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Josée a encore frappé, et ce coup-ci c'est un petit raté... Coucher avec son ex et son pote n'est apparemment pas une très bonne idée.
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La position de l'andromaque, c'est tout simplement du sexe avec la femme dessus (sur l'homme, quoi). Et cette méthode promet de la rendre encore plus intense...
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Les musiciens du groupe de métal allemand Paul Landers et Richard Kruspe étaient en concert lundi à Moscou.
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Patrick Le Sage, dans son récit, répond à cette belle question qui brûle plusieurs lèvres : la domination érotique s’apprend-elle?
« J’appris à effleurer un corps du revers de la main, comment manier crescendo le martinet et ses lanières de cuir, comment doser la redoutable morsure de la cravache, j’appris à enserrer les mains, les chevilles, le cou, j’appris à respecter infiniment la femme dominée, j’appris à jouir de la volupté qu’elle m’offrait sans éprouver le moindre désir d’enfouir mon sexe dans son sexe, j’appris à regarder, à me nourrir du plaisir donné. J’appris à développer mon sens de l’esthétique, de la mise en scène indispensable à l’envol des corps, j’appris l’amour de la perfection, de la lenteur du cérémonial étroitement lié aux pratiques de l’éducation anglaise. »
Bon, lui il appelle ça l’éducation anglaise. Il semble l’utiliser dans le même sens que d’autres disent SM ou BDSM. On n’en fera pas un fromage.
La délicate alchimie du désir, du jeu et de la peur« J’appris enfin à maîtriser ce qui fonde le ciment même de ce désir accru, démultiplié, lors d’une séance de domination : la délicate alchimie du désir, du jeu et de la peur.
« J’aimerais vous confier ici une recette simple, applicable par tous. Seulement voilà : cette alchimie secrète, si recherchée par les femmes de qualité, ne peut se réduire à une formule. Il faut sentir, apprécier, varier, redéfinir sans cesse les ingrédients de la douleur, maintenir le plaisir, l’accentuer avec le précédent ingrédient sans franchir les limites du soutenable – et puis reculer toujours, au fil des séances, ces fameuses limites.
« Je découvris peu à peu cette sorte de plaisir, purement intellectuel, provoqué par l’acte de domination. Maîtriser au millimètre près les mises en scène, les varier à l’infini, surprendre sans relâche la soumise en déployant des trésors d’originalité, tout cela était un immense défi, et suscitait une excitation ravageuse.
« Mais ce qui s’empara de moi au fil de mon apprentissage résida davantage encore dans le goût suprême de dominer, d’avoir un pouvoir inégalé, inégalable sur l’être exposé à mes supplices – et aux bonheurs sexuels qui en découlent -, l’attrait, la drogue insensée diffusée directement dans mes veines par la confiance absolue, la passivité, l’obéissance parfaite – oui, parfaite – de la femme livrée à moi.
« Ce pouvoir-là vaut toutes les érections du monde, tous les orgasmes masculins quels qu’ils soient. Ajoutez à cela le plaisir doux-amer et piquant lié à la transgression des tabous… »
Patrick Le Sage dans Journal d’un maître, récit, Flammarion, 2005.
Bon, d’aucuns aiment se moquer de ce garçon. Ma foi, je me demande qui se moque de qui ici!
Je trouve que nous avons là l’essence d’un programme de vie intensément fol et follement intense… :->
D’autres textes sur Patrick Le Sage.
L’article On peut apprendre la domination érotique? est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Petits, gros, blancs, noirs, en pommes ou en poires, fermes ou tombants, les seins des femmes sont objets de fantasmes, mais également de tabous, en témoigne la faible représentation de leur diversité de taille, de forme et de couleur dans le milieu de la pornographie en ligne. Difficile de s’identifier aux performeuses de la pornographie mainstream lorsque l’on ne correspond pas aux critères de celles-ci. Dans ce milieu, les seins revêtent une importance capitale, sans pour autant représenter la réalité du corps des femmes, particulièrement au niveau de leur poitrine.
Dans le porn, la prédominance de l’irréelSi l’on demande à Bertoulle Beaurebec sa définition d’une poitrine normée dans le monde de la pornographie, sa réponse pose déjà le décor : « Une très grosse poitrine refaite, ronde, flottant d’une façon surréaliste par rapport à son poids et sa taille ». Lorsque l’on accède aux sites pornographiques les plus connus, et donc les plus fréquentés, on ne peut que rejoindre l’avis de la performeuse. Ça et là, les poitrines défient les lois de la gravité, jusqu’à pousser au questionnement sur notre propre cas. « La première fois que j’ai regardé du porno, c’est vraiment le truc qui m’a sauté aux yeux », soutient Julie, 37 ans, « j’avais la vingtaine, j’ai baissé les yeux sur ma poitrine et me suis surprise à me demander si sa forme était normale ».
Bertoulle Beaurebec au SNAP Festival
Difficile donc de trouver des vidéos de femmes aux seins non normés et, pour y parvenir, encore faut-il user la barre de recherche en mots-clefs spécifiques. « petits/gros seins, petits/gros tétons, poires, saggy… », énumère Annabelle, sociologue, « pour aller chercher des termes au-delà du gros et du petit, il faudrait déjà en connaître l’existence, et sans représentation – au quotidien comme dans le porn –, c’est aujourd’hui difficile ». Si beaucoup de femmes les connaissent, chez les hommes, la tâche semble plus ardue. « Franchement, quand je cherche une vidéo, je me casse pas la tête à essayer de trouver des seins en particulier. Si on les voit, ça me va ! », lance David, 31 ans. Le réflexe en la matière revient alors aux fétichistes. C’est le cas de Marvin, 27 ans, qui confie « ne pas pouvoir obtenir d’érection sans oeufs au plat ». Les tout petits seins, bonnets A, font exploser sa libido. « Le souci, c’est que ma notion de petitesse n’est visiblement pas la même que celle de la plupart des sites pornos », poursuit-il, « je peux donc chercher facilement une trentaine de minutes avant d’en trouver une qui me convienne ».
Du côté des MILF (Mother I’d like to fuck), l’irréel est poussé à son paroxysme. « J’aime bien regarder du porn quand j’ai la flemme d’imaginer, mais il me faut quelque chose qui se rapproche de mon corps et de mon âge », explique Lara, « le problème c’est que la majeure partie du temps, je tombe dans la catégorie des MILF sur les sites classiques, et je ne m’y reconnais pas au niveau physique en tant que quarantenaire ayant eu deux enfants ». Lara a ce que l’on appelle des saggy boobs, aka des seins qui « pendent », et en a assez de se voir implicitement bodyshamer par l’offre des sites pornographiques. « Le fait de cacher le véritable aspect du corps d’une grande partie des femmes, ayant eu des enfants ou non, c’est sexiste et révèle assez bien la cible de ces sites », soupire-t-elle.
Et en effet, le récent sondage du géant de la pornographie xHamster vient appuyer l’idée selon laquelle les principaux sites de porn tiennent pour cible les hommes.
Une offre modelée par les hommes, pour les hommesSur les 50 000 utilisateur·ice·s interrogé·e·s dans le monde, 25% se disent bisexuel·le·s, et « la grande majorité est constituée d’hommes » souligne le site. Le but du sondage ? Élaborer une intelligence artificielle répondant aux fantasmes des interrogés. Résultat, une jeune femme eurasiatique aux cheveux longs, lisses, noirs, les yeux bleus et… un bonnet D parfait. « Quand j’ai vu le compte Instagram créé pour cette IA, ça m’a énervée », confie Lara, « oui elle est jeune, oui elle est belle, mais c’est une création modelée par l’avis des hommes, et je suis fatiguée par ce principe ». La question de la forme des seins n’a d’ailleurs pas été posée ou il n’a pas été jugé utile d’en dévoiler les réponses, ce qui accentue encore l’invisibilisation de nombre de femmes dans ce milieu.
Shy Yume l’IA de Xhamster
Dans sa revue statistique de l’année 2018, les chiffres de Pornhub confirment que 2 visiteurs sur 3 sont des hommes. C’était ce que disait déjà une vieille étude sur la consommation sur les sites pornographiques datant de 2010 et sortie par OnlineMBA (sans qu’on sache trop leur méthodologie). « On est dans un cercle vicieux ici », explique Annabelle, « la demande, essentiellement masculine aux débuts du porn en ligne, a créé l’offre qui alimente des clichés, ancrant la demande initiale ». Les poitrines de femmes minces aux bonnets D, E et au-delà sont devenues une norme que l’on n’interroge plus vraiment dans le milieu de la pornographie mainstream en ligne. « De temps en temps, quelques sites reviennent prendre la température, avec un sondage comme celui de xHamster », poursuit la sociologue, « mais ils interrogent leurs utilisateurs, soit essentiellement des hommes qui se satisfont déjà de l’offre actuelle, et la valident à nouveau ». Difficile donc de se défaire des normes déjà contraignantes en société à l’égard des seins des femmes, et extrapolées dans le milieu du porn en ligne. « Étant donné que les seins des femmes sont hypersexualisés dans notre société , il aurait été impossible qu’ils n’occupent pas une grande place dans la pornographie », soulève Bertoulle Beaurebec.
Toutefois, la prédominance des fortes poitrines siliconées dans ce milieu vient modeler l’imaginaire masculin concernant le corps des femmes, et créer des complexes chez ces dernières.
« Je ne pouvais plus dormir sans soutien-gorge »Madeline, 29 ans, est sortie pendant deux ans et demi avec un homme qui lui a confié regarder du porn « au moins un jour sur deux, si ce n’est tous les jours ». « Le problème, c’est que cette consommation a créé chez lui des attentes irréalisables pour moi », explique la jeune femme, « lors de notre première nuit ensemble, il a eu l’air surpris en découvrant ma poitrine extirpée de mon soutien-gorge ». Lorsqu’elle lui demande pourquoi, son compagnon lui explique avoir été surpris par la différence entre sa poitrine liftée par un push up et la forme de celle-ci au naturel. « Ça m’a fait sourire, mais les remarques se sont succédé au cours de notre relation, au point de me créer de véritables complexes », déplore-t-elle. En effet, au bout de six mois, elle confie ne « plus pouvoir dormir sans soutien-gorge » lors des moments passés avec son petit ami. « Tous les hommes hétérosexuels ne sont pas comme ça, c’est vrai, mais ils ont, pour beaucoup, des attentes vis-à-vis de notre corps », note Madeline. Entre pornographie hétéronormée et sexisme ambiant, difficile effectivement d’écarter tout biais sexiste dans l’appréhension du corps des femmes par les hommes hétérosexuels.
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« C’est là que l’on note l’importance d’une éducation sexuelle dispensée auprès des adolescents », explique Annabelle, « si certains se confrontent au sexe en ayant reçu l’éducation nécessaire pour dissocier la pornographie du réel, d’autres, non ». Selon la sociologue, l’éducation sexuelle permettrait de remettre à zéro les idées préconçues tant sur le sexe que sur le corps des femmes. « Aujourd’hui, cette éducation est laissée à la société, aux représentations quotidiennes que l’on croise dans la rue, sur les publicités, à la télévision, dans les magazines… et sur internet au moyen des sites et images pornographiques », appuie-t-elle. Une idée partagée par Bertoulle Beaurebec. « On éduque les filles en leur disant que leur apparence est leur plus grande qualité. Qu’une femme accomplie se doit d’être désirée et convoitée par les hommes et jalousée par les autres femmes », explique l’actrice, « Alors quand on est abreuvées d’une représentation normée de ce qui est censé être beau chez une femme et qu’on ne possède pas les caractéristiques de cette représentation, on nourrit des complexes ». Entourées de poitrines défiant les lois de la gravité, les jeunes femmes voient alors leurs seins comme contraires à cette norme imposée.
Le féminisme et les réseaux à la rescousse« Je suis une femme, je consomme du porno sur internet, et en plus de ça, je suis lesbienne », souligne Elsa, 21 ans, « je ne corresponds absolument pas à la cible des sites de porn ‘classiques’ ». Par cela, l’étudiante souhaite dénoncer tant l’absence de représentation de son orientation sexuelle dans le porno mainstream, que le male gaze dominant dans celui-ci. « Il y a des vidéos de femmes ayant des rapports entre elles, mais on ressent clairement le male gaze (regard masculin) des réalisateurs, cadreurs, monteurs… Ces vidéos sont faites pour des hommes hétéros, pas pour moi », soupire-t-elle. Heureusement, Elsa a, depuis, découvert l’univers du porn féministe, plus proche de la réalité en termes de représentation des corps de femmes dans toutes leurs différences. « L’air de rien, ça fait du bien de voir une femme penchée avec des seins qui tombent comme les miens dans la même position », sourit Elsa.
Au-delà du milieu professionnel de la pornographie en ligne, les femmes ont également choisi d’investir les réseaux sociaux afin de reprendre la main sur la représentation de leurs seins. De la simple suggestion au soft porn, différentes techniques sont mises en œuvre en fonction des restrictions propres à chaque plateforme. Sur Instagram par exemple, la chasse aux tétons de femmes étant toujours d’actualité, les décolletés plongeants et autres t-shirts moulants prennent le relai. Chidera Eggerue, autrice à l’origine du #SaggyBoobsMatter (« les seins tombants comptent ») en a fait sa marque de fabrique. Surnommée « The Slumflower » sur les réseaux, la jeune femme de 24 ans arbore toutes sortes de décolletés, dévoilant une sublime poitrine tombante sortant des carcans imposés par les magazines, publicités, et l’offre pornographique classique. Alors qu’elle envisageait la chirurgie esthétique avant sa majorité, Chidera Eggerue a fini par rejeter les injonctions envers sa poitrine, pour embrasser pleinement la beauté de son corps au naturel. Ce self love, c’est d’ailleurs l’objet de son livre intitulé What a Time to be Alone, qui se veut manuel de réappropriation de soi en tant que femme dans un monde patriarcal.
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Sur Twitter, moins contraignant niveau censure sexiste visuelle, les femmes offrent aux utilisateurs et utilisatrices du réseau une représentation adéquate de leur corps au moyen de « nudes » (photo de nu) postés sur leur compte. Des petits seins, des gros seins, des seins qui pendent, des seins en transparence sous un t-shirt ou en gros plan, pris au reflex ou au smartphone… Il y en a pour tous les goûts, mais avant tout pour le self-love de l’autrice.
S’aimer soi avant toute autre personne, c’est aussi le crédo de Bertoulle Beaurebec. « Regardez les pornos, les magazines, le cinéma, la télévision, la publicité comme de la fiction. Car c’est bien de cela qu’il s’agit », conseille-t-elle, « Dans la vie réelle, personne ne se ressemble, il n’y a pas de modèle unique de beauté, et c’est tant mieux, on se ferait chier sinon ». Et l’actrice de conclure : « Pour plaire aux autres, il faut d’abord se plaire à soi. Plus que des seins, il n’y a rien de plus sexy que la confiance en soi ».
Image en une : Angela White
Cet article a été rendu possible par la contribution de leoluluftw à notre cagnotte de relancement sur Ulule.
Facebook supprime également les publications présentant de la nudité. On avait pris l’habitude depuis le temps qu’on scrolle les timelines des familles et des amis. Mais il est bon de rappeler que cette plateforme est également interdite au corps féminin dévoilé. Serguei Doublov en a fait les frais. Ce cliché, sans doute inspiré du photographe Lucien Clergue (ou de 9 semaines 1/2), trouve ici un asile paisible.
Modèle : Céline
Photographe : Serguei Doublov
Si vous souhaitez participer, envoyez-nous vos publications supprimées à photo@letagparfait.com
Ce sont les conclusions d'une étude réalisée par La National Longitudinal Lesbian Family Study et publiée dans la revue scientifique The New England Journal of Medicine.
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Qu'est-ce qui est petit, qui donne du plaisir mais qui fait peur à la plupart des mecs hétéros ? C'est la prostate, et il est temps de s'y intéresser.
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Plus enivrante que le vin : la salive de l’être désiré ? Il y a des hommes qui font plus qu'embrasser. Ils boivent avec la langue. A ce sujet, connaissez-vous la cosplayeuse Belle Delphine ?
En juillet 2019, après avoir vendu de l’eau de son bain, Belle Delphine -célèbre idole britannique adepte de cosplay– envoie un cadeau spécial à Ethan Klein (membre du duo comique H3H3 sur YouTube) : un pot contenant de la salive, accompagné d’une vidéo la montrant en train de remplir le pot en question. «Elle y bave, explique Ethan Klein. Elle bave énormément.» Sous ses allures d’offrande érotique, le pot contient ce que Belle Delphine pense d’Ethan Klein. Erotique ?
Casanova invente le «baiser de l’huitre»
Au XVIIIe siècle, alors que les nobles se mettent à manger des huitres accompagnées de champagne, Casanova met au point une recette : «Pour trois personnes. Prendre cent huîtres. En faire deux parts égales. Utiliser la première moitié en hors d’oeuvre, garder le reste pour le dessert. Après six huîtres chacun, ingurgitées en amuse-gueule, prendre les autres bouche à bouche». Avec cette recette, Casanova invente le «baiser de l’huitre». Ce baiser consiste à passer l’huitre de langue à langue. Dans Histoire de ma vie, Casanova s’enorgueillit de rendre les femmes folles de ce jeu amoureux. En 1754, c’est ainsi qu’il consacre plusieurs soirées à sa passion pour une religieuse échappée du couvent (la dénommée M.M.) : «Quelle sauce que celle d’une huître que je hume dans la bouche de l’objet que j’adore ! C’est sa salive. (1)», dit-il, avouant que – pour lui – c’est cela qui donne à l’huitre sa saveur. «L’huître se transforme alors en une sorte d’hostie délicieusement blasphématoire», commente Serge Safran dans L’Amour gourmand.
La salive comme aphrodisiaque ?
Boire la salive comme une liqueur précieuse : sacrilège ? Les libertins en ont bien conscience lorsqu’ils consacrent à la religion de l’amour cette sécrétion organique. Parmi les plus connus, L’abbé du Prat est celui qui publie – en 1683 – une ode à la salive dans un ouvrage galant (Vénus dans le cloître) : «Ta bouche est comme une ruche qui distille le nectar et l’ambroisie. […] Non, ma petite chère, l’industrieuse abeille ne saurait tirer du suc des fleurs ni de ces perles liquides qui forment la rosée, des douceurs qui approchent de celle de tes baisers ravissants. (2)» La métaphore est galante, mais trop peut-être : elle escamote la part de dégoût qui touche aux liquides intimes. Baudelaire, dans Les Fleurs du mal, chante la salive en termes plus contrastés : «Le démon accoutume ma lèvre à des philtres infâmes» (dans le poème La destruction), dit-il, jouant sur la double idée du philtre d’amour et du breuvage empoisonné.
«De cette bouche où mon coeur se noya» (la mulâtresse)
Pour Baudelaire, qui consacre de nombreux poèmes à la salive de ses idoles, ce liquide biologique a le pouvoir d’ensorceler. Dans Le Poison, chantant d’abord le vin, l’opium puis le venin qui coule des yeux verts de sa bien-aimée, il conclut : «Tout cela ne vaut pas le terrible prodige / De ta salive qui mord». Dans ce poème ambivalent, la salive de la maîtresse a le pouvoir même de l’eau du Léthé : la légende veut que les âmes des morts, ayant goûté à l’eau du Léthé, oublient totalement leur passé. La locution «Boire de l’eau du Léthé» peut se traduire : perdre la mémoire. Ce que Baudelaire formule ainsi (dans le poème Léthé) : «Pour engloutir mes sanglots apaisés / Rien ne me vaut l’abîme de ta couche ; / L’oubli puissant habite sur ta bouche, / Et le Léthé coule dans tes baisers.» Comparant la salive aimée aux eaux d’un fleuve des enfers, il insiste sur l’aspect sinistre de cette transfusion d’humeur. On n’avale pas la salive sans danger.
La symbolique des résidus humains
Dans un chapitre du livre Corps et affects (publié aux éditions Odile Jacob, en 2004), l’anthropologue Anibal Frias consacre une analyse passionnante à «la symbolique des déchets» : lorsque la salive sort de la bouche, dit-il, elle est «jetée hors» (ab-jectus) du corps humain, ce qui en fait quelque chose d’abject. En Occident, l’idée d’impureté s’attache –suivant deux axes (vertical et horizontal)– à tout ce qui va vers le bas, d’une part, et à tout ce qui se franchit la limite intérieur-extérieur, d’autre part. «Ce schème peut être appliqué aux déchets du corps. Passant du dedans au dehors, ils changent de sens, parfois de nom : les aliments deviennent du vomi ou des excréments, la salive du crachat ou de la bave. Ils signent un rejet violent. Les excrétions évacuées ou les sécrétions appartiennent à la catégorie générique des excreta.»
Faut-il être maso pour avaler des fluides ?
Il n’est d’ailleurs pas étonnant, ajoute-t-il, que lorsqu’on rejette quelqu’un, on dit «qu’il “nous fait vomir” ou “chier”». De même dire «de quelque chose que l’on n’en a “rien à foutre” ou “à péter”, traduit un rejet-aversion exprimé par une certaine orientation des flux corporels : du dedans vers le dehors.» A l’inverse, «des énoncés tels que : “boire les paroles de quelqu’un” ou le “dévorer des yeux” supposent qu’un grand intérêt est accordé à la personne ou à ses propos.» Lorsqu’elles quittent le corps, les substances organiques deviennent donc impures, ce qui explique pourquoi l’image d’une personne avalant de la salive (qui n’est pas la sienne) suscite en nous une forme de dégoût, mêlé d’admiration : faut-il être amoureux pour avaler des fluides de glandes salivaires ! A moins qu’il ne s’agisse d’une répugnante perversion ?
Une liquidité «comblante autant que périlleuse»
En novembre 2009, un Californien nommé Charles Hersel est arrêté par la police en flagrant délit de payer des ados pour que ceux-ci lui crachent au visage. La presse américaine le surnomme «déviant du mois». Il n’est finalement pas condamné. Mais la nouvelle de son acquittement, en 2012, suscite une nouvelle vague médiatique de haine, certains commentateurs n’hésitant pas à dire : «C’est bien qu’il n’ait pas été condamné, je vais pouvoir le contacter et lui montrer combien de glaviots j’ai en réserve.» Les résidus et les humeurs organiques suscitent une forme de révulsion très comparable celle que provoque la vue d’une chose putréfiée, ce qui explique en partie pourquoi les réactions de nausée sont si violentes. Mais ces réactions tiennent aussi du fait que la salive ici (dans le cas de Charles Hersel) suppose une trajectoire influencée par la pesanteur : du haut vers le bas.
La chute
«Jeter des ordures suppose un mouvement vers le bas, la poubelle ou la terre, ou vers le dehors», explique Anibal Frias qui insiste sur la valeur négative du mot «bas» : ce mot transmet «une image de chute qui a même origine que déchet […]. Cette chute peut avoir une valeur sociale, économique, religieuse ou morale. La déchéance est ainsi marquée par les insultes : Déchet ! Épave ! Débris ! Le mot “déchet” vient du vieux français “dechiet” qui exprime la déchéance. L’expression “tomber plus bas que terre” dit bien cette dégradation sociale et morale. Il implique l’idée de chute physique et d’un mouvement vers le “bas” : bas versus haut, et bas, vil et dégradé. La notion de chute peut être prise au sens religieux qui signifie alors une perte du sacré.» Ainsi donc, la salive qui tombe sur le visage et dans la bouche d’un autre, par contamination, peut le faire «tomber», l’avilir, le souiller… pour son plus grand bonheur, certainement, et pour notre plus grande horreur.
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LE SERPENT QUI DANSE (BAUDELAIRE)
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur !
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A LIRE : Corps et Affects, sous la direction de Françoise Héritier et Margarita Xanthakou, éd. Odile Jacob, 2004.
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NOTES
(1) Histoire de ma vie, Casanova, Robert Laffont, collection « Bouquins », 1993. Vol. 4, chap. IV, p. 759.
(2) Vénus dans le cloître ou la Religieuse en chemise, Abbé Du Prat, (1672), Aphrodite classique, 1979.
EN SAVOIR PLUS : «Crachat sexuel : un torrent d’amour»
Plus enivrante que le vin : la salive de l’être désiré ? Il y a des hommes qui font plus qu'embrasser. Ils boivent avec la langue. A ce sujet, connaissez-vous la cosplayeuse Belle Delphine ?
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Casanova invente le «baiser de l’huitre»
Au XVIIIe siècle, alors que les nobles se mettent à manger des huitres accompagnées de champagne, Casanova met au point une recette : «Pour trois personnes. Prendre cent huîtres. En faire deux parts égales. Utiliser la première moitié en hors d’oeuvre, garder le reste pour le dessert. Après six huîtres chacun, ingurgitées en amuse-gueule, prendre les autres bouche à bouche». Avec cette recette, Casanova invente le «baiser de l’huitre». Ce baiser consiste à passer l’huitre de langue à langue. Dans Histoire de ma vie, Casanova s’enorgueillit de rendre les femmes folles de ce jeu amoureux. En 1754, c’est ainsi qu’il consacre plusieurs soirées à sa passion pour une religieuse échappée du couvent (la dénommée M.M.) : «Quelle sauce que celle d’une huître que je hume dans la bouche de l’objet que j’adore ! C’est sa salive. (1)», dit-il, avouant que – pour lui – c’est cela qui donne à l’huitre sa saveur. «L’huître se transforme alors en une sorte d’hostie délicieusement blasphématoire», commente Serge Safran dans L’Amour gourmand.
La salive comme aphrodisiaque ?
Boire la salive comme une liqueur précieuse : sacrilège ? Les libertins en ont bien conscience lorsqu’ils consacrent à la religion de l’amour cette sécrétion organique. Parmi les plus connus, L’abbé du Prat est celui qui publie – en 1683 – une ode à la salive dans un ouvrage galant (Vénus dans le cloître) : «Ta bouche est comme une ruche qui distille le nectar et l’ambroisie. […] Non, ma petite chère, l’industrieuse abeille ne saurait tirer du suc des fleurs ni de ces perles liquides qui forment la rosée, des douceurs qui approchent de celle de tes baisers ravissants. (2)» La métaphore est galante, mais trop peut-être : elle escamote la part de dégoût qui touche aux liquides intimes. Baudelaire, dans Les Fleurs du mal, chante la salive en termes plus contrastés : «Le démon accoutume ma lèvre à des philtres infâmes» (dans le poème La destruction), dit-il, jouant sur la double idée du philtre d’amour et du breuvage empoisonné.
«De cette bouche où mon coeur se noya» (la mulâtresse)
Pour Baudelaire, qui consacre de nombreux poèmes à la salive de ses idoles, ce liquide biologique a le pouvoir d’ensorceler. Dans Le Poison, chantant d’abord le vin, l’opium puis le venin qui coule des yeux verts de sa bien-aimée, il conclut : «Tout cela ne vaut pas le terrible prodige / De ta salive qui mord». Dans ce poème ambivalent, la salive de la maîtresse a le pouvoir même de l’eau du Léthé : la légende veut que les âmes des morts, ayant goûté à l’eau du Léthé, oublient totalement leur passé. La locution «Boire de l’eau du Léthé» peut se traduire : perdre la mémoire. Ce que Baudelaire formule ainsi (dans le poème Léthé) : «Pour engloutir mes sanglots apaisés / Rien ne me vaut l’abîme de ta couche ; / L’oubli puissant habite sur ta bouche, / Et le Léthé coule dans tes baisers.» Comparant la salive aimée aux eaux d’un fleuve des enfers, il insiste sur l’aspect sinistre de cette transfusion d’humeur. On n’avale pas la salive sans danger.
La symbolique des résidus humains
Dans un chapitre du livre Corps et affects (publié aux éditions Odile Jacob, en 2004), l’anthropologue Anibal Frias consacre une analyse passionnante à «la symbolique des déchets» : lorsque la salive sort de la bouche, dit-il, elle est «jetée hors» (ab-jectus) du corps humain, ce qui en fait quelque chose d’abject. En Occident, l’idée d’impureté s’attache –suivant deux axes (vertical et horizontal)– à tout ce qui va vers le bas, d’une part, et à tout ce qui se franchit la limite intérieur-extérieur, d’autre part. «Ce schème peut être appliqué aux déchets du corps. Passant du dedans au dehors, ils changent de sens, parfois de nom : les aliments deviennent du vomi ou des excréments, la salive du crachat ou de la bave. Ils signent un rejet violent. Les excrétions évacuées ou les sécrétions appartiennent à la catégorie générique des excreta.»
Faut-il être maso pour avaler des fluides ?
Il n’est d’ailleurs pas étonnant, ajoute-t-il, que lorsqu’on rejette quelqu’un, on dit «qu’il “nous fait vomir” ou “chier”». De même dire «de quelque chose que l’on n’en a “rien à foutre” ou “à péter”, traduit un rejet-aversion exprimé par une certaine orientation des flux corporels : du dedans vers le dehors.» A l’inverse, «des énoncés tels que : “boire les paroles de quelqu’un” ou le “dévorer des yeux” supposent qu’un grand intérêt est accordé à la personne ou à ses propos.» Lorsqu’elles quittent le corps, les substances organiques deviennent donc impures, ce qui explique pourquoi l’image d’une personne avalant de la salive (qui n’est pas la sienne) suscite en nous une forme de dégoût, mêlé d’admiration : faut-il être amoureux pour avaler des fluides de glandes salivaires ! A moins qu’il ne s’agisse d’une répugnante perversion ?
Une liquidité «comblante autant que périlleuse»
En novembre 2009, un Californien nommé Charles Hersel est arrêté par la police en flagrant délit de payer des ados pour que ceux-ci lui crachent au visage. La presse américaine le surnomme «déviant du mois». Il n’est finalement pas condamné. Mais la nouvelle de son acquittement, en 2012, suscite une nouvelle vague médiatique de haine, certains commentateurs n’hésitant pas à dire : «C’est bien qu’il n’ait pas été condamné, je vais pouvoir le contacter et lui montrer combien de glaviots j’ai en réserve.» Les résidus et les humeurs organiques suscitent une forme de révulsion très comparable celle que provoque la vue d’une chose putréfiée, ce qui explique en partie pourquoi les réactions de nausée sont si violentes. Mais ces réactions tiennent aussi du fait que la salive ici (dans le cas de Charles Hersel) suppose une trajectoire influencée par la pesanteur : du haut vers le bas.
La chute
«Jeter des ordures suppose un mouvement vers le bas, la poubelle ou la terre, ou vers le dehors», explique Anibal Frias qui insiste sur la valeur négative du mot «bas» : ce mot transmet «une image de chute qui a même origine que déchet […]. Cette chute peut avoir une valeur sociale, économique, religieuse ou morale. La déchéance est ainsi marquée par les insultes : Déchet ! Épave ! Débris ! Le mot “déchet” vient du vieux français “dechiet” qui exprime la déchéance. L’expression “tomber plus bas que terre” dit bien cette dégradation sociale et morale. Il implique l’idée de chute physique et d’un mouvement vers le “bas” : bas versus haut, et bas, vil et dégradé. La notion de chute peut être prise au sens religieux qui signifie alors une perte du sacré.» Ainsi donc, la salive qui tombe sur le visage et dans la bouche d’un autre, par contamination, peut le faire «tomber», l’avilir, le souiller… pour son plus grand bonheur, certainement, et pour notre plus grande horreur.
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LE SERPENT QUI DANSE (BAUDELAIRE)
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur !
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A LIRE : Corps et Affects, sous la direction de Françoise Héritier et Margarita Xanthakou, éd. Odile Jacob, 2004.
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NOTES
(1) Histoire de ma vie, Casanova, Robert Laffont, collection « Bouquins », 1993. Vol. 4, chap. IV, p. 759.
(2) Vénus dans le cloître ou la Religieuse en chemise, Abbé Du Prat, (1672), Aphrodite classique, 1979.
EN SAVOIR PLUS : «Crachat sexuel : un torrent d’amour»
Nous y voilà ! Déjà la trois centième édition des gifs de la semaine. Vous avez relevé le défi lancé la semaine dernière en m’envoyant sur Twitter vos vidéos favorites. Ce n’était pas chose aisée, j’ai moi-même galéré de ouf. En même temps, qu’est-ce qui fait une bonne vidéo ? Les performeur·euses ? Le scénario ? Les pratiques réalisées ? La découverte ? L’idée de peut-être, un jour, assouvir ce fantasme ? On n’en sait généralement pas grand-chose. Ça touche souvent à quelque chose d’indicible et c’est peut-être bien ça la force du cinéma pornographique. Alors, accrochez-vous bien, ça va swinguer.
There’s a pornstar in My kitchen avec Alektra Blue & Keiran Lee en double portion. Pour ce porno loufoque à la sauce Brazzers, je me devais de vous en faire deux gifs. C’est assez hallucinant à quel point je suis incapable de regarder une de leur production dans l’optique de me masturber. Sincèrement, comment rester sérieuse face à ce délire complet ?
Je remercie la personne qui m’a envoyé cette vidéo parce que me voilà tout sourire. En réalisant le gif de l’amatrice Jada Conbreezy, je n’ai pu que remarquer sa bonne humeur et son enthousiasme face à l’auto-fessée. À califourchon sur son petit tabouret, Jada vous souhaite un bon dimanche.
Petit moment de nostalgie adolescente entre Mike Adriano & Nikita Bellucci pour Perv City – c’est pas moi qui le dit mais la personne qui m’a envoyé la vidéo. Alors on imagine la scène. Confortablement assis sur le canapé du salon, les pieds accrochés au tapis en moumoute, le soleil tape sur les fenêtres et crame l’herbe de la pelouse. La TV est sur « on » et la limonade sur la table. Les parents sont au boulot. Sauf, qu’il y a Nikita. Et là, ça change tout.
Blacked Raw avec Adriana Chechik, Jason Luv et Joss Lescaf, n’est-ce pas un combo parfait pour passer un excellent samedi soir en solo ? Je vous vois sourire. Bien sûr que vous êtes d’accord !
Aaahhh Danika Mori quand elle était encore anonyme. Quel plaisir de retomber sur cette vidéo que je n’avais pas visionnée depuis un petit bout de temps. Le couple est désormais célèbre par-delà les frontières et continue à se faire jouir en nous faisant jouir (vous suivez ?). Je me rappelle avec douceur à quel point ses vidéos avaient fait sauter l’internet et Le Bon Fap. Et ma culotte par la même occasion.
Ci-dessus, Danielle Soul et Lutro pour le fameux Girls Rimming. Il a la même coupe de cheveux que Tan France dans Queer Eye et les mêmes goûts déco que son collègue Bobby Berk. Mais c’est aussi un homme qui aime les rimjobs. Vous êtes nombreux·ses à partager son kink, alors de rien.
Avec Gia Paige pour Bratty Sis, c’est un retour au porno gonzo dans tout ce qu’il a de plus classique. Une chambre, des corps en plein dans la norme, l’actrice au centre du jeu, encore un homme-bite sans tête et une caméra sur le front. Perso, le POV a été pendant des années mon tag parfait,
Alli Rae & Summer Carter pour Nubiles Casting, c’est le paroxysme de la mise en abyme. Vous êtes actrices porno ? Venez passer un casting basé sur le scénario d’une actrice qui souhaite devenir actrice porno en suivant les conseils d’une actrices porno pour tourner un porno. Le tout en tournant un vrai porno. Vous voyez ?
Comment faire une sélection spéciale internaute sans la fabuleuse Rae Lil Black ? Son dévouement et sa passion pour la salive font d’elle une étoile montante du porno. Des vidéos amateurs aux super-productions tout en passant par la case porno indépendant, Rae se niche partout et ça, c’est un grand oui. Ici, elle performe avec le couple Truu.
Vous m’excuserez, mais je termine par l’une de mes vidéos favorites signée Girlsway. C’est en quelques mots une orgie 100 % féminine avec des performeuses complètement dingues commandées par la grande Kendra James, de l’huile à gogo, de la salive partout, des cheveux longs et un bordel sans nom. Sincèrement, comment résister à ça ?
Image en une : Megane par Jacques-Henri Heim
Alors qu'il avait tout misé sur « pénis dans vagin » jusqu'alors, ce madmoiZeau a fait une découverte qui a transformé sa sexualité. LE CLITORIS !
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Fais connaissance avec les différentes Infections Sexuellement Transmissibles (IST) afin de ne jamais les inviter dans ton slip !
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Notre délégation de Martinique et les associations Culture Egalité et Siwo.972 vous invitent à une soirée d'échanges pour faire le point sur les réalités et les mythes de la prostitution !
Préjugés, traitement politique divers, la prostitution nous interpelle, car si elle se passe souvent sur la voie publique, elle touche à l'intime.
Est-elle une forme ultime de la violence sociale entre les sexes ou une transaction commerciale comme les autres ?
Loin des clichés et de la bien pensance, le 26 juillet, échangeons ensemble, entre femmes, sur une réalité habitée majoritairement par nous, les femmes.
Le carbet débutera par une présentation des associations, puis nous visionnerons le film documentaire Les survivantes de la prostitution, avant de vous laissez la parole en dégustant les smoothies de Siwo.972. En partenariat avec l'association Culture Egalité et Siwo.972, grâce au soutien de la Fondation Raja-Danièle Marcovici.
Infos pratiquesLa prostitution, mythes & idées reçues. Le Carbet de l'égalité
Vendredi 26 juillet 2019 de 18:00 à 20:00, à Siwo.972 (75 Rue Moreau de Jonnes, Fort-de-France)
Renseignements et inscription (obligatoire) au 06 96 53 71 16 ou au 06 96 19 92 53 et par message sur la page de la délégation.
Tu te sens comme une étoile de mer durant tes ébats ? Pas de panique mon crustacé, voici des tips pour prendre les choses en main et dominer la situation pendant le sexe.
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Jouir, c’est pas une obligation, ok ? Mais c’est quand même cool quand ça se produit au détour d’un rapport consenti et moite. QueenCamille te donne quelques pistouilles pour grimper aux rideaux, comme disent les jeunes.
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On peut en penser ce qu'on veut, la vie offre tout de même des moments très agréables. Des bonheurs tout simples. Le premier bonheur de ce jour, c'est d'ouvrir les yeux sur deux chats allongés près de moi dans ce que j'imagine être un profond sommeil. Naïveté de croire un chat endormi du seul fait qu'il ait les yeux fermés.
- Les Carnets de Sisyphe 2002-2011 / Brassens, philoTu es chaude comme un panini au soleil, mais ton partenaire préfère les livres aux fellations ? Épineuse situation que la Boîte à Q va tenter de démêler aujourd'hui !
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Dans Mon cul, ma psy et moi, une madmoiZelle suit une thérapie enregistrée pour reprendre le contrôle de sa sexualité. Retrouve tous les épisodes ici !
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Sur ce cliché, rien à signaler. Si ce n’est un pubis, des poils, un sexe féminin qu’on ne voit pas mais qu’on devine. Impensable d’afficher cette photo pourtant si peu explicite sur n’importe quel réseau social. Chris nous partage ici un cliché de la performeuse Lina Bembe. Doux et intime.
Modèle : Lina Bembe
Photographe : Chris Nutt également sur Instagram.
Si les Mondiaux féminin et masculin de football ont fait le plaisir des téléspectateurs, ils n’ont pas fait celui des tubes. Pendant les deux événements, leur fréquentation a baissé de façon drastique… En particulier lors des victoires des Bleu·es.
La Coupe du Monde féminine de football s’est achevée le 7 juillet dernier par la victoire des États-Unis et du foot féminin en général. La FIFA l’affirme : il s’agit de la « meilleure Coupe du monde féminine de l’histoire », et les footballeuses ont enfin eu droit à la reconnaissance qu’elles méritent. Pendant la diffusion des matchs, les chaînes ont fait le plein de téléspectateurs. Pendant ce temps, la fréquentation de Pornhub, elle, est tombée en chute libre.
Ainsi en France, à l’occasion des quarts de finale opposant l’équipe de France de football à l’équipe des États-Unis, le trafic du tube a chuté de 22 %. En revanche, les Américains n’ont pas vraiment changé leur consommation, puisque les audiences du site n’ont baissé que de 5% au pays de l’Oncle Sam, y compris le soir de la finale face aux Néerlandaises.
Le Mondial 2018, plus fort contre le porno que le Mondial 2019Si le Mondial féminin montre une baisse déjà significative des audiences sur le tube, ce n’est rien en comparaison de l’impact du Mondial masculin. Est-ce parce les Bleus sont allés jusqu’à la finale ? Toujours est-il que, lors de la finale France-Croatie, le site a enregistré une baisse de trafic de 55 % en France. À titre de comparaison, la demi-finale face à la Belgique a entraîné une baisse de trafic de 45 % en moyenne, contre 30 % lors des quarts face à l’Uruguay.
Ces chutes de fréquentation commencent environ deux heures avant le début de la rencontre – le stress, peut-être ? – et atteignent leur point culminant pendant la deuxième mi-temps. Puis, le trafic normal reprend petit à petit après l’issue des matchs. À croire que les supporters ont envie de célébrer la victoire collective en s’offrant un petit plaisir solitaire.
L’impact du football sur les tagsÉvidemment, les Coupes du Monde de football, masculine comme féminine, ont eu un certain impact sur les fantasmes des fans de ballon rond. Ainsi, pendant le Mondial 2019, les recherches pour le terme « soccer player » (footballeur ou footballeuse en français) ont augmenté de 199 %. « Soccer girl » (footballeuse) a grimpé de 182 %, tandis que « Soccer » (football) et « World Cup » ont grimpé de 153 et 149 % respectivement.
Sur la plage abandonnée, coquillages et IST... Voici quelques conseils pour tâter le goujon en bord de mer, tout en préservant sa santé et l'ordre public.
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Penchons-nous sur le sujet éternel de la taille de la teub. Qui a dit qu'il fallait un gros zizi pour donner du plaisir ?
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Saviez-vous que Marcel Carné était homosexuel ? Et que l’histoire d’amour dans “Les enfants du paradis” n’en est pas une ? Dans “Homosexualité, censure et cinéma”, Christophe Triollet s’attaque à ce qu’il désigne volontiers comme la transgression ultime.
«En matière de censure cinématographique, bien avant la violence, le sexe ou la religion, l’homosexualité fait l’unanimité contre elle.» Après avoir traité du gore, du porno, du sacrilège et de l’ultra-violence, Christophe Triollet –créateur de la revue Darkness– consacre un ouvrage à ce qu’il désigne comme le sujet parmi les plus tabous de tous : l’homosexualité. Son nouvel opus –Homosexualité, censure et cinéma (éditions LettMotif)– est un recueil d’articles publiés dans Darkness et signés par une brochette d’historiens du cinéma, de juristes et de passionnés qui brossent à grands traits la fresque historique des batailles que les gays mènent pour avoir sur grand écran autre chose que le rôle du “bad gay guy”. De fait, entre les années 1930 et 1960, les gays n’ont pas de chance comparés aux lesbiennes. Alors que Marlène Dietrich (Morocco), Barbara Stanwyck (Ladies they talk about) ou Greta Garbo (La reine Christine) assoient de magnifiques rôles de femmes fortes et ouvertement homosexuelles, les gays eux n’ont guère le choix : soit on leur fait jouer le rôle du précieux ridicule (1), soit celui de l’ignoble pervers (2). Soit ils font rire, soit ils suscitent l’épouvante.
Charlton Heston dans un rôle de gay… malgré lui
Mais la censure n’est jamais si efficace et certains d’entre eux parviennent malgré tout à obtenir de beaux rôles… en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas (de chouettes potes, souvent). L’exemple le plus connu, c’est bien sûr celui de Ben-Hur de William Wyler (1959) : en apparence, le film raconte une histoire d’amitié entre Judah Ben-Hur (Charlton Heston), riche prince de Judée, et Messala (Stephen Boyd), nouveau tribun et chef de la garnison romaine de Jérusalem. En réalité… Dans le documentaire The Celluloid Closet, Gore Vidal, scénariste du film, raconte qu’il eut l’idée de pimenter l’histoire en en imaginant une relation amoureuse entre Ben-Hur et Massala. Sachant que Charlton Heston refuserait de jouer un rôle de «pédéraste», il fallait que cela reste un secret. Le réalisateur «ne mit dans la confidence que Stephen Boyd qui surjoua l’homosexualité tacite dans le film, en prenant plus de plaisir encore, fort de l’ignorance de Heston sur cet aspect.» Sans le savoir Heston devint une icône gay.
Contourner (malhabilement) la censure
Il existe d’autres tours de passe passe au cinéma. La version pour grand écran de La Chatte sur un toit brûlant (1958), signée Elia Kazan et Richard Brooks, évacue totalement les allusions homosexuelles… sans vraiment faire illusion. Comment comprendre l’histoire autrement que comme l’amour contrarié d’un homme marié pour un amant mort ? Cet homme marié –Brick (Paul Newman)– refuse de coucher avec son épouse –Maggie (Elizabeth Taylor)– parce qu’il est déprimé : son «meilleur ami», Skipper, s’est suicidé car il ne supportait pas d’être homosexuel. Voilà l’histoire originale dont le film s’inspire. Pour éviter la censure, Kazan et Brooks en font une invraisemblable histoire d’adultère et de jalousie : officiellement, Brick soupçonne sa femme d’avoir couché avec Skipper puis de l’avoir poussé au suicide. Ce qui est absurde. Le scénario est (volontairement ?) si mal ficelé que «l’informulable homosexualité transpire de chaque réplique».
Faire passer le gay pour un amoureux trop transi
Mais le tour de passe passe le plus surprenant c’est celui qui s’opère dans Les enfants du paradis. Certains critiques interprètent le film de Marcel Carné comme l’expression la plus «poignante, bien que déguisée, de son homosexualité». Officiellement, c’est l’histoire d’amour entre Baptiste, un jeune mime idéaliste (Jean-Louis Barrault) et une prostituée au grand coeur (Arletty). Officieusement ? «Dans la chambre de la jeune femme, et alors qu’il vient de lui déclarer son amour, il est troublé, comme pourrait l’être un enfant, au moment où la jeune femme se déshabille naturellement devant lui “Tournez-vous si ça vous gêne”, lui lance-t-elle en souriant. En s’exécutant, le personnage masculin révèle son incapacité à appréhender la femme aimée comme un être réel. À l’instar des romantiques, Baptiste idéalise à l’excès celle qu’il aime, la transforme en icône. […] Le lendemain matin, Garance, déjà habillée, serre contre sa poitrine la tête de son amant, comme une mère le ferait avec son enfant.» Faire du gay un amant platonique, en mal d’une déesse mère, c’est la façon la plus détournée de représenter au cinéma un homosexuel qui ne soit ni une folle, ni un dégénéré. Et ça passe. Ni vu, ni reconnu ?
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A LIRE : Homosexualité, censure et cinéma, dirigé par Christophe Triollet, éditions LettMotif, 2019.
NOTES
(1) Dans The Public Enemy (1931), William Wellman «met ainsi en scène un tailleur efféminé à la moustache finement taillée et aux mains baladeuses qu’il promène le long du corps de Tom Powers (James Cagney), un youngster à la gâchette facile dont il semble plus émoustillé qu’effrayé de prendre les mesures. Cette scène, au cours de laquelle le tailleur s’exclame “Quels muscles !” en levant les yeux au ciel après avoir palpé un biceps de Powers, sera d’ailleurs coupée à la réédition du film en 1941 – c’est-à-dire après la constitution de la Production Code Administration (PCA) et la nomination à sa téte de Joseph Breen, catholique orthodoxe ultra-conservateur bien décidé à faire enfin régner l’ordre à Hollywood.» (Source : «L’amour impur à l’ère du pré-Code. Être homosexuel dans le cinéma hollywoodien des années 1930-1934», de Benjamin Campion, dans Homosexualité, censure et cinéma).
(2) Dans le Faucon maltais de Dashiell Hammett, porté au cinéma par John Huston (1941) Peter Lorre apparaît sous les traits de Joel Cairo, «criminel trop parfumé et trop élégant entretenant des rapports très étroits avec un de ses complices dans le second (et suçotant de façon très suggestive le pommeau de sa canne). Les portraits de ces deux personnages secondaires (mais essentiels) n’en sont pas moins noircis dans la version filmique, manière, en les rendant repoussants, de répondre aux interdits du Code Hays : ces êtres bizarres, louches – dans leurs désirs inavouables comme dans leurs actes – sont renvoyés du côté obscur de valeurs américaines qu’ils menacent.» (Source : «L’amour impur à l’ère du pré-Code. Être homosexuel dans le cinéma hollywoodien des années 1930-1934», de Benjamin Campion, dans Homosexualité, censure et cinéma).
Saviez-vous que Marcel Carné était homosexuel ? Et que l’histoire d’amour dans “Les enfants du paradis” n’en est pas une ? Dans “Homosexualité, censure et cinéma”, Christophe Triollet s’attaque à ce qu’il désigne volontiers comme la transgression ultime.
«En matière de censure cinématographique, bien avant la violence, le sexe ou la religion, l’homosexualité fait l’unanimité contre elle.» Après avoir traité du gore, du porno, du sacrilège et de l’ultra-violence, Christophe Triollet –créateur de la revue Darkness– consacre un ouvrage à ce qu’il désigne comme le sujet parmi les plus tabous de tous : l’homosexualité. Son nouvel opus –Homosexualité, censure et cinéma (éditions LettMotif)– est un recueil d’articles publiés dans Darkness et signés par une brochette d’historiens du cinéma, de juristes et de passionnés qui brossent à grands traits la fresque historique des batailles que les gays mènent pour avoir sur grand écran autre chose que le rôle du “bad gay guy”. De fait, entre les années 1930 et 1960, les gays n’ont pas de chance comparés aux lesbiennes. Alors que Marlène Dietrich (Morocco), Barbara Stanwyck (Ladies they talk about) ou Greta Garbo (La reine Christine) assoient de magnifiques rôles de femmes fortes et ouvertement homosexuelles, les gays eux n’ont guère le choix : soit on leur fait jouer le rôle du précieux ridicule (1), soit celui de l’ignoble pervers (2). Soit ils font rire, soit ils suscitent l’épouvante.
Charlton Heston dans un rôle de gay… malgré lui
Mais la censure n’est jamais si efficace et certains d’entre eux parviennent malgré tout à obtenir de beaux rôles… en se faisant passer pour ce qu’ils ne sont pas (de chouettes potes, souvent). L’exemple le plus connu, c’est bien sûr celui de Ben-Hur de William Wyler (1959) : en apparence, le film raconte une histoire d’amitié entre Judah Ben-Hur (Charlton Heston), riche prince de Judée, et Messala (Stephen Boyd), nouveau tribun et chef de la garnison romaine de Jérusalem. En réalité… Dans le documentaire The Celluloid Closet, Gore Vidal, scénariste du film, raconte qu’il eut l’idée de pimenter l’histoire en en imaginant une relation amoureuse entre Ben-Hur et Massala. Sachant que Charlton Heston refuserait de jouer un rôle de «pédéraste», il fallait que cela reste un secret. Le réalisateur «ne mit dans la confidence que Stephen Boyd qui surjoua l’homosexualité tacite dans le film, en prenant plus de plaisir encore, fort de l’ignorance de Heston sur cet aspect.» Sans le savoir Heston devint une icône gay.
Contourner (malhabilement) la censure
Il existe d’autres tours de passe passe au cinéma. La version pour grand écran de La Chatte sur un toit brûlant (1958), signée Elia Kazan et Richard Brooks, évacue totalement les allusions homosexuelles… sans vraiment faire illusion. Comment comprendre l’histoire autrement que comme l’amour contrarié d’un homme marié pour un amant mort ? Cet homme marié –Brick (Paul Newman)– refuse de coucher avec son épouse –Maggie (Elizabeth Taylor)– parce qu’il est déprimé : son «meilleur ami», Skipper, s’est suicidé car il ne supportait pas d’être homosexuel. Voilà l’histoire originale dont le film s’inspire. Pour éviter la censure, Kazan et Brooks en font une invraisemblable histoire d’adultère et de jalousie : officiellement, Brick soupçonne sa femme d’avoir couché avec Skipper puis de l’avoir poussé au suicide. Ce qui est absurde. Le scénario est (volontairement ?) si mal ficelé que «l’informulable homosexualité transpire de chaque réplique».
Faire passer le gay pour un amoureux trop transi
Mais le tour de passe passe le plus surprenant c’est celui qui s’opère dans Les enfants du paradis. Certains critiques interprètent le film de Marcel Carné comme l’expression la plus «poignante, bien que déguisée, de son homosexualité». Officiellement, c’est l’histoire d’amour entre Baptiste, un jeune mime idéaliste (Jean-Louis Barrault) et une prostituée au grand coeur (Arletty). Officieusement ? «Dans la chambre de la jeune femme, et alors qu’il vient de lui déclarer son amour, il est troublé, comme pourrait l’être un enfant, au moment où la jeune femme se déshabille naturellement devant lui “Tournez-vous si ça vous gêne”, lui lance-t-elle en souriant. En s’exécutant, le personnage masculin révèle son incapacité à appréhender la femme aimée comme un être réel. À l’instar des romantiques, Baptiste idéalise à l’excès celle qu’il aime, la transforme en icône. […] Le lendemain matin, Garance, déjà habillée, serre contre sa poitrine la tête de son amant, comme une mère le ferait avec son enfant.» Faire du gay un amant platonique, en mal d’une déesse mère, c’est la façon la plus détournée de représenter au cinéma un homosexuel qui ne soit ni une folle, ni un dégénéré. Et ça passe. Ni vu, ni reconnu ?
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A LIRE : Homosexualité, censure et cinéma, dirigé par Christophe Triollet, éditions LettMotif, 2019.
NOTES
(1) Dans The Public Enemy (1931), William Wellman «met ainsi en scène un tailleur efféminé à la moustache finement taillée et aux mains baladeuses qu’il promène le long du corps de Tom Powers (James Cagney), un youngster à la gâchette facile dont il semble plus émoustillé qu’effrayé de prendre les mesures. Cette scène, au cours de laquelle le tailleur s’exclame “Quels muscles !” en levant les yeux au ciel après avoir palpé un biceps de Powers, sera d’ailleurs coupée à la réédition du film en 1941 – c’est-à-dire après la constitution de la Production Code Administration (PCA) et la nomination à sa téte de Joseph Breen, catholique orthodoxe ultra-conservateur bien décidé à faire enfin régner l’ordre à Hollywood.» (Source : «L’amour impur à l’ère du pré-Code. Être homosexuel dans le cinéma hollywoodien des années 1930-1934», de Benjamin Campion, dans Homosexualité, censure et cinéma).
(2) Dans le Faucon maltais de Dashiell Hammett, porté au cinéma par John Huston (1941) Peter Lorre apparaît sous les traits de Joel Cairo, «criminel trop parfumé et trop élégant entretenant des rapports très étroits avec un de ses complices dans le second (et suçotant de façon très suggestive le pommeau de sa canne). Les portraits de ces deux personnages secondaires (mais essentiels) n’en sont pas moins noircis dans la version filmique, manière, en les rendant repoussants, de répondre aux interdits du Code Hays : ces êtres bizarres, louches – dans leurs désirs inavouables comme dans leurs actes – sont renvoyés du côté obscur de valeurs américaines qu’ils menacent.» (Source : «L’amour impur à l’ère du pré-Code. Être homosexuel dans le cinéma hollywoodien des années 1930-1934», de Benjamin Campion, dans Homosexualité, censure et cinéma).
Depuis le début du projet il y a deux ans, la politique de SEX-ED + a été de ne pas produire d’outils pédagogiques avec des couleurs de peaux réalistes. En effet, on pense qu’il est tout à fait possible de parler d’anatomies génitales tout en utilisant des reproductions vertes, mauves ou jaune vif…La crainte était que des outils aux couleurs de peaux réalistes ouvrent la porte à des questions ou commentaires dommageables et stigmatisants. Lorsqu’on parle des corps et des sexualités, les stérétypes racistes ne sont jamais très loin de la surface…
La seule exception à cette règle est lorsque les outils sont destinés à un public qui vit avec une déficience intellectuelle et/ou est sur le spectre de l’autisme, car celui-ci réagit mieux à des modèles réalistes.
La politique de SEX-ED + a cependant été remise en question lors de la National Sex Education Conference à Newark, USA, au mois d’avril. À cette occasion, plusieurs éducateurs et éducatrices à la sexualité racisé.e.s ont déploré le manque de supports anatomiques réalistes et représentant la diversité des couleurs de peau pour l’éducation à la sexualité. Un merci spécial au Dr Wendasha, The Sensible Sexpert et à Melissa Pintor Carnegey from Sex Positive Families pour leurs commentaires et leur apport à cette reflexion.
SEX-ED + a écouté. A pris des notes. A appris la peinture sur silicone (pas facile quand on n’a aucune pratique artistique sur laquelle s’appuyer). Et aujourd’hui on vous présente la première vulve de couleur de peau réaliste sortie de l’atelier. Il nous reste encore beaucoup à apprendre en peinture avant que ces outils soient disponibles à la vente, mais on va continuer à travailler là desssus. En attendant, continuez à nous envoyer vos commentaires afin qu’on puisse continuer à développer les outils dont VOUS AVEZ BESOIN pour faire votre important et formidable travail.
“Think about how it is so difficult to find anatomy pictures or anatomical models that feature skin tones that reflect people of color. We show up in spaces with whatever diagrams or pictures we have and tell a room full of youth of color that ‘These parts look like your parts,’ just to hear them say ‘No, those parts don’t look like mine,’ because the flesh tone is not the same. For some people, this might seem like an insignificant detail but representation matters. Representation matters in everything that we do. Youth of color need to see people who look like them showing up to teach lessons with culturally relevant resources. Trying to find ways to make these types of changes will help us address how race and racism play roles in sexuality education.” – Nakisha Floyd
Le billet LA REPRÉSENTATIVITÉ EST IMPORTANTE! apparaît en premier sur SEX-ED +.
Warning, warning ! Nous allons bientôt passer à la centaine supérieure. Alors petit challenge pour la semaine prochaine : j’aimerais que vous m’envoyiez en message privé sur Twitter vos vidéos (légales hein) préférées. J’en ferai la sélection d’une petite dizaine en un article bien juteux comme on aime. C’est un peu ma façon de vous remercier, car sans vous le Tag Parfait n’existerait sûrement plus. Chaque semaine, chaque article et chaque gifs de la semaine sont possibles grâce à vos soins et encouragements. Alors encore une fois, mille mercis.
Là, je dois que dire qu’Ivy Satinee s’est surpassée. Je suis arrivée sur son profil parce que j’ai eu un crush sur son petit minois et me voilà en fasse d’une femme déguisée en flic en train de sucer et de faire éjaculer ses ours en peluche triple dimension. Qui suis-je ? Dans quel état j’erre ? Merci de me ramener dans le droit chemin de l’internet et de ne plus jamais me laisser entrer dans un magasin de jouets. Merci.
S’il y a bien une chose que je ne peux pas voir dans le porno, ce sont les prolapsus. Généralement, je ferme tous les onglets de mon ordi et je vais me mettre en boule dans mon lit. Sauf qu’avec Charlotte Sartre sur Twitter, nous ne sommes à l’abri de rien. C’est pour cette raison que j’ai décidé de m’orienter vers un art qu’elle maitrise à la perfection : le pipi. Dans Rest in Piss #2 (bonne vanne), ma Charlotte adorée s’amuse et fait tourner. C’est pas beau ça ?
Les vacances, pour celles et ceux qui peuvent en prendre, c’est avant tout un moment de détente. Des balades, de la lecture, des grosses teufs et des moments de self-baise au bord d’une rivière. Confortablement installée, Cassidy Klein a bien compris l’enjeu estival. Au plus près de la faune et de la flore, Cassidy s’est installée tranquillement sur sa serviette éponge. Une fois que son corps s’est acclimaté à la chaleur ambiante, que ses fessiers étaient au sommet, elle s’est laissée aller au meilleur jeu de l’été. Qui veut la rejoindre ?
Sam Morris surpasse tout le monde. Ses réalisations sont absolument sublimes et ses modèles… Comment dire ? Ils aiment manger de grosses pommes bien juteuses. Ils savent croquer le fruit défendu à pleine dent, comme Cameron. Ils ne laissent personne indifférent, surtout pas moi.
Vex Ashley, Mickey Mod et Owen Gray sont réunis dans un seul et même court-métrage pour un threesome ultra intense signé Four Chambers. À mi-chemin entre voyeurisme et cuckold, le trio fonctionne à merveille et fait sauter les barrières du plaisir. Le jeu avec le miroir est absolument sublime et les lumières contrastent parfaitement avec l’ambiance plus que brulante qui s’en dégage.
Et pour vous donner un peu de motivation pour la semaine pro, je vous présente mon crush de la semaine :
Image en une : Arabelle Raphael
Ce samedi 20 juillet, c'est la première marche des fiertés de Bialystok, grande ville de l’est, qui a été attaquée à plusieurs reprises par des ultranationalistes, principalement des supporteurs de foot.
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En été, les occasions de sexe aquatique ne manquent pas. Plonge-toi dans les conseils de Queen Camille pour faire l'amour sans risque en jacuzzi, piscine ou pleine mer.
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Josée l'Obsédée aime se faire tirer les cheveux et laisser pousser sa toison. Par une chaude nuit d'été, elle a réuni ses deux passions.
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Dans la famille des fantasmes, le plan à trois l’emporte souvent haut la main parmi ceux que les couples et célibataires rêvent de réaliser un jour dans leur vie. Comme tout fantasme, il y a ce qu’on s’imagine et il y a la réalité, qui peut être conforme, en dessous ou au dessus de nos attentes. Dans le cas du plan à trois en couple, une première fois est un cap dans la relation du couple, ainsi qu’une position délicate pour la troisième personne, ce qui peut dérouter chacun.e des personnes concernées.… Lire la suite
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Avant ce 18 juillet, en saisissant le mot dans le moteur, vous retombiez inévitablement sur des suggestions explicites. Mais plus généralement, la recherche renvoie désormais à du contenu « informatif ».
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En 2018, l'équipe a privilégié les partenariats pour pouvoir contribuer à des actions marquantes et de grande ampleur auprès du grand public.
En janvier puis en mars, la délégation s'est ainsi associée à Osez le Féminisme ! 25 pour collecter et distribuer des produits d'hygiène féminine aux femmes migrantes et sans domicile. Cette démarche est l'occasion de mettre le projecteur sur les diverses violences que vivent ces dernières et de les dénoncer.
Toujours en mars et avec Osez le Féminisme ! 25, les bénévoles ont co-animé un "caféministe" sur le thème des agressions sexuelles et notamment de l'inceste, avec l'autrice Mélusine Vertelune. En avril, la délégation a animé l'atelier « Bilan des 2 ans de la loi » au Feminist-Camp d'Osez le Féminisme !-France.
À l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes à Lons le Saunier, la délégation tenait un stand d'information en partenariat avec le CIDFF 39 et Sida Solidarité.
Enfin, les bénévoles ont agi plus particulièrement en direction des professionnel•les de l'action sanitaire et sociale en acceptant l'invitation du CHRU Minjoz de Besançon, le 2 février 2018, pour intervenir auprès de leur équipe sociale. Après avoir présenté ses missions et donné des informations sur la prostitution, notamment sur les facteurs de risques et les conséquences physiques et psychologiques de cette activité, les bénévoles ont présenté la législation actuelle.
De nombreux échanges ont été possibles avec l'ensemble des travailleurs sociaux qui ont apprécié d'obtenir des informations précieuses pour faire face à un sujet méconnu.
Pas de porn pour ce poème estival. Une belle robe, un décolleté ont suffi à faire transpirer la plume de Deslogis. Gabbie Carter a débuté sur GoneWild, puis a emprunté le chemin d’un X d’Amateur Allure jusqu’à Tushy. Elle fait un stop soft avec ce set lumineux. Zishy est connu pour son érotisme de plein air. La simplicité et le naturel sont privilégiés dans la direction artistique des photos réalisées par Zach Venice. Il y a des vidéos également, mais on vous laisse les découvrir par vous-mêmes et vous en inspirer pour écrire votre pornésie personnelle.
Quand mes yeux seront fantômes
Et le monde en PLS,
Alors je revivrai, je le sais, sans cesse
Entre ces deux atomes
Où se rejoue une espèce de manège,
Un ensoleillé dimanche matin
Qui se fond dans une blonde à robe jaune.
Un sacrilège qu’il fallait inventer,
Un fantasme américain raconté en français
Dans lequel la blonde, et sa robe atomique,
Auront valeur de cyclone
Entre les astres et mes hormones.
Et en plus de l’invit’
Elle montrera le bout de chaque énigme
À mes yeux, à leurs futurs fantômes,
À la fête foraine toute entière
Et le plaisir esthétique devenu vasculaire
Explosera comme la rencontre entre deux atomes
À robe jaune,
À forme vouée à terminer le monde,
Comme deux gros seins aussi parfaits
Que définitifs
Et qui furent, un dimanche matin,
Enrobés de jaune vif.
Le porno est sale et vulgaire ? Le porno méprise les femmes ? Le porno n’est pensé que par les hommes pour les hommes ? Vraiment ? Alors, voici l’occasion pour chacun.e de contribuer à un nouveau regard sur les films pornos, en aidant au financement d’une production réalisée par deux femmes. Il ne vous reste que 2 jours pour financer le film “La dernière fois de Salomé” sur Kiss Kiss Bank Bank !
Un film d’autrice qui souhaite rendre le porno beau“La dernière fois de Salomé” sera un film pornographique réalisé par Olympe de G et co-écrit avec Alexandra Cismondi, toutes deux co-créatrices de la série audio érotique L’Appli Rose.… Lire la suite
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Tu cherchais un moyen de parler de sexe avec ton ou ta partenaire en toute décontraction ? Procure-toi le jeu « 50 Questions pour mieux pécho », une édition limitée rien que pour TOI !
Cet article Le jeu de cartes madmoiZelle, le truc qui manquait à ta vie pour pécho comme jamais ! est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Rafi Peretz s'était déclaré favorable à ces méthodes pour aider les homosexuels. Mais devant la polémique et les appels à démission, il regrette une mauvaise interprétation de ses propos.
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Le ministère de la santé a annoncé, mercredi 17 juillet, la réduction de la période d'abstinence que doivent actuellement respecter les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes pour pouvoir donner leur sang en France.
L’article Don du sang : le délai d’abstinence imposé aux hommes gays et bisexuels passe de 12 à 4 mois est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Rien de spécialement érotique ou pornographique dans le travail de Julien Lasota. Simplement du nu, un cri pour la liberté dans l’océan de pudibonderie qui sévit sur les sites de Zuckerberg. Il nous a envoyé ce cliché pour se faire entendre contre la censure et le shadowban. Le reste de son art photographique s’exprime dans des portraits ou des paysages crépusculaires.
Modèle : hnt_shoot
Photographe : Julien Lasota
Si vous souhaitez participer, envoyez-nous vos publications supprimées à photo@letagparfait.com
Les chiffres sont sans appel, les femmes hétéros reçoivent moins de cunni que les hommes ne se font sucer. Que faire si tu apprécies cette pratique mais que ton partenaire n'est pas très chaud de la langue ?
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STOP Homophobie, Mousse et Rouge Direct ont saisi, ce mardi 16 juillet 2019, le Conseil d’Etat pour enjoindre à la Ligue de sanctionner le PSG en raison des injures homophobes proférées lors du match PSG-OM du 17 mars 2019 au Parc des Princes.
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C’est une école pas comme les autres qui a ouvert ses portes à Medellin, en Colombie. Amaranta Hank, bombe colombienne connue pour ses vidéos consacrées à l’art de la masturbation, a décidé d’ouvrir une Université consacrée à l’industrie du film X. Au programme : des conférences et des ateliers à destination de celles et ceux qui rêvent de faire carrière dans le porno.
Une école pour enseigner le porno ? Dit comme ça, cela ressemble presque au scénario d’une production X. Et pourtant, c’est la réalité ! En Colombie, dans la ville de Medellin, la cam model et performeuse porno tout juste retraitée Amaranta Hank a décidé de consacrer son temps non plus aux tournages de vidéos pour alimenter ses chaînes, mais bien à former la nouvelle génération de performeurs et performeuses de l’industrie du X.
Les universités pornos, un sujet qui inspire
Amaranta Hank n’est pas la première à s’intéresser au concept d’une école qui enseignerait l’art et la manière de tourner dans un film X. En octobre 2015, Rocco Siffredi avait lui-même inauguré sa « Hard Academy » : un établissement destiné à « sublimer le talent » des 30 étudiant·es ayant réussi les épreuves de sélection pour intégrer ce programme. Il s’agissait plus d’un programme de télé-réalité que d’une véritable volonté de transmettre le savoir du métier de performeur. En 2018 sortait la cinquième édition en DVD de ce programme.
Toutefois, si l’acteur se focalisait plus sur l’aspect visuel – comment tenir une érection le plus longtemps possible, comment bien se placer face à la caméra pour se mettre en valeur et exciter les spectateurs et spectatrices – la Colombienne a une autre idée en tête. Si l’aspect visuel est bien entendu évoqué, elle ne compte pas s’arrêter là : plusieurs conférences et ateliers seront dédiés au business du porno. Comment produire un film, le vendre, en faire la publicité ? Autant d’aspects importants qu’elle compte bien évoquer, de manière à permettre à ses élèves d’avoir une vision complète du monde du X, au-delà de la performance.
Cela s’inscrit dans un contexte particulier à la Colombie. La sexcam a connu un essor phénoménal. Les studios, citons Studio 20, AJ Studios, Lollipop, envahissent les plateformes avec leurs décors kitsch et reconnaissables. Il y a également pléthore de modèles. Certains qualifient même le pays de « capitale mondiale du webcamming« . Des stars sortent du lot et travaillent pour le milieu du X local (ces productions sont vendues aux networks américains ou européens comme Bang Bros ou Porndoe). Amaranta en fait partie. Esperanza Gomez, Juliana ont vécu la même expérience. D’autres modèles se développent en indé comme Andrea Garcia ou Gaby Ferrer.
Al aire en @LaTertuliaRCN con @amarantahank pic.twitter.com/5DixXDPYPH
— Daniel Faura (@danielfaura) July 5, 2019
Des cours spécialement conçus pour les femmes
Forte de sa propre expérience, Amaranta Hank compte bien tout mettre en œuvre pour aider les femmes à trouver leur place dans le monde encore très machiste du porno, de façon à ce que ces dernières se sentent en sécurité. L’un de ses objectifs est de leur fournir des outils pour lutter contre l’exploitation, tout en protégeant leur image et leur réputation. Un bon moyen de lutter contre les abus dont sont souvent victimes les jeunes femmes qui veulent débuter dans le monde du X mais ne savent pas comment s’y prendre, ou quelle rémunération demander.
Le cursus prévoit également un cours « pratique » décrit comme un « tuto pour une scène de sexe réussie ». Les cours doivent commencer le mois prochain. À vos cartables !
« J’ai rêvé parfois d’élaborer un système de connaissance humaine basé sur l’érotique, une théorie du contact, où le mystère et la dignité d’autrui consisteraient précisément à offrir au Moi ce point d’appui d’un autre monde. »
Cet article reprend le passage intégral sur l’amour de « Mémoires d’Hadrien » (1951), par Marguerite Yourcenar.
Les cyniques et les moralistes s’accordent pour mettre les voluptés de l’amour parmi les jouissances dites grossières, entre le plaisir de boire et celui de manger, tout en les déclarant d’ailleurs, puisqu’ils assurent qu’on s’en peut passer, moins indispensables que ceux-là.
Du moraliste, je m’attends à tout, mais je m’étonne que le cynique s’y trompe.
Mettons que les uns et les autres aient peur de leurs démons, soit qu’ils leur résistent, soit qu’ils s’y abandonnent, et s’efforcent de ravaler leur plaisir pour essayer de lui enlever sa puissance presque terrible, sous laquelle ils succombent, et son étrange mystère, où ils se sentent perdus.
Je croirai à cette assimilation de l’amour aux joies purement physiques (à supposer qu’il en existe de telles) le jour où j’aurai vu un gourmet sangloter de délices devant son mets favori, comme un amant sur une jeune épaule.
Les voluptés de l’amourDe tous nos jeux, c’est [l’amour] le seul qui risque de bouleverser l’âme, le seul aussi où le joueur s’abandonne nécessairement au délire du corps.
Il n’est pas indispensable que le buveur abdique sa raison, mais l’amant qui garde la sienne n’obéit pas jusqu’au bout à son dieu. L’abstinence ou l’excès n’engagent partout ailleurs que l’homme seul : sauf dans le cas de Diogène, dont les limitations et le caractère de raisonnable pis-aller se-marquent d’eux-mêmes, toute démarche sensuelle nous place en présence de l’Autre, nous implique dans les exigences et les servitudes du choix.
Je n’en connais pas où l’homme se résolve pour des raisons plus simples et plus inéluctables, où l’objet choisi se pèse plus exactement à son poids brut de délices, où l’amateur de vérités ait plus de chances de juger la créature nue.
Je m’émerveille chaque foisÀ partir d’un dépouillement qui s’égale à celui de la mort, d’une humilité qui passe celle de la défaite et de la prière, je m’émerveille de voir chaque fois se reformer la complexité des refus, des responsabilités, des apports, les pauvres aveux, les fragiles mensonges, les compromis passionnés entre mes plaisirs et ceux de l’Autre, tant de liens impossibles à rompre et pourtant déliés si vite.
Ce jeu mystérieux qui va de l’amour d’un corps à l’amour d’une personne m’a semblé assez beau pour lui consacrer une part de ma vie.
Les mots trompentLes mots trompent, puisque celui de plaisir couvre des réalités contradictoires, comporte à la fois les notions de tiédeur, de douceur, d’intimité des corps, et celles de violence, d’agonie et de cri.
La petite phrase obscène de Poseidonius sur le frottement de deux parcelles de chair, que je t’ai vu copier avec une application d’enfant sage dans tes cahiers d’école, ne définit pas plus le phénomène de l’amour que la corde touchée du doigt ne rend compte du miracle des sons. C’est moins la volupté qu’elle insulte que la chair elle-même, cet instrument de muscles, de sang, et d’épiderme, ce rouge nuage dont l’âme est l’éclair.
Et j’avoue que la raison reste confondue en présence du prodige même de l’amour, de l’étrange obsession qui fait que cette même chair dont nous nous soucions si peu quand elle compose notre propre corps, nous inquiétant seulement de la laver, de la nourrir, et, s’il se peut, de l’empêcher de souffrir, puisse nous inspirer une telle passion de caresses simplement parce qu’elle est animée par une individualité différente de la nôtre, et parce qu’elle présente certains linéaments de beauté, sur lesquels, d’ailleurs, les meilleurs juges ne s’accordent pas.
Un point de rencontre du secret et du sacréIci, la logique humaine reste en deçà, comme dans les révélations des Mystères. La tradition populaire ne s’y est pas trompée, qui a toujours vu dans l’amour une forme d’initiation, l’un des points de rencontre du secret et du sacré.
L’expérience sensuelle se compare encore aux Mystères en ce que la première approche fait au non-initié l’effet d’un rite plus ou moins effrayant, scandaleusement éloigné des fonctions familières du sommeil, du boire, et du manger, objet de plaisanterie, de honte, ou de terreur. Tout autant que la danse des Ménades ou le délire des Corybantes, notre amour nous entraîne dans un univers différent, où il nous est, en d’autres temps, interdit d’accéder, et où nous cessons de nous orienter dès que l’ardeur s’éteint ou que la jouissance se dénoue.
Cloué au corps aimé comme un crucifié à sa croix, j’ai appris sur la vie quelques secrets qui déjà s’émoussent dans mon souvenir, par l’effet de la même loi qui veut que le convalescent, guéri, cesse de se retrouver dans les vérités mystérieuses de son mal, que le prisonnier relâché oublie la torture, ou le triomphateur dégrisé la gloire.
Une théorie du contactJ’ai rêvé parfois d’élaborer un système de connaissance humaine basé sur l’érotique, une théorie du contact, où le mystère et la dignité d’autrui consisteraient précisément à offrir au Moi ce point d’appui d’un autre monde.
La volupté serait dans cette philosophie une forme plus complète, mais aussi plus spécialisée, de cette approche de l’Autre, une technique de plus mise au service de la connaissance de ce qui n’est pas nous.
Dans les rencontres les moins sensuelles, c’est encore dans le contact que l’émotion s’achève ou prend naissance : la main un peu répugnante de cette vieille qui me présente un placet, le front moite de mon père à l’agonie, la plaie lavée d’un blessé.
Même les rapports les plus intellectuels ou les plus neutres ont lieu à travers ce système de signaux du corps : le regard soudain éclairci du tribun auquel on explique une manœuvre au matin d’une bataille, le salut impersonnel d’un subalterne que notre passage fige en une attitude d’obéissance, le coup d’œil amical de l’esclave que je remercie parce qu’il m’apporte un plateau, ou, devant le camée grec qu’on lui offre, la moue appréciatrice d’un vieil ami.
Avec la plupart des êtres, les plus légers, les plus superficiels de ces contacts suffisent à notre envie, ou même l’excèdent déjà.
Qu’ils insistent, se multiplient autour d’une créature unique jusqu’à la cerner tout entière ; que chaque parcelle d’un corps se charge pour nous d’autant de significations bouleversantes que les traits d’un visage ; qu’un seul être, au lieu de nous inspirer tout au plus de l’irritation, du plaisir, ou de l’ennui, nous hante comme une musique et nous tourmente comme un problème ; qu’il passe de la périphérie de notre univers à son centre, nous devienne enfin plus indispensable que nous-mêmes, et l’étonnant prodige a lieu, où je vois bien davantage un envahissement de la chair par l’esprit qu’un simple jeu de la chair.
« Il n’est pas indispensable que le buveur abdique sa raison, mais l’amant qui garde la sienne n’obéit pas jusqu’au bout à son dieu. »
De telles vues sur l’amourDe telles vues sur l’amour pourraient mener à une carrière de séducteur.
Si je ne l’ai pas remplie, c’est sans doute que j’ai fait autre chose, sinon mieux. A défaut de génie, une pareille carrière demande des soins, et même des stratagèmes, pour lesquels je me sentais peu fait.
Ces pièges dressés, toujours les mêmes, cette routine bornée à de perpétuelles approches, limitée par la conquête même, m’ont lassé.
La technique du grand séducteur exige dans le passage d’un objet à un autre une facilité, une indifférence, que je n’ai pas à l’égard d’eux : de toute façon, ils m’ont quitté plus que je ne les quittais ; je n’ai jamais compris qu’on se rassasiât d’un être.
L’envie de dénombrer exactement les richesses que chaque nouvel amour nous apporte, de le regarder changer, peut-être de le regarder vieillir, s’accorde mal avec la multiplicité des conquêtes. J’ai cru jadis qu’un certain goût de la beauté me tiendrait lieu de vertu, saurait m’immuniser contre les sollicitations trop grossières.
Mais je me trompais.
L’amateur de beauté finit par la retrouver partout, filon d’or dans les plus ignobles veines ; par éprouver, à manier ces chefs-d’œuvre fragmentaires, salis, ou brisés, un plaisir de connaisseur seul à collectionner des poteries crues vulgaires.
« Dernières paroles de l’empereur Marc-Aurèle », par Eugène Delacroix — Œuvre appartenant au Musée des Beaux-Arts de Lyon, Domaine public. Le mépris de la contrefaçonUn obstacle plus sérieux, pour un homme de goût, est une position d’éminence dans les affaires humaines, avec ce que la puissance presque absolue comporte de risques d’adulation ou de mensonge. L’idée qu’un être, si peu que ce soit, se contrefait en ma présence, est capable de me le faire plaindre, mépriser, ou haïr.
J’ai souffert de ces inconvénients de ma fortune comme un homme pauvre de ceux de sa misère. Un pas de plus, et j’aurais accepté la fiction qui consiste à prétendre qu’on séduit, quand on sait qu’on s’impose.
Mais l’écœurement, ou la sottise peut-être, risquent de commencer là. On finirait par préférer aux stratagèmes éventés de la séduction les vérités toutes simples de la débauche, si là aussi ne régnait le mensonge.
Les vérités (et les mensonges) de la débaucheEn principe, je suis prêt à admettre que la prostitution soit un art comme le massage ou la coiffure, mais j’ai déjà peine à me plaire chez les barbiers et les masseurs. Rien de plus grossier que nos complices. Le coup d’œil oblique du patron de taverne qui me réserve le meilleur vin, et par conséquent en prive quelqu’un d’autre, suffisait déjà, aux jours de ma jeunesse, à me dégoûter des amusements de Rome.
Il me déplaît qu’une créature croie pouvoir escompter mon désir, le prévoir, mécaniquement s’adapter à ce qu’elle suppose mon choix. Ce reflet imbécile et déformé de moi-même que m’offre à ces moments une cervelle humaine me ferait préférer les tristes effets de l’ascétisme.
Si la légende n’exagère rien des outrances de Néron, des recherches savantes de Tibère, il a fallu à ces grands consommateurs de délice des sens bien inertes pour se mettre en frais d’un appareil si compliqué, et un singulier dédain des hommes pour souffrir ainsi qu’on se moquât ou qu’on profitât d’eux.
Et cependant, si j’ai à peu près renoncé à ces formes par trop machinales du plaisir, ou ne m’y suis pas enfoncé trop avant, je le dois plutôt à ma chance qu’à une vertu incapable de résister à rien. J’y pourrais retomber en vieillissant, comme dans n’importe quelle espèce de confusion ou de fatigue.
Mémoires d’Hadrien, qui est à la fois roman, histoire, poésie, a été salué par la critique française et mondiale comme un événement littéraire. En imaginant les Mémoires d’un grand empereur romain, l’auteur a voulu «refaire du dedans ce que les archéologues du XIXe siècle ont fait du dehors». Jugeant sans complaisance sa vie d’homme et son œuvre politique, Hadrien n’ignore pas que Rome, malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l’importance de penser et de servir jusqu’au bout. «… Je me sentais responsable de la beauté du monde», dit ce héros dont les problèmes sont ceux de l’homme de tous les temps : les dangers mortels qui du dedans et du dehors confrontent les civilisations, la quête d’un accord harmonieux entre le bonheur et la «discipline auguste», entre l’intelligence et la volonté.
L’article Un système de connaissance humaine basé sur l’érotique est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Salut tout le monde ! Cette semaine, nous partons faire un tour des bibliothèques universitaires pour faire un petit coucou à Egg2025, l’élève studieuse de la promo. Rien que l’idée de vadrouiller entre les rayons en flirtant avec soi-même, une idée bien fixe en tête pleine de plaisir, ça donne le tournis. C’est pour cette raison que j’ai tenté de tempérer vos ardeurs avec quelques extraits de soumission, d’orgie 100% féminine et des regards intenses. Je ne suis pas encore tout à fait sûre de l’efficacité de ce processus, mais bon, comme je sais que vous êtes sages, ça devrait aller.
Erika Lust vient de publier son dernier XConfessions : Faithful Dogs. Ça parle de domination et de joli petit chien-chien prêt à tout pour satisfaire sa maitresse. Rien qu’à écrire ces lignes je sens le sang me monter aux joues. Quel plaisir de voir ce genre de vidéo ! Je ne suis pas vraiment fan de toute la panoplie en mode plug anal queue de chien et muselière cockpit en cuir, mais la laisse et les ordres (qui n’en sont pas vraiment), c’est un grand oui. Tout comme le mec qui regarde la scène en arrière-plan avec son perfecto, ça aussi c’est un grand oui.
Vous m’excusez, mais je trouvais cette lumière tellement sublime que je me suis permis d’en faire un gif. C’est un élément que l’on met trop souvent de côté alors qu’un joli éclairage, un beau clair de lune ou un soleil fringant, ça change toute la surface d’une baise. Pour exemple, le jour où mon lit s’est retrouvé sous le velux, libido multipliée par 2 ! Je ne sais pas si ça a à avoir avec une quelconque pratique du feng shui, mais ça fonctionne grave.
Egg2025 joue le rôle de la nana au bout de la table à la BU, la tête dans les bouquins. Tu sens qu’elle taffe dur, mais qu’une petite pause ne serait pas de refus. Un goûter peut-être ? Oui, mais pas n’importe lequel. Direction le fond de la bibliothèque en plein milieu d’un après-midi de juillet, là où personne n’ose s’aventurer. On s’installe confortablement dans un grand fauteuil et c’est parti pour la détente chaussettes hautes et coeur palpitant. Le dildo dans une main, un sein dans l’autre, le regard devient confus, brumeux. Un délice, cette barre en silicone.
BBWBunny me donne des sueurs froides. Son regard ultra intense, son maquillage plus que parfait et ses seins volumineux, c’est oui, oui, oh ouiiii ! Elle est branchée sur plein de réseaux donc facile de la suivre et d’admirer son travail. Elle est anglaise, donc si jamais vous allez rendre visite à nos voisins, n’hésitez pas à lui faire une bise de ma part.
Les filles de Girls Out West, ce sont des oufs. Non seulement elles rayonnent toutes par leur sensualité et leur allégresse, mais en plus de ça elles savent le partager comme il se doit. Ici, le fantasme ultime selon moi : le groupe de sexe exclusivement féminin. Donc mesdames, si vous souhaitez vous aussi vous enlacer, vous lécher et vous envoyer en l’air comme il se doit, faites-moi signe, y’a moyen qu’on s’amuse bien.
Image en une : BBW Bunny par Rosalie Boudoir
Cette publication est possible grâce à la contribution de Snorky57, merci !
Dans une société où il faut niquer pour s'épanouir, les baisses de libido inquiètent... Cette madmoiZelle se demande si elle est asexuelle, parce qu'elle n'a pas envie de faire l'amour autant qu'elle le « devrait ».
Cet article J’ai rarement envie de sexe, c’est normal ? est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Audacieuses, naïves ou juste bizarres, les questions posées par les élèves en éducation sexuelle ne sont en tout cas jamais inutiles !
Cet article 8 questions de l’espace posées en cours d’éducation sexuelle est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
With all the anti-sex content filters on news aggregators it’s now *really hard* to find these stories. Plus, few gatekeepers will allow sharing of this news post. Please pitch in to offset my labor on Patreon.
Are we gonna talk about Megan Rapinoe in Sport's Illustrated and how she's the first openly gay woman to be a SI swimsuit model? pic.twitter.com/o83xEGpQgc
— christina (@steeniston) July 9, 2019
Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
See also:
* Alex Acosta strongly defends handling of Jeffrey Epstein sex-trafficking case (Telegraph)
* Everything We Know About Jeffrey Epstein’s Private ‘Pedophile Island’ (Intelligencer)
* Inside Jeffrey Epstein’s New York mansion: ‘Vast trove’ of lewd photos, a life-size doll and other oddities (USA Today)
* Southern District of New York memo Re: United States v. Jeffrey Epstein (Scribd)
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Comment faire l'amour avec deux pénis ? Et avec deux vagins ? Queen Camille se penche sur la sexualité homo pour répondre à une question naïve et pourtant très importante.
Cet article Au fait, comment les gens homosexuels font-ils l’amour ? est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Le fumet de chatte peut varier selon ton état de santé, de sudation, et finalement, la propre petite personnalité de ton vagin. Voici un guide pour reconnaître, à l'odeur, si tout va bien en bas.
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Shyleam aime les couleurs. Dans un clair coloré obscur, elle photographie ses modèles sous les coutures les plus charnelles, épidermiques même. Ici, 0ri [développeur actuel du Tag] prend la pause de dos et cela arrive pourtant à effrayer Instagram. Les cambrures et leurs fossettes ne sont pas les bienvenues. Les « female nipples » ne sont plus seuls. Les male tushies rejoignent la caste des censurés. Bienvenue au club !
Modèle : 0ri
Photographe : Shyleam
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Le 1er juin 1999, Blink-182 sortait son troisième album studio, Enema of the State. Sur la pochette de l’album, une infirmière affichait un sourire glaçant en enfilant un gant, bien connue des amateurs de porno : Janine Lindemulder. 20 ans plus tard, pour l’anniversaire du disque, c’est Riley Reid qui prend sa place.
Le groupe de punk-rock californien Blink-182 a toujours eu des affinités particulières pour le monde de la pornographie, ce qui ne les a pas toujours aidés à avoir bonne réputation auprès des parents. En 1999, la couverture de leur album Enema of the State faisait couler beaucoup d’encre. En cause ? Le choix de mettre en avant une photo de Janine Lindemulder, véritable icône du X, reconnue notamment pour ses performances lesbiennes. Pourtant, à l’époque, les membres du groupe ignoraient tout de la profession de cette dernière : ils n’ont découvert quel était son métier que 24 heures avant le shooting, et décidé malgré tout de rester sur cette idée.
20 ans plus tard, la pochette est devenue emblématique, et le groupe a eu l’idée de la recréer à l’occasion de l’anniversaire de la sortie de cet album, considéré comme leur meilleur. Alors que le groupe tease depuis plusieurs jours une tournée anniversaire, Blink-182 a dévoilé une vidéo dans laquelle Travis Barker subit un check-up de la part d’une infirmière, qui n’est autre que Riley Reid, star parmi les porn stars. Pour l’occasion, elle a repris la pose emblématique de Janine sur la couverture de l’album.
Cependant, on peut s’interroger sur les raisons de ce choix : en effet, Riley Reid est depuis quelques mois dénoncée pour avoir utilisé le n-word dans un morceau de rap, et pour des allégations de viol sur Twitter qui remontent à plusieurs années.
Oh. So Riley Reid is a rapist. pic.twitter.com/ir767wEYTj
— Alicia (@DiddlyDonger) January 25, 2019
Première année de mise en œuvre concrète du volet social de la loi avec les parcours de sortie, 2018 a été marquée par une libération de la parole des personnes en situation de prostitution et une forte augmentation des demandes d'accompagnement (+30%).
Approuvé par l'Assemblée générale de l'association les 15 et 16 juin 2019 à Paris, le rapport annuel du Mouvement du Nid permet de revenir sur une année riche en activité et en enseignements.
Ainsi, ce sont 40 personnes qui ont pu emprunter un parcours de sortie de la prostitution, accompagnées par les 16 délégations (antennes locales) agréées du Mouvement du Nid ont mis en place en 2018. 40 personnes dont la vie a changé, via l'obtention de ces parcours, avec le plus souvent un titre de séjour, un logement, et l'insertion vers l'emploi, et qui ont désormais la possibilité d'une autre vie.
Pour Christine Blec, présidente de l'association en 2018, « cela montre un premier effet majeur de la loi, qui est de permettre que des femmes et des hommes s'autorisent à demander de l'aide aux associations reconnues ».
« Même si beaucoup de chemin reste à faire dans la mise en œuvre de cette loi, notamment pour que les parcours de sortie puissent être accessibles à plus de personnes, c'est un signe fort de la pertinence des politiques publiques mises en place », continue Stéphanie Caradec, la directrice.
Deux délégations ont préparé et mis en œuvre des stages « clients », à Lille et à Mulhouse. Faire en sorte que la loi serve aussi à décourager la demande par la responsabilisation des « acheteurs » de sexe, en les confrontant à la réalité de leurs actes, est un pas essentiel vers un changement des mentalités.
Augmentation forte des demandes d'accompagnement
L'association a constaté une forte augmentation des visites dans ses locaux (13 573, soit +30% /2017) et du nombre total de personnes accompagnées (1351) de 30% également. C'est selon nous un signe des premiers effets majeurs de la loi du 13 avril 2016,. « En 2018, le fait le plus marquant est la libération de la parole des personnes en situation de prostitution, dit Claire Quidet, actuelle préisdente. Cela se voit à travers l'accompagnement, mais aussi à travers le fait que les personnes prostituées sont plus nombreuses à vouloir témoigner publiquement des violences qu'elles ont subi ».
Fidèle à son engagement depuis plus de 80 ans, en 2018, le Mouvement du Nid a encore été le premier relais de la parole des personnes concernées au premier chef par la violence du système prostitueur.
Dans les médias et dans les événements publics comme celui que nous avons organisé le 23 novembre 2018 à Paris, une conférence inédite réunissant huit survivantes de différents pays, la honte commence à changer de camp.
En 2018 encore, l'association a été, aux côtés des personnes prostituées, particulièrement active sur le front judiciaire. Elle a décidé de se porter partie civile dans des procès de proxénétisme (Rennes), ou de viols sur personnes vulnérables (Metz). Nous avons obtenu des sanctions pénales exemplaires à l'encontre des agresseurs.
Augmentation des demandes en prévention
Par ailleurs, les actions de prévention dans les collèges et lycées sont en nette augmentation. En 2018, 21 000 jeunes ont été sensibilisés pour plus de 6 000 heures de bénévolat. L'émergence de la question de la prostitution des mineur.e.s, croissante ou dont la visibilité augmente, s'est manifestée par une augmentation du nombre de classes rencontrées par nos délégations. Et l'association a continué son engagement auprès du grand public en multipliant par deux le nombre d'événements de sensibilisation (164).
Contre la QPC, en soutien d'une loi à appliquer pleinement
Enfin, au deuxième semestre 2018, le Mouvement du Nid a initié la mobilisation contre la question prioritaire de constitutionnalité déposée par les associations réglementaristes. La campagne #nabrogezpas a très largement mobilisé en décembre, et obtenu le succès que l'on sait avec la décision de conformité totale du Conseil constitutionnel.
En 2018 encore, le Mouvement du Nid a donc été sur tous les fronts, en développant sa créativité et son inventivité pour faire avancer concrètement la mise en œuvre d'une société sans prostitution.
Le Rapport annuel complet est ici ->
Rapport annuel 2018Entre crachats, insultes, agressions verbales et physiques commises à un rythme quasi-quotidien, être homosexuel·le en banlieue relèverait-il d’une mission impossible ? C’est en tout cas ainsi que le présentent les nombreux articles et ouvrages, souvent assortis de témoignages éprouvants, qui se sont penchés sur la question. Car les LGBTphobies qui s’exercent dans les périphéries populaires des grands centres urbains intéressent beaucoup plus médias et responsables politiques que celles qui peuvent être subies ailleurs, dans les zones rurales ou semi-rurales, les quartiers bourgeois ou les centres-villes. Il n’y a que pour les banlieues que l’on juge qu’une approche territorialisée est pertinente pour appréhender des oppressions diffuses qui irriguent, sous des formes diverses, l’ensemble de la société. Un traitement d’exception de plus, qui n’est évidemment pas sans lien avec le regard fortement teinté de racisme (islamophobie, arabophobie et négrophobie notamment) et de mépris de classe qui pèse sur ces territoires et leurs habitant·es. Cette focalisation sur les banlieues et les agressions qui s’y commettent a aussi pour effet de réduire les LGBTphobies à la seule expression de la violence physique, effaçant par là leur dimension institutionnelle et étatique. L’idée selon laquelle la vie des homosexuel·les en banlieue ressemblerait au septième cercle de l’enfer de Dante s’est ainsi imposée avec une force telle que la nuancer un tant soit peu passe souvent pour une forme d’aveuglement idéologique ou de déni dangereux qui ferait le jeu du Rassemblement National.
« Pas un problème spécifique aux banlieues »
C’est pourtant contre cette doxa que s’est créée la première Marche des fiertés en Seine-Saint-Denis qui s’est déroulée dimanche 8 juin dans la préfecture séquano-dionysienne. Une initiative que l’on doit à l’association Saint-Denis Ville au Cœur, fondée en 2017 par des jeunes et des étudiant·es pour « améliorer l’image » de la cité des rois de France. « Pas l’image de la municipalité [communiste, ndlr], mais celle de ses habitants », précise d’emblée Youssef Belghmaidi, qui se définit comme « une femme trans non-binaire, issue de l’immigration marocaine et pauvre » et fait partie des organisateurs et organisatrices de l’événement. Ces dernier·es sont toutes et tous des personnes directement concernées par les LGBTphobies (même si Saint-Denis Ville au Cœur n’est pas une association spécifiquement LGBT). Dans leur charte d’engagement, ils et elles estiment que « les discriminations envers les personnes LGBTQI+ sont présentes en France comme dans le monde et Saint-Denis n’y fait pas exception » mais combattent néanmoins « l’idée que les discriminations contre les personnes LGBTQI+ seraient un problème spécifiquement lié aux banlieues populaires ». Leurs revendications, très vastes, mêlent lutte contre les LGBTphobies, la sérophobie, la grossophobie et le validisme, ouverture de la PMA à tou·t·es, interdiction des mutilations des personnes intersexes, droit d’asile pour les exilé·es LGBT et refus de « la stigmatisation des quartiers populaires et de leurs habitants » ainsi que de « toute récupération des luttes LGBTQI+ à des fins racistes et classistes ». La Charte a été signée par de nombreuses associations, parmi lesquelles Act Up-Paris, SOS Homophobie, David et Jonathan, Le Refuge, l’Inter-LGBT, Filles de luttes, le Collectif Irrécupérables, Femmes en Lutte 93, HandiQueer, la Ligue des droits de l’homme, Ardhis, la Women’s March Paris, le Centre LGBT Paris Île-de-France, Acceptess Transgenres, AIDES, Bi’cause…
« Un retour à l’esprit de Stonewall »
« Notre lutte est aussi une lutte des classes, qui se veut féministe, antiraciste, révolutionnaire et anticapitaliste », poursuit Youssef. La mairie a soutenu l’événement en mettant à disposition de Saint-Denis Ville au Cœur une scène et une sono pour les discours ainsi que des barnums, tables et chaises pour le village associatif qui accompagnait la Marche. En revanche, elle n’a pas encore répondu à la demande de subvention déposée par l’association. Celle-ci a donc financé cette première Pride en banlieue par une cagnotte en ligne, qui a permis de récolter quelque 500€, et par ses fonds propres (environ 1 000€). L’appui apporté par la municipalité a néanmoins provoqué une certaine suspicion et des critiques. Le collectif Lesbiennes of Color a ainsi dénoncé une opération de pinkwashing et de gentrification des quartiers populaires menée en sous-main par les élus locaux. Mais pour Youssef, « les quelques doutes qui pouvaient subsister avant la Marche ont été définitivement levés par les discours qui l’ont conclue » et qui, pour certains, affichaient leurs distances avec la municipalité de Saint-Denis. Les représentant·es de celle-ci n’ont d’ailleurs « jamais assisté » aux réunions préparatoires de la Marche, affirme Florence, du Collectif Irrécupérables. Cette dernière se réjouit par ailleurs des discours « très forts » qui ont été prononcés ce jour-là et « qui faisaient vraiment du bien à entendre. C’était comme une sorte de retour à l’esprit des émeutes de Stonewall, marquées par la lutte contre la précarité, le racisme, les violences policières, le harcèlement des travailleuses du sexe… ». Youssef également a trouvé les prises de parole « très inspirantes » et se dit, comme les autres organisateurs et organisatrices, « globalement très satisfaite » de cette première. Au point de réfléchir à lui donner une suite. Rendez-vous donc peut-être l’an prochain, toujours à Saint-Denis.
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Il ne vous reste que quelques jours pour pré-commander votre livre des Couilles sur la table sur https://fr.ulule.com/livre-lescouillessurlatable/. Si 4000 exemplaires sont prévendus avant mercredi minuit, Victoire Tuaillon ira à la rencontre des auditeurices lors d'une tournée de dédicaces dans au moins 10 villes. Parlez-en autour de vous !
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Après la théorie, place à la pratique. Dans la seconde partie de cet entretien avec le sociologue et philosophe Didier Eribon, il est question de l’influence de la psychanalyse sur le genre, l’homosexualité, la famille. Les garçons auraient tous besoin d’un père, les femmes et les hommes seraient fondamentalement différents, un papa et une maman : on ne ment pas aux enfants. En somme, tout l’inverse de ce que nous montrent les études de genre et l’anthropologie.
Quel impact a la psychanalyse sur ce qu’on sait des hommes, des femmes, de la famille ?
En quoi la culture psychanalytique perpétue t-elle des normes hétéro-sexistes et rétrogrades du point de vue des relations, des identités, de l’éducation ? Comment réinventer cette discipline en dehors de ces normes ?
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
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Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Dans un recueil de notes savantes intitulé “Couilles de velours”, Corinne Desarzens traite des testicules comme d’un sujet savant. «Pas un matin sans qu’un gamin, pour exprimer son indifférence, dise bien fort qu’il s’en bat», déplore-t-elle.
«Un soir, l’invité à un dîner avait fait une remarque sous la forme d’une question. Vous savez bien sûr ce qu’est l’albuginée ? Le mot était beau. Il avait fait le tour de la table mais personne ne savait qu’il désignait la membrane autour du testicule. Testicule, oui, au masculin, tout comme tentacule, d’ailleurs.» Ecrivain franco-suisse sachant parler environ sept langues, auteur de 23 livres (1), Corinne Desarzens dit qu’elle vit sous le signe du double. Ses frères, des jumeaux, se sont tous les deux suicidés. Ses enfants sont des jumeaux (une fille, un garçon). Elle est vierge, ce qui fait d’elle tantôt une sage tantôt une folle. Il semblait donc inévitable qu’elle s’intéresse à cette partie du corps qui sous couvert d’être une est deux. Dans son ouvrage Couilles de velours, poème bizarre, fragmenté, mélange de souvenirs, d’aphorismes et d’images instantanées, elle met bout à bout des notes dont on se demande parfois quels rapports elles ont entre elles, ni même avec les couilles.
«Une fois, trois fois, je tourne et retourne»
C’est un puzzle qu’il faut monter. Au fil des pages, les phrases en désordre se succèdent «Glands : ce qui termine les cordons accrochés aux quatre coins d’un corbillard.» «Parmi les aristocrates promis à la guillotine, le chimiste français Antoine Laurent de Lavoisier referma son livre de mathématiques, en mettant un signet à la dernière page parcourue, quand on l’appela pour le pousser dans la charrette. Ce qui se confond parfois avec l’indifférence s’appelle l’élégance.» «L’horloge n’a plus d’aiguilles. Au pays Boro, il y a trois mots pour décrire l’aube.» «En enlevant des graines de bardane accrochées aux poils de son chien, Grégoire de Mestral, ingénieur suisse, a eu l’idée d’inventer le velcro, dont le nom vient de velours et crochet.» Au fil des pages, Corinne Desarzens tisse doucement la toile, araignée patiente, prenant le lecteur au piège de ses subtiles ligatures.
«Le temps s’enroule et s’allonge comme un serpent»
Son labyrinthe est si serpentin qu’il semble presque adopter le maillage produit par les frissons sur la surface de l’albuginée. Vues de près, les couilles ne cessent d’onduler. «Un kilomètre d’estran d’abord, cette bordure sombre entre le sable et la mer, que les vagues mouillent et ravivent, laissant des ondulations curieusement fermes au toucher. Des nodules comparables au palais de la gueule d’un chien.» Comparant d’un oeil sagace, la moire épidermique des couilles à la zone de sable que balaie la marée, aux «courbes de niveau sur la carte de géographie» ou à «la pulpe des doigts plongés trop longtemps dans l’eau», Corinne calque son écriture sur le modèle de ce testicule dont la surface frémit en permanence, agitée par des mouvements sinueux.
«Ils arrivent seuls. On les nomme concours de circonstances.»
Il est si léger, ainsi qu’on le lui dit : 20 grammes le testicule. Un organe délicat. Corinne déplore qu’on s’en serve pour dire le dédain. «Les filles s’y mettent : ah oui, elles aussi s’en battent... Même une businesswoman au bout de son smartphone.» Corinne n’a pas de smartphone, refuse ces facilités. Elle raconte que l’expression bizarre «couille de velours» n’est pas d’elle mais de sa mère… C’était au mois d’octobre 1948, le 27. Un homme avait demandé sa main, une demande en mariage qu’elle avait refusée. «Tu t’attaches à quelque chose qui n’existe plus, se reprochait-il. Il s’imaginait déjà se lever pour la danse du regret, une tradition dans certaines régions de France où le fiancé évincé danse avec la mariée sur une couverture jetée sur un tapis. C’était ainsi. Les événements majeurs ne dépendent ni de nos projets ni de nos attentes. Ils arrivent seuls. On les nomme concours de circonstances.»
«… relie entre elles des courbes souples»
Après ce refus, l’homme avait débouché une bouteille de vin, pour qu’ils la boivent ensemble, en matière d’adieu. Ils étaient dans la cave, sur la porte de laquelle se trouvait une ardoise avec trois mots : Morgen, nicht heute. «Demain, pas aujourd’hui.» Afin que nul ne vienne les déranger. Corinne dit que l’homme avait noté, dans son carnet de dégustation : «saveur étale, onctueuse, tannique, longue. La structure, d’une continuité remarquable, relie entre elles des courbes souples, à la fois pures et puissantes.» Quant à sa mère… elle aussi avait noté quelque chose. Corinne le découvrit un jour par hasard. Sa mère était morte le 5-5-5, 5 mai 2005, jour de l’Ascension. Dans son petit carnet, à la date du 27 octobre 1948, elle avait noté… ?
«On ne possède rien, ni personne, que ce qu’on a perdu»
De sa mère morte amoureuse, Corinne continue l’histoire. «Puisque la mort n’est, après tout, que l’interruption des fonctions vitales.»
.
A LIRE : Couilles de velours, de Corinne Desarzens, éd. D’autre part, 2017.
NOTE
(1) Respectant en cela le voeu de Corinne Desarzens je ne mets pas son métier au féminin.
Dans un recueil de notes savantes intitulé “Couilles de velours”, Corinne Desarzens traite des testicules comme d’un sujet savant. «Pas un matin sans qu’un gamin, pour exprimer son indifférence, dise bien fort qu’il s’en bat», déplore-t-elle.
«Un soir, l’invité à un dîner avait fait une remarque sous la forme d’une question. Vous savez bien sûr ce qu’est l’albuginée ? Le mot était beau. Il avait fait le tour de la table mais personne ne savait qu’il désignait la membrane autour du testicule. Testicule, oui, au masculin, tout comme tentacule, d’ailleurs.» Ecrivain franco-suisse sachant parler environ sept langues, auteur de 23 livres (1), Corinne Desarzens dit qu’elle vit sous le signe du double. Ses frères, des jumeaux, se sont tous les deux suicidés. Ses enfants sont des jumeaux (une fille, un garçon). Elle est vierge, ce qui fait d’elle tantôt une sage tantôt une folle. Il semblait donc inévitable qu’elle s’intéresse à cette partie du corps qui sous couvert d’être une est deux. Dans son ouvrage Couilles de velours, poème bizarre, fragmenté, mélange de souvenirs, d’aphorismes et d’images instantanées, elle met bout à bout des notes dont on se demande parfois quels rapports elles ont entre elles, ni même avec les couilles.
«Une fois, trois fois, je tourne et retourne»
C’est un puzzle qu’il faut monter. Au fil des pages, les phrases en désordre se succèdent «Glands : ce qui termine les cordons accrochés aux quatre coins d’un corbillard.» «Parmi les aristocrates promis à la guillotine, le chimiste français Antoine Laurent de Lavoisier referma son livre de mathématiques, en mettant un signet à la dernière page parcourue, quand on l’appela pour le pousser dans la charrette. Ce qui se confond parfois avec l’indifférence s’appelle l’élégance.» «L’horloge n’a plus d’aiguilles. Au pays Boro, il y a trois mots pour décrire l’aube.» «En enlevant des graines de bardane accrochées aux poils de son chien, Grégoire de Mestral, ingénieur suisse, a eu l’idée d’inventer le velcro, dont le nom vient de velours et crochet.» Au fil des pages, Corinne Desarzens tisse doucement la toile, araignée patiente, prenant le lecteur au piège de ses subtiles ligatures.
«Le temps s’enroule et s’allonge comme un serpent»
Son labyrinthe est si serpentin qu’il semble presque adopter le maillage produit par les frissons sur la surface de l’albuginée. Vues de près, les couilles ne cessent d’onduler. «Un kilomètre d’estran d’abord, cette bordure sombre entre le sable et la mer, que les vagues mouillent et ravivent, laissant des ondulations curieusement fermes au toucher. Des nodules comparables au palais de la gueule d’un chien.» Comparant d’un oeil sagace, la moire épidermique des couilles à la zone de sable que balaie la marée, aux «courbes de niveau sur la carte de géographie» ou à «la pulpe des doigts plongés trop longtemps dans l’eau», Corinne calque son écriture sur le modèle de ce testicule dont la surface frémit en permanence, agitée par des mouvements sinueux.
«Ils arrivent seuls. On les nomme concours de circonstances.»
Il est si léger, ainsi qu’on le lui dit : 20 grammes le testicule. Un organe délicat. Corinne déplore qu’on s’en serve pour dire le dédain. «Les filles s’y mettent : ah oui, elles aussi s’en battent... Même une businesswoman au bout de son smartphone.» Corinne n’a pas de smartphone, refuse ces facilités. Elle raconte que l’expression bizarre «couille de velours» n’est pas d’elle mais de sa mère… C’était au mois d’octobre 1948, le 27. Un homme avait demandé sa main, une demande en mariage qu’elle avait refusée. «Tu t’attaches à quelque chose qui n’existe plus, se reprochait-il. Il s’imaginait déjà se lever pour la danse du regret, une tradition dans certaines régions de France où le fiancé évincé danse avec la mariée sur une couverture jetée sur un tapis. C’était ainsi. Les événements majeurs ne dépendent ni de nos projets ni de nos attentes. Ils arrivent seuls. On les nomme concours de circonstances.»
«… relie entre elles des courbes souples»
Après ce refus, l’homme avait débouché une bouteille de vin, pour qu’ils la boivent ensemble, en matière d’adieu. Ils étaient dans la cave, sur la porte de laquelle se trouvait une ardoise avec trois mots : Morgen, nicht heute. «Demain, pas aujourd’hui.» Afin que nul ne vienne les déranger. Corinne dit que l’homme avait noté, dans son carnet de dégustation : «saveur étale, onctueuse, tannique, longue. La structure, d’une continuité remarquable, relie entre elles des courbes souples, à la fois pures et puissantes.» Quant à sa mère… elle aussi avait noté quelque chose. Corinne le découvrit un jour par hasard. Sa mère était morte le 5-5-5, 5 mai 2005, jour de l’Ascension. Dans son petit carnet, à la date du 27 octobre 1948, elle avait noté… ?
«On ne possède rien, ni personne, que ce qu’on a perdu»
De sa mère morte amoureuse, Corinne continue l’histoire. «Puisque la mort n’est, après tout, que l’interruption des fonctions vitales.»
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A LIRE : Couilles de velours, de Corinne Desarzens, éd. D’autre part, 2017.
NOTE
(1) Respectant en cela le voeu de Corinne Desarzens je ne mets pas son métier au féminin.
Dans un entretien exclusif, ce dimanche 7 juillet, pour Franceinfo, le chef de l'État s'est prononcé en faveur de l'interruption des matches de football notamment, en cas d'incidents homophobes ou racistes, estimant qu'aucun sport ne pouvait prendre racine dans « le discours de haine ». « On ne peut pas s'habituer à l'homophobie et au …
L’article Football : Emmanuel Macron « totalement favorable » à l’arrêt des rencontres en cas d’homophobie ou racisme (VIDEO) est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Les idées reçues autour du sexe sont nombreuses, et bien souvent, totalement erronées. Vous avez sans doute déjà entendu dire que la masturbation rend sourd·e, par exemple. Mais le porno peut-il vraiment générer des troubles de l’érection ? Des scientifiques se sont penchés sur la question.
Les dysfonctionnements érectiles sont une réalité pour de nombreuses personnes, et ce trouble a tendance à augmenter avec l’âge, en particulier chez les plus de 40 ans. Toutefois, depuis bien des années, de nombreuses études évoquent l’addiction à la pornographie comme cause d’une partie de ces troubles érectiles. Ces dernières évoquent notamment un mécanisme d’accoutumance cérébrale. Résultat, face à des situations réelles, l’excitation ne serait plus suffisante pour entraîner une érection.
Le porno peut-il vraiment casser votre pénis ? Non, affirme la neuroscientifique et clinicienne Nicole Prause dans un article justement nommé : « Le porno n’a pas cassé votre pénis » (Porn Did Not Break Your Penis), publié dans le Daily Beast. Selon elle, cette idée reçue est née dans l’esprit des lobbies anti-pornographie, en particulier au sein de l’Amérique puritaine, de façon à pousser les citoyen·nes à consommer moins de films X.
Trop de porno fait fondre les glaces
Porno et troubles de l’érection : ce que disent les études
En tant que neuroscientifique et clinicienne, Nicole Prause a toujours fait preuve d’un certain scepticisme face aux affirmations des personnes affirmant que leurs troubles érectiles étaient dûs à une surconsommation de pornographie. « Sept laboratoires indépendants ont été incapables de trouver un lien entre le temps passé à regarder des films X et le fait d’avoir des troubles de l’érection lors de rapports avec un partenaire. (…) D’un point de vue neuroscientifique, cela semblait déjà peu probable. »
L’un des tests de ces études consistait à faire regarder du porno aux participants. Après la diffusion, ils n’avaient généralement qu’une hâte : rentrer faire l’amour avec leur partenaire. Sam Perry, l’auteur de l’une de ses études, s’interroge d’ailleurs : « Pourquoi accuse-t-on la pornographie et non la masturbation ? » Une question en effet tout à fait valide, mais à l’heure actuelle, il n’existe pas non plus d’étude probante affirmant que la masturbation peut entraîner des troubles de l’érection… En revanche, une chose est sûre : cela ne vous rendra pas sourd·e !
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Image en une Brazzers – Doctor Adventures
Salut ! J’espère que tout se passe bien de votre côté. Pour ma part, je me prépare à aller à Beauregard m’enjailler comme jaja, autant vous dire que je bondis sur place en m’éclatant les tympans alors qu’il est à peine 9h. Continuons donc sur la lancée avec une sélection pas piquée des hannetons, où balade champêtre rime avec histoire de l’art, où les chaussettes hautes de Flora se marient à la perfection avec la couverture pilou-pilou d’Owen Gray, sans oublier la chaleur humide de la salle de bain de Daisy Taylor pour réhausser le tout. Bienvenue dans mon monde merveilleux.
Ersties et Flora nous offrent une jolie collaboration. J’ai un petit crush sur le côté sainte-nitouche-au-carré-court de Flora qui se révèle beaucoup plus percutant qu’une hostie dominicale. Du coup, je vous conseille de regarder la vidéo confortablement installé·e au fond de votre banc en bois avec un bon verre de vin rouge, parait que ça fait du bien.
My Sweet Apple réinvente le genre en nous offrant une belle performance artistique et sexuelle sur canevas. À mi-chemin entre du Yves Klein et du Jackson Pollock pour l’aspect pictural, entre du Gutaï et du Matthew Barney pour la performance, sans oublier les fabuleuses Carina Ubeda et Casey Jenkins pour le rapport à la vulve, les Sweet Apple nous ouvrent un champ merveilleux vers le monde de l’histoire de l’art et des expressions corporelles. Pressée de voir leur prochain spectacle chorégraphique.
Daisy Taylor de Here On Neptune est toujours aussi magique. Je pense que je la trouve encore plus belle depuis qu’elle a les cheveux courts. Et puis, regardez-moi ce petit coup d’œil, si avec ça, ça ne vous donne pas envie de voir le reste de la vidéo, je ne sais plus quoi faire. De mon côté, c’est l’extase, il fait presque aussi chaud dans mon salon que dans sa salle de bain (et ce n’est pas seulement parce qu’il fait 30 degrés à Rennes).
Nikki Darling et Owen Gray nous donnent des sueurs bien, bien chaudes. Je m’en mords les lèvres rien qu’à voir ce remonté-couché-léché digne des plus grands performeurs. Voyez, tout se lit sur la bouche entrouverte et le regard brumeux de la sublime Nikki. Si vous voulez apprendre la technique, vous pouvez vous rendre sur la plateforme Deep Lush mise en ligne par Owen lui-même. Fini les intermédiaires, c’est direct producteur-consommateur et ça, c’est un grand oui.
Alam Wernik & Chris Loan viennent de s’associer chez Cocky Boys dans la dernière production en date. Ils apportent une bonne dose de croquant et de douceur pour terminer cette sélection en beauté. Ça donne envie de se mettre à l’ombre d’un arbre, de profiter de la fraiche, de la vue et des caresses.
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Image en une : Makeda Sandford
Jouer à s'agripper la mèche pendant l'acte peut être plaisant, si cela est bien exécuté. C'est en plus un moyen facile d'occuper ses mains pendant les cunnilingus. Que demande le peuple ?
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C'est l’aboutissement d’une saisine du procureur général et ministre de la Justine, Zbigniew Ziobro, qui s’était indigné de la condamnation d’un imprimeur ayant repoussé la commande d’une fondation LGBT pour « ne pas contribuer à sa promotion ». En juillet 2016, la Cour de Łódź-Widzew avait prononcé un jugement pénal contre ce professionnel, confirmée par la …
L’article Pologne : une « clause de conscience » pour refuser de servir des homosexuels est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Les États et d’autres parties prenantes engagés dans la protection des réfugiés doivent reconnaître la vulnérabilité particulière et les besoins spécifiques des demandeurs d’asile et des réfugiés lesbiens, gays, bisexuels, transsexuels et intersexuels (LGBTI), ont souligné dans un communiqué conjoint, ce 1er juillet, l’expert indépendant des Nations Unies sur la protection contre la violence et …
L’article Droits de l’homme : Des experts de l’ONU appellent à améliorer la protection des réfugiés LGBTI est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Antonio, 26 ans, a été violemment roué de coups, par une ou plusieurs personnes, dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 juin, Place de La République, juste après les festivités de la Marche des Fiertés. Les secours l’ont retrouvé inconscient sur le trottoir. Il portait un short kaki, une chemise bleue et un …
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Il y a quelque temps via le réseau Webio, un utilisateur affirmait qu’il venait de terminer un programme capable de faire le lien entre un profil de réseau social (type Facebook ou Instagram) et des vidéos postées sur les tubes pornos. Sans aucune preuve, le développeur affirmait avoir pu identifier plus de cent mille filles grâce à ça. Le phénomène prend de l’ampleur et très vite, le programme est vu comme un outil pour vérifier si « ta copine n’a pas tourné dans un porno dans ton dos ». On se permet de rappeler à quel point ceci est dangereux et encore une fois pour… les femmes. Parce qu’apparemment, une femme qui fait du porno, ça la fout mal, surtout si elle va se marier.
A Germany-based Chinese programmer said he and some friends have identified 100k porn actresses from around the world, cross-referencing faces in porn videos with social media profile pictures. The goal is to help others check whether their girlfriends ever acted in those films. pic.twitter.com/TOuUBTqXOP
— Yiqin Fu (@yiqinfu) May 28, 2019
Ce n’est pas la première fois que l’on s’essaie à la reconnaissance faciale dans le porno : en 2017 sortait Pornstar By Face , un site qui se vantait de retrouver le nom d’une actrice grâce à une de ses images. Déjà, on pouvait observer combien le système n’était pas efficace : comme l’informatique refuse catégoriquement l’échec, il rapproche de l’image chargée ce qui lui ressemble le plus. J’ai testé pour vous, ça fonctionne bof : il paraît que je ressemble à Léa Guerlin.
Test non concluant
Pour revenir au programme allemand, du bruit commence à se faire entendre et le programmeur revient sur sa parole (il avait en effet déclaré que son but était que « les deux parties du mariage sachent ») et se reprend en annonçant que son but était plutôt de permettre aux jeunes femmes de retrouver leur propre image afin de la contrôler.
Habile retournement de veste, il est vrai, ce qui laisse à penser qu’un tel programme pourrait être bien plus utile que dangereux : contrôler son image, prévenir le revenge porn notamment. Cependant, ce genre d’outil n’en reste pas moins illégal, utiliser l’image de quelqu’un, ses données biométriques, est purement interdit par la loi, et surtout par notre cher RGPD (article 9, sur l’usage des données dans le but de la recherche). Eh oui, pour pouvoir scanner le web à la recherche d’une image, il faut bien se créer une base d’images, très souvent privées, uniquement disponible sur les réseaux sociaux.
The OP was asked whether he knew what sort of legal jeopardy he could be in. He said everything he did was legal because 1) he hasn't shared any data, 2) he hasn't opened up the database to outside queries, and 3) sex work is legal in Germany, where he's based. pic.twitter.com/XhMc29wRhn
— Yiqin Fu (@yiqinfu) May 28, 2019
On peut se rassurer en rappelant que la reconnaissance faciale efficace à 100%, c’est pour l’instant de la fiction, que ce programmeur n’a apporté aucune preuve de la performance de son outil, et que la surveillance biométrique n’est encore de l’ordre que de la dystopie. On peut aussi pointer une grande faiblesse de ce dispositif : on voit assez rarement des visages dans le porno quand il s’agit de productions home-made ou amateur. Combien de performeur·euses portent des masques, se cachent ou couvrent le visage pendant des scènes ? Les visages et les signes distinctifs (tels que les tatouages) sont régulièrement floutés, anonymisés, justement pour se prémunir contre des personnes mal intentionnées et le stigma qui pèse encore sur les personnes évoluant dans le milieu du X.
Est-ce qu’un jour la technologie rattrapera les astuces comme celle-ci et comblera ses déficiences ? On est un peu loin du scénario catastrophe, mais il faut garder à l’esprit qu’il y a toujours quelque part quelqu’un dont le cerveau va faire germer une idée pareille, qui remettra en question la sécurité et l’intégrité de chacun, tout particulièrement quand il s’agit de porno.
Cet article est possible grâce à la contribution de CaptainWeb !
July 4th post photo by Roseography, who can be supported on Patreon and seen on Twitter (he just got banned by Instagram and his Tumblr was restricted). I featured him previously in 2016.
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Much gratitude to our thoughtful sponsor, Nubile Films.
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Dwam fait partie de la scène alternative porno européenne. Photographies, courts-métrages, son travail capture l’émotion et la poésie qui transparaît à travers le nu et la sexualité. Ici, Kali Sudhra et Bishop Black partagent un moment d’intimité et de complicité lors d’une séance photo. Vous pouvez soutenir le travail de Dwam sur son Patreon ou à travers son porno inspiré.
Modèle : Kali Sudhra et Bishop Black
Photographe : Dwam
Si vous souhaitez participer, envoyez-nous vos publications supprimées à photo@letagparfait.com
Peu avant la Journée mondiale des donneurs du sang du 14 juin, l’Établissement Français du Sang a lancé un appel aux dons, inquiet de constater que les réserves n’ont jamais été aussi basses. Ironie du calendrier, le 20 juin dernier, plusieurs associations (Stop Homophobie, Mousse, Élus locaux contre le sida, SOS Homophobie et Familles LGBT) ont annoncé le dépôt d’une plainte pour discrimination en raison de l’orientation sexuelle, auprès de la Commission Européenne. En cause : l’annexe II de l’arrêté du 5 avril 2016 qui prévoit un régime dérogatoire pour les donneurs hommes homosexuels. Alors que les hétérosexuel·les et les lesbiennes ne doivent pas avoir eu plus d’un·e partenaire dans les 4 mois précédents le don, il est imposé aux hommes homosexuels une abstinence totale durant 12 mois.
De 1983 à 2016, les homosexuels ont été totalement bannis du don du sang en raison des risques de transmission du VIH. Il est indéniable qu’en France, les hommes ayant des rapports homosexuels constituent la population la plus sévèrement touchée. L’Agence nationale de santé publique évalue une prévalence (fait de vivre avec le VIH) environ 70 fois plus élevée que chez les hétérosexuel·les et les lesbiennes, et une incidence (risque de contracter le virus) environ 115 fois plus élevée. Toutefois, les résultats de l’enquête menée en 2017 par cette même agence démontrent que l’ouverture du don de sang aux hommes homosexuels n’a pas augmenté le risque de transmission du VIH par transfusion, qui reste estimé à un don VIH positif non détecté sur 5,2 millions de dons.
Fort de ce constat, les députés de la commission des Affaires sociales avaient voté en octobre 2018 l’alignement du don du sang des homosexuels sur le régime général. Leur amendement n’avait pas été voté par l’Assemblée Nationale. La validité de la législation française actuelle sera donc évaluée par la Commission Européenne, saisie fin juin, mais également par la Cour Européenne des Droits de l’Homme saisie par un requérant l’an dernier.
Que la France soit finalement condamnée ou non, il semble essentiel d’ouvrir des pistes de réflexion pour sortir de ce régime différencié selon la sexualité du donneur. On pense notamment à l’instauration d’un questionnaire sur les pratiques, indifférent au genre et au sexe des partenaires, mais axé sur la fréquence des relations, l’utilisation de protections, les dépistages, etc.
L’article Don du sang : des d’associations portent plainte pour discrimination est apparu en premier sur Hétéroclite.
Pour clôturer cette deuxième saison, Victoire Tuaillon vous propose un entretien en deux épisodes avec le philosophe et sociologue Didier Eribon, spécialiste des masculinités gay. La première partie de ce cours particulier revient sur son ouvrage fondateur, « Réflexions sur la Question Gay », publié en 1999, l’un de ses ouvrages les plus importants.
Qu’est-ce que ça veut dire d’être gay aujourd’hui ? Qu’est ce que ça implique de grandir en tant qu’homosexuel·le dans le monde ouvrier ? Quel impact ont les insultes sur la construction des individus ? En quoi le milieu intellectuel peut être un refuge pour les homosexuel·le·s ?
Didier Eribon est l’un des pionniers des études gay et lesbiennes en France, il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur la politique, la gauche, les rapports entre la société et l’individu. Il a enseigné à l’université de Berkeley en Californie, il est actuellement professeur à l’université d’Amiens.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées sur https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/cours-particulier-avec-didier-eribon-premiere-partie
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Camille Regache. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cela fait 80 ans que le Mouvement du Nid agit contre les causes et les conséquences de la prostitution, qui était, et reste un combat d'avenir !Retour ligne automatique
A l'occasion du numéro 200 de notre revue, il nous a semblé essentiel de faire un point sur l'association, qui agit avec les personnes prostituées, contre le système prostitueur depuis toujours. Un numéro exceptionnel à découvrir de toute urgence !
Pour s'abonner à Prostitution et Société, seulement 25 euros pour 4 numéros, c'est ici je m'abonne
Sommaire :
Edito Un combat d'avenir
70 ans de Témoignages
Extraits de témoignages recueillis depuis 70 ans par les revues du MDN
Actu
France : Un moteur pour des lois progressistes
International : Une engagement de toujours
Rencontre : bénévoles, survivantes et personnalités parlent du Mouvement du Nid
Eclairage
Un mouvement précurseur
En 80 ans, le Mouvement du Nid a beaucoup évolué, avec son temps. D'abord ancré dans le catholicisme social, il est aujourd'hui au coeur des mouvements féministes et de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais ses principes progressistes et humanistes, son inventivité ont toujours été au coeur de sa philosophie
Dossier
Un dossier consacré aux actions du Mouvement du Nid sur le terrain :
Avec les personnes prostituées, contre le système prostitueur
En presque 80 ans d'existence, le Mouvement du Nid a acquis une connaissance du terrain et une expérience uniques de l'accompagnement des personnes prostituées. C'est en écoutant les personnes rencontrées sur les lieux de prostitution, puis reçues dans les permanences, et en tirant les enseignements de ses actions de terrain, qu'il a ensuite construit sa philosophie. Association de terrain, mouvement de société, c'est sur cette expérience qu'il construit encore aujourd'hui les piliers de son action, avec les personnes prostituées, contre le système prostitueur. Dans ce dossier, nous dressons un panorama concret et vivant des activités du Mouvement du Nid et de leur impact.
Cultures
La culture au service de la parole des personnes prostituées
Pour parcourir ce numéro en pdf
Ps200completLire plus de publications sur CalaméoNotre rapport annuel est disponible ! 2018 a été une année marquée par une forte augmentation des demandes d'accompagnement auprès de notre association et par la mise en oeuvre de la loi du 13 avril 2016, notamment au travers de ses parcours de sortie. Nos près de 500 bénévoles, dans 27 délégations et antennes, ont rencontré plus de 5 900 personnes, accompagné 1 300 d'entre elles, et fait plus de 30 000 heures de bénévolat !
Agréée dans 17 départements, nos délégations ont par ailleurs accompagné 40 personnes qui ont pu bénéficier d'un parcours de sortie de la prostitution
Mettre en œuvre l'abolitionnisme, à l'écoute des personnes prostituées,
avec inventivité et persévérance
EN 2018, le fait le plus marquant est pour nous la libération de la parole des victimes de la prostitution, 2 ans après l'adoption de la loi du 13 avril 2016 qui mettait en n un terme à la pénalisation des personnes prostituées et à l'impunité des « clients ». Les visites dans nos locaux (13 573) ont augmenté de près de 30 % ! Près de 6 000 contacts ont été établis sur les lieux de prostitution et via Internet et plus de 1 300 personnes ont été accompagnées. C'est pournous un signe fort que les personnes prostituées refusent toute fatalité.
Mise en oeuvre du volet social de la loi
Nombreuses sont celles qui attendent un soutien de l'État notamment via les parcours de sortie de prostitution. Les 16 délégations agréées du Mouvement du Nid ont travaillé étroitement avec les com- missions départementales sur le sujet. Pour celles qui y ont eu accès, c'est un véritable changement de vie qui commence. La mise en œuvre de ces parcours a impliqué des dizaines de bénévoles et salarié.e.s dans nos délégations, mobilisé.e.s à la fois pour cet accompagnement et pour la formation et la sensibilisation des institutions.
Dans le même temps, les personnes prostituées sont plus nombreuses à vouloir témoigner publiquement des violences qu'elles ont subi. Fidèle à son engagement depuis plus de 80 ans, en 2018, le Mouvement du Nid a encore été le premier relais de la parole des personnes concernées au premier chef par la violence du système prostitueur. Dans les médias et dans les événements publics comme celui que nous avons organisé le 23 novembre, une conférence inédite réunissant huit survivantes de di érents pays, la honte commence à changer de camp.
Contrairement à ceux qui semblent découvrir qu'il y a des violences dans la prostitution, nous savons qu'elles existaient avant la loi. Ce qui a changé, c'est que plus qu'auparavant, les violences sont exprimées par les personnes elles-mêmes ! Elles se sentent davantage légitimes à demander une reconnaissance des violences subies et à réclamer que justice soit faite.
Et l'association a été, à leurs côtés, particulièrement active sur le front judiciaire. Elle a décidé de se porter partie civile systématiquement en cas de meurtre de personne prostituée, et s'est portée partie civile dans des procès de proxénétisme (Rennes), ou de viols sur personnes vulnérables (Metz). Nous avons obtenu des sanctions pénales exemplaires à l'encontre des agresseurs.
Contre le système prostitueur
L'association a été mobilisée aux côtés des personnes prostituées donc, mais aussi contre le système prostitueur. Deux délé- gations ont préparé et mis en œuvre des stages « clients ». Faire en sorte que la loi serve aussi à décourager la demande par la responsabilisation des « acheteurs » de sexe, en les confrontant à la réalité de leurs actes, est un pas essentiel vers un changement des mentalités, auquel l'association contribue (voir page 38).
Autre axe majeur pour faire évoluer la société : la prévention. Alors que la lutte contre la marchandisation de l'être humain fait désormais partie des programmes de l'Éducation nationale, les actions de prévention dans les collèges et lycées sont en nette augmentation. En 2018, 21 000 jeunes ont été sensibilisés pour plus de 6 000 heures de bénévolat. L'émergence de la question de la prostitution des mineur.e.s, croissante ou dont la visibilité augmente, s'est manifestée par une augmentation des classes rencontrées par nos délégations. Et l'association a continué son engagement auprès du grand public en multipliant par deux le nombre d'événements de sensibilisation (164) et en continuant d'éditer et de di user la revue Prostitution et Société.
Le Mouvement du Nid a initié la mobilisation de l'opinion publique et le combat juridique contre la question prioritaire de constitutionnalité déposée par les associations réglementaristes. Cette attaque idéologique a contraint l'association, nationale- ment et localement, à se mobiliser avec ses allié.e.s pour rétablir la vérité et montrer que la loi, si elle ne produit pas encore tous ses e ets, est juste. La campagne #nabrogezpas a très largement mobilisé en décembre et le succès acquis début 2019 par la décision du Conseil constitutionnel a permis de se concentrer sur l'objectif premier : mettre en œuvre la loi.
En 2018 encore, le Mouvement du Nid a donc été sur tous les fronts, résistant aux obstacles, mais aussi en développant sa créativité et son inventivité pour faire avancer concrètement la mise en œuvre d'une société sans prostitution.
Christine Blec,
Présidente nationale du Mouvement du Nid-France
Téléchargez notre rapport annuel complet ici
Cet article Connaissez-vous le humping ? Cette méthode de masturbation est aussi tabou que répandue est apparu en premier sur Madmoizelle.
La masturbation, chacune y vient plus ou moins tôt. Aujourd'hui, Camille et Lucie te parlent de leurs propres expériences, qui sont plutôt différentes !
Cet article Comment j’ai découvert (et adopté) la masturbation est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
La censure ayant frappé Fetlife il y a quelque temps, il n’est plus possible, sauf erreur, de lire le programme complet de l’entraînement de la pute , tel qu’on pouvait le lire jadis dans la page d’entrée du groupe Slut training.
C’est dommage tout de même, la censure idiote. On y trouvait de belles perles dans ce programme.
Bon, beaucoup de gens utilisent le mot « pute » dans leurs interactions intimes, lui accolant de multiples significations.
Mais dans ce cas-ci, c’est assez clair : ce ne sont pas des jeux destinés à toutes les personnes se disant soumises…
Disons que du fantasme à la réalité, il y a une marge, Lison.
Le fantasme de la puteN… avait le fantasme d’être la pute de Monsieur, me disait-elle. Même qu’elle insistait. « Ah oui, mademoiselle? Eh bien, décrivez-mouah donc dans les détails ce que signifie pour vous être la pute de votre Maître. »
Je reçus quelque temps plus tard la missive qui suit : le récit de son fantasme.
Voici donc mon texte…Bonjour Maître,
Voici donc mon texte à propos de la pute…. peut-être pas tout à fait ce que vous espériez, mais au moins, il a la qualité d’être très honnête.
La première chose qui vient à l’esprit quand on pense à une pute, c’est bien entendu la femme qui a des rapports sexuels avec n’importe quel homme contre rémunération en argent sonnant. Le prix varie selon le type de faveurs accordées et la durée des interactions.
Dans le fantasme de Monsieur…Dans le fantasme de la pute de Monsieur, selon Monsieur, la femelle doit accorder des faveurs sexuelles aux hommes qu’il choisi lui-même. Bien entendu, il n’y a pas de rémunération monétaire et le type de faveur est à la discrétion de l’homme à qui elle est prêtée. Monsieur peut être présent ou absent. Les faveurs pourront aller de la simple fellation jusqu’à la relation sexuelle complète. Le plaisir de ses messieurs est au centre de leurs préoccupations et non le plaisir de la femelle. Son avis n’a pas d’importance. Sa seule rémunération est le plaisir de son Maître et ses amis.
Dans le fantasme de N…Dans le fantasme de N… comme pute (tout court), la femelle accorde des faveurs sexuelles à plusieurs mâles à la fois. Les hommes sont tous dominants et incroyablement beaux et attirants. Les faveurs sexuelles accordés sont contrôlées par elle ou par un homme de confiance (Maître). Sauf que c’est beaucoup plus pour son plaisir à elle que pour leur plaisir à eux. Il y a peut-être ici un peu de la Domina en moi. La rémunération est le plaisir qu’elle retire. Je décrit à la fin de ce texte ce que j’entends par « pute de Monsieur » dans mes fantasmes.
Je crois que la différence entre le fantasme de Monsieur et le mien est que lui désire être le « pimp » et moi je désire être la pute qui n’a pas de pimp et qui décide elle-même quel(s) client(s) elle prendra et fait elle-même les négociations. S’il y a pimp, celui-ci doit être présent et participer sinon, l’expérience est reçu par moi comme un manque d’amour et un désintéressement des sentiments que j’ai pour lui.
Je sais que mes sentiments ne sont pas au centre de ma soumission, mais ils sont là néanmoins. Je ne peux les ignorer. La soumise et la femme ne font qu’un. Quand Monsieur me demande d’aller me donner à un autre homme, la femme amoureuse en moi est blessée. Elle le perçoit comme un reniement de ses sentiments. Elle sait que Monsieur ne le voit pas comme ça, mais plutôt comme un beau cadeau offert à ses amis. Elle devrait en être flattée, la femelle.
Sauf que…Sauf qu’elle est incapable de le ressentir comme tel dans ses tripes. Son désir à elle, son plaisir, son avis sont ignorés et ce par l’homme qu’elle aime de surcroît. Elle ne peut faire autrement que de se sentir blessée. Il ne faut pas oublier que cette femelle, à venir jusqu’à à peine 4 ans, était 100% vanille et 100% exclusive en amour comme en relations sexuelles. Son esprit, ses émotions, ses sentiments, ses schémas amoureux sont encore très vanilles. Ses pulsions sexuelles, elles, sont pourtant celles d’une soumises, mais ne peuvent aller à l’encontre de son cœur. Sinon, elle en ressort tout croche et elle ne se respecte plus. À la limite, elle ne pourra plus se regarder dans le miroir sans en éprouver du dégout pour ce qu’elle est devenue. Je crois que Monsieur sera d’accord pour dire qu’aucun homme ne mérite que l’on perde l’estime de soi, peut importe à quel point on l’aime. Je sais que ce n’est pas le but rechercher par Monsieur. C’est ce qui me console.
En d’autres mots, pour elle, se donner à un homme qu’elle n’aime pas ou pour lequel elle n’a pas d’attirance physique est un peu comme se donner à une femme. Elle ne pourrait pas se donner à une femme en l’absence de Monsieur. L’acte n’aurait aucun sens pour elle puisqu’elle n’est pas attiré naturellement vers les femmes. Elle peut recevoir certains actes sexuels de la part d’une femme, mais en présence de Monsieur seulement et pour lui faire plaisir à lui.
C’est pourquoi je crois que N… n’est pas la meilleure candidate pour être la pute de Monsieur de la façon dont il l’entend. Elle n’a peut-être pas la fibre esclave finalement. Mais elle peut être autre chose pour Monsieur… pet, babygirl, toy…
Ce que j’entends par la pute de Monsieur…L’image que j’ai choisie décrit bien ce que j’entends par la pute de Monsieur…
Me faire aguichante pour lui, me faire belle pour lui, porter des tenues légères et ostentatoires (mot à la mode ces jours-ci ;-)). La pute de Monsieur, selon moi toujours, lui accorde les faveurs sexuelles qu’il désire, autant que faire se peut. Son plaisir est au centre des préoccupations de la femelle. Son plaisir devient aussi son plaisir à elle. Elle essaie d’anticiper ses désires (sic) et s’applique à être à l’écoute du rythme de son corps pour découvrir ce qui lui procure le plus grand plaisir.
Cette pute, il la garde farouchement pour lui seul, car elle est précieuse. Il la protège et il la marque comme sa propriété. Il aime par contre l’exhiber devant d’autres hommes pour montrer sa fierté de posséder une si belle et dévouée femelle. Elle peut danser pour eux, se mettra à nu devant ses hommes qui ne pourront que contempler et désirer cette femelle obéissante et soumise. Cette pute donnera du plaisir à son Maître devant autrui, mais ils ne pourront pas la toucher ou alors très peu… une fessée peut-être.
Elle adore l’idée d’être la pute de Monsieur de cette façon. Qu’il la trouve si précieuse qu’il ne veuille justement pas la partager, mais faire l’envie de bien des hommes. Rien ne fait vibrer ma fibre soumise et femme plus que cette idée. Être votre possession, que vous en éprouviez une grande fierté et que vous soyez envié. Un peu d’exhibitionniste ici, oui, je l’avoue… et un tantinet de vanité.
J’espère que ce texte vous aidera un peu plus à comprendre la complexité de mes fantasmes et que la lecture en aura été intéressante ainsi qu’inspirante.
Bonne journée Monsieur,
Votre soumise toute dévouée, N…
Ce que la soumise croit que le Maître veutVous croyez qu’elle a réalisé son fantasme, la dominette de carnaval?
Ce que je trouve fascinant dans cette lettre, c’est que la soumise croit savoir ce que le Maître veut. Elle me prête des pensées, des envies, des manières de faire qui ne sont aucunement miennes.
Comme si elle voulait me les faire porter.
Bien entendu, je n’en porte rien. Bien entendu (bis), à sa décharge à la nana, elle n’est pas la première qui cherche à me faire porter ses pensées… >>:-)
Blague à part, je ne suis pas au service des désirs de la soumise.
Elle le sait très bien.
Elle sait aussi très bien que je ne suis pas dans le fantasme, je suis dans la réalité. Et la réalité du fantasme est moins évidente que dans les contes de fées pour adultes… y compris pour la personne dominante.
Dans une soirée bdsm, quelque part en Estrie.L’article Fantasmer la pute est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Vous êtes vendeur au porte à porte. Vous avez pour mission de vendre des préservatifs. Pour y arriver… vous devez prouver aux clientes –des femmes mariées vivant en logements collectifs– que vos produits sont de bonne qualité. Comment ?
En 1983, le premier jeu de simulation érotique, produit par la firme Kôei, au Japon, donne pour mission au joueur de faire l’amour avec des femmes, en vue de leur vendre des condoms. Jusqu’ici, les RPG (jeux de rôle) nippons proposaient de tuer des dragons. Dans ce jeu d’un nouveau genre, il s’agit de séduire une inconnue. Attention, pas n’importe laquelle : une danchi-zuma, littéralement : une «épouse d’immeuble résidentiel de banlieue». Le jeu de la firme Kôei s’intitule d’ailleurs Danchi-zuma no yûwaku, «La tentation de l’épouse d’immeuble résidentiel de banlieue». Drôle de titre pour un jeu vidéo érotique ?
Qu’est-ce qu’une danchi-zuma ?
L’expression danchi-zuma désigne couramment au Japon la femme au foyer qui vit dans un complexe locatif en zone péri-urbaine et qui s’ennuie, parce que son mari rentre tard du bureau. Après sa longue journée de labeur et le pénible trajet qui le ramène chez lui, en banlieue, le mari n’a plus qu’une envie : dormir. Son épouse est donc frustrée. Frustrée au point qu’assez rapidement, elle couche avec tout ce qui passe : l’électricien, le livreur de pizza, le représentant de commerce, le plombier, le technicien du cable, l’agent immobilier… Alors que son mari travaille, la femme d’immeuble résidentiel le trompe copieusement. Quand il revient le soir, elle l’accueille en souriant : Okaerinasai, «bon retour, mon chéri.»
Le fantasme n°1 des années 1970-80
Il s’agit d’un fantasme bien sûr. Le fait de vivre dans un logement collectif en banlieue ne fait pas de vous une épouse infidèle. Mais l’image de la danchi-zuma est si terriblement connotée au Japon que la plupart des mangas et des films érotiques, dans les années 1970-80, parlent de jolies épouses qui se morfondent dans des villes-dortoirs. Puis qui craquent. Un vendeur de préservatifs au porte à porte pourrait très bien faire l’affaire. Ou n’importe quel autre démarcheur. Lorsque la firme Nikkatsu inaugure les fameux films de pornographie romantique (les roman pornos), le tout premier – en novembre 1971– s’intitule d’ailleurs Danchi-zuma : les liaisons d’après-midi (1) et assure durablement le triomphe du porno soft au Japon.
Mais pourquoi l’immeuble collectif de banlieue est-il érotique ?
Chose étrange : il n’existe aucun équivalent de la danchi-zuma dans les autres types d’habitation. Quand elle vit dans une maison individuelle, ou dans un gratte-ciel, l’épouse solitaire ne fait rêver personne. Il faut qu’elle vive au coeur d’une structure de béton, dans un ensemble d’appartements anonymes. Seul le danchi (l’équivalent du HLM) peut faire d’elle une icône érotique. Mais pourquoi ? C’est sur ce point que la lecture d’Un siècle de banlieue japonaise s’impose : récemment publié chez Métis Presse, cet ouvrage est le produit d’un travail mené durant vingt ans au Japon. Son auteure, la sociologue Cécile Asanuma-Brice (qui tient également le Libé-blog Japosphère), y dissèque le phénomène d’une plume sombre : dans les danchi de haute densité, dit-elle, les noms n’apparaissent pas sur les boîtes à lettre. Les gens sont juste des numéros.
Un «environnement dépouillé de son histoire, de son sens»
Pire encore : dans ces lieux il n’y a plus de mémoire. A l’époque Edo, la banlieue était un lieu de beauté, constitué de sites célèbres depuis lesquels on pouvait voir la lune ou écouter le chant des cigales. Ces espaces de contemplation, dont les poètes vantent pendant plusieurs siècles «le parfum et la variété de leurs fleurs» ou «les points de vue sur le paysage» sont appelés des meisho. Après la seconde guerre mondiale, pour reloger une population en détresse, les bulldozers rasent ces sites qui accueillent des structures de logements «alignées les unes derrière les autres […] selon les règles les plus strictes du modernisme.» En quelques décennies, la campagne se mue en ce que le sociologue Miura Atsushi appelle le fast-fûdo (jeu de mots sur l’anglais food et le japonais fûdo qui désigne l’environnement naturel) : fast-fûdo, c’est «un espace où le territoire lui-même est devenu objet de consommation.»
Suicides en série dans les danchi
Comme par un fait exprès, c’est à la fois dans ces banlieues que se concentrent le plus grand nombre de Mac Donalds (2) et que sont enregistrés les plus fort taux de suicide. Les danchi sont des lieux stériles. À l’endroit où les magnifiques paysages d’antan ont laissé place à des barres de béton, un nouveau genre de meisho voit le jour : les «sites célèbres de suicide» (jisatsu no meisho). «Parmi ceux-ci le danchi de Takashima Daira, au nord-ouest de Tôkyô est des plus renommés», raconte la sociologue. Construit dans les années 1970, ce complexe regroupe plus de 8000 logements. «La densité y est telle, et l’architecture […] à ce point anonyme, qu’une bonne partie des habitants y ont perdu toute envie non seulement d’y vivre, mais tout simplement de vivre.» Dix personnes s’y suicident en 1977 ; treize en 1978 ; dix-sept en 1979 et vingt-trois en 1980 (ce qui fait un suicide tous les dix jours). Le cadre y est si claustrophobique qu’il attire les suicidaires de toute la région.
La solitude tue
Les tabloïds rapportent que les habitants de Takashima Daira s’habituent à voir tomber un corps devant leur fenêtre. «Ils n’interrompent même plus leur déjeuner», vont jusqu’à dire certains journalistes (information peu crédible) qui dénoncent la froideur de ces lieux où les liens de voisinage ont été remplacés par des règles strictes et impersonnelles. Les habitants sont seuls. D’autant plus seuls que les danchi –formatés sur le modèle américain– sont trop petits pour accueillir les grands-parents : 35 mètres carrés. À peine de quoi loger un couple avec enfant(s). Lorsque les danchi se popularisent, imposant le modèle occidental de la famille nucléaire, ils font voler en éclat un système qui permettait jusqu’ici aux trois générations de s’entre-aider : traditionnellement, les enfants s’occupaient de leurs parents devenus vieux.
Quand les cités dortoirs se muent en villes fantômes
Dans les danchi, pas de place pour les vieux : ils sont placés en maison de retraite. Pas de place pour des jardins : il faut aller au parc. Pas de place pour des potagers : il faut acheter ses légumes dans un shopping mall. Pas de place pour le désir (3). Le fantasme de la danchi-zuma c’est celui d’une modernité délétère, le rêve morbide d’une vie soi-disant meilleure dans des «zones rénovées» où ne subsistent plus aucun repère, plus aucun point d’attache. Des espaces d’anonymat où les épouses interchangeables errent sans but et attendent.
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A LIRE : Au paroxysme de la société de consommation. Un siècle de banlieue japonaise, de Cécile Asanuma-Brice, éd. Métis Presse, 2019.
NOTES
(1) Danchi-zuma Hirugasari no joji, réalisé par Shogoro Nishimura.
(2) «294 magasins pour Kanagawa, 232 pour Saitama et 186 dans le département de Chiba en 2011» (source : Un siècle de banlieue japonaise, Cécile Asanuma-Brice).
(3) Lorsque les danchi apparaissent, ils représentent pourtant l’idéal d’une vie moderne et émancipée. «Vivre en danchi équivaut à accéder à un meilleur niveau de vie matériel, de nombreux équipements, et une plus grande surface habitable par personne. N’importe quel salary-man rêve de quitter sa petite maison de bois sombre de la ville basse, sans isolation thermique ni sonore, pour venir occuper un danchi, ébloui par les reflets de l’évier stainless de la cuisine !» (source : Un siècle de banlieue japonaise, Cécile Asanuma-Brice).
Vous êtes vendeur au porte à porte. Vous avez pour mission de vendre des préservatifs. Pour y arriver… vous devez prouver aux clientes –des femmes mariées vivant en logements collectifs– que vos produits sont de bonne qualité. Comment ?
En 1983, le premier jeu de simulation érotique, produit par la firme Kôei, au Japon, donne pour mission au joueur de faire l’amour avec des femmes, en vue de leur vendre des condoms. Jusqu’ici, les RPG (jeux de rôle) nippons proposaient de tuer des dragons. Dans ce jeu d’un nouveau genre, il s’agit de séduire une inconnue. Attention, pas n’importe laquelle : une danchi-zuma, littéralement : une «épouse d’immeuble résidentiel de banlieue». Le jeu de la firme Kôei s’intitule d’ailleurs Danchi-zuma no yûwaku, «La tentation de l’épouse d’immeuble résidentiel de banlieue». Drôle de titre pour un jeu vidéo érotique ?
Qu’est-ce qu’une danchi-zuma ?
L’expression danchi-zuma désigne couramment au Japon la femme au foyer qui vit dans un complexe locatif en zone péri-urbaine et qui s’ennuie, parce que son mari rentre tard du bureau. Après sa longue journée de labeur et le pénible trajet qui le ramène chez lui, en banlieue, le mari n’a plus qu’une envie : dormir. Son épouse est donc frustrée. Frustrée au point qu’assez rapidement, elle couche avec tout ce qui passe : l’électricien, le livreur de pizza, le représentant de commerce, le plombier, le technicien du cable, l’agent immobilier… Alors que son mari travaille, la femme d’immeuble résidentiel le trompe copieusement. Quand il revient le soir, elle l’accueille en souriant : Okaerinasai, «bon retour, mon chéri.»
Le fantasme n°1 des années 1970-80
Il s’agit d’un fantasme bien sûr. Le fait de vivre dans un logement collectif en banlieue ne fait pas de vous une épouse infidèle. Mais l’image de la danchi-zuma est si terriblement connotée au Japon que la plupart des mangas et des films érotiques, dans les années 1970-80, parlent de jolies épouses qui se morfondent dans des villes-dortoirs. Puis qui craquent. Un vendeur de préservatifs au porte à porte pourrait très bien faire l’affaire. Ou n’importe quel autre démarcheur. Lorsque la firme Nikkatsu inaugure les fameux films de pornographie romantique (les roman pornos), le tout premier – en novembre 1971– s’intitule d’ailleurs Danchi-zuma : les liaisons d’après-midi (1) et assure durablement le triomphe du porno soft au Japon.
Mais pourquoi l’immeuble collectif de banlieue est-il érotique ?
Chose étrange : il n’existe aucun équivalent de la danchi-zuma dans les autres types d’habitation. Quand elle vit dans une maison individuelle, ou dans un gratte-ciel, l’épouse solitaire ne fait rêver personne. Il faut qu’elle vive au coeur d’une structure de béton, dans un ensemble d’appartements anonymes. Seul le danchi (l’équivalent du HLM) peut faire d’elle une icône érotique. Mais pourquoi ? C’est sur ce point que la lecture d’Un siècle de banlieue japonaise s’impose : récemment publié chez Métis Presse, cet ouvrage est le produit d’un travail mené durant vingt ans au Japon. Son auteure, la sociologue Cécile Asanuma-Brice (qui tient également le Libé-blog Japosphère), y dissèque le phénomène d’une plume sombre : dans les danchi de haute densité, dit-elle, les noms n’apparaissent pas sur les boîtes à lettre. Les gens sont juste des numéros.
Un «environnement dépouillé de son histoire, de son sens»
Pire encore : dans ces lieux il n’y a plus de mémoire. A l’époque Edo, la banlieue était un lieu de beauté, constitué de sites célèbres depuis lesquels on pouvait voir la lune ou écouter le chant des cigales. Ces espaces de contemplation, dont les poètes vantent pendant plusieurs siècles «le parfum et la variété de leurs fleurs» ou «les points de vue sur le paysage» sont appelés des meisho. Après la seconde guerre mondiale, pour reloger une population en détresse, les bulldozers rasent ces sites qui accueillent des structures de logements «alignées les unes derrière les autres […] selon les règles les plus strictes du modernisme.» En quelques décennies, la campagne se mue en ce que le sociologue Miura Atsushi appelle le fast-fûdo (jeu de mots sur l’anglais food et le japonais fûdo qui désigne l’environnement naturel) : fast-fûdo, c’est «un espace où le territoire lui-même est devenu objet de consommation.»
Suicides en série dans les danchi
Comme par un fait exprès, c’est à la fois dans ces banlieues que se concentrent le plus grand nombre de Mac Donalds (2) et que sont enregistrés les plus fort taux de suicide. Les danchi sont des lieux stériles. À l’endroit où les magnifiques paysages d’antan ont laissé place à des barres de béton, un nouveau genre de meisho voit le jour : les «sites célèbres de suicide» (jisatsu no meisho). «Parmi ceux-ci le danchi de Takashima Daira, au nord-ouest de Tôkyô est des plus renommés», raconte la sociologue. Construit dans les années 1970, ce complexe regroupe plus de 8000 logements. «La densité y est telle, et l’architecture […] à ce point anonyme, qu’une bonne partie des habitants y ont perdu toute envie non seulement d’y vivre, mais tout simplement de vivre.» Dix personnes s’y suicident en 1977 ; treize en 1978 ; dix-sept en 1979 et vingt-trois en 1980 (ce qui fait un suicide tous les dix jours). Le cadre y est si claustrophobique qu’il attire les suicidaires de toute la région.
La solitude tue
Les tabloïds rapportent que les habitants de Takashima Daira s’habituent à voir tomber un corps devant leur fenêtre. «Ils n’interrompent même plus leur déjeuner», vont jusqu’à dire certains journalistes (information peu crédible) qui dénoncent la froideur de ces lieux où les liens de voisinage ont été remplacés par des règles strictes et impersonnelles. Les habitants sont seuls. D’autant plus seuls que les danchi –formatés sur le modèle américain– sont trop petits pour accueillir les grands-parents : 35 mètres carrés. À peine de quoi loger un couple avec enfant(s). Lorsque les danchi se popularisent, imposant le modèle occidental de la famille nucléaire, ils font voler en éclat un système qui permettait jusqu’ici aux trois générations de s’entre-aider : traditionnellement, les enfants s’occupaient de leurs parents devenus vieux.
Quand les cités dortoirs se muent en villes fantômes
Dans les danchi, pas de place pour les vieux : ils sont placés en maison de retraite. Pas de place pour des jardins : il faut aller au parc. Pas de place pour des potagers : il faut acheter ses légumes dans un shopping mall. Pas de place pour le désir (3). Le fantasme de la danchi-zuma c’est celui d’une modernité délétère, le rêve morbide d’une vie soi-disant meilleure dans des «zones rénovées» où ne subsistent plus aucun repère, plus aucun point d’attache. Des espaces d’anonymat où les épouses interchangeables errent sans but et attendent.
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A LIRE : Au paroxysme de la société de consommation. Un siècle de banlieue japonaise, de Cécile Asanuma-Brice, éd. Métis Presse, 2019.
NOTES
(1) Danchi-zuma Hirugasari no joji, réalisé par Shogoro Nishimura.
(2) «294 magasins pour Kanagawa, 232 pour Saitama et 186 dans le département de Chiba en 2011» (source : Un siècle de banlieue japonaise, Cécile Asanuma-Brice).
(3) Lorsque les danchi apparaissent, ils représentent pourtant l’idéal d’une vie moderne et émancipée. «Vivre en danchi équivaut à accéder à un meilleur niveau de vie matériel, de nombreux équipements, et une plus grande surface habitable par personne. N’importe quel salary-man rêve de quitter sa petite maison de bois sombre de la ville basse, sans isolation thermique ni sonore, pour venir occuper un danchi, ébloui par les reflets de l’évier stainless de la cuisine !» (source : Un siècle de banlieue japonaise, Cécile Asanuma-Brice).
Les organisateurs en prévoyaient 500 000 pour cette 41e édition, et nous y étions, ce samedi 29 juin 2019, en dépit de la canicule, des dizaines de milliers de manifestants, sous le signe de l'égalité et du respect, et pour l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, annoncée pour le mois …
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La police a une nouvelle fois tiré des gaz lacrymogènes sur la foule des manifestants qui défiaient l'interdiction de défiler.
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J'ai l'immense tristesse de vous annoncer le décès de Micheline Carrier le 22 juin à la suite d'une rupture d'anévrisme cérébral massive. C'est la perte d'une amie pour plusieurs d'entre nous et celle d'une de ses voix les plus courageuses, radicales et authentiques pour l'ensemble du mouvement féministe. Elle est pour moi l'une des rencontres essentielles de ma vie, une amie et une complice de haut vol. Créatrice du site Sisyphe en juin 2002, elle m'a invitée à la rejoindre à l'automne de la même année pour donner à la parole des femmes la plus grande visibilité possible. Ce site encyclopédique est l'œuvre de sa vie.
- Micheline Carrier (1944 - 2019)Tandis que la France brûle, je me prélasse tranquillement sur la côte finistérienne. Ça fait envie hein ? Oui, mais pas autant que la petite sélection qui vous attend ! Alors petite recommandation avant de dérouler l’article, prévoyez un verre d’eau, quelques glaçons, un ventilo et un vaporisateur d’eau parce que la température risque de monter encore d’un cran. Et un tableau noir, du lubrifiant et quelques gouttes d’huile, vous en aurez aussi fortement besoin.
LeoLulu et Rae Lil Black : quoi de mieux pour faire exploser Pornhub ? Le couple amateur sans visage continu sur sa lancée et Rae Lil Black multiplie les exploits du côté des plus grosses productions. Emportez par la fougue, qui s’élance et qui danse une folle farandole, leurs mains restent soudées et parfois soulevés leurs trois corps enlacés s’envolent et retombent tous trois épanouis, enivrés et heureux. Vous voyez ce que je veux dire ?
Ivy Aura, c’est la combinaison parfaite entre les deux personnages de Nana. Elle a un petit côté goth avec ses cheveux noirs et son regard intense, mais en même temps sa peau qui semble si douce et laiteuse, me rappelle sans conteste le style de Nana Komatsu. En plus, c’est sûr que les deux personnages, dans leur chambre respective, font exactement la même chose qu’elle : elles se titillent doucement le clitoris et s’humidifient les doigts tout en se serrant le cou. À vous d’imaginer la suite.
Kiara Gold s’offre des temps intenses et mouvementés avec Angelo Godshack, Michael Fly et la main d’une jeune femme. La vitesse du montage donne limite mal au crâne, mais ça me fait marrer. Dès que j’ai vu ça, je me suis dit qu’il fallait que je trouve un morceau qui aille avec. Pour le coup, j’ai pensé à un truc de type Gossip, Prodigy ou de la grosse trap, mais sachant que ce n’est pas mon terrain de prédilection, je vous laisse mettre vos suggestions dans les commentaires.
L’amatrice WetQueen a titillé ma curiosité. Je connais les fétichismes des pieds et des chaussures à talon plus spécifiquement. J’ai déjà vu pas mal de vidéo où des mecs kiffaient se faire marcher dessus (coucou Belle de Jour avec Deneuve), mais je n’avais encore jamais vu des objets comme celui-ci se faire ratatiner. Ça crée un malaise assez proche du bruit d’une craie sur un tableau ou de sa texture friable entre les dents – je n’ai jamais fait ça bien entendu, mais vous voyez sûrement de quelle sensation je veux parler. Dans tous les cas, je reste toujours aussi ébahie devant une vidéo qui est capable de nous faire ressentir des choses aussi intenses que ce soit sexuel ou non.
Vous vous souvenez de notre chouchou Parker Marx ? Eh bien, je l’ai retrouvé dernièrement du côté de chez Sexyhub.com. Perso, je le préfère dans les courts-métrages d’Erika Lust, mais disons que c’était l’occasion de me remémorer mes premiers fantasmes pornos. Le tag #oil et #massage a longtemps fait parti de mes incontournables. Spécifiquement cette semaine, je trouve ça un peu dérangeant à regarder. On dirait que Parker et ses deux partenaires sont en train de jouer avec la sueur due à la canicule. Mais bon, une fois que les températures auront baissé, je pourrais à nouveau regarder l’extrait avec envie tout en m’enivrant du plaisir d’un massage à quatre mains.
Image en une : Elaine Afrika par Kofimotivation
Cette publication est possible grâce à la contribution de Andrea G., merci !
De trop nombreux mois que je n'étais pas retourné au club le Taken depuis que je m'étais séparé de Ch ... qui adorait le lieu.
L... voulait le découvrir après qu'un amant l'ai amené au Mask,
C... était seule, nous serons trois n'ayant pu trouvé un accompagnant à c ...
Trouple lubrique qui se présente à la porte rue Le Régrattier.
Un homme chanceux me lance le portier, il faut dire que mes accompagnatrices étaient craquantes.
Nous descendons l'escalier, un verre vite pris et voilà C... qui montre à L... les lieux.
La piste de danse est pleine, mais elles ne s'y arrêtent pas, c'est l'entrée de droite que C... vise.
Couloir rouge, qui débouche sur le grand lit.
les yeux de C... brillent de ses souvenirs du quatuor de sa semaine passée , les yeux d'L... de ses désirs à venir.
Passé, futur et moi présent je les suis amusé.
Les coins câlins sont vident il est trop tôt.
Qu'à cela ne tienne mon duo s'installe sur le grand lit, se déshabille et s'enlace.
Deux maitresses que j'ai baisé à cris rabattus et me voilà juste spectateur de leur sensualité !
je tire les rideaux du lit baldaquin me mets moi aussi nu et les caresses.
Parfois leurs bouches se détachent et me sucent, mes doigts jouent sur deux pianos en même temps, me voilà musicien ambidextre.
Des visages écartent les rideaux nous observent
Une femme observe fascinée , son homme un peu en arrière, je les trouve mignons et les appellent.
Les voilà vite nus à nos cotés, ses jambes levées je prends C ... joyeusement qui suce L ... qui me caresse les tétons, mon peché de gourmandise, la coquine aime me faire plaisir.
le couple se mélange à nous.
je quitte C ... L ... est caressée par l'homme
et puis ...
je ne sais plus
ou si ...
j'ai des images éparses.
je ne vois rien la tête dans les jambes de la fille, mon sexe est sucé par deux bouches, puis des cris et gémissements se font entendre mon sexe est délaissé, je vois par les miroirs du plafond un corps qui convulse, des cris jamais entendus.
Me voilà à prendre la femme, je peux voir pendant que ma bite explore cette nouvelle chatte.
Mes coquines se font sucer par l'homme qui les doigtent, elles hurlent, l'une est sur le coté reprenant ses esprits d'un orgasme vulgurant, le lit est trempé.
L'homme est un sorcier, un sourcier, il vient de faire découvrir à C... sa capacité à être fontaine.
L ... n'est pas en reste et jailli elle aussi plusieurs de fois de ses doigts.
Mes coups de reins se font plus puissants, la femme décolle.
je me retire et fille à la salle de bain
De retour, mes deux accompagnatrices sont comme hébétées des multiples orgasmes jaillissants qu'elles ont vécu,
je me glisse vers L ... que je n'avais pas baisé depuis au moins ... 5 h, une éternité ! Son sexe est trempé, il est brulant, avec délice je m'y plonge, le mien est une bâton dans un brasier.
Des cris de C... ou de la femme ou des deux se font entendre, ceux de L ... s'y mêlent, des couples nous observent.
L ... part,convulse et explose.
Je me roule contre C ... et l'embrasse, elle est comme épuisée, son corps est trempe.
Il est temps d'une pause.
Le couple nous rejoint au bar, elle vient de divorcer et rattrape 18 ans de sagesse, lui est un coquin aux doigts de feu, à la langue d'enfer.
L'envie reprend mes coquines et j'avoue moi même, ne les faisons pas passer pour plus gourmandes que moi.
Elles ont en tête d'autres plaisirs.
Après que leurs deux bouches aient mis en condition l'objet de leur convoitise, m'extirpant des feulements de plaisirs, L ... se pose me tend son cul suppliant que j'ouvre son œil obscur.
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Comme dans le poème de Victor Hugo il me regardait au fond de cette cave, pupille dilatée de ce que je l'avais dans l’après midi copieusement ouvert.
J'y entre, il est bouillant et à nouveau serré pour mon plus grand plaisir, et c'est très lentement que je joue avec.
L ... jouis dans les bras de C ... qui sourie de son plaisir.
C ... qui réjouira des doigts de l'homme venu nous rejoindre.
je prolonge l'enculade pour mieux contenter L... qui en raffole.
puis quand épuisée et contentée elle se roule, je file à nouveau à la salle de bain, elle m'y rejoint son plaisir a été mousseux preuve d'une béatitude réussie.
de retour C ... est en manque , l'addiction à l'orgasme est plus rapide que celle des drogues les plus dures.
elle m'offre elle aussi son cul en s'appuyant sur la banquette . autour de nous des couples nus ou habillés passent, des couples baisent à droite et devant.
Je la prends les gens me frôlent pour passer d'une pièce à l'autre, ils observent, les corps des femmes me caressent et m'excitent à l’humidité de leur peau je sais si elles vont ou ont baisé.
je n'entends plus rien, je ne sais plus s'il faut accélérer ou ralentir, C ... jouis cris, L ... l'embrasse me regarde heureuse et épuisée, me guide dans le rythme pour que je garde le bon tempo.
Le couple baise contre C ...
Je plane.
En nous quittant sur les quais de seine, nos visages sont épuisés mais béats et radieux, les taxis les embarquent, je rentre à pied.
Paris de nuit Paris d'après débauche, mon téléphone vibre de leurs messages;
je gazouille de bonheur ,
j'ai jamais autant jouis de ma vie.
Elles retournent vers leurs hommes, moi vers mon nid parisien,
et je me dis que la vie est belle.
CRIS ET CONVULSIONS
Invitée sur le plateau de BFMTV, la secrétaire d'État a déclaré que le gouvernement comptait supprimer le délai d'abstinence de 12 mois actuellement en vigueur.
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Aux premières lueurs de l'été, une infatigable fer de lance de la cause des femmes s'en est allée. Pendant plus de 50 ans, Micheline Carrier a porté, diffusé et défendu la parole des femmes et leur quête d'égalité, ici comme à l'étranger, contre vents et marées.
- Micheline Carrier (1944 - 2019)Participez à la marche des fiertés 2019 à Paris. On soutien cet évènement et vous invite à y aller tous et toutes pour faire progresser les droits et le respect.
L’article Marche des fiertés Paris 2019 est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Queen Camille vous a demandé d'imaginer comment les adultes pourraient parler de sexualité aux jeunes, dans un monde où les tabous n'auraient plus cours. Voici vos meilleures propositions.
Cet article À quoi ressemble l’éducation sexuelle idéale (selon vous) est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Oui, Micheline Carrier est une grande perte pour le mouvement féministe. Une grande perte pour toutes celles et ceux qui luttent pour un monde meilleur, où chacun-e prendra la place qui lui revient, en toute liberté, en toute justice, sur simple reconnaissance de ses mérites.
- Micheline Carrier (1944 - 2019)Cette journée à destination des professionnel.le.s du travail socio-éducatif s'inscrit dans le cadre de la commission départementale de lutte contre la prostitution, le proxénétisme et la traite des êtres humains. Elle vise à faire le point sur l'impact du numérique dans la socialisation et le processus adolescent. Un état des lieux de la prostution des mineur.e.s sera ensuite mené, afin de mettre au clair les engrenages qui amènent des filles ou des garçons, déjà fragilisés, à des situations que jeunes comme adultes peuvent avoir encore du mal à qualifier de prostitutionnelles, mais dont la violence ne fait pas débat.
Infos pratiquesAdolescence numérique et prostitution des mineur.e.s. Repérer, prévenir, accompagner
Auditorium – Centre Hospitalier Intercommunal
40 avenue de Verdun
94000 Créteil
Accès :
ligne 8 du métro, arrêt Créteil Université ; RER A : station Saint Maur-Créteil.
Une liaison en bus est assurée par le TVM vers l'établissement.
Inscription obligatoire auprès de la délégation départementale aux droits des femmes et à l'Égalité du Val-de-Marne (DDFE).
Note d'intentionLes technologies numériques révolutionnent les manières d'interagir entre les individus. Elles apportent aux jeunes des opportunités nouvelles et de formidables possibilités d'ouverture sur le monde. Mais dans le même temps, certains phénomènes inquiètent : cyber-harcèlement, cyber-sexisme, sextos volés...Si ces cyber-violences, au pouvoir de dissémination très important, impactent différemment les adolescent.e.s, elles fragilisent ceux déjà en difficulté et parfois de manière peu visible pour les adultes. Il en va de même pour la pornographie, qui encourage des représentations de la sexualité fausses, sexistes et violentes, ou encore du cyber-proxénétisme qui, discrètement, repèrent des jeunes fragiles et relativement isolés puis organise, toujours avec des outils numériques, leur exploitation.
Proposée par le Mouvement du Nid du Val-de-Marne, la journée d'étude du vendredi 28 Juin, vise à faire d'abord le point sur l'impact des nouvelles technologies dans la socialisation et le processus adolescent. Jocelyn Lachance, sociologue, nous expliquera en quoi l'usage des nouvelles technologies modifie-t-il la sociabilité des adolescent.e.s, leur rapport au monde et aux adultes, l'accès à l'information, leurs expérimentations notamment affectives, leur représentation de la sexualité... Un état des lieux de la prostitution des mineur.e.s sera ensuite mené, afin de préciser son contexte et de mettre au clair les engrenages qui amènent des jeunes, filles ou garçons, déjà fragilisés, à des situations que jeunes comme adultes peuvent avoir encore du mal à qualifier de prostitutionnelles, mais dont la violence ne fait pas débat.
L'après-midi, une première table ronde entre différents acteurs.trices départementaux aura pour but d'aider à mieux repérer les signaux faibles de mal-être chez les jeunes concernés, et de donner des points de vigilance pour améliorer le signalement, la prise en charge, et développer la relation de confiance dans la relation d'aide. Une deuxième table ronde permettra de faire le point sur l'importance de judiciariser les situations prostitutionnelles de mineur.e.s.
Programme
Télécharger le programme ci-dessous ! Cliquez sur l'image ci-contre.
9h00 Accueil / Café
9h15 Ouverture par Monsieur Laurent PREVOST, Préfet du Val-de-Marne
9h20 Mot d'accueil par Monsieur Stéphane PARDOUX, Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil
9h30 : Adolescence numérique, la genèse d'une socialisation nouvelle
Jocelyn LACHANCE, Sociologue, Enseignant à l'Université de Pau
10h45 : Pause
11h : Prostitution des mineur.e.s : états des lieux et enjeux d'une approche globale pour la prévention et l'accompagnement des jeunes victimes.
Claire QUIDET, responsable départementale du Mouvement du Nid pour le Val-de-Marne, et présidente nationale de l'association.
Benoît KERMORGANT, sociologue, chargé de prévention au Mouvement du Nid
12h15 : Clôture de la matinée par Madame Guylène MOUQUET-BURTIN, Directrice académique des services de l'éducation nationale du Val-de-Marne
Déjeuner libre 12h30 à 14 h
14h : Table ronde 1. Mieux repérer les conduites prostitutionnelles des adolescent.e.s, mieux engager la relation d'aide, pour une prise en charge efficace.
DPEJ
PJJ - UEMO
Maison des adolescents
Éducation Nationale
Mouvement du Nid
15h30 : Table ronde 2. Les enjeux de la judiciarisatioon des conduites prostitutionnelles chez les jeunes.
Raphaëlle WACH, substut du Procureur en charge des Mineurs, Parquet de Créteil
Annie KOSKAS, Avocate, ancien bâtonnier du barreau du Val-de-Marne
Avocate spécialisée - Mouvement du Nid
16h30 : Conclusion par Madame Laure BECCUAU, Procureure de la République
Les soldes ont commencé et les marchants de jouets pour adultes aussi cassent leurs prix ! C'est l'occasion d'investir pour la première fois ou d'enrichir ta collec...
Cet article C’est le moment de t’offrir un sextoy en soldes ! est apparu en premier sur madmoiZelle.com.
Dans cet épisode spécial, la parole est aux auditeur·ice·s. En direct ou en ligne, iels ont posé leurs questions à Victoire Tuaillon et ses deux invités : Josselin Tricou, spécialiste des masculinités dans le clergé et Dr Kpote, travailleur social et chroniqueur chez Causette.
Vouloir plaire à un homme, est-ce forcément se soumettre ? Comment certaines femmes conservent-elles la foi en une Église qui perpétue des abus sexuels ? Peut-on distinguer l’homme de l’agresseur ?
Merci à Manon, Sarah, Maxence, Cléa, Roxane, Cyprien, Florent, Vanessa, Edouard, Chloé, Agathe, Miranda, pour leurs messages, et à tous·te·s les auditeur·ice·s qui écoutent, partagent et réagissent !
Cet épisode a été enregistré en public dans les locaux de My Little Paris le 27 juin 2019 et diffusé en direct sur YouTube.
Pour soutenir le projet de livre des Couilles sur la table, pré-commandez le vôtre dès maintenant sur ulule.com — merci à tous·te·s !
RECOMMANDATIONS ET RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans cet épisode à l'adresse https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/victoire-repond-a-vos-questions-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Réalisation : Quentin Bresson. Stagiaire : Nadia Chapelle. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Chargée de production : Juliette Livartowski. Chargée d’édition : Diane Jean. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La première fois est assez stressante pour ne prendre aucun risque côté santé. Mais peut-on être porteur d'IST si on a jamais eu de relations sexuelles ?
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Parce que son féminisme n'a jamais été une mode, mais l'affirmation des justes causes déterrées à même les racines profondes des discriminations envers les femmes parce qu'elles sont des femmes.
- Micheline Carrier (1944 - 2019)Les victimes sortaient d'un pub de quartier, lorsqu'elles ont été injuriées puis agressées par une bande d'adolescents.
L’article Liverpool : Un garçon de 12 ans appréhendé après l’agression d’un couple gay au couteau est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Ils étaient en groupe, 7 personnes, sortant de soirée, ce dimanche 23 juin, aux alentours de 20 heures, rue des Pyrénées, dans le 20e, rapidement injuriées puis rouées de coups, par un homme, qui arpentait le trottoir, avec sa femme et deux enfants en bas-âge. La scène est violente, gratuite. Une quinzaine de minutes de …
L’article Multiple agressions homophobes à Paris : le suspect placé en détention provisoire est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
L'Enfer, ce n'est pas juste les autres. L'Enfer, c'est vouloir faire du sexe avec les autres quand il fait très très chaud.
Cet article Comment baiser quand on a TRÈS chaud (et pas qu’au cul) ? est apparu en premier sur Madmoizelle.
Si depuis 50 ans et les « émeutes de Stonewall », qui auront officiellement initié le militantisme LGBT, les progrès sociaux et politiques constatés dans la lutte pour des sociétés plus diversifiées et plus inclusives sont incontestables, « nous sommes encore trop souvent témoins de discriminations, d'exclusions et de violences » à l'encontre de nos …
L’article Prejudice to Pride : Table ronde sur les droits LGBT+, organisée par les ambassades Canadienne et Britannique à Paris est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
L'Ifop a publié ce 26 juin une étude qui met en lumière une acceptation croissante de l’homosexualité et de l’homoparentalité dans la société française, mais aussi la persistance de certains clichés.
L’article 83% des Français pensent que l’État devrait mettre davantage de moyens pour lutter contre les actes homophobes est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Elle enchaîne les provocations depuis des mois, des sorties polémiques et homophobes, qui l'ont poussée vers la sortie !
L’article La députée anti-PMA Agnès Thill exclue de La République en marche est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Tu t'attendais à un feu d'artifesse, un carnaval de Rio du plaisir, une fête foraine de sensations... Mais parfois le sexe est juste bof. Voici pourquoi.
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Mon amie Micheline Carrier était (qu'il est difficile d'utiliser l'imparfait) une femme d'exception à bien des égards. Par son intelligence, son esprit de justice et son courage d'abord.
- Micheline Carrier (1944 - 2019)“Je ne parle plus à ma mère et je vais bien”. La presse relaie régulièrement le témoignage de personnes qui ont coupé les ponts et qui doivent se justifier. Pourquoi cette rupture des liens est-elle perçue comme un acte grave ? Peut-être à cause des contes de Grimm.
«Comment vivre quand on a fait le choix de ne plus parler à sa mère, alors que le monde s’évertue à nous répéter qu’“une mère on en a qu’une”» Dans un article publié sur Cheek magazine, la journaliste Lou Mamalet s’étonne que la mère soit si souvent associée à la figure d’Epinal d’un ange bienveillant. Mais n’est-elle pas, juste comme nous, quelqu’un qui possède ses défauts ? Et si ces défauts la rendent infréquentable, pourquoi faudrait-il à tout prix maintenir le lien ? «La société nous montre toujours la relation d’une mère à sa fille comme un lien fort et indestructible, condition ultime de l’épanouissement personnel. Et toute la psychologie contemporaine va en ce sens, les premières questions que l’on se voit d’ailleurs poser quand on entame une thérapie rejoignant très souvent ce rapport à la mère.» Pourquoi ?
La faute aux contes de Grimm
«La faute aux contes», répond Federica Tamarozzi, anthropologue et commissaire d’une exposition – La fabrique des contes, au Musée d’Ethnographie de Genève – consacrée à la façon dont les contes anciens ont été détournés, réinterprétés voire déformés. «Il ne faudrait pas croire que les contes recueillis à l’origine par les frères Grimm, finissaient tous bien et comportaient tous une morale. Non, au contraire, ces contes étaient cruels, grivois, grossiers, et comportaient souvent une fin ambivalente, dénuée de toute morale.» Ainsi que Federica le rappelle, ces contes ne s’adressaient d’ailleurs pas aux enfants mais à toute la maisonnée, sans faire la distinction entre grands et petits. Ce que nous appelons maintenant le «public mineur» était exposé à du contenu adulte, sans que personne y trouve à redire.
Le contenu adulte des contes
Les contes parlaient de la réalité. Ils mettaient donc en scène, couramment, des mères froides, égoïstes ou rivales de leur fille. Prenez le conte de Blanche Neige par exemple : c’est l’histoire d’une mère qui, dans un premier temps, souhaite avoir une fille «blanche comme la neige» puis ne supporte pas que celle-ci la surpasse en beauté. Lorsque le conte est publié dans la première version du livre des frères Grimm, en 1812, il est retranscrit de façon conforme aux sources : une mère jalouse se met à détester sa fille, au point de vouloir la tuer. Dans la version de 1857, les frères Grimm l’ont réécrit : «Et quand l’enfant fut née, la reine mourut. Un an plus tard, le roi prit une autre épouse.» Ce n’est plus la mère qui veut tuer sa propre fille. C’est la marâtre, la seconde épouse, une femme n’ayant aucun lien de sang avec l’héroïne.
Remplacer la méchante mère par la marâtre, et le tour est joué
Pour Federica Tamarozzi, il est singulièrement frappant que les frères Grimm aient, systématiquement, remplacé la figure de la mauvaise mère par celle de la marâtre. «Dans les contes originaux, les mères peuvent empoisonner leurs enfants, les couper menu, les manger en salade… sans problème. Mais pour le public de l’époque, le public bourgeois, cela ne passe pas. Pourquoi ? Parce que nous sommes à la charnière de deux époques, à un moment durant lequel la notion de famille change.» La cellule de base de l’Ancien Régime c’est la famille dite «élargie» qui peut comprendre toutes les personnes vivant sous le même toit (incluant les domestiques). Lorsque les Grimm retranscrivent les contes, la famille nucléaire (père-mère-enfants) devient la norme et la notion de parenté prévaut : «Les liens du sang deviennent essentiels. Les frères Grimm (1) mettent donc au point l’image de la “mère aimante” – une mère nécessairement, biologiquement, aimante – qui va devenir un topos littéraire et pénétrer l’imaginaire occidental moderne.»
«De nos jours encore, il semble impossible qu’une mère ne soit pas aimante. Il semble également inouï qu’une mère adoptive puisse éprouver de l’affection pour des enfants qui ne sont pas les siens.»
Comment les contes ont fait de la belle-mère une sorcière
En expurgeant les contes de leur contenu choquant, les frères Grimm contribuent sciemment à la mise en place d’un ordre nouveau : ils éliminent des contes les méchantes mères pour en faire des mères parfaites et ils les remplacent par des marâtres qu’ils diabolisent sous le nom de Stiefmutter : littéralement la «mère qui vole». Elle vole à l’enfant son dû (l’amour maternel). Dans un article intitulé «De la méchante mère à la marâtre» (2006), la chercheuse Nathalie Blaha-Peillex souligne à quel point ce tour de passe-passe imprègne durablement les consciences : «Nous nous indignons lorsque nous lisons dans la rubrique des faits divers ou lorsque nous entendons à la télévision qu’une mère a abandonné, ou pire encore, maltraité son enfant.» Cela relève de l’impensé, dit-elle. Pourtant, dans la vraie vie, les mères méchantes sont nombreuses, n’est-ce pas.
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EXPOSITION : La fabrique des contes, du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020, Musée d’Ethnographie de Genève (MEG), Genève, Suisse.
A LIRE : Nathalie Blaha-Peillex, «De la méchante mère à la marâtre. Les choix idéologiques des frères Grimm dans la mise en écriture des contes», dans Revue des sciences sociales n° 36 (Écrire les sciences sociales, sous la direction de Brigitte Fichet & Patrick Schmoll), 2006.
NOTE 1 : notamment Wilhem, qui passe sa vie à réécrire les contes.
“Je ne parle plus à ma mère et je vais bien”. La presse relaie régulièrement le témoignage de personnes qui ont coupé les ponts et qui doivent se justifier. Pourquoi cette rupture des liens est-elle perçue comme un acte grave ? Peut-être à cause des contes de Grimm.
«Comment vivre quand on a fait le choix de ne plus parler à sa mère, alors que le monde s’évertue à nous répéter qu’“une mère on en a qu’une”» Dans un article publié sur Cheek magazine, la journaliste Lou Mamalet s’étonne que la mère soit si souvent associée à la figure d’Epinal d’un ange bienveillant. Mais n’est-elle pas, juste comme nous, quelqu’un qui possède ses défauts ? Et si ces défauts la rendent infréquentable, pourquoi faudrait-il à tout prix maintenir le lien ? «La société nous montre toujours la relation d’une mère à sa fille comme un lien fort et indestructible, condition ultime de l’épanouissement personnel. Et toute la psychologie contemporaine va en ce sens, les premières questions que l’on se voit d’ailleurs poser quand on entame une thérapie rejoignant très souvent ce rapport à la mère.» Pourquoi ?
La faute aux contes de Grimm
«La faute aux contes», répond Federica Tamarozzi, anthropologue et commissaire d’une exposition – La fabrique des contes, au Musée d’Ethnographie de Genève – consacrée à la façon dont les contes anciens ont été détournés, réinterprétés voire déformés. «Il ne faudrait pas croire que les contes recueillis à l’origine par les frères Grimm, finissaient tous bien et comportaient tous une morale. Non, au contraire, ces contes étaient cruels, grivois, grossiers, et comportaient souvent une fin ambivalente, dénuée de toute morale.» Ainsi que Federica le rappelle, ces contes ne s’adressaient d’ailleurs pas aux enfants mais à toute la maisonnée, sans faire la distinction entre grands et petits. Ce que nous appelons maintenant le «public mineur» était exposé à du contenu adulte, sans que personne y trouve à redire.
Le contenu adulte des contes
Les contes parlaient de la réalité. Ils mettaient donc en scène, couramment, des mères froides, égoïstes ou rivales de leur fille. Prenez le conte de Blanche Neige par exemple : c’est l’histoire d’une mère qui, dans un premier temps, souhaite avoir une fille «blanche comme la neige» puis ne supporte pas que celle-ci la surpasse en beauté. Lorsque le conte est publié dans la première version du livre des frères Grimm, en 1812, il est retranscrit de façon conforme aux sources : une mère jalouse se met à détester sa fille, au point de vouloir la tuer. Dans la version de 1857, les frères Grimm l’ont réécrit : «Et quand l’enfant fut née, la reine mourut. Un an plus tard, le roi prit une autre épouse.» Ce n’est plus la mère qui veut tuer sa propre fille. C’est la marâtre, la seconde épouse, une femme n’ayant aucun lien de sang avec l’héroïne.
Remplacer la méchante mère par la marâtre, et le tour est joué
Pour Federica Tamarozzi, il est singulièrement frappant que les frères Grimm aient, systématiquement, remplacé la figure de la mauvaise mère par celle de la marâtre. «Dans les contes originaux, les mères peuvent empoisonner leurs enfants, les couper menu, les manger en salade… sans problème. Mais pour le public de l’époque, le public bourgeois, cela ne passe pas. Pourquoi ? Parce que nous sommes à la charnière de deux époques, à un moment durant lequel la notion de famille change.» La cellule de base de l’Ancien Régime c’est la famille dite «élargie» qui peut comprendre toutes les personnes vivant sous le même toit (incluant les domestiques). Lorsque les Grimm retranscrivent les contes, la famille nucléaire (père-mère-enfants) devient la norme et la notion de parenté prévaut : «Les liens du sang deviennent essentiels. Les frères Grimm (1) mettent donc au point l’image de la “mère aimante” – une mère nécessairement, biologiquement, aimante – qui va devenir un topos littéraire et pénétrer l’imaginaire occidental moderne.»
«De nos jours encore, il semble impossible qu’une mère ne soit pas aimante. Il semble également inouï qu’une mère adoptive puisse éprouver de l’affection pour des enfants qui ne sont pas les siens.»
Comment les contes ont fait de la belle-mère une sorcière
En expurgeant les contes de leur contenu choquant, les frères Grimm contribuent sciemment à la mise en place d’un ordre nouveau : ils éliminent des contes les méchantes mères pour en faire des mères parfaites et ils les remplacent par des marâtres qu’ils diabolisent sous le nom de Stiefmutter : littéralement la «mère qui vole». Elle vole à l’enfant son dû (l’amour maternel). Dans un article intitulé «De la méchante mère à la marâtre» (2006), la chercheuse Nathalie Blaha-Peillex souligne à quel point ce tour de passe-passe imprègne durablement les consciences : «Nous nous indignons lorsque nous lisons dans la rubrique des faits divers ou lorsque nous entendons à la télévision qu’une mère a abandonné, ou pire encore, maltraité son enfant.» Cela relève de l’impensé, dit-elle. Pourtant, dans la vraie vie, les mères méchantes sont nombreuses, n’est-ce pas.
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EXPOSITION : La fabrique des contes, du 17 mai 2019 au 5 janvier 2020, Musée d’Ethnographie de Genève (MEG), Genève, Suisse.
A LIRE : Nathalie Blaha-Peillex, «De la méchante mère à la marâtre. Les choix idéologiques des frères Grimm dans la mise en écriture des contes», dans Revue des sciences sociales n° 36 (Écrire les sciences sociales, sous la direction de Brigitte Fichet & Patrick Schmoll), 2006.
NOTE 1 : notamment Wilhem, qui passe sa vie à réécrire les contes.
Le fondateur du Front national a été condamné en novembre 2018, pour avoir notamment comparé pédophilie et homosexualité.
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