Comme l'indique missdactari ICI le dernier jour d’Août nous fêtons (dignement bien sûr) son anniversaire.
La folle journée de 2011 avait d'ailleurs donné lieu aux 3 billets "Triathlon".
Cette année, après une ébauche de programme "jeux glaulympiques", la miss s'est finalement orientée vers une journée shopping / club / restau / hôtel.
Un agenda plus orienté vers les plaisirs que la performance donc, oserais-je même dire "plus romantique" ?
L'objet de ce billet est de revenir en particulier sur certains points, le récit de missdactari étant déjà assez riche.
Je ne saurai trop vous conseiller d'aller relire sa publication pour avoir tout l'agenda en tête.
Et comme je vais parler surtout de ce qui m'a plu... ce billet va être long !
Il sera donc publié en plusieurs parties... et plein de bons sentiments !
31 Aout 2012, H-1.
Je m’efforce de ne pas être en retard1 et me désole de ne pas avoir encore reçu la petite surprise commandée sur Internet.
En guise de cadeau, il est prévu que je lui offre un petit quelque chose lors de notre journée, mais il y manque à mon goût l'effet de surprise.
De plus elle m'a indiqué ne pas vouloir de "joujou" puisque son Fairy est indétrônable... et que je n'arrive décidément pas à trouver une volontaire pour un poney-plug.
La position dominante du Fairy étant avérée, je me décide donc à lui adjoindre un accessoire, hélas ils ne sont pas si faciles à dégoter.
Le site sans prétention sur lequel j'en ai trouvé un me semble bien artisanal, et je crains d'être livré dans un "certain" délai, voire pas du tout.
Alors que je prépare mes dernières affaires (car ce soir, je découche) la sonnerie me donne une lueur d'espoir.
Serait-ce la livraison de l'accessoire tant espéré ? L'adresse de l'expéditeur sur le colis me le confirme...
Ô Joie j'aurai donc une petite surprise pour ce soir !
Je glisse la boite dans ma sacoche et me voici parti pour rejoindre la miss, et démarrer par notre déjeuner de sushis.
Il y a pléthore de recettes et je me lance donc dans l'originalité (pas forcément traditionnelle, mais la nourriture est bonne).
Une salade "machin bizarre au poulpe" selon la dénomination missdactarienne, et des "tatakis" qui sont des sashimis mi-cuits et assaisonnés.
La journée commence bien comme le souligne la miss dans son article, même si effectivement nous ne sommes pas d'accord sur la signification du regard appuyé de certaines clientes envers la serveuse.
Elle y voit une simple faim de loup, et moi une possible attirance.
Je commence d'ailleurs à me demander, à la lueur d'une récente sortie2, si je ne vois pas des lesbiennes partout...
Mais je maintiens que ce regard n'était pas en provenance de l'estomac... toutefois il s'agissait peut être simplement de jalousie ?
Oui, avouez mesdemoiselles et mesdames, vous vous êtes déjà dit en regardant une rivale "argh comment elle est gaulée cette garce" et bien "elle l'a trouvé où sa robe, elle irait mieux sur moi!".
Avec le recul j'opterai plutôt pour cette explication.
A ma décharge je dois avouer que mon côté féminin doublé d'une propension à la "fashion-victimisation" grandissante me fait également avoir ce genre de pensées.
Passons donc à la suite du périple, et la découverte d'une sélection de love-shops.
Il s'agit ici d'établissement "nouvelle vague", comme on en voit fleurir partout... bien loin des traditionnels sex-shops tapis derrière une tenture, et où une femme devait avoir le cœur (et le string) bien accrochés pour oser entrer.
Missdactari a effectué une sélection méticuleuse et un plan de route optimisé, gloire soit rendue à son très grand sens de l'organisation.
Deux points m'ont particulièrement marqué lors de ces visites :
- Concorde tout d'abord... j'avais déjà visité leur magasin du Boulevard de L’Hôpital il y a plusieurs années (peut être une dizaine ?).
A l'époque ils se voulaient "supermarché du sexe" et mettaient en avant ce côté non-glauque et "décontracté" du sex-shop.
Un choix visionnaire puisque c'est aujourd'hui un mouvement général sur le marché de l'accessoire pour adulte.
La présentation actuelle du magasin a d'ailleurs bien évolué depuis mes précédentes visites.
Décoration claire et lumineuse, choix d'articles élargi, montée en gamme : la vente d'articles à connotation sexuelle s'est décidément démocratisée.
La présence de jeunes clientes dans le magasin ne trompe pas, ce marché a vécu une véritable révolution.
Je reste malgré tout surpris par la place accordée aux DVD vidéo, dont la qualité semble très inégale, à l'heure où les vidéos porno sont facilement accessibles sur le web, le tout gratuitement.
- Mais il y a une enseigne qui a poussé ce concept beaucoup plus loin: il s'agit de Dollhouse.
L'enseigne s'adresse en priorité aux femmes, d'ailleurs l'accès y est interdit aux hommes non accompagnés.
Un bon moyen d'éviter les dérives, les hommes accompagnés étant généralement plus enclins à bien se tenir.
Pour autant, en tant que représentant de la gente masculine, je ne me suis pas senti oppressé (il faut dire que je ne suis pas allergique au rose).
Et pour cause: hormis la présence de quelques articles destinés aux hommes, le discours part du produit mais n'oublie pas d’inclure le rôle des messieurs.
En Bref : ambiance feutrée mais détendue, choix de produits plutôt haut de gamme, conseils avisés et discours sans détours: nous sommes là dans un univers qui parle aux femmes, et leur parle de plaisir !
Paradoxalement, même si c'est de toutes les boutiques visitées celle qui m'était le moins destinée, j'ai adoré le concept et l’accueil.
Pas tant dans une perspective de "client" (même si c'est là que nous avons trouvé un cadeau pour la miss), mais dans l'absolu parce que ce type d'établissement apporte vraiment un plus.
Enfin un endroit où les femmes peuvent choisir un sex-toy tranquillement, être conseillées, par une vendeuse qui a visiblement donné de sa personne pour connaitre sa gamme !
A toutes celles qui n'osent pas franchir la porte d'un sex-shop ou d'un love-shop, mais veulent faire l'acquisition d'un "joujou", n'hésitez plus !
Au risque de me faire taxer de féminisme démago, je suis favorable à tout ce qui contribue à ouvrir l'accès du plaisir aux femmes, selon leurs propres choix et leur propre envies.
A ce titre, Dollhouse mérite amplement ce "coup de pouce" de ma part.
Après ces découvertes menées tambour battant, dans un timing d’orfèvre, il est temps de descendre dans notre antre du libertinage : les Chandelles !
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Crédits photos : Planetsushi, Concorde, page Facebook de Dollhouse.- ce qui est malheureusement trop souvent le cas, et que la miss déteste
- promis j'en reparle dans moins d'un an
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Billet : Une journée d'anniversaire bien remplie (partie I)