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La Musardine, librairie en ligne spécialisée dans la littérature érotique m’a demandé mon avis sur le tome 5 d’Ombre et lumière de Quinn. Une BD érotique et D/s, des récits féminins authentiques et directs, sans réelle vulgarité et terriblement excitants. Présentation de la BD érotique D/s de Quinn : Ombre et lumière J’ai été très surprise ...
Cet article Ombre et lumière, Quinn est apparu en premier sur Mlle-blog de Céline Messine.
Suite à la conférence de presse du 27 Mai 2014, Le genre comme vous avez toujours voulu le pratiquer, les DNA décryptent.
Salut, c’est Serbe. Gonzo m’a dit qu’il partait faire la fête et il m’a laissé les clés alors je danse tout nu sur mon bureau en écoutant Goodbye Horses, c’est très plaisant. On a travaillé très dur cette semaine, on va bientôt avoir de jolies choses à vous montrer. En attendant, je suis fier de vous présenter cette cumpilation de la semaine #36. Imprimez-la et scotchez-là sur votre frigo même si vous la trouvez affreuse, j’y ai mis toutes mes mains et mon amour, ça me ferait plaisir. • La compagnie thaïlandaise LovePalz vient de commercialiser une paire d’écouteurs intra-auriculaires spécialement conçus pour les amateurs de porno. Baptisés Ladobi, ils sont censés rendre les voix féminines avec une douceur et une fidélité incomparable. Vous en avez besoin, battez-vous, il n’en ont produit que mille. • Le Galactic Cap a un nom pourri et une sérieuse envie de détrôner le préservatif tel que nous le connaissons depuis des siècles. Contrairement a votre bon vieux Manix en papier kraft lubrifié, le Galactic Cap ne se déroule pas ; il se colle sur le sommet du gland. Ambitieux. On ne sait pas très bien si ça marche et si ça protège d’autre chose que les marmots. • Les deux zoosadiques de Miami ont été relaxées. On n’a pas très bien compris pourquoi, il semblerait qu’il y ait prescription. Sara Zamora et Stephanie Hird ne seront jamais punies. Adam Redford, lui, est toujours au large ; ses deux anciennes collaboratrices, pleines de courage, n’ont pas manqué de hurler aux quatre vents qu’elles le tenaient pour responsable et qu’il devrait payer. • Billy Glide a tourné dans plus de mille deux cent films. C’est l’un des acteurs porno les plus emblématiques des 90′s californiennes : musclé, souriant, marrant. Lundi, on a appris sa mort avec beaucoup de peine. Il aurait été mordu par un serpent à sonnette, mais des sources de plus en plus nombreuses réfutent cette version des faits. Certains évoquent une overdose de GHB. • L’autre grosse étude de la semaine n’est, bien sûr, pas amusante du tout : après avoir mené des tests sur soixante-quatre personnes, deux chercheurs de l’institut Max Planck ont remarqué que les gros consommateurs de porno avaient un striatum plus petit et plus paresseux que ceux qui n’en regardent pas. En voilà une information croustillante, vite reprise et mal comprise ; le problème, c’est que cette étude ne prouve absolument en rien que le porno est responsable. Les chercheurs impliqués l’ont souligné eux-mêmes. On vous tient au courant. • Pour pécho, faites de la philo : c’est la conclusion d’une étude menée sur plus de six mille étudiants par l’Université de Brighton. Les majors en philosophie déclarent avoir connu en moyenne sept partenaire sexuels au cours de leur cursus, ce qui fait d’eux les étudiants les plus actifs sexuellement. • L’athlétique maire de Toronto, Rob Ford, est en bien mauvaise posture pour sa réélection : l’actrice Nikki Benz lui fait de la concurrence avec des promesses de réductions d’impôts et des slogans qui tuent, genre « Échangez votre Ford contre une Benz. » Ha. Ce n’est pas une blague et Nikki Benz commence vraiment à attirer l’attention des électeurs. • Peter Acworth, fidèle à lui-même, ne compte pas se laisser faire. Suite au passage de la loi AB 1576 à l’Assemblée de Californie, le patron de Kink a envoyé une lettre ouverte au président de l’AIDS Healthcare Foundation pour lui expliquer le fond de sa pensée. Il dénonce des méthodes de propagande, des mensonges éhontés et un recours à des études scientifiques douteuse. Too little, too late, Peter. • Le mannequin et star de la télévision argentine Belen Rodriguez supporte mal que des sites pornographiques se soient appropriés son image suite à la diffusion de sa sex tape. Du coup, elle a collé un procès à Google et à Yahoo ; la plainte originale date de 2006, mais l’affaire vient d’être portée jusqu’à la Cour Suprême. Marian Belen Rodriguez a déclaré : « Je suis une fourmi qui se bat contre un gigantesque monstre. » Courage. Depuis quelques années, nombre de structures, d'initiatives et de dispositifs existent pour sensibiliser et former sur les questions de genre, d'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes, de lutte contre l'homophobie et la transphobie. Mais ces dernières sont encore trop peu connues et sollicitées, alors même que leurs compétences et savoirs faire se développent. Le système social actuel produit des inégalités que nous souhaitons remettre en question, afin d’affirmer l'égalité dans les droits comme dans les faits pour tous et toutes, les femmes comme les hommes, les hétérosexuels-les comme les homosexuels-les, les cis-genre comme les transgenres, les femelles et mâles entrant dans la norme comme les intersexué-es. Cette égalité se construit dès la petite enfance, tout au long de l'éducation et de l'âge adulte, dans toutes les sphères de la société. En quoi le genre concerne -t- il tout le monde ? En quoi sa connaissance permet-elle davantage de justice, de démocratie, d'égalité ? Comment les institutions peuvent-elle s'en emparer en pratique ? Cette convergence est issue de notre volonté de préciser ce qu'est le genre. Elle nous a donc amené-e-s à organiser une conférence de presse, « Le genre comme vous avez toujours voulu le pratiquer », qui se tiendra Le mardi 27 mai 2014 à 11h00 dans les locaux de La Station 7 rue des Écrivains, 67000 Strasbourg. Nous souhaitons montrer de façon claire et simple, que l'outil « genre » est une façon d'interroger nos sociétés dans une démarche sensible aux diversités et à l'égalité. Ces approches analytiques, qui reposent sur des études scientifiques, permettent d'élaborer des politiques publiques promouvant l'égalité dans l’éducation des filles et des garçons, la lutte contre les violences sexistes, transphobes et homophobes. L'objectif est de construire un « vivre ensemble » respectueux de tous et toutes. Signé par: - Sandra Boehringer, Maîtresse de conférences à la faculté des Sciences historiques de l’Université de Strasbourg. - Céline Petrovic, Docteure en Science de l'éducation spécialisée sur la question de genre. - La Station, Centre LGBTI Strasbourg/Alsace
Je suis arrivée à la sodomie un peu comme d’autres viennent au café. Au début, c’est tabou, impensable. Puis, en grandissant, j’y ai gouté, mais ce n’était pas bon d’emblée. Certains n’aiment d’ailleurs jamais. J’ai tout de même eu envie d’y revenir, par petites touches, empruntant des chemins tortueux. Aujourd’hui, je trouve ça délicieux et j’imaginerai difficilement de m’en passer. Pourquoi ce n’était pas évident : Au tout début, il a fallu surmonter plusieurs idées reçues : -ce n’est pas pour faire des bébés. Je trouve assez séduisant que la sodomie mette la reproduction dans une impasse. Par contre, je n’aime pas le fait qu’un(e) partenaire ait l’idée de me proposer une sodomie sous prétexte que j’ai mes règles, ça dénote un côté « plan B » que je trouve peu flatteur pour la sodomie. - c’est une pratique pour les mecs entre eux. 1. Mes amis homos ne sont pourtant pas tous des inconditionnels. D’ailleurs, selon une étude de 2011, menée par l’Université de l’Indiana et la George Mason University, seulement 35 % des personnes homosexuelles interrogées ont affirmé avoir pratiqué la sodomie au cours de leur dernier rapport sexuel. 2. Tout le monde à un anus - c’est sale. C’est relativement vrai, mais ça peut aussi l’être pour la pénétration, les cunnilingus, la fellation… Ou toute autre pratique mélangeant des liquides humains entre eux. Chacun met son curseur à son niveau, les plus hygiénistes peuvent faire des lavements, mettre des gants pour les préliminaires… D’autres comme moi se contenteront d’une bonne douche. - C’est un interdit. Juridiquement parlant, plus en France depuis 1791. Par contre, aux Bahamas, cette pratique vous coutera de la prison ou des flagellations. En Iran ou en Afghanistan, ça peut même être mortel. Religieusement parlant, le prophète condamne, mais chacun sa chapelle. - Ça fait mal. Autant, j’ai eu envie d’essayer, autant la douleur m’a passé celle de recommencer ! Avec du recul, je crois que la hâte et la précipitation y étaient pour beaucoup. Je ne suis pas venue à la sodomie d’emblée, j’ai même cru, après plusieurs essais infructueux, que cette pratique n’était pas faite pour moi. Et pourtant, quel plaisir !!!! Pourquoi le plaisir a surpassé les craintes : Voici les quelques pistes qui m’ont permis de m’adonner à l’enculade avec délectation, jusqu’à de redoutables orgasmes : - la glisse. Jamais je n’ai eu la sensation de trop de lubrification, j’aime consommer le gel sans modération, particulièrement en silicone. - les préliminaires. Chacun cherchera son chat mais je vous assure que si l’anus est stimulé dignement, avec tact et en douceur (ce qui n’exclut pas son entourage, notamment ce cher clitoris), il devient un véritable aspirateur lors d’une éventuelle pénétration. - la lenteur. Lorsque j’ai commencé à éprouver du plaisir lors d’une sodomie, j’étais la seule initiatrice des mouvements, l’enculeur était immobile et je l’en remercie. Autrement dit, durant la pénétration, je me suis détendue, et je n’ai eu aucune surprise. Je cherchais les zones érogènes et celles qui l’étaient moins à mon rythme, en faisant des pauses, des allers, des retours… - l’écoute de son plaisir. J’ai joué avec mes muscles, mes doigts et autres jouets, seule. Je me suis familiarisée avec mon propre plaisir. Ce détour par moi-même était une étape charnière, même si je me sens bien plus stimulée dans les échanges avec autrui. - la communication, la confiance. Au risque de paraître « bateau », j’ai pu passer les frontières de la sodomie parce que je sentais que mon plaisir était au centre des débats. Je ne me suis pas fait sodomisée pour faire plaisir, mais bien pour mon propre désir. D’aucuns diront ce qu’ils voudront sur la sodomie, mais au-delà des jugements et sans dogmatisme, j’attire votre attention sur le fait que cette pratique peut être une source terrible de plaisir, d’orgasme profond à inonder du sol au plafond. Quelques lectures pour approfondir le sujet : Lire l’article sur le sexe anal >> Cet article Témoignage : Le plaisir anal est apparu en premier sur Le Cabinet de Curiosité Féminine. Petit pays, mais une toile d’intérêts financiers très étendue. Le sultan de Brunei Hassanal Bolkiah possède, via le groupe Dorchester Collection, une quantité d’hôtels de luxe: Le fameux Beverly Hills Hotel aux Etats-Unis, le Plaza Athénée à Paris et… l’Hôtel Richemond à Genève! Appelle au boycott Le 1er mai, le petit sultanat a instauré la charia. Au programme: amputation pour vols et surtout lapidation pour actes immoraux, dont l’homosexualité en fait bien sûr partie. La triste nouvelle de ce recul des droits a fait des remous dans les médias et des émules dans la communauté LGBT. Aux Etats-Unis, l’activiste Cleve Jones, compagnon de feu Harvey Milk, a appelé au boycott des hôtels appartenant au sultan. Ont déjà rejoint les troupes Ellen Degeneres et Anna Wintour pour soutenir la cause. Le militant américain demande également à étendre le boycott en France, dans une interview donnée à Yagg. Et bientôt en Suisse? « Lecture passionnante » – flickr/PIMboula Que se passe-t-il pendant l’orgasme, d’un point de vue physiologique ? Qu’est-ce que l’orgasme, en fait ? Certains s’y sont déjà essayés, allant jusqu’à élaborer une méthode infaillible de détection du « vrai » orgasme par une mesure de la pression rectale… En saura-t-on jamais assez? Entre l’envie de tout savoir et l’envie de garder son intimité en dehors du monde scientifique, les tensions existent On ne peut cependant pas reprocher aux chercheurs de s’intéresser à ce sujet. Auteur de « La fabuleuse histoire du clitoris », Jean-Claude Piquard lance une étude afin d’observer l’orgasme dans le détail et de compléter des connaissances déjà acquises. Et cherche des volontaires afin de mesurer la fréquence cardiaque pendant l’amour. Réactualiser les connaissances Quel est l’intérêt de cette enquête? « Mieux comprendre l’orgasme (ou les orgasmes). Pour l’instant, il n’y a pas de définition cohérente de l’orgasme, dont chacun s’autodétermine. La sexologie médicale ne parle que de l’orgasme vaginal simultané à celui de l’homme. Au passage, l’expression « orgasme vaginal » a été inventé par Freud en 1905. Pourtant, jusqu’au 19ème siècle, tous les écrits médicaux désignaient le clitoris comme le principal organe du plaisir féminin. Ce qui fait de Freud le grand exciseur psychique ! » Masters & Johnson, deux sexologues américains et sujets de la série télé Masters of Sex, avaient réalisé une étude dans les années 50 qui visait à mesurer certains paramètres physiologiques durant la relation sexuelle. Cette étude ne va-t-elle pas confirmer des résultats déjà établis? « Oui et non. Masters & Johnson ont décrit ce court doublement du rythme cardiaque. Mais d’une part, ils ont triché : en effet, avant eux, Alfred Kinsey avait écrit suite à sa propre grande étude que l’orgasme féminin était essentiellement clitoridien, et dans l’Amérique puritaine, il s’est fait laminer par les critiques. Idem pour Dickinson quelques années plus tard. Masters & Johnson ont donc choisi de ne parler que de l’orgasme coïtal pour garder une visibilité, tout en concluant que pour la femme, l’orgasme est essentiellement clitoridien. Ils ont démontré que l’orgasme correspond à une brusque accélération du système nerveux autonome accélérateur (orage orthosympathique), dont le brusque doublement du rythme cardiaque, mais cet aspect de leurs travaux est totalement oublié actuellement. » Vaginal ou clitoridien? Pourquoi choisir? L’anatomie du clitoris, quasi-inconnue du grand public, veut que plaisir clitoridien et vaginal soient intimement connectés : le gland du clitoris n’est que la partie émergente de l’iceberg, car celui-ci se prolonge en deux corps caverneux enserrant le vagin. Cliquer ici pour voir la vidéo. L’étude de Jean-Claude Piquard vise cependant à détricoter plaisir vaginal et plaisir clitoridien : »Une amie qui connaissait mes travaux a profité du fait qu’elle portait un holter cardiaque (dispositif permettant l’enregistrement de l’électrocardiogramme pendant 24 heures) pour faire l’amour. Elle a vu que la courbe corrobore l’orage orthosympathique pour l’orgasme clitoridien, alors que la fréquence cardiaque reste stable pendant le coït. Nous cherchons à vérifier notre hypothèse : l’orgasme est essentiellement clitoridien (orage orthosympathique), mais alors que ce passe-t-il lors du long plaisir vaginal ? Il y aurait deux grands plaisirs sexuels à la fois distincts et étroitement complémentaires, l’orgasme (clitoridien) et ce que nous nommons la jouissance essentiellement vaginale. Il n’est pas question de les hiérarchiser, ils sont liés, comme boire et manger. Juste les nommer, savoir si on prend la fourchette ou le verre… » L’étude est en cours et plus d’une cinquantaine d’enregistrements de cardiofréquencemètres ont déjà été réalisés. « Par contre, 3/4 des réponses sont des hommes, les femmes ont donc encore beaucoup de mal à parler de leur plaisir sexuel. La majorité des réponses sont faites avec un cardiofréquencemètre à lecture directe, mais ce n’est pas facile de maintenir son attention sur un écran et d’enregistrer des chiffres en plein orgasme. Et les mesures enregistrées avec smartphone sont incomplètes, nous travaillons à faire un tutoriel pour aider les participants dans le maniement de l’outil. Bien que l’analyse complète de ces premiers résultats ne soit pas encore réalisée, notre hypothèse semble se vérifier. » « Toutes les portes se ferment » Travaillant sans financement, Jean-Claude Piquard s’adresse pour l’instant à des gens ayant déjà des cardiofréquencemètres, ce qui risque de biaiser l’échantillon avec une surreprésentation de sportifs. « On étudie un système de prêt mais c’est difficile. Lorsque vous prêtez un livre, est-ce qu’on vous le rend ? Nous sommes deux thérapeutes indépendants. De plus, nous sommes à contre-courant donc toutes les portes se ferment. La gynécologue Odile Buisson, dans sont 1er livre, écrit que lorsqu’elle a commencé à explorer l’anatomie du clitoris par échographie, les portes de la fac de médecine se sont fermées pour elle ! » Quant à l’orgasme, pourquoi pas en mesurer différents types, comme l’orgasme prostatique chez l’homme, comparé l’orgasme non-prostatique? M’est avis que l’orgasme prostatique est plus intense. « Nous le proposons dans notre formulaire à la rubrique « circonstances de cet orgasme » Cela fait partie des objectifs secondaires. Vue la diversité des comportements humains, il est intéressant scientifiquement de les quantifier. Lors des congrès de sexologie médicale, le terme « orgasme prostatiques » n’est jamais évoqué, sauf dans le traitement des paraplégiques. Donc la médecine sait qu’il existe, mais le cantonne aux handicapés. La médecine sexologique est encore dans une approche nataliste donc uniquement … pénétrative ! » Annoncé pour le 31 mai à Genève, Lou Engle, le prédicateur ouvertement homophobe et co- fondateur du mouvement extrémiste évangélique The Call, a annulé sa venue. On respire? Pas tout de suite. Stéphane Morey, auteur d’un film anthropologique sur l’église évangélique suisse ICF, aussi directeur et co-fondateur de la Fête du Slip, a travaillé longtemps sur cette frange religieuse en Suisse. Ethnographe aux éditions 2012 et 2013 de L’AppelGenève, il dresse une analyse de ce mouvement qui veut dominer la société pour instaurer la loi de Dieu. Il nous offre son éclairage sur ce milieu d’idéaux extrémistes, tolérant en public, mais farouchement homophobe lorsque qu’on approche la partie immergée. - The Call et les autres églises évangéliques, même combat? - The Call et l’AppelGenève, homophobes ou non? «Si nous voulons vraiment affaiblir The Call et les désarmer, il faut les isoler de la communauté évangélique.» - Pourquoi cette litanie homophobe? - Pourtant, ils s’en défendent, se disent même tolérants? - La communauté LGBT a-t-elle raison de se soulever contre ces mouvements? - Doit-on alors se taire? Stéphane Morey sera présent lors de la projection de «God Love Uganda» (2013), de Roger Ross Williams, ce Vendredi 30 mai à 21h00 au Cinéma Spoutnik Selon une information publiée sur le site du magazine Première, le 30 mai 2014, une des affiches du film Sin City: A Dame to Kill for (Sin City : J'ai tué pour elle, 2014), de Robert Rodriguez et Frank Miller, mettant en scène le personnage d'Ava Lord interprété par Eva Green, a été refusée par la Motion Picture Association of America (MPAA) en raison de la "courbe du sein, l'aréole et le téton [...] visibles à travers le tissu transparent". Si le pistolet ne choque pas la Commission de classification américaine, la nudité suggérée et la posture lascive d'Ava ne passent pas. Il faudra attendre le 4 juin pour qu'une nuisette moins transparente permette au distributeur d'obtenir son autorisation. Notons qu'au mois d'avril dernier, la MPAA avait déjà refusé l'affiche du documentaire très engagé, contre la malbouffe, Fed Up, de Stephanie Soechtig, le visuel présentant très sobrement deux M&M's estampillés des lettres F et U, ce qui signifie "Fuck You" en anglais... Les Américains n'auraient-ils pas d'humour ? Pour sa part, la France semble avoir choisi la seconde version de l'affiche de Sin City 2 si l'on se réfère au visuel actuellement disponible, à moins que le distributeur français n'ait pas eu d'autre choix que d'exploiter le seul matériel publicitaire imposé par le distributeur et les producteurs américains.
Le Vietnam rejette le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe
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ASSOCIATION STOP HOMOPHOBIE | RELAIS - INFOS
Marie-Josèphe Bonnet: «Les gays, ça ne les intéresse pas l’égalité hommes-femmes»
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Yagg societe
La chercheuse féministe a justifié son opposition au mariage pour tous dans «Les Matins» de France Culture, qui débattait vendredi 30 mai de la «loi famille». Quitte à se laisser aller à des généralités plus que limites sur les gays.
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La cumpilation de la semaine #36
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Le Tag Parfait
Le Genre comme vous toujours voulu le pratiquer.
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La Station - LGBTI - La Station - LGBTI
Témoignage : Le plaisir anal
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Le Cabinet de Curiositee Feminine
Ghana : Un jeune homosexuel lynché par une foule d’extrémistes religieux, et son « partenaire » présumé, toujours en danger :(
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ASSOCIATION STOP HOMOPHOBIE | RELAIS - INFOS
«Une lesbophobie qui ne dit pas son nom»: SOS homophobie critique le retrait de la pub Chaumet au Pecq
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Yagg societe
L’hôtel Richemond à Genève bientôt boycotté?
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360°
Mesurez-vous pendant l’orgasme, c’est pour la science!
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Sexpress
Quand Christine Boutin fait appel à la générosité de ses électeurs pour sortir d »une situation financière très difficile »
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ASSOCIATION STOP HOMOPHOBIE | RELAIS - INFOS
«The Call veut instaurer une sharia chrétienne»
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360°
- Stéphane Morey: Pas tout à fait. Oui, tous sont dans le même courant religieux, ce qui les réunit est la volonté de convertir tout le monde au christianisme, ils ont les mêmes sources théologiques. Ce qui différencie le mouvement américain The Call, cofondé par Lou Engle, est son mode d’action: ils sont ce qu’on appelle des dominionnistes, ils veulent dominer la société. Ils ont un mode d’action plus radical et politique, voire violent. Pour eux, il s’agit d’exorciser les villes, chasser les démons qui ont pris possession d’un territoire et imposer la loi de Dieu. Ils veulent instaurer une sharia chrétienne. L’Uganda est la version la plus aboutie de la nation chrétienne que les dominionistes aient réussi à accomplir.
- Sans aucun doute! The Call et L’AppelGenève considèrent l’homosexualité comme un démon. Dans les conférences, ils parlent parfois ouvertement de «mise à mort» des homosexuels, comme le prescrit la loi mosaïque dans Lévitique 18, verset 22. Selon eux, l’homosexualité est un projet politique pour désintégrer l’humanité. Cette homophobie s’explique par une lecture littérale de la Bible: Dieu parle à travers les Ecrits aujourd’hui, il n’y a aucune quasiment pas de lecture contextuelle ou interprétative, comme dans d’autres courants chrétiens. Le livre saint condamne l’homosexualité, The Call le prend à la lettre et la vindicte peut commencer.
- L’homosexualité est un enjeu central pour les évangéliques, c’est une manière de marquer leur identité face à l’ouverture des protestants et de la société. Pour The Call, cette tolérance est le signe d’un affaiblissement du religieux. Et une menace: Les homos sont considérés comme nuisibles à la famille traditionnelle qui est l’unité fondamentale de leur vision de la société. The Call a d’abord lutté contre l’avortement, puis, avec l’avancée des droits LGBT, le mouvement a également entrepris de s’attaquer à l’homosexualité.
- Ils sont dans une schizophrénie complète, car sans s’avouer homophobes, ils revendiquent le droit à la liberté d’expression, à la liberté de pouvoir dire qu’ils sont contre l’homosexualité. Ils trouvent même injuste qu’on les traite d’homophobes. Cela fait partie de leur stratégie de communication. The Call et L’AppelGenève ont très bien saisi l’environnement dans lequel ils évoluent. L’homophobie est mal perçue dans notre société, comme le racisme. Alors ils affirment être tolérants et ouverts. Pour eux, la cible est l’homosexualité, pas les homosexuels, qu’ils acceptent soit disant volontiers. Ils «aiment» le pécheur mais pas le péché. En public, ils disent accueillir volontiers une personne homosexuelle repentante, mais en privé c’est une autre histoire.
- Sur le principe oui, c’est évident. Par contre, vouloir les faire interdire n’est pas forcément la meilleure stratégie car plus on les oppresse, plus ils se sentent légitimes dans leur lutte. Il y a un effet pervers à adopter cette stratégie d’interdiction: tous les évangéliques se sentent visés. Cela les force à se solidariser avec ces groupes extrémistes malgré des réticences initiales. Sans le vouloir, en luttant contre, on regroupe les évangéliques de tout ordre autour de The Call.
- La communauté et les associations LGBT ont eu une démarche juste et parfaitement légitime. Mais il ne faut pas oublier que la force d’un mouvement comme The Call réside dans leur capacité à mobiliser des masses par un discours charismatique. Si nous voulons vraiment affaiblir The Call et les désarmer, il faut les isoler de la communauté évangélique. En accusant The Call d’homophobie, nous enfonçons une porte ouverte et nous obligeons la communauté évangélique à se solidariser avec eux. Si nous demandons à The Call de se positionner sur leur projet théocratique, la communauté évangélique pourra prendre position contre eux sur ce point. Pour éviter leur ancrage en Suisse, nous devons accepter temporairement l’homophobie passive de la communauté évangélique. Espérons qu’ainsi les évangéliques pourront amorcer une sorte d’auto-critique, ou du moins une auto-régulation de ses franges les plus extrêmes.
4 Place des Volontaires, 1204 Genève
L'affiche censurée de Sin City: A Dame to Kill for
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Me & my gay dad : Quand Robert de Niro dévoile un nouveau visage dans un documentaire intitulé Remembering the Artist
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#ComingOut : Pour marquer ses 19 ans, un « Olympien » adresse quelques mots au monde entier : « Je suis gay » !
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Taïwan sera-t-il le premier pays d’Asie à autoriser le mariage gay ?
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L'érotique du pied
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Tous les chats sont gris
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