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Nous réagissons avec fureur à l'application initiée par le Ministère des droits des femmes, nous nous énervons en lisant " "il faut sourire un peu, être avenante, mais pas trop, pour ne pas envoyer le signal qu'on peut être une proie facile".
Je réagis avec colère en admettant que j'ai intégré une partie de ces règles, en admettant que si je ne m'y conforme pas, je serais en effet une cible. J'ai cru naïvement au début de ma vie professionnelle, qu'on pouvait se comportement exactement pareil qu'on soit un homme ou une femme. J'ai cru qu'on pouvait rire aux blagues de cul. J'ai cru que c'était pareil un homme et une femme.
Je ne souris jamais aux hommes inconnus dans l'espace public ; du moins pas de sourire franc, joyeux. Je suis parfaitement polie et aimable mais je ne souris pas. Samedi j'étais de merveilleuse humeur et j'ai souri à l'homme chargé de mettre nos sacs en consigne le temps qu'on fasse nos courses. Que m'avait-il pris ? Je le sais pourtant JE LE SAIS. Il m'a évidemment suivi dans les rayons, évidemment draguée parce qu'il était clair pour lui qu'une femme qui sourit est une femme qui drague. J'ai du lui hurler de me foutre la paix, suis évidemment passée pour une folle et ma journée a été durablement gâchée.
J'en ai parlé à une femme qui m'a dit, d'un air d'évidence "ah mais tu lui as souri". Elle ne justifiait pas qu'il m'ait harcelée non, juste on était dans l'ordre de l'évidence ; sourire à un homme lui laisse entendre que tu es disponible et la disponibilité d'une femme implique qu'un homme cherche à ce qu'elle ne le soit plus . C'est une règle occidentale implicite, non dite, qui va vous faire hurler : ou plutôt plein de femmes vont dire qu'en effet elles contrôlent leurs attitudes dans la rue et leurs expressions faciales et plein d'hommes vont nous traiter de paranoïaques dégénérées qui prennent les hommes pour des violeurs.
Le hashtag #safedanslarue s'il a permis de montrer les peurs des femmes a aussi permis selon moi de montrer le contrôle exercé sur le corps de femmes. Les femmes contrôlent leur corps, leurs gestes, leurs attitudes, leurs mouvements parce qu'elles ont peur.
Et que j'ai l'air affairé. Et que j'ai l'air de savoir où je vais. Et que je passe par telle rue et pas telle rue. Et que je croise les jambes. Et que je fasse attention à ne surtout pas effleurer mon voisin de transport. Et que je vérifie si mes boutons de chemise ne se sont pas ouverts. Et que je vérifie si ma jupe n'est pas relevée. Et que je fasse un demi-sourire à la fois poli mais pas trop gai, ce sourire qui sera toujours trop ou pas assez, un peu comme les femmes qui sont toujours trop femmes et pas assez hommes.
Je me souviens de ces femmes qui me décrivaient leurs tactiques dans le métro ; les fesses collées contre la porte, le grand sac collé devant soi ainsi on est sûre ou quasi de ne se faire peloter ni les seins, ni les fesses, ni la vulve.
Ces lieux masculins où tu vas, en te blindant d'emblée mentalement parce que tu sais que les remarques salaces vont fuser. Tu cherches tout le long du trajet la bonne attitude à adopter (indice ; il n'y en a pas). Et tu finiras immanquablement par te culpabiliser soit de n’avoir pas réagi, soit de t'être énervée.
Il n'est jamais possible de lâcher prise en fait. Le comportement d'une femme victime de sexisme est toujours étudié afin de voir si elle ne l'a pas un peu cherché. La plupart des commentaires autour de l'affaire de viol présumé à la BRI ne portent pas sur le respect de la présomption d'innocence non. Ils disent qu'une femme qui va dans un bar seule cherche les emmerdements. Ils disent qu'une femme qui parle avec des hommes cherche les emmerdements. Ils disent qu'une femme qui part avec 4 hommes méritent le viol.
Des femmes violées ou agressées sexuellement comme Katy Perry ou Iggy Azalea voient leur comportement étudier à la loupe comme si quoi que ce soit pouvait justifier un viol. Et on entend ce genre de choses tous les jours, mois après mois, années après des années depuis notre naissance.
D'un côté on nous dit que le viol est la pire chose qui peut nous arriver et de l'autre on nous dit que cela n'arrive qu'aux mauvaises filles. Quand cela nous arrive, on se rend compte qu'on n'est jamais la bonne victime de viol. Alors on se blinde, on se carapace, on tente d'adopter des comportements de survie pour avoir la paix. La paix dans l'espace public, la paix au bureau, la paix dans la vie privée.
"Or on ne prend publiquement que ce qui vous appartient ; même les kleptomanes les plus débridés se cachent pour tenter de saisir ce qui n'est pas à eux. Pour les femmes, c'est inutile de se cacher. Elles sont un bien commun, et si la vérité est dans le vin, la bouche des enfants et celle des fous, cette vérité-là nous est clairement dite bien souvent. La publicité même de cette mainmise, le fait qu'elle revête aux yeux de beaucoup, et en tous cas des hommes dans leur ensemble, un tel caractère de «naturel», de quasi «allant-de-soi», est une de ces expressions quotidiennes et violentes de la matérialité de l'appropriation de la classe des femmes par la classe des hommes. Car le vol, l'escroquerie, le détournement se cachent, et pour approprier des hommes mâles il faut une guerre. Pas pour les hommes femelles, c'est-à-dire les femmes..."
Cette application du MMDF fait mal car elle semble s'être résignée au fait que les femmes doivent céder et doivent contrôler leurs attitudes, leurs mouvements, leurs paroles. Je sais fort bien qu'en lisant ce texte, nombre d'entre vous me traiteront d'hystérique et parce que je suis une femme bien disciplinée je me relirais, scrutant chaque mot un peu fort, me culpabilisant d'être traitée de manière sexiste, me demandant ce que j'ai fait pour être traitée d'hystérique. Je jouerais le jeu. Je tenterais de contrôler ma parole et mes mouvements pour être respectée ; cela ne marchera pas, cela sera ma faute.
C'est toujours drôle de penser que les femmes aiment à voir du sexisme partout. selon les dires de certains nous passerions notre temps, à nous imaginer du sexisme, voire des viols. C'est bien mal connaitre la construction du genre et de la féminité. Subir du sexisme nous fait quasi immanquablement nous demander ce qu'on a mal fait, nous fait nous culpabiliser. Alors en attendant, on tente de comprendre des règles implicites et non dites pour ne pas être des victimes de sexisme. On ne sait pas forcément ce qu'il faut faire alors on s'adapte. On sait qu'il y aurait une bonne attitude, ici d'un pays merveilleux qui empêcherait qu'on soit victime de sexisme ; alors on la cherche. On cherche le bon mot, la bonne formule. Ne pas paraître excitante, ne pas paraître sexy, ne pas paraître énervée. On intègre et applique des règles patriarcales, on y cède car les conséquences à résister sont dramatiques.
Je cède - parfois - je ne consens pas.
Je parle chez Loubia connection : "Episode n°3 : Trouver sa place dans le féminisme quand on est un homme"
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J’ai découvert l’initiation du plaisir de la prostate notamment par l’intermédiaire de votre site et du fameux Traité d’Aneros que j’ai lu,lu et relu. J’ai aussi lu des témoignages et vu des vidéos qui me paraissaient surréalistes et surjouées. Je précise que je suis hétéro et que ma femme est à des années lumières de […]
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Vu sur De mai à juillet 2014 dans la collection e-ros
Après la sortie de deux eBooks en ce mois d’avril, Tulle doré de Roman K. et Le Chant du couple de François Chabert, voici les sorties envisagées : - en mai, ce sera le troisième et dernier tome de Sexagésime de Ian Cecil. En l’occurrence, l’eBook s’intitule Sexagésime 3, Ultimes Manuscrits. Des maris trompés, des […]
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Vu sur Une beauté suffocante, Gaspard de la Noche
J’ai quelque part (chez mes parents je crois car je suis loin d’avoir tous mes livres chez moi) le volume d’Aloysius Bertrand. Gaspard de la Noche est un pseudonyme qui a de la gueule… Ce Gaspard de la Nuit là, pas celui d’A. Bertrand, donc, écrit des nouvelles érotiques, dont Une beauté suffocante qui vient […]
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Non, cette silhouette juchée sur un char de la Gay Pride de Tokyo, ce dimanche, n’est pas une drag queen: c’est l’épouse du chef du Gouvernement japonais, le conservateur Shinzo Abe. Akie Abe a fait une apparition surprise lors du défilé, qui a réuni 3000 participants dans le quartier de Shibuya. La «première dame» a posté sur Facebook une photo où elle arbore un badge arc-en-ciel.
L’apparition d’une femme de Premier ministre lors du défilé gay n’est pas banal dans une société japonaise plutôt prude, et qui n’accorde aucune reconnaissance formelle aux personnes LGBT. «Je veux aider à construire une société où chacun pourra vivre une vie heureuse et enrichissante sans être confronté à la discrimination», a écrit Akie Abe. Connue pour son indépendance d’esprit, l’héritière de 51 ans s’est engagée dans la lutte contre le VIH. Elle siège à une commission de l’Onusida, rappelle le site britannique GayStarNews.
Vu sur Tulle doré, Roman K.
Roman K. m’avait fait parvenir deux romans. Vous avez pu lire le premier, publié en novembre dernier, Les Trips insulaires de Carline. Le deuxième est encore dans mes dossiers. Car c’est un tout autre texte, écrit par la suite, qui a été publié il y a quelques jours dans la collection e-ros & ceteri. Tulle […]
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Lagos, ©AFP du 25 avril 2014 : La sortie de Half of a Yellow Sun, de Biyi Bandela, un film sur la guerre du Biafra, épisode tragique de l'histoire du Nigeria, prévue vendredi 25 avril dernier dans tous les cinémas du pays, a été repoussée au 2 mai par le comité de censure nigérian. Le film, adapté du best-seller éponyme de la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, raconte le destin de deux sœurs au Nigeria entre 1960, année de l'indépendance, et 1970, à la fin de la guerre du Biafra - région du Sud-Est du Nigeria - qui a fait plus d'un million de morts en trois ans, dont une grande partie à cause de la famine. Selon un communiqué publié sur le site internet du film, la sortie du film au Nigeria a été repoussée à cause de "délais dans l'obtention du certificat du comité nigérian de la censure des films et de la vidéo" (NFVCB). Son porte-parole, Caesar Kagho, a évoqué des questions relatives à la réglementation, en précisant toutefois que le film n'est pas officiellement interdit. Filmhouse Cinemas, la société en charge de la distribution du film au Nigeria, a rencontré le comité de censure vendredi afin de tenter de débloquer la situation, a expliqué son directeur, Kene Mkparu. Tourné dans le Sud-Est du Nigeria, Half of a Yellow Sun affiche un casting prestigieux, avec notamment l'acteur britannique d'origine nigériane Chiwetel Ejiofor, nommé aux Oscars pour sa performance dans le film 12 years a Slave. - un sujet sensible. Plus de quatre décennies plus tard, la guerre du Biafra reste un sujet sensible au Nigeria. Half of a Yellow Sun, projeté au festival de Toronto l'année dernière en première mondiale, est déjà sorti en Grande-Bretagne, interdit aux moins de 15 ans et doit sortir prochainement aux États-Unis interdit aux mineurs de 17 ans non accompagnés.
Aussi bizarre que cela puisse paraitre mon boulot dans le monde vanille me plait autant que j’en arrive à le détester. Pourquoi il me plait, parce qu’il est varié. je ne fais pas la même chose d’un client à l’autre. Tantôt je suis au RH, je fais les payes, les déclarations sociales, fiscales. Tantôt je fais la comptabilité. Tantôt je m’occupe du recrutement des assistantes. je m’occupe des formations des salariés, je recherche des fournisseurs en champagne. je m’occupe des démarches administratives. je fais des stats et encore des stats. je suis au recouvrement et à la facturation. Bref les jours passent et ne se ressemblent pas. Mais ce boulot est très prenant. Voir trop prenant. je commence à 8h et je fini souvent à 19h voir 20h alors que je ne fais pas de pause déjeuner. Certes je ne travaille plus les week-end mais mes semaines sont très occupées. Et quand je rentre enfin, il y a Les Anges Déchues, le site, les commandes, la production, la compta et le blog. Autant dire que les journées je ne les vois pas passer et Monsieur non plu. Parfois je voudrai ne m’occuper que des Anges Déchues. Mais voila, ma société de conseil paye mes factures, toutes Nnos factures. C’est celle qui Nnous permets de vivre. Alors il est impossible de s’en passer. Et contrairement à quand j’étais plus jeune, je suis plus prudente. Mais combien de personnes vivent du BDSM en France ? la plupart des organisateurs de soirées, en tout cas tout ceux que je connais ne gagnent pas leur vie avec ça. Ils essayent de rentrer dans leur frais, ce sont des passionnés. Après certains diront que les produits sont vendu cher en magasin mais souvent la différence se trouve dans la qualité du produit. Il y a collier et collier. et c’est pareil pour tous les produits. Monsieur est moi réfléchissons de plus en plus à comment tout concilier. Mais ce n’est pas évident. Chaque machine que N/nous avons besoin doit être payé en cash. Les banques refusent de N/nous faire des crédits pour Les Anges Déchues. Et je ne peux pas justifier l’achat du machine à coudre la fourrure pour mon activité de conseil. je dois bien séparer les deux activités.
Tous les articles traitant du sexe avec ou après un cancer du sein chez la femme ne parlent que d’une chose : des efforts que doit faire ladite femme pour lutter contre la baisse de sa libido, voire son absentéisme récurrent, la sécheresse vaginale induite par une ménopause, la chimiothérapie, la radiothérapie, la mauvaise image d’elle-même, sa sexytude... la liste est sans fin. Les conseils de la presse féminine et des forums sont souvent consternants.
Les cancéreuses, on les connaît, elles sont près de 50 000 par an à être diagnostiquées en France. Mais quid de leur...
First up: I’m celebrating the recent release of my self-published guide to not getting hacked, making safe online profiles, outwitting stalkers and getting revenge porn out of your life – The Smart Girl’s Guide to Privacy ($6.49). I’ve been nonstop about the book, so I want to thank everyone for their support by making Fetish Sex: A Complete Guide free all day today ($0.00, Saturday April 26). Enjoy!
This Kink Your Kindle roundup of new sex ebooks offers the newest in high-quality erotic and pornographic fiction, as well as the best in sex-positive sex ed new releases. I’ve also included a few recent books by me you might have missed.
With the exception of the nonfiction titles, every selection in this post contains explicit sex, ranging from romantic trysts with hardcore sex to character-driven, thoughtful – but very nasty – porn. The stories surprise and intrigue, the characters are realistic and compelling, the sex is believable and ridiculously hot (and graphic), and the authors are quite talented. It’s an impressive selection.
NONFICTION
FICTION
Previous Kink Your Kindle book lists:
Voici le récit de l’achat et des premiers jours d’utilisation de la cage de chasteté (la CB 6000 Small) de mon soumis. Ecrit conjointement avec lui, son texte est en noir, mes remarques sont en violet. Cela faisait un petit moment que j’avais envie d’une cage de chasteté et je m’étais donc renseigné sur les […]
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Le témoignage repris par Rue89, « Chloé sugar baby : l’amour n’est pas ma priorité pour l’instant », m’a doucement fait rigoler. Mais un peu jaune quand même.
Je fais comme Chloé, je suis une « sugar baby » pour payer mes études. Mais sa façon de romancer la chose m’a gênée.
(Elle parle « des hommes quadragénaires » et plus. Les quadras ne sont pas la majorité, c’est souvent 45 ans et au-dessus, mais à la limite on s’en fout, c’est un détail.)
Ce qui me choque le plus, c’est quand elle dit : « On est payées pour les accompagner à des diners », ce qui est vrai, mais ce qu’elle oublie de...
Qui l’eut cru? Alors que la science avance à grands pas, il y a des terrains où elle ne s’aventure pas. Un tabou persiste de nos jours sur le sexe féminin. Et il n’y a pas que la recherche qui le boude: ses représentations dans l’art comme ailleurs sont rares, et cela dure depuis l’Antiquité. «Regardez les statues de femmes romaines, elles n’ont… rien», s’exclame le sexologue français Jean-Claude Piquard, qui s’est sérieusement penché sur la question. Nous l’avons rencontré à Montpellier, ville française où il tient une consultation. S’étonnant d’entendre peu parler de clitoris durant ses études de sexologie, il découvre que dans les congrès de la branche qu’il fréquente, c’est kif-kif, il n’y en a que pour le pénis, et les rapports hétéro.
Après avoir épluché des livres de médecine des siècles passés, il a la surprise de constater que le clitoris était mieux connu au XVIIe qu’au milieu du XXe siècle. Le savoir sur le sujet a donc reculé, un comble! «C’est seulement dans les années 2000 (!) qu’on redécouvre l’anatomie du clitoris, avec ses deux grands piliers sous les petites lèvres, et les bulbes vestibulaires qui entourent l’entrée du vagin. Certaines connaissances ont été volontairement occultées. On peut dès lors parler d’obscurantisme», insiste-t-il. Il résume ses recherches dans La fabuleuse histoire du clitoris, un livre bien documenté paru chez l’éditeur gay-friendly H&O.
Mépris de l’outil
De quand date ce mépris scientifique pour le clitoris? «Lorsqu’il a été reconnu comme n’ayant aucun rôle dans la procréation, il est descendu aux enfers!» Avant, les savants pensaient que l’orgasme féminin était indispensable pour engendrer un bébé, car les semences masculines et féminines devaient se mêler… Malheureusement pour les femmes, lorsque cette théorie que l’on doit à Hippocrate est abandonnée au XIXe, leur clitoris n’intéresse plus personne. Les religieux (en particulier les protestants) prônent dès lors un seul acte: la pénétration, dans un désir nataliste.
Selon Piquard, la période noire du plaisir féminin reste plus proche de nous: ce sont les années 60. «La sexualité s’est effondrée sur la seule pénétration. Il n’y avait plus de caresses!» Les relents de cette époque influencent encore la société d’aujourd’hui – même si les pratiques sexuelles évoluent heureusement plus rapidement que la science. Au cinéma, les préliminaires sont très rarement évoqués par exemple! Dans le livre, une étude menée dans une école secondaire française révèle que… la moitié des jeunes filles de 13 ans interrogées affirment ne pas avoir de clitoris! Taboue, même l’existence de cet organe leur est dissimulée, selon l’auteur.
Et scientifiquement, y-a-t-il encore des choses à découvrir sur l’organe à orgasmes des femmes? «Oui, car on ne sait presque rien sur lui! Il y a aussi beaucoup de choses cachées derrière des positions plus idéologiques que scientifiques», affirme Jean-Claude Piquard. «La théorie de l’orgasme vaginal de Freud en est un exemple. Elle n’est basée sur aucune preuve, mais reste régulièrement citée!» Le sexologue précise que l’orgasme féminin est probablement essentiellement clitoridien, car il est impossible que la pénétration stimule les corps internes du clitoris, qui ne sont pas innervés… Or la vieille théorie de Freud a le bon goût de redonner une position prestigieuse à l’homme, qui donne du plaisir avec son sexe. Les mystères du plaisir féminin ne sont pas près d’être percés!
A l’écoute du coeurJean-Claude Piquard lance une enquête autour du plaisir, avec la participation de volontaires (et peu de moyens!). Le but: mesurer son rythme cardiaque durant un orgasme, grâce à un cardiofréquencemètre. Si vous voulez y prendre part et avez un tel appareil sous la main, rendez-vous sur www.piquard.eu.
La démission de Brendan Eich continue de faire des vagues aux Etats-Unis. Il y a un peu plus de trois semaines, le patron de la Fondation Mozilla, un acteur important de la Sillicon Valley (notamment avec son navigateur Firefox), avait décidé de renoncer à son poste après la révélation de son soutien actif à la Prop 8, l’initiative des milieux ultraconservateurs contre le mariage homosexuel en Californie en 2008.
Si la désignation d’Eich avait causé une polémique, son départ en avait suscité une plus grande encore. Dans les milieux conservateurs, beaucoup y avaient vu la preuve de la puissance du mystérieux «lobby gay», capable de faire et de défaire les rois. En réaction, cette semaine, 58 personnalités LGBT américaines et leurs alliés ont signé une déclaration commune intitulée «Liberté de se marier, liberté de ne pas être pas d’accord». On y retrouve des professeurs, des journalistes, des activistes ou encore des politiciens. L’affaire Eich, selon eux, trahit «un tournant inquiétant vers l’intolérance et le puritanisme» de militants LGBT non nommés. Il existerait parmi eux «une volonté de punir, dit le texte, plutôt que de critiquer ou de persuader ceux qui ne sont pas d’accord avec eux.» Le manifeste se termine par un plaidoyer pour la liberté de conscience et d’expression, «moteur du mouvement gay, contre toute attente, il y a deux générations».
Hameçon
La déclaration «des 58» a été accueillie par une volée de bois vert sur le blog collectif gay Bilerico Project. John Becker y rappelle d’abord que la démission de Brendan Eich «fait revivre le mensonge selon lequel Eich aurait été dégommé par des activistes LGBT». Or c’est le personnel de Mozilla qui s’est mobilisé contre lui, souligne Becker. «Le droit de professer ses vues antigay ne protège pas des conséquences de ses croyances dans un marché libre, y compris la perte de confiance au sein de la communauté, conclut le bloggeur du Bilerico Project (…) Redéfinir la notion de tolérance pour y inclure l’affirmation de l’homophobie – voilà l’hameçon auquel les 58 signataires ont mordu, en avalant la ligne et la canne à pêche avec.»
Don’t get hacked. Make safe online profiles. Fight back against harassment. Learn how in The Smart Girl’s Guide to Privacy (also on iTunes).
La vie des pornographes est semée d’embûches ; mais au bout du chemin de ronces il y a la gloire. Belle Knox continue son petit bonhomme de chemin en surfant sur les haters, souriante et arrogante du haut de ses dix-huit ans, alors qu’Evan Stone se lance dans le stand-up et qu’Asa Akira sort une autobiographie. Nombreux sont ceux qui tentent de dérober un peu de cette félicité dûment acquise sans s’en donner la peine, sans souffrir l’épreuve, comme la rappeuse Mimi Faust et sa fausse sex tape. Seuls les vrais savent. Bonne lecture et bon week-end !
• Les utilisateurs américains de l’Android OS passent un sale quart d’heure : pour la première fois, un virus en provenance directe de Russie a traversé l’Atlantique pour venir infecter leurs smartphones. Ce trojan, baptisé FakeInst, s’est invité sur la terre des braves en se déguisant en porn app. Une fois installé, FakeInst envoie des SMS surtaxés en rafale et sème la zone dans les SMS de l’infecté. Attention les enfants, FakeInst est aussi actif en France.
• Expliquer à ses parents que l’on travaille dans la pornographie n’est pas une mince affaire. Pas besoin d’être acteur ou actrice pour susciter l’inquiétude de ses géniteurs ; un poste de rédacteur au Tag Parfait, par exemple, suffit largement à les inquiéter. Même en dehors du cadre familial, les réactions sont parfois franchement surprenantes. Calico Rudasil, qui parle de porno depuis plus de quinze ans, a beaucoup de choses surprenantes à raconter à ce sujet.
• Séisme dans le monde du porn : James Deen a « pété [son] putain de pied » en descendant ses escaliers. Dans un post de blog d’une intensité saisissante, il explique comment cette fracture de la cheville a changé sa vie. « Je me sens vulnérable et handicapé. [...] C’est très frustrant. » Malgré les difficultés, James reste positif : « Dieu merci, on peut très bien baiser sur un seul pied. » Quel homme.
• Qui est Mimi Faust ? Comme tout le monde, nous n’en n’avons pas la moindre idée. Une nouvelle rappeuse, on dirait. En tout cas, sa sex tape a battu tous les records en moins d’une semaine, détrônant même Kim Kardashian en haut du classement des sex tapes les plus piratées. Vivid, qui commercialise la vidéo, parle de 400 000$ de précommandes et menace de lancer des poursuites contre chaque pirate. On n’y croit pas une seule seconde.
• Asa Akira sort une autobiographie intitulée Insatiable, Vice l’a interviewée pour l’occasion. Le talent d’écriture de la nouvelle reine de l’anal aurait été repéré sur Twitter par un agent littéraire qui lui aurait immédiatement proposé de se lancer dans la rédaction d’un ouvrage complet. Il y a aussi des conseils pour réussir ses sodomies et une petite questions sur ses parents, obligatoire.
• Rolling Stone vient de publier un portrait de Belle Knox ; on y apprend que la plus inexpérimentée des porn stars a perdu sa virginité a seize ans, que sa famille lui a tourné le dos après une agression sexuelle et qu’elle se sent plus à l’aise à l’Exxxotica que sur le campus de Duke. Du haut de ses dix-huit ans, Belle Knox a très bien compris comment ça se passe et continue à faire maigrir les rageux comme un pimp obèse en Chevrolet rose.
• Adam Steinbaugh est un assistant de justice de trente et un ans qui a déclaré la guerre au Revenge Porn et à ses chantres, seul derrière son ordinateur. Jusqu’ici, il s’en sort plutôt bien. C’est lui qui a révélé l’identité des créateurs de YouGotPosted, par exemple. Les avocats et les juges chantent les louanges de ce croquemitaine des couards, qui a bien mérité l’article que lui consacre Forbes cette semaine.
• Le célèbre Evan Stone, l’acteur porno le plus cliché des années 90 mais aussi le plus drôle, a décidé d’utiliser son expérience de hardeur pour se lancer dans le comique de stand-up. La première représentation de Comedy Gang Bang a eu lieu hier dans le quartier de Tarzana, à Los Angeles. Le porno mène vraiment à tout.
• Que les oldeurs se déchaînent, nous n’en avons cure. Tim Barber a photographié Stoya pour Oyster Magazine. Un photographe de renom, une porn star radieuse et un magazine de connaisseurs : de quoi produire une bien belle série de clichés que vous pouvez admirer ici, dans le respect le silence, s’il vous plaît.
Fyre TV est un Netflix du porn, un site sur lequel le X se visionne en illimité pour un abonnement mensuel. La société Wreal fondée en 2008 à Miami diffuse les plus grands studios et a adapté sa technologie avec le temps. Aujourd’hui, on peut suivre par exemple toutes les sorties Evil Angel pour 8 dollars par mois (selon leur pub) sur n’importe quel support, y compris la télé grâce à la Fyre Boxxx.
Les petits gars de Floride coulaient des jours heureux à fournir en streaming les fappeurs de l’Internet légal. Ils étaient en biz avec les principaux studios, Wicked, Private, Vivid, Digital Playground, Evil Angel, Elegant Angel et même Marc Dorcel, soit 42 au total. Comme Tony Montana dans Scarface, ils se pensaient intouchables, à l’abri du besoin et des ennuis.
Mais un enfoiré de la côte ouest allait mettre du rififi dans la douce mélopée que leur jouait le Gulf Stream et son climat subtropical depuis des années. L’empêcheur de kiffer en rond se nomme Amazon. Début avril, il annonçait la sortie de sa box perso, celle que les Américains désireraient absolument pour mater en streaming tous les programmes conventionnels du divertissement contemporain, films, séries télé, dessins animés, etc. Cette boite de plastique reliée à internet s’appelait la Fire TV. À une lettre près, les consommateurs pourraient commander la mauvaise box.
La classe à Miami
Fort de leur ancienneté, de leur présence indiscutée sur le segment du streaming porn et avec un peu de courage, l’équipe d’avocats de Wreal vient de déposer une plainte auprès du tribunal pour concurrence déloyale et protéger leur nom, ainsi que leur site internet. D’autant qu’ils sont aussi propriétaires de firetv.com. Le service proposé par les deux sociétés est identique, de la vidéo en streaming ; l’utilisation de la marque FireTV par Amazon est clairement un passage en force.
Amazon pensait se poser là où il lui plaît, mais Wreal n’a pas l’air de vouloir se faire cuckolder sans se débattre. Face à la toute-puissance d’Amazon, on ne donne pas cher de leur peau, mais, qui sait, la justice américaine rendra peut-être un verdict en faveur du porn. À suivre.
Belle SF ne concerne pas les jolies filles adeptes d’Asimov et de K. Dick, il s’agit d’un magazine de San Francisco qui tente de retrouver l’âme perdue des premiers numéros de Playboy. En projet depuis décembre 2013, le couple David et Melissa Beaulieu a enfin réussi à réunir les fonds pour lancer leur trimestriel où des modèles nus cohabiteront avec les pages culture, art et opinion made in SF.
« Le but pour chaque numéro sera de collaborer largement avec les talents locaux pour produire un morceau d’art imprimé singulier et concret », nous raconte David dans une interview. On n’est pas loin du snob fog à la South Park, mais quand on nous parle de reproduire « l’esthétique naturelle des années 70″, on acquiesce et on relaie le message. D’autant qu’il serait question de sortir une version masculine, BeauSF avec des photos de messieurs tout nus.
Malheureusement, la campagne de crowdfunding n’a pas abouti, le but à atteindre de 5 000 dollars ne l’a pas été. Fi de BeauSF pour l’instant, BelleSF existe, il coûte 10 dollars et vous serez informés au mieux de ce qui se trame dans la baie californienne favorite des hipsters et des geeks de la Silicon Valley.
Dans les pages de BelleSF, quatre modèles se dévoilent (devant l’objectif de Second Life pour certains shoots), il y a Miki Hamano aux seins fabuleux, Rio Hayes, Samantha Leon et Amanda Jean.
A la question de savoir si les nouvelles technologies changent ou non quelque chose à la sexualité, vous trouverez des réponses plus ou moins documentées, mais très souvent tranchées, et carrément contradictoires – et ces réponses, vous les trouverez en nombre sur le Web car, contrairement à ce que certains voudraient croire, Internet est doué d’une réflexivité à faire pâlir tous les psychanalystes de la terre.
Janine Mossuz-Lavau et Jean-François Bayart ont défendu dans cette Matinale l’idée d’un changement, d’autres affirment de manière tout aussi convaincantes...
Vu sur Le Chant du couple, François Chabert
Vient d’être publié, cette semaine, un nouvel eBook dans la collection e-ros qui a pour titre Le Chant du couple. Il s’agit du premier titre en solo de François Chabert dont on a pu découvrir la plume dans deux collectifs : À mon amante, dans lequel il a écrit deux textes, et Attachements où il a […]
Cet article provient de Littérature érotique
Les samedi 3, 10, 17 et 24 mai, rendez-vous sur Arte pour l’une de ces séries documentaires dont la chaîne franco-allemande a le secret : Sex & Music. En quatre épisodes d’environ cinquante minutes, Sex & Music s’interrogera sur les liens qui unissent musique et sexualité – vous aviez deviné. Chacun des quatre épisodes répondra à une problématique différente, de l’émancipation de la femme à la question du genre, en passant par l’irruption des codes BDSM dans la culture populaire. Madonna, Lady Gaga, David Bowie ; l’objectif principal de la série est de cerner les rapports de causalité qui unissent musique et mœurs, culture et sexualité.
Tous les genres musicaux seront mis à l’honneur : le disco et le rock psychédélique ont favorisé l’émergence d’une sexualité décomplexée, le heavy metal et la pop moderne ont permis au BDSM de quitter son cocon marginal pour les grandes plaines du mainstream... Cependant, ces genres ont eux-même été conditionnés par une conjecture socioculturelle. Où est le produit, où est l’outil ? Un paquet de nœuds qu’Arte entend bien démêler. Entre étude comparative et réflexion sociologique, Sex & Music se veut audacieux – mettre Miley Cyrus, Janis Joplin et Courtney Love côte à côte ne va pas forcément plaire à tout le monde. Nous, on a hâte de voir ce que ça va donner.
Tous les épisodes de Sex & Music ne seront pas diffusés à la même heure, histoire d’arranger tout le monde :
Samedi 3 : De la pilule au sida, 23h05 ;
Samedi 10 : De dominées à dominantes, 22h45 ;
Samedi 17 : Des troubles dans le genre, 22h45 ;
Samedi 24 : Sex, douleur et rock’n’roll, 23h35.
Si l’humour est le sel de la vie, la parodie serait le sel de Guérande et l’info parodique le pétale le plus doux de la fleur des marais salants. The Onion, Le Gorafi connaissent un large succès, des sites singeant ces références pullulent sur la sphère internet, mais l’un d’eux tire son épingle du jeu : The Daily Flogger.
Le Martinet quotidien, s’il fallait le traduire, traite les nouvelles fraîches et insolites de la communauté BDSM. Évidemment, tout est faux. Lancé début avril, le site compte déjà pas mal d’articles et une chaîne Youtube encore trop peu visitée propose des vidéos aux effets assez cheap.
The Daily Flogger se veut informatif, comme tout bon journal. C’est ainsi que l’on apprend quelques étonnantes histoires. Énumérons quelques exemples significatifs :
Kitty White, la mascotte de Hello Kitty, serait dominatrice professionnelle dans un célèbre bar de Tokyo.
La communauté BDSM, forte de 20 000 membres, aurait élu le sploshing (se rouler dans des piscines de gélatine) comme le fétiche le plus stupide. Cette récompense est méritée, d’autant que la compétition fut rude. Les fétiches de « s’asseoir sur des ballons et de les exploser », les « coffee enemas » et le rasage de tête se trouvaient juste derrière.
L’industrie pornographique ne serait menacée ni par les torrents ni par les tubes, mais par Buzzfeed. Le témoignage édifiant d’une internaute fait réagir : « j’essaie de trouver du porn et de me masturber, mais je vois un lien “Les 10 trucs que vous ignorez au sujet des films de Harry Potter”, je clique et voilà, j’ai perdu 6 heures de ma vie sans m’en rendre compte ».
Une étude scientifique prouverait que les femmes adeptes de la fessée souffriraient du « big butt syndrome », leur cul augmenterait de volume. Une alternative douloureuse au squat.
The Daily Flogger donne aussi des bons conseils aux âmes tourmentées avec Annie Cumswallow, la Maïa Mazaurette en tenue de latex. Et Megan Kelly tient la rubrique vidéo « Doing it wrong », où on apprend le vrai sens du polyamour.
Une preuve que la communauté BDSM produit parmi les choses les plus intéressantes dans le monde du porno, même s’il s’agit d’humour dans le cas présent. A quand une association avec Kink pour tenter le porn BDSM parodique ?
C’est à un drôle de tango que se livre l’Institut national de la langue coréenne. La vénérable académie, qui met à jour le dictionnaire officiel de cette langue a modifié – pour la deuxième fois en 18 mois – la définition du mot «amour». Les 80 millions de locuteurs sont désormais priés d’utiliser «사랑» (sarang) pour désigner un «sentiment d’affection pour le sexe opposé» et, par extension, «pour des amis, des membres de la familles, des objets inanimés ou encore pour un pays». Bref, le mot s’applique à tout, sauf à une attraction entre deux personnes du même sexe.
Précisément: c’est là que le bât blesse. Saisie par un groupe d’étudiants en novembre 2012, l’académie avait admis que l’«amour» puisse désigner l’attraction vers «quelqu’un» – sans précision de genre. La définition avait alors créé un vaste mouvement de protestation, mené par des groupes chrétiens conservateurs, rappelle le site du «Korean Times». Ces derniers accusaient l’Institut de faire la «promotion de l’homosexualité».
«Consensus»
L’argument a manifestement fait mouche, même si les académiciens ont vaguement expliqué que ce nouveau changement répondait à un consensus. L’organisation Solidarité pour les droits humains des LGBT a protesté contre cette discrimination. «Le revirement de l’Institut va à l’encontre de la nouvelle société coréenne, qui accepte les différences», a-t-elle protesté dans un communiqué.
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Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Terry Richardson is such a special snowflake, and his enablers such pictures of unbridled fuckery, that this topic gets its own section today.
Parisiens, parisiennes, musardins, musardines, Julia Palombe vous invite à assister GRATUITEMENT à son nouveau show le mercredi 23 avril au Réservoir. Au menu: 2 nouvelles chansons inédites à découvrir en plus du répertoire habituel, un duo qui s’annonce sensuel avec Maud’Amour, les featurings d’Iza l’aristochatte et des boys, boys, boys… Mais aussi un photocall avec le photographe Bertrand Orsal (tout le monde pourra « faire sa star » et avoir son cliché glam’rock!), un stand « passage du désir » tenu par Laura Sherfi qui présentera ses « Party Air Désir », et une « kinky tombola » en partenariat avec Maison Close. Venez nombreux!
On en profite pour vous signaler que le CD de Palombe & Creatures est désormais en vente à la librairie la Musardine (122 rue du chemin Vert dans le onzième arrondissement, pour ceux qui ne connaissent toujours pas l’adresse).
On n’attendait pas grand chose de la réponse de Pyongyang au rapport de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Corée du Nord, récemment publié. Le régime, par la voix de son agence de presse officielle, KCNA, a toutefois innové. Tout en balayant d’un revers de la main les conclusions du document accablant, il s’est livré à une diatribe homophobe contre le président de la commission d’enquête, Michael Kirby. KCNA a qualifié ce prestigieux ex-juge suprême australien, ouvertement gay depuis 1999, de «vieux vicelard dégoûtant avec une quarantaine d’années de carrière en tant qu’homosexuel». «Il a plus de 70 ans, mais il a toujours en tête de se marier avec son partenaire», ajoutait l’agence.
Crimes contre l’humanité
En présentant le dossier de 360 pages qui détaillait notamment les atrocités commises dans des camps de prisonniers, à Genève le mois dernier, Michael Kirby avait préconisé la saisine de la Cour pénale internationale contre les dirigeant du régime de Pyongyang.
NK News, un site d’observation des développements politiques dans l’Etat totalitaire, note que c’est la première fois que les autorités nord-coréennes jouent la carte de l’homophobie pour discréditer ses critiques. Dans le même registre, les médias officiels avaient déjà traité la présidente sud-coréenne, Park Geun-hye, de «salope», soulignant qu’elle était célibataire et sans enfants.
Le Safeword est recommandée dans les relations D/s ou le fonctionnement tourne autour de séance. Le petplay se pratique de différentes façon. Pour les adepte de « séance » ou de « jeu » le safeword à toute sa place. Dans N/notre cas, le safeword n’a aucune utilité pour la simple raison que N/nous n’abordons pas N/notre relation BDSM comme un jeu mais comme un art de vivre. IL y a des règles à respecter, et ces règles rythme N/notre quotidien. Quand je désobéi je suis puni à hauteur de ma faute. je ne suis pas maso, donc il n’y a pas de surenchère dans les punitions. Les punitions sont données en fonction de mes fautes. Par conséquent il n’y a pas besoin d’avoir un safeword.
Comme je le dis toujours dans petgirl il y a le mot pet qui signifie animal et girl qui signifie femme (humain de sexe feminin). Si mon Maitre avait voulu un chien, Il aurait pris un chien. mon Maitre veut une petgirl, c’est à dire une femme animal qu’il pourrait éduquer et entretenir comme tel. Donc non je ne jape pas, je parle, oui je vis nue dans la maison et je me promène à 4 pattes. oui je mange dans une gamelle les repas qu’Il me prépare. Mais non je ne mange pas de canigou car je n’ai pas l’estomac d’un chien.
Que les choses soient clair. IL existe plusieurs façon de vivre une relation avec une petgirl et un petboy et moi, N/nous, N/nous avons choisi celle qui N/nous convient le mieux. alors NON N/nous ne jouons pas au petplay, N/nous pratiquons le petplay au même titre que les gens ne jouent pas à être végétarien. C’est UN ART DE VIVRE dans le respect et la confiance.
Le petplay dans ce contexte est avant tout un rapport de confiance et d’abandon de soi. Monsieur s’occupe de moi, comme on s’occupe d’un animal qui ne pourrait le faire lui même dans tous les gestes de la vie quotidienne. Etre une petgirl dans ce contexte n’est pas une histoire de fesse. Cela ne tourne pas autour du cul. Une petgirl n’est pas une nymphomane qui est prête à se faire prendre par tous les trous par tout ce qui a une queue (humain ou animaux). Etre petgirl c’est admettre sa fragilité pour accepter de se laisser diriger par un autre au quotidien. Comment s’habiller, se coiffer, comment et quand se lever, se laver. Que manger, comment rester en bonne santé. Faire du sport, ne pas faire de sport. Apprendre à s’exprimer, savoir se taire quand c’est nécessaire. Savoir se tenir en société. Faire la fierté de son Maitre en toute circonstance. Vivre que pour Lui comme Il ne vit que pour moi.
N/nous ne rejetons pas la société, mais N/nous refusons cette vie en communauté. Dans les couples vanille les femmes racontent à leur copine leurs problèmes de couple. Le dernier au courant est souvent le premier concerné. N/notre relation est basé sur le dialogue. Quand cela ne va pas je l’apprend directement de la bouche de Monsieur. Et si j’ai des choses à dire, alors avec respect je dois Lui signifier. Il est important de savoir être diplomate dans la vie de tous les jours. Grâce à mon éducation, grâce à Monsieur j’ai fait beaucoup de progrès. j’arrive plus facilement à dire non maintenant sans avoir mauvaise conscience. je suis bonne au travail mais plu trop bonne trop conne. je veux bien aider certains salariés mais quand ils se mettent volontairement dans la merde parce que j’en foutiste, je ne cours plus à leur secours pour les aider à finir leur boulot dans les temps. Surtout pour avoir aucune reconnaissance en retour. Comme qui dirait à chacun sa merde. Ils avaient qu’à mieux s’organiser.
Voila pourquoi l’usage du safeword est inutile dans N/notre relation. Les progrès que j’ai pu faire ne consistent pas à aller plus loin dans la douleur. Les progrès que j’ai pu faire sont surtout intellectuels. je me maitrise mieux, je maitrise mieux ma colère. je suis plus posée. je sais dire non. je suis plus confiante vis à vis de Lui. je fais de moins en moins de bêtises mais j’en fait évidemment encore.
Attracion – flickr/Edward Jung
La qualité du sperme baisse en France. La presse s’en est fait l ‘écho depuis plusieurs années déjà. En plus d’inquiéter sur la fertilité des humains, il y a de quoi se demander de quelles cochonneries de notre environnement cela peut-il bien venir. Mais une fois qu’on a dit ça : qu’est-ce qu’on fait pour y remédier ?
En cause : les Perturbateurs Endocrinients (PE). En Belgique et aux Pays-Bas, des chercheurs alertent les pouvoirs publics sur les méfaits du Bisphénol A (interdit mais seulement dans les biberons). En France, une association, Génération Cobayes, s’est mise en branle pour faire bouger les choses, sensibiliser et donner des conseils.
L’environnement par le cul
Cette association est née d’une prise de conscience : « En 2008, un étudiant au collège d’ostéopathie de Cergy décède des suites d’un cancer, à l’âge de 22 ans. Ses camarades tentent de comprendre comment ce qui était censé n’arriver qu’après cinquante ans a pu emporter leur ami. De fil en aiguille, ils rencontrent chercheurs, scientifiques, lanceurs d’alertes qui, les uns après les autres leur confirment que cela n’est pas si extraordinaire et qu’ils viennent de vivre les conséquences de la crise sanitaire, l’épidémie de maladies chroniques qui frappe les pays occidentaux. »
Alors Génération Cobayes met du sexe dans ses actions de sensibilisation. « Il nous fallait trouver une entrée qui nous permette d’aborder les questions de santé environnementale de manière ludique et drôle, une entrée qui soit mobilisatrice et non moralisatrice pour notre public cible, les 18-35 ans. » me dit Timothee Elkihel, membre de l’association. « On a fait le choix de cette entrée par le cul. (Note de Camille : ahem). L’idée est d’informer dans la joie et d’agir par le plaisir. Notre philosophie : Se faire plaisir sans se faire de mal, comme par exemple avec nos 7 commandements de l’éco-orgasme. »
Pression des industriels
Pour s’attaquer aux Perturbateurs Endocriniens, Génération Cobayes a fait circuler un questionnaire en ligne, qui a été rempli par plus de 35000 jeunes. Via ce questionnaire, et la newsletter qui lui fait suite, ce sont quelques conseils simples qui sont martelés :
Les consommateurs doivent donc faire le boulot eux-mêmes, car les pouvoirs publics sont à la traîne. Les normes européennes ou françaises concernant les produits cosmétiques ou les sex-toys ne sont pas suffisantes pour nous protéger des perturbateurs endocriniens?
« Non malheureusement. Aujourd’hui il n’existe pas au niveau européen ou français de règlementation sur les perturbateurs endocriniens. Un projet de règlementation au niveau européen est bien en cours mais la sortie de la règlementation a été retardée sous la pression des industriels. Cette règlementation vise à interdire la présence des perturbateurs endocriniens avérés dans les produits alimentaires ou non alimentaires. Elle devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. Mais aujourd’hui, en attendant, on peut retrouver des perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques.
La dernière étude conduite par Notéo et le Réseau Environnement Santé indique que l’on retrouve la présence de perturbateurs endocriniens dans près de 40 % des produits cosmétiques. Une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens a été élaborée et soumise à consultation mais elle est toujours en attente de publication. Concernant les sex-toys, ils échappent à la directive sur les jouets au niveau européen, laissant ainsi la possibilité aux industriels de produire des sex-toys avec des phtalates qui sont des perturbateurs endocriniens avérés. »
Bouger les politiques
Comme du côté des chercheurs belges, c’est donc la société civile qui tente de secouer les pouvoirs publics : « Pendant longtemps une partie des politiques ne considéraient pas les questions de santé environnementale comme étant un enjeu majeur de société. Aujourd’hui les causes de la crise sanitaire se précisent, on a conscience que l’on ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade. Cependant l’intégration des questions de santé environnementale dans les politiques publiques n’est pas encore à la hauteur des enjeux comme l’a montré le nouveau plan cancer où la santé environnementale est la grande absente. »
Pour continuer à faire passer le message de façon ludique, Génération Cobayes organise aussi des conférences ‘Let’s talk about sex’. « Le format ne dépasse pas les 1h20, les gens sont très attentifs, rient, s’inquiètent aussi parfois et nous posent beaucoup de questions à la fin de la conférence et de nombreuses personnes ont envie par la suite de rejoindre le mouvement pour nous aider à sensibiliser les jeunes sur tous ces sujets. »
En conclusion : on s’assure que les sex-toys qu’on achète sont sans phtalates, on ne se lubrifie pas avec n’importe quoi, et on espère très fort que l’Europe, si prompte à règlementer, se bouge les fesses pour protéger les nôtres. Et qu’est-ce qu’on fait maintenant?
Enfant, je me souviens avoir entendu mon père d’avoir traité les individus qui fréquentent les glory holes de «poubelles humaines» après avoir découvert leur existence lors d’un reportage télé. Pourtant, il y a pire comme choix de vie – prenez ma sœur, maintenant qu’elle est mariée à son trouduc d’homme des cavernes pour qui elle pond des morveux en série… S’il savait que sa propre progéniture, le sang de son sang, fréquente ce lieu de perdition, il en ferait sûrement une syncope. Qu’il crève, l’ordure.
En ce qui me concerne, il y a longtemps que j’ai fait la paix avec moi-même. Que j’ai cessé de m’en faire avec ce que la société s’attend de moi. Ma bouche n’a pas de sexe, elle n’est ni mâle, ni femelle, alors le queutard qui se trouve de l’autre côté de la cloison peut bien s’imaginer ce qu’il veut.
Ma bouche est chaude, bien baveuse et l’efficacité de ma succion est incomparable. J’en retire une certaine fierté, je dois bien l’admettre. Gay, straight, ça n’a aucune importance pour moi… alors pourquoi ça leur en ferait une, à eux? Ils viennent d’ailleurs tous à moi, sans exception, lorsque, un condom entre les doigts, je les appelle sans mot dire à travers le trou. Je suis l’orifice de leurs rêves, la gorge invisible et qui ne s’étrangle jamais, dans laquelle ils viennent coulisser de bonheur.
Je n’ai pas de visage – non, ce n’est pas vrai, j’en ai un, mais il se limite au contour de mes lèvres. Ils ne me connaissent que par ma puissance fellatrice; je les connais par la forme et par la taille de leur engin, mais c’est surtout par leur odeur que je reconnais mes préférés. J’imagine leur surprise s’ils pouvaient voir qui je suis réellement.
Je rêve d’un avenir meilleur, d’un monde où je pourrais, à visage découvert et sans peur de la mort, avaler tout ce qui gicle devant moi. Je suis sincère, c’est vraiment ma seule ambition amoureuse.
En attendant, j’ai vingt-huit ans et mon cœur, béant comme un glory hole, est ouvert.
Nous ouvrons le paquet que Nouveaux Plaisirs nous a remis. Le chocolat blanc Shunga liquide se présente dans une jolie bouteille en verre ronde, plate et transparente, de cette façon nous pouvons voir le contenu et le niveau de liquide restant dans la bouteille. Sur une face une jolie étiquette de présentation et sur l’autre […]
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C’est un fait, les Japonais produisent deux fois plus de porno que les Américains. Les carrières des starlettes du X plongent comme elles se sont envolées entre les mains des grands studios de l’archipel, qui produisent sans relâche et pour tous les goûts. Seule une infime partie de ce matériel pornographique parvient à tracer sa route jusqu’en Occident, ce qui est fort dommage : le Japon, ce n’est pas que des écolières souillées par des tentacules veineux et des présentatrices couvertes de sperme. Il était temps que quelqu’un, quelque part, fasse quelque chose.
Le nouveau son frais, le grand sauveur, c’est R18.com. Annoncé il y a peu de temps par le biais d’un blog éponyme, R18 compte bien changer la vie des amateurs occidentaux de porno japonais : les expéditions épuisantes sur des forums mal traduits et les torrents pourris, c’est fini. Le site, entièrement développé en Anglais, sera doté d’un moteur de recherche et d’un catalogue plus que conséquent. Le jour du lancement, 150 000 titres seront déjà disponibles et au 2 000 autres seront ajoutés chaque mois. On parle de films de deux, trois, voire même six heures. Sous nos latitudes, c’est du jamais vu.
Bientôt sur vos écrans
Le généreux philanthrope qui se cache derrière R18 n’en est évidemment pas un. Le site a été développé par l’équipe de Digital Media Mart, un site de téléchargement et de streaming détenu par Hokuto Corporation, l’un des plus gros distributeurs japonais de matériel pornographique et de sex toys. En 2011, DMM.co.jp était le trentième site le plus visité de l’archipel. On trouvera aussi du hentai et des doujin sur R18. A court terme, tout le catalogue de DMM devrait y être disponible, enfin accessible au public occidental ; plus besoin de parler Japonais pour en profiter à fond. Une excellente nouvelle.
En 2006, l’Internet tout entier a crié d’une seule voix ; des profondeurs, 4chan et Gaia ont hurlé ensemble. Pendant quelques heures, pour l’honneur, les nations de l’Internet se sont unies dans les larmes et ont déclaré la guerre. Le casus belli : la vidéo d’un minuscule chaton aux grands yeux gris, massacré à coups de talons aiguille par une adepte du crushing pour le plaisir d’une poignée de sadiques. La vidéo de cinq minutes coûtait à peine plus de deux dollars sur le site Internet de la tortionnaire.
La coupable, bien vite identifiée par les légions anonymes du monde entier, a senti passer la punition : après avoir été humiliée publiquement par des hordes d’internautes fous de rage, cette infirmière d’origine chinoise de quarante et un ans a perdu son travail et a dû présenter des excuses publiques. Sans surprise, le droit des animaux concerne assez peu les autorités chinoises, qui n’ont pas jugé bon de jeter la tortionnaire en prison. L’Internet a fait son possible, a tout jamais traumatisé par celle que l’on appelle désormais la tueuse de Hangzhou pour ne pas avoir à inscrire son nom où que ce soit.
Stephanie Hird et Sara Zamora
Malheureusement, elle est bien loin d’être la seule malade de sa catégorie. Il y a deux semaines, la police de Miami a coffré une certaine Sara Zamora, un mannequin de vingt-huit ans accusée d’avoir réalisé une vidéo pornographique où elle s’adonne à la torture et au meurtre d’animaux. On vous épargne les détails. Quoi qu’il en soit, elle s’est bien fait gauler et son avenir commence sérieusement à sentir la banquette de mitard : elle a avoué, ce qui signifie qu’elle encourt pas moins de quarante ans de prison. La Floride, ce n’est pas la Chine.
On aurait aimé que l’arrestation de Sara Zamora trace l’épitaphe de cette triste histoire ; seulement, les policiers de la Magic City viennent d’arrêter une autre suspecte. Stephanie Hird, vingt-neuf ans, a été interpellée jeudi dernier à l’aéroport international de Miami alors qu’elle s’apprêtait à décoller pour d’autres horizons. Quelque chose nous dit qu’elle s’apprêtait à fuir. Accusée de cruauté envers les animaux, elle a elle aussi réalisé des vidéos zoosadiques et risque de passer un moment au frais. Stephanie Hird et Sara Zamora se connaissent bien : elles ont quasiment les même âge, elles sont toutes les deux modèles, elles s’affichaient ensemble sur Twitter – #PartnersInCrime, sans rire – et elles fréquentaient toutes les deux un certain Adam Redford.
Un ami des animaux
Adam Redford est un capitaine de bateau de cinquante-quatre ans. Arrêté en même temps que Sara Zamora, il a rapidement été relaché par la police ; il serait le producteur des vidéos zoosadiques dans lesquelles Sara Zamora et Stephanie Hird se sont illustrées. Apparemment, ces pieds nickelés kiffent la vie en butant des bêtes depuis déjà un bon bout de temps. L’année dernière, Adam Redford a été arrêté pour une vidéo du genre, ce qui ne l’a visiblement pas empêché de recommencer dès sa sortie. Il vient d’être inculpé, mais la police ne lui a pas encore mis la main dessus. Il a sans doute pris le premier avion en partance.
Adam Redford, Sara Zamora et Stephanie Hird étaient assez idiots pour poster toutes leurs vidéos sur un site Internet, SOS Barn, aujourd’hui hors-ligne. Personne ne s’en est offusqué jusqu’à ce que quelqu’un ne les dénonce aux PETA. On ne saura jamais qui est le délateur originel. En tout cas, il y a plusieurs enseignements à tirer de cette histoire : personne n’aime les gens qui torturent les animaux, surtout pas l’Internet, et les zoosadiques ne sont pas très malins. Par contre, il semblerait qu’ils n’aient aucun lien avec ces vidéos trouvées par eFukt (qui ne sont également plus disponibles).
Danielle Leder, vous commencez à la connaitre. C’est la femme derrière le magazine pour hipster international intitulé Jacques. Après l’histoire chaotique avec son mari, Danielle se consacre entièrement à faire tenir Jacques sur ses deux pieds.
On vous reparle d’elle à cause d’une interview pathétique (déf. : qui émeut vivement et profondément) dans Vice, où elle avoue courageusement ses problèmes maritaux et ses difficultés lors de l’accouchement de son fils. Du bon délire dans ma tabatière. Mais surtout, elle évoque le porn et ça nous fait réagir.
Porn à lunettes (Jonathan Tayler / The Brooklyn Ink)
Le travail photographique de Danielle Leder se veut sans retouche, du réel sur la pellicule, niquez-vous Photoshop, le numérique et les magazines de mode. Là-dessus, on est chaud, pas d’objection votre honneur. Par contre, tout au long de l’entretien, on dirait que Jacques est la plus pornographique des feuilles de chou du monde. L’abus du mot porn nuit à la santé.
La journaliste Danielle Neftin utilise les syntagmes « porn magazine », « porn business », « le porno que tu produis ». Stop, mettons un frein à cette débauche de vocabulaire erroné.
OK, Leder se définit comme « la personne la plus pervertie que tu ne rencontreras jamais » et comme « une petite créature perverse » et elle publie un magazine avec des photos de filles nues, mais de là à faire croire que Jacques est explicite au sens Penthouse du terme, il y a un monde qui sépare Danielle Leder de Bob Guccione ou Larry Flynt. Il faudrait penser à arrêter de qualifier exagérément une photo où on voit les poils du modèle. Jacques est un bel objet, mais il n’y a rien de porno dans les séries de clichés du dernier numéro. Cher Vice, on se calme et on boit frais, tant pis pour les clics sur le mot-clé, mais Jacques donne sa place à l’érotisme de qualité, pas à la pornographie.
Que Danielle propose le poste de rédac chef à Belladonna ou Bonnie Rotten pour la prochaine issue et on reparlera de porno.
I found Barcelona, Spain based Gunsmithcat’s Deviant Art page by way of Sex In Art, and it’s kind of like erotic art junk food: it’s hard to stop picking through it all even when it’s not exactly to taste.
I found his work so compelling I made it all the way to his Blogspot blog, but some if it may offend – so be warned.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Pink Cross et l’organisation LGBT fribourgeoise Sarigai, aux côtés de SOS Racisme, de l’OMCT et d’Amnesty International, ont lancé une pétition en faveur de O. Ce réfugié nigérian, actuellement détenu à Berne, risque l’expulsion vers son pays après le rejet de sa demande d’asile. Il avait dû fuir le pays avec son ami en 2010, après que les deux hommes avaient été livrés à la vindicte populaire en tant que couple homosexuel. Son compagnon a, entre-temps, été expulsé. De retour dans son village, il aurait été soumis à des rituels d’exorcisme. O. aurait, quant à lui, reçu des menaces de mort, y compris de la part de son propre père.
Le Nigeria a récemment renforcé son arsenal législatif antigay au niveau fédéral. Le «mariage» gay est passible d’un maximum de 14 ans de prison, et la diffusion d’informations sur l’homosexualité de 10 ans de détention. Certains Etats islamiques du nord du pays préconisent en outre la peine de mort contre les homosexuels, en vertu de la Charia.
«Discrètement»
A Berne, l’Office des migrations a estimé que O. n’avait pas apporté la preuve de persécutions. L’Office a, en outre, jugé qu’il pouvait vivre «discrètement» son homosexualité au Nigeria – un argument récemment balayé par une décision de la Cour européenne de justice. «Dans la pratique», explique un communiqué du groupe de soutien à O., «la Suisse accorde l’asile uniquement aux personnes LGBTI qui ont déjà été victimes d’une persécution et qui arrivent à en apporter la preuve. Cette exigence est en forte contradiction avec la flambée des lois et agressions contre la communauté LGBTI dans de nombreux Etats, notamment africains.»
Les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables. C’est ce que des usagers de l’application de drague Grindr ont dû se dire en découvrant de mystérieuses pubs au pied des habituelles photos sexy d’utilisateurs. GodLife.com, un site chrétien, y invitait les brebis égarées à entamer «quatre étapes vers Dieu» et à découvrir «pourquoi Dieu a envoyé son fils mourir pour nos péchés».
Une façon d’aller recruter des gays pour des programmes de «guérison» de l’homosexualité? Le site gay australien Same Same a contacté GodLife.com pour en savoir plus. Le porte-parole a d’abord feint la surprise: «Waouh! nous sommes vraiment présents partout dans le monde!» Il a exclu toute volonté d’enrôler des homosexuels dans des traitements: «Dieu t’aime comme Il t’a fait. Qui serais-je pour aller contre Sa volonté?»
Luxure
GodLife.com est un projet de Global Media Outreach, un organisme d’évangélisation en ligne basé au Texas. S’il ne s’adresse pas spécialement aux gays, on peut y lire, en revanche, ce avertissement: «Dieu s’écartera de toi si tu permets à la luxure de te mener à l’immoralité sexuelle concrète».
Contacté par le site britannique PinkNews.co.uk, Grindr a précisé que l’annonce publicitaire avait été diffusée sur l’app via une régie publicitaire extérieure. Le réseau de drague gay a annoncé qu’il exclurait dorénavant toute pub à caractère religieux.
Il est assez souvent coutume, face aux luttes contre les discriminations, quelles qu'elles soient, de les dépolitiser.
Des viols ? L'oeuvre de quelques désaxés.
Des discriminations à l'embauche ? l'oeuvre de vieux barbons sexistes non représentatifs de quoi que ce soit.
Des inégalités salariales ? Le manque de confiance en soi des femmes.
(et cela marche évidemment avec tout :
- du racisme ? Oeuvre de quelques extrémistes mais notre belle France n'est pas comme cela.
- de l'homophobie ? Oeuvre de quelques extrémistes mais notre belle France n'est pas comme cela.
on décline cela à l'infini).
Cette pensée a de nombreux avantages. Elle permet de faire d'un système politique - ce que sont le sexisme et le racisme par exemple - une affaire d'individus où le groupe dominé est presque autant responsable de son sort que celui qui le discrimine. Elle sert aussi à éviter à nos politiques d'engager une quelconque action collective puisqu'il suffit aux individus de se prendre en main.
Le Ministère des droits des femmes nous rappelle cette évidence ; quand même les femmes y sont un peu pour quelque chose dans cette histoire de discrimination. Je cite "Savez-vous en effet que les différences de confiance en soi entre femmes et hommes peuvent expliquer jusqu’à 4,5 des 25 points de l’écart salarial ? Toutes les études sont concordantes. L’une d’elles montre que les hommes sont 9 fois plus enclins à demander une augmentation de salaire que les femmes." On imagine un coquinou de chef de cabinet, tout fier de ses "études concordantes" débouler l'air enthousiaste "les gars j'ai enfin résolu le problème de la discrimination ; il faut enseigner la confiance en soi".
Banco, est mise en branle une agence spécialisé dans le jeu en ligne et le pari sportif (cela ne s'invente pas) pour pondre une application. L'avantage de ce genre de choses est que cela ne coûte pas cher (beaucoup moins que de s'attaquer aux entreprises), cela permet une jolie conférence de presse et surtout cela fait d'un problème social majeur, une affaire de comportements individuels facile à régler.
En plus cela tombe bien. Comme beaucoup de femmes sont déjà totalement persuadées que ce qu'elles peuvent subir en matière des sexisme est de leur faute, le MDDF enfonce le clou en leur envoyant ce message très positif "si tu avais eu confiance en toi, cela ne serait pas arrivé". (connasse).
Alors au fond me direz-vous quel est le problème ? Parce que oui en effet les femmes sont souvent élevées à moins demander, avoir moins confiance en elles, à sous-estimer leur valeur. Oui. Simplement depuis que cette évidence a été sortie (scoop je pense qu'il en est de même pour tous les groupes dominés ; étonnamment à force qu'on te prenne pour une merde, tu peux te voir comme telle. Incroyable), elle est devenue la solution à tout.
Plus besoin de s'emmerder à coller des amendes aux entreprises, plus besoin de faire des lois contre la discrimination, plus besoin de la Halde, plus besoin de conventions avec des entreprises, plus besoin de mises en demeure, plus besoin de sanctions, il suffisait de dire qu'en insufflant aux femmes (mais vous pouvez tout à fait remplacer femmes par noirs, musulmans, transsexuels, ouvriers, handicapés ; magique cela marche pour tout !) un peu de confiance en soi et les choses iraient beaucoup mieux.
On est en plein dans la pensée magique du "quand on veut, on peut" "tu ne l"aurais pas un peu cherché quand même".
On fait donc de la discrimination à l'embauche, de l'inégalité salariale, un problème individuel qui serait, comme par hasard c'est tout de même un manque de pot, l'apanage des femmes. Nul part n'est même évoqué le genre ; il faut dire que le gouvernement tente de faire oublier ce mot par tous les moyens. cela aurait été un moyen de faire comprendre qu'on n'est pas dans une affaire individuelle mais dans un système social.
Ainsi on met soigneusement sous le tapis - car on ne va tout de même pas emmerder les entreprises, on est socialiste oui ou merde - le patronat en faisant porter au salarié la responsabilité de sa propre discrimination.
Epoque de l'individualisme à tout crin, on crée des solutions individuelles - chacune consulte son application sur son smartphone - au lieu de créer des solutions globales.
Evidemment on s'attaque à la paille au lieu de la poutre au lieu d'évoquer le temps partiel, au lieu d'évoquer les préjugés communs qui font qu'on considère une femme comme moins méritante qu'un homme, au lieu de durement sanctionner les entreprises qui discriminent à l'embauche. Vous remarquerez que le ministère a très peu communiqué sur les sanctions à l'égard des entreprises tant il est compliqué d'expliquer qu'on en a sanctionné DIX (sachant que 700 ont eu des mises en demeure qui ont du leur faire très très peur). N'allons pas nous plus nous intéresser aux femmes qui occupent beaucoup plus que les hommes des temps partiels (5 fois plus) ou font beaucoup moins d'heures supplémentaires ("mais qui va s'occuper des enfants ?").
J'ai téléchargé la dite application.
Telle une malade, j'ai eu à pratiquer un "autodiagnostic". J'ai ainsi appris grâce à cette application que je ne devais pas "physiquement me laisser chosifier". Ainsi tout tranquillement j'apprends que je dois revêtir une certaine tenue (être modérée me dit-on) et arborer un certain langage corporel. "il faut sourire un peu, être avenante, mais pas trop, pour ne pas envoyer le signal qu'on peut être une proie facile".
Essayons de décortiquer cette phrase et pourquoi elle pose un problème. Oui dans un cadre où on a admis et considéré que le sexisme est un impondérable avec lequel il faut composer, alors cette phrase doit s'appliquer. Mais le ministère des droits des femmes ne peut pas et ne doit pas renvoyer ce message là. On ne peut dire aux femmes - même si dans les faits c'est souvent vrai - qu'il faut composer avec le sexisme et dans certaines entreprises, si tu souris trop tu passeras pour une salope qui veut de la bite. On ne peut pas envoyer ce message là sans dire qu'il n'est pas normal de devoir en permanence être dans le contrôle. Tout le problème de cette section "savoir faire face au sexisme" c'est qu'elle aurait sa place dans un bouquin de développement personnel à 5 euros écrit en 3 minutes par un DRH qui se prend pour le sel de la terre, pas par un ministère censé défendre les intérêts des femmes et lutter contre le sexisme.
Examinons le conseil suivant "le plus sûr, est, sans raideur excessive ni froideur exagérée en d'arborer un sourire aimable, nécessaire pour créer un bon climat de dialogue, tout en posant ses limites".
Je défie quiconque de trouver ce sourire. Je me demande combien de femmes vont, en utilisant cette application, s'angoisser et se rendre responsables de situations sexistes qu'elles ont vécues. Je me demande combien vont encore se dire qu'elles ont échoué.
Suit ensuite une page pour "répondre aux agressions sexistes". Je cite "restez subtile et mesurée. Essayez de recadrer sans blesser. Ne cherchez pas à humilier la personne au risque de la transformer en ennemi déclaré et de devenir un monstre soi même".
(là j'ai refermé l'application pour vérifier si je n'étais pas dans un manuel du savoir-vivre de Nadine de Rothschild ; on n'est jamais à l'abri d'un erreur de téléchargement).
Quand je vous parlais de dépolitisation. Le sexisme n'est pas une affaire individuelle où celles et ceux qui le sont, sont des "monstres". Cette application passe à côté d'une chose essentielle ; que les femmes prennent confiance en elles (ah merde c'était son but ? oups). Beaucoup de femmes qui vivent une situation sexiste auront tendance à la minorer, ou à s'en rendre coupables ; il aurait donc été important de leur expliquer qu'elles sont légitimes, qu'elles subissent sans doute du sexisme et que cela n'est pas normal. Cette application semble dire - et quand c'est fait par le ministère des droits des femmes c'est couillon - qu'il faut faire avec le sexisme. Ainsi je cite "Un comportement trop vindicatif sera beaucoup moins accepté chez une femme que chez un homme" ainsi l'application en conclut que "en cas de désaccord, soyez amicale, chaleureuse, à l'écoute et surtout pas agressive". Il ne faudrait en effet surtout pas changer les règle du jeu, les questionner, les trouver injustes et chercher à les changer ; voilà le message que nous renvoie le ministère des droits des femmes ! ce serait une entreprise lambda qui nous renverrait ce message, encore une fois pourquoi pas. mais le MDDF ?
J'ai ensuite abordé (je rappelle toujours que nous sommes sur une application faite par le ministère des droits des femmes) intitulée "trouver la leader qui est en vous". Je cite "que vous dit votre voix intérieure ? Ecrivez les pensées que vous entretenez à propos de vous même. Sont-elles plutôt positives ou négatives". (là j'ai fermé à nouveau l'application pour vérifier si je ne lisais pas John Gray Mars et Vénus).
Toute la section est agrémentée de conseils débilitants au possible sur le "leadership", "la pensée positive" et autres scléroses mentales.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer le passage sur les hommes dans "Savoir faire face au sexisme".
"Rappeler aux hommes qu'ils sont des pionniers, depuis toujours".
Les femmes en sont là aujourd'hui, en partie grâce aux partenaires masculins - à la maison et au travail - qui les ont accompagnées pendant et pour les révolutions des cinquante dernières années. Il est encore rare que derrière une femme à succès ne se cache pas un homme éclairé, progressiste".
(là j'ai refermé l'application car je me suis demandée s'ils n'avaient pas inventé un nouvel émétique).
il serait quand même étonnant de se dire qu'on a réussi seules (gourdasses qui avions confiance en nous) ; réussir sans un homme ? Allons donc !
S'en suit un conseil où on nous explique que les blagues sexistes c'est ringard et dépassé (je vous ai déjà parlé de la dépolitisation ?).
En bref que dire.
Le MDDF envoie aux femmes et au féministes qu'on doit faire avec le sexisme, que le monde de l'entreprise est un monde masculin (et blanc et hétéro etc) et qu'il convient de jouer selon ses règles et de ne surtout pas en changer. Jouer selon les règles patriarcales permet juste de subir du sexisme bienveillant mais pas de ne plus subir de sexisme.
Cette application place les femmes en tant que responsables au premier chef des discriminations qu'elles peuvent subir. L'indigence des conseils prodigués, au lieu de les aider, va simplement les faire se sentir davantage coupables.
Une idée ? Lisons ce lien : La mission de contrôle des accords sur l’égalité femmes-hommes exercée par la DIRECCTE ; des pénalités et la publication des noms des entreprises ne respectant pas l'égalité professionnelle (tip ; la mise en demeure ne fait pas très peur). (en revanche c'est sûr que le MEDEF risque de quelque peu protester).
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Vu sur Les Biscuitières, Esparbec
J’ai peu lu Esparbec : le roman La Pharmacienne, une nouvelle dans un collectif et Frotti-frotta. Les éditions La Musardine viennent de me faire parvenir son dernier roman, Les Biscutières. Malgré un tas de livres à lire, j’ai pensé renouer tout d’abord avec cet auteur. Envie de lire un texte léger pour alterner avec la lecture […]
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Belgium based B-Classic has started The Classical Comeback Video: “a new music video format that gives classical music the same recognition as pop and rock music by combining the timeless emotion of classical music with the visual talent of a contemporary director.” It’s open to submissions. “The Classical Comeback is a creative format open to anyone” and they have just a few rules, such as submission length under five minutes.
Above is the first entry for the project, Dvořák – Symphony No. 9 Allegro con fuoco in E-Minor (From the new world – Smetana The Moldau IV Allegro con fuoco, Herbert Von Karajan & Wiener Philharmoniker, Deutsche Grammophone – Universal Music). It’s directed by Raf Reyntjens with choreography by Ari & Miu (Waveya). And, it has been making the rounds on blogs and linkbait sites without any of its interesting context or explanations. B-Classic tells us,
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Raf Reyntjens shot B-classic’s first Classical Comeback video in South Korea. Where the local Wayeva group performed their unique choreography on Dvorak’s New World. Asia today is what America was 100 years ago: the new world. Great composers like Dvorak did write their music for everyone. Their goal was to give people a break, let them escape from reality and to move them.
Mais que se passe-t-il sur le continent africain, où de plus en plus d’Etats veulent infliger des années de prison, voire la peine de mort, à toute personne entretenant des relations homosexuelles? La loi adoptée en Ouganda, comme celle au Nigeria en sont de récents exemples. Horrifiés, plusieurs Etats occidentaux et des institutions comme la Banque mondiale ont dernièrement pris des mesures de rétorsion contre l’Ouganda, suspendant leur aide financière.
Choc de cultures? A entendre les politiciens qui soutiennent ces lois, celles-ci «correspondent aux croyances culturelles et religieuses» des Africains, comme le disait en janvier dernier un représentant du président nigérian Goodluck Jonathan. Aussi, toute mesure de rétorsion contre les Etats ayant adopté des législations homophobes renforce- t-elle encore leur rhétorique: «L’Occident gay veut imposer ses valeurs aux pays africains, n’hésitant pas à faire preuve d’ingérence dans leurs affaires!», clament-ils. En face, tout en déplorant tant d’homophobie, nombre d’Occidentaux ne sont pas loin de penser que celle-ci trouve un terreau favorable sur ce continent majoritairement pauvre pour des raisons culturelles.
A vrai dire, cette même vision à deux faces est totalement biaisée. D’abord, on a oublié que l’homophobie, que l’on veut aujourd’hui présenter comme partie prenante de la culture africaine, a été implantée par les Européens, rappelle l’anthropologue Marc Epprecht: «La culture traditionnelle africaine était de facto plus tolérante sur la diversité sexuelle que la lecture moderne ne le laisse croire». En fait, les premiers colons européens étaient scandalisés «par la volonté des Africains de déjouer les supposées lois naturelles de la sexualité». Aujourd’hui, s’il est certes tabou de parler d’homosexualité dans certaines cultures africaines, jamais des gouvernements n’auraient fait de cette thématique un débat, un instrument politique, sans des influences extérieures. Car oui, sur cette question, des idéologues venus d’Occident influencent bel et bien l’opinion publique africaine; mais il s’agit de ceux qui laissent croire que l’homosexualité n’a jamais existé sur ce continent. Et ces fondamentalistes chrétiens américains, qu’ils soient de la mouvance évangélique ou catholiques, ont une stratégie fort bien construite pour tenter d’y imposer leur manière de voir le monde.
Un modèle à suivre
L’Ouganda, où une chasse aux homos est désormais ouverte, allant jusqu’à des assassinats, est le parfait laboratoire pour comprendre ce phénomène. «Dès la chute d’Idi Amin Dada, les Eglises évangéliques américaines ont vu en Ouganda, pays qui compte le plus de jeunes au monde, une terre promise pour y bâtir une société à leur image. Si elles ont perdu la guerre culturelle aux Etats-Unis, elles sont en train de s’imposer en Afrique. Et ce sont bien elles qui ont exporté la haine antigay sur ce continent», affirme le réalisateur Roger Ross Williams, auteur de God loves Uganda (2013), documentaire passionnant qui montre comment des hordes de missionnaires américains, persuadés que la société américaine est en faillite, débarquent dans ce pays pour y apporter la bonne parole. Cette néocolonisation est facile: «Pour nombre d’Africains pauvres, ce Blanc venu des Etats- Unis est tout puissant. Il ne peut être qu’un modèle à suivre», dit-il.
«La culture traditionnelle africaine était de facto plus tolérante sur la diversité sexuelle que la lecture moderne ne le laisse croire»
Cette conquête de l’Afrique par le fondamentalisme chrétien n’est évidemment pas nouvelle, remontant aux années 80. Mais ce qui est nouveau, c’est que la haine des homos, érigée en instrument politique, est devenu le principal vecteur de son implantation. De nombreux prédicateurs évangéliques américains se trouvent derrière les messages de haine aujourd’hui véhiculés dans certains pays africains. Pour n’en citer que quelques un, Lou Engle, de Kansas City: un type capable de rassembler 100 000 fidèles dans un stade. A Kampala, en 2010, ce fou de Dieu haranguait la foule en prétendant que «l’agenda homosexuel allait faire du mal à la nation et aux familles ougandaises». Scott Lively, auteur d’un ouvrage intitulé «The Pink Svastika» soutenant que l’homosexualité est à l’origine du nazisme, a lui aussi été très actif en Ouganda.
Diaboliser
Plusieurs facteurs ont favorisé l’implantation du fondamentalisme chrétien en Afrique par le culte de l’homophobie, selon le révérend Kapya John Kaoma, auteur d’un rapport détaillé sur cette question pour le think tank américain Political Research Associates. Cet activiste des droits humains souligne que si l’homophobie n’est aucunement ancrée dans la culture africaine, les messages des églises néo-pentecôtistes américaines résonnent en revanche avec les religions africano-indigènes où l’on trouve de fortes croyances dans les esprits et le pouvoir de l’exorcisme pour lutter contre les démons. Pour les néo-pentecôtistes américains aussi, il suffit d’extirper le diable qui est en vous ou qui vous entoure pour être sauvé.
Selon Kapya John Kaoma, les néopentecôtistes américains ont donc parfaitement compris que la diabolisation de l’homosexuel, démon idéal, leur permettrait de s’enraciner rapidement en Afrique. Ce message est entendu littéralement par certains religieux africains, ce qui fait que les leaders de la droite chrétienne américaine n’ont même plus besoin de bâtir de nouvelles églises pour leur mission: «Ils s’emploient à réorganiser les églises existantes sous l’autorité d’apôtres et de prophètes modernes, au sein d’un réseau global qui relie les conservateurs américains néo-pentecôtistes et les Africains». Ce courant a un nom, le Mouvement de la transformation, avec son lot d’organisations américaines qui travaillent à cette mission, comme l’International Transformation Network. Cela a pour conséquence d’affaiblir les églises tradtionnelles, dont les résistants rament pour lutter contre les messages de haine.
Une autre raison explique pourquoi tant de leaders africains se sont laissé convaincre par la nécessité de faire de la lutte contre l’homosexualité un thème politique: «L’homophobie a été un puissant point de ralliement pour beaucoup de leaders établis du continent, souligne encore Kapya John Kaoma. Robert Mugabe au Zimbabwe, Binguwa Mutharika au Malawi, et l’ancien président zambien Rupiah Banda ont tous vu qu’ils pouvaient combattre leurs opposants dans le lit de l’homophobie. Ces leaders ont compris qu’ils pouvaient gagner facilement du soutien des factions religieuses tout en gagnant des votes nationalistes en dénonçant le néocolonialisme de l’Occident», si aisément incarné par la «propagande homosexuelle».
À la rescousse
Sous l’influence du fondamentalisme chrétien, des liens directs se sont aussi tissés entre des élus conservateurs américains et le monde politique africain. En Ouganda, le parlementaire qui a déposé le projet de loi réclamant initialement la peine de mort pour les homosexuels, David Bahati, est aussi le secrétaire de la branche ougandaise d’un puissant réseau évangélique surnommé «The Family». Aux Etats-Unis, ce réseau «underground» est actif depuis les années 50 et se donne pour mission de rayonner à l’échelle mondiale en propageant les valeurs chrétiennes de l’Amérique la plus conservatrice, selon Jeff Sharlet, auteur d’une enquête sur ses activités. Ce réseau a reçu de grasses subventions sous l’administration Bush et bénéficie de solides appuis politiques. Sa «bible» pour évangéliser l’Afrique, évoqué dans un document interne, ordonne qu’«un élu du Congrès ou un sénateur américain se lie d’amitié avec un leader d’un autre pays et œuvre pour le convaincre que Jésus et ses enseignements vont aider son pays et les pauvres. Les deux leaders vont ensuite sélectionner cinq hommes (des mentors) de ce pays étranger qui s’engageront à apprendre au peuple comment Jésus va aider leur pays et les pauvres».
James Inhofe a effectué au moins 20 déplacements en Ouganda aux frais du contribuable pour aller distiller la «bonne parole» aux hommes politiques de ce pays
Un commandement farfelu? Il semble pourtant religieusement appliqué: un parlementaire américain, le Républicain James Inhofe, est l’un des missionnaires élus de cette propagande évangélique. Selon l’enquête de Jeff Sharlet, il aurait effectué au moins 20 déplacements en Ouganda depuis 1999, aux frais du contribuable, pour aller distiller la «bonne parole» aux hommes politiques de ce pays et les guider dans leurs orientations. Une douzaine de membres du Congrès américain seraient membres de ce réseau.
Pour faire main basse sur l’Afrique, terre promise de leur réussite idéologique, les fondamentalistes chrétiens ne se contentent pas de transformer le message des églises, d’influencer les politiques et de financer, à coups de millions, écoles et oeuvres sociales. L’une des organisations clé impliquée pour s’assurer que les législations et les constitutions criminalisent l’homosexualité et l’avortement est l’American Center for Law and Justice, selon Kapya John Kaoma. Elle a été fondée par Pat Robertson, l’un des plus influents leaders de la droite chrétienne (il détient une chaîne de télévision qui diffuse des programmes dans 37 langues et sont vues par 360 millions de télespectateurs).
Main basse juridique
Au moment où l’Ouganda imaginait imposer la peine de mort pour les homosexuels, en 2009, cet organisme basé à Washington a ouvert deux antennes au Kenya et au Zimbabwe. Sa mission: pousser pour que ces Etats et les pays voisins conçoivent des législations anti-gay et «pro-life», jusqu’à leur fournir tous les conseils juridiques en la matière. C’est ainsi qu’on a aussi vu émerger dans nombre de pays des projets de loi interdisant le mariage gay ou l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Tous ces projets n’ont pas abouti, mais la droite chrétienne y travaille encore dur. A n’en pas douter, le libellé de ces lois reflète plus les batailles idéologiques américaines que les réalités africaines: car comment faire croire que le mariage ou l’adoption puissent être aujourd’hui une revendication des militants homos africains, alors qu’ils se battent ne serait-ce que pour leur survie? Cela démontre bien que la haine des homosexuels, érigée en instrument politique, est plus que jamais un produit d’importation sur le continent africain.
En savoir plus
Marc Epprecht, Hungochani: «The History of Dissident Sexuality in Southern Africa» (McGill-Queen’s University Press, 2004)
Kapya John Kaoma: «Colonizing African Values – How the US Christian Right is Transforming Sexual Politics in Africa», (Political Research Associates, 2012)
Jeff Sharlet: «The Family: The Secret Fundamentalism at the Heart of American Power», (Harper Collins, 2008)
Welcome to New York, le prochain film d'Abel Ferrara, qui raconte la descente aux enfers du président du FMI en 2011, Dominique Strauss-Kahn - interprété par Gérard Depardieu - et son procès à New York, ne devrait pas faire partie de la sélection officielle du prochain Festival international du film de Cannes, les producteurs annonçant l'exploitation du film en France, uniquement sur Internet et en VOD. Ainsi, dans un entretien accordé au journal Le Monde, Vincent Maraval et Brahim Chioua (Wild Bunch) ont expliqué qu'ils "voulaient tenter depuis longtemps une expérience de distribution en ligne", protestant contre la règlementation française qui les oblige à attendre quatre mois après la sortie d'une oeuvre sur grand écran pour la diffuser en vidéo : "Quand on voit que 4h44, Dernier jour sur Terre - le dernier film d'Abel Ferrara - a fait 20000 entrées en salles et 3 millions de vues sur YouTube, ça fait réfléchir." Un geste qui ressemble également à un bras d'honneur fait à la télévision, principal investisseur du cinéma en France, Vincent Maraval déclarant : "C'est une façon de dire aux chaînes de télé, Ok, vous n'avez pas voulu financer le film, on peut faire sans vous.» Alors qu'aux États-Unis, le film sortira simultanément en salles et sur le Web, l'édition du Parisien explique : "La décision de ne pas diffuser Welcome to New York dans les cinémas en France obéit peut-être à d'autres considérations. Les producteurs ont pu ainsi craindre une action en justice des avocats de DSK ou d'Anne Sinclair pour empêcher la sortie publique du film." La suppression des liens menant à la bande annonce sur Internet laisse augurer un volet judiciaire sans concession, d'autant plus que certaines indiscrétions permettent de penser que le film d'Abel Ferrara sera finalement projeté à Cannes, hors compétition.
Bande annonce Welcome to New-York, le film sur DSK
http://www.divertissonsnous.com/2013/05/17/bande-annonce-welcome-to-new-york-le-film-sur-dsk/
« Tinder » pourrait être le titre d’un roman de Tom Wolfe. Dans cette histoire, qui se passerait sur le campus américain d’une université d’élite comme « Moi, Charlotte Simmons », les étudiants utiliseraient l’application pour battre des records journaliers de relations sexuelles.
A un moment, tout le monde aurait fini par baiser avec tout le monde. A la dernière page, la seule étudiante restée « Tinder-free » finirait par pratiquer une fellation dans les toilettes de la faculté à un footballeur sans âme.
Tinder, c’est la nouvelle appli de rencontres cool, ludique et innovante, qui a...
Selon une information diffusée cette semaine par l'AFP, les salles de cinéma égyptiennes ont reçu, le 16 avril dernier, la consigne du cabinet du Premier ministre de déprogrammer Halawet Rooh (La Beauté de l'âme), de Sameh Abdel Aziz. La bande annonce du film, racontant la vie d'une jeune femme qui déclenche les passions parmi les hommes de son quartier lorsque son mari est absent, aurait soulevé une vague d'indignations, l'actrice libanaise Haïfa Wehbé y montrant des « décolletés plongeants » en posant dans des « attitudes lascives ». Le quotidien Al-Masri Al-Youm affirmant que le film « ne contient pas une seule scène dans laquelle Haïfa ne montre pas une partie de son corps » et le Conseil national égyptien pour l'enfance et la maternité ajoutant que Halawet Rooh est « un danger moral » susceptible d'ifluencer « négativement la morale publique », la suspension a été décidée, dans l'urgence, afin que le comité de censure du ministère de la Culture donne son avis sur son contenu.
Président du Comité de censure, le réalisateur Ahmed Awad a annoncé sa démission, vendredi soir sur la télévision privée CBC2, expliquant assumer son choix d'autoriser à un public adulte Halawet Rooh : "J'ai pris la décision d'autoriser le film, je m'y tiens et j'en porte l'entière responsabilité. L’État a un autre avis, ils ont annulé notre décision et arrêté la diffusion.Comme tout responsable qui se respecte […] j'ai présenté (ma démission)".
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Sur les bords du canal porno, les éclusiers que nous sommes voient passer nombre de péniches chargées d’infos et de belles images. Nous tapons la discute avec quelques capitaines de marine d’eau douce, le temps que les bras lourds d’acier s’ouvrent au flot tempétueux d’une eau calme d’habitude. Cette semaine peu de bateaux sur le canal, quelques plaisanciers que nous avons été ravis de rencontrer et des paquebots récompensés et colorés. La vie est douce au bord du canal porno. On vous attend avec les cacahuètes.
• Violet Blue, la voix du porn sur les blogs et dans les médias, se fait interviewer par The Daily Dot à propos de la sortie de son nouveau bouquin. Il s’agit d’un guide contre le piratage et les gros lourds sur internet à l’intention des femmes. Vie privée, revenge porn, Tinder, elle nous donne son avis sur tout ça.
• En parlant de Revenge Porn, vous pourrez lire, encore sur The Daily Dot, l’histoire de la professeure de droit qui a mené le combat au côté des victimes pour la promulgation de lois contre ce phénomène d’enfoirés.
Au royaume du porno• Bonnie Rotten possède une grosse actu, elle va tout juste avoir 21 ans et elle signe son premier film. Encore une pierre de poser à l’édifice grandissant des femmes réas dans le porn. Son studio Mental Beauty, tout beau tout neuf, prépare même une ode chatoyante au enema colored. En lire plus sur Fleshbot.
• Deux cérémonies de récompenses ont eu lieu depuis la dernière cumpi : les Fannys à Atlantic City où le vote des fans était plébiscité et les XRCO Awards à Los Angeles où le beau monde du porno s’était donné rendez-vous. Suivez les liens pour connaître les vainqueurs.
• Noisey, la partie musicale de Vice, sort une interview du légendaire Ron Jeremy. On l’avait vu chanter dans la parodie de Breaking Balls, mais apparemment Ron a des talents de pianiste insoupçonnés et il en aurait fait un disque.
Pour ainsi dire• Avant, les mecs mettaient une capote dans la poche arrière de leur jeans avant de sortir le vendredi soir. Au cas où le coup du regard perçant fonctionnerait pour une fois. Le plus souvent, ce préso ne servait pas, alors Tenga a pensé qu’un masturbateur de poche ferait mieux l’affaire. Attention cependant à ne pas l’utiliser n’importe où, pas de trucs creepy les gars !
• Et pendant ce temps, Lucie Blush a trouvé des jolies photos de teubs et elle nous parle d’un film qui a réussi à voir le jour grâce au crowdfunding.
On n’en démord pas, Kink se place un cran au dessus de tout le monde dans le business du porn. En voici deux nouveaux exemples s’il était encore nécessaire de vous en convaincre.
The Good, the Bad and the RottenDans la série Sex and Submission, on a droit à The Good, the Bad and the Rotten. Rien que le titre donne envie. Ça commence dans le désert, à une station essence où Bonnie Rotten attend le chaland pour lui jouer un mauvais tour. Librement inspiré des réalisations de Russ Meyer, le film ressuscite la figure féminine forte de la Vixen, sauf que là, elle est complètement tatouée et siliconée. D’ailleurs, si vous croisez Bonnie Rotten en panne de voiture entre deux cactus, ne vous arrêtez pas, c’est mon conseil. Attention spoiler : Bonnie se retrouvera attachée et malmenée par un James Deen taciturne et mystérieux, ça va squirter.
Kink a eu la bonne idée de mettre les 8 minutes d’intro sur Youtube. Régalons-nous, ne boudons pas notre plaisir !
ElectroSlutsAprès avoir fêté son 10 000e shoot, Kink reprend la série ElectroSluts, qui consiste à filer des coups de foudre à répétition aux âmes volontaires de l’Armory. Lorelei Lee s’occupe de cette chaîne. Jouant Barbarella il y a peu, elle est une figure du porn, engagée, queer, intelligente et désirable. Lorelei et son équipe aiment à balancer du petit voltage sur les parties sensibles, leur kiffade.
Comme toujours, il règne dans les scènes une ambiance machiavélique, un contexte un peu sordide qui nous permet de rentrer dans le jeu et de se dire qu’après tout, se prendre le jus ne semble pas si désagréable. N’essayez pas chez vous ! Ces cascades sont réalisées par des professionnels possédant un BEP électrotechnique.
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Nina Hartley et Maîtresse MadelineComme ça ne mange pas de pain, on vous remet un lien vers l’événement porno 2014 : la rencontre dévastatrice entre Nina Hartley et Maîtresse Madeline. Elle rigole moins la terrible Madeline maintenant que Nina lui montre qui est la patronne. Jamais nous n’aurions pensé voir la domina préférée du taulier devenir sub le temps d’une scène pour Whipped Ass. Ça a beau daté un peu, on en est encore humide de plaisir.
Fashion porn alert: Davide Ambroggio’s Dominant Femme in Bambi Magazine XVI begins here at image 83, and the whole set is pretty fucking sexy.
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La collection de guides sexo « Osez » a fêté ses 10 ans avec un nouvel opus grand format intitulé Tout Osez… Parce qu’en matière de sexualité, on ne peut jamais tout essayer,une foule de questions et de propositions se pressent encore au 50e chapitre du volume : « Avez vous osé… 1001 autres choses encore ? » Les 49e autres […]
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Le lubrifiant Body Lube de Dèmonia est un lubrifiant à base d’eau destiné comme son nom l’indique aux massages mais aussi comme son nom de l’indique pas, comme lubrifiant intime. Il est présenté dans une petite bouteille de 50 ml disposant d’un spray. C’est donc simple de l’utiliser. Le gel sort sous forme de « jet », […]
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Vu sur L’Éveil des sentiments, Emma Cavalier
Les éditions Blanche m’ont adressé récemment le dernier roman d’Emma Cavalier, L’Éveil des sentiments. L’auteure avait eu la gentillesse d’ajouter une dédicace, et notamment cette phrase : « J’espère que ce deuxième tome te plaira autant que le premier. » Avec un livre d’Emma Cavalier, je ne risquais pas d’être déçue et très certainement, oui, L’Éveil des sentiments […]
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