34713 éléments (3171 non lus) dans 75 canaux
Assurances
Pour les séropositifs, le chemin est semé d’embûches
Allemagne
Il y a 20 ans, Berlin supprimait le paragraphe de la honte
Liban
Ils forment les activistes LGBT du monde arabe
Société
L’été des vieilles casseroles
Dossier Cinéma
Spécial Festival Everybody’s Perfect
Saint Laurent, un génie en proie à ses démons
Les incontournables de septembre
Musique
Ariana Grande, poupée surdouée
Livre
Passé sombre
Portfolio
Festival Images sur la Riviera
Et tout l’agenda Gaymap, la fiche cuisine arty, Tu t’es vu et les Chants nocturnes de Greta Gratos.
(Cliquer pour agrandir)
Si prendre le temps lors de la rencontre sexuelle est le fondement même du tantrisme et du taoïsme, chez nous, les occidentaux, il en est tout autrement, elle doit à tout prix nous amener vers un but précis en un minimum de temps, l’orgasme. De nos jours, tout est une question de rentabilité et d’efficacité !
Mais ce qu’on appelle aujourd’hui le « slow sex », c’est le fait de prendre son temps lors de la rencontre sexuelle pour découvrir de nouvelles sensations en restant connecté à ses émotions. Une méthode d’exploration totalement consciente du corps et d’expérimentation de tous les sens en s’unissant dans la douceur, la sensibilité et l’amour.
Dans cette approche, l’environnement joue un rôle majeur. Parfums, goûts, couleurs, matières… Autrement dit, une préparation est nécessaire afin que l’expérience sensorielle soit complète (bain, bougies, musique…). Aussi, il est important de prévoir assez de temps pour ne pas avoir à interrompre la rencontre (donc les enfants ne sont pas là, on n’est pas entre deux rdv…). Ensuite, il s’agit de déconnecter tout ce qui nous raccroche au monde extérieur (téléphone, ordinateur…) pour de ne pas être dérangé. C’est une forme de rdv que l’on se donne et contrairement à ce que l’on pense, le fait de programmer permet de se mettre en condition, de se préparer physiquement, psychologiquement mais aussi de fantasmer sur ce qu’il va éventuellement se passer.
Prendre le temps, c’est être pleinement présent à chaque instant de la relation sexuelle (on laisse les pensées parasites de côté) ce qui permet de se décontracter et ainsi de mieux ressentir. Plus on ressent, plus on s’abandonne et plus on s’approche des plaisirs extatiques jusque-là jamais éprouvés. Masser, caresser, se parler, explorer de nouvelles zones érogènes… tout cela contribue à prendre conscience de soi et de l’autre dans toute sa singularité émotionnelle et physique.
Le slow sex peut remédier à des problématiques que les couples rencontrent relativement souvent : En général, les femmes mettent plus de temps que les hommes pour parvenir à l’orgasme. Lorsque les rapports sont uniquement « génitaux centrés », les hommes sont souvent concernés par l’éjaculation précoce. Les femmes n’ont donc pas toujours le temps d’atteindre l’extase. En ralentissant et en s’attardant sur d’autres choses que les parties génitales, les hommes deviennent plus attentifs et contrôlent d’avantage leur éjaculation. Quant aux femmes, le désir et l’excitation ont alors le temps de monter graduellement et elles peuvent ainsi obtenir le plaisir attendu. Pratiquer le slow sex est un bon moyen de ne plus avoir de frustration.
Envisager cela comme une expérience sensorielle et sensuelle et non comme un acte purement sexuel permet à chacun de donner et de recevoir sans pression et sans obligation de résultat ! Les hommes se sentent libérés de l’obligation de performance et de la lourde responsabilité du plaisir de leur partenaire. Dans cette pratique, il n’y a pas de but à atteindre à tout prix, que l’on termine par l’acte sexuel ou bien que l’on reste sur quelque chose de plus sensuel, peu importe. Lorsque les partenaires ne se sentent pas obligés d’obtenir de résultats, les rôles se rééquilibrent, chacun peut alors se détendre et apprécier. Diana Richardson, auteur de Slow sex, faire l’amour en conscience, écrit « Après l’acte sexuel, ils se sentent nourris par l’amour en profondeur, réinvestis de leur force en tant que couple et réinvestis de leur force en tant qu’individus »
Il ne s’agit pas non plus de faire du slow sex la nouvelle norme de la sexualité hein ! Une pratique plus animale fait aussi partie de la sexualité humaine et a aussi ses avantages et ses bienfaits. Cependant, en explorant toutes les facettes de sa sexualité, on se permet de jouir librement et surtout à son rythme selon ses humeurs et ses envies.
The post Le « slow sex » ou comment jouir en toute conscience appeared first on Le Cabinet de Curiosité Féminine.
Dans le cas fréquent où une soumise ne vit pas avec son Maître et que sa soumission se veut absolue et totale, celle-ci fait face à des périodes d’attente, de solitude plus ou moins difficiles à supporter. Tristesse, impatience, insolence, sont des stades que j’ai pu dépasser au fil du temps comprenant et acceptant la ...
Cet article Soumission : Accepter la solitude comme acte de soumission est apparu en premier sur Mlle-blog de Céline Messine.
"Votre
police me heurte ("police" sans faute d'orthographe, pour l'autre, je ne sais ...) : sa taille, son gras, ses couleurs, tout me pousserait à quitter votre salon ... si le contenu ne le sauvait. De grâce, sauf si vous privilégiez les lecteurs aveugles - au toucher dit-on sans pareil - , accordez vous - sur la forme uniquement - au classicisme ambiant. Le fond n'en souffrira pas, et pour moi, au contraire, le partage sera facilité. Choisissez un fond blanc.
La longueur de vos billets me rebute ; chaque partie, souvent, mérite d’être dégustée, et là, le buffet servi est « pantagruélique » (je pense au billet sur Onfray par exemple) ; devant cette profusion, je recule, puis je reviens doucement picorer quelques phrases, les digérer, les confronter à ma pensée, à mes façons d’être. Par touches successives, je déguste, mais il me semble que mon plaisir serait plus grand si vos billets étaient plus courts, non pas plus synthétiques mais servis en plusieurs temps ; bref vous m’avez compris, au service à la française je préfère le service à la russe. (je parle de mon plaisir, parce qu’il me semble qu’un auteur écrit pour son plaisir propre mais aussi un peu pour celui de ses lecteurs).
Les titres racoleurs à l’excès ne sont pas utiles selon moi ; Bien sûr ils claquent et vont attirer quelques lecteurs Morts De Faim, et leur nombre flattera rapidement votre ego (j’imagine qu’un compteur, derrière une tenture, vous rapporte le nombre de vos lecteurs) mais votre plume est trop belle pour les retenir ; ils ne sont pas votre cible, et vous ne les transformerez pas ; vous pouvez donc vous en tenir aux titres factuels qui vous paraissent adaptés sans vous forcer au racolage, sans vous forcer non plus à la langue de bois."Langue de bois, moi ? Ça alors…
"L'intelligence et la virtuosité de votre plume vous rendent aussi intéressante qu'excitante. Le libertinage m'a toujours attiré mais je n'ai jamais vraiment franchi la marche. Je fantasme beaucoup. Je réalise un peu. Et voilà que grâce a vous, petite merveille de femme, je peux quasiment vivre se qui se passe derrière les portes closes, dans les bois sinistres, et dans la plus belle intimité du monde, le désir féminin ! Camille, vous êtes exquise, continuez, je vous lis avec tellement de plaisir."Bref, je ne sais pourquoi ce blog existe, au juste, mais je sais que je lui dois beaucoup de bonheur.
"Je suis assez monogame pour ne pas me disperser et rivalise avec soeur Anne pour guetter un tressaillement. Mettant cette attente a profit, me suis rendu, a la faveur d un dimanche matin desoeuvré où je devrais [avancer sur un dossier professionnel – je censure], sur votre blog et découvrir en vous mon Grand Timonier.
Votre plume me bluffe, votre sens critique me conquiert, la justesse de vos vues m'impressionne et, somme toute, je crois que je bande pas mal aussi, en fait.
Etant sur le point de franchir le seuil d'un de ces endroits avec ma maitresse, avec laquelle je vis une relation longue et passionnée, vos témoignages et votre lucidité me sont précieux, à la fois sur le choix de l'endroit et sur ce qu'il est permis d'en attendre.
Et je me/nous retrouve tellement dans vos échos, dans tout ce qui s'opère entre votre chéri et vous sur ce seuil, ayant déjà compris toute l'amplification qu'il y a à rechercher au sein d'un couple dans cet avant et cet après. Vous êtes trop lettrée pour que je vous assène Clemenceau, mais bon sang combien il avait raison dans le fait que le meilleur moment est quand on monte l'escalier...
Fondons une association des anti- récréatifs, voulez vous? Militons pour la prise de tête dans le sexe, condition indispensable de l'épanouissement. Promulguons la nuance entre l'abattage et tout ce qui fait qu'un geste absolument identique se charge d'une électricité chavirante, parce que regards, transgression, défi. Préservons le sens critique, car sans liberté de blâmer il n est guère d'éloge flatteur.
Et accessoirement, posez vos mains sur mon sexe en me regardant dans les yeux [je censure la fin]."
"Après la pause estivale centrée sur la famille et les enfants, je reprends méthodiquement l'exploration délectable de mon côté sombre, entamée grâce à [je censure]. Je me rends donc sur votre blog -non sans avoir entretemps et par hasard noté votre gain de notoriété en vous découvrant un peu plus sur Rue89- et tombe à nouveau en pâmoison.Et là, reflash : ça ne fait plus le moindre doute, je veux me faire baiser par cet homme.
Car en vous lançant un "Philosophons dans le boudoir" avant l'été, je ne concevais pas à quel point je touchais un maître. Votre chronique sur Kerninon, et au delà votre démarche- sont fabuleuses. Je suis terriblement en phase avec vous et proprement fasciné : la volupté postule la cérébralité, la remise en cause de l'ordre établi. Un nouvel anarchisme somme toute. Qui peut être avait été préfiguré par Léon Blum qui avait déjà écrit, ce qui était visionnaire, sur la nature intrinsèquement polygame de l'homme et de la femme.
Ce qui me vaut d'avancer à pas de loup dans ce nouvel univers, préférant me repaître lentement et jouir de chaque montée d'escaliers de relations nouées sur une plume, prolongées par des regards et des propos, et éventuellement dans un lit.
Ce qui me vaut de réaffirmer ma fascination pour la sensualité féminine dans sa dimension très cérébrale, et partant de ma profonde attirance pour [censuré] où la jouissance physique est augmentée par la captation des émois, des regards et des pensées qui ne sont pas dirigées seulement [idem, je coupe]. Ce qui refonde tout, densifie, ourle de pourpre...
Ce qui me vaut d'avoir providentiellement croisé votre chemin. Et donc de vous suivre avec délectation et attention, fasciné par la beauté de votre plume, autant attiré pas vos témoignages vécus que par vos chroniques et surtout par la philosophie de vie qui en émane. Je vous proposais naguère de fonder l'asso de la prise de tête dans le sexe, mais c'est, pour boucler avec le père Blum, un parti politique qu'il nous faut établir.
Continuez."
"Non. Gardons ces distances du vouvoiement et de l'écrit, pour en jouer encore un peu. "Le salaud...
"Je vous déteste pour ce que vous m'écrivez ici. Vous refusez d'exaucer un de mes désirs, ce qui est atroce. Je vous déteste."Il me répond :
"J'adore que vous me détestiez du moment que ce n'est pas tiède, que c'est pourpre ou carmin.Cette histoire de couleur me plait infiniment.
Je vous suis. Un aveu : captivé."
http://www.tdg.ch/geneve/Dialogai-se-mobilise-pour-les-requerants-homosexuels–/story/25335395|Le quotidien genevois revient sur l’appel à la solidarité lancé par l’association gay le 11 août dernier. Dialogai s’adressait aux membres de la communauté lgbt désireux d’héberger de requérants harcelés dans les centres d’accueil. On peut lire le récit d’Abdel (prénom fictif), qui a pu être relogé avec son compagnon grâce à l’association et à l’Hospice général. Cette dernière institution précise que ce type de solution ne peut être envisagée que pour des demandeurs d’asile en attente de régularisation.
Vous avez vu? Il y a quelques jours, «360°» online s’est offert un lifting complet. Nouvelle ligne graphique, nouvelle navigation et toujours près de 4000 articles archivés depuis les débuts du magazine, en 1998.
Visitée par plus de 40’000 internautes chaque mois, la plate-forme lgbt suisse est enfin aisément consultable sur tablette et sur smartphone. Outre l’actualité lgbt nationale et internationale, l’agenda gaymap (plus de 200 événements clubbing et cruising gay en Suisse et dans les régions limitrophes) et le guide du même nom (500 lieux gay-friendly) sont désormais à portée de doigt, tout comme les galeries photo des dernières soirées.
Bon surf sur 360.ch!
Le coup de pub est plutôt réussi, un peu trop, peut-être. Le visuel créé pour promouvoir l’unique boîte de nuit gay d’Almaty a soulevé un tollé au Kazakhstan et jusqu’en Russie. On y voit le compositeur kazakh Kurmangazy Sagyrbayuly (1823-1896) et le poète russe Alexandre Pouchkine (1799-1837) s’échanger une chaste baiser. Un moyen assez efficace de se rappeler l’adresse du Studio 69, à l’intersection de deux avenues portant le nom des vénérables artistes.
Diffusé via les réseaux sociaux, le visuel n’a pas tardé à causer un séisme parmi les nationalistes des deux pays. Une plainte pénale pour «insulte à la dignité de la nation kazakh» est tombée sur le bureau du procureur d’Almaty. A Saint-Pétersbourg, des activistes du parti d’extrême droite Rodina ont exprimé leur soutien à cette démarche et dénoncé une forme de «propagande LGBT agressive qui vise à discriminer les personnes d’orientation sexuelle traditionnelle et à discréditer l’héritage historique de la nation russe comme celle de la nation sœur kazakhe.»
Justifié
Apparemment, l’annonce n’a pas été diffusée commercialement. D’après Tengrinews, le visuel, signé de le bureau local de l’agence de publicité internationale Havas, aurait fuité après un concours destiné aux créatifs d’Asie centrale, disputé au Kirghizstan le 23 août. La pub du Studio 69 a reçu la médaille de bronze. L’un de ses créateurs s’est étonné du ramdam provoqué par l’affiche: «On devrait être fiers de nous. Premièrement parce que le projet fonctionne: les gens ont reçu le message et ont assimilé l’adresse. Deuxièmement, c’est une création gonflée, et dans le cas du mouvement gay, toujours en marge, c’est plus que justifié.»
Ex-république soviétique, le Kazakhstan a dépénalisé l’homosexualité en 1998. Toutefois, la question LGBT y reste largement taboue et la communauté cachée. Des appels à prendre des mesures antigay s’y sont multipliés, ces derniers mois, au nom de la moralité nationale et de la défense de la natalité, notamment depuis l’adoption en Russie de la loi contre la soi-disant «propagande» homosexuelle.