. Il y a très peu de masochisme chez moi, la douleur n’est que le résultat d’une mauvaise action, j’ai dépassé une limite donc je suis punie à hauteur de la faute. Après la punition, Il remet les compteurs à zéro mais comme un chiot j’ai besoin de temps pour apprendre de mes erreurs.
La discussion est primordiale dans N/notre relation, oui je grogne, je montre les dents, j’aboie et je couine mais je reste une soumise humaine avant toute chose, avec des émotions, des peurs et des appréhensions. Je ne peux pas être une pet en h24 non plus, les obligations de la vie courante m’en empêche mais je retrouve ma place dès que je le peux. En dehors de N/notre foyer, je me comporte comme tout le monde, il y a juste des gestes et des codes que nous respectons : je ne mange jamais avant Lui et j’attends qu’Il me donne Son autorisation, je demande la permission pour aller aux toilettes, je ne fais pas la moindre chose sans lui demander au préalable Son accord.
Je ne baisse pas les yeux devant car chez N/nous tout ou presque passe par le regard, Il sait quand quelque chose me tracasse, si je suis contente ou que je suis excitée rien qu’en plongeant Ses yeux dans les miens. Je Lui dois une fidélité, une obéissance et un respect sans faille et Lui me dois Amour, protection et attention, tout les tracas de la vie quotidienne, ce n’es pas au cœur de mes préoccupations. Il fait le ménage, la vaisselle, le linge, Il me lave et m’habille quand Il le peut. Je n’ai « aucun » droits mais en contrepartie « aucun » devoir, je reste égale à moi même, Son petit animal de compagnie.
Je suis Lui suis entièrement dévouée car je Lui appartient, Il se sert de mon corps quand bon Lui semble ( c’est très très loin de me déplaire) et j’obéis à Ses désirs dans ce domaine là.
Je lui voue un Amour inconditionnel, Il est bon et sait ce qui est bon pour moi, Il prends soin de moi et m’aime de tout son cœur. Je suis une chipie et une tête de mule mais comme Il me le dis souvent c’est comme ça qu’Il m’aime , la seule chose qu’Il veut c’est que je m’épanouisse en tant que chienne, que mon côté animal puisse s’exprimer.
J’aime être à Ses pieds lorsqu’Il mange, me blottir dans Ses bras et me faire caresser, Il ne m’en demande pas plus Il est Mon Maître et je suis Sa chienne. Il ordonne, j’obéis rien de plus simple, aucun artifices dans N/notre relation, ce n’es pas un jeu pour faire monter l’excitation, N/nous avons trouvé un équilibre quasi parfait et N/nous sommes très heureux comme ça.
Voilà ma soumission envers Mon Amour, je suis dépendante de Lui et ça Lui convient parfaitement
Je tenais à vous montrez à tous N/notre mode de vie et puis vous le faire partager
On s’est fait peur, mais non: la Suisse ne deviendra le premier pays d’Europe occidentale à bloquer constitutionnellement un futur mariage pour tous, comme l’ont fait certains Etats comme la Croatie, la Hongrie ou la Pologne. Au terme d’un suspense intenable, l’initiative «Non à la pénalisation du mariage» soumise au peuple ce dimanche par le Parti démocrate-chrétien (PDC) a été rejetée par 50,8% des électeurs.
Porté par une forte participation due aux autres objets soumis au peuple et à des élections locales, le «non» s’est imposé au sprint final dans les grandes villes. Près de 70% de non ont été enregistrés en ville de Zurich, 64% à Lausanne, 60% à Berne et à Bâle, 59% à Genève. Toutefois, seuls 6,5 cantons ont refusé le texte du PDC, alors que 16,5 l’ont accepté. Les électeurs des régions rurales et des localités moyennes se sont laissées séduire par un projet apparemment frappé du sceau du bon sens traditionnel.
Commune par commune: beaucoup de oui en Suisse romande à l'init. du PDC: https://t.co/G3m2qpXOiX #CHvote pic.twitter.com/Y9FF8wiPi0
— RTSinfo (@RTSinfo) 28 février 2016
Définition du mariage
Drôle de texte que cette initiative du PDC, lancée en 2011 avec pour mission de corriger l’«injustice fiscale» dont souffrent, selon le parti, les couples mariés par rapport aux concubins. Leur texte inscrivait l’égalité de traitement dans la Constitution, tout en y adjoignant la phrase qui a mis le feu aux poudres: une définition du mariage comme «l’union durable réglementée par la loi d’un homme et d’une femme». Cet aspect a très vite mobilisé les associations LGBT, qui ont dénoncé une tentative d’interdire préventivement l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
Dans les derniers mois, les sondages donnaient une avance très confortable au «oui». Il faut dire que les opposants à l’initiative se faisaient discrets, mis à part la campagne «Avançons ensemble» mise sur pied par les associations homosexuelles.
La direction de campagne du PDC, où de nombreux élus ont exprimé leur malaise face à cette initiative, se contentait de nier mollement toute visée discriminatoire dans son texte, soulignant que la définition hétérosexuelle du mariage était déjà celle du Code civil suisse. A ses côtés, seule l’UDC populiste soutenait le texte. Ces dernières semaines, la gauche et la droite libérale sont enfin passées à l’attaque sur le coût de l’initiative PDC et sur le fait qu’elle profiterait aux classes les plus aisées.
Victoire symbolique
Président du PDC, Christophe Darbellay, a mis sa courte défaite sur le compte d’une «mobilisation des médias» contre son texte. Du côté des LGBT, cette victoire à l’arraché est avant tout symbolique. Un «oui» à l’initiative n’aurait pas été catastrophe, mais elle leur aurait compliqué leur tâche en vue du mariage égalitaire.
«Puisque la pénalisation du mariage ne peut pas arrêter le mariage pour tous, c’est le moment d’exiger l’égalité», a tweeté Michel Rudin, élu bernois vert’libéral. Son parti a déposé en 2013 deux propositions parlementaire pour ouvrir le partenariat enregistré et le mariage à tous les couples. «Maintenant, le peuple peut décider si le mariage doit être ouvert aux couples de même sexe», résume Nadine Jürgensen sur le site du quotidien alémanique «NZZ», «sans que cette question soit attachée à cet emballage fiscal trompeur.»
Merci – Danke – Grazie – Grazia !#MariagePourTous #CHvote ❤️ pic.twitter.com/brnOEw8PhZ
— Nasha Gagnebin (@nashtags) 28 février 2016
Pour ce troisième tweetchat, on va pousser des cris, perdre la tête et se détendre. Le coït, c’est tout simplement l’acte sexuel. Et si on peut grimper aux rideaux pendant, eh bien c’est encore mieux ! Ca fait partie de ce qu’on aime dans le repas nocturne ! Je vous propose donc de débattre à ce sujet durant l’Apéro Sexo Virtuel, ce dimanche 28 février à 18h !
Comment participer au tweetchat sur le coït ?– Connectez-vous sur Twitter dimanche 28 février à 18h
– Suivez le hashtag #ASV en le tapant dans la barre de recherche Twitter et/ou suivez mon compte @LadyShagass
– Répondez aux 5 questions posées en mentionnant le hashtag #ASV + le numéro de la question à laquelle vous répondez.… Lire la suite
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Ce soir tu rentres exténué chez nous. Il faut dire que tu n’arrêtes jamais: salsa, guitare, concert, petites amies, sorties, boulot… Par chance j’habite un petit studio proche de chez toi depuis que j’ai quitté le père de mes enfants. On aime l’appeler notre « chez nous » alors que tu n’y vis pas. Un « chez nous » que…
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Elle crierait écrirait volerait
dans les éclats de ta joie
trous noirs cristaux bleus
chants d'éboulis sur sa vie
Please say a friendly hello to our sponsor this week Adam & Eve TV, who let me poke through their great video collection to excerpt some tasty stills.
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La Concertation montréalaise femmes et emplois majoritairement masculins (CMFEMM) a pris l'initiative de réunir des organismes multisectoriels concernés par l'employabilité des femmes immigrantes pour former un comité de travail* spécifiquement pour favoriser l'intégration des femmes immigrantes dans les métiers majoritairement masculins.
- Femmes, travail, économie, pauvretéVu sur Orgie en mer, Erika Sauw
J’ai lu Orgie en mer d’Erika Sauw sans savoir que le texte était en lien…
Cet article provient de Littérature érotique
Le 18 février dernier, l’hébergeur de vidéos pour adultes PornTube a dévoilé les dix premiers épisodes de Porn Soup, une série comique articulée autour des expérience pornographiques d’un couple d’acteurs que nous connaissons bien : Manuel Ferrara et Kayden Kross. Assis sur leur canapé, les fiancés tirent sur leur narguilé en évoquant tout ce que l’industrie peut avoir d’amusant. On passe du dirty talk aux safe words, des présentations avec les nouveaux collègues à la rencontre avec les voisins fraîchement installés, du squirt au massage… C’est léger, bien fait et vraiment drôle.
Porn Soup est né à l’initiative de Kayden Kross : “Quand Kayden a lancé l’idée, nous étions pressés de voir ce que ça donnerait face à la caméra, a affirmé Mike Miller, l’un des employés de PornTube. Nous savions qu’une série centrée sur l’industrie aurait beaucoup de potentiel.” Depuis le tournage du premier épisode, l’actrice et son fiancé sont en recherche permanente de nouveaux sujets à traiter. “Nous nous baladons continuellement avec un cahier et nous enregistrons tout qui nous arrive”, a-t-elle expliqué à Xbiz.
En plus d’être très divertissant, Porn Soup attire l’attention sur PornTube. On pourrait être surpris que Manuel Ferrara et Kayden Kross, deux professionnels sous contrat, acceptent de faire équipe avec un tube. En temps normal, YouPorn et consorts sont perçus comme des voleurs par les grands noms de l’industrie. PornTube est différent : il fait partie de ces nouveaux hébergeurs qui misent sur les partenariats avec les studios plutôt que sur la concurrence débridée. Presque toutes les vidéos que vous y trouverez ont été mises en ligne avec l’accord de leurs créateurs. PornTube s’est engagé sur cette route après avoir fait appel à Jonathan “JT” Todd, l’architecte-pionnier de ces tubes “légaux”.
Sachant que PornTube a eu les moyens de faire appel à une équipe de tournage venue de grands studios mainstream, on imagine que les méthodes de JT donnent de bons résultats financiers. Pourvu que ça continue : le onzième épisode de Porn Soup a été mis en ligne hier et il est aussi bon que ses prédécesseurs.
Vu sur Voyeurisme noir, Guillaume Perrotte
Après les trois textes de Jean Claude Thibaud regroupés en un volume, c’est au tour…
Cet article provient de Littérature érotique
Dans le cadre de son partenariat avec l'association Tarmac, notre délégation de la Sarthe a organisé une formation ouverte aux usagers de l'association (CAD, HUDA, Foyer, Accueil d'urgence, CHRS.....) et aux travailleurs sociaux, avec l'intervention de Laurence Noëlle, survivante de la prostitution et formatrice professionnelle.
Infos pratiquesVendredi 26 février 2016
de 16h00 à 18h00
À l'Étape, rue de la Douelle au Mans
Projection du documentaire Pas à vendre
Laurence Noëlle apportera son témoignage et évoquera la question de la prostitution. Elle est aujourd'hui formatrice professionnelle, co-fondatrice de la branche française des Survivantes de la prostitution et auteure d'un ouvrage, Renaître de ses hontes.
Les membres de Reddit débordent de questions intéressantes, au point que le site communautaire géant dispose d’une catégorie spécialement dédiée aux interrogations des Redditors, /r/askreddit. Avec plus de dix millions de membres, il est même le plus populaire de tous les subreddits, ces sous-divisions qui composent la galaxie Reddit. A titre de comparaison, sachez que la Suède compte 9,5 millions d’habitants.
Lundi 22 février, l’utilisateur notashleyjudd a posé une question croustillante au grand peuple de /r/askreddit : “Quel est le truc le plus étrange auquel tu aies jamais pensé pendant une partie de sexe oral ?”
Pour peu que vous ayez déjà pris part à une fellation ou un cunnilingus, vous connaissez sans aucun doute ces pensées qui s’immiscent dans votre crâne malgré l’action. Parfois incongrues, d’autres fois bien naturelles au vu des événements, elles font partie intégrante du décorum sexuel. Petit florilège des réponses adressées à la question de notashleyjudd.
La contribution la plus appréciée est signée blueflameangel : “Je peux voir son triple menton en ce moment-même, et si je n’avais pas de bite dans la bouche je serais sûrement en train de mourir de rire.” Relativisons : la contre-plongée ne réussit pas à grand-monde.
La palme de la délicatesse est attribuée ex-aequo à Silver_Dynamo et malleus__maleficarum. Le premier lance : “Qu’est ce qui se passerait si j’osais lui pisser dans la bouche ?” On ne lui en veut pas vraiment, parce qu’il est difficile de n’avoir jamais envisagé cette possibilité. Le second s’étonne, non moins classe : “Elle peut parler sans s’arrêter pendant deux heures, mais elle a mal à la mâchoire après une minute de pipe ?!!”
D’autres, comme Mario_Maker_Rookie, font étalage d’un esprit pratique qui confine au cliché : “Parfois, j’épèle ma liste de courses avec ma langue quand je suis au pris dans l’action. De nombreux dîners ont été planifiés dans ma tête pendant l’acte.”
Autre dilemme du sexe oral : l’éjaculation. « Comment lui dire que je suis sur le point de jouir… Je devrais peut-être lui dire… Merde, trop tard. » La contribution de thenetkraken sent le vécu. Tout comme celle de marmiteNcrackers : « C’est quoi dans son nombril ? Est-ce que je dois l’attraper ? Non non concentre-toi sur la mission, nom d’un chien. »
On vous le concède volontiers, tout ceci est fort grivois. Cependant, c’est un fait : le sexe est rarement pur et raffiné, sur les corps comme dans la tête. Si vous y croyez encore après avoir lu tout ça…
Vu sur L’initiation de Claire 2 – Douter, Valéry K. Baran
L’initiation de Claire de Valéry K. Baran est une novella que j’avais bien aimée. Publié…
Cet article provient de Littérature érotique
A compter du week-end prochain, la société de production BluMedia commencera la diffusion gratuite de son émission de télé-réalité Broke Straight Boys (« Hétéros fauchés ») sur Internet. La premier épisode sera rendu disponible ce samedi 27 février, le deuxième la semaine prochaine, et ainsi de suite. A raison d’un épisode hebdomadaire, le dernier des huit volets de la série sera dévoilé le 16 avril prochain.
Broke Straight Boys raconte l’histoire de ces hommes hétérosexuels qui décident de se lancer dans le porno gay par appât du gain. Dans l’industrie, on appelle cela le gay-for-pay. Pour réaliser la série mi-télé-réalité, mi-documentaire qu’elle a décidé de consacrer à ce phénomène, BluMedia n’a pas eu à chercher bien loin : le domaine d’activité principal de cette société de production est justement le gay-for-pay.
La série de BluMedia fait la part belle aux individus qui évoluent dans cet univers hautement controversé, des acteurs aux équipes techniques. Elle nous permet également de découvrir les méthodes généreuses du patron de la société de production. Chaque mois, Mark Erickson sélectionne quelques hommes qui ont fait part de leur volonté d’intégrer le monde du gay-for-pay sur le site officiel de BluMedia et les héberge dans sa très coûteuse villa pour toute la durée des tournages. C’est là que Broke Straight Boys a été enregistré.
Avant d’être proposé gratuitement aux internautes, Broke Straight Boys a été diffusé sur la chaîne privée américaine Here TV. La série a rencontré un grand succès sur ce canal destiné aux téléspectateurs LGBT, dont les programmes sont également accessibles par le biais d’une chaîne YouTube payante.
Le collectif "Elles et nous" et la délégation du Mouvement du Nid du Nord-Pas-de-Calais vous proposent cette conférence animée par Bernard Lemettre, responsable de la délégation et ancien président du Mouvement du Nid - France.
Infos pratiquesJeudi 25 février 2016, de 18h30 à 20h00, lieu à préciser à proximité de l'arrêt de bus ligne 14 "Les Bateliers".
Pour toute information complémentaire merci de contacter la délégation du Nord-Pas-de-Calais (coordonnées ci-contre).
Bernard Lemettre présentera le Mouvement du Nid et les actions de la délégation du Nord-Pas-de-Calais, sa lutte contre le système prostitutionnel et notamment sa participation au procès Carlton.
Un moment d'échanges sera consacré à vos questions et réflexions sur le sujet, avec le Collectif "Elles et nous".
De temps en temps, je tombe sur de vraies surprises au coin d’un site web. Aujourd’hui, je vous fais découvrir une de mes dernières trouvailles, l’artiste Québécois François Dubeau. François Dubeau est spécialiste de la simplicité avec des dessins érotiques au pinceau très proches dans l’esprit de la calligraphie japonaise, tout en finesse et délicatesse. Je…
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