Je veux réfléchir avec vous au stade politique que nous avons atteint. Je dirais que nous avons réussi à ce que l'on appelle, par euphémisme, « briser le silence ».
- Les grands textes du féminisme moderne33813 éléments (2190 non lus) dans 75 canaux
Je veux réfléchir avec vous au stade politique que nous avons atteint. Je dirais que nous avons réussi à ce que l'on appelle, par euphémisme, « briser le silence ».
- Les grands textes du féminisme moderneLancer un mouvement d'hommes contre la prostitution : l'énergie m'en vient quand un mot me heurte en pleine rue. Paris, 2010. Je marche près du Centre Pompidou quand une affiche me saute aux yeux. C'est une publicité pour une série sur Canal+, Maison close. De belles jeunes femmes dans un décor de luxe, avec le slogan « Les hommes rêvent d'y entrer, elles se battent pour en sortir. »
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeLa terre reste l'affaire des hommes. Les femmes n'y ont que très rarement droit. C'est aussi un des travers de l'économie mondiale que dénonce un rapport d'Oxfam. Or, avec la place détenue par l'agriculture dans les économies africaines, l'accès à la terre y est d'une importance vitale.
- Femmes, travail, économie, pauvretéArrivées entre 1939 et 1942 à Mexico, certaines surréalistes se lièrent d'une forte amitié. Surtout trois peintres, Alice Rahon, Remedios Varo et Leonora Carrington, et deux photographes, Eva Sulzer et Kati Horna. Ces « sorcières » (Las brujas), comme on les nommait parfois, trouvèrent entre elles l'entraide et l'échange des idées qui permirent leur envol artistique.
- Arts visuelsAvec de nombreuses autres associations, syndicats, partis, nous appelons à manifester le 8 mars 2018. Nous nous mobilisons pour les droits fondamentaux des femmes et parmi ceux-ci, pour le droit à vivre en paix : les violences sexistes et sexuelles contre les femmes et les filles doivent cesser !
Rassemblement pour la région parisienne à 15h40 à République, manifestation vers Opéra à 17h30.
La vague libératrice d'une parole jusqu'ici étouffée et inaudible submerge les réseaux sociaux avec les hashtags #metoo, #balancetonporc, #balancetonagresseur, #payetonuterus, #balancetonaccouchement et révèle une société profondément patriarcale.
Ces violences sexistes, sexuelles et conjugales perpétrées contre les filles et les femmes s'exercent partout : dans la famille, au travail, dans les espaces publics.Ces hommes tuent, massacrent, vendent, violent, prostituent, défigurent, oppriment des millions de femmes, notamment les femmes migrantes.
Toutes les femmes ont déjà été victimes de violences ; violences acceptées, tolérées, minorées par la société et niées, ignorées par de trop nombreux-ses politiques, certains hommes politiques agissant eux mêmes parfois en toute impunité.
Il est urgent de passer aux solutions concrètes pour lutter contre les violences masculines !
Ces violences sont multiformes :
90% des femmes ne portent pas plainte par honte de parler, crainte des représailles de la part de l'agresseur ou de ses proches, ou non confiance en la justice qui impose un difficile parcours de la combattante.
Fortes de leurs luttes et de leur expérience auprès des victimes, les féministes ont des solutions !
Nous exigeons des pouvoirs publics une réelle volonté politique de les écouter, de prendre en compte leurs paroles, d'agir, VITE ! Les mesures annoncées par M. Emmanuel Macron le 25 novembre 2017 ne vont pas assez loin et sont bien souvent une reprise de mesures préconisées ou déjà impulsées par les gouvernements précédents. Elles ne sont même pas financées.
Nous voulons des actes et non de belles paroles : un plan d'action immédiat et durable, une loi-cadre contre les violences masculines et de réels moyens pour les faire appliquer alors que les dépôts de plainte ont augmenté de 30%.
Nous exigeons aussi des moyens conséquents pour que les associations puissent assumer leurs missions de service public auprès des victimes.
Faisons-nous entendre ! La parole des femmes s'exprime de plus en plus fort, elle doit maintenant être prise en compte ! Organisons-nous !
Le 8 mars est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes, de la solidarité entre toutes les femmes, dans le monde entier, engagées pour leurs droits et pour leur émancipation du système patriarcal. La journée où on lutte aussi partout pour la possibilité de vivre en tant qu'être humain, pour la liberté de l'avortement, pour l'autonomie financière des femmes et contre les inégalités persistantes.
Ce 8 mars à 15h40, comme tous les jours, c'est l'heure à laquelle les femmes ne sont plus rémunérées par rapport à leurs collègues masculins.
Ce 8 mars à 15h40, c'est la grève des femmes pour faire aboutir toutes nos revendications.
Ce 8 mars, soyons nombreuses et nombreux dans la rue : associations, syndicats, organisations et partis politiques progressistes : rassemblons nous à 15h40 à République. A 17h30, nous partirons en manifestation.
Premières signatures : Collectif National pour les Droits des Femmes, Osez le féminisme !, Amicale du Nid, Association Nationale des Études Féministes, Chiennes de Garde, Collectif pour le Respect de la Personne, Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et la Contraception, CQFD Lesbiennes Féministes, Écologie, mouvement de l'Écologie politique, Elu.e.s contre les violences faites aux femmes, Emancipation Tendance Intersyndicale, Ensemble !, Féministes Insoumises, Femmes Migrantes Debout, France Insoumise, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Marche mondiale des Femmes, Mémoire traumatique et Victimologie, Mouvement de la Jeunesse Communiste de France, Mouvement du Nid, Mouvement du Nid Paris, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Réseau Féministe Ruptures, SKB ( Turquie), Soutien aux Femmes Victimes de Violences Sexuelles, Obstétricales et Gynécologiques, SNPES PJJ FSU,Unie-vers-elles ( féministes tunisiennes), Union Nationale Lycéenne.
. Le Devoir - Non à une prolongation de l'enquête sur les femmes autochtones, dit une coalition autochtone
Le gouvernement Trudeau promet de répondre bientôt à la demande de l'enquête nationale sur les femmes autochtones, qui lui a réclamé deux ans de plus pour terminer ses travaux. Mais une importante coalition de leaders autochtones et de proches de victimes somme Ottawa de la leur refuser.
. L'Actualité - Trois questions à la comédienne Debbie Lynch-White qui incarne Mary Travers Bolduc, première chansonnière québécoise
Je me suis beaucoup attachée à Mary dès ma première lecture du scénario, dit Debbie Lynch-White.
. Radio-Canada - Des femmes racontent ce qui les a façonnées
Pour certaines, c'est l'amour de leurs parents. Pour d'autres, c'est l'absence d'un tel amour. L'auteure parle à Catherine Perrin des valeurs de courage et de bienveillance que ces femmes estiment avoir reçues par imprégnation.
. La Presse - Non, l'idéal de parité n'est pas superficiel
En réponse à la chronique de Lysiane Gagnon, "La parité et le néo-paternalisme", publiée samedi dernier. Vous pourfendez l'objectif de parité hommes-femmes au sein de nos institutions, le qualifiant d'initiative plus inspirée par les bons sentiments que par l'intérêt public. Plus de 40 années d'expérience à la direction de diverses organisations publiques et privées et au sein de nombreux conseils d'administration m'ont convaincue du contraire.
. Le Huffington Post Québec - La mobilisation infirmière au Québec est un exemple à suivre
Depuis plusieurs semaines, nous assistons à une mobilisation collective des infirmières au Québec. Bien que les infirmières du Québec soient particulièrement touchées, les enjeux auxquels elles s'attaquent ne sont pas uniques au Québec d'où l'importance de s'inspirer de leurs actions.
. Ricochet - Le Parti québécois ou la réécriture de l'histoire des femmes
Selon la candidate du Parti québécois dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, Jennifer Drouin, "tous les gains obtenus par les femmes, au Québec comme ailleurs dans le monde, ont été réalisés par l'alliance de féministes avec des hommes réformistes et progressistes". C'est bien mal connaître l'histoire du féminisme pour avancer de tels propos.
. Le Devoir - Violences sexuelles à l'école
Des élèves d'écoles secondaires de Montréal et des intervenantes communautaires lancent un cri du coeur : des violences sexuelles surviennent dans les écoles, mais ne sont pas prises au sérieux.
. Mouvement du Nid - Prostitution : 2 ans après le vote de la loi, un changement de société enclenché et un essai à transformer sur le terrain !
Jusqu'en avril 2016, la prostitution était encore la dernière forme de violence sexuelle pour laquelle les victimes étaient non seulement stigmatisées et réduites au silence mais aussi pénalisées par la loi (délit de racolage), alors que les auteurs (les hommes qui imposent un acte sexuel par l'argent) étaient totalement impunis.
. Le Devoir - Mères porteuses : sus à la rémunération !
La légalisation de la rémunération des mères porteuses que propose le député libéral Anthony Housefather s'attire de véhémentes critiques. Éthiciens et féministes dénoncent un recul qui, loin d'émanciper les femmes, comme le soutient l'élu montréalais, conduira à la marchandisation de leur corps en plus de les placer dans une dynamique de soumission.
. Radio-Canada - Le chemin de croix des victimes d'agression sexuelle pour être indemnisées
Les victimes qui tentent d'obtenir de l'aide auprès de l'Indemnisation des victimes d'actes criminels (IVAC) doivent se soumettre à un long processus qui s'étale souvent sur plusieurs années. Un calvaire, dénoncent des victimes d'agression sexuelle qui ont accepté de parler de leur grande traversée du désert.
. Le Devoir - Roulés dans la farine par Joveneau
Le goût de la farine et Le pays de la terre sans arbres donnent la parole au père Alexis Joveneau. Or, depuis une semaine, Le Journal de Montréal publie des textes d'enquête fouillés sur les moeurs dépravées de ce père oblat d'origine belge.
. La Presse - Les fées ont soif… d'équité
Trouvez-vous ça normal ? C'était en novembre 2016 et l'auteure et metteure en scène Marilyn Perreault n'en revenait pas. Elle venait tout juste de prendre connaissance des sélections pour le prix Michel-Tremblay. Non seulement aucune auteure ne figurait sur la liste, mais depuis la création du prix, en 2009, une seule femme avait été lauréate.
. Le Soleil - Les infirmières déçues du budget
L'enjeu des ratios de patients par infirmière est absent du budget Leitão. Une "déception" pour la Fédération des interprofessionnelles de la santé du Québec (FIQ).
. La Fédération des maisons d'hébergement pour femmes - Budget Leitao : des moyens à la hauteur des besoins pour les femmes violentées ?
La FHMF était présente au huis clos du budget déposé par le ministre Leitao hier et se questionne sur l'évaluation que fait le gouvernement des besoins financiers pour mettre fin à la violence envers les femmes et leurs enfants.
. Radio-Canada - Mères porteuses, progrès ou dérive de la science ?
Le phénomène des mères porteuses, qui prend de l'ampleur dans nos sociétés, est vu par certains comme un progrès social et médical permettant à des couples infertiles ou de même sexe de devenir parents ; pour d'autres, c'est une dérive qui instrumentalise des femmes et conduit à une marchandisation des enfants.
. Le blogue de Lise Bouvet - L'inceste, un viol institué
Interview de Mélusine Vertelune, à propos du livre "Ni silence ni pardon : l'inceste, un viol institué" co-écrit avec Jeanne Cordelier (M éditeur). La création, en juin 2006, du Collectif Libertaire Anti-Sexiste, la rencontre avec Jeanne Cordelier en juin 2007 puis la lecture de La Dérobade, ont beaucoup contribué à la prise de conscience qui a permis ma sortie du déni en juin 2008.
. Le Devoir - Hébergement d'urgence : deux poids, deux mesures selon le sexe des usagers ?
La récente décision du gouvernement québécois ne permettra pas d'atteindre une équité de financement pour les deux plus importantes ressources pour femmes en situation d'itinérance et en difficulté au Québec, c'est-à-dire toutes les femmes qui fréquentent les services du Chaînon et du Pavillon Patricia Mackenzie.
. Prostitution et société - Internet et prostitution. Le commencement de la fin de l'impunité ?
Au terme d'efforts menés conjointement par Républicains et Démocrates, le Congrès américain a adopté en mars 2018 la loi SESTA (Stop Enabling Sex Traffickers Act) qui donne aux victimes de la traite à des fins sexuelles la possibilité de poursuivre en justice des sites Internet ayant publié des annonces postées par leurs proxénètes et trafiquants.
. Libération - Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes
Entre humiliations et harcèlement moral, tout est fait pour saper les ambitions des étudiantes. C'est une lettre, rédigée avec rage et remplie de rancœur, qui a sonné l'heure de la rébellion au lycée militaire de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines).
. The Conversation - Les franc-maçonnes, pionnières du féminisme en Espagne
L'histoire du féminisme en Espagne est étroitement liée à celle de la franc-maçonnerie. Cet ordre est apparu dans la péninsule ibérique en 1728 sous l'influence de francs-maçons initiés à l'étranger et il s'est rapidement développé malgré des périodes de persécution extrêmement sévères.
. Le Devoir - Manifeste pour le droit à la colère
C'est une sorte de manifeste pour le droit à la colère, un coup de poing, un volcan en éruption. Colère des mères, colère des victimes de viol, colère face aux injustices, au voile, au racisme.
. NeufShares - Quand la firme Bayer achetait "des lots de femmes" à Auschwitz
Sous le régime nazi, Bayer, alors filiale du consortium chimique IG Farben, procéda à de nombreuses expériences médicales sur des déportés qu'elle se procurait dans les camps de concentration.
. Journal de Montréal - Contrôle des armes à feu aux É.-U. : un combat inégal
Ils ont survécu à la tuerie du 14 février dernier qui a emporté 17 de leurs camarades et professeurs et fait de nombreux blessés. On parle ici de jeunes du secondaire. Loin de se laisser abattre, ils sont montés au créneau.
. Entre les lignes entre les mots - Masculinité, culture d'agression et armée
Selon l'Organisation mondiale de la santé, 35% des femmes dans le monde indiquent avoir subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Une femme sur trois. Les Québécoises adultes comptent pour 92,8 % des victimes d'agression sexuelle, selon le Conseil du statut de la femme.
. The Conversation - La quête identitaire chez Marguerite Duras : des personnages à l'auteure
Peu d'écrivain·e·s ont incarné à la fois l'hybridité et la transgression comme le fit Marguerite Duras. Cette hybridité n'est qu'un des nombreux aspects du « bricolage » identitaire omniprésent dans une œuvre plurielle et multiforme, qui n'a cessé d'évoluer au fil des années.
. Blogue de Louise Mailloux - Quand les religions s'invitent à Ottawa
Trois jours après les commémorations de l'attentat à la Grande mosquée de Québec, le Comité permanent du patrimoine canadien a présenté à la Chambre des communes son rapport Agir contre le racisme systémique et la discrimination religieuse. Ainsi la lutte contre le racisme envers les Noirs et les Autochtones inclurait dorénavant les juifs, les catholiques, les évangéliques, les hindous, les sikhs et les musulmans.
. TV5- Au Niger, les Filles de Illighadad réinventent le blues touareg au féminin
Il y a encore un an, Fatou Seidi Ghali, Alamnou Akrouni et Mariama Salah Assouan, cousines, s'occupaient des tâches ménagères, préparaient les repas, et chantaient entre elles en surveillant le bétail. Jusqu'à ce que leur groupe de musique touareg ne soit repéré par un label de musique saharienne, et qu'elles ne connaissent le succès en Europe.
. Le Devoir - "Le revers" : Roxane Desjardins, du renoncement de soi à la révolte
Il serait sans doute plus facile de se taire, de choisir le confort des discours rassurants, voire du silence. Ce serait mal connaître la poète Roxane Desjardins.
. Radio-Canada - Agression sexuelle au Nunavik : les propos d'un procureur font sursauter le DPCP
Les propos d'un procureur de la Couronne responsable d'un dossier de viol d'une adolescente inuite ont fait sursauter le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui a déclenché un processus de vérification.
. Les Nouvelles/News - Communiquer pour ne plus accepter
Quand le discours médiatique change, les enfants cessent de croire que la science est une affaire d'hommes et les femmes se rebellent contre les insultes sexistes.
. RTBF - KREATUR, le nouveau webmagazine féministe d'Arte
Kreatur prend la température : quel temps fait-il pour les femmes en ce monde ? Tous les trimestres, on s'assied autour d'un verre avec une dizaine de "créatures" pour faire l'état des lieux autour d'une thématique.
. Jeune Afrique - Viol au Sénégal : "Cachez ces victimes que nous ne saurions voir !"
Suite aux propos du professeur de philosophie Songue Diouf, qui affirmait qu'une femme pousserait un homme à la violer, la juriste Fatima Zahra Sall a déposé une plainte pour "apologie du viol" et dénonce le silence quasi total des pouvoirs publics.
. Le Devoir - À la prochaine, mesdames, messieurs
Les employés de Service Canada ne devraient plus, au premier contact avec un citoyen, s'adresser à lui en utilisant les formules de politesse "Monsieur" et "Madame". Ça ressemble à un cas d'hypersensibilité, sinon de rectitude politique.
. Sympatico - La fin du "madame, monsieur" à Service Canada fait réagir une historienne transsexuelle
L'historienne transsexuelle, Russel-Aurore Bouchard, qui a été une pionnière des questions de genre au Québec, critique vigoureusement le gouvernement Trudeau. Elle tient le premier ministre responsable d'avoir semé la confusion en adoptant un langage neutre. "Nous sommes sans culture, sans identité culturelle et maintenant sans identité de genre. Belle société, bravo !"
. Le Devoir - Hausse des plaintes pour violences sexuelles dans les universités
Après des années de silence, les victimes d'agressions sexuelles sont de plus en plus nombreuses à porter plainte dans les universités québécoises, a pu constater Le Devoir après avoir sondé les établissements.
. Nonfiction - Goliarda Sapienza : portrait de femme (1924-1996)
L'art de la joie est une œuvre indissociable d'une femme se tenant "face à une société hostile" et qui essuya le refus des maisons d'édition italiennes pour ce roman qui comptait tant pour elle.
. Le Devoir - Les revenus des mères québécoises se comparent à ceux des femmes sans enfant
Du point de vue des revenus d'emploi, il existe une "pénalité liée à la maternité", mais elle est généralement moins élevée au Québec (2,5 %) que dans le reste du Canada (6,3 % en moyenne) quand on compare les revenus des mères et des femmes sans enfant.
. TV5 - Loi contre le harcèlement de rue en France : efficace ou pas...
Promue cause nationale par le président Emmanuel Macron, la protection des femmes est au cœur du Conseil des ministres du mercredi 21 mars 2018. La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, y présente son projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.
. Le Journal de Montréal - Sexe, morale et hypocrisie
Telford est une ville de 150 000 habitants, à environ 150 milles au nord-ouest de Londres. Après 18 mois d'enquête, le Sunday Mirror, un tabloïd populaire, vient de dévoiler les incroyables abus sexuels subis par plus de 1000 jeunes filles de l'endroit pendant plus de 40 ans.
. Elle Québec - Le grand sacrifice des nounous philippines
Derrière les portes des maisons cossues de Montréal, des milliers de nounous philippines prennent soin de petits Québécois. Du biberon aux tâches ménagères, ces femmes se plient sans relâche aux caprices de leurs patrons. Tout pour décrocher le droit d'immigrer au Canada. Jusqu'à être exploitées.
. Radio-Canada - Le projet de loi sur le proxénétisme toujours sur la glace
Plus d'un an après son dépôt, le projet de loi fédéral sur l'exploitation et la traite des personnes n'a pas bougé d'un iota. Certains commencent à craindre qu'il ne meure au feuilleton, alors que les libéraux ont entamé leur troisième année au pouvoir à Ottawa.
. Le Devoir - « Vigie parité », première mise à jour : 38% de candidates
Total des candidatures féminines confirmées par les quatre partis représentés à l'Assemblée nationale en date du 19 mars 2018 ? Près de 38% du bassin de candidats officiels, révèle la première mise à jour de la Vigie parité.
. Café Babel - J'ai vécu un vrai truc, à la première grève féministe d'Espagne
Elles sont là parce qu'elles veulent rejoindre la manifestation du 8 mars "en faveur de l'égalité et pour la fin de la société patriarcale" organisée dans toute l'Espagne et avec laquelle se termine la grève féministe de 24 heures, appelée dans tout le pays. Les femmes espagnoles vont donner une leçon d'union, de force et de courage. Même si elles ne le savent pas encore.
. The Conversation - Vaincre le cyberharcèlement en cinq étapes
Les cyberharceleurs utilisent le Web sciemment et à répétition pour terroriser ou causer du tort à autrui. Toutefois, bien que le cyberharcèlement semble incontrôlable, il existe des techniques pour le combattre. Découvrir ces méthodes de vaincre le cyberharcèlement.
. La Presse - Diversité, inclusion et propagande
Pour montrer nos valeurs de diversité, une multinationale n'a pas hésité à inventer, pour l'occasion, une patineuse artistique en collant, paillettes et hijab. Le voile (hijab) vient-il officiellement de faire son entrée comme valeur canadienne ?
. France Info - Ados et porno : quel impact sur la sexualité des plus jeunes ?
Et si la pornographie était devenue un jeu d'enfants ? Comment protéger ces enfants ?
. Huffington Post Québec - Le jeu de la virginité des femmes musulmanes
Si vous trouvez les Hunger Games sont difficiles, dites-vous que ce n'est rien à côté de l'épreuve que constitue la perte de sa virginité pour une femme musulmane.
. Le Figaro - Journée des droits des femmes : mères porteuses ou prostitution, même drame ?
Laetitia Pouliquen dénonce l'ambiguïté du droit français, qui a d'une part le courage de pénaliser les clients de prostituées au nom de la lutte pour les droits des femmes, mais qui se montre dans le même temps de plus en plus tolérant à l'égard des personnes ayant recours à une GPA à l'étranger.
. Le Devoir - "Les patronnes" : recherche Michelle désespérément
"Pour nous, Michelle, c'est le summum de la femme qui a réussi en restant elle-même. Son côté humain et communautaire nous a vraiment touchées".
. Hebdo Rive Nord - Loi 452 sur la traite - Prostitution juvénile et exploitation sexuelle : La CAQ fait adopter une motion de l'Assemblée nationale
La députée est parvenue avec l'appui du PLQ et du PQ à faire adopter une motion afin que l'Assemblée nationale du Québec exige du gouvernement fédéral de Justin Trudeau qu'il signe rapidement le décret mettant en œuvre les dispositions de la loi C-452.
. Libération - Marielle Franco, renouveau de la gauche brésilienne, tombe sous les balles
Marielle Franco, sociologue, était reconnue pour son activisme en faveur des femmes noires et des habitants des favelas, victimes privilégiées de la violence policière, rappelle en substance Amnesty International : "Il ne peut subsister de doutes sur le contexte, la motivation et les auteurs de son assassinat."
. Marie-Claire - Agressions sexuelles : pourquoi artistes et politiques sont-ils intouchables ?
Lise Bouvet est philosophe, Yaël Mellul avocate et présidente de l'association Femme&Libre. Ces deux spécialistes des violences faites aux femmes, publient "Intouchables ? People, justice et impunité". Une enquête éclairante sur le traitement médiatique des affaires Polanski, Cantat, DSK, Tron.
. Le Devoir - Quatre mois de prison pour avoir menacé des féministes avec des photos de Marc Lépine
Le juge semble avoir voulu infliger une peine suffisamment dissuasive et la couronne s'est dite très satisfaite. Le maximum pour une telle accusation poursuivie par procédure sommaire est de six mois.
. La Presse - Camil Picard : de suspect d'agression à président de commission
L'actuel président par intérim de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), Camil Picard, a fait l'objet en 2007 d'une enquête policière pour agression sexuelle sur un mineur et a versé 50 000 $ à l'homme qui alléguait avoir été violé.
. Le Journal de Montréal - Quel avenir pour les droits des femmes ?
L'égalité réelle est loin d'être acquise. Le mouvement #MeToo et #MoiAussi est là pour nous le rappeler.
. Le Point - Violences contre les femmes : quand le prédateur est le conjoint
D'après les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 38% des meurtres où la victime était une femme (contre 6% d'hommes), ont été commis par un conjoint (actuel ou passé).
. Ouest France - Avortement en Allemagne. La bataille de l'article 219a est lancée
En novembre, la gynécologue Kristina Hänel a été condamnée à 6 000 € d'amende par le tribunal de Giessen, près de Francfort, pour avoir fait la publicité de l'avortement sur le site Internet de son cabinet.
. Entre les lignes entre les mots - Les frondeuses sont aussi des bâtisseuses
Sabine Panet, dans son éditorial du magazine Axelle, évoque les Frondeuses de l'information. Et pour commencer "La Fronde", premier quotidien féministe fondé en 1897 par Marguerite Durand.
. Le Devoir - Quel féminisme ?
Pour lancer sa campagne #MonFéminisme, CFC a produit cinq vignettes publicitaires où cinq personnes partagent en quelques mots leur point de vue. Et il y a la cinquième vignette qui montre une jeune femme portant un hidjab et qui affirme que son féminisme "veut dire toutes et l'égalité pour tous".
. France Bleu - Une commission de lutte contre la prostitution a été mise en place dans le département, une prostituée y est déjà suivie
Une commission dont le rôle est donc notamment de valider des parcours de sortie de la prostitution. En clair, une tourangelle s'engage à arrêter la prostitution, et en échange, tous les services de l'Etat l'aident à s'en sortir.
. MadmoiZelle - Rencontre avec Jaha Dukureh, nommée au Nobel de la Paix pour son combat contre l'excision
La jeune femme, figurant dans le top 100 des personnalités les plus influentes au monde du Times et depuis peu nominée pour le prix Nobel de la Paix 2018, s'apprête à lancer le Mouvement des Big Sisters, ou mouvement des Grandes Sœurs.
. Sud Ouest France - Pédophilie. "Des enfants continuent à se faire agresser et violer au sein de l'Église !"
La pédopsychiatre Catherine Bonnet, ex-conseillère du Pape François, dresse un constat de la lutte contre la pédophilie au sein de l'Église.
. Radio-Canada - "Fugueuse", une fiction collée à la réalité
Il y a évidemment, malheureusement, une demande énorme pour les jeunes filles mineures dans le milieu de la prostitution, mais les sanctions peuvent être très sévères pour les proxénètes, alors l'idée, c'est de les sortir du Québec.
. La Presse - Brenda Milner - Infatigable fouineuse
Dans le milieu scientifique international, elle a le statut d'une légende. À quelques mois de son 100e anniversaire, celle qui a joué un rôle clé pour comprendre la mémoire et dont le nom a circulé pour le prix Nobel refuse de prendre sa retraite.
. Le Devoir - Des militants pour la laïcité veulent rouvrir le débat
Le 20 février dernier, la commission des institutions a approuvé une proposition du DGEQ d'autoriser un futur candidat à soumettre une photo à "visage découvert ". L'ancien règlement, qui exigeait une photo à "tête découverte", était jugé discriminatoire parce qu'il empêchait notamment les personnes voilées ou portant le turban sikh de se porter candidates.
. Le Journal de Montréal - Le PQ veut mettre en place un tribunal spécial pour les victimes de violences sexuelles et conjugales
La vice-chef du Parti québécois (PQ) souhaite mettre en place un tribunal dédié exclusivement aux violences sexuelles et conjugales, afin de mieux accompagner les victimes dans le processus judiciaire.
. Telerama - “Simone, Louise, Olympe et les autres : la grande histoire des féministes” à revoir en reprise
D'Olympe de Gouges à Louise Michel, des Françaises se sont battues pour améliorer les droits des femmes. Derrière la galerie de portraits de ces avant-gardistes, un récit passionnant et passionné, sur le féminisme à la française.
. Le Monde - Au Kenya, une "mini-république de femmes" contre les violences et les mutilations
Pour elles, c'est un havre de paix. "Nous sommes très heureuses de vivre ici parce que nous sommes libres. Personne n'est là pour nous imposer des restrictions, nous avons le pouvoir."
. Droit-Inc - Une avocate féministe chez NOVAlex
Me Christiane Pelchat n'a jamais eu la langue dans sa poche. L'ex-députée de Vachon et ex-présidente du Conseil du statut de la femme compte bien ne pas s'arrêter là.
. Le Huffington Post Québec - Un syndicat d'Air Canada se plaint du harcèlement contre les agents de bord
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affirme que les politiques d'Air Canada sur les uniformes ou le maquillage sont discriminatoires envers les agentes et se fondent sur le sexe, l'orientation sexuelle et l'ethnicité.
. Radio-Canada - Rupi Kaur, reine des "instapoétesses"
Le sexisme, la violence sexuelle et la difficulté de faire son chemin comme immigrante sont quelques-uns des thèmes de prédilection de cette nouvelle figure canadienne du féminisme, qui s'est fait connaître en publiant ses poèmes sur Instagram.
. National Geographic - Jane Goodall : ''Il y a deux Jane. Il y a l'icône, et il y a moi''
Jane Goodall a cette sérénité de ceux, rares, qui ont mené avec éthique et intégrité des combats plus grands qu'eux, au service des autres.
. Le Devoir - Trudeau nomme Brenda Lucki à la tête de la GRC
Pour la première fois de l'histoire, c'est une femme qui dirigera la Gendarmerie royale du Canada. M. Trudeau a précisé que Mme Lucki veillera à promouvoir l'équité hommes-femmes.
. Russia Beyond - Comment les féministes russes se sont battues pour leurs droits à travers l'Histoire
Femmes aristocrates, révolutionnaires marxistes et dissidentes soviétiques. Voici l'histoire de la façon dont plusieurs générations de femmes russes très différentes ont lutté pour l'égalité des sexes.
. Le Devoir - "Nos silences" : le cri de Wahiba Khiari pour les Algériennes broyées par la décennie noire
"Ce livre, c'est la somme de silences qui deviennent un cri. Un cri contre la barbarie, contre l'injustice, contre les brutalités, les sévices imposés à des femmes, durant des périodes de crise, dans des régions du monde où elles ne disposent d'aucun moyen pour se faire entendre.
. Le Soleil - Une accusation lourde de sens
L'État qui interdit le port de signes religieux ostentatoires à ses fonctionnaires n'est pas un État raciste. C'est un État qui place l'exigence du bien commun au dessus des particularismes. Les Québécois ont choisi de sortir Dieu de l'État.
. Premières en affaires - Décrochage scolaire :
pas seulement les garçons
Si on applique une analyse de genre à cet enjeu social, on constate que le décrochage scolaire des adolescentes est plus lourd de conséquences que celui des jeunes garçons.
. 24 heures - Suisse. Humiliées, les femmes appellent à la mobilisation
La semaine dernière, un autre événement a mis les Suissesses en colère. Le Conseil des États a renvoyé en commission un projet visant à faire reculer la discrimination salariale avec les hommes.
. Le Devoir - Les femmes manifestent à travers le monde
Elles réclament plus d'égalité, plus de respect et plus d'autonomie. Les manifestantes ont déclenché une grève de 24 heures en Espagne, pendant que des foules descendaient dans les rues de Manille, de Séoul et de New Delhi, notamment.
. Slate France - En Inde, des femmes achetées pour quelques centaines d'euros
Chaque année en Inde, des dizaines de milliers de femmes sont enlevées pour être vendues comme épouses. Le rapport ministériel du National Crime Records Bureau indique qu'en 2016, 33.855 personnes ont été enlevées pour un mariage, un peu plus de la moitié d'entre elles étant mineures.
. Le Conseil du statut de la femme - Message vidéo de la présidente du CSF à l'occasion de la Journée internationale des femmes
À l'occasion de cette journée propice à la réflexion, la présidente du Conseil, Me Louise Cordeau, souligne les grandes avancées des femmes, tout en insistant sur le chemin à parcourir pour enrayer les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes.
. Révolution féministe - Incroyablement radicales, les féministes de la Première vague
Françoise Soldani vient de publier La Voix des femmes (Éditions Le Bateau ivre). Entrevue avec Françoise Soldani : « Ces féministes de la Première vague ont mené tous les combats. Par exemple Hubertine Auclert, il y a presque 150 ans ».
. Le Devoir - Parité hommes-femmes : les bonnes intentions ne suffiront pas
Le 8 mars est jour de mémoire, de bilan et de prospective sur la condition des femmes. En tant qu'anciennes parlementaires, nous nous préoccupons particulièrement de la place des femmes en politique.
. Nouvelles#News - Guerre des sexes ? Non, guerre contre le sexisme
On ne peut plus rien dire ? Est-ce si compliqué de faire la différence entre compliment, drague gentille et harcèlement, menace, contrainte ? Si compliqué de prendre en considération le désir des femmes ?
. Euronews - Les inégalités hommes-femmes augmentent dans la sphère privée
Partant du constat que l'Islande occupe la première place du classement du rapport du Forum économique mondial sur la parité, nous faisons le point avec Virginija Langbakk, sur la situation dans l'ensemble de l'Europe.
. The Conversation - "Sexting", "revenge porn" : une cyberviolence sexiste et sexuelle
4% des adolescentes ayant déjà réalisé des selfies intimes se sont senties obligées de le faire, sous pression, notamment, de leur petit ami.
Radio-Canada - Système judiciaire : des problèmes profonds subsistent pour les victimes d'agression sexuelle
Une nouvelle étude menée au Québec vient confirmer qu'elles ont raison d'être si méfiantes. Une véritable transformation est nécessaire pour que ces victimes obtiennent justice.
. Le Devoir - Difficile de sortir de la prostitution
La série "Fugueuse" a eu l'effet d'un électrochoc au Québec, levant le voile sur la réalité des adolescentes qui tombent dans l'exploitation sexuelle. On va les chercher quand elles sont jeunes, à 14-15 ans. Comment peuvent-elles ensuite se réinsérer dans la société si elles n'ont pas de diplôme d'études secondaires et que leur CV est complètement vide ?
. Europe 1 - L'inclusion rider, cette clause qui pourrait forcer l'industrie du cinéma à se diversifier
Dans son discours de remerciements dimanche soir, l'actrice oscarisée Frances McDormand a évoqué l'"inclusion rider", une clause qui permettrait - si elle était appliquée - une meilleure représentation des minorités dans le cinéma.
. Le Figaro - Plus un pays est développé, moins les femmes font d'études scientifiques
Selon une étude, les pays où les inégalités sont les plus marquées entre les femmes et les hommes sont aussi ceux où les étudiantes sont le plus nombreuses à être diplômées dans les domaines des sciences.
. Le Devoir - Éclairer la part féminine de la musique populaire
Et si l'on racontait l'histoire de la musique populaire au Québec en plaçant le travail des femmes en son centre ? En prévision du 8 mars, Le Devoir a demandé à cinq mélomanes de dresser leur liste des cinq meilleurs albums créés par des femmes.
. Cahiers Bernard Lazare - Julia Kristeva : "La parole libre est encore à venir"
Entrevue avec la psychanalyste et auteure d'une trilogie sur "Le génie féminin". "Leur acte transgressif, révolté, libérateur, est surtout un acte fondateur d'une nouvelle identité, qui énonce de nouveaux droits universels."
. Le Devoir - RDC : femmes et enfants fuient les exactions en Ituri
Beaucoup de femmes figurent parmi les déplacés, les femmes et les enfants payant en RDC le plus lourd tribut aux violences, particulièrement aux violences sexuelles exercées par des hommes armés.
. Slate France - Agnès Varda, cinéaste géniale mais tellement sous-estimée
Née en Belgique en 1928, arrivée en France en 1940, la réalisatrice est à la tête d'une oeuvre aussi humble qu'ambitieuse. Pouvait-on s'attendre à ce qu'un jour, elle devienne la première femme cinéaste à recevoir un Oscar d'honneur ?
. Deboutte à boutte - "Ode à la femme", mon œil !
La programmation 2018-2019 des Grands Ballets canadiens de Montréal a été dévoilée la semaine dernière. On cherche, on cherche… Mais où sont les femmes en charge, en position de pouvoir, dans tout ce baratin ?
. France Info - Violences faites aux femmes : regardez en avant-première le documentaire "Sexe sans consentement"
Video. Six femmes revivent cet instant où elles n'ont pas réussi à repousser l'autre, à se faire entendre, avant de subir un rapport sexuel non désiré.
. RTBF - Vent de révolte au Vatican : "Des nonnes travaillent comme des esclaves pour le compte de certains prélats"
De trop nombreuses religieuses, qui effectuent le ménage ou des tâches subalternes pour le compte de cardinaux, d'évêques et de paroisses locales travaillent dans des conditions proches de l'esclavage, rapporte jeudi l'Osservatore Romano.
. Le Droit - Hélène David se sent habitée par "un sentiment d'urgence"
Plus l'échéance électorale approche, plus la ministre Hélène David se demande si elle aura le temps requis de réaliser tout ce qu'elle a en tête pour améliorer le sort des femmes. Elle dit vouloir agir et agir maintenant.
. Le Devoir - Turquie : Asli Erdogan, la voix des prisonniers politiques
La lumière et l'ombre habitent le quotidien de la romancière et opposante turque Asli Erdogan qui, en mars, publie son tout premier roman, L'homme coquillage (Actes Sud, sortie prévue le 5 avril au Québec), alors que reprend au même moment son procès à Istanbul pour tentative de déstabilisation de l'État.
. La Presse - À l'école de la mixité
En septembre prochain, les enseignants du Québec jongleront avec l'obligation de donner le cours d'éducation à la sexualité, au primaire et au secondaire, tel que l'a décidé le gouvernement, à la suite du mouvement #moiaussi.
. Europe 1 - Cinéma français : où sont les femmes ?
La 43e cérémonie des Césars, grand-messe du cinéma français, a lieu vendredi soir à la salle Pleyel à Paris. Ce qui rappelle qu'en 43 ans, une seule femme a reçu le César de la meilleure réalisation, c'était Tonie Marshall en 2000 pour Vénus Beauté Institut. Depuis, rien.
. Le Figaro - Crime passionnel, drague lourde, tomber enceinte... Ces expressions qui portent préjudice aux femmes
Dans Le Roi des cons, Florence Montreynaud, historienne et linguiste, a compilé les expressions à première vue anodines mais qui involontairement "font mal aux femmes".
. The Conversation - Au Liban, les mariages d'adolescentes continuent de prospérer
Au Liban, les lois protègent si peu les jeunes femmes que de nombreuses adolescentes sont encore bien souvent confrontées au mariage précoce, de gré ou de force.
. Numerama - Sur Wikipedia, les sans pagEs rédigent des biographies de femmes
Depuis juillet 2016, le projet des sans pagEs contribue à féminiser Wikipedia. Sur les pages francophones de l'encyclopédie, ses contributrices et contributeurs rédigent des biographies de femmes.
. La Presse - Médias masculins
Qu'a trouvé la chercheuse ? Que seulement 6% des chefs de direction sont des femmes. Que seulement 17% des postes de haute direction sont occupés par des femmes. Et que seulement 20% des membres des conseils d'administration sont des femmes.
. Le 360 - Traite des femmes : des Marocaines exploitées dans la pornographie en Espagne
Les autorités espagnoles continuent leur enquête judiciaire avec les membres d'un réseau de traite de femmes qui exploitait, à Melilla et dans le sud de l'Espagne, des femmes marocaines, dont des jeunes filles mineures, dans la prostitution et la production de matériel pornographique.
. Le Devoir - Sandra Perron seule au front, blessée au combat
Sandra Perron est devenue en 1992 la première femme des Forces armées canadiennes (FAC) à intégrer des unités de combat. Mais pendant sa carrière de treize ans, le sexisme rampant et la violence ont laissé des cicatrices indélébiles sur son âme et son corps.
. TV5 - Mansplaining : quand un homme explique à une femme ce qu'elle sait déjà
Le terme "mansplaining", "mecsplication" en français ou "pénispliquer" au Québec, a déjà 10 ans. Il est apparu pour la première fois sur Internet en 2008, et n'a cessé de prendre de l'ampleur.
Cette année encore, des féministes vont organiser évènements et manifestations pour rappeler que l'égalité femmes-hommes reste à construire. Cette année les VigilantEs rappellent que le 8 mars est une journée internationale de lutte et de solidarité pour les droits des femmes et souhaitent mettre l'accent sur l'action, menée par des femmes iraniennes au péril de leur liberté, pour s'affranchir du port du voile, obligatoire en Iran.
- Femmes d'IranFrida Kahlo (1907-1954) est, généralement, la seule peintre mexicaine que les gens connaissent. Une forte médiatisation l'a mise en lumière, ainsi que le couple, devenu quasi-mythique, qu'elle formait avec le peintre et muraliste Diego Rivera. Deux incontournables de l'art moderne mexicain. Mais, derrière la légende, se cache une autre réalité : y apparaissent d'autres femmes peintres dans la vie intime de Rivera. Des créatrices, trahies par l'homme, mais avec une œuvre bien à elles. Et qui méritent de sortir de l'ombre.
- Arts visuelsOuvre vaste la fenêtre
que le vent nous envahisse
le son de la dernière note
longtemps encore dans l'air
J’ai longtemps eu la naïveté de croire qu’on plaignait les victimes de violences sexuelles. Pas de plainte au sens de se lamenter sur leur sort en pleurnichant qu’elles ne vont jamais s’en remettre ; mais que les gens étaient aptes à comprendre qu’elles avaient vécu un acte grave (ce qui ne rime pas avec « traumatisant »), d’une injustice absolue et dont le seul et unique responsable était le violeur.
Jusqu’à une date récente, le seul moyen de prouver qu’on avait réellement été victime de violences sexuelles était de mourir en se défendant contre l’agresseur. Il était acquis par beaucoup, des médecins aux philosophes en passant par les écrivains (Lacassagne, Tarde, Rousseau, Cervantes…), qu’une femme seule pouvait résister à un homme seul si elle le voulait bien. L’idée persiste encore aujourd’hui. En Italie, il y a quelques années, un violeur a été acquitté au prétexte qu’on ne pouvait violer une femme en jean. Au Canada en 2014, un juge expliquait qu’il suffisait à la victime de serrer les genoux pour éviter d’être violée. Alors, dans les siècles passés, les blessures faisaient office de preuve mais elles avaient intérêt à être impressionnantes, voire invalidantes. Le mieux était évidemment la mort de la victime qui prouvait de manière indubitable qu’en aucun cas elle n’avait voulu ce fameux viol. La littérature regorge de femmes glorifiées pour s’être défendues jusqu’à la mort et en 1950 la toute jeune Marie Goretti est canonisée après avoir été tuée par l’homme qui voulait la violer et à qui elle résistait. Je me suis toujours demandée ce que la papauté récompensait par cette canonisation ; et si ce n’était pas quand même un peu le fait d’être restée "pure", parce qu’on le sait bien, le viol souille, parait-il. Mieux vaut la mort que la souillure, dit-on.
C’est une idée que je n’ai jamais comprise (même si évidemment je ne juge ici pas un seul instant les victimes qui se sentent salies). La comparaison va faire hurler mais imaginez que vous marchez dans une crotte de chien. Votre chaussure sera souillée parce que dans notre société, un excrément est culturellement considéré comme quelque chose de sale, de puant et qui nous salit si on le touche. Dans le cas du viol c’est beaucoup plus compliqué. Le viol est généralement pratiqué avec un pénis (ou quelque chose en faisant substitut), organe hautement valorisé dans nos sociétés et ne peut donc jamais être considéré comme quelque chose de salissant, qui souille celle ou celui qui le subit. Alors le viol est considéré comme une souillure pour la victime mais sans jamais nommer le pénis comme le responsable de cette souillure. Les victimes s’auto-souilleraient on ne sait pas trop comment mais certainement pas avec le sacrosaint pénis qui les a violés. Profitons-en quand même pour également souligner que c’est quand même formidable cette capacité qu’ont les femmes à se souiller. On baise ("trop") ? On se souille. On est violé ? on se souille. Constatons d’ailleurs que viol ou sexe consenti, cela ne fait pas trop de différence, les femmes sont considérées autant souillées par l’un que par l’autre. On met des vêtements sexy ? On se souille. (et on souille l’ensemble des autres femmes tant qu’on y est par une sorte de capillarité féminine de la souillure). On pose nue ? On se souille. Les hommes (hétérosexuels n’exagérons pas non plus) échappent à tout cela avec une capacité d’autowash qu’aucune femme ne possédera jamais. Un homme peut baiser la terre entière ; son pénis sera considéré aussi frais qu’au premier jour. Il peut avoir violé des dizaines de femmes c’est encore elles qu’on considérera comme souillées sans jamais admettre que donc c’est bien lui la salissure. Les hommes restent propres, nets et frais alors que les femmes, fragiles comme des morceaux de coton, sont salies à la moindre occasion. C'est bien pour cela qu'il faut les préserver, les enfermer dans des boîtes comme les plus vieux mettaient le service d'argenterie offert au mariage dans de l'alu pour éviter qu'il ne noircisse.
J’ai longtemps pensé que nous avions dépassé ce stade, qu’une victime de viol était davantage vue comme une victime que comme une fautive, une coupable, une salissure, une faute. J’ai croisé des victimes de tout âge, tout genre, toute couleur, toute religion, toute condition sociale. Je ne crois pas en avoir rencontré une seule qui n’a pas rencontré une réprobation quelconque à un moment donné. Le fait est que nous en voulons aux victimes de viol qui dérangent nos vies ordonnées. Nous avons fini par à peu près admettre qu’il y a quand même beaucoup de viols. Cela fait désordre parce que logiquement, sauf à considérer que les violeurs possèdent une endurance peu commune, s’il y a beaucoup de violé-es, il y a beaucoup de violeurs. Nous aimons à croire à un monde ordonné. Les choses bonnes arrivent aux gens bons et les mauvaises choses aux mauvaises personnes. Alors on se rassure comme on peut. Une victime de viol a du forcément faire quelque chose pour être violée parce que si ca n’était pas le cas, cela pourrait arriver à tout le monde, moi compris. Qu’est ce que cela serait ce monde où les gens qui se comportent bien ne sont pas récompensés ? Qu’est ce que cela serait ce monde où il arrive des saloperies y compris aux gens qui se tiennent bien ? C’est difficile d’en vouloir aux violeurs parce qu’on les connait peu au fond. On en a une très vague image - une sorte de Francis Heaulme décliné à l’infini – et lorsque le violeur sort de ce cadre (dans environ 99.99% des cas), alors notre monde s’écroule et il faut bien trouver une justification pour conserver un monde qui tourne à peu près rond, à peu près juste où les gens sympas ne vivent que des choses sympas et où seuls les salauds sont punis.
Et on ne pardonne pas aux victimes de détruire l’ordonnance de ce monde. On ne leur pardonne pas de dire, on ne leur pardonne pas de ne pas avoir été violée par un monstre, on ne leur pardonne pas de n’être pas parfaite, on ne leur pardonne pas d’être en vie. Une victime de viol morte en se défendant c’est parfait. Béatification assurée par la vox populi. Si vous étiez une sainte avant, vous serez élevée au rang de Vierge. Si vous étiez une putain (oui il n’y a pas beaucoup d’options pour les femmes je sais bien), vous redeviendrez une sainte. Votre mort vous lavera de vos péchés antérieurs et le monde redeviendra cette flaque lisse où les victimes de viol ne parlent pas.
J’aimerais dire qu’il y a des bons viols. Des viols où la victime ne va pas être rendue coupable de ce qu’elle a vécu. Des viols où on lui offrira du soutien si elle en demande et en tout cas, jamais aucune culpabilisation. Et puis Lydia Gouardo, violée par son père pendant des années dont une partie des voisins disait qu’elle « devait aimer ca ». Et puis Natasha Kampush. Enlevée, torturée, violée, affamée pendant dix ans et dont beaucoup ont dit qu’elle devait aimer ca, elle aussi. C'est fou la capacité qu'ont les gens à penser que les femmes adorent les actes de torture et de barbarie. Et puis Shawn Hornbeck, enlevé et violé pendant des années et dont un présentateur américain vedette (depuis viré pour harcèlement sexuel, la vie n’est-elle pas merveilleuse), a dit qu’il avait quand même une vie plutôt sympa avec son agresseur parce qu’il n’allait pas à l’école. Je prends ces trois exemples qui touchent des enfants parce qu’ils sont extrêmement caractéristiques de notre rapport aux victimes de viol, y compris les plus fragiles. La vision d’un monde où on viole ce qui représente, à nos yeux, l’innocence, est si insupportable que nous cherchons à la salir (on y revient) pour se dire, encore une fois, qu’il doit y avoir quelque chose de logique là dedans. Que ces victimes devaient avoir fait quelque chose pour être violées, sinon ca serait vraiment trop insupportable. Nous en sommes encore au stade où la personne victime de violences sexuelles provoque davantage de colère que le violeur. Sa parole, parce qu’elle défait le merveilleux monde que nous avions construit, reste insupportable. On a beaucoup parlé de la libération de la parole, ce qui est une nouvelle fois faire porter la charge du changement aux victimes. Passons, peut-être à la libération de l’écoute.
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Maryam Radjavi, la présidente-élue du CNRI s'est exprimée lors d'une conférence à Paris le samedi 17 février, 2018. Dans son intervention à la conférence intitulée "Les Femmes, la forces du changement : soulèvement en Iran et le rôle des femmes", elle a salué les femmes iraniennes courageuses et éprises de liberté qui ont joué leur rôle dans la lutte contre le fondamentalisme, ainsi que les femmes du monde entier qui ont résisté contre la dictature, l'intégrisme et la violence, en particulier les femmes syriennes.
- Femmes d'IranDans le 6ème arrondissement de Marseille, un jour d’hiver, une mère s’inquiète.
Elle en parle à son médecin :
– « Ma fille fait de plus en plus de crises d’asthme »
– « je vous renouvelle la ventoline ? »
– « oui »
Elle hésite et se lance:
– « je voulais vous dire : il y a des infiltrations dans l’immeuble depuis des années. La chambre de ma fille est irrespirable : le mur se couvre de plaques noires et marrons. ça pourrait être à cause de ça ? »
« bon, bon, ma petite dame, n’allez pas chercher des choses qui n’existent pas … votre fille est bien dans sa chambre, elle a juste besoin que vous la couviez moins, l’asthme est plus courant qu’on ne le croit, nul besoin de dramatiser, personne n’en meurt ».
Mois de mars. 3ème bronchite asthmatiforme de sa fille, elle-même se relève difficilement d’un rhume qui a dégénéré en otite.
Elle retourne chez le médecin, plus décidée que jamais. Mais lui aussi est buté :
– « bon, ma petite dame, vous n’allez pas m’apprendre mon métier ».
Entre les déplacements aux urgences les jours de crise de l’enfant, malgré les visites auprès de ses patients à rattraper, même le week end, elle parle aux locataires de son immeuble.
Puis, forte des inquiétudes de nombreuses personnes de l’immeuble, elle écrit à quelques propriétaires.
Monsieur J. D., président de copropriété et propriétaire majoritaire des logements lui envoie un courrier abrupte : tout va bien, tout est aux normes, une enquête a été menée il y a deux ans qui n’a rien révélé … il précise qu’ « on » n’aime pas les faiseurs de problèmes par ici, qu’elle est seule à élever sa fille, elle devrait y penser … pour le bien de l’enfant, il faut qu’elle cesse d’inventer des problèmes, sinon une plainte pourrait tout à fait tomber.
Ce qui tombe pour l’instant c’est le mot : « hystérique ». « Les divagations d’une hystérique » plus précisément. Dossier enterré.
23 juillet, 22h17. Départ de feu dans l’un des logements. Le voisin du dessus.
Le piège de flammes se referme en moins de 5 minutes sur le logement, en 10 minutes sur les habitants du palier … Elle court hors de son logement, avec sa fille dans les bras, elle fuit, sa fille ne peut presque plus respirer.
Hébétée, affolée, elle se retrouve en bas de l’immeuble, derrière elle, tout ce qu’elle a se noie dans les flammes.
Un pompier, appelé par un voisin, marche non loin de là et regarde les alentours.
Elle court avec son enfant dans les bras, et s’accroche à lui :
– « Sauvez ma fille ! »
Surpris et agacé :
– « Mais qu’est-ce qui vous prend ? »
– « Vous ne voyez pas ? Ma fille ne respire plus ! »
– « Mais qu’est-ce que vous racontez ? Bien sûr, elle respire, sinon elle ne gémirait pas ! Et si vous ne la teniez pas aussi serrée, elle pourrait respirer »
– « Mais faites quelque chose ! »
– « Calmez-vous ma petite dame, vous étouffez votre enfant, vous l’inquiétez aussi, regardez, elle bleuit »
– « Et le feu, vous allez l’éteindre ?! »
– « Quel feu ? »
– « Mais là !!!! », hurle la mère, sidérée, en panique et en rage.
– « Calmez-vous, sinon je vous emmène à l’hôpital ! C’est grave ce que vous dites là, vous savez : on ne crie pas au feu pour rien ! Vous avez des preuves de ce que vous dites ? »
Une ambulance, appelée par le pompier au vu de l’état critique de cette mère agitée, s’approche, un ambulancier en descend.
S’adressant au pompier :
– « Eh beh, eh beh, qu’est-ce qui se passe ? C’est encore pour Madame C. F. ? Ce n’est pas la première fois qu’on se déplace ».
Plus bas, au pompier :
– « Elle est procédurière, elle écrit aux propriétaires, elle fait tout pour ternir l’image du propriétaire de son logement, elle serait prête à le traîner en justice, tout ça pour se venger et ne pas payer de loyer ».
A la mère, froidement :
– « Vous vous rendez compte de ce que vous faites vivre à votre enfant ? Vous avez vu son état d’angoisse ? Elle est agitée, elle est en pleurs… vous croyez que c’est un état normal pour une enfant ? Vous lui transmettez votre angoisse, et maintenant elle fait une crise d’asthme .. encore une ».
L’air définitif, hochant la tête comme un maillet de juge :
« On pourrait l’hospitaliser ! c’est ça que vous voulez ! »
La mère, soudain saisie par un ultime espoir :
– « OUI ! »
Le pompier :
– « mais attention, Madame, si vous persistez à ne pas trouver d’accord avec votre propriétaire, si vous refusez d’avoir des relations apaisées avec lui, d’adulte à adulte responsable, si vous refusez les médiations, le tribunal administratif pourra décider que votre fille vivra sans vous dans ce logement : pour sa sécurité vous irez vivre ailleurs ».
En durcissant le ton :
« Tout enfant a droit à un toit ! Vous essayez de la priver de toit depuis des mois. Et ce soir, regardez ce que vous offrez à votre fille : la rue. Pourquoi êtes-vous là ? pourquoi avoir fui votre logement, pourquoi l’éloigner de sa chambre ? Vous entretenez chez votre enfant une peur irrationnelle de son propriétaire, à cause de vous, elle croit qu’il lui fait du mal, c’est l’image du propriétaire, là, que vous détruisez, et plus tard, ça peut avoir des conséquences très graves, elle finira sans logement, SDF ».
23 juillet, 22h53 : trois morts. 72 personnes expulsées par les flammes, hagardes dans la rue. Et une enfant inanimée dans les bras de sa mère, sombrée dans le coma devant un pompier et un ambulancier.
24 juillet, 9h00, commissariat de police. L’OPJ a le visage dur que donne la certitude de rendre, seul contre tous, la justice ; il laisse un message sur le répondeur de la mère :
– « Vous ne vous êtes pas rendue au poste ce jour. Dans des circonstances aussi graves, une telle inconséquence est inadmissible. Venez cette après midi, je vous recevrez pour vous auditionner ».
24 juillet, 13h20, l’enfant sort du coma mais reste en réanimation. Sa mère doit se rendre au commissariat.
Le psychologue du commissariat la reçoit :
– « Madame, vous comprenez que l’on peut se poser la question … pourquoi vous n’êtes pas parti plus tôt ? Pourquoi vous n’avez pas protégé votre enfant ? ».
L’OPJ prend la relève … il laisse planer un ton et des silences intimidants :
« Vous savez, vous feriez mieux de parler, nous raconter ce qui s’est passé ».
Silence.
« Le propriétaire a porté plainte contre vous, pour incendie volontaire ! Qu’avez vous à dire ? »
Silences.
« Il a des preuves que vous le harcelez depuis des mois, que vous avez essayé de remonter les locataires contre lui, de ternir son image auprès du syndic. Vous vouliez priver votre enfant de toit ? c’est pour ça que vous avez inventé des histoires de moisissures … »
Silence.
« et cette hypermédicalisation autour de votre enfant ? il y aura une enquête vous savez, on le saura si ces hospitalisations … 4 en deux mois, vous vous rendez compte ? si elles étaient justifiées ».
…
« Il dit aussi que vous laissiez souvent votre enfant seule, pour aller à droite à gauche, chez des gens … pour une mère soi-disant inquiète … ».
Elle échappe aux poursuites car une plainte collective a été déposée contre Monsieur J. D. : une enquête diligentée par l’assurance d’une copropriétaire a établi l’insalubrité irrémédiable de certaines parties de l’immeuble. Le drame du 23 juillet aurait pu arriver bien plus tôt, il était presque inévitable tant que le propriétaire n’était pas condamné et les gens relogé-e-s.
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Scénario improbable ? Car le lien entre asthme et environnement insalubre est connu ? Car les flammes ça se voit ? Car les pompiers ont un nez et les ambulanciers des yeux ? Car une locataire qui met le feu à son propre logement pour priver son enfant d’un toit, c’est plutôt tordu comme histoire … Oui. Scénario improbable. Histoire inventée.
Par contre, si vous la modifiez un peu, ça se passe près de chez vous, tous les jours, et des dizaines de métiers sont impliqués dans cette conspiration des oreilles bouchées.
Quand le « propriétaire » est le père de l’enfant, et « l’incendie » est la violence paternelle et la violence conjugale, on assiste exactement à ce genre de situations folles – convergence de pratiques sociales policières et judiciaires héritées du code napoléon et du pouvoir psychiatrique et psychanalytique sur les femmes. Cette violence institutionnelle se durcit à chaque offensive masculiniste. Alors, on assiste à un véritable scénario absurde qui, s’il n’était pas mortel pour une femme ou un enfant, serait hilarant de bêtise.
Tous les jours, des avocats, des juges, des policiers, des gendarmes, des médecins, des psychologues, des psychiatres, des psychanalystes, des directeurs d’école, des enquêtrices sociales mandatées par le JAF ou le JE … répètent à Madame d’arrêter de transmettre son angoisse à son enfant, et de retourner dans l’immeuble en flamme, au nom du bien de l’enfant, pour ne pas priver l’enfant d’un propriétaire et le propriétaire d’un locataire. Certains ont même enquêté dans les décombres avant d’exiger de telles choses.
Leur idée fixe est simple : quand ils admettent que la mère a été victime de violences conjugales (c’est rare : la plupart du temps, la mère passe pour une menteuse, affabulatrice, revancharde qui instrumentalise son enfant et manipule les institutions dans son projet malveillant ou irresponsable … bref, on l’accuse de ce que fait l’agresseur), ils se disent que Madame réagit pour rien, « à cause de son passé » ! Oui, elle a vécu un incendie, il y a longtemps, mais c’est fini maintenant (N. B. : les violences conjugales, ça finit un jour, l’incendiaire change et devient miraculeusement un bon père grâce à un jugement de divorce, mais madame n’arrive pas à tourner la page !). Et là, devant son enfant qui tousse, elle se croit en plein incendie, et alerte les pompiers et tout le monde pour ses angoisses imaginaires.
Convaincus, ces professionnels accusent Madame d’aliéner son enfant pour éloigner le père. Quand elle protège son enfant en anticipant tous les mauvais coups de Monsieur, on la dit « sensitive » (une formule polie pour dire paranoïaque), ou « fusionnelle », « surprotectrice », et on « réintroduit du père » à grand coup d’expertises du lien, de séances psy au CMP, de médiations, de mesures AEMO et de menaces par le juge ; personne ne songe à se demander pourquoi ce gentil père maintient des gardes invivables pour ses enfants avec ses ex, alors qu’il ne s’occupe pas d’eux et en laisse la charge à son actuelle proie (N.B. un homme dominateur ou violent ne l’est qu’avec une seule femme dans sa vie, et même pas avec son enfant, c’est démontré scientifiquement : les hommes sexistes, comme les catastrophes inexpliquées ou les hasards malheureux, ne présentent aucun risque de récidive) … si par miracle, une enquêtrice débarque dans la situation, elle va plutôt y voir le signe d’un bon père (démesurément remercié pour le seul fait d’ « être là » pour – dans la même pièce que – ses enfants), elle soutiendra son combat pour pas perdre le contact avec ses enfants, et si ces enfants chanceux présentent, malgré tout, des symptômes de stress indéniables (l’écrasante majorité des professionnels de l’enfance ne savent pas identifier ni interpréter les signes de stress post-traumatique chez les enfants), elle va facilement accuser la belle-mère (cette marâtre éternelle qui concentre la double haine patriarcale pour les femmes et pour les mères) ou invoquer une jalousie de l’enfant envers un nouveau né ou envers sa belle-mère (N.B. la nature de la femme est proche de celle de l’enfant : tous deux très sujets à la jalousie, la majorité de leurs plaintes résultent de ce penchant naturel), et, en classant l’enquête ou en ouvrant les droits du père, elle va enterrer les enfants dans le silence ; plus l’enfant a des symptômes de stress aigu ou, pire, chronique, plus la mère sera soupçonnée par les services sociaux et les psy d’être une mauvaise mère et plus l’enfant sera perçu comme étant en danger avec sa mère, qui « l’instrumentalise » dans sa « folie maternelle » ; quand elle dénonce les violences paternelles, on l’accuse de ternir l’image du père; quand elle les fuit, on l’accuse de vouloir éloigner son enfant d’un Père, cette figure symbolique quasi divine ; si elle décide, face à l’évidence de la violence, de ne pas livrer son enfant à l’agresseur, Monsieur porte plainte, elle finit convoquée au commissariat (ici la présomption d’innocence, droit exorbitant dans les mains d’un homme agresseur, ne vaut plus du tout, et Madame est malmenée sans ménagement), parfois elle reste quelques heures en garde à vue pendant que Monsieur, avec l’aide des forces de l’ordre, va chercher les enfants, et parfois elle est condamnée en correctionnelle, à 3 mois avec sursis et 2.000 euros de dommages et intérêts à verser à l’agresseur … cet agresseur qui échappera presque toujours à la justice ; quand elle veut faire soigner l’enfant, elle ne peut pas (l’agresseur a l’autorité parentale et s’oppose à tout soin efficace), si elle y parvient, on l’accuse de surmédicaliser son enfant (préjugé de Münchhausen par procuration – un syndrome aussi rare dans la population générale que fréquent chez les mères d’enfants victimes d’un père ou d’un beau-père) ; quand elle lâche la rampe et se contente de parer les coups les plus durs, anesthésiée, épuisée par des années de guerre totale par un homme que tout le monde encense ou protège, on l’accuse de « ne pas se rendre compte »; alors, un juge finit par l’accuser de ne pas avoir protégé son enfant (de ce qu’aucun professionnel n’avait vu jusqu’à présent !) et il prononce le placement de l’enfant pour la punir de persister à « entretenir le conflit conjugal » ( = protéger son enfant). La machine s’emballe si Monsieur, pour se couvrir, décide de « dénoncer » Madame au JAF pour SAP, au JE pour mauvais traitement ou à la police pour coups et blessures (qu’il s’est lui-même infligé, et pour lesquels il a eu beaucoup plus de jours d’ITT qu’une femme à marques égales, car un homme qui se plaint ou qui pleure, ça impressionne beaucoup les professionnels) : des transferts de garde, des placements chez le père … rien n’est impossible pour n’importe quelle mère aux prises avec un homme déterminé qui somme la justice des Hommes de lui rendre raison. Et malheur à celle qui aurait vécu les mêmes violences durant son enfance ! elle sera deux fois accusée d’aliéner son enfant : pour éloigner le père et par projection de sa propre histoire. Si malgré tout cet interminable processus de lavage de cerveau institutionnel, l’enfant devenue grande a gardé une mémoire précise de certains faits, si elle a maintenu une once de confiance dans les autorités et décide de parler et dénoncer son père, sa mémoire blessée sera retenue contre elle, encore et encore.
Personne ne semble vouloir admettre l’évidence : si cette mère et son enfant présentent un même état d’angoisse, ce n’est pas parce que la mère (irrationnelle, fusionnelle, toxique et castratrice) a influencé l’enfant (terriblement suggestible et inconscient de tout ce qui se passe autour de lui sauf des états émotionnels internes de sa mère), mais tout simplement parce que mère et enfant ont subi la même réalité angoissante, les mêmes agressions, les mêmes violences et partagent une même peur d’un même agresseur !
Mais bien sûr, dans notre société saturée de haine anti-femme et de mépris anti-enfant, il est plus facile de traiter une mère d’hystérique et de ravaler un enfant au stade d’éponge à émotions (maternelles) sans conscience, que de retirer à un père un peu de son droit de propriété sur femme, enfants et biens ou son droit de brailler aux oreilles de ses sujets récalcitrants.
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Pour conclure, quelques lectures supplémentaires + un film qui, malgré ses quelques clichés (homme armé, victimes conscientes de la violence qu’elles vivent), est très juste sur des points essentiels …
Film : Jusqu’à la garde, Xavier Legrand. (violences conjugales ; violences paternelles ; droits du père).
Film : Dolores Claiborne. (violences conjugales; violences paternelles ; violences sexuelles par inceste ; impact traumatique ; relation traumatisée mère-fille).
Livre : Lucas T. : Et moi alors ? fils d’un pervers narcissique. Ma souffrance invisible. (témoignage d’une très grande vérité. préface et post-face inadaptées).
Articles ou rapports :
« Agressions sexuelles incestueuses dans un contexte de séparation parentale : déni de justice ? » / Collectif féministe contre le Viol, Paris / 2000.
https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/rapport-enfants-co-victimes.pdf
http://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/campagne2015/2015-Rapport-enquete-AMTV.pdf
https://cfcv.asso.fr/wp-content/uploads/2017/07/Livret-juridique-2016-ok.pdf
Dolores Claiborne
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** noues remercions M. D. éducatrice pour cet article que noues noues sommes contentées de relire et modifier dans sa forme.
L’article Mère fusionnelle, femme toxique, enfant aliénée et père castré, partie 1 : ça brûle toujours** est apparu en premier sur Féministes radicales.
Mise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse.
- Fil de presse & infolettre mensuelleDurant trois mois, les Délégations du Mouvement du Nid vont organiser de nombreuses manifestations en direction de tous les publics. 70 ans d'existence et un message toujours d'actualité…
Il y a 70 ans, André-Marie Talvas, prêtre particulièrement marqué par le catholicisme social, rencontrait Germaine Campion, une jeune femme exilée de sa Bretagne natale, sur les trottoirs parisiens.
De cette rencontre naissait un énorme élan d'engagement et de solidarité envers les personnes exploitées par le système prostitutionnel, une prise de conscience des dimensions et des enjeux de la prostitution en France et dans le monde.
Dès 1937, André Marie Talvas était convaincu que la prostitution était l'une des pires formes de mépris des personnes et le résultat d'une incroyable incompréhension entre les hommes et les femmes. Son implication et celle des personnes qu'il a su entraîner avec lui ont permis d'imposer un autre discours sur la prostitution : conséquence des inégalités sociales, ce système d'exploitation lui apparaissait comme porteur de dommages profonds pour les personnes, à qui la société se devait de donner la chance d'un autre avenir.
70 ans après, dans un contexte difficile, l'idée d'un monde sans prostitution reste d'actualité. La vision des fondateurs du Mouvement continue de dynamiser le quotidien de notre association, plus que jamais convaincue de l'urgence d'une action globale sur le système prostitutionnel.
Durant le dernier trimestre de 2007, le Mouvement du Nid souhaite démontrer à un large public ce qui motive les militants-bénévoles, appuyés par les salariés et les sympathisants, à s'engager pour une société sans prostitution.
Les 34 Délégations de l'association vont organiser à travers toute la France des colloques, des soirées-débats autour d'un film, des ateliers de réflexion avec les acteurs sociaux, des expositions, du théâtre autour de la prostitution. Ces événements visent à sensibiliser le grand public et les pouvoirs publics qui pensent trop souvent ne pas être concernés par ce phénomène de société.
De jours en jours, le programme des 70 ans du Mouvement du Nid. Consultez aussi la page de la Délégation la plus proche de chez vous !
Stigmate et métier. Une approche sociologique de la prostitution de rue : deux séances à 14h30 et 19h00, suivies d'un débat avec la compagnie Tic Tac & Co.
Stigmate et métier. Une approche sociologique de la prostitution de rue : séance à 14h30, suivie d'un débat avec la compagnie Tic Tac & Co.
Stigmate et métier. Une approche sociologique de la prostitution de rue : séance à 10h00, suivie d'un débat avec la compagnie Tic Tac & Co.
La prostitution en Touraine à l'époque des maisons closes (1920-1946) : séance à 19h00.
La prostitution en Touraine à l'époque des maisons closes (1920-1946) : séance à 19h00.
Belfort : Conférence débat sur la prostitution africaine.
Lille : atelier pour les acteurs sociaux (Tourcoing).
Lille : atelier pour les acteurs sociaux (Tourcoing).
Ils ne m'ont pas tuée ! Vivre après un viol, autour de l'exposition "Clients de la prostitution".
La femme mondialisée : deux séances à 14h30 et 20h30.
La femme mondialisée : séance à 14h30.
Landerneau, Les violences sexuelles sur les enfants.
Belles de Shanghai. Prostitution et sexualité en Chine aux XIXe - XXe siècles
Strasbourg : inauguration des "16 journées d'actions citoyennes contre les violences faites aux femmes" avec la délégation du Mouvement du Nid.
Pimp : mémoires d'un maquereau.
Tours : à 11h30, conférence de presse en présence de Bernard Lemettre, président du Mouvement du Nid, au siège de la Délégation
Lyon : conférence de presse.
Madam, de 09h00 à 17h00.
Trois mètres de trottoir pour trois grammes d'héroïne, à partir de 20h00.
Nantes : conférence de presse de 11h00 à 12h00.
Dictionnaire critique du féminisme : conférence et débat, 20h00 - 22h00.
Dictionnaire critique du féminisme : journée de formation.
Nantes : journée Portes ouvertes à destination des acteurs sociaux, présentation des outils de prévention.
Les artistes au bordel, conférence, de 20h00 à 22h00, par Claudine Legardinier, journaliste indépendante, membre de l'Observatoire de la parité entre les femmes et les hommes.
Dictionnaire critique du féminisme : conférence et débat, 20h00.
Mulhouse : Film et débat "Princesas", 19h30 - 22h30. Au cinéma Bel Air, 31 rue Fénelon.
Belles de Shanghai. Prostitution et sexualité en Chine aux XIXe - XXe siècles
De la prostitution en Alsace. Histoire et anecdotes. : deux séances à 14h00 et 20h30.
Le droit de cuissage.
De la prostitution en Alsace. Histoire et anecdotes. : deux séances à 10h00 et 14h30.
Strasbourg : journée de formation "Prostitution : des repères juridiques, psychologiques et sanitaires pour favoriser l'insertion et travailler à des actions de prévention en partenariat", de 09h00 à 17h00.
Projection du documentaire "La pornographie et ses images" à partir de 17h30.
L'âge d'or de la prostitution, à partir de 20h00.
Lyon : Film et débat "La Vie promise", 20h - 22h30. Salle Latreille, 23 rue de Bourgogne.
Nantes : Conférence "La prostitution étudiante à l'heure d'internet", avec Éva Clouet et l'association D'une rive à l'autre.
Numéro 147 / octobre - décembre 2004, Mon trésor, à 20h30 au Diagonal Capitole, 5 rue de Verdun.
Contact presse : Samuel Prieur / 01 42 70 92 40.
Ce qu’il y a d’absolument formidable dans l’extraordinaire retour de bâton que les femmes sont en train de se payer pour avoir osé dire qu’elles étaient victimes de violences coercitives et sexuelles, c’est que tous les hommes qui ont jugé bon de s’exprimer sur le sujet, l’ont fait pour s’inquiéter de ce qu’ils allaient désormais faire de leur queue.
On aurait pu croire, on aurait pu penser que nos petits récits de viols les auraient attristés, peinés, ralentis dans leur verbiage. On aurait pu imaginer qu’eux qui se targuent de nos adorer telles des déesses, qui n’ont de cesse que de nous tenir valises et portes, écouteraient, voire se tairaient. On aurait aimé descendre de leur perchoir, d’où ils ne cessent de pérorer pour nous asséner leurs opinions convenues sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas.
Alors évidemment tous ne le font pas de la même façon. Il y a le réaliste, le sexiste assumé qui sait que sans cette bonne vieille séduction à la française, ce doux commerce des mœurs qui le pousse à culbuter les inférieures, à voler des baisers et à taper des culs non consentants, il en serait encore à hydrater le cal de ses mains. Je crois que c’est encore celui que je hais le moins parce qu’il s’assume au moins. Il assume que la sexualité hétérosexuelle est tellement intrinsèquement empreinte de violences, que, si les choses changent, alors sa liberté sexuelle sera amoindrie. Oui il baisera moins parce qu’il ne pourra plus menacer, imposer, faire céder, être un gros lourd, draguer lourdement. Je reste quand même fascinée par tous ces types qui se prennent pour les fils spirituels de Laclos et Casanova quand leur vocabulaire dépasse à peine celui d’un chien en rut semi bourré. Mais à les entendre, c’est la totalité de l’identité nationale française que nous mettrions à mal en parlant violences sexuelles.
Et puis il y a le féministe. Celui qui se dit que la fin des violences sexuelles n’est pas une fin en soi. Ce qui le comblerait c’est d’ensuite pouvoir continuer à fourrer mais dans l’égalité des sexes tu vois. Il est désarmant. Désarmant d’égoïsme, désarmant de bêtise. On ne sait comment lui expliquer que le féminisme ne va rien lui apporter. On ne sait comment lui dire que l’égalité entre les sexes n’est pas là pour qu’il puisse se rassurer sur le fait qu’à la fin il pourra encore baiser des femmes.
Baiser, baiser, baiser. Ils n’ont tous que ce mot-là à la bouche. Tu leur parles viol, ils te demandent quand on aura fini notre comédie pour enfin revenir aux choses sérieuses : baiser. Tu leur expliques que le féminisme concourt à davantage d’égalité pour les femmes, cela leur semble insuffisant. Comment ? Juste pour les femmes ? Tu les sens très déçus. Ils se cherchent des buts. Peut-être lorsqu’elles seront nos égales, pourra-t-on baiser avec elles, se disent-ils.
Ils n’arrivent pas à concevoir qu’on souhaite que la fin des violences sexuelles soit un but en soi. Il leur est tellement étranger (même s’ils affirment le contraire), il est tellement loin de leurs préoccupations, de leurs intérêts, qu’il faut trouver une cause supérieure, une cause qui rassemble : le coït hétérosexuel.
Si cela ne ressemble pas à de la haine, cela en est fichtrement proche.
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Chaque année, la Maison FERBER à Mulhouse, met à l'honneur une association différente à laquelle est reversée l'intégralité des ventes de ces pièces uniques en chocolat. En novembre 2017, c'est notre délégation du Mouvement du Nid qui a été mise à l'honneur. Une belle journée d'échange pour nos bénévoles !
Christine FERBER, grande figure de la gastronomie alsacienne, célèbre dans le monde entier pour ses délicieuses confitures, ouvre les portes de son magasin et de ses cuisines à ses clients le dernier dimanche du mois de novembre. C'est une tradition depuis de nombreuses années et ses clients et amis sont très nombreux à défiler tout au long de la journée pour déguster les excellentes spécialités de la Maison FERBER, véritable entreprise familiale.
A cette occasion, elle invite ses amis, que ce soit Pascal BRUNSTEIN, artisan chocolatier (champion du monde en 1993), un pâtissier en chef chez Pierre HERME (le faiseur de macarons) ou Henri Le Roux, inventeur du caramel au beurre salé venu de Quiberon…
Toute la journée, aidés de petites mains venues de partout en France pour le simple plaisir de se retrouver et de faire plaisir à Christine FERBER, ils inventent et confectionnent des pièces en chocolat.
Le Nid Haut-Rhin à l'honneur
Chaque année, la Maison Ferber met à l'honneur une association différente à laquelle est reversée l'intégralité des ventes de ces pièces uniques en chocolat. Grâce à une rencontre organisée par Dominique RENGER, déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité, Christine BLEC, notre présidente et militante à la délégation du Haut-Rhin a fait la connaissance d'Anne-Catherine Ferber (belle-soeur de Christine). Ce fut une réelle et belle rencontre entre les deux femmes et la Maison Ferber n'a pas hésité à soutenir la cause du Mouvement du Nid, celle de personnes en situation de prostitution, ce qui n'est pas si simple lorsqu'on est une entreprise internationale si éloignée de ce sujet et qu'on accueille ses clients dans un tout petit village alsacien.
Tout au long de la journée, nous avons pu bénéficier de l'accueil, de la gentillesse et de la générosité du personnel de la Maison FERBER, mais également de tous les amis de la famille venus de milieux et d'horizons différents.
Au cœur de l'action, vendant les chocolats fabriqués juste derrière nous, dans un joyeux désordre organisé, nous avons pu sensibiliser tout au long de la journée un public nombreux et varié à la réalité de la prostitution et expliquer les actions proposées par le mouvement du Nid. Nombreuses sont les personnes qui se sont arrêtées pour discuter en plus d'acheter des chocolats.
Ce fut une magnifique journée humainement, mais aussi pour notre délégation, car nous avons pu récolter plus de 1700€ qui seront utilisés pour un projet qu'il nous reste à définir en délégation.
En un temps où l'on s'insurge contre les violences faites aux femmes, où l'on traque les stéréotypes de genre et où l'on revendique l'égalité des sexes, il serait opportun que l'usage commercial de leur corps dans l'industrie procréative mobilise davantage l'opinion publique et les médias.
- Biotechnologies, GPA, PMALe mouvement #Etmaintenant, lancé par une centaine de féministes québécoises, expliquait : « Nous voulons continuer sur cette lancée, les hommes à nos côtés. Tellement reste à faire ! Afin que les politiques publiques, la culture des entreprises et des institutions, les contenus médiatiques – eh oui, les relations amoureuses et sexuelles – évoluent dans le sens d'une véritable égalité entre les sexes. »
- Violences et harcèlementJuste une archive des années 70, en l'occurrence une initiative d'un groupe féministe au moment des luttes du siècle précédent contre le viol et contre le harcèlement. Je ne l'ai pas ressortie de mes cartons parce que je la trouve follement drôle ou élégante, mais pour rafraîchir quelque peu la mémoire de celles et ceux qui, depuis l'apparition des deux hashtags, #MeToo et #Balancetonporc, ne cessent de répéter que le féminisme d'avant, celui des années 70, était beaucoup mieux, qu'il n'était pas lui, dans "la guerre des sexes" ou "la haine des hommes".
- Violences et harcèlementCe n'est pas de victimisation dont il est question mais d'une force qui enfin s'affiche. Et maintenant ? Nous voulons continuer sur cette lancée, les hommes à nos côtés. Tellement reste à faire ! Afin que les politiques publiques, la culture des entreprises et des institutions, les contenus médiatiques – et oui, les relations amoureuses et sexuelles - évoluent dans le sens d'une véritable égalité entre les genres.
- Violences et harcèlementLes choses changent et les révolutions suscitent toujours de l'inconfort. Néanmoins, les retombées de #MoiAussi sont positives. La réflexion et le dialogue se sont amorcés, positivement, dans l'intimité comme dans l'espace public. Tant de femmes, tant d'hommes y voient un souffle et de l'espoir. Ce n'est pas de victimisation dont il est question mais d'une force qui enfin s'affiche. Et maintenant ? Nous voulons continuer sur cette lancée, les hommes à nos côtés. Tellement reste à faire ! Afin que les politiques publiques, la culture des entreprises et des institutions, les contenus médiatiques – et oui, les relations amoureuses et sexuelles - évoluent dans le sens d'une véritable égalité entre les genres.
- ViolencesBelle tradition annuelle de notre délégation des Bouches-du-Rhône : la galette des reines et des rois qui permet de se rassembler pour échanger, faire le bilan de l'année écoulée, et bien commencer la nouvelle année.
Cet événement a été l'occasion de présenter le rapport d'activité de 2017 et de parler des perspectives, de l'actualité et des priorités pour 2018 : accompagnement de personnes en situation de prostitution, prévention auprès des jeunes, événements citoyens, application de la loi du 13 avril 2016 pour le renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel.
Quelques chiffres, témoins du dynamisme et de l'activité de la délégation :
En 2017, les militant.e.s (une dizaine) de la délégation de Marseille et les sympathisant.e.s (une quarantaine) ont consacré près de 1000 heures auprès de personnes en situation de prostitution, de jeunes lors de séances de prévention, d'adultes lors de rencontres citoyennes de journées ou de soirée de formation.
Bonne année militante !
L'équipe du Mouvement du Nid PACA-13
Lundi 08 janvier 2018, à 20h au local 2 rue de la Loubière, 13006 Marseille
Il y a de ces feux qui nous habitent
ne laissent ni braises ni cendres
mais une permanence de la brûlure
flamber comme seule alternative
Mise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse.
- Fil de presse & infolettre mensuelleTowards a new Earth" title="Barbara Sala - Towards a new Earth" />
Barbara Sala, Hiver arctique, 2014 - Arts visuelsLa semaine dernière, le réseau CBC devait diffuser le documentaire controversé de la BBC "Transgender Kids : Who Knows Best ? ", mais il a reculé le jour même, en alléguant des commentaires du public et son propre "examen plus approfondi du document".
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismePour mieux accompagner les personnes prostituées et favoriser la prévention, nous avons besoin de vous ! Le Mouvement du Nid oeuvre depuis 80 ans aux côtés des personnes prostituées et contre le système prostitueur. En cette fin d'année, nous lançons une campagne d'appel aux dons pour mieux financer les accompagnements des personnes qui empruntent les parcours de sortie, et nous permettre de créer de nouveaux outils pour la prévention. Tous les dons sont déductibles des impôts !
1- AVEC LES PERSONNES PROSTITUÉES : Soutenir la mise en place des parcours de sortie de la prostitution
Avec la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel, l'accompagnement que nous faisons auprès des personnes prostituées prend de l'ampleur, via la mise en place des premiers parcours de sortie de la prostitution. Au fur et à mesure que ces parcours deviennent connus, de plus en plus d'associations ou d'institutions, acteurs/actrices sociaux orientent vers nous des personnes en situation de prostitution qui souhaitent échapper aux violences qu'elles subissent. Nous avons besoin de soutien pour améliorer l'accompagnement que nous proposons : permanences psychologiques, développement de projet d'insertion professionnelle, accès au droit et à la justice des personnes prostituées.
2- CONTRE LE SYSTÈME PROSTITUEUR : Prévenir le risque prostitutionnel et l'achat d'acte sexuel
Aider les personnes qui le souhaitent à sortir de la prostitution, c'est une chose. Il faut aussi éviter que d'autres, et de plus en plus jeunes, s'y retrouvent entraîné.e.s. L'autre axe de notre mission, c'est la prévention, dans les collèges et lycées. Nous avons besoin de moyens pour construire des outils de prévention, concernant la prostitution, l'éducation à la sexualité, l'exploitation sexuelle filmée (pornographie). Nous devons continuer à sensibiliser le grand public sur le fait qu'on n'achète pas un être humain.
A QUOI SERVIRA L'ARGENT COLLECTÉ ?
L'argent collecté permettra de financer nos actions d'accompagnement des personnes qui souhaitent sortir de la prostitution :
L'argent nous servira aussi à développer nos actions de sensibilisation et de prévention pour une sexualité libre, gratuite, égalitaire et désirée. Exploitation sexuelle filmée, (pornographie), cybersexisme, violences sexuelles et pratiques prostitutionnelles font partie d'un tout. Nos actions de prévention visent la jeunesse et l'ensemble de la société :
LE MOUVEMENT DU NID
Avec plus de 400 bénévoles, le Mouvement du Nid est une association à la fois diverse et dynamique. Des jeunes, des moins jeunes, des retraité.e.s, des actifs/ves, des étudiant.e.s, se mobilisent dans nos 28 sites en France dont Martinique au quotidien pour accompagner les personnes, faire de la prévention dans les collèges et lycées, former les professionnel.le.s, et sensibiliser le grand public. En plus des bénévoles, une équipe d'un vingtaine de salarié.es vient en soutien du travail de nos délégations, avec un Secrétariat national, mais aussi des chargé.e.s de prévention, d'accompagnement, de coordination. Une dizaine de volontaires en service civique sont également présent.e.s annuellement, ainsi que des stagiaires.
La décision prise au début de la semaine, par le réseau CBC, d'annuler la télédiffusion annoncée du documentaire de la BBC, "Transgender Kids : Who Knows Best", sur la base d'une poignée de plaintes de la part d'activistes transgenres, est un bon exemple de cette capitulation des "pouvoirs en place".
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeLe 8 décembre, Le Devoir publiait un texte de Marlihan Lopez pour défendre la légitimité de Gabrielle Bouchard, qui se dit « femme transgenre », à diriger la Fédération des femmes du Québec (FFQ).
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeCet article débute par une simple affirmation. Veuillez la lire et prendre un moment pour en peser la valeur : Un homme est une femme dès qu'il dit en être une. Vous pouvez, si vous le voulez, interpréter cette phrase comme la prémisse de ce qui va suivre : c'est la racine à partir de laquelle tout le reste se développe.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeMême si des individus et des organisations issus des pays du Maghreb (plusieurs parmi eux adhèrent ou appuient un islam politique totalitaire) ont décidé que l'identité maghrébine est exclusivement musulmane, et se sont donné le mandat de parler au nom de tous les citoyens et citoyennes originaires des pays musulmans vivant au Québec, le gouvernement, les médias et d'autres organisations ou partis n'ont pas le droit de contribuer à leur faciliter la tâche, en nuisant à l'ensemble des citoyens et citoyennes de culture musulmane.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeL'inconcevable est une valse
le tourbillon du rêve
pour inventer l'avenir
nous retrouver dans la ronde
Nous aborderons dans cet article les contradictions et les incohérences sous-jacentes à la reconnaissance de l'identité de genre.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminisme. Le Devoir - Pas de limite de temps pour poursuivre son agresseur ?
"S'il est un domaine où le facteur temps doit être aboli, c'est bien dans ce contexte précis où la souffrance s'étale dans le temps et fige souvent la capacité de rebond", insiste la protectrice du citoyen, Marie Rinfret.
. Journal Métro - Les travaux des femmes en science sont souvent attribués… aux hommes !
J'ai rencontré Gita Ghiasi Hafezi, candidate au doctorat, lors d'une conférence intitulée "Les femmes en apprentissage profond", il y a quelques semaines de ça. En substance, Gita expliquait la sous-évaluation systématique de la contribution des femmes en science.
. The Conversation - Les stéréotypes de genre nuisent à la santé des femmes… et des hommes
Les codes sociaux de féminité (fragilité, sensibilité, expression verbale) et de masculinité (virilité, résistance au mal, prise de risque) influencent l'expression des symptômes, le rapport au corps, le recours aux soins de la part des patient·e·s.
. Le Monde - Apogée et déclin de la pilule, tabou de la stérilisation : 50 ans de contraception en France
Le 19 décembre 1967, l'Assemblée nationale en votant favorablement pour la proposition de loi du député Lucien Neuwirth autorisait la contraception. Cinquante ans après, comment les Françaises et les Français envisagent-ils le contrôle des naissances ?
. Les Inrockuptibles - “Je suis une femme, je suis handicapée, je suis une proie facile”
Près d'une femme en situation de handicap sur trois est victime de violences sexuelles. Lorsque leur handicap est psychique, elles sont près de 90 % à avoir subi de tels actes.
. La Presse - #MeToo - La Suède ébranlée par la tempête
La première fois que Jean-Claude Arnault s'est retrouvé sur la sellette pour avoir harcelé plusieurs jeunes femmes, c'était il y a 20 ans. Mais nous sommes en 1997 et les journaux ont beau le décrire comme un "terroriste sexuel " leurs révélations n'ont pas de suites.
. Agora Vox - L'académicienne Marguerite Yourcenar
Grande voyageuse, Marguerite Yourcenar, morte il y a maintenant trente ans, le 17 décembre 1987 à 21 heures 30, était au large des Caraïbes, en croisière, lorsqu'elle fut élue à l'Académie française le 6 mars 1980.
. Epoch Times - De nombreuses femmes en Corée font face soit au mariage forcé en Chine, soit au viol dans les prisons nord-coréennes
De tout le commerce illégal entre la Chine et Corée du Sud, l'importation par la Chine de femmes nord-coréennes réduites en esclavage est parmi le plus sombre.
. Le Devoir - Pour un programme efficace d'éducation à la sexualité
Avec le mouvement #MoiAussi et l'annonce d'une éducation à la sexualité obligatoire dans toutes les écoles du Québec dès la rentrée 2018, les débats refont surface.
. Les Nouvelles/News - Garantir ou favoriser la parité dans la Constitution ? Histoire d'un débat
Modifier l'article premier de la Constitution pour y inscrire que la loi "garantit", et pas seulement "favorise" comme c'est le cas à ce jour, "l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales".
. Loop Haïti - Une sociologue dirige la plus grande organisation féministe d'Haïti
En Haïti, la Solidarité Fanm Ayisyen (SOFA) a rebattu les cartes en élisant la sociologue Sabine Lamour à la tête de l'institution pour les cinq prochaines années. "Je suis consciente d'avoir reçu un matrimoine, un héritage immatériel et matériel constitué des luttes, des stratégies, de gains, de souffrances."
. Le Devoir - Le legs solide de Beverley McLachlin
Le bilan du mandat de la juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin, s'est transformé en concert d'éloges la semaine dernière au moment de son départ à la retraite. Non sans raison.
. VOA Afrique - Le plein emploi exclut de nombreuses femmes aux États-Unis
Avec un taux de chômage au plus bas depuis 2000, les États-Unis semblent afficher le plein emploi mais de nombreuses femmes - devenues mères au foyer- sont exclues du marché du travail, faute notamment d'école pour leurs enfants de moins de cinq ans.
. Le Huffington Post Québec - La pilule abortive sera disponible au Québec dès le 15 décembre
La pilule abortive sera finalement disponible au Québec, et payée par le régime d'assurance maladie, à compter du 15 décembre.
. Radio-Canada - La GRC réexaminera 25 000 dossiers d'agressions sexuelles jugés sans fondement
Cette décision survient après l'étude de 2225 dossiers datant de 2016 effectuée en réaction aux informations dévoilées par le quotidien The Globe and Mail en février dernier. Au Québec, la Sûreté du Québec devrait entamer ce processus en 2018 tandis que le service de police de la Ville de Montréal l'a déjà commencé.
. France TV Info - "J'ai trouvé ça odieux" : au procès de Georges Tron, l'interrogatoire d'une plaignante par le juge fait polémique
Le président du tribunal a interrogé, jeudi, l'une des plaignantes qui accuse l'ancien ministre de viol. Son ton et ses questions ont choqué.
. Le Devoir - 25 millions pour lutter contre les violences sexuelles
Cours d'éducation à la sexualité obligatoire en milieu scolaire, accompagnement des victimes, formation des policiers, aide aux organismes…
. TV5 Les Terriennes - Margaret Sanger : une histoire du féminisme américain en BD
Margaret Sanger, femme au parcours et aux idées controversés, bouscula l'Amérique du début du XXe siècle. Son combat ? Le droit des femmes à disposer de leur corps.
. Le Peuple - Mutilation génitale : Ottawa dit devoir consulter des experts
Ottawa refuse toujours de souligner clairement l'interdiction de la mutilation génitale dans le nouveau guide de citoyenneté, du moins, pas tant qu'il aura consulté « divers intervenants et experts » pour l'éclairer sur le sujet.
. Le Figaro - "Féminisme" élu mot de l'année 2017 par un dictionnaire américain
Le mot de l'année 2017 aux États-Unis est « féminisme ». Un choix porté notamment par les attaques verbales de Donald Trump contre des femmes, et l'avalanche d'accusations d'agressions sexuelles dans le sillage de l'affaire Weinstein.
. Le Huffington Post Québec - Les cours d'éducation sexuelle seront obligatoires pour tous les élèves à compter de septembre
Il ne s'agira pas d'un "cours" comme tel, mais plutôt "d'activités insérées dans le parcours de l'enfant".
. La Presse - Mexique : plus de 7 femmes assassinées en moyenne chaque jour en 2016
Au Mexique, 2746 femmes ont été assassinées en 2016, ce qui représente une moyenne de plus de sept meurtres par jour.
. Les Nouvelles/News - Courage en silence pour elles
L'écrivaine et journaliste turque Asli Erdogan, militante des droits humains, est la lauréate du Prix Simone de Beauvoir 2018. Elle risque la prison à vie pour avoir défendu les droits des Kurdes.
. Le Courrier international - La femme de Bach a-t-elle composé des chefs-d'œuvre à sa place ?
Selon un documentaire, l'épouse du compositeur aurait écrit quelques-unes des plus célèbres partitions attribuées à Johann Sebastian Bach : les Variations Goldberg et les Suites pour violoncelle.
. Le Devoir - "Fugueuse", une série sur l'exploitation sexuelle des adolescentes
Fugueuse raconte comment une jeune fille de bonne famille se retrouve dans l'univers des clubs de danseuses et de la prostitution par amour.
. Le Nouvel Observateur - Que signifie “recevoir un prix” ?, par Annie Ernaux
Le prix Marguerite-Yourcenar 2017 a récompensé la grande Annie Ernaux pour l'ensemble de son oeuvre. Elle a, pour l'occasion, écrit ce beau texte.
. Le Barreau du Québec - Traitement judiciaire des agressions sexuelles - Le Barreau du Québec émet des recommandations
Alors que le gouvernement québécois tiendra sous peu un forum sur les violences à caractère sexuel, le Barreau du Québec propose des recommandations pour améliorer le traitement judiciaire des dossiers d'agression sexuelle.
. TVA Nouvelles - Des femmes exclues d'un chantier à proximité d'une mosquée
Le propriétaire de deux mosquées a fait des pressions sur un entrepreneur pour qu'il n'y ait aucune femme sur des chantiers de construction à proximité de ses lieux de culte, le jour de la prière du vendredi.
. Le Devoir - Une posture victimaire qui fragmente le mouvement des femmes
Le 8 décembre, Le Devoir publiait un texte de Marlihan Lopez pour défendre la légitimité de Gabrielle Bouchard, qui se dit "femme transgenre", à diriger la Fédération des femmes du Québec (FFQ).
. La Presse - Harcèlement : trois femmes demandent une enquête contre Trump
Trois femmes qui avaient déjà accusé Donald Trump de comportement sexuel inapproprié l'année dernière ont demandé lundi au Congrès d'ouvrir une enquête sur les agissements du président, deux d'entre elles ayant notamment assuré avoir été victimes d'agression sexuelle de sa part.
. Le Devoir - Les femmes sont les premières victimes des changements climatiques
"Plus de 80% des victimes du tsunami qui a dévasté Aceh [en Indonésie] en 2004 étaient des femmes avec des enfants", a rappelé d'entrée de jeu la ministre des Finances de l'Indonésie, Sri Mulyani.
. The Conversation - Le plafond de verre des idées existe-t-il ?
En 2017, le monde de l'économie ne semble pas être encore favorable aux femmes. Nous nous sommes posé la question s'il n'y avait pas un autre phénomène, peu observé, la moindre prise en compte des idées provenant des femmes, c'est-à-dire un plafond de verre des idées que les femmes pourraient émettre.
. La Presse canadienne/98,5 FM - Québec investit 3 milliards $ pour lutter contre la pauvreté
Ce sont les personnes inaptes au travail qui sortent grandes gagnantes de la réforme tant attendue de l'aide sociale annoncée dimanche.
. Marianne - Laïcité : Marlène Schiappa brise le silence du gouvernement
Marlène Schiappa a souligné, elle, que "la laïcité ne peut pas être une simple déclaration d'intention", "c'est un combat politique !".
. Le Devoir - Le sexisme tranquille en éducation
Le ministre de l'Éducation a donc fait sien un discours masculiniste qui cherche à faire croire que la présence marquée des femmes dans l'enseignement, particulièrement au primaire, expliquerait en partie les difficultés scolaires que rencontrent de nombreux garçons.
. Terres de femmes - Femmes sous le signe de l'apocalypse
Onze. Elles sont onze femmes à se partager les pages d'un même essai. Onze funambules dont la vie n'a cessé de frôler la mort. Onze figures tragiques des lettres féminines, comme le précise le sous-titre de l'œuvre. Marcheuses au bord du gouffre.
. Le Devoir - L'itinérance féminine reste tapie dans l'ombre
Les femmes brillent par leur absence dans les politiques et plans de lutte contre l'itinérance du Québec de même que dans les ressources d'aide mixtes, ce qui les stigmatise étant donné leur réalité distincte.
. L'Actualité - L'inconduite sexuelle doit devenir un enjeu majeur de société, dit Couillard
Le premier ministre Philippe Couillard dit vouloir provoquer un changement de mentalité, en lançant un message à la population en général, mais surtout aux hommes, qui doivent comprendre que certains comportements ne sont tout simplement plus tolérés en 2017.
. TV5 - Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse
Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s'insère dans les rapports de domination.
. Journal Métro - Une femme à la direction de Québec Numérique
Martine Rioux a été nommée directrice moins d'un an après son arrivée à Québec Numérique, devenant la première femme directrice de l'organisme, pour lequel elle était déjà directrice par interim depuis le départ de l'ancien directeur.
. Le Devoir - 1947-2017 : décès de l'auteure Verena Stefan
Son Mues (V.O. Häutugen, 1975), traduit en huit langues, reste un ouvrage marquant du féminisme en général, et du féminisme allemand en particulier.
. Le Courrier de Russie - Les hommes russes disent niet à la violence domestique
Le portail russe Nasiliu.net (Non à la violence) a publié le 27 novembre une vidéo dans laquelle des célébrités russes, exclusivement masculines, expriment leur opposition à la violence domestique.
. L'Actualité - Femmes au bord de la falaise de verre
C'est ce qu'on appelle la "falaise de verre" : les femmes ont tendance à être nommées à des postes de pouvoir lorsqu'une organisation est dans le pétrin, des situations forcément précaires qui les mettent plus à risque d'échouer.
. Konbini - Women on Waves, l'organisation qui permet aux femmes d'avorter dans les eaux internationales
L'avortement est encore strictement interdit dans plusieurs pays, l'organisation néerlandaise Women on Waves permet aux femmes de ces pays d'être informées, d'avorter et d'accéder à la contraception à bord d'un bateau.
. Radio-Canada - Les "briseuses de silence" personnalité de l'année du magazine Time
Le magazine américain Time a décidé de rendre hommage aux milliers de femmes qui ont osé briser le silence sur les agressions et le harcèlement sexuel dont elles ont été victimes.
. TV5 - Le Québec toujours sous le coup de la tuerie masculiniste de Polytechnique du 6 décembre 1989
Ce féminicide commis par un étudiant à l'esprit perturbé par des théories de domination masculine du monde, est devenu la date charnière d'une réflexion sur les violences faites aux femmes au Québec, mais aussi dans tout le Canada.
. L'Actualité - Femmes au bord de la falaise de verre
C'est ce qu'on appelle la "falaise de verre" : les femmes ont tendance à être nommées à des postes de pouvoir lorsqu'une organisation est dans le pétrin, des situations forcément précaires qui les mettent plus à risque d'échouer.
. Le Monde - IVG et contraception : le Conseil de l'Europe alerte sur une régression des droits des femmes
Des "restrictions rétrogrades" ont entraîné un recul des droits des femmes en matière d'accès à la contraception et à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en Europe.
. Sisyphe - 6 décembre 1989
Nous nous souvenons encore de...
. Geneviève Bergeron, 21 ans
. Hélène Colgan, 23 ans
. Nathalie Croteau, 23 ans
. Barbara Daigneault, 22 ans
. Anne-Marie Edward, 21 ans
. Maud Haviernick, 29 ans
. Barbara Klucznik-Widajewicz, 31 ans
. Maryse Laganière, 25 ans.
. Maryse Leclair, 23 ans
. Anne-Marie Lemay, 22 ans
. Sonia Pelletier, 28 ans
. Michèle Richard, 21 ans
. Annie St-Arneault, 23 ans
. Annie Turcotte, 20 ans
. Radio-Canada - Polytechnique : 28 ans plus tard, le souvenir de la tragédie est intact
Le 6 décembre 1989, un homme est entré dans un bâtiment de l'Université de Montréal et a abattu 14 femmes, en plus de blesser 14 autres personnes. Comme chaque année depuis, les familles des victimes, des dignitaires et des citoyens marqués par le drame se rassemblent pour se souvenir des disparues.
. La Presse - Québec solidaire. La bête à deux têtes
Pour porter avec encore plus d'emphase la cause des "personnes binaires et transgenres", les délégués au congrès de Québec solidaire ont amendé un bloc de résolutions qui concernaient spécifiquement les femmes, pour placer ces dernières sur le même pied que les "personnes binaires ou transgenres".
. Telerama - “Ce sont surtout les femmes qui se mobilisent pour les causes environnementales”
Joutes nucléaires effrayantes entre les États-Unis et la Corée du Nord, mobilisation massive des femmes contre le sexisme institutionnalisé, alerte de 15 000 scientifiques sur l'état de notre planète…, l'actualité de ces dernières semaines fait écho à la lutte des écoféministes.
. The Conversation - Que penser de la greffe d'utérus ?
L'utérus artificiel pourrait se présenter comme un remède miracle. Son statut juridique poserait néanmoins de nombreuses questions.
. La Presse - Égalité hommes-femmes à l'Assemblée nationale : scepticisme des élues
Ce n'est pas demain la veille que l'égalité hommes-femmes sera proclamée à l'Assemblée nationale. Si ça se trouve, le grand soir pourrait très bien ne jamais survenir, si on se fie aux femmes qui siègent présentement au parlement.
. Châtelaine - Sarah Marquis, la femme qui marche
La Suissesse Sarah Marquis a fait, à pied, l'équivalent du tour de la terre. Dans les Andes et en Mongolie, dans le désert de Gobi, en Chine ou en Sibérie. Toute seule.
. TRADFEM - Prostitution, proxénètes… Pour en finir avec le mythe de la prostituée heureuse
L'écrivaine et activiste féministe britannique Julie Bindel retrace l'histoire du mouvement abolitionniste en remontant jusqu'en 1860 et à Josephine Butler, une réformatrice sociale et activiste féministe qui a fait pression sur l'industrie de la prostitution aux États-Unis et en Europe.
. Le Nouvel Observateur - Annick Cojean, Manon Loizeau : "Le viol est le crime parfait"
Le jeudi 7 décembre aura lieu sur France 2, à 20h55, un événement assez rare pour être souligné.
. La Presse - Inconduite sexuelle : les députées et ministres ne sont pas épargnées
Le mouvement planétaire de dénonciation de l'inconduite sexuelle s'étend désormais à l'Assemblée nationale. Fait rarissime, 24 députées et ministres ont accepté de briser le silence sur ce fléau.
. Le Devoir - Hommage à Monique Simard
Qu'il me soit permis de dire ici à quel point Monique Simard est pour moi une femme d'exception.
. RTL Girls - Qu'est-ce que "Baf(f)e", la base de données féministe ?
"Baf(f)e", pour "Base de données féministe". C'est le nom choisi par Ondine, pour le site internet qu'elle a créé en juillet dernier.
. Vice - 'La femme qui brisait les codes' – Sur les traces de la cryptanalyste oubliée de la Seconde Guerre mondiale
Contrairement à J. Edgar Hoover, Elizebeth Smith Friedman n'a pas de barrage à son nom. Contrairement à Alan Turing, sa vie n'a pas fait l'objet de biopics hollywoodiens. Et contrairement à Ada Lovelace, elle n'a pas de journée de célébration internationale en son honneur.
. La Presse - L'article charnière de la Loi sur la neutralité religieuse est suspendu
Un juge de la Cour supérieure a suspendu l'article charnière de la Loi sur la neutralité religieuse qui prévoit que les services gouvernementaux au Québec doivent être livrés et reçus à visage découvert.
. Radio-Canada - La lutte contre la pauvreté souffre d'un manque de volonté politique, déplore le Collectif
À quelques jours du 15e anniversaire de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion, le Collectif pour un Québec sans pauvreté déplore que deux ans se soient écoulés sans que les libéraux ne déposent le troisième plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement du Québec depuis l'entrée en vigueur de la loi.
. Le Journal de Montréal - Une transgenre préside la FFQ
Gabrielle Bouchard est la nouvelle présidente de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Comment peut-elle parler au nom de toutes les femmes, elle qui a été formée dans la culture masculine, ignorant les expériences vécues par les femmes depuis l'enfance ?
. The Conversation - Débat : le rôle des réseaux masculins dans les violences faites aux femmes
Dans son essai "Sur la violence", Hannah Arendt a clairement distingué le pouvoir, qui est toujours collectif, de la puissance, qui est la propriété d'un individu.
. Le Huffington Post Québec - Recensement : des Canadiens plus éduqués, mais l'écart hommes-femmes demeure
Ces données tirées du recensement de 2016 indiquent que plus de la moitié de la population active du Canada âgée de 25 à 64 ans a obtenu un diplôme collégial ou universitaire.
. Agora Vox - Paula Modersohn-Becker, une femme moderne
En ces temps de dénonciation justifiée du machisme ordinaire et des agressions sexuelles contre les femmes, s'il y avait une femme à honorer, ce serait bien Paula Modersohn-Becker, peintre allemande et l'une des premières représentantes de l'expressionnisme en Allemagne.
. PADEL - Tennis : le harcèlement comme habitude
Ces juges-arbitres récupèrent les coordonnées personnelles de joueuses dans les fichiers des inscrits pour les utiliser à des fins personnelles, et de harcèlement donc, continuant de les inviter malgré plusieurs "non". C'est aussi des enseignants professionnels qui harcèlent des joueuses, parfois mineures.
. Sciences et Avenir - Marie Curie, un modèle pour les femmes en sciences
2017 est le 150e anniversaire de la naissance de Marie Curie, moins connue sous son nom de naissance, Marya Salomea Sklodowska. Dans le cadre de l'exposition au Panthéon qui lui est consacrée jusqu'au 4 mars 2018, Sylvaine Turck-Chièze, directrice de recherches honoraire au CEA et présidente de l'association Femmes & Sciences, lui rendait hommage en dressant son portrait au cours d'une conférence.
Notre équipe du Bas-Rhin a travaillé plusieurs mois pour la préparation de cette exposition qui montre des portraits des bénévoles et des personnes accueillies.
L'inauguration a lieu le 4 décembre en présence du maire de Strasbourg, Roland Ries.
L'exposition, préparée en lien avec l'association Imagora Photo, est présentée à l'occasion des 80 ans de la fondation du Mouvement du Nid. Elle se déroule au Centre administratif, plateau d'accueil au Parc de l'Etoile à Strasbourg. Elle sera visible du 4 au 15 décembre,
Le vernissage aura lieu lundi 4 décembre à 17h30. Un verre de l'amitié sera offert par la mairie de Strasbourg.
Nous vivons dans un système qui banalise et protège les violences masculines. Les hommes, quelle que soit leur particularité, ont appris à les exercer, à s'en servir et à bénéficier du rapport qu'elles génèrent. Allons-nous continuer à agir ainsi ?
- Violences et harcèlementAlors que le dernier numéro de notre revue trimestrielle vient de sortir, nous publions un dossier de presse spécial consacré aux parcours de sortie. A noter que depuis sa rédaction, 3 nouveaux parcours ont été approuvés à Mulhouse.
Alors que la discussion budgétaire est en cours, ce dossier est important pour comprendre l'intérêt d'une application pleine et entière de la loi. L'accompagnement des personnes vers la sortie de la prostitution est un processus long et difficile, pour lequel il faut une volonté politique et un engagement forts à chaque étape.
Avec la mise en place des parcours de sortie, l'accompagnement des personnes prostituées est au coeur de la loi du 13 avril 2016, comme il a toujours été au coeur de l'action du Mouvement du Nid. Pour nous, il s'agit d'un outil fondamental et essentiel pour faire du projet abolitionniste une réalité.
Cette loi progressiste va ainsi offrir à celles qui le souhaitent la possibilité de trouver des alternatives à la prostitution, avec l'appui de l'Etat et de l'ensemble des acteurs réunis dans les commissions qui doivent être mises en place dans chaque département, y compris dans ceux où la prostitution était invisible et passée sous silence.
Désormais, le travail d'accompagnement, de pédagogie et de prévention que nous menons s'inscrit dans la politique de l'Etat. Pour nos associations, c'est l'occasion d'un nouvel élan. Mais c'est surtout pour notre pays un changement de regard radical sur la prostitution. Au lieu d'en faire une honte pour les victimes, la loi reconnaît que celles-ci ne sont pas coupables et que le devoir de la société est de les soutenir dans leur volonté d'en sortir, de les accompagner et de prévenir les comportements prostitutionnels, auprès des jeunes et des adultes.
Ce changement de regard commence déjà à opérer alors que la loi est encore loin d'être appliquée dans son intégralité. En 2017, de nombreux départements ont commencé à travailler sur la mise en place de la commission et les conditions d'attribution des parcours de sortie. Mais les freins sont encore nombreux. Et surtout, l'Etat ne donne pas toujours de direction claire pour l'appliquer.
Nous avons voulu faire le point sur l'état d'avancement des parcours de sortie, pour mettre en évidence à la fois la formidable opportunité de ces parcours, et le risque - aujourd'hui réel - qu'ils ne soient pas appliqués dans l'esprit de la loi ni dans l'intérêt des victimes de la prostitution.
Ces commissions sont le bon outil. Il s'agit maintenant de le faire fonctionner et de dépasser les hésitations et les interprétations divergentes. Car les inquiétudes sont réelles face aux refus opposés aux dossiers présentés à Nice et à Bordeaux et aux menaces sur les financements. Quant aux retards dans la mise en place des commissions, ils sont d'autant plus nuisibles qu'une évaluation de la loi doit être rendue dès avril 2018…
Pour lire l'intégralité du dossier, ainsi que l'interview de Maud Olivier :
Aux quatorze jeunes femmes
abattues par un homme le 6 décembre 1989
à l'École Polytechnique de Montréal
au cri de " j'haïs les féministes ! "
tout au long d'une interminable minute soixante-dix battements
s'égrènent dans ta poitrine
sablier déjà troué de bruit et de fureur
Chantal Cyr, 49 ans, abattue le 4 décembre 2016 au soir d'un coup de feu dans un restaurant de Montréal où elle attendait sa fille Carolanne par un toxicomane schizophrène, Frederick Gingras, 21 ans, afin de lui voler sa voiture. Gingras avait comparu trois semaines plus tôt pour des voies de fait contre sa mère et s'enfuyait après avoir tué son revendeur de drogue.
- Femmes & enfants tués depuis Polytechnique (1989)Affiche préparée par l'auteur et mise à la disposition des personnes et des groupes qui voudront la diffuser.
- Femmes & enfants tués depuis Polytechnique (1989)Ce jeudi 30 sera discutée à l'Assemblée nationale une proposition de loi sur la résidence alternée. Toute innocente qu'elle paraisse à la première lecture, elle résulte d'un processus dangereux qu'il est utile de mettre en lumière.
- Famille, droit et bien-être des enfantsCette année encore, notre équipe de Strasbourg se mobilise au Marché de Noël sur la place Kléber, dans un chalet au Village du partage
Nos bénévoles et les personnes accueillies se sont mobilisé.e.s pour fabriquer couronnes de Noel, bretelles, décorations de Noël et autres bougies en cire d'abeille pour remplir notre chalet au Marché de Noël qui débute ce vendredi 24 novembre, et continue jusqu'au 24 décembre.
Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux pour discuter avec vous de la lutte contre la prostitution, l'accompagnement des personnes et vous exposer nos actions !
Stop aux violences ! Stop aux meurtres. Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs associations se mobilisent et organisent un concert à Metz. Pauline Mancini dénonce dans ses textes les violences faites aux femmes.
Le Mouvement du Nid de Moselle est partenaire de cette manifestation organisée par Osez le féminisme 57, avec d'autres associations locales.
Le concert, libre et gratuit, se déroulera Colonne de Merten, Rue Serpenoise, à 15h30.
Dans le cadre de la semaine consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes de la municipalité d'Avignon, est organisé, en partenariat avec le Mouvement du nid, une projection du documentaire "les survivantes de la prostitution" d'Hubert Dubois, en présence de Rosen Hicher, une des survivantes présentes dans le film. Cinéma L'Utopia, 18h15
Notre équipe d'Avignon est ravie d'accueillir Rosen Hicher, fondatrice du mouvement des Survivantes, pour un débat à l'issue de la projection du documentaire d'Hubert Dubois, qui retrace son parcours, ainsi que celui d'autres femmes qui ont subi la prostitution. Un film important, qui permet de dépasser les mythes de la prostitution, et de suivre le parcours de plusieurs femmes exceptionnelles sur le chemin de la sortie de la prostitution, et dans leur combat abolitionniste pour que d'autres n'aient plus à subir ce qu'elles ont du subir.
Le débat sera animé par le Mouvement du Nid et l'association Embellie.
Rendez-vous au Cinéma L'Utopia, à 18h15
Ne manquez pas le 1er décembre à 20h30 au théatre Clin d'oeuil
La dernière fois où j'ai eu un corps est le monologue d'une femme albanaise envoyée en France pour « travailler » mais qui se retrouve prise dans un réseau et mise sur le trottoir. Le spectacle sera suivi d'une rencontre avec l'auteur Christophe Fourvel et l'équipe artistique
Ce récit nous plonge dans un monde où le corps est extrêmement malmené, où le corps n'est presque plus ce qui fait de lui un corps vivant, humain et sensible. Grâce au style de l'auteur et à ses inventions poétiques, cette histoire trouve parfois un rayon de soleil pour se réchauffer.
« J'ai souhaité en tant que danseuse, travailler sur ce texte.En 2014, j'ai rencontré trois comédiennes. J'ai eu envie d'entendre ces mots dit par nous quatre. Ce sont donc quatre femmes de trois âges différents et d'expériences différentes qui seront sur le plateau. Le travail sur le corps est très important, il ne s'agit pas de paraphraser le texte, mais au contraire de le mettre en avant, de le faire entendre complètement. Pour cela, le corps, si présent dans le récit, doit ici sur le plateau trouver une place forte mais subtile, pour ne pas surligneur encore une fois le propos. Nous tenterons de le faire exister totalement sans provocation. » Geneviève Pernin
Le premier camion n'attendait plus que moi, le reste femelle était encoigné sous les bâches. Marco n'était plus Marco au moment de la frontière. Pendant cinq ans j'ai refusé à ma bouche de le dire en albanais ou dans la langue du trottoir. Dans toutes les langues pourries du monde, pendant cinq ans, j'ai pas autorisé ma bouche à dire que Marco m'avait vendue.
Spectacle programmé à l'occasion de la Journée Internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, en partenariat avec le Mouvement du Nid – 45.
Comédiennes : Muriel Racine et Lucile Tanoh Danseuse : Geneviève Pernin d'après le livre éponyme de Christophe Fourvel , éditions du Chemin de Fer
Théâtre Clin d'Oeil - 12 rue de la république - 45800 Saint-Jean-de-braye Réservations : 02 38 21 93 23 / tuconnaislanouvelle@noos.fr Entrée : 6 euros
Le 25 novembre à Allones, aura lieu une représentation à ne pas manquer de "Nid d'hirondelles", une pièce fruit de recherches, de rencontre et de témoignages de survivantes de la prostitution. La représentation sera suivie d'un débat avec l'équipe du Mouvement du Nid. Salle Jean Carmet à 20h30.
Dans cette pièce, nous voyageons dans les errances de Guy, un homme ordinaire de 45 ans . Les méandres de son esprit de son couple de ses collègues de bureau, nous attirent imperceptiblement dans ceux de ce qu'on appelle le "plus vieux métier du monde", qu'au Mouvement du Nid nous considérons comme une des plus vieilles violences du monde.
D'après une idée originale et un texte de Yves-Thégonnec Tulâne, une adaptation et une mise en scène de Vanessa Lilian
Mêlant théâtre et marionnette, le spectacle raconte la prostitution et le pouvoir que peut procurer l'argent. L'argent permet-il de tout faire ? Permet-il de tout faire accepter ? Donne t-il le droit de tout acheter ? Quel est le plus vieux métier du monde : prostituée ou négrier ?
Nid d'Hirondelles - qui désigne tantôt un met aphrodisiaque asiatique, tantôt des quartiers chauds ouverts aux plus offrants - s'inscrit dans un triptyque dénonçant les violences, en particulier celles faites aux femmes, et interroge nos responsabilités.
* Est-ce que l'argent permet tout ?
* Est-ce que l'argent peut tout faire ?
* Est-ce que l'argent autorise toutes les violences ?
* Est-ce réellement « pute » le plus vieux métier du monde ?
Le spectacle « Nid d'Hirondelles » tente d'ouvrir les yeux sur ces questionnements et propose aux spectateurs et spectatrices une réflexion sur nos responsabilités envers autrui. C'est un appel à réagir, à ouvrir notre intelligence sur les idées fausses largement véhiculées par les médias ; à casser le mythe fantasmatique de la prostituée, à ouvrir nos yeux sur la réalité du système prostitueur
Après chaque représentation, l'équipe artistique et le Mouvement du Nid échangeront avec le public autour de la thématique du spectacle
Spectacle tout public (à partir de 16 ans). Il s'agit de sensibiliser pour tenter de changer nos regards, nos jugements trop rapides et mieux comprendre. La séance est suivie d'un débat.
Le 25 novembre à Allonnes, aura lieu une représentation à ne pas manquer de "Nid d'hirondelles", une pièce fruit de recherches, de rencontre et de témoignages de survivantes de la prostitution. La représentation sera suivie d'un débat avec l'équipe du Mouvement du Nid. Salle Jean Carmet à 20h30. Avec la compagnie 7ème acte.
D'après une idée originale et un texte de Yves-Thégonnec Tulâne, une adaptation et une mise en scène de Vanessa Lilian
Mêlant théâtre et marionnette, le spectacle raconte la prostitution et le pouvoir que peut procurer l'argent. L'argent permet-il de tout faire ? Permet-il de tout faire accepter ? Donne t-il le droit de tout acheter ? Quel est le plus vieux métier du monde : prostituée ou négrier ?
Nid d'Hirondelles - qui désigne tantôt un met aphrodisiaque asiatique, tantôt des quartiers chauds ouverts aux plus offrants - s'inscrit dans un triptyque dénonçant les violences, en particulier celles de la prostitution et interroge nos responsabilités.
* Est-ce que l'argent permet tout ?
* Est-ce que l'argent peut tout faire ?
* Est-ce que l'argent autorise toutes les violences ?
* Est-ce réellement « pute » le plus vieux métier du monde ?
Le spectacle « Nid d'Hirondelles » tente d'ouvrir les yeux sur ces questionnements et
propose aux spectateurs une réflexion sur nos responsabilités envers autrui
« Nid d'Hirondelles » est un appel à réagir, à ouvrir notre intelligence sur les idées fausses largement véhiculées par les médias ; à casser le mythe fantasmatique de la prostituée, à ouvrir nos yeux sur la réalité du système prostitueur.
Au cours, de cette soirée le Mouvement du Nid présente une exposition sur le "Client" en dix photographies et dix témoignages du phénomène social qu'est la prostitution
Il s'agit avec ces deux outils de prévention de sensibiliser pour tenter de changer nos regards, nos jugements trop rapides et mieux .comprendre ce problème social . Après la séance , l'équipe artistique, le Mouvement du Nid échangeront avec le public autour de la thématique du spectacle
Ne manquez pas le colloque régional organisé par notre délégation du Morbihan le 23 novembre, sur le thème : "prostitution, prévenir et accompagner", à destination des professionnel.le.s et l'Université Bretagne Sud de Lorient, de 9h à 18h. Fait exceptionnel : ce colloque sera retransmis en vidéo-conférence à Brest, Rennes et Vannes (uniquement l'après-midi)
La prostitution ! En Bretagne ? Mais il n'y en a plus !!! On n'en voit plus !!! N'est-ce pas ce qu'on entend dès que cette situation est évoquée ?
Sans doute a-t-on appris ou sait-on qu'Internet, par les sites de rencontres, favorise cette activité appelée « l'escorting ». Joli nom pour masquer la réalité de l'exploitation cachée de la personne qui le vit.
On feint d'ignorer que cette nouvelle forme de prostitution existe bien dans le Morbihan. Une récente enquête sur un site Internet nous a révélé plus de 200 escorts.
D'où le thème de notre colloque « PREVENIR et ACCOMPAGNER ». Parce que la prévention et l'accompagnement sont les deux principaux piliers de la lutte contre le risque de prostitution, le Mouvement du Nid vous invite très chaleureusement à venir partager vos interpellations, vos questions.
Retrouvez le programme complet ici :
Participation gratuite. Inscription obligatoire sur le formulaire en ligne :
https://goo.gl/forms/Po0ioqfM0oll6zN82
Rendez-vous à Lorient : UBS LORIENT Salle Cheval Marin
En partenariat avec le C@mpus numérique Bretagne-Loire, l'Université de Bretagne Sud et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale du Morbihan.
A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les délégations du Mouvement du Nid organisent cette année comme chaque année de nombreux événements à travers la France. Par ailleurs, le Mouvement du Nid-France est signataire de l'appel à manifestation en région parisienne.
Ciné-débats, colloques, conférences, manifestations sportives, rencontres avec Rosen Hicher, cette année encore le panel des actions organisées par les 26 délégations du Mouvement du Nid est d'une grande richesse.
RETROUVEZ TOUS LES EVENEMENTS ORGANISÉS PAR NOS DÉLÉGATIONS ICI :
tous nos événements
Ou sur notre nouveau compte instagram
A l'échelle nationale, le Mouvement participera bien sûr à la manifestation parisienne qui se déroulera le samedi 25 novembre à 13h à Montreuil, 14h30, Place de la République à Paris.
Voici le texte de l'appel à manifester :
2017 : ALLONS NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ?
Le 25 novembre, journée internationale pour l'élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d'une enfant de 11 ans ait été requalifié “d'atteinte sexuelle” par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d'agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.
Certains semblent découvrir le sujet et s'étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n'évoluent quasiment pas d'une année sur l'autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.
Les violences patricarcales prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés, viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.
Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d'hommes de toutes origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de “pauvres”, “d'étrangers” ou d'hommes issus de “quartiers difficiles”, comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d'instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.
Malgré l'action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l'impunité des agresseurs reste la règle : 1% de violeurs seulement est condamné en France.
Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal et pour le maintenir. Arrêter les violences ne peut se faire sans un changement global des rapports entre les femmes et les hommes. Cela suppose une volonté de mener une politique publique contre les violences faites aux femmes, de grande ampleur. Cela exige un budget conséquent alloué au secrétariat d'Etat à l'égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.
Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :
l'application des lois existantes, le renforcement de l'arsenal juridique, la fin de l'impunité et la protection des victimes ;
la prévention et l'éducation à l'égalité dès le plus jeune âge, au respect et à la vie affective et sexuelle ;
la formation des professionnel.le.s aux violences sexuelles et sexistes.
Le 25 novembre, femmes et hommes, manifestons pour enfin en finir avec les violences patriarcales contre les femmes !
vous pouvez vous y inscrire sur la page Facebook dédiée : https://www.facebook.com/events/1742619629104596/
Lire une oeuvre de Louky Bersianik, c'est s'enfoncer dans une forêt luxuriante de mots aux sonorités fantasques et inédites, aux zones d'ombre où la vie ne tient qu'à un fil.
- Louky Bersianik (1930-2011)Le Mouvement du Nid 31, Osez Le Féminisme Toulouse et Zéromacho vous invitent à participer à la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes au Carrefour rencontre.
Espace diversité laïcité - 38, rue d'Aubuisson (métro Jean-Jaurès ou François Verdier).
A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et des 80 ans de l'origine du Mouvement du Nid, notre équipe de Lille a le plaisir de vous inviter à la 400è représentation de la pièce de théatre "Au bout de la nuit", à la Halle au sucre
C'est une histoire vraie. A 20 ans, Nicole tombe dans le double enfer de la drogue et la prostitution. Sa rage de vivre lui permet, au fil du temps, de se reconstruire une vie et un avenir. Nicole est devenue juge et députée au Parlement de Genève.
Humour, fantaisie, pudeur et gravité font passer ce spectacle des larmes aux rires. Une suite d'émotions fortes vécues par une femme ordinaire qui ressemble à des milliers d'autres femmes "d'exception".
Un spectacle théâtrale adaptée du livre autobiographique de Nicole Castioni "Le soleil au bout de la nuit" édité chez Albin Michel.
Le 21 novembre 2017 à 20h00
Halle au sucre, 1 Rue de l'Entrepôt, LILLE
Entrée gratuite et participation libre
Places limitées et uniquement sur réservation.
RESERVER ICI
Sélectionnez Réserver ici et mettre le lien suivant :
renseignements au 06 85 21 89 71
nordpasdecalais-59@mouvementdunid.org
Très belle initiative de notre délégation du Doubs et d'Osez le féminisme 25 et 90, le 25 novembre à Besançon sur l'esplanade des droits de l'Homme : collecter des produits d'hygiène pour les femmes migrantes et sans domicile fixe. Venez nombreuses et nombreux les soutenir !
Cette collecte de produits hygiéniques pour les femmes vivant dans la rue. est un acte solidaire, qui doit aussi mettre le projecteur sur les diverses violences que vivent ces dernières. Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, nous tenons à dénoncer les violences économiques et physiques que vivent les femmes sans domicile. Elles subissent quotidiennement des vols, des insultes à caractère sexistes, des agressions sexuelles et parfois des viols. Elles établissement malgré elles, des stratégies d'évitement de certain espace public pour échapper au pire. Ces violences méritent d'être dénoncées et combattues.
Les violences économiques que subissent les femmes ( inégalité de salaire, plafond de verre, taxe rose, métier dit “féminins” à forte précarité ) où la fuite d'un pays en guerre, les poussent parfois à faire de leur domicile la rue. Ces femmes vivent dans une extrême pauvreté et ne peuvent s'offrir des produits aussi simples que des serviettes hygiéniques. Pourtant, on ne cesse pas d'être une femme quand on est sans domicile ou réfugiée. Des problèmes de santé apparaissent lorsque des femmes sont contraintes d'utiliser du papier journal, des tissus ou du papier toilette, provoquant souvent des infections. Ce manque d'hygiène atteint la santé des femmes, leur dignité et les handicape dans leur quotidien. Chaque femme doit pouvoir vivre ses règles dans les meilleures conditions possibles.
Le sang des femmes reste aujourd'hui dans toutes les sociétés un véritable tabou, or il s'agit du seul sang non issus de la violence. Les menstruations sont une inégalité à la fois biologiques et financières. Faisons de cette collecte un acte solidaire envers toutes les femmes et faisons de ce sang tabou, un lien unissant chacune d'entre nous.
Vous pouvez apporter vos dons le 25 novembre 2017 au stand d'Osez le féminisme 25 qui se tiendra sur la place de l'esplanade des droits de l'Homme en face de la mairie de Besançon.
Venez nombreuses et nombreux assister au vernissage de cette exposition qui aura lieu le 20 novembre à 14h30, 17 Place Perraud. Elle est organisée en partenariat avec SIDA Solidarité Jura et se déroulera jusqu'au 1er décembre, journée mondiale contre le SIDA.
L'exposition propose 30 panneaux présentant soit des textes et des témoignages de personnes prostituées soit des visuels de campagnes créés par le Mouvement du Nid.
Les premiers panneaux présentent notre Mouvement et ses
missions puis donnent une définition du système prostitutionnel et de ses 3 protagonistes : les clients de la prostitution, les proxénètes et enfin les personnes prostituées.
L'exposition continue en s'attardant sur les préjugés entourant la prostitution tout en les mettant en face de la réalité, bien plus violente. Puis, elle nous donne à voir de quelle manière ces femmes et ces hommes sont entrainé-es dans la prostitution.
Au travers de témoignages, l'exposition nous fait vivre les violences physiques et psychologiques vécues quotidiennement par ces personnes. Puis évoque les conséquences désastreuses de celles-ci sur leur santé et les nombreux obstacles, presque infranchissables, pour quitter enfin ce milieu et bâtir une nouvelle vie.
Enfin, comme un soulagement, l'exposition nous donne des pistes pour la reconstruction de ces personnes et fait un rappel sur la loi du 13 avril 2016.
Pensée comme un support de réflexion et d'animation, cette exposition est destinée à ouvrir le débat. Elle s'adresse à des publics jeune et adulte. A tous les citoyens qui s'interrogent sur les enjeux de la prostitution et qui sont désireux de réfléchir ensemble aux moyens de faire reculer une forme de plus en plus banalisée "d'esclavage moderne".
En tant que citoyennes de toutes origines, en solidarité avec les femmes de culture ou de foi musulmane, nous nous sentons trahies par les féministes qui s'opposent à l'interdiction du voile intégral (niqab et burqa) et nous leur demandons de revoir leur position à la lumière des enjeux globaux sous-jacents.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeA l'initiative de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité du Loiret, un forum d'associations, parmi lesquelles le Mouvement du Nid du Loiret, organise un colloque dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, sur le thème : Eduquer à la non violence
Venez nombreuses et nombreux à cette journée, qui se déroule de 9h30 à 17h puis à 20h. Elle est à destination des jeunes, des professionnels travaillant avec des publics de jeunes, des fédérations de parents d'élèves, des étudiant.e.s, des élèves ERTS, des personnels de la police, gendarmerie, justice, police municipale, PJJ, Mission locale pour l'emploi, associations familiales types familles rurales...et grand public en général.
Temps fort de cette journée, le théâtre-forum avec la compagnie des Bradés et le Mouvement du nid, avec deux représentations :
Une l'après-midi, de 14 heures à 16h pour un public de lycéens et de jeunes de la MLO
Une autre le soir de 20h à 22h pour tous publics
Forum d'associations et de structures animatrices :
Le Mouvement du Nid Loiret avec la compagnie de théâtre participatif "Les Bradés", La Mission locale pour l'emploi , Elles aussi, Le planning familial, Laé, AIDAPHI, CIDFF, Club de self défense féminine (club Karaté de Saint jean de Braye), Service social en faveur des élèves du Loiret (de la direction académique des services de l'Éducation nationale), Le CRIJ , Le service prévention gendarmerie du Loiret, Groupe d'action Gay et Lesbien (GAGL)
Salle Eiffel 15 rue de la Tour Neuve Orléans
Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, le Mouvement du Nid et Amnesty International organisent, le 25 novembre prochain à 18h30, un débat autour d'un sujet encore tabou, celui de la prostitution étudiante.
Le film "Slovenian Girl" sera diffusé, comme support au débat.
Slovenian Girl de Damjan Kozole, sorti en 2009, aborde la question de la prostitution étudiante. C'est le portrait d'une jeune femme forte, qui en découd avec les impératifs sociaux venus se plaquer sur la Slovénie ces dernières années.
La séance sera suivie d'un moment convivial autour d'un pot.
Le 25 à novembre à 18h30, dans les locaux d'Amnesty International, 36, rue Gioffredo
Renseignements : Mouvement du Nid / 06 41 80 71 28
Nous vous écrivons pour vous demander d'appuyer l'amendement « 6(1)(a) all the way » au projet de loi S-3 proposé par le Sénat du Canada et de mettre fin immédiatement à la discrimination fondée sur le sexe dans la Loi sur les Indiens.
- SociétésCette démarche demande au premier ministre du Canada de modifier la Loi sur les Indiens pour arrêter la discrimination envers les femmes autochtones.
- SociétésDe même que l'Histoire et la fraternité ne naissent pas en 1789, la sororité a, elle aussi, fait son chemin avant les années 1970/80, prenant des significations diverses.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, sexisme, stéréotypesClichy, le 2 novembre 2017
Courant octobre, les premiers parcours de sortie de la prostitution ont été validés par les commissions départementales de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains créées par la loi du 13 avril 2016.
Nous nous en félicitons !
C'est une étape majeure sur le chemin de l'application de la loi visant au renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel, qui devient un peu plus réalité.
Pour notre Présidente, Christine Blec, « Enfin, l'Etat donne un signal fort aux personnes qui souhaitent des alternatives à la prostitution : il est à leurs côtés ». Avec les commissions départementales et les premiers dossiers examinés et validés, on voit déjà un changement de regard sur la lutte contre la prostitution. Comme en témoigne Claire Quidet, notre porte-parole : « de par leur présence même au sein des commission, les institutions et associations qui les composent se sentent impliquées dans la lutte contre le système prostitutionnel et concernées par l'accompagnement des personnes qu'elles souhaitent aider ».
Après la dépénalisation des personnes prostituées et l'application de l'interdiction de l'achat d'actes sexuels par la pénalisation des clients prostitueurs, avec la mise en place de ces parcours de sortie c'est donc un nouveau volet fondamental de la loi qui est appliqué. C'est ainsi un pas vers notre objectif d'une société d'égalité entre les femmes et les hommes.
Mais nous ne crions pas pour autant victoire. Pour l'instant, ces parcours restent peu nombreux au regard des besoins (on estime à 37000 le nombre de personnes prostituées en France, dont l'immense majorité souhaiterait en sortir). En effet, les parcours de sortie ne sont pas effectifs sur tout le territoire et l'état d'avancement de la mise en œuvre de la loi n'est pas le même partout. Enfin, dans les délégations territoriales du Mouvement du Nid, l'accompagnement global des personnes est fragilisé par un manque de soutien financier.
Avec la loi du 13 avril 2016, l'Etat a pris un engagement fort : celui d'être aux côtés des personnes prostituées, et d'oeuvrer contre le système prostitueur. Délégant l'accompagnement des victimes à des associations agréées, l'Etat doit leur donner les moyens, y compris financiers de mener à bien cette mission. Ces moyens ne doivent pas se limiter aux parcours de sortie mais doivent permettre de poursuivre l'accompagnement global et inconditionnel des personnes prostituées, qui est au cœur de l'action du Mouvement du Nid.
Encore une fois, comme l'explique Claire Quidet : « nous n'avons pas attendu la loi pour accompagner les personnes en situation de prostitution, et pour mener des actions de prévention auprès des jeunes pour qu'à l'avenir, le recours à l'achat d'acte sexuel diminue. Mais nous avons besoin que l'exécutif envoie un signal fort de sa volonté de mettre en œuvre la loi dans sa globalité, avec les moyens associés ».
Ce signal fort, c'est l'ensemble du gouvernement qui doit le donner, en impliquant tous les ministères concernés (Intérieur, Justice, Education nationale, Egalité femmes-hommes, Affaires étrangères, Travail, Affaires sociales, Santé), sous l'égide du chef du gouvernement !
Contact Presse :
Sandrine Goldschmidt :
chargée de communication Mouvement du Nid - France
01 42 70 77 79
. Le Journal de Montréal - Une femme trans est-elle une vraie femme ?
Après avoir embauché comme coordonnatrice générale une militante "afro féministe" antisémite qui, il y a quelques mois à peine organisait des camps d'endoctrinement en France dont les blanches étaient exclues, la Fédération des femmes du Québec va se donner d'ici quelques jours une femme transgenre comme présidente.
. Châtelaine - Quand le bon sens se perd sous la burqa
On voit grossir une élite politique et intellectuelle qui n'en a que pour le libre choix, à laquelle s'oppose toujours, ouf !, une majorité de la population (et cette fois d'un océan à l'autre) qui trouve que cette idée de visage couvert n'a aucun bon sens.
. Le Devoir - À hauteur de femme
Le sondage CROP publié cette semaine confirme le coude à coude entre le maire un brin grognon Denis Coderre et sa souriante rivale Valérie Plante.
. La Presse - Agressions sexuelles : la juge en chef de la Cour suprême se prononce
La juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverly McLachlin, s'est immiscée dans le débat sur les agressions sexuelles en affirmant que les plaignants et les plaignantes "doivent avoir des attentes plus réalistes par rapport à un système de justice qui doit protéger des fausses condamnations".
. Le Devoir - "Honte, tristesse et profond regret" : Trudeau présente les excuses du Canada aux LGBTQ2
En 1969, le Canada décriminalisait l'homosexualité. Mais cela n'a pas empêché le gouvernement fédéral de traquer les gais et lesbiennes dans ses forces armées et sa fonction publique pour les forcer à démissionner.
. CNW Telbec - Québec met en place un nouveau comité d'examen en matière de violence conjugale
Ce comité d'experts se penchera sur les circonstances ayant mené aux décès dans le but de déterminer les différents facteurs de risque et de mieux comprendre le cycle de la violence conjugale.
. Gazette des femmes - Trois sœurs contre une dictature
C'est lors de la première Rencontre féministe latino-américaine et des Caraïbes, qui se tient à Bogota en 1981, que les noms des sœurs Mirabal sont proposés comme symbole de la lutte contre la violence faite aux femmes dans cette région du globe.
. Le Devoir - Un nouveau test pour décrire les stéréotypes des rôles masculins et féminins au cinéma
Que vaut Avatar du point de vue de l'égalité des genres ? Le film ne réussit pas le fameux test de Bechdel. Or, plus de la moitié des quelque 7450 films recensés par bechdeltest.com ne réussissent pas le contrôle sexiste de base.
. La Presse - Une manif pro-armes à la place commémorative de la tuerie de Polytechnique
À quelques jours du 28e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, un groupe de propriétaires d'armes à feu en croisade contre le registre organise samedi une manifestation à la place du 6-Décembre-1989, un lieu commémoratif créé à la mémoire des 14 femmes tuées par Marc Lépine. La décision de tenir une manifestation samedi à la place du 6-Décembre-1989 est cependant loin de faire l'unanimité parmi les propriétaires d'armes.
. Le Huffington Post Québec - Le temps est venu de reconnaître l'autre rafle de bébés
Un grand nombre de Canadiens ne savent pas qu'au cours des décennies ayant immédiatement suivi la fin de la guerre, les gouvernements fédéral et provinciaux ont financé des politiques d'adoption draconiennes qui ont nui aux "mères célibataires" non autochtones.
. Radio-Canada - Témoigner à l'enquête sur les femmes autochtones pour préserver l'avenir de ses petits enfants
L'Enquête nationale sur les filles et les femmes autochtones disparues et assassinées est accueillie avec beaucoup d'espoir et un brin d'appréhension dans la communauté innue de Uashat-Maliotenam.
. Diacritik - L'écriture inclusive ou la part mal dite
Depuis quelques jours en France, se dévoile le théâtre désastreux de la misère impondérable de la Réaction politique qui, chose cependant assez nouvelle dans l'histoire immédiate, s'attache pour une fois à l'usage de la langue et à son renouvèlement par l'écriture inclusive.
. Le Devoir - ALENA : le Canada a fait valoir l'importance de l'équité entre les sexes lors des négociations
Le gouvernement Trudeau est conscient que d'autres pays lèvent les yeux à l'évocation d'ententes commerciales féministes, mais les libéraux sont convaincus que l'idée sera un jour aussi évidente que celles d'inclure des normes du travail et de protection de l'environnement.
. Le Journal de Montréal - Violence faite aux femmes : Justin Trudeau interpelle les hommes
Alors que l'onde de choc créée par les récentes dénonciations d'agressions ou d'inconduites sexuelles se fait toujours sentir, dans une déclaration transmise par voie de communiqué, M. Trudeau dit que « les hommes doivent se tenir responsables entre eux et faire partie de la solution ».
. Diacritik - Georgia O'Keeffe (1887-1986) : pionnière oubliée de la peinture moderne américaine et de l'indépendance des femmes
Georgia O'Keeffe a frappé les esprits par son esprit indépendant, son rôle exemplaire pour l'émancipation des femmes et par le caractère très innovant de ses tableaux.
. TV5 - #TuMaimesTuMeRespectes : prévention du harcèlement sexuel, de la rue au virtuel
Cette campagne de sensibilisation contre les violences sexistes et sexuelles s'adresse aux 15-18 ans. Imaginée par le centre francilien pour l'égalité femmes-hommes Hubertine-Auclert, elle a été lancée le 13 novembre 2017.
. Secrétariat à la condition féminine du Québec - Journées d'action contre la violence faite aux femmes
Au Québec, nous avons choisi de souligner particulièrement les douze journées qui se trouvent entre le 25 novembre et le 6 décembre. On ne peut oublier que le 6 décembre 1989, à l'École Polytechnique de Montréal, 14 jeunes femmes ont été assassinées simplement parce qu'elles étaient des femmes.
. Le Huffington Post France - L'histoire inavouable de la loi sur la résidence alternée systématique
Le 30 novembre sera discutée à l'Assemblée nationale une proposition de loi sur la résidence alternée. Toute innocente qu'elle paraisse à la première lecture, elle résulte d'une idéologie dangereuse qu'il est utile de mettre en lumière.
. Le Devoir - Cathy Wong devient ainsi la première présidente du conseil municipal de l'histoire de Montréal.
Il s'agit, selon la mairesse, de la meilleure personne pour occuper ce poste. Mais c'est aussi la première fois qu'un membre de l'opposition est nommé à ces fonctions. Militante féministe, Mme Wong présidait le Conseil des Montréalaises avant de se lancer en politique en septembre dernier.
. Europe1/Le JDD - "Appliquer la loi sur la prostitution, c'est lutter contre le harcèlement sexuel"
Les 62 associations du collectif "Abolition 2012" souhaitent que le grand mouvement lancé sur les réseaux sociaux contre le sexisme puisse permettre de faire appliquer pleinement la loi d'avril 2016 de lutte contre le système prostitutionnel.
. La Presse - Montréal financera un programme pour mettre fin aux disparitions de femmes autochtones
Depuis six mois, Jessica Quijano a recensé 13 cas de disparition de femmes autochtones à Montréal. Onze ont été retrouvées saines et sauves, mais deux sont mortes.
. Paris Match - Pour s'être défendue, Cyntoia Brown, esclave sexuelle, passe sa vie en prison
Esclave sexuelle à Nasvhille, elle a tué l'homme qui la retenait. Quelques mois plus tard, l'adolescente est condamnée à la prison à vie pour meurtre et prostitution. Aujourd'hui, les célébrités américaines se mobilisent pour elle et une pétition a été lancée.
. RFI - Pistorius : l'athlète condamné à une nouvelle peine de plus de 13 ans de prison
La Cour suprême a donc alourdi la peine, estimant qu'il s'agissait bien d'un ."meurtre" et non d'un "homicide involontaire".
. Le Monde - Les contradictions de la circulaire sur l'écriture inclusive
La circulaire d'Édouard Philippe interdit le point médian mais met en place… une des règles de l'écriture inclusive : la double flexion quand il s'agit d'un groupe de personnes.
. Châtelaine - Idola Saint-Jean, c'est nous !
Qui était donc cette Idola Saint-Jean, associée à la conquête du droit de vote des Québécoises, mais dont elles savaient si peu ?
. Radio-Canada - Les projecteurs braqués sur les femmes à la tête de grandes villes
Bien qu'il n'y ait eu qu'une faible progression du nombre de femmes élues au municipal, plusieurs d'entre elles ont décroché des postes-clés, ce qui permettra d'accroître la visibilité des femmes en politique au cours des quatre prochaines années.
. Amnesty international - Harcèlement en ligne
Des femmes du monde entier font état de stress, d'angoisse et de crises de panique générés par ces expériences en ligne délétères. Internet peut être un espace effrayant et toxique pour les femmes.
. Le Parisien - Insultée et menacée, l'accusatrice de Tariq Ramadan porte plainte
Première à accuser publiquement de viol le conférencier Tariq Ramadan dans un contexte de libération de la parole sur les violences sexuelles, l'ancienne salafiste devenue militante féministe, Henda Ayari, affirme être depuis victime d'un lynchage quotidien sur les réseaux sociaux — notamment Twitter et Facebook.
. Radio-Canada - Missing, un opéra engagé sur la disparition des femmes autochtones
Missing raconte le destin de deux femmes ; une femme autochtone assassinée et celui d'Ava une femme blanche.
. TV5 - Violences sexuelles : la Suède sous le choc après des dénonciations en masse
Des centaines d'actrices, suivies de milliers de musiciennes, de juristes et de femmes politiques révèlent dans une succession de témoignages glaçants, les viols et les agressions sexuelles dont elles ont été victimes.
. Les Nouvelles/News - Violences sexuelles : la campagne de “conscientisation” de l'association FIT
Campagne inédite pour l'association FIT, une femme, un toit. Des affiches dans le métro parisien pour rappeler comment la loi punit les violences sexuelles, et une vidéo percutante en ligne : “La bande son de la vie d'une femme”.
. Le Devoir - Sortir la peintre impressionniste Berthe Morisot de l'oubli
Elle compte parmi les moins connus des impressionnistes. Est-ce parce qu'elle était une femme ? Toujours est-il que c'est à Québec que commencera la tournée internationale de la première rétrospective récente de ce maître de l'impressionnisme que fut Berthe Morisot.
. La Presse - Charlie Rose suspendu après des allégations d'inconduites sexuelles
Un présentateur vedette de la télévision américaine, Charlie Rose, a été suspendu lundi par les chaînes CBS et PBS après la publication de témoignages de huit femmes accusant le célèbre intervieweur de les avoir harcelées sexuellement.
. Le Figaro - Le Royaume-Uni veut remplacer le terme "femme enceinte" par "personne enceinte"
Le gouvernement britannique a émis le souhait de ne pas exclure et discriminer les personnes en transition sexuelle dans les récents amendements apportés à un texte de 1976 qui avait initialement pour objet de protéger les droits des femmes enceintes. Selon Sarah Ditum notamment, auteure et féministe anglaise, "ce n'est pas de l'inclusion. C'est une impossibilité totale de mentionner les femmes".
. Le Nouvel Observateur - "Battle of the Sexes" : l'incroyable histoire du match qui révolutionna le tennis féminin
"La Bataille des sexes", en salles le 22 novembre, revient sur le match qui opposa le 20 septembre 1973 l'une des meilleures joueuses de l'époque, Billie Jean King, à l'ancien champion Bobby Riggs.
. Le Devoir - Soeurs narvals
Je me raconte que ce n'est pas un hasard si c'est ce livre qui est venu à moi, Moi aussi je voulais l'emporter, de Julie Delporte (Éditions Pow Pow). Ce roman graphique plonge dans les profondeurs des questionnements les plus intimes qui soient, par-delà son "moi aussi".
. TV5 - Argentine, Buenos Aires 30 avril 1977, des mères tournent autour de la place de Mai
L'une d'elle, Maria Ocampo Vasquez vient de nous quitter, à 90 ans, sans jamais avoir eu de nouvelles, ni de trace de sa fille et son gendre.
. Deboutte à boutte - Les couilles sont mortes, vive les gonades !
Certaines expressions du langage m'exaspèrent au plus haut point. "L'homme de la situation" par exemple, ou encore, l'emploi du mot Homme pour désigner le genre humain.
. Le Journal de Québec - Le Forum de Davos présidé par des femmes en 2018
Le Forum économique mondial (WEF) qui se tient chaque année à Davos, en Suisse, sera exclusivement présidé par des femmes l'an prochain, une première en 47 ans.
. Le Devoir – Une enquête mesure le sexisme en milieu hospitalier en France
"La chirurgie, ce n'est pas fait pour les femmes" : le sexisme a la peau dure dans le milieu médical français, témoigne une enquête dévoilée vendredi au moment où la parole se libère après l'affaire Weinstein.
. La Presse - Sexe, profs et élèves (bis)
Si la tendance se maintient, le collège de Rosemont fera figure d'avant-gardiste en adoptant dès lundi une politique de prévention du harcèlement et de la violence qui proscrit clairement les relations sexuelles professeurs-élèves, avant même que cela ne soit exigé par la loi.
. La Gazette des femmes - L'héritage actif d'Idle No More
Il y a cinq ans, des Autochtones de partout au pays s'exprimaient d'une voix. Leur ras-le-bol collectif à l'égard d'une longue histoire d'oppression et de colonisation portait désormais un nom : Idle No More ("L'inertie, ça suffit"). Retour sur un mouvement amorcé par des femmes qui continue de marquer les esprits.
. Human Rights Watch (New York) – Birmanie. Viols généralisés de femmes et de filles rohingyas
"Le viol a constitué un élément prépondérant et dévastateur de la campagne de nettoyage ethnique menée par l'armée birmane contre les Rohingyas."
. Le Devoir - Les cinq défis de Valérie Plante
Valérie Plante est officiellement devenue la mairesse de Montréal alors qu'elle prêtait serment en compagnie des autres élus montréalais. Valérie Plante aura fort à faire pour respecter toutes les promesses qu'elle a faites en campagne.
. Yahoo Actualités - L'IVG menacé au Brésil, les femmes mobilisées
Des milliers de femmes ont manifesté au Brésil, à Rio et dans plusieurs villes du pays pour dénoncer un projet de loi interdisant l'avortement et appelé à une légalisation plus large de l'IVG.
. Le Devoir - Salon du livre de Montréal - Un livre à la mer
Depuis 18 ans, la liberté d'expression devient un véritable enjeu politique, au Salon du livre de Montréal. Des hommes et des femmes de lettres québécois demandent la libération d'écrivains emprisonnés pour leurs idées.
. Marie-Claire - 13 novembre. "Certaines féministes ont capitulé face au fascisme islamiste" Zineb El Rhazoui
Elle a échappé à la tuerie de Charlie Hebdo. L'ancienne journaliste du magazine martyrisé, Zineb El Rhazoui, publie "Détruire le fascisme islamique", un cri de rage qui décode et dénonce les islamistes de France et leurs soutiens en tous genres.
. Le Devoir - Revenu minimum garanti : mourir de faim n'incite pas à travailler
Pour le comité d'experts sur le revenu minimum garanti (RMG), la précarité, la pauvreté et la faim semblent être des maux nécessaires puisqu'ils incitent les individus à réintégrer le marché de l'emploi.
. Le Huffington Post Québec - Science et religion : bravo à Julie Payette pour ses propos éclairés
La gouverneure générale Julie Payette a suscité une certaine controverse, le 1er novembre dernier, à la Conférence sur les politiques scientifiques canadiennes.
. Le Monde - États-Unis : deux nouvelles accusations d'abus sexuel contre le républicain Roy Moore
Ces accusations portent à sept le nombre de femmes à avoir dénoncé un comportement répréhensible de cet ancien juge chrétien conservateur, se présentant à une élection partielle dans l'Alabama .
. Le Devoir - L'écriture inclusive : "Ça montre à quel point le Québec a été à l'avant-garde"
La question est lancée : et si la lutte pour une égalité entre hommes et femmes passait par une modification de l'orthographe et de la grammaire françaises ?
. Les Nouvelles/News - Portrait - Françoise Héritier, un modèle disparaît
Le féminisme perd une de ses plus grandes voix. Françoise Héritier est décédée mercredi 15 novembre, le jour de ses 84 ans. L'ethnologue et anthropologue, professeure au Collège de France, était une figure incontournable de la pensée féministe.
. Le Nouvelliste - Les centres d'hébergement pour femmes lancent un cri d'alarme
Les maisons d'hébergement pour femmes lancent une alerte. Le manque de financement provoque l'abolition de services et l'allongement des listes d'attente dans plusieurs de ces ressources.
. Les Vigilantes - De Weinstein à Ramadan, conflagration universelle
Le courage des actrices dénonçant Harvey Weinstein a permis de libérer la parole sur le harcèlement sexuel, et ce partout dans le monde. Avec une conséquence de taille, la mise en cause par d'autres femmes courageuses, de Tariq Ramadan.
. TRADFEM - Au-delà des gentils et des méchants
Nous ne devrions pas fermer les yeux sur la façon dont nous, les hommes, sommes formés à nous percevoir et à voir les femmes […] nous pourrions vouloir faire plus que dénoncer le comportement des hommes les plus violents, pour nous demander plutôt comment tous les garçons et les hommes sont socialisés dans cette masculinité et cette sexualité.
. Slate France - Beaucoup d'auteurs de tueries de masse ont un point commun : les violences domestiques
De nombreux tueurs de masse américains battaient leurs compagnes et faisaient l'objet de plaintes pour violences envers les femmes. Que penser de cette corrélation ?
. Le Journal de Montréal - Le Canada : paradis des islamistes
Des "niqabis" sont montées au front pour crier au racisme. Qu'en est-il de la liberté de religion ? Ne la cherchez pas dans les fondements de l'islam, car le port de la burqa, du niqab et du tchador n'est pas une obligation religieuse.
. Le Devoir - Trois plaintes d'inconduites sexuelles déposées au Collège des médecins. 65 plaintes en cinq ans
Dans un communiqué diffusé lundi, la corporation médicale a rappelé que sa politique de tolérance zéro à l'égard de ce genre de comportements s'appliquait non seulement aux relations entre médecins et patients, mais aussi aux employés, aux stagiaires ou toute autre personne appelée à être en contact avec un médecin.
. Agoravox - L'égalité femmes-hommes : le bluff de la "grande cause nationale"
Le gouvernement avait annoncé qu'il ferait de l'égalité hommes-femmes une grande cause pour le quinquennat. Mais les premiers pas accomplis en ce domaine laissent sceptiques. Encore une instrumentalisation de la cause des femmes ?
. Le Huffington Post Québec - "Enfin, on va croire les filles !" - Janette Bertrand
Janette Bertrand se réjouit du mouvement #MoiAussi. "Il faut continuer à dénoncer".
. Slate France - "Nous n'enseignerons plus que ‘le masculin l'emporte sur le féminin'"
314 membres du corps professoral de tous niveaux et tous publics, enseignant la langue française ou ayant à corriger des copies ou autres textes rédigés dans cette langue, s'engagent à ne plus enseigner la règle de grammaire résumée par la formule "le masculin l'emporte sur le féminin".
. Les Nouvelles#News - Crimes sexuels : une nouvelle affaire relance le débat sur le non-consentement des enfants dans la loi
Une vingtaine d'associations féministes lancent un appel à un grand rassemblement, mardi à 18h30 devant le ministère de la Justice à Paris. En cause, l'acquittement une semaine plus tôt d'un homme jugé pour le viol d'une enfant de 11 ans par la cour d'Assises de Seine et Marne.
. Le Monde - Agnès Varda reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
La réalisatrice Agnès Varda a reçu, samedi 11 novembre, un Oscar d'honneur, la plus grande récompense du cinéma américain, à l'occasion de la cérémonie des Governors Awards, à Hollywood.
. Le Devoir - Neutralité religieuse : un rempart contre l'atteinte au droit des femmes à l'égalité
La loi sur l'obligation de neutralité religieuse de l'État est essentielle pour encadrer les accommodements religieux qui ont fait couler beaucoup d'encre et ont engendré de grandes dépenses publiques, estime Me Christiane Pelchat, ex-présidente du Conseil du statut de la femme.
. Deboutte à boutte - "NOW is female"
Il y a quelques années est apparu le slogan féministe "The future is female" que plusieurs vedettes arboraient fièrement. Or il est faux. It's happening NOW... mother f**kers ! Le futur, c'est maintenant.
. Le Devoir - 100 destins de femmes écrits pour inspirer toutes les autres
Ce qui fait la particularité d'Histoires du soir pour filles rebelles, c'est aussi la place que ce recueil de destins fait à toutes les autres femmes extraordinaires, moins connues, et dont la vie aurait toujours le pouvoir d'inspirer les femmes d'aujourd'hui et celles qui vont suivre.
. Radio-Canada - Hypersexualisation : un nouveau programme pour outiller les jeunes
Prévenir la sexualité précoce et offrir des balises aux enfants quant aux messages inappropriés sur la sexualité qu'ils reçoivent : voilà l'objectif du programme de prévention On est encore des enfants !
. Le Figaro - L'émouvante lettre de Hillary Clinton à l'étudiante qu'elle était
Du haut de ses deux décennies d'expérience politique, l'ex-candidate à la présidentielle américaine écrit à la jeune femme qu'elle était dans les années 1960. Son mot d'ordre : ne jamais renoncer.
. Le Nouvel Observateur - "Les femmes sont bonnes" : parlons maintenant de la charge émotionnelle
Ce travail émotionnel ("emotional labor"), demandé aux femmes, est aussi exigeant dans les sphères professionnelle et privée. Pour le dire autrement, une bonne part de cette charge invisible vient du fait que la personne en face est un paresseux du travail émotionnel.
. Le Monde - Agressions sexuelles : 456 actrices suédoises accusent
Toutes ont signé le très long texte, publié jeudi 9 novembre dans le quotidien Svenska Dagbladet, où elles racontent le harcèlement sexuel, et même les viols, pour certaines, dont elles ont été victimes, sur les planches des théâtres et les plateaux de cinéma suédois.
. Le Droit - De quoi la contestation de la loi 62 est-elle le symptôme ?
Fondamentalistes musulmans et "chartristes" se retrouvent unis (encore une fois) sous une même bannière partageant la même volonté de faire tomber la loi 62.
. L'Actualité - L'ex-ministre fédérale Monique Bégin dénonce la violence sexuelle
La première Québécoise élue à la Chambre des communes, Monique Bégin, a dénoncé la violence sexuelle envers les femmes, y compris en politique, dans un discours prononcé mardi soir au Château Laurier, à Ottawa, à quelques pas du parlement.
. France Info - "Un garçon m'a soulevé la robe" : des enfants témoignent lors de la Journée de lutte contre le harcèlement à l'école
Jeudi 9 novembre a lieu la troisième Journée de lutte contre le harcèlement à l'école.
. Radio-Canada - Mary Wollstonecraft, la féministe qui tenait tête à Rousseau
"Elle engage les femmes à faire corps avec la société, elle veut les persuader d'acquérir de la force physique et morale". Son œuvre charnière, Défense des droits de la femme, est parue en 1792.
. Les Nouvelles/News - Changer de regard
Actrices sexy, filles nulles en maths, écriture inclusive, chiffres… En posant un autre regard sur l'actualité, l'égalité pourrait devenir une évidence.
. La Presse - La déroute du "boys club"
Trois cent soixante-quinze ans plus tard, ce qui me surprend, ce n'est pas qu'une femme soit devenue mairesse de Montréal. Ce qui me surprend, c'est que l'on soit aussi surpris. Comme s'il s'agissait d'un changement précipité.
. Sisyphe - Lettre ouverte aux féministes québécoises qui s'opposent à l'interdiction du niqab
En tant que citoyennes de toutes origines, en solidarité avec les femmes de culture ou de foi musulmane, nous nous sentons trahies par les féministes qui s'opposent à l'interdiction du voile intégral (niqab et burqa) et nous leur demandons de revoir leur position à la lumière des enjeux globaux sous-jacents.
. TVA Nouvelles - La loi 62 contestée en Cour supérieure
Deux associations de défense des droits et des musulmans ont engagé mardi une procédure judiciaire pour suspendre la loi 62 interdisant d'avoir le visage couvert dans les administrations publiques au Québec.
. Elle France - « Le masculin l'emporte sur le féminin » : comment quelques hommes ont imposé la règle
Eliane Viennot, historienne et professeuse à l'université Jean Monnet à Saint Etienne, nous a expliqué que cette fameuse "règle" existe en fait depuis très peu de temps. Ah bon ?
. France Info - Violences sexuelles : cent personnalités féminines appellent Emmanuel Macron à décréter "un plan d'urgence"
Dans un appel publié par le JDD, les cents premières signataires d'une pétition demandent au président de la République d'agir sur les violences faites aux femmes. De décréter "un plan d'urgence. Maintenant."
. Le Devoir - Pour la première fois, il y a plus d'élues que d'élus à Montréal
En comptant l'élection de la première mairesse en 375 ans d'histoire, 53 femmes sur 103 ont été élues à la ville de Montréal, alors qu'elles étaient 45 avant le déclenchement des élections.
. Le Huffington Post Québec - La réconciliation avec les Peuples autochtones passe par les femmes, selon une experte
Dans le cadre du "Gender Summit", qui se tient dans un hôtel du centre-ville de Montréal du 6 au 8 novembre, une conférence sera présentée sur l'importance accordée au genre — et surtout aux femmes — dans le processus de réconciliation avec les Peuples autochtones.
. Le Devoir - France : l'auteure Leïla Slimani, du Goncourt à la francophonie
Un an tout juste après avoir remporté le Goncourt, la plus haute récompense littéraire française, la romancière Leïla Slimani poursuit à 36 ans son ascension . Elle représentera la France au Conseil permanent de la Francophonie.
. Le Monde - Françoise Héritier : "Il faut anéantir l'idée d'un désir masculin irrépressible"
L'ethnologue et anthropologue n'a cessé de déconstruire les idées reçues sur le masculin et le féminin. Pour "La Matinale du Monde", à l'occasion de la parution de son nouveau livre "Au gré des jours", elle se confie sur son long parcours.
. Radio-Canada - Comment Valérie Plante a imposé sa personnalité politique
On ne peut pas passer sous silence le fracassement du plafond de verre. "Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont pareilles, mais Mme Plante représente une catégorie intelligente d'intervenantes. Elle a gagné avec détermination et sur le terrain."
. Le Devoir - Burqa et niqab : qu'en est-il de l'acceptabilité sociale ?
La question du voile intégral a été abordée sous pratiquement tous ses aspects : religieux, culturel, politique, vestimentaire et j'en passe. Devant ce déluge d'analyses et de commentaires, je trouve étonnant qu'il soit si peu fait cas de l'aspect sociétal de la question.
. L'Actualité - Les femmes bioniques
Des scientifiques commencent à avoir une idée de ce qui peut expliquer l'extraordinaire résilience des femmes.
. The Conversation - Sportives de haut niveau : comment sortir de l'injonction à être "sexy" ?
Les campagnes de communication érotisent souvent le corps des femmes dans le sport, ce qui est rarement le cas pour les hommes.
. Radio-Canada - Deux Sherbrookoises remportent un Prix littéraire du Gouverneur général
Parmi les sept lauréats des Prix littéraires du Gouverneur général 2017, dévoilés mercredi matin, on retrouve Véronique Drouin et Louise Dupré.
. La Presse - Harcèlement sexuel sur les chantiers : une ligne d'aide mise en place
La Commission de la construction du Québec a mis en place une ligne d'aide (le 1-844-374-4149) destinée aux victimes d'inconduite ou de harcèlement sexuel sur les chantiers.
. Libération - Dessins animés : sexy et minces, des héroïnes toujours plus stéréotypées
Particulièrement dans les reprises d'anciennes productions, les femmes et jeunes filles sont de plus en plus féminisées voire sexualisées.
. Le Devoir - Violences sexuelles : briser la loi du silence
L'UQAM a conclu une entente avec le CALACS Trêve pour elles, qui assure la présence de cette intervenante sur le campus.
. Le Devoir - Les inégalités hommes-femmes s'accentuent après dix ans de progrès
Pour la première fois, après dix ans de "progrès lents mais constants", les inégalités entre les hommes et les femmes se sont de nouveau creusées cette année, selon le rapport annuel sur la parité entre hommes et femmes du Forum économique mondial (WEF).
. Le Nouvel Observateur - 10, 11 ou 14 ans : on a rencontré des mini-féministes
Les petites filles que nous avons interviewées décortiquent le sexisme à l'école ou au sein de la famille.
. L'Actualité - Agressions sexuelles : comment améliorer le système judiciaire ?
Comment améliorer le signalement, l'inculpation et les poursuites en matière d'agression sexuelle ? Ça commence par le traitement des plaintes d'agression sexuelle par la police.
. Revue des deux mondes - Tariq Ramadan : Tartuffe, le fanatisme et la haine des femmes
Le Tartuffe est démasqué, le dévot serait un violeur. Le prédicateur charismatique qui expliquait aux femmes l'importance de leur pureté et de leur vertu. Un dogme de pureté que l'islamiste ne s'applique pas à lui-même.
. La Presse - Femmes autochtones : à peine le tiers des 900 femmes ont témoigné
Plus de 900 personnes ont indiqué vouloir témoigner pendant les audiences de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, mais à peine le tiers d'entre elles ont été entendues jusqu'à maintenant.
. Mediapart - Contre le patriarcat, retrouver sa capacité d'indignation
Coline Serreau, réalisatrice, scénariste et actrice française, a tenu à réagir à l'affaire Weinstein et au déferlement de réactions sur le web et ailleurs.
. Nouvel Observateur - Lola Lafon : "Autrice, c'est un joli mot"
C'est quoi un "roman féministe" ? Étant donné que j'écris de ma place et que ma place est celle d'une femme qui a compris, comme la majorité d'entre nous je pense, que je serais obligée d'être féministe, je pense que mes fictions sont traversées par cette conscience.
. La Presse - Trafic humain : une adolescente africaine emmenée à Montréal à des fins de prostitution
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur ce réseau, selon le jugement en protection de la jeunesse qui confie la jeune fille à la DPJ de Montréal. Elle estime qu'environ 600 femmes et mineurs sont introduits chaque année au Canada afin d'être exploités sexuellement.
. Le Journal de Montréal - Une femme trans est-elle une vraie femme ?
Après avoir embauché comme coordonnatrice générale une militante "afro féministe" antisémite qui, il y a quelques mois à peine organisait des camps d'endoctrinement en France dont les blanches étaient exclues, la Fédération des femmes du Québec va se donner d'ici quelques jours une femme transgenre comme présidente.
. Châtelaine - Quand le bon sens se perd sous la burqa
On voit grossir une élite politique et intellectuelle qui n'en a que pour le libre choix, à laquelle s'oppose toujours, ouf !, une majorité de la population (et cette fois d'un océan à l'autre) qui trouve que cette idée de visage couvert n'a aucun bon sens.
. Le Devoir - À hauteur de femme
Le sondage CROP publié cette semaine confirme le coude à coude entre le maire un brin grognon Denis Coderre et sa souriante rivale Valérie Plante.
. La Presse - Agressions sexuelles : la juge en chef de la Cour suprême se prononce
La juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverly McLachlin, s'est immiscée dans le débat sur les agressions sexuelles en affirmant que les plaignants et les plaignantes "doivent avoir des attentes plus réalistes par rapport à un système de justice qui doit protéger des fausses condamnations".
Pour cette 7ème édition de la Mirabal le dimanche 26 novembre 2017, manifestation organisée par l'association Tremplin 94 pour la lutte contre les violences faites aux femmes, rejoignez-nous au parc du Tremblay à Champigny-sur-Marne. Notre équipe val-de-marnaise participera à 12h à la marche d'engagement, et tiendra de 8h30 à 15h un stand au village associatif.
La Mirabal est toujours un beau moment d'engagement et d'échange, qui permet de rencontrer de nombreuses personnes, de tous les âges, parmi les personnes participant aux courses ou venant simplement découvrir nos activités. Sur notre stand, nous proposerons à la fois de l'information sur notre activité de lutte contre la prostitution et sur la prévention et l'éducation à la sexualité. Nous aurons à nouveau un "atelier badges", invitant participantes et participants, en particulier les jeunes, à venir créer eux-mêmes leur propre badge en choisissant des messages invitant au respect et à une société d'égalité entre les femmes et les hommes.
LES TEMPS FORTS DE LA MIRABAL 2017
DU JEUDI 9 NOVEMBRE AU VENDREDI 24 NOVEMBRE
À la boutique Athlérunning 94 - 170 rue de Paris à Charenton-le-Pont
De 10h30 à 19h30, du mardi au vendredi (jusque 18h30 le jeudi)
De 10h à 19h, le samedi.
Possibilité de s'inscrire et/ou de retirer son dossard.
SAMEDI 25 NOVEMBRE 2017
Dans la nouvelle salle polyvalente du Parc du Tremblay (entrée boulevard de Stalingrad)
14h > 17h Inscription et retrait des dossards pour toutes les courses et la Marche d'engagement.
DIMANCHE 26 NOVEMBRE 2017
Dans la nouvelle salle polyavelente du Parc du Tremblay (entrée boulevard de Stalingrad)
8h30 > 15h Village d'information et de sensibilisation :
• Rencontres avec des institutions et associations
• Animations et intermèdes musicaux
• Espace « Ni rose, ni bleu : le coin des enfants » (à partir de 3 ans) : activités et
garderie
À partir de 8h30 et jusqu'à 15 minutes avant le départ de chaque épreuve :
inscription et retrait des dossards
9h30 Présentation des initiatives et des engagements locaux
11h50 Remise des récompenses des courses 5 km et 10 km :
individuel, Duo mixte et l'équipe la plus nombreuse
13h Remise du trophée de l'équipe la plus nombreuse à la Marche d'engagement
Piste d'athlétisme du Parc du Tremblay (entrée boulevard de Stalingrad)
10h Départ du 5 km, course chronométrée
10h10 Départ du 10 km, course chronométrée
11h30 Départ de la Course Avenir (enfants 6-10 ans)
12h Départ de la Marche d'engagement (allure libre)
Retrouvez toutes ces infos sur le site de la Mirabal
Le film de Catherine Tissier sur la marche de Rosen sera projeté le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes à la médiathèque de Champigny. Rosen sera présente ainsi que la réalisatrice et notre équipe de militantes de la délégation. Elles vous attendent nombreuses et nombreux
En 2014, Rosen Hicher, se lançait dans une marche de 743 km de Saintes à Paris pour dénoncer le système prostitutionnel. Rosen est partie de Saintes, car c'est là qu'elle a arrêté la prostitution. Direction Paris, rue du Colisée, là où, 22 ans plus tôt, elle l'avait commencée. Sur cette route, Rosen a marché, mais aussi réfléchi, et fait réfléchir les personnes qu'elle a rencontrées. Celles qui l'ont accompagnée, pour un petit bout de route, celles qui ont, peu à peu, commencé à l'accueillir dans les mairies.
C'est ce cheminement vers la compréhension d'un parcours de vie, mais aussi des conséquences humaines du système prostitueur, que Catherine Tissier nous donne à voir dans son documentaire.
Rosen en marche pour l'abolition à 18h Projection de Rosen en marche pour l'abolition, film de Catherine Tissier (France, 2017, 84 min), médiathèque Jean-Jacques Rousseau de Champigny, 6, place Lénine
En partenariat avec la Ville et le service Droits des femmes et Egalité.
http://www.mediatheque.mairie-champigny94.fr/client/fr_CA/default/?rm=RENCONTRES0
Le vernissage de l'exposition aura lieu le jeudi 23 novembre à 18h30 à la Maison des Associations du 4ème, accompagné d'un débat sur le thème : « Prostitution : abolir une violence banalisée » ainsi que d'une présentation de l'exposition par la photographe Anouck Everaere.
"No es un Trabajo" : ce n'est pas un travail. Ce sont les paroles d'une femme prostituée rencontrée dans le cadre de l'exposition qui a prononcé ces mots.
Créée par le Mouvement du Nid, cette exposition photographique dévoile la vie de ces femmes qui font face à l'ignorance de la société et sont contraintes à la prostitution pour vivre ou survivre à l'abri des regards.
Nous avons tissé des liens avec ces personnes, cherché à comprendre d'où elles viennent ce qu'elles vivent et ont vécu, afin de rendre compte de la réalité de la prostitution.
« Le paiement ne vaut pas l'acte. C'est du viol. L'argent n'est pas un équivalent. Même le client le plus correct m'a fait subir quelque chose d'insupportable". , dit l'une d'elles.
Cette exposition est une mise en lumière de la violence sous-jacente que subissent les femmes en prostitution, au profit du désir des hommes. Derrière ces scènes de vie qui peuvent paraître ordinaires au premier regard, se dessine une prise de conscience d'un quotidien agressé et meurtri.
Photographes : Anouck I Ling - Margot Raymond Photographe
A ne pas manquer, du 20 novembre au 9 décembre, à la maison des associations de la Croix Rousse
28 rue Denfert-Rochereau, 69004 Lyon
Le 16 novembre à 19h, notre équipe de Nantes organise une soirée pour les 80 ans du Mouvement du Nid, avec une conférence sur le thème "la prostitution dans la mondialisation" et un concert gratuit de Dialem. La soirée sera suivie d'un cocktail de clôture et se déroulera à l salle de la manufacture, 10bis, boulevard de Stalingrad
En ouverture de la soirée, qui marque les 80 ans de "l'intuition" qui a poussé en 1937 le Père Talvas au soutien aux personnes prostituées, venez assister à une conférence sur la prostitution dans la mondialisation, avec Claire Quidet, secrétaire générale CAP-International et porte-parole du Mouvement du Nid-France. Un sujet d'actualité, où sera évoqué le travail de CAP-International, coalition pour l'abolition de la prostitution dont le Mouvement du Nid est membre fondateur. On le constate partout à travers le monde : la prostitution touche toujours les plus vulnérables. Et avec la mondialisation, s'opère une mondialisation du trafic d'êtres humains dont les femmes sont les premières victimes.
Après cette conférence, la délégation propose un concert gratuit de Dialem, une artiste de slam au grand talent. Ne manquez pas son spectacle "Mots pour maux", qui traite avec beaucoup de subtilité et de force des violences faites aux femmes.
La soirée se terminera par un cocktail
Rendez-vous Salle de la manufacture, 10bis, boulevard de Stalingrad à Nantes,
tram 1, arrêt moutonnerie
Tu me laisses parfois si seule
parmi nos mots la fumée des sens
le voyage céleste d'une voix
ce parfum durable de ton passage
Le site internet « Rich Meet Beautiful » a logiquement provoqué la polémique avec des publicités mobiles dans Paris, qualifiées notamment par la mairie de Paris d'incitation à la prostitution. Il a utilisé une remorque circulant à proximité des universités parisiennes avec une publicité illégale, pour s'offrir un gros "coup de pub". Le véhicule a été saisi, et le parquet de Paris a ouvert une enquête, notamment pour proxénétisme aggravé.
Ce site se définit comme un site de rencontres entre « Sugar Babies », femmes « jeunes et jolies » et « Sugar Daddies » (ou mummies), principalement des hommes plus âgés, riches, avec qui ils auraient un « échange de services ».
Le Mouvement du Nid, qui rencontre chaque année 5000 personnes en situation de prostitution, a depuis longtemps connaissance de ce type de relations, et les témoignages sont sans appel : « des relations sexuelles sont quasiment toujours demandées et obtenues en échange d'argent dans le cadre de ces rencontres », explique Claire Quidet, porte-parole du Mouvement. « Il s'agit presque toujours de prostitution qui ne dit pas son nom, mais qui a les mêmes effets délétères sur les personnes qui la vivent », ajoute-t-elle.
Or en France, le code pénal interdit l'achat d'un acte sexuel. « Solliciter, accepter ou obtenir relations de nature sexuelle de la part d'une personne se livrant à la prostitution en échange de rémunération, de promesse de rémunération, de la fourniture d'un avantage en nature ou de la promesse de cet avantage » contrevient à la loi. Les hommes qui le font sont donc pénalisables.
En France, le proxénétisme est interdit
S'il s'avérait que le site RichMeetBeautiful favorisait ce type de relations, il nous semble qu'il y aurait en outre incitation à la prostitution, ce qui relèverait du proxénétisme, interdit par la loi.
En effet, le Mouvement du Nid rappelle qu'en France, le proxénétisme est interdit, et qu'il a alerté en avril dernier le gouvernement sur la nécessité de lutter contre le proxénétisme en ligne par une lettre ouverte. Comme nous l'expliquions alors, mettre en relation des clients et personnes en situation de prostitution s'apparente à l'organisation de la prostitution, et relève du proxénétisme.
Le code pénal (article 225-6) qualifie en effet de proxénétisme « le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit : • De faire office d'intermédiaire entre deux personnes dont l'une se livre à la prostitution et l'autre exploite ou rémunère la prostitution d'autrui • De tirer profit de la prostitution d'autrui, d'en partager les produits ou de recevoir des subsides d'une personne se livrant habituellement à la prostitution »
Par ailleurs (article 225-7), « l'utilisation, pour la diffusion de messages à destination d'un public non déterminé, d'un réseau de communication électronique » est reconnue comme une circonstance aggravante du proxénétisme.
Or aujourd'hui, de nombreux sites Internet font non seulement office d'intermédiaires entre les personnes prostituées et les acheteurs de sexe, mais en tirent en plus des profits considérables.
Quelle réponse de la société face à la précarité des jeunes femmes ?
Le Mouvement du Nid se félicite donc que la mairie de Paris ait porté l'affaire devant les tribunaux, et que le parquet de Paris se soit saisi du dossier, pour que la justice puisse déterminer si oui ou non ce site relève de cette définition du proxénétisme.
Quoi qu'il en soit, il nous semble inconcevable qu'en 2017, la réponse de notre société à la précarité croissante des jeunes femmes passe par ce type de site et que de telles relations soient encouragées. En effet, les femmes devraient, encore et toujours, considérer que leur meilleur atout dans la vie, est leur apparence physique plutôt que leurs compétences ? Selon nous, cela ne peut pas être un choix de société acceptable à un moment de l'histoire de notre pays où la parole des femmes victimes de violences se libère, où l'égalité entre les femmes et les hommes est grande cause nationale et une de nos valeurs fondamentales.
Dans le cadre du festival Sens Interdits, la représentation de Trafic, de Guillermina Celedon aura lieu aux Ateliers Frappaz à Villeurbanne le 28 octobre. Le Mouvement du Nid est très heureux de s'être associé à ce projet artistique engagé et l'équipe du Mouvement du Nid du Rhône sera présente à la représentation.
« Comment se reposer quand notre lit n'est plus qu'un cauchemar éveillé ? »
À l'origine de ce spectacle, une indignation… Indignation face à l'indifférence et au mutisme qui entourent aujourd'hui le sort de personnes prostituées, le plus souvent exploitées au sein de réseaux de trafic humain. Face à cette situation, TRAFIC tente de redonner voix à celles et ceux que l'on n'entend pas, de faire entendre le témoignage de ces êtres oubliées. La prostituée est-elle une marchandise comme une autre ? Ou bien symbolise-t-elle une nouvelle forme d'esclavage – l'esclavage sexuel ? Entre incendies de corps, acharnements de chair, suspensions musicales et théâtre de rue, PLATEFORME s'attaque à ce qu'on appelle pudiquement « le plus vieux métier du monde ».
À travers un dispositif mouvant où les corps racolent, s'allongent, témoignent et dansent, TRAFIC confronte le regard des prostituées, des clients et des spectateurs. Pour briser le silence. Pour combattre la fatalité.
En savoir + : http://www.sensinterdits.org/evenement/trafic/
Ateliers Frappaz, Villeurbanne, le 28 octobre à 18h30
Le retour de la loi scélérate
(descendre pour télécharger articles critiques et accéder à la bibliographie)
Voici la proposition de loi présenté le 17 octobre 2017 pour que la garde alternée des enfants de parents séparés soit la mesure par défaut, y compris pour les bébés (ce qui est déjà une pratique réelle !).
***
PROPOSITION DE LOI : http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/15/propositions/pion0307/(index)/depots
Article unique
L’article 373-2-9 du code civil est ainsi rédigé :
« La résidence de l’enfant est fixée au domicile de chacun des parents, selon les modalités déterminées par convention d’un commun accord entre les parents ou, à défaut, par le juge.
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre.
« Dans ce cas, le juge aux affaires familiales statue sur les modalités du droit de visite. Ce droit de visite, lorsque l’intérêt de l’enfant le commande, peut être exercé dans un espace de rencontre qu’il désigne, ou avec l’assistance d’un tiers de confiance ou du représentant d’une personne morale qualifiée. »
***
Il est clair que le motif de cette PPL est de lutter contre ce que les rédacteurs de la loi perçoivent comme un privilège féminin :
« il ressort des statistiques du ministère de la justice que la résidence alternée est toujours accordée aux pères si la mère y consent, y compris pour tous les enfants entre 0 et 5 ans, mais est refusée dans plus de 75 % des cas si la mère s’y oppose, la situation inverse se produisant 7 fois moins souvent.
Dès lors, cette proposition de loi a pour objectif de moderniser l’encadrement de cette intervention, en instaurant le principe général de résidence des enfants chez chacun de leurs parents, afin de traduire leur égalité »
Voilà deux beaux gros mensonges.
1) Cela fait des décennies que des groupuscules essaient de faire croire que la justice est « féminine » (ils traduisent JAF par Justice aux affaires féminines) car les juges accordent le plus souvent la garde principale aux femmes. En fait, la réalité, c’est que 75% des pères demandent une garde réduite (un week end sur deux et la moitié des vacances), et quand ils demandent plus, ils obtiennent plus souvent que les mères ce qu’ils demandent. La vérité que ces groupuscules veulent occulter, c’est que ce sont les femmes qui prennent soin des enfants. Jouer avec et sortir avec n’est pas s’occuper de et encore moins prendre soin … les enfants ne sont pas des chiens, et moins encore un joujou pour narcissique en mal de reconnaissance.
2) Non, les femmes ne sont pas suivies par les Juges aux affaires familiales. Les situations où les mères ont ce qu’elles veulent, c’est quand Monsieur est d’accord, soit par son accord tacite ou explicite, soit par son absence dans la procédure. Dans les autres situations, et surtout les plus dramatiques (violences reconnues sur Madame, violences non reconnues sur l’enfant mais que l’enfant dénonce auprès du juge, violences constatées sur l’enfant mais non reconnues, et même violences reconnues sur l’enfant), c’est la voix du père qui prime.
Un troisième mensonge :
« face à la forte augmentation de divorces, de nombreux enfants (1,5 million selon l’INSEE) sont confrontés à la question du lieu de leur résidence, qui – en l’état actuel du droit – consiste à se résigner à devoir choisir en faveur de l’un des parents, et par conséquent au détriment de l’autre, principalement le père ».
Là encore, l’exposé des motifs de cette PPL brosse de la justice civile un portrait aberrant, proche de la vision des masculinistes aux postures victimaires : les hommes, en l’occurrence pères, donc héritiers directs et sujets en chef du Code Napoléon qui régit nos institutions, seraient lésés par la Justice ! Les groupuscules (qui sont un lobby très actif auprès des députés) prétendent que :
1) les femmes obtiennent tout ce qu’elles veulent des juges aux affaires familiales
2) les enfants décident, et choisissent pour le juge les modalités de garde qu’il doit ordonner.
Où peuvent bien vivre ces gens pour raconter de telles contre-vérités ? Dans le pays où les demandeurs d’asile manipulent la préfecture, les chômeurs profitent du système et les réfugiés viennent profiter de l’aide médicale d’état ? Rappelons que les JAF demandent aux femmes de se taire sur les violences conjugales, car ils prétendent que ça ne les concerne pas, que n’a pas d’incidence sur la décision concernant les droits de visite et d’hébergement, et que ça ne concerne pas l’enfant. Rappelons aussi que les enfants ne sont jamais entendus avant 10 ou 12 ans par le JAF ; de plus, l’enfant n’est pas entendu quand il demande à ne voir son père que sous protection car il a peur. Il est immédiatement suspecté d’être manipulé par la mère. Quand l’enfant déclare être victime de violence paternelles, le JAF pense que ça ne relève pas de sa juridiction (mais il ne saisit jamais le juge des enfants), et sa seule réponse est de lancer une enquête sociale : or celle-ci ne révèlera rien (car elle n’est pas faite pour détecter les violences) … pire, le plus souvent, elle brossera le portrait d’une mère surprotectrice et angoissée, d’un enfant influencé par l’angoisse de sa mère, et d’un bon père, qui éventuellement ne prend pas assez sa place … et le JAF œuvrera pour redonner sa place au père, et remettre à leur place mère et enfant qui manquent de respect, l’une à l’autorité parentale du père, l’autre à son Père.
En fait, il s’agit là d’un autre thème masculiniste qui s’infiltre dans la Loi : tous les mauvais pères accusent l’enfant de « choisir la mère », de les rejeter, tout comme ils accusent les mères de manipuler l’enfant pour qu’il les rejette.
Et c’est par ce thème masculiniste qu’on en arrive au SAP … le syndrome d’aliénation parentale maternelle
En effet, une partie de la proposition de loi est formulée ainsi :
« Si la résidence de l’enfant ne peut être fixée, pour une raison sérieuse, au domicile de chacun de ses parents du fait de l’un deux, elle est fixée au domicile de l’autre ».
On voit derrière la prétention à l’égalité et à la modernité de cette PPL, un motif très ancien, directement issu de la culture de Puissance Paternelle qui imprègne le droit de la famille français, comme le rappelle Edouard DURAND, magistrat, à la suite de Christine DELPHY (1995) ou Carol PATEMAN (1988; 2010 pour la traduction). Il s’agit en fait de punir le parent qui refuse la garde alternée en 1) transférant la garde au parent accusé et 2) en réduisant ses droits de garde à des visites en lieu neutre (le parent se déplace dans des locaux et est surveillé par des professionnels dans l’exercice de ses droits). Or, le plus souvent, le parent qui refuse, c’est la mère, pour protéger l’enfant de violences qu’elle a détectées contre l’enfant ou subies directement.
Quand on sait la difficulté que les mères ont à obtenir qu’un conjoint violent (donc un père maltraitant) ou un père maltraitant (ayant directement frappé ou maltraité sexuellement l’enfant) soit surveillé en lieu de visite neutre, on mesure l’ampleur de la torsion du droit qui s’opère ici, pour sanctionner le refus d’un parent aux droits de l’autre. Ceci semble être un durcissement de la loi de 2002 sur l’autorité parentale : déjà elle avait pour but avoué d’assurer au père une place égale auprès de l’enfant par rapport à la mère (alors même que son implication dans les soins à l’enfant reste quasi nulle) ; elle mettait au centre de l’intérêt de l’enfant le respect de l’autorité parentale des parents; elle faisait du respect de l’autorité parentale de l’autre parent (en pratique, du père) un devoir très contraignant pour le parent (en pratique, la mère), au point que, 15 ans plus tard, on voit plus de plaintes, de gardes à vue ou de condamnations avec sursis (3 mois de prison) pour les mères qui n’ont pas présenté l’enfant au père (en week-end ou le bon jour des vacances d’été) que pour un père qui maltraite psychologiquement ou sexuellement l’enfant.
Cette nouvelle punition par le retournement de la situation est la traduction en droit du syndrome d’aliénation parentale, telle que pensée par Richard Gardner quand il préconisait des mesures pour lutter contre les tentatives d’aliénation maternelle.
Ce serait donc au nom du bien de l’enfant, afin de lui épargner de choisir entre pour sa mère et contre son père, choix impossible que la mère et la justice réunis lui imposeraient, que la loi propose que, sans négociation, ce sera la moitié du temps chez gentil-papa … et si méchante-maman refuse, ce sera 100% du temps chez gentil-papa, et méchante-maman sera priée de voir son enfant en lieu neutre, une heure trente toutes les deux semaines.
Cette proposition avait déjà failli passer en 2013 :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1369.asp
Avec le nouveau sous-secrétariat de l’égalité hommes femmes, la proposition pourrait bien passer, car la politique actuelle consiste à (re)donner les droits des femmes aux hommes, au nom de l’égalité, alors même que les hommes n’ont pas du tout cédé les privilèges de leur domination (domination économique dont la prime-couille de 20% qui gonfle leur salaire, exploitation du travail ménager, décharge du travail parental sur les mères, surtout quand l’enfant a moins de 6 ans, etc.).
La garde alternée : une vision de l’égalité du point de vue viril.
La garde alternée, tout comme la définition de 2002 de l’autorité parentale, est une assignation à résidence pour les femmes qui veulent fuir un conjoint violent (et ça concerne 1 femme sur 5 en France).
Comme la mesure est « par défaut », il reviendra à la femme de prouver les « raisons graves » pour lesquelles elle ne peut accepter cette coparentalitéhabitation forcée avec l’homme qui l’a détruite. Vu l’incapacité presque totale de la justice française à reconnaître les violences conjugales, et plus encore les violences sur enfant, cette mesure par défaut est simplement un permis de continuer à maltraiter délivrée aux hommes violents par la justice civile (à la suite de la justice pénale, qui prête tant d’innocence aux hommes coupables et si peu de crédibilité aux femmes ou enfants victimes).
La garde alternée est aussi une véritable torture physique et mentale pour les enfants de moins de 6 ans.
Les enfants de cet âge (et plus ils sont petits et plus ces besoins sont vitaux) ont un besoin neuro-physiologique et affectif d’être au contact avec une femme (si possible une femme qui se sent investie comme mère) c’est à dire d’un être qui (en raison de sa socialisation patriarcale mais aussi, n’en déplaise aux virilistes, en raison de la capacité des femmes à créer la vie) a des compétences émotionnelles, sociales et cognitives surdéveloppées, adaptées à l’être humain en construction afin qu’il puisse, dans un premier temps, survivre, puis se développer. La froideur émotionnelle virile qu’ils appellent « sérieux » ou « difficulté à exprimer ses sentiments », les « jeux » virils de type jeté de bébé, la surexcitation avant le coucher ou le sadisme rigolard qui consiste à « jouer » à se battre, le manque d’empathie de type égoïsme, le caprice permanent qu’ils appellent « autorité masculine », l’incapacité à se mettre à la hauteur de l’autre dans un vrai échange ou partage qu’ils appellent « voix de la raison », … tout cela est déjà invivable quand on est une femme adulte, mais pour un jeune enfant, c’est juste incompatible avec ses besoins vitaux de sécurité émotionnelle, d’empathie, de soins continus, d’affiliation aux autres, de confiance en soi.
Enfin, la garde alternée est gravissime pour les enfants déjà victimes de violences conjugales et/ou d’un père maltraitant.
L’enfant a alors un besoin vital absolu d’être au contact de la mère, car c’est sa seule source de sécurité et de soins. L’arracher à la mère pour le livrer à l’agresseur un week end sur deux est déjà une violence institutionnelle que les JAF inflige sans discernement aux enfants, au mépris des textes internationaux et nationaux en vigueur. Mais infliger à ces enfants déjà victime une garde alternée est une véritable complicité dans la destruction du lien mère-enfant (but premier de l’homme maltraitant) et dans la commission de violences sur une personne vulnérable. Or ces violences paternelles ont des conséquences sur toute la vie de l’enfant (perte d’espoir scolaire, tentatives de suicide, maladies chroniques, risque de subir à nouveau des violences pour les filles, et risque de commettre des violences pour les garçons, mort prématurée).
Ici l’égalité hommes/femmes se traduit par :
enfant = produit de la femme, qu’elle veut garder pour elle
injustice = père dépossédé du produit de la mère
égalité = partager le produit en deux pour que chacun ait sa moitié.
Ceci est une équation doublement misogyne (haineuse envers les femmes) et misopédique (haineuse envers les enfants).
Réponses au sexisme et à la misopédie
DOCUMENTAIRE« In Nomine Patris », au nom du père.
(warning : les incrustations de scénette sur le thème du chaperon rouge sont inadaptées).
Ecriture et réalisation : Myriam Tonelotto
Année de production : 2005
Durée : 52 minutes
ARTICLES ou TEXTES à TELECHARGER :
Maurice BERGER, Effets psychologiques de la résidence alternée pour les enfants
Maurice BERGER, Protection de l’enfance, l’enfant oublié
Muriel SALMONA, Le changement en psychothérapie des victimes de violences conjugales
Convention d’Istanbul ratifiée par la France. Fact Sheet. Le droit et la protection enfants
Karen SADLIER, Enfants exposé-e-s aux violences conjugales, p. 13-39
Maurice BERGER, le syndrome d’aliénation parentale et l’alienation parentale
Maurice BEGER, le syndrome d’aliénation parentale : un concept dangereux
Jacqueline PHELIP et Hélène ROMANO, le syndrome d’aliénation parentale, un concept dangereux
Tina HOTTON, 2001La violence conjugale après la séparation, Juristat n°21
Barry GOLDSTEIN : Syndrome d’aliénation parentale et instrumentalisation de la justice
Le mythe des hommes battus, par le Collectif anti-masculiniste
Edouard Durand, La résidence alternée du point de vu du juge
Edouard DURAND, Violences conjugales et parentalité, pp. 276-280
Edouard DURAND, 2010 : la vie de l’enfant après la séparation des parents
Extraits de Textes Juridiques sur la protection de l’enfant en situation de violences conjugales
AUTRE BIBLIOGRAPHIE
ROMITO, Patrizia : Un silence de morte. La violence masculine occultée. 2006.
DELPHY, Christine : « L’état d’exception : la dérogation au droit commun comme fondement de la sphère privée ».
GRYSON-DEJEHANSART, Marie Christine : Outreau – La vérité abusée, 12 enfants reconnus victimes. 2009. http://la-verite-abusee.pagesperso-orange.fr/
SADLIER, Karen : L’état de stress post-traumatique chez l’enfant victime d’agression. 2001.
SALMONA Muriel « L’impact psychotraumatique des violences sur les enfants : la mémoire traumatique à l’œuvre », in La revue de santé scolaire et universitaire 6, Elsevier, 2013
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En ligne : http://www.alternativelibertaire.org/?Masculinisme-Le-bras-arme-du
BERGER, Maurice : « La résidence alternée, une loi pour les adultes ? ». 2007.
En ligne : http://sisyphe.org/spip.php?article1466
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STOP masculinisme : « L’insidieuse infiltration du masculinisme en travail social ». avril 2015.
En ligne : http://stop-masculinisme.org/?p=141
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Karen SADLIER, 2011 : KAREN SADLIER, Les Mots pour le dire. Guide à l’attention des professionnels. Pour l’Observatoire de la Seine Saint Denis. 2011.
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MCFARLANE & Bessel van der KOLK, 2008 : Traumatic Stress The Effects of Overwhelming Experience on Mind, Body, and Society.
MACFARLANE, 2010 : “The long-term costs of traumatic stress: intertwined physical and psychological consequences”.
L’article GARDE ALTERNEE et syndrome d’aliénation parentale est apparu en premier sur Féministes radicales.
L'adoption du projet de loi 62 exigeant entre autres de donner et de recevoir des services publics à visage découvert suscite un tollé pour les mauvaises raisons.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeDes gens ont manifesté à visage couvert, prouvant par l'absurde une faille de la Loi sur la neutralité religieuse. Mais ceux qui prennent fait et cause pour les femmes intégralement voilées ne semblent pas saisir la contradiction : ils invoquent la liberté de choix d'un vêtement qui proclame l'inégalité de la femme dans l'espace public.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeDes hommes en situation de pouvoir abusent de leur pouvoir. Ces hommes ont l'habitude de se faire obéir et de profiter d'autrui. Ils ne sont pas les seuls à le faire, tant s'en faut, car beaucoup d'hommes harcèlent et agressent sexuellement les femmes, mais leur impunité est grande, même si le mouvement des femmes a commencé à la fissurer.
- ViolencesJe me souviens avoir cliqué sur ce lien clickbait qui disait « Ces stars qui ont très mal vieilli » avec une photo de Brigitte Bardot. J’avais la vague espoir qu’on évoque par exemple ses propos racistes répétés, même s’il faudra un jour qu’on parle de cette tendance à attribuer à la vieillesse ou à la sénilité des propos racistes, homophobes, transphobes ou sexistes. L’article s’étonnait donc réellement qu’une femme de 83 ans n’ait plus le physique de ses 25 ans. C’était visiblement une offense personnelle, un sale tour qu’elle nous jouait de vieillir comme tout un chacun. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’il semble presque plus violent pour certain-es que Bardot ait vieilli qu’elle tienne des propos racistes. A se demander ce qu’il se passerait si elle tenait les mêmes propos avec son physique de 1965.
Les femmes ne sauraient être uniquement talentueuses ou intelligentes ; il faut toujours rappeler qu’elles ont été belles ou, tout au moins, jeunes. Trois monstres du cinéma français, Mireille Darc, Danielle Darrieux et Jeanne Moreau sont mortes il y a peu. Toutes les couvertures de journaux qui leur ont rendu hommage ont exhumé des photos d’elles d’il y a 30, 40 ou 50 ans. On n’a vu aucune photo récente, où elles avaient plus de 50 ans, contrairement évidemment à Jean Rochefort que quasi tous les journaux montrent déjà âgé. Il n’y a même pas l’excuse de dire que leurs derniers bons films sont déjà anciens puisque toutes ont continué à avoir une vie publique et à tourner qui dans des films, qui à réaliser des documentaires.
Mireille Darc était par exemple, lors des nécros, toute entière réduite à sa fameuse robe et nous avons ainsi eu le plaisir de lire, alors que son cadavre était à peine froid, les fantasmes explicites de beaucoup d’hommes sur son postérieur. Il n’y a évidemment aucun problème à avoir été très sexy et avoir incarné un fantasme absolu ; Mireille Darc l’assumait volontiers d’ailleurs et en était, semble-t-il, plutôt contente. Le problème survient lorsque TOUS les media font leur couverture sur cet unique film et procèdent de la même façon avec toutes les actrices qui décèdent. Une actrice ne vieillit pas et fut-elle centenaire, elle semble être morte à l’âge de 30 ans. Je ne sais pas ce qu’il y a de problématique à montrer les rides, le visage qui tombe, les fanons du visage, les taches de vieillesse. C’est ce que montre la couverture de Telerama pour Jean Rochefort ; il est âgé, il a les yeux chassieux, les joues creuses, des rides et des tâches. En ne faisant pas la même chose pour Moreau, Darc ou Darrieux, on les ampute d’une partie de leur vie, on a l’impression que ce qu’il y a eu après leur jeunesse compte moins ou peu. On a l’impression d’une ultime galanterie, comme si on leur rendait service au fond, à ne pas exhiber leur visage marqué et ridé, comme s’il y avait une quelconque gêne à apparaître aussi vieille. Peut-être que toutes les vieilles femmes devraient faire comme Greta Garbo et se cloîtrer après 50 ans pour préserver le monde de leur vieillesse si insupportable. Il semble que la vieillesse féminine, qui commence vers 40 ans semble-t-il, constitue une gêne, une offense, une violence. Alors toutes les actrices meurent jeunes au contraire des acteurs. On a l'impression d'une espérance de vie inversée entre les femmes et les hommes tout d'un coup.
Le 17 octobre 2017, le député Mustapha Laabid interpellait Marlène Schiappa au sujet des violences faites aux femmes. Il se contentait de répéter ce que 250 féministes ont dit avant lui, ce que la secrétaire d’état a dit avant lui, mais il fut acclamé par toute l’assemblée nationale.
Et Colette Guillaumin de dire : « Avez-vous remarqué dans les assemblées : une femme dit un truc... plouc, ça tombe au fond, pas une ride à la surface, rien. A condition d'ailleurs qu'on ne lui coupe pas la parole sans même se rendre compte qu'elle parlait, sans même ouïr qu'un son sortait de sa bouche. Car, qu’elle commence à parler ou qu'elle ait « fini » - elle a d'ailleurs intérêt à se dépêcher, ce que le plus souvent, l'excuse à la bouche et l'œil angoissé, elle ne montre que trop -, on n'a rien entendu. Ravivez vos souvenirs de colloques divers, congrès, réunions syndicales et autres assemblées, houleuses ou non. Donc, rien, on recommence à parler dès qu'elle l'a fermée, et souvent avant. Même si on ne pouvait pas le moins du monde l'accuser de digression, on ne l'a pas entendue, donc on peut continuer après qu'elle a cessé de faire du bruit et de troubler la concertation. Mais, mais... un quart d'heure après - ou une heure, c'est selon - quelqu'un (un) d'autre, mû par une inspiration soudaine et irrépressible, dit (ce qu'elle avait dit). Alors là on écoute, et on entend : c'est un homme qui parle. On écoute, même pour s'opposer au besoin, la question n'est pas là, on peut être contre mais on a entendu. On a même entendu quelqu'un qui vient - enfin ! - d'avoir une idée nouvelle, tout fraîche, toute neuve, que personne n'avait jamais eu... C'est pour ça, on est frappé ! C'est frappant quelque chose qui n'a jamais été dit, non ? Transparentes nous sommes. Transparentes mais utilisées. Pas du tout inefficaces, très efficaces même, productrices d'idées anonymes, mères de la pensée en quelque sorte. Là où ça puise librement, là où on peut regarder et voir à travers... Oui, nos mères étaient des vitrières. »
Au milieu de son discours on entendit « ces femmes sont nos mères, ces femmes sont nos filles, nos sœurs, nos amies ». Il entrait ainsi dans la longue tradition des hommes qui considèrent qu’une femme n’existe que si elle est rattachée à un homme. Stéphanie Lamy s’en faisait également la reflexion, ce qui lui valut d’ailleurs un bel harcèlement.
Cette tradition va de Claude Levi-Strauss « Le village entier partit le lendemain dans une trentaine de pirogues, nous laissant seuls avec les femmes et les enfants dans les maisons abandonnées » (s’ils sont avec les femmes et les enfants, ils ne sont pas seuls, le village n’est pas parti entier et les maisons ne sont pas abandonnées) au harceleur de rue qui demande à un groupe de filles si « elles sont seules » comme si être en groupe exclusivement féminin, ne constituait pas une preuve solide de compagnie, comme si ne pas être en compagnie de ses propriétaires, de ses cautions d'existence changeait la donne en matière de harcèlement.
Et cela existe également pour les actrices qui ne sauraient avoir une existence propre. Je relevais déjà à la mort de Mireille Darc qu’on disait d’elle « qu’elle avait joué auprès des plus grands ». C’est une phrase qu’on retrouve également pour Moreau et pour Darrieux qui furent deux des plus grandes actrices du cinéma français et mondial. Bien évidemment rien de tel pour Jean Rochefort qui est un des plus grands, qui n’est pas défini par quelqu’un d’autre que lui-même et qui existe par ce qu’il a fait et non par ce que les autres hommes ont fait à côté de lui. Les femmes peuvent-avoir accompli les plus grands exploits, joué dans les plus grands films ; il faut les ramener au neutre générique, à un homme qui va les définir, leur accorder un peu de sa valeur intrinsèque.
On dénonce beaucoup ces jours-ci les violences sexuelles dont sont victimes les femmes. On s’en étonne. Comment en être surpris alors que les femmes sont toujours définies comme des appendices de l’homme ? Un surplus, Une « Madame de », une femme, une mère, une sœur. Un truc en plus qui n’a de la valeur que s’il a un homme pour le définir, si elle est la femme ou la sœur d’un homme. Je pense à ce film où un homme harcèle une femme, il n’écoute absolument pas ses refus, il doit être sourd, je ne vois que cela. Arrive l’amant de la jeune femme. Notre harceleur s’excuse auprès de lui. La femme n’a aucune importance, elle est entre eux, elle n’a pas de valeur propre, elle n’a pas de refus à exprimer puisque cela ne compte pas. Elle acquiert une valeur en tant que propriété d’un homme.
Libération, 29 août 2017
Paris-Match, 28 août 2017
Libération, 1er août 2017
Libération, 20 octobre 2017
La cinémathèque, 31 juillet 2017
La cinémathèque, 19 octobre 2017
Première, 31 juillet 2017
Première, 09 octobre 2017
Le Monde, 10 octobre 2017
La grande librairie, 12 octobre 2017
France info, 16 octobre 2017La cinémathèque, 9 octobre 2017
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A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, et des 80 ans du Mouvement du Nid, notre délégation propose la 400e représentation d' "Au bout de la nuit", le 21 novembre 2017 à 20h, à la Halle au Sucre à Lille
C'est une histoire vraie. A 20 ans, Nicole tombe dans le double enfer de la drogue et la prostitution. Sa rage de vivre lui permet, au fil du temps, de se reconstruire une vie et un avenir. Nicole est devenue juge et députée au Parlement de Genève.
Humour, fantaisie, pudeur et gravité font passer ce spectacle des larmes aux rires. Une suite d'émotions fortes vécues par une femme ordinaire qui ressemble à des milliers d'autres femmes "d'exception".
Un spectacle théâtrale adaptée du livre autobiographique de Nicole Castioni "Le soleil au bout de la nuit" édité chez Albin Michel.
Le 21 novembre 2017 à 20h00
lieu : Halle au sucre, 1 Rue de l'Entrepôt, LILLE
Entrée gratuite et participation libre
Places limitées et uniquement sur réservation.
RESERVER ICI
Sélectionnez Réserver ici et mettre le lien suivant :
renseignements au 06 85 21 89 71
nordpasdecalais-59@mouvementdunid.org
TIC TAC & CO Compagnie théâtrale
Adaptation et interprétation Annette Lowcay
Mise en scène Jérôme Bigo
Création musicale Stéphane Butruille
Lumières Sylvain Liagre
Costumes Christine Pélissier
Ces derniers jours ont été le théâtre d'un mouvement fort, émouvant et majeur. Des femmes ont eu le courage de se présenter sur les réseaux sociaux comme des survivantes de harcèlement, d'agressions, de viols…
- ViolencesBeaucoup de femmes, dont je suis, ont observé, poings serrés et cœur au bord des lèvres, tous les témoignages déposés sur les réseaux sociaux par des victimes de violences sexuelles. Ces femmes témoignaient de tous les pays, avaient toutes les couleurs, les origines, tous les âges, toutes ou aucune religion.
C'était difficile.
Difficile parce que chaque témoignage ramenait chaque femme à ce qu'elle a vécu.
C'était difficile de voir des femmes se souvenir.
C'était difficile de voir des femmes, qui habituellement ne veulent pas parler de tout cela, qui habituellement font "comme si", témoigner.
C’était difficile de voir des hommes feindre de s’étonner alors que c’est le 50eme hashtag sur le sujet et qu’on ne peut plus faire en 2017 comme si on ne savait pas.
C’était difficile de voir des hommes louer cette libération de la parole, alors que chaque témoignage me donnait envie de hurler à n’en plus finir.
C’était difficile de voir des hommes m’expliquer que « les choses avancent » au moment où l’on est noyé sous les témoignages de viols et d’agressions. Et il faut se taire parce qu’ils sont gentils ceux-là ; si on les agresse, il ne restera personne.
Difficile parce que j’ai été témoin au début des années 2000 de la première prise de parole collective de victimes de violences sexuelles, sur le forum des Chiennes de garde et que très peu a changé depuis lors : nous avons parlé, on nous a dit qu’on nous écoutait, il ne s’est rien passé.
C’était difficile d’avoir à la fois envie que la parole se libère et qu’elle s’arrête, qu’on se taise toutes, parce que c’est trop, trop de souffrance et surtout trop d’indifférence.
C’était difficile de voir chaque insulte et chaque moquerie adressée à chaque victime parce qu’elles font écho à beaucoup d’histoires personnelles. Comment « se foutre des trolls » quand votre père, votre mère, vos amis, votre mari, la police, la justice ont eu le même discours ?
C’était difficile de voir les injonctions à porter plainte alors qu’on est tant à avoir tenté de le faire et tant à avoir été dissuadées.
C’est difficile de retrouver sous les traits d’un troll de 17 ans ce que vous ont dit votre mère, votre mec ou votre meilleure amie.
C’est difficile de lire les posts d’hommes, même bardés des meilleures intentions. Il aura fallu un tsunami pour qu’ils écoutent au lieu de simplement entendre ? Il aura fallu que des femmes raisonnables s’y mettent - et pas seulement des féministes semi hystériques - pour qu’ils écoutent ? Je ne sais même plus quels mots employer pour décrire la souffrance qui prend, qui tord, qui vrille à comprendre qu’il n’y a pas de vrai espoir, que toutes les femmes y ont droit, y auront droit et que voilà c’est comme ca.
C’est difficile de constater que les violences sexuelles restent « un problème de femmes » alors que 98% des auteurs sont des hommes.
C’est difficile de voir que nos amis, nos collègues, nos pères, nos frères, nos maris et nos amants vivent au fond très bien en sachant qu’on sera toutes agressées sexuellement à des degrés plus ou moins divers au cours de notre vie.
Je suis toujours stupéfaite de lire que nous féministes faisons notre buzz et notre business avec les violences sexuelles alors que cela fait si mal, si mal, c’est une douleur sans fin, une injustice telle qu’elle laisse le souffle court. Chercher les bons mots toujours pour qu’on écoute enfin, qu’on mette les moyens qu’on engage une vraie politique, car oui c’est possible d’arrêter tout cela pour peu qu’on le veuille.
Et puis il y a la colère.
La colère de voir des salopards refuser de voir que les violences sexuelles sont présentes dans toutes les couches de la société et pas seulement chez les riches juifs d’Hollywood et les pauvres arabes musulmans de banlieue. La colère donc devant l’instrumentalisation des violences faites aux femmes ; pour assoir son racisme, son islamophobie ou son antisémitisme.
La colère devant ces media hypocrites qui invitent les pires misogynes pour parler des violences sexuelles.
La colère devant ces media qui accordent, de temps à autres, des articles à leurs journalistes engagé-es contre les violences sexistes/racistes etc, pour mieux, ensuite, inviter des chroniqueurs sexistes et racistes.
La colère devant ce foutu concept de débat contradictoire où l’on considère que la parole sexiste doit avoir le même poids que la parole féministe.
La colère qu’on préfère disserter sur les mots d’un hashtag plutôt que sur les violences subies par les femmes.
La colère qu’on refuse à employer le bon mot pour qualifier les violences sexuelles à l’égard des femmes : du terrorisme. Nous apprenons très tôt aux femmes à vivre dans la peur, nous ne les armons pas pour lutter contre les agresseurs, nous instillons un climat oppressant, violent, lourd afin que les femmes se contiennent, se surveillent, contrôlent leurs mouvements, leurs gestes et leurs vêtements. Et les femmes qui ne respectent pas ces règles implicites, changeantes, mouvantes sont agressées, violées, tuées. Et c’est bien l’exacte définition du terrorisme ; mais pas d’état d’urgence pour celui-là. Quand un homme me saute dessus dans la rue avec un couteau et me viole, et que la terre entière m’explique que c’est au fond un peu normal, qu’est-ce que j’avais à faire là ; qu’est-ce que sinon une politique de terreur à l’égard des femmes ? Est-ce normal d’envisager que la rue n’appartient pas aux femmes ?
La colère devant ce gouvernement de tartuffes. Il faut de l’argent. De l’argent pour mener des campagnes d’éducation ou de prévention. Comme le rappelle Caroline de Haas c’est ce qu’on a fait pour la sécurité routière, le préservatif. On y a mis les moyens et cela a fonctionné. Il faut de l’argent pour des spots télé, des spots radio, des spots Internet, de la publicité diverse. Il faut des cours à l’école, au collège et au lycée. Il faut de l’argent pour les associations qui vont dispenser des cours d’éducation sexuelle. Il faut prévenir avant de seulement penser à guérir. Et bien sûr il faut de l’argent pour les associations d’aide aux victimes. Il faut davantage former policiers, gendarmes et juges.
La colère devant les hommes qui se réjouissent devant cette « libération de la parole ». Vous êtes indécents. Vous êtes ignobles. Vous vous fichez bien des souffrances que certaines ont endurées à parler. Vous vous fichez bien des insultes qu’on a reçues. Vous vous fichez bien des cauchemars qui reviennent pour certaines. Vous vous fichez bien des trolls dont les paroles font écho à ce qu’on a pu entendre à l’époque. Nos témoignages sont vos sujets d’étude. Nos témoignages étaient nécessaires pour que « vous vous rendiez compte ». Et on ne peut rien dire car on en est au stade où on devrait être contentes que vous écoutiez. Je vous vois pontifier, écrire de doctes longs posts pour expliquer combien "tout cela vous a fait du bien", "vous a permis de vous rendrez compte", "d'ailleurs vous avez en 2003 vous avez peut-être fait un truc mais vous n'êtes plus comme cela". Nos récits vous ont fait du bien.
La colère devant ces hommes qui témoignent qu’ils ont agressé, violé, harcelé mais qui jamais n’emploient ces mots-là. Ils minimisent encore et toujours. Et ils reçoivent plus de soutiens et d’encouragements que n’importe quelle victime. "Quel courage" entend-on. Courage de quoi ? Vont-ils perdre quoi que ce soit à dire, à mots couverts, qu'ils ont violé ou agressé des femmes ? Vont-ils être insultés comme le sont les victimes ? Encore une fois l'éclatante démonstration de la culture du viol. Des hommes avouent qu'ils ont violé, qu'ils ont agressé et l'on les loue de le faire. Limite des héros. Bientôt des articles pour faire parler ces hommes qui "ont osé rompre le silence".
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L’état de grâce aura duré deux jours. Deux jours où la voix des femmes victimes de Weinstein arrivait à être plus forte que celle de ceux qui les traitaient de lâches, de menteuses ou de putes.
Et puis les femmes du monde entier s’y sont mises. Cela était relativement acceptable quand c’était un violeur qui était loin, à Hollywood là-bas, où l’on pouvait fantasmer sur des orgies, des vies de débauché et des hommes qui ne sont pas comme nous. C’était inacceptable, intolérable que des Madame tout le monde osent prétendre vivre jour après jour la même chose.
On les a accusées de ne pas donner de nom, on les a accusées de donner des noms, on les a accusées de parler tardivement, on les a accusées de parler sans preuve, on les a accusées de mélanger harcèlement, viol, agression sexuelle et drague lourde, on les a accusées de vouloir faire du buzz, on les a accusées de vouloir se faire remarquer.
C’est hautement curieux cette tendance à bramer qu’on hait le viol par tous les pores de son être et d’insulter toutes les femmes (je n’ai pas lu un témoignage sur twitter qui ne soit pas suivi d’insultes) qui témoignent.
Les hommes qui avaient été accusés de commettre des violences sexuelles ont été comparés aux juifs pendant la seconde guerre mondiale (Zemmour, 17 octobre). Je sais que c’est compliqué à comprendre mais faut-il rappeler que les juifs arrêtés, déportés et assassinés pendant la seconde guerre étaient vierges de tout crime, contrairement aux hommes que nous accusons d’avoir commis des actes délictueux ou criminels ? Pourquoi la parole des femme est-elle systématiquement mise en doute ? Chacun voit bien que le moindre de nos témoignages est moqué, insulté, minimisé. Quel intérêt aurions-nous à mentir en sachant que témoigner va nous valoir plus d’insultes que de soutiens ?
Cela fait plusieurs années que les victimes de violences sexuelles témoignent via les réseaux sociaux. Et cela fait plusieurs années que des hommes feignent à chaque fois de découvrir combien elles sont répandues. « Je ne savais pas » brament-ils la main sur le cœur, tombant de leur chaise tous les six mois à chaque hashtag un peu trop visible pour détourner les yeux. Le potentiel d’étonnement de certains hommes est attendrissant ; on dirait des enfants la veille de Noël. « Comment, mais vous viviez tout cela ? Mais il fallait en parler » disent-ils aux victimes qui se sentent donc coupables dans la demie seconde de ne pas leur avoir parlé avant. Nous avons encore le doux espoir que la plupart des hommes n’en ont pas complètement rien à foutre de ce que nous vivons, qu’ils ne savent réellement pas et que s’ils savaient, ils agiraient. Nous désignons les gros machos (Finkielkraut, Erner, Zemmour etc) parce qu’il est trop insupportable de constater que nous en sommes entourées.
La spécificité de la culture du viol à la française, comme le soulignait Isabelle Adjani, est que nous noyons les crimes sexuels sous une couche de galanterie, amour des femmes et autres amour courtois. C’est pour cela que Renaud Revel peut encore appeler le violeur Weinstein un « serial -lover ». C’est pour cela que certains journaux titrent sur les « parties fines » de Weinstein sans arriver à comprendre que ce qui pose problème n’est pas qu’il aime le sexe mais qu’il aime le sexe non consenti (et les deux ne s’excluent pas). Ce sont exactement les mêmes propos qu’on avait lus lors des affaires DSK. Et pourtant cette confusion a un vrai intérêt.
Dans la préface du livre Les femmes de droite, Christine Delphy soulignait combien, depuis les feminist sex wars des années 80, nous avons du mal à parler de la sexualité. Nous analysons ce qui est considéré comme « à la marge », la prostitution, les violences sexuelles, la pornographie, mais nous parlons très peu au fond de sexualité (en tant que pratiques culturelles autour du sexe dans une époque donnée et à un moment donné). Il faudra pourtant, à mon avis, étudier la sexualité pour comprendre les violences sexuelles. Nous avons longtemps dit – et c’était sans doute une étape nécessaire pour faire comprendre la gravité de ces violences – que le viol n’était pas du sexe comme si le sexe était par essence, non violent et exempt de rapports de dominations. Pourtant tout nous prouve, dans la construction de la sexualité occidentale, que le sexe entre hommes et femmes est traversé de rapports de pouvoir, de violence, de domination et d’abus. « Baiser quelqu’un » désigne à la fois le fait de pénétrer une femme (une femme ne baise pas les hommes dans le langage courant, elle est baisée) et le fait de piéger quelqu’un. Dans une société où le sexe ne serait que source de plaisirs et de joies, « se faire baiser » devrait être synonyme d’une situation très agréable. On dirait alors : « ah je suis allée au restaurant, j’ai très bien mangé, j’ai bien été baisée » pour qualifier son contentement. Or, non « se faire baiser » est synonyme d’une situation où l’on s’est fait avoir, où l’on se sent un peu ridicule, d’où rien de positif ne ressort. Le langage familier autour du sexe est lui aussi synonyme de violences, blessures, chasse, meurtre : baiser, défoncer, percer, trouer, casser les pattes arrières, bourriner, défoncer, déglinguer, etc. Les métaphores autour de la sodomie sont l’archétype de moments très désagréables ; ainsi les syndicats persistent, à chaque manifestation, à les employer pour qualifier des mesures jugées mauvaises. Encore une fois, si vraiment la sexualité était une pratique dénuée de rapports de pouvoir et de violence, pourquoi la pénétration qui en constitue une part importante, est-elle systématiquement synonyme d’événements négatifs ?
Guillaume Erner, hier sur France Inter, s’émouvait du fait qu’on puisse établir un continuum entre violences sexuelles et drague lourde. J’irai plus loin. Il y a un continuum entre la sexualité, au moins hétérosexuelle, et les violences sexuelles. Les réactions négatives aux témoignages de violences sexuelles en sont d’ailleurs un bon indice. Beaucoup d’hommes et de femmes sont totalement incapables de percevoir que ce qui pose problème dans les violences sexuelles est le non consentement de la victime. Comment le pourraient-ils ? Est-il tellement pris en compte dans ce qu’on appelle le sexe consenti ? Regardez des séries, regardez des films, lisez ! Constatez le nombre de fois où l’on sent les femmes totalement consentantes aux actes sexuels. Ils sont peu nombreux. Constatez les fois où leur non consentement nous est présenté comme excitant et prélude à une sacrée bonne baise.
Il faut étudier par le prisme féminisme et les rapports de genre, la sexualité. Si les violences sexuelles étaient si a-normales, si éloignées de la sexualité consentie qu’on le dit, je prétends qu’elles ne seraient pas si nombreuses. Les violences sexuelles sont perçues comme du sexe, non pas consenti car on l’aura compris le consentement ne compte pas vraiment dans la sexualité (et c’est bien ce qu’il faudrait questionner), mais comme du sexe quand même. Il ne s’agit pas de parler de « zone grise » qui est du langage de prédateur pour justifier les violences sexuelles mais bien de continuum entre la sexualité et les violences sexuelles. C’est à ce prix que nous ferons diminuer les violences sexuelles ; en détricotant ce qui constitue la sexualité, en s’attardant sur ses « évidences ». Bien évidemment, nous serons - mais c'est déjà le cas - traitées de mal baisées et de vouloir mettre à mal les fondements de la société occidentale (ce qui ne sera pas tout à fait faux).
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Pour la journée européenne de lutte contre le trafic des êtres humains, notre équipe alsacienne organise une journée de sensibilisation avec une après-midi Portes ouvertes le 17 octobre au Mouvement du nid Strasbourg, qui sera l'occasion de fêter l'obtention du prix du Citoyen européen. Rendez-vous à la délégation, 1 Quai Saint jean à Strasbourg, de 14h à 18h30.
Cette après-midi sera aussi l'occasion de découvrir les actions de l'association, d'échanger avec des militantEs et de découvrir l'action de Rosen Hicher et Laurence Noelle lors de la projection du documentaire d'Hubert Dubois, "Les survivantes " à 15 heures.
Rendez-vous à la délégation, 1 Quai Saint jean à Strasbourg, de 14h à 18h30.
Notre équipe aura donc le plaisir de partager avec toutes et tous le prix du citoyen européen reçu lors de deux cérémonies à Paris le 27 septembre et à Bruxelles le 12 octobre.
Présentée par l'eurodéputé Edouard Martin, l'action de la délégation a retenu l'attention du jury qui l'a distinguée avec trois autres associations françaises.
Lors de la remise de la médaille dans les locaux du parlement européen à Paris, Aude Evrard, déléguée Départementale et Isabelle COLLOT, Permanente départementale ont eu la joie d'être très entourées puisque le Maire Roland Ries, maire de Strasbourg et l'adjointe à l'égalité Femmes /Hommes , Françoise Bey. Le Président de la CPAM, Jean-Paul Steinmetz et le sous Directeur M. Martignon avaient aussi fait le déplacement . Une des associations partenaires dans des projets à Saarbrücken, Hadassah Initiative féminine, s'est aussi associée à cet événement qui est une reconnaissance de tout le travail mené par la délégation au niveau européen :
Enfin, le travail de plaidoyer qui a abouti a la nouvelle loi sur la prostitution en avril 2016 a été particulièrement important dans une région Grand Est qui est depuis la fermeture des maisons closes à Colmar, fin 19è siècle, précurseure dans le combat abolitionniste. Il a été mené ces dernières années en partenariat avec la ville de Strasbourg, l'Eurométropole, premières cités de France à organiser des campagnes d'affichage dénonçant la marchandisation du corps humain.
Le 12 Octobre , à Bruxelles, une cérémonie a été organisée en présence de tous les autres lauréats de différents pays d'Europe. "Le parlement européen désireux d honorer les actions menées par des citoyens, groupes , associations ou organisations qui témoignent d'un engagement exceptionnel pour la meilleure compréhension réciproque et l'intégration plus étroite entre les peuples, conscient de l'importance des valeurs d'hospitalité, de solidarité et de tolérance pour la promotion et le maintien de la paix et de la prospérité.
Les affaires Weinstein (à savoir qu’un homme ait pu pendant 30 ans violer, agresser sexuellement et harcèlement au moins trente femmes à ce jour) montrent, comme très souvent dans les affaires de violences sexuelles, que beaucoup d’hommes savaient.
- des journalistes savaient
- des patrons de presse savaient
- Le conseil d’administration de The Weinstein Company savait puisque le contrat de Weinstein est rédigé de telle manière qu’il ne puisse être renvoyé en cas de plainte pour harcèlement sexuel.
- Brad Pitt savait.
- Ben Affleck savait (enfin il sait aussi pour son frère Casey et il sait aussi pour lui-même. Avez-vous noté qu’il a reconnu hier avoir agressé sexuellement (il a parlé de conduite inappropriée) l’actrice Hilarie Burton et qu’une autre accusation d’agression sexuelle le vise ?
- Georges Clooney savait.
- Matt Damon savait
- Russel Crowe savait.
La liste est longue.
Oh ils vous diront tous qu’ils ne savaient pas exactement. Que Weinstein est « comme ca ». Qu’il est « un peu lourd ». Qu’il « aime beaucoup les femmes ». Qu’il « y a beaucoup d’anecdotes ». Qu’il « y a des bruits de couloir ».
Des femmes ont parlé depuis trente ans. DES FEMMES ONT PARLE. On les a fait taire, on a acheté leur silence par la menace. Mais des femmes ont parlé.
C’est ce qu’il s’est passé pour DSK. Dès que « l’affaire du Carlton » est sortie, le tout Paris a bruissé d’hommes qui nous expliquaient qu’ils savaient depuis longtemps. On s’est opportunément souvenu que Piroska Nagy avait parlé.
C’est ce qu’il s’est passé avec Sydney Amiel. Des femmes ont parlé. Il ne s’est rien passé. Des avocats savaient, des juges savaient, des bâtonniers savaient.
C’est ce qui s’est passé avec Roger Ailes, l’ancien patron de Fox News. Des femmes ont parlé, des hommes ont écouté et n’ont rien fait.
C’est ce qu’il s’est passé avec Denis Baupin. Des femmes ont parlé, des hommes savaient.
C’est ce qu’il se passe avec des hommes politiques que des femmes journalistes ont dénoncé comme les harcelant. Ils sont connus, il ne se passe rien. Les femmes journalistes qui vont interviewer ces hommes harceleurs sont juste priées de « faire attention à elles ».
C’est ce qu’il se passe avec Michael Bay. Des femmes dénoncent son comportement ; il ne se passe rien.
C’est ce qu’il se passe avec Terry Richardson des femmes dénoncent son comportement. Il ne se passe rien.
C'est ce qu'il s'est passé avec Roy Price, une femme a parlé il ne s'est rien passé. Il a fallu l'affaire Weinstein pour qu'il soit renvoyé.
C’est ce qu’il se passe avec des twitos, plus ou moins connus, qui pour certains d’entre eux, reconnaissent même les faits ! Mais il ne se passe rien.
Hier sur twitter, des avocats, des médecins ont dit, tout tranquillement connaître des hommes se comportant comme Weinstein. Et ils ont reconnu tout aussi tranquillement ne rien faire.
Cela se passe dans tous les milieux. Des femmes parlent, des hommes ne font rien.
J’ai parlé ; il ne s’est rien passé. Des collègues ont porté plainte, il ne s’est rien passé.
Partout des femmes parlent et il ne se passe rien. (ah si pardon elles sont traînées dans la boue).
Certains, que la décence n’étouffera pas, me diront que des femmes aussi savaient. C’est exact. Peut-on admettre qu’hommes et femmes ne sont pas égaux face à un homme qui agresse sexuellement des femmes ? Peut-on admettre que lorsque les femmes parlent on ne les croit pas ?
Tristane Banon a parlé. Elle a été traitée de salope absolument partout et des photos d’elle sont ressorties pour montrer qu’elle n’était pas crédible.
Nafissatou Diallo a parlé. Son physique a été utilisé pour démontrer qu’elle était trop laide pour être violée.
Samantha Geimer a parlé. On a expliqué qu’elle faisait plus vieux que son âge.
Les victimes de Baupin ont parlé. On a jugé que c’était tardif.
Des dizaines de victimes de Weinstein parlent et ont parlé. On a moqué et moque encore leur physique/leur chirurgie esthétique/ leur besoin de buzz/leur lâcheté/leur poids/leur carrière ratée/leur nombre d’amants.
Je vous invite à lire ou relire cette BD de Mirion Malle qui égrène les hommes célèbres et l’impunité qui les entoure. Impunité qui existe tout autant pour les hommes inconnus.
Un excellent article explique pourquoi autant de femmes savaient : « Ces «réseaux de murmures», comme on les appelle souvent, sont ce que les femmes utilisent pour se protéger les unes les autres, quand les autres moyens de protection habituels – plaintes aux ressources humaines, confrontation directe, la police – ne fonctionnent tout simplement pas, soit parce que l'homme en question est trop puissant, soit parce que le poids des preuves à apporter, lorsqu'il s'agit de cas de harcèlement sexuel, est trop important. Et enfin parce que le prix à payer quand on devient une accusatrice est trop lourd ».
Et de rajouter « C'est le privilège des hommes, en d'autres termes, de ne pas avoir besoin de savoir. »
Si l’article demeure essentiel, je ne partage pas sa conclusion. Les hommes qui entourent les agresseurs sexuels savent. Ils savent parce que les femmes leur en ont parlé car elles savent bien que leur seule parole ne suffira pas. Elles doivent compter sur le bon vouloir de quelques-uns pour espérer être entendues. Ils savent parce les agresseurs ne se cachent pas. Ils savent parce qu’ils profitent parfois du comportement des agresseurs. Ils savent parce que les agresseurs plaisantent sur leur comportement. Ils savent parce que leurs copains qui savent leur disent de faire attention à leur copine face à ce gars. Simplement cela n’est pas suffisamment important pour agir, cela n’est pas suffisamment important pour rompre la solidarité masculine. Des agressions sexuelles, du harcèlement sexuel, des viols ne sont pas suffisants pour que des hommes parlent. Parce que tout d’un coup les vieux réflexes surgissent. On sait que les femmes ont tendance à exagérer. On sait que les femmes font un plat de rien. On sait que les femmes se vengent bassement et font des coups en douce. Alors les hommes exigent des PREUVES. Nous sommes les preuves, disons-nous. C’est insuffisant.
Je partage souvent ce texte d’Andrea Dworkin qui dit « Je veux une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». La suite logique de ce texte serait de dire « Je veux une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle des hommes cesseront de regarder d’autres hommes violer »
La parole masculine compte dans des cas de violences sexuelles contre les femmes. Elle compte davantage que celles des femmes victimes. On ne vous dira pas que vous avez vos règles, que vous vous habillez trop court, que vous vous faites des idées, que vous cherchez les histoires, que vous avez un passé douteux, que vous êtes frustrée, que vous êtes lesbienne, que vous êtes hystérique, que vous êtes en pré ménopause, que vous mentez, que vous êtes vénale, que vous êtes trop sexy, que vous êtes trop moche, que vous vous faites un monde de rien, que vous exagérez tout, que vous n’avez pas d’humour, que vous êtes coincée, que vous devriez vivre sur une île déserte, que vous êtes une salope, que vous l’avez un peu cherché, que vous avez mal interprété, que vous êtes une pute, que vous êtes frustrée, que vous aimeriez bien que ca vous arrive.
Vous êtes le neutre, l’objectivité, la mesure, la tempérance.
Les hommes ont des agendas pour savoir quand on doit parler et de quoi on doit parler. Bruno Masure twite doctement qu’elles auraient du parler sans penser à leur carrière. Pensez donc ! Une carrière de femme ? Une femme aurait une carrière ? Mais quelle bassesse ! Quelle vénalité ! Vous avez été agressée, vous en conservez a minima un souvenir TRES désagréable, vous savez que si vous parlez, vous passerez pour une menteuse ou une pute mais il faudrait que vous parliez. Pour le plaisir qu’on fasse semblant qu’on vous aurait cru.Pour le plaisir d'avoir été agressée sexuellement et en plus sans travail. Peu importe que des femmes aient effectivement parlé d’ailleurs, Masure n’en est pas à des minables comptes d’apothicaire.
Philippe Bilger parce qu’il est magistrat, adopte la voix de la raison, du droit. Il se dit « réservé » parce que les femmes n’ont pas porté plainte. C’est pratique la réserve. Cela permet de conserver une hauteur de vue, un détachement que nous, pauvres connes, n’avons pas.
Daniel Schneidermann est de gauche. Alors il adopte le ton des mecs de gauche. Le « c’est honteux mais ». Mais pourquoi Seydoux ne donne-t-elle pas tous les noms ? Mais pourquoi Seydoux parle-t-elle d’agressions si peu graves alors qu’il y en a de bien pires ?
Un agenda et une balance pour peser les crimes sexuels.
Nous nous retrouvons, nous femmes, à la merci des hommes. De ceux qui violent et de ceux qui regardent. De ceux qui comptent les points. De ceux qui établissent des agendas avec les bonnes dates pour porter plainte. De ceux qui recensent les vraies agressions des fausses. De ceux qui analysent posément. De ceux qui feignent de s’étonner. De ceux qui protègent des agresseurs, des harceleurs, des violeurs, des voyeurs. J’aimerais dire que la parole des femmes est libératrice, qu’elle va lever la chape de plomb sur les violences sexuelles que nous subissons. Cela se fera selon un agenda décidé par des hommes. Ils nous croiront peut-être ou pas. Maintenant ou dans dix ans. Ils décideront ce qui est grave ou pas, ce qui vaut la peine ou pas.
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On me dit que Cantat a "payé sa dette". Ce sont des termes qui me sont étrangers ; je ne considère pas que la justice est là pour "faire payer les gens". Je considère que chacun-e, en revanche, doit se questionner sur ses actes et leurs symboles.
On me dit qu'il faut dissocier l'homme de l'artiste ; expliquez moi comment vous faites cela. Vous l'applaudissez une fois sur deux ? Vous applaudissez en hurlant "j'admire l'artiste mais pas l'homme" ?
On me dit que cela fait 14 ans.
Le meurtre de Marie Trintignant par Cantat a été un séisme pour la jeune féministe que j'étais.
J'ai découvert, comme tant d'autres, ce que beaucoup de gens pouvaient penser des victimes de violences conjugales.
J'ai découvert que certain-es abruti-es se berçaient de l'illusion du poète déchu qui a tant et mal aimé, pour excuser Cantat.
Les réactions à ce féminicide ont été - comme furent ensuite celles aux "affaires" DSK, Polanski, Baupin, Sapin etc - un parfait révélateur de l'état désastreux de la société française en matière de violences faites aux femmes. Marie Trintignant a été traînée dans la boue de la pire des façons ; ce qui a été dit à l'époque illustre vraiment à quel point nous sommes dans la posture quand il s'agit de violences conjugales. C'était une pute, une salope, une droguée, une hystérique et une alcoolique et il semblait bien à une partie de la population françaises qu'être cela en tout ou partie justifie qu'on vous massacre à mains nues. Nous trouvons toujours des excuses, des bonnes raisons pour que des femmes meurent: une pâte à crêpe pleine de grumeaux, des nuggets trop chers, une femme hystérique, un chanteur à fleur de peau.
Oh les hommes français, qu'ils soient de gauche ou de droite, aiment à corner qu'ils aiment les femmes en grands poètes de l'amour courtois qu'ils sont.
Les femmes françaises se bercent de cette douce illusion et chacun de croire que c'est de l'amour si typiquement français que d'infliger tant de coups que le visage devient violet, que le nez éclate, qu'on finisse dans le coma, qu'on meure.
Chacun finit par croire à la fable de l'homme brisé qui a voulu mourir tant il regrettait. Il ne regrettait pas au point de ne pas qualifier Marie Trintignant d'"hystérique" pendant le procès toutefois. Il ne regrettait pas au point de ne pas inventer une fable où il l'aurait poussée et où elle aurait heurté un radiateur ; thèse que le rapport d'autopsie a mise à mal. Il ne ne regrettait pas au point de ne pas laisser ses avocats fouiller dans le passé de Marie Trintignant afin de voir si elle n'avait pas le crâne fragilisé ce qui aurait pu expliquer qu'elle meure sous ses coups. Il ne regrettait pas au point de ne pas écrire de minables chansons sur le sujet pour chouiner sur son sort. Il ne regrettait pas au point de ne pas avoir la décence de taire son chagrin qu'il est bien le seul à avoir provoqué. Mais nous vivons dans un monde si tolérant envers les violences faites aux femmes qu'on en vient à plaindre un homme qui dit souffrir après avoir massacré sa compagne. Et on parle bien ici de massacre, le mot n'est pas trop fort.
Cantat par son métier est un homme public. Un homme qu'on applaudit sur scène, un homme qu'on aime et qu'on admire. Voilà pourquoi il ne peut se comporter comme un homme exerçant n'importe quelle profession. Parce qu'il y a le symbole. Il y a le symbole d'être applaudi sur scène. Il y a le symbole d'être interviewé pour son nouvel album. Et il y a le symbole de faire la couverture des Inrocks aujourd'hui. Cantat avait la possibilité d'être parolier voire même de changer complètement de métier s'il avait perçu la violence qu'il y a à être applaudi sur scène alors qu'on a tué. Il ne l'a jamais perçue. Il n'a toujours pas la dignité de comprendre qu'il ne peut plus porter de combat politique parce qu'il les discrédite par sa simple présence ; parce que le noble combat d'aide aux migrants mérite mieux qu'un minable égoïste qui a tué une femme à coups de poings. La réinsertion des ex-détenus n'implique pas de sortir des albums, de faire des concerts et encore moins de faire la couverture des Inrocks.
Nous hurlons haut et fort à longueur de journée que nous sommes horrifiés par le viol, horrifiés par les meurtres de femmes. Personne n'a de mot assez dur pour dire ce qu'il voudrait faire aux auteurs. Et puis sortent des affaires précises. Avec des chanteurs qu'on aime bien. Et là d'un coup on devient beaucoup plus tolérants. Et ces chanteurs font la une des journaux.
En 2013 déjà Cantat s'était exprimé dans les Inrocks. Vocabulaire choisi d'un article rédigé par l'actuel rédacteur en chef du journal :
- le "drame de Vilnius" (tellement plus romantico romantique que "meurtre")
- "l'irréparable et l'indicible" (amusant j'arrive personnellement très bien à définir ses actes).
- "meurtre passionnel absurde" ; Tout article qui se respecte sur un féminicide ne saurait décidément employer les termes "passionnels".
Les Inrocks ne reconnaissaient pas, nous disaient-ils, Cantat dans le portrait qui en avait été fait par des "journaux dégueulasses". C'est vrai que je me demande bien pourquoi on ferait un portrait aussi négatif d'un homme qui a frappé une femme au point de lui éclater le nez, s'est ensuite dit qu’elle devait dormir (après une dizaine de coups au visage c'est en effet une réaction normale) et l'a balancée sur un lit pour ensuite pleurnicher qu'il était malheureux. C'est vrai que je me demande bien pourquoi certain-es le voient comme une ordure alors qu'il a préféré s'étaler sur sa souffrance et ses tentatives de suicide plutôt que de fermer sa gueule et nous laisser un peu respirer.
Les Inrocks en mettant cet homme à la Une, nous envoient un message clair. On peut en France tuer une femme et faire la Une d'un journal comme si de rien n'était, comme si tout cela était de vieilles histoires sur lequel on peut bien tirer un trait. Une femme meurt tous les 3 jours en France sous les coups de son conjoint. Les chiffres ne baissent pas. Cette couverture envoie le signal clair qu'on peut commettre un féminicide et continuer sa vie tranquillement. Cela envoie comme souvent en ce qui concerne les auteurs de violences faites aux femmes, le signal d'une impunité totale. Qu'au fond tout cela n'est pas si grave face au talent, à l'homme écorché qu'il est. Cette couverture contribue à la glamourisation de la violence envers les femmes, à donner aux féminicides un côté romantique et poète maudit dont nous peinons à nous défaire en France. Les média ont le choix d'inviter ou de ne pas inviter Cantat, de l'interviewer ou pas, d'en faire une couverture ou pas. Faire le choix de Cantat en couverture montre que les Inrockuptibles ont décidé de cultiver une culture de l'impunité en ce qui concerne les violences faites aux femmes.
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Comment des militant.e.s féministes et homosexuel.le.s se réclamant de la gauche, pour qui l'égalité est une valeur fondamentale, peuvent-ils faire cause commune avec des mouvements religieux fondamentalistes proches des islamistes dont l'idéologie sexiste et homophobe n'est plus à démontrer ? La réponse se trouve dans ce mot dont le sens a été dévoyé, intersectionnalité.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, sexisme, stéréotypesCe samedi dans On n’est pas couché, Christine Angot a adopté la posture d’une « femme de droite » pour reprendre le titre du livre d’Andrea Dworkin. Dworkin s’intéressa à ces femmes qui adoptaient des positions si contraires aux intérêts de leur groupe (être anti IVG, défendre mordicus le mariage hétérosexuel etc) ; elle montra dans ce brillant essai que ces femmes ont parfaitement conscience de la domination et de la violence masculines. Ce ne sont pas des femmes qui les nient bien au contraire ; elles adoptent simplement des stratégies pour espérer en souffrir le moins possible. Ainsi elles vont par exemple défendre le mariage en espérant qu’être sous la protection d’un homme les préservera de la violence des autres. C’est évidemment une stratégie suicidaire puisque le principal lieu des violences masculines se passe au sein du mariage. (résumé du livre ici). Mais Dworkin montre que ces femmes ont analysé que la domination masculine est trop importante pour s’y opposer et qu’il vaut mieux composer avec.
Face aux violences sexuelles, c’est la stratégie qu’Angot a décidé d’adopter. Ne pas se définir comme une victime. Parce qu’il « n’y a personne ». « Se débrouiller ». Chacun-e a feint de se scandaliser. On sait pourtant, affaire après affaire, le traitement réservé aux victimes de violences sexuelles. Chacun-e semble avoir oublié qu’il y a six mois, toutes celles qui ont dénoncé les actes de Baupin ont été traînées dans la boue pour « avoir trop tardé à parler ». Aujourd’hui Sandrine Rousseau est mise sur un piédestal… juste parce que cela permet de taper sur Angot, ne nous y trompons pas. On reprochera bien vite à Rousseau ses larmes, son combat, « sa misandrie » et que sais-je encore. Cela commence déjà puisque certains nous expliquent qu’une main sur les seins cela n’est pas grand-chose, n’est-ce pas.
Angot fait le choix de se débrouiller. Et chacun-e, féministes comprises, de s’émouvoir. Mais Madame, il ne faut pas se résigner. Il faut lutter. Personne ne parle du prix à payer à lutter. Personne ne parle du viol qu’on te renvoie dans la gueule en douce, dont tes opposant-es se servent pour te définir quand ce que tu dis ne leur plaît pas. On le fait en boucle avec Angot depuis quelques jours. Elle est définie comme l’écrivaine « du viol », celle qui en fait son « fond de commerce » alors que son œuvre dit tant d’autres choses. On parle à l’envi des viols par sodomie, des viols par fellations, on en rit, on relativise, on se dit que cela l’a rendue folle. Les pires disent que son père a eu bien du courage. QUE SON PERE A EU BIEN DU COURAGE. Se dire victime de viol c’est se voir exposée à poil sur la place publique en train de se faire prendre en levrette. C’est cela que la majorité des gens imaginent et qui fait qu’ils vous méprisent tant de parler.
J’ai ri, je l’avoue, de ces milliers des réactions de ces tartuffes qui prétendaient, d’un coup, avoir un infini respect pour les victimes de violences sexuelles. Enfin celles qui vous conviennent évidemment. Pas Angot l’hystérique, pas Angot la malsaine, pas Angot qui en dit trop, en fait trop, n’est pas d’une politesse insigne avec une autre victime. J’ai rapproché cela des réactions à chaque viol médiatisé et où les victimes sont systématiquement traînées dans la boue sans que cela n’émeuve grand monde. J’ai rapproché cela du fait que ce matin, une QUATRIEME femme vient de dire avoir été violée par Roman Polanski sans qu’on en dise beaucoup plus « ah ben tiens une de plus c’est ennuyeux quand même ».
La vérité, et elle est atroce, est que la majeure partie des victimes de violences sexuelles « se débrouillent toutes seules ». Parce qu’il n’y a pas les structures, parce que les psys ne sont pas formés, parce que la justice s’en balance, parce que les flics s’en balancent, parce que la société s’en balance, parce que nos amis s’en balancent, parce que nos parents s’en balancent, parce que nos mecs s’en balancent (enfin sauf si ce sont eux les violeurs, remarquez). Les féministes (et même si vous avez l’impression qu’on est nombreuses cela n’est pas le cas) tentent au milieu de tout cela de changer les choses. Difficilement. Parce que les hommes nous distraient à pleurnicher qu’ils ne sont pas tous coupables, qu’ils adorent les femmes et gna gna gna mais quand même ils haïssent Angot cette salope.
Nos viols vous excitent ; vous vous demandez ce qu’on a pu exactement subir. Les mandarines sur la queue du père de Angot vous ont fait rigoler. Les mains de Baupin sur les seins de Rousseau vous ont fait dire que, quand même ca n’était pas si grave. Une gamine de 13 ans droguée et ivre qui dit non (QUI DIT NON PLEIN DE FOIS) par Roman Polanski vous a fait écrire des tonnes de papiers merdiques pour expliquer qu’elle faisait plus vieille que son âge. Et que ca pontifie pour nous expliquer les choses des fois qu’on aurait pas bien compris. Il y a la bonne victime de violences, qui pleure gentiment et la mauvaise qui hurle. Il y a la bonne victime qui a subi des trucs très lourds (tu nous les racontes steuplait) et la mauvaise qui aurait du régler ca à coups de claques.
Angot l’hystérique. La folle. La cinglée. Bonne à brûler. Il faut la virer. Rendue tarée par les viols. Son fonds de commerce c’est son inceste.
Le discours d’Angot m’énerve. Parce que je suis féministe. Parce que j’ai fait le choix de lutter et de parler. Mais je ne saurais imposer ce choix à personne, qui n’a rien de simple, rien de courageux. On se débrouille comme on peut. Parler peut servir comme parler peut être pire que tout.
Le discours de Angot est en effet pour moi celui d’une ennemie politique. Mais pour reprendre une expression de Delphy, elle n’est pas l’ennemi principal. L’ennemi c’est cette domination masculine, brutale, écrasante, qui se permet de juger de la réaction des femmes victimes de violences sexuelles. Ce sont les rires de Ruquier, Ardisson face aux violences sexuelles. Ce sont les discours pontifiants de Moix et Askolovitch pour définir qui est bien digne d’être écouté et quelle forme cela devrait prendre. C’est le fait de prendre une victime de violences pour taper sur une autre. C’est l’absence de papiers allant interviewer Angot pour lui demander ce qu’elle a voulu dire, pourquoi elle l’a dit là et qu’est-ce que ça veut dire que « se débrouiller ». Ce sont ces milliers d’hommes qui se permettent de juger Angot et que j’ai vu, dans d’autres circonstances juger que « les féministes allaient trop loin ».
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La prostitution doit être reconnue comme un fondement du système plus vaste de subordination patriarcale des femmes. L'appropriation du corps des femmes a toujours été l'enjeu du rapport social de sexe.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeMise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse.
- Fil de presse & infolettre mensuelleAujourd'hui, au sein du débat féministe, le rapport entre laïcité et droits des femmes engendre des tensions. Ce débat exige une réflexion sur la laïcité, en posant cette question : existe-t-il vraiment une dialectique entre laïcité et droits des femmes ?
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeMardi 10 octobre à Lorient, notre délégation du Morbihan espère vous voir nombreuses et nombreux pour célébrer avec elle ses 30 ans d'existence, pour une société sans prostitution.
30 ans d'action, sans relâche, pour un monde un peu plus solidaire et plus juste. C'est ce que tente de faire depuis la fondation Marie-Renée Jamet, déléguée départementale du Morbihan. En 30 ans, la délégation a accompagné des personnes prostituées vers la sortie de prostitution, et fait de la prévention auprès des jeunes. Elle en a rencontré plus de 25.000, lycéen.ne.s, collégien.ne.s, qui ont appris à mieux comprendre le système prostitueur, et le sort réservé aux personnes qui le subissent.
Le 10 octobre, l'équipe de la délégation organise donc une soirée exceptionnelle, en présence du Préfet, du Président du Conseil départemental, du Maire de Lorient, et de l'ancien Président du Mouvement du Nid, Jacques Hamon qui représentera le comité national.
Après la cérémonie, aura lieu une conférence qui s'annonce passionnante, par Anne-Marie Chiron, historienne d'art : "Histoire de la prostitution : « comment le fantasme a servi de support aux artistes"
A ne pas manquer !
Le mardi 10 octobre 2017 à 17h30
Cercle Saint-Louis – Place A. Le Braz à Lorient
Pour tout renseignement, tel : 02 97 87 86 72 ou 06 88 45 32 48 M.R. Jamet
En partenariat avec l'antenne mosellane d'Osez le féminisme, notre équipe de Metz organise le 10 octobre au à 20h dans l'ancienne mairie de quartier une soirée autour du documentaire de "Les survivantes de la prostitution". La projection sera suivie d'un débat.
venez nombreuses et nombreux découvrir ce documentaire réalisé par Hubert Dubois, un film important dans le combat abolitionniste : il présente les témoignages de survivantes de la prostitution, dont Rosen Hicher et Laurence Noëlle, qui, après avoir réussi à en sortir, veulent que leur expérience serve à aller vers une société plus humaine.
La rencontre se déroulera à l'ancienne mairie de quartier, 3 rue des Bleuets, Metz Vallières.
Les places étant limitées, il vaut mieux réserver à l'adresse : osezlefeminisme57@gmail.com
Mercredi 27 septembre, la délégation du Bas-Rhin du Mouvement du Nid a reçu le prix du citoyen européen à Paris, aux côtés de 3 autres lauréats français. Un beau moment de reconnaissance pour l'activité de notre équipe alsacienne.
Cette année, le prix du citoyen européen a été remis à 4 lauréats lors d'une cérémonie très émouvante à Paris. Tous les lauréats se caractérisaient en effet par la force de leur engagement citoyen, et par leur profonde humanité. Ainsi la création du cricket club de Saint-Omer, qui permet à de jeunes garçons réfugiés afghans de s'insérer par le sport, ou encore l'ADRET, qui œuvre à une meilleur connaissance de l'Europe, et l'hommage rendu à Robert Hébras, survivant d'Oradour-sur-Glane pour ses actions en faveur de la réconciliation franco-allemande.
La délégation du Bas-Rhin du Mouvement du Nid a été soutenue dans sa candidature par le député européen Edouard Martin. Depuis plus de 45 ans à Strasbourg et au-delà, notre délégation aide et accompagne les personnes prostituées et lutte contre le système prostitutionnel qui les exploite. Un enjeu de dignité humaine, comme l'a dit lors de la cérémonie la déléguée départementale Aude Evrard-Debatte, pour notre association qui contribue à lutter contre l'esclavage sexuel.
Ce projet est mis en œuvre par une équipe de 2 salariées, 25 bénévoles actifs et une quarantaine de sympathisant(e)s.
Le Parlement européen décerne chaque année depuis 2008 le Prix du citoyen européen à des projets et des initiatives qui facilitent la coopération transnationale et promeuvent la compréhension mutuelle au sein de l'Union européenne. Le prix, qui a une valeur symbolique, vise aussi à reconnaître le travail de celles et ceux qui promeuvent les valeurs européennes à travers leurs activités quotidiennes.
Rendez-vous jeudi 5 octobre à 20h30 à l'American Cosmograph à Toulouse pour un ciné-débat autour du film "Téhéran Tabou " de Ali Soozandeh, qui a été en sélection officielle à la semaine de la critique à Cannes. Le film est projeté du 4 au 31 octobre. Jeudi 5 au soir, des militant.e.s toulousain.e.s de notre association seront présent.e.s à l'issue de la projection pour débattre avec le public.
Premier long-métrage du réalisateur Ali Soozandeh, Téhéran Tabou fait un portrait acide de la société iranienne.
Réalisé grâce au procédé de la rotoscopie (acteurs filmés sur fond vert puis redessinés) qui a permis de contourner l'impossibilité de tourner à Téhéran, le film met en scène une prostituée faisant des passes devant son fils, un juge exigeant des "faveurs sexuelles en échange de sa bonne volonté, un jeune homme devant réunir l'argent pour une opération de reconstruction d'hymen, une femme au foyer multipliant les avortements clandestins... Un dénonciation d'une société schizophrène où l'hypocrisie règne et les violences patriarcales sont omniprésentes.
Téhéran Tabou, Allemagne/Autriche 2017 1h36, sortie le 4 cotobre
Site de l'American Cosmograph
On peut ne rien retenir
mais s'émerveiller de la fraîcheur
océanique de la pensée
de sa paume intense sur le coeur
Emmanuel Macron l'a promis. Les femmes seront la grande cause nationale du quinquennat. Il est élu depuis à peine 150 jours et il a déjà réussi à se faire mentir 3 fois.
- FranceEn 1970, Kate Millett a publié le livre Sexual Politics. Les mots étaient nouveaux. À quoi tenait cette « politique sexuelle » ? Le concept était nouveau. Millett voulait « prouver que le sexe est une catégorie sociale ayant des implications politiques ».
- Les grands textes du féminisme moderneLorsqu'on y pense bien, l'égalité de fait est d'abord et avant tout la mise en œuvre des droits prévus dans nos chartes. L'un ne peut donc pas exister sans l'autre. Cette dichotomie entre égalité de droit et de fait est artificielle, voire schizophrène.
- Féminisme et médiasSix organisations, d'origines différentes dans le paysage associatif lyonnais, ont organisé les 27 et 28 mai 2016 un colloque sur les thèmes "Patriarcat : prostitution, pédocriminalité et intégrismes". Ce sont : le Mouvement du Nid, délégation du Rhône ; Femmes solidaires ; le Collectif Libertaire Anti-Sexiste (CLAS) ; le Groupe Kronstadt de la Fédération Anarchiste ; Amicale du Nid (AdN) ; Femmes contre les intégrismes (FCI). Voici les introductions et grandes lignes d'un bilan pour les trois conférences.
- ViolencesLa mise au monde d'un enfant, acte de "mise en sens " autant que de " mise en chair " et de mise en scène, est l'incarnation même de l'éthique de la parole donnée. Parole de peau, de regards et de sourires. Parole d'accueil et surtout parole d'honneur. Assurance fondatrice donnée à l'enfant.
- Biotechnologies, GPA, PMADans le dernier numéro de sa revue trimestrielle Prostitution et Société, le Mouvement du Nid -France expose sa position sur la question de la pornographie. Pour l'association qui lutte avec les personnes prostituées et contre le système prostitueur, il s'agit de donner à voir la pornographie pour ce qu'elle est : de l'exploitation sexuelle filmée.
« De plus en plus confronté à des personnes prostituées qui confient les violences qu'elles subissent dans l'industrie pornographique, le mouvement du Nid estime que la société doit cesser de faire passer des violences sexuelles pour des productions culturelles et combattre la pornographie pour ce qu'elle est : l'exploitation sexuelle filmée de femmes, c'est-à-dire des images de violences réelles commanditées et infligées à des femmes, des hommes et des enfants pour le porfit d'une industrie multimilliardaire totalement intégrée à tous les rouages de la société », explique Claudine Legardinier, journaliste pour la revue.
En plus du dossier spécial consacré au sujet, la revue propose également un entretien très éclairant avec le sociologue Sonny Perseil, qui expliqueque « la pornographie, c'est du proxénétisme à l'échelle industrielle ».
Enfin, vous pouvez y lire le témoignage de Nadia, survivante de la prostitution et de la pornographie :"le X, c'est des viols à répétition, c'est inhumain".
En voici un extrait :
"Il faut dire aux jeunes de ne pas s'identifier aux acteurs porno. Ce n'est pas la réalité. Et surtout dire aux filles que c'est un milieu de requins ! Je n'aurais pas voulu que ma fille tombe là-dedans, qu'elle se fasse embrigader. J'ai souvent tenté de dissuader les jeunes filles que j'ai rencontrées. Il y en a qui travaillent gratuitement dans le porno dans l'espoir de devenir actrices… Mais dans les salons, celles qui venaient me demander comment faire pour tourner, je ne pouvais pas leur dire, faites attention !
On est fragile dans ce monde là. Ca peut très mal finir. J'aurais pu devenir une loque. Je pourrais être morte. Aujourd'hui je n'aspire plus qu'à une vie normale, à un travail normal. Mais quand on a été prostituée et star du X, on porte un fardeau".
Vous pouvez vous abonner à la revue en cliquant iciet en retournant le bulettin d'inscription au Secrétariat National du Mouvement du Nid-France, 8 bis, rue Dagobert, 92100 Clichy
Avec les personnes prostituées, contre le système prostitueur !
Vous avez envie de consacrer quelques mois à une cause humaniste, féministe et solidaire ? En rejoignant le Secrétariat national, vous pouvez nous aider à lutter contre le système prostitutionnel en contribuant à l'amélioration de nos outils de communication et de soutien au réseau de bénévoles. 2 postes à pourvoir à partir du 15 septembre
Voici le descriptif des missions. Pour y répondre, vous pouvez écrire à secretariat@mouvementdunid.org, téléphoner au 01 42 70 92 40, ou encore mieux, passer directement parle site du service civique ici
Appui à la communication et au soutien du réseau de bénévoles pour la lutte contre le système prostitutionnel
Lieu où se déroulera la mission :
Clichy (92 - Hauts-de-Seine - Île-de-France)
Descriptif
Le/la volontaire aura pour mission, en collaboration avec les salariées au Secrétariat national ( la Directrice, la chargée de communication, la coordinatrice nationale et l'assistante de direction) et les bénévoles du Comité national des activités en lien avec l'appui à la communication et/ou le soutien du réseau de bénévoles :
*** Volet COMMUNICATION :
*** Volet SOUTIEN AU RESEAU :
Les activités confiées seront principalement celles décrites ci-dessus.
Il se peut qu'elles diffèrent légèrement en fonction des besoins de la structure d'accueil, en cohérence avec le projet du volontaire accueilli.
La durée hebdomadaire peut être discutée avec le/la candiat.e, en fonction de ses attentes.
Vasari vante les mérites des femmes artistes tout en les plaçant dans une catégorie à part ; elles se retrouvent donc dans des limbes artistiques.
- Arts visuels. Le Devoir - Le plaidoyer de Richard Poulin pour démonter le patriarcat
Richard Poulin éclaire les angles morts de la domination masculine dans "Une culture d'agression", résultat de trois décennies de recherche.
. TV5 - "L'empreinte des femmes", une exposition sur la place des Québécoises dans la région de Charlevoix entre 1860 et 1960
L'exposition présente des centaines de photos d'archives de ces Charlevoisiennes, de nombreuses citations ainsi que les témoignages de douze de ces femmes, maintenant âgées de plus de 80 ans, dont certaines ont été carrément des pionnières dans leur domaine.
. LCI - Journée du droit à l'avortement : et si vous habitiez au Venezuela, en Irlande ou en Pologne ?
Ce jeudi, des rassemblements étaient prévus en France, mais aussi en Europe, pour défendre le "droit fondamental" à l'avortement. Un droit qui n'est pas encore accessible à toutes les femmes dans le monde.
. Le Nouvel Observateur - Violences gynécologiques : ces sept histoires vous mettront en colère
Sept personnes ont accepté de nous raconter les brutalités, physiques ou verbales, qu'elles ont subies dans le cadre de soins gynécologiques. À commencer par les mots qui leur ont été adressés.
. Le Journal de Montréal - La menace de grève plane sur les CPE
Les 11 000 éducatrices dans les Centres de la petite enfance affiliés à la CSN sont prêtes à faire la grève si les pourparlers avec la partie patronale ne débloquent pas en leur faveur. Les employés demandent notamment des conditions salariales équivalentes à celles consenties par le gouvernement au secteur public.
. Le Huffington Post Québec - Les soins à domicile sont en baisse au Québec, selon le Protecteur du citoyen
Le gouvernement a beau prétendre augmenter l'offre de soutien à domicile, dans les faits il réduit les services donnés à la population en ce domaine. "Cessons de leurrer les gens", a commenté la protectrice.
. Montréal Campus - Violences sexuelles : des ateliers pour mieux s'armer
Pour la rentrée, l'UQAM a mis sur pied une série d'ateliers pour la prévention des violences sexuelles. Leur but est de donner des outils pour déceler et désamorcer une situation potentielle d'agression ou de harcèlement.
. Le Devoir - Enquête sur les femmes autochtones : des constats plus qu'inquiétants
Malgré l'imminence du dépôt d'un rapport intermédiaire, cet automne, pas un mot ne fut prononcé sur les causes de la violence coloniale que vivent les femmes autochtones. .
. La Presse - Fillettes voilées - Briser la loi du silence
Cette année, plusieurs petites filles sont revenues voilées à l'école de mes enfants, dont une petite fille de 7 ans ! Comment peut-on plaider le libre choix dans le cas de si jeunes enfants ?
. Le Vif - Prostitution belge : et si on parlait abolition ?
Si les féministes parlent d'abolition, c'est parce qu'elles souhaitent la mise en place de lois (notamment la pénalisation des clients) tendant à un changement de mentalité profond dans la société qui amènerait à abolir le système prostitutionnel.
. Le Devoir - Mona Nemer nommée conseillère scientifique en chef du Canada
Le gouvernement Trudeau vient de nommer la Dre Mona Nemer conseillère scientifique en chef du Canada, un poste qu'avait aboli le précédent gouvernement conservateur en 2008.
. Le Huffington Post - Les enfants sont enfermés dans les stéréotypes de genre dès 10 ans et cela a un impact sur leur santé
Les stéréotypes de genre sont solidement ancrés chez les enfants dès l'âge de 10 ans, assure une étude publiée ce mercredi 21 septembre qui souligne que ces croyances peuvent augmenter les risques de dépression, suicide ou violence chez les adolescents.
. The Conversation - Être femme, être entrepreneure : les trajectoires complexes des Tahitiennes
Une entreprise sur deux à Tahiti est créée par une femme. Comment se traduit cette tendance ? Quels sont les parcours de ces femmes ?
. Konbini - Hymen et virginité féminine : analyse d'une construction sociale rétrograde mais tenace
L'hymen ne serait-il qu'un mythe ? Défini comme une fine membrane recouvrant partiellement l'ouverture du vagin, ce petit bout de peau est présenté comme un gage de virginité féminine.
. Châtelaine - Conseil du statut de la femme : plus qu'un nom
Il faut le souligner, et insister : le CSF est un organisme indépendant du gouvernement. À lui de le rappeler à l'ordre et de le houspiller si nécessaire : c'est son rôle. Or la nouvelle stratégie gouvernementale touche de deux manières à l'indépendance du Conseil.
. Le Devoir - L'avortement revient sur le devant de la scène à Ottawa
Une députée pro-vie peut-elle présider un comité des Communes sur les enjeux de la femme ? Le Parti conservateur estime que oui, mais le Parti libéral et le NPD s'y opposent farouchement .
. Voici - Le témoignage glaçant d'une candidate de téléréalité sur la prostitution dans le milieu
"La téléréalité est surtout un catalogue de prostituées", assure le blogueur Jeremstar dans son livre qui sortira en octobre prochain.
. TRADFEM - Traiter quelqu'une de "TERF" n'est pas seulement une insulte, c'est de la propagande haineuse
Les hommes qui ont agressé à coups de poing et à coups de pied, Maria MacLachlan, 60 ans, au célèbre Speaker's Corner de Hyde Park, étaient venus manifester contre ces femmes pour les punir de leur intérêt pour le féminisme et "l'identité de genre".
. Les Nouvelles/News - Viol : une enfant de 11 ans peut-elle être consentante ?
Le parquet de Pontoise a choisi de poursuivre pour "atteinte sexuelle", et non pour viol, un homme de 28 ans qui avait eu des relations sexuelles avec une enfant de 11 ans.
. Irréductiblement féministes - Féministes contre les extrémismes religieux
Critiquer ce qui, d'une manière ou d'une autre, relève de l'islam est tabou. Une partie du mouvement antiraciste a substitué à la lutte contre le racisme, la lutte contre l'"islamophobie".
. Radio-Canada - La place grandissante des femmes comme dirigeantes chez les Cris
Christina Gilpin devient la première chef femme de la communauté de Wemindji ; cela porte à quatre le nombre de femmes occupant cette fonction au sein de la Nation crie au Québec.
. Telerama - Sur France Culture : Virginia Woolf, amoureuse des mots, éprise de liberté
Non, Virginia Woolf n'est pas une écrivaine molle et déprimée. Avis à ceux qui chercheraient dans cette série d'émissions consacrée à l'auteure britannique une histoire de son instabilité mentale ou de son suicide : passez votre chemin !
. Paris Match - Les femmes photographes, ces hommes pas comme les autres
Pour son centenaire, Nikon met sur le marché un nouvel appareil photo haut de gamme. Une sortie annoncée par une équipe de 32 ambassadeurs. Problème : pas une seule femme parmi les ambassadeurs choisis.
. Le Devoir - "La bataille des sexes" : duel sur le court
Retraçant les circonstances dans lesquelles s'est formée la WTA, La bataille des sexes met en scène le match qui opposa en 1973 Bobby Riggs, ancien champion de tennis croyant pouvoir battre n'importe quelle joueuse sur le court, et Billie Jean King.
. L'Actualité - Chrystia Freeland : la ministre qui n'a pas droit à l'erreur
Mis à part le premier ministre, Chrystia Freeland a l'horaire le plus éreintant du gouvernement canadien. Chrystia Freeland n'est pas seulement la ministre la plus occupée d'Ottawa, elle est aussi la plus influente.
. Radio-Canada - Alberta. Une campagne contre le sexisme en politique
La campagne #LiftHerUp a été lancée par l'Alberta Council of Women's Shelters (ACWS) mercredi à Calgary.
. Jeune Afrique - Gauguin – Voyage de Tahiti : la pédophilie est moins grave sous les tropiques
Dans un film sur Gauguin, le réalisateur Edouard Deluc passe sous silence la nature des relations sexuelles de l'artiste à Tahiti. Et révèle la difficulté des Français à penser la violence dans leurs anciennes colonies.
. Radio-Canada - Annette Côté-Savoie, centenaire et féministe
Mme Côté-Savoie vit en appartement, elle fait la cuisine, l'entretien, elle suit l'actualité, possède une mémoire phénoménale et est encore très dynamique.
. Huffington Post Québec - Le féminisme au Québec est mal en point
Le Conseil du statut de la femme a totalement été neutralisé par les Libéraux. On y nomme des amies, des potiches de service qui font ce que les officines officielles attendent d'elles. En cette matière, la capacité de corruption du système libéral s'avère très efficace.
. La Presse - CSF - Ne touchez pas au conseil
Affirmer que l'égalité est presque atteinte au Québec, c'est faire fi de tous les obstacles que rencontrent encore les Québécoises aujourd'hui : inégalités salariales, violences sexuelles et difficulté à dénoncer, absence des instances décisionnelles, discrimination systémique, comme le répètent les féministes depuis plus de 40 ans.
. Action ontarienne contre la violence faite aux femmes - Lettre ouverte : Nous sommes contre la minimisation de la violence faite aux femmes
Action ontarienne contre la violence faite aux femmes (AOcVF) a été déçue de constater que la Fédération étudiante de l'Université d'Ottawa a renommé la marche "La rue, la nuit, les femmes sans peur", connue en anglais sous le nom Take Back the Night, par "La rue, la nuit, sans peur pour tous".
. TV5 - Angela Merkel : un symbole pour les femmes, mais une alliée ambiguë
Angela Merkel est au top, souvent appelée la plus puissante des femmes au monde - dix fois par le magazine Forbes, et "personnalité de l'année en 2015" par Time. Mais les Allemandes, elles ne se sentent pas toujours au top.
. Radio-Canada - Masculin, féminin : les femmes luttent pour l'égalité cinématographique
L'absence des femmes derrière la caméra, non seulement sur le plan créatif, mais aussi sur le plan technique, est un problème inhérent à l'industrie du cinéma depuis sa naissance.
. The Conversation - "Mother !" de Darren Aronofsky : le sacrifice de la femme objet
Avec "Mother !", Darren Aronofsky ouvre son film à bien des interprétations, mais celle qui présente l'art comme vecteur d'exploitation de l'humanité et potentiel extincteur de l'espèce ressort jusque dans ses dernières scènes.
. Le Devoir - Deux ouvrages pour (re)conjuguer le français au féminin
La langue, n'en déplaise aux Académiciens, est forgée par l'usage. Elle charrie aussi quantité d'images, de stéréotypes et d'histoire.
. Les Nouvelles News - Ne plus écrire l'Histoire à moitié
Les héros de l'Histoire ne sont toujours pas des héroïnes. Si elles n'ont pas de passé, les femmes ont un avenir étriqué. Des œillères pleines de préjugés aveuglent ceux qui font les récits.
. Le Journal de Montréal - Guterres s'engage à une tolérance zéro pour les agressions sexuelles
Les agressions sexuelles commises par des fonctionnaires civils ou militaires des Nations Unies lors de missions de paix sont "une chose inacceptable pour l'institution", a affirmé lundi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
. Le Nouvel Observateur - États-Unis : décès d'Edith Windsor, militante LGBT historique
Edith Windsor, une militante LGBT à l'origine d'une décision historique en 2013 de la Cour suprême américaine pour les droits des homosexuels, est décédée à l'âge de 88 ans.
. Le Devoir - Les jeunes Québécoises plus sensibilisées à l'importance des tests de détection des ITSS
Les femmes âgées de 17 à 29 ans sont deux fois plus nombreuses (57 %) que les hommes du même âge (26 %) à avoir déjà passé un test de détection des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS),.
. Le Nouvel Observateur - Le procès du viol
Ce vendredi à 23h10 sur France 3. Jusque dans les années 1970, le viol relevait du tabou. Les victimes étaient considérées comme étant plus ou moins consentantes. une affaire retentissante d'agression sexuelle en réunion va totalement changer le regard de la société.
. Le Nouvel Observateur - "Big Little Lies" et "la Servante écarlate" grands vainqueurs d'Emmy Awards très politiques
La mini-série "Big Little Lies" et le thriller de science-fiction "la Servante écarlate" ont triomphé lors d'Emmy Awards très politiques, avec 5 prix chacun, et pour thème commun les violences faites aux femmes.
. TRADFEM - Qu'on le voie comme binaire ou comme un spectre, le genre demeure une hiérarchie
Comme les féministes le font valoir depuis des décennies, le genre est socialement construit – il l'est de toutes pièces pour accorder aux hommes la domination sur les femmes.
. Le Devoir - Pour prévenir la violence, les hommes doivent s'occuper de leur santé mentale
Au Québec, selon le ministère de la Sécurité publique, le pourcentage de femmes parmi les victimes d'infractions dans un contexte conjugal oscille au total entre 81 % et 78 % de 2010 à 2015.
. Journal de Montréal - Conseil du statut de la femme – La ministre Thériault aussi ouverte au changement de nom
Un nouveau nom n'est toutefois par envisageable pour le Parti québécois, puisqu'il "impliquerait probablement un changement de mission".
. Le Devoir - Quand Erika Soucy parle des femmes de chez elle
Erika Soucy raconte, sur le mode de l'autofiction, la laborieuse émancipation de sa mère, devenue à la suite de son divorce serveuse dans un ‘truck stop', top de bikini et short trop court compris.
. Le Journal de Québec - Le Conseil du statut de la femme évoque un changement de nom
En poste depuis sept mois, Mme Cordeau demeure évasive sur les dossiers précis auxquels elle compte s'attaquer au cours de son mandat. L'heure est à la réflexion, avoue-t-elle.
. L'Histoire par les femmes - Les Nob'Elles 2017
Puisqu'il n'y a pas grand chose à attendre d'un prix qui récompense des hommes 96% du temps, cette année, je vous propose de participer avec moi à un “prix Nob'Elles” symbolique !
. Le Nouvel Obs - Les femmes SDF, victimes de viols et d'agressions sexuelles dans l'indifférence
France Info publie un ensemble glaçant de témoignages sur la situation des femmes SDF (38% des sans-abri sont des femmes, estime l'Insee). Environ une femme SDF sur trois a été agressée
. L'aut'journal - Agressions sexuelles… le vécu invisible des femmes
Le Regroupement québécois des Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) et ses membres soulignent, le vendredi 15 septembre 2017, la 36e Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes (JACVSFF) sous le thème Agressions sexuelles… le vécu invisible des femmes.
. La Libre Belgique - Les écoles saoudiennes propagent l'intolérance
La doctrine wahhabite, indissociable du pouvoir royal saoudien, est bien connue pour son approche littérale et rigoriste de l'islam sunnite. Depuis quelques années, elle est pointée du doigt, avec le courant salafiste, pour avoir inspiré certains groupes d'activistes parmi les plus intolérants.
. Konbini - Paris : lancement d'un collectif pour sauver "la bibliothèque des femmes"
Des associations féministes, des universitaires et des syndicats lancent un collectif pour "sauver la bibliothèque des femmes", la bibliothèque Marguerite-Durand que la Mairie de Paris veut délocaliser dans le marais.
. The Conversation - Pour une analyse anthropologique des violences gynéco-obstétricales
Les violences obstétricales sont les plus invisibles et les plus naturalisées des formes de violences pesant sur les femmes. Elles font partie de ces dispositifs d'appropriation du corps des femmes si souvent évoqués par l'anthropologue Françoise Héritier.
. Le Journal de Montréal - L'auteure à succès Jane Austen apparaît maintenant sur les billets de banques anglais
L'auteure de "Orgueil et préjugés" et de "Emma", adulée par bons nombres de Britanniques, remplace Charles Darwin pour devenir la deuxième femme, après la reine, à figurer sur les billets de banque anglais actuellement en circulation.
. The Conversation - Question de sexe : la prédominance des mâles en laboratoire nuit à la recherche
Les effets secondaires des médicaments touchent en majorité les femmes, probablement en raison de leur sous-représentation dans les essais cliniques. De même, les femmes sont sous-représentées dans les études de biologie fondamentale.
. Le Devoir - Quelle job de bras ?
La chronique met en doute, encore une fois, les femmes qui accusent. On renvoie, aussi, pour défendre l'accusé, à l'expérience personnelle. Ainsi, le "Je connais Éric Tétrault".
. TV5 - Être femme ingénieure au 21ème siècle : blocages, clichés et auto-censure
En France, mais pas seulement, les entraves restent nombreuses pour éloigner les filles, puis les femmes des carrières scientifiques, singulièrement dans cette vaste catégorie que l'on appelle "ingénieur".
. Le Devoir - Margaret Atwood et l'impulsion qu'elle doit à Trump pour "Alias Grace"
L'écrivaine canadienne est au Festival international du film de Toronto (TIFF) pour faire la promotion de la nouvelle minisérie Alias Grace (CBC/Netflix).
. TV5 - "Charge mentale des femmes" : les illusions perdues de la dessinatrice Emma sur les médias
En mai dernier, la dessinatrice française Emma publiait sur sa page Facebook une bande dessinée sur "la charge mentale". Partagée dans le monde entier, elle a vite alimenté les discussions et envahi les médias.
. France TV - Code du travail : les ordonnances "ont un impact particulier pour les femmes", souligne Sophie Binet de la CGT
Les ordonnances réformant le droit du travail prévoient "une série de mesures qui augmentent la flexibilité et la précarité des salariés", notamment des femmes.
. La Croix - France : Le gouvernement entend ouvrir la PMA "à toutes les femmes"
Le droit français réserve aujourd'hui ces techniques aux couples hétérosexuels en âge de procréer, souffrant d'une infertilité médicale.
. Le Devoir - Des formations pour protéger de la violence les employés de la santé sont réclamées
Menaces, insultes, coups de pied, gifles… les employés oeuvrant auprès des malades sont souvent victimes de violence sur leur milieu de travail.
. 20 minutes - Les newsletters féministes, une alternative aux "Cosmo", "Vogue" et tout l'bazar ?
À contre-courant d'une presse féminine obsolète, on voit apparaître depuis quelques mois (voire des années pour certaines), de plus en plus de "newsletters féministes" engagées et inspirantes, et dans un esprit bénévole. Des "lettres" que les abonnées reçoivent gratuitement par mail.
. Les Nouvelles/News - Même au sujet des violences contre les femmes, le FN convoque Jeanne d'Arc
Entrée en vigueur le 1er août 2014, cette “Convention d'Istanbul” fixe à ses parties une série de standards minimums, très concrets, en matière de prévention des violences, de protection et d'assistance des victimes et de poursuites des auteurs.
. Radio-Canada - Le poids familial dans le processus créatif
Plusieurs écrivain-es s'inspirent de leur famille pour créer des œuvres mémorables. La frontière entre le réel et la fiction est parfois nébuleuse lorsqu'on fait de nos membres de famille des personnages littéraires.
. Le Devoir - Les femmes de théâtre restent dans l'ombre
"C'est toujours dur de prouver qu'il y a de la discrimination en général, ou de prouver qu'il y a du sexisme dans un milieu aussi ouvert que le théâtre. Ça prend des chiffres".
. Elle - Pourquoi il faut lire "Sexe et mensonges", le recueil de témoignages terribles de Marocaines
"Sexe et mensonges" n'est pas un roman mais le recueil de témoignages terribles et bouleversants de Marocaines. Leïla Slimani décrit un pays où tout ce qui relève de l'intimité est régi par le Code pénal, et d'abord les relations sexuelles.
. Le Devoir - 1934-2017 - Kate Millett, ce phare féministe, n'est plus
La politique du mâle, un pavé sorti en 1970, la propulsa en figure du féminisme radical et a inspiré des générations de femmes. C'est une critique du patriarcat dans la société et la littérature occidentales.
. TV5 - En Inde, la journaliste Gauri Lankesh assassinée. Comme Kim Wall ou Anna Politkovskaïa.
Un rappel tragique de la condition de journaliste, en particulier des femmes, dans certains pays. Elle n'hésitait pas à prêter sa voix et sa plume aux opprimé.e.s de tous horizons et en particulier aux femmes.
. Le Journal de Québec - Statu quo sur les demandes d'accommodements, déplore la FQMS
Quotidiennement, des patients refusent d'être pris en charge par des membres du personnel hospitalier en raison de leur sexe, leur religion, leur orientation sexuelle ou même leur apparence. La laïcité dans les établissements permettrait de pallier à ces problématiques.
. Ouest-France - Little Miss Soccer, tour du monde des footballeuses
Candice Prévost et Mélina Boetti, deux ex-footballeuses françaises, sont parties le 29 août dernier pour un an autour du globe à la rencontre des "filles qui font le foot".
. TV5 - Mariages forcés : une expo photo et un clip vidéo dénoncent "Trop jeune pour être mariée"
Toutes les deux secondes, une petite fille est mariée contre son gré dans le monde. Près de 700 millions de femmes se retrouvent ainsi contraintes au mariage - la plupart sont mineures.
. Le JDD - Hillary Clinton revient sur sa défaite et tacle Trump, Poutine et Obama
Dans What Happened, un livre à paraître la semaine prochaine, Hillary Clinton revient sur sa campagne et sur les raisons, selon elle, de sa défaite contre Donald Trump.
. Laïcité - Clara Haskil
À l'occasion du 27e concours international de piano qui porte son nom, ce film parcourt la vie tourmentée de Clara Haskil (1895-1960) et sonde le mystère de l'éblouissante pureté de son jeu.
. ProChoix - La mode ‘pudique' des nouvelles bigotes
Nous sommes en 2017 et la "mode pudique" is the new "mode islamique", qui devenait trop marquée religieusement.
. Buzzfeed - 17 femmes qui ont marqué l'Histoire et dont on ne parle pas assez
Marie Brizard, cette infirmière originaire de Bordeaux aurait découvert le secret d'une "liqueur" qui pouvait guérir certains maux. Elle devient l'une des premières femmes entrepreneures à succès.
. Ressources prostitution - Lorsque vous promouvez l'idée que le viol est sympa, les personnes à en bénéficier sont les violeurs
Un article de propagande antiféministe a récemment été publié dans The Guardian prêchant que oui, les féministes ont des "fantasmes de viol" !
. Le Temps - Angela Merkel, le secret d'une longévité exceptionnelle
Elle a littéralement siphonné les principales idées de tous les autres partis politiques, plus verte que les Verts après Fukushima, acceptant l'introduction du salaire minimum ou du mariage pour tous revendiqués par les sociaux-démocrates." Sous son air mutin et malgré son sourire juvénile, la chancelière serait une redoutable tacticienne.
. TRADFEM - Pourquoi la gauche refuse-t-elle de reconnaître que la prostitution repose sur un racisme brutal ?
Ce n'est un secret pour personne que le commerce du sexe est tissé de misogynie. La gauche libérale et d'autres soi-disant "progressistes" laissent souvent de côté leurs principes pour appuyer un commerce mondial multimilliardaire fondé sur la douleur et l'oppression des femmes et des filles.
. Revue Ballast - Maria Candea : "Le langage est politique"
Quoi de plus normal que d'interroger politiquement un objet politique, le langage ? Oui, un objet politique, historique et social. Le symbolique peut ajouter des freins ou, au contraire, libérer un potentiel d'imaginaire.
. Prostitution et société - Décès de Kate Millett, une féministe aux côtés des personnes prostituées
Non seulement elle clame haut et fort son homosexualité ou s'en prend au système psychiatrique, mais elle empoigne la question de la prostitution à laquelle elle consacre un ouvrage écrit avec quatre femmes prostituées, La Prostitution : quatuor pour voix féminines (1972).
. New York Times - Kate Millett, Influential Feminist Writer, Is Dead at 82
Kate Millett, whose 1970 book, “Sexual Politics,” made her, as one writer put it, “the principal theoretician of the women's liberation movement,” and who went on to be a leading voice on human rights, mental health issues and more, died on Wednesday in Paris. She was 82.
. Le Monde - Des organisations féministes dénoncent l'impact de la loi travail sur l'égalité femmes-hommes
Dans une tribune, rendue publique mercredi 6 septembre, syndicats et associations s'inquiètent des répercussions de la réforme du droit du travail sur les droits des femmes, rappelant que l'égalité femmes-hommes a été choisie comme la grande cause nationale du quinquennat.
. Up Magazine - "Déchiffrer le code" pour mettre fin aux disparités de genre dans les enseignements scientifiques
Irina Bokova a officiellement lancé le nouveau rapport mondial novateur de l'UNESCO intitulé Cracking the code : Girls' and women's education in STEM ("Déchiffrer le code : l'éducation des filles et des femmes en STEM"),.
. Huffington Post France - En cuisine comme dans l'assiette, le féminisme a du pain sur la planche
Où sont les femmes cheffes ? En couverture des grands magazines ? Pas vraiment.
. UNICEF Canada - Rentrée des classes : il est temps d'améliorer le bien-être des enfants au Canada
Le Canada est l'un des pays les plus riches, mais il investit moins dans les enfants que beaucoup d'autres.
. Ouest-France - À seulement 23 ans, elle est la nouvelle Einstein
Le monde des sciences a peut-être trouvé son nouvel Einstein. C'est une jeune femme, Sabrina Gonzalez Pasterski, elle a 23 ans et déjà un brillant parcours.
. Radio-Canada - Pour une langue française plus ouverte aux différents genres
Saviez-vous que, dans le passé, on accordait une phrase selon le genre du mot le plus proche (accord de proximité) ? Aujourd'hui, c'est le masculin qui l'emporte.
. France Inter - Préhistoire : ce sont les femmes qui changent tout
En Europe centrale, les femmes pourraient avoir joué un rôle déterminant dans les changements culturels à l'âge du bronze selon. une nouvelle étude allemande, basée à la fois sur des restes archéologiques et l'étude d'ADN.
. mademoiZelle - Le féminisme pour les débutants expliqué dans une série de courtes vidéos
Si la revendication du féminisme se veut simple, l'égalité entre les hommes et les femmes, Super Pépette explique que cette pensée peut prendre de nombreuses formes et variations.
. Le Monde - Comment la naissance est devenue un acte médicalisé
Le débat sur les "violences obstétricales", comme l'émergence récente de maisons de naissance, constituent une timide remise en cause d'une médicalisation croissante des accouchements.
. Sans compromis - Les savantes - Hélène Périvier, économiste
Hélène Périvier est chercheuse à l'Observatoire Francais des Conjonctures Economiques. Elle étudie les inégalités de sexe, notamment sur le marché du travail.
. TV5 - Kim Wall : quand le meurtre d'une femme, journaliste, se transforme en polar médiatique
Le meurtre de la journaliste Kim Wall est sordide... Mais le traitement médiatique de cette affaire l'est parfois encore plus.
. 20 Minutes - Le pape François parle des femmes, du communisme et de la psychanalyse dans un livre
"Personnellement, je remercie Dieu d'avoir connu de vraies femmes dans ma vie", déclare-t-il.
. Terra Femina - #VisibleWomen : quand les femmes affichent leurs oeuvres d'art sur Twitter
Lancé lundi 7 août sur Twitter, le hashtag #VisibleWomen propose aux femmes artistes de partager leur oeuvres. Des milliers de graphistes, photographes, illustratrices s'en sont depuis emparés pour montrer aux internautes l'étendue de leur talent.
. Le Devoir - La commission sur les femmes autochtones a besoin de deux ans de plus
Mandatée pour diriger cette vaste enquête avec quatre autres commissaires, Michèle Audette était prête à déménager à Ottawa, mais elle a "vite compris qu'il n'y avait pas de bureau, pas d'édifice, pas de politique ou de culture officiellement établie pour ce grand exercice-là", déplore-t-elle.
. TV5 - Féminicides en France : une femme meurt tous les trois jours sous les coups d'un homme
Les femmes restent les premières victimes des violences au sein des couples : 123 femmes ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant en 2016, soit une tous les trois jours.
. The Conversation - Politiquement incorrecte ? La pratique de "manterruption" décryptée
Manterruption (hommeterruption ou mecterruption, en français), ou la coupure brutale de la parole d'une femme par un homme. Que nous enseignent ces manterruptions ? Comment les interpréter ?
. Châtelaine - À qui les grosses colères ?
Même dans la fiction, la colère est un sentiment encore mal accepté chez les femmes : elle n'est pas "normale".
. Le Devoir - Enseigner la différence pour combattre l'indifférence
Lisa Brown enseigne la diversité à des jeunes de milieux privilégiés de 14 à 18 ans. Son cours unique s'intitule Exploring and Respecting Differences, explorer et respecter les différences.
. Les Nouvelles/News - Silhouettes de Dannemarie : une jurisprudence contre le sexisme dans l'espace public ?
Le principe d'égalité entre les femmes et les hommes est-il une "liberté fondamentale", justifiant une décision administrative de référé liberté ?
Dans le cadre des animations transfrontalières du Mouvement du Nid Grand Est organisées en cette rentrée, une conférence intitulée : "Abolition de la prostitution : quels enjeux pour notre société ?" se déroulera le 6 septembre à Epinal à 20h, dans l'amphithéâtre de la faculté de droit
Après le colloque organisé le 2 septembre par l'association allemande "Hadassah-Initiative féminine" à Sarrebrück, cette conférence spinalienne organisée en partenariat avec le CIDFF des Vosges et la Ville d'Epinal a pour ambition de dynamiser l'engagement citoyen pour faire vivre localement ce projet de société d'abolition de la prostitution.
Les objectifs de cette rencontre débat sont :
Le 3 septembre 2014, elle a entamé une marche de sensibilisation et de mobilisation de 800 km au départ de Saintes jusqu'à Paris, où elle est arrivée le 12 octobre, pour une dernière étape qui l'a menée sur son premier lieu de prostitution, au 22, rue du Colisée, puis au Sénat où elle a demandé l'inscription à l'ordre du jour de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel.
Par ailleurs, Rosen anime un réseau de survivantes de la prostitution.
— -Isabelle Collot, salariée du Mouvement du Nid Bas-Rhin depuis 1992, écoute, accueille et accompagne de nombreuses personnes prostituées qui cherchent des alternatives à la prostitution. Elle organise et participe également à des actions de prévention et de sensibilisation auprès des jeunes, et des temps de formations pour les acteurs/trices sociaux.
Faculté de droit - Amphithéatre, 2, rue de la Maix, Epinal, à 20h
Entrée libre
En partenariat avec le CIDFF 88 et la Ville d'Epinal
Les années 1990 ont connu une explosion de la production et de la consommation de pornographie.
- Prostitution, pornographie, traite des femmes et des enfants, industries du sexeCe texte a été rédigé à partir de notes prises pendant deux jours et demi - sans accès à aucun site payant, en tapant sur les rubriques : "sexe" et "pornographie" - sur les premiers sites pornographiques qui me sont tombés sous les yeux.
- Textes de Marie-Victoire LouisLes jeunes filles de 8 à 13 ans sont de plus en plus visées comme consommatrices par le marché de la mode, de la musique, des magazines et du cinéma. Pour cause, les pré-ados constituent une des plus importante cohorte démographique depuis les baby-boomers.
- Enfance & adolescence : sexualisation, stéréotypes, violenceNos interlocutrices - et interlocuteurs - qui, face à la dureté du quotidien, montrent une force et des ressources stupéfiantes, décrivent froidement les hommes qui les paient. À les entendre, il y a "de tout".
- Paroles de femmes prostituées et de "survivantes"Le patriarcat - système de structures et de relations sociales dans lequel les hommes dominent et oppressent les femmes - repose sur six structures : l'emploi, le travail domestique, la culture, la sexualité, la violence et l'État.
- Féminisme - Rapports femmes/hommes, masculinisme, sexisme, stéréotypes. Mediapart - Contre les arguments qui affirment que les inégalités de genre sont naturelles
La Femme et L'Homme seraient (biologiquement) promis à un certain destin.
. Le Figaro - Égalité hommes-femmes en entreprise : les amendes seront bientôt prélevées directement
La secrétaire d'État à l'égalité entre les hommes et les femmes, Marlène Schiappa, a annoncé préparer un "dispositif" afin de "prélever directement les amendes dans les entreprises" ne respectant pas l'égalité salariale.
. Ballast - L'abécédaire de Louise Michel
L'institutrice et poétesse Louise Michel disparut en 1905, année de la séparation des Églises et de l'État et de la première phase de la révolution russe.
. La Presse - Cours d'éthique et culture religieuse. Il faut mettre fin à l'image stéréotypée des musulmanes
L'obligation du visage découvert au sein des institutions de l'État découle du bon sens, et ne peut en aucun cas représenter une discrimination à l'égard des femmes musulmanes.
. Le Huffington Post Québec - 5e anniversaire de l'attentat au Métropolis : Pauline Marois se souvient
Ce qui devait être un "moment de joie et de plaisir" pour Pauline Marois lui a alors été dérobé, quand un attentat politique la visant a fait un mort et un blessé grave.
. Au féminin - Royaume-Uni : un député propose des rames de métro réservées aux femmes et crée la polémique
Si cette idée part d'une bonne volonté, de nombreuses femmes politiques et associations féministes dénoncent une mesure qui irait à l'encontre de leurs libertés.
. Le Devoir - Égalité filles-garçons - Petit guide pour éviter les stéréotypes sexistes en classe
Les stéréotypes sexuels ont la vie dure et influent — consciemment ou non — sur les interactions entre le personnel enseignant et les élèves. Malheureusement, cela nuit au développement du plein potentiel de ces derniers.
. Libération - HLM, déménagements gratuits, médiatrices : comment les autres pays luttent-ils contre les violences conjugales ?
Au début de l'été, Libération publiait une longue enquête sur les violences conjugales. Y étaient notamment évoquées les solutions mises en place pour faire diminuer le nombre de ces décès.
. Le Figaro - "Face à l'islamisme, certains reproduisent les erreurs de leurs aînés face au nazisme"
Négation ou sous-évaluation de la menace, minimisation des attaques, compassion et incantations pacifistes bêlantes, voire victimisation des auteurs d'attentats.
. ChEEk Magazine - Trois femmes qui ont marqué la Révolution française
“Tant que les femmes ne s'en mêlent pas, il n'y a pas de véritable révolution !”, disait Mirabeau. Les femmes, ces grandes oubliées de la Révolution française, le sont aussi de notre histoire.
. TV5 - Chine : inquiétude autour du sort de Liu Xia, veuve du Prix Nobel chinois Liu Xiaobo
Cette femme de 56 ans, poétesse et photographe, est maintenue en résidence surveillée depuis 2009 parce que son mari, Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix 2010, avait corédigé un manifeste, la Charte 08.
. Révolution féministe - Le mythe de la pulsion sexuelle incontrôlable
L'argument de la pulsion sexuelle incontrôlable est un cliché central du discours de justification et d'excuse des violences masculines.
. La Gazette des femmes - Attention, ta mère t'endoctrine !
Les mères féministes sont des emmerdeuses (enfin, c'est ce que plusieurs affirment). Imaginez : elles endoctrinent leurs filles avec des idées aussi saugrenues que l'égalité, la liberté et la justice sociale.
. Marie-Claire - Malala Yousafzai, une vie hors du commun
Ils voulaient l'empêcher d'aller à l'école, elle vient d'être acceptée à l'université d'Oxford.
. Le Devoir - Où sont les femmes dans les mouvements radicaux ?
À Charlottesville, en Virginie, on n'a vu que des hommes, jeunes et vieux, des « angry white men », que des Blancs en colère, qui l'ont fait savoir en défilant aux flambeaux, comme aux nuits enténébrées de Nuremberg.
. Orient XXI - Irak. Viols en temps de guerre
Des témoignages de viols commis par l'organisation de l'État islamique en Irak commencent timidement à apparaître.
. Les Nouvelles/News - Cache ta bobine
Toujours pas de happy end dans la série femmes à l'écran. Le dernier classement du magazine Forbes fait apparaître que les 10 acteurs les mieux payés gagnent près de trois fois plus que le top des 10 actrices.
. La Presse - Agressions sexuelles : "Il ne faut pas avoir peur de dénoncer"
Un long chemin de croix a pris fin hier matin pour Josée Daigneault. Son bourreau, son ancien beau-père Roger Brousseau, a été condamné à neuf ans de pénitencier pour une série de crimes sexuels scabreux contre elle et deux autres enfants.
. Agora Vox - Le Syndrome d'Aliénation parentale : une infection opportuniste
Syndrome d'Aliénation Parentale. Voilà un concept complètement ridicule si on y regarde un peu : inventé par un fou mythomane, ne reposant sur aucune étude sérieuse.
. Le Figaro - Céline Pina : "L'État doit dénoncer clairement l'association Lallab, laboratoire de l'islamisme"
Cette association qui prône un féminisme islamiste est opposée à la loi de 2004 contre le voile et n'a de cesse de conspuer le féminisme blanc. L'adjectif "blanc" a ici pour objet de dévaloriser la dimension universelle de ce combat mais il démontre surtout à quel point la race est l'obsession de toute cette mouvance.
. Le Journal de Montréal - Petite histoire du monument en hommage aux femmes en politique
Depuis son installation sur la façade sud de l'Assemblée nationale, sur la Grande Allée à Québec, le 5 décembre 2012, le monument en hommage aux femmes en politique attire les visiteurs. Et ça vaut le détour.
. Les Terriennes TV5 - #WhereIsMyName : le nom absent des femmes afghanes
On les considère comme "les soeurs de…", "les filles de…", "les femmes de…". Jamais, en dehors de la cellule familiale, le prénom et le nom des Afghanes ne sont dévoilés.
. Radio-Canada - Parce qu'on est en 2016
Les femmes sont en marche, mais elles sont confrontées à des enjeux de plus en plus complexes. Parce qu'on est en 2016, Pénélope McQuade aborde de front ces grandes sujets qui animent le débat féministe actuel.
. Athéologie - Actualités : Un mouvement universaliste et laïque au Maroc
Nous nous attaquons et remettons en question l'omniprésence de la religion musulmane (religion d'État) dans l'espace public, nous luttons contre la torture et la peine de mort, nous organisons des actions pro-choix et nous défendons les droits et l'émancipation des femmes et des minorités religieuses.
. La Presse - La vie avait... Ducharme
Réjean Ducharme aimait faire dire à ses personnages que la vie ne se passait pas sur terre, mais dans leur tête. Or, lundi, quelque part à Montréal, à une heure indéterminée, dans un lieu indéfini, la vie s'est carrément retirée de la tête et du corps de Réjean Ducharme.
. Le Devoir - Violences sexuelles - Hélène David sévira en cas de nonchalance
Les cégeps et universités qui n'en feront pas assez pour lutter contre les violences à caractère sexuel sur les campus risquent de se faire couper les vivres par Québec.
. Irréductiblement féministe - Féminisme, racisme, Lallab etc., la grande confusion
Pour le féminisme politique, il ne s'agit pas seulement de mettre des pansements là où ça fait mal, mais de viser une société humaniste, en évitant de calquer de vieux modèles, marxistes ou autres, qui n'ont aucunement fait leurs preuves.
. Le Nouvel Observateur - L'Inde bannit le divorce par répudiation express chez les musulmans
La Cour suprême indienne a interdit mardi le divorce par répudiation express de la femme autorisé dans la communauté musulmane.
. France TV - Chili : le Tribunal constitutionnel valide la dépénalisation de l'avortement thérapeutique
Sont concernées les femmes dont la vie est en danger, qui ont été violées ou dont le fœtus est jugé non-viable. Jusqu'ici, l'IVG n'était autorisé dans aucune circonstance dans le pays .
. TRADFEM - L'argumentation queer en faveur d'une décriminalisation de la prostitution et du proxénétisme
La Sex Workers Alliance of Ireland (Alliance des travailleurs sexuels de l'Irlande) a prétendu tout de go l'an dernier qu'il existait un alignement étroit entre le mouvement pro-choix et la campagne visant à décriminaliser le proxénétisme et l'achat de sexe.
. Le Devoir - Marilyse Hamelin plaide pour une révolution de la parentalité
Les femmes au foyer, les hommes au travail : une image du passé, révolue, enterrée, faisant désormais place à un monde égalitaire entre les deux sexes ?
. Tel Quel Maroc - Analyse sociologique des agressions sexuelles : "Une femme est considérée comme une prostituée dans la rue"
Cet été, plusieurs vidéos d'agressions sexuelles sur des femmes dans l'espace public ont été diffusées. Comment cela renseigne-t-il sur l'évolution de la société marocaine ?
. Le Conseil des femmes francophones de Belgique - La parité, une supercherie ?
Les femmes représentent plus de 50% de la population et sont toujours sous-représentées en politique et dans les organes décisionnels dans l'ensemble des pays de l'Union Européenne.
. Entre les lignes entre les mots - L'antiféminisme : une des nombreuses entraves à l'avancée des femmes vers la liberté et l'égalité
L'antiféminisme comme "contre-mouvement" social, ceux et celles qui s'opposent au féminisme, cherchent "à ralentir, arrêter, ou faire reculer l'avancée des femmes vers l'égalité et la liberté face aux hommes"…
. Radio-Canada - Violences sexuelles sur les campus : "Non, ça ne marche plus comme ça"
Moins d'un an après les agressions survenues dans une résidence étudiante de l'Université Laval, la ministre de l'Enseignement supérieur présentera aujourd'hui sa stratégie pour lutter contre les violences sexuelles sur les campus.
. Les échos France - L'écriture inclusive : et si on s'y mettait tou•te•s ?
C'est le cheval de bataille des féministes depuis que l'Académie française a décrété, il y a trois siècles et demi, que le genre masculin est "le plus noble". L'écriture égalitaire commence pourtant à se diffuser, en particulier dans les institutions publiques.
. Protégez-vous - Perdre ses droits parentaux : une situation rare et exceptionnelle
La déchéance de l'autorité parentale est une mesure grave, radicale et exceptionnelle qui retire à un parent son statut de "titulaire de l'autorité parentale".
. Ressources Prostitution - Femmes, Migration et prostitution en Europe : il n'est pas question de "travail du sexe"
Depuis le début de la récente crise humanitaire, presque un million de personnes déplacées ont accédé au statut de réfugié en Europe.
. Marianne - En Algérie comme ailleurs, le corps des femmes est politique
En Algérie, que peut bien signifier ce marquage du territoire de la combinaison "halal" avec bonnet de bain intégré ? Que les femmes en "simple" maillot de bain sont impudiques ? Des mécréantes ? Des occidentalisées ?
. Huffington Post France - Hillary Clinton nous avait prévenus de la menace suprémaciste et raciste que cachait Donald Trump
"C'est un aperçu troublant", prévenait-elle il y a un an... "Dès le départ, Donald Trump a bâti sa campagne sur les préjugés et la paranoïa. Il normalise les groupes haineux et aide une frange radicale à prendre le pouvoir du Parti républicain."
. Voir - Projet de loi 62. Il faut le répéter : la neutralité religieuse n'est pas la laïcité
Il porte sur la neutralité religieuse et non sur la laïcité. Neutralité et laïcité ne sont pas identiques et donnent lieu à des pratiques de gestion différentes du religieux de la part de l'État.
. TV5 - Stérilisation forcée des femmes des Premières nations au Canada : la taille optimale d'une famille selon les autorités
Les chercheuses ont rencontré des femmes autochtones de Saskatoon et des environs, forcées de subir la ligature ou le resserrement des trompes après avoir accouché à l'hôpital, pour ne pas dépasser la "taille optimale d'une famille" définie par les services de santé régionaux.
. Le Devoir - Natalie Voland, une femme d'affaires qui réinvente la ville
À la tête de GI Quo Vadis, Natalie Voland gère aujourd'hui pas moins de 1,5 million de pieds carrés dans divers immeubles patrimoniaux de la métropole, loués par quelque 500 PME.
. RTBF - Une femme agressée dans le tram à Bruxelles : comment les hommes vont-ils réagir ?
Filmée en caméra caché, la vidéo dévoile que la grande majorité des hommes témoins de la scène ne réagissent pas du tout.
. Châtelaine - Ces femmes photographes qu'on admire
Afin de souligner la Journée mondiale de la photographie, qui a lieu le 19 août, les membres de l'équipe Châtelaine présente le travail exceptionnel de leurs photographes préférées.
. The Conversion - Craintes ou courtisées, les femmes et la politique africaine
En Afrique subsaharienne, la croissance de la représentation féminine dans les institutions d'État est l'une des plus rapides au monde.
. Le Devoir - La tragédie sans fin des meurtres de femmes en Turquie
Les journaux turcs rapportent quasiment chaque jour une nouvelle histoire de femme victime d'un homme qu'elle connaissait. En 2016, 328 ont été tuées, selon Stop aux féminicides.
. Radio-Canada - Victoire historique pour la seule équipe féminine de baseball Bantam de sa ligue
C'est la première fois que l'équipe de filles, les Pink Soft, de cette division remporte la finale et c'est la première fois qu'une équipe féminine participera au championnat provincial Bantam.
. Le Devoir - Québec étend la portée de son projet de loi sur la neutralité religieuse
La volonté du gouvernement Couillard en matière de "neutralité religieuse" s'étendra aux élus municipaux, employés des villes, travailleurs, visiteurs et utilisateurs des musées et des transports en commun.
. Entre les lignes entre les mots - Violences sexistes : si les hommes sont le problème, ils font aussi partie de la solution
Malgré des avancées, la société française reste toujours autant saturée par les violences sexistes. Ce sont les hommes qui doivent changer.
. Le Nouvel Observateur - "Je choisis librement de me voiler" : les limites du "féminisme religieux"
Cette femme dit "JE", et pourtant il y a comme un malentendu : y résonne étrangement le "NOUS" de revendications communautaires, la voix de groupes identitaires qui s'abritent derrière l'histoire individuelle.
. La Gazette des femmes - Le célibat, ce problème qui n'en est pas un (ou vive le célibat !)
C'est dérangeant, un.e célibataire endurci.e. Ça ne correspond à rien de connu, ça ne « fitte » dans aucun moule. Parce qu'il y a une injonction du couple.
. Radio-Canada - Sortir les femmes de la prostitution en leur offrant un hébergement
Des chercheurs et des intervenants communautaires se sont donné comme mission de trouver des logements aux victimes d'exploitation sexuelle pour les aider à réintégrer la société.
. RFI Afrique - Terrorisme : Boko Haram utilise une majorité de femmes pour les attentats-suicide
Boko Haram a adopté cette stratégie d'utiliser des femmes pour ses attentats-suicides "parce qu'il s'est rendu compte à quel point utiliser les femmes, et en particulier de jeunes filles, est une arme puissante pour choquer et répandre la terreur".
. Le Devoir - Décès de Daisy Sweeney, la professeure de piano d'une génération
La musicienne Daisy Sweeney, qui a entre autres enseigné le piano classique à son frère Oscar Peterson ainsi qu'à Oliver Jones, est décédée vendredi à l'âge vénérable de 97 ans. La Montréalaise aura enseigné à quelque 2000 jeunes.
. National Geographic - Il y a 4 000 ans, les femmes assyriennes à l'égal des hommes ?
Kültepe en Turquie, continue de dévoiler des trésors étonnants. Les tablettes d'argile laissées par les marchands assyriens, révèlent que les femmes de cette société mésopotamienne avaient la liberté et la capacité d'agir par elles-mêmes.
. L'Actualité - Plus sexistes depuis Trump ?
Des recherches laissent penser que, depuis l'élection de Donald Trump, la misogynie est en recrudescence dans la société américaine.
. The Conversation - Jane Austen et Germaine de Staël : le conte de deux auteures
Deux grandes auteures sont mortes en juillet 1817. Les écrits de Germaine de Staël ont été traduits dans différentes langues. La première œuvre publiée de Jane Austen, Sense and Sensibility (Raison et sentiments), sortie en 1811, ne portait aucun nom d'auteure.
. De nos entraves - Pour Maryam Mirzakhani
Parce que, soyons honnête, si j'ai pleuré à l'annonce de sa mort, pleuré comme jamais je n'ai pleuré une parfaite inconnue, de tristesse et de rage, n'était-ce pas avant tout pour moi-même ?
. Le Devoir - Un "food truck intellectuel" pour nourrir l'esprit des gens de la rue
Depuis cinq ans, l'organisme montréalais Exeko promène sa camionnette chargée de livres, paires de lunettes, dessins, carnets et crayons. Véritable "caravane philosophique".
Proies idéales des marchands de la mode, elles apprennent à séduire par la mise en valeur sexuelle de leur être.
- Prostitution au Canada et au QuébecQue pourrais-je te dire de plus
que tu ne saches depuis longtemps
des bords abrupts de la beauté
du vieux désir de la prendre au mot
Dans L’anatomie politique, Nicole-Claude Mathieu décrit une ethnie où les femmes sont contraintes de ne pas utiliser certains mots du langage, au contraire des hommes. Elle narre leurs efforts à chercher la bonne formule, la bonne périphrase, la bonne tournure pour ne pas enfreindre ces règles importantes. Toute leur attention est monopolisée par leur recherche du bon mot ce qui est somme toute assez pratique pour que leur cerveau ne s’intéresse jamais à autre chose, comme la profonde injustice que constitue cette coutume.
J’ai souvent l’impression d’être une de ces femmes, à chercher sans cesse mes mots, mes phrases, mes comparaisons pour ne pas déplaire aux hommes. Pardon : pour ne pas déplaire au pourcentage extrêmement faible, et encore je m’excuse de ne pouvoir donner un chiffre précis, d’hommes qui sont sexistes.
Je regarde le chiffre effarant, affolant des violences sexuelles, dont les hommes ne cessent de me dire que cela devrait être mon unique et seul combat et je le vois s’éloigner car je suis trop occupée à chercher mes mots pour ne pas blesser les hommes.
Je sais qu’ils sont blessés lorsque je parle des violences sexuelles. Blessés que je puisse les en croire auteurs. Blessés que je puisse les comparer avec ceux qui violent et que je ne définis pas plus précisément ce qui entretient un doute insupportable entre les hommes qui ne violent pas et les hommes qui violent. Blessés que tout mon discours ne soit pas mieux choisi, mieux construit, mieux écrit afin de ne pas les stigmatiser.
Il se joue alors un jeu étrange entre eux et moi, dont on feint de ne pas connaître les règles mais dont on connaît l’issue.
Ces hommes vont me presser de questions, de demandes de références, de leur expliquer la totalité du féminisme, des violences sexuelles aux tâches ménagères en passant par l’inégalité salariale. J’aurais droit à la mauvaise foi, aux arguments homme de paille. Tout mon défi sera de chercher les bons mots, la bonne phrase, la bonne tournure. Toute mon attention sera concentrée sur le fait de ne pas leur déplaire, et que peut-être ils deviennent moins des ennemis de classe, des dangers directs ou indirects, des participants actifs ou passifs au sexisme. Tout leur discours sera sous-tendu par la menace suivante : « SI tu n’es pas gentille, SI tu ne réponds pas à toutes mes questions, SI tu t’énerves, alors je serai un ennemi du féminisme et cela sera ta faute ».
Les femmes sont en général vues comme responsables des violences sexuelles qu’elles subissent. La boucle se boucle. Si nous n’expliquons pas gentiment aux hommes qu’il faut pas violer, alors ils le feront.
Les féministes deviennent alors responsables des violences faites aux femmes. Si les féministes étaient plus pédagogues, plus gentilles, moins agressives, alors les hommes s’énerveraient moins en réaction. Je ne travaillerais plus à lutter contre les violences faites aux femmes mais concentrerais toute mon attention à ce que les hommes ne violent pas davantage à cause de moi, ne soient pas plus sexistes à cause de moi, ne soient pas des ennemis du féminisme à cause de moi. Toutes les violences faites aux femmes pourraient s'estomper, d'un coup, si les féministes faisaient un peu plus d'efforts et comprenaient un peu mieux le mal-être des hommes.
Les hommes m’expliquent qu’ils sont prêts à m’écouter. M’écouter comme si ce dont je parlais concernait la lecture du dernier polar de l’été ou de la dernière recette de cuisine testée. Comme si au fond ce ce que je disais n’avait que peu d’importance alors que cela implique des dizaines de milliers de victimes par an. M’écouter comme si c’étaient des mots de plus, sur un sujet aussi intéressant ou inintéressant que le jardinage ou les jeux videos. Pas un discours qui implique ma vie, ma liberté, la libre disposition de mon corps. M'écouter avant de prendre leur café ou après avoir pris leur dessert. "Ils ont quelque minutes à me consacrer" me disent-ils.
Ils m’écouteront, auront cette grandeur d’âme si je fais quelques efforts. Si j’adapte mon vocabulaire. Si je choisis mes mots. Bannir le mot « homme » de mon vocabulaire peut-être. Dire « ils ». Dire « les monstres ». Bannir le mot « viol » peut-être aussi. Dire « abus ».
Peut-être alors condescendront-ils à se mettre de mon côté. Parce que, voyez-vous, les hommes ont parfois la gentillesse de se mettre du côté des femmes victimes de viols. Alors ils n’auront pas de mots assez durs pour les violeurs « tous à castrer » mais « attention je parle des vrais, pas des pauvres garçons injustement accusés par ces salopes ce qui arrive plus souvent qu’on ne le croie ». Les hommes aiment beaucoup parler de la violence qu'ils vont ou voudraient exercer. Les hommes disent aux femmes qui les énervent qu'ils voudraient les tuer ou les violer. Les hommes disent aux hommes qui les énervent qu'ils voudraient les tuer. Les hommes féministes disent aussi cela mais ils sont féministes, ils sont déconstruits alors il faut les laisser dire et puis peut-on se passer de l'aide de ces hommes-là si gentils au point de s'intéresser à une lutte qui ne les concerne même pas ?
On pondèrera ensemble mon discours. J’avais oublié de parler des fausses allégations, des femmes vengeresses, des salopes, des putes, des femmes qui mentent, des femmes qui regrettent, de la zone grise, des hommes perdus, de la frustration sexuelle des hommes, de la misère sexuelle des hommes. On réduira, réduira, réduira, jusqu’à ce que les violences sexuelles ne soient plus rien, qu’une immense exagération de ma part.
Nous avons abdiqué devant la question des violences sexuelles. En témoigne le choix du gouvernement de ne plus verser de subventions qu’aux associations travaillant sur les victimes de violences sexuelles, donc souvent après l’agression ou le viol plutôt qu’avec l’ensemble des associations féministes. Nous savons qu’il faut trop d’énergie, trop de temps trop d’argent, pour essayer de convaincre les hommes de ne pas violer les femmes. Alors on colmate, on répare, on panse. On explique aux victimes que c'est comme ça, on va faire avec. Les hommes violent, ca n'est pas bien gentil gentil mais heureusement après le viol, on peut appeler des numéros pour en parler.
Andrea Dworkin demandait en 1983, il y a 34 ans, aux hommes pourquoi ils étaient si lents à comprendre les choses. Pourquoi étaient-ils si lents à comprendre que les femmes sont dans l’urgence d’arrêter d’être violées, d’arrêter d’être frappées, d’arrêter d’être tuées, d’arrêter d’être blâmées pour avoir été violées, frappées et tuées. Pourquoi 34 ans après l’êtes-vous toujours autant ? Pourquoi mon urgence devrait être de chercher les bons mots, le "des" au lieu du "les" pour ne pas vexer votre ego et vivre sous la menace que vous passiez du statut de faux allié à celui d’ennemi déclaré. Pourquoi conditionnez-vous le combat contre les violences sexuelles qui VOUS regarde car ce sont LES HOMMES qui violent à la façon dont je vais en parler et pas à la façon dont les hommes ont de violer ?
Pourquoi mes mots vous dégoûtent et vous énervent davantage que les actes de violences sexuelles commis par les hommes ?
Pourquoi vous sentez vous plus mal de mes mots que des violences sexuelles ? C’est une chose assez extraordinaire que de constater que vos egos priment sur la lutte contre les violences sexuelles. C’est une chose assez incroyable de vous voir subordonner votre aide relative aux luttes des femmes à la façon dont nous allons vous caresser dans le sens du poil, en prenant soin de ne pas vous déranger.
Je regarde les chiffres des violences sexuelles et je me dis qu’une femme est violée toutes les 7 minutes en France. Ce sont des mots, souvent un peu abstraits. Je sais qu’il suffirait d’un peu de bonne volonté masculine pour que ces chiffres diminuent drastiquement. Cela parait étrange de parler de "bonne volonté" en matière de violences sexuelles non ? Et pourtant.
Comme dire autrement qu’il faut que les hommes acceptent de regarder en face leur rapport aux corps des femmes, au consentement des femmes et à leur propre désir. Je connais beaucoup de femmes et d’hommes qui disent avoir été violés. Je ne connais aucun homme qui dit avoir violé. Alors soit toutes ces victimes mentent, soit beaucoup d’hommes ont besoin de reconnaître qu’ils ont violé. Pas face à moi, pas en public mais face à eux-mêmes pour créer comme le disait Dworkin "une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n’y aura pas de viol".
Il faudra admettre que les hommes n'ont pas le droit de disposer du corps des femmes, du corps des enfants et du corps d'autres hommes. Cela les rend très malheureux je le sais, on me parlera de leur misère sexuelle pendant que je parlerais de viol. On comparera le fait de ne pas pouvoir baiser alors que je parle du fait de ne pas violer.
Je voudrais, ne serait-ce que 5 minutes, que les hommes ressentent l'insupportable sentiment d'injustice lorsque je constate les violences sexuelles subies par les femmes. Cette guerre. Ce terrorisme. Cette terreur infligée à l'ensemble des femmes qui vise à contrôler insidieusement nos mouvements, nos déplacements, nos fréquentations, notre sexualité, notre habillement, notre rapport aux hommes, à tous les hommes. Les violences sexuelles sont un terrorisme infligé à l'ensemble d'une classe sociale : les femmes afin de les contrôler. Il pèse sur toutes ; celles qui ont un comportement "inadapté" sont violées (et n'importe quel comportement de n'importe quelle femme peut-être jugé inadapté à n'importe quel moment), celles qui restent dans les clous vivent dans le contrôle, la mesure, la continence permanente afin de ne pas devenir une victime de viol. Les femmes vivent donc dans cet état de terreur permanente (avouée ou non ; mais quelle femme n'a pas eu droit au moins une fois dans sa vie à la liste des risques qu'elle encourt si elle fait telle ou telle chose comme le simple fait de rentrer seule le soir).
Pendant ce temps, les hommes se demandent pourquoi les féministes disent "les hommes" au lieu "des hommes".
Pendant ce temps, des hommes me disent que lire ce que j'écris, lire des récits de violence sexuelle est "dur mais qu'ils arrivent à ne plus se sentir mis en cause". C'est tout ce que ce que cela suscite. Ils ne se sentent plus accusés (alors qu'ils le sont), ils ne se sentent plus visés (alors qu'ils le sont), ils ne sentent plus ma colère (alors qu'elle est là, intacte, entière, brûlante). Ils sont tranquillisés ; je ne les visais pas eux et c'est bien tout ce qui importe n'est ce pas. Je dois continuer à "être pédagogue" me disent-ils en me tapotant sur la tête pour me féliciter de mes efforts à les rassurer, à ce qu'ils ne se sentent pas impliqués, touchés, blessés. Ce n'est pas la violence sexuelle commise par les hommes qui est dure, ce sont les mots des féministes qui en parlent. Ce ne sont pas les hommes violeurs qui sont durs - et la masse bêlante des hommes occupés à pinailler sur le "bon mot" pour parler - mais mes mots mis sur les violences sexuelles commises SUR les femmes PAR les hommes.
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Dans ses Mémoires, Clara Malraux (1897-1982) a longuement raconté ce que furent ses rapports avec son mari, André. Son témoignage est émouvant.
- CréatricesNotre délégation de Moselle co-organise un colloque sur le client de la prostitution qui se déroulera le 2 septembre de l'autre côté de la frontière à Sarrebrück. A ne pas manquer
L'initiative de cette journée de réflexion sur le thème "Pourquoi des hommes achètent un acte sexuel aux personnes prostituées" revient à l'organisation "Hadassah initiative féminine" de la Sarre, qui s'oppose à la traite des êtres humains et à la prostitution et défend l'égalité des droits entre les femmes et les hommes. Elle travaille en réseau en Allemagne et dans toute l'Europe avec des organisations engagées dans la lutte contre la prostitution, dans un effort de sensibilisation du public allemand.
Cette journée part du constat qu'il existe trop peu d'informations fondées sur les motivations des "clients" de la prostitution. L'objectif est donc d'éclairer sur la réalité de l'achat d'acte sexuel.
Des personnes prostituées qui ont réussi à quitter la prostitution témoignent de ses effets désastreux et demandent une interdiction de l'achat d'un acte sexuel.
Interviendront lors de cette journée une survivante, Rosen Hicher, ainsi quedes militant.e.s du Mouvement du Nid : Claire Quidet, porte-parole, parlera de la loi française, Isabelle Collot et Eric Poncelet donneront un éclairage sur le profil du client. Manfred Paulus, commissaire principal de la police criminelle abordera pour sa part le milieu des proxénètes. Enfin, deux membres du corps médical, Ingerborg Kraus, psychotraumatologue, et Wolfgang Heide, gynécologue, donneront un éclairage sur les conséquences traumatiques pour les personnes prostituées des demandes des clients.
Le colloque se déroule de 9h30 à 17h à Sarrebruck à la r.o.m.b.u.s Akademie, Trierer Str 12, Sarrbrücken
Pour s'inscrire, envoyer un mail à hadassah.initiative.sb@gmail.com
Vous pouvez télécharger le programme complet ici
Ellis Peters, Un insondable mystère, Éd. 10/18. Siri Hustvedt, Un monde flamboyant, Éd. Actes Sud. Elizabeth George, Une avance de conséquences, Éd. de l'Olivier. Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, Éd. Marchand de feuilles. Louise Penny, Sous la glace, Éd. Flammarion. Anne Holt, La déesse aveugle, Éd. Odin. Nancy Huston, Le Club des miracles relatifs, Éd. Actes Sud. Auður Ava Ólafsdóttir, Rosa Candida, Éd. Zulma. Anne Perry, Le couloir des ténèbres, Éd. 10/18. Margaret Atwood, La servante écarlate, Éd. Robert Laffont. Elena Ferrante, L'amie prodigieuse, Éd. Gallimard. Nicci French, du lundi au samedi, enquêtes de Frieda Klein, Éd. Fleuve noir & 12N. Patti Smith, Glaneurs de rêves, Éd. Gallimard/Folio. Shumona Sinha, Apatride, Éd. de l'Olivier.Auður Ava Ólafsdóttir, L'exception, Éd. Zulma. Hélène Dorion, Recommencements et Le temps du paysage, Éd. Druide. R. Dufault, J. Recouart et al , Nicole Brossard, l'inédit des sens, Éd. remue-ménage. Lire et relire Marguerite Duras, Virginia Woolf, Hannah Arendt.
- Fil de presse & infolettre mensuelle2016 restera une année particulière dans l'histoire de notre Mouvement. Année de l'adoption de la loi de renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel, année révolutionnaire pour les politiques françaises en matière de prostitution.
Téléchargez
le rapport annuel ici :
Une année historique pour la société Française, mais aussi pour le Mouvement du Nid, qui a, des années durant, été aux avant-postes de la lutte pour obtenir cette loi, et qui a contribué par l'action de ses Délégations, du Comité National et du Secrétariat National à enclencher et renforcer cette révolution, et la prise de conscience par la société de la violence du système prostitutionnel.
Dans chacune des ses missions, le Mouvement du Nid a mené des actions marquantes, à même de faire la différence à tous les échelons : auprès des personnes prostituées, le grand public, les acteurs et actrices politiques et sociaux.
Cette année historique se voit dans les pages de ce rapport annuel, à la fois par les chiffres de l'engagement bénévole et militant, toujours soutenu, à travers la diversité des actions menées, des événements, des discussions et des débats et notre très forte présence dans les médias et sur les réseaux sociaux.
De nouveaux défis en Délégation et au plan national ont du être relevés chaque jour.
Défi du bénévolat, car le bénévolat change. Si nous avons la chance d'avoir de plus en plus de jeunes qui s'intéressent à notre combat, elles et ils sont aussi souvent plus mobiles, et plus contraint.e.s dans leurs horaires. C'est aussi la conséquence d'être un mouvement de bénévoles. Mais c'est aussi la force du Mouvement du Nid : savoir être intergénérationnel, et divers, avec des militant.e.s et des bénévoles qui viennent d'horizons variés, mais qui savent se parler et s'écouter, et travailler ensemble autour des mêmes valeurs. Notre démarche associative sait trouver son sens au service de notre projet pour l'abolition du système prostitueur.
Défi humain aussi avec les situations de plus en plus difficiles dont témoignent toutes les Délégations, notamment avec les victimes de la traite des êtres humains, de jeunes femmes de plus en plus jeunes venues du Nigéria, d'Europe de l'Est, de Chine... Cette année encore, nous avons rencontré près de 5.000 jeunes femmes différentes et en avons accompagné près de 1000.
Défi majeur de la loi, bien sûr, car il nous faut contribuer à la faire appliquer. Pour notre part nous avons à la fois continué à nous former et à former les autres. Avec la mise en place des commissions départementales, nous avons démarré de nouveaux cycles de formation sur le système prostitutionnel et l'accompagnement. Ces commissions représentent un enjeu considérable pour la sortie de prostitution et pour maintenir la vigilance pour la mise en œuvre de la loi sur l'ensemble du territoire sans la dénaturer, car c'est une loi abolitionniste.
Défi du développement de la formation des professionnel.le.s, à la prévention auprès des jeunes, et à la sensibilisation du grand public. En 2016, nous avons sensibilisé plus de xxxx personnes et rencontré près de 20 000 jeunes. Sur ce terrain là aussi le Mouvement du Nid est très attendu pour son expertise et sa pédagogie.
Nous avons aussi su frapper fort avec nos campagnes de communication, Girls of Paradise, vue plus de 600.000 fois sur Internet, Les Bourreaux, et la campagne de l'Euro 2016 « le prix d'une passe n'est pas celui que tu crois ».
3 nouvelles commissions
Ce qui fait la force de notre mouvement, c'est sa capacité à démontrer une infatigable énergie face à ces défis toujours plus nombreux. C'est le sens du démarrage de trois nouvelles commissions nationales de travail ; la commission bénévolat qui vise à accompagner notre développement associatif, la commission « clients », pour relever le défi de la responsabilisation de ces-derniers et la commission pornographie/exploitation sexuelle filmée qui fait des victimes par milliers en achetant le consentement à des actes sexuels ?
Enfin, nous avons aussi accentué notre présence à l'international en participant activement à CAP International, coalition abolitionniste dont nous sommes membre fondateur, et qui trouve de plus en plus d'échos à travers le monde.
Ainsi, 2016 fut une grande année de défis et de nouveaux chantiers pour l'avenir et cela nous promet de nouveaux rapports annuels bien remplis d'actions et initiatives pour les années à venir !
Jacques Hamon,
Président national du Mouvement du Nid-France
La Fédération des maisons d'hébergement pour femmes (FMHF) et ses maisons membres se reconnaissent en grande partie dans l'étude de l'IRIS parue le 8 juin 2017.
- ViolencesNotre équipe de Tours est heureuse vous convie au vernissage de son exposition "Prostitution : du fantasme à la réalité", qui aura lieu le mercredi 5 juillet à 17h00, au Bureau Information Jeunesse, situé au 57 avenue de Grammont à Tours.
Cette exposition s'inscrit dans le cadre des réflexions et actions menées par le groupe de travail « Prostitution cachée », composé de nombreux partenaires qui ont souhaité développer des moyens de prévention ciblant un public jeune âgé entre 18 et 25 ans.
Elle est conçue autour de trois thématiques : l'histoire de la prostitution, les clichés les plus fréquemment véhiculés (notamment ceux que l'on retrouve dans l'enquête menée auprès d'environ 800 jeunes) et l'argumentaire qui va à l'encontre de ces clichés.
L'exposition se tiendra au BIJ du 5 juillet au 15 septembre 2017.
Merci de nous faire part de votre présence par mail à l'adresse suivante : evenementMdN37@mouvementdunid.org ou par téléphone au 02 47 05 63 88.
Précisons que le sexe renvoie aux caractéristiques physiques de l'homme et de la femme, tandis que le genre renvoie aux attributs dits masculins ou féminins, soit les stéréotypes associés à chacun des sexes. Avec la reconnaissance par la loi et les chartes de ces nouveaux concepts, un homme sera considéré « transgenre » sur sa seule affirmation, sur son « ressenti ». S'il se sent de l'autre « genre », il faut le reconnaître comme femme. Aucune balise pour cadrer quoi que ce soit. Ce faisant, on redéfinit la notion de femme.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeLa nouvelle Assemblée Nationale, élue dimanche 18 juin, compte dans ses rangs 223 femmes, soit 38,6% des députées, contre 27% en 2012 et 18,5% en 2007. Cette nette progression permet à la France de se hisser du 64 ème au 17ème rang mondial quant à la représentation des femmes à l'Assemblée.
- FranceNotre délégation du Bas-Rhin est l'un des 4 lauréats français du Prix du citoyen européen décerné par le Parlement européen
Le Mouvement du Nid (Délégation du Bas-Rhin) a été soutenu dans sa candidature à ce prix par le député européen Edouard Martin. Depuis plus de 45 ans à Strasbourg et au-delà, notre délégation aide et accompagne les personnes prostituées et lutte contre le système prostitutionnel qui les exploite. Ce projet est mis en œuvre par une équipe de 2 salariées, 25 bénévoles actifs et une quarantaine de sympathisant(e)s.
Qu'est-ce que le Prix du Citoyen européen ?
Le Parlement européen décerne chaque année depuis 2008 le Prix du citoyen européen à des projets et des initiatives qui facilitent la coopération transnationale et promeuvent la compréhension mutuelle au sein de l'Union européenne. Le prix, qui a une valeur symbolique, vise aussi à reconnaître le travail de celles et ceux qui promeuvent les valeurs européennes à travers leurs activités quotidiennes.
Remise du prix
Les lauréats se verront remettre une médaille d'honneur lors d'une cérémonie qui aura lieu mercredi 27 septembre 2017 au Bureau d'information du Parlement européen en France, à 17 h 30, en présence de Sylvie Guillaume, Vice-présidente du Parlement européen et présidente du jury de la Chancellerie. Ils seront également invités à participer à la cérémonie européenne qui aura lieu à Bruxelles en octobre prochain.
Notre délégation de Montpellier organise le 30 juin à Aniane une projection-débat du documentaire "Les survivantes de la prostitution" d'Hubert Dubois. A cette occasion, sera à nouveau présentée l'exposition d'affiches contre les stéréotypes liés à la prostitution intitulée "une nouvelle loi, de vieux stéréotypes".
La soirée se déroulera au lieu-dit "La Lauze", à Aniane, dans le département de l'Hérault. La soirée commencera à 19h30 et l'entrée est gratuite.
Les violences qu'elles subissent dans l'indifférence générale ne font pas de bruit. Osera-t-on le dire ? Ce sont des femmes, des prostituées, et qui plus est des prostituées noires...
Depuis bientôt 30 ans, des milliers de jeunes femmes nigérianes, de plus en plus jeunes, sont acheminées vers l'Europe dans le cadre des réseaux de proxénétisme, pour être vendu.e.s sur les trottoirs de l'Europe à des acheteurs de sexe qui nourrissent un commerce lucratif pour les exploiteurs.
Malgré les démantèlements de réseaux, le nombre de victimes est en constante augmentation du fait d'une organisation criminelle qui excelle à s'auto-reproduire.
Traitées comme des esclaves, les femmes sont acheminées, stockées, maltraitées, utilisées et rentabilisées. Commerce de femmes noires pour répondre aux prétendus « besoins sexuels » d'hommes européens blancs et aisés, cette colonisation new look prospère dans l'indifférence générale.
Dans toute la France, les délégations du Mouvement du Nid, comme beaucoup d'autres associations, tentent de faire face à cette problématique nouvelle et souvent déconcertante.
Nous avons tenté de comprendre le pourquoi et le comment, et d'identifier le problème posé, à défaut d'identifier toutes les réponses.
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A lire dans Prostitution et Société n°191
Le témoignage de Beckie, emblématique des histoires de vie des personnes que nos délégations rencontrent : « Elle m'a laissée dans la rue, avec d'autres Nigérianes »
Un entretien avec Patricia Kouakou, médiatrice de l'ALC : « Au Nigéria, les filles portent le poids des familles »
Notre dossier : « La prostitution des femmes nigérianes »
Mise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse. Lire : Mort de Simone Veil, figure engagée pour les droits des femmes, et plus encore. Plusieurs autres articles au sujet de cette femme politique et féministe d'envergure qui a marqué le XXe s.
- Fil de presse & infolettre mensuelleUne nuit la beauté éclabousse le jour
un mot et tout est dit
un soupir une lumière
les ailes déploient leurs passerelles
Notre délégation des Bouches-du-Rhône était présente au salon des jeunes de Martigues, pour faire de la prévention sur la prostitution, les violences de genre, l'exploitation sexuelle filmée (pornographie), et l'égalité filles-garçons.
Le 15ème salon des jeunes de Martigues s'est tenu les 18, 19 et 20 mai 2017 et a été l'occasion pour la délégation des Bouches-du-Rhône de mener 3 jours de prévention auprès des jeunes. 6 membres de la délégation ont été mobilisés, et ont pu rencontrer 550 jeunes.
60 jeunes ont créé des affiches de prévention à partir des échanges sur le stand (Le Salon avait mis à disposition le matériel informatique et une imprimante sur place, et les affiches étaient plastifiées en direct)
Pour le Canadien Hillel Neuer, directeur exécutif d'UN Watch, "élire l'Arabie saoudite pour contribuer à la protection des droits des femmes, c'est comme nommer un pyromane chef des pompiers".
- PolitiqueLe racisme existe au Québec comme dans toutes les sociétés. Il doit être combattu par l'éducation, des campagnes de sensibilisation et des politiques d'intégration. Il faut cependant éviter de le banaliser en l'invoquant à tout bout de champ. Il est surtout inquiétant de constater que certains l'utilisent pour « racialiser » les rapports sociaux en pointant les « Blancs » comme dominants, et tous les autres comme « racisés », soit des victimes du racisme et de la « suprématie blanche ».
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeMise à jour quotidienne de liens vers des articles d'actualité et d'analyse sur les femmes, leurs droits, ce qui les intéresse.
- Fil de presse & infolettre mensuelleRenforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle - Repérer, prévenir, accompagner, ce sera le thème de la journée de formation que la délégation des Hauts-de-Seine organise, comme chaque année, à destination des professionnel.le.s du travail socio-éducatif. La journée se déroulera à la maison de la vie associative - 26 rue Victor Hugo à Malakoff
La délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid souhaite, par cette journée de formation ouverte à tous les acteurs socio-éducatifs du département, accroître la compréhension des situations, nouvelles ou non, qui font s'interroger les jeunes dans leur vie affective et sexuelle, et travailler à la manière d'y répondre par des actions éducatives innovantes.
Un premier temps aura pour objectif de s'intéresser aux phénomènes, à la fois sociologiques et psychologiques, nécessaires à prendre en compte pour une approche pédagogique en éducation à la sexualité qui corresponde aux besoins et attentes des adolescents. Il s'agira aussi de mener un rapide état des lieux de l'éducation à la sexualité en France.
Les intervenant-e-s présenteront des méthodes d'intervention positives, basées sur la confiance entre jeunes et adultes, qui puissent rendre les adolescent-e-s autonomes. L'objectif sera aussi de mieux savoir aborder le poids des injonctions sexistes et homophobes, de l'hyper-sexualisation, et de la banalisation des violences sexuelles, notamment à l'ère du numérique.
Un second temps sera consacré à un atelier au choix, afin d'approfondir un thème en particulier : le repérage et l'accompagnement des jeunes en situation de prostitution ; les stratégies socio-éducatives non sexistes en éducation à la sexualité, et l'éducation à la vie affective et sexuelle en contexte interculturel. Ces ateliers viseront, par une contextualisation et un échange sur les questions posées par les pratiques professionnelles, à enrichir la capacité de chacun à intervenir auprès des jeunes.
Télécharger le programme détaillé des ateliers ici
Participation gratuite - Inscription obligatoire par mail (places limitées) :
iledefrance-92@mouvementdunid.org
Merci d'indiquer votre souhait pour l'atelier au choix.
Un email de confirmation vous sera envoyé.
Attestation de formation remise sur place.
Tél : 01 43 66 54 76
Pour se rendre à la Maison de la Vie associative -Salle polyvalente :
26, rue Victor Hugo - 92240 Malakoff - 01 55 38 06 30
Métro : ligne 13, arrêt Malakoff-Plateau de Vanves
Bus : lignes 191 (arrêt Victor Hugo), ou 126 (arrêt Pierre Larousse)
Tram : Ligne T3a, arrêt Didot
Nos partenaires :
Notre délégation de Nantes, Osez le féminisme ! 44 et l'association de psychologie nantaise étudiante (APNÉ) organisent le 3 mai prochain à 19 heures à l'université de Nantes un débat autour d'un sujet encore tabou, celui de la prostitution étudiante. Le film "Slovenian Girl" sera diffusé, comme support au débat. La séance sera suivie d'un moment convivial autour d'un pot.
Slovenian Girl de Damjan Kozole, sorti en 2009, aborde la question de la prostitution étudiante. C'est le portrait d'une jeune femme forte, qui en découd avec les impératifs sociaux venus se plaquer sur la Slovénie ces dernières années. Pour en savoir plus sur le film, voici ce qu'en disait à l'époque notre revue Prostitution et Société.
Mercredi 3 mai à 19h au Pôle étudiant - Campus Tertre
Récemment, le ministre de l'Éducation du Québec commentait favorablement une nouvelle en provenance de la MRC des Sources où l'on recommande la mise en place de mesures tolérant les jeux de guerre en garderie. Cela répondrait, semble-t-il, aux besoins des enfants de sexe masculin.
- ÉducationL'enfant d'hier qu'on lui tienne la main
ou lui pointe l'horizon sait
que le désir reste son unique éternité
chaque ride te le dit aussi
La délégation des Hauts-de-Seine organise comme chaque année un colloque de formation des acteurs du travail social sur le thème égalité filles-garçons : renforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle
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La délégation des Hauts-de-Seine organise, comme chaque année, une grande journée de formation à destination des professionnel.le.s du travail socio-éducatif sur le thème : Egalité Filles-Garçons : renforcer nos pratiques d'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle / Repérer, prévenir, accompagner. La journée se déroulera à la maison de la vie associative - 26 rue Victor Hugo à Malakoff
La délégation des Hauts-de-Seine du Mouvement du Nid souhaite, par cette journée de formation ouverte à tous les acteurs socio-éducatifs du département, accroître la compréhension des situations, nouvelles ou non, qui font s'interroger les jeunes dans leur vie affective et sexuelle, et travailler à la manière d'y répondre par des actions éducatives innovantes.
Un premier temps aura pour objectif de s'intéresser aux phénomènes, à la fois sociologiques et psychologiques, nécessaires à prendre en compte pour une approche pédagogique en éducation à la sexualité qui corresponde aux besoins et attentes des adolescents. Il s'agira aussi de mener un rapide état des lieux de l'éducation à la sexualité en France.
Les intervenant-e-s présenteront des méthodes d'intervention positives, basées sur la confiance entre jeunes et adultes, qui puissent rendre les adolescent-e-s autonomes. L'objectif sera aussi de mieux savoir aborder le poids des injonctions sexistes et homophobes, de l'hyper-sexualisation, et de la banalisation des violences sexuelles, notamment à l'ère du numérique.
Un second temps sera consacré à un atelier au choix, afin d'approfondir un thème en particulier : le repérage et l'accompagnement des jeunes en situation de prostitution ; les stratégies socio-éducatives non sexistes en éducation à la sexualité, et l'éducation à la vie affective et sexuelle en contexte interculturel. Ces ateliers viseront, par une contextualisation et un échange sur les questions posées par les pratiques professionnelles, à enrichir la capacité de chacun à intervenir auprès des jeunes.
Participation gratuite - Inscription obligatoire par mail (places limitées) :
iledefrance-92@mouvementdunid.org
Merci d'indiquer votre souhait pour l'atelier au choix.
Un email de confirmation vous sera envoyé.
Attestation de formation remise sur place.
Tél : 01 43 66 54 76
Pour se rendre à la Maison de la Vie associative -Salle polyvalente :
26, rue Victor Hugo - 92240 Malakoff - 01 55 38 06 30
Métro : ligne 13, arrêt Malakoff-Plateau de Vanves
Bus : lignes 191 (arrêt Victor Hugo), ou 126 (arrêt Pierre Larousse)
Tram : Ligne T3a, arrêt Didot
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