« Non pas l'union, mais les personnes » : le pape François a défendu vendredi la récente autorisation des bénédictions des couples de même sexe, tout en tentant d'apaiser les critiques virulentes au sein même de l'Eglise catholique.
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Le Pavillon des sources, matrimoine de Marie Curie et de ses filles, est menacé de démolition. De nombreuses personnalités dont Stéphane Bern, des scientifiques, des historiennes, des féministes se mobilisent. Claudine Monteil, qui fut la plus jeune signataire du manifeste des 343, est autrice, présidente de Femmes Monde, membre du Parlement des écrivaines francophones, de Réussir […]
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Dans Retour en Alexandrie, le réalisateur égypto-suisse Tamer Ruggli nous embarque dans un singulier voyage peuplé de fantômes, avec Nadine Labaki et Fanny Ardant.
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La fréquence des relations sexuelles est une préoccupation courante des couples, mais aussi des personnes seules. D’ailleurs, on ne compte pas le nombre d’articles qui profitent de cette inquiétude à coups de recommandations et de statistiques sur le nombre de rapports sexuels qui pourrait vous rendre plus heureux ! Comme s’il y avait une règle à suivre, pour déterminer notre satisfaction intime.
La bonne réponse ne dépend que de vousC’est rassurant de se baser sur des chiffres, pour savoir si nous sommes dans la « norme ». Néanmoins, comme dans beaucoup d’aspects de notre vie, les normes n’existent que parce que nous les acceptons. Les rapports sexuels que nous avons et le bien-être qu’ils nous procurent ne peuvent être définis que par nous et notre partenaire.
Photo by Kampus Production on Pexels.comLa première question est de savoir si nous nous sentons satisfaite de la routine sexuelle de notre couple. Est-ce que je ressens une frustration, car j’ai plus de désir que mon partenaire ? Est-ce que je le fais trois fois par semaine, car j’ai l’impression que c’est ce qu’il faut faire, mais en fait je préférerais le faire moins souvent ? Ne vous fiez pas à des règles dictées hasardeusement par la société, les médias, les rumeurs populaires. Ce qui se passe dans votre lit, c’est vous que cela concerne et non pas le monde extérieur.
La sexualité évolue avec le temps et les partenairesLa question de la fréquence des rapports sexuels demande de s’interroger sur différents autres aspects de sa relation à deux : est-ce que mon rythme de travail impacte ma disponibilité sexuelle ? Suis-je assez à l’écoute de moi-même et de mon/ma partenaire ? Suis-je en train de vivre ma sexualité comme je le souhaite ou je me force ? Y a-t-il un événement qui a impacté récemment notre sexualité (grossesse, changement de saison, nouvel emploi, changement d’âge, dépression…) ?
Différents experts et chercheurs s’accordent à dire qu’une vie sexuelle satisfaisante nous procure des bienfaits physiques et psychologiques. Cependant, gardez en tête que la notion d’épanouissement sexuelle est relative. Certaines personnes ressentent le désir de faire l’amour trois fois par jour, pour d’autres une fois par mois leur convient parfaitement. Enfin, les personnes asexuelles n’ont pas besoin d’avoir de rapports pour vivre leur sexualité. Notre besoin varie également en fonction des périodes de nos vies, de notre âge, de la durée de notre relation de couple, du partenaire… On ne peut pas se dire toute une vie « je dois absolument faire l’amour trois fois par jour sinon ma vie sexuelle est nulle », car vous êtes vouée à changer et votre sexualité aussi. La réponse de la bonne fréquence pour faire l’amour est en vous, nulle part ailleurs.
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Qui ne connaît pas encore la marque Si Si La Paillette ? Cette marque lancée seulement en 2019 est déjà présente dans 400 points de vente en France et cartonne auprès des meufs ! La particularité ? Des paillettes biodégradables, qui font briller les corps en respectant la planète.
Des paillettes pour voir la vie en bio !Cela fait plusieurs années que les scientifiques interpellent sur la forte pollution générée par les paillettes en plastique et depuis le 16 octobre 2023, elles sont même interdites par l’Union Européenne. Si Si La Paillette n’a pas attendu cette mesure pour proposer une alternative respectueuse de l’environnement.
Photo Si Si La PailletteCette entreprise créée par deux soeurs, Lorène Pernet et Chloé Pernet, propose des paillettes à base de plantes, qui se dégradent en 4 semaines dans l’environnement. Leurs paillettes sont 92% à 100% sans plastique et on trouve même une bonne partie de paillettes vegan !
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L’âge de 50 ans peut marquer le début d’une nouvelle phase de la vie, mais cela ne signifie pas que la passion et l’intimité doivent diminuer. Au contraire, avec un peu d’effort et d’attention, la vie sexuelle après 50 ans peut être épanouissante et enrichissante. Voici cinq conseils clés pour maintenir une vie amoureuse épanouissante à un âge plus avancé.
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«Je me définis comme asexuel·le·x et j’aimerais trouver des personnes queer pour échanger à ce
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Dans la série, réflexions et risques dans le BDSM, voici le cinquième article. Cet article est un article de réflexion sur le BDSM et l’impact de ces activités sur le libre arbitre et le consentement dans le temps. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse aux questions qui sont posées, chaque relation…
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L’hiver peut présenter des défis en matière de style, mais cela ne signifie pas que vous devez sacrifier votre sex-appeal pour rester au chaud. Avec quelques astuces intelligentes, vous pouvez rester élégante et séduisante même par temps froid. Voici quelques conseils pour vous aider à affronter l’hiver avec style.
Portez de la lingerie coquine hivernale à l’intérieurDe nombreuses pièces de lingerie dénichées chez des marques de lingeries de luxe peuvent être utilisées pour créer des ensembles sensuels qui réchauffent le corps tout en éveillant les sens. Les ensembles de lingerie d’hiver peuvent jouer avec des couleurs riches et profondes, telles que le bordeaux, le bleu nuit ou le vert émeraude, évoquant la chaleur et l’élégance. Des détails comme des motifs géométriques, des découpes audacieuses et des laçages subtils peuvent ajouter une touche contemporaine et séduisante.
Pour contrer le froid, les pièces d’hiver peuvent intégrer des éléments plus couvrants, tels que des bodys en velours à manches longues ou des nuisettes avec une touche de fourrure synthétique. Des accessoires comme des porte-jarretelles assortis, des bas en laine et des gants en satin peuvent compléter l’ensemble, ajoutant une dimension supplémentaire de sensualité et de sophistication.
Si vous vous vous aventurez à l’extérieur, voici d’autres conseils pour rester sexy et élégant… malgré les couches de vêtements !
La technique de la superposition stratégiqueLa clé pour rester sexy en hiver réside dans la superposition. Optez pour des vêtements ajustés et superposez-les intelligemment. Une combinaison de chemisiers en soie sous des pulls en tricot épais peut être à la fois chic et chaud. N’ayez pas peur...Lire la suite sur Union
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Créé, en 2018 pour lutter contre les inégalités dans le secteur des start’up de la tech, le collectif SISTA fait bouger les mentalités et accompagne les créatrices d'entreprises. Elles seront 21 dans la promotion 2024. Jusqu'ici, Sista a accompagné 120 femmes pour lever plus de 120 millions d’euros.
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Le 24 janvier, la dessinatrice britannique remporte la plus haute distinction qui soit dans le milieu de la bande dessinée : le Grand Prix d’Angoulême. Cinquième femme à recevoir cette prestigieuse récompense, Posy Simmonds en profite pour dénoncer le « boy’s club » de la BD.
L’article Posy Simmonds lauréate du Grand prix d’Angoulême 2024 est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Une « culture du secret et du mensonge ». Un nouveau rapport souligne la gravité des violences sexistes et sexuelles dans le sport et l’insuffisante réaction des pouvoirs publics.
L’article Violences sexuelles dans le sport : un rapport dénonce les « défaillances systémiques » est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
D’ABORD La lumière Une ligne de lumière Qui se dessine sous la porte Puis s’élargit sur le sol Quand la porte s’ouvre Doucement Et le pas qui enjambe Franchit la ligne Pourquoi provoquer un dernier sursaut quand j’étais au bord de sombrer ? Une surprise ? « Dors, un dernier regard avant ton sommeil, tout va bien » La […]
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STOP Homophobie et Mousse portent plainte contre l’ex-direction du Collège privé catholique Stanislas, pour discrimination liée à l’orientation sexuelle, après l'exclusion d'une élève, accusée de militantisme pour avoir dénoncer les comportements et propos homophobes de membres du personnel.
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Au commencement était la Fin et la Fin était auprès du Commencement. Et la Fin était le Commencement. Il était une fois...
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En accusant les députées féministes d' "hystériser le débat", Aurélien Pradié veut écrire une fausse histoire des combats féministes. Ambition stoppée par la présidente de l'Assemblée Nationale et par Clémentine Autain.
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La 49e édition de la cérémonie des César (qui aura lieu le 23 février 2024) est déjà un triomphe pour les réalisatrices. Une édition marquée également par la forte présence du film Anatomie d’une chute de Justine Triet nommé dans 11 catégories. Et un césar d'honneur pour Agnes Jaoui.
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PRÉSENTATION
Depuis fin 2022 la Nuit Élastique a retrouvé une nouvelle jeunesse en déménageant dans un nouveau club. Quelques mois plus tard notre soirée a trouvé ses marques, peaufiné son organisation, retrouvé sa popularité et n’en finit pas de recevoir vos éloges, vos compliments et félicitations. C’est donc tout naturellement que nous pouvons donc annoncer « le grand retour » de la Nuit Élastique pour une soirée où nous franchirons une nouvelle étape. La Nuit Élastique est devenue depuis quelques mois la soirée FETISH/BDSM préférée des couples débutants et expérimentés.
Évidemment la Nuit Élastique conserve plus que jamais ses grands principes de base comme celui d’être une soirée complètement sécurisée à tout point de vue et sans la moindre discrimination où vous êtes toutes et tous les bienvenues et bienvenus quelles que soient vos orientations sexuelles, votre génération, votre tour de taille et la couleur de votre carte bancaire. La Nuit Élastique est et restera le seul rendez-vous BDSM parisien où l’on fait de véritables rencontres non vénales, où l’on découvre à chaque fois de nouveaux visages et où l’on ne vient pas uniquement pour prendre la pose devant des photographes. La Nuit Élastique c’est la soirée du réel, d’une communauté BDSM et fétichiste authentique, active, joyeuse, joueuse, ouverte et jouisseuse.
La Nuit Élastique vous fixe rendez-vous dans un club unique qui est un véritable labyrinthe, un labyrinthe fait de surprises et de petites pièces intimistes superbement bien aménagées.
Ce club, présenté sur les guides internet comme étant un sauna hammam (l’espace sauna-hammam n’est pas en fonction lors de nos soirées) est bien plus que cela, il s’agit d’un beau et grand (220 mètres carrés) club libertin très très bien aménagé avec ses 12 espaces hot hot hot : croix de Saint-André, banc à fessées, glory holes, chambres pour duos, trios ou petits groupes avec matelas cuir noir, grand salon avec grand écran vidéo, petit salon vidéos BDSM, bar, douches, casiers vestiaire personnels, cabines avec porte et cabines sans porte…
Tenue obligatoire au choix
■ Tenue 100% noire (pantalon, chemise, T-shirt, robe, jupe, chemisier…)
■ Fetish : vinyle, latex, cuir, etc.
■ Travesti (peu importe le style mais sexy recommandé)
■ Uniformes : militaire, médical (medécin, infirmière, infirmier…), soubrette, majordome, etc.
■ Look soumise/soumis ou look dominatrice/dominateur (selon votre personnalité)
Le Club Provence se situe au premier étage d’un immeuble classique. C’est donc très discret. Vous entrez simplement dans l’immeuble en appuyant sur le bouton d’ouverture de porte, vous empruntez le couloir sur quelques mètres et prenez l’escalier sur la droite. Vous montez au premier étage et vous poussez la porte du club sans sonner (inutile d’attendre, entrez immédiatement). Là vous vous trouverez face au guichet où les entrées s’enregistrent.
RÉSERVATIONS ET TICKETSAu guichet vous trouverez Francis. Pas besoin de donner de ticket ou de montrer celui-ci sur votre smartphone, donnez simplement le prénom et le nom sous lesquels vous avez acheté votre ticket. Si vous n’avez pas de réservation vous devrez payer votre entrée sur place uniquement en espèces (60€ pour un couple, 40€ pour une femme/TV/TS et 70€ pour un homme).
VESTIAIRELe vestiaire est gratuit. À votre arrivée vous recevrez la clé numérotée pour votre casier personnel où vous pourrez déposer vos effets.
ACCUEILWandy ou Charles s’occuperont de vous accueillir et de vous guider vers les casiers, l’espace pour vous changer, etc.
RESPECT ET CONSENTEMENTAttention, toutes les relations se font dans le respect total de l’ensemble des partenaires. Chaque partenaire doit donner son consentement clair et explicite avant toute relation. Tout non-respect de ces règles vous expose à être exclu(e) immédiatement et définitivement de notre soirée.
PLACES EN PRÉVENTE & SUR PLACEPaiements
En prévente : uniquement par carte bancaire
Sur place : uniquement en espèces
NOUS BAISSONS LES PRIX CAR NOUS VOULONS PLUS DE MONDE ET PLUS DE RENCONTRES
(pour ce qui est de l’ambiance depuis plusieurs mois grâce aux très nombreux couples très actifs et partageurs elle est top)
Attention, pour chaque catégorie le prix des places est progressif mais il est en baisse !
100 PLACES EN PRÉVENTE (30 femmes, 30 hommes et 20 couples)
Après il vous faudra payer sur place uniquement en espèces.
FEMME (TS/TV INCLUSES)
15€ / Prévente (offre limitée à 30 personnes)
25€ (sur place / uniquement en espèces)
COUPLE
30€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 10 couples)
40€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 10 couples)
60€ (sur place / uniquement en espèces)
HOMME
25€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 15 hommes)
35€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 15 hommes)
50€ (sur place / uniquement en espèces)
5€ de réduction sur chaque tarif avec le code promo figurant dans notre dernière lettre d’information/newsletter (pour cela il faut s’abonner gratuitement à celle-ci, voir en haut à droite du site).
BAR & VESTIAIRE L’équipe du Club Provence vous servira avec le sourire (paiement uniquement en espèces).Une campagne de sensibilisation à large écho Ce 25 janvier, le Haut Conseil à l’Egalité H(CE) célèbre la première journée nationale officielle contre le sexisme. A cette occasion, le HCE a lancé une campagne de sensibilisation à la lutte contre le sexisme « Faisons du sexisme de l’histoire ancienne » qui a rencontré un succès […]
L’article Le HCE mobilise pour la 1ère journée nationale contre le sexisme est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le 13 janvier 2018, le jeune Hismaël Diabley, s’interposant, avec tout le courage de ses quinze ans, dans une rixe entre deux groupes de jeunes de quartiers différents, était tué d’un coup de couteau. Pour ses parents et sa sœur Christine rien ne sera plus comme avant, tant la perte de leur enfant et frère laisse […]
L’article L’association Hismaël Diabley Junior, indispensable relais de la prévention des rixes à Paris est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Tal Madesta recevra l'historien Patrick Farges, professeur des universités spécialiste de l’Histoire de l’Allemagne et auteur de plusieurs articles scientifiques sur la socio-histoire des migrations, sur l’histoire du genre et des masculinités juives.
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 1er février 2024.
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Tout le monde connaît « 50 Nuances de Grey », peut-être même que ce livre érotique alimente certains de vos fantasmes. Mais comment se passe réellement une relation BDSM dans la vraie vie ? Nous avons interviewé Céline Messine, soumise dans une relation BDSM.
Qu’est-ce qu’une relation sado-masochiste parfaite ?Parfaite ? Heureusement qu’une relation ne peut pas être parfaite, il n’y aurait plus rien à conquérir. En ce qui me concerne, je parlerais d’une relation BDSM réussie et pour moi, c’est avant tout quand le plaisir est partagé des deux côtés, que la soumise s’épanouit dans la confiance et que son maître en est fier, il est fier d’elle et par ricochet fier de lui-même, de son propre « travail » sur elle, de leur évolution commune.
Penses-tu qu’on naisse soumise ou qu’on le devienne ?Même si beaucoup de choses s’apprennent et s’éduquent lorsque nous sommes novices, je pense qu’au fond de soi, nous nous savons déjà soumise même si cela peut sembler vraiment flou, lointain ou que nous l’ayons mis de côté. Je ne crois pas que quelqu’un qui n’ait aucune attirance pour la soumission ait un jour un revirement de situation. À moins que jusque-là, cette personne se soit mentie à elle-même et que plus tard elle accepte de regarder ses vérités en face.
Qu’est-ce qui t’excite le plus, la soumission physique ou la soumission psychologique ?J’ai du mal à imaginer la soumission physique sans son aspect cérébral. Pour moi l’un ne va pas sans l’autre. Par exemple, je ressens souvent le besoin d’être corrigée par Mon Maître par pur plaisir masochiste, mais s’il n’y avait pas une influence cérébrale accrue lors de ces séances, je ne suis pas certaine que je ressentirais cette envie, ni que j’y prendrais un réel plaisir. La connexion cérébrale que j’ai avec Mon Maître lors de ces séances est primordiale.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5001428&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5001428&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 320; img.height = 240; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5001428").parentNode.appendChild(a); })(); La douleur est-elle nécessaire dans une relation SM ?Cela fait partie de la définition même d’une relation SM c’est-à-dire Sadomasochiste où la douleur est au centre de la relation. Il faut séparer dans le BDSM les relations D/s (domination/soumission) des relations SM (Sadomasochistes). Il n’est pas rare que des gens ne s’adonnent qu’aux relations D/s sans avoir de relations SM. L’inverse peut exister aussi. Les mots sont parfois aujourd’hui utilisés à mauvais escient. Le sadomasochisme transporte fatalement la notion de douleur. La domination/soumission est une autre voie qui peut accompagner la relation SM.
Comment as-tu découvert que la soumission te procurait du plaisir ?Adolescente, je faisais mes expériences, et j’en faisais beaucoup trop. Au-delà des risques que cela pouvait engendrer, j’étais surtout totalement insatisfaite. Je courais derrière quelque chose mais j’étais incapable de définir quoi. La littérature érotique m’a accompagnée pendant ces années là. Je suis tombée sur des récits de littérature BDSM, en me surprenant à fantasmer seule dans mon lit sur des scènes de soumission. Être maîtrisée, dirigée, m’enivrait et m’excitait énormément. Du roman à la réalité il n’y avait qu’un pas que j’ai franchi de façon totalement naturelle.
On parle souvent de “contrat” dans les relations SM, estimes-tu qu’il soit nécessaire de signer un contrat pour déterminer les limites ?Honnêtement je n’ai jamais eu de contrat écrit avec Mon Maître, cela ne m’a jamais paru nécessaire car j’avais choisi d’avoir une totale confiance dès le départ. En cela, je n’ai jamais eu à énoncer de limites. Je n’en voulais pour ainsi dire aucune, c’est ce qui m’a toujours paru le plus beau dans ma soumission, ce don absolu que je lui offre. Je dirais qu’un contrat peut être nécessaire pour certaines novices si cela les rassure, mais franchement, ce n’est pas parce qu’une limite est rédigée que celle-ci sera fatalement respectée. Quelle valeur porte réellement ce contrat ?
Le problème est qu’il y a malheureusement trop de prédateurs mal intentionnés qui se servent de la carte « maître » et du folklore BDSM pour abuser des femmes désireuses de soumission sexuelle. Le contrat n’a évidemment aucune valeur légale et heureusement, car cela fait partie d’un folklore peut être un peu éculé de nos jours. Le plus beau et juste contrat dans ces rapports, c’est la confiance et pour qu’elle soit effective, il faut du temps.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121908&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121908&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 300; img.height = 250; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121908").parentNode.appendChild(a); })(); Certaines personnes sont “switch” (dominantes et soumises à la fois). Penses-tu que nous ayons tous-tes une partie dominante et une partie soumise en nous ?Je pourrais parler de mon propre cas pendant des heures mais je ne suis pas compétente pour ce genre d’analyse. En tout cas, je crois que j’ai toujours eu ma part de Domina en moi, c’est même certain. Je sais que je serai soumise uniquement à Mon Maître et peut être que si je ne l’avais jamais rencontré, je n’aurais même jamais découvert la soumise en moi. Cela aurait été bien dommage car cela m’apporte un équilibre important dans ma vie.
J’imagine qu’une réponse est valable pour une personne et pas pour l’autre. Le mieux reste de suivre ses désirs. Je pense surtout qu’il y a une grande différence entre ceux qui « jouent » au BDSM, qui sont la plus grande partie des gens de ce milieu et ceux qui « vivent » BDSM, qui sont plus rares. Le « switching » des dominants me paraît peu crédible pour les gens qui « vivent » BDSM.
Que penses-tu du rôle de « 50 nuances de Grey » pour démocratiser le BDSM ?Populariser et vulgariser le BDSM est une arme à double tranchant.
Tout d’abord, cela va démultiplier le nombre de prédateurs qui se disent maîtres dans le seul but d’abuser de femmes un peu fragiles, qui chercheraient une romance. Je pense que beaucoup de femmes vont se leurrer devant un romantisme exagéré et répandu dans ce roman, qui par définition n’est pas une réalité mais une fiction.
Enfin, les pratiques sadomasochistes comme elles se pratiquent dans la réalité, ne correspondent absolument pas à cette image vendue. Une petite fessée du samedi soir pour pimenter sa vie de couple n’est pas une relation BDSM !
Un conseil à donner aux personnes qui fantasment sur la soumission mais n’osent pas franchir le pas ?Je leur conseillerais de se poser les bonnes questions : désirent-elles un vrai mode de vie sous l’œil protecteur d’un guide ou désirent-elles tout simplement des pratiques occasionnelles pour pimenter leur sexualité ?
Je leur dirais aussi d’être patientes, car il faut beaucoup de patience pour différencier un vrai Maître BDSM d’un manipulateur. De surcroît sur Internet où les rapports sont faussés par l’anonymat, par la force du fantasme. Or, nous parlons de réalité. La méfiance est donc de mise.
Enfin, je leur dirais de dépasser la crainte ou la honte qui les empêche de faire un premier pas dans ce monde. Nos envies finissent toujours par resurgir et nous frustrer !
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Un professeur de 27 ans de l’IUT de Saint-Malo a été retrouvé sans vie à son domicile. Il aurait mis fin à ses jours mais avait préalablement déposé plainte suite à des lettres anonymes de menaces, notamment homophobes.
L’article St-Malo : un enseignant, victime de menaces de mort homophobes, retrouvé sans vie à son domicile est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Élégamment rangée dans son écrin noir, je teste aujourd’hui le stimulateur clitoridien Lelo dot. J’aime bien les objets originaux et les sensations originales, c’est pourquoi mon cher professeur, mon coach en développement sexuel, m’envoie comme devoir de vacances tester ce bel objet. Présentation du stimulateur clitoridien Lelo Dot La présentation est originale et classe, ce…
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Cet article Split : Iris Brey nous a raconté la genèse de sa première série provient de Manifesto XXI.
Iris Brey s’affirme depuis plusieurs années comme une des théoriciennes françaises du « regard féminin » au cinéma. Cette année, elle passait du concept à la pratique en réalisant sa toute première œuvre à l’écran, la série Split. Interview, avec spoilers.Autrice de Sex and the Series (2016) et Le regard féminin (2019), Iris Brey propose dans ses ouvrages une nouvelle manière de créer des images : un « regard féminin », qui permettrait de faire ressentir aux spectateur·ices les expériences que traversent les personnages féminins, rendus sujets – et non plus objets – du récit.
Ce sont ces théories qu’Iris Brey a souhaité mettre en pratique avec Split, la nouvelle série lesbienne sortie sur France.tv Slash, qui raconte la rencontre amoureuse entre Eve, une actrice incarnée par Jehnny Beth, et Anna, sa doublure cascadeuse, jouée par Alma Jodorowsky. À l’occasion de la projection de Split au festival du film LGBTQIA+ de Paris Chéries Chéris en novembre dernier, Manifesto XXI est allé à la rencontre de la réalisatrice pour en savoir davantage sur ses intentions à l’origine de la série.
Manifesto XXI – Comment êtes-vous passée de la théorie du cinéma à la pratique de la réalisation d’une série ?
Iris Brey : J’étais très imprégnée des films que j’avais analysé dans Le regard féminin, et j’avais envie de créer des récits qui racontaient vraiment ce que pouvait ressentir une héroïne. J’avais aussi envie de montrer une sortie de l’hétérosexualité, parce que c’était quelque chose que je n’avais pas vu dans les films que j’avais analysés. Donc je vois vraiment Split comme la continuité de Sex and the series, Le regard féminin, mais aussi de La culture de l’inceste.
Dans Le regard féminin, vous montrez comment l’on pourrait créer de nouvelles images féministes, sur trois niveaux : dans l’écriture du récit (l’intrigue), dans la manière de filmer (la forme filmique), et dans le processus même réalisation du film (vis-à-vis, par exemple, des rapports de pouvoirs sur le plateau, ou encore de la composition des membres de l’équipe). Comment avez-vous mis en pratique ces trois niveaux de réflexion dans Split ?
Si l’on commence par la forme filmique, ce que je défends dans Le regard féminin, c’est qu’il a fallu trouver nos propres codes visuels pour raconter nos propres images, et je pense que c’était ça pour moi l’enjeu du split screen [Division visible de l’écran en plusieurs images simultanées, ndlr]. J’ai découvert que la première fois qu’il avait été utilisé, c’était dans un film qui s’appelle Suspens [1913], réalisé par une femme [Lois Weber]. Elle l’a utilisé pour montrer une femme qui avait peur, alors que son mari était parti et qu’un voleur arrivait chez elle. Le split screen y était donc utilisé comme un triangle, il y avait trois cases pour montrer ces trois actions. Je me suis dit : « C’est fou qu’il ait été inventé par une femme, pour raconter une angoisse d’un personnage féminin » .
Puis j’ai eu envie de retourner cette origine-là : d’utiliser le split screen pour raconter les sensations que traversent des corps féminins, et non pour montrer deux actions simultanées, ou pour faire monter le suspens ou la pression de temps. Je voulais l’utiliser davantage comme un geste impressionniste, montrant des sensations par touches. Le but n’était pas d’expliquer les sensations, mais de créer des images qui donnent des sensations quand on les voit, en créant une atmosphère, des matières, quelque chose de doux. L’idée étant que chaque spectateur·ice puisse interpréter et s’approprier cette grammaire visuelle.
Ensuite, au niveau des références, les images de réalisatrices comme Barbara Hammer et Germaine Dulac nous ont beaucoup accompagnées dans la création d’une sensation.
L’idée était de ne pas tout focaliser sur des parties génitales, sur les seins ou fesses par exemple, mais de filmer d’autres parties du corps. Quand on regarde quelqu’un·e, on peut trouver beaucoup de parties du corps érotiques.
Iris Brey
Comment filmer le désir que porte un personnage féminin sur un autre, sans objectifier ce dernier ?
Je voulais faire en sorte de ne pas les filmer comme des objets, et aussi qu’elles ne se regardent pas comme des objets l’une et l’autre. Je voulais leur donner du corps, de la chair, une subjectivité et une capacité d’agir. Et ça passe par plusieurs choses. Dans l’écriture et le script d’abord, par le fait qu’elles se demandent beaucoup de quoi elles ont envie, si elles sont ok, avec des checks de regards pour le consentement par exemple. Dans la manière de filmer, ensuite, l’idée était de ne pas tout focaliser sur des parties génitales, sur les seins ou fesses par exemple, mais de filmer d’autres parties du corps. Quand on regarde quelqu’un·e, on peut trouver beaucoup de parties du corps érotiques. Il y a aussi plein d’autres zones érogènes, donc je voulais déplacer ce regard pour que les parties génitales ne soient pas le focus des scènes. Et sur le troisième niveau, dans la réalisation même du film, on a travaillé avec ce qu’on appelle une coordinatrice d’intimité.
Dans la plupart des tournages, les scènes d’intimité ne sont pas du tout écrites.
Iris Brey
En quoi consiste ce travail de coordination d’intimité ?
Déjà, la coordinatrice était évidemment sur le plateau pour vérifier que tout se passait dans le consentement de tous·tes. Mais une grande partie de son travail était aussi de m’aider à préciser mes intentions de mise en scène, et de m’accompagner dans la création d’une chorégraphie. Elle pouvait me poser des questions très précises, comme par exemple : « Quand Anna pose sa main sur l’épaule d’Eve, est-ce qu’elle le fait pour donner quelque chose à Eve, ou parce qu’elle attend un geste en retour ? ». Pendant les scènes de sexe, elle me faisait aussi beaucoup travailler les souffles. « À quel moment expirent-elles ? À quel moment ont-elles un orgasme ? C’est quel genre d’orgasme, un qui met du temps à venir, ou un qui vient très rapidement ? » Donc elle me posait toutes ces questions, et il fallait pouvoir y répondre. C’est ce travail de réflexion qui m’a permis d’être précise dans mon intention de mise en scène. Parce qu’il y avait quelque chose de très scripté dans la façon dont les corps pouvaient interagir.
Pourquoi était-il important pour vous de chorégraphier chacun de ces gestes intimes ?
De ce que les comédiennes ont pu me raconter, dans la plupart des tournages, les scènes d’intimité ne sont pas du tout écrites. Au scénario, il est noté : « Ils s’embrassent fougueusement et font l’amour de manière passionnée» . Et rien de plus. Parce que comme ce sont des scènes qui mettent très mal à l’aise sur les plateaux, on va demander aux comédiens et comédiennes d’improviser, de faire comme iels veulent, on va leur laisser cette liberté-là. Mais je pense qu’en fait, c’est assez tétanisant. Déjà parce que la nudité c’est compliqué sur un plateau, mais de devoir en plus improviser comment son personnage interagit dans la vie intime, c’est très difficile à inventer sur le coup.
Donc le travail que j’ai voulu faire était à plusieurs niveaux. Déjà, je voulais que tout soit délimité et chorégraphié. Le but étant que, le jour du tournage, les comédiennes puissent vraiment jouer leur personnage, sans devoir improviser la façon dont leur personnage se comporterait dans l’intimité.
Ensuite, je voulais que ces scènes soient imaginées et réalisées avec leur collaboration. Pour une scène de cunnilingus par exemple, la coordinatrice d’intimité venait montrer aux comédiennes où poser leur main ou leur nez, pour que ça ait l’air réel, sans qu’aucune partie ne se touche. Je leur montrais ensuite comment j’allais le cadrer, en leur demandant si elles étaient ok avec ce cadre-là. Ensuite, on créait toute la chorégraphie de la scène, qu’elles re-regardaient ensuite pour nous dire si elles l’approuvaient – pas seulement par rapport à leur nudité, mais aussi vis-à-vis des sensations que ces scènes véhiculaient. Elles avaient, enfin, un droit de regard au moment du montage. Donc elles étaient, pour moi, réellement participantes dans ce qu’on allait faire. Je n’avais pas envie de leur voler quelque chose ou de le faire sans elle.
Ces scènes de sexe sont d’ailleurs assez nombreuses, sur un temps d’écran plutôt court.
Pour moi, quand on a une rencontre amoureuse et que c’est aussi une rencontre sexuelle, la découverte de l’autre passe aussi par le sexe. Dans les premières semaines d’une relation ça peut être quelque chose d’important, et en l’occurrence ça l’était pour le personnage d’Anna, qui découvre aussi une nouvelle manière de faire l’amour. Je trouve qu’il y a plein de choses qui se racontent dans ces scènes de sexe, qui se disent et se nouent entre elles.
C’est important de montrer que nos intimités peuvent se transformer tout au long d’une vie. On n’est pas forcément coincé·es, et c’est une source de joie, de savoir que les choses peuvent évoluer.
Iris Brey
Comment, dans l’écriture de l’intrigue de Split, avez-vous tenté de créer de nouveaux imaginaires, de nouveaux regards ?
Déjà, je ne voulais pas que ce soit une histoire d’amour avec de nombreux obstacles externes. Je ne voulais pas qu’il y ait un ou une antagoniste, un ou une méchant·e qui viendrait se mettre en travers de cette histoire d’amour et pourrait l’empêcher. Je voulais que ce soit des conflits internes, des décisions qui soient prises par des personnages qui se regardent elleux-mêmes. Si l’on prend l’exemple de Nathan [Partenaire initial d’Anna], je ne voulais pas qu’il soit à l’endroit où on aurait pu l’attendre : quelqu’un qui ne s’intéresse pas à Anna, qui n’est pas sympa avec elle, qui est agressif ou violent. Je ne voulais pas qu’elle sorte de l’hétérosexualité parce que son partenaire n’était pas à la hauteur, mais parce qu’un autre monde s’offrait tout à coup à elle. Un autre paradigme, auquel elle n’avait jamais pensé avant.
On voulait aussi une fin heureuse, un dénouement heureux entre deux femmes et entre deux lesbiennes. Et ça, c’est quelque chose pour lequel on s’est battues avec ma co-scénariste, Clémence Madeleine Perdrillat.
Quand on regarde l’histoire des représentations queers à l’écran, beaucoup de récits tournent autour de la découverte de l’orientation sexuelle d’un personnage. Pourquoi était-il important pour vous de représenter cette trajectoire-là ? Aviez-vous également réfléchi à créer une histoire lesbienne dans laquelle l’orientation sexuelle ne serait pas un enjeu, mais un fait établi de base ?
Ça aurait été une toute autre série. J’ai choisi cette trajectoire, déjà parce que c’est la mienne, et ensuite parce que je ne l’avais jamais vue. Je trouvais aussi ça pertinent de montrer quelqu’un·e qui se pose des questions à l’âge de 30 ans. Je me les suis posées de manière très tardive, et si j’avais vu une série comme ça plus tôt, je me les serais peut-être posées avant. Donc je pense que c’est important de montrer que nos intimités peuvent se transformer tout au long d’une vie. On n’est pas forcément coincé·es, et c’est une source de joie, de savoir que les choses peuvent évoluer.
[TW: inceste, violences sexuelles] Dans une scène de l’épisode 3, Anna demande à Eve si l’agression sexuelle qu’elle a subie dans son enfance a joué un rôle dans le fait qu’elle soit lesbienne. Eve a d’abord l’air contrariée par la question, puis finit par répondre « peut-être ». Cette réponse d’Eve laisse comme une porte ouverte a un stéréotype bien ancré, celui des lesbiennes qui sont lesbiennes parce que traumatisées par les hommes cis. Quel sens souhaitiez-vous donner à cette scène ?
C’est une conversation hyper importante à avoir. Pendant très longtemps, vu que c’est la première question qu’on pose aux lesbiennes, on a répondu qu’il n’y avait aucune corrélation entre les deux. Et on comprend évidemment pourquoi. À cause de toutes les « thérapies de conversion », tout ce qui a été terrible pour une communauté. Mais je pense que de ne pas réfléchir à cette question a ouvert un autre point d’aveuglement.
Moi, clairement, je sais que c’est mon inceste qui a déterminé ma sexualité. Ce n’est évidemment pas le cas de toutes les lesbiennes. Ça ne veut pas non plus dire que toutes les femmes qui ont été agressées vont devenir lesbiennes [plus d’une femme sur 2 a déjà subi un acte de violence sexuelle en France, ndlr]. Mais je trouve important de réfléchir à la question suivante : Pourquoi le fait d’entrer dans une sexualité via la violence et la domination des hommes sur notre corps, n’aurait-il pas pu avoir un impact sur nos désirs ? Le fait d’avoir été agressé·es par des hommes dans l’enfance, dans l’adolescence, ou à l’âge adulte, qu’est-ce que ça produit sur nos désirs ? C’est une question qu’on aborde dans La Culture de l’inceste avec Juliet Drouar, et sur laquelle beaucoup de sociologues travaillent. Je n’ai pas la prétention d’y répondre avec un dialogue.
Tal Piterbraut-Merx m’avait recommandé un livre que je cite dans l’introduction de La Culture de l’inceste. L’autrice y explique que c’est son inceste qui lui a permis de devenir lesbienne. Elle raconte, en fait, que l’effet le plus positif de son inceste, c’était son lesbianisme. Elle en parle comme d’un effet salutaire. Et moi ça m’a bouleversée de lire cette phrase. C’est une phrase que je n’avais jamais lue, une idée que je n’avais jamais entendue. J’ai trouvé ça très puissant de se dire que c’était peut-être ça, la chose la plus positive qu’elle pouvait en tirer. J’ai l’impression de vivre la même chose, et je peux le dire aujourd’hui parce que j’ai 39 ans et que ça fait 25 ans que je suis en analyse. C’est mon expérience, je me revendique lesbienne, et il faut aussi qu’on ait la place, dans nos communautés, de se poser ces questions. Questions qui ne sont ni faciles, ni les mêmes pour tout le monde. Mais il ne faut pas qu’elles soient tabous.
Il faut qu’on puisse se dire : « Peut-être que ça a eu un impact, peut-être pas, mais peut-être ». On a mis une charge tellement négative sur l’idée qu’on devenait lesbienne parce qu’on avait subi un traumatisme, en disant que c’était « par défaut », par manque de quelque chose. Mais il faut renverser ça et se dire qu’en fait, c’est positif de dire que l’on n’a pas envie d’interagir avec eux dans une intimité. Il faut le regarder comme quelque chose de mieux, de plus courageux. La sexualité, ce n’est pas quelque chose avec laquelle on naît. On est le produit d’une société, mais aussi d’un héritage familial, de ce qu’il se passe dans les premières années de nos vies… Tout ça a un impact sur nos désirs. Et le désir, c’est quelque chose qui se construit. Ce sont des questions qu’on aborde beaucoup en thérapie, mais qui n’ont pas encore été embrassées de manière collective.
Pour moi une œuvre lesbienne c’est aussi une œuvre qui montre la joie que ça peut procurer d’être lesbienne.
Iris Brey
Merci de votre réponse. Ce qui pourrait, peut-être, porter à confusion dans ce dialogue de Split, c’est que le lesbianisme semble assimilé à la sexualité, alors qu’il est aussi une orientation romantique.
C’est pour ça qu’Eve raconte aussi qu’elle était amoureuse de sa meilleure amie au collège, et explique qu’elle a eu très tôt des crushs sur des femmes. Mais dans sa trajectoire, de pouvoir parler de son viol pour la première fois, de pouvoir l’écrire avec les colleuses, de travailler le fait d’être pénétrée par une femme… Il y a cette scène de sexe où elle arrive à en jouir et ça la fait pleurer. Ce sont des choses que je n’ai jamais vues avant, et qui sont tellement importantes. Dans cette scène, je ne voulais pas qu’elle réponde : « c’est certain, mon viol a joué dans le fait que je suis lesbienne », mais je voulais qu’on voit que ça la percute. Et que ça permette de réfléchir ensemble à cette question. Même si c’est douloureux.
Pour finir, vos travaux se sont attelés à définir le « regard féminin » au cinéma. La création de Split vous a-t-elle permis de réfléchir à ce que pourrait être un « regard lesbien » à l’écran ?
Je pense qu’un regard lesbien serait un regard qui montrerait que l’hétérosexualité est un régime social et politique, qui politiserait l’hétérosexualité, et qui interrogerait cette norme. C’est ce que j’ai essayé de faire à un endroit. L’antagoniste de la série c’est le patriarcat, dans la fonction sociale qu’Anna peut ressentir, dans les regards, dans ce qu’on attend d’elle, dans la manière dont elle a été éduquée.
Pour moi une œuvre lesbienne c’est aussi une œuvre qui montre la joie que ça peut procurer d’être lesbienne, qui montre des récits imprégnés de choses joyeuses. C’est pour ça que, pour moi, c’est une série lesbienne. Je pense d’ailleurs que quand Anna sort de l’hétérosexualité, elle se considère lesbienne. C’est pour ça qu’il était important pour moi que la dernière image de la série les montre elles deux, très heureuses. Je ne voulais pas qu’on puisse s’imaginer qu’elles puissent retourner vers l’hétérosexualité.
Split (5 x 20 minutes) réalisé par Iris Brey, avec Alma Jodorowsky, Jehnny Beth, Ralph Amoussou… Musique originale Maud Geffray et Rebeka Warrior. Disponible depuis le 24 novembre 2023 sur France.tv Slash
Relecture et édition : Anne-Charlotte Michaut, Costanza Spina
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Le 10 mars 2024, nous allons fêter l’anniversaire des 10 ans du site Desculottées ! Nous sommes super heureuses de vous convier à notre teuf féministe, pour célébrer cet anniversaire avec nous !
Ca ne nous rajeunit pas, mais déjà une décennie qu’on vous parle de sexualité avec une vision féministe, et nous sommes super fières de cela ! Tout a commencé quelques années avant la révolution #MeToo et nous sommes heureuses de continuer à défendre la sexualité féminine et le féminisme.
Talks féministes, live shows et cadeauxLa teuf aura lieu de 15h à 21h dans le magnifique bar à spectacles Sweet Paradise, discrètement localisé dans un sous-sol du 2è arrondissement de Paris. C’est un événement en mixité.
Acheter vos billets Une des deux salles de l’espace Sweet Paradise à ParisVous pourrez assister à des talks d’intervenant-es qui viendront présenter leurs projets féministes innovants. Le collectif CallMeFemcee viendra présenter son travail pour valoriser les talents du rap féminin via son projet Rappeuz ; vous découvrirez les bienfaits de Nua Paris, un salon de massage sensuel exclusivement pour femmes ; Leï qui tient l’Instagram @penserlemondee présentera ses ateliers d’arpentage, une méthode de lecture collective pour réfléchir aux enjeux de société.
Steph Doe attachera une modèle pour une session shibariPlusieurs artistes vont enjailler la soirée avec leurs performances ! Rare experte féminine du milieu, Stéphanie Doe fera une démonstration de shibari ; la performeuse Vanilla Spice des Demoiselles du K-barré enflammera la soirée avec deux shows Burlesk ; l’artiste Sainte Nicole vous fera vibrer avec ses chansons pop féministes !
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Une tombola sera organisée, avec différents cadeaux sexy offerts ! On remercie nos partenaires Sisi La Paillette, La Musardine, Gender Games, Nua, l’influenceuse Bettina Zourli, ainsi que Marguerite & Cie, qui nous fournit un distributeur gratuit de serviettes et tampons bio pour la soirée !
Vous pouvez dès à présent bénéficier également de 2 codes promos exclusifs Sisi La Paillette pour commencer à fêter notre anniversaire et voir la vie en paillettes !
– 1 code de 20% utilisable une fois : DESCULOTTEES20
– 1 code 10% : DESCULOTTEESCOMMU10
Chaque ticket d’entrée inclut une boisson + un encas salé et un encas sucré, préparés par le Chef du restaurant Comptoir Garcin.
Un bar est à disposition durant toute la durée de l’événement.
Vous pouvez prendre vos places directement ci-dessous :
Billetterie WeezeventL’article Fête des 10 ans Desculottées, rejoignez notre teuf féministe est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article « BEA·S·TS », le sexe cru dans la musique provient de Manifesto XXI.
[Explicit content] Notre chroniqueur Charles Wesley, auteur de la série des Transvocalités, nous a concocté une nouvelle playlist : « BEA·S·TS ». Explicite, dangereusement horny, elle réunit des tracks pionniers en la matière, mais révèle surtout un phénomène qui s’amplifie depuis les années 2010 : l’alliance explosive entre euphorie de genre et énergies sexuelles dans tous les pans de la musique pop électronique. Anal(yse).Supersoaker », « Cream », « Rim », « Pony Whip »… Les titres des musiques de cette nouvelle playlist Manifesto XXI « BEA·S·TS » pourraient être des catégories porn. Une sélection spéciale mettant à l’honneur des artistes contemporain·es qui injectent leur horniness, une présence et énergie sexuelles dans leurs textes et productions. Sans omettre de glisser des classiques !
À écouter sur notre Spotify. Liste des morceaux à la fin de l’article !« The Anal Staircase » de Coil, morceau de 1985 qui ouvre la playlist, fait partie des précurseurs en la matière. La musique expérimentale du duo queer anglais [dont on faisait récemment la rétrospective] fait émerger des images qui évoquent le sexe gay, et cela avant même que Madonna marque les esprits en simulant une scène de masturbation sur scène lors de sa tournée Blond Ambition en 1990.
L’empowerment par le sexeDepuis « Justify My Love » (1990) et son clip cuir, l’empowerment par le sexe et sa représentation s’est transposé sur moult scènes. Au tournant du millénaire, dans le rap ou hip-hop, les phrasés tendus sexuellement étaient souvent attribués à des artistes masculins. Mais Lil’ Kim n’a pas tardé à faire grand bruit et à se réapproprier les codes virils : « I treat y’all n***** like y’all treat us no doubt, Come here so I can bust in your mouth » rappe-t-elle dans « Suck My D**k ». Plus tard, Nicki Minaj et aujourd’hui Megan Thee Stallion ou encore cupcakKe témoignent de cet héritage où l’affirmation de soi passe aussi par l’affirmation du plaisir sexuel, incarné par des paroles et des postures.
LSDXOXO © photo Hendrik SchneiderLe reggaeton, qui a émergé dans les quartiers populaires d’Amérique latine, a aussi connu son lot de machisme en étant commercialisé dans les années 90, avec des paroles réifiantes envers les femmes. Petit à petit, le genre est devenu source d’émancipation et d’hybridation avec des figures comme Ivy Queen, et plus récemment Ms. Nina, Bad Gyal et l’émergence du mouvement neoperreo, pendant féministe du genre perreo parfois qualifié de sexiste. Le terme perrear vient du mot perro (« chien », en espagnol), influencé directement par la position doggystyle (« levrette ») dépeinte par le rappeur Snoop Dogg dans son album du même nom de 1993. Les réseaux sociaux font flamber le phénomène. Les amateurices dénoncent le harcèlement sur le dancefloor, réclament une danse libre et sexy, et une meilleure représentation des personnes invisibilisées.
En France, en 2008 on a eu Sexy Sushi pour nous sauver du manque criant de présence trans pédés gouines dans la musique, avec le « Sex Appeal » de la policière ou encore « Petit PD ». Après le culte (et un peu épuisé) « Je veux te voir », en 2020 Yelle avait sorti « J’veux un chien », dans lequel elle chantait qu’elle voulait « un animal, un ami mâle ».
Make me your sex doll, fuck me up against the wall
Brooke Candy, « fmuatw »
Make my body dessert, make my body berserk
Make my body hurt, make my body squirt
Keep me cummin’, zero to a hundred
Autoerotic fixation, head buzzin’
Le sexe comme source de musique donne un mélange solide et liquide (et les états entre) de mots et de sons. Aujourd’hui nombre d’artistes jouent plus que jamais des stéréotypes de genre pour mieux les dynamiter au milieu de voix horny, de fréquences moelleuses et de percussions qui claquent là il faut, pour mieux nous faire trembler. Ces musiques digitales, malléables, se mêlent à nos fantasmes les plus fous, deviennent un catalyseur d’énergies et d’ondes parfois impétueuses. Elles génèrent de nouvelles représentations, sur nos corps, nos désirs et interactions.
« Why is it bad to feel so good ? Isn’t it so delicious ? » s’interroge, après tout, Violet Chachki, sur « Rim » de Brooke Candy. Nous sommes des bêtes humaines, oui, on mouille devant, derrière, parfois on veut sucer, ou se faire bouffer. Et par la nature explicite de leur contenu, ces musiques font du sexe un enjeu esthétique. On y accède par un rapport aux mots, aux rythmes et aux textures, et par l’intermédiaire de scènes projetées.
Couverture du single « Playboy / Positions » de ShygirlIl semble ainsi que l’on assiste aujourd’hui à la recrudescence d’un phénomène dans lequel les artistes ne prennent plus aucune pincette, qu’on pourrait appeler pornophonie. Si la jouissance y est évidente, la pornophonie au cours de ces presque 2h de musique n’omet pourtant pas, en toile de fond, les dissonances attachées à nos sexualités. Le sexe désaffecté et parfois transactionnel, la conflictualité engendrée par les rapports dominé·e/dominant·e, la digitalisation de la séduction ou les rengaines infatigables, par exemple, peuvent causer une forme de mélancolie.
Mais avant tout enjouée et jouissive, « BEA·S·TS » tente de saisir une petite constellation d’artistes contemporain·es qui mettent l’écoute au défi ces énergies contenues et impudiques en nous. Les beats hyper pop tranchants de BABYNYMPH, le hip-hop ravageur de Big Freedia, ou les murmures salaces de Brooke Candy. Le tube de l’année 2023, « Sodom & Gomorrah » de Dorian Electra aussi, central à la playlist. Une myriade d’impulsions hot, freaky vous y attend donc, pour le plaisir de vos oreilles et plus si affinités…
1 • Coil – The Anal Staircase
2 • Shygirl – Playboy / Positions
3 • Megan Thee Stallion – Body
4 • Brooke Candy – fmuatw
5 • Queen Key – Chefs Kiss
6 • Big Freedia – Booty Like A Drummer
7 • SOPHIE – Pony Whip (feat BC. Kingdom)
8 • Kim Petras – Treat Me Like A Slut
9 • Brooke Candy (feat. Aquaria & Violet Chachki) – Rim
10 • Madonna – Erotica
11 • LSDXOXO – Cream
12 • Eartheater – Supersoaker
13 • BABYNYMPH, diana starshine – Traumapop
14 • Lil’ Kim – Suck My D**k
15 • LSDXOXO – Double Tap
16 • Dorian Electra – Sodom & Gomorrah
17 • Kim Petras – XXX
18 • M3C – Ken
19 • Sexy Sushi – Petit PD
20 • Diamond Doll xo, Goldilux – CUNT FACE
21 • cupcakKe – Cartoons
22 • Ms. Nina – Tu Sicaria
23 • Safety Trance, DJ Substancia – Tusi En El Pussy
24 • Aerea Negrot – Proll-Og
25 • Pabllo Vittar, O Kannalha – Penetra
26 • Manni Dee, River Moon – HOT
27 • Arca – Señorita
28 • Yelle – J’veux un chien
29 • Tokischa – CANDY
30 • Charli XCX – Shake it (feat. Big Freedia, cupcakKe, Brooke Candy & Pabllo Vittar)
31 • Sexy Sushi – Sex Appeal
32 • Kimmortal – This Dyke
33 • Slayyyter – Self Destruct (feat. Wuki)
34 • Brooke Candy – fmuatw (BABYNYMPH Remix)
35 • BABYNYMPH, Chase Icon – NEMESIS
36 • Safety Trance, Virgen Maria – Ratatata
37 • Only Fire – Double Penetration
38 • cupcakKe – Deepthroat
Image à la Une : Brooke Candy dans le clip « fmuatw »
Relecture et édition : Sarah Diep
Cet article « BEA·S·TS », le sexe cru dans la musique provient de Manifesto XXI.
Les normes sexistes sont sans cesse réactivées démontre le rapport annuel sur le sexisme du Haut Conseil à l’égalité. Ce qui conduit de plus en plus les femmes à renoncer à s’imposer en milieu hostile. Le HCE appelle à éduquer, réguler et sanctionner.
L’article Face au réarmement du sexisme, le HCE appelle à agir est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Les partouzes, un sujet qui suscite à la fois fascination et réticence dans l’imaginaire collectif. Entre fantasmes et réalités, cet article se propose d’explorer ce phénomène méconnu, en levant le voile sur ce qui se cache derrière cette pratique souvent entourée de mystères.
Une partouze est une pratique sexuelle de groupe où plusieurs individus participent simultanément à des activités intimes. Contrairement à certaines idées préconçues, il ne s’agit pas seulement d’orgies débridées, mais plutôt de rencontres consenties entre adultes partageant des affinités sexuelles communes.
Cet article Qu’est ce qui se cache derrière la partouze? est apparu en premier sur Union.
La 46e édition du festival du court métrage clermontois se tiendra du 2 au 10 février 2024. A cette occasion, le festival met en avant les femmes, aussi bien devant que derrière la caméra.
L’article Les femmes sont à l’honneur au festival du court métrage de Clermont-Ferrand est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Les faits se sont déroulés le 6 janvier dernier dans une vidéo diffusée sur TikTok par un jeune footballeur. Également influenceur sur les réseaux sociaux, celui-ci enchaîne face caméra des propos misogynes.
L’article Un club de football renvoie l’un de ses joueurs pour des propos misogynes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Lorsqu’en juillet dernier la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle de police provoque des émeutes un peu partout en France, l’association Les Mariannes de la diversité décide d’entreprendre un tour de France pour écouter les femmes des quartiers et organise plusieurs centaines de rencontres dans une vingtaine de villes. Le résultat ? Un ensemble de propositions […]
L’article Le tour de France des mères des quartiers est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
À l’occasion des 25 ans de 360°, parole aux personnes qui ont occupé le poste de rédac-chef. Pour cette dernière chronique, Guillaume Renevey fait parvenir sa lettre d’adieu au magazine.
L’article L’archive de ma génération est apparu en premier sur 360°.
Cet article « Réarmement » : Macron est en guerre, mais contre qui ? provient de Manifesto XXI.
Le nouveau credo d’Emmanuel Macron : l’ordre, le mérite, le travail. Le 16 janvier, lors d’une conférence de presse, le président a promis des lendemains qui chantent grâce à un « réarmement démographique et civique » pour une France « plus juste et plus forte », commandant aux femmes de (re?)devenir les gardiennes du temple. À qui s’adressent ces promesses présidentielles ? Pour dire quoi ? Décryptage.On s’est bien concentré·es, on a mis notre cerveau de « femme » au maximum de sa faible capacité. Pourtant malgré nos efforts, on n’a pas bien réussi à comprendre ce que le Président signifiait par « réarmer » la démographie (on ne fait pas de bébés avec des armes ? les bébés ne sont pas des armes ? quid ?). Par contre, on a bien reçu le message que nous étions attaqué·es et que se caler des cartouches au fond de l’utérus permettrait de faire reculer les lignes ennemies et participerait à l’effort de guerre. Mais contre qui ?
Depuis des mois, une déferlante d’articles s’inquiète d’une baisse de la natalité française. Les utérus non occupés suscitent la crainte d’un déclin français, jusque dans La Tribune du Président de la République du 16 janvier dernier, qui appelait à un « réarmement démocratique ». Si le travail domestique, affectif et reproductif des femmes n’est toujours ni rémunéré, ni comptabilisé dans le PIB, il n’en reste pas moins perçu comme un dû économique, indispensable à l’économie capitaliste.
Pourtant la baisse de la natalité n’est un problème économique ou social que si l’on décide qu’il en est un. Dans les colonnes de Médiapart, le démographe Hervé Le Bras tient à rappeler que l’asservissement domestique des femmes n’est pas gage de croissance économique : « il y a eu beaucoup d’études réalisées sur la relation entre croissance économique et croissance démographique, et on n’a jamais pu mettre en évidence la moindre causalité. »
Et cependant, les éditoriaux de droite sur BFM, dans Le Figaro, Le Point, Capital, Les Échos ou Europe 1 ne cessent de l’assurer : pas de bébés, pas de retraites. Eh oui, une société productiviste et/ou guerrière (puisque c’est ce qu’on nous demande à présent, apparemment) a besoin de bras pour faire tourner les usines au profit de la classe dominante : l’avenir appartient à celui qui a des employé·es qui se lèvent tôt.
En plus de ne reposer sur aucun fondement scientifique, ces considérations sentent d’autant plus la naphtaline qu’il y aura 143 millions de déplacés climatiques supplémentaires dans 30 ans, à accueillir d’une manière ou d’une autre, rendant ces modélisations démographiques nulles et non-avenues.
L’immigration, donc : voilà le sujet qu’Emmanuel Macron se défend de mettre sur la table, tout en ne parlant que d’elle. Si la baisse démographique est un problème selon lui, c’est parce que « la France doit rester la France ». Un mois après le passage de la Loi Immigration, considérée comme l’une des plus racistes du XXIème siècle en France, le président se désinhibe et agite sans se cacher la peur du « grand remplacement », apanage de l’extrême-droite dans sa forme explicite.
La « théorie du grand remplacement » est une théorie du complot fasciste qui, en seulement dix ans, a traversé l’Europe et l’océan Atlantique pour se répandre aux États-Unis et nourrir les discours des partisans de Trump. Son instigateur, Renaud Camus, a inspiré le terroriste des attentats de Christchurch, commis en 2019 en Nouvelle-Zélande contre deux mosquées, faisant 51 morts et 49 blessés.
Cette vue de l’esprit aux conséquences meurtrières veut que les immigré·es non blanc·hes viendraient s’installer dans des pays blancs pour les remplacer. Les immigré·es racisé·es deviendraient de plus en plus nombreux·ses, avec un taux de natalité supérieur, et remplaceraient progressivement les blanc·hes. Dans la version originale de cette théorie, ce remplacement racial est orchestré par un complot d’élites mondialisées, sous-entendu juives.
Un tel raisonnement ne résiste pourtant pas à la réalité, que ce soit aux Etats-Unis ou en France, qui comptait en 2018 à peine 10 % de personnes immigré·es dans sa population, loin derrière l’Allemagne ou l’Espagne, selon Eurostat. Moins de la moitié de ces immigré·es (46 %) provenaient d’Afrique et la plupart du temps, ils et elles étaient issu·es d’ex-pays colonisés par la France au cours des deux derniers siècles. Mais pour une théorie du complot, peu importe les faits et même le fond : elle table sur la panique morale.
Pour empêcher ladite civilisation d’être « remplacée », il faut donc pousser par tous les moyens les femmes blanches à avoir des enfants, en leur interdisant l’accès aux moyens de contraception et en limitant l’avortement. En parallèle, il s’agit d’empêcher les femmes non-blanches d’avoir des enfants en leur restreignant le droit d’enfanter.
Ces politiques racistes et sexistes ont d’ailleurs déjà été menées ces dernières années en France, comme le rappelle Françoise Vergès : les stérilisations forcées des femmes noires à la Réunion, ainsi que l’enlèvement d’enfants pour les assimiler dans la métropole, au moins jusque dans les années 1980. Ce projet de contrôle raciste et sexiste étant évidemment eugéniste, il s’applique aussi aux femmes handicapées, dont la pratique de stérilisation plus ou moins forcée continue en Europe et en France.
Cette peur du remplacement explique l’engouement de l’extrême droite face à l’arrivée des femmes réfugiées ukrainiennes (lesquelles seraient dans leur imagination toutes blanches, aux mœurs traditionnelles, faisant d’elles de futures mères providentielles). Mais elle rappelle aussi les déclarations de Macron en 2017 à Hambourg au G20 qui avaient suscité l’indignation : « Quand des pays ont encore aujourd’hui sept à huit enfants par femmes, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien. »
En somme, les femmes non-blanches qui ont beaucoup d’enfants coûtent un pognon de dingue et ne méritent pas d’investissement. Les femmes blanches qui font beaucoup d’enfants sauveront la patrie et sont dignes du service public. Car toutes les vies ne se valent pas dans le pays de la Macronie.
Mais pourquoi prend-il autant l’air d’extrême-droite, ce Monsieur Macron, entre la Loi Immigration et les réarmements de tout et rien ? Pourquoi tout ce bruit et ne pas, comme ses prédécesseurs, casser la solidarité nationale et le service public silencieusement et paisiblement ?
Car Emmanuel Macron est le dernier Highlander d’un système capitaliste se voulant éclairé, mais déjà complètement soufflé. Qui se souvient de la start-up nation ? Qu’est-ce que ça a mal vieilli. On dirait que c’était il y a mille ans.
Depuis, le mythe de l’entrepreneur méritant s’est effondré : on sait très bien qu’on ne devient pas riche en trimant pour Uber, on a juste un prêt à la banque. Et que si on manifeste pour ne pas mourir au travail, ce sera 49.3 et on pourrait même y laisser un œil. À la tête de l’État, l’effondrement de la vision de 2017 laisse un immense vide et il ne reste que le fait têtu : il y a les riches, et il y a ceux qui se sentent de plus en plus pauvres sous les coups conjugués d’une inflation effroyable, de logement inaccessibles, d’un système de redistribution et d’investissements publics hasardeux et d’une captation toujours plus grande de l’argent en circulation par les mêmes personnes. Le vieux couplet est éventé.
Problemos : la classe moyenne est un des plus efficaces garants de la paix sociale en servant d’écluse entre les riches et les pauvres, lubrifiant d’un modèle d’exploitation bien huilé. Qui veut sauver les riches et leurs optimisations fiscales doit sauver le mythe de classe moyenne et la garder de son côté !
Et quel meilleur moyen de dire : « je vous ai compris » que de détourner la colère sur une minorité vulnérable, plutôt que sur le Roi Jean et ses Shérifs de Nottingham ? C’est exactement l’indigne tribut qu’est la Loi Immigration, ou encore les effets d’annonce absurdes (et gratuits !) dont nous avons été gratifié·es la semaine dernière. Une tactique vieille des années 50, dégainée à chaque fois que le ventre mou de la nation se prend d’une vilaine indigestion : diviser pour mieux régner.
Car le capitalisme est caractérisé par une succession de cycles économiques d’expansion et de croissance, suivies de récessions et de contractions. On appelle pudiquement cette alternance « régulation », pour faire oublier l’essentiel : notre système est par essence instable. Et une récession, c’est des personnes qui perdent leur emploi, leur logement, leur famille, leur vie. Ce n’est pas un phénomène exceptionnel. C’est compris dans le package. C’est la vie du capitalisme. Alors il faut serrer les vis pour que ceux qui y perdront toujours continuent à y contribuer.
Cette alliance a priori contre nature entre libéralisme (« faites ce que vous voulez ») et la pensée réactionnaire (« faites des bébés ») n’est pas une nouveauté ; elle a même façonné le visage des Etats-Unis tels qu’on les connaît aujourd’hui. Cette convergence s’est également manifestée lors de l’ère Thatcher, et de manière plus tyrannique encore, avec le soutien des États-Unis à Pinochet. Dans ces deux cas, cette violente austérité fut couplée d’une offensive réactionnaire, se cristallisant aussi sur les enjeux de genre : Pinochet interdit complètement l’IVG, Thatcher lance la chasse aux gays et lesbiennes avec la section 28.
Le reste de la caste dirigeante suit structurellement la même accélération, accélérée par la concentration des médias dans la main de quelques milliardaires qui ont tout intérêt à ce tournant capitaliste-autoritaire. Comme le montre le politiste Cas Mudde : « les médias et les partis politiques pensent l’électorat plus à droite qu’il ne l’est réellement ». Accusé par des figures de droite d’être impuissant, de ne pas avoir « de colonne vertébrale » et largement devancé par le RN dans les sondages, Macron adopte cette « stratégie du choc » pour prouver que quoi qu’on en dise, il en a ‘dans le slip’. Jupiter se pose en pseudo-chef de guerre contre la perte des enfants de la France, propre ou figurée, entre l’infertilité qui explose et les violences urbaines qui ont choqué le pays (et traumatisé les familles directement concernées). Assumant un ton de plus en plus paternaliste, il mitraille son discours du 17 janvier avec du « mérite », de « l’ordre » et de la « responsabilisation individuelle ». Le tout en reprenant le terme de « réarmement démographique » au populiste hongrois d’extrême-droite Viktor Orban.
Ainsi, comme il a déjà amplement été commenté par nos consœurs, il ne s’agit pas d’aider ni les femmes, ni les mamans, ni les gens qui n’arrivent pas à avoir d’enfants. Les mots « service public », « crèche », « adaptation au changement climatique », « soin », « perturbateurs endocriniens », « école », « don de sperme », « solution de garde », « familles monoparentales », « éducateur·ices », « PMA », « associations » ou « aides aux devoirs » n’ont pas été prononcés une seule fois le 16 janvier.
Ce que le président nous propose, c’est de travailler gratuitement, pardon de revenir aux mœurs traditionnelles, à propos de : la maternité — il incombe aux femmes de fabriquer des enfants pour la France —, l’ordre — il incombe aux mamans, surtout les plus populaires, évidemment suspectes car elles touchent de l’argent public, de tenir leurs gamins mal élevés qu’elles laissent devant les écrans, — et le mérite — il incombe aux travailleuses de travailler plus.
Il s’agit d’une nouvelle assignation au contrat hétéropatriarcal : sois une femme (c’est à dire cisgenre, hétérosexuelle, mère, et travailleuse active) et tu auras le droit au titre de citoyenne. Ne t’y plie pas, et tu seras une traître à la Nation.
Nous pouvons être vraiment inquiet·es : le programme macroniste néolibéral ne peut s’incarner autrement qu’avec un tournant de plus en plus autoritaire. Les précaires se sont fait massacrer lors des Gilets Jaunes et par la hausse des coûts du logement et de la vie ; les jeunes hommes racisés par les violences policières et l’infernale séquence de la BRI à Nanterre. C’est maintenant au tour des femmes, via la justification de l’agonie des maternités et des subventions aux associations du planning familial. Et que dire de celles à l’intersection des oppressions, sous un joug insupportable, exorbitant et inhumain mais totalement silencieux.
Alors contre qui Macron est-il en guerre ? Contre toutes les personnes qui éventent son pire secret : que son modèle n’est pas souhaitable et qu’on peut faire société différemment. Les femmes, les LGBTQIA, les fonctionnaires et contractuel·les du service public, les associations à qui on coupe libertés et subventions, les personnels du soin, les paysan·nes, les personnes immigrées et descendantes d’immigrées… parce qu’il s’agit de sa survie, à lui. Mais ne nous trompons pas de combat et ne nous laissons jamais embarquer dans une guerre qui n’est pas la nôtre – Macron peut bien se fantasmer en chef d’infanterie, nous ne donneront pas naissance à des enfants-soldats.
Au « réarmement civique » qui nous enjoint à une soumission complète sous couvert de lutte contre « l’ensauvagement », substituons un bon « aux armes citoyen·nes ». Car n’oublions pas, la barbarie, c’est eux. Les séparatistes mondains, les violents, les communautaires, c’est bien cette classe d’élite prête à nous essorer, jusqu’au fond de l’utérus.
Cet article « Réarmement » : Macron est en guerre, mais contre qui ? provient de Manifesto XXI.
Dans notre époque où tout va trop vite, on a tendance à oublier les basiques essentiels de la vie, tels que la tendresse. Chaque année le 21 Janvier, on fête la Journée Internationale du Câlin ! N’est-ce pas l’occasion de se rappeler qu’un bon câlin est un acte généreux et naturel d’amour ? Câlinons-nous, car c’est bon pour la santé.
Faire un câlin pour se rapprocher les uns des autresAvez-vous déjà remarqué à quel point un lien naturel semble se former entre vous et une personne qui vous prend dans ses bras ? C’est tout de suite une barrière physique qui tombe, avec un ensemble d’émotions qui montent automatiquement. Un câlin nous permet très vite de ressentir la personne. Le câlin est-il chaleureux, est-il un peu froid, est-il mal intentionné ? Tout se ressent très vite, car nous sommes des êtres sensibles, et notre corps nous transmet toujours des informations pour nous aider à survivre.
La tendresse fait beaucoup de bienLe câlin libère des endorphines, dont l’ocytocine, connue sous le nom « d’hormone du plaisir ». Il y a un réel délice à être lovée dans les bras de quelqu’un, à ressentir une accolade amicale, à être serrée fort par quelqu’un que nous apprécions. C’est un moment de pause agréable dans le rush constant de la journée, et qui permet d’apaiser l’espace d’un instant les tensions accumulées. Imaginez seulement, si au lieu de se bousculer toute la journée dans les rues de nos capitales sans s’adresser un regard, chacun prenait le temps de s’excuser en se faisant un câlin amical ?
Le câlin, avant, pendant et après l’amourLe câlin est aussi part entière de l’acte sexuel. Oublions le cliché « préliminaire – pénétration – éjaculation masculine – dodo ». Il faut prendre le temps de déconstruire cette règle comme on le souhaite, de vivre sa sexualité au feeling, en sachant faire preuve de tendresse. De nombreux moments ont tout leur intérêt dans le sexe, aussi bien le baiser qui est un bon indicateur de la tension sexuelle entre vous, que les câlins qui rassurent et transmettent de l’énergie positive. Le câlin est aussi un moyen de ralentir la sexualité, de prendre son temps et découvrir le slow sex.
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S4F2295807731D37"); } catch(e) {}L’article Journée Internationale du Câlin, valorisons la tendresse est apparu en premier sur Desculottées.
Dans la série, réflexions et risques dans le BDSM, voici le quatrième article. Je vous décris dans cet article les mécanismes utilisés pour prendre le contrôle mental et physique d’un Soum par un Dom. Évidement, tout est noyé dans la relation que le Soum a avec son Dom, mais si on regarde dans les détails,…
L’article Les risques dans le BDSM – La prise de contrôle par le Dom est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Le parlement grec devrait plancher dès le mois prochain sur le projet de légalisation du mariage et droit à l'adoption pour les couples de même sexe, a annoncé vendredi le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.
L’article Grèce : la loi ouvrant le mariage et l’adoption pour tous.tes sera présentée en février est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Inspiré d’une histoire vraie d’abus sur mineur, le face à face d’un duo hollywoodien glamour réveille un sombre et lourd passé. Des places à gagner!
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Cet article La Flash Cocotte, nuit éternelle de tous les désirs provient de Manifesto XXI.
Dans ce cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes politiques.Paris, fin des années 2000. La nuit LGBT est structurée autour des boîtes et bars gay du Marais, et quelques autres soirées disséminées dans les rares endroits qui acceptent de booker des collectifs queer. Les années endiablées du Fiacre ou du Palace, iconiques clubs pour la communauté, sont déjà passées, jusqu’à l’arrivée du collectif Flash Cocotte en 2007. Avec ses soirées devenues cultes, la « Flash » devient une étape quasi initiatique pour beaucoup de jeunes LGBTQIA+ en quête d’identité, de liberté et de désir. Retour sur cette soirée qui a fait vibrer les cœurs et les corps de toute une décennie.
Un souffle nouveauBien sûr, les établissements LGBTQIA+ ne manquent pas à Paris. À la fin des années 2000 comme de nos jours, on les retrouve pour la plupart dans le marais. Néanmoins, la diversité du public et des DJ manque cruellement à toutes celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans l’ambiance « gay masc », blanche et plutôt bourgeoise de ces établissements. Dix ans plus tôt, il y avait bien le Queen, célèbre boîte gay des années 90’s sur les Champs, mais elle a vu son public passer de gay à majoritairement hétéro. Quant au Pulp, mythique club lesbien, il a fermé en 2007. Depuis, rien de nouveau sous la boule disco. C’est le constat que formulent les fondateur.ices de la Flash Cocotte, les DJ Nizar, Pipi de Frèche et Dactylo : « Il n’y avait aucune soirée Queer dans le clubbing parisien, les soirées qui s’adressaient à un public à non straight et qui le précisaient étaient uniquement les soirées gay mainstream. Pour le reste, il n’était pas de bon ton de définir une orientation sexuelle ou de s’inscrire dans un héritage culturel lgbtqia+. Certaines soirées clairement gay-mascu se disait « Gay friendly » par pudeur, ce qui parait complètement fou aujourd’hui, et d’autres ne voulaient pas se définir, ce qui empêchait toute politisation de l’espace. » Lassés de ne pas se retrouver dans cette ambiance, les trois amis se lancent, persuadés qu’il existe, comme eux, un public plus jeune, plus politisé et plus divers que ceux des soirées actuelles. La soirée se définit immédiatement comme queer, un terme, à l’époque, encore peu usité : « On a décidé d’utiliser le terme queer – assez rejeté à l’époque – pour signifier le mélange des genres, des identités et des sexualités que nous voulions proposer, mélange qui est à la base quelque chose qui nous définit en tant que collectif : gouines, racisé·es, pédés, fluides, de classes sociales différentes… La nightlife était alors très peu dense et si ça paraissait compliqué de se lancer, c’était tout aussi excitant. »
Une soirée devenue culteLancée à La Java, la soirée passe au fil des années par tous les lieux du clubbing cool de la capitale comme La Folie ou La Machine. DJ résident·es, les trois fondateur·ices mettent un point d’honneur à diversifier le plus possible leurs invité·es : « Très vite, l’idée d’inviter les artistes qui nous impressionnaient et qui étaient peu, voire pas du tout booké·es en France est devenue une excitation supplémentaire. » La formule fonctionne immédiatement. Les soirées font salle comble, et la diversité y est de mise. Tahnee, jeune femme lesbienne, se souvient : « c’est la première soirée queer à laquelle je suis allée et qui m’a fait comprendre que c’était ça ma maison : la queerness ». Même constat pour Hugo, qui est monté faire ses études à Paris en 2010 : « j’arrivais de la campagne profonde, je ne connaissais personne, je venais tout juste de sortir du placard et je n’avais jamais fait de soirée gay de ma vie. Le cliché total haha ! C’est un pote de promo lui aussi gay qui m’a parlé de cette soirée. Quand j’y suis arrivé pour la première fois j’ai cru rêver, tout me semblait incroyable. C’est devenu mon rendez-vous. » Désir, joie, excentricité, la Flash Cocotte est pour beaucoup l’occasion d’oser les tenues les plus folles. Pour Eva, jeune femme lesbienne, « c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que les fem existaient et que je pouvais toujours être lesbienne en étant féminine. C’était aussi un super endroit pour pouvoir sortir dans toutes les tenues possibles sans pour autant être sexualisée toute la soirée. » Une liberté qui plaît et qui permet à toute une jeunesse queer de s’émanciper loin du carcan des soirées gays trop normées.
Une rare longévitéFait rare pour une soirée, en 2023 la Flash Cocotte existe toujours. « Je crois qu’on ne s’ennuie pas, tout simplement, et puis il y a régulièrement à Flash Cocotte des moments de communion sur le dancefloor très intenses », explique le collectif. Et pour cause, les organisateur.ices ont su se renouveler et s’adapter aux évolutions de la décennie passée, fidélisant un public d’habitués tout en attirant toujours de nouvelles personnes ayant atteint l’âge d’aller en club. « En termes de direction artistique musicalement, on a été dans plein de directions, du punk rock à la hard techno, on ne se refuse rien quand on le sent, et sur la communication visuelle ou la déco, c’est pareil. » Pour Hugo : « je ne vais plus autant à la soirée qu’à l’époque, car j’ai vieilli haha, mais la Flash reste pour moi une incroyable madeleine de Proust de ma vingtaine et un endroit où j’ai pu pécho en toute liberté un nombre incalculable de beaux mecs ! » Le collectif embraye « Pour beaucoup, le clubbing est très ponctuel ou ne dure que quelques mois dans une vie d’études, de travail, d’engagements parfois super difficiles, c’est une sorte de parenthèse dont le souvenir rappelle qu’un autre monde est possible ! » De ces quinze ans de soirées, Pipi de Frèche, Nizar et Dactylo retiennent surtout la certitude d’avoir contribué à changer les choses dans le monde de la nuit queer, de nos jours remplie de soirées en tout genre. À eux de conclure : « La Flash Cocotte est aussi d’une certaine manière un espace expérimental de looks, d’attitude, de sexualité, on entend ça très souvent dans ce qu’on nous dit et ça nous rend fièr·es ! »
Merci la Flash, on espère pouvoir clubber chez vous encore de longues années !
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Illustration : © Léane Alestra
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En Janvier, il n’y a pas que le Dry January qui compte, le 19 janvier on célèbre également la Journée internationale du fétichisme ! C’est l’occasion de passer en revue les tendances fétichistes les plus populaires et les plus extravagantes. La diversité de la sexualité humaine et de l’exploration sexuelle n’est plus à prouver, et parmi les pratiques, l’univers BDSM aussi évolue. Plongeons dans l’univers des tendances qui ont captivé l’imagination collective selon la marque LELO !
Le jeu de rôle réinventéQuand on parle fétichisme, on visualise souvent d’abord les fétichistes des pieds. Pourtant, il existe plein d’autres façons de vivre ses fantasmes fétichistes. Le jeu de rôle est désormais tendance et va bien au-delà des scénarios « classiques ». On peut même désormais vivre une mise en scène d’un fantasme via une société spécialisée avec Sweet Fantasy. L’approche moderne de cette pratique implique le consentement, la communication et l’art d’assouvir ses fantasmes les plus fous.
Éthique, mais pas tropTout comme la conscience sociétale, nos préférences évoluent. En 2024, la « perversion éthique » implique de vivre des expériences « durables » et sans cruauté envers les animaux. Des accessoires en cuir végan aux harnais de bondage écologiques, on cherche à allier le plaisir et les valeurs personnelles. Prendre du plaisir en pleine conscience is the new sexy!
Le retour des tendances fétichistes rétroLa nostalgie implique le retour des tendances rétro du fétichisme. Les adeptes de cette pratique s’inspirent de vieux films emblématiques pour trouver la lingerie, le style pin-up et les scénarios rétro qui assouviront leur désir. Qu’il s’agisse de polars ou de films glamours des années 1980, le retour de ces tendances comporte un savant mélange d’élégance classique et de désir contemporain.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121878&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 300; img.height = 250; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121878").parentNode.appendChild(a); })(); Le bondage conscientDésormais, on souhaite aller au-delà du désir physique en sondant également les aspects émotifs et psychologiques de l’intimité. Le bondage conscient implique une connexion plus forte entre les partenaires, une plus grande confiance, une meilleure communication et le consentement des deux parties. Cette tendance vise à explorer la dynamique du pouvoir par une prise de conscience accrue, ce qui favorise une connexion plus profonde et plus enrichissante. Une tendance très visible dans la pratique moderne du shibari.
Amélioration sensorielle et exploration oséeLes jeux sensoriels, où l’on recherche des sensations physiques accrues, sont à la mode. Ils impliquent l’utilisation de bandeaux pour les yeux, de plumes ou d’un objet qui permet de jouer avec la température. Ainsi, on peut expérimenter les sensations de manière plus nuancée. Quelle que soit sa forme, l’idée est d’accroître le plaisir et de renforcer les liens.
Expression artistiqueL’art fétichiste gagne en popularité. De la peinture corporelle à la photographie érotique, l’art permet d’explorer et de faire connaître ses propres désirs. Cette tendance valorise la créativité, et promeut une vision positive et inclusive de la sexualité.
Profitez donc de la Journée internationale du fétichisme, pour explorer le vaste univers du désir et du plaisir, à suivre les tendances tout en sortant de l’ordinaire, à laisser libre cours à vos fantasmes les plus fous et oser découvrir de nouveaux accessoires de plaisir !
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La délégation française accompagnant Emmanuel Macron au Forum économique mondial en 2024 est constituée de 90% d’hommes selon nos estimations. Seul le groupe de quatre président.es de région sauve la parité !
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1 an avant les 50 ans de la loi Veil, le Planning familial se mobilise, et mobilise pour libérer la parole, briser les tabous autour du droit à l’avortement, et promouvoir la liberté de choix pour toutes les personnes concernées. En cette nouvelle année, le Planning familial se mobilise et appelle à la mobilisation […]
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L’égalité femmes-hommes progresse-t-elle en France ? Difficile à dire. En décortiquant le rapport annuel des inégalités femmes-hommes publié discrètement avant le changement de gouvernement (puis éclipsé), LesNouvellesNews découvrent que certains indicateurs clés diffèrent de ceux de l'année précédente rendant les comparaisons impossibles.
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Dix ans après le premier Womanizer, voici le nouveau Womanizer Next ! Désormais, la technologie 3D Pleasure Air, devrait offrir une sensation plus naturelle grâce à une fréquence pouvant être jusqu’à 7 fois plus lente que celle du Womanizer Premium 2. Le résultat attendu : une sensation raffinée et mieux contrôlée pour des orgasmes encore plus voluptueux.
Les nouveautés du Womanizer NextLa grande nouveauté de ce stimulateur clitoridien est l’option Climax control. Ce nouveau bouton permet de régler l’amplitude de la pulsation selon trois niveaux, en plus des 14 paliers d’intensité déjà existants. À tester pour bien comprendre ce que cela modifie en sensations ! Mais selon la description « C’est un peu comme si maintenant vous avez la 3D et que vous pouvez régler sa profondeur, alors qu’avant vous aviez « juste » la couleur ! » Hum… intrigant !
Aussi, le Womanizer Next promet d’être plus silencieux grâce à un nouveau moteur. Il comporte la fonction Afterglow pour une descente en douceur après l’orgasme, déjà existante dans le Womanizer Marilyn Monroe. Et aussi, la fonction autopilot, qui laisse le sextoy effectuer ses propres variations. Le sextoy est bien évidemment waterproof et rechargeable.
Offre promo pour le lancement du Womanizer NextPour célébrer le lancement de cette nouveauté, les boutiques Passage du Désir proposent une offre exceptionnelle : pour toute commande du Womanizer Next, un gel clitoridien YesforLov (d’une valeur de 29€) sera offert, ainsi qu’un Womanizer MINI (valeur 24,90 euros) avec le code « MINIOFFERT » (dans la limite des stocks disponibles).
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Cet article Xavier Dolan, le golden boy queer d’une décennie provient de Manifesto XXI.
Dans ce cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes politiques.2009, festival de Cannes. Un jeune réalisateur québécois de tout juste 20 ans se présente sur la croisette. Son premier film, J’ai tué ma mère, bricolé avec une petite subvention de la région Québec, a été sélectionné dans la prestigieuse catégorie Un certain regard. Un an après, il récidive avec Les amours imaginaires, délicieuse comédie dramatique sur fond de Dalida. Dès lors, son nom est sur toutes les bouches. Son esthétique colorée unique, ses playlists kitsch et chics, et surtout son omniprésence au générique – de réalisateur à monteur en passant par acteur – font de lui un petit ovni du cinéma indépendant. Ouvertement gay, ses films le sont aussi. À lui seul, Xavier Dolan a façonné une bonne partie de l’esthétique queer d’une décennie.
Un réalisateur détonnantRares sont celles et ceux à avoir su se tailler une place aussi unique chez les cinéphiles. Devenu mainstream un peu malgré lui, Xavier Dolan, fils de producteur et habitué aux plateaux depuis petit, avait pourtant tout de l’outsider arty taillé pour ne pas dépasser les salles d’art et d’essai. Des histoires simples, des budgets minis, des plans ultra-inventifs et une BO vintage seront la clé de son succès. Au-delà de tout, c’est surtout son acharnement qui paie. Huit films en dix ans, devant et derrière la caméra, au script et à la DA, le chiffre, même pour un “fils de” relève de la légende. Pour la journaliste et critique de cinéma Marilou Duponchel « C’est quelqu’un qui est très vite devenu l’icône d’une génération parce que ses films sont en lien direct avec l’époque, ont une résonance particulière, soulèvent des questions liées au polyamour, au genre, à la sexualité, à la famille…» Et pour cause, qui n’a pas ouvert de grands yeux ébahis en visionnant, adolescent, la scène de sexe entre le personnage principal joué par Dolan lui-même et son amant, issue de son premier film J’ai tué ma mère, sur la chanson devenue iconique Noir Désir du groupe Vive la fête ? S’il y a bien une chose que Dolan revendique dès le début, c’est son homosexualité, et celle des personnages qu’il incarne, autant dans J’ai tué ma mère, que Les Amours Imaginaires et son plus récent Matthias et Maxime. Réalisateur gay de film gay ? Dolan refuse l’étiquette tout net en cinglant la Queer Palm, le prix cannois récompensant les films LGBT+ qui souhaitait lui remettre en 2012 pour son long-métrage Lawrence Anyways « Que de tels prix existent me dégoûte. Quel progrès y a-t-il à décerner des récompenses aussi ghettoïsantes, aussi ostracisantes, qui clament que les films tournés par des gays sont des films gays ? On divise avec ces catégories (…). » Le ton est posé. Malgré lui, Dolan devient tout de même avec ce troisième film un réalisateur mondialement acclamé, et une icône queer à part entière.
Un univers queer immédiatement reconnaissableC’est probablement dans son deuxième film, l’iconique Les Amours Imaginaires que le style du réalisateur est à son paroxysme : des ralentis, des tubes vintages mélancoliques, des amours impossibles et des couleurs éclatantes, les références queers sont multiples. « Son style se situe dans ce paradoxe entre une affirmation, une volonté de ne pas être affilié à tel ou tel cinéphilie et un cinéma pétri de références, qui condense à lui seul une petite histoire contemporaine du cinéma avec ce goût prononcé pour une forme extrêmement sophistiquée et inventive, ce goût pour les ralentis, pour une certaine excentricité, pour une palette chromatique très vive et très précise. Ce sont des images qui évoquent le cinéma de Wong Kar Wai, de Pedro Almodovar, de Gregg Araki…» nous détaille Marilou Duponchel. La recette fonctionne immédiatement. Pour Alex, jeune homme gay, Xavier Dolan représente beaucoup : « ses films ont accompagné mes années lycées. Je me suis tellement reconnu dans ses différents personnages, tout résonnait très fort en moi et l’esthétique m’a d’emblée sidéré tant tout était beau et bien travaillé. » Ariel, jeune homme trans, abonde : « j’adore revoir ses films, mes émotions sont toujours intactes, même dix ans après, c’est une vraie madeleine de Proust de mon adolescence. » Plusieurs de ses scènes sont depuis devenues cultes, et ont largement dépassé le petit public queer et art & essai. Marilou Duponchel explique : « Dolan est vraiment le cinéaste de la « marge », par les thèmes qu’il convoque, et dont l’ambition est de se déplacer vers le centre pour l’occuper pleinement. C’est quelqu’un qui ne cesse de citer Titanic comme référence absolue de cinéma ou encore Peter Jackson, la saga Harry Potter… Je crois que c’est vraiment l’une de ses ambitions que de faire un cinéma grand public, grand spectacle, un cinéma du divertissement tout en y fondant des préoccupations LGBT, et plus généralement des préoccupations de son temps. »
Icare du cinéma ?Cinéaste devenu mannequin, réalisateur de clip pour les stars comme Adèle ou Indochine, Dolan marque la pop culture de la décennie 2010’s en s’imposant comme l’un de ses chefs d’orchestre. Quitte à en faire trop ? Son attitude de démiurge, créateur total à la fois scénariste, réalisateur, interprète, monteur et directeur artistique agace vite, on lui reproche sa mégalomanie. Si on grince des dents pour le choix d’avoir fait jouer à un homme cis le rôle d’une femme trans (Melvil Poupaud dans Lawrence Anyways), l’adaptation de la pièce de théâtre de Lagarce Juste la fin du Monde avec un casting cinq étoiles l’éloigne définitivement de son style d’origine qui a tant séduit. Pour Alex : « Franchement, c’est à partir de ce film que j’ai commencé à moins l’aimer, le fait qu’il y est autant d’acteur·ices connu·es et que ce soit une adaptation d’une grande pièce, ça brisait un peu la magie des débuts, où on avait l’impression d’être “en petit comité” avec des histoires simples et belles. » Ce déclin se confirmera avec le film d’après, Ma vie avec John F Donovan, superproduction hollywoodienne à la création laborieuse (des heures monstrueuses de rush, Jessica Chastain coupée au montage) qui est un échec retentissant, autant critique que populaire. Son huitième et dernier film, Matthias et Maxime, qu’il voulait comme un retour aux sources de son cinéma d’origine ne séduit pas plus, le charme est rompu. Alors qu’on l’a retrouvé après trois ans d’absence à la télévision avec la sortie de La Nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé en septembre 2022, le réalisateur a depuis annoncé sa retraite de réalisateur. Ariel conclut : « j’ai bien aimé la série, car on y a retrouvé un peu de son esthétique et que les problématiques traitées étaient intéressantes. Même si j’ai été un peu déçu de ses derniers films, Xavier Dolan reste pour moi une bonne partie de mon adolescence, et je continuerai toujours de l’aimer et de penser à lui en écoutant Dalida. » Bang bang, Xavier Dolan shut us down.
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Illustration : © Léane Alestra
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L’Ifop a publié une nouvelle enquête qui confirme l’acceptation croissante de la visibilité homosexuelle dans le monde politique mais aussi la persistance de certaines poches de résistances homophobes dans les franges les plus conservatrices de la population.
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Que ce soit dans les œuvres ou du côté des artistes qui les font, la bande dessinée est, comme beaucoup de milieux artistiques, un monde d’hommes. Dans cette industrie culturelle au poids considérable en France, ils sont plus nombreux, plus reconnus et plus encouragés à exprimer leur créativité que leurs homologues féminines.
Par quels mécanismes les hommes ont-ils exclu et invisibilisé les femmes dans l’histoire du 9e Art ? Comment le genre influence la répartition des tâches dans la fabrication des BDs ? Quel est le rôle des institutions culturelles dans la sacralisation du “génie” au masculin ?
Pour en parler, Naomi Titti reçoit Maëlys Tirehote-Corbin, doctorante en cours de thèse de sociologie sur les trajectoires des auteurices de bande dessinée. Dans ses articles « La fabrique des bédéistes : quelle place pour les femmes ? » et « Une lecture critique de l’histoire de la bande dessinée entre invisibilisation et exclusion : le cas des autrices en France », illustré par Léandre Ackermann, elle nous raconte ce que les artistes de BD mettent en place pour rendre ce milieu moins masculin.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/bande-dessinee-bulles-de-verre
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Naomi Titti, et enregistré le vendredi 8 décembre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Quentin Bresson & Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Elisa Grenet. Production et montage : Naomi Titti. Édition : Lucile Leboutet. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans son film Rosalie, Stéphanie Di Giusto brosse le portrait d’un personnage qui refuse d’être une bête de foire et revendique sa différence.
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Le ministère de l’Education le maintenait confidentiel depuis son bouclage en août 2023. Mais Mediapart l'a révélé, confirmant des « dérives homophobes et sexistes » mais aussi de la « brutalité », des pratiques non conformes avec la loi.
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Un reportage de la RTS paru le 16 janvier 2024 -Sujet TV: Cecilia Mendoza
L’enseignement de l’anatomie devient plus inclusif à la faculté de médecine de l’Université de Genève. On y enseigne désormais à quoi ressemblent les organes génitaux de personnes intersexes ou transgenres. Le but: mieux former les médecins à la réalité de leur future patientèle.La représentation des organes génitaux humains est souvent entourée de tabous et de mauvaises conceptions. À la Faculté de médecine de Genève, le nouveau programme d’anatomie du système reproducteur et sexuel propose d’aborder la matière sous un prisme nouveau, en y intégrant les notions de diversité et d’inclusivité.
Un cours obligatoire de travaux pratiques, dispensés aux étudiants de deuxième année. « L’idée est de sensibiliser les futurs médecins à la diversité de leur patientèle » explique Céline Brockmann, collaboratrice scientifique à la Faculté de médecine.
Représentations schématiquesPremier enjeu pour les étudiants? Se rendre compte qu’il n’existe pas de taille, de couleur ou de forme standard. « Dans les manuels d’anatomie, les pénis et les vulves sont représentés de manière très schématique. Des représentations qui ne collent absolument pas à ce qu’on voit dans la vraie vie ou en clinique », détaille l’un des moniteurs du cours.
Au-delà des variations morphologiques, on explique aussi aux futurs médecins à quoi peuvent ressembler des organes mutilés par excision. Autre représentation importante, les organes de personnes intersexes et transgenres, modifiés de manière voulue et consentie par chirurgie ou traitement hormonal à l’âge adulte.
Inclure les notions de plaisirUn enseignement qui se veut sans tabou grâce aux nouvelles techniques de modélisation et d’impression en 3D qui permettent une meilleure représentation.
Au-delà des éléments liés aux aspects urologiques et reproductifs, le cours intègre aussi la notion du plaisir sexuel.
Mathieu Nendaz, vice-doyen de l’enseignement pré-gradué de la Faculté de médecine, souligne que la plupart de ces connaissances existent depuis la fin du XIXe siècle. « Un exemple avec le clitoris, qui a été largement négligé dans l’enseignement », rappelle-t-il. « Ce sont des thématiques qui ne sont pas nouvelles, mais aujourd’hui la société en parle beaucoup plus. Avec la levée de certains tabous, notre institution a le devoir d’équiper aux mieux les futurs médecins », ajoute-t-il.
Dans les évaluations du cours, les résultats sont probants: le corps étudiant plébiscite cette nouvelle manière d’apprendre sur le fond comme sur la forme. La Faculté de médecine de Genève est pour l’heure la seule institution académique en Suisse à proposer ce genre d’enseignement.
Le billet SEX-ED + à la Faculté de médecine à Genève apparaît en premier sur SEX-ED +.
Il avait tiré sur la foule à l’aide d’un fusil d’assaut, faisant cinq morts et dix-huit blessés dans l'établissement qui commémorait la Journée du souvenir transgenre.
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Entre le « réarmement démographique » d’Emmanuel Macron et le Forum économique mondial qui s’intéresse à la santé des femmes pour favoriser la croissance économique, les utérus n’ont qu’à bien se tenir.
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Le ciel est limpide, aux mille couleurs du soleil couchant. Le feu plonge dans l’horizon. La mer est calme et tiède. J’y trempe les pieds avant de me diriger vers la femme qui facilite l’événement. Nous sommes environ quatre-vingts. Quatre-vingts êtres légèrement décalés, sensibles et désirant vivre. Ce sont mes frères et sœurs. Elle nous distribue…
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La charge mentale des hommes, les femmes responsables de la baisse de la natalité, Michel Drucker et ses "copains du sport"… Le “mâle” traitement de l'actualité est difficile à chasser, même en 2024.
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En novembre dernier, la CGT a présenté une liste électorale composée à 60% de femmes et 40% d’hommes. Ce non-respect de la parité lui vaut une assignation en justice par la CFDT. Le tribunal de Bobigny statuera sur ce cas le 6 février prochain.
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Cet article Tumblr, le safe place queer des années 10’s provient de Manifesto XXI.
Dans ce cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes politiques.Passé de réseau social superstar à outsider pour vieux geeks nostalgiques en l’espace d’une décennie seulement, le cas de Tumblr a de quoi surprendre. Là où Facebook, Instagram et autre X (ex-Twitter) sont devenus des monstres, le réseau social Tumblr continue quant à lui son petit chemin tranquille démarré en 2007. À la base refuge de prédilection pour les communautés de fans en tout genre, le site, entre le blog et le réseau social, devient rapidement une terre d’accueil pour les queers d’internet.
Le réseau des outsidersRevenons en arrière. 2007 : Facebook explose un peu partout sur la planète, suivi de près par Twitter, où le monde s’enflamme et se découvre une soudaine passion frénétique pour les punchlines en 140 caractères. À côté, se développent les blogs, sur WordPress pour les plus expérimenté·es ou sur Blogger pour les néophytes, dans la belle lignée des Skyblogs. La tendance prend sur tous les segments, du voyage à la mode en passant par la mécanique. Et au milieu de tout cela ? Tumblr. Le site, créé cette année-là par l’Américain David Karp, propose un mélange entre les deux phénomènes. Morgane Tual, journaliste à la rubrique Pixels du Monde et autrice de l’ouvrage « Le Web d’avant » (2020, Huginn & Muninn) nous précise : « Tumblr est un outil de reblogging comme sur les réseaux sociaux, mais reste quand même un espace à soi. On peut personnaliser son blog, faire son propre design, c’est très rassurant. » À mi-chemin entre les deux tendances, Tumblr se démarque sur plusieurs points, décisifs pour les communautés LGBTQIA+ en ligne qui commencent alors à se créer. Déjà, la notion d’anonymat est de mise, avec l’utilisation des pseudos, là où Facebook mise sur le dévoilement entier de sa personnalité. Pour Morgane Tual : « Tumblr a un côté assez safe dans la façon dont il est conçu, par exemple, il n’y a pas besoin de photo de profil. Pour les personnes LGBTQIA+, cet espace peut représenter un endroit où on aura moins la peur de s’outer auprès de ses proches en partageant des contenus. Sur Facebook, on a l’impression d’être dans la transparence totale, et sur Twitter, l’endroit n’est pas du tout safe, c’est le royaume des trolls. Tumblr se démarque beaucoup pour cela. » Sascha, ancien utilisateur, se souvient : « c’était une bulle où je pouvais me réfugier. Pour moi cette époque, c’était un peu le contraire de la sortie du placard, c’était plutôt la phase qui la précède et qui dure plus ou moins longtemps selon les personnes. » La recherche d’une certaine esthétique, la construction d’un univers, d’un profil personnalisé… Tous ces paramètres permettent aux usager·ères de développer des espaces virtuels qui leur sont propres. Sur son blog Tumblr, la personnalisation donne la sensation d’être « chez soi », tout en permettant de repartager un nombre infini de contenus photos, textes, vidéos ou GIF. Autant de fonctionnalités qui permettent aux jeunes LGBTQI+ d’y trouver une safe place où se réfugier.
Un réseau militantL’autre point important que soulève Morgane Tual est celui de la recherche d’informations. Plus qu’ailleurs, Tumblr devient un espace de partage de contenus militants, engagés ou pédagogiques, accessibles de manière anonyme. « Les utilisatrices y sont majoritaires, c’est un ratio hommes / femmes différent de toutes les autres plateformes sur le web. Je pense que ça a beaucoup contribué au fait que Tumblr soit perçu comme plus safe. » Asteire, jeune homme trans, enchaîne : « J’ai commencé à traîner sur Tumblr juste après le lycée et c’est le premier endroit où j’ai côtoyé les identités queers. Je suis convaincu que j’aurais eu beaucoup plus de mal à mettre des mots sur qui j’étais sans Tumblr. » Outre les contenus pédagogiques, Tumblr est également l’espace roi de la pornographie en ligne. Mais là aussi, son contenu n’a rien à voir avec les autres plateformes du web. « Les codes étaient complètement différents de ce qu’on pouvait trouver ailleurs. Tout était vraiment homemade, il y avait des dessins, des photos, des gifs, des textes… Le panorama des sexualités et des corps différents était inédit. Ça n’existait pas ailleurs et c’était, je pense, un endroit hyper important pour les jeunes » relate Morgane Tual.
Une évolution qui fait grincer des dentsAprès un rachat mirobolant par Yahoo en 2013, qui laissait présager la création d’un mastodonte à la Facebook, Tumblr continue de faire son chemin sans exploser en route. Néanmoins, la nouvelle direction décide en 2018 de supprimer tout contenu pornographique de la plateforme. Le tollé suscité chez les utilisateur·ices est énorme, des pétitions circulent en ligne, des boycotts s’organisent, le nombre d’abonné·es chute, mais rien n’y fait, le porno est désormais banni. Pour Morgane Tual : « C’est un drame pour l’histoire du web, car les archives ont totalement disparu. C’est aussi une très mauvaise nouvelle pour l’univers du porno, car c’est tout un pan alternatif et inclusif de cette industrie qui s’en est allé. » De nos jours, Tumblr reste l’endroit de développement par excellence des fandoms, communautés de fan en ligne qui partagent des productions autour de leurs œuvres préférées (Harry Potter, Marvel, Startreck…), et si les premier·ères usager·ères queers ont désormais grandi et ont accès à un nombre incalculable de ressources ailleurs sur le web, certain·es irréductibles continuent d’y retourner, comme Asteire : « Aujourd’hui ça reste un endroit où je vais pour du contenu de fandom, y’a beaucoup moins de monde qu’avant et du coup c’est très chill. »
Tumblr a réussi un pari peu commun : rester un lieu alternatif et underground du web depuis plus de quinze ans, tout en demeurant accessible à tous·tes, éternelle terre d’accueil de tous les weirdos du monde.
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Illustration © Léane Alestra
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Raphaëlle Rémy-Leleu a écrit, avec Margaux Collet, Beyoncé est-elle féministe ? Et autres questions pour comprendre de le féminisme, en 2018. En 2023 les autrices ont publié une nouvelle édition du livre. Raphaëlle Rémy Leleu a dirigé Osez le féminisme ! Elle est aujourd’hui conseillère de Paris. « Êtes-vous féministe…? » En 2024, la question se pose […]
L’article Raphaëlle Remy-Leleu : « Le combat féministe est plus que jamais nécessaire, dans tous les champs de la société » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Difficile de passer à côté du célèbre Kamasutra, surtout dans le monde de l’édition.
Les réinterprétations modernes de ce traité indien, datant du VI et du VIIe siècle, sont actuellement la grande tendance littéraire et chaque maison qui a un rayon « érotique » a publié le sien. Parmi elles, le « Kamasutra Queer » de Lou et Léontin, sorti l’année dernière chez Hachette, a marqué les esprits. Citons également le recueil « Jouissance Club« , une cartographie du plaisir paru en 2020 chez Marabout, offrant une exploration linguistique et tactile qui a connu un succès retentissant, au-delà même des frontières française.
Il y a quelques années, le « Kamasutra Lesbien » des éditions La Musardine, publié en 2018, dépoussiérait la vision hétéronormée du Kamasutra.
L’idée sous-jacente est claire : le Kamasutra traditionnel à la papa-maman ne suffit plus. Ce que nous recherchons, ce sont de nouvelles idées de positions, des façons créatives de se toucher, se lécher et se caresser. C’est dans cette optique que le « slow Kamasutra » se démarque, faisant l’éloge des positions favorables à la détente et à la paresse.
Slow Kamasutra : pour les paresseux du sexeSi l’on souhaite découvrir des suggestions pour faire l’amour sans trop d’efforts, que ce soit après une nuit agitée ou étendu sur le sable par une journée caniculaire, ce guide semble parfait. En substance, chaque position préconisée offre un répit à au moins l’un des partenaires, lui permettant de rester allongé et détendu, laissant place à la flemme et à la délectation.
Parmi ces positions, on trouve même la « pillow princess », où la femme adopte une position de levrette totalement décontractée, sans appui sur...Lire la suite sur Union
Cet article Slow Kamasutra : retrouvez de la paresse dans vos positions ! est apparu en premier sur Union.
Pour conclure une année 2023 riche en succès collectifs et personnels, l’espagnole remporte la meilleure distinction individuelle concédée par la Fifa. L'anglaise Mary Earps remporte quant à elle le prix de meilleure gardienne pour la deuxième année consécutive.
L’article FIFA-The Best : Aitana Bonmatí sacrée meilleure joueuse du monde est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Cet article Glee, la série queer d’une génération provient de Manifesto XXI.
Dans ce cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes politiques.En 2009 apparaissait sur nos écrans Glee, un ovni télévisuel à destination des ados, entre la comédie musicale déjantée et le teen drama du lycée. Alors que la production télévisuelle pour les jeunes adultes se cantonnait aux déboires de bandes de jeunes sexy et populaires, dans Glee, les personnages principaux sont des loosers avec un grand L. Harcèlement, coming-out, suicide, validisme ou encore racisme sont autant de sujets évoqués au fil des six saisons, le tout arrosé de reprises des meilleurs tubes de la planète. Retour sur la série qui a changé la vie d’une génération queer.
La série qui fait du bien aux jeunes en quête de représentationsImaginé par le showrunner gay Ryan Murphy après le succès de sa série Nip/Tuck, le pitch de son nouveau projet est ultra-simple : des jeunes marginalisé·es d’un lycée d’une petite ville américaine se retrouvent ensemble pour chanter au Glee Club, la chorale du bahut, menée par un gentil prof d’espagnol au faux air de Justin Timberlake. Si l’offre télévisuelle nous avait déjà habitué aux teens séries avec leurs lots de dramas à la 90210, aucune n’avait encore abordé les problématiques des lycéen·nes loosers avec autant d’efficacité. Pour Aline Mayard, journaliste culturelle, ce succès tient d’abord à son créateur : « Ryan Murphy est un des premiers showrunners gay qui le revendiquait et qui voulait représenter les gens queer/outsider, il a toujours eu ça à cœur. »
Effectivement, avant Glee, rares sont les séries à mettre en scène autant de personnages LGBT+, elle développe : « Cette série s’est justement illustrée par son grand nombre de personnages queer, mais aussi issus d’autres types de minorités, sans en faire une série communautaire. Contrairement à Queer as Folck ou the L World, il y a dans Glee plein de personnages cis-hétéro également. » Avec le pari d’en faire une série musicale, le showrunner y injecte une bonne dose de pop avec des reprises de tubes devenues quasiment aussi célèbres que les originales. Un pari gagnant qui a su séduire une jeune génération en quête de modèles. Léa, qui avait quinze ans à l’époque de la première saison, se souvient : « Glee pour moi, c’était une vraie révolution, je regardais solo le soir en rentrant chez moi, personne au lycée ne savait que j’étais lesbienne. J’étais harcelée, mal dans ma peau, j’avais l’impression de retrouver des ami·es. »
Une diversité à l’écran historiqueÀ l’instar de Léa, les personnages de Mercedes, Tina, Rachel, ou encore Arty se font régulièrement malmener par les « populaires », à base de « slushis » (sorte de smoothie) envoyés à la figure et commentaires moqueurs en ligne. Mais si ces humiliations résonnent beaucoup avec celles vécues par nombre d’entre nous, c’est le personnage de Kurt, jeune homme gay fan de mode et de comédie musicale qui d’emblée, a retenu toutes les attentions. Harcelé par l’équipe de foot, régulièrement balancé dans la benne à ordure, Kurt n’en reste pas moins fidèle à lui-même tout le long de la série, et ne change ni son apparence ni son attitude d’un iota. Pour Xavier, alors collégien mal dans sa peau, la série est une révélation : « Je me suis immédiatement identifié à Kurt, au point de copier ses vêtements et ses manières. Comme lui, j’étais fan de mode et de comédies musicales, j’étais content d’avoir un modèle à qui m’identifier à l’époque, car je me faisais pas mal harceler au collège. »
Même son de cloche pour Ana. Cette jeune femme lesbienne d’origine mexicaine confie s’être immédiatement attachée au personnage de Santana, pom-pom girl latina qui refuse farouchement d’avouer ses sentiments pour sa meilleure amie Brittany. « Je crois que c’est vraiment l’une des rares séries que je regarde en boucle encore maintenant. Santana a réellement été une énorme inspiration pour moi qui me sentais seule au monde dans ma peau de fille d’immigré·es et de lesbienne dans le placard. » Léa abonde : « Avec le couple Santana et Brittany, c’était la première fois que je voyais des lesbiennes à l’écran, je ne connaissais pas du tout The L Word, j’étais trop jeune. Avec Glee, on avait l’impression que tout le monde avait enfin accès à son petit quart d’heure de gloire, c’était incroyable. » Et pour sûr, la série met en lumière au fil des saisons de nombreuses discriminations, du validisme avec Arty, le jeune homme en fauteuil roulant, à la transidentité avec le personnage de Wade, en passant par la précarité et le travail du sexe avec Sam. Taxé de « série Benetton » par ses détracteur·ices, Ryan Murphy en a-t-il trop fait ? Aline Mayard nuance : « Oui, bien sûr, on a l’impression que certains personnages sont là pour cocher des cases, mais tout de même, c’était historique ! La série montre que, si on additionne tous les outsiders, en fait, on est en majorité et on doit s’unir. Ce n’est pas du tout subtil, mais c’était revendiqué, ça a fait tellement de bien à l’époque, le pouvoir de sensibilisation était énorme. »
Dix ans plus tard, le bilanNéanmoins, après des débuts titanesques, des tournées live dans les stades et quatre saisons à succès, le show subit un premier revers avec le décès brutal par overdose d’un de ses leaders, Cory Monteith, interprète du sympathique quaterback Finn Hudson dans la série. Le scénario étant basé sur sa relation avec Rachel Berry (jouée par Lea Michele, compagne de Cory Monteith) la série a du mal à se relever, et termine tant bien que mal avec une sixième saison coupée en deux, aux audiences catastrophiques. Suivent les accusations de commentaires racistes de la part l’actrice Lea Michele pendant le tournage, ainsi que le suicide de l’interprète de Puck, Mark Selling, inculpé pour détention d’image pédopornographiques dégradent durablement l’image progressiste de la série. Clap de fin en 2015 pour ce show d’anthologie qui, malgré ses travers, reste l’un des préférés de nombreuses personnes queers à travers le monde. Pour Aline Mayard, ce succès dans le temps tient surtout à son statut de pionnière : « Il faut se dire que c’est l’une des premières séries sur l’intersectionnalité qui reste hyper ancrée dans des problématiques que rencontre toujours aujourd’hui un grand nombre d’ados. Elle a définitivement permis de faire bouger les choses. » Et à Xavier de conclure « sans Glee, je serais resté dans le placard tellement plus longtemps, vraiment, cette série m’a tout appris. »
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Illustration © Léane Alestra
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Survivante du viol comme arme de guerre, Tatiana Mukanire a été soignée et accompagnée dans sa longue reconstruction par le Prix Nobel de la Paix, le gynécologue Denis Mukwege. Elle est aujourd’hui coordinatrice nationale du Mouvement national des survivantes des violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC) et au-delà de la RDC, elle parcourt […]
L’article Tatiana Mukanire-Bandalire : « Je ne suis pas née féministe » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
L'irruption d'un mur entre Haïti et la République Dominicaine vient encore compliquer les vies difficiles des personnes LGBT+ haïtiennes en butte au racisme, alors qu'elles cherchent à tirer parti de ce qu'il y a de mieux des 2 côtés de l'île.
L’article Les communautés LGBT+ haïtiennes aux prises avec la construction du mur qui scinde leur île est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La coupe menstruelle, j’en entendais de plus en plus parler mais je n’osais pas franchir le pas d’essayer. Devant les rayons de protections, je regardais la coupe menstruelle, avant de reprendre mes boîtes de tampons habituelles. J’avais cette crainte irrationnelle du changement. C’est par un heureux hasard que j’ai pu essayer la coupe OrganiCup et finalement l’adopter.
Découverte de ma coupe menstruelleMon histoire avec OrganiCup a commencé grâce à une entremetteuse, la créatrice d’un blog voyage français que j’aime beaucoup Elo Runs The World. C’est en participant à un jeu-concours sur son blog, que j’ai pu gagner une coupe OrganiCup. Je n’avais donc plus d’excuses, il fallait se jeter à l’eau et essayer cette nouvelle option. Merci Élodie !
Coupe menstruelle OrganiCupPour commencer, j’ai lu avec beaucoup de précaution la notice, ce qui ne m’arrive quasiment jamais, sauf éventuellement lors de tests sextoys. J’allais découvrir une terre inconnue pour ma minette, je me sentais donc investie d’une mission de haute importance où la concentration devait être de mise. Mon vagin, si habitué à ses serviettes propices aux fuites et ses tampons souvent inconfortables, allait devoir s’habituer à une toute nouvelle protection.
Premier élément rassurant, les indications d’OrganiCup sont parfaitement claires et illustrées, ce qui permet de bien visualiser ce qu’il faut faire. Je regarde cet objet entre mes doigts, non sans une certaine inquiétude. Vais-je bien réussir à l’insérer ? C’est facile à retirer ou ça peut rester bloqué à l’intérieur ? N’est-ce pas un peu dégoûtant à retirer ? Vais-je m’en mettre plein les doigts ? Quelle est la sensation d’avoir une coupe menstruelle dans le vagin ?
Comment insérer la coupe menstruelle ?Dois-je faire une pression dessus ou est-ce que je la plie en deux ? J’ai essayé les deux façons et franchement je n’ai pas de préférence, ça change en fonction des jours. Quand je n’arrive pas à bien l’insérer d’une façon, j’essaie l’autre jusqu’à ce que j’y arrive. Je n’ai pas encore trouvé THE façon. Même galère tous les mois. Vient ensuite la question de la position. Dois-je me mettre accroupie ? Assise sur les toilettes ? Allongée sur le lit ? Très honnêtement, la première fois je les ai toutes essayées. Je me suis littéralement transformée en acrobate pour comprendre comment mettre cette fichue coupe de la façon la plus simple. La première fois, ç’a été une réussite en position accroupie, mais d’autres fois c’était mieux debout ou encore en équilibre dans la douche, avec un pied posé sur le mur. Parfois je me dis que ça doit être pratique d’être une femme contorsionniste !
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S4F505580773159"); } catch(e) {}Et là vous vous dites, « mais que diable, allait-elle donc faire dans cette galère » ? C’est vrai que les premiers moments avec la coupe menstruelle ne sont pas faciles. Je me souviens que mes débuts avec les tampons avaient été super compliqués aussi, je n’arrivais tout simplement pas à les mettre. Donc, je ne m’inquiète pas. Finalement, après trois ou quatre tentatives, j’arrive à insérer mon OrganiCup facilement. Hourra !
Pour mieux visualiser comment ça fonctionne, voici un tutoriel vidéo d’OrganiCup :
La coupe menstruelle, pas de sensation de gêne ni de fuiteTout d’abord, la sensation. Une fois à l’intérieur, c’est magique, mais on ne la sent plus du tout ! C’est justement un peu déroutant, car je ne vous cache pas que le premier jour, j’ai un peu freaked out et me suis demandée s’il n’y avait pas un risque qu’elle reste coincée en moi. J’ai même fait l’exercice de la retirer, pour vérifier que j’en étais capable. Il faut savoir que comparé au tampon, la minuscule tige de la coupe n’est pas censée rester à l’extérieur. OrganiCup préconise même de la couper si on la trouve dérangeante. Pour retirer la coupe menstruelle, il faut la pousser à l’aide de son vagin (bonjour les exercices de Kegel, investissez aussi dans des boules de geisha si besoin !). Ainsi, elle glisse et vous pouvez effectuer une petite pression avec vos doigts sur le bas de la coupe, pour la tirer en même temps. Petit conseil : c’est mieux d’avoir les ongles assez courts quand même, car l’expérience de la petite griffure maladroite au vagin n’est pas agréable ! Cela peut paraître compliqué, mais c’est hyper simple !
Le fait de ne rien sentir du tout et de ne pas avoir de fuite, même en gardant la coupe sur soi super longtemps (il est déconseillé de la garder plus de 12 heures sans la vider) est un gain de confort incroyable ! Pour les nanas très sportives et qui voyagent beaucoup, c’est la meilleure solution comme le dit Elodie dans son article sur l’Organicup. J’ai eu une fuite une fois pour être honnête, mais toute la journée, je sentais que je n’avais pas dû très bien la placer, car elle me gênait un peu. J’aurais dû mieux la repositionner pour éviter ce désagrément.
Dédramatiser les règlesQuand on utilise la coupe menstruelle, on se rend compte qu’on ne déverse pas tant de litres de sang qu’on pouvait se l’imaginer auparavant. Le fait d’avoir la serviette qui déborde quand on la garde trop longtemps, d’avoir son tampon complètement rouge quand on le retire et de voir le sang continuer de s’écouler de soi le temps d’en changer, nous donne souvent l’impression qu’une mer de sang s’évade de nous.
Je craignais que la coupe soit pleine très vite, tout le temps. Que nenni ! Je suis étonnée de voir le peu de sang présent dans la coupe à chaque fois que je la vide. Plus haut, je vous disais que je craignais de trouver cela dégoûtant, mais finalement je trouve le rapport au sang beaucoup plus sain et propre. Le fait de vider la coupe et de la rincer soi-même semble beaucoup plus naturel que de prendre un tampon ou une serviette et de les jeter à la poubelle. Au début et à la fin de chaque cycle, il faut penser à stériliser la coupe avant de la ranger dans le petit sac en coton qui est fourni avec, pour des raisons hygiéniques évidentes.
‘Photo by Vulvani – www.www.vulvani.com’ Une protection écologique et économiqueTroisième point sympa, la coupe menstruelle est écologique et économique. La coupe menstruelle OrganiCup est en silicone, peut vous durer 10 ans et ne coûte que 24 euros. Je vous laisse calculer par rapport à votre coût d’achats de tampons et/ou serviettes par an. Y a pas photo ! En plus, c’est parfaitement inodore grâce au sous vide : le sang menstruel n’entre pas en contact avec l’air donc pas de problèmes d’odeur ! Il en existe deux tailles, une pour les femmes ayant déjà accouché et une pour celles qui n’ont pas d’enfants.
Quid des risques de SCT ?SCT sont les initiales pour Syndrome du Choc Toxique, une infection bactérienne qui affecte les hommes et les femmes et a été liée à l’utilisation prolongée de tampons à haute absorbance. Jusqu’à présent, il y a eu un seul cas de SCT lié à l’utilisation d’une coupe menstruelle au Canada, ce qui signifie qu’il n’y a pas de risque zéro. À ce sujet, OrganiCup s’efforce d’être rassurant et de donner quelques indications simples sur leur site pour éviter d’avoir ce problème.
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Notre époque regorge de sites pornos accessibles gratuitement et facilement, par les adultes comme les enfants. Le site The Porn Conversation propose d’aider les parents à aborder le sujet avec leurs enfants. L’objectif étant d’aider les plus jeunes à comprendre ce qu’est la pornographie, et à avoir le recul nécessaire dans leur découverte de la sexualité.
L’ accès est facile et gratuit, mais il y a de moins en moins de contrôleThe Porn Conversation est un projet à but non lucratif, créé par Erika Lust et son mari Pablo Dobner. Erika Lust est une réalisatrice, scénariste et productrice de films. Elle fait partie des pionnières du porno féministe, qui propose des images plus proches du réel, positives et qui s’adresses plus aux femmes.
Parents de deux filles, une inquiétude a émergé en eux : l’accès facile de leurs enfants à des sites proposant du contenu pornographique nauséeux. Sachant qu’un tiers du trafic Internet est lié au porno et que de nombreux sites proposent un accès gratuit, il y a de fortes chances qu’un enfant se retrouve devant ce contenu, même par hasard. On estime que 90% des garçons et 60% des filles âgé(e)s de moins de 18 ans ont déjà vu un film porno. S’il n’est pas possible de supprimer l’accès au porno sur Internet, il est toujours possible d’éduquer les enfants à ce sujet. C’est le pari de The Porn Conversation.
Il est de plus en plus difficile pour les parents de maîtriser la vie virtuelle de leurs enfants, face aux moyens de connexion multiples et mobiles. Selon The Porn Conversation, les jeunes cherchent désormais du porno en ligne quand ils s’interrogent sur la sexualité. L’éducation sexuelle à l’école est défaillante et les parents ont peur qu’elle se développe, comme le montraient les manifestations contre la loi Evras en Belgique. Par conséquent, c’est avant tout aux parents d’engager la discussion auprès de leurs enfants.
The Porn Conversation : dialoguer au lieu d’interdireErika Lust et son mari pensent que l’interdiction et la honte ne sont pas des réponses. C’est pourquoi ils proposent des outils à destination des parents, professeur-es et éducateur-ices pour les aider à en parler avec les enfants. Trois guides sont accessibles sur le site, adaptés en fonction de la tranche d’âge des enfantss. Des ressources vidéos et des articles sur l’influence du porno et l’éducation sexuelle sont également disponibles.
C’est un petit pas difficile pour les adultes, mais qui peut changer grandement la perception des jeunes qui découvrent la sexualité. Il faut leur faire comprendre que le sexe n’a rien de mal en soi, que la pornographie n’est pas fondamentalement diabolique, mais que l’humain est plus complexe qu’une pénétration mécanique, que le porno accessible gratuitement véhicule des images fausses de la sexualité. L’importance de la sensualité, des sentiments, de la tendresse, du respect mutuel, du consentement en matière de sexualité doivent être pris en compte. Et cela, le silence ne l’expliquera pas, seul le dialogue pourra le faire. The Porn Conversation tente de montrer la voie.
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Inspiré du style cabaret, le show burlesque des Demoiselles du K-Barré mélange humour, chant, danse et glamour pour détruire les clichés et mettre à l’honneur La Femme.
Détente et bonne humeur des Demoiselles du K-BarréLes Demoiselles du K-Barré s’amusent à moquer les codes de la séduction et du glamour, avec un grain de folie permanent. Créé en 2011 par l’une des comédiennes, Pauline Uzan, Les Demoiselles du K-Barré emprunte à la fois au cabaret et au néo-burlesque, avec une touche constante d’humour second degré.
Looks de pin-up, de danseuse de french cancan, d’institutrice sévère, de maîtresse SM ou encore de jeune virginale, les costumes s’enchaînent et ne se ressemblent pas. En plus de la vue, on profite de nombreux intermèdes musicaux et même de la participation du public. Les Demoiselles du K-Barré est un spectacle barré dès les premières minutes de show, coloré et surtout sans prise de tête. C’est un show intimiste, sans artifices, dynamique, qui offre aux spectateur-ices un moment de pure détente.
Le féminisme joyeux des Demoiselles du K-BarréOui, on voit des seins nus sur scène (enfin…avec des nippies pour cacher les tétons) ! Oui, on voit des fesses et des cuisses ! Et alors ? Les Demoiselles du K-Barré, sont des femmes qui assument totalement leur corps et sont là pour le montrer. Chacune des comédiennes a un corps différent et toutes sont aussi séduisantes et sexy les unes que les autres. Regards aguicheurs, phrases provocatrices et danses explicites s’enchaînent, toujours dans une ambiance bonne enfant et avec beaucoup de dérision. La gêne est autant absente sur scène que dans le public. Les rires sont incessants dans une foule fréquemment conviée à participer avec des « wahou » et des « aaah », dans la plus pure tradition du cabaret burlesque.
Les Demoiselles du K-Barré souhaitent sublimer les femmes et montrer la puissance séductrice de celles-ci quand elles assument qui elles sont, leurs corps et leurs désirs. La domination et la force qui se dégage d’elles quand elles osent affirmer et montrer tout haut ce qu’elles sont. La honte est incompatible avec le corps et pour nous le prouver, les comédiennes dévoilent les leurs sans complexe.Un spectacle qui invite au respect de tous les genres et toutes les sexualités !
C’est un bon moment à passer pour égayer une soirée en famille, en couple ou entre amis. Tenter de faire évoluer les mentalités avec humour et une bonne humeur déjantée, on dit forcément oui !
Pour voir les prochaines dates de tournée : http://www.les-demoiselles-du-k-barre.fr/
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Claire Gabiache, notamment déléguée aux droits LGBT+, a découvert des inscriptions homophobes sous sa fenêtre et son nom a été rayé de l'interphone. L'élue a déposé plainte.
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Sur les réseaux sociaux, une vingtaine de femmes témoignent avoir été victimes de viol et d’agressions sexuelles commis par l’humoriste Seb Mellia. Le milieu du stand-up ne peut plus fermer les yeux selon la comédienne belge Florence Mendez.
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Depuis sa création en 1950, c’est la première fois qu’une femme est élue à la tête de cette organisation dont le siège se situe à Genève.
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Connue pour sa littérature érotique, l’autrice Octavie Delvaux s’attaque ici à un des mythes fondateurs de la virilité, celui d’avoir la plus grosse. D’où vient ce stéréotype du phallus imposant comme preuve de masculinité victorieuse ? Que dit-il de la sexualité hétérosexuelle ? Comment cette vision impacte-t-elle négativement le bien-être masculin et le plaisir sexuel féminin ? Le livre Eloge des petites bites nous invite à regarder par-delà la taille et à approfondir nos connaissances du sexe masculin.
La grosseur comme élément de domination sexuelleEn retraçant brièvement l’histoire des représentations du pénis depuis les grottes préhistoriques, jusqu’aux images pornographiques modernes, Octavie Delvaux rappelle que l’obsession du gros pénis s’est construite avec le temps. L’image du phallus conquérant s’accompagne d’une vision autocentrée et violente de la sexualité hétéro, où « le gros pénis va désormais avec le concept de femme-objet, de réceptacle qui subit dans la douleur l’envahissement du masculin ».
Un pénis d’envergure doit aussi bien « défoncer » les femmes, qu’imposer sa supériorité virile sur les pénis plus petits des autres hommes. C’est un attribut perçu comme outil de pouvoir, réel ou fantasmé.
L’angoisse du micropénisLes jeunes hommes grandissent ainsi avec la peur de ne pas être à la hauteur du mythe. D’après les données internationales, on appelle micropénis, un sexe en dessous de 7 cm en érection. La taille normale moyenne étant située entre 12,8 cm et 14,5 cm en érection. Mais comment être rassuré quand la pornographie fait trop souvent office d’éducation sexuelle, avec ses braquemarts vonlontairement imposants et associe uniquement le petit pénis à des scènes d’humiliation sexuelle ?
Ainsi, Octavie Delvaux partage des témoignages d’hommes complexés par la taille de leur sexe et les solutions psychologiques ou sexuelles qu’ils ont trouvé pour mieux le vivre.
La taille impacte le plaisir des femmes au litLe patriarcat ne soumet pas que les femmes : il soumet tous ceux qui n’entrent pas dans le cadre du mâle alpha viril façonné par l’histoire. »
Octavie Delvaux, Eloge des petites bites
On aime répéter que « la taille ne compte pas » pour prendre du plaisir au lit. C’est vrai en théorie, mais dans la pratique, les comportements masculins semblent être impactés par la taille de leur pénis. Et Octavie Delvaux constate que plus les hommes s’enorgueillissent d’avoir un gros pénis, moins ils pensent au plaisir de leur partenaire. Ainsi, la taille compte dans l’effet qu’elle produit sur l’action masculine.
Des témoignages de femmes dans le livre montrent que la relation sexuelle est parfois bien meilleure avec un homme au petit pénis, qu’avec un homme au pénis trop gros, qui va être moins attentif au plaisir féminin, voire l’acte sera douloureux.
Octavie Delvaux, Eloge des petites bites, pour en finir avec la dictature viriliste. Editions La Musardine. 15 €.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=4972978&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=4972978&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 728; img.height = 90; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_4972978").parentNode.appendChild(a); })();L’article Octavie Delvaux fait l’Eloge des petites bites contre le virilisme est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article Lana Del Rey, bande originale de la queer mélancolie provient de Manifesto XXI.
Dans un cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes politiques.Mélancolie, nom féminin : « État de tristesse vague accompagné de rêverie ». Bien connu des queers, ce sentiment de vague à l’âme résonne avec le mal-être de ne pas trouver sa place, celui de se sentir décalé·e par rapport aux autres ou encore d’essuyer un premier chagrin amoureux face à un crush hétéro. Ça vous parle ? Dans les années 2010, Lana Del Rey s’est imposée comme la reine des âmes en peine. Avec sa pop et son esthétique vintage, sa belle voix grave et son allure de pin-up 50’s, elle a accompagné nombre de nos moments solitaires, des yeux dans le flou lors d’un trajet contre la vitre du bus, aux grosses larmes au fond de son lit après une rupture. Alors, pourquoi la musique de Lana Del Rey a-t-elle tant marqué les teenagers et jeunes adultes des années 2010 ?
Un ancrage musical et visuel immédiat chez les queersÉdouard Louis l’adore, Xavier Dolan aussi. Ces deux artistes gays qui ont, eux aussi, façonné la décennie 10’s la citent à tour de bras dans leurs œuvres et interviews. Tous·tes les fans de Dolan ont d’ailleurs en tête la scène de fin du film culte Mommy, sur le titre tout aussi culte « Born to Die ». Pour le journaliste musical et architecte Valentin Poirier, le lien entre musique et esthétique est un facteur clé : « Lana Del Rey est arrivée avec le clip de « Video Games », qui était assez maladroit, home made et ressemblait beaucoup à l’esthétique Tumblr de l’époque. » Des images au format 7/8 en noir et blanc ou sépia, des couronnes de fleurs dans les cheveux, des références à l’Amérique des 50’s ou 60’s… Lana Del Rey s’est créé une esthétique reconnaissable entre mille, notamment grâce au concours d’une autre personnalité ouvertement gay de l’époque : Woodkid. L’artiste français a réalisé pour elle les clips « Born to Die » et « Blue Jeans », lui prêtant son esthétique crépusculaire tirant sur le fantastique. Arrivée sur le devant de la scène en 2012 avec son album Born to Die, elle a d’abord été descendue par la critique, même si l’album s’est révélé être un immense succès. En face d’elle, une autre queen : Lady Gaga, et son album Born this way paru quelques mois plus tôt. Outre la proximité du nom, les deux opus permettent à leurs stars d’accéder au statut d’icône queer en même temps. D’après Valentin Poirier « Gaga et Del Rey représentent pour les queers les deux facettes d’une même pièce. D’un côté, la fierté, la joie et la force triomphante incarnées par l’hymne de Pride « Born This Way », et de l’autre le côté torturé, mélancolique, solitaire, plus sombre, que l’on a également toustes connu avec des titres comme « Dark Paradise ». » Un rapport à l’intime et à la solitude que beaucoup ressentent dans leur chair avec la musique de Del Rey.
Un rapport ultra-intimePour Yana, fan de Lana Del Rey pendant son adolescence : « c’était vraiment plonger dans une autre identité, avec l’envie de ne pas être comme tout le monde, d’être quelqu’un de deep et de mystérieux. » Le sentiment est partagé par Anthony, qui avait 14 ans quand l’album Born to Die est sorti : « cet album marque le summum de ma période un peu “dark edgy”, dans le sens où j’avais besoin d’extérioriser un certain mal-être dû à ma queerness. Je l’écoutais en boucle. » Quand on évoque Lana, la question de la mélancolie revient toujours sur la table, une tristesse souvent liée pour beaucoup d’adolescent·es des années 2010 à la contrainte du placard, ou en tout cas, aux doutes face à ses désirs et la perception de soi. « À l’époque, je ne savais même pas que j’étais gay et j’écoutais Lana en secret, pour ne pas me faire moquer. Elle me permettait de me calmer, je crois. Quand j’y repense, elle m’a un peu sauvé la vie » nous relate Victor, qui avait 16 ans en 2012. Face aux harcèlements, à l’incertitude ou encore aux premières déceptions amoureuses, l’écoute de sa musique a été un baume au cœur pour nombre de jeunes ados queers. « J’avais l’impression qu’elle me parlait à moi. Ses clips, la manière dont elle se mettait en scène, je voulais vraiment lui ressembler » explique Sylvia, jeune femme trans. Avec son esthétique de diva vintage, Lana Del Rey a aussi été, pour certain·es, un modèle, loin des icônes à la féminité ultra-exacerbée. Pour le journaliste Valentin Poirier : « Lana Del Rey rentre dans la catégorie des icônes telles que Björk, Kate Bush, ou encore Florence and the Machine : leurs engagements d’alliées LGBT passent plutôt par l’écriture et par la musique que par des revendications concrètes. » Pourtant, certaines prises de positions de Del Rey ne la placent pas forcément en icône féministe.
Un engagement pourtant peu visibleLana Del Rey a toujours revendiqué son amour pour les hommes. D’après Valentin Poirier, « elle porte quand même un message assez problématique autour de l’amour interdit, torturé, voire abusif. » C’est en effet un reproche qui lui a beaucoup été adressé par les communautés LGBT+ et féministes en ligne, à savoir celui d’esthétiser et de valoriser des relations violentes et toxiques. En 2020, suite à ces attaques, elle s’explique dans un post Instagram en se comparant à d’autres femmes de l’industrie musicale qui chantent sur les mêmes thématiques qu’elle, sans se faire pour autant attaquer. Le problème ? Elle ne cite que des chanteuses racisées, telles que Beyoncé ou Rihanna. Le post suscite un tollé en ligne qu’elle essaye de rattraper en participant aux marches de protestations du mouvement Black Lives Matter, et en les citant dans son dernier album. Cependant, son histoire d’amour avec un policier à cette période lui font prendre des positions pro-police qui ne sont pas du tout du goût de nombre de ses fans, alors que les États-Unis se déchirent sur la question des violences policières après l’assassinat de George Floyd. Doit-on la déclasser de son statut d’icône LGBT + ? Comme pour d’autres, la question de ne pas séparer la personne de l’artiste se pose légitimement.
Si on laisse chacun·e se faire son avis, Lana Del Rey reste tout de même un marqueur important de l’adolescence de nombreux queers des années 2010, et son titre « Summertime sadness », l’un des hits de nos étés, pour l’éternité.
A lire aussi : Glee, Tumblr, Xavier Dolan, la Flash Cocotte
Illustration © Léane Alestra
Cet article Lana Del Rey, bande originale de la queer mélancolie provient de Manifesto XXI.
Je n’ai pas fais d’étude comportementale animale mais à la façon dont Miss dior dansait ondulant ses fesses devant son Crunch comme Josephine Baker le faisait devant tout paris , augurait qu’elle était visiblement impatiente de gouter l’exceptionnelle capacité de notre hôte.
J’ai rencontré Miss Dior à un before d’anniversaire, petit minois aux yeux bleu et blonde comme le parfum, nouvelle libertine qui voulait rattraper 13 ans de vie commune à la sexualité trop commune pour ne pas être frustrante.
Miss Dior avait un Crunch pour mon hôte qui avait depuis la nuit quint un big Crunch avec ma chère G
Tout cela est aussi simple à suivre qu’une novella brésilienne sauf que si dans les novellas si tout le monde couche avec tout le monde ce n’est que classiquement à deux, nous augurions à une soirée moins classique dans les caves de Paris, sur l’ile saint louis, dans un club bien connu qui a supplanté les chandelles dans les nuits coquines.
Miss Dior était à quatre pattes offrant enfin son intime à C qui piaffait de gouter son parfum, G était en perpendiculaire de Miss Dior la caressant tout en étant abandonnée à ma bouche qui dialoguait avec son sexe.
La conversation était bien engagée quand Miss Dior sous le plaisir s’effondra blondissant ma vision de ses cheveux qui m’envahissaient le visage, lui même embouché sur la chatte trempée de G.
Que s’est il passé ? Je l’ignore, je sentais des mouvements jambes s’ouvrir me laissant entendre des cris, se fermer me plongeant tel Beethoven dans le silence assourdissant des partitions de vocalises perdues.
Mes yeux pleuraient des cheveux qui les fouettaient, mes mains ne pouvaient m’aider occuper à tenir le corps de ma sucée qui dansait le saint Guy.
Et au milieu de cette mêlée ma langue temporisait par à coup se posait sur le clito, puis l’enveloppait pour aussi légèrement relâcher, et d’un pas de chat revenir pas saccades successives.
Les gémissements étaient désormais audibles même dans l’étau des cuisses, ma tête écrasée était ballotée mais résistait ardente à la tache et consciencieuse dans le rendu.
Les cheveux de Miss Dior allaient et venait comme le ressac des vagues au boutoir de C
Tout cela était rugbystique, il n’y avait ni arbitre, ni placage mais une mêlée totale.
G n’en pouvant plus m’a repoussé, me laissant le visage trempé la langue soulagée de respirer.
J’ai regardé Miss Dior secouée des coups de boutoirs, tête effondrée dans les coussins, cul effronté dans l’empalement.
Autour de nous les lieux s’étaient chargés, corps blanc enlacés, copulant, jouissant, ondulant, riant, ou criant, je cherchais mon autre complice L.
Dans un coin je tombe sur lui, blanc, rond, un cul divin, avec ce sexe fendu comme une toile de Fontana et son œil au dessus.
Légèrement rose, mi clos, beau comme un regard andalou, il semblait m’observer malgré les mouvements de sa maitresse affairée à emboucher le propriétaire des deux pieds qui s’agitaient tout en encadrant le fessier.
J’étais comme hypnotisé ignorant les hardeurs d’à coté, comme dans le poème de Victor Hugo jusqu’au fond de la cave, cet œil regardait Caen comme pour lui reprocher le crime de sa liberté.
Il y a des femmes belles de dos mais à cet instant pour moi je découvrais une femme belle d’anus.
Une main se glisse sur mes fesses, je me retourne une langue m’envahis, je reconnais le baiser inimitable de ma complice L qui m’avait retrouvée trop heureuse que je lui prolonge les vagues orgasmiques qui lui parcouraient encore les reins de ses ébats précédents.
La nuit n’en était qu’à ses débuts d'insouciance.
Sandrine Cina est cofondatrice et directrice de l'association Be You Network, ainsi que de BØWIE, un programme pionnier qui soutient les créateur·ice·x·s queers et féministes dans les domaines sociaux, entrepreneuriaux et artistiques.
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Deux parents ont été mis en examen à Vandœuvre, dans la banlieue de Nancy, pour avoir frappé leurs deux filles de 13 et 17 ans, et séquestré l'ainée qu'ils soupçonnaient d'entretenir une relation avec une autre jeune fille.
L’article Meurthe-et-Moselle : Une adolescente séquestrée par sa famille pour sa « présumée homosexualité » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Dans la série, réflexions et risques dans le BDSM, voici le troisième article qui est un article important pour votre sécurité. Je traite dans cet article des signaux des risques de manipulation et de création d’emprise psychologique. Toute l’idée est de pouvoir détecter, en fonction du comportement du Dom, un risque de comportement pas sain.…
L’article Les risques dans le BDSM – Les signaux de manipulation et d’emprise est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Le 23 février prochain se tiendra la 49e cérémonie des César. Alors que l’an dernier, aucun film de réalisatrices n’a été nommé au César de la Meilleure réalisation, le Lab Femmes de Cinéma lance une campagne pour espérer voir des réalisatrices au second tour des votes.
L’article César 2024 : Le Lab Femmes de Cinéma met un coup de projecteur sur les films de réalisatrices est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Jugeant la directive du Vatican « inappropriée », le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar a publié un texte dans lequel il indique refuser de procéder aux bénédictions de couples de même sexe pour éviter la « confusion ».
L’article Bénédiction des couples homosexuels : le Vatican l’a officiellement approuvée mais les Églises africaines s’y refusent est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Jugeant la directive du Vatican « inappropriée », le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar a publié un texte dans lequel il indique refuser de procéder aux bénédictions de couples de même sexe pour éviter la « confusion ».
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Cette année, le projet a atteint 200,000$ de ventes. Ce succès est un excellent pied de nez à ceux et celles qui ne voyaient pas la pertinence de créer de tels outils. Le besoin est réel, et j’ai du mal à répondre à la demande.
Je travaille encore seule mais je suis maintenant obligée de déléguer certaines parties du travail à contrat car je n’ai ni le temps ni les compétences pour tout faire: comptabilité annuelle, contrats légaux, scan 3D, design graphique, programmation web et pliage de boites sont faits par d’autres.
Il faut se rappeler que ce projet a démarré grâce à un sociofinancement d’une valeur de 5,000$, parce que personne ne voulait le financer. Imaginez le chemin parcouru et le temps, la ténacité et la passion qu’il a fallu investir pour en arriver là… Sans argent autre que les ventes car j’ai toujours refusé de prendre un prêt pour financer le projet (n’ayant pas de sécurité financière, l’endettement était pour moi inconcevable).
Qu’est ce qui s’en vient?Depuis le début, l’objectif du projet SEX-ED + est de rendre les connaissances autour des génitalités accessibles au grand public via les technologies numériques et l’impression 3D. Pas mal de temps et d’argent ont été investis sur la création d’une encyclopédie 3D sur les génitalités.
La prochaine étape consiste à trouver un/des partenaires pour ce projet, qui est trop important pour reposer seulement sur mes petites épaules. C’est aussi pour cela que je cours les conférences, afin de rencontrer ceux et celles qui pourraient contribuer à l’avancement de cette partie du projet. (aussi, total #sexgeek)
Voyons voir ce que l’année 7 nous réserve!
Le billet Récapitulatif de 2023 apparaît en premier sur SEX-ED +.
Ca y’est, vous êtes prête à savourer le moment, vous sentez que ça vient. Sa langue s’aventure sur votre corps humide d’attente, vous êtes offerte, et là… c’est le drame, c’est nul. Comment réagir quand on n’aime pas son cunni ?
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121888&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121888&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 728; img.height = 90; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121888").parentNode.appendChild(a); })(); Gardez votre calmeNul besoin de s’énerver et d’agresser l’autre en tapant une crise parce que le plaisir n’est pas au rendez-vous. Evitez aussi l’attitude méprisante. Ce serait non seulement contre-productif, mais en plus votre partenaire risquerait de se braquer les prochaines fois. Idem pour le partenaire, il ne doit pas se plaindre et reporter la faute sur vous. Les arguments indiquant que vous êtes « trop compliquée » et que ses ex jouissaient plus vite, sont faux en plus d’être toxiques. Cela culpabilise pour rien et n’a pas de sens. Il faut que chacun de vous soit patient, à l’écoute, volontaire et respectueux pour que cela s’améliore.
Tentez de le guiderIl faut garder son sang-froid, mais pas se morfondre dans le silence en attendant que ça passe. Essayez d’améliorer la situation en lui soufflant des directives : « vas-y plus doucement », « caresse-moi en même temps », « oui, continue comme ça » etc. À vous de comprendre aussi ce qui vous apporte plus de plaisir. Si vous n’êtes pas du genre à parler durant l’acte sexuel, trouvez le bon moment pour en parler avec lui après et lui glisser avec douceur ce qui vous ferait plaisir.
Changez de positionUn cunnilingus peut offrir différentes sensations en fonction de la position dans laquelle on se place. Allongée sur le dos, allongée sur le ventre, assise sur son visage, debout, en position 69, le cunnilingus peut être apprécié de différentes manières. Si une position vous semble moyenne, essayez de nouvelles positions pour découvrir celle qui attise le plus votre excitation.
Ne pas perdre espoirUn cunni raté, c’est frustrant et cela peut être désagréable, voire douloureux. Mais une mauvaise expérience de cunnilingus ne doit en aucun cas vous décourager de cette pratique si vous en êtes friande. Seulement, il ne faut pas rester passive face à une telle situation. L’inaction ne résolve jamais rien. L’autre n’est pas vous, n’est pas dans votre tête, et admettons-le, n’est pas toujours très empathique pour sentir que cela se passe mal. Il faut donc savoir oser orienter l’autre pour notre plaisir quand nécessaire. Tout homme peut devenir un expert cunni si on l’aide à trouver la bonne voie. Encore faut-il qu’il sache être à l’écoute de votre plaisir bien sûr et qu’il ait l’envie de faire son possible pour que vous preniez votre pied.
Lisez également nos 6 conseils pour prendre plus de plaisir pendant un cunnilingus.
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S4F2295807731D23"); } catch(e) {}L’article Chéri j’aime pas ton cunni ! Conseils pour améliorer votre plaisir est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article 5 questions à la Kings Factory pour leurs 5 ans provient de Manifesto XXI.
C’est la soirée de référence pour le drag king à Paris, une scène qui a fait naître de nombreux talents et fédère un public queer fidèle : bon anniversaire la Kings Factory !Rendez-vous mensuel dédié à l’art des drag kings, la Kings Factory quitte son QG de la Mutinerie pour célébrer dignement ses cinq ans au Théâtre Clavel avec un maxi line-up. Pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, un drag king performe et joue avec les codes de la masculinité comme une drag queen le fait avec ceux de la féminité. L’art king est tout aussi ancien que l’art queen, son univers tout aussi incroyable et foisonnant ; et s’ils ne sont pour le moment pas encore aussi connus du grand public, les drag kings de la scène française ont bien d’incroyables talents à déployer. Et ça c’est notamment grâce à la Kings Factory.
Jésus la Vidange et Thomas Occhio, daddies co-fondateurs de la soirée, ont répondu à 5 questions pour raconter l’évolution de la scène king et de leur art.
Manifesto XXI – Cinq ans c’est un bel anniversaire, êtes-vous fiers du chemin parcouru depuis vos début ?
Jésus : Bien sûr ! En prenant du recul sur ces cinq ans on se rend compte que la scène drag king a énormément évolué et être partie prenante de cette évolution est une grande fierté. La Kings Factory a beaucoup évolué en 5 ans également, nous avons permis à beaucoup de kings de faire leurs premiers pas sur scène, nous sommes une association loi 1901 depuis l’année dernière avec maintenant 9 membres et nous performons beaucoup moins dans des caves !
Thomas : Absolument ! Tellement de choses ont changé en 5 ans : la Kings Factory est devenue une association, nous nous sommes structurés, nous avons pu travailler avec des universités ou des mairies. Notre travail est de plus en plus connu et reconnu, mais surtout de nombreux kings ont fait leur premier pas avec nous et c’est très émouvant d’avoir pu assister à tout ça. Et il est vrai que nous jouons moins dans des caves.
La Kings Factory m’a fait passer de jeune homme fou à daddy rangé !
Jésus la Vidange
Comment votre art à chacun a-t-il évolué grâce à la Kings Factory ?
Jésus : Je pense que la Kings Factory m’a fait passer de jeune homme fou à daddy rangé ! Plus sérieusement c’est le laboratoire idéal pour s’essayer à toutes formes de performances. Pour ma part ça m’a aidé à identifier les fonctions que je préfère occuper en tant que drag king : le hosting de soirée par exemple et me concentrer à nouveau sur la musique. Puis surtout l’essentiel, être au contact de tant de kings talentueux et uniques est vraiment inspirant !
Thomas : Avec la Kings Factory, je me suis surpris en testant des performances dans des lieux très petits mais qui forcent à être créatifs. C’est extrêmement formateur. J’ai pu m’entrainer au hosting, ce qui me terrifiait il n’y a pas si longtemps. Tout comme Jésus, je trouve que côtoyer tous ces artistes uniques est une vraie source d’inspiration. Cela permet un échange et une transmission aussi, pour ne pas perdre toute cette histoire king qui se construit.
Parmi toutes les performances que vous avez vu et programmé, pouvez-vous choisir deux de vos préférées (oui ce sera dur de choisir) et raconter pourquoi ces shows vous ont marqué ?
Jésus : La première performance de Lewis Raclette parce qu’il y avait sa maman. C’est tellement rare que les parents viennent à nos shows, c’était un moment marquant et émouvant pour moi.
Thomas : Totalement d’accord, un des plus beaux moments. J’ajouterais un autre évènement, ce n’est pas une performance, mais la Kings Factory qui s’est déroulée après les multiples confinements (4 août 2021). Avec Jésus nous pensions qu’il y aurait peu de monde, un show à Paris au mois d’août devrait être calme. Notre surprise fut totale quand on a vu que les gens faisaient la queue sur plusieurs mètres en dehors de la Mutinerie.
Notre travail est de s’approprier les masculinités pour les aligner avec les valeurs queers/féministes.
Thomas Occhio
Au début des années 2000, le king n’était pas forcément très bien compris et apprécié par le public lesbien à Paris. Les choses ont-elles vraiment changé aujourd’hui ou reste-t-il encore des préjugés y compris au sein de la communauté ?
Jésus : La réponse à cette question est très confuse pour moi car beaucoup de choses ont changé notamment le fait que beaucoup de drag kings ne sont pas des lesbiennes et gravitent plus autour d’une communauté queer que strictement lesbienne. Je dirais que plus on sort de nos zones de conforts, plus les préjugés etc… ont la peau dure et il est très difficile de se faire une place en dehors des évènements que nous organisons nous-mêmes. Disons qu’on est passé de l’incompréhension à la tokenisation même dans la commu LGBTQIA+ étendue.
J’aime voir dans l’art king un laboratoire précieux pour le mouvement féministe, par l’humour et l’invention de masculinités alternatives. Qu’en pensez-vous ? Peut-on dire que le king est un antidote au masculinisme ?
Jésus : Alors oui, pour ma part je vois aussi l’art du drag king comme un laboratoire des masculinités autres/nouvelles. Ceci dit comme tout antidote nous devons être vigilants de bien doser tout ça pour ne pas devenir le poison et reproduire sous couvert de performance/humour/jeu ces masculinités toxiques que nous souhaitons plutôt déconstruire.
Thomas : Le king permet de jouer avec les codes de la masculinité pour créer nos propres masculinités. Avec le king on va questionner le genre, le déconstruire, proposer notre vision et donc il y a autant de vision qu’il y a de king. Toute cette diversité permet à chacun·e de s’interroger sur les codes/normes imposé·e·s par nos sociétés. Le king, par ce qu’il touche (patriarcat, stéréotypes, hétéronormativité…), s’attaque au cœur même de nos sociétés et certaines personnes ne sont peut-être pas à l’aise avec ce travail-là. Notre travail est de s’approprier les masculinités pour les aligner avec les valeurs queers/féministes.
Thomas Occhio © Studio Louche
Question bonus : Quels sont vos rêves pour les cinq prochaines années de la Kings Factory ? (collaboration, types d’événements, nouveaux talents…)
Jésus : Continuer sur notre lancée, contribuer encore et toujours à promouvoir les drag kings auprès de la commu et du grand public.
Thomas : Promouvoir les kings partout, tout le temps ! Essayer d’avoir des évènements plus grand public et pourquoi pas des kings à l’Olympia ! Mais en vrai surtout, conquérir le Monde.
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Pour la cinquième année consécutive, Stéphanie Frappart a été désignée meilleure arbitre féminine de football du monde pour l'année 2023.
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Quand la photographe Marie Docher a commencé à compter les femmes dans les expositions de photographies en France il y a une dizaine d’années, et qu’elles brillaient surtout par une absence qu’elle s’est mise à questionner, elle s’entendait souvent dire que c’était la faute de leur manque de talent ou d’attractivité. Les femmes se sont emparées […]
L’article Marie, Julia, Sophie et les autres ! Qui a (toujours) peur des femmes photographes ? est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Première ministre remerciée, aucune femme à la tête d’un ministère régalien, des ministres femmes déléguées ou surchargées... Avec le nouveau gouvernement, la grande cause nationale du quinquennat a du plomb dans l’aile.
L’article Remaniement : grande claque nationale du quinquennat pour les femmes est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Jacquot, Caubère, Depardieu, Matzneff… Après avoir promu le système de protection des agresseurs sexuels, certains médias ouvrent les yeux. Grâce à Internet les féministes ont fait exploser la carapace misogyne du microcosme médiatique et culturel. Les rois sont nus.
L’article Stars et agresseurs sexuels : la tardive épiphanie des médias est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Prix Nobel d’économie en 2019, Esther Duflo est nommée à la tête de la prestigieuse école d’Économie de Paris. Elle est la première femme à présider l’établissement.
L’article Esther Duflo devient présidente de la Paris School of Economics est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
Depuis 17 ans, le prix Artémisia récompense les autrices-dessinatrices de bande dessinée pour rendre leur travail plus visible. Voici les lauréates 2024.
L’article « Madones et Putains » de Nine Antico : Grand Prix Artémisia de la BD 2024 est apparu en premier sur Les Nouvelles NEWS.
En dépit d'une opposition réitérée jusqu'au sein même de son parti conservateur, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, prévoit d'ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe.
L’article « Les couples homosexuels vont pouvoir se marier et leurs enfants auront les mêmes droits que tous », le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
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En Afrique, où 31 états pénalisent l'homosexualité, la nomination à Matignon de Gabriel Attal, premier chef du gouvernement Français ouvertement gay, continue de susciter des remous.
L’article Pour la presse sénégalaise, « la France est dirigée par le lobby goorjiguen » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
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En janvier 2022, LMPT avait appelé sur X (ex-Twitter) à l'exclusion des élèves transgenres des écoles, estimant que « la transidentité n’est pas un fait, mais une idéologie diffusée par des militants qui cherchent à convertir un maximum de personnes ».
L’article Le président de la Manif pour tous, François MEHAUD, renvoyé devant le Tribunal correctionnel pour incitation à la haine transphobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
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Elle est la première femme à occuper ce poste dans une institution dirigée par des hommes depuis sa création en 1958.
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Il semble qu’une éternité se soit écoulée depuis l’époque où le gode phallique traditionnel, réaliste et sans imagination, était la seule option pour pimenter sa vie sexuelle avec des accessoires.
Le sextoy s’est métamorphosé, embrassant l’audace de designs alternatifs, flirtant avec l’adorable – par exemple, avec des formes animales – et l’abstrait, pour offrir une gamme de produits aussi diversifiée qu’attrayante. Ces innovations ont non seulement démocratisé le sextoy, mais ont également contribué à éliminer son image d’objet louche, acheté dans une ruelle sombre et sordide.
Et le monde des sextoys a pris un tournant encore plus intéressant lorsque des passionnés de la culture geek se sont lancés dans la conception de jouets érotiques, mêlant l’heroic fantasy à la sexualité pour créer des objets uniques, esthétiques, et fantasmatiques. Parmi eux, la marque Creature Cocks, qui propose des sextoys inspirés des appendices intimes de diverses créatures fantastiques. J’ai eu le plaisir de tester deux de leurs intrigantes créations : le Fire Dragon et le Monstropus.
Sorti des abyssesLe Monstropus, avec son nom étrangement peu glamour, représente un tentacule d’une créature marine façon hentai, prêt à explorer vos profondeurs, comme le suggère son slogan. Il est très joli, évoquant Lire la suite sur Union
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Mardi 26 décembre, l’armée d’occupation israélienne a kidnappé dans la nuit, la députée et militante féministe Khalida Jarrar à son domicile de Ramallah. Khalida Jarrar, est une représentante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), élue au Conseil national Palestinien. Elle a déjà été mise en détention à quatre reprises par Israël qui […]
L’article Israël arrête Khalida Jarrar : la répression contre la résistance palestinienne s’intensifie encore ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.