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Sexy, fun, faithful to details, all genders, all body types, and a range from serious to tongue-in-cheek makes this community paysite a treasure. If you just feel like lurking for free, you can find Cosplay Deviants on Twitter, on their Tumblr, and other social sharing sites.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Si l'on en croît divers sites américains, la cinquième saison de The Walking Dead sera si violente que certaines scènes pourraient être censurées lors de sa diffusion sur la chaîne AMC. C'est en tous les cas le point de vue de l'acteur Steven Yeun (Glenn) expliquant, lors d'un entretien donné à Eonline, que certains plans l'ont choqué au point qu'il s'est demandé si tout cela était bien légal : "I remember a couple of scenes I would look over at what was going on in the scene and I would be like, ‘What the eff? What are we doing? How is this legal? It's grounded and real, too; it's not like torture or gore for no reason. It's literally, that is what would happen and we are trying to show it. It would not work on network television, let me tell you that."
Coup de publicité ou véritable information ? Les images pourront-elles être tout aussi terribles que certaines des attaques perpétrées au cours de la saison 4 (vidéo ci-dessous) ? Réponse en octobre 2014.
Même les plus grands auront fini par se faire marcher dessus : on dirait que Kink s’apprête à abandonner San Francisco. Le bâtiment mythique de l’Armory, acheté 14,5 millions de dollars par le studio il y a à peine huit ans, sera-t-il bientôt déserté ? Adieu charmants cachots, pierres de taille et vieilles chaudières ? Ça signifierait que la loi AB1576, qui rend obligatoire le port du préservatif sur les plateaux californiens, aura fini par avoir raison du fougueux patron Peter Acworth.
Dans une vidéo postée hier sur la chaîne YouTube du blog Behind Kink, il explique que son entreprise a déjà commencé à s’établir du côté de Las Vegas : « Plus le temps passe, plus Vegas est attirante. Faire des affaires ici coûte moins cher. [...] C’est de plus en plus facile de travailler dans le coin. » Après s’être battu comme un beau diable contre le port du préservatif sur les plateaux, quitte à prendre une belle amende en contrevenant à la mesure B, Peter semble prêt à battre en retraite. Il refuse pourtant d’abandonner la Porn Valley : « Nous ne voulons pas abandonner la Californie, mais nous le ferons si c’est nécessaire. »
Ce n’est probablement qu’une question de temps, AB 1576 passe devant le Sénat de l’Etat de Californie dans trois semaines et la capitale du Nevada ne manque pas de charme : les loyers y sont moins élevés qu’à Los Angeles et aucune loi n’y impose le port du préservatif sur les plateaux. Selon Xbiz, plusieurs grands studios, dont le gigantesque Brazzers, s’y sont déjà établis durablement. Kink y a déjà produits deux films. Peter Acworth, défait, voudrait se convaincre, nous convaincre qu’il ne va pas abandonner l’Armory. Ça semble pourtant inévitable.
La SNCF vient d’avoir l’idée pas très originale de reprendre les codes de Youporn pour parler de sa carte jeune 12-28 ans à travers son site 28max. Que la SNCF surfe sur la culture porn pour parler aux jeunes, on ne voit aucun inconvénient, on est même ravi. Mais qu’ils pompent Oasis et leur Youpomm qui lui-même s’inspirait déjà très largement de l’opé de l’agence Droga5 pour faire de l’oeil à IKEA il y a pile un an, on commence à trouver ça un peu lourd. Un petit train de la pompe qui perd toute son originalité : même design, mêmes références, mêmes blagues.
Si la SNCF avait un peu plus d’ambition, elle irait faire de l’achat d’espace directement sur Youporn pour parler à ces mêmes jeunes ou irait s’inspirer de sites comme Jacquie et Michel ou Cam4. Puis si elle connaissait vraiment les codes de la culture porn, elle saurait également qu’il n’y a jamais eu de disclaimer à l’entrée des tubes. Preuve en est que ce sont bien les références de la communication digitale que la SNCF (ou plutôt son agence Proximity BBDO) connaît, pas ceux du porn.
Original !
Vous reprendrez bien un verre? Si vous êtes homosexuel, vous avez plus de chance statistiquement de répondre oui. C’est ce que révèle une étude statistique de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux.
Gays et lesbiennes égaux face à la clope
Sur douze mois, près de 35’000 adultes ont été questionnés sur leur consommation d’alcool et de tabac. En rapport avec l’orientation sexuelle, il s’avère que les homosexuels ont le lever de coude plus facile que les hétérosexuels. Tout comme une propension plus élevée à tirer sur la clope.
En chiffres, 33% des gays et lesbiennes ont admis avoir été ivres durant l’année écoulée, contre 22% des d’hétérosexuels. Les bisexuels grimpent eux à 40%. Pour la consommation de tabac, les homosexuels tapent dans le paquet à 26%, contre 18%. A noter que, si les hommes hétérosexuels fument plus que les femmes dans l’ensemble, il y a égalité dans la population gay et lesbienne.
A l’origine, stress et insécurité
Une chercheuse, Kari Greene, explique que ces plus grandes consommations sont liées au stress social pour les minorités sexuelles: «Le stress est plus important pour un homme car, à cause de sa sexualité différente, il sera traité de manière plus négative que les autres», rapporte le site Queer.de.
Et les gays et lesbiennes sont également plus exposés à des souffrances psychologiques que leurs amis hétéros. Aussi, dans certains Etats, il est difficile de contracter une assurance médicale pour les homosexuels car il n’y a pas d’assurance de couple pour ceux de même sexes.
Il y a tout de même des points positifs. Si les homosexuels boivent et fument plus, les vilains sont tout de même plus sportifs que les hétérosexuels. On peut y voir une certaine manière d’équilibrer les choses pour une vie saine. Mens sana in corpore homo.
Chouette un nouveau concept, le stimulateur de cunnilingus. Bon OK, il y avait eu la tentative de Squeel avec ses langues rotatives, mais je ne suis pas convaincu que de se faire scier le clito (même avec des langues douces et souples) soit la meilleure expérience que l’on puisse s’offrir avec un sextoy. Du coup, […]
Cet article Test du Lelo Ora, le simulateur de cunnilingus est apparu en premier sur NXPL.
Choisi par le pape François au début du mois pour prendre la tête du diocèse de Sion, Jean-Marie Lovey, s’est livré dans une interview à «L’Illustré» qui paraît aujourd’hui. Au milieu de considérations sur sa jeunesse et sur sa vocation, le prêtre de 64 ans n’a pas coupé à la question sur son opinion des homosexuels et de la gay pride prévue l’an prochain en Valais. Sa réponse est plutôt paradoxale. Pour Lovey, les homosexuels – ou plutôt ceux qu’il dit connaître – sont des personnes «repliées, qui ont du mal à être elles-mêmes». «Comment faire pour respecter la personne dans ce qu’elle est?» se demande-t-il, rejetant par avance tout «jugement de valeur».
Malaise
Pour la future manif LGBT qui risque de défiler sous les fenêtres de l’évêché, c’est une autre paire de manche. «Je suis très mal à l’aise pour les personnes immédiatement concernées par ce que la Gay Pride essaie de défendre, confie Jean-Marie Lovey. Dans cet événement, je vois une sorte de dérision de situation de souffrance, et ça fait deux fois plus mal. Si on veut défendre les personnes homosexuelles, je trouve que la Gay Pride est l’antiprocessus.»
On se demande bien si Mgr Lovey et l’Eglise catholique a un autre «processus» à proposer pour défendre les personnes homosexuelles tout en leur témoignant du respect. Au moins ses paroles sont elles délicatement pesées pour ne blesser personne.
«jeu diabolique»
Rappelons que son prédécesseur, Mgr Norbert Brunner, avait qualifié la première gay pride de Sion, en juillet 2001, de «jeu diabolique», à l’unisson des catholiques extrémistes d’Ecône, menés à l’époque par un certain Dominique Giroud. Un jugement que le prélat avait réitéré fin 2013, au micro de Rhône FM: «Les gens qui organisent cet événement doivent être conscients qu’ils divisent la population, et la division est toujours l’œuvre du diable.»
Vu sur Exhibition on line, ChocolatCannelle
J’ai retrouvé récemment, en faisant du tri dans mes fichiers, un texte écrit il y a un peu plus de trois ans. Initialement destiné à l’appel à textes des éd. La Musardine sur le thème de l’exhibitionnisme et du voyeurisme, c’est un des premiers textes que j’avais essayé d’écrire en respectant quelques consignes (thématique, […]
Cet article provient de Littérature érotique
Nnous vivons Nnotre vivons tellement simplement sans se demander le pourquoi du comment que quand je raconte mon quotidien, je ne pense pas forcément à mettre tous les détails. Vvos messages me font comprendre l’importance de partager mon vécu pour Vvous permettre de mieux comprendre ce que peut être le petplay tel que Nnous le voyons et le vivons.
Si Vvous avez des questions n’hésitez surtout pas à continuer de Nnous les poser.
je sais bien que Nnous ne sortons plus beaucoup mais Nnous ne sommes pas inacessible et Nnous restons joignable par le biais du blog ou de facebook
Alors n’hésitez pas je serai heureuse de Vvous répondre
E t un grand merci de continuer à Nnous suivre tout aussi fidèlement depuis le début pour Ccertains ou depuis peu mais avec autant d’assiduité pour d’Aautres
tanyaML
Nnous vivons Nnotre vivons tellement simplement sans se demander le pourquoi du comment que quand je raconte mon quotidien, je ne pense pas forcément à mettre tous les détails. Vvos messages me font comprendre l’importance de partager mon vécu pour Vvous permettre de mieux comprendre ce que peut être le petplay tel que Nnous le voyons et le vivons.
Si Vvous avez des questions n’hésitez surtout pas à continuer de Nnous les poser.
je sais bien que Nnous ne sortons plus beaucoup mais Nnous ne sommes pas inacessible et Nnous restons joignable par le biais du blog ou de facebook
Alors n’hésitez pas je serai heureuse de Vvous répondre
E t un grand merci de continuer à Nnous suivre tout aussi fidèlement depuis le début pour Ccertains ou depuis peu mais avec autant d’assiduité pour d’Aautres
tanyaML
Et oui déjà un an que Nnous vivons au Perreux sur Marne dans Nnotre nouveau petit nid douillet. Nnotre atelier prend forme, Monsieur achète des accessoires pour fabriquer de nouvelles machines ainsi que des nouvelles machines sans rien à faire dessus pour Nnous permettre de faire des produits encore plus beau et plus rapidement. Ce que les gens ne comprennent pas c’est que chaque article est fabriqué avec amour. S’il y a le moindre défaut ils sont détruits. Et on recommence. Alors oui à cause de cela Nnous livrons en retard mais en retour Vvous n’êtes jamais déçu. Mais j’ai compris je dois communiquer plus et mieux. Donc l’atelier se compose de deux parties, la partie bureau (ordinateur, imprimante, scanner, etc..) et la partie atelier machines à coudre, machine à tarauder, poncer, percer, etc….
Pour recevoir les filles Nnous avons aménagé leurs chambres et la notre. Nnous avons refait l’espace cuisine salon salle à manger en enlevant le petit muret de séparation. Il reste encore à refaire la salle de bains et des menues travaux mais Paris ne s’est pas fait en 1 jour alors chez Nnous non plu.
Il faut que Cchacun trouve ses repaires dans ce nouveau chez Nnous et qui sait la famille pourra peut être s’agrandir bientôt …
Et oui déjà un an que Nnous vivons au Perreux sur Marne dans Nnotre nouveau petit nid douillet. Nnotre atelier prend forme, Monsieur achète des accessoires pour fabriquer de nouvelles machines ainsi que des nouvelles machines sans rien à faire dessus pour Nnous permettre de faire des produits encore plus beau et plus rapidement. Ce que les gens ne comprennent pas c’est que chaque article est fabriqué avec amour. S’il y a le moindre défaut ils sont détruits. Et on recommence. Alors oui à cause de cela Nnous livrons en retard mais en retour Vvous n’êtes jamais déçu. Mais j’ai compris je dois communiquer plus et mieux. Donc l’atelier se compose de deux parties, la partie bureau (ordinateur, imprimante, scanner, etc..) et la partie atelier machines à coudre, machine à tarauder, poncer, percer, etc….
Pour recevoir les filles Nnous avons aménagé leurs chambres et la notre. Nnous avons refait l’espace cuisine salon salle à manger en enlevant le petit muret de séparation. Il reste encore à refaire la salle de bains et des menues travaux mais Paris ne s’est pas fait en 1 jour alors chez Nnous non plu.
Il faut que Cchacun trouve ses repaires dans ce nouveau chez Nnous et qui sait la famille pourra peut être s’agrandir bientôt …
Les pornographes sont inquiets : le coup que vient de leur porter Google n’est que le dernier d’une série qui commence à se faire longue. Depuis deux ans, les partenaires commerciaux de l’industrie se dérobent à tour de bras, quitte à faire dans la discrimination ; les deux services de paiement en ligne Chase et Paypal ont supprimé les comptes des porn stars inscrites chez eux, Amazon a fait disparaître leurs Wish Lists sans prévenir et Chase Bank a jugé bon de clôturer leurs comptes. Malheureusement, ce n’est pas tout.
Brad Armstrong, réalisateur vétéran chez Wicked Pictures, a également remarqué que les plateaux de tournage refusaient de plus en plus souvent de lui louer leurs locaux. Il conclut : « Le problème ne se limite pas à Google. » Dans un article pour le Daily Beast, l’actrice Aurora Snow essaye de comprendre ce qui se passe avec Alec Helmy, le patron d’XBIZ. Il a une théorie : le problème, c’est la réputation de l’industrie. « Peut-être que notre rentabilité est tombée si bas que ça ne vaut plus le coup de s’associer à l’industrie. Peut-être que l’équilibre risque/récompense n’est plus ce qu’il était. » explique-t-il.
Aurora Snow
Les revenus générés par la pornographie ne suffisent plus à faire oublier une image difficile, particulièrement salie ces derniers temps. Aurora Snow évoque les scandales liés au VIH, des acteurs testés séropositifs à la campagne diffamatoire de l’Adult Healthcare Foundation en faveur d’AB 1576 ; nous, on pense aussi à la multiplications des études foireuses et des mouvements aveugles qu’elles alimentent, au travail de sape de lobbyistes menteurs et arrivistes, à l’Islande qui tente à nouveau d’interdire la pornographie, aux efforts de censure déployés par le gouvernement anglais et par les administrateurs de Vine… La ghettoïsation va bon train alors que le porno n’a jamais été aussi mainstream.
Avec tout ça, pas étonnant que les partenaires de l’industrie finissent par fuir. Ne soyons pas alarmistes, le porn est affaibli mais pas du tout agonisant. Par contre, le nombre croissant d’attaques à son encontre est inquiétant ; la fumée retombée, l’ultime volte-face de Google ressemble plus à un aboutissement logique qu’à un impact soudain. Les pornographes de profession sauront trouver des solutions pour rester rentables, on ne se fait pas trop de souci à ce sujet. On aimerait surtout qu’ils soient fréquentables, ça pourrait régler pas mal de problèmes, mais ils n’ont pas l’air décidés. Advienne que pourra.
Lors du dernier Fap Club on a créé une douzaine d’affiches avec Peter&Steven, le photographe Malte Daniel Hoekstra et la maquilleuse Mathilde Passeri qu’on a placardé sur les murs du club. Comme pas mal de gens nous ont demandé si on en vendait, on a décidé d’en tirer une petite série pour les plus motivés d’entre vous. Chaque affiche de 39cm x 113cm coûte 20 € (sans les frais de port) et vous sera livrée rapidement dans son solide tube de protection sur lequel chaque rédacteur du Tag aura déposé un petit bisou.
Si vous souhaitez les retirer directement sur Paris ou payer différemment que via Paypal, contactez-nous.
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En rupture de stock | En rupture de stock |
Ce matin, j’ai réuni ma conférence de rédaction, c’est-à-dire moi-même (c’est pas toujours simple, croyez-moi).
Emmanuelle 1 : « je trouve dommage que Paris Derrière ne crée pas l’évènement. Tous les médias font ça, la semaine du goût, la semaine du développement durable, la journée de la courtoise etc… Je ne vois pourquoi Paris Derrière s’en priverait. »
Emmanuelle 2: « t’as raison, il faudrait trouver un sujet fil rouge qui va passionner le lecteur tout l’été. Susciter du débat, la polémique ! Que les commentaires se déchaînent. Je veux de la provoc, de la transgression, des discussions passionnées sur Paris Derrière.
Emmanuelle 1: « ok mais il faut que le débat touche tous le monde. En plus, c’est l’été, les gens ont envie de se changer les idées. Mieux vaut un sujet léger, pas prise de tête. »
Emmanuelle 2: « l‘été, c’est la période des maillots de bain et donc, des épilations du pubis. Voilà le sujet en or ! Pourquoi les femmes (et de plus en plus d’hommes) sont obligés de s’épiler, de se raser ? «
Emmanuelle 1: « oui, c’est top ! Derrière une histoire de poil qui parait anodine, y a t-il un diktat sexiste bien ancré ? Curieusement, les féministes françaises ne se sont jamais emparées de la question des toisons maudites ! Raison de plus pour foncer ! »
Du coup, j’ai convoqué la responsable chargée des opérations extérieures, le poste placard par excellence. Cette Emmanuelle là, s’est sortie les doigts du cul.
Voilà le lancement de l’opération:
Dans le cadre de « L’été de toutes les subversions », évènement Paris Derrière, vivez la Hairy Expérience. Très simple, sans préparation, économique, il suffit juste d’arrêter de vous épiler les parties intimes. Jetez vos rasoirs, oubliez votre épilateurs et vos cires en vacance. Cap pas cap ? Chiche ? Faites dépasser quelques poils et même des touffes du maillot. Jouez les provocatrices, amusez-vous des regards, des réactions et des réflexions dans la rue, au bistrot, à la plage. Traquer la surprise ou l’indifférence de votre partenaire de lit… et venez nous le raconter dans les commentaires. Moi-même, je joue le jeu, pas d’épilation cet été (bon là, je viens juste de le faire, il va falloir attendre 2-3 semaines).
Et, vous, vous êtes plutôt pubis fourni ou épilé ? Pourquoi le poil doit-il disparaître du corps des filles ? Pourquoi leur corps n’est-il pas acceptable tel qu’il est ? La question n’est pas d’imposer l’interdiction de s’épiler mais de laisser le choix aux femmes.
Témoignage : le coup de gueule d’Olivier, tricophile. Comprenez amoureux du poil et « des culottes bien remplies ». Ce fringuant quadra s’érige contre l’épilation de plus en plus systématique des foufounes. En effet, depuis 15 ans, les filles ont de moins en moins de poils pubiens. La mode, que dis-je, la lame de fond du » ticket métro », voir de « l’intégral » est devenue la norme. Où sont passées les buissons ardents et les chicorés à défriser ? Très remonté, Olivier est prêt à se battre pour le retour du poil dans les culottes. Ce combat l’habite. Montez le son !
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/Olivier-poilophile.mp3
Olivier vient dernièrement d’être rejoint dans son combat par Cameron Diaz. Début juin, dans la grand messe quotidienne de Canal +, Le Grand Journal, la star a pris fait et cause pour les poils intime. « S’ils sont là, c’est pour une bonne raison. Ils protègent contre le frottement qui peut causer des écorchures et des blessures, ils sont un rempart naturel contre les bactéries. L’épilation pubienne provoque des inflammations laissant de microscopiques blessures ouvertes« . Cameron Diaz parle de sa nouvelle bataille dans son livre consacré au bien-être des femmes.
Hilarant ! Natoo s’attaque à l’épilation.
J’attends vos réactions avec impatience !
Paris Derrière
Paris Derrière
The post tu m’as voulu, tu m’as velu(e) ! appeared first on Paris Derrière.
Le fait contre lequel il est le plus difficile de lutter est ce qu'on appelle le "bon sens", le bon gros bon sens qui tâche qui fait tant de dégât et qui a la force d'inertie d'un socialiste devant le MEDEF.
"Oui tu m'as montré statistiques à l'appui que la plupart des viols sont commis dans un appartement par un proche, mais tout de même ON SAIT BIEN que se promener en mini jupe tard le soir est imprudent".
On sait bien que.
Il y a des évidences, fausses, qui concourent au sexisme, à la culture du viol mais qu'il ne fait pas bon remettre en question sans doute parce qu'elles sont trop douloureuses, remettent en question un ordre établi où seules les vilaines filles court-vêtues qui sortent le soir risquent d'être violées et pas n'importe quelle femme, à n'importe quel moment.
C'est ainsi donc que 20 minutes nous sort un marronnier sur le viol.
Qui 20 minutes a t il trouvé pour parler du sujet ? Une association de lutte contre le viol ? Non un profiler médiatique qui s'était déjà commis dans des sujets de qualité et loin du racolage habituel tel que La carte des plus célèbres serial killers parisiens.
La thèse de 20 minutes est donc de nous dire
- qu'il y a davantage de viols en été
- que cette augmentation du nombre de viols est due aux tenues légères des victimes et à l'alcool qu'elles ont ingéré
Constatons déjà que les chiffres de 20 minutes(le fameux 2635 faits en juillet 2013) ne concernent pas les viols de manière générale mais les plaintes pour viol déposées par des personnes majeures. Ne sont pas prises en compte les plaintes déposées par des personnes mineures.
D'après différentes études, on sait qu'environ 10 % des victimes portent plaintes (âges et genre confondus) . Il est donc tout à fait faux de mélanger "plaintes pour viol" et "nombre de viols". Rappelons également que des hommes sont également violés chaque année ce que semble oublier 20 minutes ; mais on corrèle moins la tenue masculine et le viol ( on a plus tendance à culpabiliser les victimes masculines via d'autres critères que la tenue) ceci expliquant sans doute le silence de 20 minutes sur le sujet.
Corrigeons donc déjà l'hypothèse pour 20 minutes et partons sur la piste suivante : il y a davantage de plaintes pour viol en été ce qui pourrait nous laisser entendre qu'on viole davantage en été. Soulignons toutefois que cela n'est pas parce que le nombre de plaintes augmente que le nombre de viols a forcément augmenté ; si par exemple une campagne de lutte contre le viol a été efficace on peut voir le nombre de plaintes augmenter - parce que les victimes se sont senties davantage en confiance pour porter plainte par exemple - cela ne voudra absolument pas dire que le nombre de viols a augmenté.
Voici les chiffres que j'ai collectés sur cartocrime concernant les plaintes pour viol sur tout le territoire français déposées par des personnes majeures) :
- janvier 2013 : 2352
- février 2013 : 2291
- mars 2013 : 2419
- avril 2013 : 2404
- mai 2013 : 2391
- juin 2013 : 2552
- juillet 2013 : 2635
- août 2013 : 2215
- septembre 2013 : 2272
- octobre 2013 : 2643
- novembre 2013 : 2416
- décembre : 2417
J'ai également pris les chiffres pour le Var estimant que c'était une destination traditionnelle de vacances.
- janvier 2013 : 22
- février 2013 : 27
- mars 2013 : 32
- avril 2013 : 28
- mai 2013 : 19
- juin 2013 : 34
- juillet 2013 : 33
- août 2013 : 34
- septembre 2013 : 42
- octobre 2013 : 39
- novembre 2013 : 34
- décembre : 26
Au niveau national, constatons déjà que le mois où le plus de plaintes pour viol ont été déposées est le mois d'octobre 2013. Le mois d'août est le mois où le moins de plaintes ont été déposées. Avec ces deux chiffres on pourrait arriver à la thèse opposée à celle de 20 minutes et conclure un magnifique "les femmes ont l'habitude de porter davantage d'imperméables et des parapluies en octobre et cela explique sans doute qu'on viole beaucoup plus en octobre". Enfin on pourrait peut-être aussi arguer que c'est l'été indien et que la thèse de 20 minutes reste juste.
Au niveau départemental, en prenant le très touristique département du Var on constate une hausse en septembre et octobre mais absolument pas l'explosion du nombre de plaintes en juillet, août qu'on attendait.
Donc les chiffres de 20 minutes sont faux et il n'y absolument pas plus de plaintes pour viol en été.
Nous pouvons donc en conclure déjà que le journaliste de 20 minutes n'a pas pris la peine de vérifier les chiffres sur un an, pas plus que son rédacteur en chef et que ce papier - que je peinerais à appeler un article - est surtout là pour racoler et faire de la page vue à peu de frais.
Seconde hypothèse de 20 minutes ; on est davantage violée quand on est en tenue légère et/ou alcoolisée.
Nous sommes dans une société - cela n'est pas la seule - qui assimile le viol au fait de trouver une femme séduisante. Une femme en mini jupe est séduisante et sexy, elle plait aux hommes hétéros DONC il n'est pas anormal de penser que certains en viennent au viol.
Le viol est ainsi assimilé à un acte d'excitation sexuelle face à des jambes ou des seins.
Des études ont été faites aux Etats-Unis sur ce dont se souvenaient les violeurs de leur victime ; dans la majeure partie des cas, ils n'avaient aucun souvenir de ce qu'elle portait. Ils avaient une parfaite conscience de ce qu'ils avaient interprété comme quelque chose d'excitant ; en clair n'importe quel acte, attitude, geste, sourire, non sourire, pouvait être perçue comme excitante mais jamais la tenue de leur victime n'avait influencé leur acte.
Il est aisé de mélanger excitation sexuelle et viol parce qu'on parle d'un crime sexuel. Parler d'un crime qui passe par les organes génitaux permettait - peut-être è d'évacuer dans la tête du tout venant que l'excitation sexuelle a quelque chose à voir dans l'histoire.
Le viol ne provient pas d'une excitation sexuelle sauf à moins d'être excité par un corps amorphe, endormi, ivre mort, tétanisé, hurlant, tremblant ce qui existe évidemment mais ne constitue absolument pas l'immense majorité des violeurs qui ne sont pas des sadiques - au sens clinique du terme. Le viol est avant tout une prise de pouvoir sur quelqu'un. Si le viol avait quelque chose à voir avec une excitation physique devant une femme jugée sexy, alors il serait profondément pulsionnel (des hordes d'hommes sauteraient sans contrôle sur des femmes dans la rue), alors il aurait beaucoup lieu dans des lieux où les femmes sont souvent peu vêtues (ex la boite de nuit) et cela n'est pas le cas) et le violeur s'arrêterait immédiatement devant les réactions des victimes ; en général on est assez peu excité devant quelqu'un qui est terrorisé sauf si justement ce qu'on recherche est l'humiliation et la domination de la victime.
Il n'y a pas de corrélation entre le physique d'une victime et son viol ; on viole des gens qui sont loin des canons de beauté. On viole des gens âgés, des enfants, des bébés, des gens considérés comme laids dans nos sociétés, des femmes en jupe ou en jogging, en baskets ou en escarpin, des femmes en débardeur ou en burqa.
Rappelons également que le viol est davantage commis au domicile du violeur ou de la victime par une connaissance ; le viol d'Argelès auquel se réfère l'article de 20 minutes ou celui de Perpignan sont des viols rares, contrairement à ce qui nous est enseigné.
Donc le fait de sortir tard, comme le dit Bourgoin, n'a strictement rien à voir avec le fait de risquer d'être violée ou non par un inconnu dans la rue. Nous sommes nourris avec l'image du violeur armé d'un couteau qui sort d'une ruelle sombre qui est une image fausse et infondée.
j'en profite pour souligner cette interview de Bourgoin commise il y a un an.
Je cite " Nous savons tout de même que les crimes sexuels sont en augmentation durant l’été. Les causes sont connues. La chaleur accentue le désir. D’autant que les gens sont moins vêtus et surtout moins vigilants. Tout est accentué durant les vacances. On consomme plus d’alcool. On va plus en boîte de nuit. En somme: les conduites à risque sont multipliées. Et les prédateurs sont nombreux."
Nous savons déjà que les crimes sexuels ne sont pas en augmentation. On peut se demander par quel effet biologique la chaleur accentuerait le désir ; on est encore là dans une idée reçue de l'ordre du bon sens populaire mais fondée sur strictement rien de concret. Enfin nous apprenons que la boite de nuit est un lieu "à risque". Comme je l'ai déjà dit et répété ce sont les domiciles privés qui sont des lieux à risque.
Maintenant est-ce qu'on risque davantage si l'on a bu/consommé des drogues.
Aux Etats-Unis les statistiques montrent qu'en effet le risque augmente. Il n'est sans doute pas illogique de penser la même chose pour la France.
Il importe de prévenir TOUT LE MONDE que la prise d'alcool vous met en état de vulnérabilité (et pas seulement en ce qui concerne le viol souvenons nous des nombreux jeunes hommes morts noyés dans la Deule). C'est nécessaire de le dire en rajoutant toujours une chose ; quel que soit votre état d'ébriété, vous ne serez pas responsable si vous êtes violé-e/agressé-e. Vous n'aurez rien "cherché" du tout, vous ne serez responsable de rien. Il y a toujours un seul coupable dans un viol, et pas à 90%, 99% ou 99.9999% mais à 100% : le violeur.
Il ne me parait pas gênant de prévenir les gens de manière générale, que l'alcool accentue la vulnérabilité sauf que cela n'est évidemment pas ce qui nous est dit.
Si l'alcool augmente le risque d'être violé-e il augmente le risque de violer également.
Or si on ne cesse de répéter aux femmes qu'elles ne doivent pas boire car "'elles se mettent en danger", on n'entend que très peu le conseil inverse à savoir qu'un homme ivre peut devenir un violeur et qu'il conviendrait donc que les hommes ne boivent pas. Encore une fois le viol devient le seul crime où la responsabilité de la victime - homme comme femme d'ailleurs - est engagée et celle du coupable ne l'est que très rarement.
Cet article alimente la culture du viol à plusieurs titres :
- il fait mentir les chiffres pour assoir l'idée qu'on viole davantage des femmes légèrement vêtues
- il associe tenue et viol alors qu'il a été maintes et maintes fois prouvé que les deux faits ne sont pas liés
- il fait porter la responsabilité aux victimes. Il ne s'agit pas de ne rien dire aux femmes mais il s'agit de leur dire la vérité. Si l'on veut vraiment parler de viol, alors qu'il faudra leur dire que le risque vient plutôt des connaissances que de l'inconnu croisé dans la rue tard le soir. Si l'on veut parler de risques alors qu'on dise la même chose aux hommes ; qu'on leur apprenne qu'ils risquent aussi d'être blessés ou agressés sexuellement dans l'espace public.
A chaque crime où la victime est une femme (viol dans l'espace public ou meurtre de joggeuse), nous avons droit dans tous les journaux, nos cercles de connaissance, notre famille, à la litanie de conseils stériles, inefficaces, visant avant tout à restreindre notre liberté et pire on nous rappelle qu'il était tout de même bien imprudent de sortir dehors, d'aller en boite de nuit ou de courir. Il y a eu 4 ou 5 meurtres de femmes qui faisaient leur jogging sur les 3 dernières années ; je vous laisse comparer avec le meurtre de femmes par leur conjoint. Il y a beaucoup moins de viol dans l'espace public par un inconnu que par une connaissance ; pourtant l'on ne cessera de rappeler aux femmes le danger à sortir, à jogger. Nous attendons toujours - si l'on veut vraiment lutter contre le viol ou la violence conjugale - les faits et pas de vagues idées reçue infondées.
Ce genre d'article en plus d'être mensonger colporte des idées fausses autour du viol et, en cela, participe à la culture du viol.
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Le fait contre lequel il est le plus difficile de lutter est ce qu'on appelle le "bon sens", le bon gros bon sens qui tâche qui fait tant de dégât et qui a la force d'inertie d'un socialiste devant le MEDEF.
"Oui tu m'as montré statistiques à l'appui que la plupart des viols sont commis dans un appartement par un proche, mais tout de même ON SAIT BIEN que se promener en mini jupe tard le soir est imprudent".
On sait bien que.
Il y a des évidences, fausses, qui concourent au sexisme, à la culture du viol mais qu'il ne fait pas bon remettre en question sans doute parce qu'elles sont trop douloureuses, remettent en question un ordre établi où seules les vilaines filles court-vêtues qui sortent le soir risquent d'être violées et pas n'importe quelle femme, à n'importe quel moment.
C'est ainsi donc que 20 minutes nous sort un marronnier sur le viol.
Qui 20 minutes a t il trouvé pour parler du sujet ? Une association de lutte contre le viol ? Non un profiler médiatique qui s'était déjà commis dans des sujets de qualité et loin du racolage habituel tel que La carte des plus célèbres serial killers parisiens.
La thèse de 20 minutes est donc de nous dire
- qu'il y a davantage de viols en été
- que cette augmentation du nombre de viols est due aux tenues légères des victimes et à l'alcool qu'elles ont ingéré
Constatons déjà que les chiffres de 20 minutes(le fameux 2635 faits en juillet 2013) ne concernent pas les viols de manière générale mais les plaintes pour viol déposées par des personnes majeures. Ne sont pas prises en compte les plaintes déposées par des personnes mineures.
D'après différentes études, on sait qu'environ 10 % des victimes portent plaintes (âges et genre confondus) . Il est donc tout à fait faux de mélanger "plaintes pour viol" et "nombre de viols". Rappelons également que des hommes sont également violés chaque année ce que semble oublier 20 minutes ; mais on corrèle moins la tenue masculine et le viol ( on a plus tendance à culpabiliser les victimes masculines via d'autres critères que la tenue) ceci expliquant sans doute le silence de 20 minutes sur le sujet.
Corrigeons donc déjà l'hypothèse pour 20 minutes et partons sur la piste suivante : il y a davantage de plaintes pour viol en été ce qui pourrait nous laisser entendre qu'on viole davantage en été. Soulignons toutefois que cela n'est pas parce que le nombre de plaintes augmente que le nombre de viols a forcément augmenté ; si par exemple une campagne de lutte contre le viol a été efficace on peut voir le nombre de plaintes augmenter - parce que les victimes se sont senties davantage en confiance pour porter plainte par exemple - cela ne voudra absolument pas dire que le nombre de viols a augmenté.
Voici les chiffres que j'ai collectés sur cartocrime concernant les plaintes pour viol sur tout le territoire français déposées par des personnes majeures) :
- janvier 2013 : 2352
- février 2013 : 2291
- mars 2013 : 2419
- avril 2013 : 2404
- mai 2013 : 2391
- juin 2013 : 2552
- juillet 2013 : 2635
- août 2013 : 2215
- septembre 2013 : 2272
- octobre 2013 : 2643
- novembre 2013 : 2416
- décembre : 2417
J'ai également pris les chiffres pour le Var estimant que c'était une destination traditionnelle de vacances.
- janvier 2013 : 22
- février 2013 : 27
- mars 2013 : 32
- avril 2013 : 28
- mai 2013 : 19
- juin 2013 : 34
- juillet 2013 : 33
- août 2013 : 34
- septembre 2013 : 42
- octobre 2013 : 39
- novembre 2013 : 34
- décembre : 26
Au niveau national, constatons déjà que le mois où le plus de plaintes pour viol ont été déposées est le mois d'octobre 2013. Le mois d'août est le mois où le moins de plaintes ont été déposées. Avec ces deux chiffres on pourrait arriver à la thèse opposée à celle de 20 minutes et conclure un magnifique "les femmes ont l'habitude de porter davantage d'imperméables et des parapluies en octobre et cela explique sans doute qu'on viole beaucoup plus en octobre". Enfin on pourrait peut-être aussi arguer que c'est l'été indien et que la thèse de 20 minutes reste juste.
Au niveau départemental, en prenant le très touristique département du Var on constate une hausse en septembre et octobre mais absolument pas l'explosion du nombre de plaintes en juillet, août qu'on attendait.
Donc les chiffres de 20 minutes sont faux et il n'y absolument pas plus de plaintes pour viol en été.
Nous pouvons donc en conclure déjà que le journaliste de 20 minutes n'a pas pris la peine de vérifier les chiffres sur un an, pas plus que son rédacteur en chef et que ce papier - que je peinerais à appeler un article - est surtout là pour racoler et faire de la page vue à peu de frais.
Seconde hypothèse de 20 minutes ; on est davantage violée quand on est en tenue légère et/ou alcoolisée.
Nous sommes dans une société - cela n'est pas la seule - qui assimile le viol au fait de trouver une femme séduisante. Une femme en mini jupe est séduisante et sexy, elle plait aux hommes hétéros DONC il n'est pas anormal de penser que certains en viennent au viol.
Le viol est ainsi assimilé à un acte d'excitation sexuelle face à des jambes ou des seins.
Des études ont été faites aux Etats-Unis sur ce dont se souvenaient les violeurs de leur victime ; dans la majeure partie des cas, ils n'avaient aucun souvenir de ce qu'elle portait. Ils avaient une parfaite conscience de ce qu'ils avaient interprété comme quelque chose d'excitant ; en clair n'importe quel acte, attitude, geste, sourire, non sourire, pouvait être perçue comme excitante mais jamais la tenue de leur victime n'avait influencé leur acte.
Il est aisé de mélanger excitation sexuelle et viol parce qu'on parle d'un crime sexuel. Parler d'un crime qui passe par les organes génitaux permettait - peut-être è d'évacuer dans la tête du tout venant que l'excitation sexuelle a quelque chose à voir dans l'histoire.
Le viol ne provient pas d'une excitation sexuelle sauf à moins d'être excité par un corps amorphe, endormi, ivre mort, tétanisé, hurlant, tremblant ce qui existe évidemment mais ne constitue absolument pas l'immense majorité des violeurs qui ne sont pas des sadiques - au sens clinique du terme. Le viol est avant tout une prise de pouvoir sur quelqu'un. Si le viol avait quelque chose à voir avec une excitation physique devant une femme jugée sexy, alors il serait profondément pulsionnel (des hordes d'hommes sauteraient sans contrôle sur des femmes dans la rue), alors il aurait beaucoup lieu dans des lieux où les femmes sont souvent peu vêtues (ex la boite de nuit) et cela n'est pas le cas) et le violeur s'arrêterait immédiatement devant les réactions des victimes ; en général on est assez peu excité devant quelqu'un qui est terrorisé sauf si justement ce qu'on recherche est l'humiliation et la domination de la victime.
Il n'y a pas de corrélation entre le physique d'une victime et son viol ; on viole des gens qui sont loin des canons de beauté. On viole des gens âgés, des enfants, des bébés, des gens considérés comme laids dans nos sociétés, des femmes en jupe ou en jogging, en baskets ou en escarpin, des femmes en débardeur ou en burqa.
Rappelons également que le viol est davantage commis au domicile du violeur ou de la victime par une connaissance ; le viol d'Argelès auquel se réfère l'article de 20 minutes ou celui de Perpignan sont des viols rares, contrairement à ce qui nous est enseigné.
Donc le fait de sortir tard, comme le dit Bourgoin, n'a strictement rien à voir avec le fait de risquer d'être violée ou non par un inconnu dans la rue. Nous sommes nourris avec l'image du violeur armé d'un couteau qui sort d'une ruelle sombre qui est une image fausse et infondée.
j'en profite pour souligner cette interview de Bourgoin commise il y a un an.
Je cite " Nous savons tout de même que les crimes sexuels sont en augmentation durant l’été. Les causes sont connues. La chaleur accentue le désir. D’autant que les gens sont moins vêtus et surtout moins vigilants. Tout est accentué durant les vacances. On consomme plus d’alcool. On va plus en boîte de nuit. En somme: les conduites à risque sont multipliées. Et les prédateurs sont nombreux."
Nous savons déjà que les crimes sexuels ne sont pas en augmentation. On peut se demander par quel effet biologique la chaleur accentuerait le désir ; on est encore là dans une idée reçue de l'ordre du bon sens populaire mais fondée sur strictement rien de concret. Enfin nous apprenons que la boite de nuit est un lieu "à risque". Comme je l'ai déjà dit et répété ce sont les domiciles privés qui sont des lieux à risque.
Maintenant est-ce qu'on risque davantage si l'on a bu/consommé des drogues.
Aux Etats-Unis les statistiques montrent qu'en effet le risque augmente. Il n'est sans doute pas illogique de penser la même chose pour la France.
Il importe de prévenir TOUT LE MONDE que la prise d'alcool vous met en état de vulnérabilité (et pas seulement en ce qui concerne le viol souvenons nous des nombreux jeunes hommes morts noyés dans la Deule). C'est nécessaire de le dire en rajoutant toujours une chose ; quel que soit votre état d'ébriété, vous ne serez pas responsable si vous êtes violé-e/agressé-e. Vous n'aurez rien "cherché" du tout, vous ne serez responsable de rien. Il y a toujours un seul coupable dans un viol, et pas à 90%, 99% ou 99.9999% mais à 100% : le violeur.
Il ne me parait pas gênant de prévenir les gens de manière générale, que l'alcool accentue la vulnérabilité sauf que cela n'est évidemment pas ce qui nous est dit.
Si l'alcool augmente le risque d'être violé-e il augmente le risque de violer également.
Or si on ne cesse de répéter aux femmes qu'elles ne doivent pas boire car "'elles se mettent en danger", on n'entend que très peu le conseil inverse à savoir qu'un homme ivre peut devenir un violeur et qu'il conviendrait donc que les hommes ne boivent pas. Encore une fois le viol devient le seul crime où la responsabilité de la victime - homme comme femme d'ailleurs - est engagée et celle du coupable ne l'est que très rarement.
Cet article alimente la culture du viol à plusieurs titres :
- il fait mentir les chiffres pour assoir l'idée qu'on viole davantage des femmes légèrement vêtues
- il associe tenue et viol alors qu'il a été maintes et maintes fois prouvé que les deux faits ne sont pas liés
- il fait porter la responsabilité aux victimes. Il ne s'agit pas de ne rien dire aux femmes mais il s'agit de leur dire la vérité. Si l'on veut vraiment parler de viol, alors qu'il faudra leur dire que le risque vient plutôt des connaissances que de l'inconnu croisé dans la rue tard le soir. Si l'on veut parler de risques alors qu'on dise la même chose aux hommes ; qu'on leur apprenne qu'ils risquent aussi d'être blessés ou agressés sexuellement dans l'espace public.
A chaque crime où la victime est une femme (viol dans l'espace public ou meurtre de joggeuse), nous avons droit dans tous les journaux, nos cercles de connaissance, notre famille, à la litanie de conseils stériles, inefficaces, visant avant tout à restreindre notre liberté et pire on nous rappelle qu'il était tout de même bien imprudent de sortir dehors, d'aller en boite de nuit ou de courir. Il y a eu 4 ou 5 meurtres de femmes qui faisaient leur jogging sur les 3 dernières années ; je vous laisse comparer avec le meurtre de femmes par leur conjoint. Il y a beaucoup moins de viol dans l'espace public par un inconnu que par une connaissance ; pourtant l'on ne cessera de rappeler aux femmes le danger à sortir, à jogger. Nous attendons toujours - si l'on veut vraiment lutter contre le viol ou la violence conjugale - les faits et pas de vagues idées reçue infondées.
Ce genre d'article en plus d'être mensonger colporte des idées fausses autour du viol et, en cela, participe à la culture du viol.
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Crédit : Mélanie Le Grand
C’es la deuxième fois qu’un tel festival a lieu à Paris, après la première que fut X-Plore l’année dernière. Le Bon Docteur Senzo, membre de l’organisation d’Erosphère, s’étend un peu plus sur le sujet.
J’ai beaucoup parlé d’X-plore dans Sexe Libris et sur Sexpress. Je m’attendais donc à une suite… Mais cette année c’est un nouveau festival qui voit le jour, « Erosphère ». Comment se fait-ce?
Vive l’inattendu ! En effet, le festival Xplore a bien fonctionné à Paris en 2013. Très motivés pour relever un formidable défi culturel et militant, nous voulions accueillir au mieux pour la première fois en France une manifestation qui tranche dans le paysage de l’érotisme. Cela a été une aventure collective qui a confirmé que le jeu en valait la chandelle… Mais, vous savez, avec Félix (Ruckert, le créateur d’x-plore à Berlin), nous cultivons la franchise et sincérité. Quand nous avons constaté que nos visions sur l’organisation du festival divergeaient, la conclusion s’est imposée d’elle-même : il nous fallait concevoir une autre manifestation.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette nouvelle aventure ?
C’est une chance unique de pouvoir créer dans de telles conditions une manifestation de cette ampleur et de ce niveau, surtout dans un pays qui est à la fois fer de lance de l’érotisme et parfois du conservatisme. Aujourd’hui, le monde de l’érotisme bouillonne, les réflexions sur la sexualité se multiplient, sous des formes très diverses : médias Web en ligne, mouvement pro-sex et sex-positive, soirées spécialisées, films, romans. C’est une véritable vague de désir qui saisit nos sociétés, lesquelles s’interrogent, s’enthousiasment à ce sujet (comme en témoigne l’excellent « Manifeste de la Fête du Slip ») ou encore s’en inquiètent.
Erosphère a donc sa personnalité propre ?
Réaliser un festival sur la sexualité enchaînant des ateliers d’expérimentation ne peut que faire référence à Xplore, le festival précurseur en la matière ! Si de l’extérieur et pour le public français, la distinction entre Xplore Paris 2013 et EroSphère 2014 est moins évidente, c’est tout simplement parce que nous avions déjà apporté notre French Touch l’année dernière ! Pour exemple, l’Erosticratie a tenu à mettre en place un Corner Créateur ainsi qu’une exposition avec le projet Lyx et avec les œuvres hEros de Mélanie Le Grand. Enfin, une soirée avant-goût, initiative française, avait permis 2 jours avant le festival de présenter le concept au public.
Côté philosophie, nous partageons le fait de rendre actif le public pour tester, découvrir, s’initier. En pratique, le festivalier réalise son propre parcours en expérimentant 3 à 4 ateliers par jour. A chaque créneau horaire, il peut choisir l’une des 3 propositions offertes, sachant que tous ateliers sont donnés deux fois. La principale nouveauté est que nous voulions travailler une programmation de façon collective : nous sommes dans une philosophie de fonctionnement coopérative. Nous avons aussi voulu intégrer les médias et la technologie, accentuer le caractère lumineux et joyeux, et renforcer l’axe culturel. Du coup rien de tel, pour être créatif, que de lancer un nouveau festival ! Autre innovation, durant le festival, nous avons voulu développer des résidences d’artistes, avec un photographe, Wieglas, une plasticienne, Aniès Gomez et un créateur sonore, David Pomlait. Les meilleures conditions pour « Osez Erosphère », pour s’aventurer au-devant de ses désirs, de soi-même et des autres, vers les possibles et les plaisirs.A quoi peut-on s’attendre durant le festival ?
Côté format, Xplore durait 3 jours et proposait des ateliers d’une heure trente. Pour EroSphère, ce sera 4 jours et des durées variables d’ateliers, avec des modules d’une, 2 ou même 3 heures ! Cela répond à un besoin de diversité allant du plus léger au plus immersif. Après les 3 jours d’ateliers du jeudi 28 au samedi 30 août, la grande innovation est le module immersif final de 8 heures le dimanche 31. Plutôt que maintenir une fête de clôture en soirée la veille de la rentrée des classes, nous avons décidé d’intégrer ce moment en journée pour plonger collectivement dans une libre improvisation nourrie par tout ce que les ateliers auront apporté.
Côté programmation, nous avons configuré des ateliers à coloration créative, initiatique, ludique ou technique, avec même du « Do It Yourself » bien kinky… En plus, nous avons voulu intégrer le rapport à la technologie et aux médias, avec des modules photo, vidéo et jeux vidéo. Par exemple avec une séance de photographie collective se transformant en tableau vivant décalé, ou une exhibition de groupe en WebCam devenant jeu et performance. Il y aura aussi des séances d’écriture, de la sculpture, des expériences autour de la nourriture ou du cacao! Et bien d’autres encore que vous pourrez découvrir sur le site de l’Erosticratie.
A l’instar d’Avignon ou du Printemps de Bourges, il y a un festival « in » mais aussi un « off »…
Nous avons par exemple le mercredi 27 aout une soirée d’initiation à une pratique originale qui mêle le tango au bondage ludique. Une exposition collective sera inaugurée lors de la soirée « Avant-goûts » qui aura lieu le mardi 26 lors de laquelle, comme l’année dernière, le public pourra aussi tester des mini-modules de l’Erosphère « in ». Nous y offrirons en point d’écoute la création de Marie Lisel, avec son documentaire radiophonique «Merci Madame». Enfin, des lieux partenaires comme la librairie la Musardine se prêteront au off de l’Erosphère.
Basée à Rixensart en Belgique, Stéphanie Fontaine est artiste peintre et modèle photo. Tombée très jeune dans l’univers artistique, elle a suivi des études d’art. Aujourd’hui, elle manie le crayon avec aisance et réalise, entre autres, des dessins et peintures dans lesquels la femme est sublimée. Mais sans plus attendre, découvrez l’interview exclusive de Stéphanie Fontaine aka Waterblonde, un aperçu de ses œuvres artistiques et de ses photos en tant que modèle.
Peux-tu nous raconter brièvement ton histoire ? Quel est ton parcours professionnel ? Comment s’est faite ta rencontre avec la peinture ? Comment as-tu découvert l’univers fétichiste et BDSM ?
Ma mère m’a toujours dit que j’étais née avec un crayon dans la main ! Une passion qui ne m’a jamais quittée. J’ai suivi des études artistiques mais les débouchés étaient quasi inexistants à l’époque et j’ai du donc me tourner vers des métiers plus classiques durant quelques années mais sans pour autant cesser de dessiner dès que j’en avais l’occasion. J’ai plongé dans le monde fétichiste de façon presque inévitable car il rejoignait mes « codes esthétiques » . La première fois que je me suis retrouvée dans une soirée, tout (ou presque) m’a semblé immédiatement naturel.
Tu es aussi modèle photo, quand et comment t’es tu lancée dans le mannequinat ?
À la base, il y a un peu plus de 2 ans, j’avais besoin de photos de parties de corps pour réaliser mes projets artistiques et j’ai demandé à des amis photographes de faire quelques clichés pour me rendre service. Ces photos ont été publiées sur facebook et suite à ça, j’ai eu des demandes pour poser et aujourd’hui encore je suis étonnée, mais ravie, de l’ampleur que ce « hobby » a pu prendre dans ma vie !!!
As-tu créé un lien entre la photo et la peinture ? Est-ce que poser t’aide également à dessiner ?
Au départ, comme le mannequinat était nouveau pour moi et que je n’avais pas la moindre idée de là où ça allait me mener, je voulais dissocier les deux. Je m’étais créée un pseudo pour mes photos et j’avais gardé mon nom pour le dessin. Aujourd’hui, les deux mondes finissent par se rejoindre et au final, je ne triche pas, ça reste moi, donc oui ; Stéphanie Fontaine alias Waterblonde !!
Stephanie Fontaine par Christophe Mourthé, habillée par Franck Sorbier Haute Couture (au château de Cornillon)
Tes œuvres abordent essentiellement le thème de l’érotisme, et je dirai même le fétichisme et le BDSM, puisqu’on y retrouve des corsets, uniformes, masques à gaz, etc. Penses-tu que l’érotisme est indissociable du fétichisme ?
J’ai eu une collection essentiellement fétichiste il y a deux ans. À présent je continue ces sujets sur commande uniquement. On me demande des dessins spécifiques ou alors des dames viennent poser pour offrir des dessins de leurs courbes à leurs hommes. Je ne pense pas que l’érotisme soit indissociable du fétichisme. Je pense que c’est une question d’envie du moment. On ne joue pas toujours avec le même jouet, on ne met pas toujours les mêmes vêtements, on ne mange pas toujours la même chose. Je pense qu’avec la sexualité, c’est pareil.
La femme est le principal sujet de tes toiles. On la découvre dominante, soumise. Pourquoi la femme ? Qu’est-ce qui t’attire particulièrement chez elle, quelles émotions recherches-tu à faire passer à travers elle ?
Je pense avoir pris le temps de bien développer le sujet du Bdsm justement pour la place que prend la femme dans cet univers. Qu’elle soit soumise ou dominante, elle reste une reine respectée. Mon travail a été et reste un hommage à la femme.
Tu as développé plusieurs techniques artistiques : acrylique, aquarelle, fusain… quelle est celle que tu préfères et pourquoi ?
J’ai essayé plusieurs techniques mais pour l’instant, celle qui me convient le mieux, c’est le crayon (graphite et aquarelle). Ça me permet de travailler rapidement et du coup à essayer de suivre l’important débit de mon imagination !
Petra par Stéphanie Fontaine
Peux-tu nous expliquer comment tu travailles sur une toile ou un dessin ? As-tu un rituel particulier ? As-tu également une idée précise du rendu final ?
En général, j’ai mûri une idée précise en tête, je commence par un croquis qui me donne une idée de la place du sujet dans l’espace de ma feuille puis je détaille au fur et à mesure de façon très méthodique. Je sais déjà à quoi il va ressembler à la fin. J’ai mes idées sur les couleurs, les rendus… Je suis plus une « technicienne » qu’une « spontanée ».
Quelles sont tes sources d’inspiration : littérature, cinéma…? Y a-t-il des artistes, photographes ou d’autres peintres qui t’inspirent en particulier ou avec qui tu aimerais travailler ?
Les personnes qui m’inspirent touchent beaucoup de domaines, tous ont contribué à faire de moi ce que je suis, à dicter mes passions, mes émotions… Je dois beaucoup à David Lynch, Agnes Obel, Formento-formento, Marguerite Duras, Rachel Baran, Brian M.Viveros…
Quant aux futures alliances artistiques, je suis ouverte aux propositions !
Y a-t-il d’autres thèmes que tu aimerais aborder dans ton travail photographique et à travers tes œuvres ?
Pour l’instant je suis dans une série de crânes, j’aime bien travailler leurs rendus et les associer avec des couleurs peps ! Après ça je ne sais pas ce qui vous attend !
Quant au travail photographique, j’ai la chance de m’associer avec de véritables artistes qui débordent d’idées. Je suis ouverte à tous les styles du moment que ça reste chic et élégant. On verra de quoi demain sera fait mais j’aimerais peut-être essayer la photo en apesanteur… Une idée à mûrir !
Quels sont tes projets à venir ? Où te vois-tu dans 10 ans ? Quels sont tes objectifs ?
Dans 10 ans je ne sais pas. J’espère que je serais toujours là ! Mais d’ici là, j’ai des expos à organiser, des tonnes de dessins à réaliser et aussi, une formation de tatouage qui ne cesse de me titiller et que j’ai hâte de commencer.
I hope this clip of Christopher Walken in “Pennies From Heaven” makes your Monday morning a little spicier, smilier :D
«Cela aide de manière relativement plaisante à mettre fin à une situation désagréable», a expliqué Jim Gaylord, 76 ans, à The News Tribune. En 1972, cet enseignant en sciences sociales a été licencié par le Conseil du lycée de Tacoma car il était homosexuel.
Mea culpa
Mieux vaut (très) tard que jamais. 42 ans après, celui qui s’est reconverti en bibliothécaire a eu les honneurs du nouveau président du Conseil de l’établissement. Dimanche, Kurt Miller a présenté ses excuses au professeur limogé.
«C’est équitable et juste pour le district de publiquement admettre que les mesures prises en 1972 étaient fondées par les préjugés et la peur irrationnelle», a expliqué Kurt Miller devant 200 personnes dont Jim Gaylord lors d’un gala de charité pour une association de jeunes LGBT.
Outing forcé
Tout a commencé lorsqu’un adolescent gay du lycée, a tenté de se suicider. C’était en 1972. Lors de l’enquête, la police a appris que le jeune homme avait demandé des conseils à Jim Gaylord au sujet de son orientation sexuelle. L’école a alors questionné le professeur. Ne voulant pas mentir sur sa sexualité, il s’est outé devant le Conseil.
Et il a été viré sur le champ. Il a saisi la justice pour retrouver son poste. Mais la Cour Suprême de l’Etat de Washington a statué que l’établissement pouvait virer le malheureux enseignant si sa capacité à enseigner était compromise. La justice a établi que oui, car une pétition signée par des étudiants et des parents mettaient en cause son professionnalisme. Il a été débouté, même par la Cour Suprême des Etats-Unis.
Sourde justice
Mais il y a un hic. Cette pétition était sortie après son outing forcé. Sauf que la justice américaine ne voulait pas l’entendre. Fin de l’histoire. Jim Gaylord n’a jamais pu récupérer son travail après douze ans de services.
L’homme s’est reconverti en bibliothécaire. Il est resté dans la ville de Tacoma, où il avait occupé son poste d’enseignant. Jim Gaylord a résumé cette époque en un seule mot: «L’enfer.» Aujourd’hui, même si le mal est fait, il est peut-être encore possible de tourner la page.
(via Gay Star News)
Fétichiste et collectionneur de chaussures de femmes jusqu’à presque pratiquer le sharking, c’est-à-dire le vol directement sur la personne tout en filmant la scène, un homme de 23 ans a été interpellé, mercredi 9 juillet 2014 à 2 heures du matin à La Rochelle, par les policiers.
L’individu, non cagoulé, venait, avenue Jean-Guiton (La Rochelle), de s’en prendre à une jeune femme qui circulait à vélo. Après l’avoir bousculée et fait chuter, il s’est emparé de l’une de ses chaussures et a pris la fuite.
La victime, non blessée, a alerté rapidement le commissariat. Les policiers n’ont pas tardé à interpeller un suspect. Conduit au commissariat, l’homme, domicilié dans l’agglomération rochelaise, marié et père d’un enfant, intégré socialement, a reconnu les faits.
Il a aussi indiqué aux policiers être l’auteur d’autres faits de même nature, à La Rochelle et à La Jarrie. Dans cette dernière commune, fin 2010-début 2011, plusieurs vols de bottes de collégiennes avaient alimenté une psychose. La gendarmerie, malgré le dispositif de surveillance mis en place, n’avait pas pu se saisir de l’auteur.
A ce stade de l’enquête de la police rochelaise, rien n’indique cependant que l’interpellé, qui répondra de son acte en octobre devant la justice sous réserve des conclusions de l’expertise psychiatrique, est l’auteur d’autres faits ou s’il se construit un personnage. S’il comparaît, ce sera pour tentative de vol avec violence volontaire.
Par contre, sa passion immodérée pour les chaussures est attestée. L’exploitation de son téléphone portable, non utilisé pour filmer l’agression et le vol de l’avenue Guiton, contenait une gamme de photographies de chaussures et escarpins à faire pâlir un chausseur.
C’est le grand chambardement du côté de Neuchâtel. L’association Happy Gays, créée en 2005, est bien décidée à partir sur de nouvelle base avec une refonte complète. Au programme: changement de nom, de logo, de statuts et de types d’activités. «Nous désirons faire de cette association un espace d’échange vivant et ouvert à toute personne sans distinction d’âge, d’attirance sexuelle ou de genre, précise Julie, nouvelle présidente de l’association. Nous souhaitons réellement créer une association LGBTIQ, et non pas seulement liée à l’homosexualité. Nous avons repris les bonnes idées, comme les «jeudredis», moments de réunions autour d’un verre, mais en développant le contexte. Pour réduire la fracture entre le haut et le bas du canton, nous nous retrouvons chaque premier jeudi du mois à Neuchâtel et chaque troisième jeudi à La Chaux-de-Fonds.» Ces soirées se veulent détendues et conviviales, un véritable moment de partage.
Engagés
Mais la détente n’est pas le seul objectif des Neuchâtelois ; chaque deuxième jeudi du mois est consacré à une soirée plus engagée. Des sorties mensuelles sont régulièrement prévues. Entre autres: une discussion autour du mariage et de l’initiative PDC ou du militantisme à la Place Pury, à Neuchâtel. Le 12 juin, Happy Gays a accueilli une conférence sur la transidentité animée par Niels Rebetez, de Transgender Network.
A côté de ses activités hebdomadaires, l’actuelle Happy Gays espère bien développer également un pôle de soutien pour les personnes LGBT, en reprenant le modèle de permanence internet ou téléphonique développé il y a quelques années. Afin de mieux soutenir les personnes LGBT, elle prépare également un listing des médecins LGBT-friendly, généralistes comme spécialistes, à l’échelle du canton. Que de beaux projets!
» Plus d’infos sur le site provisoire: www.happygays.net
Le champion olympique a fait son coming-out dans une interview diffusée ce dimanche à la télévision australienne Channel 10.
«Cela fait longtemps que j’y réfléchis. Je ne suis pas hétérosexuel. Ce n’est que très récemment, au cours des deux dernières semaines, que j’ai décidé d’en parler avec mes proches», a-t-il confié. L’Australien a raconté qu’on lui avait posé la question de son orientation sexuelle dès l’âge de 16 ans – ce qui l’avait conduit à s’emmurer dans le déni. «Le mensonge était devenu si gros que je ne voulais pas que les gens remettent en cause mon intégrité et pensent que j’avais menti sur tout.»
Déni véhément
De fait, depuis des années, il démentait avec véhémence les rumeurs qui le disaient homosexuel. Dans une biographie parue en 2012, «Thorpedo» avait affirmé qu’il n’avait eu d’expériences sexuelles qu’avec des femmes et il exprimait son souhait de former une famille classique.
A 31 ans, le quintuple médaillé olympique se bat avec une dépression chronique depuis qu’il a pris sa retraite des bassins, en 2006. «J’espère que cette révélation lui amène enfin un peu d’apaisement, a commenté Cyd Zeigler, du site sportif LGBT Outsport. Certains seront tentés de le montrer du doigt, mais le coming out est un chemin personnel; s’il n’était pas prêt, il n’était pas prêt.»
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It’s summertime, so it’s time for a new roundup of the season’s best sex books. With the exception of the nonfiction titles, every selection in this post contains explicit sex, ranging from romantic trysts with hardcore sex to character-driven, thoughtful — but very nasty — porn. Expect unusual and rich stories, characters with complexity, riveting realistic sex, and skilled storytelling.
NONFICTION
FICTION
Special thanks to Cecilia Tan, who told me that Laura Antoniou’s Marketplace Series ($7.99 each) is now finally in ebook form — all five volumes. Tan notes, “A sixth, The Inheritor, is coming soon, too, but not for another 6-8 months.”
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Je me souviens encore avec émotion du moment où il a posé le test sur la table de nuit… Il revenait du foot mais m’avait confié qu’il s’était senti anormalement fatigué. Après deux litres de bière à peine, il avait dû rentrer.
Depuis quelques jours il avait des nausées et s’effondrait en plein milieu de « Game of Thrones » saison 3. J’avais bien un petit espoir mais… Et puis voilà, il a posé le test et m’a dit :
Petits tétons« Chérie je suis enceinte de trois semaines ! »
Je l’ai serré dans mes bras et nous avons fait l’amour. Ceci dit, effectivement, quelque...
«Des gays qui s’embrassent en public? Non merci. A partir de maintenant, dans mes bureaux de syndic et de parlementaire européen, outre le crucifix, il y a aura une photo de Vladimir Poutine.» C’est avec cette déclaration sybilline que Gianluca Buonanno, médiatique élu de la Ligue du Nord (un parti xénophobe, europhobe et volontiers homophobe) a annoncé une nouvelle mesure coup-de-poing. Il a rédigé un décret municipal interdisant à deux personnes du même sexe de s’échanger un baiser sur le domaine public de sa commune, Borgosesia – une ville piémontaise de 13’000 habitants, entre Domodossola et Turin. Notre Poutine transalpin a indiqué qu’il était sur le point de signer le texte, qui prévoit une amende de 500 euros (600 fr.) pour les contrevenants. «C’est une question de respect, explique-t-il. Je suis convaincu qu’un tel spectacle est moralement dommageable pour les enfants.»
La provocation de Buonanno fait les gros titres de la pressse italienne. L’Arcigay locale l’a qualifiée d’«indécente, c’est le moins que l’on puisse dire. On se demande si Buonanno se rend bien compte de sa fonction: est-ce qu’il sait que dans sa commune et dans sa région, il existe des homosexuels qu’il devrait aussi représenter?» Un appel a été lancé pour l’organisation d’un kiss-in géant dans la ville piémontaise à la rentrée.
Mesures saugrenues
Ancien du parti néofasciste Alliance nationale, le politicien de 48 ans est coutumier des provocations des bas étage – qui n’ont pas l’air de freiner son ascension politique. A Strasbourg, par exemple, Gianluca Buonanno a revêtu une bourqa ou a fait mine de se moucher dans le drapeau européen. En tant qu’élu local, il a multiplié les mesures saugrenues, comme offrir à ses administrés 50% de réduction sur le Viagra, interdire le blasphème contre l’Eglise catholique ou rebaptiser les rues aux noms de ses héros personnels: Benito Mussolini ou Ayrton Senna… Reste une homophobie débridée et désinhibée. «Si un gay essaie de venir m’emmerder, je lui donne un coup de pied dans les couilles», avait-il notamment averti, au micro d’une émission de radio nationale, en juillet 2013.
Elle s’appelle Heather et trouve mon accent «so charming», surtout quand je m’empêtre dans son prénom.
— It’s Heather. THer. Repeat after me.
Je répète, mais je suis loin du compte.
— Heather… as in «ei-ther», articule-t-elle lentement.
Je répète donc «Heather» et «either».
— No, that’s not good.
J’essaie encore, mais ma langue est maladroite et raide dans ma bouche, alors que la sienne se meut avec tant de grâce et de douceur. Je la vois, rose et tendre, poindre derrière l’ourlet délicat de ses lèvres.
— It’s a «th», not a «d», sexy.
Après toutes ces années passées à cinq-cents mètres de la frontière ontarienne, je me serait attendue à maîtriser enfin le terrible th anglais. Hélas, ma bouche est trop crispée, ma langue s’écrase trop sur mon palais et je n’arrive qu’à dire «Édeur». Je lui demande donc :
— Please, say it again. I want to learn how to pronounce it correctly.
Elle s’exécute et j’en profite pour contempler ses lèvres, pour épier cette jolie langue venir se placer contre sa dentition immmaculée.
— Could you say it again? I’m not sure I heard correctly…
— No, it’s your turn. You’ve gotta practice !
Évidemment que j’ai besoin de pratique. Mais ce dont j’ai encore plus besoin, c’est de voir ses lèvres s’humecter et sa langue s’agiter.
— Come on, sweetie, say it !
Elle s’approche pour inspecter ma propre bouche. Nous visages maintenant si près l’un de l’autre… j’essaie donc une autre fois.
— Hédeur.
Elle se met à rire gentiment. Tout ça l’amuse follement.
— Not Header! I’m not a newspaper… I told you, it’s Hea-THer, as ei-THer.
Je répète donc, encore et encore, Heather et either tandis que je m’approche de plus en plus de sa bouche. Chaque fois, elle répète après moi. La tension augmente. Mes lèvres se tordent, je cherche mon souffle. J’essaie de dire son prénom, mais c’est comme si je n’avais pas assez d’air dans mes poumons.
— Hea…
Je suis à quelques centimètres de sa bouche.
— …ther.
Le bout de ma langue touche ses lèvres. Je reste pétrifiée par mon audace. Nos haleines se mêlent; la sienne est chaude et sucrée. Sa langue vient à la rencontre de la mienne. Elles entrent dans la danse : à l’intérieur d’elle, à l’intérieur de moi. Elle mordille mes lèvres, je suce les sienne.
Je sens que je vais fondre.
— You’re so hot, Édeur…
— Just call me heater, then.
Salut, c’est encore Serbe. J’ai horreur des introductions, ça me tétanise, je ne sais pas quoi vous dire. Il fait un temps d’octobre au-dessus de la capitale, l’Allemagne va gagner la coupe du monde… Sinon, vous devriez écouter l’album Help de ZelooperZ. Il est téléchargeable ici, gratuitement et légalement. C’est un bon copain du sémillant Dany Brown, ça vaut le coup de retourner du côté de Detroit. Voilà, ça suffira. Il y a plein de nouvelles émouvantes dans la cumpilation de la semaine, bonne lecture.
• Le plus vieux dessin de bite du monde a été découvert à Astypalaia, en Grèce ; ça fait au moins vingt-cinq siècles qu’il est là, gravé sur un rocher. A côté, les archéologues ont déchiffré une phrase : « Nikasitimos a monté Timiona ici. » Nikasitimos et Timiona étaient tous les deux des hommes. C’est une découverte très importante.
• Les femmes atteintes d’hypersexualité – un trouble psychiatrique qui n’existe peut-être même pas – se masturbent plus et regardent plus de porno que la moyenne. Ce sont les conclusions fracassantes d’une étude menée sur mille femmes par une équipe de chercheurs allemands.
Gniaaar
• L’énervante Farrah Abraham n’aurait peut-être pas dû engager James Deen pour tourner ses soi-disant sex tapes ; personne n’y a cru et ça n’a pas relancé sa carrière, bien au contraire. Hier, le site internet de sa dernière initiative entrepreneuriale, une boutique de yaourt glacés, a été piraté par un petit comique qui a remplacé sa page d’accueil par un extrait de sex tape.
• Les Mall Galleries de Londres ont les rétines sensibles et la censure facile ; ses responsables, offusqués par la légère toison qui orne le pubis de la sexologue Ruby May sur une toile signé Leena McCall, se sont empressés de faire décrocher cette oeuvre « pornographique » et « dégoûtante ». Pas terrible, surtout dans le cadre de l’exposition annuelle de la Society of Women Artists.
« Forget it, it’s fucking dirty »
• Aiden Riley, l’ex-mari moustachu et tristounet de Belladonna, est décidément bien sympathique. Cette barbe rassurante, cette dent manquante, Aiden à l’air d’un gentil pirate et en plus il est marrant. On s’en est rendu compte en tombant sur son compte Instagram, moitié lol, moitié porn, on se devait de le partager avec vous.
Un petit fav pour s'en rappeler… “@_Cucuchi: Harry… pic.twitter.com/iQvBGJVYtR”
— Le Tag Parfait (@letagparfait) July 7, 2014
• Harry Styles, le plus jeune membre des One Direction, a créé une mini-émeute sur Twitter en mettant un fav sur du porn. Il a rapidement corrigé son erreur en supprimant le tweet incriminé et en retweetant du chaton mignon à toute vitesse. On ne sait toujours pas s’il a fait exprès ou si l’éternel fav accidentel a encore frappé.
• La comédienne Amy Schumer nous livre sa vision personnelle du POV amateur féminin et il faut avouer que c’est plutôt drôle. C’est encore de l’humour fatigant façon stand-up, genre la vie quotidienne c’est trop marrant, mais c’est quand même pas mal. La vidéo est extraite de la série Inside Amy Schumer, on vous conseille d’y jeter un œil.
Wow, je suis tombé sous le charme du trait et de l’humour de Bérénice. La bande dessinée « Des yeux de bitch », basée en grande partie sur les dessins de son blog vient de sortir dans le commerce, joie ! Je vous avais déjà dit le plus grand bien de son blog dans un petit article que […]
Cet article La bande déssinée « Des yeux de bitch » par Bérénice est apparu en premier sur NXPL.
News paper wrap – flickr/Zubrow
Deuxième épisode de Pages brûlantes, série de chroniques de livres chauds comme l’été. Zemoga s’est attaquée à « Une femme de papier », réédition d’un succès de librairie de 1989.
Une femme de papier est écrit par une femme au cœur tendre et au ventre désœuvré, qui prend son amant donne-moi ta main, ta main carrée, plus grande que la mienne, plus chaude aussi, et qui n’a jamais eu la patience d’apprendre à être assez douce. Chapitre après chapitre elle effeuille, pour lui, l’album de leurs souvenirs.
Mariée, mère de trois enfants, Françoise Rey a été professeur dans un collège de campagne. En 1989, avec la publication de La femme de papier suivie d’un passage chez Bernard Pivot, elle est devenue une référence de la littérature érotique dès la sortie de ce premier livre.
A chaque épisode, un fantasme, raconté avec les vrais mots de l’impudeur. Il est exploré, décrit, ravivé par l’écriture, tour à tour torride, humoristique et sensuelle. Le choix d’écrire sous forme de lettres à son amant (qu’elle veut reconquérir) est habile. Elle lui rappelle avec délice les souvenirs érotiques qu’ils sont censés avoir vécus parfois ensemble, parfois avec d’autres. Cette écriture permet aussi au lecteur de passer au chapitre suivant si la situation évoquée le met mal à l’aise.
Image dégradante de la femme ? Une enseignante, une épouse, une mère de famille ! Honte, dépravation et exploitation des instincts les plus bas et les plus sordides ? Plutôt une belle recherche sensuelle, un immense désir de combler le partenaire, prendre du plaisir dans le plaisir de l’autre, un bel exercice de la connaissance de son corps, une femme qui veut jouir, qui aime ça, sans inhibition, une femme magnifiquement amoureuse, libre dans son corps et fière de l’utiliser comme elle et son amant le souhaitent… Les hommes souhaitant mieux comprendre les femmes et rendre hommage à son clitoris devraient lire cette Femme de papier.
L’écriture est enlevée, intelligente, souvent drôle, pleine d’esprit. C´est un vrai exercice de style et de maîtrise de la part de Françoise Rey. Elle nous égare sans nous abuser et parvient à ce que le lecteur ne se sente ni rudoyé ni éclaboussé dans les bourbiers où elle nous conduit. L’auteur n’a pas froid aux yeux, et certains épisodes de son bouquin m’ont donné froid dans le dos. J’aime beaucoup le début et la fin de son livre, qui rappellent que la dame ne parle pas seulement de cul. Et j’adhère à cette idée que le cœur et le cul sont difficilement dissociables.
On peut aisément imaginer le plaisir que trouvera l’amant à la lire. Peut-il résister à cet appel au sexe qui se double d’un appel à l’Amour ? Il va revenir, c’est sûr…
J’ai honte de l’avouer, parce que ça va à l’encontre de tous mes principes, mais ce qui m’attire le plus chez elle, c’est sa profession et surtout la façon dont elle porte son uniforme. Je sais, je sais, j’ai déjà fait toutes ces déclarations radicales à l’emporte-pièce et vous êtes en droit de me juger – n’ayez crainte, je le fais continuellement moi-même. Il se trouve que lorsque je la vois, en service, revêtue de son uniforme strict et immaculé, je craque.
Elle est grande, sculpturale, ses traits sont fins et réguliers, ses cheveux impeccablement attachés en chignon… je suis certaine qu’elle serait foudroyante de beauté dans une robe du soir. Mais placez cette beauté dans un uniforme à la coupe anguleuse et elle devient tout simplement irrésistible. Le chemisier empesé gris est brodé de rouge et d’or qui contraste avec le blanc crémeux de sa peau. En uniforme, elle a l’air d’une Amazone, d’une souveraine.
Et c’est précisément ce qu’elle est: c’est un chef. Le badge qu’elle porte sur sa poitrine gauche l’indique : elle occupe un rang supérieur dans la hiérarchie et les autres – hommes et femmes – qui portent le même uniforme lui doivent respect et obéissance. Elle baigne dans une telle aura d’autorité que j’en frémis à m’en donner la chair de poule.
Je m’approche timidement d’elle, mon cœur tressaille.
— Bonjour madame, comment puis-je vous aider? me demande-t-elle sur un ton froid, mais courtois.
Mon esprit chavire et mon corps est déchiré par le désir. Comme je voudrais lui dire à quel point je la trouve superbe, à quel point je suis chamboulée par sa présence ! Je voudrais tant lui avouer toute la passion que j’éprouve, lui dire qu’elle me fait mouiller comme une folle… mais elle m’impressionne trop, c’est inutile. Jamais n’oserais-je violer les strictes barrières que son uniforme établit entre elle et moi. Elle est en devoir; le mien est de réprimer mes élans libidineux et de m’en tenir à de stricts rapports professionnels. Après l’avoir fixée quelques secondes, la bouche ouverte et salivant comme une idiote, je finis par lui répondre :
— Un trio Big Mac avec un Coke Diète, s’il-vous-plaît madame.
Josianne, assistante gérante, sourit et entre ma commande pendant que je la contemple révérencieusement. Après avoir payé, je pars donner ce bout d’animal mort au vieux monsieur pas trop propre qui sirote un café (sûrement depuis des heures) à la table près de la porte. C’est pas drôle tous les jours d’avoir des principes, je vous jure.
Just discovered this stunning short story in my drafts pic.twitter.com/T4RPbUjr3R
— Patricia Lockwood (@TriciaLockwood) July 9, 2014
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.RT @kinseyreporter: Fun #infographic: #map of top #fetish by #USA state. Is this you? pic.twitter.com/2sCXzwLnfo
— Kinsey Institute (@kinseyinstitute) July 10, 2014
A emporter à la playa : Testo Junkie – sexe, drogue et biopolitique de Béatriz Preciado édition J’ai lu 7€60
librairie spécialisée dans les questions de genre et les sexualités: Les Mots à la Bouche, 6 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004 Paris
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Il y a quelques semaines, Google a brutalement décidé de faire le ménage dans sa régie publicitaire : depuis, l’entrée d’AdWords est interdite aux annonceurs porno. Pour l’industrie, c’est un gros coup dur. A tel point qu’Alec Helmy, le créateur de XBIZ, a décidé d’envoyer une lettre ouverte au moteur du recherche pour tenter de le faire changer d’avis – ou au moins de dire son désarroi : « Je peux vous garantir que cette décision cause énormément de tort à un nombre incalculable d’entreprises, qui se demandent toujours comment une boîte aussi progressiste et soucieuse de la liberté d’expression que la votre a pu faire un tel choix. » Vous pouvez lire le reste de la lettre par ici.
Le marketeux Scott Rabinowitz a travaillé avec l’industrie pendant quinze ans. Selon lui, Google gagnait 400 millions de dollars par an grâce aux annonceurs reliés au contenu pour adultes. Sachant qu’AdWords a rapporté 10 milliards de dollars au troisième trimestre 2013, le moteur de recherche devrait pouvoir éponger les pertes sans trop de peine. Par contre, le manque à gagner pour l’industrie est nettement supérieur et encore incalculable. Il y a très peu de chances que la lettre d’Alec Helmy change quoi que ce soit à la situation. Reste à savoir si Google compte s’arrêter là ; on n’y mettrait pas notre main à couper.
La Commission spéciale du Sénat a adopté hier une version amendée de la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel. Bancale, la nouvelle version du texte refuse purement et simplement d'aborder la responsabilité des « clients » dans le maintien et le développement de la violence prostitutionnelle. Mais l'adoption du texte en commission ouvre la voie à la suite du processus parlementaire qui devra rétablir la cohérence, et donc l'efficacité, du dispositif global.
Pas d'égalité Femmes/Hommes sans la pénalisation des "clients"En retirant temporairement l'interdiction de tout achat d'un acte sexuel, 16 sénateurs contre 14 veulent maintenir l'impunité totale dont bénéficient les clients de la prostitution. La Commission spéciale n'a pas souhaité remettre en cause le droit des hommes à exploiter la précarité de plus vulnérables pour leur imposer un acte sexuel par l'argent résume Claire Quidet, porte-parole de l'association. En refusant une inversion de la charge pénale, les sénateurs privent les personnes prostituées d'un moyen de pression effectif pour faire respecter leurs conditions aux clients qu'elles ne pourront donc pas dénoncer. Cette version temporaire du texte va à rebours d'un mouvement historique de reconnaissance de la prostitution comme violence faite aux femmes et obstacle majeur à l'égalité femmes-hommes. Il est d'ailleurs frappant de noter que, saisis du même texte, le Haut Conseil à l'Égalité entre les Femmes et les Hommes (HCEFH) et les Délégations aux droits des femmes du Sénat et de l'Assemblée nationale ont rendu un avis favorable sur la pénalisation de l'achat d'un acte sexuel.
Un vote révélateurLes opposants au texte qui dénonçaient initialement une loi globalement inutile, incohérente, ou mal écrite, n'avaient en fait qu'un objectif : s'opposer à la pénalisation des clients. Une fois cet objectif atteint, ils ont finalement convenu que les trois autres piliers du texte étaient indispensables à une amélioration de la protection et de la situation des personnes prostituées déclare Grégoire Théry, Secrétaire général du Mouvement du Nid. En ce sens, il est stupéfiant d'entendre certains d'entre eux toujours appeler à l'abandon pur et simple du texte. Souhaitent-ils vraiment renoncer à toutes les dispositions protectrices qu'ils ont eux-même voté ?
La porte ouverte à la suite du processus parlementaireLe renforcement de toutes les autres dispositions (mesures de protection et d'accompagnement social, accès au titre de séjour, indemnisation des victimes, abrogation du délit de racolage etc..) rappelle et confirme que la proposition de loi adoptée à l'Assemblée nationale est un texte progressiste visant à mieux protéger et accompagner les personnes prostituées. Les 268 députéEs (contre 138) ayant voté en faveur de la pénalisation des clients devront redonner sa cohérence au texte en seconde lecture à l'Assemblée.
Des lesbiennes, un gay, un hétéro, et toute une ribambelle d’élèves se côtoient dans une paix relative à Hester High School. C’est là que prend place Faking it, la nouvelle série de MTV, qui se veut à l’avant-garde des questions de diversité LGBT. Son slogan: You can fake lots of things, but you shouldn’t feel the need to fake who you are ou: «Tu peux feindre beaucoup de choses, mais tu ne devrais pas à avoir à feindre d’être quelqu’un que tu n’es pas» en bon français. Toute une promesse qui se concrétise notamment sur le site de la série. Il y est proposé des ressources pour rendre votre collège plus «Hester High», incitant à créer, par exemple, des alliances homos-hétéros. L’adresse renvoie aussi vers the Trevor Project, association nationale de soutien pour les jeunes LGBT victimes de harcèlement. Faking it veut donc faire passer un message de tolérance et d’inclusion. Sur le papier, les nobles objectifs de la série se défendent plutôt bien. A l’écran, beaucoup moins.
Place à la diversité
Karma et Amy, couple lesbien phare soutenu et aimé de tout le collège, s’aiment et se déchirent. Shane, gay tout aussi populaire, court de garçon en garçon, tandis que Liam, son meilleur ami hétérosexuel, explore sa sensibilité à travers la sculpture et ne rechigne pas à danser joue contre joue avec Shane lors de la traditionnelle soirée Homecoming, rebaptisée Homecoming Out. Katie Stevens, qui incarne Karma, est consciente de la responsabilité inhérente à son rôle: «J’ai l’impression que nous sommes des modèles. J’ai réalisé que les jeunes qui sont en questionnement par rapport à leur sexualité ou qui font leur coming-out n’ont pas vraiment de modèles à la télévision ou pas de séries qui parlent de ce qu’ils traversent», dit-elle dans une interview accordée à AfterEllen.
Le scénario irrite, voire énerve, rapidement. Que dire de Shane qui règne en coq sur le poulailler d’élèves, se délectant d’avoir enfin un couple de lesbiennes à ajouter à sa clique d’amis diversifiés, outant Karma et Amy sans leur accord devant tout le monde et valorisant l’homosexualité au détriment de l’hétérosexualité en offrant des entrées gratuites au Homecoming Out aux couples de même sexe? Que dire de Karma qui, fatiguée de n’être pas populaire, décide tout d’abord de faire semblant d’être aveugle, avant de s’embarquer dans un tissu de mensonges en entraînant Amy en lui demandant de faire semblant d’être en couple? Ne s’arrêtant pas là, Karma, nouvellement star et toujours, en théorie, en couple, tente de séduire Liam, qui, pas en reste, n’est que trop heureux de pouvoir décrocher le trophée tant convoité de «Coucher avec la lesbienne qui au fond n’attend que cela». S’ensuit un plan à trois entre Karma, Amy et Liam, offert par Karma à Liam pour qu’il tombe amoureux d’elle et, à n’en pas douter, pour battre des records de taux d’audience.
Chimérique gay agenda
Faking it parvient tout autant à perdre son message principal de tolérance et d’inclusion, noyé dans une masse de signaux à double-sens, qu’à promouvoir l’homosexualité comme un privilège, rejoignant ainsi curieusement les arguments des homophobes évoquant le chimérique gay agenda. Pire: le nouveau fleuron des programmes MTV parvient à poser le postulat paradoxal suivant: dans un collège inclusif où tout le monde a sa place et où la diversité est le quotidien, la course à la popularité règne toujours en maître et les jeunes LGBT, encore trop souvent harcelés actuellement, devenus populaires, recréeraient à leur tour le paradigme des oppresseurs vs. les opprimés. MTV, avec Faking it, surfe clairement sur la vague des taux d’audience record obtenus par ABC Family avec Pretty Little Liars, où l’un des personnages principaux est une jeune lesbienne. ABC Family, maison de production pourtant homophobe il n’y a pas si longtemps, a cependant réussi là où MTV échoue lamentablement.
Annoncé sur les écrans anglais le 29 août prochain, Wolf Creek 2 (2013), réalisé par Greg McLean, a été interdit aux moins de 18 ans en Nouvelle-Zélande et en Grande-Bretagne. Pour sa part, l'Allemagne l'a interdit aux mineurs moyennant quelques coupures. Sans doute parce que l'histoire met en scène un psychopathe traquant deux touristes allemands traversant l'Australie...
La France, qui avait interdit Wolf Creek (2005) aux moins de 16 ans avec avertissement en raison du "climat continu d'angoisse et de sadisme du film et des scènes de torture difficilement soutenables", ne s'est pas encore prononcée. Aux États-Unis, le film australien n'a pas été classé par la MPAA, ce qui signifie que Wolf Creek 2 pourrait sortir dans certaines salles indépendantes, en version intégrale Not Rated, ou bien directement en DVD.
Notons par ailleurs que Scar Tissue (2013), un thriller britannique réalisé par Scott Michell, vient d'être interdit aux mineurs de 18 ans par le British Board of Film Classification (BBFC) encore traumatisé par la violence de cette histoire de serial killer qui ne sortira qu'en vidéo. Même chose pour le film anglo-nippon-indonésien Killers (2014), de Kimo Stamboel et Timo Tjahanto, également interdit aux mineurs pour la violence de nombreuses scènes.
Annoncé sur les écrans anglais le 29 août prochain, Wolf Creek 2 (2013), réalisé par Greg McLean, a été interdit aux moins de 18 ans en Nouvelle-Zélande et en Grande-Bretagne. Pour sa part, l'Allemagne l'a interdit aux mineurs moyennant quelques coupures. Sans doute parce que l'histoire met en scène un psychopathe traquant deux touristes allemands traversant l'Australie...
La France, qui avait interdit Wolf Creek (2005) aux moins de 16 ans avec avertissement en raison du "climat continu d'angoisse et de sadisme du film et des scènes de torture difficilement soutenables", ne s'est pas encore prononcée. Aux États-Unis, le film australien n'a pas été classé par la MPAA, ce qui signifie que Wolf Creek 2 pourrait sortir dans certaines salles indépendantes, en version intégrale Not Rated, ou bien directement en DVD.
Notons par ailleurs que Scar Tissue (2013), un thriller britannique réalisé par Scott Michell, vient d'être interdit aux mineurs de 18 ans par le British Board of Film Classification (BBFC) encore traumatisé par la violence de cette histoire de serial killer qui ne sortira qu'en vidéo. Même chose pour le film anglo-nippon-indonésien Killers (2014), de Kimo Stamboel et Timo Tjahanto, également interdit aux mineurs pour la violence de nombreuses scènes.
Annoncé sur les écrans anglais le 29 août prochain, Wolf Creek 2 (2013), réalisé par Greg McLean, a été interdit aux moins de 18 ans en Nouvelle-Zélande et en Grande-Bretagne. Pour sa part, l'Allemagne l'a interdit aux mineurs moyennant quelques coupures. Sans doute parce que l'histoire met en scène un psychopathe traquant deux touristes allemands traversant l'Australie...
La France, qui avait interdit Wolf Creek (2005) aux moins de 16 ans avec avertissement en raison du "climat continu d'angoisse et de sadisme du film et des scènes de torture difficilement soutenables", ne s'est pas encore prononcée. Aux États-Unis, le film australien n'a pas été classé par la MPAA, ce qui signifie que Wolf Creek 2 pourrait sortir dans certaines salles indépendantes, en version intégrale Not Rated, ou bien directement en DVD.
Notons par ailleurs que Scar Tissue (2013), un thriller britannique réalisé par Scott Michell, vient d'être interdit aux mineurs de 18 ans par le British Board of Film Classification (BBFC) encore traumatisé par la violence de cette histoire de serial killer qui ne sortira qu'en vidéo. Même chose pour le film anglo-nippon-indonésien Killers (2014), de Kimo Stamboel et Timo Tjahanto, également interdit aux mineurs pour la violence de nombreuses scènes.
Annoncé sur les écrans anglais le 29 août prochain, Wolf Creek 2 (2013), réalisé par Greg McLean, a été interdit aux moins de 18 ans en Nouvelle-Zélande et en Grande-Bretagne. Pour sa part, l'Allemagne l'a interdit aux mineurs moyennant quelques coupures. Sans doute parce que l'histoire met en scène un psychopathe traquant deux touristes allemands traversant l'Australie...
La France, qui avait interdit Wolf Creek (2005) aux moins de 16 ans avec avertissement en raison du "climat continu d'angoisse et de sadisme du film et des scènes de torture difficilement soutenables", ne s'est pas encore prononcée. Aux États-Unis, le film australien n'a pas été classé par la MPAA, ce qui signifie que Wolf Creek 2 pourrait sortir dans certaines salles indépendantes, en version intégrale Not Rated, ou bien directement en DVD.
Notons par ailleurs que Scar Tissue (2013), un thriller britannique réalisé par Scott Michell, vient d'être interdit aux mineurs de 18 ans par le British Board of Film Classification (BBFC) encore traumatisé par la violence de cette histoire de serial killer qui ne sortira qu'en vidéo. Même chose pour le film anglo-nippon-indonésien Killers (2014), de Kimo Stamboel et Timo Tjahanto, également interdit aux mineurs pour la violence de nombreuses scènes.
Les députés russes continuent de fumer la moquette de la Douma. Dernière en date d’une série de propositions absurdes: un élu du parti nationaliste LDPR a envoyé une requête à la banque centrale en vue d’une modification du billet de 100 roubles (environ 2 euros, 2 fr. 50). Roman Khudyakov pointe le fait qu’il est illustré d’une image de «pornographie gay» cachée: un Apollon nu! Le dieu grec visible sur la coupure reproduit la statue qui se trouve devant le Bolchoï, à Moscou.
Feuille de vigne
«Vous pouvez voir clairement qu’Apollon est nu, vous pouvez voir ses organes génitaux», s’alarme Khudyakov. La statue érigée en 1853, a été modifiée en 2011: une feuille de vigne a été ajoutée sur le sexe d’Apollon. Le pudique accessoire n’est pas apparu sur le billet de banque.
Le «Moscow Times» prend l’affaire au sérieux: les coupures, en tant que matériel imprimé, pourraient entrer dans le cadre de la loi de 2012 sur la propagande en faveur des sexualités «non conventionnelles». Ces derniers mois, les députés de différents partis se sont illustrés par des interventions saugrenues sur la hauteur des talons des chaussures féminines, les culottes en dentelles synthétiques ou l’usage de l’argot dans les films et les pièces de théâtre.
Thoreau est un banal golden retriever qui aurait pu apprendre à renifler la beuher et devenir, comme bon nombre de ses congénères, le plus fidèle compagnon d’un vilain douanier du Pas-de-Calais ; il n’en sera rien, la grosse truffe bien humide de Thoreau ne connaîtra jamais la douceur des sarouels à l’ombre du péage de Fresnes-lès-Montauban, c’est trop triste. Tout ça, c’est parce que Thoreau est l’un des premiers chiens entraînés à détecter le matériel électronique et que son boulot consiste avant tout à attraper les pédocriminels.
Entraîné pendant vingt-deux semaines dans le Connecticut avant d’être accueilli dans les rangs de la police de l’Etat de Rhode Island, Thoreau a déjà permis à ses collègues de coffrer un délinquant sexuel en retrouvant la trace d’une clé USB bien cachée au fond d’un tiroir. Bien sûr, les fichiers délictueux n’ont pas d’odeur, Thoreau est uniquement de service quand de lourds soupçons de pédocriminalité ou de recel d’informations pèsent déjà sur un individu.
Quelle horreur
Ce n’est pas la première fois que des chiens sont formés à la détection de matériel électronique. En 2006, la Motion Picture Association of America avait fait entraîner deux labradors pour qu’ils repèrent les contrefaçons de CD et de DVD envoyés aux Etats-Unis depuis la Malaisie. Depuis 2009, l’administration pénitentiaire du New Jersey utilise des chiens pour fouiller les cellules de leurs détenus et découvrir leurs portables ; Thoreau a suivi le même type d’entraînement que ceux-là. Les chiens sniffeurs de disquette ont de l’avenir.
Depuis quelques années, dans les soirées bdsm, il y a de plus en plus de démonstrations de kinbaku, cet art d’attacher et de suspendre qui vient du Japon. Il suffit de regarder l’agenda Keskonfé. Si pour vous, le [glossary]bondage[/glossary] ne peut se pratiquer qu’avec des accents sm, cuir, latex, vynile, rendez-vous samedi 12 juillet au « Mix Bond Jam 2″. (Toutes les précisions sont dans l’agenda).
« un état proche des effets de la MDMA »Mais l’art de saucissonner en beauté sort du ghetto BDSM, avec, vendredi dernier, une démonstration au ParisParis Club, une boîte de nuit « normale » pour jeunes branchouilles près de l’Opéra. La fille suspendue s’est confiée au webzine consacré à la porn culture le Tag Parfait: « Après un moment inconfortable ou douloureux, les modèles peuvent ainsi entrer dans ce qu’on appelle le “rope-space”. C’est un état proche de la transe ou même des effets de la MDMA, déclenché par une intense décharge d’endorphine ou d’adrénaline causée par la douleur et amplifiée par la connexion sexuelle ou sensuelle avec le dom. Quand tout fonctionne, une relation subtile, intense et profonde peut alors s’établir avec lui. Enfin, et à la manière d’une descente, le retour à la réalité est parfois difficile. Au début, on ligote une morveuse qui jette des regards défiants, et à la fin on se retrouve face à un être prostré qui bave et réclame des câlins. » Alors des filles patientent de longues heures avant de se faire attacher, les maitres de l’art saucissonnent à la chaîne des miss extatiques.
charcutaille et jambon penduMais voilà que le kinbaku s’exhibe au grand jour et à l’air pur. Dans le parc de la Villette, les pratiquants pourront se retrouver autour d’un pique-nique samedi 19 juillet. Que vous soyez débutant ou confirmé, vous y trouverez des conseils techniques. Bien que cette activité soit fort bien accueillie par la direction du parc et les autorités de la mairie de paris, soyez-discret, alors oubliez les tenues fetish / sm , pas de nudité non plus. Il y a des enfants pas très loin tout de même, qui rêvent de princesses et pas de maîtresse.
Et vous ? Ça vous tente ? Attacheur, attacheuse ou attaché(e) ?
Paris Derrière
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Quand le nouveau eFukt est tombé en débutant par cette phrase : « toujours plus de folie grâce à ces porno-terroristes de Japonais ! », je me suis dit « oh hey ça va hein, sale Occidental de merde, ouvre un peu ton esprit ! » puis j’ai cliqué. J’aurais pas dû, personne n’aurait dû faire ça, personne ne devrait s’infliger une telle torture. Des vidéos qui vous filent des hauts-le-coeur le matin, c’est pas tous les jours que ça arrive, à moins de se faire son fix quotidien sur Liveleak ou Bestgore.
Si les grand huit émotionnels ne vous font pas peur, si vous prenez un vilain plaisir à sentir votre diaphragme jouer à la corde à sauter, si vous vous demandiez jusqu’où on pouvait aller dans le porn, si vous êtes curieux, si vous aimez vous faire mal, ces quatre très longues minutes sont pour vous.
Merci d’éloigner les entomophobes, personnes cardiaques et femmes enceintes, cette attraction pornographique est réservée aux amateurs de sensations fortes.
Appuie sur le bouton de la folie
Quand le nouveau eFukt est tombé en débutant par cette phrase : « toujours plus de folie grâce à ces porno-terroristes de Japonais ! », je me suis dit « oh hey ça va hein, sale Occidental de merde, ouvre un peu ton esprit ! » puis j’ai cliqué. J’aurais pas dû, personne n’aurait dû faire ça, personne ne devrait s’infliger une telle torture. Des vidéos qui vous filent des hauts-le-coeur le matin, c’est pas tous les jours que ça arrive, à moins de se faire son fix quotidien sur Liveleak ou Bestgore.
Si les grand huit émotionnels ne vous font pas peur, si vous prenez un vilain plaisir à sentir votre diaphragme jouer à la corde à sauter, si vous vous demandiez jusqu’où on pouvait aller dans le porn, si vous êtes curieux, si vous aimez vous faire mal, ces quatre très longues minutes sont pour vous.
Merci d’éloigner les entomophobes, personnes cardiaques et femmes enceintes, cette attraction pornographique est réservée aux amateurs de sensations fortes.
Appuie sur le bouton de la folie
Prince Fielder shows off (and defends) his naked body in this year's ESPN The Magazine Body Issue. Here are the pics: http://t.co/CCcU9SORk1
— Mike Oz (@mikeoz) July 8, 2014
when I just went to pornhub pic.twitter.com/ifzEvuEzIY
— Me When I.. (@MeWhenl) July 8, 2014
Please stop uploading the game highlights to Pornhub... Our public humiliation category is full. #BrazilvsGermany
— Pornhub Katie (@Pornhub) July 8, 2014
Christ, I wish I was getting fucked as hard as Brazil.
— Guy New York (@Quickiesnewyork) July 8, 2014
VB note: I'll bet the definition of "hypersexuality" in the content of headlines such as these currently making the rounds is a different definition for women than it would be for men.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Ah… l’été, la plage, le sable, les rencontres coquines au camping … Aujourd’hui c’est le jour du grand dossier presse féminine de l’été chez NXPL, un guide stratégique complet et de grande qualité sur le sexe et la plage. Voici donc un dossier à lire avec les cigales qui vous bercent a l’ombre des pins […]
Cet article Dossier sexo spécial été: faire l’amour à la plage est apparu en premier sur NXPL.
This is a sexy late night find: a blog post on Treats! Magazine with gorgeous selections from Torkil Gudnason’s book, Body Vase (Amazon).
PS: I did a *very* amateur self-shot set a couple years ago with similar feels here.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Un groupe de jeunes néonazis a attaqué le club gay Pomada deux soirs de suite, le week-end dernier. Les caméras de surveillance ont montré une quinzaine d’individus masqués tenter de forcer l’entrée de l’établissement, avant de déguerpir. Un des clients, qui n’a pas réussi à se mettre à l’abri au moment de l’attaque a été poursuivi dans la rue.
Un autre enregistrement vidéo montre un des nazillons exécuter un salut hitlérien à l’intention de la caméra. La double attaque s’est soldée par des dégâts, mais pas de blessés.
Violences fréquentes
Ouvert en 2005, le local a fait l’objet d’attaques à sept reprises depuis le début des troubles en Ukraine, cet hiver. Les manifestations antigay et les violences contre les LGBT sont fréquentes dans la capitale ukrainienne. Après un modeste premier défilé en 2013, une gay pride prévue le week-end dernier à Kiev a été annulée pour des raisons de sécurité. La police avait refusé d’assurer la sécurité de l’événement.
C’est en tout cas l’avis de Julien qui vient de se faire publier par les éditions la Musardine. Sa nouvelle fait partie du recueil Osez 20 histoires de sexe torride. Julien est un jeune informaticien et il a une bonne tête de geek. Je l’ai interviewé au micro de Paris Derrière.
http://www.parisderriere.fr/wp/wp-content/uploads/2014/07/auteur-nouvelle-érotique-sexe-torride.mp3Comme Julien, vous pourrez peut être vous faire éditer à la Musardine, la célèbre maison d’édition érotique ou ailleurs. N’hésitez-pas à contacter des éditeurs quand vous sentez que votre texte en vaut la peine.
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Ouverte il y a à peine six mois du côté de Pantin, l’intimiste NUE galerie se passionne pour le corps et ses représentations. Elle s’est distinguée dès son inauguration auprès des amateurs de photographie en dédiant sa toute première exposition à Ren Hang, un artiste chinois de vingt-sept ans tout en lumière crue et en chairs étranges. Un premier bon point pour la NUE galerie, qui espère bien remettre le coup auprès de la critique et du public avec la première édition de son festival Le corps à Nue, en partenariat avec Côté Court.
Le corps à Nue, qui a été lancé hier, revendique fièrement sa condition de premier festival vidéo dédié au corps. Jusqu’au 25 octobre, tous les artistes qui savent manier la caméra sont invités à faire parvenir leurs créations à la galerie. Clip, court-métrage, graphisme, stop motion : tous les genres et toutes les disciplines sont les bienvenus. Les œuvres des cinq heureux gagnants seront diffusés sur Souvenir From Earth, la chaîne préférée des artistes vidéos et des gens qui rentrent bourrés. Faites passer le mot, y’a pas que la fondation Lafayette dans la vie.
Alors que le Sénat examine ce mardi 8 juillet 2014 en Commission spéciale la proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel, le Mouvement du Nid dénonce la violence permanente que constitue la prostitution et appelle à mettre définitivement fin à sa banalisation ainsi qu'à l'impunité de ceux qui exploitent la précarité et la vulnérabilité des plus faibles pour leur imposer un acte sexuel par l'argent.
Meurtres, viols, exploitation des personnes migrantes et des mineures, il suffit de revenir sur l'actualité des 15 derniers jours [1] pour prendre conscience de l'extrême violence prostitutionnelle :
Exploitation des femmes migrantes, des jeunes en difficulté ou des personnes précaires, violences sexuelles, voilà les réalités de la prostitution a rappelé Claire Quidet, porte-parole du Mouvement du Nid. Contrairement à ce que nous avons trop entendu, la pénalisation des seuls "clients" ne met pas en danger les personnes prostituées, bien au contraire ! 15 ans après l'entrée en vigueur de sa loi, la Suède ne compte aucun meurtre de personnes prostituées. La France, comme tous ses voisins, en compte plusieurs dizaines sur la même période !.
Il est urgent de mettre fin à l'impunité de ceux qui imposent un acte sexuel par l'argent en interdisant l'achat d'un acte sexuel, tout en engageant enfin l'Etat aux côtés des victimes a poursuivi Grégoire Théry, secrétaire général de l'association. Nous ne tolérerons plus le silence de l'Etat sur ces violences quotidiennes et dénoncerons la responsabilité de ceux qui les cautionnent en banalisant, voire même en justifiant, la prostitution.
En inversant pour la première fois la charge pénale des personnes prostituées vers leurs "clients", la France peut enfin se donner les moyens de mieux protéger les personnes prostituées qui pourront faire respecter leurs "conditions" ou dénoncer les acheteurs abuseurs, et de casser la rentabilité du marché prostitutionnel qui motive l'investissement proxénète, a conclu Jacques Hamon, président du Mouvement du Nid.
Contact presse :
Elise Guiraud, 01 42 70 77 79, communication@mouvementdunid.org.
Il a notamment expliqué s'être acharnée à coups de couteau sur cette prostituée, de nationalité dominicaine et qui était âgée de 32 ans, alors qu'il venait de quitter sa femme, révèle un proche de l'affaire. Il semblait fréquenter de nombreuses prostituées
.
Sa fille de 14 ans lui a raconté avoir été "livrée" pendant 5 jours à la prostitution par plusieurs jeunes hommes lors de sa fugue. "Une quarantaine de clients se sont succédé pendant cinq jours dans cet hôtel (...) dans lequel ces deux jeunes filles étaient retenues", confie une source policière au quotidien régional. "Les prestations sexuelles étaient tarifées entre 200 et 250 euros. Ces deux adolescentes étaient toujours sous la surveillance de deux des trois proxénètes
.
Coups, tentative d'étouffement avec un oreiller, brûlures de cigarettes. Elle se plaint également que son argent lui est confisqué. La victime explique que son supplice est orchestré par une femme, avec la participation de trois hommes de main, tous de nationalité chinoise.
Elle était en situation irrégulière et vous l'avez utilisée comme un objet sexuel dont on pouvait se servir gratuitement.
[1] À lire aussi, sur le site de notre revue, Prostitution et société, notre page In memoriam : ici, depuis des années, nous rendons hommage aux victimes du système prostitutionnel en rendant compte des violences qu'elles ont subies et dont nous avons été informés.
Un promontoire pelé au dessus de la petite baie de Vathy. Difficile d’imaginer ce paysage désolé de l’île d’Astypalée comme un lieu de drague gay. Et pourtant, il semble bien qu’il l’ait été… il y a plus de 2500 ans. Une équipe d’archéologues spécialisés dans la préhistoire y ont découvert, entre autres graffitis, des inscriptions homoérotiques gravées sur les pierres. La plus ancienne date du millieu du VIe siècle avant notre ère: «Ici-même, Nikasitimos montait Timiona» – deux noms masculins. Sur un autre rocher, on voit deux phallus avec le nom «Dion», gravés environ un siècle plus tard.
Garnison
Les inscriptions «expriment le fait que deux hommes faisaient l’amour ici sur une longue période», constate l’archéologue Andreas Vlachopoulos. Il pourrait s’agir de soldats en garnison. Selon le chercheur, ce type de découverte est extrêmement rare: «C’est ce que j’appelle des inscriptions triomphantes. Ils ont revendiqué leur espace en grosses lettres et n’ont pas seulement exprimé du désir sexuel: ils ont évoqué l’acte sexuel lui-même», explique-t-il au «Guardian».
Vu sur Livre-audio Badineries vocales 2, bientôt…
Il y a deux ans paraissait le premier livre-audio composés de lectures d’extraits de titres de la collection e-ros, Badineries vocales 1. Ce livre-audio mp3 était à télécharger gratuitement. Il comportait huit pistes. Vous pouvez encore le télécharger, à cette adresse : http://www.dominiqueleroy.fr/produit/124 Dans un mois environ paraîtra Badineries vocales 2, un nouveau livre-audio mp3 […]
Cet article provient de Littérature érotique
Instructed – an exciting new collaboration between @msnaughty & @pandorablake. http://t.co/dgADCTGfKU Coming soon! pic.twitter.com/WvurQ0yBwk
— Dreams of Spanking (@DreamofSpanking) July 3, 2014
Vu sur La Rentrée littéraire de la collection e-ros : eBook gratuit
C’est la deuxième année que nous proposons dans le courant de l’été de télécharger un eBook d’extraits des œuvres à paraître entre août et décembre, ce que l’on peut nommer la « rentrée littéraire« . La collection e-ros fait donc sa rentrée littéraire et entend faire connaître ses prochaines publications par le biais d’un eBook à télécharger […]
Cet article provient de Littérature érotique
Le livre « En quête d’un hédoniste, Femmes 2.0, La fin du virtuel – la faim du réel » est un beau pavé de 579 pages. Pierre Adonis a travaillé pendant deux ans pour contacter, parler, interviewer des femmes sur leur sexualité. Ces femmes, qui habitent peut-être la maison d’à côté, qui pourraient être collègue de travail, […]
Cet article Critique de « En quête d’un Hédoniste » de Pierre Adonis est apparu en premier sur NXPL.