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I’m so in love with Vex Clothing that it kind of hurts; if I could, I’d have a closet full of their glorious latex designs (like the Stained Glass collection, which my buddy Kumi was lucky to get to model for them). In new editorial Sérénade for Factice Magazine #7, there are a lot of hot Vex pieces, plus some Chromat, William Wilde, and Lascivious. Gorgeous!
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Proche de Cahors, en position dominante, leur propriété datait du début XIXe. Elle était organisée autour d’une maison bourgeoise et de ses granges, d’une maison de métayer et d’un four à pain. Avec les huit hectares de prairies et de bois qui l’entouraient, ils s’étaient sentis enfin chez eux.
Les planchers en grandes lames l’avaient séduite. Elle avait transformé la maison de métayer et les granges en chambres d’hôtes. Il avait apprécié le pigeonnier et avait choisi d’y installer son cabinet.
Tous les deux vaquaient à leurs occupations respectives et se rejoignaient quand l’envie de l’autre était trop prenante. Pourtant, tous les deux appréciaient d’être seuls. Ils en éprouvaient même souvent le besoin et régulièrement, l’un ou l’autre s’isolait. Parfois, cette solitude imposée durait plusieurs jours. C’était aussi pour cette raison qu’ils avaient choisi d’acheter cet endroit. Ils pouvaient y disparaître à leur guise. Ces absences leur étaient encore nécessaires alors qu’elles maintenaient l’autre dans une légère angoisse. Et si l’autre ne revenait pas ? Mais ils les respectaient et, au final, les appréciaient plus qu’ils n’en souffraient.
La plupart du temps, elle écrivait. Dans la véranda, dans son boudoir ou bien dehors. Son dernier patient était parti depuis quelques minutes et depuis, il l’observait debout, appuyé dos au mur. Il fumait, un vague sourire aux lèvres.
Elle s’était installée sous le vieux châtaignier, derrière un guéridon posé sur l’herbe. Elle était assise sur une chaise en fer forgé. Ses doigts couraient sur le clavier ou feuilletaient le cahier d’écolier sur lequel elle avait pris des notes. De temps en temps, son regard vert se perdait dans un des rosiers du massif d’en face. Sa façon de se caresser la lèvre qu’elle avait alors l’excitait. Son index glissait d’un bord à l’autre de la pulpe et elle finissait toujours par le mordiller, en le léchant. Elle était pieds nus. Ses longues jambes s’agitaient au rythme de la chanson que diffusaient ses écouteurs. Il savait que pour certains passages de ses livres, elle pouvait écouter le même titre en boucle, pendant des heures.
Il admira ses chevilles, le galbe de ses mollets et la partie visible de ses cuisses. Le soleil d’été était brûlant mais elle adorait vivre dehors. Elle avait retroussé son grand jupon au ras de son pubis. Les premiers boutons de son caraco blanc étaient défaits. Une bretelle avait glissé sur son épaule. Elle caressa le haut de son bras, sans la remonter. Ce dernier geste suffit à le décider. Il écrasa sa cigarette et se déplaça sans bruit. Portait-elle un string ?
Il était maintenant à un mètre d’elle derrière elle. Elle n’avait manifesté aucune réaction à sa présence, concentrée qu’elle était par son travail d’écriture. Il s’avança encore jusqu’à lire les premières lignes de cette nouvelle histoire.
[Elle l’imagina vierge du désert, habitant l’un de ces endroits gelés par la nature et les amours brisées. Une vieille bâtisse retapée, quelque part dans un petit village, à mi-chemin entre la mer et la montagne. Dans son écrin de solitude, il chercherait à se racheter, en quête de paix intérieure et de silence. Il serait un loup alpha dont le nombre élevé d’anciennes maîtresses aurait fait pâlir de jalousie le marquis de Sade. Un bad boy dont le regard hypnotique t’obligeait à te raccrocher à ta petite culotte, ton caleçon ou ton arme, si par malheur, il se posait sur toi.]
Il sourit avant de se pencher au-dessus d’elle et de poser ses lèvres sur sa peau. Juste là, au bord de sa nuque. Il reconnut alors la chanson qu’elle écoutait : Animals de Maroon 5. Ses mains glissèrent sur l’arrondi de ses épaules puis sous le tissu léger pour se refermer sur ses seins. Son odeur et son parfum de diablesse l’enivraient toujours autant. Il la sentit attendre, frissonnante. Il poursuivit sa quête jusqu’à son ventre et la peau si douce du haut de ses cuisses. Elle écarta les jambes et emprisonna ses poignets à l’instant où ses doigts se posaient sur son sexe nu et moite.
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La mobilisation des opposants à la loi sur les unions civiles, enfin débattue par les parlementaires italiens depuis ce jeudi, était bien loin des 2 millions annoncés triomphalement par Massimo Gandolfini, leader du mouvement, sur l’estrade plantée sur le Circo Massimo. Les images du rassemblement montraient certes une foule considérable, mais pas peu dense. Selon les calculs du collectif LGBT Gaynet, repris par plusieurs médias transalpins, pas plus de 300’000 personnes ont pu remplir l’espace prévu pour la manifestation. Par ailleurs, 1000 à 1500 autocars (la plupart affrétés par les diocèses) ont acheminé les manifestants, venus de tout le pays.
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les organisateurs, les groupes néofascistes étaient bel et bien présents au milieu des familles avec enfants et de membres du clergé. Ce Family Day faisait office de réponse aux rassemblements LGBT organisés dans plus de 80 villes de la Péninsule, samedi dernier, derrière le slogan «Italie, réveille-toi!»
Potevano mancare le croci celtiche? #FamilyDay #fascistiefamiglia pic.twitter.com/mlGuKn7dxc
— Marco Pasqua (@marcopasquatw) 30 Janvier 2016
Le projet de loi Cirinnà sur «la formation sociale spécifique» doit permettre d’enregistrer les unions entre deux individus indépendamment de leur orientation sexuelle. Il ouvre aussi la porte, entre autres, à l’adoption de l’enfant du conjoint. Une partie du Parti démocrate de Matteo Renzi s’oppose à ce texte, à haut risque politique pour le président du Conseil.
Dal #familyday2016 al #familyflop. #circomassimo riempito a metà.Con #cei #forzanuova e #casapound.Ma danno i numeri pic.twitter.com/T8DTxSYbwW
— gianluigi piras (@gianluigipiras) 30 Janvier 2016
La mobilisation des opposants à la loi sur les unions civiles, enfin débattue par les parlementaires italiens depuis ce jeudi, était bien loin des 2 millions annoncés triomphalement par Massimo Gandolfini, leader du mouvement, sur l’estrade plantée sur le Circo Massimo. Les images du rassemblement montraient certes une foule considérable, mais pas peu dense. Selon les calculs du collectif LGBT Gaynet, repris par plusieurs médias transalpins, pas plus de 300’000 personnes ont pu remplir l’espace prévu pour la manifestation. Par ailleurs, 1000 à 1500 autocars (la plupart affrétés par les diocèses) ont acheminé les manifestants, venus de tout le pays.
Contrairement à ce qu’avaient annoncé les organisateurs, les groupes néofascistes étaient bel et bien présents au milieu des familles avec enfants et de membres du clergé. Ce Family Day faisait office de réponse aux rassemblements LGBT organisés dans plus de 80 villes de la Péninsule, samedi dernier, derrière le slogan «Italie, réveille-toi!»
Potevano mancare le croci celtiche? #FamilyDay #fascistiefamiglia pic.twitter.com/mlGuKn7dxc
— Marco Pasqua (@marcopasquatw) 30 Janvier 2016
Le projet de loi Cirinnà sur «la formation sociale spécifique» doit permettre d’enregistrer les unions entre deux individus indépendamment de leur orientation sexuelle. Il ouvre aussi la porte, entre autres, à l’adoption de l’enfant du conjoint. Une partie du Parti démocrate de Matteo Renzi s’oppose à ce texte, à haut risque politique pour le président du Conseil.
Dal #familyday2016 al #familyflop. #circomassimo riempito a metà.Con #cei #forzanuova e #casapound.Ma danno i numeri pic.twitter.com/T8DTxSYbwW
— gianluigi piras (@gianluigipiras) 30 Janvier 2016
Vous êtes polyamoureux-se, néophyte ou confirmé-e, poly friendly, poly acceptant, monogame en questionnement, anarchiste relationnel-le, en famille poly ou juste curieux-se?
Venez nous retrouver au cafés poly de Strasbourg pour échanger en toute bienveillance autour du polyamour, de ses petites joies comme de ses aléas. Vous êtes toutes et tous les bienvenu-e-s, quel que soit votre genre ou votre orientation !
La Station qui nous ouvre chaleureusement ses portes tous les premiers samedis du mois à 20h. Pour ne pas faire concurrence à leur café associatif, nous vous demandons de ne ramener ni à boire ni a manger, merci.
Par ailleurs, un rappel essentiel, le café poly est un lieu de bienveillance , de tolérance et d'écoute : aucun propos ou comportement sexiste, raciste, homophobe, transphobe, harcelant, etc. n'y sera toléré et les organisatrices et organisateurs se réservent le droit d'exclure toute personne incapable de respecter ces règles basiques pour maintenir un espace safe.
Polyamour : relation honnête, franche et assumée avec plusieurs partenaires simultanément.
Plébiscité en 2011 pour «Le discours d’un roi», qui l’a révélé au grand public, le réalisateur britannique Tom Hooper s’est replongé dans l’époque avec «The Danish Girl». Il retrace cette fois la singulière histoire vraie des peintres danois Gerda Wegener et de Lili Elbe, née Einar Wegener, le premier à voir subi en 1930 une opération chirurgicale pour changer de sexe. A l’origine de cette décision périlleuse, une demande de Gerda qui, pressée de terminer un tableau en l’absence de son modèle, prie son mari d’enfiler ses bas, ses chaussures et sa robe. L’épisode marque le début d’une longue transformation.
Troublé par cette expérience, Einar découvre qu’il se sent davantage lui-même en Lili et éprouve de plus en plus le besoin d’affirmer cette identité féminine. Il permet par ailleurs à Gerda, jusque-là portraitiste mondaine peu inspirée et reconnue, contrairement à lui, de mieux exprimer sa créativité. Mais le couple, qui poursuit sa relation amoureuse, est rapidement confronté à l’opprobre et aux interdits d’une société conservatrice. Tous deux quittent le Danemark pour Paris en 1912, en espérant y vivre plus librement. Gerda se fait un nom grâce à ses illustrations sensuelles, érotiques, provocatrices, révélant souvent une belle et mystérieuse créature… En 1930, Lili se rend en Allemagne pour son opération. Mais les dangers de la chirurgie étant alors très élevés, elle meurt un an plus tard après cinq interventions et un rejet de greffe d’utérus.
Identité sexuelle ardemment souhaitée
Eddie Redmayne se glisse avec talent dans la peau du personnage. On pourrait lui reprocher une gestuelle maniérée et une affectation excessive, si ses minauderies ne cachaient pas avec justesse la gêne et le malaise d’une identité sexuelle ardemment souhaitée mais aussi difficile à investir pleinement qu’à assumer, surtout en public. Nominé, le comédien vise l’Oscar du meilleur acteur, tandis que l’émouvante Suédoise Alicia Vikander, alias Gerda, prétend au second rôle féminin. En lice pour deux autres statuettes, Tom Hooper s’est inspiré du récit romancé de David Ebershoff et de la réalité pour raconter cette histoire d’amour liée à la quête irrépressible d’être une autre.
A voir même si la joliesse, le chic et le classique de la mise en scène ne sont pas vraiment à la hauteur du sujet. A l’instar du traitement qui, tendant à gommer la violence d’un parcours qu’on imagine tragique, confine parfois à la mièvrerie en dépit de son côté poignant. Comme si le réalisateur se retenait, de crainte de déplaire ou de choquer. Voilà qui n’a pas empêché le Qatar d’interdire le film, ridiculement qualifié de «dépravé».
Dans les salles
Vingt-huit ans après sa disparition, l’icône absolue du trash pourrait enfin recevoir l’hommage qu’elle mérite. Le «Baltimore Sun» rapporte qu’un monument à la gloire de Divine pourrait être érigé dans sa ville natale. «Il y aura des pèlerinages pour voir ça», promet Mikal Makarovich, un antiquaire à l’origine du projet.
Le projet de monument (cliquer pour agrandir)
La stèle sera, évidemment, d’un goût douteux: une photo du visage de la drag queen surmontée d’une arche de marbre et de béton, le tout orné d’une crotte de chien en bronze. Car le monument doit être dévoilé à quelques pas du lieu où la scène mythique de «Pink Flamingos» a été tournée en 1972. Divine y dégustait le cadeau qu’un caniche venait de déposer sur le trottoir. «C’était un jour magique dans nos jeunes et heureuses vies» sera inscrit sous l’image de l’artiste.Enthousiastes
Le quotidien a fait le tour des commerçants du quartier et des proches de l’artiste XXL. Ils semblent approuver le projet, qui doit être financé par crowdfunding (à hauteur de 70’000 dollars). «La maire pense que l’idée est divine», a déclaré pour sa part Howard Libit, porte-parole de la municipalité. Quant à John Waters, réalisateur de «Pink Flamingos», il s’est montré sensible à cet hommage: «Même si je ne sais pas très bien comment Divine réagirait s’il était encore vivant, mais je suis sûr qu’il adorerait avoir un monument public.»
D’après ses biographies, Divine (né Harris Glenn Milstead) ne supportait plus qu’on lui parle continuellement de la scène de la crotte. Il est apparu dans plusieurs autres films de Waters, jusqu’à «Hairspray», ainsi que dans diverses productions à petit budget. Il a également fait une carrière dans la disco, avec quelques tubes à son actif («Walk like a Man», «You Think you’re a Man»). Il est mort en 1988, à l’âge de 42 ans, des suites de problèmes cardiaques.
Vingt-huit ans après sa disparition, l’icône absolue du trash pourrait enfin recevoir l’hommage qu’elle mérite. Le «Baltimore Sun» rapporte qu’un monument à la gloire de Divine pourrait être érigé dans sa ville natale. «Il y aura des pèlerinages pour voir ça», promet Mikal Makarovich, un antiquaire à l’origine du projet.
Le projet de monument (cliquer pour agrandir)
La stèle sera, évidemment, d’un goût douteux: une photo du visage de la drag queen surmontée d’une arche de marbre et de béton, le tout orné d’une crotte de chien en bronze. Car le monument doit être dévoilé à quelques pas du lieu où la scène mythique de «Pink Flamingos» a été tournée en 1972. Divine y dégustait le cadeau qu’un caniche venait de déposer sur le trottoir. «C’était un jour magique dans nos jeunes et heureuses vies» sera inscrit sous l’image de l’artiste.Enthousiastes
Le quotidien a fait le tour des commerçants du quartier et des proches de l’artiste XXL. Ils semblent approuver le projet, qui doit être financé par crowdfunding (à hauteur de 70’000 dollars). «La maire pense que l’idée est divine», a déclaré pour sa part Howard Libit, porte-parole de la municipalité. Quant à John Waters, réalisateur de «Pink Flamingos», il s’est montré sensible à cet hommage: «Même si je ne sais pas très bien comment Divine réagirait s’il était encore vivant, mais je suis sûr qu’il adorerait avoir un monument public.»
D’après ses biographies, Divine (né Harris Glenn Milstead) ne supportait plus qu’on lui parle continuellement de la scène de la crotte. Il est apparu dans plusieurs autres films de Waters, jusqu’à «Hairspray», ainsi que dans diverses productions à petit budget. Il a également fait une carrière dans la disco, avec quelques tubes à son actif («Walk like a Man», «You Think you’re a Man»). Il est mort en 1988, à l’âge de 42 ans, des suites de problèmes cardiaques.