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Moïse et Ramsès étaient-ils blancs ?
Depuis le début du mois de juillet, un appel au boycott du prochain film de Ridley Scott, Exodus: Gods and Kings, a été lancé sur Internet. Accusé de racisme, ou plus exactement de whitewashing, c'est-à-dire de "blanchissement" volontaire de la distribution, le réalisateur d'Alien a effectivement choisi Christian Bale dans le rôle de Moïse, Joel Edgerton dans celui de Ramsès ou encore Sigourney Weaver pour interpréter la mère du Pharaon. Ses détracteurs dénoncent la "négation cinématographique" de la réalité historique au service d’un point de vue “blanc” de l'Histoire. Déjà dans Noé, Russell Crowe n'avait pas soulevé l'enthousiasme en jouant l'un des prophètes de l'Ancien Testament. La pratique est pourtant très habituelle à Hollywood. De Ben-Hur aux Dix commandements, Romains et Égyptiens ont toujours été Américains...
Sur l'excellent blog "Le cinéma est politique", Julie Gasnier analyse le phénomène et détaille une polémique aussi vieille qu'Hérode. Elle cite l'exemple du film Argo (2012), photo à l'appui : "Le film Argo, sorti en 2012 raconte comment l’agent de la CIA Tony Mendez a permis de faire sortir six personnes d’Iran lors de la crise des otages en 1979. Mendez était de diverses origines ethniques et notamment mexicaine [voir photo ci-dessous] avec un physique très latino-américain. Dans le film, Mendez est interprété par Ben Affleck et le premier choix pour le rôle était Brad Pitt."
Dans une tribune intitulée “I pray the Exodus movie is a total flop", un internaute s'insurge contre la répartition des rôles effectuée par Ridley Scott : "Une telle imagerie est assez grotesque dans son inexplicable imagerie raciale. C’est une chose d’abîmer l’Histoire ; c’en est une autre de l’abîmer afin de représenter les Blancs comme supérieurs aux Noirs là où les Blancs ne devraient même pas exister." Il semble en effet que dans Exodus, les acteurs "noirs" n'occupent que des rôles d'esclaves ou de subalternes. Spike Lee n'a pour le moment pas encore réagi...
Le film sortira en France le 24 décembre prochain.
Tony Mendez (à gauche) avec le Président des Etats-Unis Jimmy Carter.
Programmé sur les écrans américains le 8 août prochain, Teenage Mutant Ninja Turtles (2014), réalisé par Jonathan Liebesman, est en pleine promotion partout à travers le monde. Alors que sa sortie en Australie est prévue au mois de septembre, la division australienne de la Paramount vient de retirer en urgence l’affiche du film de son compte Twitter après que ses followers se soient massivement étonnés du visuel décrivant les quatre tortues new-yorkaises sautant d’un building en feu avec mentionné, tout en bas de l'affiche, la date du... 11 septembre !
Le film sortira en France le 15 octobre 2014 sans que la date choisie ne provoque, pour le moment, une polémique.
Le 22 août prochain, la communauté des amoureux du livre célèbrera le Ray’s Day, fête de la lecture initiée par l’auteur et éditeur Neil Jomunsi. Empruntant son nom au maître de l’anticipation Ray Bradbury (Fahrenheit 451), cette journée sera l’occasion pour les auteurs et les éditeurs de dire leur passion pour la littérature. Pendant 24 heures, les réseaux sociaux s’animeront d’événements, interviews, livres diffusés gratuitement, le tout relayé par Actualitté.
Le Ray’s Day, c’est aussi l’occasion de dépasser la vieille querelle entre papier et numérique, pour fêter la littérature sous toutes ses formes. Depuis 10 ans qu’elle s’est lancée dans l’aventure numérique, La Musardine a compris que les supports n’ont pas vocation à s’opposer, mais à œuvrer ensemble pour la promotion de la lecture.
Vous l’aurez compris, La Musardine s’associe pleinement à l’évènement, et participera en mettant à disposition des lecteurs, pendant 24 heures, un lien de téléchargement vers le titre Osez 10 histoires de sexe en 2050, extrait gratuit de son grand frère Osez 20 histoires… Une sélection de dix nouvelles d’anticipation sexuelle, qui nous l’espérons fera le bonheur des lecteurs !
Alors rendez-vous le 22 août, et d’ici là, n’oubliez pas de lire ; c’est pour votre bien !
#RaysDay sur Twitter
Le Ray’s Day sur Facebook
Certains, du côté de Moscou, n’ont toujours pas digéré la dernière édition du Concours eurovision de la chanson. Le show avait vu la victoire de Conchita Wurst, une drag-queen autrichienne qui avait épouvanté les pourfendeurs de la «propagande homosexuelle». L’édition avait aussi été marquée par les drapeaux arc-en-ciel agités sous le nez des sœurs Tolmachevy. Les deux adolescentes russes avaient dû supporter les sifflets du public danois. «Notre patience est à bout. Nous devons quitter cette compétition. Nous ne pouvons tolérer cette folie sans fin», avait lancé
le député néocommuniste Valeri Rashkin après l’émission.
Pop de derrière le rideau de fer
Moscou n’a pas annoncé son retrait de l’Eurovision. Au contraire, la Russie a confirmé sa participation à l’événement en 2015, en Autriche. En revanche, elle a décidé de faire renaître de ses cendres son propre concours de la chanson. Amateurs de bizarreries musicales, réjouissez vous! Héritage de la Guerre froide, le Concours Intervision de la chanson se déroulera au mois d’octobre à Sotchi. La compétition avait fait les belles heures de la télévision soviétique de l’ère Brejnev, entre 1977 et 1980. Les spectateurs de derrière le rideau de fer pouvaient y découvrir de la pop hongroise, cubaine ou kazakhe. Allez savoir pourquoi, quelques pays occidentaux y ont aussi participé, dont la Suisse et la Belgique en 1980.
L’édition 2014, organisée sous l’égide de l’Organisation de coopération de Shanghai (une sorte d’anti-Otan dominée par Pékin et Moscou) et de la Communauté des Etats indépendants, réunira la Russie, le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, l’Ouzbékistan, le Tajikistan et la Chine.
La Russie a désigné un tout jeune rockeur à cheveux blonds pour porter ses couleurs: Alexander Ivanov.
Reste à savoir si les téléspectateurs russes se passionneront pour le show, comme ils le sont pour l’Eurovision. Ils avaient plébiscité Conchita Wurst, alors même que le jury professionnel envoyait la chanson autrichienne dans les profondeurs de son classement.
Certains, du côté de Moscou, n’ont toujours pas digéré la dernière édition du Concours eurovision de la chanson. Le show avait vu la victoire de Conchita Wurst, une drag-queen autrichienne qui avait épouvanté les pourfendeurs de la «propagande homosexuelle». L’édition avait aussi été marquée par les drapeaux arc-en-ciel agités sous le nez des sœurs Tolmachevy. Les deux adolescentes russes avaient dû supporter les sifflets du public danois. «Notre patience est à bout. Nous devons quitter cette compétition. Nous ne pouvons tolérer cette folie sans fin», avait lancé
le député néocommuniste Valeri Rashkin après l’émission.
Pop de derrière le rideau de fer
Moscou n’a pas annoncé son retrait de l’Eurovision. Au contraire, la Russie a confirmé sa participation à l’événement en 2015, en Autriche. En revanche, elle a décidé de faire renaître de ses cendres son propre concours de la chanson. Amateurs de bizarreries musicales, réjouissez vous! Héritage de la Guerre froide, le Concours Intervision de la chanson se déroulera au mois d’octobre à Sotchi. La compétition avait fait les belles heures de la télévision soviétique de l’ère Brejnev, entre 1977 et 1980. Les spectateurs de derrière le rideau de fer pouvaient y découvrir de la pop hongroise, cubaine ou kazakhe. Allez savoir pourquoi, quelques pays occidentaux y ont aussi participé, dont la Suisse et la Belgique en 1980.
L’édition 2014, organisée sous l’égide de l’Organisation de coopération de Shanghai (une sorte d’anti-Otan dominée par Pékin et Moscou) et de la Communauté des Etats indépendants, réunira la Russie, le Kazakhstan, le Kyrgyzstan, l’Ouzbékistan, le Tajikistan et la Chine.
La Russie a désigné un tout jeune rockeur à cheveux blonds pour porter ses couleurs: Alexander Ivanov.
Reste à savoir si les téléspectateurs russes se passionneront pour le show, comme ils le sont pour l’Eurovision. Ils avaient plébiscité Conchita Wurst, alors même que le jury professionnel envoyait la chanson autrichienne dans les profondeurs de son classement.
Vu sur Vacances à l’Auberge rose, ChocolatCannelle
Un troisième titre publié à « Sous la cape » ! L’été dernier, de retour de quelques jours de vacances dans les Landes, j’avais commencé un texte… J’en avais plus exactement écrit quatre lignes. Il y a quelques semaines, j’ai repris son écriture et l’ai achevé. L’idée : plusieurs chambres, des vacanciers (trois couples et un homme […]
Cet article provient de Littérature érotique
I love the above photo in this editorial (and I’m testing an admin tool with this post). The whole set is Karmen Pedaru photographed by Mark Segal for Lui Magazine, June & July 2014 on NOWEAR LAND.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.J’ai besoin de sortir de cette léthargie estivale et de me secouer un peu. Voilà pourquoi j’ai décidé, dans la nuit de vendredi à samedi, d’organiser la (cinquième? sixième? – j’ai perdu le fil, après toutes ces années…) édition de ma nuit de la comptine grivoise.
Le concept est simple: de vingt heures à huit heures, je vais écrire une comptine à l’heure et la publier ici, sur mon blog chéri d’un blanc virginal et immaculé. Au menu: rythmes bancals, rimes approximatives, gros mots, polissonneries immatures et pieds-de-nez divers. Pour vous donner une idée du résultat, téléchargez les comptines des nuits précédentes que j’ai regroupées dans mon recueil intitulé Comptines pour ne pas dormir.
Et si d’aventure cette performance esssstradinaire et flabergastante vous impressionne au point de vous donner l’envie d’encourager l’artiste en lui lançant quelques sous dans son chapeau, je me ferai un plaisir d’agiter sous votre nez le lien vers mon compte PayPal.
Comme le dit toujours mon psychiatre : c’est un rendez-vous.
That awkward moment when Satan is a perfectly acceptable option for your kids. pic.twitter.com/YrxTdPxeM6
— VN (@VotezNon) July 27, 2014
Wearing @Blacklickorish Photography: @corpvampire pic.twitter.com/f7aiVM9tQV
— Skin (@Skin_Diamond) July 8, 2014
Pegas Productions, l’emblématique studio québécois, manque d’acteurs porno ; les prétendants sont innombrables, mais rares sont ceux qui ont vraiment l’étoffe du performer. Pour pallier au problème, Pegas vient de lancer une « journée de formation intensive au travail d’acteur pornographique. » L’idée a émergé après un tournage gâché par le manque d’expérience d’un acteur débutant, complètement démuni face aux caméras.
Tout commence sur Internet avec une pré-sélection sur dossier ; Pegas ne s’en cache pas, le but de cette étape est de vérifier que vous avez le matériel nécessaire. Cinquante personnes ont candidaté pour la première journée de formation, neuf ont été retenues. Ces petits chanceux ont dû allonger 149$ chacun pour avoir l’insigne honneur d’assister à une matinée de cours et un après-midi d’échange avec une paire de professionnels expérimentés.
« Le but de la journée, c’est de leur donner de l’information, un aperçu de la réalité d’acteur porno ; ça représente quoi, comment ça paye, la fréquence, la sécurité sexuelle, mais aussi pour défaire les mythes » explique Nicolas Lafleur, le fondateur de Pegas Productions. La grosse idée, moins altruiste, c’est aussi de faire en sorte que les acteurs débutants ne perdent pas tous leurs moyens en arrivant sur leur premier plateau. Le temps c’est de l’argent, une gaule en berne c’est mauvais pour le business.
C’est l’affaire du siècle pour Pegas Productions. Cette journée de formation leur permet de recruter de nouveaux acteurs sans trop se fouler, de garantir leur efficacité immédiate et même de s’en mettre plein les fouilles en passant. Ça reste une très bonne idée : en quelques heures, les prétendants sont sensibilisés à des problématiques qui ne les avaient peut-être pas effleurés jusqu’alors. Plus d’opacité, finies les mauvaises surprises et les erreurs de parcours ; pourvu que l’initiative de Pegas fasse des émules !
C’est arrivé brutalement et pourtant je ne suis pas aussi touchée que je le devrai … je suis chez un client … mon téléphone sonne …. une inconnue me dit que ma soeur est morte. Elle s’est suicidée. Mon client me propose de partir mais je préfère finir mon travail. je suis touchée sans être touchée. nous ne nous parlions plus depuis l’hospitalisation de ma mère. Plus parce qu’elle avait un vrai problème. Elle était d’une paranoïa maladive encore plus depuis que maman était hospitalisée. Pour elle ma mère ne faisait pas un comas mais un comas éthylique parce qu’elle buvait. Comment une personne vivant aussi loin pouvait savoir comment pouvait aller une personne qu’elle n’allait voir que 4 fois par an. Elle et sa compagne étaient des consommatrices de drogues fortes et cela n’avait pas arrangé sa parano. j’en avais marre de devoir la remettre en place, je ne prenais même plus la peine de l’appeler pour faire la liaison avec les médecins de toutes façon elle les appelait elle même. Bonjour la honte. Elle a même été jusqu’à leur dire que si ma mère avait replongé dans le comas c’était à cause des gens qui lui parlaient de dieu. Pourtant avant que l’on soit deux étrangères l’une pour l’autre, il y a bien eu quelque chose. j’ai beau réfléchir c’est dur de trouver des bons moments. je suis partagée entre l’éducation que l’on ma donné à savoir que la famille est sacré et le faite que finalement ma famille ils m’ont plus fait chier qu’autre chose. Peut être que je m’endurcis. Peut être que j’ouvre simplement les yeux. Une des filles de ma mère devait s’en occuper parce que moi je refuse de le faire mais cela part en sucette. Elles savent rien faire. je me suis fachée avec sa compagne alors pour le coup je n’irai pas à l’enterrement de toute façon je dois rester m’occuper de ma mère qui n’est pas en état d’apprendre la nouvelle.
Elle a agit par colère, par méchanceté… elles se sont disputées et voila elle a été chercher son révolver et elle a tiré devant elle, pas devant elle tout cela est confus. j’irai voir mon avocate, je n’aime pas ne pas savoir les choses clairement.
Pseudo: Nylon Dream, rêve de nylon en français. Ce sympathique quadra aime balader les amoureux à l’arrière de sa confortable voiture. Un véhicule anonyme aux vitres intégralement teintées avec un toit ouvrant. Une escapade gratuite, juste pour le plaisir. La Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les Champs-Elysée, la Madeleine, le Panthéon, défilent. Les amants s’enlacent enivrés par une coupe de champagne.
Le péché mignon de Nylon Dream, c’est d’avancer le siège passager avant, pour que la dame puisse étendre ses jambes. Car ce qu’il adore par dessus tout, c’est caresser les jambes des femmes, contempler le galbe et les jolis mollets gainées de bas nylon. Je l’ai rencontré, et il s’est livré.
Si vous êtes au bureau en open space, ça va être compliqué d'écouter tout ça. Alors n'hésitez pas à repasser, une fois tranquille, tout(e) seul(e).http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/Nylondream2.mp3 Pour d’autres interviews libérées, rendez-vous sur Radio Paris Derrière.
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Oh une nouveauté anale chez Fun Factory, le plug B Balls ! Allez hop on teste pour voir ce que cela donne ! Fun Factory est une marque que j’aime bien, car ils innovent tout en assurant une grande qualité de produit. Ici, avec ces B Balls, ils définissent un nouveau concept, un croisement entre des boules […]
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Les plus célèbres s’appellent Castro (San Francisco), Boystown (Chicago) ou West Hollywood (Los Angeles): les quartiers gay des grandes villes américaines seraient-ils en voie de disparition? C’est le constat que fait le sociologue Amin Ghaziani, de l’Université de Colombie britannique à Vancouver (Canada). Le chercheur a étudié l’évolution démographique des «gayborhoods» ces dix dernières années. Or ils ont connu forte baisse de leur population homosexuelle. Le nombre de gays a baissé de 8% et celui des lesbiennes de 13%, en moyenne.
Ce phénomène intervient alors que ces zones connaissent un processus de gentrification. Conséquence No.1: des prix de l’immobilier qui s’envolent, et chassent une part moins favorisée de la communauté LGBT, ainsi qu’une partie de sa scène commerciale. Mais ce n’est de loin pas le principal facteur de la fuite des gays et des lesbiennes. Mieux acceptés socialement, ils sont désormais plus enclins à déménager dans des quartiers traditionnellement straight, selon l’auteur. Les couples de même sexe avec enfants s’installent, par exemple, à proximité des écoles les plus cotées.
Espaces à préserver
La dilution de la population gay et lesbienne dans les villes américaines est une transformation qui en réjouira certains. C’est la fin d’un ghetto, après tout! Toutefois, ce phénomène pose des questions préoccupantes, sur l’influence culturelle des LGBT, aussi bien que sur leur poids politique et électoral. «Les quartiers gay ont été fondamentaux dans la lutte pour la liberté,et ils ont produit des contributions qui ont eu des répercussions mondiales, dans les domaines de la politique, aussi bien que dans ceux de la musique, de la poésie ou de la mode, rappelle le sociologue. L’acceptation croissante des couples de même sexe est extrêmement positive, mais il est important que nous continuions à trouver des moyens de préserver ces espaces culturellement importants.»
A l’inverse, Amin Ghaziani relève l’émergence de petites communautés LGBT dans les quartiers habités par les minorités ethniques – peut-être que c’est là qu’apparaîtront les «gayborhoods» du futur.
«There Goes the Gayborhood?», Amin Ghaziani, Princeton Studies in Cultural Sociology, 2014.
Après la censure de l’affiche du film Sin City : j'ai tué pour elle dont nous vous parlions le 30 mai sur ce même blog, c’est au tour du trailer d'être censuré par la chaîne de télévision américaine ABC en raison de la nudité suggérée d’Eva Green. Pourtant validée par la MPAA, la bande-annonce du film montre à deux reprises (1:11 et 2:09) l’actrice française vêtue de la même chemise de nuit blanche que sur l’affiche, la fameuse nuisette qui créa la polémique en mai dernier. Bien trop sexy pour les États-Unis : "ABC rejected a trailer, saying Green appears to be naked in the same sheer, white nightgown." La violence, quant à elle, ne dérange pas le moins du monde ABC qui vient malgré tout de voir sa décision contestée par le distributeur Dimension Films. Affaire à suivre...
Sin City 2 sortira en France le 17 septembre prochain.
L’année commence tout aussi intense que 2012 à fini. ma mère est toujours hospitalisé et je dois aller 3 fois par semaine chez elle prendre son courrier, gérer ses papiers, faire ses lessives prendre son linge sale à l’hôpital et rapporter du linge propre. Les jours les semaines passent aucune amélioration. Toujours des hallucinations et toujours des délires mystiques. Pourtant la vie continue et il faut bien faire avec. ma seule consolation mon Maitre. Toujours présent, toujours aussi compréhensif toujours aussi dur et fort à la fois. La mode est de dire que soit on a eu une enfance merveilleuse soit la pire de la terre. Je n’ai eu ni l’une ni l’autre. juste des parents totalement dépassé mais plein de bonne volonté. Un peu voir beaucoup pourrie gatée, je n’ai pas été préparée aux turpitudes de la vie donc parfois, encore je me comporte comme une enfant gatée qui veut tout et tout de suite. je suis fatiguée, donc stressé et parfois susceptible, je m’emporte vite et ensuite j’ai des remords. Franchement je ne voudrais pas être à la place de mon Maitre car je ne suis pas facile à gérer en ce moment. je suis éprise de justice alors si je trouve qu’il est pas juste et avec la fatigue la perception des choses est différente, je ressens des injustices ou il n’y en a pas. Sans compter que les autres enfants de ma mère me tape sur le système par leur égoïsme. La seule chose qui est vraiment drôle c’est que dans ma « famille » je passe pour celle qui se prend pour la chef. Alors que je suis dévouée à mon Maitre. Mais quand vous avez affaires à des gens qui ne sont capable de prendre aucune décision, par la force des choses on est bien obligé de les faire à leur place. Exemple ma mère a des bijoux. Quand elle est tombée dans le comas chez elle, elle avait bien évidemment des bijoux sur elle (bagues, colliers, etc..) donc à l’hopital ils ont tout mis dans le coffre, là ou il garde ce qui est précieux. En l’espace de 2 mois elle a fait 4 hopitals. Une de ses filles devait s’occuper de récupérer les bijoux. Elle me dit que c’est toujours pas fait. je fini par me prendre dans le premier hôpital qui me donne la preuve du suivi des bijoux dans le 2eme. je me rend dans le 2eme qui me montre que tout est bien parti dans le 3eme. Et le 3ème me confirme que tout est bien parti dans le 4eme. Donc je vais voir la fille de ma mère et je lui dis : « je ne comprend pas tout est bien arrivée ici dans l’hopital. » là elle me répond: « mais je ne vois rien dans ses tiroirs, ni dans les placards »…… Comme si le personnel à que cela à faire d’aller chercher les bijoux dans conserver pour les rapporter dans la chambre de la patiente au risque qu’elle se fasse tout voler. Donc j’ai du lui expliquer que cela se passait pas comme ça. Qu’il fallait quand elle se réveillerait lui faire signer une procuration et avec sa carte d’identité ( de ma mère et de la personne qui se rend là bas) aller récupérer les bijoux. Le B – A ba quoi. Et évidemment cela m’a fait perdre une journée. AU passage je précise que cette personne travaille que 4 jours par semaine (30h) mais que c’est trop fatigant. Alors que moi je m’efforce de ne pas faire plus de 50h/semaine. Mais c’est pas grave il parait que moi j’aime travailler donc ceci explique cela.
Le soir du mercredi 27 août à Paris, quels étranges récits entendrons-nous par la magie de trois voix féminines, celle-là même de leurs auteures ?
Comment vont-elles résonner sous les ors d’un auguste théâtre, ou d’une arrière-salle de bar…
En proposant cette mise en parole, dans un cadre adapté au lâcher-prise, le festival « OFF » ouvre nos esprits aux fantasmes et désirs de femmes puissantes. Elles osent avec détermination et précision irriguer nos imaginaires de leur encre noire.
Night Nurse de Gala Fur et Véronique Bergen, éditions Camion Noir, 2014, sera lu par Gala Fur en personne, qui descendra de son dernier vol pour nous plonger dans les troubles méandres d’un thriller policier.
Le petit théâtre masturbatoire, illustré par Nanad’Panam, collection Humus, aux Editions les caprices, 2013, sera lu par Marianne Chargois, qui nous dépeint des scènes savoureuses et humoristiques issues des amours et actes tarifés.
Tu es à moi, une nouvelle de Sixtine, extraite du recueil « In/soumises, contes cruels au féminin », La Musardine, 2010, qui nous évoque une possession aussi saphique qu’animale.
En partenariat avec la librairie et éditeur La Musardine.
Lieu : Café de Paris – 158 rue Oberkampf – 75011 Paris.
Horaire : de 21 à 23 heures.
Plus d’informations : www.erosticratie.fr
Et voici, comme d’habitude ma petite sélection des plus belles photos de mon blog spécialisé photos sensuelles et érotiques (http://nouveauxplaisirs.tumblr.com), et qui complète à merveille (je trouve ) ce blog principal. Voici donc la sélection des photos qui m’ont le plus touché et excité de ces deux derniers mois. La sélection a été difficile. Et vous, […]
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«Enfin!» avait-on entendu au début du mois, lorsque la presse australienne avait annoncé le coming-out télévisé de l’ex-légende de la natation Ian Thorpe. Dans un entretien avec le journaliste vedette Michael Parkinson, le champion de 31 ans admettait qu’il était gay, et qu’il avait menti sur son orientation sexuelle pendant de nombreuses années.
Cette confession n’est pas venue gratuitement, comme le note le journaliste Andrew Webster, chef des sports dans le principal quotidien du pays, le «Sydney Morning Herald». Ian Thorpe a touché 550’000 dollars australiens (380’000 euros, 470’000 francs) pour cette interview. Plus gênant encore, l’affaire a été conclue par l’agent de Thorpe, qui gère également la carrière de l’intervieweur, Michael Parkinson. «Ce deal lucratif déprécie le message [du coming-out], d’autant plus qu’il survient après des années de difficultés financières pour Thorpe», estime Webster, lui-même ouvertement gay. Le nageur a connu de graves abus d’alcool et des problèmes psychiatriques, ces dernières années.
Son orientation sexuelle enfin assumée, Thorpe a dernièrement rejoint les colonnes de la presse people, où on lui prête une aventure avec… Ricky Martin.
An image I had posted on Facebook years ago was just removed. Sexual, definitely. But naked? (Cum = nude?) pic.twitter.com/FtZaNKWi9u
— Jiz Lee (@jizlee) July 26, 2014
so Facebook reinstated My performer account but changed My name to My legal name & had it locked for 30 days so I couldn't change it back
— Julie Simone (@juliesimone7) July 25, 2014
I've cancelled my @Vimeo subscription. Their censorship means I can't use it properly as a filmmaker.
— Ms Naughty (@msnaughty) July 26, 2014
Histoire, signée Tara Sue Me, somme toute très simple (voire même trop) où il n’y a pas vraiment d’histoire, pas de suspense mais c’est vraiment très chaud voire délicieusement pornographique. D’aucuns prétendent que c’est de cette histoire que s’est inspirée El James pour écrire « Fifty shades » si c’est le le cas EL James en a terriblement édulcoré le ton, ici nous sommes bien dans le domaine du vrai rapport sadomaso avec une héroïne qui est une soumise née et qui adore ça !
Elle ne cherche en rien à changer son dominant, elle a du caractère, une vraie personnalité, ne se laisse pas faire et s’assume en tant que soumise, dans ce premier tome vraiment enchanteur on a un dominant qui a des sentiments pour sa soumise et vice versa.
Une histoire sans aucune vulgarité, des expériences et du sexe très chaudement exprimés, comme on aime les lire et les vivre.
On ressort de cette lecture entièrement séduits avec une seule hâte : lire la suite « Le Dominant ».
Si le canard est enchainé, la radio, elle, est libérée. J’ai trimé toute la nuit pour vous offrir une nouvelle rubrique sur Paris Derrière. Cliquez sur Radio Paris Derrière et écoutez mes interviews audio de personnalités du monde de l’érotisme à Paris. Vous découvrirez les histoires d’authentiques érotomanes comme Dédé, le taxi des libertins, Maurice, le taulier du dernier cinéma X ou encore Jean-Luc, créateur d’un petit théâtre de boulard. Et bien d’autres encore.
La plupart est déjà en ligne sur mon blog depuis quelques semaines mais éparpillée dans différents articles. La page Radio Paris Derrière permet de tous les regrouper pour offrir à mes chers lecteurs et auditeurs, une belle galerie de portraits sonores.
En général, les documents audio ne pullulent par sur internet où l’image et la vidéo règnent en maîtresse. Pourtant, l’audio a bien des avantages. Déjà, un simple micro gêne moins ceux qui dévoilent leur vie qu’une caméra, question d’anonymat. Dans ces milieux licencieux, les personnes interviewées réclament une certaine discrétion. Par ailleurs, vous pourrez facilement écouter les reportages de Radio Paris Derrière au bureau ou à la maison (avec un casque évidemment). Pas de risque d’affoler la galerie puisqu’il n’y a pas d’image trop explicite ou alors dites le moi. Je mettrai des photos de bonnes soeurs et de Christine Boutin partout.
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Vu sur Tendance dominatrice, Gilles Milo-Vacéri
Je suis de loin en loin ce que Gilles Milo-Vacéri publie en dehors de la collection e-ros. Parmi les dernières nouvelles parues aux éditions HQN, j’ai lu (ou plutôt relu) Tendance dominatrice. Relu, car j’avais lu ce texte il y a deux ans environ : il faisait partie de l’ensemble de nouvelles que Gilles m’avait adressé […]
Cet article provient de Littérature érotique
Vu sur L’Ivresse des sens, Noann Lyne
Une petite vingtaine de pages, dans mes souvenirs (j’ai lu cet eBook il y a quelques jours !). Une publication des éditions Sous la cape, avec une photographie que je trouve bien choisie en première de couverture. L’histoire commence en effet avec un glory hole, simple trou aménagé dans une paroi. Une femme suce des […]
Cet article provient de Littérature érotique
Cela fait quelque temps que je n’avais pas testé de stimulant pour vous mes chers lecteurs (et pour le plaisir de mes lectrices ). J’ai donc décidé de vous écrire un double test des pilules Men+ (ou MenBoost) et des pilules Maximen Pills. J’ai reçu une boite de 10 pilules de chaque par mon partenaire […]
Cet article Test des stimulants pour homme Men+ et Maximen Pills est apparu en premier sur NXPL.
(De Bruxelles) C’est une vaste demeure des années 20, un peu décrépite, dans la banlieue de Bruxelles. Parquet qui grince, lambris néogothique et cheminées en marbre. La cantine est installée dans un vieux salon d’apparat, et on a bricolé un potager pédagogique dans l’immense parc arboré. L’école Plein Air d’Uccle a quelque chose de communautaire et de familial, l’atmosphère d’une maison de famille. D’ailleurs, ici, les élèves enfilent leurs pantoufles avant d’entrer en classe.
Assis en cercle sur de petits tabourets, une dizaine d’entre eux, en classe de « ...
Hosanna! Jusqu’à aujourd’hui, la pride valaisanne de 2015 n’était pas sûr d’avoir lieu. Et voilà qu’à la majorité, le Conseil municipal de la ville a dit oui, ouvrant les démarches pour les festivités de l’an prochain.
Collusion de célébrations
Le problème avancé qui laissait encore un doute sur la date de la manifestation est que le canton va fêter son bicentenaire dans l’entrée de la Confédération. «La ville de Sion et sa police municipale sont déjà extrêmement chargées en 2015», explique à Rhône FM Dominique Roux-Elsig, conseillère municipale et présidente de la commission de police de la capitale.
Une bonne nouvelle pour les organisateurs donc. Ils ont par ailleurs appris par les médias cette annonce: «C’est une excellente nouvelle, qui prouve que le travail réalisé jusqu’à présent n’est pas vain», confie Sébastien Nendaz, porte-parole de la manifestation.
Ne pas mettre la charrue avant les boeufs, comme le veut l’adage. Yannick Tapparel, président de la Pride Valais, et Sébastien Nendaz, l’attaché de presse, attendent la réponse officielle avant de se lancer. A l’été prochain!
Raymond Bardet, maire de droite et haut en couleurs de la commune de Ville-La-Grand en France voisine, a fait souffler un vent arc-en-ciel sur le village. A l’époque du débat sur le mariage pour tous, il rayait (avec «humour») l’union de personnes de même sexe, rappelle le Dauphiné Libéré. Le maire avait même déclaré que jamais, oh non jamais, il ne marierait deux personnes homosexuelles. Quand soudain…
Par amour
Dans la famille Bardet, je demande le fils homosexuel. Bonne pioche. Samedi dernier, le garçon s’est uni officiellement à son compagnon. Et devinez qui a procédé au mariage? Oui oui, le maire anti mariage gay. Cocasse.
«Non, je n’ai pas changé d’avis, je pense que ce n’est pas ce que veut la nature»
Raymond Bardet, manifestement ému, s’explique: «Mon fils se mariait, il n’était pas question que je le confie à quelqu’un d’autre. Si j’avais demandé à un adjoint de célébrer le mariage, les gens auraient pu penser que je dénigrais mon fils ou que nous étions fâchés.» Il l’a fait par amour paternel, dépassant ses convictions. Personne d’autre ne devait marier son fils que lui-même. Touchant.
Faut pas pousser
Est-ce à dire que le maire a changé d’avis, et qu’il unira avec plaisir de futurs couples homos? Hélas… «Non, je n’ai pas changé d’avis, je pense que ce n’est pas ce que veut la nature», confie-t-il au Dauphiné Libéré.
Les mariages suivants, à moins d’une autre surprise familiale, seront procédés par ses adjoints, comme le permet la loi française. Mais comme l’a dit Raymond Bardet à cette occasion: «Il ne faut jamais dire “fontaine je ne boirai pas ton eau” (sic).» C’est noté.
Alors qu'en France la commission de classification des œuvres cinématographiques n'a toujours pas publié son rapport d'activité pour la période 2010-2012, le bureau de classification britannique a remis au Parlement le sien, comme chaque année, le 17 juillet dernier. Sur 72 pages, David Cooke, le directeur du British Bord of Fifm Classification, fait le bilan d'une année 2013 particulièrement chargée, le BBFC étant devenu le régulateur des contenus Internet en plus de celui du cinéma, des vidéos, des vidéos à la demande et des jeux vidéos. Contrairement à la France, la protection des mineurs est confiée à un seul organisme pour tous les contenus audiovisuels.
Si l'activité vidéo (DVD, Blu-ray) a diminué de 4% en 2013, le BBFC a contrôlé, pour la première fois depuis 1961, près d'un millier de films sur une année, une progression de près de 15% par rapport à 2012. Sur 974 œuvres cinématographiques soumises à la Commission britannique en 2013, 127 ont été autorisées tous publics (U), 145 laissées à l’appréciation des parents (PG), 321 interdites aux -12 ans non accompagnés (12A), 313 interdites aux -15 ans (15) – dont Machete Kills, World War Z et Kick-Ass 2 – et 68 interdites aux -18 ans (18) dont Maniac, Evil Dead, Grave Encounters 2, The Amityville Asylum ou encore Dead End. On apprend que le distributeur de I Spit on your Grave 2, de Steven R. Monroe, a dû couper 6 scènes pour un total de 27 secondes, afin de pouvoir sortir le film en DVD : « Without these changes the video would be refused a classification. When the video was formally submitted, all the requested cuts had been made and it is classified 18. » Notons à cette occasion, sans lien avec le rapport d'activité du BBFC, que l'affiche japonaise du film reprend le visuel original faisant référence à celui du premier opus (couteau et petite culotte) tandis que sur l'affiche destinée au marché occidental, le couteau a été remplacé par un taser, l'actrice s'est rhabillée et la chaine a été supprimée.
A Nightmare on Elm Street, réalisé par Wes Craven et interdit aux mineurs lors de sa sortie en salles en 1984, a vu sa classification maintenue par le BBFC après ré-examen : « It was originally classified 18. Scenes in which a young woman’s stomach is cut open before she is thrown around her room, and a scene in which a man is ejected from his bed by a huge fountain of blood and gore, meant the fi lm was again classified at 18. » Le film français Baise-moi, de Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi, a été interdit aux moins de 18 ans sans coupures pour son exploitation en DVD, ce qui n'était pas le cas lors de sa sortie en salles en 2000. Enfin, Stranger by the Lake (L'Inconnu du lac), I Want your Love ou encore Intérior-Leather Bar ont également été interdits aux mineurs, sans censure, malgré certaines scènes de sexe explicites.
Sur le marché de la vidéo, pour la même période, 1448 ont été classées U, 1361 classées PG, 2010 interdites aux -12 ans non accompagnés, 2481 interdites aux -15 ans, 393 interdites aux mineurs de 18 ans et 529 classées pornographiques (R18). La moitié des 529 films classés R18 a fait l'objet de coupures après que le BBFC ait souligné la dangerosité de certaines scènes dont certaines de gorge profonde avec bâillonnement – « choking and gagging during deep throat fellatio and instances of oxygen restriction during sexual activity. » - urologiques ou de pénétration avec des objets susceptibles de provoquer des dommages physiques : « The BBFC does not allow at R18 penetration with objects likely to cause actual harm, or objects associated with violence. »
Aucune œuvre n'a été interdite au Royaume-Uni depuis The Bunny Game, de Adam Rehmeier, rejetée en octobre 2010 en raison de sa pornographie, du sadisme et de la violence faite aux femmes.
J'inaugure ici une nouvelle rubrique. Nous discutions la dernière fois avec une amie belge qui se reconnaîtra , qui me disait que les français avaient l'art de discuter mais étaient un peu moins au point en matière de solutions pragmatiques.
Je constate en effet que beaucoup semblent en demande de solutions clés en main ou de conseils face à des problèmes quotidiens.
J'ai donc relevé dans les commentaires du billet précédent un commentaire parlant d'une situation que je trouve relativement courante et je vous propose de chercher ensemble des solutions réalistes face à cette situation là.
Voici le commentaire : "Nous avions l’autre jour une discussion entre collègues sur les dilemmes qu’on nous soumet parfois en cours d’éthique pendant nos études, et cela a dérivé sur le problème de responsabilisation des victimes, puis du harcèlement de rue. J’ai essayé de parler du sexisme ordinaire et du fait que, non, une remarque dans la rue ce n’est pas un compliment et ça ne fait pas plaisir. Sur ce, les autres ont donc pris à partie la seule femme présente… qui a répondu que cela ne la gênait pas plus que cela et que ça peut partir d’une bonne intention, ce n’est pas bien grave. Spontanément, j’ai eu envie de lui dire que si, ça pouvait être grave, et de lui promettre de lui envoyer plein de liens vers des analyses et des témoignages (elle n’est pas du tout adepte d’internet) ; mais je n’ai rien dit, ça m’aurait gêné de lui expliquer pourquoi elle avait besoin du féminisme. Est-ce que ça aurait été autant du mansplaining que dans le cas où un homme explique à une personne féministe pourquoi elle milite mal ou pourquoi elle se trompe de combat ? Y a-t-il une bonne façon de réagir dans ces cas-là ?"
Expliquons déjà ce qu'est le mansplaining qui est le fait pour un homme de devenir expliquer à une femme comment elle devrait vivre telle situation qu'elle a jugée sexiste. Une femme est agressée dans le métro (main aux fesses) ; elle en parle à un ami qui lui explique qu'elle ne devrait pas en faire un tel drame et que c'est un hommage. Le mansplaining commence parce que l'homme réagit face à une situation qu'il a peu de risques de connaître, avec une construction sociale masculine face à un problème sexo-spécifique. Parler de féminisme quand on est un homme n'est évidemment pas du mansplaining ; expliquer aux femmes que le féminisme est dépassé et qu'elle feraient mieux de faire autre chose en est. (je vous rappelle par ailleurs que cela n'est pas le sujet ici je peux faire un billet si besoin mais concentrons nous sur le cas présent).
Essayons déjà de borner la situation.
- Nous sommes dans un contexte de travail ; on ne peut donc pas tout dire puisque cela pourrait se retourner contre nous. On passe un grand nombre d'heures avec ses collègues, on ne peut se les mettre à dos, la situation deviendrait invivable.
- On est dans le cas-type et courant où une femme vient justifier le sexisme et surtout ne le voit pas.
- On est dans une discussion informelle entre collègues où l'on parle de tout et rien, sans vraiment réfléchir ; on n'est pas en colloque universitaire.
- Le fait sexiste dont ils discutent n'est pas le plus simple à décoder. S'il s'agissait de quelque chose de basique ("je considère que les hommes ne doivent pas s'occuper des enfants cela n'est pas leur rôle"), les choses seraient plus faciles. Ici il s'agit encore d'une situation relativement acceptée par beaucoup de femmes (les hommes n'en parlons pas) et qui est un sujet féministe encore peu admis par la plupart. La plupart des billets que j'ai faits sur ce sujet ont été très mal pris et les insultes nombreuses; remettre en cause ce qu'on appelle "la drague" est encore difficile.
- Si une femme vit une situation sexiste comme normale, il n'est pas simple de lui dire que cela ne l'est pas. Il peut être considéré comme violent de vouloir à tout prix qu'elle voit la violence de cette situation.
Je pense qu'il convient avant tout de jauger
- du temps qu'on a pour exposer les choses : par exemple devant la machine à café alors que chacun est pressé peut s'avérer inutile et contreproductif
- de la façon dont les gens expriment le sexisme : si vous constatez que ces gens n'ont jamais réfléchi à aucun sujet féministe, allez vous arriver à leur faire comprendre le point que vous voulez défendre ?
- votre capacité à argumenter : le sujet dont il est question ici n'est pas facile à décortiquer ; c'est un sujet que je considère bien maîtriser et je me suis heurtée à des murs d'incompréhension..sans doute aussi parce que je n'avais pas trouvé la bonne clé.
- de la situation. Je citais une situation sexiste qui m'est arrivée hier. Un homme a sorti une ânerie sexiste, les 8 personnes dont 6 femmes ont rigolé, approuvé et enfoncé le clou. Nous étions en cours (je suis des cours d'anglais). J'ai estimé qu'il ne servait à rien que je réagisse car le contexte ne s'y prêtait pas (on est là pour apprendre l'anglais, la prof m'aurait sans doute dit de me taire), les gens étaient dans une ambiance kikoolol rigolarde qui est très peu propice à la discussion. Je précise une chose ; le contexte ne DOIT PAS justifier que vous vous taisiez systématiquement. J'en vois beaucoup trop se taire en invoquant le contexte. Se montrer ouvertement comme féministe ne sera jamais confortable ; n'ayez aucune illusion là dessus.
Ne cherchez pas à tout prix à convaincre dans la seconde. C'est le gros défaut que nous avons tous et toutes surtout sur Internet. On poste quelque chose, quelqu'un vient dire une ânerie et on finit dans une discussion à reloader frénétiquement la page et à répondre mal et trop vite car on veut à tout prix le convaincre (je plaide coupable et j'applique très peu ce conseil ! ) . Essayons le pragmatisme ; si on est face à un-e abruti-e qui poste/dit des âneries, il y a peu de chances qu'il/elle voit la lumière dans la seconde. Il faut donc avoir un discours argumenté et posé, tant pour celles et ceux qui lisent ou écoutent silencieusement. Une fois qu'on a dit ce qu'on avait à dire, on sort de la discussion. Aller plus loin va juste faire qu'on s'énerve et qu'on se décrédibilise.
Pour la situation évoquée suivante, voilà comment, à mon sens il faudrait procéder.
Sur le coup, je pense qu'il ne faut rien dire car le contexte ne s'y prête pas et qu'on n'a pas des heures devant soi.
Il faut ensuite ramener la discussion sur un terrain plus maîtrisé ; la conversation à deux par mail par exemple où on peut dire quelque chose comme "au fait tu te souviens de la discussion que nous avons eu la dernière fois ? J'ai lu ce texte (et on fournit un seul texte, pas cinquante et sans terme imbitable pour quelqu'un qui n'est pas féministe) ; je suis assez d'accord et toi ?" Et de là peut s'engager une discussion.
Je vous propose donc en commentaire d'exposer vos idées à ce sujet.
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Vanea H., Vanessa O. – Just That Good (image above via)
J’ai passé un an sur un site de rencontre libertin. J’ai eu une cinquantaine de rendez-vous, tchaté avec des centaines et des centaines d’inscrits. Mais, c’est dingue, personne n’a été capable de me donner une définition claire du libertinage.
Ce que le marketing nous fait croire c’est qu’a partir du moment où on s’inscrit sur ces sites là, on devient libertin. En payant un abonnement, on intègrerait des cercles fermés. On imagine alors pénétrer dans le monde fantasmé de Sade. Tu parles ! Sur ces sites, la plupart des gens ne savent même pas ce que libertin veut dire. Les membres sont truffés à 90% de gens qui n’ont rien de libertin dans leurs valeurs et attitudes.
Il existe une bonne vingtaine de sites de rencontres « coquines » (le marché est ultra-saturé). Pour ne donner que les chiffres du principal, Nétéchangisme, le site communique sur 75.000 abonnés payants (il y a aussi plein de visiteurs non abonnés). A une heure d’affluence, genre début de soirée en semaine, voilà ce que je relève sur les compteurs des profils connectés : 13 868 hommes en ligne, 1374 femmes seules, 11323 couples. Sans parler des couples, le ratio homme / femme est de 1 femme pour 10 hommes. Autant dire que les femmes sont sursollicitées. Le jour où il y aura autant d’hommes que de femmes, les temps auront bien changé et les rapports de force aussi.
Gode sur pattesQue penser de ceux qui mettent leurs organes en photo de profil ? Chatte ou pénis turgescent photographié par les propriétaires (on imagine la scène, glamour….) Escalopes et saucisses s’étalent comme des produits à vendre. Tout cela est très symbolique de ce qu’est devenu ce milieu. « On échange, ma femme contre la tienne. » Du coup, ces sites deviennent de vastes supermarchés ou des couples vont juste chercher un gode sur pattes, un homme (en surnombre, ils sont pour beaucoup prêts à répondre à n’importe quel plan). Chaque partie « objetisera » l’autre. L’autre n’est plus qu’une bite ou qu’une chatte. L’amant prendra la femme pour un trou et la femme et son mari considéreront l’amant comme un sex-toy vivant. On consomme du sexe comme du Mac Do. Mais derrière, tout ça n’a aucun sens, si ce n’est reproduire jusque dans l’intime la spirale suicidaire du système capitaliste financier. Giulio Minghini, jeune écrivain ultra-talentueux a failli décrocher le prix de Flore avec Fake (éditions Allia), le premier roman à parler de l’univers des sites de rencontre. Il écrit : « Tout ce qui était libertinage au dix-huitième siècle en Europe, lorsque l’emprise de la morale catholique était suffocante, n’est plus qu’une forme de libéralisme sauvage diaboliquement déguisé en liberté. »
Une libertine du XXIème siècleAlors que le libertinage devrait être tout le contraire, rebelle, contestataire, anti-conformiste, le tout avec panache ! J’ai enfin trouvé quelqu’un qui m’a donné de précieuses pistes : Camille, une vraie libertine du XXIème. Sur son blog « Libertinage à Paris: le pire et le meilleur », elle vide son sac et balance sur les dérives du milieu. Mais le plus captivant c’est quand Camille redonne sens au mot libertinage. Elle transpose les valeurs de ce courant de pensée philosophique à notre époque. Extrait : « Tous ceux qui idéalisent « un certain libertinage d’esprit et de mœurs dix-huitièmiste » peuvent relire l’Encyclopédie : les philosophes opposaient déjà l’idée des « cochons » (« ils goûtent sans délicatesse, des jouissances sans désir ») à celle des « libertins » : hommes et femmes de goût, « sectateurs du luxe, de l’élégance, de la philosophie (…) des lettres et de la volupté (…) parvenus à recréer la douceur du jardin d’Epicure » (citations de Diderot).
Pour Stéphane Rose, auteur de l’essai Miseresexuelle.com aux éditions la Musardine interrogé par le Huffington Post, « les sites de rencontre agrègent plutôt les internautes addicts (au sexe, à l’amour, voire aux sites eux-mêmes quand le piège se referme). Beaucoup de paranoïaques également. Quant aux personnes qui cherchent éternellement, et donc sans succès, un partenaire idéal, leur obsession perfectionniste, qui se traduit par un renoncement total à toute capacité d’émerveillement, finit par caractériser des comportements névrotiques alarmants. »
La liste du Père NoëlEn parlant d’obsession perfectionniste, que dire du fameux « syndrome de la liste au Père Noël » ou « La liste de mes envies ». Je veux dire par là que les hommes arrivent avec leur fantasme, leur scenario tout ficelé à l’avance. Il n’y a pas de place pour quelqu’un d’autre, la rencontre quoi !
Exemples avec ces messages authentiques que j’ai reçu en privé sur l’un de des sites (seuls les pseudos on été modifiés, les fautes d’orthographes conservées).
Barpapa : Je suis soumis et je cherche des rencontres. Pourriez vous me renseigner svp? merci Barpapa : j’adorerai vous lécher l’anus madame.
mais aussi
gargamel : bonjour mademoiselle, aimeriez-vous avoir un homme doux et docile à vos pieds… ?
bobléponge : Bonjour Madame, Je suis un homme soumis de 37a qui recherche à servir de toilette pour dame. Je vis en région parisienne et je travaille dans l’informatique, je ne suis pas marié. Ce serait un honneur pour moi de pouvoir être votre WC
albator : coucou! suis bi, j adore le sex, suis act pass, j adore les odeurs feminines, et mon plaisir favori c est de sentir les fesses d une femme
version « je cherche une pute »
grosminet : Bonjour, si attirance, je serais heureux de vous inviter – entierement – pour un séjour libertin à la mer, à une date à fixer ensemble.. Sejour où vous serez traitée en soumise sexuelle, et où vous abandonnerez la maitrise de vos orifices.. souhaitez vous faire connaissance ? Bizz
schtroumpf : Bonsoir, tentée de se faire delicatement sodomiser de maniere audacieusement directe et insolite, voire sans un mot par un inconnu dans les deux heures qui viennent…?
goldorak : viens m chercher en jupe ou tallon robe courte a toi de voir et on nira chez toi tu m succera pen roulant pour comencer et ensuite chez toi tu t colle contre 1 mur les jambes un peux ecarter tu m penche ton corp tu resort bien tes fesse et pusi on passe au canneper tu met 1 jambes sur 1 autre ou une chaise ensuite sur le bureau contre ou dessus avec une jambes sur mon epaule ensuite sur chaise soit assie sur moi ou debout et 1 pied dessus et on termine sur une table a 4 patte ou avec une jambes sur le coter
picsou : bonsoir ayant eu une mauvaise nouvelle aujourd hui par mes medecins concernant ma santé je risque de perdre la vie dans quelques jours donc j’aimerai si possible m’amuser une derniere fois avec vous bisous
ceux qui ne savent plus où ils habitent :
transformer : bonsoir a vous mme je suis philippe il y a une erreur sur ma fiche je ne suis pas trans .. je suis sur bussy ce soir hotel campanile vous avez un charme fou et jose vous proposer un jeux .. aimez vous portez bas escarpin . vos bas contre kdo
on se retrouve à être consultée sur des débats de fond qui déchirent la société :
lepetitnicolas : bonjour vous penser que j’ai des tendence homo vue que j’aime m’enfoncer des objets dans les fesses merci de repondre bisous vous êtes jolie.
Accélérateur de névrosesStéphane Rose a répertorié quatre types de consommateurs de sites de rencontre. « les exclus qui ne séduisent ni « dans la vraie vie » ni sur l net. Ils réalisent que la promesse « vous allez enfin faire la rencontre de vos rêves » émise par les publicités est mensongère, et sombrent dans la détresse et l’aigreur; les mythomanes qui mentent sur leur âge, leurs mensurations, leur métier, leurs véritables intentions…On imagine les effets désastreux de ces mensonges quand ils se trouvent confrontés à la réalité de la rencontre; les consommateurs qui en viennent à considérer l’autre non plus comme un humain, mais comme un produit, que l’on compare, essaye et jette comme un kleenex usagé s’il ne fait pas l’affaire, en faisant ainsi beaucoup de mal à l’autre, et parfois à soi; les névrosés qui pullulent sur les sites de rencontres, que je tiens comme des accélérateurs de névroses. Tous ces gens ont recours à des sites de rencontres pour des raisons très diverses, qui vont de la solitude pesante à l’appétit frénétique de rencontres sexuelles en passant par l’envie de se revigorer narcissiquement en se prouvant qu’on est capable de séduire. »
Addictions sexuellesCes sites sont à l’origine des addictions sexuelles et contribuent à les accentuer. « Si l’on a des prédispositions à l’addiction sexuelle, le site de rencontres va lui permettre de se développer de façon exponentielle. Si l’on n’en a pas, le site peut également les faire apparaître, car la tentation de rencontrer un nombre illimité d’humains sans jamais s’arrêter est grande. La possibilité d’excès peut générer l’excès, même sans antécédents addictifs. Après il faut bien différencier les addicts, qui investissent leur énergie dans les rencontres au point de négliger leur vie sociale, et les gens qui s’offrent une période de papillonnage libertin, qui ne sont pas forcément des addicts ou des névrosés. Je n’ai aucun jugement moral sur eux, j’ai moi-même utilisé les sites de rencontres ainsi. »
Consommation poussée à outranceEn parlant d’addict qui part en couille, lisez les magistrales premières lignes de Fake de Giulio Menghini« Je me suis vomi, je me suis créé, transformé, recraché, et cela à plusieurs reprises. Ma dose était la suivante : cinq bouteilles de Wyborowa par semaine, trois paquets de Marlboro sénégalaises par jour, deux Prozac. Lexomil pour dormir, trois quarts. Le dernier quart au réveil, avant d’allumer mon ordinateur. J’avais le visage ravagé de griffures, ma peau s’écaillait : dans la glace, un masque épouvantable faisait mine de me sourire. Mes ongles ressemblaient à des virgules, et ça saignait. Une fois réveillé, j’allais vérifier mon courrier. Lire, répondre, relancer, inventer des pièges, mentir encore. Percer du regard des photos un peu floues, essayer de deviner des intentions derrière des annonces creuses ou coquines, des annonces qui en disaient trop, ou pas assez. J’étais nu devant l’écran, je transpirais, je voulais aller plus vite, je ne mangeais presque plus. Des oeufs crus mélangés à du poivre, j’avalais ça pour tenir. Et j’avançais. Personne ne me l’avait dit, ça, qu’il y avait une entrée et peut-être pas de sortie, et pas de monstre au centre de ce labyrinthe. »
Peu engagé sentimentalement, le héros parait considérer ses partenaires comme de simples objets sexuels, voire des prostituées. D’après le blog Article 11, Minghini conte la quête d’amour, le numérique et la solitude. Le trentenaire dénonce la consommation poussée à outrance, le néo-libéralisme des rencontres, la collection de visages en promotion, tous cherchant à se mettre en valeur pour mieux se vendre, plus de magie ni de mystère, chacun sa fiche.
J’ai un principe, en amour, dès qu’on cherche, on ne trouve pas. Il faut déjà avoir des projets, pour que l’amour vous tombe dessus. Si on va sur un site juste dans le but de rencontrer quelqu’un, alors tout est faussé. Évidemment.
PARIS DERRIÈRE
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Hier, le croisement des effluves pop et porn a atteint un niveau de méta stratosphérique grâce à Woodrocket. Les plus gros potaches de Las Vegas, le nouveau nid douillet du X américain, ont parodié la parodie en réalisant un shooting en hommage à UHF, le long-métrage de Weird Al Yankovic. Une consécration supplémentaire pour le célèbre compositeur d’Eat It, alors que son quatorzième album studio Mandatory Fun parade en tête du Billboard 200 depuis le jour de sa sortie et tape le 80% sur Metacritic – largement mieux que la dernière galette de Sébastien Tellier, L’Aventura, lâchée le même jour.
Le set est disponible gratuitement par ici, il y a une petite centaine de clichés à base de moustache postiche et de caniche en peluche. Le tout est résolument softcore et ne casse finalement pas trois pattes à un canard, mais ça fait quand même plaisir de voir que Weird Al Yankovic fait toujours plus d’émules, surtout quand ce sont les spécialistes de la parodie pornographique. Peut-être que ça vous donnera envie de voir UHF, un proche cousin du fameux Wayne’s World.
L'Assemblée nationale et le Sénat viennent d'adopter définitivement la loi pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes. Nos 60 associations se réjouissent du fait que la loi demande à l'Etat, dès son article 1er, de renforcer la lutte contre le système prostitutionnel pour promouvoir l'égalité entre les femmes et les hommes.
En plaçant la lutte contre le système prostitutionnel au coeur des priorités de l'Etat en matière d'égalité, le Parlement réaffirme que l'exploitation des plus vulnérables et la violence sexuelle extrême que constitue la prostitution sont incompatibles avec tout projet de société visant l'égalité réelle entre femmes et hommes. Le Gouvernement a encouragé cette dynamique en soutenant en séance, par la voix de Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle rédaction de l'article 1, telle que proposée par la députée Marie-George Buffet. Nous nous en félicitons !
Les deux assemblées s'inscrivent ici dans la continuité de l'ensemble des recommandations et résolutions adoptées ces dernières années en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et de promotion de l'égalité femmes-hommes :
Alors que des dizaines de milliers de personnes demeurent enfermées dans le système prostitutionnel, nos associations rappellent qu'il est urgent de faire adopter définitivement une loi globale et cohérente visant à faire reculer la prostitution tout en soutenant ses victimes. Dans ce contexte, elles appellent le Gouvernement à concrétiser enfin son engagement en inscrivant au plus vite la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel à l'ordre du jour des deux assemblées pour y être adoptée définitivement.
Le collectif Abolition2012 rassemble 60 associations de soutien aux personnes prostituées et de lutte contre toute forme de violence sexuelle ou sexiste.
Ce soir, je sens que l’ambiance va être chaude, je n’ai pas été très obéissant et risque d’être puni par ma compagne. Que va-t-il m’arriver ? Suspense… La marque Aïe Feel Good ne manque pas d’humour, c’est rafraichissant ! Par chance pour ma compagne, nous avions reçu le Paddle Butterfly Effect d’Aïe Feel Good, une sympathique nouvelle […]
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Après la téléréalité et la cuisine, Coolio est de retour dans le rap game. Cinq ans après son dernier album et alors qu’il s’apprête à entamer sa sixième décennie, l’interprète du mythique Gangsta’s Paradise a rejoint l’écurie PornHub. Toutes ses nouvelles chansons seront diffusées en avant-première sur le tube ; en échange, Jessika Bangkok, Missy Martinez et Skin Diamond sont venues participer au tournage du clip du singleTake It To The Hub, un hymne à PornHub. Hier, TMZ a révélé des images du tournage en question. On est resté un peu dubitatif devant nos écrans : la complicité qu’entretiennent habituellement rap et porn n’est pas vraiment au rendez-vous.
La vidéo s’ouvre sur une directive lapidaire du réalisateur : « Souriez quand vous faites ça ! Ayez l’air de vous amuser ! » C’est vrai que ce n’est pas vraiment la grosse éclate ; le budget a l’air mince, Coolio arrose mollement les tee-shirts de quelques twerkeuses visiblement peu volontaires et puis c’est tout. D’accord, il y a des actrices porno. Sachant que le clip a été tourné en cinq heures, on attend pas beaucoup plus du produit fini. Même musicalement, Take It To The Hub a la vilaine trogne d’une ultime tentative de retrouver la gloire des 90′s. Ça nous pince méchamment le cœur comme une vieille peluche qu’on a aimé et qu’on retrouve toute déchirée.
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Le porn est maintenant clairement dans le viseur des conservateurs et la machine s’emballe ; le Royaume-Uni distribue les mesures anti-pornographie en rafale : après les filtres, les sanctions financières. La dernière Criminal Justice and Courts Bill du Parlement anglais contient deux alinéas qui entendent soumettre l’industrie pornographique à un système de licences renouvelables ; ainsi, chaque année, tous les studios de production qui désirent exporter leurs films chez tonton David devront lâcher leur billet pour en avoir le droit. Allez, tout n’est pas si noir : pour ne pas énerver Bruxelles, les législateurs anglais ont choisi d’épargner les alinéas 42B et 42 C aux producteurs européens.
Pour l’instant, tout ceci n’est qu’une proposition de loi. C’est à dire un orteil qui tâtonne dans le noir avec la ferme intention d’aller plus loin ; si elle aboutit, ce sont surtout les seigneurs du porno américain qui vont raquer (95 % de la production mondiale). Heureusement, les alinéas 42B et 42C de la nouvelle Criminal Justice and Courts Bill n’aboutiront probablement pas, l’OMC n’apprécie pas trop qu’on bafoue la libre concurrence. Tout ça reste, comme d’habitude, très inquiétant pour nos copines pornographie et liberté.
Je voudrais donc ré-aborder ici la relation des hommes au féminisme et de ce qu'ils peuvent faire pour collaborer à l'avancée des droits. Le sexisme ne fonctionne pas de la même façon que les deux autres grands systèmes inégalitaires que sont le racisme et le capitalisme ; ces deux derniers fonctionnement sur la subordination des uns aux autres. Dans le racisme, le ou les groupes racialisés sont subordonnés au groupe qui racialise. Dans l'Amérique esclavagiste, les noirs sont subordonnés aux blancs face à qui ils ont des devoirs et des obligations. Dans le capitalisme, les prolétaires sont subordonnés à ceux détenant les moyens de production.
Dans le sexisme, les femmes sont subordonnées aux hommes mais se rajoute une donnée inédite ; la complémentarité. On part ainsi du principe qu'hommes et femmes sont complémentaires car intrinsèquement différents. Ainsi une femme a telle qualité et n'a pas l'homme et vice versa.
Dans ses premières phases, le féminisme a lutté contre des inégalités de faits légales comme le droit de vote par exemple pour ensuite s'intéresser aux rôles sociaux des uns et des autres.
Ainsi nous avons beaucoup œuvré à faire comprendre que les femmes n'avaient pas à être assignées à telle ou telle tâche et c'est maintenant un fait compris de la majorité. Ainsi la plupart des gens ont compris et intégré que, par exemple, une femme n'a pas à systématiquement s'occuper du ménage ou des soins aux enfants.
Mais nous avons très peu travaillé sur le rôle social des hommes, point pourtant indispensable pour mettre à mal le sexisme.
En suivant mon même exemple, si l'on n'arrive pas à faire comprendre qu'un homme doit s'occuper de ses enfants, alors par défaut la femme devra le faire, même si tout le monde admet que c'est injuste.
Les hommes qui sont féministes ou souhaiteraient s'y engager ont donc une tâche lourde ; décortiquer le genre masculin. Diffuser les informations autour des droits des femmes est évidemment très bien comme de relever le sexisme dont elles sont victimes mais l'urgence me parait être dans le fait de travailler sur leurs propres conditionnements. Sans ce travail là - que les femmes ne peuvent faire -les droits des femmes n'avanceront pas. Prenons un exemple type ; le cas de l'enfant malade que l'un ou l'autre doit garder. Chacun s'attend à ce que cela soit la femme (dans un couple hétérosexuel) qui le fasse ; non pas parce que c'est une femme - nous avons dépassé ce stade-là - mais parce que cela ne peut être un homme. Vous noterez d'ailleurs que dans beaucoup d'entreprises, on soulignera que si l'on avait embauché un homme cela n'arriverait pas ces absences "enfant malade" sans se rendre compte que, mécaniquement, les hommes ayant forcément à un moment ou à un autre un enfant malade, il faut bien que quelqu'un le garde.
Essayons donc d'aborder quelques points utiles :
- Prendre son congé paternité et s'en servir pour vraiment soulager la mère,si vous êtes dans un couple hétérosexuel. Ce congé est déjà beaucoup pris mais certains témoignent que cela n'a pas été évident de le faire, entre ronchonnements du patron et moqueries des collègues. Refuser les compliments comme "vous êtes tellement gentil de vous arrêter pour aider votre femme" comme si vous n'aviez pas les mêmes droits et devoirs qu'elle face à cet enfant.
- Lobbying pour augmenter la durée de ce congé : depuis 2002, je vois énormément de pères se plaindre de la durée de ce congé et je n'en ai pas vu faire du lobbying pour cela. Si vous êtes nombreux à vous plaindre, vous serez, sans aucun doute, écouté.
- Lobbying pour le développement de techniques contraceptives ; la pilule masculine, la vasectomie temporaire, la vasectomie pour ceux qui ne veulent pas ou plus d'enfant.
- Ne plus tolérer le sexisme autour de soi. Le sexisme banal, insidieux, fait énormément de mal comme Le fameux "ahlala ces bonnes femmes". Essayez de vous y opposer. Combattre ces petites phrases n'est pas chose aisée. Déjà on les dit souvent "comme cela" sans vraiment y penser. Lorsqu'un collègue fait une blague sexiste et que les autres rigolent, femmes comprises, il peut s'avérer contreproductif de le faire remarquer sur le coup ; à part passer pour un coincé qui ne comprend pas l'humour, vous risquez de n'arriver à rien. Il y a donc des cas où mieux vaut attendre un moment plus opportun ; mais dans la mesure du possible réagissez ; passer pour un coincé n'est pas agréable mais vivre le sexisme au quotidien l'est encore moins.
- Vous avez peut-être grandi dans une famille où votre mère faisait tout (ou votre mère et vos sœurs). cela ne vous avait jamais frappé jusqu'à présent. Essayez de remédier à cela, peu à peu en aidant. Là encore vous essuyez des refus, des moqueries ; il y a sans doute des moyens de les contourner en disant par exemple que vous ne voulez dépendre de personne pour faire une machine (ce qui me semble juste ; qui a envie de devoir demander à quelqu'un de laver ses affaires sales ?).
edit ; je précise que le mot "aider" est employé à dessein. Il est probable qu'un discours sur le partage des tâches face à vos parents, où les habitudes sont ancrées aura du mal à passer. Y aller par petites touches, en aidant justement, sera sans doute mieux pris et compris. Et un jour, vous pourrez vous permettre de dire que vous n'aidez pas justement, puisque le ménage n'est pas plus affaire de femme que d'homme mais que vous participez aux tâches.
- Abandonnez définitivement les "elle m'empêche de faire le ménage" et les "elle me dit qu'elle fait mieux que vous" qui vous arrangent bien. Si elle estime et vous rebat les oreilles avec son indéniable capacité à passer le balai, passez le quand même. Si cela ne lui va pas, elle le repassera.
- Les complicités masculines foireuses. Beaucoup de complicités masculines passent par l'objectisation des femmes, la moquerie d'hommes considérés comme moins virils (et donc par de l'homophobie). Je comprends très bien qu'on puisse mentir si l'on est vierge au milieu d'un groupe de potes parce qu'on n'a pas envie d'être moqué. Pour autant il n'est absolument pas nécessaire d’enchaîner les propos sexistes et homophobes pour montrer qu'on est un vrai mec.
- Ne jugez pas des loisirs de vos potes, cousins, neveux, enfants.Interdire à un gamin de jouer à la poupée s'il le souhaite est du sexisme. Moquer le copain qui passe ses soirées à regarder des séries romantiques, également.
- Interrogez-vous sur votre attitude face aux femmes en particulier en matière sexuelle. Personne ne vous demande de le faire publiquement. Avez-vous déjà couché avec une femme saoule au point de ne plus pouvoir consentir ? Avez-vous poussé et insisté pour obtenir des faveurs sexuelles ? Comment vous assurez-vous du consentement ?
Toute cette liste n'est évidemment pas exhaustive et je vous incite à partager vos expériences et vos idées dans les commentaires.
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Il y a l’appli pour défiler sans bouger de chez soi. Maintenant que certains jeux vidéo online autorisent le mariage gay et les relations entre avatars de même sexe, va-t-on voir les pavés débarrassés des confettis et des chars bruyants?
Séduire les gaymers
Oh monde de pixels, que tu es tolérant et ouvert! Paix à toi, licornes pour tous! Les créateurs du jeu online Final Fantasy XIV ont mis à jour leur programme pour permettre aux gamers de se marier et avoir une relation avec une personne de même sexe.
Pour célébrer ce grand événement (virtuel), un groupe de players a organisé ce qui s’avère être probablement la première pixel pride. Ils se sont réunis à Eorzea pour battre le pavé, mais sans les chars, le jeu ne permet pas tout. Quel dommage. Mais au moins il y avait de la couleur en veux-tu en voilà.
La grande guilde LGBT
Ce regroupement pour la fierté a été organisé par une guilde de gaymers déjà connu des jeux online type MMO: The Rough Trade Gaming Community. Née en 2004, elle se targue d’être la plus grande communauté virtuelle LGBT pour les plus de 18 ans.
Bon. C’est bien, la cause peut aussi ainsi être entendue dans les mondes imaginaires. Manque plus que les chars avec de la techno-trance-dance. N’oublions pas de prendre l’air tout de même.
(via GayStarNews)
Quand je l’ai vu pour la première fois, ça n’a pas été le coup de foutre je dois bien l’avouer. Son look étrange m’a cependant intriguée et en apprenant à le connaître j’en suis tombée follement amoureuse. Ca va faire 3 mois et nous sommes devenus inséparables… Je veux bien entendu parler de l’Amorino de Fun Factory, premier sextoy à passer mon crashtest.
A s’en faire péter l’élastique
La première chose que l’on remarque de l’Amorino, et ce qui fait sa spécificité, c’est évidemment son élastique, qui se glisse dans les encoches prévues à cet effet au sommet des deux parties du sextoy.
En réalité, plus que d’un élastique, il s’agit d’une lanière de plastique que l’on peut placer de trois manières différentes (enfin 4 si on compte la possibilité toute bête de ne pas utiliser cette partie du jouet).
« Mais à quoi ça sert ce truc ? » me demanderez-vous (si si vous me le demanderez, ne soyez pas timide). Eh bien la corde tendant cet arc du plaisir (c’est ainsi que l’a imaginé Fun Factory) sert à… Roulement de tambour… Stimuler les lèvres ! (Non, les autres) (Après chacun fait ce qu’il veut, hein).
Du bout des lèvres
Grandes oubliées du plaisir féminin, du moins en matière de sextoys, les grandes mais surtout les petites lèvres n’en sont pas moins une zone extrêmement érogène, puisque derrière elles se cache une partie des vestibules du clitoris, un corps caverneux qui se gonfle au moment de l’excitation.
Il va sans dire que toutes les femmes ne sont pas aussi sensibles à cet endroit, comme toutes les zones érogènes, leur potentiel d’excitation dépend des personnes. Pour moi en tout cas, ça a été une révélation, et l’Amorino m’a procuré des orgasmes tout à fait nouveaux pour un vibro.
La bonne nouvelle c’est que si la stimulation des lèvres ne vous emballe pas, il suffit d’enlever la lanière et le jouet redevient un double stimulateur de très bonne qualité de type « Rabbit ». ATTENTION, la lanière est prévue pour une utilisation externe du toy uniquement, donc si vous voulez passer la seconde après avoir excité vos lèvres, IL FAUT L’ENLEVER pour la pénétration.
Comme souvent, ce vibro, prévu à la base pour les femmes, est complètement détournable, un homme peut par exemple l’utiliser pour la pénétration anale, auquel cas la partie supposée stimuler le clitoris viendra se placer au niveau de son périnée (le renflement derrière les testicules), une des zones les plus sensibles aux vibrations chez ces messieurs.
Vous l’aurez compris, je recommande chaudement (graou) l’Amorino de Fun Factory, d’autant plus que comme tous les toys de cette marque, il fonctionne avec une batterie (il est donc quasiment silencieux et super écolo) et est fabriqué dans une matière hyper agréable et non nocives pour [nom de l’endroit où vous comptez l’utiliser].
Et puisque c’est l’été, n’oubliez pas qu’il faut que ça glisse! Aux dix plus rapides d’entre vous, Glix offrira de quoi se faire une séance de glisse tout à fait agréable grâce à un petit envoi de lubrifiant dans votre boite aux lettres. Un mail sur camille@lexpress.fr et c’est à vous! Edit : ça y est c’est fini!
VB note: My sweetie is running the SF Marathon this Sunday to raise money for The Trevor Project, an LGBT youth suicide prevention organization. Help us meet (or beat!) our goal!
Above: A teaser from the August 1 release of a new Penelope Cruz and Agent Provocateur collaboration.
Above: Fun banned ad for fitness tracker TomTom Runner Cardio (via AdRants).
Above: Great new ad campaign by “underwear subscription” startup, MeUndies.
Bon ok l’évènement est passé mais lisez le manifeste, c’est ici.
Et vous, vous adhérez ?
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J’aime bien l’innovation et l’avantage c’est qu’elle vient toujours de là où on ne l’attend pas. Aujourd’hui, je teste le lubrifiant en capsule Glix qui est l’innovation du moment. Le concept de la capsule de lubrifiant Glix c’est de mettre à disposition du marché une capsule de 5 ml monodose que l’on peut très facilement ouvrir […]
Cet article Test de la capsule de lubrifiant Glix est apparu en premier sur NXPL.
Grands classiques
Vous les connaissez forcément et même si vous ne les avez pas lus, les images vous parlent certainement. Il y a bien sûr le dessinateur allemand Ralf König et son couple de héros Conrad et Paul. Depuis plus de 20 ans, les aventures de ses personnages reflètent la culture gaie d’Allemagne et d’alentours. Les filles ne sont pas en reste puisque, venue d’outre-Atlantique, Alison Bechdel a croqué la vie d’un groupe de lesbienne dans la série Dykes to Watch Out For.
Dans un tout autre registre, plus tragique que comique, Seven Miles A Second est à lire absolument. Roman graphique autobiographique de David Wojnarowicz. Le volume est la seule incursion dans le monde de la bande dessinée du mythique artiste et écrivain. A travers la vie rocambolesque de Wojnarowicz, c’est tout un pan de l’histoire et la culture gay qui se dévoile. Politique, prostitution, art, New-York, SIDA… Indispensable.
Dykes to Watch Out For, Alison Bechdel, Ithaca, Firebrand Books. Tomes traduits en français: Lesbiennes à suivre, Prune
Conrad et Paul, Ralf Konig, éd. Glénat
Seven Miles A Second, David Wojnarowicz, éd. Ca et Là
«Franco-belge»
Bande dessinée d’auteur, de production européenne. Le terme englobe donc une production énorme et extrêmement variée… A ne pas louper, quelques ovnis, quelques grandes œuvres qui parlent de filles, de garçons et qui sont incontestablement à lire par tous.
Fabrice Neaud, vous connaissez? Si la réponse est non, empressez-vous de le connaître! Cet artiste a publié un travail hors-norme, un projet fou: une œuvre autobiographique dont la durée devrait coïncider avec celle de la vie de son auteur. Le premier tome de Journal est paru en 1996 et, après quatre volumes, le projet reste en cours.
On peut aussi vous conseiller de lire Les rêveries d’Hélène Georges. La bédéiste s’y met en scène dans sept histoires plus ou moins fantaisistes, oniriques, lesbiennes et poétiques. Enfin, et c’est bien parce qu’il faut s’arrêter là, on vous recommande le talentueux Hugues Barthes et Les Chroniques Mauves, saga lesbienne, bible culturelle, fresque historique qui s’étend des années 50 à nos jours.
Les rêveries d’Hélène Georges, Hélène Georges, éd. Michel Lagarde
Journal, Fabrice Neaud, éd. Ego comme X
Le petit Lulu, Hugues Barthes, éd. Les Requins Marteaux
Les Chroniques Mauves, Cab, Catpeopleprod
Comics
Désigne en Français la bande dessinée américaine. Gayman, ne se bat pas encore aux côtés de Batman, mais il faut dire que jusqu’en 1989 la Comics Code Authority contrôlait de près le contenu des comics et était très défavorable aux homosexuels. Néanmoins, au royaume des collants en lycra et des masques étoilés, quelques super-héros sont sortis du placard: Green Lantern, Spider-Woman ou encore Northstar récemment marié à son petit copain (cf. 360° été 2012)… Les LGBT sauvent aussi le monde. En 2013, Yeoh, la première super-héroïne trans a fait son entrée dans une série grand public Batgirl. Des indémodables, parfois kitsch, parfois surprenant, à lire sur la plage ou caché chez vous avec une cape et du popcorn. Années 80 grands éditeurs de comics «pressions» sociétale: ouverture. Extrano seul perso ouvertement gay.
A (re)découvrir:
Green Lantern publié chez DC comics
Batwoman publié chez DC comics
Le mariage de Northstar, X-men n°51, Marvel
Young Avenger, éd. Panini
Manga
Bande dessinée venue des pays lointains de l’est tels que le Japon et la Corée. Si le manga se distingue de la bande dessinée dite «franco-belge» c’est aussi par sa segmentation en genres très définis. Ainsi, on trouve, bien sûr, du manga «gay» et du manga «lesbien». Mais comme c’est un genre venu de loin, tout ça ne s’articule pas tout à fait comme chez nous. Sachez donc que la production de manga «gay» est principalement constituée du genre Shônen-ai, littéralement «amour de jeunes hommes», est à destination des jeunes filles et des femmes au foyer! Ces mangas sont d’ailleurs la plupart du temps dessinés par des femmes (hétéros). Le genre Bara est lui par contre plus réaliste et produit à l’attention des gays (si si!). Et pour le coup, ces séries sont plutôt l’œuvre d’hommes.
Du côté des filles, les mangas ayant pour héroïnes des couples lesbiens portent le nom de Yuri. Si de nombreuses séries font simplement apparaître un couple de femmes, certains mangakas (dessinateurs) assument pleinement l’épithète: par exemple Yamaji Ebine, ouvertement lesbienne et auteur de nombreuses séries romantiques.
Les incontournables :
Yuri: Indigo Blue, Ebine Yamaji, éd. Asuka
Blue, Kiriko Nananan, éd. Casterman
Bara: Gunji, Gengoroh Tagame, éd. H&O
Josh, Dimitri Lam, éd. Babylon Com
– Lisa, votre parcours a commencé avec Nini Patalo (2003) et Eddy Milveux (2004) dans des journaux jeunesses. Une volonté de travailler pour ce public ou un hasard?
- A vrai dire, c’était plutôt par hasard. J’étais à l’école avec Boulet qui m’a proposé de travailler pour Tchô magazine. Même si cette série a d’abord été publiée dans un journal pour jeunes, Nini Patalo est une BD tout public.
– En 2008, vous publiez Princesse aime princesse. Est-ce que parler d’homosexualité est un pas à franchir après la littérature jeunesse?
-Non, ça ne m’a posé aucun problème et aux éditeurs non plus! D’ailleurs dans le tome 2 de Eddy Milveux, publié en 2004, les parents d’Eddy se séparaient et sa mère s’installait avec une autre femme.
– La même année que Princesse aime princesse est aussi publié Esthétique et filature. Là aussi, une BD dont les héroïnes sont lesbiennes. Un saut à la BD adulte?
- Avec Princesse aime princesse, j’ai visé un public intermédiaire: ados et adultes. Esthétique et filature est plus pour adulte, oui. Les dessins de Tanxxx (je suis scénariste sur ce volume) apporte aussi un côté noir, plus trash.
– Est-ce qu’on peut dire que Princesse aime princesse est une BD sur l’homosexualité?
- Non, pas vraiment. Même si le titre est «direct», j’ai vraiment toujours eu la volonté de ne pas problématiser l’homosexualité dans mes histoires. Ici, deux adolescentes tombent amoureuses et à aucun moment le fait que ce soit deux filles ne pose de problème aux personnages (parents, amis, etc…). Finalement, j’écris une aventure, une histoire et, «accessoirement», il se trouve que ce sont deux filles.
– Comment se dit-on un jour «je vais écrire une histoire avec des histoires d’amour homosexuelles»?
- Et bien… En fait je l’ai toujours plus ou moins fait! A l’école déjà, on avait créé un fanzine gay et lesbien qui s’appelait Hercule et la toison d’or. Et puis, en tant que lesbienne ça me semble normal.
– C’est-à-dire?
-Je n’ai jamais caché mon homosexualité en tant qu’auteur. Il y a souvent une présence homosexuelle dans mes histoires. Je me dis: si ce ne sont pas les gens concernés qui en parlent, qui le fera ? C’est une sorte de devoir, je pense.
– Et vous avez déjà été contactée pour faire des dessins militants, illustrer des campagnes…?
-J’ai parfois été contactée par des gens très militants, oui, mais je ne me suis jamais lancée dans ce genre de projet. La demande est souvent d’illustrer les propos de quelqu’un d’autre, je préfère faire passer mes propres messages dans mes histoires.
– Une de vos actualités c’est la série «Super Rainbow». Vous nous en parlez un peu?
-Avec cette série, j’avais envie de me détendre avec un truc «super gay», le projet que je mène en parallèle HP étant un thème assez lourd. Contrairement à mes dernières histoires dont les protagonistes étaient lesbiennes, mais dont l’histoire ne se référer pas particulièrement au monde LGBT, Super Rainbow contient plein de références lesbiennes, des clins d’œil à des grands personnages de cette culture. L’histoire reste accessible à tous, quand-même, hein!
– L’histoire, d’ailleurs, un projet fou-dingue dans lequel on retrouve bien votre patte, comment la résumeriez-vous?
- C’est un sujet improbable qui est sorti de ma participation aux 24 heures de la BD à Bruxelles. Le scénario est le suivant: en 1974, un couple de femmes scientifiques (Jeannine Broutte et Ghislaine Gazon) inventent des combinaisons qui donnent de super pouvoirs à conditions que leurs porteuses aient un orgasme ensemble. En 2014, les services secrets francophones, retrouvent les combinaisons et en équipent Francine et Lisa leurs meilleures agentes secrètes. Les deux super agentes affrontent alors toutes sortes de situations dignes des plus grand super-héros comme une attaque de caniche géant.
– Cette série est publiée dans le magazine en ligne Professeur Cyclope, vous prévoyiez de la publier en album?
- Oui, effectivement, c’était une condition de départ. Super Rainbow devrait sortir en version papier début 2015, a priori.
Nini Patalo, 5 tomes éd. Glénat
Eddy Milveux, 2 tomes éd. Milan. Tome 3 à paraître chez Bayard.
Princesse aime princesse coll. Bayou, éd. Gallimard
Esthétique et filatures, dessin de Tanxxx coll. KSTR, éd. Casterman
Brune Platine, (on retrouve les héroïnes de Esthétique et filatures 15 ans après) dessin de Marion Mousse coll. KSTR, éd. Casterman
HP 2 tomes, tome 3 à paraître, éd. L’Association
Super Rainbow, in Professeur Cyclope: www.professeurcyclope.fr
La bande dessinée LGBT? Ça existe? Et comment! Qu’elle soit de production «franco-belge», Etats-unienne ou japonaise, la matière ne manque pas. La visibilité n’a par contre pas toujours été au rendez-vous, particulièrement sous nos latitudes. Ces dernières années, air du temps oblige, les livres sortent du bois et commencent à se faire une place au soleil tant dans les médias que sur les devantures des librairies. Une joie de lire, on vous dit.
Pour parler du monde de la Bande Dessinée LGBT, nous avons rencontré un spécialiste. Journaliste BD pour la presse, la radio, traducteur Jean-Paul Jennequin a lu des kilomètres de phylactère. En 2008, il a fondé l’association LGBT BD pour promouvoir les auteurs et la thématique dans le 9e art européen. «J’ai créé cette association sur le modèle des américain qui, dès les années 80, ont considéré le «gay comic». En effet, à cette époque, un débat annuel s’est instauré lors de la Comic-Con (convention de BD) de San Diego: l’occasion de faire le point sur les sorties, la visibilité, etc… Ainsi, l’association propose un débat lors du festival d’Angoulême. Festival où elle offre aussi un stand ouvert à tous les auteurs désirant y venir dédicacer leurs albums.
«En Europe, on manque d’initiative fédératrice», souligne Jean-Paul Jennequin: «Des revues comme Gay Comics sont des lieux de rassemblement, mais aussi de création.» Récemment, plusieurs auteurs ont publié suite à des blogs à succès (cf. La bulle du Web). C’est vrai qu’avant l’avènement du web, les auteurs franco-belges ont été moins prolifiques que leurs cousins anglophones dans le domaine de l’autoproduction. «Pas besoin d’un blog pour faire une BD tout seul: une photocopieuse et vous avez un fanzine!» rappelle notre spécialiste. Un des projets de l’association LGBT BD est d’ailleurs de créer une revue.
Un festival d’initiatives
Mais les choses bougent et ce 31 mai a eu lieu à Paris le premier Salon de l’illustration et de la BD LGBT! Organisé par l’association culturelle Parisci, l’événement a proposé au public de découvrir des planches originales, rencontrer des artistes et assister à des conférences. Accueilli dans les locaux du Centre LGBT, le mini-festival d’une journée a pu bénéficier d’une situation idéale au cœur du Marais. L’édition ayant rencontré un franc succès, le salon devrait rouvrir ses portes l’année prochaine!
Quant au festival de Blois BD Boum, il a permit la réalisation de l’album: Les gens normaux. En effet, depuis de nombreuses années, BD Boum initie annuellement un projet ayant pour but de «donner la parole» à ceux qui ne l’ont pas ou peu. S’il y a dix ou quinze ans les prisonniers ou les toxicomanes tenaient la vedette, en 2013 le scénariste Hubert a recueilli les témoignages de LGBT. Et quelle réussite!
Les premiers émois pornographiques sont de ceux qu’on n’oublie pas. C’était probablement vers treize ou quatorze ans, très vraisemblablement sur Internet, à coup sûr en cachette, sur l’ordinateur familial. Que de souvenirs émouvants. Dans le cadre de leur nouvelle rubrique #Love, qui s’intéresse aux mutations de nos vies sentimentales depuis que la technologie s’est lovée entre les cœurs, Tech Crunch a décidé d’en faire un article en demandant à sept personnes de raconter leur première rencontre avec le porn.
Alors oui, ça a déjà été fait mille fois et oui, c’est un article inutile calibré pour les dimanches d’intense ramasse. Mais c’est comme les bons souvenirs de cuite, c’est toujours plaisant à échanger. Du coup, on vous encourage à faire de même dans les commentaires. Pour vous aider, je vous raconte la mienne : j’avais environ treize ans et j’avais développé une obsession violente pour un site de wallpapers dont je tairai le nom. J’ai passé des mois à chercher le fond d’écran parfait en esquivant ce petit +18 criard, jusqu’à n’y plus tenir ; ce fût mon premier contact avec un disclaimer. Le choc.
You and me, always forever
Déjà follement paranoïaque, il m’a fallu plusieurs jours de réflexion pour me convaincre que la police n’allait pas débarquer chez moi et me foutre la honte si je cliquais sur le « Oui, je suis majeur« . Aucun clic ne m’a jamais fait aussi peur que celui-ci. Et puis c’est arrivé, je suis tombé dedans, j’ai rencontré Gianna Michaels et j’ai cru perdre la tête. Je me rappelle avoir imprimé des photos pour les cacher entre mes Chair de Poule et photographié l’écran avec mon 3220 pour pouvoir me toucher partout où j’allais, branleur nomade bien avant les smartphones. C’était beau, je ne me suis jamais fait gauler.
Allez, à vous, je vous ai ouvert mon cœur pour la première fois, ce n’est pas pour rien.
A l’heure de l’ouverture de la conférence internationale sur le sida, il est parfois de bonnes nouvelles. La semaine dernière, Paolo Mengozzi, l’avocat général de la Cour de justice européenne, a rendu ses conclusions sur l’interdiction à vie de donner son sang pour un gay: «Le seul fait pour un homme d’avoir eu ou d’avoir des rapports sexuels avec un autre homme ne constitue pas un comportement sexuel qui justifierait l’exclusion permanente d’un tel homme du don de sang», écrit-il.
Loi discriminante
Tout est parti de France, lorsque Geoffrey Léger, gay, n’a pas pu donner son sang en raison de la loi qui interdit à vie de donner son sang lorsqu’on est homosexuel. Il a porté plainte, allant jusqu’à la plus haute instance européenne. Elle lui a donné raison!
«Il faudrait se concentrer sur les pratiques sexuelles, pas sur l’orientation sexuelle»
«En excluant de manière définitive du don de sang tout homme ayant eu ou ayant des rapports sexuels avec un autre homme, la réglementation française introduit une évidente discrimination indirecte fondée, de manière combinée, sur le sexe (les hommes) et sur l’orientation sexuelle (l’homosexualité et la bisexualité)», continue Mengozzi.
De nombreux pays européens bannissent encore les homosexuels du don du sang, en raison d’un risque plus élevé de contracter une maladie infectieuse tels que le VIH ou l’hépatite C. Personna non grata, tout comme en Suisse.
Espoir pour la Suisse?
Si les juges européens abondent dans le sens de Mengozzi, Rolf Trechsel, co-président de Pinkcross, pense que cela mettra «une grande pression sur la Suisse», rapporte le Tages Anzeiger. Bien sûr, la Suisse n’est pas contrainte par cet avis de la Cour européenne, puisqu’elle n’est pas un Etat membre, mais les choses pourraient toujours bouger ici. Car pour l’activiste, cette exclusion a un «caractère discriminant.» «Il faudrait se concentrer sur les pratiques sexuelles, pas sur l’orientation sexuelle», estime-t-il, suivant les idées de l’avocat général. En effet, ce dernier pense qu’il s’agit d’observer la fréquences des rapports sexuels et les pratiques, indépendamment de l’orientation et du sexe.
En Suisse, 3 personnes sur 1000 sont séropositives. Chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, le nombre de contaminés grimpe à 100.
Sur le principe, la Croix-Rouge Suisse, qui gère les dons du sang, souhaiterait que les homosexuels puissent donner leur sang (sous certaines conditions encore non définies). Elle a même fait une demande auprès des autorités fédérales, rappelle le Tages Anzeiger. Mais Swissmedic, l’autorité de surveillance, s’y est opposé fermement l’année dernière, menaçant de fermer le service de transfusion.
Population à risque
La raison est que, pour Swissmedic, la sécurité du patient prévaut sur le droit de donner son sang. Et que, statistiquement, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (selon la dénomination officielle), sont une population plus à risque que les hétérosexuels. En effet, 3 personnes sur 1000 en Suisse sont séropositives, contre 100 sur 1000 chez les hommes ayant couché ou couchant avec des hommes.
Selon Swissmedic, il ne s’agit pas là d’une discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, mais sur les pratiques. Toutefois, pour l’avocat de la cour, la seule observation des comportements homosexuelles est une présomption irréfutable d’exposition à un risque élevé. Une pratique discriminante car elle ne regarde par les comportements réels de cette population. Swissmedic, de son côté, n’a pas commenté les conclusions de l’avocat.
Une école catholique de Trente (nord de l’Italie) a signifié à une enseignante le non-renouvellement de son contrat en raison de rumeurs portant sur son orientation sexuelle, raconte «La Stampa». L’affaire a été soulevée par un élu local de la liste Tsipras (gauche). L’école, l’institut Sacro Cuore, a d’abord justifié le licenciement comme une mesure budgétaire, avant que la directrice de l’établissement, une religieuse du nom d’Eugenia Libratore, explique que la décision avait été «de caractère éthique et moral» – un aveu implicite.
L’enseignante, âgée d’une trentaine d’années, a raconté que la mère supérieure l’avait convoquée dans une salle de réception pour l’interroger sans témoins. «Elle m’a complimentée sur mon travail, puis m’a dit qu’il y avait un problème: les rumeurs qui circulaient sur mon compte. Elle m’a demandé simplement de les démentir, en échange de quoi l’institut fermerait les yeux. Puis elle m’a demandée si j’avais une compagne.» La jeune femme a refusé d’entrer en matière, estimant que son employeur n’avait aucun droit de s’immiscer dans sa vie privée. Elle a d’ailleurs répondu de la même manière aux médias.
Subventions
Le cas a provoqué une polémique d’ampleur nationale. Plusieurs organisations LGBT ont saisi les autorités provinciales pour que l’enseignante soit réintégrée et surtout pour que l’institut Sacro Cuore soit sanctionné. De fait, l’établissement privé reçoit des subventions publiques. Les autorités de la région Trentin-Haut-Adige ont promis d’enquêter sur le cas.
En mars dernier, la ville de Trente avait été le théâtre d’une autre affaire aux relents homophobes, quand le conseil municipal avait dû débattre sur une motion présentée par un élu de droite et demandant le placement en famille d’accueil des enfants élevés par des couples homosexuels.
Pour ceux qui brûlent d’impatience : http://www.radiovl.fr/b-sensory-startup-brestoise-primee-au-web2day-2014/
Cerise, la sympathique taulière des apéros littéraires érotiques, nous propose « d’en découvrir un peu plus sur ces bébêtes frissonnantes, grelottantes, et bouleversantes qui pourront changer à jamais votre Sexpérience de la lecture ! ». Rien que ça, waouh !
Il y aura, bien sûr, les incontournables jeux d’écriture, de belles plumes inspirées et des débats décomplexés. Comme d’hab, la soirée partira en vrille ou plutôt en vibre, comme il se doit ! Enfin, ça reste soft quand même. Qu’on se le dise une fois pour toute : non ! chez Cerise, il n’y que les mots qui partouzent.
► RESERVATION
http://www.moxity.com/events/apero-litteraire-erotique-vibrations
► MERCREDI 30 JUILLET
19:30 à 21:30
► BISTROT D’EUSTACHE
37, rue Berger
75001 PARIS
(métro les halles – sortie PONT NEUF)
► CONTACT
flore@lesplaisirsdecerise.com
► ENTREE : 10€
Boissons non comprises
Toutes les consos sont à 5€
Paris Derrière
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« La Femme de Papier » de Françoise Rey n’est pas un nouveau roman érotique, mais une réédition du livre sorti en 1989. Ce livre a été un vrai succès avec plus de 500 000 exemplaires vendus. Du coup, je ne pouvais passer à côté de cette lecture pour l’été. « La Femme de Papier » couche sur papier […]
Cet article Critique de « La femme de Papier » de Françoise Rey est apparu en premier sur NXPL.
Quiconque a eu l’occasion de participer, de près ou de loin, à l’organisation d’une gay pride s’est peut-être rendu compte que ce n’était pas toujours une partie de plaisir. Heureusement, on pourra bientôt vivre ces grands moments de communion urbaine sans se coltiner les démarches administratives, ni se creuser la tête pour des slogans politiques.
On n’aura plus qu’à tapoter gaiement l’écran de son smartphone pour sentir souffler un grand vent de Fierté.
En effet, le vétéran du gaming Atari a annoncé la sortie prochaine d’un nouveau jeu de simulation sociale intitulé «Pridefest». Cette application permettra d’organiser une «gay pride» dans la ville de son choix (Moscou, Pyongyang, Vallorbe, préparez-vous!) On pourra ainsi «customiser sa propre parade avec des chars bariolés et embellir ses locaux avec des animations attrayantes», a indiqué l’entreprise américaine dans un communiqué paru jeudi. But ultime du jeu: garder sa ville «heureuse et vibrante».
Du piment, s.v.p.
On espère au moins que l’éditeur a pris soin de pimenter son jeu avec les ingrédients indispensables à toute pride digne de ce nom: météo pourrie, sponsors qui disparaissent à la dernière minute, char coincé dans une rue étroite, flashmob de prêtres intégristes, etc. Pour le moment, Atari s’est contenté de préciser que «Pridefest» permettra aux joueurs de discuter en ligne et que leurs avatars auront un large choix «de vêtements et de bijoux». C’est l’essentiel.
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Vendu à plus de 150 000 exemplaires dans un pays de 5 millions d’habitants, Le zoo de Mengele a été désigné « roman norvégien le plus populaire de tous les temps » au salon de Lillehammer, devant les grands classiques de la littérature locale.
Né en 1946, Gert Nygårdhaug est un écrivain norvégien très engagé politiquement. Il a à cœur de défendre la forêt amazonienne et ses habitants. Le zoo de Mengele est son roman le plus célèbre. Il est traduit pour la première fois à l’étranger.
Résumé
La vie du jeune Milo Aquiles Portoguesa, chasseur de papillon, change le jour où tous les habitants de son village sont tués par les hommes de main d’une grande compagnie pétrolière américaine.
Milo décide d’agir contre l’homme blanc.
Extraits choisis
La colline aux magnolias au sud-est du village s’illuminait d’un vert tendre dans la lumière rasante du couchant ; la douce brise humide, presque imperceptible, apportait le parfum légèrement amer du canforeira, le camphrier. Au milieu de toute cette verdure trônaient les jacarandas en pleine floraison, tels des phares bleu porcelaine qui attiraient tous les oiseaux - depuis les vautours, les zopilotes, aux colibris, en passant par les toucans au bec si particulier.
Une nuée de Statiras, ces papillons citron, décollèrent de leur abri après la brève mais intense ondée de l’après-midi pour voleter en direction du village, attirés par les fortes senteurs du marché de fleurs et de légumes. La température torride faisait remonter de la jungle une sorte de brume.
« Va-t-en, petite canaille, sinon je vais invoquer tous les esprits des Obojos et des Kahimis de la jungle pour qu’ils se glissent sous ta couverture la nuit et t’injectent leur poison en te mordant. »
Le vendeur de coco tout frêle frappait de son chapeau loqueteux un jeune garçon pieds nus à moitié dévêtu qui s’échappait, rapide comme l’éclair, avec un rire taquin perlant.
Mino Aquiles Porteguesa avait six ans, et il avait perdu presque toutes ses dents de lait. [...]
« Pourquoi ne coupons-nous pas les arbres qui cachent le soleil ? Pourquoi n’exterminons-nous pas les mouches bleues avec de l’essence et du feu ? Nous autres, habitants de ce village, n’avons-nous pas la tête sur les épaules ? Ne valons-nous pas mieux que le chou qui reste à pourrir dans son cageot ? Regardez señor Tico, qui a monté une machete tranchante à l’une des extrémités de sa béquille et qui ne se gêne pas pour la brandir à la gorge de Cabura, chaque fois que cette ordure ose se montrer sur la place du marché ! Señor Tico, l’estropié, est-il le seul homme ici à avoir un peu de courage ? Vous avez entendu ce qu’a dit padre Macondo : les grands propriétaires terriens, là-haut, sur la fertile sabana, achètent des machines plus hautes que notre église et qui abattent davantage de travail que mille caboclos réunis. Ils nous ont pris nos terres, et maintenant prennent notre travail. Nous voilà réduits à des choux pourris puants, à de la vermine terrorisée qui court se cacher quand ils nous écrasent ! »
Debout sur deux cageots de légumes, le vendeur de coco de l’étal jouxtant la charrette d’Eusebio haranguait la foule avec de grands mouvements de bras. Le flot de paroles qu’il jeta au travers de la place du marché avant le rangement et la sieste recueillait tous les suffrages. Le vieil Eusebio agita son chapeau en riant au soleil de sa bouche édentée. Il sortit une bouteille d’aguardiente blanche, but un bon coup et la tendit à l’orateur.
« Encore, Gonzo, encore ! Vive Tico à la béquille à la machette !
- Immonde vermine ! » La forte eau-de-vie de canne fit tousser señor Gonzo, qui poursuivit néanmoins : « Le gouvernement nous avait promis du travail, de la nourriture et des écoles ! Et qu’avons-nous reçu ? Rien. Nos maisons s’enfoncent de plus en plus dans le sol boueux, la chaux et le plâtre s’écaillent, et le bois de nos charpentes pourrit ! Nos lopins de terre sont épuisés, l’écorce des nouveaux arbres que nous avons plantés est verdâtre de moisissure, et ils ne donnent pas de fruits. Dès que nous trouvons un nouvel endroit fertile, des hommes importants débarquent aussitôt avec leurs beaux documents scellés, et los armeros vous pointent le canon de leur fusil entre les yeux pour vous ramener enchaînés dans les trous à rats de la capitale du district ! Où est passé señor Gypez ? Et señor Vasques, et son fils ?
« On les a forcés à boire l’urine de ce porc de Cabura, puis on les a poussés dans un camion qui les a emportés ! C’est toujours la même chose, et nous, nous inclinons la tête dans cette boue qui gagne de plus en plus de terrain après chaque mousson. »
Milo grimpa sur le mur du cimetière, sous les canneliers, afin d’avoir une meilleure vue sur l’effervescence qui avait gagné la place du marché. Avant de le suivre, Lucás avait posé sa tortue à un endroit sûr entre deux pierres dans le mur.
« C’est señor Gonzo qui se fâche encore, murmura Mino. Il est debout sur un cageot et mouline avec les bras.
- Señor Gonzo n’est pas fâché, moi je le sais très bien, le corrigea Lucás en prenant un air grave. Il m’a donné une belle noix entière pas plus tard qu’hier.
- Ce n’est pas contre nous qu’il est en colère, mais contre cette ordure de Cabura.
- Tout le monde est en colère contre cette ordure.
- Viens ! fit Mino tout en sautant du mur, rampons jusqu’au cageot où il se tient. Si nous l’applaudissons, il nous donnera peut-être une noix. »
[...]
Milo s’accrocha à la cuisse du vendeur le plus proche en voyant qui arrivait : le sergent Felipe Cabura en personne et deux de ses soldats. Los armeros.
Señor Gonzo s’était raidi, dans une position qui défiait les lois de la pesanteur, ses bras et l’une des jambes en train de descendre des cageots. L’instant durant lequel il resta ainsi parut à tout le monde durer une éternité.
Felipe Cabura flanqua un tel coup de pied dans le cageot inférieur que señor Gonzo tomba sur le dos dans la charrette à bras d’Eusebio, où il se retrouva parmi les noix de coco vertes et lisses, le blanc des yeux tournés vers le ciel d’un bleu tendre. Felipe Cabura alla jusqu’à la charrette, empoigna la lourde carabine par le canon et asséna de toute sa force un coup sur une noix, qui éclata en envoyant un jet d’eau de coco blanchâtre sur les spectateurs les plus proches.
« Une noix fraîche », fit-il en repositionnant la carabine pour asséner un nouveau coup.
Il fracassa une noix juste à gauche de la tête de señor Gonzo.
« Et encore une autre. »
Le troisième coup, d’une force épouvantable, atteignit señor Gonzo à peu près au milieu du nez ; une pluie de gouttelettes rouges retomba presque aussitôt sur le vendeur de fruits et légumes.
« Tiens, une noix pourrie. » Et le sergent Felipe Cabura tourna les talons, puis repartit du même pas martial avec lequel il était venu en entraînant dans son sillage ses deux soldats. Les jambes maigres de señor Gonzo, qui sortaient de la charrette, s’agitaient dans les dernières convulsions de la mort.
Mino lâcha la cuisse du vendeur et déguerpit au plus vite. Il trébucha, tomba, se releva et reprit sa course, ne s’arrêtant qu’après s’être retrouvé devant la table de travail de son père à l’ombre du bananier. Sa mère était en train de suspendre du linge sur une corde.
« Ce sa-salaud de Ca-Cabura a éclaté la tê-tête de señor Gonzo comme une noix de coco » bégaya-t-il hors d’haleine.
[...]
Avis
Richement documenté sur la faune et la flore amazonienne, Le zoo de Mengele de Gert Nygårdshaug est un thriller écologique qui ne devrait laisser personne indifférent puisque nous sommes tous concernés par nos ultra-consommations liées au progrès. Le zoo, c’est nous observés par un jeune adulte Indien.
Or, ce roman date de 1989 et rien ou presque n’a changé. Combien d’hectares de forêt pluviale détruits depuis ce plaidoyer ? Combien d’Indiens indigènes tués ?
Milo Aquiles Portuguesa est un jeune Indien qui, après avoir étudié à l’Université, livre une guerre sans merci à ceux qui détruisent la Nature. Son combat est international. Sera-t-il perdu d’avance ? Je vous invite à le découvrir mais attention ! Lire Le zoo de Mengele, c’est suivre Milo alias Morpho pas à pas dans ses aventures audacieuses, violentes et instructives, écouter ses questionnements plein de bon sens, voir l’homme Blanc au travers de ses yeux étonnés devant son comportement de prédateur sans vergogne et au final, c’est se retrouver bien démuni face à cette vérité crue que nous assénait Nygårdshaug dès 89 et malheureusement toujours d’actualité : tous les jours, nous continuons en masse de détruire notre environnement sans nous soucier de ce que nous laisserons à nos enfants.
Le zoo de Mengele est un thriller efficace qui donne vraiment à réfléchir à nos actes quotidiens mais aussi un voyage extraordinaire aux côtés d’un personnage qui ne l’est pas moins.
Vivement la parution de la suite !
Le zoo de Mengele, Gert Nygårdshaug, éditions J’ai Lu 320 pages 19,90 €
Traduction du norvégien par Hélène Hervieu et Magny Telnes-Tan
En lisant le passionnant livre de la linguiste Marie-Anne Paveau, « Le Discours pornographique » (éd. de La Musardine, mai 2014), un chapitre m’a particulièrement intéressée. C’est celui où il est question de ce qu’elle appelle les pornonymes ou les pseudos de « porn stars ».
« Dans le monde de la pornographie, le pseudonymat est la règle et l’on ne tourne pas de film X sous son nom d’état civil, pour des raisons multiples. »
S’ils amusent, ces pseudos sont aussi riches d’imaginaire, d’ambition professionnelle et de représentation de soi. Beaucoup d’actrices et d’acteurs ont, par exemple,...
Définir les priorités de demain et préparer le terrain aux prochaines batailles politiques: on peut résumer ainsi le projet lancé par PinkCross. L’association suisse des gays prévoit de mettre sur pied une grande enquête représentative sur les questions LGBT en Suisse. Il s’agira de notamment de mesurer l’acceptation du partenariat enregistré entré en vigueur il y a sept ans et les attitudes du public et des élus sur des questions telles que le mariage pour tous et de l’adoption par les couples de même sexe. Intitulé «Egalité LGBT», le projet est devisé à 9000 francs. Une partie de cette somme sera couverte via le financement participatif. Un appel a été lancé sur la plateforme WeMakeIt, il court jusqu’à la fin août.
Le corps humain n’a pas été conçu pour résister à de telles chaleurs. Gonzo est en train de devenir fou et Jizzou a carrément décidé de battre en retraite tant l’atmosphère est saturée. C’est tout bonnement abrutissant, quel plaisir peut-on tirer de ça ? Avoir chaud, en général, c’est mauvais ; les douches froides c’est bien et des chercheurs viennent même de prouver qu’une chambre à coucher bien fraîche est excellente pour la santé. Vivement la prochaine glaciation, les enfants. On vous laisse suer où que vous soyez avec la cumpilation de la semaine.
• Après avoir légalisé la prostitution par accident en 2003, l’Etat de Rhode Island s’est rendu compte qu’il avait pris la bonne décision : en dix ans, le nombre de viols a diminué de 31% et le nombre de transmissions de la gonorrhée de 39%. En plus, les prix des prostituées locales ont baissé. Tout le monde est content, à part certaines féministes.
• François Hollande est un grand blagueur, c’est de notoriété publique. Le journal l’Opinion rapporte que le président de la République aurait, au cours d’un dîner entre élus socialistes, comparé la retransmission des débats de l’Assemblée nationale à un « film X ». Une marque de nostalgie, sans doute.
• L’étude de la semaine : les meufs qui mangent au moins une pomme par jour auraient une vie sexuelle plus satisfaisante que celles qui mangent, disons, d’immondes papayes. C’est parce que la pomme contient tout un tas de substances formidables qui favorisent la montée de l’excitation et la sécrétion de cyprine.
• Patrick Rock, ancien conseiller du Premier Ministre britannique David Cameron pour la mise en place des filtres anti-pornographie, est jugé en ce moment-même pour possession et production d’images indécentes d’enfants. De la pédopornographie « soft » si vous préférez. « On dirait que le berger aime manger des moutons » lâche un commentateur malicieux.
• De l’autre côté de la Manche, toujours, les premiers filtres anti-pornographie pour réseaux Wi-Fi publics commencent à être déployés. C’est une première mondiale. Le but est, bien sûr, d’empêcher les enfants d’accéder à du contenu explicite alors qu’ils traînent dehors. On vous parie que ça va foirer encore plus fort que les filtres traditionnels.
• Alain Elmaleh est un petit escroc qui a essayé de se faire des sous sur le dos de Jules Jordan en copiant et distribuant ses films sans autorisation ; il a été condamné à 2,5 millions de dollars d’amende, peine qui vient d’être confirmée en appel. Jules Jordan a malgré tout du mal à se réjouir : entre le manque a gagner et les frais de justice, toute cette affaire lui a coûté bien plus que 2,5 millions de dollars.
• Dominique et Lisa sont des « femmes de foi » et Alec un homosexuel tout droit sorti d’un petit bled de l’Arizona. Ils ont vingt ans. Les deux premières veulent préserver leur virginité, le second la perdre à tout prix. Voici le pitch de la nouvelle émission de télé-réalité de MTV, tranquillement intitulée Virgin Territory.
• On parle de plus en plus des eSports et c’est tant mieux, l’avenir et les thunes sont là. Pourtant, les annonceurs restent timides ; il fallait bien que quelqu’un prenne les devants et c’est YouPorn qui s’en est chargé, en annonçant sur Twitter qu’il était à la recherche d’une équipe professionnelle à sponsoriser. La revanche des Nolife approche à grands pas.
• Moscou vient de déclarer la guerre aux pornographes qui utilisent les armoiries de la ville dans leurs films. Si les hauts fonctionnaires du département de l’héritage de la capitale russe parviennent à leurs fins, le bon prince Yury Dolgoruky ne sera plus jamais guest star, ni dans un film X, ni dans un contexte violent ou vulgaire.
Avril 2014 – Les agissements du pédophile ont été découverts après que des professeurs s’inquiétaient de voir arriver systématiquement des élèves, toujours des garçons, en retard à leur cours. Face à leurs questions insistantes, les petits ont raconté ce que leur enseignant leur faisait subir.
Martyne Airey, un Britannique de 51 ans, avait pour habitude de retenir dans son local l’un ou l’autre de ses élèves, l’heure de classe écoulée, pour le « punir ». Il lui faisait enlever ses chaussures, puis lui disait de tirer une carte à jouer. En fonction du résultat, il reniflait ou chatouillait les pieds de l’enfant : une pratique qui lui procurait du plaisir.
Les petits ne semblent pas traumatisés outre mesure, peut-on lire sur le Daily Mail. Ils estiment juste que « c’était bizarre » comme punition. Les parents, eux, sont évidemment scandalisés par la sordide affaire.
« Normalement, on s’attend à ce que ses enfants soient en sécurité, avec un professeur. Mais celui-ci a manifestement besoin d’aide », a confié la maman d’une victime.
L’ancien professeur a été suspendu de ses fonctions avant d’être poursuivi en avril dernier par la Cour de Preston Crown. Il a pour l’instant reconnu avoir pratiqué ce jeu sexuel à 8 occasions sur un enfant de moins de 13 ans. Il risque la prison.
On savait que manger des burgers n’était pas conseillé avant l’été pour rentrer dans son maillot. Ce qu’on ne connaissait pas encore, c’est un autre effet secondaire: l’empilement de gras menace la famille traditionnelle. Oui, oui.
Le gras qui tâche les familles
Et ce sont les très sympathiques conservateurs de l’American Family Association qui le disent. Les fins gourmets, outrés par le fameux «Proud Whopper», lancent l’offensive contre le burger gay de la chaîne de fast-food Burger King.
Peur panique. Sueur froide. Leur crainte est qu’après le buzz, la chaîne américaine décide d’offrir le sandwich en dehors de San Francisco: «Même si cette offre était localisée, en tant que chaîne, Burger King promeut le comportement homosexuel comme sain et comme quelque chose dont il faudrait être fier», analyse finement le président de l’association Tim Wildmon, relayé par le Christian Post.
Et il ne s’arrête pas là: «Nous pensons qu’encourager ce genre de comportement malsain conduira à l’extinction des familles.» Pas moins. Sur le site des néo-diététiciens, ils indiquent qu’à moins d’un contrecoup pour avoir considéré «les travestis et l’homosexualité comme normaux», Burger King va s’attaquer à d’autres villes.
Boycott et mails d’insultes
Pour stopper l’épidémie marketing, l’American Family Association a trouvé la bonne parade: le mail. Tremble, Burger King, tes serveurs vont être saturés. L’association a rédigé un joli courriel qui sent bon la friture, et que les internautes désireux de préserver la famille traditionnelle peuvent envoyer directement au président du fast-food:
«Votre célébration des travestis et de l’homosexualité est une insulte aux familles, et je trouve que la promotion d’un comportement odieux est une bonne raison pour aller manger ailleurs.»
A savourer sans modération. Il y a quelques années, c’était la chaîne Chick-Fil-A qui était au centre d’une polémique lorsque son patron a publiquement déclaré qu’il était opposé au mariage gay. Voilà une bonne adresse pour les familles traditionnelles. Bœuf ou poulet, choisis ton camp. Ou mange cinq fruits et légumes par jour, ça préserve sûrement la famille.
Plusieurs militants, chercheurs et fonctionnaires actifs dans le domaine du VIH figurent parmi les victimes du crash de la Malaysia Airlines, peut-être abattu par un missile dans l’est de l’Ukraine. Selon «The Australian», pas moins de 108 personnes parmi les 298 occupants du Boeing 777 étaient des délégués à la 20e Conférence mondiale sur le sida, qui s’ouvre dimanche à Melbourne, ou des accompagnants. Ils devaient faire escale à Kuala Lumpur avant de poursuivre leur voyage vers l’Australie.
Les hommages aux victimes affluent ce vendredi matin, notamment pour l’expert néerlandais Joep Lange, ancien président de l’International Aids Society. L’OMS a également confirmé la disparition d’un de ses porte-parole, basé à Genève: le Britannique Glenn Thomas. Cet ancien journaliste à la BBC venait de fêter ses 49 ans, indique la presse britannique. «Nous avons perdu une personne merveilleuse et un grand professionnel. Nos cœurs sont brisés. Nous sommes tous sous le choc», a déclaré sa collègue de l’OMS Fadela Chaib.
We lost one of our colleagues, Glenn Thomas, on the Malaysian Airlines #MH17 that crashed yesterday. He will be greatly missed #RIPGlennWHO
— WHO (@WHO) July 18, 2014