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Hier matin petite balade au soleil afin de N/nous aérer la tête mais pas qu’elle car il était évident pour mon Maître qu’une promenade dans la campagne est un très bon moyen de tester l’obéissance de son esclave. Ainsi, au milieu du chemin, Il m’a ordonné de retirer mon soutien-gorge et de le ranger dans le sac puis à partir de là, régulièrement, je devais soulever mon t-shirt afin d’exhiber ma poitrine au vent et au soleil de cette fin de matinée. Il s’est évidemment fait un plaisir de me photographier à chaque fois…
En revanche, ce matin, bien que la journée ait commencé sous les caresses de mon Maître, j’étais un peu grognon d’avoir été réveillée si tôt et évidement cela m’a joué des tours car j’ai oublié d’honorer Sa queue de ma bouche comme je dois le faire chaque matin au réveil. Je ne lui ai pas envoyé le message qui lui signale que je vais faire mes besoins et surtout je l’ai envoyé sur les roses alors qu’Il me demandait où en était mon poids ce matin. J’ai donc attaqué le petit-déjeuner par une série de coups de cravache…
Cet article 29 Mai 2016 – Promenade et obéissance est apparu en premier sur La Part De L'Ombre.
L’artiste français Brice Dellsperger développe depuis 1995 une série d’œuvres vidéo numérotées produites selon un principe de remakes de scènes mythiques de l’histoire du cinéma, passées à la moulinette du transgenre. Sous le titre générique de «Body Double» – emprunté à Brian de Palma – les doublons mis en scène par Brice Dellsperger fonctionnent comme des superpositions étranges ou plus précisément de nouvelles versions décalquées et travesties, s’entremêlant à l’original jusqu’à l’obtention d’un véritable ovni hallucinatoire.
L’artiste revisite de manière fragmentaire les styles de ses cinéastes favoris, en y ajoutant une touche à la fois décalée et kaléidoscopique, construisant ainsi une nouvelle œuvre iconoclaste, doublée d’une pratique parallèle du cinéma. Son travail est une sorte d’«objet filmique non-identifié» au croisement du cinéma, des arts plastiques et de la performance, fonctionnant tel une mise à nu explosive du film original. La dimension toute particulière qu’il apporte en questionnant l’inconscient collectif à travers ce remodelage déconcertant réside principalement dans son habileté à brouiller les frontières.
Cultures marginales
Au-delà de la dérision et des jeux entre bon et mauvais goût, plagiat et réappropriation, sa démarche endosse une véritable dimension intime et politique unique en son genre dans le paysage artistique contemporain, et plus spécialement tout ce qui touche à des cultures marginales relatives aux diversités sexuelles. Ses partis pris esthétiques et son goût pour l’imaginaire hollywoodien autant que pour les clichés majeurs du glamour ont généré une mythologie personnelle teintée de make-up et de paillettes.
Brice Dellsperger fait de la vidéo en version «drag- queen du cinéma» à travers laquelle il adopte la posture du travesti pour mieux bousculer les stéréotypes en vigueur. Avec un sens assumé du bricolage, il reconstruit les décors, remixe les bandes-son originales, réinvente des détails ou bouleverse le montage, mais conserve toujours fidèlement la trame dramaturgique et émotionnelle du film de référence au centre de la narration. Il explique volontiers le principe: «Mon rapport au film d’origine est très simple. Je décortique l’image afin de pouvoir la reproduire dans son aspect visuel le plus exact possible. Cependant, cette pratique induit ses propres limites puisque j’obéis au cadrage décidé par le réalisateur, loi qui dicte finalement toute vision cinématographique. Les effets de perte et de décalage générés par ma copie sont le but de l’opération. Ainsi, on pourrait se demander pourquoi j’ai décidé de conserver tel ou tel détail de l’image alors que d’autres sont atténués ou disparaissent. C’est justement cette notion du balayage visuel des spectateurs qui butinent dans l’image en se souvenant uniquement de certains détails que je cherche à mettre en exergue, puisque le postulat de départ des films «Body Double» est avant tout un concept: celui du remplacement des éléments d’un film par un corps étranger au film.» Et la recette, troublante au possible, fonctionne.
charismatique et déglinguée
Systématiquement, les Body Double reprennent la structure narrative des originaux, les cadrages, le montage, l’éclairage, la durée des plans et le jeu des acteurs au plus proche. La valeur ajoutée réside dans l’incorporation de distorsions qui font de ces vidéos des commentaires critiques sur le cinéma à partir du dévoilement et du pervertissement de ses mécanismes. Brice Dellsperger singe plus qu’il ne cite et une grâce indicible émane de son étrange univers hybride. C’est une histoire parallèle du cinéma qu’il déroule, investigant tous les ressorts et les recettes du grand écran, de l’acteur au trucage, du film d’auteur au blockbuster, du film original au remake. Par la reprise des rôles – à la limite du karaoké – tout en conservant la structure originale intacte, il fabrique un «cinéma de l’anomalie visuelle» dans lequel son interprète fétiche et artiste iconique, l’inénarrable Jean-Luc Verna, occupe une place de choix et crève l’écran en drag queen charismatique et déglinguée. Parmi les heureux élus ayant déjà été ré-interprétés on trouve de très nombreux films de Brian de Palma dont logiquement «Body Double»; mais aussi «Psycho» de Hitchcock; «My Own Private Idaho» de Gus Van Sant; «L’important c’est d’aimer» de Zulawski (dans lequel J.L. Verna incarne la totalité des rôles) ou «Orange mécanique» et «Eyes Wide Shut» de Kubrick; «Hollywood – Babylon» de Kenneth Anger sans oublier «Basic Instinct», «Saturday Night Fever» et «Twin Peaks», entre autres artefacts produits à ce jour. En tout plus d’une trentaine de puissants flashes d’adrénaline à savourer sans modération, dont plusieurs cycles ont déjà été proposés du MOMA de New-York au Centre Pompidou de Paris en passant par Art Unlimited à Art Basel.
Brice Dellsperger fait donc indéniablement partie du panthéon des quelques artistes contemporains ayant bousculé sans demander pardon les codes du cinéma: son esthétique, sa grammaire, son rôle d’outil de représentation du monde actuel. Provenant d’un univers souvent représenté sur un mode caricatural, son regard transformiste aborde frontalement des questions de genre, de goût, d’esthétique et de hiérarchie de valeurs avec une honnêteté désarçonnante qui provient de l’underground dans sa forme la plus authentique. Et lorsque les maîtres commencent à s’inspirer à leur tour de leurs élèves les plus affranchis, tout se dédouble à nouveau dans la grande arène cinématographique, et la boucle se déboucle, comme tel est peut-être à l’origine le but du jeu «Body Double».
– Je fréquente des sites et des applications de rencontres gay et j’ai récemment entendu parler du «chemsex», de quoi s’agit-il exactement ?
Le terme chemsex désigne une expérience alliant sexe et consommation de drogues de synthèse. Ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années au sein de la communauté gay. Les drogues dites récréatives, à savoir désinhibantes et dont l’usage est plutôt occasionnel et dans une optique festive (GHB/GBL, méphédrone, crystal meth, cocaïne…), sont aujourd’hui plus facilement accessibles. Ce sont elles que l’on voit utilisées pour le chemsex, y compris pour le slam où la consommation des produits se fait par injection intraveineuse.
Mélanger drogues et rapports sexuels avec un ou plusieurs partenaires simultanés représente évidemment des risques liés à la transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), et ce même lorsque l’on ne pratique pas le slam. En effet, la forte excitation et la diminution de la maîtrise de soi après la consommation de drogues conduit fréquemment à des rapports sans préservatif. Par conséquent, la prophylaxie pré-exposition serait tout particulièrement recommandée aux personnes pratiquant le chemsex.
Risques particulièrement élevés
La PrEP ne protège toutefois pas des autres IST que le VIH, et dans le cas du slam le risque de contracter une hépatite C est particulièrement élevé. Que vous soyez ou non déjà un adepte régulier ou occasionnel du chemsex, il est conseillé de vous rendre dans un Checkpoint afin de recevoir un conseil approprié (adresses disponibles sur infotestvih.ch ou dialogai.org).
» Plus d’infos sur infotestvih.ch
Bons résultatsAlors que les autotests du VIH sont toujours interdits en Suisse, un sondage réalisé par une pharmacie française révèle que les tests de dépistage à effectuer chez soi permettent d’amener une nouvelle frange de la population à faire un dépistage. Ainsi, 42 % des acheteurs d’autotest n’avaient jusqu’alors jamais effectué de dépistage du VIH auparavant. Et plus de la moitié d’entre eux (54 %) indiquent qu’ils ne se seraient pas rendus dans un centre de test ou un hôpital pour en effectuer un. Les autotests se montrent donc, comme prévu par les experts, complémentaires aux autres offres de dépistage. Il est intéressant de noter que l’immense majorité (96 %) des ventes a lieu en ligne et non pas directement en pharmacie. Les acheteurs interrogés (60 %) ont déclaré avoir commandé un autotest à la suite d’une prise de risque et plus de 25 % d’entre eux souhaiteraient arrêter d’utiliser un préservatif. Plusieurs acheteurs ont acheté deux tests à la fois, l’un pour eux-mêmes et l’autre pour leur partenaire. Concernant le profil des acheteurs, les deux-tiers sont des hommes âgés de 37 ans en moyenne, contre 33 ans pour les femmes. Plus de 73 % se déclarent hétérosexuels, 18 % homosexuels et 9 % bisexuels.
Dès les premières lignes de cet essai au style pamphlétaire, l'auteure y va d'une déclaration coup de poing. « J'ai porté dix ans le voile. C'était le voile ou la mort. Je sais de quoi je parle ». Née en Iran, Chahdortt Djavann a 13 ans quand Khomeini accède au pouvoir. Elle parle avec horreur des années où elle a été forcée de porter le tchador. Ce sinistre vêtement est une « prison ambulante, un stigmate, l'étoile jaune de la condition féminine ».
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