L’idée de faire l’amour avant une séance de sport diverge, tant parmi les sportifs que les scientifiques. Beaucoup de sportifs décident de ne pas faire l’amour avant une séance sportive ou une compétition. Pourquoi une telle réticence ?
Les impacts physiques et mentaux de l’activité sexuelle avant l’exercice
D’un point de vue physiologique, l’activité sexuelle entraîne une dépense énergétique et une libération d’endorphines, des hormones du bonheur qui peuvent améliorer l’humeur et réduire le stress. Cependant, elle peut aussi induire une certaine fatigue musculaire et une baisse temporaire des niveaux de testostérone chez les hommes, ce qui pourrait théoriquement influencer la performance sportive. Comme le souligne le journal OpenEdition Books, Mohamed Ali, célèbre champion de boxe, qui avait la réputation de s’abstenir de toute activité sexuelle pendant plusieurs semaines avant chaque combat. En 2006, lors de la Coupe du monde de football, les joueurs de l’équipe nationale du Costa Rica ont été privés de leurs conjointes pendant tout leur voyage en Allemagne.
Certaines études suggèrent que l’activité sexuelle, lorsqu’elle est modérée, n’a pas d’effet significatif sur la performance physique et pourrait même améliorer la concentration et la motivation grâce à l’augmentation de l’ocytocine, une hormone qui favorise les sentiments de bien-être et de connexion sociale. Pour beaucoup, un bon équilibre entre détente et stimulation avant l’effort peut offrir une meilleure préparation mentale et émotionnelle.
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