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Dans son nouveau livre Après Charlie, l'auteure et militante québécoise Djemila Benhabib part des assassinats des dessinateurs pour brosser le paysage de l'avancée de l'islam radical aujourd'hui. Elle a achevé l'écriture d'Après Charlie juste avant le 13 novembre. C'est un hymne à la laïcité et à la démocratie et une ode aux journalistes qu'illumine la figure de Charb.
- Charlie Hebdo, libertés et MahometDecordoue s’en est allée. Je quitte le navire avec une pointe de tristesse, tant je m’étais dévouée à mes tâches. Bon délire que de chaque semaine chercher les gifs les plus cool pour une assemblée de pornophiles passionnés. Une de mes dernières sélections, faite avec émotion. I’ll be back.
Deux copines à la peau douce et un tapis en poils de mouton, qui dit mieux ? En termes de tendresse, personne n’est à la hauteur. Dani Daniels et Skin Diamond, pour cause, se connaissent comme personne. Ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces, alors on ne va pas se mettre à raisonner les deux mignonnes.
Dani Daniels & Skin Diamond – Club 59 – Elegant Angel
Un méli-mélo de corps, de mouvements saccadés, de résines et de contractions musculaires, c’est ainsi qu’on les aime nos gifs. Une orgie parlante pour un résultat parfait, et puis de quoi mater sous tous les angles. Si c’est Asa Akira qui se taille une bonne part du gâteau, Katsuni n’est pas en reste. Un dimanche comme on les envie.
Il s’en passe des choses dans les vestiaires des pom-pom girls ! Qui l’eut cru, que dans ces petits casiers innocents se cachaient des godes ceintures de la taille de la bite de Danny D. En même temps quelque part ce n’est pas entièrement dénué de logique, le matin on fait des pyramides avec les copines, le soir on s’entraîne plus profondément pour être bien sûres de maîtriser. Normal.
Lacey Duvalle & Madison Luv – Loveable Lacey #1
Ce gif nous a fait penser à un personnage de dessin animé. Des « Zébulon » à ma droite, des « Lumière » à ma gauche, le seul indice que nous avions était « personnage sans pied »… et qui culbute. Beaucoup trop facile une fois qu’on a dit ça, la bonne réponse était évidemment « Culbuto », un poto de Oui-oui le garçon au beau taxi. Haaaa l’enfance. Merci Jennifer White pour cet instant nostalgie.
Oui, le côté artistique de nos frasques sexuelles manque à cette sélection. En voilà une : ici on a carrément l’impression de se trouver dans un Dolan. Une branlette espagnole à quatre mains, doublée d’un regard pétrifiant sur fond de film vidéoprojeté. Une mise en abyme comme on n’en fait plus.
Emmanuelle London & Danni Cole – Orifice Space – Big Tits At Work
A l’adolescence, Maman peut clairement aller se faire foutre. Qu’à cela ne tienne, Brazzers en a fait une série de films. Quand sa fille écoute attentivement ses conseils en matière de rapport bucogénital, la reine mère se met à la pratique. On ne dévoile pas le reste de ce porn mais on ne niera pas l’adage qui associe âge et expérience.
Janice Griffith & Eva Notty – It’s Too Big – Brazzers
« Au revoir »
Image à la Une: Anna Polina
Quel bonheur de redécouvrir les joies du Petplay, quel bonheur de pouvoir recommencer à vivre comme une petgirl, doucement mais surement. Tous ces mois ont été vécu comme le vivrait une femme qui est enceinte et qui attend enfin le moment de pouvoir tenir son enfant dans ses bras. Parce que soyons honnête, la grossesse c’est certes le bonheur de sentir la vie grandir en soi mais c’est aussi les vertiges, les nausées, les nuits blanches, les hormones qui travaillent à donf, le corps qui change, le sentiment d’être énorme comme une baleine, les vergetures, la peur de ne plus pouvoir perdre tous ces kilos. Donc avec certes des moments difficile mais aussi beaucoup de bons moments. Donc pendant toute la durée de l’éducation d’Indiana, fini de vivre nue, fini de faire pipi comme une petgirl, fini de manger dans ma gamelle. Manger à table, marcher tout le temps à deux pattes, aller aux toilettes…. Bref une vie tristement humaine. Pourtant je ne regrette rien. Car maintenant je peux dire que je revis une merveilleuse renaissance. j’ai un Maitre merveilleux et j’ai un compagnon à 4 pattes. Cartes il y a encore beaucoup à faire mais je peux à nouveaux déambuler à quatre pattes et cela n’a pas de prix. Son éducation a pris du temps mais cela en valait la peine. Certes, je ne peux pas encore manger dans ma gamelle mais cela va venir…
IL avait déjà fallut faire des choix et des aménagements vis à vis des enfants mais Nnous avions encore des moments à Nnous. Car avoir des enfants c’est certe beaucoup de bonheur mais c’est aussi des devoirs et des responsabilités. Et ce jusqu’à la fin. Entre ma grande qui est revenus vivre à la maisonn et la petite que Nnous avons tous les week-end autant dire que chaque moment vécu en petgirl étaient précieux. Mais, àpartir du moment ou Nnous avons pris Indiana, il a fallut faire des choix et des sacrifices. Sacrifice car le temps de son éducation je ne pouvais plus vivre comme une petgirl. Plus du tout. Ce fut long, vraiment long mais c’est maintenant derrière Nnous. Mais cela en valait la peine. Toutes ces semaines, tous ces mois de patience, d’éducation, d’amour pour ce petit être pour qu’il se sente heureux, aimé et qu’il apprenne ou était sa place, ma place, notre place vis à vis de Monsieur, de moi. alors ces derniers moios j’ai arreté d’écrire car ma vie n’avais plus de sens BDSMement parlant.
Bonjour à Ttoutes et Ttous
Vous êtes nombreux à Nnous écrire et je Vvous en remercie, avec votre accord voici un premier temoignage que j’ai reçu et dont j’ai eu l’autorisation de le difuser sur ce blog. N’hésitez à m’en envoyer d’autres car il n’existe pas une façon de le vivre mais des milliers. Et surtout donnez moi Vvotre accord pour le diffuser :
Bonjour à tous et à toutes, je tiens à préciser que tout ce que je vais dire est N/notre vision du Petplay et je ne parle qu’en mon nom. Je suis loin de détenir la vérité absolue et j’en apprends encore tout les jours
N/notre relation D/s est basée principalement sur le cérébral, néanmoins je ne rechigne jamais sur une petite fessée.
Je suis avec Mon Maître une chienne, je me comporte donc comme le dit animal, je marche à quatre pattes, je mange dans une gamelle, j’ai des jouets, je dors dans un panier.
Je ne me sers pas de mes mains car j’ai des pattes, la position à quatre pattes n’est pas naturelle pour l’être humain, il faut donc quelques équipements pour éviter les genoux bleus et gonflés. J’ai ce qu’on appelle une queue, que je porte en permanence, elle prolonge la courbe de ma croupe et me permet aussi « d’exprimer » une petite partie de mes émotions, je la remue quand je suis contente ou excitée et au contraire elle se glisse entre mes jambes lorsque je suis effrayée ou que j’ai fais une bêtise.
Il faut savoir que c’est un travail de longue haleine pour éduquer un chiot, je me considère encore comme cela, je suis impulsive, irréfléchie, fofolle et hyperactive. Mon Maître me protège, me cajole et dois me porter une attention constante car je m’ennuie assez rapidement et j’ai tendance à faire des conneries plus inventives les unes que les autres.
Il est hors de question pour Mon Maître de me laisser passer le moindre mauvais comportement, je sais que cela va peut être faire s’arracher les cheveux à certains mais oui Il m’éduque et me dresse. Il y a très peu de masochisme chez moi, la douleur n’est que le résultat d’une mauvaise action, j’ai dépassé une limite donc je suis punie à hauteur de la faute. Après la punition, Il remet les compteurs à zéro mais comme un chiot j’ai besoin de temps pour apprendre de mes erreurs.
La discussion est primordiale dans N/notre relation, oui je grogne, je montre les dents, j’aboie et je couine mais je reste une soumise humaine avant toute chose, avec des émotions, des peurs et des appréhensions. Je ne peux pas être une pet en h24 non plus, les obligations de la vie courante m’en empêche mais je retrouve ma place dès que je le peux. En dehors de N/notre foyer, je me comporte comme tout le monde, il y a juste des gestes et des codes que nous respectons : je ne mange jamais avant Lui et j’attends qu’Il me donne Son autorisation, je demande la permission pour aller aux toilettes, je ne fais pas la moindre chose sans lui demander au préalable Son accord.
Je ne baisse pas les yeux devant car chez N/nous tout ou presque passe par le regard, Il sait quand quelque chose me tracasse, si je suis contente ou que je suis excitée rien qu’en plongeant Ses yeux dans les miens. Je Lui dois une fidélité, une obéissance et un respect sans faille et Lui me dois Amour, protection et attention, tout les tracas de la vie quotidienne, ce n’es pas au cœur de mes préoccupations. Il fait le ménage, la vaisselle, le linge, Il me lave et m’habille quand Il le peut. Je n’ai « aucun » droits mais en contrepartie « aucun » devoir, je reste égale à moi même, Son petit animal de compagnie.
Je suis Lui suis entièrement dévouée car je Lui appartient, Il se sert de mon corps quand bon Lui semble ( c’est très très loin de me déplaire) et j’obéis à Ses désirs dans ce domaine là.
Je lui voue un Amour inconditionnel, Il est bon et sait ce qui est bon pour moi, Il prends soin de moi et m’aime de tout son cœur. Je suis une chipie et une tête de mule mais comme Il me le dis souvent c’est comme ça qu’Il m’aime , la seule chose qu’Il veut c’est que je m’épanouisse en tant que chienne, que mon côté animal puisse s’exprimer.
J’aime être à Ses pieds lorsqu’Il mange, me blottir dans Ses bras et me faire caresser, Il ne m’en demande pas plus Il est Mon Maître et je suis Sa chienne. Il ordonne, j’obéis rien de plus simple, aucun artifices dans N/notre relation, ce n’es pas un jeu pour faire monter l’excitation, N/nous avons trouvé un équilibre quasi parfait et N/nous sommes très heureux comme ça.
Voilà ma soumission envers Mon Amour, je suis dépendante de Lui et ça Lui convient parfaitement
Je tenais à vous montrez à tous N/notre mode de vie et puis vous le faire partager
On s’est fait peur, mais non: la Suisse ne deviendra le premier pays d’Europe occidentale à bloquer constitutionnellement un futur mariage pour tous, comme l’ont fait certains Etats comme la Croatie, la Hongrie ou la Pologne. Au terme d’un suspense intenable, l’initiative «Non à la pénalisation du mariage» soumise au peuple ce dimanche par le Parti démocrate-chrétien (PDC) a été rejetée par 50,8% des électeurs.
Porté par une forte participation due aux autres objets soumis au peuple et à des élections locales, le «non» s’est imposé au sprint final dans les grandes villes. Près de 70% de non ont été enregistrés en ville de Zurich, 64% à Lausanne, 60% à Berne et à Bâle, 59% à Genève. Toutefois, seuls 6,5 cantons ont refusé le texte du PDC, alors que 16,5 l’ont accepté. Les électeurs des régions rurales et des localités moyennes se sont laissées séduire par un projet apparemment frappé du sceau du bon sens traditionnel.
Commune par commune: beaucoup de oui en Suisse romande à l'init. du PDC: https://t.co/G3m2qpXOiX #CHvote pic.twitter.com/Y9FF8wiPi0
— RTSinfo (@RTSinfo) 28 février 2016
Définition du mariage
Drôle de texte que cette initiative du PDC, lancée en 2011 avec pour mission de corriger l’«injustice fiscale» dont souffrent, selon le parti, les couples mariés par rapport aux concubins. Leur texte inscrivait l’égalité de traitement dans la Constitution, tout en y adjoignant la phrase qui a mis le feu aux poudres: une définition du mariage comme «l’union durable réglementée par la loi d’un homme et d’une femme». Cet aspect a très vite mobilisé les associations LGBT, qui ont dénoncé une tentative d’interdire préventivement l’ouverture du mariage aux couples de même sexe.
Dans les derniers mois, les sondages donnaient une avance très confortable au «oui». Il faut dire que les opposants à l’initiative se faisaient discrets, mis à part la campagne «Avançons ensemble» mise sur pied par les associations homosexuelles.
La direction de campagne du PDC, où de nombreux élus ont exprimé leur malaise face à cette initiative, se contentait de nier mollement toute visée discriminatoire dans son texte, soulignant que la définition hétérosexuelle du mariage était déjà celle du Code civil suisse. A ses côtés, seule l’UDC populiste soutenait le texte. Ces dernières semaines, la gauche et la droite libérale sont enfin passées à l’attaque sur le coût de l’initiative PDC et sur le fait qu’elle profiterait aux classes les plus aisées.
Victoire symbolique
Président du PDC, Christophe Darbellay, a mis sa courte défaite sur le compte d’une «mobilisation des médias» contre son texte. Du côté des LGBT, cette victoire à l’arraché est avant tout symbolique. Un «oui» à l’initiative n’aurait pas été catastrophe, mais elle leur aurait compliqué leur tâche en vue du mariage égalitaire.
«Puisque la pénalisation du mariage ne peut pas arrêter le mariage pour tous, c’est le moment d’exiger l’égalité», a tweeté Michel Rudin, élu bernois vert’libéral. Son parti a déposé en 2013 deux propositions parlementaire pour ouvrir le partenariat enregistré et le mariage à tous les couples. «Maintenant, le peuple peut décider si le mariage doit être ouvert aux couples de même sexe», résume Nadine Jürgensen sur le site du quotidien alémanique «NZZ», «sans que cette question soit attachée à cet emballage fiscal trompeur.»
Merci – Danke – Grazie – Grazia !#MariagePourTous #CHvote ❤️ pic.twitter.com/brnOEw8PhZ
— Nasha Gagnebin (@nashtags) 28 février 2016
Pour ce troisième tweetchat, on va pousser des cris, perdre la tête et se détendre. Le coït, c’est tout simplement l’acte sexuel. Et si on peut grimper aux rideaux pendant, eh bien c’est encore mieux ! Ca fait partie de ce qu’on aime dans le repas nocturne ! Je vous propose donc de débattre à ce sujet durant l’Apéro Sexo Virtuel, ce dimanche 28 février à 18h !
Comment participer au tweetchat sur le coït ?– Connectez-vous sur Twitter dimanche 28 février à 18h
– Suivez le hashtag #ASV en le tapant dans la barre de recherche Twitter et/ou suivez mon compte @LadyShagass
– Répondez aux 5 questions posées en mentionnant le hashtag #ASV + le numéro de la question à laquelle vous répondez.… Lire la suite
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Ce soir tu rentres exténué chez nous. Il faut dire que tu n’arrêtes jamais: salsa, guitare, concert, petites amies, sorties, boulot… Par chance j’habite un petit studio proche de chez toi depuis que j’ai quitté le père de mes enfants. On aime l’appeler notre « chez nous » alors que tu n’y vis pas. Un « chez nous » que…
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Elle crierait écrirait volerait
dans les éclats de ta joie
trous noirs cristaux bleus
chants d'éboulis sur sa vie
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La Concertation montréalaise femmes et emplois majoritairement masculins (CMFEMM) a pris l'initiative de réunir des organismes multisectoriels concernés par l'employabilité des femmes immigrantes pour former un comité de travail* spécifiquement pour favoriser l'intégration des femmes immigrantes dans les métiers majoritairement masculins.
- Femmes, travail, économie, pauvretéVu sur Orgie en mer, Erika Sauw
J’ai lu Orgie en mer d’Erika Sauw sans savoir que le texte était en lien…
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Le 18 février dernier, l’hébergeur de vidéos pour adultes PornTube a dévoilé les dix premiers épisodes de Porn Soup, une série comique articulée autour des expérience pornographiques d’un couple d’acteurs que nous connaissons bien : Manuel Ferrara et Kayden Kross. Assis sur leur canapé, les fiancés tirent sur leur narguilé en évoquant tout ce que l’industrie peut avoir d’amusant. On passe du dirty talk aux safe words, des présentations avec les nouveaux collègues à la rencontre avec les voisins fraîchement installés, du squirt au massage… C’est léger, bien fait et vraiment drôle.
Porn Soup est né à l’initiative de Kayden Kross : “Quand Kayden a lancé l’idée, nous étions pressés de voir ce que ça donnerait face à la caméra, a affirmé Mike Miller, l’un des employés de PornTube. Nous savions qu’une série centrée sur l’industrie aurait beaucoup de potentiel.” Depuis le tournage du premier épisode, l’actrice et son fiancé sont en recherche permanente de nouveaux sujets à traiter. “Nous nous baladons continuellement avec un cahier et nous enregistrons tout qui nous arrive”, a-t-elle expliqué à Xbiz.
En plus d’être très divertissant, Porn Soup attire l’attention sur PornTube. On pourrait être surpris que Manuel Ferrara et Kayden Kross, deux professionnels sous contrat, acceptent de faire équipe avec un tube. En temps normal, YouPorn et consorts sont perçus comme des voleurs par les grands noms de l’industrie. PornTube est différent : il fait partie de ces nouveaux hébergeurs qui misent sur les partenariats avec les studios plutôt que sur la concurrence débridée. Presque toutes les vidéos que vous y trouverez ont été mises en ligne avec l’accord de leurs créateurs. PornTube s’est engagé sur cette route après avoir fait appel à Jonathan “JT” Todd, l’architecte-pionnier de ces tubes “légaux”.
Sachant que PornTube a eu les moyens de faire appel à une équipe de tournage venue de grands studios mainstream, on imagine que les méthodes de JT donnent de bons résultats financiers. Pourvu que ça continue : le onzième épisode de Porn Soup a été mis en ligne hier et il est aussi bon que ses prédécesseurs.
Vu sur Voyeurisme noir, Guillaume Perrotte
Après les trois textes de Jean Claude Thibaud regroupés en un volume, c’est au tour…
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Dans le cadre de son partenariat avec l'association Tarmac, notre délégation de la Sarthe a organisé une formation ouverte aux usagers de l'association (CAD, HUDA, Foyer, Accueil d'urgence, CHRS.....) et aux travailleurs sociaux, avec l'intervention de Laurence Noëlle, survivante de la prostitution et formatrice professionnelle.
Infos pratiquesVendredi 26 février 2016
de 16h00 à 18h00
À l'Étape, rue de la Douelle au Mans
Projection du documentaire Pas à vendre
Laurence Noëlle apportera son témoignage et évoquera la question de la prostitution. Elle est aujourd'hui formatrice professionnelle, co-fondatrice de la branche française des Survivantes de la prostitution et auteure d'un ouvrage, Renaître de ses hontes.
Les membres de Reddit débordent de questions intéressantes, au point que le site communautaire géant dispose d’une catégorie spécialement dédiée aux interrogations des Redditors, /r/askreddit. Avec plus de dix millions de membres, il est même le plus populaire de tous les subreddits, ces sous-divisions qui composent la galaxie Reddit. A titre de comparaison, sachez que la Suède compte 9,5 millions d’habitants.
Lundi 22 février, l’utilisateur notashleyjudd a posé une question croustillante au grand peuple de /r/askreddit : “Quel est le truc le plus étrange auquel tu aies jamais pensé pendant une partie de sexe oral ?”
Pour peu que vous ayez déjà pris part à une fellation ou un cunnilingus, vous connaissez sans aucun doute ces pensées qui s’immiscent dans votre crâne malgré l’action. Parfois incongrues, d’autres fois bien naturelles au vu des événements, elles font partie intégrante du décorum sexuel. Petit florilège des réponses adressées à la question de notashleyjudd.
La contribution la plus appréciée est signée blueflameangel : “Je peux voir son triple menton en ce moment-même, et si je n’avais pas de bite dans la bouche je serais sûrement en train de mourir de rire.” Relativisons : la contre-plongée ne réussit pas à grand-monde.
La palme de la délicatesse est attribuée ex-aequo à Silver_Dynamo et malleus__maleficarum. Le premier lance : “Qu’est ce qui se passerait si j’osais lui pisser dans la bouche ?” On ne lui en veut pas vraiment, parce qu’il est difficile de n’avoir jamais envisagé cette possibilité. Le second s’étonne, non moins classe : “Elle peut parler sans s’arrêter pendant deux heures, mais elle a mal à la mâchoire après une minute de pipe ?!!”
D’autres, comme Mario_Maker_Rookie, font étalage d’un esprit pratique qui confine au cliché : “Parfois, j’épèle ma liste de courses avec ma langue quand je suis au pris dans l’action. De nombreux dîners ont été planifiés dans ma tête pendant l’acte.”
Autre dilemme du sexe oral : l’éjaculation. « Comment lui dire que je suis sur le point de jouir… Je devrais peut-être lui dire… Merde, trop tard. » La contribution de thenetkraken sent le vécu. Tout comme celle de marmiteNcrackers : « C’est quoi dans son nombril ? Est-ce que je dois l’attraper ? Non non concentre-toi sur la mission, nom d’un chien. »
On vous le concède volontiers, tout ceci est fort grivois. Cependant, c’est un fait : le sexe est rarement pur et raffiné, sur les corps comme dans la tête. Si vous y croyez encore après avoir lu tout ça…
Vu sur L’initiation de Claire 2 – Douter, Valéry K. Baran
L’initiation de Claire de Valéry K. Baran est une novella que j’avais bien aimée. Publié…
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A compter du week-end prochain, la société de production BluMedia commencera la diffusion gratuite de son émission de télé-réalité Broke Straight Boys (« Hétéros fauchés ») sur Internet. La premier épisode sera rendu disponible ce samedi 27 février, le deuxième la semaine prochaine, et ainsi de suite. A raison d’un épisode hebdomadaire, le dernier des huit volets de la série sera dévoilé le 16 avril prochain.
Broke Straight Boys raconte l’histoire de ces hommes hétérosexuels qui décident de se lancer dans le porno gay par appât du gain. Dans l’industrie, on appelle cela le gay-for-pay. Pour réaliser la série mi-télé-réalité, mi-documentaire qu’elle a décidé de consacrer à ce phénomène, BluMedia n’a pas eu à chercher bien loin : le domaine d’activité principal de cette société de production est justement le gay-for-pay.
La série de BluMedia fait la part belle aux individus qui évoluent dans cet univers hautement controversé, des acteurs aux équipes techniques. Elle nous permet également de découvrir les méthodes généreuses du patron de la société de production. Chaque mois, Mark Erickson sélectionne quelques hommes qui ont fait part de leur volonté d’intégrer le monde du gay-for-pay sur le site officiel de BluMedia et les héberge dans sa très coûteuse villa pour toute la durée des tournages. C’est là que Broke Straight Boys a été enregistré.
Avant d’être proposé gratuitement aux internautes, Broke Straight Boys a été diffusé sur la chaîne privée américaine Here TV. La série a rencontré un grand succès sur ce canal destiné aux téléspectateurs LGBT, dont les programmes sont également accessibles par le biais d’une chaîne YouTube payante.
Le collectif "Elles et nous" et la délégation du Mouvement du Nid du Nord-Pas-de-Calais vous proposent cette conférence animée par Bernard Lemettre, responsable de la délégation et ancien président du Mouvement du Nid - France.
Infos pratiquesJeudi 25 février 2016, de 18h30 à 20h00, lieu à préciser à proximité de l'arrêt de bus ligne 14 "Les Bateliers".
Pour toute information complémentaire merci de contacter la délégation du Nord-Pas-de-Calais (coordonnées ci-contre).
Bernard Lemettre présentera le Mouvement du Nid et les actions de la délégation du Nord-Pas-de-Calais, sa lutte contre le système prostitutionnel et notamment sa participation au procès Carlton.
Un moment d'échanges sera consacré à vos questions et réflexions sur le sujet, avec le Collectif "Elles et nous".
De temps en temps, je tombe sur de vraies surprises au coin d’un site web. Aujourd’hui, je vous fais découvrir une de mes dernières trouvailles, l’artiste Québécois François Dubeau. François Dubeau est spécialiste de la simplicité avec des dessins érotiques au pinceau très proches dans l’esprit de la calligraphie japonaise, tout en finesse et délicatesse. Je…
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Nommée début 2015 à la tête du FIFDH, Isabelle Gattiker a repris le flambeau tenu jusqu’ici par Léo Kaneman, avec qui elle cofonda la manifestation en 2002. A 37 ans, cette fille de diplomate a déjà marqué de son empreinte un festival à l’aura grandissante. Grâce aux partenariats conclus avec des acteurs locaux, à l’investissement de nouveaux lieux de projection (hôpitaux, maisons de quartier, prisons) ou encore par une visibilité accrue sur les réseaux sociaux, la directrice et son équipe poursuivent une ambition viscérale: «devenir incontournable, faire que Genève vibre droits humains pendant dix jours». Pour y parvenir? «Je crois qu’il faut surprendre, sortir des discours convenus sur le sujet, proposer d’autres formes d’engagement, en multipliant notamment les points de vue et les langages artistiques.» L’édition 2016 du FIFDH, qui se tiendra du 4 au 13 mars, s’annonce d’ores et déjà essentielle. En voici quelques points forts.
Hors les murs
Après l’Hôpital de jour des HUG ou le centre de détention de la Roseraie en 2015, le FIFDH investira du 4 au 13 mars prochains plusieurs centres de migrants, comme les Tattes à Vernier ou les foyers d’accueil du GrandSaconnex et d’Anières. «Les lieux seront ouverts au public à l’occasion de projections gratuites autour du thème du sport comme vecteur d’intégration.» Focus inédit de cette édition, le sport fera aussi l’objet d’une soirée «un film, un sujet, un débat», avec la diffusion en première mondiale du documentaire de JeanLouis Perez, «Planète FIFA», suivie d’un débat en présence du chef de la rubrique des sports du Guardian, Owen Wilson, dont les révélations ont contribué à rendre publics les scandales internes à l’instance faîtière du football.
Plusieurs communes du Grand Genève collaborent à cette cuvée 2016 résolument tournée hors les murs de la traditionnelle Maison des arts du Grütli, et du Théâtre Pitoëff de Plainpalais, nouveau lieu central depuis 2015. Ainsi Chêne-Bougeries organisera une soirée autour du handicap et de la malvoyance tandis que Bernex accueillera des projections sur le droit des femmes, en collaboration avec l’Union des Paysanne et femmes rurales de la ville. «Le but n’est pas d’exporter le festival, précise Isabelle Gattiker, mais plutôt de travailler avec les personnes engagées localement, les associations et les services des communes partenaires». Et d’ajouter: «Ce qui me passionne, c’est d’investir de nouveaux lieux du paysage culturel genevois». Comme la Comédie de Genève où sera projeté «L’homme qui répare les femmes», de Thierry Michel. En compétition internationale dans la catégorie documentaire, ce film édifiant raconte le destin du Docteur Mukwege qui, depuis plus de vingt ans, recueille et soigne des femmes violées dans son hôpital de Bukavu au Congo. La projection sera suivie d’un dialogue entre cette figure hautement menacée dans son pays et Navanethem Pillay, ancienne Haut-Commissaire pour les droits de l’homme à l’ONU.
Tribune d’expression libre face au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, qui siège annuellement à la même période, le FIFDH s’efforce de lever les censures qui pèsent sur les violations à l’œuvre dans certains pays. Comme en Arabie Saoudite qui fera l’objet du premier débat officiel du festival. «Tout sauf un hasard, nous travaillons à ce niveau avec Human Rights Watch.» En écho aux débats sur l’asile en Suisse, l’équipe prévoit par ailleurs de consacrer une soirée à l’Erythrée à travers «Voyage en Barbarie». Un documentaire de Delphine Deloget et Cécile Allegra retraçant le parcours de survivants de camps de tortures situés dans le nord-est du Sinaï, une des voies empruntées par les Erythréens qui cherchent à rejoindre l’Europe. «L’Erythrée est un pays méconnu en Suisse, un des pires du point de vue de la liberté d’expression, où aucune caméra ne peut entrer et d’où les images ne sortent pas. Nous inviterons des personnalités exilées et discuterons des conditions de vie dans cet Etat-forteresse, ce qui permettra aux spectateurs de comprendre pourquoi les gens migrent.»
Parmi les grands cinéastes qui ont déjà confirmé leur venue à Genève figurent Nabil Ayouch, Amos Gitaï, et Brillante Mendoza. Tous trois concourront en compétition internationale dans la catégorie fiction. Le premier avec «Much Loved», un film sans complaisance sur la prostitution au Maroc, interdit au pays et qui valut à son auteur plusieurs menaces de mort. Le second viendra présenter «Le dernier jour d’Yitzhak Rabin», un thriller politique qui replace l’assassinat, en 1995, du Premier ministre israélien et Prix Nobel de la Paix dans son contexte politique, en mêlant reconstitutions fictives et images d’archives. Enfin, pour son treizième long-métrage, Taklub, le réalisteur Philippin s’est rendu sur les lieux ravagés par le tsunami provoqué par le typhon Haiyan, fin 2013. De ces villages grouillants et fantomatiques, il a recréé des récits de survie avec une véracité quasi-documentaire.
HommageLeila Alaoui, célèbre photographe franco-marocaine, a succombé à ses blessures le 18 janvier dernière à l’âge de 33 ans. Elle se trouvait au Burkina Faso dans le cadre d’une mission pour Amnesty International. Lors de l’attentat de Ouagadougou, elle était assise à la terrasse du café-restaurant Cappuccino où elle a été touchée par balles. Cette artiste engagée était reconnue dans son milieu professionnel, au Maroc, en France, en Suisse ainsi qu’au Liban, où elle vivait une partie de l’année.
Vu sur Triolisme 2, recueil de nouvelles érotiques
Le dernier titre paru aux éditions Dominique Leroy, dans la collection e-ros, est Triolisme 2.…
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L’Eurovision et les lesbiennes? Un sujet plutôt tabou jusqu’ici. En 2013, le baiser échangé entre la candidate de la Finlande, Krista Siegfrids, et une de ses danseuses lors des répétitions de sa chanson «Marry Me» avait fait scandale. Et les seules autres artistes femmes ayant participé au télé-crochet européen à s’être embrassées en public n’étaient pas lesbiennes! Rappelez-vous, c’était en 2003: le duo de pseudo-lesbiennes t.A.T.u., dont les étreintes n’avaient qu’une visée marketing, avait fini en troisième position du classement. Et comble du comble, le groupe représentait la Russie! La même Russie qui onze ans plus tard, après la victoire éclatant de Conchita Wurst, menaçait de boycotter le concours de la chanson au motif que la manifestation faisait de la «propagande homosexuelle». Seule exception en 60 ans: la chanteuse serbe Marija Šerifović, qui a remporté le concours en 2007 avec sa chanson d’amour «Molitva», et qui avait préféré une poignée de main révélant un cœur tatoué plutôt qu’un baiser.
Alors voir débarquer un groupe comme The Hungry Hearts lors du prochain concours de l’Eurovision, ce serait la revanche qu’on attend depuis des années. Les Norvégiennes en sont à deux doigts. Si elles remportent le Melodi Grand Prix samedi soir, elles seront les candidates désignées du pays scandinave à l’Eurovision 2016, qui aura lieu cette année dans la Suède voisine, à Stockholm. Et c’est justement avec une chanson sur la Russie qu’elles comptent concourir.
Critique de l’homophobie du gouvernement russe
«The streets of Moscow, with my girlfriend! The streets of Moscow, with my girlfriend!» Voilà commence la chanson «Laïka», co-interprétée avec la chanteuse de jazz norvégienne Lisa Dillan. Mais plutôt que de se lancer dans une critique frontale de l’homophobie du gouvernement russe, le groupe a choisi de raconter sa version de l’histoire de la chienne Laïka, mise en orbite autour de la Terre en 1957 par le programme spatial soviétique. «J’étais enfant quand j’ai entendu parler de Laïka pour la première fois. C’est une histoire tout à fait terrible. Elle avait une belle vie dans les rues de Moscou jusqu’à que des êtres humains arrivent, l’enferment dans Spoutnik 2 et qu’elle meure dans l’atmosphère», résume Tonje Gjevjon, fondatrice du groupe. «Sa vie et sa petite amie lui manquaient là-haut», ajoute-t-elle. «Mister Putin will not like it!»
«Nous n’avons pas d’instruments donc ce que nous utilisons sur scène ce sont nos corps de femmes»
De passage dans la capitale allemande durant la Berlinale, The Hungry Hearts ont illuminé une des soirées du festival organisées sous l’égide du magazine queer Siegessäule de leur électro-pop entraînante et de leurs chorégraphies déjantées. «Nous n’avons pas d’instruments donc ce que nous utilisons sur scène ce sont nos corps de femmes, nos courbes, mais pas d’une façon stéréotypée. Nous flirtons avec l’image de la femme hétérosexuelle un peu ennuyeuse », explique Tonje Gjevjon. Fondé il y a dix ans, le groupe n’avait jusqu’ici encore jamais enregistré d’album, se contentant de prestations lives. Son tout premier album, «Dyke Forever», sortira à la mi-mars : «Ce titre est une déclaration car il est important que les artistes lesbiennes puissent dire dans leurs chansons qu’elles aiment une femme, au lieu de le cacher par peur de perdre de l’audience. C’est un hommage. Nous sommes fières d’êtres lesbiennes et nous sommes des lesbiennes heureuses», insiste Tonje Gjevjon. On lui souhaite de pouvoir répéter bientôt ces mots devant des millions de téléspectateurs.
N.B.: dans une version précédente, nous avions oublié de mentionner la victoire de Marija Šerifović. Merci à nos lectrices vigilantes!
» Plus d’infos: hungryhearts.no
A l’aube de la premier guerre mondiale, Alma Mahler (AM) et Oskar Kokoschka (OK) vivent une passion folle dont l’opéra AMOK reconstitue la trajectoire agitée. Au moment où l’Europe traverse de nouveaux bouleversements… leur histoire fascine.
Vers 1830, une maladie mentale d’origine malaisienne (l’amuk, ou «fureur incontrôlable») fait son apparition en Occident sous le nom d’amok. L’amok est accès de rage suicidaire qui saisit certains hommes et les contraint à courir droit devant eux en tuant tout ce qu’ils rencontrent sur leur chemin. Vers 1909, un jeune peintre autrichien exécute un tableau intitulé Amokläufer («Coureur d’amok») qui préfigure la folie dans laquelle sa vie va sombrer.
Il s’appelle Oskar Kokoschka. Son histoire avec Alma Mahler donne AMOK, un opéra expressionniste, représenté les 25 et 26 février à la Chaux de Fond, en Suisse. Pour en construire la trame, Orianne Moretti, auteure et metteure en scène, s’est basée en partie sur les centaines de lettres échangées entre les amants, mais aussi sur l’histoire disséquée par Alfreid Weidinger (conservateur au Musée du Belvédère, à Vienne) et sur un passionnant décryptage de la chercheuse française Bénédicte Abraham. Sous ses airs de fresque hallucinée, l’opéra se base donc sur des faits réels. Les voici.
Alma Mahler naît le 31 août 1879 dans la Vienne fin de siècle et le contexte décadent de l’«Apocalypse joyeuse». Son père, Emil Schindler, est l’un des plus célèbres peintres paysagistes de l’Empire. Elle l’idôlatre. Quand il disparaît, l’année de ses 13 ans, Alma reste inconsolable. Sa mère se remarie avec un élève du «maître» : Alma devient la belle-fille de Carl Moll, un des chefs de file de la Sécession Viennoise. Elle a beau le haïr, c’est grâce à lui qu’elle fréquente l’avant-garde, dont elle devient rapidement une des diva. Elle est belle. Elle échange son premier baiser avec Klimt, dont elle est follement amoureuse. Elle flirte avec le compositeur Zemlinsky, le co-fondateur de la Sécession Olbrich, le peintre symboliste Khnopff, avant d’épouser Gustav Mahler qui, exige au préalable, qu’elle renonce à composer : il veut une vestale.
Par ailleurs, il est inhibé. Epouse chaste et dévouée ? Mère extasiée de deux beaux enfants ? Alma s’éteint, s’ennuie, devient alcoolique et finit par tromper Malher avec un jeune architecte allemand appelé Walter Gropius, rencontré en été 1910. Catastrophe : Walter Gropius «adresse à Monsieur Gustav Mahler une lettre enflammée qu’il destine à Alma et dans laquelle il lui propose de l’épouser», raconte Bénédicte Abraham.
«Cet acte manqué qui dévoile à Mahler toute la vérité sur leur relation» met le feu aux poudres dans le couple. Gustav songe au divorce, puis en parle à Freud qui le rassure et le réconforte. Après quoi, Malher tente de reconquérir sa jeune épouse, mais trop tard. Il meurt d’une infection généralisée, le 18 mai 1911, à l’âge de 50 ans. Voilà Alma veuve. Certains biographes (notamment Henri Louis de La Grange, chez Fayard) désignent du doigt la coupable : c’est elle qui l’a tué. De fait, celle que l’on nomme le Sphynx (mi-bête fauve, mi-femme), devient l’assistante et l’amante (?) d’un chercheur qui s’intéresse aux… mantes religieuses. «On a beaucoup dit qu’Alma «dévorait“ les hommes, explique Orianne Moretti. Il s’avère qu’un célèbre biologiste viennois –Paul Kammerer– lui fait faire des expériences avec des mantes religieuses, pour se distraire de son récent deuil ! Alma devait nourrir ces mantes avec des vers de farine». Onze mois après la mort de son mari, Alma, toujours vêtue de noir, en voilette de grand deuil, rencontre… Oskar Kokoschka.
OK est né dans une petite bourgade autrichienne sur le Danube. Voici une photo de lui, à l’âge de 5 ans.
Ses études artistiques, il les fait à l’École des Arts appliqués à Vienne. Il expose avec la Sécession viennoise pendant l’été 1908 et sa petite salle est qualifiée de «cabinet des horreurs». Il y montre, en autres choses, ses premiers autoportraits.
Le 4 juillet 1909 – lors de l’exposition du Wiener Werkstätte –, il présente dans le jardin un drame baptisé Meurtrier, espoir des femmes, qui met en scène le conflit ambigu entre Eros et Thanatos. C’est le premier drame de l’histoire de l’expressionnisme. «Ce spectacle a quelque chose de terrible, avec les Amazones brandissant des torches et la scène sanglante du meurtre, avec l’homme vêtu de rouge sang et la femme toute habillée de blanc. La pièce choque et l’affiche fait scandale. La représentation se termine en échauffourée. Il faut que Karl Kraus et Adolf Loos téléphonent au préfet de police pour qu’on puisse rétablir le calme.» (Source : Giorgio Podesta, L’Humanité).
Face à ce tollé général, OK en rajoute. Ainsi qu’Orianne le souligne : «Il se rase le crâne en protestation du scandale que fait sa pièce à Vienne et qui lui vaut dans un journal (bien avant l’arrivée des nazis au pouvoir), la qualification d'entartete kunstler : “artiste dégénéré“.»
Affichant sa tête de bagnard, tel Caïn porteur du stigmate qui le désigne comme assassin, OK nargue les bien-pensants. Adolf Loos l’encourage à quitter l’atelier du Wiener Werstätte, à se lancer dans le monde. «Il commence alors à peindre une importante série de portraits de grandes figures de la vie intellectuelle et artistique de la Vienne d’alors». Parmi ses modèles : Carl Moll.
Le 12 avril 1912, Alma Mahler rencontre OK dans la maison de famille, lors d’un dîner organisé par Carl Moll. Elle a bien évidemment entendu parler de ce jeune loup de l’art. La description la plus précise de leur rencontre, c’est celle que le photographe français Brassai recueille de la bouche d’Oskar lui-même, lors de leurs rencontres entre 1930 et 1931. Kokoschka lui aurait confié ceci : «Elle était si belle et si séduisante sous son voile de deuil ! Elle m’a enchanté ! J’avais l’impression qu’elle n’était pas indifférente non plus. De fait, après le dîner, elle m’a pris par le bras et conduit dans une pièce attenante, où elle s’est assise et a joué le Liebestod au piano pour moi…».
Liebestod (1865) signifie littéralement «la mort de l’amour». C’est le titre donné par Richard Wagner au Prélude de son opéra Tristan et Iseult. Rapidement, c’est le nom qu’on donne à tous les morceaux chantés racontant la mort des amants, par meurtre, désespoir ou suicide. Impossible pour OK de résister à une telle déclaration. Pour celui qui considère l’amour comme une guerre, mêlant pulsion de vie et de mort, rien de plus enivrant que le Liebestodt. «J’étais ébloui par elle, écrit-il dans son autobiographie. Elle me perturbait. Après cette soirée, nous sommes devenus inséparables».
Alma trouve en lui un amant fiévreux, celui peut-être qu’elle attendait de tous ses voeux. Mais elle refuse de s’engager. Il est «violent», écrit-elle dans son journal. Et surtout jaloux, possessif, obsessionnel. «Il vole les papiers d’Alma pour publier une annonce de mariage sans son accord, et refuse de se vêtir d’autre chose que du pyjama qu’il lui a subtilisé. Un peu effrayée par ces bizarreries, Alma prend ses distances, sans doute aidée par le fait que la mère d’Oskar l’attende devant chez elle avec un revolver, pour l’empêcher de revoir son fils» (Source : Pandora).
Opposant à OK qui désigne l’amour comme «chaos», AM joue les muses. Elle pose ses exigences à Kokoschka et réclame un chef-d’oeuvre en échange du mariage. De fait, il se met à produire frénétiquement. AM devient la femme sans laquelle il est impossible à l’artiste de vivre ni de créer. Mais la veut à lui tout seul. Il la veut vierge. Il la représente en Madonne, en mère immaculée, ce qu’Alma, trop longtemps tenue sous la coupe de Mahler, ne veut plus. Elle sort et s’amuse, entourée de ses prétendants, qui sont «nombreux», ainsi que l’explique Orianne Moretti : Walter Gropius, Hans Pfitzner, Siegfred Ochs, Bruno Walter, son amie lesbienne Lilie Leiser, etc.
Parmi les «rivaux» de Kokoschka, le plus grand est d’ailleurs un mort : Gustav Mahler, dont Alma se présente comme l’épouse à jamais éplorée. Elle fait installer le masque mortuaire de son défunt époux (masque réalisé par Carl Moll) dans le hall de sa maison à Vienne, Orthof, Semmering où OK s’est installé en concubinage. Ce jour-là, il «rentre dans une jalousie folle». La souffrance pour lui est déjà trop grande. Dès 1913, il exécute une gravure intitulée Marguerite au rouet, par allusion à la Marguerite de Faust, qui montre Alma sous les traits d’une jeune femme embobinant les intestins d’un homme éventré devant elle.
«Alma filant les intestins de Kokoschka, c’est le signe qu’OK est complètement «malade» de sa relation, explique Orianne Moretti. Sa jalousie le rend malade. Cette jalousie est présente dans quasi toutes ses oeuvres. Il est totalement «possédé» par cette femme qui en a fait sa victime. Mais comme il le montre dans d’autres oeuvres, il accepte (certes avec douleur) cette soumission et cette relation nourrit son inspiration et sa création «Une nuit avec toi Alma et je peux créer des jours entiers» (voir sa gravure Aristotle and Phyllis). Elle est la femme toute puissante, il se soumet à sa volonté, «idolâtrée» pour la puissance de sa beauté, de son intelligence» et en même temps…
Il ne le supporte pas. Il ne supporte pas non plus qu’Alma, enceinte de lui, avorte à deux reprises. La guerre vient d’éclater. Il décide de s’engager. «OK dans sa biographie, écrit qu’avant de s’engager volontaire dans l’armée autrichienne le 3 janvier 1915, il donna à sa mère un collier de perles rouges ayant appartenu à Alma comme gage de revenir vivant et comme témoignage de son amour pour Alma. Sa mère le conserva dans un pot de de fleur mais il finit par tomber par terre et se brisa. Dans mon opéra, je fais dire à Oskar, quand il donne ce collier à sa mère, que chaque perle est une goutte de son sang, un battement de son coeur».
Kokoschka s’engage. Alors qu’il attend son ordre de départ au front, Alma Mahler écrit dans son journal : «Oskar Kokoschka s’est échappé de moi. Il n’est plus en moi. Il est devenu un étranger non-désiré»… Bon cavalier, OK est versé dans les dragons puis envoyé sur le front russe en Galicie où il se fait percer le poumon d’un coup de baïonnette. Il reçoit aussi une balle en pleine tête. A peine rétabli, il demande à retourner au combat. «Le front lui paraît plus doux que la vie aux côtés d’Alma», explique Bénédicte Abraham. Les psychiatres parle d’amok concernant ces soldats qui, jaillissant des tranchées, se précipitent parfois en hurlant à travers les barbelés, dans une course folle vers les lignes ennemis… OK est KO. Alma lui apparaît tout le temps en songe. Mais elle n’est plus à lui, depuis déjà longtemps.
A la fin de février 1915, Alma Mahler voyage en effet à Berlin pour voir Gropius, lui aussi en mobilisé service actif : il a demandé une permission pour la retrouver. Leur passion renaît de ses cendres. Alma tombe enceinte et propose qu’il l’épouse. Ils se marient, lors d’une autre permission, le 18 août 1915, «en secret», souligne Orianne. «Sans nouvelles d’OK qui a été grièvement blessé le 29 août 1915, Alma se rend dans son atelier à Vienne, récupère toutes les lettres qu’elle lui a envoyées pour les brûler et s’empare également d’oeuvres d’Oskar Kokoschka… pensant qu’il ne reviendra peut-être pas vivant de la guerre».
Avide de guerre, Kokoschka parvient à se faire envoyer comme officier de liaison sur le front italien en juillet 1916. Il est de nouveau blessé sur l’Isonzo. Sur cette photo on le voit, avec son frère Bohuslav et sa soeur Berta. En uniforme, médaillé.
«De 1912 à 1915, Oskar a écrit 400 lettres à Alma jamais traduites en français», dit Orianne Moretti. Même après leur rupture, OK continue de lui écrire et de l’aimer. Il la supplie de lui pardonner. Qu’elle revienne. En vain. En 1918, pour remplacer Alma, il commande une poupée à une des fabricantes de marionnettes les plus connues de l’époque : Hermine Moos (ici sur la photo).
«Il lui avait décrit exactement comment il la voulait et fut très déçu à sa livraison. Il la menait partout et lui achetait des sous-vêtement à Paris, elle terminera décapitée dans une fin de party.» Un soir d’alcool, en 1922, Kokoschka «tue» la poupée puis jette son corps du premier étage. Les voisins appellent la police, croyant voir un cadavre dans le jardin. La même année, Stefan Zweig, ami de Freud, publie dans le grand quotidien viennois Neue Freie Presse (4 juin 1922) une histoire d’amour à mort intitulée Der Amokläufer (Le Coureur d’Amok). La boucle est bouclée.
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OPERA «AMOK» librement inspiré de la relation entre Alma Mahler et Oskar Kokoschka.
Musique de François Cattin / Livret et mise en scène d'Orianne Moretti / Décor de Adoka Niitsu. Création le 6 février 2016 à l’Opéra de Reims.
Coproduction Jeune Opéra Compagnie, Opéra de Reims, Correspondances compagnie
PROCHAINES DATES, en Suisse : 25 et 26 février 2016 au TPR de la Chaux-de-Fonds
A LIRE :
Kokoschka and Alma Mahler: Testimony to a Passionate Relationship, d’Alfred Weidinger, Prestel, 1996.
La vie d’Alma Mahler-Werfel ou la fascination réciproque du mythe et de l’oeuvre d’art, de Bénédicte Abraham. Cahiers d’études germaniques, 2006.
Double Rainbow Infinite raconte l’histoire de Barbara, une jeune femme amnésique qui découvre qu’elle est l’avatar d’une licorne mystique privée de son précieux appendice frontal. Pour retrouver sa corne chérie, recouvrer la mémoire et accéder à l’intégralité de ses pouvoirs de créature magique, elle va devoir réunir sept artefacts. Dans sa quête, elle va parcourir l’espace, le temps, affronter Jésus et déclencher la plus grande des guerres de religions.
Pour raconter cette histoire abracadabrantesque nourrie aux références geek, l’équipe du collectif normand Off-Courts a décidé de réaliser une saga en sept volets. Chacun de ces sept films durera une cinquantaine de minutes et sera diffusé gratuitement sur Internet. A en croire Thomas Lesourd, l’auteur et réalisateur de Double Rainbow Infinite, le premier volet est actuellement en cours de post-production. Il sera diffusé dans le courant de l’année 2016.
Double Rainbow Infinite est un projet de passionnés. La trentaine de personnes qui a “joué, filmé, aidé d’une manière ou d’une autre” à la réalisation du premier long-métrage n’a reçu aucun salaire. Le projet n’a ni producteur, ni budget. “On le fait parce que ça nous plaît. Parce qu’on a envie de voir ça. Et puis c’est tout” tonne-t-on sur la page de la Rainbow Team.
Ce côté DIY/DIE a évidemment été transposé dans le domaine de la communication. Pour faire sa publicité, Double Rainbow Infinite a organisé le festival Niquons. Le concept de ce jeu-concours est on ne peut plus simple : tournez votre sex-tape, réelle ou simulée, mettez-là en ligne sur Vimeo (en n’oubliant pas de signaler la vidéo comme contenu pour adulte) et faites-là parvenir à l’équipe du film par message privé sur Facebook.
En visionnant votre vidéo, l’équipe du site fera une petite capture d’écran qui servira à la représenter face aux autres concurrents. Toutes ces images seront réunies dans un album Facebook et soumises aux votes des fans. Les auteurs de la plus aimée seront couverts de cadeaux : ils recevront un godemiché en forme de Licorne signé par Barbara, leur film sera intégré dans une scène du premier long-métrage Double Rainbow Infinite et les noms sous lesquels ils souhaitent apparaître seront mentionnés dans les crédits.
Vu sur Ayyam esclave des glaces, Pierre Charmoz
Après avoir lu les deux premiers tomes d’Ayyam, écrits par Gaspard de la Noche, je…
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Souriante, Martine Desjardins m'accueille au siège social du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ) dont elle est la présidente depuis quelques mois. Dans son bureau sobre, les ouvrages sur des étagères et quelques objets témoignent de son engagement dans différents domaines. Cette jeune femme brillante au regard vif et affable dégage une énergie positive.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, stéréotypesLe 2 février 2016, Irène Corradin a assisté aux Assises pour l'abolition Universelle de la GPA (Gestation pour autrui), qui se tenaient à l'Assemblée nationale française sous l'impulsion de Laurence Dumont, députée PS du Calvados et première vice-présidente de l'Assemblée et organisées par des associations de gauche. Voici son compte-rendu.
- Biotechnologies, GPA, PMACe n’est pas toujours drôle d’avoir une énorme teub, elle traîne par terre, on se prend les pieds dedans, elle ramasse la poussière… Mais ça a aussi ses avantages, on peut la serrer la fort dans ses bras quand on est triste, elle peut servir de balai ou d’épouvantail contre les oiseaux.
Ce mal moderne a bien été cerné par la version non-anime du Futanari (ces hermaphrodites aux sexes géants) et Efukt s’en fait l’écho avec la Grosse Bertha, sympathique surnom donné à cette femme qui explique ses difficultés à vivre avec un énorme mandrin.
Mais même la plus grande des bites s’astique et au bout d’un certain moment envoie dans les cieux sa divine semence, sans vouloir trop spoiler cette vidéo, c’est bien ce qui arrive à la fin. Un sacré happy end.
Clique sur ma teub pour voir la vidéo
Vu sur Osez parler de sexe à vos enfants, Sandra Franrenet
La Musardine proposait à des blogueurs d’organiser un concours pour faire gagner un exemplaire de…
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Le 15 février dernier, le site porno Adult Empire a révélé le nouveau film de Riley Reid pour Jay’s POV. Dans ce qui ressemble à une timide tentative de promotion, ils ont accompagné cette sortie d’un tout petit clip dans lequel l’actrice de 24 ans fait étalage de ses qualités de rappeuse. Au fil de la grosse minute que dure 8 Ball Shawty, Riley Reid ne parle que de deux choses face au micro : l’argent et le cul. Et pour faire bonne mesure, elle les assaisonne même de quelques n-word.
8 Ball Shawty n’est pas vraiment une nouveauté, le morceau est disponible sur Soundcloud depuis déjà quatre ans. Dans la version proposée par la plate-forme de diffusion audio, Riley Reid débite ses lyrics en compagnie du rappeur anglais Chalk et de Ruben Slikk, l’un des quatre membres du groupe Metro Zu. En 2013, le morceau s’est même doté d’un proto-clip dans lequel l’actrice rappe et danse au milieu d’un bureau hostile.
La sortie de la version 2016 de 8 Ball Shawty a été justifiée ainsi par Adult Empire : “Riley Reid est plus excitante que jamais et Jay (le réalisateur et acteur de Jay’s POV, ndlr) a eu l’opportunité de capturer ses meilleurs atouts pour nos caméras, a expliqué Megan Wozniak, directrice marketing des films Adult Empire. Nous voulions aussi montrer au monde qu’elle a d’autres talents que ceux qu’elle déploie face à la caméra !”
Malheureusement, à en juger par les commentaires laissés sous la vidéo de 8 Ball Shawty, les internautes n’ont pas vraiment été sensibles au flow de Riley Reid. “Iggy Azalea a engendré un nouveau genre musical, le rap de salope blanche attardée” observe joliment BootlegFightVideo. “Elle a le droit de dire “nigga” ? demande TheSmlaxer. Parce que c’est une porn star ?” Sans oublier la contribution la plus appréciée jusqu’ici : “Reste sur les bites… Ce truc est un putain de déchet”. On vous laisse découvrir le reste des réflexions sexistes des internautes par vous même.
http://www.24heures.ch/suisse/debat-societe-seme-confusion-debat-fiscal/story/15308949|L’initiative du PDC «Pour le couple et la famille – Non à la pénalisation du mariage» est-elle un combat pour davantage d’équité fiscale ou un débat rétrograde sur le mariage comme institution? Depuis des semaines, ce sont deux visions diamétralement différentes du même texte qui s’opposent. Et rarement une campagne de votation n’aura autant semé la confusion dans les esprits.
Vu sur Amabilia 2, Dans la peau d’Iris, E. et T. Raven
J’ai évoqué le premier tome de la BD Amabilia ICI. Je viens à présent de lire le deuxième tome, intitulé Dans la peau d’Iris. Toujours en PDF, puisqu’il s’agit d’une publication exclusivement numérique des éd. Dynamite. Au tout début de ce deuxième tome d’Amabilia, les auteurs, E. et T. Raven, proposent un résumé et quelques […]
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“A tous les médias qui nous gavent du plaisir des bites : quand vous intéresserez-vous à mon coït ?”* Cet extrait du prologue de Sexe Cité de Stella Tanagra reflète à mes yeux le coeur de l’ouvrage : un cri littéraire poétique et sensuel pour donner voix au désir féminin, le vrai, le brut !
“La libido des filles est souvent mutilée comme si le sexe était affaire d’hommes”*Sexe Cité se compose de dix nouvelles érotiques ou dix formes de rébellion contre la mutilation du désir féminin.… Lire la suite
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Un autre scandale vient d'éclater. Encore, une histoire d'agression sexuelle. Cette fois-ci, on parle du cinéaste Claude Jutra. Un homme qui a fait au moins une victime. Certains montent aux barricades pour le défendre, prétendent que c'est impossible, que cet homme était tout sauf un abuseur.
- ViolencesThe gorgeous new Bordelle Spring/Summer 2016 luxury lingerie line inspired by Frida Kahlo at babylikestopony is everything I ever wanted (and wished I could afford). Go look at it in all its gloriousness! Found via Sex in Art.
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Maria, 33 ans, pantalon rouge pétant, mèches blondes dans ses cheveux volumineux, déboule souriante et enjouée. «Salut, je suis lesbienne!», nous lance-telle. Tant d’apparente légèreté surprend dans un pays qui, en 2013, votait une loi condamnant à mort des homosexuels. L’Ouganda entrait ainsi dans le cercle – heureusement – très fermé des 11 pays comme l’Arabie Saoudite, le Pakistan ou le Yémen qui ont opté pour la peine de mort.
Mais aujourd’hui est une journée particulière pour cette ingénieure en freelance, qui a fondé la Youth Rock Foundation, une ONG qui œuvre à défendre les droits des LGBT. La journée internationale de lutte contre le sida, le 1er décembre, a été le prétexte pour organiser un événement gay friendly à Mulago, le plus grand hôpital de la capitale Kampala, qui s’étale sur plusieurs hectares. Dans la section des maladies infectieuses, une tente a été montée, des repas chauds seront distribués au cours de cette journée, qui s’articule autour de la prévention mais aussi de moments moins informels de rencontres, et même, à la fin, de danses traditionnelles ougandaises. Un espace de relative liberté qui remonte le moral des dizaines de participants, très majoritairement homosexuels: ici, dans l’enceinte de l’hôpital, ils se sentent acceptés, sans être jugés.
Maria s’est engagée assez tôt comme bénévole dans la lutte pour le droits des lesbiennes, car «les gens ont les mêmes clichés sur les hommes ou sur les femmes. Et sur les transgenres, les gens se demandent vraiment quelle est leur identité de genre? Homme, femme? Nous, on essaie de faire accepter chacun tel qu’il est», explique-t-elle en accueillant les nouveaux arrivants et en gérant la logistique de la journée. En Ouganda, surtout depuis 2004, quelques associations dans la même veine que la Rock Youth Foundation ont vu le jour, mais aucune, officiellement, n’est une organisation LGBT. Il s’agit ici de promouvoir les traitements anti-sida, là de faire de la prévention pour une santé sexuelle sécurisée ou de favoriser une formation professionnelle: le gouvernement, dans sa chasse aux gays, ne tolérerait pas d’ONG LGBT. Spécificité ougandaise: là où souvent les ONG gays, lesbiennes ou trans ne travaillent pas ensemble, dans ce pays, elles ont décidé de s’unir afin d’éviter le phénomène contre-productif de «compétition».
Un combat au quotidien
Les problématiques touchant les minorités sexuelles sont nombreuses: rejet des familles, exclusion sociale et médicale en cas de IST, ségrégation professionnelle, lynchage, agressions… voire meurtres. Maria, en couple depuis 3 ans avec sa copine, est la première consciente de tout cela. Elle a vécu le pire. «Avec ma copine, nous voulions nous fiancer, symboliquement bien sûr, puisque c’est interdit. Quand l’oncle de ma copine a appris la nouvelle, il l’a séquestrée pendant 3 jours, sans nourriture et sans eau. Elle était attachée. Il m’appelait pour me menacer de mort. Une fois, ma sœur a décroché et lui a dit: attention, c’est toi qui séquestres quelqu’un, là, nous aussi on peut te dénoncer à la police!», se souvient-elle. Maria a dû aller secourir sa bien-aimée, en pleine nuit, dissimulée sous un hijab et ensemble, elles ont réussi à fuir. Qui sait ce qui serait arrivé à sa copine? Son oncle prévoyait de la faire passer la nuit, dans une chambre, nue, avec deux hommes… Car le «viol correctif» existe bel et bien en Ouganda. Aujourd’hui, Maria en parle avec distance, mais sa relation amoureuse reste un combat au quotidien.
Un peu comme pour Princess Rihanna. Invitée de la journée, la jeune Ougandaise, née homme, a commencé à se faire appeler ainsi il y a 6 ans. Devenue miss Pride 2009 en Ouganda, grand motif de fierté à ses yeux, elle a souhaité devenir un visage de la communauté LGBT. «En tant que princesse, je dois donner des conseils, et éduquer les gens partout en Ouganda», lâche-t-elle, entre deux danses. Aujourd’hui, fière de ce qu’elle est, elle n’envisage pas d’opération du sexe. Sans aucune preuve de son homosexualité, Princess Rihanna a été emprisonnée à plusieurs reprises, dont une fois, plus de 7 mois. «On a été dénoncés, battus, envoyés en prison». Elle vit actuellement avec son petit ami, ce qui n’est pas toujours facile. «On vit avec le risque d’être agressé, bien sûr. On doit rester discrets», explique-t-elle.
Durcissement de l’homophobie
Si l’homosexualité est punissable depuis l’époque coloniale britannique, par l’article 145 adopté en 1950 pour dénoncer «toute relation charnelle contre nature», la situation s’est comme tendue depuis environ trente ans. L’arrivée des églises évangéliques américaines devient un phénomène inquiétant. Dans les sermons des pasteurs, les discours homophobes ne sont pas rares. Le pasteur Scott Lively, fondateur du groupe Abiding Truth Ministeries, a même été jugé aux Etats-Unis pour ses diatribes diffamatoires et haineuses à l’encontre des homosexuels, associant sans scrupules homosexualité et pédophilie ou épidémies, ou avançant que les gays avaient un plan pour détruire le modèle ougandais traditionnel. En 2011, le militant David Kato, père du mouvement LGBT en Ouganda, est assassiné. Ses proches sont persuadés que sa mort est due à son engagement politique, les menaces et harcèlements étant devenus plus fréquents à l’approche du jour fatidique.
2013 sera l’année du paroxysme: non seulement des journaux comme le Red Pepper, tabloïd de la pire espèce, publie des unes putassières, relayant une idéologie du complot gay partout, mais, plus grave, il ose aussi publier les portraits d’Ougandais supposément gays. Dans un contexte déjà tendu, c’est un véritable appel à la haine et aux agressions qui est lancé. En février 2014, 200 photos sont publiées. L’indignation est internationale.
Mais ce n’est pas tout. Du côté politique, la même année, le président Yoweri Museveni promulgue une loi anti-gay au caractère répressif jamais atteint encore. Il a même été glissé que c’est l’un des proches du pasteur intégriste américain qui aurait proposé la loi Kill the Gays Bill… Avant la peine de mort, l’homosexualité était condamnée jusqu’à 7 ans de prison. Mais la nouvelle loi, en plus de condamner à mort, pousse également à dénoncer ses voisins soupçonnés d’être homosexuels. «Il y a eu des tensions horribles dans les voisinages», se souvient Ambrose, un militant homosexuel de l’association Kuchu Times, plate-forme web de la communauté. «A cette période, beaucoup de gays ont demandé l’asile politique à l’étranger ou vivaient ici avec la peur au ventre», se rappelle encore Princess Rihanna.
«La plupart des attaques homophobes sont influencées par certains médias.»
Sur les motifs du président, les analyses des différents activistes sont concordantes: le président a opté pour cette loi en vue des prochaines présidentielles. En février 2016, en effet, aura lieu le scrutin qui verra le président Museveni, âgé de 84 ans et au pouvoir depuis 30 ans sans interruption, remettre son mandat en jeu… En route pour un énième mandat? Pour Ruth, militante de Kuchu Times, embraser le sujet de l’homosexualité est une «façon de contrôler des communautés désespérées: ils passent tout leur temps à l’église. On leur donne quelque chose pour les détourner de leurs vrais problèmes.» La loi de condamnation à mort a été retoquée par la Cour Constitutionnelle, mais seulement sur un motif juridique. Pas sur le contenu. D’autres députés reviennent régulièrement à la charge pour reproposer de nouveaux projets de lois. «Cette fois, on connaît mieux nos droits et on ne se laissera pas faire», lâche Princess Rihanna, déterminée.
La résistance s’organise
Mais si la société accepte encore mal les homosexuels, lesbiennes ou transsexuels, certaines voix dissidentes se font entendre. Si Ruth déclare «être en froid avec ceux qui ne m’acceptent pas telle que je suis», Maria peut compter sur le soutien indéfectible de sa sœur, Barbara. «Il ne m’est jamais venu à l’esprit de ne pas soutenir ma sœur», lâche-t-elle dans un souffle. Même son de cloche du côté de Steven, un autre membre fondateur de la Youth Rock Foundation, dont le frère a découvert son homosexualité sans jugement et en lui assurant son soutien éternel.
Du point de vue officiel, si certains pasteurs s’enflamment avec des discours homophobes, comme Martin Ssempa, grand pourfendeur de l’homosexualité, qui a demandé à faire appel de la décision de la Cour d’appel, d’autres ont adopté le chemin de la paix. Le pasteur Senyonjo, 84 ans, vieil homme à l’allure bonhomme et tout en rondeur, apparaît dans sa petite maison coquette de la banlieue de Kampala. En 2001, par l’intermédiaire d’un travailleur social, il rencontre 4 jeunes hommes homosexuels, rejetés par leur famille, qui «pensaient que Dieu ne les aimait pas et qu’ils étaient une abomination». Devant tant de désespoir, le pasteur prend leur défense, se fâche avec les membres de son église: «Pour moi, il était impossible de les condamner et j’ai plaidé pour qu’ils soient acceptés», raconte-t-il. Pour ce pasteur, il est clair que lors des études de théologie, les futurs pasteurs devraient apprendre à parler de sexualité, de mariage. «Quand ces homosexuels se marient, ils ne sont pas heureux. Mais quand ils s’acceptent, ils sont heureux et créatifs», analyse celui qui aime à parler de l’«agapè» grecque, cette forme d’amour inconditionnel qu’avait développée Platon. «Exclure des personnes, c’est ça, l’amour?» demande-t-il, rhétoriquement.
Ancré dans la société, il estime que les Ougandais se tendent sur le sujet de l’homosexualité, car c’est envisager que la sexualité n’est pas seulement destinée à la procréation. Rares sont les pasteurs à parler de plaisir sexuel, de créativité dans l’acte sexuel, et pourtant c’est ce que fait le pasteur Senyonjo, ouvert et plein de vitalité. Son engagement lui a créé bien des ennemis, au sein de l’Eglise. A l’enterrement de l’activiste David Kato, c’est lui qui rend l’office… Aujourd’hui, il n’a plus d’Eglise officielle et doit garder le silence quand il va prier dans celle d’un confrère. Dans un autre secteur, le magazine Bombastic, fait lui aussi office de précurseur audacieux du changement. En 2014, Kasha Jacqueline Nabagesera, 35 ans, une militante engagée dans la cause LGBT, lance le premier magazine qui s’adresse à la communauté, mais surtout à tous ceux qui ne connaissent des gays que ce qu’en disent les médias ougandais, à leur défaveur. Sa volonté? «Donner une voix aux sans voix».
Ruth et Ambrose dans les locaux de Kuchu Times. Photo: Eugénie Baccot
Au fil des pages, de vrais témoignages, où des homos, lesbiennes et trans peuvent s’exprimer, avec leurs mots, simples et touchants. Ruth, 33 ans, l’une des membres de l’association, a débuté son engagement après avoir découvert une vidéo où Kasha s’exprimait. Transcendée, elle a commencé à travailler à ses côtés dans son association. A ses yeux, il est clair que «la plupart des attaques homophobes sont influencées par certains médias». Le premier numéro, datant de décembre 2014, a été publié à 15’000 exemplaires, en autofinancement. Un beau défi, surtout face à un ministre de l’Ethique qui a menacé d’arrêter Kasha pour «promotion de l’homosexualité», rappelle Ruth, et qui était persuadé qu’en «distribuant les magazines, on faisait du recrutement d’homosexuels!» Objectif pour la seconde édition, actuellement en préparation: 50’000 numéros, qui seront financés grâce à une campagne active de crowdfunding, venant du monde entier.
La couverture pourrait bien représenter une femme noire qui tient la main d’un transgenre… Une provocation que le Bombastic peut se permettre, plus que jamais. «Avec la perspective des présidentielles, aucun politicien en Ouganda n’a envie d’attirer des images négatives sur le pays», estime Ruth. Les candidats n’évoquent même pas le sujet. Comme si l’ignorer rasait les homosexuels de la carte: raté.
Vu sur Infernal n°20, interview de Noann Lyne
Pour le 20e numéro de la newsletter Infernal, de la librairie érotique Enfer, c’est à Noann Lyne que nous avons donné la parole, pour répondre à nos trois questions rituelles, à l’occasion de la publication de Pour l’amour de Cléopâtre (avec illustrations de Crow) dans la collection e-ros des éditions Dominique Leroy et Je suis […]
Cet article provient de Littérature érotique
Voici un godemichet de la marque GlassVibrations qui fait de très beaux sextoys en verre, j’ai nommé le godemichet Purple Love. Présentation du GlassVibrations Purple Love Le GlassVibrations Purple Love est donc un godemichet en verre livré dans une boite en carton disposant d’une fenêtre transparente. La boite s’ouvre grâce à un système d’aimant je pense.…
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Discovered via favorite site Twitch Film: NSFW Trailer For BELLADONNA OF SADNESS Is An Erotic, Candy-Colored Fever Dream. Contributing Writer Charlie Hobbs writes, “Rather than gender equality, Belladonna shows a world of overwhelming oppression of women and the ends to which they’ll go to overcome. It’s a remarkable piece of feminist fantasy horror that must be seen to be believed.”
He adds,
Cinelicious Pics have gone out of their way to properly restore and market the film, and this beautiful trailer is only the beginning. In addition to the theatrical release, they’ve partnered with Hat & Beard Press to put together a limited edition 220 page book commemorating the film and the astonishing art within. Believe me, once you see the film, you’ll want to know more. I cannot say enough good things about Belladonna of Sadness and the miraculous 4k restoration; you’re going to lose your mind when you see it.
Wow, I’m sold — and as a fellow appreciator of Giallo, Hobbs hasn’t steered me wrong yet. The trailer description explains,
BELLADONNA OF SADNESS (KANASHIMI NO BELLADONNA) – Animation, 1973, Cinelicious Pics, 89 min., Japan. One of the great lost masterpieces of Japanese animation, never before officially released in the U.S., BELLADONNA OF SADNESS is a mad, swirling, psychedelic light-show of medieval tarot-card imagery with horned demons, haunted forests and La Belle Dame Sans Merci, equal parts J.R.R. Tolkien and gorgeous, explicit Gustav Klimt-influenced eroticism. (…)
Extremely transgressive and not for the easily offended, BELLADONNA is fueled by a mindblowing Japanese psych rock soundtrack by noted avant-garde jazz composer Masahiko Satoh. The film has been newly restored by Cinelicious Pics using the original 35mm camera negative and sound elements – and including over 8 minutes of surreal and explicit footage cut from the negative. On par with Rene Laloux’s FANTASTIC PLANET and Ralph Bakshi’s WIZARDS as an LSD-stoked 1970s head trip, BELLADONNA marks a major rediscovery for animation fans.
That description is especially compelling to me because what emerged as the single-most pivotal and favorite films from my childhood (seen against my mother’s wishes, at one of her friend’s houses she’d unceremoniously dumped me at for a weekend) was Ralph Bakshi’s Wizards. I’m still deeply and personally moved by it, so I look forward to seeing Belladonna, for sure. I’ll add this caution for some of my dear readers: It sounds like Belladonna isn’t going to be a film for some survivors of sexual assault and trauma, so do proceed accordingly.
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Dans Osez parler de sexe avec vos enfants, Sandra Franrenet aborde la question ô combien difficile, de savoir quoi dire, comment, à quel moment… tout en respectant la règle d’or : ne jamais en faire trop. Sept principes à respecter quand on est un parent.
Ce n’est pas forcément aux parents d’expliquer «la chose», explique la journaliste Sandra Franrenet. Dans un ouvrage tout juste publié à La Musardine, elle insiste sur l’idée que les parents ne sont pas là pour expliquer mais surtout pour rassurer. Son travail s’appuie sur des années d’enquêtes menées auprès de différents spécialistes du dialogue enfant-parent : sage-femme, gynéco, psychologue, psychiatre… «Aucun n’a cherché à me donner une recette et ce pour une raison simple : il n’en existe pas. La maturité et la sensibilité des enfants interdit de délivrer des conseils «prêts à consommer». Ils m’ont expliqué que les enfants n’ont surtout pas envie d’entendre parler de «technique». Finalement, ce qui les intéressent (surtout les petits) ce sont les histoires : comment papa et maman se sont rencontrés ? Il ne faut pas les heurter en leur donnant des détails dont ils ne sauront pas quoi faire».
D’innombrables expériences de terrain sont exposées. La petite de 6 ans se plaint qu’un camarade lui «fait mal au kiki» à chaque récré ? Votre garçon de 14 ans salit ses draps à répétition (bonjour les lessives) ? Votre fille, à peine 12 ans, demande si elle peut avoir la pilule ? «Globalement, les avis des experts que j’ai interrogés étaient plus complémentaires que contradictoires et ce quelle que soit leur spécialité (1). C’est, je pense, ce qui fait la richesse de cet ouvrage. Les lecteurs devraient y trouver une multitude de clés. Et il y en aura pour tous les profils, les téméraires comme les timides !».
«Personne n’a envie d’entendre sa mère expliquer la fellation !»
Au-delà d’exposer des cas de figure, l’ouvrage de Sandra Franrenet présente surtout un avantage : il insiste clairement sur le fait que les parents ne doivent pas «en faire trop» : mieux vaut offrir un livre à l’enfant avec des schémas de corps qui s’emboîtent qu’en parler soi-même. «Il ne faut surtout pas que la maman rentre dans les détails, encore moins qu’elle ne se mette à mimer la scène ! Mieux vaut qu’elle se contente de répondre quelque chose du type : “C’est un truc sexuel que les adultes font entre eux.“ La plupart du temps, ce genre de réponse suffit à l’enfant qui tournera aussitôt les talons. Je conseille vivement au parent de s’arrêter là si son petit ne se montre pas plus curieux, au risque sinon de le choquer. À mesure qu’il grandira, ses questionnements seront plus précis et délicats, mais, j’insiste, chaque chose en son temps ! Au bout d’un moment, il ira s’informer ailleurs et cessera toute sollicitation parentale. On a rarement vu un ado demander à papa-maman comment on fait l’amour» (2).
Règle 1. Ne jamais parler de sexe le premier
«La parole est d’argent, mais le silence est d’or», explique Sandra Franrenet : ce n’est pas aux parents de prendre l’initiative. Il faut toujours attendre que l’enfant pose une question et se contenter d’y répondre sans partir dans un discours. Pour le Dr Didier Lauru, directeur du centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) à Étienne-Marcel (Paris) : «Si on les abreuve trop tôt d’informations qu’ils ne sont pas prêts à entendre, l’adulte risque de provoquer un trauma d’intrusion dans leur psychisme.»
Règle 2. Répondre à une question par une question
«Selon les situations, les informations données par les parents ne seront pas les mêmes. Mais l’essentiel devra toujours tenir en quelques mots», affirme Anne Bacus (psychologue, sexologue, psychothérapeute et auteur de 100 réponses de psy aux questions des parents) qui suggère de toujours retourner la question à l’enfant. «Je crois qu’il faut faire simple, c’est-à-dire partir de ce que l’enfant sait (en matière de sexualité, ils ont toujours un pas d’avance sur les adultes !) ou de ce qu’il croit savoir, en lui retournant sa question : “Et toi, qu’est-ce que tu en comprends ?“, sans chercher à biaiser».
Règle 3. Aller à l’essentiel (le sexe, c’est avant tout du bonheur)
La sexualité est avant tout le fruit d’une rencontre. Plutôt que parler technique, mieux vaut parler du bonheur qui pousse deux personnes à «s’embrasser très fort» ou à «se serrer très fort l’un contre l’autre». «Un enfant n’est jamais seulement le fruit d’un acte sexuel, résume Anne Bacus. Il est né d’un projet commun. Au fil du temps, l’enfant posera des questions plus précises. Il voudra savoir “comment on fait les bébés“. Il conviendra alors de lui parler d’amour, de désir, de tendresse, d’appel des sexes, de rencontre des corps, d’accouchement, de respect de soi et de l’autre…».
Règle 4. Répondre court
Mais attention, gare aux bavardages ! Ainsi que le remarque Anne Bacus : «Le mieux est souvent l’ennemi du bien. Il est des réponses que les enfants n’ont pas envie d’entendre. Certes, la sexualité ne doit pas être taboue, mais elle relève du domaine de l’intime et du privé. La pudeur est un sentiment nécessaire et respectable. Ces deux points sont cruciaux, encore plus dans le creuset familial.» Ne forcez pas un enfant à se mettre nu, sous prétexte que vous êtes vous-même parfaitement à l’aise avec votre corps. Ne vous moquez pas s’il ferme la porte de la salle de bain à clé.
Règle 5. Rassurer plutôt qu’expliquer
Quand l’enfant interroge, c’est moins pour s’instruire que pour se rassurer. La peur motive beaucoup de ses questions (3). «Inutile d’abreuver vos enfants d’informations sur le sexe. Faites en sorte d’instaurer un climat de confiance, montrez-vous ouverts et tolérants et faites-leur comprendre qu’aucun sujet n’est tabou. C’est comme cela et seulement comme cela qu’en grandissant, vos rejetons sauront qu’ils trouveront en vous des personnes ressources pour répondre à leurs doutes et calmer leurs angoisses».
Règle 6. Nommer un chat un chat
Pour Sandra Franrenet, il est important que l’enfant, dès le plus jeune âge, sache qu’il peut désigner les parties de son corps sans honte : ceci est mon sexe. S’il parle de ses «fesses» pour parler d’autre chose, il faut le corriger. S’il demande comment on nomme ceci ou cela, lui donner le terme anatomique. «Appeler un chat, un chat, n’interdit pas d’utiliser des petits mots au quotidien. Il suffit juste de dire «tu sais, en vrai, ton zizi, ça s’appelle un pénis» et Basta.» Quand aux tristes sires qui pourraient trouver choquant qu’un enfant parle de ses testicules ou de son clitoris : «Tant pis pour eux ! Plus on osera nommer, moins les mots anatomiques seront tabous et moins ils choqueront les soit-disantes chastes oreilles !».
Règle 6. Ne jamais parler de soi, ni donner de détail intime
Ce qui se passe dans la chambre des parents doit impérativement rester dans le domaine de la sphère privée. Sandra Franrenet explique : «Si Junior s’enhardit à poser la question du “mais vous, vous le faites aussi ?“, ne bottez pas en touche. Répondez simplement que cela ne le regarde pas. La seule chose qu’il doit savoir, c’est que ses parents ne font que des “choses“ qui leur plaisent à tous les deux».
Règle 7. Garder la distance
Psychiatre spécialisé dans la prise en charge des enfants et des adolescents, Mickaël Larrar confirme : «La sexualité parentale écoeure les enfants dans la mesure où elle apporte une dimension incestueuse. Le parent doit être un “filtrant”, c’est-à-dire garder une distance constante avec la dimension sexuelle. Malgré le discours ambiant qui incite à parler librement de sexe avec sa marmaille, la gêne naturelle qui existe n’est pas une mauvaise chose».
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A LIRE : Osez parler de sexe avec vos enfants. Paroles d’experts, de parents et d’enfants, de Sandra Franrenet, La Musardine.
NOTE
(1) «Sauf erreur de ma part, il n’y a globalement qu’une pierre d’achoppement : les capotes en libre-service à la maison. L’un de mes experts y est farouchement opposé alors que l’autre estime que ce peut être une bonne idée... à condition bien sûr que les parents n’érigent pas cette liberté en stratagème pour garder un oeil sur la sexualité de leurs enfants.» (Sandra Franrenet, entretien par courriel, 28 janvier 2016).
«Si le parent est vraiment mal à l’aise ou que la réponse ne lui “vient pas“, pas de panique ! Il n’est pas obligatoire de répondre tout de suite. Il est tout à fait permis de se documenter et/ou de revenir avec un support (un livre par exemple). L’essentiel, c’est que l’enfant, puis l’adolescent, sachent qu’il n’est jamais vain de se tourner vers les adultes. Qu’il ait un questionnement, une inquiétude, un souci, il doit savoir qu’il peut s’en ouvrir à son parent, sans craindre le jugement, la moquerie ou la fuite. En résumé, parler sexualité avec ses enfants est une tâche parentale plus essentielle que jamais… Mais toujours aussi délicate.» (Anne Bacus, introduction au livre Osez parler de sexe avec vos enfants)
(2) Entretien avec le Dr Didier Lauru, directeur du centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) à Étienne-Marcel (Paris)
(3) «Pour les ados, la “première fois” ne se résume pas à la pénétration sexuelle, raccourci que font trop souvent les adultes. Pour les jeunes, c’est tout ce qui englobe la relation avant, c’est-à-dire le premier baiser (faut-il mettre la langue ? Dans quel sens la tourner ?) puis la douleur potentielle (est-ce que ça fait mal ? Cette question est d’autant plus prégnante que beaucoup ont vu des films porno où la fille crie… de douleur ?), la fille est-elle obligée de saigner ?.... » (Caroline Rebhi, chargée de la commission éducation à la sexualité du Planning Familial. Source : Osez parler de sexe avec vos enfants).
ILLUSTRATION : Mirka Lugosi, fée de l’illustration enchantée
Aussi discrètement que possible, j’étais sortie du lit. Debout, encore vacillante de sommeil, j’avais retenu ma respiration. La tienne était paisible. Ou j’avais réussi à ne pas te réveiller ou tu jouais très bien le dormeur. J’avais souris en repensant aux heures passées à nous aimer.
J’avais adoré te regarder te caresser. Tu avais accepté mon deal sadique et je l’avais savouré ma victoire, seconde après seconde, tout en sachant qu’elle n’était qu’illusoire. Tu reprendrais la main dès que ce jeu t’agacerait. Et ainsi de suite jusqu’au bout de la nuit. Ou presque.
« Je mouille de toi. »
J’avais léché mes lèvres, par réflexe, par envie aussi, une larme glissait de ton méat. Mais je n’avais pas bougé.
« Tu m’as toujours fait un effet terrible.
– Toujours ?
– Toujours. Tes écrits aussi. Je bande de toi.
– Tu affoles mon corps, tu es conscient de ça ?
– J’espère bien. Tes seins sont tendus ? Ton ventre se sent vide ? »
Qui de nous deux est le plus sadique à cet instant, avais-je songé. Moi qui t’impose cette masturbation ou toi qui me nargue tout en sachant l’effet produit ?
Nous avions entamé le dîner que nous avions préparé à deux. Moi, plus que toi qui m’avait tourné autour pour me voler un baiser, mordiller ma nuque, enfoncer une tomate cerise dans ma bouche, sucer le jus qui en avait jailli sur mes lèvres ou bien encore pincer mes tétons, ton ventre dur plaqué contre mes reins. Tout en poursuivant la préparation d’un repas sommaire, je t’avais rendu la pareille. J’aimais le goût de ce vin qui glissait de mon verre à ta bouche en passant par la mienne.
A chaque fois que j’en avais eu l’occasion, j’avais déboutonné un peu plus ta chemise et ouvert ta braguette. Nous avions atterri sur le canapé. Rieurs. Débraillés. Excités. Je m’étais agenouillée entre tes cuisses et baissée, j’avais léché leur intérieur, remontant lentement vers ton sexe en évitant de le toucher. Je m’étais reculée et redressée afin de planter mes yeux dans les tiens. Tu avais semblé étonné mais tu avais attendu la suite.
« Branle-toi pour moi. »
Je n’avais pas lâché tes yeux noirs en prononçant cette phrase. Tes mains m’avaient obéi. Toi aussi. Je t’avais regardé œuvrer comme on contemple un grand peintre créer son tableau. En silence, dans une quasi extase mystique.
« Écarte les cuisses pour moi. Laisse-moi regarder tes lèvres.
– Je dégouline… Je dégouline de toi.
– J’aime.
– Je te déteste.
– J’adore. Déteste-moi encore. Imagine mon sexe caresser ton clitoris… Mes mains soulever tes fesses pour tendre ton pubis vers moi, mon pouce caressant ton anus, ma bouche engloutissant ton sexe comme un cannibale affamé…
– Tu cherches à me rendre dingue de toi ?
– Non. Suis dingue de tes fantasmes. Dingue de ton corps.
– Je te hais.
– Je t’aime. »
J’avais été fascinée par ta façon de pincer ton gland, pour retarder ton orgasme. Et puis, tu avais joui et éjaculé. Je m’étais allongé sur toi. Tu avais gémi en constatant combien tes gestes m’avaient excitée.
Notre chambre baignait encore dans la pénombre, même le jour tardait à se lever. J’avais enjambé nos vêtements jusque dans les escaliers et dans le salon. Au passage, j’avais récupéré ta chemise et l’avais passée. J’avais frissonné. Pas assez dormi, ma belle. J’avais chipé un morceau de pain oublié sur la table, une banane dans la corbeille à fruits et j’étais sortie en passant par la véranda. Sans me retourner, je m’étais dirigée vers l’antre que j’avais choisi pour ma retraite. Ta fille arrivait. Je ne voulais pas perturber vos retrouvailles. Et puis, j’avais besoin de me retrouver seule, sans toi. Sans nous.
Est-ce que tu sais seulement combien il me coûte de t’abandonner ? Même si je sais que son amour te réchauffe ? Votre amour… Tu me manques. Un peu plus au fil des heures. Mais j’ai besoin de ce manque. J’ai besoin de me répéter que ce qui nous relie l’un à l’autre est si fragile qu’un rien pourrait le rompre. Même si je fais semblant de le croire. Peut-être que tout cela n’est que mensonge ? Que rien ne pourra… Est-ce que nous deux… ? Toutes ces questions cons qui brûlent la cervelle et vérole le cœur. Je coule. J’en ai besoin.
Vos rires atteignent la terrasse où je suis assise à fumer, gobant le soleil, l’œil rivé sur le vol tourbillonnant d’un papillon. Je m’accroupis rapidement derrière la haie fleurie et vous observe jouer, un peu plus loin. Tu as l’air si grand et elle si petite. Un géant et une fée. Son rire pétille à nouveau. Je suis curieuse de toi. De tout de toi. De vous.
A quoi pouvez-vous jouer ? Est-ce que tu es un bandit et elle un gendarme ? A moins qu’elle ne soit un prince et toi, un dragon ? Ou l’inverse. Mais à quoi jouez-vous ?
Elle gambade derrière toi, tentant de t’attraper. Même Le Chien en rit, la langue pendante. Assis, il observe aussi la scène, sans bouger, comme moi qui vous mate, l’œil mouillé. Je l’envie, j’envie ta fille, moi qui n’ai jamais connu cette connivence. J’en suis curieuse mais respectueuse. Je réajuste mes écouteurs et enclenche à nouveau le lecteur.
Les notes de Liebesträume retentissent. Liszt s’échappe. Pas toi. La petite a agrippé l’une de tes jambes de pantalon et tu te laisses tomber au sol au ralenti, l’entraînant dans ta chute. Aussi rapide et agile qu’une mangouste attaquant un mamba noir, elle te grimpe sur le dos et attrape tes cheveux, ta barbe, tes oreilles. Tu avances à quatre pattes, en zigzaguant, mimant ta fin. Amusée, je ne perds rien de cette scène fille-père. David a vaincu Goliath.
Dans mes oreilles, les notes des Rêves d’amour s’envolent et je contemple votre amour. Elle et toi. Toi et elle. Tu te retournes et t’allonges sur le dos pour l’attirer au-dessus de toi, bras en l’air. Elle gigote en tous sens. Ses cris surexcités me parviennent. « J’ai gagné ! J’ai gagné ! » J’aperçois ton visage. Tu n’as pas ce sourire avec moi. Pas le même sourire. Celui-ci, qui relève les deux coins de ta bouche, c’est pour elle, uniquement pour ta petite. Dans un mouvement souple, tu te relèves et te mets à tourbillonner avec elle qui s’accroche à ton cou. « Oui, ma princesse pirate, tu as gagné ! » Je vous regarde vous éloigner, tu la portes, serrée contre toi. Elle a calé son menton par-dessus ton épaule. Le Chien s’est relevé et vous suit en remuant la queue.
Je me recule et rallume une cigarette, pensive. Ne pas regretter ce qui n’a pas existé. Mais… aurais-je été différente si j’avais connu cet amour paternel ? Tu ne m’aurais pas aimée.
Je dors mal sans toi. J’ai froid. C’est con. Avoir froid en été dans le sud, c’est très con. J’ai évité la terrasse, un peu. Et puis, merde, j’y suis revenue. Pas vous. Ni Le Chien. Où êtes-vous ? Je vous en ai voulu et puis non. J’ai imaginé à quoi tu occupais tes heures sans moi. Avec elle. Quand elle est repartie, je l’ai su. Le Chien zonait en reniflant le sol. Toi aussi. Je t’ai aperçu, la tête baissée, égaré et puis quelques heures plus tard, tu semblais ragaillardi. Oui, je t’observe. Je te sens. J’ai mal quand tu souffres. Et puis quoi ? Est-ce que tu sens ma souffrance ? Est-ce que tu la vois ? Il m’arrive encore de douter de moi. De toi. De nous. J’en joue aussi de ce doute. Comme si ce bonheur m’effrayait. Comme s’il m’était interdit ? Comme si ne plus ressentir de peur ou de douleur pouvait me faire oublier que j’étais vivante. Pourtant, je te veux toi. Juste toi. Tout toi. Pourtant.
Parfois, je me laisse couler encore plus loin, plus profond. Voilà pourquoi je t’abandonne, j’abandonne celle que tu aimes et je redeviens l’adolescente qui sait si bien se détruire. Et je ne veux pas que tu me voies ainsi. J’ai pas envie que tu sois mon psy.
Je crève d’envie de me blottir dans tes bras, de baiser ta bouche, de chercher ta langue, ton souffle, tes yeux. Je crève d’envie de coller mon cul à ton ventre. Tu es l’un des rares dont j’accepte les mots, tous les mots, l’as-tu deviné ? Oui, homme-sorcier. Aussi bien tes mots-caresses que tes mots-flèches ou tes mots-lames de rasoir. « Je suis un taiseux, pourtant. » m’expliquerais-tu de ta voix grave. Oui et ce sont certains de tes silences qui me blessent le mieux. Ou qui me troublent le plus. « Tu interprètes. » Oui. Oui. Oui. J’interprète tes silences en me référant à ce que je connais, à ceux que j’ai connus. Tu me déstabilises encore. Et j’aime ça. J’aime ça mais je suis incapable de te le dire.
« Pousse-moi dans mes retranchements.
– J’aime quand tu te débats.
– J’aime quand tu me tues.
– J’aime tes cris. J’aime tes fluides. J’aime être couvert de toi.
– J’aime te sniffer. »
Je sirote un café glacé. Est-ce que tu t’es branlé tous ces jours sans moi ? Moi, non. Je veux affamer mon corps autant que mon esprit. Je n’arrive pas à écrire sans toi, là. J’ai faim de toi. Pire que cannibale, ça existe tu crois ? T’ai-je dit que tu m’intimidais ? Oui. Je t’ai reconnu aussi. Ou choisi. A moins que ce ne soit l’inverse ? Mais on s’en fout. Je suis nue devant toi. Voilà aussi pourquoi j’ai besoin de ces absences.
Mais tu me manques, tu me manques à un point… C’est terrible ce manque de toi. Il grandit et enfle telle une tempête tropicale. Je joue avec ce manque, il va et vient au fond de mon ventre, au creux de mes reins. Il me baise, j’en jouis et j’aime ça. Un temps.
C’est trop long sans toi. Je te veux toi. Juste toi.
Je referme la porte. Un court instant, j’hésite. Et puis non, je rentre. Et si tu étais parti pendant mon absence ? Mon cœur est fou.
Tes yeux noirs et ton sourire. Tes mains sur mes hanches.
« Que veux-tu de plus, dis-moi ?
– Toi. Juste toi. Viens… »
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Cette semaine, ça y est, il a neigé ! Maintenant qu’on a eu notre hiver il serait peut-être temps de passer à une saison plus douce et plus chaude, une de celle qui nous permet de nous balader nus et de ne pas avoir froid, qui nous oblige à mêler nos transpirations, etc etc. On y est presque : pour patienter encore un peu, les gifs nous donnent quelques leçons. Prenez-en de la graine.
Tel un papillon effrayé, Katsuni nous fait ses yeux de biche. Pour nous séduire ? Que nenni ! Il s’agit bien là d’une technique imparable pour s’éviter une conjonctivite. Pas bête la guêpe. En même temps on la comprend, cette éjaculation est aussi imprévisible que le rebond d’un ballon de rugby. Quelle tannée.
Fans de la pratique du tittfucking, on s’avoue également vaincu lorsqu’il s’agit de l’embrasser goulument. Prendre à pleine bouche un téton aguicheur et y mettre tout son coeur c’est vraiment quelque chose qu’on apprécie à sa juste valeur, celle de la tendresse et de la douceur. Oui, après Stacy Silver et Valentina Rossini n’en restent pas là, s’embrassent et se caressent de partout, puisqu’elles ont si bien compris la technique.
Stacy Silver & Valentina Rossini – PremiumHDV
C’est qu’on en fait plus des coquines comme celle-là. A trop faire la maligne avec son regard audacieux, Cassidy Banks ne cherche qu’à recevoir la fessée qu’elle mérite. A savoir que ce sur quoi je craque le plus, c’est cette petite langue effrontée qui fait coucou sans savoir ce qui va lui arriver. Impossible néanmoins de trouver la ref de ce gif insolent, mille excuses.
Brigitte Lahaie dans toute sa splendeur. On avait parlé plus tôt d’un projet souhaitant lui rendre hommage, alors bien sur nous aussi on s’y met corps et âme. Dans Parties Fines, un film de 1977, Brigitte dévoile tous ses talents de comédienne et ne se prive évidemment pas non plus de livrer aux yeux de tous son corps excessivement enjôleur. Des boobs comme ça, franchement, si c’est pas beau.
Brigitte Lahaie – Parties Fines (1977)
Quand Dani Daniels invite Tia Layne au théâtre, il ne fait pas les choses à moitié : en loge et catégorie 1 s’il vous plaît Messieurs Dames. C’est moins pour bien voir le spectacle que pour être sur d’avoir une certaine tranquillité au moment de baisser les rideaux. Une fois que les trois coups ont été battus, il est impossible de revenir en arrière, Dani est lancé.
Tia Layne et Danny D. – The Whore of the Opera – Brazzers
Les fesses de Cindy Dollar vous envoient plein de petits bisous tout doux
Image à la Une: Tia Tanaka
C’est parti pour la deuxième édition de l’Apéro Sexo Virtuel sur Twitter ! Pour ce deuxième tweetchat, je vous propose de parler de l’amour dans les lieux insolites.
L’Apéro Sexo Virtuel ou #ASV est un rendez-vous que je vous propose chaque dimanche pour nous amuser sur Twitter. On échange pendant 30 minutes sur un sujet sexo, le tout dans la bonne humeur !
Comment participer au tweetchat ?– Connectez-vous sur Twitter dimanche 21 février à 18h
– Suivez le hashtag #ASV en le tapant dans la barre de recherche Twitter et/ou suivez mon compte @LadyShagass
– Répondez aux questions posées en mentionnant le hashtag #ASV + le numéro de la question à laquelle vous répondez.… Lire la suite
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Alors que le sexe est très souvent décrit comme tendre, un peu de sauvagerie voire de violence peut faire exploser le plaisir pour la femme et l’homme. L’agressivité s’exprime alors dans un désir primal, l’énergie vitale transmute les amants en du désir pur et le résultat est souvent jouissif. Une recette à utiliser de temps en temps pour s’assumer…
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Gourou incontesté de l’art contemporain à tendance 100 % gay dont les traces ADN se retrouvent un peu partout dans l’art actuel, AA Bronson est l’un des membres du légendaire groupe d’artistes canadiens General Idea fondé avec Felix Partz et Jorge Zontal en 1969. Pionniers de l’art conceptuel utilisant les médias de manière novatrice et endémique, leur modus operandi emprunte souvent des formes subversives pour l’époque en s’infiltrant tel le virus honni, avançant masqué, dans la grande foire d’empoigne artistico-médiatique. Utilisant tout medium de communication à portée de main, General Idea s’invite souvent là où on ne l’attend pas: au milieu des petites annonces, à un concours de beauté, à un talk-show et surtout dans les mass-media en première ligne.
Subtilement emballée de sorte à faire passer la pilule, son iconographie délibérément infusée de pop-art bon enfant fonctionne à double sens. Les mots tabous se propagent joyeusement sur fond multicolore, le message passe et General Idea grandit au point de devenir un groupe d’artistes majeurs dont l’influence est encore indéniablement ressentie aujourd’hui chez les jeunes générations d’artistes sociologiques en devenir.
La plupart des installations ont à peine pris une ride et sont toujours aussi indéboulonnables, sinon intrinsèquement liées à la cause gay sous toutes ses formes. Entre 1987 et 1994, le sida fait des ravages et le trio se focalise principalement sur cette thématique avec autant d’humour et de distance que possible, pris au piège au cœur même de la tourmente. Ils produisent des œuvres marquantes dont certaines pourraient être décrites en tant que fondamentales, telle la street sculpture Aids – parmi les créations plus immédiatement reconnaissables du groupe – revisitant le logo Love créé dans les sixties par l’artiste pop américain Robert Indiana et devenue une sorte d’emblème inoxydable des années-sida, affichant froidement et un peu de travers les quatre lettres qui font mal, dans un style à mi-chemin entre un cubisme post-dadaïste et un totalitarisme de pacotille, digne d’un roman d’anticipation glauque à souhait.
Ils produiront encore durant cette période quelques 75 projets temporaires d’art public dont certains de très grand volume et étonnamment appréciés du grand public, telle l’installation One Year of AZT/One day of AZT composée de pilules géantes gonflables et de tapisserie couverte du nombre exact de médication avalé en une année par un patient atteint du VIH.
General Idea, 1991
Suite au décès de ses deux partenaires et co-équipiers Partz et Zontal des suites du sida en 1994, AA Bronson retourne à New York après avoir épaulé ses deux compagnons dans la maison de Toronto spécialement aménagée pour faciliter leur départ.
En solitaire
AA Bronson ayant suivi très sérieusement durant cette période des cours de sage-femme pour mourants en Californie afin de prodiguer un maximum de soins de qualité à ses deux amis en fin de vie, il découvre par la même occasion tout un monde ésotérique pour lequel il semble avoir énormément d’affinités. Il devient ainsi, sans même s’en apercevoir, un guérisseur au sens propre du terme. Il débute donc parallèlement à sa production artistique personnelle tout un travail sur le thème du Healing, duquel, comme à son habitude, il se rit doucement.
Mélangeant les cartes tel un maestro, il s’amuse autant avec l’iconographie queer dont il est un fervent porte-drapeau, que celle du new-age dont il fait intégralement partie à présent. Maîtrisant parfaitement les codes habituels en vigueur dans le langage artistique contemporain, il n’hésite pas à jongler habilement avec ceux-ci jusqu’à brouiller complètement les pistes. Le résultat hybride contenant à parts égales chacun de ces éléments est donc formellement inclassable et unique en son genre. Outre les cours qu’il donne à UCLA, Yale et l’université de Toronto ainsi que les nombreuses récompenses honorifiques dont il a été gratifié, il trouve encore le temps de produire des expositions ponctuelles d’une qualité toujours aussi remarquable ainsi que notamment de s’offrir en passant un panneau publicitaire gigantesque sur la centrale électrique de Toronto, arborant un: «AA Bronson, Healer» accompagné de son numéro. Il peut aussi lui arriver à l’occasion de performer à moitié nu entouré de jeunes éphèbes couverts de cendres dans sa série Invocation of the Queer Spirits; de se grimer en divinité courroucée en tenue d’Adam écarlate; de régner sur The Institute for Art, Religion and Social Justice ou de créer une école intitulée School for Young Shamans à travers laquelle il collabore activement, d’égal à égal, avec de nombreux jeunes artistes.
Il a en outre proposé un Monument for Homosexual and Transgender Victims of the Nazi Regime lors d’un concours d’art public à Vienne en collaboration avec son partenaire actuel Mark Jan Krayenhoff Van de Leur – un projet qui a fait couler beaucoup d’encre, en gagnant le troisième prix de ce concours – et dirige aussi avec savoir-faire depuis de nombreuses décennies la maison d’édition new-yorkaise Printed Matter Inc., spécialisée en micro-édition underground. Il donne également fréquemment de nombreuses conférences à travers le monde, sans oublier les traitements chamaniques considérés comme son véritable métier à ce jour, d’où le titre officiel de Healer. Idolâtré par beaucoup à juste titre, il est même parfois possible d’approcher de plus près cette légende vivante et avec un peu de chance, de bénéficier d’un rendez-vous pour un massage chamanique avec Le Maître.
Il n’est pas rare qu’il propose des séances dans sa Tent of Healing simultanément à des invitations dans de grands musées tel le Stedeljik Museum d’Amsterdam en 2013. Une visite de ses nombreuses traces sur Internet est chaudement recommandée à ceux qui aimeraient en savoir plus sur celui que l’on surnomme parfois The Cosmic Queer: un surnom sur mesure pour un personnage mythique doublé d’une clé de voûte de l’art contestataire comme on n’en fait plus. Long Live AA Bronson!
Montréal, le 18 février 2016 – « Alors qu'un peu partout dans le monde, les féministes et les parlements se mobilisent pour abolir la maternité pour autrui (MPA), voilà que le Conseil du statut de la femme (CSF) choisit d'appuyer une industrie basée sur l'exploitation des femmes pauvres et la marchandisation de leur corps et de celle des enfants. C'est plus qu'un recul, c'est une trahison. »
- Santé, Sciences & Technos"Propager l'idée que l'homosexualité et la pédophilie sont une seule et même chose, c'est extrêmement dangereux."
- Homosexualité, lesbianisme, transsexualité, transgenre, queerUn groupe ultraconservateur australien a mobilisé ses adhérents pour saboter un bal destiné aux mineurs LGBT, dans l’Etat de Victoria. Le Same Sex Gender Diverse Formal permet aux moins de 18 ans d’exprimer leur orientation et leur identité librement dans un cadre festif.
La Stop Safe Schools Coalition, un obscur lobby chrétien, ne l’entendait pas de cette oreille. La semaine dernière, elle a prié ses amis sur Facebook d’acheter en masse des billets pour l’événement, afin d’empêcher les jeunes de s’y inscrire. «Mettons fin à cette folie avant qu’elle ne consume tout le secteur de l’éducation et que vos enfants ne reçoivent à l’école que de l’endoctrinement… Plus on aura de billets, plus on aura protégé de jeunes», a lancé l’administrateur de la page.
Émerveillement
En fait de sabotage, la coalition ultraconservatrice a dirigé ses sympathisant sur la page de crowdfunding du groupe Minus18, organisateur du bal, qui combat l’homophobie et la transphobie en milieu scolaire. Celui-ci a vu avec émerveillement les fonds affluer. Mercredi, elle avait récolté 36’500 dollars (soit environ 23’000 euros ou 25’000 francs) – plus du double de son objectif, fixé à 15’000 dollars.
Résultat: le fameux bal prévu le 9 avril à St. Kilda, un quartier de Melbourne, fera entrée libre pour les jeunes LGBT. «C’est l’effet inverse de ce que Stop Safe Schools voulait», s’est félicité Micah Scott, contacté par «The Guardian». Ceux qui avaient déjà acheté leur billet seront remboursés.
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A peine croyable dans l’Europe de 2016. Les autorités sanitaires de la capitale tchèque ont pris l’initiative, le mois dernier, de porter plainte contre 30 hommes séropositifs, accusés d’avoir eu des relations sexuelles non protégées. Bien qu’aucune victime ne se soit manifestée, ces individus risquent 10 ans de prison pour avoir transmis sciemment une maladie infectieuse, en vertu des articles 152 et 153 du Code pénal.
L’affaire, entre les mains de la police, n’a encore donné lieu à aucune inculpation, note Edwin J Bernard sur le site HIV Justice Network.
A l’origine de ces poursuites, le Département de la santé de Prague, qui aurait récolté les noms des 30 individus ayant contracté une autre infection sexuellement transmissible après avoir été testés positifs au VIH. La preuve, selon cet organisme public, que ces hommes ont eu des rapports sexuels non protégés.
«La conséquence de tout cela, c’est que les gens qui sont séropositifs éviteront les docteurs à l’avenir, quand ils contracteront une IST»
L’Aide tchèque contre le sida se mobilise. Elle a offert un soutien juridique aux personnes concernées. Ces dernières, sous traitement, avaient pour la plupart une charge virale indétectable. Ces hommes n’étaient donc pas en mesure de contaminer leur partenaire, en général également séropositif. En outre, certaines maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis peuvent être contractées malgré l’utilisation d’un préservatif, rappelle l’ONG. «La conséquence de tout cela, c’est que les gens qui sont séropositifs éviteront les docteurs à l’avenir, quand ils contracteront une IST», a expliqué Jakub Tomšej, juriste auprès de l’Aide tchèque contre le sida, à Gay Star News.
«Je n’ai jamais entendu parler d’une telle chasse aux sorcières contre les personnes vivant avec le VIH et d’une telle violation du secret médical pour la mener à bien», a commenté Jaime Todd-Gher, chercheuse dans le domaine de la santé sexuelle auprès d’Amnesty International, interrogée par BuzzFeed. La démarche des autorités tchèques fait l’objet d’une pétition adressée à la Commission européenne par le European AIDS Treatment Group. Elle rappelle que la criminalisation des séropositifs met en péril les politiques de prévention et de dépistage.
Homophobie
Les milieux associatifs ont aussi relevé le caractère homophobe de la dénonciation des 30 hommes, apparemment tous gays. La réaction de la cheffe du département de la santé pragois n’a fait que confirmer ce pressentiment. «La campagne qui met en cause nos pratiques vise clairement à asseoir les droits d’une minorité aux dépens des droits de la majorité, à savoir le droit à la santé», a indiqué Zdeňka Jágrová. «Nous considérons comme très dangereuses les tentatives de créer un groupe privilégié qui serait dégagé de toute responsabilité», a-t-elle ajouté.
- Il était une fois le slut-shaming…
– Mais grand-mère, c’est quoi le slut-shaming ?
– C’est un homme, et parfois une femme, qui décide que tu es une « pute » (sans pour autant que tu gagnes de l’argent avec ta sexualité) ou « une fille facile » ou « une salope » et que pour cette raison, tu ne mérites pas son respect et tu devrais en avoir honte.
Toi, en règle générale, tu es plutôt une jeune femme et l’écrasante majorité de tes relations sexuelles ont été consenties dans les deux sens, et se sont déroulées dans le respect de tes partenaires ainsi que de tes propres envies. Ce qui devrait suffire à faire de toi quelqu’un de respectable sur ce point là.
Mais parfois, certaines choses annexes que tu fais – tu as « trop » eu de partenaires, tu couches « trop » rapidement, tu te mets « trop » en valeur – éveillent chez les autres le mythe de « la pute ».
– C’est quoi une pute, grand-mère ? Ca ne donne pas très envie de le devenir…
– Il n’y a pas de raison ma chérie. Les putes et les salopes, c’est comme les fées et les dragons, ça n’existe que dans les contes pour enfants. Le Petit Chaperon Rouge par exemple, raconte l’histoire d’une jeune fille qui se promène seule dans la forêt et qui rencontre un loup. Tu sais ce qu’il lui arrive ? Elle se fait manger par la bestiole parce qu’elle ne s’est pas assez méfiée et qu’elle était trop apétissante. La morale de l’histoire dit que c’est de sa faute, quelque part, elle l’a bien mérité.
Dans La Belle Au Bois Dormant ? Elle se pique le doigt à la pointe d’une queue-nouille à l’aube de ses 16 ans sans avoir attendu le prince. Quelle bêtasse, elle est condamnée à un sommeil très long ! Mais elle l’a bien cherché quand même, quelle idée d’aller foutre ses petites mimines n’importe où.
Blanche-Neige ? Elle n’a pas pu s’empêcher de croquer dans la pomme rouge avant de rencontrer le prince… t’imagines un peu ? -Hop- Rupture d’anévrisme sévère pour Madame afin qu’elle comprenne la leçon. « On ne croque pas dans la première pomme qui tombe de l’arbre ! » Non mais.
Et si tu es dans un pays où ces contes de fées n’existent pas, la religion est parfois un parfait substitut.
– On est forcément puni quand on a une relation sexuelle « trop » rapidement dans la vie ?
– Eh bien non ma chérie, tout simplement parce qu’il n’y a pas de « trop ». Le bon tempo, c’est le tien. Mais parfois, certaines personnes croient tellement aux contes de fées qu’elles s’imaginent que les femmes sont des princesses, un petit être fragile en haut d’une tour à conquérir. Si la conquête n’est pas assez longue et assez difficile, alors elles perdent leur valeur et deviennent « une fille facile ». C’est une façon un peu bébête de voir le monde à travers des mythes archaïques.
Sais-tu qu’au Moyen-Âge, on brûlait les femmes parce que c’était des sorcières ?
– C’est pas très gentil. Les sorcières, ça n’existe pas !
– Eh bien ça n’existe pas non plus les putes, les filles faciles et les salopes.
Pourtant, plus de cinq siècles après, on les montre encore du doigt sur la place publique.
******************************************************************
Je tiens encore une fois à préciser que dans ce post que le mot « pute » est employé comme une insulte qui va bien au delà de la prostitution, c’est pourquoi il est assimilé à « fille facile » et à « salope ».
Les travailleurs du sexe existent bien évidemment dans la vraie vie et… heureusement !
– Il était une fois le slut-shaming…
– Mais grand-mère, c’est quoi le slut-shaming ?
– C’est un homme, et parfois une femme, qui décide que tu es une « pute » (sans pour autant que tu gagnes de l’argent avec ta sexualité) ou « une fille facile » ou « une salope » et que pour cette raison, tu ne mérites pas son respect et tu devrais en avoir honte.
Toi, en règle générale, tu es plutôt une jeune femme et l’écrasante majorité de tes relations sexuelles ont été consenties dans les deux sens, et se sont déroulées dans le respect de tes partenaires ainsi que de tes propres envies. Ce qui devrait suffire à faire de toi quelqu’un de respectable sur ce point là.
Mais parfois, certaines choses annexes que tu fais – tu as « trop » eu de partenaires, tu couches « trop » rapidement, tu te mets « trop » en valeur – éveillent chez les autres le mythe de « la pute ».
– C’est quoi une pute, grand-mère ? Ca ne donne pas très envie de le devenir…
– Il n’y a pas de raison ma chérie. Les putes et les salopes, c’est comme les fées et les dragons, ça n’existe que dans les contes pour enfants. Le Petit Chaperon Rouge par exemple, raconte l’histoire d’une jeune fille qui se promène seule dans la forêt et qui rencontre un loup. Tu sais ce qu’il lui arrive ? Elle se fait manger par la bestiole parce qu’elle ne s’est pas assez méfiée et qu’elle était trop apétissante. La morale de l’histoire dit que c’est de sa faute, quelque part, elle l’a bien mérité.
Dans La Belle Au Bois Dormant ? Elle se pique le doigt à la pointe d’une queue-nouille à l’aube de ses 16 ans sans avoir attendu le prince. Quelle bêtasse, elle est condamnée à un sommeil très long ! Mais elle l’a bien cherché quand même, quelle idée d’aller foutre ses petites mimines n’importe où.
Blanche-Neige ? Elle n’a pas pu s’empêcher de croquer dans la pomme rouge avant de rencontrer le prince… t’imagines un peu ? -Hop- Rupture d’anévrisme sévère pour Madame afin qu’elle comprenne la leçon. « On ne croque pas dans la première pomme qui tombe de l’arbre ! » Non mais.
Et si tu es dans un pays où ces contes de fées n’existent pas, la religion est parfois un parfait substitut.
– On est forcément puni quand on a une relation sexuelle « trop » rapidement dans la vie ?
– Eh bien non ma chérie, tout simplement parce qu’il n’y a pas de « trop ». Le bon tempo, c’est le tien. Mais parfois, certaines personnes croient tellement aux contes de fées qu’elles s’imaginent que les femmes sont des princesses, un petit être fragile en haut d’une tour à conquérir. Si la conquête n’est pas assez longue et assez difficile, alors elles perdent leur valeur et deviennent « une fille facile ». C’est une façon un peu bébête de voir le monde à travers des mythes archaïques.
Sais-tu qu’au Moyen-Âge, on brûlait les femmes parce que c’était des sorcières ?
– C’est pas très gentil. Les sorcières, ça n’existe pas !
– Eh bien ça n’existe pas non plus les putes, les filles faciles et les salopes.
Pourtant, plus de cinq siècles après, on les montre encore du doigt sur la place publique.
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Je tiens encore une fois à préciser que dans ce post que le mot « pute » est employé comme une insulte qui va bien au delà de la prostitution, c’est pourquoi il est assimilé à « fille facile » et à « salope ».
Les travailleurs du sexe existent bien évidemment dans la vraie vie et… heureusement !
Vu sur L’Enfer sous les jupons, Marie Laurent
Paru pendant l’été 2015, L’Enfer sous les jupons est un titre de Marie Laurent, auteure dont je vous ai parlé sur ce blog à plusieurs reprises, pour de l’érotique ou pas, pour une participation à la collection e-ros, mais plus souvent pour ses textes publiés aux éditions Artalys. Quatre sœurs, un peu comme les filles […]
Cet article provient de Littérature érotique
J’me baladais où l’web est nu
La flûte au vent
(Quoi qu’sans zikmu)
Quand soudain blonde aux yeux sang pur
(Pas bien mon style et pourtant l’ins-
tru ne ment jamais !), de la mollesse
Au lieu des eins,
Un regard à cramer.
Elle arrive, Alli Rae !
Et jouant de sa flûte les serpents fait danser,
Exploser les calbuts, son programme et
Moi j’ai voté !
J’m’étais paumé où l’web est cure
J’suis retrouvé !
Alli Rae mon amuuuur
M’a,
Comme un serpent tout dur,
Hiroshimé.
Le mois de février est toujours le plus court de l’année. Une fois tous les quatre ans, cependant, il s’invite un peu plus longuement à la table du calendrier annuel. 2016 fait partie de ces années qu’on aime au Tag : un jour en plus, bien calé où il faut dans la semaine, ça nous donne une semaine de gifs gay en plus et ça c’est le plus beau des cadeaux. Enjoy !
Des muscles travaillés, des peaux tanées et des tatouages qui invitent à s’approcher un peu plus pour les comprendre : voilà comment se résume le couple que forment Topher DiMaggio et Levi Karter. Entre toutes ces tablettes, on ne sait plus où se foutre, heureusement lui (le foutre) parvient toujours à s’y frayer un chemin (sur les tablettes). Pornophiles oui mais poètes avant tout.
Topher DiMaggio & Levi Karter – Cocky Boys
A la maison on est très fan de toutes les bizarreries anatomiques qu’on trouve dans le corps humain. Alors autant dire que celle qui permet aux testicules de se mouvoir comme bon leur semble a fait un véritable tabac. En même temps, affublé en policier Connor Kline est dans son rôle de tout contrôler. Ce rimjob professionnel, pas de doute, c’est de lui.
Liam Magnuson & Connor Kline – Men in Blue – Men.com
Quel plus doux dimanche que celui qui se termine par une fellation amourachée ? La semaine dernière, on ne l’a pas mentionnée, mais c’était la Saint-Valentin, cette fête où tous les couples se retrouvent pour se faire des gâteries – c’est bien à ça qu’elle sert. Colby et Léo n’ont pas dérogé à la règle et se sont prouvés mutuellement leur amour (et plus si affinités).
Colby Keller & Leo Giamani – Randyblue
Lumière tamisée, sodomie violente et corps d’athlètes : encore un beau combo. Mais ici, il y a ce petit truc en plus que d’autres n’ont pas. Serait-ce l’adorable bouille de Bruno Bernal ? La transpiration excessivement excitante de Paddy O’Brian ? Nous n’avons pas pu nous décider tellement les deux ne fonctionnent à merveille qu’ensemble. « Peu importe la bouteille pourvu qu’on ait l’ivresse », dit-on.
Bruno Bernal & Paddy O’Brian – Hard Knox – Men of UK
Dans la famille « espiègle » je demande : Austin Wilde. Un brin coquin, toujours rieur, il n’hésite pas à se jouer de ses petits camarades et détient plus d’un tour dans son sac. Dans la famille « béat » je demande : Andrew Collins. Quasiment enfant de choeur, presque naïf, il se complaît dans toutes les situations et y trouve toujours son compte. Un duo de choc.
Austin Wilde & Andrew Collins – Guys In Sweatpants – Waybig
Image à la une: Topher Dimaggio
Bisous
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. La Presse - La ministre de la Condition féminine, Lise Thériault, ne se dit pas féministe
Le conseil de la vice-première ministre aux femmes : « Tu veux prendre ta place ? Faire ton chemin ? Let's go, vas-y ! ».
. Le Devoir - Garderies - La CSN poursuit sa lutte, malgré les ententes
Malgré les récentes ententes conclues entre Québec et les associations représentant les garderies de la province, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) lance une nouvelle campagne de mobilisation pour défendre les services de garde subventionnés.
. Les Nouvelles/News - Le sens des mots
Meilleur de sa catégorie, viol, excision… les mots ne sont pas précédés des mêmes préjugés selon l'identité des personnes concernées.
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Il serait donc possible d'être marié religieusement avec une personne qui demeurerait un simple conjoint de fait aux yeux de l'état civil. L'affaire sidère celui que le gouvernement a chargé de la réforme du Code de la famille.
. Le Devoir - Mères porteuses. Entre commerce et droits de la personne
Au moment où le Conseil du statut de la femme du Québec (CSF) appelle à une ouverture à l'égard des mères porteuses, l'Europe resserre l'étau sur la maternité pour autrui (MPA) dans l'espoir de freiner l'expansion d'une lucrative industrie axée sur la location de ventres bon marché.
. Châtelaine - Femmes, autochtones et engagées !
Elles sont jeunes, brillantes, engagées et vivent entre Montréal et leur communauté. Portrait de quatre femmes autochtones qui font bouger le Québec.
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. Sans compromis - Détecteur de sexisme au cinéma : Silence, on change de rôle !
Jessica Chastain, Juliette Binoche, Queen Latifah et Freida Pinto lancent une société de production destinée à financer et promouvoir des films qui changent l'image des femmes sur grand écran.
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Le comité parlementaire chargé d'étudier la question recommande d'élargir l'accessibilité à l'aide médicale à mourir en l'ouvrant aux patients psychiatrisés et éventuellement aux mineurs.
. Égale - Daoud, islamophobe ? Contre-enquête
Kamel Daoud, journaliste et écrivain algérien, affirme vouloir "arrêter le journalisme", "être fatigué de tout ça". Un collectif d'universitaires l'accuse d'alimenter l'islamophobie.
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Les femmes en Iran représentent plus de la moitié de la population, mais elles ne sont que 3% au Parlement et, sans grand espoir, mènent campagne pour y être plus nombreuses après les élections de vendredi.
. La Gazette des femmes - Les Olympe de Gouges : soeurs retrouvées
Que faire pour que les filles cultivent leur confiance en elles-mêmes, plutôt que le dénigrement de soi et des autres ?
. Huffington Post France - Le Conseil de l'Europe promeut-il la GPA commerciale ?
Le 15 mars, à huis clos, la Commission des questions sociales de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe votera le rapport "Droits humains et questions éthiques liées à la gestation pour autrui".
. TV5 - "Égalité, mon œil !", quand les droits des femmes s'affichent
Le Parti communiste français à Paris accueille, jusqu'au 8 mars 2016, une exposition de plus de 100 affiches consacrées aux grandes causes du féminisme.
. La Presse - Lise Payette et les années 50
"Claude Jutra était mon ami", a écrit Lise Payette, vendredi, dans une chronique où elle semble confondre pédophilie et homosexualité.
. La Presse - Cliniques d'avortement : un projet de loi pour créer des périmètres de sécurité
"Cette loi est importante et doit voir le jour rapidement", plaident la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, celle des médecins spécialistes et 13 autres organismes.
. Huffington Post France - Nous avons besoin de plus de femmes expertes dans les médias
La présence de hommes dans les médias est hégémonique. Ils représentent 83% des experts, 78% des sujets et 70% des porte-parole interrogés dans les médias en France.
. Le Devoir - Après Val-d'Or, une transparence nécessaire
Lettre ouverte relative à l'enquête sur les agressions qu'auraient commises des agents de la Sûreté du Québec en poste à Val-d'Or à l'égard de femmes autochtones.
. La Presse - Des tabous et des hommes
La parole d'un homme qui se dit victime d'agression sexuelle vaut-elle plus que celle d'une femme ? Cette question troublante a été posée à la suite du scandale Jutra.
. Le Devoir - Prioriser l'accès des femmes au pouvoir
La ministre de la Condition féminine Lise Thériault affirme que les femmes restent sous-représentées non seulement en politique, mais aussi en affaires et dans les postes de direction.
. Les Nouvelles/News - Tchad. "L'affaire Zouhoura", un acte politique comme chaque viol
Une lycéenne tchadienne, fille d'un candidat à la présidentielle aurait été victime d'un viol collectif par des fils d'hommes politiques.
. Le Devoir - Les écrans de l'exclusion
Hollywood lave plus mâle et plus blanc. Les réseaux de télévision américains aussi. Même les productions en ligne perpétuent la grande discrimination des fictions favorables au "white boys' club".
. Ressources Prostitution - "Le féminisme est une rupture anthropologique qui fonde un autre monde" G.Duché
Le livre de Geneviève Duché Non au système prostitutionnel ! est une analyse pluridisciplinaire du système prostitutionnel produit par des rapports sociaux spécifiques et des trajectoires individuelles marquées par des vulnérabilités profondes.
. La Presse - Québec a payé 9 millions pour plus de 600 changements de sexe
Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) rembourse les frais liés à la vaginoplastie (création d'un sexe féminin) ou à la phalloplastie (création d'un sexe masculin).
. Entre les lignes entre les mots - Nouvelles configurations familiales et maintien de l'assignation des femmes au travail domestique
Jacqueline Heinen analyse les bouleversements intervenus dans les rapports familiaux depuis les années 70, l'histoire et le geste d'adopter, les liens sociaux tissés entre adultes et enfants.
. Le Devoir - Affaire Jutra - L'art ne peut innocenter quiconque
Au fond, le scandale réside tout autant dans le silence et la compromission d'hier que dans l'effrayante révélation d'aujourd'hui.
. Sans compromis - Une nouvelle forme de violence contre les femmes se répand sur le Web
La haine contre les femmes n'est pas un phénomène marginal. En octobre 2015, l'ONU a publié un rapport qui démontre 73 % des femmes internautes dans le monde ont expérimenté une cyberviolence sexo-spécifique.
. Entre les lignes entre les mots - Combattre les violences sexistes ou sexuelles
Les auteur-e-s donnent des définitions (harcèlement sexuel, agression sexuelle, viol, contrainte, sexisme au travail, sexisme ordinaire, violence au travail).
. Le Devoir - L'armure fissurée, la parole libérée
Un premier roman, présenté comme une autofiction. Une histoire de négligence parentale, de violence familiale et d'inceste. Encore une.
. Huffington Post - Pour en finir avec le pédophile-ami : la prévention
Pour que l'enfant soit capable de reconnaître une situation d'exploitation sexuelle il doit avoir été encouragé à faire respecter son corps et son intimité.
. Le Devoir - Femmes chefs d'orchestre : la fin d'un tabou
Le 4 février dernier, l'Orchestre symphonique de Birmingham (CBSO) a annoncé la nomination de Mirga Gražinyte-Tyla, chef d'orchestre lithuanienne de 30 ans, au poste de directrice musicale pour les trois prochaines saisons.
. Le Devoir - Le Sénat français veut renforcer l'interdiction des mères porteuses
Les sénateurs se disent soucieux de ne pas ouvrir "la porte à un 'droit à l'enfant' et à une procréation de convenance."
. TV5 - Sexiste Orelsan ? Le rappeur relaxé au nom de la liberté d'expression
Le rap d'Orelsan constitue-t-il une provocation à la violence envers les femmes ? Poursuivi par des associations féministes, il a été relaxé au bénéfice de la "liberté d'expression".
. FranceTV Info - Figure de la lutte pour les droits des femmes, Thérèse Clerc s'est éteinte à 88 ans
Pendant quarante ans, elle a participé aux principaux combats pour les droits des femmes. Toute sa vie, du MLAC aux Babayagas, Thérèse Clerc a pensé et agi pour les femmes.
. Le Devoir - Bennett pense que la GRC a mal compté
La ministre fédérale des Affaires autochtones reprend à son compte les allégations des communautés autochtones selon lesquelles, dans bien des cas, des meurtres ont été catalogués comme des suicides ou des accidents par les autorités pour classer l'affaire plus vite.
. Le Devoir - Les mères porteuses bénévoles reçoivent l'aval du Conseil du statut de la femme
Le recours aux mères porteuses est "une réalité" qui ne "peut continuer à [être] ignorée".
. Le Huffington Post Québec - Sur la notion de consentement et la définition du mot garçon
Pendant de trop nombreuses années, pas un seul jour ne pouvait passer sans que je pense à cette saleté. Mon comportement avait donc toutes les apparences d'un consentement. Pourtant...
. Le Devoir - Une première femme reçoit la médaille d'or en sciences et génie du Canada
L'astrophysicienne Victoria Kaspi, de l'Université McGill, grande spécialiste mondiale des étoiles à neutrons, a reçu la médaille d'or Gerhard-Herzberg en sciences et en génie du Canada, la plus haute distinction décernée depuis 25 ans par le CRSNG.
. Les Nouvelles/News - Pour "changer les réflexes", un manifeste pour l'égalité dans les médias
"Changer les réflexes" des médias pour que soient invité.e.s "au micro, sur les plateaux de télévision, dans les articles, autant de femmes que d'hommes en tant qu'experts".
. Le Devoir - La fêlure
Au nom de l'art et du cinéma québécois, devrait-on passer l'éponge sur les penchants apparemment pédophiles de Claude Jutra ? Devrait-on feindre d'ignorer la part d'ombre d'un parcours par ailleurs "lumineux" ?
. L'Actualité - Forces armées canadiennes : "Ce que je vise, c'est l'élimination complète des comportements sexuels dommageables et inappropriés"
Le grand patron des Forces armées canadiennes, le général Jon Vance, n'a pas de quoi se péter les bretelles. L'épidémie de violences sexuelles dans les rangs militaires ne s'est pas résorbée depuis son entrée poste, en juillet dernier.
. Radio-Canada - Québec lance un programme pour aider les jeunes dans les "milieux à risque"
Québec injecte 3 millions de dollars dans un programme destiné à renforcer la capacité de municipalités à se mobiliser contre des phénomènes qui menacent la sécurité des jeunes.
. La Presse - Boulot, sextos, nonos
Au Québec, c'est la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail, l'organisme qui a remplacé la défunte CSST, qui veille à l'application de la loi québécoise à l'égard du harcèlement, loi réformée en 2004 et pionnière au Canada à cet égard.
. Le Devoir - Luce Julien nommée rédactrice en chef au Devoir
Signe que les temps changent, Le Devoir a recruté en dehors de la sphère traditionnelle de l'imprimé sa nouvelle rédactrice en chef, Luce Julien.
. La Gazette des femmes - Portrait d'humaine no 1 : Camélia Handfield
Je ne serais pas l'humaine que je suis si je n'avais pas eu de modèles.
. Les Nouvelles/News - Au Kenya, huit ans après, la douleur des victimes de viols "post-électoraux"
Elles sont des centaines de Kényanes à avoir subi des viols collectifs à la suite de l'élection présidentielle de 2007. Bilan : isolement, souffrance physique, psychologique, non assistance médicale.
. TRADFEM - Meghan Murphy : Toute femme qui a été violentée ou agressée sait combien facilement on retourne auprès d'un agresseur
Comme on pouvait s'y attendre, le procès pour assaut sexuel de l'ex-animateur radio-canadien Jian Ghomeshi a beaucoup plus mis l'accent sur ce que les victimes ont fait de "mal" que sur le comportement de leur agresseur.
. Le Figaro Vox - Thérèse Hargot : "La libération sexuelle a asservi les femmes'"
La promesse "mon corps m'appartient" s'est transformée en "mon corps est disponible" : disponible pour la pulsion sexuelle masculine qui n'est en rien entravée.
. Le Devoir - Prostitution. S'attaquer à la demande
Tout le monde cherche LA solution pouvant "protéger" les mineures des proxénètes. Pendant ce temps, très peu, trop peu de gens s'intéressent à l'industrie du sexe.
. Le Huffington Post France - France : Féminisme et multiculturalisme, le conflit
À partir d'un certain nombre d'exemples choisis dans l'actualité récente, la philosophe Susan Moller Okin montrait comment, au nom du respect des cultures des groupes et des populations minoritaires, les sociétés occidentales en arrivaient de plus en plus souvent à relativiser, à tolérer voire à justifier, en leur sein même, des pratiques attentatoires à la liberté et à la dignité des femmes : mariages forcés, polygamie, excision, crimes d'honneur...
. Le Devoir - Affaire ghomeshi - Quel procès pour la violence à caractère sexuel ?
Il faut dire à quel point c'est une façon d'éluder l'objet du procès et d'ignorer ce qui caractérise ce type de relations sentimentales. En effet, les relations que des femmes (et des hommes) entretiennent avec des vedettes telles que Ghomeshi s'inscrivent d'abord et avant tout dans des relations de pouvoir.
. Marianne - Starbucks, Ikea, H&M… ces firmes qui cachent les femmes que l'Arabie saoudite ne saurait voir
Starbucks n'a pas hésité à interdire l'entrée d'un de ses établissements aux femmes en Arabie saoudite. Dans un pays qui pratique encore la condamnation à mort par lapidation, le cynisme de cette justification donne des frissons.
. La Presse - Le groupe de pédophiles a obtenu le statut d'OSBL
Le club de pédophiles frappé par la police il y a deux semaines avait obtenu par la supercherie un statut d'organisme sans but lucratif pour promouvoir ses actions et offrir des services de sécurisation des communications, a reconnu le gouvernement hier.
. Le Journal de Montréal - Lise Payette, le féminisme revanchard… Et alors ?"
Celle qui a lutté toute sa vie pour l'égalité homme femme défend plus que jamais ses idées et ne compte pas s'excuser un instant auprès des Richard Martineau de ce monde qui l'accusent de ressasser un discours féministe revanchard.
. Le Devoir - Contrer l'exploitation sexuelle des jeunes filles
L'entrée dans la prostitution juvénile est, pour la plupart des jeunes filles piégées, un processus. Plus on intervient tôt dans ce processus, mieux c'est. Aussi, la prévention est incontournable.
. La Tribune - Lise Payette continue de se battre pour l'égalité homme-femme
Elle en exhorté les quelque 200 étudiants de l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke à "ne jamais abandonner" l'idée de construire une société basée sur l'égalité homme-femme.
. L'Actualité - Attention aux pitounes
Une équipe de chercheuses des universités Princeton et Stanford, aux États-Unis, ont découvert que le cerveau ne traite pas les êtres humains de la même manière lorsqu'ils sont présentés comme des objets sexuels. La zone cérébrale qui reconnaît leur humanité… s'éteint.
. Le Devoir - Prostitution - Le PQ veut débattre des clients des fugueuses
Les hommes qui abusent des adolescentes en fugue ont été jusqu'à maintenant totalement exclus des préoccupations du gouvernement, a déploré jeudi la députée péquiste Carole Poirier, à propos de la crise qui secoue les centres jeunesse depuis quelques semaines.
. La Presse - Un mémo aux professeurs prédateurs
"Note à propos des relations entre enseignants et étudiants". C'est le titre d'une lettre envoyée la semaine dernière aux enseignants du collège de Maisonneuve.
. Le Devoir - Joute partisane sur le thème de l'exploitation sexuelle
Un document de travail sur l'exploitation sexuelle qui date de 2014 rapporte que les "nouvelles pratiques sexuelles associées à de l'exploitation sont en émergence chez les jeunes" partout au Québec.
. Le Point - Zika : l'ONU demande aux pays d'autoriser l'accès à l'avortement
Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme a en particulier visé les États d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement ni la pilule contraceptive, et qui ont conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque posé par le virus.
. Le Devoir - Fais-moi mal, Johnny
Le vieux mythe voulant que les femmes soient (au fin fond d'elles-mêmes) des "bêtes sexuelles" a longtemps saboté les victimes d'agressions sexuelles. Tout procès devenait vite le leur et elles perdaient souvent leur cause par conséquent.
. TV5 - Un guide juridique pour les Françaises victimes de violences
Quelles démarches peuvent entreprendre les femmes victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques ? Deux avocates françaises ont décidé d'écrire un guide juridique complet pour les aider à connaître leurs droits et les recours possibles.
. La Presse - Loi C-452 sur la traite des personnes. Ottawa souhaite l'entrée en vigueur "dès que possible"
"S'il y a une volonté réelle de bouger, le premier ministre Trudeau n'a qu'à appeler sa ministre de la Justice pour émettre le décret, dit l'ex-députée Maria Mourani. Il n'y a rien de bien compliqué à émettre un décret".
. Slate France - En Allemagne, l'enfer des femmes réfugiées dans les centres d'accueil
La plupart d'entre elles ne se sentent pas en sécurité dans ces centres d'hébergement mixtes dans lesquels plusieurs agressions sexuelles ont déjà été rapportées. Les témoignages alarmants se multiplient.
. Le Devoir - Margaret Forster n'est plus
Décédée le 8 février des suites d'un cancer à l'âge de 77 ans, Margaret Forster est l'auteure d'une quarantaine de romans et de biographies primés. Elle s'est consacrée, sa carrière durant, à examiner la condition féminine à la lumière des différents bouleversements sociopolitiques survenus au cours du XXe siècle.
. Radio-Canada - Violence sexuelle sur les campus : six universités, dont celle de Sherbrooke, vont dresser un portrait
Le Groupe de travail sur le respect et l'égalité de l'Université d'Ottawa a déjà colligé des données qui révèlent que 16% des étudiantes et 8% des étudiants disaient avoir vécu un épisode de violence sexuelle.
. Le Devoir - Les libéraux accusés de négliger la lutte contre l'exploitation sexuelle
Alors qu'une cinquième adolescente fréquentant le Centre jeunesse de Laval a été portée disparue lundi, le Parti québécois (PQ) a accusé le gouvernement Couillard de faire preuve de négligence dans le dossier de l'exploitation sexuelle.
. Blogue de Lily Thibault - Nos gars
Les papas, parlez-vous à vos gars ? Parlez-vous de sexualité à vos garçons ? Parlez-vous de consentement avec eux ?
. Info Afrique - Violences : 65% des femmes d'Afrique Centrale en sont victimes
Naître femme en Afrique, terre de la prépondérance du patriarcat, des coutumes et traditions archaïques, et du tas de mauvaises interprétations religieuses, n'est de nature ni à reconnaître ce droit, ni à brider l'acharnement et l'arbitraire parfois spontané contre les femmes.
. FranceTV Info - France. Le Sénat supprime un amendement sur le harcèlement dans les transports
Alors que le gouvernement a lancé son plan contre le harcèlement sexiste dans les transports, les sénateurs, eux, balaient le sujet d'un revers de la main.
. La Presse - Monique Leroux : Passer le flambeau
Le 9 avril prochain, huit ans après avoir été la première femme au plus haut poste du Mouvement Desjardins, Monique Leroux va dire au revoir à ses quelque 45 000 employés. Monique Leroux a été sauvée de la sécheresse des chiffres par des notes de musique.
. AlterASIA - Cambodge - L'insuffisance de femmes à la tête des syndicats freine leurs revendications
Les ouvrières luttent pour faire entendre leurs revendications sur le congé maternité, la santé reproductive et l'hygiène de leur lieu de travail, y compris par les syndicats qui les représentent.
. Le Devoir - De la crèche au cimetière
Régis Debray et Didier Leschi dans un livre à la fois précis, instructif et délicieux intitulé La laïcité au quotidien soumettent une quarantaine de cas précis à l'examen d'une laïcité qui ne serait ni ouverte ni fermée, mais simplement laïque.
. La Presse - Les failles de l'âme
La scène se passe dans un palais de justice qui restera anonyme, la cause étant encore en cours. On demande à une jeune femme d'identifier son présumé pimp, qui se trouve dans la salle d'audience.
. La Gazette des femmes - La pilule abortive, qu'est-ce que ça change ?
Dès cette année, les quelque 84 000 Canadiennes qui interrompront leur grossesse auront accès au Mifegymiso, mieux connu sous le nom de pilule abortive.
. La Presse - Portes déverrouillées aux centres jeunesse : un chef de police interpelle Québec
La loi interdit à ces mêmes centres de priver de liberté leur clientèle, sinon dans de rares cas. Rappelons que ces jeunes sont mineures.
. Le Devoir - France Théoret, femme de devoir (malgré elle)
Mais qui donc est cette personne que le titre de ce dernier opus de France Théoret, Va et nous venge, interpelle ? Peut-être s'agit-il de l'auteure elle-même, qui venge ici quatre femmes dont elle partage les histoires.
. Hypathie - Pornification : De la folie des grandeurs au cinéma porno
J'ai lu Pornification de Jean-Luc Marret. Sous la forme d'un roman, il raconte le parcours, la gloire puis la déchéance de Karin Schubert.
. Le Devoir - L'Unicef fait état de 200 millions de victimes de mutilations génitales
Dans les 30 pays où cette pratique est la plus répandue la majorité des filles ont été excisées avant l'âge de cinq ans.
. Le Figaro - Droits des femmes et islam radical : pour Ségolène Royal, c'est "Circulez, il n'y a rien à voir"
"La laïcité, il y a d'autres priorités sur le droit des femmes", a estimé Ségolène Royal, mercredi 3 février sur l'antenne de France Inter.
. Radio-Canada - Des massothérapeutes en ont ras le bol de la sollicitation sexuelle
Selon la FMQ, la situation découle en partie du fait que des "travailleurs du sexe" utilisent la massothérapie comme couverture pour offrir leurs services.
. La Presse - Après #Agression NonDénoncée
Peu importe l'issue du procès Ghomeshi, sa surmédiatisation doit être l'occasion de reprendre là où on l'avait laissé le débat public sur les agressions sexuelles.
. Sans compromis - Non, le client n'est pas roi : vers une victoire sur la prostitution
Le 3 février, l'Assemblée nationale a entériné la loi contre le système prostitutionnel et pour l'accompagnement des personnes prostituées.
. Le Devoir - Mobilisation mondiale contre le blogueur misogyne Roosh V
Des dizaines de villes de partout dans le monde, dont Montréal, se mobilisent pour empêcher des rassemblements organisés par le blogueur misogyne Daryush Valizadeh, qui prône la légalisation du viol "si c'est fait dans une propriété privée". Le maire Denis Coderre a joint sa voix aux maires du monde entier.
. La Presse - Fugueuses exploitées sexuellement : 33 victimes à Laval en 2015
La grande majorité des adolescents en fugue chaque année à Laval proviennent du centre jeunesse.
. Le Devoir - Ne pas avoir peur de dénoncer
« "N'ayez pas peur et dénoncez." C'est le message qu'a tenu à livrer l'une des présumées victimes de Jian Ghomeshi, après un contre-interrogatoire qu'on a décrit comme "musclé".
. TV5 - Un diplôme universitaire pour mieux combattre les violences faites aux femmes
Depuis mars 2015, en France, l'Université Paris 8 en partenariat avec le Département de la Seine-Saint-Denis, au Nord de Paris, propose à des professionnels du milieu social, scolaire, juridique ou médical une formation inédite en France.
. Le Devoir - Halte à la "location des ventres" !
Alors que le recours à celles que l'on nomme communément les "mères porteuses" se généralise en Amérique du Nord et en Europe, plusieurs organisations féministes européennes ont voulu lancer un cri d'alarme.
. Le Figaro - "La GPA, c'est la fin de la mère" (Marie-Jo Bonnet)
- La gestation pour autrui, c'est avant tout la destruction de la mère. D'ailleurs on ne parle même plus de maternité mais de "gestation".
. Le Devoir - Une femme nue pour dessert
Dans un resto branché du centre-ville : une femme presque nue bariolée d'une vingtaine d'ingrédients gît sur une table en guise de dessert…
. La Presse - Noémie, si près, si loin
L'histoire de Martine, qui a découvert que sa fille Noémie avait commencé à se prostituer pour son amoureux, un pimp. Une chose qu'elle a depuis entendue : gardez le lien avec votre fille. C'est ce lien-là qui deviendra une bouée de sauvetage.
. Les Échos - Le buzz des Etats-Unis : nouveau plan contre les inégalités salariales
Les entreprises de plus de 100 salariés doivent désormais communiquer les données salariales par sexe, race et appartenance ethnique.
. Le Devoir - Revendiquer le droit au débat
À un mois à peine du Sommet des femmes, les organisatrices du collectif apolitique pour l'égalité plaident pour un droit à la diversité des discours féministes.
. Sans compromis - L'emprise : pourquoi les femmes victimes de violences conjugales ne peuvent pas fuir
Ne ment-elle pas ? N'est-ce pas sa faute puisqu'elle n'a pas réagi ? Penser cela, c'est adhérer à une culture du déni de la violence particulièrement injuste qui culpabilise les victimes.
. Le Devoir - Sexisme - À quand la parité culturelle ?
La parité en politique, même si elle est loin d'être acquise et institutionnalisée, s'impose progressivement comme un objectif à atteindre. Le moment est venu de parler également de parité culturelle.
. Radio-Canada - Jour J pour Jian Ghomeshi
C'est ce matin à Toronto que s'ouvre le procès de Jian Ghomeshi en Cour de l'Ontario à Toronto. L'accusation d'avoir vaincu la résistance par l'étouffement est celle qui peut entraîner la peine la plus lourde en vertu du Code criminel.
. Le Journal de Montréal - Marketing des femmes
Le premier ministre Philippe Couillard a ajouté quelques femmes au conseil des ministres. Les regards se sont rapidement tournés vers les exclus.
. Libération - De l'archaïque misogynie ordinaire
Les violences subies par les femmes, à Cologne ou ailleurs, illustrent encore une volonté de les chasser d'un espace public pensé comme masculin. Il m'importe peu que les agresseurs de Cologne soient marocains ou syriens, musulmans ou non - en tout cas, ce n'est pas sous cet angle que j'analyse les choses.
. La Presse - Posons quelques questions
On a appris la semaine dernière qu'après plusieurs mois de recherches, le conseil d'administration du Devoir avait finalement trouvé une personne pour succéder à son directeur Bernard Descôteaux.
Quand il était adolescent, Jim McBride s’amusait à enregistrer les scènes de nu de ses films préférés. À force de dégainer ses Betamax à chaque fois qu’une actrice dévoilait la moindre partie de son anatomie, l’américain a développé une connaissance encyclopédique de ces scènes olé-olé que nous avons tous tant aimé quand nous débordions d’hormones. Cette habitude aurait pu rester un hobby, mais il en a fait un métier. En 1996, alors qu’il faisait étalage de sa cinéphilie dans une soirée à Chicago, il a tapé dans l’oreille de l’animateur radio Harry Teinowitz. C’est comme ça que sa carrière d’expert des actrices nues à réellement pris son envol.
Sur les ondes de WMVP, Jim McBride a répondu aux questions libidineuses des auditeurs pendant quelques années avant qu’un fan ne lui suggère d’ouvrir un site Internet. Séduit par l’idée, notre homme a emprunté 70 000 dollars et s’est lancé. Entre mars et août 1999, il a lui même créé les fiches de 1 000 actrices dans la base de données de son futur site. Chacune contenait un nom, une photographie, un lieu de naissance, une petite biographie et surtout une liste détaillant tous les films dans lesquels la comédienne se dénude. Puis, le 10 août, l’entrepreneur audacieux a ouvert les portes de MrSkin.com.
Carton plein pour actrices nuesAujourd’hui, Mr. Skin compte plus de 10 millions de visiteurs uniques mensuels. Jim McBride emploie 35 personnes à plein temps et plusieurs “Skin Scouts” chargés d’écumer les festivals à la recherche de bobines dans lesquels les comédiennes se dénudent. L’entrepreneur fait même travailler sa mère. Bombardée “Skintern”, c’est elle qui saisit les nouvelles données dans le catalogue du site. Environ 25 000 actrices y sont désormais répertoriées, agrémentées de 200 000 photos et vidéos. L’entrepreneur se refuse à dévoiler le montant exact de ses bénéfices, mais il est catégorique : Mr. Skin rapporte “beaucoup d’argent”.
Cette situation agréable ne semble pas menacée à court terme. S’ils abandonnent peu à peu le simple appareil sur grand écran, les acteurs n’en finissent plus de se déshabiller à la télévision. Contacté par le Tag Parfait, Jim McBride s’en frotte les mains : “Sachant que les cinémas privilégient de plus en plus les superproductions grand public, (…) nous sommes entrés dans l’âge d’or des célébrités nues à la télévision. Nous pensons que le prochain gros changement sera enclenché par les services de streaming et de VOD. Avec Orange Is The New Black et Narcos sur Netflix, Transparent et Hand Of God sur Amazon, les entreprises numériques prouvent qu’elles peuvent produire de très bons programmes pour adultes.”
Hollywood aime Mr. SkinBonne situation et bonnes perspectives : dans le domaine du divertissement pour adulte, l’assise confortable de Mr. Skin est remarquable. Pour en arriver là, Jim McBride a fait preuve d’astuce et provoqué la chance dès que possible. Sa première pirouette remonte à 1999, quand il a consulté un avocat pour s’assurer que son projet était légal. Celui-ci lui a conseillé de présenter Mr. Skin comme un site de critique cinématographique. Grâce à ce statut, il est libre de diffuser des images protégées par le droit d’auteur au nom du Fair use. Ainsi, en seize ans d’existence, il n’a jamais fait face à la moindre plainte.
Ce calme judiciaire est moins lié à un statut judicieux qu’au formidable potentiel promotionnel de Mr Skin. Les grands d’Hollywood adorent le site de Jim McBride car il leur permet d’attiser l’intérêt du public en lui faisant miroiter une scène de nu dans un film à venir. C’est la raison pour laquelle Universal, Fox, Paramount, Lionsgate et plus de 70 autres sociétés de production font régulièrement parvenir les DVD exclusifs de longs-métrages pas encore projetés en salles. “C’est pour ça que les scènes de sexe existent, parce qu’elles font vendre”, arguait crânement Jim McBride dans le New York Times il y a presque dix ans.
L’histoire d’amour qui unit Mr. Skin a Hollywood n’est pas unilatérale. En 2007, le réalisateur Judd Apatow a rendu hommage à la création de Jim McBride en la faisant mentionner par Seth Rogen et Paul Rudd dans son film En cloque, mode d’emploi. Ce juteux caméo avait été proposé à l’entrepreneur par la société de production Paramount un an plus tôt. Bien sûr, il avait immédiatement accepté. Une décision qu’il considère toujours comme “l’une de ses plus judicieuses”. On peut le comprendre : le nombre de visiteurs mensuels enregistrés par le site a gonflé de 35% le mois de la sortie du long-métrage.
Le très médiatique Mr. SkinLe succès de Mr. Skin tient aussi au fait que Jim McBride est très médiatique et indissociable de son site. Mr. Skin, c’est lui ; ce surnom lui a été attribué par l’animateur radio qui lui a permis de faire ses premiers pas sur les ondes. C’est aussi sous ce pseudonyme qu’il a intégré l’équipe du célèbre Howard Stern Show en 2000. Après une seule apparition au micro, Jim McBride est devenu un intervenant régulier. C’est ce poste qui lui a ouvert les portes de la célébrité : Judd Apatow a découvert l’expert des actrices nues en écoutant le Howard Stern Show. L’entrepreneur y tient toujours sa Mr. Skin Minute. Chaque semaine, il donne également de la voix tous les jeudis dans Playboy Morning Show et le Rude Awakening Show de la station locale WOCM.
Si sa présence radiophonique et ses bonnes relations avec l’industrie cinématographique l’ont sans aucun doute aidé à s’imposer, Mr. Skin a aussi triomphé grâce à sa réactivité. En 2004, le site a su tirer parti du Nipplegate mieux que personne. En étant le premier à proposer des images du téton orné de Janet Jackson quelques heures seulement après son irruption télévisée, Jim McBride a attiré un très grand nombre d’internautes sur son site. Réactif, donc, mais pas opportuniste : en 2014, Mr. Skin a refusé de diffuser les clichés de célébrités révélés par le fappening. “Nous ne diffusons que des images dans lesquelles des acteurs et actrices ont accepté d’apparaître, tout en sachant qu’elles seraient vues par le monde entier”, avait-il alors expliqué au Telegraph.
Prétentions mainstreamCe mélange de malice, de bonne image publique et de pratiques convenables a beaucoup réussi à la petite entreprise de Jim McBridge. Tant et si bien qu’au début des années 2010, l’entrepreneur a décidé d’étendre les limites de son domaine. La variante masculine de Mr. Skin, Mr. Man, a ouvert ses portes au mois d’octobre 2013. En février 2014, Jim McBride s’est offert le site d’information pornographique Fleshbot par le biais de sa société SK Intertainement. Jusqu’alors, le site appartenait au groupe de médias Gawker (Kotaku, Gizmodo…). L’entrepreneur explique : “Sous la coupe de Gawker, Fleshbot a été un très bon site pendant de nombreuses années. C’était aussi un bon partenaire commercial. Nous avons très mal vécu la décrépitude du site (sic), nous savions que nous pouvions lui rendre son éclat, alors nous avons fait une offre.”
Les projets de croissance de Jim McBride ne se sont pas arrêtés là. Au mois de janvier dernier, il a fait l’acquisition de deux sites de divertissement semblables à Mr. Skin : WWTDD et Last Men on Earth. Quelques jours après, il s’est offert la marque Egotastic, une autorité du web pour amateur de ragots sexy et de célébrités dénudés. Il affirme : “Nous avons acheté ces sites pour les mêmes raisons que Fleshbot. Nous étions fans à l’origine, et la plupart d’entre eux faisaient déjà partie de notre programme d’affiliation (une technique de marketing digital qui permet de faire la promotion d’un site chez l’un de ses partenaires, ndlr).”
Ces acquisitions vont permettre à Mr. Skin de poursuivre un nouvel objectif : “Nous voulions vraiment élargir notre réseau dans une direction plus “grand public” tout en restant fidèles à notre expertise originale : les célébrités, Hollywood et le pop culture pour hommes” explique Jim McBride. “Chaque site va être re-dessiné et importé sur notre plate-forme. D’autres acquisitions sont à prévoir. Nous prévoyons également de collaborer avec de grands éditeurs dont les contenus cadrent avec notre ligne éditoriale. Nous les hébergerons, les développerons et les monétiserons.” Mr. Skin voit loin : “Notre objectif est de devenir le leader du divertissement pour hommes sur Internet et le premier choix des annonceurs.” Jim McBride a fait beaucoup de chemin depuis ses cassettes Betamax. Preuve est faite qu’il faut parfois se laisser porter par l’adolescent excité qui sommeille en chacun de nous.
Cinés X est un troublant roman de Jon Dickman, qui vient de paraître dans la collection L’ivre des sens de L’ivre-Book. Le narrateur s’y livre à une véritable exploration des cinémas pornos, décrivant minutieusement les lieux visités, les hommes rencontrés, leurs motivations, et bien sûr, leurs faits et gestes. L’écran n’est pas important : l’essentiel, … Read More →
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Si vous êtes intéressé-e par cette offre de stage, merci d’envoyer un CV et une lettre de motivation à hello@letagparfait.com.
Vivre une vie sexuelle épanouie est le désir de chacun d'entre nous. Lorsque nous nous tournons vers les nouvelles diététiques, nous nous demandons toujours quelle influence cela va avoir sur notre libido. Et ceci pour plusieurs raisons, nos expériences passées nous ont appris que certaines d'entre elles, sous couvert de pureté et de détoxication, avaient une influence négative sur cette sphère si précieuse pour la qualité de vie.
Dans la pratique on peut dire que la sexualité a quelque chose d'animal, d'instinctif, de sauvage, de naturel. Chaque aliment que nous prenons a une influence sur la libido. De tous temps les produits animaux ont favorisé ce côté sauvage et instinctif alors que les fruits et la plupart des légumes avaient un côté purificateur, éliminateur, qui tendaient à calmer ce côté animal de notre comportement.
En fait, tout se passe dans la tête, c'est la santé du cerveau qui conditionne une vie sexuelle harmonieuse. Mangez du sucre et tout va mal. Nos glandes endocrines n'aiment pas le sucre. On a parlé de la relation entre la consommation de sucre et le diabète, mais aussi entre le sucre et les maladies cardio-vasculaires, ou le sucre et la santé du foie, ou encore le sucre et le cancer, mais on ne parle jamais de la relation de cause à effet entre la consommation de sucre et la santé du cerveau.
Nous savons depuis quelques temps que le cerveau aime particulièrement la graisse, mais le conditionnement que nous avons subi pendant des années nous a éloigné des graisses et le retour en arrière est difficile.
On nous a également mis en garde contre le cholestérol avec des normes très basses et obligation de le faire baisser sous peine de voir apparaître les accidents cardiaques, l'athérosclérose et quelques autres réjouissances de ce genre.
Mais nous avons déjà vu que le cholestérol est une bonne chose et qu'au contraire, il protège nos cellules, la santé physique, intellectuelle et augmente même l'espérance de vie. Et ce dont on ne parle jamais, c'est qu'il joue un rôle très important sur la sphère sexuelle. D'ailleurs si les graisses sont bonnes pour le cerveau elles le sont pour les glandes endocrines et pour une vie sexuelle épanouie.
La vie sexuelle dépend de nos hormones c'est certain. Hors nos hormones vont de pair avec un taux de cholestérol, disons confortable. D'ailleurs de multiples études scientifiques ont pu établir qu'à des défaillances sexuelles (libido en berne, troubles de l'érection) correspondait presque toujours un taux de cholestérol anormalement bas. En effet, la testostérone qui déclenche le désir aussi bien chez les messieurs que chez les dames, est un dérivé du cholestérol.
Et de fait, on dénote des troubles fréquents de la sexualité chez les patients traités avec des statines afin de faire baisser leur taux de cholestérol. Alors on a pu vérifier que leur taux de testostérone était lui, anormalement bas. Mais on ne leur en parle pas trop, il faut bien vendre.
Cette baisse du niveau de testostérone est dûe à deux facteurs : Tout d'abord, ces molécules de statines font baisser le taux de cholestérol et deuxièmement, elles interfèrent avec la conversion par l'enzyme 5 alpha-réductase, de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), hormone directement active et utilisable au niveau sexuel.
Et cela est grave non seulement pour la vie sexuelle mais aussi pour la santé en général. Une étude britannique en 2010 a porté sur 930 hommes souffrant d'une maladie coronarienne et on a pu déterminer que les sujets ayant un taux inférieur à la normale de testostérone avaient un risque de mortalité de 21% alors que les sujets ayant un taux de testostérone normal n'avaient que 12% de risque de mortalité.
Un taux de testostérone bas peut avoir une influence sur tout ce que le cerveau peut contrôler. On peut noter aussi bien des dépressions, des troubles du sommeil, des troubles de l'érection, des angoisses... Alors si vous souffrez de ce genre de troubles, chouchoutez votre cerveau et donnez-lui de bonnes graisses, aimez l'état de cétose. La santé est holistique, un seul élément manque et l'édifice s'écroule.
Tout se passe dans notre cerveau et le cerveau aime le gras. Le cholestérol n'est pas son ennemi, bien au contraire, c'est un ami très cher. Encore une fois, les vrais ennemis, ce sont les glucides.
On prends une BD avec des super héros, du Fifty Shade of Grey aux amphétamines croisée avec du Monthy Python, on mélange le tout avec une bonne dose d’auto dérision et on obtient cette BD légendaire qu’est Sticky Pants* (*Le Lycra ça colle et ça moule les bollocks). Attention, personnes sensibles s’abstenir, que ceux qui ont un…
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Connaissez-vous la «machine à accoucher» ? Cette invention qui date de 1759 est mise au point par une sage-femme, Angélique du Coudray. Jusque fin mars 2016, l’artiste Zaven Paré expose une version «sans sexe» de cette étonnante mécanique, au Centre des arts d’Enghien Les Bains.
Au 18e siècle, dans les villages, c’est la matrone qui préside à l’accouchement. Elle a de l’expérience, mais quand des complications surviennent… Vers 1759, une sage-femme appelée Angélique du Coudray –décidée à former des personnes qui ne savent ni lire ni écrire– a l’idée d’utiliser ce qu’on appelle à l’époque un «fantôme obstétrique» : un mannequin souple limité au bas-ventre, reproduisant à l’identique le bassin d’une femme enceinte, ses organes reproducteurs et son foetus.
Le «fantôme obstétrique» d’Angélique
«L’ensemble est fait en toile couleur chair, rembourré de coton, explique Zaven Paré. L’exemplaire conservé au Musée Flaubert et d’histoire de la médecine de Rouen est très bien conservé. A la radiographie, la structure du mannequin révèle la présence d’un véritable bassin osseux (comprenant le sacrum, les os iliaques, une partie des fémurs…) avec un cerclage au fil de fer des trois articulations.» La machine est stupéfiante de réalisme. Angélique du Coudray s’en sert pour montrer aux élèves comment «délivrer» le foetus, dont elle a fait faire des reproductions de 7 et 9 mois, ainsi que des versions «enfants jumeaux». Tous les cas de figure sont possibles avec cette «machine» (1). Que le bébé se présente par le siège, qu’il soit mort ou qu’il ait le cordon enroulé en double noeud autour du cou, Angélique peut le mettre en scène.
Une version «mécatronic» de parturiente
Arrive le XXIe siècle. De cet outil pédagogique pour enseigner l’accouchement, l’artiste Zaven Paré donne une version de rêve : plus d’organes, ni de foetus. Le bassin grandeur nature de la femme, en plastique thermoformé, ressemble à la coquille d’un oeuf. Entre les cuisses immaculées, rien. La surface est lisse comme celle d’un écran de cinéma. Le moulage creux, arachnéen, est fixé par des tiges à un petit projecteur de diapositives qui projette alternativement l’image d’un oeil ouvert, puis d’un oeil fermé à l’endroit de la vulve absente. Dépourvue de matrice et de sexe, cette machine-là n’accouche plus que d’illusions. Zaven Paré dit qu’elle «est une projection, une lumière projetée, comme sur la paroi d’une caverne préhistorique ou celle de Platon». Face à elle, nous ne sommes plus face à la réalité d’un organe de chair expulsant de la chair, mais face au spectre asseptisé d’un monde «idéal». Dans ce monde très évolué (qui se croit tel, en tout cas), la femme ignore la gestation. Dans ce monde blanc, pur et propre, le foetus est escamoté. Exit le nouveau-né. Avec un brin d’ironie, Zaven Paré nomme son oeuvre L’Origine du monde, par allusion au tableau de Courbet.
L’Origine du monde : une femme enceinte ?
Un des spécialistes de cette oeuvre, Thierry Savatier, a récemment avancé que la femme peinte par Courbet pourrait être enceinte en raison des invraisemblances anatomiques qu’elle présente, notamment une boursouflure sur la moitié gauche de l’abdomen. Dans l’ouvrage Enceinte, la chercheuse Emmanuelle Berthiaud explique : «Si c’est le cas, la scène constituerait une double transgression». Montrer à la fois une vulve et une grossesse, il est certain qu’en 1866 c’était osé. Mais avec Zaven, la transgression franchit un nouveau car car ce qu’il montre est pire : un morceau d’anatomie, sans vulve ni grossesse. L’origine du monde, bientôt, ne se situera plus entre les cuisses d’une femme mais dans la matrice artificielle d’un laboratoire, suggère Zaven, par allusion à ces recherches qui sont actuellemement menées par plusieurs laboratoires avec des résultats… «non-négligeables», ainsi que le formulent des journalistes scientifiques comme Philippe Descamps. Dans un article consacré à la grossesse hors-utérus (2), Philippe Descamps explique : cette technique qui consiste «à faire se développer un embryon puis un foetus en dehors du ventre de la femme, dans une matrice externe» est appelée ectogenèse.
Ectogenèse : faire pousser des embryons hors-utérus
«Inventé dans les années 1930 par le généticien visionnaire John B. S. Haldane, le terme d’ectogenèse comme la chose qu’il désigne ont longtemps appartenu au seul lexique de la science-fiction. Mais aujourd’hui ce n’est plus seulement une rêverie de biologiste solitaire ni un lieu commun de la littérature d’anticipation, il s’agit bel et bien d’un programme de recherche affiché par plusieurs laboratoires dans le monde et qui a en outre déjà donné quelques résultats non négligeables». La nouvelle a de quoi faire froid dans le dos. Se pourrait-il que bientôt il soit possible de «produire» des humains comme les tomates hors-sol ? L’origine du monde, alors, serait une origine extra-corporelle. Avec quelles conséquences ? Pour Philippe Descamps, «L’intérêt médical d’une telle technique est […] indéniable. La mise au point de matrices externes artificielles résoudrait incontestablement le problème des avortements spontanés». Dans sa volonté de convaincre et de rassurer, l’article qu’il consacre à l’ectogenèse est presque encore plus inquiétant que l’ectogenèse elle-même. De toute évidence, cette technique est dans «l’air du temps». Pourquoi faire soi-même ce qu’une machine ferait bien mieux que nous ?
Des machines se chargeraient de mettre au monde nos enfants ?
Ni pour, ni contre, Zaven Paré ne donne pas son avis sur l’ectogenèse. Lorsqu’il exhibe l’anatomie immaculée d’une femme sans sexe, il se contente de poser la question : visiteur, que vois-tu dans cette machine à accoucher ? Pour Zaven, les mécaniques sont des sphinx. Elles interrogent l’humain, le confrontent à ses peurs et à ses illusions. Dans l’entrejambe de plastique, Zaven voit donc avant tout le miroir inquiétant, fascinant, d’un désir : celui de «créer» du vivant (non pas de le «procréer»). Il y a une forme de démesure dans ce désir, proprement humain, d’échapper aux contingences corporelles et de franchir les limites que nous assignent la nature. Etre plus que ce nous sommes. Ce désir nous fonde. Nous voulons être dieu… comme le docteur Frankenstein ? Nous voulons que nos monstres s’animent. L’oeil qui s’ouvre entre les cuisses de sa matrice artificielle n’est d’ailleurs pas sans rappeler à Zaven une légende très connue : «L´oeil qui s’ouvre en son sexe… comme les trois lettres gravées (אמת) au front du Golem», dit-il.
La légende du Golem ou comment l’humain se rêve dieu
La légende du Golem est ancienne dans la mythologie juive. Sa version la plus connue raconte qu’au XVIe siècle, un rabbin nommé Judah Loew, à Prague, créa une forme humaine dans de l’argile et lui donna vie en inscrivant sur son front le mot «vérité» (אמת). Le mot «vérité» se dit en hébreu EMET et s’écrit אמת (Alef א, Mem מ, Tav ת). Sur les sites de théologie qui parlent de ce mot, «vérité» est l’équivalent du voyage qui nous fait passer du premier jour de la conception (où l’âme se revêt d’un corps) au dernier jour de l’existence (celui qui nous fait retourner à la source). Alef, la «première lettre de l’alphabet, fait référence au premier jour de la conception de l’homme ». Mem est une lettre dont «la valeur numérique égale à 40 symbolise la naissance et la vie». Tav, «dernière lettre de l’alphabet, fait référence au dernier jour de la vie de l’homme sur terre». La source de la «vérité» se trouve dans la vie, disent les théologiens.
Le sexe en clin d’oeil
S’il faut en croire Zaven Paré, la machine à accoucher ne doit servir avant tout qu’à cela : nous faire accéder à la vérité. Mais rien n’est plus proche de la vérité que la mort : dans la légende du Golem, il suffit que Judah Loew efface la première lettre inscrite sur le front de sa créature pour que celle-ci tombe en poussière et retourne au néant. Enlevez le alef du mot émet (תמא) et le mot «vérité» devient met (תמ) : «mort». C’est pourquoi la machine à accoucher est aussi, toujours, une machine à tuer : donnant la vie, elle donne la mort. Ainsi l’humain passe-t-il, inévitablement, du trou vaginal au trou de la tombe et d’une illusion à une autre, dans l’espoir, insensé, d’accéder à la vérité… L’ouverture de l’oeil, entre les cuisses de sa machine, symbolise avec humour cette quête éperdue. L’oeil s’ouvre, puis se ferme. Il n’en finit pas de s’ouvrir puis de se fermer. Il est l’alef puis le tav de l’alphabet hébreu. L’alpha et l’omega des Grecs anciens. Le zéro et le un des informaticiens. «Tout peut être ramené à ces deux signes de base ou traduit grâce à eux». Citant les propos de de Norbert Wierner (1894-1964), père de la cybernétique, Zaven Paré conclut : aucune information ne peut être codée en dehors de ce système binaire. Il faut naître et il faut mourir. Sans naissance ni mort, pas de vérité possible. La machine à accoucher sert peut-être à nous le rappeler ?
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A PROPOS DE L’ARTISTE : artiste-chercheur et spécialiste dans le domaine de la robotique, Zaven Paré propose jusqu’au 20 mars 2016 un parcours suggestif à travers un véritable cabinet de curiosités mécaniques. Des créations étonnamment vulnérables et fragiles, frôlant poétiquement avec l’idée de la panne, qui questionnent les enjeux émotionnels liés aux robots et soulèvent des interrogations cruciales sur le rapport de l’homme aux machines.
EXPOSITION : Mecatronic, jusqu’au 20 mars 2016, au Centre des arts : 12-16, rue de la Libération - 95880 Enghien-les-Bains
A LIRE : Mecatronic, autour du travail de Zaven Paré (Textes de John BELL, Raphaël CUIR, et Chihiro MINATO).
POUR EN SAVOIR PLUS : La Machine de Madame du Coudray, Michel Benoziot, Claire Beugnot, et al., aux éditions Points de vues. Enceinte. Une histoire de la grossesse entre art et société, d’Emmanuelle Berthiaud, La Martinière, 2013.
NOTES
(1) En 1767, sa méthode obtient un tel succès qu’elle reçoit du roi Louis XV un brevet l’autorisant à enseigner dans les différentes provinces du royaume. Les cours de Madame du Coudray suscitent partout l’admiration. En 1770, les chirurgiens de la ville d’Agen l’approuvent en termes flatteurs : «Par le moyen de la machine dont cette dame se sert, on a la satisfaction, non seulement de voir l’enfant, tel qu’il peut être dans le sein de sa mère, dans toutes les postures possibles, mais aussi on ne perd pas un seul coup de main de sa manoeuvre. L’imitation de la nature est portée à son dernier degré de perfection, ce qui rend les cours d’accouchement encore plus parfaits». En 1777, l’intendant de la généralité de Tours organise pour Madame du Coudray une véritable tournée de province (Maine, Anjou, Touraine) : accompagnée de son «fantôme», elle circule de ville en ville et à l’issue des stages (deux mois pour 4 élèves maximum), elle délivre un certificat d’aptitude à la profession d’accoucheuse. Les candidates à la formation sont cependant peu nombreuses : les maris préfèreraient que leur épouse apprennent le métier de vétérinaire. Il est plus intéressant, sur le plan financier, de sauver une vache que de sauver une humaine.
«Si c’était pour former un vétérinaire, l’espoir d’avoir un homme qui pût prévenir ou empêcher la mortalité de leurs bestiaux les porterait à donner tout ce qu’on leur demanderait sans répugnance, mais pour conserver leur femme, il en est tout autrement ; une de perdue, une de retrouvée». (Source : lettre de Michel Chevreul, jeune chirurgien angevin, datée de 1782. Archives d’Indre-et-Loire)
(2) Descamps Philippe, «L’inflation bioéthique dans la perspective de l’ectogenèse», Raisons politiques 4/2007 (n°28), p. 111-125
http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Renvoi-des-criminels–le-peuple-pourrait-dire-non-14987015|La campagne pour le «non» à une loi rétrograde, inutile et coûteuse commencerait-elle à porter ses fruits? La troisième vague de sondages en ligne menés par «20 minutes» fait apparaître un effritement du soutien à l’initiative du PDC «Non à la pénalisation du mariage». A 10 jours de la votation, la part des partisans au texte, qui prévoit d’inscrire dans la Constitution une définition restrictive du mariage, a fondu de 61% à 49 %. Ceux qui rejettent l’initiative sont 45%, tandis que 6% sont encore indécis.
Cela va bientôt faire 2 ans que Desculottées existe et depuis, j’ai eu l’occasion de découvrir tout plein d’autres blogs sexo ! Je n’ai pas toujours le temps de lire assidûment tous les blogs qui attirent mon attention, mais j’ai quand même ma liste de petits chouchous. Voici mon Top 10 du moment !
Pour découvrir chacun de ces blogs sexo, il vous suffit de cliquer sur leur nom ou leur logo !
1. Pouletrotique
Alors là les poulettes, ce site c’est le Girl Power par excellence !… Lire la suite
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N'idéalisez pas vos idoles. Surtout lorsque celles-ci sont des hommes. Les stars du rock ne sont pas des dieux. Et lorsque que votre comédien, réalisateur, ou musicien préféré s'avère être un violeur ou un conjoint violent, essayez de ne pas laisser votre admiration brouiller cette réalité.
- ViolencesDu 4 au 6 mars prochain, la Fête du Slip revient à Lausanne. Pour sa quatrième édition, le festival pluridisciplinaire lié aux corps, aux genres et aux sexualités dans l’art s’est installé dans quatre lieux différents : le centre d’art scénique contemporain Arsenic, le Théâtre Sévelin 36, la galerie-cabinet d’expertise Forma et la galerie Humus. Cette année, 75 artistes présenteront 63 oeuvres, spectacles, films et performances. Petite liste non-exhaustive des événements au programme.
De nombreux talents issus de la scène internationale se produiront dans ces lieux de culture. Cette année, la Fête du Slip a choisi Jan Soldat comme invité d’honneur. Ce jeune réalisateur allemand remarqué à la Berlinale présentera quatre de ses films et une masterclass. Sa spécialité : une approche documentaire des vies sexuelles marginalisées d’homosexuels allemands, à la fois tendre et critique.
Les passionnés de nouvelles tendances techno-cul trouveront eux aussi leur compte à la Fête du Slip. Le festival leur donnera l’occasion de vivre un tournage porno en réalité augmentée, de discuter en direct avec une camgirl par le biais de l’installation Watch Me Work de l’artiste israélienne Liad Hussein Kantorowicz et de discuter de jeux vidéo à caractère sexuel avec leurs créateurs.
Côté son, la musique électronique l’aura à la belle. Lors de la soirée d’ouverture de la Fête du Slip à la salle de concert Les Docks, c’est le duo berlinois Hyenaz qui assurera l’ambiance musicale avec sa “techno chamanistique”. Le soir-même, Sevdaliza et Nkisi seront de service ; le lendemain, Maxime Maillet et David Carretta se relaieront en cabine.
Lors de la soirée de clôture, le prix du Slip d’or sera remis au grand vainqueur de la “compétition porno internationale” organisée par le festival. 25 créations audiovisuelles venues du monde entier sont en lice, réparties en trois programmes : Apollo, Ariane et Soyuz. Leurs thèmes : pornographique, sexualité, évidemment. Mais avec humour, toujours. L’année dernière, le patron Gonzo faisait partie du jury !
These days I’m first to chirp that Agent Provocateur has gotten really boring. But when Ellen von Unwerth is behind the camera, count me in. This short uploaded by Unwerth five days ago, Agent Provocateur – Paolla and Bekah, doesn’t disappoint. If there was a trailer for how I’d like to spend free time frolicking (in my dreams I have free time), this video would be it.
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Alain et Alan avaient la même coupe de cheveux et les mêmes chromosomes;
Je n’étais pour eux que le terrain neutre où ils exprimaient leur amour.
Geoff était mascotte bénévole au Bal de Neige et ça m’excitait terriblement;
Il a hélas refusé de porter sa tête de Glamotte pour me glacer la motte.
Charles m’avait prévenue: il avait une couronne perlée et ça le complexait;
Il m’a pourtant baisée comme un prince avant de gicler contre mon palais.
Serge tenait à ce qu’on fasse du phone sex et je regrette d’avoir dit oui;
Son iPhone 6 était vraiment trop large pour mon tout petit mimi.
Félix m’a fièrement montré sa coquette quéquette près de l’escarpolette;
Il a été déçu de constater que je bourrais mon soutif avec des kleenex.
Benoît aimait me lécher lorsque j’étais menstruée jusqu’à mi-cuisses;
Gamin, il prenait toujours soin de mettre une bavette avant de se mettre à table.
Olivier avait promis d’organiser un gang bang pour mon anniversaire;
Un seul mec s’est pointé, alors on a plutôt joué à Cards Against Humanity.
Hubert travaillait à Revenu Québec et sa voix me faisait craquer;
Quand il ne m’a mise en attente que dix minutes, j’ai sû que c’était réciproque.
Andy était en fauteuil roulant et je jure que ça ne me dérangeait pas du tout;
Une injection d’alprostadil dans le bras de vitesse et en voiture Simone!
Skipper se tenait dans les parcs, le jour comme la nuit, car c’était un spermophile;
Chaque fois que je le croisais, je lui lançais des arachides même si c’est interdit.
Marcel insistait pour me refiler du fric chaque fois que je tombais la culotte;
C’était le prix à payer pour qu’il obtienne enfin l’érection tant désirée.
Diego fut un candidat malheureux aux auditions à l’aveugle de La Voix;
Quand sur le trottoir j’aperçois son joli cul, je me retourne toujours.
Bertrand n’arrivait à jouir que lorsque j’acceptais de faire du poney play;
Je lui ai montré des photos d’équarrissage et ce fut un remède de cheval.
Grokzlak n’avait pas de tentacules, mais venait d’une planète exempte d’ITSS
– Du moins, c’est ce qu’il m’a raconté quand j’ai voulu lui mettre un condom.
Fred se pinçait tellement il rêvait de coucher avec une salope asiatique,
Mais il a débandé quand j’ai refusé de l’appeler sensei en uniforme d’écolière.
It’s here! New, by me: The Cuckold Who Loved Me (ebook, $3.89)
Thanks to our sponsor in Spain, women-run Lust Cinema.
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
Thank you to our sponsor in Holland, Abby Winters.
Here's the preview vid of "Hand Jobs" which won Best Cinematography at Briefs 2016 https://t.co/kQrIWu0Z0o #exbriefs #briefs2016
— Ms Naughty (@msnaughty) February 12, 2016
Thank you to our sponsor and friends, Pink Label TV.
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Des policiers antiémeutes et des canons à eau… contre des baisers. C’est la scène surréaliste qui s’est déroulée samedi sur la Plaza de Armas de Lima. Sin Etiquetas, une plateforme LGBT sur le web y avait appelé à un kiss-in «contre l’homophobie» à la veille de la Saint-Valentin.
Quelques dizaines de courageux militants venus «exprimer leur amour en s’embrassant et en se serrant dans les bras» ont tenu bon quelques minutes en scandant «Egalité!» avant d’être brutalement refoulés. Quelques personnes ont été légèrement blessées.
Interdiction
Les collectifs LGBT ont déjà tenté de se rassembler plusieurs fois sur la place centrale de la capitale. Les autorités locale ont justifié la répression de ce samedi par l’interdiction des manifestations sur l’esplanade. Mais George Liendo, du groupe Promsex, observe que des processions religieuses et des événements culturels, entre autres, s’y déroulent régulièrement.
Les militants LGBT péruviens se battent depuis des années pour faire entendre leur voix. L’incident de samedi illustre notamment les violences policières visant la communauté. «Où était la police qui nous attaque aujourd’hui quand moi et mon conjoints étions agressés?» s’est écrié un activiste pendant le face à face avec la police. La manif rappelait également le refus des élus péruviens, sous pression de l’Eglise catholique, d’accorder une reconnaissance légale aux couples de même sexe.