Combien d'éjaculations peut-on avoir en une journée ? Potentiellement, beaucoup. Mais au bout d'un moment, ça commence à piquer.
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Six ans avant que Courbet peigne l’Origine du monde, un photographe saisit en gros plan le bas-ventre… d’un homme. Sauvée de la destruction, cette image rare fait partie des trésors de la galerie Au Bonheur du jour, à Paris.
Antiquaire spécialisée dans les curiosa mâles, Nicole Canet consacre jusqu’au 29 juin une exposition aux photographies homoérotiques clandestines 1860-1930, intitulée «Joyeux polissons» et qui réunit pas moins de 164 photos clandestines, dont deux stéréoscopies cadrées très serrées, d’un mâle allongé nu, cuisses offertes. Dans le catalogue de l’exposition, toutes ces photos sont reproduites en grand, accompagnées d’informations érudites et de commentaires délicieux : «Meubles secrets, tiroirs à doubles fonds, portefeuilles discrets, les générations du passé ne manquaient pas d’idées pour dissimuler des photos érotiques qui font l’objet, à toutes les époques, de fantasmes sans nombre. Réjouissons-nous que toutes n’aient pas été vouées à la destruction par les esprits pudibonds qui ne manquent pas de sévir lors des successions. […] J’ai voulu faire un florilège, en grande partie inédit, afin de présenter les différentes facettes de l’érotisme masculin dans ce qu’il a de plus fort et de plus osé.»
«Gars louches aux manières mal équarries»
L’ouvrage présente ces documents précieux dans l’ordre chronologique. Cela commence avec l’Origine du monde (version mâle) qui date à peu près de l’époque où Verlaine, âgé de 16 ans, découvre les tableaux galants de Watteau et de Boucher. Quelques années plus tard, en 1871, Verlaine tombe amoureux de Rimbaud : «Monte sur moi comme une femme», écrit-il. En 1873, il tire sur son amant ce qui lui vaut deux ans de prison. Pendant ce temps, que se passe-t-il ? Les photographies homoérotiques se multiplient, à la faveur de cette tolérance qui voit proliférer partout dans Paris des bordels pour hommes et des lieux louches fréquentés par les marins ou les soldats. Les photographes recrutent leur modèles parmi les mauvais garçons et vendent sous le manteau. Il est difficile souvent de savoir qui fait quoi. «Par crainte de la saisie de leur production, assortie d’une possible arrestation et d’une peine de prison, les photographes ne signaient pas leurs photos et les modèles se gardaient bien de révéler leur identité.»
«Cuisses, âmes, mains, tout mon être pêle-mêle» (Verlaine)
Bien que les photos soient anonymes, Nicole Canet parvient à les tracer. Il y a celles de Vincenzo Galdi, par exemple, qui –tout comme le peintre Caravage, trois siècles plus tôt– va trouver ses modèles dans les rues de Rome et leur propose de monter chez lui, pour des séances de pose parfois enchevêtrées. Nicole Canet identifie aussi certains modèles, dont elle suit littéralement la carrière : il y a notamment cet éphèbe italien appelé «le serpent» parce que son pénis mesure (à vue d’oeil) 27 centimètres. De page en page, on le retrouve dans des positions toujours plus osées, allant jusqu’à l’auto-fellation, en passant par «des embrassades aux allures d’empoignades». Il y a aussi cet adolescent aux allures de muse, qui porte le corset et des lingeries de femme, couronné de laurier sur des clichés datant de 1895, où d’autres modèles emmêlés se pâment. En 1895, Verlaine écrit la préface aux Poésies complète de Rimabud, pour rendre hommage à son amant disparu. Quelques mois plus tard, il est mort à son tour.
Des «ébats en forme de querelles»
Mais les photographes, eux, continuent d’opérer. Car la demande est forte en clichés interdits. Parmi les trouvailles de Nicole Canet, il y a des kama-sutra (masculins) de la belle époque vendus sous le titre «Enculeurs modernes», inspirés du fameux Verrou de Fragonard. «La porte, le trou de serrure, le judas, le verrou, excitent l’imagination», dit Nicole, qui s’enthousiasme aussi pour des scènes de sexe crues, datant de 1920, entre deux employés mâles du bordel Aux Belles Poules –32 rue Blondel–, peut-être fréquenté par Proust (qui sait ?) et d’épreuves argentiques des années 1930, peuplées de garçons virils à la Querelle de Brest. L’illicite domine. En 1928, dans son Livre blanc, Cocteau écrit : «J’ai toujours aimé le sexe fort que je trouve légitime d’appeler le beau sexe. Mes malheurs sont venus d’une société qui condamne le rare comme un crime et nous oblige à réformer nos penchants». Il n’ose d’ailleurs signer le livre de son nom «tant l’époque n’y est pas... toujours pas... pas encore…», ainsi que le formule Nicole Canet. Et tant mieux, semble-t-elle dire : les photos interdites dégagent quelque chose de troublant.
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EXPOSITION «Joyeux polissons», du 22 mai au 29 juin 2019. Gay retro porno vintage - 164 photographies de 1860 à 1930. Galerie Au Bonheur du Jour :1 rue Chabanais, 75002 Paris. Sur rendez-vous : aubonheurdujour@curiositel.com. Tel : 33 (0) 1 42 96 58 64
A LIRE : Joyeux polissons. Photographies homoérotiques clandestines 1860-1930. 220 pages – Relié – format 15 x 21 cm - 164 photos – Quadri. Édition limitée à 500 exemplaires, dont 20 hors commerce. Textes explicatifs à chaque série de photos. Préface de Florent Paudeleux. Textes de Nicole Canet et Florent Paudeleux. Français – Anglais. Éditions Galerie Au Bonheur du Jour, 2019.
Association de défense des droits LGBT+, Shams est depuis sa création, en mai 2015, menacée de fermeture. Elle a d'ailleurs été suspendue pendant 30 jours, en janvier 2016, après une plainte déposée par le secrétaire général du gouvernement pour violation de la loi encadrant les associations. Le 23 février suivant, le tribunal levait toutefois la …
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Le sexe, c'est du sérieux ! Pour être bien informée, Queen Camille te conseille d'aller cliquer du côté de Parlons Sexualités.
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Le SNAP! Festival est revenu en 2019 pour une tournée dans toute la France. Après une première édition en novembre de l’année dernière à Paris, ce joyeux festival dédié aux travailleur·euses du sexe a décidé de poser ses valises dans plusieurs grandes villes françaises : Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux et à nouveau Paris (ils ont même fait un stop à Bruxelles !). J’ai assisté à l’édition parisienne, et si vous n’avez pas pu vous y rendre, voici un petit rattrapage !
Le samedi 11 mai, il fallait traîner ses chausses à la Générale, un lieu de création culturelle, artistique, politique et sociale. Gardez un œil sur la programmation, car beaucoup d’événements intéressants s’y déroulent autour du partage et de la transmission de la connaissance et de l’expérience.
La journée du SNAP ! se déroule en deux temps : d’abord les discussions, puis les performances.
Table-ronde « Qu’est-ce qu’être actrice ou acteur porno aujourd’hui ? » Photo Pascal – black-ink.net
Deux conférences étaient au programme. La première « Qu’est-ce qu’être actrice ou acteur porno aujourd’hui ? » donnait la parole à Liza Del Sierra, actrice qu’on ne présente plus, qui a roulé sa bosse à l’internationale, à Alexis Tivoli, performer gay qui officie depuis peu, et à Bertoulle Beaurebec, travailleuse du sexe aux multiples talents (théâtre érotique, escorte, domina et performeuse). La diversité des points de vue de cette table ronde était enrichissante, les sujets abordés ont été la santé, les relations sociales ou encore la rémunération.
Alexis Tivoli expliquait qu’il tournait beaucoup avec de très jeunes acteurs et essayait d’avoir auprès d’eux un rôle éducatif, en les sensibilisant à des problématiques de santé. Liza Del Sierra, quant à elle, évoquait la solitude que ressentent les performeuses, des femmes qui sont plus facilement rejetées pour leur profession, le fait de partir seule en tournage, de ne pas oser évoquer son métier de peur d’être le centre de l’attention d’une soirée entre amis… Loin d’être fataliste, elle rappelait tout de même qu’il faut être fièr·e de ce travail. Pour appuyer cela, Alexis énonçait « un choix assumé est un choix respecté. » Bertoulle, qui a tourné notamment pour des productions inclusives et queer, avançait aussi qu’aujourd’hui « il y a du porno pour tout le monde ».
La place de la femme dans le X a longtemps été discutée : bien qu’objectifiée, elle reste le centre de l’attention, et les productions porno hétéro se concentrent bien plus souvent sur les performeuses, qu’on verra la plupart du temps, que sur les performeurs, qui bien souvent n’apparaissent que via leur « immense sexe » et dont on n’aperçoit que rarement le visage.
Il ressortait de cette table ronde que le porno est en perpétuelle évolution, et avance doucement vers plus de respect, même s’il faut toujours prendre le recul nécessaire quand on en consomme : c’est de la fiction, et si la sexualité représentée est sûrement la sexualité de quelqu’un dans le monde, il s’agit de pure performance. (Si vous souhaitez revoir l’intégralité de cette table ronde, elle est disponible sur notre page Facebook)
La seconde conférence s’axait sur les travailleur·euses du sexe (hors porno) et la législation française. Une grande assemblée était présente : Giovanna Rincon d’Acceptess-T et Juan Florian de Aides et du Strass (Syndicat du Travail du Sexe), Thierry Schaffauser du Strass, Marianne Chargois du bus des femmes et Pesha Shatte du SWAG. La loi du 13 avril 2016 « visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées » a fait l’objet de longue discussion, à propos de la pénalisation du client, des conditions de travail des putes, le rapport de force déséquilibré, la précarisation, le stress constant et le désintérêt des forces de l’ordre. Concernant la santé, on part de l’insistance continuelle des clients qui réclament de coucher sans préservatif pour rappeler aussi que l’épidémie est plus polémique que réelle : elle était déjà là, elle est juste peu prise en charge quand il s’agit des travailleur·euses du sexe.
Table ronde sur les violences faites aux TDS – Photo Marie Rouge pour le SNAP !
Et tout cela menant aussi à des problèmes majeurs de violence, l’autodéfense est nécessaire. C’est pourquoi le SWAG a été monté et offre des cours d’autodéfense par et pour des travailleur·euses du sexe, avec des ateliers courts et flexibles afin que chacun·e puisse y assister. Rappelons que l’été dernier Vanessa Campos travailleuse du sexe, a été assassinée par un client. Il ressortait de tout cela que chaque jour on avance dans l’insécurité aussi bien physique que matérielle.
Les performances étaient le point d’orgue de la journée, questionnant le corps, le rapport aux clients, la place de la femme, son “empouvoirement”. Si toutes les performances étaient touchantes, on a retenu celles de Bertoulle Beaurebec : « Sujet/Objet », une performance entre l’effeuillage et le body art, où elle recouvre son corps de cire fondue et se coud la bouche. On accusait le coup d’une rage face au monde sexiste et hostile aux femmes tel qu’il l’est aujourd’hui. Enfin, « Anatomie d’une pute », par Amar mêlait un discours visant à déconstruire le langage et le langage institutionnel, et à renverser les stéréotypes sur le travail du sexe.
Le SNAP! donnait encore une fois la parole aux concerné·es : les débats étaient riches dans un environnement où se dire pute n’est pas une insulte, juste une vérité pour laquelle il faut se battre, réclamer des droits et outrepasser la peur sociale du statut de TDS.
Image en une : Bertoulle Beaurebec par Pascal Photographe – black-ink.net
L'emblématique journaliste sexo révèle les secrets d'un massage prostatique réussi, pour explorer ce plaisir anal masculin qui reste un tabou dans la plupart des couples hétéros.
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Une exposition érotique, avec des vrais morceaux ? L'artiste Isa Kaos, spécialisée dans l'artisanat de la chaussure, conçoit des objets bizarres fortement inspirés des trophées d'amour. Poupées d'exorcisme intime, étuis à souvenirs, talismans d'éternelle jeunesse…
Certains chasseurs font empailler la tête de leurs plus belles prises et les dissimulent dans des cabinet privés. Comme dans le conte de Barbe Bleue, ces cabinets sont des pièces secrètes où les cadavres –accrochés aux murs– racontent chacun l’histoire d’une passion. Les chasseurs n’en ouvrent la porte qu’aux visiteurs de choix. Montrer à un hôte ses ramures et ses défenses «revient à lui témoigner une grande estime. Ce faisant, le chasseur ne dévoile-t-il pas une part essentielle de son intimité ?», explique l’anthropologue Bertrand Hell. Dans Sang noir, magnifique ouvrage consacré aux significations secrètes de la chasse, l’équation trophée=virilité prend tout son sens. Or voici qu’un cabinet très secret de Paris –le Cabinet des curieux– ouvre ses portes aux visiteurs le temps d’une exposition de trophées inédits, à l’érotisme trouble.
Âmes sensibles, ne pas s’abstenir !
L’exposition s’intitule «Isa Kaos», du nom de l’artiste, et montre jusqu’au 21 juin des «bons morceaux» de femmes précieusement conservés dans des étuis anciens ou sous des cloches de verre, comme des reliques amoureuses. Il y a, par exemple, ce tronc de femme à la chair laiteuse, partant de la croupe aux épaules, à la taille de sablier, logé dans un étui de violon… C’est une femme à caresser, comme on caresse un souvenir. Isa Kaos a taillé la forme dans du liège qu’elle a ensuite soigneusement recouvert d’une peausserie fine en agneau plongé à la douceur de neige. «C’est une femme vue de dos, aux fesses bien rondes, explique Isa. À la place de la tête, un fouet en cuir de vache que j’ai tressé de façon traditionnelle exprime l’idée de la passion… La passion presque aliénante, qui nous pousse jusqu’au bout des choses, jusqu’aux limites… Il nous faut des coups de fouet pour aller plus loin dans ce qu’on désire.»
«J’aime les pipes»
Isa Kaos, dans le même esprit, taille des formes galbées –seins ou fesses?– qui s’étirent et finissent en formes de liane souple et qui s’ajustent parfaitement dans le creux d’étuis à pipes. Elles présentent au toucher la douceur d’une peau de chamois, réchauffent la paume dans laquelle elles se moulent… D’un air faussement sage, Isa raconte à leur sujet : «J’aime les pipes. D’abord parce qu’elles m’évoquent les pipes à opium et leur charge de rêverie érotique. Mais aussi pour les volutes qui s’en échappent, si proches des formes anatomiques.» Des fantômes blancs, les arabesques à la dérive ne laissent dans l’esprit qu’une empreinte éphémère et c’est cela qu’Isa recherche à travers ses objets : l’ambivalence des sensations, aussitôt perdues que retrouvées. Ses oeuvres faites en peaux visent à restituer, par frôlement de regards et de doigts, la mémoire des envies anciennes.
L’érotisme est-il, par essence, nostalgie ?
Seules les choses éphémères, peut-être, peuvent nous marquer profondément, au point de se graver en nous comme ces formes sinueuses qu’épousent parfaitement les étuis. Tout l’art d’Isa Kaos consiste à les matérialiser. Etonnante coincidence : au début de sa carrière d’artisan bottier, elle travaille pour Pompéi (une compagnie spécialisée dans les chaussures et les accessoires de spectacle). «Je travaille beaucoup sur la mort naturalisée, dit-elle. Mais la mort, c’est la vie. Dans tous mes objets, je mets des morceaux de corps féminin. J’ai fait des chaussons de danse, par exemple, dont la pointe reproduit les pieds écorchés d’une danseuse, afin de symboliser la souffrance qui va toujours avec la passion. J’ai fait des chaussures dites Follecoche (folle-cochonne) qui se finissent en sabots fendus, comme ceux d’une truie, parce que la femme remplie de désirs s’animalise dans notre imaginaire. Et puis j’ai fait des portraits de vulve, en cuir sculpté, parce que les vulves sont nos vrais visages...»
«Parce que les vulves sont nos vrais visages»
Au Cabinet des curieux, ces portraits à toucher seront nombreux, accrochés aux murs comme les éléments d’une collection semblable à celle des cris d’orgasme dans la film de Fellini, La Cité des femmes. Chacun d’entre eux possède sa personnalité. Il y a le «Vampirella» avec ses deux crocs qui sont «deux coquillages appelés des dentales». Il y a aussi «La reine soleil» encadré d’or ; la «Relique» dans son écrin précieux, qu’on peut transporter sur soi afin de n’être jamais seul ; les «Dents de la mère» sculpté dans du cuir écarlate, fortement inspiré de l’imagerie des mangeuses d’homme et, en miroir inversé, le portrait de la vulve «Araignée» d’une pâleur cireuse de vieille fille bigote… «Toutes les femmes m’intéressent», dit Isa Kaos. Même la Vierge a son portrait dans cette galerie d’ancêtres surréalistes. «Toutes ces parties de nous, ce sont nos désirs, raconte Isa. Il faut les préserver.»
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EXPOSITION : Isa Kaos, du 17 mai au 21 juin 2019. Au Cabinet des curieux : 12 passage Verdeau, 75009 Paris (stations de métro ligne 8 et 9 «Grands-Boulevards» et «Richelieu-Drouot »). Horaires d’ouverture de la galerie : Lundi: 14h - 19h / Du Mardi au Vendredi: 11h - 19h / Samedi: 14h - 18h / Fermé le dimanche et jours fériés. Tel. : 06 13 74 78 92 - 01 44 83 09 57 Mail : cabinetdescurieux@gmail.com
A LIRE : Sang Noir – Chasse, forêt et mythe de l’homme sauvage en Europe, de Bertrand Hell, éditions L’Oeil d’Or.
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Laissez parler les p’tites culottes
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The Miseducation of Lauryn Hill dans les oreilles et Twitter en plein dans le champ de vision, je prends du bon temps en essayant de vous trouver de jolis gifs. Ma méthode a changé depuis quelques temps. Avant j’avais simplement l’habitude de zoner sur Pornhub en essayant de vous dégoter cinq-six petites vidéos pas piquées des hannetons. Depuis, je fais la même chose mais sur mon fil d’actualité Twitter. Et je ne vous cache pas que j’en suis beaucoup plus heureuse. C’est assez hallucinant de constater à quel point ce réseau social peut être à la fois très destructeur et très enrichissant. Vous pouvez côtoyer les gens les plus intéressants de la Terre et tout à côté tomber sur un énorme trou du cul (sur mon Twitter, il se trouve que cette expression est à prendre au sens propre très souvent). Mon féminisme et mon rapport aux productions porno mainstream et indé n’ont, par exemple, jamais été aussi riches que depuis que je suis sur ce réseau social. Alors, les Gifs de la Semaine, c’est un peu mon journal, mon carnet où je note plein de choses qui me font jouir, me font marrer, me font me poser des questions tout simplement. Je vous en donne un aperçu ici. Bonne lecture.
Amy Fantasy se la joue cosplay sur Piggy Bank Girls. Et aussi sur son OnlyFans. Je ne suis pas fana de cet univers, sûrement parce que je connais mal le monde des manga / super héros·ïnes / Marvel et compagnie, mais je dois reconnaitre qu’il s’y cache un potentiel imaginatif assez incroyable. Vas-y que je te mette les oreilles d’untel sur la tête, la queue d’unetelle sur le derrière et la bite d’un dragon tamponnée sur le front (ne reproduisez pas ça chez vous, ça laisse des marques. Véridique). C’est fabuleux, non ?
Kayden Gray et Bishop Black travaillent main dans la main (enfin, vous voyez ce que je veux dire) pour la maison HimerosTV et ça vaut le détour ! C’est une petite partie du teaser que je vous mets ici mais si la vidéo ou les pratiques vous intéressent, n’hésitez pas y contribuer pleinement en mettant la main à la poche (pour y chercher votre carte bleue, hein). Y’a plein d’hommes tout nus qui se papouillent et se lèchent, autant vous dire que c’est plutôt chouette.
His Funeral His Funeral est un court-métrage réalisé par Mezzi et Julia Gomez pour XConfessions. C’est un récit sur la mort, le sexe, le deuil et sur la gestion de ses propres émotions dans les moment les plus douloureux. Grâce à la performance de Maria Agrado et Gabe Tonic, ce XConfession nous embarque vers des contrées inconnues et taboues. C’est une vision sans jugement sur la capacité que nous avons chacun·e à gérer ces moments particulièrement intenses comme l’explique parfaitement la réalisatrice : « C’était le moment le plus sombre de ma vie. Tout me faisait mal dans mon corps quand je l’ai perdu. Et je ne pouvais dire à personne que ce dont j’avais le plus besoin intérieurement c’était que quelqu’un me baise. »
My Sweet Apple et Anah Habana s’amusent tranquillement dans une vidéo tout en longueur (30 minutes). Vous connaissez ma position d’amour-rejet sur le porno « amateur » chez Pornhub, c’est donc pour cette raison que je me permets de vous soumettre précisément le contenu de ce couple qu’on aime suivre au Tag Parfait. Leurs productions sont diverses et variées, on voit leur visage et leurs émotions. J’aime beaucoup le côté très décontracté de cette vidéo avec le passage de la caméra à la main entre les partenaires, les petits rires et les mous décomplexées. Dans cet extrait, je suis bien d’accord, on ne voit pas grand chose des échanges de regard mais on est en plein dans l’émotion et le plaisir avec la langue.
Quand j’ai commencé à participer à des clubs et des réunions en non-mixité choisie, mon cerveau et mon corps ont mutuellement explosés de joie. C’est tellement incroyable de pouvoir parler, rire, témoigner de ses expériences sans que personne soit là pour juger ou plutôt pour que quelqu’une te dise « moi aussi j’ai vécu ça », que je pense qu’on devrait appliquer ce schéma à un millard d’autre chose et notamment au sexe – de type atelier de découverte de soi et de sa sexualité. Évidemment, je n’invente rien, ce sont déjà des choses qui existent et qui se répandent (oh oui, oui, ouiiii, continuez comme ça). Quand je vois ce que ça peut donner ! Sans rire, regardez les yeux doux et bienveillants de toutes ces femmes quand leur pote arrive à éjaculer, n’est-ce pas fabuleux ?
Image en une : My Sweet Apple
Fraichement revenue de la capitale allemande, Queen Camille partage les souvenirs flous et moites de son expérience au « Kitty », ce club où les gens n'ont pas trop d'habits.
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Plusieurs fois vandalisés, avec des slogans homophobes, des opposants avaient également exigé leur retrait. Ils ont finalement été déboutés, ce vendredi 17 mai, par le Tribunal administratif, qui a donné raison à la municipalité.
L’article « Victoire » à Paris : les passages piétons resteront « arc-en-ciel » dans le Marais est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Une quinzaine de jeunes, exhibant le logo de la Manif pour tous, ont fait irruption, ce samedi 18 mai, en plein centre de La Roche-sur-Yon, où se tenait une action de sensibilisation contre l'homophobie et la transphobie, organisée par le centre LGBT à l'occasion de l'IDAHOT. Le groupe « a traversé violemment notre village en …
L’article Vendée : ouverture d’une enquête après l’attaque et les dégradations d’un village associatif LGBT+ est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Pendant trois jours à la Halle de Martigues se tient la 30ème édition du Salon des Jeunes ! Des activités éducatives, sociales, culturelles et sportives du territoire sont présentés sur les quelques 11 000m2 de la Halle aux nombreux partenaires, services de la collectivité, institutions, associations réunis ! Parmi eux, fidèle à son habitude, la délégation du Mouvement du Nid des Bouches-du-Rhône anime un stand et propose de nombreuses activités pour parler de l'égalité Femmes Hommes !
Infos pratiquesLe salon des jeunes de Martigues se tient du jeudi 16 au samedi 18 mai 2019,
à la Halle de Martigues.
Horaires d'ouverture :
Pour tout renseignement, rendez-vous sur le site de la Mairie !
Comme tous les deux ans, la délégation du Mouvement du Nid des Bouches-du-Rhône assure une présence forte au salon des jeunes de Martigues. Plus de 700 jeunes sont ainsi sensibilisés aux questions de violence de genre, d'égalité et de prévention de la prostitution.
Cette année, un nouveau jeu de prévention sera au cœur du stand : un jeu de l'oie sur l'égalité et le respect dans le domaine des relations affectives et sexuelles.
Nous offrirons notre "grand classique", toujours très apprécié des jeunes et des adultes, la presse à badges : venez fabriquer vos badges après avoir choisi vos illustrations et vos slogans pour afficher votre engagement envers le respect et l'égalité, les deux valeurs phares du Salon !
L'article 1er de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008 définit la discrimination comme une inégalité de traitement, un traitement défavorable, fondé sur un critère prohibé par la loi, dans un domaine tel que l’emploi, le logement, l’éducation, le service public, l’accès aux biens et aux services… L'identité de genre et l'orientation sexuelle font partie …
L’article Discriminations fondées sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre : ce que dit la loi est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Depuis qu’il est au CP, cet enfant originaire de l’Essonne subit les insultes et les humiliations de la part de ses parents et ses frères, parce qu'il est homosexuel. Il a décidé de témogner.
L’article « Je leur ai dit que j’étais gay, ça les a rendus fous », Samir, gay, la trentaine, frappé, harcelé et insulté par sa famille est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
À l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT), le programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) lance un appel à tous les pays pour qu’ils abrogent les lois discriminatoires à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI). « Nous avons tous l’obligation morale et légale d’abroger …
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Le club artésien, récemment sanctionné par la Ligue de football professionnel (LFP) pour des chants homophobes scandés par certains supporters lors du derby contre Valenciennes, devait rencontrer, ce vendredi 17 mai, le Collectif Rouge Direct, représentant également STOP homophobie, en marge du match face à Orléans. Des échanges étaient bien programmés, les militants répondaient d'ailleurs …
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Très actif sur les réseaux sociaux, Bassem Braïki a posté de nombreuses vidéos homophobes, dont 6 font l'objet d'une plainte avec constitution de partie civile, pour injures et incitation à la haine et à la violence à raison de l'orientation sexuelle.
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A moins d’une semaine de la date fatidique, le Parlement était saisi en ce vendredi de Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, de trois projets de loi concurrents visant à régler la question des unions homosexuelles.
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Que faire quand on perd son érection en pleine partie de sexe ? Ce madmoiZeau n'a jamais fait l'amour mais la pression de la performance le turlupine déjà...
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Mobilisée comme chaque année, notre équipe sera ce 17 mai 2019 dès 14h à l'Espace culturel le « 148 », au 148 rue Paul Vaillant-Couturier à Alfortville (94140) en plein centre et à quelques minutes du RER D ! C'est la première fois que la ville célèbre la « Journée internationale de lutte contre l'homophobie …
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Ils avaient agressé deux personnes et à deux jours d’intervalle, en avril dernier, « au motif de leur homosexualité supposée », rapporte l'AFP, citant le parquet de Rennes, ce jeudi 16 mai. Dans les deux cas, les victimes ont déposé plainte. Lors de la première agression, un taser a été utilisé, d'après le plaignant. Dans …
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Jedy Vales. C’est le nom de la nouvelle ambassadrice de YouPorn (mais si, vous savez, le site qui ressemble de loin à Pornhub). Son job est d’alimenter les réseaux sociaux de la plateforme de vidéos pour adultes et d’échanger avec sa communauté. Seulement, tenez-vous bien, cette troublante influenceuse/CM est totalement virtuelle. Derrière ce nom, ni chair ni os, mais une intelligence artificielle. Que va devenir Youporn Katie, l’actuelle Social Manager du tube ?
« Votre expérience est bien réelle »L’ambassadrice de YouPorn est une charmante girl next door. Énigmatique brune aux yeux couleur menthe à l’eau, elle porte un débardeur blanc et un collier d’or. Sa particularité ? Ce lointain sosie de Lara Croft est entièrement développé sur ordinateur et contrôlé par une intelligence artificielle. L’égérie s’intitule Jedy Vales et a été conçue en fonction des caractéristiques physiques et des traits les plus recherchés par les utilisateurs de YouPorn. Son but ? Squatter les réseaux sociaux – Instagram, Twitter, le blog du site pour adultes, mais aussi Modelhub, où une page perso lui est dédiée – afin d’informer l’audience quant à l’actu de YouPorn. Mais Jedy Vales peut aussi interagir avec elle et compte même nous raconter son quotidien l’espace de quelques posts et vidéos. Bref, Jedy Vales est ce que l’on appelle une « influenceuse virtuelle » – ou bien un « avatar commercial ». Un concept de plus en plus courant : l’on pense à Hatsune Miku, chargée de promouvoir le logiciel de synthèse vocale Vocaloid, Miquela Soussa, créature numérique imaginée afin de vendre du Louis Vuitton, du Chanel et du Prada, ou encore Gaïa, la première influenceuse virtuelle française, façonnée par la Paris School of Luxury. Jedy Vales est une habile manière pour Charlie Hugues, vice-président de YouPorn, de surfer sur cette tendance, en additionnant beau coup marketing et expérimentations virtuelles.
« Jedy est l’incarnation par excellence des innovations technologiques pour lesquelles nous sommes réputés. Elle est la porte-parole idéale » a déclaré l’entrepreneur à Forbes. Derrière cette stratégie de communication se trouvent les studios Camasutra VR, cadors de la pornographie en réalité augmentée. Magie du web s’il en est, la créature de rêve s’est même entretenue avec Paper Magazine (si si). Jedy y détaille les intentions de YouPorn en rappelant le challenge technique qu’elle est censée incarner (« le porno a toujours été à la pointe de l’industrie technologique et continuera à occuper une place de leader grâce à des innovations créatives comme moi. Nous serons étudiés dans des universités, peut-être avec des assistants d’enseignants virtuels !« ), mais balance également d’angoissantes considérations sorties d’un épisode de Black Mirror :
« C’est un fantasme »Les influenceurs numériques sont difficiles à comprendre, car nous avons l’air réels, nous agissons réellement, nous participons à des expériences réelles et, pourtant, nous n’existons pas en dehors de l’écran. Mais l’expérience que vous vivez avec nous, elle, est bien réelle.
Capture d’écran YouTube – « YouPorn’s virtual ambassador Jedy Vales » (07/05/2019) – VentureBeat
De quoi rendre ce pauvre Isaac Asimov zinzin. Plus intriguant cependant, Jedy Vales décoche à Paper Mag cette réflexion dans l’air du temps : « l’existence des influenceurs virtuels reflète celle de notre société : nous sommes problématiques, en particulier dans notre conception irréaliste des « normes » féminines ». C’est dire si le discours de YouPorn est roublard au possible. L’influenceuse associe même au détour d’une question le principe du porno à celui de la création virtuelle. Tous deux émanent d’une illusion : « savoir que quelque chose est « faux » et jouer de ce fantasme, tout en sachant que c’est un fantasme ». Et ce fantasme, elle compte bien l’incarner. Sur Insta, la chanceuse tape la pose aux côtés d’Asa Akira, un t-shirt YouPorn sur les épaules. Ses selfies nous déstabilisent tant ils illustrent la théorie scientifique de la Vallée Dérangeante (ou « the Uncanny Valley »), à savoir l’étrange impression ressentie face aux petits défauts des figures androïdes beaucoup trop réalistes.
Bon pour l’instant, à en lire ses posts, force est de constater que sa singularité est surtout de ne pas connaître l’existence des lettres capitales. On est loin du soulèvement des machines. Il n’empêche, si Jedy Vales assurera en un sens le poste de « Community Manager » épisodique de YouPorn, on lui souhaite bon courage pour rétorquer aux commentaires les plus chelous. De toute façon, l’ambassadrice NSFW ne compte pas en rester au statut de femme-sandwich. Quand Paper Mag lui pose des questions sur la profession « d’influenceuse virtuelle », elle répond, malicieuse : « Peut-être devrions-nous nous demander, quand est-ce que les influenceurs virtuels déjà existants viendront-ils me rejoindre dans un porno ?« . Car oui, pour son premier million d’abonnés, Jedy sera au cœur d’une vidéo « eXclusive » mise en ligne sur Modelhub. On est impatient. Ou pas. Pour l’instant, on se contente d’un petit teasing sur Pornhub.
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Daniel Lacotte, c’est Mission Impossible, ou comment sauver ce qu’il nomme notre «patrimoine linguistique». Défenseur des proverbes cocasses et des dictons gaulois, il se bat pour la protection des mots, qui vaut bien, dit-il, la protection de la nature.
Si vous aimez la terre, vous devriez aimer votre langue. En 1913, dans un discours intitulé L’homme et la Terre (traduit aux éditions R&N en 2016) – considéré comme le premier des manifestes écologiques, Ludwig Klagès énumère les oiseaux qui, déjà, se sont tus : «pie, loriot, mésange, rouge-queue, fauvette, rossignol»… Il cite encore les alouettes, les hirondelles, les ortolans, les martinets et les cailles, déplorant que la campagne soit devenue «étrangement silencieuse» avant de passer aux noms des chants anciens et des instruments de musique traditionnels. Son texte n’est qu’une liste. Si le nom des animaux disparaît du vocabulaire, on les perd à jamais, dit-il. «Le “progrès” ne fait pas que ternir la vie, il la réduit également au silence. […] Les espèces végétales et animales exterminées ne se renouvellent pas, […] ensevelie la source intérieur qui nourrissait les chants merveilleux et les fêtes sacrées».
La mémoire du vivant
Depuis 40 ans, en France, Daniel Lacotte lui aussi énumère la longue liste des mots en danger, mots qu’il recueille avec passion dans des ouvrages aux titres remplis d’allégresse : Petite anthologie des mots rares et charmants, Les Mots canailles, Dictionnaire des mots retrouvés, Les Proverbes de nos grands-mères, Le Bouquin des mots savoureux cocasses et polissons… Il y tient, sans relâche, le même discours : l’extinction des êtres et des choses commence lorsqu’on oublie leur nom. Raison pour laquelle, d’arrache-pied, Daniel Lacotte se bat. Il faut sauver ces tournures de phrase, ces adages anciens et ces expressions du terroir qui font du français une langue «vivante». En 2018, son dernier livre s’intitule Métaphores, je vous aime ! et milite pour la sauvegarde des images pour le moins bizarres qui truffent notre français.
Un regard de braise, ne pas avoir froid aux yeux
Il y en a des connues : n’y aller que d’une fesse ; mettre du baume au cœur ; avoir quelqu’un dans la peau ; ne pas avoir les yeux dans sa poche ; faire des folies de son corps. Il y en a de plus rares : avoir une belle paire de quinquets ; épouser la veuve poignet ; la roche Tarpéienne est proche du Capitole. A chacune, Daniel Lacotte consacre un petit explicatif et des exemples. L’ouvrage est exhaustif. On le lit comme un poème, avide de pouvoir ensuite placer dans la conversation une de ces images : déclarer sa flamme, avoir les foies, jeter un froid, ça lui fait une belle jambe, faire les beaux jours, les atomes crochus, ne pas y aller de main morte, avoir le nez creux, broyer du noir… Il faut savoir «se délecter du verbe», explique Daniel Lacotte «car une métaphore bien choisie enjolive l’austérité des jours ordinaires.»
Faire chère lie : le bonheur, ça se voit
Son recueil, cependant, est plus qu’une liste de rappel. Il offre aussi le plaisir d’apprendre pourquoi le mot bonheur est une redondance (dans l’expression «au petit bonheur», par exemple) : heur signifie «bonne fortune», rappelle l’auteur. D’où la tournure : avoir l’heur de vous plaire. Parmi les expressions les plus étonnantes, il y a aussi faire bonne chère qui ne signifie pas «bien manger» mais «bien sourire». Lorsqu’elle fait son apparition au XVIe siècle, l’expression faire bonne chère se traduit : «faire bonne figure, accueillir plaisamment ses convives, bien traiter ses invités. Car le mot chère dérive tout droit du bas latin (III-Ve s.) cara (visage). Donc celles et ceux qui font bonne chère affichent un faciès réjoui au vu de leurs amis.» Il est probable, ajoute Lacotte, que le mot chère – confondu avec le mot chair – ait fini par prendre le sens de «nourriture». L’expression faire chère lie a le même sens, ambivalent : mener une existence agréable, joyeuse, faite de visage (chère) en liesse (lie) et de festins partagés.
Un banquet du diable : pas de sel, pas de joie
Éclairant d’une plume savante les arcanes du français, Daniel Lacotte dévoile par ailleurs les origines étranges de nombreuses métaphores. Être la coqueluche par exemple n’a rien à voir avec une maladie. Piquer un fard n’est pas synonyme de «voler du maquillage» et ne signifie pas non plus «donner un coup d’aiguille dans un gâteau d’origine bretonne». On apprend aussi dans son livre pourquoi un banquet du diable désigne un repas sans sel. Pourquoi c’est 7 fois et non pas 6 fois (ni 8 fois) qu’il faut tourner la langue dans sa bouche. Pourquoi l’expression traiter par-dessous la jambe est née dans les tripots du XIVe siècle. Pourquoi l’expression de la plus belle eau, si élogieuse concernant les pierres précieuses, peut devenir péjorative appliquée à certains humains : «Un crétin de la plus belle eau brille pour sa parfaite idiotie», se moque Lacotte. Quant à l’«énarque de la plus belle eau» ?
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A LIRE : Métaphores, je vous aime ! Le dico des belles images, Daniel Lacotte, First editions, 2018.
L’homme et la Terre, Ludwig Klages, traduit par Christophe Lucchese, préface de Gilbert Merlio, éditions R&N, 2016.
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Ce matin, j’ai ouvert Instagram et j’ai fait comme d’habitude : j’ai scrollé. Mais ces derniers jours, je ne tiens pas plus de dix secondes. Trop de publicités, pas d’inspiration. Mon cerveau n’arrive tout simplement plus à suivre. Les rares personnes qui m’enthousiasment peinent à apparaitre dans mon feed, alors je dois aller les chercher dans la barre de recherche, une par une. Depuis peu, je me rends compte que je loupe beaucoup de leurs posts, et mes publications, elles, ne sont plus du tout aussi populaires qu’avant. C’est simple, mon audience a chuté de plus de la moitié. La faute à cette nouvelle politique d’invisibilisation des posts “vaguement inappropriés” lancée par Instagram ces derniers jours.
Alors, c’est évident qu’en écrivant une tribune sur le sujet de la censure en décembre dernier je ne m’attendais pas à révolutionner le monde d’InstaFacebook. Je voulais surtout marquer le coup, rendre visible une problématique dont personne ne parlait haut et fort en France à ce moment-là (depuis il y a eu des articles, des pétitions, etc.). Mais quel est l’intérêt d’avoir un compte actif si l’audience s’en trouve limitée par la plateforme ? Et surtout, qui est dans le viseur concernant cette pratique du shadowbanning ? Un article intéressant rend compte d’une vérité : c’est encore une fois la communauté des sexworkers qui en pâtit. (Attention, je ne dis pas que seul·e·s les travailleurs·ses du sexe sont ciblé·e·s. Mais il est important de rendre compte des dommages subis par les acteur·ices de l’industrie du sexe, car ils fragilisent une communauté déjà stigmatisée à travers le monde.)
En effet, j’ai conversé avec des collègues du milieu porn et je sens une vraie lassitude, parfois un sentiment d’échec et de honte. Oui, c’est un sentiment étrange que de se sentir exclu·e d’un réseau social. On se sent un peu bête face à son téléphone, à réclamer à qui nous lit un peu d’attention et de soutien. Bien sûr, on se répète que ce n’est pas la vraie vie, qu’après tout, on s’en fiche, qu’on peut exister autrement. Malheureusement, quand les réseaux sociaux choisissent de nous bannir, c’est un message fort et politique qu’ils nous envoient : DÉGAGEZ !
Ajoutez à cela les nombreuses communautés de haters qui se donnent pour mission de nous harceler, dénoncer, sauver parfois (de qui, de quoi, on se le demande). Il faut l’admettre : certaines personnes en ont après nous, car nous représentons le mal et ça, ça pèse sur le moral (et sur la création).
La loi américaine de 2018 SESTA/FOSTA est en partie responsable de tous ces maux et il est clair que nous sommes pour l’heure en position de faiblesse. Pour autant, il me paraît impensable de baisser les bras. Comme un ami me l’a fait remarquer “nobody cares if you don’t go to the party” (tout le monde s’en fout si tu ne viens pas à la fête »). C’est mon sentiment. À la fois, je me sens désintéressée de cette lutte perdue d’avance et puis… je veux continuer à occuper le terrain, transmettre ma pensée à travers mon travail, donner du fil à retordre aux haters et autres abolitionnistes hystériques, et surtout, préserver ce lien si fragile qui nous lie entre collègues putes.
Pour autant, il faut pouvoir réfléchir à d’autres espaces de visibilité et savoir aussi les créer.
Ici, déjà, sur Le Tag Parfait, s’ouvre une nouvelle rubrique, consacrée à l’art porno, aux œuvres dont Instagram ne veut pas, produites par des TDS et des allié·es. Le principe est simple, vous pouvez envoyer à la rédaction une photo, illustration, série d’images qui ne passent pas sur les réseaux (photo@letagparfait.com).
Ainsi, on permettra à ces œuvres d’exister et d’être visibles.
N’abandonnons pas !
La réforme bioéthique ouvrant la PMA à toutes les femmes posera la question de l’établissement de la filiation des enfants conçus par don. Instituer une «déclaration commune anticipée de filiation» permettrait enfin d’affirmer que le recours au don est une façon belle et digne de faire famille, et d’assurer à tous les enfants l’accès à leurs origines.
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Les deux directeurs de l’Observatoire LGBT+ de la Fondation Jean-Jaurès, Flora Bolter et Denis Quinqueton, et Jasmin Roy, président fondateur de la Fondation Jasmin Roy-Sophie Desmarais, analysent les résultats d’une enquête qui s’inscrit dans la continuité de celle qui avait été réalisée en juin 2018, « L’homophobie dans la société française ».
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SEX-ED + moule des organes génitaux pour en faire des outils destinés aux professionnel.le.s de la santé et de l’éducation sexuelle. Ceux-ci peuvent être utilisés pour parler d’anatomie, de stimulation, de plaisir, de pratiques plus sécuritaires, d’image corporelle, etc.
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EnjoyPhœnix parle pour la toute première fois de sexualité sur sa chaine YouTube. La jeune femme de 24 ans divulgue un message important, et se livre avec sincérité !
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Désignés comme une "nouvelle forme de langage humain", les emojis – pictogrammes japonais – se répandent à une vitesse éclair. Certains internautes affirment ne plus utiliser de mots. Leurs messages sont composés uniquement d'emojis. Faut-il s'en inquiéter ? L'émotion téléchargeable va-t-elle remplacer la pensée ?
Il y a exactement 20 ans, en 1999, Shigetaka Kurita se voit confier la tâche de dessiner des pictogrammes pour remplacer des mots afin que les utilisateurs de téléphones cellulaires puissent communiquer en un clic. Kurita – qui travaille alors pour NTT Docomo – met au point 176 pictogrammes qu’il appelle des «emojis», en accolant les mots japonais e («image») + moji («caractère»). En octobre 2016, le MOMA (Musée d’art moderne de New York) annonce que les 176 emojis vont entrer dans sa collection, aux côtés des Matisse et des Dali. Pour les responsables du MOMA, les emojis réactualisent une tradition pluri-millénaire : nos ancêtres communiquaient à l’aide d’images et les premières écritures (les hiéroglyphes égyptiens, les idéogrammes chinois, etc) étaient au départ des dessins codés.
Emoticons et emojis : ce n’est pas la même chose
«Pensez aux emojis comme à un langage primitif, écrit Arielle Pardes, une journaliste de Wired. Ces petits caractères représentent le premier langage né à l’ère digitale, un langage conçu pour apporter une nuance d’émotion à un texte qui – sans emojis – resterait plat.» Avant les emojis, ainsi qu’elle l’explique, il y avait les emoticons (les «icônes émotionnelles») et leurs équivalents japonais (les kaomojis) faites de signes de ponctuation et qui permettaient sur les chats d’exprimer sans le dire son dédain ou son admiration. Pour le sarcasme, par exemple, on tapait ^-) Pour l’amusement ^_^ et pour la surprise o.O. On pouvait même signifier son incapacité à trancher ou l’ambivalence de ses sentiments en tapant le visage ¯_(ツ)_/.
Des symboles pour gagner du temps ?
Lorsqu’en 1999 Kurita créé les emojis, il s’y trouve seulement 5 visages car NTT lui demande des pictogrammes pratiques : une signalisation WC pour dire «Je suis aux toilettes», par exemple. L’image d’un parapluie ouvert pour «Fais attention, aujourd’hui il va pleuvoir». Une façon plus rapide de communiquer à l’ère de la messagerie dite instantanée ? Pas seulement. Quand un utilisateur écrit la phrase «Je comprends », il peut ajouter l’image d’un coeur, afin d’y ajouter plus de chaleur. Sans coeur, «Je comprends» serait sec, voire acrimonieux. Les emojis ne servent pas uniquement à gagner du temps : ils véhiculent les émotions débarrassées des sous-entendus qui accompagnent inévitablement la communication verbale. Le problème avec les mots, c’est qu’ils peuvent être mal interprétés. Ou maladroits. Ou insuffisants.
Les images sont l’équivalent du langage corporel
Souvent les mots nous manquent pour exprimer nos sentiments. Avec les images, au moins, le message passe. Aussi clair qu’un doigt d’honneur et qu’un sourire. Les emojis présentent l’avantage de donner «corps» au message et même si l’on peut s’énerver de maintenant voir partout ces smileys qui substituent à la pensée la gamme réduite de leurs expressions faciales, impossible d’en nier le pouvoir d’impact. Les emojis «font résonner le message à un niveau émotionnel plus profond», ainsi que le formule Naotome Watanabe, responsable de l’application LINE, une messagerie qui offre, depuis avril 2019, le choix entre 4,7 millions d’emojis. Sur LINE, 2,4 millards d’emojis sont échangés chaque jour (chiffres datés du 8 mai 2019).
LINE, l’app de messagerie instantanée n°1 au Japon
Sur LINE, il est possible de ne communiquer qu’en utilisant des emojis. 95% des Japonaises âgées de 10 à 19 ans l’utilisent. Cette application de messagerie instantanée, née en 2011, apparaît un an après que les emojis entrent officiellement dans le répertoire Unicode. Unicode est une norme permettant l’affichage des caractères sur tous les supports numériques, qu’il s’agisse de sanskrit ou de chinois. «Le Consortium Unicode est un groupe sans but lucratif qui fonctionne comme une sorte de Nations Unies pour maintenir des standards d’encodage», explique Arielle Pardes (Wired). Au départ, c’est l’équipe de Google qui propose au Consortium d’ajouter les emojis à la liste. En 2009, deux ingénieurs d’Apple se joignent et sélectionnent 265 emojis qui sont intégrés à Unicode en 2010.
Les emojis : une forme de langage viral, à croissance exponentielle
«Les emojis étaient devenus trop populaires pour qu’on les ignore, conclut la journaliste. Lorsqu’Unicode les intègre, elle en fait une forme de communication légitime.» En 2015, Vyv Evans, un linguiste britannique, affirme que «les emojis sont la forme de langage qui connaît la croissance la plus rapide de l’histoire du monde.» De fait, l’application japonaise LINE – qui en propose le plus grand nombre – a déjà envahi toute l’Asie et est en passe de détrôner What’s App en Occident. Pourquoi ? Parce qu’elle propose aux utilisateurs de créer leurs propres emojis, afin que chacun – suivant sa culture, son univers de référence – puisse exprimer ses émotions dans sa propre «langue». Loin d’imposer aux autres pays des codes graphiques globaux, le Japon encourage le développement d’emojis «locaux», capables d’exprimer les émotions différemment et qui sait… capables aussi peut-être d’exprimer des émotions différentes.
Le sourire et les larmes sont-ils des signaux émotionnels universaux ?
Il est courant de croire que tous les êtres humains ressentent les mêmes choses et les expriment de la même manière, puisqu’ils ont le même corps : ils pleurent tous, ils sourient tous. Les émotions sont certainement la chose du monde la mieux partagée ? L’étude des emojis pourrait peut-être prouver le contraire.
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A LIRE : Le premier ouvrage académique, à ma connaissance, consacré aux emojis sortira aux éditions Routledge (en anglais) dans 3 mois. Emoticons, Kaomoji, and Emoji: The Transformation of Communication in the Digital Age dirigé par Elena Giannoulis et Lukas R. A. Wilde, Routledge, 9 août 2019.
La section Paris 5/13 de la Ligue des Droits de l’Homme vous propose de voir le film le dimanche 26 mai à 11h au Cinéma L’Escurial suivi d’un débat avec Mme chauvenet, sociologue et Mme Jah-Njike, entre autres, administratrice de la Fédération nationale GAMS (France). [Jeu concours] La #LDH, partenaire, comme à @FederationGAMS de la […]
L’article #Female Pleasure – Concours est apparu en premier sur Fédération GAMS.
Placard
Personne n’est homosexuel en 1959 aux États-Unis (et dans la plupart des autres pays), surtout pas les personnalités publiques. Les placards sont remplis d’acteurs, d’artistes, de musiciens… qui dissimulent leur intimité afin de protéger leur carrière : le code Hays interdisant les « perversions sexuelles » est toujours en vigueur, et l’homosexualité toujours un crime. Le mensonge est donc de mise. Les doubles vies. Les fiancées pour la façade. Cette année-là, tandis que Rock Hudson, ce parangon de virilité ayant dû se marier en urgence pour faire taire les rumeurs, tourne Confidences sur l’oreiller, délicieuse comédie où, pour séduire Doris Day, il instille malicieusement le doute sur ses préférences sexuelles, une autre star préfère le déni, en dépit de toute vraisemblance. Flamboyante idole des mamies américaines, roi du kitsch et du clinquant, le pianiste Liberace attaque en effet en justice un journal britannique ayant sous-entendu qu’il était homosexuel en évoquant la « fine couverture de son amour pour sa mère ». Interrogé par son avocat lors du procès, qui lui demande s’il est gay, Liberace, se drapant dans une feinte indignation, répond : « Mes sentiments sont les mêmes que ceux de n’importe qui. Je suis contre la pratique de l’homosexualité parce qu’elle offense les conventions et offense la société. » Aussi incroyable que cela paraisse, tout le monde le croit, et le journal est condamné. Liberace continuera sa folle carrière jusqu’à sa mort du sida en 1985, niant jusqu’au bout son homosexualité et dissimulant sa maladie. Si son cas prête à sourire, tant on a du mal à croire à l’aveuglement de ses fans, Liberace est loin d’avoir été un cas isolé.
Presse
Cinquante ans après Akademos, la première et éphémère revue à destination des homosexuels français, une nouvelle publication voit le jour : Juventus. Entre-temps, d’autres ont existé (Inversions, Futur) et Arcadie, publiée par la grande association « homophile » du même nom, est éditée depuis 1954. Une année et neuf numéros durant, les articles de Juventus (écrits sous pseudonyme) parlent de corps, de santé, de littérature, des recherches scientifiques sur l’homosexualité… tout en proposant à ses lecteurs des photos de garçons. Accusée d’outrage aux bonnes mœurs, le titre disparaît sans guère laisser de traces.
L’article Célébrations ! Épisode 5 : 1959 doubles vies est apparu en premier sur Hétéroclite.
Je suis en train d’écouter Comme un garçon de Vartan en vous préparant cette sélection. Et là, je me dis qu’on a quand même avancé parce que hormis le fait que le rythme de cette chanson soit hyper cool, c’est quand même ultra cliché et misogyne. Extraits : « Pourtant je ne suis qu’une fille / Et quand je suis dans tes bras / Je ne suis qu’une petite fille / Perdue, quand tu n’es plus là ». Ok, cimer. Ne vous étonnez donc pas que je vous aie concocté une sélection 100 % féminine. À vrai dire, je préfère cette partie : « Moi j’ai des copains / Et dans la bande c’est moi qui commande ». Elle gère le game. Point barre. Un peu comme toutes ces femmes et actrices absolument fabuleuses que vous allez pouvoir contempler juste en dessous. Sur ce, je vous laisse, la playlist a bougé, je suis sur Résiste de Gall désormais.
Pour le Mois International de la Masturbation, Erika Lust nous fait un joli cadeau. Prenez six actrices toutes aussi douées les unes que les autres, donnez-leur de la peinture et un joujou, et laissez la magie opérer. Avec son hashtag #JoinThePleasureCircle, la réalisatrice nous invite à rejoindre le mouvement, mais surtout à s’intéresser au plaisir féminin. Vous pouvez télécharger gratuitement, durant tout le mois de mai, ce super documentaire plein d’anecdotes et de Mmmmmh. Il est d’ailleurs disponible sur le fameux site XConfessions.
Deux gifs en un parce que Mary Moody m’a beaucoup manqué. Son corps pulpeux, son regard mutin et ses sourcils parfaitement épilés ne font que renforcer, jour après jour, mon amour pour elle. Je trouve qu’elle dégage quelque chose de tellement intense, sexy, plein de charme… Je ne sais quel terme utilisé. En tout cas, le premier gif m’a fait monter au plafond, grimper aux rideaux et rougir de plaisir. Ce trio féminin plein d’amour (avec Bailey Brooks et Lana Mars) a donné toute sa splendeur au filet de bave. On en veut encore et toujours plus. Pour le second gif, c’est une autre affaire. J’étais tranquillement en train de me remettre de mes émotions quand soudain le générique se coupe et laisse place à quelques images partiellement cryptées. Je n’ai pas spécialement compris pourquoi ce sursaut de chasteté mit à la fin du contenu, même si le flou suscite un intérêt tout particulier. On a envie d’en voir encore plus.
Petit tour tranquillou sur Manyvids pour dénicher des nouveautés. J’ai eu le plaisir de tomber sur le travail de Lenore Black. Intitulé Cider, ce court-métrage de vingt minutes s’ouvre sur un univers saphique teinté de lumière chaude où Lenore erre en toute tranquillité. Le baiser est brûlant, le sourire ravageur et le hors-champ plus que sexy. Il se passe quoi là-dessous ?
Depuis que Janice Griffith s’essaye au carré court, je ne jure que par sa beauté. J’avais déjà un crush sur elle aux vues de son naturel, de ses positions sur le cannabis et de son goût plus que certain pour les belles parures, mais là, ça ne fait qu’exploser. Il est assez rare (malheureusement) de voir des actrices officiant dans le milieu mainstream, prendre à bras le corps le sujet de la pilosité. Janice est tellement au-dessus du game, qu’elle n’en a littéralement rien à foutre. Et ça, c’est beau à voir.
Image en une : Viktoria Vaar par MrVivaz
Quand on a jamais eu de zizi, ni de rapports sexuels avec un quelqu'un qui en possède un, le pénis peut faire flipper. Voici quelques paroles de sagesse pour ne pas sombrer dans la phallophobie.
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Extrait du scénario d’un des films québécois les plus populaires de tous les temps. Lequel?
Centre de conditionnement physique. Vestiaire des femmes. Jour.
Louise entre en courant. Diane et Dominique sont devant leurs cases en train de se changer pour le jogging.
Louise : Y a un plongeur dans la piscine!
Dominique : Ça doit être un gars du club de plongée.
Louise : Ah oui ?
Diane : Mon Dieu, tu frissonnes!
Louise : L’eau est froide.
Dominique : Va dans le sauna. Ça va te réchauffer.
Louise : Oui. À tout de suite.
Louise s’éloigne. Diane enlève son chandail, se retourne. Dans son dos quelques marques rouges, comme des lacérations.
Dominique : C’est quoi ça?
Diane : Quoi ?
Dominique : T’as des marques dans le dos.
Diane se retourne rapidement vers Dominique un peu pour dissimuler son dos.
Diane : Ah, c’est rien. J’ai… j’ai pratiqué au judo.
Dominique : Au judo. (Incrédule.)
Diane enlève ses lunettes.
Diane : Bien c’est ça que j’ai dit à ma fille. Elle est jalouse, elle est pire qu’un homme. (Silence. Sourire de Diane.)
Dominique et Diane, habillées pour le jogging, marchent dans un corridor vitré d’un côté.
Diane : Non, en fait, je me suis embarquée dans une histoire un peu bizarre, avec un gars… invraisemblable. C’est quelqu’un que j’ai rencontré dans un bar.
Dominique : Qu’est-ce qu’il fait dans la vie?
Diane : (Soupir.) J’aime autant pas le savoir. La première chose qu’il m’a dite, c’est qu’il était temps que je rencontre un homme comme lui… Un vrai… (Elle fait un air entendu.)
Terrain de football. Jour.
Diane et Dominique s’approchent des buts en courant, s’appuient sur un des poteaux et font des exercices d’étirement.
Diane : Il n’a jamais fait l’amour avec moi normalement. Il m’a toujours prise par en arrière. Comme un homme. Avant lui, c’est quelque chose que je pouvais absolument pas supporter.
Tête de Diane qui est couchée à plat ventre à terre. Elle fait de relèvement du tronc supérieur.
Les premières fois, il me tirait les cheveux par en arrière. Comme un cheval.
Elle se tourne sur le dos et tire ses genoux sur son abdomen.
Et puis, il a commencé à me donner des claques sur les cuisses, sur les fesses. Puis à un moment donné, il a pris sa ceinture de cuir.
Elle va toucher le sol derrière sa tête avec ses deux pieds en expirant avec force et en se frottant le bas du dos.
Un bon jour il m’a attachée après le calorifère, avec les cordons des rideaux. Dans des positions… de plus en plus humiliantes.
Elle se relève en position assise.
J’ai jamais joui comme ça dans ma vie. Mais là il faut que j’arrête parce que… c’est devenu trop dangereux.
Dominique étendue sur le côté fait des ciseaux de jambes.
Dominique : As-tu peur de lui ?
Diane : Non, c’est… c’est de moi que j’ai peur.
Elles courent à toute vitesse vers la caméra. Un sprint de 30 verges. Elles s’arrêtent, à bout de souffle.
Tu vois, c’est moi qui veut toujours aller de plus en plus loin. C’est moi qui contrôle. (Elle reprend son souffle.) J’ai jamais eu autant de pouvoir. Le pouvoir de la victime, tu peux pas savoir ce que c’est, c’est effrayant.
Un nouveau sprint. Vers la porte du stade. Elles s’arrêtent encore.
Tu sais, il a absolument besoin de moi. Puis ça n’a rien à voir avec les femmes battues, ou des histoires comme ça. Non, pas du tout, c’est… comme un jeu, avec des règlements précis mais sans limites.
Il y a des fois, j’ai l’impression qu’on pourrait aller jusqu’à se tuer.
Le plus fou c’est que c’est quelqu’un que j’aime pas du tout. Mais… on dirait qu’il sait exactement comment… comment venir me chercher, comment m’avoir.
Elles entrent dans le stade.
Extrait du film « Le déclin de l’empire américain », par Denys Arcand, 1986. Transcription publiée aux Éditions du Boréal, pages 28 à 33. Merci à ma belle pouliche pour la retranscription.
Plus tard, dans le film, tout le monde au souper va rencontrer ledit animal. La femelle va se sentir honteuse du ton direct et des gestes dudit animal devant tout le monde…
Elle ne semble pas excitée du tout ici, alors que dans un autre contexte…
Le déclin de l’empire américain (1986)
Source : https://www1.filmstreaming.to/films/le-declin-de-lempire-americain-1986/
L’article Il sait comment venir me chercher est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Pas toujours simple de s'ouvrir aux autres quand on a une orientation sexuelle différente de la majorité... Comment vivre sereinement son homosexualité et l'assumer auprès des autres ?
Cet article Je n’arrive pas à assumer que je suis lesbienne est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Polysème est un magazine pas comme les autres. Un magazine dédié au féminisme, à la photographie argentique, à l’art. Et surtout, à la visibilité de tous·tes, mêmes de ceux et celles qui sont souvent invisibilisé·e·s par les médias mainstream. Pour son prochain numéro « Sexualité·s », l’équipe lance un appel aux collaborations.
La bienveillance n’est pas toujours au rendez-vous dans les médias. En particulier envers les femmes, cis ou trans, qui sont souvent jugées pour la moindre de leurs actions, dans un désir de contrôle imposé par notre société patriarcale. Heureusement, il y a des initiatives qui luttent contre l’ordre établi. Polysème Magazine en fait partie.
Polysème est un magazine collaboratif, qui fait appel à toutes sortes de talents pour remplir ses pages. L’objectif ? Mettre en avant le travail souvent invisibilisé des femmes, cis ou trans, et aux personnes trans binaires ou non-binaires, tout en parlant de sujets qui comptent. Chaque numéro a sa propre thématique, et la prochaine devrait parler au plus grand nombre, puisqu’il s’agit de Sexualité.s. Au singulier ou au pluriel, car il n’y a pas une seule manière d’envisager le sexe, ni de le pratiquer, ou même de ne pas le pratiquer.
Une grande enquête sur le sexe à travers les époquesNew call for submissions! Polysème #4, theme: sexuality.ies. pic.twitter.com/5ICt3w9BR2
— Polysème (@polysememag) April 18, 2019
Dans les pages de ce prochain numéro ? Un véritable travail de recherche. « De l’érotisme à la pornographie, des interdits à l’illicite, nous avons pour désir, dans ce numéro, de mettre en avant toute la complexité des sexualités, de leurs enjeux, de leur place dans nos sociétés, dans nos histoires et nos contextes », expliquent les créatrices. Leur objectif ? « Nous vous invitons à interroger cette notion dans toute sa largesse et sa profondeur, dans toute sa poésie et sa rudesse, dans tous les non-dits et toutes les évidences. Sexualité.s n’appelle pas uniquement à la pornographie ni à la représentation figurative, mais aussi à la réflexion, à l’interrogation quant à la place que prend le sexe dans nos sociétés, aux injonctions qui l’entourent, aux tabous, aux timidités, aux questionnements politiques, économiques, sociaux, humains. »
Mais pour que ce nouveau numéro puisse voir le jour, c’est à vous de jouer. Le magazine est collaboratif, ce qui signifie que toutes les personnes qui souhaitent y participer sont les bienvenues pour proposer leurs articles, leurs témoignages, leurs idées, leurs illustrations, leurs photographies. Avec une idée : compiler un maximum de ressources pour offrir un contenu complet, et qui sorte des normes habituelles, celles des corps blancs, minces, hétéros et cisgenre. Le tout pour obtenir une véritable variété, représentative de tous ceux qui pourraient parcourir les pages du magazine.
Envie de participer ? N’hésitez pas. L’équipe de Polysème étudiera toutes les propositions. Il vous suffit pour cela d’envoyer vos œuvres, vos écrits, vos idées à l’adresse suivante : polysememag@gmail.com. Vous avez jusqu’au 31 août pour participer, et peut-être faire partie de ce projet essentiel. L’équipe, comme les lecteurs : tout le monde compte sur vous.
Connaissez-vous l’organisme Gender creative kids/ Enfants transgenres?
Si non, il n’est pas trop tard et vous pouvez aller leur donner de l’amour sur les réseaux sociaux pour les remercier d’avoir développé l’incroyable jouet transgenre Sam.
Bien entendu, une fois qu’on a découvert cet outil, on le veut, là-là-maintenant-tout de suite. Mais il n’est pas encore disponible pour le public. Pourquoi? Parce que la campagne de financement n’a pas atteint son objectif. Si vous avez une usine de fabrication, beaucoup d’argent ou de ressources pour faire avancer ce projet, s’il vous plait faites signe, car c’est un jouet nécessaire. Et si vous êtes un.e professionnel.le du domaine de l’éducation, vous pouvez toujours écrire à coordo@enfantstransgenres.ca pour obtenir un exemplaire.
N’oubliez pas de les féliciter pour avoir remporté le prestigieux ADC award from The One Club for Creativity.
Mais qui est Sam? Regardez ce vidéo pour connaitre le personnage. Attention: risque d’yeux humides.
Le billet Outils d’intérêt pour les éducatrices et éducateurs à la sexualité (3) apparaît en premier sur SEX-ED +.
Nous les signataires, des juristes de tous âges et de tous horizons, spécialisés pour la plupart en droit constitutionnel ou en droit public, souhaitons contribuer à l'important débat public qui a cours autour du projet de loi no 21, en faisant ressortir l'état du droit quant à la capacité de l'État de légiférer dans l'intérêt général en matière de laïcité. Nous voulons sortir des chapelles idéologiques fondées sur une prétendue hégémonie des droits individuels et contribuer, par notre expertise, au bien commun.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeEn tant qu’homme trans, Paul B. Preciado raconte son expérience de la masculinité dans un monde où « accéder à la masculinité revient à monter les échelons du système social et politique ». Faire une transition en tant qu’homme transgenre implique aussi de passer un « examen de masculinité » auprès des institutions : les juges, les médecins, la police.
Il explique comment la testostérone change son rapport au monde. Si cette hormone produit bien des effets physiques et psychologiques spécifiques - par exemple de rendre plus agressif - comment répondre à celles et ceux qui prétendent que cela justifierait ou expliquerait la violence masculine ?
Il montre comment la masculinité peut être analysée comme une autorisation légitime à faire usage de la violence sur les corps vivants. Les agressions transphobes, le viol, mais aussi la destruction de la planète peuvent donc être pensés comme différents effets de la masculinité.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans cet épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/cours-particulier-avec-paul-b-preciado-2-2
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Une série sur une maîtresse BDSM et son assistant ? Je ne peux pas ne pas faire la critique de Bonding sur NouveauxPlaisir ! C’est parti ! … Et Schlllaaaaaaaaqq J’ai regardé tous les épisodes de la série. C’est une comédie sur le thème du BDSM qui met en scène Pete, un homosexuel tentant de…
L’article Faut-il regarder la série Bonding sur Netflix ? est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Tout le Québec sait maintenant que Nadia El Mabrouk a été censurée à cause de ses opinions sur la laïcité. Coïncidence : à cette même période, je venais d'écouter "Les insolences du frère Untel", un électrochoc nécessaire à la société, dans le cadre de l'émission "Aujourd'hui l'histoire", du 4 décembre 2018, à Radio-Canada.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeUn nouveau recueil de nouvelles inédites d’Edogawa Ranpo, c’est un événement. Les textes choisis – aussi pervers que poétiques – sont des bijoux de cruauté publiés sous le titre : “Un amour inhumain”.
Une jeune fille de bonne famille est demandée en mariage par un homme très riche et très beau, connu pour ne point aimer les femmes. Il a la peau pâle, presque translucide. On ne lui connait aucun vice mais… pourquoi se rend-t-il en cachette, la nuit, dans le grenier ? Dès la première nouvelle, on est pris au piège de ce recueil de nouvelles inédites, magnifiquement traduites par Miyako Slocombe (1) et qui mêlent d’étranges énigmes à de noires obsessions. L’auteur Edogawa Ranpo (1894-1965) – de son vrai nom Hirai Taro –, est considéré comme le père du roman policier japonais. Son nom est la transposition en phonétique japonaise d’Edgar Allan Poe (Edogâ Aran Pô) qu’il admirait profondément (2). Edogawa Ranpo fait partie des pionniers d’une littérature fortement inspirée par un concept nouveau, importé d’Europe : celui de perversion.
Désirs interdits, amours impossibles
Ses nouvelles ont pour thème la métamorphose, si possible érotique. Dans La Chenille (Imomushi, 1929), un blessé de guerre amputé de tous ses membres, rampant comme une larve, devient le jouet sexuel de son épouse sadique. Dans Le Démon de l’île solitaire (Kotô no oni), les corps d’un homme et d’une femme sont chirurgicalement reliés et les deux s’abîment dans une extase de cauchemar. Dans les 8 nouvelles qui composent Un amour inhumain, des fantasmes similaires tournent en boucle : un mari cocu se réfugie dans un coffre moelleux, un homme rêve qu’il change de sexe, un collectionneur d’yeux de verre joue les assassins, un peintre se prend de passion pour un cadavre défiguré à l’acide… Mais pourquoi tant de perversions ?
Le mot «perversion» se dit tôsaku en japonais
Ce mot est popularisé dans les années 1920, en pleine époque Taishô, une période que certains historiens comparent à la République de Weimar. Le Japon, qui se modernise à vitesse accélérée, adopte à la fois le train à vapeur, le piano, le chapeau melon et… les ouvrages des premiers sexologues européens qui dressent le tableau des déviances (3) dans le but d’amender la législation pénale. Dans la continuité de l’ouvrage Psychopathia sexualis (publié par Krafft Ebing en 1886, traduit en japonais dès 1894), d’innombrables savants établissent la typologie de tendances sexuelles qu’ils déclinent en cas cliniques et qu’ils illustrent à l’aide de faits divers. Chaque perversion fait l’objet d’un traitement proche de l’enquête policière.
Condamner la masturbation pour forger une nation forte
En Occident, le discours sur les perversions se développe en parallèle d’une autre science naissante : la criminologie. Au Japon, suivant le même modèle, des revues populaires contribuent à diffuser la «science sexuelle» par le biais de rapports d’experts du champ médico-légal. Il s’agit de savoir quelles pratiques mettre hors-la-loi : quoi interdire, quoi tolérer dans le cadre d’une société qui à la fois se veut éclairée et se passionne pour le sordide. A cette époque, la masturbation (shuin), – progressivement associée à une pathologie par les médecins et les bureaucrates de l’administration sanitaire –, tombe dans la ligne de mire. Les pratiques autoérotiques sont tenues pour responsables de la tuberculose, de la neurasthénie et de troubles psychiques contagieux. Le débat, d’ampleur nationale, mobilise une foule de réformateurs.
Ryôki : la «chasse au bizarre»
La notion d’«immoralité sexuelle» (seiteki fudôtoku) se répand dans le grand public par le biais d’innombrables revues remplies de croustillantes confessions anonymes… Dans ces revues – intitulées Sexualité perverse (Hentai seiyoku), Sexualité et société (Sei to shakai) ou encore Théorie sur la sexualité (Sei ron) –, les lecteurs racontent leurs fantasmes et leurs pollutions nocturnes, qu’ils nomment non sans complaisance des «mauvaises habitudes» (akuheki). Alors que prolifèrent ces récits intimes, une pratique appelée «chasse au bizarre» (ryôki) se répand. Entre la fin de l’ère Taishô (1912-1926) et le début de l’ère Showa (1926-1989), la «chasse au bizarre» consiste à faire du safari humain, c’est-à-dire fréquenter les bas-fonds des villes et les lieux de stupre afin de dénicher les échantillons les plus bizarres de l’humanité et se repaître de leur spectacle.
Un goût voyeur pour les spectacles sordides
La «chasse au bizarre» inspire les plus célèbres écrivains de l’époque – Tanizaki, Edogawa Ranpo, Akutagawa, Kawabata – et fournit la matière d’une intense production de textes et d’images cultivant le goût voyeur d’un public avide de choses «grotesques» : homosexualité, travestissement, bestialité, exhibition des freaks, SM, prostitution de rue, etc. En contradiction totale avec les codes esthétiques et moraux dominants, le ryôki s’offre comme un espace subversif d’évasion (voire de rêve) qui s’alimente à la source des faits divers les plus scabreux. Signe des temps : l’époque est marquée par d’innombrables affaires estampillées ryôki.
L’affaire du corps découpé en 8 morceaux
En 1932, il y avait l’affaire du yatsu-giri (littéralement «découpage en 8» d’un cadavre d’inconnu), suivie en 1933, par l’affaire des corps démembrés de Dalien (Mandchourie), puis par l’affaire du «coffre» (une femme sans tête envoyée par la poste depuis Kobe à Shanghai) et l’affaire du suicide des collégiennes. En mai 1936, l’«incident ryôki» d’Abe Sada (qui étrangle son amant durant une joute sexuelle puis lui coupe le pénis afin de garder «le meilleur» de lui) constitue le sommet d’une longue série d’affaires sensationnelles mêlant sexe et mort. La presse titre d’ailleurs : «Le meurtre ryôki d’une belle femme» ou «Meurtre ryôki à la capitale impériale ». Le mot ryôki, «bizarre», fait vendre parce qu’à rebours des lois qui proscrivent la sexualité non-procréative il suscite un imaginaire trouble, une fantasmagorie qui explore les marges de la psyché.
Edogawa Ranpo est un des maîtres du ryôki
Edogawa est un des maîtres du ryôki. La plupart des nouvelles qui composent le recueil Un amour inhumain ont été publiées entre 1926 et 1934, époque durant laquelle il se nourrit d’obscène avec délices. Ses promenades l’emmènent dans le temple d’Asakusa où les prostituées côtoient les amateurs de train fantôme. Il fréquente les quartiers louches. Il collectionne les histoires dites ero-guro-nansensu (érotiques, grotesques et empreintes de non-sens) qui donnent leur nom à cette époque trouble : durant l’escalade militariste des années 1930 qui aboutissent à la seconde guerre mondiale, plus l’étau moral se resserre, plus le discours de la perversion sert de refuge à ceux et celles qui, de façon plus ou moins consciente, essayent de résister aux normes et au totalitarisme. En vain.
Hédonisme porno versus ero-guro
Dès 1934, lorsqu’Edogawa Ranpo publie l’extraordinaire nouvelle «Les crimes étranges du docteur Mera», qui s’inspire de «L’homme au sable» d’Hoffmann (et qui se trouve dans le recueil Un amour inhumain), les forces de police confisquent des tirages de revues jugées immorale. La censure frappe, toujours plus fort. Des sexologues sont emprisonnés : atteinte aux bonnes moeurs. Lorsque la guerre est déclarée contre la Chine en 1937, toutes les publications traitant de sexualité sont interdites. Edogawa parvient à publier encore trois textes en 1939… puis plus rien. Il faut attendre 1954 pour le voir réapparaître, fugitivement, dans le paysage littéraire. Mais l’époque n’est plus aux perversions. Dans le Japon occupé d’après-guerre, la sexualité rime désormais avec plaisir, hédonisme et santé. La gymnastique porno remplace l’ero-guro. Ce qui rend la lecture d’Edogawa d’autant plus salutaire : un antidote à l’ordre moral.
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A LIRE : Un amour inhumain, d’Edogawa Ranpo, traduit par Miyako Slocombe, éditions Wombat, 2019.
Colonizing Sex Sexology and Social Control in Modern Japan, de Sabine Frühstück, University of California Press, 2003.
«Seeking the Strange: »Ryōki« and the Navigation of Normality in Interwar Japan», de Jeffrey Angles, Monumenta Nipponica, Vol. 63, No. 1, 2008, p. 101-141.
NOTES
(1) A noter : le père de Miyako Slocombe – Romain Slocombe – est l’un des plus célèbres spécialistes de l’érotisme japonais, mais également un membre du groupe Bazooka, le créateur de l’art médical et un auteur de polars à succès.
(2) C’est aussi un jeu de mot avec l’expression «aller au hasard [le long] de la rivière Edo» (江戸川乱歩、Edogawa ranpo).
(3) Psychopathia sexualis de Krafft-Ebing (1886) s’impose comme la référence d’une étude détaillée des perversions. Havelock Ellis publie également Studies in the Psychology of Sex en plusieurs tomes qui s’échelonnent de 1897 à 1910.
Entre Meufs, c’est la nouvelle websérie de Léa Bordier, l’instigatrice de Cher Corps. Et comme d’habitude avec la jeune vidéaste, le résultat s’avère aussi bienveillant et drôle que féministe.
Le principe est simple comme bonjour : des femmes de tout horizon – vingt-cinq ans en moyenne – reviennent face-caméra sur leur rapport à l’hygiène intime, aux sentiments, aux menstrues, à la jalousie mais aussi aux poils et (vous vous en doutiez) au porno. Inès, 22 ans, y confesse son intérêt pour les vidéos de couples amateurs : « c’est plus naturel […] je trouve ça cool car ils te partagent leur intimité. Tu te sens comme dans un « vrai » rapport ». Difficile de la contredire quand l’on tapote du pied en attendant la prochaine vidéo de Pépite Crapule. Chloé, 29 ans, se remémore les polissonneries tardives et ronflantes de RTL9, mais aussi son initiation peu enthousiasmante au X hardcore – une scène de gangbang. « Les trucs à l’eau de rose m’intéressent pas forcément » modère quant à elle Jihad, 28 ans. A ses yeux, le porn n’est pas morne mais manque cruellement d’un « point de vue féminin », essentiel pour « pouvoir [se] projeter » et épicer l’ensemble d’une once de transgression.
Au gré des témoignages s’immiscent sur le bout de la langue des complexes que l’on a pas l’habitude d’entendre. Camille, 29 ans, nous explique par exemple que la masturbation en solo, « ça [la] fait chier ». Chloé y déconseille sourire à l’appui de « se nettoyer la chatte avec des produits chimiques ». Se pose dès lors le dilemme : « l’on a jamais appris à sentir une chatte : qu’est-ce que doit sentir une chatte ? ». Puis il y a Flore, 24 ans, qui exprime sans détour cette crainte d’ado de devoir choisir son camp entre « la pute » et « la prude ». Comme si l’on devait être soit l’un, soit l’autre. Le syndrome « maman ou putain » la suit depuis l’enfance. A ce sujet, Inès rappelle que les prémices de la masturbation féminine peuvent tout à fait se ressentir très tôt. Dès l’âge de cinq ou six ans. Et que cela ne doit pas forcément être le plus grand tabou du monde.
Si Entre Meufs n’est pas une création YouTube mais une production France TV, l’on y retrouve pourtant ce qui fait le sel de Cher Corps. Des voix générationnelles qui s’énoncent sans chichis et propagent, chacune à leur manière, une vision singulière des sexualités : curieuse et décomplexée, pudique et insolente, toujours libre et body-positive. Et ce sans injonction à une quelconque « normalité » ou « féminité ». A voir la spontanéité de ces vingtenaires, l’on se dit qu’elles ont tout pour inspirer les jeunes filles en quête d’identification, de pédagogie et de sororité rassurante. Bref, c’est frais, intelligent et beau à regarder. Autant vous dire qu’on est loin de Radio Sexe.
Salope. C’est fou comme on s’habitue à entendre ce mot très tôt dans notre vie. “Salope” est une insulte qu’on vous a déjà peut-être adressé, ou alors vous l’avez entendu (ou même énoncé) à propos d’une autre femme, ou entendu, lu, chanté sous diverses formes. Cette insulte fait partie d’une réalité quotidienne sexiste qui a été bien intégrée. Qu’est-ce qu’être une salope finalement ?Dans son livre Toutes des salopes, Adeline Anfray revient sur l’histoire et le sens de cette insulte et nous propose de réfléchir à une réappropriation féministe du mot.… Lire la suite
Cet article Toutes des salopes : le livre pour être fières d’en être une est apparu en premier sur Desculottées.
Les réseaux sociaux raffolent des chats. Surtout quand les chats se conduisent en femelles : quand ils se lèchent avec impudeur, privatisent le canapé ou exigent des caresses, ils incarnent si parfaitement les valeurs de l'égoïsme féminin que… Les voilà instrumentalisés au service d'une querelle virale.
L’enfer est pavé de bonnes intentions. En 2012, seize étudiantes de l’Université de Duke créent un Tumblr sur lequel hommes et femmes sont invités à poster un selfie avec une pancarte commençant par la phrase «J’ai besoin du féminisme parce que…». Officiellement, ce Tumblr vise «à mettre un terme aux clichés et aux idées fausses sur le mouvement féministe.» Manque de pot, certaines participations confirment les pires des préjugés concernant le féminisme.
Sur une des photos (ci-dessous), une jeune fille à l’air décidé affirme que «l’égalité, ce n’est pas suffisant».
Elle veut le «contrôle». Le contrôle de quoi ? Du monde ?
Sur une autre photo, un brave garçon explique qu’il «participe sans le savoir à la culture du viol». Sous-entendu : naître avec un pénis fait de moi un criminel.
Certaines participantes affirment avoir besoin du féminisme afin qu’on cesse de les regarder : «Il faut que le viol par le regard stoppe», explique celle-ci.
Le concept de «viol par le regard» fait mouche : «Les hommes peuvent violer sans même lever la main sur une femme», se plaint cette autre, par allusion peut-être à l’étonnant pouvoir du cerveau humain. Il est capable d’imaginer. Le féminisme pourrait-il empêcher cela ?
Retour de bâton : «femmes contre le féminisme»
Dès 2013 – en réponse à cette campagne –, un Tumblr de «Femmes contre le féminisme» voit le jour : des centaines de femmes y postent des selfies avec une pancarte commençant par la phrase «Je n’ai pas besoin du féminisme parce que…». La campagne prend une ampleur telle que la page Facebook du Tumblr compte plus de 21 800 mentions «j’aime». Le hashtag #Womenagainstfeminism sur Twitter compte quant à lui plus de 177 000 adhérentes (1).
Qui sont les «anti-féministes» ?
Héloïse Michaud, doctorante en sciences politiques, se met à l’étudier : pour quelles raisons les Américaines se désolidarisent-elles du mouvement ? Dans un chapitre du livre Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui (publié en mars 2019 aux éditions Puf), la chercheuse expose les résultats de son enquête. Tout d’abord, note-t-elle, la majorité de ces femmes ont moins de 35 ans, sont blanches et rejettent le féminisme soit « à cause du stigma social associé au terme», soit parce qu’elles le pensent dépassé, «l’égalité étant désormais perçue comme acquise».
Quels sont les arguments des «anti-féministes» ?
Quels sont les arguments développés par ces femmes ? Héloïse Michaud les classe en 12 catégories, parmi lesquelles, pêle-mêle, on trouve :
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que je ne suis pas une victime»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que la notion d’empowerment sous-entend que je suis foncièrement fragile»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que je n’ai pas besoin de diaboliser les hommes ; parce que je refuse de me sentir “plus forte” en jouant les victimes ; parce qu’être une femme n’est pas un désavantage ; parce que respecter mon époux en tant que (?) dans notre couple ne fait pas de moi une sous-femme.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que le féminisme veut faire des hommes nos ennemis, mais les hommes ne sont pas nos ennemis, ce sont nos amis»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que le féminisme renforce la dichotomie hommes-agents / femmes-victimes.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que j’aime qu’on me complimente sur mon corps»
La réponse aux “anti-féministes”
La réponse ne se fait pas attendre : immédiatement, quantité d’expert-es protestent que ces malheureuses n’ont rien compris au féminisme, car le féminisme, répètent-ils-elles, est un mouvement pour l’égalité (donc pour l’entente harmonieuse entre les êtres) autant que pour le libre-choix (d’être mère au foyer OU chef d’entreprise, d’être sexy OU PAS). Conclusion : ces femmes qui se disent anti-féministes sont vraiment trop bêtes. Puisqu’elles sont les premières bénéficiaires du mouvement.
Elles sont bêtes, ignorantes et profiteuses
Elles sont si bêtes que cela donne l’idée au bloggeur féministe David Futrelle (2) de lancer un Tumblr intitulé “Les chats déboussolés par le féminisme” (Confused Cats about Feminism), dans lequel des chats affirment haut et fort qu’ils n’ont pas besoin du féminisme. Et pour cause, se moque David Futrelle : «ce sont juste des chats». Ils ne savent même pas de quoi ils parlent.
Ce qui donne :
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que je suis pour l’oppression de TOUS les humains»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que j’ai besoin de thon. Où est le thon ? J’ai demandé du thon.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que ce n’est pas de la nourriture. C’est de la nourriture ? Dans ce cas, où est la nourriture ?»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que je ne peux pas dormir dessus.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que je suis dans ce sac de sport.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que j’aime quand un homme m’ouvre la porte afin que je puisse entrer. Puir sortir. Puis entrer. Et sortir. Et… entrer. Non, attendez, sortir, je veux sortir. Attendez, je veux entrer…»
«Je m’oppose au féminisme… parce que j’aime les boîtes et tout le monde sait que les féministes n’aiment pas les boîtes.»
«Tout ce dont j’ai besoin c’est d’un cul chaud… et je l’ai déjà.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que j’aime être soumise au lit.»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que je suis un chat d’intérieur. Pourquoi me préoccuperai-je du monde extérieur ?»
«Je n’ai pas besoin du féminisme… parce que les hommes me réservent toujours la meilleure place.»
Dialogue de sourds par Tumblr interposés
Les réponses des féministes sont drôles. Mais sont-elles pertinentes ? Alors que certaines femmes critiquent les orientations du mouvement, on leur reproche de n’avoir pas compris le baBA du féminisme. Le problème c’est que les “anti-féministes“ adhèrent aux idéaux du féminisme. L’égalité ? Elles sont pour. La liberté de choix ? Aussi. Leur compte Twitter précise d’ailleurs : «Nous condamnons les comportements féministes toxiques, et non pas les principes tels qu’idéalement définis dans le dictionnaire.» C’est sur la question des dérives (radicalisme, dogmatisme identitaire, non-mixité, etc) qu’elles aimeraient participer au débat. Mais le débat n’a pas lieu. La faute aux chats ? Non.
La faute au manichéisme : si tu n’es pas pour, c’est que tu es contre
La faute au système des catégories. Pour la chercheuse Héloïse Michaud, le problème certainement se trouve là : dans «la non-prise en compte d’une “zone grise” du féminisme», forçant certaines femmes à s’identifier «au label “antiféministe” par opposition (binaire) au féminisme, en l’absence d’autres termes.» De fait, les Women against feminism ne devraient pas être mentionnées dans l’ouvrage Antifémininismes d’hier et d’aujourd’hui. Il s’agit bien d’un contre-sens, confirme Héloïse Michaud. Elle cite la journaliste américaine Cathy Young, pour qui le mouvement des femmes contre le féminisme «engage des réflexions pertinentes sur l’état du féminisme au XXIe siècle en Occident – des questions que nous devons traiter si nous voulons continuer à progresser vers une véritable égalité de genre.»
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A LIRE : Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui, dirigé par Christine Bard, Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri, PUF, mars 2019.
NOTES(1) Ce chiffre daté de mai 2017 est fourni par la chercheuse Héloïse Michaud. Source : «“Parce que mon copain me traite bien”. Étude du tumblr “Women against feminism”», d’Héloïse Michaud, Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui, dirigé par Christine Bard, Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri, PUF, mars 2019.
(2) David Futrelle est le créateur du blog «We hunted the mammoth” consacré à la chasse aux obscurantismes misogynes : il s’y moque joyeusement des incels, des masculinistes, etc.
Le temps est clément, le verre de sirop est de sorti et la soirée s’annonce bonne. Que demander de plus ? Les gifs de la semaine bien sûr ! Chose promis, chose due, nous voilà de retour comme chaque dimanche pour une toute nouvelle sélection. Comme je vous le confiais la semaine dernière, on part sur des embrassades et des caresses à visage découvert pour plus de folie. Vous m’en direz des nouvelles.
Je vous propose de commencer tout en bouli et en surprise avec ce gros plan sur le divin derrière de It’s Andi Peach. Elle porte décidément bien son nom puisque ce fruit juteux nous est présenté d’une façon très alléchante. Ça donne juste envie d’y plonger le visage. Gare néanmoins devant cette merveille, si puissante et sûre ! Quiconque oserait tenter de le dévorer prendrait le risque de devenir l’engloutisseur·se englouti·e. Mais le plus beau reste à venir puisqu’Andi nous fait l’honneur de nous dévoiler la présence d’un plug subtilement enfoui dans cette accueillante pêche. Cela me fait un peu penser aux jurés de Top Chef qui, plongeant la cuillère dans un dessert, y découvrent « une surprise cachée qui change complètement la nature du plat ».
On enchaîne sereinement avec des visages connus. Encore et toujours en vadrouille aux quatre coins du monde, nos voyageurs du sexe s’accordent une petite pause bien méritée au cours d’une randonnée sur les côtes des Baléares (même si on dirait quand même un peu la Bretagne et c’est ça qui me plaît). On ne va pas se mentir, qui n’a jamais eu l’idée saugrenue pendant une balade en bord de mer ou en se faufilant au milieu d’une crique, de s’arrêter un instant et de profiter d’un panorama de carte postale, de la brise dans ses cheveux et d’une bonne levrette face à la mer ? Vivement les vacances…
On est sans doute beaucoup à s’être posé la question de ce que ça donnait de recevoir ou de donner du plaisir en étant sous l’emprise de substances illicites. Certains connaissent la réponse, d’autres la découvrirons bientôt et pour le reste cela tiendra pour toujours du mystère. Ce qui est certain c’est que dans cette vidéo Olivia Wildin nous offre une vision de ce que pourrait donner un moment de plaisir solitaire sous LSD. Évadée dans un tableau mélangeant visions kaléidoscopiques et masturbation fantasmagorique, la belle démontre avec puissance et volupté que le plaisir est avant tout une question d’évasion.
Dans cette vidéo de Four Chambers, l’heure est au renversement des récits mythologiques. Lassée d’être sans cesse associée à son frère Apollon, la douce Artémis décide changer de binôme et de délaisser la chasse. Mais pas la nature sauvage, à laquelle elle s’abandonne pleinement dans les bras de la belle Vex. Entre le léger frottement du sable sur leur dos et les subtiles caresses que les deux amantes s’échangent, c’est au dieu Désir que sont adressés les hommages aujourd’hui.
Sacrée clique pour terminer la sélection des gifs de cette semaine. Nous voilà en compagnie de Cliff Jensen, Rae Lil Black, Wolf Hudson et le canapé cuir noir. Classique de chez classique. Là on part plutôt sur des mélanges de salive, de langue, de mains qui se baladent et se caressent, de quoi déposer un large sourire sur les lèvres des personnes les plus chastes.
Image en une : Vex Ashley par Andrey Sitnik
Il y a quelques jours, l'organisme public, Transport for London (TfL), décidait de bannir le Brunei de ses espaces publicitaires, après l'instauration dans le sultanat d'un nouveau code pénal punissant entre autre l'homosexualité par la lapidation à mort. L'initiative revient à une élue écologiste locale, Caroline Russel, qui a fait part de ses « préoccupations …
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Toujours avide d'anecdotes de vie de boloss, Camille a demandé à ses collègues de lui livrer leurs pires turn-off, ces comportements qui font s'évanouir le désir sexuel aussi vite qu'il était venu.
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Ces résultats soutiennent le message de la campagne « Indétectable = intransmissible » (U=U en anglais) défendue depuis plusieurs années par les associations de lutte contre le sida. Un traitement efficace par antirétroviraux empêche la détection du VIH dans le sang, et donc la transmission à un partenaire séronégatif.
L’article Les « antirétroviraux » efficaces contre la transmission du VIH chez les couples d’hommes, confirme une étude est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
J’ai récemment offert ce sublime collier à ma soumise. Voici un retour rapide du test de ce collier en cuir doté d’un anneau. Le collier est en cuir rouge, doté d’un anneau et d’une boucle à l’arrière pour le fermer (fermeture de type boucle de ceinture). Le cuir est de bonne qualité tout comme la…
L’article Test du collier de soumise rouge Dèmonia est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Les outils présentés aujourd’hui viennent de Genève, en Suisse, plus pécisément du pôle Sciences, sexes et identités du Bioscope de l’Université de Genève.
En collaboration avec la chercheure Française Odille Fillod, ils et elles ont publié en mars 2019 des planches anatomiques qui
Extraits des Moyens d’Enseignement Romand en Sciences de la Nature, CIIP, 2019 – 3 documents – MER -1, MER – 2, MER – 3
Vue sagittale – Appareil reproducteur et sexuel femelle et mâle 2019 – Sagittal(FR).pdf
Vue de face – Appareil reproducteur et sexuel femelle et mâle 2019 – Face(FR).pdf
Vue 3D – Appareil reproducteur et sexuel femelle et mâle 2019 – 3D(FR).pdf
Le billet Outils d’intérêt pour les éducatrices et éducateurs à la sexualité (2) apparaît en premier sur SEX-ED +.
Quelle est la raison pour laquelle on choisit de s’engager dans une relation sensuelle, sexuelle ou érotique avec une (des) autre(s) personne(s)?
Dans la grande majorité des cas, la réponse est: parce que c’est le fun. Parce qu’on éprouve du désir, parce qu’on est la recherche d’une gratification physique et émotionnelle, parce qu’on veut partager une intimité et une proximité avec un autre être humain. C’est une expérience universelle, quels que soit notre âge, notre identité, nos attirances.
Pourtant, le désir et le plaisir sont les grands absents des contenus des programmes d’éducation à la sexualité. Soit on n’en parle pas, et on se contente d’une description clinique et médicale de la sexualité, soit on en parle comme d’un risque : si on laisse le désir prendre le dessus, on risque poser des actes qu’on va regretter/ qui sont « risqués ».
Cette absence du désir dans l’éducation à la sexualité a des conséquences négatives réelles: renforcement des stéréotypes sexuels genrés, invisibilisation des sexualités non reproductives, non-deconstruction des stéréotypes de classe/race en lien avec la sexualité etc.
Mais elle a aussi un impact sur la capacité au consentement. Comment peut-on apprendre à faire des choix si on ne parle pas des options et des possibles? Le consentement, ce n’est pas seulement apprendre à dire NON, c’est aussi apprendre à dire OUI, à exprimer ses désirs, à négocier ses pratiques et ses limites.
En tant qu’intervenant.e.s en éducation à la sexualité, nous avons la responsabilité de nous outiller pour aborder la sexualité dans toute sa complexité avec nos publics, afin de leur fournir les éléments nécessaires pour faire les meilleurs choix possibles, dans le contexte qui est le leur.Intégrer le clitoris dans les contextes d’éducation à la sexualité permet d’aborder les notions de désir, de plaisir et de satisfaction.
Recevez des informations et des outils en lien avec l’éducation à la sexualité une fois par mois en vous abonnant à l’infolettre de SEX-ED +.
Ressources complémentaires:
Le billet Le plaisir et l’éducation à la sexualité apparaît en premier sur SEX-ED +.
Il existe présentement trois modèles de clitoris imprimables en 3D. Mais seulement un est anatomiquement correct, selon les connaissances scientifiques actuelles.
Le premier modèle (à gauche sur la photo) a été créé par Odile Fillod et Mélissa Richard de la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. Ce modèle a ensuite été amélioré par O.Fillod et P.Cosentino (au centre). C’est à l’heure actuelle la représentation plus réaliste du clitoris.
Le troisième modèle ( à droite) a été créé par Amy Stenzel pour le projet Vulvacademy mais n’est pas représentatif (trop grand, pas de coude, etc.)
Développer ces outils a demandé du temps et de la passion de la part de chercheures bénévoles. Aussi, lorsqu’on utilise leur travail, il est important de les CRÉDITER. Cela signifie aussi que la recherche et les connaissances sur les anatomies génitales sont en développement et que de nouveaux modèles vont apparaitre au fur et à mesure des découvertes.
IMPRIMEZ VOTRE PROPRE CLITORIS
Le billet Outils d’intérêt pour les éducatrices et éducateurs à la sexualité (1) apparaît en premier sur SEX-ED +.
Tumblr était votre principale source de porn ? Pas de problème, il s’est juste déplacé. Mais où ? Voyons ensemble où vos créateurs de hentai et autres dessins XXX ont trouvé refuge après la purge.
Déjà quelques mois se sont écoulés depuis le branle-bas de combat, littéralement, sur Tumblr. Souvenez-vous, c’était en décembre dernier, la plate-forme de microblogging a annoncé la fin du contenu pornographique sur ses pages. Haut les mains, donc, mais aussi un suicide économique prédit par les nombreux visiteurs. Ces derniers, entre quelques fanarts cool, viennent aussi pour la montagne de hentai qu’on y trouve, avec quelques gouttes de porno live artistiques ou amateurs.
Rappel des faits : deux hypothèses entourent cette décision. La première serait pour suivre la décision de l’Appstore, qui avait retiré l’application de sa bibliothèque, accusant le site d’héberger du contenu pédopornographique. Deuxième hypothèse, plus pragmatique, le géant des télécoms Verizon ayant mis ses billes dans l’entreprise après le rachat de Yahoo! (donc de Tumblr), aurait crié haro sur le porno. Toujours est-il que le site est dépourvu de l’un de ses usages principaux, et que les artistes ont dû migrer là où l’herbe est plus verte. De nombreux dessinateurs-stars se sont fendus du même message où ils listaient les réseaux sur lesquels on peut désormais les trouver. La résistance s’organise, et des sites opportuns tentent de reproduire l’expérience. Encore en manque de popularité, des Partiko ou des Mojofire, toujours dans cette optique de microblogging, ont été créés pour l’occasion. Pornhub a annoncé être intéressé par le rachat de la plateforme, ce qui signifierait un retour du contenu interdit. Mais en attendant, en 2019, où va-t-on pour trouver de nouveaux fanarts de fesses des personnages d’Undertale ? Suivez le guide.
Taper “porn” sur Tumblr ne donne plus aucun résultat.
Pour être horny on main : TwitterCette transhumance s’organise en deux points. On peut lister les sites qui concentrent les mêmes usages, où chacun dépose son œuvre et partage, commente et tutti quanti, et il y a les réseaux sociaux plus permissifs sur la question. À l’instant T, il est tout à fait possible de se faire une colonne Tweetdeck dédiée au porno et à vos artistes porneurs favoris, qui peuvent poster n’importe quoi tant qu’ils disent ouvertement que leur contenu peut être « sensible ». Le pr0n « classique » et le hentai côtoient aussi du contenu passant entre les mailles de la censure tant qu’il n’est pas signalé par les followers. Et on n’oublie pas Mastodon, sa version plus snob, mais un peu plus libérée – c’est l’un des sites fréquemment cités par les artistes en plein déménagement virtuel.
Pour nourrir l’artiste : PatreonUn exemple de Patreon au contenu un peu niché.
Si Tumblr était la vitrine de ces artistes, l’usine est souvent un Patreon. Ce service vous permet de payer une personne donnée contre une production régulière, où tel palier de donation vous ouvre tel type de contenu. C’est parfois une véritable source de revenus pour les artistes les plus connus dans leurs niches respectives, et toujours une bonne manière de savoir où les retrouver ailleurs, puisque c’est le site où ils sont le plus régis par une obligation pécuniaire : il faut bien répondre aux abonnés avec le contenu régulièrement promis contre l’argent. Attention cependant, Patreon est de moins en moins laxiste sur la présence de porno, surtout s’il n’est pas dessiné. Il a beau faire vivre le site Patreon, le site pratique une politique de tolérance zéro, notamment sur le non-consentement. Vous dessinez du vore ? Ça tombe dans ce critère-là. Et certaines récompenses sur Patreon sont directement liées à :
Discord, la communauté du pornVoici le nouvel Eldorado. Il y a quelque chose de libéré, mais aussi de très social – le fap ne serait jamais très solitaire sur Discord. La plate-forme, rentrée récemment dans l’actualité après sa création en 2015, était d’abord faite pour les gamers : Discord est avant tout une base pour discuter à l’écrit, et à l’oral, en jouant à tel ou tel jeu vidéo. Être invité dans un Discord, c’est donc connaître une poignée de main secrète, rentrer dans une communauté bien définie. Des communautés cloisonnées autour de tel ou tel jeu… puis de tel ou tel centre d’intérêt, personnalité, ou tout simplement une communauté ou un fandom déjà mis en place. Les usages ont muté, et on peut maintenant dédier un serveur à une poignée d’enthousiastes ou à un fétiche dédié. Le partage d’images et de vidéos n’a pas de limites, et tout s’y fait généralement avec bienveillance et en bonne intelligence. Attention, le site interdit cependant ces contenus dans les serveurs « partenaires ». Bref, c’est la version ultime d’un chat IRC, qui aurait mangé un vieux forum phpBB. Vous pouvez aussi faire la même chose avec Slack, mais êtes-vous prêts à partager du porno sur une plateforme à usage professionnel ?
D’Est en Ouest : sur PixivSi l’on considère que Tumblr était le cœur du porno sur Internet, on peut dire, en filant la métaphore, que Pixiv serait les artères. Et elles sont toujours en place – le site qui pourrait être très vaguement qualifié de « DeviantArt japonais » est bien plus intéressant, qualitatif, offre des services plus nombreux, mais un contenu un poil différent. Sur Pixiv, on ne poste que des images et des animations, et chaque recherche peut directement se classer avec le tag R18 (restricted 18), comprendre « contenu mature ». On y trouve donc une montagne de hentai, fanarts et contenus originaux, souvent d’excellente qualité. C’est l’une des caractéristiques de Pixiv, les dessins amateurs côtoient des œuvres de pros, qui viennent crayonner ici. Le site sert également de rampe de lancement aux pros de demain, qui peuvent aussi publier ou prépublier leurs webcomics. Chaque année, un énorme ouvrage collecte une sélection des plus beaux dessins publiés. Bref, on peut y trouver un public et la gloire. Pour le porno, pas de vidéos, pas de photos, mais un contenu qui se classe par tags (traduits en anglais, la plupart du temps) donc pas mal de concepts ludiques et improbables. Si vous voulez vous découvrir un nouveau fétiche, c’est le coin idéal. Mais si l’art oriental vous fatigue d’avance, ce n’est pas l’endroit idéal, même si une véritable communauté occidentale y échoue de plus en plus, et y poste/tague des œuvres en anglais. La cohabitation s’y fait tranquillement !
La surprise : NewgroundsNewgrounds est idéal pour retourner en 2003. Mais on peut aussi y trouver du bon porno.
C’est le striker caché de cette transhumance. Le nom vous dit sans doute quelque chose ; ce site a été créé en 1995 et est le principal portail Flash de jeux et d’animations de fans.
Les trentenaires et plus se souviennent peut-être d’Uzinagaz, pas le plus sophistiqué des sites, mais qui avait une identité cheap un peu similaire, avec ses blagues beaufs animées et ses jeux érotiques. Croisez-le avec Neopets, et vous obtenez Newgrounds, toujours debout, devenu un bastion à dessins pornos et animations érotiques. On y trouve des sections dédiées : « Porno », « Adult Toons », « Adult Games », et autant de catégories qui auront vite fait de vous convaincre que ce n’est peut-être pas le contenu le plus qualitatif et créatif qui règne. Mais il est là.
Oui, mais pas trop : DeviantArtCe nom est un faux ami : la millénaire plate-forme DeviantArt n’est, officiellement, pas l’endroit optimum pour poster du contenu explicite. Créée en 2000, c’est une plate-forme d’expression pour tous types d’artistes : dessins, textes, photos. On y trouve donc du contenu érotique, mais pas plus – les auteurs prennent toujours le soin de censurer ce qu’ils postent, parfois trop ou pour rien, pour éviter le strike du site. Poster un vagin ou un anus sur Deviant Art, c’est jouer à la roulette russe, mais ça peut passer. C’est, cependant, l’une des sources les plus variées d’érotisme en termes de médias. Vous pouvez aussi vous diriger vers des sites dont le porno constitue l’ADN, tel Hentaifoudry.
En vrac, chaque niche de porno a ses services dédiés. Reddit en est le témoin : un fétiche, un genre, ce que vous voulez égal un subreddit. Amusez-vous à tester /r/votrechoix sur Google. Attention, la politique locale est en train de se durcir : le site vient tout juste d’interdire les publicités graveleuses, et les subrreddits NSFW sont maintenant privés de publicité.
Un exemple simple et assez universel de ce champ des possibles : votre truc, c’est le furry ? Ça tombe bien, Furaffinity est toujours là, l’un des fandoms les plus consommateurs de porno qui soit. Ce dernier peut aussi se tourner vers Inkbunny, un site qui commence déjà à rentrer dans une zone grise foncée. Ceux qui veulent rester en liberté peuvent continuer de surveiller les imageboards, source foutraque mais toujours sûre. Vous devriez y trouver votre bonheur de temps en temps.
Il est communément admis qu'au lit, ce sont les femmes qui font le plus de bruit. Mais comment sont-elles censées deviner ce que kiffe leur partenaire si celui-ci reste muet ?
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Ton partenaire fait partie des hommes qui jouissent rapidement ? Il est doué de ses mains mais la pression de la performance pèse sur son ego ? Voici des pistes pour le soutenir !
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Tu as un plan Q et tu aimerais avoir une relation plus stable avec lui. Mais lui ne veut pas. Bienvenue dans la fuckzone.
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L’association était parvenue à obtenir en mars dernier un report d’audience. Son destin devrait se jouer ce 3 mai.
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Rebelote : après le succès de l’an dernier, le Grenoble Pride Festival (qui a succédé à la Semaine des fiertés organisée de 2015 à 2017) revient pour une deuxième édition. Soit quinze jours de convivialité, de fêtes et aussi de militantisme pour
commémorer le 50e anniversaire des émeutes de Stonewall, souvent considérées comme le point de départ du mouvement homosexuel moderne. En guise d’avant-goût, et à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies, l’association SOS Homophobie (qui fêtera ses 25 ans le 7 juin au Café Noir) présentera vendredi 17 mai à l’Hôtel de Ville son rapport annuel sur l’état des discriminations basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Le lendemain, pour la première fois, la voisine drômoise Valence accueillera une Pride (organisée par l’association Valence Diversité), une semaine avant celle de Grenoble (samedi 25 mai). Cette dernière sera suivie d’une représentation (au café-théâtre La Basse-cour) de l’hilarant one-woman-show La Lesbienne invisible, créé il y a dix ans tout juste par le comédien trans Océan et repris depuis sa transition par Marine Baousson. Au programme également : une projection de l’excellent film Pride (2014) par l’équipe du festival Vues d’en face (mardi 28 mai au cinéma Le Club), un cabaret drag par Les 12 travelos d’Hercule à La Bifurk (samedi 1er juin), une rando par l’association de marcheurs et marcheuses LGBT Rando’s (dimanche 2 juin), un apér’ours par Grrrenoble Bear Association (jeudi 6 juin), une exposition de photos de Sœurs de la Perpétuelle Indulgence par Jean-Baptiste Carhaix, qui sera présent lors du vernissage (cf. p.8-10), une soirée de clôture à La Belle électrique (samedi 8 juin)… Au total, près d’une vingtaine d’événements.
Une marche sans incident ?
Si on ne connaît pas encore le mot d’ordre de l’édition 2019 de la marche des fiertés LGBT grenobloise, elle en aura bien un, choisi le plus tard possible afin de coller au plus près à l’actualité. L’an dernier, la manifestation avait dépassé les attentes des organisateurs en rassemblant environ 2 000 personnes. Elle avait cependant été ternie par l’arrestation d’une militante en fin de parcours. Le char du bar-karaoké Le Vocalise (aujourd’hui fermé) diffusait en effet sur un écran des vidéos de Prides du monde entier, dont celle de Tel-Aviv. Or, voilà plusieurs années que les autorités israéliennes, qui soutiennent fortement cet événement, misent sur une communication “gay-friendly” pour redorer leur image ternie par l’occupation et la violation des droits internationaux des Palestinien·nes. Cette stratégie marketing est rejetée par une partie des personnes LGBT qui voient en elle une forme de pinkwashing, c’est-à-dire une récupération et une instrumentalisation de la cause queer à des fins politiques ou mercantiles. C’est ainsi que quelques manifestant·es ont interpellé les patrons du Vocalise, fait part de leur désapprobation et tenté (en vain) d’initier une discussion sur ce sujet. Le ton est rapidement monté et, à la fin de la marche, les protestataires ont voulu éteindre l’écran incriminé, ce qui a entraîné un début de bagarre avec les vigiles du Vocalise, le service d’ordre de la Marche et même les forces de l’ordre chargées de sécuriser l’événement. Ces dernières ont fini par arrêter une militante, qui a passé 20h en garde à vue pour « dégradation et violence en réunion » et écopé d’un rappel à la loi. Si depuis l’année dernière les organisateur?ices du Grenoble Pride Festival n’ont pas arrêté de position sur la question du pinkwashing israélien, jugée trop complexe, ils ont tenté de tirer les leçons de ce couac : « le dispositif de sécurité a été revu et nous avons changé de prestataire », assure Léo Gatelier, président de l’association organisatrice Grenoble Fiertés.
Grenoble Pride Festival, du 25 mai au 8 juin
L’article Grenoble Pride Festival : Grenoble voit la vie en rose est apparu en premier sur Hétéroclite.
Comment avez-vous rejoint le mouvement des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence ?
Sœur Lola Rosa : Il y a une dizaine d’années, j’ai mis les pieds pour la première fois dans une Gay Pride parce que le mot d’ordre était centré sur les sans-papiers. J’étais déjà militant mais dans d’autres sphères. Pour soutenir cette cause, je suis allé voir ce que ça donnait et c‘est là que j’ai rencontré les Sœurs. Sœur Marie Sulpice m’a béni avec mon partenaire de l’époque et ça a été comme une sorte de révélation. J’ai fait ma lettre pratiquement dans les jours qui ont suivi. J’ai été reçu une semaine après. En septembre, j’étais postulant. Ensuite, j’ai été novice et après j’ai été élevé Sœur assez rapidement.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à rejoindre le mouvement ?
Je dirai qu’il y a trois raisons. La première c’est la question du VIH. J’avais découvert ma séropositivité depuis peu de temps et j’étais dans une sorte de rage, une rage intérieure, parce que dans mon métier je n’arrêtais pas de faire de la prévention et que malgré cela j’avais quand même été contaminé. Donc j’étais en rage de me savoir séropositif. Avec tout ce que cela implique : la question de la solitude, de se dire que tu ne vas peut-être pas trouver de partenaire, la question de la maladie, comment cela va évoluer. J’avais donc cette rage là et je voulais en faire quelque chose. Je voulais faire de la prévention mais différemment de celle que j’avais l’habitude de faire.
La deuxième raison, c’est la question du rejet au sein du milieu gay ou pédé, je ne sais pas comment dire. J’avais compris que les Sœurs se battaient sur ce sujet-là et ça rejoignait mon domaine militant. Je viens de l’extrême gauche et je me retrouvais bien dans la façon que les Sœurs avaient de formuler leurs revendications et dans leur humour incisif, corrosif. La façon dont elles faisaient passer leur message était quand même plus joyeuse que celle de Besancenot. Je commençais aussi à comprendre que ces manifestations visibles de l’homosexualité étaient une véritable forme de revendication et un message très politique.
La troisième raison est plus sociétale. À cette époque-là, on était dans tous les débats autour du mariage. Et c’est une bonne chose que, grâce à des cadres réglementaires et législatifs, nous ne soyons plus des citoyen·nes de seconde zone. Mais, dans mon fond intérieur de vieux marxiste, je me disais, mais putain, après trente ans de lutte ce qui intéressent les pédés, c’est de se marier comme des bons hétéros, d’avoir une famille, d’acheter une voiture, de s’endetter jusqu’à 75 ans pour avoir une baraque. Entrer chez les Sœurs, c’était une façon pour moi de bousculer ce qui se passait dans la communauté, de bousculer le nouvel ordre qui était en train de s’établir où l’idée n’était plus d’être dans la marge et de revendiquer d’être dans la marge et de vivre notre vie comme on le souhaitait, mais de se caler sur le modèle hétéro.
Pouvez-vous nous retracer brièvement l’histoire du mouvement des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, qui fêtent cette année leur quarantième anniversaire ?
Le mouvement est apparu en 1979 à San Francisco avec un groupe de pédés habillés en bonnes sœurs et armés de mitraillettes à eau, déboulant comme des furies en disant de s’aimer les uns les autres. Rapidement, plusieurs couvents se sont formés aux États-Unis puis en Australie. Il a fallu attendre une dizaine d’années en Europe, avec la fondation du couvent de Paris en 1990 devant la chapelle de la Sorbonne. Tout de suite après, il y a eu Londres et Berlin. Aux États-Unis, en raison de l’histoire sociale du pays, le mouvement est bien plus qu’une simple association et fonctionne comme une organisation caritative avec des galas et des levées de fonds qui sont redistribués ensuite à d’autres associations.
Pouvez-vous nous parler du Couvent des Traboules [un des deux couvents lyonnais, avec celui des 69 Gaules, NdlR] auquel vous appartenez et de ses activités ?
Aujourd’hui, le Couvent des Traboules compte trois Sœurs, une novice et quatre postulantes. Et nous avons trois formes d’actions en règle générale. Nous sommes présentes au Centre LGBTI de Lyon auprès des autres associations. De temps en temps on nous invite, ou alors on déboule comme ça dans diverses actions organisées par les associations du Centre. On engage la conversation, souvent avec des personnes que nous n’aurions pas l’occasion de rencontrer ailleurs.
Parfois, les associations nous contactent en amont et on se met d’accord sur un protocole d’intervention. Ce sont des moments de convivialité, d’échange, on voit un film, on boit un verre ensemble, en petit comité.
Enfin, notre dernier mode d’action, c’est ce qu’on appelle les maraudes. On se prépare et on part à la rencontre du grand public pour faire passer notre message de luttes contre toutes les discriminations, de prévention pour une santé sexuelle joyeuse et responsable. Personnellement, je n’utilise pas tellement le terme de prévention car je pense que les IST font partie de la vie sexuelle. J’essaye plutôt de savoir comment les gens envisagent des stratégies pour eux-mêmes afin de réduire leurs risques. Lors de nos sorties, nous ne sommes pas que des distributrices de capotes, nous parlons de tout, du rapport des gens avec le tabac et l’alcool, du planning familial et des risques de grossesses avec les femmes. Des pratiques de gens : ça peut être la douche anale, la sodomie, la fellation mais aussi de la manière dont les gens sont sexuellement dans leur couple. Nous sommes très libres dans nos discussions.
« Il y a une vraie capacité poétique des Sœurs. Certaines sont capables de faire des discours, des bénédictions qui sont vraiment très belles et très justes, alliant poésie et humour. On essaie de préserver cette tradition, qui est un peu notre marque de fabrique. »
Comment est-ce que vous vous formez vous-mêmes pour aborder ces thèmes autour de la sexualité avec le public ?
Nous avons la chance à Lyon d’avoir l’association FRISSE auprès de qui j’ai eu l’occasion de suivre plusieurs formations sur les mécanismes de réduction des risques ou sur l’animation de groupe qui ont vraiment facilité mon travail de Sœur. J’ai acquis des connaissances techniques à leur contact qui m’ont permis d’être plus à l’aise pour aborder certains sujets. J’ai également pu assister à des soirées dépistage de AIDES à mes débuts en tant que Sœur. Ces trois dernières années, je me suis également rapproché d’ACTIS à Saint-Étienne. Nous nous formons auprès des associations de santé sexuelle et nous organisons des conciles ou des synodes entre Sœurs. L’année dernière à Montpellier, nous étions une dizaine pour aborder la question du chemsex, notamment.
Ce qui frappe, lorsqu’on assiste à une intervention des Sœurs, c’est le travail du texte, des mots. C’est une tradition que vous faites perdurer ?
Oui, il y a une vraie capacité poétique des Sœurs. Certaines sont capables de faire des discours, des bénédictions qui sont vraiment très belles et très justes, alliant poésie et humour. On essaie de préserver cette tradition, qui est un peu notre marque de fabrique.
Enfin, à l’heure où les revendications politiques semblent se faire plus rares au sein de la communauté LGBT, ne pensez-vous pas que le rôle des Sœurs soit de réinjecter cette dimension politique ?
Oui, ne serait-ce que sur la question des discriminations au sein même de la communauté, à l’instar des Sœurs de San Francisco en 1979, nous continuons de lutter contre les stigmatisations et de rejeter la honte.
À voir
Exposition Les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence, 40 ans de trottoir et de lutte dans la joie, du 15 au 18 mai à la Mairie du 1er arrondissement, 2 place Sathonay-Lyon 1. Vernissage le 17 mai à 19h.
Exposition de Jean-Baptiste Carhaix dans le cadre du Grenoble Pride Festival, du 3 au 22 juin à la Maison de l’International, 1 rue Hector Berlioz-Grenoble
Conférence-débat en présence de Rita du Calvaire, Mère Fondeuse, ArchiMère Générale des Couvents de France, le 8 juin de 15h à 17h30 à la Bibliothèque de la Part-Dieu, 30 boulevard Vivier Merle-Lyon 3
Contacts
Le Couvent des Traboules : couventdestraboules.org
Le Couvent des 69 Gaules : couventdes69gaules.fr
L’article Sœur Lola Rosa lève le voile sur les cornettes est apparu en premier sur Hétéroclite.
Comme nous l’indiquions dans ces colonnes en juin 2018, il est urgent aujourd’hui de faire évoluer notre droit pour que les enfants issu.es de GPA soient juridiquement protégé·es au même titre que les autres.
Le 5 juillet 2017, la Cour de cassation a jugé que l’acte de naissance de ces enfants ne peut être transcrit que partiellement en droit français, ne reconnaissant que le parent biologique. En complément, elle reconnaît la possibilité d’adopter l’enfant par l’époux·se du père. Ainsi, elle place les enfants issu·es de GPA dans une situation d’insécurité juridique puisque leur filiation n’est pas totalement reconnue alors même qu’ils et elles bénéficient d’un acte d’état civil étranger en règle.
Entendant visiblement nos inquiétudes, l’Assemblée Plénière de la Cour de cassation s’est décidée en octobre 2018 à adresser à la CEDH une demande d’avis consultatif sur cette question.
Un avis insatisfaisant
L’avis a été rendu le 10 avril 2019. Bien qu’il constitue une petite avancée pour la reconnaissance des droits des enfants né·es par GPA, il ne donne pas totale satisfaction.
La CEDH conclut que la France a l’obligation d’offrir une possibilité de reconnaissance du lien de filiation entre l’enfant et le parent d’intention, désigné dans l’acte de naissance étranger comme « parent légal ». Néanmoins, la Cour indique que cette possibilité de reconnaissance ne passe pas forcément par la transcription totale de l’acte de naissance étranger, mais peut aussi venir d’autres biais, comme l’adoption. Ce qui est déjà le cas actuellement en France. La CEDH précise que si la seule voie ouverte est celle de l’adoption, elle doit se faire de façon effective et suffisamment rapide pour ne pas nuire aux enfants.
Il faut se féliciter du fait que la Cour affirme pour la première fois que la France a l’obligation de reconnaître le lien de filiation entre l’enfant et le parent d’intention. Il est décevant qu’elle permette que cela soit fait par le biais de l’adoption, procédure longue, complexe, et aléatoire en France.
Il apparaît clairement que la seule façon de garantir l’égalité des droits entre tous les enfants, quel que soit leur mode de conception, ne peut passer que par la transcription pure et simple des actes de naissance étrangers.
L’article CEDH : la timide avancée pour les enfants né·es de GPA est apparu en premier sur Hétéroclite.
Celui qui s’est illustré par sa critique acerbe et désenchantée de la société capitaliste américaine semble en effet succomber aux théories les plus droitières. Incapable de prendre clairement position face aux propos racistes de Trump, ambigu sur ses rapports avec le mouvement #MeToo et les accusations d’agressions sexuelles qui pèsent sur le Président des États-Unis, Ellis n’hésite pas à prendre la défense de Roseanne Barr (qui a vu sa série annulée suite à un tweet raciste à l’encontre de Valerie Jarret, ancienne conseillère de Barack Obama) ou à reprocher à la gauche américaine de ne se focaliser que sur la défense des droits des minorités. Acculé par le journaliste Isaac Chotiner, l’auteur des Lois de l’attraction tente de se justifier en prétendant ne prêter que peu d’intérêt à la politique, lui préférant la fiction. Cette déclaration ne manque pas d’ironie, alors même qu’il publie un ouvrage sur la vie politique américaine et tant l’interview apparaît comme un mauvais cauchemar tout droit sorti des romans d’Ellis.
Les réponses confuses, approximatives et à l’emporte-pièce de l’écrivain rappellent en effet les lignes de dialogues de Victor Ward, le vaniteux et surcoké protagoniste de Glamorama, alors que le contenu même de son propos semble épouser les thèses de Patrick Bateman, qu’il paraissait pourtant réprouver dans American Psycho. Tout se déroule comme si Bret Easton Ellis se transformait sous nos yeux en personnage de Bret Easton Ellis. Au regard de l’acuité dont l’écrivain a toujours fait preuve, on ne peut s’empêcher de se demander s’il s’agit d’une performance littéraire cherchant à troubler la frontière entre réalité et fiction qu’Ellis aurait fomenté dans les effluves ambrées du bar du Château Marmont, s’il s’agit plus prosaïquement d’un coup de com’ pour booster les ventes de White ou bien si les sirènes du déclinisme ont eu raison de l’auteur de Moins que zéro. Malheureusement, ce sont bien les deux dernières hypothèses qui semblent les plus probables.
L’article Édito #144 : Moins que zéro est apparu en premier sur Hétéroclite.
Il avait annoncé en janvier dernier la création « d'un comité exploratoire » pour lever des fonds et a officiellement lancé sa candidature à l’investiture démocrate.
L’article Candidat à la présidentielle américaine, Pete Buttigieg et son époux en couverture du Time (VIDEO) est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
L’application de rencontres Pickable se veut «féministe» : les profils des femmes y sont invisibles. A l’abri derrière l’anonymat, elles peuvent donc choisir avec qui discuter ou sortir. Question : est-il «féministe» de créer des espace protégés pour les femmes ?
Lancée en septembre dernier aux USA, Pickable est présentée comme une appli «Girls Power» : c’est en tout cas ainsi que Clémentine Lalande (fondatrice du concept) présente la chose. «Avec Pickable, j’établis une nouvelle norme pour redonner le contrôle aux femmes. Elles décident à qui elles parlent, ce qu’elles veulent partager, à qui, quand et comment.» Sur Pickable, les femmes restent invisibles. Les hommes inscrits ne peuvent donc rien faire d’autre… qu’«attendre d’être choisis». C’est aux femmes «de mener la danse». Elles sont les seules à pouvoir consulter les profils des candidats. Et pour cause : les utilisatrices n’ont aucun profil à remplir. Pour elles, il n’y a pas d’inscription préalable. Ni photo à fournir, ni âge, ni nom, ni lien Facebook à dévoiler. Cela leur permet, librement, «de mater sans s’exposer» et «de choisir en toute sécurité», explique le mode d’emploi. Sur Pickable, c’est aux femmes de choisir leurs matchs : lorsqu’un profil leur plaît, elles n’ont qu’à se prendre en photo, puis envoyer le cliché avec un message. Si elles plaisent, si l’homme répond, la rencontre est initiée. «À la base les filles vous ajoutent, vous pouvez accepter et le chat commence», résume un utilisateur. A priori, l’idée semble bonne. Mais en réalité ?
Pickable entretient une vision sexiste des femmes…
Le sexisme consiste à attribuer aux humains un caractère, un rôle, des prédispositions intellectuelles ou psychologiques spécifiques selon qu’ils sont de sexe mâle ou femelle. Le concept de Pickable est typiquement sexiste puisqu’il repose sur le principe que les femmes ont besoin d’être protégées et qu’à la différence des hommes elles ne sauraient aller sur des sites de rencontres sans s’y sentir mises en danger, menacées ou «violentées» par… Mais par quoi au juste ? C’est sur ce point que les discours promotionnels entourant Pickable sont les plus révélateurs. «Être une femme sur les sites de rencontres peut être très stressant, explique Clémentine Lalande. Trop de messages indésirables, des photos de bite avant le petit déjeuner…». S’il faut en croire cette entrepreneuse, la sensibilité des femmes pourrait être heurtée par la vision d’organes génitaux ou par la grossièreté de certains propos. Les femmes seraient-elles devenues si faibles qu’un pénis les ferait vomir (avant même d’avoir pris leur croissant) ? Faudrait-il donc les préserver du monde réel ?
…en les protégeant des hommes, assimilés à des brutes
Pour la sociologue Marie Bergström, sociologue spécialiste des espace de rencontre (auxquels elle a consacré une étude magistrale, Les Nouvelles lois de l’amour, éd. La Découverte), «Les concepteurs cultivent toujours cette idée qu’il faut «s’adapter aux femmes», que c’est un public particulier avec des besoins particuliers. C’est une attitude protectrice qui repose sur l’idée d’une vulnérabilité des femmes.» Rien n’est plus nuisible, pense-t-elle, qu’accréditer cette vision réductrice des utilisatrices d’applis, jugées trop délicates pour supporter la perspective de dickpicks intempestifs et de textos relous. Ce concept entretient non seulement le stéréotype de la femme en détresse, mais celui de l’homme brutal et prédateur. «Certes, en raison des inégalités de genre, les expériences des femmes et des hommes sur Internet ne sont pas les mêmes, ajoute Marie Bergström. Mais lorsque les concepteurs essayent de capitaliser sur ces différences sexuées, ils participent en même temps à les reproduire. Ils ne répondent pas simplement à une demande, leurs pratiques sont performatives : ils participent à créer les différences de genre qu’ils disent anticiper.»
Les applis fonctionnent-elles en défaveur des femmes ?
Prenant les devants d’une telle accusation, Clémentine Lalande affirme avoir pleinement conscience que son application est discriminatoire : «Croyez-moi, je ne veux pas opérer de distinction entre les sexes, dit-elle dans un entretien (donné à une revue allemande en mars 2019). Dans un monde idéal, Pickable n’existerait pas. Mais il existe tant d’inégalités dans l’univers des espaces de rencontres que je ne pouvais pas ne pas développer Pickable.» Pour Clémentine, il semble en effet injuste, voire immoral, que les hommes – plus nombreux que les femmes sur les espace de rencontre – soient également les plus nombreux à prendre l’initiative des rencontres. «Toutes les applis connues sont faites pour les hommes, dit-elle. Il s’y trouve une majorité d’hommes inscrits et ils envoient 8 fois plus de messages que les femmes.» Ce raisonnement est discutable. Où est l’inégalité dans le fait de recevoir plus de propositions qu’on n’en envoie ? Si les hommes envoient plus de messages, n’est-ce pas le signe qu’ils ont bien plus de mal que les femmes à trouver preneuse ? Par ailleurs, l’inégalité ne consiste-t-elle pas à faire payer le prix fort aux hommes ?
Avantager les femmes : est-ce garantir l’égalité entre les sexes ?
Sur le dossier de presse de Pickable, il est dit que Clémentine considère les apps de rencontres comme «un véritable “supermarché humain”»… Sachant que Pickable fait payer 29,99 euros par mois d’abonnement aux hommes (2), pour le seul privilège d’«attendre d’être choisis», on peut se demander quelle part de cynisme (ou de naïveté) se dissimule derrière cette app prétendument «révolutionnaire» qui fait passer un traitement parfaitement inégalitaire pour une forme de progrès. Donner l’avantage aux femmes en leur accordant à elles seules le droit de «mater» et de «choisir» ce n’est certainement pas faire des femmes fortes, mais des femmes assistées. Le concept de Pickable c’est le traitement de faveur. Sous couvert d’aider les femmes, Pickable les infantilise et les conforte dans l’idée qu’elles ont besoin d’être «rassurées» (les hommes sont si dangereux), mises à l’abri de l’autre sexe dans un espace fait «par et pour les femmes» (sic), en vertu d’une logique attribuant aux femmes des désirs différents. Mais en quoi leurs désirs sont-ils si différents ? Elles veulent juste rencontrer quelqu’un – pour le cul ou pour le coeur, peu importe. Quelqu’un de sympathique, bienveillant, sexy, aimable, chaleureux, peu importe. Or les attentes des hommes sont les mêmes.
Parquer les femmes dans la catégorie victimaire
Créer des lieux à part pour les femmes, c’est postuler qu’il n’y a pas de communication directe possible entre les sexes, que les mâles sont trop agressifs, que les femelles sont des victimes-nées et qu’il leur faut un cordon sanitaire parce qu’elles sont incapables de gérer toutes seules les relations humaines. Il est extrêmement malsain qu’une telle conception des applis soit estampillée «féministe», alors qu’elle pérennise l’image d’une femme trop douce, trop pure, trop romantique pour se confronter aux hommes. Détail révélateur : Pickable (littéralement «cliquable») est un mot anglais. À l’origine, Clémentine Lalande faisait équipe avec une investisseuse américaine (3). Le concept de Pickable, de fait, s’inspire largement de cette idéologie made in USA qui consiste à créer des safe spaces («espaces sécurisés») partout où les auto-proclamées «minorités» souhaitent défendre leur «droit à ne pas être offensées», droit qui s’est transformé – comme le dit si bien Natacha Polony dans Délivrez-nous du bien ! – en «injonction à se taire».
Les préserver des mots et des «photos indécentes»
Sur Pickable, les hommes n’ont plus leur mot à dire. Il n’est d’ailleurs par étonnant que Clémentine Lalande soit également partie prenante d’une application de rencontres – Once – permettant de «noter» les hommes (uniquement les hommes), afin que les «comportements abjects» fassent l’objet d’une mise au ban : malheur à ceux qui auraient l’idée d’envoyer des «photos indécentes» à leurs partenaires potentielles. Vers où cette idéologie de l’exclusion mène-t-elle ? Vers la censure généralisée. Dans les espaces sécurisés, pour protéger «l’équilibre psychologique» des femmes, on prend soin d’éliminer toute parole non-conforme aux attentes supposées du beau sexe – chatte, queue, cul ou que sais-je –, c’est bien connu les femmes ne peuvent entendre que «Je t’aime». Et on voudrait nous faire croire que ce genre de dispositif les rend plus fortes ?
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A LIRE : Les nouvelles lois de l’amour: Sexualité, couples et rencontres au temps du numérique, de Marie Bergström, éditions La Découverte, 2019.
Délivrez-nous du bien ! Halte aux nouveaux inquisiteurs, de Natacha Polony et Jean-Michel Quatrepoint, éditions de l’Observatoire, sept. 2018.
NOTES
(1) Au début, lorsque le discours promotionnel bat son plein, Pickable s’offre comme une appli gratuite aussi bien pour les hommes que les femmes. Résultat : «elle entre dans le top des applications de rencontres en Europe et séduit près de 500 000 utilisateurs en moins de 6 mois» (dossier de presse). En février 2019, afin de monétiser l’application, le système d’abonnement est soudain mis en place. Les hommes inscrits doivent s’abonner : 29,99 euros par mois. Une somme jugée extravagante par beaucoup d’entre eux (comparée aux tarifs Tinder, Badoo, etc).
(2) «Pickable est en freemium, la première demande de chat est gratuite, puis l’utilisateur peut accepter 1 demande de chat gratuitement toutes les 48h. Et les pricings sont les suivants : 9.99€ par semaine, 29.99€ par mois, 99.99€ par an. Appli gratuite sous iOS et Android. Version premium à partir de 29,99 €/mois»
(3) Tamara Goldstein. Voir Challenges (8 nov. 2018).
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- Fil de presse & infolettre mensuelleEn sept éditions, la Fête du Slip a bien changé. Ce festival suisse, basé à Lausanne dans le canton de Vaud, est devenu une référence dans le monde artistique, là où la créativité s’exprime sans limites et où elle interroge en profondeur les grandes questions autour des corps, des identités et de la sexualité. Stéphane et Vivianne Morey, les fondateurs – et bravo à eux d’ailleurs –, ont intégré de nouveaux membres dans l’équipe de programmation. Cela a donné un tout nouvel élan à l’événement, qui aura lieu entre le 9 et 12 mai 2019.
Le porno en tant qu’objet d’excitation n’est pas le point principal du festival, loin de là. La vision artistique est ici primordiale. Ce n’est plus vraiment la fête dans le slip, mais plutôt les bacchanales de l’intellect et des chocs émotionnels. Avec le renouvelement du comité de sélection, avec des membres venus d’autres festivals européens, les genres cinématographiques s’enlacent pour produire des soirées de projection surprenantes. Il y a une compétition de long-métrage, une de court-métrage. Les deux présentent des œuvres internationales issues d’Allemagne, des États-Unis, du Japon, d’Ukraine, du Chili, d’Inde et d’ailleurs. Notons la présence d’ANTIPORNO, un film japonais de Sion Sono, intriguant et dérangeant.
À cela, s’ajoute pour la première fois, une nouvelle compétition, l’Helvéslip. L’ancrage est fort dans la communauté locale, le festival a toujours souhaité développer cet attachement, notamment grâce au soutien institutionnel d’organismes publics, comme la ville de Lausanne et le canton de Vaud. Fermons les yeux et imaginons un instant un festival consacré au porno financé par la mairie de Toulouse et la région Occitanie. L’espoir est permis…
Trois autres programmes de court-métrage sont prévus, ils prendront forme autour de trois thèmes essentiels : les transidentités, le travail du sexe et l’éducation sexuelle. À savoir qu’il y aura des tables rondes à propos de ces thématiques et notre camarade Ludivine interviendra au sujet de l’éducation sexuelle. Un rendez-vous informatif et remarquable assurément.
Oil Basement Station
Certes l’image filmée est importante, mais elle n’exprime pas tout. À côté de la compétition, les arts vivants, les arts visuels et la musique occupent une place majeure. Seront présentées les performances Heart Heart XXX Lap Dance d’Ivy Monteiro (un lap dance à la lecture de théories afro-féministe), Playfight / Queerfight par Playfight Collective (un workshop sous forme de baston de câlins), l’exposition Oil Basement Station (pour appréhender de manière immersive la production pornographique), mais aussi Hot Bodies – Stand Up de Gérald Kurdian et d’autres à retrouver sur le programme. Les identités s’y mêlent et se démêlent, il y a une puissance politique et réflexive dans chacun des spectacles. Les soirées musicales auront, elles, un rôle cathartique, une autre façon d’explorer les corps.
Gérald Kurdian
La Fête du Slip s’annonce donc, comme toujours, très riche et forte en émotions. L’événement compte en effet pas moins de 53 métrages en compétition, 3 expositions, 7 performances, 6 concerts, 8 DJ Set, 5 tables rondes et 83 artistes invités.
Retrouvez tous les détails sur le site officiel.
Cette lectrice de Rockie, âgée de 31 ans, nous raconte comment elle a appris à écouter ses envies et à trouver son propre plaisir au fil des partenaires et des expériences.
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Première traduction mondiale, le livre du photographe Araki “Leçon de photo intégrale” se lit comme un testament. Drôle et touchant, ce recueil d’anecdotes illustrées de 336 photos résume une vie qui s’accroche à la vie.
«Photographier avec gentillesse, regarder avec gentillesse, éclairer avec gentillesse» : les mots d’Araki sont toujours lumineux. Peu importe que les photos montrent des cadavres, des prostituées, des vieillardes ou des enfants. Dans Leçon de photo intégrale (traduit, en première mondiale, aux éditions Atelier Akatombo) il commente une à une 336 photographies et raconte sa vie par bribes. Ses mots éclairent chaque image sous un angle poignant. L’émotion qu’on ressent à lire cet ouvrage est d’autant plus vive lorsqu’on sait qu’Araki lutte contre le cancer : depuis plusieurs années, chacune de ses expositions semble être la dernière. Le livre lui-même porte la trace de ce combat : organisé en quatre parties – «Le matin», «L’après-midi», «Le soir», «La nuit» – il rassemble 34 textes aux titres éclatants : «Le secret pour éviter les passages à vide», «Moi, je bande tout seul », «Le visage des Japonais m’enseigne la façon de prendre des photos heureuses», «Comme un feu d’artifice, sans en être conscient», «Moi, pourquoi je ne débande pas».
«Comment photographier des femmes pour les rendre belles»
Ces textes couvrent presque toute son oeuvre, de 1963 à 2010. C’est l’occasion d’apprendre qu’avant d’être une star mondiale, Araki n’était personne. Le dossier de presse résume : «Né en 1940 à Tokyo, dans le quartier populaire de Shitamachi, où son père est vendeur de sandales en bois et photographe amateur, Nobuyoshi Araki étudie la photographie à l’université de Chiba avant de travailler pour l’agence publicitaire Dentsu dont il utilise les photocopieurs pour diffuser ses premiers clichés. Licencié pour avoir organisé une exposition de nus dans un restaurant de Ginza, il démarre une nouvelle carrière en publiant à compte d’auteur. Aujourd’hui, son œuvre compte plus de 500 ouvrages édités dans le monde entier.» «Viré» pour son obsession des femmes nues, Araki ne se démonte pas : armé d’un Pentax 6x7, il se met à parcourir la ville.
«On dit que vivre c’est bouger, avoir de la curiosité»
Il photographie les fleurs sur les tombes près du temple de Jôkanji, surnommé «temple-dépotoir», où il jouait étant enfant. «C’était le temple où l’on jetait les filles de Yoshiwara», dit-il. Les prostituées du XVIIIe siècle n’avaient droit qu’à la fosse commune. En souvenir d’elles, il prend des milliers de fleurs et notamment celles qui fleurissent au moment où l’on célèbre les défunts : les «fleurs de l’équinoxe d’automne» (higan-bana). Il prend aussi des femmes attachées dans des chambres d’hôtels. Des gros plans d’oreilles. Des canettes de Coca écrasées qu’il surnomme des Pechankola (Cocaplaties). Des maîtresses. Des inconnues. Sa femme, Yôko. Et son chat, ou plutôt sa chatte, Chiro. Un des textes les plus émouvants porte justement sur cette chatte mythique : «J’aime beaucoup Chiro»
«Chiro était toute la vie amoureuse de A, jusqu’au bout»
«Au début, je n’aimais pas les chats», explique Araki. «Avant», il n’aimait pas les chats parce qu’il pensait qu’ils sentaient mauvais. Jusqu’au jour où les parents de Yôko leur offre un chaton. «De nature, elle savait jouer de sa séduction et cela m’a attiré. Je me suis mis à l’aimer et ça n’a jamais cessé. Oui, bah, ma femme, Chiro et moi, on a un moment vécu comme une famille de trois personnes.» L’adoption date de mars 1988. Deux ans plus tard, Yôko meurt d’un cancer de l’utérus. «Avant sa mort, elle a été longtemps à l’hôpital. Donc, j’allais la voir, puis je rentrais à la maison. J’éprouvais la sensation que le son de la vie s’était arrêté. […] Alors que j’étais en train de couler, Chiro s’est mise à courir partout. Oui, elle a fait ce genre de choses.»
«Ne sombre pas ! Sors !»
L’année où sa femme se meurt, il neige beaucoup. «Je restais donc enfermé chez moi sans jamais mettre le nez dehors. Un jour, Chiro est sortie d’un coup sur le balcon. Elle a couru dans la neige en faisant des bonds, la queue dressée. Voilà ce qu’elle voulait me montrer. […] J’ai eu la sensation qu’elle me disait : “Ne sombre pas ! Sors !” J’ai senti qu’elle m’encourageait. Cette chatte-là, c’est Chiro. Depuis cette époque, nous sommes inséparables, nous dormons ensemble.» Dans l’introduction au livre, Araki ajoute : «Finalement, être heureux est une bonne chose. Être tout seul est triste.» La photo, c’est sa façon de n’être jamais seul : «voilà une thèse sur le bonheur», se moque-t-il, avant d’ajouter que lorsque le vent s’arrête, il fait «venir le vent». Que lorsqu’il n’entend pas de voix, il fait entendre sa voix. Que lorsqu’il n’y a personne, il sort.
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A LIRE : Leçon de photo intégrale, de Nobuyoshi Araki, traduit par Dominique et Frank Sylvain, éditions Atelier Akatombo, novembre 2018.
Première traduction mondiale de la deuxième éditions du livre japonais Shashin no hayashi (写真ノ話 , 2011).
La semaine dernière, des personnes dans les commentaires des gifs soulignaient la frustration qu’ils pouvaient ressentir en voyant des couples anonymisés et des corps découpés. Je les comprends parfaitement. C’est pourquoi je tâcherai de proposer des corps plus entiers, avec des regards, des sourires, je veillerai aussi à mettre en avant davantage de diversité. Les gifs sont un bon moyen de découvrir des fantasmes encore enfouis qui ne demandent qu’à évoluer, alors allons-y gaiement ! En attendant, j’espère que cette nouvelle sélection saura vous plaire. N’hésitez pas à me faire part, dans les commentaires, de vos avis, des pratiques ou éléments que vous avez envie de voir. See u !
Commençons avec Kandie Monae qui nous accueille avec son magnifique sourire. La bouche amoureuse et le regard pétillant, l’actrice nous fait saliver dans ce début de vidéo. J’ai aussi un crush sur son body en dentelle. Autant vous dire que c’est un combo parfait pour passer une douce après-midi en ce dernier dimanche d’avril.
Elen Hot n’a visiblement pas froid aux yeux. Faisant fi de toute considération pour la police et le code de la route, l’amatrice donne du fil à retordre aux autorités. Et aux créateur·rices de mode aussi. Bref, peu importe, quand le plaisir monte, pourquoi attendre ? Au bord de la route, face à la mer ou en forêt, laissez-vous tenter par une pause fap en toute quiétude. Avec ça, vous pouvez repartir pour cinq heures de route. Pas de soucis.
Horny Nicky illustre parfaitement, dans cet extrait, ce que représente le plaisir. C’est une ouate toute douce que le corps vient percuter. C’est un instant de suffoquement où plus rien ne bouge. C’est une gourmandise aussi bonne qu’une tartine de fromage en rentrant d’une soirée bien arrosée. C’est la chaleur qui monte aux joues. Ce sont les fourmis au bout des doigts et l’impossibilité de dire le moindre mot.
La découverte de la semaine : Sola Zola. À seulement 20 ans, la jeune Estonienne n’a rien à envier à ses collègues. Malgré le panel de vidéos de type Maman Noël et Première de la Classe, Sola propose aussi des contenus bien ancrés dans sa génération : les filtres Snapchat et le déguisement de licorne. Pour ma part, je fais évidemment une fixette sur sa jolie lingerie et sur sa partie de jambes en l’air avec Luxury Girl vs. double dildo. Ça dégouline de plaisir.
On termine par de la douceur pure et dure. Steve Rickz est complètement hypnotisé par les fesses de sa partenaire, Raquel Love, tout au long de la vidéo et on comprend pourquoi. Délicatement placé entre ces deux merveilles, le sexe de Steve se laisse délicatement bercer par leurs chaleurs. Des va-et-vient lubrifiés pour du plaisir en toute liberté.
Image en une : Kandie Monae
Considérés comme des malades contagieux et notamment marqués d'un triangle rose pointant vers le bas pour les hommes, et noir pour les femmes, des milliers d'homosexuels, réels ou supposés, ont ainsi été déportés, victimes de la persécution nazie. « Ces détenus étaient particulièrement maltraités. Ils étaient affectés aux commandos de travail les plus rudes... Ils …
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Invitée sur Scope TV, Mariam Al-Sohel a présenté son traitement contre les pulsions homosexuelles, souvent résiduelles d'un viol, assure-t-elle.
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La troisième édition du London Porn Film Fest (LPFF) a lieu du 26 au 28 avril. Le climat britannique autour du porno est aussi nuageux que sa météo. Après la tentative de réguler les pratiques et l’accès au X avec justificatif d’âge, le brouillard s’étend davantage avec une attaque directe envers le festival.
Le LPFF devait démarrer sa troisième édition dans une sérénité relative, le programme était en ligne, les billets presque tous vendus et l’impatience montait chez les futurs spectateurs. Ce festival est accès sur les personnes queer et leur représentation, avec des films et documentaires qui explorent le travail des performeurs pornos et du travail du sexe en général. La politique et le militantisme sont au cœur de cet événement, sa raison d’être même, puisqu’il a été créé en réponse aux législations liberticides de ces dernières années. Il s’agit aussi d’un moment de rencontres entre les gens du milieu porno queer et les personnes intéressées par l’expression artistique de sexualités multiples et créatives.
Le film Tease Cake de Poppy Sanchez en présentation lors de la projection Fierce Femmes
Malheureusement, le festival subit des attaques de la part de l’association OBJECT, un mouvement féministe présidé par Janice Williams qui dit lutter contre l’objectivation des femmes et les violences qui leur sont faites. Sur leur site, elles décrivent leur crainte que la pornographie, la prostitution et les personnes transgenres aggravent l’oppression envers les femmes. L’identité de genre serait, pour elles, un terrible danger, un « outil du patriarcat » pour contraindre la moitié de l’humanité et empêcher leur libération. Elles sont donc désignées par les féministes prosexe comme Trans-exclusionary radical feminism (TERF) et Sex worker exclusionary radical feminism (SWERF).
Pour en revenir au LPFF, Williams et ses consœurs ont envoyé une lettre le 5 avril au Camdem Council (l’équivalent d’un conseil de métropole, mais pour Londres) pour les avertir que des choses pas très anglicanes se déroulaient dans les rues de leur ville. Elles s’offusquent de pas mal de choses, ce qui est logique vu qu’elles trouvent que la pornographie est malsaine et participe activement aux violences faites aux femmes. Mais il y a notamment un hashtag necrophilia qui a attiré leur attention (il n’est pas présent à ce jour sur le programme officiel).
Extrait du programme
En effet, dans la description du programme, les résumés des projections sont accompagnés de quelques hashtags utiles pour se faire une idée de ce qu’on va voir. Ont-elles pensé qu’il y avait une véritable personne morte dans un des films ? Peut-être… Mais il est plus probable qu’elles se servent cet angle pour dénoncer un événement qui leur déplaît.
Bien entendu, le LPFF a répondu à cet acte malveillant. Sur la page d’accueil de leur site, iels font le point sur la situation. Suite à la lettre au conseil, une enquête a eu lieu. Cela a entraîné des retards sur la préparation du festival et, surtout, des coupes nettes dans le budget déjà très précaire de l’événement. Avocat, d’avantage de staff, sécurité renforcée, des mesures sont prises pour éviter les débordements lors d’une possible manifestation par les féministes d’OBJECT. Le lieu du festival a même dû être changé, ce qui provoque d’autres dépenses. À la dernière minute, iels ont pu trouver un nouvel emplacement, la veille de l’ouverture. Les organisateur·rices tentent de maximiser la sécurité tant bien que mal. L’adresse sera divulguée le plus tard possible.
Update: CHANGE OF VENUE
Due to the legal and security issues brought on by the transphobic campaign against us, we can no longer hold the festival with our good friends at @horsehospital. Miraculously, we've been able to find an alternative venue at very short notice!
— London Porn Film Festival 26-28 April 2019 (@LdnPFF) April 25, 2019
Nous envoyons notre rédactrice-en-chef sur place pour suivre l’événement et pour qu’elle puisse rapporter au plus près le climat délétère outre-Manche envers la pornographie, même quand celle-ci est alternative, queer et précaire.
Pour les personnes qui souhaitent aider le festival et ne pourront être sur place, il y a la possibilité d’acheter un billet de soutien.
« Féminin » ou « masculin » ? Dès la naissance, il faut choisir. Sur les papiers d’identité, les formulaires d’inscription, les bulletins d’adhésion, il y a toujours ces deux petites cases à cocher. Comme si le monde se divisait en deux catégories : les hommes et les femmes. C’est oublier que le genre est une fiction, un discours biopolitique. C’est oublier, aussi, que l’identité n’est jamais une essence mais une construction.
D’où vient cette binarité du genre ? Pourquoi la citoyenneté n’est réservée qu’aux personnes cisgenres ? Comment déconstruire ce rapport normatif entre sexe, genre et reproduction ?
Pour dépasser cette dichotomie de genre, Victoire Tuaillon reçoit Paul B. Preciado, philosophe, commissaire d’exposition et auteur dans un grand entretien en deux épisodes.
La suite de ce cours particulier sera disponible dès le 9 mai 2019.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références et ressources de l'épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/cours-particulier-avec-paul-b-preciado-1-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il avait pris à partie et injurié un groupe de trois jeunes, dont un couple, la vingtaine, ce dimanche 21 avril, au niveau de la station de métro Bellecour, dans le centre de Lyon (Rhône). En tentant de s’interposer, l’un d'eux a été violemment frappé à la tête, écopant d'une une ITT de 20 jours. …
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L'élue multiplie les propos « insultants et outranciers » à l'encontre des personnes LGBT, sous couvert d’une liberté d’expression. Ses collègues demandent son exclusion !
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Aujourd'hui, Queen Camille lève le voile sur l'épais mystère du plaisir sexuel des femmes et te présente cet organe encore méconnu qu'est le clitoris...
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Dans ce contexte délétère, le mois de mars 2019 a été marqué par des actes d’une violence extrême. On pense à Kevin, poignardé et tabassé à Drancy le 5 mars, aux deux femmes attaquées au cutter à Lyon Part-Dieu le 15 mars, mais aussi à toutes celles et tous ceux dont les agressions n’ont pas été médiatisées.
En droit pénal français, s’en prendre à un tiers en raison de son orientation sexuelle, ou de son identité de genre, vraie ou supposée, aggrave la peine encourue par l’auteur de ces faits. C’est ce qu’on appelle une circonstance aggravante de l’infraction de violences.
Le quantum des peines encourues par les auteurs de violences homophobes et transphobes dépend des conséquences qu’a eu l’agression sur la victime. Ces dernières se mesurent en « ITT » : Incapacité Totale de Travail. Ce vocabulaire pouvant être trompeur, il faut préciser que le fait que la victime occupe un emploi ou non n’a strictement aucune importance. Le nombre de jours d’ITT est fixé par un médecin, généralement par les unités médico-judiciaires des hôpitaux. Il n’est pas nécessaire d’avoir des séquelles physiques pour se faire délivrer des jours d’ITT : un choc psychologique peut parfaitement les justifier.
Par exemple, les violences n’ayant entraîné aucune ITT sont habituellement punies de 750 € d’amende, alors qu’elles le sont de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende si la victime a été choisie en fonction de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, vraie ou supposée.
Néanmoins la principale difficulté est de démontrer la motivation spéciale de l’auteur des faits à s’attaquer à un public particulier. C’est la preuve de la circonstance aggravante d’homophobie et de transphobie qui fait parfois défaut. Il est très important, lorsque les victimes vont porter plainte, de donner le plus de détails démontrant la volonté particulière de l’auteur : gestes, remarques, insultes, etc. Ce n’est qu’avec ces éléments là que l’infraction de violences homophobes ou transphobes pourra être retenue.
© Oliver Cole – Unsplash
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Soho, le berceau
Dans les années 60, le racolage public est interdit à Londres. Le quartier de Soho, très fréquenté la nuit, devient en quelques années the place to be : on y trouve des bars clandestins, des sex shops et autres bordels, parfois gays. « Historiquement, le quartier de Soho c’est le cœur de la ville gay depuis les années 60. C’est l’ancien quartier rouge, il y a une âme ici ». Tom et Adam sont australiens, ils vivent ensemble non loin de Soho depuis quatre ans.
À cette époque, l’homosexualité est encore illégale et le restera jusqu’en 1967. Ce crime pouvait alors être puni de l’emprisonnement à vie ou de la castration chimique. En dépit de la légalisation de l’homosexualité, tout a été fait, jusque dans les années 80, pour décourager la communauté LGBT d’exister au sein même du quartier : hausse des loyers, radicalisation des bailleurs, patrouilles illégales de nuit…
Aujourd’hui, le quartier de Soho reste « le noyau dur de la communauté LGBT avec de nombreuses associations et lieux nocturnes à sensibilité ou ouvertement gays ». Le maire actuel de Londres, Sadiq Khan, œuvre depuis trois ans pour qu’il soit « extrêmement facile de continuer d’exister pour les lieux LGBT, et extrêmement difficile de fermer ces endroits ».
En traversant Piccadilly Circus et Carnaby Street, Tom et Adam « s’arrêtent souvent au Balans pour un breakfast des plus typiques ou au Yard ». Quand la nuit tombe, rendez-vous au Comptons of Soho puis à L’Eagle London avec « beaucoup de soirées à thèmes LGBT, une brasserie en plein air et des gens des quatre coins du monde ». Mais pour le côté strass et paillettes, « c’est à l’Est qu‘il faut aller» désormais.
East Side story
À cause de la gentrification de Soho, c’est à l’Est de la ville qu’un autre quartier LGBT a vu le jour, considéré comme « plus nocturne ». Anton est un habitué des soirées londoniennes. Selon lui « c’est surement ici que la scène gay londonienne festive est la mieux représentée depuis une dizaine d’années. Le lieu queer de référence, c’est le Glory (tenu par la célèbre drag Jonny Woo). Il y à aussi les soirées Savage du Metropolis où tout le monde se déguise et se lâche ! »
Le collectif Pxssy Palace, organisateur de soirées LGBT, a même mis en place un service gratuit de taxis pour les drag-queens. Travis Alabanza, artiste queer réputée, apprécie le geste : « Les drags sont souvent attendues pour mettre de l’ambiance, de l’esthétique ou du bruit dans les boîtes de nuit et personne ne se soucie de comment elles rentrent chez elles ». Une démarche saluée par la « Night Tsarine », Amy Lamé, artiste LGBT choisie par Sadiq Khan en 2016 pour régner sur la vie nocturne et ses nombreux occupants.
Carnet d’adresses :
Balans, 60-62 Old Compton Street, Covent Garden
Yard, 57 Rupert Street-London W1D 6HN
Metropolis, 234 Cambridge Heath Road-London E2 9NN
The Glory, 281 Kingsland Road- London E2 8AS
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À 30 ans, cette lectrice de Rockie n’a jamais eu de relation sexuelle avec une autre personne. Une situation subie qui lui pèse de plus en plus.
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Notre campagne d'appel aux dons de printemps est lancée ! Vos dons sont vitaux pour notre action, avec les personnes prostituées et contre le système prostitueur. Avec vos dons, vous nous aidez à construire un nouveau monde !
Cher.e donateur.trice et ami.e,
Trois ans ont passé depuis le vote de la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées. Trois ans, c'est peu comparé aux siècles d'enracinement du système prostitueur et de son cortège de violences. Et pourtant, les progrès dont nous sommes déjà les témoins sont immenses !
Pour les personnes prostituées d'abord. Avec le travail en coopération des acteurs sociaux au niveau local, elles sont mieux appuyées dans leurs démarches. Les parcours de sortie de la prostitution, véritables accélérateurs pour trouver des issues, en sont le symbole. Les violences frappant les personnes prostituées sont aussi de plus en plus dénoncées et condamnées plus fermement qu'auparavant.
Pour la société ensuite : un sondage IPSOS - CAP International - Mouvement du Nid a révélé le 21 janvier 2019 que les Français.e.s sont désormais massivement favorables à cette loi dépénalisant les personnes prostituées et interdisant l'achat d'actes sexuels ! 74 % pensent que la prostitution est une violence et pour 84 % des répondants, qu'elle a des conséquences gravissimes sur les personnes qui en sont victimes.
Au Mouvement du Nid, nous sommes très fiers d'apporter notre pierre à ce changement de société qui s'enracine ! Nous nous battons de toutes nos forces pour passer à la vitesse supérieure avec toujours la même immense ambition : plus aucune victime de la prostitution !
Avec le changement législatif, avec le changement de mentalités, cet objectif se concrétise. Notre mobilisation est plus que jamais urgente et nécessaire car, vous le savez, les financements sont dérisoires comparés aux enjeux, et parce que nos adversaires guettent la moindre occasion de revenir en arrière. Nous devons changer d'échelle !
Aidez nos 500 bénévoles et 17 salarié.e.s à poursuivre et intensifier leurs actions de rencontre et d'accompagnement au service des personnes prostituées, à dialoguer avec les jeunes en prévention dans les lycées, à former et convaincre les élu.e.s et les acteurs sociaux de s'engager aux côtés des personnes prostituées !
Votre don est essentiel à la poursuite de nos actions, aux côtés des personnes prostituées, contre le système prostitueur.
Témoignages de jeunes femmes
accompagnées par nos délégations
« « Je ne veux plus être une victime" »
« Grâce à vous, aux associations qui m'ont
on a toujours profité de moi, aidée, j'ai une nouvelle chance. Vous êtes mes anges, je vous remercie vraiment. »
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Voici un aperçu des actions que nous mettons en place avec votre aide.
Chaque année, 1 000 permanences sont tenues dans toute la France par nos 26 délégations, qui reçoivent 10 000 visites ¶
22 000 heures de bénévolat sont nécessaires pour ce travail !
Depuis 2017, 15 délégations du Mouvement du Nid sont désormais agréées dans leur département et peuvent obtenir pour les personnes accompagnées l'attribution d'un Parcours de sortie.
PS : Vous nous faites confiance, nous vous devons la transparence. Consultez notre rapport d'activité et financier sur notre site. Le Mouvement du Nid est habilité à percevoir des legs.
Pour télécharger le bulletin à nous renvoyer par courrier, cliquez ici ->
Histoire de profondeurs avec cette sortie. James Cameron avait plongé dans les abysses avec un film angoissant dans un sous-marin pour une rencontre du 3e type. Axel Abysse plonge lui dans un porno esthétique, extrême et non-binaire.
Ce pornographe français est basé à Tokyo. Perdu dans la traduction peut-être, mais pas dans son plaisir. Axel explore à travers le X sa passion pour l’art et la sexualité. Jeune, il découvre les sensations phénoménales du fisting et il continue aujourd’hui à sonder son corps et celui de ses partenaires avec des productions personnelles, intimistes et intenses, qu’il donne à voir sur son site officiel.
Fluid vient de sortir. Cette perle de 27 minutes rassemble plusieurs talents pour un résultat saisissant. Axel Abysse performe autour de ses thèmes de prédilection. Énormes piercings, latex, fisting, rosebud, liquides en tout genre, cette passion dans le sexe est impressionnante et la réalité de ce plaisir transperce l’écran pour éclabousser l’audience.
RedRoseHanky forme un duo électrique avec Axel. Avec tout ce lubrifiant, cette salive et cette pisse, gare à l’électrocution. Ce dernier est un athlète du vice Australien dont les prolapsus ont fait la renommée. Il joue une douce mélodie accordée à son apparence délicate sur la corde raide de l’extrême, avec moult fist-fucking et pénétration gargantuesque. L’innocence dans le sale.
Troisième partie de cette équation : Ivan Sobris. le Franco-australien est réalisateur et documentariste. Il apporte sa vision à la puissance des performeurs. Filmé à Melbourne dans un club gay, ce court-métrage joue avec la transparence des fluides et la lumière en contre-jour. Le résultat est sublime et donne de la poésie à la gymnastique sensuelle où les chairs s’étirent et où les fluides troublent la vue.
La musique originale de 3pm finalise l’atmosphère dépaysante. Sur le flot de sa composition, la pulsion des rythmes électroniques s’accorde à celle des corps et de leurs bruits. Cette ambiance concentre l’attention et focalise sur l’essentiel : le spectacle lubrique et lascif d’un abandon et d’une jouissance inconditionnels.
Cette œuvre n’est pas pour tous les publics. La sexualité présentée dans ses extrémités. Les baisers de rose, les mains se joignant dans des orifices à la souplesse surprenante peuvent donner le tournis. Mais dans les profondeurs d’un porno où l’art s’exprime sans concession, la houle se calme rapidement et il ne reste qu’un choc esthétique, l’impression d’avoir assisté à une nouvelle forme de beauté, crue et sublime.
Vidéo à retrouver sur le site d’Axel Abysse.
On pourrait croire qu’avec Internet les femmes sont devenues libres : n’est-il pas plus facile pour elles de se trouver des partenaires et, ni vu ni connu, d’arranger des plan-culs sur Tinder ? Oui, mais. La Toile, avant tout, reste le miroir grossissant des normes sociales.
En avril 1995 (1), un service de «cyberlove» apparaît aux États‐Unis. Il s’agit de Match.com, le premier site de rencontres sur Internet. En 1998, la comédie romantique de Nora Ephron – Vous avez un message (You’ve got mail) – participe de l’euphorie ambiante : grâce aux espaces de messagerie, chaque femme peut librement choisir le partenaire qui lui convient… N’est-ce pas cela la liberté ?
En 2011, Emily Witt, journaliste pour une prestigieuse revue New Yorkaise et célibataire en crise, part dans la silicon valley pour poser la question : les nouvelles technologies sont-elles des outils d’émancipation pour les femmes ? Dans un livre intitulé Future sex, traduit par les éditions Seuil en 2017, son enquête prend les allures d’un roman picaresque, mélange d’auto-fiction et de mordant procès à charge. Au départ, dit-elle, il y avait un espoir. Comme beaucoup d’optimistes, Emily croyait en «l’avènement d’une société nouvelle» dans laquelle chaque femme serait capable de devenir l’égale d’un homme «en activant une application sur son téléphone le vendredi soir.» Emily se sent déçue.
Les sites de rencontre favorisent-ils la «culture plan cul» ?
Emily a le pressentiment que les dispositifs numériques de rencontres n’ont pas tenus leurs promesses. «Sur le Web, dit-elle, pas mal d’articles spéculaient sur l’arrivée d’un “Grindr pour hétéros” […]. Il se dégageait de ces débats un vague espoir et même ceux qui s’inquiétaient de cette “culture plan cul” croyaient au pouvoir d’un téléphone ou d’un ordinateur portable équipé d’un GPS qui affranchirait sexuellement les femmes, comme si la technologie finirait par nous libérer de nos peurs et de nos superstitions.» Hélas, hélas. Lorsqu’Emily enquête, elle tombe des nues.
Le concept marketing de l’«endroit propre et bien éclairé»
Tout commence avec la découverte d’un concept qui l’horrifie : c’est l’«endroit propre et bien éclairé». «Totalement déconnectée de son origine – il s’agit en effet du titre d’une nouvelle d’Ernest Hemingway qui se déroule dans un bar, en Espagne –, cette expression revient souvent dans la bouche des commerciaux dès qu’ils évoquent un “environnement pensé pour les femmes” et leur sexualité.» Ainsi qu’Emily le dévoile, les sites Internet qui veulent attirer les femmes éliminent tout contenu pornographique ou sexuellement explicite (2). C’est bien connu : par opposition aux hommes (qui veulent du sexe), les femmes veulent de l’amour…
La distinction normative entre sexe et amour
Reproduisant, de façon parfaitement stéréotypée, le préjugé qui frappe les femmes, beaucoup de sites en ligne affichent des images pastels et des slogans mièvres afin de les rassurer. Emily note que le concept date du tout premier site : c’est Match-com qui le popularise. Son créateur – Gary Kremen – a en effet parfaitement conscience «qu’un site de rencontre hétérosexuel attire davantage d’abonnés s’il compte à peu près le même nombre de femmes que d’hommes». Pour atteindre cet objectif, il embauche une équipe de spécialistes en marketing 100 % féminine, dirigée par l’une de ses anciennes camarades de Stanford, Fran Maier.
L’hypocrisie : une stratégie marketing gagnante
«Celle-ci comprend vite que les femmes s’inscriront sur le site si elles y retrouvent les classiques rituels de la séduction. […] Dans cette optique, le site interdit les contenus et les photos à caractère sexuel explicite.» Et ça marche. Plus un site de rencontre affiche l’image d’un site dit «respectable», plus il donne des gages de «sérieux», plus il caresse le cliché de la femme «pudique», plus il a de succès. Vers 1996, les expertes en marketing choisissent pour Match un bel habillage blanc immaculé et un logo en forme de cœur. Pour renforcer l’image du site, «le questionnaire évolue : on y ajoute des questions concernant les enfants et la religion afin de donner l’impression que le site s’adresse aux personnes recherchant une relation durable.»
Certaines femmes refusent d’assumer leurs désirs sexuels
Dans un article pour 20minutes, la journaliste Annabelle Laurent rapporte que lors de sa première interview télé, Gary Kremen déclame: «Match.com apportera plus d’amour à la planète que quoi que ce soit ne l’a fait depuis Jésus Christ». Officiellement, Match.com doit unir les coeurs. Officieusement ? Emily se moque : dans la réalité, dit-elle, Match.com favorise aussi bien les rencontres d’un soir. Mais pour les femmes qui s’y inscrivent, il semble extrêmement important que les apparences soient sauves. Elles ont besoin de se protéger. «Certaines femmes ne sont pas prêtes à reconnaître qu’elles se sont inscrites sur OkCupid avec une idée derrière la tête», résume Emily. Autrement dit : elles sont trop conventionnelles pour admettre leur propres désirs.
Trop conventionnelles ou… trop peureuses ?
Pour Marie Bergström, sociologue à l’Institut national d’études démographiques (Ined), «le fait de se dire à la recherche d’amour constitue un bouclier à l’image de “fille facile”» et il est très important que les femmes puissent bénéficier d’un alibi lorsqu’elles vont en ligne à la pêche aux rencontres : le fait de pouvoir prétendre qu’elles sont sur le site pour trouver l’amour leur laisse toute liberté de faire des expériences. C’est peut-être hypocrite, mais… Les normes sociales pèsent lourd. Peu de femmes osent dire qu’elles vont sur Internet pour des plans culs.
Vous voulez un plan cul ? Allez sur un site «sérieux»
Citant Christian Rudder, cofondateur du site OkCupid, Emily Witt en donne un aperçu révélateur : «le nombre d’utilisatrices hétérosexuelles à avoir expressément déclaré rechercher des relations sexuelles occasionnelles est spectaculairement bas – 0,8 % seulement – rapporté aux 6,1 % d’hommes hétérosexuels, 6,9 % de gays et 7 % de lesbiennes.» C’est effectivement très bas. Les normes de genre imposent, toujours aussi strictement, le rôle d’amoureuse à la femme. Contrairement à toute attente, les nouvelles technologies n’ont pas permis d’abolir ces normes. On pourrait même dire le contraire : sur Internet, les rapports homme-femme relèvent de la caricature.
Les nouvelles technologies au service de l’ordre ancien
Sur les sites de rencontre, l’homme propose, la femme dispose. L’homme prend l’initiative, la femme résiste. L’homme subjugue, la femme cède. Les modèles de séduction qui prévalent «dans la vraie vie», en société, sont reproduits de façon très codifiée en ligne. Pour Marie Bergström les sites font d’ailleurs plus que refléter les standards : il contribuent à les pérenniser. «Soucieux d’attirer des femmes hétérosexuelles, les créateurs de sites sérieux reproduisent de façon stéréotypée la distinction normative entre sexe et amour dans l’objectif de proposer un univers en accord avec une représentation traditionnelle et normative de la sexualité des femmes. Toutefois, en mettant les femmes devant un choix dual entre des lieux convenables – présentés comme “propres” – et des lieux “hors normes”, ils participent parallèlement à produire le comportement qu’ils anticipent.»
Plutôt passer pour une maman que pour une putain
L’enquête de Marie Bergström (Les nouvelles lois de l’amour: Sexualité, couples et rencontres au temps du numérique, aux éditions La Découverte) confirme donc l’intuition d’Emily Witt : les sites de rencontre ne sont pas des lieux d’émancipation. Ils ont beau permettre aux femmes de faire des expériences, ces rencontres d’un soir sont menées en catimini, à l’abri derrière les apparences trompeuses et conformistes de la romance. Trop peu de femmes osent s’inscrire sur des sites de cul. Marie Bergström rapporte que «les sites sérieux sont préférés aux sites libertins par les femmes hétérosexuelles pour entamer des relations sexuelles passagères.»
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A LIRE : Future Sexe, d’Emily Witt, éditions Seuil, 2017, traduit par Marie Chabin.
Les nouvelles lois de l’amour: Sexualité, couples et rencontres au temps du numérique, de Marie Bergström, éditions La Découverte, 2019.
NOTES
(1) Soit deux ans après la création du tout premier site répertorié de l’histoire d’Internet (avril 1993).
(2) Emily note que le concept s’applique aussi aux auto-proclamés «love-stores» qui apparaissent à la même époque et qui, peu à peu, remplacent les infamants sex-shops. «“Un endroit propre et bien éclairé”, c’était le slogan du premier sex-shop féministe Good Vibrations, situé à San Francisco. Dans cette boutique pionnière, godemichés et vibromasseurs sont débarrassés de leurs emballages outrageusement pornographiques et disposés le plus sobrement possible sur des socles et des présentoirs, tels des objets d’art. Au début, l’idée était de proposer une réappropriation de la sexualité, bulle dépouillée de toute connotation face au spectre rampant des cinémas pornos des années 1970»…
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"Non s’il te plaît, je ne pourrais rien faire tout à l’heure."
Ignorant ma supplique ses doigts défont les boutons de ma braguette et dégagent mon sexe.
"On avait dit que nous allions au club ce soir, je n’aurais plus de force."
Ses yeux brillent et elle m’embouche, suçant avec une langueur aphrodisiaque, mon sexe se dresse orgiaquement,la bougresse est efficace. Elle branle, suce, mordille, enfonce, suffoque me laissant au bord de l’extase.
Au bord seulement, soudain devenu raisonnable, elle m’épargne, me lâche, s’alanguit sur le canapé. Ses yeux brillent à nouveau.Non n’est pas raisonnable, je le vois.
"Je n’aurais plus de force pour la soirée, on doit y aller, c’est dans une heure à peine, on doit passer chez toi pour prendre une robe et des talons, s’il te plaît ?!"
Elle se tortille, tombe le pantalon, le string, se touche, et me dit viens
Je suis gourmand, j’obéis et m’enfonce en elle, ouf de soulagement, ses yeux s’apaisent. Commence mon va-et-vient .
Tricheur je n’épargne, baise sur le canapé soft, coulante, profonde, petits coups rapides, puis plus profond et rapides, puis lents je joue de mon sexe et l’emporte rapidement jusqu'à l’extase. Je stoppe là, toujours l’envie de me garder frais pour ce soir.
Sur le canapé nous devisons, elle me dit qu’elle a mal au ventre, je m’étonne, je n'ai pas été fort,j’ai même joué petit bras pour m’épargner.
"Une fois avec Hervé l'un de mes amants" ( blogueur mythique du temps d’une blogosphère qui n’existe plus.)
"j’ai eu mal à l’utérus après une baise mais Hervé était très bien membré et insatiable."
Je rigole, sa récente période amoureuse et exclusive, l'aurait donc rendu plus sensible et plus étroite pour que nos ébats si soft, lui fassent l'effet de Hervé .
"J’ai trop mal, si ça t'ennuie pas on ne sort pas ce soir "
"non bien sûr, tu vois j’avais raison il ne fallait pas être gourmand et se réserver" Demi triomphe de la raison, défaite de la concupiscence.
Plus tard dans le lit, si ma raison a peut être triomphé, ma concupiscence hurle sa frustration.
Ma main commence à jouer, elle me rejoint, c’est à moi d’avoir les yeux qui brillent et réclamer de me faire jouir plus intensément.
Ses doigts rejoignent mon fondement et une décharge électrique parcourt mon dos.
Mes reins se soulèvent et ondulent de plaisir. Elle joue de mon point G comme d’ une sonnette.
Je monte et descends, venant sur ses doigts, gémissant, sa bouche me prend, c’est l’extase, j hurle, elle me libère et m’empoigne, de longues giclées s’échappent de ma bite qui éructe.
C'est violent, intense, abondant.
Sa nuit à mes cotés est agitée, elle a mal.
Dans la nuit je l’entends se lever, plutôt rouler par terre, j’allume et lui demande si cela va. Elle s’est glissée aux toilettes, je me lève et rejoins.
Je la trouve assise sur la cuvette, les jambes tendues, les bras le long du corps eux-mêmes tendus, les yeux fermés, la tête renversée ne parlant plus, corps affaissé, morte ?
Je me place devant elle, nu comme un ver, lui parle, elle ne répond pas, ses yeux sont clos mais elle respire.
Je lui prends le visage, elle est d’une blancheur que je n’ose qualifier de cadavérique. Un râle, sa tête tombe en arrière, elle se tétanise, ses bras se figent et son corps aussi, elle est comme debout mais en travers sur les toilettes.
À l’évidence elle part, un malaise, une crise cardiaque, un AVC, je ne sais pas, une gifle pour ne pas la perdre, peine perdue, elle est figée, ses yeux sont clos, sa tête rejetée en arrière, lourde.
Je ne sais si elle vit encore, et la tiens pour qu'elle tombe pas, je ne peux plus voir si elle respire, elle ne bouge plus, ne réagit plus à mes suppliques, baffes pour tenter de la réveiller.
Blanche !
Une immense chaleur monte en moi, un mot d’évidence apparaît, morte.
Mes jambes ne semble plus me tenir, situation horrible, je suis là nu enjambant une femme à poil, positionné mes WC, morte.
je cherche du regard mon téléphone, appeler pompiers, la police ? mon Dieu elle est morte, cette idée est comme une lance dans mon estomac.
le temps est suspendu, figé, mort lui aussi.
Ses doigts bougent un peu, non elle n’est pas morte, je l’appelle, la tapote, sa tête bouge, elle se redresse, marmonne des mots incompréhensibles, ouvre les yeux, et d’un regard étonné me dit :
"Qu’est-ce que tu as, ton regard est affolé"
"Mais tu as perdu connaissance, j’ai cru que tu avais eu une attaque, que tu y étais passée !"
"Je sais pas, je me suis levé, je suis tombé, c'est tout ce dont je me souviens"
Je la porte sur le lit et lui donne un verre d’eau, nous décidons qu’au matin nous appellerons le SAMU pour une consultation gynécologique d’urgence, elle va mieux, nous rigolons de ce que les pompiers auraient pensés s’ils étaient venus.
Un taxi, l’hôpital Lariboissière, service des urgences gynécologiques
Fiche médicale de Mademoiselle ….
Hôpital Larriboissiere
Patiente ayant fait la nuit précédente un malaise vagal, suite à douleur, présentant une rupture de kyste ovarien mise sur surveillance 24 heures pour vérifier qu’il n’y a pas d’hémorragie interne–vérifications faites pas d’hémorragie–ressortie sans traitement
Agenda de Monsieur Waid
Samedi soir x
nuit cauchemar
Fred et Daniel, deux amis, ont été agressés, dans la nuit du mercredi au jeudi 11 avril, par un inconnu, qui a été interpellé, ce 21 avril.
L’article Meurtre de Daniel à Villejuif : le suspect interpellé est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Bonjour à tous·tes ! En ce merveilleux week-end ensoleillé, partons vers des contrées pleines de salive, d’exhibitionnisme et d’oreilles de chat. Je suis bien d’accord, tout ça parait un peu loufoque mis bout à bout, mais je vous assure, ça vaut le détour. Sûre que vous allez penser à un retour de la canicule de 2003. Il n’en est rien rassurez-vous, c’est juste Violet Moreau et Lele O qui vous font de l’œil.
Violet Moreau (oui, drôle de nom, nous sommes d’accord) me fait bien rire. Apparemment, elle est censée jouer le cliché de l’infirmière, de mon côté j’y vois plutôt le sourire super bright et stéréotypé d’une hôtesse de l’air. Je vous entends d’ici, « mais ça revient à la même chose » et vous avez bien raison. Peu importe le costume, la tradition veut que la demoiselle se soumette aux ordres de ces messieurs. Clairement plus du côté maîtresse d’école dans ce cas.
On ne les présente plus bien évidemment, suffit juste de taper « Pornhub » pour tomber sur leur travail. Je ne vous cache pas que je n’ai jamais trop trop accroché sur leurs vidéos, mais là… Oh la la. Comment dire ? J’ai toujours eu un fantasme mega lourd pour l’exhibitionnisme surtout dans les lieux clos comme dans ce scénario (pensée émue pour ceux qui partageaient ma chambre en auberge de jeunesse). J’étais tranquillement en train de préparer mes gifs, entourée de mon mec et de ses copains, vous comprenez bien que j’ai clairement dû passer à autre chose rapidement.
Jessica Starling se laisse fill up son ass au plus grand des calmes. La laisse et les petites oreilles, c’est évidemment un grand oui. Reste plus qu’à changer le dessus de canapé et tout ira pour le mieux.
Quand il s’agit de choisir entre une position, un nom ou un point de vue, ça semble compliqué pour certain·e d’être original sur tous les points. Heureusement que Beautiful Anal a choisi le plus intéressant, c’est à dire, l’angle de la caméra. Avec ce point de vue tout à fait inédit, le couple s’éloigne des caméras sur le front ou la teub. Pas sûr que le résultat soit probant, mais ils ont le mérite d’essayer.
Lele O nous réjouit encore avec sa langue bien pendante, sa jolie manucure et son lot de salive. Vous savez comme j’aime ça alors je ne lésine pas sur la qualité. Les teintes roses poudrées, parfaitement assorties à son vernis à ongles, font partir mon imaginaire vers de jolies maisons où le boudoir fait office de pièce aux secrets et aux tentations. Pour une fois qu’il est bon de se mettre à bouder.
Image en une : Aerielle, shot by Harry Were. Lonely Label.
Amateurs de publications esthétiques autour de la sexualité, nous avons quelque chose qui pourrait vous plaire. Le magazine Suisse POV Paper créé en 2015 dans le giron de la Fête du Slip, a décidé de prendre son envol pour devenir une publication annuelle et indépendante. Laissant son format papier journal à l’ancienne, POV Paper devient un magazine artistique ambitieux de 200 pages.
Jiz Lee lisant POV Paper
Pour celleux qui ne connaissent pas, POV paper, c’est dans leurs propres mots « une nouvelle approche esthétique du corps, du genre, des sexualités à travers la photographie, le graphisme et l’écriture. L’acronyme POV, qui désigne le point de vue subjectif, reflète l’esprit de notre démarche : croiser les regards et partir de la diversité des expériences est fondamental pour créer un espace qui explore les sexualités dans leurs dimensions personnelles, collectives et politiques. » Seulement voilà, comme beaucoup de projets liés aux sexualités, POV Paper s’est heurté à des refus lors de ses demandes de subventions (nous-mêmes nous savons), et il a donc besoin de soutien pour exister.
Pour vous donner envie, sachez que le POV Paper #9 est consacré aux fétichismes. Ils y sont abordés « parfois comme un mécanisme d’assujettissement, réifiant des individus sans leur consentement. Mais aussi comme une réponse individuelle ou collective à un rapport au monde problématique, comme source d’émancipation, créateur de sens, d’alternative, et de jouissance. » Vous retrouverez dans ce numéro 9 l’inénarrable Vex Ashley de Four Chambers, dans un shooting photo et une interview interrogeant son rapport à l’image.
Vex par Jean VIncent Simonet
Vous retrouverez également une dizaine d’interviews de personnalités : Ziúr, Gaff-E, My Bad Sister, Lina Bembe, Dwam, Rooster, Parker Marx… ainsi que des témoignages sur le fétichisme, et les travaux photos de Karla Hiraldo Voleau, réalisés en République Dominicaine, qui explore la représentation du corps masculin comme objet de désir. Le duo de Los Angeles Sacred Sadism vous offrira quant à lui des images illustrant un texte, co-écrit avec la chercheuse Ashley Chang, sur les pratiques BDSM et leurs représentations des rapports de pouvoir en lien avec l’écologie.
Sacred Sadism
Pour participer au crowdfunding ça se passe sur We Make It. Vous pourrez vous offrir des prints de Vex dédicacés, des anciens numéros de POV et d’autres joyeusetés, ou faire un don libre.
Image en une Vex Ashley par Jean Vincent Simonet pour POV Paper #9
Cet article est un prototype en cours de rédaction. La chair va envelopper l’ossature (on le souhaite).
Camille Claudel et Jessie Lipscomb dans leur atelier du N° 117 de la rue Notre-Dame-des-Champs, 1887.Une soumise me pose une belle question :
Une soumise peut-elle former son propre dominant, c’est-à-dire transformer un homme « vanille » en Maître?
Est-ce possible? Comment?
Je pars ici avec l’idée que c’est possible.
On parle ici de la situation où une femme souhaite « convertir » un homme, quel qu’il soit et quel que soit le statut qui les relie, aux pratiques bdsm.
(S’il y a des gens qui ont vécu cette situation, vous pouvez nous en parler dans les commentaires.)
Les critères de réussite de cette démarcheAlors que doit faire cette soumise?
Voici mes premières impressions sur le sujet.
Primo, le dominant en herbe doit être motivé. Ce n’est pas à la soumise de tout faire. Si la soumise est plus motivée qu’il ne l’est, ça risque de coincer éventuellement, et elle risque de se retrouver le bec à l’eau… et déçue d’avoir tant « investi ».
Deuzio, dans une relation de pouvoir érotique, le dominant d’expérience sait qu’il doit ralentir la soumise qui en veut, en veut, en veut, au détriment d’un certain équilibre. Or ici, dans ce cas de figure, c’est à la soumise de se ralentir toute seule… et de ralentir l’apprenti qui, bien entendu, en perdra son métronome et ses baguettes en cours de route, s’il n’y prend garde!
Il est donc impérieux que l’apprenti-dominant apprenne l’importance de se ralentir, pour mieux ralentir l’autre. Et que de ce fait, prenne les rênes de la relation plus tôt que tard, lentement mais sûrement.
Tertio, j’ai toujours trouvé le texte Trouver un Maître… son mari ou un autre homme? assez pessimiste. Tout de même, il soulève des questions importantes que la soumise souhaitant convertir un « fidèle », ne peut balayer sous le tapis.
Tel que spécifié au départ, ce texte est un prototype de rédaction, un premier jet sur ce sujet qui en intéresse plus d’une… Vos commentaires et contributions sont les bienvenues.
L’article Une soumise peut-elle former son propre dominant? est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Ce n’est pas parce qu’on est adulte, qu’on doit arrêter d’aller à la chasse aux œufs ! Les fêtes de Pâques, ça permet de se retrouver en famille, mais aussi de prendre du bon temps avec sa moitié. Manger des œufs en chocolat le jour et jouer avec des œufs vibrants le soir, ça vous tente ? Voici une sélection de 5 œufs coquins à essayer, pour tous les goûts et budgets !
Oeuf vibrant télécommandé – Fifty Shades FreedÀ utiliser en couple ou en solo, ce sextoy est accompagné d’une télécommande sans fil qui permet de le contrôler jusqu’à 15 m de distance et se recharge avec un câble USB.… Lire la suite
Cet article Top 5 des œufs vibrants pour fêter Pâques est apparu en premier sur Desculottées.
Merci à toutes et tous pour votre aide !
La consultation est terminée ! Nous avons reçu de nombreuses réponses qui nous donnent encore plus envie de vous proposer un site de qualité, aux contenus éclairants et qui continue de jouer son rôle de sensibilisation et de partage des expériences et des connaissances sur le système prostitutionnel. Nous avons été frappées par la qualité de vos contributions et du temps que vous avez pris pour nous répondre. Nous vous disons un grand merci !
màj 29/04/2019
Merci à toutes et tous pour votre aide !
La consultation est terminée ! Nous avons reçu de nombreuses réponses qui nous donnent encore plus envie de vous proposer un site de qualité, aux contenus éclairants et qui continue de jouer son rôle de sensibilisation et de partage des expériences et des connaissances sur le système prostitutionnel. Nous avons été frappées par la qualité de vos contributions et du temps que vous avez pris pour nous répondre. Nous vous disons un grand merci !
Vous êtes plus de 30000 visiteurs et visiteuses à venir sur notre site tous les mois, nous en sommes très fiers ! Pour mieux répondre à vos attentes et continuer à proposer des contenus que vous ne trouvez nulle part ailleurs, nous préparons une nouvelle version de notre site. Vous pouvez nous aider en répondant à ce questionnaire, il vous en coûtera moins de 2 minutes et nous offrons un petit cadeau aux deux cents premiers répondant.e.s !
À presque 40 ans et après un divorce, Jean a dû reconfigurer sa vie affective et sexuelle. Gestion de la solitude, recherche d’un nouvel amour sur les sites de rencontre, remise en question de sa propre sexualité, tout ceci n’est pas toujours évident à vivre et la libido peut vite s’effondrer. Pour Jean, deux éléments ont contribué à sauver sa sexualité et à la rendre plus épanouissante : une femme à l’aise sexuellement et les films pornographiques. Il a souhaité partager son témoignage.… Lire la suite
Cet article Témoignage : “le porno m’a aidé dans ma sexualité” est apparu en premier sur Desculottées.
Nous organisons, avec Osez le féminisme 69, une soirée-débat le 25 avril 2019 autour de la loi du 13 avril 2016, qui vient d'avoir 3 ans. Nous vous attendons nombreuses et nombreux pour discuter de sa mise en oeuvre, de ce qu'elle a déjà apporté et de ce qu'il reste à faire ! C'est à 19h à la Maison des sociétés d'Oullins.
A l'occasion des 3 ans de la loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, les bénévoles d'Osez Le Féminisme 69 et du Mouvement du Nid du Rhône s'associent pour une soirée débat sur cette thématique.
La soirée s'articulera autour de 3 temps :
> Genèse et présentation de la loi
Pourquoi et comment cette loi a été votée ? Quel est son objectif ? Son contenu ?
> Point d'actualité sur son application et les parcours de sortie
Notre délégation est agréée dans le Rhône pour les parcours de sortie de la prostitution. Après un long temps de mise en place, les premiers viennent d'être accordés. Comment se déroulent-ils ?
> Questions et échanges
Nous vous attendons nombreux.ses 😉 !
Maison des sociétés, 37 rue Raspail, Oullins, de 19h à 22h
Montée de sèves, la bave aux lèvres. Le printemps qui bout dans les veines. Gifs, gifles, bifles bourgeonnent, c’est la chanson du bonheur. Après la reprise des gifs de la semaine, on se remet au boulot du côté gay de la force. Belle mouture et belles montures pour un mois d’avril où certains se découvrent sur le fil. N’oubliez pas de participer au crowdfunding Ulule pour que tout le monde puisse continuer à s’ébahir devant toutes les beautés du porn.
Un gif tout en rondeurs: bubble butt, butt plug, balls balls balls. Peut-être que j’aurais été meilleur en maths si on m’avait expliqué le cercle avec toutes ces courbes. En attendant, je compte encore sur mes doigts pour parvenir à saisir les fondements de la géométrie euclitoridienne.
Petite pause sur la route pour remettre un peu de lube dans le moteur, on monte dans les tours et la machine vrombit. Piston et pouce incurvés sur le siège passager, Jacky XXX nous fait des coups fourrés : as du gland increvable, camion-citerne de precum, éjacule prioritaire. Chauffeur, si t’es champion, tire-toi sur le champignon.
Beignes, baffes et mandales dans la gueule de cette pédale qui aime l’amour qui fait mal. Marave mâchoire, tartes barbares, mets des calottes à cette faggot. Mange bite jusqu’aux couilles, les coups éclatent son cœur qui mouille. Allez, claque-le !
Avec des boules pareilles, c’est Noël tous les jours. Au pays des neiges éternelles, le père Noël se prend pour Darth Vader. Sabre laser en main, il a bien du mal à canaliser sa force obscure. Ça grogne et ça ondule, on s’explose les ventricules, d’un rien il suffit pour que l’être bascule.
Les petites araignées de Latin Leche. Arachnophilia, dix petits doigts. Un jean endormi, latrodectus erectus. Entre ces pédipalpes gonfle l’œdème suprême. Viens, crache ton venin !
Pénis explosifs
Personne n’est sûr que Fireworks, le premier court-métrage réalisé à 20 ans par Kenneth Anger, ce film qui marque l’émergence fulgurante du cinéma expérimental via l’histoire ultra homoérotique d’un jeune homme passé à tabac par une bande de marins, fut projeté aux États-Unis en 1947, l’année de sa réalisation. Anger l’a certes raconté, mais Anger a beaucoup inventé au cours de sa vie, comme le prouvent les pages de Hollywood Babylon, le livre qu’il consacra aux scandales sexuels hollywoodiens, dont nombre sont directement sortis de son imagination. Peut-être Fireworks, ce brûlot fantasmatique hanté de pénis qui explosent et de lait qui se répand comme du sperme, ne fut-il d’abord montré qu’à quelques amis, lors de projections secrètes. Mais en 1949, cette œuvre folle qui va révolutionner le cinéma est enfin exposée au public et au grand jour, et c’est en France, à Biarritz, que ça se passe. La cité balnéaire accueille en effet la première édition du Festival du Film maudit, et Fireworks fait partie de la sélection de courts-métrages, tandis que Jean Cocteau assure la présidence. Le cinéaste-poète est immédiatement saisi par l’insolente beauté du film d’Anger, sa liberté poétique, et aussi les liens évidents qu’il y voit avec son propre premier film, réalisé dix-neuf ans plus tôt, Le Sang d’un poète. « Fireworks vient du plus profond de la nuit d’où émergent toutes les œuvres vraies. Il touche le vif de l’âme et c’est là chose rare », écrit-il. Il se démène pour faire attribuer un prix au film, et invite Anger à venir s’installer en France. Le jeune homme accepte, s’installe à Paris où il travaille à la Cinémathèque française. Il s’y lie avec Colette, mais aussi Jean Genet, qui s’apprête à réaliser son unique court-métrage, Un chant d’amour, dont les correspondances avec Fireworks sont nombreuses. Cocteau-Anger-Genet… une certaine histoire du cinéma queer écrite dans les marges.
Gay Paris ?
Le 1er février 1949, le préfet de police de Paris, un certain Roger Léonard, publie un décret qui bannit une pratique fréquente dans les bals d’avant-guerre et certains cabarets : “Dans tous les bals, établissements et lieux publics, il est interdit aux hommes de danser entre eux.” Quelques mois plus tôt, le ministre de l’Intérieur, Jules Moch, avait interdit les spectacles de travestis. La Libération n’était pas très libérée…
L’article Célébrations ! Épisode 4 : 1949 « Fireworks » est apparu en premier sur Hétéroclite.
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Edito
Printemps abolitionniste (voir dossier)
Témoignage
Danielle : "Maintenant, je marche la tête haute"
Actu
France :
Rencontre
Muriel Fabre-Magnan, professeure de droit : "Consentir à se mettre à la disposition d'autrui n'est pas la liberté"
Eclairage
Suzzan Blac : votre souffrance est réelle
Dossier
Le printemps abolitionniste
Initiatives
Les actions des délégations du Mouvement du Nid France et de ses partenaires
Cultures
On prétend que les anges n’ont pas de sexe. Mais moi, je sais ce qu’il en est. Il est arrivé sans un bruit, comme un souffle. Quelque chose m’a fait lever les yeux de mon livre, un pressentiment, peut-être, ou plutôt un son imperceptible, comme une vibration de l’air, et il était là. Je n’ai … Read More →
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Depuis le 3 avril, l’Etat de Brunei est devenu le premier d'Asie du Sud-Est à appliquer un code pénal suivant la charia la plus stricte. Outre la lapidation en cas d'homosexualité ou d'adultère (pour les musulmans comme aux non-musulmans), la nouvelle législation prévoit également l'amputation d'une main ou d'un pied pour les voleurs, et la …
L’article Brunei : une coalition internationale dénonce l’adoption par le sultanat de « peines extrêmes » en vertu d’un nouveau code pénal est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Another day another institution policing women’s bodies
— Emily Sears (@emilysears) April 12, 2019
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Main post image: real-life couple in Ride or Die (Sticks and Stones Agency)
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Clit Moi, c’est un petit avatar sous forme de clitoris sur ton téléphone, qui réagit en fonction des caresses que tu lui fais avec ton doigt. Tu découvres de nouvelles “techniques” seulement si tu arrives à donner du plaisir au clito dans l’étape en cours. Une idée marketing assez ludique mais peu pédagogique.
Vous saurez tout sur le clito, ou pas !L’idée de Clit Moi est donc de proposer à l’utilisateur de découvrir comment donner du plaisir en stimulant le clitoris d’une femme, en proposant plusieurs niveaux de jeu.… Lire la suite
Cet article Clit Moi, le jeu mobile qui veut apprendre à caresser un clito est apparu en premier sur Desculottées.
Sous l’influence du droit américain, dominé par le modèle contractuel du «consentement», certaines personnes pensent que la notion de «libre-accord» devrait être appliquée au domaine des relations intimes. Mais donner son accord est-ce vraiment être libre ?
En 1929, le président de la compagnie American Tobacco embauche le neveu de Freud, Edward Bernays, auteur d’un livre sur la façon de manipuler l’opinion en démocratie. Il s’agit d’augmenter les ventes de tabac en ouvrant un nouveau marché : celui des femmes. Comment ? «Facile, répond Edward Bernays. Il suffit de convaincre les femmes que fumer des cigarettes les rendra libres puisqu’elles seront alors les égales des hommes.» Un défilé de mannequins est organisé à New York pour donner l’impulsion à ce nouvel acte d’achat (déguisé en geste d’émancipation). Les journalistes viennent armés d’appareils photo : ils ont été préalablement avertis que les mannequins allumeraient des «torches de la liberté». Défiant les bonnes moeurs, les jeunes femmes allument des cigarettes puis les brandissent comme les symboles d’un âge plus éclairé.
Sommes-nous si libres lorsque nous fumons ?
Près d’un siècle plus tard, lorsque Suzanne X, atteinte d’un cancer des poumons décède et que son mari porte plainte contre Seita «en imputant son décès à la consommation de cigarettes Gauloises brunes», la Cour de cassation se livre à une véritable leçon de morale (audience du 8 novembre 2007). Elle «relève que Suzanne Y... a commencé à fumer à l’âge de 12‐13 ans […] et qu’à cette époque, il était déjà largement fait état par les médias des risques […] ; que par la suite, devenue majeure, épouse et mère de trois enfants, elle avait de même nécessairement dû être informée lors du suivi médical de ses grossesses, des risques résultant, tant pour elle‐même que pour l’enfant à naître, d’une consommation excessive de cigarettes». La conclusion tombe alors : elle ne peut s’en prendre qu’à elle‐même. Peu importe que la compagnie de tabac ait glissé dans les cigarettes des agents addictifs.
Les mises en garde servent seulement à exonérer les fabriquants
Dans un ouvrage intitulé L’Institution de la liberté (éditions PUF, 2018), Muriel Fabre-Magnon, professeur de droit à la Sorbonne, met en garde : «Le processus est le même en matière d’alimentation : des publicités poussent à la consommation de produits plus caloriques les uns que les autres, tout en indiquant que “pour rester en bonne santé, il faut consommer au moins cinq fruits ou légumes par jour” ou “faire de l’exercice régulièrement”. On connaît l’étape suivante : les consommateurs de ces produits favorisant l’obésité étant parfaitement informés et “libres” de les ingérer ou non, ils doivent être entièrement responsables de leur sort. Bien entendu, l’impasse est faite sur les enquêtes montrant de façon implacable que l’obésité est d’autant plus répandue que le milieu social est défavorisé, ou encore sur le rôle incitatif du matraquage publicitaire, quand il ne s’agit pas même de substances addictives glissées dans les […] fast-food.»
Etre forcé-e de «consentir» pour avoir accès à un bien…
Tous les «progrès» technologiques s’imposent à nous suivant les mêmes principes : il faut cliquer sur «Je consens». Vous voulez l’Internet ? Utiliser un programme ou un objet connecté ? Vous n’avez d’autre choix qu’autoriser tantôt l’accès à vos données, tantôt l’identification biométrique de votre visage. Que le consentement soit rendu obligatoire pour avoir accès aux biens et aux services fait évidemment partie de la stratégie : dans cette parodie d’acte libre, l’important est que vous soyez forcé de «consentir», par un acte «volontaire» (cliquer) qui vous retire ensuite toute possibilité de recours. Vous aviez été informé des risques. Vous étiez libre de ne pas cliquer. Vous voilà donc entièrement responsable de toutes les conséquences éventuellement dommageables.
… pour avoir accès à un soin
Ce que Muriel Fabre-Magnon nomme les «mascarades de consentement» se font toujours au détriment de la personne ayant consenti. «Ainsi, en matière médicale, le développement excessif de l’obligation d’information des médecins s’est retourné de façon cruelle contre les patients. […]. Les médecins établissent aujourd’hui de longs documents, égrenant un à un tous les risques […] que les patients doivent “accepter” de prendre s’ils veulent être soignés. Ces derniers sont, de fait, obligés de les signer, et la conséquence juridique est de décharger les médecins de toute responsabilité.» Vous aviez été prévenu ? Ne venez pas vous plaindre. «Une chose est certaine : cette illusion de liberté sert les intérêts du marché», souligne la chercheuse qui pointe les conséquences inévitables de cette logique : plus une société encourage le «consentement», plus elle encourage les «mises en garde» et les «avertissements» qui vont –inévitablement– avec la déresponsabilisation globale des fournisseurs de biens et de soins. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, puisqu’ils ont «informé» les clients et les patients.
… ou pour avoir accès à un câlin ?
Le consentement en matière sexuelle n’est pas moins coercitif lorsqu’il prend la forme d’un contrat. Aux Etats-Unis, les chantres du libéralisme veulent en faire «l’unique et indépassable modèle de toutes les relations humaines». Attention, danger ! prévient Muriel Fabre-Magnon : «Cette conception conduit à une juridicisation des relations individuelles […]. C’est ainsi qu’une loi a été adoptée en Californie le 28 septembre 2014 (elle a ensuite été imitée ailleurs) ayant pour but de forcer (sous peine de ne plus recevoir de financement public) les collèges et les universités à prendre des mesures pour que les étudiant‐e‐s formulent explicitement leur consentement avant d’avoir des relations sexuelles sur les campus universitaires, mettant ainsi les relations les plus intimes sous l’empire du droit.»
Quelles sont les conséquences d’un contrat sexuel ?
Imposer que les «parties» signent un contrat (échangent formellement leur consentement) avant d’avoir une relation n’a strictement rien à voir avec la protection des libertés individuelles, explique la chercheuse, car le contrat crée «des obligations juridiques, c’est‐à‐dire dont on peut poursuivre l’exécution forcée devant les tribunaux en cas d’inexécution par le débiteur. Dès lors, juridiquement, le consentement ne libère pas mais au contraire oblige.» Il oblige, par exemple, la personne qui a consenti à tenir sa parole ou à se taire définitivement. Et même si (heureusement), le contrat sexuel prévu par la loi américaine l’autorise à changer d’avis en cours de route, le fait qu’elle ait signé constitue un frein psychologique puissant : elle n’osera pas. N’osant pas, elle laissera faire.
«La personne perd sa liberté en la contractualisant»
«La personne perd sa liberté en la contractualisant», résume Muriel Fabre-Magnon qui oppose deux types de liberté : la «liberté par consentement» (trompeuse, car contractuelle) et la «liberté par volonté» (vraie car non figée). «La liberté syndicale, la liberté religieuse, ou encore la liberté sexuelle, supposent ainsi que, à tout moment, la personne ait la faculté d’agir ou de ne pas agir, ou encore de penser dans un sens ou dans un autre, et le cas échéant de changer d’attitude ou d’opinion. La liberté implique, jusqu’au dernier souffle, l’ouverture, le choix, et l’indétermination.» Aucun désir, aucun amour ne devrait avoir de «valeur obligatoire» entre les êtres. Il faudrait refuser de dire «Oui» une fois pour toute et procéder par contrôles de routine constants : en vérifiant, aussi souvent que possible, que tout va bien, que chacun est d’accord, que l’envie est là.
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A LIRE : L’institution de la liberté, Muriel Fabre-Magnan, éditions PUF, oct 2018.
CET ARTICLE FAIT PARTIE D’UN DOSSIER CONSACRE AUX IDENTITES ET AUX LIBERTES : «Trigger warnings : des «avertissements» sans dangers ?» ; «Balthus peut-il «déclencher” ?» ; «Se faire tatouer une publicité : possible ?» ; «Faudrait-il signer un contrat avant de faire l’amour ?»
LA NOTION DE CONSENTEMENT :
«Pourquoi dire Non: pour exciter le mâle ?»
«Un gay vous drague: que faites-vous ?»
«Pourquoi certain-es soumis-es crient Cornichon»
On reprend tranquillement du service sous une forme toute nouvelle, avec une rédactrice en chef que vous connaissez bien et une équipe plus qu’en forme pour vous proposer un contenu porn toujours aussi jouissif. Et comme vous m’avez tant manqué, je reviens avec la (Miss) Banana pour écarter tous ces vieux nuages (Owen) Grey. Je serai prête à tout pour répondre à vos (Little) Caprice, y compris en ce mois d'(Nenetl) Avril. Votre dévouée servitrice au rapport pour tous ces prochains dimanche. xoxoxo.
Petit passage sous le jet de Little Caprice qui passe du bon temps aux Maldives. À ce que je vois l’envie était trop pressante, même pas le temps de se déshabiller entièrement avant de commencer cette belle séance pleine de doigts et de zizi tout dur. En tout cas, Little Caprice sait toujours y faire quand il s’agit de sexyness sous cette délicieuse pluie chaude.
Ça faisait un petit moment que je n’avais pas été voir les productions de Miss Banana, alors quand une copine du lycée m’a envoyé ce lien, je n’ai pas été déçue du résultat. On est visiblement sur une vidéo avec un potentiel plus qu’énorme de se retrouver sur Out of Context Pornhub vu l’absurdité de la situation. Nous sommes effectivement face à un « Fire Noodle Challenge » en plein milieu d’une baise. Je n’imagine pas à quel point ça doit être désagréable, mais rien qu’à voir sa tête on peut en avoir un petit aperçu. Par contre, si on suit ses conseils, le sperme est un bon moyen d’apaiser les brûlures dues au piment. Je vous laisse tester.
Sous peine de me répéter, y’a vraiment un truc hypnotique avec les vidéos d’Owen Gray. TOUTES les femmes avec qui il a collaboré ont l’air de prendre un pied monstrueux. Bon là on dirait qu’Honey Gold suffoque sous strangulation alors qu’elle est en réalité en train de convulser d’un fucking plaisir au delà du supportable. N’est-ce pas fabuleux ? Le combo Wand/pénétration nous prouve une fois de plus son efficacité et sa puissance dans l’exécution.
Vous vous demandez quelle activité pratiquer ces prochains dimanches ? N’hésitez plus ! Liara Roux et Nenetl Avril seront de très bons conseils. Elles vous proposent pour ce soir quelques instants détente autour d’un canevas, d’un chevalet, d’un long fusain et d’un joli porte-jarretelles. Vous vous demandez sûrement ce que ça vient faire ici ? Regardez le petit sourire en coin de Liara et je vous laisse deviner.
Terminons par le plus connu des fétichismes avec Zefirka White : les petits petons. Aussi jolis soit-ils, ils me font irrémédiablement penser aux pattes toutes velues de ma chatte. Après s’être tranquillement installée sur mon entre-jambe, la voilà qui commence ses ronrons et les massages avec ses pattounes. Sa langue picotante vient nettoyer sa fourrure avant de doucement sombrer dans les ténèbres du soporifique sommeil.
Image en une : Honey Gold
PRÉSENTATION
Samedi 12 octobre 2019
de 21h00 à 05h30
Découvrez le programme de la NUIT ÉLASTIQUE : dancefloor, grand bar, immense donjon SM…
Deux niveaux, l’un convivial et festif avec le dancefloor et l’autre carrément sulfureux, érotique, pervers et sexe + bien d’autres choses.
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Capacité : 250 personnes.
1. Entrée et accueil accueil de la clientèle et des personnalités par Julie PommePhotos (appareils photos, smartphones ou autres) STRICTEMENT INTERDITES dans la backroom.
TENUE FETICHISTE STRICTEMENT OBLIGATOIRE Tenue vinyle, latex, wetlook, simili-cuir ou cuir véritable strictement obligatoire.Daniel, la vingtaine, est décédé dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 avril, suite à une rencontre malheureuse dans un bus de nuit en partance de Châtelet vers Villejuif. Il rentrait chez lui, accompagné de son ami Fred, après une soirée dans le marais, et ont proposé à cet inconnu de les rejoindre. …
L’article Meurtre d’un jeune gay à Villejuif : « le tueur court toujours » est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Quand Mme Pelletier posera les véritables bases du débat, qu'elle décrira les fondements même du principe du voile, (de la prostitution), qu'elle s'indignera des causes profondes de ces assujettissements, je croirai qu'elle défend toutes les femmes contre la domination masculine et qu'elle contribue au débat sur la laïcité.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrisme
Orgie de baisers, de sucions, de coups de reins, de nous ...
Orgie de votre sexe, de mon sexe fou en nous
Nous, disparus, absorbés,fusionnés
Nous devenu autre
Chatte bite, animal débridé qui ne respire plus qui ne parle plus mais geint, halèle, hurle
Bête sans passé avec pour seul avenir, l'éternité de l'instant présent
Secondes, minutes, heures oubliées, digérées, absorbées comme nous
Jouir, exploser, se poser, se séparer
L'autre redevient nous
Nous :
Vous et moi
Vous vers vos autres émois, moi vers mes mots
Dans nos chairs le secret de nos morsures
« Notre ville est internationale, ouverte, modérée, bienveillante, inclusive » et Mme Cerighelli « ne représente en rien les valeurs que nous défendons, les valeurs pour lesquelles nous sommes engagés chaque jour auprès de Saint-Germainois ».
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On croit rêver en entendant des féministes se porter à la défense du « droit » au hijab et même au niqab, au nom de la liberté des femmes de porter ce qu'elles veulent. Cette position radicale dénote une incompréhension des enjeux liés à l'islam politique qui menace toutes les libertés.
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeOn vous en avait parlé l’année dernière lors de son premier passage à Paris, le festival SNAP ! est le premier en France consacré à mettre en avant la parole des travailleur·ses du sexe en leur donnant une forte visibilité et un lieu d’expression libre. Après le succès de la première édition, Marianne Chargois, l’organisatrice a décidé d’emmener sa troupe en tournée dans toute la France et en Belgique. Voici le programme.
Projections, débats et performances, c’est ce qui vous attend si vous vous rendez sur une des dates de la tournée du festival SNAP !. Elle a commencé la semaine dernière à Lille devant un public curieux, qui a suivi avec intérêt les discussions et le spectacle.
La journée commence avec la projection du documentaire « Amateurs Professionnels » qui décrypte le monde de la webcam en quatre thèmes. Elle est suivi d’une rencontre avec Carmina [actuelle rédactrice en chef du Tag], la co-réalisatrice du film. Ensuite, dans la deuxième partie d’après-midi c’est le thème des violences faites aux travailleurs du sexe qui est abordé, avec la présence de militants confirmés : Thierry Schaffhauser du STRASS, Giovanna Rincon de Acceptess T, Pesha Shatte de SWAG (Auto défense) et Juan Florian de AIDES.
En soirée, les artistes présentent le Cabaret Pute, où ils expriment le vécu de leurs métiers à travers leur corps et leurs performances. On y retrouve avec plaisir « Les égoûts de l’hétérosexualité » de Marianne Chargois, et No Body is Perfect de Maxime Maes, ainsi qu’un intéressant moment avec Racoline où il s’agit de kalach’ et de chatte. La journée se termine avec un concert de l’énigmatique et magnétique King Baxter.
À ne pas louper à Paris, Bertoulle Beaurebec, une habituée des plateaux porno depuis quelques années, qui présentera « SUJET / OBJET » une performance mêlant body art et effeuillage érotique visant à dénoncer la manière dont les travailleuses du sexe sont silencées.
Retrouvez le SNAP! le 13 avril à Lyon, le 20 avril à Marseille, le 4 mai à Bordeaux, le 11 mai à Paris et le 16 mai à Bruxelles. Programme complet sur snapfest.fr.
Photos (c) SNAP ! Morgan RIO
On vous en a parlé l’année dernière lors de son premier passage à Paris, le Festival SNAP ! est le premier en France consacré à mettre en avant la parole des travailleur·ses du sexe. Après son succès en novembre, le festival sera sur les routes au Printemps, pour aller à la rencontre du public curieux d’en savoir plus sur les thématiques de leurs métiers.
À travers des films, des documentaires et des performances, le Festival SNAP ! permet aux travailleurs·ses du sexe de livrer des morceaux d’elles·eux, de leur vécu et leurs expériences. L’énorme avantage de cet événement est qu’il permet la rencontre avec le public initié ou non et laisse les concerné·es répondre aux questions lors de tables rondes ou au détour d’un verre, au bar. Cette année, Marianne Chargois, l’organisatrice, a décidé d’emmener sa troupe sur les routes de France et de Belgique pour multiplier les représentations et les rencontres.
Carmina au SNAP ! Tour Lille (c) SNAP ! Morgan Rio
Au programme : le documentaire « Amateurs Professionnels » de Carmina [actuelle rédactrice-en-chef du Tag] et Fred Dewitt qui décryptera pour vous le monde de la webcam en quatre épisodes, suivi d’une discussion avec Carmina sur son parcours entre le premier show et la création de sa société de production. Ensuite, sera abordé le thème douloureux des violences faites au travailleurs du sexe lors d’une table ronde avec notamment Thierry Schaffhauser du STRASS, Pesha Shate du SWAG, Giovanna Rincon de Acceptess T, ainsi que Juan Florian de AIDES.
Dans la soirée, les artistes proposent des performances poignantes pour s’exprimer à travers leur corps. On pourra se réjouir de retrouver « Les égoûts de l’hétérosexualité » de Marianne Chargois, mais aussi « No Body is Perfect » de Maxime Maes…
Marianne Chargois au SNAP ! Tour Lille (c) SNAP ! Morgan Rio
À ne pas manquer à Paris, Bertoulle Beaurebec et son superbe « Sujet/Objet » : une performance mêlant body art et effeuillage érotique visant à dénoncer la manière dont les travailleuses du sexe sont silencées.
Bertoulle Beaurebec au SNAP ! Tour Lille (c) SNAP ! Morgan Rio
Les prochaines dates sont : le 13 avril à Lyon, le 20 avril à Marseile, le 4 mai à Bordeaux, le 11 mai à Paris, le 16 mai à Bruxelles.
Programme complet sur snapfest.fr.
Photo en une Morgan Rio pour SNAP !