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“There are some really awesome things about being in a polyamorous configuration like mine. You always have multiple someones to take care of you when you’re sick; the weed and vibrators are plentiful at each residence; you get to confuse strangers when you’re all interacting together in public, and the potential sexual scenarios are seemingly limitless. There are also some really bizarre things about being in a polyamorous configuration like mine, like helping your boyfriend and his fiancé plan their wedding.”
* When Your Partner Is Getting Married—to Somebody Who Isn’t You (MEL Magazine)
“Earlier this week, Redditors were given a pretty neat opportunity: Two leaders from the Maasai tribe, a seminomadic people living in Western Kenya, signed on to do an “Ask Me Anything.” Redditors asked about the standard stuff: religious practices, diet, what people in the village do for fun. And then, inevitably, one user asked the chiefs to describe their favorite “kind of Internet porn.””
* Reddit tried to introduce a remote Kenyan tribe to porn. It did not go as expected. (Washington Post)
“To celebrate the advent of this era, more than a hunded VR porn innovators, adult industry personalities, and habitual masturbators came together at the Kink.com Upper Floor Thursday night for a powwow called Traffic Jam 2016 that showcased the most state-of-the-art technology available for these strap-on devices.”
* VR Porn Has Coming Out Party at Kink.com (SFist)
@theparkermarx gave me a book, book had photos. I did this. pic.twitter.com/8MegbWgtBf
— Lenore Holloway (@Lenore_Holloway) July 30, 2016
“Rachel is no everyday arachnid trapping snacks, just a product of a fucked up, sexist culture that never took women seriously enough so she and Quinn blew who they had to until they made it to the top and joined forces. And that’s what scares the hell out of the entertainment industry, isn’t it?”
* Cannibalistic Feminism in UnREAL (Medium)
AKA my entire life fighting against being censored off of the internet. “A number of her female pornographer friends are making “really innovative, disruptive, fantastic and creative porn” but not getting the traffic or income because “no one can f**king find them”.”
The woman who gave one of the most popular Ted Talks on why Emma Watson is wrong about porn (Independent UK)
“While readers of all genders and sexual orientations purchase romance, the market is fueled largely by women. But just who is penning these works, many of which admirably prioritize female pleasure? In the case of Moonlight Desire, which claims to be written by a lady named Marilyn Lee, it’s actually a 20-something dude.”
* Meet the 20-Something Dude Secretly Writing Some of the Best Feminist Erotica (Fusion)
“The goal of this special issue is to centre the voices of porn workers, especially those in frontof the camera. We treat their work as performance, craft, and even art; but also as necessaryeconomic activity for their survival. Too often, the latter is used as proof of porn’s inherentexploitative and abusive culture. ”
* Porn Studies: Volume 3, Issue 2, 2016: Special Issue: Porn Labour (Taylor & Francis Online)
“… He said the boys fetched the prostitutes “chop-suey, chili-con-carne, liquor, tobacco, opium, medicine and articles used in their trade, deposit their money in the bank and one instance was found in which a boy was actually acquired by a prostitute to clean up her room and make her bed.””
* When Bicycle Messenger Boys Peddled Drugs And Sex Across America (1908 – 1917) (Flashbak)
“Jade, or Carly Rae Summers, is 22 years old with a fashion degree. She’s also one of a new generation of porn stars rising to fame in the UK adult film industry. When she graduated, Jade chose not to travel down the path that led to unpaid internships and uncertainty around whether she could pay her rent. Instead, she chose to become a porn star.”
* Carly Rae Summers On Why Porn Stars Can Be Feminists Too (Huffington Post UK)
Yay, they interviewed Davecat! “An iDollator is a person who is attracted to dolls. Many have formed relationships with them, thanks largely to the companies making exceptionally realistic silicone models. A well-known iDollator called Davecat was kind enough to introduce us to two of his friends—TJ and Ldpruda—who are also in relationships with love dolls. They spoke to Future of Sex about how they entered the “Synthetik” lifestyle. They also expressed their views on misconceptions about the community and how robotics could bring dreams to life.”
* iDollator Culture: Inside the Minds of Men Who Love Dolls (Future of Sex)
Main post image via The Creator’s Project, by Aline Alagem (“If Jeff Koons Collaged Internet Porn, It Might Look Something Like This” – Vice)
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Aujourd’hui N/nous avons profité de l’une de mes pauses pour regarder un film dont j’avais entendu parler sur Fetlife : Tokyo Décadence.
Film japonais des années 90, ce long-métrage de Ryu Murakami raconte l’histoire d’une Escort-girl spécialisée dans les relations sadomasochistes que ce soit en tant que soumise ou dominatrice mais tout dans son attitude démontre que la soumission est sa nature profonde.
Alors la première chose à savoir est que c’est un drame (érotique c’est sûr mais dramatique quand même). Bon j’ai adoré les scènes de soumission dont l’atmosphère intense était très bien rendue, malheureusement j’ai eu plus de mal avec le reste car il y avait beaucoup de longueurs et c’était un peu glauque quand même. Très surprenant, mais c’était certainement dû à la différence de culture énorme entre l’occident et l’Asie.
Pour sa part, mon Maître n’a pas franchement apprécié. Déjà, il a du mal avec la vo en japonais et en dehors de certaines scènes qui ont eu un impact certain sur Lui (je vous laisse deviner lequel), le reste l’a laissé de glace…
Cet article 31 Juillet 2016 – Tokyo Décadence est apparu en premier sur La Part De L'Ombre.
Pierres angulaires de notre démocratie, la liberté d'expression et son corollaire, la liberté de critiquer, sont sérieusement remis en cause au nom d'une vision falsifiée de la lutte contre le racisme, qui assimile la critique de l'islam à une forme de racisme, en la qualifiant d'« islamophobie ».
- Laïcité, démocratie, droits, égalité des sexes, intégrismeRien n’est immuable dans la vie et le BDSM ne fait pas exception. Cet univers est en perpétuel renouveau. Ainsi, depuis quelques temps, une nouvelle génération de soumises est apparue. Elles veulent un Maître mais pas n’importe lequel.
Nous sommes loin des soumises résignées qui sont prêtes à accepter tout et n’importe quoi pour vivre leur soumission. La nouvelle vague veut tout. Elle veut un Maître qui soit à leurs ordres. Il devra les soumettre mais comme elles le veulent, quand elles le veulent. Elles sont soumises mais veulent garder le contrôle de tout à commencer par celui du Maître. Cette logique est bien connue dans le monde du BDSM. C’est la soumination. C’est un inversement des rôles. Les décisions sont prises par le soit disant dominé et sont réalisées par le dominant qui du coup devient un simple exécutant sous le contrôle du dominé. Dans la littérature nous avons un exemple très célèbre de cette philosophie, c’est Sacher-Masoch.
Je n’ai rien contre ces pratiques car je considère que chacun a le droit de vivre pleinement sa sexualité du moment que cela se passe entre adultes consentants et en toute sécurité. Si la soumise veut le contrôle et que le Maître accepte d’être un pion alors pourquoi devrais-je être choqué ? Si cela permet aux concernés de trouver leur équilibre c’est que cette relation est saine.
Maintenant il faut toutefois faire un rappel. Se revendiquer soumise dans ce type de relation est une erreur majeure, souminatrice serait plus correct.
Mais alors comment reconnait-on une souminatrice ? Elles vont vous expliquer ce qu’est un bon Maître, qu’elles sont des princesses, qu’elles seules décident, et que le Maître doit se plier à tous leurs désirs. Libre à vous de chercher à approcher ces pseudos soumises mais préparez-vous à renoncer à votre domination.
En fait nous sommes face à une lame de fond. 50 Nuances de Grey et toute la littérature érotique qui a suivi a provoqué un mouvement de masse.
Soyons clair, ce n’est pas à la soumise d’expliquer à son Maître ce qu’il doit être. Elle peut et même doit lui dire ce qu’elle souhaite, ce qu’elle attend de lui, mais c’est tout. Par contre, c’est bien au Maître et à lui seul que revient la tâche d’expliquer à la soumise quelle est sa place à ses cotés, comment elle doit se comporter. C’est le Maître qui dresse la soumise et non l’inverse.
Cet article Soumination est apparu en premier sur La Part De L'Ombre.
C’est une célébrité de la sphère libertine parisienne. Patrick Le Sage vient de publier La Cave (éditions Tabou) un recueil de photo, en hommage...
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C’est déjà le dernier jour de juillet. Le mois d’août arrive, avec ses chaleurs épaisses et ses rues parisiennes désertes. Les bureaux du Tag se désemplissent et se remplissent sans prévenir, au gré des retours de vacances et des fins de stage. Lazare, on t’aime, reviens et aide-nous à faire les gifs de la semaine s’il te plaît. C’est plaisant mais pas si facile de trouver les bonnes vidéos, de les transformer, de retrouver leur source, d’écrire quelques lignes entraînantes pour les accompagner. Même cette introduction sans thème me travaille plus que de raison. Fappeurs, on le fait parce qu’on vous aime.
L’été est une saison horrible : le soleil lamine les épidermes, la chaleur ramollit les cerveaux. On devient placide, bête et visqueux en attendant que le mercure redescende. Heureusement qu’Ashe Maree est là pour nous rappeler que l’hiver existe et qu’il finira bien par chasser les exultations estivales. En petit tee-shirt dans une forêt enneigée, la camgirl de l’année 2016 selon XBIZ n’a pas peur des basses températures et fappe avec ferveur. C’est beau, c’est original, c’est dix fois mieux qu’une session solo à la plage.
Ashe Maree – Frostbitten Ashehole
Certes, la branlette espagnole (quel nom affreux), ou cravate de notaire (c’est encore pire), est presque toujours mieux dans le porn qu’en vrai. Jamais d’embarras, presque pas de dérapages de teub, tout se passe bien dans le monde merveilleux du X. Combien de faps écoulés sur les poitrines lourdes de Gianna Michaels, Brandy Talore et toutes celles qui détiennent le secret de cette pratique qui n’a pourtant pas l’air bien compliquée ? Beaucoup, je vous le dis. Petit hommage bras-dessus bras-dessous avec ces seins anonymes visiblement confortables.
En quelques coups de bassin voraces, Franceska Jaimes nous fait presque oublier que la double pénétration est une pratique extrême. En même temps, elle nous rappelle d’une lèvre mordillée que fluidité et plaisir manifeste font partie des ingrédients essentiels d’un bon porn. Rien de mieux qu’une athlète du X pour alimenter un grand fap. Que le frétillement de ses fesses replètes et bronzées vous protège des DP poussives qui quadrillent le web.
Franceska Jaimes – DP Double Stuffed Ass Slut – Jules Jordan
Il suffit d’une petite balade dans la grande cité internet pour croiser le chemin de Bailey Jay, la fameuse Linetrap. Souvenez-vous de la première fois que vous l’avez rencontrée ; n’avez-vous pas senti l’étincelle avant de découvrir sa grosse teub un peu tordue ? Ne vous laissez plus décontenancer, l’hétéronormativité c’est un truc de boloss. Et puis c’est vrai qu’elle est belle, Bailey, avec sa peau parfaite et sa frange noire. Ce serait dommage de se priver à cause d’un pauvre zizi.
Bailey Jay – Sunset Sex With My Neighbour
Tout en ayant conscience d’appartenir à une minorité de fappeurs, je refuse de croire que le hentai n’est pas injustement boudé. Assez de dégoût pavlovien vis-à-vis des créations japonaises, de trouille honteuse face à tout matériel pornographique qui n’est pas une captation du réel, d’angoisse de la langue ; enjambez ces obstacles et enlacez ce monde où tout est possible, c’est un conseil d’ami. Ce gif de l’eroge rebondissant Rondo Duo aidera peut-être.
Rondo Duo – TinkleBell
Google, Amazon, Facebook… on connaît tous les géants d’internet. Pourtant, un acteur très discret et dont les résultats financiers sont un secret bien gardé se taille une place de choix sur la Toile. Son nom ne vous dit sans doute rien: MindGeek a été créé en 2013 (après s’être longtemps appelé Manwin). Et si cette discrète société basée à Luxembourg figure parmi les 10 plus gros consommateur de bande passante du monde, c’est parce qu’elle est devenue l’acteur incontournable de l’industrie pornographique.
Profits colossaux
XTube c’est MindGeek – comme RedTube, YouPorn, Tube8 et un nombre impressionnant de «tube» déversant des clips classés X «gratuits». Navire amiral, PornHub revendique près de 80 milliards de vidéos vues et 100 millions de visiteurs par jour. Avec un tel trafic, MindGeek tire des profits colossaux de la publicité en ligne. Créateur de Manwin et de MindGeek (dont il a été écarté), l’Allemand Fabian Thylmann en était un des pionniers dès les années 1990. Au tournant de 2010, l’investisseur s’est engagé dans une course aux rachats de «tubes» à grands renforts de montages financiers. Résultat: un quasi monopole, qui lui a permis au passage de mettre la main sur une bonne partie des studios de la San Fernando Valley, la mecque californienne du X. Le porno gay n’échappe à la fringale de l’empire MindGeek, qui a absorbé plusieurs sites destinés à ce public, comme GayTube dès 2011.
Mais plus que l’argent de Wall Street, ce sont les contenus qui font la fortune des «tubes». Or ceux-ci sont en grande partie piratés par des particuliers, avant d’être téléchargés sur de multiples plateformes de visionnement. Pour un petit studio ou une producteur indépendant, la détection et le signalement des vidéos volées (et souvent renommées et modifiées) en vue de leur suppression deviennent une mission impossible. Pour ne rien arranger, ce qui reste de l’industrie du porno, éclatée et stigmatisée, semble incapable d’actionner les lois antitrust capable de brider l’hégémonie d’un acteur comme MindGeek.
Collaboration à contrecoeur
La situation a toutefois évolué ces dernières années, alors que MindGeek achevait de dominer le marché. Les studios, quand ils n’ont pas été rachetés par l’«hydre» du porno, ont fini par collaborer à contrecœur. Ils sont nombreux à utiliser les «tubes» pour promouvoir leurs sites payants, avec à la clé un partage des bénéfices sur les abonnements. MindGeek en capterait jusqu’à 50%, selon «The Economist».
Cet «écosystème vampirique» a des conséquences sur l’industrie du porno, qui voit ses perspectives de bénéfices s’effondrer. Une situation qui touche en premier lieu les acteurs et techniciens, forcés de tourner davantage pour des salaires en chute libre.
Déni
Quant à l’internaute amateur de X, il peut croire qu’il est le bénéficiaire de ce système, qui lui apporte une quantité illimitée de films pour pas un rond. A condition qu’il ne soit pas découragé par les popups intempestifs et les logiciels malveillants, et qu’il se satisfasse d’une pornographie de piètre qualité, réalisée dans des conditions douteuses, voire purement et simplement volée. Des chercheurs américains ont aussi relevé que les «tubes», à travers leurs algorithmes et mots-clés, canalisent une avalanche de stéréotypes sexistes, racistes et homophobes. Comme le résumait Shira Tarrant, professeure de l’Université Cal State dans «The Atlantic», «dès que les gens sont excités sexuellement, ils entrent dans une sorte de déni politique et économique sur ce qu’ils sont en train de faire».
Ca doit bien faire un an que je ne suis pas allée au cinéma et ça se ressent. Je limite mes rapports cinématographiques au Fossoyeur de Films, à Karim Debbache et aux rares DVD qui traînent à la maison. Autrement dit, c’est pas folichon tout ça. Malgré tout, j’aimerais parler des moments de grâce dans le cinéma qui implique qu’on y joue de la musique.
Car même au cinéma, il arrive que la rencontre entre deux personnages, la découverte de soi, l’évolution du personnage, l’amour, la mort, passe par la pratique d’un ou plusieurs instruments. Moi l’économe en mots à l’oral ne peut que valider qu’on puisse faire communiquer les personnages autrement qu’avec des paroles. Et quand le message s’intègre parfaitement dans le déroulé du film, je suis en extase.
Voici 4 vrais moments de kif musical dans les films.
1 – Délivrance (John Boorman, 1972)
Pitch Allociné : Quatre Américains de classe moyenne, Ed Gentry, Lewis Medlock, Bobby Trippe et Drew Ballinger décident de consacrer leur week-end à la descente en canöe d’une impétueuse rivière située au nord de la Géorgie. Ils envisagent cette expédition comme un dernier hommage à une nature sauvage et condamnée par la construction d’un futur barrage. Mais les dangers qu’ils affronteront ne proviendront pas uniquement des flots tumultueux de la rivière…
Morceau interprété : une réécriture de Feudin Banjos (Arthur Smith & Don Reno, 1955) renommé pour le coup Dueling Banjos.
Il faut savoir que ce morceau a été réécrit par Eric Weissberg et Steve Mandell pour le film sans demander l’autorisation d’Arthur Smith, qui en a donc profité pour amasser pas mal de thunes au passage.
Pourquoi c’est fort : c’est pour moi l’archétype de la belle rencontre entre deux humains qui sont censés ne pas se comprendre. Le personnage de Drew Ballinger (Ronny Cox qui signe là l’un de ses premiers rôles majeurs), businessman de la ville, sent quelque chose se réaliser lorsque le petit Lonny (Billy Redden, qui contrairement à ce que l’on pense, n’est pas plus handicapé que vous et moi, il a juste la gueule de travers) sort de sa réserve et montre son banjo. Je trouve que ça regroupe à la fois l’allégorie de la rencontre amoureuse et de l’apprentissage scolaire tel qu’il devrait se dérouler.
2 – Tous les matins du monde (Alain Corneau, 1991)
Pitch Allociné : A la fin de sa vie, Marin Marais, prestigieux violiste de Louis XIV, se souvient de son apprentissage avec Monsieur de Sainte Colombe, grand maître de la viole de gambe. Professeur austère et intransigeant, ce dernier ne va pas de main morte avec son jeune élève ainsi que ses deux filles. Suite au décès de sa femme, le virtuose a recherché en vain une perfection absolue dans son art, possède son apprenti.
Morceau interprété : Improvisation sur les Folies d’Espagne (Marin Marais, 1701)
A l’origine, la folia ou Folie d’Espagne est une danse apparue vraisemblablement au XVe siècle au Portugal, avant de s’étendre à l’Espagne et à l’Italie. Beaucoup de compositeurs se sont ensuite attelés à en créer des variations. Dans l’extrait diffusé, Marin Marais (joué par Guillaume Depardieu) décide de convaincre le maître de viole Monsieur de Sainte-Colombe (interprété par Jean-Pierre Marielle) en interprétant son improvisation.
Pourquoi c’est classe : Parce que Tous les matins du monde tel que raconté par Pascal Quignard en mots et Alain Corneau en images est une œuvre globale qui met en relation les compositions de Marin Marais avec son état d’esprit à chaque étape de sa vie. On voit ici tout le compositeur dans toute sa jeunesse et toute son insolence, qui préfère improviser sur un air pour prouver son talent face à la force tranquille et désabusée du maître qui en a vu d’autres.
3 – Whiplash (Damien Chazelle, 2014)
Pitch Allociné : Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…
Morceau interprété : Caravan (Juan Tizol/Irving Mills/Duke Ellington, 1936)
Ce standard du jazz fait partie des gammes imposées à n’importe quel musicien du genre, notamment aux pianistes – je renvoie à certaines interprétations par Antoine Hervé ou Michel Petrucciani. Dans certaines versions englobant un orchestre élargi, il est courant d’inclure un solo de batterie assez épique, d’où le choix de Damien Chazelle de conclure son film par ce thème.
Pourquoi c’est puissant : Parce qu’on voit le personnage d’Andrew (Miles Teller, qui a quand même une certaine pratique musicale derrière lui et a interprété 70% des passages à la batterie lui-même) arriver à la condition d’homme et d’artiste dans toute sa dimension émotionnelle. Ce solo final montre toute la souffrance et toute la détermination qui lui a fallu pour en arriver là, quitte à en devenir sourd au monde qui l’entoure. C’est mindfuck, c’est osé, c’est parfait.
4 – Sailor et Lula (David Lynch, 1990)
Pitch Allociné : Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient Marietta, la mère de la jeune fille qui s’oppose à leurs amours, ainsi que toute une série de personnages dangereux et mystérieux qui les menacent. L’amour triomphera-t-il de la violence qui les entoure ?
Morceau interprété : Love Me Tender (Elvis Presley, 1956)
Le personnage de Sailor Ripley (Nicholas Cage) étant un passionné d’Elvis, il décrète qu’il ne chanterait cette chanson qu’à sa femme. C’est ce qu’il fait à la fin du film, lorsqu’il retrouve Lula dans un embouteillage après être sorti de prison. Pour la petite info, le titre est réellement interprété par Nicholas Cage pour le film.
Pourquoi c’est beau : parce que c’est mieux qu’High School Musical en termes de passage gnangnan. Normal, c’est du David Lynch.
À bientôt pour de nouvelles aventures cinématographiques et musicales.
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