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Filles a Papa is a French clothing brand whose blog doesn’t allow links to individual posts, something I find so completely annoying and can’t help but characterize as a head-up-ass decision because it prevents me from directing readers to anything that might explain their sexy 2014 calendar. So I’m not linking. Instead, here’s a post with more images by Fashion Copious. But hey, I like the acronym.
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Chaque année, We Vibe sort un modèle amélioré de son sextoy. J’ai pu tester plusieurs versions, et à chaque fois, la qualité générale de fabrication et d’emballage s’améliore. Pour le We Vibe 4, sans trop dévoiler c’est encore le cas, mais commençons par rappeler le concept. Présentation du We Vibe 4 Je rappelle que le […]
Cet article Test du vibromasseur de couple We Vibe 4 est apparu en premier sur NXPL.
N/notre plus belle création avec les colliers sont sans aucun doute les dogbud. j’adore ce prolongement de moi même. Cette queue qui protège des regards mon intimité. Cette queue qui me permet d’exprimer mon contentement. Cette queue qui me rend tout simplement plus animal. Que ce soit en fourrure naturelle ou synthétique je les aime toutes. Avant N/nous faisions le squelette du dogbud et N/nous faisions coudre la fourrure par un professionnel de la confection du cuir et de la fourrure. Maintenant que N/nous avons un atelier, N/nous pouvons tout fabriquer N/nous même. Par contre la qualité des matières premières ayant changé. En effet les produits sont moins rigide qu’avant, N/nous avons du renforcer l’armature. Une belle queue est une queue qui tient toute seule. Elle ne doit pas lamentablement tomber. O/on doit pouvoir lui donner les formes que l’on veut. Bien qu’il existe toutes sortes de queues, que ce soit en latex, en bois, en métal. N/nous N/nous avons choisi de faire des queues rigides. Elles doivent être belles, facile d’entretien et surtout « safe ». Voila pourquoi N/nous travaillons avec Rosebud. Ensuite la coquetterie a fait le reste. j’aime me sentir belle. je ne me vis pas avoir la même queue en permanence, surtout que j’ai la possibilité d’en changer.
Steve Shubin est l’heureux créateur du Fleshlight. Vice nous raconte l’histoire de cet homme qui a donné une nouvelle dimension à la masturbation masculine. Le pape de la branlette lutte aussi pour que le fap au masculin trouve une voix publique plus affirmée, mais de manière assez bizarre et contre-productive. Shubin utilise des arguments très contestables.
Itinéraire d’un Fleshlight gâtéIssu d’une fratrie de 14 enfants, Shubin a passé sept années dans le groupement d’élite du SWAT à Los Angeles. Mais cette carrière ne payait pas assez. À 32 ans, il a changé de voie. Il a fallu qu’il attende ses 40 ans pour rentrer dans le business du sextoy.
Sa femme, une joueuse pro de tennis, est tombée enceinte. Le toubib a déconseillé au couple d’avoir des relations sexuelles pour éviter de causer du tort au fœtus. Les grossesses dans la quarantaine sont plus compliquées. Steve a alors eu l’idée de trouver un ersatz pour combler sa libido contrariée. À l’époque, on pouvait acheter des sextoys pour femmes, mais pas grand-chose pour hommes. Il est amusant de constater que les histoires de self-made-men américains débutent toujours sur une anecdote inattendue qui construira plus tard leur réussite.
Steve et sa femme Kathy
L’entreprise se lance à la maison et en famille avec un budget de 50 000 dollars. Shubin part dans un projet de sex doll. Mais après deux ans de recherches et 250 000 billets verts investis, il n’a toujours rien à vendre.
Un jour, en ramenant un ami à l’aéroport, ami à qui il avait montré ses prototypes, il y a compris ce qui le rendra millionnaire. Le gars lui demande s’il peut lui envoyer la partie intime de son mannequin parce que la poupée tout entière serait trop voyante pour la cacher à sa enfants. Et voilà ! Il faut un truc discret, tenant dans la main, rien de compliqué. Shubin utilise ces mots : « les mecs aiment les outils » dans le sens, on est tous bricoleurs et un vagin mis dans une torche ne peut que nous rappeler ces moments partagés avec nos pères où on tenait la lampe pour qu’ils puissent réparer une fuite sous l’évier ou dans le moteur de la bagnole. Bon, vous me direz qu’il s’agit d’un propos cishet bien stéréotypé et je ne vous donnerai pas tort. Qui plus est, qui a envie de mêler le fap à des souvenirs de son père ?
Nous sommes alors en 1997, 2 millions d’investissements et rien de vendu encore. Il faudra quatre ans pour que la torche à fap trouve son public. Shubin a buté contre des barrières avec ses partenaires commerciaux. La branlette était et reste un sujet tabou. Sa proposition d’annoncer dans les pages de Maxim (Maximal en français) fut refusée par exemple. Les responsables du magazine, qui a pourtant fourni pas mal de matière à fapper, ne voyaient pas d’un bon œil l’association de leur image à une marque de vaginette. Et puis, Shubin raconte qu’on lui disait que les lectrices se sentiraient menacées par ce qu’elles penseraient être un substitut à leur personne, alors qu’il ne s’agissait que d’un exhausteur de fap. C’était l’idée qui germait dans la tête des décisionnaires de l’époque. Ils avaient tort.
Ma collec’ perso, je suis un peu monomaniaque (image de Vice US)
Un discours pro-fap étrangeÀ partir de là, Shubin mène une campagne pro-masturbation, en insistant sur le point que les relations sexuelles se différencient de la branlette. Jusque-là, c’est bon, on arrive à suivre. Les arguments de Steve deviennent ensuite bidon et je ne saurais être d’accord avec le naturalisme qu’il invoque.
Shubin part dans un délire assez spécial. Il explique que « la domestication de l’homme, qui a été super pour la civilité (la vie en société), n’a pas été tendre avec les besoins biologiques nécessaires à un homme » (traduction personnelle). Puis, il galope sans bride dans les champs du n’importe quoi. Tous les hommes seraient des bêtes sexuelles dominées par leur pénis en quête ininterrompue d’orgasmes. « La gratification sexuelle pour les hommes n’est pas un truc émotionnel ; cela n’a rien à voir avec l’amour ou la femme ». Cette distinction est essentielle, même si l’émotion du fappeur existe. Il a conscience que face à ces prétendues urgences naturelles propres aux mecs, la femme n’est pas là pour les satisfaire : « elle n’est pas mon escort », dit-il en parlant de sa compagne et par extension de toute la gent féminine. Sur ce point, il a raison, si un gars a de gros besoins sexuels, il a tout intérêt à se frotter à l’intérieur d’un des produits de Shubin, au lieu d’utiliser sa copine (sauf si leurs besoins s’équilibrent évidemment).
Personnellement, je ne me reconnais pas dans cette humanité masculine dont la nécessité de jouir sans limites serait irrépressible. En tout cas, pas à une généralisation près, le multimillionnaire du vagin artificiel pense pénétrer le marché asiatique et notamment indien avec des produits conçus pour traiter cette nymphomanie masculine. Son concept de « maintenance biologique » nécessaire à tous hommes me raidit un peu l’échine — à défaut du chibre —, surtout qu’il ajoute que le pénis pourrait s’atrophier en cas de non-stimulation : « si vous ne le remplissez pas de sang, ni ne l’étirer, ni ne l’utiliser, ça s’atrophiera. » « Ils rétrécissent », affirme-t-il. Le monde de Steve est peuplé de branleurs chroniques atteints d’hypersexualité, qui doivent consommer Fleshlight afin d’éviter la nécrose de leur braquemart. Je vois les choses différemment.
Le mec semble un peu zinzin, commercialement bien moins. Il a quand même eu la bonne idée de mouler les porn stars les plus connues pour reproduire une multitude de clones vulvesques, ce qui ravit les fanboys de tous les continents. La notoriété d’une actrice se mesure désormais à l’aune de son Fleshlight. Dans l’article de Vice, Steve Shubin ne s’exprime pas sur le côté gay de sa boutique, mais elle existe et propose aussi les moulages des meilleurs acteurs.
La « queue de Jason », un des Triplé Visconti, c’est les soldes en plus (image du site officiel)
Steve Shubin n’a pas encore atteint son but, celui d’émanciper les hommes d’une certaine honte du fap. Mais avec des arguments comme exposés ci-dessus, tu m’étonnes ! Malgré cela, je partage un peu ce rêve bleu et merveilleux, celui de voir des mecs à la télé parler entre eux du dernier modèle de faux vagin et des sensations qu’il apporte dans une ambiance sereine et sans beaufitude.
Depuis 10 ans, les petits guides de la collection Osez portent la bonne parole sexuelle avec un succès constant. 65 titres au catalogue, 700 000 exemplaires vendus au total, parmi lesquels certains succès révélateurs (Osez tout savoir sur la fellation, meilleure vente indétrônée de la collection avec 60 000 ex écoulés). Souvent copiée mais jamais égalée, la collection Osez porte bien son nom : elle est la seule à oser aborder TOUS les sujets sans tabou, du libertinage au SM, en passant par la masturbation féminine, le strip-tease, le sexe tantrique et l’amour des rondes.
À l’occasion des 10 ans de la collection, découvrez Tout Osez, LE livre qui concentre l’essentiel des thèmes abordés dans la collection ! (sortie officielle le 24 janvier 2013)
Journalistes, bloggeurs/euses ou simples curieux/euses, un document de 3 pages est disponible en cliquant ici pour vous présenter l’essentiel de la collection (les titres, les auteurs, les principaux chiffres) et Tout Osez, son ultime rejeton.
Nous attirons au passage votre attention sur la sortie le 15 janvier dernier du film A coup sûr, de Delphine Le Vigan. Il tente de répondre, à travers les frasques sexuelles de son héroïne, à la question « le sexe peut-il s’apprendre dans les guides pratiques ? ». A La Musardine, on a un avis tranché sur la question : qui n’OSE rien n’a rien !
A écouter en cliquant sur le lien suivant, une interview de Marc Dannam, directeur de la collection Osez, interviewé sur RFI en compagnie de Delphine Le Vigan.
Et pour les parisien(ne)s, rendez-vous le 11 février 2014 à partir de 19h à la librairie la Musardine pour fêter les 10 ans de Osez à trois jours de la Saint-Valentin, en présence du directeur et des auteurs de la collection. C’est au 122 rue du Chemin Vert, Paris 11ème, métro Père Lachaise. 01 49 29 48 55. (flyer à venir sur ce blog et les réseaux habituels)
Bon anniversaire Osez !
L’Arlésienne de James Franco refait surface. Le documentaire sur Kink dont l’acteur au sourire ravageur est le producteur délégué vient de trouver un distributeur pour l’Amérique du Nord. MPI Pictures devrait mettre la réalisation de Christina Voros à l’affiche à la fin de l’été 2014.
James Franco est un maillon de la chaîne de production, mais son nom a dû bien aider pour convaincre un diffuseur de s’impliquer dans un docu sur des gens qui s’attachent, s’électrocutent et se balancent de gros jets d’eau dans les parties sensibles pour le plaisir. Difficile de faire moins grand public qu’en entrant dans les coulisses de Kink. Pourtant, le BDSM regroupe des pratiques permettant à ceux qui les expérimentent de parvenir à un équilibre et une confiance gagnés à la sueur de longues minutes suspendus au bout d’une corde. Il est encore nécessaire de démystifier le BDSM.
La sortie n’est prévue que pour l’Amérique, mais en ayant le tampon Sundance 2013, où le documentaire fut présenté, on peut espérer qu’il atteigne l’Europe rapidement. James, il y a des rédactrices du Tag qui meurent d’envie que tu viennes à Paris pour une petite interview.
«Un hommage au porno des années 1970, une époque où la vie semblait plus insouciante et spontanée.» C’est avec une touche d’hypocrisie que le réalisateur Tony DiMarco promotionne son nouveau concept de film, sur le site du studio gay Falcon. «California Dreamin’ 1» est une vidéo apparemment bareback… sauf que cette très classique production de bord de piscine a été tournée avec des capotes. L’astuce, c’est que le latex a gommé de l’écran grâce à la magie des retouches numériques. Un procédé qui a demandé beaucoup de patience, précise Falcon.
Cette innovation intervient après plusieurs scandales de contamination qui ont secoué l’industrie du porno straight comme homo, ces derniers mois. Et depuis 2012, Los Angeles, qui concentre la plupart des studios, a interdit les tournages bareback sur son territoire. Une mesure dictée par la préoccupation de la santé des acteurs (et non de l’influence sur les spectateurs). L’Etat de Californie pourrait bientôt faire de même. La situation profite aux petits studios spécialisés dans le sans-capotes et installés ailleurs, aux Etats-Unis ou en Europe.
Luxe
Sur les blogs spécialisés, «California Dreamin’ 1» a été accueilli avec scepticisme. «Ceux qui aiment le bareback seront déçus, parce qu’ils sauront qu’il y a un trucage. Et ceux qui sont assez naïfs pour ne pas le remarquer s’habitueront aux porno bareback», juge le Gay Porn Blog. Le bien-nommé site The Verge doute, lui, du succès de l’expérience. Les grands studios comme Falcon, en piètre santé financière, ne semblent pas en mesure de se payer un tel luxe de trucages.