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Tombé dans l'oubli en Europe, le roman de l'Américaine Marilyn French est pourtant l'ouvrage féministe qui a été le plus lu au monde derrière Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir. Marilyn French (1929-2009) s'est largement inspirée de sa propre vie pour écrire Toilettes pour femmes.
- LittératureLa prochaine fois que vous irez faire vos courses, après avoir fait le marché, acheté amandes et quinoa en vrac, ainsi que de la citronnade en bouteille de verre consignée, pensez à passer chez Dèmonia pour prendre du lubrifiant. Explication.
Spécialiste du fetish depuis plus de 25 ans, Dèmonia n’a jamais cessé d’innover et de s’adapter aux exigences de sa clientèle amatrice de pratiques BDSM, de latex et de vinyle. Elle le prouve encore aujourd’hui avec la mise en place de ce concept annoncé sur Facebook il y a quelques heures : l’implantation d’un bar à lubrifiants dans leur boutique du onzième arrondissement à Paris.
Vanille, anal ou fraise ?
L’idée est parfaite : un très large choix de différents lubrifiants, colorés, parfumés, comestibles… et plusieurs récipients dans lesquels emporter le précieux liquide choisi à la maison.
On ne peut que saluer le génie de Dèmonia d’avoir pensé à adapter une tendance mondiale au secteur plus restreint des sex et love-shops. Que ce soit en mono-dose pour votre valise cabine ou au litre pour vos soirées entre amis, vous saurez désormais où courir chercher votre lubrifiant préféré, garanti sans emballage superflu, avec récipient réutilisable : bon pour la planète, bon pour vos muqueuses, et bon pour vous.
Edit : vous pouvez aussi visiter le bar à lube de la boutique Passage du désir du marais depuis le mois de juin !
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2015 a marqué le quarantième anniversaire d’un des mouvements sociaux les plus emblématiques de l’histoire lyonnaise : la révolte d’une centaine de prostituées qui, en juin 1975, occupèrent l’église Saint-Nizier (dans le deuxième arrondissement) pendant dix jours pour protester contre la répression policière. Saint-Nizier, la révolte des prostituées, un documentaire diffusé mardi 28 juin sur France 3 Rhône-Alpes, revient sur cet épisode marquant de la lutte des travailleuses du sexe pour leurs droits. Réalisé par Julie Ropars, il est co-écrit par Alexis Caraco, bien connu dans le milieu associatif LGBT lyonnais pour son engagement dans la lutte contre l’homophobie et pour l’égalité des droits.
Le documentaire de 55 minutes est visible pendant encore quatre jours sur France TV Pluzz.
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L’association SOS homophobie publie chaque année un bilan sur les mesures prises par le gouvernement en matière de lutte contre les LGBTphobies. Le président s’était originellement engagé sur douze sujets que l’on peut retrouver sur le site de l’association. Parmi eux, le mariage pour tous («Légaliserez-vous le droit au mariage dans sa forme actuelle pour les couples de même sexe?»), ou la lutte contre les discriminations («Demanderez-vous officiellement aux entreprises de mettre en place des formations de lutte contre les discriminations dont sont victimes les personnes LGBT au travail?»). Face à cet état des lieux, l’association appelle le chef d’État à faire preuve de courage.
Le communiqué de presse fait état «d’avancées essentielles» comme «l’adoption de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe», ou «de la reconnaissance de “l’identité sexuelle” comme motif de discrimination». Cependant, l’association nuance ces avancées. Contactée par Yagg, Virginie Combe, la vice-présidente de SOS homophobie, a déclaré: «on a l’impression que François Hollande n’a rien fait», en soulignant que le mariage pour tous reste incomplet. Le communiqué de presse précise ce point:
«Mais, ces progrès ont aujourd’hui un goût inachevé qui témoigne malheureusement de l’absence de courage des pouvoirs publics. La procréation médicalement assistée (PMA) reste fermée aux couples de femmes et aux femmes célibataires par crainte des “vociférations de la Manif pour tous” selon les propres mots de la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol.»
Ce n’est pas le seul exemple puisque l’exclusion des gays et des hommes bisexuels du don du sang reste «fondée sur le concept de “groupe à risque” et non de “pratique à risque”», malgré la levée de l’interdiction, sous certaines conditions. SOS homophobie a quand même «espoir que des progrès peuvent encore être accomplis», et cite notamment «l’ouverture de la PMA à toutes les femmes».
À quelques jours de la Marche des Fiertés parisienne, qui soulignera le combat pour les droits des personnes trans , l’association commente l’action du gouvernement en la matière. Actuellement, il y a deux lois en préparation. La première est le projet de loi Justice du XXIème siècle, qui contient un amendement sur le changement d’état-civil libre et gratuit. La seconde est le projet de loi Égalité et Citoyenneté, celle-ci «offre l’occasion de renforcer durablement les moyens de lutter contre l’homophobie et la transphobie, en reconnaissant, en particulier, “l’identité de genre” et non “l’identité sexuelle” comme motif de discrimination» (amendement qui semble toutefois avoir été retiré depuis la publication du communiqué). Sur ces deux mesures, SOS homophobie semble confiante, en effet l’association a rencontré Ericka Bareigts il y a un peu plus d’une semaine. Il s’agit de la secrétaire d’État l’Égalité réelle qui défendra la loi Égalité et Citoyenneté au Parlement.
Le bilan de François Hollande sur les questions LGBT est en demi-teinte. Malgré les engagements qu’il avait pris, il a refusé de porter à l’ONU la résolution que demandait le Comité IDAHO pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité ; à la place, il s’est contenté de faire un discours en prononçant une ou deux phrases sur le sujet à l’Assemblée générale des Nations Unies. Najat Vallaud-Belkacem devait porter tout un programme contre l’homophobie dans tous les domaines, mais cette initiative a fait pschitt. On pensait avancer sur les questions trans’, mais cela a été fait de manière très maladroite, et très insuffisante. Il y a eu le mariage pour tous, mais sans la PMA. Par ailleurs, en proposant une clause de conscience pour les maires, François Hollande a donné l’impression d’avancer tout en reculant. Et comme il avait l’air d’être pour l’égalité, mais pas vraiment, il a réussi à mécontenter et les militants homos, et les militants homophobes, ce qui est un tour de force. Là où Zapatero, par exemple, est entré dans l’Histoire, en s’impliquant personnellement dans le combat pour le mariage, François Hollande a raté l’occasion, peut-être unique, de réaliser un geste mémorable. Sur ce combat emblématique, on se souviendra de Christiane Taubira, et on oubliera François Hollande. Et dans ce domaine comme dans tant d’autres, on écrira : le bien qu’il fit, il le fit mal ; le mal qu’il fit, il le fit bien.
L’association SOS homophobie publie chaque année un bilan sur les mesures prises par le gouvernement en matière de lutte contre les LGBTphobies. Le président s’était originellement engagé sur douze sujets que l’on peut retrouver sur le site de l’association. Parmi eux, le mariage pour tous («Légaliserez-vous le droit au mariage dans sa forme actuelle pour les couples de même sexe?»), ou la lutte contre les discriminations («Demanderez-vous officiellement aux entreprises de mettre en place des formations de lutte contre les discriminations dont sont victimes les personnes LGBT au travail?»). Face à cet état des lieux, l’association appelle le chef d’État à faire preuve de courage.
Le communiqué de presse fait état «d’avancées essentielles» comme «l’adoption de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de personnes de même sexe», ou «de la reconnaissance de “l’identité sexuelle” comme motif de discrimination». Cependant, l’association nuance ces avancées. Contactée par Yagg, Virginie Combe, la vice-présidente de SOS homophobie, a déclaré: «on a l’impression que François Hollande n’a rien fait», en soulignant que le mariage pour tous reste incomplet. Le communiqué de presse précise ce point:
«Mais, ces progrès ont aujourd’hui un goût inachevé qui témoigne malheureusement de l’absence de courage des pouvoirs publics. La procréation médicalement assistée (PMA) reste fermée aux couples de femmes et aux femmes célibataires par crainte des “vociférations de la Manif pour tous” selon les propres mots de la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol.»
Ce n’est pas le seul exemple puisque l’exclusion des gays et des hommes bisexuels du don du sang reste «fondée sur le concept de “groupe à risque” et non de “pratique à risque”», malgré la levée de l’interdiction, sous certaines conditions. SOS homophobie a quand même «espoir que des progrès peuvent encore être accomplis», et cite notamment «l’ouverture de la PMA à toutes les femmes».
À quelques jours de la Marche des Fiertés parisienne, qui soulignera le combat pour les droits des personnes trans , l’association commente l’action du gouvernement en la matière. Actuellement, il y a deux lois en préparation. La première est le projet de loi Justice du XXIème siècle, qui contient un amendement sur le changement d’état-civil libre et gratuit. La seconde est le projet de loi Égalité et Citoyenneté, celle-ci «offre l’occasion de renforcer durablement les moyens de lutter contre l’homophobie et la transphobie, en reconnaissant, en particulier, “l’identité de genre” et non “l’identité sexuelle” comme motif de discrimination» (amendement qui semble toutefois avoir été retiré depuis la publication du communiqué). Sur ces deux mesures, SOS homophobie semble confiante, en effet l’association a rencontré Ericka Bareigts il y a un peu plus d’une semaine. Il s’agit de la secrétaire d’État l’Égalité réelle qui défendra la loi Égalité et Citoyenneté au Parlement.
Le bilan de François Hollande sur les questions LGBT est en demi-teinte. Malgré les engagements qu’il avait pris, il a refusé de porter à l’ONU la résolution que demandait le Comité IDAHO pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité ; à la place, il s’est contenté de faire un discours en prononçant une ou deux phrases sur le sujet à l’Assemblée générale des Nations Unies. Najat Vallaud-Belkacem devait porter tout un programme contre l’homophobie dans tous les domaines, mais cette initiative a fait pschitt. On pensait avancer sur les questions trans’, mais cela a été fait de manière très maladroite, et très insuffisante. Il y a eu le mariage pour tous, mais sans la PMA. Par ailleurs, en proposant une clause de conscience pour les maires, François Hollande a donné l’impression d’avancer tout en reculant. Et comme il avait l’air d’être pour l’égalité, mais pas vraiment, il a réussi à mécontenter et les militants homos, et les militants homophobes, ce qui est un tour de force. Là où Zapatero, par exemple, est entré dans l’Histoire, en s’impliquant personnellement dans le combat pour le mariage, François Hollande a raté l’occasion, peut-être unique, de réaliser un geste mémorable. Sur ce combat emblématique, on se souviendra de Christiane Taubira, et on oubliera François Hollande. Et dans ce domaine comme dans tant d’autres, on écrira : le bien qu’il fit, il le fit mal ; le mal qu’il fit, il le fit bien.
Oubliez tout le kitsch et l’imagerie autour des sempiternelles grosses dames allemandes déblatérant des banalités en fouettant et attachant de pauvres petits dominés, habillés d’un simple ensemble simili-cuir très serré. Le photographe Samir Abady s’est glissé dans l’intimité profonde du donjon d’une vraie dominatrice. Pour raconter son histoire, il s’est confié au magazine FeatureShoot : « il y a eu des moments si délicats que juste le clic de l’obturateur pouvait rompre le charme ».
De son initiative résultent de nombreux clichés sombres mais jamais glauques, frontaux mais très calmes, oniriques aussi, dont certains peuvent peut-être même s’apparenter à des tableaux. Il explique au magazine qu’une fois rentré dans les lieux, le photographe a réellement voulu retranscrire ce qui s’y passe réellement, tout en ayant évidemment l’accord des concernés. Comme dans la pratique du BDSM, l’acquisition et le maintien de la confiance était essentiel. Pour gagner cette confiance avec ses sujets, plusieurs sessions ont été nécessaires au photographe.
D’après FeatureShoot, Samir Abady s’est lancé dans sa série BDSM après être entré en contact avec une première dominatrice, grâce à laquelle il a rencontré beaucoup d’autres spécialistes des jeux maître/esclave. Toutes travaillent en freelance et selon leur propres règles. Le photographe affirme qu’elles investissent une grande quantité d’énergie dans l’élaboration de leurs scénarios, et que les meilleures d’entre elles sont les plus sensibles à la psychologie de l’autre. Selon lui, c’est grâce à cela qu’elles peuvent devenir « les modératrices entre les dominés et leurs fantasmes ».
Grâce à son oeuvre, Samir Abady veut explorer cette psychologie BDSM, celle qui mène au nirvana, au repos de l’esprit. Le photographe a été particulièrement marqué par une session au cours de laquelle une dominatrice a « momifié » son client à l’aide de ruban adhésif. Prisonnier du duct tape, le dominé a pu « s’échapper de lui-même » sous les directives de sa maîtresse avant d’être libéré de sa gangue. Pour l’artiste, les deux heures de ce rituel sont passées comme celles d’une session de thérapie. Le client souffrait d’une maladie de naissance qui lui a paralysé les jambes. Grâce à sa dominatrice, il était capable d’atteindre une certaine « paix de l’esprit ».
La série de photo complète est à retrouver ici.
All images © Samir Abady
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ÉditorialLe projet abolitionniste est déjà en marche
TémoignageEnfin votée : le 13 avril 2016, la loi renforçant la lutte contre le système prostitutionnel était publiée au Journal of ciel. Nous avons salué une révolution progressiste, féministe et humaniste, et c'est à nouveau le mot “révolution” que nous utilisons dans notre dossier, dans lequel nous vous exposons les principales avancées portées par le texte.
Nous inaugurons une société dans laquelle le droit à ne pas être prostituéE n'est plus vide de sens et où la liberté et l'autonomie sexuelles ont gravi un nouvel échelon. Une société nouvelle qui prend en compte les situations inextricables où les victimes du système prostitutionnel sont plongées, et qui se place résolument à leurs côtés ; un monde enfin où nos enfants grandissent en apprenant que de même qu'on ne tue pas, qu'on ne vole pas, on n'achète pas le corps de l'autre et que nul n'est en droit d'aliéner la sexualité !
Alice : En sortir, un parcours de combattante.
Actu FranceAlice l'analyse aujourd'hui avec une lucidité chèrement acquise : “J'étais la proie idéale”. Co-victime des violences conjugales commises par son père, malmenée et manipulée par ce dernier, elle a enduré plusieurs années de prostitution dans des “bars à champagne”. Un jour, elle est parvenue à s'en échapper. Elle évoque les épreuves qu'elle a traversées, les manques dont elle a souffert et les rencontres décisives.
Une loi décisive, une victoire historique
Après des années de mobilisation, un pas historique est donc franchi. Le 6 avril 2016, l'Assemblée nationale a adopté en troisième et dernière lecture la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées. La loi est entrée en vigueur le 13 avril 2016, soit 70 ans jour pour jour après la fermeture des “maisons closes”.
À lire sur ce site, Loi Prostitution : une révolution française.
Actu InterProstitution en Suisse : grand malaise et petit bricolage
RencontreEn butte à une situation de plus en plus ingérable, certains de nos voisins montrent une indécision et des changements de cap qui sont l'aveu d'un profond malaise. La Suisse, par exemple, n'a rien de l'eldorado tant vanté par les médias…
Laurence Rossignol, Ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes : La loi Veil de notre génération !
ÉclairageViolences conjugales, la prise en charge des agresseurs
Points sur les iAlors qu'un meurtre sur cinq est le résultat de violences au sein du couple en France, des dispositifs innovants comme les “groupes de responsabilisation” mis en place en direction des agresseurs, semblent pouvoir casser la chaîne des violences et prévenir la récidive. Une piste pour de futures actions auprès des “clients” ?
Lobbying proxénète, lançons l'alerte !
DossierTous les lobbys usent du même ressort : brandir l'étendard de la liberté individuelle pour mieux défendre les intérêts de l'industrie. Le lobby du tabac a centré le débat sur la liberté et le plaisir du fumeur, cachant ainsi les intérêts des fabricants, de même que l'industrie du sexe a compris qu'il fallait afficher un souci des personnes prostituées. Proxénètes et trafiquants créent couramment des associations de défense des droits des prostituées, couverture idéale pour leur lobbying.
La loi du 13 avril 2016, une révolution française
À télécharger sur le site de notre revue
La loi du 13 avril 2016 renforçant la lutte contre le système prostitutionnel et l'accompagnement des personnes prostituées s'inscrit dans le droit l des grandes avancées pour les droits des femmes qui ont marqué l'histoire. Pour la première fois, la loi interdit tout acte sexuel imposé par l'argent, dépénalise les personnes prostituées, en fait de véritables sujets de droit et engage la société à leurs côtés en développant une politique nationale de sortie de la prostitution.
Cette loi essentielle est l'emblème du combat contre les violences, sociales et sexuelles ; elle est un progrès pour les droits humains et pour l'égalité. Elle n'est pas un simple texte de plus. Elle modifie, sur le fond, plusieurs de nos codes : code de l'action sociale et des familles, code de procédure pénale, code du travail, code de l'éducation, code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, etc. Contrairement aux ordonnances de 1960, quasiment restées lettre morte, la loi s'inscrit dans le marbre en tant que question institutionnalisée et placée au rang de priorité. La loi sera évaluée dans deux ans. Reste à l'appliquer...
InitiativesLes actions du Mouvement du Nid - France et de ses délégations
CulturesFondation Scelles, Prostitutions : exploitations, persécutions, répressions
Karin Bernfeld, Plainte contre X
Geneviève Duché, Non au système prostitutionnel
Patric Jean, Conversations avec Françoise Héritier
PROSTITUTION ET SOCIÉTÉ NUMÉRO 188 - PROSTITUTION UNE RÉVOLUTION FRANÇAISELire plus de publications sur CalaméoRéouverture de la permanence du Planning Familial sur Fourmies le 01 juillet 2016 !
Nous avons le plaisir de vous annoncer la réouverture de la permanence du Planning Familial les mercredis à laMaison de l’Espérance, rue Jeanne III.Le collectif tient à remercier les citoyen.ne.s, les élu.e.s, les services de l’Etat, les partenaires locaux qui ontsoutenu cette action.3200 signatures ont été recueillies tant au niveau local que national.L’appel pour la réouverture a été entendu, en effet, nous avons reçu des financements de la part de la DirectionDépartementale de la Cohésion Sociale, de la commune de Fourmies et de la Communauté de Communes SudA
Jeudi 30 Juin 2016Fan de porn et de jeux vidéo ou simplement curieux, la chronique irrégulière du Tag Parfait sur les pixels qui font de l’effet et le porn interactif.
Dans le domaine des jeux vidéo classiques, les studios japonais ont perdu depuis bien longtemps la superbe qui les caractérisait dans les années 80, 90 voire 2000. La montée en puissance des PC et des studios occidentaux les a laissé en assez mauvaise posture. Par contre si on parle des jeux érotiques, les « eroge », ils restent tout de même la référence. Est-ce grâce à leur approche totalement décomplexée de la chose, une législation permissive (hors mosaïque), des canaux de distribution parallèles efficaces ou tout simplement le fait qu’ils soient de gros pervers ? Le seul problème pour nous autres, aussi pervertis qu’eux, est que leurs jeux sont exclusivement en japonais. Ce qui nous empêche de suivre l’histoire (si si, ça compte), voire même d’y jouer tout simplement. Heureusement, certains occidentaux qui ont fait de leur passion coupable un métier, éditent et distribuent maintenant chez nous nombre d’eroge de qualité comme la série qui nous intéresse aujourd’hui : NekoPara.
NekoPara, la contraction de Neko (chat en japonais) et Paradise, était à l’origine un doujin d’une vingtaine de pages sorti en 2009 au japon à l’occasion du Comiket, la grande messe bisannuelle du manga. Oeuvre de l’illustratrice chinoise Sayori, ce doujin présentait deux jolies nekogirls, Chocola et Vanilla, dans des activités que la morale réprouve mais que vous aimez particulièrement. Devant le succès de ce premier essai, Sayori passe la vitesse supérieure avec son studio Neko Works pour créer les produits dérivés indispensables à toute franchise qui se respecte là-bas (oreillers, posters, mugs et compagnie) mais aussi et surtout les jeux vidéo de la série. Nous retrouvons donc ces charmantes nekogirls sous la forme d’un kinetic visual novel, la forme la plus pure du genre, pas de variantes de scénario, un film sur rails. Évidemment vu le style du jeu, cet article sera 100% bio et garanti sans spoiler.
Vous êtes plutôt chocolat ou vanille ?
A l’évocation de visual novel, les gamers intégristes sortent généralement torches et fourches sous prétexte que la réclame est mensongère, que leur porn n’est pas interactif. La maison vous propose cette fois au menu des bons pixels qui font de l’effet. Alors effectivement niveau interaction et gameplay, ça va être un peu la dèche mais pour compenser, question attrait visuel, vous allez être gâtés. La patte Sayori est bien là et on voit la professionnelle à l’œuvre. Les artworks et personnages sont de toute beauté, bien loin du style amateur que l’on peut retrouver parfois dans d’autres jeux du genre et qui donne des cauchemars.
Les superbes nekogirls sont d’ailleurs mises en valeur avec le système d’animation E-mote qui leur donne vie avec quantité de mimiques et expressions. Une amélioration notable par rapport aux autres titres dont les protagonistes restent souvent figés à l’écran alors que leurs réactions sont au mieux décrites textuellement. On retrouve cette attention portée au réalisme dans les scènes animées ; NekoPara ne se contente pas d’offrir de beaux écrans pour étancher votre soif de filles-chat dénudées. Le climax des moments les plus chauds nous est offert sous la forme de plusieurs animations particulièrement soignées qui n’ont rien à envier aux meilleurs animés du genre. De celles qui méritent amplement leur place dans les Gifs de la Semaine. De bien belles récompenses pour votre patience car pour cette série de visuals novels le mot est carrément approprié. N’espérez pas lancer le jeu et vous finir à temps pour manger le Cup-A-Noodle que vous aurez mis à chauffer. Un artisanat de cette qualité, même avec quelques mosaïques, ça se déguste.
Mais vous avez de la chance, les petits gars de NekoWorks aiment leurs joueurs/spectateurs et se donnent du mal pour que l’attente soit la plus agréable possible. D’abord, avec tous les personnages féminins doublés en japonais par des professionnelles, mêmes les non-japonisants seront séduits par la justesse du jeu et des intonations. De leur coté, les textes se changent à la volée en japonais, anglais ou les deux en même temps. Mais le top de la cerise sur le gâteau du fan service est la présence d’un réglage de « breast bounciness », que l’académie française traduirait vraisemblablement par « rebondissage poitrinaire » ou un truc du genre. Le concept consiste à vous laisser maître de la propriété naturelle d’un poitrine à rebondir quand elle est soumise au mouvement. Et, heureux hasard, la touche R permet de faire sautiller tous les personnages présents à l’écran. L’amplitude mammaire variant selon les nekogirls, du presque néant de Vanilla la tsundere, au généreux volume de Cinnamon la chubby, la curiosité scientifique pousse évidemment à mettre le taquet à fond et les faire rebondir tout du long pour vérifier si la gravité est correctement reproduite.
Des petites attentions qui font plaisir et rattrapent un peu la déception d’avoir de si belles images massacrées par la censure. Steam va jusqu’à affubler de nuages blancs les zones érogènes secondaires, la faute aux normes américaines. Ils jouent heureusement fair-play en ne supprimant pas des forums les infos utiles pour y remédier. Les joueurs voulant soutenir l’éditeur et le développeur se dirigeront vers la boutique occidentale officielle : denpasoft.com. La version non censurée, malheureusement toujours avec mosaïques, y est disponible mais plus chère. Une pratique discutable si on rajoute le fait que les patchs anti-nuages pour les versions Steam y sont aussi vendus à un prix équivalent à la différence avec la plateforme sus-nommée.
Gravité, check.
NekoPara Vol.1
Ce premier épisode met en scène les deux héroïnes de la série : Chocola et Vanilla (majeures en années chat évidemment). Elles retrouvent Kashou, vous, le seul protagoniste notable, alors que celui-ci vient d’ouvrir en secret sa propre pâtisserie au nom bien franponais : « La Soleil ». Les autres personnages de la franchise passeront ensuite rapidement pour nous mettre l’eau à la bouche en attendant de les retrouver dans les prochains épisodes. Avec un rythme volontairement lent, le jeu nous met dans l’ambiance de la série et crée avec succès un attachement aux personnages, au delà du simple attrait physique que l’on pourrait avoir pour leur plastique. A tel point qu’après deux heures de jeu très soft, la première scène érotique pointant le bout de ses tétons, j’étais presque surpris, ayant oublié le Pegi du titre. La chatte de ma femme, l’animal, pas la vraie, qui dormait sur mes genoux depuis le début, a bien senti que quelque chose pointait sous elle et a préféré s’enfuir rapidement. Un évident gage de qualité pour un premier épisode réussi.
NekoPara Vol.0
Ce nouveau volume est un pur cadeau fan service pour les joueurs marqués par le précédent. Pas complètement cadeau mais vendu bien moins cher tout de même. Dans celui-ci nous sommes simples spectateurs d’une journée complète dans la maison familiale du héros juste après son départ. Du matin jusqu’au soir ce sera donc un festival de nekogirls toutes plus kawaii les unes que les autres, avec quelques artworks très softs mais pourtant exagérément censurés. Cette préquelle rajoute par contre une nouvelle mécanique qui permet maintenant de les caresser à différents endroits du corps pour les faire ronronner de contentement… Voila enfin une bonne raison d’acheter un écran tactile. Pas de chance par contre, on reste dans le soft, pas l’ombre d’une barre de power à remplir à force d’attouchements répétés pour les faire exploser de plaisir. Clairement destiné aux fans, cet épisode conserve la même qualité graphique et sonore que le précédent mais avec une durée très courte, une heure environ, il laissera sur leur faim ceux qui en attendait plus. A acheter pour la collec’.
Il reste de la place pour moi ?
NekoPara Vol.2
Avec ce nouvel épisode, NekoWorks arrête les bêtises et le Pegi 12 pour revenir aux choses sérieuses. Le coté mignon est toujours bien présent avec les costumes de servantes et une bonne dose de nya-nya – l’expression à la mode chez les filles-chats. Mais la température va monter de quelques crans car Chocola et Vanilla ne sont plus les jeunes chattes pleines d’appréhension que l’on a connu. Et ce qu’elles perdent en timidité touchante et craquante est largement compensé par leur nouvelle assurance dans le domaine des relations inter-espèces. Une expertise qu’elles mettront à contribution pour introduire, métaphoriquement parlant, deux petites nouvelles dans le cercle des jeux interdits : Azuki, au caractère bien trempé mais au physique type « barely legal », et Coconut, encore maladroite et impulsive mais pourvue d’attraits imposants. Les nouvelles, pourtant plus âgées que nos deux habituées, profiteront ainsi de l’expérience de leurs petites sœurs. Un bien bel exemple de partage entre soeurs comme on aimerait le voir plus souvent, n’est ce pas ? Malgré une durée équivalente au premier opus, cet épisode propose un contenu 18+ bien plus étoffé, que ce soit en volume ou en variété. On regrettera éventuellement le porn rush de fin de jeu qui aurait mérité un poil plus de respiration entre les deux scènes finales mais on se met à la place des fans affamés. Un très bon troisième volume, tout de même.
Catfight !
La série a encore du potentiel avec un volume 3 prévu pour bientôt, les deux nekogirls restantes se doutent d’ailleurs bien de leur sort. Et potentiellement un volume 4 suplémentaire avec Shigure, votre petite soeur au brother complex exacerbé, qui sera sûrement épaulée par le NekoCrew au complet. On ira même jusqu’à espérer un jour une version réalité virtuelle vu leurs débuts dans le domaine avec Nekopalive, un concert virtuel disponible gratuitement sur Steam. Toutefois, pas besoin d’attendre la conclusion pour commencer à profiter de la franchise, les NekoPara constituant pour les débutants un excellent point d’entrée au monde des visuals novels et autres eroges. Et avec un prix déjà raisonnable hors soldes, des graphismes superbes, des personnages attachants et un enrobage de qualité, cette série plaira aussi bien aux habitués qui iront par contre chercher ailleurs leur dose d’interactivité. Dans tous les cas, un must pour tous les fans de chats et de porn, l’essence même d’Internet, non ?
Editeur : Denpasoft
Développeur : NekoWorks
Disponible sur Steam ou Denpasoft
A l’occasion de cette journée spéciale avec Louis-Georges Tin, Yagg présente un panorama de quelques grandes figures qui ont œuvré ou œuvrent encore dans la lutte contre le racisme et contre l’homophobie. Personnalités politique, militant.e.s, artistes. ou sportifs/ives, en France ou ailleurs, ils/elles ont choisi de s’engager contre les discriminations:
James Baldwin (États-Unis)
(1924-1987)
Écrivain, a publié de nombreux écrits sur les droits civiques, et sur l’homosexualité.
Mariela Castro (Cuba)
Fille du président cubain, elle s’est illustrée notamment dans la lutte contre la transphobie, l’homophobie, le sexisme, mais aussi le racisme.
Angela Davis (États-Unis)
Philosophe, militante, par ses livres et par ses interventions, lutte contre le racisme, le sexisme, mais aussi l’homophobie.
Alice Nkom (Cameroun)
Avocate, s’est engagée en faveur des réparations liées à l’esclavage et pour la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun.
Audrey Pulvar (France)
Journaliste, a publié plusieurs livres sur le racisme et le sexisme, marraine de l’association Le Refuge.
Shirley Souagnon (France-Côte d’Ivoire)
Humoriste, comédienne, déconstruit les stéréotypes raciaux et sexuels à travers ses sketches.
Christiane Taubira (France)
Femme politique, est à l’origine de la loi sur la reconnaissance de la traite négrière comme crime contre l’humanité, et de la loi sur le mariage pour tous.
Lilian Thuram (France)
Champion du monde de football, il a écrit plusieurs livres sur le racisme, et s’est engagé à plusieurs reprises en faveur du mariage pour tous.
Louis-Georges Tin (France)
Fondateur de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie (17 mai), fondateur et président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires).
Desmond Tutu (Afrique du Sud)
Archevêque, Prix Nobel de la paix, a lutté contre l’apartheid, et poursuit son combat contre l’homophobie en Afrique du Sud.
A l’occasion de cette journée spéciale avec Louis-Georges Tin, Yagg présente un panorama de quelques grandes figures qui ont œuvré ou œuvrent encore dans la lutte contre le racisme et contre l’homophobie. Personnalités politique, militant.e.s, artistes. ou sportifs/ives, en France ou ailleurs, ils/elles ont choisi de s’engager contre les discriminations:
James Baldwin (États-Unis)
(1924-1987)
Écrivain, a publié de nombreux écrits sur les droits civiques, et sur l’homosexualité.
Mariela Castro (Cuba)
Fille du président cubain, elle s’est illustrée notamment dans la lutte contre la transphobie, l’homophobie, le sexisme, mais aussi le racisme.
Angela Davis (États-Unis)
Philosophe, militante, par ses livres et par ses interventions, lutte contre le racisme, le sexisme, mais aussi l’homophobie.
Alice Nkom (Cameroun)
Avocate, s’est engagée en faveur des réparations liées à l’esclavage et pour la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun.
Audrey Pulvar (France)
Journaliste, a publié plusieurs livres sur le racisme et le sexisme, marraine de l’association Le Refuge.
Shirley Souagnon (France-Côte d’Ivoire)
Humoriste, comédienne, déconstruit les stéréotypes raciaux et sexuels à travers ses sketches.
Christiane Taubira (France)
Femme politique, est à l’origine de la loi sur la reconnaissance de la traite négrière comme crime contre l’humanité, et de la loi sur le mariage pour tous.
Lilian Thuram (France)
Champion du monde de football, il a écrit plusieurs livres sur le racisme, et s’est engagé à plusieurs reprises en faveur du mariage pour tous.
Louis-Georges Tin (France)
Fondateur de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie (17 mai), fondateur et président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires).
Desmond Tutu (Afrique du Sud)
Archevêque, Prix Nobel de la paix, a lutté contre l’apartheid, et poursuit son combat contre l’homophobie en Afrique du Sud.
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Le sexe est un voyage qui peut transporter loin. Celui-ci commence tout près de chez moi, à peine dix minutes en voiture. Je l’ai jouée un peu fatale, une petite robe noire, un rouge à lèvres de pute, des bas, un porte-jarretelle, un string et des talons. Je pense que je suis zen, mais au…
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Je suis gourmande. J’essaie de ne pas céder à la tentation mais certains jours, une petite voix chantante va fredonner sa ritournelle dans ma tête jusqu’à ce que je craque. Maître a trouvé un moyen bien à lui de limiter mes envies : le paiement en nature avant le plaisir de la dégustation.
Ainsi, au lieu de craquer sur un aliment dès que j’en ai envie, c’est à moi de peser le pour et le contre en calculant par avance ce que je devrais endurer. Aujourd’hui, j’ai eu envie d’une glace, la dernière qu’il me restait et Il m’avait déjà prévenue que celle-ci me coûterait un petit peu plus cher que les autres. J’ai donc essayé de résister à la tentation mais la diablesse me clignait de l’œil au travers de la porte pourtant bien épaisse du congélateur, je me suis mise à genoux devant mon Maître avant de le supplier de me torturer afin de pouvoir gagner ma récompense.
Il jubilait. Maître adore me voir ainsi, prête à payer le prix fort afin de satisfaire un pur caprice, victime de mes envies et Il s’est fait un plaisir absolu de me torturer mes nichons de femelle avec ses doigts, ses mains, la cravache…
Je peux vous dire que j’ai doublement savouré ma friandise !!!
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Où l’on parle de ces questions qui nous prennent la tête… Ça doit durer combien de temps ? Est-ce que je me masturbe trop ? Ou pas assez ? Et l’orgasme alors ? C’est normal si je ne l’atteins que seule/par stimulation clitoridienne externe/par pénétration anale/… ? Et voilà que l’on se demande si notre...
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L’actu
Orlando avant Orlando
Suisse solidaire
Intersexualité: Lausanne montre l’exemple
Asile: Un havre de paix
Sport: Les Jeux olympiques pour tous
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Reykjavik, la pride la plus populaire du monde
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Chants nocturnes de Greta Gratos
http://yagg.com/2016/06/29/une-pride-de-nuit-belle-fiere-et-dechainee/|Plusieurs milliers de personnes ont participé mardi soir à Paris à la deuxième édition de la Pride de Nuit, avant-goût engagé et contestataire à la Marche des fiertés de ce samedi dans la capitale. Elle a défilé sous le mot d’ordre «PS, la fierté c’est pas son genre». Objectif: rappeler au gouvernement socialiste ses engagements non tenus: le changement d’état civil libre et gratuit pour les personnes trans, l’ouverture de la PMA aux couples de femmes, aux femmes célibataires et aux personnes trans, la mise en place d’une véritable politique de la lutte contre le VIH et contre la sérophobie, mais aussi la défense des droits des travailleurs et travailleuses du sexe, la lutte contre les violences racistes et islamophobes, et la solidarité avec les sans-papiers et les réfugiés.
Six représentants de la «communauté LGBTI» autour d’un registre de condoléances. Cette photo, parue le 16 juin sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, a fait le tour des réseaux sociaux. Identifiés et livrés à la vindicte populaire, deux des hommes figurant sur le cliché auraient été attaqués et tabassés par une foule en colère, quelques jours plus tard. Ils ont dû fuir leur domicile, tout comme deux autres hommes apparaissant sur la photo.
La représentation américaine a exprimé ses «profonds regrets» pour l’incident, tout en soulignant avoir demandé, avant de publier le cliché, l’autorisation des groupes LGBT invités à participer à l’hommage aux victimes de la tuerie d’Orlando. Il semble toutefois que les six hommes photographiés n’avaient pas été prévenus qu’ils seraient désignés implicitement comme homosexuels dans la légende publiée par l’ambassade.
Stigmatisés
Les rapports homosexuels sont légaux en Côte d’Ivoire. La communauté gay reste toutefois largement cachée et stigmatisée dans la société. Début 2014, les bureaux de deux groupes de défense des droits des minorités sexuelles et de lutte contre le VIH/sida avaient été saccagés à Abidjan, forçant les militants à fuir leur maison.