D’après les derniers chiffres d’Oniris (organisme spécialisé dans le ronflement et le sommeil), on estime que le ronflement régulier (plus de 4 nuits par semaine) concerne entre 30 et 40 % de la population adulte, ce qui représente 15 à 20 millions de personnes. Si l’on considère également les conjoints, c’est finalement plus d’un Français sur deux qui est concerné directement par ce trouble.
Les causes de la ronchopathieUn peu d’anatomie pour comprendre d’où vient le ronflement : quand une personne dort sa langue et ses tissus au fond de la gorge se relâchent. Ces tissus peuvent bloquer une partie de l’air et provoquer des vibrations pendant la respiration du dormeur qui deviendra ainsi très sonore.
Plusieurs facteurs semblent à l’origine du ronflement à savoir le sexe, l’âge, le surpoids, l’obstruction nasale, la position pour dormir (sur le dos), l’alcool et le tabac puis certains médicaments. Plus d’hommes que de femmes s’avèrent touchés par ces troubles du sommeil qui peuvent s’aggraver avec les années.
Sommeil perturbéLe ronflement peut perturber le sommeil du ronfleur (apnée du sommeil) mais surtout du conjoint. Le sommeil est fractionné par les épisodes bruyants, le ronflement pouvant atteindre 90 décibels (comme un camion) et causant des insomnies chroniques pour le conjoint. La qualité de sommeil est donc dégradée ce qui peut avoir de multiples conséquences dans la vie de tous les jours : troubles de l’attention, fatigue, somnolence, irritabilité. Et bien sûr : libido…
(Image à la une : Getty Images)
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