Vu sur Réédition de Pompe le mousse
L’auteur, Hurl Barbe, m’avait averti de la réédition de son roman Pompe le mousse, autrefois…
Cet article provient de Littérature érotique
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Vu sur Réédition de Pompe le mousse
L’auteur, Hurl Barbe, m’avait averti de la réédition de son roman Pompe le mousse, autrefois…
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Dans ce nouveau numéro du Vidéoscope, un témoignage découvert il y a peu que nous avons envie de partager avec vous depuis un certain temps, de quoi surprendre les Ladies déjà mamans et de redonner du courage aux nullipares angoissées à l’idée de donner naissance : accoucher sans douleur et dans le plaisir, c’est possible !
Si nous avons beaucoup trop de respect pour la médecine moderne pour inciter qui que ce soit à déserter les maternités, nous avions tout de même vraiment envie de vous parler du parcours de cette maman de trois enfants qui avait fait le choix, pour sa seconde grossesse, d’accoucher à domicile.
Dans cette vidéo, elle explique avoir senti les premières contractions de son deuxième enfant à venir alors qu’elle était à la piscine. Détendue, bien renseignée – il s’agissait là de sa seconde grossesse – elle décide de profiter de ses derniers instants à la piscine pour ensuite rentrer chez elle attendre l’arrivée de sa petite. Rentrée chez elle, les contractions se font de plus en plus pressantes et au bout d’une heure, elle perd les eaux.
À cet instant, pour éviter de salir le canapé sur lequel elle s’était allongée, elle se précipite vers la cabine de douche pour se nettoyer et attendre l’arrivée de la sage-femme, seule praticienne habilitée à réaliser des accouchements à domicile à l’époque, dans sa région (en Belgique).
Après quelques instants dans la douche, changée et nettoyée, elle ressent une sensation étrange dans son corps : elle porte la main à son sexe et touche la tête de son bébé, réalisant son arrivée imminente. Seule dans sa salle de bains, sans sage-femme, paralysée par la douleur, elle rassemble ses esprits pour trouver une solution de se détendre, en attendant la sage-femme.
La solution, quoique cocasse, lui semble évidente : et si elle se masturbait ? Cette simple action, visant simplement à lui faire du bien pour lui permettre de se détendre, va déclencher son accouchement.
On vous laisse prendre connaissance de la suite de son histoire absolument incroyable, qui se passe en deux temps, d’ailleurs – la seconde partie de la vidéo est ici.
Elle y souligne plusieurs choses : l’importance du clitoris comme l’organe du plaisir, certes, mais qui servirait également, peut-être, à alléger les souffrances au moment de l’accouchement ?
Le fait de pousser, en outre, alors que son corps s’est mis à fonctionner, seul, pour permettre à l’enfant de sortir tout à fait naturellement. Et enfin, l’importance de se sentir bien dans son corps pour pouvoir accoucher seule !
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle nous redonne foi dans le fait que le corps de la femme peut effectivement accomplir des merveilles !
Relire Dans le Vidéoscope #17 : Solange Demands A Seat At The Table
Relire Dans le vidéoscope #16 : Sandra’s Smile.
Relire Dans le vidéoscope #15 : Fragments.
Relire Dans le vidéoscope #14 : Too Much of Me.
Relire Dans le vidéoscope #13 : Etat de grâce.
Relire Dans le vidéoscope #12 : Ann Wants to Dance.
Relire Dans le vidéoscope #11 : Bloomers.
Relire Dans le vidéoscope #10 : l’immanquable Greta Gerwig.
Relire Dans le vidéoscope #9 : la danse comme un poème.
Relire Dans le vidéoscope #8 : Willow Smith, fille à suivre.
Relire Dans le vidéoscope #7 : Nepal Times.
Relire Dans le vidéoscope #6 : In love with Bo.
Relire Dans le vidéoscope #5 : “Hypnotized”.
Relire Dans le vidéoscope #4 : “Quitter la Ville”.
Relire Dans le vidéoscope #3 : “Skateboarding in Palestine”.
Relire Dans le vidéoscope #2 : L’omerta des petits riens.
Relire Dans le vidéoscope #1 : “This American Life”.
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Il est là.
Il me parle.
Mon esprit est ailleurs et je le jauge.
Est-il le bon ? Est-il celui que le destin m’envoie ? Suis-je à même de le reconnaître ? Ne vais-je pas encore faire le mauvais choix ? Ne vaudrait-il mieux pas tout arrêter là ? Tout tourbillonne et tout me déconcentre.
Pourtant, chacune de ses phrases est une réponse à une question que je n’ai encore pas eu le temps de me poser.
Les bougies vacillent, le vin se répand dans mes veines, et ma tête tourne. Il est beau, il est drôle. Il est à l’aise, et semble parfaitement à sa place dans mon appartement. Dans la lumière tamisée, tout semble irréel. Tout cela est-il vraiment en train d’arriver ?
Je suis troublée, je veux le toucher comme pour rendre ce qui est en train de se dérouler palpable. J’ai envie d’être irréfléchie, de me blottir contre lui, de sentir son souffle, ses lèvres, goûter ses baisers.
Sans y penser, sans me rendre compte de ce que je fais, je me lève, je m’approche de lui. Je jette mes cheveux en arrière et je m’entends lui dire, pousser par l’impatience, que je m’apprête à faire quelque chose d’inconvenant. Ce n’est plus moi mais mon corps tout entier qui agit. Tout va très vite.
Je m’approche de lui, et comme si ce n’était pas la première fois, comme si nous en avions l’habitude, nos corps se plaquent l’un contre l’autre, là, au milieu de la cuisine. Nos visages rentrent dans une intime proximité, et nos lèvres et nos langues se rencontrent.
Je sens son étreinte ferme et douce à la fois autour de moi. Sa main dans mon dos me tient au plus près de lui. Je m’abandonne. Plus de questions, je ne suis plus que mes sens. Je suis enivrée mais le vin n’a rien à voir avec tout ça.
Comme un baiser rêvé, comme s’il était dans ma tête, avant même que j’en formule intérieurement le désir, sa main soulève mes cheveux, et se pose sur mon visage, caressant doucement ma joue. Mon corps frissonne.
Je suis vulnérable, je ne respire à cet instant que pour cet instant et pour lui qui bousculent toutes mes décisions et mes peurs. Je ne sais pas ce que tout ça signifie, et je ne sais d’ailleurs pas ce que je vais faire de ce tout ça. J’ignore l’après, le “dans 5 minutes” ou l’éternité, je sais juste que je suis au bon endroit au bon moment, avec lui, dans ses bras, au bout de ses lèvres.
(cc) Lieven SOETE
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Ça dérape sérieusement dans « l'affaire Sklavounos ». Certains affirment que pour être équitables, nous devons questionner autant la crédibilité de la victime que celle de l'agresseur présumé, et mettre en parallèle les habitudes de harcèlement de l'agresseur et les comportements sociaux ou sexuels de la victime.
- ViolencesJeudi 26 octobre, Twitter a annoncé deux mauvaises nouvelles au monde. La première concerne avant tout ses salariés ; dans les prochains mois, 350 d’entre eux (9% des effectifs) seront mis à la porte de l’entreprise. La seconde a quelque peu éclipsé cette vague de licenciement en faisant se dissoudre le web dans un chaudron d’hommages et de best-of : le célèbre service de vidéo du réseau social, Vine, va fermer. L’objectif de ces deux décisions lourdes de conséquences est clairement d’économiser de l’argent. Twitter a perdu 103 millions de dollars au dernier trimestre et peine à attirer de nouveaux utilisateurs. Pour assurer l’avenir de son petit oiseau, son patron Jack Dorsey semble s’être résolu à tailler dans le vif.
En bon spécialiste des reprises de volée publicitaires, Pornhub n’a pas raté une si belle occasion de faire parler de lui. Quelques heures après l’annonce de la fermeture de Vine, le vice-président du tube Corey Price a fait parvenir un courrier à Jack Dorsey. Il y explique : “Sachant que Twitter a lâché Vine et s’apprête à mener un important plan de licenciement, nous sommes parvenus à la conclusion que vous et vos actionnaires pourriez profiter d’une petite rentrée de cash en vendant Vine. En plus, nous sauverions des perles types “Damn Daniel”, “Awkward Puppets” et tant d’autres.” Il ajoute que “six secondes de porno, c’est bien assez pour que la plupart des gens se fassent plaisir” et que Pornhub s’attachera à “rendre sa gloire NSFW à Vine”, perdue quand la plateforme avait décidé de bannir le porno en 2014.
Bien sûr, tout ceci n’est qu’une vanne. Cela ne l’empêche pas de faire sens, au moins un peu. Twitter cherche un repreneur depuis plusieurs mois. Google, Disney et d’autres très grandes entreprises auraient considéré son achat. Les formats pornographiques courts sont à la mode : tumblr regorge de gifs pour adultes et notre sélection hebdomadaire de boucles X continue de plaire malgré son âge avancé. Si Corey Price ne s’était pas montré aussi grinçant dans son message, l’idée du “PornVine” aurait peut-être fait son chemin dans la tête de Jack Dorsey. Peut-être.
En ce dimanche ensoleillé, deux choix s’offrent à moi. Profiter du beau temps ou cuver ma gueule de bois en finissant les gifs de la semaine en slip. Pour le bien être de la communauté des giffeurs fappeurs, je suis contraint à finir ce travail en maudissant cette eau de vie de céréales qui coule encore dans mes veines. C’est douloureux, mais on fait avec.
Voilà ce qui arrive quand on tape cette boisson du diable sur xhamster, on tombe sur un fascinant spasme dans un porn de l’est complètement nul. A-t-elle froid ? Flippe-t-elle de la suite ? Se retient-elle de vomir ? Mystère. – Gonzo
Jusqu’à ce plan curieux, ça sentait bon la transpiration d’écolières et le détournement d’élèves dans le vestiaire du gymnase… En une fraction de seconde, on passe du plus conventionnel des threesomes à la version softporn de Hiruko The Goblin. Comme quoi, il faut être un as du POV pour ne pas créer de malaise à l’écran.
En réalité cet angle est très cool. L’embrouillamini entre les trois corps reforme un amas de membres décousus, rappelant les créatures féminines hybrides du cinéma d’horreur japonais des années 90. De la pipe en milieu scolaire aux marécages infestés de têtes de femmes araignées, il n’y a qu’un pas. – Margode
Parti de jambes en l’air pour Amarna Miller chez Erika Lust. Incroyable relevé de cuisses entre le persil et les carottes, où les deux s’entrechoquent à mesure que l’eau bout. Le fessier ferme et curvy de son partenaire en fera vibrer plus d’un(e), en tout cas, Amarna semble l’apprécier à sa juste valeur. Mais il faut faire vite, le tic-tac pour la cuisson va retentir, les invités vont bientôt arriver. – Manon des sources
Erika Lust – Before the guests arrive – LustCinema
Si Jada Stevens nous montre son majeur, c’est pas pour vous, c’est pour moi. Ignorée de mon historique pendant beaucoup trop d’années, elle a enfin trouvé la place qu’elle méritait dans mes dernières aventures nocturnes. Dotée d’un boule dantesque et surtout d’une envie incroyable de baiser, Jada est à l’instar de Krissy Lynn, la preuve que le gonzo est la dope la plus pure du marché. Gonzo
Jada Stevens & Mr Marcus – Dogfart
Je ne saurais que trop vous conseiller Mezzo Forte. Cet OAV en deux parties est notable pour plusieurs raisons. D’abord, il propose une scène hentai interraciale, ce qui est bien assez rare pour être souligné. Ensuite, il est disponible un peu partout en version non-censurée. Enfin, il a le bon goût d’insérer ses multiples séquences de sexe hardcore dans un scénario soigné : les trois mercenaires mi-malchanceux, mi-bras cassés de la Danger Service Agency sont chargés de kidnapper un détestable mafieux. Malheureusement, celui-ci décède pendant la tentative d’enlèvement ; dès lors, c’est le foutoir pour la DSA. Du vrai divertissement pour adulte, à voir même si ce n’est que pour ses scènes d’action.
En plus d’avoir aperçu les coulisses du festival en tant que bénévole, j’ai pu voir une partie de la sélection des Queer Porn Shorts. Malheureusement, j’ai du partir avant la projection de Blown par/avec Buck Angel pour ne pas louper la projection de Fuck Them All.
Étant très facilement perturbable, j’ai une passion pour les courts. Le rythme et la diversité des productions m’aide à rester concentrée. Sur 300 shorts venants de plusieurs pays, le festival en a retenu 70 pour 14 catégories dont les intrigantes Mind Fuck Shorts et Liquid Porn Shorts – crée à la demande du public – présentant une catégorisation décorrélé des genres et pratiques sexuelles.
Je vais donc vous parler principalement de Lasse Långström, suédois.e ayant présenté deux films : Shave Me, Mirror Me et Robert Franck.
Shave Me, Mirror Me est de ces petits ovnis passant d’un registre à l’autre avec fluidité : drôle, hot, émouvant… L’une des forces de ce court est qu’il est quasi impossible de savoir ce qui scripté de ce qui est improvisé, tant on se laisse porté par cet enchainement de scénettes ayant pour principal fil conducteur Lasse Långström lui-même. Les thèmes de ce film sont multiples, mais se concentrent autour d’une unique chose : soi, comment on se définit et comment on se modèle avec Mise en scène de soi, self care, fluidité (de genre et d’enchainement) et naissance. Lasse Långström réussit habillement à mélanger les genres. Tantôt porno avec cette merveilleuse scène de masturbation pailletée accompagnée de licorne avec en bande son un « sperm memory ». Tantôt documentaire – complétement contre-porno – avec un accouchement qui a fait tenir en haleine une salle pleine à craquer pendant plusieurs minutes, jusqu’à la délivrance, le soulagement. Assurément mon coup de cœur.
1. L’opinion de toute personne n’ayant pas d’enfant ne doit jamais être prise en considération.
Je sais c’est moche à dire, et je m’étais jurée de ne jamais le dire, mais voilà c’est une triste réalité, ils ne savent pas de quoi ils parlent même s’ils ont lu des milliards de bouquins, ils n’ont vu que la théorie sans passer par les travaux pratiques !
2. Tous les enfants sont différents et réagissent différemment !
Vous êtes le parent de votre enfant et vous savez mieux que quiconque comment attirer son attention, le câliner ou le gronder. Alors ne vous laissez jamais impressionner par les réflexions du type : « Non, mais tu as dit/fait ça à ta fille/ton fils ? T’es dingue ? Ça va te coûter cher en psy ! »
Vous savez, vous, que c’était la chose à faire/dire à ce moment-là, vous la/le connaissez mieux que personne et vice-versa, malheureusement !
3. Écoutez les bons conseils !
Les bienveillants, oubliez les invectives et les ordres à peine déguisés qui vous font monter le baromètre de la culpabilité à +1000.
4. Un enfant évolue, et heureusement, il grandit et mûrit, doucement certes, mais oui !
Donc ce qui était valable hier ne le sera peut-être pas demain. MAIS CELA NE VEUT PAS DIRE QUE VOUS AVEZ EU TORT HIER ! Il faut juste se réadapter à cet être vivant en plein changement.
5. La psychologie de comptoir, les grands classiques type Oedipe, Freud, etc… OUBLIEZ !
On vit dans le XXIe siècle avec des enfants qui sont ultra-connectés et qui donc sont extrêmement différents. Faites confiance à votre instinct ! C’est animal, certes, mais c’est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire.
6. Arrêtez de vous excuser.
Parce que vous sortez, parce que vos enfants ne vous manquent pas, parce que vous êtes parti-e en vacances/week-end sans eux, parce que vous avez passé votre dimanche au lit/sur le canapé à mater des séries et manger de la nourriture régressive, ou dormir…
Vous avez besoin d’un temps de repos, prenez-le ! Le job de parent est un job à temps plein 24/7. On est tous dans le même cas, les autres sont des menteurs ou des jaloux !
7. Soyez heureux !
Oui parce qu’un parent heureux rend ses enfants heureux ! Cela semble évident, mais malheureusement, trop de parents s’oublient et finissent par sombrer. On ne vit pas à travers ou pour nos enfants, on vit pour nous, aussi !
En conclusion, si je pouvais vous donner un conseil, oui je sais que j’ai dit en point 3 qu’il ne fallait qu’écouter les bienveillants, mais c’en est un et je suis qualifiée, j’ai 2 ados ! Faites-vous confiance, vous êtes un bon parent, vous avez commis/commettez/commettrez des erreurs, c’est comme cela qu’on apprend ! Mais vous avez certainement fait aussi tellement de choses positives pour vos enfants et c’est ça le plus important !
(cc) Kannan B
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Dorcel a investi beaucoup dans sa dernière production : L’Héritière. Ils ont rassemblé les actrices les plus en vue du moment, ont loué un drone pour faire des plans saisissants et ils ont surtout tenté d’explorer des tags de niche dans ce film écrit et réalisé par Pascal Lucas et Hervé Bodilis.
Ils font ça, une fois l’an, ils dépensent sans compter, pas pour créer un parc qui ferait revivre des dinosaures, mais pour régaler les fappeurs et fappeuses avec de belles images et un porno scénarisé bien comme il faut. Chez Dorcel, on a un certain sens de la tradition et on perpétue l’héritage de Marc en disant merde à l’amateur. C’est leur marque de fabrique, la façon qu’ils ont de rester compétitif sur un marché en déliquescence, où le gratuit a anéanti les conditions de tournage et parfois le respect des actrices. Mais c’est une autre histoire.
Dorcel et son porno très soignéVoilà donc l’équipe de joyeux pornographes qui dépense 130 000 € pour tourner L’Héritière. C’est à peu de choses près 130 fois plus qu’une scène amateur faite dans une chambre moisie chez la concurrence. Avec cette somme, on voit la différence à l’écran. La lumière est belle, travaillée, les plans sont pensés, les décors vraiment majestueux. L’envergure du film se juge par les images et on ne peut se tromper, ça en jette.
http://www.letagparfait.com/fr/wp-content/uploads/heritiere.mp4Les héros de ce porno prestige se promènent dans un château plutôt cossu, vont faire du ski, prennent l’hélicoptère pour se déplacer et se reposent dans un chalet luxueux pour baiser au chaud malgré l’hiver qui frappe au carreau. Il y a beaucoup de figurants et, selon les infos de Dorcel, une équipe technique de 10 personnes (ce qui doit être pas mal, j’ai des lacunes dans ce domaine pour juger). L’usage du drone donne un relief encore plus pro à tout ça, c’est la nouvelle mode et Bodilis fappe à mort sur ces plans de survol, à l’instar d’un Chris Macari dans les clips de Booba. À la fin du visionnage, on se dit bien qu’on a regardé un Dorcel. Personne d’autre ne fait ça, ne prend la peine de monter deux heures de vidéo avec un soin si particulier dédié à l’image. Les rejetons de Marc ne déçoivent pas sur ce point-là.
L’actor porno studio studieuxJe suis toujours étonné qu’on oblige des acteurs et des actrices porno à faire de la comédie, surtout quand le métier exige d’eux qu’ils soient plutôt des performeurs. Auparavant, la majorité des films avaient de longues scènes de comédie. Tout était scénarisé et il fallait vraiment s’appliquer à dire son texte. Mais avec Internet, ce genre a périclité et le gonzo n’offre que peu de place à la déclamation de prose. Il faut certes savoir simuler la surprise quand le livreur de pizza ouvre la boîte avec sa bite au centre, mais c’est un autre niveau à atteindre que de devoir jouer la tristesse à l’annonce de la mort d’un père ou la suspicion quand on vous traîne dans une orgie chelou où vous risquez votre peau.
Les protagonistes de L’Héritière jouent la comédie et la jouent plutôt bien. Cara St Germain et Nikita Bellucci sont les deux personnages centraux. Ce sont elles qui ont le plus de lignes et elles font le job. Nikita fait du Nikita, on l’imagine assez naturellement dans sa vie comme dans son rôle. On pourra même faire un rapprochement avec une Charlize Theron dans Monster, puisqu’elle n’a pas hésité à “s’enlaidir” (enfin à être maquillée nude, style je ne suis pas maquillée, j’ai les cheveux gras) pour les scènes où elle sort de prison. Mais je vais peut-être un peu loin.
Le maître de Mina Sauvage propose un personnage assez charismatique avec ses tatouages et modifications corporelles. Il a l’accent qui racle et la douceur d’une brute pacifique dans la voix, un dominant parfait qui ne fera pourtant pas de sexe dans le film. Il se nomme Aleks Sacha et je n’en sais pas plus sur lui.
Exploration de tags et de nichesAvec toute cette sophistication de l’image, ces scènes de comédie plutôt réussies, on n’oublie quand même pas que nous sommes devant un porno et que notre but est de jouir en astiquant nos parties. L’Héritière est un film intéressant dans cette perspective. Je ne suis pas un habitué des productions Dorcel, j’en regarde très peu, alors je ne sais pas s’ils sont coutumiers du fait. Mais dans cette tête de pont de leur catalogue, cette œuvre qui doit plaire à un maximum de monde pour être économiquement rentable, les personnes à la direction de Dorcel ont validé l’exploration de tags de niche.
J’ai l’impression qu’il est rare que Bodilis prenne le risque d’aller dans des fantasmes un peu déviants, des sexualités à la marge. Attention, ne vous attendez pas à vous retrouver devant une vidéo indé vendue chez Clips4Sale. La sexualité reste mainstream, mais on déguste un peu de perversion kinky, on plonge le doigt de pied dans l’eau fraîche de certains tags peu usités quand il s’agit de s’adresser à un large public.
Mais quels sont-ils ?On débute avec le femdom. Pascal White, plutôt habitué à dominer dans ses prods, se fait bolosser par Nikita en maîtresse intransigeante. C’est doux et dur à la fois. On goûte au fétiche du pied, aux claques dans la gueule et surtout au facesitting, un délice d’esthète amateur d’apnée et de bouli. On a failli avoir droit au trampling, mais piétiner un gars avec ses talons, c’était peut-être trop pour une première fois.
Ensuite, on descend à la cave, dans les bas-fonds, pourtant très propres, d’un club glauque de Paris. Un vieux monsieur amène la jeune et ravissante Inès Lenvin (une découverte vraiment sensationnelle) devant un glory hole duquel sortiront de belles queues bien tendues. Dans ce #OldYoung plutôt pervers, le grand-père guide d’une main maladroite la tête d’Inès sur les teubs gourmandes. J’aurais bien aimé qu’il se fasse sucer aussi, histoire de sauter dans le vide et sentir le vent du plaisir rafraîchir mon visage de la tiédeur mainstream, mais ce sera pour une autre fois. Le cul d’Inès en levrette se suffit à lui-même.
Après les affres des backrooms, on remonte à la surface pour une éducation de soumise dans un riche chalet à la montagne, pas le genre de demeure qu’on peut se payer avec des chèques vacances. Aussi délicieuses qu’Anissa Kate et sa lourde poitrine soient, le moment est loupé. Trop soft, dans la demi-mesure au niveau du dirty talk, la séance de fessées ne vaut que par l’angle de vue bien choisi et les talons d’Anissa. La soumission n’est pas assez mise en avant en général. Quand Nikita défie Anissa, que cette dernière lui résiste, on espère qu’elle va prendre une bonne raclée, mais la scène tourne à l’orgie. Il fallait que les teubs investissent ce moment qu’on aurait aimé si particulier entre les deux actrices. Si Dorcel laissait la direction de ses prods davantage aux femmes, on aurait pu avoir un beau moment d’anthologie.
Enfin, place au cuckold. Même s’il s’agit d’un tag très fréquent de nos jours, sa pratique peut varier du simple mari qui regarde à celui qui avale le sperme de l’amant. Un monde existe à l’intérieur de cette perversion et Bodilis et Lucas l’explorent à leur manière, un peu désinvolte. Sensual Jane se tape un bel éphèbe sous les yeux de… sous les yeux d’on ne sait qui. Il y a bien un gars qui mate, mais comme le mari de Jane est mort au début, on peut imaginer qu’il s’agit de son amant officiel, celui qu’elle épousera une fois l’héritage bouclé et au chaud dans sa besace. On se perd dans cette scène, tout le monde baise sur un même niveau, le cuckold est vaporeux. Je suis cependant ravi que Dorcel ait enfin recruté Sensual Jane. Elle a beaucoup à nous apporter dans des scènes plus chics avec des beaux effets et toujours sa luxure dans le regard.
Mina Sauvage, la Dorcel Girl qu’on attendaitIl y a LA scène du film, la première de Mina Sauvage. Elle avait été mise au frais pour ce film, pour que cette débutante aux yeux verts ravage les fappos et leur libido comme un grand coup de canon. Et c’est le cas. Dans le rôle d’une soumise du genre esclave moderne (moderne parce qu’elle porte un body blanc sans doute très cher et une manucure parfaite), elle offre dans sa scène avec un Pascal White cagoulé une belle intensité, un fap qu’on regarde volontiers une seconde fois pour bien s’abreuver à la source de ses mouvements de bassin et étancher notre soif de jouissance.
Notons quand même que ce Pascal incarne le père décédé en début de film et on le retrouve dans cette scène, cagoulé. Pourquoi l’avoir fait jouer alors qu’il est censé avoir disparu de l’histoire ? Évidemment, il n’est pas reconnaissable, sauf pour les experts de la teub qui devine à qui appartient un membre parmi des dizaines d’autres (perso, j’ai juste lu la présentation des scènes). Une incohérence qui pourrait chagriner les fans hardcore ou menait les plus suspicieux à élaborer la théorie scénaristique d’une fausse mort pour retrouver Pascal et la secte de pervers dans un second volet. Mais je n’y crois pas trop.
Je n’ai pas vraiment parlé de l’histoire, du scénario malgré le soin que les auteurs y ont apporté. Cette histoire de société secrète, cette mort mystérieuse, le personnage de Cara qui hérite d’un empire, mais qui n’est obsédé que par la compréhension du meurtre de son père, tous ces éléments tiennent la route, mais sur l’autoroute du fap, ils ne sont que des aires de repos que les voyageurs ne fréquentent pas vraiment. Et puis la fin est précipitée, ça gâche un peu le développement soigné pendant les deux heures de film.
L’Héritière est un beau film, son histoire est bonne, les acteurs et actrices aussi ; on bande, on mouille, c’est la fête à la grenouille et on redemanderait presque pour une suite (avec une scène entre Mina et Jane). Ma référence cinématographique du genre reste Le Parfum de Mathilde, découvert à l’âge tendre, celui où le prolapse m’était chose inconnue. Tous les codes Dorcel étaient présent : bourgeoisie, société secrète, jeune femme éduquée à la luxure. Le temps passe, mais ce genre de film reste et je pense, que pour les enfants de ce nouveau siècle, L’Héritière pourrait bien représenter ce que Les parfums signifiaient pour moi (mais en UltraHD).
This video is very 60s trippy, man. It’s a music video with lots of groovy psychedelic imagery and nudity, and some religious-themed (but seasonal!) cannibalism, and I thought it was a good Halloween week tangent. It’s Mark Stoermer – Blood and Guts (The Anatomy Lesson), and it was released on Tuesday.
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