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Le port du masque instauré depuis plus d’un an a énormément modifié les comportements des uns et des autres. La Cov-attitude installée, nous a appris les « bonnes distances ». Une nouvelle culture toute en distance et séparation (apéros, travail, étude, rendez-vous médical etc.) s’est mise en place. Tout comme de nouveaux rapports entre les personnes (apprendre à regarder, à écouter, à considérer autrement).
Plusieurs écoles s’opposent face à ce nouveau format de vie. Les soulagés qui se montrent ravis de pouvoir dissimuler un complexe sous leur masque « Je complexe à propos de mes boutons depuis tellement d’années que j’en avais oublié le sentiment de liberté que l’on peut ressentir lorsqu’on ne se soucie pas du regard des autres. Même seule chez moi j’évite au maximum de croiser mon reflet car mon acné me rend malade, mais là, cachée sous ce masque, je sais que personne ne peut la voir. Je revis, confie la jeune femme. On ne voit que mes yeux, que j’aime beaucoup d’ailleurs. Avec ce masque j’ai une chance de plaire, de séduire, ou simplement de discuter tranquillement avec quelqu’un sans sentir son regard revenir inlassablement sur mes éruptions cutanées. » (Alicia, 23 ans). « Ça peut vous sembler superficiel mais c’est très handicapant pour la vie sociale ou professionnelle. Je passe mon temps à m’éloigner ou à éviter de parler aux gens car je sais, je sens, que l’odeur les dérange. » (Nizar, 42, souffrant de violents maux d’estomac lui causant une mauvaise haleine).
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La psychanalyse a beaucoup écrit sur ce sujet tout en multipliant les interprétations… Pour nous, l’essentiel n’est pas de chercher une réponse psychanalytique, mais de parler du plaisir qu’éprouvent tous les amateurs des petons féminins. Allez, on prend son pied !
Pour certains chercheurs en sexologie, le fétichisme, quel qu’il soit, serait l’un des aspects naturels de l’être humain. Celui des pieds est le plus répandu à travers le monde. On avance le chiffre de 700 millions d’adeptes, avec des personnages célèbres qui ont avoué ce penchant comme Andy Warhol, Elvis Presley, Luis Buñuel, Ricky Martin et bien d’autres encore. Le footjob, que nous avons déjà traité n’est qu’une partie de ce fétichisme.
Une chose est sûre, cette attirance sexuelle pour les pieds existe depuis la nuit des temps. On en retrouve des illustrations dans le Kamasutra et elle existait déjà chez les Égyptiens tout comme dans le monde Arabe. Le pied a toujours été un symbole érotique de grande puissance, tant chez les peuples primitifs que dans les sociétés très évoluées.
Plusieurs études tendent à prouver que si le fétichisme des pieds concerne surtout les hommes, les femmes, quant à elle, sont très nombreuses à apprécier d’avoir les pieds caressés, léchés et à jouer avec pour masturber leur partenaire. Les forums Internet sur ce thème n’ont cessé de se multiplier ces dernières années.
Aujourd’hui, on ne parle quasiment plus de fétichisme, le terme de perversion est totalement banni. Cette attirance a très largement dépassé le cadre des relations BDSM et les pieds – nus ou chaussés pour être mis en valeur –...Lire la suite sur Union
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Arcwave, spécialiste des produits de plaisir haut de gamme pour le pénis, recherche son nouveau ou sa nouvelle Responsable Marketing ! Nous vous avions déjà mentionné cette marque qui a sorti son premier masturbateur pour pénis de type “Womanizer” appelé Arcwave ION, et pour développer la sextech masculine, le ou la meilleure candidat(e) est recherchée ! […]
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La Hongrie a adopté ce 15 juin un texte interdisant de « montrer l’homosexualité » aux mineurs, mais également tous les contenus qui représentent la sexualité, « promeuvent la déviation de l’identité de genre » ou « le changement de sexe ». Ces dispositions, introduites « à la dernière minute » par des députés du …
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À long terme, le préservatif peut-il nuire à ma santé ? Je m’explique : cela fait trois ans que j’ai des rapports sexuels avec mon copain et nous en avons toujours utilisé. C’est lui qui l’exige. En plus, il me demande de prendre la pilule pour être tranquille. Les deux moyens de contraception sont-ils nécessaires ?
L’efficacité de chacun de ces deux modes de contraception est excellente. La pilule si elle est bien prise est très sure.
En d’autres termes, le risque de grossesse non désirée est très faible, à condition toutefois de bien respecter le mode d’emploi. En ce qui concerne le préservatif, de nombreux couples choisissent de l’utiliser seulement lors des périodes d’ovulation, mais c’est une source récurrente d’échecs. Il est en effet difficile de définir la date exacte de l’ovulation au cours du cycle menstruel, or un rapport sexuel à quelques jours de l’ovulation, que ce soit avant ou après cette dernière, peut facilement aboutir à une grossesse.
Sur ce point-là, votre copain a donc raison de vouloir les utiliser chaque fois, c’est le meilleur moyen de sécuriser la contraception par préservatif. Utilisé ainsi de façon systématique, le préservatif est un excellent moyen de contraception qui s’avère efficace à près de 100 % (les seuls échecs étant liés à une rupture du préservatif en cours de rapport). C’est par ailleurs une méthode dénuée de tout effet physique secondaire, même à long terme. Cela répond donc à votre question sur le risque éventuel pour votre santé.
Toutefois, il faut bien le...Lire la suite sur Union
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Les fans de comics, il est temps de monter au front : DC aurait demandé aux créateurs de la série Harley Quinn de ne pas montrer de scène de sexe oral à l'écran. Par contre, les meurtres, c'est open bar !
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Mia.co est une plateforme de téléconsultation dédiée à la santé sexuelle féminine.
Elle abrite tout un éco-système permettant aux femmes de tout âge, de tout horizon, de toute sexualité d’avoir des réponses à leurs questions et surtout, d’avoir des solutions à leurs troubles sexuels. Parmi les grandes catégories de troubles que la plateforme prend en charge, il y a : la baisse de libido ; les douleurs à la pénétration ; l’absence d’orgasme ; les difficultés de couple ; l’épanouissement sexuel…
Il s’agit bien d’une démarche médicale mise en place avec l’aide du Docteur Gilbert Bou Jaoudé, médecin sexologue, pour sélectionner des sexologues diplômées et spécialisées dans la santé sexuelle féminine. Psychologue, sage-femme, journaliste sexo, infirmière spécialisée dans les IST, thérapeute de couple… Chacune d’entre elles a une spécialité permettant une vision plus complète, plus ouverte, plus pertinente.
Sur le modèle de « charles.co », la plateforme de téléconsultation en médecine sexuelle masculine, lancée en 2019 dont le Docteur Gilbert Bou Jaoudé est directeur scientifique et qui compte aujourd’hui plus de 25 000 patients, Mia.co souhaite aller au-delà.
Elle propose tout un éco-système permettant aux femmes d’accéder à des ressources d’informations vérifiées et gratuites sur la sexualité et les troubles sexuels : réseaux sociaux informatifs, chaîne Youtube, ou encore un blog qui reprend les grands thèmes : épanouissement, plaisir, libido, douleurs et couples… Chacune des fiches de ce blog est hyper-détaillée, et...Lire la suite sur Union
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Surprise historique ce samedi 12 juin pour les manifestants de la Capital Pride à Washington D.C, rejoints par la vice-présidente américaine Kamala Harris et son époux Doug Emhoff.
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La Remplaçante, c’est la toute première BD française à traiter du sujet du post-partum. Cela vous étonne ? Pourtant, avant la récente déferlante #MonPostPartum sur les réseaux sociaux et la vague de témoignages qu’elle a engendré, le sujet était totalement tabou. La parole se libère et ça fait du bien ! Notamment du côté d’auteures […]
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Touch X, un nom déjà assez évocateur n’est-ce pas ? Ce petit objet de plaisir, nouveauté de la marque de sextoys We-Vibe, ne mesure que 10 cm de hauteur, ce qui est en fait un sextoy de poche très discret à emporter partout avec soi ! Il est tout mimi, léger et très adapté pour […]
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C’est avec plaisir et application que je pratique la fellation. Je pensais en avoir une bonne connaissance quand ma curiosité a été frappée par la performance de l’actrice Katsuni dans « L’affaire Katsuni ». J’aimerais savoir si une technique ou une position particulières me permettraient de prendre le sexe de mon mari jusqu’à la base et lui donner ainsi plus de plaisir.
Lorsque le pénis de l’homme est en érection, dans la grande majorité des cas, sa longueur est supérieure à celle de la cavité buccale de sa partenaire. Le seul moyen de faire pénétrer complètement le sexe de l’homme est donc de le faire aller dans la gorge et non plus seulement dans la bouche.
Pour cela, il faut que la partenaire puisse empêcher le réflexe de vomissement qui se produit lorsque quelque chose de trop gros entre en contact avec la gorge, comme pour la fellation. Ce n’est donc pas une question d’anatomie comme les vidéos pornos cherchent à le faire croire avec le titre « gorges profondes ».
C’est plutôt une sorte d’éducation volontaire qui consiste à s’habituer à une sensation de contact au fond de la bouche en supprimant l’envie de vomir. Ce réflexe existe pour protéger l’individu qui, sans cela, risquerait de s’étouffer en mangeant par exemple une bouchée trop volumineuse qui bloquerait l »sophage. Il est donc à la fois question de bonne volonté, de patience et de conviction pour réussir.
Il faut aussi accepter le principe de le faire de façon progressive, en demandant à votre mari de ne surtout pas bouger lorsqu’il atteint cette zone sensible, le temps pour vous de trouver comment faire.
Image à la Une : Pixabay
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Cher docteur, mon amie est une grande amatrice de livres érotiques, j’ai remarquéque nos câlins sont toujours plus intenses lorsqu’elle vient de poser son livre… se pourrait-il qu’elle pense à certaines scènes de ses livres lorsque nous faisons l’amour ?
La réponse à votre question est complètement affirmative. Bien sûr que votre amie se sert de ses lectures érotiques pour alimenter ses fantasmes, comme c’est le cas de très nombreuses personnes d’ailleurs. La différence, peut-être, c’est que beaucoup de gens n’en parlent pas et gardent pour eux ce qu’ils estiment être un peu leur jardin secret.
D’ailleurs les femmes ne sont pas les seules à avoir besoin d’alimenter leur libido par des moyens externes, les hommes le font également. La principale différence entre hommes et femmes se situe dans le choix des supports. La gent masculine a une nette préférence pour les images, que ce soit via magazines ou films, en privilégiant les photos les plus réalistes possibles, comme les gros plans sur les organes génitaux et les pénétrations.
La population féminine préfère dans son ensemble les livres, ce que l’on appelle la littérature érotique, voire éventuellement les bandes dessinées érotiques, lesquelles laissent une plus grande part à l’imagination et sont moins réalistes. Au fond, grâce à des supports légèrement différents, hommes et femmes ont tous besoin de faire jouer leurs fantasmes pour booster leur vie sexuelle.
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Alors que la vie culturelle reprend doucement sa place dans notre quotidien, la métropole lilloise a eu la chance de commencer sur les chapeaux de roues en accueillant le festival Latitudes Contemporaines. Après avoir dû annuler sa programmation pour 2020, le festival est revenu plus fort, s’étalant désormais sur un mois tout entier. Cette année, Latitudes Contemporaines explore la question de la représentation du féminin sur scène et dans la société, et pour notre plus grand bonheur, le porn est aussi au rendez-vous !
UNE PROGRAMMATION SANS RESTRICTION DE FORMESAlors que j’avais vite vu fleurir l’affichage du festival, je me suis penchée assez tardivement sur la programmation. Je découvre alors avec joie que Latitudes Contemporaines tient ses promesses de diversité. Le festival s’ouvre à tous les champs artistiques sans restriction de formes. Si on trouve les classiques du genre avec du théâtre, de la danse et des concerts, on a aussi l’heureuse surprise de voir des performances plus expérimentales, ainsi qu’une place laissée au porno. C’est à ce moment là que l’événement a commencé à retenir mon attention.
Je dois l’avouer, avant le festival, je n’avais jamais eu l’occasion d’assister à une projection publique de porn, cependant j’avais déjà entendu parler du fesses-tival de Genève, ou encore du Porn Film Festival de Berlin. Je savais donc que ces projections existaient sans avoir eu la chance de pouvoir y prendre part, mais ce qui m’a semblé intéressant ici, c’est que Latitudes Contemporaines n’était pas un événement ouvertement lié au monde du porn. Le fait de programmer du cul, c’était donc lui laisser une place dans la sphère publique, et revendiquer la production pornographique comme une réalisation artistique à part entière.
Il ne m’en a pas fallu davantage pour attiser ma curiosité, c’est comme ça que j’ai réservé mes billets.
WOULD YOU BE MY PLUS ONE ?FESTIVAL LATITUDES CONTEMPORAINES l PREMIERS JOURS
— Latitudes Contemporaines (@LatitudesC_) June 11, 2021
Le festival Latitudes Contemporaines est de retour, et ça fait du bien !
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On vous propose de découvrir en images, la retrospective des premiers moments forts du festival.
– À bientôt sur le festival ! pic.twitter.com/4NtSsHjWql
Je ne vais pas vous mentir, j’étais très impatiente d’être le 4 juin. En plus de signer mon retour dans les salles de spectacle après cette année passée à consommer la culture uniquement devant un écran, j’avais vraiment été intriguée par la présentation de la performance à laquelle j’allais assister et dont la forme me semblait singulière, et pour cause : il s’agissait d’une performance destinée à une seule personne.
« Plus One est une performance sur l’intimité pour un·e spectateur·rice à la fois. Elle propose l’action ludique de recréer un puzzle en compagnie de l’artiste. L’image qui apparaît sous nos yeux est le préalable à une conversation sur la convivialité, la solitude, l’isolement, l’affinité, la confidentialité, entre autres sujets.
Cette performance a été pensée durant le confinement. Pour Sophie Guisset, faire des puzzles a été une activité centrale, une sorte d’échappatoire mental pendant toute cette période d’isolement. Cela a eu des vertus thérapeutiques, une manière de focaliser son esprit sur un tâche à accomplir pour mettre de l’ordre dans ses pensées. A mesure des jours et de sa concentration, elle était en capacité de trouver une pièce manquante juste par un petit détail. En partageant un temps avec un·e seul·e spectateur·rice à la fois, elle créé une relation intime avec un·e inconnu·e, jusqu’à en dégager une tension subtilement érotique entre les mains et les regards, à la recherche d’une pièce supplémentaire. «
Me voilà donc à la Gare Saint Sauveur, un peu avant 14h, prête à découvrir ce puzzle mystère, supposé créer une tension érotique entre une parfaite inconnue et moi-même. C’est Sophie Guisset, créatrice de la performance, qui m’accueille, et m’annonce que nous allons passer la prochaine demi-heure toutes les deux. On baisse les masques une seconde pour se découvrir et tout commence.
La pièce est plutôt intimiste, l’éclairage est à mi-chemin entre l’atmosphère tamisée et la lumière néon qu’on peut trouver dans certains bars ou certains clubs, ces endroits qu’on a plus l’habitude de fréquenter non plus. Sophie m’indique de m’installer dans le canapé qui se présente devant moi. Sur une table devant nous, un puzzle entamé mais pas terminé, dont l’image est encore difficile à deviner, ainsi que des cartes. Elle m’indique que je peux piocher dans les cartes lorsque je le souhaite, et qu’elle en fera de même. Ces cartes sont des questions qui nous permettrons d’échanger. Nous nous mettons à l’œuvre, et me voilà absorbée par les détails des pièces de puzzle. C’est Sophie qui lance le jeu de la conversation qui deviendra fluide par la suite. Les questions s’enchainent et je commence à comprendre cette histoire de tension érotique lorsqu’on se retrouve à aborder la question de nos fantasmes, de notre rapport à l’exhibition, des endroits dans lesquels on a déjà été impudiques, de ceux où on a déjà baisé. Etrangement, moi qui suis d’un naturel timide me retrouve à aborder tout ces sujets avec une inconnue sans aucun mal.
Sophie m’annonce que, pour m’aider un peu, elle va projeter l’image que nous essayons de reproduire. L’image apparaît. Elle est explicitement sexuelle, et mes yeux ne regardent plus le puzzle exactement de la même façon. Je me focus sur les pièces où je reconnais des morceaux de peau, les tatouages de l’une des femmes sur l’image, et nous continuons à aborder des questions, plus ou moins intimes, en échangeant des regards par dessus nos masques.
La demi-heure se termine, et je dois bien avouer que je n’ai pas beaucoup contribué à l’avancement du puzzle. En revanche, je quitte la pièce comme j’aurais quitté une soirée, ou un date avec l’agréable sensation qui suit un flirt, et une photo souvenir derrière laquelle se trouve une jolie invitation à partager avec Sophie la photo d’un lieu dans lequel j’aimerais me faire soulever.
PORNO PUBLICJ’ai quelques heures pour me remettre de mes émotions avant la projection de « Une Blonde baise avec sa fucking machine devant son chien-chien » de Puppy Please. Le temps d’être rejointe par une amie, curieuse elle aussi d’assister à sa première fois en public devant un porno. On s’installe, tout ressemble pour le moment à une séance de cinéma classique, on nous annonce que la projection va commencer et qu’elle sera suivie d’un échange avec Robyn Chien et LullaByeBye, les réalisatrices du film. Là tout de suite, je trépigne d’impatience. La lumière s’éteint, c’est parti.
#Lille #GareSaintSauveur
— Puppy Please (@PuppyPleaseFilm) June 4, 2021
Nous faisons les réglages pour la première de "Une blonde baise avec sa Fucking-Machine devant son Chien-Chien" dans le cadre de @LatitudesC_ pic.twitter.com/wYKiX3n0cn
Les premières minutes sont étranges. Non pas parce que je n’apprécie pas ce qui est projeté à l’écran, mais justement parce que j’aime ça. Parce que j’aime beaucoup ça. Et que je ne suis pas en solo sous la couette, mais bel et bien dans une salle de cinéma avec tout un tas d’inconnus qui regardent eux aussi le film. Et finalement je comprends peu à peu que ce contexte et la présence de ces autres sont aussi imbriqués dans mon excitation. LulaByeBye se touche, on ressent la présence de Robyn derrière la caméra, tant dans les mouvements de cette dernière que dans les sourires et regards que Lula offre à la caméra. Le film commence sur une scène de masturbation qui me donne chaud, et sans doute ai-je encore un peu plus chaud parce que je ne peux rien faire de cette envie, à part me laisser happer par le film. La suite ne me laisse pas en reste, et même si les kinks représentés à l’écran ne sont pas forcément les miens, je suis littéralement fascinée par les images. Quand la lumière se rallume, j’ai les joues qui ont chauffé, et la bouche ouverte, et en même temps, j’ai super hâte de pouvoir échanger avec les réalisatrices.
Table ronde avec les réalisatricesL’une des premières questions porte sur l’impératif que peut parfois faire peser le fait d’être une femme qui réalise du porno, et le fait que cela présupposerait une incompatibilité avec les codes du mainstream, alors même que le titre du film évoque clairement les titres que l’on peut trouver sur les tubes, explicite à l’extrême et, en même temps, extrêmement efficace.
« En tant que femmes réalisatrices, on avait eu plusieurs journalistes qui attendaient de nous un regard dit « féminin », et c’est vrai que nous on est beaucoup des consommatrices de porno mainstream, et les problématiques dans le mainstream, c’est les conditions de production, mais on apprécie certains types de représentations car elles fonctionnent et qu’elles sont excitantes. Là où se situe le regard dit « féminin » – mais je pense qu’il faudrait trouver une autre appellation – c’est qu’il y a dans les conditions de tournage l’importance des questions de consentement. Moi, en tant que performeuse, y’a un truc où je suis plus moteur dans ce qui va se dérouler que la caméra qui m’impose quelque chose. »
LullaByeBye
On évoquera aussi les difficultés que rencontre la production pornographique pour se vendre et continuer d’exister sur les plateformes de paiement en ligne. L’amie présente à mes côtés m’avoue n’avoir aucune conscience de ça, et ne pas avoir entendu parler des lois passées dernièrement qui compliquent encore les choses pour les TDS. Elle n’a même pas entendu parler de la purge réalisée par pornhub, et me fait réaliser combien il est plus que nécessaire de communiquer sur ces points. On oublie pas non plus de causer excitation, à la demande de Robyn qui nous demande, curieuse, ce qui nous a excités. LullaByeBye et Robyn Chien nous expliquent combien l’espace offert par le festival est précieux car, plus qu’une salle de projection, Latitudes Contemporaines a offert aux réalisatrices de Puppy Please une résidence d’artistes au cours de laquelle elles ont pu créer le film, et le festival n’a pas cessé de les soutenir en découvrant le résultat. J’avoue que je les remercie aussi, parce que j’en ai pris plein les yeux.
LullaByeBye & Robyn ChienUne fois rentrée, des images plein la tête, j’ai le temps de m’interroger, sur les sujets évoqués mais aussi sur l’origine de cette gêne ressentie lors des premières minutes. Je n’ai jamais vraiment eu de tabou autour de ma consommation de porno, mais je prends encore une fois conscience du travail qu’il reste à faire pour que le porn prenne sa place dans l’espace publique et de l’importance des événements qui laissent la parole aux concerné·e·s.
Bonjour docteur. Je n’ai pas eu de rapport sexuel depuis bientôt 2 ans et je suis très inquiète à l’idée de me retrouver au lit avec un homme. Mes amies m’ont parlé de la sophrologie pour me «détendre», pensez-vous que cette discipline puisse m’être utile ?
La sophrologie pour se détendre, est-ce utile ? Notre sexologue répond :Ce n’est certainement pas moi, depuis de longues années adepte de sophrologie et de relaxation, qui vous dirait le contraire !
Je pense même que toute personne, quel que soit son âge ou son sexe, devrait pratiquer ce type de discipline, ou un équivalent comme la méditation ou le yoga, pour être au mieux de sa forme à la fois physique et mentale. C’est une grande source d’équilibre pour le corps et pour l’esprit et le meilleur moyen de profiter au mieux de ce que la vie peut nous apporter.
Ce n’est d’ailleurs pas réservé au bien-être sexuel, mais en l’occurrence c’est un excellent moyen de lutter contre le stress et l’angoisse. Et si, en effet, vous vous sentez inquiète à l’idée de vous retrouver au lit avec un homme vos amies ont parfaitement raison de vous pousser à pratiquer sophrologie ou relaxation. Cela vous permettra à la fois de vous déstresser et vous aidera...Lire la suite sur Union
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Qui sont les bien heureux qui ont pu profiter des terrasses jusque 23h cette semaine ? Eh bien vous avez de la chance, moi, j’ai vendu du pop-corn à des gens qui voulaient voir Conjuring, et j’avoue, c’était pas ouf. Heureusement, quand je rentre à la maison exténuée avec du soda plein les baskets, j’ai un réconfort, notre gars sûr : Pornhub. Il fait déjà nuit dehors, je fume sur mon balcon, je déverrouille mon téléphone et en un clic depuis mon écran d’accueil, j’y suis : le bonheur de ma journée ! Allez, je vous emmène avec moi.
Les Pounes jouissent d’un succès assez phénoménal ces derniers temps sur les tubes. Véritables ambassadeurs des amateurs décomplexés et décomplexant. Cette deepthroat semble si simple, si naturelle. Je signe pour me réveiller dans le lit des Pounes demain matin moi.
Lingling Creampie nous permet d’être une petite souris pour enfin nous permettre de savoir ce qu’il se passe dans « une soirée entre filles ». Enfin, moi je savais déjà. Je vous laisse découvrir.
Valentina Nappi, c’est mon premier crush du porno, j’étais encore toute jeune et mes recherches sur les tubes étaient sommaires. « Natural Lesbian » C’est là que je l’ai vue. Depuis, je la suis partout, et j’ai une affection pour tout ce que Valentina fait. Et surtout en cowgirl pour LetsDoeIt.
Jax Slayher, Pressure, Gabbie Carter et Skylar Vox sont dans un grand canapé. Gabbie tombe à genoux, que se passent-ils ? La réponse, c’est du sale comme on aime. Ça s’entrechoque côte à côte, la sueur se partage comme le chibre chez Blacked. Et un tel esprit de partage, c’est beau.
Même s’il a fallu longtemps pour que j’apprécie voir des zouz lécher des culs, le rimjob ça fait toujours plaisir, et puis quand on a le droit à un regard pareil de la part de Kyler Quinn… Je remercie Dad Crush de nous offrir cette merveille, ça va illuminer mes faps pour quelques semaines j’en ai bien peur.
Image en une : Valentina Nappi pour LetsDoeIt
2 niveaux / 2 ambiances
Dans le respect des règles sanitaires.
Sling cuir / Croix de Saint-André / Matelas latex rouge
Cabines érotiques pour vous isoler avec votre partenaire
Fauteuils / Canapés / Nouvelle déco
Pas de piste de danse pendant la crise sanitaire mais ambiance musicale adaptée.
Paiement uniquement par carte bancaire.
■ Femme / Travesti / Transgenre = 25 €
■ Homme = 25 €
■ Couple (F/H, F/F ou H/H) = 40 €
(pour avoir droit au tarif couple vous devez vous présenter ensemble à l’entrée)
Vous pouvez acheter votre ticket y compris en dernière minute, même 10 minutes avant de venir à la soirée.
La vente de tickets est possible y compris le soir-même jusqu’à 2h00 du matin.
Nous recevons votre réservation sur notre terminal 5 minutes après votre paiement effectué en ligne.
Sinon il vous reste la possibilité de payer sur place à l’entrée en espèces mais c’est un peu plus cher.
Les personnes abonnées à notre lettre d’information (newsletter) bénéficient d’une réduction de 20% sur le prix des places en prévente. Le code de réduction vous a été envoyé par email.
CLIQUEZ ICI POUR ACHETER VOS TICKETS Sur placePaiement à l’entrée de la soirée uniquement en espèces.
■ Femme / Travesti / Transgenre = 40 €
■ Homme = 40 €
■ Couple (F/H, F/F ou H/H) = 60 €
(pour avoir droit au tarif couple vous devez vous présenter ensemble à l’entrée)
Tenue vinyle, latex, wetlook, simili-cuir ou cuir obligatoire.
Strict minimum
■ Pantalon ou jupe dans l’une de ces matières
■ La couleur n’a pas d’importance, vous pouvez venir en vinyle rouge ou en latex bleu
■ Tous types de chaussures acceptés
■ Possibilité de vous changer sur place
Toutes les places achetées pour notre soirée du mois de mars ou octobre 2020 qui ont été interdites restent valides ainsi que cellesdes mois d’août, de septembre ou plus tard qui n’ont pas été utilisées. Nous avons tous les noms des personnes ayant réservé. Nous éliminerons votre nom de cette liste dès que vous vous présenterez à l’entrée de l’une de nos prochaines éditions.
Je viens d’avoir 20 ans. Cela fait un an que je suis avec mon copain. Malheureusement, je n’ai eu que quelques orgasmes, et tous étaient vaginaux. Je me demande si c’est normal de ne jamais avoir eu d’orgasmes clitoridiens. Les caresses du clitoris me donnent du plaisir, mais jamais jusqu’à l’orgasme. Pourriez-vous m’aider et me donner des conseils ?
Ce qu’il faut savoir avant tout :Vous faites partie d’une catégorie féminine assez rare, disons-le,qui arrive plus facilement à jouir par la stimulation interne du clitoris. La plupart des autres femmes décrivent le contraire.
D’ailleurs, cela convient en général moins bien aux hommes, qui préfèrent voir les femmes jouir vaginalement. Cela flatte leur ego puisqu’ils sont très actifs dans le cas d’un rapport avec pénétration.On peut néanmoins se poser une question de base, à laquelle il vous faudra réfléchir : votre copain est-il votre premier partenaire ou non ? S’il n’est pas le premier, il serait bon de savoir si vous aviez le même souci avec les autres garçons.
Lire la suite sur UnionCet article L’orgasme par la stimulation du clitoris est apparu en premier sur Union.
La société Valmonde et Cie, propriétaire de Valeurs actuelles, a porté plainte vendredi contre le collectif Sleeping Giants pour « discrimination » devant le tribunal judiciaire de Paris, a annoncé mercredi 9 juin l'hebdomadaire ultraconservateur, boycotté par des « centaines » d'annonceurs ayant selon lui « cédé » aux « pressions » de cyberactivistes anonymes.
Une proposition similaire à la loi russe qui punit tout acte de « propagande » homosexuelle destinée aux plus jeunes.
L’article Hongrie : le parti de Viktor Orban veut interdire la « promotion » de l’homosexualité, auprès des mineurs est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Je vous écris pour vous parler d’un sérieux problème et je suis plutôt intimidée. Voilà, ça a commencé vers l’âge de 7 ou 8 ans. J’ai tout le temps des démangeaisons dans mon organe vaginal et quand je commence à me gratter, j’ai du mal à m’arrêter.
Je le fais tout le temps (surtout la nuit en dormant). Enfant, ça ne me dérangeait pas trop mais maintenant, cela m’inquiète, d’autant plus que j’ai mon premier petit copain. J’utilise régulièrement des gels pour la toilette intime mais les démangeaisons sont toujours là. Que dois-je faire ? Ai-je une maladie ? J’ai récemment couché avec mon copain, mais on a mis des préservatifs. Aidez-moi à y voir clair, s’il vous plaît.
Vous avez raison, il faut vous occuper de votre problème et le résoudre pour qu’il ne gêne pas votre vie sexuelle. Première étape, prenez rendez-vous chez un gynécologue et faites vérifier par un examen qu’il ne s’agit pas d’une maladie locale, par exemple une allergie aux produits dits « d’hygiène intime« , qui sont loin d’être les meilleurs pour faire votre toilette vulvaire. À ce sujet, une remarque importante : il n’y a pas lieu de faire une toilette interne, c’est-à-dire vaginale, car le vagin maintient tout seul son bon fonctionnement.
La vulve elle-même ne nécessite aucun savon particulier, le bon vieux savon de Marseille, qui ne contient ni parfum ni colorants, est le plus adapté. Une fois que vous aurez vérifié qu’il ne s’agit pas d’une maladie locale, il vous faudra aller voir une sexologue, car vous avez acquis une habitude, une sorte de manie, en commençant à vous gratter. C’est assez fréquent chez des fillettes auxquelles les mères...Lire la suite sur Union
Cet article Démangeaisons vaginales : dois-je consulter ? est apparu en premier sur Union.
L’année 2020 n’a pas été celle des sites et applications de rencontre. Avec le confinement, ces plateformes avaient connu une nette baisse de fréquentation, déjà pendant le confinement de mars, puis celui d’octobre. L’enquête de Stat-rencontres.fr parlait alors d’une diminution d’utilisation des sites de recontre de 15 à 20% (qu’ils soient généralistes ou spécialisés dans le libertinage). Cette faible fréquentation était notamment due aux restrictions sanitaires, à la fermeture des lieux de rencontre mais aussi aux nouvelles attentes des célibataires, désireux de lien humain et de sécurité affective.
Seulement voila, depuis le 19 Mai dernier, les bars, restos, cinémas et musées ont ré-ouvert leurs portes, les beaux jours sont arrivés et avec eux, l’allongement du couvre-feu qui passera à 23h ce mercredi 9 Juin. Prions pour que ces mesures restrictives ne soient plus qu’un lointain souvenir !
Avec toutes ces bonnes nouvelles, on estime que la fréquentation des sites de rencontre devrait grimper en flèche ! Déjà que l’arrivée de l’été rime habituellement avec amours de vacances, le manque de contact humain et sexuel ne feront qu’accroitre les désirs des célibataires d’enfin se rencontrer autour d’un Spritz sur une terrasse ensoleillée pour mieux séduire !
Rencontres romantiques ou coquines, pour une nuit ou pour la vie, les utilisateurs des plateformes de dating vont en faire des matchs ! Cela dit, pour transformer l’essai et ne pas rester au stade du virtuel (inutile de dire que du virtuel, on en a eu en-veu- tu-en-voilà), il convient d’appliquer quelques conseils pour ENFIN voir l’élu.e de votre coeur (cul?) en chair et en os !
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On a tous connu ces vêtements que l’on avait un peu honte de porter : le pull en laine qui gratte tricoté par mamie Simone pour Noël, le pantacourt DDP chiné par maman à Mistigriff, le fichu imprimé militaire pour aller pic-niquer pendant les cousinades, les chaussales en cuir (magnifique mix entre la chaussure et la sandale) façon curé de campagne. Et la cagoule, vous vous en souvenez ? Elle pourrait être synonyme de mauvais souvenirs pour certains – elle l’a longtemps été pour moi en tout cas – mais aujourd’hui je dois vous l’avouer : je vous un culte à ce vêtement si atypique. Je la kiff tellement qu’elle figure dans la top list de mes tags préférés.
« Capuché devant l’hall, ça détaille de la jaune. » – Kekra Thug ou chic, pas la peine de choisirLa cagoule, n’est pas seulement l’attirail à motifs flocon de neige que nos parents nous forçaient à porter en hiver pour éviter les otites. C’est aussi un accessoire emblématique de la culture hip-hop. Très prisée pendant les années 80, elle fait son grand come-back sur les défilés de mode et dans le porno aussi. Elle est un moyen inventif pour certains rappeurs de garder leur anonymat. C’est le cas de Lapsuceur (dont je vous je vous ai parlé ici), Kalash Criminel, Siboy et mes préférés de tous les temps : Népal (R.I.P babe) et Kekra. Une saveur thug bien ancrée dans nos fantasmes – ils le sont dans les miens, ça je peux le garantir. Nombreux l’ont essayée et adoptée pour notre kiff général. On la retrouve chez My Little Betsy, Californiababe, et Smuzililpussy où elle figure en véritable pièce maîtresse.
Siboy & Népal rappeurs cagoulés (ci-dessus) / Smuzililpussy (ci-dessous)Bien plus qu’un accessoire tendance, la cagoule est aussi une manière simple et efficace de se créer des scénarii sexuels sans trop avoir à se creuser la tête. Avec juste un bout de tissu, tu peux te créer un trip cambriolage ou kidnapping en 2-2. Se couvrir le visage apporte également la possibilité de jouer la carte de l’anonymat. Que ce soit dans la culture pop avec la série « American Horror Story » et son emblématique créature de latex ambulante ou dans la culture porn chez Wille Brash, portée fièrement telle une couronne kinky : la cagoule se fait aussi BDSM et pièce de luxe. Même la queen Cardi B se prête au jeu version full boujee.
Cardi B & Wille Brash Mille et une déclinaisons de la cagouleVous l’aurez compris, la cagoule n’a plus à prouver son sex-appeal et cela se vérifie directement dans les boutiques pour adultes où elle se classe parmi les meilleures ventes. Il y en a pour tous les goûts : épaisse en laine, full-coverage avec les yeux et la bouche masqués, avec ou sans bâillon pour plus de kinkiness. Il existe même des versions animales avec des oreilles de chat ou de lapin.
Ramon dans « My Abduction Fantasy » (XConfessions) & le rappeur TripleGo Les masques de Fleet Ilya (ci-dessus) / Sevdaliza & Luna Roulette (ci-dessous)Aujourd’hui, le kink a dépassé le maître. En fait, le principal c’est pas de porter une cagoule ou non, c’est d’avoir le visage couvert. Erika Lust a bien capté le filon en apportant sa version à elle du visage caché avec « My Abduction Fantasy » où Ramon se fait enlever par Katana. La panoplie est au complet, du rouleau adhésif aux poignets et mollets, au sac de jute posé sur la tête du kidnappé. La cagoule se raccourcit pour devenir masque ou turban. TripleGo l’arbore fièrement sous l’objectif de Khalsgy et nourrit mes images mentales les plus chaudes. On trouve aussi quelques influences inspirées de nos super-héros préférés avec Catwoman qui revient souvent. La cagoule se ré-invente en parure de luxe avec les divines créations de Fleet Ilya – façon « La Piel Que Habito » – ou chez Sevdaliza, cachée derrière ses mystérieux cristaux. Bref, il y en a pour tous les goûts !
Image à la une : « Spring Breakers » de Harmony Korine
Un crime « suffisamment grave » pour la cour d’appel, qui a donc corrigé le jugement, porté à 10 ans de prison ferme.
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Mon ami et moi vivons ensemble depuis bientôt cinq ans. Notre problème est purement sexuel et, à mon sens, j’en suis responsable, puisque mon ami se trouve dans l’impossibilité de me pénétrer. Chaque fois que nous faisons l’amour, je suis comme bloquée et il doit se contenter de me toucher. Je ne comprends pas comment il peut faire pour prendre du plaisir avec moi. Il ne me dit pas ce qu’il pense, même s’il me fait sentir que je suis responsable de cette situation.
J’aimerais faire des efforts pour ne pas le perdre, mais j’ai peur de cette pénétration. Que pourrais-je bien faire pour être rassurée ? Dois-je aller voir un médecin ? J’ai aussi commencé un régime alors que tout le monde dit que ce n’était pas utile. Je voulais perdre du poids pour plaire à mon ami. Il faut dire qu’il est souvent attiré par d’autres filles (il les regarde simplement). Je pensais qu’il me ferait des compliments mais il n’en a rien été.
Dans votre courrier, vous soulevez différents problèmes. Le premier, et le plus important, est cette impossibilité de pénétration. Je vous conseille vivement de vous en occuper le plus vite possible. Il ne s’agit peut-être que d’une simple difficulté de mise en route de votre sexualité.
Si tel est le cas, cela se résoudra très facilement en consultant un médecin spécialisé dans les difficultés sexuelles. Vous savez probablement qu’il existe maintenant des traitements pour ce type de cas et il serait vraiment dommage de ne rien faire. Il est nécessaire que le médecin vérifie qu’il n’y a pas d’anomalie génitale empêchant votre ami de vous pénétrer.
Vraisemblablement, tout porte à croire qu’il...Lire la suite sur Union
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Edwige est la créatrice du compte Instagram Wi_cul_pédia, qui promeut l'éducation et la santé sexuelle. Comme tant d'autres, elle est victime de la censure qui règne sur la plateforme. Dans cette tribune, elle prend la parole et dénonce l'inertie du réseau social.
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Bonjour docteur. Ma copine adore que je lui « bouffe le cul », comme elle aime à le dire. J’avoue y prendre également beaucoup de plaisir. Mais cette partie intime n’est pas toujours très propre, prend-on des risques avec cette pratique ?
Si vous me disiez que vous prenez une douche tous les matins en évitant soigneusement de laver vos parties génitales et vos fesses, en particulier justement l’orifice anal, je vous dirais que vous n’avez pas très bien compris la notion d’hygiène corporelle.
Certes il est très important de bien se laver les mains, et la pandémie que nous connaissons depuis un an a fortement insisté sur ce point, mais il existe d’autres zones du corps qui sont tout aussi importantes à nettoyer de son mieux pour éviter la prolifération de germes. La bouche en est le premier exemple et le lavage pluriquotidien, matin et soir au minimum, est la meilleure garantie de garder dents et gencives en bonne santé.
Il en est de même pour la terminaison du tube digestif et le lavage soigneux de la région anale est tout aussi important car les selles ne sont pas stériles, loin de là. Certes, le seul vrai danger serait que votre compagne soit atteinte d’une gastroentérite au moment où vous lui prodiguez ce type de caresses, auquel cas vous pourriez tout à fait être contaminé à cette occasion. Mais, honnêtement, le risque potentiel n’est pas le seul élément à prendre en compte.
A moins d’avoir un partenaire un peu « scato », il me semble qu’un brin de toilette intime avant de se livrer à ce genre de petits jeux est une marque de respect envers l’autre et qu’il ne devrait pas poser de problème de lui faire passer le message en douceur.
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Cette semaine, je reçois Jérémie, que vous avez déjà peut-être entendu dans le podcast Sens Créatif, très connu au sein de la communauté des graphistes, illustrateurs, designers et autres professionnels de l’image.
Merci à Jérémie pour cette discussion très profonde, où on discute de la façon dont il a pris (ou plutôt pas pris sa place de père au début de sa paternité), de l’épiphanie qu’il a eue durant le premier confinement, des freins qu’il a rencontrés et sur lesquels il travaille grâce à la thérapie. On cause aussi de dépression post-partum puisque sa femme a créé le compte Insta Post Partum ta mère suite à sa propre dépression post-partum. Enfin, on a un échange très intéressant à propos de l’éducation religieuse très traditionnelle de Jérémie, sur laquelle il a pris du recul aujourd’hui, et comment il souhaite transmettre cela à ses deux fils, tout en les préservant des aspects plus négatifs de la religion.
Un grand merci à Jérémie, c’était une discussion puissante et j’espère qu’elle vous touchera autant que moi.
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Je lis de Delphine Horvilleur, une femme Rabbin, son livre vivre avec nos morts, il s'ouvre sur l’enterrement d’Elsa Cayat assassinée dans le massacre de Charlie Hebdo en 2015 et l'accompagnement de sa fille lors de l'enterrement.
Rue le Sueur dans le 16e, il existe prés d’un sauna appelé rituel Foch, une petite boutique poussiéreuse, meublée d’étagères avec des chaussures, d’un vieux tapis élimé, de fauteuils club, l’antre d’un patineur de chaussure hollandais.
Me revient le souvenir de ma discussion avec ce dernier, c’était l’ancien compagnon d’Elsa, le père de sa fille.
Alors que je sortais du sauna , heureux de mes ébats et que j'en profitais pour récupérer des chaussures, il me raconte, la radio qui annonce la tuerie, son départ sur les lieux pour avoir des renseignements, les appels aux hôpitaux, la mauvaise nouvelle, il me parle de sa fille, de leurs deuils.
Voilà que ma petite histoire libertine rejoignait le tragique de l’histoire de nos décennies, voilà que la vie que je brulais avec légèreté côtoyait l'impermanence de la vie et la tragédie .
Delphine Horvilleur écrit justement que cette fille lui demande si sa mère reviendra, et du retour en quelque sorte de celle-ci un an plus tard lors d'un rendez avec la famille d'un médecin fauché lui aussi prématurément. Elle découvre en préparent l'oraison funèbre qu'avec Elsa Cayat ils entretenaient une correspondance pour un livre qu'ils envisageaient sur la mort.
Delphine Horvilleur dit que dans ses oraisons funèbres elle célèbre la vie, et non le tragique de la mort.
Peut être que dans mon testament je demanderai que l’on lise quelques un de mes textes, pour célébrer la vie sur la mort.
Peut être que ce blog n’est pas un étalage égotique mais un cris de vie sur une angoisse de mort.
Nuit chambre 44, dans une de ses crises personnelles me renvoi à la vacuité de ma vie, quel sens à ces multiples rencontres toujours renouvelées, où tout est si prévisible dans sa finalité, routine libertine.
J’ai tenté de lui répondre mais j’ai été trop rationnel, la réponse est ici dans ce blog, elle est dans le livre de Delphine Horvilleur, elle était dans cette conversation, sur le tragique de la vie, avec un veuf d’une ex , alors que mon corps frissonnait encore de mes pulsions de vie.
Vivre avec nos morts de Delphine Horvilleur éditions Grasset
« Bonjour Docteur, je m’adresse à vous pour vous poser cette question : Est-ce que le fait de communiquer ses fantasmes sexuels à son partenaire est « bon » psychologiquement ? «
Faut-il partager tous ses fantasmes ? Notre sexologue répond :Je ne sais pas bien ce que l’on peut entendre par « psychologiquement bon. » Dans ce domaine, ou plutôt dans ces deux domaines, psychologie comme sexualité, il n’y a pas de règle unique. Les composantes individuelles sont très importantes Ce qui est bon pour l’un ne l’est pas forcément pour autrui et vice-versa.
D’une façon générale, on pourrait tout de même dire qu’il n’est pas mauvais de prendre conscience, au moins en partie, de ses fantasmes. C’est une composante psychique qui fait partie de l’évolution sexuelle d’une personne au cours de son existence. Certaines le réalisent très tôt, d’autres plus tardivement, et d’autres encore jamais vraiment. Soit dit en passant, il n’y a aucune obligation à connaître ses fantasmes, contrairement à ce qui se dit parfois.
Pour revenir à ceux, ou celles, qui sont conscients de leurs fantasmes, il peut s’avérer tentant de les raconter, histoire de pimenter un peu la relation. Cela peut en effet permettre d’ajouter une dimension complémentaire à l’échange sexuel.
Mais, avant de le faire, mieux vaut tester la réaction du partenaire,...Lire la suite sur Union
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Depuis deux ans, Emma et son partenaire sont en couple libre : s'ils le souhaitent, ils peuvent avoir des rapports sexuels avec d'autres personnes. Elle nous raconte les questionnements qui les ont amenés à ce choix, leurs tâtonnements, et leur épanouissement.
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Le micro-bikini ? C’est une érotisation à outrance du corps en général et du corps féminin en particulier. C’est un pied-de-nez à la nudité, une sorte d’exhibitionnisme inversé qui fait la part belle à la vulgarité. Ses lignes échancrées épousent outrageusement les zones érogènes et son style minimaliste sonne comme une proposition toujours plus indécente à la débauche et à l’obscénité. Faute de se poser en chantre de l’élégance, le micro-bikini reste une passerelle sans pareil vers nos imaginaires les plus frivoles et nos fantasmes les plus inavouables.
Les BlockchainbitchezÀ la différence de la lingerie, il se doit d’être porté en extérieur et ce, bien qu’il ne masque pas grand chose. Le micro-bikini, c’est l’art de montrer tout en cachant, et en prônant un certain goût pour l’irrévérence. Bien qu’on puisse lui reprocher de véhiculer une certaine idée du sexisme, la pratique du micro-bikini n’en reste pas moins grandement plébiscitée par une frange de la gente féminine. Parce qu’avant d’être un vêtement, c’est aussi le symbole d’une sexualité affranchie des contraintes du bon goût et de la bienséance. Ici, il est avant tout question de provocation – car le micro-bikini ne reflète pas une sexualité à proprement parler, il est plutôt le reflet d’une tendance, qui consiste à considérer les codes de la pornographie comme une valeur honorable.
La camgirl @lilann3frank fan invétérée de microwear Origines : la pornographie et le Hentaï comme référenceN’en déplaise aux tenants du porno vanille, vulgarité et excentricité sont les maîtres-mots de ce penchant original qu’est la passion du micro-bikini. C’est plus qu’être nu et moins qu’être habillé, et au même titre que le harnais dans le BDSM, c’est un accoutrement qui valorise la charge érotique du corps. Les pornstars US ne s’y sont d’ailleurs pas trompées : Lydia Black, Charlotte Sartre ou Natalie Mars toutes trois adeptes d’un alt-porn débridé sont toujours très friandes de micro-tenues !
Le micro-bikini, c’est d’abord une tendance de la pornographie qui s’est infusée par mimétisme chez ceux qui la consommaient. Le Hentaï et la pornographie en ligne ensuite ont largement participé à la démocratisation de ce maillot de bain singulier. Les bikinis minimalistes exacerbent souvent les formes démesurées des héroïnes de Hentaï, ce qui a développé l’attrait pour ce type de postures — qu’un grand nombre de cosplay girls aujourd’hui se plaisent à reproduire. L’autre idée c’est la part de fantasme qu’il génère : au même titre que les accessoires de cosplay, le micro-bikini matérialise dans notre quotidien cette part d’inatteignable cristallisée par les vidéos pornos ou les mangas.
Le micro-bikini : un marché restreintIl n’est pas aisé de trouver des micro-bikinis de qualité, et pour cause : cette communauté très proactive se protège. La connotation pornographique de ce petit bout de tissu a su attiser les passions, mais finalement, avant d’être un maillot de bain, c’est aussi un accessoire de mode qui scintille plus qu’il ne couvre. On trouve quelques marques uniquement dédiées à sa production et, étonnamment, elles résistent au temps et ont créé avec les années une solide communauté. Il faut aller voir du côté des Australiens de Wicked Weasel, en place depuis une vingtaine d’années sur le marché du swimwear sexy. À leurs côtés, on trouve les américains de Malibu Strings ou The Bikini, avec des versions un peu plus osées que ce que propose la firme australienne. D’autres créateurs plus confidentiels cloisonnent ce joli florilège : les Californiens de Freshkini, Berrydog ou Farenheit Swimwear pour le côté sunshine et coloré, ou dans un style plus fashion et conventionnel les italiens de Divissima. Dans le délire mauvais goût assumé il y a la marque dédiée aux strippers, Bubblegum, une griffe qui a fait de la surenchère visuelle son fonds de commerce. Avec Bubblegum les esthétiques criardes du porn et du pole dance sont au rendez-vous — pour « les professionnels de la profession ».
Bubblegum, la marque des strippersIl existe aussi une version extrême du bikini sexy : le Sling-shot ou le Tear-drop qui couvre le sexe à son minimum. Et au bout du spectre on a les bikinis totalement ouverts, dits « crotchless » qui se rapprochent plus du harnais que du vêtement et qui fétichisent au max les parties génitales. Là on touche à la version très porn et excentrique qu’on pourra retrouver chez la marque allemande Tangaland24, temple du bikini crochtless, ou chez les russes de Luckybikini.
Le crotchless de Tangaland24À l’opposé, et pour les amateurs de beaux objets, il est conseillé d’aller fouiner du côté des Japonais de Princess Bikini qui nous gratifient de confections haut de gamme. Ils revisitent avec soin les classiques du genre : du Tear-drop à l’Extreme-bikini en passant par le Super micro-bikini (oui oui !). La marque de fabrique de Princess bikini, c’est la qualité : les matériaux nobles comme le cuir sont souvent utilisés, l’autre avantage étant la possibilité de personnaliser ses bikinis et de choisir les coupes selon ses goûts. Plus éloignée, Colleen Kelly, designer US, offre quant à elle une interprétation haute en couleur de l’objet. Sa spécialité ? Le microkini aux reflets métallisés.
L’élégance à la japonaise de Princess BikiniEntre le bel objet et le goût prononcé pour les créations alternatives, il y a l’univers de la Suisse Maria Wagner et sa marque A Swiss String. Plus qu’une créatrice de micro-bikini, c’est une avant-gardiste du sexy swimwear et de la lingerie érotique. Uniquement faites mains, ses productions tendent vers une expression « exhib » de la mode couplée à un style sucré et glamour. Elle réussit le pari d’un style à l’orée de la vulgarité tout en privilégiant des formes sobres et des échancrures raffinés. aSS c’est aussi une identité forte, totalement chapotée par sa créatrice, du concours de bikini en ligne à son compte Instagram, elle fédère à elle toute seule une communauté de fans impressionnante. De la confection au marketing, elle est sur tous les fronts et nous honore de ses collections « mean and cruel » depuis 2002.
La collection glamour de Maria WagnerLa micro-communauté du sexy-swimwearAlors que le bikini string offre au regard la majeure partie des fesses, le bikini triangle se charge de les modeler à la manière d’une sculpture.
Les reviews essentielles du site communautaire Bikini Fanatics
Mais ce qui fascine aussi dans l’univers du micro-bikini ce sont les sections parallèles comme les bikinis contests que chaque marque s’emploie à organiser, ou les statuts de « contributeurs » qui font de ces aficionados les premiers acteurs de la promotion des marques. Le micro-bikini, c’est un petit théâtre dont les participants s’engagent eux-mêmes à animer la scène. Il n’y a qu’à voir le réseau social communautaire Microminimus, développé par Wicked Weasel, qui rassemble les supporters invétérés de la marque autour de profils ou de chats dans lesquels les fans se mettent en scène autour de leurs acquisitions. Comme sur Onlyfans, wishlists, tips et comments sont au menu moyennant 80 euros par an. Malibu strings, c’est lui aussi doté du même type de section où les fans peuvent se retrouver et échanger à souhait. L’autre réseau spécialisé très en vogue c’est Bikini Fanatics, qui a la particularité d’être indépendant et de proposer à ses contributeurs d’exhiber leurs bikinis tous designers confondus. Sa partie blog où se mélangent interviews, reviews et conseils pratiques vaut largement le détour. La review « bikini string vs bikini triangle », par exemple, nous confronte à des problématiques essentielles : « […] Les deux styles ont leurs avantages. Quand le bikini string offre au regard la majeure partie des fesses, le bikini triangle se charge de modeler et de dessiner ses mêmes fesses à la manière d’une sculpture. En outre, le triangle couvre une plus grande surface, donc à première vue, il est peut-être plus aisé à porter en public. » ou ce tuto lunaire qui vante les mérites d’un plug anal associé à un bikini string : « Lors de votre prochaine virée à la plage pourquoi ne pas tenter le buttplug sous le bikini ? » Du fétichisme à l’état pur !
Le bijou tendance de l’étéMais, le plus savoureux, c’est que d’une plateforme à l’autre se retrouvent les mêmes amateurs ou modèles de micro-bikini, paradant avec leurs collections de petites tenues tout en faisant la promotion de tel ou tel designer. Pêle-mêle, pour les plateformes générales, se distinguent Bentbox et Onlyfans mais aussi Instagram et Twitter qui ont donné un nouveau souffle au développement de cette micro-communauté. Bien que le micro-bikini puisse être ressenti comme une injonction au porno et à ses codes de représentation, le recours à des modèles amateurs pour représenter les marques brise les archétypes d’âge et de morphologie. Les contributeurs ou modèles stars du microcosme du tiny-bikini mettent en avant des physiques moins conventionnels, et éloignent l’antienne selon laquelle l’âge serait un frein à l’érotisation du corps. Ils se comptent à la pelle et s’exposent en première ligne des site spécialisés. Pour ne citer qu’elles, les grandes prêtresses du microwear Tiny Hiny, Eva Show Off ou Yummysofie inondent les plateformes de leurs photos de charme ; quand les françaises aux comptes plus confidentiels Lovelycious et Frenchbikinilovers côtoient sans complexes les Instagirls Tanita et Candy Rush. Les contributrices historiques de la culture micro Higlands Jen, Zea in Blue, Bina Bavaria, Comena ou Raphaella, entre autres, font quant à elles la promotion du « bikini way of life » depuis de nombreuses années.
Le cosplay porn compte sans grande surprise le fameux micro-bikini dans sa panoplie, celui qui renvoie aux héroïnes de Hentaï décrites plus haut. Et pour cause ,dans un teaser mémorable Purple Bitch et ses copines cosplay girls s’offrent une petite partie de jambes en l’air, le tout ficelées dans trois micro-bikinis monochrome : on y trouve du violet, du jaune et du rouge et surtout des gémissements en pagaille. Il y a aussi cette fabuleuse scène de car washing improbable, où ces mêmes reines du cosplay Sia Siberia, Mia Bandini et Purple bitch, se pavanent en plein air et courtement vêtues. À l’aide d’une mise en scène soyeuse, les trois demoiselles, radieuses dans leur mini maillots, s’adonnent à un lavage de voiture girly à souhait. A la carte, savonnage de pare-brise avec les fesses, masturbation sur le capot et cascade de mousse.
Mia Bandini, Purple bitch et Sia SiberiaLe wrestling porn est un autre genre friand de micro-bikinis, a priori par commodité mais surtout par souci esthétique. Les formes aguicheuses du vêtement sculptent les corps des participantes en leur donnant une allure aussi athlétique qu’affriolante. En vedette de la chaîne Evolved Fights on devinera Charlotte Sartre, la plus Goth des pornstars, qui nous fait de l’œil armée de ses micro-strings à l’occasion de face à face truculents. Apprécions le classique deux-pièces noir fièrement porté lors de son opposition à Jay West et l’élégant Tear-drop dans le match sans merci contre Maya Kendrick. Pour finir, le female body-building, proche cousin du wrestling porn, tient lui aussi le micro-string en grande estime. À l’image des wrestling girls, les corps musclés des bodybuildeuses sont moulés par les coutures cousues au millimètre de leurs mini maillots. Aux antipodes, le collectif Blockchainbitchez, constitué de Cleo Constantine, Zuzu Gabrielli et Daphne Dalle, nous montre la face punk du micro-bikini. Avec ses sœurs d’armes, Cléo Constantine prône un porn alternatif qui valorise la culture porn en tant que territoire artistique. Dans un teaser sur fond de musique punk, elles sont déguisées en Pussy Riots, et surtout elles sont toutes les trois affublées de micro-bikinis ultra-sexys. Par cette performance, elles entendent mettre en valeur la dimension subversive de leur démarche, par la référence au groupe russe anti-Poutine évidemment, mais aussi grâce à la touche vulgaire et provocante connotée par les sexy swimsuits.
Cleo Constantine : Punk is not deadEn se reconnaissant dans le micro-bikini, on se reconnaît aussi dans une conception singulière de l’érotisme. C’est un appel à la subversion et à l’irrévérence, mais aussi une niche qui échappe aux standards économiques et marketings de la grande distribution érotique. Et avec le temps, la « communauté bikini » est devenue une culture alternative et fétichiste à part entière au même titre que les passionnés de latex ou de fisting. Son credo ? Faire sortir à tout prix le mauvais goût du placard !
Depuis une dizaine d’années, de nouvelles affaires sont examinées par la Cour européenne des droits de l’homme (tel est son intitulé en français) : des crimes et délits subis par des personnes LGBT+. Komitid a voulu comprendre les rouages de cet outil judiciaire unique, en deux articles d'enquête. Pourquoi se lancer dans cette procédure et en quoi les arrêts de la CEDH peuvent-ils avoir un impact sur les droits fondamentaux en Europe ?
Le Dripstick, vous connaissez ? Il s'agit ni plus ni moins que d'une éponge à sperme, visant à vous éviter un trajet précipité façon pingouin jusqu'à la salle de bains !
Cet article L’éponge à sperme va-t-elle nous sauver de la course façon pingouin jusqu’aux toilettes ? est apparu en premier sur Madmoizelle.
Un record d'adhésion qui confirme l’ouverture croissante des Français à l’idée que les couples de même sexe avec enfants constituent « une famille à part entière ».
L’article 67% des Français favorables à la PMA pour toutes, 53% à la GPA pour les couples homosexuels est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Je viens de lire le numéro d’Union consacré au clitoris et je dois dire qu’il m’a énormément intéressée. J’écris d’ailleurs à ce sujet pour vous exposer mon cas. Il y a trois mois, alors que je me masturbais (je le fais tous les soirs), mon petit bouton est complètement sorti du capuchon. C’était la première fois. Malgré tous mes efforts pour le repousser, il est resté à l’extérieur. Il semble retenu par l’orifice du capuchon.
Depuis trois mois, une petite « banane » saillit en permanence entre mes lèvres. Cette excroissance est d’autant plus visible que je suis entièrement épilée. À part quelques excitations dues au frottement sur les vêtements, cela ne me gêne pas trop, mais cela m’inquiète beaucoup. Est-ce normal, dois-je consulter un médecin ? Une amie me conseille de ne plus m’épiler afin de dissimuler le clitoris et ainsi le protéger. Est-ce une bonne solution ? Ne plus être lisse me serait désagréable d’autant que je suis sur le point de me payer une épilation définitive.
Ce que vous décrivez est l’équivalent chez une femme de ce qui s’appelle un phimosis chez l’homme. En effet, le clitoris a en commun avec le gland d’être pourvu d’une membrane mobile, le capuchon, qui se découvre spontanément lors de l’excitation sexuelle ou en tirant dessus. Vous dites bien que cela ne s’était jamais produit, et que depuis quelques mois, la partie découverte du clitoris n’est jamais revenue à l’intérieur du capuchon, du fait de l’étroitesse de celui-ci.
Apparemment, cela ne vous fait pas mal. Si vous êtes juste ennuyée par l’aspect esthétique, je vous conseille d’aller consulter un gynécologue pour lui demander son avis. En...Lire la suite sur Union
Cet article Phimosis féminin : qu’est ce que c’est et comment le traiter ? est apparu en premier sur Union.
Union fait le point avec l’étude réalisée par Terpan Prévention auprès de plus de 1200 répondantes de 18 à 25 ans et avec le soutien de la communauté les Nanas d’Paname.
Selon le sondage de Terpan Prévention, plus d’1 femme sur 3 n’ont jamais observé leur intimité. 4 femmes sur 5 savent situer leur clitoris. 53 % d’entre elles déclarent l’avoir découvert de manière neutre, anatomique. Et surtout, 43 % l’ont découvert comme objet de plaisir. Oui mais… 35 % déclarent ne l’avoir jamais vu !
Et un autre tiers seulement une fois ou deux. Les raisons ? « Ce n’est pas beau », « Je n’ai pas ressenti le besoin de l’observer », ou encore… pire ! « Je n’ai pas osé (tabou) ». Manuels scolaires, cours d’éducation sexuelle…
L’anatomie féminine ne jouit pas d’un flot d’informations grand public. « La représentation que l’on se fait du sexe féminin passe surtout par les pornos », rappelle Kamal Yahiaoui, président de Terpan Prévention.
« Il règne même encore aujourd’hui une sorte d’obscurantisme clitoridien. Alors que le corps masculin et son anatomie bénéficient d’une exposition assumée à travers le temps, le corps féminin et son intimité restent cachés », poursuit Kamal Yahiaoui. Sur les 1200 répondantes, 40 % ont fait l’amour la première fois entre 16 et 17 ans, 22 % entre 14 et 15 ans, 13 % d’entre elles par la contrainte ou la menace. Et elles sont plus de 14% à répondre que leur premier rapport n’était pas...Lire la suite sur Union
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Le 4 mai dernier une professeure de lettres classiques au lycée général Germaine-Tillion, à Sain-Bel dans le Rhône, a été empêchée de faire cours par la proviseure, parce qu’elle portait un masque sur lequel figurait un « arc-en-ciel ». STOP homophobie, Mousse et Adheos ont envoyé ce lundi 7 juin un courrier au recteur de …
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Selon une récente étude, ces pratiques demeurent courantes chez divers groupes de minorités sexuelles et de genre au Canada.
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Rien de nouveau sous le soleil – s’il y a, parce que c’est pas trop ça chez moi en ce moment. Et chez vous c’est comment ? Je suis presque sûre que vous me lisez de votre terrasse, ou du fond de votre lit. Je me suis commandé deux bikinis et j’ai une pile de livres à lire aussi haute que moi. J’attends les beaux jours, l’herbe fraichement coupée et les Sunny Delight comme le messie. En attendant, je charbonne et j’écume les abysses du Pornoland pour vos beaux yeux, et pour mon propre kiff, faut bien l’avouer. Y’a pas à chier, j’ai vraiment l’un des meilleurs métiers du monde. Anyway, voici ma sélection de la semaine. Elle est éclectique, et j’espère que vous trouverez tous de quoi vous mettre sous la dent.
Quoi de mieux qu’un petit road-trip pour se mettre dans le mood de l’été ? Et pour cela, j’ai choisi la première collaboration entre Julia Roca et Dorcel avec « Julia 4 You » où la jeune protagoniste fait la rencontre de Tommy (oui, encore lui !) et Ginebra. Entre aventures, voyeurisme et tromperies, on se croirait presque dans un feuilleton-télé du cul. Des débuts très prometteurs en tout cas, et j’ai hâte d’en voir plus sur la belle Julia.
On se sait pas très bien ce qu’on voit : des cheveux, des draps, de l’eau, de l’huile, de la peau, du rouge à lèvres… Mais surtout, Lina Bembe de partout. À travers « Ritual Waves » sa réalisation, elle nous transmet sa propre vision de l’érotisme. Entre mythes et esthétique léchée, les aficionado du porn artsy vont être contents. Si vous n’en êtes pas un, jetez-y quand même un coup d’oeil : le film est court mais intense, et il vaut le détour.
« Coming of Age » (XConfessions) où le romantico porn par excellence. Erika Lust nous prouve que les performeurs ne se ressemblent pas tous, et que le porno ça peut aussi ressembler au cinéma traditionnel : tant par le fond que la forme. Ce film est un petit nuage tout doux, qui réchauffera les coeurs brisés de tous les loveurs en quête de réconfort. Mention spéciale pour Vincent Casals et ses yeux de biche, que j’aimerais beaucoup revoir dans d’autres productions.
Ça fait un bail que je suis Lain Arbor sur Twitter, et je peux vous dire que son OnlyFans c’est quelque chose… Je n’arrive toujours pas à me lasser de son air candide, sa petite voix, et sa fougue insatiable. C’est le moment de soutenir financièrement vos travailleurs.euses du sexe préférés.ées en souscrivant à leur OnlyFans, et je vous recommande chaudement Lain pour débuter, si vous êtes des noob.
J’ai connu l’existence de Porn Force lors d’un Gifs de la Semaine rédigé ma collègue Lowiness (je te remercierai jamais assez meuf <3). Et je ne m’en suis toujours pas remise depuis… Leur marque de fabrique : le sexe hardcore. Le genre de contenu qui pourrait ne pas plaire à tout le monde, attention. En ce qui me concerne, c’est ce genre de mood bien sale que je kiff pour terminer mon dimanche en beauté. Je vous laisse avec cette superbe vidéo de Porn Force, et je vous souhaite un bon dimanche les fappeurs !
Image à la une : Julia Roca
Cette lectrice, âgée de 31 ans, a découvert une fois adulte qu'elle était asexuelle et qu'elle pouvait aussi tomber amoureuse d'une femme. Voici son histoire.
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Cher docteur, je suis étudiante à la fac et voilà plus d’un an que je n’ai pas de vie sociale. Que me conseillez-vous pour éviter de prolonger trop longtemps les plaisirs solitaires ?
Je me rends bien compte combien cette situation hors norme due à la crise sanitaire est difficile à vivre, pour chacun de nous bien sûr, mais sûrement encore plus pour ceux de votre génération qui n’aviez pas encore de relation amoureuse établie et qui vous retrouvez donc encore plus isolée.
J’imagine que vos relations sexuelles étaient le fruit de rencontres fortuites lors de soirées ou de week-ends entre copains et qu’en l’absence de ces opportunités vous n’avez plus eu de rapports amoureux depuis le grand confinement de l’an dernier.
Je dois avouer que je n’ai pas de recette miracle à vous proposer pour le moment et vous conseille de patienter encore un peu avant de pouvoir reprendre une vie normale. En revanche, il ne faut pas désespérer car l’amélioration tant espérée est devenue possible grâce aux magnifiques travaux de recherche ayant permis la mise au point de vaccins efficaces, ce que nous ne pensions pas possible au printemps dernier.
Enfin, ne vous inquiétez pas au sujet de vos pratiques solitaires, elles seront vite oubliées le jour où vous retrouverez quelqu’un qui vous branche. Tout au plus cela vous aura permis de tenir le coup sans vous obliger à une totale abstinence.
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Le plaisir de sucer ta queue au petit matin. De t’entendre gémir et grogner de plaisir. D’être réduite à l’impuissance, empalée sur ta bite d’un côté et empoignée par les cheveux de l’autre. Malmenée comme une poupée de chiffon... Sentir ce fer brûlant m’écarter le cul, me laisser haletante et fiévreuse.
J’entends ta voix qui s’essouffle, se fait fine, craquelle presque quand tu me dis « Tu te rend compte que tu as ma bite dans ton cul ? » « Les maris ne font pas ça à leur femme ! ». La puissance évocatrice de tes mots. Tu me plonges dans le délire : je me figure plus salope et plus abaissée, mieux baisée que je ne l’ai jamais été.
L’orgasme qui à chaque fois ne tient qu’à un fil. Cette tension sans cesse accumulée, ce plaisir effrayant qui jamais ne casse ni ne craque : l’escalade marche après marche, sans jamais réussir à atteindre la dernière. Cycle ininterrompu de recommencements.
Tu m’as marquée. J’ai eu la sensation de vivre un véritable soulagement. Je crois qu’il y aura un avant et un après toi.
La qualification du Mexique pour la finale de la Ligue des Nations de la Concacaf, ce 3 juin à Denver (Colorado), été interrompue plusieurs minutes en raison de chants homophobes lancés par les supporters mexicains. Chaque dégagement du gardien du Costa Rica Leonel Moreira était systématiquement ponctué d’une insulte ciblée, une habitude depuis des années …
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Bonjour docteur, bonjour à toutes. Je n’éprouve plus d’envie pour mon mari depuis plusieurs mois (je précise que je ne suis pas ménopausée) d’où cela peut-il bien venir, sachant que j’ai toujours été considérée comme une fille “chaude” ?
Chère Madame, je ne vais sûrement pas vous apprendre que le désir féminin est plein de complexité et que l’âge est loin d’être le seul élément à prendre en compte, surtout quand on est encore loin de cette période de baisse hormonale qui s’appelle la ménopause. Chez une femme qui se définit elle-même comme ayant une libido active, une panne de désir envers le conjoint ne saurait être expliquée sans connaître le contexte marital.
Et il faut dire que vous donnez bien peu de détails pour m’aider à vous répondre. La cause la plus fréquente de baisse de désir féminin dans un couple est en général directement lié à la stabilité de la relation ! Comme s’il fallait plus de fantaisie et d’imprévus pour que le désir féminin puisse se maintenir. Mais dans votre cas, puisque vous dites que vous êtes d’un naturel “chaud” et que cela est tout récent, j’aurais plutôt tendance à croire que vous reprochez quelque chose à votre mari et que cela vous bloque.
C’est donc à vous d’y réfléchir et de tirer au clair ce qui vous contrarie, consciemment peut-être et dans ce cas il suffira de lui en faire part, ou inconsciemment et il faudra alors éventuellement vous faire aider de l’extérieur pour comprendre ce qui est en cause et permettre à votre vie conjugale de retrouver son cours normal.
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Un jour, mon prince viendra, il jour il me dira… « J’ai envie de te faire mal. » C’est à peu près ce qu’aurait pu se dire Iris quand elle a rencontré Antoine au cours d’une soirée BDSM qui se tient dans un bar de Toulouse : stop au prince charmant, bonjour au « Prince Dominant. »
Mais au départ il y a quoi ? Au départ, il y a Delphine et Antoine, presque quadragénaires, tous deux issus d’un milieu bourgeois où les apparences sont primordiales et dans lequel ils font figure de couple modèle. Mais rien n’est jamais aussi simple. Dès les prémices de leur union, Antoine a prévenu Delphine : il ne renoncera pas au BDSM. Elle l’accepte, et puisqu’elle ne partage pas les kinks de son mari, elle fixe ses conditions : il pourra continuer à pratiquer le BDSM, mais elle ne veut rien savoir. Et puis un jour, une malle. Au milieu de plugs, des cordes, et autres cagoules, Delphine trouve une liasse de lettres et commence à les lire. Dix lettres, dix comptes rendus de séance BDSM dont les protagonistes sont Antoine, le mari qu’elle connait si bien, et Iris, dont elle ignore tout.
Happée par sa curiosité et sa quête de compréhension, Delphine nous emmène avec elle dans sa découverte de la relation dominant/soumise à laquelle participe son mari, mais aussi dans ses questionnements personnels, et ses doutes de femme.
A fleur de chair, Chloé Saffy, La Musardine, 2021 Le renouveau de la littérature érotique BDSMDépassant le condensé de comptes rendus de séances, À fleur de chair offre une approche nouvelle de la littérature érotique BDSM, et on ne va pas vous mentir : on adore ça. Le milieu BDSM est un milieu qui peut se révéler extrêmement codifié, et le pan de la littérature qui lui est consacré l’est généralement tout autant, résultat : en général – même si les personnages changent et les positions aussi – on assiste toujours plus ou moins à cette accumulation presque étouffante de coups, d’edging et éventuellement, de suspension. Sans rompre avec les pratiques les plus traditionnelles du BDSM, Chloé Saffy nous raconte ici une véritable histoire et c’est ce qui fait qu’on a autant apprécié le livre, qui saura combler les lecteurs des plus kinkys au plus vanilles.
Delphine se releva. Ses genoux et ses mollets se révoltèrent contre ce brusque afflux de sang après en avoir été privés de si longues minutes. Elle laissa échapper un soupir douloureux et tira la chaise du bureau pour s’y asseoir. Vérifiant que ses mains étaient propres, elle s’enfonça au plus profond du fauteuil tournant. Et commença à lire.
Ce qui fait la spécificité du roman, c’est bel et bien sa construction qui est une vraie réussite et ce sur deux points. Le premier, et le plus important d’après moi, c’est le choix du point de vue. Tout au long du livre, c’est le point de vue de Delphine que prend le lecteur. Ainsi, la bourgeoise, épouse et mère de famille parfaite nous devient immanquablement plus sympathique car nous découvrons à la fois ses failles, ses doutes, mais aussi la fascination qui la saisit face à la découverte de ce pan de la sexualité d’Antoine, et même lorsque nous lisons les lettres d’Iris, c’est à travers les yeux de Delphine. Ainsi, ce troisième personnage qui aurait pu être profondément antipathique au lecteur de par l’apparente perfection derrière laquelle elle se cache devient sa complice. « C’était nécessaire d’après moi, si la·e lecteur·rice avait détesté Delphine, ou l’avait complètement rejetée, ça n’aurait pas fonctionné. », nous a d’ailleurs confié l’autrice. Une complice avec laquelle il partage une faute : le fait de briser un secret, de chercher à savoir ce qu’elle avait dit ne pas vouloir connaître.
Si elle voulait connaître la suite, elle ne pouvait compter que sur l’absence prolongée d’Antoine. Elle ferait la même chose : attendre que les enfants dorment profondément. Entrer dans le bureau. Tenir le rideau. Ouvrir la malle. Il y avait dix liasses, elle se souvenait des numéros entourés dans le coin des hauts de page. Ces liasses épaisses, conséquentes. Peut-être que si elle en lisait deux par soirée… ? Elle aimait Antoine, de tout son être. Mais elle avait besoin de comprendre : comment continuer à ses côtés sans savoir de quoi il était capable ?
Le second point qui rend la construction du roman aussi pertinente est le schéma d’alternance entre les comptes rendus d’Iris et le quotidien de Delphine. Ces pauses dans la pratique BDSM offrent une respiration au lecteur, évitant ainsi le piège de la saturation stérile d’une trop grande quantité de sodomie et de séances de coups à la suite, comme cela peut-être le cas dans le porno BDSM mainstream. À ce propos, Chloé Saffy nous confie d’ailleurs que « si [elle] savai[t] quelle histoire [elle] voulai[t] raconter, la structure est venue après, mais elle a permis de rendre la lecture abordable au public vanille. »
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Un roman pour tout les goûts
Pour un public vanille, les séances racontées peuvent être rudes à encaisser : faire face aux deux cents coups de single tail, ou à un dominant qui pisse joyeusement sur sa soumise, ça n’est pas forcément simple, et pourtant, le prisme du regard de Delphine offre cette porte d’accès au BDSM.
Delphine s’était toujours considérée comme ouverte, tolérante, compréhensive. Et ces courriers ébranlaient tout son système de valeurs.
Chloé Saffy nous explique d’ailleurs que parmi les retours de lecteur·rice·s qu’elle a reçus, certain·e·s avouent « avoir eu besoin de poser le livre après le récit du neuvième rendez-vous. Ils avaient besoin de faire une pause, pour sortir de l’intensité de ce qu’ils venaient de lire. » Pourtant, pour Delphine comme pour le lecteur, difficile de cesser la lecture de ces lettres. À fleur de chair se révèle ainsi un véritable page turner dont il est difficile de décoller avant la fin malgré quelques maladresses de style qui cassent parfois le rythme, mais ne suffisent heureusement pas à gâcher le plaisir de la lecture.
Cependant, le public plus kinky saura, lui aussi, trouver son compte en cela que les séances d’Antoine et Iris n’ont rien d’aseptisées : « Larmes, morve, bave, cyprine… Si nous étions en été, je serais certaine de me noyer dans ma sueur. » Le sexe n’est ni propre, ni glamour dans le roman. Il est réel, intense, et il nous a donné vraiment chaud. Pas question ici de vendre au lecteur le mythe de la sodomie sans lubrifiant ou du jouet qui rentre tout seul.
En l’absence de nettoyant adapté, je glisse les boules de geisha dans un préservatif et m’allonge sur le lit, les cuisses repliées et bien écartées pour les enfoncer. J’ai beau être au bord du matelas, l’intromission se révèle complexe : le cul plein, les parois resserrées.
Par ailleurs, si la relation d’Antoine et Iris est marquée par un rapport de dominant/soumise, on a apprécié de voir une représentation BDSM loin des codes visuels et verbaux de la pratique et même dans le choix des lieux comme le souligne l’auteure: « J’ai voulu montrer qu’on n’a pas forcément besoin de tout le protocole, et qu’il existe aussi des lieux où on se réunit normalement et où on rigole, et où rien n’est enfermé dans des codes à respecter. » D’ailleurs, elle nous avoue que c’est aussi l’une des portes d’entrées offerte au public vanille : « Cela va à rebours de la vision cliché qu’on peut avoir du BDSM. » On a aussi aimé voir une variété dans les pratiques représentées, y compris celles que l’on trouve moins souvent au rayon littérature, comme l’uro : « À genoux dans le bac de douche, j’attends que la pluie vienne. Il me pisse dessus. Remonte à ma bouche qu’il remplit. Je bois par réflexe. » ou même l’age play. Les kinksters apprécieront aussi la place accordée à l’aftercare et à son importance.
Quand Sasha m’a tendu la couche à scratch et qu’il a deviné ce que nous allions faire, je pense que j’aurais distinctement pu entendre son cerveau disjoncter. C’est la chose la plus étrange que j’ai eu à faire dans ma sexualité. Cela pourrait être l’acte le moins bandant qui soit et pourtant. Il est brûlant, bande comme du bois vert […]
Comme Chloé Saffy, nous espèrons que « la littérature érotique, comme toute littérature de genre, finira peut-être par se faire ses lettres de noblesse ! Le polar et le thriller ont réussi ! », mais ce qu’on sait, c’est que son roman y contribue indéniablement.
Que vous vouliez le lire à une main, ou par curiosité, on ne pourra donc que vous recommander À fleur de chair ! On a pas pu résister alors on vous en lit un petit morceau pour vous mettre l’eau à la bouche – et pas que !
Ils sont accusés de « rassemblement illégal », mais l'origine de ces arrestations résiderait dans la criminalisation des « comportements homosexuels consentis ».
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Les gens disent de moi que je suis plutôt une « bombe », mais mon nez me déplaît. Je le trouve laid, gros et mal foutu. J’en suis hyper-complexée.
On m’a parlé de la dysmorphophobie, mais j’avoue ne pas avoir bien compris de quoi il s’agissait et surtout, je ne sais pas comment y remédier. La chirurgie n’est pas une option que j’aimerais retenir, sauf si c’est la seule solution. Que pouvez-vous me conseiller pour que mon nez ne prenne plus autant d’importance dans ma vie ?
J’en ai assez de vivre un enfer à cause de lui. Ma soeur, dont je suis très proche, commence à être « saoulée » par mes complexes. Elle n’arrête pas de me dire que si elle était foutue comme moi, elle ne se plaindrait pas sans arrêt. J’ai besoin de vos conseils.
On parle de dysmorphophobie quand une personne a une perception fausse de son physique, soit de façon globale, soit de façon partielle. Quand il s’agit du corps entier, cela peut provoquer l’anorexie, maladie au cours de laquelle une jeune fille, ou une femme, se « voit » grosse alors qu’elle est mince, voire maigre.
Quand il s’agit d’une partie du corps, cela peut toucher n’importe quelle zone, que ce soit les jambes, les fesses les yeux, la bouche, le nez, etc. Il est important de comprendre que le degré de dysmorphophobie peut varier d’une perception complètement erronée à une sorte d’idée fixe sur un point particulier du corps, au détriment de tout le reste. Prenons deux exemples pour bien illustrer cette notion un peu abstraite.
Le premier pourrait concerner une femme qui n’est pas satisfaite de sa poitrine alors qu’il n’y a rien à redire en termes d’esthétique pure. Elle la souhaiterait plus menue ou plus volumineuse, et, au lieu d’apprendre à mettre en valeur...Lire la suite sur Union
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38 hommes et six femmes ont été arrêtés après une descente de police, ce 31 mai, dans un refuge LGBT à Nansana en Ouganda, où l’homosexualité est illégale.
L’article 44 personnes arrêtées lors d’un prétendu « mariage gay » en Ouganda est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
C’est quoi, pour vous, une séance BDSM? Ça commence où, ça finit où? Est-ce que, pour vous, une scène de baise (juste de la baise), constitue/peut constituer une séance BDSM?
Cette question fut posée dans le groupe cercle O dans Fetlife. Voir les réponses ou donner la vôtre dans le groupe, voire en guise de commentaire ci-dessous.
La séance BDSM« J’appris enfin à maîtriser ce qui fonde le ciment même de ce désir accru, démultiplié, lors d’une séance de domination : la délicate alchimie du désir, du jeu et de la peur. » (1)
Pour moi, une séance BDSM est un espace-temps fini où deux ou plusieurs personnes ont des rapports de pouvoir librement consentis, sous la forme de pratiques sexuelles et de jeux intimes jugés déviants en regard des normes sociales dites conventionnelles. Ces pratiques peuvent mettre en scène des scènes de bondage (restriction) et discipline (BD), des actes de domination-soumission (DS) et des activités sado-masochistes (SM). Ce que l’on voit parfois passer sous l’acronyme de pratiques BDSM.
Vous aimez jouer avec le danger?
Tirée de Portier de nuit, de Liliana Caviani (1974). L’avant-séanceDes gens pourraient arguer que la séance BDSM commence du moment que la personne dominante fait connaître ses instructions à la personne soumise, voire avant. Ce n’est pas faux. L’avant-séance est la première phase de la séance BDSM, l’anticipation, la montée. Cette phase comprend les conversations par écrit en direct et en différé entre les partenaires, les conversations de voix à voix, les instructions, l’organisation et la préparation de la séance et toute autre consigne.
– « N’oubliez pas les biscuits soda, mademoiselle! »
Le pendant-séance Une séance BDSM avec attirail. Sans doute une photo tirée du site kink.com.Le pendant-séance BDSM peut se dérouler avec ou sans accessoires, attirail et vêtements spécialisés. Avec ou sans jouets pour adultes. On joue chez soi, dans la chambre, dans la salle à dîner… dans une soirée privée, dans un donjon, chez des amis, dans la nature… Une séance BDSM a une durée plus ou moins déterminée, selon la volonté et les consentements établis entre les participants.
Une séance BDSM peut être scénarisée ou pas. Cette question relève de la personne dominante et de ses priorités.
Il est bon de se rappeler que le degré d’obéissance de la personne soumise est inversément proportionnel à la durée. En d’autres mots, sur une période très courte, disons le temps d’une séance, l’obéissance inconditionnelle est relativement plus simple à réaliser, que si on souhaite l’appliquer sur une plus longue période.
Plusieurs pratiquants BDSM mettent en place des rituels pour marquer, par exemple, le début ou la fin d’une séance, pour marquer l’arrivée des invités, etc. Nous sommes ici en présence de conventions privées qui ne sont absolument pas généralisées, ni généralisables.
L’après-séanceEnfin, il y a l’après-séance BDSM, la touche finale, la dernière communion des partenaires qui participent à la séance BDSM. C’est la phase durant laquelle ceux-ci, sous l’impulsion de la personne dominante, donnent formellement un contexte de réalité à la scène du fantasme qui vient d’être vécu.
La sexualité vanilleEn 2007, le British Medical Journal, en parlant de la sexualité homosexuelle, définissait la sexualité vanille pour désigner des pratiques sexuelles n’allant pas « au-delà de l’affection, de la masturbation mutuelle, buccale et sodomie ». On parle ici de la sexualité homosexuelle conventionnelle, normée… :- ) Chez les hétéros, la masturbation, la sodomie et même le cunnilingus semblent des pratiques encore suspectes dans certains foyers. Pauvres chouettes!
Néanmoins, l’expression « sexe vanille » est devenu de plus en plus couramment synonyme de sexe conventionnel, excluant les pratiques sus-mentionnées…
L’option chocolat aux fraisesSexualité chocolat, aux fraises, aux bananes… les gens se réclamant d’une sexualité différente, alternative, non-conventionnelle, pas vanille, que veulent-ils dire réellement?
Jeux de pouvoir? de restriction? jeux de douleur? Sexe agressif? Sexe olympique? Jeux de rôles sans conséquences réelles? Aimer jouer avec le danger? la trangression? l’exhibitionnisme? le libertinage? les plaisirs coupables? des trucs tordus?
Tout ce qui relève du sexuel et de l’érotique a explosé en une myriade de pratiques sociales intimes et publiques qui reflètent mieux que jamais la diversité et la complexité sexuelle chez l’humain. D’ailleurs, je ne crois pas que la porno a tant envahi les discours sexuels contemporains que la sexualité homosexuelle avec ses codes langagiers et ses pratiques en marge entrées dans la domaine public, plus mainstream.
La vraie dichotomieAlors, sexualité vanille ou chocolat? Pourquoi pas les deux? Toujours au chocolat? Bonjour les défis! L’agressivité avec laquelle certaines personnes déclarent ne vouloir rien savoir de la « sexualité vanille » m’impressionne toujours. Elles veulent du BDSM. Le vrai, le dur, sans compromis. Ce qui est tout à fait louable et atteignable sur une courte durée. L’espace d’une séance BDSM, oui.
La dichotomie posée en ces termes, sexe vanille versus BDSM, comme s’il fallait choisir son camp, revient assez souvent.
La vraie dichotomie, ce serait plutôt, je crois, une sexualité dévitalisée, médiocre, insatisfaisante versus une sexualité épanouie, électrique, enrichissante dans laquelle on retrouve, mais pas toujours, des pratiques moins usuelles que la moyenne.
Lesquelles? Ça dépend de chacun.e…
L’article La séance BDSM, une délicate alchimie du désir, du jeu et de la peur est publié dans le site cercle O - L'échange de pouvoir érotique.
Le gouverneur républicain de la Floride, Ron DeSantis, a signé ce 1er juin une loi interdisant aux femmes et filles transgenres de participer à des compétitions féminines sportives dans des établissements publics.
L’article Floride : les femmes transgenres exclues des compétitions sportives scolaires est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Sebastián Piñera a surpris les Chiliens mardi en assurant vouloir faire de l’ouverture du mariage aux couples homosexuels un dossier législatif urgent.
L’article Pour le président chilien « Le temps est venu pour le mariage pour tou.te.s » est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Depuis des mois, des professeurs espagnols et leurs élèves portent des jupes en cour, en solidarité avec un de leurs camarades, Mikel Gómez, 15 ans, expulsé et forcé à consulter un psychologue parce qu’il en portait une en classe, « alors qu’il est un garçon ».
L’article En Espagne, des professeurs adoptent la jupe, en soutien à un élève renvoyé pour en avoir porté une en classe est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Bonjour à tous ! Quelqu’un peut-il m’expliquer ce qui cloche chez ma compagne ? Elle adore 50 nuances de Grey, films et livres confondus. Un soir j’ai voulu lui faire plaisir en lui proposant de « m’obéir ». Au début elle était excitée. Puis au premier coup de ceinture, elle s’est mise à hurler pour que j’arrête, ce que j’ai fini par faire… Depuis elle me fait littéralement la gueule. Que se passe-t-il dans sa tête ?
Je crois comprendre, Cher Monsieur, que soit vous n’avez pas pris le soin de lire par vous-même le livre dont vous parlez (le film, excusez-moi, est beaucoup moins subtil), soit vous n’en avez pas saisi toutes les nuances. En effet, dans 50 Nuances de Grey qui est devenu un best seller et dont il est fondamental de savoir qu’elle a été écrite par une femme, n’oublions pas de le préciser, il y a une montée en puissance progressive avec beaucoup d’attentes, de suggestions, de préliminaires divers et variés….
Or, la soirée que vous décrivez semble avoir omis de prendre en compte les nombreuses finesses de mise en scène et tout ce que cela représente en termes d’anticipation et de fantasmes dans les jeux érotiques qui sont décrits dans cet ouvrage. C’est sans doute la raison pour laquelle votre compagne a été déçue et il est important que vous arriviez à en parler avec elle. Au besoin, je vous conseille de relire cet ouvrage à deux et qu’elle vous aide à décrypter ce qui la fait vibrer.
Egalement, parfois les fantasmes… doivent rester des fantasmes. Peut-être que votre compagne est emporté par l’univers de Mr Grey sans pour autant avoir envie de transposer la relation Lire la suite sur Union
Cet article 50 shades of grey : Entre fantasme et réalité est apparu en premier sur Union.
Comment rendre l’éducation à la sexualité accessible et représentative de la diversité de corps qui existent? Magaly, à la tête de SEX-ED +, espère briser les tabous autour de la sexualité et l’anatomie génitale avec ses outils pédagogiques.
En raison de cours d’éducation sexuelle incomplets et d’une culture populaire très stéréotypée, des initiatives et des contenus voient le jour pour briser les tabous et apprendre aux jeunes que la sexualité n’est pas juste une source de stress, de violences ou de maladies. C’est aussi de l’érotisme, du désir, une découverte de soi et du plaisir. Dernier d’une série de trois textes.
« Si tu cherches des pénis et des vulves en 3D pour les utiliser en classe à des fins pédagogiques ou pour un cabinet d’urologue, par exemple, tu trouves rien. Des dildos, oui. Des photos et des films pornos, en masse. Mais des organes génitaux réalistes, t’en trouves pas pantoute. » Celle qui parle ainsi, c’est Magaly Pirotte, chercheuse indépendante en éducation sexuelle.
Fondatrice et femme à tout faire du projet Sex-Ed+, Magaly Pirotte estime qu’il est impossible de « faire une éducation sexuelle qui tienne compte des corps réels et de l’identité de chacun » si personne ne peut voir, tabous obligent, des sexes comme ceux de Monsieur-Madame-Tout-le-Monde. Des sexes comme son sexe à soi — un peu croche, ou un peu trop ci, pas assez ça, et finalement juste tout à fait normal…
Photo: Matt Jocey Le Devoir
Pour Magaly Pirotte, fondatrice de «Sex-Ed+», il est impossible de «faire une éducation sexuelle si personne ne peut voir, tabous obligent, des sexes».
« J’étais tannée que ça manque, ces outils-là. Je me suis dit que si personne ne le faisait, moi j’allais le faire. » Faire quoi ? Des moulages en silicone, grandeurs et apparences réelles, d’organes génitaux de vrais humains, reproduits en couleurs vives — bleus, jaunes, mauves. « J’ai moulé des personnes cisgenres, non binaires, trans, circoncises ou pas, après opération d’affirmation de genre, avant et après la prise de testostérone, des femmes avant et après l’accouchement — sur la vulve, tu vois aucune différence… » Et des pénis, chacun bandé et relâché. Assez de diversité pour voir de tous yeux toutes les formes possibles.
Montréal comme Silicon ValleyMagaly Pirotte est une des seules au monde à faire ce qu’elle fait. « C’est parti de ma table de cuisine, et maintenant je poste des vulves partout dans le monde. » Elle en rigole, même si on sent que son projet lui tient profondément à cœur. « J’ai commencé en 2017, après [que la Française] Odile Fillod eut sorti son clitoris modélisé en 3D. Le clito, poursuit Mme Pirotte, avec la forme qu’il a, quand il est en plastique, il casse facilement. Je passais plein de temps quand je travaillais en éducation sexuelle à montrer aux gens comment il s’insère dans le corps, et j’arrêtais pas de le briser. » Celle qui vient d’une famille de constructeurs a donc « taponné sur la table de la cuisine » pour résoudre cette fragilité.
La solution ? Le silicone. « Je fais mes outils en couleurs vives, répète la chercheuse. Ça annule tout biais raciste sur les couleurs de peau. Et ça aide la gêne à disparaître. Tu as cet objet hyper réaliste sous les yeux, dans un contexte qui n’est ni sexuel ni pervers, et soudain tu peux poser des questions. Ça aide le dialogue normal, ce dialogue qu’on devrait avoir sur les sexualités. » La manipulation, décomplexée, aide également la compréhension 3D, l’apprentissage, et permet aux non-voyants d’avoir des outils d’éducation sexuelle.
Je fais mes outils en couleurs vives. Ça annule tout biais raciste sur les couleurs de peau. Et ça aide la gêne à disparaître.
— Magaly Pirotte
Le premier modèle que Mme Pirotte a conçu, c’est cette vulve transparente dans laquelle s’insère un clitoris coloré. En voyant ainsi en superposition, on comprend d’emblée la position de cet organe du plaisir dont seulement 1/10e est visible, en général. « J’ai conçu cet outil pour les personnes qui travaillent en reconstruction génitale post-excision. » Longtemps meilleur vendeur de la boutique, la vulve est maintenant déclassée par le « kit en braille » (cinq vulves, dont celle avec le clitoris amovible, et deux pénis, un circoncis, l’autre pas).
Un discours détourné du plaisirFaudrait-il faire entrer des sexes à l’école pour mieux les enseigner, mieux les apprendre ? « Quand on regarde les recherches récentes faites auprès des jeunes, ce qu’ils ont besoin de savoir, c’est s’ils sont normaux, si leurs réponses sexuelles sont normales, et comment donner et prendre du plaisir. Ils veulent savoir de manière hyper concrète comment entrer en relation avec soi et avec l’autre : et c’est ce qu’on leur donne le moins parce qu’on leur parle seulement d’anatomie et de reproduction », rappelle l’entrepreneure.
Comme les autres spécialistes consultés pour cette série, Magaly Pirotte estime que le discours de l’éducation sexuelle reste trop détourné du plaisir. « On a beau essayer de changer la façon dont on enseigne, le matériel physique qu’on a pour faire l’éducation sexuelle reste des planches anatomiques de système reproducteur : des trompes de Fallope, un utérus. Ça oriente la discussion sur la reproduction et la pénétration. Ça laisse de côté le plaisir, la diversité des types de relations sexuelles qui existent et les corps et anatomies dans leur diversité. Alors que la majorité des raisons pour lesquelles on a des relations sexuelles, c’est par désir et par plaisir. Et ça, on n’en parle pas à l’école. »
Dons d’organeLe processus de recherche de modèles et de moulage de Magaly Pirotte est bien arrêté, et basé sur le consentement. « Je signe un contrat avec mes modèles : je m’engage à respecter la confidentialité et à garantir que les outils ne seront pas utilisés dans un contexte autre qu’éducatif ou médical. Toutes les demandes de ventes, je les approuve. Là, je vais refuser une vente à quelqu’un qui fait du développement de jouets sexuels parce que les modèles n’ont pas donné leur consentement pour cette utilisation. »
Les volontaires doivent arriver au jour J rasés : les moulages sont si précis qu’on « voit les pores de peau, et si on laisse les poils, on ne verra rien d’autre… » Mme Pirotte leur explique comment faire l’application d’alginate, « cette matière que les dentistes utilisent pour les empreintes de mâchoire », et vient vérifier le tout une fois qu’une grosse couche est appliquée. « Je ne vois pas les modèles nus », précise-t-elle. Pour les pénis en érection, ce sont les partenaires ou les conjoints qui relaient Mme Pirotte, pendant les cinq minutes nécessaires à la prise de l’alginate. « On fait ça deux ou trois fois, et en une heure tout est fini. Ça me donne mon négatif, avec lequel je vais faire ensuite mon moule positif, en plâtre. »
Après ? « Ça me prend des semaines à développer un moule, trouver la bonne forme. Tu vas me voir traîner au Dollarama ou au Canadian Tire pendant des heures. Je fais plein d’essais, avec des Tupperwares, des œufs de dinosaures, etc. Les vulves, maintenant, je les coule dans des œufs de Pâque du Dollarama : c’est un ovale parfait, qui se réplique bien. » Un moule peut servir une trentaine de fois avant de devoir être refait.
Son entreprise, elle la mène entièrement seule et échappe à tout financement, aussi par désir d’indépendance. Et parce que son rêve, c’est de « rendre les outils gratuitement en ligne, et accessibles sur une base de données en 3D, pour que les gens puissent les consulter et éventuellement les imprimer en 3D. C’est pas bien vu, comme plan d’affaires, ça », sourit-elle encore. D’ici là ? « Quand la pandémie va être finie, je vais aller mouler différentes formes d’excision et d’intersexuation. » Elle estime que ses outils seront assez variés quand elle atteindra la quarantaine de modèles — elle en a une vingtaine actuellement.
Un reportage de Catherine Lalonde et Matt Joycey paru dans le Devoir le 2 juin 2021
Magaly, chercheuse en éducation sexuelle à la tête de SEX-ED +, crée des outils pédagogiques à manipuler et des contenus d’éducation à la sexualité en 3D, en espérant briser les tabous entourant la sexualité et l’identité de genre. Voyez-la détailler son travail dans notre capsule Identité.
Le billet L’école des sexes en 3D- Le Devoir apparaît en premier sur SEX-ED +.
Comment rendre l’éducation à la sexualité accessible et représentative de la diversité de corps qui existent? Magaly, à la tête de SEX-ED +, espère briser les tabous autour de la sexualité et l’anatomie génitale avec ses outils pédagogiques.
En raison de cours d’éducation sexuelle incomplets et d’une culture populaire très stéréotypée, des initiatives et des contenus voient le jour pour briser les tabous et apprendre aux jeunes que la sexualité n’est pas juste une source de stress, de violences ou de maladies. C’est aussi de l’érotisme, du désir, une découverte de soi et du plaisir. Dernier d’une série de trois textes.
« Si tu cherches des pénis et des vulves en 3D pour les utiliser en classe à des fins pédagogiques ou pour un cabinet d’urologue, par exemple, tu trouves rien. Des dildos, oui. Des photos et des films pornos, en masse. Mais des organes génitaux réalistes, t’en trouves pas pantoute. » Celle qui parle ainsi, c’est Magaly Pirotte, chercheuse indépendante en éducation sexuelle.
Fondatrice et femme à tout faire du projet Sex-Ed+, Magaly Pirotte estime qu’il est impossible de « faire une éducation sexuelle qui tienne compte des corps réels et de l’identité de chacun » si personne ne peut voir, tabous obligent, des sexes comme ceux de Monsieur-Madame-Tout-le-Monde. Des sexes comme son sexe à soi — un peu croche, ou un peu trop ci, pas assez ça, et finalement juste tout à fait normal…
Photo: Matt Jocey Le Devoir
Pour Magaly Pirotte, fondatrice de «Sex-Ed+», il est impossible de «faire une éducation sexuelle si personne ne peut voir, tabous obligent, des sexes».
« J’étais tannée que ça manque, ces outils-là. Je me suis dit que si personne ne le faisait, moi j’allais le faire. » Faire quoi ? Des moulages en silicone, grandeurs et apparences réelles, d’organes génitaux de vrais humains, reproduits en couleurs vives — bleus, jaunes, mauves. « J’ai moulé des personnes cisgenres, non binaires, trans, circoncises ou pas, après opération d’affirmation de genre, avant et après la prise de testostérone, des femmes avant et après l’accouchement — sur la vulve, tu vois aucune différence… » Et des pénis, chacun bandé et relâché. Assez de diversité pour voir de tous yeux toutes les formes possibles.
Montréal comme Silicon ValleyMagaly Pirotte est une des seules au monde à faire ce qu’elle fait. « C’est parti de ma table de cuisine, et maintenant je poste des vulves partout dans le monde. » Elle en rigole, même si on sent que son projet lui tient profondément à cœur. « J’ai commencé en 2017, après [que la Française] Odile Fillod eut sorti son clitoris modélisé en 3D. Le clito, poursuit Mme Pirotte, avec la forme qu’il a, quand il est en plastique, il casse facilement. Je passais plein de temps quand je travaillais en éducation sexuelle à montrer aux gens comment il s’insère dans le corps, et j’arrêtais pas de le briser. » Celle qui vient d’une famille de constructeurs a donc « taponné sur la table de la cuisine » pour résoudre cette fragilité.
La solution ? Le silicone. « Je fais mes outils en couleurs vives, répète la chercheuse. Ça annule tout biais raciste sur les couleurs de peau. Et ça aide la gêne à disparaître. Tu as cet objet hyper réaliste sous les yeux, dans un contexte qui n’est ni sexuel ni pervers, et soudain tu peux poser des questions. Ça aide le dialogue normal, ce dialogue qu’on devrait avoir sur les sexualités. » La manipulation, décomplexée, aide également la compréhension 3D, l’apprentissage, et permet aux non-voyants d’avoir des outils d’éducation sexuelle.
Je fais mes outils en couleurs vives. Ça annule tout biais raciste sur les couleurs de peau. Et ça aide la gêne à disparaître.
— Magaly Pirotte
Le premier modèle que Mme Pirotte a conçu, c’est cette vulve transparente dans laquelle s’insère un clitoris coloré. En voyant ainsi en superposition, on comprend d’emblée la position de cet organe du plaisir dont seulement 1/10e est visible, en général. « J’ai conçu cet outil pour les personnes qui travaillent en reconstruction génitale post-excision. » Longtemps meilleur vendeur de la boutique, la vulve est maintenant déclassée par le « kit en braille » (cinq vulves, dont celle avec le clitoris amovible, et deux pénis, un circoncis, l’autre pas).
Un discours détourné du plaisirFaudrait-il faire entrer des sexes à l’école pour mieux les enseigner, mieux les apprendre ? « Quand on regarde les recherches récentes faites auprès des jeunes, ce qu’ils ont besoin de savoir, c’est s’ils sont normaux, si leurs réponses sexuelles sont normales, et comment donner et prendre du plaisir. Ils veulent savoir de manière hyper concrète comment entrer en relation avec soi et avec l’autre : et c’est ce qu’on leur donne le moins parce qu’on leur parle seulement d’anatomie et de reproduction », rappelle l’entrepreneure.
Comme les autres spécialistes consultés pour cette série, Magaly Pirotte estime que le discours de l’éducation sexuelle reste trop détourné du plaisir. « On a beau essayer de changer la façon dont on enseigne, le matériel physique qu’on a pour faire l’éducation sexuelle reste des planches anatomiques de système reproducteur : des trompes de Fallope, un utérus. Ça oriente la discussion sur la reproduction et la pénétration. Ça laisse de côté le plaisir, la diversité des types de relations sexuelles qui existent et les corps et anatomies dans leur diversité. Alors que la majorité des raisons pour lesquelles on a des relations sexuelles, c’est par désir et par plaisir. Et ça, on n’en parle pas à l’école. »
Dons d’organeLe processus de recherche de modèles et de moulage de Magaly Pirotte est bien arrêté, et basé sur le consentement. « Je signe un contrat avec mes modèles : je m’engage à respecter la confidentialité et à garantir que les outils ne seront pas utilisés dans un contexte autre qu’éducatif ou médical. Toutes les demandes de ventes, je les approuve. Là, je vais refuser une vente à quelqu’un qui fait du développement de jouets sexuels parce que les modèles n’ont pas donné leur consentement pour cette utilisation. »
Les volontaires doivent arriver au jour J rasés : les moulages sont si précis qu’on « voit les pores de peau, et si on laisse les poils, on ne verra rien d’autre… » Mme Pirotte leur explique comment faire l’application d’alginate, « cette matière que les dentistes utilisent pour les empreintes de mâchoire », et vient vérifier le tout une fois qu’une grosse couche est appliquée. « Je ne vois pas les modèles nus », précise-t-elle. Pour les pénis en érection, ce sont les partenaires ou les conjoints qui relaient Mme Pirotte, pendant les cinq minutes nécessaires à la prise de l’alginate. « On fait ça deux ou trois fois, et en une heure tout est fini. Ça me donne mon négatif, avec lequel je vais faire ensuite mon moule positif, en plâtre. »
Après ? « Ça me prend des semaines à développer un moule, trouver la bonne forme. Tu vas me voir traîner au Dollarama ou au Canadian Tire pendant des heures. Je fais plein d’essais, avec des Tupperwares, des œufs de dinosaures, etc. Les vulves, maintenant, je les coule dans des œufs de Pâque du Dollarama : c’est un ovale parfait, qui se réplique bien. » Un moule peut servir une trentaine de fois avant de devoir être refait.
Son entreprise, elle la mène entièrement seule et échappe à tout financement, aussi par désir d’indépendance. Et parce que son rêve, c’est de « rendre les outils gratuitement en ligne, et accessibles sur une base de données en 3D, pour que les gens puissent les consulter et éventuellement les imprimer en 3D. C’est pas bien vu, comme plan d’affaires, ça », sourit-elle encore. D’ici là ? « Quand la pandémie va être finie, je vais aller mouler différentes formes d’excision et d’intersexuation. » Elle estime que ses outils seront assez variés quand elle atteindra la quarantaine de modèles — elle en a une vingtaine actuellement.
Un reportage de Catherine Lalonde et Matt Joycey paru dans le Devoir le 2 juin 2021
Magaly, chercheuse en éducation sexuelle à la tête de SEX-ED +, crée des outils pédagogiques à manipuler et des contenus d’éducation à la sexualité en 3D, en espérant briser les tabous entourant la sexualité et l’identité de genre. Voyez-la détailler son travail dans notre capsule Identité.
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Les shows webcam, où amateur·rice·s et professionnel·le·s se confondent, peuvent parfois sembler intimidants. Aujourd’hui, je vous propose de faire le point ensemble sur le concept, les possibilités et les bonnes pratiques pour profiter au maximum de ce que les cam-girls (ou -boys ou -personnes, bien sûr) ont à nous offrir !
Hello boobies pic.twitter.com/OOppdModT1
— foxy_c (18+) OF top 2,5% (@foxyy_cam) May 17, 2021
Je m’appelle Foxy, et je suis camgirl depuis maintenant près de 7 ans. Cela m’a laissé le temps d’écumer plusieurs plateformes, de rencontrer des tas de collègues et de faire couler des litres de… hum fluides séminaux, disons. Je vous livre mon expertise sur ce monde aux codes pas toujours évidents et où on peut vite se perdre (et même en devenir accro !). Dans ce premier article de Cam #101, nous allons lever le voile sur le principe des webcam shows en freemium, vous deviendrez un expert du token et ferez une première impression du tonnerre à vos nouveaux·elles ami·es du cul.
Parlons peu, parlons bien, la cam, qu’est-ce que c’est ?Tout d’abord, le concept. Pour que show il y ait, il faut trois ingrédients : une personne, chez elle ou dans un studio, derrière son ordinateur et sa webcam, qui effectue une prestation en ligne pour, principalement, gagner de l’argent ; un site internet qui héberge cette diffusion, la fait apparaître sur ses pages et pourvoit l’infrastructure (les serveurs, le support client, moyens de paiement…) ; des viewers qui regardent la diffusion de cette personne, et la tipent. De votre côté, les viewers, vous arrivez sur un site de webcam (il en existe des dizaines, de l’interface la plus rétro à la plus moderne, à vous de choisir ce que vous préférez !), une des vignettes attire votre œil libidineux, vous cliquez dessus et vous vous retrouvez en face d’une charmante créature plus ou moins déshabillée.
Camgirl en plein travailLa room de chaque modèle se présente ainsi : un écran avec l’image retransmise par la webcam, et une fenêtre de chat à côté. Sur la plupart des sites, vous trouverez un goal et un tip menu. Ce dernier correspond à tout ce que le·la modèle consent à faire devant vous, et à quel tarif. C’est vraiment comme une carte au restaurant !
Le goal correspond, quant à lui, la plupart du temps à une action plus conséquente débloquée à partir d’un montant à atteindre, par exemple rester nu·e toute la suite du show. Chaque tip envoyé au·à la modèle augmente la cagnotte vers ce but. Ainsi, chacun·e peut participer en fonction de ses moyens pour faire avancer le show. C’est un peu le kolkhoze du cul, quoi. Une fois le goal atteint, le modèle peut vous en proposer un autre ou décider de s’arrêter là. Certains modèles ne mettent d’ailleurs pas de goal, mais seulement un tip menu à disposition. C’est au bon vouloir de chacun·e !
Une fois dans la jungle des rooms, vous aurez besoin d’un peu de vocabulaire pour vous en sortir :
Tip : action de donner des tokens à un·e modèle. Peut se décliner en verbe : tipper, ou en nom : un tip. Exemple : « Bien sûr que je veux bien te montrer mes seins, contre un tip de 50 tokens ! – Magnifique, je vais donc vous tipper, jeune demoiselle. »
Token : (ou jeton en français) monnaie virtuelle à acheter sur le site de webcam, pour remplir votre portefeuille sur ledit site, donc vous permettre de tipper le·la modèle.
Viewer : utilisateur du site – vous, quoi.
PV : PriVé, ou show privé. C’est un moment en tête-à-tête avec le·la modèle, ou seul·e vous pouvez le·la voir et l’entendre. Exemple : « Faites-vous des pv, jeune homme ? »
PM/MP : Personnal Message ou Message Privé. C’est une fenêtre de chat privé avec le·la modèle. Certains sites proposent des abonnements pour pouvoir en ouvrir de vous-même, sinon, il faut demander gentiment au·à la modèle (qui peut les faire payer)
Flash : action de montrer une partie de son corps (seins, fesses…) pendant quelques secondes/minutes.
Cam2cam : se dit d’un show privé oà vous pouvez également activer votre webcam, permettant ainsi au·à la modèle de vous voir également.
Room : ou salon, page du site sur laquelle apparaît la diffusion du·de la modèle
Vous voilà donc arrivé sur une room qui vous plaît, et je vous sens perdu. On vous a promis du cul gratuit, partout sur le site ou les réseaux, et voilà qu’on vous demande de payer pour voir un peu de peau ?! Eh oui, vous avez découvert le freemium ! Le freemium est une politique tarifaire qui combine gratuité et premium. Concrètement, pour les shows webcam, cela veut dire que vous pouvez regarder le·la modèle gratuitement, mais que si vous voulez voir quelque chose de plus épicé, il faudra mettre la main au portefeuille (ou attendre que les autres le fassent). Ainsi, les modèles sont connecté·e·s, discutent ou teasent le viewer, jusqu’à ce que les tips arrivent et que le show devienne ainsi plus sexy.
Mon premier showLors de votre tout premier show, juste après votre inscription, vous êtes ce qu’on appelle dans le jargon « un gris ». Non, pas comme Gandalf, ce nom vient en fait de Chaturbate (un célèbre site de webcam shows), qui classe les utilisateurs avec un code couleur selon le nombre de tokens dépensés. Ainsi, un gris est un viewer qui n’a encore jamais acheté de tokens. Je vais vous guider pour faire bonne impression dès vos premiers mots sur le tchat du modèle qui vous plaît !
Tout d’abord, pourquoi parler ? Pourquoi ne pas simplement être un viewer de l’ombre, une main dans le pantalon ? Parce que ce qui fait toute la beauté de la cam, c’est l’interaction ! Personnellement, c’est ce que je préfère, et quand mon tchat est mort, je m’ennuie grandement. Alors en arrivant, comme dans la vie, dites bonjour ! Vous êtes face à un autre être humain, qui mérite autant de respect que vous, prenez donc le temps de saluer la personne qui va vous aider à passer une bonne soirée.
Moi j’ai tipé, et vous ?Souvent le modèle a mis en place quelques règles, qui sont énoncées dans le tchat quand vous y arrivez (eh oui, il faut lire ça aussi, misère) ou notées sur son profil. Prenez le temps d’en prendre connaissance et de lire les informations sur ledit profil. Ca vous évitera de gonfler le·la modèle en étant le 12e de la soirée à demander “t’as kel age bb ?”
Vous pouvez ensuite prendre part à la conversation, comme vous le feriez naturellement dans la vraie vie. Arrêtons-nous un instant sur ce qui pourrait vous arriver si vous ne respectez pas les règles de la room :
mute : vous ne pouvez plus écrire sur le tchat
kick : on vous sort de la room (mais vous pouvez y retourner). C’est un coup de semonce, tenez-vous à carreau.
ban : vous êtes banni, et ne pouvez plus accéder au show. Fini de se rincer l’œil :(
À noter : comme le·la modèle n’a pas forcément envie d’avoir les mains sur son clavier tout le temps (c’est plus sympa de les avoir dans sa culotte), il·elle peut se faire aider de modérateurs : viewers choisis par le·la modèle pour veiller au bon fonctionnement du tchat, ils ont certains pouvoirs, comme de mute ou bannir les utilisateurs. Il peut également enjoindre les viewers à tipper, et rappeler les règles de conduite.
Les tokens, la monnaie virtuelle de la fesseVous vous souvenez quand on a parlé du freemium ? Eh bien si vous ne possédez pas de tokens, je vous invite à ne RIEN demander. Même pas juste rapidement, juste pour vous, même si c’est votre anniversaire… Ça sera très mal pris, tout comme de négocier les prix. Ou encore de demander un aperçu. En général ce que vous voyez à l’écran vous donne déjà une bonne idée de ce que vous allez avoir, non? Et la règle d’or, c’est d’abord le tip, ensuite l’action. N’essayez même pas, d’autant plus que la plupart des sites permettent au modèle de voir si vous avez des tokens ou pas…
« Combien pour la sucette ? »D’ailleurs, comme vous êtes un gars·une fille bien, vous voulez bien sûr participer au bon déroulement du show, et vous dirigez vers l’onglet « acheter des tokens/jetons » du site choisi. En général en haut et BIEN visible, vous ne devriez pas vous perdre. Les jetons sont vendus par packs, allant d’une dizaine à plusieurs centaines d’euros. Il y en a pour toutes les bourses (hihi) ! Plus vous achetez un gros pack, et plus le prix du token baisse, cela peut vraiment valoir le coup de prendre un pack un peu plus cher, quitte à le garder longtemps ! Vous vous étonnerez peut-être de voir que le prix d’un token varie souvent d’un site à l’autre… Le token n’a pas une valeur indexée, elle dépend de chaque site, et est directement reliée au prix que perçoit le·la modèle pour 1 token.
Un exemple : sur Cam4, le pack de 50 tokens vous revient à 10€, tandis que sur Chaturbate, le pack de 100 tokens vous reviendra au même prix. Arnaque ? Que nenni, c’est simplement que sur Cam4, le valeur d’un jeton est le double de celle de Chaturbate ! Les modèles adaptent donc leurs prix en conséquence.
Vos jetons (virtuels) fraîchement acquis en poche, vous vous demandez maintenant comment bien les dépenser. Je vais donc vous parler un peu plus des modèles : ce sont des indépendant·e·s, le plus souvent auto-entrepreneurs. Ils donnent donc de leur temps, exclusivement, ou en plus d’un autre boulot, pour vous sur des sites de webcam. Il faut également savoir que les sites ne rémunèrent pas les modèles autrement qu’avec les tokens. Ce sont donc uniquement vos dons qui font vivre la personne que vous admirez actuellement ! Du coup, si personne ne tippe, eh bien… le·la modèle ne gagne rien du tout. C’est la dure loi du métier !
Sachez également que le prix auquel vous payez votre token n’est pas le prix versé au·à la modèle : le site prend (et c’est normal puisqu’il paye toute l’infrastructure, et se charge de ramener du trafic) une commission sur le prix de chaque token. En moyenne, celle-ci est de 50%, mais encore une fois cela peut varier selon les sites. Ainsi, si vous payez votre pack de 100 tokens 10$, et que vous le tippez intégralement à un·e modèle, il·elle gagnera environ 5$.
J’entends parfois, lors de mes shows, des viewers se plaindre que les actions sont trop chères : je vais donc vous détailler ce que gagne un·e modèle sur le prix d’un flash à 100 tokens sur chaturbate. Un tip de 100 tokens représente 5$ pour le modèle. Il faut ensuite le convertir en euros : restent 4€. Défalquez ensuite les cotisations sociales liées à l’auto-entreprise en profession libérale (environ 25%) : reste 3€. Comptez ensuite des frais de transfert bancaire facturés par le site (de 1 à 5$ en moyenne à chaque transfert, ndlr) ainsi que des frais de change facturés selon les banques (une quinzaine d’euros par virement en moyenne, ndlr).
Est-ce que vous vous déshabilleriez, en montrant votre visage, devant des centaines de gens, en prenant le risque que cette image reste sur internet, pour 3 € ? Voilà.
On peut tiper mille fois mille pers… non. La liste noire des sujets à éviterPour terminer, voici quelques sujets que je vous conseille d’éviter si vous ne connaissez pas le·la modèle, car ils risquent de vous valoir au mieux une remarque cinglante, au pire un ban.
Canalisez-vous.Les infos perso : le nom, la localisation géographique, le numéro de téléphone… si nous utilisons un pseudo et ne précisons pas où nous vivons, c’est justement pour garder ces informations pour nous, dans le but de nous protéger.
Le statut marital : marié·e, en couple libre, célibataire, cela ne vous changera rien, puisque le site de webcam n’est PAS un site de rencontre. Si vous cherchez du contact humain, vous n’êtes pas au bon endroit.
Dans le même esprit que le point précédent, même si la personne fait du “réel” (comprendre : des rencontres tarifées), je ne connais personne qui vous répondra “oui” sur un tchat si vous y posez la question. Et par pitié n’insistez pas en proposant “un gros billet” – c’est malaisant pour tout le monde, Jean-Grégoire.
Parler de votre chibre. Je n’ai jamais croisé autant d’hommes avec une sarbacane de « 25cm de long qui n’attend que toi, ma chérie » que dans ma room. Et franchement, ce n’est pas comme si j’allais éteindre ma webcam pour sauter dans le train pour retrouver la personne accrochée à ce chibre. Donc évitez.
Parler d’autres modèles, sauf s’il·elle les cite en premier. Ça peut être pris comme de la promotion et vous risquez un ban instantané.
Raconter ce que vous faites, ou ce que vous aimeriez faire au modèle. On se doute bien que vous ne faites pas du tricot en nous regardant. Et si tout le monde se met à expliquer ce qu’il aimerait toucher/lécher/bifler, ça devient le bordel sur le tchat. Réservez ça pour les shows privés.
Insulter le modèle. Bon, j’ose espérer que si vous êtes là, je n’ai pas besoin de vous le préciser, mais sait-on jamais… tout le monde n’aime pas être traité de petit vide-couille vicieux dès le premier message, sachez-le.
Enfin, même si vous en avez envie, évitez les surnoms. « Bébé », « ma chérie », « mon amour »… Je ne connais personne qui aime être appelé·e de la sorte par un illustre inconnu. Si vous voulez envoyer un message plus personnalisé, utilisez le pseudo du modèle, tout simplement, ou un surnom qu’il·elle a explicitement autorisé.
Et voilà, vous êtes prêt·e pour assurer pendant votre premier show webcam ! Soyez courtois, et si vous le pouvez, tippez, même un tout petit peu, pour montrer votre appréciation. N’hésitez pas à dire au modèle si c’est la première fois que vous vous offrez des tokens, c’est un très beau compliment ;)
Profitez bien, et on se retrouve très bientôt pour la suite de notre cours sur les shows webcam !
Ouest-France | Publié le 31/05/2021 Pour cette 3e édition du prix Liberté, des lycées d’Argentan et de Caen ont associé leurs savoir-faire pour réaliser une œuvre commune, qui a été dévoilée ce lundi 31 mai 2021. Elle sera remise à la lauréate en septembre, lors du forum mondial Normandie pour la paix. Bertrand Deniaud, vice-président de […]
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J’ai lu le guide Masturbation de Lucile Bellan qui, sous l’apparence d’un livre érotique, invite à une pratique plus libérée et libératrice de la masturbation féminine. En finir avec le “masturbation gap” Ce livre s’adresse aux femmes, toutes les femmes, qu’elles vivent leur sexualité seules ou en couple, hétéro ou homo. L’objectif étant de réduire […]
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Les participants convergeront vers la place de la République, via le 19ème arrondissement, mais sans chars ni podium en raison du contexte sanitaire actuel.
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A l’occasion de la sortie du film « Candaulisme mon amour » de Clémence O ce samedi sur Canal +, signée Cosmo Livetiti, Union a réservé sa semaine au candaulisme. Cette pratique qui s’appuie sur l’excitation de regarder son ou sa partenaire faire l’amour avec une ou plusieurs personnes (ou être la personne observée) en fait fantasmer plus d’un et suscite de nombreuses interrogations.
Les plaisirs retirés par le candaulisme peuvent être délicieux mais il faut savoir que cette pratique libertine n’est pas faite pour tout le monde. Si vous hésitez à sauter sauter le pas, Union a préparé un petit test rien que pour vous ! Le candaulisme, c’est fait pour vous ? Faites le test pour le savoir !
Le candaulsime est-il fait pour vous ? 1) Vous aimez ou aimeriez voir deux personnes faire l’amourA. C’est un de mes fantasmes. (20 points)
B. J’adorerais, je l’ai déjà proposé à mon.ma partenaire. (30 points)
C. Pas du tout, cela ne fait pas parti de mes envies sexuelles. (10 points)
2) En couple, vous avez tendance à être jaloux.seA. Pas du tout, je ne serais d’ailleurs pas contre un couple ouvert. (30 points)
B. Plutôt oui, je n’aime pas que l’on s’approche de mon.ma partenaire. (10 points)
C. Pas vraiment, je fais...Lire la suite sur Union
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«Je pense que l’on se déshabille toujours un peu avec nonchalance. Moi, je sais que parfois je n’ai pas le temps, j’ai envie maintenant, la curiosité de découvrir mon partenaire l’emporte sur ma propre érotisation. Je pense qu’on oublie que prendre le temps, or cela peut vraiment apporter une nouvelle dimension à la sexualité, plus on fait durer, plus c’est bon.
« Pour les hommes, le mot « lingerie » peut être effrayant, synonyme d’homoérotisme, la plupart des hétérosexuels ne se sentent pas concernés, voire ont peur de paraître efféminés dans un slip transparent, avec des voilages ou simplement travaillé. Ils n’ont pas le réflexe de se mettre en avant. Ils vont se limiter à un boxer noir en coton, ça reste minimaliste, il n’y a pas de démarche érotique en terme de sous-vêtement. Et c’est bien dommage car les femmes sont aussi attirées par le plaisir des yeux !»
3) Eteindre la lumière« Les complexes sont très clairement à laisser en dehors de la chambre à coucher ! Tous les corps peuvent être désirables, et ce qui les rend sexy, c’est avant tout la confiance en soi. S’il y a quelques complexes, la lingerie peut aider à se sentir plus en confiance, en attirant l’œil sur les atouts. Mais cela dépend des personnes. Le principal est de se sentir bien dans sa peau, d’aimer regarder son corps, avant de laisser son partenaire le regarder aussi. »
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Depuis trois ans, je vis seule et surtout je ne fais plus l’amour. Je rencontre parfois des hommes, mais nos relations restent malheureusement éphémères. Il m’arrive de céder à leurs avances, ce qui est parfois agréable, mais seulement le temps d’une heure ou d’une soirée. J’ai l’impression que les hommes que je rencontre ne veulent pas s’engager car aucun d’eux ne reprend contact avec moi. Pourquoi ? Je rêve pourtant d’une relation solide et durable. Cette situation me désespère car j’adore faire l’amour.
Je me sens d’ailleurs au mieux de ma forme sexuelle, mais personne n’en profite. Pourtant, ma vraie nature est d’être amoureuse, de faire l’amour le plus souvent possible, d’être fantaisiste… Il est vrai que je sors peu et que j’ai tendance à me refermer sur moi-même, mais je suis terriblement décue par le comportement des hommes. À ce rythme-là , je crois que je vais devenir dingue. Je vous en prie, donnez-moi des conseils. Que puis-je faire ? Mon cas est-il isolé ? Dois-je employer les grands moyens ?
Comment sortir de l’abstinence ? Notre sexologue répond :Ce que vous exprimez est particulièrement intéressant car vous faites nettement le distinguo entre « faire l’amour » et avoir des relations sexuelles passagères avec un homme de rencontre qui n’éveillera qu’un désir éphémère – désir qui disparait sitôt qu’il est satisfait. C’est un type de réaction assez féminin.
On peut supposer que les hommes diraient qu’ils ont « fait l’amour » avec vous. De...Lire la suite sur Union
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Vous avez appelé votre petite maman ? Parce qu’aujourd’hui… C’est la fête des mères ! Alors bon, je vous propose de célébrer nos mamounettes d’une autre manière qu’en envoyant un bouquet de fleurs ou en offrant un énième parfum Chanel. (D’ailleurs, oubliez Numéro 5, offrez l’une des eaux Chance, succès garanti.) Aujourd’hui, on se rappelle la beauté des mamans, de leur sex appeal rassurant. On a le souvenir doux d’émois adolescents en voyant la mère de notre pote bronzer au bord de la piscine top less, ou cette femme vêtue élégamment à la table d’un restaurant, qui réajuste discrètement ses bas sous sa robe.
Alena Croft est coincée dans son pantalon. Qu’à cela ne tienne, il faut le déchirer, Scott Nails s’en charge et tant qu’on y est… Une petite levrette sur le borde de la baignoire ne fait jamais de mal ! Mais pour éviter un tour de rein, il vaut mieux se la donner dans un lit. Ah, ils pensent au confort avant tout Brazzers, y a pas à dire.
Quand vous avez besoin d’une bonne recette de soupe, c’est vers votre maman ou votre belle-maman que vous vous tournez. Pour le cul, c’est pareil. Raegan Foxx livre ses petits secrets de famille à Johnny The Kid, prenez des notes !
MYLF, c’est le studio de production que vous devez connaître si vous aimez les MILF. Mais je ne vous apprends rien. Alors que le potentiel sexuel des gants Mappa, là ça vous en bouche un coin. Pour vous le prouver, voici Penny Barber dans le rôle de femme de ménage.
Maggie Green est visiblement très émoustillée par les ébats de son beau-fils et de sa jolie copine Arietta Adams. Les deux deviennent vite complice et monte un plan à trois très surprenant. Des histoires de placard et de haut de bikini aguicheur. À voir chez Adult Time.
Et parce que les mamies sont aussi des mamans… Un peu de Charla Hathaway dans sa grande série Tales of Sex Magic & Healing, juste une grande plume toute douce qui remonte sa jambe. Ça suffit à tout dire de la sensualité qui peut se cacher plus haut.
Image en une : Arietta Adamas et Maggie Green pour Mommy’s Boy
Une fois sous la douche et déjà mouillée, je me rends compte qu'il me manque un élastique pour ma tignasse. Notre chambre est en face des douches. Je l'appelle, lui demande de m'apporter un élastique...
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Ils ont été attaqués par une bande de mineurs, parce qu'ils se tenaient la main. L'un d'eux a été frappé à la tête avec une bouteille de verre.
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Six agressions en moins d'une journée, dont deux couples d'hommes tabassés « sans intervention des témoins ! »
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Candaulisme : Le candaulisme s’appuierait sur l’excitation de regarder son ou sa partenaire faire l’amour avec une ou plusieurs personnes. D’autres candaulistes éprouveraient, quant à eux, du désir dans le simple fait de savoir la relation extra-conjugale, et non de la voir.
Exhibitionnisme : Le plaisir de l’exhibition se décline à plusieurs sauces : en se montrant nu, en se masturbant, en faisant l’amour devant les autres ou derrière une webcam. L’excitation se provoque à travers ces regards admiratifs, plein de désir.
Voyeurisme : Cette pratique va de pair avec l’exhibitionnisme. Les voyeurs prennent plaisir à voir le spectacle qui s’offre devant leurs yeux. Une source d’excitation proche de celle du candaulisme…mais à différencier !
Des plaisirs différentsBeaucoup de gens ont du mal à faire la différence entre ces deux termes et pourtant… Dans son ouvrage, Osez le candaulisme, Eve de Candaulie parle de différences notables :
« Tous les candaulistes sont voyeurs mais tous les voyeurs ne seront pas forcement candaulistes. »
Elle explique tous les mécanismes mentaux qui entrent en jeu dans ce type de plaisir.
C’est un peu l’idée que reprend Patrick qui forme avec sa femme un couple libertin et candauliste :
« Chez le voyeur, c’est un jeu entre son œil et sa queue, si j’ose dire. Il suffit d’imaginer un homme en train de se masturber en regardant un film X. Là, c’est un voyeur.
Chez le candauliste, c’est un jeu entre son œil et son cerveau. Même s’il peut être très excité physiquement de voir sa femme avec un autre, le cérébral est essentiel dans ce type de relations qui restent assez complexes. »Lire la suite sur Union Cet article Candaulisme et voyeurisme, quelle différence ? est apparu en premier sur Union.
Si le mot-valise a pu être détourné dans d’autres contextes, il qualifie surtout la floppée de films à petits budgets réalisés dans les années 60 aux Etats-Unis qui présentaient une nudité « gratuit e » et des scènes sexuelles non explicites.
Tout commence grâce à The Garden of Eden (1955), un film série B sur le nudisme qui rencontre un accueil bienveillant de la critique. En 1957, la cour d’appel de New York met fin à la censure en constant que la naturisme ne présentait pas d’obscénité manifeste.
Cette décision de justice permettra à de nombreux producteurs avec des moyens limités de présenter d’autres nanars, liés de près ou de loin au naturisme, appelé les « nudies ». Pour Jean-Pierre Bouyxou, auteur de l’encyclopédie du nu au cinéma « les nudies étaient des comédies maboules et cheap dont chaque séquence devait, sous n’importe quel prétexte – ou mieux encore, sans prétexte du tout – comporter une ou plusieurs femmes à poil. » Nude on the Moonest considéré comme un classique du genre.
L’arrivée des films pornographiques, dans les années 70, redessinera les lignes de la législation concernant la nudité sur grand écran.
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Âgée de 35 ans, j’ai une vie sexuelle riche et épanouie. Je me sens très bien dans ma peau et j’ai la chance de connaître des orgasmes de qualité. C’est d’ailleurs l’objet de ma question. J’ai en effet pu constater qu’au fil des années, mes orgasmes étaient toujours différents, plus ou moins violents, selon le partenaire et les circonstances. J’en viens donc à me demander s’il est possible de savoir si l’on a déjà connu « l’orgasme maximal ». Malgré des jouissances énormes, je me demande toujours si je ne peux pas aller plus haut encore. En résumé, existe-t-il une limite à la jouissance ? Je pense que ma question vaudra aussi pour les hommes.
Vous posez là une question particulièrement intéressante. Comment en effet évaluer la qualité et le degré de la jouissance ? Peut-on envisager que celle-ci soit sans limite ?
Certes, le plaisir et l’orgasme se développent progressivement entre le début des expériences sexuelles et l’époque de la maturité sexuelle qui, chez les femmes, se situe aux environs de 35/40 ans. C’est souvent vers cet âge que nombre d’entre elles déclarent avoir connu leur premier véritable orgasme vaginal, qu’elles décrivent comme un « super orgasme ».
Sans oublier les femmes fontaine qui, elles, semblent avoir atteint le sommet des sommets ! Il est donc probable que vous puissiez encore progresser, tout en sachant que vous avez toutes les chances d’être en ce moment au zénith de votre sensualité. Profitez-en !
Cela dit, la course à l’orgasme et au « toujours plus » ne fait pas forcément bon ménage avec la satisfaction et l’épanouissement sexuel. A trop en vouloir, ou à en vouloir encore plus, on en vient à oublier ce que l’on a déjà !
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Quand on parle de sexualité, nous ne sommes pas toujours libre de dire nos envies...Et il est temps que cela cesse ! Pour lever les tabous, quatre lectrices ont pris la plume pour nous confier leurs fantasmes « inavouables ».
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Les règles restent encore en 2021 un facteur d’exclusion sociale du fait de leur invisibilisation et de leur caractère stigmatisant. Même si, de plus en plus de voix de femmes prennent en main le sujet pour le rendre moins tabou, mieux informer et surtout cesser le sentiment de honte des règles, ce n’est pas encore […]
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C’est une « première historique » selon l’avocat de la victime et les militantes lesbiennes : la cour d’assises de Paris a condamné un homme pour « viol en raison de l’orientation sexuelle » sur une femme homosexuelle.
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Le magazine, déjà poursuivi à plusieurs reprises pour des propos racistes notamment, a publié ce 27 mai un numéro intitulé « Le délire transgenre », avec en sous-titre « Comment les lobbies instrumentalisent le changement de sexe ».
L’article Plainte contre Valeurs Actuelles pour injure transphobe est apparu en premier sur Association STOP HOMOPHOBIE | Information - Prévention - Aide aux victimes.
Le magazine, déjà poursuivi à plusieurs reprises pour des propos racistes notamment, a publié ce 27 mai un numéro intitulé « Le délire transgenre », avec en sous-titre « Comment les lobbies instrumentalisent le changement de sexe ».
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Je vous écris car je suis dans une situation très délicate. Avec mon copain, tout allait bien jusqu’au jour où je lui ai annoncé que j’étais enceinte. Mon test de grossesse est positif. Il n’a rien voulu savoir et il m’a plaquée sur le champ. Aujourd’hui, je désire avorter mais je redoute de passer sur le billard et j’aimerais savoir s’il existe une méthode par médicament. Certaines amies m’en ont parlé mais je ne sais pas si cela marche et à qui il faut s’adresser. Je précise que je vis toujours chez mes parents et que je suis financièrement dépendante d’eux.
Dans un premier temps, il vous faut tout de suite aller voir un gynécologue ou, mieux encore, appeler un centre de planning familial, la ligne Écoute Sexualité Contraception Avortement au 0 800 803 803-nord de la France ou 0 800 105 105-sud de la France [appel gratuit depuis un poste fixe] ou un centre d’orthogénie.
Il est préférable de ne pas attendre car les rendez-vous ne sont pas donnés le jour même et il existe un délai à respecter pour les IVG (interruptions volontaires de grossesse) Elles sont autorisées jusqu’à 12 semaines de grossesse, c’est-à-dire, 14 semaines depuis les dernières règles. De plus, les délais d’attente dans les hôpitaux peuvent être très longs, ce qui ne facilite pas une démarche déjà contraignante, et tous les établissements hospitaliers ou cliniques n’acceptent pas forcément de pratiquer des IVG.
La méthode par comprimés (les dernières règles doivent dater de moins de 49 jours) consiste effectivement à suivre un traitement qui provoque un arrêt de la grossesse. À l’avenir, faites attention car, si vous êtes enceinte sans l’avoir...Lire la suite sur Union
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Tout passe sans fin entre nous
pourtant rien ne sépare
ni l'océan ni la magie des mots
ni même une lame de fond
Difficile de répondre de façon tranchée à cette question, et surtout, sans savoir si l’on pose cette question pour la personne qui se déshabille ou pour celle qui la regarde.
Pour les naturistes, par exemple, la nudité est avant tout un moyen de se reconnecter à la nature, on peut la pratiquer en famille, sans aucune notion de désir. La nudité a également été un outil politique, les hippies l’utilisaient pour lutter contre le conformisme, les femen, pour faire avancer les causes qui leur tenaient à cœur, et plus récemment, la « World Naked BikeRide »(course de cyclistes nus) permettait d’alerter sur notre consommation de pétrole. Employée pour déranger ou amuser, la nudité revêt alors une portée bien plus grande que celle d’exciter son partenaire…
La culture sur notre rapport à la pudeur joue aussi un rôle très fort lorsqu’il s’agit de sexualiser, ou non, la nudité ! Au Japon par exemple, la nudité en public est tout à fait naturelle dans les onsens, les bains chauds accessibles dans les zones thermales. Un pays qui reste cependant très pudique sur d’autres sujets : une marque d’affection dans la rue, comme un baiser, sera très mal vu.
En France, la nudité et son caractère sexuel est inscrite dans notre héritage judéo-chrétien. Pour Marc Lemonier, auteur de « Petites histoires de la nudité » (édition Jourdains) :
« Adam et Eve, à l’âge de leur pureté originelle, étaient nus. Se déshabiller...Lire la suite sur Union Cet article Dossier : Nudité et érotisme est apparu en premier sur Union.
Les plantes bandent. Paysages et peaux se colorent. Les sèves suintent. Chants des oiseaux et caresses du vent se mêlent aux odeurs suaves… C’est le printemps et nous sommes vivants ! Comme le mois de mai est dédié à la masturbation, nous cueillons du sexe de saison. Au-delà de la tendance festive du Springbreak, il s’agit ici de célébrer l’ambiance pornographique de la floraison. La culture porno est empreinte de botanique et d’écologie. Voici donc un florilège de fantasmes à fleurs de peau.
« Beekake » ou la pollinisation porno des angiospermesLes fleurs sont les sexes des plantes dites angiospermes. Le pollen est du foutre floral. Lors de la pollinisation, toute baise est donc un threesome interespèce ! Plus précisément, le philosophe Baptiste Morizot nous rappelle que « les pollinisateurs font, littéralement, ce que nous appelons, candides, le ‘printemps’, […] c’est leur action bourdonnante, invisible et planétaire, qui appelle chaque année au monde, à la sortie de l’hiver, les fleurs, les fruits, les dons de la terre. » Le printemps est donc créé par la plus grande partouze de l’histoire du vivant. Morizot ajoute : « Les pollinisateurs, abeilles, bourdons, oiseaux […] fabriquent cette saison dans ce qu’elle a de vivant. Sans eux, […] vous n’auriez aucun effet de la fécondation croisée qui fonde le cycle de vie des angiospermes. » Cette ambiance pornographique propre au printemps nous inspire depuis la nuit des temps. Oh oui, botanique-moi plus fort !
Parmi les innombrables histoires sexuelles printanières, celle des abeilles butinant les fleurs est incontournable. En lançant en avril 2019, avec l’agence BETC, la campagne de communication « Beesexual », Pornhub rendait hommage au rôle primordial de ces pollinisatrices. La division philanthropique de Mindgeek, Pornhub Cares a ainsi financé le lancement de la chaine BeeSexual pour la protection des abeilles. Dans ce projet, Pornhub a collaboré avec les associations Operation Honey Bee et le Center for Honeybee Research à qui sont reversées les dons générés par les vues des vidéos.
Pornhub promeut la sauvegarde des petites pollinisatrices en parodiant de brèves vidéos d’abeilles butinant des angiospermes. Du porno comique et écolo, avec les voix de pornstars hétéros, gays et transgenres. Ces vidéos revisitent, en accéléré, des scénarios fantasmatiques classiques. On retrouve aussi Abella Danger et Kira Noir dans une vidéo plus pédagogique. Voilà qui donne l’eau à la bouche et du miel entre les cuisses ! Le néologisme « beekake » (bukkake apicole) vient du titre d’une des vidéos Pornhub, mais le mot nous ramène encore plus loin dans la culture pop…
D’autres pornstars se joignirent au mouvement, n’hésitant pas à se mettre en scène avec les abeilles, au milieu des fleurs. C’est notamment le cas de Loserlexxx dévoilant sa vulve aux butineuses de passage. On appréciera particulièrement le choix des sous-vêtements assortis aux fleurs l’environnant. Ces ambiances printanières, par leurs couleurs ou leurs odeurs, ont inspiré et excité de nombreux couples. Le « beekake » interespèce est particulièrement communicatif : ça donne envie ! Ce n’est pas le couple devoutdevour qui dira le contraire.
Parmi leurs vidéos de baise au milieu des fleurs, on peut trouver une pépite printanière. Entourés de tiges turgescentes, le couple se meut d’abord doucement, au gré du vent. Une langue lèche une fleur, plus humide que les autres. Les pépiements des oiseaux, enthousiastes, semblent redoubler. Puis le bruissement de la brise baise la bite bourgeonnante. En plein cunni, moustiques et moucherons piquent les cous et les culs. Gazouillis et chants aviaires se mêlent aux gémissements solaires. Elle se répand sur la terre. Puis elle s’y étend et il lui baise la bouche avec amour. Pour encore plus de soleil éblouissant et de fleurs éclaboussantes, succombons à cette splendeur presque picturale.
Pluies printanières, botanique et flornicationVous l’avez remarqué : mai est un mois particulièrement pluvieux. Instable. Ces ondées passagères, parfois orageuses, sont à l’image de nos orgasmes. D’ailleurs, dans la Chine ancienne, la baise s’appelait le jeu « des Nuages et de la Pluie » (Yun Yu 云雨). Partage des fluides sexuels. La pornographie est parfois dite « Temple du Printemps » (Chun Gong 春宫). Les Courtisanes étaient des « Fleurs de Saule » (Hua Tao 花柳) et la jouissance pouvait simplement se dire « Fleur et Abeille » (Xiang Mi 香蜜). Le plus célèbre des romans pornos chinois, le Jīn Píng Méi se traduit littéralement par Fleurs de Prunier en fiole d’or. Dans son Histoire de l’éjaculation féminine, Fontaines, Stéphanie Haerdle en cite un passage explicite : « […] Ximen imitait avec zèle le papillon bigarré qui plonge lascivement dans les tendres profondeurs d’un calice parfumé. Cette nuit-là, les amants réconciliés se délectèrent de l’ondée que les nuages déversaient copieusement sur eux. » (Traduction de Jean-Pierre Porret). Ici, la pluie venant des nuages (Yun) désigne bien évidemment le squirt !
Dans Fontaines, Stéphanie Haerdle explique que ce roman porno (comme d’autres auparavant) s’inspire de descriptions détaillées et explicites de l’éjaculation féminine datant de plus de deux millénaires (traduites par Rudolf Pfister). Aussi appelée « eau de la fleur de lune » ou « jus de pêche », cette pluie printanière viendrait de la stimulation du fruit du mûrier à papier : image de la fameuse « zone G » ou « prostate féminine » (déjà abondamment évoquée dans les manuels médiévaux chinois). Ce savoir ancestral, aussi prisé dans le bouddhisme tantrique qu’au sein du Kunyaza rwandais, popularisé dans le porno mainstream des années 2000 (notamment grâce à Flower Tucci et Cytherea), est désormais démocratisé. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’on retrouve des corps qui giclent au milieu de plantes suintantes, comme devoutdevour (vu plus haut) ou Silky et Velvet (EroticxXxPress). Le couple italien, comme des poissons dans l’eau, font du printemps leur élément.
Dans leur vidéo Our Field Day, Silky entame un petit strip au milieu des pissenlits. Les ombres des arbres en fleurs sur son corps dénudé jouent avec nos désirs. Velvet la rejoint pour lui titiller, frénétiquement, la zone G, de ses doigts butineurs. Silky se contorsionne, se tord de plaisir, s’accroche à Velvet, jusqu’à ce que son flux de joie, ondée printanière, vienne arroser les plantes. Mon cœur oscille entre ses gémissements, ses gorges profondes et ses magnifiques chaussettes ! Mais avec ce soleil qui commence à chauffer, n’oubliez pas de vous hydrater ! Emoji Wink. Dans leur film Spring Blossoms, Silky se fait « surprendre » par un jogger alors qu’elle admirait les fleurs… Rapidement, elle abandonne les corolles roses pour quelque chose de plus turgescent. Fellation, facefucking sous les pêchers en fleurs (symbolisant l’amour depuis plusieurs millénaires, en Chine) et puis, allez …à quatre pattes dans les herbes hautes ! Peu après, c’est une pluie de foutre qui viendra dégouliner sur ses fesses.
Vex Ashley lance, à la fin de l’été 2017, son projet artistique « Flornicating » dont l’acmé est la vidéo expérimentale Human Botany. L’idée centrale consiste à filmer les corps humains comme des plantes. Cette composition botanique mêlant des gros plans d’humains à la flore et aux pollinisateurs transcrit à merveille le tissu sexuel du vivant. C’est une étude précise de la matière pornographique propre au printemps. Ce film de Four Chambers fait ainsi ressortir les textures et les ambiances mais en les décontextualisant. Au sein de ces somptueux paysages visqueux, ça branle et dégouline de partout. C’est l’image du fond sauvage (inconscient) inhérent à nos fantasmes floraux. La fameuse flornication. De cette densité printanière aux fascinantes efflorescences jailliront, comme des fruits, des visages.
Voir cette publication sur InstagramChamps indécents, troncs érigés et faciales fleuries
Certaines plantes ressentent les vibrations émises par les pollinisateurs et détectent leurs fréquences spécifiques. Pour y répondre, elles augmentent, temporairement mais dès les minutes suivantes, la concentration en sucre du nectar de leurs fleurs pour attirer les insectes. Nous agissons aussi ainsi ! Nos sexes détectent les parties les plus fantasmatiques des autres corps (ou objets) et augmentent, tant en taille qu’en nectar ! Par exemple, une vulve gonfle et suinte à l’abord d’un bon vibro ; une bite s’érige, grossit et gicle à l’approche d’un beau visage. Ou inversement… C’est peut-être pour ça que Bonnie et Alex aiment tant le printemps. Ici, au milieu d’un parterre de fleurs, le rythme est tranquille comme un jour férié. Les tétons de Bonnie s’érigent tels les arbres de la forêt. Et ce merveilleux cunni joint la mélodie des gémissements au chant des oiseaux environnants. Puis les rôles s’inversent. Le reste ressemble à la chevauchée fantastique d’une abeille sur un pistil.
Les visages sont les fruits du printemps. Olga Sunrise l’a bien compris. Dans une ambiance très colorée, sa bouche sirupeuse engloutit une bite bien juteuse. Les oiseaux en gazouillent d’excitation ! Le contraste des yeux verts d’Olga (avec l’ensemble rose de son visage) est aussi spectaculaire que celui des feuilles avec les fleurs violettes. Elle lui pompe le nectar jusqu’à ce qu’il lui dégouline sur les joues. On imagine aisément cette sève sucrée comme du sureau… En termes de faciales fleuries, Olga et son mec vont encore plus loin dans cette vidéo : cette fois-ci, les nuances de blanc sont à l’honneur… Les fleurs, la capuche du hoodie, la salive et le sperme… à la fin, la pluie de pétales vient harmonieusement se mêler aux gouttes de foutre. Tant et si bien que ça bourdonne fort autour de son visage dégoulinant.
Au printemps, on oscille entre reliquat hivernal et incartade estivale. Ainsi, lorsque le soleil irradie nos peaux, on se croit déjà en été… Comme ce jour-là, au bord du lac. Rapidement, les pépiements sont assourdis par le brouhaha des oies qui cancanent. Un tintamarre rythmé par les bruits mouillés de succion passionnée. Soudain, les oiseaux retiennent leur souffle, subjugués par les fleurs de foutre jaillissant sur le visage illuminé de Tiffie. Mais, parfois, l’après-midi printanière ne se passe pas exactement comme prévu… Petite fellation dans les champs, au milieu des gazouillis et des pissenlits. Un classique. Sauf qu’il y a d’autres promeneur·se·s humains. Se faire surprendre par un bourdon, ça passe. Par un passant, pas forcément…
Autre événement typique du printemps (quoique) : nourrir un oiseau, tranquillement, et une autre bouche, plus humaine, vient picorer à son tour. Mais pas au même endroit. Voici Nerdy Faery et Nerdy Gangsta. Pour être au plus près des plantes et se ressourcer, on peut aussi aller en forêt. Molly Kelt y délivre une fellation baveuse absolument sensationnelle. Bulle de salive au soleil. Avant de se lancer dans un threesome interespèce : prise par derrière (son chéri) et par devant (un arbre). Les rayons solaires lui caressent le corps et les branches de celui contre qui elle s’appuie lui titillent les seins. Branlette espagnole pour la branche ! Le tronc d’arbre érigé sous les doigts écartés de Molly doit ressentir le plaisir du couple humain… Silky, pour sa part, arrose autant les troncs que les doigts, avec son jus d’amour. Mais, déjà, le printemps a laissé place à l’été.
Cet article est la preuve que le langage des fleurs est du dirty talk ! Au cours de notre cueillette printanière, nous avons rencontré des pollinisateur·ice·s partouzeur·se·s et des pluies de plaisir. Nous avons ainsi effleuré l’histoire fantasmatique du printemps… en vous proposant la fine fleur du porno indépendant.
Lors de votre prochaine promenade, pensez à arroser les plantes !