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Cet article Hyd, l’ange volcanique provient de Manifesto XXI.
Le 11 novembre dernier, Hyd a sorti son premier album, Clearing, sur le label anglais PC Music. Il succède à l’EP éponyme Hyd sorti l’an passé sur le même label. L’artiste y poursuit son exploration de la pop dans des sonorités shoegaze et éthérées. Ensemble, nous avons discuté des cycles de l’eau, du feu, de la terre et d’émotions.Hyd est le projet musical de Hayden Dunham, artiste plasticien•ne pluridisciplinaire résident•e à Los Angeles. La première fois que j’ai entendu parler d’iel c’était avec « Hey QT » : une chanson présentant une boisson énergisante pop et pétillante. Le clip qui accompagne la track met en scène Hayden aka QT qui met au point la boisson dans son laboratoire futuriste. Il a marqué pour beaucoup le début de l’ère PC Music et d’une rencontre artistique incroyable, celle de SOPHIE et A.G. Cook qui ont co-produit la track avec Harriet Pittard aux vocals. Depuis, Hayden expose régulièrement ses sculptures à New-York. En 2019 iel réalise, avec de nombreuxses collaborateurices, une performance audiovisuelle au MoMa intitulée « 7 Sisters ». Deux années plus tard sort son premier EP sur le label PC Music, une référence en matière de musiques pop expérimentales.
À 17 ans, Hayden a réalisé son rêve et quitté sa terre natale du Texas – ancienne terre volcanique, connue pour ses figures de cowboys et rangers – pour voyager en Islande afin de rencontrer les volcans de l’île (qui en recense pas moins de 130 actifs!). C’est le paysage qui sera choisi pour les visuels et clips de son précédent EP. La palette est minérale, du vert, du noir, du blanc, aux couleurs du territoire. Hayden n’a pas peur de s’engouffrer dans les rochers de cette terre glaciale et brûlante pour performer dans les montagnes et la boue. L’artiste porte le traditionnel pantalon de garçon vacher, en souvenir du Texas, et s’enduit de terre dans un enclos ou au bord du ruisseau.
Avec les visuels de Clearing, Hyd élargit sa palette de couleurs. Le trinôme ancestral – rouge, blanc, noir – reste récurrent. Hyd m’explique la symbolique derrière ces choix: « Le rouge vient du pigment de l’argile broyée, il est aussi la couleur du feu et du sang. Le noir est le résultat de la transformation du feu en charbon et en cendres. Il se trouve aussi dans la terre. Enfin le blanc, la couleur du lait. La couleur change avec les éléments, c’est une sensation. » Une sensation mais aussi une transformation : « Une forêt qui brûle refroidit si vite quand l’incendie s’arrête. Le vert des arbres, transformé en fumée rouge, devient charbon et cendres. Dans celles-ci se trouvent les graines de la future forêt ». Hyd me confie se sentir comme une de ces graines prise dans le cycle de la vie: « Quelques fois nous ressentons des émotions si fortes que nous croyons qu’elles vont demeurer ainsi pour toujours. » Mais non, la graine reçoit de l’eau, du soleil, elle change d’état, et éclot. Comme la vie, la lune, l’eau, les émotions ont leur cycle.
Être sur terre c’est comme être dans un câlin géant entre le soleil et les roches internes en fusion.
Hyd
Hayden se sent particulièrement connecté avec le magma, les volcans lui procurent de l’énergie et c’est pour cette raison qu’iel les visite régulièrement « avec son cœur ». Sa fascination découle de la puissance de cette matière : « Le magma est un bout de soleil qui sort de terre et envoie des rayons UV puissants. Il faut mettre des lunettes de soleil pour ne pas se brûler. Être sur terre c’est comme être dans un câlin géant entre le soleil et les roches internes en fusion.» Cette image me réchauffe, j’imagine un câlin perpétuel, ainsi nous serions toujours entouré•es. Un symbole représente cette relation: deux cercles collés en miroir de part et d’autre d’une ligne. Hyd me le mime avec son doigt, les cercles sont les planètes et la ligne droite nous représente. De quoi se sentir moins seul•e.
Cette fascination pour le magma, lumineux, coloré et dangereux contraste avec le climat glacial de l’île. L’hiver est rude, la neige abondante, les températures négatives, en décembre, le soleil est présent seulement quatre heures par jour. Le froid contre le chaud, la douceur contre la rugosité, deux contrastes que nous retrouvons dans la musique de Hyd. Jónsi, originaire d’Islande, et Alex Somers, qui y a vécu, ont collaboré sur cet album. Leur chanson « Oil + honey » est un véritable onguent. La voix feutrée crée le rythme, celui d’une berceuse. Accompagnée d’une chorale de chœurs doux en canon et du son du carillon, elle procure un véritable sentiment d’apaisement. La magie opère et elle peut éclairer chaque chambre de douces lumières semblables à des aurores boréales.
Le magma est aussi créateur de sources d’eau chaude et l’eau c’est la « number one girlfriend » de Hayden. Iel l’adore et la consomme tous les jours sous des formes différentes en fonction de ses humeurs : Il y a d’abord l’eau de source, pour les moments de fatigue ou citadins (la magie fonctionne en visualisant l’eau sortir toute claire de la montagne avec ses minéraux). Puis, l’eau de pluie commercialisée aux Etats-Unis par Richards’s rainwater a un goût spécial car elle vient des nuages. L’eau volcanique redonne de la chaleur et de la vigueur. Et enfin il y a l’eau du robinet ! Hyd les aime toutes. Nous retrouvons l’eau sur la couverture de l’album. Un bain pour se nettoyer, de l’eau pour régénérer nos cellules. Dans les paroles aussi les liquides sont omniprésents. Du miel pour cicatriser, du lait pour fortifier une dent grâce au calcium, de l’huile pour nourrir notre peau. Clearing diffuse ses doux fluides sonores à nos oreilles et nos corps, c’est un album pour se renforcer et guérir.
La musique est un moyen de communication essentiel pour Hyd. Elle était au centre de sa relation avec son ex-amoureuse. Le couple avait un studio à la maison, et c’est comme ça que tout a commencé, un dialogue s’est créé entre le chant et la parole. La musique est également présente dans toutes ses relations amicales. C’est en traînant avec A.G Cook que de nombreuses idées d’Hayden émergent, pareil avec Caroline Polachek qu’iel connaît depuis ses 18 ans. La musique est une partie naturelle et précieuse de leur amitié, et évidemment, ces deux artistes ont collaboré sur son premier album.
Contrairement aux sculptures qui sont exposées à un endroit précis, pendant un moment donné, la musique est une sculpture d’air qui traverse les espaces. Hyd imagine comment l’air peut tenir dans un corps et comment un paysage de 2 minutes peut devenir une chanson. « La musique est un outil de connexion universel qui peut se révéler catalyseur. » Quand Hyd ressent un sentiment, iel entend un son. C’est-à-dire qu’au cours d’une conversation les mots de l’autre s’accompagnent de musique, déjà existante ou non. C’est une forme de synesthésie sonore.
Pour la tournée qui suit la sortie de l’album, Hyd se prépare à éclore. Hydratation et randonnées sont au programme. Ses tenues de scène sont pensées comme un cycle, il y a les tenues d’eau, d’air, de fumée, et de feu. Au fil de la tournée et en fonction de ses émotions, son style évolue. C’est une manière de s’augmenter, qui se retrouve même dans son merch: des graines de poche pyrotechniques et une gourde extincteur.
Les trois fois où j’ai vu Hyd en concerts, j’ai ressenti une présence émotionnelle intense. Son regard est direct et profond. Sa manière de se tenir sur scène est unique et totale. Tel•le un•e capitaine du navire, iel regarde au loin la marée humaine avec prestance. Iel me confie que : « c’est une manière d’être présent•e, ne pas dissocier. Il faut accepter ses émotions, même quand la tristesse est là, avant de monter sur scène. Assumer et sentir la musique se diffuser au travers de son corps vers celui des autres. » Tel un cinquième élément, Hyd est honoré•e d’être sur scène et de partager cet espace avec le public, l’air circule autrement. Iel donne tout dans le moment présent, pour une traversée des émotions épique.
« Je sens la musique se diffuser au travers de mon corps vers celui des autres présents dans la salle, mais aussi aux autres non présents ». SOPHIE, qui a collaboré à l’album, est décédée avant sa sortie. « Only living for you » est une de leur collaboration. C’est une merveilleuse lettre d’amour. Les paroles sont intenses. Hyd s’adresse à son amoureuse « Fille, je ne vis que pour toi, je ne jouerais que si tu joues avec moi, je ne tomberais que si tu tombes avec moi, je ne m’envolerais que si tu t’envoles avec moi». C’est le climax de l’album. Avec toutes les autres chansons, elles s’élèvent vers SOPHIE comme des offrandes.
Image à la Une : Fire © Michael Bailey Gates
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« J’ai les petites lèvres très foncées et un peu granuleuses alors que je suis blanche de peau. Ce n’est pas vraiment douloureux, mais assez sensible. Ça a toujours été comme ça, je crois, mais je me demande si c’est normal en fait ! » Christine
J’ai les lèvres assez sensibles, est-ce normal ? Notre sexologue répond :Déjà, mieux vaut le savoir, les petites lèvres sont toujours nettement plus foncées que la couleur de la peau. Leur carnation, ou teinte, varie ensuite d’une femme à l’autre, tout comme la bouche. Certaines femmes à la peau très pâle ont les lèvres très rouges, ou au contraire beaucoup plus beiges. Il ne faut donc pas vous inquiéter d’avoir quoi que ce soit d’anormal si vos petites lèvres sont vraiment colorées. Par ailleurs, il existe un effet de contraste plus net si la peau de vos cuisses et de vos grandes lèvres est plus blanche. En ce qui concerne la sensibilité de cette partie du corps, il est clair qu’elle est supérieure à celle d’autres régions corporelles. Les terminaisons nerveuses sont bien plus nombreuses au niveau des petites lèvres et du clitoris qu’au niveau des jambes ou des bras. C’est la raison pour laquelle des caresses mal dosées peuvent provoquer des sensations désagréables, voire franchement déplaisantes. Ainsi, si votre partenaire ne s’y prend pas bien, il ne faut pas hésiter à le guider pour lui faire comprendre ce qui vous...Lire la suite sur Union
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« Je souffre d’hypertension artérielle depuis mars 1998 et je suis diabétique depuis septembre 2005, avec une absence d’érection depuis avril 2010. Âgé de près de 60 ans, puis-je espérer une solution après plusieurs années passées dans cet état ? Je suis un peu désespéré. Y a-t-il des médicaments ? Ou bien des comprimés, des crèmes, etc. ? Je recherche un soulagement ou simplement un moyen de vivre avec cette indisponibilité. »
Existe-t-il des médicaments pour les pannes sexuelles ? Notre sexologue répond :Pendant les quinze dernières années de grands progrès ont été faits dans le domaine des pannes sexuelles masculines, et il existe maintenant des traitements efficaces et sans danger, sous forme de comprimés, de crèmes et de piqûres. Malgré les problèmes d’hypertension et de diabète que vous avez, il y a sûrement un moyen de vous aider à retrouver une meilleure forme sexuelle. Mais pour cela, il est indispensable que vous en parliez avec votre médecin, sans quoi il n’est pas certain que ce dernier vous pose des questions sur votre sexualité, même s’il sait bien que le diabète et dans une moindre mesure l’hypertension provoquent souvent des difficultés érectiles. On a fait des progrès, certes, mais les tabous ont la vie dure et de nombreux médecins attendent que ce soit le patient qui aborde...Lire la suite sur Union
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« Bonjour, ma femme me dit que quand je la sodomise, elle est constipée. J’aurais voulu savoir si cela venait du fait qu’on pratiquait la sodomie ou pas. Merci d’avance pour votre réponse. »
Ma femme est constipée après la sodomie, est-ce normal ? Notre sexologue répond :Il n’existe aucune raison strictement médicale à ce que la pratique de la sodomie puisse entraîner une constipation. Bien au contraire, car les adeptes de cette pratique ont sans doute mieux compris que les autres comment l’on pouvait relâcher son sphincter anal pour faciliter la pénétration, ce qui est également valable pour aller à la selle. De la même façon, la présence de sperme dans le rectum n’a aucun impact direct sur la fonction intestinale.
En revanche, il pourrait y avoir un lien indirect entre sodomie et constipation dans deux cas de figure. Dans la première hypothèse, votre épouse fait peut-être partie de ces personnes qui sont gênées par tout ce qui est relatif à la fonction digestive et qui ne font pas de pets en public, s’enferment dans les toilettes, etc. Auquel cas, la crainte d’émettre des gaz ou de salir votre pénis avec de la matière fécale provoque en elle un...Lire la suite sur Union
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« Quand j’ai des rapports sexuels avec mon copain en levrette, j’ai généralement mal aux reins et au ventre. J’ai l’impression que c’est surtout en période d’ovulation. Vous croyez que c’est lié ? Ou alors une MST ? Même s’il va doucement, ça me fait mal. Ça devient pesant. » Lily.
Pourquoi la levrette me fait mal au ventre et aux reins ? notre sexologue répond :La position en levrette est celle où la pénétration est la plus profonde. De ce fait, il peut parfois arriver que le coït soit plus ou moins douloureux, soit parce que le pénis de l’homme est trop long, soit parce que l’utérus de la femme présente une variante anatomique qui s’appelle rétroversion. Dans ce cas, lors de rapports sexuels en position arrière, le sexe de l’homme pousse le col utérin dans la mauvaise direction, ce qui génère une sensation désagréable, voire douloureuse. Pour y remédier, il suffit que la pénétration soit progressive, et que la femme guide son partenaire en lui demandant de ne pas aller plus loin si cela lui fait mal. Par ailleurs, il faut éviter de cambrer vos reins de façon exagérée, ce qui pourrait expliquer les douleurs lombaires dont vous parlez, au besoin en mettant un oreiller épais sous votre ventre lors des rapports sexuels dans cette position. En tout cas, ce que vous décrivez n’a pas de raison d’être lié à...Lire la suite sur Union
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Les Parleuses empêchées de parler, un comble… À ce jour, nul ne sait qui de la Ville de Nice ou de la police nationale a donné l’ordre de censurer les slogans affichés à l’intérieur et à l’extérieur de la Librairie, Les Parleuses, à Nice lors de la visite du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Peu […]
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Rien de plus familial que les fêtes de Noël. Mais qui dit «famille» ne dit pas forcément liens du sang. Preuve en est le concept aussi queer que précieux de «famille choisie».
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Avec I Wanna Dance With Somebody, la réalisatrice Kasi Lemmons brosse le portrait émouvant de l'icône. Sans éluder les côtés sombres de la chanteuse, morte d’une overdose en 2012, à 48 ans.
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Depuis 2006, le 21 décembre est la Journée de l’Orgasme ! C’est aussi le jour le plus court de l’année, ce qui nous donne deux bonnes raisons de rester plus longtemps au lit et se faire du bien. L’orgasme, tout le monde en parle, tout le monde veut savoir ce que c’est, tout le monde en redemande, mais tout le monde ne sait pas toujours le reconnaître. Comment savoir qu’on a eu un orgasme ? Il y a des signes qui ne trompent pas, les voici.
Les phases de l’orgasmeSaviez-vous qu’il y a 6 phases connues de l’orgasme ? Ce sont les sexologues américains Masters & Johnson en 1966, qui ont établi que le cycle de réponse sexuelle comporte 4 phases, avant d’être complétés par d’autres ensuite.
C’est le schéma classique partagé, mais il est important de noter qu’avant la phase d’excitation il y a la phase de désir, où la vulve et le vagin vont déjà commencer à se gonfler. Puis, vient la phase d’excitation : respiration accélérée, dilatation des tissus érectiles du vagin, de l’utérus et du clitoris, à l’image de l’érection masculine. Ensuite, vient la phase de lubrification : les fluides sont bons et utiles pour notre sexualité, et permettent de préparer le corps à ce que ça glisse Alice. Ensuite, l’excitation et le plaisir arrivent à une phase de plateau, avant la phase orgasmique, où le plaisir envahit tout le corps et enfin la phase de résolution.
Durant la phase de résolution, l’homme va perdre son érection très vite. La femme va redescendre plus longuement et peut par la suite avoir plus d’orgasmes, contrairement à l’homme. On parle de phase réfractaire chez l’homme, car l’homme a une période plus longue durant laquelle son excitation ne pourra pas remonter. Elle va être de plus en plus longue en vieillissant. Même si la phase est plus courte chez la femme, il y a un temps souvent où les femmes ne veulent/peuvent pas être stimulées de nouveau non plus.
Reconnaître les signes de l’orgasmeDe plus en plus de gémissements, les tétons qui pointent, les rougeurs sur le corps, le sexe qui se lubrifie, le vagin se gonfle, le clitoris est en érection, les petites lèvres deviennent de plus en plus sensibles. En somme, l’excitation s’amplifie de plus en plus et ça se voit et se ressent physiquement.
Pendant l’orgasme, les corps vont avoir tendance à se raidir. Homme comme femme, le visage peut se crisper involontairement comme saisi soudainement par le plaisir, on sent qu’on perd le contrôle de soi et différentes parties de nos corps réagissent. On va constater par exemple une accélération de notre rythme cardiaque et de notre respiration. C’est un moment où on va sentir une succession de contractions saccadées des muscles pelviens chez la femme et du pénis chez l’homme. Il se peut que vous trembliez de tous côtés et peut-être allez-vous vous laisser aller à pousser des cris de plaisir ! On peut avoir des réactions émotionnelles différentes et incontrôlées qui font relâcher la pression quand c’est fini. Certaines personnes pleurent (dysphorie post-coïtale) ou explosent de rire après l’orgasme.
La durée d’un orgasme va de 3 à 25 secondes généralement et peut aller jusqu’à 2 minutes.
Il est important de faire tomber un mythe erroné chez les êtres à pénis : l’éjaculation n’est pas synonyme d’orgasme. Quand l’homme éjacule, ça ne signifie pas nécessairement qu’il a un orgasme, et un homme peut aussi avoir un orgasme sans éjaculer (même si peu y arrivent, car cela demande une pleine conscience et maîtrise de son corps).
Sachez que les femmes aussi peuvent avoir une éjaculation féminine (aka femme fontaine), qui n’est pas non plus synonyme d’orgasme.
L’orgasme n’est pas une fin en soi, mais c’est un signe de satisfaction sexuelleL’orgasme est un signe de plaisir. Avoir régulièrement des orgasmes quand on fait l’amour est un signe d’épanouissement sexuel, mais qui ne doit pas virer à l‘obsession permanente de l’orgasme.
On sait qu’il y a un « fossé orgasmique » important entre femmes hétéros et hommes hétéros. Ce terme a été propulsé par la docteure Laurie Mintz, prouvant que les femmes cisgenres hétérosexuelles ont moins d’orgasmes que leurs partenaires masculins. Cela est dû notamment à des scripts sexuels hétéros négatifs : objectification de la femme, une sexualité phallocentrée et masculiniste dans les films pornos, méconnaissance des femmes et des hommes du corps de la femme, un clitoris oublié alors qu’il est la source principale du plaisir de la femme, des femmes qui pratiquent la fellation sur leurs mecs alors que les mecs (et elles-mêmes) vont être réticent-es face au cunnilingus.
Sans compter que l’acte sexuel hétéro se termine souvent dès que l’homme a éjaculé, alors qu’il n’est pas obligatoire de s’arrêter forcément après cela. Ce qui n’est pas un problème connu chez les couples lesbiens, qui ont souvent des rapports plus longs, plus variés, plus attentifs et donc globalement plus satisfaisants et orgasmiques que les hétérosexuelles. Comme on vous l’a dit plus haut, les femmes peuvent être multi-orgasmiques et le sexe ne se résume pas à la pénétration. Il est même possible d’avoir des orgasmes rien qu’à la stimulation des seins (si si, lisez les témoignages sur l’orgasme mammaire) !
La masturbation, première clef d’accès à l’orgasmeLe conseil premier pour connaître l’orgasme est de se masturber ! N’attendez pas qu’un partenaire vienne nous délivrer de l’ignorance du plaisir. Apprendre à se le donner soi-même, est une étape essentielle pour arriver à comprendre son corps, pour soi et aussi pour mieux prendre du plaisir ensuite à deux ! Vous ne savez pas comment vous masturber ? Il existe des sites créés par des femmes pour vous guider, avec des vidéos explicatives comme OMG Yes ou Climax. On peut citer aussi des podcasts de guide de masturbation féminine comme Voxxx ou Femtasy. Une des méthodes de masturbation féminine les plus populaires est le humping. N’hésitez pas non plus à vous aider d’un sextoy, comme le Womanizer Duo par exemple !
Pour conclure, rappelons que jouir n’est pas seulement une question d’orgasme ! Plutôt que de courir après l’orgasme, prenons le temps d’apprécier chaque moment où nous faisons l’amour, où nous nous masturbons ! Il faut valoriser le plaisir ressenti, la connexion des corps et honorer ce moment de communion à soi et à l’autre.
Joyeuse Journée de l’Orgasme à toutes !
L’article Journée de l’Orgasme : comment le reconnaître ? est apparu en premier sur Desculottées.
Cet article Bienvenue dans la Zhona provient de Manifesto XXI.
Zhona, c’est la soirée qui finance le festival OPPYUM, dont s’est tenue la quatrième édition au début du mois de décembre au 35/37. Une soirée off the record, bien cachée sous le périphérique parisien.On est samedi soir (comme tous les jours d’ailleurs dirait JUL), et bien évidemment, j’ai la flemme d’aller dormir. On est le 3 décembre, il fait un froid de gueux et cette semaine au 35/37 se déroule un festival de vidéo dédié à la performance : OPPYUM. J’ai ouï dire que, pour financer ce festival, se tient une teuf méga secrète qui s’appelle Zhona. Elle a lieu sous le périphérique dans le 19e arrondissement. J’ai envie de dire let’s go mais l’accès n’y est pas si simple. Pas d’événement Facebook, pas de préventes et encore moins d’adresse d’accès au site. Je me munis de mon téléphone et j’appelle Bryan Courtois, co-organisateur du festival Oppyum, et donc de Zhona, pour avoir plus d’infos.
Un terrain de jeu« On a créé le festival Oppyum il y a quatre ans, et ce soir, c’est la deuxième édition de Zhona. On a eu l’idée de ce festival après avoir fait le constat qu’il y avait un manque cruel de représentation de la vidéo performance, même à l’international » m’explique Bryan.
Sur les coups de minuit /une heure, je mets mon plus beau (et plus gros) manteau, et je m’en vais vers quelque part sous le périph’ dans le nord de Paris. Après m’être faufilée sous une espèce de pont, j’arrive devant une porte bien cachée. Une meuf tient une liste et tout le monde attend sagement son tour. Ce n’est pas la peine d’insister, je ne vous dirai pas où se trouve ce lieu ! « On voulait sortir du cadre club pour plusieurs raisons. Premièrement, pour des raisons de sécurité. Il est très compliqué d’organiser une teuf safe dans un club, car tu es obligé·e de bosser avec la sécurité et le staff de ce club. Souvent, leur manière de travailler ne correspond pas du tout à la nôtre. » En effet, ici, c’est à la cool. Confiance et bienveillance règnent. Seulement deux agents s’affairent à ce que ça ne soit pas le boxon dehors, pour ne pas se faire repérer j’imagine. On ne reverra plus de sécu à l’intérieur. Bryan reprend : « Les clubs ont aussi un public à eux et nous pouvons avoir du mal à gérer le mélange de nos deux communautés. Et puis, surtout, je trouve qu’il y a des espaces qui se prêtent plus à la fête qu’une simple boîte de nuit toute sombre un peu vide d’énergie. Là, le lieu est assez incroyable ». En effet, je ne vais pas être déçue. Franchement, derrière cette petite porte au milieu de rien, il y aurait pu y avoir tout et n’importe quoi tellement on a du mal à se figurer ce qu’elle peut cacher.
J’entre dans la Zhona. « C’est un terme portugais, car nous sommes brésiliens. En Amérique du Sud, la zhona, c’est le quartier où se trouvent les TDS, et notamment les TDS transgenres. On a voulu se réapproprier ce terme et en faire un lieu d’inclusion et non pas d’oppression et de discrimination. Au Brésil, 80% des personnes trans sont TDS. On a simplement eu envie d’offrir un terrain de jeu à cette communauté trop souvent opprimée, pour se rencontrer et s’amuser ensemble. » La porte s’ouvre, donc, et je longe un mur jusqu’à des escaliers qui descendent sur une immense salle haute de plafond. Au mur est projetée la vidéo du festival OPPYUM. « Le problème des performances à proprement parler, c’est qu’elles ne sont souvent accessibles qu’à des personnes en particulier : des gens qui travaillent dans l’art par exemple… Pour un public plus large, ça peut vite devenir compliqué d’y accéder. Grâce à la notion de vidéo performance et le fait de capturer ce moment, on essaie de partager au plus grand nombre » détaille Bryan.
Ou en tout cas de partager la curation aux personnes qui sont ici et qui ont été triées sur le volet. Pour venir esquisser des twerks sur le dancefloor de Zhona, il faut que tu te procures le lien où tu achèteras ta prévente en le demandant sur Instagram. Mais il ne suffit pas de le demander, il faudra encore que les organisateurs acceptent de te l’envoyer. Dans la petite foule (ce qui n’est vraiment pas désagréable), je rencontre Maléna, une Péruvienne de 23 ans : « Ne pas permettre à n’importe qui de venir faire la fête avec nous, je trouve ça très bien. Je ne sors plus en club depuis un moment par exemple. On n’a pas toujours envie de se retrouver avec des gens qui ne sont pas de notre milieu ou qui ne comprennent pas qui nous sommes. »
Je lui demande de préciser : « Quand je sors, je me fais tout le temps juger. Quand tu es une personne trans, ça dérange. La nuit, j’aime performer une féminité qui est exacerbée, les gens ne comprennent pas toujours. À partir du moment où on prend le pouvoir sur nos corps et nos façons de s’exprimer, ça agace cette société encore pleine de préjugés misogynes. Ici, on est vraiment tranquil·les. » Pour d’autres, le fait que la sélection à l’entrée soit sévère peut avoir ses limites : « Je comprends, car notre communauté à envie d’être tranquille. Mais il faut trouver un juste-milieu et ne pas aller dans l’extrême. Ici, je pense quand même qu’il a été trouvé » me confie Antoine, 25 ans, modasse de profession.
« Notre Zhona doit être préservée. »Très franchement, en tant que pré-retraitée de la night qui ne supporte plus rien ni personne au cours d’une soirée en exté, je trouve que l’ambiance est chanmée. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu tant d’espace pour danser et vu tant de gens chaleureux·ses sans pour autant être soûlant·e·s (oui, je suis un monstre). « On ne veut pas que notre soirée soit accessible. Notre Zhona doit être préservée. On vend nos places sur Instagram en faisant un check des profils des personnes qui nous envoient leur demande. On essaie de faire une selection qui soit uniquement queer et safe, donc nous sommes très sélectifs pour que notre soirée reste une Zhona en sachant qu’aujourd’hui, la techno devient très mainstream et hétéro. » La démarche de Bryan et Daniello tente de s’inscrire à l’inverse de cette tendance hypercapitaliste qui gangrène la techno depuis quelques années. « On souhaite juste pouvoir rembourser notre festival, tout en préservant notre Zhona en tant que safe place. On ne fait pas cette soirée pour générer des bénéfices » poursuit le créateur d’OPPYUM.
Le line-up est 100% queer et féminin, il est encore trop rare qu’on en voit des comme ça. Ça ravit également Maléna : « Ce qui diffère aussi des autres soirées techno ici, c’est le line up. Déjà, il n’y a que des meufs, et puis beaucoup de meufs trans ou racisées. C’est quand même beaucoup plus inclusif que ce que peut proposer la scène parisienne. » On danse toustes aux sons de XD-Eric, une DJ qui fait partie du collectif brésilien Chernobyl, et l’ambiance est à son climax. C’est le moment où je vous laisse pour aller danser et où je vous dis également – je l’espère – à l’année prochaine pour une nouvelle édition de Zhona.
« Tous les jours c’est samedi soir », c’est la chronique de Manifesto XXI sur la nuit et la fête. Ici, pas d’analyse musicale ni de décryptage de line-up. L’idée est plutôt de raconter avec humour ce monde de la fête que l’on connaît tout bas. Qu’est-elle devenue après plus d’un an de confinements ? Qui sort, et où ? Et bien sûr, pourquoi ? Manon Pelinq, clubbeuse aguerrie, entre papillon de lumière et libellule de nuit, tente d’explorer nos névroses interlopes contemporaines, des clubs de Jean-Roch aux dancefloors les plus branchés de la capitale.
Relire :
Image à la Une : © Bilel Ouannassi
Cet article Bienvenue dans la Zhona provient de Manifesto XXI.
Cet article Nos 8 clips préférés de 2022 provient de Manifesto XXI.
Pour une belle mise en valeur auditive, tout bon projet se doit d’avoir un visuel adapté et précis. On a été servi·e·s cette année, on vous présente ici les 8 clips qui nous on le plus touché.Pour finir doucement en décembre et suivre la folie des classements de fin d’année de la presse musicale, illustré par notre Top 11 des meilleurs des EP et albums de l’année, la rédaction musique a sélectionné huit clips, huit beautés visuelles sorties cette année. Entre nouvelles technologies de captures, inspirations d’anciennes générations et créations plastiques, tout y est.
☆ Shygirl – Come For Me
Ce visualiser de « Come For Me » filmé au drone parcourt des bois et des ruisseaux tout en courbes, allant de paire avec la sensualité du beat et l’écriture de Shygirl. En restant suggestif, on peut en dire beaucoup. La star apparaît quand même à la fin, perdue dans les branches, mousses et feuillages.
CW
☆ LSDXOXO – DRaiN
Réalisé par Leanne Mark & Soul SuleimanReprenant l’esthétique pop des chambres d’adolescent·es des clips dans années 2000, notamment celui de « Possibly Maybe » de Björk, LSDXOXO a dit à propos de cette chanson qu’il aurait voulu l’entendre plus tôt dans sa jeunesse, n’ayant pas eu de modèle d’identificaton de chanson d’amour noire et gay.
CW
☆ Nosaj Thing – Condition ft. Toro y Moi
Réalisé par Phil Nisco & Donovan NovotnyEntre plusieurs parties de ping pong, il est difficile de retrouver une certaine narration dans le dernier clip de Nosaj Thing. Ici on touche plus à une approche de contemplation, proche du documentaire. Une esthétique léchée avec une multitude de façon de tourner et de présenter l’image. Entre zooms, suivis de sujets, capture d’écrans de télé,… la vidéo est détaillé jusqu’au dernier plan. Jusqu’aux détails graphiques sur l’image illustrant la vidéo et les choix typographiques, tout y est impeccable et maitrisé.
MD
☆ Hudson Mohawke – Stump
Réalisé par kingcon2k11Connu pour ses montages surréaliste et dérangeants, kingcon2k11 applique complétement sa sensibilité pour illustrer le projet d’Hudson Mohawke tout aussi perturbant. Un visuel superbe de presque cinq minutes où Datamoshing et intelligence artificielle se rejoignent. Appliquant cette technique à des plans de drones de paysages pour un visuel dystopique et horrifique.
MD
☆ Frankie Cosmos – F.O.O.F.
Réalisé par Cole MontminyPour ce clip, le réalisateur et artiste Cole Montminy a tricoté une mélodieuse couverture en patchwork. Chaque carré est dessiné avec du feutrage, qui ajoute du relief. Le dessin naïf des fibres de laine, animé en stop-motion, illustre les paroles de la chanson. Il répond aux sonorités douces et feutrées de la voix de Greta Kline. À l’arrivée de l’hiver, ce dessin-animé est un véritable réconfort.
JH
☆ FKA twigs – pamplemousse
Réalisé par Aidan Zamiri & Yuma BurgesDepuis la sortie de sa mixtape Caprisongs en janvier, FKA twigs nous régale de ses clips. « Pamplemousse » est le dernier en date. Comment mieux marquer l’année 2022 qu’en utilisant cette technique émergente d’image d’intelligence artificielle, dans un effet faussement stop-motion? En une minute trente l’artiste nous éblouit avec sa grâce de danseuse transhumaine, toujours sexy.
JH
☆ Paloma – Love l’artère
Grande gagnante de la première saison de Drag Race France, Paloma est une comedy queen et une cinéphile accomplie. C’est avec toutes ses sœurs du casting que sa majesté (aka Hugo Bardin) a choisi de tourner le clip de son premier single, imaginé pour son court-métrage éponyme Paloma (à voir absolument aussi). Dans une ambiance mi Rocky Horror Picture Show, mi nanar à la française, la séance de cinéma ne pouvait que dégénérer avec toutes ces folles reines de beauté réunies…
AB
☆ Caroline Polachek – Welcome To My Island
Réalisé par Matt Copson & Caroline PolachekC’est la petite pépite de fin d’année : Caroline Polacheck enchaîne les clips qui annoncent son deuxième album Desire, I Want To Turn Into You à paraître le 14 février 2023. Après le très beau Sunset, c’est au tour du titre éponyme de l’EP de s’animer. L’image et la gestuelle de l’artiste sont parfaitement maîtrisées. Caroline Polachek montre une facette drôle, voire potache de son univers à travers ses transformations en sphinx, en volcan, ou encore un tableau in utero où des spermatozoïdes évoluent autour d’elle. Une touche d’absurde qui donne de la force à sa pop hypnotisante.
AB
Sélection et rédaction : Charles Wesley, Apolline Bazin, Max Deleus, Julia Henderson
Cet article Nos 8 clips préférés de 2022 provient de Manifesto XXI.
#InfoJeunesProstitution est une campagne de sensibilisation pour prévenir les pratiques prostitutionnelles et préprostitutionnelles chez les jeunes. Cette vidéo présente l’histoire fictive de Manon 15 ans, son entrée dans la pratique prostitutionnelle ainsi que les risques et les impacts liés à l’activité prostitutionnelle. Plus d’informations sur infojeunesprostitution.fr.
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Ne rêvez pas de contes d’hiver: vivez-les à Gstaad. Que vous souhaitiez skier, faire une randonnée hivernale, du ski de fond, des ballades en raquettes, de la luge ou plutôt vous détendre grâce à des moments de bien-être ou de dégustation: ses montagnes et forêts enneigées vous attendent.
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Noël approche dangereusement vite et vous êtes encore en panne sèche d’inspiration pour votre fille/fils/nièce/neveu/etc. ? N’ayez crainte, nous sommes allé·es demander à notre partenaire la maison d’éditions Talents Hauts quelques conseils qui permettront de glisser sous le sapin de belles lectures garanties 100% féministo-compatibles. C’est cadeau ! […]
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Si la pratique sévit également auprès des hommes, surtout bis et homosexuels, les unions hétérosexuelles contraintes restent un fléau pour les femmes lesbiennes, queers et transgenres en Afrique.
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J’ai eu une longue et nostalgique réflexion à propos de la façon dont les gens se séduisaient avant internet, les réseaux sociaux et les smartphones. Ainsi, je me suis rendue compte à quel point nous vivons dans une société décomplexée, mais souvent dénuée de poésie et de pudeur. Vous êtes-vous déjà demandé.e ce que cela ferait de moins s’aimer autrement ?
Et si nous devenions flexitariens des sentiments ?Parce que la nourriture et le sexe sont meilleurs amis, faisons un parallèle avec les flexitariens. Ces gens qui ne sont pas totalement végétariens mais qui limitent leur consommation de viande animale par souci environnemental. Les flexitariens ont des principes et des valeurs qui influencent leurs modes de vie : ils aiment la viande et ne veulent pas l’exclure de leur vie, en revanche, ils ont une grande sensibilité pour la cause animale. Pour moi c’est ce qu’on appelle des choix raisonnés, guidés par la raison. Vous retranscrivez ce que vous pensez, votre sensibilité au monde et aux gens, dans la pratique.
Je vous ai perdu ? Laissez-moi vous expliquer. Comment serait le sexe et les relations si on était un peu des flexitariens de la bite ? C’est à dire que l’on ne serait pas complètement niais au point d’éluder les modes de dragues actuels, mais qu’on aurait l’intelligence de ne pas en abuser afin de plus se respecter et respecter autrui.
« On s’est revus, on a pris un verre et puis on a couché ensemble », « je l’ai rencontré en boîte et puis on est rentrés ensemble », « je le connaissais depuis longtemps, mais dès qu’il m’a avoué me kiffer, on s’est jetés l’un sur l’autre ». Ça vous semble cru ? Pourtant, ce sont nos discussions. Nous les jeunes, les moins jeunes et les autres, pour évoquer et décrire nos relations amoureuses aujourd’hui.
Ce sont celles qui nous font vibrer aujurd’hui, celles qui font les bébés de demain. Mais ce sont aussi celles qui peuvent nous détruire, nous faire pleurer, et briser une certaine idée de l’amour.
Cette facilité de passer aussi vite à la casserole peut en réjouir certains, et quand c’est un commun accord c’est tout à fait respectable. Après tout, on s’est battu-es trop longtemps pour cette liberté des mœurs.
Mais à force d’en abuser, je me suis rendue compte à titre personnel qu’il m’est arrivé de préférer passer à la casserole par facilité, plutôt que de prendre le risque de me dévoiler à une personne qui me plaisait vraiment. Comme si donner son corps était devenu moins pudique que de parler vrai.
Romantisme et high tech, meilleurs ennemis ?Finie l’époque des lettres et des correspondances, finies les heures à attendre près d’un téléphone, fini le stress de se faire planter au restaurant.
Fini le doute, peut-être, fini l’espoir, c’est sûr. Aujourd’hui, l’être aimé ou chassé est traçable, retrouvable, joignable. Cette facilité relationnelle a totalement changé notre façon de fonctionner en couple mais aussi aux prémices d’une histoire. Et peut-être aussi que cela faciliterait les ruptures ? On achète facilement, on consomme rapidement et on jette indécemment ? À l’instar des mots modernes pour parler de rupture.
Ça serait trop réducteur comme conclusion mais… avez-vous déjà imaginé rencontrer quelqu’un et ne pas l’embrasser au premier rendez-vous, ni au troisième, ni au dixième ? Avez-vous déjà imaginé prendre le temps de connaître cette personne, en prenant le risque également qu’elle se lasse de vous attendre et s’en aille ( et finalement c’est un bon test), faire monter l’excitation, se projeter sur des bases réelles ? Maîtriser son désir, ses envies. Éviter de calculer, quelles que soient vos envies du moment.
Il faut l’admettre, la démocratisation des « plans cul » a fait des heureux et des heureuses. Cela nous a permis de vivre notre sexualité pleinement, de façon assumée. Cela a permis aux femmes de s’assumer, de s’imposer, de se revendiquer à l’égal des hommes… Mais c’est à double tranchant : cela donne aussi à son partenaire la possibilité de faire de nous ce qu’il veut.
Seriez-vous prêt-es à tester vos limites : à patienter, à ne pas céder aux tentations, pour atteindre une meilleure qualité de relation ? Découvrir le slow love, en plus du slow sex ?
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Ralentir son mode de vie, trouver des moments à soi et moins se soucier de son smartphone. Serait-ce nécessaire pour pour mieux apprécier sa sexualité ? Le slow sex et le ralentissement général dans notre quotidien sont-ils la clé de la sexualité de demain ?
Slow sex, slow life : apprendre à déconnecter pour mieux se reconnecterIl y a quelques années, j’ai fait un long road trip d’une année et demie, où j’ai passé du temps en Indonésie, à Singapour, en Malaysie, en Thaïlande, en Nouvelle-Zélande et au Portugal. J’ai vu du pays comme on dit, et chaque jour un peu plus, ces multiples découvertes quotidiennes ont fini par m’éloigner de l’écriture. Quand je voulais écrire, je regardais cette page blanche et restais bloquée. Pas envie, pas d’inspiration, pas enchantée à l’idée d’être devant mon écran pendant quelques heures, plutôt que d’aller explorer à l’extérieur. Alors, j’ai choisi de vivre pleinement l’expérience et de me remettre à écrire quand je le sentirais de nouveau.
Cette exploration du monde ayant touché à sa fin, j’ai commencé à regarder en arrière, à évaluer ses effets sur moi et sur ma sexualité. Nous sommes dans un monde ultra-connecté, pressé, en course perpétuelle contre une montre qui semble toujours avancer trop vite. Cette vie nomade m’a reconnecté avec moi-même, plus qu’avec mon smartphone et cela fait du bien. Je n’ai pas passé mon temps dans la nature à compter les moutons (quoique en Nouvelle-Zélande, ç’eût été possible !), ni erré constamment dans la jungle en me déconnectant de tout. J’ai continué d’utiliser Facebook, Instagram et même Twitter régulièrement, mais j’ai fortement réduit leur utilisation. Ou devrais-je dire mon addiction. J’ai cessé de me sentir obligée d’être connectée en permanence. J’ai vécu plus de vie réelle et moins de vie virtuelle. Il paraît qu’un Français sur trois lit en pleine nuit les sms qu’il reçoit !
Ai-je déjà songé à une notification en faisant l’amour ? Ai-je déjà préféré regarder mon portable au réveil, plutôt que de prendre le temps de câliner mon partenaire ? Ai-je déjà refusé des avances de mon partenaire, parce que je préférais glander sur mon ordinateur plutôt qu’avoir un moment d’intimité ? Le pire c’est que je pense pouvoir répondre oui à chacune de ces questions et c’est carrément déprimant. Cela fait un bien fou de déconnecter des objets pour se reconnecter aux corps.
S’il y a une chose que j’ai retenu de mon long séjour, c’est que le rapport qu’on entretient avec le téléphone est devenu quasiment pathologique. C’est une drogue dont il faut apprendre à se désaliéner, car elle peut nous éloigner des autres plus que nous en rapprocher. Bien sûr, on en a besoin pour garder contact, pour se divertir, pour le boulot. Mais ces raisons, ne deviennent-elles pas des excuses pour se fermer de nos émotions et de nos sensations corporelles ?
En mettant plus souvent le téléphone de côté, en prenant le temps de regarder autour de moi, en allant vers les autres voyageurs et personnes rencontrées au quotidien, j’ai senti mon corps et mon esprit s’alléger. Vous connaissez cette maxime latine : Mens sana in corpore sano (trad : un esprit sain dans un corps sain). C’est exactement ce qu’il faut pour maintenir un bon équilibre. Ce n’est peut-être pas pour rien que j’ai découvert l’éjaculation féminine à ce moment. Des blocages psychologiques et physiques sont tombés. J’ai privilégié plus de longs moments d’étreinte et moins de quicky.
Ai-je pratiqué le slow sex ? Ce terme pour parler du ralentissement des rapports sexuels pour une meilleure jouissance. En tout cas, il semblerait qu’avoir le temps, de moins stresser et de prendre plus le temps de faire l’amour sans pression, en réapprenant à écouter chaque moment, chaque silence et sons émis, nous a permis d’atteindre de nouveaux plaisirs au fur et à mesure.
Avez-vous remarqué que vous faites mieux l’amour en vacances ? Que dans le quotidien, cela peut arriver d’être trop préoccupé par d’autres sujets et d’avoir du mal à être dans le moment présent. C’est vrai que cela est plus simple en vacances, mais il faut arriver à se donner des moments de pause, même hors vacances. Ralentir son rythme dès que possible.
Demain, la sexualité des objets plutôt que la sexualité des corps ?Je suis tombée dernièrement sur un article qui parlait d’ Izivibe, une coque de portable iPhone, sous forme de sextoy connecté avec un phallus au sommet du téléphone. L’appli iPhone dédiée permet de contrôler les vibrations, de partager les données (WTF !) et de contrôler à distance le sextoy. Je ne serais pas étonnée qu’une appli permette d’évaluer le niveau de concentration d’une personne durant le sexe, ou lui indique quand accélérer ou décélérer la cadence pour prendre plus de plaisir. Glauque !
De plus, je trouve l’Izivibe assez malsain comme objet, sur le rapport de l’homme au téléphone qu’il met en exergue. Utiliser cela, c’est en venir à baiser avec notre téléphone concrètement. Le symbole est fort. Entre Izivibe, les love dolls et le porno en réalité augmentée, nous tendons potentiellement vers une sexualité des objets plus importante. C’est peut-être le moment de ralentir son rythme, de lever la tête vers le ciel plutôt que de la baisser sur le téléphone, de respirer un bon coup et de refaire un avec son corps, pour éviter la tentation pernicieuse de tout déléguer aux objets.
Pas forcément besoin d’aller voir des coachs sexuels spécial slow sex, pas besoin de taper sur Google « comment retrouver une sexualité plus lente », juste s’écouter de nouveau, se laisser le temps de fantasmer, partager des moments d’intimité réelle avec son partenaire, car in fine la sexualité reste et restera une affaire de corps physiques. Réapprenons à nous aimer autrement !
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Les réseaux sociaux, les smartphones et les applications de dating express ont donné naissance à de nouveaux moyens de rencontre. On se met en couple et on rompt différemment d’avant. Si draguer sur internet est un art, la rupture aussi a de nouveaux codes, symbolisés par des expressions du nouveau dico amoureux moderne. Vous connaissez déjà le ghosting, mais se faire larguer peut être encore plus sournois. Êtes-vous à jour sur les ruptures amoureuses 2.0 (et sur votre anglais) ?
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S510E1757200F1915"); } catch(e) {} Ghosting« Se faire ghoster » par quelqu’un signifie que cette personne coupe tout moyen de communication avec vous du jour au lendemain. Et cela peut arriver sans raison évidente. Votre amoureux-se, votre amant-e ou votre ami-e vous bloque de Messenger, ne répond plus à aucun mail ou appel. Vous êtes tout simplement retiré-e subitement de sa vie, sans explications. Le mot vient de ghost en anglais, qui signifie « fantôme ». La personne qui ghoste disparaît de votre vie tel un fantôme. C’est une pratique très facilitée par les moyens de communication digitaux. Cependant, ghoster peut parfois être une question de survie, comme face à des profils de pervers narcissiques par exemple !
Soft ghostingOn appelle soft ghosting le fait d’écrire un long message d’explication à une personne et de recevoir comme réponse un simple « lol », un emoji ou une réaction de type « like ». Vous n’êtes pas explicitement rejetté-e, mais vous comprenez vite qu’on ne souhaite plus communiquer avec vous. C’est frustrant et désagréable, car cela bloque la conversation et vous fait paraître insistant-e si vous persistez.
HauntingOn poursuit dans l’univers fantomatique, avec le haunting, qui signifie littéralement « le fait de hanter ». Après une rupture directe ou un ghosting, voilà que votre ex revient vous hanter sur les réseaux sociaux. Il n’y a jamais de conversation directe entre vous, mais votre ex like vos photos et regarde toutes vos stories Instagram, parfois même sans être parmi vos abonnés. Est-ce par réflexe ou pour que vous restiez conscient-e de son existence ? Le mystère reste entier.
SubmariningLa technique du sous-marin arrive souvent après une longue période de silence. Votre ex reprend soudainement contact avec vous, comme si de rien n’était, sans explications ni excuses, même s’il-elle vous avait précédémment ghosté. Appelons ça du refoulement ou du foutage de gueule, au choix.
OrbitingOrbiter autour de quelqu’un, c’est du hauntung passif (vous suivez toujours ?). Votre ex est partie-e ou vous l’avez quitté et ne donne plus de nouvelles. Mais, il/elle continue de regarder tout ce que vous faites sur les réseaux sociaux en secret, sans jamais montrer de signe d’interaction. Vous verrez éventuellement qu’il/elle regarde vos stories Instagram.
ZombieingVous l’avez compris, votre ex revient tel un zombie. On est toujours dans l’après-ghosting, votre ex fait son grand retour après une longue période sans contact, et surtout une fois que vous êtes passé-e à autre chose. Il ou elle tente de recréer une connexion en se montrant attentionné-e et agréable comme à l’époque de votre idylle. Cependant, le ghosting précédent est minimisé, voire complètement nié. Vous aurez l’impression d’être devant un walking dead, et a priori pour vous, c’est d’ailleurs une dead story.
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La préfecture de police de Paris en dénombrait 286 sur les 8 premiers mois de 2021, contre 441 sur la même période en 2022. Une augmentation de +55%. donc et tous les quartiers sont exposés.
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Cet article Besoin d’aide pour développer votre media ? L’incubateur d’Hôtel71 vous attend ! provient de Manifesto XXI.
L’espace lyonnais Hôtel71 lance un appel à candidature pour son incubateur de médias émergents, avec à la clé, un an d’accompagnement et de partage de ressources. On vous explique tout.Vous portez un projet de média avec un concept éditorial inédit, ou une solution technologique créative ? Hôtel71 peut vous aider à passer un cap. Lancé en 2021, l’incubateur porté par l’association Arty Farty (qui produit Nuits Sonores) a déjà accompagné les magazines Censored, Flush, Mosaïque ou encore le podcast T’as de beaux lieux. Le dispositif est ouvert à des structures de toute la France et l’appel à candidature pour la prochaine promotion est en cours jusqu’au 23 décembre 2022. 20 projets seront sélectionnés par le jury qui s’appuiera sur des critères d’innovation éditoriale ou technologique, mais aussi « les perspectives de développement, la volonté de créer des synergies avec les autres bénéficiaires, et la vocation d’intérêt général ».
Le but d’Hotel71 est d’offrir aux structures émergentes une boîte à outils qui leur permettrait de développer leur société, tout en gagnant leurs éperons pour, à l’avenir, être capable d’entreprendre, développer, créer, mettre en réseau et valoriser leurs engagements. Concrètement, cela passe par un programme d’accompagnement généraliste, un plan d’accompagnement personnalisé, des rencontres, des masterclass, du coaching individuel, un cycle de conférences… Parmi les structures qui contribuent à l’accompagnement, on compte StreetPress, l’agence sans tête, Brief.me, le Fonds pour la presse libre, l’INA, l’ONG Makesense, ou encore le Paris Podcast Festival.
L’incubateur déploie ainsi l’artillerie lourde pour donner les armes aux structures « portées par les nouvelles générations » qui ont bien besoin d’allié·es, d’une main tendue qui leur sorte la tête de l’eau. Hôtel71 s’engage pour « préserver et renforcer l’indépendance des acteurs et actrices dans le secteur de la culture et des médias, gage de pluralisme et de diversité, (…) dans un moment de grande fragilité démocratique », comme on peut le lire dans leur communiqué de presse.
Image à la Une : © Juliette Valero
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Cet article Les 13 meilleurs EP et albums de 2022 provient de Manifesto XXI.
À quelques jours de l’arrivée de 2023, l’heure est désormais aux bilans et rétrospectives. On conclut l’année sur les treize albums et les EP qui ont le plus marqué la rédac.Comme chaque fin d’année, la rédaction musique se réunit pour débattre des albums et EP qu’elle a préférés en 2022. En résulte une sélection de treize projets, aussi différents que les rédacteur·ices musique, pour une fin d’année en beauté.
✩ 070 Shake – You Can’t Kill Me
070 Shake figurait déjà dans notre top album 2020 pour Modus Vivendi et confirme, deux ans plus tard, tous les espoirs qu’on avait pu placer dans sa musique. You Can’t Kill Me approfondi sa recherche d’un RnB sans frontières et assure la relève avec ses productions impeccables et son sens évident de la texture. Pour sa subtilité et sa richesse, cet album décroche sans mal sa place dans ce top.
LS
✩ Black Country, New Road – Ants From Up Here
Tout indie-kid qui se respecte aura suivi cette année le feuilleton de Black Country New Road : après un premier album en 2021, où nous pleurions en cœur pour la première fois, Ants From Up Here consacre notre début d’été. Fatalement devenu un sextuor juste avant la sortie de ce deuxième album et ce, après le départ du chanteur Isaac Wood, nous nous accrochons à ce dernier épitaphe du splendide pour continuer sereinement nos vies fortes en émotions.
EF
✩ Bjork – Fossora
Au cas où vous seriez passé à côté – (comment?), Fossora est le dixième album de la matriarche de l’experimental pop, paru en septembre. Après l’éther de Utopia (2017) elle dig ici comme jamais, inspirée cette fois de la vie des champignons, du hummus et des réseaux souterrains. Inévitable.
CW
✩ Charlotte Adigéry et Boris Pupul – Topical dancer
Voilà un duo qu’on souhaite voire durer. Né de la rencontre entre Charlotte Adigéry et Boris Pupul, Topical dancer a accompagné toute cette année 2022 sans qu’on s’en lasse tant il synthétise parfaitement l’esprit du moment, dans sa composition et dans ses messages. C’est un disque incroyablement intelligent, piquant et émouvant, qui aborde aussi bien le racisme et le sexisme que la parentalité et l’amour de soi. Pour couronner le tout, la version live est impeccable.
AB
✩ Eris Drew et Octo Octa – Day After a night with U
En 2022, on a continué à explorer les moyens de rendre le dance-floor plus safe et à questionner nos rapports, parfois toxiques, qu’on entretient avec la musique électronique. Cet EP de deux titres remet l’amour au centre de la réflexion. “I found the real one” confesse Eris Drew dans la première chanson de l’EP. Octo Octa répond dans “Stars and Water” avec une déclaration instrumentale, réelle peinture des astres sous lesquelles elles se trouvaient. Pour plus de lendemain d’amour dans nos oreilles en 2023.
EF
✩ George Riley – Running in Waves
Que de douceurs pour finir l’année, alors pourquoi pas mettre en avant une de ces dernières, sortie en septembre. Un an après une apparition sur le projet de Anz sur le titre You Could Be, George Riley se démarque et installe sa sonorité dans le paysage Art Pop. Produit par Vegyn (qui a produit une partie de l’album Blonde de Frank Ocean), les deux anglais prouvent encore une fois sur cet album qu’iels gèrent entièrement la branche du genre Electronica. Gros gros crush pour le morceau “Honesty”, aux violons qui massent le crâne.
MD
✩ John Keek – Do You Love John Keek ?
Sacré titre pour un premier opus. La voix grave et suave de John Keek se marie parfaitement à des mélodies très inspiré de tubes pop des années 80. Chaque titre innove dans des effets, silences et structures surprenantes.
MD
✩ Laze – Lost treasures
Pour son premier EP, la jeune productrice Laze a réussi à créer un détonnant cocktail de rave, break, trance et drum & bass. Avec ces 5 titres, elle a réalisé une synthèse joyeuse et fine de rythmiques et de couleurs. Le tout augure de beaux jours pour le dancefloor de Marseille d’où la jeune artiste rayonne.
AB
✩ Pom Poko – This is our house
Pom Poko est un groupe de noise norvégien doux comme un fjord. Dans leur dernier EP This Is Our House, la pochette art naïf donne le ton : les quatre musicien·nes construisent en quatre chansons leur maison musicale. Leurs outils: une voix tendre, des riffs abracadabrants. Le résultat est une comptine explosive ! Recommandé pour les amateur·ices de Deerhoof.
JH
✩ Safety Trance – Noche de Terror
Safety Trance (aka Cardopusher) a pour ambition d’emmener le reggaeton vers de nouveaux territoires. Il s’est uni avec Arca pour faire éclater leur zèle latinx sur « El Alma Que Te Trajo » avec un synthé sexy équivalent à leur collaboration sur Prada/Rakata. Noches de Terror est une fusion radicale d’hardcore, d’électro et de noise. À vos risques et périls.
CW
✩ Shygirl – Woe
Shygirl l’a décidé : 2022 sera son année. Rien de plus que des prods léchées, un flow à toute épreuve et une identité visuelle de nouvelle reine du dancefloor pour nous entrainer sur cette fin d’année dans son univers post-club hyper-pop dont nous avions besoin pour affronter l’hiver ! Pour l’after : les « Club-shy mix » de Poison.
EF
✩ Steve Lacy – Gemini Rights
Si vous n’étiez pas à l’Elysée Montmartre les 16 et 17 décembre dernier, vous avez probablement manqué l’un des meilleurs concerts de l’année. Steve Lacy y jouait son dernier disque, Gemini Rights, un album versatile et minimaliste qui concentre avec brio toutes les influences du jeune musicien. RnB et rock, jazz et funk, vintage et indéniablement moderne, ce nouvel effort confirme ce qu’Apollo XXI (son premier album) semblait déjà nous dire : Steve Lacy est un immense artiste.
LS
✩ Weyes Blood – And in the Darkness, Hearts Aglow
La suite de l’album Titanic Rising sorti en 2019 est arrivée, And In the Darkness, Hearts Aglow est son nom et elle est majestueuse. La couverture l’annonce, Nathalie Mering est photographiée telle une princesse magique avec son cœur lumineux. Un mélange entre une fleur de Fantasia et la Belle de Cocteau. La musique de Weyes Blood est cinématographique et merveilleuse – au sens littéraire – ses chansons racontent des histoires, ce sont des contes modernes. Avec ses mélodies harmonieuses, ses violons et sa voix liturgique Weyes Blood compose des soundtracks de vie. En réponse à la noirceur et l’inquiétude du monde d’aujourd’hui, Nathalie nous propose de visualiser des lanternes en chacun•e de nous: nos cœurs.
JH
Sélection et rédaction : Eva Fottorino, Charles Wesley, Apolline Bazin, Max Deleus, Julia Henderson
Cet article Les 13 meilleurs EP et albums de 2022 provient de Manifesto XXI.
Grand rendez-vous sportif LGBTIQ+, les EuroGames 2023 se tiendront en juillet à Berne. L'événement a besoin de votre soutien.
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Les filles aux mains jaunes est une pièce de théâtre enthousiasmante sur les femmes qui travaillèrent dans les usines d’armement de la Première guerre mondiale et, remplaçant les hommes partis au front, découvrirent la voie de leur émancipation. Servie par quatre comédiennes et une mise en scène magnifiques, la pièce se joue jusqu’au 31 décembre […]
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Marius Diserens est spécialiste en question de genre et de diversité et se charge de garantir une large inclusion au sein du magazine. Il partage avec nous ses réflexions actuelles autour du féminisme et des vies LGBTIQ+.
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Le sujet a longtemps été exploité et nul n’est censé ignorer le lien étroit entre notre appétit gustatif et notre appétit sexuel. Cependant, j’ai souhaité creuser le sujet suite à une expression entendue un jour dans un café parisien : « une personne qui ne cesse de répéter qu’elle a faim, c’est une personne en manque de sexe. » Vous vous sentez concerné.e.s ? Vous n’êtes pas les seul.e.s !
L’importance de nos premières heures de vieUne explication psychologique existe et elle nous vient évidemment de notre cher Docteur Freud. Le père de la psychologie moderne affirme qu’en étant notre premier rapport à la nourriture, le sein de notre mère devient à l’âge adulte, une zone érogène et un objet de désir. C’est parce qu’il était avant tout notre première source d’alimentation dans l’inconscient. Depuis tous petits donc, nous associons la poitrine avec l’appétit, mais surtout le plaisir et la satiété. Ainsi, lorsque vous titillez un téton ou léchez un sein (non vous ne couchez pas avec votre mère pas d’inquiétude), vous embrassez un souvenir carnassier.
L’appétit est aussi assimilé à un signe de fertilité. Une femme dévorant un burger renvoie une image séduisante, plus sexuelle, presque animale, qu’une personne qui picore dans son assiette. Pourquoi ? Tout simplement parce que la femme qui croque dans son burger ne se soucie pas de son poids mais uniquement de son plaisir, de faire du bien à son corps.
Quand notre estomac guide nos désirsSaviez-vous que nous avons deux bouches ? Celle qui nous sert à manger, faite d’une langue et remplie de dents, et notre sexe. Le point commun de ces deux bouches est la vie. Quand l’une l’entretient, l’autre la donne. Pas surprenant que votre vie, votre quotidien et vos humeurs aient des répercussions sur vos deux bouches. Par exemple, pour ceux et celles qui auraient déjà vécu une rupture amoureuse et constaté que vous n’aviez plus d’appétit. C’est parce que vous étiez triste, mais aussi parce que vous ne produisiez plus les endorphines directement liées aux sentiments et au sexe, qui agissent directement sur la faim. À l’inverse, lorsqu’on est fous amoureux, on peut également sauter des repas sans s’en rendre compte, tout simplement parce qu’on se sent littéralement remplis par ce nouvel amour.
Notre façon de manger et de cuisiner peuvent aussi en dire beaucoup sur notre personnalité, et notre libido. Ma botte secrète en séduction, c’est de faire comprendre à mon partenaire que j’ai envie de lui, mais de le faire languir toute la soirée, afin de faire monter son désir au plus haut point. C’est un peu la même technique qu’une bonne cuisinière, qui a compris que plus elle fait fait mijoter sa viande, plus celle-ci devient tendre. D’ailleurs, on dit souvent qu’un plat est préparé « avec amour » !
On en revient donc à l’allaitement : nourrir quelqu’un, le régaler est un acte d’amour, ce qui peut nous évoquer le plaisir et la sensualité. C’est donner, mais aussi se donner à quelqu’un d’autre, tout comme le sexe. On ne dénombre d’ailleurs pas les expressions qui lient le sexe à la nourriture comme « passer à la casserole », « avoir la dalle », « en faire son quatre heures », « envie de se dévorer ».
Dans une autre mesure, j’ai déjà entendu certains comparer un bon repas avec une séance de masturbation. Le fait de se régaler est jouissif, car nous seul allons pouvoir ressentir ce que notre palais déguste. Au même titre que le plaisir égoïste, mais vital, de la masturbation.
Et l’appétit sexuel pendant l’amour ?Dans le film My Body My Rules, une des performances traduit l’envie de vouloir manger son partenaire, littéralement. L’attirance et l’affection que l’on peut éprouver pour quelqu’un peut nous donner des envies animales, de vouloir posséder l’autre en l’avalant, déguster chaque partie de son corps pour mieux le sentir. Heureusement, les gens se retiennent généralement de croquer leurs chéris/chéries et se contentent d’utiliser de la chantilly ou un concombre pour pimenter leurs ébats !
Enfin, il y a des hommes qui s’excitent et jouissent à la vue de femmes qui s’empiffrent et leur font l’amour juste après. Alors, comme dirait la princesse de la pop Katy Perry : « Bon appétit baby » !
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C'était une promesse du président Volodymyr Zelenskyy, évoquée après sa rencontre avec Joe Biden en 2021 pour une Ukraine « inclusive et respectueuse des droits des personnes LGBT+ ».
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J’ai enfin pu me faire un avis sur un sextoy de la marque Idée du Désir, dont j’avais si souvent entendu parler. Cet artisan ébéniste depuis 20 ans, crée des sextoys très élégants en bois depuis 2014, prouvant que raffinement et plaisir vont de pair. Je vais partager mon retour d’expérience sur l’Orchidée N°5, un des derniers nés de cette belle collection de sextoys, qui m’a agréablement surprise (et faite jouir). J’avais entendu beaucoup de bien d’Idée du Désir, mais je ne m’attendais pas à prendre un plaisir aussi dense et volupteux. Ce sextoy est un sans faute et voici pourquoi.
Orchidée N°5 : sextoy made in France, magnifique, délicat et respectueux du corpsQuand j’ai sorti l’Orchidée N°5 de son emballage, j’ai d’abord été subjuguée par sa beauté ! Ma version est celle en bois Merisier (il existe aussi une version en bois Noyer) et si je pouvais craindre une texture un peu rude, il n’en est rien. Le toucher est soyeux, doux comme une caresse et donne très envie de prendre soin de cet objet fragile.
Sa longueur totale est de 19 cm, avec une longueur de pénétration de 12 cm et un diamètre de 4 cm. Juste comme il faut, pour qu’il ne soit ni trop gros ni trop long, car il faut arrêter avec le mythe de la grosseur obligatoire ! Un pénis trop gros, ça peut faire super mal et être très désagréable. Le sextoy ne pèse que 67 grammes, c’est un des sextoys les plus légers qu’il m’ait été donné d’avoir en main. Très bon point pour éviter un mal de bras ou de poignet !
Les sextoys d’Idée du Désir sont élaborés à la main dans un atelier d’Angoulême et chaque angle, chaque ondulation des sextoys se base sur des recherches sur l’anatomie féminine, ou masculine pour la gamme existante pour hommes. Sur le site, il est indiqué que les sextoys n’ont « pas de phtalates, de nanoparticules ni de perturbateurs endocriniens que l’on rencontre parfois dans les sextoys de qualité moindre ». Ils bénéficient d’un polissage attentionné pour permettre leur durabilité et avoir un risque zéro d’échardes.
Apparence et entretien du sextoy Orchidée N°5En ce qui concerne l’entretien du sextoy, un petit parchemin est présent dans la boîte avec toutes les informations utiles pour utiliser et entretenir comme il faut le sextoy, afin de ne pas endommager la finition du vernis. Il est notamment conseillé d’utiliser un savon simple ou un gel intime, de rincer et sécher après utilisation. La pochette de rangement en satin que vous voyez sur les photos est également présente dans le paquet.
Ses courbes sont esthétiques et très inhabituelles pour un gode. Il ne ressemble ni à un « faux pénis » (et tant mieux, car je n’aime pas du tout les godes réalistes), ni aux sextoys en silicone et colorés que je suis plus habituée à utiliser. Incurvé au niveau de la partie pénétrante, il a de multiples bulbes enchevêtrées créant des ondulations. Le trou présent au niveau de la « tête » du sextoy permet une prise en main hyper pratique du sextoy au moment de l’utilisation, telle une poignée.
Certains sextoys ont un manche trop lourd et long, qui demande de se contorsionner dès qu’on veut modifier la position ou ajuster les vibrations. Avec ce sextoy, aucun problème ! Il a été parfaitement pensé pour être simple et qu’on puisse se concentrer avant tout sur son plaisir. Et quel plaisir !
Un produit conçu en analysant le corps féminin et la potentialité de son plaisirPour commencer, il faut savoir que les sextoys pénétrants, ce n’est pas mon truc généralement, à quelques exceptions près. Comme beaucoup de femmes, il m’est très difficile d’atteindre l’orgasme via une pénétration uniquement. Ainsi, j’utilise majoritairement des stimulateurs clitoridiens, qui me donnent plus de plaisir. J’étais donc très sceptique sur l’Orchidée N°5 et sur sa capacité à procurer un orgasme.
J’ai commencé à insérer l’Orchidée N°5, après l’avoir enduit du gel lubrifiant à base d’eau présent dans la boîte. Si vous avez de l’huile de coco, sachez que c’est un lubrifiant naturel qui marche aussi ! Dès les premiers instants, j’ai senti que ce serait une expérience différente. Il m’a fallu quelques secondes pour m’habituer à la sensation de ces courbes inhabituelles et au bois, car je suis trop habituée aux sextoys en silicone. Mais, une fois l’effet de surprise passé et entièrement détendue, les stimulations furent tellement bonnes, que je me suis juste laissée emporter, très rapidement.
Je vais déjà revenir sur le fait qu’il s’agit d’un gode et non d’un vibromasseur : il ne vibre pas. Ce détail n’en est pas un, car il rend la masturbation plus active. C’est à nous d’ajuster nos mouvements, de faire les va-et-vient qui nous font du bien, d’aller plus profond ou justement d’aller moins en profondeur, sans l’aide de variations de vibrations. De plus, le silence est total et rend donc le moment plus intime, discret. J’ai eu la sensation d’être en pleine communion avec cet objet, sans bruit de machine en fond, qui peut finalement créer une pression inconsciente pour jouir (« la machine est si bien faite que je vais forcément avoir un orgasme »).
Entre la douceur de l’objet, la manière dont il épouse si bien le vagin, son élégance et le silence qui accompagne sa pénétration, c’est réellement une invitation au slow sex, ou devrais-je dire à la slow masturbation.
Un sextoy créé en partenariat avec un sexologueJe disais plus haut que le sextoy est incurvé et taillé de façon à créer des effets d’ondulations. Cela est important. Les sextoys d’Idée du Désir sont tous conçus avec l’aide d’un sexologue et on ressent immédiatement que l’Orchidée N°5 a été pensé avec soin. Ma réception du plaisir était vraiment intense et les sensations riches ! Par riche, j’entends que les parois de mon vagin, mes lèvres externes et internes, les parties internes et externes de mon clitoris, tout était stimulé en fonction de mes mouvements avec une subtilité étonnante et super excitante.
Les bulbes du sextoy permettent une stimulation interne qui exerce différentes pressions sur les parois du vagin et sur cette zone dite « point G », qui se situe au niveau du creux du bulbe du clitoris dans le vagin. Les scientifiques disent désormais « complexe clitorido-urétro-prostato-vaginal », pour mieux prendre en compte le fait que ce n’est pas « un point » précis mais une étendue pleine de récepteurs, recouvrant des zones à la fois vaginales, clitoridiennes mais aussi urétrales et prostatique pour certaines femmes.
Grâce à ce manche pratique du sextoy, il est très aisé de varier les positions et mouvements. On peut y aller frénétiquement, doucement, faire des mouvements circulaires, le bouger légèrement de haut en bas, sortir doucement le sextoy puis l’insérer de nouveau, chatouiller l’entrée de son vagin, le glisser sur sa vulve, recommencer en y allant en profondeur… je n’irai pas plus dans les détails d’utilisation, mais les possibilités sont vraiment multiples, c’est à vous de vous l’approprier.
Révélation : il est possible d’avoir un orgasme de folie avec un gode pénétrant !Je crois vraiment que c’est l’orgasme en masturbation solo le plus beau que j’aie eu depuis longtemps. Ce n’était pas le plus fort, pas le plus rapide, mais vraiment le plus beau. Beau, car j’ai pris un immense plaisir rien qu’à sentir l’Orchidée N°5 en moi, à jouer avec, à sentir que j’avais besoin d’écouter mon corps et mon plaisir pour en explorer les potentialités. Par moment, l’orgasme montait, mais ne venait pas de suite et cette frustration-là était savoureuse ! Certains vibromasseurs modernes très efficaces font venir l’orgasme trop vite à mon goût. Cela fait un peu enfant gâtée « oh la la j’ai des orgasmes trop vite, pauvre de moi », mais vraiment c’est important aussi de sentir le plaisir monter progressivement.
Le plaisir ressenti avec l’Orchidée N°5 est intense, subtil, monte en puissance jusqu’à l’orgasme.
Cependant, ne vous trompez pas sur mes propos : avoir du plaisir est fortement aidé par le sextoy, mais votre aisance avec votre corps, votre état d’esprit au moment de vous toucher, vous aideront beaucoup à ressentir de meilleures sensations. Osez vous toucher en même temps, osez le déplacer en vous en fonction de ce qui vous excite le plus ! Jouir est aussi un travail de connaissance de soi.
Pour ma part, quand j’ai senti que l’orgasme était proche, mais qu’il n’arriverait pas juste grâce au sextoy, j’ai continué de l’utiliser d’une main et de caresser mon clitoris d’une autre, tout en regardant un porno quelques minutes. Et là, je peux vous dire que la combinaison a eu rapidement l’effet recherché ! L’Orchidée N°5 a permis de donner une profondeur incroyable à cet orgasme, de m’envelopper de plaisir. Un vrai bel orgasme !
Un sextoy qui vaut son prixL’Orchidée N°5 est un investissement, car il coûte 115€ (ou 125€ si vous préférez la version en bois Noyer), mais le sextoy les vaut largement ! La fabrication est française, artisanale et de très grande qualité, l’objet est très beau et le plaisir est garanti. Pour ma part, il entre directement dans la liste de mes sextoys favoris et je suis loin de me lasser de l’utiliser !
Plus qu’une masturbation, j’ai eu l’impression de vivre un réel moment d’intimité érotique avec moi-même, en fusion avec le sextoy.
Je remercie donc chaleureusement Idée du Désir de m’avoir permis de découvrir le sextoy Orchidée N°5 !
Pour acheter le sextoy Orchidée N°5 et découvrir l’ensemble de la gamme de produits érotiques d’Idée du Désir, rendez-vous sur ideedudesir.fr.
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Les associations STOP homophobie, Mousse et Adheos ont déposé plainte avec constitution de partie civile, ce vendredi 16 décembre, contre l’organisation sénégalaise islamique JAMRA, suite à la publication de nombreux posts injurieux et incitant à la haine et à la violence homophobes sur leur page Facebook « Jamra Ong Islamique », suivie par plus de …
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Les hommes et les femmes fonctionnent tous différemment lorsqu’il s’agit de sexe. Nous ne sommes pas tous sensibles aux mêmes sens.
D’une manière générale, on peut dire que la plupart des femmes ont envie de câlins et de caresses avant de se sentir prêtes pour la pénétration. C’est ce que l’on peut appeler des réactions sexuelles féminines « standards ».
Détrompez vous, les hommes aiment aussi être cajolés par leur partenaire… La masturbation mais surtout la fellation sont de grands classiques toujours autant appréciés par les hommes, surtout si c’est la partenaire qui prend l’initiative. Ils susciteront chez lui un désir de passer à l’acte sexuel à proprement parler.
Que sont les préliminaires ?De plus en plus de personnes, en particulier les jeunes répondent : les préliminaires, c’est la fellation et le cunnilingus.
Les jeunes répondent ainsi parce que la pornographie est profondément ancrée dans notre société. Dans la pornographie, les préliminaires sont réduits au facultatif.
On qualifie donc de préliminaires ce qui n’en est pas : « La fellation et le cunnilingus sont des rapports sexuels, des « liminaires » et non des préliminaires. » explique une médecin généraliste, Catherine Solano.
Dans les préliminaires, les 5 sens entrent en jeu. C’est tout ce qui se passe avant l’acte sexuel de pénétration (buccale, vaginale, anale…).
Les mots, les regards, les caresses etc, ces beaux et...Lire la suite sur Union
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Chaque mois, Payot Librairie propose une sélection littéraire queer avec, ce mois-ci, Julia Reynaud, Monsieur de Sainte Paluche et Colm Tóibín. De quoi trouver l'inspiration pour vos cadeaux de Noël.
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Tout est parti d’une conversation téléphonique. Passés les 25 ans, il semblerait qu’un mécanisme se déclenche dans l’esprit de nos mères : celui de la mère obsessive, qui ne pense qu’à devenir grand-mère. Mécanisme soutenu par une société qui a des objectifs démographiques à remplir. La pression de la grossesse est en marche et il n’y a qu’une attente, qu’on réponde à ce désir qui n’est pas nécessairement le nôtre.
Des enfants pour soi ou pour les autres ?Tout commence par de simples mots lancés de façon anodine : « Qui sait, peut-être que d’ici deux ans, je serai grand-mère ? ». Premier agacement et tentative de faire comprendre que pour l’instant ce n’est pas un objectif majeur dans notre vie de couple. Mais la bête maternelle ne lâche pas le morceau : « Tu ne sais jamais ce qui peut arriver dans la vie. Et puis tu vas pas les faire à 50 ans tes enfants, ce serait horrible ! » Le sang commence à monter. Tu argues que tu fais bien ce que tu veux de ton corps et que tu ne comprends pas ce délire de vouloir s’immiscer dans la vie sexuelle des gens. Si vous désirez un enfant dans votre couple, cela vous concerne non ? Et en tant que femmes, on fait bien ce qu’on veut de nos ovaires, donc qu’on nous laisse en décider seule !
« Tes ovaires sont comme mes ovaires, car c’est moi qui t’ai engendré. » Voilà ce que ma mère m’a sorti un jour. J’appartiens donc à ma mère. Ou devrais-je dire, mes désirs de procréation doivent être dictés par les siens. Si j’avais voulu un enfant à 16 ans, on m’en aurait empêché. Aujourd’hui, j’en ai 27 ans, on fait tout pour me pousser à en faire un. Et moi j’aimerais savoir, pourquoi cela est-il un sujet qui intéresse tant les autres ? Pourquoi on veut me faire sentir à tout prix que j’approche d’une éventuelle date limite de péremption ?
Nos mères, qui ont dû subir cette même pression par le passé la perpétuent sur nous. Nous devons faire des enfants, pour que la prophétie de la vie suive son cours. Cette prophétie qui indique que la fille doit devenir mère, puis la mère une grand-mère. La vie est et doit rester ainsi. Alors, quand la mère souhaite devenir grand-mère, elle veut que la fille s’exécute et devienne mère à son tour. Sinon, ce n’est pas « normal ». Sinon, c’est l’opprobre sur la lignée familiale. Cela n’est pas forcément exprimé de manière si catégorique, mais les petites réflexions, les questionnements et l’expression de volontés, sont des moyens de pression aussi efficaces que les menaces directes.
La grossesse au cœur de l’économie des paysJe regardais dernièrement une émission sur le déclin de la sexualité au Japon. Le reportage insistait régulièrement sur la crainte du gouvernement japonais de voir sa population fortement décliner dans les décennies à venir. Une japonaise répondait qu’elle ne se souciait guère de la démographie du pays, quand elle pensait à faire des enfants ou non. Cela était d’abord une question de rapport entre elle et son corps, et sa vie. Cet instant n’était qu’un détail dans le reportage, mais les détails apportent souvent plus de signifiant. Ce passage reflétait le rapport qu’entretiennent les sociétés avec la grossesse.
Avant de constituer un choix de vie personnel, cela est un outil de stabilisation de la bonne santé économique et démographique d’un pays. Pensons par exemple la politique de l’enfant unique en Chine qui a sévi pendant 36 ans, afin d’éviter la surpopulation du pays. Ou encore les mesures de la Cédéao pour limiter le nombre d’enfants par femme en Afrique de l’Ouest 1. Le lien entre économie et procréation n’a rien de nouveau. Au XIXème siècle, le malthusianisme prônait déjà le contrôle des naissances, pour limiter les effets dévastateurs d’une croissance exponentielle de la population humaine. Inciter les femmes à faire des enfants ou à ne pas en faire est avant tout une décision économique. Et nous, en tant qu’outil de production, devons jongler entre ce service rendu à la société et notre volonté propre. Magnifique tableau.
Ne pas désirer une grossesse est un fléau que nous ne saurions voir. En tant que femme, nous nous devons de vouloir procréer et beaucoup de voix ne se gêneront pas pour nous le rappeler. La famille, les amis, le cinéma, les journaux, la publicité…
Tout comme on vend l’image du bonheur pour nous faire consommer du Coca-Cola, on nous vend l’image du bonheur familial pour nous pousser à fonder une famille avec enfants.
Derrière cette propagande de société, se soucie-t-on réellement du désir propre de chaque femme ? Face à l’injonction à devenir mère, on peut finir par se sentir obligées d’endosser un rôle qu’on ne se sentait pas du tout prêtes à assumer. On veut nous montrer la grossesse et le fait de devenir mère comme étant l’accomplissement ultime d’une vie. Ce Graal qui nous propulserait au rang de quasi-divinité, une sorte de Vierge Marie, la virginité en moins.
Il est vrai qu’on peut porter la vie en nous et accoucher d’un autre être humain. Derrière le côté « Alien » flippant, il y a une forme de beauté indéniable. On peut concevoir également que voir ce petit être fragile né de nous, puisse procurer une joie indicible. Cependant, l’injonction au bonheur appliquée à la maternité frôle parfois la dictature de pensée. Et si je conçois ma vie autrement que comme une machine à procréer ? Si je ne suis pas encore prête ou que je ne veux pas d’enfants, cela me regarde non ? Or, le corps de la femme reste sujet à morale publique, notamment quand la procréation est en jeu.
Fonder une famille, un choix impactant pour la vie de coupleFaire un enfant n’est pas une décision à prendre à la légère. Donner la vie à un être est une réelle responsabilité. On devient responsable de son bien-être, de sa bonne croissance, d’une partie de son bonheur. Cela a un coût matériel. C’est aussi un coût logistique et émotionnel dans le couple, ainsi qu’un coût corporel pour la femme. À ce sujet, de plus en plus de femmes osent élever la voix sur les difficultés réelles de la grossesse et de l’accouchement. Le sujet de l’épisiotomie devient de moins en moins tabou, notamment grâce à Marlène Schiappa. Sur cette thématique, on vous invite d’ailleurs à lire la planche de BD « L’histoire de ma copine Cécile » d’Emma.
Je ne crois pas à la publicité du bonheur sans nuages de la vie de famille. Une forme de liberté disparaît avec l’enfant. Le cocon à deux avec son compagnon laisse place à une nouvelle organisation à trois où le troisième élément se place entre vous. La sexualité de couple va forcément s’en ressentir. Je suis enfant et mes parents m’ont parfois déçue, parfois blessée, parfois procurée des joies que personne d’autre ne pourra me procurer. Devenir à mon tour parent, c’est prendre aussi le risque de blesser cet enfant, le décevoir, autant que de lui apporter de l’amour. C’est accepter aussi de prendre le rôle d’adulte face à un plus petit que soi qui attend cela de nous. Il faut être prêt-es à tout cela. Prêt-es à vivre le couple autrement. Prêts à donner de soi à une nouvelle personne qui attend tout de nous.
Il faut prendre conscience des implications. Avoir un enfant et fonder une famille peut être merveilleux. Cependant, je refuse le diktat qui veut qu’il soit normal de mettre la pression à une femme pour que la grossesse arrive. C’est au couple de décider du moment où ils sont prêts à franchir cette étape ensemble, si leur situation leur permet ce choix. Et cela, ni nos mères, ni la société, ni quiconque n’est en mesure de le savoir à notre place. Nous avons la chance d’avoir le choix d’attendre. D’avoir le choix de décider du bon moment. Et je compte bien en profiter. Grand-mère attendra.
1 http://www.20minutes.fr/monde/2108359-20170722-pays-afrique-ouest-veulent-limiter-trois-nombre-enfants-femmeL’article Grossesse, arrêtez de vouloir décider pour nous est apparu en premier sur Desculottées.
Le procès de Patrice Evra s'est tenu ce jeudi 15 décembre devant le tribunal de police qui a requis une amende de 1500 euros, dont 300 avec sursis, pour ses propos homophobes de 2019.
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Cet article Magnétique Nord réchauffe décembre à la Station provient de Manifesto XXI.
Les 16 et 17 décembre, le Collectif MU investit la Station – Gare des Mines pour la huitième édition de son festival d’hiver, Magnétique Nord. Deux soirées qui réchaufferont la fin décembre au feu de sonorités nouvelles, venue de l’Est de la France.Voilà huit ans que le Collectif MU s’attache à partager son goût des musiques alternatives et underground. Festival nomade, c’est à La Station Gare des Mines que Magnétique Nord a cette fois posé bagages. Pour l’occasion, la loupe est braquée sur l’Est français. Tout le week-end, la programmation dresse le portrait de cette région, vivier de rock, d’électronique et de sonorités expérimentales.
Le festival s’ouvrira sur la projection de La Grande Triple Alliance Internationale de l’Est, un film de N. Drolc et G. Marietta. Le documentaire tentera de rassembler les quelques pièces du grand puzzle fourbe qu’est ce collectif protéiforme et pluridisciplinaire, qui agit originellement entre Metz et Strasbourg. Puis, Badaboum lancera les hostilités musicales en faisant résonner son punk-rock corrosif dans La Station, avant de laisser la place à France et ses sonorités froides, parcourues de larsens déchirants. Oï Boys enchaînera pour un live de street-wave aux accents punk. Et enfin, Guillaume Marietta AKA DJ Winamp prendra les platines pour clôturer cette première soirée, qui s’achèvera à 02:30.
Samedi soir, rendez-vous à 22 heures. Ce deuxième jour nous fera quitter les sentiers battus du rock par les tambourinements de batteries, direction les chemins plus sinueux des musiques expérimentales. Pour ouvrir la marche, Liliane Chlela, dont l’électro ultra-texturée gronde comme de la lave en fusion. Yeun Elez et ses chansons éthérées, soufflées comme le vent qui joue dans les nuages, investiront la scène avant qu’Officine ne vienne clôturer les lives avec les guitares vrillées de son punk-métal. Mika Oki, Saint Georges et Thi-Léa se relaieront pour trois DJ sets qui viendront étirer la nuit jusqu’à 5h30. Si le thermomètre affichera 0 degrés dehors, le festival Magnétique Nord aura tout ce qu’il lui faut pour réchauffer ce dernier week-end avant les Fêtes.
Pour prendre vos places, cliquez ici.
image mise en avant : Titouan Massé
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Les catégories femmes/hommes régissent l’ensemble des disciplines sportives. Toutefois, les sportives doivent se conformer à certaines normes qui s’appliquent à la fois à leurs performances et à leur apparence physique. Ainsi, dès leurs premières participations à des compétitions durant le XXème siècle, le sexe de certaines d’entre elles a été questionné. Cela a conduit à […]
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Les votes pour le Prix Alice Guy 2023 sont ouverts. Vous avez jusqu’au 31 janvier 2023 pour exprimer vos choix. Votez pour vos 5 films préférés dans la liste des 98 œuvres de réalisatrices éligibles cette année. À vos claviers ! Comment voter ? Rien de plus simple. Tous les films éligibles figurent dans la […]
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Une étude publiée dans le BMJ (British Médical Journal)par David K Ho semble démontrer le manque d’efficacité des traitements actuels, du moins ceux qui sont proposés en Grande Bretagne. En Grande Bretagne Des affaires survenues il y a quelques temps dans ce pays , entourant des personnalités publiques bien connues ont remis au premier plan … Continuer la lecture de « Les délinquants sexuels sont-ils guérissables? »
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Créé en 2008 par John Kopanas, un ingénieur en informatique à Montréal au Québec, Fetlife est un réseau social destiné aux amateurs de BDSM. Sur la plateforme, plus de 10 millions de membres sont engagés et plus de 65 millions de photos et vidéos sont disponibles. Fetlife propose une interface proche de celle de Facebook avec des profils détaillés et des évènements locaux organisés par les membres de la plateforme.
Fetlife : quelques mots sur ce réseau socialJohn Kopanas, plus connu sous le nom de John Baku, se plaignait de ne pas rencontrer de partenaires intéressées par les mêmes pratiques sexuelles que lui comme le BDSM et le fétichisme. C’est la raison pour laquelle il a créé Fetlife. Après la frénésie autour du film Fifty Shades of Grey en 2010, le site voit son nombre d’adhérents augmenté considérablement. Fetlife est aujourd’hui une référence dans la communauté BDSM. Pour vous faire un avis sur Fetlife, il vous suffit de parcourir leur site internet.
Comment fonctionne Fetlife ?Fetlife est un site sécurisé sur lequel, votre nom, votre prénom, votre adresse mail, mais également votre numéro de téléphone sont demandés pour finaliser votre inscription. De nombreuses informations qui permettent d’éviter les comptes fakes sur la plateforme. Étant donné que la condition sine qua non du BDSM n’est autre que le consentement, il faut avoir au minimum 18 ans pour vous inscrire. L’inscription est gratuite et une fois votre adresse mail vérifiée, vous devenez membre de la communauté Fetlife.
Fetlife ne ressemble pas aux applications courantes de rencontres. Les sites de rencontre demandent usuellement aux utilisateurs de faire défiler les profils à la conquête de potentiels matchs. Fetlife est un...Lire la suite sur Union
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Le 6 décembre le youtubeur Norman est placé en garde à vue pour corruption de mineures. En juin dernier, Capucine Coudrier a rencontré Maggie Desmarais, une jeune femme québécoise qui a dénoncé publiquement les agissements de Norman et qui a porté plainte contre lui. Dans cet épisode du podcast Ovaires the Rainbow, elle raconte son […]
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Cet article Bastien Vivès au FIBD : la pédocriminalité, une exception culturelle française provient de Manifesto XXI.
Pour ses 50 ans, le Festival International de BD d’Angoulême avait choisi de mettre à l’honneur Bastien Vivès, artiste dont une partie de l’œuvre représente de l’inceste et de la pédo-pornographie. Face à une intense mobilisation en ligne, le festival a annoncé aujourd’hui sa déprogrammation… sans remettre en question la pertinence même de son choix initial.Début 2020, quand elle quitte la salle des César, Adèle Haenel crie « La honte » mais aussi, « Bravo la pédophilie ». Malgré la publication du Consentement de Vanessa Springora, l’affaire Matzneff et le travail acharné de militant·es, la France se refuse toujours à faire le lien entre #MeToo et la pédocriminalité. Pire, le milieu de la culture français rechigne à prendre en compte les réflexions sur les mécanismes de dominations produites ces cinq dernières années. Tout le discours tenu autour de la défense du projet de carte-blanche à Bastien Vivès au festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, et puis son annulation, le prouve.
Sexisme, inceste et pédo-pornographie: dans le regard de Bastien VivèsEn 2018, nous avions édité un article Lolita a bon dos, le problème avec Bastien Vivès. Le texte fait état du sexisme dans l’œuvre de cet artiste célèbre qui venait également de publier Petit Paul (Glénat), une BD pédo-pornographique représentant des scènes d’inceste. Depuis, Vivès a produit bien d’autres romans graphiques, et il est régulièrement invité dans des médias (comme Le Monde cet été, France Inter en octobre) sans que ses œuvres pornographiques ne soient jamais sérieusement abordées.
Or, le 28 novembre, le Festival International de Bande Dessinée d’Angoulême annonçait une exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès ». Depuis cette annonce, la colère était palpable en ligne avec notamment deux pétitions pour demander la déprogrammation de l’exposition : l’une lancée par le Mouvement Écoles d’Art en Danger d’Angoulême, et l’autre par Arnaud Gallais (co-fondateur de l’association Be Brave). Celle-ci compte plus de 100 000 signatures. A ce contexte déjà tendu s’est ajoutée la promotion de Falcon Lake, adaptation d’une œuvre de Vivès par Charlotte le Bon.
C’est la première fois que l’œuvre de cet artiste fait l’objet d’une mobilisation de cette ampleur. Pourtant, dans un article publié sur Libération, le 11 décembre, le co-directeur artistique du festival d’Angoulême Fausto Fasulo indiquait que la déprogrammation n’était pas envisagée car « Ce serait une défaite philosophique énorme ». Mais une défaite pour qui au juste ? Pour la grandeur de l’art ou pour l’ego d’une équipe curatoriale ?
Représenter des « tabous » qui n’en sont pasDans Libé, l’éditeur de Bastien Vivès, Benoît Mouchard, s’inquiétait aussi : « Est-il désormais impossible de représenter les tabous ? ». Ce que peinent à comprendre ces messieurs qui entourent l’artiste, c’est que ce qu’ils appellent « bouffonnerie », pour les victimes de pédocriminalité, c’est : 20 ans d’espérance de vie en moins, des parcours de vie fracassés, des problèmes de santé chroniques non pris en charge, un taux de suicide à la courbe exponentielle, la perpétuation de la chaîne de la violence.
Ce qu’ils appellent « tabous » ne révèle que leur décalage avec la réalité. L’inceste et la pédocriminalité ne sont malheureusement pas des actes anormaux. C’est même la norme : en France, elles concernent au moins 1 enfant sur 10, sous le regard permissif de l’Etat français, qui a toujours traîné des pieds pour ne serait-ce que regarder l’ampleur du problème en face – on se souvient de la bataille parlementaire hallucinante autour de la demande de la protection des enfants contre les violences sexuelles, qui a connu tous les freinages possibles de la part de l’exécutif. Ainsi, l’interdit n’est pas l’inceste, tous les chiffres, même les plus restrictifs, le démontrent de façon éclatante. L’interdit, c’est de dire qu’on a été victime. En cela, l’inceste est « le berceau des dominations » pour reprendre le titre de l’ouvrage pionnier de la chercheuse Dorothée Dussy. A quoi bon prétendre faire de l’art en représentant des actes criminels, quand la société est incapable de prévenir la violence contre les plus vulnérables ?
Dans une pédocriminalité systémique, comment peut-on assurer sans aucun doute que les 9 093 exemplaires vendus de Petit Paul seront lus avec une distance critique ? Dans un contexte où ces représentations « burlesques » de la pédocriminalité (selon les mots de Vivès dans Libé) sont considérées comme « bouffonnerie », impossible de se poser réellement la question du fantasme, de son innocuité et du passage à l’acte. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’il y a des gens qui meurent – littéralement – pour produire de la pensée sur la pédocriminalité, comme le raconte l’introduction du brillant essai La culture de l’inceste (Seuil).
Voir cette publication sur InstagramLa « liberté d’expression », un permis de laisser-faireUne publication partagée par Festival de la BD d’Angoulême (@bdangouleme)
Sans prendre position sur ce problème de fond, le communiqué de déprogrammation du FIBD se targue de rappeler que l’œuvre de Bastien Vivès relève de « la liberté d’expression » et ce sont les menaces reçues par l’auteur qui expliquent l’annulation de l’exposition. Certes, les gens sont en colère et n’y vont pas gentiment pour dire leur indignation. S’il faut le rappeler avant de poursuivre, rien ne peut justifier le harcèlement et les menaces de mort à l’encontre d’une personne, même un auteur dont l’œuvre est condamnable. Cependant, la « liberté d’expression » est trop souvent utilisée comme argument paratonnerre à toute remise en question pour des personnes dominant·es dans le champ des arts, leur conférant de fait un statut d’exceptions à la loi. Cette dernière est pourtant claire : la pédopornographie est interdite… sauf si vous arrivez à en faire quelque chose parlant le langage des institutions culturelles ? De « beau ».
Le communiqué rappelle que Bastien Vivès n’est à ce jour visé par aucune plainte et n’a à notre connaissance commis aucun crime. Malheureusement en France, même des aveux en bonne et dûe forme ne suffisent pas à condamner, ni l’homme, ni l’artiste. Roman Polanski, après ses aveux de viol sur une fillette de 13 ans, est protégé de la justice américaine par la France. Il continue d’être récompensé par les institutions françaises et rayonne. Il en va de même pour les violeurs qui publient leurs aveux en Une de Libération (toujours eux…), jamais inquiétés d’être rattrapés par la justice. Bref, Vivès pourrait bien crier sur les toits qu’il est coupable : cela ne suffirait pas à le rendre persona non grata.
Ce qui nourrit la révolte de celles et ceux qui s’élèvent contre ce choix curatorial aujourd’hui, c’est que célébrer le regard de Vivès autorise, loin d’une subversion, à maintenir le statu quo : un permis d’objectifier, agresser, violer, et d’en rire. En France, seulement 1% des viols sont condamnés. Quand on légitime un créateur dont une partie de l’œuvre réifie les femmes et les enfants, s’amuse d’actes criminels, le pire reste acceptable, cool. A Libé, le co-directeur du FIBD parle d’un esprit « trollesque » pour caractériser l’œuvre de Vivès… Lorsqu’il est perpétré par un dominant, le harcèlement n’est plus un délit dont on s’offusque, mais du “troll” dont on se délecte. L’artiste publiait encore cet été une série de caricatures lesbophobes sur son compte Instagram (depuis supprimées) qui ne nous ont pas du tout fait rire.
Ces dernières années, la liberté d’expression, ce fondement de la vie démocratique, a été trop souvent utilisé comme un cache-misère intellectuel. Une fin de non-recevoir aux voix qui s’élèvent pour dire que oui, certaines choses ne sont plus acceptables.
Le FIBD face à ces responsabilitésLa classe politique mais aussi la gauche Libération justement, celle qui domine la vie culturelle, artistique et intellectuelle de ce pays, n’a jamais fait son devoir d’inventaire vis-à-vis de sa célébration historique de la pédocriminalité, de la “pédophilie”. Oui, la pédocriminalité est un système normalisé en France, et les institutions culturelles jouent un rôle clé dans le maintien des systèmes de domination. Le FIBD est le plus grand événement du 9e art en France, c’est une institution professionnelle. Que doit-on comprendre alors quand on choisit de célébrer un homme qui a publiquement écrit des horreurs sur une de ses collègues et produit une caricature humiliante de son travail ? Dans un post ce lundi 11, Emma, l’autrice de La Charge mentale a exposé les commentaires violents qu’a formulé Bastien Vivès à son égard, avant de publier sa parodie La Décharge mentale (Les Requins Marteaux) qui met en scène une famille incestueuse. Au bout du compte, Vivès s’est donc rendu coupable de menaces sur la dessinatrice Emma mais surtout ses enfants*, alors qu’il dessine de la pédopornographie et a déjà déclaré que l’inceste « ça m’excite à mort ».
Dans son communiqué le FIBD prétend ne pas avoir eu connaissance des propos immondes sur l’inceste tenus par Bastien Vivès à plusieurs occasions. Soit, mais l’existence même de Petit Paul, La décharge mentale et Les Melons de la colère suffisaient à écarter son nom. Pourquoi faire rayonner le travail de cet auteur, par ailleurs déjà récompensé de multiples fois ? La BD française compte nombre d’autrices géniales, qui en plus se sont mobilisées contre le sexisme dans leur domaine. En faisant le choix initial de Vivès, le FIBD leur a craché au visage.
Le FIBD voudrait maintenant se poser en lieu de débat avec un « forum prospectif » où les personnes qui ont pris la parole ces derniers jours seront invitées. Qu’il est cynique de prétendre s’acheter la paix à peu de frais maintenant que toutes les personnes victimes de pédocriminalité sont humiliées. Il faudra être à la hauteur dans la manière de poser les termes du débat en janvier. Dans les pages de Libé, avant annulation, il était fait mention de deux discussions, l’un sur la « liberté d’expression » et l’autre sur « la représentation érotique des rapports hommes-femmes dans le monde post-#MeToo ». Un intitulé encore une fois, dramatiquement à côté de la plaque.
Nombre de talents seront rassemblés aux 50 ans du FIBD. Quels moyens seront réellement alloués pour trancher ces « questions aussi anciennes que l’art » comme le dit le communiqué ? Qui sera mobilisé pour qu’il reste une trace de ces échanges, qui concernent l’industrie de la BD et la société dans son ensemble ? Peut-on in fine encore espérer que le monde l’art réussisse à tirer des leçons de cet épisode ? Le défi est devant vous, chèr·es organisateur·ices du FIBD.
Image à la Une : Couverture de Petit Paul, Bastien Vivès (Glénat, 2018)
* Mise à jour le 16 décembre, 11h : Bastien Vivès a publié un communiqué sur son compte Instagram jeudi 15 décembre 12h. Il y présente notamment ses excuses à Emma.
Cet article Bastien Vivès au FIBD : la pédocriminalité, une exception culturelle française provient de Manifesto XXI.
Les catégories femmes/hommes régissent l’ensemble des disciplines sportives. Toutefois, les sportives doivent se conformer à certaines normes qui s’appliquent à la fois à leurs performances et à leur apparence physique. Ainsi, dès leurs premières participations à des compétitions durant le XXème siècle, le sexe de certaines d’entre elles a été questionné. Cela a conduit à […]
L’article Les performances des sportives à l’épreuve de leur sexe 1/2 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Cet article L’univers d’Olympe4000 en 10 références provient de Manifesto XXI.
Naviguant entre les scènes de Berlin et Paris, Olympe4000 développe une musique techno, technique et efficace de plus en plus reconnue. Il y a quelques semaines nous avons croisé la DJ et productrice au NDK Festival. Elle nous a partagé les 10 éléments – personnes, ouvrages, artistes – qui l’inspirent dans son quotidien.On suit maintenant Olympe4000 depuis quelques temps, elle avait notamment participé à notre compilation (R)AGE, parue en 2021. Il nous tardait de rencontrer cette artiste pleine d’énergie, de sororité et de spontanéité lors de son passage au NDK Festival. « Ce que je propose c’est vraiment un décloisonnement des styles. (…) J’ai fait très longtemps de la musique, une dizaine d’années de batterie, j’ai fait du solfège et après je me suis spontanément tournée vers Ableton, la prod etc. avec mon frère on s’était acheté des machines. Au final je me suis rendue compte que les machines ce n’était pas vraiment pour moi, j’ai décidé de me recentrer sur les logiciels, j’ai commencé la prod et puis j’ai pris des cours intensifs.(…) Sur (R)AGE pour Manifesto c’est la première track que j’ai véritablement sortie. » se remémore-t-elle. C’est le troisième jour du festival et elle s’apprête à monter sur scène : « La programmation je la trouve géniale cette année, car ici il y a plein de meufs avec qui on a commencé en même temps en fait. On a une vraie solidarité entre nous sur scène, je suis copine avec Saku Sahara, Bambi et Bernadette par exemple. C’est beau de voir que l’on avance toutes ensemble, et notamment avec les meufs de Zone Rouge qui sont là aujourd’hui. »
Lors de cet événement, Olympe nous a partagé les 10 inspirations personnelles qui font l’artiste qu’elle est aujourd’hui.
Les 10 inspirations d’Olympe4000« Pour tout son parcours artistique, politique, et les idées qu’elle défend. »
« Des regards critiques toujours différents sur la musique à retrouver ici. »
« Car ce que j’aime le plus au monde, c’est apprendre de nouvelles choses et échanger. »
« Un gouffre de l’histoire musicale, une source sans fin de connaissances, que j’explore pendant des heures. »
(Tout simplement, il suffit de jeter un oeil à la photo de profil Instagram d’Olympe.)
« Une écrivaine franco-cubaine, l’une des premières à écrire des ouvrages érotiques au début du XXème siècle, elle parle de ces amours adultères, du désir et du plaisir féminin, des tourments et des réflexions sur la condition des femmes. Elle défendait que nos vies rêvées doivent engendrer nos vies réelles. »
« Militante antiraciste française, fondatrice du Comité vérité et justice pour Adama et milite contre les violences policières. »
« Un livre datant de 2004, où Damasio canalise sa colère dans l’écriture. C’est un roman initiatique : une planète habitée par un terrible vent, un vent sans fin, un vent à toute force, qui la balaye en permanence. Toute la vie en est marquée : les êtres qui l’habitent, semblables à nous en tout point, ont pourtant évolué, techniquement et culturellement, dans une autre direction, sous l’influence de cette invincible et permanente tempête, privilégiant le mouvement et l’incertitude à toute forme de construction ou de technologie. »
« Depuis 2015, le duo tresse une pop techno hybride aux multiples niveaux de lectures. Mêlant les codes du black metal à une chanson française électronique réinventée, GARGÄNTUA ne ménage pas son public. Entre le trash et l’ironie, c’est un vibrant décalage que le groupe réussit à provoquer, fédérant adeptes et néophytes en une seule et même marée humaine qui fête ce moment de choix où tout est permis. GARGÄNTUA s’impose comme une figure émergente de la nouvelle scène francophone et marque sa récente collaboration avec PIAS en dévoilant l’EP Immoral & Illégal. »
Écouter et suivre Olympe4000 : Instagram, Facebook, Spotify, SoundCloud
Photo de couverture : Olympe4000 par Grégory Forestier pour NDK Festival
Article relu et édité par : Pier-Paolo Gault
Cet article L’univers d’Olympe4000 en 10 références provient de Manifesto XXI.
Et pour commencer, oublions même la vulve de madame. Ne plongeons pas droit au but. Un baiser profond et langoureux planté sur la bouche de votre partenaire, des caresses de plus en plus appuyées en remontant et en descendant tout autour de la zone interdite, les cuisses, les fesses, le dos, puis en revenant vers la poitrine. Attardons-nous sur les tétons par exemple. Votre visage descend tranquillement, sans se presser… Mettez-la au supplice. Oubliez les films, vivez l’instant. Elle doit sentir votre désir en plus du sien. Vous voudriez bien la posséder, mais vous ne pouvez pas… Pas avant d’avoir caressé ceci, titillé cela, léché tel petit endroit bien précis.
Et soudainQuand votre bouche est enfin à une portée de souffle de la minette dégoulinante, dégustez-la sans plus hésiter. Ouvrez-la franchement en deux avec votre langue. C’est simple, vous êtes Moïse, elle est la mer. Pour ce qui est de vos mains, elles seront probablement mieux occupées sur les tétons de la dame qu’au niveau de son entrejambe déjà pris d’assaut par votre visage. Le clitoris fera bien sûr l’objet de toutes vos attentions, mais pas que.
Une autre image pour décrire le cunnilingus serait la suivante (coucou les gourmands) : c’est un peu comme déguster un cône de glace. Vous allez appliquer assez de pression pour éprouver du plaisir et sentir tous ses...Lire la suite sur Union
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« Tous les soirs, j’attendais qu’il aille prendre sa douche pour regarder ses textos sur son portable, se souvient Karine, cadre rémoise de 45 ans. Parfois, je lui faisais les poches. Une carte de visite, un numéro ou deux mots griffonnés sur un bout de papier, n’importe quoi devenait l’indice d’une possible trahison. J’essayais de déceler des changements, même infimes, dans son comportement. J’avais perdu toute rationalité, il avait beau se justifier, me prouver son innocence, ça ne changeait rien. Un jour, ça l’a tellement excédé que nous avons fini par nous séparer » Qui n’a jamais recueilli ce type de confidence ? La jalousie, paraît-il, serait une preuve d’amour. Mais que faire lorsqu’elle devient invivable ? La jalousie exprime la peur de perdre l’être aimé et son amour exclusif. Elle génère un sentiment d’insécurité, signe d’un manque de confiance en soi. « Pourquoi a-t-elle mis cette robe aujourd’hui ?« … « Si ça se trouve, il se sentira mieux sans moi à cette soirée.« … Avec la jalousie, c’est toute notre conception de l’amour qui est en jeu.
Elle naît dans la petite enfance. Dans Psychanalyse des contes de fée (1976), Bruno Bettelheim situe son déclenchement dès le complexe d’Œdipe et le processus d’identification avec le parent du même sexe. Si celui-ci échoue, la jalousie dominera la vie affective de l’enfant, puis de l’adulte. Le(la) jaloux(se) fait assez mal la différence entre lui et les autres. Selon le sexologue Gérard Leleu, « ces angoisses de l’enfance sont réactivées chez l’adulte jaloux. […] Inconsciemment, il tente de faire renaître le duo primitif mère-enfant. » Le drame de la jalousie, dans un couple, n’a donc rien à voir avec la réalité. Le jaloux rend son partenaire responsable d’un drame qui le dépasse....Lire la suite sur Union
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Virginie a passé 19 ans chez les pompières/pompiers volontaires dans les Hauts de France. Etant une femme dans un milieu traditionnellement masculin, elle a été confrontée au sexisme, surtout au début de sa carrière. Aujourd’hui elle estime qu’être une femme dans ce domaine peut être un atout. Déjà toute petite, je n’avais que ça en […]
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Le mouvement romantique se développe au début du 19e siècle, dans un contexte socio-politique particulièrement instable et rétrograde, qui revient sur de nombreux acquis sociaux de la révolution, en particulier les droits des femmes. Et parmi les sujets abordés par les peintres romantiques, on trouve une flopée de personnages féminins, qui se ressemblent étonnamment beaucoup. Qu’il […]
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La parité réelle en politique n’est toujours pas atteinte. Plus de 20 ans après la première loi sur la parité en politique, celle-ci peine à être complètement effective. Malgré les progrès substantiels et visibles de la féminisation du pouvoir, la parité stricte et réelle n’est encore atteinte dans aucune instance nationale et, quand elle s’en approche, de nombreux […]
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À l’approche de Noël, la distinction «fille»/«garçon» tend à disparaître des catalogues et des rayons. Mais les vêtements et jouets genrés demeurent bien souvent présents. Heureusement, de plus en plus de marques brisent les codes.
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« Une avancée cruciale vers l’égalité, la liberté et la justice, pas seulement pour quelques-uns mais pour tout le monde » a salué le président américain en signant la loi, sous les acclamations de plus de 5000 invités.
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Victoire pour les associations LGBT : les personnes vivant avec le VIH pourront désormais servir dans la police nationale, sans discrimination liée à leur état de santé.
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A l’occasion de la journée de célébration de la loi de 1905 sur la laïcité, du 9 décembre, le Prix a été attribué cette année à Annie Sugier, présidente de la Ligue du Droit international des femmes et militante féministe infatigable depuis plus de 50 ans. Cette cérémonie est organisée depuis près de 20 ans […]
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Le Tribunal correctionnel de Paris a condamné 11 personnes pour harcèlement et menace homophobes dans l’affaire Eddy de Pretto. Mousse et STOP homophobie s’étaient portées parties civiles aux côtés de l’artiste.
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Cet article Klein Zage : l’écriture comme réconfort provient de Manifesto XXI.
Klein Zage sortait fin octobre son premier LP Feed The Dog sur le label Rhythm Section, une introspection poétique et consciente sur les choses de la vie.Si Sage Redman est originaire de Seattle, berceau de la musique grunge, ses déménagements successifs à Londres, Berlin et New York et les changements de décors façonnent son processus musical et son style d’écriture. Ses deux précédents projets, Womanhood (2019) et Tip Me Baby One More Time (2020), mêlent des sons inspirés de la scène house et techno des années 80 et 90 à des commentaires sociaux parlés sur les thèmes de la féminité et de la vie urbaine. Avec Feed The Dog, Sage explore un nouveau terrain, redéfinit son image en tant qu’artiste et s’affranchit des limites du genre. Ce que l’on pourrait considérer comme un nouveau départ rejoint en réalité la musique qu’elle a toujours faite, mais qui n’était jusqu’alors jamais parvenue à nous. À l’intersection de l’alt-pop, du trip-hop et du shoegaze, cette collection de morceaux dévoile la profondeur lyrique de l’artiste, autant que sa sensibilité émotionnelle.
Manifesto XXI – Dans le communiqué de presse, on peut lire que l’album est « à la fois du réalisme d’observation, un appel au secours et une lettre d’amour à Londres ». Qu’as-tu voulu exprimer dans ce disque ?
Klein Zage : Avec cet album, je voulais exprimer un sentiment profond de réconfort. Il y a de la nostalgie, de la mélancolie, mais dans l’ensemble, il s’agit d’acceptation et de satisfaction à un moment précis de la vie.
Il y a quelque chose de très beau dans le fait d’avoir d’autres choses dans sa vie pour recontextualiser son ego et élargir sa définition de soi.
Klein Zage
Comment se sont déroulées la création et la composition de cet album ?
Certaines de ces chansons sont restées en studio pendant de nombreuses années, constamment réécrites, réarrangées, dotées d’une nouvelle vie ; d’autres ont été composées en une traite et étaient bien plus brutes lorsqu’elles sont arrivées.
Ton style musical a évolué depuis tes précédents projets, ton processus a-t-il également évolué ? En quoi ce nouvel album est-il différent de ce que tu as fait auparavant ?
Même si j’ai sorti des musiques très différentes sous le nom de Klein Zage auparavant, c’est le type de musique que je fais depuis le plus longtemps. Les musiques club que j’ai pu sortir auparavant étaient des écarts assez amusants par rapport à mon style d’écriture habituel. La sortie de ce disque donne l’impression de boucler la boucle, de revenir à mes racines et aux influences qui m’ont traversée quand j’étais enfant et jeune adulte, et ça m’a semblé vraiment naturel.
L’écriture a toujours été pour moi une forme de réconfort et un moyen de traiter ou d’observer intentionnellement les choses qui se déroulent dans ma vie.
Klein Zage
Ta posture d’artiste semble également avoir évolué, peux-tu m’en parler ?
Je n’en suis pas certaine ! Cet album a définitivement une note plus sérieuse que les EPs Womanhood et Tip Me Baby One More Time, pour lesquels j’avais usé de sarcasmes et fait preuve d’un peu plus d’humour dans la production et les paroles. Feed The Dog est globalement beaucoup plus émotionnel et sincère. J’ai également pensé qu’il était approprié de me centrer sur la pochette de l’album et la vidéo pour incarner les thèmes de l’album.
Il peut être difficile de montrer autant d’honnêteté dans des textes, comment te sens-tu lorsque tu poses des mots sur des émotions ? Et en réécoutant aujourd’hui ces chansons ?
Je ressens une véritable sensation de catharsis, comme une libération de choses que je porte quotidiennement en moi, parfois sans le savoir. L’écriture a toujours été pour moi une forme de réconfort et un moyen de traiter ou d’observer intentionnellement les choses qui se déroulent dans ma vie. Ces chansons résument vraiment un moment particulier pour moi, une période de ma vie où je ressentais beaucoup de choses en même temps. Les réécouter me transporte, c’est le moins que l’on puisse dire !
Partages-tu autant de sentiments dans la vie avec tes proches ?
J’aimerais me considérer comme une personne émotionnellement intelligente, mais je suis introvertie et j’ai parfois du mal à exprimer mes sentiments avec éloquence dans une conversation, à défendre mes intérêts. Peut-être donc qu’il m’est toujours apparu plus facile de le faire en musique.
Prendre soin de ceux que tu aimes, chérir les trivialités de la vie semble avoir beaucoup d’importance pour toi.
Il y a quelque chose de très beau dans le fait d’avoir d’autres choses dans sa vie pour recontextualiser son ego et élargir sa définition de soi. Je me suis toujours sentie comme quelqu’un qui jouait deux rôles à la fois. Le tiraillement entre le rôle d’aidant et celui d’artiste en moi a souvent cédé la place à l’ambition personnelle. Le confort et le bonheur d’être heureuse dans un rôle humble – que ce soit celui d’épouse, de mère, de sœur, etc. – m’ont fait réfléchir aux attentes de notre société concernant la carrière et l’ambition, et aux stigmates souvent associés à la poursuite d’une activité créative, à l’idée que si l’on s’engage dans un domaine artistique, il faut se recentrer sur soi-même et être égoïste.
Le thème de la famille semble occuper une place importante dans ta vie. Qui considères-tu comme ta famille aujourd’hui ?
Ma famille est petite. C’est mon mari et partenaire créatif Joe, même si nous nous sommes récemment séparés. C’est mon chien Steves et mon chat Bobby Bacala. C’est ma sœur, qui est aussi ma meilleure amie. Il y a aussi des ami·es que je considère comme ma famille, et iels se reconnaîtront.
La vidéo de « Bored, With You » est sortie en même temps que l’album. Quelle a été la direction artistique derrière ce clip ?
Le clip était une ode à Kozel’s, un restaurant dans le nord de l’État de New York. Il m’a servi de deuxième maison ces deux dernières années, depuis que j’ai quitté la ville, et il représente vraiment tout ce que j’admire dans une entreprise familiale. D’un point de vue esthétique, c’est aussi un espace incroyable, parfaitement daté, avec un énorme bar en acajou, des portraits de famille aux murs et une bonne dose d’accessoires des Red Sox. J’adore Twin Peaks et une grande partie des images que le réalisateur Murdo Barker Mill et moi-même avons utilisées pour la vidéo faisaient référence à la beauté catatonique d’un espace d’accueil vide et à un cadre étrange, boisé, au milieu de nulle part. Depuis la sortie de Tip Me Baby One More Time, j’ai toujours voulu tourner une vidéo dans un restaurant vide et ce clip en était la parfaite occasion. Ça fait aussi écho aux thèmes de l’album – le sentiment de confort solennel dans un lieu chaleureux, un lieu qui célèbre la famille, où les familles viennent depuis des générations pour se réunir et partager un repas.
La photo de la pochette du disque semble avoir été prise au même endroit que celui où la vidéo a été tournée. Peux-tu me raconter son histoire ?
Oui, c’est bien ça ! Kozel’s est vraiment devenu le point d’ancrage visuel de l’album. La photo devait mettre en évidence des thèmes similaires à ceux de la vidéo. Je porte un peu une tenue spéciale « déjeuner d’affaires », mais assise seule dans un endroit où tant de gens se sont réunis avant moi. Je trouvais important, d’un point de vue visuel, de m’asseoir à une table pour quatre, et non pas seule au bar.
Relecture et édition : Pier-Paolo Gault
Cet article Klein Zage : l’écriture comme réconfort provient de Manifesto XXI.
Stéphane Punel est formatrice conférencière sur les violences sexistes et sexuelles. Initialement travailleuse sociale au sein d’une association spécialisée dans la prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences conjugales, elle occupe par la suite un poste de cheffe de projet en formation sur ces mêmes thématiques. Il y a un an, […]
L’article SafeShelter : la protection des enfants victimes de violences familiales est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Jusqu’au 19 février 2023, l’Institut du Monde Arabe, à Paris, donne la parole à une vingtaine d’artistes queer dans un tour d’horizon de la création contemporaine artistique d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
L’article Représenter un orient queer est apparu en premier sur 360°.
J’ai reçu les boules de geisha Bloom de la marque We-Vibe afin de les tester, grâce à notre partenaire Dorcelstore. Ces boules de geisha ont une particularité intéressante, elles vibrent et peuvent être activées à distance via une application pour smartphone.
Packaging et description des boules de geisha BloomCommençons par la première chose que l’on découvre, l’emballage. Celui-ci est coloré et flashy, c’est plutôt joli. À l’intérieur, on y trouvera : le kit boules de geisha, une pochette blanche en satin, un lubrifiant Pjur à base d’eau, un câble USB aimanté pour recharger les boules et un guide illustré. J’apprécie toujours quand il n’y a pas besoin d’acheter des piles pour recharger un sextoy. Les Bloom sont 100 % imperméables à l’eau. Tout est bien rangé à l’intérieur, il y a une vraie impression de qualité.
Les boules de geisha Bloom sont couleur corail et en matière silicone, une texture douce et agréable. Le produit est sans phtalates, BPA et latex. La longueur totale est de 18 cm de la tête à la queue. La tige souple se termine par un bout argenté, qui sert à capter le bluetooth pour la connexion à distance. Le kit est fourni avec trois poids différents (10g, 30g, 45g) à utiliser progressivement et qui sont très faciles à échanger. Il faut simplement dévisser la boule qui est déjà sur le corps de l’objet et de la remplacer par une autre.
Pourquoi utiliser les boules de Geisha Bloom ?Les boules de geisha Bloom sont un jouet sexuel, mais surtout un accessoire permettant de rééduquer et muscler le périnée de la femme. Le périnée est un ensemble de muscles qui part de l’anus au vagin. Leur contraction permet de serrer plus fortement le sexe de l’homme, mais aussi d’éviter par exemple les fuites urinaires. On entend généralement parler du périnée après un accouchement, car il est souvent nécessaire de procéder à une rééducation de celui-ci.
Pour en savoir plus, je vous invite à lire le livre Périnée What the Fuck. L’idée des boules de geisha est de contracter ses muscles du vagin lorsqu’on les porte pour les retenir et donc les empêcher de glisser. Ce faisant, on muscle et dynamise son périnée. Dans le cas des boules de geisha Bloom, chaque femme peut prendre le temps d’évaluer ce qui lui convient mieux avec les trois poids. Chaque boule est d’ailleurs numérotée de 1 à 3 selon le poids.
Des boules de geisha vibrantes et connectéesPour activer la vibration des boules, il faut appuyer sur le petit bouton présent sur la boule qui ne se retire pas. Pour l’éteindre, il faut appuyer un peu plus longuement sur le bouton. Il y a 10 modes de vibration différents, qu’on peut changer en appuyant sur le même bouton une fois qu’on l’a allumé. Le défaut évident est qu’il faut y penser avant de les avoir insérées en soi ou alors il faut retirer les boules de son vagin. En effet, le bouton est situé sur une partie qui est censée être à l’intérieur de soi durant l’utilisation.
Heureusement, We-Vibe a prévu un autre moyen de gérer ce point avec l’utilisation de son application dédiée We-Connect, qui permet de connecter avec l’ensemble des produits We-Vibe. Pour que l’app reconnaisse l’objet, il faut l’allumer et activer le bluetooth sur son téléphone. Ensuite, il est possible de choisir les différents modes de vibration et d’intensité souhaités et de les changer à l’envi. J’aime bien le design sur l’application, avec des courbes qui bougent au rythme des vibrations, et beaucoup de couleurs, même s’il y a un aspect cardiofréquencemètre.
Vous pouvez créer votre propre vibration ou enregistrer vos favoris et de connecter un(e) amant(e) si il/elle a également un objet We Vibe. C’est un objet sympa et discret aussi pour ajouter une touche d’excentricité dans votre sexualité. En effet, si votre partenaire installe l’application sur son téléphone, vous pouvez vous amuser à vous rendre en soirée ou au restaurant avec vos boules de geisha Bloom insérées en vous, et lui laisser la main sur son activation.
Je vous avoue que je me pose quand même la question des ondes électromagnétiques. Est-ce sans danger d’avoir dans son vagin un objet qui fonctionne avec le bluetooth ? Je n’ai pas de réponse à cette question actuellement, mais c’est vrai que cela interroge.
Est-ce excitant ?C’est très excitant de sentir les boules vibrer en soi et de se mouvoir chez soi ou dans la rue. De plus, le fait que ce soit utilisable avec l’application ajoute à la discrétion. Vu que tout le monde passe son temps sur son smartphone, il n’y a rien de suspect. En plus de cela , il y a un challenge à s’assurer que les boules ne tombent pas (en public, ce serait gênant tout de même). En revanche, ce n’est pas le type d’objet qui procure une sensation d’excitation si forte qu’on puisse avoir un orgasme. En même temps, je n’utilise pas les boules de geisha dans cet objectif. Cependant, je trouve cela amusant à utiliser, même si j’aime surtout l’idée d’entraîner mon corps, afin d’arriver à améliorer mon plaisir et celui de mon partenaire. C’est un challenge intime et de ce point de vue là, les boules de geisha Bloom de We Vibe remplissent leur contrat.
Ma conclusion sur l’utilisation des boules de geisha BloomL’objet est mignon et agréable niveau sensation. Il y a aussu un effort technologique et le packaging est de qualité comme l’ensemble de la prestation proposée. Cependant, je ne le vois pas comme un objet à visée masturbatoire, mais il est très utile pour travailler son périnée. C’est d’ailleurs une excellente idée de pouvoir modifier les poids en fonction de son niveau d’aisance avec l’exercice. Par ailleurs, l’application est indispensable pour ajuster les vibrations sans avoir besoin de ressortir les boules à chaque fois, en plus de permettre de s’amuser à deux. Au final, j’ai eu une très bonne expérience du produit et je trouve qu’il mêle l’utile à l’agréable.
Acheter les boules de geisha Bloom est un investissement, car elles sont disponibles au prix de 119 euros.
Acheter les boules Bloom de We-Vibe sur le site officiel
Ci-dessous, la vidéo officielle de présentation du produit en anglais, mais vous pouvez activer les sous-titres en français en sélectionnant la langue française en cliquant en bas à droite sur le symbole en forme de poulie :
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Les règles sont de moins en moins taboues et on voit émerger de plus en plus de solutions pensées par et pour les femmes en terme de protections hygiéniques. Tampons et serviettes bio, culottes de règles, protections réutilisables et bien sûr, l’incontournable cup. Mais comme souvent dans toute vraie révolution, il y a un fait tellement énorme qui est là, juste devant nous et qu’une savante construction sociale nous a toujours empêché de voir : nous n’avons en fait pas besoin de protections, il suffit de pratiquer le flux instinctif !
Remettre les constructions sociales à leur placeLaissez-moi vous parler du flux instinctif. Il s’agit d’être assez à l’écoute de son corps pour savoir quand les règles arrivent et de tout simplement aller aux toilettes pour relâcher le flux. Ça parait bête comme bonjour, pourtant on me targue souvent de l’épithète de folle ou héroïne (au choix) quand j’en parle. “C’est impossible de savoir”, “Moi je ne sens rien”, “Comment tu fais pour te retenir du coup ?” – le secret c’est d’être à l’écoute. Il y a bien plus de muscles au niveau du périnée et dans le vagin qu’au niveau de la vessie, alors pourquoi serait-on capable de se retenir de se pisser dessus et pas de saigner ? Je ne vous apprends rien quand je vous dis que cette zone est aussi extrêmement sensible (coucou le clitoris, ma terminaison nerveuse préférée), alors dire qu’on ne peut “physiquement” rien sentir, c’est un comble.
Mon humble avis, c’est que le marketing et le patriarcat ont fondé de toutes pièces cette construction sociale : la femme saigne, c’est dégueu, elle ne peut pas se retenir, du coup on lui vend des couches très cher. Théorie du complot me direz-vous ? Franchement, calculez combien vos protections vous coûtent, multipliez par le nombre de femmes dans le pays et vous verrez assez vite que la mascarade rapporte gros.
En plus de nous inférioriser insidieusement en nous faisant croire que nous ne pouvons pas complètement maîtriser notre corps. Ne serait-il pas temps d’y mettre le holà, franchement ?
Flux instinctif : des avantages pour le portefeuille, la santé et l’environnementÇa fait personnellement plus d’un an que je suis en flux instinctif total et que je n’achète plus du tout de protections. Honnêtement, ça me change la vie. Déjà, les économies évidemment. Mais je ne suis plus jamais à court de protections, à courir d’une collègue à l’autre en gesticulant et chuchotant frénétiquement. Ou à développer des techniques ninja pour faire passer l’objet du délit de main en main jusqu’à la délivrance du trône. J’avais aussi testé la cup (coupe menstruelle), mais ayant un flux très abondant, elle se remplissait avant la fin de la journée (oui, même la grande). Vous le voyez, ce moment gênant, où tu te retrouves à aller la laver à l’évier commun, du PQ entre les jambes en attendant… le tout en espérant que personne ne te reprenne ta place aux toilettes ? L’enfer.
Mais au-delà de ces petites péripéties matérielles, ç’a eu un gros impact sur ma santé. J’ai toujours été terrorisée par le syndrôme du choc toxique lié à un port trop prolongé du tampon. Mais surtout je faisais des cystites et autres infections vaginales sexy à répétition. C’était tellement violent et fréquent que j’ai fini à l’hôpital plus d’une dizaine de fois. Sachez que les produits qui entrent dans la composition de vos protections hygiéniques assèchent vos muqueuses et dérèglent votre flore vaginale, laissant le champ libre à la prolifération de bactéries et autres champignons. Depuis que je pratique le flux instinctif, je n’ai plus eu une seule infection.
Je n’y pense même plus en fait, à mes règles. J’ai la chance qu’elles ne soient pas douloureuses, et sans les SPM (Syndrômes prémenstruels), ça passerait comme une lettre à la poste. Je vais instinctivement aux toilettes quand le besoin s’en fait sentir. Mon corps a même compris tout seul que la nuit, je dors, et comme une grande, je ne coule plus au lit. Pour l’anecdote, j’ai fait un trek de 10 jours dans le désert australien, en mode camping sauvage à la dure. Evidemment, j’ai eu mes règles. Bah j’étais bien contente de ne pas me trimballer mes tampons usagés par 35° ou d’avoir à recourir au système D pour stériliser ma cup !
Enfin, on n’y pense pas assez, mais se débarrasser des protections classiques, c’est aussi faire un gros bisou à l’environnement. On réduit la consommation de coton et autres éléments toxiques, et on réduit sa production de déchets. La planète vous dira merci.
Ok pour le flux instinctif, mais concrètement, je fais comment ?On ne va pas se mentir, ça demande de l’entraînement au début. C’est un peu comme apprendre à un bébé à aller au pot. Il faut refaire cette démarche d’essai, d’écoute, et de confiance envers son corps. En plus de dépasser un acquis social bien ancré. Mais comme je vous l’ai expliqué plus haut, le jeu en vaut la chandelle ! Peu importe votre flux, vous pouvez pratiquer le flux instinctif. Il s’agit seulement de se l’autoriser. Pour rappel : on a l’impression de perdre des litres de sang, mais en fait, les écoulements représentent en moyenne 45mL, soit 3-4 cuillères à soupe. Ça va Senna !
Y aller par petites étapesAu début je gardais mes protections, mais j’ai essayé d’être attentive à toutes mes sensations en période de règles : qu’est-ce qui se passe là en bas ? Est-ce que je sens les mouvements de mon utérus qui se contracte ? Est-ce que je sens l’écoulement de l’intérieur ? Je me suis vite rendue compte que oui, que je n’y avais juste jamais prêté attention auparavant. Ensuite j’ai essayé de prévoir quand ça allait couler et d’aller vérifier si j’avais bon aux toilettes (je me faisais un high five solo à chaque victoire).
J’avais toujours une protection, mais le but était de la garder intacte le plus longtemps possible. Mais, le mieux c’est de se lancer dans le grand bain et de les enlever quand on se sent prête. Faites-le dans un contexte apaisé les premières fois, en étant sûre d’avoir facilement accès à des toilettes – car oui, vous irez fatalement plus souvent aux toilettes dans la journée, surtout au début. Je vous conseille aussi de ne pas mettre des culottes auxquelles vous tenez trop les premières fois en cas de ratés, ni de pantalons blancs (sauf si vous aimez vraiment le défi hein, je ne juge pas !).
Faire des exercices de musculation du périnéeCela accélère le processus. Il y en a plein en ligne ou vous pouvez utiliser des boules de geisha comme les Bloom de We Vibe par exemple. Petit bonus : vous aurez de meilleurs orgasmes, votre partenaire mâle s’il y a lieu aura plus de plaisir, et vous tablez sur le futur. Un périnée musclé est gage d’une meilleure récupération après accouchement et de moins de fuites urinaires en vieillissant. Manquerait plus que votre chatte se mette à faire le café ! Blague à part, votre corps est votre ami. Aimez-le et faites-lui confiance.
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« Je suis marié depuis plus de vingt ans et cela fait trois ans que je n’ai plus d’éjaculation. Avec ma femme, nous n’avons pas plus de six ou sept rapports par an, ce qui me frustre énormément. À cause de ce manque, j’ai eu des relations avec un ami homosexuel. J’ai mis fin à cette histoire (sans amour), mais je me sens très fautif. Mes érections se font sans problème, mais l’éjaculation n’arrive plus. Pourtant, je pense que la machine n’est pas cassée, puisque j’ai eu une éjaculation fin 2002. Je me sens vraiment miné. Aidez-moi, rassurez-moi, j’en ai vraiment besoin. »
Comment réussir à éjaculer de nouveau ? Notre sexologue répond :Certes, la machine ne peut pas être cassée si vous avez éjaculé normalement et il y a un peu plus d’un an. D’ailleurs, en terme de « machine cassée », il ne pourrait guère y avoir qu’un problème d’obstacle mécanique sur l’urètre pour expliquer l’absence d’éjaculation, ou un problème neurologique. Aucune des deux hypothèses n’est à retenir car l’une et l’autre s’accompagnent de troubles urinaires qui seraient extrêmement gênants dans votre vie quotidienne. Il est bon de rappeler que c’est par le...Lire la suite sur Union
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Commentateur pour CBS Sports, il avait récemment dénoncé son refoulement d'un stade et détention au Qatar pour avoir porté un T-shirt arc-en-ciel.
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L’adultère sera ainsi passible d’un an de prison et les couples non-mariés qui habitent ensemble pourraient encourir jusqu'à six mois de prison.
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La mobilisation était générale. Nous l’avions toutes et tous sollicités et ce samedi soir, présente en tribune à Doha pour assister au match de l’équipe de France face à l’Angleterre (quart de finale), la ministre des Sports française Amélie Oudéa-Castera nous a fait la surprise d’arborer un polo bleu avec les épaules et les manches …
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Le texte voté jeudi interdit aux agents d’état civil, quel que soit l’Etat, de discriminer les couples « en raison de leur sexe, race, ethnicité ou origine ».
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Selon une étude publiée dans Archive of Sexual Behavior, 82% des hommes fantasment sur l’idée d’un plan à trois. Un décalage se ressent chez les femmes, moins nombreuses à vouloir l’expérimenter (31%). Si l’envie se manifeste, voici un petit guide pour que votre partie de jambe en l’air à trois se passe pour le mieux…
Posez-vous les bonnes questionsAvant de tenter l’expérience, le principal reste de se demander pourquoi vous voudriez réaliser un plan à trois.
Dans son ouvrage Understanding Threesome : Gender, Sex, and Consensual Non-Monogamy (littéralement « Comprendre les plan à trois : genre, sexe et non-monogamie consensuelle »), Ryan Scotts estime sur 200 interrogés que certain.e.s tentent l’expérience du plan à trois pour pimenter ou explorer leur sexualité en toute sécurité. D’autres y trouvent une façon de réparer leur infidélité, une raison qui pourrait ne pas être bénéfique pour un couple. Tout comme le désir de faire l’amour à trois pour paraître libéré.e ou pour faire plaisir. Le fantasme doit avant tout se baser sur une volonté commune.
Ne le faites pas si vous êtes mal à l’aise, apeuré.e ou angoissé.e, ou si vous ressentez tout autre sentiment négatif à l’idée de le faire.
Mettez-vous d’accord sur le choix de la ou des personne.sLes combinaisons du plan à trois sont multiples : en tant que couple,...Lire la suite sur Union
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Cet article Virgile : collisions sonores de l’intime à l’universel provient de Manifesto XXI.
À l’occasion de la sortie de son premier EP Deflection of Realness sur le label berlinois Unguarded, on a rencontré le jeune producteur marseillais Virgile. Entre field recording et expérimentations électroniques, son univers cherche à s’émanciper des tendances pour toucher à plus grand que soi.Performances de poésie sonore, lives d’ambient expérimentale en pleine nuit, banquets et scénographies féériques en après-midi, au bord de l’eau ou sur les hauteurs des calanques… La scène alternative marseillaise ne cesse de se renouveler, au rythme de collectifs sans nom qui repensent nos façons de se réunir, de boire, de manger, et d’écouter de la musique. C’est au détour d’une de ces joyeusetés printanières, entre les murs d’une chapelle abandonnée dans le nord de la ville, que j’ai été pour la première fois happée par les nappes magistrales de Virgile. Dissimulé sous sa casquette à strass et ses cheveux longs, le musicien virevoltait entre son ordinateur, sa guitare et son synthé, chef d’orchestre de paysages sonores fantastiques qu’il faisait naître devant nos yeux.
Sorti le 4 novembre sur le label berlinois Unguarded, son premier EP Deflection of Realness raconte la création d’un monde. D’une genèse argileuse (« Emerge From Mud »), on entend résonner les échos de chants lointains, rapidement noyés dans une floraison d’arpèges sous delay lancinant. On pourrait croire au début d’une berceuse (« Dawn Ritual »), avant que le frissonnement des cordes (« Swamp ») se fracasse contre les textures glitchées chaotiques, les rythmiques imprécises et les voix saturées jusqu’à frôler la noise dissonante (« We Shall Fall »). Six titres électroniques imprévisibles, dans lesquels on ne sait plus bien si c’est du larsen que naît l’harmonie, du calme que surgit la tempête, peut-être l’inverse, ou tout ça à la fois.
Une collision des contraires qui s’explique par un processus créatif expansif proche de l’improvisation. À l’image de sa musique, le flot de paroles de Virgile est généreux lorsqu’on le rencontre sous le soleil d’un matin sur la Plaine. « Je commence souvent par les détails, des choses un peu aléatoires. Je dirais même qu’à la base, c’est presque du bruit, du sound design. Je pars du matériau sonore, ensuite j’essaye de le rendre musical, de trouver ce qui va bien sonner à l’intérieur de ça. Parfois ce sera juste une note par-ci par-là, des petites harmonies. Du coup j’arrive assez rapidement à une forme hyper destructurée et chaotique, dans laquelle il faut que je mette de l’ordre. Je ne me fais vraiment pas de cadeau, c’est toujours une galère après ! »
Cette ligne ténue entre l’expérimentation et la contrainte, entre la liberté et la discipline, Virgile l’a travaillée tout au long d’un parcours marqué par un enseignement classique dont il a appris à se détacher. Il commence la guitare à l’âge de 6 ans, poursuit des cours particuliers à Tokyo avant de revenir en France et d’intégrer le conservatoire régional de Nancy à l’adolescence, avec une grande virtuosité technique mais sans aucun bagage en solfège. On lui propose des classes aménagées à cheval entre deux cycles, un emploi du temps intenable qui lui laisse quelques traumas et l’amène à une première rupture radicale. « Petit, j’étais comme un singe savant, je jouais de la guitare avec un très bon niveau technique mais pas forcément beaucoup de musicalité. La formation classique a tendance à résumer la musique à une partition, une suite de notes, sans prendre forcément en compte les caractéristiques de l’instrument, son timbre et ses particularités. Ce rejet du conservatoire m’a permis de découvrir la musique vraiment différemment. »
Au lycée, l’ambient et en particulier l’album Bad Vibes de Shlohmo marquent le jeune musicien déjà désabusé, « notamment dans l’utilisation qui y est faite de la guitare, sur quelques accords très simples en boucle. On peut faire varier une note selon des facteurs différents, la spatialisation, plein de subtilités… » Il en tire des envies nouvelles, et des expérimentations, dont celle de « jouer avec des instruments désaccordés. C’est un bon exercice pour prêter attention au son en lui-même ». Une passion du détail et du réel que Virgile développe à travers le field recording, inspiré par les environnements naturels hors des villes, qu’il vient teinter d’artefacts numériques, en bon enfant d’une génération qui a trouvé refuge dans les jeux vidéo et les réseaux virtuels, « une fuite de la réalité, seul·e chez soi derrière son ordinateur ou son téléphone ».
Après quelques projets précédents qu’il juge non aboutis et efface finalement des internets, cette première sortie en tant que Virgile consacre la naissance d’une identité artistique plus affirmée. Mais s’il utilise désormais son propre prénom, « il ne s’agit pas de moi. On met forcément de soi dans ce qu’on raconte, mais exposer son intimité dans la forme la plus brute aux autres, ce n’est pas toujours agréable. Il faut transposer son histoire dans une narration, dans une histoire ». Une quête d’universalité qui entend aller au-delà des tendances, de l’esthétique, des goûts et des couleurs de l’époque, pour toucher à plus grand que soi. La recherche d’une musique hors du temps, et clairement hors des 4-temps.
Deflection of Realness by VirgilePhoto à la Une : © Maxime Morice
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« J’ai souvent entendu dire que l’homosexualité féminine était plus acceptable que l’homosexualité masculine (qui serait une chose honteuse et dégoûtante). Vous-même semblez aller dans ce sens, en privilégiant, dans les pages de votre excellent magazine, des articles, des photos et même des récits illustrés sur le lesbianisme. A ce sujet, étant moi aussi homosexuel, j’aimerais savoir vers quelle spécialité me tourner (psy ou sexologue). J’ai 21 ans, et la vie me semble de plus en plus désespérée depuis que j’ai pris conscience de mes préférences sexuelles. »
L’homosexualité masculine est-elle moins bien acceptée que la féminine ? Notre sexologue répond :Vous savez que nous sommes un magazine avant tout destiné aux hétérosexuels qui, pour la plupart, fantasment plus sur les relations sexuelles entre femmes qu’entre hommes, ce qui explique en partie notre « prédilection ». D’autre part, nous publions de temps à autre des lettres où des hommes font l’amour ensemble, à deux ou dans le cadre de relations échangistes, par exemple. Nous ne pensons pas du tout que l’homosexualité masculine est une « chose honteuse et dégoûtante »! Chacun est libre de ses goûts et de sa sexualité. D’ailleurs, ce mois-ci, nous avons consacré notre rubrique « Sex World » aux gays et Lire la suite sur Union
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Exposition de photographies de Nadia Ferroukhi à voir jusqu’au 31 décembre à la bibliothèque Elsa Triolet au 4, rue de l’Union, à Bobigny. La reporter-photographe Nadia Ferroukhi a commencé à s’intéresser aux sociétés d’inspiration matrilinéaires en 2007. Elle témoigne de l’existence de sociétés dans lesquelles existe une autre organisation sociale que celle que nous connaissons […]
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Dans son film Saint Omer, Alice Diop aborde avec délicatesse et empathie pour ses personnages un grand tabou de notre société : l’infanticide. Le plus souvent, la mère qui tue son enfant est assimilée à une criminelle barbare et moyenâgeuse quelles que soient les circonstances d’un acte jugé d’emblée inacceptable et passible, en France, de […]
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Vladimir Poutine a entériné ce 5 décembre sa loi contre la « propagande LGBT » et « agents étrangers », qui durcit la législation qui existait déjà en Russie depuis 2013. Le texte, entré en vigueur ce 8 décembre, proscrit désormais toute « présentation positive des relations non traditionnelles » dans l’espace public, dans les médias en …
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La région Ile-de-France, présidée par Valérie Pécresse, suspend ses financements pour 2023 aux Ateliers Médicis, un espace culturel situé en Seine-Saint-Denis qui accueille en résidence l'auteur Mehdi Meklat, dont les tweets antisémites, homophobes, racistes et misogynes avaient suscité la polémique en 2017.
Carole Colin, une bourguignonne au caractère bien trempé, témoigne sur son expérience de femme dans un milieu masculin : le paysagisme. Elle a cofondé son entreprise d’entretien des espaces où elle est responsable technique d’une équipe de six hommes. J’ai toujours su ce que je voulais faire. Déjà toute petite, j’adorais être dehors et m’occuper […]
L’article Être une femme dans un milieu d’hommes : Carole Colin, paysagiste entrepreneuse est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Carole Colin, une bourguignonne au caractère bien trempé témoigne sur son expérience de femme dans un milieu masculin : le paysagisme. Elle a cofondé son entreprise d’entretien des espaces où elle est responsable technique d’une équipe de six hommes. J’ai toujours su ce que je voulais faire. Déjà toute petite, j’adorais être dehors et m’occuper […]
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Jugesse, peinteresse, philosophesse… À une époque, l’usage de ces mots ne paraissait ni anormal, ni farfelu. Si ces formes féminines de noms de métiers sont absentes de la langue française aujourd’hui, ce fut à force d’efforts acharnés, déployés dès le XIIIe siècle, par une frange masculine et lettrée de la population. C’est dans cet élan qu’une règle de grammaire bien connue a fini par émerger : “le masculin l’emporte sur le féminin”.
Dans quel contexte historique la langue française a-t-elle été masculinisée ? Quels ont été les moyens utilisés pour imposer de telles règles langagières, contraires aux usages ? Comment expliquer qu’aujourd’hui encore autant de personnes s’opposent à l’établissement, ou plutôt au rétablissement d’une langue plus inclusive ?
Pour en parler, Victoire Tuaillon reçoit la professeuse et historienne féministe Éliane Viennot. Spécialiste de la littérature française de la Renaissance et des relations de pouvoir entre les sexes dans l’Histoire, elle prône les retrouvailles de la langue française avec l'usage du féminin à travers de nombreux ouvrages, notamment dans Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin (éd. iXes, 2014).
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/masculin-neutre-ecriture-exclusive-2-2
CRÉDITS
Les couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le mardi 8 novembre dans le studio Virginie Despentes, à Binge Audio (19e arrondissement). Prise de son : Elisa Grenet. Réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Production et édition : Naomi Titti. Marketing : Jeanne Longhini. Communication : Lise Niederkorn et Justine Taverne. Générique : Théo Boulenger. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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Alors que la quinzaine de la visibilité intersexe a débuté à Lyon le 26 octobre, il faut noter un arrêt fondamental pour le droit des personnes intersexes, rendu la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) le 19 mai dernier.
Dans cette affaire, dirigée contre la France (M. contre France), Mö se plaint que la justice française ait refusé de faire aboutir sa plainte pour « violences ayant entraînées une mutilation ou une infirmité permanente sur mineur de 15 ans ou personne vulnérable » , dénonçant ainsi son assignation forcée au sexe féminin, subie dès son plus jeune âge, avec des opérations chirurgicales lourdes alors même que Mö n’avait aucun problème de santé.
La CEDH a jugé la plainte irrecevable, indiquant que Mö n’avait pas épuisé toutes les voies de recours nationales (une condition obligatoire pour se tourner vers la CEDH). La Cour aurait pu s’arrêter là, mais ce n’est pas le cas. Elle prend l’initiative de préciser que l’absence d’intention de nuire des médecins n’exclut pas que des violences aient été commises: ‘“un acte de nature médicale, réalisé sans nécessité thérapeutique et sans le consentement éclairé de la personne qui en est l’objet, est susceptible de constituer un mauvais traitement” . Ainsi la Cour pose pour la première fois que les mutilations médicales d’enfants intersexes contreviennent à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme disposant que “nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants”.
Bien qu’il soit extrêmement décevant que le recours ait été jugé irrecevable par la Cour, le positionnement de la CEDH est tout à fait encourageant pour l’avenir. Et ce d’autant plus que la nouvelle loi de bioéthique, et en particulier son article 30 relatif à la prise en charge des “enfants présentant une variation du développement génital”, n’interdit pas ces mutilations alors qu’elles sont dénoncées par l’ONU depuis 2016 et qu’une résolution pour les bannir a été adoptée par le Parlement européen en 2019.
La loi doit être complétée par un arrêté “fixant les règles de bonnes pratiques de prise en charge”. Espérons que le positionnement de la CEDH, qui sonne comme un avertissement, inspirera les rédacteur·rices de cet arrêté et les encouragera à dissuader le corps médical de pratiquer à l’avenir des mutilations sans aucun intérêt thérapeutique.
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STOP homophobie recherche un.e étudiant.e en gestion de projets évènementiels, pour l'organisation de nos conférences, rencontres annuelles, pour la marche des Fiertés Paris/IDF également, ainsi que Fiertés Rurales
L’article Recherche d’un.e alternant.e chargé.e de <em>projets événementiels</em> est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
STOP homophobie recherche un.e étudiant.e en gestion de projets évènementiels, pour l'organisation de nos conférences, rencontres annuelles, pour la marche des Fiertés Paris/IDF également, ainsi que Fiertés Rurales
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« Je vous écris car je me sens perdue. En effet, depuis quelque temps, j’ai une liaison avec un collègue. Cette aventure existe car je n’aime plus mon mari, mais je ne sais pas comment lui annoncer. Pourriez-vous m’aider ?«
Je ne sais comment dire à mon mari que je ne l’aime plus. Pourriez-vous m’aider ? Notre sexologue répond :Il n’est jamais facile d’annoncer à quelqu’un qu’on ne l’aime plus et, ne vous leurrez pas, il n’est pas de moyen indolore de le faire. D’un autre côté, si vous êtes sûre de ne plus aimer votre époux, mieux vaut ne pas le laisser dans l’ignorance. D’autant que l’on peut s’imaginer que cette situation n’est pas arrivée brutalement… Elle fait certainement suite à une lente dégradation de vos relations conjugales. Il faut tout de même vous attendre à une réaction négative de sa part, car la personne quittée souffre bien plus dans son amour-propre que celle qui part. Faites attention quand même à bien réfléchir avant d’annoncer cela à votre mari et d’officialiser la situation. Les femmes ont la fâcheuse tendance de confondre désir sexuel et amour. Votre sentiment vis-à-vis de cet amant n’est peut-être rien de plus qu’un emballement du corps, qui survient après de nombreuses années de routine maritale. Il...Lire la suite sur Union
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Cet article Transvocalités 5/5 : Rabit, une transience queer provient de Manifesto XXI.
Dans Transvocalités, notre chroniqueur Charles Wesley sonde comment les voix enregistrées, samplées, traitées, pouvant participer d’un processus émancipatoire, s’incarnent au sein des musiques électroniques actuelles. Pour ce cinquième épisode, il rencontre Rabit, un artiste Texan discret mais affirmé, voire revendicatif. Sur What Dreams May Come, il met en lumière une transience queer. La transience, en génie électrique ou mécanique, est une réponse transitoire, réponse d’un système à un changement d’un équilibre ou d’un état stable. Celle-ci n’est pas nécessairement liée à des événements brusques mais à tout événement qui affecte l’équilibre du système. Par analogie, ce projet musical de Rabit fait entendre des voix qui existent dans un système, en le défiant ou en s’y adaptant librement.Précédé d’un hiatus, son projet instrumental et électronique, What Dreams May Come, paru le 25 novembre sur son label Halcyon Veil, s’éloigne du club et essaie de faire coïncider les attraits de la mixtape à ceux de l’album et du journal intime. En résulte un projet constellée de voix (celles d’Embaci, de Lauren Auder, de John Beltran & Baby Blue, de Eartheater…) qui, dans une orchestration souple, semblent toutes s’interconnecter. Méfiant des réseaux sociaux, où pour lui il est plus question d’argent et d’égo que d’art, il préfère jouer le moins possible à ce jeu là. En dehors des lives, il veut explorer des espaces et temporalités différentes, comme les galeries d’art qui demandent un type d’attention que le stream ou l’écoute en concert/chez soi ne permettent pas. Collaborateur par le passé de Björk et de Arca (« Losss », Utopia (2017)), rendez-vous donc avec Rabit, un artiste encore trop méconnu.
Manifesto XXI : What Dreams May Come semble aller plus loin que tes albums précédents. Il y a de nouveau des paysages sonores expérimentaux brillants, mais cette fois les instruments acoustiques se mêlent davantage aux textures numériques. Serais-tu d’accord de dire que celui-ci est plus contemplatif et ancré, peut-être moins abrasif ? Il s’étend aussi plus sur la durée.
Je suis d’accord avec tout ça. J’ai fait un effort pour rencontrer l’auditeur·ice à mi-chemin, entre une voie plus accessible et une approche toujours personnelle, si cela fait sens.
Jusqu’ici j’ai eu mon propre agenda : je n’ai pas d’objectif comme « je veux que ça soit diffusé, ou que les gens jouent ça dans leur voiture ». Avec What Dreams May Come, ça a été pareil, avec plus de temps dans la phase de montage, de réflexion, d’écoute. En tant que musicien, cela a été interne et nuancé. C’est une combinaison de ce que j’écoute depuis mon hiatus, depuis Utopia (Björk). Ce projet c’est un ensemble, un album collaboratif. Il s’agissait de tendre la main à des personnes qui, selon moi, avaient une étincelle créative à laquelle je m’identifiais, que je pensais précieuse et intéressante, et de leur donner un espace pour faire leur truc. En quelque sorte, qu’iels rentrent dans ce collage. On peut entendre également d’autres musicien·nes, et l’album rend aussi compte de la façon dont je pourrais produire le son d’autres personnes en ce moment.
Les cordes ajoutent de la chaleur aux rythmes et à l’électronique, et il y a une intimité palpable dans ce projet. Parfois, c’est comme si nous étions assis sur un canapé avec quelqu’un·e, écoutant ce qu’iel avait à dire dans l’instant T.
Comme parler à un ami pour voir comment iel va. Il n’y a rien de prévu à la conversation, vous voulez juste leur laisser de l’espace, parler ou être. J’apprends que cela fait partie d’être un bon ami. Parfois il n’y a rien à dire, il faut juste être disponible. Je voulais adapter mon album à différentes manières d’utiliser l’audio dans cette optique chaleureuse et amicale.
La musique électronique ne me satisfaisait pas. J’étais genre, faire des sons, faire des morceaux c’est cool mais je n’étais pas épanoui en tant qu’adulte. Je voulais mûrir et parler des défis et des étapes auxquelles différents ami·es faisaient face dans leur vie.
Est-ce une conséquence de la pandémie le besoin de collaborer autant ?
C’est peut-être plutôt dû à la nature transitoire des personnes queer. À certains de mes ami·es avec qui je parlais pendant la réalisation de l’album, je leur ai dit de m’envoyer des notes vocales. Des ami·es ou des personnes avec qui j’ai joué des concerts et avec qui j’étais en contact, qui vivaient dans un état différent, que nous étions en pandémie ou non. Mais, c’est vrai que le temps passé chez moi, dans mon propre espace, m’a permis d’être plus créatif et de remettre en question ce qu’est un album, ce qu’est une mixtape, ce qu’est un journal et me demander si ces choses ne peuvent pas toutes être fusionnées.
Les gens ont des histoires à partager et à travers les réseaux sociaux, vous n’apprenez pas à les connaître
Rabit
Tu appelles What Dreams May Come « un document vivant des temps présents ».
Oui. Si vous voyez la première vidéo de “No Ceiling” avec Embaci, elle a été réalisée durant le premier été de la pandémie, en juillet 2020, avec des amie·s DJ, etc. Depuis mars tout était fermé, on avait prévu une journée plage, et on s’est dit on a qu’à toustes se retrouver dans cette maison, avant que tout le monde reparte dans différentes directions. Et on a tourné, il n’y avait pas de pression, pas de moodboard, pas de stylistes, on s’est habillé·es, coiffé·és, une version visuelle DIY des histoires que j’essaye de raconter.
C’est comme un album choral, avec de nombreuses voix impliquées. Ont-elles toutes quelque chose en commun ?
J’ai coupé beaucoup de pistes pour en faire une déclaration claire, pour qu’elle suive une histoire.
Je me sens insatisfait des réseaux sociaux, c’est tellement capitaliste et compétitif d’une manière ringarde. Surtout pour les musicien·nes. En tant qu’artiste et musicien, je ne suis la plupart du temps pas intéressé par la vente, c’est peut-être pourquoi je ne suis pas partout, et que je ne suis pas financièrement là où je voudrais être. Mais je vois mon travail comme lorsque vous entrez dans une galerie ou un musée, ce n’est pas un échange financier la plupart du temps. J’apporte simplement des choses aux gens, je détourne leur attention de l’endroit où iels se trouvent pour porter leur attention là où nous en sommes au Texas, où j’en suis dans ma vie, où je trouve de la beauté.
Donc, j’ai travaillé avec ces personnes parce qu’il y avait une résonance émotionnelle entre nous, que je me reconnaissais dans leur travail. Par exemple, l’interlude de “The Growth” est avec Lagniappe. Elle est rappeuse, interprète, danseuse, sans être connue en tant que poète, personnage public ou autre. Mais les gens ont des histoires à partager et à travers les réseaux sociaux, vous n’apprenez pas à les connaître. En demandant à ces personnes d’envoyer une note vocale et de parler de ce qu’iels voulaient, c’est, à ma manière, une façon d’être politique. Les gens pensent qu’être politique, c’est être agressif et montrer ce qui ne va pas. Il y a beaucoup d’artistes politiques qui m’ont influencé dans la façon dont ils communiquent. J’ai grandi avec Rage Against the Machine, j’étais straight edge, anti-establishment, ce n’est pas nouveau pour moi. Mais il y a différentes façons d’être politique, et donner aux gens cet espace, pour juste être, ça valait la peine d’essayer.
Beaucoup se sont mis·es à prendre un micro pendant le confinement. Iels ne pouvaient plus mixer en club, et pour survivre il fallait produire de la musique. Désolé mais il y a beaucoup de mauvaises choses qui en sont sorties. Enfin, ça ne me parlait pas. Dans mon cas, au début, cet album, je voulais que ca soit ma version The Gay Chronic de Dr. Dre. C’est un super producteur, et son talent est aussi de reconnaître la voix des autres, ce qu’iels pouvaient faire.
Ce que j’essaye de dire, c’est qu’être un artiste ne veut pas dire être au centre de l’attention. Quand j’ai entendu Eartheater, par exemple, je me suis dit, ok, wow. Pour une personne underground, elle a une capacité à moduler sa voix très intéressante. Mais la production ne me parlait pas tellement. Donc je me suis dit que j’aimerais produire des sons pour elle et intuitivement je lui ai demandé de participer à l’album. J’ai aussi croisé le chemin d’Embaci. C’est des graines que j’ai plantées, et mon hiatus m’a permis de prendre de la distance avec la musique électronique et d’investir mon intuition. Je m’en fous si ça rentre dans un genre, si je vais me faire de l’argent avec… Ça devait être fait.
Il y a différentes façons d’être politique, et donner aux gens cet espace, pour juste être, ça valait la peine d’essayer
Rabit
Comment en es-tu arrivé à collaborer avec l’artiste visuelle Linder Sterling ? Votre travail est exposé dans plusieurs endroits il me semble ?
J’étais vaguement familier de ses photomontages et de ses photographies pour les livres de Morrissey. Quand l’audio était terminé, on a collaboré avec environ vingt artistes visuelles, et il y a eu beaucoup d’échanges entre nous et Lane Stewart qui s’occupe de la DA de Halcyon Veil avec moi. Elle avait les photographies qu’on avait prises dans une maison où il y avait des chambres d’enfants, et celle qui est restée était ouverte à l’interprétation. Avec les ailes de papillon et les autres détails qu’elle a ajouté, elle n’est ni sombre, ni lumineuse.
On a fait une expo en mai à Houston avec les premières ébauches de l’imagerie. Linder a en ce moment une expo à la maison Charleston, qui était la maison de Duncan Grant (1885-1976) et sa partenaire Vanessa Bell (1879-1961). C’était une maison safe pour les artistes queer à cette période encore très oppressive. Cet endroit était donc idéal pour inaugurer l’imagerie. Et à Los Angeles, Linder a aussi un solo show à la galerie Blum & Poe où se trouvent aussi des œuvres vidéos sur lesquelles on a collaboré.
What Dreams May Come avait besoin de respirer en dehors du club, qui a ses limites, et de s’épanouir dans les galeries. L’objectif n’était pas de montrer à la scène dance/électronique qu’on est des artistes, mais plutôt d’exister dans les lieux de l’art contemporain, là où, comme je le disais, la rencontre avec le travail est différente.
Beaucoup d’entre nous bougent beaucoup car ça fait partie du queerness ; pour grandir, mais aussi parce que certaines familles ne comprennent pas une sexualité, un genre mouvant·e
Rabit
Tu parlais de Transience Queer tout à l’heure, tu peux élaborer sur cette idée ?
Je parlais de Queer Transience pas en terme d’identité, mais plutôt en terme du mouvement d’amie·s, de groupes dans différentes villes. La société dans son entièreté ne semble pas capter parfois, mais c’est aussi une question de survie. Beaucoup d’entre nous bougent beaucoup car ça fait partie du queerness : pour grandir, mais aussi parce que certaines familles ne comprennent pas une sexualité, un genre mouvant·e. Dans certains cas, il est nécessaire de t’éloigner de ta famille de sang pour en trouver une autre, et trouver qui tu es, et ce que tu veux devenir.
Et le terme “Transvocalités”, qu’est-ce qu’il raconte pour toi ?
Quelque chose de spacieux. J’adore aussi le mot interprétatif. Parce que c’est comme ça que je vois l’album, l’espace dans lequel je me trouve. Une manière spacieuse d’exister.
Aussi, lorsque je pense à mes ami·es trans, c’est important de ne pas juger où iels en sont. Beaucoup d’hétéros veulent arriver à un point fixe, et peuvent empiéter sur l’intimité des personnes trans, du style : « et qu’est-ce qu’iel a entre les jambes maintenant ? ». Ce que j’ai appris c’est que je me fous d’avec qui mes potes veulent baiser, ou comment iels s’identifient. Iels te le diront s’iels tiennent à te le dire, et quand que tu ne sais pas, tu ne peux pas juger, surtout lorsque tu es engagé·e dans une relation amicale.
Donc, rien n’est figé. Et oui, ce terme a pour moi à voir avec un endroit spacieux, où tout change tout le temps.
« Losss » est l’un de mes morceaux préférés de Björk. Tu as contribué à la production avec Arca. Comment était-ce de fusionner les rythmes et les sons avec le lyrisme, les paroles ? Et de collaborer avec une telle légende ?
Elle est souvent seulement considérée comme une chanteuse. Les gens ne se rendent pas compte à quel point elle est engagée dans la production. C’est sa vision. Elle peut rester avec des chansons pendant des années et les laisser grandir.
Je lui ai envoyé un beat, et elle l’a time-strétché (étirement du tempo) dans un logiciel. Donc le tempo a radicalement changé. Elle a aussi coupé les percussions en tout petits morceaux. Elle devait les imbriquer avec l’ensemble instrumental et vocal. Quelque temps plus tard, je suis passé à New York chez elle car elle avait besoin d’autres beats pour une section du morceau, un bridge, si on peut appeler ça comme ça. Et pendant à peu près deux ans, on a dialogué. Mais c’est elle la cheffe. La master-mind. Je suis comme elle, si je dois faire un truc, je le ferai quoi qu’il arrive. Period.
À l’inverse tu as aussi remixé « History of Touches », comment était-ce de travailler avec la voix de Björk, et ajouter une structure musicale autour ?
Ce remix est un peu étrange. Je n’avais pas de but en le faisant, genre « je vais faire une balade, ou faire comme ci ou comme ça ». Le sujet de la chanson est plutôt triste, et la voix m’apparaissait assez méditative. C’est ce qui a attiré mon attention, et c’est cet aspect avec lequel j’avais envie de jouer. Presque comme quand tu as une pensée. J’aime bien cette chanson sur cet album (Vulnicura) parce que quand tu as une relation et qu’elle se délite, tu peux le comprendre, mais ce n’est pas chose aisée d’en discuter, de le mettre en mot. C’est cette intimité dans la voix qui m’a plu. Et lorsqu’elle m’a demandé un remix j’étais évidemment partant !
Enfin, pour l’anecdote, pourquoi Rabit, avec un seul b ?
(rires) Quand j’ai rencontré mon partenaire, mon mari, c’est marrant mais je crois que j’étais assez timide, et je suis toujours introverti. Je ne suis pas le genre de personne qui se sent forcé de dire quelque chose quand je n’ai rien à dire. Et au tout début il était genre « Pourquoi es-tu si silencieux ? Qu’est ce qui ne va pas ? ». Et on allait marcher dans ce parc. Un jour on était avec un·es de ses ami·es, et des lapins couraient autour, et il a sorti « Ah ça c’est toi, lorsque les gens arrivent, tu t’en vas ».
À ce moment, je faisais de la musique mais je n’étais pas encore prêt à sortir ou poster quoi que ce soit. Et un jour quelqu’un·e m’a demandé un CD et je devais écrire quelque chose dessus. Le premier nom qui m’est venu est Rabit. J’ai enlevé une lettre pour l’altérer. Et il m’a suivi.
What Dreams May Come est disponible sur toutes plateformes de streaming et bientôt en vinyle.
Relecture : Pier-Paolo Gault
Image à la Une : Rabit par Tony Krash
Cet article Transvocalités 5/5 : Rabit, une transience queer provient de Manifesto XXI.
Cet article Transvocalités 5/5 : RABIT, UNE TRANSIENCE QUEER provient de Manifesto XXI.
Dans Transvocalités, notre chroniqueur Charles Wesley sonde comment les voix enregistrées, samplées, traitées, pouvant participer d’un processus émancipatoire, s’incarnent au sein des musiques électroniques actuelles. Pour ce cinquième épisode, il rencontre Rabit, un artiste Texan discret mais affirmé, voire revendicatif. Sur What Dreams May Come, il met en lumière une transience queer. La transience, en génie électrique ou mécanique, est une réponse transitoire, réponse d’un système à un changement d’un équilibre ou d’un état stable. Celle-ci n’est pas nécessairement liée à des événements brusques mais à tout événement qui affecte l’équilibre du système. Par analogie, ce projet musical de Rabit fait entendre des voix qui existent dans un système, en le défiant ou en s’y adaptant librement.Précédé d’un hiatus, son projet instrumental et électronique, What Dreams May Come, paru le 25 novembre sur son label Halcyon Veil, s’éloigne du club et essaie de faire coïncider les attraits de la mixtape à ceux de l’album et du journal intime. En résulte un projet constellée de voix (celles d’Embaci, de Lauren Auder, de John Beltran & Baby Blue, de Eartheater…) qui, dans une orchestration souple, semblent toutes s’interconnecter. Méfiant des réseaux sociaux, où pour lui il est plus question d’argent et d’égo que d’art, il préfère jouer le moins possible à ce jeu là. En dehors des lives, il veut explorer des espaces et temporalités différentes, comme les galeries d’art qui demandent un type d’attention que le stream ou l’écoute en concert/chez soi ne permettent pas. Collaborateur par le passé de Björk et de Arca (« Losss », Utopia (2017)), rendez-vous donc avec Rabit, un artiste encore trop méconnu.
Manifesto XXI : What Dreams May Come semble aller plus loin que tes albums précédents. Il y a de nouveau des paysages sonores expérimentaux brillants, mais cette fois les instruments acoustiques se mêlent davantage aux textures numériques. Serais-tu d’accord de dire que celui-ci est plus contemplatif et ancré, peut-être moins abrasif ? Il s’étend aussi plus sur la durée.
Je suis d’accord avec tout ça. J’ai fait un effort pour rencontrer l’auditeur·ice à mi-chemin, entre une voie plus accessible et une approche toujours personnelle, si cela fait sens.
Jusqu’ici j’ai eu mon propre agenda : je n’ai pas d’objectif comme « je veux que ça soit diffusé, ou que les gens jouent ça dans leur voiture ». Avec What Dreams May Come, ça a été pareil, avec plus de temps dans la phase de montage, de réflexion, d’écoute. En tant que musicien, cela a été interne et nuancé. C’est une combinaison de ce que j’écoute depuis mon hiatus, depuis Utopia (Björk). Ce projet c’est un ensemble, un album collaboratif. Il s’agissait de tendre la main à des personnes qui, selon moi, avaient une étincelle créative à laquelle je m’identifiais, que je pensais précieuse et intéressante, et de leur donner un espace pour faire leur truc. En quelque sorte, qu’iels rentrent dans ce collage. On peut entendre également d’autres musicien·nes, et l’album rend aussi compte de la façon dont je pourrais produire le son d’autres personnes en ce moment.
Les cordes ajoutent de la chaleur aux rythmes et à l’électronique, et il y a une intimité palpable dans ce projet. Parfois, c’est comme si nous étions assis sur un canapé avec quelqu’un·e, écoutant ce qu’iel avait à dire dans l’instant T.
Comme parler à un ami pour voir comment iel va. Il n’y a rien de prévu à la conversation, vous voulez juste leur laisser de l’espace, parler ou être. J’apprends que cela fait partie d’être un bon ami. Parfois il n’y a rien à dire, il faut juste être disponible. Je voulais adapter mon album à différentes manières d’utiliser l’audio dans cette optique chaleureuse et amicale.
La musique électronique ne me satisfaisait pas. J’étais genre, faire des sons, faire des morceaux c’est cool mais je n’étais pas épanoui en tant qu’adulte. Je voulais mûrir et parler des défis et des étapes auxquelles différents ami·es faisaient face dans leur vie.
Est-ce une conséquence de la pandémie le besoin de collaborer autant ?
C’est peut-être plutôt dû à la nature transitoire des personnes queer. À certains de mes ami·es avec qui je parlais pendant la réalisation de l’album, je leur ai dit de m’envoyer des notes vocales. Des ami·es ou des personnes avec qui j’ai joué des concerts et avec qui j’étais en contact, qui vivaient dans un état différent, que nous étions en pandémie ou non. Mais, c’est vrai que le temps passé chez moi, dans mon propre espace, m’a permis d’être plus créatif et de remettre en question ce qu’est un album, ce qu’est une mixtape, ce qu’est un journal et me demander si ces choses ne peuvent pas toutes être fusionnées.
Les gens ont des histoires à partager et à travers les réseaux sociaux, vous n’apprenez pas à les connaître
Tu appelles What Dreams May Come « un document vivant des temps présents ».
Oui. Si vous voyez la première vidéo de “No Ceiling” avec Embaci, elle a été réalisée durant le premier été de la pandémie, en juillet 2020, avec des amie·s DJ, etc. Depuis mars tout était fermé, on avait prévu une journée plage, et on s’est dit on a qu’à toustes se retrouver dans cette maison, avant que tout le monde reparte dans différentes directions. Et on a tourné, il n’y avait pas de pression, pas de moodboard, pas de stylistes, on s’est habillé·es, coiffé·és, une version visuelle DIY des histoires que j’essaye de raconter.
C’est comme un album choral, avec de nombreuses voix impliquées. Ont-elles toutes quelque chose en commun ?
J’ai coupé beaucoup de pistes pour en faire une déclaration claire, pour qu’elle suive une histoire.
Je me sens insatisfait des réseaux sociaux, c’est tellement capitaliste et compétitif d’une manière ringarde. Surtout pour les musicien·nes. En tant qu’artiste et musicien, je ne suis la plupart du temps pas intéressé par la vente, c’est peut-être pourquoi je ne suis pas partout, et que je ne suis pas financièrement là où je voudrais être. Mais je vois mon travail comme lorsque vous entrez dans une galerie ou un musée, ce n’est pas un échange financier la plupart du temps. J’apporte simplement des choses aux gens, je détourne leur attention de l’endroit où iels se trouvent pour porter leur attention là où nous en sommes au Texas, où j’en suis dans ma vie, où je trouve de la beauté.
Donc, j’ai travaillé avec ces personnes parce qu’il y avait une résonance émotionnelle entre nous, que je me reconnaissais dans leur travail. Par exemple, l’interlude de “The Growth” est avec Lagniappe. Elle est rappeuse, interprète, danseuse, sans être connue en tant que poète, personnage public ou autre. Mais les gens ont des histoires à partager et à travers les réseaux sociaux, vous n’apprenez pas à les connaître. En demandant à ces personnes d’envoyer une note vocale et de parler de ce qu’iels voulaient, c’est, à ma manière, une façon d’être politique. Les gens pensent qu’être politique, c’est être agressif et montrer ce qui ne va pas. Il y a beaucoup d’artistes politiques qui m’ont influencé dans la façon dont ils communiquent. J’ai grandi avec Rage Against the Machine, j’étais straight edge, anti-establishment, ce n’est pas nouveau pour moi. Mais il y a différentes façons d’être politique, et donner aux gens cet espace, pour juste être, ça valait la peine d’essayer.
Beaucoup se sont mis·es à prendre un micro pendant le confinement. Iels ne pouvaient plus mixer en club, et pour survivre il fallait produire de la musique. Désolé mais il y a beaucoup de mauvaises choses qui en sont sorties. Enfin, ça ne me parlait pas. Dans mon cas, au début, cet album, je voulais que ca soit ma version The Gay Chronic de Dr. Dre. C’est un super producteur, et son talent est aussi de reconnaître la voix des autres, ce qu’iels pouvaient faire.
Ce que j’essaye de dire, c’est qu’être un artiste ne veut pas dire être au centre de l’attention. Quand j’ai entendu Eartheater, par exemple, je me suis dit, ok, wow. Pour une personne underground, elle a une capacité à moduler sa voix très intéressante. Mais la production ne me parlait pas tellement. Donc je me suis dit que j’aimerais produire des sons pour elle et intuitivement je lui ai demandé de participer à l’album. J’ai aussi croisé le chemin d’Embaci. C’est des graines que j’ai plantées, et mon hiatus m’a permis de prendre de la distance avec la musique électronique et d’investir mon intuition. Je m’en fous si ça rentre dans un genre, si je vais me faire de l’argent avec… Ça devait être fait.
Il y a différentes façons d’être politique, et donner aux gens cet espace, pour juste être, ça valait la peine d’essayer.
Comment en es-tu arrivé à collaborer avec l’artiste visuelle Linder Sterling ? Votre travail est exposé dans plusieurs endroits il me semble ?
J’étais vaguement familier de ses photomontages et de ses photographies pour les livres de Morrissey. Quand l’audio était terminé, on a collaboré avec environ vingt artistes visuelles, et il y a eu beaucoup d’échanges entre nous et Lane Stewart qui s’occupe de la DA de Halcyon Veil avec moi. Elle avait les photographies qu’on avait prises dans une maison où il y avait des chambres d’enfants, et celle qui est restée était ouverte à l’interprétation. Avec les ailes de papillon et les autres détails qu’elle a ajouté, elle n’est ni sombre, ni lumineuse.
On a fait une expo en mai à Houston avec les premières ébauches de l’imagerie. Linder a en ce moment une expo à la maison Charleston, qui était la maison de Duncan Grant (1885-1976) et sa partenaire Vanessa Bell (1879-1961). C’était une maison safe pour les artistes queer à cette période encore très oppressive. Cet endroit était donc idéal pour inaugurer l’imagerie. Et à Los Angeles, Linder a aussi un solo show à la galerie Blum & Poe où se trouvent aussi des œuvres vidéos sur lesquelles on a collaboré.
What Dreams May Come avait besoin de respirer en dehors du club, qui a ses limites, et de s’épanouir dans les galeries. L’objectif n’était pas de montrer à la scène dance/électronique qu’on est des artistes, mais plutôt d’exister dans les lieux de l’art contemporain, là où, comme je le disais, la rencontre avec le travail est différente.
Beaucoup d’entre nous bougent beaucoup car ça fait partie du queerness ; pour grandir, mais aussi parce que certaines familles ne comprennent pas une sexualité, un genre mouvant·e.
Tu parlais de Transience Queer tout à l’heure, tu peux élaborer sur cette idée ?
Je parlais de Queer Transience pas en terme d’identité, mais plutôt en terme du mouvement d’amie·s, de groupes dans différentes villes. La société dans son entièreté ne semble pas capter parfois, mais c’est aussi une question de survie. Beaucoup d’entre nous bougent beaucoup car ça fait partie du queerness : pour grandir, mais aussi parce que certaines familles ne comprennent pas une sexualité, un genre mouvant·e. Dans certains cas, il est nécessaire de t’éloigner de ta famille de sang pour en trouver une autre, et trouver qui tu es, et ce que tu veux devenir.
Et le terme “Transvocalités”, qu’est-ce qu’il raconte pour toi ?
Quelque chose de spacieux. J’adore aussi le mot interprétatif. Parce que c’est comme ça que je vois l’album, l’espace dans lequel je me trouve. Une manière spacieuse d’exister.
Aussi, lorsque je pense à mes ami·es trans, c’est important de ne pas juger où iels en sont. Beaucoup d’hétéros veulent arriver à un point fixe, et peuvent empiéter sur l’intimité des personnes trans, du style : « et qu’est-ce qu’iel a entre les jambes maintenant ? ». Ce que j’ai appris c’est que je me fous d’avec qui mes potes veulent baiser, ou comment iels s’identifient. Iels te le diront s’iels tiennent à te le dire, et quand que tu ne sais pas, tu ne peux pas juger, surtout lorsque tu es engagé·e dans une relation amicale.
Donc, rien n’est figé. Et oui, ce terme a pour moi à voir avec un endroit spacieux, où tout change tout le temps.
« Losss » est l’un de mes morceaux préférés de Björk. Tu as contribué à la production avec Arca. Comment était-ce de fusionner les rythmes et les sons avec le lyrisme, les paroles ? Et de collaborer avec une telle légende ?
Elle est souvent seulement considérée comme une chanteuse. Les gens ne se rendent pas compte à quel point elle est engagée dans la production. C’est sa vision. Elle peut rester avec des chansons pendant des années et les laisser grandir.
Je lui ai envoyé un beat, et elle l’a time-strétché (étirement du tempo) dans un logiciel. Donc le tempo a radicalement changé. Elle a aussi coupé les percussions en tout petits morceaux. Elle devait les imbriquer avec l’ensemble instrumental et vocal. Quelque temps plus tard, je suis passé à New York chez elle car elle avait besoin d’autres beats pour une section du morceau, un bridge, si on peut appeler ça comme ça. Et pendant à peu près deux ans, on a dialogué. Mais c’est elle la cheffe. La master-mind. Je suis comme elle, si je dois faire un truc, je le ferai quoi qu’il arrive. Period.
À l’inverse tu as aussi remixé « History of Touches », comment était-ce de travailler avec la voix de Björk, et ajouter une structure musicale autour ?
Ce remix est un peu étrange. Je n’avais pas de but en le faisant, genre « je vais faire une balade, ou faire comme ci ou comme ça ». Le sujet de la chanson est plutôt triste, et la voix m’apparaissait assez méditative. C’est ce qui a attiré mon attention, et c’est cet aspect avec lequel j’avais envie de jouer. Presque comme quand tu as une pensée. J’aime bien cette chanson sur cet album (Vulnicura) parce que quand tu as une relation et qu’elle se délite, tu peux le comprendre, mais ce n’est pas chose aisée d’en discuter, de le mettre en mot. C’est cette intimité dans la voix qui m’a plu. Et lorsqu’elle m’a demandé un remix j’étais évidemment partant !
Enfin, pour l’anecdote, pourquoi Rabit, avec un seul b ?
(rires) Quand j’ai rencontré mon partenaire, mon mari, c’est marrant mais je crois que j’étais assez timide, et je suis toujours introverti. Je ne suis pas le genre de personne qui se sent forcé de dire quelque chose quand je n’ai rien à dire. Et au tout début il était genre « Pourquoi es-tu si silencieux ? Qu’est ce qui ne va pas ? ». Et on allait marcher dans ce parc. Un jour on était avec un·es de ses ami·es, et des lapins couraient autour, et il a sorti « Ah ça c’est toi, lorsque les gens arrivent, tu t’en vas ».
À ce moment, je faisais de la musique mais je n’étais pas encore prêt à sortir ou poster quoi que ce soit. Et un jour quelqu’un·e m’a demandé un CD et je devais écrire quelque chose dessus. Le premier nom qui m’est venu est Rabit. J’ai enlevé une lettre pour l’altérer. Et il m’a suivi.
What Dreams May Come est disponible sur toutes plateformes de streaming et bientôt en vinyle.
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Image à la Une : Rabit par Tony Krash
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La Commission européenne a adopté ce 7 décembre une proposition de règlement visant à harmoniser au niveau de l'UE les règles de droit international privé relatives à la filiation.
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Si dans d’autres époques, les rapports anaux étaient pratiqués pour éviter une grossesse non désirée, ce n’est plus vraiment le cas de nos jours, du moins dans notre société occidentale. Le sujet reste délicat malgré sa fréquence. Pratiqués essentiellement par les populations homosexuelles masculines, ils concernent de plus en plus les hétérosexuels sous l’influence de … Continuer la lecture de « La Sodomie: peut-on en parler? »
Cet article La Sodomie: peut-on en parler? est apparu en premier sur SEXOLOGIE MAGAZINE.
« On n’en parle pas et pourtant, je pense que nous sommes nombreux à nous sentir « un peu juste » sexuellement, c’est-à-dire avec une libido présente mais modérée, avec des érections limites, trop capricieuses à notre goût. Je pense que beaucoup d’hommes vivent avec, qu’ils ne sont pas foncièrement malheureux sexuellement car ils arrivent à pénétrer leur partenaire, mais qu’ils sentent que ce n’est pas si génial que ça, et qu’ils n’ont pas toute la détermination et la trique qu’ils aimeraient avoir. Je fais partie de ces gens-là . Je pense que si je contente mes partenaires (ce qui n’est déjà pas mal, me direz-vous !), c’est uniquement parce qu’elles me stimulent sexuellement de façon très active (fellation et masturbation pendant les préliminaires). Je suis aussi un peu dopé au zinc, ça facilite les érections. Mais si je fais appel à vous, c’est que je ne suis pas à l’aise. J’aimerais mieux vivre ma sexualité, sans me sentir « mollasson ». Comment puis-je gérer cette situation ? »
Ma libido est modérée, est-ce normal pour un homme ? Notre sexologue répond :Je peux vous confirmer avec, à la clé, mon expérience de médecin sexologue, la justesse de vos impressions sur le vécu sexuel de nombreux hommes. Même si cela a un peu changé ces dernières années, on présente encore la libido masculine comme étant sans failles, en termes de besoins sexuels fréquents et...Lire la suite sur Union
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Fanny Petitbon est depuis plusieurs années chargée du plaidoyer à Care France et une spécialiste du climat. Elle revient de la COP 27 qui a réuni en Egypte, sous l’égide de l’ONU, ses Etats membres pour organiser l’action nécessaire contre les risques du changement climatique. Les attentes étaient grandes, et à celles/ceux qui fustigent la […]
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Pour garder les pieds sur terre, rien ne vaut un plongeon la tête la première dans les étoiles. Ce mois, le signe à l’honneur est le Sagittaire.
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“Le féminisme peut sauver ce monde qui est en train de brûler sous nos yeux” C’est par ces mots que la journaliste Lauren Bastide commence son essai Futur.es. La pensée féministe, tout comme la pensée écologiste, propose aujourd’hui de décaler son regard, d’adopter de nouvelles lunettes sur le monde pour mieux le comprendre. De remettre […]
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“Le féminisme peut sauver ce monde qui est en train de brûler sous nos yeux” C’est par ces mots que la journaliste Lauren Bastide commence son essai Futur.es. La pensée féministe, tout comme la pensée écologiste, propose aujourd’hui de décaler son regard, d’adopter de nouvelles lunettes sur le monde pour mieux le comprendre. De remettre […]
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Sortir des représentations pornographiquesPour stimuler notre imaginaire sexuel, nous avons été habituées à consommer des vidéos pornographiques. Référence de l’industrie de l’excitation, les statistiques indiquent même qu’un quart des recherches Google concernent le porno. Cependant, entre scandales récents d’abus et violences dans l’industrie pornographique, et représentations délétères des femmes, le porno mainstream est loin de faire l’unanimité. Pensé par des hommes pour les hommes, dans un monde patriarcal et sexiste, il a tendance à influer négativement nos représentations de la sexualité. Malgré son efficacité masturbatoire, il en découle plusieurs choses :
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Cet article Infinite Wellness, l’étincelant tourbillon musical d’Ultraflex provient de Manifesto XXI.
Le duo norvégo-islandais Ultraflex revient avec son second album, Infinite Wellness (Street Pulse Records), une véritable plongée dans un univers audio/visuel DIY flamboyant et teinté d’ironie.Ultraflex est l’union née du coup de foudre mutuel entre Kari Jahnsen (NO), aka Farao, et Katrín Helga Andrésdóttir (IS), aka Special-K. Si leur premier album Visions of Ultraflex s’inspirait de l’électro disco soviétique et est-européenne des années 80, Infinite Wellness élargit ses influences pour faire évoluer la tracklist entre disco, italo et funk, mélangée à des sensibilités new age, des accords de jazz inattendus et des torsions mélodiques. Avec leur fausse innocence et leur charme sournois, les deux artistes nous embarquent dans leur univers brumeux et vibrant, révélé par leurs clips expérimentaux kitchs et conceptuels. Rencontre par écrans interposés avec Kari et Katrín, respectivement depuis Berlin et Reykjavik.
Ce projet est censé être une chose positive dans nos vies et ça nous apporte beaucoup de wellness, infinitely.
Kari Jahnsen
Manifesto XXI – J’aimerais parler de la façon dont vous vous êtes rencontrées. Certaines interviews mentionnent que c’était sur Tinder. Est-ce vraiment le cas ?
Kari (avec un sourire au coin des lèvres) : Eh bien… Oui, peut-être.
Katrín : On a plusieurs histoires sur l’origine de notre rencontre. L’une d’elles est qu’on s’est rencontrées sur Tinder, une autre, que nos parents sont sortis ensemble. Chacun·e peut choisir celle à laquelle iel veut croire.
Comment avez-vous commencé à travailler ensemble, et comment le groupe s’est-il créé ?
Kari : En 2019, on a écrit une pièce commandée par les festivals de musique électronique scandinaves Extreme Chill et Insomnia. On s’est tellement amusées qu’on a décidé de tout enregistrer et de sortir un album. C’est comme ça que le projet a commencé.
Comment vos projets personnels influencent-ils la façon dont vous travaillez ensemble sur Ultraflex ?
Katrín : On fait toutes les deux de la musique depuis très longtemps avec nos projets solo, avec d’autres groupes, donc je pense qu’on prend tout ce qui est à disposition dans la boîte à outils pour l’infuser dans Ultraflex.
Kari : Avec l’expérience de ces autres projets, on sait aussi ce qu’on ne veut plus faire. Avec Ultraflex, on a aussi voulu éviter tous les aspects épuisants/énervants/non inspirants de nos précédentes expériences.
Les scènes musicales de vos pays respectifs influencent-elles aussi le projet ?
Kari : Oui, beaucoup ! Je peux peut-être mentionner quelques artistes norvégiens : un projet norvégien/allemand qu’on aime beaucoup s’appelle Easter, sinon Okay Kaya – qui est une amie, elle a fait certaines de nos vidéos et a été une grande source d’inspiration et de soutien pour notre premier album.
Katrín : Je pense à Smerz aussi. La scène berlinoise nous a aussi inspirées, parce que Kari y vit, qu’on y a passé beaucoup de temps et que j’y vivais quand on a commencé à travailler ensemble. Il y a Sean Nicholas Savage qui y vivait, je crois qu’il a déménagé depuis, Jane de TOPS. En Islande, je dirais qu’on est plus influencées par les personnes les plus proches de nous, nos ami·es. Jóhanna Rakel, qui a réalisé les clips pour « Under The Spell » et « Never Forget My Baby » sur le dernier album. Il y a un groupe que j’aime beaucoup mais que je n’ai écouté que récemment donc je ne sais pas dans quelle mesure il a inspiré cet album : c’est russian.girls qui font un genre de musique électro rave des années 90. On écoute aussi toutes les deux le podcast de Björk.
Quand votre processus de création a-t-il commencé pour cet album ?
Kari : Il y a assez longtemps, en janvier 2021. Katrín était à Berlin pendant un mois et c’était pendant le confinement strict, où rien n’était ouvert. On n’avait le droit d’avoir la visite que d’une seule personne à la fois. On a travaillé sur des idées de nouvelles chansons pendant un mois, puis je suis allée en Islande au printemps 2021, et on n’a pas terminé l’album, mais on est allées très loin dans toutes les chansons. Puis, à l’automne 2021, on a fait le mixage. Je pense que l’album a été terminé à Noël.
Katrín : Ou même un peu plus tard, car je me souviens qu’on a sorti « Relax » avant d’avoir fini de mixer le reste de l’album, c’était en mars ou quelque chose comme ça.
À propos du titre de l’album, que signifie le bien-être dans vos vies ? Avez-vous une wellness routine ?
Katrín : Infinite + Wellness [infini et bien-être en anglais, ndlr] était une combinaison de mots qu’on trouvait à la fois luxuriante, gracieuse et plaisante, mais aussi un peu ironique. Il y a beaucoup d’aspects du bien-être qui sont incroyables, mais qui peuvent aussi être un peu capitalistes. On fait toutes les deux un peu de yoga et on mange assez sainement.
Kari : Je pense qu’il en est aussi du projet en lui-même, de la relation de travail et de la relation amicale qu’on a entre Katrín et moi, qui consiste à s’amuser. Ce projet est censé être une chose positive dans nos vies et ça nous apporte beaucoup de wellness, infinitely (rires).
Katrín : C’est un bien-être pour l’âme, pas nécessairement pour le corps !
Avez-vous eu une ligne directrice pour cet album ?
Katrín : Je pense que pour le dernier, on avait davantage un cadre pour ce qu’on allait faire, celui-ci était un peu plus organique.
Kari : Au début, on pensait qu’il s’agirait plus d’un album sur le bien-être, étant donné qu’on pensait que tous les morceaux auraient des thèmes liés au bien-être. Mais finalement, ce n’était le cas que pour un seul, le premier, « Relax ».
Katrín : Le morceau a dû être écrit pendant le confinement, ou commencé à l’être à ce moment-là. Il parle de toutes ces choses qui nous manquaient vraiment dans la fête. C’est aussi une chanson sur la passion et la romance, et je pense qu’elle agissait comme une sorte d’évasion et de fantasme pendant le confinement.
La fête et la romance peuvent aussi faire partie du bien-être d’une certaine façon.
Kari : Oui, absolument. Sortir en club est une sorte d’activité thérapeutique pour moi, je ne le fais pas assez.
Quelle a été votre approche pour ce nouvel album par rapport au précédent, Visions of Ultraflex ?
Katrín : On a eu beaucoup plus de temps.
Kari : Oui, ça s’est étalé sur une longue période de temps, ce qui était bien et plus libérateur je suppose. J’ai aussi été enceinte pendant ce processus.
Katrín : Enceinte, puis mère d’un nouveau-né !
Kari : Donc on a eu le temps de réfléchir à des idées entre chaque fois qu’on s’est réunies.
Katrín : C’était bien ! Ça a permis de les faire fermenter. Le processus de mixage a aussi pris du temps, c’est comme si on avait pressé tout le jus de l’album.
En dehors de la musique, l’univers esthétique d’Ultraflex semble être une partie importante de votre projet. Quelle place accordez-vous à l’aspect visuel du projet ?
Kari : Il est aussi important que la musique. On a décidé dès le début qu’Ultraflex serait autant axé sur l’aspect visuel que sur la musique, donc les clips ne sont pas seulement censés représenter les chansons, ils sont censés être des œuvres en elles-mêmes. La pochette du vinyle a été réalisée par une graphiste islandaise extraordinaire, Greta Þorkels, dont le travail est une œuvre d’art en soi. Je pense que ça représente très bien les chansons, mais que c’est aussi une chose à part entière…
Katrín : Et qui pourrait vivre de manière autonome !
Comment choisissez-vous les artistes avec lesquel·les vous collaborez ?
Katrín : Ce sont surtout nos ami·es ou des gens avec qui on a déjà travaillé, car on fait toutes les deux de la musique depuis… toujours. Par exemple, Greta faisait partie de nos ami·es. La seule personne qui nous était totalement étrangère et qu’on a découverte sur Instagram est Lisa Mård, qui a fait le nail art pour le clip de « Relax ». Sinon, tout s’est fait par le biais de nos relations et de nos ami·es.
Pour finir, y a-t-il un·e artiste qui vous a particulièrement inspirées dernièrement ?
Katrín : On a tellement d’inspirations, presque trop ? Je peux dire Kari Bremnes. Pour la décrire, je dirais que c’est la musicienne que nos parents écoutent. On fait référence à elle dans l’intro de « Melting Away ». Je suis aussi très inspirée par Eartheater, je suis fan d’elle depuis un moment.
Kari : Il y a aussi Erika de Casier. On aime aussi beaucoup The Zenmenn, un groupe berlinois. J’ai chanté sur leur album, ils font principalement de la musique instrumentale.
Katrín : Finalement, ils font de la wellness music !
Relecture et édition : Pier-Paolo Gault
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