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La pétition Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 salauds tombe à point nommé. Quelle meilleure manière de tomber le masque ? Quel plus bel aveu de la vraie nature de ces hommes de pouvoir – blancs, aisés, connus – prêts à tout pour sauver un « droit » en plein naufrage ? Un « droit » qui n'en est plus un : celui de voir garanti leur bon plaisir en extorquant un consentement sexuel à des personnes qui n'ont pas les moyens de leur dire non.
Leur acte ne peut être que désespéré comme en témoigne l'indécence de leurs comparaisons. Avec la campagne Touche pas à mon pote, SOS Racisme promouvait l'égalité, l'émancipation individuelle et collective et la lutte contre le racisme. Avec le Manifeste des 343 salopes, des femmes courageuses militaient pour la libre disposition de leur corps.
Avec Touche pas à ma pute (on apprécie tout le mépris paternaliste du terme), les « 343 salauds » exigent le maintien de leur pouvoir et de leur impunité de dominants. Ils sortent du bois pour réclamer le maintien de leur droit à exploiter sexuellement des femmes, sans souci aucun des réalités : la précarité, les violences, les réseaux et les proxos.
Merci à eux de dire tout fort ce que nous nous évertuons depuis tant d'années à montrer. La prostitution comme réponse à la « misère sexuelle » ? Non. Ces piliers du monde culturel et médiatique veulent juste continuer à exercer un pouvoir. Un combat pour la liberté sexuelle ? Non plus. Mais un front machiste et sexiste qui, même après l'affaire DSK, fait semblant de confondre libertinage et violences sexuelles.
Comme nous l'expliquons dans le dossier de presse ci-joint, nous, abolitionnistes, nous battons au contraire pour libérer la sexualité des injonctions patriarcales réactionnaires et de l'emprise du marché. La liberté de disposer de son corps ne saurait se conjuguer avec le droit de disposer unilatéralement du corps de l'autre en le dominant par l'argent. Les enjeux du débat sont clairs. En hébergeant cette pétition, Elisabeth Lévy affirme en effet le fond de sa pensée : emmerder les féministes.
Pas sûr que le but soit atteint…
Du 25 octobre au 25 novembre 2013, le Mouvement du Nid publie chaque jour un témoignage direct d'une personne ayant connu la prostitution sur le blog du collectif Abolition 2012.
Les risques dans la vie sont nombreux. Dans le porno, ils existent aussi et dans le bondage, ils deviennent très préoccupants. Alors quand tu attaches ta copine (ou qu’elle t’attache) au plafond pour une session de bondage en suspension, prends soin de veiller à sa sécurité en te préparant au pire. Shay Tiziano, une figure du BDSM et infirmière, te dit tout pour bien réagir en cas de chute.
Pas plus tard qu’hier, j’accrochais ma meuf à trois mètres de haut dans mon appartement de 200 mètres carrés situé place des Vosges à Paris. Elle affectionne particulièrement d’observer notre mobilier d’un point culminant sans pouvoir bouger. Comme tout le monde me direz-vous. Certes, mais j’avais mal assuré les fixations et elle a chu lourdement sur le parquet Louis XVI. J’étais paniqué, je ne savais que faire. J’aurais voulu avoir lu les bons conseils de Shay ce jour-là.
Photo : Alec Dawson. Rigger : Avalon. Models : 0dd & Infinite
Sur Kinky.com, appartenant à la nébuleuse Kink de Peter Acworth, on pense à la sécurité avant tout. C’est un peu l’éthique des pensionnaires de l’Armory Club. Alors en cas d’accident comment devons-nous agir ?
C’est simple, deux cas de figure : soit tu ne sais pas porter les premiers secours, soit tu sais les porter. Dans le premier cas, appelle le 15 ou le 112. Dans le second, appelle le 15 ou le 112 aussi. Pour le détail, je te laisse consulter les recommandations de Shay, elle s’y connait. En tout cas, ne touche pas à la victime et ne coupe pas ses liens. Si elle parle normalement et bouge ses extrémités, tu peux sortir ton appareil photo et prendre quelques clichés pour illustrer cette belle anecdote dans de futurs dîners entre amis.
Le bondage en suspension, cette pratique très courante, surtout chez les jeunes qui reproduisent tout ce qu’ils voient dans le porno (c’est bien connu), est dangereux. On l’oublie trop souvent. Alors, je t’en conjure, accro au XXX que tu es, va passer ton brevet de secourisme avant de pendre les gens au bout d’un fil.
Ils se sont fait appeler les « 343 salauds », dans un appel mené par Frédéric Beigbeder. Des noms connus, Eric Zemmour, Nicolas Bedos, Philippe Caubère... qui s’érigent contre la proposition de loi abolitionniste visant à pénaliser les clients de prostitués.
Intitulé « Touche pas à ma pute », le manifeste devait paraître le jeudi 7 novembre. Finalement, à force de le voir circuler, Causeur l’a publié. On s’est alors rendus compte que les 343 étaient 19. Classe !
Ça tombe bien, la comparaison avec le manifeste initié par Simone de Beauvoir en 1971 était très malvenue. D’abord,...
Cela fait un mois et demi que je cherche un appartement. Je scrute toutes les annonces : studios, colocations, chambres chez l’habitant... Je n’ai pas plus de 400 euros par mois à consacrer à un loyer. Dès qu’une offre pourrait me convenir, je dois répondre dans les dix minutes suivant sa parution, car je suis loin d’être la seule sur le coup. Mais les propriétaires ne répondent pas, ou plus.
Parmi les dizaines d’offres que je vois défiler tous les jours sur le site LeBonCoin.fr et auxquelles je réponds, l’une retient plus particulièrement mon attention. Il s’agit...
Soirée de Lady Phéno du 19 Mars à Paris
Un nouvel espace d’expression BDSM et fetish vient de se créer sur Paris, et j’ai eu la chance d’y assister.
En effet, le samedi 19 mars, Lady Pheno organisait pour notre plus grand bonheur une soirée dans Paris, dans le quartier du marais, dans un cadre très agréable et facile d’accès (N/nous avons pu trouver un parking juste à côté).
Que ce soit
– le lieu : un ensemble de pièces souterraines et voutées reliées les unes aux autres.
– l’accueil, tant à N/notre arrivée, au vestiaire, ou je salut la très jolie soumise frédéric, sublime en tenue de soubrette, que plus tard au bar.
Tout était parfait
J’aime toute sorte de musique, et je dois dire que là j’ai été servi. Enfin de la musique pour tous ! riche et variée ….
Et beaucoup de plaisir pour les yeux, les tenues étaient pour certains et certaines tout simplement divines …
J’ai souvenir d’une petite princesse très sexy avec sa baguette … et d’une petite soumise jolie comme un coeur qui avait une peau d’une très grande douceur …. J’espère que toutes les deux se reconnaitront.
Pour moi qui passe la totalité de la soirée au ras du sol, je dois dire que je n’ai pas trop eu mal aux pattes… Les salles voutées avec leurs dalles dures et rugueuses me font toujours un peu peur.
Quand au prix … c’était très raisonnable … 15 € l’entrée + 1 conso ou 25€ l’entrée et boissons à volonté… j’ai eu pour ma part les yeux beaucoup plus gros que le ventre …
De plus sniff, comme d’habitude, à cause de mon appareil dentaire, je n ‘ai pu gouter aux sucettes.
J’espère que la prochaine fois on pensera aux petites petgirls et petboys qui ne peuvent pas manger de sucettes… j’aime bien les fraises tagada ….
Quelques personnes, visiblement peu habituées à ce genre de soirées avaient un peu trop bu. Elles se sont montrées un peu trop pressantes, à la vue peut être de mon dogbud. C’est malheureusement souvent le cas mais tout est rapidement revenu dans l’ordre.
Tout cela pour dire que c’était la soirée ou il fallait être.
Vivement la prochaine et encore un grand merci à LadyPheno
Le très beau blog de Lady Phéno c’est ici
Beaucoup d'hommes semblent très occupés à tenter de définir leur place dans le féminisme. C'est pour moi un phénomène assez curieux que de voir des hommes, qui ont déjà une place immense dans la société, venir encore en réclamer une dans le féminisme, perdre du temps à débattre de ce sujet alors qu'il y a d'autres urgences. Discuter de sa place c'est toujours un temps qui ne sera pas passé à discuter des inégalités subies par les femmes.
Alors puisque certains cherchent leur place dans le féminisme, que même là il faut se préoccuper d'eux sinon ils passent leur temps à solliciter notre attention pour en réclamer une, attribuons leur en une.
Qu'est ce que la virilité ? C'est le genre : les caractéristiques pour devenir un homme dans une société donnée à une époque donnée.
Dans son livre, Stoltenberg dit qu'il faut détruire la virilité. Il ne dit pas qu'il faut la déconstruire, il ne dit pas qu'il faut la repenser ; il dit qu'il faut refuser d'être un homme.
Le début du parcours du futur homme commence souvent par la phrase suivante "pleure pas t'es pas une fille". "joue pas à ca t'es pas une fille". "ne fais pas seules les filles le font". Cela deviendra "tu n'es pas une gonzesse et il ne faut pas être une gonzesse car c'est humiliant de l'être".
Les hommes sont très tôt élevés dans l'idée que ce qui est féminin est mauvais, médiocre, inférieur et que la virilité passe par la négation de ce qui est considéré comme féminin. Comme les femmes sont strictement élevées de la même façon, on arrive mieux à comprendre qu'elles veulent adopter des rôles masculins ; oh, on essaie bien sûr de les renvoyer à leurs fourneaux mais on arrive à comprendre cette ambition-là. Après tout qui a envie d'être une femme ?
Très tôt, les futurs hommes sont éduqués à être violents ; c'est un signe de bonne santé virile. On encourage le petit enfant mâle à donner de vigoureux coups de pieds ; "que voulez-vous c'est un garçon il est plein de vitalité". Les mâles ne correspondant pas à ce schéma vivent un calvaire ; moqués, tapés. des études montrent que dés la maternelle, un petit garçon ne répondant pas aux stéréotypes traditionnels de la virilité sera impitoyablement humilié jusqu'à ce qu'il y parvienne. Gare à lui s'il n'y parvient pas, il sera "un homme efféminé".
Soit on part du principe que 90% de détenus masculins c'est une coïncidence. 98% de violeurs c'est une coïncidence. 99% agresseurs sexuels c'est une coïncidence. Soit on se dit vaguement que c'est "le patriarcat" sorte de forme évanescence qui contient des ectoplasmes très méchants". Soit on se dit que la virilité nous pose une sérieux problème.
On a coutume de dire que seuls les vrais hommes ne violent pas. C'est faux. Seuls les vrais hommes violent. seuls les vrais hommes se battent et battent. Ceux qui ne violent pas sont ceux qui ont justement renoncé à la virilité (ou qui essaient car y renoncer implique beaucoup de renoncements, de l'isolement et du courage).
La virilité se fonde sur des valeurs oppressives envers les valeurs inculquées aux femmes. Elle implique d'être violent, de mépriser les femmes, de s'estimer supérieur. Elle implique l'apprentissage de la violence qui est valorisé partout ; jusque dans les 12 études quotidiennes sur la testostérone.
Vous voulez votre place dans le féminisme ? Détruisez la virilité.
Apprenez à vos enfants qu'un garçon peut pleurer.
Imposez que vous n'avez pas à mal parler des femmes pour être un homme.
Vous n'aimez pas le porn ? Ne faites pas "comme les autres" ; à dire que vous adorez ca pour ne pas vous sentir isolé.
Ne sifflez pas les femmes dans la rue.
Refusez de moquer les hommes qui ne correspondent pas à des schémas traditionnels.
Laissez vos fils jouer à des jeux féminins.
Ne lui enseignez pas à frapper ; il n'y gagnera rien.
Réfléchissez. On ne peut passer notre temps à vous tenir la main pour que vous condescendiez à nous aider ; débrouillez-vous.
Je rajoute un exemple précis qui vous permettra de mieux comprendre.
J'avais un pote qui travaillait dans un environnement ultra viril. Il ne s'était jamais reconnu là dedans. Mais il avait envie d'être bien, de se sentir un homme ; on lui avait tellement vendu que c'était mal de ne pas être viril. Alors il s'est mis à faire des blagues sur les femmes qui passaient dans la rue et à les siffler. Il se sentait complètement minable de faire cela mais il le faisait.
Un autre raccompagnait les femmes chez elle quand elles lui demandaient. et lui.. il avait peur de rentrer ensuite mais on ne dit pas cela n'est ce pas.
Vous vivez ces exemples, vous voyez ces exemples. Battez vous contre.
Le Comité des parents d’Ukraine, qui pose comme une association de protection de l’enfance, a mis en scène une protestation aussi spectaculaire que tordue, dimanche. Ses militants, déguisés en éboueurs, s’étaient rassemblés devant un cinéma de la capitale, où s’achevait un festival de films à thématiques LGBT. Sous l’oeil de passants interloqués, ces croisés antipédophilie ont brûlé des affiches, ainsi qu’un drapeau arc-en-ciel, avant de nettoyer le pavé à grande eau. «Nous devons laver la honte de cette terre sainte de Kiev. La propagande homosexuelle n’a pas sa place dans cette ville qui est une seconde Jérusalem», a lancé le leader du groupe, un certain Alexandre Skvortsov, rapporte le site Segodniya.
Le rassemblement avait clairement une visée politique: en l’occurrence anti-européenne. Dans un communiqué, le Comité a fustigé ces productions cinématographiques «principalement produites dans l’UE. Les Européens veulent nous imposer leur propagande, mais nous allons nous défendre!»
«européanisation» honnie
Alors que le Gouvernement tente d’apaiser ses relations avec les 28 (notamment en laissant entrevoir une prochaine libération de l’opposante Ioulia Timochenko), le Parti Svoboda, à l’extrême droite, tout comme les communistes, ont mis en garde contre une «européanisation» de l’Ukraine, d’après eux synonyme d’abandon des valeurs nationales et morales. Par ailleurs, note le site allemand Queer.de, des groupes LGBT ont dénoncé le lancement sur les réseaux sociaux d’une campagne d’intox sur un prétendu mouvement de soutien gay au président Ianoukovitch.
L’an dernier, le Parlement ukrainien avait accepté en première lecture une loi antigay extrêmement répressive. Le projet prévoyait des peines de prison contre les auteurs de propagande homosexuelle. Le texte est, depuis lors, au frigo.
C’est dans un sentiment de plénitude que j’ai réalisé le vrai lâcher-prise. À ce moment même j’ai su ce que je devais faire, devais dire… Je tournais autour de mes réflexions… essayant de trouver en moi la voix qui me guide, qui me dicte… Et puis non! Je l’ai tout simplement regardé dans son sommeil, dans son abandon entre mes bras et j’ai compris. J’ai compris que tout mon être voulait le rendre heureux car LUI avait désormais tout ce pouvoir sur moi. Je suis sienne à l’infini.
Alors, c’est de ma voix posée que je lui ai ouvert cette autre porte de mon être en l’invitant à prendre son plaisir au pluriel. Il n’avait pas besoin de moi pour le saisir… je sais… mais je lui signifiais ainsi tout mon amour et toute ma dévotion, ma confiance en lui, en moi, en nous.
Photo : R/Valmont…
Cette voix qui a parlé… la mienne… était celle de mon coeur, de ma soumission, de mes trippes. Et vers ce plaisir au pluriel, le sachant bien, le sachant heureux… j’ai alors trouvé cet état de grâce en moi… une sérénité à accomplir ce qui est NOUS, peu importe ce que les autres feraient… c’est ce que NOUS sommes. Et bien que la fébrilité m’habite car je sais que dès lors j’explore une terre que je n’avais pas encore défrichée, je m’en remets à NOUS.
À travers ce que nous édifions ensemble, ce bien-être que je vis, qu’il me donne, que je lui donne… je me sens grande, forte, aimée, chérie et oh! combien enveloppée et protégée. Ce plaisir au pluriel n’est que l’étendue de mon propre bonheur. Et si je puis conjuguer au pluriel pour le savoir aussi bien que je suis… alors je le ferai avec tous les accords et les temps appropriés.
d…couverte
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