Dans une interview sur franceinfo, le président du MoDem a rappelé que la GPA est interdite en France pour de très bonnes raisons.
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Dans le paysage politique de la présidentielle 2022, une réticence grandit à l’égard de la légalisation de la gestation pour autrui (GPA), comme Marine Le Pen qui qualifie cet acte de « dérive mortelle ». Selon une étude de l’Ifop, les Français pensent différemment des politiciens et 75 % d’entre eux se prononcent pour la légalisation de la GPA sur le territoire français.
Alors qu’en 2012, l’ancien président François Hollande promettait déjà aux français de légaliser la GPA. 12 ans plus tard, le constat reste le même. Les débats reviennent de nouveau via une directive du Parlement européen, et les critiques du RN, notamment via Marion Maréchal s’affirment une nouvelle fois : « je ne m’habitue pas à la banalisation de cette pratique qui est, pour moi, monstrueuse et honteuse. »
Une opinion publique favorable à la GPA ?L’opinion publique française donne son feu vert à la légalisation de la GPA. Les couples hétéros (71%, contre 60% en 2014) tout comme les couples gays (56%, contre 41% en 2014) sont en faveur de la GPA. La loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe est jugée positivement par une majorité de répondants (71%), y compris parmi les sympathisants LR (53%) et les sympathisants RN (64%). Un premier pas pour cette action qui est désormais entre les mains du gouvernement.
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Etre dans une relation à distance avec son partenaire n’est pas toujours un moment simple à gérer. De manière naturelle, se pose la question du désir : comment entretenir la flamme à distance ? Voici 6 idées pour vivre votre sexualité malgré l’éloignement physique.
1/ Exprimer ses sentimentsQuand on se voit tout le temps, il est possible d’exprimer son amour simplement, sans même prononcer un mot. À travers le corps, les gestes, le regard, on peut faire passer beaucoup d’émotions, d’amour et de désir à l’autre. Dans une relation à distance, le langage non verbal devient plus compliqué ! Il est donc nécessaire de ne pas oublier d’exprimer à l’autre son amour et son envie. N’oubliez surtout pas de dire je t’aime, de rester à l’écoute l’un-e de l’autre et de savoir vous rendre disponible si l’autre a besoin de vous. Ceci est un must pour ne pas perdre de vue l’amour et le désir qui vous unit même de loin.
2/ Les appels coquinsPassez un coup de fil et n’hésitez pas à glisser un petit mot sexy pour émoustiller votre partenaire ! Avez-vous déjà pensé à vous donner rendez-vous au téléphone, spécialement pour jouer ensemble lors d’un appel coquin ? Il est même possible de mêler les actions aux mots, en vous faisant plaisir chacun de votre côté tout en restant en ligne. Ecouter la respiration de l’autre, l’entendre vous dire des mots crus, cela peut donner très très très chaud pour les plus imaginatifs et imaginatives !
3/ Les sextosUn petit sexto impromptu, ça fait toujours son effet ! Un tchat érotique peut s’avérer très excitant, si vous savez comment l’engager et manier les mots en fonction de ce qui vous stimule. Pourquoi pas agrémenter quelques messages de petites photos si le cœur vous en dit ? Si les sextos sont un mystère pour vous et que vous voulez quelques conseils pour en écrire, lisez nos conseils pour écrire un bon sexto. Et pensez aux vocaux, pour ajouter une touche érotique supplémentaire !
4/ Les appels en visioL’avantage avec l’image est que vous pouvez à nouveau jouer avec votre regard, votre gestuelle pour émoustiller votre partenaire. Vous pouvez vous donner des défis mutuels, vous stimuler ensemble en vous regardant. Bien qu’un écran vous sépare, vde nombreuses possibilités s’offrent à vous pour créer un moment d’excitation et de plaisir partagé. Il suffit de faire preuve d’imagination !
5/ Les sextoys connectésIl existe des gammes d’objets avec pour objectif de vous aider à faire l’amour à distance avec votre partenaire. C’est parti pour tester les sextoys connectés, et pour pousser plus loin la coquinerie, un petit combo sextoy connecté + webcam coquine!
6/ La masturbationVous trouvez cela étrange que se masturber puisse être un moyen de conserver son désir ? Quand le corps brûle d’envie de s’exprimer, il ne faut pas le brider et garder son désir vivant. Parfois, trop de frustration peut générer des tensions inutiles. Si l’envie est trop présente, libérez-vous ! La masturbation peut déclencher encore plus le désir, au lieu de l’éteindre. Qui a dit que fantasmer c’était tromper ? L’important c’est que quand vous retrouvez votre partenaire, c’est bien de lui ou d’elle dont vous avez envie.
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C’est le pari de l’opération « Il reste encore demain x la newsletter Les Glorieuses ». Pour sensibiliser les jeunes générations à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la newsletter Les Glorieuses offre des places aux scolaires pour voir le film « Il reste encore demain » – 6,153 scolaires en ont bénéficié dans toute […]
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C’est le pari de l’opération « Il reste encore demain x la newsletter Les Glorieuses ». Pour sensibiliser les jeunes générations à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la newsletter Les Glorieuses offre des places aux scolaires pour voir le film « Il reste encore demain » – 6,153 scolaires en ont bénéficié dans toute […]
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Les droits des femmes, rempart et fer de lance de la démocratie européenne Les citoyennes et citoyens d’Europe vont voter du 6 au 9 juin 2024. L’égalité de genre et les droits des femmes représentent une valeur constitutive de l’Union européenne [1]. Celle-ci doit s’ériger comme rempart contre la régression des droits et surtout poursuivre […]
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Le 29 mars 2024, Salim Berrada a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle. Dans ce procès très médiatisé, celui qu’on surnomme « le violeur de Tinder » était accusé par 17 plaignantes et a été reconnu coupable de 12 viols et 3 agressions sexuelles. Cette affaire d’apparence extraordinaire, du fait du nombre de victimes, nous en apprend beaucoup sur un crime très ordinaire : le viol.
Quels étaient le mode opératoire et la défense du « violeur de Tinder » ? En quoi ces procédés relèvent de la masculinité dominante la plus banale ? Comment s’est déroulée l’enquête judiciaire, et qu’est-ce que cela raconte de la manière dont la police et la justice traitent les cas de violences sexuelles ?
Pour décortiquer le procès de Salim Berrada, Victoire Tuaillon s’entretient avec deux journalistes qui ont couvert cette affaire pour le journal Le Monde : Lorraine de Foucher et Henri Seckel. Ensemble, il et elles réfléchissent à ce que l’affaire du « violeur de Tinder » révèle de notre société.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/au-proces-du-violeur-de-tinder
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Victoire Tuaillon, et enregistré le vendredi 5 avril 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Production : Naomi Titti. Montage : Lucile Leboutet. Édition : Lucile Leboutet & Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans une tribune, plus de 800 organisations et personnalités appellent à des rassemblements dans toute la France, le 5 mai prochain, pour dénoncer les attaques contre les droits trans et reproductifs, coordonnées par la droite et l’extrême droite.
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Jusqu'au 31 mai, le Centre Maurice Chalumeau en sciences des sexualités de l'Université de Genève présente l'exposition Ex-eroticis: Art et fierté du livre secret, consacrée à une forme artistique méconnue circulant entre érudits du siècle passé. Un parcours en forme de réflexion et d'invitation à l'étude sur des œuvres souvent problématiques.
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Depuis 2019 de curieuses manifestantes sont apparues dans les cortèges contre la réforme des retraites. En salopette bleue, un fichu à pois noué sur la tête, elles chantent, elles dansent et animent les manifestations avec une vitalité revigorante. Si leur allure vous rappelle quelque chose, c’est normal, elles se sont inspirées pour leur costume de […]
L’article LOU CHESNE : « POUR LES ROSIES LE FEMINISME FAIT PARTIE DU MOUVEMENT SOCIAL » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Depuis 2019 de curieuses manifestantes sont apparues dans les cortèges contre la réforme des retraites. En salopette bleue, un fichu à pois noué sur la tête, elles chantent, elles dansent et animent les manifestations avec une vitalité revigorante. Si leur allure vous rappelle quelque chose, c’est normal, elles se sont inspirées pour leur costume de […]
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Cet article Laurène Marx : « la provocation, c’est créer une étincelle dans l’esprit de l’autre » provient de Manifesto XXI.
C’est une voix incontournable du théâtre contemporain et elle est véner. Il y a de quoi. Femme trans non-binaire, lesbienne et neuroa, Laurène Marx est viscéralement en lutte. Entière en interview comme sur scène, elle dit tout, sans détours et souvent avec humour. Entretien fleuve.On l’a vue pour la première fois sur la scène du théâtre de la Villette avec Pour un temps soit peu. Seule au plateau, la verve de Laurène Marx embrase l’espace et le public. Son adresse est urgente, crue, elle dit tout des violences que subissent les femmes trans. En voyant cette révoltée incandescente vivre son texte, il est difficile d’imaginer comment une comédienne cisgenre a pu envisager de le jouer à sa place. La bataille suscitée par ce projet d’adaptation aura eu le mérite de propulser l’autrice littéralement sur le devant de la scène. En avril, elle jouait son troisième spectacle Je vis dans une maison qui n’existe pas à Paris, une performance sur les troubles psy. Si tout ce que raconte Laurène Marx est éminemment intime, son dossier de presse ne dit pas grand-chose d’elle. Tout juste, on apprend que l’autrice et performeuse a arrêté l’école à 16 ans pour écrire. Elle égraine plus d’infos sur son compte Instagram, entre deux critiques de film assassines. On l’a rencontrée sur la terrasse du Théâtre Ouvert pour évoquer son parcours, sa vision du spectacle et ses luttes.
Manifesto XXI – Est-ce que tu peux me parler du processus d’écriture de ce spectacle ?
Laurène Marx : On devait faire un autre spectacle, et on n’a pas pu. Je vis dans une maison était un peu un texte de remplacement, mais je ne voulais pas faire ça. Parce que je trouve que la forme du spectacle est élitiste, elle n’est pas accessible créativement. Si tu émerges là maintenant et que tu veux faire un spectacle, ce n’est pas possible. On te demande d’avoir déjà fait tes preuves et machin… Moi, je suis ultra privilégiée, j’ai débarqué comme une roquette et ça s’est bien passé. Mais je pense un peu à celleux qui galèrent… Puis il y a un truc qui m’énerve : des pros qui sont venu·es voir Je vis dans une maison, m’ont dit qu’ils « préfèrent ça ». Moi je ne vais pas chez eux regarder leurs enfants et dire : « Je préfère le deuxième, mais attention il ne faut pas le prendre mal… » (rires)
Je milite pour démocratiser une forme micro-voix comme celle de Pour un temps soit peu. Ce que tu bosses, c’est le jeu, la présence, et le texte, évidemment. Là, du coup, je me retrouve à faire un spectacle difficile à imaginer même pour moi. Si tu enlèves le son, la lumière et tout ça, je ne sais pas s’il tient. Donc, je ne sais pas quoi penser, parce que c’est contre mes principes… Je ne veux pas qu’il y ait trop d’intermédiaires, parce que ça rajoute de l’argent. Et si ça rajoute de l’argent, ça rajoute des jeux de pouvoir, ça rajoute de la demande vis-à-vis des pros et des rapports qui peuvent parfois être malsains… Ça rajoute des attentes, en fait.
Voir Alok [Vaid-Menon], ça a changé ma vie. C’est pour ça que je joue autant Pour un temps soit peu. Parce que si quelqu’un·e a changé ma vie, peut-être que je peux faire ça pour quelqu’un·e d’autre.
Laurène Marx
Tu décris Pour un temps soit peu comme du « stand-up triste », ça veut dire quoi ?
Le stand-up, c’est une culture de la vanne très précise, où en gros, tu as ta construction et il faut que ça chute. Le stand-up triste, c’est quand tu as des vannes, et que tu alternes avec ce que certains interprètent comme une théâtralité ou un lyrisme, et tu te permets de ne pas être obligé·e de faire rire. J’ai un peu connu le milieu du stand-up, c’est très dur et extrêmement cruel.
Tu as commencé par du stand-up classique ?
Oui, c’était mon rêve. Mais j’ai tout de suite vu que ça n’allait pas le faire pour moi. Pour plein de raisons, hein. Parce que c’était extrêmement raciste, sexiste, LGBTphobe… C’est marrant parce que j’étais moins politisée à ce moment-là, mais j’étais mal à l’aise de certaines blagues.
On vit dans un monde en flammes. Je suis obligée d’avoir un avis radical, et je sais que je suis insupportable parfois.
Laurène Marx
Tu as créé quelque chose de très fort, ta présence au plateau marque. Qui sont les personnes dont le travail de la scène t’inspire ?
Alok Vaid-Menon [ndlr, artiste militante trans non-binaire américaine]. C’est même plus qu’une référence. C’est la personne qui m’a fait dire que je ne pouvais pas continuer comme ça : Pendant quinze ans j’ai travaillé mon style, mais du coup, il n’y avait pas vraiment de fond [à mes textes]. Alok, c’est le déclic. D’un coup il faut que ce soit politique, le monde est en flammes. Et je suis minorisée depuis très longtemps en vrai. J’ai subi beaucoup de psychophobie, de validisme et de transphobie, mais je n’en avais pas conscience. Je ne connaissais pas les mots, en fait. J’ai vécu longtemps sans les mots. Tu vois, ça, c’est un vrai truc. Je milite un peu pour qu’on ne soit pas tout le temps en train de parler en jargon, mais en vrai, quand j’ai vu le mot validisme [la première fois]…
En plus, Alok c’est une femme avec une barbe. Au début, je n’étais pas qu’émerveillée, j’étais un peu choquée. J’étais comme : « Mais quoi ? Nous, on se fait chier à faire du laser, et tu as des femmes comme ça ? » C’est fou, parce que je suis tombée sur elle par hasard à la Mutinerie avec ma copine de l’époque. Je faisais ma transition un peu au talent, comme je pouvais. Je ne connaissais pas les trucs, je ne lisais pas les bons livres… Et voir Alok, ça a changé ma vie. C’est pour ça que je joue autant Pour un temps soit peu. Parce que si quelqu’un·e a changé ma vie, peut-être que je peux faire ça pour quelqu’un·e d’autre.
© Lou Respinger
À propos de Pour un temps soit peu encore, quelles discussions ce spectacle a-t-il amené avec ton public trans ? Comme tu y parles de choses très dures, tu as dit que tu ne savais pas s’il fallait le recommander à des femmes trans.
Je ne sais pas… Je sais pas dire combien j’ai d’ami·es trans, et ça me regarde. Par contre, je reçois beaucoup de messages. Je pense que je dois irriter, des fois. C’est pathologique chez moi, je suis très péremptoire. Et je peux pas m’actionner autrement. Je peux pas venir, jouer, et dire que « ce n’est que mon avis ». On vit dans un monde en flammes. Je suis obligée d’avoir un avis radical, et je sais que je suis insupportable parfois. Mais je pense que même avec celles qui m’aiment pas, on a ce truc-là d’adelphité, de solidarité. Moi, il y a plein de trans qui m’énervent, pourtant je sauterais dans un immeuble en feu pour elles. Bon, je le ferais pas pour tout le monde. Mais on a ce rapport très particulier entre nous… Mon but, dans tout ce que j’écris, c’est que ce soit toujours un peu inacceptable. C’est-à-dire, je cherche toujours la théorie qui va le plus loin possible. Pour un temps soit peu se finit comme ça : ce que les chirurgiens font [des meufs trans], c’est qu’ils nous construisent des poupées gonflables vivantes. Il y a des degrés, y a des gens qui comprennent que c’est une vanne qui n’en est pas vraiment une.
Avec Je vis dans une maison, je suis en train d’ouvrir un truc, parce que t’as une personne trans qui vient parler de neuroatypie. D’habitude, les personnes trans ne viennent parler que de trucs trans. J’ai une pièce qui s’appelle Je viens vous chercher qui va arriver et c’est sur la vie d’une pote, qui est une meuf cis. J’ai hésité plein de fois, parce que par exemple il y a une scène d’avortement dedans et pour le coup, ça ne me concerne pas, même si j’ai vécu avec des copines que j’ai accompagné. Mais ce sera ça la prochaine étape, la meuf trans qui joue la meuf cis. Je suis en train de le processer, mais je vais le faire. Parce que ça n’arrive jamais. Hunter Schafer commence à le faire en Amérique mais c’est extrêmement rare.
Tu joues beaucoup sur cette tension entre humour et tragique.
En permanence, et tu sais pourquoi ? Parce qu’en arrivant dans le stand-up, je pensais que les gens étaient débiles. Je suis une plouc de la campagne qui sait rien sur rien mais je pensais être beaucoup plus intelligente que tout le monde. En fait, je connaissais pas mes origines sociales. Donc, quand t’as compris que les gens sont pas cons, tu fais des constructions en faisant confiance aux gens. Tu vas dans l’inacceptable, et puis surtout tu laisses chacun faire son interprétation. Tu vois, tous ces connards de mecs comme Gainsbourg qui croient qu’on peut rire de tout, c’est pas des vrais. La provocation, c’est créer une étincelle dans l’esprit de l’autre, c’est-à-dire faire en sorte que l’autre se dise « Je sais pas si je suis d’accord avec toi, mais je pourrais l’être et je vais prendre le temps. » Ça, c’est une énorme provocation. En fait, on est entouré de gens complaisants, qui ne savent pas faire rire. Comment faire réfléchir la personne en face ? Ça c’est poétique. Avec les constructions lentes, t’es très satisfait·e quand la vanne arrive parce que tu m’as accompagnée dans la construction. Hannah Gadsby fait ça très bien, et elle l’explique merveilleusement bien en plus.
Je continue de dire des dingueries et je vois comment les gens réagissent. Parce que je pense que vexer trois bourgeoises c’est pas grave si à côté tu libères cinq cent cassos.
Laurène Marx
À 16 ans, qu’est-ce qui fait que tu es convaincue que ta voie est dans l’écriture ? Malgré le manque de mots.
(souris) Et alors que j’étais médiocre en classe ? Je le dis souvent, je pense pas que j’étais prodigieuse mais j’étais précoce, j’avais des capacités cognitives très hautes. J’ai grandi chez les obscurantistes mais je lisais énormément. Mon père venait de la misère, il s’était un tout petit peu hissé socialement et il y avait des livres chez moi. Donc, j’avais un vocabulaire de ouf, des capacités de ouf mais aucune capacité académique. Donc impossible d’écrire une histoire, c’était tragique. C’est comme ça que je suis arrivée au théâtre : pendant des années j’étais dans les méandres de la narration impossible et d’un coup je me rends compte que je parle bien, que j’ai un sens du langage et je me mets à bosser.
Je ne suis pas Alice Zeniter, par contre je peux créer de la musique en parlant mais ça m’a pris pas loin de dix ans pour réaliser ça. Parce qu’avant d’arrêter l’école je me suis dit que j’allais écrire des romans, comme c’est la forme maîtresse. C’est de la connerie, je suis pas douée mais je fais que ça. Je fais des chantiers, des petits boulots. J’étais dans ce truc d’écriture très romanesque, un truc très masculin d’ailleurs. Des années plus tard, j’ai découvert que Henry David Thoreau, qui est allé dans les bois pour être contre le système, en fait il en sortait pour que sa mère lui lave son linge ! J’ai découvert qu’en fait Jack Kerouac était financé par sa mère, il allait lui demander de l’argent… Mes héros d’enfance, Hemingway était un immense misogyne, et Scott Fitzgerald était un violeur. Il a traité Zelda comme de la merde… On le sait pas ces choses-là et pour tout ça, je remercie tellement les féministes avec qui des fois on me reproche de manquer de sororité. Mon monde n’est composé que de femmes donc en fait qui je critique ? Je remets en question la sororité des gens qui m’entourent, des gouines blanches. Je suis obligée de dire qu’il faut que la représentation [lesbienne et féministe] soit plus vaste, que vous êtes dans votre monde entre vous.
La force de Je vis dans une maison qui n’existe pas, c’est que ça ne parle pas des troubles psy, ça les montre.
Laurène Marx
Toujours à la représentation de Pour un temps soit peu à laquelle j’ai assisté, tu as envoyé une pique aux gouines blanches « en Stan Smith » avec qui tu as peu de choses en commun.
C’est aussi un post instagram qui m’a coûté Adèle Haenel. On devait faire un truc ensemble, elle n’a pas aimé cette vanne, ça ne s’est pas fait. Mais moi en fait je continue de dire des dingueries et je vois comment les gens réagissent. Parce que je pense que vexer trois bourgeoises c’est pas grave si à côté tu libères cinq cent cassos. On me dit tout le temps que je me sabote, mais moi je vois à qui je fais du bien et c’est des gens que personne ne voit. Moi on m’a vue quand j’ai dit qu’on ne me prendrait pas Pour un temps soit peu, qu’il y avait que moi qui pouvait le faire. Ça a changé ma vie. C’est pour ça que je dis toujours aux gens de lire leurs textes, même mal, il ne faut pas les laisser aux acteurices. Parce que vous allez prendre le risque de ne pas apparaître. C’est pas un vrai métier, auteur·ice de théâtre. Il faut être là. Moi je savais que j’allais être une rock star, que j’allais créer un personnage, parce que j’ai aucun problème avec ça. Je viens d’une dynastie de travelots, de gens qui ont plusieurs visages. En plus, ça va avec ma psychiatrie.
Dans Je vis dans une maison, tu parles de la nuit à un moment et tu revendiques d’appartenir à des dynasties de travelots, de drag queens et de putes. La nuit, ça a été important pour toi ?
Non, ça l’a jamais été. Il y a une imagerie par contre. Les travelots m’ont fait transitionner oui. J’ai tout ressenti face à eux. Les gens de RuPaul’s Drag Race (la saison de Bianca Del Rio) m’ont sauvé la vie. Je regardais, et à force d’épisode en épisode, j’étais dans ce truc de trans, comme quand tu es basée avec une meuf : tu te demandes si tu veux être elle ou si tu veux être avec elle ? Donc oui, là, c’est un hommage, mais moi, je n’ai pas fait la fête.
Dans ton travail, il y a une réflexion autour de ce qu’est vraiment la compréhension. Sur le fait d’accepter qu’on ne peut pas vraiment comprendre des choses qu’on n’a pas vécues, mais qu’on doit avoir de l’empathie malgré tout.
Ouai, c’est des obsessions, ça.
En fait, je suis en colère qu’on m’ait à ce point “amortie” comme disent les Belges. Qu’on m’ait bourrée de médocs, alors qu’il aurait suffit que quelqu’un·e pose une vraie question.
Laurène Marx
Pourquoi est-ce si important de parler de compréhension pour toi ? Est-ce ton moyen de garder espoir dans « un monde en flammes » ?
C’est pour être sûre que quand j’ai fini de jouer, j’ai fait de mon mieux. Mais en même temps, je suis un peu terrassée par la bêtise des gens parfois. Par exemple, hier on m’a dit la pire chose qu’on m’ait jamais dite après la sortie d’un spectacle. Pourtant, on me fait tout, les gens viennent me voir et me disent « T’es très beau ». Ça, c’est permanent. Mais donc hier, il y avait un groupe de meufs, qui me font des compliments, et me demandent comment j’ai fait pour écrire « tout ça » ? Tout de suite, elles me coupent la parole en disant : « Vous êtes plein dans votre tête, de toute façon ». C’était pas encore assez glissant pour que je m’en aille, mais quelle remarque idiote. Et quand je suis fatiguée, je regarde plus les gens dans les yeux et je piétine pour me concentrer. Là, une des filles me dit : « Ah ! On est encore dans la mise en scène. » Ça, c’est tragique, d’avoir travaillé si dur, pour être comprise, et… non.
La force de Je vis dans une maison qui n’existe pas, c’est que ça ne parle pas des troubles psy, ça les montre. C’est comme ça que je suis, c’est comme ça que je vis, et j’ai aussi cette gestuelle-là. J’aurais pas fait cette pièce si j’étais pas comme ça dans la vie. Mon but, c’était qu’on voit une texture qui est rarissime : quand t’as des pièces sur les personnes autistes, c’est jamais des autistes qui jouent. Pareil pour les films. Si les gens pouvaient faire des pièces sur les trisomiques, et foutre des masques de trisomiques, iels le feraient mille fois.
Il y a un propos anti-psychiatrie dans la pièce, quel a été ton parcours ?
Il est… triste. Je me suis mise très tôt à faire des crises de panique et de larmes en cours, et c’est mes parents qui m’ont amenée voir des spécialistes, alors que c’était elleux qui me tabassaient. Et j’ai grandi dans une secte de pédophiles. C’est ça, mon parcours. J’étais face aux docteurs, qui me posaient des questions avec mes parents à côté. La fois où j’ai dit qu’iels me tapaient, mon père c’était Tintin. Sa pupille est devenue noire : (mime la scène, prend une autre voix) « On t’a jamais tapé dessus, n’importe quoi ! »… Alors qu’il y avait toute une organisation de la violence chez moi, avec des bâtons, des martinets au mur… Ce qui est terrifiant c’est que je ne savais pas que c’était de l’abus, que c’était une secte. J’ai vécu une vie cloisonnée et à 13-14 ans je prenais des neuroleptiques. J’étais droguée, quoi. En fait, je suis en colère qu’on m’ait à ce point “amortie” comme disent les Belges. Qu’on m’ait bourrée de médocs, alors qu’il aurait suffit que quelqu’un·e pose une vraie question. Parce que de moi-même, je n’aurais jamais pu dire… Je suis allée voir des psys pendant des années, et soit je mentais, soit je ne savais pas quoi dire. Même l’homosexualité ça n’existait pas. Je savais que j’avais un problème avec les hommes mais je savais même pas ce que c’était l’homosexualité refoulée.
C’est pour ça que je veux travailler sur les abus faits aux enfants. Je veux qu’on arrête avec ces imageries pédoporno comme Poor Things, qu’on arrête de filer la tune à ces mecs… Tu vois, Christine Angot, on l’a faite passer pour une folle pendant des années, alors que la meuf a porté ses couilles sur tous les plateaux, pour dire « J’ai été abusée, j’ai écrit des trucs, et vous vous foutez de ma gueule ? » Moi, j’ai grandi avec ça, Christine Angot qui se faisait victimiser et Zemmour à la télé…
Mais je n’ai pas envie d’arrêter d’être en colère. J’essaie d’être moins violente, mais pas moins en colère. C’est la violence le problème, pas la colère.
Laurène Marx
Au moment où tu dis avoir été battue par ton père, les lumières se baissent. Tu voulais un moment d’intimité par rapport au public ?
Oui, je pense… Je ne me suis quand même jamais épargnée. Je n’étais pas sur scène avant. Du coup, je me suis retrouvée sur scène à reparler vraiment de tout, quoi. Et là, je me suis dit que c’était bien de s’éloigner… Je n’ai jamais parlé de ça. Je ne parle pas de mon daron à qui que ce soit, je n’écris pas sur lui. Et là, j’avais ce texte et je l’ai rajouté. Je ne sais pas pourquoi je me suis dit qu’il fallait en parler.
C’est marrant d’avoir un peu de pudeur, alors que j’ai fait un commerce de ne pas en avoir. Je n’ai pas d’inhibiteur social, donc j’en ai rien à foutre. Je suis entourée de personnes, de femmes, qui sont sans arrêt dans le contrôle de leurs paroles, du volume de voix, de toutes ces choses-là… Moi, même si je sais que je ne suis pas considérée comme une femme par tout le monde, je milite pour une certaine brutalité dans la féminité.
Il faut « faire acquisition » de la neuroatypie, la revendiquer. Un esprit comme le mien c’est précieux, parce que c’est une somme de hasard. Je ne crois pas au talent. Moi on m’a matraquée et je me suis mise à voir des choses.
Laurène Marx
Comment gères-tu ta colère au quotidien ? Qu’est-ce qui peut la déclencher ?
Je vieillis, donc à la longue, j’ai identifié des éléments. Mon truc, c’est de rester seule comme ça je ne me mets pas en colère. Quand je vois des gens, j’essaie de leur faire du bien, tu vois, d’avoir un espace. Mais je suis très souvent seule, parce que quand tu as des problèmes de gestion de la colère et qu’en plus, t’es trans, le monde n’est pas avare en provocation. Du coup, vu que je suis une brute de politique, qui ne pense qu’à ça, j’ai plein de petites stratégies.
Sortir la nuit, en l’occurrence [j’évite]. Il y a des choses liées à la nuit qui sont [un trigger]. J’ai été polytoxicomane toute ma vie. J’ai beaucoup bu, j’ai été accro à la coke, ça a failli me tuer. Donc, tu vois, sortir de la colère, c’est sortir de toutes ces choses… En fait, le système est conçu pour garder les pauvres dans la colère. L’alcool, la clope et la drogue, c’est pour tuer les pauvres. Les bourges qui prennent de la coke c’est pas pareil. Et puis si tu es neuraotypique… C’était très ravageur pour moi, la coke. Je pense que j’étais terrifiante, en plus. Ça a fait le vide autour de moi. Je gère ma colère en choisissant mon entourage et en me sentant utile, ça me détend. Je prends de plus en plus de personnes jeunes dans mon équipe et me dire que je peux faire sortir des gens de la précarité, ça m’apaise.
Mais je n’ai pas envie d’arrêter d’être en colère. J’essaie d’être moins violente, mais pas moins en colère. C’est la violence le problème, pas la colère.
Tu disais tout à l’heure qu’une des forces du spectacle Je vis dans une maison c’est de mettre en scène un personnage trans neuroa, d’ouvrir cette porte pour d’autres. Quel lien fais-tu entre ces deux conditions ?
Il y a des gens qui en parlent mieux que moi, mais les liens sont réels. Il me semble que c’est acté maintenant qu’une grande partie des causes de la neuroatypie sont environnementales, et pas génétiques. Donc on est plus sujets à ce que des troubles de l’attention se déclenchent. Moi je ne sais toujours pas si je suis borderline ou autiste… On est un peu coincé·es, on se fait des blagues entre nous, mais c’est un humour ravageur. On a été médicalisé·es et pénalisé·es pendant des années, mais au moins quand c’était une maladie mentale d’être trans on était remboursé·es ! Maintenant qu’on est validé·es, on ne peut pas trop parler librement d’être fou·folle parce qu’on est considéré·es comme fou·folle de base, parce qu’on est trans.
C’est parce que les gens pensent encore pouvoir nous soigner que des lois sont en train de passer pour interdire les transitions des mineur·es ! C’est terrifiant. Du coup il faut « faire acquisition » de la neuroatypie, la revendiquer. Un esprit comme le mien c’est précieux, parce que c’est une somme de hasard. Je ne crois pas au talent. Moi on m’a matraquée et je me suis mise à voir des choses. J’ai un prisme particulier, il faut le revendiquer. Je ne le dis pas assez dans ce spectacle, j’ai mis longtemps mais je suis fière d’être comme ça. Parce que ça paye mon loyer maintenant. Pendant des années ça m’a mise à la rue et dans des situations pas possible, mais maintenant ma folie est valorisée. C’est bien, mais c’est quand même fou ce que peut faire l’art. Parce que les bourgeois qui me valident maintenant, ce sont elleux qui m’ont mise de côté pendant longtemps. Parce qu’iels ont peur des fous·folles.
Donc il y a un sens de la fierté en commun ?
Oui, fierté.
Je vis dans une maison qui n’existe pas, durée 1h
Texte et mise en scène : Laurène Marx
Collaboration artistique : Fanny Sintès
Production : Compagnie Je t’accapare / Bureau des Filles
Tournée
Festival Chahuts – TNBA – CDN Bordeaux le 14 juin 2024
Festival de la Cité – Lausanne les 6 et 7 juillet 2024
Far Festival – Nyon du 14 ou 15 août OU 15 et 16 août 2024
Théâtre Sorano – Toulouse les 22 et 23 novembre 2024
Théâtre National de Strasbourg du 2 au 6 décembre 2024
Université de Lille du 12 au 14 mars 2025
Le Quai – CDN Angers les 29 et 30 avril 2025
Relecture et édition : Anne-Charlotte Michaut
Image à la Une : © Lou Respinger
Cet article Laurène Marx : « la provocation, c’est créer une étincelle dans l’esprit de l’autre » provient de Manifesto XXI.
Révision de la directive européenne sur la prévention de la traite humaine. La Directive du Parlement européen et du Conseil modifiant la directive 2011/36/UE concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes est un texte nécessaire et utile, mais insuffisant. Des ajouts […]
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Dans la nuit du 26 au 27 avril, les accusés ont roué de coups et d'injures un homme gay de 28 ans. En comparution immédiate, ils ont écopé d'un an ferme alors que le procureur avait requis une peine plus lourde, qualifiant l'agression « d’une rare violence et totalement gratuite ».
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Avec Espèces dangereuses, Sergueï Shikalov nous fait découvrir un moment palpitant de l’histoire russe récente, sur les pas d’un jeune gay moscovite. Un bref moment de grâce où l’homosexualité est sortie de la criminalisation et de l’invisibilité. Mais une fois la cage refermée sur les «pédérastes», comment être sûr de ne pas avoir rêvé?
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Une septième édition sous le signe de la résilience Le Festival LES FEMMES S’EXPOSENT est entièrement consacré aux femmes photo graphes professionnelles (toutes catégories confondues : photojournalisme, photogra phie documentaire, photographie d’art, etc.). Son but est de montrer leur contribution croissante dans le monde de la photogra phie et des médias, de rendre leurs travaux […]
L’article LES FEMMES S’EXPOSENT Du 7 juin au 1er septembre 2024 est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
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.La docteure, Eva Fargue, est sexologue et médecin généraliste. Elle s’est intéressée à la place de la sexualité féminine dans les religions monothéistes en s’appuyant sur les textes du coran, de la bible et de la torah. De son sujet de thèse, Eva Fargue en a tiré un abécédaire dans lequel elle compare une trentaine […]
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Cet article Vanda Forte : « la fête est aussi une réponse à l’oppression » provient de Manifesto XXI.
DJ, producteur·ice et chanteur·se du duo Caïnو Muchi, Vanda Forte est un·e artiste aux mille casquettes. Farouchement engagé·e auprès des luttes féministes, queers et décoloniales, tout son art est un combat pour porter la voix des opprimé·es. On a échangé avec iel, quelques semaines avant le festival Le Bon Air à Marseille, qui lui offre cette année l’occasion de présenter deux de ses projets, un dj set le vendredi, et un live A/V le samedi.Du 17 au 19 mai 2024, Le Bon Air revient pour une neuvième édition à la Friche Belle de Mai, avec une programmation jour et nuit qui vient puiser dans ce qui se fait de plus innovant sur les scènes électroniques actuelles. Cette année, l’iconique festival marseillais met à l’honneur trois artistes résident·es en leur offrant plusieurs temps forts et la possibilité d’y inviter des guests de leur choix.
Aux côtés de l’Allemande Helena Hauff et de la Britannique SHERELLE, c’est Vanda Forte qui représente la scène marseillaise en ébullition. Un·e artiste dont les engagements traversent tout le travail, qu’il s’agisse de ses dj sets expérimentaux riches d’influences électroniques et traditionnelles, de ses performances live captivantes au sein du duo Caïnو Muchi, ou encore de ses nombreux projets collectifs, dont Vagina Rocks avec lequel iel met en avant des artistes minorisé·es, organise des ateliers en non-mixité et planche sur un label en préparation.
Également fervent·e militant·e pour la cause palestinienne et les luttes décoloniales, læ producteur·ice marocain·e, installé·e en France depuis plusieurs années, nous parle de ce que toutes ses facettes artistiques lui permettent d’exprimer, de l’importance de la scène pour faire passer des messages, et du rôle politique de la fête et de la musique même en ces temps sombres.
© Gemma MuseLa fête est aussi une forme de lutte. On a aussi besoin d’extérioriser nos colères par la danse. Parfois le voir même comme une thérapie pour mieux résister et militer.
Vanda Forte
Manifesto XXI – Comment envisages-tu ta résidence avec Le Bon Air ?
Vanda Forte : Cette résidence avec Le Bon Air Festival est l’occasion de développer plusieurs facettes de mon projet en tant qu’artiste, et d’exprimer mes valeurs par mon travail. Moi j’ai choisi d’y mettre en lumière deux projets distincts : vendredi, je présenterai un set à 1000% Vanda Forte, ce côté fleur plutôt doux qui vient se mélanger au côté forte, avec une rage, tel un cri, une manière de représenter les opprimé·es, à l’image de mon combat en tant qu’artiste racisé·e en France.
Puis samedi, avec le live de Caïnو Muchi, le cri sera clairement celui de celleux qui souffrent de génocide en ces temps. On n’en parle pas assez, et nos scènes sont aussi un espace pour s’exprimer sur ces sujets. Par ma voix, j’ai toujours aspiré à porter celles des personnes invisibilisées. Je ne suis qu’un canal de diffusion dans ces moments-là. Et même quand j’écris, ce n’est pas vraiment moi mais souvent une seconde main qui prend la parole, qui connaît les opprimé·es et leur parle tous les jours pour transformer leurs récits en poèmes, que je chante ensuite sur les instrus de Caïnو Muchi.
Qui est l’artiste que tu souhaites inviter à jouer avec toi, et pourquoi ?
J’avais le souhait d’inviter Identified Patient en b2b avec moi le vendredi car il représente ce brassage de plusieurs influences dans les musiques électroniques que moi-même j’expérimente et mets en exergue. Malheureusement, nos calendriers n’étaient pas en harmonie pour que ça puisse se faire et se travailler. Job est en pleine préparation de son nouvel EP, et moi aussi je travaille sur un EP et d’autres projets, notamment Vagina Rocks que j’ai choisi de développer cette année avec un projet de label qui voit le jour, mais aussi l’album de Caïnو Muchi qui sort à la rentrée.
Comme j’invite déjà mon acolyte Sinclair à jouer avec moi sous Caïnو Muchi, on peut implicitement dire que c’est l’artiste que j’ai choisi pour partager la scène. Notre histoire a commencé à Marseille il y a six ans et c’est symbolique pour nous de faire LBA Festival ensemble sur une grande scène avec notre projet live A/V, en compagnie de l’artiste visuel Malo Lacroix. C’est d’ailleurs un autre aspect qui m’intéresse : pouvoir faire passer des messages par le biais du visuel.
Tu représentes la force locale des artistes résident·es de cette édition, pour toi qu’est-ce qui fait la particularité de la scène marseillaise ?
La scène marseillaise pour moi est une scène familiale. On se connaît toustes un peu. Les ancien·nes aident les nouveaux·lles. Une synergie s’est créée entre plusieurs collectifs et artistes indépendant·es. Dans le milieu de la bass music par exemple, on fait pas mal de choses ensemble, on se soutient, on aime jouer ensemble aussi, que ce soit pour des événements ou juste lors de sessions entre nous pour décompresser. J’aime beaucoup la scène marseillaise mais notre plus gros problème, c’est qu’on manque de lieux d’expression. Nous avons la chance d’avoir un public très ouvert à tous types de propositions artistiques mais il nous faut aussi des lieux pour que ce public puisse rencontrer les artistes et qu’il y ait un réel échange. Je dirais que la particularité de la scène à Marseille, c’est : l’entraide <3
La musique est un symbole de résistance et peut être un instrument de lutte contre les oppressions. Pour moi c’est normal qu’être artiste soit associé à un engagement social, à avoir une opinion politique…
Vanda Forte
Comment se reflète ton engagement pour la scène queer et féministe ?
Mon engagement pour la scène queer et féministe passe par mon projet Vagina Rocks. J’organise des événements autour de questions féministes et queers en proposant des ateliers d’écriture et de mix DJ en non-mixité. Pour moi, ces ateliers sont là pour redonner confiance aux baby DJ. Comme je n’ai pas eu cette chance d’être accompagné·e dans mon chemin artistique par des professionnel·les, j’essaye d’offrir ça à des personnes qui se retrouvent dans cette même situation. On organise aussi des cercles de parole, des résidences et des expos. Cette année, le projet prendra plus de place. Nous avons été retenu·es pour une résidence d’un an à Artagon. Hâte de développer ce projet !
On connaît également tes engagements politiques, sociaux et décoloniaux. Quelle posture peut-on avoir en tant qu’artiste dans ces luttes ?
Moi je garde toujours ma posture de militant·e peu importe où je vais. Je parle, je provoque le ou les sujets du moment. Cela suffit parfois pour amener à des remises en question. Par exemple, tout le live Caïnو Muchi tourne autour de ce qui se passe dans le Levantin, mais pas que : ça parle d’oppression en Afrique aussi, du combat des identités, de la culture SWANA [South West Asia and North Africa]. De cette manière aussi, on peut lutter. Profiter de la scène pour faire passer des messages. Beaucoup de styles musicaux sont nés des luttes de minorités, on ne peut pas négliger cela. La musique est un symbole de résistance et peut être un instrument de lutte contre les oppressions. Donc pour moi c’est normal qu’être artiste soit associé à un engagement social, à avoir une opinion politique…
Au-delà de ça, quand on raconte le quotidien d’une société, on rapporte des faits et non une position politique. Je pense à celleux qui me disent « arrête de parler politique » quand j’évoque le quotidien des Gazaouis par exemple, mais pour elleux, ce n’est pas de la politique : c’est leur quotidien, ce qu’iels vivent tous les jours.
Ce contexte peut nous faire avoir du mal à continuer à sortir et faire la fête. Comment parviens-tu à gérer ces dilemmes ?
Je pense qu’il ne faut pas voir cela comme un dilemme. En fait, c’est la même chose. La fête, c’est aussi une réponse à l’oppression. Aller en teuf n’empêche pas de soutenir une cause et vice versa. Le plus dangereux à mon sens, c’est d’aller faire la fête en la considérant comme un simple divertissement, un échappatoire, sans prendre conscience de cela. Quand je sors dans ces endroits, j’affirme mes positions, avec la musique que je joue, en parlant directement avec le public ou bien par mon expression vestimentaire. Il y a plusieurs manières d’être engagé·e dans ces espaces. La lutte se fait et devrait se faire partout. Si mon intention première quand je vais en festival, c’est que ces moments deviennent une extension des combats qu’on mène pendant la semaine ou lors des manifestations, il n’y a pas de mal à y aller. Même là-bas, il faut prendre la parole, que ce soit dans les loges ou sur scène derrière un micro. Personnellement je trouve que la fête est aussi une forme de lutte, une occasion pour faire passer des messages. Il ne faut pas être frustré·e et dur·e envers soi-même, en se disant « ah mais non qu’est-ce que je fous là ? Je ne peux pas danser alors que des gens sont en train de mourir », car on a aussi besoin d’extérioriser nos colères par la danse. On peut aussi soigner nos maux sociaux par l’exorcisme du corps, par sa vibration et sa mobilité. Parfois le voir même comme une thérapie pour mieux résister et militer.
Propos recueillis par Sarah Diep & Soizic Pineau
Photos : © Gemma Muse
Pour voir Vanda au Bon Air, ça se passe les vendredi 17 et samedi 18 mai à la Friche Belle de Mai, à Marseille. Toutes les infos sur l’événement ici.
Cet article Vanda Forte : « la fête est aussi une réponse à l’oppression » provient de Manifesto XXI.
Bettina Zourli est une autrice et militante féministe, connue pour son compte Instagram @jeneveuxpasdenfant. Dans son nouveau livre Le temps du choix, être ou ne pas être mère, elle propose une réflexion sur l’injonction posée sur les femmes de procréer. Elle questionne la croyance de l’instinct maternel, qui érige la maternité comme un destin inévitable, tandis que le non-désir d’enfant reste tabou et que les inégalités de genre subsistent. Réfléchir en pleine conscience son désir de devenir mère ou son refus d’enfanter, n’est-ce pas ainsi qu’on se donne réellement le choix ?
Livre « Le temps du choix » de Bettina Zourli Une pression sociale à procréerDès le premier chapitre, Bettina Zourli entre dans le vif du sujet : les femmes subissent une assignation à la procréation depuis des millénaires. Du mythe de la Vierge Marie, à l’Antiquité Grecque qui parle de « femmes vides »pour nommer les femmes sans enfants, à la théorie extrémiste actuelle du « grand remplacement », les récits ne manquent pas pour mettre symboliquement la pression aux femmes.
En se basant sur différentes sources documentées, l’autrice essaie de nous conscientiser sur l’instrumentalisation séculaire des corps de femmes. À des fins politiques, sociales et patriarcales, la maternité a été érigée en statut ultime d’une féminité réussie.
Stigmatisation des femmes childfreeLa somme des politique pro-natalistes déjà évoquées, de la récupération religieuse et politique de l’enfantement nous laisse dans un immense flou quant au désir inné ou construit, voire enjoint, d’enfant. »
« Le temps du choix », Bettina Zourli
Devant ces représentations intériorisées, la femme sans enfant se retrouve stigmatisée. Bettina Zourli pose ainsi une question très juste : faut-il parler de désir d’enfant ou de devoir d’enfant ? Le livre nous apprend que la notion de désir d’enfant est très récente à l’échelle de l’humanité. C’est la contraception féminine et la légalisation de l’avortement à l’aube des années 70, qui vont offrir aux femmes occidentales un contrôle sur leur fertilité, et permettre le choix.
Le constat est qu’être une femme childfree dérange toujours la société. Aussi bien dans la pop culture, que dans les discours médiatiques, c’est vu comme un danger pour la famille nucléaire traditionnelle.
Pour Bettina Zourli, nous devons toutes avoir le choix de décider en pleine conscience de notre désir et non-désir d’enfant. Il est tout autant légitime de vouloir être mère, que de le refuser. Pourquoi est-ce moins tabou et dérangeant de faire une FIV (fécondation in vitro), que de décider d’une stérilisation volontaire ?
« Care » féminin et charge maternelleLe temps du choix propose aussi de s’interroger sur les liens possibles entre maternité et féminisme. L’autrice demande notamment de ne pas fermer les yeux sur les inégalités de genre provoquées par la parentalité. Entre les risques liés à la grossesse, les violences gynécologiques et obstétricales et les congés parentaux non égalitaires, une forte insécurité pèse sur les nouvelles mères.
Ce n’est pas la maternité en soi qui est aliénante, c’est le fait de devoir élever des enfants sans avoir ni les infrastructures, ni le temps, ni l’argent pour s’en occuper »
Le temps du choix, Bettina Zourli
Dans une société qui estime que le soin/care est forcément féminin, les mères sont fortement culpabilisées et subissent des injonctions contradictoires. Il faut vite retourner au travail et être performante, mais aussi avoir la charge principale de l’enfant. En parallèle, le burn-out maternel et la dépression post-partum restent des sujets tabous.
Le livre Le temps du choix de Bettina Zourli révèle ainsi comment les pressions symboliques, institutionnelles, économiques et sociales limitent volontairement la réflexion, pour réellement construire un projet d’enfant conscientisé. Et si on prenait vraiment nos responsabilités, en valorisant le collectif, l’égalité et le choix véritable dans notre modèle de société et de parentalité ?
Le temps du choix, Bettina Zourli, éditions Payot. 19,50€.
L’article Le temps du choix, livre pour réfléchir le désir ou non d’être mère est apparu en premier sur Desculottées.
Le Parlement irakien a amendé, samedi 27 avril, une législation « antiprostitution » de 1988 pour renforcer la criminalisation des personnes homosexuelles, transgenres et de leurs partisans.
L’article Irak : le Parlement adopte une nouvelle loi anti-LGBT+ prévoyant des peines jusqu’à quinze ans de prison est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article Hypersexualité : J’ai couché à l’excès pour oublier un traumatisme sexuel passé est apparu en premier sur Madmoizelle.
L'artiste Vincent Grange nous invite à un réjouissant voyage dystopique dans la clandestinité queer avec son installation La Maison de Dorothy. À voir jusqu'au 4 mai à Carouge (GE).
L’article «Are you a friend of Dorothy?» est apparu en premier sur 360°.
Le concept de la NUIT GIRL POWER est à la fois simple et excitant : il s’agit d’une soirée où toutes les femmes, qu’elles soient débutantes ou expérimentées, dominent alors que les hommes sont obligatoirement soumis. Bien sûr tout cela se fait en toute intelligence et dans le respect des désirs et limites de chacun, personne n’est obligé de faire quoi que ce soit sans avoir clairement donné son consentement. Mais si la domination érotique, sensuelle et sexuelle reste un jeu entre adultes consentants les jeux et pratiques n’en sont pas moins réels et intenses.
Vous allez pouvoir donner libre court à vos rêves de domination féminine et de soumission masculine dans le formidable Club Provence.
Suite à vos très nombreuses demandes nous avons décidé de quitter le loft où nous organisions nos dernières éditions de la Nuit Girl Power, un lieu qui ne semblait vraiment pas vous plaire (surtout aux femmes et aux couples) et qui n’était disponible que le vendredi. Nous sommes convaincus que vous serez heureux (et surtout heureuses) de retrouver la Nuit Girl Power au Club Provence, un club que vous appréciez toutes et tous.
Attention : nombre limité à 100 personnes (25 femmes, 25 hommes et 25 couples).
CLIQUEZ ICI POUR EN SAVOIR PLUSUgo Jil-Gimenez, alias Papacito, 38 ans, influenceur d’extrême droite toulousain, a été condamné vendredi 26 avril 2024 par le Tribunal correctionnel de Paris à 5 000 euros d’amende pour injures homophobes et incitation à la violence, suite aux plaintes déposées par quatre associations LGBT+, dont STOP homophobie.
L’article Le YouTubeur d’extrême droite Papacito condamné pour injures et incitation à la haine homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Comme dans tous les pays, et la France ne déroge pas à la règle, l’éducation sexuelle varie en fonction de son temps. L’état actuel de l’exposition à la pornographie a changé drastiquement ses dernières années. L’accès au contenu adulte est de plus en plus simple, notamment avec les réseaux sociaux, l’industrie du porno, Onlyfans, etc. Concrètement, il y a-t-il des mesures mises en place par le gouvernement pour éduquer les plus jeunes à la sexualité ?
Un programme d’éducation sexuelle inefficace ?Depuis de nombreuses années en France, l’éducation sexuelle fait bien partie du programme scolaire. Les contenus varient en fonction du niveau scolaire, et malgré l’inclusion des informations sur la puberté, les infections sexuellement transmissibles (IST), continuent d’augmenter. Entre 2020 et 2022, la proportion d’infections à chlamydia a augmenté de 16 %, celle de gonococcies de 91 % et celle de syphilis de 110 %, en particulier chez les jeunes. Des trous dans la raquette de l’éducation ?
Malgré les efforts mis en place dans les écoles, il existe encore des lacunes dans les programmes d’éducation sexuelle. Certains enseignants manquent de formation spécifique, ce qui peut affecter la qualité de l’enseignement. Et surtout, tous les établissements scolaires ne proposent pas une éducation sexuelle complète et adaptée à l’âge des élèves.
La politique gouvernementale en matière d’éducation sexuelle remise en cause ?Cet article L’éducation sexuelle : où en sommes-nous ? est apparu en premier sur Union.
Pour un périnée dans un bon état, il existe un facteur essentiel – et pourtant méconnu ! – : l’orgasme. Le saviez-vous ? Jouir pourrait considérer comme la meilleure rééducation périnéale.
Avoir un orgasme : la meilleure rééducation périnéale possible ?Le périnée est un organe qui peut (ou non) se tonifier ! Avoir des orgasmes régulièrement permet même de participer à son bon état : les contractions involontaires des muscles pelviens entretiennent la force de ce groupe de muscles en hamac. De façon plus générale, même pendant l’acte sexuel, ces muscles du périnée sont sollicités de manière intense, ce qui les renforce progressivement et contribue à leur bonne tonification.
En plus de les tonifier, les muscles du périnée jouent un rôle essentiel dans les sensations intimes et dans la qualité des rapports sexuels !
Un bon moyen de décupler les plaisirs sexuels ?Au delà d’un périnée en bon état, sa tonification et son entretien décuplent les plaisirs sexuels. Le périnée joue un rôle insoupçonné pour atteindre de puissants orgasmes pendant les rapports et à mieux connaitre nos sensations corporelles. Car le périnée pourrait aussi jouer un rôle dans d’autres organes éloignés de la zone génitale, comme le nez ou la bouche. Comme nous l’explique Bernadette De Gasquet » la bouche, le nez et le périnée, au-delà de leurs fonctions vitales, sont des lieux de plaisir, des lieux d’expression des sens,...Lire la suite sur Union Cet article Avoir un orgasme : un bon moyen de tonifier son périnée ? est apparu en premier sur Union.
Devant la recrudescence des agressions homophobes, notamment des guet-apens organisés via les plateformes de rencontres, la municipalité de Montreuil a initié une campagne de sensibilisation pour informer et encourager à la vigilance les utilisateurs, et inciter les victimes à déposer plainte.
L’article La ville de Montreuil lance une campagne de prévention contre les guets-apens homophobes est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Cet article L’ôde de Billie Eilish à la masturbation est la meilleure chose que vous lirez cette semaine est apparu en premier sur Madmoizelle.
Nouveau palier dans l’art de façonner les femmes selon les désirs des hommes. Un concours de Miss IA glorifie la femme artificielle et le business de l'hypersexualisation des femmes.
L’article Et maintenant : Miss Intelligence Artificielle ! est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
C’est officiel ! Sophie Adenot devient la deuxième femme astronaute française après Claudie Haigneré. Suite à une année de formation intensive à Cologne, elle vient de recevoir son brevet d'astronaute.
L’article Sophie Adenot décroche son brevet d’astronaute est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
J’ai 57 ans, je suis née garçon à Nice, sous de Gaulle, à une époque où les droits des enfants n’étaient pas aussi élaboré qu’aujourd’hui. J’ai été abandonné dès ma naissance, dans une pouponnière et ensuite on m’a placé en foyer. A l’époque les foyers étaient très grands, il y avait entre 150 et 200 […]
L’article Anne Darbes : « Dans les foyers il y a de la drogue, de la prostitution, de la violence » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans le prochain épisode des Couilles sur la table, Victoire Tuaillon recevra Lorraine de Foucher et Henri Seckel, deux journalistes du Monde qui ont suivi l’affaire Salim Berrada, surnommé « le violeur de Tinder ».
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes de podcast et sur le site binge.audio dès le jeudi 2 mai 2024.
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Cet article ABOMINATION, le manifeste férocement gay de LYNKS provient de Manifesto XXI.
Sensation de la scène anglaise, LYNKS est bien parti pour conquérir le monde : avec son premier album ABOMINATION, il délivre rien de moins que la bande-son tragi-comique d’une époque.Impossible de savoir à qui ressemble le visage de LYNKS dissimulé derrière d’incroyables cagoules et masques. Il est pourtant facile de reconstituer la lignée d’artiste à laquelle il appartient. Son sens de l’électro-pop cash le place d’emblée en digne héritier de Peaches. Ensuite, son album pourrait aussi être vu comme un enfant terrible de All of us strangers, sorti en début d’année. Comme le film de Andrew Haigh, ABOMINATION est une œuvre qui parle avec justesse des appretées de la vie gay, mais LYNKS a choisi la voie du camp pour marquer les esprits. C’est un hédonisme nourri de malice et de rage queer qui se raconte dans ce disque. LYNKS compose avec autant désinvolture sur le manque de modèles pour vieillir gay et les risques qu’il prend pour des plans cul. Avec une ironie mordante, il chante la chance d’être né à une époque où sa sexualité ne condamne plus à la peine de mort, son premier émoi (« TENNIS SONG ») et la vingtaine chaotique d’un éveil sexuel retardé par le poids de l’homophobie. Le tout est servi avec ses irrésistibles tubes déjà sortis, « NEW BOYFRIEND » et « CPR ». LYNKS sera sur la scène du Hasard Ludique vendredi 26 avril pour un show que l’artiste anglais a répété avec ardeur. On lui a passé un coup de fil quelques jours avant pour discuter drag, sexe et communauté. Let’s spill the tea !
Manifesto XXI – Comment as-tu choisi le titre ABOMINATION ? Dans les paroles de la chanson du même nom tu dis que tu veux « put the ass in blasphemy », un très beau jeu de mots. Mais dans quelle mesure ce choix est-il lié à la montée des conservateurs de droite et au climat réactionnaire qui règne actuellement sur les questions LGBT ?
LYNKS : Je pense que c’est évidemment en arrière-plan, de manière inconsciente, mais je pense qu’au Royaume-Uni, surtout à Londres, nous sommes relativement à l’abri de la montée de l’alt-right. Évidemment, on en parle tout le temps dans les journaux avec ce qui se passe en Europe et en Amérique. Et dans une certaine mesure au Royaume-Uni aussi, mais je pense que ce n’est pas aussi extrême. C’est une période vraiment effrayante pour les personnes queers.
C’est terrible tout ce qu’a provoqué un seul mot [Abomination] écrit par un connard dans un livre il y a des milliers d’années. J’ai aimé me le réapproprier de la même manière que l’on peut se réapproprier une autre insulte.
LYNKS
Cela ne change rien au fait qu’il y a une quantité incroyable d’animosité ancrée dans la culture. Pour mon premier album, je voulais vraiment explorer toute cette merde qu’on intériorise en grandissant en tant que personne queer. La Bible définit « l’abomination » comme « un homme qui couche avec un homme comme il le fait avec une femme » et c’est l’un de ces mots qui, je pense, a une signification très particulière pour les personnes queers. Pour les hétéros, ce n’est qu’une phrase quelconque… Alors que pour nous, quand on est enfant, on va sur Google pour savoir ce que dit la Bible à propos de l’homosexualité, et c’est cette ligne qui apparaît. On se demande si Dieu existe, ce qu’il pense de nous et on découvre que pour Dieu nous sommes une abomination ! Ce mot a beaucoup de poids et on ne peut pas s’empêcher de l’intégrer un peu. J’ai réfléchi à tous les dégâts que ce mot a causé dans le monde entier. Le nombre de personnes qui ont été chassées de l’Église, le nombre de personnes qui ont quitté leur maison, se sont suicidées… C’est terrible tout ce qu’a provoqué un seul mot écrit par un connard dans un livre il y a des milliers d’années. J’ai aimé me le réapproprier de la même manière que l’on peut se réapproprier une autre insulte. Le chanson-titre « ABOMINATION » dit que si la religion nous considère comme des démons, peut-on vraiment s’étonner que nous sortions et nous habillons comme des monstres ? Prendre le pouvoir et être une abomination, je pense que c’est en grande partie ce que représente le drag alternatif : le monde nous dit que nous sommes des monstres, que nous sommes méchant·es et je pense que c’est très stimulant d’y aller à fond. Je tire beaucoup de mon influence stylistique de la drag horrifique.
Parlons de drag oui. L’influence de Leigh Bowery est visible dans tes costumes et tes looks, mais qui d’autre t’inspire ? Il y a une scène drag, et en particulier club kid et créature, très vivante au Royaume-Uni.
Oui, Leigh Bowery est ma grande source d’inspiration. Quand j’ai commencé LYNKS, l’idée qétait de faire un concert où quelqu’un qui ressemblerait à Leigh Bowery serait sur scène pour faire une sorte de club music bourrin. Je me suis dit que ce serait épique ! Je n’avais jamais vu quelqu’un•e faire ça, alors je me suis dit : « Et puis merde, je vais essayer ». Au début, je pense que cela se recoupait beaucoup avec l’univers d’Alexander McQueen. Je n’atteignais pas du tout le niveau de ces créations [ndlr, LYNKS a longtemps fait ses costumes lui-même] mais juste en termes d’inspiration, j’aimais cette féminité tordue. J’adore la collection « Horn of plenty ».
Et puis oui, la scène drag à Londres est tellement riche et incroyable. Je sortais beaucoup, mais je pense qu’à cet âge-là, je n’étais pas vraiment dans les bons clubs parce que je voyais beaucoup de super drag, mais plus traditionnel. Je ne voyais pas trop de club kids dans les clubs à l’époque où je sortais. La plupart de ces vibes monstres venaient d’Internet. Le show Dragula a eu une grande influence sur moi. J’ai regardé Drag Race comme toutes les autres personnes queer à l’adolescence, mais je ne l’ai jamais considérée comme accessible parce qu’elle ne correspondait pas à la façon dont j’aurais voulu me présenter !
Il t’a donc fallu du temps pour trouver ta tribu queer ? J’ai entendu dire que Londres était difficile d’accès et qu’il était difficile de trouver son public.
Oui, c’est vrai. J’ai commencé LYNKS à Bristol, où j’étais à l’université. À l’école, je n’avais pas vraiment d’ami·es queers. Certain·es se sont avéré·es l’être au final, mais à l’époque nous étions toustes dans une culture très scolaire, nous ne sortions pas dans des clubs gays. Nous allions dans les soirées hétéro trashy classiques avec nos fausses cartes d’identité. (rires) Ensuite, quand je suis allé à l’université, LYNKS s’est construit plutôt sur la scène musicale que sur la scène des clubs. C’est à la fois une bonne et une mauvaise chose, parce qu’évidemment, tu es toujours le ou la chelou·e de service. Tu seras toujours l’anomalie, ce qui m’a bien servi car cela m’a permis de me démarquer d’une manière que je ne pouvais pas avoir dans le monde drag. Mais cela signifiait aussi que, parfois, je me faisais traiter un peu comme de la merde par des gens qui ne comprenaient pas vraiment ce que je faisais.
Je suppose que cela a alimenté une certaine envie de taquiner les hétéros dans tes chansons et tes performances ?
Pour être honnête, j’ai reçu un très bon accueil de la part de la scène underground. Je veux dire qu’à Londres, c’est mieux [qu’ailleurs], on accepte très bien la différence, donc je ne veux pas exagérer. Mais inévitablement, si tu joues dans des espaces [non queer], tu as toujours un tiers de la foule, qui est très perplexe et confus devant mon live. Je pense que c’est très amusant de faire des chansons comme « Straight acting » ou « Silly boy » pour eux. Les mecs hétéros s’énervent et je peux les voir se mettre à l’écart et aller chercher une bière au bar. C’est un peu sadique de ma part, mais c’est aussi très amusant.
J’aimerais beaucoup qu’en écoutant mes chansons, une personne se sente vu·e, ou comprenne quelque chose qu’iel avait peut-être du mal à exprimer…
LYNKS
Tu portes une cagoule et tu es anonyme. Quelle est ta relation à ton public et tes fans ? Es-tu proche de certains de tes auditeurices ?
Non, honnêtement, pas vraiment. Je vais dire quelque chose d’un peu polémique mais je vois beaucoup d’artistes qui se comportent comme si leurs fans étaient leurs meilleurs amis, qui envoient des vidéos Instagram directement à leurs fans en leur disant à quel point iels les aiment et tout ça… J’adore rencontrer des fans à des concerts et tout, mais je ne peux pas être cette personne qui agit comme si j’étais le meilleur pote de quelqu’un·e que je n’ai jamais rencontré. J’ai des amis proches auxquels je tiens beaucoup et je ne peux pas faire semblant que vous êtes mon meilleur ami si ce n’est pas le cas… Cela ne fonctionne pas et je pense que cela encourage les relations parasociales, toute cette dynamique qui est si présente aujourd’hui dans les fandoms… Cela me semblerait assez irresponsable de l’alimenter, surtout parce que j’ai beaucoup de jeunes fans, en particulier des jeunes personnes queer.
Je vois des artistes le faire de manière cynique, ils essaient d’augmenter leurs ventes ou d’inciter les gens à acheter leurs t-shirts… Je comprends que nous ayons tous besoin de manger, je ne veux pas de mal à ceux qui font ça mais je pense que cela crée des relations malsaines. Je ne vais pas faire ça. J’aime le fait que mes fans aiment ma musique, j’en suis très reconnaissant. Iels m’ont littéralement donné une carrière, c’est incroyable, mais mes ami•es sont mes ami•es, mes fans sont mes fans. Je me couvre littéralement le visage pour performer, il est évident que j’aime avoir un certain degré d’intimité !
Parce que les espaces queers sont les seuls espaces où on peut vraiment rencontrer des gens pour du sexe, ça signifie que beaucoup d’espaces safe deviennent intrinsèquement liés à notre capital sexuel.
LYNKS
Est-ce que tu espères faire passer des messages et aider des gens à travers tes chansons ? Tes textes sont légers mais aussi critiques à l’égard de certains travers de la communauté LGBT. Dans la première chanson de l’album « USE IT OR LOSE IT », tu écris « ma vie se termine le jour où je ne suis pas invité à l’orgie ». C’est assez ironique, mais ça vise juste aussi, je suppose.
Aider les gens, je ne sais pas. Les faire se sentir un peu mieux, oui. Ou au moins les aider à voir les choses un peu différemment et peut-être à prendre un peu de distance par rapport aux injonctions. J’aimerais beaucoup qu’en écoutant mes chansons, une personne se sente vu·e ou comprenne quelque chose qu’iel avait peut-être du mal à exprimer… Je sais que quand j’écris mes chansons, je ne fais pas que laver mon linge sale en public, j’ai reçu beaucoup messages depuis que cette chanson est sortie. Iels m’ont dit que c’était leur dire la vérité en quelque sorte… Et c’est très positif parce que c’est vraiment une sujet dans le monde gay. Parce que les espaces queers sont les seuls espaces où on peut vraiment rencontrer des gens pour du sexe, ça signifie que beaucoup d’espaces safe deviennent intrinsèquement liés à notre capital sexuel. Je pense que c’est de là que vient la phrase « ma vie s’arrête le jour où je ne suis pas invité à l’orgie », parce qu’en tant que personne queer il est difficile de s’imaginer dans nos propres espaces le jour où on n’a plus de « valeur sexuelle ».
D’ailleurs, je déteste la façon dont les gens peuvent parler du « vieux mec creepy du club » et de pourquoi il ne devrait pas être dans un club gay. À moins que quelqu’un ne soit vraiment bizarre avec vous, ou flirte avec vous de manière non consensuelle, laissez-le « vieux » venir au club !
L’âgisme est un sujet brûlant sur le Twitter gay français. Les jeunes gays disent que les vieux sont des prédateurs et les vieux gays répondent aux jeunes qu’ils n’ont nulle part où aller et qu’ils ne veulent pas être pointés du doigt au sein de la communauté.
Mais oui ! Sérieusement, tu ne penses pas que tu voudras sortir en boîte quand tu seras plus âgé ? En fait, ça m’énerve vraiment.
Look du clip « NEW BOYFRIEND »
Tant mieux ! Dernière question, quelle est la chanson dont tu es le plus fier sur l’album ? Au niveau de la production ou des paroles ?
Il y a plusieurs choses : je pense que la chanson dont je suis le plus fier sur l’ensemble de l’album est probablement « USE IT OR LOSE IT », juste parce que je pense que c’est un banger. C’est une chanson très amusante, les paroles sont très drôles mais elles ont aussi beaucoup de sens et j’ai réussi à dire quelque chose d’assez nouveau. Ensuite, en ce qui concerne la production, je pense que celle dont je suis le plus fier, je dirais que c’est « LYNKS THINKS » parce que le beat est tellement bon ! C’est l’une des plus récentes, je l’ai faite relativement peu de temps avant que l’album ne soit terminé.
Relecture et édition : Benjamin Delaveau
Cet article ABOMINATION, le manifeste férocement gay de LYNKS provient de Manifesto XXI.
Si le cimetière du Père Lachaise doit sa renommée aux hommes illustres qui y reposent, qu’en est-il des femmes ? C’est le point de départ de l'enquête de Camille Paix. Dans son livre Mère Lachaise, dont le deuxième tome vient de paraître, la journaliste dresse le portrait de femmes oubliées par l’Histoire. Le but ? Bâtir un matrimoine funéraire.
L’article Mère Lachaise 2 : à la découverte du matrimoine funéraire est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Le corps féminin s’entoure souvent de mystères… et tout particulièrement le cycle menstruel. Le phénomène des seins qui grossissent pendant les règles en fait partie. Ce phénomène a même un nom : la mastodynie. Mais que se cache derrière ce changement corporel ? Possiblement un dérèglement hormonal, comme d’autres facteurs…
Les causes de cette augmentation mammaireLe sein est un organe dynamique qui subit des évolutions tout au long du cycle menstruel féminin. Durant ces évolutions, dans l’organisme féminin, la mastodynie peut faire partie de ces bouleversements notables. C’est un symptôme qui provoque un excès d’œstrogènes lors des périodes de règles. Loin d’être anecdotique, elle concerne environ une femme sur deux en France. L’oestrogène, une hormone utile à la puberté pour féminiser le corps et réguler au long cours les cycle, s’emballe. La mastodynie la synthétise en excès. Et les seins gonflent.
Les symptômes apparaissent la plupart du temps avant la période de menstruation. Ces fluctuations hormonales peuvent entraîner une rétention d’eau dans les tissus mammaires et provoquer le gonflement. Des petites douleurs et une plus forte sensibilité au toucher peuvent aussi être des marqueurs de ce symptôme. Ce que nous confirme Emma, une jeune femme de 20 ans touchée régulièrement par la mastodynie. » Généralement, mes seins grossissent une semaine avant mes menstruations, cela me...Lire la suite sur Union Cet article Les seins grossissent-ils pendant les règles ? est apparu en premier sur Union.
Face à la délinquance des jeunes, le Premier ministre joue la surenchère virile. Au lieu de s’attaquer à la virilité toxique qui cause la violence.
L’article « Qui c’est Raoul » : Gabriel Attal et l’autorité virile est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article Cette improbable chanson de Taylor Swift serait la plus populaire pour sexer, selon une nouvelle étude est apparu en premier sur Madmoizelle.
Un «collectif de gouinexs en tout genre» marchera à travers Genève ce vendredi. Un hommage à la pionnière Goudou Manif de 1982, mais aussi une protestation contre l'institutionnalisation et la récupération des visibilités lesbiennes en 2024.
L’article «On manque d’espaces donc on prend l’espace!» est apparu en premier sur 360°.
Hélène Bidard est adjointe à la maire de Paris en charge de l’égalité femmes-hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire. Elle revient sur toutes les actions de la mairie de Paris dont une cérémonie en mémoire des victimes de féminicides ainsi que des actions sur l’IVG. Hélène Bidard a également des projets à l’occasion […]
L’article Helène Bidard : « Cette année, nous avons eu plus d’actions sur les violences faites aux femmes » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
En juillet 2020, STOP homophobie et Mousse ont porté plainte contre le site ParoledeDieu.fr suite à la publication d'un article incitant au meurtre et à la discrimination envers les homosexuels, en se référant à un passage du Lévitique. L'audience de plaidoirie se tiendra devant le Tribunal correctionnel de Paris ce jeudi 25 avril 2024 à 13h30.
L’article Audience de plaidoirie contre le site ParoledeDieu.fr appelant au meurtre des homosexuels est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Quatre individus, dont deux mineurs, ont été placés en garde à vue ce mardi 23 avril. Ils sont suspectés d'avoir tendu des pièges, pendant plusieurs mois, principalement à des hommes homosexuels via le site « Coco ».
L’article Saint-Pol-sur-Mer : Quatre interpellations après des guets-apens homophobes via le site Coco est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Aujourd’hui, je vais vous expliquer comment fabriquer un martinet en latex à partir de zéro. Il n’est pas très simple de trouver des martinets en latex dans les rayons BDSM des boutiques, ils sont pourtant doux à l’utilisation, mais très puissant à l’impact. Pour les personnes qui aiment l’impact play sans forcément apporter beaucoup de…
L’article Comment fabriquer un martinet en latex ? est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Vous avez peut-être remarqué que j’ai pas mal trotté cette année. Mais pourquoi est-il important pour SEX-ED + d’investir du temps et des ressources dans des conférences ? (surtout qu’assister à des conférences est loin d’être cheap !)
D’abord, pour être en contact avec le public auquel le projet est destiné. SEX-ED + est shadow-banned sur les réseaux sociaux depuis des années (ce qui veut dire que les pages existent mais personne ne voit les publications). La seule solution pour faire connaitre le projet est donc le bouche à oreille et les rencontres dans la vraie vie. Ce qui n’est pas plus mal vu que les personnes qui assistent à ces conférences sont plutôt sympas!
Ensuite, pour savoir où en sont les gens, les chercheur.e.s et les praticien.ne.s. Quelles sont les nouvelles connaissances scientifiques ? Quelles sont les tendances et pratiques sexuelles dans les populations dont je ne fais pas partie ? Quelles sont les nouvelles façons de promouvoir le plaisir de manière inclusive ?
Et surtout : quels sont les besoins des personnes qui assistent à ces événements ? L’objectif de SEX-ED + est de créer du matériel qui soutienne la pratique des éducateurs et éducatrices à la sexualité. Et il n’y a pas de meilleur moyen de connaître leurs besoins que de venir discuter avec ielles.
Certains projets sont trop complexes pour être entrepris par une structure de la taille de SEX-ED +, mais d’autres sont tout simplement parfaits. Lors de la conférence de la Society for Sex Therapy and Research à Toronto, j’ai rencontré Jaclyn Lanthier, la personne en arrière du Lichen Sclerosus Support Network. Elle a souligné la nécessité de représenter les vulves des personnes atteintes de cette condition et de créer des modèles réalistes pour les interventions médicales ou psychosociales auprès de ces patientes. Croisons les doigts, cela devrait se faire dans les prochains mois !
Le billet Pourquoi participer à des conférences sur la santé et les droits sexuels? apparaît en premier sur SEX-ED +.
Cet article Résonances astrales. #1 Transmutations plutoniques provient de Manifesto XXI.
Dans cette nouvelle série de chroniques, l’astrologue Marion Versatile, thérapeute et artiste transdisciplinaire aux nombreux talents, nous livre une précieuse analyse d’actualité astrologique. À rebours des horoscopes profanes et réducteurs, elle propose de réancrer l’astrologie dans une vision émancipatrice. La poésie de ses mots met ainsi à jour les grands bouleversements individuels et collectifs que nous traversons, et offre des outils de compréhension symbolique du monde au prisme des météos cosmiques.Dans ce premier volet des Résonances astrales, Marion Versatile nous emmène aux confins du transit de Pluton en Verseau, un événement cosmique majeur pour les décennies à venir.
Étoile du soir, toi qui ramènes
Sappho
Ce qu’a dispersé le clair jour naissant…
Charmant paradoxe, ce sont parfois les astres que la nuit révèle qui éclairent ma vision du réel. Le langage symbolique des corps célestes – planètes, lunes, soleils, astéroïdes, comètes – habite notre psyché profonde d’aussi loin qu’homo sapiens ait cherché à faire sens du monde. Au fil du temps, des civilisations, de la science et des cultures, les archétypes structurant l’inconscient collectif se sont affinés, jusqu’à atteindre, dans leurs infinies déclinaisons, un degré de sophistication remarquable. Loin d’une lecture rigide et réductrice de l’existence, l’astrologie est une pratique de la nuance et des contradictions subtiles – une grille de compréhension au potentiel transformateur et thérapeutique puissant. Comme sur un miroir, nous nous pencherons au fil de cette chronique sur les différents reflets que le Cosmos offre à voir. Ce premier volet aborde les grands axes du transit de Pluton en Verseau, un cycle qui atteindra son terme en 2044.
Divinité de la mort et des enfers, l’archétype souterrain de Pluton évoque la transmutation au sens alchimique du terme. Une renaissance n’advient qu’au prix d’un transfert d’énergie. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. « Et quand tu verras ta matière noircir, réjouis-toi, car c’est le principe de l’Œuvre »¹. Dans ces devises chères aux philosophes de l’occulte, domine un concept : le processus de création implique une nécessaire étape de destruction. Nigredo, Putrefactio, Mortificatio. Noirceur, Putréfaction et Mort, dans un déroulé continu, viendront nourrir le terreau fertile d’un jour nouveau. Un gouffre semble s’ouvrir sous nos pieds, au fond duquel un trésor que seul·es caresseront les voyageureuses de l’obscur.
À l’aube d’un changement majeur, oscillant entre peur et excitation, les notions de pouvoir, de souveraineté et de contrôle, accompagnées de questions éthiques et existentielles profondes, sont au cœur de cette avancée spectaculaire orchestrée par une minorité d’individus.
11ème signe du zodiaque, le Verseau est un signe fixe², associé à l’élément de l’Air. Bien que l’astrologie du XXème siècle ait voulu le ranger sous l’égide d’Uranus, il est fondamental de souligner que le signe est traditionnellement gouverné par Saturne³. La planète à cerceaux représente la structure. C’est une notion maîtresse pour ce signe, qui n’aime rien tant que bâtir des architectures mentales, intellectuelles, sociales, idéologiques.
Saturne est également associé au temps, ce qui peut se manifester chez le Verseau à travers la prévoyance et l’avant-gardisme. Situé en opposition au Lion, domicile du Soleil associé au pouvoir de l’Ego, le Verseau sort quant à lui de la norme individuelle. Il évoque le collectif, le progrès, la technologie, la science, l’inconnu, les idéaux et les systèmes.
© Léa Nana L’Œuvre au noirMars – juin 2023. Pluton est sorti du Capricorne (également gouverné par Saturne) pour entrer une première fois dans le Verseau, poursuivant ainsi sa traversée sous égide saturnienne. On dit de Pluton qu’il est en chute⁴ dans les signes saturniens, car si Pluton transforme, Saturne conserve. Ce dernier symbolise les effets du temps qui passe, oxyde avec lenteur et dégrade la matière : c’est là l’Œuvre au noir, étape primordiale du travail alchimique.
Janvier 2024. Pluton entre dans le Verseau pour la seconde fois, et y restera cette fois-ci jusqu’en septembre 2024. Cette micro planète s’installe entre douze et trente ans dans chaque signe qu’elle visite. Comme à chaque période de transition, elle effectue plusieurs allers-retours entre son ancienne et sa nouvelle demeure. Comme à chaque début imprégné de la fin qui le précède, Pluton achève son travail par petites touches. Il s’assure, de rappels en ricochets, que les leçons du chapitre antérieur ont été intégrées. Faisant émerger avec émoi, parfois brutalité, les transformations à venir. Avant de s’installer durablement dans le Verseau, de novembre 2024 à janvier 2044, Pluton y effectue donc deux passages introductifs. C’est au travers de ces brèches, que l’on traverse actuellement, que se dessine l’indice de bouleversements imminents.
248 années. C’est le temps nécessaire à Pluton pour parcourir l’entièreté du zodiaque. D’une époque à l’autre, se tissent les échos d’impulsions semblables.
À l’échelle planétaire, l’expression de Pluton en Verseau s’observe d’abord dans le domaine de l’innovation technologique et scientifique. L’impact de certains progrès a définitivement transformé le cours de l’histoire humaine. L’essor sans précédent de l’intelligence artificielle, depuis l’avènement de ChatGPT jusqu’à la sortie récente de Sora, les casques de réalité virtuelle ou encore l’implantation des puces Neuralink semblent nous pousser au bord d’un précipice vertigineux. À l’aube d’un changement majeur, oscillant entre peur et excitation, les notions de pouvoir, de souveraineté et de contrôle, accompagnées de questions éthiques et existentielles profondes, sont au cœur de cette avancée spectaculaire orchestrée par une minorité d’individus.
Révolutions célestesIl nous appartient seulement d’embrasser la puissance de ce courant purgateur : y prendre part ou le subir. Les explorateur·ices des profondeurs le savent, confronter la noirceur nécessite du courage.
Deux Pluton en Verseau en arrière, ce même mélange de sentiments contradictoires accompagnait la publication de Des révolutions des sphères célestes de Copernic et De humani corporis fabrica de Vésale, ouvrages datant de 1543, piliers scientifiques révolutionnaires bouleversant durablement la conception que les humain·es avaient d’eux-mêmes. Le premier suggérait que le Soleil, et non la Terre, était au centre de l’univers, terrassant par la même occasion un paradigme philosophique et religieux entier. Le second est considéré comme l’ouvrage fondateur de l’anatomie moderne.
La compétition et l’espionnage industriels font également partie de ces luttes d’influence dans la course au progrès. Ainsi en 552, l’empereur Justinien organisait le vol des vers à soie à l’Empire de Chine, court-circuitant un des commerces les plus lucratifs de cette époque.
À ces dérives qui souvent accompagnent les transits plutoniens, s’ajoute la censure. Si cela résonne particulièrement fort aujourd’hui, les tentatives de contrôle de l’information n’en furent pas moindre face à l’expansion sans précédent que permit l’invention de l’imprimerie. Dans les années 1540, le Sénat de Milan publiait l’Index italien des livres interdits, une pratique de censure institutionnelle qui serait ensuite reprise à travers toute l’Europe, par l’Église et les États.
Toutes les innovations associées à Pluton en Verseau ne sont pas pour autant marquées de terreur ou de manipulation. En 795 était érigée la première manufacture de papier à Bagdad, ce qui influencerait la diffusion des savoirs et de la recherche. En 1798, Jenner développe le premier vaccin contre la variole, fondement de l’immunologie. En 1796, Volta invente la première pile électrique, poussant Napoléon a annoncer l’avènement d’une nouvelle ère. En parallèle, James Watt met au point la machine à vapeur, qui jouera plus tard un rôle prépondérant dans la Révolution industrielle.
Héritages cycliquesLes cycles de Pluton en Verseau ont également été marqués par des changements de paradigme politique. Au cours de la dernière séquelle en date, entre 1777 et 1798, se déroulaient les révolutions américaine, française et haïtienne. Cette dernière revêt une importance particulière puisqu’elle constitue la première révolte d’esclaves qui a abouti à la création d’un État. Au risque de souligner l’évidence, ces événements étaient profondément animés par des luttes de pouvoir (Pluton) et d’idéaux collectifs (Verseau).
Au cours du cycle précédent, en 1532, advenait la fin de l’Empire inca par la conquête coloniale espagnole. À la même époque, le Français Jacques Cartier atteignait le golfe du Saint-Laurent et baptisait ces terres Canada, dans une même impulsion coloniale, bien que moins sanglante.
Les bouleversements de paradigme majeurs contemporains au passage de Pluton en Verseau sont nombreux. C’est par exemple le cas du sacre de Charlemagne en 800, premier empereur à unifier une partie de l’Europe depuis la chute de l’empire de Rome. Il en va de même pour l’édit de Milan en 313 sur la liberté religieuse, à l’initiative de Constantin. Celui-ci est d’ailleurs le premier empereur à se convertir au christianisme après des siècles de massacre des chrétiens, ce qui initiera l’essor spectaculaire de cette religion à travers le monde. Citons enfin la destruction du second temple de Jérusalem en 70 avant JC, lors de la première guerre entre les Romains et les Juifs, point de départ à la diaspora juive et à la pratique du judaïsme rabbinique. Chacun de ces événements a eu, et continue d’avoir, des répercussions majeures dans l’Histoire telle que nous la vivons.
Les transformations auxquelles nous invite Pluton adviendront avec ou sans notre accord. Il nous appartient seulement d’embrasser la puissance de ce courant purgateur : y prendre part ou le subir. Les explorateur·ices des profondeurs le savent, confronter la noirceur nécessite du courage. La rédemption de nos systèmes malades et corrompus n’adviendra qu’au travers de l’acceptation : la reconnaissance humble de ce qui habite notre inconscient le plus sombre. Quelles névroses, quelles pulsions, quelle voracité morbide portons-nous en héritage ? Quels terreaux choisirons-nous de nourrir pour le patrimoine du futur ?
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¹ L’Œuvre au Noir est la première étape du cheminement alchimique, qui consiste à la dissolution d’une chose pour advenir à sa transformation. Elle est suivie de l’Œuvre au blanc, de l’Œuvre au jaune et de l’Œuvre au rouge, pour aboutir au Grand Œuvre – la réalisation de la pierre philosophale, principe littéral ou symbolique d’immortalité et d’union avec l’Esprit. Cet extrait provient du Rosaire des Philosophes, datant du XVIème siècle.
² Il existe trois modalités sous lesquelles se rangent les signes : cardinale (pour ceux qui initient, Bélier, Cancer, Balance, Capricorne), fixe (pour ceux qui font prospérer, Taureau, Lion, Scorpion, Verseau), et mutable (pour ceux qui renouvellent, Gémeaux, Vierge, Sagittaire, Poissons).
³ En astrologie traditionnelle, le Capricorne et le Verseau sont régis par Saturne, les Poissons et le Sagittaire par Jupiter, le Bélier et le Scorpion par Mars.
⁴ Selon le système des dignités et des maîtrises, une planète peut être en domicile ou en exaltation dans un signe, ce qui facilitera son fonctionnement, ou bien en détriment voire en chute, ce qui suggère qu’elle agit dans un signe qui est inconfortable voire contraire à sa nature.
Sources :
• Cosmos and Psyche: Intimations of a New World View. Richard Tarnas. 2006
• The Astrology Podcast : Pluto in Aquarius in History. Nick Dagan Best and Chris Brennan. January 2024
• Rosaire des Philosophes. Réedition contemporaine. Etienne Perrot. 2008
Relecture et édition : Sarah Diep, Coco Spina
Dessin : © Léa Nana
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A l'aune des dernières déclarations du Pape François concernant la bénédiction des couples homosexuels, Maurice-Alain Lima utilise de manière précurseuse la photographie en Guadeloupe, pour pouvoir interroger les autorités ecclésiales locales quant à la place des personnes LGBT+ dans les espaces de foi et de spiritualité et plus largement la société.
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La parité au festival de Cannes ? On en est encore loin ! Avec cette 77e édition, la part des réalisatrices en lice pour la Palme d’Or est encore même plus faible que l’an dernier avec des zéros pointés dans certaines catégories.
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Bruit, gestes répétitifs, poids à soulever, harcèlement... La revue « Travail, genre et société » documente la pénibilité du travail assigné aux femmes. La pénibilité est reconnue pour le travail des hommes, pas pour celui des femmes. Comme si l'abnégation devait être leur moteur.
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Depuis le développement de l’intelligence artificielle, une tendance inquiétante est en hausse : les deepfakes pornographiques. Cette pratique consiste à superposer le visage d’une célébrité ou d’une personne ordinaire sur le corps d’une actrice porno, créant ainsi des vidéos trompeuses et préjudiciables.
L’année dernière, l’influenceuse Lena Mahfouf avait attiré l’attention sur ce problème en découvrant une vidéo pornographique utilisant son visage. Son alerte avait même remonté jusqu’au ministre du Numérique de l’époque, Jean-Noel Barrot, soulignant les lacunes législatives en France concernant les deepfakes.
Actuellement, la législation française interdit la diffusion de photos ou de vidéos hypertruquées sans mention claire de leur nature falsifiée. Pour l’aspect sexuel ou humiliant, un alourdissement des peines est actuellement en cours de réflexion de la part des législateurs.
Quelles solutions pour lutter contre les deepfakes pornographies ?Plusieurs solutions sont envisagées pour contrer ce phénomène. L’utilisation de l’intelligence artificielle pour détecter les deepfakes est l’une d’entre elles. Cependant, cela pourrait entraîner une course à l’armement...Lire la suite sur Union
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Pour commémorer la catastrophe du RANA PLAZA du 24 avril 2013, la Marche Mondiale des Femmes à décidé d’ajouter d’autres pays et lieux, d’autres productions où les Multinationales exploitent majoritairement les femmes, les enfants et tous les écosystèmes. Cette année, nous serons à l’Espace des Diversités le 25 Avril, en partenariat avec l’association KARAVAN […]
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Depuis plus de 50 ans, Michelle Perrot a largement contribué à faire émerger les femmes dans l’histoire. Ayant été encouragée par ses parents à faire des études et devenir une femme indépendante, elle a mené des études d’histoire qui l’ont conduite à travailler sur les mouvements ouvriers du XIXe s. À l’époque, l’Histoire était encore […]
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L’assurance maladie paie-t-elle les dépistages des IST? J’ai déjà atteint ma franchise.Ivo (29 ans) Salut
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Je n’ai pas l’habitude qu’on me dise non, frustration… Je suis plutôt jolie, je suis directe et sincère. J’ai de l’esprit, de l’humour et de l’audace (peu de modestie en revanche …). Des attraits qui plaisent. Je n’ai plus besoin de séduire, je laisse exprimer ma pétillance et quand les rencontres se font, elles sont…
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PRÉSENTATION
Depuis fin 2022 la Nuit Élastique a retrouvé une nouvelle jeunesse en déménageant dans un nouveau club. Quelques mois plus tard notre soirée a trouvé ses marques, peaufiné son organisation, retrouvé sa popularité et n’en finit pas de recevoir vos éloges, vos compliments et félicitations. C’est donc tout naturellement que nous pouvons donc annoncer « le grand retour » de la Nuit Élastique pour une soirée où nous franchirons une nouvelle étape. La Nuit Élastique est devenue depuis quelques mois la soirée FETISH/BDSM préférée des couples débutants et expérimentés.
Évidemment la Nuit Élastique conserve plus que jamais ses grands principes de base comme celui d’être une soirée complètement sécurisée à tout point de vue et sans la moindre discrimination où vous êtes toutes et tous les bienvenues et bienvenus quelles que soient vos orientations sexuelles, votre génération, votre tour de taille et la couleur de votre carte bancaire. La Nuit Élastique est et restera le seul rendez-vous BDSM parisien où l’on fait de véritables rencontres non vénales, où l’on découvre à chaque fois de nouveaux visages et où l’on ne vient pas uniquement pour prendre la pose devant des photographes. La Nuit Élastique c’est la soirée du réel, d’une communauté BDSM et fétichiste authentique, active, joyeuse, joueuse, ouverte et jouisseuse.
La Nuit Élastique vous fixe rendez-vous dans un club unique qui est un véritable labyrinthe, un labyrinthe fait de surprises et de petites pièces intimistes superbement bien aménagées.
Ce club, présenté sur les guides internet comme étant un sauna hammam (l’espace sauna-hammam n’est pas en fonction lors de nos soirées) est bien plus que cela, il s’agit d’un beau et grand (220 mètres carrés) club libertin très très bien aménagé avec ses 12 espaces hot hot hot : croix de Saint-André, banc à fessées, glory holes, chambres pour duos, trios ou petits groupes avec matelas cuir noir, grand salon avec grand écran vidéo, petit salon vidéos BDSM, bar, douches, casiers vestiaire personnels, cabines avec porte et cabines sans porte…
Tenue obligatoire au choix
■ Tenue 100% noire (pantalon, chemise, T-shirt, robe, jupe, chemisier…)
■ Fetish : vinyle, latex, cuir, etc.
■ Travesti (peu importe le style mais sexy recommandé)
■ Uniformes : militaire, médical (medécin, infirmière, infirmier…), soubrette, majordome, etc.
■ Look soumise/soumis ou look dominatrice/dominateur (selon votre personnalité)
Le Club Provence se situe au premier étage d’un immeuble classique. C’est donc très discret. Vous entrez simplement dans l’immeuble en appuyant sur le bouton d’ouverture de porte, vous empruntez le couloir sur quelques mètres et prenez l’escalier sur la droite. Vous montez au premier étage et vous poussez la porte du club sans sonner (inutile d’attendre, entrez immédiatement). Là vous vous trouverez face au guichet où les entrées s’enregistrent.
RÉSERVATIONS ET TICKETSAu guichet vous trouverez Francis. Pas besoin de donner de ticket ou de montrer celui-ci sur votre smartphone, donnez simplement le prénom et le nom sous lesquels vous avez acheté votre ticket. Si vous n’avez pas de réservation vous devrez payer votre entrée sur place uniquement en espèces (60€ pour un couple, 25€ pour une femme/TV/TS et 50€ pour un homme).
VESTIAIRELe vestiaire est gratuit. À votre arrivée vous recevrez la clé numérotée pour votre casier personnel où vous pourrez déposer vos effets.
ACCUEILWandy ou Charles s’occuperont de vous accueillir et de vous guider vers les casiers, l’espace pour vous changer, etc.
RESPECT ET CONSENTEMENTAttention, toutes les relations se font dans le respect total de l’ensemble des partenaires. Chaque partenaire doit donner son consentement clair et explicite avant toute relation. Tout non-respect de ces règles vous expose à être exclu(e) immédiatement et définitivement de notre soirée.
PLACES EN PRÉVENTE & SUR PLACEPaiements
En prévente : uniquement par carte bancaire
Sur place : uniquement en espèces
NOUS BAISSONS LES PRIX CAR NOUS VOULONS PLUS DE MONDE ET PLUS DE RENCONTRES
(pour ce qui est de l’ambiance depuis plusieurs mois grâce aux très nombreux couples très actifs et partageurs elle est top)
Attention, pour chaque catégorie le prix des places est progressif mais il est en baisse !
100 PLACES EN PRÉVENTE (30 femmes, 30 hommes et 20 couples)
Après il vous faudra payer sur place uniquement en espèces.
FEMME (TS/TV INCLUSES)
10€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 15 personnes)
17€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 15 personnes)
25€ (sur place / uniquement en espèces)
COUPLE
30€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 10 couples)
40€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 10 couples)
60€ (sur place / uniquement en espèces)
HOMME
25€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 15 hommes)
35€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 10 hommes)
45€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 5 hommes)
60€ (sur place / uniquement en espèces)
5€ de réduction sur chaque tarif avec le code promo figurant dans notre dernière lettre d’information/newsletter (pour cela il faut s’abonner gratuitement à celle-ci, voir en haut à droite du site).
BAR & VESTIAIRE L’équipe du Club Provence vous servira avec le sourire (paiement uniquement en espèces).La question de savoir si une femme mature est plus active sexuellement qu’une jeune suscite souvent un vif intérêt. Bien que les femmes matures puissent bénéficier d’une meilleure connaissance de leur propre corps et de leurs désirs, ainsi que d’une confiance accrue, il est important de noter que l’activité sexuelle varie d’une personne à l’autre, quel que soit leur âge.
Certaines femmes plus âgées peuvent en effet être plus actives sexuellement, tandis que d’autres peuvent préférer une sexualité plus calme et intime. La libido et l’intérêt pour le sexe sont influencés par de nombreux facteurs, notamment la santé, les hormones et les relations personnelles. Les problèmes de santé, en vieillissant, peuvent condamner la libido à la baisse. A l’inverse, la maturité peut aller de pair avec de la légèreté dans la sexualité.
La sexualité une question de génération ?Cependant, il est également crucial de reconnaître que certaines jeunes femmes peuvent également être très actives sur le plan sexuel, en explorant leurs désirs et en...Lire la suite sur Union
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Cet article L’emo ambient de claire rousay provient de Manifesto XXI.
L’artiste américaine claire rousay s’est fait une place sur la scène expérimentale avec une musique ambient et instrumentale qui incorpore des enregistrements activés dans son quotidien à toute heure du jour ou de la nuit. Des conversations à distance, des notes vocales, des trajets, des morceaux de vie qui invitent l’auditeur·ice à ses côtés. Sa musique devient discrètement une extension de la réalité et des sentiments. Comme si on faisait partie intégrante de sa peau ou de ses vêtements. Rencontre.Ancienne batteuse pour des concerts à l’Église avant de prendre ses distances avec le christianisme, claire rousay était une emo kid. Aujourd’hui c’est une artiste « emo ambient ». Une étiquette qu’elle s’est créée et qu’elle aime afficher sur du merch. « Si ta musique ne se vend pas, tu peux faire des putains de t-shirts et casquettes et les gens achèterons ça » me dit-elle.
Début mars, il est 10 heures du matin à LA, 19 heures à Lyon, je rencontre claire en visio pour échanger sur son nouvel album sentiment, qui conjugue ses aspirations pop avec son esthétique musicale concrète. Ses derniers collages proposaient différents niveaux d’écoute simultanés, le raffut de son quotidien en conversation avec des cordes qui composent un journal audio délicat et dans la durée. Ils ont rencontré un succès notamment sur le label de Felicia Atkinson, Shelter Press, avec le disque everything perfect is already here.
Avec sentiment, on reconnaît ce qu’on aime dans sa musique mais cette fois, elle choisit de prendre un micro et une guitare en mains pour renouer avec des formats plus courts, plus accessibles pour ce qu’elle veut nous raconter en ce moment. Un projet qui accueille sa voix autotunée parmi d’autres présences ponctuelles. L’une d’entre elles, tirée de la pièce pour voix « Crying », qu’elle a jouée à Paris à la Maison de la Radio en 2022 à l’occasion du festival « Présences électronique », ouvre le disque.
Manifesto XXI – J’étais à Présences électronique quand tu as joué ta pièce « Crying » sur l’acousmonium (un orchestre de haut-parleurs disposé en face, autour et dans le public du concert ndlr) à la Maison de la Radio à Paris en 2022. Comment est-ce que tu décrirais cette expérience ?
claire rousay : C’était super intéressant. Voyager et immédiatement devoir apprendre ce système complexe de diffusion, c’est assez conséquent. J’ai dû me débrouiller pour savoir comment je voulais présenter cette pièce sur l’acousmonium en assez peu de temps, 25 minutes de soundcheck. Mais je suis assez satisfaite du résultat.
C’était une expérience singulière parce que la pièce comprend beaucoup de langage et le tout en anglais parlé. Après le concert, il y a quelqu’un·e a qui m’a dit « je ne comprenais rien de ce qui était dit, mais par la façon dont c’était dit, je pouvais dire que c’était extrêmement émotionnel, et j’ai pleuré », et ça m’a donné l’impression d’un succès. J’étais super heureuse d’être invitée, honorée de faire partie de cette programmation d’individus et d’artistes qui ont performé cette année-là. Ce sont des personnes dont j’écoute la musique depuis très longtemps.
Un extrait de « Crying » ouvre ton nouveau disque, sentiment, voudrais-tu nous dire deux mots sur le choix de ce titre ?
Dans un premier temps c’était un peu une blague, parce que des gens abusaient de ces mots : intime, sentimental… pour décrire ma musique. Et j’ai pensé, pourquoi pas me l’approprier en réponse aux journalistes musicaux, et puis ça a semblé fonctionner.
J’ai utilisé cet extrait de « Crying » pour le début de l’album comme un moyen de réemployer des enregistrements qui ont été faits, dans le but de jouer cette pièce live à nouveau. Plutôt que plusieurs voix jouées en même temps, dans ce morceau d’introduction, il n’y en a qu’une. J’ai joué différentes versions de cette pièce, notamment avec des membres d’un ensemble qui lisent le texte live tous en même temps, ce qui crée des séquences de langage décalées, les mots se superposant les uns aux autres. Pour sentiment c’était un bon point de départ d’utiliser une voix de cette pièce, d’un point de vue émotionnel et conceptuel, pour préparer l’auditeur·ice au reste de l’album. D’une certaine façon, c’est la nouvelle direction que prend ma musique.
Dans le dossier de presse, tu dis que la « pop » est le moyen de communiquer tes idées et émotions cette fois-ci. Tu penses que le format chanson est plus adapté à ce que tu veux dire en ce moment ?
Oui en effet. Il y avait des choses que j’avais envie d’exprimer et que les outils et moyens que j’utilisais avant ne me permettaient pas. Il n’y avait pas d’autres façons de dire ce que j’avais envie de dire. Particulièrement le format chanson pop, les très courts formats. J’ai travaillé sur d’autres projets pendant l’écriture de l’album, avec des ensembles, sur des films, des pièces très longues. Il y a des choses que je ne pouvais pas apporter à ces projets et qui devaient trouver une place quelque part. C’est ce qui m’a amenée à écrire sentiment, et j’ai bien aimé rassembler toutes ces pièces courtes pour former un ensemble cohérent.
Se préoccuper seulement de ce qui est cool, expérimental, ou pop, c’est quelque chose d’assez petit, comparé à ce qui se passe ou ce qui s’est produit dans le monde.
claire rousay
Comment c’est de découvrir une scène, qualifiée d’ « expérimentale », qui peut-être nerd et parfois dédaigneuse de la pop ?
C’est une chose à laquelle je pense beaucoup et dont on parle souvent avec mes ami·es qui font autant de la musique dite expérimentale, instrumentale, et qui s’intéressent aussi à la pop et à des éléments pop. Il y a pas mal de gens qui vont utiliser les inclinaisons ou explorations pop de certain·es artistes pour dévaluer le travail qu’iels font. En disant genre « ce que tu fais n’est pas vraiment expérimental ou tu n’es pas assez cool pour être dans le club des gens qui font de l’expérimentale. » J’essaye de rester loin de ce type de personnes et d’environnements, parce que je pense qu’il y a tellement d’autres choses dont on peut se préoccuper. Se préoccuper seulement de ce qui est cool, expérimental, ou pop, c’est quelque chose d’assez petit, comparé à ce qui se passe ou ce qui s’est produit dans le monde. Dans ta communauté, être trigger par l’autotune, ou la forme chanson, vs le field recording, le drone, ou autre, c’est assez trivial. Si mon nouveau disque fait fuir ce genre de personnes de mes shows et de ma musique, si je ne suis pas assez cool pour iels, c’est OK. Je m’en fous (rires).
Quelles sont tes pop stars préférées en ce moment ?
Hum. Pour ce qui est des pop stars très connues, j’étais bien branchée Charli XCX, évidemment, il y a quelques années, avec la mixtape Pop2. J’étais genre « oh wow ». C’était de l’hyper pop dans un registre mainstream donc pas totalement hyper pop, je trouvais ça très intéressant. Ensuite les frontières se brouillent quand je pense au hip-hop et au rap : Young Thug, je le considérerais comme une popstar, mais c’est un rappeur. Mais l’autotune et l’esthétique que j’aime chez Charli XCX, Young Thug l’utilise aussi. C’est cool de voir différents types de personnes utiliser les mêmes outils. Quand j’étais enfant, j’étais à fond Britney, of course. Elle était tellement cool. Yung Lean est aussi génial. La liste est longue…
Je trouve ça fun de se décrire avec une étiquette qu’on s’est créée soi-même, plutôt qu’avec une étiquette que les gens ont posée sur toi.
claire rousay
Tes t-shirts emo ambient se vendent comme des petits pains, c’est comment d’être une artiste emo ambient ?
C’était une blague entre ami·es au début, et c’est cool qu’aujourd’hui d’autres veulent les porter. Prendre la sentimentalité, la crudité, la naïveté, les outils et les sons de la musique emo et tout ce qui vient avec le genre et appliquer ces émotions à la musique ambient m’intéresse. sentiment mixe vraiment les deux esthétiques pour le coup. J’étais genre « mettons de la guitare lente, et des percussions… » ce qui est nouveau pour moi. Ma définition d’emo ambient change, mais je m’identifie bien à cette étiquette. Je trouve ça aussi fun de se décrire avec une étiquette qu’on s’est créée soi-même, plutôt qu’avec une étiquette que les gens ont posé sur toi.
sentiment est comme une bande-son de ton quotidien, un trip sentimental mis en journal qui intègre ses environs. Es-tu d’accord avec cette idée ?
Oui, je m’intéresse à beaucoup de sons différents, et à beaucoup de livres et de films aussi. Quand tu mets tout ça dans un même cerveau, après ça sort comme quelque chose de beaucoup plus cohérent que tu pourrais l’imaginer. Ce n’était pas mon intention de départ de faire un album dans lequel chaque morceau coule l’un dans l’autre. More Eaze joue du violon sur le disque tout du long. Elle a une manière spécifique de jouer et participe au fait que l’ensemble se tient. D’autres collaborateur·ices présent·es sur mes anciens disques m’ont aussi aidé sur celui-là, ce qui fait que les gens perturbés par les moments pop pourront quand même s’y retrouver car ça sonne comme la musique que je ferais d’habitude.
Quel est ton rapport à ta voix ? Et dans quelle mesure tu penses que la voix et le texte vont infuser ta musique dans le futur ?
J’utilise des tonnes de traitements sur ce disque, j’aime bien ce qu’ils font à la voix. Peut-être que dans le futur je ne m’y intéresserai plus et que vous pourrez entendre une prise claire et sans effets. L’autotune de Young Thug, Yung Lean, du rap soundcloud, je trouve ça très cool et je n’avais pas eu vraiment l’occasion de l’utiliser jusqu’à présent.
J’aime utiliser une variété de présences vocales. Par exemple, au début du disque j’utilise une voix brute d’un de mes amis, qui a une voix très masculine, après des voix très autotunées, et enfin des voix distantes dans les field recordings. J’explore un panel large de vocalisations sur le même disque, en fait. Dans l’hyper pop les voix sont souvent trop pitchées aiguës, et ça me fait mal aux oreilles après un temps. J’ai besoin de pauses, sinon je deviens folle.
sentiment évoque la solitude, penses-tu que les personnes queers sont plus susceptibles de ressentir la solitude ?
C’est une bonne question. Je dirais que oui. Tout groupe de personnes marginalisées est probablement plus enclin à ressentir davantage la solitude. La solitude est inévitable lorsqu’une forme d’oppression se produit, lorsque des personnes qui ont plus de pouvoir vous disent que ce que vous vivez est faux, étrange. Cela peut être assez isolant.
Mais je pense aussi qu’il existe une solidarité au sein des groupes marginalisés, et en particulier dans les communautés queer, que je n’ai connu nulle part ailleurs. Comme le nombre de personnes queers qui se soutiennent les unes les autres. D’après mon expérience, c’est beaucoup plus exprimé que pour d’autres groupes de personnes. Les hommes blancs ne se soutiennent pas les uns les autres, du moins pas de la même manière que les queers.
Qu’est-ce que tu lis en ce moment ?
En ce moment j’ai beaucoup de livres ouverts en simultané. Authenticity Is a Feeling de Jacob Wren, Closer de Dennis Cooper, Amygdalatropolis et Negative Space de B.R. Yeager, Deliver me d’Elle Nash.
Une tournée est prévue ?
Oui, j’ai posté quelques dates. Pas de concert en France mais sûrement à la fin de l’année, je vais annoncer des dates pour l’automne. Pour le moment au Royaume-Uni, et en Europe il y a Amsterdam, Berlin, Prague, et aussi au Canada.
Je vais être accompagnée d’instrumentistes, et on va recréer la chambre qui figure sur la couverture de l’album sur scène, où je joue dans mon lit. Donc ça va être une forme de performance pop, un mélange de Robert Ashley, Young Thug et d’ambient…
sentiment est disponible à l’écoute à partir du 19 Avril 2024 sur toutes les plateformes et sur le Bandcamp de claire rousay.
Suivre claire rousay : Site internet / Instagram
Relecture : Benjamin Delaveau
Image à la Une et photographies par Zoe Donahoe et Mike Boyd
Cet article L’emo ambient de claire rousay provient de Manifesto XXI.
En 2024, le droit à l’IVG est toujours source de discorde. Et les pays européens ne sont pas tous logés à la même enseigne. Tandis que certains essayent d’améliorer l’accès à l’IVG, d’autres rétropédalent, à l’image de l’Italie. Tour d’horizon.
L’article Le droit à l’IVG bouge en Europe est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article 100% L’EXPO 2024 : focus sur 6 artistes de la sélection provient de Manifesto XXI.
Le rendez-vous annuel de la scène artistique émergente a lieu jusqu’au 28 avril 2024 avec la 6e édition de 100 % l’EXPO au sein de la Grande Halle de La Villette.À 100% l’EXPO, nous pouvons découvrir les œuvres d’une cinquantaine d’artistes récemment diplômé·es de 6 écoles d’art publiques françaises. Pour elleux, cet événement est une opportunité de bénéficier d’une grande visibilité, mais aussi d’un accompagnement professionnalisant : Une formation avec TADA Agency est proposée aux artistes de 100 % pour la création de leur statut d’artiste-auteur·ice et des professionnel·les de la culture étaient présent·es pour des speed-dating organisés par le collectif Diamètres, le lendemain du vernissage avec les artistes inscrit·es, une première cette année. Autre première cette année, un jury a été invité pour sélectionner les artistes. Il était composé de Prune Phi, artiste plasticienne, qui avait exposé lors de la 3e édition de 100 % en 2021, Thomas Conchou, directeur artistique de la Ferme du Buisson et Daisy Lambert, curatrice indépendante.
Le plus important pour commencer une édition, réside dans le choix des écoles qui recevront l’appel à candidature. Là-dessus, 100% a bien évolué depuis ses débuts en 2018, et la collaboration entre l’ancien président de La Villette, Didier Fusillier, et l’ancien directeur de l’école des Beaux-Arts de Paris, Jean de Loisy. « Forcément, les grosses écoles parisiennes étaient présentes. On nous a fait des retours qui nous ont interrogé·es : est-ce qu’on n’était pas en train de reproduire quelque chose d’un peu élitiste ? » reconnait Inès Geoffroy, la directrice des espaces d’exposition de la Villette. La Villa Arson de Nice a été la première école hors capitale à faire partie de l’exposition. Cette année, La Villette collabore ainsi avec Les Beaux-Arts de Marseille, les Beaux-Arts de Paris, l’École des Arts Décoratifs de Paris, La Villa Arson, l’École Nationale Supérieure de Paris-Cergy et l’École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire.
Pour opérer une pré-sélection parmi les nombreuses écoles d’art de France, Inès Geoffroy choisit les artistes sur la base d’une réflexion concernant la scène artistique de la jeune création. Elle cible les écoles dont l’enseignement, et donc les pratiques des élèves diplômé·es résonnent avec les problématiques culturelles actuelles. Bien que la Villette n’impose aucun thème et que les travaux artistiques soient créés indépendamment les uns des autres, les œuvres dialoguent entre elles, par les enjeux qu’elles soulèvent sur l’environnement, l’identité, la mémoire, l’histoire, le colonialisme ou le soin… Se dessinent ainsi les sujets qui occupent les jeunes artistes aujourd’hui.
Focus sur six artistes parmi une sélection diverse et pointueMaty Biayenda (diplômée de l’EnsAD en 2023)
Elle brille dans le noir, 2022/2023
Dans son installation Elle brille dans le noir, Maty Biayenda célèbre les récits occultés des personnes trans et racisées. À travers des portraits textiles, elle donne vie à ces histoires fragiles d’idoles ou de personnes inconnues. En détournant la toile de Jouy française, elle pointe du doigt le passé colonialiste et la fétichisation persistante des corps racisés. Maty Biayenda fusionne habilement passé et présent, fiction et réalité. Son travail explore les frontières mouvantes de l’identité et de la désirabilité, confrontant le fétichisme véhiculé par le male gaze par la réappropriation des stéréotypes. En ouvrant de nouvelles voies pour la représentation et la reconnaissance des figures trans et noires, Maty Biayenda invite à une réflexion sur l’histoire, la mémoire collective et l’identité.
Lina Goudjil (diplômée des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire en 2021)
Le grand bazar, 2023
Lina Goudjil mêle peinture, dessin et objets du quotidien pour créer une fresque politique et satirique sous forme de frise à trois niveaux. Des personnalités publiques ou politiques aussi variées que Zinédine Zidane, Emmanuel Macron ou Bisan Owda, côtoient des messages de contestation parfois humoristiques – sur les violences policières, le graffiti, l’écologie… Mobilisant le flux incessant d’informations et d’images auxquelles nous sommes confronté·es, l’œuvre de Lina Goudjil peut résonner auprès de toustes un·e chacun·e. Notre regard s’attache à un dessin puis est appelé par un autre, ainsi, une histoire se crée, celle de notre société contemporaine. Les visages y sont vivants et expressifs, ce qui rend l’installation dynamique et captivante.
Reda El Toufaili Kanaan (diplômé de l’ENSAPC en 2023)
It in hot ((( $ex))) stuff, don’t touch it or u will burn, 2023
L’installation It in hot ((( $ex))) stuff, don’t touch it or u will burn propose une expérience immersive où l’intimité et le tabou se rencontrent. Elle se présente sous forme d’une salle, dans laquelle on pénètre après avoir franchi des rideaux blancs. Un bruit continu de tondeuse nous plonge dans un sentiment de gêne qui fait écho à l’intime. 4 écrans diffusant des vidéos de chemsex, teintées de rouge, sont dissimulés par des rideaux de douche transparents, que les spectateurices sont invité·es à tirer pour découvrir ce qui nous est caché. Parallèlement, une télévision posée au sol diffuse des vidéos du quotidien de Reda El Toufaili Kanaan. Elles ont été capturées avec le même caméscope que celui utilisé par sa famille pour filmer son enfance. Cette installation révèle les couches profondes de tabou permettant une lecture de l’intime du point de vue racisé et queer de l’artiste.
Une performance de l’artiste aura lieu le 20 avril dans le cadre de la programmation de Jerk Off.
Attandi Trawalley (diplômée de la Villa Arson en 2021).
Care as a color, 2023
Artiste multidisciplinaire, Attandi Trawalley s’inspire des théories du care, à travers une exploration des subjectivités féminines noires et des récits familiaux fragmentés, pour créer des œuvres qui apaisent et réconfortent, agissant comme des objets à chérir. Elle puise dans sa propre expérience et ses origines sud-africaines et sénégalaises pour nourrir une pratique artistique ancrée dans le quotidien et les gestes du soin. Dans son installation monumentale Care as a color, l’artiste évoque la gestuelle de l’intime et du renouveau, convoquant un désir de rétablir des liens entre nos corps, nous-même et notre environnement. Elle utilise la technique du batik dans ses œuvres, aux teintes naturelles et imprégnées d’affection. Le batik est un savoir-faire ancestral de teinture sur des tissus de coton, choisis pour leur douceur. C’est avec une grande patience que la batikiée lave les tissus puis réchauffe à la bougie les motifs qui se révèlent lors du retrait de la cire, les berce dans un bain de teinture aux couleurs naturelles et les entrelace afin de laisser l’eau s’en évaporer. Care as a color assemble également des sculptures composées de cheveux synthétiques tressés qui rappellent sa précédente performance Braid Me mettant en scène deux femmes, l’une avec une longue tresse inachevée et l’autre à l’extrémité qui natte dans une perspective de réappropriation du soin de ses cheveux libérés des standards de beauté occidentaux.
Solveig Burkhard (diplômée l’ENSBA en 2021)
Kids waiting for something, 2024
Solveig Burkhard crée des décors immersifs et interactifs où l’enfance et les drames collectifs se rencontrent. L’artiste y dénonce l’adultisme et encourage les adultes à revisiter leur propre enfance dans ces espaces d’émancipation. Dans Kids Waiting for something, la salle d’attente d’un cabinet de pédopsychiatrie devient un lieu de réflexion sur nos projections individuelles et collectives. Depuis le vernissage, l’œuvre de Solveig Burkhard évolue au gré du passage des visiteur·ices, devenant ainsi vivante. Un petit mot à l’entrée nous invite en effet à nous approprier pleinement l’espace : « Vous pouvez toucher à tout, jouer, dessiner, faire des perles, lire… » à condition de revenir en enfance, du moins, dans nos cœurs. Ici, des objets symboles de l’effondrement sociétal, côtoient l’espoir et la reconstruction par le jeu.
Pour l’événement Repenser l’enfance, qui a eu lieu le 13 avril dernier, Solveig Burkhard et Marc Lochner ont fait une performance au sein de cette installation.
Zoé Chauvet (diplômée de l’EnsAD en 2021)
Altær, 2021 / 2023
Zoé Chauvet, artiste photographe et vidéaste, façonne une archive intime de son univers, explorant les identités queer et la construction du soi. Son projet Altær, accompagné d’une tracklist de la compositrice Talita Otović, émerge de la volonté de (re)donner de l’importance à la fluidité des corps et à leurs histoires, les voyant comme une architecture qui construit la limite d’une réalité intangible. Guidée par une quête de nouvelles narrations et de futurs alternatifs, elle tente de faire dialoguer le genre du portrait avec des supports photographiques expérimentaux pour capturer de façon sensible voire sensorielle le portrait de ses ami·es et de ses rencontres. Sa pratique artistique devient une ode à la mémoire, comme un pouvoir, capable de rappeler les luttes passées pour mieux construire celles à venir.
En plus de la cinquantaine des sélectionné·es, 100% l’EXPO invite comme chaque année des collectifs pour une programmation parallèle. Ce samedi 20 avril, le festival Jerk Off propose un après-midi de performances, tandis que le collectif Kluster organise une soirée clubbing à La Folie.
Retrouvez toute la programmation et les informations pratiques sur le site internet de La Villette.
Édition : Anne-Charlotte Michaut et Apolline Bazin
Image à la une : EL TOUFAILI KANAAN Reda, haram, i want to turn into you, 2023, ENSAPC, © Maxime Vignaud
Cet article 100% L’EXPO 2024 : focus sur 6 artistes de la sélection provient de Manifesto XXI.
Le polémiste franco-suisse était jugé pour ses propos à l’encontre d’une journaliste qu'il avait qualifié en 2021 de « grosse lesbienne » et « militante queer », suite à un article le concernant qu'il estimait à charge.
L’article Suisse : Alain Soral condamné en dernière instance à de la prison ferme pour discrimination et incitation à la haine homophobe est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Le Smart Wand Medium est un nouveau sextoy de qualité pour votre tiroir. C’est diablement orgasmique ! Ce sextoy haut-de-gamme est un outil de massage et de plaisir, qui ne demandera que quelques secondes pour atteindre le grand O (et ce n’est pas une exagération) ! 100% recommandé.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121888&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121888&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 728; img.height = 90; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121888").parentNode.appendChild(a); })(); L comme Lelo, L comme LuxeLa marque Lelo, reconnue pour ses sextoys de qualité et son positionnement luxe, travaille toujours très bien l’apparence de ses sextoys. C’est avec un petit sentiment de fierté qu’on déballe de si beaux packagings.
Sur le côté gauche du sextoy, caché sous une petite trappe en carton, on trouve le câble pour charger le sextoy sur une prise secteur. En le sortant du paquet, on découvre une pochette de rangement en satin, à l’intérieur de laquelle se trouve la notice d’utilisation (très complète et traduite en six langues), un lubrifiant Lelo à base d’eau et une carte pour activer la garantie d’un an ou dix ans. Sur la fiche produit, il est écrit qu’une petite broche est présente dans le paquet, mais le mien n’en contenait pas.
Smart Wand Medium de Lelo Le Smart Wand Medium, un stimulateur clitoridien easy-to-usePour utiliser le Smart Wand, c’est très simple. Il y a trois boutons sur le sextoy :
C’est conseillé de le charger au moins 2 heures. Le signal lumineux clignote quand il charge, puis reste allumé sans clignoter quand il est chargé. Si la batterie est faible, vous verrez une lumière blanche clignotante. Son autonomie peut durer 2 heures.
Le principe d’un sextoy Wand, c’est qu’on ne l’insère pas. C’est un stimulateur externe, pour une masturbation clitoridienne. C’est la tête ronde du sextoy qui procure toutes les sensations, en massant en surface toutes les parties souhaitées de votre corps.
Le Smart Wand Medium, un stimulateur clitoridien easy-to-comeLe surnom des sextoys Wand est « MagicWand », et ça se comprend dès la première utilisation de ce sextoy Lelo ! À peine posé quelques instants, la sensation est immédiate ! Il ne faut vraiment pas plus de quelques minutes (ou secondes ?) pour atteindre le pays des merveilles ! C’est vraiment impressionnant. Petit tip : faites un test sur la poitrine, ça devrait être pas mal du tout… Ce vibro est aussi 100% waterproof, pour accompagner vos jeux de bains, jeux de vilains !
Le prix du Smart Wand Medium est élevé (139€), mais c’est un investissement qui en vaut la peine.
Certains liens insérés dans cet article sont des liens affiliés. Cela signifie que si vous cliquez dessus et achetez ensuite le produit, Desculottées touche un pourcentage de cet achat. Cela ne crée aucun coût supplémentaire pour vous et permet la maintenance du site. Nos avis sont toujours personnels et nous ne mettons en avant que les produits que nous trouvons pertinents. Merci pour votre soutien ! <3
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En matière de santé sexuelle, l’information n’est pas optimale en général, mais pour la sexualité lesbienne, on est proche du néant. Les campagnes d’information et de sensibilisation sur les risques sexuels mentionnent très peu les femmes lesbiennes et bisexuelles. Entre tabou, lesbophobie et stigmatisations dans le monde médical, le manque d’information règne. Pourtant des risques existent également pour ce public et le premier moyen de prévenir les IST est d’être bien informée.
« Le sexe entre femmes, ce n’est pas vraiment du sexe ». FAUX !Cette phrase est un des préjugés négatifs sur la sexualité lesbienne pointé dans le Rapport sur l’Homophobie 2019 de l’association Sos Homophobie.
Cette croyance lesbophobe (combinaison d’homophobie et de sexisme envers les lesbiennes) a pour conséquence de limiter l’intérêt porté aux risques de la sexualité lesbienne. Les professionnels de la santé, comme le montre une étude de l’université de Genève 1, partent souvent du principe que leurs patientes sont hétérosexuelles.
L’enquête 2015 de SOS Homophobie expliquait que plus d’un tiers des cas de lesbophobie dans le domaine de la santé impliquait un-e gynécologue. L’hétéro-normativité (partir du postulat qu’une personne est forcément hétérosexuelle) des soignant-es peut être involontaire et ne pas forcément relever de l’homophobie, mais elle a des conséquences négatives. Les femmes lesbiennes vont avoir un suivi gynécologique moins adapté et moins régulier que les femmes hétérosexuelles.
Penser que la sexualité lesbienne n’en est pas vraiment une est lesbophobe.
Cela trahit une pensée phallocentrique de la sexualité.
Le « vrai » sexe ne se limite pas à la présence d’un pénis pénétrant.
Le corps de la femme et toute sa capacité érotique ne dépendent pas d’une sexualité reproductive. Cette pensée pousse à croire que les femmes lesbiennes ne nécessitent aucun soin gynécologique et sont « immunisées » contre les infections.
Comment penser que c’est utile de consulter, quand toutes les campagnes de prévention et ressources à disposition annihilent sa sexualité ? En lisant des témoignages de visites gynécologiques de lesbiennes, on comprend les réticences.
Quels risques d’IST et MST pour la sexualité lesbienne et bisexuelle ?Des études affirment que 95% des lesbiennes ne se protègent jamais et qu’une sur trois ne s’est jamais faite dépister. Les lesbiennes ne se sentent pas toujours concernées par les Infections Sexuellement Transmissibles, car les infos sont toujours orientées vers les hétéros ou les hommes gays.
Pourtant, les lesbiennes entreraient généralement plus tôt dans la vie sexuelle. Elles ont des pratiques plus diversifiées, avec plus de partenaires en moyenne que les femmes hétérosexuelles. Elles auraient aussi trois fois plus d’IST que les hétérosexuelles, selon SIDA’SOS et Tels Quels. Les stéréotypes sur la sexualité lesbienne les expose donc plus aux risques que les femmes hétérosexuelles.
Photo by RDNE Stock project on Pexels.comLes vulves sont des muqueuses qui peuvent être sujettes à tous types d’infections pour les femmes lesbiennes et bisexuelles :
Pour plus d’informations, on recommande grandement le site belge Gotogyneco.be. Ce site met à disposition des informations fiables, et les internautes peuvent recommander et trouver des professionnel-les de santé lesbo-friendly. Le site s’adresse également aux sages-femmes, généralistes, gynécologues qui souhaitent améliorer leurs pratiques envers ces patientes.
Le site Flash Info Fouffes, « site de prévention féministe fait par et pour les lesbiennes et personnes à chatte ».
Suivez également la page Youtube Viens Voir Le Docteur spécialisée sur la santé des lesbiennes.
1 https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01925322/documentL’article Sexualité lesbienne : santé sexuelle, prévention et risques est apparu en premier sur Desculottées.
Depuis 80 ans, les Françaises peuvent voter et se faire élire. Loin d’une image d’Épinal, ce droit a été acquis grâce à l'immense courage des militantes qui se sont opposées au système patriarcal. Mais ces héroïnes demeurent méconnues. Cette date anniversaire est l’occasion de (re)découvrir leur histoire.
L’article 80 ans du droit de vote des femmes : le combat oublié des suffragistes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Touch X, un nom déjà assez évocateur! Ce petit objet de plaisir, de la marque de sextoys We-Vibe, ne mesure que 10 cm de hauteur. Un sextoy de poche très discret à emporter partout avec soi ! Il est mimi, léger et très adapté pour un premier achat de sextoy. Voici notre avis après avoir essayé le mini vibro Touch X.
Touch X est un petit stimulateur clitoridien tout douxLe sextoy Touch X existe en deux couleurs, « Corail Pamplemousse » et « Vert Velours ». Le packaging est assorti à la couleur du sextoy. À l’intérieur de la boîte, on trouve le Touch X placé dans un écrin en carton plastifié. En le soulevant, on peut voir dessous le câble USB pour le charger, la notice d’utilisation, une pochette de rangement blanche en satin et un lubrifiant à base d’eau Pjur. Tout est là pour prendre son plaisir dans de bonnes conditions.
Sextoy Touch XLe Touch X est super doux quand on le prend en main, avec sa matière en silicone présenté comme « sans risque pour le corps, sans phtalates ni BPA et sans latex ». Je suis vraiment fan du toucher de ce vibro, de sa forme et de sa petite taille qui le rendent vraiment agréable à tenir dans la main !
Le principal à savoir sur les fonctionnalitésLe sextoy Touch X se charge en 90 minutes, pour une autonomie de 2 heures. Il propose 8 niveaux d’intensité pour les vibrations (de très doux à très fort), qu’on peut ajuster en appuyant sur + et -, et 7 modes de vibrations différentes. Vous pouvez changer les modes vibratoires avec la petite vaguelette entre les boutons + et -. Fun fact : les noms des vibrations correspondent à la sensation. Par exemple, la vibration « cha-cha » est très adéquate à la rythmique du cha-cha pour celles qui connaissent cette danse ! Pour celles qui s’interrogent sur la différence entre mode de vibration et intensité : vous pouvez utiliser un mode de vibration en le mettant sur une intensité plus ou moins forte.
Le sextoy vibre, donc il émet un son de vibrations, mais il reste très discret, aucun risque d’être entendue dans la pièce d’à côté. De plus, c’est un sextoy étanche IPX7, donc utilisable dans l’eau. Autre point positif, il a une fonction de « verrouillage voyage », pour garantir qu’il ne s’allume pas accidentellement dans votre sac.
Quelles sensations de plaisir avec le sextoy Touch X ?We-Vibe le présente comme un objet « parfait pour libérer les tension corporelles, pour des massages de la tête aux pieds et pour dorloter et choyer vos zones érogènes. » Ce n’est pas juste un objet de stimulation clitoridienne ! La marque vous inivite à l’utiliser pour masser et caresser toutes les zones qui peuvent vous faire du bien. L’orgasme mammaire n’est peut-être pas loin !
Les vibrations sont douces mais intenses, ce qui est très agréable. Cependant, l’orgasme n’a pas été au rendez-vous. Mais, il est évident que c’est un biais dû à l’habitude d’utilisation de stimulateurs clitoridiens à air pulsé. Les sensations sont très différentes entre les deux types de sextoys.
Cela ne remet pas en cause la qualité de l’objet, car pour un corps peu habitué aux sextoys, le Touch X est un parfait démarrage ! Sa forme n’est pas imposante, il est très cute et propose de vrais massages en douceur pour stimuler. C’est une bonne façon de découvrir le plaisir avec un premier sextoy ou de s’offrir un vibromasseur haut-de-gamme très simple d’utilisation. Pour s’amuser en couple, c’est un excellent sextoy pour faire l’amour dans des lieux insolites et faire monter l’excitation entre amoureux-ses !
Le sextoy Touch X coûte 99 €.
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Dix ans après le lancement de la première politique étrangère féministe, quel bilan ? L’Institut du Genre en Géopolitique publie aujourd’hui son rapport “Pérenniser l’effort pour l’égalité : tout savoir sur la politique étrangère féministe”. À la lumière du constat que les politiques étrangères, la diplomatie, la défense et la sécurité s’inscrivent dans des structures […]
L’article Rapport de l’IGG sur la politique étrangère féministe est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le Cameroun est agité depuis plusieurs semaines par une affaire de proxénétisme dans laquelle seraient impliqués des membres de l’armée, des hommes d’affaires ainsi que des influenceurs et influenceuses connu·es. Parmi ces personnalités, Hervé Bopda, un milliardaire mondain, qui aurait violé, séquestré, harcelé, sodomisé et menacé de mort des centaines de femmes et d’hommes. Des […]
L’article Sabine Nga Ombede : « au Cameroun les femmes victimes de violences ne sont plus invisibilisées » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans le cadre des élections européennes de juin prochain, la question cruciale de l’avenir des femmes en Europe se trouve au centre des préoccupations, touchant pas moins de 253 millions de citoyennes européennes. Ouvrage collectif, coordonné par Violaine Lucas, présidente de Choisir la cause des femmes, avec Maria Cornaz Bassoli, Manon Kerivel, Hanane Rebiha, […]
L’article Élections européennes – Choisir la cause des femmes est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Aujourd’hui en France, le viol est un crime quasiment impuni : seulement 1% des affaires de viol aboutissent à une condamnation des agresseurs. Ce chiffre s’explique en partie par la façon dont notre loi est écrite. Car pour condamner un viol, il ne suffit pas de prouver qu’on n’était pas d’accord pour avoir un rapport sexuel : il faut prouver qu’il y a eu « violence, contrainte, menace ou surprise ». Or, la majorité des violences sexuelles ne correspondent pas à cette vision stéréotypée du viol.
D’où viennent les racines patriarcales de notre droit ? Faut-il inscrire la notion de consentement dans la loi sur le viol ? Est-ce que changer notre Code Pénal permettrait d’éradiquer les violences sexuelles ?
Dans ce huitième épisode du cycle « Nous faire justice », Victoire Tuaillon reçoit Catherine Le Magueresse, docteure en droit et autrice des « Pièges du consentement » (éd. iXe, 2021), l’avocate pénaliste et porte-parole de la Fondation des femmes Zoë Royaux, et Marie-Charlotte Garin, députée de Lyon pour le parti Europe Écologie Les Verts, à l’initiative d’une mission d’information parlementaire sur la définition pénale du viol. Ensemble, elles montrent comment la loi, par sa fonction pédagogique, peut contribuer à lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références de l’épisode et sa transcription écrite à l’adresse https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/nous-faire-justice-changer-la-loi-sur-le-viol
CRÉDITS
« Nous faire justice » est un cycle de discussions du podcast Les Couilles sur la table, par Victoire Tuaillon, produit par Binge Audio. Cet épisode a été enregistré le 25 mars 2024 à l’Université Sorbonne Paris Nord (Villetaneuse), grâce au soutien de l'UFR des Sciences de l’Information et de la Communication via la Contribution de vie étudiante et de campus. Prise de son, réalisation et mixage : Quentin Bresson. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Lise Niederkorn. Production et montage : Naomi Titti. Edition : Lucile Leboutet. Communication : Lise Niederkorn et Jeanne Longhini. Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Parlement suédois a adopté une loi régulant les procédures chirurgicales de changement de sexe et abaissant de 18 ans à 16 ans l'âge minimum requis pour changer de mention de genre à l'état civil.
L’article La Suède autorise le changement de genre à l’état civil dès 16 ans est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Depuis ce matin, l’ouvrage Transmania, ouvertement « transphobe et complotiste », fait l'objet d'une campagne publicitaire, notamment exposée dans la capitale. Saisi par Emmanuel Grégoire, premier adjoint (PS) à la maire, la régie publicitaire, JCDecaux, a annoncé leur retrait des affiches, précisant que les propos véhiculés par le visuel étaient contraires à leur charte de la déontologie.
L’article Le nouveau pamphlet transphobe de Moutot et Stern interdit d’affichage dans Paris est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Alors que la plateforme TikTok est pétrie de sexisme, un mouvement appelé « Micro-féminisme » réagit avec des témoignages d’actions quotidiennes pour transgresser les normes de genre.
L’article Micro-féminisme : un appel à agir quotidiennement est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Avec La Bella Estate, délicat récit d’apprentissage, Laura Luchetti propose un film à la fois sensuel, poétique et révélateur du contexte social d’une époque, l'Italie à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
L’article Exploration du désir féminin en des temps troublés est apparu en premier sur 360°.
Harcelée depuis trois ans, Samara a finalement été victime d’une terrible agression de la part de ses tortionnaires au cours d’un guet-apens, pour punir « la mécréante ». Cette nouvelle agression prouve une fois encore, s’il en était besoin, que le voilement des filles est conçu comme signifiant non seulement la ségrégation des garçons et des filles, […]
L’article Le crime de Samara : ne pas porter le voile. est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Un bouleversant documentaire d’ Anna Hints raconte avec beaucoup de pudeur ce qui se dit dans un sauna sacré estonien, lorsque les femmes s’y retrouvent. Elles sont nues. Leur corps, filmé de très près, trahit le grain de leur peau et les gouttes d’eau iridescentes dont elles l’aspergent dans l’ombre et la lumière ténues de […]
L’article Smoke sauna sisterhood : dans l’intimité des femmes estoniennes est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Dans leur manifeste, Lou Chesné et Youlie Yamamoto reviennent sur l’aventure des Rosies. Vêtues de leur bleu de travail, elles représentent un symbole de résistance féministe contre le capitalisme et le patriarcat. Leur devise ? « Rosies partout, par tou·tes, pour tou·tes ! »
L’article Le manifeste des Rosies : arme de résistance féministe est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Je soutiens un libertinage sex positif, loin du libertinage patriarcal trop présent encore de nos jours. En effet, je porte une philosophie sex positive depuis plus de 15 ans maintenant à travers toutes mes nombreuses activités autour de la sexualité. J’organise les apéros libertins depuis plusieurs années sur Paris et j’y participe depuis plus de…
L’article De l’abolition des cases dans la sexualité est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Quand on parle de sexualité ou d’amour, c’est souvent à « la passion des débuts » que tout le monde pense. Si l’amour dure trois ans selon l’adage, combien de temps dure le désir sexuel dans un couple ? La relation longue est un idéal dont rêvent encore beaucoup, mais qui ne fait fantasmer personne sur l’aspect sexuel, persuadés que la routine tue le sexe. Mais qu’en est-il réellement de la sexualité des couples qui sont ensemble depuis longtemps ? Sortons des mythes et regardons la réalité en face.
1. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise fréquence de rapports sexuelsLa sexualité est-elle vraiment le ciment du couple ? La réponse est subjective. À quel point faire l’amour est important dans une relation et à quelle fréquence varie d’une personne à l’autre. Il est vrai que de bons rapports sexuels augmentent le sentiment d’attachement à l’autre, et que se sentir frustré-e sexuellement peut générer une crise de couple, voire parfois mener à la séparation. Cependant, tout le monde n’a pas besoin de sexe pour être heureux en couple, comme le prouvent les personnes asexuelles par exemple.
Le plus important est de communiquer avec votre partenaire sur vos besoins, sur vos attentes sexuelles dans la relation, d’oser discuter s’il y a un écart de désir entre vous, pour tenter de résoudre le problème à deux ou avec l’aide d’un-e sexothérapeute.
2. La passion sexuelle des débuts diminue forcément avec le tempsAvez-vous déjà eu la nostalgie de l’hypersexualité des débuts d’une relation ? Cette phase appelée « lune de miel » ou NRE (New Relationship Energy), est dûe à la nouveauté de la relation et à l’afflux de substances chimiques qui nous procurent énormément de désir, de plaisir et augmentent le sentiment de lien. C’est un état temporaire, qui diminue forcément avec le temps. La NRE est fortement analysée par les couples polyamoureux, qui y sont plus souvent confrontés que les couples monogames.
try { new KwankoSDKLoader.getSlot("S4AD4B57FCE31767"); } catch(e) {} 3. La sexualité peut être intense et passionnée dans une relation longueL’imaginaire populaire pense qu’un couple long finit forcément par avoir une sexualité terne. Pourtant, c’est loin d’être une fatalité ! Il semblerait même qu’à force de le penser, cela devienne une prophétie auto-réalisatrice. Si on pense que la sexualité ira forcément dans le mur, on limite ses efforts pour la renouveler, pour l’explorer différemment et accepter l’évolution de son désir. Ne tombez pas dans le piège et appréciez les nouvelles possibilités, car plus vous connaissez votre partenaire, plus vous gagnez en confiance pour vivre vos fantasmes ensemble. Des témoignages de personnes d’âge mûr témoignent que leur sexualité est beaucoup plus satisfaisante avec les années, et certains couples ont une sexualité torride, comme ce couple libertin qui aime le sexe en groupe et en parle sur un blog dédié.
4. Un-e partenaire qui a moins de libido ne doit pas se forcer à le faire pour l’autre, c’est contre-productifLe devoir conjugal n’existe pas et personne ne doit se forcer à faire l’amour, même pour faire plaisir à l’autre. En plus, ça se ressent quand l’autre n’a pas vraiment envie et ce n’est agréable pour personne. Si l’un des deux se force pour éviter de culpabiliser face à la frustration de l’autre, il y a de grandes chances qu’il n’ait plus aucun plaisir sexuel et qu’il ait même du ressentiment envers son/sa partenaire.
La solution est encore une fois de s’ouvrir pleinement à l’autre en communiquant. Il faut oser mettre des mots sur ce qui bloque potentiellement la libido, partager des fantasmes en couple, tenter en douceur de réveiller le souvenir du plaisir sexuel, pour que le désir revienne naturellement.
(function(){ var a = document.createElement("a"); a.href = 'https://assets.ikhnaie.link/click.html?wglinkid=5121908&wgcampaignid=1564225&js=0'; a.rel = "sponsored nofollow"; a.target = "_blank"; var img = document.createElement("img"); img.src = 'https://assets.ikhnaie.link/link.html?wglinkid=5121908&wgcampaignid=1564225'; img.border = 0; img.alt = ""; img.width = 300; img.height = 250; a.appendChild(img); document.getElementById("jsad_5121908").parentNode.appendChild(a); })(); 5. La baisse du désir peut être le symptôme d’autres problèmes dans la relationUne insatisfaction sexuelle peut impacter sur le bonheur dans le couple, mais si vous êtes malheureux-se dans votre relation, cela aura aussi un impact négatif sur votre vie sexuelle.
Si les deux partenaires perdent l’intérêt pour la sexualité, cela peut cacher des problèmes plus profonds à résoudre dans le couple. Il ne faut pas hésiter à consulter ensemble un-e sexologue pour débloquer la situation. Améliorer la vie de couple va réveiller le désir sexuel et le plaisir a plus de chances d’être au rendez-vous.
6. C’est normal de ne pas toujours avoir envie de sexeLe désir sexuel, ça va et ça vient, et plusieurs facteurs sont susceptibles d’influencer vos envies. Le niveau de stress et d’anxiété, le manque de sommeil, votre santé mentale, les changements hormonaux, un déménagement, l’arrivée d’un bébé, les effets scondaires d’un médicament, un conflit dans le couple, vos complexes physiques ou encore des traumatismes passés, peuvent impacter votre libido.
7. Les hommes aussi ont des baisses de libidoOn nous fait croire que les hommes ont toujours envie et doivent négocier avec leurs copines pour assouvir leur soif de sexe. Ce mythe est totalement erroné ! Si la sexualité féminine est souvent bridée pour des raisons patriarcales, la sexualité masculine n’est ni incontrôlable, ni dénuée de variations. Tous les hommes ne sont pas obsédés par le sexe ! D’ailleurs, dans les couples longs, les sexologues voient souvent des couples où l’homme a moins de libido que sa partenaire. Le stéréotype habituel met une forte pression sexuelle sur les hommes et peut générer d’autant plus de frustration chez la femme, qui s’attend à un partenaire toujours au garde-à-vous.
8. Osez prendre rendez-vous pour faire l’amourQuand on est embourbés dans la routine et toutes les obligations du quotidien, il est facile de mettre de côté la sexualité. Plutôt que de se dire « je n’ai plus le temps », pourquoi pas caler un rendez-vous dans l’agenda ? Le sexe n’est pas obligé d’être spontané pour être excitant ! Se caler « un date » en couple crée une anticipation qui peut faire monter la température. Alimentez cette attente avec des petites attentions, en envoyant des sextos, et en créant une ambiance intime pour votre rendez-vous. Ne serait-ce pas le moment de tester une bougie de massage, un sextoy masculin ou de porter un harnais en cuir sexy ?
9. Certaines personnes ont un désir spontané et d’autres un désir réactifEtes-vous le genre à avoir des soudaines envie de sexe, sans avoir besoin d’aucun stimuli sexuel préalable ? Ou êtes-vous plutôt le type de personnes qui a besoin qu’on l’excite physiquement pour avoir du désir ? Si vous êtes dans le cas 2, donc le désir réactif, cela signifie aussi que même si vous ne ressentez pas une envie évidente, parfois c’est en faisant que le désir émerge. Dans les couples longs, c’est utile d’identifier comment fonctionne votre désir, pour oser prendre les devants et ne pas toujours attendre que ça vienne spontanément, car ça ne viendra peut-être pas ainsi.
10. Le sexe, c’est sexy quand les deux en ont envie, pas quand on le négocieExplorer ensemble la sexualité est ce qui la rend intéressante et désirable. Le risque quand un couple traverse une crise libidinale, c’est que le sexe devienne une monnaie d’échange. On finit par compter les fois où l’autre a pris l’initiative et à avoir du ressentiment. La personne qui veut le plus de sexe et n’en reçoit pas autant que voulu se sent rejetée, la personne qui a une libido plus faible se sent acculée, et les deux se sentent seules et coupables. Si vous êtes face à ce mur et que la communication est bloquée, il n’y a qu’une solution, oser franchir le pas d’une thérapie de couple, pour trouver ensemble l’issue de sortie. Et les hommes, n’attendez pas toujours que ce soit la femme qui propose, montrez que vous tenez à votre couple !
L’article 10 vérités à savoir sur la sexualité des couples longs est apparu en premier sur Desculottées.
L’index de l’égalité entre femmes et hommes dans les grandes institutions financières mondiales met en évidence une domination masculine persistante.
L’article Dans les grandes institutions financières, le pouvoir reste aux mains des hommes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
La fédération américaine d'athlétisme a crée une vive polémique lors de la diffusion de deux modèles de tenues pour ses athlètes aux JO 2024. Short mi-cuisse pour les hommes et body extrêmement échancré pour les femmes. La fédération répond à cette polémique.
L’article JO 2024 : Polémique autour des tenues des athlètes américaines est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Cet article AD Rose : « Je veux entraîner les victimes dans un geste de réparation » provient de Manifesto XXI.
Triste Tigre de Neige Sinno, Politiser l’enfance de Vincent Romagny, L’inceste de Camille Laurans : ce ne sont que quelques titres de livres sortis en 2023 autour de l’inceste et de la politisation de l’enfance. Une richesse de pensée et de pratiques au sein de laquelle Firestar d’AD Rose se démarque par le choix d’une poésie acérée et d’un objet de couleur rouge, sans équivoque. Tout, dans ce recueil de poèmes publié chez Rotolux Press, est explosif.En 2021, le souvenir traumatique de l’inceste fait surface et AD Rose confronte ses parents. Il n’obtient aucune réparation. Il est mis face à un mur d’omerta. S’ensuit cette cascade entraînante de notes prises sur son portable, presque pas retouchées. Comme l’écrit dans la préface la poétesse Victoria Xardel : « Avec Firestar, AD Rose tire une balle dans les jambes de celleux qui regardent leurs pieds. »
J’ai aimé Firestar et il m’a libéré. J’ai trouvé ce recueil féroce et indulgent à la fois. Et je m’y suis senti à l’aise, parce que c’est un langage oxymorique que je connais. Cette frontière subtile entre la quête d’un amour véritable et la connaissance profonde de la violence de l’intime. Ce petit livre détonant m’a rappelé quelque chose qui ne semble pas acquis par toustes : se faire justice n’est pas une affaire de politesse et de médiations, mais un geste extrême de courage qui met en péril nos corps et nos existences, surtout quand on est enfant. J’ai aimé ces poèmes précisément parce qu’ils ne sont pas un essai sur l’inceste, ni une production polie qui mettrait à distance la violence et ce qu’elle fait à nos corps. AD Rose n’essaie pas d’enrober nos pires angoisses de coton et de mots aussi mielleux que vides. Ces poèmes sont une autorisation collective à bannir la communication non-violente et le suprématisme de celleux qui se pensent « adultes », pour contempler l’inceste sans filtre. Le lexique du cœur, de la vie, du souffle, du ciel, de l’amour nous projette néanmoins dans la guérison. Pour sortir de son état de « mort-vivant », AD cherche et prodigue du soin. La détonation laisse la place au choix de l’amour. Firestar me fait penser à Rihanna : « we found love in a hopeless place ».
Manifesto XXI – Des démarches d’organisation collective sont en cours, un peu partout en France, autour de la question de la protection des enfants des violences qu’iels peuvent subir, dont l’inceste. Ton livre vient apporter une belle pierre à cet édifice. Comment interviens-tu dans ce mouvement de politisation de l’enfance, qui a accompagné la sortie, entre autres, de Politiser l’enfance, dirigé par Vincent Romagny ?
AD Rose : L’idée, avec Firestar, a toujours été de s’insérer dans un mouvement et de ne pas s’arrêter à la sortie d’un livre. Je voulais créer un projet collectif et qu’on réfléchisse ensemble à comment s’organiser, pour cesser d’être des figures isolées. Avec ces sujets, le risque est de s’arrêter à la sensibilisation. Mais il faut aussi pouvoir donner des outils concrets pour répondre à des questions concrètes : comment on accueille la parole des personnes incestuées ? Comment on se confronte à sa famille quand on est victime d’inceste ?
Créer un réseau d’entraide permet également de se donner un relais. Ce sont souvent les personnes concernées qui travaillent sur l’inceste et les violences, et c’est épuisant. T’as pas envie que ta life, ce soit ça tout le temps. On a donc contacté Vincent Romagny pour mettre en place des présentations croisées, pendant lesquelles on laisse la parole aux gens. On fait circuler collectivement la pensée critique, certain·es témoignent, la parole est libre. On essaie de mettre en pratique l’idée de Tal Piterbraut-Merx selon laquelle, en nous remémorant nos souvenirs traumatiques d’enfance, nous faisons classe, et on crée un rapport de force : conjurer l’oubli.
L’intersectionnalité, c’est faire de la politique de la multitude. On lutte contre le patriarcat, pas contre les jeunes garçons qui ont été incestués, violés, torturés, et qui disent “nous aussi”.
AD Rose
Quand je t’ai proposé cette interview, tu m’as dit par message que tu avais envie de raconter un autre récit de l’inceste, qui ne soit pas celui des femmes cis de classes sup. Qu’entendais-tu par là ?
J’étais en colère parce que je voyais des féministes médiatiques se prônant « intersectionnelles », capitaliser sur le récit de l’inceste, en excluant les hommes victimes d’inceste de leur propre lutte contre le patriarcat, tout en tokenisant mes camarades LGBT+ dans le même mouvement. Ce qui en dit long sur leur proposition politique. Pour ces personnes, l’intersectionnalité signifie : politique de l’identité. Pour moi, l’intersectionnalité signifie : politique de domination multiple, c’est-à-dire que le politique ne vient pas de mon identité mais des rapports de force qui la produisent. Ainsi, le discours que ces personnes ont tend à dépolitiser la lutte contre l’inceste et les rapports de domination adultes/enfants, reconduisant inévitablement les mêmes dynamiques de silenciation dont souffrent les victimes d’inceste. Ce sont ces mêmes personnes qui prônent la libération des paroles, mais qui sont terrifiées à l’idée d’intégrer la question des hommes victimes dans la lutte féministe. Or, l’intersectionnalité, c’est faire de la politique de la multitude. On lutte contre le patriarcat, pas contre les jeunes garçons qui ont été incestués, violés, torturés, et qui disent « nous aussi ».
À un niveau personnel, comment as-tu vécu cette sensation d’être invisibilisé par celleux que tu avais perçu comme des allié·es ?
En colère, car imagine : tu sors du silence, ce qui est déjà une aventure extrêmement périlleuse et souvent malheureusement mortelle. Tu le fais en puisant, entre autres, dans les ressources féministes et queers. Et puis tu as des personnes qui peuvent incarner ces savoirs et ces pratiques, qui se positionnent sur l’inceste, voire qui sont activistes à plein temps sur le sujet, qui elleux-mêmes finissent par te nier profondément et politiquement : c’est humiliant et tu te sens dépossédé·e d’une parole qui t’avait semblé jusqu’alors avoir une valeur politique. Et cela en plus de potentiellement t’exclure des réseaux matériels de solidarité.
AD Rose © Lune JusseauLes livres, ça ne sauve pas la vie, et les gens qui prennent position existent, mais ils ne sont pas médiatisés.
AD Rose
Dans le message que tu m’as envoyé, tu parlais aussi d’une « façon bourgeoise » de raconter l’inceste. En quoi consisterait-elle ?
Toutes les personnes qui ont témoigné sur l’inceste ces derniers temps sont des femmes de classes sup qui ont sorti des livres et/ou des podcasts. Cela participe à une réception très positive de ces productions culturelles autour de l’inceste – et tant mieux, personnellement j’ai beaucoup aimé Triste Tigre de Neige Sinno. Mais cela entraîne aussi des discours élitistes : « les livres ça sauve la vie », « c’est rare qu’on prenne position sur ces thématiques »… Tout ceci est faux : les livres, ça ne sauve pas la vie, et les gens qui prennent position existent, mais iels ne sont pas médiatisé·es.
Une des choses fondamentales qui fait la différence entre les gens qui survivent à l’inceste et celleux qui se suicident à la fin, c’est le soutien matériel, notamment économique, surtout dans le cas d’une personne isolée parce qu’elle a quitté sa famille alors qu’elle en était tributaire, comme ça a pu être mon cas. Tu peux avoir accès à toute la production culturelle, la plus critique qui soit sur ta situation, si tu ne peux pas dormir et manger, te prendre en charge psychologiquement, après avoir rompu avec tes parents par exemple, t’y passes. Ça repose donc la question classique de savoir de quelles manières ces luttes sont visibilisées, et surtout au détriment de quels autres discours ?
© Virginie Ribaut StudioCréer un réseau d’entraide permet également de se donner un relais. Ce sont souvent les personnes concernées qui travaillent sur l’inceste et les violences, et c’est épuisant. T’as pas envie que ta life se résume à ça.
AD Rose
Il me semble que le souci de la mercantilisation des luttes, c’est qu’il y a des discours avec lesquels il est moins évident de capitaliser. Par exemple, je me demande à quel point, dans les travaux grand public sur l’inceste, on inclut le travail du chercheur queer transféministe Tal Piterbraut-Merx, disparu en 2021.
Pour moi, le travail de Tal Piterbraut-Merx, c’est l’apport théorique le plus radical sur l’inceste et la politisation de l’enfance qu’on a aujourd’hui en France. Je vous encourage à écouter un podcast que j’ai co-produit avec Margot Mourrier Sanyas pour la sortie du livre, dans lequel un épisode est dédié à la pensée de Tal, avec la philosophe et proche de Tal, Sam Ducourant. Ensuite, sa pensée a quand même circulé dans des espaces plutôt destinés à des personnes très éduquées, comme le livre collectif La Culture de l’inceste, dirigé par Juliet Drouar et Iris Brey, où il y a bien un chapitre posthume de Tal Piterbraut-Merx. Son apport est précieux, car au-delà de la philosophie politique, il était un militant très actif, ce qui fait que sa pensée a toujours été en relation avec le terrain – ce qui lui a permis de répondre à des questionnements triviaux comme : doit-on protéger les enfants ? et quels outils et postures déployer en ce sens ? Selon lui, les enfants sont considéré·es comme des individus autonomes et comme une classe sociale à part entière, dont nous pourrions être les allié·es.
Le principal travail a été de ne pas me censurer. De ne pas faire des trucs théoriques pour mettre de la distance. De ne pas essayer de faire des trucs “nobles”.
AD Rose
Venons-en au livre en lui-même et à ton geste d’écriture. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais la poésie permet peut-être de ne pas enrober les choses, de ne pas contenir la colère, de ne pas faire de la communication non-violente, un outil souvent utilisé comme un moyen blanc et bourgeois d’éviter le conflit et qui renverse les rapports de force. Après avoir lu ton poème « Les volets de l’humanité capitaliste », j’ai dû faire une heure de pause et réfléchir à ce que je venais de lire. Qu’est-ce que cette forme t’a permis ?
Je parle depuis une position située de prolo qui a eu accès à des formes d’érudition. Ces deux identités sont en conflit permanent en moi, alors le principal travail a été de ne pas me censurer. De ne pas faire de la théorie pour mettre de la distance. De ne pas essayer de faire des trucs « nobles ». J’ai été à l’écoute de ce que mon corps voulait exprimer, et mon corps, il voulait tabasser des choses. Il n’y a quasiment pas eu de retouches : je voulais prendre soin de cette partie de moi, de cet enfant prolo qui avait la haine tout en s’étant socialisé à une forme de culture bourgeoise. Une culture qui te fait sentir l’humiliation de mal parler et de ne pas savoir mettre des formes.
Ceci n’est pas un témoignage “salvateur”. Je veux entraîner les victimes dans un geste de réparation et d’organisation collective.
AD Rose
Dire la violence a tendance à crisper les audiences un peu trop habituées aux bonnes manières. Celleux qui se perdent dans des luttes métaphoriques et lointaines et qui se retrouvent démuni·es lorsque la violence devient tangible.
Oui. Et c’est une chose qu’on peut me reprocher encore aujourd’hui : de ne pas surveiller mon langage, de ne pas prendre de pincettes… mais ça, c’est un truc de classe. Ces remarques peuvent être pertinentes, mais le polissage n’est pas ce dont j’avais envie dans cet ouvrage. Je pense que ça ne sert à rien d’essayer de décrire l’inceste. En ce sens, j’aime que Neige Sinno avoue cet échec dès le départ. Ce qu’on peut faire en revanche, c’est affecter les gens. C’est donner envie aux victimes d’aller défoncer leurs parents. Brûler des foyers. Ceci n’est pas un témoignage « salvateur ». Je veux entraîner les victimes dans un geste de réparation et d’organisation collective.
Comment as-tu fait pour garder cette authenticité du ressenti dans ta poésie ?
Je n’avais pas pour but de faire de la poésie. Quand ma mémoire traumatique a ressurgi, je me suis rendu compte que j’avais été dissocié toute ma vie et que je le suis encore parfois. J’ai compris toute ma vie en quinze secondes. C’est arrivé en écoutant le podcast de Charlotte Pudlowski Ou peut-être une nuit. Je me suis d’ailleurs rendu compte que je l’avais déjà écouté un an auparavant, mais j’avais supprimé cette information de ma mémoire. C’était très douloureux mais aussi extraordinaire. Tu as été mal vingt-deux ans de ta vie et là, tu comprends pourquoi. Ça ne te sauve pas, mais ça te donne des clés pour essayer de t’en sortir. J’ai donc essayé de retranscrire ces quinze secondes sur le bloc-notes de mon téléphone portable, pour ne pas oublier. J’ai écrit en marchant dans la rue, lors de moments de colère, de façon très spontanée et (presque) sans retoucher mes écrits.
Faire le choix de l’amour n’est pas un truc débile de romantisme, c’est quelque chose de tangible et qui fait la différence. L’amour est une ressource déterminante. Je remercie mes ami·es qui m’ont fait comprendre à chaque instant que ma vie compte.
AD Rose
Dans ton livre, je sens une grande quête d’amour. D’en recevoir et d’en donner. Je ressens le début d’une belle réflexion sur le soin et sur la réparation. Je dirais que c’est finalement ce qui m’a le plus marqué. Une douceur radicale. Les deux cohabitent parfaitement et je dois t’avouer que ça me parle. L’explosion de colère libératrice qui permet de vraiment penser la réparation.
À la suite d’une présentation à La parole errante à Montreuil, avec Vincent [Romagny], je discutais avec une personne incestuée autour de la ressource économique, de comment elle détermine qui reste en vie et qui y passe. Dans ce discours, nous parlions aussi de l’amour que nous recevons dans ces moments. Il est déterminant. Il y a la ressource matérielle et la ressource de l’amour. Oui, il faut le dire, si je n’avais pas eu l’amour des gens qui m’ont entouré, je ne serais pas là. Iels m’ont appris ce qu’est l’amour, comment on le pratique, iels m’ont permis d’imaginer avec des outils de care. Faire le choix de l’amour n’est pas un truc débile de romantisme, c’est quelque chose de tangible et qui fait la différence. L’amour est une ressource déterminante. Je remercie mes ami·es qui m’ont fait comprendre à chaque instant que ma vie compte. J’espère, par mon livre, pouvoir contribuer à ce mouvement.
Firestar, par AD Rose, Rotolux Press, 160 p, 18€
Relecture et édition : Anne-Charlotte Michaut, Apolline Bazin, Sarah Diep
Cet article AD Rose : « Je veux entraîner les victimes dans un geste de réparation » provient de Manifesto XXI.
Tête de liste PS-Place-Publique aux élections européennes 2024, Raphaël Glucksmann a conclu un débat télévisé en dénonçant le refus des médias d'aborder les questions de politique féministe.
L’article Raphaël Glucksmann dénonce le mépris des médias pour les droits des femmes est apparu en premier sur Les Nouvelles News.
Les 21 et 22 septembre 2024, c’est la 10ème édition des Journées du Matrimoine. L’association HF Île-de-France, qui agit en faveur de l’égalité de genre dans les arts et la culture, organise les journées du Matrimoine à Paris et en Île-de-France depuis 2015. Les JDM, qui se déroulent en écho aux Journées Européennes du Patrimoine (3ème weekend de septembre), sont destinées à (re)valoriser […]
L’article Vous l’attendiez avec impatience, l’appel à projets pour les journées du Matrimoine 2024 est lancé ! est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Quand j’étais parent d’élève, j’ai passé des heures de conseils d’école sur le sujet des toilettes. Les enseignant·es soufflaient, impuissant·es, épuisé·es de revenir encore sur des dysfonctionnements jamais résolus. J’ai écouté les plaintes et anecdotes de mes trois filles. Celle en maternelle qui, tiens c’est nouveau on n’a pas ça à la maison, découvre un […]
L’article Chronique méditative d’une agitatrice : Politiser les toilettes scolaires, ce sujet très sérieux est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le Collectif Foulles, compagnie de danse émergente, présente à Lausanne sa nouvelle création, Le cerveau mou de l’existence. Éclairage avec trois des danseur·se·x·s du collectif queer, Auguste de Boursetty, Collin Cabanis et Délia Krayenbühl.
L’article «Et si on se mettait touste·x·s ensemble dans un gros cerveau?» est apparu en premier sur 360°.
Accusé d'une centaine de viols et tentatives de viols depuis 2022, il utilisait une clef d'étranglement mais aussi des armes pour maîtriser ses victimes. Il a nié les faits.
L’article Le présumé violeur en série transphobe du Bois-de-Boulogne placé en détention est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Elle avoue ne jamais porter de culotte, aussi bien l’été que l’hiver. Car l’un de ses plaisirs est de dévoiler ses fesses dans des situations qu’elle préfère surprenantes, inattendues, un poil risquées parfois, et toujours propices à lui provoquer une bonne décharge d’adrénaline. Elle et son mari possède un bateau amarré l’été sur le Cher, à deux pas du château de Chenonceau. L’occasion pour Elena de faire régulièrement admirer ses jolies courbes. Voici mon histoire de sexe.
Exhibée sur le bateauOn pourrait décrire Elena comme : le sexe sans complexe. Et surtout, fuir la banalité des rapports. Elle (modèle) et son mari (photographe), agents immobiliers, ont plusieurs centaines de photos à leur actif et autant de vidéos qui traduisent leur attirance pour l’exhibe et les jeux coquins dans des situations insolites : grands magasins, bars, restaurants, parkings, promenades en ville… Mais l’été, c’est sur le Cher et à bord de son bateau qu’Elena sévit : « Je fais attention quand même de ne pas être surprise par des familles ou autre, mais dès que j’aperçois des pêcheurs, par exemple, je me mets complètement à poil sur le pont pendant que mon mari pilote le bateau. Je prends des postures très suggestives. C’est toujours un immense plaisir pour moi. » Doit-on également ajouter que c’est aussi une grande excitation pour elle ! À la fois de se dévoiler, mais aussi de susciter le désir chez l’autre : « Je m’amuse aussi quand j’aperçois une camionnette de livraison qui roule le long du Cher. Le gars est loin, il ne peut pas s’approcher et moi, je l’allume avec des postures qui frisent l’indécence. J’offre en spectacle mes seins,...Lire la suite sur Union Cet article Exhibition en mer ! est apparu en premier sur Union.
Les Orageuses est le premier roman de l’autrice franco-suisse Marcia Burnier et de la collection Sorcières. On y suit un gang de filles, prêtes à en découdre avec les hommes qui ont abusé d’elles, en se lançant dans une mission d’actes de vengeance. Une façon de reprendre possession d’elles-mêmes et de se guérir collectivement.
Après la pluie, viennent les orageusesComment fait-on pour se rendre justice, dans un monde où la Justice semble défectueuse face aux femmes victimes de viol ? Comment se répare-t-on, quand l’entourage fait un déni ? Pourquoi mettre en doute la parole des victimes semble être le premier réflexe ?
Livre Les Orageuses de Marcia BurnierLe gang des filles des Orageuses décident de s’organiser et de faire changer la peur de camp. Malgré leurs blessures, leurs traumatismes, leurs propres peurs, elles s’engagent dans une campagne de vengeance, pour faire payer les hommes abuseurs. Grâce à la puissance de la sororité, elles forment un bloc d’insoumises devant le patriarcat opresseur, qu’elles vont punir à leur façon.
Marcia Burnier met en exergue les défaillances d’une société patriarcale, qui soutient la culture du viol et laisse le soin aux femmes de se guérir entre elles, en leur demandant silence. Les orageuses est une ode à la sororité, qui rappelle un point fondamental : la colère des femmes est légitime.
Les Orageuses, Marcia Burnier. Editions Cambourakis. 10 €.
L’article Les Orageuses, roman sur la vengeance féminine et la sororité est apparu en premier sur Desculottées.
Elle a tourné dans des productions internationales et draine une solide communauté sur ses comptes privés (Onlyfans). L’incendiaire et adorable rousse, qui nous vient tout droit de Moscou, s’est prêtée au jeu du questionnaire d’UNION.
Si tu étais un animal ?Un oiseau. Je voudrais être en haut d’une montagne et voir très loin.
Le message préféré reçu d’un fan ?J’aime bien les messages qui ne sont pas sexuels. Ceux qui me disent que je suis intelligente ou intéressante.
Le tournage que tu n’oublieras jamais ?Le tournage à Prague, l’année dernière. J’étais déguisée en infirmière, il fallait que je prélève de la semence. Mon partenaire devait mettre du sperme dans un pot, le tout avec un visage très expressif. C’était très drôle.
Si tu changeais de métier qu’est-ce que ce serait ?Pâtissière. J’ai commencé à développer cette activité en même temps que le porno. Pâtissière à domicile, c’est ma passion, j’aime bien travailler avec mes mains.
Le rôle que tu préfères incarner ?J’adore être déguisée en écolière. Les jupettes courtes, les déguisements colorés type school girl, c’est mon truc !
La plus belle preuve d’amour que tu as reçue ?Mon meilleur ami. Il est toujours là...Lire la suite sur Union
Cet article Questionnaire de Clémence Audiard : star de vidéos pour adultes est apparu en premier sur Union.
Un juriste congolais revient sur la proposition de loi de Constant Mutamba, visant à condamner les personnes LGBT+ à des peines allant jusqu'à 10 ans de prison ferme, voire 15 ans dans certains cas. Bien qu'il reste dubitatif sur l'initiative, il met en garde contre la force du populisme sur une question aussi sensible, invitant à ne pas sous-estimer ses implications.
L’article Répression de l’homosexualité en RDC : « Ni la prison, ni l’esclavage ne sont en phase avec notre arsenal juridique ! » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
La victime, enlevée sur la voie publique, a été séquestrée puis tabassé pendant plus d’1h30 dans une cave, à l’initiative d'un de ses cousins, « hostile » à son orientation sexuelle.
L’article Un adolescent homosexuel kidnappé, séquestré et torturé par plusieurs individus à Grenoble est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Roué de coups, le jeune homme a perdu connaissance et s'est retrouvé aux urgences avec une dent cassée, des côtes fêlées et trois fractures au bras droit. Il a déposé plainte.
L’article Guet-apens homophobe à Nancy : un jeune gay « tabassé » par une dizaine d’individus est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Connaissez-vous Joséphine Baker ? Elle éblouissait par sa danse exotique, imprégnée de mouvements sensuels et de costumes flamboyants inspirés des riches cultures africaines. Au sommet de sa notoriété, l’audacieuse artiste a émerveillé le public des Folies Bergère à Paris dans les années 1920 avec sa légendaire Danse de la ceinture de bananes, vêtue exclusivement d’une jupe composée de bananes. Cette performance est devenue le symbole indélébile de son style provocateur, un brin exhibitionniste.
Au-delà de ses incursions artistiques audacieuses, Baker s’est distinguée par son engagement profond dans les sphères politique et sociale. Éclairée par une passion pour la justice, elle s’est érigée en militante ardente pour les droits civiques, utilisant sa renommée pour défier sans relâche la ségrégation raciale. Un combat qui lui a valu de terminer sa folle course au Panthéon.
Le flashing, cette pratique sexuelle incongrue du carnaval de la Nouvelle-OrléansSavez-vous ce qui se cache derrière ce mot ? Le flashing est une pratique consistant à exhiber rapidement certaines parties du corps, généralement les parties intimes, de manière provocante. Cette action est la plupart du temps effectuée de manière soudaine et sans avertissement, visant à surprendre ou choquer les témoins. Lire la suite sur Union
Cet article Trois faits insolites sur l’exhibition ! est apparu en premier sur Union.
Le problème de l’exhibition, c’est que face à un public non consenti, elle reste un délit puni par la loi. Un an de prison et 15 000 euros d’amende, pour la sentence la plus sévère. Et pas besoin d’être nu, la simulation d’un acte sexuel (fellation, levrette…) peut suffire à caractériser l’exhibition. Où s’exhiber sans risquer les menottes ? Grosso modo, dans quatre endroits.
Des espaces qui autorisent la nuditéCertaines municipalités autorisent la pratique du nudisme dans des espaces dédiés et délimités (parcs, plages, îles…). Mais ne vous y méprenez pas ! Se mettre nu rentre dans un concept plus général, celui du naturisme, qui se veut être une philosophie qui prône un retour aux origines, à une vie moins déracinée. Concrètement, l’exhibition n’est pas à visée sexuelle. Et certains regards trop insistants peuvent être mal perçus.
Dans des clubs libertinsDans les clubs libertins, la pratique de l’exhibition est la plus acceptée et la plus encouragée. Dans les clubs, il est même parfois difficile de trouver un coin câlin à l’abri des regards, tant vu et être vu fait partie du jeu. L’exhibition peut être celle de son corps comme celle d’une pratique sexuelle.
Sur une scène de spectacleIl existe des théâtres érotiques (Le Chochotte, Sweet Paradise, Rouge Obscur…) dans lesquels les acteurs sont nus...Lire la suite sur Union
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PRÉSENTATION
Depuis fin 2022 la Nuit Élastique a retrouvé une nouvelle jeunesse en déménageant dans un nouveau club. Quelques mois plus tard notre soirée a trouvé ses marques, peaufiné son organisation, retrouvé sa popularité et n’en finit pas de recevoir vos éloges, vos compliments et félicitations. C’est donc tout naturellement que nous pouvons donc annoncer « le grand retour » de la Nuit Élastique pour une soirée où nous franchirons une nouvelle étape. La Nuit Élastique est devenue depuis quelques mois la soirée FETISH/BDSM préférée des couples débutants et expérimentés.
Évidemment la Nuit Élastique conserve plus que jamais ses grands principes de base comme celui d’être une soirée complètement sécurisée à tout point de vue et sans la moindre discrimination où vous êtes toutes et tous les bienvenues et bienvenus quelles que soient vos orientations sexuelles, votre génération, votre tour de taille et la couleur de votre carte bancaire. La Nuit Élastique est et restera le seul rendez-vous BDSM parisien où l’on fait de véritables rencontres non vénales, où l’on découvre à chaque fois de nouveaux visages et où l’on ne vient pas uniquement pour prendre la pose devant des photographes. La Nuit Élastique c’est la soirée du réel, d’une communauté BDSM et fétichiste authentique, active, joyeuse, joueuse, ouverte et jouisseuse.
La Nuit Élastique vous fixe rendez-vous dans un club unique qui est un véritable labyrinthe, un labyrinthe fait de surprises et de petites pièces intimistes superbement bien aménagées.
Ce club, présenté sur les guides internet comme étant un sauna hammam (l’espace sauna-hammam n’est pas en fonction lors de nos soirées) est bien plus que cela, il s’agit d’un beau et grand (220 mètres carrés) club libertin très très bien aménagé avec ses 12 espaces hot hot hot : croix de Saint-André, banc à fessées, glory holes, chambres pour duos, trios ou petits groupes avec matelas cuir noir, grand salon avec grand écran vidéo, petit salon vidéos BDSM, bar, douches, casiers vestiaire personnels, cabines avec porte et cabines sans porte…
Tenue obligatoire au choix
■ Tenue 100% noire (pantalon, chemise, T-shirt, robe, jupe, chemisier…)
■ Fetish : vinyle, latex, cuir, etc.
■ Travesti (peu importe le style mais sexy recommandé)
■ Uniformes : militaire, médical (medécin, infirmière, infirmier…), soubrette, majordome, etc.
■ Look soumise/soumis ou look dominatrice/dominateur (selon votre personnalité)
Le Club Provence se situe au premier étage d’un immeuble classique. C’est donc très discret. Vous entrez simplement dans l’immeuble en appuyant sur le bouton d’ouverture de porte, vous empruntez le couloir sur quelques mètres et prenez l’escalier sur la droite. Vous montez au premier étage et vous poussez la porte du club sans sonner (inutile d’attendre, entrez immédiatement). Là vous vous trouverez face au guichet où les entrées s’enregistrent.
RÉSERVATIONS ET TICKETSAu guichet vous trouverez Francis. Pas besoin de donner de ticket ou de montrer celui-ci sur votre smartphone, donnez simplement le prénom et le nom sous lesquels vous avez acheté votre ticket. Si vous n’avez pas de réservation vous devrez payer votre entrée sur place uniquement en espèces (60€ pour un couple, 25€ pour une femme/TV/TS et 50€ pour un homme).
VESTIAIRELe vestiaire est gratuit. À votre arrivée vous recevrez la clé numérotée pour votre casier personnel où vous pourrez déposer vos effets.
ACCUEILWandy ou Charles s’occuperont de vous accueillir et de vous guider vers les casiers, l’espace pour vous changer, etc.
RESPECT ET CONSENTEMENTAttention, toutes les relations se font dans le respect total de l’ensemble des partenaires. Chaque partenaire doit donner son consentement clair et explicite avant toute relation. Tout non-respect de ces règles vous expose à être exclu(e) immédiatement et définitivement de notre soirée.
PLACES EN PRÉVENTE & SUR PLACEPaiements
En prévente : uniquement par carte bancaire
Sur place : uniquement en espèces
NOUS BAISSONS LES PRIX CAR NOUS VOULONS PLUS DE MONDE ET PLUS DE RENCONTRES
(pour ce qui est de l’ambiance depuis plusieurs mois grâce aux très nombreux couples très actifs et partageurs elle est top)
Attention, pour chaque catégorie le prix des places est progressif mais il est en baisse !
100 PLACES EN PRÉVENTE (30 femmes, 30 hommes et 20 couples)
Après il vous faudra payer sur place uniquement en espèces.
FEMME (TS/TV INCLUSES)
10€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 15 personnes)
17€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 15 personnes)
25€ (sur place / uniquement en espèces)
COUPLE
30€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 10 couples)
40€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 10 couples)
60€ (sur place / uniquement en espèces)
HOMME
25€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 15 hommes)
35€ / Tarif 2 Prévente (offre limitée à 10 hommes)
45€ / Tarif 1 Prévente (offre limitée à 5 hommes)
50€ (sur place / uniquement en espèces)
5€ de réduction sur chaque tarif avec le code promo figurant dans notre dernière lettre d’information/newsletter (pour cela il faut s’abonner gratuitement à celle-ci, voir en haut à droite du site).
BAR & VESTIAIRE L’équipe du Club Provence vous servira avec le sourire (paiement uniquement en espèces).Les députés allemands ont adopté, vendredi 12 avril, par 374 voix contre 251 et 11 abstentions, une loi simplifiant le changement de genre par une simple déclaration auprès de l’état civil.
L’article L’Allemagne adopte une loi sur l’autodétermination du genre est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
J’y suis allée parce que je la trouve belle. J’y suis allée parce que j’avais envie d’une aventure avec elle. J’y suis allée par désir pour elle.Mon expérience me dit que si c’est le désir qui m’oriente, c’est juste.Le tantra me l’a confirmé.Elle aurait fait un stage de broderie ou de ski de fond j’y…
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Nous vous avons posé la question, et vous avez été formels : l’exhibition passe avant tout par une partie précise de son corps que l’on aime montrer en public.
Pour Justine, 38 ans, ce sont ses seins qu’elle aime exhiber lorsqu’elle sort en couple : « Mon chéri sait que la partie de mon corps que j’aime montrer quand nous allons en soirée libertine, c’est ma poitrine. J’ai plein de soutien-gorge à quart de bonnets que je mets en club, en dentelle noire ou rouge, et qui reçoivent toujours une tonne de compliments. J’adore ! » Cette jeune maman n’a pourtant pas toujours apprécié ses seins qui se sont aplatis après l’allaitement de ses jumeaux. « Déjà qu’ils n’étaient pas très rebondis à l’origine, alors après six mois d’allaitement, ils étaient devenus flasques. Je me suis offert une opération chirurgicale. L’opération s’est très bien passée, je fais un joli C, et depuis, j’assume très fièrement
cette partie de mon corps. »
Si l’exhibition est parfois thérapeutique, elle peut aussi s’avérer être un moyen de rehausser son égo.
C’est le cas de Martin, 32 ans, créatif dans une agence de publicité, qui a vécu une anecdote marquante dans sa sexualité : « Lors d’une soirée arrosée avec deux amies très proches, l’une d’entre elle s’est plaint que tous les Parisiens étaient de très mauvais amants, en...Lire la suite sur Union Cet article Ils aiment s’exhiber et témoignent est apparu en premier sur Union.
Bonjour docteur, bonjour à tous les lecteurs. Pouvez-vous m’éclairer sur la réalité du plaisir dit prostatique. J’ai lu plein de choses sur Internet sans finalement y comprendre grand-chose. De mon point de vue, un homme qui cherche son plaisir par-derrière est un homosexuel, point. Et je lis partout que des hommes se font prendre par des femmes avec des sextoys et autres godes ceintures et qu’ils y prennent du plaisir. Pour moi, s’ils jouissent ils sont homos. Chacun son truc, mais il faut appeler un chat un chat, non ? Déclare Roland, 42 ans (Lille)
Prendre du plaisir par derrière est un signe d’homosexualité ? Notre sexologue répond :« Dois-je rappeler que l’homosexualité consiste à avoir des relations sexuelles avec une personne du même sexe que soi. On ne peut donc pas dire qu’un homme qui prendrait plaisir à se faire pénétrer par une femme, que ce soit avec les doigts ou avec un godemiché, est un homosexuel, puisqu’il se trouve avec une partenaire du sexe opposé. En revanche, on peut dire en effet qu’il s’agit d’un homme qui accepte de vivre une forme de plaisir habituellement considérée comme étant directement liée aux pratiques gay. En ce qui concerne la prostate, on sait depuis longtemps provoquer une éjaculation réflexe par massage local, par exemple pour recueillir du sperme avant certaines opérations ou traitements en vue de procréation ultérieure, sans que ce soit vécu comme une expérience positive.
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Notre pays a eu le courage de se doter en matière de prostitution de la législation la plus ambitieuse au monde pour les femmes et pour l’égalité. Si nous avons toutes les clés en main, manquent encore la volonté et les moyens. Il est urgent d’agir avec une stratégie claire et volontariste, pour aller beaucoup […]
L’article 8 ans de loi : les associations de terrain appellent le gouvernement à à entendre la parole des victimes de la prostitution est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Docteur, bonjour à tous. Mon épouse de 45 ans est encore très sexy et toujours très entourée, aussi bien d’hommes que de femmes. Nous sommes un couple très ouvert et nous évoquons toutes sortes de scénarios excitants. Je lui ai ainsi récemment proposé d’inclure une de ses très bonnes amies dans nos jeux sexuels. Elle m’a répondu qu’elle était d’accord, à la condition la fois suivante d’échanger Hélène (l’amie en question) pour Patrice, un proche de notre couple qui s’est déjà déclaré particulièrement partant pour ce type de relations. J’avoue que deux hommes dans ce trio m’attirent moins que deux femmes…Ai-je intérêt à accepter ce deal ? Déclare Jean-Claude, 53 ans (Lyon).
Accepter un échange sexuel dans son couple pour satisfaire les désirs de sa femme ? Notre sexologue répond :« Il me semble que dans la mesure où c’est vous qui avez proposé le premier de pimenter ainsi vos ébats sexuels, vous êtes quelque peu obligé d’accepter ce qui tente votre épouse. Bien sûr, et c’est compréhensible, vous avez commencé par la version qui vous attire le plus, celle de deux femmes et un homme, et où vous seriez donc le seul mâle à en profiter. C’est d’ailleurs presque toujours ainsi que des couples se lancent dans l’aventure du triolisme et cela s’explique par un certain nombre de facteurs socio culturels et éducatifs. En effet, la proximité physique entre deux filles est beaucoup plus banalisée que celle entre garçons. Ainsi on trouve normal de voir deux adolescentes dormir dans le même lit, partager la salle de bains, voire le bain lui-même, s’embrasser pour se dire bonjour… Ce n’est pas aussi répandu chez les garçons, loin de là, garçons qui sont par ailleurs beaucoup plus dans la compétition...Lire la suite sur Union Cet article Devrais-je accepter un échange sexuel dans mon couple pour satisfaire les désirs de ma femme? est apparu en premier sur Union.
Bonjour chers Unionistes, Bonjour Docteur. Durant les fêtes de fin d’année, nous avons mangé des huîtres et le sujet de leur intérêt pour maintenir une longue érection a longtemps retenu notre attention, avec les blagues qui vont bien. Étant proche de la mer je me demande quel est le fond de vérité de cette légende sur les huîtres et s’il est vraiment bon, pour les performances sexuelles, d’en consommer régulièrement ? Déclare Gaspard, 31 ans (La Montagne).
L’huitre est-elle est bonne pour les rapports sexuels ? Notre sexologue répond :« L’effet bénéfique des huîtres sur la virilité relève plus d’une croyance populaire ancienne que d’une réalité scientifique. Les Grecs, par exemple, les considéraient comme des aliments aphrodisiaques, notion qui avait sans doute poussé Giacomo Casanova, écrivain italien du XVIIIe siècle célèbre pour la multitude de ses conquêtes, à en manger une grande quantité à chaque petit déjeuner. Toutefois, s’il n’est pas contestable que les huîtres font partie des aliments les plus riches en oligoéléments et en oméga 3, l’action de ces derniers concerne essentiellement la santé des artères, mais n’ont pas d’effets directs sur la libido. »
« Reconnaissons néanmoins que parmi les nombreux oligoéléments apportés par les huîtres, l’un deux, le zinc, est connu pour son action positive sur la production de spermatozoïdes,ce qui le range tout de même dans la catégorie des aliments plutôt bénéfiques à la santé...Lire la suite sur Union Cet article Est-ce que l’huitre est bonne pour les performances sexuelles ? est apparu en premier sur Union.
En Australie, un musée a imaginé une pièce réservée aux femmes. Le but ? Dénoncer les discriminations de genre dans l’histoire du pays. Or, un visiteur - homme - s’en est offusqué et a porté plainte. La justice a tranché.
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Les Jeunes Ecologistes est une organisation de jeunesse qui a pour but de promouvoir l’écologie politique auprès des jeunes. Cela passe par de la formation, de la sensibilisation mais aussi de la mobilisation. Annah Bikouloulou et Emma Chevalier sont les nouvelles secrétaires nationales des Jeunes Ecologistes, deux jeunes écologistes très investies dans leur parti. Annah […]
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Excentrique, provocatrice, visionnaire: la pionnière de l'art-performance a mené une vie romanesque de Berlin à New York, au début du XXe siècle. Cette «artiste sans œuvre» sera racontée par Joana Masó et Éric Fassin le 17 avril à Genève. En attendant cette conférence, les deux chercheur·e·s nous présentent cette fascinante oubliée de l'histoire de l'art.
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Dans le prochain épisode du cycle de rencontres « Nous faire justice », Victoire Tuaillon recevra Catherine Le Magueresse, docteure en droit et autrice des Pièges du consentement (éd. iXe, 2021), l’avocate pénaliste et porte-parole de la Fondation des femmes Zoë Royaux, ainsi que Marie-Charlotte Garin, députée de Lyon pour le parti Europe Écologie Les Verts et à l’initiative d’une mission d’information parlementaire sur la définition pénale du viol.
Un épisode à retrouver sur toutes les plateformes d'écoute et sur le site de binge.audio dès le jeudi 18 avril 2024.
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Bonjour docteur, je ne pense pas qu’il y ait de limite d’âge pour utiliser des jouets, notamment les sextoys, dont je suis une grande adepte. Je n’entretiens presque plus de relations physiques avec des hommes, seulement avec mes accessoires, qui me comblent parfaitement. Mes amies m’exhortent à ne pas renoncer à une vie de couple, je ne sais plus quoi penser… Avez-vous des conseils ? Déclare Nathalie, 61 ans (Herblay).
Une meilleure vie sexuelle en couple ou avec ses jouets ? Notre sexologue répond !« Commençons par le plus simple, non il n’y a pas de limite d’âge à l’utilisation de sextoys ! Et, d’ailleurs, pourquoi y en aurait-il une… La ménopause, c’est juste l’arrêt des cycles menstruels et des règles, mais ce n’est nullement la fin de la vie sexuelle d’une femme. En ce qui vous concerne, vous avez remplacé, apparemment presque complètement, les rapports sexuels avec partenaire par les plaisirs solitaires que vous procurent vos jouets érotiques et il faut bien reconnaître que si cela vous convient, je ne vois pas pourquoi vous ne pourriez pas continuer ainsi. Pour autant, il ne faut pas oublier que la vie de couple ne se résout pas à la seule sexualité et qu’elle apporte d’autres satisfactions personnelles, que ce soit sur le plan social, relationnel ou amical, ce qui pousse vos amies à vous exhorter à ne pas y renoncer.
Il est évident qu’il n’est pas toujours facile de se remettre en couple. C’est parfois très difficile après un veuvage, et ça l’est d’autant plus si la vie conjugale a été réussie. Ça l’est également...Lire la suite sur Union Cet article Une meilleure vie sexuelle en couple ou avec ses jouets ? est apparu en premier sur Union.
Le dimanche 7 avril dernier, deux jeunes hommes ont été violemment agressés à Lyon, à proximité de l'établissement où ils avaient passé la soirée. Alors qu'ils s'embrassaient, un individu embusqué les a attaqués avec un sac contenant des objets lourds.
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Cher docteur, j’ai récemment découvert que les hommes pouvaient, eux aussi, jouir plusieurs fois de suite, à condition de ne pas éjaculer. J’aimerais en faire profiter mon copain, car s’il jouit plusieurs fois, il en sera de même pour moi. Aujourd’hui il vient assez vite et je n’ai pas toujours le temps de prendre mon pied. Connaissez-vous ces techniques qui permettraient de l’empêcher de se vider au premier coup ? Déclare Sophie, 27 ans, Romorantin.
Comment donner plusieurs orgasmes à un homme ? Notre sexologue vous répond :« Ce que vous avez découvert récemment sur les hommes est tout à fait véridique, même s’il faut reconnaître que très peu d’entre eux le pratique, car c’est une technique très élaborée et qu’il n’est pas nécessaire d’en arriver là pour faire durer le coït afin de permettre à la partenaire de jouir elle aussi. Ce qui est beaucoup plus banal, côté masculin, c’est d’avoir compris comment empêcher l’excitation d’arriver trop rapidement au stade de l’éjaculation. Le principe est basé sur l’apprentissage d’une meilleure perception des signes avant-coureurs de l’éjaculation afin de pouvoir faire une pause au bon moment. La pause en question permet de faire redescendre le niveau d’excitation, que ce soit en arrêtant de bouger, en respirant profondément ou même en interrompant la pénétration.
On trouve sur Internet, évidemment, plein de conseils pour Lire la suite sur Union Cet article Comment donner plusieurs orgasmes à un homme ? est apparu en premier sur Union.
Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux démarches juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.
De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d'avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.
Avec
- Anouk et Marie
- Frédérique Pollet Rouyer, avocate
- Annie Ferrand, psychologue
- Françoise Sironi, psychologue, experte psy et maitresse de conférence
Textes :
- « Tir Tendu 12 », Anouk
- « Une femme avec personne dedans », Chloé Delaume, Seuil, 2012
- « Rouge pute - Et je vais et ça va », Perrine Le Querrec, La Contre Allée, 2020
Remerciements : David Fonte et Solveig Lelaurain
Ressources :
- « Comment devient-on tortionnaire ? » Françoise Sironi, La Découverte, 2017
- « Bourreaux et Victimes », Françoise Sironi, Éditions Odile Jacob, 1999
- « La violence conjugale, entre vécu et légitimation patriarcale », Solveig Lelaurain et David Fonte, Editions Mardaga Pierre, 2022
- « Reconstruire après les traumatismes », Judith Lewis Herman, Interéditions, 2023
- « L’histoire féministe de la psychologisation des violences », Stéphanie Pache, Cahier du Genre n°66, 2019
- « Un silence de mortes », Patrizia Romito, Éditions Syllepse, 2006
La « zona cafetera », enfin j’y suis. Depuis longtemps je me demande à quoi elle peut bien ressembler cette région, d’où provient une partie des grains de café que je bois chaque matin. J’arrive dans la région de Caldas, au centre de la Colombie. A mon arrivée je pose mon sac à dos dans […]
L’article Emilie en Amérique Latine : Maria Luisa la travailleuse est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
Le très réputé festival nyonnais du documentaire, 55e édition, démarre vendredi. Coup d’œil à son programme particulièrement riche, qui recèle notamment trois pépites queer.
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Le gérant de l'établissement a initié l'événement en soutien à la communauté LGBT, confrontée à une hausse des agressions dans la commune. Mais son annonce a rapidement suscité des hostilités, le contraignant à renforcer la sécurité pour maintenir la soirée qui s'est déroulée sans encombre.
L’article Dans l’Oise, le responsable d’un bar de Noyon menacé de mort après l’organisation d’une « soirée LGBT » est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Docteur, cela fait maintenant 3 mois que mon mec m’a larguée comme une vieille chaussette. Pas d’explication, rien. Il m’a juste annoncé cela en rentrant un soir, après presque une année de vie commune… Depuis je n’ai plus de relations sexuelles, ni même de désirs, je me trouve complètement nulle. Je sais bien que cela ne peut pas durer. Mais j’avoue ne plus savoir quoi faire ? Déclare Marie, 32 ans, Viroflay.
Comment surmonter une rupture et retrouver des désirs sexuels ? Notre sexologue répond :« Vous avez parfaitement raison de vous sentir complètement perturbée par cette rupture brutale dénuée d’explications, car c’est la pire façon de vivre une séparation. Le plus souvent cela arrive après une période de conflits ou de manque de confiance et l’on sait bien que les choses ne peuvent plus durer. Au pire, dans ces cas-là, on est frustré de ne pas avoir pris les devants soi-même et d’avoir laissé l’autre prendre la décision à votre place. La disparition soudaine d’un conjoint n’a pas du tout les mêmes conséquences psychologiques que lorsqu’il s’agit d’un veuvage, que ce dernier soit lié à une maladie ou à un accident »
« En effet, malgré le vide créé par l’absence de l’être aimé et la tristesse qui en découle, on ne se sent pas rejeté et dévalorisé comme cela est le cas dans une rupture. L’impression de se sentir nulle est normale quand l’autre vous fait savoir qu’il ne Lire la suite sur Union Cet article Comment surmonter une rupture et retrouver des désirs sexuels ? est apparu en premier sur Union.
Autrice de nombreux écrits dont L’Homme préhistorique est aussi une femme ou Madame de Néanderthal, journal intime, Marylène Patou-Mathis nous fait découvrir le rôle essentiel des femmes dans des sociétés matrilinéaires et égalitaires. A rebours de tous les stéréotypes. Vous êtes, directrice de recherches émérite au CNRS. Vous avez une formation de géologue au départ. […]
L’article Marylène Patou-Mathis : « Les sociétés matrilinéaires auraient perduré des dizaines de millénaires » est apparu en premier sur 50 - 50 Magazine.
A rebours des cassandres qui annoncent un nouveau gouvernement socialement conservateur et homophobe au Sénégal, certains observateurs des droits humains, insistent sur l'importance des défis économiques et sociaux qui attendent le pays.
L’article Sénégal : Réactions de la communauté LGBT+ à la nomination du nouveau premier ministre Ousmane Sonko est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Révélation récente : le pénis humain, avec sa forme distincte de champignon, est une caractéristique unique à notre espèce. Aucun autre animal n’est pourvu de cet appendice en forme de banane surmonté d’un petit chapeau. Dans le règne animal, les pénis sont aussi diversifiés que surprenants. Certains sont ornés de pics, d’autres ressemblent à des fourches, et il y a même ceux qui évoquent un tire-bouchon, comme chez nos amis les cochons.
En parlant de tire-bouchon, ne serait-ce pas une évolution intéressante pour l’entrejambe masculine ? Imaginez un instant : des hommes dotés de pénis en tire-bouchon et des femmes avec des vagins en liège. Nos films pour adultes ressembleraient à une joyeuse fête des vendanges ! Mais revenons à nos moutons… ou plutôt à nos champignons.
La diversité des pénis dans le règne animal s’explique par la règle du sentier évolutif. À partir du moment où les organes sexuels ont commencé à évoluer dans une direction particulière, ils ne peuvent que suivre cette voie. Ainsi, le pénis humain est relativement long en raison de notre posture bipède. Nos ancêtres arboraux avaient des organes génitaux plus modestes, mais en se redressant sur deux jambes, le pénis a dû s’adapter et grandir, tout comme le cou d’une girafe.
Le gland champignon : le symbole de la compétition masculineQuant au gland en forme de petit champignon, cette caractéristique est attribuée à la théorie du déplacement du sperme. Dans les sociétés où les femelles peuvent avoir des...Lire la suite sur Union
Cet article Pourquoi les pénis ressemblent-ils à des champignons ? est apparu en premier sur Union.
Le Conseil des droits humains des Nations Unies a adopté à Genève une première résolution condamnant les discriminations et violences régulièrement subies par les personnes intersexes, ainsi que les interventions médicales qui leur sont infligées à la naissance et dans l'enfance, soulignant les risques ou la possibilité de les différer.
L’article L’Onu adopte une résolution historique pour protéger les droits des personnes intersexes est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.
Ces derniers temps, je n'arrive plus à atteindre l'orgasme pendant les rapports sexuels. Cela me stresse et je n'arrive plus à me concentrer sur le rapport sexuel. Est-ce que c'est seulement moi ou est-ce que d'autres personnes ont aussi ce problème?
Justin (35 ans)
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On me demande souvent comment je fais pour tout gérer… Un travail, des enfants, un mariage, des aimés, des amants.e.s, mes écrits… Bonne question. La polysaturation Au début, je ne dormais plus. Sans doute hypomane, j’étais tellement enthousiaste et rechargée par mes découvertes orgastiques que je n’avais plus besoin de dormir. Mes journées à rallonge…
L’article Polysaturation, comment gérer son temps et ses émotions en polyamorie est apparu en premier sur NouveauxPlaisirs.fr.
Cet article Personne n’aime les éjaculations… contrairement à que veut nous fait croire le porno (et c’est une étude qui l’affirme) est apparu en premier sur Madmoizelle.
Le phimosis est une malformation qui peut-être gênante pour le propriétaire de pénis. Il s’agit d’un rétrécissement de l’extrémité du prépuce, ou anneau préputial, qui empêche de décalotter complètement et facilement le gland. Le phénomène n’est pas si rare, surtout dans sa prime jeunesse ! Il concerne 8 % des jeunes hommes de 3 à 6 ans, puis tombe en-dessous des 1 % à l’âge adulte. Mais peut-on vriament faire l’amour avec un phimosis (sans bobos) ?
En cas de phimosis, le gland du pénis reste caché car le prépuce est trop serrée à son extrémité. Dans la jeunesse, rien de grave. Mais si le phimosis persiste ou s’il apparaît à l’âge adulte, il peut provoquer des complications.
Le phimosis empêche-t-il les rapports sexuels ?Décalotter le pénis pendant les rapports sexuels permet une meilleure stimulation du gland, ce qui peut donner plus de plaisir sexuel pour certaines personnes. Cependant, les hommes atteint du phimosis ne peuvent décalotter leur pénis à cause des douleurs que la malformation peut provoquer. La gêne se fait alors sentir lorsque le pénis est en érection : elle peut être légèrement désagréable ou causer une véritable érection douloureuse. Au-delà de la douleur causée, un phimosis peut générer un sentiment d’impuissance chez l’homme, lui provoquer de l’anxiété qui causera des problèmes d’érection ou d’éjaculation précoce. Mais cette gêne n’est pas dangereuse pour la santé et il est tout à fait possible d’avoir des rapports sexuels. Il faut éviter de se forcer lors de la pénétration et y aller en douceur.
Cet article Un pénis doit-il être systématiquement décalotté lors d’une pénétration ? est apparu en premier sur Union.
Alors qu’ils représentent une part minime de la population, les hommes transgenres ont une connaissance unique de ce que ça implique, devenir un homme. Après avoir été désignés comme des filles à la naissance et traités comme telles, ils cultivent un rapport ambigu avec les codes de la masculinité lorsqu’ils entament un parcours de transition, oscillent entre adhésion et remise en question de ces codes.
Les hommes trans sont-ils des hommes différents des autres ? Comment l’appartenance raciale ou l’orientation sexuelle impactent les parcours des hommes trans ? Quelle place pour les hommes trans dans les communautés queer et féministes ? Dans un monde patriarcal, pourquoi vouloir devenir un homme ?
Pour répondre à ces questions, Tal Madesta reçoit le sociologue Emmanuel Beaubatie, chercheur au CNRS et docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Dans son ouvrage « Transfuges de sexe. Passer les frontières du genre » (éd. La Découverte, 2021), l’invité retrace les trajectoires sociales plurielles des personnes trans pour mieux mettre en lumière la fabrique du genre, et donc celle de la masculinité. Car que l’on soit un homme cis ou trans, on ne naît pas homme : on le devient.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription à la page https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/hommes-trans-devenir-des-hommes-comme-les-autres
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé et mené par Tal Madesta, et enregistré le jeudi 29 février 2024 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Paul Bertiaux. Réalisation : Quentin Bresson. Production : Naomi Titti. Montage : Tal Madesta. Édition : Lucile Leboutet & Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini et Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Pierre Hatier (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
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La Cour constitutionnelle ougandaise a rejeté le 3 avril un recours contre la loi controversée dite « anti-homosexualité », mais consenti à supprimer plusieurs dispositions considérées comme incompatibles avec les conventions internationales.
L’article Ouganda : la Cour constitutionnelle « refuse » d’abolir la « loi anti-homosexualité » votée en mai 2023 est apparu en premier sur Association STOP Homophobie.