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L’agenda de la semaine :
Basketball ; Mondial en Turquie :
Mardi 30 Septembre : France – Canada à 20h15.
Si la France termine deuxième ou troisième du groupe B, elle jouera un match de qualification pour atteindre les quarts de finale de la compétition, vendredi après-midi ou en soirée.
Calendrier de la compétition :
Vendredi 3 Octobre : Quarts de finale (dont France vs. Etats-Unis).
Samedi 4 Octobre : Demi-finales et matches de classement.
Dimanche 5 Octobre : Finale.
Pas de championnat de rugby cette semaine, l’Elite reviendra dès le dimanche 12 Octobre !
Handball : 5ème journée de D1.
Mardi 30 Septembre :
Nîmes (2) – Le Havre (5),
Toulon St-Cyr (9) – Mios Biganos-Bègles (10),
Dijon (6) – Fleury Loiret (1) à 20H.
Nice (7) – Metz (3),
Nantes (8) – Issy Paris (4) à 20H30.
Football : 5ème journée de D1.
Samedi 4 Octobre, à 20H50 : Paris SG (2) – Juvisy (3). Le match sera diffusé sur France 4.
Dimanche 5 Octobre, à 15H :
Olympique Lyonnais (1) – Issy (11),
AS Saint-Etienne (9) – Montpellier HSC (5),
Albi (6) – Soyaux (4),
Rodez (8) – Metz (12),
Arras (10) – EA Guingamp (7).
Semaine importante pour le basket français, en attendant pourquoi pas les quarts de finale !
D’ici là, stay tuned !
Cet article Agenda sportif (du 29/09 au 5/10). est apparu en premier sur I'm not Bitch.
Etonnement, en lisant une déclaration de Claire Serre-Combe, porte-parole d’Osez le féminisme, dans un article de Metronews ce lundi matin. C’était au sujet du congé parental.
« C’est extrêmement négatif pour les femmes. Le gouvernement réduit le congé parental non pas pour garantir l’égalité homme-femme mais pour faire des économies sur le dos des femmes les plus précaires. »
Le gouvernement a, en effet, annoncé ce lundi après-midi son rabotage. Désormais, les trois ans de congé seront à partager entre les deux parents. Depuis une loi entrée en vigueur en août, les hommes...
Patrick Graham est l’auteur, entre autres, de L’Evangile selon Satan, Retour à Rédemption et Des Fauves et des Hommes. Ces livres sont tous parus chez Pocket. Traduits en neuf langues, ils sont entrés dans la liste des best-sellers en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne. Marié et père de trois enfants, il vit actuellement en région parisienne.
Extrait
Prologue
Le chasseur de prime s’appelle Warren. Il est grand, costaud, sale et chauve. Il porte un chapeau de cow-boy qui a été blanc et dont les rebords en contact avec son crâne sont devenus d’un jaune crasseux. Warren fume sans cesse des Camel et mâche des chewing-gums à la nicotine. Il a les dents aussi jaunes que les bords de son chapeau et une toux grasse encombre en permanence sa gorge et sa voix. Il est vêtu d’un jean extensible et d’une chemise de travail en polyester avec de larges auréoles de sueur sous les bras. Pour les dissimuler, Warren porte aussi une veste de costume qu’il est obligé de quitter souvent car c’est surtout elle qui donne chaud. Quand il l’ôte, il prend toujours soin de la suspendre à l’arrière, sur un cintre, avec ses autres vestes, ses autres chemises tachées sous les bras, ses autres jeans. Un brave gars du Kentucky, à ce qu’il dit. Il fait ce job pour vivre. Avant, il était agent de probation. Et puis, une ancienne détenue lui avait tourné la tête et il était devenu chasseur de primes, c’est-à-dire les molosses que les agents de probation lâchent aux trousses des fugitifs.
Warren conduit son pick-up Ford Raptor d’une main. L’autoradio braille de la country à plein volume. Le chasseur est très fier de sa bagnole qu’il conduit pied au plancher en, faisant gronder son V8 de 6,2 litres comme on fait jouir une femme. Il aime la comparaison. Il la ressort à toutes les sauces en ponctuant son propos d’un rire qui fait exploser sa toux. Il l’a choisie noire avec des chromes rutilants sur le devant et le signe Ford en rouge sur la calandre. Il se tait un moment, mâchant bruyamment son chewing-gum. Il se tourne vers le jeune homme menotté à ses côtés. Il est âgé d’une vingtaine d’années, mince, délicatement musclé. Quinze jours plus tôt, il s’est échappé d’un centre de détention expérimental dans le Dakota. Warren l’a rattrapé cinquante kilomètres après la frontière canadienne. Le genre de chasseur que les limites d’un pays ou de la loi n’arrêtent pas. Le jeune homme sortait d’un fast-food quand Warren l’a tasé en pleine rue. Après cela, il l’avait chargé sur ses épaules pour le balancer dans la cabine du Raptor. Depuis, ne s’arrêtant que pour faire le plein et dévorer des burgers huileux dont le chasseur fait une consommation astronomique, ils roulent.
- Tu dors, gamin ?
Le prisonnier ne bronche pas. Warren imagine qu’il fait semblant de dormir. Il dépasse un camion en trombe, gratifie le chauffeur d’un long coup de klaxon, allume une cigarette.
- Me la fais pas à l’envers. Si tu te tiens peinard, t’auras pas à goûter une nouvelle fois au taser de Warren.
C’est ça le point faible du chasseur de primes. Il ne supporte pas le silence. Le prisonnier a posé son front contre la vitre. Il observe discrètement le paysage à travers ses yeux mi-clos. Il guette une occasion. Tout plutôt que retourner là-bas. Pas après ce qu’il a vu. Pas après ce qu’il a découvert. Warren lui donne une bourrade.
- C’est si dur que à ça, là d’où tu t’es enfui ?
Le prisonnier ne bronche pas. Le chasseur pense qu’il le ramène dans un établissement de détention conventionnel. Il ignore tout des centres Lockart. Il ne sait pas que ceux qui y sont enfermés ont une particularité qui les rend extrêmement dangereux. C’est cette particularité qu’il voudrait exploiter à la première occasion, mais Warren s’y connaît en serrage de menottes et il peut à peine remuer les poignets.
- Le moins que l’on puisse dire c’est que t’est pas bavard. T’es pédé, non ? Y a que les pédés qui dorment en bagnole.
A nouveau ce rire. Le prisonnier pense qu’on peut tuer rien quelqu’un rien que pour un rire comme ça.
- Qu’est-ce que tu foutais au fait avec cette clé USB dans la poche ? J’ai essayé de la lire sur mon ordinateur mais c’est crypté à mort. T’es une vermine de hacker ou quelque chose comme ça ?
Le prisonnier ne répond pas. Il sait qu’à l’heure qu’il est, la sécurité du centre Lockart a dû se rendre compte qu’il a volé des dossiers sensibles. Ils sont sur cette clé USB que Warren fait gigoter devant ses yeux au bout de son porte-clés. Il doit trouver une solution pour ça aussi. Il doit faire vite avant d’être retrouvé par ses poursuivants et exécuté sur le bord d’une route déserte. Il pense à ses codétenus qu’il a laissés là-bas. Le Raptor ralentit, s’engage sur une bretelle qui conduit à une aire de repos où un gigantesque panneau de la chaîne de fast-food A&W pivote sur lui-même.
- On va grailler un truc avant la frontière. Un Grandpa ou un double BuddyBurger. Tu m’en diras des nouvelles.
Warren gare son Raptor devant le restaurant. Il agrippe son prisonnier par le col et l’attire contre son visage. Son haleine pue la bière et la nicotine.
- Ne fais aucune misère à Warren et Warren ne t’en fera pas.
Warren rajuste son chapeau et claque sa portière. Ils poussent la porte du A&W. La salle est presque vide. Ils avancent entre les rangées de tables vers le fond. Ils passent devant un couple de vieux. L’homme est en train de verser des gouttes dans son verre de Coca. Le prisonnier lit « digitaline » sur le flacon que le cardiaque croit glisser dans sa poche alors qu’il roule au sol. L’occasion que le prisonnier guettait. Il bloque le flacon du bout de sa chaussure. Vif comme l’éclair, il le ramasse, rejoint Warren qui ne s’est rendu compte de rien. Le chasseur de primes commande sa nourriture que la caissière empile sur un plateau. Puis, poussant son prisonnier devant lui, il s’installe à une table à l’écart. Il dévore et mâche la bouche pleine, essuie ses lèvres grasses avec sa manche.
- T’es sûr que tu veux rien, gamin ?
Le prisonnier secoue la tête. Warren vide sa root beer en trois aspirations. La paille émet un bruit de succion. Il étouffe un rot et allume son ordinateur portable en adressant un clin d’œil à son prisonnier.
- Avec ce joujou et mes relations, j’ai un accès direct aux fichiers centralisés du FBI. Ce qui veut dire que je peux savoir à peu près tout sur presque tout le monde.
L’adolescent fronce les sourcils. Un sourire sardonique se dessine sur ses lèvres.
- Tu ne me crois pas ? Vas-y, balance un nom. Une ancienne prof. Ta copine. Tes parents. N’importe qui dont tu voudrais savoir qui il est ou ce qu’il fait.
Le prisonnier se concentre. Juste avant de copier la clé USB sur un ordinateur du centre resté allumé par mégarde, il avait repéré celui qui l’intéressait par-dessus tout. Une psychiatre spécialisée dans les mineurs délinquants. Il doit la retrouver de toute urgence. La chaîne de ses menottes cliquetant à ses poignets, il griffonne son nom sur une serviette en papier qu’il tend à Warren. Après avoir saisi son mot de passe, le chasseur entre ces informations dans la base de donner.
- Va me chercher de quoi boire en attendant que ça sorte. Et n’en profite pas pour faire le con, je t’ai à l’œil.
Le prisonnier se dirige vers les fontaines en libre-service. Il remplit un gobelet de root beer et verse dedans la moitié du flacon de digitaline. Il tend le tout à Warren qui exulte.
- Voilà ! Rebacca Miller. Psychiatre. Vit avec un certain Dr Seal, psychiatre lui aussi, au 1508, North Camden Drive, à Beverly Hills. Pas de PV, aucune infraction. Tiens ! Elle prend l’avion la semaine prochaine. Vol United 1021 pour Denver, via Que dalle. Tu piges la vanne ? « Via que dalle », ça veut dire que c’est un vol direct. Elle a réservé cinq billets au nom de Miller et Searl. Ça t’en bouche un coin, pas vrai gamin ?
Visiblement impressionné, le jeune homme hoche la tête. Les doigts de Warren galopent sur le clavier.
- Ça y est, j’ai logé mon prochain client. Une crapule qui va me rapporter une prime de 25 000 dollars. Avec celle que je vais toucher pour toi, je vais enfin pouvoir m’acheter le camping-car de mes rêves !
Le chasseur vide sa root beer en quelques aspirations monstrueuses, puis repose son gobelet et dit :
- Allez, on n’est pas en avance.
Ensemble ils sortent, et le Raptor redémarre en trombe. Quelques kilomètres plus loin, le visage de Warren se couvre de sueur. Il pose sa main sur son cœur.
- Purée, j’ai dû manger trop vite, je ne me sens pas bien.
Le prisonnier regarde le chasseur lutter contre le contractant cardiaque. Le Raptor ralentit, s’engage sur une aire de repos déserte. Warren freine brusquement. Il a posé son front sur le volant. Il se sent de plus en plus mal. Le prisonnier se défait de ses menottes et attrape son sac à dos. Il a pris les lunettes à verres miroirs de Warren qu’il cale sur son nez. Les yeux de la brute s’arrondissent. Sa bouche s’ouvre et se ferme comme celle d’un poisson. Un dernier spasme. Le prisonnier referme la portière du Raptor et rejoint la route. Une voiture approche. Il tend son pouce. Le véhicule freine. Le jeune homme monte.
Résumé
Le docteur Eric Searl est psychiatre au Good Samaritan Hospital de Los Angeles. Spécialiste du coma, il a mis au point une technique olfactive et auditive capable de rendre la mémoire aux cerveaux les plus endommagés et peut permettre à ses patients de recouvrer la vie en même temps que leurs souvenirs.
Avis
Je ne me rappelle pas avoir lu un seul roman de Patrick Graham, je ne peux donc comparer celui-ci à ses précédents mais j’avoue que Ceux lieux sont morts m’a tenue en haleine. Même si j’ai deviné assez rapidement jusqu’où l’auteur allait m’emmener et avec qui - Hannibal est passée par là -, il restait le comment.
Le rythme est celui d’un très bon thriller. Graham n’est pas de ces auteurs qui se complaisent à décrire des scènes violentes qui s’enchainent les unes aux autres, où le sang coule à flot. Si elles existent dans le roman, c’est qu’elles apportent quelque chose à l’histoire. La psychologie de ses personnages est avérée, son écriture est fluide. Cet écrivain maîtrise parfaitement son sujet : le réveil après un coma profond. Son choix des lieux, les Rocheuses enneigés ou le désert du Nevada, renforce l’ambiance de peurs et de terreur.
En clair et si vous ne l’aviez pas encore compris, ce thriller est un très bon thriller ! J’ai hâte de lire son prochain !
Ces lieux sont morts, Patrick Graham, éditions Fleuve Noir 432 pages 20,90 €
Alexandre Grondeau est maître de conférences à l’Université Aix-Marseille. Il est également critique musical et écrivain. Après Génération H, Sélection naturelle est son nouveau roman.
Extrait
Lorsqu’ils décidèrent de ne pas s’arrêter devant le barrage policier, Yan, Laurent et Amed surent que leurs vies prenaient une tournure inconnue. En apercevant les agents qui leur demandaient de se mettre sur le bas-côté, ils n’eurent pas plus de quelques centièmes de seconde pour décider de se retrouver arrêtés avec plusieurs savonnettes de haschisch et près de deux cents grammes de cocaïne ou être poursuivis pour délit de fuite. Enoncé ainsi, le choix était simple. Ils n’allaient pas se priver de ce luxe.
- Accélère, ordonna Yan.
Les pneus de la Golf bleu nuit crissèrent légèrement sous la pression du pied d’Amed, surprenant les deux agents encore en train de montrer la direction que les trois jeunes ne prendraient pas. Après les avoir dépassés, le conducteur braqua le volant vers la droite et emprunta le premier virage les menant sur la Promenade des Anglais. La nuit était claire en ce mois d’août et l’heure tardive permit aux trois garçons de prendre rapidement un peu d’avance. Il n’y avait pas foule dans les rues, les noctambules étant encore occupés à s’enivrer et à se déhancher sur les dernières musiques à la mode. Le peu de monde sur la route ne serait pourant pas d’un grand secours. Déjà, une sirène retentissait derrière eux.
- Tourne juste avant le feu, on dépose Laurent, commanda Yan.
- Mais… s’étonna Amed.
- Discute pas, on n’a pas le choix.
Le bolide bleu exécuta la manœuvre et quitta le bord de mer en s’engouffrant dans la petite rue Paolenni. Dans d’autres circonstances, on aurait pu prendre l’équipage de la voiture pour de jeunes Azuréens venus dragués quelques touristes étrangères dans la chaleur du Vieux Nice. Sourires ravageurs, les crânes tondus de près, barbes de trois jours parfaitement taillées, le teint hâlé, polos Ralph Lauren pour Amed et Laurent, chemise Tommy Hilfiger pour Yan, petits bermudas tenus par une fine ceinture en cuir et baskets américaines dernier cri aux pieds. Les enceintes de la voiture crachaient un morceau de hip-hop californien qui revendiquait une vie facile où l’argent et les belles nanas étaient dus à tous les dealers et les proxénètes du ghetto. Yan baissa soudain le son du lecteur CD qui faisait trembler les vitres de la Golf et attirait inévitablement l’attention des passantes. D’ordinaire, les trois jeunes hommes ne cherchaient pas à passer inaperçus, mais là désormais ils fuyaient. Au bout de cinquante mètres, Amed exécuta à nouveau les consignes de son ami et stoppa le véhicule à hauteur de parking de nuit ouvert qui accueillait des bus pleins d’Italiens venus dépenser leurs économies sur la Riviera. Yan fit passer à Laurent son sac à dos noir.
- Dégage, Laurent. Vite, vite ! aboya-t-il.
Le jeune homme fit claquer la portière derrière lui, emportant dans sa fuite plus de cent mille balles de drogue. Trois secondes plus tard, des sirènes hurlantes passèrent à quelques dizaines de mètres de la Golf.
- J’y crois pas, s’écria Amed, ils nous ont ratés !
Un grand rictus de satisfaction déformait son visage sous l’effet combiné de l’adrénaline et de quelques rails de poudre blanche sniffés plus tôt chez leur dealer.
- On les a bien mis à l’amende ! C’est trop fort ! Laurent s’est barré pour rien.
Le jeune Maghrébin n’en revenait pas du tour qu’ils venaient de jouer à la maréchaussée. Soulagé, il n’arrivait pourtant pas à se décontracter. Les battements de son cœur résonnaient encore brutalement dans ses tempes et, malgré l’éloignement du danger, la drogue empêchait son excitation de redescendre, suspendant un sourire forcé sur ses lèvres. Ses pupilles dilatées n’avaient d’égale que la crispation de ses mains sur le volant qu’elles ne voulaient pas lâcher malgré les ordres de son esprit. Amed était rassuré mais la conscience de son apaisement mental n’atteignait pas encore son corps. Pour ne rien arranger, Yan le ramena à la réalité.
- On n’a rien fait du tout, Amed, si ce n’est sauver les savons et la coke.
Assis sur le siège passager, se rongeant les ongles avec nervosité, le jeune homme réfléchissait aux conséquences de leur fuite. La probabilité pour qu’un des deux agents ait relevé leur plaque d’immatriculation était forte. Elle pouvait expliquer leur réaction tardive et serait synonyme de perquisition dès le lendemain matin, c’est-à-dire dans moins de quatre heures, au domicile d’Amed. Bien sûr, la came était sauvée et il pourrait la dealer tranquillement dès que tout se serait tassé, mais en attendant des jours meilleurs il fallait néanmoins prévenir une éventuelle visite impromptue de la police, qui serait tout sauf courtoise pour les parents d’Amed.
- Qu’est-ce que tu racontes, Yan ? demanda le conducteur, inquiet des propos de son ami.
- Ils ont le numéro de ta plaque, expliqua Yan. Ils ont forcément eu le temps de le noter.
- Quoi ? T’es sûr ? demanda Amed, qui ne souriait plus du tout.
Résumé
Ils ont 18 ans et se considèrent comme des frères. Parce qu’ils refusent d’avoir le même sort que leurs parents, ils dealent de la drogue. Yan, Laurent et Amed se prennent pour de vrais caïds.
John est avocat d’affaires internationales sur le point de devenir associé monde dans un grand cabinet parisien.
Jean est retraité. Il est revenu vivre à Nice. Ses jours sont comptés, le diagnostic médical est sans appel.
Qu’ils s’appellent John, Yan ou Jean, pourront-ils stopper la machine bien ordonnée qui tente de les broyer ?
Avis
Décidément, Alexandre Grondeau aime les univers imbibés d’alcool et de drogues. Mais si son deuxième roman (Génération H) offrait une plongée dans les milieux underground et psychédéliques des années 90, Sélection naturelle est une charge anticapitaliste de notre société.
Après avoir noté rapidement que les prénoms de ses personnages principaux étaient tous des dérivés de Jean, je me suis demandé par quel stratagème Alexandre Grondeau allait se faire télescoper leur destin. La chute m’est apparue facile. Il reste un roman qui pose à nouveau les éternelles questions : est-ce la société qui ne laisse pas le choix à l’Homme entre se faire écraser ou écraser les autres ou est-ce ancré dans la nature humaine ?
A lire. Ou pas.
Sélection naturelle, Alexandre Grondeau, éditions La lune sur le toit 232 pages 18 €
Le groupe de travail « Comprendre le système prostitutionnel pour mieux agir », installé dans le département du Loir-et-Cher depuis 2 ans, accueille Rosen Hicher lors de son passage à Blois. Rendez-vous dans les locaux du Planning Familial pour une rencontre inoubliable avec la co-fondatrice des Survivantes de la prostitution.
Infos pratiquesLundi 29 septembre 2014, à partir de 18h00
Artemisia / Planning familial du Loir-et-Cher, 28 rue des Écoles, à Blois
Merci de confirmer votre présence auprès du Planning ! Rendez-vous sur sa page ou au 02 54 74 33 41 et par courriel : mfpf.41@wanadoo.fr
Rosen Hicher a survécu à 22 ans de prostitution et milite aujourd'hui pour l'abolition du système prostitueur. Elle se bat pour que chacun regarde enfin en face la violence commise par les "clients" prostitueurs en exigeant et/ou en obtenant un acte prostitutionnel, ainsi que pour que toutes et tous aient un jour réellement le droit de ne pas être prostituées.
Rosen Hicher était de celles que notre société appelle "les indépendantes" parce qu'elles ne sont pas sous la coupe d'un proxénète ou d'une mafia. Elle dit pourtant aujourd'hui : Si j'avais continué, je serai morte.
Elle effectue une marche de 800 kms pour "l'abolition de l'esclavage sexuel », avec ce slogan : permettre aux "clients" de nous acheter, c'est permettre aux proxénètes de nous vendre. Rosen veut mobiliser autour de la proposition de loi de lutte contre le système prostitutionnel, qui doit être débattue au Sénat. Cette proposition de loi a été votée le 4 décembre 2013 par les députés à l'Assemblée Nationale.
La proposition de loi de lutte contre le système prostitutionnelUn petit rappel de son contenu : renforcer la lutte contre le proxénétisme, supprimer la répression à l'encontre des personnes prostituées, interdire d'exploiter la précarité d'autrui pour lui imposer un acte sexuel par l'argent, responsabiliser les clients en les sanctionnant, et développer la prévention et l'éducation sur ce sujet.
Le 8 juillet 2014, une commission spéciale du Sénat a supprimé le volet "pénalisation du client" et cette proposition de loi tarde à être mise à l'ordre du jour des séances publiques du sénat d'une manière inquiétante.
Rosen Hicher, soutenue par 60 associations de lutte contre les violences faites aux femmes et défendant l'égalité Femmes - Hommes, est partie le 3 septembre 2014 de Saintes, le dernier endroit où elle a été prostituée, pour gagner à Paris, là où elle a été prostituée pour la première fois. Par cette marche, elle veut alerter l'opinion et nos éluEs de l'urgence à mettre un terme à l'esclavage sexuel et à voter cette proposition de loi dans son entier telle qu'elle a été votée à l'Assemblée nationale.
À lire aussiCe blog a été créé pour soutenir Rosen et prendre de ses nouvelles tout au long de son périple. Vous y trouverez des billets de sa main, une carte des lieux traversés, une revue de presse, les messages de soutien qu'elle reçoit... allez-y pour y ajouter le vôtre et faire un bout de route avec elle !
Suivons Rosen, en marche pour l'abolition
Aller à pied jusqu'au Sénat, à Paris. Choisir pour étapes les villes où elle a été prostituée. Etre péripatéticienne (au sens philosophique), marcher en pensant et en militant : c'est la décision qu'a prise Rosen, co-fondatrice du mouvement des Survivantes de la prostitution. Une façon de dire à nos éluEs l'urgence de voter la loi sur le système prostitutionnel mais aussi de donner espoir à toutes les personnes ligotées dans la prostitution et qui ne voient pas d'issue.
Le masque cuir double O de Spartacus propose un style original avec ses deux ronds en cuir noirs coulissant pour l’ajuster à tous les visages et pour ôter la vue de votre partenaire soumis. Se masque cuir double O se démarque de part son design original mais aussi de part la pression qu’il exerce sur les ...
Cet article Masque cuir double O de Spartacus le test de Céline Messine est apparu en premier sur Mlle-blog de Céline Messine.
Certains nous suivent et nous soutiennent depuis le début. C’est le cas de Sylvain qui nous a récemment parlé de la « théorie du bus », et qui s’est proposé de d’en faire un article pour THC.
Une amie d’amie d’amie un jour s’est exclamée « si on devait faire venir à mon mariage tous les mecs avec qui j’ai couché, faudrait affréter deux bus ! »
Et c’est ainsi qu’est née la Théorie du Bus.
Ainsi, nous sommes tous propriétaires d’un bus (ou d’une Smart, ou d’un TGV selon le nombre de nos conquêtes), dans lequel se déplacent toutes celles et/ou tous ceux qui ont partagé notre intimité (physique du moins).
L’expression « monter dans le bus » devient donc synonyme d’ « avoir un rapport sexuel » (chacun-e est libre d’ailleurs de définir ce qu’il-elle considère comme un rapport sexuel), et « rester à l’arrêt du bus » désigne la grande frustration quand on était à deux doigts d’y monter, mais qu’un « finalement je préfère qu’on s’arrête là » nous a barré la route.
Bref une fois monté dans le bus, n’allons pas imaginer que le classement est anarchique. Bien au contraire, une hiérarchie implacable régit la place de chacun. Quelques exemples :
Petit conseil, je vous recommande de ne JAMAIS, sous AUCUN prétexte, avouer que votre actuel-le n’est pas chauffeur du bus. Il y a des risques qu’il vaut mieux éviter.
Maintenant que tu connais les règles, tu peux faire la liste de tes partenaires… Dessine-moi ton bus, je te dirai qui tu es.
Vous pouvez retrouver Sylvain sur son compte Twitter et ses dessins sur ceci n’est pas un echec.
Si le narrateur de La recherche est hétérosexuel, Marcel Proust a abordé le thème de l’homosexualité à travers plusieurs personnages de ses romans, notamment M. de Charlus, baron sur le retour. Au début de Sodome et Gomorrhe, Proust se lance dans une curieuse digression sur la botanique : il s’agit en fait, le lecteur le … Lire la suite →
The post Marcel Proust : comment dire l’homosexualité ? appeared first on Julie Derussy.
http://www.lesinrocks.com/2014/09/28/actualite/gay-for-pay-les-acteurs-heteros-du-porno-gay-11516749/ | «No offense, mais les mecs c’est vraiment pas mon truc. Enfin… sorti du boulot.» La majorité des stars du porno gay seraient finalement hétérosexuels. Enquête sur ces hétéros qui couchent avec d’autres hommes juste pour le fric.
Thought this might be of interest, in case you missed it: Nicole Kidman was photographed by Steven Klein for Interview magazine, in a very intense and erotically supercharged fashion editorial that is all about rough sex and consent edgeplay. Afterward, Kidman commented about her experience during the photo session in a conversation with Klein saying, “I do believe that there are many different realms we can exist in, and a lot of this is just a dream state anyway.”
Content copyright © 2013 Violet Blue ® (R) permitted for use on tinynibbles.com only.Tristement banal, l’incident aurait pu passer inaperçu. Le 11 septembre, un couple gay était tabassé, apparemment sans raison, par un groupe d’une douzaine de personnes qui avaient croisé leur chemin dans une rue du centre de Philadelphie. Un des deux hommes avait fini à l’hôpital avec des blessures graves à la mâchoire et au visage. La police avait diffusé un avis de recherche sur la base des enregistrements de caméras de surveillance où trois individus (une femme et deux hommes) étaient désignés comme les principaux auteurs des coups.
Le groupe, des jeunes Blancs bien habillés, avait vite été identifié. Ces anciens camarades de classe d’un lycée catholique avaient posté sur le web des photos de leur réunion, passablement arrosée. Démasqués par la presse et les réseaux sociaux, les trois principaux suspects se sont finalement rendus à la police la semaine passée.
«pédales!»
Parmi eux, c’est Kathryn Knott qui focalise l’attention des médias. Il faut dire que la ravissante blonde de 24 ans n’a pas vraiment le profil du casseur de pédé lambda. Elle est la fille d’un chef de police local et travaille comme urgentiste. Et pourtant, elle a été filmée alors qu’elle hurlait «faggots!» («pédales!») au couple et donnait un coup de poing au visage de l’un d’eux.
En s’intéressant au compte Twitter de la jeune furie, les médias américains (et particulièrement la blogosphère gay) ont ouvert la boîte de Pandore. Non seulement Kathryn y distillait régulièrement des remarques et des blagues homophobes, mais elle y célébrait aussi ses cuites à répétition. Au boulot, la technicienne de salle d’opération partageait également des photos de patients agrémentés de commentaires humoristiques. Une faute professionnelle qui lui a valu d’être licenciée sur-le-champ. L’hôpital pourrait porter plainte contre son ex-employée.
Daddy’s Girl
Mieux encore: la jeune femme se vantait d’avoir obtenu de son père qu’il inflige une amende à un automobiliste après un incident routier ou qu’il lui permette de défoncer une porte au cours d’une perquisition («#lovemydad»). Pas très légal. Un autre tweet parfait son image d’enfant gâtée: «J’ai fait une surprise à mon papa. Je lui ai apporté un pack de bière et une carte de voeux au boulot. Il m’a donné 50 dollars pour sortir #favoritechild #shotsanyone?»
«La plupart des hommes gay adorent les femmes; comment ose-t-elle ne pas rendre cet amour?»
Inutile de dire que sur les réseaux sociaux et les blogs gay, les articles consacrés à Kathryn Knott sont devenus de vrais défouloirs. La fille-à-papa y est traitée de tous les noms, alors que ses deux complices de baston sont quasiment oubliés. «Il y a un sentiment inavouable», analyse Neal Broverman, du magazine gay «The Advocate», «c’est que Knott nous a trahis, nous autres gays. Elle prend parti pour la société patriarcale qui dit que les hommes gay sont dégoûtants et méritent la violence. Or la plupart des hommes gay adorent les femmes; comment ose-t-elle ne pas rendre cet amour?» Et l’éditorialiste de se risquer à trouver des circonstances atténuantes à la jeune femme: «J’espère vraiment que cette affaire la fera grandir et qu’elle comprendra pourquoi le monde lui tombe dessus. A sa manière, elle est aussi une victime: d’une mauvaise éducation parentale, de la ségrégation, de la désinformation et de la misogynie. Après cette flagellation en place publique, peut-être qu’elle aura compris.»
Everybody’s Perfect a rassemblé quelque 7000 festivaliers en neuf jours, un bilan «plus que satisfaisant» d’après ses organisateurs. Pour la première fois, l’événement biennal décernait des prix. Drame intrigant sur la prostitution masculine est-européenne, «Eastern Boys», du Français Robin Campillo, a été récompensé dans la catégorie long-métrage. Dans la catégorie court métrage, c’est «You’re Dead to Me» de Wu Tsang (Etats-Unis) qui a été distingué.
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