La préfecture de police a annoncé qu'elle va saisir l'IGPN, après le partage d'une vidéo dans laquelle un policier tient des propos homophobes lors d'un contrôle jeudi soir à Paris.
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Mesdames, sachez-le, il y a du travail et nous ne sommes pas au bout de nos peines si nous voulons vivre – si toutefois nous souhaitons le vivre – notre post-partum comme il nous chante ou comme il ne nous enchante pas d’ailleurs ! Avec son premier essai, Ceci est notre post-partum : défaire les […]
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Ah, l’orgasme ! Quoi de plus enthousiasmant que de s’abandonner au seul plaisir, de lâcher totalement prise, de perdre la maîtrise de soi. Cet état de jouissance provoque souvent des réactions incongrues qui peuvent dérouter et même inhiber certaines personnes. Pourtant, la fille qui jouit les cheveux bien peignés, le sourire aux lèvres, dans un léger soupir n’existe que dans les films hollywoodiens. Dans la vraie vie, les hommes comme les femmes ne posent pas en jouissant et c’est tant mieux, la nature humaine reprend ainsi ses droits.
Les masques tombentConcentrons-nous tout d’abord sur le visage, ce beau visage que vous bichonnez tous les jours en le rasant ou en le maquillant. Pendant l’orgasme, il rougit sous l’influence des hormones conjuguée à la chaleur qui se diffuse dans le corps tout entier. Les traits se crispent en une grimace plus ou moins marquée, certains se mordent les lèvres, d’autres ferment les yeux, pris par la vague de plaisir. Les globes oculaires peuvent même se révulser, ce qui impressionne, surtout la première fois. Ce n’est pas de la science-fiction, juste des manifestations de pur plaisir. Loïc, 18 ans, témoigne : “Pour rigoler, je me suis filmé en train de me masturber. Je me suis rendu compte que je faisais une drôle de tête : je tire la langue et je bave un peu.”
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Bonjour chers lecteurs et lectrices d’Union, bonjour docteur. J’ai très envie d’essayer des sextoys, mais je peux pas en acheter près de chez moi? Une amie me propose de me prêter les seins. Y-a-t-il des risques liés à l’hygiène ?
J’ai une idée à vous proposer : et si vous demandiez à cette amie de vous en acheter un ? Cela résoudrait tous vos problèmes. Vous n’auriez pas besoin d’aller dans un magasin spécialisé et en utilisant un sextoy neuf, vous évitez tout risque de contamination liée à l’emprunt. Bien sur, on peut nettoyer ce genre d’objet mais il vaudrait mieux que vous ayez le votre. D’ailleurs, petite parenthèse, un sextoy, doit, de toute façon être nettoyé après chaque utilisation et ranger dans un endroit propre et sec.
Si vous tenez tout de même à utiliser ceux de votre copine, commencer par les passer à l’alcool à 70 degrés, puis au savon type savon de Marseille avant de bien les sécher. Pour plus d’hygiène et de sécurité, vous pouvez également faire l’usage d’un préservatif qui écartera tout risque de transmission de maladies ou de mycoses.
Par ailleurs, vous ne...Lire la suite sur Union
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Une vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux montrant le contrôle d'un jeune qui, récalcitrant, se fait menacer et qualifier à plusieurs reprises de « petit PD ! », par l'un des policiers intervenant.
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Il avait tenu des propos insultants sur Twitter, en réponse à Lyes Alouane, militant LGBT+, ciblé pour son orientation sexuelle.
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D’un point de vue purement physiologique, la pilule entraîne une suppression du pic hormonal ovulatoire. Or il s’avère justement que chez certaines femmes ne la prenant pas, il s’agit d’un moment très intense en termes de désir sexuel. Dans ce cas, on peut parler d’un effet physiologique indésirable pour la patiente.
Une avancée révolutionnairePour ce qui est de l’impact psychologique lié à la prise de la pilule contraceptive, on peut constater quelques autres résultats – positifs et négatifs. Il faut tout d’abord se souvenir que l’avènement de la contraception orale a permis d’achever la libération sexuelle des femmes en éliminant l’angoisse liée à la grossesse non désirée. Cette avancée conséquente a contribué à un accroissement naturel de la libido en mettant les femmes plus à l’aise, plus maîtresses de leurs corps. De même, certaines sortes de pilules permettent (toujours via les hormones) de réduire les ravages esthétiques de l’acné et de la pilosité chez les jeunes femmes qui en éprouvent le besoin. Ce type de pilule a un effet dit « anti-androgénique » qui peut impacter négativement la libido, mais il a été constaté que l’amélioration psychologique obtenue (elles se sentaient plus séduisantes) compensait bien souvent l’éventuelle baisse de libido.
Les obstacles psychologiquesCependant, il faut aussi reconnaître que certaines femmes associent désir sexuel et fécondité. Dans l’inconscient de ces...Lire la suite sur Union
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En couple depuis quelques années, cette lectrice nous a confié avoir connu une baisse assez longue de sa libido... Jusqu'à ce qu'elle fasse l'acquisition de ses premiers sextoys !
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Bonjour docteur. Après les rapports sexuels, j’ai comme une irritation à l’entrée du vagin, ça me démange fortement. Un médecin m’a parler de mycoses mais je n’en suis pas sure. Cette réaction est-elle normale ? Dois-je consulter ?
Il est vrai que cela peut provenir d’une mycose vulvo-vaginale, ce qu’un médecin peut facilement diagnostiquer à l’examen gynécologique. Il serait donc judicieux de consulter pour savoir ce qu’il en est, car il existe un traitement approprié et efficace.
Il peut arriver, également,qu’il y ait une légère irritation locale si le rapport sexuel a eu lieu sans lubrification suffisante. La vulve et le vagin sont recouverts d’une muqueuse sensible et très réactive, pouvant provoquer l’apparition de rougeur, démangeaisons, irritations voire brulures en cas de sécheresse ou de fissure vaginales.
Par exemple, en cas d’excès de fatigue, de contraception hormonale ou d’une hygiène trop fréquente non adaptée à la sensibilité de la vulve et trop agressive, il est fréquent de constater une diminution des sécrétions vaginales. Il faut alors compenser en utilisant un lubrifiant adapté et respectueux des parties intimes lors de rapports sexuels; ce dernier permettant à la femme de mieux se préparer à la pénétration et d’éviter les désagréments tel que ces irritations dans votre cas.
Cette sensation d’échauffement peut également arriver lors de rapports sexuels à répétition ou trop intenses. Après un rapport, le vagin se « nettoie » pour restaurer son équilibre, lorsque les relations sexuelles sont trop rapprochées, cette restauration n’a pas lieu et peut etre à l’origine deLire la suite sur Union
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Non, non on ne parle pas de votre déj du midi mais bien d’une pratique sexuelle ! Rien de tel pour varier les plaisirs que de tenter de nouvelles positions et jeux érotiques qui permettent de faire monter le désir et le hotdogging a parfaitement sa place parmi les positions sexuelles les plus excitantes. Zoom sur cette pratique gourmande et insolite.
Qu’est ce que le hotdogging ?Exercée aussi bien en tant que préliminaire qu’acte sexuel à part entière, le hotdogging est une pratique sexuelle consistant pour le partenaire masculin à glisser son pénis entre les fesses de son/sa partenaire et d’effectuer des mouvements de va-et-viens, le tout sans pénétration. Pour intensifier le plaisir, l’homme peut maintenir les fesses de son/sa partenaire et les resserrer au moment des allées-retours jusqu’a la jouissance. L’autre partenaire peut quant à lui/elle se masturber avec ses mains et pourquoi pas avec un sextoy.
Pour ce qui est l’origine de « hotdogging », nul besoin d’aller chercher très loin, le nom de cette position fait référence aux fameux hotdog, le sandwich américain composé d’un pain fendu en deux et d’une saucisse. L’image est on ne peut plus parlante !
Cette pratique deviendrait très tendance et serait un mot clé de plus en plus recherché sur les sites pornographiques.
Le hotdogging, pourquoi le pratiquer ?Cette pratique sexuelle offre de nombreux avantages, en tant que préliminaire, elle permet de faire grimper l’excitation aussi bien pour l’homme que pour la femme. Les mouvements de va-et-vient sont certes très agréables pour le pénis mais ils viennent également toucher la vulve et exercer une pression sur le clitoris et peuvent ainsi être source de plaisir intense.
Aussi, le hotdogging permet d’apprécier l’amour sans pénétration...Lire la suite sur Union
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J’ai un problème qui me met mal à l’aise, et me rend un peu honteux. Dès que je suis en colère après une dispute conjugale, j’ai d’énormes pulsions sexuelles, une envie folle de sexe. J’ai des goûts plutôt classiques en matière de sexualité mais, lors de ce que j’appelle « mes crises », je suis prêt à tout (photos, films, expériences entre hommes ou avec des couples, masochisme, etc.).
Cet état dure deux à trois jours pendant lesquels j’assouvis mes envies. Ces moments passés, je me sens sale mais détendu. J’apprécie le fait d’avoir dépassé mes préjugés, mais j’en ai honte. Je n’aime pas trop ces sentiments. Dois-je laisser libre cours à ma libido ou dois-je me contrôler ? Je voudrais ajouter que ma concubine ne veut rien entendre de mes désirs, elle pense que je dois « m’estimer heureux de ce que j’ai ».
J’ai honte de mes envies sexuelles, que faire ? Notre sexologue répond :On peut se demander si ce sont vraiment les disputes conjugales qui provoquent un réel état de changement sexuel ou si elles ne vous servent pas plutôt à justifier vos envies d’expérimenter d’autres formes de sexualité. Au fond, c’est un peu comme si vous vouliez croire que lors de ces conflits, vous devenez un autre homme pendant deux à trois jours.
En réalité, comme vous êtes en colère contre votre compagne, vous ne ressentez plus le désir de respecter ses choix à elle, y compris ceux qui lui font refuser de participer...Lire la suite sur Union
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Cette animosité croissante a étouffé la communauté LGBT+ turque, autrefois effervescente, et écorné l'image d'un pays longtemps considéré comme une oasis de tolérance dans le monde musulman.
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Human Rights Watch a documenté des cas dans lesquels la police a infligé de mauvais traitements à des activistes LGBTI qu’elle avait identifiés comme tels lors de manifestations. Simultanément, ces personnes ont été harcelées sur les réseaux sociaux.
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Il paraît évident aujourd’hui que tout le monde connaît ou pense connaître la définition du mot hentai, tout du moins à quoi il correspond. En 2020, le manga et les animes X font partie du paysage, comme n’importe quel média adulte, il ne s’agit plus d’une curiosité exotique. Il est par contre un domaine moins connu, celui du jeu vidéo japonais pornographique souvent appelé, par facilité, jeu hentai. Je vous propose de faire un petit tour d’horizon d’un univers bien plus vaste et surtout bien plus profond que ce qu’il laisse imaginer au premier abord.
Sex TapesLe sexe dans le jeu vidéo n’est pas une nouveauté et, même si c’est un loisir longtemps considéré comme enfantin, consoles et ordinateurs ont largement contribué à la culture porn.
En Occident, en dehors de titres de sinistre mémoire tels que Custer’s Revenge (Atari 2600, 1982) dans lequel le joueur devait violer des prisonnières amérindiennes, la plupart des licences étaient basées sur l’exhibition. Ainsi, dès que les graphismes ont atteint une certaine finesse, nombre de strip pokers ont débarqué sur les consoles ou micro-ordinateurs. On pourra évidemment trouver un paquet d’exceptions mais la pornographie informatique suivait globalement toujours ce modèle. Les expériences un peu plus poussées dans le genre adulte lorgnaient plutôt vers un érotisme léger, à l’image des jeux de Muriel Tramis (Emmanuelle, Geisha, Fascination).
Ainsi, les petits branleurs et branleuses que nous étions avions surtout accès à une imagerie relativement soft, plus inspirée par la pin-up de L’Écho des savanes que par le pornard Canal+.
Et puis un jour, les p’tits geekos ont découvert une autre forme de sexe vidéoludique.
Souvenir ému de la découverte dans les pages de Micro News d’une imagerie nouvelle alors que j’étais au collège. Les dessins étaient connus, les mêmes qui occupaient nos mercredis matins et nos goûters, à la différence près que ces Candy-ci semblaient vivre des histoires d’amour un peu plus rocambolesques. Difficile de savoir si l’attraction immédiate était la conséquence de l’omniprésence des dessins animés japonais dans nos vies à cette époque, toujours est-il que l’envie d’en découvrir plus était très forte. L’imagination allait bon train et sans être en mesure de s’essayer à l’un de ces objets de désir, nous nous contentions de projeter nos fantasmes sur les héroïnes animées de la télé.
La production nippone aura largement alimenté nos rêves humides adolescents à grands renforts de Sylvidres et de Magical girls dénudées. Il faudra attendre quelques années et surtout l’arrivée d’internet pour se plonger réellement dans cet univers étrange et fascinant. Dès la seconde moitié des années 90 il était enfin possible de se procurer certaines de ces pépites convoitées. Un nouveau monde de jouissance virtuelle s’ouvrait à nous.
Plaisirs multiplesÀ l’instar de l’animation ou du manga porno, l’Eroge (contraction de ero-game) offre des contenus extrêmement variés, loin du cliché film X à papa. Si certains se contentent évidemment du strict minimum dans un but purement masturbatoire, d’autres essaient de proposer une réelle expérience ludique. Des jeux que l’on commence mouchoir à la main mais que l’on finit avec un vrai plaisir de gamer. Ainsi pourra-t-on retrouver dans le lot, sans ordre particulier, des jeux de cartes, des puzzles, des RPG, des jeux d’aventure, des jeux de combat, des shoot’em up, et bien plus encore. Tous les genres ou presque sont représentés à tel point qu’il n’est pas rare de démarrer un titre un peu obscur et découvrir au bout d’un certain temps qu’il s’agit d’un Eroge. C’est d’ailleurs devenu si commun que même la plateforme de vente de jeux ligne Steam s’est mise à en proposer (en version censurée toutefois). Malgré cette mise en lumière du genre et la localisation d’un bon nombre de titres sous nos horizons, le plus gros de la production reste local et demeure un peu difficile à récupérer de façon légale.
Jeux interditsIl ne faut pas oublier que la législation est différente chez nous et que l’univers Hentai (nommons le comme ça pour simplifier) flirte bien trop souvent avec des thèmes considérés (à juste titre) comme des délits hors Japon. Sans s’étaler des heures sur le sujet, la création érotique Japonaise n’est limitée « que » par la censure concernant les organes génitaux et les poils pubiens mais en dehors de ça, toutes les paraphilies y ont une trouvé terre d’asile, ceci englobant la zoophilie ou la pédopornographie (même si, théoriquement, les lois sont devenues heureusement plus restrictives sur ce dernier point). Attention, grosse mise en garde également sur les thèmes de prédilection, bien souvent la culture du viol est au centre des histoires. Il existe d’ailleurs nombre de titres dont le gameplay est entièrement axé autour de l’agression sexuelle.
Se plonger dans le monde des Eroge, c’est aussi s’exposer à un paquets de saloperies, il faut bien faire le tri. Un commerce compliqué à surveiller tant le nombre de titres à sortir est conséquent. En dehors de quelques grosses boites connues, la plupart des jeux sont des indépendants ou des fangames (Dõjin), rendant le marché encore plus fourni et donc difficile à maîtriser.
Il est toutefois possible d’acheter en toute légalité certaines productions, que ce soit en dématérialisé ou même en support physique (pour les vrais collectionneurs). Le plus connu des revendeurs est très probablement DLSite, véritable supermarché en ligne du porn japonais, proposant depuis quelques années maintenant des versions anglaises.
Alors évidemment, je vous vois venir avec vos « toujours plus de blabla mais où est le cul ? On veut les jeux » et vous avez bien raison, c’est pourquoi je vous propose humblement une petite sélection de titres connus ou moins connus, que je considère comme représentatifs du genre.
Effeuillage.
Night Life (PC 8001-1982)Choisi essentiellement pour sa valeur historique plutôt que son intérêt ludique, Night Life lorgne du coté serious game car il s’agit avant tout d’un jeu à vocation éducative, destiné aux couples qui souhaitent épanouir leur sexualité. Designé comme un simulateur, il vous faudra planifier tous les paramètres de la nuit d’amour à venir et voir si ce qui résulte de vos choix est satisfaisant. Il est amusant de noter que le développeur du titre n’est autre que Koei, devenu aujourd’hui l’un des studios les plus emblématiques du Japon avec sa série Dynasty Warriors et ses nombreuses adaptations d’animes. Une entreprise qui s’illustre d’ailleurs toujours au travers d’un certain érotisme dans ses productions, à l’image de sa célèbre licence Dead or Alive.
Cobra Mission (PC98 et MSDOS – 1991)Petit plaisir retro très représentatif de ces jeux choisis parce qu’érotiques mais terminés pour leur histoire. Il s’agit d’un mélange de point & click et JRPG old school dans lequel le joueur incarne un détective enquêtant sur la disparition de jeunes femmes à Cobra City. Les scènes de fesses se présentent sous la forme de mini-jeux dans lesquels il faudra procurer un orgasme à sa partenaire du moment en utilisant judicieusement jouets et mains du personnage. Rien de dingue, mais le titre est important car il s’agit du tout premier Eroge sorti officiellement en Occident et donc entièrement localisé. Une vraie curiosité disponible en abandoware pour ceux qui souhaiteraient s’y essayer.
Gunners Broom (PC – 1998)Peut-être pas le titre le plus connu de la liste, mais il est important pour illustrer la diversité des genres. Il s’agit d’un mélange de shoot’em up et de RPG auquel on a ajouté des scènes de cul de façon aussi surprenante qu’incongrue. La partie porn est extrêmement limitée car il est le plus souvent question d’une ou deux images explicites après avoir battu un boss. On ne joue pas à Gunners Broom pour la fesse mais pour son gameplay et son ambiance réussie, le reste est plus un bonus amusant.
Bible Black (PC – 2000)Le titre le plus réputé du lot grâce à sa célèbre adaptation en série animée. À la base il s’agit d’un visual novel, certainement le genre le plus représenté dans l’univers des Eroge.
Ce sont des jeux généralement assez linéaires, mais ayant l’avantage d’offrir de nombreuses scènes de sexe et disposant surtout, la plupart du temps, d’un mode galerie qui permet au joueur de relancer les images ou les séquences porno débloquées durant la partie. On retrouve dans ce type de production le pur plaisir masturbatoire qui fait le succès du cinéma X. Il n’est d’ailleurs pas rare de retrouver sur le web quantité d’illustrations issues de divers visual novels érotiques tant le format se prête à ce type de diffusion. Si Bible Black est d’une certaine façon incontournable, j’aurais plutôt tendance à recommander les vidéos dont la réalisation reste toujours très correcte aujourd’hui.
Saga Viper (PC – 1993/2003)Viper V16 est probablement l’un des épisodes les plus emblématiques de la licence car le premier pour de nombreux joueurs qui ont découvert la série, mais tous les titres méritent d’être essayés (24 jeux sortis 10 ans, une jolie performance). Comme pour Bible Black, il s’agit de visual novels, mais leur particularité principale est de proposer bon nombre de séquences animées et, selon les épisodes, des fins multiples. Si on ne les retiendra clairement pas pour leurs scénarios, les différents jeux de la licence Viper sont vraiment bien foutus et offrent leur lot de créatures tentaculaires et tous genres. Ils font partie des Eroges qui ont le plus circulé sous les manteaux des petits pirates pervers à la fin des années 90. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont visionnables directement sur les tubes comme s’il s’agissait de films animés.
Gal*Gun Double Peace (PS4, PS Vita, PC – 2015)Plus coquin que porno, ce jeu a surtout sa place ici car il symbolise à lui tout seul un courant de l’érotisme japonais, le culte du pantsu (la petite culotte) et du sailor (costume d’écolière). Le titre se présente comme un rail shooter assez basique dans lequel le joueur touché par la flèche de Cupidon doit repousser toutes les filles qui se précipitent sur lui. Évidemment cela entraîne moult situations érotiques et un paquet de jupes relevées. Loin d’être vraiment excitante, ni particulièrement prenante, la série des Gal*Gun est un pur produit japonais qui fleure bon les saignements de nez et autre clichés idiots qui ont bercé notre enfance. Il est important de noter que la dernière itération de la licence s’est vue refuser l’accès aux consoles de Microsoft, le constructeur jugeant probablement les personnages trop jeunes (le précédent épisode était sorti sur Xbox 360 en version légèrement censurée), un problème récurrent dans le monde de l’Eroge.
Les connaisseurs qui liront ces lignes trouveront probablement à redire sur les jeux choisis, pestant sur les perles oubliées, mais il est difficile de choisir parmi tant de curiosités. Le plus important est que ce petit aperçu vous donne envie de vous pencher sur un genre que vous ne connaissiez pas ou n’avez tout simplement jamais pratiqué. Le monde de l’Eroge est à l’image de la pop culture nippone, d’une diversité incroyable, prête à satisfaire tous les fantasmes les plus délirants, et tout ça en proposant de vraies expériences ludiques. Avant d’être des œuvres pornographiques, ce sont d’abord des jeux vidéo avec des mécaniques pensées et travaillées pour le plaisir des joueurs et des joueuses.
Au final, leur plus grand défaut est de nous rappeler bien trop souvent ô combien il serait pratique d’avoir une main supplémentaire.
Au moins 175 femmes trans ont été assassinées au Brésil en 2020, selon le groupe de défense ANTRA, qui dénonce une explosion de 41% des homicides ciblés par rapport à l'année précédente.
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Pour savoir ce que vivent en 2021 les maisons qui accueillent ces femmes en difficulté, je me suis entretenue avec Guylaine Simard, la directrice générale du Refuge pour les femmes de l'Ouest de l'Île.
- Chroniques de Marie SavoieOn peut considérer que le livre les 50 nuances de Grey a propulsé sur le devant de la scène érotique, le BDSM.Aujourd’hui, ces pratiques fascinent et attirent de plus en plus de monde. Bien entendu, nous n’allons pas vous proposer d’aller tout de suite découvrir les relations pures et crues du monde sado-maso.
Mais le SM soft peut être un moyen de diversifier vos jeux amoureux, d’y apporter un peu de piment et de sortir de la routine. Une étude américaine a même avancé l’idée que ces jeux auraient le même effet qu’une séance de… Yoga ! La fessée par exemple, qui bien que marginale reste une pratique sadomasochiste soft serait bonne pour le moral… un peu comme le sexe en réalité. Selon les sexologues, la fessée érotique provoquerait un afflux de sang dans la zone localisée, les récepteurs nerveux seraient par la suite plus sensibles aux sensations et aux caresses. Par ailleurs, la chaleur et la (légère) douleur engendrée provoqueraient une montée d’endorphines, qui peut entrainer un sentiment de détente et de bien être.
Très peu de chiffres permettent de déterminer le nombre exact des pratiquants du BDSM. Cela dit, des scientifiques italiens désirant briser les idées reçues autour de cet univers ont mené une étude et sont arrivés à la conclusion que les adeptes de cette pratique auraient une sexualité plus épanouie et souffriraient de moins de dysfonctions sexuelles.
Fessée coquine, jeux de rôles, mains ligotées… Le BDSM laisse une large place à l’imaginaire, à la mise en scène et au côté cérébral de la sexualité. Aussi, ne pas s’en priver !Lire la suite sur Union
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Je me pose des questions sur mes amants (j’en ai plusieurs). Pourquoi certains ont-ils un sperme plus blanc et plus épais que d’autres ? Qu’est-ce qui le rend plus blanc, et d’où vient cette consistance plus épaisse ? Est-ce un signe de meilleure santé sexuelle ?
En réalité, les variations d’un homme à l’autre sont mimines et essentiellement liées à de fausses impressions, du fait de comparaisons subjectives. Le sperme normal est un liquide visqueux et semi-opaque, dont la couleur est blanc vitreux. La couleur blanche du sperme s’explique par la sécrétion d’enzymes, du phosphatage acide, des lipides et de l’acide citrique. Ces éléments sont sécrétés par les glandes prostatiques et représentent environ entre 25 et 30% du sperme.
En plus des spermatozoides, ce liquide produit par les vésicules séminales, contiendrait en effet une quantité importante d’éléments, soit une cinquantaine, tels que du zinc, du fructose ou du calcium par exemple. Ainsi, les variations de couleur, de texture et d’aspect peuvent être imputées à une composition variable du sperme en fonction des personnes.
Le volume émis lors d’une éjaculation est compris entre trois et six millilitres, ce qui correspond à peu près à une cuillère à café. En cas d’éjaculations successives rapprochées, le sperme est légèrement modifié, avec un volume moindre et une consistance moins épaisse.
Mais, en dehors de maladies urologiques, les différences d’un homme à l’autre ou d’une fois à l’autre ne sont pas significatives, ni de meilleure, ni de moins bonne santé sexuelle.Cela dit, il convient de faire attention si vos partenaires ne se sont pas fait dépister. En effet, le sperme peut...Lire la suite sur Union
Cet article L’aspect du sperme d’un homme reflète-t-il sa santé sexuelle ? est apparu en premier sur Union.
Cinq hommes ont été interpellés « en flagrant délit de relations sexuelles », selon la police, alertée par les voisins qui se plaignaient de « nuisances sonores ».
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« Bonjour Docteur, nous sommes un vieux couple, 61 ans pour elle et 62 pour moi. Nous avons toujours vécu ensemble, depuis notre mariage il y a plus de 30 ans. Nous pratiquons une sexualité que les jeunes qualifieraient de « plan-plan ». Ma femme ne se plaint pas, mais j’aimerais donner un coup de fouet à notre rituel.
Une fois par semaine (souvent le dimanche matin), nous faisons l’amour, toujours de la même façon : je la caresse, puis lorsqu’elle est prête je lui « monte » dessus, nous jouissons (pas toujours)… Mon épouse ne me fait pas de reproches, mais je sens qu’elle le vit comme une routine. Comment faire évoluer nos pratiques ? »
Comment faire évoluer ses pratiques sexuelles ? Notre sexologue répond :Si vous voulez faire évoluer les relations, établies depuis maintenant pas mal de temps, la première chose à faire serait d’entamer un dialogue sur le sujet avec votre épouse. Le meilleur moyen de savoir si elle est satisfaite sur le plan sexuel, c’est de lui demander ce qu’elle en pense. Si elle ne vous fait pas de reproches, c’est peut-être, tout simplement, qu’elle est heureuse comme ça, même si au fil des années elle trouve cela un peu trop routinier. Il serait difficile de changer vos habitudes sans en avoir parlé ensemble.
Si vous ne le faites pas, elle pourrait se dire que c’est vous qui en souffrez ou même imaginer que vous avez eu des rapports avec une autre femme et que c’est la raison pour laquelle vous voulez autre chose.
Pour ce qui est des conseils plus partico-pratique, il existe une infinité d’option...Lire la suite sur Union
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Laisse-moi faire, cette semaine c’est moi la boss. T’inquiète je serai pas là pour te gonfler avec les deadlines et réunions sans fin. Oublie tes collègues relou, les bilans de compta trimestriels, et les cappuccinos solubles imbuvables. On est dimanche et avec un peu de chance, toi non plus tu ne taffes pas. Pour mon plaisir et pour le tien, j’ai pas chômé en ce qui concerne les Gifs de la Semaine. Donc pose-toi et profite, je prends soin de toi aujourd’hui…
Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils aiment le sexe. Je pourrais m’en contenter mais y’a tellement plus à dire et à aimer chez My Little Betsy. J’ai découvert le couple il y a peu et je m’en lasse pas. Leur contenu est tout ce qu’il y a de plus classique mais j’aime leur style vestimentaire parfois kinky, parfois strict snob. Ils ont une certaine obsession pour le cuir et les tenues d’étudiantes, ce qui n’est franchement pas pour me déplaire. C’est simple et efficace. En tout cas, avec cette vidéo ça l’est pour moi.
Maintenant une déclaration d’amour aux meufs dominantes, prêtes à te bouffer tout cru pour leur quatre heures. « Carne » d’Erika Lust (XConfessions), c’est ça : décor luxueux et épuré, cuisine raffinée, harnais en cuir, cordes, jeux de frustration et de soumission. On dirait presque qu’elle a réalisé ce film pour moi. Magnifique tandem d’amour tortueux entre Zoe Davis et Parker Marx (qui manque au porn game), ce qui ne gâche rien, bien au contraire. Brut et précis, parfait quand t’as la dalle.
Aficionado des étalonnages pastels et ambiances kitchissimes, je ne peux que te conseiller cette merveille réalisée par Inka Winter pour ForPlay Films. Musique langoureuse, lumière tamisée, du cuir et du velours, mobilier et costumes typiques des 70s : on pourrait croire à une parodie tant les clichés du genre sont présents. «The Key Party» c’est du sexe léger, partagé et consenti qui se termine autour d’un bon repas tradi, dans la joie et la bonne humeur.
Mon cœur a lâché pour cette vidéo, ode aux plans rapprochés, tétons et morsures. Vite fait, mais bien fait, le partenaire de The Sex Creator nous démontre ses skills en la matière et y’a pas à rechigner. Il est vraiment doué. Y’a des moments où on a juste envie de se laisser cajoler, embrasser, et gentiment torturer. C’est vers ce genre de contenu que je me dirige quand je suis dans ce mood. Si t’en as pas eu assez, jette un œil à leur chaîne : coups de langues à profusion et frissons garantis.
Jasko Fide et Valentine : je dis yes ! Enrobez le tout de lumières roses et bleues, de morsures, griffures, claques, étranglements et de gémissements à m’en foutre la chair de poule et vous obtenez « Bitte » par Darling Valentine, mon coup de cœur de la semaine. Un film qui prend le temps de faire monter la sauce, sans manquer de piment. À regarder au calme quand tu en auras l’occasion, histoire de l’apprécier à sa juste valeur…
Image à la une : Zoe Davis & Parker Marx
Après le rejet par le Sénat de l'extension de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce dimanche devant l'Assemblée nationale...
L’article Plusieurs centaines de personnes rassemblées à Paris pour mettre en garde contre une PMA « au rabais » est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Dans le cadre de la promotion de sa marque de lingerie Savage X Fenty, Rihanna a posté un cliché d’elle seins nus sur Instagram le 16 février dernier. Une photo qui à fait un tollé sur les réseaux, notamment en Inde. La raison ? Elle portait autour du coup un collier de perle orné d’un pendentif représentant le dieu Hindou Ganesh.
Cette divinité à la tête d’éléphant incarne la sagesse, l’éducation et la prudence et fait partie des dieux les plus sacré dans la religion hindouiste.
Malgrè un certain succès et de nombreux like sur la publications instagram, le cliché a crée une polémique sur twitter. Il a suscité de nombreuses réactions passionnées sur le réseau social et a même donner lieu à la création d’un hashtag #GaneshaInsulted (ou en français Ganesh insulté). Les internautes se sont ainsi déclarés choqués par cette utilisation de l’image du dieu hindou. De nombreux utilisateurs du réseau social ont tweeté leur colère quand à l’usage de leur dieu et de leur religion comme symbole esthétique par la chanteuse et rappelle que « leur croyance n’est pas un bijoux ».
» Rihanna devraient s’excuser d’avoir blessé des hindous » – @TarakNathKund16
« Poser topless avec un collier Ganesha est...Lire la suite sur Union Cet article Polémique : Rihanna pose seins nus avec le dieu Ganesh est apparu en premier sur Union.
Article publié le 17 février 2021Par Myriam Daguzan Bernier sur le Blogue La Tête dans le cul.
Et en chronique sexo pour l’émission Moteur de Recherche sur Ici Radio-Canada
1er février 2021. Un petit groupe se rend à Los Angeles, pour transformer le mythique lettrage blanc qui surplombe la vallée. Ce dernier est passé de Hollywood à Holly…Boob. L’initiatrice de l’idée, Julia Rose, fondatrice du magazine américain pour adultes Shagmag, a souhaité faire réagir la direction d’Instagram. Le média social a suspendu son compte personnel, pourtant vérifié (5 millions d’abonné.es) et celui de son magazine (1 million d’abonné.es), pour nudité. Selon Rose, son contenu est similaire à celui de Playboy qui ne subit aucune censure. Instagram ne lui répond pas. Un seul conseil lui a été offert par un employé de Facebook: ouvrir un autre compte sous un nom masculin pour «réduire ses chances d’être bannie à nouveau.»
Récemment, l’organisme montréalais Positive Sex Ed a aussi été victime de censure sur les réseaux sociaux. Son compte Instagram professionnel, actif depuis 3 ans, a été supprimé. On y met de l’avant des modèles péniens, vaginaux et des clitoris. Ceux-ci sont destinés aux sexologues et intervenant.es qui font de l’éducation à la sexualité dans les classes et via les organismes en santé sexuelle. Déjà que son organisme est interdit de publicités sur Facebook, voilà que trois années d’efforts s’envolent en quelques secondes. Le système en place pour contester la décision ne donne pas de résultat. Si personne ne répond à la fondatrice du Shagmag avec ses 5 millions d’abonné.es, inutile de dire qu’un petit organisme québécois ne s’attend pas à grand-chose. Elle n’a donc aucun recours. Sinon repartir de zéro.
La semaine dernière, on m’a retiré le droit de publier sur mon compte Facebook personnel et sur ma page de contenus sexologiques pour 24h. La raison? J’ai partagé un photoreportage sur le parcours d’une personne trans qui se fait opérer pour une masculinisation du torse. On voit un corps nu. Rien de suggestif ou de choquant; c’est un simple corps humain. Mes publicités sont refusées pour mettre de l’avant mon propre livre. Selon Facebook, il présente des éléments «vulgaires, explicites ou implicites, ou un langage insultant».
De plus en plus de gens se plaignent de la pudeur grandissante des médias sociaux. Les règles se resserrent concernant les contenus que l’on peut partager. Cela permet un ménage probablement bénéfique dans une marée d’éléments inappropriés. Mais il reste que la réglementation semble s’appliquer de façon assez aléatoire et… discriminatoire. Alors, pourquoi et comment les médias sociaux censurent-ils les contenus en sexualité? Disons que… c’est un peu le Far West. Décortiquons.
Un petit historique de la censure sur les réseaux sociauxIl faut rappeler que la censure sur ces réseaux sociaux ne constitue rien de nouveau. Depuis 2015, par exemple, #FreeTheNiples (Libérez les mamelons) fait beaucoup de vagues en étant supporté par plusieurs célébrités comme Rihanna et Miley Cyrus. Le mouvement veut faire prendre conscience du double standard qui existe entre les mamelons masculins et féminins. Les mamelons féminins sont considérés inappropriés et interdits sur Facebook et Instagram. C’est d’ailleurs spécifiquement écrit dans leurs règlements. Instagram a révisé le tir au sujet des photos d’allaitement. Mais, ça aura pris un tollé de la part de vedettes comme Alyssa Milano et de nombreux.ses utilisateurs.trices de la plateforme.
En 2018, Tumblr a connu un changement de cap majeur en bannissant tout contenu pornographique. Originalement, la plateforme est reconnue comme un safe space pour plusieurs communautés minorisées: LGBTQ+, BDSM, travailleurs et travailleuses du sexe, etc. Elle a d’ailleurs connu une drastique chute de fréquentation par la suite. Initialement cotée 1.1 milliard de dollars en bourse, elle se vend pour moins de 3 millions de dollars, à peine un an plus tard.
Pendant plusieurs années, Twitter a été permissif avec le contenu pour adultes. De nombreuses vedettes de la porno s’y trouvent. Cependant, les règles semblent vouloir également se resserrer de ce côté. De plus, même si les responsables du site nient l’utiliser, de nombreux.ses abonné.es pensent que Twitter utilise le shadow banning. En résumé, c’est le fait de restreindre la visibilité des contenus d’un.e utilisateur.trice sans qu’il.elle le sache. C’est une façon de «punir» sans avoir à bannir, en quelque sorte.
Le géant YouTube n’est pas en reste; il est fréquemment accusé de démonétiser* des vidéos dans lesquelles on parle de sexualité. De plus, il aurait un biais important contre les créations qui abordent le corps et la sexualité des femmes. Plusieurs YouTubeuses françaises en 2018 ont d’ailleurs lancé le mot-clic #MonCorpsSurYouTube pour attirer l’attention sur la problématique. Les sujets liés aux communautés LGBTQ+ ne sont pas en reste. Le YouTubeur Nerd City a fait une expérimentation assez fastidieuse. Il a testé 15 000 mots-clés pour savoir lesquels risquent d’être démonétisés par YouTube. Par exemple, heterosexual et straight passent, mais homosexual et gay non.
*La démonétisation implique d’enlever l’accès aux créateurs et créatrices de la vidéo aux publicités intégrées qui rapportent des revenus. En résumé, la vidéo perd tous ses revenus potentiels.
Des décisions aléatoires ou… biaisées?On trouvera probablement normal de réglementer la pornographie et les contenus inappropriés pour la sécurité et le bien-être des usagers et usagères. Particulièrement pour les plus jeunes – et c’est d’ailleurs parmi les raisons que mettent de l’avant ces plateformes. Cela dit, les décisions prises quant aux contenus semblent souvent questionnables, aléatoires et discriminatoires. Vice UK rapporte que, depuis la mise à jour des règles de Facebook/Instagram sur la sollicitation sexuelle, plusieurs comptes d’éducation à la sexualité ont été restreints. Instagram a récemment masqué le mot-clic #lesbians, l’espace de quelques heures. Le réseau social s’est rapidement excusé en admettant son erreur, mais sans offrir d’explications.
The Guardian rapporte qu’en octobre 2020, Instagram a censuré une photo de la comédienne et humoriste australienne Céleste Barber. Cette dernière a fait sa marque de commerce en parodiant des photos de célébrités et de mannequins. Elle y dénonce le ridicule des poses sexy et les standards de beauté irréalistes. Le principe est simple: elle met deux images côte à côte; celle de la mannequin ou la vedette et la sienne, en reprenant la pose. Mais avec son corps de maman sans Photoshop, mou de ventre et cellulite incluse.
Cette fois, elle a parodié la modèle Candice Swanepoel. On la voit de côté, corps nu, la main qui tient son sein. Instagram a laissé la photo originale de la mannequin, mais a effacé celle de Barber. Double standard much. Le même article rapporte que Nyome Nicholas-Williams, une mannequin taille +, a aussi subi la censure d’Instagram. Une de ses photos a été bannie, alors qu’on la voit simplement assise sur un banc, ses mains cachant ses seins. (Donc, aucun mamelon visible.) Le mot-clic #IWantToSeeNyome a aidé à faire entendre la cause. Cela a même obligé le CEO d’Instagram à faire des excuses publiques. Il semble aussi que les deux femmes travaillent maintenant de concert avec Instagram pour les aider à assouplir leurs règles.
Par contre, si on n’est pas une vedette du web comme Celeste Barber et ses 7.7 millions d’abonné.es, c’est dur de se faire entendre par ces géants. Par exemple, l’organisme montréalais Les 3 Sex, chapeauté par des sexologues et qui informe la population sur différents enjeux sexologiques, a vu sa page Facebook être bannie pendant plus d’un mois. Encore une fois, aucune réponse de la part du géant du web. Le projet photo 1001 fesses, créé par deux artistes québécoises, a souvent eu des problèmes avec la censure, même s’il s’agit d’art et non de pornographie. Marie-Pier Deschênes, qui offre du coaching et des formations en santé sexuelle avec son projet Comme des lapins, vit les mêmes problématiques également. Ceci l’a d’ailleurs poussée à carrément quitter Facebook.
À LIRE ÉGALEMENT: Dénonciations d’agressions sexuelles: combattre les mythes
Un manque de transparence et un (trop) grand pouvoirSi l’on revient à la question de départ, différentes raisons peuvent expliquer pourquoi ces plateformes adoptent une réglementation plus serrée qui laisse souvent à désirer. La censure sur les réseaux sociaux peut donc s’expliquer ainsi:
Quitter des réseaux sociaux utilisés par une majorité de gens et qui offrent une visibilité accrue, ce n’est pas nécessairement facile. Moi-même je me questionne énormément à ce sujet et sur la façon dont je peux faire de l’éducation à la sexualité sans compromettre ma volonté de dire et montrer les vraies choses. J’avoue que la censure sur les réseaux sociaux, en tant que communicatrice en sexologie, j’en ai un peu ma claque. Et je constate que de plus en plus de gens souhaitent explorer d’autres terrains virtuels pour réussir à s’exprimer plus librement. Pas pour rien que la popularité de sites comme OnlyFans monte en flèche. D’ailleurs, les utilisateurs.trices de ce réseau peuvent être banni.es d’Instagram, si leur biographie ou leur contenu en fait mention.
Des alternatives émergent aussi, dont Lips. L’application, censurée par Apple et Google, se visite en mode site web seulement et propose «une alternative à Instagram pour les femmes, les communautés LGBTQ+ et leurs fans». Ultimement, une solution serait peut-être de boycotter les Facebook de ce monde, mais avec près de 3 milliards d’utilisateurs.trices, disons que ça semble légèrement utopique.
En septembre 2020, Gizmodo a demandé à plusieurs spécialistes de répondre à la question suivante: «Qu’adviendrait-il si Mark Zuckerberg faisait disparaître Facebook?» Prix Nobel de la paix pour Zuckerberg, solitude importante créée chez de nombreuses personnes, l’arrivée d’un nouveau média social équivalent; ce sont les constats. Il est évident que ça fait réfléchir de plus en plus de monde; en fait, c’est même carrément souhaité par un nombre grandissant de gens. Mais c’est loin d’être simple. Et, pour le moment, la solution est probablement de continuer à pousser pour que les choses changent et que la sexualité ait une place pour être discutée et réfléchie. Parce que c’est rarement en se taisant que les choses bougent et évoluent…
**These platforms are developing their own free expression jurisprudence by creating and enforcing their own rules regarding what content is permitted on their platforms. The platforms decided what content may be posted, in what conditions to remove it, how to display and prioritize using algorithms, and when to suspend or deactivate user accounts mostly in the absence of meaningful due process and transparency. Those are extraordinary powers and they reflect the reality that “Google and Facebook now have far more power over the privacy and free speech of most citizens than any King, President or Supreme Court Justice. – Peters, J. (2020). Sexual Content and Social Media Moderation. Washburn LJ, 59, 469.
Le billet Réseaux sociaux: pourquoi censure-t-on la sexualité? apparaît en premier sur SEX-ED +.
Article publié le 17 février 2021Par Myriam Daguzan Bernier sur le Blogue La Tête dans le cul.
Et en chronique sexo pour l’émission Moteur de Recherche sur Ici Radio-Canada
1er février 2021. Un petit groupe se rend à Los Angeles, pour transformer le mythique lettrage blanc qui surplombe la vallée. Ce dernier est passé de Hollywood à Holly…Boob. L’initiatrice de l’idée, Julia Rose, fondatrice du magazine américain pour adultes Shagmag, a souhaité faire réagir la direction d’Instagram. Le média social a suspendu son compte personnel, pourtant vérifié (5 millions d’abonné.es) et celui de son magazine (1 million d’abonné.es), pour nudité. Selon Rose, son contenu est similaire à celui de Playboy qui ne subit aucune censure. Instagram ne lui répond pas. Un seul conseil lui a été offert par un employé de Facebook: ouvrir un autre compte sous un nom masculin pour «réduire ses chances d’être bannie à nouveau.»
Récemment, l’organisme montréalais Positive Sex Ed a aussi été victime de censure sur les réseaux sociaux. Son compte Instagram professionnel, actif depuis 3 ans, a été supprimé. On y met de l’avant des modèles péniens, vaginaux et des clitoris. Ceux-ci sont destinés aux sexologues et intervenant.es qui font de l’éducation à la sexualité dans les classes et via les organismes en santé sexuelle. Déjà que son organisme est interdit de publicités sur Facebook, voilà que trois années d’efforts s’envolent en quelques secondes. Le système en place pour contester la décision ne donne pas de résultat. Si personne ne répond à la fondatrice du Shagmag avec ses 5 millions d’abonné.es, inutile de dire qu’un petit organisme québécois ne s’attend pas à grand-chose. Elle n’a donc aucun recours. Sinon repartir de zéro.
La semaine dernière, on m’a retiré le droit de publier sur mon compte Facebook personnel et sur ma page de contenus sexologiques pour 24h. La raison? J’ai partagé un photoreportage sur le parcours d’une personne trans qui se fait opérer pour une masculinisation du torse. On voit un corps nu. Rien de suggestif ou de choquant; c’est un simple corps humain. Mes publicités sont refusées pour mettre de l’avant mon propre livre. Selon Facebook, il présente des éléments «vulgaires, explicites ou implicites, ou un langage insultant».
De plus en plus de gens se plaignent de la pudeur grandissante des médias sociaux. Les règles se resserrent concernant les contenus que l’on peut partager. Cela permet un ménage probablement bénéfique dans une marée d’éléments inappropriés. Mais il reste que la réglementation semble s’appliquer de façon assez aléatoire et… discriminatoire. Alors, pourquoi et comment les médias sociaux censurent-ils les contenus en sexualité? Disons que… c’est un peu le Far West. Décortiquons.
Un petit historique de la censure sur les réseaux sociauxIl faut rappeler que la censure sur ces réseaux sociaux ne constitue rien de nouveau. Depuis 2015, par exemple, #FreeTheNiples (Libérez les mamelons) fait beaucoup de vagues en étant supporté par plusieurs célébrités comme Rihanna et Miley Cyrus. Le mouvement veut faire prendre conscience du double standard qui existe entre les mamelons masculins et féminins. Les mamelons féminins sont considérés inappropriés et interdits sur Facebook et Instagram. C’est d’ailleurs spécifiquement écrit dans leurs règlements. Instagram a révisé le tir au sujet des photos d’allaitement. Mais, ça aura pris un tollé de la part de vedettes comme Alyssa Milano et de nombreux.ses utilisateurs.trices de la plateforme.
En 2018, Tumblr a connu un changement de cap majeur en bannissant tout contenu pornographique. Originalement, la plateforme est reconnue comme un safe space pour plusieurs communautés minorisées: LGBTQ+, BDSM, travailleurs et travailleuses du sexe, etc. Elle a d’ailleurs connu une drastique chute de fréquentation par la suite. Initialement cotée 1.1 milliard de dollars en bourse, elle se vend pour moins de 3 millions de dollars, à peine un an plus tard.
Pendant plusieurs années, Twitter a été permissif avec le contenu pour adultes. De nombreuses vedettes de la porno s’y trouvent. Cependant, les règles semblent vouloir également se resserrer de ce côté. De plus, même si les responsables du site nient l’utiliser, de nombreux.ses abonné.es pensent que Twitter utilise le shadow banning. En résumé, c’est le fait de restreindre la visibilité des contenus d’un.e utilisateur.trice sans qu’il.elle le sache. C’est une façon de «punir» sans avoir à bannir, en quelque sorte.
Le géant YouTube n’est pas en reste; il est fréquemment accusé de démonétiser* des vidéos dans lesquelles on parle de sexualité. De plus, il aurait un biais important contre les créations qui abordent le corps et la sexualité des femmes. Plusieurs YouTubeuses françaises en 2018 ont d’ailleurs lancé le mot-clic #MonCorpsSurYouTube pour attirer l’attention sur la problématique. Les sujets liés aux communautés LGBTQ+ ne sont pas en reste. Le YouTubeur Nerd City a fait une expérimentation assez fastidieuse. Il a testé 15 000 mots-clés pour savoir lesquels risquent d’être démonétisés par YouTube. Par exemple, heterosexual et straight passent, mais homosexual et gay non.
*La démonétisation implique d’enlever l’accès aux créateurs et créatrices de la vidéo aux publicités intégrées qui rapportent des revenus. En résumé, la vidéo perd tous ses revenus potentiels.
Des décisions aléatoires ou… biaisées?On trouvera probablement normal de réglementer la pornographie et les contenus inappropriés pour la sécurité et le bien-être des usagers et usagères. Particulièrement pour les plus jeunes – et c’est d’ailleurs parmi les raisons que mettent de l’avant ces plateformes. Cela dit, les décisions prises quant aux contenus semblent souvent questionnables, aléatoires et discriminatoires. Vice UK rapporte que, depuis la mise à jour des règles de Facebook/Instagram sur la sollicitation sexuelle, plusieurs comptes d’éducation à la sexualité ont été restreints. Instagram a récemment masqué le mot-clic #lesbians, l’espace de quelques heures. Le réseau social s’est rapidement excusé en admettant son erreur, mais sans offrir d’explications.
The Guardian rapporte qu’en octobre 2020, Instagram a censuré une photo de la comédienne et humoriste australienne Céleste Barber. Cette dernière a fait sa marque de commerce en parodiant des photos de célébrités et de mannequins. Elle y dénonce le ridicule des poses sexy et les standards de beauté irréalistes. Le principe est simple: elle met deux images côte à côte; celle de la mannequin ou la vedette et la sienne, en reprenant la pose. Mais avec son corps de maman sans Photoshop, mou de ventre et cellulite incluse.
Cette fois, elle a parodié la modèle Candice Swanepoel. On la voit de côté, corps nu, la main qui tient son sein. Instagram a laissé la photo originale de la mannequin, mais a effacé celle de Barber. Double standard much. Le même article rapporte que Nyome Nicholas-Williams, une mannequin taille +, a aussi subi la censure d’Instagram. Une de ses photos a été bannie, alors qu’on la voit simplement assise sur un banc, ses mains cachant ses seins. (Donc, aucun mamelon visible.) Le mot-clic #IWantToSeeNyome a aidé à faire entendre la cause. Cela a même obligé le CEO d’Instagram à faire des excuses publiques. Il semble aussi que les deux femmes travaillent maintenant de concert avec Instagram pour les aider à assouplir leurs règles.
Par contre, si on n’est pas une vedette du web comme Celeste Barber et ses 7.7 millions d’abonné.es, c’est dur de se faire entendre par ces géants. Par exemple, l’organisme montréalais Les 3 Sex, chapeauté par des sexologues et qui informe la population sur différents enjeux sexologiques, a vu sa page Facebook être bannie pendant plus d’un mois. Encore une fois, aucune réponse de la part du géant du web. Le projet photo 1001 fesses, créé par deux artistes québécoises, a souvent eu des problèmes avec la censure, même s’il s’agit d’art et non de pornographie. Marie-Pier Deschênes, qui offre du coaching et des formations en santé sexuelle avec son projet Comme des lapins, vit les mêmes problématiques également. Ceci l’a d’ailleurs poussée à carrément quitter Facebook.
À LIRE ÉGALEMENT: Dénonciations d’agressions sexuelles: combattre les mythes
Un manque de transparence et un (trop) grand pouvoirSi l’on revient à la question de départ, différentes raisons peuvent expliquer pourquoi ces plateformes adoptent une réglementation plus serrée qui laisse souvent à désirer. La censure sur les réseaux sociaux peut donc s’expliquer ainsi:
Quitter des réseaux sociaux utilisés par une majorité de gens et qui offrent une visibilité accrue, ce n’est pas nécessairement facile. Moi-même je me questionne énormément à ce sujet et sur la façon dont je peux faire de l’éducation à la sexualité sans compromettre ma volonté de dire et montrer les vraies choses. J’avoue que la censure sur les réseaux sociaux, en tant que communicatrice en sexologie, j’en ai un peu ma claque. Et je constate que de plus en plus de gens souhaitent explorer d’autres terrains virtuels pour réussir à s’exprimer plus librement. Pas pour rien que la popularité de sites comme OnlyFans monte en flèche. D’ailleurs, les utilisateurs.trices de ce réseau peuvent être banni.es d’Instagram, si leur biographie ou leur contenu en fait mention.
Des alternatives émergent aussi, dont Lips. L’application, censurée par Apple et Google, se visite en mode site web seulement et propose «une alternative à Instagram pour les femmes, les communautés LGBTQ+ et leurs fans». Ultimement, une solution serait peut-être de boycotter les Facebook de ce monde, mais avec près de 3 milliards d’utilisateurs.trices, disons que ça semble légèrement utopique.
En septembre 2020, Gizmodo a demandé à plusieurs spécialistes de répondre à la question suivante: «Qu’adviendrait-il si Mark Zuckerberg faisait disparaître Facebook?» Prix Nobel de la paix pour Zuckerberg, solitude importante créée chez de nombreuses personnes, l’arrivée d’un nouveau média social équivalent; ce sont les constats. Il est évident que ça fait réfléchir de plus en plus de monde; en fait, c’est même carrément souhaité par un nombre grandissant de gens. Mais c’est loin d’être simple. Et, pour le moment, la solution est probablement de continuer à pousser pour que les choses changent et que la sexualité ait une place pour être discutée et réfléchie. Parce que c’est rarement en se taisant que les choses bougent et évoluent…
**These platforms are developing their own free expression jurisprudence by creating and enforcing their own rules regarding what content is permitted on their platforms. The platforms decided what content may be posted, in what conditions to remove it, how to display and prioritize using algorithms, and when to suspend or deactivate user accounts mostly in the absence of meaningful due process and transparency. Those are extraordinary powers and they reflect the reality that “Google and Facebook now have far more power over the privacy and free speech of most citizens than any King, President or Supreme Court Justice. – Peters, J. (2020). Sexual Content and Social Media Moderation. Washburn LJ, 59, 469.
Le billet Réseaux sociaux: pourquoi censure-t-on la sexualité? apparaît en premier sur SEX-ED +.
Article par Anne-Sophie Roy- 18 février 2021 – 24 heures
SEX-ED + avait un compte Instagram. Le verbe est au passé, parce que cet organisme montréalais qui a pour mission de promouvoir une saine sexualité s’est fait bannir de ce réseau social il y a deux semaines.
La chercheuse Magaly Pirotte, qui mène le projet, fabrique des moulages à partir d’organes génitaux pour créer des outils pédagogiques pour professionnels de la santé.
Sur les photos de ses produits, on voit par exemple des pénis – circoncis ou non – et des vulves en silicone. Il y a aussi le moulage du sexe d’une femme trans post-vaginoplastie, ce qui n’est pas facile à trouver (et sacrément utile pour les personnes qui travaillent dans le domaine).
Joël Lemay / Agence QMI
«On ne sait pas à quoi ressemble une vulve qui vient d’accoucher. J’ai été contactée par des personnes trans qui se demandaient à quoi ressemblait le résultat d’une vaginoplastie», donne en exemple Magaly Pirotte pour démontrer la pertinence de son travail.
Le hic, c’est que les robots qui parcourent les réseaux sociaux ne font pas la différence entre de la pornographie et de la pédagogie. Conséquence : impossible pour elle de créer du contenu publicitaire pour faire la promotion de ses produits sur la page Instagram de SEX-ED +, l’organisme qu’elle a fondé.
«Vu la nature du projet et comme je crée des modèles réalistes, c’est difficile de passer à côté des algorithmes. Si je ne mets pas les mots-clés sur mes publications, personne ne va voir mes contenus, et si je les mets, je me fais bloquer. C’est sans issue!», lance-t-elle.
Même sans pub, Magaly Pirotte avait réussi à rassembler 5000 abonnés sur Instagram.
«Il y a deux semaines, sans avertissement, mon compte a été supprimé. Je suis arrivée pour me connecter et on m’a dit que j’avais enfreint les règles de la communauté», se désole-t-elle.
Joël Lemay / Agence QMI – Magaly Pirotte fabrique des moulages à partir d’organes génitaux pour créer des outils pédagogiques pour professionnels de la santé.
Ce réseau social interdit le contenu qui contient de la nudité, mais des reproductions à visée éducative devraient pouvoir rester en ligne, selon elle.
Magaly a fait appel de la décision du réseau social à plusieurs reprises, sans succès. «J’aimerais que mon cas soit examiné, mais c’est analysé par des robots. On m’a conseillé de faire appel le plus souvent possible jusqu’à ce qu’un humain réponde à ma demande», explique-t-elle.
Facebook est un peu plus permissif : le contenu numérique produit à des fins «pédagogiques, humoristiques ou satirique» peut rester, peut-on lire dans les conditions d’utilisation. Les photos d’allaitement, les cicatrices de masectomie et celles prises dans le cadre d’actes de protestation peuvent aussi rester.
Toutes ces règles forcent les créateurs qui prônent l’éducation à la sexualité à se réinventer. C’est notamment le cas de l’organisme montréalais Les 3 sex, qui a revu complètement sa stratégie pour répondre aux critères des réseaux sociaux.
L’équipe révise chaque image de chaque publication pour s’assurer qu’elle ne contrevient à aucune règle et utilise une image différente sur Facebook et sur son site web, explique Marion Bertrand-Huot, présidente de l’organisme.
Après de mauvaises expériences, les gestionnaires des 3 sex ont cessé de «tester la ligne» de Facebook.
En janvier 2018, l’organisme avait posté la photo du torse nu d’une femme dans le cadre d’un appel de textes sur la sexologie, sans visage, pour que l’identité de genre de la personne soit floue. Les mamelons ont suffi pour bloquer la publication.
Courtoisie/ Les 3 sex
Ces clauses liées à la nudité et à la sexualité rappellent les restrictions sur les contenus violents ou haineux, explique Stefanie Duguay, professeure adjointe au département de communication de l’Université Concordia.
«Cela signifie qu’ils ont tendance à traiter cette gamme de contenu de la même manière, même si ses préjudices ne sont pas équivalents», explique l’experte dont les recherches portent sur l’influence des technologies des médias numériques dans la vie des personnes marginalisées.
Le «shadow banning»
Le cas de SEX-ED + est tranché : le compte a carrément été désactivé. Mais il existe aussi des formes plus insidieuses de restriction de diffusion de contenu, comme le «shadow banning».
La technique vise à bloquer le contenu d’un utilisateur ou à le filtrer considérablement sans qu’il en soit conscient; il peut le publier, mais personne (ou très peu de gens) le voient apparaître dans leur fil d’actualité.
La candidate au doctorat en sémiologie à l’UQAM Marie-Christine Lemieux-Couture étudie ce sujet en profondeur pour sa thèse.
«Depuis qu’Instagram resserre ses standards de communauté, sous prétexte de vouloir être une plateforme plus familiale, on a remarqué que la plateforme faisait aussi la guerre aux femmes, aux LGBTQIA2+, aux personnes racisées, aux grosses, aux travailleuses du sexe, entre autres, avec son fameux shadow ban», remarque-t-elle.
Courtoisie Marie-Christine Lemieux-Couture, candidate au doctorat en sémiologie à l’UQAM
Des mots-clés, par exemple #curvy, sont périodiquement bannis par Instagram peu importe le contenu auquel ils sont associés.
Marie-Christine Lemieux-Couture remarque qu’un mouvement de dénonciation est en cours et croit qu’il importe de dénoncer le manque d’inclusivité sur les plateformes numériques.
Stefanie Duguay abonde dans le même sens. «Si les utilisateurs des médias sociaux se réunissent pour appeler au changement et faire part de leurs préoccupations aux médias, les plateformes sont plus susceptibles d’écouter», dit-elle.
En attendant, il faut vivre avec les absurdités que ça implique. Saviez-vous qu’une publicité sur Facebook montrant un oignon a été supprimée de la plateforme puisqu’elle aurait été jugée «ouvertement sexuelle»? La forme du légume et sa couleur ont été associées à la forme de… fesses. Il s’agit là d’un exemple absurde, mais bien concret de l’utilisation des algorithmes.
Le billet Éducation sexuelle : quand les algorithmes confondent pornographie et pédagogie apparaît en premier sur SEX-ED +.
Article par Anne-Sophie Roy- 18 février 2021 – 24 heures
SEX-ED + avait un compte Instagram. Le verbe est au passé, parce que cet organisme montréalais qui a pour mission de promouvoir une saine sexualité s’est fait bannir de ce réseau social il y a deux semaines.
La chercheuse Magaly Pirotte, qui mène le projet, fabrique des moulages à partir d’organes génitaux pour créer des outils pédagogiques pour professionnels de la santé.
Sur les photos de ses produits, on voit par exemple des pénis – circoncis ou non – et des vulves en silicone. Il y a aussi le moulage du sexe d’une femme trans post-vaginoplastie, ce qui n’est pas facile à trouver (et sacrément utile pour les personnes qui travaillent dans le domaine).
Joël Lemay / Agence QMI
«On ne sait pas à quoi ressemble une vulve qui vient d’accoucher. J’ai été contactée par des personnes trans qui se demandaient à quoi ressemblait le résultat d’une vaginoplastie», donne en exemple Magaly Pirotte pour démontrer la pertinence de son travail.
Le hic, c’est que les robots qui parcourent les réseaux sociaux ne font pas la différence entre de la pornographie et de la pédagogie. Conséquence : impossible pour elle de créer du contenu publicitaire pour faire la promotion de ses produits sur la page Instagram de SEX-ED +, l’organisme qu’elle a fondé.
«Vu la nature du projet et comme je crée des modèles réalistes, c’est difficile de passer à côté des algorithmes. Si je ne mets pas les mots-clés sur mes publications, personne ne va voir mes contenus, et si je les mets, je me fais bloquer. C’est sans issue!», lance-t-elle.
Même sans pub, Magaly Pirotte avait réussi à rassembler 5000 abonnés sur Instagram.
«Il y a deux semaines, sans avertissement, mon compte a été supprimé. Je suis arrivée pour me connecter et on m’a dit que j’avais enfreint les règles de la communauté», se désole-t-elle.
Joël Lemay / Agence QMI – Magaly Pirotte fabrique des moulages à partir d’organes génitaux pour créer des outils pédagogiques pour professionnels de la santé.
Ce réseau social interdit le contenu qui contient de la nudité, mais des reproductions à visée éducative devraient pouvoir rester en ligne, selon elle.
Magaly a fait appel de la décision du réseau social à plusieurs reprises, sans succès. «J’aimerais que mon cas soit examiné, mais c’est analysé par des robots. On m’a conseillé de faire appel le plus souvent possible jusqu’à ce qu’un humain réponde à ma demande», explique-t-elle.
Facebook est un peu plus permissif : le contenu numérique produit à des fins «pédagogiques, humoristiques ou satirique» peut rester, peut-on lire dans les conditions d’utilisation. Les photos d’allaitement, les cicatrices de masectomie et celles prises dans le cadre d’actes de protestation peuvent aussi rester.
Toutes ces règles forcent les créateurs qui prônent l’éducation à la sexualité à se réinventer. C’est notamment le cas de l’organisme montréalais Les 3 sex, qui a revu complètement sa stratégie pour répondre aux critères des réseaux sociaux.
L’équipe révise chaque image de chaque publication pour s’assurer qu’elle ne contrevient à aucune règle et utilise une image différente sur Facebook et sur son site web, explique Marion Bertrand-Huot, présidente de l’organisme.
Après de mauvaises expériences, les gestionnaires des 3 sex ont cessé de «tester la ligne» de Facebook.
En janvier 2018, l’organisme avait posté la photo du torse nu d’une femme dans le cadre d’un appel de textes sur la sexologie, sans visage, pour que l’identité de genre de la personne soit floue. Les mamelons ont suffi pour bloquer la publication.
Courtoisie/ Les 3 sex
Ces clauses liées à la nudité et à la sexualité rappellent les restrictions sur les contenus violents ou haineux, explique Stefanie Duguay, professeure adjointe au département de communication de l’Université Concordia.
«Cela signifie qu’ils ont tendance à traiter cette gamme de contenu de la même manière, même si ses préjudices ne sont pas équivalents», explique l’experte dont les recherches portent sur l’influence des technologies des médias numériques dans la vie des personnes marginalisées.
Le «shadow banning»
Le cas de SEX-ED + est tranché : le compte a carrément été désactivé. Mais il existe aussi des formes plus insidieuses de restriction de diffusion de contenu, comme le «shadow banning».
La technique vise à bloquer le contenu d’un utilisateur ou à le filtrer considérablement sans qu’il en soit conscient; il peut le publier, mais personne (ou très peu de gens) le voient apparaître dans leur fil d’actualité.
La candidate au doctorat en sémiologie à l’UQAM Marie-Christine Lemieux-Couture étudie ce sujet en profondeur pour sa thèse.
«Depuis qu’Instagram resserre ses standards de communauté, sous prétexte de vouloir être une plateforme plus familiale, on a remarqué que la plateforme faisait aussi la guerre aux femmes, aux LGBTQIA2+, aux personnes racisées, aux grosses, aux travailleuses du sexe, entre autres, avec son fameux shadow ban», remarque-t-elle.
Courtoisie Marie-Christine Lemieux-Couture, candidate au doctorat en sémiologie à l’UQAM
Des mots-clés, par exemple #curvy, sont périodiquement bannis par Instagram peu importe le contenu auquel ils sont associés.
Marie-Christine Lemieux-Couture remarque qu’un mouvement de dénonciation est en cours et croit qu’il importe de dénoncer le manque d’inclusivité sur les plateformes numériques.
Stefanie Duguay abonde dans le même sens. «Si les utilisateurs des médias sociaux se réunissent pour appeler au changement et faire part de leurs préoccupations aux médias, les plateformes sont plus susceptibles d’écouter», dit-elle.
En attendant, il faut vivre avec les absurdités que ça implique. Saviez-vous qu’une publicité sur Facebook montrant un oignon a été supprimée de la plateforme puisqu’elle aurait été jugée «ouvertement sexuelle»? La forme du légume et sa couleur ont été associées à la forme de… fesses. Il s’agit là d’un exemple absurde, mais bien concret de l’utilisation des algorithmes.
Le billet Éducation sexuelle : quand les algorithmes confondent pornographie et pédagogie apparaît en premier sur SEX-ED +.
En parallèle, la LFP indique vouloir travailler conjointement avec des associations afin de promouvoir les comportements responsables sur les réseaux.
L’article La LFP « dénonce » un « climat de haine » en ligne et ouvre le dialogue avec Facebook et Twitter est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Avoir ses règles, synonyme d’abstinence ? Pas à en croire certains sondages, selon lesquels la moitié des personnes interrogées déclarent avoir des relations sexuelles occasionnelles au cours de cette période. Si les menstruations ont longtemps été diabolisées et considérées comme impures, ce tabou se lève peu à peu et il est tout à fait possible de s’envoyer en l’air pendant sa semaine rouge !
Faire l’amour pendant les règles offrirait de nombreux avantages, le sexe pendant cette période donnerait plus de plaisir, notamment du fait de l’activation importante des hormones à cette période, qui pourraient rendre le corps plus sensible au plaisir sexuel, et qui donc jouerait un rôle dans l’augmentation des sensations au cours d’un rapport. Certaines femmes ressentent d’ailleurs juste avant et au cours de leurs menstruations un pic d’excitation et auraient des orgasmes plus intenses. D’après les conseils d’IntyEssentials, si la durée des règles est fonction de plusieurs éléments, il semblerait que faire l’amour pendant cette période réduirait la durée du cycle. La pénétration vaginale, et plus largement toute l’activité dans le vagin, faciliterait le détachement de l’endomètre. De plus, lors d’un orgasme, l’utérus se contracte ce qui libérerait d’avantage de muqueuses.
En plus de donner plus de plaisir, et de réduire la période des règles, le sexe agirait comme un anti-douleur, et notamment celles qui sont liées aux règles. En effet, faire l’amour libère des hormones telles que l’ocytocine, célèbre hormone de l’amour ainsi que les endorphines, hormones du plaisir et de la récompense. Ces réactions chimiques agiraient ainsi sur les douleurs comme les crampes menstruelles, les maux de ventre ou...Lire la suite sur Union
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Je n’ai que 18 ans, mais je suis déjà une fidèle lectrice d’Union. Le problème qui me tracasse concerne ma poitrine. Vers l’âge de 12-13 ans, j’avais de très beaux seins qui tenaient parfaitement droits. À l’époque, je ne portais pas de soutiens-gorge et durant mon adolescence, mes seins, tout en continuant leur développement, se sont progressivement affaissés. Aujourd’hui, je me sens honteuse quand je vois les superbes seins des femmes de mon entourage.
Ce sentiment de gêne m’empêche également d’avoir un petit ami car je culpabilise énormément. Que dois-je faire pour retrouver une poitrine bien droite ?Comme je ne souhaite absolument pas recourir à la chirurgie, vous êtes mon seul espoir. J’aimerais tellement pouvoir porter les vêtements qu’on porte à mon âge.
Votre lettre traduit un profond sentiment de détresse qui, je l’espère, ne laissera pas insensible les hommes qui la liront. Elle leur permettra de se rendre compte du drame que vit une jeune fille lorsqu’elle a l’impression que ses seins ne sont pas assez beaux pour être aimés et caressés. Ce qui vous arrive est néanmoins fréquent chez les femmes qui ont ce que l’on appelle généralement une lourde poitrine.
Les seins n’ont aucun moyen de lutter contre la pesanteur, surtout lorsqu’ils sont très développés. Seul un soutien-gorge solide peut aider à les empêcher de...Lire la suite sur Union
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Si l’art est ancien, le phénomène débute réellement avec les Hentaï japonais. Depuis, tout y passe, des personnages de dessins animés cultes jusqu’à Peepoodoo qui bouscule les conventions. Retour sur une tendance où les jeunes adultes préfèrent s’exciter sur des personnages « animés » plutôt que sur les films X de leurs aïeux.
Depuis les années 50 (1950) et Goldrake, chaque décennie a vu ses héros et surtout ses héroïnes sur papier glacé entretenir la frénésie de consommation d’un autre papier… toilette. Et, modernisme oblige, les courbes des jolis personnages s’agitent et s’animent désormais sur les écrans. La télévision d’abord et bien sûr, sur les ordinateurs, tablettes et surtout smartphones aujourd’hui.
Ce phénomène BD pour adultes débute réellement avec les Hentaï (mangas pornos japonais), pour en arriver à l’énigmatique « Peepoodo et ses personnages aussi étranges que cash. Pour Grégory, tout jeune adulte parisien de 20 ans, il y a d’abord le ton (humour décalé), l’hyper-sexualisation de certains personnages, mais aussi la pédagogie : « Peepoodo c’est énorme, tu comprends tout de la sexualité dans un langage accessible, hyper clair, grâce au docteur Lachatte. Elle t’explique le plaisir prostatique, les sextoys, etc. avec des schémas et croquis à la clé. Un vrai cours d’éducation sexuelle. » L’inventeur de ce nouveau genre porno-éducatif n’est autre que Balak, un jeune auteur français, patron des studios « bobbypills » et déjà créateur (ente autres) des célèbres Kassos. Il explique une partie de la réussite de Peepoodo grâce notamment au savant mélange de personnages trop mignons qui sont néanmoins affublés...Lire la suite sur Union
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La vie n’est tendre pour personne en 2021, mais pensez aussi à toutes celles et ceux qui, avant tout ce bazar, n’étaient pas solides sur leurs appuis. Et si vous habitiez en plus dans un pays dans lequel souffrir est un non-dit ? C’est le cas de Kabi Nagata, autrice et mangaka publiée en France avec Journal de ma solitude et, précédemment, Solitude d’un autre genre. C’est le premier qui est intéressant, et son titre anglais l’est encore plus : My Lesbian Experience With Loneliness. Kabi Nagata est lesbienne, ou du moins queer, elle est en sévère dépression, et seule une expérience de sexe tarifé avec une femme l’a empêchée d’atteindre les trente ans vierge. Son parcours est étonnant, plein de sens, il a ému Internet puis les librairies. C’est un excellent conseil de lecture BD qui n’a pas grand-chose de japonais, et qui rejette subtilement son pays – notamment dans sa manière d’aborder la sexualité dans sa pop culture. Voici pourquoi.
SABISHISUGITE REZU FUZOKU NI IKIMASHITA REPO © Kabi Nagata 2016 / EAST PRESS Co., Ltd.Kabi Nagata est née en 1987, et ses mangas sous-entendent qu’elle habite Osaka, dans la délicieuse région de Kansai. Elle prépublie sur le site Pixiv, qui sert de plateforme artistique à de nombreux artistes de tous poils, mais où les Japonais dominent. Ce site sert de base de données en art oriental et amateur « classique » tout comme en porno et en doujins, qui parodient les séries à succès du moment. Mais Pixiv sert aussi de plateforme d’auto-édition à des stars en devenir. C’est le cas de Kabi Nagata, qui raconte le début de son parcours dans Solitude d’un autre genre, publié en français depuis une paire d’années chez Kana. Une édition augmentée, inversée, bien au courant du format davantage roman graphique que manga, mais qui n’assume pas trop le très explicite titre original, tout en conservant la couverture. Et ouvrir ce manga, c’est comprendre pourquoi le trait de Kabi Nagata est aussi universel : hyperexpressif, pas très loin du comic et toujours en mouvement ; un écho à My Broken Mariko, qui vient d’être publié chez Ki-Oon.
De mangaka débutante à fan d’escort-girlsLes premières pages de Solitude sont une épreuve. Si ce qu’elles décrivent vous dit quelque chose, elle comptera triple. Kabi Nagata y explique son mal-être, une vie d’adulte qui déraille, qui sort du sérail japonais où « le clou qui dépasse appelle le coup de marteau ». Une tentative en études d’art, et des années à se chercher, et à se détruire — le récit aborde l’automutilation, le suicide, la dépression. On y comprend immédiatement le syle Kabi Nagata : c’est franc, extrêmement franc, avec une sincérité déconcertante, surtout pour une Japonaise. La famille nucléaire y est nulle, ne communique pas. Jamais personne ne s’était livré comme ceci en manga, avec de tels thêmes, mais on ne parle pas du tout de fiction. En 2015, Kabi Nagata a 28 ans, elle n’en peut plus, veut du contact humain. Mais elle sait qu’a priori, elle aime les femmes, et cultive un fixette un peu trop physique sur sa propre mère.
SABISHISUGITE REZU FUZOKU NI IKIMASHITA REPO © Kabi Nagata 2016 / EAST PRESS Co., Ltd.Un beau jour, elle pète les plombs. Elle tape « escort lesbienne » sur Google et trouve un rendez-vous en deux-deux, plus facilement qu’un Français qui décrocherait une consultation sur Doctolib. Au Japon, la prostitution est un cran plus hypocrite qu’en France : le racolage est interdit. Vous payez pour un service autre, de rencontre, de massage, de nettoyage, que sais-je – et l’acte, c’était de la bonne entente entre le prestataire et le client. Et entre filles, pas forcément besoin de recourir à des euphémismes où à ces zones grises dont seul le Japon a le secret. C’est un peu plus facile : ce qui est interdit, c’est la pénétration d’un pénis dans un vagin.
Solitude ne parle pas vraiment de travail du sexe, ni de ses liens avec le monde des yakuzas, mais c’est une sacrée publicité pour les escorts-girls d’Osaka. L’expérience est décrite comme intuitive, professionnelle, pas particulièrement chère. Par contre, les gaijins, même sans COVID, n’y songez pas.
Le porno japonais peut ruiner le désirMais elle fait une analyse intéressante qui devrait interpeller tous les fans de hentai. Elle pose des mots dessus très clairement, et cela met en perspective la suite de son récit. Sa consommation de pop culture japonaise (et de porno) a, en substance, flingué sa libido, la compréhension de son corps et du désir qu’il peut susciter. Kabi Nagata a consommé beaucoup de hentai, et de yaoi (du porno entre hommes, généralement entre bears ou entre gringalets sans entre-deux) et admet que ça lui donne une définition erronée du désir.
HITORI KOKKAN NIKKI © Kabi Nagata 2016Quand, enfin, elle se retrouve au lit avec une autre fille dont le travail est de mener la danse, Kabi Nagata n’est que submergée par la nouveauté — et ne sait pas du tout quoi faire ou ressentir. Elle ne sait rien de son corps, pense que le corps d’autrui est une poupée Barbie. Fatalement, son seul répertoire est le yaoi, une version idéalisée du sexe où la femme, par défaut, est absente. D’ailleurs, Kabi Nagata ne dit jamais « sexe », c’est euphémisé, et la traduction anglaise utilise un rigolo « thesex ».
C’est donc une improbable actualisation du genre yuri, cette fois sous la forme d’une autofiction. Et si vous vous demandez si Kabi Nagata finira par trouver l’âme sœur, ou juste un peu de contact humain, il faudra acheter ses livres suivants.
Ça ne va pas fort (c’est promis)La suite aborde moins ces thématiques d’identité et de sexualité, mais reste intéressante pour toute personne accrochée à la vie de Kabi Nagata. Journal de ma solitude parle des conséquences de la sortie du premier livre dans sa vie, et au sein de sa famille, où subsiste des traces d’abus émotionnels. C’est, après tout, un gigantesque coming-out dans un pays où la question est, dans les grandes lignes, éludée. Kabi Nagata y raconte son premier déménagement, ses allers-retours, ses doutes, et ses soucis de santé mentale. C’est toujours pertinent, mais on sent que ça ne va pas fort : le trait y est beaucoup plus approximatif et vacillant, parfois brouillon sur des chapitres entiers.
HITORI KOKKAN NIKKI © Kabi Nagata 2016Du reste, si on peut la suivre sur les réseaux sociaux, sur son compte Pixiv et sa parole reste très rare. Dans une interview menée pour un autre média, Kabi Nagata n’a répondu que par des phrases très courtes et très directes — l’éditeur français a souhaité ne pas la voir publiée sur un média qui n’est pas tous publics.
Il est évident que les livres de Kabi Nagata ont contribué à libérer les paroles — pas toujours sur le sujet de la sexualité et l’identité, mais à l’autofiction en général. Depuis, les récits autobiographiques japonais fleurissent — maladie, transidentité, mariage, solitude, et autant d’éditeurs qui essayer d’imiter Solitude avec des couvertures similaires, dans les mêmes tons de rose.
On ne peut prendre des nouvelles avec Kabi Nagata qu’avec un différé d’une poignée de mois et à travers la composition de ses volumes, puis leur traduction. Aux dernières nouvelles, ça n’allait pas fort — le titre du prochain manga, pas encore annoncé en français, peut se traduire littéralement par « ma fuite alcoolisée de la réalité ». Dans lequel elle raconte comment son problème de potomanie s’est changé en alcoolisme, puis en hospitalisation. Chouette. Mais ça fait une raison supplémentaire de se lever le matin en 2021.
Je viens d’avoir 19 ans et ma copine en a 17. Nous sortons ensemble depuis six mois et nous avons commencé à coucher ensemble en nous contentant juste d’attouchements. Elle est encore vierge et elle ne se sent pas prête pour la pénétration.
Par contre, elle adore que je la fasse mouiller, et même que je mette un doigt dans son petit trou. Le problème, c’est que je n’arrive pas à la faire jouir en lui touchant le clitoris avec mes doigts ou ma langue : ça la chatouille jusqu’à la faire éclater de rire ! Y a-t-il une solution pour qu’elle ressente plutôt du plaisir ‘ Cela veut-il dire qu’elle ne pourra vraiment avoir d’orgasme que par la pénétration ‘ Cela signifie-t-il qu’elle n’est absolument pas clitoridienne ‘ J’aimerais vraiment lui donner du plaisir en lui caressant le clitoris. Conseillez-moi.
Le clitoris est une zone très sensible du corps féminin. C’est pour cette raison que la façon de caresser est très importante. Si les contacts sont trop appuyés, cela peut devenir désagréable, voire douloureux, mais si les caresses sont trop légères, cela peut devenir « chatouilleux ».
Également il semblerait que la différentiation entre plaisir « vaginal » et « clitoridien » ne soit en réalité pas correct, le plaisir vaginal se fait en vérité via la stimulation indirecte du clitoris formant comme une gaine autour du vagin.
Vous devriez essayer...Lire la suite sur Union
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C’est une histoire comme seuls les anglais peuvent en inventer et elle est rapportée par le quotidien britannique The Sun. L’idée étant que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même doublée de celle qu’il faut toujours donner l’exemple, l’entreprise Lelo, qui vend des sex-toys a décidé d’octroyer 4 jours de congés dans l’année à ses salariés, afin qu’ils prennent soin d’eux sexuellement et ce, tout en masturbation.
Ces journées de RTT d’un genre nouveau, ont même un nom « self-love days », que l’on peut traduire par : « jours d’amour pour soi ». Le porte-parole de l’entreprise, Raphael Nsofor, avance des arguments imparables :
« Nous sommes ravis de lancer cette nouvelle initiative, annonce, Nous espérons que nos collaborateurs britanniques les utiliseront, que ça les motivera à venir au travail le lendemain d’un pas léger et qu’ils seront aussi productifs que possible. Être sexuellement épanoui et satisfait est pour nous quelque chose que Lelo considère comme un droit humain fondamental et totalement gratuit ! ». Il s’appuie notamment sur l’expérience de l’entreprise et sur un sondage qui annonce que 92% des hommes et 72% des femmes se masturbent. Parmi eux 69% considèrent cette pratique comme « un moment pour soi ».
Cette même étude, publiée au printemps dernier révèle le sexe et la masturbation réduisent mieux le stress que pratiquer des activités sportives ou être dans un bel endroit… Les spécialistes confirment l’idée que la masturbation possède bien des effets bénéfiques.
Elle entraîne notamment la...Lire la suite sur Union
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L'appel a été signé par l'ensemble des effectifs des clubs du Borussia Monchengladbach, du Borussia Dortmund, Hoffenheim, Schalke, Werder Brême ou encore Fribourg. D'autres ont signé à titre individuel comme les joueuses de Wolfsburg Lara Dickenmann, Alexandra Popp et Almuth Schult.
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La nouvelle déléguée interministérielle veillera notamment à la mise en œuvre du Plan national d’actions pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ 2020-2023 et s’attellera à coordonner la préparation du Plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, sous l’égide d’Élisabeth Moreno.
L’article Félicitations : Sophie Elizéon nommée déléguée interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Il y a quelques mois, à la demande de mon mari, j’ai accepté de me faire percer les lèvres de la vulve pour y mettre des anneaux, un par lèvre. Aujourd’hui, je ne le regrette pas, je n’y ai trouvé que des avantages.
Maintenant, il veut que je me fasse percer le capuchon du clitoris pour y fixer un bijou sexuel. Je n’y suis pas opposée, si cela peut lui faire plaisir, mais on m’a dit qu’il y avait un risque, celui de ne plus pouvoir jouir et que c’était irrémédiable. D’autres m’ont dit que le bijou appuyant sur le clitoris me donnerait une jouissance continue.
Qu’en pensez-vous ? Qu’y a-t-il de vrai dans cela ? Mon mari voudrait aussi que je me fasse percer le bout des seins pour y suspendre des pendentifs. Ce piercing est-il douloureux ? Si j’ai un enfant plus tard, pourrai-je l’allaiter ? Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
À moins d’une complication, en particulier infectieuse, il n’y a aucune raison pour que le port de ce bijou clitoridien vous empêche de jouir. Il faut évidemment faire ce piercing dans de bonnes conditions et rester raisonnable sur le diamètre du trou à percer.
Cela dit, il est évident que le clitoris est une zone bien plus sensible que les petites lèvres et que l’opération est nettement plus douloureuse. Il est exact que les sensations sont plus fréquentes puisque le bijou va empêcher votre clitoris de se replier à l’intérieur de son capuchon. Avoir une jouissance continue est, en revanche, tout à fait utopique. Vous aurez des...Lire la suite sur Union
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Dur, dur d’être pornographe… Sujet à la censure et à la critique facile, le cinéma pour adultes ne cesse toutefois de nous surprendre par sa résilience et son inventivité. La preuve avec l’inattendue collaboration entre la chanteuse Joanna et LeoLulu pour le titre « Sur ton corps » dont je vous louais les mérites dans mon article précédent. Vous n’êtes pas resté·e·s de marbre… Et moi non plus visiblement. Il m’en fallait plus ! C’est pour cela que je suis allée chercher les réponses à vos questions directement à la source…
Joanna, pourquoi avoir choisi le couple LeoLulu ? Qu’est-ce qui t’as plu chez eux ?
Joanna : J’ai contacté Leolulu car ça fait plusieurs années qu’ils me soutiennent. Ils avaient déjà utilisé un de mes premiers morceaux « Séduction » en introduction dans une de leur vidéo et ça m’a beaucoup touchée. Ils m’ont donné pas mal d’exposition et je trouve ça cool de savoir que j’inspire des amoureux à faire l’amour en musique <3
J’ai eu envie de collaborer avec eux à l’instant où le morceau s’est terminé. J’imaginais du blanc, des anges, et j’ai tout fait pour mettre les choses en œuvre.
Et vous LeoLulu, pourquoi avoir dit oui à ce projet hors norme ?
LeoLulu : On avait déjà utilisé un son de Joanna pour l’intro d’une de nos vidéos, alors c’est très naturellement que nous avons accepté cette collaboration. De manière générale, nous sommes assez curieux et nous aimons expérimenter. On s’est dit que ça valait le coup d’essayer et il n’en fallait pas plus !
Tu aurais pu te contenter d’une version érotique ou de comédiens. Pourquoi collaborer avec un couple issu du milieu porno ?
Joanna : Ah ah ah, je me contente rarement ! Sur ce morceau, j’avais envie de filmer une vraie baise. J’ai décidé de collaborer avec un couple amoureux pour pouvoir capturer de l’amour, du sexe sincère. Cette idée de faire du porno m’est venue instinctivement lorsque j’ai écrit le morceau. J’étais déterminée à écrire un titre qui parlerait de sexe assez explicitement et avec un ton pop, alors pourquoi pas en faire un clip ?
LeoLulu, vous travaillez de manière autonome. Comment s’est déroulé le tournage ? Quel droit de regard avez-vous eu sur le projet ?
LeoLulu : C’était effectivement quelque chose de nouveau pour nous. On s’est préparés en passant en revue tous les détails au cours de plusieurs discussions avec Joanna et son équipe. Mais c’était une première pour tout le monde. On était tous excités et motivés à donner de notre mieux pour ce projet, donc ça s’est bien passé. Et puis, on a pu garder un œil sur les images lors du tournage et faire des retours précis à Joanna et Ambrr qui ont monté la vidéo.
Vous êtes considérablement suivis sur les réseaux sociaux, notamment Twitter et Instagram. Aujourd’hui vous faites partie de la culture pop, mais êtes-vous prêts à recevoir cette nouvelle vague de notoriété ?
LeoLulu : On a toujours du mal à répondre à ce genre de questions car pour nous c’est assez différent. On fait tout nous-mêmes depuis chez nous, donc on ne se rend pas bien compte de notre notoriété. On a tendance à rester beaucoup à la maison et encore plus avec la pandémie. Et comme on ne montre pas nos visages, on réussit à garder de la distance.
Quel regard portes-tu sur la pornographie, Joanna ? La pornographie actuelle est-elle une source d’inspiration dans ton travail et ton quotidien ?
Joanna : Le sexe et l’amour m’inspirent énormément dans ma musique oui, j’y pense beaucoup. Pour moi, la pornographie sert à stimuler. Ça peut te permettre aussi de découvrir ce qui te plaît, et ce qui ne te plaît pas. Mais je pense que le porno pourrait être plus beau s’il était plus inclusif, et si les femmes étaient vraiment considérées comme des humains à part entière.
Encore aujourd’hui, cette pratique a ses travers. D’abord à cause du tabou autour du sexe : les adolescents n’ont que ça pour découvrir leur corps et je trouve ça dommage. La plupart des contenus proposés sont biaisés par un regard masculin souvent violent, avec très peu de réalisme, et où les femmes sont objectifiés. Ça ne t’apprend pas à écouter ton corps mais plutôt à performer. En tout cas, je parle pour les très jeunes qui découvrent sans avoir vraiment eu de vraies relations sexuelles. J’ai aussi conscience que les plateformes qui modèrent les vidéos mises en ligne peuvent être dangereuses, mais c’est aussi le cas d’autres réseaux sociaux qu’on utilise chaque jour…
Comme le STRASS, qui soutient le projet, je pense que la priorité est de faire valoir et de protéger les droits des travailleur·euse·s du sexe, toutes catégories confondues, et de leur permettre de travailler dans les meilleures conditions. Le porno pourrait devenir quelque chose de vraiment inspirant dans un monde où le pratiquer ou y participer serait enfin safe et respecté.
Qu’est-ce qui manque dans le porno selon toi ? Qu’aimerais-tu voir d’avantage ?
Joanna : Je crois que ce qu’il manque, c’est de voir du réel : toutes sortes de sexualités, des expériences sincères, des personnes transgenres et intersexes, pansexuel·le·s, non-valides… Que tout le monde soit représenté et éventuellement se mélange ! Mais aussi des réalisatrices femmes et de belles images. En tout cas personnellement, je n’en connais pas énormément.
J’aimerais que le porno alternatif soit plus accessible, et plus regardé. Je pense que ça va suivre l’évolution de la société, j’ai de l’espoir !
LeoLulu, à travers ce clip, on vous découvre sous un autre jour. Contrairement à vos projets personnels où vous filmez vous-même, « Sur ton corps » partage des angles différents laissant apparaître quelques détails que vous aviez cachés jusqu’ici. Comment le vivez-vous ? Comptez-vous un jour dévoiler votre visage ?
LeoLulu : C’est vrai, et c’est un peu spécial de notre côté ! On a vraiment l’impression d’être vu par un regard différent : on peut moins se mettre en avant à l’aide des angles et de l’éclairage. Mais on trouve que ça rajoute une dimension intime à la vidéo que l’on aime beaucoup. C’est excitant et nous sommes pressés d’avoir des retours !
Pour ce qui est de dévoiler nos visages, c’est une question sur laquelle nous réfléchissons beaucoup et nous essayons toujours de trouver des manières créatives d’en montrer plus, sans en montrer trop.
Avez-vous prévu d’autres projets de collaborations artistiques ?
LeoLulu : Oui ! On a quelques projets très excitants qui vont sortir cette année. Ce sont tous des collaborations alors on ne peut pas en dire trop… Mais il y aura un autre projet musical qui était en préparation depuis des années et qui a finalement été tourné récemment.
Et également un projet vidéo un peu plus personnel mais qui nécessite encore un peu de travail. Nous sommes plutôt créatifs dans notre vie quotidienne et on aime rencontrer des personnes créatives également ! On ne s’est jamais limités en terme de médium, on aime beaucoup s’investir dans de nouveaux projets communs.
Aujourd’hui, plus de 90% des couples se cantonnent à faire l’amour dans leur lit. On peut trouver que cela manque d’imagination. Mais pour beaucoup de personnes, la chambre s’est le symbole de la sécurité, du confort, de la tranquillité. On peut bien sûr s’y limiter et prendre son pied tout en diversifiant les plaisirs. Bien aménagé, la chambre peut devenir très érotique et vous donner envie d’y passer tout votre temps … mais pas pour dormir !
Pour une chambre sexy, plusieurs astuces s’offrent à vous : si on se motive pour repeindre les murs, on optera pour des couleurs chaudes et apaisantes comme le taupe ou le rouge bordeaux. Le choix des draps est également crucial : on joue sur les matières avec de beau draps en satin de la couleur de votre choix (pour une ambiance caliente, on vous déconseille tout de même les couleurs criardes), vous pouvez aussi changer les rideaux, c’est tout simple mais ça fait la différence !
Pour apporter du confort et un esprit cosy, on ajoute des coussins, une lumière tamisé et des bougies. Concernant la décoration, libre à vous d’investir votre chambre selon vos gouts, vous pouvez opter pour des affiches plus ou moins explicites qui évoquent la sensualité.. ou même l’acte sexuel !
Pour ce qui est de l’ambiance sonore, il s’agit de s’assurer...Lire la suite sur Union
Cet article La chambre érotique : petit guide pour une chambre sexy est apparu en premier sur Union.
Il m’arrive de lire votre revue car mon frère l’achète régulièrement et il la laisse souvent traîner dans sa chambre. Visiblement, ça ne choque pas nos parents. Il faut dire qu’il a 22 ans. Récemment, en faisant le ménage, ma mère a découvert un autre magazine, carrément hard, avec des photos de filles en train de faire l’amour en gros plan. J’entends encore ma mère crier : « Y’a bien que les mecs pour acheter ça » ! Pourtant, mon frère a une copine très mignonne. Ils ont même un projet de vie commune. Alors, pour quelles raisons acheter un magazine porno avec des filles à poil plus vulgaires les unes que les autres ‘ A la place de sa copine, je ne le supporterais pas. Pourquoi ma mère banalise-t-elle cette situation. Mon frère est-il pervers?. J’avoue que je me pose aussi la question pour moi car parfois, je me caresse en lisant Union dont j’apprécie par contre les photos et les récits.
Chacun trouve ce qui lui convient, en fonction de ses goûts et de ses tendances personnelles. Vous reconnaissez apprécier les photos et les récits que vous avez trouvés dans Union, mais vous n’aimez pas les photos qui plaisent apparemment à votre frère, car elles vous semblent vulgaires.
Votre frère et vous n’avez simplement pas les mêmes critères pour définir ce qui excite. Il est d’ailleurs très fréquent qu’hommes et femmes ne soient pas tout à fait d’accord...Lire la suite sur Union
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Mars 2020, premier confinement et le dating en ligne explose ! On peut se raconter des histoires, se convaincre que l’on est différent.e, qu’on a besoin de personne pour être heureux.se, la Covid-19 balaie nos certitudes. Avant ce fichu virus, on s’accommode de la solitude, le célibat est un choix assumé. Avec la pandémie, la […]
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C’est très tendance actuellement. Le schéma classique « pénis-pénétration-éjaculation » semblerait dépassé, ou du moins il est loin d’etre la seule possibilité.
Si pendant longtemps, faire l’amour désignait nécessairement la pénétration de la femme par l’homme, en plus d’etre centrée presque exclusivement autour des relations hétérosexuelle, cette vision de la sexualité est en réalité très limitée et tend à invisibiliser les autres formes de sexualité.
Et oui il existe mille façons de faire l’amour, un 69 ou une séance de sexting … c’est aussi du sexe!
Maïa Mazaurette, chroniqueuse au monde a écrit un article sur ce thème :
« Pour atteindre l’orgasme féminin, arrêtez la pénétration. »
Elle nous invite à nous intéresser plutôt à tout ce qui existe en dehors de la pénétration : mots doux (ou coquins), massages, caresses, masturbation, sexe oral et jeux de langues les plus divers, plus d’attention portée sur les seins, et sur les autres parties du corps autre que les organes génitaux considérés comme zone érogène majeure.
Et pourquoi pas des pratiques comme l’électrostimulation et le BDSM. Selon l’IFOP (sondage 2019), plus de 50% des femmes aimeraient donner plus de place dans leur vie de couple aux formes de sexualité imaginative autre que la pénétration. Par ailleurs, seul un quart des femmes en France déclare atteindre l’orgasme facilement uniquement via une pénétration vaginale. Le mieux serait ainsi d’alterner diverses formes de stimulations...Lire la suite sur Union
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The post Covid-19 – 2 millions d’excisions de plus sont à craindre d’ici 10 ans appeared first on Fédération GAMS.
Les discours de haine à l'encontre des personnes LGBTI se sont multipliés en Europe et en Asie centrale dans le contexte de la pandémie de coronavirus, alerte la Fédération ILGA-Europe dans son rapport annuel 2020.
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Chaque année, entre 200 à 250 soldats LGBT étaient licenciés de l'armée britannique et perdaient leurs médailles, jusqu'à un changement de législation en 2000.
L’article La Grande-Bretagne réhabilite ses vétérans limogés en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Laurent Drelon a saisi la Cour européenne des droits de l'Homme pour dénoncer une discrimination en raison de l'orientation sexuelle après s'être vu refuser le droit de donner son sang.
L’article Don du sang par les hommes gays et bisexuels : la CEDH va examiner les recours d’un Français est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Imaginer la chose qui, sexuellement, vous donne froid dans le dos ! Ce concept, c’est le nouveau challenge à la mode auquel s’adonne la jeune génération. On s’avoue, en toute transparence, ses pires craintes ou ses fantasmes les plus fous, puis on les réalise, preuves (photos ou vidéos) à l’appui. Un jeu qui booste les sensations et travaille l’ouverture d’esprit, mais pas que…
Du lourd pour faire progresser sa sexualité. C’est un petit groupe de copains de la banlieue parisienne qui en est à l’origine et leur jeu fait des émules, chez les garçons comme chez les filles. Normal, il mêle les habitudes du moment – filmer ou photographier ses ébats – avec l’autre passion des adolescents et jeunes adultes : le sexe. Le mélange a toujours fait des étincelles.
Pour Gregory le principe est simple : « Le but est de repousser les limites qu’on peut avoir sur le sexe. »
Se taper son “anti-fantasme”En confiance, les quatre amis s’expriment sur leurs expériences respectives en la matière et, sans le savoir, ils mettent au point les règles de leur nouveau jeu préféré. Chacun avoue aux autres ce qui l’inquiète ou ce sur quoi il fantasme secrètement dans les pratiques sexuelles, puis ils doivent s’efforcer de passer à l’acte, en en rapportant une preuve visuelle (photo ou vidéo).
Les premiers défis voyaient ainsi le jour : Alex (22 ans) devait se faire pénétrer par un homme ; Oualid (21 ans) devait dépasser sa répulsion pour les femmes grandes ; Jordan (20 ans) devait se soumettre à sa compagne et Gregory (20 ans) devait découvrir son point “P” avec une spécialiste.
Gregory précise : « Vu qu’on est proches les uns des autres, on se connaît depuis le collège, on veut que l’autre se tape son “anti-fantasme”...Lire la suite sur Union Cet article Quand le défi érotique s’invite dans nos lits est apparu en premier sur Union.
Il y retrace la maternité, la naissance et les premières années en compagnie de Julia, leur petite fille porteuse d’une trisomie 21 non détectée durant la grossesse.
Dans ce témoignage, Fabien raconte avec beaucoup de recul son propre cheminement depuis sa peur intuitive de la trisomie 21 avant d’avoir des enfants, jusqu’à l’acceptation de cet enfant, qu’il n’attendait pas, ou en tout cas, pas avec ce handicap. On revient ensemble sur toute cette histoire, l’histoire de cette bande dessinée très touchante, mais aussi sur l’avant et l’après de la BD, et comment se passe sa vie actuelle avec ses 2 ados de filles
Un immense merci à lui pour son témoignage, merci à Yannick Lejeune pour la mise en relation et merci aussi à Evane qui m’a suggéré d’interviewer Fabien sur mon Discord. Prenez 5 minutes pour rejoindre ma communauté là-bas, vous pouvez télécharger un petit logiciel à mettre sur votre ordi ou votre tablette, on échange autour des épisodes de mes podcasts, et sur plein d’autres choses.
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L’article Fabien Toulmé, sa BD poignante sur la naissance de sa fille trisomique est apparu en premier sur Histoires de Darons.
Je suis en couple depuis trois ans et demi. À un moment, on s’est séparés six mois, puis on s’est remis ensemble. J’ai eu quelques aventures à cette époque. Le sexe était meilleur avec ces mecs d’un soir qu’avec mon compagnon avec qui, au fond, je n’aime pas trop faire l’amour. Il est très gentil et je l’aime, mais au pieu, ce n’est pas ça. D’ailleurs, je ne le désire pas vraiment. Ai-je un problème ? Je me sens coupable.
Je ne sais pas pourquoi, et je me suis souvent posé la question, on imagine toujours que le sexe et l’amour vont obligatoirement ensemble… Sans doute est-ce lié à notre atavisme romantique, où il nous faut forcément les associer. Or, c’est plus compliqué que cela, et de loin.
Avec certains êtres, l’attirance sexuelle est immédiate et l’entente physique se fait de façon naturelle, sans qu’il y ait à apprendre à se connaître. Et puis, il y a des êtres pour qui nous éprouvons des sentiments très forts et très profonds, alors que le désir n’est pas au rendez-vous. Dans ce cas-là, la plupart des gens (ou, plus exactement la plupart des femmes) se posent plein de questions et se demandent s’ils sont vraiment amoureux, s’ils ont un problème, si c’est de leur faute, etc. D’ailleurs, vous le dites vous-même, vous vous sentez coupable de ne pas le désirer alors...Lire la suite sur Union
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Communication de crise. Il y a quelques jours, Pornhub a publié un nouveau communiqué détaillant ses solutions pour mieux vérifier les modèles et modérer les contenus. Il s’agit, principalement, d’un ensemble de partenariats technologiques noués avec des entreprises spécialisées dans l’identité numérique. Ainsi, le fleuron de MindGeek se veut à la pointe de la lutte contre les contenus illégaux.
Une vérification biométrique grâce à YotiSuite au grand ménage de décembre, Pornhub a donc annoncé une nouvelle série de mesures pour la confiance des utilisateur·ice·s et la protection des données : Trust and Safety. Leur communiqué explicite le repositionnement de Pornhub comme étant « à l’avant-garde de la lutte » contre le contenu illégal. Face aux abus (rares mais parfois graves), Pornhub a confirmé que seules les personnes vérifiées sur le site et membres du Model Program (studios partenaires et créateur·ice·s indépendant·e·s) pourront continuer à publier du contenu vidéo. Les téléchargements restent possibles mais uniquement en payant le·a créateur·ice.
Les créateur·ice·s de contenus voulant rejoindre la communauté Pornhub devront désormais le faire via Yoti, société basée à Londres. Yoti propose, notamment par son appli, des services spécialisés dans la vérification de l’identité numérique. Les clients de Yoti (comme Pornhub) n’ont pas accès aux documents d’identité envoyés. Les données prouvant l’identité sont des informations personnelles particulièrement sensibles, surtout pour les travailleur·se·s du sexe. Afin d’éviter tout risque d’outing ou de fuite, Yoti utilise un système de stockage sécurisé grâce au chiffrement et à la dispersion des données. Ainsi, après vérification, seul·e l’utilisateur·ice a accès à l’identité numérique complète.
Concrètement, Yoti utilise une technologie d’identification biométrique pour confirmer que les images envoyées par les pornographes correspondent à celle du document officiel. Lors de ce processus de vérification, Yoti accède à l’identité de la personne pendant 7 jours. C’est au terme du processus, supervisé par un comité éthique, que les données sont définitivement sécurisées. Les autres sites de MindGeek utiliseront aussi cette technologie. En outre, Yoti a confirmé, sur Twitter, qu’elle travaillait avec l’ONG britannique Sparkle pour rendre sa technologie accessible aux personnes transgenres. Affaire à suivre.
Renforcement de la modération algorithmiqueHi Dylan, Thanks for reaching out. We partnered with Sparkle a couple of years back to learn some of the challenges faced and how we could help. Check out https://t.co/7uDaRmXu2z for more on this! Thanks, ^A
— Yoti (@getyoti) February 3, 2021
Sur Pornhub comme sur les autres grandes plateformes hébergeant du contenu (Youtube, Facebook, Twitter, etc.), la modération est très majoritairement algorithmique. Autrement dit, la détection, le contrôle et la suspension des contenus dépendent surtout de la capacité des bots à repérer un certain nombre de mots-clés interdits. La modération humaine n’intervient qu’ensuite, selon l’ampleur des signalements et le nombre (inconnu) de personnes affectées à cette tâche complexe.
Les annonces de Pornhub incluent une politique de modération algorithmique plus stricte et une équipe humaine consolidée. On connaît déjà les conséquences d’un renforcement de l’automatisation, en regardant une autre plateforme acceptant le contenu pour adultes : Twitter. Depuis janvier, l’oiseau bleu déplateforme de plus en plus de profils : il s’agit d’un resserrement algorithmique de la censure et cela touche particulièrement les TDS. Sur Pornhub, cette automatisation impacte notoirement les personnes trans, non-binaires et les artistes BDSM (et/ou fétichistes). En outre, qui décide de ce qui est acceptable parmi nos fantasmes ? S’efforçant de montrer patte blanche, Pornhub a largement dépassé le simple cadre de la lutte contre l’illégalité.
Désormais, la modération est donc plutôt une affaire de négociation sociale : sera supprimé ce qui n’est pas tolérable par la société. Une équipe humaine est, heureusement, en charge de vérifier chaque vidéo publiée sur le site. Vu l’ampleur de la tâche, on espère que le recrutement opéré sera à la hauteur (en nombre et en inclusivité). Toujours est-il que Pornhub annonce offrir un soutien médical et thérapeutique en cas de nécessité…
Une image de marque engagée à acquérirPornhub annonce également qu’un rapport sur la transparence, incluant notamment le nombre de signalements effectués en 2020, sera prochainement publié. C’est une pratique déjà mise en place par les principales plateformes de la tech mais inédite au sein des tubes adultes. Enfin, MindGeek mise gros sur un audit indépendant, réalisé par le cabinet d’avocats Kaplan Hecker & Fink LLP. Lancé en avril 2020, l’audit devrait aboutir à un rapport déterminant pour l’avenir de la modération dans le porno.
Visa et Mastercard ont confirmé à Motherboard la suspension de leur usage sur Pornhub mais les conclusions de l’enquête indépendante pourraient changer la donne. En attendant, le CEO de MindGeek (Feras Antoon), le COO (David Tassillo) et le VP de Pornhub (Corey Price) ont été entendus à la Chambre des communes canadienne. Gustavo Turner retranscrit un véritable procès moral. Ces ennuis financiers et judiciaires portent atteinte à l’image de la marque.
Depuis plusieurs années, Pornhub déploie des trésors d’inventivité afin de redorer son blason à travers de multiples campagnes de communication. La dernière en date fait d’une pierre deux coups : l’inclusivité avec la mise en avant de leur nouvelle ambassadrice Kira Noir et l’engagement pour la planète avec le concept de « sextenabilité ». Les vidéos, sous forme de délicieux JOI, présentent des gestes écolos et les regarder finance une association. Mais leurs efforts, quoique relevés dans quelques médias, peinent encore à convaincre.
Pornhub semble enfin débarrassé des contenus illégaux. Mais son passé continue de peser sur l’image de marque. Pendant que Pornhub encaisse les coups et s’améliore, les autres tubes (comme le n°1, XVideos) continuent d’opérer dans l’ombre. Les abus (notamment, le vol de contenu) y sont plus fréquents et moins modérés. Finalement, à l’image du divertissement pour adultes dans son ensemble, Pornhub s’est métamorphosé en 2020. Espérons que 2021 marquera un tournant favorisant davantage la diversité des modèles indépendants.
Bonjour Docteur, je suis amoureux de ma petite copine (18 ans)… Elle ne veut pas que je regarde d’autres filles, alors que de son côté, elle couche avec d’autres garçons. Je respecte ses souhaits (sinon elle me quitte) et je dois supporter qu’elle me raconte ses aventures (sinon je ne peux pas lui faire l’amour). Les amis au courant (elle le raconte à tout le monde), me disent de la quitter, mais je suis amoureux… Pensez-vous qu’avec le temps elle va se calmer ?
Cher Monsieur, je ne suis pas prophète et ne peux donc pas prédire l’avenir. Mais je serais prête à parier que la probabilité qu’elle change de comportement est quasi inexistante. La bonne question à se poser n’est pas de savoir si elle cessera d’être infidèle, la bonne question c’est de se demander pourquoi vous acceptez une telle injustice de sa part.
Il existe plusieurs formes de couples, notamment l’union libre ou le polyamour. Dans ce type de configuration, il n’est pas question d’exclusivité sexuelle entre les partenaires. Cela dit, les parties du couple se mettent d’accord ensemble ce qu’ils ont le droit ou non de faire. Généralement, cela est équilibré, si une personne composant le couple peut avoir d’autres aventures, son partenaire en a également le droit. Et surtout ce type d’union est réfléchie et consentie ce qui n’est pas le cas ici.
Non seulement elle vous trompe, mais en prime elle vous oblige à écouter le détail de ses frasques. Et tout cela en vous menaçant de représailles si vous ne cédez pas à ce qu’elle vous impose et qui vous fait de la peine !...Lire la suite sur Union
Cet article Ma copine me trompe mais refuse que j’aille voir ailleurs, dois-je la quitter ? est apparu en premier sur Union.
Bon, j’ai failli oublier, alors que j’y pense depuis un mois déjà, que j’ai acheté des pots de glaces et prévu un repas avec des bougies chauffe-plat… Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin. Mais vous savez quoi ? Ça ne change rien, parce que mon but ici est le même tous les dimanches de l’année : je partage du love et du stupre. Donc c’est parti pour une édition pas-spéciale Saint-Valentin sans aucun changement par rapport à d’habitude. Bon, mangez des chocolats quand même, pour l’ambiance, tout ça.
On commence avec The Migurtt, le couple formé par Lina et Di, les chaussettes sont de sortie, car avec son amoureux, les chaussettes ne sont pas un tue-l’amour, n’en déplaise aux magazines féminins ! Je vous laisse admirer ce joli pronebone, position à mon goût bien sous-cotée.
Armondo Rizzo a l’art de combler ses moindres désirs et a très bon goût en termes d’hommes qui viendront l’aider. Avec Brock Branks et Max Adonis qui remplissent sa bouche et son cul en s’embrassant à pleine bouche, on peut dire qu’il est très bien entouré.
C’est pas la première fois que je vous sélectionne un bout de scène dans un rayon de soleil, je crois qu’au-delà d’un kink je me suis découverte une passion pour le jeu de lumière du soleil sur les corps en mouvement. Le soleil, c’est pas trop de saison, un peu comme les tomates grappes, mais sur Lara Juicy, on en profite quand même avec plaisir.
Impossible de passer une semaine sans que je voie une vidéo avec l’inénarrable Riley Reid dedans. Dans cette scène elle donne la réplique à Penny Pax, on a le droit à un discours romantique sur le destin et l’amour, et puis Penny embrasse les tibias de Riley. Ah ! L’amour !
Enfermé·e·s chez nous, alors qu’il fait un froid de canard dehors, on peut vite se prendre à rêver de grand air. J’étais passée à côté du film Sides Of A Lake, projet de Feuer Zeug, qui a été primé de nombreuses fois, mais je vous conseille à vous aussi de vite palier ce manque. C’est un fantasme auprès du feu, dans le silence d’une forêt, une rêverie à la belle étoile.
Image à la une : Queen P dans Sides Of A Lake
Si au 16e siècle le libertinage constituait un courant de pensée, aujourd’hui il s’apparente d’avantage à un mode de vie, à une façon de vivre sa sexualité et à un état d’esprit libéré. Ce style de vie se démocratise faisant l’objet de fascinations, interrogations et envies.
Contrairement aux XVII et XVIIIe siècle, le terme de libertinage fait référence aujourd’hui à de nombreuses pratiques : échangisme, triolisme, mélangisme, pluralité mais aussi exhibitionnisme, candaulisme, BDSM, voyeurisme, échange de films et photos… Bref, on est libertin dès qu’on associe d’autres personnes, qu’elles soient réelles ou virtuelles, actives ou simplement voyeuses à sa vie sexuelle. A partir de là, de nombreuses possibilités nous sont offertes. A vous de trouver celles qui seront le mieux adaptées à vos désirs.
À ne pas confondre ou à assimiler avec l’adultère, le libertinage, si il est réellement voulu par toutes les parties du couple, offrirait plusieurs avantages. Il apporte de nouvelles stimulations qui peuvent pimenter la vie de couple. En cas d’une baisse d’estime de soi, il permettrait de se sentir à nouveau désirable et de booster sa libido. Il offre également la possibilité d’explorer plus librement certains fantasmes, de découvrir de nouvelles formes sexualités mais aussi de partir en exploration à deux et même de faire des découvertes sur soi-même, ses limites et ses envies.
Enfin, certaines personnes veulent réellement construire et une vie de couple riche et se projeter avec le/la partenaire mais n’apprécie pas l’exclusivité sexuelle du couple traditionnel, qui n’est pas fait...Lire la suite sur Union
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Doté d’un numéro de téléphone à 4 chiffres (39 28), d’un tchat, et d’un accès sourds ou malentendants, il est destiné aux personnes victimes ou témoins de discriminations, quel qu’en soit le motif (origine, handicap, sexe, etc.) et le domaine (emploi, logement, accès à un service, accès à un service, etc.).
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Mon ami et moi pratiquons la sodomie depuis peu. Il y a une chose qui nous excite beaucoup tous les deux : nous voudrions qu’il me pénètre devant et derrière en alternant plusieurs fois. Cependant, j’ai lu que cela peut entraîner des risques de mycoses et de cystites. Pourtant (et je sais que ce n’est pas une référence), cela se fait dans les films pornographiques. Est-ce si dangereux que ça ? N’y a-t-il pas d’alternatives qui permettraient de le faire tout de même ?
Ce que vous avez lu est vrai. Le risque infectieux pour le vagin est réel en cas d’alternance entre pénétrations vaginales et rectales. En effet, le rectum (partie terminale de l’intestin) contient des germes, en particulier des colibacilles, qui ne présentent pas de danger pour la muqueuse intestinale. Lorsque ces derniers sont mis en contact avec muqueuse vaginale et la muqueuse urinaire, ils peuvent provoquer cystites et infections vaginales.
De plus, la muqueuse des paroies de l’anus est particulièrement fine, si bien qu’on la blesse presque systématiquement à chaque rapport anal, aussi, il est impératif de réaliser un test de dépistage afin d’écarter tout risque de contracter des IST telles que le VIH, la syphilis ou encore les hépatites.
Bien sûr, l’infection n’est pas systématique, il s’agit uniquement d’un risque. Les moyens pour les pallier consistent soit à se laver avant d’alterner les pénétrations, soit à mettre Lire la suite sur Union
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Cette fois, on se lance ! La sexualité, c’est aussi prendre un peu de risques et sortir de sentiers battus. Grâce aux nouvelles technologies, le numérique, la connectitude, de nouveaux jeux érotiques ont fait leurs apparitions.
Si pour Clara, échanger des sextos (Imessages à caractères sexuels) est un bon moyen de s’exciter avec son petit copain, d’autres ont osé aller encore plus loin.
Ainsi, sur de nombreux sites Internet, des femmes, des hommes et des couples s’exhibent de manière anonyme avec leur webcam pour pimenter leur sexualité, ils peuvent également filmer leurs ébats et partage parfois leur sextape. Certains couples n’hésitent également pas à faire l’amour devant des centaines de voyeurs cachés derrière leur écran d’ordinateur ou encore à adopter la pratique du Flashing.
Elle consiste en une exhibition de ses parties intimes (seins, sexe, fesses) très rapide dans un lieu public, juste le temps de prendre une photo qui sera ensuite partagée sur la toile. Le flashing procure ainsi une montée d’adrénaline ainsi que la satisfaction de la prise de risque. Il y a aussi ces sites où on publie et échange ses photos coquines.
Autre avancée permise par la technologie : les sextoys connectés qui ont connu une augmentation de leurs ventes depuis le premier confinement. Ils permettent de faire l’amour à distance, pratique pour respecter la distanciation sociale! Par le biais du wifi ou du système bluetooth, les vibromasseurs mains libre sont reliés à un smartphone et reste en top des ventes.
Si ils sont très utilisé par les couples,...Lire la suite sur Union
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Notre décennie est celle d’un empowerment sexuel féminin de plus en plus revendiqué, notamment grâce à l’explosion de comptes Instagram sexo-féministes. Le sexpowerment, pour reprendre le livre de Camille Emmanuelle, a le vent en poupe et toute une jeune génération de femmes osent enfin dire sans rougir les mots “vulve”, “clitoris” et vouloir des orgasmes […]
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Le BDSM est un monde érotique à part. Il a sa propre ambiance, souvent associé à des sextoys particuliers, qui se démarquent du canard ou du lapin vibrant de votre voisine.
Certains matériaux y sont particulièrement mis à l’honneur, et objets de fétichismes et de fantasmes : notamment le cuir, le latex, le vinyle, et le métal. Je vous parlerai aujourd’hui des jouets érotiques en métal.
Si votre budget est réduit, de simples menottes à froufrous, en vente un peu partout, pourront, une fois débarrassées de leur moumoute, devenir des menottes métalliques au look plus convaincant. Mais n’ayez crainte, vous parviendrez tout de même à vous libérer sans trop d’efforts si vous le souhaitez.
Un gode en acierIncassable et inusable, un gode en acier constitue le sextoy idéal pour s’adonner à des jeux de température. En le passant sous l’eau chaude ou froide, vous pourrez explorer de nouvelles sensations.
Parmi les modèles “classiques”, on remarquera le gode Métal Wörx de Pipedream, qui conviendra à une pénétration anale ou vaginale.
Mais on s’attardera surtout sur les “wands” pour le point G en acier, comme la Pure Wand Njoy et la Hoop Le Wand, célèbres pour aider à déclencher une éjaculation féminine. Ces baguettes magiques recourbées sont pourvues d’une boule métallique à chacune de leurs extrémités, une grosse et une petite. La plus petite des deux boules sert de poignée. Il suffit d’insérer le gode, sa courbure inclinée vers l’avant, et de l’animer d’un mouvement de balancier. La grosse boule vient alors faire pression contre la zone érogène, procurant une stimulation intense, et des orgasmes à répétition.
Un plug anal en acierDe par sa surface parfaitement lisse, un...Lire la suite sur Union
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Afin de montrer l’exemple et de faire passer un massage de tolérance et d’inclusion, Nicholas Hewlett, le directeur de l’école du St. Dunstan's College dans le sud-est de Londres a profité de la semaine LGBT+ dans les écoles pour faire son coming out devant tous les élèves et les professeurs de son établissement.
Elle a été interpellée, alors attablée avec une amie dans un restaurant, « parce qu’ils n’étaient pas habillés comme tout le monde », selon le voisinage qui a « alerté » la police.
L’article Cameroun : l’influenceuse trans « Shakiro » incarcérée à Douala pour « tentative d’homosexualité » est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Ce n’est une surprise pour personne, le monde du porno a la vie dure en ce moment, la faute à la pandémie qui semble ne jamais finir et à un climat de censure qui hante les réseaux sociaux et freine les créateur·ice·s. Le collectif Four Chambers prend les devants et signe sa revanche sur les réseaux sociaux avec Venus Apex.
De quoi s’agit-il ? Venus Apex est une nouvelle rubrique sur le site de Four Chambers, accessible sans abonnement (quelques rares médias seront disponibles uniquement aux abonné·e·s). La page, divisée en 3 colonnes, se présente comme un feed Instagram, une longue succession de médias, photos seules ou en carrousel et courtes vidéos.
C’est un moyen pour Vex Ashley d’exprimer toute sa créativité en proposant des contenus inédits, des shootings tirés d’anciens tournages et des backstages ou bien encore des expérimentations et inspirations. Un moyen de plonger dans les coulisses de la création de porno artistique, et une super initiative qui nous met du baume au cœur !
Ce n’est pas parce qu’on ne peut plus créer dans des conditions classiques qu’il faut qu’on arrête tout. Et si les réseaux sociaux ne veulent pas du porn, le porn ne s’arrête pas pour autant. C’est l’impulsion qui manquait ces derniers temps, Venus Apex redonne un souffle à la création érotique et pornographique, et un vent d’espoir semble se lever quant aux alternatives possibles aux réseaux plus classiques.
Un retraité de 65 ans a été condamné à 8 ans de prison pour avoir contraint son fils de 7 ans à des rapports sexuels avec des prostituées, craignant qu’il « devienne gay ».
L’article Malte : Huit ans de prison pour les viols orchestrés de son jeune fils, qu’il soupçonnait d’homosexualité est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Cher docteur. Mon mari et moi pratiquons la sodomie depuis de nombreuses années. Depuis quelques semaines, je ressens pourtant des irritations qui nous obligent à espacer nos jeux sexuels. Est-ce normal ? En dehors des moments où je mangeais épicé, je n’avais jamais ressenti de gêne. Est-ce une forme d’usure, liée à l’âge ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles une sodomie peut devenir douloureuse même après plusieurs années de pratique, mais cela n’a rien à voir avec une quelconque modification liée à l’âge, c’est tout simplement que vous avez une maladie très fréquente qui touche de nombreuses personnes et qui s’appelle des hémorroïdes. C’est lié à une dilatation des veines situées au niveau de l’anus et du rectum et cela provoque essentiellement des démangeaisons, des irritations pouvant aller jusqu’à des douleurs plus ou moins importantes pouvant s’avérer handicapante au quotidien.
C’est tout à fait comparable aux varices que l’on peut avoir au niveau des jambes et ça n’est pas plus grave. Il existe plusieurs moyens de traiter ces hémorroïdes. Vous pouvez commencer par demander conseil à votre pharmacien, qui vous donnera des suppositoires et des crèmes qui permettent de calmer la crise, car cette maladie évolue par poussées intermittentes. Ainsi, une fois la période d’irritation calmée, il y a de fortes chances que cela ne se reproduise pas avant plusieurs mois, voire un ou deux ans. En revanche,...Lire la suite sur Union
Cet article Après plusieurs années de pratique, j’ai mal lors d’une sodomie comment l’expliquer ? est apparu en premier sur Union.
Il y a des titres qui vous marquent plus que d’autres. Ceux qui vous tirent des larmes de crocodile quand la mélancolie vous guette, ceux qui vous font tomber en amour pour ce crush qui occupe toutes vos pensées, ceux qui vous font groover sous la douche les lundis matins, et ceux qui vous mettent en un mood sale, qui vous poussent à dégrafer vos boutons un à un et à abandonner ce travail urgent que vous devez impérativement terminer. Ceux-là, je les mets dans ma playlist « emoji flamme » (pas besoin d’en dire plus…) Et parmi mes morceaux phares figure en reine Joanna, étoile montante de la scène RnB française qui a su se frayer un chemin dans les charts et dans mon cœur. Aujourd’hui elle sort son nouveau titre « Sur ton corps » dont le dernier clip avec un featuring de LeoLulu vous intéressera sûrement.
Joanna, la queen du genreOn n’en manque pas, de ces bi-curieuses qui se frottent en discothèque, s’embrassent par défi ou ivresse. Les coming-out de stars hollywoodiennes pleuvent, mais les représentations bisexuelles dans la scène musicale me semblent très pauvres. Un jour, je suis tombée sur le clip « Séduction » de Joanna, puis je suis tombée amoureuse. « Viens me rejoindre dans la salle de bain, coller ta langue entre mes seins » autant vous dire que mon sang n’a fait qu’un tour… J’ai poncé le morceau jusqu’à overdose complète. J’aime la manière dont elle chante ce qui l’émeut, l’enflamme, la galvanise. Son ton est poétique, décomplexé. Éclectique, elle flirt entre pop, r’n’b et instru electro-trap. Son amour du cinéma et de la mode se ressentent dans chacun de ses clips. Toujours artsy, jamais redondante, elle illustre ses métaphores érotiques de mille manières : tantôt pastels, brumeuses, kitsch et gourmandes, tantôt féeriques, picturales et dystopiques.
Pour ma part, son titre « Démons » en feat. avec Laylow fut le coup de grâce total. Musicalement comme visuellement. Une version de Thelma & Louise 2.0 qui place le niveau très haut. On est pas loin d’un chef d’œuvre à la Larry Clark ou Luc Besson – la misogynie et la beaufitude en moins. Vous l’aurez compris, Joanna est là où on ne l’attend pas. Elle a toujours un train d’avance. La preuve avec « Sur ton corps », nouveau titre sensuel dont le clip met en scène le couple LeoLulu. Deux versions existent : une érotique, suggérée, pour les réseaux, et une version full porno disponible sur PornHub. Une collaboration qui va en surprendre plus d’un·e, mais qui a du sens. Joanna fait partie de cette génération d’artistes en quête d’expériences et d’émancipation : le sexe ne devrait plus être tabou. Entre nous, ça fait du bien de voir une meuf aussi talentueuse aborder le sujet avec tant de liberté !
LeoLulu, les boss du gameSi tu lis assidûment Le Tag Parfait ou que tu ne vis pas dans une grotte, alors tu connais forcément LeoLulu. Pour les boomers [aouch, ndlr] ou ceux qui ne sont pas calés porno, je vais faire un petit topo, no stress. Depuis quelques années, la scène pornographique européenne a vu naître une multitude de couples, majoritairement hétéro, chauds bouillants à l’idée de se lancer dans le cinéma pour adultes home-made. Un porno plus intimiste, auto-géré mais qui n’a d’amateur que le nom. Parmi ces couples, LeoLulu règnent en maîtres. Petit à petit, ils ont fait leurs preuves, et ont considérablement killé le game, comme disent les jeunes. Que l’on soit fan ou non, il y a eu un avant et un après LeoLulu. Même le géant PornHub s’est incliné en leur donnant le rôle phare dans sa vidéo buzz « The Dirtiest Porn Ever » ayant pour but de sensibiliser son public à la cause écologique. Depuis leur arrivée sur le terrain, ce sont eux qui raflent tous les PornHub Awards : une entrée fulgurante et qui persiste !
LeoLulu c’est comme un rêve californien au mood Cocorico : cheveux longs ondulés blondis par le soleil, la peau bronzée et satinée, des corps parfaitement sculptés. Ils portent peu de vêtements comme si chez eux c’était l’été à l’année, leurs visages sont peu visibles mais toujours enjoués, souriants et épanouis. Leur désir d’anonymat a également contribué à créer l’aura mystique de ces Daft Punk du sexe. Contenu sexy et lifestyle, merch : ils sont efficaces sur les réseaux et n’ont rien à envier aux influenceurs traditionnels.
Musique et porno : une longue histoireCette surprenante collaboration entre Joanna et LeoLulu fait déjà couler beaucoup d’encre. Pourtant, ce n’est pas la première fois que les clips musicaux mettent à l’honneur des stars du X. On se souvient tous avec émotion de l’apparition de Nikita Belluci dans le clip « Selfie » de Vald en 2015, et plus récemment dans celui d’Angèle pour « Balance ton quoi ». Toutefois, l’association porno-rap reste un bon vieux classique. Que ce soit dans les clips ou les textes, c’est le contenu « porno de papa » ou des géants du mainstream qui sont constamment mis en avant. Le porno, et plus particulièrement le sexe, y sont généralement abordés sous le même prisme, ce qui transmet une vision plutôt réductrice du cinéma pour adultes. Exemple type avec Julien Doré faisant un clin d’œil (au timing plutôt malheureux) à Jacquie & Michel, dans son titre « La Fièvre ». Le level de référence est au plus bas… Ce qui n’était clairement pas le cas de Demon, dont la collaboration avec la magnifique Draghixa dans « You Are My High » ne fut ni plus ni moins qu’un coup de génie jamais égalé. Trop souvent ghettoïsé, le porno repousse et floute les limites qui le séparent du reste du monde. J’ai bon espoir de le voir s’affranchir de la sale réputation qui lui colle à la peau. C’est pour cela que je compte sur des artistes tels que Joanna, issu·e·s de la nouvelle génération pour dépoussiérer l’opinion publique sur la pornographie et fermer le clapet à ces vieux réacs et puritain·e·s que sont les prohibitionnistes.
Sur ton corps : des anges et des fessesBon, on est quand même là pour parler du clip. Mention spéciale pour le STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) dès le début de la vidéo ! L’ambiance se dessine dès les premières secondes : tons chauds et draps de satin à perte de vue, des plumes, deux corps nus, les célèbres fesses de Leo. Ça promet. On surplombe ces deux petits angelots prêts à rendre leur vie paradisiaque un peu plus caliente. Viennent ensuite une succession d’images plus suggestives les unes que les autres, le tout calé sur un rythme endiablé, enchaînant les plans caméra au poing un poil vacillants et furtifs, intimistes, à vif. Le refrain arrive et pose un nouveau décor. Des vagues, des fleurs en pleine éclosion, vues célestes, et plans microscopiques en tout genre sont projetés en arrière-plan.
Ce qui capte mon attention c’est ce magnifique jeu d’ombres alternant danse, fellation et baisers baveux : brillante manière de détourner l’obstacle de l’anonymat tout en proposant des plans variés et affriolants. Mais mon passage préféré, c’est celui de la fin. La photographie s’attarde un peu plus sur les petits détails qui font toute la différence à mes yeux. Tu sais… Une main qui griffe et agrippe un bout de peau, une morsure compulsive, un coup de langue accroché à son filet de bave. Ou encore un torse bombé par la respiration haletante, la peau marquée par les frissons, la sueur qui perle gentiment aux creux des reins, un sourire qui s’esquisse quand c’est vraiment trop bon. Une séquence aux airs de « Love » (Gaspar Noé) qui m’a donné chaud en plein hiver. Je vous laisse en juger par vous-mêmes. Moi je m’en vais prendre une douche froide…
Pour voir le clip de Joanna « Sur ton corps » c’est par ici : version sage ou version NSFW.
Secrétaire, infirmière, institutrice, talons haut, lingerie sexy, policier, serveur et si on osait les costumes coquins ?
Chacun a en soi une petite part de fétichisme. Qu’on les porte ou qu’on les découvre sur le corps de sa partenaire, les dessous chics, coquins et pourquoi pas plus osés ont fort pouvoir d’excitation.Se vêtir d’un déguisement permet de pimenter un peu sa sexualité et offre de multiples avantages. On s’oublie, on entre dans la peau de quelqu’un d’autre, ce qui procure un grand sentiment de liberté et d’exploration.
Cela dit, le simple fait d’enfiler un costume ne suffit pas, il faut également entrer dans le personnage voire même imaginer un scénario qui séduit tous les partenaires. Si vous êtes en panne d’inspiration, vous trouverez facilement des exemples sur internet pour vous guider dans votre histoire coquine. L’élaboration d’une trame fictive permet de casser la routine, il doit répondre à certaines règles pour qu’il soit réussi : il doit surprendre, faire monter l’excitation, ajouter de la fantaisie, être cohérent et surtout créatifs !
Tout comme les talons hauts ou les talons aiguilles peuvent etre très excitants; les tenues, également… A côté des grands classiques, on peut également varier les plaisir et jouer les hôtesses de l’air, les nurses, les police-woman, les bonnes sœurs…Alors jouez avec la dentelle, le satin, le cuir, le latex, le rouge, le noir, la transparence, les effets résille, la lingerie ouverte. Les jeux de rôles ouvre la...Lire la suite sur Union
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C’était juste une question de temps…Il y a une dizaine de jours, Instagram a supprimé le compte de SEX-ED + sans préavis.
Notre univers social virtuel est plus à l’aise avec les contenus racistes qu’avec les reproductions colorées d’organes génitaux en silicone dans un cadre éducatif et scientifique…
Concrètement, quel est l’impact de cette décision algorithmique sur le projet?
Trois ans de contenus perdus. Une multitude de conversations avec des éducateurs et éducatrices à la sexualité de partout dans le monde effacées. Et une question qui persiste: comment les professionnel.les peuvent-illes diffuser leur travail en ayant en permanence un couperet au dessus de leurs têtes? Comment pouvons-nous rejoindre nos publics alors que les réseaux de diffusion sont entre les mains de Facebook / Instagram / Twitter et autres avec leurs règlements arbitraires et sex-négatifs?
Il est possible de suivre le projet sur :
Parce qu’on n’est jamais trop préparé.e: un article (en anglais) pour vous expliquer comment survivre à la censure sur Instagram et surtout comment sauvegarder vos contenus (avoir su!)
Et une pétition (en anglais aussi) pour inciter Instagram à changer ses règles et les rendre plus inclusives et sex-positives.
Le billet L’éducation à la sexualité et les réseaux sociaux ne font pas bon ménage… apparaît en premier sur .
Bonjour Docteur. J’ai un préliminaire qui fonctionne à tous les coups. Quand il y a du monde autour de nous, entre amis, dehors, à table… j’attrape le paquet de mon mec, par-dessus ou parfois à l’intérieur de son pantalon. Il bande illico et je mouille direct. La dernière fois, nous étions chez ses parents et sa mère nous a surpris. Depuis je n’ose plus lui parler… Comment puis-je rattraper le coup, sans passer pour une perverse ?
Allons, allons ! Vous réagissez comme les enfants qui pensent que leurs parents ne connaissent rien à la vie. Dites-vous bien que votre belle-mère n’a pas fait des enfants toute seule, mais qu’elle les a fait avec son mari, comme tout le monde.
En conséquence de quoi elle n’est pas la sainte nitouche que vous imaginez. Certes, on peut penser qu’elle-même n’a jamais osé mettre la main dans le pantalon de son homme en public et que votre hardiesse l’a étonnée. Elle en a sûrement conclu que la copine de son fils est chaude comme la braise et libérée sexuellement, ce qui me semble bien être le cas. Mais de là à vous considérer comme une fille dévergondée et une perverse, voire pire, il y a un écart considérable.
Aimer faire l’amour avec son compagnon de vie n’est en rien répréhensible, bien au contraire, je vous assure, même aux yeux d’une femme plus âgée que vous. Vous n’avez donc...Lire la suite sur Union
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Nous sommes un collectif de parents, des femmes, des hommes, des mères, des pères et fiers de l'être. Nous tenons à ces désignations, chargées de vécu et d'émotions, qui nous définissent en tant que personnes.
- Genre, transgenre, transsexualité et féminismeGynécée c’est un lieu parisien, unique en France, pour épauler les femmes. Gynécée accompagne les femmes dans leur vie, de future et de jeune maman grâce à des professionnels qualifiés. Un accompagnement, y compris durant les périodes complexes de couvre-feu ou de confinement soit via la plateforme d’appel vidéo Zoom soit en physique.
Un cabinet pour les femmes, tenu et administré par des femmes. Fondée par Camille Boursier et Salomé Brial, deux jeunes infirmières en réanimation, la maison de la féminité « Gynécée » est nichée au fond d’une cour intérieure de la rue Blanche, au cœur du 9ème arrondissement de Paris.
Du yoga de la fertilité à l’hypnothérapie, de la sophrologie à l’ostéopathie, Gynécée met les compétences d’une quarantaine d’experts au service du bien-être physique et psychologique des femmes de tous âges. Une approche bienveillante et innovante, parfaitement complémentaire d’une prise en charge médicale classique.
Dans l’Antiquité, le gynécée désignait la partie de la maison réservée aux femmes. Depuis mai 2020, Gynécée fait rimer féminité et modernité à travers un lieu unique en France. Gynécée est un espace d’échange, d’écoute, de conseil et de soin, entièrement pensé pour accompagner les femmes au fil de leur vie — en particulier autour du temps fort de la maternité, mais pas seulement.
La « maison » se divise en 4 espaces dédiés :
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Marre de scroller Pinterest en quête d’inspirations déco ? Pensez aux sextoys ! Biird a réussi le pari de mixer un stimulateur clitoridien avec une lampe pour donner un joli petit oiseau... Ou comment jouir avec poésie.
Cet article Le sextoy le plus cool de 2021 est aussi… une lampe de chevet ! est apparu en premier sur Madmoizelle.
Deux jeunes homosexuels présumés ont été assassinés, dans un quartier périphérique de la capitale camerounaise, à la suite d'une dispute familiale qui a dégénéré en meurtre homophobe.
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Triste constat : ce 14 février marquera la première Saint-Valentin sous couvre-feu… La rédaction a choisi de prendre le bon côté de la situation. Petit top des activités que vous auriez pu faire sans la crise sanitaire vs ce que Petits Plaisirs et sa box surprise peut faire pour vous.
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Emma habite le département du Nord. Aujourd’hui, elle assume pleinement sa sexualité et ses désirs sexuels : se travestir pour avoir des relations intimes avec ses partenaires. Des femmes surtout ! Elle se souvient, encore avec beaucoup d’émotions, de sa première sortie en femme. C’était, il y a une dizaine d’années…
Bourgeoise classe et sexy, « mais sans string dessous comme une vraie salope », adepte du porno chic, amoureuse du cuir, de la lingerie, des bas, des hauts talons… C’est ainsi que se définit Emma sur ses fiches des sites de rencontres qu’elle fréquente. Plutôt atypique dans sa démarche, elle se sent femme dans sa sexualité tout en voulant conserver sa virilité. Et ce sont les femmes qui l’attirent. Emma aime par-dessus tout s’occuper de « madame » devant « monsieur ».
Après quelques petites expériences hésitantes sur un parking de Lille, elle se souvient très bien de sa première et réelle sortie en tenue de femme :
« C’était au Shoushou en Belgique. De nature méfiante, je m’y étais rendu une première fois en garçon pour voir l’ambiance et le cadre. »
Le Shoushou avait la réputation d’être le club le plus débridé de Belgique où toutes les sexualités se croisent : « Quelques jours plus tard, je m’y suis rendue en femme : robe courte en cuir, talons très hauts, stressée mais décidée. »
Emma est partagée par une multitude de sentiments diffus : anxiété,...Lire la suite sur Union
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Difficile d’oublier que Camille, l’auteure, est la fille de… mais est-ce vraiment important ? Sans doute pour situer un contexte, une époque. Évelyne et Bernard sont des parents brillants et médiatisés, surtout lui. Le beau-père aussi. Et si l’essentiel n’est pas là, l’histoire est tristement réelle. Il ne s’agit pas de personnages de fiction et […]
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Bonjour Docteur. Je trouve régulièrement dans les magazines spécialisés et sur Internet, des publicités pour des “Viagra” dits naturels. Il s’agit principalement de produits à base de plantes. Pensez-vous que cela soit efficace ?
Trouver des moyens pour stimuler l’érection est une préoccupation universelle. Cela a toujours fait partie du rêve que poursuivent les hommes, et ce depuis la nuit des temps et dans toutes les cultures.
Une quantité inouïe de substances d’origine végétale ou animale a été considérée comme ayant des vertus aphrodisiaques. Parmi les substances animales, citons entre autres la corne de rhinocéros, le pénis de tigre, la poudre de défense d’éléphant, les hippocampes séchés…, croyances qui ont abouti à la mise en danger de ces espèces.
Du coté des plantes, le gingembre, le ginseng ou encore les huitres sont également réputée pour avoir un effet positif sur le désir sexuelle bien que cela n’a jamais été strictement prouvé. A l’inverse, il existerait meme des aliments anti-libido comme la coriandre ou le houblon !
En ce qui concerne les substances végétales, l’une des plus connues est l’écorce d’un arbre très commun dans les Antilles, le bois bandé, nom on ne peut plus évocateur. Malheureusement, une fois soumises à des tests scientifiques, très peu d’entre elles ont fait preuve d’une réelle efficacité, à part l’écorce d’un autre arbre, le yohimbehe, dont on extrait la yohimbine aux propriétés vasodilatatrices reconnues.
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Le nouveau président a demandé aux agences américaines présentes à l'étranger de proposer dans les 180 jours un plan d'action pour faire de la défense des droits des minorités sexuelles un axe fort de leurs interventions.
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Le journal Métro publiait, le 4 février, un texte de Naomie Gelper accusant l'organisation féministe Pour les droits des femmes du Québec (PDF Québec) de transphobie, en qualifiant également de transphobe une déclaration des droits des femmes basés sur le sexe signée par PDF Québec, en plus de centaines de personnes et d'organismes.
Bonjour. Pour moi, l’amour n’a pas de genre. Homme, femme, peu importe. Pourtant je fantasme à fond sur un scénario qui m’interroge. Je suis à genoux au milieu d’un groupe composé exclusivement d’hommes, qui se branlent et éjaculent sur moi. Je suis couverte de foutre, je l’étale à pleines mains, je me caresse et je jouis. Ce genre de fantasmes ne me ressemble pas. Comment dois-je l’interpréter ?
Si je voulais choisir un exemple significatif pour expliquer la notion de fantasme, je pourrais choisir une lettre semblable à la vôtre.
Vous le dites vous-même, ce scénario ne vous ressemble pas, en tous cas pas dans votre vie réelle, que ce soit au quotidien ou dans vos relations amoureuses. Bien que d’un esprit plutôt open en matière de sexualité, puisque vous pouvez aussi bien avoir des relations hétéro ou homo, vous restez dans un schéma classique où les rapports sexuels se passent à deux dans l’intimité. D’où votre étonnement de voir surgir de votre esprit cette scène digne d’un film porno dont vous seriez tout de même la vedette principale, les hommes autour de vous n’étant là que pour mieux vous faire jouir.
Mais c’est exactement ce à quoi correspond un fantasme, c’est-à-dire une création issue de notre imagination et qui ne correspond pas toujours à nos désirs réels.
Certaines personnes décident de réaliser leurs fantasmes sexuels et de les vivre pour de vrai, mais ce n’est pas toujours souhaitable. Il y a tout d’abord des...Lire la suite sur Union
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Pourquoi traîner sur Netflix quand on pourrait parcourir les abysses pornesques qui s’offrent à nous ? Covid oblige, on reste à la maison et on tourne plus de contenu : et qui dit plus de vidéos dit plus de porno ! Malgré cet afflux de nouveautés j’ai plutôt du mal à trouver mon bonheur. Pas vous ? Mais bon, en cherchant bien je trouve toujours quelques pépites à me mettre sous la dent. Pépites que je vais m’empresser de vous partager… J’allais quand même pas vous laisser en plan pour cette nouvelle édition des Gifs de la Semaine…
J’ai fouillé dans les archives de XConfessions rien que pour vos beaux yeux, et je n’en suis pas ressortie indemne. Si vous aimez le sexe imprévisible, les ambiances chaudes et tamisées, et les plans cocasses à la photographie irréprochable, alors je vous conseille « Spit It Up » d’Adriana Eskenazi. Un cross-over surprenant entre Wes Anderson et Pedro Almodóvar, mais version du cul. Une belle occasion de voir les débuts de la sublime Kali Sudhra aux côtés de Jean Jumel dont le charme et la fougue manquent cruellement à la scène porno.
On ne peut le nier, le couple Morgpie maitrise le réveil en douceur à la perfection. Et je dois avouer que j’en ai aussi profité… Pour du contenu amateur la lumière est superbe, le décor est épuré avec de simples draps blancs, et leurs corps nus sont sommairement habillés par les rayons du soleil. Un verre de jus d’orange, un latte bien chaud et du sexe lent pour un petit déjeuner complet avec « Round two the next Morning ».
Qui a dit que tous les pornos se ressemblaient ? Balivernes ! La preuve en image avec « Mes Chéris » de Cutenon Films, où Ethan Folk se livre sans fard au sujet de sa transition. Tantôt documentaire, tantôt porno, on passe aisément du rire aux larmes, de la tendresse à la jouissance, des caresses au sexe cru. Mon chouchou Dante Dionys y interprète John, un client enjoué dont l’obsession pour le corps de Chéri crève inexorablement l’écran…
On eut l’habitude d’apercevoir l’incroyable Cam Damage lors de productions homemade ou pour Four Chambers par exemple. C’est à ma grande surprise que j’ai vu sa bouille et ses belles courbes apparaître dans mon feed Adult Time. Étonnée, mais jamais déçue. « Slumber Party Seduction » (Model Time) est un film mignon mais qui ne manque pas de panache. Exactement ce dont on a besoin en ce moment. De polissonnes retrouvailles en compagnie de Ravyn Alexa…
Je vous vois déjà vous plaindre de la durée de la vidéo, mais je ne m’en cache pas : j’adore les formats courts, voire très courts pour mes fins de playlist porn. C’est ma cerise sur le gâteau quoi. Et pour ce faire, rien de mieux qu’une branlette express toute calme, sans bruit, le tout en superbe contre-plongée. Dans cet exercice, le très charmant Daniel Blue me régale avec « Super Cum Boy »…
Image à la une : Kali Sudhra & Jean Jumel
Selon les estimations de l’OMS, 200 millions de filles et de femmes subissent des mutilations sexuelles dans le monde et 3 millions de filles supplémentaires chaque année . Par ailleurs, dans certains pays, on constate un abaissement de l’âge moyen auquel une fillette est soumise à des mutilations sexuelles. Tous les ans, le 6 février, […]
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L‘infidélité n’est pas récente, elle était meme punie par la loi il y a encore une quarantaine d’année. Ce n’est qu’en 1975 que l’adultère n’est plus considéré comme une faute pénale ! Aujourd’hui, il semble facile de succomber à la tentation, avec les nouvelles technologies et divers site et application de rencontre, tromper son/sa partenaire n’a jamais été aussi accessible! On parlerait même du concept d’infidélité virtuelle. Parmi les raison invoqués pour expliquer les élans d’infidélité, nous retrouvons l’amour d’une autre personne, la volonté de vivre une nouvelle expérience ou encore l’envie de pimenter sa vie sexuelle.
Cela dit, il semblerait que les Français ne soient pas tous enclins à la tromperie, et la profession exercée semblerait être un critère. Et oui il existerait des métiers au sein desquels homme comme femmes seraient plus infidèles! C’est un classement qui s’établit régulièrement. Cette année c’est Femme Actuelle qui l’a proposé le premier. L’intérêt de l’exercice 2020, c’est qu’il propose les métiers ou l’infidélité est la plus fréquente pour les hommes ET pour les femmes. Attention, vous ne les regarderez plus de la même manière…
Chez les femmes :
Chez les hommes :
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Le massage californien n’est ni plus ni moins que le massage suédois qui a muté en passant par les États-Unis pendant les années 1970. Il faut donc revenir à ses origines scandinaves pour mieux le comprendre. Il a été inventé en complément de la gymnastique suédoise au 19ème siècle pour vider la tension accumulée dans le corps, en des points spécifiques. Après son escapade seventies au pays des babas cool, il s’est adouci pour devenir un massage un peu moins sportif.
Pas trop souvent !Le massage californien est proche du massage de récupération. Il est centré sur l’anatomie et les techniques auxquelles il fait appel sont assez intenses. De ce fait, les experts recommandent de ne pas en abuser : une fois toutes les trois semaines, pas plus.
« Lire » votre partenaireContrairement au massage ayurvédique, le massage californien ne se pratique pas nu mais recouvert d’une ou deux serviettes chaudes pour conserver la température. On découvre au fur et à mesure les zones que l’on masse et on cherche à trouver les zones où s’accumule le stress. Seules les mains sont enduites d’huile et elles restent très actives sur le corps. On procède tout d’abord par palpations pour voir comment la personne réagit et, progressivement, on va appuyer plus profondément sur les zones qui en ont besoin. Le masseur ou la masseuse va opérer avec trois types de « percussions » : paume, tranche et poing. Le dos, le trapèze et les omoplates qui recèlent de nombreuses tensions doivent être savamment étudiés. Puis on passe aux membres que l’on travaille sur chaque face, dans le sens de la...Lire la suite sur Union
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Charlie est lectrice de madmoiZelle, et elle écrit des histoires érotiques depuis l'adolescence. Elle nous raconte comment cette pratique a changé son rapport à la sexualité… surtout quand elle s'est mise à la partager avec une amie !
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Si vous souhaitez passer au-dessus d’une petite sécheresse vaginale ou découvrir de nouvelles sensations bien sympas, on vous suggère de tester le lubrifiant. Chez Madmoizelle, on est déjà adeptes du produit. Voici quelques tips pour vous lancer !
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En quittant l’école ou j’ai obtenu mon Master en communication, j’ai un peu fait le malin avec ma prof de webdesign. Une bombe ! J’ai été un peu direct et elle m’a renvoyé dans mes buts. J’ai une trouille bleue d’y retourner (2e année de Master), j’ai même pensé à arrêter mes études. Comment puis-gérer cela ? Je sais, c’est bête pour un Master en communication de ne pas savoir quoi dire, mais je vais encore l’avoir en cours et elle me fait tellement craquer…
Sans vouloir enfoncer le clou, le b.a.-ba de la communication ce n’est pas seulement parler mais aussi entendre. Vous avez, me semble-t-il, des progrès à faire dans votre approche des femmes. Il ne faut pas seulement oser se lancer, il faut devenir capable d’interpréter si vos paroles vont pouvoir être reçues. Pour cela, il faut se mettre à l’écoute de l’autre afin de dépister si de son côté elle semble réceptive à travers un regard, un sourire, un geste...
De plus, la relation que vous entretenez n’est pas simple, il s’agit de votre professeur et cela peut la mettre en mauvaise posture si elle cède à vos avances. Il est également possible qu’elle ne soit pas attiré par des hommes plus jeunes.
Pour chercher à draguer avec la méthode rentre-dedans que vous avez adoptée avec votre prof de webdesign, il faut accepter le risque deLire la suite sur Union
Cet article Je craque pour ma prof, ce n’est pas réciproque, que faire ? est apparu en premier sur Union.
« Notre volonté de faire de Paris la capitale des fiertés LGBTQI+ et de l'inclusion » a déclaré Jean-Luc Romero-Michel, adjoint d'Anne Hidalgo en charge de la lutte contre les discriminations.
L’article Le Conseil de Paris entérine la mise en place d’un centre d’archives LGBTQI+ est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Ginella Massa, la nouvelle animatrice de l'émission quotidienne d'affaires publiques à CBC Canada Tonight with Ginella Massa, considère que sa foi est plus importante que sa carrière. « Si on avait exigé que je choisisse entre ma foi et ma carrière, j'aurais choisi ma foi. »
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeTous les ans, c’est la même question qui revient : on fête ou on ne fête pas la Saint-Valentin ? Célibataires, en couple à deux, en trouple, ou en multi-partenaires polyamoureux, il y a celles et ceux qui trouvent cela trop commercial et les autres qui trouvent que la Saint-Valentin n’est pas si ringarde que […]
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Bonjour. Je fréquente depuis quelques mois une MILF (38 ans) que je kiffe à fond. Comme elle est jalouse elle me demande de porter une cage de chasteté pendant la journée. Je me suis renseigné, c’est tout de même une drôle d’affaire. Je lui ai dit que j’allais réfléchir et en même temps j’adore notre relation… Pouvez-vous me dire ce que je risque à porter un tel engin ?
Si l’objet qu’elle vous demande de porter (ou que peut-être elle vous fournit ?) est bien adapté à votre morphologie vous ne risquez rien en obéissant à sa demande. Évidemment, il faut que cette cage, ou ceinture de chasteté ne puisse pas vous blesser en vous irritant ou en vous serrant trop. Par ailleurs, et cela paraît évident, il faut impérativement que cela vous permette d’aller aisément aux toilettes, que ce soit pour uriner ou le reste.
Décider d’obtempérer n’a donc rien à voir avec une question de sécurité, mais avec un choix de votre part de vous prêter au jeu que votre partenaire attend de vous, ou de le refuser. Utilisée dans les pratiques BDSM, la cage de chasteté peut être source de plaisir pour la domina et pour le soumis en jouant à la fois sur les plan psychologiques et physiques. Aussi, si certains adeptes parlent...Lire la suite sur Union
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